La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 21/05/25
J'ai contacté Marc après quelques temps où je vagabondais dans les pages du site. J'étais tombé par hasard sur sa fiche et je m'étais aperçu que son descriptif et ses pratiques me convenaient. Alors, je me suis forcé et je l'ai contacté en lui expliquant que je n'avais pas l'habitude, étant hétéro, de contacter un homme mais que j'étais attiré par une première expérience de sodomie "soft". Très gentiment il m'a souhaité la bienvenue et on a commencé à chater. Je lui expliquais que j'étais curieux de cette nouvelle attirance et il m'a proposé de me recontacter plus tard. J'ai conclu par un "ok" et me suis déconnecté. Mais au fond de moi, quelque chose avait remué. Deux jours plus tard, un message de Marc m'invite à le rejoindre pour une soirée. Il précise "apporte un peignoir". Très intrigué, je ne pose pas de questions. Le jour prévu, je sonne et une voix d'homme m'informe de l'étage. A peine arrivé sur le palier, une porte s'ouvre et un quelqu'un me fait signe. J'entre dans un appartement moderne et Marc me pousse gentiment sur la droite. "Entre, c'est là". Je suis étonné, c'est une salle de bain. "Tu as apporté le peignoir ?" me demande Marc. Je hoche la tête. Il me montre un gant et une serviette et précise que c'est mieux de faire une toilette rapide. Je suis en train de devenir comme sans volonté, je sens que je suis entraîné dans quelque chose que je ne maîtrise pas et que c'est effrayant mais délicieux. Je m'exécute en lavant soigneusement mes parties intimes en rêvant un peu à ce qui m'attend alors que je ne sais rien, bien que j'aie pris soin de laver mon rectum avec une poire pour être sûr d'être, disons, présentable. Je me déshabille en ayant l'impression que de multiples yeux me scrutent alors que je suis seul. Je vois mon sexe avec une perle au bout qui me révèle mon excitation. Des voix se font entendre, quelques rires m'indiquent qu'il y a plusieurs personnes masculines mais je n'entends pas de femme. Le peignoir en soie légère, coupé assez court, est enfilé et je sors de la salle de bain, pieds nus. Une certaine volupté s'empare de moi tandis que j'entre dans le salon attenant. Il y a là Marc que je reconnais et trois autres hommes. Ils m'accueillent chaleureusement mais je note que je suis le seul à être si peu vêtu. J'ai déjà compris. Je m'assied sur la place libre - volontairement ? - du divan et on me sert d'office un verre de whisky. Mon voisin me passe amicalement la main dans le dos et la laisse quelques secondes en bas avant de la retirer. J'ai frissonné involontairement. Je suis encadré par un autre homme qui est venu nous rejoindre. La conversation est joyeuse et débridée, mais une main s'est posée sur ma cuisse et le tissu léger a glissé et découvert ma peau. Le regard de mon voisin de droite semble langoureux. J'ai compris que l'objet de la soirée c'était moi et qu'on allait disposer de mon corps. Sa main est remontée vers le haut de ma cuisse et alors que je tourne la tête vers l'autre homme pour répondre, celui-ci plaque sa bouche barbue sur la mienne, sa langue s'engouffre dans ma bouche et je ne peux que suivre les tourbillons. La main de l'autre remonte vers mon ventre et débride la ceinture du peignoir, à peine nouée, découvrant ma poitrine. Essoufflé par ce baiser profond, j'éclate de rire, heureux d'être la chose de ces hommes. "Allez-y doucement, les gars, c'est une vierge" dit Marc en rigolant. Les autres se regardent, hilares. Très vite, ils décident de me mettre aux enchères. Ils me mettent debout au bout de la table basse, encore un peu débraillé, et sortent un jeu de cartes. Je ne connais pas ce jeu, mais cela ressemble à une bataille. Je reste ainsi, immobile, peu vêtu mais le sexe un peu brandi qui oscille à chaque battement de mon cœur, devant ces hommes qui sont en train de me partager pour savoir qui va me culbuter en premier et me faire perdre ma fleur. J'avoue que je suis terrorisé mais que je mouille abondamment. Un filet coule sur ma cuisse et je ne songe pas à m'essuyer. Au fur et à mesure que le jeu se déroule, je comprend un peu mieux la règle : les cartes servent à désigner le premier qui va commencer, puis le second mais surtout un deuxième tour désigne les différentes parties de mon corps. A chaque fois que l'un gagne quelque chose, il tourne la tête vers moi et m'annonce avec joie "j'ai la tête", puis au bout d'une autre levée de carte, un autre s'exclame "ah, moi j'ai la bite ! ". Je découvre ainsi peu à peu comment je vais être consommé et ça me fait un effet terrible. C'est long, mais j'ai de plus en plus le désir qu'on s'empare de moi. Le délice de l'attente fait monter l'envie. A chaque fois qu'un vainqueur nomme l'endroit de son gain, mon corps réagit, comme si un voyant s'allumait, je finis même par applaudir, heureux d'être le gain. Puis vient la dernière battue et le jeu de carte est rangé. Un homme s'approche de moi et entrouvre le peignoir que j'avais un peu refermé. Je frémis à son contact et sa main descend vers mon sexe qui durcit instantanément. Sa bouche englobe mon téton et ses doigts enserrent mon phallus et commencent un léger mouvement de va et vient qui m'arrache un gémissement qu'il étouffe en remplissant ma bouche d'une langue épaisse. Mes couilles sont malaxées en douceur, ma bite branlée et je sais que les autres regardent et ça me fait un effet terrible d'autant plus que je ne résiste pas, le peignoir débraillé dévoilant presque tout mon corps. Satisfait, l'homme me lâche et retourne au canapé, tandis qu'un autre s'approche. Il se colle à moi, m'embrasse et ses mains se posent sur mes fesses. Il grogne entre deux baisers : "c'est ça que j'ai gagné, ton cul est à moi". Il m'a fait tourner exprès pour que je tourne le dos aux autres et ses deux mains, largement étalées sur mes fesses les écartent pour leur montrer mon anus dévoilé. Quelques applaudissements ponctuent le geste. Il se baisse, se met à genoux et commence à me lécher entre les fesses. Un autre vient nous rejoindre et prend ma bite à moitié dure dans sa bouche. Sa langue experte ne tarde pas à me faire bander presque douloureusement. Quelqu'un m'a attrapé par la nuque et m'a fait me pencher en avant. Une bite rentre dans ma gorge et à peine quelques mouvements plus tard lâche un petit jet de pré-sperme. C'est doux et salé. J'ai perdu mon peignoir et mon contrôle. Je suis un objet manipulé par de multiples mains qui me tiennent fermement, me caressent, me pincent, me pénètrent. Je suce ce qu'on me donne dans la bouche et goûte des saveurs étrangères, j'accueille dans mon anus des membres durs et actifs, mes gémissements de plaisir ou de souffrance sont mêlés à des grognements et des soupirs, je suis manipulé et me retrouve sur le sol et sur un côté, un homme dans mon cul qui m'écarte une jambe et me tringle avec vigueur, un autre dont le membre chaud, dur et odorant pour avoir visité mon anus pilonne ma bouche. J'aime être le sextoy de ces hommes qui me prennent sans me demander mon avis, j'aime subir ce qu'ils décident et je me donne sans résistance. Je gémis en me laissant faire, en prenant des poses lascives pour les exciter un peu plus. Et puis soudain, il y a cette main qui saisit ma mâchoire, ce sexe turgescent au-dessus de moi, cette main qui bouge. Je sais ce qui va arriver et j'en viens à le désirer. L'homme jouit sur mon visage, le sperme jaillit avec force et une partie tombe directement dans ma bouche avec ma langue qui s'est étirée spontanément pour recueillir ma première semence. Je n'ai guère le temps de goûter qu'un deuxième membre viril se présente et s'engouffre dans ma bouche largement offerte. Il jouit tout de suite et mes lèvres enclosent la bite qui se secoue dans ma gorge. Je réprime un haut le cœur tellement il va profond mais j'ai envie de crier "encore". Deux mains agrippent mes hanches et me secouent pour un coït sauvage. Je me mets spontanément en position, mon cul offert, ma tête au sol, soumis au désir du mâle qui me baise. On attrape mon bras et le plie dans mon dos, une main puissante m'immobilise et je jouis de cette domination. Mon nez aspire avec volupté l'odeur âcre du tapis tandis qu'un homme se déchaîne en moi jusqu'au moment où il me défonce à fond, m'empalant profondément, ses mains crispées sur mes hanches et jouit longuement en moi. Je crois avoir senti son sperme jaillir. Il se retire d'un coup et je reste là, affalé sur le sol, comme une loque, essoufflé. Mais un homme s'allonge sur moi et je sens sa bite chercher entre mes fesses. Je l'entends cracher et sens la salive sur mon anus enflammé. Des doigts écartent mes fesses et une nouvelle pénétration renouvelle mes sensations. Allongé sur le tapis, je suis baisé par 80 kilos de poussée et je n'ai qu'une envie, c'est de me cambrer pour mieux accueillir l'intrus. Il se met en position de pompes, immobile, et je peux bouger les hanches pour branler cette tige qui m'emplit. Au bout d'un moment, il crie et m'enfonce profondément sa bite qui me déchire le ventre. Immobile en moi, il lâche sa semence puis se retire, me retourne sans ménagement et, couché sur moi, enfonce sa bite dans ma bouche. J'ai le goût de mon cul sur ma langue qui se mêle au gout de son sperme et son gland visite les moindres recoins de ma bouche. Assez rapidement, il jouit à nouveau et j'avale goulument le liquide visqueux. Après la tempête, il n'y a plus que des corps affalés, des yeux mi-clos. J'attrape le verre de whisky et je lampe la dernière gorgée pour me rincer. J'entends une voix marmonner "et lui, qui c'est qui le suce ?". "Sans importance, répond une autre, c'est un objet". Je suis rentré en marchant lentement, le monde avait changé autour de moi ou c'est moi qui ne le voyait plus pareil. Heureux ? Non, apaisé.
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Par : le 19/05/25
E. Le défi. Jean dormait profondément lorsqu’un bruit le fit sursauter. Toc ! Toc ! Toc ! « Monsieur Jean ? » lui demanda une voix qu’il ne connaissait pas. Il répondit par l’affirmative. La voix lui dit qu’il était 7h00 et s’enquit de ce qu’il prenait au petit déjeuner. Il répondait de façon mécanique, comme un robot, à cette voix qui semblait être celle d’une femme d’un certain âge, tout en émergeant et se souvint qu’il n’était pas chez lui. Il se prépara à la hâte et descendit dans la salle à manger. Un plateau garni de tous les ingrédients pour un copieux petit déjeuner était posé sur la table. Il n’osait pas s’asseoir car n’étant pas chez lui il ne savait si ce plateau lui était destiné. Une femme aux cheveux gris apparut et lui dit « Asseyez-vous, je vous en prie ! Madame m’a demandé de vous remettre cette enveloppe ». C’était bien la voix qu’il avait entendue par la porte. Elle lui tendit l’enveloppe qu’il plia et mit dans sa poche. Il regardera plus tard ce qu’elle contient. Pour le moment il doit se dépêcher pour ne pas être en retard à son travail. Lorsqu’il eut terminé la femme lui dit qu’un taxi l’attendait. Il monta dans le taxi qui prit l’allée menant au portail et alors qu’il s’éloignait de la demeure Jean se retourna pour voir si Sabine n’était pas derrière une fenêtre pour le regarder partir. Non ! Elle devait encore être en train de dormir. Jean se souvint de l’enveloppe. Il la sortit de sa poche et l’ouvrit. À l’intérieur se trouvait un carton bristol sur lequel était inscrit Sabine avec un numéro de téléphone et dessous était écrit à la main ; J’ai un jeu de rôle à vous proposer. Si vous acceptez ce ne sera qu’au moment où le jeu commencera que vous saurez quel est ce rôle. Un peu comme les acteurs qui font des jeux d’improvisation. Pour accepter vous m’envoyez OUI par sms sous 24 heures et je vous donnerai des instructions. Sinon adieu. Jean relu plusieurs fois le mot puis le remit dans sa poche. Arrivé à destination il monta dans sa voiture et prit la route pour aller à son travail en essayant de se recentrer sur tout ce qui l’attendait cette journée. Finaliser mon dossier pour la réunion de cet après-midi, que dois-je répondre à Sabine… Non, non, non… Il faut que je me recentre sur mon travail. Ça va être une journée compliquée. En effet, elle fut compliquée et le soir, une fois rentré chez lui, il ressortit le carton de sa poche et le relu, le relu, le relu encore et encore tout en tournant en rond dans son salon. Il ne s’était toujours pas décidé et dans le mot, il y avait une précision qui lui torturait l’esprit. 24 heures pour répondre… c’est à dire demain matin puisque j’ai eu le mot ce matin ou demain dans la journée voire le soir ? Bon, je vais analyser tout ce qu’il s’est passé depuis cette rencontre. Il prit une feuille de papier, un stylo et commença à tout noter dans l’ordre chronologique. La façon dont ce couple l’a approché, des questions qui se sont rapidement orientées vers la sexualité, l’invitation à venir chez eux, les confidences sur leur mode de vie avec Sabine qui est devenue dominatrice pour faire plaisir à son mari qui souhaitait être soumis, l’insistance sur les jeux de rôle et le carton donné le matin. Après réflexion il se dit : Ces gens veulent partager un moment de leur intimité avec moi dans le cadre de leur relation spéciale, ça c’est certain à 90 pourcent. Mais quel sera mon rôle ? Y aura-t-il d’autres personnes ? Ce qui m’inquiète c’est ce côté sexe entre hommes. Y serai-je obligé ? Si j’accepte le rôle je ne pourrai pas refuser telle ou telle situation puisque j’ai dit qu’en acceptant j’assumerai jusqu’au bout. Il s’enfonça profondément dans son canapé, tête en arrière pour regarder le plafond puis ferma les yeux et fit le vide dans sa tête. Mais Plein de scénarios lui venaient à l’esprit et malgré lui, son excitation était à son comble. Finalement, d’un geste déterminé, il attrapa son téléphone, saisit OUI et envoya le message au numéro indiqué sur le carton. Il paraît que la nuit porte conseil et c’est justement ce que Jean ne voulait pas car, une fois la tension redescendue, il risquait de ne pas répondre et de regretter de ne jamais savoir ce que Sabine à dans la tête. Il se releva, alla se faire chauffer des raviolis en boite et mangea en regardant une émission de téléréalité qui d’ailleurs, ne l’intéressait pas. Il sourit en se disant : finalement je préfère la réalité à la télé. Mais surtout il attendait les instructions venant de Sabine. Son téléphone restant muet il alla se coucher. Au réveil son premier réflexe fut de regarder ses messages mais rien de la part de Sabine. Il se dit qu’il s’était fait prendre pour un idiot, certainement à juste titre parce qu’il n’y a aucune raison qu’une personne comme elle s’intéresse vraiment à quelqu’un comme lui. Elle a joué avec lui et est passée à autre chose se délectant qu’il ait répondu OUI sans intention de donner suite. Il buvait tranquillement son café en faisant le point sur ce qu’il avait à faire durant sa journée de travail lorsqu’il entendu qu’il avait un nouveau message sur son téléphone. C’était un message de Sabine. Son cœur se mit à battre plus fort et ouvrit le message. Bonjour je vous contacterai dans la journée pour les consignes Sabine. Elle joue avec moi comme un chat avec une souris. Se dit-il. Mais, finalement, cela ne lui déplaisait pas. Alors qu’il travaillait sur un nouveau projet il reçut enfin le message qu’il attendait tant. Soyez à 14h00 devant l’entrée du palais des expositions et rendez-vous disponible jusqu’à dimanche matin. Ce sont des consignes qui ressemblent à des ordres stricts. Se dit Jean en fronçant les sourcils car il ne savait toujours pas ce qui l’attendait. En voyant la tête de Jean le collègue, qui partage avec lui le bureau de recherche et développement d’une société qui fabrique des pièces pour les machines-outils, demanda « Un problème avec le nouveau dossier ? ». « Hein ? Euh… Non, non ! » répondit Jean. Il chercha sur internet quel évènement il pouvait bien y avoir le weekend prochain et découvrit que c’était le salon de l’érotisme. Ok, ça promet se dit-il.
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Par : le 19/05/25
Le troisième grand pot de fleur sur la gauche en sortant. Ces 11 mots tournent en boucle dans ma tête alors que je scrute le panorama qui s’offre à moi en sortant de la gare. Onze mots d’une banalité sans égal pris séparément mais qui mis bout à bout dans le contexte qui m’à conduit à structurer cette phrase, ouvrent devant moins un espace infini dans lequel je vais bientôt devoir décider de m’aventurer. Car c'est la qu'Elle m'a dit qu'Elle se trouverait. Ça y est, j’ai repéré les pots de fleur. Ils sont effectivement immenses et habillent l'esplanade qui fait face à la gare. Je passe le premier, mon cœur commence à s’accélérer. Mon regard scrute chacune des personnes assises sur les chaises qui bordent les fameux pots. Pas de veste en jean avec des fleurs. Je passe le deuxième, toujours rien mis à part une accéleration et une intensification incontrolables de mes battements  cardiaques. Je continue a avancer, chaque pas me donne le sentiment de parcourir des kilomètres tant le point vers lequel je me dirige, je le sais, va me donner accès a une porte ouvrant vers un espace infini de possibles. Le troisième grand pot de fleur en sortant à gauche,.... je m’en rapproche,......, quand soudain j’aperçois une silhouette, droite, coiffée d’une longue chevelure, tournée vers moi et m’observant,.... Mon souffle s’accélère, le sol me donne l’impression de se dérober sous mes pas. Ça y est, j’y suis, Elle est là, Elle m’attend, Elle me possède déjà. C’est ma toute première rencontre avec Déesse Nyx. N/nous avons déja longuement échangé par messages interposés. Échanges à l’occasion desquels j’ai eu l’opportunité de Lui remettre ma dignité, et de Lui offrir ma docilité. Elle connaît déjà pratiquement tout de mon anatomie et de mon intimité que je Lui ai exposées au travers de photos et au fil de requêtes et directives successives. Habillé, en sous vêtements, intégralement nu, debout, assis, à quatre patte, en position offerte, le séant dressé vers le ciel et laissant une vue imprenable sur ma petite chatte de soumise,  Déesse a déjà eu l’opportunité de me scruter sous de nombreuses coutures. Sous Son emprise virtuelle, je Lui ai deja offert le spectacle afligeant de ma petite queue dressée et dégoulinante d’exitation, enfermé comme une petite perverse dans des toilettes de train. Mais N/nous ne sommes pour l’instant pas formellement engagés. Nous sommes convenus de ce premier rendez-vous pour en décider. Determiner l’Une et l’autre si oui ou non N/nous irons plus loin  et franchirons cette porte qui ouvre sur un monde dans lequel je serai Sa chose et elle sera mon Tout. Le code est simple, N/nous allons prendre un verre et discuter afin de mieux N/nous connaître. Si je décide de m’offrir à Elle, je devrai me lever, me rendre dans les toilettes, hoter mes sous vetements, me prendre en photo la queue à l’air et revenir Lui poser mon calecon sur la table. Elle décidera alors de le prendre ou pas,..... Un bonjour échangé, un croisement de regard et N/nous N/nous dirigeons vers une brasserie non loin de là.
