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Suite du récit chapitre 9 : le dîner au restaurant
Julian revint près de deux heures plus tard et il m’annonça que ce soir je n’aurais pas cours, mais que nous irions dîner au restaurant.
J’étais toujours vexée et je me promis de lui faire se souvenir de ce repas. J’allais choisir les mets les plus chers et les vins les plus fins. Et puisqu’il aimait punir j’allais lui en donner l’occasion en étant infernale et mal élevée.
Il m’emmena chez lui et me fit couler un bain chaud et moussant. Pendant que je me relaxais, je l’entendis farfouiller dans les armoires, visiblement il préparait quelque chose. A peine sortie du bain il me fit gentiment mais fermement écarter les cuisses, et d’un geste rapide il glissa dans mon calice deux boules de geisha en métal argenté d’un poids respectable. Puis il écarta mes lèvres et découvrit le capuchon de mon clitoris auquel il fixa une minuscule attache qui l’obligea à rester saillant. Il l’enduisit délicatement d’une pommade. Curieuse je me demandais où il voulait en venir surtout que sur le moment je ne sentis rien de spécial. Avait-il commis une erreur ? Mais lui ne sembla pas se préoccuper le moins du monde de mon absence de réaction. Puis m’entraînant dans la pièce voisine il me présenta la tenue qu’il m’avait choisie pour sortir. Une jolie robe noire courte qu’il m’avait offerte pour mon anniversaire et que j’aimais beaucoup. Les dessous étaient plus coquins : bas, porte-jarretelles et bien sûr mon corset qu’il s’empressa de me remettre et de serrer comprimant ma taille. L’absence de slip ne m’étonna pas. A force je commençais à y être habituée.
Nous prîmes sa voiture pour nous rendre à l’auberge. Durant le trajet un léger picotement commença à agacer mon petit bouton et je me tortillais sur le siège à la recherche d’une position confortable. Il ignora mes contorsions semblant absorbé par la route.
En pénétrant dans le restaurant, j’adoptais involontairement une démarche sexy. Bien sûr pour un observateur non averti, le fait de porter des chaussures talons hauts, pouvait expliquer en partie cette façon sensuelle de se déplacer, mais en partie seulement. A la vérité je redoutais de perdre ces satanées boules, qui calées dans mon intimité s’entrechoquaient et évoluaient trop librement à mon goût. De plus leurs vibrations me procuraient à chaque pas une sensation étrange.
Le silence se fit à notre entrée et j’avais l’impression que tous les clients présents tendaient l’oreille pour mieux entendre le bruit de tic-tac métallique qui rythmait mon avancée vers notre table. Julian l’avait réservé à l’écart des autres convives. Située dans un renfoncement elle permettait de voir sans être trop exposée aux regards. Je lui sus gré de cette délicate attention tout en me doutant que cela cachait certainement quelque chose.
Je m’installais précautionneusement sur la chaise que m’avançait le maître d’hôtel. Bien sûr, comme à son habitude, Julian était très à l’aise dans son rôle et sa prestance naturelle fit des merveilles. En habitué il s’occupa du choix des mets et des vins et je restais silencieuse, mal à l’aise dans ce décor trop chic pour moi. Moi qui voulait provoquer et choquer c’était plutôt raté. De plus, j’étais en train de lutter contre une irrésistible envie de glisser un doigt sur mon clitoris, pour soulager la chaleur qui lentement mais sûrement se propageait à tout mon sexe. Je devais me retenir pour ne pas me donner en spectacle. Il s’en aperçut et mit nonchalamment sa main sur le haut de ma cuisse, remontant du même coup un peu la courte robe et dévoilant un carré de chair nue. Le garçon arriva à ce moment et je surpris son regard posé sans vergogne sur le haut de mes cuisses. Il ne cilla pas et fit son service sans montrer aucune trace de trouble. Bien évidemment Julian n’ôta pas sa main se délectant de cette scène et de ma timidité.
« Tu es toute rouge, veux-tu que je demande des glaçons pour te rafraîchir un peu le visage et le reste ? »
Quel sale hypocrite pensais-je, une fois de plus il jouait de mes émois.
Je choisis d’ignorer sa pique et je souris, du bout des lèvres.
Le repas était en tout point excellent et le vin de qualité. Je me décontractais peu à peu. Après tout nous étions dans un endroit superbe en train de déguster des plats délicieux. Et l’homme qui m’y avait emmené était beau, cultivé et prévenant. Mon changement d’attitude l’enchanta et il entreprit de me conter la suite de son histoire.
« Je revenais enfin dans mon pays, la France symbole des libertés. Mon arrivée coïncidait avec un souffle de renouveau qui balayait les anciennes valeurs. Les français sortaient de plusieurs siècles d’hypocrisie en matière sexuelle. Le cinéma X sortait du ghetto. Les Champs-Elysées étaient recouverts d’affiches à la gloire d’Emmanuelle…
Peu après mon arrivée je découvris le roman de Pauline Réage, « Histoire d’O »et les souvenirs d’Asie me revinrent en mémoire. Dans la ville où je m’étais installé, je fus rapidement accueilli dans les cercles des notables. C’est au cours d’un de ces dîners, que je rencontrais Sandrine. Une jeune femme qui venait de créer son école. Sandrine avait une double personnalité. Timide et réservée avec les hommes, elle aimait diriger et commander la gent féminine. J’en fis mon amie.
