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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
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Mia O. Propriété de Maitre G.
Carnet de soumise. Extrait
J 522 - Séance 23
Sujet : Séance anale en fôret.
Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Photo perso
…
Ce matin j'ai bien préparé mon cul pour toi.
Conformément à tes instructions.
Je t’ai senti à chaque lavement.
La sensation d’être remplie pour toi.
Me préparer pour toi.
Je n’ai pas mis de plug.
Obéissance.
Être certaine que tu forces pour rentrer.
…
Et à midi je t’ai attendu dans les bois.
Dans ma voiture.
Les yeux fermés.
Les jambes écartées.
Les fourmis dans le clito.
Puis le bruit de ta voiture.
Tes pas.
L’odeur de ta cigarette.
Les pas du maitre.
Ma porte qui s’ouvre.
Ta main dans mes cheveux.
Ta main qui me traine par les cheveux hors de la voiture sur quelques mètres.
« Chienne »
Pas d’« inspection», ni « mur », ni « table » … aujourd’hui.
Pas de cravache non plus.
Pas de liens.
Je suis là pour « prendre ».
Je vais prendre.
Et donner.
Me donner.
Vous appartenir.
Le bruit du déploiement de votre chaise.
Est-ce que mes entrainements vont porter leurs fruits.
Mes épaules en arrière.
Mes omoplates qui se serrent.
Mon buste remonte et ma poitrine aussi.
Le bruit de tes pas.
Le poids de ton regard.
Mes dessus de pieds, jamais au sol.
Juste les pointes.
Mes jambes écartées.
Ta respiration.
Ma tête qui se relève.
Mon dos plat.
Non, le dos plat c’est « table ».
J’aurai dû réviser.
Quelle conne !
Danger ! Danger ! Danger !
Vite, me cambrer.
Mes fesses qui s’ecartent.
Ma bouche béante.
Ma langue tirée.
Je suis en position. Ma posture et comme je l’ai apprise.
Mes yeux s’entrouvrent.
La bosse sur ton pantalon.
Ouf !
Putain.
Que tu partes m’aurait déchiré.
Mais je sais que tu en est capable si je n’obéis pas correctement.
Une bonne petite gifle tombe.
Enfin.
Puis une caresse sur mon visage.
Je tressaille.
L’air frais sur ma chatte humide.
Longue caresse.
Boule de feu dans le ventre.
Un doigt sur mes lèvres.
Je gémis.
Je décolle.
Mes yeux se referment.
Ou es-tu ?
Juste le bruit de ta braguette.
Le temps d’un éclair.
Et la douceur de ton gland sur mon anus.
Aujourd’hui, même pas le droit d’être à genoux,
A tes pieds,
Lorsque tu es dans ton fauteuil,
Le temps d’une cigarette.
Putain là, je vais prendre.
Et ce sera bon.
Tu me pénètres.
En force.
En me forçant l’anus.
Mon souffle ce coupe.
Mon esprit se libère.
Putain que j'aime.
Que j’aime ça.
Que j’aime l'anal.
Putain que c’est bon.
Cette queue qui va toujours plus loin.
Plus profond.
Qui me transperce.
Chaque jour tu m’ouvres un peu plus.
Jusqu’avoir un anus ouvert, bien rond et parfaitement dilaté pour tes besoins.
Prêt à l’emploi, sans délai.
Belle et douce sodomie.
Je n'attends que ça pour ressentir plus profondément mon appartenance.
Douleur lors que tu me dilates,
Bonheur lorsque tu me possèdes.
A crier pour que tu continus,
Encore
Et encore.
Saisi mes hanches.
Que je sente les mains du maitre.
Putain, défonces moi.
Lâche-toi sur moi.
Je suis là pour ça.
Pour te servir.
J'aimerais te sentir jouir et couler dans mon anus maintenant.
Tu me fais mal en serrant fort mon buste dans tes bras et je pleure de plaisir.
Mais non.
Patience.
Tu vas, et viens.
Très lentement.
Très profondément.
Tu restes à l’intérieur quelques secondes sans bouger.
Bien au fond.
Tes mains agrippées à mes hanches.
Ton bassin qui force sur mon corps pour rentrer plus.
J'ai mal et tu le sais.
La douleur du bonheur.
Le bonheur de la douleur.
Ton doigt caresse mon clitoris pour vérifier sa force.
Il est bien gorgé de sang.
Il appelle l’orgasme.
Je suis à fleur de peau.
Mais pas sans permission.
Je suis bien éduquée Monsieur.
Tu recommences à nouveau tes vas et viens.
Longtemps.
Je me sens usée.
Comme un objet.
Ton objet.
Je perds conscience.
Je suis juste à toi.
Dans cet état second et merveilleux.
Tu m'élargies.
Quelle délicatesse.
Je voudrais que jamais cela ne s'arrête.
Tu te retires.
😢
Tu prends ma main pour que je touche mon anus dilaté.
Uhmmm je suis bien ouverte.
Je m’excite moi-même d’être aussi salope.
Que c’est bon.
Je suis chienne.
« Merci Monsieur ».
« Non Mia, pas encore assez "
Tu rentres à nouveau.
Tu me chevauches longtemps.
Longtemps.
Le temps que je perde mon humanité.
Que je me sente trou.
Sans toucher ni mon vagin coulant, ni mon clitoris prêt à exploser.
Juste user mon anus.
Enfonces-toi.
Baises-moi.
Transperces-moi.
Je voudrais que tu me dilates plus.
Rentre tes doigts.
Ta main.
Entière!
Dilates-moi encore et enfonces toi.
Je veux te sentir dans mon cul.
Que tu sois en moi.
En entier.
Que tu serres mes tripes avec tes mains.
Que tu voies mon âme être tienne.
Que tu poses tes lèvres sur elle.
Que tu lui donnes un baiser délicat.
Remet ta queue.
Prends-moi.
Comme un animal.
Comme la chienne que je suis.
Je suis ta pute.
Je suis ton esclave
Abuses de moi
Je t’en supplie.
Continus.
Ne t’arrêtes pas.
Ne sors pas.
Surtout ne sors pas.
Utilises-moi.
Longtemps.
Que je coule.
Que ma chatte gicle.
Que je couine.
Que je rugisse.
Que j'halète.
Que j'hurle.
Fesses-moi fort entre chaque coup de reins.
Gifles-moi si je ne crie pas assez fort.
Gifles-moi même si je cris assez fort.
Possèdes-moi encore.
Prends-moi encore.
Putain.
Ne sort pas.
Abuses de mon cul.
Mets la toute entière.
Bien raide.
Rigide.
Inflexible.
Bien dure.
Fouilles-moi le cul.
Qu'elle me fasse mal.
Bien mal.
Rempli moi de ton sperme.
Salis-moi.
Souilles-moi.
Rugis fougueusement.
Vides-toi.
Que je sente ta chaleur en moi.
Que mon cerveau explose.
Mon anus est maintenant forgé.
Il épouse parfaitement chaque relief de ta queue.
Comme s'il était conçu pour la satisfaire.
Forgé par toi.
J’aime ce mot : forgé.
Dans le feu de mon ventre.