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Par : le 18/05/25
Paris, 21h17. L’appartement sent le cuir, le bois ciré et une trace subtile de parfum musqué. Tu attends, à genoux sur le tapis noir du salon, les poignets croisés derrière le dos, le dos bien droit — mais ton regard, lui, brille d’insolence.   Tu as mis exprès cette jupe trop courte, celle qu’il t’a interdit de porter sans culotte. Évidemment, tu en portes. Une provocation calculée.   Tu veux qu’il te corrige.   Lorsque la porte du bureau s’ouvre enfin, il entre sans un mot. Grand, calme, en chemise noire retroussée, il a cette lenteur dans les gestes qui trahit une maîtrise glaciale. Il te regarde de haut en bas. Pas un sourire. Juste ce silence tendu, presque oppressant.   — Tu n’as pas suivi mes instructions, constate-t-il.   Tu hausses un sourcil, faussement innocente.   — Peut-être que je voulais voir si tu t’en souviendrais…   Le claquement sec du cuir fend l’air avant même que tu ne réalises : il a sorti la cravache. Un coup, net, sur l’intérieur de ta cuisse nue.   — Ne me teste pas, petite garce. Tu sais comment ça finit.   Tu frissonnes de tout ton corps, entre douleur et excitation. Mais tu tiens bon. Tu le veux furieux. Dominant. Implacable.   Il se poste derrière toi et écarte lentement tes genoux du bout de sa botte. Tu dois cambrer davantage, et la position devient vite intenable — mais tu ne bouges pas. Tu aimes cette douleur sourde dans les cuisses. Tu sais ce qu’elle annonce.   — Retire cette culotte, maintenant.    Tu obéis, te penchant en avant, mordant tes lèvres et la glissant lentement à tes pieds, pleinement consciente de l’humiliation volontaire de la scène. Tu sais qu’il t’observe avec attention. Il n’a pas besoin de parler pour contrôler la pièce. Tout en lui respire l’autorité     Tu es contre le mur, les joues en feu. La main sur ta gorge ne serre pas, mais tu sens parfaitement qui commande ici. Tu veux résister. Tu veux qu’il te force à plier, qu’il t’arrache chaque once de défi.   — Retourne-toi.   Tu obéis, mais à ta façon : lentement, en cambrant délibérément, provocante. Il te connaît. Il sait que tu ne t’abandonnes jamais sans combat. Tu n’es pas docile. Tu es soumise, oui, mais indomptable jusqu’à ce que tu sois brisée à genoux, haletante, les cuisses tremblantes d’avoir trop été privée.   Ses doigts glissent sous ta jupe. Ils frôlent tes lèvres déjà humides, s’arrêtent à peine sur ton clitoris. Un effleurement. Juste assez pour te rendre folle. Et puis rien.   — Tu crois mériter plus que ça ? Tu crois que ton insolence mérite la jouissance ?   Tu ne réponds pas. Tu veux. Tu veux si fort. Mais tu refuses de lui offrir le plaisir de ta supplique si facilement.   Le cuir frappe.   Une fois. Deux. Puis trois. Des coups nets, parfaitement espacés, sur tes fesses. La brûlure monte, délicieuse, rageante. Il s’arrête, caresse la peau rougie. Et recommence. Cette fois, il ajoute la voix.   — Dis-moi pourquoi tu es punie.   Tu restes silencieuse.   Le quatrième coup tombe plus fort.   — Dis-le.   Tu craques, entre les dents.   — Parce que j’ai désobéi…   — Et ?   — Parce que j’ai porté cette putain de culotte exprès.   Le mot l’arrête. Il sourit. Tu viens de céder un peu plus. Il adore t’amener à t’humilier toi-même.   Tu sens sa main entre tes cuisses. Cette fois, elle presse, frotte, cherche ton bouton enflammé. Tu halètes. Tu ouvres un peu plus les jambes, comme une supplique muette.   Mais il s’arrête.   — Non. Pas encore.   Et il t’emmène.   Par les cheveux, doucement mais fermement, jusqu’au fauteuil. Il s’assoit, te fait te mettre sur ses genoux, ventre contre ses cuisses, les fesses bien présentées. Là, il recommence. La main nue cette fois. Lente, pesante. Chaque claque résonne dans tout ton corps.   — Tu crois pouvoir me défier sans conséquences ? Tu crois que je vais te laisser jouir tant que tu n’es pas mienne corps et esprit ?   Tu te tortilles, mi-douleur, mi-désir. L’humiliation te brûle autant que les gifles.   — Tu vas supplier.   Tu veux tenir. Mais sa main glisse entre tes lèvres à chaque série de claques. Frôle. Stimule. Puis s’éloigne. Encore. Encore. Jusqu’à ce que ton ventre se contracte, ton dos se tende.   — Tu es au bord, hein ?   Tu gémis. Tu hoches la tête. Il appuie juste assez, juste ce qu’il faut…   — Non.   Et il retire sa main. Tu cries. De frustration. De honte. D’excitation.   — Tu ne jouis que quand je le décide. Et je ne vois encore qu’une petite insolente qui n’a pas assez pleuré de ne pas jouir.   Il te fait lever, sans un mot. Tu chancelles un instant, entre désir et colère, les cuisses glissantes, les fesses encore vibrantes de sa main. Il te guide jusqu’au miroir, grand, encadré de bois sombre, posé contre le mur. Tu t’y vois : les joues rouges, le regard trouble, la bouche entrouverte. Une image indécente de toi-même.   — Regarde.   Tu baisses les yeux. Il saisit ton menton, relève ton visage pour que tu affrontes ton reflet.   — Non. Regarde ce que tu es. Regarde ce que je fais de toi.   Il s’éloigne quelques secondes, puis revient avec un petit objet noir entre les doigts. Tu reconnais le plug. Petit, mais lourd. Il aime commencer par là — pas pour la sensation physique seulement, mais pour ce que ça signifie : la prise, la possession. L’humiliation parfaite, discrète et profonde.   — Penche-toi. Écarte les jambes. Et ne détourne pas les yeux.   Tu obéis. Lentement, cette fois sans provocation, juste cette tension constante entre la honte et l’envie. Tu sens ses doigts écarter doucement tes fesses, une pression froide contre ton intimité. Il a pris le soin de lubrifier, bien sûr. Il aime que tu le sentes glisser, que tu le sentes entrer en toi, lentement, irrésistiblement.   — Regarde-toi être remplie.   Tu hoquettes. Il pousse, tourne légèrement, te fait sentir chaque millimètre. Et quand le plug s’enclenche enfin, quand il se niche au creux de toi, il pose une main sur ton dos.   — Voilà. Maintenant, tu vas rester comme ça. À regarder.   Tu es debout, cambrée, le visage à quelques centimètres du miroir. Il s’assoit derrière toi, dans le fauteuil, à sa place d’observateur, de maître, de spectateur de ton humiliation.   — Touche-toi.   Tu hésites. Il n’aime pas que tu obéisses trop vite. Il préfère quand tu luttes. Quand tu n’as pas le choix. Alors tu glisses une main entre tes cuisses, tremblante, mal assurée. Et tu te regardes. Tu vois tes doigts se glisser là où tu n’as pas eu le droit d’aller seule depuis des jours. Tu vois le reflet du plug noir entre tes fesses, cette image indécente de toi-même, offerte et retenue.   Il parle doucement.   — Tu es si belle quand tu luttes. Si sale quand tu veux trop. Tu veux jouir, hein ? Comme une chienne affamée ?   Tu halètes. Tu ne réponds pas. Tu continues à te caresser, à observer cette version de toi-même que tu hais d’aimer : celle qui mendie sans mot, qui se montre sans honte, qui attend l’ordre comme une délivrance.   — Tu ne viens pas. Pas encore. Tu restes là, le plug bien enfoncé, les jambes écartées, à te regarder devenir exactement ce que tu méprises… et que tu adores être.   Il se lève. Il s’approche. Il t’enlace par derrière, sa bouche tout près de ton oreille.   — Tu es à moi. Et tant que tu n’es pas brisée… je continue.   Il est juste derrière toi, son souffle contre ta nuque, sa main posée sur le bas de ton dos. Le plug te remplit encore, froid et lourd, et ton reflet — cette image obscène de toi-même — ne te quitte pas des yeux. Tu es cambrée, offerte, et tu ne tiens plus. Tout ton corps vibre d’un besoin qui t’échappe.   — Tu veux jouir ? Alors tu vas devoir le mériter.   Il se recule légèrement, te fait pivoter face à lui, face au miroir. Puis il s’assoit, jambes écartées, et d’un geste, il sort son sexe, dur, prêt. Il le tient dans sa main, lentement, volontairement provocant.   — À genoux. Là, juste devant. Que tu puisses bien voir ce que tu fais.   Tu obéis. Tu te laisses tomber, docile, entre ses jambes. Ton regard croise le sien dans le miroir, puis descend sur sa verge. Tu ouvres la bouche, mais il ne te laisse pas faire.   — Pas comme ça. Les mains derrière le dos. Tu n’en as pas besoin. Ta bouche suffit.   Tu poses tes mains derrière toi, le dos droit, le regard fixé dans le miroir. Il saisit ta nuque, guide ta tête vers lui. Tu sens le contact de sa peau contre tes lèvres, le goût de sa domination. Il te pénètre lentement d’abord, puis plus profondément. Il tient ta tête, contrôle le rythme, te fait l’avaler centimètre par centimètre, jusqu’à ce que tu suffoques à peine. Il aime te pousser à la limite. Il aime voir les larmes dans tes yeux, la salive qui coule de ta bouche pleine.   — Regarde-toi. Regarde comme tu sais bien obéir, quand je décide.   — Regarde-toi. Un petit corps trop facile à faire plier. Une cervelle qui pense encore pouvoir résister. Mais tu comprends, maintenant ? Tu ne m’appartiens pas parce que tu as envie. Tu m’appartiens parce que tu n’as plus le choix.   Il te force à parler. À répéter. Encore et encore. Des phrases humiliantes, sales, indignes. Jusqu’à ce que tu les croies. Jusqu’à ce qu’elles sortent de ta bouche sans réfléchir.   — Dis-le. Que tu n’es rien d’autre qu’une petite chose docile, baisable, modelée pour mon plaisir. Dis-le. Et tu pourras respirer.   Il te tient là, quelques secondes. Il bouge doucement, puis plus vite, te forçant à prendre chaque coup de rein sans pouvoir protester, sans pouvoir fuir. Tu es là pour lui, juste une bouche, un regard brisé dans le miroir.   Puis il te relâche. Tu respires, haletante, les lèvres rouges, le menton trempé.   — Tu crois que tu mérites de jouir, maintenant ?   Tu hoches la tête, la voix presque inaudible.   — Oui…   — Oui quoi ?   — Oui, je vous en supplie…   Il te saisit alors, te fait te relever, te retourne encore, brutal mais précis. Il t’adosse au miroir cette fois, ton dos glacé contre la surface, ton regard qui se perd dans cette image de toi, offerte, défaite, les cuisses ouvertes, le plug bien enfoncé toujours. Il tombe à genoux. Tu t’y attendais. Tu l’espérais.   Sa langue touche tes lèvres, d’abord en surface. Puis il s’y applique. Lentement, comme une caresse interdite, méthodique, jusqu’à ce que tu perdes la tête. Il te tient les cuisses bien écartées, et chaque mouvement de sa langue te pousse plus près du bord.   — Tu veux venir ? Tu es prête à supplier pour ça ?   Tu gémis, incapable de répondre. Alors il s’arrête.   Tu cries. Tu tords les doigts. Tu le fixes dans le miroir, furieuse et suppliante. Et tu cèdes.   — Je vous en supplie… faites-moi jouir… je n’en peux plus…   Son sourire contre ta peau est une torture. Il reprend. Cette fois sans pitié. Sa langue frappe juste, ses doigts pressent contre le plug pour accentuer la sensation. Ton corps se tend. Ta voix se brise.   — Tu jouis quand je dis.   Il accélère. Tu trembles.   — Maintenant.   Et tout explose. En toi, autour de toi. Tes jambes lâchent, ta gorge gémit, ton ventre se contracte avec violence. L’orgasme est arraché, comme un cri, comme une libération. Tu n’es plus qu’un corps qui cède, qu’un reflet ruiné, ivre de soumission.   Il ne dit rien. Il n’a pas besoin. Tu sais que ce n’est que le début.   Tu reprends à peine ton souffle, les muscles encore noués, les cuisses tremblantes, le visage marqué par le plaisir trop longtemps retenu. Mais il ne te laisse pas retomber. Il t’attrape, te remet debout contre le miroir, les mains à plat sur la surface froide, les jambes écartées.   — Ce n’est pas fini. Tu crois que tu as gagné le droit au repos ? Tu n’as fait que commencer à payer.   Tu le sens retirer lentement le plug. Ta chair se resserre instinctivement, mais il murmure :   — Relâche. Tu vas en prendre plus.   Il s’éloigne un instant, et tu l’entends derrière toi préparer ce qui vient. Le son d’un flacon. L’odeur du lubrifiant. Puis il revient, derrière toi, imposant, décidé. Il saisit tes hanches. Tu le sens contre ton intimité, dur, prêt à te reprendre, à t’envahir à nouveau.   Mais cette fois, ce n’est pas tout. Il pousse en toi — ta fente glissante s’ouvre aussitôt, accueillante malgré la fatigue, chaude, trempée de ton plaisir précédent. Il gémit, satisfait. Il reste là un instant, profondément ancré en toi.   Puis il sort à moitié, ses doigts s’activent à nouveau derrière, à l’entrée plus étroite. Il glisse un, puis deux doigts, sans t’offrir le choix. Ton corps proteste, mais ton esprit capitule.   — Tu vas me prendre partout. Je veux te sentir m’appartenir des deux côtés. Tu es à moi.   Il retire ses doigts. Tu le sens se replacer. Et puis, lentement, irrémédiablement, il t’envahit. L’autre voie. Celle que tu crains, que tu désires, que tu refuses parfois de nommer. Il est lent, précis, mais inflexible. Il s’enfonce. Ta bouche s’ouvre sans son. Tu te vois dans le miroir : tendue, tordue de tension, offerte dans une posture indécente, ta bouche ouverte, les larmes prêtes.   Et puis il pousse encore. Tu es remplie. Devant. Derrière. Il te possède.   Il commence à bouger. Le rythme est lent au départ, calculé, pour que tu sentes chaque mouvement, chaque glissement. Tes jambes flanchent. Tes ongles griffent le miroir. Tu veux fuir. Tu veux qu’il continue.   — Regarde-toi. Regarde ce que tu es devenue. Prise. Dominée. Ouverte.   Il accélère. Il te pilonne, ses mains ancrées à ta taille. Tu n’es plus qu’un pantin. Un corps rempli, utilisé. Ton plaisir revient, brutal, incontrôlable, absurde après l’intensité de tout à l’heure.   — Tu vas jouir encore. Remplie comme une chienne. Et tu vas le faire sans honte.   Tu hoches la tête, incapable de parler. Tes gémissements sont brisés, sauvages, humiliés.   — Jouis.   Et ton corps obéit. Sans retenue. Un spasme plus fort encore que le premier. Tu cries. Tu te cambres. Tu perds pied. Et lui continue encore, quelques coups plus profonds, jusqu’à ce qu’il s’abandonne en toi dans un râle guttural, haletant.   Il reste là, quelques secondes. En toi. Posé sur ton dos. Sa main sur ton cœur, qui bat à toute vitesse.   Puis doucement, il se retire. Tu sens chaque vide. Chaque absence.   Ton corps s’effondre doucement contre le sien. Tu n’as plus de force. Tes muscles tremblent, tes jambes ne te portent plus. Il te soutient sans rien dire, te soulève dans ses bras, comme on recueille quelque chose de précieux qu’on aurait malmené trop fort.   Il t’amène jusqu’au lit. Pas pour te prendre, cette fois. Pour t’envelopper. Il t’allonge avec une lenteur presque religieuse, replace une mèche de cheveux collée à ta joue, essuie du pouce la trace humide qui s’y mêle — sueur, larmes, salive… Tu ne sais plus.   Il se couche derrière toi, te tire doucement contre lui. Sa main passe sur ton ventre, sur tes seins, sur tes hanches encore rouges des claques. Mais ce n’est plus pour dominer. C’est pour apaiser.   — Tu es là… c’est fini.   Sa voix est basse, grave, posée. Rien d’impérieux. Juste la présence. L’assurance. Il n’a plus besoin d’ordonner, il est simplement là. Et tu sens que tu peux relâcher ce qui reste encore tendu en toi.   Il te parle doucement. Te murmure des mots que tu ne comprends pas tous. Mais le ton suffit : tu es en sécurité. Il t’a prise, il t’a poussée, il t’a cassée — et maintenant il te tient.   Ses mains massent lentement tes muscles, surtout là où il t’a frappée. Il embrasse ta nuque. Tes épaules. Tes tempes. Il couvre chaque marque de gestes lents, patients.   — Tu as été parfaite. Indomptable. Mienne.   Tu frissonnes, non plus de tension, mais de gratitude. Il tire une couverture sur vous, t’enroule tout entière contre lui. Ses bras t’entourent. Son souffle berce ta nuque. Il ne parle plus. Il te laisse pleurer si tu dois. Soupirer. Revenir.   Et dans le silence, il pose sa main sur ton cœur, une dernière fois.   — Je suis fier de toi.   Tu t’endors là. Épuisée. Brisée. Refaite.   Et profondément aimée.
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Par : le 17/05/25
Première séance pour un esclave. Il est allé chercher l’esclavage dans une tour du 13e, dans un appartement minuscule. C’est dans la chambre que ça s’est passé. Un réduit miteux qui avait renforcé en lui l’impression d’abandon dans l’humiliation. Son Maître avait été clair, ce serait « baise et suce hard et soft selon mes envies ». Il était tellement en manque de tout qu’il acceptait même de payer pour se faire traîner dans l’ordure. Dès que le Maître eut reçu l’enveloppe et qu’il eut vérifié l’exactitude de la somme, il lui cria de se foutre à poil. Ensuite, le Maître s’assit sur le lit et, comme un adjudant, lui ordonna de se mettre à quatre pattes. Pendant ce temps, il enlevait ses Nike, ses chaussettes et il baissa son pantalon qu’il jeta par terre. Il mit un pied sur le visage de son esclave en devenir et lui ordonna de lécher. Ça dura un certain moment. Le soumis dut lécher les deux pieds et sucer les orteils aux cris de « applique-toi ». Puis, le Maître lui enfonça la pointe d’un pied au fond de la bouche. Ce n’était qu’une mise en bouche, si l’on peut dire… Il y avait une petite table, le Maître a empoigné son esclave par les cheveux et l’a plaqué dessus. L’autre a gémi que son cul était étroit, qu’il fallait le lubrifier abondamment. Le Maître, trop bon, l’a tartiné en lui enfonçant les doigts profondément. Ensuite, avec sa queue bien dure, il l’a enfilé. C’est presque rentré facilement. L’esclave se tortillait, plaqué sur la table, en gémissant. Le Maître lui a giclé dans le cul, abondamment, en longs spasmes qui le faisaient tressaillir de tout son corps. C’était comme un baptême pour l’esclave, il a reçu l’onction du sperme répandu dans son cul. Le Maître s’est laissé tomber sur le lit et s’est fait nettoyer la queue ramollie par la langue de son nouvel esclave. Presque aussitôt il s’est remis à bander très dur. Il a empoigné la tête de l’esclave et l’a attirée pour enfoncer sa queue dans sa bouche, bien profond, jusqu’à presque l’étouffer. Après, il s’est fait lécher et sucer, toujours aux cris de « applique-toi », pour finir par remplir sa bouche de son foutre débordant. Difficile de dire si le Maître était pleinement satisfait, mais, comme pour marquer son pouvoir, il acheva cette brève séance par des coups de ceinture en cuir sur son esclave qui se roulait à terre.
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Par : le 17/05/25
Madame, Je le confesse de bonne grâce: j’éprouve une joie sans limites à vous dominer. Non pas pour le mesquin plaisir de m’adonner à la violence gratuite. Ni pour venger une frustration ou soigner un ego malade. Non plus pour me sentir exister lorsque je vous diminue. Non, si je vous veux Soumise et moi Maitre, c’est sans aucune malveillance mais, bien au contraire, parce que c’est un plaisir délicat que nous partageons tous deux.  Je m’épanouis autant dans le contrôle que vous dans l’emprise. J’aime à prendre l’ascendant sur votre chair et votre esprit autant que vous aimez me les confier.C’est un équilibre sain et heureux dont nous jouissons l’un et l’autre. Et si nos ébats sont d’apparence crus, violents, dégradants, voire abjects dans la forme. Nous les apprécions d’autant plus car ils sont le reflet de qui nous sommes vraiment: épanouis, assumés, chacun à la place qu’il a choisi et qui résonne avec sa propre nature. Aussi, si je vous violente aujourd’hui et que vous y prenez plaisir, c’est parce que c’est notre manière de communier. Si mon rôle est bel et bien d’être votre Maître, sachez qu’il me ravi et m’honore à la fois. Celui-ci me confère, certes, de multiples privilèges et plaisirs que vous me réservez mais également tout autant de responsabilités. Ainsi, est-il évident pour moi de savoir honorer celles-ci du mieux qu’il m’est possible. Ainsi, parmi celles-ci je me dois tour à tour d’être le gardien de votre sécurité, de votre confiance et de votre plaisir.  Aussi, m’incombe-t-il avant toute chose de vous assurer la sécurité physique et psychologique en toute situation et à tout instant. Et ce, malgré les multiples risques, déviances ou autre chemins sinueux que nos corps perdront ensemble à la recherche de nos vices et de nos extrêmes secrets. Je me dois ensuite d’être celui qui saura être digne de votre confiance; afin que vous puissiez sereinement explorer et repousser vos propres limites. Sans jamais douter de mes intentions envers vous. Naviguer parmi certains plaisirs singuliers ne peut être entrepris qu’avec un guide dont la bienveillance reste l’assurance du respect mutuel.  Enfin j’ai également le devoir et l’honneur cumulés de vous faire prendre autant de plaisir qu’il vous en sera possible, dans les limites sans cesse repoussées de votre chair et de votre psyché. Je me dois, avec votre concours, d’être un artiste suffisamment talentueux afin de pouvoir faire de notre union un véritable chef-d’œuvre. Un esthète des sens qui saura maîtriser avec tout autant de passion les souffrances et la violence de nos actes que les mécanismes délicats du plaisir qu’ils nous procurent tous deux. Enfin, sachez Madame, qu’afin de vous mériter pleinement; je dois être celui dont le contrôle, la perversité et la créativité sans limites sauront vous ravir et vous envoûter chaque jour pour. Afin que vous ne puissiez jamais résister à l’envie de m’appartenir  …
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Par : le 16/05/25
Beaucoup de soumis(es), de Dommes et de Doms m’ont écrit après un précédent article. Certains voulaient savoir : Comment reconnaître les signes d’une personne qui n’est pas sérieuse ? Comment l’aborder avec clarté, sans honte ni peur ? À ceux qui se reconnaîtront, je rajoute ceci : Si tu penses avoir mené quelqu’un en bateau, consciemment ou pas, tu serais surpris de voir à quel point un vrai pardon peut faire du bien. À toi comme à l’autre. Alors, allons-y. Entrons dans le sujet du jour : Quand on cherche une vraie connexion, comment reconnaître les signes qu’on s’égare ? Et comment poser des mots clairs, sans s’excuser d’exister ? 💬 1. Tu n’es pas “trop”, tu es juste clair(e). On t’a peut-être dit : • “Tu vas trop vite.” • “Tu demandes trop.” • “Tu prends ça trop à cœur.” Mais la vérité ? Tu ne fais pas trop. Tu ressens avec intensité. Tu nommes les choses. Tu veux du vrai. Et ça, ça fait peur à ceux qui préfèrent la zone grise. 🚩 2. Les signes qu’il/elle n’est pas prêt(e) (ou pas sincère) Tu ne te fais pas des idées. Les signaux sont souvent là : • Présent par intermittence, mais absent quand ça compte. • Évite les vraies conversations. • Tu fais tous les efforts. Tu poses les questions. Tu restes sans réponse. • Tes besoins sont minimisés. Ou ignorés. • Tu sens que ton cœur est un poids à porter, pas un lieu à accueillir. Ils ne sont pas “mauvais”. Mais ils ne sont pas disponibles. Et ça suffit à dire stop. 🧭 3. Comment aborder le flou, sans t’excuser d’exister Tu n’as pas besoin de crier. Juste d’être direct(e), doux(ce) et vrai(e) : “Je cherche quelque chose d’ouvert, sincère, aligné. Parfois, ce qu’on vit me semble flou ou déséquilibré. J’aimerais savoir où tu te situes, pour qu’on n’avance pas à contre-courant.” Aucune accusation. Juste de la lucidité. Et s’ils ne peuvent pas répondre ? C’est déjà une réponse. 💞 4. Et si c’est toi qui as blessé quelqu’un sans le vouloir ? Peut-être que tu n’étais pas prêt(e). Peut-être que tu as aimé la connexion, sans vouloir la profondeur. Peut-être que tu t’es tu par peur. Mais si quelqu’un s’est attaché, et que tu es resté flou/floue, il mérite de savoir que ce n’était pas de sa faute. Même si ça fait des semaines. Même si tu as fui. Même si tu es honteux(se). Tu peux encore dire : “Je n’étais pas prêt(e). Tu n’as pas rêvé notre lien. J’aurais dû parler plus tôt. Je suis désolé(e).” Ce genre de vérité ne ferme pas une porte. Il restaure la dignité. Pour vous deux. 💎 5. Personne ici n’est “trop” Pas celui/celle qui a osé demander plus. Pas celui/celle qui a pris peur. Pas celui/celle qui n’a rien dit, parce qu’il/elle ne savait pas comment. On fait tous de notre mieux. Mais certains apprennent plus vite que d’autres à aimer avec clarté. 🔑 6. Tu mérites une connexion claire Tu as le droit : • De savoir où tu en es. • Que tes émotions soient accueillies, pas tolérées. • D’être vu(e), pas deviné(e). • De partir si la clarté n’est pas là. • De recevoir ou offrir une excuse, même tardive — surtout tardive. 🎯 En résumé Ne rétrécis pas ton cœur pour tenir dans l’indécision d’un autre. Ne réduis pas ta lumière pour ménager leur peur. Et ne confonds jamais confusion avec amour. Sois clair(e). Sois courageux(se). Dis ce que tu ressens. Non pour faire pression, mais pour être vu(e). Tu n’es pas “trop”. Tu es exactement assez, pour quelqu’un qui est vraiment prêt. PS : Si tu fais partie de ceux qui jouent avec les autres consciemment, pour les blesser, les plonger dans l’incertitude, nourrir ton ego ou chercher une dose de dopamine parce que tu manques d’estime de toi, je te rappelle que le karma existe bel et bien. Demande-toi un instant : que ressentirais-tu si quelqu’un traitait ainsi un membre de ta famille, ou une personne que tu aimes profondément ? Probablement pas quelque chose de plaisant.