Mais je crois que tu la connais déjà très intimement il s’agit de Mademoiselle Pinbal.
« Et tu en as fait ta maîtresse » lui lançais-je perfidement.
« Et ma soumise aussi, elle est bien mieux dressée que toi et je lui dois beaucoup.
C’est elle qui m’introduisit dans l’univers du SM. Elle m’apprit l’existence d’un club très fermé «la Confrérie des Maîtres du Manoir » et me parraina afin que je puisse en devenir membre. Mais elle me prévint que les conditions d’admission étaient draconiennes. Outre le prix de l’adhésion, qui revenait à une petite fortune il fallait réussir trois épreuves. Celles-ci étaient loin d’être symboliques. Malgré mes questions elle refusa de m’en dire plus. Bien décidé à les surmonter, je pris rendez-vous et me rendis un vendredi soir à l’endroit indiqué. »
Sa main tenait la mienne et ses doigts se serrèrent à ce souvenir.
« J’étais pas mal anxieux en atteignant le Manoir. Il était entouré de hauts murs et se trouvait au milieu d’un parc aux arbres centenaires. Tout à fait le décor rêvé pour ce genre d’activités. Après m’être annoncé à l’entrée du parc, je franchis les grilles. Arrivé au pied de l’escalier un valet m’accueillit et m’introduisit à l’intérieur. D’un geste il me désigna une porte au bout du couloir.
Je me retrouvais dans un salon aménagé avec goût. Des gravures d’éducation anglaise ornaient les murs. On y voyait des adolescents le corps ployé en avant, les fesses dénudées, en train de subir la fessée sous le regard d’adultes sévères. Un tapis moelleux et un fauteuil de cuir, semblaient inviter à la lecture des ouvrages rangés dans l’immense bibliothèque murale. Tous les grands classiques de la littérature érotique y étaient assemblés par thèmes. Distraitement je feuilletais l’ouvrage de Sade «Justine ou les malheurs de la vertu ». La seule porte visible donnait sur une minuscule salle de bain. J’y pris rapidement une douche froide, puis revêtu d’une robe de chambre je revins au salon. »
Il fut interrompu dans son récit par l’arrivée du plat suivant. Une sandre au safran sur son lit de salade. Je le goûtais, c’était délicieux. Le sauternes s’accordait merveilleusement avec ce plat. Il reprit entre deux bouchées.
« A cet instant une partie de la bibliothèque pivota, dévoilant un passage. A l’entrée une jeune fille était suspendue. Grâce à un ingénieux système son corps pivotait lentement, l’exposant entièrement à mon regard. Elle était vêtue d’un corset de cuir noir, qui enserrait sa taille, et projetait en avant deux seins rebondis. Elle avait le sexe entièrement épilé et tenait dans sa bouche une cravache.
Le tableau était d’une beauté saisissante et le symbolisme de la scène m’apparut clairement. Délicatement je lui ôtais la cravache et le regard de la fille plongea dans mes yeux, pour s’abaisser aussitôt en signe de soumission.
« Pour poursuivre vous allez devoir me cravacher. Ce ne sont pas mes cris, ni mes supplications qui doivent vous arrêter mais mes larmes qui vous serviront de clé… ».
Dès le premier regard, j’avais compris que la fille exposée était loin d’être une novice. C’est à un véritable examen de passage que je suis convié et en cas d’échec je serais éliminé et renvoyé. La cravache à la main, je contemplais la jeune fille Elle était véritablement très belle avec ses mains liées au-dessus de la tête, et ce corset qui mettait son corps en valeur.
Presque autant que toi ce soir » me dit-il en m’embrassant.
« D’un coup sec je lui cinglais la croupe et un petit cri s’échappa de la bouche de la fille. Le face à face reprit. Interminables instants où Maître et soumise s’épient.
Puis soudainement le sifflement de la cravache et les cris de la fille se succédèrent à un rythme rapide. Je maniais la cravache à toute volée, n’épargnant aucune partie du corps et des traces zébrées apparaissaient sur les endroits les plus fragiles. Son corps pivotant inlassablement elle ne put que subir et souffrir. Victime consentante, jouet aux mains du bourreau qui méthodiquement la torture.
La fille hurlait à présent sans discontinuer sous la morsure, me suppliant d’arrêter jetant son corps en arrière dans l’espoir d’échapper à la brûlure des coups. Des hoquets agitaient tout son corps et des larmes inondaient son visage. La voyant en pleurs, si vulnérable, je lâchais la cravache et mes lèvres s’approchèrent de ses yeux. Dans un geste d’une infinie tendresse, je bus ses larmes en la couvrant de baisers. »
Cela faisait plusieurs minutes que je cherchais le moyen d’éteindre le feu brûlant de mon sexe. Heureusement dans ce genre d’endroits de grandes nappes préservent une certaine intimité. Je lui saisis la main et la glissait vers mes cuisses afin qu’il apaise la chaleur qu’il avait attisé. Mais il la retira et attrapant mes doigts, il glissa mon index dans sa bouche et le retirant tout humide, il me demanda de me caresser. J’obéis surprise.