…
Ton orgasme arrive tard.
Après m’avoir bien utilisée.
Mes genoux abimés par le frottement de la terre.
Quel plaisir de t'écouter gémir.
Mes tripes se nouent.
Je n'arrive plus à respirer.
Sentir la chaleur dans mon cul.
Dans mes entrailles.
Puis sur mon anus.
Puis couler sur ma chatte.
Le poids de ton corps qui s'appuie sur moi.
Sentir ton regard fier, de m'avoir bien usé et bien rempli lorsque tu te retires.
Tu prépares ta queue pour ma bouche.
Je vois à travers tes yeux.
Je vois ton sperme qui dégouline de mon cul pendant que tu te branles.
Tu me redresse en tirant mes cheveux.
Tu le prends et l'étales sur mes seins.
Puis sur mon visage.
L'odeur de ton sperme m'achève.
Puis la petite cuillère sur ton gland, pour ne rien gaspiller.
Le froid et le chaud dans ma bouche.
Qui me nourrit.
Je suis en Trans.
Je ne maîtrise plus rien.
Puis tu me couche sur le dos.
Sur les épines de pins.
Puis à califourchon sur mon visage.
Ton anus se pose contre ma bouche, pendant que tu regardes mes mains étaler ce qui reste sur ma chatte et mes seins.
Ma langue qui lape ton cul comme les chiens.
Puis tes deux couilles que tu rentres en force dans ma bouche et qui me gonflent les joues.
Et ma main qui touche ma chatte et la fouille compulsivement.
Je te sens encore dans mon cul dilaté.
Puis ton gland, encore coulant, qui s'essuie sur mes lèvres gourmandes.
Qui me nourrit encore.
Je voudrais que tu me donnes des litres et des litres de sperme pour apaiser ma soif.
Puis ta queue qui s'enfonce et se pose au fond de ma gorge.
Qui m'étouffe.
Qui me baise la bouche.
Je veux te bouffer.
Te dévorer.
Te déguster.
Tes couilles frappent mon visage à chaque coup de reins.
Que c’est bon.
N'être qu'un trou dédié à ta satisfaction.
Ton objet.
Mon bonheur.
Je dois jouir.
Putain, je dois jouir maintenant.
Je n'en peux plus.
C'est trop.
Trop fort.
Trop puissant.
Il faut qu'un orgasme me libère.
Je ne peux pas supporter plus.
J’attends ma permission.
Patiemment pendant que tu baise ma bouche.
Elle vient cette putain de permission ?!.
Je vous en supplie.
Monsieur.
Monsieur.
Je vous en supplie.
Obéir.
Ne rien demander.
Attendre.
Mais j'ai passé le stade de l'orgasme physique.
Mon âme et mes tripes bouillonnent.
Ma main fait n’importe quoi sur ma chatte.
Je vais exploser.
« Orgasme maintenant ! »
Ahhhhh…enfin…Putain !
J'explose.
Littéralement.
« Merci monsieur ».
Je hurle la bouche pleine de ta queue.
Quelque chose à péter dans mon cerveau.
Plus rien ne répond.
Je sens mon ventre.
Comme un bigbang.
L'expansion de l'univers entier dans mes tripes.
Je bave.
Je crie.
Je suis un animal.
Mes spasmes sont incontrôlables.
Je suis épileptique.
Les bruit de ma bouche lorsque ta queue la baise.
J’entends ma bouche défoncée par ta queue.
Je ne contrôle plus mon corps.
Ton corps.
Je t’appartiens.
C'est trop.
C'est trop bon.
Je me sens bénie.
Quel cadeau.
Vivre ça.
« M..ci M…sieur ».
Le souffle court.
Je suis terrassée.
Complètement K.O.
Les orgasmes pour monsieur.
Trop puissant.
…
Tu me prends dans tes bras comme une princesse.
Ma tête dans ton cou.
Tes lèvres baisent les miennes délicatement.
Tu m'allonges au sol sur le dos, à côté de ta chaise.
Comme la belle au bois dormant.
Tu t'assois.
Je n'arrive plus à respirer.
Je panique.
Trop d’émotions.
J'ai perdu pieds.
Quelle violence orgasmique.
Quelle puissance
Je n'arrive pas à me remettre.
Je n’arrive pas à l’admettre.
Je n'arrive pas à lutter.
Je n'arrive pas à respirer.
Un pied se pose sur mon visage
L'autre sur ma poitrine
Ma respiration se calme.
Comme par magie.
Comme à chaque fois que je suis ton marche-pieds.
Ton paillasson.
Protéger tes pieds de la terre.
J’entends le vent dans les arbres
…
Tes pieds me retournent délicatement.
Mes seins contre la terre.
Ton corps vient peser de ton son poids sur le mien.
Écrases-moi.
Après ce long chemin de croix,
Ta queue rentre dans mon anus et se cale bien profondément.
Que c'est bon de me sentir dilatée pas toi.
Mon cul et là aussi pour apaiser ta queue après l'effort.
Tes mains se posent sur les miennes.
Tes doigts entre mes doigts.
Les bras en croix.
Et ta queue bien profonde en moi.
Sous ton poids.
Après ce long chemin de croix,
Je suis crucifiée.
Par toi.
Pour toi.
Et comme si cela ne suffisait pas, tu poses un tendre baiser sur ma joue.
Mon cœur s’arrête.
Je décède de l’intérieur.
Te servir avec autant de douleur me rend si heureuse.
Je pleure un peu.
Je suis à toi 💋
Merci Monsieur
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Dans mon ancienne vie, vanille, je pensais savoir l’essentiel sur les orgasmes féminins et donc les miens. Ou plutôt le mien puisqu’il ne se produisait qu’avec une stimulation clitoridienne. J’étais persuadée que j’étais clitoridienne. Point barre ! Faut-il préciser ici que dans cette société patriarcale il se dit tellement de choses fausses sur la sexualité et notamment sur la sexualité féminine.
Après deux années de sexploration et de discussions ouvertes avec d’autres explorateurs, me voilà bousculée dans mes connaissances. Finalement, je connaissais si peu de pratique et encore moins de sensations que je peux dire aujourd’hui, un peu comme dans les paroles du célèbre slam déclamé par Jean Gabin et écrit par Harry Philip Green, je sais que je ne savais pas. Avoir exclusivement des orgasmes clitoridiens n'est pas une fatalité. Alors je cherche comment m’affranchir de mes blocages, comment désapprendre ma sexualité pour mieux la découvrir dans sa totalité.
Lors d’un pique-nique libertin organisé par les www.aperoslibertins.fr, où nous parlons de tout et notamment de ce qui tourne autour du sexe ; voici que l’hypnose est abordée. Cela m’intéresse, forcément. Adam l’organisateur de l'événement a également créé un site (www.nouveauxplaisirs.) fr sur la sexualité avec un grand nombre de tests, conseils... et sujets dont l’hypnose érotique. Dès le lendemain, je crée mon profil et lis tous les articles sur le sujet : quesque, qui, comment, pourquoi, les limites, les “on dit” très loin de la réalité, les déclencheurs ou trigger en anglais…. Je consulte également des sites qui en parlent. Je relève que l'expérience hypnotique est une sorte de « lâcher prise ». Tiens donc, c’est assez similaire à l’un des rôles en BDSM. Cette approche me parle. Je décide d’avancer sur cette voix, d’autant qu’Adam nous offre une première séance test grâce à un fichier audio de très bonne qualité.
