La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 31/08/12
Avec l'accord de l'Administration, je vais essayer de vous raconter mes débuts. Pardonnez à l'avance les fautes ou la mauvaise syntaxe s'il vous plaît, ce n'est pas facile pour moi, car l'émotion est toujours aussi vive et douloureuse que ce jour où tout aurait pu basculer....   Novices, ce texte ne cherche pas à vous effrayer, seulement à vous prévenir pour VOTRE sécurité; Maîtres, par ce texte Vous saurez jusqu'où peut aller un soi-disant "maître";   Jusqu'en 1998, je n'étais toujours pas décidée à aller voir si l'herbe était plus verte dans le champ du voisin que dans le mien. Pourtant, depuis quelques années déja, mon conjoint ne s'intéressait plus à moi. Plein de questions étaient dans ma tête (du "suis-je si nulle au lit?" jusqu'au "c'est ma grosseur!" en passant par le classique "il doit en voir une autre!!!") J'ai tenté plusieurs fois de parler de "ça" avec lui, mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre! Bref, un jour où......................... je m'inscris sur un site de rencontre très classique, mais réservé aux infidèles. Le mot est lâché: j'ai cherché un amant. Très vite, les contacts affluent, et si certains me font fuir leur fiche, d'autres m'attirent... Rendez-vous, prise de contact avec ceux là, mais devant un café, dans un lieu public! Rien ne va plus loin que ça... sauf avec un. Il m'attire irrésistiblement! Grand, mince, élégant, poli, courtois... un rêve... Nous nous sommes vus une bonne dizaine de fois avant qu'il ne me parle de soumission. Je n'y connaissais rien, je le lui ai dit. "Ce n'est pas grave, je t'apprendrais, tu verras ce n'est pas dur. Il te suffit d'accepter ce que je te proposerais" Et j'ai dit oui, par curiosité, pour découvrir... avec son assurance que jamais il ne me ferait quoi que ce soit si je ne voulais pas. "Dis moi ce que tu refuse absolument?" Ma réponse a fusé: la sodomie!... "OK, pas de souci, je ne te sodomiserais jamais!"............... Si j'avais su!!! Tout ce passe très bien pendant huit mois. Une nuit mon mari décide de faire l'amour avec sa femme. (ça faisait plus de trois ans que je n'avais plus de rapports avec lui, vous pensez bien que je n'ai pas refusé!). Tout se passe vite, très vite, et je n'en tire aucun plaisir, mais au moins il revient vers moi... Je revois mon "maitre" quelques jours après et lui annonce que mon mari semble vouloir revenir, qu'il m'a fait l'amour... Mal m'en a pris! Il est entré dans une fureur noire, une rage indescriptible! Je lui appartenais à LUI, je n'avais pas le droit de LUI faire ça, je ne suis qu'une putain..... Je tente de lui faire remarquer que c'est quand même MON MARI, qu'il pèse quand même presque 125 kg (à l'époque, je n'en fais "que" 80), qu'il est beaucoup plus fort que moi, etc...etc..., et que de toute façon ça a été ultra-rapide et que je n'ai pas joui... Peine perdue, il est hors de lui et les insultes pleuvent. D'un seul coup, il se met à me rouer de coups... je reçois des gifles, des coups de pieds, et arrivé au point culminant de sa rage folle, deux coups de poings en pleine bouche, si rapides que je n'ai pas le temps d'esquiver...je suis presque estourbie. Puis le calme après la tempête... ou plutôt "l'oeil du cyclone"... pendant cinq secondes pas plus... et le déchaînement reprend, mais sans les coups. Cette fois c'est pire! Il m'attrape les poignets qu'il attache, me tire jusqu'au sol par les cheveux que j'avais assez longs. Je me retrouve à genoux, lui derrière moi, mes vêtements sont arrachés (nous allions commencer une séance quand je lui ai avoué ma "faute")... Je me trouve dans une posture où je ne peux rien faire, en plus je suis complètement sonnée, quasiment KO! Il se masturbe sur mon dos, sur mes fesses, ça j'ai l'habitude... et d'un seul coup il me sodomise... sans préparation, sans avertissement... Je suis sèche, les coups m'ont laissées vide. Il est entré d'un seul coup, de toute sa grosseur. Son sexe est très épais pour moi, presque 6,5 de diametre, et je suis toujours vierge par l'anus! Je me souviens que j'ai hurlé de douleur!!!! j'ai crié pitié, laissez moi partir!..... et plus rien....le trou noir.......... je me suis évanouie, terrassée par la douleur! Je me suis réveillée aux urgences de l'hôpital Tenon, à Paris. Mon mari était près de moi. Je ne pouvais presque pas parler, j'avais les lèvres tuméfiées, les yeux au beurre noir... des cheveux en moins.... et plus une seule dent! Ah! j'oubliais un détail: la police aussi était là!! Et contrairement aux films, ils m'ont demandé si je pouvais leur parler... C'est le médecin qui leur a demandé de revenir plus tard, dans mon état je ne leur servirais pas à grand-chose... Le soir est tombé, tout le monde est reparti sauf mon mari. Il veut que je vois un psy..... je lui fais comprendre que c'est non, qu'il peut rentrer, ça va mieux... "Oui me dit-il, les enfants sont inquiets, je vais leur dire que tu t'es fait agresser dans la rue et que l'hosto te garde en observation...mais que ça va mieux" Je suis fatiguée, j'ai très soif, j'ai mal partout. On me donne je ne sais quoi, et je m'endors... Le lendemain, ces messieurs de la police m'ont laissé un message: "dites lui de venir nous voir quand elle sort"... Je suis sortie dans la matinée........ et j'ai TRES envie de me venger! Mon mari m'emmène au commissariat où je dépose plainte pour une agression sexuelle. Je leur ai tout expliqué, tout. J'ai vu un album de photos... et là, j'ai sursauté! il était fiché! et pour agression sexuelle! Il leur fallait encore un témoignage pour le faire tomber... J'ai dit oui, et j'ai parlé!   Pour finir, nous avons été trois au tribunal (dont deux soumises). Ce joli monsieur a été condamné. Mes dents n'ont pas repoussé,. Mes cheveux ne sont plus du tout longs. Et mon mari est toujours là! Quant à moi, je suis toujours soumise, mais cette fois mon Dom est connu et  "reconnu" comme tel par d'autres Doms...   Petites soeurs, petits frères de soumission, Maîtres et Maîtresses reconnus (es), maîtres et maîtresses en devenir, lisez cette histoire et rappelez-vous que la soumission et la Domination sont avant tout des JEUX, et qu'ils peuvent mener loin... Ca peut être dangereux, entourez-vous de précautions s'il vous plaît!   Merci de m'avoir lue jusqu'au bout... Vous m'avez servi de psychanalystes... malgré vous.   Avec mes Hommages à tous,   Miss Tère
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Par : le 10/01/14
1- Nous avons monté le site BDSM.FR par hasard, parce que nous avons découvert un jour que le nom de domaine était libre 2- Certains d'entre nous sommes à l'initiative de www.charnelleattitude.com 3- Les mêmes sont tout en rondeurs ou amateurs de femme ronde 4- La plupart des membres de l'équipe ont une expérience du BDSM plus ou moins poussée 5- Dans l'équipe, il y a une personne ayant connaissance de la soumission 6- Dans l'équipe, il y un switch 7- Dans l'équipe, il y a une domina 8- Dans l'équipe, il y a un couple dom 9- L'un de nous a un doctorat de sciences 10- Un ou deux vont tous les ans aux Festival des Vieilles Charrues à Carhaix (qui promet une superbe édition 2014) 11- Nous manquons de temps pour faire tout ce que nous souhaiterions pour le site 12- La plus vieille rencontre en ligne "sexuelle" faite par un membre de l'équipe date de 1990 (Minitel) 13- L'un de nous est électricien 14- Qu'on nous accuse de lire les MP dès gens est la pire insulte qu'on puisse nous faire ... 15- ... car quitte à être voyeur, on préfère l'être en vrai 16- On a voulu faire un site gratuit par idéologie et militantisme 17- ... et c'était encore plus vrai pour CharnelleAttitude 18- Notre site BDSM payant préféré est SensationSM 19- On met de la publicité sur le site pour payer les deux serveurs qui font tourner le site 20- Quand le serveur plante, on est plusieurs a recevoir des SMS pour réparer, ca nous reveille (ou pas) parfois à 3h du matin 21- On a envie de foutre des baffes à ceux qui agissent ou réagissent comme des clients/consommateurs 22- On vire parfois des membres qu'on appréciait mais qui enfreignent les règles, dura lex, sed lex 23- On supporte au quotidien des membres qui nous insupportent, on aimerait tant qu'ils transgressent les règles, mais dura lex bis repetitae 24- Gérer une communauté, c'est comme travailler dans un restaurant toute la journée, ça donne pas envie de faire la bouffe 25- ... et oui, la modération entame plus ou moins la libido 26- Comme ce n'est pas une activité alimentaire, on veut pas trop s'emmerder non plus ... 27- ... on fait les choses par instinct, par conviction, pas par intérêt 28- on ne doit rien à personne. 29- On ne sait pas à quel prix on accepterait de vendre le site si on nous le demandait 30- ... mais comme tout bébé, le prix qu'on demanderait serait sans doute suffisamment déraisonnable pour qu'en fait ca ne se fasse pas 31- Nous sommes propriétaires d'un autre joli nom de domaine orienté BDSM qui mériterait un site ... mais pas le temps ! 32- Il y a deux modérateurs principaux 33- D'autres font de la technique, du brainstorming, du cheerleading ... 34- Il nous arrive de tomber sous le charme d'un(e) membre, et que cela nourisse le fantasme 35- ... mais nous n'avons jamais fait de rencontre sur notre propre site (voir 24-) 36- Certains membres de l'équipe sont bisexuel(le)s 37- Nos outrances "kinky" sont malgré tout surtout derrière nous 38- Deux d'entre nous voulait devenir journalistes mais ont fait autre chose 39- Nous sommes très attachés à la liberté d'expression, y compris pour raconter des énormités. Chacun prend ses risques... 40- ... mais à condition que cela ne blesse pas son prochain de manière directe et personnelle 41- La modération a déjà été faite sur un portable à partir de 3 continents différents 42- Quand on nous menace de procès, on rigole. On sait ce qu'on fait. Même pas peur. 43- 0% des lettres recommandées et des assignations en justice qu'on nous a promis n'est parvenue. Grandes gueules, pipeau ! 44- Le jour où on en aura marre, on est du genre à tout envoyé chier plutôt que de vendre le site 45- Un membre de l'équipe a une maladie chronique incurable (Sclérose en plaques) mais ça va quand même pour le moment 46- Certains membres de la communauté nous touchent dans leurs écrits 47- Une plume élégante nous rend parfois d'une indulgence excessive ("O" tempora, "O" mores) 48- Pour avoir une plus belle communauté, il faudrait que les membres en parlent à leurs amis pour qu'ils nous rejoignent, mais on ne veut pas saouler les gens avec ca, donc on laisse les choses se faire naturellement (sauf là ) 49- On aime Cavanna : "La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne." 50- ... et Maupassant, qui terminait son roman "Une Vie" par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ca n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croît ..." ---- Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors : 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Oplum », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-nous juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-nous en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça. Si vous vous êtes plié à l’exercice sur Fetlife, soyez sympa, publiez votre portrait sur bdsm et prévenez ici en commentaire, ---
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Par : le 07/02/23
Avant propos Cet article peut être lu isolément. Cependant, pour en comprendre pleinement le sens, certains éléments de contexte apportés par mes articles précédents sont incontournables. La liste est ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). L'article étant assez long (désolée...), je l'ai découpé en cinq épisodes pour vous permettre, si vous le souhaitez, d'en interrompre la lecture pour la reprendre plus tard. Je vous souhaite une bonne lecture, en espérant qu'elle vous sera plaisante.   ************************************************** --- Episode 1:  Redoutable gravitation   Des barreaux pour seul horizon, des minutes qui semblent des heures, des questions sans réponse, ... J’en ai assez de moisir dans cette cage! Je me suis masturbée jusqu'à épuisement et maintenant je me languis dans le noir. C'est long, très long... J'ai l'impression qu'une bonne partie de la nuit est déjà écoulée. Mais que fait mon Maître?  Il est passé en coup de vent pour me retirer cet objet qu’il m’avait mis dans le cul et relier mon collier à l'un des barreaux par une courte chaîne.  Pourquoi ne m'a-t-il pas baisée?  Pourquoi me laisse-t-il seule, enfermée, au lieu de profiter de mes orifices?  Est-ce que je ne lui plais pas? Est-ce qu'il est en train de baiser Sonia ? Je me console en me disant qu'au moins j'ai eu l’un des plus puissants orgasmes de ma vie dans cette cage. La situation, l'enfermement, l’incertitude, ... C'était trop excitant. Mais maintenant j'en ai marre !!! Mes pensées ne sont pas celles de la soumise dans l'âme que je croyais être. Je me déçois moi-même. J'essaie de me raisonner mais ces pensées de gamine capricieuse me reviennent sans cesse dans la tête. J'ai envie de piquer ma crise et de hurler, d'appeler mon Maître: "Eh, je suis là! J'existe!" Et puis je redeviens rationnelle, avant de sombrer à nouveau dans l'énervement. Un cycle sans fin. Et si j'étais tombée sur un psychopathe ? Est-ce qu'il va me laisser mourir de faim et de soif dans cette cage ? A peine ces pensées m'ont-elles traversé l'esprit que je me sens ridicule, honteuse de les avoir eues. Est-ce qu'il est encore dans la maison? Suis-je totalement seule? Et s'il y avait le feu? Je secoue les barreaux, mais ils ne bougent pas. Ils sont solides et la cage est bien verrouillée. Aucune possibilité d'en sortir, même en y mettant toutes mes forces. J'examine la lourde chaîne reliant mon collier à l'un des barreaux. Il faudrait s'appeler Hercule pour la briser. J'ignore pourquoi mon Maitre a pris autant de précautions. Là c'est sûr que je ne risque pas de m'échapper ! Je me sentais déjà à l'étroit dans cette cage, maintenant la chaîne restreint encore davantage mes possibilités de mouvement. Elle est courte mais extrêmement lourde. Son poids et son inertie rendent chaque mouvement laborieux, pénible, épuisant. Par son intermédiaire, la pesanteur exerce une forte tension sur mon collier, même lorsque je reste tranquille: impossible de me sortir cette sensation désagréable de l'esprit. Impossible d'oublier que je suis esclave à présent. Le mince éclairage lunaire qui filtre à travers les volets me laisse apercevoir une enveloppe. Je la saisis en passant la main à travers les barreaux. "à n'ouvrir qu'en cas d'urgence", est-il écrit. La clé de la cage ? La clé de mon collier ? Les deux ? Je n'en sais rien, mais cette idée me rassure. J'essaie de sentir ce qu'il y a à l'intérieur, mais c'est impossible. Enveloppe à bulles contenant une autre enveloppe à bulles apparemment. Tant pis. Je la remets à sa place. L'ouverture des volets me réveille brutalement. Je m'étais endormie. Comment ais-je pu m'endormir alors que j'étais tellement énervée ? Je n'en ai aucune idée. Dès mon réveil, toutes les sensations désagréables reviennent. Je tente de me redresser un peu et je pousse un cri, surprise par l'énorme masse inertielle de la chaîne, qui se rappelle à mon bon souvenir. Mon Maître s'approche de la cage et m’observe, amusé. "Tu as passé une bonne nuit, salope ?" Il se fiche de moi, visiblement. J'ai bien envie de lui faire part de ma frustration, de mon agacement, de lui dire que je ne supporte plus cette chaîne, mais mon cerveau rationnel me rappelle à l'ordre et je me contente de faire la moue, sans vraiment répondre. Cela le fait rire. "Ouvre la bouche!" Pendant une fraction de seconde je crois comprendre que cela signifie "Répond!", et puis non, il m'ordonne de fermer les yeux et de pencher la tête en arrière. Pas facile de me positionner comme il l'entend avec la chaîne au cou, mais j'y arrive plus ou moins. J'attends ainsi, intriguée, mais rien ne se passe. J'ai l'impression qu'il est parti. La position est difficile à tenir, mais je n'ose pas entrouvrir les yeux pour en avoir le cœur net. Un liquide froid, presque glacé,  me coule sur la langue. Je le bloque avant qu'il s'infiltre dans ma gorge.  C'est inhabituel, mais il ne me faut qu'une fraction de seconde pour reconnaître le goût du sperme.  Sans doute qu'il en a congelé et l'a ressorti pour moi. Quelle idée bizarre. Mais c'est excitant. Le goût est tellement différent quand il est glacé. "Tu peux rouvrir les yeux et refermer la bouche, mais n'avale pas!" J'ai juste le temps d'apercevoir le sourire amusé de mon Maître, avant de m'empresser de baisser les yeux. Baisser les yeux face au Maître. Tellement simple à dire et si compliqué à faire. Il faut y penser tout le temps. Est-ce qu'un jour cela deviendra un réflexe? J’aime quand mon Maître me sourit. Ses dents blanches qui contrastent si joliment avec sa peau noire. Qu’est-ce qu’il est beau ! « Mais bien sûr qu’il est beau, idiote, puisqu’il est ton Maître ! », me dis-je à moi-même.  « La beauté est dans les yeux de celui qui regarde », m’a dit un jour un grand sage. Me voilà seule à nouveau. Vais-je passer toutes mes journées ainsi, seule, en cage? Je dois reprendre le travail mercredi, à l'issue de ce week-end prolongé. Est-ce qu'au moins il me laissera sortir? Moi qui pensais venir ici pour être baisée, fessée, fouettée, ... Je ne m’attendais pas à passer du bon temps, je m'y étais préparée psychologiquement, mais jamais je n'aurais imaginé que mon séjour allait se dérouler ainsi. C'est terriblement frustrant ! J'adore le sperme, mais le garder en bouche pendant une éternité cela finit par devenir vraiment pénible. A mesure qu'il se réchauffe dans ma bouche, le goût change. C'est surprenant. Je me demande quand mon Maître va revenir et m'autoriser à avaler. Il m'en a mis des quantités et j'ai les joues presque gonflées. Initialement excitée par le fait de goûter pour la première fois le sperme de mon Maître, j'ai maintenant de plus en plus de mal à me retenir d'avaler. Voilà Sonia qui entre. "Hello Ysideulte! Nice day, isn't it ?" Elle se fout de ma gueule ou quoi ? C’est de l’humour britannique ? Impossible de lui répondre avec la bouche remplie de sperme, à part "humm, humm". Moi qui rêvais de harceler de questions cette femme que j'admire : entrevoir les coulisses de ses enquêtes, savoir comment elle fait pour se procurer de tels documents compromettants, comprendre d'où elle tire son courage et sa clairvoyance... Mais non, me voilà nue, en cage, la bouche remplie de sperme, sans possibilité de lui parler. Difficile de faire plus frustrant ! Elle ressort presque aussitôt en me faisant un grand sourire. Au moins, elle a l'air d'aller mieux, même si son visage a été salement amoché par les coups de matraque des défenseurs de la démocratie. Elle s’en fiche, on dirait. Quelle femme étrange… --- Episode 2: Une gifle bien méritée   Encore de longues minutes à attendre. Je n'en peux plus. Je crois que je vais finir par avaler, quitte à être punie. Heureusement, voilà enfin mon Maître de retour, et la permission tant attendue d'avaler. Il me demande de lui faire part de mes impressions, ce que je m'empresse de faire. Je lui témoigne l'honneur que j'ai ressenti à pouvoir goûter son sperme. Il s'éloigne. Zut! Il va encore me laisser seule dans ma cage. Tant pis, j'ose demander: "Est-ce que je vais rester longtemps dans la cage, Maître?" Au lieu de me répondre, il déverrouille la chaîne. Oh mon Dieu ! Quelle sensation incroyable d'être soudain débarrassée de cette masse pesante qui était devenue un vrai fardeau, comme si j'avais une tonne suspendue à mon collier. Je me sens légère tout à coup. Mon Maître ouvre la grille et m'ordonne de sortir. Ouf, ça fait du bien, je suis toute ankylosée. Je suis heureuse et soulagée d'être enfin dehors. J'ai le sourire aux lèvres, je m'apprête à dire un grand Merci et... je reçois une gifle magistrale. Je ne l'avais pas vue venir celle-là. Mon Maître me montre la cage du doigt et je m'empresse d'y retourner. C'était sa réponse... Sans doute était-ce nécessaire pour que je prenne conscience de l'insolence de ma question. Il me remet la chaîne, en la raccourcissant. C'est ma punition, certainement, pour avoir été insolente. Mon séjour en cage va être encore plus contraint, plus inconfortable. Je ne vois plus personne de la journée. Au moins, la lumière du jour me permet d'avoir une vague idée de l'écoulement du temps. J'ai une bouteille d'eau à portée de main, atteignable à travers les barreaux, un pot pour mes besoins, mais rien à manger, rien à lire, rien à faire ... C'est long ! C'est humiliant ! L'utilisation du pot est très très compliquée avec si peu de liberté de mouvement. Je fais extrêmement attention car lorsque nous échangions pas mail, mon Maître a de nombreuses fois insisté sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour. Je pensais qu'il voulait parler de mon hygiène intime et j'étais un peu vexée qu'il insiste autant car pour moi c'était une évidence de me présenter propre devant mon Maître. C'est seulement maintenant que je comprends vraiment de quoi il voulait parler. La lumière décroît et je sens que me voilà partie pour passer une nouvelle nuit en cage. Je vais essayer de dormir et de ne pas trop m'énerver cette fois. Je n'avais pas du tout imaginé ma vie de soumise comme ça. Est-ce que cela fait partie de mon dressage? S'agit-il de me faire bien comprendre que ce n'est pas moi qui décide? Mon Maître a dit que je peux mettre fin à cette relation à tout moment. Je n'ai pas de raison de ne pas continuer à lui faire confiance, même si je suis perturbée par l'écart entre ce que j'avais anticipé et ce que je vis. Il suffirait que je l'appelle et que je lui dise que c'est fini, que je veux partir. Mais non, il faut que je tienne bon. Je ne vais pas renoncer maintenant. Ce serait trop bête. Cette enveloppe qui contient très probablement des clés - du moins ais-je envie de le croire - me rassure. Il suffirait que je l'ouvre et... Je me suis endormie tôt cette fois, et facilement, même si je me suis réveillée plusieurs fois dans la nuit à cause de rêves érotiques intenses. Le clitoris en feu à chaque fois. A chaque réveil, les sensations désagréables reviennent, me rappelant brutalement ma condition d'esclave. Et pourtant, cela n'appaise en rien mon excitation sexuelle, bien au contraire. Au moins je peux me masturber pour me soulager. Il ne me l'a pas interdit. Il ne me l'a pas explicitement autorisé non plus. Est-ce que j'aurais dû demander la permission? Le doute m'assaille, mais je ne peux me retenir de crier de plaisir à chaque orgasme. La crainte qu'il m'entende et vienne me mettre une bonne raclée n'y change rien - le plaisir qui m'envahit est trop puissant, irrépressible, animal. Comment se fait-il qu'il ne m'ait pas encore baisée? C'est bizarre quand même. A l'aéroport il m'avait dit que je le faisais bander, et puis maintenant j'ai l'impression de ne lui faire aucun effet. Réveillée par l'ouverture de volets. La présence de mon Maître déclenche des frissons de plaisir qui me parcourent tout le corps, telle la chienne qui retrouve son Maître après une longue absence. C'est étrange, mais je me sens bien, apaisée, comme si l'énervement, la frustration, s'étaient envolés. "Tu as passé une bonne nuit, salope ?" "Oui Maître". Je me rends compte que je souris en lui répondant. Je me sens bien. "Voilà qui est mieux", me dit-il, d'une voix douce. Mieux que quoi? Mieux qu'hier matin sans doute, où mon énervement se lisait certainement sur mon visage. C'est donc comme cela que l'on dresse une chienne? En tout cas, c'est efficace. Je me sens heureuse, à ma place. Il me retire la chaîne. Je crois que c'est une récompense. « Ouvre la bouche ! »  Pas besoin d'explication cette fois. Je ferme les yeux, je penche la tête en arrière, bouche grande ouverte, avide de recevoir la précieuse semence, ... "Quand je reviendrai, je veux te voir en position, prête à accueillir ton Maître dans le cul". Et puis je me retrouve seule, avec le sperme en bouche. Je vois qu'il m'a laissé de quoi me préparer, me lubrifier le cul, me bander les yeux, ...   Je m'empresse de me préparer du mieux possible, n'ayant aucune idée du temps dont je dispose. J'ai tout le matériel à portée de main, mais c'est vraiment difficile de se préparer à la sodomie quand on est en cage. Les possibilités de mouvement sont restreintes. Je fais au mieux. Un semblant de toilette, un semblant de lavement, un rapide passage de rasoir, ... C'est loin d'être parfait, mais difficile de faire mieux dans ces circonstances. J'allais commencer à me lubrifier, et puis, je me ravise. Les multiples mails de mon Maître dans lesquels il insistait lourdement sur le fait que sa chienne devra être parfaitement propre dès le premier jour viennent de défiler dans ma tête en accéléré. Je suis terrifiée à l'idée de le décevoir. Je recommence tout en m'appliquant du mieux que je peux: toilette, lavement, rasoir, ... Je me lubrifie copieusement l’anus. Je n’aime pas la sodomie. Je n’ai été enculée qu’une fois dans ma vie et j’ai tellement détesté que je n’ai jamais remis ça. Mais pouvais-je me porter candidate à la soumission et refuser à mon Maître l’accès à l’un de mes orifices ? L’aurait-il accepté ? Peu importe, de toute façon, c’était inenvisageable pour moi : j’ai besoin de cohérence, de logique, sinon je ne comprends plus rien à ma propre démarche. Je me sens un peu agacée à nouveau. "C'est vraiment n'importe quoi", me dis-je. Et dire que je m'étais parfaitement préparée avant de prendre l'avion ! Moi qui pensais être baisée tout de suite à mon arrivée. Je m'étais même examinée à la loupe pour m'assurer qu'aucun poil n'avait échappé au rasoir. La chatte parfaitement lisse, la raie des fesses parfaitement lisse, ... Quel gâchis ! Et pourtant je me sens excitée par la manière dont je suis traitée. Je crois que je perds mes repères. Ou bien suis-je en train de m'en recréer d'autres, plus conformes à mon nouveau statut ? Pas facile de trouver la meilleure position. J'essaie différentes possibilités. Il faut que je m'imagine du point de vue de mon Maître. Quelle position lui faciliterait au mieux l'accès à mon cul, à travers les barreaux? Quelle drôle d'idée quand même de m'enculer ainsi, en cage. Mais ce n'est pas moi qui décide... J'attends encore une éternité, en position, le bandeau sur les yeux... Dommage, si j'avais su j'aurais pris davantage de temps pour me préparer. Tant pis, maintenant il vaut mieux que je reste en position car il peut débarquer d'un moment à l'autre. S'il ne me trouve pas en position, il ne sera vraiment pas content, ça j'en suis sûre. Et Sonia, où est-elle? J'espère qu'elle ne va pas assister à ma sodomie ? Je me suis fermement plaquée le cul contre les barreaux après m’être bien écarté les fesses. Bien centrée, cambrée au maximum. J’ai bloqué mes tibias entre les barreaux du côté, ce qui par la même occasion me maintient bien ouverte. C’est très inconfortable, mais peu importe, la seule chose qui m’occupe l’esprit est que mon Maître y prenne du plaisir. Ma poitrine est plaquée au sol, mes mains tiennent fermement les barreaux. J’espère ainsi pouvoir tenir bon, ne pas trop bouger pendant qu’il s’enfoncera en moi. J’appréhende la sodomie. La seule que j’ai connue m’a laissé un souvenir amer, et je suis saisie d’angoisse quand j’entends mon Maître. Je m’attendais à une pénétration brutale, mais mon Maître y va lentement. Très lentement. « Ouh là ! Il va falloir travailler ce cul » me dit-il. « On est comme dans un étau là dedans. » Puis il accélère la cadence et je mets toutes mes forces en œuvre pour ne pas être projetée en avant sous ses coups de boutoir, tenant les barreaux le plus fermement possible. Mes muscles commençaient à tétaniser quand je l’ai entendu gémir de plaisir. Heureusement car j’aurai difficilement tenu plus longtemps. Je dois avoir les marques des barreaux sur les fesses, tellement j’ai poussé en arrière de toutes mes forces pour rester bien plaquée. Malheureusement, il m’a été impossible de garder tout le sperme en bouche. J’en ai laissé échapper pendant qu’il me sodomisait, j’ai bavé, je crois que j’en ai mis un peu partout mais avec le bandeau je ne peux pas voir… « Tu seras punie », me dit-il. Je remercie mon Maître, après qu’il m’ait autorisée à avaler le peu que j’avais réussi à garder en bouche. Je sais que cela se fait quand on est soumise, mais je n'y ai pas réfléchi :  les remerciements me sont venus spontanément. "La bite, ça se mérite" m'a-t-il écrit à plusieurs reprises lorsque nous échangions par mail. Je crois que je viens de vraiment comprendre ce qu'il voulait dire.  J'ai tenu bon, je n'ai pas renoncé, malgré l'incertitude, malgré l'inconfort, malgré mes doutes, seule dans ma cage. J'ai mérité la bite. Enfin, je crois que c'est ce qu'il faut comprendre. "Tu es une bonne chienne" me dit-il pendant que je lui nettoie la bite avec ma langue. C'est tout ce qu'il m'a dit. Mais quel compliment !  Qu'est-ce que c'est bon de se faire enculer par son Maître ! Je n'aime pas être sodomisée, et pourtant, malgré l'inconfort, j'étais au bord de l'extase... Rien de physique, non, tout se passe dans ma tête, et c'est vraiment puissant. Mon cul déteste, mais mon cerveau adore. Je dois être un peu cinglée, me dis-je... --- Episode 3: Visite guidée Après avoir été autorisée à retirer mon bandeau et avoir soigneusement léché le sperme que j'avais laissé échapper, je suis enfin libérée de ma cage. Des douleurs aux articulations et quelques vertiges – j’ai repris trop vite la position debout. Mais rien de grave. C'est bon la liberté ! C'est quand on en a été privée que l'on s'en rend vraiment compte. Mon Maître m'autorise à utiliser les toilettes et la salle de bain. Il me suit et m'observe... Bonjour l’intimité… La douche à l'eau froide n'est pas des plus agréables, mais après presque deux jours en cage, on relativise... De toute façon, les règles sont claires: "pas d'eau chaude pour les chiennes". « J’aime bien tes mamelles », me dit-il, quand je sors de la douche. C’est la première fois qu’il me fait un compliment sur mon anatomie. L’eau était glaciale : j’ai la chair de poule et les tétons hyper saillants. C’est spécial… Mais plutôt joli. Maître accroche une laisse à mon collier et me fait visiter sa maison, puis son jardin. Nue, complètement nue... Heureusement qu'il n'y a pas de vis-à-vis... J’ai une bouffée d’émotions quand il me fait visiter sa chambre. Est-ce que je serai autorisée à partager son lit, une fois dressée ? Ou bien est-ce que je passerai mes nuits en cage ? Je cherche des yeux des affaires appartenant à Sonia, mais je n’en vois pas. Est-ce qu’il l’a baisée ? Je n’en sais toujours rien. Rien de visible. De toute façon, cela ne prouve rien, me dis-je. Elle n’aurait pas forcément laissé traîner sa culotte… Mais je regarde partout à la recherche du moindre détail. Une boucle d’oreille, un mouchoir, une plaquette de pilules, n’importe quoi… « Tu as perdu quelque chose ? » me demande mon Maître, l’air amusé. « Euh, non Maître, j’observe simplement ». La jalousie est un très vilain défaut, surtout quand on est esclave sexuelle… Dans la pièce voisine, un fauteuil d’examen gynéco, avec tout le matériel. Je savais qu’il en avait un, il me l’avait dit. Je m’attendais à être examinée très intimement dès mon arrivée, mais je ne l’ai pas été. Pourquoi ? Mystère. Je pensais qu’examiner le vagin de son esclave était une des premières choses qu’un Maître faisait. "Installe-toi pendant que je vais chercher Sonia. Elle souhaitait voir ton clitoris." Ces paroles me glacent le sang. "Rassure-toi, c'est purement professionnel. Elle ne te touchera pas. Tu comprendras plus tard." Qu'est-ce que c'est que cette histoire? Je n'y comprends rien, mais j'obéis. J'ai à peine le temps de m'installer que mon Maître est de retour, accompagné de Sonia, et je me fais immédiatement engueuler: "Décapuchonne-le correctement! Comment veux-tu qu'elle l'évalue?" "Do you think her clit is well suited for your needs ?" lui demande mon Maître "Perfect! It is far beyond my expectations", dit Sonia en me souriant. "Thank you so much, Ysideulte, and so sorry to have asked you that". Elle ressort aussitôt. J'apprécie la délicatesse qu'elle a eue de ne pas prolonger inutilement mon humiliation. Je m'attendais à ce que mon Maître poursuive mon examen et me mette le spéculum, mais il m'ordonne de redescendre. Je ne sais pas s'il fait exprès de contrarier mes anticipations. C'est très perturbant pour moi qui aime tout planifier. Certaines pièces ne font pas partie de la visite. Peut-être que Sonia a dormi dans l’une d’elles et que je me fais du souci pour rien. « C’est ici que tu seras attachée et fouettée », me dit mon Maître, en me montrant des anneaux au plafond de la cave. « Tu pourras hurler, personne ne t’entendra ». Ces mots me font frémir de crainte et d’excitation à la fois. C’est très désagréable de marcher pieds nus sur les gravillons qui tapissent l’allée, mais je m’efforce de ne pas me plaindre et de marcher à la cadence de mon Maître pour qu'il ne soit pas obligé de tirer sur la laisse. Sur la pelouse ça va mieux. Je me sens fière d’être ainsi promenée en laisse pour une visite guidée. Par chance, il ne me demande pas de marcher à 4 pattes. J’aime cet homme. Malgré mon énervement dans la cage, je sens que j’ai fait le bon choix, que j’ai viscéralement envie d’être sa chienne. Je sens sa bonté intérieure, malgré la manière dont il me traite. "Est-ce que tu étais consciente de ton érection quand Sonia t'a examinée ? J'ai vu ton clitoris gonfler dès que tu l'as décapuchonné.", me demande mon Maître. Non, pas vraiment. J'étais tellement perturbée que j'ai un peu déconnecté de la réalité. C'est que que je tente d'expliquer à mon Maître. "En tout cas, je suis extrêmement fier de toi. Tu lui as montré que tu es une salope, même si c'était involontaire". Alors là ! S'il savait l'effet que ces mots me font ! J’admire une nouvelle fois l’Aston Martin garée au fond du jardin. Je meurs d’envie de la conduire, mais malheureusement mon permis m’a été retiré. --- Episode 4: Plaisir d'un repas partagé Sonia nous rejoint pendant que l’on fait le tour du jardin. J'avais tellement de questions à lui poser et puis je me borne à quelques banalités. J'ignore pourquoi. Suis-je intimidée? Certainement. J'ai honte d'être nue, en laisse, en présence d’une autre femme. Et puis, elle m'impressionne. Un mental d'acier derrière une apparence toute douce. Je le ressens de plus en plus. Elle me fait presque peur parfois. Celui qui la fera plier n’est pas encore né. Elle nous annonce que le déjeuner est servi. Ah bon? Je croyais que c'était moi l'esclave ici. Mais je ne vais pas m'en plaindre. C'est tellement agréable de se faire servir. Je meurs de faim et sans même m'en rendre compte je me jette sur la nourriture, à peine servie. "Tu manges comme une truie ! Où as-tu été éduquée ?" me dit mon Maître, sur un ton proche de l'engueulade. Je me confonds en excuses, ne sachant plus où me mettre. Je viens de me rendre compte du ridicule de mon comportement. Sonia me demande ce que cela me fait de déjeuner nue en présence de deux personnes habillées, ce qui me fait rougir. Elle m'interroge au sujet de mon expérience en cage. Nous échangeons en anglais. Pas facile pour exprimer le fond de ma pensée mais, moi, la grande timide, j'ose m'exprimer. Il faut dire que les félicitations appuyées de mon Maître, pendant que l'on faisait le tour du jardin, m'ont vraiment dopée. Ces deux nuits en cages ont été très dures, mais quelle récompense à la clé! Rien à faire, ma curiosité dépasse ma timidité. Que faisait-elle sur le lieu de cette manifestation? Quel intérêt?  La population est en large majorité favorable aux miliciens et hostile aux manifestants : une bande d’ignorants, anti-vax, anti-science, racistes, fascistes, ... La lie de l’humanité, à en croire les journalistes. Ce n'est pas une vidéo montrant la brutalité des Brigades de Défense de la Démocratie qui y changera quelque chose. Que faisait-elle donc là? Pourquoi prendre le risque de se faire capturer par les défenseurs de la démocratie? Cela n'a aucun sens. Elle était certainement là pour une autre raison, mais laquelle? Et pourquoi s'inquiétait-elle autant de l'état de sa caméra? Il y a des éléments qui m'échappent. Je tente de lui poser quelques questions, mais je comprends vite que je n'en saurai pas plus. Après le dessert, mon Maître pose un petit flacon sur la table et me demande si je sais ce que c'est. Aucune idée... A part une forme un peu originale, je ne vois pas ce que ce flacon représente ni ce qu'il contient. Du verre tout ce qu'il y a de plus classique. A l'intérieur, un liquide transparent, qui a toute l'apparence de l'eau, quoiqu’un peu plus opaque. Sonia place une puissante loupe devant le flacon. Mais je ne vois rien de plus. Ah si! Je viens d'apercevoir deux formes bizarres qui nagent de concert dans le liquide. On dirait qu'ils sont liés l'un à l'autre tellement leurs mouvements sont parfaitement synchrones. Ils ont une tête, on distingue presque un visage très étrange, à la fois doux et inquiétant. Qu'est-ce que c'est que ce truc? C'est Sonia qui me donne l'explication. Un zebralyvox gémellaire, être improbable surgi de la préhistoire. Ils sont toujours par deux mais ne semblent faire qu'un: synchrones alors qu'ils ne sont pas matériellement reliés, incapables de survivre l'un sans l'autre. Intrication quantique? Non, je délire... Je me prends à rêver de ce lien impalpable mais pourtant tellement puissant qui, je l'espère, m'unira un jour à mon Maître. Les premiers spécimens ont été découverts dans la région du Nuvavut, au Canada, lors d'un sondage, dans la calotte glaciaire. Mais l'on a de bonnes raisons de penser que le gisement principal se situait dans le grand glacier de l’île Komsomolets, au Nord de la Sibérie. Comment a-t-elle pu se procurer ce spécimen ? Mystère. J'ose le lui demander mais elle me fait comprendre que cela fait partie des informations qu'elle ne peut pas divulguer. Le zebralyvox gémellaire est le plus remarquable anti-douleur qui soit. Il se fixe sur un faisceau de fibres nerveuses et émet une multitude de filaments pour établir des ponts électriques entre les points d'interruption de la gaine de myéline, prenant par la même occasion le contrôle total de la transmission de l'influx nerveux, qu'il détourne à son profit. L'électricité humaine ou animale lui fournit l'énergie essentielle à son métabolisme. S'il en est privé, il ne peut survivre plus d'une quinzaine de jours, d'où l'importance pour lui de trouver rapidement un hôte. Pendant des millions d’années, il a vécu en parfaite symbiose avec les vertébrés, apaisant leurs souffrances en échange de la précieuse énergie électrique. Puis il a disparu, on ne sait pourquoi. Enfin, pas totalement, puisque quelques spécimens ont traversé les âges, emprisonnés dans les glaces. Comment se fait-il que cette découverte ne soit pas connue du grand public? Ce serait une magnifique alternative pour apaiser les souffrances des malades, sans l'effet assommant, voire toxique, des analgésiques chimiques. Le marché des soins palliatifs est énorme et a explosé en raison de la forte dégradation de la santé de la population que l’on observe depuis quelques années. Ce n'est pas si simple. La Bill&Alvértos Fucking Corporation vise le monopole de la distribution de ce nouvel anti-douleur, m'explique Sonia. Ils sont en train de mettre au point une version génétiquement modifiée, stérile, qu’ils reproduiront dans leurs laboratoires par clonage. Parallèlement, ils cherchent à détruire les spécimens naturels, pour tuer dans l’œuf tout risque de concurrence. Ainsi, la BAFC pourra vendre à prix d'or ce remède miracle contre la douleur. Une magnifique invention de la nature détournée au profit de politiciens et de financiers véreux. Je comprends maintenant les motivations profondes de l'opération militaire massive menée par la Suprême Alliance Démocratique en Sibérie, qui me semblait absurde quand elle a été relatée. Pourquoi un tel déchaînement de violence dans une région qui ne me semblait pas spécialement stratégique ? Pourquoi raser l’île Komsomolets au point de faire fondre une grande partie du glacier sous un déluge ininterrompu de bombes thermobariques ? La Suprême Alliance Démocratique a perdu 53 bombardiers stratégiques dans l’opération, interceptés par les S-500 et les forces aérospatiales ennemies. Pourquoi assumer de telles pertes pour un enjeu qui me semblait dérisoire ? « Mais enfin ! On ne doit reculer devant aucun sacrifice quand il s’agit d’apporter la démocratie aux peuples opprimés. C’est ce qui fait la grandeur de la Suprême Alliance et la noblesse des valeurs que nous défendons », martelaient les journalistes… C’est cela, oui… J’y vois plus clair à présent. Quelle est l’idée de Sonia? Je ne vois pas ce que l'on peut y faire. Révéler l'affaire? Neuf citoyens sur dix n’en croiront pas un mot. Ils se laisseront facilement convaincre que tout cela n'est que « fake news ». Il suffit de lâcher la meute des fact-checkers, avec si besoin le soutien de quelques experts de plateaux, et le tour est joué. Je ne sais pas ce qu’elle a en tête, mais je comprends qu'elle veut absolument préserver ce spécimen et qu'il lui faut donc un hôte. Visiblement elle pensait à se l’implanter et maintenant elle pense à moi. Mais pourquoi moi? Qu'est-ce que j'ai de spécial? Et si j'accepte, qu'est-ce que je risque? Mon esprit fourmille de questions, mais ma curiosité est brutalement interrompue par mon Maître. "En cage!" Oui, Maître. Je m'empresse d'y aller et de refermer la grille, qui se verrouille automatiquement. Mon Maître a le don de me frustrer comme c'est pas possible. J'avais tellement de questions à poser. C'est bête. C’est énervant. Je suis en train de bouillir intérieurement. Et puis j’explose. Je secoue les barreaux de ma cage, de rage, mais ils ne bougent presque pas. C’est du solide. --- Episode 5: Décision difficile ? ... ou évidence ? Cette fois, je ne reste pas seule bien longtemps. Mon Maître me rejoint et sourit. Je me rends compte que la rage doit se voir sur mon visage et que, bien que je sois totalement nue, je transpire, je dégouline, tellement je me suis acharnée sur les barreaux comme une furie. « Vous, les femelles, vous possédez un organe dont l’unique fonction est de procurer du plaisir. Plus de dix mille terminaisons nerveuses dans un minuscule volume. Imagine l’énergie électrique que le symbiote pourrait récupérer sur ton nerf dorsal. Le paradis pour lui. »  « Et toi en particulier, tu semble exceptionnellement bien dotée, d'après ce que j'ai pu observer », rajoute-t-il en rigolant. Il m'observait donc les nuits passées quand je me masturbais. Comment? Caméra infra-rouge? Entrebâillement de la porte ? La honte... « Tu es intelligente, je suppose que tu as compris. Je te laisse réfléchir, Ysideulte. Appelle-moi quand tu auras décidé. » Tiens, il m’appelle par mon prénom maintenant. Je commençais à penser que je me prénomme « salope ». "S'il vous plait, Maître". Je l'interpelle avant qu'il ne me laisse seule. "Est-ce que Sonia vous a expliqué comment je devrai procéder, si j’accepte ?" "Tu ouvres le flacon et tu verses le contenu très délicatement sur ta chatte. Ne t'inquiète pas, le symbiote trouvera tout seul son chemin. Il a parasité des mammouths, alors ce n’est pas ta peau qui lui fera obstacle. Mais si tu veux lui faciliter la tâche, attends d'être bien excitée et décapuchonne soigneusement ton clitoris en érection". "Et si je perds une goutte et qu’il est dedans?" "C'est un liquide nutritif, légèrement visqueux. Si tu fais attention, tu n’en perdras pas. Et puis je serai à tes côtés pour te surveiller. Je ne tiens pas à rater ça» "Je risque de ne plus avoir d'orgasmes tant qu'il sera en moi ?" "Peut-être. Peut-être pas. Mais est-ce important ? N'es-tu pas esclave sexuelle à présent ?" Je me retrouve seule à nouveau. Cette fois je ne vois pas le temps passer. Les questions, les pensées, me traversent l'esprit dans tous les sens. Peser le pour et le contre. Méditer. C'est ce que voulait mon Maître, certainement. Il aurait pu m'imposer de servir d'hôte. J'aurais obéi. Mais il ne l'a pas fait. Pourquoi? Sans doute parce qu'il estime que ce serait de l'abus de pouvoir. C'est donc à moi de décider... Je sais ce qu’il veut, mais il me laisse le choix. Mes yeux restent fixés sur le flacon, que mon Maître m’a laissé à portée de vue, derrière la loupe. J'observe l'élégant ballet de ce duo impeccablement synchronisé. Il me devient presque familier. Je finis par éprouver une sorte d'affection pour cet être étrange surgi du fond des âges. Si j’accepte, est-ce que je devrai passer les prochains mois, ou peut-être même les prochaines années, avec un passager clandestin dans mon clitoris ? Quel étonnant passager ! Son double visage a presque l'air humain. On a envie de le protéger. Est-ce que je vais souffrir quand il percera ma délicate chair pour se frayer un chemin jusqu’au nerf dorsal de mon clitoris ? Et comment est-ce que l'on me le retirera? Est-ce qu’il ne risque pas de me grignoter peu à peu le clitoris de l’intérieur? L’influx nerveux lui fournit l’énergie, mais il doit bien manger un peu, non ? Il a une bouche – non, deux bouches. Je vais finir par péter les plombs à force de réfléchir. Le temps passe sans que j'arrive à y voir clair. Ma réflexion tourne en rond. Je me fais une liste de questions importantes, que j'essaie de mémoriser. Sonia y répondra. Mon Maître ne peut pas me refuser cela. Et puis je me ravise, je me dis que je ne prends pas le problème par le bon bout. Qu'y-a-t'il de plus important que d'aider Sonia dans sa démarche, quoi qu'elle ait en tête et même si elle ne peut pas me le dire? Qu'y-a-t'il de plus important que de montrer à cet homme - mon Maître - dont je suis en train de tomber éperdument amoureuse que cette relation compte vraiment pour moi, que ses souhaits, même s'ils ne sont pas des ordres, comptent plus que tout pour moi ? Ma liste de questions pratiques semble dérisoire en comparaison. Je suis à nouveau prise d'une folle envie de me masturber. Et si c'était l'un de mes derniers orgasmes? Cette seule pensée me fait hurler de plaisir à peine me suis-je effleurée. Bon sang, il était fort celui-là ! J'éprouve soudain un sentiment de honte en réalisant que Sonia, où qu'elle soit en ce moment dans la maison, m'a certainement entendue hurler de plaisir. Je dois être une sacrée salope à ses yeux... C’est pour cela qu’elle a pensé à moi, sans doute. à suivre...  