Tout en m’observant pendant que j’essayais de soulager mon petit bouton, il continua à manger. Mais plus je me caressais et plus mon sexe s’enflammait. Mon va et vient s’accélérait. et plusieurs fois je faillis être surprise par le serveur en train de me tripoter dessous la table.
Cela ne sembla pas troubler outre mesure Julian et il poursuivit.
« Mon examen de passage réussit, je pénétrais dans une pièce ronde où m’attendait la deuxième épreuve.
Trois portes attirèrent mon regard, toutes trois décorées par des parties de corps de femmes nues sortant d’ouvertures spécialement aménagées.
De la première sortait une jolie paire de jambes avec un fessier de toute beauté. Il s’offrait dans la délicieuse courbure d’un corps que l’on devinait sublime.
Dans la deuxième porte, une figure des plus avenantes s’emboîtait comme un bijou dans son écrin. Ses yeux étaient bandés et la bouche entrouverte laissait deviner de petites dents nacrées.
La troisième porte exposait dans un écartement tout à fait impudique, un bassin et deux jambes gainées de bas noirs.
Chacune de ces femmes offrait la partie de son corps la plus parfaite et il aurait été très mal vu de ne point honorer tant de beauté. Aucune d’elles ne pouvait voir la personne qui allait la caresser ou pénétrer son corps. Elles ne pourront échapper à aucune étreinte. Mais le voulaient-elles ? Comprenant tout l’intérêt du jeu, je sus que la fille qui recueillera ma semence m’ouvrira sa porte. Et le labyrinthe des plaisirs interdits continuera à me dévoiler ses trésors.
Tel un gourmet, je m’approchais de celle qui proposait sa bouche et je lui fis lentement sucer mon sexe dressé. Une de mes mains s’empara de la chevelure blonde et imprima un mouvement rapide de va et vient, pendant que l’autre lui malaxait les seins, étirant les tétons et les pinçants.
La fille haletait, sa bouche enfouit mon membre de plus en plus vite et je gémissais doucement au bord de la jouissance. Dans un sursaut de conscience je l’abandonnais, désireux de goûter à d’autres plaisirs. Je m’approchais alors de ce bassin lisse et doux qui laissait apercevoir des pétales roses, ornées d’un clitoris, dont le bouton au vu de sa taille a dû être l’objet de soins attentifs. Saisissant à deux mains les jambes gainées de bas noirs, je la pénétrais en douceur, accélérant progressivement jusqu’à lui donner le rythme voulu.
Après quelques minutes de cette insolite pénétration, j ela quittais et me dirigeait vers les fesses de la troisième. Mon sexe, tel un pal s’insinua dans son sillon et d’un coup de rein brutal pénétra son orifice secret. Bien que je ne puisse pas voir son visage j’étais certain qu’elle avait dû crier sous l’assaut. Je sentis à la contraction de ses muscles qu’elle était forcée et fouillée d’une manière trop brutale à son goût.
Faisant fi de cette tentative de rébellion, je me cramponnais à ses hanches et continuais à la fourrager énergiquement. Au bout d’un moment lassé, je retournais vers la bouche aux longs cheveux blonds dorés.
Jouant à lui enrouler les boucles le long de mon sexe, je lui imprégnais les cheveux de mes odeurs. Puis, je forçais ses lèvres, guidant sa tête je fis monter lentement mon plaisir jusqu’à la jouissance finale. »
Je n’arrêtais pas de mouiller plus ou moins discrètement mon doigt, et le glissant sous ma robe je tentais de noyer le feu qui enflammait mon bas ventre. Mais l’eau et ma salive semblaient vouloir propager l’incendie plutôt que le circonscrire. En désespoir de cause je décidais d’aller aux toilettes, mais il me retint et d’un signe me fit comprendre que je ferais mieux de me rasseoir.
« Tu ne voudrais pas manquer la suite de mon histoire »
« Non, pour rien au monde »
« Tu m’en vois ravi, alors reste à mes côtés.
Donc après quelques instants de délicieux abandon, je poussais la porte dans laquelle était encastrée la fille. Je me retrouvais dans un couloir faiblement éclairé. Je le parcourus rapidement, et j’ouvris une autre porte donnant sur une pièce minuscule. Une corde pendait d’une ouverture au plafond et je me mis à grimper. Après un rétablissement acrobatique, je me retrouvais dans une salle de sport vaste et lumineuse.
Au centre trônait un ring. Tout autour des chaises occupées par des spectateurs. Certains avaient des esclaves à leurs pieds occupés à leur donner du plaisir, en attendant le début du spectacle. A ma vue des applaudissements et des sifflets éclatèrent et je réalisais que je devais combattre.