Premier essai avec des écouteurs comme conseillé, je suis allongée dans mon lit. L’environnement musical et la voix me subjuguent rapidement. Quelques minutes après, mon chat vient me sortir de ma bulle, Grrr... Je fais en sorte de ne plus être dérangée. J’attends, 3 minutes pour me remettre en condition et redémarrer le fichier audio du début. Je suis très scrupuleusement les consignes mais, de temps à autre, mon esprit s’égare. Rien d’embêtant car je reprends facilement le fil comme si je ne l’avais jamais quitté. Je me sens bien, décontractée, attentive. Lorsque les demandes sont émises, je ne résiste pas et cela fonctionne. Si mes paupières s’ouvrent difficilement ou se ferment lourdement, est-ce parce que joue le jeu volontairement ou obéis-je en état d’hypnose ? Est-ce si différent ? Et est-ce important de le savoir ? Je ne pense pas car je suis vraiment détendue et ce n’est pas un état si naturel que ça chez moi. La voix poursuit et nous « implante » les Triggers, des choses simples et qui entrent dans le cadre du test à l’hypnose, et d’un seul coup… j’ouvre les yeux ! Je suis comme réveillée brusquement mais sans émotions négatives qui accompagnent généralement ce type de réveil. Me suis-je endormie, ou suis-je rentrée en état d’hypnose ? Je pencherai pour la première solution mais rien de sûr et cela n’a encore une fois pas trop d’importance.
Bilan, je suis tiraillée entre mon esprit cartésien, l’ouverture de notre civilisation occidentale à l’ésotérisme, les nouvelles méthodes de soins (non médicales) et l’expérience elle-même. Comme conseillé, je m’exerce régulièrement avec cette séance pour m’ouvrir à l’hypnose et pouvoir continuer le plus efficacement dans cette voie. Néanmoins pour être efficace, il me semble que pratiquer avec un(e) praticien(ne) spécialisé(e) est incontournable.
Je contacte une première hypnotiseuse spécialisée dans la procréation qui me donne les coordonnées d’une consœur qualifiée à ma problématique. Cette praticienne, Maître en hypnose éricksonienne (méthode par interactions), s’est spécialisée dans l'accompagnement de personnes « non normées », artistes, LGBT …. Elle propose de nous conduire vers la compréhension de nos points de blocage et de trouver nos ressources internes dans le but d’un « reset » et d’avancer dans notre quête pour atteindre nos objectifs. Je cite « Créer sa vie pour le mieux-être ». En outre c’est une féministe engagée. Je ne résiste pas à ce dernier argument. En ce début de congés estivaux, il y a peu de créneaux à venir mais celui du lendemain matin est disponible. Je la contacte donc par mail, c’est son mode opératoire, en lui expliquant brièvement mon histoire et ma problématique. Le RDV est pris en vidéo consultation.
Je me connecte par le lien reçu et mon hypnothérapeute commence la consultation. Je précise mon histoire, ma démarche. Elle me pose quelques questions sur mon épanouissement sexuel, la manière dont je visualise mes orgasmes et mes jouissances. Personnellement, je fais la différence entre les deux. Si le second est présent sur de nombreuses pratiques et arrive sous forme de vague, le premier est une explosion, la combinaison des deux étant l’apothéose. Elle m’explique qu’il y a plusieurs types d’orgasmes et qu’ils ne sont pas tous séquentiels, de mêmes intensités, de formes, perceptions …. Est-ce que cela voudrait dire que j’ai peut-être des orgasmes et que comme j’en attends quelque-chose qui ressemble à celui clitoridien, je ne les identifie pas comme tels !? En mon for intérieur je ne pense pas car dans ce que j’appelle orgasme il y a quelque chose de déconnectant qui n’arrive pas dans mes jouissances. Je le lui dis.
Elle me demande de fermer les yeux et me fait visualiser diverses choses. Après coup, je m’aperçois qu’il n’y a pas eu d’induction hypnotique comme « - détendez-vous, - vous vous sentez de mieux en mieux, … », non. Nous basculons directement dans une interaction, elle avec ses instructions et moi mes visualisations. Elle doit d’ailleurs me redire de fermer les yeux car je n’avais pas du tout l’impression que nous avions commencé la séance. C’est aussi l’une des raisons qui me poussent à penser qu’à ce moment j’étais dans l’imagination et pas la perception.
En plus de visualiser, elle me demande de m’adresser aux choses que je vois. Je dois les solliciter sur ce qu’elles ont à me dire, pourquoi elles sont ce qu’elles sont, comment je peux avancer dans ma quette d’orgasme vaginaux, … J’avoue que si j’avais été spectatrice, j’aurai probablement ri et pris en dérision mes réponses, la séance et les aptitudes de la praticienne. Mais là, c’est moi qui ai un problème, c’est moi qui suis allée la chercher, et je souhaite vraiment m’ouvrir à de nouvelles expériences. Alors je me concentre sur ses directives et pose oralement les questions qu’elle me souffle. Elle souhaite entendre les réponses. Même questionnement interne, d'où me viennent ces réponses !? A un moment, je suis submergée par une émotion et des larmes coules. À un autre, j’ai l’impression de m’endormir mais puisque je suis assise, mon cou qui bascule me rappelle à l’ordre sans que je ne rompe le contact avec mes nouveaux amis, “imaginaires?”. Ce sont des amis car, comme me le fait remarquer mon hypnotiseuse lors du débriefing, ils sont bienveillants. Tout comme lors des séances d’hypnose par le fichier audio d’Adam, de temps à autre mon esprit s’égare et se refixe. Lorsque je perds définitivement le contact, le lui dit et nous faisons le bilan de ma session. Elle me donne des conseils et des devoirs pour que mon travail du jour soit pérenne.
Je ne sais pas si cela donnera quelque chose mais cela ne m’a rien enlevé à part un peu d’argent. Pourtant, je crois que cela peut fonctionner ou alors je veux le croire. Je décide de continuer avec au moins deux autres rendez-vous à raison d’un par mois.
Voici donc le début de ma thérapie par hypnose. La suite dans un mois environ…
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Madame Wang regarde le château de Julien d'un air dégoûté. Il faut dire que son château ne ressemble à rien. Au lieu de construire un bel édifice avec des personnages, il a passé son temps à me regarder jouer avec Ailla. Madame Wang lui dit :
— Ton château est nul. Pourquoi ?
— Mais... euh... je n’ai pas pu m’empêcher de regarder, Madame.
— Exactement ! Au lieu de jouer, tu as fait le voyeur. Et qu’est-ce qu’on fait aux petits garçons désobéissants ?
— ...
— RÉPONDS !
— On les punit, mais... euh... pardon, c’est...
— C’est ce que je vais faire. Viens ici... Baisse ton pantalon et ton caleçon.