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Par : le 29/02/20
Présent sur ce site depuis quelques temps et non dénué d’expérience, j’ai été frappé de voir le nombre de candidates soumises ou novices se présentant à moi en vue d’une soumission totale, qui au moment de franchir le pas se rétractent ou s’évanouissent dans leurs fantasmes. S’il est préférable de ne pas s’engager dans une voie qui pourrait s’avérer dangereuse, le fait de devoir sortir de sa zone de confort et de lâcher prise semble à certaines parfois plus effrayant que de s’engager dans une relation qui puisse apporter un enrichissement inestimable à celles qui acceptent d’entrer dans la soumission. La soumission est avant tout un art de vivre, et n’est certainement pas juste un « jeu » pour jouer à se faire peur comme certaines personnes l’envisagent parfois ici trop souvent … Et contrairement à ce que pourraient penser ces personnes, le rôle du Dominant n’est pas nécessairement le plus confortable car c’est lui et lui seul qui tient en mains l’issue heureuse ou malheureuse de la relation, rien n’empêche en effet une soumise d’arrêter la relation à tout moment, avec ou sans justification. Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, car le rôle de soumise n’est pas nécessairement toujours des plus facile ou de tout repos … loin de là, mais une bonne soumise si elle se trouve dans les mains d’un bon Maître ne devrait jamais avoir à se poser la question de savoir si ce qui lui est demandé d’accomplir est bon ou pas pour elle. Pour autant qu’il lui soit encore seulement permis de penser d’ailleurs … Le Maître attend de la soumise qu’elle se surpasse certes, mais d’un autre côté il doit faire preuve d’une imagination sans limite, faire preuve de créativité en permanence pour éviter que la relation ne s’enlise dans la répétition des mêmes faits et gestes séances après séances et que la relation finisse par tourner en rond comme c’est trop souvent le cas dans une relation de couple « vanille » après quelques mois ou quelques années … Il y a autant de relations BDSM que de couples Dominant/soumise. La relation exclusive entre un Maître et sa soumise est d’ailleurs sans doute et de loin l’exercice le plus périlleux, car il faut pouvoir amener la soumise sur le chemin long et tortueux de l’esclavage qui est l’étape ultime d’appartenance que la soumise peut être amenée à réclamer un jour à son Maître, si celui-ci l’accepte et accède à cette demande. D’un autre côté, je peux parfaitement comprendre que certaines personnes puissent se contenter d’une relation BDSM plus ponctuelle, voire virtuelle qui leur donne l’occasion de vivre plus intensément et de s’évader d’un Monde devenu trop insignifiant. Je ne dénigre d’ailleurs pas du tout les relations virtuelles car l’aspect mental de la relation BDSM peut parfois aller bien au-delà de l’aspect physique de ce type de relation. Souvent, le côté obscur plus cérébral des femmes reste pour beaucoup de Maîtres un terrain d’exploration vierge et inexploré qui réserve son lot de surprises lorsqu’on commence à s’y aventurer. Cela demande beaucoup de subtilité, doit être manié avec précaution et n’est certainement pas destiné à tout le monde. La puissance du plaisir que cela peut procurer à une soumise peut s’avérer exponentielle et va bien au-delà de toutes les contraintes physiques que l’on pourrait imaginer … Soit, pour en revenir à mon sujet de départ, si j’ai écrit ce petit billet d’humeur, c’est avant tout pour bien faire comprendre qu’avant de venir sur ce site pour se présenter en tant que novice ou soumise, il est bon d’avoir réfléchi longuement avant de savoir quelles sont les limites que l’on s’est fixées, les pratiques que l’on souhaite découvrir ou auxquelles on souhaiterait s’adonner, si l’on est prête à être choisie par un Maître ou le choisir soi-même, quel type de relation on souhaite envisager. Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive, mais ce préambule me parait indispensable pour être en mesure de choisir la meilleure voie possible et éviter de faire perdre leur temps à ceux qui sont pleinement engagés dans le BDSM. Je suis aussi parfaitement conscient qu’il est peu probable qu’une novice ou une soumise qui arriverait sur ce site commencerait par lire ce que je viens d’écrire ici, mais si vous êtes un Dominant rien ne vous empêche de transmettre ce message à celle qui se présenterait à vous et si vous êtes une soumise expérimentée ou non, ou une esclave vous pouvez toujours me faire part de votre approbation ou de vos remarques, car le but de cet exercice pour moi est avant tout d’ouvrir le débat sur le fait que tout le monde a effectivement le droit de débuter dans le BDSM, mais qu’il est tout de même indispensable d’avoir pris le temps de réfléchir un peu avant, sauf peut-être pour les personnes pour qui le BDSM reste une évidence qu’elles ont toujours eu en elles. Dominotaure A lire également et aussi
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Par : le 13/01/21
Certaines pratiques BDSM sont parfois jugées trop douces ou esthétisantes par certains adeptes en ce qu'elles s'éloignent trop du sadisme ou du rapport de domination. Pour quelques puristes, elles relèveraient davantage de performances que de jeux. Le consentement dans les pratiques SM implique que les personnes concernées choisissent activement les limites des activités qu'elles effectuent. Il permet ainsi de tracer la limite la plus certaine entre jeu BDSM et acte de torture. Si le sadisme est dominé par la figure de la vénus offerte, il ne peut être le complément ou le symétrique du masochisme. Parce que le phénomène masochiste a ressaisi des éléments qui appartiennent à l’histoire plus ancienne du sadisme. Au XVII ème siècle, un nouveau type d’érotisation de la cruauté a triomphé dans la littérature. À la simple cruauté physique s'est adjointe la cruauté morale. Nonnes violentées dans les couvents et servantes dominées par leurs maîtres ont rejoint la vénus offerte, jusqu’au triomphe de la "cruauté des petits maîtres." Dans "Les liaisons dangereuses, la cruauté pouvait désormais se passer de l’effraction violente des frontières du corps. Ce qui est érotique, c’est la cruauté affective et morale qui témoigne des relations de pouvoir entre des hommes qui dominent et des femmes dupes et donc victimes, sauf une, Madame de Merteuil, mais dont on sait la fin tragique. On peut lire l’œuvre de Sade comme un moment charnière dans l’histoire de la violence érotisée, un lieu où se combinent le fantasme ancien de la vénus offerte et la jouissance nouvelle de la cruauté affective infligée à une femme innocente. Voilà Justine, vertueuse infortunée qui meurt traversée par la foudre "de la bouche au con." Mais l’érotique proprement masochiste émergea au XIX ème siècle. Son expression est l’œuvre de Sacher-Masoch, dans sa célèbre "Vénus à la fourrure". Cette Vénus n’est ni la fille ni la sœur de la vénus offerte. Ce qu’elle représente, c’est l’érotisation d’un rapport de domination, c’est-à-dire d’une relation de pouvoir entre un dominant et un dominé, élément essentiel de la scène masochiste, l’acronyme contemporain BDSM étant à ce titre bien plus pertinent que le sadomasochisme. Or, à l’inverse du sadique qui désire réduire le sujet à ce qui est en lui de moins subjectif, toute relation de pouvoir suppose le maintien de la subjectivité des deux membres du rapport. Que le sadisme exige la cruauté et l’effraction violente des frontières du corps et de l’esprit, soit. Mais le masochisme n’a que faire de l’impossible plaisir dans la douleur qui obséda les psychiatres de la fin du XIX ème siècle, chimère conceptuelle à laquelle Freud se laissa prendre lorsqu’il en fit l’orientation passive d’une pulsion de cruauté et d’agression sexuelle dont la forme active serait le sadisme. Pourtant, n’y a-t-il pas des cas de masochisme, extrêmes mais révélateurs, qui nous propulsent dans la recherche de la douleur pour elle-même ? Ainsi des femmes et des hommes soumis exigent de leurs Maîtresses ou Maîtres d'avoir le corps entier portant des traces de torture. Ici, l’extrême des actes ne doit pas fasciner le regard. En découle toute la symbolique des traces corporelles, des scarifications, ou plus encore du sang. Dans les relations BDSM, la recherche de la douleur fait partie des moyens utilisés pour mettre en œuvre le lien de domination/soumission. Les pratiques de contrainte (attaches, bondage, carcans), l’usage de la souffrance, l’effraction du corps (plugs vaginaux et anaux, dont certains aux dimensions étonnantes), les aiguilles, les suspensions par crochets "hameçons" passant au travers de la peau et reliés à des cordes tendues, même extrêmes, ne sont pas cruelles. Elles ont pour fonction d’être les signes et les effets de ce pouvoir sur soi au travers de ce lien. Chaque marque corporelle possède un sens symbolique défini dans un contexte culturel précis. Dans beaucoup de propos de pierceurs et sur un certain nombre de leurs sites Internet, on peut lire que le piercing de la langue était déjà pratiqué par les mayas ou les aztèques. S’il est vrai que chez ces peuples existait un rituel au cours duquel était pratiqué un percement de la langue mais aussi du nez, de l’oreille et parfois de la verge, l’étude de ce rite démontre que l’objectif réel affiché consistait en une offrande de sang aux dieux, que la personne concernée était une personne de haut rang. Cette obligation sacrificielle à laquelle devaient se soumettre certains personnages importants ne peut pas et ne doit pas être comparée au piercing de la langue, résultant de la volonté de disposer de manière plus ou moins durable d’un bijou à vocation érotique ou sexuelle. Les contextes sont différents, les objectifs également. Comme lors d’un stade rituel de l’initiation, dans certaines ethnies étrangères, une épreuve plus douloureuse consiste en des incisions profondes sur toute la surface du dos, non pas avec un couteau de bambou bien affilé mais avec une pierre dont le tranchant est volontairement grossier afin, non de couper mais réellement de déchirer les chairs. Ces exemples montrent que le fait de supporter la douleur et surtout de montrer aux autres qu’on peut la supporter entre dans le processus de construction identitaire et que plus la douleur est forte, plus l'initié s’approche du stade d’homme vrai, accompli, reconnu comme tel par l’ensemble de la communauté. S’il y a expression de la douleur, elle devient inaudible au sein de ces manifestations rituelles, bruyantes de joie, comme si elle n’existait pas. Elle est totalement niée, on ne veut pas l’entendre. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société. Un des buts de l’initiation est de marquer le corps qui devient un support de mémoire rappelant que l’initié est désormais un membre à part entière d’une communauté, qu’il possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’il doit suivre. Il en va ainsi dans l'univers BDSM, à la différence qu'il ne s'agit plus de rites tribaux mais de pratiques SM recherchées et consenties. Dans les sociétés pré-modernes, la douleur subie fait partie intégrante d’un processus de construction identitaire, processus voulu et reconnu par l’ensemble du groupe, ce qui donne à la douleur imposée une valence positive, car c’est à travers elle que l’individu évolue, progresse et accomplit son destin. La blessure est alors signifiante et contient une valeur fondamentale, indépendamment d’un éventuel graphisme qui pourrait être interprété. Certaines scarifications ou tatouages sont des signes de reconnaissance identitaire d’appartenance à un groupe mais, outre cette carte d'identité, le fait même de vivre le processus de marquage est signifiant. Les transformations du corps ont un sens qui va au-delà de leur visibilité. À l’opposé de la violence, le dispositif masochiste cherche au contraire à assurer que le rapport des corps soit une relation intersubjective, protégée et idéalement garantie par un contrat. Équilibre complexe, en raison des pratiques BDSM elles-mêmes, un dérapage reste toujours possible. D’où l’exigence martelée de la confiance entre partenaires qui pallie l’absence d’institution et joue le rôle de garantie affective du respect du contrat. Dans notre société, la lutte contre toute douleur, même mineure, est devenue une obligation. La personne qui a mal va, dans un premier temps, lutter contre cette douleur par les antalgiques, puis, si elle persiste, va entamer une démarche de parcours de soin. La douleur est vécue comme quelque chose de négatif par essence, liée à un mal qu’il faut combattre. Son statut est bien différent de celui des sociétés traditionnelles. Elle n’apporte rien de bon et ne permet pas d’évoluer, au contraire. Dans l'univers du BDSM, c'est le contraire, la douleur offre la possibilité d’une extase dans un monde mystique. Symboliquement, le sang possède un statut ambigu, il peut être bon ou mauvais selon les cas. Bon, il est alors porteur de force, il permet de fertiliser, de faire croître, et de guérir, mais mauvais, il apporte la malédiction, la maladie et la mort. Le sang qui coule est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contrôle, comme lors des sacrifices comportant des mises à mort d’hommes ou d’animaux lors d’offrandes de sang. Cela s’applique aussi au sang menstruel. L’écoulement sanguin possède une valeur symbolique fondamentale, puisqu’il contribue à structurer la différence des sexes à travers la stricte séparation entre l’écoulement volontaire qui se produit lors des activités cynégétiques, guerrières ou rituelles et l’écoulement involontaire des règles. Le style de vie BDSM est rempli de traditions et de cérémonies dont le monde extérieur est rarement témoin. L'une des plus significative est sans doute le rituel de liaison ou "cérémonie des roses". La soumise tient une rose blanche, pas tout à fait en pleine floraison, le Maître, une rose rouge symbolique qui est ouverte presque entièrement. Tandis qu'il l'attache solidement, le Maître lui fait la déclaration qu'il la protégera et la guidera pour toute l'éternité. Avec des épines de la tige de sa rose rouge, il pique le majeur de la jeune initiée soumise laissant deux gouttes de sang tomber sur les pétales blancs de sa rose à elle. Elle lui offre alors les épines de sa rose et elle lui pique son propre doigt. Il laisse tomber alors deux gouttes de son propre sang sur la rose blanche. Une goutte tombe sur un pétale et l'autre sur son sang à elle. La piqûre du doigt de la docile est symbolique de virginité. La femme se donne complètement à son Maître. Ils sont maintenant tout deux de la même chair et du même sang. Lors de flagellations pratiquées dans certaines séances BDSM ou lors de cérémonies d'initiations, les traces corporelles symbolisent la souffrance de l'apprentissage, ou d'une épreuve. Certaines soumises ou certains soumis sont alors fiers de conserver et d'exhiber leurs traces corporelles. Il en va de même lors de la pose d'aiguilles sur le corps. Le sang qui coule du corps est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contôle. Il est symboliquement associé à la construction de la virilité masochiste à travers des activités typiquement SM, un moyen actif de transformer des personnes soumises en personnes masochistes. Les blessures, les traces, et les cicatrices sont les emblèmes du courage et de la dévotion. Les marques corporelles volontaires avec écoulement sanguin comme le tatouage ont été, elles, considérées très négativement depuis la seconde moitié du XIX ème siècle. La vision portée sur le tatouage a heureusement évolué pour devenir plus positive, sans doute grâce à deux facteurs successifs, l’amélioration et l’évolution du graphisme, puis l’engouement féminin pour cette ornementation cutanée. Peu d’activités font appel à autant d’éléments porteurs de symbolisme que le feu, le métal et le sang. Dans certaines tribus africaines, le forgeron est considéré comme un magicien et les opérations de fonte du fer sont chargées symboliquement et impliquent des prescriptions dans la sphère sexuelle. Il peut s’agir d’abstinence ou d’interdits concernant les femmes. Le marquage volontaire appelé branding, la scarification, ainsi que les aiguilles, dans l'univers BDSM sont des pratiques jugées extrêmes. Il convient donc de ne pas les pratiquer sans expérience et sans avoir parlé au préalable des limites à ne pas dépasser. Il en va de même pour la pose de piercing génital féminin ou masculin car les risques infectieux sont bien connus. La douleur fait partie de l'expérience du piercing et en est parfois le but principal pour pouvoir atteindre un état de conscience élevé. L'attitude ne concerne pas uniquement les couples sado-masochistes, mais aussi ceux qui considèrent le piercing comme un rite de passage ou un événement initiatique. Parfois, des anneaux perçant les lèvres ou d'autres types de bijoux spécialement conçus à cette intention, peuvent être portés pour interdire provisoirement l'acte sexuel, et donc tout plaisir sexuel, ce qui correspond à une forme d'infibulation non chirurgicale à court ou à long terme. Le branding ainsi que les scarifications sont synonymes de déviance sexuelle aux États-Unis. En France, le "baiser de feu" est en général, pratiqué marginalement dans des cercles très fermés. L’usage direct ou indirect du feu, du métal qui coupe ou transperce, la douleur présente et nécessaire ainsi que les risques médicaux sont autant d’éléments à forte charge symbolique. Ces composantes sont cependant aussi présentes dans les pratiques plus soft, plus courantes telles que le tatouage ou le piercing, de plus en plus prisés par les femmes, hors même de toute relation BDSM. Le corps intervient dans toutes les sociétés comme support de rites et comme symbole privilégié particulièrement dans l'univers SM. Les percements réalisés sur le corps sont localisés à proximité des orifices réels ou allégoriques de celui-ci et on peut considérer que les plaies occasionnées par la flagellation et les scarifications créent de nouveaux orifices et peuvent être vues comme des seuils, lieux d'écoulement du sang, substance corporelle, source de vie. Il est logique que les orifices corporels symbolisent les points les plus vulnérables. La matière issue de ces orifices est de toute évidence emblématique. Sang, Crachats, urine, excréments, dépassent les limites du corps, du fait même de leur sécrétion. Dans notre société contemporaine, la fonction d'dentification est délicate à mettre en évidence et les tatouages et piercings actuels à proximité des orifices corporels ont plus à voir avec la sexualité et l’érotisme. Le tatouage et le piercing, pour les non-impliqués, ont acquis peu à peu, avec leur expansion, le statut de bijou en vogue, mettant en avant une recherche esthétique. Mais la différence par rapport au bijou classique réside dans le fait que la pose de piercing intime nécessite de pénétrer la peau, créant de nouveaux points de contact entre l'intérieur et l'extérieur du corps. Pour les adeptes, c’est souvent le processus même de la trace corporelle qui est important, beaucoup relatent le plaisir de la décharge d’adrénaline lors de l’acte et la prise de conscience de leur corps. Le lien entre les notions d’excès, de prestige et même de pouvoir est bien connu des sexologues. Plus généralement, Il est intéressant de relever parfois à un certain degré, un parallèle anthropologique entre les rites de certaines cultures africaines et les pratiques du monde BDSM. Ainsi, chez les Mossi du Burkina Faso, les scarifications du ventre des femmes se situent chronologiquement entre deux autres événements, l’excision et l’accouchement dans lesquels le rapport à la douleur est totalement différent. Il en est de même pour les femmes dans de nombreuses ethnies, comme celles qui pratiquent l'ablation partielle ou totale du clitoris sur des jeunes filles presque pubères. De même, il n’est pas rare actuellement que des jeunes filles du Sénégal décident à l’insu de leurs parents de subir une opération particulièrement douloureuse, le tatouage des lèvres. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société, où le corps devient un support de mémoire rappelant que l’initiée est désormais un membre à part entière d’une nouvelle communauté, qu’elle possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’elle doit suivre. La comparaison entre ces rites ethniques africains et nos usages s'arrête là car la grande majorité des états condamnent ces pratiques. Dans les sociétés où elles sont exécutées, les mutilations sexuelles féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Leur maintien est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. En France, dans un cadre juridique étoffé, le code pénal est explicite. L'article 222-9 précise que les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende. Malheureusement près de soixante mille femmes excisées vivent actuellement en France, principalement originaires du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, ou de la Guinée. La recherche de la performance permet avec radicalité aux adeptes du BDSM, de poser sans entrave le rapport qu’ils établissent avec leur propre corps en le dissociant d’une histoire de la représentation qui les assujetissent au rôle d’objet. Il s’agit en fait d’un double mouvement de déconstruction et de réappropriation de leurs corps qui passe, non pas par une utopie, mais par une érotisation et un réinvestissement des contraintes. C'est la volonté de s’inscrire dans un cadre culturel et symbolique pour en subvertir les termes. En ce sens, la répétition du corps voulu par le phantasme du masculin est ainsi plus une présentation qu’une répétition ou une reproduction iconographique d’un modèle d’oppression. Ce n’est pas une copie mais une reformalisation. C’est à ce niveau que ces performances peuvent être qualifiées de sadomasochistes. La douleur et les traces corporelles ne sont plus le résultat d’une position subie redondante avec sa position symbolique. L’expérience masochiste signifie cette déstabilisation du moi. La souffrance, le bondage, les yeux bandés et l’humiliation affranchissent le soumis de l’initiative et du choix, et lui permettent de se retirer momentanément de son identité pour se réfugier dans le corps et créer une nouvelle identité fantasmatique souvent diamétralement opposée au moi qu’il présente au monde. Dans une relation BDSM, cela ne signifie cependant pas une perte totale et sans retour, autodestructrice. Le surgissement orgasmique s’inscrit en réalité au cœur de l’ordre et des cadres symboliques qu’il ne s’agit pas de quitter de manière psychotique en provoquant une destruction du corps mais de le mettre en mal. Il s’agit toujours malgré tout de théâtre et ce qui s’y donne ne saurait être confondu avec la réalité. Le corps performé ne saurait être mis en danger. Il s'agit d'éviter à tout prix le lieu commun qui consiste à dire qu'un novice impliqué dans les conduites à risque ou des atteintes corporelles répétées qu'il vit une forme de rite de passage ou à l'inverse que son comportement est seulement provoqué par leur absence dans nos sociétés. Le corps est le lieu rayonnant où est questionné le monde. L'intention n'est plus l'affirmation du beau mais la provocation de la chair, source de jubilation sensorielle, parade narquoise à la réalité. Bibliographie et références: - Theodor Adorno, "La psychanalyse révisée" - J. de Berg, Catherine Robbe-Grillet, "Cérémonies de femmes" - A. Binet, "Le fétichisme dans l’amour" - R. von Krafft-Ebing, "Psychopathia Sexualis" - S. Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - M. de M’Uzan, "Un cas de masochisme pervers" - G. Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel" - J. Streff, "Les extravagances du désir" - Cesare Lombroso, "L’Homme criminel" - Lucien Sfez, "L’utopie de la santé parfaite" - Éric-Emmanuel Schmitt, "Le Visiteur" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/01/14
oici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Heartbeat », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (le texte original est de WonderSalope) _______________________________________ 1. J’ai demandé à mes potes de m’aider un peu, on a fait 1/5eme du travail ensemble. Mais 50 trucs, c’est dur quand même !!! 2. Mes cheveux sont châtain voire châtain clair, mais je les teins en brun très foncé pour qu’ils soient assortis à mes sourcils. J’aime beaucoup les choses assorties, c'est agréable à l'oeil. (j'ai pas encore beaucoup d'inspiration, vous m'en voudrez pas hein?) 3. En parlant de sourcils je suis incapable de trouver une forme correcte pour les miens. Du coup, en ce moment, ils sont fins et très courts. C’est très moche et j’ai peur qu’ils ne repoussent plus jamais. 4. J’écris « comme un garçon ». Je n’ai pas de « style » d’écriture. Certains ont une écriture ronde, soignée, serrée, filiforme ou encore aérée… Moi, c’est tellement désordonné et irrégulier qu’on ne peut absolument pas lui attribuer de style ! =D 5. C’est là que je me dis « heureusement qu’il y a Internet »… Si je correspondais avec vous par le biais l’écriture manuscrite, vous ne me comprendriez même pas. Merci la technologie ! 6. «Le radeau de la Méduse » est le tableau devant lequel je me suis arrêtée pour la première fois. Avant, je « voyais » vaguement les croutes devant lesquelles je passais, sans m’intéresser à la manière dont ils étaient réalisés, sans vraiment faire attention à leur histoire… Sans les regarder, en fait. 7. J’ai une cicatrice sur la fesse gauche, parce qu’un jour, je suis tombée dans mon lave-vaisselle, BIM, tout droit sur les fesses ! Bizarrement, je n’ai pas du tout le souvenir d’avoir eu mal… 8. J’ai un problème relationnel avec le trottoir du lycée où j’étudie, trottoir parsemé de nids de poules et de crottes de chiens, un vrai parcours du combattant le truc ! Au moins 20 « trébuchements », 6 gamelles et une entorse à mon actif. Maintenant, je préfère marcher sur le côté de la route, je m’y sens bizarrement mieux. 9. J’adore la viande tendre et surtout bien saignante, au grand dam de ma famille paternelle (pied-noir) qui a pour habitude de manger « bien cuit ». A traduire par « cramé » ! =D 10. Quand j’étais bébé, il arrivait que mon cher padre m'affabule du doux surnom de « la Castafiore »… Je vous laisse imaginer pourquoi. En grandissant, ça a changé pour « la syndicaliste »… Je vous laisse imaginer pourquoi, aussi. En parlant de syndicaliste, une de mes profs m’a dit qu’elle me verrait bien syndicaliste… Je n’ai pas trop su comment le prendre. 11. Quand je suis sortie du ventre de ma mère, j’avais un « V » rouge sur le crâne parce j’étais toute serrée contre ma sœur jumelle dans son ventre. Ma maman a quand même sacrément du douiller avec nous deux. Elle a été vraiment courageuse. 12. J’aime ma sœur jumelle à la folie. 13. Une fois, je me suis fait voler mon sac par un type dans la rue à Dublin (on l’a rattrapé et pendant qu’il se faisait embarquer, il a essayé de s’échapper en mordant les policiers, c’était... sympa) et ma sœur (qui n’était au courant de rien) m’a appelée le soir même en me disant qu’elle avait senti qu’il s’était passé un truc pas net. 14. Quand je vous une femme mince, je me dis qu’il faut sérieusement que je me mette au régime. Tout de suite après, prise d'un élan limite divin, je me mets à monter les escaliers à pied, je mange une feuille de salade par ci par là, je prends de grosses résolutions (étant une championne olympique de la proscrastination, ça m'arrange) ou bien je refuse une part de gâteau « parce que tu comprends je fais attention à ma ligne ». Et le lendemain c’est reparti comme en quarante. 15. Tous les régimes que j’ai essayé m’ont fait prendre du poids !! =D (autant en rire) 16. J’adore nager, c’est un des seuls sports que j’aime pratiquer. Je me sens bien dans l’eau, ça détend tous mes muscles (bien cachés mais présents !!), j’aime la sensation de « plénitude » que m’offre l’apnée… J’aime l’espèce d’apaisement que je ressens une fois sous l’eau. J’aime aussi faire du vélo dans la forêt, ça me rend zen. 17. La forêt a toujours été pour moi un lieu a FORT voire TRES FORT potentiel érotique. 18. Je n’ai pas d’orientation politique particulière, je ne sais pas trop où et comment me positionner. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir des idées ! Cet été, je n’ai jamais autant ri en voyant le Petit Journal se foutre de la gueule des culs bénis de la Manif Pas Pour Tous. « C’est contre-naturannnnnh »… 19. L'apogée du couple, c'est quand on peut prouter en toute sérénité sans avoir peur de dégoûter l'autre. 20. Je déteste les alcools « forts » comme la vodka, le rhum ou la tequila… 21. J’ai beaucoup de mal avec tout ce qui sort de la mer. Le poisson et les fruits de mer, c’est impossible pour moi. Je ne suis pas difficile, je mange de tout… Mais ça, franchement… Je crois que si j’étais sur une île déserte, je mangerais du sable… 22. Je suis pressée d’avoir 20 ans !!! 23. Je n’ai rien de la « Parfaite Petite Soumise du Vrai BDSM Digne De Ce Nom ». 24. C’est pas faute d’avoir essayé … Le côté très protocolaire du BDSM me fait carrément « débander », j’aime les relations et les rapports spontanés. J’aime taquiner, chambrer, provoquer, titiller… Tout un préliminaire ! 25. Du coup je crois que je suis parfois très souminatrice ! Mais je m’en fous, je suis une ignare du Vrai BDSM Digne De Ce Nom, je ne pense qu’au cul et c’est très bien comme ça ! 26. La soumission masculine ne m’attire que dans certains contextes. J’aime les retournements de situation, ainsi imaginer dégrader une personne qui m’a dégradée auparavant m’excite énormément. Les hommes qui représentent un « challenge » à mes yeux me donnent envie de les soumettre, en fait... 27. J’aime bien discuter avec mes voisins du banc sur lequel j’attends le bus. La dernière fois, j’ai discuté de l’Islam avec une femme qui avait l’âge de ma mémé… Même si je suis athée, j’ai trouvé sa foi et ses convictions très belles… 28. J’adore la nourriture asiatique, les pâtisseries marocaines et les tartes au citron meringué. 29. J’adore aussi la mythologie grecque. 30. Je vais souvent vers les autres et j'apprécie rencontrer de nouvelles personnes. Mais quand on me fait chier trop longtemps, je me mets très vite en très grosse colère. Du coup, c’est déjà arrivé qu’on me prenne pour une schizophrène. 31. Je suis très directe avec les gens que je n’apprécie pas ou ceux que je n’aime que très moyennement. Mais avec ceux que j’apprécie, je prends plus de pincettes. 32. J’ai porté un appareil dentaire au palais pendant un petit bout de temps. Il paraît (mais les potes qui me disent ça sont des peaux-de-vache !!) que j’en ai gardé un léger zozotement. 33. J’ai déjà goûté les croquettes de mon chat (paix à son âme) et je n’ai pas trouvé ça mauvais. 34. J’aime beaucoup les chiens mais je trouve que ça pue. Et c’est envahissant. Alors qu’un chat, c’est tout un concept, un chat ça se conquiert, ça se séduit, ça s’apprivoise. 35. Un peu comme la soumission en fait. Je vois ma soumission ou celle d’un éventuel soumis comme un terrain d’éternelles découvertes, comme quelque chose qui ne sera jamais vraiment complètement acquis. 36. Je suis 'achement vanille. J’aime les bisous, les caresses, les mots doux. J’aime faire l’amour tout doucement et les préliminaires langoureux. C’est l’âge, ça me passera ! :D 37. Ecouter mon partenaire jouir, c’est merveilleux. L’ultime abandon… 38. A part moi-même (et encore), je n’ai jamais fait jouir une femme. 39. Je crois que je ne me marierai jamais. J'adore les gosses, vraiment, je m'éclate avec eux et ils m'apprennent plein de trucs mais.... Je ne sais pas si j’en aurai un jour... Un humoriste que j’aime bien a dit « le mariage est un cercueil dont les enfants sont les clous » (pour du rire) mais je crois que dans le fond il y a un peu de vrai. Enfin j’ai encore le temps de changer d’avis… 40. Je me suis toujours promis de ne pas pleurer en regardant un film. J’ai souvent souri en voyant quelqu’un essuyer une larme devant l’écran. Et puis un jour, j’ai vu « Million Dollar Baby » et je crois que j’ai chialé l’équivalant d’une baignoire. Depuis, j’ai pu pleurer librement devant Le patient anglais et La vie est belle… 41. Mon film préféré est « Les Fils de l’Homme » d’Alfonso Cuarón. Un de mes bouquins préférés est 1984 d’Orwell. C’est pas un hasard, j’aime beaucoup le fait d’essayer d’imaginer le futur… Et surtout quand ces prédictions contiennent une part de vrai… Souvent, je voudrais pouvoir faire un saut dans le futur et voir comment ça se passe, là-bas ! 42. Le suspense me rend folle. C’est donc très souvent que je me rends à la fin d’un livre ou sur un site de spoilers pour découvrir le dénouement de l’histoire que je suis. 43. Les gens qui viennent me parler le matin m’horrifient. Le matin, je suis un ours grincheux à l’haleine de chacal, un rien m’insupporte, je rembarre tout le monde. 44. J’adore le goût de la cigarette ajouté à celui du chocolat chaud !!! Je n’aime pas du tout le café, c’est criminel comme boisson, je sais pas comment on peut boire un truc pareil. 45. Je suis bordélique. Je me retrouve très bien dans mon capharnaüm, et les choses rangées sont mon désordre personnel. 46. En ce moment j’ai trouvé un truc merveilleux contre le froid et le temps moche : en début de soirée, quand il fait nuit noire, que les lampadaires sont allumés et que les guirlandes scintillent, je me mets une playlist de jazz et plus particulièrement des titres d’Armstrong dans les oreilles. Et ben je peux vous assurer que c’est une grosse dinguerie, un orgasme auditif et visuel. 47. J’ai souvent trouvé certaines filles avec les cheveux courts très sexy. Du coup ça me hérisse un peu (beaucoup) le poil de lire –parmi certaines habituelles conneries- que les cheveux longs c’est le top de la féminité, ou bien que pour être Fââââme (avec un grand F) il faut porter des talons, être maquillée, découvrir ses jambes… 48.J’adore dessiner des femmes toutes nues, les femmes en sous-vêtements, et les chaussures de femmes. 49. Je peux paraître très assurée et très confiante… Mais un homme qui me plaît vraiment, me fait perdre bien souvent mes moyens, ça m'arrive peu, mais quand ça m'arrive c'est le retournement de cerveau complet... Une fois que je me suis rends compte que quelqu'un me plaît et que je suis attirée par lui, je disjoncte avant, pendant et après l'avoir vu... Je suis bien souvent complètement larguée ! - La phase "avant" : je me dis qu'il doit/va me trouver vraiment trop/pas assez ceci/cela - La phase "pendant" : je dis n'importe quoi, je bégaie, je me trompe de mots, je parle de sujets bateaux, je rigole nerveusement en me disant "mais qu'est-ce que t'es conne ma pauvre" - La phase "après" : c'est je me rembobine toutes mes casseroles, et ça fait vraiment mal ! 50. FIOUUUUUUUUUUU !!! C’EST FINI !!!! Je te remercie, toi, lecteur, de m'avoir lue jusqu'ici ! Et je confirme, WonderSalope est bel est bien sadique !! :D Merci beaucoup à Oplum pour l'idée de titre !!! Et toutes mes excuses au staff pour avoir supprimé au moins 10 fois mes articles !