Mon adversaire, une fille au corps nu enduit d’huile me fit signe d’approcher et de me mesurer à elle. Elle était entièrement épilée. Sa tête était rasée afin de ne pas offrir la moindre prise à son adversaire. Une courte chaînette dépassait de son sexe. Sous les encouragements du public elle tira dessus faisant apparaître une clé ancienne, large et crantée. Le but était simple. Lui dérober la clé, sésame de la victoire. D’un geste rapide elle remit cet étrange instrument en place, le calant bien dans ses profondeurs. Dun bond souple je me hissais sur le ring. Rejetant ma robe de chambre j’apparus nu, plutôt musclé et en parfaite condition physique.
C’était vrai qu’il était plutôt bien foutu. Le genre d’hommes qui possède un charme incontestable auprès de la gent féminine. J’en avait fait l’expérience plus d’une fois. Les femmes étaient attirées par lui et je surprenais certains regards éloquents qui s’attardaient sur ses épaules et sur son torse. Jouant mon rôle de secrétaire, je n’apparaissais pas comme une menace et certaines n’hésitaient pas à me questionner sur sa vie privée. De savoir qu’il était célibataire les laissait souvent rêveuses.
J’avais un peu perdu le fil de son récit, lui continuait à raconter.
« La fille glissa le long du ring, féline, prenant au passage des poses sexy qui provoquèrent l’enthousiasme des spectateurs. J’essayais de la bloquer dans un coin mais elle, telle une anguille, fila sur le côté. Elle me nargua tout en me tenant à distance par d’adroits coups de boxe française. Je décidais de foncer sur elle mais avec agilité, elle esquiva et entraîné par mon élan je me reçus durement dans les cordes.
La fille en profita pour m’asséner de violents coups dans le dos et les côtes.
Le souffle coupé, je m’écroulais lourdement sur le tapis. Avec adresse elle se laissa tomber de tout son poids, coude en avant, sur le haut de ma cuisse.
Je hurlais sous la douleur et essayais de lui échapper. Mais elle était déjà derrière moi. Adroitement elle m’emprisonna les bras en prenant appui sur ma nuque. Le public survolté encourageait la lutteuse.
Déchaînée celle-ci frotta ses seins saillants et huilés le long de mon dos, mimant un orgasme sauvage, tout en offrant sa croupe de manière obscène aux spectateurs. Dans un sursaut désespéré, je jetais tout mon corps en avant, faisant basculer la fille par-dessus ma tête.
Déséquilibrée, elle s’affala sur le tapis. Mes 80 kilos étaient maintenant sur elle. Je tentais d’immobiliser ce corps qui gigotait et de lui écarter les cuisses, mais en pure perte. Pour avoir une chance de saisir la chaînette je devais la mettre sur le ventre. Je tentais la manœuvre, la réussit je ne sais trop comment. La maintenant au sol d’une poigne de fer je remontais de ma main libre le long de ses cuisses.
Elle résista. Ulcéré, je lui envoyais de grandes claques sur les fesses. Frappant de toutes mes forces. Involontairement elle se cabra sous les coups et j’en profitais pour agripper la chaînette. Vaincue, elle dut écarter ses jambes sous peine de se faire déchirer les entrailles. Poussant un cri de victoire je tirais et brandis la clé et le public en liesse me fit un triomphe.
La précieuse clé à la main, je quittais la salle du combat et me dirigeais vers une porte épaisse et lourde à la serrure ouvragée. Des figurines étaient sculptées au fronton.
L’une d’entre elle représentait saint Michel terrassant le dragon, d’autres le combat du bien contre le mal. La clé s’adapta parfaitement et la porte s’ouvrit sans le moindre grincement.
Je m’engageais dans un escalier à colimaçon. Des flambeaux éclairaient les parois. La descente me sembla interminable et le froid des marches me fit frissonner. Arrivé en bas je fus accueilli par une jeune fille vêtue d’une courte robe de toile. Frêle, les cheveux courts elle devait être âgée d’à peine 19 ans. Après une courte révérence elle s’adressa à moi.
« Bienvenue dans ses lieux, vous voilà au terme de votre initiation. Veuillez me suivre après m’avoir remis la clé ».
Et dans un mouvement vif elle saisit un présentoir orné de velours rouge sur un petit meuble dévoilant au passage un petit fessier charmant. Je déposais la clé sur l’écrin et la suivit. Détachant ses yeux de ce corps juvénile je découvris l’imposant caveau. Entièrement voûté celui-ci n’était éclairé que par des torches. De nombreux instruments de torture étaient disposés dans les coins. Sur une estrade se dressait une immense table de monastère. Trônant derrière, trois personnages en tunique, le visage dissimulé par des cagoules m’observaient.
Respectueusement la jeune fille se prosterna devant eux, puis grimpant agilement les quelques marches elle déposa le présentoir supportant la clé. Toujours silencieuse elle redescendit les marches et s’agenouilla dans l’attente des ordres.