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Par : le 15/05/25
J'ai contacté Marc après quelques temps où je vagabondais dans les pages du site. J'étais tombé par hasard sur sa fiche et je m'étais aperçu que son descriptif et ses pratiques me convenaient. Alors, je me suis forcé et je l'ai contacté en lui expliquant que je n'avais pas l'habitude, étant hétéro, de contacter un homme mais que j'étais attiré par une première expérience de sodomie "soft". Très gentiment il m'a souhaité la bienvenue et on a commencé à chater. Je lui expliquais que j'étais curieux de cette nouvelle attirance et il m'a proposé de me recontacter plus tard. J'ai conclu par un "ok" et me suis déconnecté. Mais au fond de moi, quelque chose avait remué. Deux jour plus tard, un message de Marc m'invite à le rejoindre pour une soirée. Il précise "apporte un peignoir". Très intrigué, je ne pose pas de questions. Le jour prévu, je sonne et une voix d'homme m'informe de l'étage. A peine arrivé sur le palier, une porte s'ouvre et un quelqu'un me fait signe. J'entre dans un appartement moderne et Marc me pousse gentiment sur la droite. "Entre, c'est là". Je suis étonné, c'est une salle de bain. "Tu as apporté le peignoir ?" me demande Marc. Je hoche la tête. Il me montre un gant et une serviette et précise que c'est mieux de faire une toilette rapide. Je suis en train de devenir comme sans volonté, je sens que je suis entraîné dans quelque chose que je ne maîtrise pas et que c'est effrayant mais délicieux. Je m'exécute en lavant soigneusement mes parties intimes en rêvant un peu à ce qui m'attend alors que je ne sais rien, bien que j'aie pris soin de laver mon rectum avec une poire pour être sûr d'être, disons, présentable. Je me déshabille en ayant l'impression que de multiples yeux me scrutent alors que je suis seul. Je vois mon sexe avec une perle au bout qui me révèle mon excitation. Des voix se font entendre, quelques rires m'indiquent qu'il y a plusieurs personnes masculines mais je n'entends pas de femme. Le peignoir en soie légère, coupé assez court, est enfilé et je sors de la salle de bain, pieds nus. Une certaine volupté s'empare de moi tandis que j'entre dans le salon attenant. Il y a là Marc que je reconnais et trois autres hommes. Ils m'accueillent chaleureusement mais je note que je suis le seul à être si peu vêtu. J'ai déjà compris. Je m'assied sur la place libre - volontairement ? - du divan et on me sert d'office un verre de whisky. Mon voisin me passe amicalement la main dans le dos et la laisse quelques secondes en bas avant de la retirer. J'ai frissonné involontairement. Je suis encadré par un autre homme qui est venu nous rejoindre. La conversation est joyeuse et débridée, mais une main s'est posée sur ma cuisse et le tissu léger a glissé et découvert ma peau. Le regard de mon voisin de droite semble langoureux. J'ai compris que l'objet de la soirée c'était moi et qu'on allait disposer de mon corps. Sa main est remontée vers le haut de ma cuisse et alors que je tourne la tête vers l'autre homme pour répondre, celui-ci plaque sa bouche barbue sur la mienne, sa langue s'engouffre dans ma bouche et je ne peux que suivre les tourbillons. La main de l'autre remonte vers mon ventre et débride la ceinture du peignoir, à peine nouée, découvrant ma poitrine. Essoufflé par ce baiser profond, j'éclate de rire, heureux d'être la chose de ces hommes. "Allez-y doucement, les gars, c'est une vierge" dit Marc en rigolant. Les autres se regardent, hilares. Très vite, ils décident de me mettre aux enchères. Ils me mettent debout au bout de la table basse, encore un peu débraillé, et sortent un jeu de cartes. Je ne connais pas ce jeu, mais cela ressemble à une bataille. Je reste ainsi, immobile, peu vêtu mais le sexe un peu brandi qui oscille à chaque battement de mon cœur, devant ces hommes qui sont en train de me partager pour savoir qui va me culbuter en premier et me faire perdre ma fleur. J'avoue que je suis terrorisé mais que je mouille abondamment. Un filet coule sur ma cuisse et je ne songe pas à m'essuyer. Au fur et à mesure que le jeu se déroule, je comprend un peu mieux la règle : les cartes servent à désigner le premier qui va commencer, puis le second mais surtout un deuxième tour désigne les différentes parties de mon corps. A chaque fois que l'un gagne quelque chose, il tourne la tête vers moi et m'annonce avec joie "j'ai la tête", puis au bout d'une autre levée de carte, un autre s'exclame "ah, moi j'ai la bite ! ". Je découvre ainsi peu à peu comment je vais être consommé et ça me fait un effet terrible. C'est long, mais j'ai de plus en plus le désir qu'on s'empare de moi. Le délice de l'attente fait monter l'envie. A chaque fois qu'un vainqueur nomme l'endroit de son gain, mon corps réagit, comme si un voyant s'allumait, je finis même par applaudir, heureux d'être le gain. Puis vient la dernière battue et le jeu de carte est rangé. Un homme s'approche de moi et entrouvre le peignoir que j'avais un peu refermé. Je frémis à son contact et sa main descend vers mon sexe qui durcit instantanément. Sa bouche englobe mon téton et ses doigts enserrent mon phallus et commencent un léger mouvement de va et vient qui m'arrache un gémissement qu'il étouffe en remplissant ma bouche d'une langue épaisse. Mes couilles sont malaxées en douceur, ma bite branlée et je sais que les autres regardent et ça me fait un effet terrible d'autant plus que je ne résiste pas, le peignoir débraillé dévoilant presque tout mon corps. Satisfait, l'homme me lâche et retourne au canapé, tandis qu'un autre s'approche. Il se colle à moi, m'embrasse et ses mains se posent sur mes fesses. Il grogne entre deux baisers : "c'est ça que j'ai gagné, ton cul est à moi". Il m'a fait tourner exprès pour que je tourne le dos aux autres et ses deux mains, largement étalées sur mes fesses les écartent pour leur montrer mon anus dévoilé. Quelques applaudissements ponctuent le geste. Il se baisse, se met à genoux et commence à me lécher entre les fesses. Un autre vient nous rejoindre et prend ma bite à moitié dure dans sa bouche. Sa langue experte ne tarde pas à me faire bander presque douloureusement. Quelqu'un m'a attrapé par la nuque et m'a fait me pencher en avant. Une bite rentre dans ma gorge et à peine quelques mouvements plus tard lâche un petit jet de pré-sperme. C'est doux et salé. J'ai perdu mon peignoir et mon contrôle. Je suis un objet manipulé par de multiples mains qui me tiennent fermement, me caressent, me pincent, me pénètrent. Je suce ce qu'on me donne dans la bouche et goûte des saveurs étrangères, j'accueille dans mon anus des membres durs et actifs, mes gémissements de plaisir ou de souffrance sont mêlés à des grognements et des soupirs, je suis manipulé et me retrouve sur le sol et sur un côté, un homme dans mon cul qui m'écarte une jambe et me tringle avec vigueur, un autre dont le membre chaud, dur et odorant pour avoir visité mon anus pilonne ma bouche. J'aime être le sextoy de ces hommes qui me prennent sans me demander mon avis, j'aime subir ce qu'ils décident et je me donne sans résistance. Je gémis en me laissant faire, en prenant des poses lascives pour les exciter un peu plus. Et puis soudain, il y a cette main qui saisit ma mâchoire, ce sexe turgescent au-dessus de moi, cette main qui bouge. Je sais ce qui va arriver et j'en viens à le désirer. L'homme jouit sur mon visage, le sperme jaillit avec force et une partie tombe directement dans ma bouche avec ma langue qui s'est étirée spontanément pour recueillir ma première semence. Je n'ai guère le temps de goûter qu'un deuxième membre viril se présente et s'engouffre dans ma bouche largement offerte. Il jouit tout de suite et mes lèvres enclosent la bite qui se secoue dans ma gorge. Je réprime un haut le cœur tellement il va profond mais j'ai envie de crier "encore". Deux mains agrippent mes hanches et me secouent pour un coït sauvage. Je me mets spontanément en position, mon cul offert, ma tête au sol, soumis au désir du mâle qui me baise. On attrape mon bras et le plie dans mon dos, une main puissante m'immobilise et je jouis de cette domination. Mon nez aspire avec volupté l'odeur âcre du tapis tandis qu'un homme se déchaîne en moi jusqu'au moment où il me défonce à fond, m'empalant profondément, ses mains crispées sur mes hanches et jouit longuement en moi. Je crois avoir senti son sperme jaillir. Il se retire d'un coup et je reste là, affalé sur le sol, comme une loque, essoufflé. Mais un homme s'allonge sur moi et je sens sa bite chercher entre mes fesses. Je l'entends cracher et sens la salive sur mon anus enflammé. Des doigts écartent mes fesses et une nouvelle pénétration renouvelle mes sensations. Allongé sur le tapis, je suis baisé par 80 kilos de poussée et je n'ai qu'une envie, c'est de me cambrer pour mieux accueillir l'intrus. Il se met en position de pompes, immobile, et je peux bouger les hanches pour branler cette tige qui m'emplit. Au bout d'un moment, il crie et m'enfonce profondément sa bite qui me déchire le ventre. Immobile en moi, il lâche sa semence puis se retire, me retourne sans ménagement et, couché sur moi, enfonce sa bite dans ma bouche. J'ai le goût de mon cul sur ma langue qui se mêle au gout de son sperme et son gland visite les moindres recoins de ma bouche. Assez rapidement, il jouit à nouveau et j'avale goulument le liquide visqueux. Après la tempête, il n'y a plus que des corps affalés, des yeux mi-clos. J'attrape le verre de whisky et je lampe la dernière gorgée pour me rincer. J'entends une voix marmonner "et lui, qui c'est qui le suce ?". "Sans importance, répond une autre, c'est un objet". Je suis rentré en marchant lentement, le monde avait changé autour de moi ou c'est moi qui ne le voyait plus pareil. Heureux ? Non, apaisé.
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Par : le 14/05/25
D. Révélations Dès que chacun eut son verre à la main et après avoir trinqué, Sabine commença à lui raconter comment elle et son mari s'étaient rencontrés, pourquoi et comment leur relation avait évolué. Elle lui expliqua que Martin dirige une entreprise et qu’il a donc de grandes responsabilités. Au fil du temps il a commencé à la délaisser et leur relation est devenue platonique, si bien qu’ils étaient prêts à divorcer. Puis ils ont eu une discussion pendant laquelle Martin a expliqué qu’en dehors de son travail il avait besoin de déstresser mais qu’elle n’était pas en mesure d’assumer ce rôle. Afin d’éviter que leur couple ne se brise et par amour pour son mari elle a tout mis en œuvre pour assumer ce rôle qu’il attendait d’elle. Jean écoutait stoïquement sans dire un mot tout en avalant de petites gorgées de cognac. Soudain Sabine sembla énervée et lui demanda « Ça ne vous intéresse pas de savoir quel est ce rôle ? » Surpris, Jean s’exclama « Oui, oui bien sûr ! ». Martin qui pendant le monologue de Sabine était affalé dans son fauteuil la tête en arrière et les yeux fermés paraissant dormir se redressât et resservit quelques doigts de ce fameux nectar qui faisait sa fierté puis se rassit au fond de son fauteuil. Il était là mais paraissait ailleurs, comme s’il n’était pas concerné par ce que Sabine racontait. « Bien » dit Sabine. Elle reprit ses explications. « En fait, dans son travail c’est lui qui prend les décisions, qui donne des ordres et les autres qui obéissent. Il a donc une grosse pression sur ses épaules. Donc ce qu’il souhaitait c’est que je prenne ce rôle dans notre relation. Je n’étais pas du tout formée mais surtout, pas du tout formatée pour assumer cette tâche, ce n’était pas dans mon ADN. Même avec notre fils, qui aujourd’hui vit à l’étranger, je n’ai jamais fait preuve d’autorité. J’en ai parlé à une amie en lui disant que je n’avais pas une âme de cheffe d’entreprise.  Elle a pouffé de rire et m’a expliqué que cela n’avait rien à voir avec le travail d’un chef d’entreprise. Devant mon étonnement elle m’a expliqué que Martin souhaitait tout simplement une relation de domination/soumission, lui étant le soumis et moi la dominatrice. Je lui ai dit que je ne comprenais rien. Qu’était-ce qu’une relation domination/soumission ? Finalement, devant mon ignorance, elle m’a proposé de rencontrer un groupe d’amis qui pratiquaient ce genre de relation en me précisant que c’est un cercle très fermé qui demande une grande discrétion. Ma curiosité étant à son comble j’ai répondu que j’étais partante pour rencontrer ces gens. Le soir même j’ai demandé à Martin s’il savait ce qu’était ce genre de relation. Il m’a souri,  m’a dit que oui et que c’était très intéressant. Je me suis sentie soudainement survoltée de connaitre de nouveaux horizons qui allaient peut-être me faire sortir de ma condition de petite bourgeoise cantonnée à faire du shopping et à avoir une maison propre et confortable. Du shopping j’en fait toujours mais c’est un peu plus spécial. Bref. À chaque fois que j’apprenais quelque chose auprès de ce cercle je le proposais à Martin qui, bien évidement se réjouissait d’être mon cobaye. Au bout de quelques mois le rôle était devenu mon être à part entière, dominer m’apportait une jouissance que je n’avais jamais connue, que je n’avais même pas imaginée et je devenais de plus en plus perverse, parfois cruelle. Maintenant il est ma chose, il m’appartient totalement et notre couple n’a jamais été autant solide.   Pour ne pas entrer dans la routine et la lassitude j’imagine de nouvelles situations, de nouvelles preuves qu’il est ma propriété. À chaque fois que je mets un dièse sur la partition il doit suivre s’il ne veut pas que je monte d’une octave, mais je sais très bien que s’il veut directement passer à une octave au-dessus il va ignorer mon dièse. Je peux le suivre ou lui imposer un bémol. Au final c’est moi qui décide, qui tiens la baguette de la cheffe d’orchestre. C’est ce qui fait que, moi dominante et lui soumis, nous ne faisons qu’un. Bien entendu je reste attentive à ses souhaits et s’il a été suffisamment docile et que je suis d’accord, je lui permets de réaliser son souhait sachant qu’en tant que dominatrice je peux apporter toutes les modifications à mon gré. » Martin était à nouveau dans la posture d’une poupée gonflable que l’on aurait posée négligemment dans un fauteuil, tête en arrière et yeux fermés, son verre étant prêt à aller faire profiter de ce vieux cognac, le tapis qui apparemment n’était pas persan, ni percé d’ailleurs, mais de très bonne qualité. Jean, perdu dans ses pensées, n’avait toutefois pas manqué un seul mot, une seule nuance de ce que Sabine avait dit, il s’imaginait déjà à la place de Martin. Il avait chaud, il était quasiment fiévreux, le cognac plus le narratif de Sabine avaient eu raison de son esprit, il se sentait au bord de l’évanouissement. Ces messieurs furent brusquement sortis de leur torpeur par un « Bon, tout le monde au lit ! » quasiment vociféré par Sabine ajoutant « Jean, je suis désolée mais vous allez dormir ici. Il est hors de question que l’un d’entre nous prenne le volant car avec l’alcool et la fatigue ce serait trop risqué. Cela ne vous dérange pas ? ». Jean fit tourner sa tête d’avant en arrière puis de droite à gauche, ce que Sabine prit pour un accord. « Bien, je vais vous accompagner jusqu’à votre chambre, et toi Martin monte te coucher tout de suite ! Ils sortirent du salon, Martin montât par le premier escalier tandis que Jean suivant Sabine dans le hall. Ils prirent le deuxième escalier Sabine passant devant. Jean voyait les fesses de Sabine onduler juste au niveau de son visage et une longue jambe fuselée sortant régulièrement de la robe fendue de sa divine hôtesse. Il sentait son sexe gonfler et espérait qu’elle viendrait se glisser avec lui dans le lit. Ils entrèrent dans une chambre coquette meublée de meubles d’antiquaire avec un grand lit qui avait des barreaux dorés munis d’anneaux à la tête et au pied. Curieux pensât-il. Sabine lui montra la salle de bain attenante puis lui demanda à quelle heure il devait se réveiller. « À sept heures ! » lui répondit Jean. « La femme de ménage viendra taper à votre porte à 7 heures, quand vous serez prêt vous irez dans la salle à manger, c’est la porte qui se trouve de l’autre côté du hall en face du salon où nous étions. Ensuite quelqu’un vous ramènera à votre voiture. Je vous souhaite une bonne nuit même si elle va être courte, alors ne tardez pas à aller vous coucher ! » Sabine tourna les talons et se dirigea vers la porte. Bon, je vais dormir seul, se dit Jean dépité. Mais arrivée au niveau de la porte elle se retourna et lui demanda sur un ton sérieux « Tout à l’heure, dans la voiture, quand vous m’avez dit : j'aime bien participer à des jeux de rôle et quand j'accepte un rôle je l'assume pleinement ! Vous étiez sincère ? ». « Oui si j’accepte le rôle je l’assume ! » lui répondit-il. Sans dire un mot Sabine repartit en fermant la porte. Jean s’assit sur le lit se sentant tout bête, prit un anneau du lit, le fit bouger de bas en haut plusieurs fois puis se décida à aller se coucher malgré les mille questions qui le torturaient.