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Par : le 26/06/17
Ma quête du Double Mâle-éfique... Le dominant guide sa Soumise c'est bien connu... Mais certaines vous diront "oui mais pas queue!" Pas queue quoi? Bah pas queue ça... Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi guider... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise... Car la vraie histoire se fait à deux... L'un révèle l'autre... L'un élève l'autre ... L'un éveille l'autre... Mais qui est l'un et qui est l'autre ? L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui s'élève grâce à Lui? Mais qui a le Pouvoir? Assurément le Dom! Voyons! Mais certaines vous diront "Mais pas queue!" Pas queue quoi? Bah pas queue ça encore une fois... Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi dominer... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise... Car le vrai Pouvoir du sexe s'exerce à deux... L'un excite l'autre ... L'un frustre l'autre... L'un tient l'autre ... Mais qui est l'un et qui est l'autre ? L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui sex-prime grâce à Lui? Non... car si la Soumise connaît son pouvoir sexuel, cela ne l'empêche pas de se soumettre à son Dominant... lui même soumis à la tentation sexuelle dont se joue la soumise... Pas folle la guêpe ... Ils sont bien deux soumis! Et ... #LeDomEstUnSoumisCommeUnAutre !! Ce que cherche Dominant lui est propre... Mais chienne à son pied il aimerait... Soumise Sa-lope à lui, Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement féminine... Ce que MOI soumise je cherche est clair: je cherche le Double Mâle-efique... Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement masculine... Et c'est mon Pouvoir et mon jeu, Ma soumission et mes "vas-y", mes "tu peux" et mes "libère-toi" qui le déchaîneront! Pourquoi lui et pourquoi ça? Car il est l'exact contraire de son double... et parce qu'il est son contraire alors il me mérite. Alors je pars en quête... je chasse... je teste... j'appâte... je ferre...j'attise.... Linsoumise en mode Lionne: tapis à l'agachon (terme sudiste je m'adapte à la faune locale...), j'observe mon espace de jeu et les mâles qui s'y présentent. Choisir le bon endroit d'observation... toujours près du point d'eau... je les regarde faire pendant que JE ferre... Il y a là les romantiques, il y a là les goujats, un peu plus loin les morts-de-faim, les beaux parleurs sortent leurs belles phrases. Il y a ceux qui veulent m'apprendre la levrette et me faire des cunni pendant des heures... méprisables. Là je suis en mode snipper. Moi je sais ce que je veux et surtout ce que je cherche... Je cherche le metasex...pas de la baise! Ça c'est facile et quand je veux. Pas besoin de me donner la peine de chercher... j'ai mes 06 de secours en cas de besoin. Non. Je cherche autre chose... bien plus subtil, bien plus profond, bien plus cérébral... Mais surtout, je cherche un Dom qui s'ignore... car mon plaisir est aussi là. Oui lui aussi doit se libérer et ce n'est pas forcément simple... Le plaisir réservé aux dom? Alors je suis Dom sans l'ombre d'un doute... Éveiller. Conscientiser. Ouvrir les champs des possibles. Viser ses carcans et les exploser en vol. L'observer baisser ses barrières, l'observer grandir et devenir le Dom que moi je vois...et que je veux faire éclore... Dom mais en n'employant pas les mêmes chemins ni les mêmes armes... Car je cherche celui qui pourrait me soumettre... à terme. Et pour qui je ressentirai l'envie de... En dehors d'un physique sportif et musclé inévitable pour moi, il me faut un intérieur riche: riche en fantasmes, riche en potentiel sadique, riche en coeur, riche en émotions... Mais aussi, sentir un orage contenu, opprimé, fait de tellement de défauts qui font les qualités d'un Dominant... du Dominant que je veux. Oui que je VEUX. Car personne ne peut entraver ma volonté. Insoumise au fond? Ou soumise sur ce que je laisse à cet autre... et plus il est Dom et plus je lui laisse... Celui que j'ai choisi ...Est protecteur, romantique, émotionnel, généreux, ouvert, réfléchis, tolérant, attentif... amoureux. Mais j'ai senti autre chose... au premier regard. Et c'est cette dichotomie qui me passionne... cette Division en deux champs opposés nettement en lui : Dichotomie entre la raison et la passion, Entre son Moi et son Ça, Entre ce qu'il est et.. ce qu'il est. Entre ce que l'on sait de lui et ce que je sais de lui. Il est protecteur et a appris à me maltraiter, Il est romantique mais peut aimer le sordide, il est émotionnel et dévore nos émotions, Il est gentleman mais bestialement possédé, il est généreux et généreusement égoïste, Il est doux mais tellement violent, il est ouvert et sait me mener en m'écoutant, il est respectueux mais m'irrespecte avec amour, Il est réfléchis et intellectualise tout avant de fondre férocement sur moi, il est tolérant mais s'impose intransigeant, il est attentif toujours... Il est amoureux de moi et de Sa soumise, mon double femell-éfique... L'Ô-rage que je cherche est en lui... et savoir aller le chercher est un art... Pas trop vite, pas trop doucement mais aussi art instinctif... Il m'aime alors viol-emment, nul besoin de consentement, il m'aime alors intolérablement, nulle tolérance à prêter, il m'aime alors bestialement, nulle femelle autre que moi, prétentieusement, nulle générosité à ce moment là, égoïstement, nul plaisir autre que le sien, impunément... tous les droits sur moi... Et on a alors la rage au coeur et les tripes à vif. Machistador de mes désirs, ce double Mâle-éfique me tsunamise, me transperce, me pénètre, me tétanise, me terrasse, pour mieux me chérir le calme revenu... Il s'est pris au jeu, il a pris la main, et quand Dom prend... il EST Dom. Je ne me suis pas trompée... Il se révèle peu à peu, il se libère de tant de choses depuis que je le connais. Lui me prend au jeu, il ne s'est pas trompé non plus en changeant de vie... Je me révèle aussi peu à peu grâce à lui, je me libère lentement de mes carcans à moi... Il a progressivement bouger ses limites ... et maintenant il a encore beaucoup à faire ...avec les miennes.. il a progressivement modifié ses angles de vues ... et veut m'emmener dans ses distorsions digressives à l'infini ... Mais il a ma confiance et mon Amour pour qu'à nous deux nous trouvions le chemin de N/notre BDSM... Aventure Clair-obscur pour deux êtres de sang mêlé... Atypique? Piquez-moi! Étonnant? Étonnez-moi! Vicieux? Viciez-moi! Surpris? j'en suis heureuse... Je vous aime mon Dhom, vous et votre Double Mâle-éfique...
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Par : le 21/11/16
Non, je ne te fouetterai pas. Pourquoi ? Parce que je ne joue qu'avec des personnes avec qui j'ai un feeling. Je ne suis pas une machine à fouetter. J'ai déjà essayé de fouetter sans avoir le feu sacré, ce fut un fiasco. Je ne ressens rien, je fouette mécaniquement, je m'ennuie très vite, en fait. Tu mérites mieux que ça. En plus, ne me réduit pas à mes pratiques, je vaux mieux que ça aussi. Je ne suis pas une domina, je suis une femme. Si je m'intéresse à toi, ce sera à l'homme que tu es, bien avant de savoir ce que tu veux, ce que tu attends d'une domina. Il faudra que nous aimions discuter, que nous sachions rire ensemble, avant que j'ai envie de quoi que ce soit d'autre. J'aime créer tout un monde autour de mon partenaire, le faire entrer dans une bulle de sensualité, de cérébralité, d'érotisme. Comment veux-tu que je le fasse si je ne te connais pas. Et pour que j'ai envie de te connaitre, il ne suffit pas que ton annonce dise "Soumis bi curieux cherche Domina sévère". Et il ne faut pas que tu m'abordes en me disant "Bonjour, vous pratiquez telle chose ?". C'est compliqué ? Oui, mais, tu sais, ce sont les rapports humains qui le sont, en général. Tu vois, en arrivant dans ce monde, j'avais des fantasmes, comme tout le monde. Je les ai vécus, et maintenant, je n'en ai plus. J'ai acquis des techniques, je sais faire plein de choses, en matière de BDSM, j'ai de l'expérience. Je ne suis donc pas à la recherche d'une personne pour pratiquer telle ou telle chose. D'ailleurs, ce n'est jamais une pratique ou un accessoire que j'affectionne, c'est la personne qui me donne follement envie de pratiquer, qui est à l'origine de mon envie. Je cherche un compagnon, quelqu'un qui m'accompagne dans le chemin de la vie. Quelqu'un avec qui je partagerais bien plus que de la domination/soumission. Que veux-tu, je suis une incorrigible sentimentale. J'aime cette passion qui m'anime quand je joue avec quelqu'un que j'aime. J'ai besoin de respecter mon partenaire, pour faire de lui ma victime tant aimée, fêtée, bien que tourmentée. Et j'ai besoin que mon partenaire m'aime profondément, se donne par amour, à la femme qu'il aime, pas à la domina qu'il vénère. Tu sais, sur un piédestal, on est seule, on a froid. J'ai besoin de chaleur, de joie et de rire. Mon BDSM n'est pas l'expression d'une part sombre de mon être, c'est pour moi un chemin vers la joie. Tu vas peut-être me dire que je suis trop idéaliste, et tu auras peut-être raison. Si je ne connaissais personne qui vit ce genre de relation, je changerais peut-être d'envie. Si je n'avais pas vécu une relation pleine de richesse, en osmose avec une personne, je te dirais que oui, je n'ai pas le sens des réalités. Mais voila, je sais que ça existe. Alors non, je ne te fouetterai pas. Pas plus que je ne t'encorderai. Je suis patiente, je vais attendre les beaux cadeaux que la vie me fera, elle m'en a déjà fait, et il n'y a aucune raison que ça ne continue pas.
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Par : le 17/03/13
La Voix, un si petit mot en lui-même, qui pour moi représente tellement pour mon esprit et pour mon corps. Cette voix, celle de Mon Maître qui telle le sang dans les veines se veut être source de vie, m’est à moi source vitale, sève de mon esprit, nourriture en mon corps, cette voix qui par ses mots, et son timbre me guide, me dicte, m’ordonne, m’interdit, m’impose, me flatte à satisfaction ou me frappe en pénalisation... Cette voix qui me guide, m’alimente, m’anime, qui s’infiltre en mes sens, et circule en mes chairs, me remplit, s’injecte en moi comme une force, dont jamais je ne me lasse ; enveloppe compressive, exclusive qu’en ma soumission, je peux suivre les yeux fermés, sur ce chemin de mon obéissance et de ma servitude. Cette voix qui me dessine l’unique voie qui est la mienne, qu’en chacun de ses mots, en moi force de vie et de paix, et par sa résonnance sonore, je m’en imprègne. Elle résonne et tonne par sa colère quand je l’entends dure, sévère ou sèche ; elle me dicte par son assurance, et sa précision des mots, quand elle me dresse, m’ordonne, me plie ; elle me rassure et m’apaise par son calme, quand elle me parle, m’explique, calme mes douleurs, me félicite ou me complimente. Elle est si différente pour chaque chose, pour chaque instant, elle est Domination, dirigeante et allaitante, qui en ma soumission m’abreuve, me sustente, ravitaillement en l’âme et les chairs, telle une eau de vie, et fruit sacré à la soumise que je suis. Elle est gardienne par ses paroles, de ma sagesse et ma droiture par mon abdication à ma liberté, qui à ce titre de propriété lui a donné sur moi toute autorité. Elle est : La Voix de Monsieur Votre voix par sa présence, est semence en ma conscience, Elle m’impose, m’ordonne, résonne, me cautionne ou me baîllonne Elle m’impressionne, me frictionne, me harponne, m’approvisionne et me soumissionne Votre voix par sa présence, est exigence, en réjouissance ou en sentence Elle me boutonne, m’actionne, me cramponne et me questionne Elle me positionne, me perfectionne, ou même me sermonne Votre voix par sa présence, est l’essence de mes sens par excellence Elle me coordonne, et me mentionne, me subordonne ou me sanctionne Elle me raisonne et me cloisonne, en mes oreilles elle bourdonne, elle me passionne. Qui pourrait comprendre qu’en moi ma soumission est si grande Qui pourrait imaginer qu’à Vous Mon obéissance et ma servitude, soient si profondes Monsieur Que soumise je ne sache me nourrir que de vos mots, de votre voix, de votre image et de votre présence, Que soumise, vous êtes mon oxygène, cet air dont je me purifie Que soumise je ne puisse me sentir sereine et en paix que de vous donner tout ce qui est en moi, vous sentir puiser en mon esprit et corps tout ce qui vous appartiens Que soumise mes seuls désirs et plaisirs sont de vous apporter plaisirs, jouissifs et satisfactions. Votre Voix par son absence, est silence en ma conscience Je me plonge dans la profondeur de ma soumission Chacune de mes pensées, vers vous est tournée Au monde « des communs » je suis fermée Concentration de mes devoirs en exécution, application, en moi dégustation Canalisation de mes obligations en nutrition, règlementation de mon éducation Je n’ai pas en moi la notion du temps, sans votre voix il paraît si long Chaque jour vers Vous mon Esprit et mon Corps en Votre Possession Chaque jour, à Vous mon obéissance et ma servitude à Votre Domination Chaque jour, pour Vous La grandeur, la profondeur et la douceur de ma Dévotion Chaque jour, à Vous mes regards et mes songes, en ma soumission Votre regard me fait briller, votre voix m’anime, Votre main me tient et me dresse, Votre autorité me dicte et me protège, Votre emprise me donne vie Votre Domination nourrit ma soumission. Que tout de moi vous soit plaisir et satisfaction Que tout de moi vous soit jouissif et excitation Quand tout de vous m’est bien-être, équilibre et paix Quand tout de vous m’est jouissance, bienveillance et excellence. Oh Monsieur que votre voix m’enveloppe, m’abreuve, Et donne clarté et mélodie à ma voix…
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Par : le 25/08/17
Ce texte est publié sous forme d'article avec l'aimable autorisation de sa rédactrice, Hamadryade.     "Parfois on me pose cette question, mais bien souvent, je croise des Dominatrices qui finissent par baisser les bras, par ne plus y croire, totalement désabusées et déçues par tout ce à quoi elles sont confrontées au quotidien.   Alors me concernant la réponse est simple, j'ai cru être Domina, mais le constat était sans appel, ça n'a jamais été le cas. Être autoritaire et indépendante dans le "civil" ne suffira jamais à faire d'une femme une dominatrice. Correction d'itinéraire en cours de route et aucune marche arrière envisagée ou envisageable. Sujet clos.   En revanche pour les Top-ines et les autres, pour ces FEMMES réellement dominantes et qui désespèrent de trouver le compagnon de vie qui saura se soumettre à leurs désirs à ELLES .... j'ai souvent de la peine et donc j'a eu l'envie de leurs prêter main forte et de leurs apporter tout mon soutien.   Du coup, suite à un post de Madame-L sur le mur général (https://www.bdsm.fr/murgeneral/wall/comment-id_17664/) et aussi à une question sincère d'un switch demandant où le bas blessait, je me suis amusée à tirer quelques fiches de soumis au hasard et à faire un petit (vraiment petit je vous le promets) florilège de tout ce à quoi ces femmes sont confrontées et qui finit par leur donner envie de rendre leurs cravaches.   Je n'ai trouvé aucune fiche n'exigeant pas, aucune fiche respectant les femmes auxquelles ces descriptions sont destinées. Parfois des profils totalement fermés ça oui, et alors ne vous étonnez pas de n'intéresser personne, mais pas une seule fois un profil qui sorte de l'ordinaire, qui donne envie d'en savoir + sur celui qui l'a rédigé. Bon je n'y ai passé que 15/20 minutes au max, et donc ma sélection n'est ni complète ni même objective, mais elles se rapprochent malheureusement énormément de cette triste réalité.   Alors voilà messieurs, pourquoi finalement vous ne trouvez jamais Domina à vos fantasmes. Vous ne vous concentrez que sur vous-même, oubliant systématiquement qu'avant d'être inscrite sur un site tel que celui-ci sous l'étiquette domina, celle que vous recherchez EST D'ABORD UNE FEMME. Avec des goûts, des envies, des attentes, des espoirs, des fantasmes de FEMME. Leur domination, ce n'est que la cerise sur le gâteau, que ce petit truc en plus qui pourrait transformer la relation que vous pourriez établir (avec beaucoup plus d'humilité pitié) avec l'une d'entre elles, en quelque chose de merveilleux pour vous 2.   Mais tant que vous ne fantasmerez que sur de la Dominatrix de papier glacé ou de pixel, alors vous aurez la garantie de devoir faire face à déceptions sur déceptions. Oubliez les récits fantasmés qui pullulent sur le net, les bandes dessinées érotiques, les images mises en scène, les livres gynarchiques etc. Oubliez tout ce fatras qui vous encombre les neurones et regardez avant tout en chaque Domina la FEMME. Tentez de la découvrir, de la séduire, de la faire vibrer émotionnellement, ne lui parlez pas de vos envies et autres exigences, apprenez à découvrir ses attentes à elle et je vous en supplie restez humble et oubliez toute l'obséquiosité dont vous croyez obligé de remplir les messages que vous lui envoyez. C'est insupportable. Stop les "divine Maîtresse", les "Oh ma Reine" et autres fadaises. Vous ne les connaissez pas et il n'y a qu'une minuscule chance qu'elles puissent devenir un jour VOTRE Maîtresse. La politesse ce n'est pas du léchage de pompe et du passage de la brosse à reluire, la politesse vous l'avez apprise enfant, c'est bête comme chou et ça change vraiment la donne.   Voici donc un petit florilège des passages que j'ai pu trouver sur vos profils et qui vous garantissent un échec en 2 secondes chrono :   La recherche tout zazimut, peu importe le flacon tant qu'il est sûr d'avoir l'ivresse   "La Maîtresse d'une vie ! ...ou une Maîtresse d'un moment... ou éventuellement une soumise..." / "relation bdsm, soumission avec femme, homme, couple" / "femme couple homme trans"   la recherche ultra ciblée (il sait ce qu'il veut mais qu'a-t-il a offrir en retour ???) dit aussi le soumis liste de courses "Recherche réel suivi : contraintes, humiliation, punitions corporelles" / "A la recherche d'une dominatrice maniant douceur et sévérité qui saura prendre en compte mes divers goûts..." / "Fétichisme cuir et naturisme souhaité." / "attache, enfermement, stage, obéissance, contrainte, services divers.. soirée privée, multi couples... chasteté et travestissement "léger" possible / "Soumis soft ! jeux humiliation !!! Fessés, gifles, uro" /. Je souhaite rencontrer des femmes black, dominatrice, vêtue d'un uniforme. Des femmes très sévères impitoyables ne cèdent pas aux soumis, pour réaliser des jeux de rôle, basés sur la domination féminine. Des spectatrices pour humiliation, seront les bienvenues."   la recherche dont tu sais que tu vas te coltiner tout le boulot et que tu n'as pas intérêt à relâcher une fois la bride sinon ça serra la preuve que tu n'es pas une vraie domina "soumis a éduquer par une femme autoritaire" / "une maîtresse qui me prenne en main qui me dresse" / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche qui te garantit que ta jouissance et la queue de ton gars, bah tu peux oublier tout de suite. T'es Domina merde, tu n'as pas le droit d'aimer te prendre un coup de bite, c'est indigne de ton rang. " Je ne recherche pas de relation sexuelle (à proprement parler) mais une utilisation forcée et quotidienne au gré de la Volonté de la Maitresse." / "passif soumis je suis aux désirs et offre mon corps de soumis aux jeux de mes maitres".   la recherche qui te fait dire que le gars ne veut surtout pas devoir aller pointer à l'usine, toi tu fais bouillir la marmite, lui il attend que tu rentres pour le fourrer avant que tu ne fourres la dinde parce que "oh mais Maîtresse vous faites tellement mieux à manger que moi" "Mariage gynarchique" / "très soumis, gynarchiste, âme d'esclave"   la recherche MOI JE (souvent chez les jeunots, ils viennent de quitter maman et z'ont peur tout seul le soir) "Je recherche une domination de préférence suivi afin d'accroître mon expérience et découvrir de nouveaux plaisirs." / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche ethnologique "Je suis a la recherche d'une Damme voulant bien me dresser et faire de moi son sujet d'expérience..."   la recherche cadrée dans le temps (Madame l'officielle part en vacances avec les enfants chez belle-maman, alors c'est maintenant ou tout de suite putain !!!) "A disposition cet été pour être placé en soumission domestique et sexuelle" Et tout ça n'est qu'un extrait minuscule de ce que l'on peut lire sur vos profils messieurs .... je suis certaine que les Dominantes de ce site ont du beaucoup plus lourd en stock.   D'ailleurs Mesdames si vous souhaitez partager tout ce qui vous insupporte (sans citer de pseudo, merci) ce post vous est offert. Et vu la masse de soumis en recherche de collier, même si seulement 2% d'entre eux évoluent un peu après cette lecture, ça fera déjà du monde ;) Ajout de Team BDSM : A lire également : https://www.bdsm.fr/annonces-dominatrices/
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Par : le 08/01/21
Il est étonnant de penser que l’on passe parfois à côté d’une belle histoire sans le savoir .. Cela fait des années que j’échange avec lui .. Il y a une période où nous nous étions rapprochés, je n’étais sans doute pas encore prête à le prendre pour soumis ... Et puis on ne sait pas pourquoi, le jour où il me dit je suis sur Paris pour quelques jours, je lui propose de boire un café dans mon endroit favori ..j J’avais eu déjà eu déjà eu des photos de lui , je ne suis pas surprise , il est grand et fin .. je m’avance vers lui dans ma robe à pois , un clin d’œil pour lui , pour qu’il le reconnaisse .. Le café dure longtemps, nous parlons beaucoup, on s’observe aussi, c’est la première fois que nous nous voyons en vrai ^^ Nous nous quittons, les échanges continuent .. Pour finir par une rencontre plus personnelle .. Il passe me chercher à mon travail, je m’installe dans sa voiture, je tends la main, il me remet la clé de sa cage qu’il porte depuis quelques jours, je passe le cordon autour de mon cou c’est si symbolique .. J’aime qu’il porte la cage pour moi, savoir que son plaisir est contraint, que ses nuits seront courtes, réveillé par des désirs qu’il ne peut maîtriser, que moi seule décide .... Arrivés à destination, je lui dis de se mettre nu, c’est une des premières fois où je vois un soumis porter une cage .. Cela lui va bien, je m’amuse avec lui, il est si docile dans sa cage .. je réveille ses sens, il ne peut s’empêcher de gémir .. je continue au grè de mes envies, intraitable, sadique aussi, ses gémissements emplissent la pièce .. c’est une belle musique à mes oreilles .. je passe et repasse mes doigts sur la cage .. le pinçant, le mordant , le griffant , faisant claquer les lanières du martinet sur son corps , je sens son corps se tordre, se tendre aussi .. il tombe à genoux devant moi, je suis à vous Madame , il me baise les pieds avec tant de dévotion, tant de soumission .. Les émotions sont là , quel moment de partage .. J’ai fait par à severin que je voulais publier un article Il m’a répondu Madame, Merci pour ce texte qui m'a remémoré nos années de relation par Facebook interposée avant que ... Comme il est curieux de lire son histoire de soumis racontée par les mots de la Maîtresse, et ainsi mieux comprendre ce qu'elle a ressenti, mieux comprendre ce qui s'est passé, mieux comprendre l'attrait de la cage pour elle, ce contrôle qu'elle lui donne ... qu'elle vous donne car c'est de vous qu'il s'agit bien sûr, de vous et de moi. Je me souviens encore d'un de nos premiers échanges, j'étais au Tréport pour la journée, j'avais fait une longue marche et je ne sais plus comment nous en étions arrivés là, mais nous avions devisé un long moment, moi assis sur un table de picnic sur le haut d'une falaise, avec le seul bruit des mouettes pour m'accompagner. Une connexion s'était faite. Elle aurait ses hauts et ses moins hauts, par le fait de nos vies compliquées de part et d'autre, mais jamais le lien ne fut vraiment rompu. La photographie, pour laquelle vous avez un œil particulier, allait nous servir de trait d'union au cours de toutes ces années. La photographie et bien sûr la soumission. Cette soumission qui parfois me taraude et parfois me laisse en paix, d'où des hauts et parfois aussi des bas. En Août de l'année dernière c'était une circonstance bien particulière qui avait fait que j'étais à Paris pour quelques jours, seul. La rencontre s'est faite sous votre impulsion dans ce Paris où le sourire des femmes avait déjà disparu derrière ces horribles masques bleus. Vous dites que le café dura longtemps. Je n'en ai plus le souvenir. Je me souviens d'une robe à pois d'une féminité affirmée et d'une conversation très plaisante entre un soumis qui ne veut pas le paraître trop et une Maîtresse qui ne veut pas forcer son rôle, surtout en public. Au moment du départ je m'interroge ... que dire ? que faire ? je me sais peu libre et ne veux donc pas profiter de ce hasard aux lendemains bien incertains. Nous nous serrons les mains comme 2 collègues d'avant le Covid ! Nous comprenons assez vite qu'il sera difficile d'en rester là, mais me sachant peu libre j'essaie de ne pas trop y penser. Les contacts se poursuivent et s'amplifient, de plus en plus appuyés, avec des sous entendus qui le sont de moins en moins ... Il y aura 2 autres rencontres, un Jeudi et un Samedi. Deux moments de communion. Puis la parenthèse se referma. Severin ...
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Par : le 18/10/12
On vous parlait il y a quelques mois de ce livre-phénomène qui a explosé les ventes aux Etats-Unis et en Angleterre sous le titre Fifty shades of Grey. Bien qu'étant matiné de BDSM, le bouquin a conquis bien des lecteurs (et surtout des lectrices) bien au delà de ce qu'on pouvait considerer être son coeur de cible : les adeptes de la Domination/soumission et du Sado-Masochisme. Nombreuses sont celles (et ceux) qui sont sortis tout emoustillées de ce sulfureux ouvrages (pour ce qui n'ont jamais entendu parlé des pratiques BDSM du moins). Nous avions évoqué l'adaptation française de Fifty shades of Grey dans cet article. Le livre bien d'être adapté en français, comme prévus, chez Lattès, sous le titre : Cinquante nuances de Grey Cliquez ici pour commander 50 nuances de Grey (à noter que BDSM.FR touchera un petit quelquechose si vous achetez 50 nuances de Grey par le lien ci dessus, petit quelquechose qui sera apprécié pour payer les infrastructures du site ! Merci d'avance ). Reste à savoir si les adeptes du BDSM, bien au fait des pratiques de cet univers si particulier se reconnaitrons un peu, beaucoup, passionnement, ou pas du tout, dans cet ouvrage. On peut penser qu'un tel succès de librairie va en tout cas décider certains lecteurs et certaines lectrices à pousser la porte du Grand Donjon des pratiques BDSM. Quel accueil va-t-il leur être réservé ? Sauront-ils passer du fantasme littéraire aux parfois âpres pratiques de l'exercice ?50 nuances de Grey risque-t-il de dénaturer l'esprit du BDSM tel que l'envisagent les adeptes coûtumiers ? Les questions sont posées. Vos commentaires sur Cinquante nuances de Grey sont les bienvenus (et sont même attendus !).  ...
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Par : le 19/02/18
. L'état fantasmatique prend le pas sur le descriptif, Linsoumise, je viole ton âme et ton corps s’essore à genoux, lovée, agrippée encore à lustrer mes pieds comme une chienne.. Tu trépanes mes repères.. ma folie pulsionnelle te parle en ces mots sombres: . Ma perte sublime, l'abandon de mon contrôle aux perversions sombres abyssales, sales et humiliantes: sadiques.. là où ta dignité ne réside qu'en l'absence du "Toi". Livrant ta carcasse désincarnée à ma nature profonde crépusculaire, sauvage, avilissante et habitée . L'usage même de paroles devient l'expression de dégoût, t'avilissant. Te retranchant au delà de ce que le seul sens non isolable pourra transmettre à tes oreilles. Sons perçus étouffés par tes tourments, tes maux, ton épuisement, MA possession. Asile psychologique certain, te réfugiant dans ton subspace bienveillant, salvateur, laissant libre le désinvestissement corporel que j'entreprendrai, méthodiquement sur toi. Devenant un corps mou duquel j'extrairai à coups de griffes le reflet cinglant des morsures du fouet de mes envies, m'exprimant sur ton corps et ton âme. Te soustraire ... te laisser quelques secondes de conscience, peut être d'éveil, marquer au fer rouge ce que tu es devenue entre mes mains. Hum ... images et émotions: langage subliminal. Marquage de l'inconscient, ton cerveau reptilien dans le panier de mon emprise, ondulations hypnotiques aux fréquences Dominantes.. Tu seras loin. Enfermée dedans. Ressentir paradoxalement à/a peine les assauts démoniaques, extrêmes et avilissants qu'un statut d'esclave t'aurait simplement épargné. Gardant possession psychologique d'une situation physique dont tu serais pourtant coupée. Laisse tomber , va, abandonne... Comprends bien, qu'Il me sera alors jouissif autant de te voir résister pour te contraindre un peu plus, que de te ramener en pleine conscience pour te révéler à toi-même ce statut de déchet sexuel: MON déchet sexuel. Perspective Jetable?... je salive d'anticipation.. Replongeant ensuite dans ta boîte crânienne, Subspace, salvateur/trice, me laissant pleinement exprimer en et sur toi, mes allégories passionnantes et expressives. Déversoir de ma folie sexuelle démente, réceptacle de mes fluides corporels avilissants et marquants. Perspective durable? Trace indélébile de l'incroyable et démesurée emprise que ma Domination exprime sur Toi : MON Objet sexuel. Tu ne seras ni la pire des salopes rêvées, Ni cette femelle fantasmatique à prendre comme une chienne, horizon salace; Ni même Esclave, statut seXuel permettant toutes les disponibilités... non, non, non, non , non...mon expression réside là où la dignité même de la personne est touchée; Là où la dilatation n'a plus de fin qu'en l'expression du vide, cercle sans objet, ni d'objets même à t'enfiler laissant béant tes orifices. Là où même les réflexes naturels de fermeture n'opéreront plus. Tu ruissèleras de liquides mélangés, ton souffle presque inconscient, catatonique, faisant mentir le cadavre sexuel gisant sans dignité que j'aurai créé, besogné, vidé de sa vie. Prisonnière de ton corps comateux, le déséquilibre manichéen basculera dans une monochromie sombre où tu ramperas à mes pieds pour obtenir le pardon du simple fait que j'en arrête avec ton corps et ton âme, forme de peur de l'abandon.... tu l'auras compris qu'ici, réside mon expression. En la perte temporaire et entière de ta résistance... quel paradoxe sans injonction, processus circulaire dans lequel l'énergie de la réponse est fournie par ta réaction et non pas par l'élément déclencheur... perversions, sublimes de tortures psychologiques par le vecteur de ton corps ... Alors... Me suppliant encore de te souiller de toutes les manières de mes perversions et mon sadisme mêlés, graal unique de mes quêtes fantasmatiques, de crainte que j'en ai fini avec Toi.. supplier... me supplier de te prendre sans limite, en tout cas m'abandonner les tiennes... concept si éloigné de ton orgueil... de ta fierté. Insoumise? Ainsi je t'exposerai aux hyènes impropres, essentiellement libidineuses, s'exprimant, de leur seule turgescence, assoifées de viande pas encore assez morte. Charognes. elles te baiseront aux limites de l'évanouissement jusqu'à ce qu'elles s'épuisent elles-mêmes, vidées autant que de leur pauvreté fantasmatique m'inspirant tant de dégoût ! Je les bannirai d'incompétence à t'user de baise, les humiliant pour ma satisfaction narcissique et par condescendance perverse. . Prête de ce préliminaire sexuel, essuyant tes larmes d'abandon, j'exercerai alors ma Domination sur Toi. . Mon déchet, déshumanisée, état subconscient , cloîtrée au fond de toi même, je saurai encore te ramener à la conscience pour te montrer ce que tu es. Pour moi... Objet.... mon objet, par delà tes limites: mon objet dans mes limites. Tes trous devront rester béants d'avoir servis et prêts à servir, et resservir .. sans quoi je n'aurai de cesse que de les éprouver jusqu'à ce que mon sperme entre ou sorte par simple gravité de tes bouche, vagin et anus suivant la position dans laquelle je te baiserai encore. Et encore. Et encore sans aucune attache, limite, résistance molle, pantin fantasmatique, receveur unique pour des heures indélébiles dans chacune de nos mémoires... de notre chair. Tes ultimes étincelles résistantes d'insoumission articuleront mes perversions à te faire lâcher ton contrôle par ma Domination systémique. Jeu des derniers soubresauts d'orgueil abattus par l'implacable détermination à te faire lâcher prise. Menottes, bracelets, Cordes, scotchs et strapps t'immobiliseront pour subir. Baillons, écharpes, scotchs, cordes ceintures étoufferont tes lamentations. Ceintures, martinet, canne, cravache, fouets et autres caresses éveilleront ta colère pour mon plus grand plaisir. Mais c'est Ton état passif et abandonné, qui transcendera enfin l'état dans lequel je cherche à exprimer ma jouissance. Tu ne pourras alors recevoir mon offrande en calice, qu'aux signes de ton abandon. Alors surement alors, performant de ma Domination sur la carcasse épuisée de ton corps, me redressant de toute ma taille pour jauger mon empire. Haletant et triomphant, dans un geste narcissique je te pisserais dessus ou plutôt dans un de mes trous béants ... afin de marquer d'avantage mon territoire, mon emprise, ma démesure. Souillant encore un peu plus mon Objet seXuel, t'entraînant sur les pentes obscures de ma volonté de te dépersonnaliser, te déshumaniser, pour t'imprimer sur le disque, alors formaté de ta conscience, les premières marques de ton appartenance définitive. Tu m'appartiendras à vie, quoi qu'il en soit, et j'opérerai sur ta volonté perdue pour un instant, l'étendue saline de ta dépendance envers moi, dans une forme de résignation absolue, indiscutable.. Assemblée à mes pieds, genoux cédant, prostrée à cette place qui est la tienne, mes mots anciens reviendront à Ta mémoire comme un soleil de T/ta nuit: "Prépares ton enveloppe insoumise, Tu n'as pas perdu ces heures à attendre. Patience, répends toi dans ton silence, oublie ces jours vides, enracinée que tu étais, à espérer t'évader à mes côtés, ivre de dépenses d'énergies, de maux torturés, attachés à mes pensées tourmentées.... Que feras-tu, après tel abandon? Le souffle court, jetée dans la masse, dans le mouvement, agissant jusqu'aux extrêmes Insoumise, ton doigt pointé se tordra suppliant, scrutant en moi la moindre faiblesse. Ici, tout le corps se donne. Cherchant à épuiser ses possibles. Ma main s'ouvre et se ferme, puissante étreinte au support de ta tête rebelle. Fou de Vie, et d'envies, îvre d'idées abissales, mon demon animal te ploiera par le col, jusqu'à ce que tu aies compris. Brassant et déchirant tes chairs, te voulant saisie, te soufflant ma divine amertume. M'abandonnant ton corps, et par toi, ainsi devenant celui que je veux être. Mon corps instrument de l'esprit, Cependant auteur de toutes tes idées. Alors, Soumise alors, tu saisiras de tes bras meurtris mes jambes dressées. Plongeant ta tête aimante, tu m'aimeras tel ton soleil. Tout s'éclairant alors pour moi Je serai celui par lequel Tu te soumets..." Dominée. . Parloire. .