Elle s’assied sur sa chaise. Julien est devant elle, il essaye d’abaisser son pantalon, mais il a oublié qu’il a des bretelles, si on ne les défait pas, ça coince ! Madame Wang lui donne une claque sur la nuque en disant :
— Défais tes bretelles, stupide gamin !
Là, ça va mieux, il enlève son pantalon et son caleçon "nounours". Julien a beaucoup de défauts, mais je lui reconnais une qualité : il de belles fesses, rondes et roses. Un peu marquées par le fouet, mais c’est notre cas à toutes.
Quand il ne reste plus que ses chaussettes, Madame Wang, soulève son ventre et dit :
— Viens te coucher sur mes genoux.
Après qu’il se soit glissé sous son gros ventre, elle pose sa large main sur ses en disant :
— Un vrai cul de fille... On va un peu le réchauffer !
Elle donne quelques claques légères sur ses fesses pâles qui rosissent aussitôt. Et là, elle frappe nettement plus fort !
Cllaaac !
Sa main a percuté son derrière en faisant autant de bruit qu’un gros pétard qui explose. Il gémit... Elle frappe rapidement :
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Julien pousse des petits cris aigus qui nous font rire, surtout qu’elle ne tape pas sur nous !
— Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee ! Aiiieee !
Il agite ses jambes... puis se cambre et s’aplatit chaque fois que la grosse patte frappe ses fesses.
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Il crie :
— Aiiiieeeee ! Ça fait maaal.... Je ferai un beau.... château... Aaaaiiiiiieeeee, pardooon…
Elle s’arrête un instant pour souffler sur sa paume, puis ça repart.
Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac ! Claaaac !
Julien crie et agite ses jambes dans tous les sens, nous montrant même son anus rose et sa toute petite bite ! Il n’a vraiment pas de pudeur, ce petit singe !
Madame Wang s’arrête et pose la main sur ses fesses rouges en disant :
— Je te les ai bien chauffées, hein ?
— Ouiiiii, Madame...
Elle le remet sur ses pieds en disant :
— Remonte ton pantalon... Si tu te balades comme ça, tu vas exciter les femmes.
Elle part d’un gros rire. Nous, on rit aussi, faut pas la mécontenter. Elle dit à Ailla :
— Retournez dans le grand atelier et prenez la porte sur laquelle il y a ce signe.
Elle trace un idéogramme dans le vide avec son doigt, puis ajoute :
— En suivant toujours ce signe, vous arriverez au réfectoire des 3e classes. Tu as compris ?
— Oui Madame.
C’est un génie, ma copine ! Elle s’incline en disant :
— Merci pour le cours, Madame.
Puis à nous :
— Saluez et suivez-moi.
C’est le chef... On salue et on la suit. À notre arrivée dans l’atelier, on salue. On est accueillis par quelques rires discrets, à cause de Julien en garçonnet, sans aucun doute. Un chef fonce sur nous pour demander :
— Qu’est-ce que c’est, ce déguisement ?
Ailla répond :
— C’est Madame Wang qui lui a dit de s’habiller comme ça. On doit aller au réfectoire des 3e classes.
— Si c’est Madame Wang, ça va. Bon, allez-y.
On dirait que la grosse fait peur à tout le monde. Ailla repère la porte, on suit un long couloir et on arrive au réfectoire, sauf que c’est un très grand hangar et qu’il n’y a ni tables ni chaises, juste quelques filles en orange derrière des grandes marmites. Il y a sûrement une cinquantaine de jeunes femmes qui mangent, debout ou assises. Julien continue d’être le centre d’intérêt, il se cacherait bien entre mes jambes, si on le lui permettait.
On fait la file avec d’autres. C’est un genre de self-service. On prend une grande assiette et un gobelet en carton. Arrivés devant les marmites, on tend nos assiettes. La première fille y met du riz collant, la suivante une sorte de ragoût, la troisième nous donne deux pommes un peu flétries et on termine en remplissant son verre dans une grande bassine d’eau.
Je reste collée à Ailla, comme si on avait trouvé la même ficelle (on serait chacune à un bout) et Julien me colle, moi, les joues rouges à cause de son déguisement et les fesses encore plus colorées.
On va s’asseoir contre un mur et on mange. Surprise, ce n’est pas infect. C’est mangeable, même un peu épicé. J’ai vraiment faim et faute de couverts ou de baguette, je mange avec mes doigts sales. Franchement, je ne vous recommanderais pas ce restaurant. Les filles ont le droit de parler, mais seulement tout bas, car il y a des chefs hommes et femmes qui surveillent et ils sont armés d’espèces de badines en bambous. Quand on a fini de manger, Ailla nous dit :
— Je vais me renseigner après d’un chef. Il y en a un qui me reluque fort.
Elle se lève avec une grâce... féline et elle me donne une vraie leçon de séduction. Elle s’approche d’un des chefs, laisse tomber quelque chose par terre et se baisse en se retournant pour le ramasser. En même temps, je vois qu’elle tire sur le fin tissu de son pantalon, pour qu’il épouse parfaitement la forme de ses fesses. Le chef apprécie le spectacle et lui sourit. Ailla lui parle et il répond... en posant même une main sur sa hanche. Elle lui parle sûrement pendant 10 ou 15 minutes. La main du garde passe de sa hanche à ses fesses, je les vois rire... Putain, cette fille sait y faire. Elle finit par prendre la main du garde entre les siennes et se penche pour le saluer. Elle revient vers nous et s’assied... Et alors ? N’y tenant plus, je lui demande :
— Qu’est-ce qu’il a dit ?
— On va ailleurs.
— Julien peut venir aussi ?
— Pourquoi il viendrait ?
Impossible de faire autrement que lui dire la vérité :
— C’est mon mari.
— Sérieux ?
— Je te jure.
— Il ne t’a pas fait trop mal quand il t’a dépucelée ?
Je dois faire un effort pour ne pas éclater de rire. On va d’abord près du garde, elle fait les présentations :
— Voilà mon amie... On fait des tas de choses ensemble...
— Je viendrai vous chercher au mess, si on vous laisse rentrer. Sinon, à la salle de billard. Le gamin sera avec vous ?
— Si c’est possible...
— Oui, il y en a qui vont aimer. Vous devez vous entendre avec la détenue qui contrôle votre groupe. Elle est grande et elle a un dragon tatoué qui dépasse de partout. Elle s’appelle Madame Lóng, ce qui veut dire dragon. Présentez-vous avec respect.
Profonde courbette d’Alla, puis de Julien et moi. Je préfère être à ma place qu’à la sienne, elle va devoir négocier avec une femme qui ne doit pas être commode du tout ! On sort du réfectoire, Ailla sait de nouveau où il faut aller. On se retrouve dans une grande pièce qui donne sur une cour. Il y a des filles en orange un peu partout. Certaines jouent au billard, d’autres lisent, écrivent ou regardent une vieille télé qui passe un film chinois.
Ailla regarde attentivement toutes les filles... Elle repère celle qui s’occupe de notre groupe. Ce n’est pas difficile, parce que c’est la seule qui ne soit pas en orange, mais avec un kimono qui s’arrête aux genoux et aux coudes. Une queue tatouée s’enroule autour de sa cheville et de son mollet gauche, tandis que la tête doit se trouver sur sa poitrine. Elle est entourée de plusieurs filles mignonnes, sans doute des Thaïs.