Je m’approchais à mon tour et je m’immobilisais aux pieds de la tribune. Le personnage central prit alors la parole d’une voix grave.
« Félicitations vous avez réussi vos trois épreuves. Nous avons le plaisir de vous accueillir parmi nous et de vous élever au rang de Maître de la Confrérie du Manoir. Avec tous les droits et les devoirs qui sont rattachés à ce titre. »
Son voisin de droite poursuivit
« Vous aurez à votre disposition des esclaves. Vous pourrez les utiliser, les dresser, les humilier selon vos exigences »
Le dernier personnage s’exprima à son tour
« Seules deux règles ne doivent pas être transgressées :
Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles.
Le dernier personnage s’exprima à son tour
« Seules deux règles ne doivent pas être transgressées :
Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles.
dernier personnage s’exprima à son tour
« Seules deux règles ne doivent pas être transgressées :
Aucun supplice ne doit laisser de marques indélébiles.
L’anonymat doit être total.
Cette clé devient la vôtre et elle vous ouvrira toutes les portes du Manoir. »
Impressionné, je les remerciais et déclarais vouloir tout mettre en œuvre pour être digne de ma nouvelle fonction. Sur un geste du Maître de cérémonie la jeune fille se leva et se plaça à mes côtés.
« Elle vous guidera pour votre première visite au Manoir. Allez maintenant et profitez de nos services »
Et voilà tu sais maintenant comment je suis devenu un Maître. »
Il but une gorgée de vin avant de reprendre.
« J’aime particulièrement ce Manoir et je m’y rend encore fréquemment. D’autres cercles existent de par le monde et il se pourrait bien que je t’emmène un de ces jours dans l’un d’eux. »
« Pour être initiée ? »
« Ou vendue » son ton était léger. Mais je ne souris pas, j’avais appris à me méfier de ces boutades.
On était arrivé au moment du dessert. La salle c’était peu à peu vidée et nous étions les derniers convives. Le serveur prit notre commande et Julian lui dit quelques mots à voix basse. Curieuse, je tendis l’oreille mais je ne saisis pas les paroles. Pourtant la façon dont me regarda le serveur m’inquiéta. Que manigançait-il ? A peine le serveur parti, il me demanda de sa voix de Maître de me lever et de me mettre face à ma chaise. Je m’exécutais, il se plaça à mes côtés et m’expliqua la position qu’il souhaitait me voir adopter. En chandelle sur la chaise, dos contre le dossier et les cuisses repliées. Je le regardais interdite me demandant s’il était sérieux ou non.
Mais il n’avait pas le moins du monde l’air de plaisanter. Je refusais farouchement prétextant que le lieu ne se prêtait pas à ce genre d’exhibition.
« Tu vas obéir et vite, sache pour ta gouverne que c’est le directeur lui même qui va ramener le dessert et que c’est un ami, membre de la Confrérie. Alors ne fais pas d’histoires. »
Je m’inclinais de mauvaise grâce et il dut m’aider à me positionner car la pose n’était pas facile à prendre. Pour parfaire le tableau il retroussa ma robe jusqu’au dessus de ma poitrine dévoilant mon corset et mes seins. L’effet était saisissant. On ne voyait plus que mes fesses blanches ceintes du noir de mes bas et du corset, avec en leur centre mon sexe telle une fleur prête à éclore. Il écarta complaisamment mes cuisses y plaça mes mains m’enjoignant de ne pas bouger, et mes lèvres s’entrouvrirent comme deux pétales dévoilant toute mon intimité dans une rare impudeur. Il extirpa lentement les boules de geisha de mes profondeurs, constatant au passage que j’étais trempée.
Le patron arriva peu après et apprécia la scène en connaisseur. Puis s’approchant de moi il complimenta mon Maître sur ma beauté et écartant encore plus ma corolle y glissa délicatement une corbeille en biscuit en forme de cône. Il la fourra ensuite de boules de sorbet, de fruits rouges le tout arrosé d’un coulis de framboises surmonté de crème fraîche. J’étais ainsi devenu le réceptacle qui contenait le dessert de mon Maître.
Le froid de la glace engourdit peu à peu l’intérieur de mon sexe et un peu de crème coula le long de mon petit bouton toujours exagérément excité. Taquin, mon Maître la lécha d’un coup de langue habile s’attardant sur mon clitoris puis, afin de mieux voir ce qu’il allait savourer, il exigea une chandelle. L’on m’en introduit une, sans délai, dans le fondement et une douce lueur baigna la scène. Tout était en place pour le bouquet final et une bouteille de champagne fut servie à mon Maître et à son ami.
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Je me souviens parfaitement de ce jour, non pas parce qu’il était exceptionnel pour moi, mais parce qu’il l’était pour elle. Une simple mission : acheter une baguette et prendre un café. Ridiculement banal, n’est-ce pas ? Mais sous mes ordres, tout, même l’acte le plus insignifiant, devient une preuve de soumission totale.