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Par : le 14/05/25
La vie m’a appris à vivre dans l’ombre autant que dans la lumière. Mon passé a été une succession de tempêtes, des moments où la douleur m’a laissée dévastée, et pourtant, je me tiens debout aujourd’hui. J’ai cette part de moi, sombre et sauvage, attirée par ce que d’autres fuient, par ce qui me rappelle la complexité de mon âme. Oui, il y a des zones obscures en moi, des cicatrices qui ne se referment pas, des parts de mon histoire qui m’appellent. Mais cette ombre n’est pas ma prison, elle est mon moteur. Elle m’appelle à explorer ce qui me fait frissonner, ce qui me défie, ce qui me pousse à me libérer encore et encore.   Le BDSM est encore un territoire nouveau pour moi, une zone de découverte. Il n’est pas question de tout savoir ou de tout avoir vécu, mais plutôt d’explorer lentement ce qui résonne en moi. Cette part d’ombre, j’ai envie de l’apprivoiser, de la comprendre, de la transformer. C’est une aventure où je me laisse guider, un pas après l’autre, apprenant à faire confiance à mes désirs, mais aussi à celui qui peut me montrer un autre chemin. Peu à peu, je sens que cette dynamique de soumission et de domination peut m’aider à comprendre mes limites, mes envies, et à les dépasser. Il est encore tôt pour dire où cela me mènera, mais je suis prête à me laisser guider dans cette exploration. C’est Lui qui, doucement, me montre le chemin, en respectant chaque étape de mon évolution, en étant attentif à ce que je ressens. J’ai encore tant à découvrir, mais chaque petit moment partagé avec Lui, chaque geste, chaque échange me permet de m’ouvrir à une nouvelle forme de liberté et de pouvoir. Même dans la nuit, je choisis de garder ma lumière vivante. Cette lumière est solaire, vibrante, et je la nourris chaque jour, à ma manière. C’est cette lumière que je cherche à préserver tout en m’aventurant dans l’obscurité. Je crois que dans cette dualité, je peux m’épanouir. Ce chemin, je le parcours lentement, avec l’espoir qu’il m’amène à une compréhension plus profonde de moi-même et de ce que je désire. Avec lui, j’apprends à goûter à cette danse. Doucement, mais sûrement. CET homme qui voit cette dualité en moi, qui la respecte et me guide dans cette exploration, un pas à la fois.
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Par : le 14/05/25
Elle avait tout consenti. Chaque clause. Chaque condition. Non pas par soumission aveugle, mais par volonté lucide d’aller au bout d’elle-même. Elle ne voulait plus choisir. Elle ne voulait plus contrôler. Elle voulait céder. Cesser d’être sujet, devenir objet — au moins un temps. Une manière de fuir le vacarme du monde. De faire taire cette voix intérieure qui doutait, jugeait, exigeait. Dans l’abandon, elle cherchait la paix. Elle avait lu, longtemps, des récits de soumission, des témoignages troubles, des pages noircies de violence et de silence. Ce n’était pas tant les actes qui la fascinaient, mais ce qu’il y avait derrière : le vertige du lâcher-prise total Le reste… n’était plus qu’un jeu d’ombres. Le sac sur la tête était arrivé un soir, comme convenu, sans prévenir. Une porte fracturée, deux bras puissants qui l’avaient saisie dans son lit, un cri étouffé avant le noir. Puis le trajet. Long. Silencieux. Ligotée, secouée par les cahots d’une camionnette, nue sous le tissu rêche du sac. Quand on lui retira, elle était dans une cave. Froide. Mauvaise odeur de terre humide et de métal rouillé. Lumière blafarde d’un néon qui clignotait. Et la cage. Serrée. En fer forgé, à peine plus grande qu’un chenil. À l’intérieur, elle. Nue, en position de soumission, le regard égaré. Elle grelottait. Ils étaient trois. Masqués. Aucun ne parlait. L’un d’eux ouvrit la cage. Il l’attrapa par les cheveux, la tira violemment hors de sa prison. Elle glissa sur le sol sale, les genoux râpés, les seins ballottant, offerte malgré elle. Elle tenta un regard vers l’un d’eux, mais il répondit par une claque, brutale, qui la fit gémir. — Tais-toi. Une voix grave, rauque. Puis plus rien. Ils la forcèrent à se mettre à genoux. Une sangle serra sa gorge. Un bâillon boule fut coincé entre ses lèvres, l’ouvrant de force. Elle haletait déjà. Les hommes se déshabillèrent. Trois bites dressées. Grosse. Dure. Sale. Ils la prirent à tour de rôle. Sans ménagement. La gorge d’abord. Des coups de reins secs, violents, qui la faisaient étouffer, baver, suffoquer. Ils riaient dans leur silence. La regardaient lutter, s’habituer à l’humiliation, au goût, à la violence. Puis ce fut son sexe. Écarté de force. Deux d’entre eux la tenaient au sol, pendant que le troisième s’enfonçait en elle d’un seul coup, sans préparation, sans douceur. Elle cria, mais le cri resta enfermé derrière le bâillon. Elle se cambra. Ses ongles grattèrent la pierre. Et ils continuèrent. Longtemps. Brutalement. L’un la prenait pendant que l’autre lui pinçait les tétons jusqu’au sang. Le troisième la giflait, lui crachait au visage. Aucun répit. Aucune parole tendre. Juste des ordres : « Tends-toi. », « Ouvre. », « Ferme-la. » Quand elle croyait que c’était fini, ils recommençaient. En levrette, à genoux, suspendue à une chaîne qui lui déchirait les poignets. Parfois deux en même temps. Sa bouche et sa chatte remplies. Puis sa bouche et son cul. Ils la forçaient. Elle pleurait, bavait, jouissait malgré elle. Encore. Et encore. Ils la fixèrent à une croix de Saint-André, jambes ouvertes, sexe offert. Un vibro fut enfoncé en elle, puis un plug. Maintenus par des sangles. Ils les allumèrent à pleine puissance. Et ils la laissèrent là. Tremblante. Hurler dans le silence. Secouée d’orgasmes incontrôlés, hurlants, humiliants. Ils regardaient. Parfois, l’un revenait et lui offrait une nouvelle dose de brutalité : un doigt, une bite, un coup. Elle n’était plus qu’un trou à leur merci. Et dans la cage, à la fin, recroquevillée, couverte de sperme, de salive et de sueur, elle souriait. Elle ne savait plus l’heure, ni le jour. Le temps n’existait plus ici. Dans la cage, son corps était marqué. Sa peau portait les traces de leur passage : hématomes sur les cuisses, morsures autour des seins, griffures dans le dos. Chaque douleur était un souvenir. Chaque coup une signature. Elle n’était plus une femme. Elle n’était plus un nom. Ils l’appelaient la chienne. Et elle avait fini par l’accepter. La routine était simple : on la réveillait à coups de botte. Ils la traînaient hors de la cage par une chaîne attachée à son collier de métal. À genoux, toujours. Si elle se levait sans ordre, c’était la cravache. Un claquement sec sur les cuisses, les seins, ou directement sur sa chatte, jusqu’à ce qu’elle tombe à terre en hurlant. Ils la forçaient à lécher leurs bottes, leurs semences, parfois le sol. Elle était leur chose. Leur jouet. Leurs trous. Un jour, ils apportèrent une gamelle. Du lait. Une gamelle posée au sol, comme pour un animal. Elle hésita. Une seconde. — Tu bois, ou tu bouffes ta merde, salope. Elle plongea la tête, et but. Ce jour-là, ils comprirent qu’ils l’avaient brisée. Et ils décidèrent de la reconstruire. Ils la dressèrent. Chaque geste, chaque posture, chaque respiration devait être contrôlée. Dos cambré, poitrine offerte, bouche entrouverte. Elle apprit à garder cette position immobile pendant des heures. À sourire quand ils entraient dans la pièce. À se masturber sur commande, devant eux, yeux fixés au sol. La cage devint sa maison. Elle y dormait enchaînée, jambes écartées, parfois les chevilles reliées à des anneaux vissés au sol. Ils y plaçaient des caméras. D’autres hommes regardaient. Peut-être des maîtres, des clients, des futurs participants. Parfois, un inconnu entrait. Sans dire un mot. Il s’approchait. Déshabillé. La forçait. La prenait. Elle ne savait plus combien de bites elle avait prises. Combien d’orgasmes elle avait subis. Combien d’hommes elle avait dû lécher, sucer, avaler jusqu’à l’étouffement. Ils l’utilisaient même pendant son sommeil. Elle se réveillait parfois avec le goût du foutre encore chaud sur sa langue, la sensation d’un vibro encore actif enfoncé profondément, les jambes trempées. Une semaine passa. Peut-être deux. Elle n’avait plus de repères. Ils la rasèrent. Corps entier. Plus un poil. Pas même sur la tête. Puis marquer d’un numéro . Sur une fesse : PROPERTY Sur le bas-ventre : USE ME Chaque fois qu’un nouvel homme entrait, il la tournait, lisait les mots, et agissait en conséquence. Un jour, ils l’attachèrent à un chevalet. Les jambes totalement écartées, le corps étendu, offert. Cinq hommes, cette fois. L’un à la bouche, l’un aux seins, deux pour les trous. Le cinquième filmait, en silence. Elle était secouée de spasmes. Trop. Trop longtemps. Trop fort. Mais elle ne disait rien. Elle ne criait même plus. Juste des râles, une respiration animale, les yeux révulsés. Elle était devenue une fonction. Un outil. Un orifice. Plusieurs, même. Quand ils eurent fini, ils ne la détachèrent pas. Ils la laissèrent là, nue, ouverte, suintante, tremblante. Un seau d’eau glacée lancé sur son corps. Puis le noir. Et dans le noir, une voix douce, presque tendre, lui murmura : — Tu es prête pour la dernière étape. Elle ne savait plus parler. Pas parce qu’on lui avait interdit. Mais parce qu’elle avait oublié comment. À force de bâillons, d’ordres secs, de punitions immédiates à chaque mot prononcé sans autorisation, son esprit avait intégré la règle : le silence est la forme la plus parfaite de soumission. On l’appelait uniquement par un numéro. Zéro-sept. Ses gestes étaient codifiés. Chaque position était ancrée par la douleur. Genoux ouverts, front au sol, bras derrière le dos : position de repos. À plat ventre, cuisses écartées, les doigts écartant sa propre chair : position d’invitation. Accroupie, langue tirée, regard fixé sur une verge en érection : position de demande. Elle n’était plus une femme. Elle était leur chose. La salle de dressage était différente : plus grande, éclairée de projecteurs, équipée de crochets, de chaînes, de miroirs. Des caméras. Des sièges en gradins. Elle y fut amenée nue, en laisse, marchant à quatre pattes. Sur son dos, une plaque métallique vissée à un harnais disait : PROPERTY - 07 - LIVE USE ONLY. Ils l’avaient préparée : plug lourd enfoncé dans son anus, vibro relié à une télécommande dans son sexe, seins pincés dans des anneaux métalliques reliés à des poids. Ses lèvres avaient été cousues pour la journée — pas celles de la bouche : celles de sa chatte. Symbole de fermeture. De soumission temporaire. Bientôt, ce serait l’ouverture définitive. Devant les gradins, ils la firent monter sur une table d’exposition. Lumière crue. Regards anonymes. Une vingtaine d’hommes, peut-être plus. Aucun ne parlait. Tous observaient. Un maître s’approcha. Le seul qui parlait. Le formateur. — Zéro-sept est prête. Ce corps ne lui appartient plus. Ce corps est fonctionnel. Ce corps est docile. Ce corps est à utiliser. Il appuya sur une télécommande. Le vibro s’activa d’un coup. Fort. Brutal. Elle hurla à travers ses dents serrées. Les contractions étaient immédiates, incontrôlables. Des spasmes secouaient son bassin. Ses cuisses claquaient contre la table. Des fils de salive pendaient de sa bouche entrouverte. Les poids sur ses seins se balançaient à chaque secousse. Un premier homme s’approcha. Sans un mot. Il enleva son pantalon. L’attrapa par les hanches. Et s’enfonça en elle. Sec. Profond. Brutal. Elle se cambra. Pleura. Mais ne bougea pas. Le public regardait. D’autres se masturbaient déjà. Un deuxième homme vint derrière. Il retira le plug. Cracha dans son poing. Et força l’entrée plus étroite. Elle gémit. Gronda. Puis céda. Double pénétration. En public. Comme bétail. Elle perdit conscience quelques secondes. Revint. Suffoqua. Puis un troisième lui attrapa la gorge. Et l’embrassa. Férocement. Il s’assit sur son visage. Elle sut ce qu’on attendait. Ses narines obstruées. Elle étouffait. Mais elle léchait. Tête bloquée. Esprit noyé. Ils la retournèrent. L’étirèrent sur un cheval de bois, les jambes sanglées. Chaque spectateur put venir. Tour à tour. Sexe en bouche. Sexe en elle. Fessée. Doigts. Instruments. L’un d’eux urina sur elle. Elle resta immobile. Elle n’était plus une chose. Elle était la chose. À la fin, elle fut remise dans sa cage, trempée, marquée, vidée. Mais elle souriait. Vraiment. Ils l’avaient transformée. Et elle n’avait jamais connu un tel bonheur. Le jour de sa sortie, il n’y eut ni mots, ni promesses. Juste une clé dans une main gantée, une porte entrouverte, et un regard furtif de l’un d’eux — non pas de domination, mais de quelque chose d’autre. Un bref éclat. De respect, peut-être. Elle marcha, pieds nus sur le gravier. Son corps portait encore les marques : cicatrices, traces d’anneaux et de chaînes. Mais elle marchait droite. Calme. Dehors, la lumière était plus forte que dans ses souvenirs. Elle ferma les yeux. Inspira. Le monde n’avait pas changé. Elle, si. Elle apprit à vivre avec un corps qu’elle ne reconnaissait plus. Trop léger, trop silencieux. Chaque caresse de tissu, chaque regard, chaque geste banal dans la rue avait un poids nouveau. Elle n’évitait pas les miroirs. Elle les regardait en face, longuement. Il lui arrivait de pleurer, sans comprendre pourquoi. Elle ne parlait pas de ce qu’elle avait vécu. Pas parce que c’était honteux — mais parce que les mots étaient trop petits. Trop plats. On lui aurait dit qu’elle exagérait, ou qu’elle délirait. Et surtout : on aurait voulu comprendre, expliquer, juger. Elle ne voulait plus rien prouver. Elle avait été au fond d’elle-même. Et elle en était revenue. Parfois, la nuit, les sensations revenaient. Les postures. Les réflexes. Les ordres. Elle se réveillait haletante. En sueur. Mais elle restait couchée. Et elle murmurait : C’est fini. Non pas avec regret. Pas non plus avec soulagement. Juste avec une forme de gratitude étrange. Parce que ce chapitre l’avait traversée, consumée, révélée. Elle n’était plus une femme brisée. Ni une victime. Ni une esclave. Elle était une femme qui avait exploré l’extrême. Et qui avait décidé, un jour, de revenir. Elle reprit un travail. Modeste. Silencieux. Elle n’aimait plus les bruits forts, ni les foules. Mais elle souriait aux gens. Écoutait. Offrait une forme d’attention rare. Dans ses gestes quotidiens, il y avait une lenteur nouvelle. Une précision. Comme si chaque acte était un choix conscient. Elle avait réappris à parler. Mais elle choisissait ses mots avec soin. Elle ne comblait plus les silences. Elle avait compris, quelque part au fond, que ce qu’elle avait cherché dans l’oubli de soi, c’était une vérité. Un noyau dur. Et maintenant, elle portait cette vérité comme une cicatrice lumineuse, invisible. Elle n’appartenait à personne. Pas même à elle-même. Et dans cette pensée, il y avait — enfin — une paix.
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Par : le 14/05/25
Quelques personnes se sont senties visées par mon dernier article. Certaines un peu critiquées. D’autres… trop bien décrites. À cela je réponds : Si la chaussure vous va… mangez-la. Ou mieux encore : reconnaissez vos comportements, mettez un mot dessus, et faites le travail pour changer. L’élégance commence là où le déni s’arrête. Maintenant, entrons dans le sujet du jour : Comment gérer la transition entre soumise et domina quand on est switch ? On dirait deux pôles opposés. Et pourtant, pour certaines femmes, ces deux dynamiques vivent en harmonie… ou en tension. Mais attention : ce n’est pas un jeu de costumes. C’est un glissement d’énergie, une façon de canaliser deux parts d’une même puissance. Voici ce que j’ai appris : 🩸 1. La soumise en moi a besoin de sécurité. La domina, elle, incarne la sécurité. Quand je suis en soumission, je cherche un homme qui voit clair, qui guide sans vaciller. Quand je suis en position dominante, c’est à moi d’offrir cette clarté. Pas par dureté, mais par présence stable. 💡 2. Ce n’est pas une contradiction. C’est une conscience du moment. Je n’ai pas à "choisir un camp". Je ressens. J’écoute. Je m’adapte. La clé, c’est la lucidité émotionnelle, pas le contrôle rigide. 🌊 3. Certains jours, j’ai besoin d’être tenue. D’autres, c’est moi qui tiens. Ce n’est pas de l’instabilité. C’est une écoute fine du rythme de mon monde intérieur. Et je m’entoure de partenaires capables de suivre — ou de guider — selon le moment. 🔥 4. Mon autorité vient de ma vulnérabilité comprise. Ce n’est pas en rejetant ma part soumise que je deviens une bonne domina. C’est en la connaissant intimement que je peux incarner l’autre rôle avec vérité. 🎯 En résumé : Je ne "joue" pas la soumise. Je ne "prétends" pas être une domina. Je suis. Et je choisis consciemment où je place ma puissance, selon le moment, selon l’homme, selon moi.
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Par : le 13/05/25
Il est facile de constater en réel que je ne suis pas aussi extravertie que ne le laisse paraître les reseaux. Je suis une boule d'émotion que je dois gère constamment, ma voix et ma gestuelle me trahissent souvent. J'oscille entre crainte de maladresse et c'est souvent là où je le suis le plus😅 et la crainte d'être rejeter. Hier soir je me suis rendu à mon premier Munch and Play j'ai eu un démarrage plutôt long même si l'envie était la. Il me fallait prendre le risque de demander et peut-être être confronter à un refus. Ce n'est pas simple quand on n'a jamais pratiquer en-dehors d'une relation. 22h je me secoue et j'ose enfin demander à Lady Spencer si elle serait d'accord de faire de l'impact sur moi. Elle accepte, je suis soulager et super contente. Quand elle est prête, je la suis et m'installe comme elle me le demande. J'ai les mains poser de chaque coter du carcan. Elle me demande comment je signal que c'est trop je lui dit que je lèverais la main gauche si jamais, Je sais que je ne suis pas du genre expressive. Lady spencer me demande si je suis d'accord que son ami Khaos_Wolf se joigne a elle j'accepte sans hésité si elle le considère comme un ami je lui fait confiance par procuration. Lady spencer commence et moi je me bulle dans mes ressentis "je suis simplement" je ressens mon corps ce qu'ils lui font vivre j'ai plus aucune penser qui m'habite je ne fais que sentir les impacts sur ma peau je me sens bien je suis bercée, impactée, claquée... il y a les sons, les courant d'air et les sensations j'enregistre toute ses données. J'entends un soumis qui gémit en choeur avec mes ressentis sa maîtresse c'est mis au même rythme que Khaos_ Wolf j'ai le sourire qui me vient aux lèvres. je suis bien, j'ai pas envie que ça se finisse mais toute les bonnes choses en on une de fin. Je vous remercie encore une fois tout les deux parce que cette expériences m'a permise de comprendre que c'est ça que j'aime dans les jeux d'impacts c'est ma bulle c'est le repos de mon esprit parce qu'il est occuper a géré mes ressentis et j'aime ressentir. Durant ce temps je n'ai pas eu a géré mes peurs n'y mes angoisses et pas non plus de pense parasite... Parce qu'ils n'avaient simplement pas leurs place Merci a vous deux de m'avoir offert ce répit. C'est une facette de mon masochisme que je saurais exprimer maintenant grâce a vous même si c'est de façon involontaire...