Aailla nous dit :
— Venez, on va se présenter.
On s’approche, les filles ne se bougent pas pour nous laisser passer. Ailla leur dit :
— Pardon, on doit voir Madame Lóng.
On s’arrête à 2 ou 3 mètres, tout le monde nous regarde. Les filles parlent en chinois, elles font des plaisanteries sur Julien et rigolent. Madame Lóng fait un signe de tête en nous regardant, on s’approche et on s’incline. Ailla lui dit :
— Nous sommes nouvelles, Madame.
Nouveau hochement de tête. Elle est peut-être muette, le dragon lui aura bouffé la langue... Ailla lui dit :
— Mon nom est Ailla, je suis Irlandaise et j’ai 25 ans. J’étais l’amie d’un diplomate américain, mais je l’ai trompé avec une fille et il m’a envoyée ici en tant que prostituée.
Madame Lóng fait un signe vers moi. Je lui balance mon histoire en disant toute la vérité. Ça fait bizarre, j’ai pas l’habitude. Après ça, c’est au tour de Julien. À part le début, il est ici pour les mêmes raisons que moi. La femme lui demande :
— Donc, tu es un homme ?
Oh ! Elle parle ! Julien répond :
— Oui, Madame.
— Baisse ta culotte.
Ça devient une habitude ! Il baisse son pantalon et son caleçon nounours et exhibe son minuscule service trois-pièces. La femme se met à rire, suivie par toutes les autres. Bon, femmes qui rient... et puis... euh... ne vous fera pas hara-kiri ! Oui, quand je suis stressée, j’imagine ce genre de conneries. La femme me regarde en disant :
— Toi, la gitane, tu danses bien ?
— Oui, Madame.
— Bien. Il y a un bar pour les ouvrières. Les détenues comme vous ne peuvent pas y aller, sauf si elles sont invitées. Toi, Foxy (surnom donné aux rousses), tu sauras vous faire entrer... Là, vous proposerez vos services.
Quels services ? Comme je la regarde d’un air un peu ahuri, elle fait le geste de sucer une bite, avant de me dire :
— Toi comprendre ?
— Oui, Madame.
— Et lécher une chatte, il faut aussi te le mimer ?
— Non, Madame.
Je voudrais que son dragon la bouffe toute crue ! Elle continue :
— Rapportez-moi ce que vous aurez gagné. Si vous n’y arrivez pas, demain, vous irez tirer les charrettes qui ramènent le lin et le chanvre des champs... C’est bon pour muscler les jambes et les fesses. Le seul problème, c’est le fouet...
Murmures des filles autour de nous, qui approuvent ce que dit leur chef. Là, Madame Lóng nous gratifie d’un grand sourire. Elle fait encore plus peur, quand elle fait ça. Ensuite elle a un petit geste négligent de la main, qui doit signifier que nous sommes congédiées.
On s’incline et on suit Ailla qui sait évidemment où aller. On prend le couloir et on se retrouve on retrouve à l’air libre. Il y a des filles qui discutent par petits groupes, d’autres sont couchées et même enlacées sur une pelouse d’herbe rase. On va s’asseoir contre un arbre... Ailla s’étire et bâille... Je lui demande :
— Et alors, on fait quoi ?
— Tu verras.
Garce ! Je gémis :
— Ailla, steupléééééé.....
— Masse-moi les pieds, ils me font mal. Si tu le fais bien, je te le dirai.
À suivre.
Un grand merci, à Bruce Morgan, pour les super dessins.
Nos livres sont ici : https://www.lamusardine.com/recherche?s=mia+michael&controller=search
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C'est les vacances ! Enfin pour moi en tout cas. Je suis chez de amis et je profite de ma nouvelle vie de célibataire.
Et un Dom seul, c'est un Dom qui s'ennuie à mourir et qui cherche des activités pour s'occuper l'esprit.
Et comme par hasard, mes amis ont un chien. Une petite bête qu'on éduque à venir quand on l'appelle, sur qui on élève la voix quand elle se barre en courant avec une pantoufle, à qui l'on donne des friandises quand elle obéit et avec qui on partage de longues séances de léchouilles en l'échange de caresses ! Oui, je parlais du chien ! Même si la ressemblance est frappante...
Bref, la promenade nous emmène dans la forêt ou plutôt un sous-bois, pour être précis. Et dans ce calme, je laisse mon esprit vagabonder. Et chassez le naturel, il revient au galop ! Je me surprends à admirer les arbres. Je les regarde et les observe avec minutie. Sans le vouloir, je suis en train de les discriminer : pas assez grand, pas de grosse branche horizontale, trop fragile, trop près du chemin... Ma ballade innocente accompagnée d'un chien et de mon amie vient de se muer en recherche de l'endroit parfait. Sans le vouloir, mon esprit s'est focalisé sur l'envie d'attacher une soumise à un arbre. La dévêtir et l'immobiliser dans un bondage rudimentaire mais bien serré et la suspendre aux branches d'un bel arbre dans un coin reculé où elle serait à ma merci.
La réalité fait mal... je n'ai plus personne à attacher. Je continue donc ma ballade, toujours aux aguets, car si ce n'est pas pour aujourd'hui, cet arbre paradisiaque pourrait toujours servir plus tard. Petit à petit, les arbres se clairsèment et laissent place à des arbustes incapables de soutenir le poids d'une soumise, même une crevette de 50 kg. Au fond, je peux me concentrer sur la ballade et admirer le paysage mais non ! Quand on a l'esprit mal tourné (enfin mal, c'est relatif) on ne peut pas s'empêcher d'y penser.
Cette fois-ci, ce sont les orties et les ronces ! De magnifiques orties, de plus d'un mètre de haut. Mais qu'elles sont belles... Et là, je m'imagine ordonner à ma belle de se dénuder et de rentrer dans ce bouquet d'orties. En plus, il paraît que c'est bon pour la circulation. Mais quand j'ai vu les ronces... J'y aurais allongé mon esclave de tout son long. Car les ronces ont un sublime avantage : les épines rentrent dans la peau et certaines y restent. J'imagine le plaisir incroyable que j'aurais pris à ramener ma belle, toute meurtrie à la maison. Elle m'aurait lavé d'abord et ensuite, je me serais occupé d'elle et pensé ses plaies. Je lui aurai donné le bain comme à une enfant, doucement et tendrement. Et pendant que sa peau est encore détendue par l'eau chaude j'aurais retiré une à une, à la pince à épiler, les épines encore incrustées. Puis, je l'aurais enduite de pommade pour réparer sa peau blessée. Avec patience et amour, mes mains assassines se muant en caresses délicieuses...
Heureusement, la ballade touche a sa fin, nous quittons la nature pour retrouver le goudron. Ce n'est pas sans passer devant un joli coteau rempli de vignes avec une jolie pente. J'ai évidemment pensé à une pony tirant la cariole de son Propriétaire, m'imaginant à quel point elle aurait souffert à chaque pas... On ne se refait pas !