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Par : le 30/12/21
24/12/2021 J'ai vécu cette année un Noel des plus obscène, mon premier au sein d'une relation BDSM, une soirée de dépravée que j'ai envie de partager tant je prends goût a être la soumise d'un tel pervers. Je vous livre un témoignage long, complet, sincère qui j'espère vous plaira et vous excitera autant que cette soirée m'excite a chaque fois que j'y repense ! Bonne lecture :kissing_closed_eyes: ______________________________________________ Tout commença lorsque mon Maitre sonda le 22 décembre mes projets pour le 24 au soir, je me demandais s'il se renseignait pour le passer en ma compagnie ce qui me surprenait le sachant en couple et pas intéressé par le sentimentalisme entre nous deux ... Je l'informa donc en toute franchise (ce dont je fais toujours preuve quand je m'adresse a lui) de mon programme : "Je sors du taff a 18h, je rentre chez moi pour me doucher et m'habiller pour l'occasion puis je prends la route pour fêter Noel en famille chez mon grand-père qui habite a 45min de Nantes" Il me posa ensuite quelques questions sur les membres de ma famille qui seront présents et si je restais dormir là-bas (je garderais certains éléments confidentiels sur tout ça mais je peux vous confier que je restais bien tout le week-end). "Je passerais rapidement chez toi avant 19h pour t'offrir ton cadeau, me vider les couilles et te donner quelques consignes pour la soirée, on fera ça vite car ma femme m'attends pour 19h30" voilà le texto qui clôtura notre échange et m'annonçait la couleur … ______________________________________________ Nous y sommes, le 24 décembre, j'attends Monsieur patiemment chez moi après m'être préparée, je commence a bouillonner de peur qu'il me mette en retard, je stresse légèrement de ce qu'il m'a réservée pour avoir envie de venir a tout prix ce jour-là et qui plus est avant que l'on parte chacun de notre coté en famille, je crains également qu'il ne ruine mon maquillage ou salisse ma tenue ... Il sonne enfin a la porte, a peine ai-je ouvert qu'il se rue sur moi pour me plaquer sur la table du salon en relevant ma jupe de soirée "on fait ça vite, on a tous les deux pas trop le temps" dit-il en baissant mes collants et enfonçant sa queue déjà bien raide en moi ! La baise fut bonne et bestiale comme je l'aime, il ne fit pas dans la dentelle, des coups de queues puissants, profonds et rapides, il ne se souciait pas de ce que j'en pensais, il était là pour taper dans ma chatte et se vider les couilles dans les plus brefs délais et je n'avais pas besoin de plus que cela pour prendre mon pied ! Je me mis a jouir et gémir de sa fougue presque instantanément ce qui décupla sa bestialité, j'étais là, le visage contre ma table, le fessier relevé avec les collants en dessous des genoux, j'étais en train de subir ses assauts, mon cul entre ses mains recevait des coups de reins a faire crier la plus frigide des femmes ! Je ne tarda pas a sentir son jus chaud m'inonder et son pieu se planter au plus profond de moi dans un râle de plaisir, il se retira alors lentement en me demandant de ne pas bouger ! Là je compris qu'il allait faire quelque-chose lié a nos statuts, un doigt humide entra alors dans mon cul pendant qu'il fouillait dans la poche de son manteau, son doigt quitta mon petit trou mais je sentis immédiatement un objet froid et plus imposant le remplacer, il enfonçait un plug ... "Tu le porteras toute la soirée, remets d'ailleurs vite ta culotte, je t'interdis d'aller te vider avant de partir, tu passeras toute la soirée avec la chatte crémeuse, ta famille ne se doutera pas un instant que tu es une salope aux trous sales mais toi tu le sauras !" J'acquiesçai en me rhabillant lorsqu'il sorti un marqueur de la poche de son manteau et souleva mon pull, il se mit a écrire "Pute" sur mon sein gauche puis dégrafa mon soutif en me disant que je n'en porterais pas ! Il m'embrassa tendrement avant de me dire qu'il était temps qu'on file et que je devais prendre mes affaires pour le suivre à sa voiture où il me remettrait mon cadeau tout en s'assurant que je prenne bien la route dans cet état ! Je m'offusqua intérieurement qu'il doute de moi en rassemblant mon sac a main et mes cadeaux pour la famille, je ferma derrière nous et le suivi docilement a sa voiture la chatte dégoulinante de foutre ... Je chargea toutes mes affaires dans ma voiture pendant qu'il allait a la sienne chercher son cadeau, le plug ne me dérangeait pas mais le sperme qui commençait a couler entre mes lèvres rendait mes mouvements désagréables, il revint vers moi avec une enveloppe et un paquet cadeau, me souhaita un joyeux Noel en m'ordonnant d'ouvrir mon cadeau que si je remplissais au minimum 2 des 3 objectifs qu'il avait écrit dans la lettre. Il me fit promettre de tout faire pour mériter ce cadeau, de ne pas retirer le plug tant qu'il ne m'envoyait pas un message pour m'en notifier et surtout de tout donner pour ne pas le décevoir ! Il répondit a ma promesse en me souhaitant une bonne soirée et en me claquant les fesses en pleine rue a la vue de tous ... Je pris la route légèrement en retard pour rejoindre ma famille mais lui savait qu'il ne me quitterait pas vraiment ce soir et que sa folie accompagnerait ma nuit ! ______________________________________________ En me garant devant chez mon grand-père, je prends la peine de glisser ma main dans ma culotte pour me gratter l'entrejambe, son sperme me gratte, il sèche en moi, sur mes lèvres et a complétement souillé ma culotte ... Cela m'a démangé tout le trajet et même si je constate que ma chatte est toute visqueuse et qu'elle rougit sous le passage de mes ongles agacés, cela soulage ! A cet instant je pense a Femto qui, s'il lit cette histoire, appréciera sans doute la dédicace (lui qui avait éjaculé a la pause du midi dans la culotte de sa petite amie le jour du Baccalauréat pour qu'elle passe l'après-midi la chatte en contact avec son foutre) il m'avait dit qu'au moins il savait qu'elle s'en rappellerait toute sa vie, je lui confirme que ce n'est pas une situation que l'on oublie ! J'ai pris conscience de la situation a cet instant, en me grattant dans ma voiture, toute ma vie j'allais me souvenir d'être arrivée pour fêter Noel dans ma famille avec la chatte visqueuse et un plug dans le cul ... Mon cœur accéléra au moment d'ouvrir l'enveloppe, quels ordres contenait-t-elle ? Je remarqua en la prenant plus concrètement entre les mains qu'elle contenait quelque-chose avec la fameuse lettre, je décacheta l'enveloppe et découvris avec étonnement qu'un préservatif accompagnait le courrier. " Ma petite pute, Voilà maintenant bientôt une année que tu me sers, me comble et me rends fier d'être ton Maitre ! Tu n'as cessée au fil de cette année de me prouver ton dévouement, ton appétit sexuel et ta capacité a te dévergonder alors je souhaite que tu termines l'année aussi chaudement que tu l'as vécue, qu'en ce jour symbolique de Noel, tu confirmes ne faire plus qu'un avec ton statut de soumise et me montre encore a quel point tu es une bonne salope obéissante ! Si tu lis cette lettre, a l'heure qu'il est, mon sperme coule en toi et ton cul de chienne porte un bijou qui te sied a merveille ! Tu pourras ouvrir ton cadeau que si tu accomplis deux des trois défis que je te lance a savoir : - Te faire baiser par n'importe qui ce soir et m'envoyer une preuve photo/vidéo - M'envoyer une photo de toi seins nus avec un membre de ta famille dans le cadre de la photo - Te filmer en train de te masturber dans le lit de ton grand-père avec l'un de ses sous-vêtements dans la bouche (1min minimum) Je sais que ces défis ne sont pas faciles, que ce n'est pas la soirée pour cela et qu'ils sont très pervers mais n'est-ce pas là une occasion en or de te tester et prouver ce que tu es devenue ? Joyeux Noel " Mon cœur s'emballe, le stress s'empare de moi instantanément après la lecture de cette lettre, comment-vais-je réussir a obéir a ça ? Je range la lettre et le préservatif dans mon sac a main en tentant de me calmer, je suis pour l'une des premières fois acculée dans ma soumission pourtant j'en ai vécu des situations humiliantes, obscènes, avilissantes ou difficiles mais la contrainte de temps, le lieu, le fait qu'il sollicite ma nature de soumise alors que je suis au plus proche de ma famille rends tout cela immoral et assez surréaliste pourtant mon envie d'à tout prix lui donner satisfaction après une année aussi réussie me laisse présager que je vais devoir trouver une manière de réussir ces foutus défis ! Je reprends petit a petit mes esprits en rassemblant mes affaires et sonne a la porte de chez mon grand-père, j'enfouis Lady Bitch en moi bien que je ne porte pas de soutien-gorge, que le mot "Pute" soit écrit sur ma peau ce soir, que ma culotte soit souillée par du sperme et que mon cul porte un plug ! Commençons par ne pas penser a tout ça et voir comment la soirée évolue ! ______________________________________________ La soirée suit son cours, je n'étais pas a l'aise au début quand on s'adressait a moi, un peu gênée par l'état dans lequel j'étais J'avais l'impression qu'ils pouvaient découvrir la perversion sous mes habits, qu'ils pouvaient sentir que je n'étais pas comme d'habitude ... Je me mets à boire plus qu'à l'accoutumée comme pour me donner du courage, les verres et la bonne ambiance faisant effet, je commence a force de ressasser ses consignes a me dire que j''en suis capable. Je me surprends finalement a être excitée qu'il aille aussi loin dans ses directives et me mette autant a l'épreuve, la soumise en moi entendit l'appel du défi et bien que cela soit a retardement, elle s'excita de devoir une fois de plus repousser ses limites ! J'aime chez lui qu'il cherche a me faire échouer et m'offre l'occasion de toujours le surprendre a ne pas craquer et réussir a combler ses pulsions les plus folles. Une heure plus tard, ma décision était prise, j'allais conquérir ce cadeau de Noel et lui prouver que je n'ai pas de limites ! Je commença a réfléchir sur la manière de valider mes défis ... - La photo avec un membre de ma famille dans le cadre me paraissait faisable entre les étapes du repas quand nous allions aider en cuisine notamment ou débarrasser la table, c'était le défi le moins compliqué a mettre en œuvre sur l'ensemble de la soirée ... - La masturbation dans le lit de mon grand-père me dérangeait éthiquement et l'idée de prendre un de ses sous-vêtements en bouche me repoussait, c'était le défi le plus cruel mais aussi par la configuration des lieux (chambre a coté de la cuisine sans possibilité de fermer a clé) le plus risqué vis a vis de mon entourage. - Le fait de me faire baiser n'était pas simple a mettre en œuvre non plus, je soupçonnait mon maitre de sous-entendre par ce défi que je devrais essayer de faire des avances a l'un des mecs de mes cousines mais il connaissait aussi ma capacité à "chasser" le mâle ... Je me sentais assez éméchée par l'alcool pour accoster un parfait inconnu et lui offrir un gros cadeau de Noel ! ______________________________________________ Nous sommes entre le repas et le dessert, je dispose d'une demi-heure avant l'heure de la remise des cadeaux, c'est maintenant ou jamais, j'attrape mon manteau prétextant avoir un appel a passer et je pars a toute allure m'enfoncer dans le bourg du village en quête d'un homme a qui me donner ! Pas de chance, le bourg est désert, certaines maisons ont l'airs d'accueillir des hôtes, je déambule depuis bientôt 10 minutes sans avoir croisé quelqu'un, il fait froid et ma témérité refroidit à grands pas, j'hésite a sonner à une maison au hasard pour demander à un illustre inconnu s'il peut m'indiquer une adresse bidon pour si l'occasion s'en présente lui dire de me prendre dans l'allée a coté de chez lui dans deux minutes ... Mon cerveau va trop loin, j'envisage des situations improbables et je me résous a rentrer frustrée, déçue, un brin honteuse ... Sur le chemin du retour, j'entends soudainement du bruit, une assemblée qui parle bien trop fort l'espace d'un instant, une porte qui se referme puis je vois les clignotants d'une voiture derrière moi qui s'allume en entendant un "BIP" ! J'ai cru faire un arrêt cardiaque, c'est le destin me dis-je en voyant soudainement un homme traverser la rue pour ouvrir le coffre de sa voiture ! Je reste plantée là, bouche bée, les jambes tremblantes, il me dévisage en prenant quelque-chose dans son coffre, mon cœur s'accélère, je sais qu'il m'a vu et que j'ai l'air bizarre a le regarder sans bouger alors que je suis a quelques mètres de lui ... Il referme son coffre du coude avec quelques paquets cadeaux et boites de chocolats dans les bras, mes jambes bougent enfin et je m'élance vers lui en bégayant "Monsieur, monsieur ... une seconde s'il vous-plait ..." Il s'arrête net sur le trottoir devant la maison d'où il vient, me regarde avec étonnement, il est beaucoup plus âgé que moi, je dirais la quarantaine/cinquantaine, je constate qu'il n'est pas particulièrement attirant, plutôt gras, le teint rougit et il n'a pas l'air très aimable ... ______________________________________________ Pour information, je vais tenter de vous retranscrire la conversation telle que je m'en souviens, j'étais assez intimidée au début puis plus aguicheuse sur la fin, notre échange a dû a quelques mots prêts être le suivant : " Je peux vous aider ? - Eh bien, oui, cela va vous paraitre bizarre mais je souhaiterais vous parler un instant, vous avez une minute ? ai-je répondu fébrilement en m'avançant vers lui - Euh oui, vous pouvez mais qu'est-ce que vous faites toute seule dans la rue a cette heure-ci ? - Merci Monsieur, je vais être directe ... Je suis libertine et mon copain est candauliste, je sais pas si vous voyez ce que c'est ? (a l'écoute du mot "libertine' il écarquilla ses yeux et recula d'un pas, ce qui me perturba dans mon approche), ce soir c'est Noel et il le fête dans sa famille et moi la mienne, je voulais lui envoyer une petite photo de moi en train de coucher avec un parfait inconnu, est-ce que ... - Non, non, c'est quoi vos conneries, vous avez que ça a foutre ce soir ? Bonne soirée Mademoiselle ! dit-il strictement en me tournant le dos - Monsieur, Monsieur, un instant s'il vous-plait ! j'agrippa sans m'en rendre compte le bras de cet homme par réflexe ce qui l'arrêta - Non mais dis-donc, lâchez moi ! s'énervait-t-il en se tournant de nouveau vers moi l'air agacé - C'est sérieux Monsieur, je suis vraiment désolée de vous accoster de la sorte mais y'a personne dans le ... - Mademoiselle, je vous connais pas mais vous m'avez l'air d'avoir un souci, j'ai deux fois votre âge, je suis marié, j'ai les cadeaux de mes gosses dans les bras et vous me racontez des obscénités alors que je suis en famille pour les fêtes ... Y'a rien de drôle là, c'est quoi qui vous ... - Je suis désolée pour ça Monsieur mais juste un instant, regardez, je vous prouve que c'est réel ! coupai-je l'homme qui me sermonnait tout en ouvrant mon manteau ... - Non mais c'est pas vrai, dit-il en reculant de deux pas et détournant le regard - C'est réel Monsieur, vous voyez ... dis-je en soulevant mon pull ! L'homme posa son regard sur ma poitrine, il le détourna aussitôt avec une certaine panique, "ça va vraiment pas hein !" dit-il en tournant la tête, "je vous prouve que je suis sérieuse" répondis-je alors qu'il regarda de nouveau vers moi, il ne détourna pas les yeux la seconde fois ... " Ils vous plaisent ? demandais-je - J'y crois pas, y'a carrément écrit "pute", tu sors d'où toi ? dit-il plus sereinement - Je suis juste une salope qui cherche a emprunter une bite 5 minutes pour rendre fou son mec ! - Ohlala mais comment-tu parles en plus ! dit-il en rigolant (je le pris comme un bon signe c'était la première fois qu'il souriait et son soudain tutoiement me laissa penser qu'il commençait à se faire a ma présence) - Tu me baises, vite fait, bien fait et tu retournes a l'intérieur comme si de rien n'était ! Y'a pas d'arnaque ... - Non, non, je peux pas ... dit-il en rigolant de nouveau mal a l'aise - Je suis un peu ton cadeau de Noel, une occasion comme ça t'en auras pas deux, rends-moi service, tout le monde sera content ! C'est que du sexe entre adultes consentants, détends-toi ! - On va surtout se faire cramer et tu vas foutre en l'air le Noel de toute ma famille, déjà je te parle depuis trop longtemps .." Sentant que ma brève ouverture se refermait, je lâcha mon pull pour sortir la capote de mon sac a main, il la fixa en rigolant nerveusement alors que je l'exhibais comme une invitation ! " Prétends que tu as un coup de fil a passer et on se mets quelques mètres plus loin dans une allée ou derrière un buisson sinon tu me donnes une heure a laquelle te retrouver ici dans la nuit et je repasse mais je suis très sérieuse, ta bite, ma chatte, rapide, simple, efficace !" proposai-je une énième fois tout en relevant mon pull ... Il me reluqua de la tête au pied en hésitant mais déclinant tout de même une ultime fois avant de tourner les talons en s'excusant ! "Je reste-là encore 5 minutes si tu changes d'avis et trouve un moyen de t'échapper" lançais-je dépitée alors qu'il s'éloignait sous le porche de la maison, la porte se referma derrière-lui sans qu'il me réponde davantage, je resta sur le trottoir comme la pathétique pute que j'étais ... Recalée, gênée mais surtout congelée par la température, j'attendais désespérée qu'il porte ses couilles et revienne, je misais sur ma connaissance des hommes et particulièrement dans cette tranche d'âge où l'occasion de se taper une "petite jeune" n'arrive plus pour qu'il craque et saisisse cette ultime chance ... La porte s'ouvrit de nouveau après ce qui me sembla une éternité, il jeta un œil pour voir si j'étais encore-là, je lui fis un signe comme si c'était le père Noel, je devais avoir l'air débilement heureuse de le voir ! Il s'approcha de moi en chuchotant "Pas de coups-fourrés je te préviens, tu me fais du chantage ou tu déballes ça, je te jure que je te tue ! J'ai des gosses et une femme, va pas niquer ma vie pour un coup de bite car tu m'as allumé ! - Promis, tu me rends service pourquoi je te ferais un plan comme ça ! - Je sais pas tu me parles de faire une photo et tout, je suis pas chaud du tout pour ça, a la rigueur je te baise et c'est tout ! - Non, non, tu me baises parce-que je veux le montrer a mon mec, si je peux pas lui envoyer de preuves y'a aucun intérêt pour moi ! - Je te jure, t'as été envoyée pour causer ma perte et je suis trop con pour décliner ! Fais chier, t'es trop bonne ... J'ai dit que j'avais trop envie de pisser et me griller une clope alors qu'ils voulaient filer les cadeaux aux petits, on fait comme tu veux mais on se magne ... - Promis, viens, j'ai repéré un petit coin discret" ______________________________________________ J'entraine ma proie dans un chemin de campagne a proximité d'un carrefour du bourg, il fait totalement noir, je nous éclaire dorénavant le chemin avec la lampe torche de mon portable, il me complimente sur mon physique et mon audace, je lui explique que j'ai l'habitude de faire ce genre de choses, que j'ai des heures de vols, il rigole en me disant que ça se voit (cela m'excite). Nous nous sommes suffisamment éloignés, je me mets a genoux, déboutonne son pantalon et baisse son caleçon, mon flash éclaire alors une petite bite plutôt vilaine et en plus Monsieur est poilu, il ne se rase pas les boules, son pubis n'est pas entretenu, sa queue n'a rien de charmante, il est très négligé ! Je plains sa femme mais je n'aurais pas mieux ce soir de toute façon, je n'ai que lui sous la main et une salope n'a pas besoin d'être attirée par un homme pour s'occuper de sa queue. Je commence par le branler, il se plaint de la température de mes doigts (de mon coté j'apprécie me les réchauffer en entourant son petit sexe tout chaud), j'active mon appareil photo et lui passe en lui demandant de faire des photos de temps en temps. Mon portable ne faisant plus lampe torche, je lui demande alors d'activer la sienne sur son portable pour qu'on y voit quelque-chose ... Il s'exécute et a maintenant un portable dans chaque main, il a l'air débile avec ses deux téléphones qu'il tient a hauteur de menton pour avoir un bon angle (lui qui me disait non il y'a quelques minutes, je le trouve étrangement motivé maintenant, cela me plait). Je prends son sexe encore mou dans ma bouche, le décalotte et le branle tendrement entre mes lèvres pendant que ma langue le goûte, je lèche chaque recoin de son gland et cherche a le faire durcir ! Soudain, un flash m'éblouit, je comprends qu'il prends la première photo, cela me motive ! Sa queue ne me plait pas mais je lui suis reconnaissante de me l'avoir offerte, j'ai à cœur de bien faire pour l'en remercier et je pense a mon Maitre qui va halluciner devant les photos donc je veux tout faire pour qu'il en prenne des cochonnes, du genre qui feront bander mon Maitre ! J'ai pompé mon photographe de fortune comme une vorace, la gorge profonde cela me connait et avec une si petite verge il n'y avait aucun défi pour la gober jusqu'aux couilles, mon partenaire gémissait de plus en plus et me gratifiait de doux sobriquets alors que je trempais sa queue de ma salive et qu'il me photographiait ! Le sentant chaud bouillant et maintenant totalement dur, je me redressa et déchira l'emballage de la capote pour la lui mettre, il s'enthousiasma en me disant que j'allais ramasser, je releva ma jupe au dessus du nombril, baissa mes collants sous les genoux et me mit a quatre pattes sur le sentier (mes genoux sont a l'heure où je rédige ce témoignage encore mutilés par le gravier) ... Le male en rut compris tout naturellement la suite, il baissa ma culotte et partagea son étonnement en découvrant mon plug "T'es vraiment qu'une salope" me dit-il en me claquant très (trop) fort le cul ! A cet instant, je paniquais un peu qu'il remarque l'état de ma culotte ou qu'il trouve des traces suspectes sur ma chatte, je ne savais pas a quoi cela ressemblait en bas ni comment il réagirait s'il savait que je m'étais faites remplir par un autre en début de soirée ... Cet imbécile avait posé mon portable sur le bas de mon dos et me palpait tantôt les fesses, tantôt il frottait mon clito du pouce alors qu'il éclairait mon postérieur de sa lampe torche pour bien se rincer l'œil ! "Je croyais qu'on avait pas le temps, tu vas me baiser ce soir ou demain ?" lançais-je avec insolence de peur qu'il ne voit que je n'étais pas de première fraicheur ! A peine avais-je prononcer ces mots que sa bite pénétra en moi, cela m'en coupa le souffle, l'excitation monta d'un coup ... Alors qu'il débutait sa besogne et accélérait ses vas et viens, je prenais pleinement la mesure de l'instant, j'étais dans le village de mon grand-père le 24/25 décembre en train de me faire prendre comme une chienne en levrette sur un sentier en pleine nuit d'hiver par un homme ayant le double de mon âge dont je ne sais rien si ce n'est que sa famille l'attends a quelques mètres d'ici et moi la mienne. Sa petite bite était étonnamment efficace, la situation m'excitant grandement cela y était sans doute pour beaucoup mais il me baisait convenablement, son rythme ne faiblissait pas et de mon coté, je me concentrais sur cette queue en moi qui frottait mes parois et raclais le trou souillé par mon Maitre, quand il m'insultait cela me donnait envie de lui crier qu'il n'avait pas idée d'a quel point j'étais pire que cela ! "Prends-bien en photo la chienne que je suis", "Filme-donc comment tu me défonces", "Vide-bien tes couilles dans la capote" telle une actrice porno cherchant a produire un bon contenu je restais concentrée sur mon défi tout en livrant divers encouragements a mon père de famille bien de trop déconnecté de la réalité, comme si je voulais abréger les choses ayant le contenu pour lequel je m'étais offerte a lui et ne voulant pas que nos absences deviennent trop suspectes au sein de nos soirées respectives ! L'animal en rut vida ses deux boules de Noel assez rapidement, il se retira immédiatement et je lui réclama le préservatif plein. Il me tendit la capote, du sperme épais et chaud en quantité généreuse remplissait le contraceptif "Eh bah mon salaud, pour quelqu'un qui voulait pas me sauter, je trouve que tu t'es bien lâché !" plaisantai-je en nouant le préservatif et remontant mon collant. Il me complimenta en disant qu'il avait jamais baisé une telle salope et qu'a son âge un petit cul comme le mien c'était incroyable. Nous nous rhabillâmes, je regarda rapidement les photos et un court extrait de la vidéo pour voir s'il avait géré, cela était pas incroyable mais suffisait a largement prouver la validation du défi, je lui réclama une dernière photo en revenant sous un lampadaire du bourg. Je releva mon pull et lui demanda de tenir mon sein où il y'avait écrit "Pute" pour une ultime photo souvenir, il accepta, je tenais la capote pleine a coté de mon autre sein et faisait mon plus beau sourire pour l'investigateur d'une telle folie ! ______________________________________________ Je le laissa a quelques-mètres de notre lieu de rencontre, je fis une photo de la capote pleine dans la paume de ma main et la lança dans un ravin puis je rentra chez mon grand-père au pas de course ! A peine rentrée, ma cousine me demanda où j'étais passée ? Elle m'avait appelée dehors plusieurs fois mais je n'avais jamais daigné répondre, je mentis alors a tout le monde en disant qu'une amie m'avait appelée en larmes car son enfoiré de mec l'avait plaquée le soir de Noel donc j'avais fait quelques pas en la réconfortant ... Mon excuse attendris tout le monde, ils plaignirent ma copine fictive tout en insultant ce goujat imaginaire ! Sauvée, j'espère que mon vilain père de famille s'en était aussi bien tiré de son coté sur les bobards ... Le reste de la soirée fut paisible, j'avais la sensation d'avoir fait le plus dur. C'est au moment du coucher que je choisis de passer à l'action pour le selfie, ma cousine se lavait les dents et je faisais mine de me brosser les cheveux dans son dos en étant sur les réseaux-sociaux ... Je la laissa cracher dans l'évier une fois, deux fois et me jeta a l'eau sur un timing où elle rinçait sa bouche au goulot de l'évier ! Je souleva assez discrètement mon pull en lui tournant le dos pour découvrir mon sein marqué par mon Maitre, j'appuya sur le bouton de capture et rebaissa instantanément le tout avant qu'elle ne redresse la tête, je vérifia la photo, par miracle elle était réussie. ______________________________________________ Seule dans ma chambre, j'ai enfin pu relâcher la pression, j'ai cru fondre en larmes tellement j'étais soulagée et fière d'avoir réussie, je m'empressa de me mettre en pyjama puis d'aller déballer mon cadeau que j'avais si durement mérité ! Une boite blanche et rectangulaire était entre mes mains, elle semblait assez luxueuse, je compris a la lecture de la marque a quoi j'avais affaire "Womanizer" ... Je connaissais de nom, de réputation cette marque de sextoys mais jamais néanmoins je n'en avais fait mention a mon Maitre ou n'avais même pensé un jour m'en acheté un. En ouvrant la boite pour voir l'objet en question, je découvris une autre lettre : " Si tu lis ceci c'est que tu as validé tes défis, félicitations ! Je t'ordonne maintenant d'essayer mon cadeau et de m'envoyer un snap/vidéo où tu me remercies pendant que tu l'utilises, j'ai préalablement chargé l'appareil au complet pour que tu t'amuses toute la nuit si besoin ! Apprivoise bien ton nouveau jouet, tu m'en feras une démonstration a notre prochaine séance, j'espère qu'il comblera tes besoins quand je ne peux être présent pour toi, Joyeux Noel petite pute" Après un rapide tour dans la salle de bain pour me faire un brin de toilettes après toutes ces péripéties, je me glissa sous la couette avec mon nouveau jouet pour l'essayer, j'envoya un premier snap a mon Maitre en écrivant dans le chat "Défis réussis, je suis au lit avec mon cadeau", j'alluma le Womanizer et le positionna sur mon clitoris prête a me laisser-aller a la découverte. Les aspirations débutèrent et je n'étais pas plus convaincue que cela, je m'étais trop imaginée que cela ressemblerait a un vrai cunni/une vraie langue mais la fonction intelligente du sextoy qui variait automatiquement et aléatoirement entre les différents modes et intensités commençait a me séduire, je rêvassais épuisée sur l'oreiller alors que mon partenaire virtuel s'occupait de mon clitoris a son rythme et sa convenance entre mes cuisses sans que je n'ai rien a faire ! Je repensais a la visite sans finesse de mon Maitre qui était venu me remplir, a mon inconnu et ce qu'on avait fait sur ce sentier, a sa bedaine que je sentais sur mes fesses pendant qu'il tapait en moi, a sa vilaine bite que j'avais dévoré comme une affamée pour le faire bander, a tout ce foutre qu'il avait évacué dans la capote de mon Maitre, a son refus initial et le résultat final, a la salope que j'étais, a la chaleur qui emplissait mon bas-ventre a cet instant ! Je commençais a jouir, je mordais dans l'oreiller alors que je remuais du bassin sur cette petite ventouse qui me titillait de plus en plus intensément le clito, je regardait les photos de mon amant éphémère, la courte vidéo de son sexe qui me lime, la photo de dépravée sous le lampadaire, la photo de sa capote bien remplie, son foutre épais dont j'avais maintenant envie de l'avaler pour rendre fière mon propriétaire ... L'orgasme montait, j'étais en transe, je retourna vite sur Snapchat pour filmer, je remercia mon Maitre pour son cadeau en me touchant la poitrine alors que la jouissance approchait, je n'avais pas effacée son tatouage de Noel et lui montrait, j'avais encore mon plug alors je filma sans tabous le bijou et je termina mon snap par un beau plan sur mon sexe qui était recouvert par son cadeau qui ne me lâchait plus ! Je mordit a pleines dents dans l'oreiller et étouffa mon orgasme sous les draps, éteignit mon nouvel ami et repris mon souffle totalement perchée sur un nuage de plaisir ... Un premier snap tomba : "Content que ça te plaise, passe une bonne nuit" Un second arriva dans la foulée "PS : tu peux maintenant évidemment retirer ton plug, tu me le ramèneras la semaine prochaine. J'attends toutes les preuves par mail d'ici Lundi soir avec ton compte-rendu, t'es une bonne fille". Je m'endormie en étant épanouie et comblée tant sexuellement que spirituellement, je suis une pute immorale, une trainée sans tabous, une salope irrécupérable mais avant tout une chienne docile fière d'avoir été dressée par un pervers qui me stimule et me déprave toujours davantage ! ______________________________________________ Ce premier Noel BDSM fut inoubliable pour moi, il clôtura une année intense et me força a accepter de laisser Lady Bitch exister davantage en dehors de mes séances avec mon Maitre, je n'existe que pour le servir et le satisfaire, merci a lui d'avoir su faire de moi celle que je suis aujourd'hui ! A chaque fois que j'utiliserais mon Womanizer, je me rappellerais de ce Noel, de ce que j'ai du faire pour l'obtenir, de ce que j'ai été cette soirée là et j'imagine que je reviendrais de temps en temps ici pour relire ce récit afin de me souvenir et revivre cette soirée ... un womanizer entre les cuisses :stuck_out_tongue_winking_eye:
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Par : le 04/05/13
COUP DE GUEULE - Edito Sur les clichés de ce qu’est la représentation de la Soumission, et en particulier la Soumission féminine….car Je trouve que seules les très jeunes femmes (et Je n’ai rien contre elles) font l’objet du « beau » sur toutes les images que nous recherchons et trouvons, Je suis comme amateur d’images BDSM, le premier concerné d’ailleurs ! C’est, hélas, le mal de notre société qui se reflète aussi dans notre Domaine ! N’y aurait il justement pas une plus grande place à faire à la maturité, valable dans les faits comme sur les images, qui se doit d’être justement compte tenu de la complexité de ce Domaine…or rien ou très peu…seulement le soi disant « beau » au travers les images de la jeunesse ! Jeunes, nous l’avons tous été, et des jeunes il y aura encore après notre passage, mais la logique veut que nous la perdions pour acquérir autre chose de bien moins éphémère et de plus consistant, au fil du temps !Alors sachons apprécier ces beaux corps et belles attitudes de soumises « matures » ! Alors oui, il y a de beaux clichés où la jeunesse éclatante permet de magnétiser la plupart des regards, mais faisons aussi une part belle à en trouver avec des soumises d’un bel âge (over 35/40 à Mon sens), elles sont toutes aussi belles et d’autant plus car la plupart du temps, c’est au travers d’une longue réflexion mûrement réfléchie qu’elles sont près de nous et nous servent si bien ! Paroles d’un vieux Maître un peu révolté….ça Me rappelle Ma jeunesse, de l’être !