Ce matin-là, je lui ai ordonné d’insérer un plug anal avec une queue de renard. Pas un jouet discret, mais un symbole évident. Une invitation à la honte, un rappel constant de qui détient le pouvoir. J’ai choisi une jupe en cuir pour elle, suffisamment moulante pour que la silhouette de la queue éveille la curiosité sans tout révéler.
Elle est sortie, le visage déjà teinté de rouge. Je savais que chaque pas qu’elle faisait était une torture douce, une caresse humiliante contre sa fierté. Le plug, bien ancré, amplifiait chaque mouvement de ses hanches. Quand elle est arrivée à la boulangerie, je l’imagine demander sa baguette, la voix tremblante, incapable de soutenir le regard du vendeur. Peut-être avait-il remarqué quelque chose. Je l’espère.
Le véritable moment de gloire était au café. Elle m’a avoué plus tard que s’asseoir était une épreuve insupportable. Le plug s’enfonçait un peu plus, envoyant une vague de plaisir et de honte à travers son corps. La serveuse l’a regardée plusieurs fois. Avait-elle compris ? Je me plais à penser que oui. Peut-être qu’elle a vu la queue appuyer contre la chaise, ou peut-être que c’était son rouge aux joues qui la trahissait.
Chaque instant était calculé, une orchestration parfaite de son humiliation. Je ne lui ai pas permis de retirer le plug jusqu’à ce qu’elle rentre, et même là, elle devait d’abord me le présenter, encore chaud de sa honte. Ce n’était pas juste un jeu. C’était une affirmation. Je l’ai marquée ce jour-là, doucement, publiquement, et elle a adoré chaque seconde.
Elle m’appartient, et le monde entier peut bien le deviner. Cette journée restera gravée, non seulement dans son esprit, mais aussi dans le mien. Et la prochaine fois ? Peut-être que je rajouterai un élément supplémentaire. Après tout, la honte n’a pas de limite.
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Je découvre Laure sous un autre jour. Je suis perdu, j’ai mal, mon cœur s’écrase contre ma poitrine. Je me sens oppressé mais en même temps, une excitation, comme jamais ressentie, s’empare de moi. Je la sens, dans chaque parcelle de mon corps, de mon être, de mon âme. Mon esprit alterne, entre l’émoi et le désir, incommensurable, de plus en plus incommensurable. Emoi et envie, s’emmêlent, s’entremêlent, fusionnent, ne font plus qu’un. Un étrange et extraordinaire désir et paradoxalement contrasté, contradictoire. Douleur et jouissance, jalousie et excitation, réticence et envie, tout est confus.
Mes yeux sont rivés sur le corps de Laure, qui comme une ode s’offre, peu à peu, à son dominant qui répand sa maitrise sur tout son être. Elle est nue devant moi, devant lui, avec toute sa pudeur, mais elle la sacrifie pour lui, elle le lui offre. Son pied est toujours sur l’accoudoir du fauteuil, cambré, comme si elle se prosternait. Il est fuselé et le rouge noir, de son vernis, accentue plus encore la bague qui orne désormais son orteil. Elle porte son sceau.
Paul pose sa main sur sa cheville et la remonte le long de son mollet, de sa cuisse, tout en me fixant intensément. Il marque le galbe de sa jambe, qui m’envoute. Sa position se cambre d’avantage, a chaque avancée de la main de son maitre. Ses fesses s’arrondissent fermement et me donne envie d’elle comme jamais. Je perçois le scintillement du rosebud qui scelle son anus, qui me sera, désormais, interdit.
L’équilibre de Laure, semble précaire, son dos chancèle, mais m’envoute comme une danse serpentine. Je suis en orient, à l’image de la chaine qu’elle porte à la cheville. Eunuque de ce harem, dont elle est la seule, l’unique, l’incroyable cadine. La favorite.
La main du Sultan s’arrête à l’orée de son sexe. Il a assurément effleuré, ses grandes lèvres, totalement dévoilées. Laure sursaute, trésaille et soupir lorsqu’il arrête brusquement sa progression. Je ne sais pas, si sa plainte est celle d’un soulagement ou d’une déception.
Je suis de plus en plus bouleversé.
« Laure n’as-tu pas un présent à m’offrir également ? », lâche soudain Paul.
« Oui mon Maître » chuchote Laure en gardant la tête baissée.
« Plus fort, Laure, ton mari n’a pas bien entendu » reprend Paul.
« Oui Mon Maître » lâche-t-elle à son tour avec plus de tonalité mais avec une grande pudeur.
Mon Maître, je suis estomaqué. L’utilisation de ce pronom personnel me fait l’effet d’une aiguille qui me transperce le cœur et pourtant je sens mon érection s’accentuer davantage.
Laure se détourne du fauteuil et se dirige vers une console de notre salon. Ses pas ne pas ne semblent pas toucher le sol, ils s’inscrivent dans une farandole lancinante. La pierre du rosebud ondule à chaque mouvement et crispe les arabesques de ses fesses qui semblent chuchoter, appeler quelque chose, dont je ne suis pas sûre de saisir ou que je crains de savoir.