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Ce bref récit érotique est un jeu de miroir que j’avais avec un dominant sur twitter. Nous faisions des enregistrements avec un thème à notre convenance et l’autre renvoyait sa version. Enfin ce qu’il imaginait vivre avec le même scénario. Je souhaitais vous le faire partager mais le site ne traite pas les enregistrements. En voici donc la transcription :
Un café chez mon voisin.
Il est 13h, je rentre chercher un dossier oublié à la maison. Je pousse la porte de l'immeuble et me dirige vers l’ascenseur. Mon voisin est devant, il attend. Il m’attend peut-être ? Nous nous sourions alors que nos yeux se reconnaissent et, comme d'habitude, s’égarent dans un espace hors du temps. Sa voix est basse et rauque lorsqu'il me propose un café plein de promesses, … enfin peut-être, j'espère !?
Je dois retourner au travail pour une réunion mais comment pourrais-je résister alors que j'attends cette invitation depuis si longtemps. J'accepte et baisse pudiquement les yeux tandis que mes joues s’empourprent. Lorsque l’ascenseur s’ouvre, de sa main gauche il me fait signe de passer devant lui tandis que sa droite se pose sur le bas de mon dos. Jusqu’à l’arrivée à notre étage, il oubli de l’ôter, ou il la laisse intentionnellement !? Toujours est-il que je sens la chaleur de son contact qui se propage. Elle m’apaise et m’excite en même temps. Cette fois c’est mes reins qui s’enflamment.
Je rentre me rafraîchir. J’ai chaud alors je dépose ma veste, déboutonne le haut de mon chemisier et … enlève ma culote.
Mon cœur bat à cent à l’heure quand que je frappe à sa porte. Son odeur me chatouille les narines alors qu’il me laisse passer devant lui. Il s'est mis à l'aise. Le polo gris qu'il porte met en valeur ses yeux et épouse parfaitement son torse. Comme j’aimerai frotter mes tétons tout contre ! La porte de son entrée donne directement sur le salon. J'ai l'impression de plonger dans son intimité. Les couleurs chaudes et foncées, les matières naturelles et l’odeur de cuir donnent une atmosphère cosy et masculine. Le café est déjà prêt sur la petite table en loupe.
Il me tend une tasse fumante. Ses yeux sont encore plus chauds, alors qu’il se penches vers moi pour me chuchoter : ‘l’odeur de ton désir est encore plus forte que celle du café’. Chaque son que je perçois laisse une note de sensualité qui se propage de mon oreille vers ma colonne vertébrale, puis à mon sexe palpitant. Mes jambes s'entrouvrent sans que je le leur commande. Comme si elles quémandaient une caresse,… qu’il ne tarde pas à exaucer. Mes genoux d'abord. Puis ses doigts remontent lentement le long de mes cuisses en direction de ma vulve humide de désir. Il sourit de ma coquinerie. Ses lèvres tracent le même parcours et rejoignent ses mains. hummm… Ma respiration est tellement forte qu’elle sonne comme une complainte. Il attrape et repose le café avant qu'il ne se renverse puis s'agenouille devant moi. Il écarte un peu plus mes cuisses afin d'exposer mon sexe à sa bouche gourmande. Je suis déjà aux portes de l'extase. Sa barbe rappeuse et sa langue tracent un incendie au cœur de ma féminité. Je gémis, j'attrape ses cheveux et ondule du bassin pour que sa langue atteigne mon clitoris palpitant.
Enfin ! Je soupir de soulagement. Il se redresse, me toise effrontément et me dit « Alors voisine, je continue ? Veux tu ma bouche chaude sur ta petite chatte ? Dis-le-moi ! ».
Merci CF pour la belle photo que tu m'as donnée en illustration de cette nouvelle. Tu es toujours aussi sexy ! :wink:
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J'arriverai en gare
Dans une heure précise
Je languis ton regard
À la douceur exquise
Je pense dans le train
De jolies retrouvailles
Mon esprit en chemin
S'aventure et déraille
Car il perd la raison
Lorsqu'il songe à ta voix
Tout devient déraison
Enveloppée de joie
Une heure, c'est si court
Et pourtant, c'est si long
Quand il s'agit d'amour
De bonheur, d'émotion
J'ai le cœur qui s'active
Je ressens des frissons
Mon impatience est vive
Te voir à l'horizon
J'arrive enfin en gare
Tu m'attends sur le quai
Et mes yeux bleus s'égarent
Dans ton regard troublé
Le 4 novembre 2018
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Avant toute chose, il faut que l'auditoire
Soit paisible, attentif et que les hommes assis
Au travers des vapeurs de leur phallocratie
Ecarquillent les yeux pour mieux l'apercevoir
Elle arrive en riant, c'est son arme secrète
Comme si elle entrait dans ce lieu par hasard
Apercevant soudain, sur elle, ces regards.
Elle se tait et se cambre, feignant d'être discrète
Elle aime être exposée à cette convoitise
Qui la rend, pense-t-elle, encore plus désirable
Ses jambes sagement croisées dessous la table
Se jouent de l'attention soudainement acquise
A son amie parlant de cent futilités
Pour se donner un air, en disant des sottises
Elle touche ses cheveux, soudain d'une main vive
S'assurant d'une mèche en toute ingénuité
L'art de bien minauder n'est pas chose facile
Elle en a bien conscience et s'exerce en tout lieu
Qu'importe que son corps soit mince ou généreux
S'il dévoile à l'envie ses vertus érectiles
Le 23 09 2018
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Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux heures plus tard et déjà, le désir parcourait son corps.
La persévérance signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais en même
temps, toutes les attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler
et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Charlotte songea à s'enivrer avec le champagne.
Ainsi elle n'aurait pas à réfléchir ni à prendre de décision. Elle porterait le bandeau. Tout ne lui serait pas infligé
à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre, mais de jouir aussi, tant il prenait plaisir à lui arracher ces
indubitables témoignages de son pouvoir. Il n'était pas dans ses habitudes de fuir les responsabilités.
Elle avait découvert la subtilité et la délicatesse du jeu des relations entre le maître et son esclave. Elle devait
savoir indiquer à l'inconnu les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre
faux pas romprait l'harmonie et au-delà briserait la considération qu'ils se porteraient l'un à l'autre. Toute femme
a ses limites, elle a les siennes. Il ne pourrait aller au delà des limites acceptées, moralement ou physiquement.
Toute dérogation à cette règle serait dangereuse. En cela, elle s'accorderait du plaisir et une nuit d'amour car il
avait la générosité de ne pas la priver d'orgasme. Charlotte devrait lui accorder les privilèges de sa fonction. Lui
procurer le bonheur grisant de la dominer tout en se préservant quelque indépendance, car alors la punition qui
s'ensuivrait serait source de plaisir pour l'un et l'autre. Se soumettre, endurer, désobéir et jouir dans la contrainte.
Elle avait pris conscience de son pouvoir sur l'homme. Car c'est une évidence qu'ignorent les non-initiés à cet
univers qu'elle pénétrait, marginal et si envoûtant. Il ne serait jamais celui que l'on croit. En réalité il serait en état
de dépendance totale vis à vis d'elle. Il existerait et ne trouverait sa place ou sa justification que par rapport à elle.