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Par : le 10/10/21
C’est LadySpencer, à l’occasion d’une conversation semi publique dans laquelle elle est intervenue, qui m’a fait réfléchir autour de ce thème. Mon contradicteur n’ayant pas relevé le challenge, je me lance. En même temps, je le comprends. Pour un mec, il y a surtout des coups à prendre, compte tenu de nos exigences contradictoires concernant les hommes 😀. _______________ Dans le monde en général, et le bdsm en particulier, y-a-t-il seulement encore place pour cette approche surannée des relations entre les hommes et les femmes ? Celui qui prétend dominer une femme peut-il, peut-il, doit-il se montrer galant envers elle? N’est ce pas en contradiction avec son statut de dominant, qui décide, impose ? Quant aux féministes nouvelle version, dans leur étrange inversion du sens des mots et des choses, la galanterie ne serait pour elles qu'une survivance haïssable du modèle patriarcal. Ou au mieux une forme de sexisme "bienveillant", pire encore que le sexisme ordinaire, puisque insidieux. Qui traduirait la volonté des mecs de nous maintenir dans une position d'infériorité, de nous infantiliser pour mieux asseoir leur domination, sous le couvert des attentions qu'ils nous témoignent. Comme si l’égalité des sexes qu’elles revendiquent (moi aussi, mais pas toujours ni en toutes circonstances 😀) était antinomique avec la courtoisie désuète qui a longtemps prévalu dans les relations hommes femmes. Beauvoir déjà s'inscrivait dans cette logique qui écrivait à ce propos dans Le Deuxième Sexe "au lieu de leur faire porter les fardeaux comme dans les sociétés primitives, on s’empresse de les décharger de toute tâche pénible et de tout souci : c’est les délivrer du même coup de toute responsabilité. On espère qu’ainsi dupées, séduites par la facilité de leur condition, elles accepteront le rôle de mère et de ménagère dans lequel on veut les confiner". Gisèle Halimi également, que j'appréciais pourtant pour d'autres de ses combats, quand elle disait rejeter la galanterie comme une forme de domination masculine "parce qu’elle est dissymétrique, inégalitaire". _______________ Mon éducation « bourgeoise » (que je ne vois pas comme une tare, la connerie existe dans toutes les classes sociales et au global je ne me trouve pas plus conne que certain(e)s autres 😀) fait que que pour ma part je demeure sensible à ces attentions du quotidien. Sans y voir ce que certaines abhorrent. Une « infériorisation » de la femme. Qui devrait être « protégée » par l’homme, en contrepartie de sa soumission et de la reconnaissance par elle de son rôle prééminent. Je n’ai nul besoin d’être « protégée » par quiconque. J’ai appris à me défendre seule. Mais j’ai toujours apprécié que mes copains de facs, et mon mec désormais se sentent obligés de me défendre quant on m’importune. Même si je n'ai jamais dupe déjà à l’époque qu'ils poursuivaient parfois un autre objectif que celui de voler à mon secours 😀. Auquel il m’est arrivé de réserver une suite favorable. Et agréable pour chacun de nous 😀. Aujourd’hui, je suis soumise à mon Maître. Et je le revendique. Comme je revendique d’être son égale dans la vie. Mais j’apprécie aussi que dans les gestes du quotidien, il se comporte en « galant homme ». Que ce soit toujours lui qui ouvre et referme pour moi la portière de la voiture. Même si je conduis aussi bien que lui (enfin, presque, l'essentiel des rayure et des bosses à sa bagnole étant quand même de mon fait 😀.) Qu’il porte systématiquement mes bagages, et sans même se plaindre de tout ce que j'emporte à chaque fois 😀. Que quand nous sortons, c’est toujours lui qui le premier entre dans le resto. Quand bien même nous ne fréquentons pas habituellement de bouges justifiant qu’il s’assure avant de me laisser entrer que je ne risque rien. Que s’il nous arrive de prendre un escalier, il l'emprunte toujours en premier. Pour que son regard ne soit pas attiré par ce qu’il pourrait voir de mes hanches ou d'autres parties de corps. Et ce bien que ma nudité lui soit plus que familière 😀. Qu’il m’offre sa veste chaque fois que j’ai froid et des fleurs sans raison particulière. Alors, oui, j'apprécie que mon mec se montre galant en toutes circonstances. Son comportement vis à vis de moi fait sourire certaines de mes copines, mais je ne suis pas dupe. Puisque ce que je sens surtout de leur part, c'est une forme d’envie, de jalousie 😀. Parce que moi j'y vois non du sexisme de sa part, mais une acceptation et une appréciation de nos différences. Qui traduit quelque chose de plus profond chez lui. Une élégance innée. Identique à celle dont il fait preuve quand il manie la cravache. L’élégance de ses sentiments vis à vis de moi :smile:
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Par : le 09/07/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink: ___________________________________________________________ De 2012 a 2015 Je suis en terminale, fraichement célibataire et plutôt déçue du sexe, je ne suis plus autant en quête d'un pénis pour combler ma vie ... Je me réfugie auprès de mes copines et dans mes loisirs choisissant de me concentrer sur mes études pour le BAC en fin d'année ! Il y'a pourtant dans ma nouvelle classe un garçon qui ne me laisse pas indifférente, il a des yeux bleus à tomber, de beaux cheveux mi-longs blonds et il me fait beaucoup rire mais je ne me projette pas dans une quelconque relation pour le moment. Plusieurs garçons me tournent autour ayant appris ma rupture durant l'été et certains se montrent assez grossier en se comparant à Clément, ils sont d'emblés à mes yeux inintéressants en s'y prenant de la sorte mais pensent avoir une chance. Mon Crush discute de plus en plus avec moi par messages, nous avons beaucoup de points communs et une complicité rare, il flirte de plus en plus ouvertement, me complimente souvent le soir sur ma tenue du jour, me dit qu'il va rêver de moi quand il va dormir ... Je m'amuse en retour a lui dire que je suis en pyjama dans mon lit quand je lui parle ou bien que je sors juste de la douche (alors que souvent ce n'est pas vrai), je fais en sorte de lui mettre des images plus ou moins sexy de moi dans la tête pour attiser son désir et voir comment il réagit dans ses messages suivants. Je me caresse régulièrement avant de dormir en l'imaginant se branler en pensant à moi, un soir alors que je me touche pendant que nous échangeons par messages, il me dit le plus spontanément du monde, qu'il me laisse-là car il doit aller se branler avant de dormir et qu'il est tard ! J'hésite entre lui répondre un simple "d'accord, bonne nuit, à demain" ou le chauffer mais ma chatte qui supplie que je continue de jouer avec elle me pousse à choisir la seconde option, je lui réponds alors "c'est moi qui te mets dans cet état ?" Son texto mets quelques instants a tomber ... "Truc de mecs ma belle, faut faire sortir le venin pour bien dormir, n'y voit pas là un rapport avec toi, tu n'es pas le centre du monde" Je le prends un peu mal car il refroidit l'ambiance mais je sais qu'il cherche a me taquiner et me faire parler de sexe ou manifester par écrit une quelconque déception, je m'amuse alors de cet affront et décide de surenchérir ! "Je parie que t'as déjà la main dans le calbar pourtant puisque t'as mis un peu de temps a répondre, pas joli-joli de m'envoyer un message alors que tu secoues Popol !" " J'avoue que j'ai peut-être commencé mon affaire, après-tout je te l'ai dit, il se fait tard et on se lève tôt demain ..." " Ah tu vois, bon garçon j'aime quand tu es honnête, du coup ça se branle sur quoi ?" (Je me frotte le clito comme une folle sur notre conversation quand je ne lui réponds pas et attends son message) " Qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est un peu gênant en plus; tu trouves pas ?" " Oh voilà qu'il fait le timide maintenant, je sais pas, je pensais que t'assumerais puisque c'est toi qu'a commencé a parler branlette !" " Je regarde une scène porno, t'es contente ?" " Ok, quelle genre, petit cochon ?" " Pourquoi tu veux en regarder un aussi peut-être, petite cochonne ?" (Je mouille comme une folle depuis plusieurs messages, il m'excite carrément trop, j'ai envie de lui, de le voir se branler ...) " Qui sait ? Peut-être que je vais m'en faire un petit avant de dormir aussi ..." " Ah ouais, tu regardes des pornos toi ?" " Moi aussi je me caresse souvent avant de dormir pour ta gouverne !" " Charlotte ... T'es en train de carrément m'exciter là, faut pas me dire des choses pareilles !" " De ? Savoir que je me frotte la chatte ça te rends fou ? Y'a pas que les mecs qui aiment le porno et prendre du plaisir avant de dormir" " C'était pas le moment pour me dire des choses comme ça, je me branlais petite idiote, maintenant je t'imagine le faire ..." " Bah justement si je peux aider, je vois pas où est le problème ..." " Ah ça te dérange pas de savoir que je suis en train de me branler en discutant de ça avec toi ? Que tu m'excites ..." " Non au contraire surtout de savoir que ça t'excite est flatteur et puis je fais peut-être la même chose ..." " Jure ?! Tu te touches là ?" " Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je t'imagine t'acharner sur ta queue mon cher et ça m'amuse" " Bordel, je viens de finir, tu m'as complétement fait vriller, j'en ai mis partout, je me sens un peu honteux " " Faut pas, ça restera notre petit secret, j'espère que c'était bon en tout cas" " Ok, on fait ça, je te promets d'en parler a personne, j'ai kiffé mais a la fois je me dis qu'on a dérapé, allez bonne nuit la miss" " Yep a demain et y'a pas de mal a se faire du bien, dors bien" Je me caressa encore quelques instants totalement en transe avant de m'endormir avec un peu de remords d'avoir été aussi cru. Le lendemain matin, Thomas arrive dans la cour du lycée, me prends par la main, m'entraine avec lui en me disant qu'il faut qu'il me parle, il me plaque contre le mur derrière les toilettes, me regarde fixement dans les yeux "Je t'aime, petite cochonne" me dit-t-il avec aplomb, je rigole et lui réponds "moi aussi petit cochon", il me roule une pelle des plus intenses en me prenant dans ses bras, je fonds littéralement et tombe inéluctablement folle amoureuse de lui. Thomas et moi étions un couple très fusionnel, il était beau garçon, populaire et très apprécié, je l'étais aussi donc nous devînmes l'un de ses couples stars d'un bahut. Plusieurs de mes copines m'enviait notre relation, plusieurs de ses copains jalousait celui qui profitait de mon corps et ça, pour en profiter, il en profitait ... Thomas fut une révélation, il répara les dégâts de Clément (le précoce) avec lui je redécouvris cette passion que j'avais pour la queue, j'adorais sa bite, l'avoir dans ma main, dans ma bouche, dans ma chatte ! Thomas était endurant, mieux membré, plus sauvage, plus pervers, il me prenait dans toutes les positions, dans plusieurs pièces de nos maisons, à l'extérieur, il avait toujours envie de moi et c'était à chaque fois un réel plaisir que de satisfaire ses besoins ! Le sexe était un fondement de notre relation, on baisait tout le temps, on parlait de cul tout le temps, on était des animaux en ruts qui se découvrent une sexualité et la consume a toute vitesse ! J'adorais le voir en érection, savoir qu'il bande pour moi. J'adorais embrasser son gland, couvrir ses boules de baisers et dévorer son chibre de longues minutes en l'écoutant gémir de plaisir. J'adorais quand il dévorait ma poitrine, bouffait ma chatte et me léchait le cul, sentir son envie pour mon corps. J'adorais par dessus-tout ses coups de reins violents, sa bite raide qui tapait si fort et profondément en moi, la fougue qui le caractérisait et nos parties de jambes en l'air digne des pornos que nous regardions ! Thomas réveilla de nouveau la salope qui dormait en moi, il me rendit accroc a sa bite, au sexe et me déprava ! Totalement en confiance avec ce garçon qui me témoignait tout son amour et tous ses désirs, je me laissais aller et oubliait petit a petit la conception de pudeur, tabous ou limites. Thomas avait instauré une règle dans notre couple, nous devions toujours tout faire pour le plaisir de l'autre et ne rien lui demander que nous ne pourrions faire nous-même ! Si tu m'aimes, pourquoi m'empêcher de prendre du plaisir ou faire ce que j'aime ? C'était un peu son crédo et dans le fond ça se tenait. Je me dévouais a le faire prendre son pied et m'assurer qu'il exprime toutes ses envies et en retour il s'assurait également que je jouisse avant lui et communique sur mon ressenti ou ce dont j'avais envie. Thomas me fit découvrir le véritable plaisir, il m'emmena aux portes de l'orgasme que je ne franchissais pas mais nous n'étions pas loin, il savait me faire jouir et je vénérais sa queue. Il fut le premier garçon que je présenta a ma mère, elle l'appréciait beaucoup. Quelques semaines après avoir officialisé mon couple auprès de ma Maman elle m'offrit mon premier string en me disant que maintenant j'avais l'âge d'en avoir un, elle se doutait que j'étais devenue sexuellement active avec mon petit-copain alors elle me posa la question, je lui confirma que je couchais avec Thomas. Monsieur souhaitait que je prenne la pilule pour que l'on se passe du préservatif, j'en parla a ma mère en lui disant que je souhaiterais avoir une contraception plus sûre, elle m'encouragea a prendre en effet la pilule. Les premières baises sans capotes furent incroyables, la sensation du peau contre peau me fit redécouvrir sa queue ou la bite de manière plus générale, tout était plus doux, sensuel, meilleur et le sentir jouir en moi était une satisfaction totale, les jets chauds qui se déversaient dans mes entrailles me donnait l'impression de servir de vide-couilles, accomplir ma fonction jusqu'au bout. Au fil des mois, Thomas me baisait de manière plus brutale et j'aimais cela, ces mots devenaient plus crus, il parlait de mon corps de manière obscène, de moi en des termes peu élogieux mais dans les situations que nous vivions, il disait toujours vrai ... Comment contester le fait que j'étais une salope ? Moi qui adorait le sucer, m'étouffer sur sa queue raide pleine de salive, m'empaler dessus pour m'y remuer sans pudeur, gémir sans honte sous ses coups de bites, me faire remplir de sperme ... Comment contester le fait que j'étais une chienne ? Moi qui voulait toujours me faire baiser, qui en prenait plein la chatte tout le week-end, qui cambrait mon cul à m'en déboiter le dos et écartait mes deux fesses pour lui offrir la meilleure vue sur mes trous ... Comment contester le fait que j'étais une pute ? Moi qui obéissait à toutes ses envies, me faisait baiser en extérieur avec le risque d'être surpris, jouissait avec ses parents dans la pièce d'à coté, lui gobait les deux boules en même temps pendant qu'il se branle, lui léchait le cul s'il me le demandait, avalait son sperme ou le laissait me recouvrir le visage ... Au lycée et devant nos amis, j'étais sa petite amie. A la maison ou chez ses parents, j'étais sa copine. Entre nous, j'étais sa femme, sa meilleure amie, sa confidente, sa partenaire mais au lit quand les vêtements tombaient je n'étais plus qu'une salope bonne qu'à se faire défoncer la chatte, une chienne docile vouée a lui vider les couilles et une pute dépravée qui ferait tout pour satisfaire sa queue ... J'aimais cela, j'aimais être cette salope, j'aimais le sexe, la bite, sa bite et j'aimais ce qu'on était, c'était parfait ainsi ! Durant l'année de mes 18 ans, j'ai discuté un jour a cœur ouvert avec ma mère sur l'abandon de mon paternel, elle me raconta qu'ils ne s'entendaient plus du tout, qu'elle ne le comblait pas assez sexuellement selon lui mais aussi qu'elle savait qu'il avait une maitresse, fréquentait des établissement libertins et avait une double vie. Les révélations de ma mère me poussèrent a m'investir encore plus sexuellement avec Thomas, à le combler et ne rien lui refuser. Avec le recul, je pense que ma soumission trouve ses origines dans cet instant, mon rapport aux hommes a toujours été influencé par l'absence d'une figure paternelle dans ma vie mais mon rapport au sexe a aussi toujours été influencé par ce besoin d'affection et cette volonté de combler l'autre pour m'assurer qu'il reste a mes cotés. Savoir que mon géniteur était un salaud infidèle a la libido insatiable qui faisait passer ses besoins sexuels avant tout le reste m'aida a le détester encore plus mais je releva aussi les points communs que nous commencions à avoir ... Pire encore, parfois quand je me masturbais, j'imaginais cet homme qui baisait autrefois ma mère, elle qui m'a éduqué de façon plutôt stricte, que je ne vois jamais se relâcher, qui n'a jamais refait sa vie et que je ne peux imaginer avoir eu ne serait-ce qu'une aventure depuis leur séparation. A quoi pouvait bien ressembler leurs parties de jambes en l'air ? Un fantasme commença à germer en moi, celui d'un jour aller en club libertin ! Je m'informais régulièrement sur le milieu, ses codes, son fonctionnement et consommait de temps en temps du porno en lien avec le libertinage, l'échangisme ou les glory-holes. Quand je me caressais, Il m'arrivait de fantasmer sur une soirée dans un club avec Thomas, de voir des gens en train de baiser, de nous joindre à eux mais je n'en étais pas capable, ce n'était que des pensées obscènes quand j'étais trop excitée ... Pourquoi cela m'excitait autant d'ailleurs ? Est-ce que j'avais réellement envie de sexe a plusieurs ? Que Thomas me voit coucher avec un autre homme sous ses yeux ? De sucer la bite d'un parfait inconnu sans savoir à quoi il ressemble physiquement en le pompant à travers le trou d'un mur ? Un soir, je pris conscience que ce qui m'attirait autant dans ce fantasme du club libertin ce n'était pas tant le milieu décomplexé sexuellement et tout ce qui va avec mais plutôt l'idée de marcher sur les traces de mon paternel, que ce qui m'excitait c'était de me dire que je pourrais tomber sur lui, que je ne le reconnaitrais pas et lui encore moins, que je pourrais me faire baiser par mon propre père ou sucer sa queue sans le savoir ... Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faites du bien avec des pensées pareilles dans la tête ... Je fantasmais sur le fait d'entrer dans un club, de voir une femme se faire prendre sous mes yeux et de me dire que c'est peut-être mon père qui est en train de la baiser. Je fantasmais sur le fait de me faire baiser par Thomas devant des voyeurs et que mon paternel serait peut-être dans le groupe d'hommes qui me regarde, qu'il constate la chienne que je suis sans que lui ou moi ne le sachions. Je fantasmais sur le fait de sucer des bites dont je ne sais rien, d'en voir de toutes les tailles et diverses formes, de m'atteler à en vidanger plusieurs sans avoir la moindre idée de la beauté de l'homme derrière le mur, sa corpulence ou son âge. J''étais excitée par l'idée de sucer des mecs repoussants, qu'ils soient moches, gros ou vieux mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de pomper un gars de mon bahut, un de mes profs, le père d'une amie mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de vider les couilles de mon propre père dans ma bouche mais que je n'en sache rien. Je fantasmais sur le fait de me faire prendre par de parfaits inconnus, que Thomas m'offre à des mâles en rut, m'échange à un gars contre sa copine, de n'être qu'un corps dont des hommes dont je ne sais rien disposent pour leurs besoins. Il y'avait de la perversion en moi qui aimait l'idée que mon père soit un jour l'un d'eux, qu'il pénètre dans la chatte de sa propre fille, celle qu'il a abandonnée dont il ne connait rien et surtout pas le manque dont elle a souffert, qu'il profite de ce qu'il a engendré, que son égoïsme et ses vices comme ma dépendance aux hommes et ma dépravation nous conduisent a baiser ensemble comme les obsédés maudits que nous sommes. Ce fantasme était irréalisable et bien trop immoral, il se manifestait dans un coin de ma tête quand j'étais très excitée et perdait le sens des réalités avant de jouir, je ne pouvais pas en parler à Thomas tant il était obscène, difficile a comprendre sans une parfaite connaissance de mes blessures psychiques et je ne voulais pas que mon petit-ami voit cet aspect de moi ... La vie suivait son cours, j'étais épanouie tant socialement, émotionnellement que sexuellement ! Depuis les révélations de ma mère et ma décision de m'offrir sans aucune limites a mon petit-ami, je ne faisais plus l'amour, je me faisais baiser. Je ne suçais plus simplement une bite, je m'exerçais a la gorge profonde. Je ne recrachais plus le sperme après une pipe, j'avalais son foutre, le laissait venir sur mon visage, ma poitrine, mon cul ou la plupart du temps, au fond de ma chatte ! Thomas était un conquérant, celui qui annexait mon corps, lui faisait vivre diverses premières fois mais surtout celui qui me ferait tout faire, tout vivre, tout essayer ne serait-ce qu'une fois juste pour voir ! Il ne cachait plus sa part d'ombre et me délivrait toutes ses envies, à chaque fois que nous repoussions nos limites ou faisions quelque chose de nouveau, il se tournait instantanément vers la prochaine étape, c'était comme une liste de pratiques, perversions, situations, jeux de rôles qu'il voulait cocher comme pour se dire, on l'a fait ! Mon obsédé de petit-ami m'avait convaincu de me laisser prendre en photos totalement nue et filmer en plein acte pour qu'il se branle sur moi/nous plutôt que du porno pendant la semaine. Il vouait un tel culte a mon corps que j'avais acceptée par amour de lui faire confiance pour garder ça pour lui. Je me disais que si ça l'aidait à rester focus sur moi même dans ses moments solitaires, il n'en serait que plus bouillant le week-end lorsqu'il retrouverait "la came" sur laquelle il se branlait toute la semaine ! Je me fis violence au départ pour lui offrir le contenu qu'il recherchait pour ses branlettes, les premiers shootings furent éprouvants et gênant mais quand il me filmait en train de le sucer c'était excitant de me dire que je devais fournir une belle prestation car elle était enregistrée et qu'il allait la revivre en solo. Au fil des mois, je me pris finalement au jeu et il amassa plusieurs centaines de photos allant de shootings complets dédiés a une tenue ou un ensemble de lingerie a des photos prises a la va-vite pendant nos ébats. Une baise sur deux, il sortait dorénavant son téléphone pour me filmer, il se filmait en train de se faire sucer, de me baiser et d'éjaculer sur mon visage ou mon corps. Déjà bien dépravée et sans pudeur, le fait de savoir qu'il détenait autant de photos/vidéos compromettantes sur moi où il avait la preuve que j'étais bel et bien une salope fit voler en éclats ma capacité a garder encore quelques limites ou lui refuser quelque-chose ... J'étais déjà soumise à cet homme sans le dire, nous ne mettions pas de mots sur cela mais dans les faits ma dévotion était totale depuis des mois, mes tabous presque tous envolés et la notion de limites, il savait la faire disparaitre. La semaine nous avions maintenant du sexe virtuellement, allant des sextos/appels cochons où on se touchent avant de dormir aux échanges de nudes, il n'y avait plus de temps morts avec le week-end où nous passions aux rapports plus concrets. J'aimais envoyer des photos de mon corps a mon mec, qu'il me réponde avec une photo de sa queue en érection ou me dise que si j'étais face a lui, il boufferait la chatte que je venais de lui envoyer ! J'aimais qu'il me promette "de me détruire" ce soir quand je lui envoyais une photo de moi dans mon bain m'épilant la chatte pour lui. J'aimais me réveiller et avoir une photo de ses jets de sperme sur le parquet de sa chambre où il me disait que c'était le résultat de sa masturbation devant notre vidéo du week-end dernier ! J'aimais aussi me toucher sur nos vidéos, parfois je lui demandais de m'en envoyer certaines quand j'avais trouver le moment génial pour pouvoir me masturber devant. Je ne m'en suis pas rendue compte à cette époque mais je pense que c'est à cette période que je suis devenue nymphomane, le sexe était présent chaque jour. Ma dévotion totale à mon petit ami, sa recherche constante de nouveautés et notre volonté de tout essayer nous poussèrent à aller très loin pour des jeunes de nos âges. Lorsqu'il m'avait demandé de lui faire un anulingus par exemple, j'avais au départ émis des réticences mais il avait argumenté en me disant qu'il me le faisait bien lui, alors pourquoi pas l'inverse ? J'avais rétorqué le fait de n'avoir rien demandé mais avec le couplet sur le fait de donner du plaisir à la personne qu'on aime en veillant a son épanouissement, j'y étais allé ! Les premiers coups de langues furent fébriles mais il s'était entièrement épilé pour l'occasion alors je lécha le pourtour de son anus et appuya légèrement sur son entrée, les gémissements de plaisir de mon copain m'encouragèrent a poursuivre cette mascarade. Dans les minutes qui suivirent, je recevais des ordres clairs et autoritaires me disant d'embrasser ses fesses, de lécher plus vite, de remuer de haut en bas ma langue, de la laisser sortie et de ne bouger que ma tête, de lui limer la raie dans son ensemble ! Son cul était baveux, le bas de mon visage recouvert de salive, j'étouffais parfois entre ses fesses, cherchant a reprendre une respiration contre son cul, il se branlait lui-même en me regardant et appuyais parfois sur ma tête pour me maintenir entre ses fesses. Il m'ordonna de rentrer ma langue dans son cul, je ne voulais pas le faire, lécher l'extérieur était une chose mais j'avais peur du goût ou d'un accident ... En exprimant un refus, il argumenta aussitôt sur le fait qu'il me le faisait, qu'il rentrait sa langue dans mon cul mais aussi dans ma chatte alors il prit ma tête et l'enfonça entre ses fesses en m'ordonnant de lécher, "mets-la dedans" me dit-il plusieurs fois alors que je léchais l'entrée puis j'obéis et pénétra son anus de la pointe de la langue ! "Fais des vas et viens, je veux te sentir entrer et sortir en moi" me dit-il en m'agrippant les cheveux. "Plus loin s'il te plait" me dit-il en appuyant derrière mon crâne pour m'enfoncer le visage dans ses fesses alors que ma langue était en lui. "Encule-moi avec ta langue" me dit-il pendant que je gardais ses fesses écartées et que j'y mettais des hochements de tête la langue enroulée pour en faire une pointe qui le gode ... Voici comment je suis passée en moins de dix minutes de quelqu'un qui ne s'était jamais approchée d'un anus a quelqu'un qui raclais l'intérieur d'un trou de balle avec sa langue ! Après cette première fois, je lui léchais le cul un week-end sur deux pendant nos préliminaires et cela ne me dérangeait plus. L'anus de mon mec était copieusement léché s'il soulevait ses jambes pour m'y laisser l'accès et j'aimais que ma langue remonte en continu de sa raie à ses couilles pour revenir à sa queue. L'anus de mon mec était habilement sollicité s'il se mettait à quatre pattes, je lui écartais bien les fesses et l'enculait avec ma langue tout en masturbant sa queue qui pendait dans le vide. L'anus de mon mec était violemment frotté contre ma langue et sur mon visage quand il s'asseyait sur moi pour que j'étouffe entre ses fesses alors qu'il se remuait sur la pointe de ma langue tout en se branlant et m'agrippant parfois par les cheveux pour enfouir mon visage dans son cul. Nous avions 18 ans et je bouffais le fion de mon petit-copain comme une actrice de gonzos ! Je pense que le plus hors du commun ou inavouable c'est quand nous nous sommes mutuellement pissés dessus ... Thomas m'avait plusieurs fois fait part de son envie de m'uriner dessus, sur le visage plus précisément mais j'avais évidemment tout de suite décliner la proposition et bien qu'il en reparle parfois sur ce sujet il ne me forçait pas la main sachant que c'était bien plus hardcore. Je lui avais demandé ce qu'il cherchait là dedans et il m'avait expliqué vouloir voir jusqu'où je pourrais aller pour lui, si ma dévotion était réelle et que c'était une façon de se sentir supérieur à moi sur l'instant, une envie d'humiliation, de dominer. Un soir après une bonne baise chez lui, nous avions tous les deux envie d'aller aux toilettes pour pisser puis a la douche, nous venions de passer un bon moment et lorsqu'on se chamaillait pour la première place aux WC, il me dit que je n'avais qu'à pisser dans la douche puisque je devais y aller, je lui concéda alors les toilettes en acceptant de le faire sous l'eau de la douche. Alors que je déclenchais l'eau, Thomas s'engouffra dans la salle de bain, la ferma a clé et me chuchota (parents dans le salon au rez de chaussée) que si j'étais capable de me pisser dessus moi-même dans la douche et bien nous n'avions qu'a nous pisser dessus à tour de rôles dans la douche. Je lui demanda pourquoi ça et il me rappela qu'il ne me demanderait jamais de subir quelque-chose qu'il n'est pas prêt à faire aussi donc que s'il me pissait dessus, il subirait l'expérience en retour ! Je ne sais pas si c'est l'euphorie de la soirée sympa que nous passions ou le fait que j'avais trop envie de pisser pour que l'on débatte mais j'accepta si c'était juste sur le corps. Thomas coupa l'eau, se positionna dans le bac de la douche et me dit de mettre un pied sur son épaule puis de me laisser aller, je fis ce qu'il dit et commença à uriner. Au début je me pissa plus le long de la jambe qui me servait d'appui que sur lui, je me retins alors de nouveau pendant qu'il se positionnait davantage sous moi bien collé à ma cuisse alors qu'il maintenait mon autre jambe sur son épaule. La seconde tentative fut aussi calamiteuse mais fonctionna, ma pisse coulait sur lui, sur son bras, une partie de son ventre et ses cuisses, il me demanda d'orienter ma chatte de la main alors je tira dessus pour tenter de viser avec le jet et lui en mettre un maximum dessus, on rigola énormément lorsqu'il me dit que "c'était très bizarre la sensation, chaud et que ça puait" alors que j'arrosais son torse et savourait ses grimaces. Monsieur se rinça puis m'invita a prendre place. C'était mon tour, je m'accroupis jambes écartés en étant bien appuyé sur mes talons, il me demanda de tenir et écraser mes seins l'un contre l'autre puis il débuta, c'était tout de suite bien plus facile pour un homme de viser ... Il s'amusa à pisser sur mes seins, mes épaules, mes cuisses, c'était brulant et ça démangeait, l'odeur était forte, je puais la pisse ! Il me fit me retourner a quatre pattes pendant qu'il retenait ses derniers jets puis il urina sur mes fesses et mon dos. Je me mis debout, puante avec des relents de dégout devant l'odeur de l'urine, on prit un fou rire en concédant tous les deux que ça puait et que c'était n'importe quoi ce qu'on venait de faire puis je me rinça en vitesse à grand renfort de gel douche ! Il est difficile de vous conter toutes les parties de jambes en l'air et diverses pratiques que nous avons vécues au sein de cette relation mais si je devais encore vous partager quelques anecdotes, je vous parlerais de notre penchant pour le sexe en extérieur ! Déjà c'était pratique, deux adolescents/jeunes adultes chez leurs parents c'est pas toujours simple pour baiser discrètement chez nous donc le faire à l'extérieur était un bon plan en plus de terriblement nous exciter avec le risque d'être surpris. Il y avait un petit bosquet derrière le quartier de Thomas, je ne sais pas combien de fois je me suis faites baiser contre un arbre ... Au lycée, nous nous éclipsions parfois le midi pour faire nos affaires entre les buissons d'un parc à coté du bahut ou dans une ruelle. Chez moi, nous partions nous promener dans les champs et mes premières exhibitions furent devant un troupeau de vaches. Il y'a aussi une anecdote honteuse, un week-end où les parents de Thomas n'étaient pas a la maison, il me fit part d'une découverte ! Monsieur avait trouvé dans l'un des placards de sa mère, un gode vibromasseur et il voulait que l'on essaie ... J'ai au départ comme souvent tenté de refuser en lui expliquant que c'était à sa mère, qu'elle se l'enfonçait dans la chatte et qu'il était hors de question que je fasse de même avec son jouet a elle ! "N'importe quoi, y'a rien de sale, je vais le passer sous l'eau avant de toute façon et on le nettoiera aussi après ! C'est qu'un jouet et puis tu faisais pas toutes ces manières quand on a baisé dans le lit de mes parents le mois dernier !" Thomas continua de me forcer la main en m'expliquant qu'on avait l'occasion d'essayer et de voir ce que ça me ferait, il alluma le sex-toy qui commença a vibrer et en regardant ce jouet en forme de pénis fuchsia vibrer, j'eue en effet envie de savoir ce que ça faisait. Mon pervers de petit-copain enleva ma culotte et me fit me coucher sur le dos, les jambes bien écartées, il frotta la tête du jouet contre mon sexe, les vibrations étaient agréables et stimulaient bien mon clitoris, je mouillais sur le sex-toy de ma belle-mère ! Thomas commença alors à me lécher, à insérer ses doigts puis fit entrer le gode en moi, au début il me pénétra avec le sex-toy à l'arrêt, il faisait des vas et viens en moi, j'étais trempée et très excitée. Thomas me goda de longues minutes avant de me défoncer littéralement la chatte à la force de son avant-bras, si le jouet n'était pas aussi bon que sa queue en sensations, la vitesse de pénétration et la cadence des vas et viens qu'il pouvait imposer à ce pénis par la force de sa main était bien supérieur à celle de ses coups de reins ! Je serra les cuisses et voulu interrompre la folle cadence ne tenant plus devant tant d'intensité, il me retourna, suréleva mes fesses et reprit de plus belle bien agrippé a mon postérieur qu'il tenait coincée entre son torse et ses bras ! Il alluma le vibromasseur qui commença alors à vibrer et résonner en moi, mes parois étaient chatouillées mais c'est plutôt la pénétration effrénée que reprit vite Thomas qui me faisait péter un plomb, trop de plaisir se mêlaient en moi. "Je croyais que t'en voulais pas ? Ecoute les bruits obscènes que fait ta chatte maintenant ! T'aimes te faire goder ma salope, regarde comment tu mouilles sur le sex-toy de ta belle-mère, tu vois que t'es qu'une pute ! - Oui, je suis qu'une pute qui aime s'en prendre plein la chatte !" Je gémis comme une chienne en chaleur, plusieurs fois je tente de fuir l'intensité de ma jouissance mais mon masturbateur ne me laisse pas bouger, je ne peux qu'encaisser sa fougue tant que son poignet en a sous le coude ! Thomas cessera ce divin supplice après d'intenses minutes, relâchant mon cul et me laissant inerte avec le sex-toy éteint mais encore plantée dans la chatte c'est un ordre qui me fit revenir a moi. "Allez maintenant, je veux que tu le suces bien fort et nettoie toute la mouille que t'as mis dessus" Thomas retire le jouet de ma chatte dilatée, il l'approche de ma bouche et je l'avale, il le remue entre mes lèvres et me demande de bien le lécher, je m'exécute et goute à de la mouille tout sauf délicieuse, il sort alors sa queue et me dit de manger de la vraie bite. Je me souviens que je l'ai sucé avec application, qu'à un moment j'ai repris le sex-toy de sa mère pour me goder moi-même pendant que je le suçais ... J'avais conscience d'être une dépravée mais j'ai eu du mal a regarder sa mère dans les yeux quelques temps après cet épisode. La dernière anecdote qui sort du lot et mérite d'être racontée serait qu'on se racontait des histoires de culs fictives avec des potes à nous dedans pour nous exciter ... Thomas fantasmait sur un plan a trois avec deux filles, moi sur mon club libertin donc souvent nous aimions nous masturber en écoutant l'autre nous raconter des obscénités sur nous et quelqu'un qui nous excite mais cet aspect sera plus amplement évoquer dans un chapitre bonus. Thomas était un pervers insatiable et moi j'étais devenue une salope dévergondée, nous nous comblions tellement ! Le seul point noir dans notre sexualité était le sexe anal, lui en raffolait et en regardait énormément en vidéos, moi pas plus que ça. Il avait forcé de longues semaines pour que je le laisse me sodomiser, j'avais fini par accepter d'essayer ! De longs préliminaires, beaucoup de lubrifiant et une pénétration patiente et progressive n'avait pas réussit à me détendre suffisamment pour que j'y prenne du plaisir, la sodomie avait été douloureuse et déplaisante. Une seconde tentative avait eu lieu le mois suivant de mémoire et c'était encore moins bien passée, il m'avait enculée jusqu'à se finir alors que je n'en pouvais plus et j'avais pris sur moi pour le laisser finir en me cramponnant au matelas de longues minutes ... Depuis ce jour, la sodomie avait été proscrite de nos ébats et si j'autorisais le doigt dans le cul, je lui refusais dorénavant l'accès à ce trou avec sa queue qui était synonyme pour moi de mauvais quart d'heure ! On ne pouvait pas dire que j'avais peur de la douleur ou que je ne laissais pas mon mec me violenter, les fessées franches en levrette, le tirage de cheveux pendant la pénétration, les claques pendant la pipe ou la baise, les étranglements et les jeux de salives étaient monnaies courantes après notre première année de couple mais l'anal restait a l'écart. Alors que nous approchions de nos deux ans de relation, je commis une grave erreur, toujours folle amoureuse de mon copain et épanouie, je ressentais néanmoins qu'une routine s'installait entre nous et passant tout mon temps avec lui, je ne me sentais plus que comme la copine DE alors je me demandais si je plaisais encore aux autres hommes ... Comme un besoin de séduire, de me rassurer ou de braver un interdit, j'alla flirter par messages avec un garçon qui prenait mon bus et que je trouvais pas mal, nous discutions de temps en temps et je le chauffait légèrement pour m'attirer ses compliments. Thomas le découvrit un jour en fouillant dans mon portable (chose qu'il ne faisait jamais mais il avait senti que quelque-chose se tramait) s'en suivit une dispute dévastatrice où je m'excusa à ses pieds et le supplia de ne pas me quitter, que je ne faisais que jouer pour me rassurer, que je ne l'aurais jamais trompé, il ne l'entendait pas ainsi et considérait que je l'avais trahi, il me quitta ... Ce fut un week-end à pleurer, m'en vouloir et tenter de le reconquérir, il était blessé, trahi et vexé. Mes déclarations d'amour, mes excuses, mes promesses de me racheter ne changeaient rien et alors que je le pensais perdu a jamais, il me donna rendez-vous chez lui le week-end suivant en me disant de venir que si j'étais prête à tout pour le récupérer ... Je rejoignis mon petit-copain blessé qui me faisait la gueule depuis plus d'une semaine, nous sauvâmes les apparences devant ses parents et montèrent vite à l'étage pour nous enfermer dans sa chambre et discuter. Thomas affichait toujours une mine grave, je le prit dans mes bras en m'excusant et lui rappelant que je l'aimais plus que tout, il me rassura en me disant que lui aussi et qu'il avait énormément de mal à vivre sans moi, que cette séparation le dévastait mais qu'il n'en était pas la cause, juste la victime suite a ma trahison, que si je voulais regagner sa confiance, je devrais lui prouver que je suis prête a tout pour lui et que je lui appartiens ! Je lui confirma être folle de lui et ne pas vouloir le perdre, que je saurais me racheter alors il me répondit d'un ton froid et autoritaire "on va voir ça, enlève ta culotte" ... Je m'exécuta avec un peu d'appréhension mais en me disant qu'il voulait sûrement se réconcilier par le sexe. "Voilà" dis-je les fesses à l'air devant lui, il me positionna a quatre pattes sur le matelas, baissa son jogging, cracha sur son sexe, sur mon anus et commença à y engouffrer un doigt, "Non pas ça ..." suppliais-je, notre dernière sodomie remontait a plus d'un an ... "Ta gueule, t'as pas le choix ! T'as dit être prête à tout ! Vouloir prouver que tu m'aimes ! C'est une bien maigre punition vu que ce que t'as osée faire, salope !" sa voix était différente, agressive, en colère, pleine de rancune ! "Alors j'entends rien ? Tu veux te faire pardonner ?" "Oui mais tu sais que je vais avoir mal, que j'aime pas ..." sa bite s'enfonce en moi, il me la mets sans prévenir et plus franchement que d'habitude, son gland entier entre d'un coup et il continue de la plonger dans mon anus sans aucune forme de retenue. Je pousse un cri et tente de faire ressortir sa bite, il m'agrippe le cul et les bras avec fermeté ! "J'espère bien que tu vas avoir mal, tu crois pas que j'ai eu mal, moi, hein ?" J'hurle de douleur, sa bite vient d'enflammer mon cul, d'habitude déjà, j'ai du mal a encaisser mais alors sans préliminaires ni lubrifiant, je dérouille ... Il me bouche la bouche, me dit de "fermer ma gueule", je me mets à pleurer ... "C'est ça, chiale pour une bonne raison, c'est facile de pleurer quand on se fait chopper a draguer un autre mec, là au moins t'as une bonne raison de pleurer" me dit-il revanchard et culpabilisateur ! Sa bite va et viens dans mon cul sans pitié, il me baise par ce trou si difficile pour moi comme si c'était ma chatte, je suis en larmes et pleure bruyamment ... "Allez mords donc dans l'oreiller, je veux pas t'entendre Charlotte, souffre en silence, a chaque fois que t'as mal, dis-toi que c'est rien comparé à ce que tu m'as fait et comment moi j'ai mal de découvrir que ma copine est une sale pute infidèle" Je pleure dans l'oreiller, mords dans le tissu et étouffe mes cris pendant qu'il m'encule sans la moindre retenue, pitié ou tendresse ! Je comprends ce qu'il me dit, je ne nie pas l'avoir blessé et devoir faire amende honorable, s'il a choisit mon cul pour cela, alors soit ... Je sens sa haine pour moi sur l'instant, que je n'ai surement que ce que je mérite, il me dit que ça lui fait du bien et qu'au moins après ça, il pourra sûrement me pardonner si je le laisse m'enculer à fond comme il en rêve depuis toujours, il ira mieux ! Il m'encule avec vigueur, se cramponne à mes hanches et mes fesses, me demande parfois d'écarter mes fesses, il filme la scène en commentant des obscénités très humiliantes du genre "Voilà ce qu'une chienne en chaleur mérite, ça t'apprendra à allez remuer du cul auprès d'un autre", "Sale pute t'as que ce tu mérites", "Dis moi merci de te punir et te pardonner, je devrais même pas t'enculer, tu mérites même plus d'avoir un gars comme moi" les minutes passent, la colère de Thomas redescends, je baigne dans mes larmes et ma salive avec le visage enfoui dans l'oreiller, je ne suis plus là depuis plusieurs minutes, mon cul me brule, il est en feu mais je ne sens même plus sa bite qui se déchaine. Il est désormais couché sur moi; il se termine avec des coups violents et profonds, je sens une éruption de lave coulée en moi, se mêler au brasier qu'est mon anus, Thomas se retire, prends en photo la destruction de mon fion et me laisse pleurer quelques minutes en me regardant. Je suis détruite psychologiquement comme physiquement, ma culpabilité me dévore et m'empêche de le détester pourtant je ressens bien de la haine et de la colère pour lui, mon anus me lance et son sperme qui en coule me fait me sentir encore plus souillée, je me sens sale, abusée, meurtrie. Je me tiens les fesses et pleure de nouveau à chaudes larmes maintenant que c'est enfin fini, je réalise a quel point cela a été éprouvant. "Voilà ce que ça fait, la trahison, la souffrance, je pense qu'on est a peu près quittes" a-t-il osé me dire pour briser le silence. "T'es qu'un connard" lui lançais-je haineuse a mon tour ! "Ouais c'est bien le minimum pour être avec une pute comme toi, maintenant soit on se pardonne, soit on va se faire foutre mais au moins, on est quittes" Je quitte la chambre part prendre une douche, expulser son sperme qui coule de mon cul en feu, j'ai mal, je pleure encore une fois sous la douche partagée entre les remords de l'avoir autant blessé pour l'avoir rendu aussi méchant lui qui était un amour et la honte de ce qu'il vient de me faire subir ... En sortant de la salle de bain, il me prends dans ses bras, m'embrasse et me demande si on est quittes, je lui dit qu'on l'est, il me réponds que dans ce cas, nous allons aller de l'avant. Les semaines suivantes je retrouva mon Thomas, le petit ami doux et amusant, l'amant sauvage et super bon coup mais dans les mois qui suivirent plusieurs choses dans son comportement changèrent au lit ... Adepte des jeux de soumissions et du sexe plutôt hard, Thomas était assez dominant et plutôt brutal au lit mais depuis cette "tromperie" je le trouvais plus dur dans sa manière d'être et plus tourné sur son plaisir dans les pratiques que nous faisions ! En bonne chienne docile que j'étais, j'obéissais et comblait toutes ses envies mais moi qui aimait particulièrement sucer je me retrouvais presque exclusivement à me faire baiser la bouche, la gorge profonde ou le baisage de gueule étaient quelque-chose que j'avais appris à maitriser et qui parfois me reposait (rien a faire, juste laisser monsieur aller et venir dans ma bouche) mais quand cela représente 90% de vos rapports buccaux ce n'est plus la même chose ... Thomas m'insultait constamment au lit alors qu'autrefois c'était une manière de pimenter nos ébats qui se manifestait ponctuellement, il n'éjaculait plus que sur mon visage ou dans ma bouche, il marquait au Stabilo sur mon corps des injures ou "Propriété de Thomas", "Sac a foutre de Thomas", "Pute de Thomas", nos rapports contenaient maintenant toujours une part d'humiliation ou de violence qui autrefois étaient des événements irréguliers et donc appréciables, cela devenait malsain et dégradant ... J'aimais toujours le sexe, j'aimais toujours qu'il me baise, j'aimais toujours le hard mais je n'aimais pas la façon qu'il avait de parler de moi au lit, l'image que je me renvoyais à moi-même dans le miroir, je perdais petit a petit confiance en moi et commençais a subir mon couple au point de ne plus me sentir à l'aise avec lui ... Quand nous baisions, j'incarnais mon personnage et remplissais ma fonction avec brio mais quand nous étions le reste du temps simplement nous, un couple, Charlotte et Thomas, j'avais l'impression qu'il ne restait plus grand chose ... N''étais-je pas devenue qu'une salope, une pute, une chienne, un sex-toy, un vide-couilles à ses yeux ? Après presque 3 ans de relations, je décida de le quitter formulant mes envies de profiter un peu plus de ma jeunesse, la sensation d'avoir perdu nos sentiments l'un pour l'autre et de n'être plus que des partenaires attachés l'un a l'autre, il confirma moins m'aimer et n'avoir jamais vraiment réussit à pardonner mon faux-pas mais me témoigna son attachement et sa reconnaissance pour notre histoire. Je quitta Thomas quelques semaines avant de partir étudiée dans une autre ville, je fis le choix d'un nouveau départ, je venais d'avoir 19 ans, j'allais avoir mon premier appartement, je devrais me trouver un petit job étudiant, prendre ma vie en main et c'est une Charlotte dépravée mais amochée par sa précédente histoire qui allait devoir se reconstruire seule afin de devenir celle qu'elle voulait être ... A suivre ...
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Par : le 18/08/13
Dans une relation BDSM, celui qui détient le contrôle est le dominant mais celui qui détient le réel pouvoir est le soumis. Le contrôle est accordée par le soumis au dominant. C'est une délégation de pouvoir. C'est pourquoi il existe une relation de soumission : parce que les soumis laissent le dominant prendre le contrôle. Mais si le dominant va trop loin, le soumis peut révoquer cette délégation. C'est pourquoi celui qui a le pouvoir et bel et bien le soumis. Et non l'inverse comme j'ai souvent vu des "dominants" le penser. Cette délégation nécessite une mise en confiance. Cette confiance doit être méritée par le dominant. Elle n'est pas dûe.