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Par : le 12/05/25
I. Prologue Il n'est pas très long, il est épais, bien tendu avec son gland turgescent, arrogant et ses bourses bien serrées. Il ressemble au sien mais ce n'est pas le sien. Jean qui est si amoureux du sexe féminin qu'il a honoré maintes et maintes fois, comment s'est-il retrouvé avec ce sexe masculin dressé en face de son visage, qui le menace tel un sabre prêt à s'abattre sur sa proie ? il ne sait pas, il ne sait plus, son esprit se brouille, il reste figé, il a l'impression d'être fiévreux et son cœur bat la chamade. Tout à coup il ressent une douleur au niveau du dos, accompagnée d'un claquement sec et il entend derrière lui la voix d'une femme lui dire sur un ton autoritaire : "Qu'est-ce que tu attends ?". Le coup de martinet l'a fait sursauter mais il n'a pas pu se redresser et a failli s'étrangler, son cou étant harnaché d'un collier muni d'anneaux dont l'un était savamment relié à des menottes de chevilles. En un instant il s'est souvenu pourquoi il était ici dans cette situation.   II. Acte 1 A. Une curieuse rencontre. Jean est un homme assez solitaire mais, ayant eu une semaine difficile, il décida d'aller en discothèque. Après avoir commandé un verre au bar il est allé s'asseoir sur un pouf devant lequel se trouvait une table basse déserte et en face une petite banquette vide de tout occupant. La musique ne lui plaisait pas vraiment mais il aimait bien observer les gens et cela le distrayait. Tandis qu'il s'amusait à regarder cette foule qui se dandinait, gesticulait et parfois vociférait, un homme qui tenait un verre dans chaque main lui demanda tout en désignant la banquette ;"La place est prise ?" "Non apparemment il n'y a personne !" répondit Jean. L'homme posât les verres sur la table, une femme le rejoignit aussitôt et tous deux s'assirent sur la banquette. L'homme était grand, les cheveux gris assez courts, il portait un costume et une chemise noirs et une chaîne, probablement en or, brillait autour de son cou. La femme portait une jupe noire avec un chemisier rouge un peu échancré sur sa poitrine généreuse. Elle était de taille moyenne, cheveux châtains, mi longs et bouclés. Elle paraissait plus jeune que lui mais devait avoir une cinquantaine d'années et Jean était impressionné par sa beauté. Jean se dit qu'il avait de la chance car il craignait que s'installent de jeunes gens en fin d'adolescence un peu bruyants et turbulents.  Apparemment ils n'étaient pas venus là pour danser. Ils regardaient ce qu'il se passait autour en sirotant leur cocktail et en se chuchotant à l'oreille de temps en temps. Chuchotements suivis de sourires et de hochements de tête. Puis ils ont commencé à engager la conversation avec Jean. Des banalités du genre "Vous venez souvent ici ?"…  Et ils ont continué à discuter de choses et d'autres avec leurs verres à la main. Voyant que Jean était seul ils lui ont demandé "Vous n'avez pas de copine ?". Jean leur a répondu par la négative. Ils ont enchaîné sur une autre question "Un copain ?". Jean leur a également répondu par la négative tout en avalant de travers et dit en toussotant "Ce n'est pas ma tasse de thé !".   B. L'intimité dévoilée Étonnés, ils ont cherché à en savoir plus sur lui. En fait, c'était surtout elle qui lui posait des questions et face à cette beauté il ne pouvait pas faire autrement que d'y répondre franchement. Il était comme hypnotisé. Jean se mit à leur parler un peu de sa vie. « J'ai eu plusieurs femmes dans ma vie, j'ai même été marié plusieurs fois et ai des enfants mais les circonstances de la vie ont fait qu'aujourd'hui je vis seul ». Puis d'une voix presque déçue elle lui a posé la question suivante : « Donc, avec un homme vous n'avez jamais essayé ? ». Tout en étant surpris et très gêné par la question, nul ne sait pour quelle raison, il finit par lui répondre par l'affirmative et lui a expliqué les circonstances. « Il y a pas mal d'années en arrière alors que j'étais représentant de commerce je dînais seul dans un restaurant de Narbonne avant de rejoindre mon hôtel. En face de moi se trouvait un autre homme et nous avons engagé la conversation. Au cours du repas j'ai compris qu'il me draguait ouvertement et comme je suis ouvert à toute expérience j'ai accepté d'aller chez lui pour boire un verre. Puis nous nous sommes retrouvés sur son lit et avons fait un soixante-neuf. Il avait un sexe si petit que j'avais l'impression de sucer un clitoris. Mais ce clitoris-là a fini par éjaculer dans ma bouche sans que je m'y attende. Finalement je suis rentré à ma chambre d'hôtel dégoûté et très déçu car je n'avais eu aucun plaisir. ». Apparemment ravie de la réponse de Jean elle lui demanda « Retenteriez-vous l'expérience ? ». Jean lui répondit « Non jamais, à moins de m'y forcer ! ». Le visage de la femme s’éclaira d’un sourire malicieux et dit : « Oh pardon ! Nous ne nous sommes pas présentés ! Martin, mon mari et moi c'est Sabine ! ». Ravi de ne pas passer la soirée seul dans son coin Jean répondit « Enchanté ! Moi c'est Jean ! ». « Enchanté également ! » dit Martin tout en serrant la main de Jean. « Nous sommes ravis de vous avoir rencontré ! » s'exclama Sabine  Puis elle a pris une forte respiration et sur un ton enjoué elle l'a invitée à venir boire un verre chez eux pour faire plus ample connaissance. Son mari acquiesça tout en vantant la qualité d’un cognac hors d’âge qu’il avait dans son bar. Jean accepta l'invitation.   C. En route pour l'aventure Ils sont donc sortis de la discothèque et lui ont proposé de monter dans leur voiture, pour éviter qu'il se perde en route, en lui promettant de le ramener plus tard afin qu'il récupère la sienne. L'argument lui paraissant valable il est monté dans leur voiture. Jean regardait le paysage nocturne défiler tout en se demandant s'ils habitaient loin, car il commençait à trouver le temps long et qu'il régnait un grand silence dans le véhicule. Soudain, alors qu'elle conduisait, son mari assis sur le siège passager et lui à l'arrière, elle a recommencé à lui poser des questions tout en l'observant dans le rétroviseur. « Lorsque vous dîtes "à moins de m'y forcer cela veut-il dire que vous êtes du genre soumis ? ». Jean lui a répondu que dans la vie il y a des moments où l'on maîtrise une situation et des moments où l'on s'y soumet. Puis il ajouta instinctivement « j'aime bien participer à des jeux de rôle et quand j'accepte un rôle je l'assume pleinement ! ». Il regretta instantanément ses paroles et se demanda pourquoi, dès que Sabine a commencé à lui poser des questions sur sa vie intime, il y répondait spontanément, sans réfléchir. Mais, finalement, cela lui faisait du bien de parler de ces besoins inassouvis, ancrés au plus profond de son être à des personnes qu’il n’avait jamais vues et qu’il ne reverra probablement jamais. Donc, peu importe leur jugement. À travers le rétroviseur il vit qu'elle esquissait un sourire et qu’elle caressait la cuisse de son mari qui lui, restait impassible. À ce moment il a compris qu'il partait dans une aventure dont il ne connaissait pas l'issue et cela l'excitait et il commençait à sentir une chaleur bizarre monter en lui. Comme si tout le poussait à s'abandonner totalement à ce couple si cordial mais si intrigant sachant que, s'ils avaient de mauvaises intentions il était capable de se défendre. Ils ont pris une rue bordée de jolies propriétés puis sont arrivés devant un portail en fer qui s'est ouvert lorsqu'elle a actionné la télécommande et ils ont remonté une petite allée dont les graviers crissaient sous les pneus pour enfin s'arrêter devant une maison bourgeoise datant probablement de la fin du XIXème siècle. Ils sont descendus de voiture et jean les a suivis en prenant une grande bouffée d'air, pendant qu'ils montaient les quelques marches surplombées par un magnifique porte, afin de reprendre ses esprits et de rester sur ses gardes car, même s'il est toujours partant pour découvrir l'inconnu, il est toujours vigilant. Une fois à l'intérieur sa première impression s'est révélée exacte. C'est bien une maison du style victorien. Ses hôtes l'invitèrent à les accompagner dans un salon se trouvant à gauche de l'entrée. Le mobilier était moderne et confortable. Ils le prièrent de s'asseoir dans un fauteuil et tandis que Sabine s'installait dans le canapé juste en face, en découvrant largement ses longues jambes fuselées, Martin lui proposait son fameux cognac. À ce moment il ne savait plus trop que penser. La finalité était peut-être une relation sexuelle. Mais laquelle ? Sabine voulait-elle se faire prendre en sandwich ou Martin était-il adepte du candaulisme ?    
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Par : le 12/05/25
Un soir de février. La nuit tombe tôt en cette période de l'année. La lueur de la lune réveille la femme qui se cache derrière elle. Un soir de février, des plus banals pour la plupart du monde mais pas pour cette femme. Elle l'a méticuleusement choisi pour se dévoiler. La date a été fixée, le lieu de rendez-vous aussi. L'heure fatidique approche, la femme s'apprête le cœur battant de plus en plus fort. Elle allume une cigarette à sa fenêtre pour tenter de calmer son esprit.    La femme c'est moi et plus je m'apprête plus je me dis qu'il n'est pas possible de faire machine arrière. Je dois apprendre à embrasser mes vices. Oui, je suis sur le point d'aller rencontrer un inconnu avec qui j'échange depuis quelques jours sur un site BDSM. Est-ce que je l'assume ? A moitié seulement je crois bien. Est-ce que je suis sereine? Certainement pas. L'expérience est nouvelle pour moi. Jusqu'à là, je m'étais tenu à distance des sites de rencontres. Je me suis toujours dit que cela devait quand même être bien étrange de voir quelqu'un pour la première fois en ayant déjà un enjeu en tête. Où est la part de naturel et de spontanéité qui fait le charme d'une rencontre? Puis parano comme je suis, je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a toujours un risque de tomber sur un fou, une personne mal intentionnée. Que se passerait-il si mon radar n'était pas si bien aiguisé, si je m'étais trompée et que le scénario kidnapping dont on a discuté ne soit pas tant scénario que cela. Alors oui, je l'avoue, j'ai partagé à une amie de confiance l'identité de la personne que je devais rencontrer ainsi que le lieu de cette rencontre. Mais malgré tout, me voilà ici en train de choisir une tenue dans laquelle j'espère lui plaire. Ce sera une jupe en cuir marron avec un pull noir décolleté dans le dos.    J'éteins ma cigarette. Elle n'aura pas fait grand effet malheureusement mais il est temps de partir. J'enfile mon manteau avant de sortir dans la rue. L'air y est frais, une fine pluie se fait ressentir. Je fais partie de ceux qui aiment la pluie, elle m'ancre et me détend. Je lève la tête et regarde la lune tout en ressentant la pluie qui vient apaiser le coup de chaud que je viens d'avoir sous l'effet du stress. Mes pas me dirigent lentement vers le bar que l'on a choisi pour lieu de rendez-vous.   Une silhouette se devine au loin, cachée sous un parapluie aussi sombre que la nuit. C'est bien vous. Plus de doute possible lorsque vous m'approchez tout en riant du fait que je ne vous ai pas reconnu. Je remets la chose sur ma piètre vue et le fait que vous vous cachiez. Pourtant , vous n'avez rien à cacher. Loin de la même... Vous avez un charme troublant allié à une prestance rassurante. Un sacré mélange qui a de quoi faire perdre pied. Les nôtres nous mènent à l'intérieur du bar où nous nous dirigeons vers le comptoir. Vous avez retenu ce que j'aimais boire. Un vin blanc sec? Pas pour ce soir, du moins pas pour le moment. Je crois bien que j'aurais besoin d'un peu plus ... disons une bière rouge en 50 .. ça devrait faire l'affaire. Un "tu" m'échappe alors. Décidément, je n'ai vraiment pas l'habitude du vouvoiement, je vais devoir travailler là-dessus. Ce "vous" est le symbole d'une soumission nouvelle que je découvre au gré de la soirée.    Une fois nos verres en main, nous nous installons dans un canapé dans le fond du bar. Ce coin nous offre une intimité limitée mais agréable. Un groupe de jeunes se trouve quelques tables plus loin. A peine assise, je renverse déjà une gorgée de mon verre. "C'est l'effet que je te fais?" Faut croire oui, ça et ma maladresse habituelle. Les verres se vident au cours des discussions riches et variées. Je ne pensais pas pouvoir me livrer de cette manière à un inconnu. Vous n'avez pas menti, vous savez mettre les gens à l'aise, tant et si bien que je me retrouve à parler BDSM de manière déconcertante lorsque l'on sait que des oreilles qui peuvent être indiscrètes se trouvent à quelques mètres de nous. Il y a ce feeling, cette complicité naissante mais naturelle que je cherchais. Je profite de l'un de vos passages aux toilettes pour répondre à mon amie qui me demande si tout va bien. Oui, tout va bien, même parfaitement bien. Pas de kidnappeur fou mais un coup de coeur qui se confirme. Un coup de coeur qui risque de me pousser à faire des folies par la suite.    Je me lève pour aller chercher un autre verre. Vous en profitez pour me faire passer devant vous afin de mieux me reluquer. Vous me complimentez sur le choix de ma tenue. Note à moi-même: ne pas hésiter sur les jupes en cuir par la suite.    Je reviens avec un nouveau verre à la main, un verre de blanc sec cette fois. La bière à jeun a fait son effet, il est temps de lever un peu le pied si je ne veux pas finir bourrée. Je repasse devant vous et me rassois à vos côtés , un peu plus proche cette fois et sans rien renverser, ce qui relève de l'exploit attention!    Je l'ignorais mais une surprise m'attend. Vous m'aviez dit vouloir tester mon potentiel de soumise au cours de la soirée, apparemment, le moment est venu. Vous me tendez le fond de votre bière blonde et m'annoncez très sérieusement et de manière très sensuelle que vous avez laissé une partie de vous dans ce verre. Vous n'avez pas besoin de finir votre phrase que j'en devine déjà la fin. Vous attendez de moi que je le boive avec le filet de votre salive que vous y avez déposé pendant mon absence. Je le saisis d'une main assurée tout en vous regardant dans les yeux et le bois d'une traite sans vous lâcher du regard. Il y a de quoi être surpris venant de quelqu'un qui n'aime pas la bière blonde mais il faut croire que votre salive y a ajouté un certain goût qui n'est pas déplaisant, et puis, vous le comprendrez bien assez vite, mais j'ai également un certain goût pour les défis. Un sourire satisfait se dessine alors sur votre visage ce qui vous rend encore plus charmant, ou peut-être que c'est ce désir naissant que je devine dans votre regard pénétrant.    Tous les voyants sont au vert depuis le début de la soirée et celle-ci prend une tournure un peu plus intime. Nous avions évoqué le sujet de nos zones érogènes par message. Votre mémoire sélective s'en rappelle très bien voire même un peu trop bien pour me laisser impassible. Le terrain de jeu est ouvert. Votre main remonte à mon cou et le caresse sensuellement. Un frisson me parcourt le dos. Vos doigts se baladent et dessinent une ligne invisible. Mon cou est trop nu à votre goût, il lui manque quelque chose comme un collier. Vos doigts repassent sur cette même ligne invisible et cette fois, je le ressens, je le visualise ce collier. Il arrivera à temps et m'habillera fièrement lorsque nous l'aurons tous deux mérité. Je me tais et profite du moment. Le silence n'a rien de gênant, il fait partie intégrante du jeu et nourrit la tension. Vous reprenez alors la conversation et me posez une question. Je regagne mes esprits et m'attelle à vous répondre mais c'était sans compter sur votre main qui a décidé, mine de rien, de changer de terrain de jeu. Elle remonte le long de ma cuisse déclenchant un feu en moi. Votre main trouve le foyer du feu et vient le recouvrir. "Bah alors.. je t'écoute !" . Plus d'esprit à regagner, il est parti, enfoui six pieds sous terre, là où se cachent les vices abyssaux. Je reste bouche bée, le masque s'est fissuré laissant ainsi la chaleur se propager. Au secours de l'air et de l'air le plus toxique possible s'il vous plaît! Une cigarette, voilà ce qu'il me faut!    Vous m'accompagnez sur la terrasse. Il pleut encore mais pas assez pour éteindre le feu en moi. Je me sors une cigarette et m'apprête à l'allumer. "Passe-moi une cigarette". Où est donc passée votre politesse ? " Passe-moi une cigarette, chère soumise". Voilà qui est déjà mieux. Vous avez une manière de dire ce titre qui donne envie de l'entendre encore et encore.    Nous retournons à notre place une fois la cigarette finie. Le bar commence à se vider. Nous continuons à parler et à rire. Qui aurait pu croire qu'on se voyait pour la première fois.. peut être ces oreilles qui doivent s'étonner du fait de m'entendre vous vouvoyer mais je n'ai plus que faire de ce qu'ils peuvent penser de nos échanges. Nous restons jusqu'à ce que le barman vienne nous mettre à la porte car le bar ferme. Cela signifie qu'il va être l'heure de se quitter. Une heure bien trop prématurée à mon goût mais nous nous sommes mis d'accord sur le fait qu'on voulait prendre notre temps avant d'aller plus loin. Vous me proposez de me raccompagner chez moi. Nous prolongeons ainsi encore un peu ce délicieux moment passé ensemble que l'on ne veut pas se voir finir. Mon immeuble se profile au bout de la rue. Nos pas ralentissent histoire de grappiller encore quelques instants. Il est pourtant temps de se dire au revoir. C'est là que nos lèvres se rencontrent pour la première fois. Un baiser doux et sensuel qui me transporte dans un autre monde, un monde de BDSM.    Je vous quitte alors pour rejoindre ma porte. Je me retourne une dernière fois en tournant les clés dans la serrure. Vous êtes encore là à me regarder. Je vous fais un signe de la main en souriant avant de vous observer retourner dans l'obscurité de la nuit. La femme de la nuit a donc trouvé son homme. A très vite, cher homme de la nuit.  