Elle ouvre un tiroir, y saisit un objet que je ne peux voir de ma position et reviens vers son Maître. Elle tient en main une laisse rouge toute fine et un petit collier en cuir noir orné d’un petit anneau argenté en son centre. Elle les tend à Paul qui se lève et lui ordonne de se mettre à genou.
« Tu as bien choisi tes liens, Laure », lui félicite-t-il lorsqu’il passe le collier au coup.
La laisse retombe entre ses seins voluptueux, souples et arrogant. Ses tétons, dont elle a si honte, pointent insolemment. Ils sont incandescents et pourpres et font saillir le teint de porcelaine de sa poitrine.
- « A présent suce moi » ordonne Paul en tirant, fermement, la laisse pour attirer la tête de Laure contre son entre-jambe.
Ma femme, si fière et rebelle, à l’accoutumée, est totalement sous son joug. Elle défait son pantalon et prend le sexe de Paul en bouche délicatement.
Paul m’avait longuement interrogé, lors de notre première entrevue, sur les qualités sexuelles de Laure. Je lui avais vanté ses fellations. L’art qu’elle avait d’enlacer de sa langue mon sexe, des délices qu’elle semait en parcourant ma tige, des frissons qu’elle provoquait en léchant mes bourses jusqu’au zone plus reculées.
Laure se donnait avec plus de gourmandise. Sa bouche allait et venait, léchait, suçait, gobait. Alternait entre l’érection de son maitre et les contreforts de son sexe de plus en tendu. Elle soupirait, gémissait même, plus elle avalait la virilité de son maitre, qui explosa violemment en elle, dans sa bouche, sans qu’elle ne fasse le moindre mouvement de recul, bien au contraire. Laure l’avala comme une offrande, alors qu’elle n’avait jamais, au grand jamais, voulu m’accorder une telle faveur, en dix années de vie commune.
Elle lui donnait plus qu’elle ne m’avait jamais donné. Il s’en alla, en accrochant sa laisse et son collier au porte manteau de notre entrée, afin qu’ils soient offerts à la vue de tous nos visiteurs à l’avenir, sans qu’ils n’en comprennent le sens, et qu’ils nous rappellent à chaque instant, la soumission de Laure.
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[…] Pour notre …. Dressage. Le mot claqua comme une gifle, rude, brutale, presque vulgaire, mais je crois qu’il correspondait à ce que nous recherchions réellement.
Notre dressage… le sien, celui de son corps et de son âme et le mien à travers elle.
C'est comme si, j'y suis encore:
Le rendez-vous était pris, nous attendions l’heure fatidique, sans échanger un mot, comme la veille. Je ne sais pas cependant, si Laure a la même appréhension que moi, si elle perçoit l’atmosphère fatidique comme moi je la ressens, comme si je la perdais sans la quitter. Une fois que la sonnette retentirait, nous ne pourrions plus, quoiqu’il advienne, revenir en arrière. Nous aurons franchi à jamais une ligne dont le franchissement ne s’effacera jamais.
Pas une seconde de plus, pas une de moins, la sonnette retentit à l’heure exacte qu’il avait donnée. Je regarde une dernière fois Laure, qui d’un simple regard scelle, de manière incontestable notre sort, en me faisant comprendre que je devais aller ouvrir à celui qui allait devenir son maître et indirectement le mien.
Elle reste assise dans le fauteuil, les jambes croisées, sa jupe remontée à mi-cuisse. L’une de ses chevilles, qui ondule sur elle-même, trahissant assurément son appréhension, manque de faire tomber l’une de ses mules à terre.
Je me lève, alors, et me dirige vers la porte d’entrée, après avoir emprunté le vestibule qui la sépare du salon. Paul est, comme la première fois, très élégamment vêtu. Je le débarrasse de sa veste pour l’accrocher sur notre porte manteau. Il tient en mains deux petits paquets. Il prend soin de me demander comment je me porte. Je ne puis lui cacher mon anxiété. Il me regarde alors fixement dans les yeux et avec une extrême bienveillance, me rappelle que je demeure libre et serai libre toujours de renoncer. C’était un choix mutuel auquel que je m’associe. Si l’un de nous renonçait, il ne continuerait plus. Il s’enquiert alors une nouvelle fois de ma volonté. J’y consens de vive voix mais en baissant les yeux.
- « Puisqu’il en est ainsi, conduis-moi auprès de Laure, je te prie » me dit-il d’un ton calme mais déterminée.
Le vestibule est à une dizaine de mètres du salon, et les craquements du parquet en chevron alertent surement Laure, de notre arrivée. J’ouvre la porte qui donne sur le séjour et connut ma première stupéfaction.
Laure est entièrement nue, a genou, les mains croisées derrière la tête, les yeux baissés. Comme une offrande, elle nous attendait, ou plutôt l’attendait.