Par ce jeu subtil de rapports de force, elle serait certainement celle qui exercerait le véritable pouvoir dans leur
relation. Même s'il la pousserait certainement au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physiques lors
de séances très éprouvantes. Elle l'accepterait tout de lui pour autant qu'il n'abuse pas trop de la situation de
dépendance engendrée par l'amour qu'elle lui portait en la forçant à accepter des épreuves trop humiliantes.
Elle se pencha au-dessus des lis, huma leur parfum. Elle aimait les fleurs fraîches, le champagne, le déshabillé
et le symbole des menottes. Mais qui ne les aimerait pas ? Cela ne signifiait pas qu'elle était prête à succomber
à la requête de l'inconnu. Et toutes ces attentions. Elle ne savait pas ce qu'il pensait vraiment d'elle. Elle avait
voulu le séduire, mais en réalité, il l'avait soumise. Sur la terrasse de la suite, elle avait désiré être sodomisée et
elle avait joui mais ensuite dans le reflet de la lumière de la chambre, attachée, l'homme l'avait fouettée avec sa
ceinture. Les traces sur son corps la rendaient fière. Elle souhaita seulement qu'il fut également heureux, si le
le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer. Pour s'engager plus avant, elle aurait
besoin de savoir qu'il l'aimait. Mais comment pouvait-il le lui prouver ? Lui avait-elle, à dessein, assigné une
tâche impossible ? Avait-elle aussi peur qu'il le pensait ? Charlotte portait un collier de soumission mais elle
n'avait pas les clefs, encore moins celles des chaînes de leur relation amoureuse.
Elle se sentait incapable de répondre à toutes ces questions. Elle prit la paire de menottes et le bandeau. Elle fit
glisser ce dernier entre ses doigts. Devait-elle poursuivre leur relation et offrir une chance à ce lien si fort qui les
unissait ? Elle n'aurait su le dire mais secrètement elle l'espérait. Son corps l'exigeait. Alors que dix-neuf heures
approchait, elle se doucha, et s'habilla. Une simple robe légère, et en dessous une paire de bas tenue par un
porte-jarretelle; porter des sous-vêtements aurait été maladroit. Elle noua le bandeau sur ses yeux. Les cinq
minutes passèrent trop vite et lorsqu'on frappa à la porte, elle se sentit la gorge sèche. Elle l'entendit rentrer.
Sa voix profonde, sensuelle, fit courir un frisson le long de son dos et naître aussitôt le désir au creux de ses reins,
de son ventre. Déjà, ses seins se dressaient, pressant la soie de son décolleté. Très vite, elle compris qu'elle
avait pris la bonne décision. Et qu'importe ce qu'il adviendrait ensuite, elle était prête à vivre tous ses fantasmes.
- Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez si vous me prenez en charge ce soir.
- De quoi s'agit-il ?
- Je ne porte pas de lingerie. Par conséquent, je suis nue sous ma robe.
- J'aimerais beaucoup voir.
Les doigts tremblants, elle saisit l'ourlet et fit remonter le tissu le long de sa cuisse. Jamais elle ne s'était sentie aussi
indécente et elle adorait cela. Elle écarta légèrement les cuisses. Elle se sentait déjà humide, prête pour lui. S'il ne la
touchait pas très vite, elle allait s'évanouir. Il laissa un doigt glisser vers l'intérieur de son entrecuisse, puis il effleura
son clitoris. Charlotte frissonna, le corps parcouru de sensations délicieuses.
- Nous n'allons pas faire l'amour ?
- D'abord, nous allons poursuivre votre apprentissage. Avez-vous aimé la séance d'hier ?
- Oui, je vous aime quand vous me dominez.
Elle se sentait rassurée. Il lui ordonna de se déshabiller totalement et de se débarrasser de ses talons hauts. Il glissa
quelque chose de doux et de soyeux autour de ses poignets et l'attacha. Elle testa ses liens. Elle pouvait bouger de
quelques centimètres. Ce qu'elle fit, et dans la position où elle se trouvait, le désir crût soudain dans ses reins. Alors
il décida de la contraindre, les bras maintenus dans le dos à l'aide de la paire de menottes métalliques.
- Je voudrais vous fouetter, et cette fois, je vous le demande. Acceptez-vous ?
- Vous connaissez la réponse, je vous aime.
Il lui enchaîna les mains au dessus de sa tête, à l'anneau fixé au plafond qui soutenait le lustre de la chambre. Quand
elle fut ainsi liée, il l'embrassa. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple
utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres coups plus violents. Puis, du martinet, l'homme passa à la cravache.
Elle en devina la morsure particulière au creux de ses reins. Cela devait être une cravache longue et fine, d'une souplesse
trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec précision et nuance, chaque coup reçu lui semblait différent,
selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire sur toute la longueur de la tige. Charlotte oublia toutes ses
résolutions pour se mettre à crier sous la morsure intolérable des coups. Le tout avait duré une dizaine de minutes. Il
s'arrêta. Elle ressentit un apaisement. L'inconnu lui ôta le bandeau qui la rendait aveugle.
Quand il la prit dans ses bras, le coton de sa chemise lui agaça la pointe des seins. Il l'embrassa, l'étendit sur le lit, se
coucha contre elle, et lentement et tendrement, il la prit, allant et venant dans les deux voies qui lui étaient offertes, pour
finalement se répandre dans sa bouche, qu'ensuite il embrassa encore. Elle trouva la force de lui répéter qu'elle l'aimait.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Attirance
Nuance
Nous
Instants
Vérité
Evidence
Respectueux
Sensations
Appartenance
Instants
Rare
Elégance
Amour
Bienveillance
Confiance
Désirs
Émois
Franchise
Guidance
Harmonie
Intense
Jouissance
Kaléidoscope
Lien
Maître
Nous
Osmose
Partage
Quiétude
Respect
Sens
Tendresse
Union
Voix
Watts
X
Yeux
Zen
Il y a 8 ans et trois mois, je recevais un mail de vous.
Nous nous sommes très vite rencontrés suite à nos échanges, une belle rencontre a été le 23 mars 2010.
Depuis, nous nous sommes si peu quittés...
Quittés physiquement, pas moralement.
Vous êtes un homme précieux à mon regard, un homme que je ne peux oublier bien que, parfois, certains m'ont dominé.
Vous, c'est l'osmose totale, votre odeur de peau me manque, votre voix, votre façon d'être et par dessus tout votre immense respect de la femme et soumise que je suis.
Entre nous cela a été l'évidence et à ce jour vous restez ma référence, ma préférence.
4 ans passés avec vous.
4 ans passés sans vous.
Je suis toujours là.
Je ne vous oublie pas.
Comment le pourrais-je.
Je fais silence attendant votre appel quand vous avez un moment de quiétude.
Je respecte votre vie de famille, comme vous faites pour la mienne.
C'est toujours une joie, un bonheur de vous entendre, de vous écouter.
Vous, toujours à prendre soin de moi lors de votre appel.
Je suis heureuse d'avoir été votre soumise.