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Par : le 11/05/25
(Fiction inspirée d’un jeu élaboré avec une jolie complice) L. apprécie les scénarios imprévus, les surprises, les attentions dédiées, pour ces raisons, j’imagine toutes sortes de situations personnalisées pour que ce petit démon succube reste éveillé et lié aux arts S-M. Elle m’en offre elle-même parfois l’occasion, pour exemple, un soir,  son arrivée avec un simple blazer et un foulard aux couleurs de la Brit-Air (compagnie d’aviation). Et nous voilà juste avant l’embarquement « Bienvenue à bord pour un vol de la compagnie « 7ième Ciel », le commandant de bord va vous attachez par une ceinture et vous maintenir en attitude mal élevée, la vitesse de vol sera de 1000 nœuds de shibari. Vous risquez de subir quelques perturbations. Veuillez mettre un bandeau sur vos yeux le temps du viol… pardon du vol ! » Mais… mais les distances séparent parfois les êtres, et il y a des lustres que nous n’avions pas joué. Voici que, en ce samedi soir se dessine une nouvelle opportunité de nous revoir, rendez-vous est pris pour l’emporter vers un nouveau voyage, à moi de me renouveler ! Un voyage statique puisqu’il sera pour elle celui de la captivité ! J’invente donc une histoire un peu mêlée de sa propre vie et d’une totale fiction inspirée des événements rennais de la semaine. Pour le matériel… je récupère l’indispensable, une chaîne à maillons noirs capable des bruits les plus empreints de notre imaginaire carcéral, 2 cadenas et surtout une multitude d’éléments qui doivent la mettre en situation de rage, de folle impatiente et l’amener à me maudire de mes stratagèmes machiavéliques, et plus ils seront nombreux et plus il faudra invoquer St Léonard pour opérer sa délivrance. Tout est en place dans le donjon, avec en évidence la boite du sésame convoité, je valide la longueur de la chaîne idéale pour rester hors de portée de la liberté. Reste plus que la longue attente jusque l’annonce de sa présence sur le seuil de la porte. « Ding ! Dong ! » Dans cette soirée à peine entamée, une ombre illumine la nuit, elle est là ! L. resplendit, et ce n’est pas l’attente insupportable qui pourrait calmer mon emploi de superlatifs, elle est très apprêtée, parfait maquillage de séduction, long cheveux noirs, belle comme dans mon souvenir, décolleté offrant sa généreuse poitrine, ses jambes sont gainées de noir et de longues bandes élastiques remontent vers ses cuisses à l’abri des regards vers un hypothétique corset ou porte-jarretelles. Le stationnement est relativement aisé à très courte distance de ma porte et c’est une chance, car j’aurais pu l’attendre le reste de ma vie, dans le cas ou un « facheux » aurait croisé sa route. C’est un appel au vice qui se présente à mon entrée. Invitée à prendre place, les bulles servies nous rapprochent et nous font nous retrouver, mon regard n’a de cesse que de s’égarer dans le couloir pigeonnant fermé par son cardigan cintré. Il me faut taire l’énoncé du plat servi sous l’éclairage du bougeoir à trois branches, car ma mémoire ne saurait en décrire le détail et surtout, ami lecteur, il ne vous est pas nécessaire que je vous le conte par le menu, il y a mieux à dire et décrire. Dans l’escalier je fais acte de précédence, je monte devant elle tourne au demi-étage, et commence l’ascension des 8 dernières marches dressant l’oreille. J’entends qu’elle pose le pied sur la 1ère marche pour quitter le demi-pallier. Moi « Non ! » Je me suis vivement retourné, elle est toute surprise « Non ! Vos épreuves commencent ici » Je pose mon index sur son plexus. « Veuillez monter les dernières marches à genou ! » L. sourit, ça y est le jeu commence, sans se départir de son caractère contradicteur « Je n’ai vraiment pas adopté la bonne tenue pour marcher à 4 pattes »  Mais L. s’exécute, nous entrons dans le donjon. La partie est lancée. Je précise d’un ton ferme « Nous savons tout de vous, nous suivons votre parcours depuis la capitale en fait, tous vos faits et gestes sont suivis, vous êtes sur écoute depuis des mois ». L. se demande ou je veux en venir « Vous avez il y a quelques mois offert vos faveurs à une personne détentrice de l’autorité en la qualité d’un commissaire de police, ainsi vous avez réussi à soudoyer un fonctionnaire de l’état, ne niez pas ! Nous savons tout ! » L. se confirme maintenant dans le fait que le peu de son passé qu’elle m’a révélé va être utilisé pour construire l’histoire de la soirée. Moi « Je me présente, je suis le directeur du centre de rééducation, j’ai lu vos états de faits, ils nous ont révélé que vous aviez voulu infiltrer les services de police pour aider les réseaux mafieux de la capitale, le grand banditisme, les narcotrafiquants » L. ne dit rien, portée semble-t-il par la pièce que je lui livre. Je la pousse rudement en dehors du coin « Vanille » depuis l’entrée vers la partie dédiée aux sévices et autres pratiques contraignantes. Nous sommes maintenant dans le parc d’attraction, pour ceux qui n’auraient pas encore connaissance de ma tanière, il s’agit tout simplement d’un donjon fort agrémenté de mobilier BDSM. Moi "La capitale n'a pas réussi à vous prendre au collet, et donc vous avez perpétué vos activités pour faciliter les agissements du milieu du banditisme, mais ici vous êtes à Rennes. Il y a 3 jours des hommes ont ouvert le feu place Kennedy, il n’aura fallu que quelques heures à nos services pour arrêter les 4 protagonistes de l'affaire, on ne badine pas ici, ou plutôt si ! Moi ! Je "Badine", mais l'action est différente, tenez-vous le pour dit et préparez vos fesses " Au sol, je saisis la chaîne accrochée au pied de la croix de St André par un cadenas déjà fermé et dont la clef est à l’abri dans ma poche. Au bout de la chaîne un autre cadenas attend. Je fais un tour complet de sa cheville gauche avec une dizaine de maillons et referme le cadenas accroché en bout de chaîne sur un maillon au plus serré de l’autre côté de sa botte. Je retire la clef du cadenas. Prise comme un oisillon avec un fil à la patte, même se sauver en enlevant la botte est impossible car le bracelet de cheville constitué par la chaîne est trop serré. Moi « Regardez bien cette clef ! » L. m’observe m’éloigner de dos, la clef bien en évidence relevée à hauteur de tête Moi « Et maintenant ouvrez bien vos oreilles » Je l’espère attentive aux bruits. Je me dirige vers la sortie, j’ouvre la porte et je laisse tomber la clef dans le vide de l’escalier, un petit silence puis le bruit de la clef 2 étages plus bas. Je reviens vers elle. « Voilà plus aucun moyen de vous libérer hormis retrouver l’autre clef cachée ici dans le donjon, et sur laquelle il va falloir mettre la main pour vous tirer de ce mauvais pas, car nos intentions à votre égard sont claires, nos services ont choisi de vous épargner les 2 ans en maison de redressement qui sont retenus contre vous, à condition !... Que vous travailliez pour nous » Je saisis L. dans mes bras et commence à relever sa jupe, tiens ! Elle a les fesses nues, c’est donc un collant ajouré. Je lui administre une gentille fessée et continue à la convaincre qu’elle a tout intérêt à collaborer. Moi « Nous cherchons à vous retourner, il va sans dire que le test de ce jour auquel vous êtes « Soumise » est conditionnel à votre libération, si vous réussissez à vous en extirper, c’est que vous avez les compétences requises, vous travaillerez donc à infiltrer le milieu de la prostitution pour nous. Surveillance, observation, rapport à nous remettre, mais… interdiction de pratiquer. Votre site de travail sera le trottoir, protégée par nos services et payée par les deniers de l’état, une retraite rêvée n’est-ce pas ? » Moi « Voilà maintenant c’est à vous de jouer, la longueur de votre chaîne vous autorise largement à repérer la solution qui est devant vos yeux, à hauteur, non dissimulée, il vous suffit de parcourir la pièce. Par contre le sésame que vous cherchez est hors d’atteinte, votre rayon d’action est insuffisant pour réussir à poser la main sur la clef recherchée » Je m’assieds dans un fauteuil de cuir pour profiter du spectacle. Intéressant de suivre le cheminement qui va conduire notre coupable agent du milieu mafieux à trouver comment résoudre son problème. Moi « Vous devez trouver le double de la clef perdue, elle est là ! A votre vue certes, mais quant à dire à votre portée, c’est une autre affaire…  votre chaîne restreint vos possibilités » L. « Je vois pas ! Ah ben ! Je dois être belle ! » Tout en regardant sa cheville enchaînée. Moi « Si vous voulez rester chez nous, notre maison de redressement vous est acquise, je vais par contre moi vous abandonner, car j’ai fort à faire » L. « Un truc en vue ! C’est gros, C’est petit ? C’est en haut, c’est en bas ? » Moi « A hauteur, ni gros ni petit, visible vous avez déjà posé les yeux dessus, là  bien en évidence ! » L. « Ben ! C’est toujours comme ça ! » Elle pressent qu’elle a devant les yeux l’objet qu’elle cherche et çà l’agace. L. « Vous allez kiffer l’expression donner sa langue au chat ». Mais de mon côté j'ai bien l'intention de l'amener d'une manière ou d'une autre vers la solution. L. est incrédule, je vois son regard qui arpente les espaces du donjon, elle ose aller au maximum autorisé par la chaîne, pose les yeux sur ce qu’elle cherche mais ne prend pas conscience que ce petit panier de bois tout simple en fond de pièce contient de quoi résoudre son problème. Moi « Ah ! On a brûlé un instant ! Maintenant c’est plus froid ! » En haut, en bas, à gauche, à droite son regard s’égare, et puis revient sur le panier posé sur un mini tabouret. Curieux que ce soit là ! Loin derrière les instruments de tortures. L. s’aventure au plus loin de la distance autorisé par son cordon ombilical relié à sa cheville et se dresse sur la pointe des pieds. L. « Ah ! Il y a des clefs à l’intérieur ! » On a franchi un pas, entrevoir que le panier contient l’objet convoité est encourageant. Elle s’allonge au sol pour obtenir le maximum d’allonge en direction du tabouret et constate qu’à peine 60 cm manquent à son rayon d’action pour arriver à ses fins. Un objet ! Il faut trouver un objet pour faire relais à sa capacité de préhension. Sa recherche est de courte durée, de gauche à droite sont rangés… mon fouet, mon Cat-O-Nine, mes martinets, mes cravaches, mes paddles et puis… 3 bâtons ainsi qu’une barre d’écartement de chevilles, c’est sur cette dernière que se porte son choix Si de mon côté j’avais imaginé qu’un simple bâton suffisait en le glissant sous l’anse du panier pour le soulever et le rapprocher, la solution choisie par L. n‘en est pas moins efficace, l’écarteur est muni d’anneaux à chaque extrémités, sans avoir l’efficacité d’un crochet, l’anneau se montre parfaitement opérant et voici qu’elle s’évertue à rapprocher le tabouret sans faire tomber le panier. L’instant est à mettre au compte des moments les plus appréciés de la soirée. Mon inestimable petite mutine, dans sa quête du St Graal, est écartelée entre un panier hors de portée et une chaîne la reliant à une croix de St André. Et pour réussir dans cette épreuve, elle est allongée par terre et son bras est étiré vers son but ce qui entraîne une jupe largement relevée sur ses cuisses, ma vue est imprenable et je m’autorise à quelques clichés voyeuristes. C’est ainsi que rapproché de 40 cm le panier se trouve tout de suite en main de L. pour lui révéler la fourbe manigance que j’avais ourdie pour lui compliquer la tâche. Trente et une clefs de cadenas sont dispersées dans le panier. Au sourire affiché par ma petite délinquante j’aurais dû quitter mon état de jubilation. Une multitude de clefs à essayer avant de trouver la bonne, je vais pouvoir la déconcentrer, ironiser, me moquer et la voir perdre patiente. Au lieu de ça ! Elle affiche un sourire… étrange ! L. « C’est celle-là ! » Une seconde, une seule seconde aura suffi à comprendre comment elle a pu trouver si vite. Plus tôt, quand je m’éloigne de dos en montrant la clef que je vais jeter par-dessus la balustrade, L. a eu tout loisir de la voir, de mémoriser, d’en faire une image gravée dans sa mémoire. Et là, tout bonnement elle vient de saisir la seule clef dont la partie qui reste extérieure à la serrure, celle-là même que chacun d’entre vous pourrait manipuler entre pouce et index, est de couleur noire. Pourquoi ne me suis pas mis dans la situation de chercher la clef avant de monter ce scénario ? Il était évident que de se servir du seul cadenas à clef noire, résumait l'identification du dit objet à une fraction de seconde, on ne m’y reprendra plus ! En spectacle comme en jeu, la base c’est… la pré-pa-ra-tion ! L., de son côté jubile, elle ne diffère pas  plus son élargissement et un genou au sol l'autre replié à la verticale, elle saisit le cadenas sur sa cheville et déclenche son ouverture. La voici qui passe de captive à libre, alors que je suis en mode frustration. L'impatience et l’agacement causés par les essais clef après clef que j'avais imaginés se sont vus réduits à néant et s'est un crève-cœur d'être passé si prêt de la voir se dégonder de ses humeurs naturelles. Quoiqu'il en soit, il me faut bien reconnaître qu'elle a réussi l'épreuve avec brio, force est de constater que les qualités requises pour la mission sont présentes chez L. Moi " Bienvenue dans les services secrets de la BADASS « Brigade Anti Demi-mondaines et ASphalteuses Sauvages ». Pour nos services votre pseudo sera Éva. L’arrivée d’un nouvel agent de la BADASS, une nouvelle naissance, Éva, l’évanescence symbolique d’un service occulte. Considérez que vous êtes une nouvelle recrue qu'il va falloir mater, votre formation commence à l'instant et croyez-moi je vais me charger avec délectation de cette tâche »  C’est le moment de profiter des subtils artifices féminins qui mettent en valeur le corps de L.  Alors qu’elle est face à moi, je fais glisser mes mains le long de sa ceinture pour atteindre la fermeture éclair de sa jupe, et chariot d’abord, puis vêtement glissent à terre. Je pose la jupe sur le prie-Dieu. De ses bottes de cuir s’arrêtant au genou monte un collant au pouvoir mimétique puissant, en effet, ce confondant trompe-l’œil imite à la perfection l’image des bas soutenus par 2 jarretelles sur le devant de ses cuisses, je suppose que l’arrière est configuré de la même sorte. Je m’occupe alors de libérer le haut, je saisis son chemisier noir à la taille et le remonte par-dessus les épaules doucement en profitant un maximum de la vision offerte par son décolleté. Le chemisier rejoint la jupe sur le prie-Dieu. Maintenant libérée de l’inutile, la voici en pleine flamboyance. Et le retour en contact avec le corps de L. est un privilège qui ne laisse pas de marbre, je suis excité et cependant je dois prolonger le jeu de rôle amorcé. Reprise de mes avances ciblées et conquérantes. Moi «  Je vais devoir vous apprendre les bases qui font une bonne prostituée, les règles du tapin, car à partir de maintenant vous êtes une petite pute » et ma phrase s’accompagne de 3 gifles de ma main droite. « Une bonne tapineuse se doit de comprendre qui est son mac’, vous êtes maintenant dans la tenue parfaite pour vos futures activités de bonne racoleuse » Nos bouches se mélangent, ça devient fougueux. L’un comme l’autre nous sommes bien échauffés, la suite semble s’orienter vers autre chose que de la récitation de haïkus japonais dans une ambiance de théâtre No. Car c’en est trop pour tous les deux, le jeu n’a que trop duré, place à l’action. Je descends à ses pieds, je n’ai habitude de ce comportement que pour la bonne cause, et c’est en prenant pour cible sa culotte de dentelle noire que mes mains s’évertuent à faire glisser un élastique rebelle à mes intentions. L. comprend que mes entreprises au sol n’ont d’autre but que de la débarrasser du dernier rempart à sa pudeur. Par le bruit métallique entendu au-dessus de moi je sais qu’elle a saisi, pour mieux assurer son équilibre, une des 4 chaînes qui suspendent le sling au plafond. Elle facilite son déshabillage en levant une jambe puis l’autre. Opération culotte-break achevée ! Je me relève en griffant ses collants, je retrouve sa bouche et nos langues pactisent à grands renforts de succion. Je cesse brutalement pour ne pas lui offrir une pause et je la fais pivoter sur sa droite sans ménagement, elle est maintenant placée face au sling et encadrée par les 2 chaînes de jambes de chaque côté de ses épaules, je descends ma main gauche à l’horizontale sur son ventre et de la main droite pousse brusquement ses épaules en avant pour qu’elle tombe à plat sur le cuir. C’est un peu la panique, elle saisit de justesse les chaines d’épaules du sling et couche sa tête de profil pour éviter au nez de se fracasser sur le collet. C’est un déchainement de cliquetis de maillons pris d’une crise d’épilepsie, le sling est balloté comme un rafiot en pleine mer sous une tempête. La position est idéale pour lui libérer la poitrine des 2 coupes de dentelles qui la retiennent, je m’y atèle mais… encore quelques secondes perdues à m’acharner sur les 2 foutus crochets d’attache du soutien-gorge. Qui a inventé le seul truc qu’une femme dégrafe en 1 seconde lorsque le meilleur mécanicien du monde y passe 5 de plus ? Y’a pas une discrimination flagrante là-dedans ? L. n’est n’a plus besoin des mots, elle suit, elle subit, elle encaisse les injonctions mécaniques et les ordres donnés, elle obéit au doigt et à l’œil, que se passe-t-il dans son esprit ? Est-ce le grand chambardement ? Une  apathie attentiste et résolue ? L’appel de son masochisme qui résonne à son esprit ? Je me dois de le lui demander dès que l’occasion se représentera. Je glisse mes mains vers ses fesses et commence une lente fessée, d’abord d’une main, puis des 2 mains alternées, puis de plus en plus vite et surtout… de plus en plus fort, pas de réaction répulsive. Qui ne dit mot, consent !… Et qu’on sent… acquise à une poursuite de la pratique. Il me plait à faire ce qui lui plait à subir ! Voilà ami lecteur ! La partie de « ça va, ça vient » qui s’en suivit n’est pas à mettre à la connaissance de vos yeux chastes, chacun ayant connaissance des teneurs brûlantes des ébats amoureux, chacun saura s’inventer les détails croustillants qui ont su nous étreindre. Désolé ! Si suite se voit écrite… elle n’aura qu’une lectrice !
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Par : le 08/05/25
Récit fictionnel le retour.. Thème : une soirée dans un donjon privé Au moins 4 personnages  Aucune contrainte littéraire   Ma tête repose sur sa jambe. J’aime sentir la texture de son jean, douceur de ce tissu noir dont je caresse ma joue par de doux mouvements. Sa main, posée sur ma tête, joue avec mes cheveux et descend jusque dans mon cou.  Ma respiration est calme, apaisée. Elle suit celle de SweetS que je devine en regardant son dos. Il est aux pieds de sa Maîtresse, LadyM. Par de beaux mouvements, il caresse ses pieds, les masse, les chérit. Je suis si bien là, à ma place, aux pieds de mon Monsieur. Mon dos et mon cul chauffent encore de ce qu’ils viennent de vivre. Le ronron des voix me berce, Je m'endormirais presque.   Mon cerveau tourbillonne encore de sensations. Que ce fut bon…   Ce soir, j’ai rejoint mon Monsieur chez lui. Je savais que la soirée serait spéciale. Il avait dit vouloir me présenter à une de ses amies de longue date. La fameuse LadyM. Des bribes de leur complicité m’étaient parvenues au travers de nos différentes conversations. J’allais enfin la rencontrer ! J’étais très impatiente !   Mon Monsieur avait préparé une tenue pour moi. J’aime tellement qu’il le fasse. J’aime revêtir ce qu’il choisit avec tant de soin. Des bas couture noirs, un magnifique porte-jarretelle, un ensemble de lingerie que nous avions acheté ensemble (hum quel délice ce moment..) et une veste de smoking, longue, couvrant mes fesses et largement échancrée devant. Et des talons, évidemment. Juste cela. Agrémentée de notre collier, reliée à mon Monsieur je suis, par une laisse de chaîne qui cliquette au moindre geste. “Un détail ma Louve, culotte par-dessus le porte-jarretelle”. Ah, d’accord Monsieur…la soirée s’annonce vraiment bien…   LadyM nous a invités chez elle. SweetS, son soumis, nous invite à entrer. Il porte un magnifique anneau métallique en guise de collier, ainsi qu’un boxer en dentelle. Superbe corps que le sien, athlétique, sculpté, légèrement hâlé. Un regard brillant et malicieux. Une traction de ma laisse me rappelle à l’ordre. Sourire. “Pardon Monsieur”.   SweetS nous installe dans ce petit salon où je reprends mes esprits en ce moment. Fauteuils confortables, ambiance feutrée. Il nous propose des boissons puis vient prendre place aux pieds de sa Maîtresse. Les deux amis de longue date discutent, se détendent…Moi je n’ai d’yeux que pour ce qui m’entoure : le mobilier est superbe. Bois et métal, une croix trône au centre de la pièce. Elle est magnifique. Imposante, robuste, austère.  Un crochet au plafond, un râtelier où je vois pendre des lanières sans pouvoir distinguer les détails.  Atmosphère propice aux jeux, pour laisser le perversion de nos dominants jouer avec nous.   Une traction sur ma laisse me fait lever les yeux vers Monsieur. Son regard brille. J’y vois ce délicieux moment où les choses commencent à basculer. Ma respiration s’accélère. Il emprisonne mon regard du sien et me guide vers le centre de la pièce. Des mains capturent les miennes alors que je vois ses pupilles se dilater. Je me retrouve menottée en un instant. Bruits de chaîne, de poulie, me voila suspendue au crochet. Sa main glisse sur mes fesses, les caresse, les presse. Et je sens ma culotte glisser à terre. Toujours respecter les consignes en matière d'habillement !!   Une musique forte envahit la pièce. De l’opéra. Musique inconnue pour moi. L’air vibre de ces voix.  Un murmure dans mon oreille : “sois sage, ne bouge pas…et profite”. Et je perds la vue, un bandeau recouvre mes yeux.   Je suis prête. A quoi je ne le sais pas. Mais mon corps est tendu, dans cette position à la limite de l’inconfort. Mes pieds ne reposent au sol que sur la pointe des orteils. J’essaie de ne pas bouger. Mais que font-ils ? Je sens que ça bouge autour de moi, que des choses sont déplacées. Et le premier impact tombe….Enfin ! Je reconnais la sensation du martinet. Mon dos, mon cul. Les impacts chauffent ma peau. J’aime cette douce brûlure. Elle me rassure, m’emmène doucement à me connecter avec mon corps. Que c’est bon. Progressivement l’intensité monte. Et fluctue. Plus fort, plus doux. Dos, épaules, fesses, cuisses. Une claque magistrale sur le cul me rappelle à l’ordre. “Ne bouge pas !” Difficile, Très difficile. La chambrière fait alors son apparition. La musique est toujours aussi présente mais je sens les respirations s’intensifier. Les coups ciblent d’abord mon dos. Ca pique. Et ça s’insinue plus en profondeur. Je suis la trajectoire sous ma peau. Doux lâcher prise que ce moment où mon cerveau se tait et me laisse regarder mon corps de l’intérieur. Impact, sensation profonde. Impact, je descends. Impact, je ressens. Impact, j’oublie tout. Impact, je suis vivante. Impact, j’aime cette douleur qui m’appartient. Impact…   Aille, c’est quoi ça ? Alors que la chambrière s’acharne à laisser des traces sur mon cul, une lanière vient de cingler ma poitrine. Je comprends alors. Ils ont décidé de jouer à quatre mains ! Devant, derrière. Les impacts pleuvent. Je tourne, je vire. Incapable de rester sage et immobile. Ils sont partout, prennent possession de tout. Mon cerveau a foutu le camp. Je ne suis que sensations. Mon bandeau m’est arraché. Et je le vois. Mon Monsieur. Son regard est noir, intense, possessif, animal…bestial. Il se délecte de me voir ainsi et il veut voir le plaisir que je prends sous leurs coups, sous leur sadisme à tous les deux. Quelle intensité ! quelle possessivité à l’état brut ! pas besoin de mots, je lui appartiens complètement, il me possède. Chaque partie de mon corps, de mon âme lui est reliée par cette lanière en cuir qu’il  fait jouer sur ma peau, et qui m’imprègne en profondeur. Je chauffe de tous les pores. Je brûle.   Ivre de sensations, mes mains sont détachées. Je suis placée à quatre pattes devant mon Monsieur. Il se dresse devant moi de toute sa hauteur..  “Lève la tête, ouvre la bouche, tire la langue”. Ses doigts prennent possession de ma bouche. Je les suce, les lèche, les aspire. Ses mains agrippent mes cheveux, sa queue a pris la place de ses doigts. Sur mes lèvres, ma joue, dans ma bouche. Alors que je prends un plaisir incroyable à jouer avec sa queue, on écarte mes jambes. SweetS se glisse sous mon corps. Une main vient appuyer sur mon dos pour que j’abaisse mon cul sur son visage et je sens alors sa langue glisser sur ma chatte. Sensations exquises de mon corps stimulé à ses deux extrémités. Monsieur baise ma bouche comme il sait si bien le faire. Il prend son plaisir, tout en connaissant parfaitement celui que j’y prends également. Il sait que j’aime qu’il me brutalise, qu’il me maltraite ainsi. Je perds pied. Je sens que ça monte. Mais ça reste bloqué. C’est insupportable. Encore, plus loin, il m’en faut plus.. Les coups de langue de SweetS vibrent, sont saccadés. Fouet. Je sens le fouet de LadyM s’abattre sur mon dos. Je comprends alors qu’elle fouette son soumis pendant qu’il me donne ce plaisir. “De quel droit tu te retiens petite salope ?” “Qui t’a autorisé à décider d’en vouloir encore ?”. “Lâche tout, maintenant !”. Et comme une digue retenant mon orgasme depuis des décennies, la barrière saute, cède…Je suis emportée par mon plaisir, le fouet cinglant mon cul, la chatte torturée par une langue experte et la queue de Monsieur inondant ma bouche. Je tremble, je largue les amarres. J’abandonne tout. Je vis. Je suis là et je ne suis plus là. Vivante, enfin, à mort.   Mes yeux se ferment. Ma joue caresse la douce texture de ce pantalon noir. Sa main parcourt encore mes cheveux. Je suis moi, à ma place, à ses pieds.  