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Par : le 19/01/21
"La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle. Elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'absolu. Elle est l'autre." Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" (1949) La féminité, dont la diffusion du terme date de la fin du XIX ème siècle, constitue un authentique objet, au sens terminologique, à savoir, ce qui peut être perçu et conçu, perception et conception non seulement féminines dans le vécu de la femme, mais aussi masculines dans celui de l’homme. Occupant une place privilégiée par rapport à la masculinité dans le régime sacré de l’imaginaire, elle déplace aussitôt la réflexion dans une vision masculine de la chose féminine. Bien que des recherches sur le fonctionnement de l’imaginaire montrent l’indéterminisme sexuel, la femme y apparaît aussi bien sous le voile de sa féminité redoutable et redoutée dans le reflet de son image, que dans les attributs de l’éternel féminin réhabilité. La féminité peut être vue comme une triple représentation de la femme: représentation dans le regard de l’homme, représentation de la femme renvoyée par l’homme et enfin représentation par laquelle la femme se donne à voir à l’homme. La féminité se dessine dès lors comme une zone conceptuelle instable où chacune et chacun négocient leur propre représentation du féminin contre le masculin. Là où le masculin peut s’affirmer essentiellement en rapport avec le sexe, voire la puissance virile intermittente, le féminin se trouve dilué dans ses valeurs associées qui tout à la fois le débordent et le réduisent. Les charges connotatives inscrites dans les diverses définitions mêmes des termes en rapport avec le féminin expliquent les visions normatives persistantes de la femme, et logiquement diversement confortées par l’un comme l’autre sexe. Bien que la voix masculine se soit élevée pour dénoncer par exemple la représentation sémantique dominante de la femme réduite au rôle d’objet femelle sexuel, le poids des mythes et des discours sur les textes fondateurs racontés par des hommes explique sans doute les stéréotypes habillant le féminin de manière intemporelle. Plus largement, l’existence de stéréotypes féminins réside dans la production et la réactivation de telles représentations collectives au sein desquelles la chose féminine est donnée à voir. Stéréotypes alors éventuellement genrés mais obligatoirement sexués, puisque la femme se voit signifiée en raison même de son sexe, que cette signification soit associée à un jugement dépréciatif ou soit connotée positivement. S’emparer de la femme pour en faire un objet d’étude. On peut reconnaître le pas décisif réalisé par la mouvance féministe dans son ensemble, sans entrer dans la multiplicité de ses apports, de ses excès ou de ses controverses. Ce geste, aussi révolutionnaire que paradoxal, a permis au sujet féminin de se penser au travers de sa construction en tant qu’objet de discours. La femme n’existe pas, seules existent des représentations du féminin, et ces représentations relèvent d’une construction de la réalité qui cadre son analyse. Qu’elles soient scientifiques ou simplement vulgarisées, elles sont le résultat d’un processus d’élaboration qui stabilise, à un moment et dans un lieu donnés, un objet signifiant livré à l’interprétation. Ces diverses représentations du corpus féminin déploient son univers de sens en autant de paroles et d’images communes ou singulières, configurant par exemple alors le concept analytique fondateur de la femme contre celui de l'homme. Souvent, elles revendiquent leur statut de représentation de l’autre. Parfois aussi, elles semblent s’en émanciper. Dans tous les cas, elles courent le risque du stéréotypage. Cet article se propose d’analyser les caractéristiques conceptuelles et langagières de la chose féminine comme objet de message singulier. Le terme de chose, qui servait vers le XII ème siècle à désigner par euphémisme l’acte ou l’organe sexuels, renvoie à une réalité plus ou moins déterminée par un contexte. la chose féminine peut en effet se trouver manifestée au travers de discours biologiques, philosophiques, apostoliques ou linguistiques. Toutes ces multiples saisies définissent le féminin à partir des différents systèmes de pensée qui forgent sa réalité. Il s’agit alors ainsi de circonscrire l’appréhension de la chose féminine à la question de ses catégorisations conceptuelles et définitionnelles qui jalonnent son lointain parcours interprétatif. Les premiers jalons à poser peuvent être considérés comme non linguistiques, dans la mesure où ils se situeraient au niveau phénoménal, soumis alors au phénomène de perception, ou au niveau conceptuel. L’abstraction de la chose féminine hors de sa représentation langagière nous entraîne sur le terrain biologique, où la femme, en tant qu’être vivant, se caractérise par la grande différence sexuelle qui la distingue organiquement et génétiquement de l’homme. Cette option, selon laquelle le fait féminin se définit par ce marquage du sexe, se voit quelque peu bousculée par certains discours se rapportant à la théorie du genre. Ces discours remettent en cause le principe de catégorisation par le sexe en tant qu’il sert de justification à la construction du système de domination de l’homme sur la femme. Or, s’il faut bien entendre la théorie du genre comme un projet nécessaire de dénonciation des rapports de pouvoir fondés sur la différenciation sexuelle, l’affirmation d’une antécédence du genre sur le sexe pose cependant problème au regard du partage biologique de l’espèce. Ce partage entre femelles et mâles définit de la sorte les catégories binaires à la base de la différenciation sexuelle. Chaque individu se voit potentiellement assigner un rôle dépendant de son sexe lors du processus de procréation. C’est après la différenciation sexuelle incarnée et vivante que le genre, renvoyant à une classification sociale en "féminin" et "masculin", peut servir de cadre de pensée et d'action sur le sexe dans la sphère des représentations culturelles. Le glissement opéré de la catégorie binaire à la catégorie féminin/masculin déplace la problématique du plan biologique aux plans psychologique et social. Les diverses études sur le genre permettent dès lors de mieux faire entendre l’utilisation de la différenciation sexuelle pour naturaliser un processus de triage, par lequel les membres des deux classes sont soumis à une socialisation différentielle. L’ordre biologique premier ne saurait justifier les différents systèmes d’interprétation qui instaurent la soumission de l’individu femelle à l’individu mâle. L’affirmation de l’identité sexuée de la femme radicalement différente de l’identité sexuée de l’homme reste compatible avec l’évidence de la nature humaine une et indivisible. De la même manière, avancer une dualité des sexes n’a pas pour corollaire de naturaliser les inégalités relevant du domaine du genre. Le champ métaphysique autorise un autre niveau de saisie de la chose féminine, en permettant d’articuler l’objet de message à la problématique de son concept. Dans sa thèse intitulée "Qu’est-ce qu’une femme ?", la philosophe Danièle Moatti-Gornet construit ce concept à partir de l’étude de textes fondateurs et propose ainsi "une nouvelle dialectique homme/femme" dont les prémices remonteraient au récit de la Genèse. Sa démonstration part de la différenciation des sexes comme dialectique du même et de l’autre, et aboutit à considérer la femme comme étant à la fois la référence et l’autre de l’homme. Rejoignant Simone de Beauvoir sur la définition de l’altérité comme "catégorie fondamentale de la pensée humaine", elle s’y oppose quant à la nécessaire ontologie immanente de la femme. "C'est bien parce que "la femme est chair, désir, vie qu’elle existe et qu’elle n’est pas l’autre de l’homme. L'homme est alors la conséquence d’une affirmation de son être produite par l’apparition de la femme. Il est autre parce qu’elle est." C’est cette différence à la base de la différenciation sexuelle que Valérie Solanas a ainsi commentée: "le mâle est un accident biologique. Le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. "Être homme c’est avoir quelque chose en moins." Au-delà de la formulation provocante et outrancière féministe, on peut cependant rappeler ici le rôle d’un discours, sinon machiste, du moins masculin, dans la prédominance de la génétique du développement au détriment de l’embryologie. La référence à l’activité du spermatozoïde contre la passivité de l’ovocyte, référence qui, des années vingt aux années soixante-dix, présida aux débats sur l’importance respective des contributions masculines et féminines dans la reproduction a été l’un des facteurs de la renaissance très tardive de la biologie du développement. Le principe de différence, à partir duquel la parole féministe radicale affirme la supériorité de la femme sur l’homme, constitue en effet, pour la parole biblique l’articulation de l’humanité. Le discours apostolique catholique considère cette "harmonieuse unité relationnelle" entre le masculin et le féminin comme donnée fondatrice de la dimension anthropologique de la sexualité, de sa dimension théologique et sacrée, là où un discours rhétorique psychanalytique met en avant le concept de phallus. Nœud au combien symbolique de la conscience profonde de soi. Réciprocité non réalisée selon Simone de Beauvoir ou appelant à être dépassée dans la compréhension du désir sexuel pluriel pour Freud. Cette relation binaire situe l’homme dans une relation sémantique contraire à la femme, sur laquelle peut se projeter la norme hétérosexuelle. La nécessité de "défaire le genre", intellectualise ainsi les revendications identitaires de catégories d’individus qui rejettent la norme dominante en matière d’orientation sexuelle. Poser la différence des sexes comme articulation de l’évidence d’un sujet féminin sinon plus, du moins aussi essentiel que le sujet masculin permet de s’extraire de la sphère philosophique. Le discours féministe et le discours religieux peuvent en effet dès lors se rapprocher dans le rejet d’une identité commune et la reconnaissance d’une différence entre l’homme et la femme pour prôner "une collaboration active entre l’homme et la femme dans la reconnaissance de leur différence elle-même." Cette idée peut être transposée dans le domaine de la sémantique, où la représentation langagière de la femme et celle de l’homme entretiennent une relation réciproque. Le recouvrement sémantique de la femme définie principalement par son sexe, par l’homme gagne une dimension universelle dans le sens absolu réel de l’homme, l’être humain en général. Le terme homme signifie le genre humain avant de désigner un "être humain mâle", entraînant une réduction du féminin. En envisageant les relations sémantiques entre le sens générique d’homme et ceux courants d’homme et de femme, on ne peut que constater la hiérarchie sémantique selon laquelle l’unité homme constitue une double dénomination, l’être humain gouvernant deux concepts, "l’être qui, dans l’espèce humaine, appartient au sexe mâle" et "l’être qui dans l’espèce humaine appartient au sexe féminin." Ce n’est pas tant une neutralisation du féminin par le masculin qu’une neutralisation du sexe, puisque les contraires mâle et femelle se dissolvent dans l’humain unique. L’adjectif viril, dérivant de vir "homme", par opposition à mulier ("femme") et à puer ("enfant "), désigne les qualités considérées comme propres au mâle humain et s’applique d’abord en français, comme en latin, à ce qui appartient à l’homme en tant que mâle, est digne d’un homme, physiquement et moralement, à ce qui est énergique, actif, puis à ce qui est propre à l’homme dans la force de l’âge. Si la personne de sexe masculin peut se targuer d’être doublement mâle, la personne de sexe féminin n’a pas de défense à revendiquer, hormis la féminitude, voire la femellitude, avancées dans certains propos féministes. La chose féminine peut cependant poser sa féminité au regard de la virilité en raison même du poids idéologique associé. Dans un contexte marqué par la croyance que l’égalité entre les sexes est acquise, des ouvrages à succès alimentent un processus de normalisation inédit au sein duquel l’affectif est devenu une norme sociale entérinant l’idée selon laquelle les conjoints doivent s’aimer, communiquer, avoir une vie sexuelle réussie, travailler, mais aussi permettre à l’autre de réaliser son épanouissement personnel. Ces ouvrages, parce qu’ils considèrent hommes et femmes, certes différents, mais socialement égaux, supposent qu’il existerait une convergence d’intérêts entre les deux conjoints et font référence à une union parfaite, au sein de laquelle chacun accomplirait sa tâche pour œuvrer à cette réussite. Dans ce couple sans défauts, ou plus exactement capable d’agir sur ses défauts, chacun pourrait enfin vivre dans une mutuelle compréhension et dans une harmonie durable sans se heurter au désir de l’autre. Quand une femme est capable de décrypter le comportement de l’homme à partir de l’évolution de l’espèce, il lui devient aussitôt plus aisé d’accepter les modes de fonctionnement typiquement masculins. Et réciproquement, en comprenant que l’évolution de la femme diffère de la sienne, l’homme devient capable d’assimiler une expérience et un regard sur la vie différents des siens.La tentative de certains de ces ouvrages de jeter le discrédit sur le féminisme, et sur les revendications égalitaires des femmes dans le couple est d’autant plus sournoise qu’elle occulte la dimension des rapports sociaux de sexe pour ne plus se situer que sur le terrain du relationnel ou du psychologique, et qu’en matière de sentiments, l’égalité amoureuse n’est rien de plus qu’une illusion. Par l’utilisation d’éclairages inspirés par leur pratique ou de petites scènes de la vie quotidienne présentées avec humour et prétendu réalisme, ils manient avec beaucoup d’adresse les généralisations qui leur permettent d’affirmer l’existence d’une différence naturelle entre les hommes et les femmes et de l’opposer aux discours féministes dont la revendication serait celle d’uniformité sexuelle qui exigerait des comportements similaires des deux sexes. Leur objectif est de susciter une passion pour le couple auprès des lectrices, qui, saisies dans le propos manipulatoire de l’amalgame, lutte pour l’égalité des sexes, crise du couple se voient empêchées de se forger d’autres opinions sur la crise du couple et ses causes et intègrent progressivement l’idée d’une relation de causalité entre féminisme et dysfonctionnement du couple. Le féminisme apparaît dès lors dans ces ouvrages comme une manipulation qui aurait été exercée à l’encontre des femmes, un leurre qui les aurait écartées de leur "être" femme pour les faire se glisser dans un système de valeur qui n’était pas le leur. Parce que le féminisme aurait fragilisé la relation amoureuse en y introduisant un nouveau rapport de force. Il s’agirait aujourd’hui de rompre avec cette lutte forcenée pour l’égalité et d’œuvrer à une réconciliation des sexes. Ce travail de pacification se fait au nom de l’amour, un amour occulté par des femmes qui ne voient plus dans le couple que rapports de force et exploitation, un amour dénaturé par des féministes qui en auraient fait un enjeu social, un amour qui, une fois épuré des scories du féminisme deviendrait plus que jamais nécessaire. Féminisme rime désormais avec extrémisme et féminité avec tranquillité. La voie d’apaisement de cette guerre qui s’est jouée entre les hommes et les femmes résiderait aujourd’hui dans la capacité des femmes à redécouvrir, puis à mieux cerner et affirmer simplement de façon neutre leurs valeurs féminines. L’avenir repose sur une réconciliation des sexes, et cette construction idéologique de la pacification n’est pas sans induire l’urgence à mettre un point final aux revendications féministes. Tout se passe comme si le pouvoir de négociation des femmes ayant fait avancer les choses vers plus d’égalité, mais les contraintes naturelles étant ce qu’elles sont, il faut maintenant que les femmes entérinent cette avancée et s’en tiennent là. Si le verdict d’une nécessaire paix au foyer semble s’énoncer au nom de l’équilibre et du bien-être du couple et non plus par rapport à un ordre social et moral, il n’en reste pas moins que c’est d’abord la vie conjugale des hommes qui doit être harmonieuse. Le projet de pacification qui semble être abordé comme une technique comportementale et organisationnelle se révèle au final n’être qu’une affaire de femmes, il s’agit de laisser les hommes en paix et de ne plus de les harceler. Si les femmes peuvent parfois apparaître comme celles qui ont bougé ou comme les grandes gagnantes des changements, il ressort néanmoins de façon insidieuse dans ces ouvrages qu’elles sont également supposées être les responsables de ce qui fragilise le couple aujourd’hui. L’idée diffuse mais persistante selon laquelle l’homme actuel va mal en témoigne. D’où un discours de victimisation des hommes. Hommes censés souffrir d’une nouvelle forme d’inégalité entre les sexes, un discours qui oublie de préciser d’ailleurs que, si les femmes ont acquis des libertés, elles n’en continuent pas moins de subir, du fait de leur sexe, le prix fort de la vie conjugale comme de la séparation. Certes, reconnaissant du bout des lèvres ces ouvrages, la condition de la femme n’est pas encore idyllique, mais les premières victimes des nouvelles libertés des femmes sont d’abord les hommes. Ce sont les hommes qui, selon ces médias, sont déroutés, se sentent dépassés et donnent l’impression de ne plus comprendre les règles face à des femmes qui, elles, semblent savoir ce qu’elles veulent et où elles vont. Quoi de plus normal, induisent-ils, que les femmes assument et réparent ce qu’elles ont généré par leurs luttes et leurs revendications égalitaires ? Ce sont elles qui ont bouleversé l’ordre établi, remis en cause le rôle bien défini de l’homme chef de famille, abusé de leur nouveau pouvoir, et c’est à elles, aujourd’hui, qu’il revient de gérer le sexe opposé, de forger une relation de couple harmonieuse, d’alléger les angoisses, les malentendus et les déboires qu’entraînent les problèmes de communication entre les sexes. La disparition de l’équilibre fondé sur une répartition des rôles définis et l’acquisition de compétences des femmes dans le domaine professionnel les auraient conduit à avoir de nouvelles exigences. Plus encore, les changements des dernières années tendraient à inverser ce processus et ainsi, les hommes seraient aujourd’hui plus en souffrance que les femmes. La figure de la femme en quête d’égalité perturbatrice de l’harmonie familiale rejoint, sans conteste, celle publique de la Passionaria. Un tel modèle de femme, dans la sphère publique, devient dans l’intimité et donc dans nos ouvrages sur le couple la harceleuse. Une femme qui transforme la corvée des poubelles en combat, qui fait de la vie quotidienne une guérilla. Une femme qui ne parle pas, mais qui bassine son entourage, qui houspille, une femme qui martèle ses exigences jusqu’à reddition de la partie adverse, une femme qui, par son insatisfaction, met en danger le couple. La Passionaria, de même que la harceleuse, pèchent par fanatisme, par passion et par véhémence, ce sont des femmes qui manquent à leur féminité et deviennent agressives. Définies par ces deux modèles, les femmes sont alors stigmatisées. Passives, elles sont négligeables, actives, elles en font trop. Ces modèles de femmes marquent de ce fait une caractéristique majeure du jugement véhiculé sur l’action des femmes dans les structures sociales et culturelles dominantes. Si la représentation dominante de la féminité a changé, en glissant d’une grande servilité et d’une parfaite soumission vers une plus grande autonomie, la féminité de la femme active reste encore profondément attachée aux références de l’ancienne féminité. Une femme féminine, donc propre à satisfaire l’homme, ne peut apprivoiser celui-ci qu’après avoir prouvé qu’elle était capable de renoncer de façon altruiste à ses intérêts propres et l’échec de ce programme, nous l’avons compris, est la harceleuse. Tel qu’il est suggéré dans les médias, le travail féminin dans le couple impliquerait de surmonter l’égoïsme inhérent à la préservation de soi et de s’adapter à l’autre pour éviter l’escalade des conflits. La posture psychique sollicitée par ce travail féminin dans le couple est tournée vers un double objectif, la compréhension et le souci d’autrui. Être sensible à l’autre, c'est fondamentalement s’appliquer à lui vouloir du bien et à ne pas le juger. Il est tout à fait admis et même souhaitable qu’une femme soit indépendante, autonome, qu’elle exerce un métier. L’image de la femme active est hautement valorisée mais dans des limites bien précises. Le travail de pacification incite ici les femmes à renouer avec leur féminité naturelle pour œuvrer à la libération émotionnelle des hommes. En mettant délibérément hors champ les rapports sociaux de sexe, en définissant une version modernisée de la féminité entre soumission et indépendance, en naturalisant les hommes pour les présenter comme des victimes faibles par leur nature profonde qui les rend incapable de s’épanouir seuls, l’objectif de certains médias est bien de convertir les femmes en thérapeutes de leur partenaire et de les transformer en garantes de la bonne santé affective et relationnelle conjugale. La fierté de contribuer à l’épanouissement du conjoint, la satisfaction de se sentir indispensable à la révélation du compagnon, le sentiment de l’importance de la tâche qui consiste à éveiller l’homme à lui-même, loin d’apparaître comme un assujettissement à des rôles imposés du dehors, prend dans cette littérature vulgarisée, l’allure d’un véritable pouvoir d’influence au sein duquel les femmes seraient censées s’épanouir. La principale plainte des femmes aujourd’hui porterait, selon un magazine, sur le silence frustrant ou irritant et sur le refus de s’exprimer de certains hommes. Cette parole qui semble impossible, bloquée, interdite chez certains hommes pour tout ce qui touche à l’intime d’eux-mêmes, au ressenti, au vécu et aux émotions est à l’origine des carences et de la difficulté la plus fondamentale des couples d’aujourd’hui. La question de la communication au sein du couple constitue l’axe principal, qu’elle soit saisie sous l’angle du silence ou du retrait masculin ou encore du bavardage et du harcèlement féminin. Une bonne communication apparaît à bien des égards comme la condition de succès du couple. Il en va de même dans l'univers BDSM dans le cadre d'une relation complice et épanouie. Le fantasme d’une parole transparente, rationnelle, parfaitement maîtrisable si on en connaît les recettes, traverse aujourd’hui les pensées sur le couple. Pourquoi cet engouement ? D’abord parce que la croyance selon laquelle le fait de communiquer rendrait par nature les choses positives est un mythe qui traverse la société tout entière. Ensuite parce que l’exercice de la communication dans la sphère privée est proposé comme une alternative au politique pour changer les rapports sociaux de sexe. Enfin parce qu’une vaste entreprise est à l’œuvre aujourd’hui pour persuader les femmes de l’intérêt qu’il y aurait à développer le couple et à se débarrasser le plus possible des structures régulatrices et sociales. La nouvelle femme se doit d’acquérir une maîtrise de la communication. Cette nouvelle conception de l’implication des femmes dans le couple, tout en affirmant que les règles du jeu ont changé, montre tout aussi clairement que les rapports sociaux de sexe n’ont pas disparu et que tous ces conseils pleins de bon sens n’en sont pas moins porteurs d’illusions quand ils laissent à penser que la relation hommes/femmes serait devenue égalitaire. Ce modèle exprime d’abord la recherche d’une forme différente de mobilisation des femmes dans l’univers conjugal, et une telle définition du travail féminin constitue une pièce importante dans la reconstruction et la réarticulation des rapports de domination masculine. Il ne s’agit plus dès lors, ni de promettre aux femmes une égalité, ni de chercher à transformer la nature humaine, mais de leur apprendre à s’autoévaluer, s’autocontrôler, pour devenir les actrices et les responsables de leur propre changement et de l’épanouissement de leur conjoint. Le travail de pacification des couples est dès lors une responsabilité essentiellement féminine. En définitive, c'est le travail imperceptible de la femme "libérée." Le Genre se voudrait notre nouvel Évangile, porteur de la bonne nouvelle que le masculin et le féminin ne seraient que constructions et pourraient dès lors être déconstruits. Ce serait oublier que la communion et l’érotisme sont porteurs d'une saveur incomparable. Au cœur du Genre, dans ce monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, ne faut-il pas voir une volonté de couper les ailes du désir, d’exorciser la hantise de l’attirance que les deux sexes s’inspirent ? La théorie du Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Éros ? Bibliographie et références: - Judith Butler, "Défaire le genre" - Éléonore Lépinard, "Différence, identité et théorie féministe" - Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" - Alain Rey, "Remarques sémantiques sur le sexe" - Claire Michard, "Genre et sexe en linguistique" - Erwing Goffman, "L’arrangement des sexes" - Valérie Solanas, "SCUM Manifesto" - Stuart Hall, "Identités et cultures" - Søren Kierkegaard, "Ou bien la femme" - Colette Guillaumin, "Sexe, race, et pratique du pouvoir" - Barbara Pease; "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien" - Danièle Moatti-Gornet, "Qu’est-ce qu’une femme ?" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/05/18
J'ai parfois beaucoup de mal à revenir à la "vie normale" après une soirée ou un we de pratiques BDSM Ce que j'entends par vie normale, c'est la vie quotidienne, avec des activités professionnelles, des relations "normales", les gestes de la vie de tous les jours . Sortir le chien et la poubelle, en balancer dans le container vert et essuyer les pattes de l'autre en rentrant En espérant ne pas s'être planté dans la suite logique des évènements Donc, ne plus faire la vaisselle nu-e sous le tablier bleu et blanc (fort seyant d'ailleurs...sourire), ne plus graisser les fouets après le déjeuner, de plus claquer de fesses qui n'attendent que cela, et ne plus parler librement du dernier clito vibrant sous les doigts ! Entre autres sujets de conversation, bien sûr ! Pas simple, de revenir dans sa peau de Madame Tout le Monde, avec ses tracas et ses joies et de trouver cela, de nouveau, normal ! Parce que, moi, j'aime bien vivre l'intensité des retrouvailles,de nouvelles rencontres, des échanges passionnés sur la domination, la soumission, et tout ce qui tourne autour Les "pourquoi ", les "comment" les "waouhhh", les " oh non, ça, c'est trop pour moi" .... Et surtout cette pleine et entière liberté de parler de nos désirs, de nos fantasmes, de ces jardins secrets, de toutes les raisons qui nous conduisent à vivre différemment notre sexualité notamment sans honte ni gêne Ou avec gêne d'ailleurs lorsque les soumis-ses avouent leurs préférences et leurs difficultés en aimant tels actes ou telles approches : ça, j'adore !!! (sourire) Pas simple de ne pas réagir en entendant ses collègues de travail évoquer un tatouage par ex, "mal placé" ou un piercing de mamelon qui les font dire : "mais, y faut être vraiment cintrés pour se faire abimer comme ça !!! Cintrés et vicieux ! " Je me suis déjà laissée aller à commenter un geste ou une attitude "banale" en jouant sur une situation : un technicien par exemple, se mettant à genoux pour démonter une roue de fauteuil roulant, et qui, croyant impressionner tout le monde, me dit : "ne vous habituez pas à ce que je le fasse à chaque fois " "Et pourtant, cette position vous convient parfaitement" ai-je répondu en souriant Donc, pas simple de reprendre sa "place" lambda dans la vie, sans tout voir via le prisme BDSM : en tous cas, pour moi, ce n'est pas toujours simple Et vous, comment vivez-vous ces moments de retour sur terre ? Vous avez des astuces, des trucs facilitants ? Vous avez vécu des situations ambigues parfois ?
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Par : le 18/08/19
Je porte à votre attention ce point de vue d’une femme dominante concernant la présence d’espèces sonnantes et trébuchantes au sein d’une relation, que cette dernière soit très courte ou durable. Le sujet ne laisse jamais indifférent. Je demande donc d’éviter les rappels à la loi, les propos de radins ou commentaires désobligeants, bref, les opinions décalées de ceux qui n’ont jamais rencontré ces Dames qui utilisent l’offrande. Par ailleurs, la demande d’offrande n’empêche pas de venir avec un bouquet de fleurs. Une dominatrice est avant tout une femme. ‘’ L’offrande enrichit davantage le donneur que le receveur. Le nombre volontairement et extrêmement réduit de mes soumis (le pluriel s’imposant malgré tout puisque cet effectif dépasse la simple unité) ne saurait me constituer une rente. J’engage dans mon action tout ce qui fait de moi une femme, une vraie femme, ma sensibilité, mon goût et ma curiosité pour l’autre, pour l’homme en particulier dont la fragilité, le cheminement fantasmatique si peu compris et pourtant tellement critiqué par beaucoup de femmes est d’une richesse que je découvre jour après jour. La culture aidant, notre vie et notre état de femme se définit de façon conséquente au travers du prisme du regard masculin. Je représente « La Femme » telle que l’ « Homme » la rêve et la désire. Aussi, à défaut d’être une vraie divinité, j’en acquiers, à quelques yeux, la stature. Consciente de l’honneur qui m’est ainsi fait, j’en accepte la fonction.  Faire une offrande à la femme que l’on aime, à celle que l’on vénère pour ce qu’elle est ou représente, n’est pas un cadeau et n’est pas non plus un investissement. La spéculation n’est pas de mise, on ne donne pas pour recevoir mais par amour, par reconnaissance !   Votre Maîtresse n’est pas mendiante et n’attend pas de vous des subsides. Votre offrande marque votre attachement, votre considération pour elle. L'éventuelle appréciation que vous pourriez porter sur cette “prise de bénéfice” ne serait que l'expression des limites de votre soumission et ferait rédhibitoirement barrière à toute relation. L’abandon complet, sans jugement est, seul garant de la qualité de votre investissement total dans votre démarche d’adoration.    Si les offrandes sont quelquefois et de façon touchante, très spontanées, il m’a paru indispensable d’en ritualiser aussi le moment. La sacralisation de ce geste encourageant la transcendance, le soumis devra s’acquitter de cette nécessité lors de nos rencontres en respectant un protocole très précis. Préparez votre offrande, non pour satisfaire une exigence marchande qui vous amènerait à offrir un peu de votre superflu et aurait ainsi la résonance un peu sordide de l’affectation mais pour matérialiser la profondeur de votre reconnaissance. La mesure de ce gage de votre investissement ne sera ni jugée ni calculée par votre Maîtresse, elle mérite et n’accepte que le sacrifice, garant de votre soumission. Peu importe le montant, un sacrifice coûte, doit coûter, c’est la seule notion qui le définit et lui donne sa valeur. L’offrande conséquente du riche n’a pas le mérite de celle, plus modeste, du pauvre si elle ne coûte pas ou peu ! N’attendez rien en retour, ce que votre Maîtresse vous offre représente moins que ce que vous saurez y trouver vous-même.   La mesquinerie est si facile à camoufler qu’elle a des chances de ne jamais vous être reprochée. Il appartient à vous seul de donner un prix à votre conscience et lui offrir le statut de l’élégance ! ‘’ Une dominatrice dite vénale.
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Par : le 22/06/20
Mercredi dernier, j’étais en plein blues. Je me suis connectée et j’ai passé une partie de la journée à échanger avec une jeune femme, maso comme moi, dans la même tranche d’âge que moi, également inscrite ici et dont les écrits avaient résonné en moi. Je tairais son nom, elle se reconnaîtra. _______________ Elle aussi était en plein questionnement existentiel, après une aventure qui l‘avait laissée blessée, meurtrie. Je ne sais si nos échanges l’ont aidée, en tout cas ils m’ont fait du bien et je lui en sais gré. Au fil de ses messages, mon spleen du jour m’est apparu pour ce qu’il était, totalement vain, infondé, parce que j’ai la chance de partager la vie d’un homme qui a su me comprendre, m’apprivoiser, me dresser et faire de moi tout à la fois sa «chose », son esclave mais aussi sa «femme », qu’il veille à distinguer de la « femelle » qu’il baise, et surtout sa compagne, son égale dans la vie. _______________ Pourtant, je me suis reconnue dans ses doutes et grâce à elle mon spleen m’est passé. Ce texte je le lui dédie, non pour m’exprimer en son nom, je ne m’en reconnais pas le droit, et elle l’a fait ici même, avec ses mots, bien mieux que je ne saurais le faire Je veux simplement lui réitérer publiquement ce que je lui ai écrit en privé, qu’elle mérite mieux que le salaud qui lui a fait du mal, parce qu’elle n’a pas seulement un corps qui est beau mais une âme qui est belle. Et parce qu’elle est comme nous toutes, jeunes femmes soumises qui nous offrons aux hommes, lumineuse dans ses désirs, forte et fragile à la fois Je ne suis pas pour autant passée sur l’autre rive. Mon appétence demeure envers les Mâles, et un seul désormais, et pas davantage aujourd’hui qu’hier ne s’adresse aux femmes. J’ai simplement apprécié nos échanges et son amitié. _______________ Mais je veux aussi et surtout dire ma colère et mon mépris envers tous les prédateurs et autres pervers narcissiques, heureusement minoritaires sur ce site, qui oublient qu’une jeune femme soumise ce n’est pas qu’un cul qu’on baise, une enveloppe vide sans contenu, et qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer «Maîtres» mais que ce titre que nous vous décernons, Messieurs, il vous incombe avant toute chose de le mériter. C’est à ce prix que vous obtiendrez de nous la soumission de nos corps dans la jouissance partagée. Et n’oubliez jamais lorsque vous « jouez » avec nous et nos désirs, qu’il est des comportements qui peuvent blesser davantage et plus durablement que le fouet. _______________ Cette approche du sexe et du bdsm, ou l’autre n’est qu’un cul (ou dans mon cas une bite), je la connais bien pour l’avoir longtemps faite mienne et pratiquée, mais en ayant au moins l’honnêteté d’être toujours claire avec mes dom d’un soir sur ce que je recherchais. Pour autant, j’en mesure aujourd’hui la vacuité. et je ne pense pas, Messieurs, qu’en la matière vous soyez à ce point différents de nous. Quant à moi j’ai appris et je sais désormais que pour jouir pleinement de l’autre, que l’on soit dominateur ou soumise, Maitre ou esclave, il faut avant tout faire en sorte de le comprendre, de le respecter, en un mot de l’aimer. _______________ Loin de moi l’idée d'assimiler tous les « Mâles dominants » aux comportement de certains prédateurs. Je sais, Messieurs, que la plupart d’entre vous sont conscients de nos fragilités et ne s’en servent qu’à bon escient, pour nous aider à grandir. Le bdsm alors devient le lien magique entre deux êtres, deux sensibilités complémentaires, où chacun peut s'épanouir dans une jouissance partagée. _______________ Je déteste le « name and shame », façon « me too » ou «  balance ton porc », qui ne correspondent pas à mes valeurs. Aussi je m’en abstiendrai. Les protagonistes sauront se reconnaître et le reste ne concerne qu’eux.
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Par : le 03/02/21
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang. Une nuit, ils pénétrèrent dans sa chambre, saisirent chacun un long fouet et commencèrent à la flageller avec une vigueur qui lui fit mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de son propre sang l'eût empli la bouche." "Histoire d'O" de Dominique Aury. (1954) Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé peu à peu, comme attirance spécifique, autonome de de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la beauté des sensations extrêmes, de la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou une cravache, le terme désigne une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel. La fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux émancipés jugée moins avilissante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et XIXème siècle, la bastonnade réalisée avec une longe calfatée, était une punition souvent pratiquée dans les pénitenciers avant l'arrêt de l'esclavage. La toute dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la comtesse de La Motte, pour sa participation dans l'affaire retentissante du collier de la reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Iran et en Arabie Saoudite. En Littérature, l'œuvre de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait aussi largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. De même, la flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet", "Belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies", enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage de l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) et chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences." Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. L'ancestral goûtait déjà du flagellum. Lors de processions rituelles, il l'employait pour implorer les dieux afin de fertiliser la femme. Ainsi, dans la Rome Antique, la dévotion pour Junon, tutélaire féminin, lui imposait alors la flagellation, afin de combattre l'infécondité. Lors des fêtes des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens étroits entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III, dernier roi valoisien (1574 à 1589), grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre, l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment alors, la pratique de la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Chez Freud, le masochisme serait une perversion où le plaisir se lierait à une douleur recherchée, ou à l'avilissement voulu par l'individu soumis. Le désir de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Plaisir de faire souffrir la soumise ou l'esclave sexuelle, ou de facto, à l'inverse, recherche de la douleur par la flagellée. L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de la petite enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation SM entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quelles qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Tel est l'enjeu d'une séance de flagellation consentie. Car, on ne le répétera jamais assez, la flagellation est une pratique SM dangereuse si elle ne respecte pas des règles élémentaires de sécurité telles l'expérience du flagellant, l'écoute continue de la flagellée et l'existence d'un safeword. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui-ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent à une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Dès lors, elle occasionne un plaisir à la fois corporel et mental, pour le sadique ou dominateur, comme pour la ou le masochiste. Les impressions de brûlures, et de souffrance conduisent alors au plaisir, parfois à l'orgasme. La flagellée, par dévotion et par volonté de se dépasser, atteint peu à peu une forme relative de confort. Son cerveau exsudant des antalgiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche le spasme. L'alchimie résidant dans l'expérience du Maître ou de la Maîtresse, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet, du martinet, de la badine ou de la cravache. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique. Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant ses rites. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, alias Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons que les séances de flagellation doivent être librement consenties entre des partenaires majeurs usant un safeword indispensable. Enfin, il est sage pour une novice en soumission de s'adresser à un Maître expérimenté. Bibliographie et références: - Marquis de Sade, "Justine ou les Malheurs de la vertu" - François Amédée Doppet, "Traité du fouet et de ses effets" - Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure" - Leopold von Sacher-Masoch, "Fouets et fourrures" - Bernard Valonnes, "Le règne de la cravache" - André Lorulot, "La flagellation et les perversions sexuelles" - Patrick Vandermeersch, "La chair de la passion" - Raymond-Josué Seckel, "La flagellation" - Guillaume Apollinaire, "Les Onze Mille Verges" - Eva Delambre, "Devenir Sienne" - Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury, "Histoire d'O" - Sigmund Freud, "Au-delà du principe de plaisir" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/22
Une drôle de sensation. L'envie de pleurer mais des larmes qui ne sortent pas. Triste, déçue et sereine à la fois. Comme si j'étais arrivée au bout d'une étape. Mais pas dans l'angoisse pour une fois. Pas de hurlement, pas de panique. Comme si j avais commencé à faire la paix avec moi. Ce n'est pas de ma faute si mon Maître ne me donne aucune de nouvelle depuis plusieurs jours. Je ne suis pas responsable du fait qu'on ne se soit pas vu depuis presque 2 mois. IL sait que j ai du mal avec ses silences. On en a déjà discuté. IL le fait. C'est son choix . Je sais aussi qu IL va me recontacter, pas avant lundi, mais IL finira par me rappeler...... et cette fois, le silence viendra de moi. Je ne veux plus m'oublier. J ai besoin d une présence, plus ou moins régulière, en rien envahissante, mais savoir que Mon Maître est lié à moi comme je le suis à LUI est important à mes yeux. 2 mois sans physique , des nouvelles ; d ordinaires pas nombreuses ; de plus en plus espacées.... je sens que je commence à prendre de la distance. On ne laisse pas ses clients sans les tenir informés des délais, des avancées, des objectifs... pourquoi le faire avec sa soumise ? On en a déjà parlé. IL sait. Je ne veux pas lui faire un procès. Mais je ne peux plus. Je deviens consciente de ce que je voulais lui donner, de la valeur de ma soumission, du don de soi. Je n'ai plus envie de la brader au motif que j'ai tout à apprendre. J'ai plus envie de continuer à attendre un hypothétique "demain est un autre jour". Je sais que sa situation n'est pas simple. La mienne non plus. Et puis c'est lui qui m'a dit "une soumise ça demande du temps, encore plus une novice". Il est conscient. Du temps IL n'en n'a pas. Pourtant j'étais pas gourmande et savait me contenter de ce qu'il pouvait le donner. Je crois qu IL a été un bon Maître avec ses précédentes soumises, et qu il le sera avec les suivantes. Je crois qu'il voulait l'être avec moi aussi. Mais ce n'était pas le bon moment. Dommage. Est ce qu'il ne s'est pas donné les moyens ? Est ce qu'il s'est laissé prendre dans son propre tourbillon de sa vie ? ou tout simplement n'était pas en capacité ces derniers mois à pouvoir être Maitre et n'a pas su le voir. Je peux comprendre. Je suis trop "débutante " comme novice , sans guide, cette relation est trop récente (6 mois à peine dont 2 d'absence), sans régularité..... je n'y arrive plus. Mais je n'ai pas à m en vouloir et je ne lui en veut pas non plus. J'ai appris, avancé. Avec son aide des fois, seule souvent. Et dans ces moments seule, je me disais "IL me dirait quoi LUI" ... et j appliquais le conseil que j imaginais qu'IL me donnait . IL m a fait découvrir le BDSM et cette relation particulière entre un Maître et une soumise. Une bien belle forêt le BDSM. On avait commencé à s y balader ensemble. J'ai cru y voir un petit chemin, j'ai cru sentir sa main dans la mienne m'y accompagner. J'ai bu ses paroles qui étaient sincère je pense au moment où les mots sortaient de sa bouche. J'avais tellement envie d'y croire et lui aussi j'imagine. J'y ai cru, j'ai avancé.... Et je me suis retournée. Mon Maître n est pas là, ce n'était pas sa voix mais le chant des sirènes. Il n'y a pas de chemin sous mes pieds. Pas grave, la forêt est belle quand même. Je suis au milieu d'une toute petite clairière. Je m'allonge sur le sol. Le ciel est bleu. La cime des arbres danse dans le vent. Ils se tiennent les uns les autres tout en gardant chacun son propre espace. Je m'y sens bien. J 'écoute les sons , cela m'appaise. Je ne suis pas inquiète, je ne me sens pas perdu. Juste besoin de faire une pause. Prendre le temps. Fixer les choses : Ses paroles à LUI, rare, belles, sincères mais rarement concrètes. La dernière fois qu'on s'est vu c'etait pour une punition, normal, faut bien qu un chiot apprenne. Et elle était justifiée. Depuis j'ai carrément progressé, IL n'a pas vu, pas encouragé. A sa décharge, IL ne pouvait pas voir, trop la tête dans le guidon. Et je réalise, IL n'est pas là, n'a pas le temps, ne peut m'encourager. Je me gère seule....mais à quoi bon alors. Que m apporte cette relation ? J'attends en fantasmant sur la vie des autres en souriant en me disant "un jour ca sera mon tour", quand IL pourra. "Il n a pas répondu à mon dernier message. Et je n'en n ai pas renvoyé. J'ai voulu trouver une reponse. Et maintenant je réalise que je n'ai pas besoin de demander. Parceque quand je regarde en arrière, chaque détail est une reponse" (l'auteur m'est inconu) Flash back, j'ai 11 ans, je viens de rentrer au collège. Je ne suis pas dans la même classe que Céline ma grande copine de CM2. Ca la rend triste. "Mais non, on se verra à la récré." Un mois passe, je me suis faite plein de nouvelles copines. Et le rythme est tres différent de l école de village. Tant de nouveautés. Où est Céline ? Ce temps que j'ai passé avec les autres, à prendre mes marques , je ne l'ai pas passé avec elle. Elle boude, ne veux pas entendre parler de moi. Je l'ai abandonnée. Ca me fait mal mais je comprend. Je l'ai négligée , je lui ai fait mal sans le vouloir. Je m'en veux. Je l'aimais bien mais je l'ai perdu, bêtement. J'essaye de rattraper le coup, mais c'est déjà trop tard. Merci à Céline de m'avoir donné une grande leçon à 11 ans. On est responsable de ce qu'on apprivoise. Allez je résiste pas, voici un passage de mon livre préféré : "- C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. - C'est le temps que j'ai perdu pour ma rose... fit le petit prince, afin de se souvenir. - Les hommes ont oublié cette vérité, dit le renard. Mais tu ne dois pas l'oublier. Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose... - Je suis responsable de ma rose... répéta le petit prince, afin de se souvenir." Saint Exupery Je ne peux plus. Je vais me préparer à sortir de ma clairière. J'ai un bon sens de l'orientation. Si je reviens juste sur mes pas, je vais retrouver le chemin de départ et en reprendre un autre, un vrai qui va serpenter ailleurs. Qui sait je vais peut-être arriver nez à nez avec un bûcheron canadien ou un gas de l ONF 😄. Aussi bien je me fais charger par un sanglier. 🤣 ou Benoit Poelvoorde hurlant " tu vas pas rester tout seul dans ce bois gamin ?!". Si je pouvais juste voir le loup (elle etait facile celle là). Mais il me faut rester encore un peu dans ma clairière le temps d'oublier mon Guide fantôme. Restera LE collier. Je ne lui rendrais pas, mais impossible de le garder non plus.... Une vallée avec une route qui tortille. En bas de la route, une rivière. L'eau, mon élément. C'est ici que je vais le laisser, dans un super paysage parceque MON collier, ma soumission le mérite. Et LUI qui aime la moto , pourra se dire quand IL passera au dessus "c est peut être dans cette eau, que la soumise qui devait etre mienne a laissé son collier" Merci Maître grâce à vous je suis entrée dans la forêt.