La vie a fait, qu'à l'heure de votre retraite (il y a quatre ans passés), notre histoire a pris fin.
J'en connaissais l'issue un an et demi avant la date inéluctable.
En acceptant d'être votre soumise, aucune promesse n'avait été faite.
Simplement être sincère, respectueuse de vos consignes et vie de famille.
Nous avons pu nous revoir deux après midi, il y a un mois, dont une ballade en mer sur votre bateau.
Bientôt, nous serons réunis pour une petite semaine.
Se revoir après x temps, c'est comme si nous nous étions quittés la veille, aucun blanc, l'attirance et l'émotion sont au rendez-vous.
Dans mon coeur, vous êtes, jusqu'à mon dernier souffle.
Le 25 06 2018
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La nuit livre le décor rouge de la chambre
D'étranges ombres aux cravaches et plumeaux
Elle imprègne d'ondes tout mon corps qui se cambre
Martinets et fous désirs d'un badine en roseau
Mon regard s'est voilé d'une étoffe d'envies
Mains et pieds entravés comme l'est un forçat
Je connais la sentence et me vois asservie
Sous le joug d'un fouet qui fustige mes bas
Soudain un bâillon mors est posé sur ma bouche
Puis des picotements légers se font sur ma peau
Une roulette de Wartenberg peu farouche
Trace des arabesques se formant tel un sceau
Son haleine, doucement, épouse mon derme
Mes seins se sont tendus, mes tétons aux auguets
Guettent la morsure d'une pince qui se ferme
Et durcit un peu plus, mes mamelons coquets
Dans la noirceur du bandeau qui m'ôte la vue
Mes sens à l'affût, mes envies misent à nue
J'alloue mes lèvres et mon bouton en revue
A l'obélisque vibrant qui s'offre au menu
Je bois à l'outrance le plaisir qui décuple
Je me vêts de cette volupté qui me prend
Et me fouille tels feraient des doigts aux centuples
Je frémis, je feule, à cet instant en suspens
Le 18 06 2018
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Je dois avouer que je 'ennuis dans les uses sociales. C'est utile de se le cacher, mais les conventions au delà du confort qu'elles procurent servent surtout à aplanir nos vies.
Ne jamais être déstabilisé, toujours savoir ce qui va arriver, rester dans un cadre strictement informel. Je trouve que cela nous enlève notre humanité, nos émotions, notre sensibilité.
Cela ne nous rend pas meilleurs, cela nous rend fourbe.
Prenez une femme en costume, bien élevé, fière de son travail. Emmenez la loin, cassez les conventions, déshabillez la, faites lui oublier sa honte. Chassez la. Elle va courir effrayé au début, prenez votre temps. Rapprochez vous d'elle, saisissez la. Si elle crie, lâchez la, recommencez. A moins que vous soyez vraiment affreux, il va y avoir un moment où elle va se donner à vous. Elle va se donner à vous parce que les choses sont simple. Nue, loin et sans convention, il y a finalement beaucoup moins de raisons de refuser. La course poursuite est très excitante sexuellement (il faut lui plaire quand même). Il y a un moment à la fin où tout le reste ayant disparue, il ne reste que cette excitation. Forcement, les sensations et les souvenirs laissés par cette expérience seront beaucoup plus pures et intenses que ceux laissés par un dîné aux chandelles suivi d'un hôtel et d'une boite de préservatifs.
Évidement ce procédé est compliqué à mettre en œuvre et glissant, sans parlé du fait qu'il y a des femmes plus accrochés aux conventions que d'autres. Pour tout dire, ça serai bien d'avoir un moyen qui cumule les avantage de la convention et de la sauvagerie. Tadaaa, le bdsm.
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Pseudonyme. Plus généralement raccourci en "pseudo".
Définition par les dictionnaires Le Robert : Nom choisi par une personne pour masquer son identité.
Étymologiquement "faux nom".
Des pseudonymes, nous en utilisons tous, avec plus ou moins de conscience. Sur l'univers de la toile plus particulièrement. Pour nous identifier, lorsque ce n'est pas notre adresse mail qui fait office d'identité. Faire des achats en ligne, se connecter sur un forum, un site de rencontre ou un réseau social ; les occasions d'y avoir recours (parfois sans autre porte de sortie) y sont omniprésentes.
Décidé à la vite. Recherché. Succédé d'un numéro car déjà pris par un autre utilisateur. Passe partout ou original. Toujours le même ou un pseudonyme différent pour chaque site. Chacun sa technique, ses habitudes. Mais vous êtes vous déjà questionné plus en profondeur sur le choix de vos pseudonymes ?
Pour ma part, je suis convaincue que quiconque cherche à se cacher, quelle qu’en soit la manière, ne fait qu'en révéler davantage sur sa personnalité profonde, à qui sait lire entre les lignes. La plupart du temps, lors du choix de notre pseudonyme, la part décisionnelle que nous laissons à notre inconscient pour nous définir est très importante. Même lorsque nous pensons mettre de la conscience dans ce choix, nous révélons des parts de nous même qui nous sont inconnues, mais que les autres pourront percevoir et pourquoi pas nous renvoyer en miroir.
Unique, il pourra parler de votre attachement à votre identité propre, à votre individualité, à vos valeurs parfois. Il sera susceptible de témoigner de l'estime que vous vous portez. "Passe partout", il pourra révéler une potentielle propension à la discrétion. Une éventuelle envie de se fondre dans une masse, un groupe. Traduire un besoin inconscient d'appartenance, de sécurité, par l'anonymat. Bien sûr il ne s'agit pas ici de faire des généralités, simplement d'ouvrir des pistes d'exploration et de découverte de l'autre.
Messages explicites ou implicites, intentionnels ou non que vous destinez aux autres personnes avec lesquelles vous allez interagir passivement ou activement, il vous enseigne également sur votre relation à vous même.
Pour ma part j'accorde une importance toute particulière au choix de mes pseudos. Il sont souvent équivoques d'un état d'esprit, inhérent à une partie de ma vie (temporelle ou substantielle). Ce sont toujours des messages ouverts à destination de mes interlocuteurs. Il m'arrive d'en changer selon les circonstances et mes ressentis, bien que je les garde en général assez longtemps. J'ai pour eux tous une affection singulière. Car que je le veuille ou non, ils caractérisent des parts de moi, des fragments de vie.
Cela me pousse également à porter une grande attention aux pseudonymes des personnes avec lesquelles j'échange. Car derrière chaque pseudo, derrière chaque écran, il y a un Être Humain, dans toute sa richesse et sa complexité. Une âme, douée de sensibilité, d'une expérience de vie, un univers entier à découvrir. Alors je chéris profondément cette porte ouverte, à la fois obscure et remplie de lumière, de ces masques de lettres et parfois de chiffres que nous employons.
Et vous ? Quelle relation entretenez vous avec vos pseudonymes ? Quels mécanismes conscients et inconscients activez vous lorsqu'il s'agit d'en dire un peu plus sur vous, ou au contraire de tenter de vous anonymiser ?
Au plaisir de vous rencontrer et de vous inviter à vous rencontrer vous même à travers ces questionnements... :)
Lys33
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