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Par : le 08/05/25
Ce matin, le centre équestre était plutôt calme quand Juliette arriva. Dans son haras de Normandie, elle profitait d'une vie au grand air, tout en passant ses journées à enseigner l'équitation avec passion. Sitôt son Range Rover poussiéreux garé près de la barrière, elle se dirigea vers son bureau, longeant les boxes. Il lui fallut quelques minutes pour remettre la main sur son trousseau de clés, enfoui au fond des nombreuses poches de sa veste de randonnée. Elle commença par mettre en route la cafetière, rassembler des tasses et vérifier que la bouilloire était pleine. Les premiers arrivés appréciaient souvent de discuter un peu autour d'une boisson chaude avant de se mettre en selle. Soudain, deux chevaux au pré tournèrent la tête vers la barrière. Un nouveau véhicule venait d'arriver sur le parking. Comme ils se mirent en marche pour accueillir le visiteur, Juliette en déduisit qu'il s'agissait d'un habitué et continua à consulter l'emploi du temps de la semaine. Puis elle distingua des pas dans l'allée. Des bruits de sabots et de bottes en caoutchouc sur les graviers. Charlotte franchit alors la porte du bureau, le cheval restant comme d'habitude sur le pas de la porte. Sa plus fidèle cavalière, au caractère affirmé et au franc-parler connu dans les environs, se dirigea vers le bureau massif pour la saluer. Les deux jeunes femmes s'étaient rencontrées dix ans auparavant, alors qu'elles intégraient toutes deux la formation pour devenir cavalières professionnelles. Bien qu'assez différentes physiquement, elles avaient de nombreux traits de caractère semblables. Juliette était une jolie jeune femme brune, au teint hâlé par le soleil et les heures passées en extérieur, aux longs cheveux bruns nattés et aux mains restées fines malgré les travaux d'écurie. Elle savait faire preuve de réserve et de diplomatie, analysait finement le caractère de ses interlocuteurs.   Sa voix douce mettait en confiance les plus timides, aidait à surpasser les appréhensions. Mais la monitrice savait aussi faire preuve de fermeté pour conserver la sérénité de son centre. Charlotte, au contraire, avait une silhouette plus androgyne et n'avait gardé de la belle chevelure blonde de son adolescence que quelques boucles qui lui tombaient de la nuque. Sa peau claire lui donnait un air faussement fragile, vite balayé par son franc regard bleu. Les deux jeunes femmes entretenaient secrètement une relation amoureuse depuis six mois. Avant de la rencontrer, Juliette n'avait alors jamais eu d'expérience homosexuelle, mais depuis, elle n'éprouvait plus aucune répulsion à l'idée d'avoir des relations charnelles avec une femme, à plus forte raison, si elle était jeune et jolie. Dès le premier jour, Charlotte avait partagé sa vie. L'oisiveté n'était pas la règle car il fallait maintenir l'activité du centre, et s'occuper du haras. Mais entre deux reprises, elle était libre de monter à cheval, de se promener dans le parc ou de s'étendre au soleil pour se brunir. Parfois, elle restait assise, nue, sans rien dire aux pieds de Juliette. La nuit, elle se faisait caresser ou la caressait, avant de se rendormir dans leur chambre aux rideaux blancs, à demi tirés seulement, que le jour naissant colorait de doré. Charlotte disait que Juliette était aussi belle et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait qu'inlassable dans ses exigences. Il faut dire que depuis quelque temps, son amante avait pris l'ascendant sur elle au point, de ne plus se contenter de l'étreindre, mais de l'amener à merci dans la soumission, en la fouettant parfois, non pour lui faire mal, mais pour satisfaire son tempérament masochiste. Jusqu'à sa rencontre avec Juliette, il était impossible pour elle de s'imaginer dans une situation qu'elle jugeait alors scabreuse. Elle n'aurait jamais osé, à cette époque, jouer le rôle d'une soumise.   Elle s'y serait refusé, prétextant que cet état ne lui convenait pas, car il ne faisait pas partie de ses fantasmes. Son expérience avec Juliette lui avait appris que si elle était incapable de devenir une habile et authentique putain, elle acceptait avec joie de jouer ce rôle pour le plaisir de son amante. Sa fierté à sa soumission lui procurait maintenant une exaltation proche de la jouissance. Était-ce alors seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou le fait déjà de se livrer sans condition à un tabou et de le transgresser ? Ou simplement l'humiliation de se faire traiter de petite pute qui lui donnait ce plaisir et l'évasion dans un univers fascinant où elle n'aurait jamais osé pénétrer seule, sans elle ? Installée à l'ombre d'un hêtre pourpre, à l'une des tables de jardin, au bout du parc, Juliette terminait son café. La matinée avait été bien remplie, trois heures de cours et la visite du maréchal-ferrant, mais pour l'heure, le centre était désert, reprenait son souffle avant la nouvelle vague de l'après-midi. Elle appréciait ces moments où elle pouvait revenir en pensée sur les moments passés avec Charlotte. Quand elle arriva, il était deux heures de l'après-midi, le haras dormait. Elle portait une robe légère en coton bleu, dont la couleur mettait en valeur ses yeux azurés. Dessous, elle était nue, exauçant ainsi le désir de Juliette. Elle se leva et l'embrassa sur les lèvres et lui demanda d'aller dans la chambre et de se déshabiller. La pièce était fraîche, bien qu'éclairée par les rayons du soleil qui passaient au travers des rideaux. Charlotte fit glisser sa robe, et la posa sur une petite chaise devant la coiffeuse. Elle se regarda un instant dans la glace. Puis, elle ressortit lentement, éblouie par le soleil, avant de regagner l'ombre du hêtre. Juliette était toujours là, son chien à ses pieds. Ses cheveux noirs, pour une fois dénoués, brillaient comme s'ils étaient huilés. Elle était vêtue d'un jean et d'un chemisier blanc, une ceinture à la taille. Charlotte s'agenouilla, les bras croisés derrière le dos, la pointe des seins frémissante.   L'airedale terrier fit semblant de s'élancer sur elle. Juliette lui demanda de se coucher. "- Charlotte, consentirais-tu à te donner à un homme en ma présence ?- Oui, dit Charlotte. À l'heure dite, Juliette retrouva Charlotte, qui avait revêtu une jupe blanche et un chemisier blanc sous lequel elle était nue. Les bains de soleil avait rendu son corps intégralement bronzé. Sa Maîtresse portait également une jupe et un corsage blancs et avait aussi les jambes nues mais des chaussures à talons hauts. Paul les attendait dans le salon plongé dans l'ombre. Le grand miroir était posé à terre, près d'un canapé. Il les salua aimablement, ferma la porte et vint s'asseoir dans le canapé, laissant les jeunes femmes debout sur le miroir. Alors que Juliette, cuisses ouvertes, câlinait Charlotte dont les seins pointaient sous le chemisier, Paul admira dans le miroir les reflets des dessous de ces deux êtres exquis. Charlotte, cuisses serrées, encore pleine de pudeur, s'abandonnait aux caresses de Juliette. Ses fesses musclées galbaient sous sa jupe et son ventre lisse proéminait, très prometteur. Juliette demanda à Charlotte de dégrafer son corsage pour faire jaillir ses seins. Elle lui prit ses mains et la força à se caresser les seins, qui frémirent sous le désir, et de se toucher le ventre, et l'anneau entre les reins. Elle obéissait en silence, et quand l'homme lui dit qu'il lui en ferait de même, elle n'eut pas un mouvement de recul. Charlotte tournait le dos à Paul légèrement penché en avant, et ainsi dans le miroir, il voyait les prémices de ses intimités. Il ne l'avait pas encore touchée. Peu à peu, cédant à l'ordre de Juliette, Charlotte écarta les pieds et, dans ce compas de chair, apparut le sexe déjà à demi ouvert et frémissant de désir. Longuement, Paul se reput de ce spectacle, comparant les deux intimités, celle de la femme épanouie, celle de la jeune fille prometteuse. Juliette se libéra de la succion voluptueuse et obligea la soumise à regarder dans le miroir. La honte empourpra le visage de Charlotte qui voulut fermer les jambes, mais bientôt sa Maîtresse l'en dissuada sous des caresses. Juliette ôta son corsage et en fit autant à Charlotte, dont la jeune poitrine darda ses deux seins durs aux pointes érectiles et aux larges aréoles brunes.   Elle la regardait si intensément qu'elle était convaincue de récolter bientôt les fruits de sa patience. Elle ne se souciait plus d'être vue en état de tendre abandon. Paul admira, soupesa les deux poitrines, en les pétrissant, puis à son tour, leur prodigua d'intenses succions, de nombreuses caresses. Juliette se dénuda et lentement fit tomber la jupe de Charlotte dont le corps gracile et musclé se colla au sien. Paul frôla du doigt le pubis de la jeune soumise qui tendait sa vulve au-dessus des cuisses écartées dans un gémissement de honte. Alors, Juliette l'entraîna vers le divan, se renversa sur le dos, cuisses béantes, et laissa Charlotte s'allonger sur elle entre ses cuisses, lui suçoter ses lèvres intimes. Paul, à genoux, baisait les fesses offertes, enfouissant son visage entre les globes encore serrés. Puis il se dénuda et son corps athlétique apparut avec son membre raide et long, saillant au dessus du pubis recouvert d'un léger duvet brun. Juliette redressa Charlotte, lui fit admirer la beauté du sexe mâle dans sa vigueur, en lui donnant elle-même de longs baisers, lui montra ce qu'elle désirait la voir accomplir. La soumise se pencha sur le ventre tendu de Paul. Dans un soupir de contentement, il sentit la jeune bouche s'ouvrir, sa verge glisser entre les lèvres, sur la langue, jusqu'au fond de la gorge. Alors, Charlotte prodigua à cette colonne de chair la succion tant désirée. Dans le silence, s'éleva le bruissement humide de la fellation voluptueuse. Juliette se leva et, près de Paul, lui offrit ses seins pour qu'il les pétrisse entre ses mains nerveuses. Mais le désir de Paul était violent. Elle le sentit et caressa la tête de sa soumise pour qu'elle accentue la succion ardente. Bientôt, Paul posa ses mains sur la tête de Charlotte. Il désirait se répandre dans sa bouche. Interrogateur, son regard se posa sur celui de Juliette qui vit son trouble. Elle fit signe que oui et Paul s'abandonna. Des soupirs profonds, un frémissement de corps et un hoquet de Charlotte qui sentit dans sa gorge jaillir la semence chaude et âcre. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Elle se redressa et se coucha, honteuse, sur le divan, la tête entre les mains. Juliette s'allongea près d'elle, lui écartant les cuisses, et Paul, à genoux, se glissa entre les jeunes cuisses béantes et sa bouche se riva au sexe moite pour une succion onctueuse des chairs juvéniles et prometteuses. Juliette baisa doucement les seins arrogants de la soumise et, quand elle sentit la jouissance qui montait dans ce corps gracile, elle colla ses lèvres à celles de Charlotte, lui insufflant son propre désir et dans un spasme, elle exhala dans un soupir, dans sa bouche, sa volupté contentée. Ils laissèrent Charlotte se reprendre. Juliette, étendue sur le dos, s'offrit à elle qui plongea entre les cuisses hâlées, colla sa bouche sur le clitoris dardant entre les lèvres humides, et brûlantes de désir.   Elle se blottit contre elle, haletante et grisée, respirant avec recueillement son haleine. Tout était grâce, délice, surprise venant  de cette fille admirable: même la sueur qui perlait sur sa nuque était parfumée. Paul, penché sur Juliette, lui caressait les seins puis, quand il la sentit dans les transes de la volupté, se leva dans l'ombre et enduisit sa virilité de vaseline. Il redressa Charlotte agenouillée qui, comprenant l'intention impérieuse de l'homme, écarta les jambes, tendit ses reins sans cesser de lécher la fente de sa Maîtresse. Elle sentit la verge de Paul qui se glissait entre ses fesses, la fraîcheur du gland sur la voie étroite et contractée par l'anxiété et la lubricité. Juliette serra les cuisses sur les joues de Charlotte et lui prit les mains. Ses yeux voyaient le visage de Paul penché sur le dos de sa soumise. Charlotte ne trichait jamais, même si le sort la condamnait plusieurs jours. Elle devait le subir jusqu'au bout. Il le comprit, lui appuya d'une main à la taille contre l'accoudoir pour qu'elle ne pût glisser, l'entrouvrant de l'autre. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. De la bouche de Charlotte s'échappa un sourd gémissement, perdu dans la moiteur du sexe de sa Maîtresse. Ce cri excita Juliette qui, les yeux embués de désir, regardait le ventre tendu de l'homme derrière les reins de sa soumise. Charlotte cessa de la sucer, sa bouche ouverte déformée par la souffrance, sentant glisser en elle le phallus épais. Paul poussa doucement, mais avec vigueur, et sa chair peu à peu, s'enfonça dans les entrailles. Bientôt, le gland disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants. Il s'arrêta de pousser, laissant Charlotte s'habituer à sa virilité, palpant les flancs frémissants et chauds. Juliette plaqua la tête de Charlotte sur son sexe béant et celle-ci recommença à la sucer. Mais bientôt, des gémissements, dans un souffle lourd, frôlèrent ses chairs exacerbées. Paul continua la lente pénétration et peu à peu, le renflement de la verge disparut dans le mystère des reins. Charlotte tendant ses fesses, riva ses lèvres soupirantes au sexe humide, suça voracement le clitoris érectile, sentit les cuisses musclées serrer ses joues. Une chaleur intense irradia sa tête enfoncée dans le désir chaud et doux, tandis qu'elle sentait le ventre de l'homme se plaquer à ses fesses distendues et les mains qui lui pétrissaient les seins.   Elle ne voyait personne, n'entendait rien sinon les battements de son cœur faisant écho à son désir. Avec la fluidité d'une eau, elle se laissait aller, établissant le contact avec tout son corps. Il était clair à cet instant que Juliette désirait rencontrer le regard de Charlotte. Ses yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait pas s'ils seraient ou non indifférents, ou s'ils exprimeraient de la satisfaction, voire de l'amour. Elle décida seulement qu'une fois la nuit tombée, elle la flagellerait jusqu'au sang et la laisserait dormir seule. Paul s'arrêta, fébrile, frémissant tout entier par le membre dans les entrailles étroites et souples. Alors, il sodomisa la jeune soumise, faisant attention à ne pas lui faire mal, prévoyant de l'avenir. L'épais phallus allait et venait dans la gaine qui se pliait, s'habituait à sa grosseur. Charlotte ne ressentait plus de souffrance vive. Il lui semblait seulement qu'une colonne monstrueuse distendait son anus, battait dans son ventre, frôlait sa grande voie. La chaleur montait à sa tête déjà chavirée. Ses mains libérées s'agrippèrent aux cuisses de Juliette, sa bouche aspira avec plus de violence la vulve offerte et sa Maîtresse, surprise, ne put freiner sa volupté. Paul eut devant les yeux le corps de la jeune fille secoué de frissons de jouissance, arqué dans un spasme délirant, et il entendit ce grand cri, terrible de bonheur orgasmique que seules les femmes satisfaites savent faire entendre. Les cuisses s'élargirent, tandis que Charlotte s'emplissait la bouche de cyprine. Paul sentit la jouissance monter dans son corps, dans cette sodomie lubrique, une chaleur voluptueuse irrésistible. Il accéléra le coït dans les reins offerts. De la bouche de Charlotte sortirent alors de doux soupirs tant attendus. Elle sombra dans la jouissance la plus effrénée. La sodomisation s'accéléra, transportant les corps dans une irréelle jouissance. Son ventre frémit sous les secousses, alors dans un sursaut, elle écarta les cuisses, souleva ses fesses, laissa éclater un orgasme et sentit entre ses reins heureux, gicler les saccades de sperme de l'homme, profondément empalé en elle.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/05/25
  Tu attends. Debout immobile, enveloppé dans un manteau trop court pour vous protéger, le corps tremblant sous l'air de la nuit. Les yeux baissés, le cœur bat la chamade. Un coin de rue. Le rire se déverse d'un bar voisin, ainsi que des regards - certains éphémères, d'autres s'attardants.   Tu restes. Parce qu'il t'a dit de le faire.Quand il arrive, il ne dit rien. Il vous entoure comme un prédateur, silencieux. Puis, avec un geste net, il soulève le bord de votre manteau. Pas de mots. Pas de sous-vêtements. Juste toi - pris entre la peur et le désir.   - « Regarde-toi », dit-il enfin. « Ils te voient. Ils voient ce que vous êtes. »   Votre gorge est sèche, vos pensées sont floues.   — « Dis-le. Dis ce que tu ressens. Dites ce que vous êtes. »   Tu avale fort. Puis, doucement :   — « Je... J'aime ça. Être vu. Être exposé. »   Il vous étudie, expression illisible.   — « C'est ce que je pensais. »   Il ne te prend pas la main. Il n'en a pas besoin. Il marche. Et vous suivez. Chaque pas ressemble à une confession. Le vent soulève le manteau. La ville veille. Ou vous imaginez que c'est le cas.   À l'hôtel, il s'enregistre. Tu t'agenouilles à côté de lui sans un mot. Pas parce que vous devez, mais parce que vous en avez besoin. Les regards reviennent. Mais vous vous concentrez uniquement sur lui.   Dans l'ascenseur, il vous tourne pour faire face à votre reflet.   — « Regarde. C'est ce que vous êtes maintenant. »   Vous hésitez. Il tape votre menton doucement, mais fermement.   — « Pas un jouet. Pas une victime. Autre chose. Quelque chose de brut. Prêt. »   Dans la pièce, la porte se ferme derrière vous, et le monde s'estompe. Il n'y a que lui maintenant. Et toi. Et la ligne que vous franchissez ensemble.   - « Déshabiller. Lentement. »   Tu le fais. Pas pour la séduction, mais pour l'abandon. Chaque mouvement est délibéré, cérémoniel. Lorsque le manteau glisse de vos épaules, il marche autour de vous. Silencieux. Présent. Dominant.   Vous vous agenouillez sur le sol froid, la peau sur le bois, et vous sentez le changement. La perte du contrôle. Le don de quelque chose de plus profond que le corps.   Ce qui suit est intense. Difficile. Il vous guide, non seulement par la commande physique, mais aussi par les endroits à l'intérieur de vous-même que vous n'avez pas osé visiter seul. À chaque acte, il ne vous prend pas - il révèle. Retire les couches. Teste.   La douleur devient le langage. La retenue devient libération. Vous pleurez - non pas par peur ou par tristesse, mais parce que quelque chose en vous est en train d'être défait, réécrit. Et il est là pour tout ça.   Quand c'est fini - non, pas fini, mais en pause - il ne disparaît pas dans le silence. Il est là. Contre vous. Te tenir.   - « Tu respires », murmure-t-il. « Parce que je suis toujours là. Parce que tu es à moi. Et parce que je t'aime. »   Et dans cette immobilité, dans ses bras, vous découvrez une vérité non pas de soumission, mais d'être vraiment vu.   Tu t'endors. Non diminué. Mais entier.
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Par : le 05/05/25
Au début de mon cheminement dans le BDSM, j’ai été confrontée à un obstacle qui me semblait insurmontable : l’incapacité à rester dans un état de soumission après l’orgasme. Dès que le plaisir retombait, mon envie de servir, d’obéir ou de m’abandonner disparaissait presque instantanément. Cela me frustrait, car je sentais en moi une volonté sincère d’explorer une dynamique de soumission plus profonde, plus stable — mais mon corps et mes pulsions me freinaient. C’est à ce moment que j’ai décidé d’essayer la cage de chasteté. Ce fut un outil puissant. Le simple fait de ne plus pouvoir céder à la tentation a changé beaucoup de choses dans ma manière de percevoir ma position. J’étais plus réceptive, plus patiente, plus vulnérable aussi. Mais malgré cela, ce n’était pas encore suffisant. Il manquait un véritable basculement intérieur. J’ai alors commencé à expérimenter d’autres approches. J’ai adopté une tenue permanente de soumise, que je portais même seule, pour renforcer mon identité. Je me suis mise à me filmer, à documenter mon comportement, à me regarder vivre dans ce rôle. Et j’ai aussi franchi un cap psychologique : celui de me rendre disponible à tout moment, peu importe la personne ou le contexte. C’était un choix risqué, mais profondément révélateur. Peu à peu, sans que je m’en rende compte sur le moment, ma soumission est devenue naturelle. Ce n’était plus une mise en scène, ni une excitation passagère. C’était devenu mon état de base. Même sans désir, même sans stimulation, j’étais esclave. C’est aujourd’hui ce que je suis, profondément. Disponible, docile, et pleinement moi-même dans cette dynamique.  