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Par : le 04/04/13
Le salaud! Voila ce qui m’était passé par la tête. Il m'avait prévenu que cette journée serait dur.Il m'avait demandé par mp si j'étais prête avant de m'appeler sur msn. Je lui ai dit "oui" timidement mais je ne savais pas à quoi m'attendre. Prête à quoi ? Rien que la première phrase me fait froid....Au moins maintenant,je suis fixée sur le thème de la journée.Je serais humiliée. Avec lui, il faut s'attendre à tout. Et j'avais raison,tous les moyens sont bons pour me rabaisser. Me faire plier ne serait pas assez. Il veut me voir ramper à ses pieds. J'ai tout accepté. J'ai dit "oui" à tout, même quand il m'a présenté sa "soumise" et qu'il lui a dit de m'humilier à son tours. J'ai tout supporté. Tout mon corps si refusait. J'ai tout supporté. Mon âme se révoltait. J'en ai pleuré. Je ne voulais et ne devais en aucun cas refuser devant elle.Pourquoi? je ne saurais le dire...Mais il fallait que je tiennes.Ils m'ont fait toucher le fond (je l'ai cru ce jours la)Au moment où j'allais leurs hurler que "Non,je n'étais pas ça!" Il m'a demandé si je mouillais, réponse "non". Il m'a demander si je pleurais , réponse "oui". "fin de l'humiliation" cette phrase ne m'a pas soulager pour autant. J’étais si tendue que, quand il m'a demander d'aller boire quelque chose de sucré, j'ai eu du mal à me lever.Je ne sais toujours pas pourquoi il me demande ça après les humiliations. Quand je reviens, je suis plus calme. Mais s'était sans compter la phrase de trop "je te punirais demain pour ne pas avoir mouillée" J'aurais pris le temps de réfléchir, de me rappeler, j'aurais su que ce n'était pas vrai. Il me l'a bien dit que les punitions étaient immédiate. Mais je ne pense plus, je ne réfléchi plus et ma phrase fuse "NON!! je suis soumise pas esclave, Maître". C'est tout ce que je peux lui dire alors que j'ai envie de hurler qu'il n'est qu'un taré, un salaud... et j'en passe. Il se fâche, menace. Je ne veux pas me laisser faire. J'ai peur de ses menaces. Tant pis,qu'il détruise ma vie entièrement, je ne veux plus subir ça. Et là! le ton se fait plus doux. Je ne comprends plus rien. Il ne menace plus, il me pose de simples questions. Oui ou Non ,c'est juste ce qu'il me demande de répondre. Doucement, il me fait rentrer dans mon rôle de soumise. Doucement,je me calme. Et je l'écoute me dire pourquoi il a fait ça. Je reste sans voix.Il a raison, la méthode est rude mais je sais jusqu’où je veux aller.Je ne savais pas répondre à cette question ce matin. La discutions continu tranquillement,il m’apprend que les humiliations sont finis et qu'à présent, je n'aurais le droit qu'au bon coté de la soumission (je rigole maintenant,qu'elle cruche!!!) En 5 heures, je suis passée de "aux pieds sale pute" à " tu peux aller te reposer ma soumise". Il me promet que demain ,je serais plus forte. Avec ce que je viens de vivre ,je le crois entièrement. En résumé, on se laisse facilement avoir quand on est novice. Le virtuel peut parfois causer plus de dégâts que le réel. Il touche plus facilement notre cérébral, la douleur en est encore plus forte. Pour ceux qui se posent des questions, cette histoire aura bientôt 3ans, ne cherchez pas une quelconque personne ici.
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Par : le 25/10/17
*** POURQUOI CE PROJET ? La communauté BDSM.FR met à disposition un espace d’expression gratuit et ne dispose d’aucun budget publicitaire pour se faire connaître. Les membres de la communauté la découvrent : - par le bouche à oreille - par les moteurs de recherche (Google, Bing …) Les menues recettes (Sexshop, webcam, …) servent à financer les infrastructures (deux serveurs haute capacité) et les licences des applications (et ponctuellement des developpements spécifiques) qui servent à faire tourner le site. Les organisateurs de BDSM.FR ne s’étaient pour le moment que peu intéressée aux vidéos. — Le projet de vidéothèque gratuite à deux objectifs : - Proposer un catalogue de vidéos gratuites pour tous (cela existe déjà) qui bénéficient d’une vraie description et d’un vrai classement par pratiques BDSM (plus rare !) - Faire de ces vidéos et surtout leur description un moyen toucher des utilisateurs sur Google pour faire découvrir la communauté à de nouveaux utilisateurs. Google favorise les sites proposant du contenu rédactionnel original ! — En donnant de votre temps, en devenant ainsi bienfaiteurs de la communauté, vous allez donc participer à l’élaboration d’un catalogue unique accessible à tous et vous allez surtout permettre à d’autres membres de découvrir à terme la communauté BDSM.FR *** D’OÙ PROVIENNENT LES VIDÉOS ? Les vidéos viennent des sites de vidéos gratuits ou payants qui nous ont donné l’autorisation de les réexploiter. Ces sites donnent les autorisations, eux-même pour se faire connaître. Il se peut de temps à autres qu’en appuyant sur « Play » de la vidéo, un autre site s’ouvre. C’est la contrepartie de la mise à disposition gratuite de la vidéo par son éditeur original. Cette apparition est aléatoire et heureusement marginale. *** COMMENT DECRIRE UNE VIDEO EFFICACEMENT ? Le traitement d’une vidéo repose sur trois « chapitres « distincts : - Le titre, - Le descriptif, - Les caractéristiques de classement sous forme de cases à cocher. # Proposition de méthode  : - On lance la vidéo - On rédige le descriptif au fur à mesure que la video avance (contexte, physique et rôles des protagonistes puis récits des pratiques et accessoires) - Quand la vidéo est finie, on rédige le titre qui résume au mieux les actions qui dominent dans le scénarisation - Puis enfin on coche les pratiques/accessoires dans les catégories à cocher (qui nous font parfois nous rappeler qu’on a oublié une action avec un accessoire dans le récit) pour le classement par pratique. S’ils manquent des catégories dans la liste, ce n’est pas très grave. Vous pouvez signaler ce qui vous semble manquer dans le groupe ou par e-mail. Ce n’est qu’une proposition de méthode, chacun(e) joue comme il/elle aime;-). Le plus important sont le descriptif et le titre. * Titre de la vidéo Distillez autant que possible les mots clés importants dans le titre. Exemples de bons titres : « Humiliation et bondage pour cette soumise blonde» « Soumis possédé par une Domina en corset avec un gode ceinture », « Domina qui torture son soumis à la cire puis l’exhibe », « Homme soumis attaché à une chaise et humilié en public » Exemples de mauvais titres : « humiliation » « Soumise qui en bave » « Il mange grave » « Film de soumises » --- * Description : La bonne description permet au lecteur de savoir : - Qui sont les protagonistes : « Une maîtresse brune à gros seins avec un corset en cuir et un gode ceinture » « Un jeune soumis asiatique avec une cage de chasteté et une femme noire qui doit être sa Domina » « Une directrice sevère mature et un employé soumis en bleu de travail » - Le lieu «  dans un donjon équipé de nombreux accessoires SM (Fouet, cravache, badine et chaine) » «  la nuit dans la forêt dans une clairière éclairée par les phares de la voiture » «  dans un club SM où sont déjà de nombreuses Maîtres, Dominas, Soumis et soumises » - La description de ce qui se passe dans la vidéo, les pratiques proposées et les accessoires utilisés. # Exemple : « Dans une demeure chic et cossue ressemblant à un manoir un Maître d’une cinquantaine d’années, habillés tout en cuir, va commencer par déshabiller sa soumise, une jeune femme rousse de 20/25 ans sans ménagement. Sa jupe et son corsage sont a moitié déchirés. Il demande à la jeune femme docile de se mettre à genoux puis de marcher à 4 pattes dans la salle à manger où se déroule la séance de soumission/domination. Le Dom fait s’arrêter la jeune femme devant la croix de Saint-André. On lit l’appréhension sur son visage. Il va l’attacher à l’aide des menottes sur la croix, puis lui mettre des pinces à seins, et des pinces à linge sur la chatte. Elle donne l’impression d’avoir peur. Il saisit ensuite une cravache et va lui fouetter les seins en insistant sur les pinces. La soumise a très chaud. Le maître va la détacher pour la faire se retourner. Il saisit un fouet et commence à la fouetter. Une autre femme entre dans la pièce et observe la scène. Elle se caresse à travers ses vêtements en observant la scène en voyeuse. Elle va se saisir d’un vibromasseur posé sur la table et commencer à se caresser avec, en l’humidifiant avec sa bouche régulièrement. La soumise attachée crie elle de plus en plus fort, et son dom alterne les caresses et les coups de canne anglaise. L’homme décide de lui mettre un bâillon boule pour la faire taire, puis une cagoule en cuir et un collier de chienne. Il va ensuite lui accrocher une laisse et la détacher de la croix pour aller la promener dans la maison, et la faire manger dans une écuelle. Il finira par abuser d’elle en la baisant puis en la sodomisant en levrette à même le sol. Les trois protagonistes finiront par jouir quasi simultanément. Le dominateur attachera la soumise avec une chaîne à un anneau fixé au mur, et quittera la pièce avec la femme voyeuse dont on découvre les hauts talons. » # Catégories Les catégories sont des cases à cocher. Vous pouvez en cocher autant que la scène de la vidéo le justifie. Par exemple, sur une vidéo avec 4 protagonistes : Domina, soumis, Maître, Soumise, il faut idéalement cocher les 4 cases correspondantes dans « Roles/Orientations ». Si en plus la Domina coquine avec la soumise, vous pouvez cocher bisexuelle (soit déjà 5 cases!). Il en va de même pour « Accessoires », « Pratiques », « Physique ». Il n’y a aucune obligation d’être exhaustif. Par exemple, l’accessoire « culotte » est surtout à cocher si la culotte est instrumentalisée (pour en faire un bailon par exemple). S’il y a une culotte « qui ne fait que passer » dans la vidéo, ce n’est pas la peine de cocher ;) ). Notez bien : Le plus important est d’expliciter les choses dans le titre et le descriptif. Les cases à cocher de catégories servent juste pour la navigation des utilisateurs d’une vidéo à l’autre (thème). # Signer ou pas sa rédaction ? Si vous cochez cette case, la description de cette vidéo sera signée de votre pseudonyme et un lien sera fait vers votre profil sur le site BDSM.FR. C'est un bon moyen de se faire connaître ;). Notez que la mention précisera que vous êtes rédacteurs de la description (pour ne pas qu'on croit que c'est vous dans la vidéo ;) ). *** PUBLICATION DE LA VIDEO ET DE VOTRE DESCRIPTIF Les vidéos que vous commentez ne sont pas accessibles directement sur le site. Elles sont validées au fil du temps (pour ne pas qu’il y ait trop de vidéos qui soit publié sur un temps court). Vous recevez un mail d’information quand votre participation sera publiée en ligne. Participer à ce projet, c’est faire preuve d’une véritable et très appréciée implication. Le site mémorise le nombre de mots que vous faites l’effort d’écrire lors de vos rédactions. L’objectif est de proposer des « avantages » pour les bienfaiteurs et bienfaitrices qui donnent de leur temps. Premier avantage d'ores et déjà en place, les beinfaiteurs sont mis a l'honneur sur le site lors d'affichage aléatoire (comme on le fait pour faire connaitre les "Groupes"). Les vidéos que vous avez traité (et qui ne correspondent pas forcément à vos pratiques) ne sont pas mentionnés. On indique juste que vous êtes membres bienfaiteurs. *** QUE FAIRE SI LA VIDEO QU'ON ME DEMANDE DE COMMENTER EST DEFAILLANTE ? Il se peut que la vidéo ne se lance pas du tout (vidéo listée mais qui a disparue entre temps). Il se peut qu’une vidéo qui n’a rien à voir avec du BDSM (ce n’est pas deux tapes sur la fesse gauche qui transforme une vidéo X en vidéo BDSM;) ). Dans ces deux cas, vous avez un bouton, en haut de la page de saisie, pour signaler que la vidéo est défaillante. *** QUAND EST-CE QUE JE COMMENCE ? Maintenant ? :) Pour participer, c'est ici : http://videos.bdsm.fr Pour vous identifier, tapez l'adresse e-mail de votre compte BDSM.FR ! *** DES QUESTIONS ? N'hésitez pas à les poser en public dans le groupe du projet : https://www.bdsm.fr/groups/406/ *** UN DERNIER MOT ... ... MERCI DE VOTRE PARTICIPATION A LA CAUSE ! :)
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Par : le 06/09/21
(Je ne suis pas l'auteur des mots...Ce dialogue est tiré d'un livre dont j'ai perdu le titre...Mais il m'a refait penser à certains échanges que j'ai pu avoir...Et rejoint totalement ma pensée en ce Monde de Sens...Merci à Vous, ma très chère de ce partage...) .... — La plupart des gens pensent que les pratiques de domination et de soumission sont uniquement le fait d’infliger à l’autre de la souffrance physique ou des humiliations pour dépasser les limites de sa propre personnalité. Avec le temps et l'expérience, je me suis rendu compte qu'il existait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant. — De quoi parles-tu ? J'eus l'impression qu'elle s’approcha plus près de moi. Sa voix semblait me murmurer au creux de l'oreille. Elle n'existe pas, et pourtant je la sens si proche. Quelle sensation étrange. Je repris mon explication après un court instant de silence. — Comment sais-tu que tu fais confiance à quelqu'un ? — Dis-moi... — En plaçant entre ses mains la chose la plus importante que tu possèdes. — Ma vie ? — Non n’exagérons pas, je dirais plutôt ton libre arbitre. — Ma liberté ? — Pas exactement. Le libre arbitre, c'est notre capacité à faire des choix. C'est la seule chose qui te permet sur terre de te définir comme individu unique. — Et si je ne choisis rien. — C'est déjà un choix. Chaque action que tu effectues est issue d’un choix, c’est la première chose d’ailleurs qu'on te prend lorsqu'on te met en prison. Tu ne décides plus de rien. — Quel rapport avec nos jeux ? Je ne te suis plus du tout. — J'y arrive... Tu vas connaître l'abandon total. — Comment ça ? — Un état dans lequel tu n'auras plus à faire aucun choix, juste à te laisser guider par le son de ma voix et exécuter les ordres que je te donnerai. — Pourquoi y prendrais-je du plaisir ? — Parce que je te connaîtrais si bien que mes ordres combleront tes désirs avant même que tu aies pu consciemment les formuler. — Tu vas penser à ma place ? — Dans un certain sens. Tu n'auras pas à te demander ce que je veux ou ce que tu veux, tu n'auras qu’à te laisser guider jusqu’à atteindre la jouissance. — Comment arriveras-tu à anticiper mes désirs ? Tu lis dans les pensées ? — Non, mais je vais apprendre à te connaître avec minutie. Je vais analyser chacun de tes gestes, chacun de tes mots, jusqu’à savoir utiliser ton propre langage. — Tu parles comme un psychopathe Alex... Tu me fais peur. — Non, je parle d'amour, parce qu’au fond c’est ça l'amour. Apprendre à connaître l’autre mieux que lui-même. — Alors on va s'aimer ? — Bien sûr, avec une intensité telle que tout le reste te semblera fade. Sans amour rien n’est possible. C’est un jeu qui se joue entre adultes consentants qui ont choisi d'ouvrir leur cœur l’un à l’autre. Sans cela, tu ne ressentiras aucun plaisir. — Et toi ? Où prends-tu ton plaisir ? Ne me dis pas que c’est une démarche purement altruiste où seul le plaisir de l’autre compte. Sa voix avait prit un ton ironique, presque moqueur. Elle n'était pas convaincue par la sincérité de ma démarche et je pouvais le sentir. — Bien sûr que non, mon plaisir est ailleurs. Il est certes dans le corps puisque le jeu auquel nous allons jouer nous amènera inexorablement à la jouissance, mais il est surtout dans la tête. Comme je te le disais, il y a autant de sexualités que d'individus, et pour ma part j'éprouve un plaisir immense à être au contrôle. Diriger, ordonner, soumettre avec pour seul objectif le plaisir. La domination est un moyen d’exciter le cerveau et non un prétexte pour infliger une souffrance. — Tu es définitivement cérébral Alex. C'est rare chez un homme. — Oui je sais, mais c’est vraiment ça qui me permet de décupler le plaisir physique : le mien, mais aussi bientôt le tien. Le pressentir, l’imaginer, l'ordonner, le matérialiser. C’est un acte créatif extrême où l’autre devient à la fois l'instrument et le bénéficiaire. — Ça n’est pas un peu tordu ? Il suffit juste de s'aimer et le plaisir se crée, non Je marquais une pause. Ses mots résonnèrent dans l'habitacle. Je sais qu’elle n'existe pas et pourtant j'apprécie sa répartie et nos discussions. J'ai l'impression qu’elle me connait depuis tellement longtemps. Je devrais peut-être me méfier. — Évidemment, c'est possible de fonctionner comme ça, mais si tu acceptes mon emprise, alors nous entamerons le processus créatif d’un plaisir sans limites. — Un acte de création ou un acte d'amour ? — Les deux, mais ça ne sera pas aussi immédiat que tu le penses. — Ça va prendre du temps de s'aimer ? — Bien sûr, mais il faudra plus que du temps pour cela. — Que faudra-t-il alors ? — Que nous vivions des expériences si fortes que tu seras malgré toi obligée de libérer ce qu'il y a de plus intime et secret en toi. — Quel genre d'expériences ? — Tu le découvriras bien assez tôt. — Je ne sais pas si j’arriverais à me livrer totalement. — Si et à la fin tu m'appartiendras. — Je t’appartiendrai ? Je sentis sa voix s'éloigner du creux de mon oreille. Son ton s'était durci et elle semblait dubitative. — Oui tu seras totalement mienne. — Voilà que tu parles à nouveau comme un psychopathe. — Pas du tout. M’appartenir ne devrait pas te faire peur, au contraire. — Je n’appartiens à personne, je suis libre. Tu es un rêve surtout, je ne vois pas comment tu pourrais être totalement libre. — Oui tu es libre, jusqu’à ce que tu décides de m’appartenir. Ce n'est pas moi qui te l’imposerais. Je ne ferais que te guider dans ce parcours. Une fois que nous en sortirons grandis et plus adultes, tu ne voudras plus jamais qu’un autre pose les mains sur toi. — Et c'est donc ça t’appartenir ? ça ressemble plus à de la fidélité qui est quelque chose de commun non ? — Appartenir n'est pas être fidèle. Tu peux très bien m’appartenir et coucher avec quelqu'un d’autre à la condition que je le désire et que je te le permette. — J'ai l'impression que tu veux surtout m'ôter mon pouvoir de décision. — Non jamais. Je t’aimerai parce que tu es libre, et tu consentiras librement à me donner ton pouvoir de décision, la démarche n’est pas la même. Il y a une énorme différence entre imposer quelque chose à quelqu'un avec ou sans son consentement. La beauté de la chose, c’est que c’est toi qui m'offriras spontanément ton consentement. C’est un acte de bonté et de confiance extrême où chacun des deux individus est en symbiose parfaite avec l’autre. — Ça ressemble à de l'amour. — C’est de l'amour dans sa forme la plus pure mais c’est difficile à concevoir pour beaucoup. — Je commence à le comprendre. Donc t’appartenir ce n'est pas forcément mettre des menottes et être ligotée ? — Non pas du tout. Les menottes sont un jeu qui utilise un accessoire, m'appartenir est un acte de foi en nous. — Tu en parles avec beaucoup de poésie, comment me feras-tu l'amour ? — Tu le sauras bientôt.
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Par : le 17/10/16
Bonjour à tous, J'écris des livres qui parle de domination et de soumission. Bien sûr, ça n'intéresse pas beaucoup de gens, sauf ici peut être... Le livre dont je vous parerai d'abord c'est "les fesses d'Eva L" et il est ici “Les fesses d’Eva L.” https://www.amazon.fr/fesses-dEva-collection-Pleine-Lune-ebook/dp/B01JM76ABO Mais avent ça je voudrais vour raconter en plusieurs épisodes, comment j'ai réussi à me faire publier à Paris. Allez, j'essaye. 1 - Le rêve de Mia. On a tous des rêves, petits et grands. Moi, je suis le genre à me bouger le cul pour que mes rêves se réalisent. Ce n'est pas très élégant, dit comme ça, mais mon cul va avoir un rôle important. Mon rêve, enfin un de mes rêves, c'est d'être publiée... sur du papier comme dans l'ancien temps. Alors, je m'applique, je raconte des choses qui me sont arrivées, je les embellis, aussi. Et puis, je raconte des histoires de pirates, d'aventures, de « red light district. », de harem, de chiens... très affectueux... Toutes des choses cool. Alors, il y a un mois, je me suis dit : — Ma fille, si tu veux être publiée bouge-toi le cul. Ce que j'écris est quand même un peu spécial, étant donné que je n'imagine les rapports humains... enfin, disons, le sexe, que dans des rapports de domination/soumission. Genre, une personne tient le fouet, l'autre rampe à ses pieds ! Vous allez me dire que, je pourrais écrire une histoire de domination soft pleine de... nuances. Ah oui, je vois très bien ce que vous voulez dire ! J'adorerais avoir autant de succès que les femmes qui écrivent des histoires... nuancées ! Mais bon, moi, je connais ce milieu, contrairement à l'auteur dont on parle. — Bref? Oui, vous avez raison, bref, moi, j'écris des histoires pour les adultes! Je me suis renseignée et il n'y a qu'une maison d'éditions qui édite ce genre de livres : les Éditions Millevertus à Paris. Ok, Paris ce n'est pas le bout du monde, alors je casse ma tirelire. C’est que moi, je n’ai qu’un petit salaire. Bah, je mangerai des pâtes! *** — Eh, oh, Mia! T'en fais des tonnes là ! Tiens, la Voix ! T'es ici aussi ? — Je suis partout où tu es. Ah, ben oui, logique (La voix, c'est ma voix intérieur, qui sommeille en général dans mon nichon gauche !) *** Bon, je ne mangerai pas des pâtes, mais des raviolis ! Je prends le car pour Paris avec mon dvd, sous le bras, enfin, dans mon sac. En arrivant à Paris, après 6 h de route - c'est long – j’admire la ville du haut de mon car. Alors, je lançai sur cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et je dis ces mots grandioses : A nous deux maintenant ! * Je me perds d'abord dans le métro… Pas facile quand on vient de la province…. Je finis pourtant par arriver du côté de la porte de Saint Ouen. Ce n'est pas pour critiquer, mais ce n'est pas le plus beau coin de Paris. Par contre, l'immeuble où se trouve le siège des Éditions Millevertus est moderne et assez impressionnant. J'entre dans le hall. Il y a beaucoup de gens qui vont et viennent. Je regarde les noms des sociétés qui ont leur siège dans cet immeuble. Oh! Ce sont toutes des sociétés de cul! — MIA! Je veux dire, ce sont des sociétés qui on en commun, une activité en rapport avec l'érotisme. En plus, des « Éditions Millevertus. », il y a « X movies and videos. » « Sex Toy International. » « Agence Charme. » « The golden shower Inc. » J'arrête ma lecture parce qu'une chatte m'interpelle! — Vous désirez ? Oui, les hôtesses sont des chattes! Collant noir soulignant leurs formes, petites oreilles pointues et même une queue que je vois dépasser du bureau. C'est surprenant! Mais, bon, pourquoi pas. J'aurais du faire un effort, question vêtements, mais je crois que je vous ai déjà parlé de mon salaire. J'ai un jean propre, à peine déchiré au genou droit et un tee shirt du groupe de hard de Seattle « Alice in chains. » Au dessus, un petit blouson en cuir un peu étriqué mais à peine râpé. Ah, oui et des baskets, sans chaussettes parce qu'elles étaient toutes « au sale ». ... euh… peut être que je rentre un peu trop dans les détails! Les visiteurs s'adressent à une des chattes et reçoivent un badge qu'ils doivent porter. Ils passent ensuite dans un portique qui détecte le métal comme dans les aéroports. Un garde vérifie qu'ils n’ont pas une arme en plastique et les laisse passer. Les chattes me regardent... amusées. S'en suit le dialogue suivant. — Vous désirez? — ... euh... voir le patron? — Le patron de quoi? —... euh... des Éditions Millevertus. — Il est à 6000 kilomètres d'ici. — Alors... euh... le directeur. — Vous avez rendez vous? — Non, mais c'est pour lui donner un livre que j'ai écrit et il est sur dvd et... Là, les filles se regardent et se mettent à rire, mais, bien, franchement! Dites c'est normal, ça, des hôtesses chattes qui se foutent de la gueule des visiteurs ? Elles ne me répondent même pas. Une des deux appuie sur le bouton d'un interphone et dit : — William tu peux venir. Un grand Black arrive. — Tu veux bien reconduire, Mademoiselle. Quelle garce! Je leur dit : — Mais, vous pourriez au moins... La chatte se lève et va murmurer quelque chose à l'oreille du garde. Quoi? Elle n'est vraiment pas polie cette chatte! Le garde me prend par le bras, serre un peu et on sort. Comme, je suis sur le point de pleurer, il me dit : — Pleure pas, personne ne peut entrer sans rendez vous depuis les attentats. Je lui explique : — Mais, j'ai pris le car de Bruxelles… — Envoie ton manuscrit par la poste. — Vous croyez qu'on le lira ? Il hausse les épaules, en disant : — Je ne crois pas. Ils reçoivent des quantités de manuscrits et de dvd... — Et, si je téléphone? — Si tu ne téléphone pas de la part de quelqu'un qu'il connaît, on ne te passera jamais le directeur. — Peut être, si je vais devant chez lui ou dans un restaurant où il va ou en boite... Je devrais pouvoir rester 5 minutes dans son bureau pour me renseigner sur lui. — C'est tellement important ? — Oh oui, Monsieur, je suis sûr que s'il lit mon manuscrit, il publiera mon livre : c'est mon rêve ! Il réfléchi : — Je connais une façon pour toi d'aller dans son bureau, mais ce sera un peu compliqué. Bon, là, je sais qu'il va me demander quelque chose en contrepartie, de l'argent ou mon cul ! Et... il met sa grosse main sur mes fesses ! Ouf ! C'est mon cul qu'il veut! Oui, parce que je ne sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais... j'ai des fins de mois difficiles ! Je frôle délicatement la bosse qui est apparue dans son pantalon ! Ces deux gestes : sa main sur mes fesses, la mienne sur sa bite, c'est comme deux marchands de chevaux qui se tapent dans la main : on vient de conclure une affaire ! Ton cul contre le renseignement. On retourne, dans l'immeuble vers les 2 chattes. Le black leur dit : — Je vais discuter dans le bureau avec Mademoiselle. Les hôtesses se marrent à nouveau! Une des deux me dit : — J'espère que tu as une grande bouche, parce qu'il a une grosse bite. Les autres visiteurs nous regardent amusés. Je devrais répondre quelque chose à cette pouffe en chatte, mais à la place d'une répartie cinglante, je deviens toute rouge. On va dans le local du garde où il y a une série de petits écrans de contrôle reliés aux cameras de surveillance. Le Black descend la tirette de son pantalon et extrait un sexe qui bande déjà à moitié. Il s’assoit en disant : — La sucette de Mademoiselle est avancée ! Il est marrant… enfin, pour un garde privé ! Les mecs marrants, j'aime... mais faire une fellation à un inconnu, j'aime moins ! On ne connaît pas les habitudes d'hygiène du Monsieur. Mais, bon, j'ai entendu dire qu'il fallait coucher pour réussir dans le ciné ou la télé, on va dire qu'il faut sucer pour réussir dans la littérature. *** — Qui fait de la littérature? Oui, la Voix, en l'écrivant je me suis dis, « ça va réveiller la Voix... » — J'aime pas être la voix intérieure d'une gamine qui a la grosse tête !! Tu as raison, je recommence : on va dire qu'il faut sucer pour réussir dans... les livres cochons ? Les écrits dégueulasses ? Les torchons qui sortent d'une poubelle ? — Ça va, ça va n'en rajoute pas ! Va sucer, c'est encore ce que tu fais le mieux! *** Ppffff... Je m'agenouille à côté des jambes du garde, le nez contre son gland rose et humide. L’odeur est légère ! Ouf ! Il a une salle de bains et il l'utilise. Comme ça, ça va ! Comme un de mes principes, c’est de connaître le prénom d’un Monsieur, que je vais sucer, je lui demande : — Tu t'appelles comment? — William. Et toi? — Moi, c'est Mia. — Ravi de me faire sucer par toi Mia. Je ne vais pas sucer un inconnu, mon honneur est sauf ! Je commence à lécher le gland comme si c'était un magnum glacé aux amandes (j'adore ça !). J'enfonce le bout de ma langue dans son méat... Et, puis j'arrive à le prendre tout à fait en bouche. Ouch ! C'est juste ! J'ai la bouche pleine ! Ma tête va et vient sur son membre et ma luette, vient caresser son gland. Il aime, me le dis, le grogne même... Quand je sens que son membre grossit, je le retire juste à temps et il arrose le plancher. C'est vrai, quoi, je ne suis pas dans une histoire de Mia, où les filles sont vaccinées contre les MST. Je prends quelques de kleenex et je nettoie le plancher. Bon... et maintenant ? Je reste à genoux et je pose la main sur sa cuisse musclée. Il apprécie... ma soumission et remplit sa part du contrat : fellation contre renseignements. — J'ai remarqué que Monsieur A notait tous ces rendez vous, dans un grand agenda qui se trouve sur son bureau. Pour y aller, je ne vois qu'une solution, fais-toi engager dans l'équipe de nettoyage. Celui qui s'en occupe, c'est un nommé Bajram, un Albanais. Le soir, il est souvent dans un café de quartier. Tu as vraiment envie d'aller dans ce bureau? — Oui, Monsieur, vraiment. Je me relève. Il prend une feuille de papier, écrit quelque chose, le met dans une enveloppe qu'il ferme en la léchant. Ensuite, il écrit l'adresse du café. Il me donne l'enveloppe en disant : — Donne-lui ça. Comme, il n'a pas encore remis son matos dans son pantalon, je me baisse et donne un baiser sur son sexe qui est tout alangui sur une de ses cuisses. — Merci, Monsieur. Il me reconduit. En passant une des chattes lui demande : — Elle suce bien. — Super!, répond-il en levant le pouce. Bon... Un bisou, sur la bouche, cette fois-ci... Et, en route pour de nouvelles aventures. * Je sais, qu’on dirait du Balzac. — C'est du Balzac, Mia! Oh, ben, mince! C'est une… euh… coïncidence... *-*-*-*-*-*-*-*
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Par : le 02/02/18
:point_right:POURQUOI CE PROJET ? La communauté BDSM.FR met à disposition un espace d’expression gratuit et ne dispose d’aucun budget publicitaire pour se faire connaître. Les membres de la communauté la découvrent : - par le bouche à oreille - par les moteurs de recherche (Google, Bing …) Les menues recettes (Sexshop, webcam, …) servent à financer les infrastructures (deux serveurs haute capacité) et les licences des applications (et ponctuellement des developpements spécifiques) qui servent à faire tourner le site. Les organisateurs de BDSM.FR ne s’étaient pour le moment que peu intéressés aux vidéos. Il y a quelques mois, le projet de vidéothèque a été lancé avec l'aide de membres du site qui ont accepté de participer : le résultat est ici : http://www.photos-videos.com — Le projet de vidéothèque gratuite à deux objectifs : - Proposer un catalogue de vidéos gratuites pour tous (cela existe déjà) qui bénéficient d’une vraie description et d’un vrai classement par pratiques BDSM (plus rare !) - Faire de ces vidéos et surtout leur description un moyen toucher des utilisateurs sur Google pour faire découvrir la communauté à de nouveaux utilisateurs. Google favorise les sites proposant du contenu rédactionnel original ! — En donnant de votre temps, en devenant ainsi bienfaiteurs de la communauté, vous allez donc participer à l’élaboration d’un catalogue unique accessible à tous et vous allez surtout permettre à d’autres membres de découvrir à terme la communauté BDSM.FR :point_right: D’OÙ PROVIENNENT LES VIDÉOS ? Les vidéos viennent des sites de vidéos gratuits ou payants qui nous ont donné l’autorisation de les réexploiter. Ces sites donnent les autorisations, eux-même pour se faire connaître. Il se peut de temps à autres qu’en appuyant sur « Play » de la vidéo, un autre site s’ouvre. C’est la contrepartie de la mise à disposition gratuite de la vidéo par son éditeur original. Cette apparition est aléatoire et heureusement marginale. :point_right: COMMENT DECRIRE UNE VIDEO EFFICACEMENT ? Le traitement d’une vidéo repose sur trois « chapitres « distincts : - Le titre, - Le descriptif, - Les caractéristiques de classement sous forme de cases à cocher. # Proposition de méthode : - On lance la vidéo - On rédige le descriptif au fur à mesure que la video avance (contexte, physique et rôles des protagonistes puis récits des pratiques et accessoires) - Quand la vidéo est finie, on rédige le titre qui résume au mieux les actions qui dominent dans le scénarisation - Puis enfin on coche les pratiques/accessoires dans les catégories à cocher (qui nous font parfois nous rappeler qu’on a oublié une action avec un accessoire dans le récit) pour le classement par pratique. S’ils manquent des catégories dans la liste, ce n’est pas très grave. Vous pouvez signaler ce qui vous semble manquer dans le groupe ou par e-mail. Ce n’est qu’une proposition de méthode, chacun(e) joue comme il/elle aime;-). Le plus important sont le descriptif et le titre. * Titre de la vidéo Distillez autant que possible les mots clés importants dans le titre. Exemples de bons titres : « Humiliation et bondage pour cette soumise blonde» « Soumis possédé par une Domina en corset avec un gode ceinture », « Domina qui torture son soumis à la cire puis l’exhibe », « Homme soumis attaché à une chaise et humilié en public » Exemples de mauvais titres : « humiliation » « Soumise qui en bave » « Il mange grave » « Film de soumises » --- * Description : La bonne description permet au lecteur de savoir : - Qui sont les protagonistes : « Une maîtresse brune à gros seins avec un corset en cuir et un gode ceinture » « Un jeune soumis asiatique avec une cage de chasteté et une femme noire qui doit être sa Domina » « Une directrice sevère mature et un employé soumis en bleu de travail » - Le lieu « dans un donjon équipé de nombreux accessoires SM (Fouet, cravache, badine et chaine) » « la nuit dans la forêt dans une clairière éclairée par les phares de la voiture » « dans un club SM où sont déjà de nombreuses Maîtres, Dominas, Soumis et soumises » - La description de ce qui se passe dans la vidéo, les pratiques proposées et les accessoires utilisés. # Exemple : « Dans une demeure chic et cossue ressemblant à un manoir un Maître d’une cinquantaine d’années, habillés tout en cuir, va commencer par déshabiller sa soumise, une jeune femme rousse de 20/25 ans sans ménagement. Sa jupe et son corsage sont a moitié déchirés. Il demande à la jeune femme docile de se mettre à genoux puis de marcher à 4 pattes dans la salle à manger où se déroule la séance de soumission/domination. Le Dom fait s’arrêter la jeune femme devant la croix de Saint-André. On lit l’appréhension sur son visage. Il va l’attacher à l’aide des menottes sur la croix, puis lui mettre des pinces à seins, et des pinces à linge sur la chatte. Elle donne l’impression d’avoir peur. Il saisit ensuite une cravache et va lui fouetter les seins en insistant sur les pinces. La soumise a très chaud. Le maître va la détacher pour la faire se retourner. Il saisit un fouet et commence à la fouetter. Une autre femme entre dans la pièce et observe la scène. Elle se caresse à travers ses vêtements en observant la scène en voyeuse. Elle va se saisir d’un vibromasseur posé sur la table et commencer à se caresser avec, en l’humidifiant avec sa bouche régulièrement. La soumise attachée crie elle de plus en plus fort, et son dom alterne les caresses et les coups de canne anglaise. L’homme décide de lui mettre un bâillon boule pour la faire taire, puis une cagoule en cuir et un collier de chienne. Il va ensuite lui accrocher une laisse et la détacher de la croix pour aller la promener dans la maison, et la faire manger dans une écuelle. Il finira par abuser d’elle en la baisant puis en la sodomisant en levrette à même le sol. Les trois protagonistes finiront par jouir quasi simultanément. Le dominateur attachera la soumise avec une chaîne à un anneau fixé au mur, et quittera la pièce avec la femme voyeuse dont on découvre les hauts talons. » # Catégories Les catégories sont des cases à cocher. Vous pouvez en cocher autant que la scène de la vidéo le justifie. Par exemple, sur une vidéo avec 4 protagonistes : Domina, soumis, Maître, Soumise, il faut idéalement cocher les 4 cases correspondantes dans « Roles/Orientations ». Si en plus la Domina coquine avec la soumise, vous pouvez cocher bisexuelle (soit déjà 5 cases!). Il en va de même pour « Accessoires », « Pratiques », « Physique ». Il n’y a aucune obligation d’être exhaustif. Par exemple, l’accessoire « culotte » est surtout à cocher si la culotte est instrumentalisée (pour en faire un bailon par exemple). S’il y a une culotte « qui ne fait que passer » dans la vidéo, ce n’est pas la peine de cocher ;) ). Notez bien : Le plus important est d’expliciter les choses dans le titre et le descriptif. Les cases à cocher de catégories servent juste pour la navigation des utilisateurs d’une vidéo à l’autre (thème). # Signer ou pas sa rédaction ? Si vous cochez cette case, la description de cette vidéo sera signée de votre pseudonyme et un lien sera fait vers votre profil sur le site BDSM.FR. C'est un bon moyen de se faire connaître ;). Notez que la mention précisera que vous êtes rédacteurs de la description (pour ne pas qu'on croit que c'est vous dans la vidéo ;) ). *** PUBLICATION DE LA VIDEO ET DE VOTRE DESCRIPTIF Les vidéos que vous commentez ne sont pas accessibles directement sur le site. Elles sont validées au fil du temps (pour ne pas qu’il y ait trop de vidéos qui soit publié sur un temps court). Vous recevez un mail d’information quand votre participation sera publiée en ligne. Participer à ce projet, c’est faire preuve d’une véritable et très appréciée implication. Le site mémorise le nombre de mots que vous faites l’effort d’écrire lors de vos rédactions. L’objectif est de proposer des « avantages » pour les bienfaiteurs et bienfaitrices qui donnent de leur temps. Premier avantage d'ores et déjà en place, les beinfaiteurs sont mis a l'honneur sur le site lors d'affichage aléatoire (comme on le fait pour faire connaitre les "Groupes"). Les vidéos que vous avez traité (et qui ne correspondent pas forcément à vos pratiques) ne sont pas mentionnés. On indique juste que vous êtes membres bienfaiteurs. :point_right: QUE FAIRE SI LA VIDEO QU'ON ME DEMANDE DE COMMENTER EST DEFAILLANTE ? Il se peut que la vidéo ne se lance pas du tout (vidéo listée mais qui a disparue entre temps). Il se peut qu’une vidéo qui n’a rien à voir avec du BDSM (ce n’est pas deux tapes sur la fesse gauche qui transforme une vidéo X en vidéo BDSM;) ). Dans ces deux cas, vous avez un bouton, en haut de la page de saisie, pour signaler que la vidéo est défaillante. :point_right: QUAND EST-CE QUE JE COMMENCE ? Maintenant ? :) Connectez-vous à http://videos.bdsm.fr puis identifiez-vous avec votre adresse e-mail de votre compte BDSM. Et c'est parti ! :point_right: UN DERNIER MOT ... ... MERCI DE VOTRE PARTICIPATION A LA CAUSE ! :)
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Par : le 07/08/18
Lyon. Restaurant Les Comédiens rue E. Herriot. Juin 1994. Je me souviens de tous les détails de cette scène. Les personnes présentes, l'endroit exact où se situe notre table, la température plutôt chaude pour la saison, ce qu'elle porte, la façon dont elle entre dans ce restaurant où je dîne avec des amis, ce que je ressens en la voyant pour la toute première fois. Ce que je me dis aussi : "c'est exactement elle, je veux cette fille". Lise. Grande. Mince et bien faite. Etudiante en Droit. Une grande robe bleue, un grand chapeau de paille élégant. Des yeux bleus hypnotisants. Une semaine plus tard, je la croise de nouveau dans une fête sur les pentes de la Croix-Rousse. Guitare. Elle chante. Bien. Clapton et "Tears in heaven" qui achève de m'ensorceler. Je la raccompagne, tard. Premier baiser sur les quais du Rhône, elle traversant vers la Guillotière, moi rejoignant St-Georges. Je la voulais et je l'embrasse dans la chaleur de la nuit. Tout est allé vite. Nos amis communs sont passés par là, sans aucun doute. Je n'ai pas cherché à cacher mon trouble, mon état d'hébétude totale disons la vérité. Un sourire béat sur mon visage. Subjugué. Elle souffre à l'époque d'alopécie nerveuse. Aussi porte t-elle toujours un chapeau, une casquette ou un bandana noué sur son crâne. Crâne que je la persuade rapidement de raser totalement. Elle assume parfaitement cette tête lisse en public, d'un érotisme qui aujourd'hui encore, à mes yeux, ne se dément pas. C'est l'été. Une bande d'amis, pas grand chose à faire si ce n'est profiter de la vie. Pique-niques, virées en 2CV, "Allons à la campagne" de Kent hurlé à pleins poumons. Des rires, des discussions, des soirées arrosées. Période magique. Nous sommes restés ensemble quelques semaines Lise et moi, mais notre relation n'est jamais devenue sérieuse. Pas de sexe pour cette première période. Première, oui, car il y en aura d'autres. Une présentation à ses frères, quelques jours chez ses parents en Savoie, puis la séparation car elle ne ressentait pas ce qu'elle avait espéré. Fin du premier épisode. Je me souviens en détails de mon retour en stop et des heures passées au péage de Chambéry, à attendre une bonne âme. Poursuite de mes études, direction Paris. 2 ans se passent. Retour à Lyon pour travailler quelques mois dans un hebdo local. Et nouveau contact avec Lise. Nous nous remettons ensemble. Elle est plus mûre me dit-elle, regrette d'avoir rompu. Pas de sexe, enfin pas vraiment. Elle aime que je la masturbe avec la paume de ma main bien à plat sur son mont de Vénus, elle allongée  sur le dos, cuisses ouvertes, ou bien sur le ventre, fesses relevées, ma main glissée sous son ventre, entre ses cuisses. Elle ne me suce pas mais me caresse. J'attends  plus bien sûr. Mais je ne sais sans doute pas l'y amener. Départ au service militaire.  Deux ans dont un en opération extérieure. Nous nous retrouvons à chaque permission. Toujours pas de pénétration. Puis vient la nouvelle rupture. Plus dure pour moi cette fois. Je suis amoureux, du moins je crois l'être. Elle, elle est désolée mais elle ne peut pas, n'est pas assez amoureuse. Bref.... je l'oublie, enfin non, je ne l'oublie pas mais je vis ma vie. Rencontre, mariage, enfants, carrière. Presque 20 ans s'écoulent avant que je ne la recroise. Je n'ai pas passé toutes ces années en l'ignorant. J'ai suivi sa vie, du moins ce qu'elle en a laissé voir sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Je m'interroge encore. Nostalgie sans doute. Ou autre chose. Elle a trouvé l'amour me semble-t-il, est devenue maman. Je ne sais rien d'autre. Il aura suffi d'une terrasse de café. Elle lisant Barjavel. Moi prenant une bière avec un ami. Elle est redevenue brune, une magnifique chevelure. Presque dommage, j'aimais son crâne lisse. Regards échangés... Est-ce elle ??? J'en suis sûr. Oui, c'est elle. Aussi belle, plus "femme" avec les années. Magnétique, toujours. L'ami prend congé et Lise se lève. "Bonjour Victor... cela fait longtemps." "Bonjour Lise.... oui, 19 ans exactement. Tu es... radieuse je dois dire. Que deviens-tu ? Je t'en prie, assieds toi." Elle me raconte ces années. Son mariage, son divorce, la garde de sa fille puis le choix de cette dernière de vivre avec son père. Je lui raconte mes années. Mariage, paternité, lassitude mais pas de divorce. Elle habite juste à côté, m'invite à poursuivre la conversation chez elle. Son charme opérant toujours sur moi, plus que jamais devrais-je dire, je la suis, trop content de respirer son parfum, admirer ses courbes et entendre sa voix. "Tu sais" me dit elle une fois la porte de son charmant appartement refermée "J'ai bien changée. La Lise un peu prude que tu as connue, elle n'existe plus... j'aimerais, disons, me faire pardonner de t'avoir largué, deux fois..." Je reste sans voix, me demandant si je suis en train de bien comprendre ce qu'elle me dit, si elle me propose bien ce que je crois... "Ca m'a fait mal tu sais, à l'époque. Surtout la deuxième rupture, j'étais amoureux, moi. Dis-moi, comment pourrais-tu te faire pardonner ? Et bien... peut-être comme ceci..." Lise s'approche et me prend la main. "Viens..." Elle me conduit dans une petite pièce. Son boudoir me dit-elle. Un grand miroir, allant du sol au plafond. Ambiance feutrée, tentures, fauteuil et méridienne, légère pénombre. Je m'attends à un baiser, pour commencer. Mais elle s'agenouille, ses yeux dans les miens. Pas un mot. Je suis subjugué, anesthésié par la surprise. Elle me libère, déjà dur et tendu. Petits baisers, coups de langues sur mon gland, le long de ma hampe. Ses doigts qui m'enserrent, sa langue sur mes testicules. Une fellation divine. Elle m'avale presque entièrement, joue de ses lèvres qui m'effleurent, m'embouche à nouveau. Jusqu'au bord de l'explosion. Puis elle se redresse, me tenant toujours entre ses doigts. Elle relève sa jupe, ne porte rien dessous. Une main en appui sur le dossier de la méridienne, reins cambrés, cuisses qui s'écartent... son regard toujours vissé au mien : "Viens... baise-moi". Je ne me fais pas prier davantage. Aucun homme n'y résisterait, surtout pas moi. Lentement d'abord. Savourer cette possession, mains sur sa taille toujours aussi fine. Je m'enfonce en elle. Elle est trempée, me désire. Je la prends jusqu'à la garde, me retirant lentement pour mieux m'enfoncer, de plus en plus brutalement. Elle apprécie, me le dit. "Encore.... baise moi bien, baise moi bien fort... vas-y... je suis ta salope.... ". Je ne la reconnais effectivement plus, mais pour l'heure, pour l'instant je devrais dire, j'en profite pleinement. Les questions viendront plus tard, après la jouissance. Ses mains ouvrent ses reins, me les offrent. Elle tourne la tête, me regarde et..." Encule moi,... j'aime être enculée comme une chienne. Vas-y, enfonce ta queue, baise moi le cul..." Il est des jours où vous vous pensez béni des dieux, enfin de celui de la luxure pour ma part. Je la sodomise, lui claque les fesses, la défonce aussi fort que possible en regardant ce tableau sexuel dans le grand miroir... Tableau d'une beauté sauvage, animale. Elle répète qu'elle est ma pute, ma salope, qu'elle veut que je la remplisse, que je lui donne mon foutre... Ce que je ne tarde pas à faire, en hurlant mon plaisir alors qu'elle atteint elle aussi le nirvana des sens. Nous sommes trempés de sueur, souffle court. Nous restons ainsi de longues minutes avant que je ne me retire. Je l'ai baisée sans capote. Folie pure, je le sais. Mais une autre folie, plus puissante encore que le risque, s'est emparée de moi. Et puis.... il s'agit de Lise... MA Lise... et j'avais un compte à régler avec notre passé. Elle s'agenouille à nouveau et me nettoie, longuement. Elle ne semble pas rebuter par cette queue qui vient de sortir de ses reins. "J'espère que tu as aimé" me dit-elle..... "C'était..... inouï, et inoubliable. Je te remercie, sincèrement. Il y a longtemps que je n'avais pas joui aussi fort." "De rien, nous n'oublierons pas non plus, rassures toi. Tu m'a bien baisée et j'ai joui très fort moi aussi." Elle ne me laisse pas le temps de rajouter quelque chose et m'embrasse à pleine bouche...."A très vite, à très très vite" me murmure t-elle en me glissant un petit bristol avec son numéro dans la main. Retour à la rue, nuage sur lequel je flotte, jambes coupées par le plaisir, interrogations multiples. Incompréhension totale. Retour en arrière et rediffusion du film. "Nous n'oublierons pas non plus....". Nous ? Mais c'est quoi ça ? Une erreur ou bien ??? Réflexion à vitesse supersonique. Evacuation des hypothèses fumeuses. N'en reste qu'une seule, qui douche instantanément mon euphorie : le miroir. Chapitre Deux Des heures à me morfondre et à me perdre en conjectures. Je passe une mauvaise nuit. Puis vient le matin, et enfin seul, de retour au bureau. Hésitations, encore, puis j'ose. Sonneries, elle décroche, fébrile est un mot faible pour décrire mon état. J'ai décidé de ne pas la laisser parler. Il faut que je sache. "Bonjour Lise. Je vais être direct. Hier tu as dit, nous n'oublierons pas non plus. Pourquoi ce nous ? Ta langue a fourché ou.... " "Quand peux tu être libre aujourd'hui ?" Sa question me désarçonne. Je m'attendais à une réponse, pas une question sans rapport... "Euh... 12h30 ?" "Alors à tout à l'heure. Tu connais l'adresse, la porte sera ouverte. Tu auras ta réponse. Je te conseille de ne pas être en retard". Nouvelles heures à me torturer l'esprit. Fébrilité accrue. Je ne tiens plus en place. Je décide d'y aller en avance, à pieds, pour essayer de me vider l'esprit. Mais les questions m'assaillent de plus belle après cette courte conversation. Pourquoi son conseil ? Si elle ne m'a pas répondu, c'est que le "nous" n'était pas une erreur de sa part. J'imagine le pire sur ce nous. Chantage, extorsion, enfer et explosion de ma vie. Après tout, que sais-je de la sienne sauf ce qu'elle a bien voulu m'en dire ou ce que j'ai trouvé sur le net ? Encore une fois, j'ai laissé ma queue me diriger, j'ai été faible.... Je me console en me disant que cette séance de cul était sublime. Mais c'est maigre face aux conséquences que j'imagine. Reste qu'il est trop tard et que je ne peux reculer le temps. 12h29, je monte les deux étages. 12h30, je pousse la porte effectivement entrouverte. Des voix, le boudoir. Je m'y dirige et reste figé sur le seuil. Statufié par ce que je vois. Incapable de bouger, de réfléchir, de parler. Lise, à genoux. Le crâne à nouveau lisse. Collier de cuir à son cou, bas et gants de latex noir, mains dans le dos. Une autre personne. Féminine. Grande, belle me semble t-il. Bustier noir sur sa peau caramel, jupe longue, noire également, talons aiguilles. Etrange créature envoûtante et effrayante qui se tient dans une relative pénombre. Entre les deux, la source des voix. Un écran et un film. Notre film, celui d'hier, vu de l'autre côté du miroir. Du porno trash dont les deux acteurs sont parfaitement reconnaissables. Je suis fasciné, hypnotisé par ce que je vois. Et la créature ne me laisse pas le temps de sortir de ma torpeur. "Avant que tu ne réagisses, mal sans doute, sache que tu visionnes une copie. La version originale est en lieu sûr, sur le cloud. Alors ravale ta dignité, ton éventuelle colère, et écoute. Ecoute moi bien : tout d'abord, si Lise a agi de la sorte, c'est sur mon ordre. Oh bien sûr, c'est elle qui a proposé ta candidature, mais c'est moi qui ai fait ce choix. Ensuite, elle n'a fait que m'obéir. Tu as bien entendu: m'obéir. Je suis sa Maîtresse. Maîtresse Inès, comme toi aussi tu vas m'appeler à partir de maintenant. Je crois que tu es un homme intelligent, tu imagines aisément ce qu'il adviendra de ce film. Sûr qu'il sera très apprécié de ta femme, de ta famille, de tes collègues. Et je ne doute pas de son succès sur le net. Je te laisse 5 minutes pour y réfléchir, mais je ne veux pas entendre le son de ta voix. Pas un mot et aucun geste déplacé. Tu n'es pas en position de négocier". Elle a débité sa tirade d'une voix calme, mais froide et déterminée. Nul doute qu'elle ne bluffe pas. Je suis anéanti et mon cerveau tourne à vide. Aucun choix. Sauf celui d'obéir à cette femme, cette Maîtresse. Lise garde le regard baissé. J'aimerais tant pouvoir croiser le sien, y lire quelque chose... mais non. "Bien, je pense que tu as réfléchi. Maintenant, à poil. A POIL TOUT DE SUITE !!!" Elle ne souffrirait aucune contestation, alors j'obéis. "Mains sur la tête, tu ne bouges pas. Lise, explique lui maintenant". "Je suis la soumise de Maîtresse Inès depuis 2 ans. Je ne t'ai jamais oublié, quoi que tu en penses. Depuis toutes ces années. J'ai suivi ta carrière, et un peu de ta vie. Je t'ai même suivi, parfois, dans la rue. Une obsession secrète. Tu dois te demander pourquoi, pourquoi j'ai fait ça alors que je t'ai largué, par deux fois. Moi même j'ai du mal à répondre à ça.  Quand Maîtresse m'a ordonné de lui trouver un soumis pour avoir un couple à son service, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai repensé à toi immédiatement et j'ai soumis ta candidature à Maîtresse. Ensuite, nous avons mis au point ce piège. Rien n'est arrivé par hasard. Je t'ai piégé, sur ordre de ma Maîtresse. Qui est maintenant la tienne aussi. Tu vas être éduqué, comme je l'ai été, dressé comme j'ai été dressée. Tu vas te rebeller, tu seras puni puis tu accepteras. Tu n'as pas le choix. Alors ne complique pas les choses. Tu apprendras à aimer cela. Moi j'ai appris. J'en avais envie, vraiment. Depuis toujours je crois. Maîtresse m'a révélée à moi-même. Aujourd'hui je suis fière de lui appartenir. Fière de mon statut de soumise, d'esclave de Maîtresse Inès. C'est un honneur. Et tu vas le partager". "C'est bien ma petite chienne... je crois qu'il a toutes les informations dont il a besoin. Sauf une, mais il la découvrira plus tard. Pour l'instant, ce petit film m'a bien excitée. J'en veux encore.... recommencez, maintenant". Crâne rasé, collier de cuir, latex gainant ses bras et ses longues jambes toujours aussi sublimes... Lise est un fantasme vivant. Mon fantasme de toujours. J'ai taché tant de draps en l'imaginant dans cette tenue, depuis toutes ces années. Mon imaginaire sexuel a toujours été riche et s'est souvent, peut-être même toujours, aventuré du côté de l'univers BDSM. Moi en soumis bien plus qu'en Maître. J'ai même tenté, sans grand succès, de vivre ces désirs en réel et d'assouvir mes fantasmes de soumission. Reste que Lise a largement été là lorsque mes doigts me faisaient jouir, et encore aujourd'hui, je veux dire "avant" que cela ne devienne réalité. Je me laisse faire, incapable d'agir, happé par le désir, brutal. Lise se lève et plonge son regard dans le mien. Elle s'approche lentement et une main de latex se pose sur mon torse, l'autre sur ma nuque pour attirer ma bouche à la sienne. Sa langue me fouille et son ventre se presse contre ma queue dure. Je sens cette femme se rapprocher et tourner autour de nous. Mes mains sur les hanches de Lise se montrent peu entreprenantes. Pas assez au goût de sa Maîtresse. Une douleur fulgurante traverse mes reins et m'arrache un cri.... la cravache... "J'ai dit que je voulais vous voir baiser MAINTENANT ! Alors bouge toi PETITE MERDE !!! Quelque chose se passe. Je me déconnecte. Enfin mon esprit se déconnecte de mon corps. Je ne suis plus qu'un animal guidé par son instinct primaire : jouir. Baiser et jouir. Je ressens chaque contact avec le corps de Lise avec une puissance inconnue de moi. Je suce, lèche, baise, perfore, embrasse, sens et ressens, je m'enfonce, je m'ouvre, je bois, je crie, je hurle, j'encule, je m'offre. Lise est assise sur ma bouche et m'abreuve de son champagne pendant que je lèche son clitoris. Je suis à quatre pattes et elle me branle sans ménagement en enfonçant sa langue dans mon petit. Elle est empalée sur ma queue et me chevauche pendant que je suce ses  seins. Enculée en levrette, enculée dans toutes les positions, reins offerts à pleines mains. 69 détrempé. Doigts qui ouvrent, masturbent, cherchent une bouche, une langue. Sueurs et fluides mêlés. Cris, râles, halètements, gémissements. Sa Maîtresse qui nous harangue, plus vite, plus fort. Final sur sa langue. Je crois que jamais autant de sperme n'est sorti de moi, comme si je m'étais retenu pendant 20 ans. Lise me renverse sur le dos et plonge sa langue gluante de foutre dans ma bouche. Elle s'empale une dernière fois sur ma queue restée dure. Elle se frotte de plus en plus vite, au rythme de la cravache qui cingle ses reins. Cri. Jouissance. Elle s'effondre sur moi. Il me faut de longues minutes pour me reconnecter. Reconnecter mon esprit et prendre conscience de mon environnement. De ce qui vient de se passer, comme si j'y avais été étranger. Je tourne la tête et découvre une image que je n'ai pas imaginée un seul instant. Sa Maîtresse est assise sur la méridienne, jupe relevée et cuisses largement ouvertes. Elle se masturbe avec frénésie. Entre ses doigts, une queue énorme au gland luisant, prêt à éclater. Un claquement de doigts. Lise se précipite. Cri. Jouissance. Elle avale et nettoie. Et moi je suis fasciné.
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Par : le 13/04/12
L'abattage était une punition infligée par les souteneurs aux prostituées qui ne filaient pas droit. Il s'agissait de placer la prostituée dans les hôtels les plus sordides ou autres cabanes de chantiers pour les livrer à un grand nombre d'hommes, en proposant un tarif "symbolique" pour rendre la "séance" abordable au plus grand nombre. L'abattage était également un moyen d'exploiter les prostitués arrivant en fin de carrière et ayant perdu leurs charmes les plus vendeurs. Il existait à Paris des hôtels de passe qui étaient spécialisés dans ce "commerce". Dans les rapport de soumission/Domination, on considère l'abattage comme une preuve que la soumise (ou le soumis) sont dignes de leur Maître ou de leur Maîtresse dans la mesure où ils ou elles acceptent cet acte "intense".
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Par : le 18/04/21
VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur MyWay) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur MyWay en sait quelque chose ! Il y a 9 ans, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il entretien encore aujourd’hui !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je ne connaîtrais pas mon bonheur actuel si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de mon propriétaire, c’est de moins en moins fréquent. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! MyWay
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Par : le 12/01/15
1) toute "neuve" ou presque, l'univers bdsm est en moi de longue date et Le lien de Vanessa Duriès a été un livre de chevet (ou presque) quand j'avais 22 ans2) Mon vrai livre de chevet était Le Petit Prince 3) J'adore la poésie, notamment la poésie érotique voire pornographique4) L'écrit peut être un véritable outil d'érotisme et de soumission, au même titre que des bas, des sex toys ou une corde.5) Le cerveau est une zone érogène majeure chez moi (ce qui fait de moi une future soumise avec des prédispositions, non ?)6) Je suis très sensuelle et dans la vie quotidienne comme dans ma vie sexuelle, j'utilise mes 5 sens, gouvernés bien sûr par le cerveau (cf ci-dessus)7) je respecte le calendrier des saisons et si j'adore les fraises (mais pas l'arôme de synthèse, n'est ce pas Maîtresse Maestria ?), j'aime attendre leur pleine maturité : la frustration fait grandir le désir et le plaisir...8) je suis gourmande, et surtout gourmet, je suis moi aussi BBW ;-) 9) je cuisine très bien (clin d'oeil à Monsieur) et ceci explique cela...10) et pourtant j'ai été entraîneur sportif dans mon jeune temps...11) qui dit gastronomie, dit vin. J'aime le déguster, le siroter, l'accorder aux mets.12) je ne porte pas de bijou13) j'aime me costumer 14) Je préfère une peau "nue" à un mauvais parfum15) J'aime la forêt, ses parfums d'humus et de résine 16) parfois j'embrasse les arbres17) je trie mes déchets depuis l'âge de 14 ans18) j'adore les comédies musicales des années 40/50 et le tap dance (que je ne pratique pas hélas)19) Je suis fan de Game of thrones20) Je hais les grains de sable qui restent collés à la peau mais je me soigne21) Je préfère l'Atlantique à la Méditerrannée22) Il m'arrive de sucer des cailloux (pour mieux goûter le terroir d'un vin)23) Je hais le Mistral24) Mais j'adore la douceur chaude du soleil25) je suis bordélique26) je suis blogueuse, activité chronophage28) j'aime glaner dans les champs et me rouler dans l'herbe29) L'un de mes auteurs favoris est Colette, et je l'admire également en tant que femme30) Dans la vraie vie, je suis une femme déterminée, sûre d'elle, qui n'a pas froid aux yeux, assumée et libérée. Ferai-je une soumise digne de ce nom ?Défi réussi, mission remplie !RAPPEL DES REGLES DU JEU : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Maestria », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un coeur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça.
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Par : le 18/01/16
Salut à toutes et tous, envie de partager avec vous aujourd'hui mes anciens écrits. Le sujet: la Gynarchie, la fameuse suprématie féminine, et ses dangers. Sortez vos stylos vous avez deux heures! :) De ci de là sur le net, je vois énormément de personnes fantasmeuses ou pas assez informées employer ce terme sans comprendre ce qu'il y a réellement derrière, galvaudant et sous estimant totalement les idées de haine, mépris, déni, règlements de compte avec les hommes qui vont trop souvent avec. Pire, aujourd'hui la gynarchie est à mon sens trop souvent érigée sur le web comme l'unique modèle de couple Maitresse/soumis. Ça devient un effet de mode, avec ses recettes miracle, alors que dans les faits elle n'est que minoritaire, les pratiquants d'une domination SSC (sane safe and consensual) étant bien plus nombreux pourtant dans les faits. J'ai synthétisé ici pas mal de mes lectures sur le sujet, mais ça ne va pas m'empêcher de tailler un costard trois pièces façon puzzle à ce que je considère parfois comme une dérive dangereuse, extrémiste, et je pèse mes mots. Pas de plagiat, ni de gloire à en tirer, juste une vraie envie de remettre les points sur les i, les barres sur les t, en mode coup de gueule. D'habitude j'ai coutume de ne plus répondre à pareille immondice, tel ce cher Audiard "je parle pas aux cons ça les instruit". Mais là c'est plus fort que moi, j'en ai ras le bol de voir cette lavasse érigée régulièrement en modèle sur la toile. Alors en avant Guingamp, je suis pas là pour jouer à la dînette. Avant d'en venir aux réflexions, questions et démonstrations..... faisons la démarche de définir ce concept, comme pour un devoir de philo. Si on tape sur wikipédia, on obtient ceci: "Du grec ancien gunê « femme » et arkhia « pouvoir ». Exercice du pouvoir par les femmes. Systême politique où les trois pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif) sont détenus par les femmes. Systême social et familial donnant la primauté à la femme." Quel rapport avec le BDSM me direz vous? Dans les années 90, une écrivain du nom d'Aline d'Arbrant écrit plusieurs bouquins porno ou érotiques où les hommes sont des esclaves dans une société dominée par les femmes. Dans ces ouvrages on nage en plein déni de la sexualité masculine, c'est un monde lesbien. L'homme est considéré comme un animal, il est appelé le "mâle", qui doit être conversé juste en tant qu'esclave géniteur, domestique ou agent de service(sinon on supprime les bébés mâles). Ce dernier ne doit trouver son épanouissement que dans la servitude et la soumission à la femme. Sous cage de chasteté en permanence(avec tous les dangers pour sa santé qui vont avec...cf ma récente synthèse sur ça), il doit accepter d'être cocufié par sa maitresse, et n'a pas voix au chapitre. Les hommes féminisés y sont valorisés. Les récalcitrants travaillent en usine ou dans des fermes avec un encadrement féminin très dur. Les condamnés sont euthanasiés. Rien que ça....si on en était restés au stade du roman, à la limite why not? Bon on se croit quand même un peu dans Mein Kampf mais admettons....D'autres femmes auteurs s'en sont par la suite inspiré, comme Marika Moreski. Aline d'Arbrant avait elle besoin de se venger des hommes? A t elle simplement exploité le filon dans un but lucratif? Ou bien étaient ce simplement ses fantasmes les plus extrêmes couchés sur papier? Peut être un peu des trois.... J'ai envie de dire...quoique...car la création d'un tel bouquin ne pourrait elle pas être le fruit d'un esprit malade, totalement retord, visant par sa lecture à faire détester les femmes, les dominatrices? Quand on sait qu'Elise Sutton(je vais revenir sur ce personnage) qui a gommé certains aspects de la gynarchie dans ses préceptes pour faire plus soft avec sa simple suprématie, édite ses bouquins aux mêmes éditions(éditions Lulu)que nôtre fameuse Aline d'Albrant, on peut se poser quelques questions sur le réel but du truc. En poussant un peu, on se rend bien compte finalement que la gynarchie est un vraie pompe à fric... Toujours est il qu'une certaine frange du mouvement lesbien féministe américain a érigé ça en modèle de société parfaite. Le terme "gynarchy" est né. Une secte s'est créée sur cette base, et depuis ici ou là on voit naitre des "sororiétés", ou communautés gynarchiques, qui appliquent la doctrine plus ou moins à la lettre, le principe de départ restant le même. En France, c'est Anne Lezdomme qui a été la tête de pont de ce mouvement, ainsi que Josiane Sapho. Evidemment, des hommes maso, soumis ignorants, fragiles, fantasmeurs ou encore naïfs les rejoignent, prenant souvent leurs écrits pour du pain béni. Souvent considérés avant tout comme des porte feuille sur pattes, ils obtiennent rarement quelque chose en retour à part des coups, quand c'est pas des arnaques. Tout au plus ne sont ils bons qu'à travailler au confort de leur pseudo maitresse.... Si dans le monde moderne occidental, le phénomène reste encore marginal, il est aujourd'hui de plus en plus répandu au Japon, où la femme japonaise longtemps soumise de force prend sa revanche par ce biais. Il y existe des écoles de formation gynarchistes, où on apprend aux jeunes femmes cette ligne de conduite extrême. Au Japon sachez le, les femmes seraient plus nombreuses que les hommes à chercher ce type de relation, allant jusqu'au mariage gynarchique, que certaines n'hésitent pas à faire respecter dans ses termes par la suite par l'intervention des Yakuza. Ici vous entendrez souvent parler d'Elise Sutton, chantre de la suprématie féminine, qui reconnaît la sexualité masculine, mais préconise de la réprimer pour la satisfaction de la femme. Selon elle, la suppression des orgasmes chez l'homme le rend plus attentif à son service auprès de la femme, ça devient un objet de chantage..etc..etc.... Le monde d'Elise Sutton est plus proche de celui du BDSM que de la gynarchie. Maintenant il faut savoir que cette personne a été retirée de wikipédia, puisque personne ne l'a jamais vue, alors qu'elle prétend par ailleurs être psy. Selon le milieu BDSM américain, un homme se cacherait derrière ce personnage.... Il fut un temps, j'ai pratiqué un forum francophone de domination féminine, que je ne citerai pas car hors de question de faire de la pub , prônant en fait officieusement la gynarchie, issu du blog d'Elise Sutton. Tout discussion constructive y fut impossible, dès que vous entriez en contradiction avec leurs préceptes en leur mettant le nez dans leur merde. Vous auviez tort seulement parce que vous êtes un "mâle". L'équipe admin du forum modèrant par ailleurs sur cette base, bonjour l'objectivité et l'éthique. Si vous argumentiez de façon logique sans vous laisser marcher sur les pieds, c'est pire, vous vous faisiez lyncher par les mili maitresses soutenues par leurs sous fifres mâles, dégoulinant de miel condescendant bien entendu. Nombre de femmes que j'y ai croisées sont hautaines, arrogantes, méprisantes et elles ont surtout un gros problème de vengeance à régler avec les mecs. Dans ce cas là, on est pas Maitresse, et on va vite voir un psy...j'dis ça, j'dis rien hein. Certains me diront que chacun est libre de faire penser et dire ce qu'il veut. Voltaire a même dit: “Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”. Perso ça me pose un vrai problème car le paradoxe est total, je m'explique: Si je suis prêt à débattre avec ces gens là, même en tant que Don Quichotte contre les moulins à vent, je sais pertinemment qu'eux n'ont pas eu, et n'auront jamais à mon égard la tolérance que je peux avoir envers eux. Ça me fait penser à l’extrême droite qui se présente aux élections démocratiques, mais qui une fois qu'elle sera élue, balayera peu à peu de démocratie qu'il reste. Bref, démontons point par point cet extrémisme qu'est la gynarchie, en prenant quelques extraits d'une interview donnée par Anne Lezdomme aux Inrocks: -"Naturellement, la femme sera alors totalement les­bienne/ la transcendance des rapports sexuels lesbiens qui ne sont pas seulement une préférence sexuelle, quoique vous en disiez, vous, les mâles, mais un mode de vie féminine supérieur." Ça commence bien. On nage en plein surréalisme. Si l'homosexualité est parfaitement normale dans le règne animal(450 espèces), la plupart des individus restent hétérosexuels (et beaucoup sont également bisexuels mais l'ignorent). Si jamais vous demandez à ces gourdes ce qu'elles pensent et ce qu'on doit faire pour les femmes soumises et heureuses de l'être dans le cadre BDSM, bien sur elles ne vous répondront pas. Allons plus loin...si on interroge des lesbiennes dominatrices qui sont dans le BDSM, quelles réponses obtient on? Elle vous répondront qu'elle ignorent plus ou moins les hommes. Ni haine hi amour. Parfois de l'amitié. On est en droit de se demander sérieusement si ce n'est pas un homme en fait, qui a des fantasmes d'hétéro et qui n'a aucune idée de comment pensent les homosexuels et les dominants quels qu'ils soient, qui a pondu toutes ces conneries. Faites lire ces conneries à des lesbiennes....elles seront mortes de rire, effet garantit. -"Elles leur permettent en effet de se libérer d'un truc fondamentalement emmerdant si on veut bien y songer la aussi : la sexualité." Quid des Dominas qui aiment faire la pénétration ou la sexualité avec leurs soumis? -"La suite a confirmé les choses : vous, les mâles, avez une intelligence qui ne vous permet que de repérer les coups francs et les hors-jeu, parfois la cylindrée des automobiles. Le reste le votre comportement ne dépend que de ce que vous avez entre les jambes." No comment? S'il est vrai que les mecs sont plus gouvernés par leur sexe....car c'est anatomique(7m pour atteindre le paroxysme de l'orgasme, contre 15 - 20 minutes pour une femme)....faudrait peut être pas exagérer. Einstein, De Vinci, Darwin, Pasteur, pour ne citer qu'eux... c'est de la merdasse? -"car il est prouvé scientifiquement que le chromosome Y est en régression et sa disparition inéluctable" Via quelle étude? MDR! -"En gy­narchie, l'homme consentant n'a qu'une seule raison d'être : Obéir. Ramper. Travailler pour ses maîtresses. Renoncer à toute sexualité. Pour être finalement euthanasié comme une bête par sa maîtresse le jour venu. il n'a pas d'âme, il n'est qu'un animal." Comment peut on vociférer de tels dégueulis? Désolé mais là, je pense à Hitler(et je conchie le point godwin). Vive la barbarie, la haine, le crime contre l'humanité.... - "La communauté, la sororité des cigales": Il y a eu ici ou là certains projets de formation de ces communautés ici ou là (j'avais vu ça sur le net dans le sud est de la France, et en Espagne). On persuadait les soumis de participer financièrement, avec de belles promesses évidemment. Je vous laisse imaginer la suite: une grosse arnaque. On retrouve aussi ce phénomène dans le money slavering, pratique extrême que je ne cautionnerai jamais, qui n'est là bien souvent que pour satisfaire des opportunistes vénales qui plument de pauvres pigeons. Faut il en rajouter pour convaincre? Oui...j'ai envie de rajouter...et l'Amour dans tout ça? En frustrant l'autre de sexe, de tendresse...et en le traitant avec mépris, donc parfois pire même qu'un animal, je me demande bien comment on peut prétendre remettre avec ça un couple sur de bons rails, puisque c'est le cheval de bataille d'Elise Sutton. Quelle fumisterie! Et dangereuse avec ça, car de nombreuses personnes qui débutent dans le BDSM se voient conseiller ces sites et forums qui arrivent en tête sur Google, avec ces idées, qu'ils prennent souvent au pied de la lettre, ce qui risque fort de mener leur couple à la ruine, car ce n'est pas une recette miracle. Si jamais ils sont fragiles, naïfs, dans une mauvaise passe de couple, en pleine découverte du BDSM, c'est encore plus facile. "Plus c'est gros mieux ça passe" - Chirac. A l'arrivée bonjour les dégâts.... Comment en est on arriver là? Avec la vulgarisation du BDSM qui va de pair avec l'avènement d'internet j'imagine. Parce que l'ère du temps capitaliste donne la part belle aux idées de plus en plus individualistes, consommatrices, financières, extrémistes, intégristes au détriment des piliers humanistes tel que le respect, la complicité, la consensualité, l'amour, le dialogue.... J'ai envie de dire pour conclure: Attention où vous mettez les pieds avec la gynarchie et la suprématie féminine! Messieurs les soumis, sachez réprimer vos bas instincts. Les hommes sont faits ainsi qu'ils ont des pulsions sexuelles très fortes. Ce n'est pas pour autant que vous serez mieux en cage de chasteté. Ce n'est pas pour autant que vous êtes si nombreux et les dominas si peu nombreuses, que vous devez tout accepter pour pallier à vos frustrations.Respectez vous que diable! Lorsque vous vous soumettez avec amour aux pieds de celle qui vous avez choisit, c'est un beau cadeau que vous lui faites, peut être le plus beau. Un cadeau qui se mérite, fait pour quelqu'un qui doit s'en montrer digne. Alors réfléchissez avec un peu de bons sens. Si au fond de moi, il réside un léger fantasme d'esclavage à ma Maitresse, celui là doit le rester....et c'est une travestie adoratrice de la féminité qui vous le clame! Mesdames les Maitresses, ne cédez pas à ces pseudo préceptes miracle. A chacun de construire sa D/s. Vôtre homme qui se soumet vous aime et vous admire. Le mettre en cage c'est de la facilité, et c'est dangereux. Non la femme n'est pas supérieure à l'homme. Tous deux sont simplement différents et complémentaires, ainsi que nous a fait la nature, et nous nous enrichissons mutuellement de nos différences. Si vous avez la haine d'un homme pour x raisons, il est injuste de la transposer à tous les hommes. Tous les hommes ne sont pas responsables du passé et présent si phallocrate, ou de ce que font certains hommes dans certains pays aux femmes. Revendiquer un monde où la moitié doit être mise en esclavage est une pure folie. Appliquer une telle doctrine n'est rien d'autre que de la barbarie. Sur ce, bonne méditation à toutes et tous. J'ai essayé de faire court, mais voilà en gros ce qui se cache derrière la gynarchie et la suprématie féminine. Des intégristes qui tendant à être aussi cons, voire plus cons encore de ce que l'homme a fait de pire dans l'Histoire. "Ceux qui ne tiennent pas compte des événements qui ont eu lieu au cours de l'Histoire sont condamnés à répéter les mêmes erreurs" - Goethe Le débat est ouvert dans les commentaires, mais je préviens à l'avance les quelques rageux de service passant par là que je me réserve le droit de modérer tout commentaire injurieux et non argumenté. Eenwe
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Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/07/23
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement ! Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes. « Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! » Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent. Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ??? Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge. Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul.  Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme ! C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment. Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême. Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés. « Du er en tøs! »  dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit. Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place. Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot. « Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent... Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins. Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue. Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant. Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes. « Maître !! » Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras ! Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir. Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire. Il semble apprécier mon initiative. « Tu es sacrément bandante, salope ! » C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne. « Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! » Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte... « Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! » D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire. « Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! » « Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? » « Ah, tu n'as pas aimé, salope ? » « Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. » Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum. Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne ! « Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? » « Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi » « Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal » Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter … « La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? » « Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ? « Tu parles trop ! Ouvre la bouche » Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible. La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse. « Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ». Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie ! « J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre. Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.  Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée. «  Hello Ysideulte ! » Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine. Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui. Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras. Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit. Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.  « Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant… « Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte. « C’est bien. Tu peux avaler » Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ».  Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir... Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit. Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? » « Je préfèrerais dans la chatte, Maître » « Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop » Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia ! « Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître. Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée. L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique. Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute. Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée. Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4]. Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…   « What are you doing with these Sonar images ? » Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue. Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage. « Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile » « Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines » La promenade se poursuit en silence. « Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître. « Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile. « Dans la bite du soumis ! » Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit. Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ? « Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? » Gifle… Gifle… et Re-gifle ! Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse. De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce. Comment faire le transfert ? « Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise » Quoi ?   « Pardon Maître, je ne comprends pas » « Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images.  » Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images. Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer. « Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.» Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »  « Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis. C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté. Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours. Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques. Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale. C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller ! La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence. « Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser. Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur!  Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !!  J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide. Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi. Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser. Je peux enfin reprendre mon escalade. « Vide ta vessie en grimpant, chienne! » Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal. Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas. Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber. Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte. Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau ! Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien. Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une  aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte. J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution ! Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2]. Espérons !   à suivre...   Références L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/ [2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/ [3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/    
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