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Par : le 02/05/25
Extrait de : "Le dressage des servantes Blackwood" - Trouvable sur amazon. -Attention, ce texte raconte une scène de non-consentement. "Rose s'appliquait à défaire méthodiquement les œillets lorsque la porte s'ouvrit. Lily se tenait dans l'encadrement, son visage fatigué suintait à la lueur de la bougie qu'elle tenait. Malgré tout sa posture restait droite et digne. Son corset semblait avoir été quelque peu desserré. —Dame Lily… murmura Rose. Sans un mot, Lily posa sa bougie sur la commode et s'avança dans la pièce. Elle passa ses deux mains dans sa longue chevelure et la secoua en respirant profondément. Son regard se fixa sur Rose, qui interrompit immédiatement son travail sur le corset de Violet. —Rose, appela Lily. Sa voix était ferme malgré sa fatigue évidente. —Viens ici. Un tantinet soucieuse, un tantinet confuse, Rose quitta le lit de Violet et s’approcha lentement de Lily. — Rose, dit Lily, tu as bien conscience, je suppose, de l’énorme faute que tu as commise ce matin ? — Ou… Oui, dame Lily. Je vous demande pardon. Et je vous remercie d’avoir pris ma protection face au maître. Elle s’inclina face à Lily. — Dans cette demeure, poursuivit cette dernière, une discipline stricte est de rigueur. Elle est demandée par le Maître et il est plus que nécessaire d’être à sa hauteur. Rose écoutait le sermon avec attention. Elle était consciente de sa faute. — C’est pourquoi, nous avons une règle simple à laquelle on ne déroge jamais. Toute faute, la plus petite soit-elle, appelle à une correction disciplinaire. Rose écarquilla les yeux. — J’ai été corrigée par le Maître, car j’ai failli à mon rôle. Celui de t’inculquer une discipline stricte. Il est donc temps que je commence à le faire selon les règles de notre petite maison. Lily tapota ses cuisses. — Couche-toi sur mes cuisses. Rose fut prise de panique. Elle avait instinctivement compris ce qui lui était demandé. Cette position, elle l’avait souvent tenue dans l’enfance. Mais ici ? Maintenant ? Elle avait le cœur qui s’emballait.  —Je… je… —Tu fais partie de la demeure, oui. Alors, tu te soumets à ses règles, expliqua Lily. Quelques secondes passèrent sans réaction de Rose. —À moins que tu ne décides de nous quitter ? À la première difficulté. —Je… non, dame Lily. J’ai besoin de cet emploi, Madame. —Alors dépêche-toi. Sur mes cuisses. Mais Rose restait immobile. — Maintenant ! s’écria Lily. Ne me force pas à venir te chercher. La tension augmenta d’un coup dans la pièce. Rose dévisagea Lily avec un regard apeuré. Mais elle finit par s’approcher.  Une fois à côté de Lily, elle hésita longuement. Elle avait déjà subi une première humiliation durant l’après-midi. Pourtant, elle était toujours debout. Entière. Elle était plus forte que toutes ses règles dégradantes.  Lily tapota ses cuisses de nouveau. Rose s'allongea sur ces dernières. Sa chemise de nuit remontait légèrement sur ses mollets. Une vague de honte la saisit aux tripes. Elle, une femme de vingt-deux ans, allongée comme une gamine pour recevoir une fessée… Le sang lui monta aux joues tandis que sa position la ramenait brutalement à l'enfance. À ce sentiment d'impuissance et d'humiliation qu'elle croyait avoir laissée derrière elle. —Relève ta chemise de nuit. Chaque phrase était donnée sur un ton si autoritaire, Rose savait qu’elle n’aurait jamais la force de les contester. Au fond, elle le savait bien. Elle avait toujours été une petite chose docile et soumise. Les mains tremblantes, elle remonta sa chemise jusqu’à sa taille. Exposant ses cuisses, puis ses fesses. L'idée que Violet assistait à sa punition redoublait sa honte. —Culotte sous les genoux. Encore une fois, Rose se soumit. Lily posa sa main sur le fessier de la servante. C’est à ce moment-là que, pour la première fois elle le réalisa. Rose était dotée d’une silhouette gracieuse. Ses hanches étaient larges et ses fesses rebondies. Elle en fut frustrée. L’idée que son précieux Maître puisse ressentir de l'excitation pour Rose fit monter en elle une pointe de jalousie. Elle leva la main bien haut, elle avait l’occasion parfaite d’évacuer cette jalousie. — Dans ce manoir, dit-elle fermement, chaque action a des conséquences. Elle abattit sa main dans un claquement sec. — Oui, dame Lily, gémit Rose. Lily la fessa deux fois encore, sans retenue. Le son humiliant des fessées résonnait dans la chambre silencieuse. Rose sentait la brûlure grandir sur sa peau. — Compte, ordonna Lily. Et elle la frappa encore. — Un, geignit Rose. La main s'abattit à nouveau. —Deux… Au cinquième coup, de petites larmes montèrent aux yeux de la servante. Chaque claquement était ponctué par sa voix tremblante. Au dixième coup, elle dut étouffer un sanglot. Sa peau brûlait, mais plus encore, c'était son orgueil qui souffrait. Être ainsi réduite à l'état d'enfant punie, c’était une humiliation cuisante. Elle tourna le regard vers Violet, espérant que celle-ci ne regarde pas la scène. Malheureusement, elles tombèrent les yeux dans les yeux. Violet ne manquait pas une miette du spectacle. —Les yeux baissés, Rose. Tu me baisses ton regard. —Oui dame Lily, geignit Rose. Elle baissa puis ferma les yeux alors que la main de Lily s'abattait pour la treizième fois.  —Treize, murmura-t-elle, sa voix à peine audible. Les coups suivants furent plus mesurés, comme si Lily dosait précisément sa force pour infliger une douleur constante. À chaque impact, Rose prenait conscience que ce rituel pourrait se répéter chaque fois qu'elle commettrait une erreur, même minime. Cette réalisation s'insinuait en elle petit à petit. Au manoir, ses fautes ne seraient jamais pardonnées sans conséquence. —Dix-huit, geignit-elle. Sa fesse claqua encore. —Dix-neuf. Un autre coup retentit. —Vingt. Lily reposa sa main sur la peau brûlante de Rose, lui arrachant un frisson. Elle fit des vas et viens avec ses ongles. Elle se surprit à trouver les fesses de Rose érotiques. Pourquoi se sentait-elle enivrée par une femme ? Ce n’était pas une sensation qu’elle avait déjà eue avant. Elle tapota la fesse droite de Rose et, d’un mouvement inattendu, vint la saisir et la peloter. Rose gémit un souffle chaud, se mettant à haleter. Ce fut le son de sa respiration qui sortit Lily de sa petite transe pleine de désir. —Violet, dit-elle, dans le tiroir. Rose entendit Violet quitter son lit. Qu’y avait-il dans le tiroir ? Elle mourrait d’envie de tourner son regard, mais dame Lily avait été claire dessus. Ses yeux resteraient donc rivés vers le sol. C’était tout ce qu’elle méritait. Tout à coup, elle sentit un contact froid sur sa fesse. Presqu’apaisant en contraste avec la chaleur de son derrière. Qu’était-ce ? Elle aurait dit du bois. Elle n’eut pas le temps de se poser la question. L’arme s’abattit et une nouvelle douleur sèche irradia tout son fessier.  — Compte ! ordonna Lily. Et elle la frappa encore avec la cuillère en bois. — Vingt-deux, dame Lily. Alors, la fessée disciplinaire se poursuivit." Extrait de : "Le dressage des servantes Blackwood" - Trouvable sur amazon.
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Par : le 30/04/25
Il l’attendait dans le salon, debout, appuyé contre le dossier du canapé. Lorsqu’elle entra, il ne bougea pas, se contentant de la dévorer du regard. Elle était exactement comme il l’avait imaginée : fébrile, tendue, sublime dans sa vulnérabilité assumée. Il croisa les bras sur son torse, imposant. « Viens ici, » ordonna-t-il, sa voix grave coupant le silence. Elle s’avança, ses talons discrets claquant doucement sur le parquet. Lorsqu’elle fut devant lui, il leva une main et écarta une mèche de cheveux de son visage. « Rappelle-moi tes mots de sécurité. » Elle inspira un peu, rassemblant ses pensées. « Jaune pour ralentir. Rouge pour arrêter. » Un sourire naquit sur ses lèvres. « Très bien, ma petite. Ce soir, tu es à moi. Et je vais t’emmener exactement où tu as osé me demander d’aller. » Elle frissonna de désir. Il prit son temps, la fit se dévêtir, chaque vêtement glissant au sol dans une lente chorégraphie. Lorsqu’elle fut entièrement nue, il la guida d'une main ferme sur le canapé, la positionnant à quatre pattes. « Regarde-moi, » dit-il. Elle tourna la tête vers lui, ses joues rouges de pudeur et d’excitation mêlées. Il enfila un gant en latex, en prit un second et le tendit vers elle. « Tu vas me l’enfiler, toi-même. Tu vas participer à ton offrande. » Tremblante, elle prit le gant et glissa le caoutchouc sur sa main, ses doigts effleurant les siens. Ce simple contact était une promesse silencieuse. Il ouvrit une bouteille de lubrifiant, le fit couler généreusement sur sa main gantée, puis sur son intimité, étalant la matière en gestes lents, méthodiques, presque cérémoniels. « Respire profondément. Relâche-toi pour moi. » Sa voix était douce, mais autoritaire. Chaque mot entrait en elle aussi sûrement que ses doigts. Il commença avec une lenteur exquise, un doigt d'abord, puis deux, glissant en elle dans des mouvements de va-et-vient précis. À chaque ajout, il prenait le temps d'observer son visage, de lire dans ses yeux la moindre hésitation, le moindre doute. Elle gémissait doucement, oscillant entre douleur et délectation, la tête appuyée contre le cuir froid du canapé. « Tu es magnifique, » murmura-t-il contre son oreille. « Tellement courageuse... Laisse-toi aller. » Quand sa main entière se fraya doucement un chemin, elle poussa un cri étouffé. Il s’arrêta, son autre main sur ses hanches pour la soutenir. « Regarde-moi. » Elle leva la tête, ses yeux noyés de plaisir. « Dis-moi ce que tu ressens. » Elle balbutia, les mots entrecoupés de halètements : « Je... je me sens... remplie... Je suis à toi... » Son sourire s’élargit, fier d’elle, fier de sa capacité à lâcher prise. Il commença alors de lents mouvements, subtils, comme une caresse intérieure. Son corps se tendait, s’ouvrait, se livrait à lui avec une docilité enivrante. Leurs respirations se mêlaient, la pièce emplie de gémissements doux, d'ordres murmurés, de silences pleins de puissance. Il guida ses sensations jusqu'à ce qu'elle tremble sous lui, atteignant un sommet d'abandon. Puis, quand il sentit qu'elle avait atteint ses limites, il se retira doucement, caressant sa peau tendrement. Il la prit dans ses bras, la berçant contre lui. « C'était parfait, » murmura-t-il. « Tu as été parfaite. » Elle se lova contre lui, épuisée, comblée, portée par la fierté de sa soumission offerte et reçue avec tant de respect. Il resterait là, à veiller sur elle, jusqu'à ce qu’elle s’endorme, un sourire de contentement aux lèvres.
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Par : le 29/04/25
Totalement nouveau ici, sans connaissance des us et coutumes de ce site. En parcourant nous voyons des très très pro sans doute en mode fantasmes et des gens plus sincères qui nous plaisent mieux. Alors pourquoi pas tenter. Sommes cple HF illégitime la cinquantaine habitant dans 2 endroits assez distants (déménagement) entre Bordeaux et Tours. nous avons mis une quinzaine d’années à arriver à ces jeux, peur de l’avouer, regard de l’autre, et l’effet croisé de communication et d’entraide l’un avec l’autre a joué. Et il faut nécessairement à nos sens être totalement en lien affectif et amoureux quasi mystique pour y parvenir, et cela ouvre les portes d’une relation extraordinaire totale d’une infinie qualité et pérennité. Le fait qu’elle soit soumise et moi un peu dominateur par jeu a aidé à passer certains caps. L’uro a été très facile, style on urine tous les 2, j’approche mon sexe quand elle se soulage et elle vient me sucer après, et oups ! désolé je n’avais pas fini … et après je viens la nettoyer et on s’embrasse longuement pour mêler tous nos liquide ensemble. Comme soumise elle a souhaité me boire, ce ne fût pas si facile, 1ou 2 gorgées après une journée à boire pour en diluer le goût. cela reste rare. Par contre dès qu’on le peut, j’urine sur son clito pendant qu’elle se masturbe, ou souvent même dans son vagin. Elle adore ça. Il faut juste penser après à bien tout hygiéniser l’ensemble sous la douche et avec de l’eau de Dakin par exemple. La scato, clairement nous portions cela en nous depuis tout le temps mais si difficile d’avancer en ce domaine interdit. Et c’est bien cet interdit qui nous a donné à penser que c’était bien interessant d’aller y chercher un peu. On a commencé comme toutes et tous sans trop le vouloir par des sodomies plus ou moins sales et des anulingus plus ou moins profonds. Dernière pratique que nous avons démarré récemment qui nous transporte dans des hauteurs de bonheurs insoupçonnés, intime et interdit voilà ce qui nous plaît. En général je lui demande de me laisser lui lécher son petit trou, ce que fais très doucement très longuement, j’y met la langue que petit à petit et de plus en plus profond, elle s’ouvre, pour avoir petit à petit aussi un goût plus marqué et je reste toujours aussi surpris que ce goût me plaise, en fait c’est parce que c’est son goût qu’il me plaît et que j’aime la personne. Ensuite elle me le fait à son tour juste après ou prend une pause histoire de descendre la tension et les sens arrivés à saturation, Et là, au fur et à mesure de ce type de jeu, je fais exprès de moins en moins me nettoyer par là après les toilettes, je le sais, elle le sait. Aux dernières fois, elle faisait « ohh!, je vais le faire mais laisse moi le temps », le temps de lécher les pourtours de s’imprégner de l’odeur de l’idée surtout, et en effet elle fait sans faiblir, jusqu’à mettre sa langue le plus loin possible dans mon petit trou sale. On a un tel sentiment d’amour infini dans ces moments là. Et nous avons poursuivi, en se faisant l’un sur l’autre, en se massant, en se masturbant avec l’un devant l’autre. Je sais qu’elle en a envie et moi aussi, que je fasse sur son sexe ouvert et que je la pénètre après. D’où l’eau de Dakin ! En bouche ou en manger, nous semble pas utile pour le moment. En goûter et lécher sur l’autre oui et surtout sur le clito ou la verge, nous comble totalement. Et pour néanmoins avancer, notre recherche et un soumis ou une soumise (tendance) qui aimerais participer à ces jeux ou même à y être initié. Ce long développement pour bien comprendre notre style in fine assez soft et surtout amoureux, et une tierce personne serait pour nous une progression assez logique. Pour poursuivre, nous avons aucune idée comment faire ici, merci de nous guider.
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Par : le 27/04/25
Extrait de : "Le dressage des servantes Blackwood - Nouvelle une" -Attention, ce texte raconte une scène de non-consentement. "Quand elle revint dans la salle de réception, les deux hommes s’interrompirent. Elle disposa les biscuits sur la table et retourna silencieusement à sa place. Disponible, près de la fenêtre. — Mes recherches sur l’hystérie féminine progressent admirablement, poursuivit le docteur. J’ai développé de nouveaux traitements et je suis sûr que nous aurons bientôt l’occasion d’en faire l’expérience ensemble. Rose paniquait intérieurement. De quelles « expériences » parlaient-ils ? — J’ai noté, poursuivit le docteur, que les femmes aux formes généreuses comme ta nouvelle servante répondent particulièrement bien à mes techniques. Il tourna la tête vers elle.  Rose s’efforça de garder une expression neutre. Pourtant, à l’intérieur, son cœur battait à tout rompre. Le docteur but une gorgée de brandy, tout en continuant à la dévisager. — Rose, dit-il, combien pèses-tu ? Rose ouvrit la bouche, prise au dépourvu par cette question directe et indécente. — Je… je… Elle baissa les yeux. — Je ne sais pas, docteur. Je n’ai jamais eu l’occasion de me peser… Le docteur se tourna vers Lord Blackwood, un air libidineux sur le visage. — Edmund, me laisserais-tu faire une « préinspection » de ta jolie servante ? Tu peux bien m’offrir ce plaisir. La servante écarquilla les yeux. Ne comprenant pas bien ce qui se passait. — Rose, appela Lord Blackwood. Approche. Le cœur de Rose se remit à palpiter. Elle était figée par la peur. — Rose ! s’écria le Lord. Sa voix dure la ramena à la réalité, mais la crainte la tenait toujours par la gorge. Qu’est-ce qui allait lui arriver ? pouvait-elle s’échapper ? devait-elle s’échapper ? Elle vit la mine de son maître se contrarier. Elle s’approcha alors. À pas lourds et lents, jusqu’à se retrouver à côté des deux hommes. Soudain, le lord lui claqua les fesses à travers son uniforme. Rose devint écarlate. Son visage était rougi. Lord Blackwood leva une main pour la désigner. — Amuse-toi, dit-il à son compagnon. Le visage du docteur reprit aussitôt cet air pervers qui mettait Rose si mal à l’aise. Il approcha lentement sa main de la jeune servante. Il commença par caresser ses cuisses à travers ses bas de soie, puis, très lentement, sensuellement, il remonta sa main jusqu’à ses hanches. Lorsqu’il agrippa ses fesses, Rose ne put réfréner un gémissement. Elle ferma aussitôt les yeux, baissant la tête. Le docteur, sans aucune gêne, examina son fessier pendant de longues secondes. Le massant et le malaxant avec douceur. Rose avait le souffle court. Immobilisée tant par la peur que par le sentiment de honte qui l’habitait. Elle aurait voulu disparaître. Devenir de plus en plus petite jusqu’à se volatiliser. Mais les caresses expertes du docteur lui déclenchaient des sensations intimes. Et c’était ça le plus douloureux. Si son cerveau essayait de faire le vide, son corps, lui, acceptait ce plaisir malsain. L’humiliation profonde semblait décupler ses sens et la rendre plus sensible. Chacun des mouvements du docteur faisait frissonner sa peau et déclenchait des vagues de chaleur entre ses cuisses. L’invité quitta ses fesses et engouffra lentement sa main entre les jambes de la servante. Il tapota ses cuisses mais elle ne réagit pas. — Écarte les cuisses ! ordonna Lord Blackwood. Le son strict de sa voix n’appelait aucune contestation. Rose, se mordant les lèvres, s’exécuta la boule au ventre. Le docteur fit remonter ses doigts avec douceur et, montant… montant… il atteignit enfin son sexe à travers la culotte fendue de leur uniforme. Il s’affaira à caresser ses parties intimes. Refusant de gémir, de s’offrir en spectacle, Rose se mordit les lèvres jusqu’à s’en faire une déchirure. Le docteur retira enfin sa main. — Rose, appela-t-il. La jeune femme ouvrit les yeux. Avec effroi, elle vit le docteur se lécher lentement les doigts. — Elle est humide, dit-il en regardant le Lord. Ce dernier eut un sourire amusé. Rose, elle, était horrifiée. Déchirée par la honte. — Approche, Rose. À ce stade-là, Rose avait perdu toute force de contestation. Elle s’exécuta donc, soumise. Le lord glissa à son tour ses mains entre les cuisses de la servante. Il les sortit, les huma et, l’air amusé, joua avec ses doigts humidifiés. — Tu es humide, Rose ? Rose, rouge de honte, resta muette. Mais Lord Blackwood semblait perdre patience. — Tu es humide, Rose ? gronda-t-il. Rose baissa les yeux. — Oui, Maître. Le lord se leva brusquement. Il lui saisit le menton et releva sa tête. Rose avait peur, si peur. Ses pupilles tremblaient et elle peinait à regarder son maître. — Oui, quoi ? demanda ce dernier, le ton menaçant. Rose détourna le regard. — Oui, Maître… je suis humide… Maître, geignit-elle. Lord Blackwood sourit alors. Un sourire radieux et satisfait. De sa main droite, il lui caressa la joue avec affection. Il s’approcha lentement de son oreille et lui chuchota :  — Bonne fille. Rose se sentit électrisée. Fouettée par une décharge d’une émotion étrange. Apeurante et reposante à la fois. Quelque chose qui semblait dire « c’est fini maintenant ». Et juste au moment où elle pensa cela, le Lord s’assit et lui dit :  — Rose, va demander à Violet de préparer la calèche du docteur. Elle s’inclina et quitta à toute vitesse la pièce. L’esprit troublé par ce qui venait de se produire. Par ces deux hommes sans pitié ni décence, qui avaient abusé d’elle et de sa position. Par cette profonde humiliation. Impitoyable et violente qui, pourtant, avait mis son corps entier à fleur de peau et avait éveillé des sensations jamais ressenties auparavant. Et puis, à ces derniers mots... À ce « bonne fille », que lui avait déjà susurré Violet plus tôt ce matin. Ces mots troublants qui semblaient avoir le pouvoir magique de la calmer. La faire redescendre. Peut-être même la rendre… fière ? Alors c’était ça le manoir Blackwood ? C’était ce qui se produisait entre ces murs ? Les servantes étant abusées par des hommes puissants et, à chaque fois qu’elles se laissaient faire, qu’elles se soumettaient, leur récompense était un « bonne fille » ? Les larmes aux yeux, elle trouva Violet dans la buanderie. Cette dernière pliait des draps fraîchement repassés. Mais quand elle la vit, elle ne parla pas directement, encore secouée. — Rose ? Tout va bien ? — Le… le docteur s’apprête à partir, annonça-t-elle. Le Maître demande que sa calèche soit prête. Violet hocha la tête et posa son ouvrage.  — Je m’en occupe. Comment s’est passée sa visite ? Rose hésita. Devait-elle partager ce qu’elle venait de vivre ? Pouvait-elle même le partager ? Elle ne s’en sentait pas capable. De plus, elle craignait une réaction disproportionnée et sévère du Lord. Elle ne savait plus quoi faire. Elle ne savait plus où elle en était. Alors qu’elle était tourmentée par ses pensées, Violet lui dit simplement : –Tu t’habitueras. Et elle traversa la porte dans l’autre sens. Lorsque Rose revint dans la salle de réception, le docteur avait remis son manteau et ses gants. Les deux hommes se tenaient près de la porte, conversant à voix basse. —...la réception de la semaine prochaine, disait Lord Blackwood. Plusieurs de nos amis seront présents. Le juge Thornfield, le colonel Hastings... Tu seras des nôtres ? — Je ne manquerais cela pour rien au monde, répondit le docteur. J’ai hâte de voir ta nouvelle fleur à l’œuvre. Rose comprit qu’elle était le sujet. Le docteur passa près d’elle. Elle frissonna.  — Chère Rose, ce fut un plaisir. Nous aurons l’occasion de nous découvrir plus en détail. Les deux hommes quittèrent la pièce et se dirigèrent vers l’entrée principale. Rose resta en arrière, rangeant les verres et l’assiette de biscuits sur le plateau. Alors qu’elle s’affairait, elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir, puis les voix des deux hommes s’éloigner jusqu’à disparaître."
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