Paul ne semble, quant à lui, pas surpris de la scène. Il félicite même Laure, d’avoir suivi à la lettre ses instructions. Je suis décontenancé, plus encore, lorsqu’il lui indique qu’il s’attend à ce qu’elle ait suivi toutes les autres instructions qu’il lui avait prescrites. Je prends en pleine face, dès cet instant, la soumission de ma femme et mon effacement.
Paul s’assied, alors, sur le fauteuil Voltaire de notre salon, face à Laure, qui reste toujours agenouillée les bras en croix derrière sa nuque, les yeux baissés. Il la contemple sans dire un mot. Je reste, quant à moi, sur ses instructions, debout en retrait, dans un coin du salon.
Le silence règne quelques instants.
« Acceptes-tu de te soumettre à moi, Laure ? », questionne-t-il enfin.
« Oui » répond timidement Laure.
« Comment je n’ai pas bien entendu, Laure ? » dit-il irrité.
« Oui Maître, pardonnez-moi Maître » reprend Laure, toute confuse.
La messe était dite à cet instant, ma femme nous offrait, à son maître et j’y souscrivait.
Paul lui ordonne alors de se relever et de se mettre en position d’inspection. Je suis de nouveau décontenancé. Laure s’exécute immédiatement. Elle semble connaître déjà parfaitement les codes et positions de ce genre de relation, alors que nous n’avions, jamais, jusqu’à là, explorer ce milieu.
Paul lui ordonne d’écarter un peu plus les jambes afin qu’il discerne mieux l’exécution des instructions qu’il lui avait donné concernant son sexe. Je suis à nouveau surpris. La toison fine et brune de ma femme, qui recouvrait habituellement son con, a totalement disparu. Non pas que son sexe soit, à présent vierge de tout poil, mais il est en grande partie lisse. Seul, un très mince filet de poil subsiste sur le haut de son pubis. Comme une flèche, signalant, encore plus, le gable immaculé de ses lèvres.
Il lui ordonne alors de se tourner, de sorte à lui montrer ses fesses. Naturellement, elle doit se pencher, plus avant, pour s’offrir davantage à vue. Elle demeure les yeux baissés lorsqu’il lui ordonne de me regarder droit dans les yeux. Il était temps qu’elle assume également vis-à-vis de moi sa condition et qu’elle marque son appartenance. Il se lève et s’approche de sa croupe. Y pose sa main. Puis, tout en me regardant, à son tour, droit dans les yeux, il demande à Laure de m’indiquer ce qu’elle porte, à cet instant, dans son cul.
Elle semblait hésiter à me répondre. Il lui claque, alors, la fesse fermement. Laure s’exécute en m’indiquant qu’elle porte un plug. Paul la tient par les cheveux, pour qu’elle ne puisse pas baisser les yeux et affronte mon regard perdu, bafoué mais aussi terriblement excité. Paul m’explique alors que ce plug me signifie, que désormais, durant toute la soumission de Laure, je n’aurai plus accès à son cul, que cela lui était exclusivement réservé. C’est la première règle qui me fixe.
Paul retourne s’assoir, laissant Laure, debout au milieu de la scène, toujours en position d’inspection, face à, moi.
Il ouvre, le premier petit paquet, qu’il avait ramené et me tend une petite chaine de cheville. Elle est fine et scintille. Il m’ordonne de la lui mettre en signe de soumission de ma femme. Je me rends au pied de Laure, toujours debout, les mains croisées derrière la nuque. Elle lève le regard, pour ne pas croiser le mien lorsque je lui ceints la cheville du bijou.
« Retournes-toi à présent » lui ordonne-t-il et « approche-toi de moi ».
Laure s’exécute et pose son pied ainsi marqué, sur l’accoudoir du fauteuil dans lequel Paul est installé. Il prend alors du second paquet, une petite bague d’orteil, toute sculptée et or, qu’il lui passe à son tour, comme signe d’appartenance de Laure désormais ,sa soumise.
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Nous en avions longuement parlé. Nous avions maintes fois échangé. Aujourd’hui nous faisions le grand saut et moi comme mari, je m’apprêtais à devenir le témoin de la soumission de ma femme à un autre.
Nous attendions à l’une des tables du bar de ce grand hôtel parisien. Laure portait élégamment une petite robe, fine, dont l’étoffe épousait les courbes avec harmonie. Assises, ses cuisses se découvraient quelque peu. Ses sandales à talons, de vernis rouge, contrastaient avec le bleu nuit de sa robe. J’étais assis à ses côtés, je ne bougeais pas. Nous ne bougions pas. Nous attendions. Aucun de nous ne parlait, n’osait parler. Peut-être pensait-elle comme moi : prendre la poudre d’escampette, s’enfuir. Ne pas franchir le cap. Ne pas passer la ligne rouge, sous peine de ne pouvoir jamais revenir en arrière.
Nous étions perdus dans nos pensées, lorsqu’il est arrivé. Grand, fort et svelte. Elégant et jeune. Jeune, 15 de moins que nous. De moins que moi.
Il s’est assis en face de nous, après nous avoir salué et s’’être présenté. Nous avions répondu à cette annonce sur site. Notre couple cherchait un Maître. Ma femme voulait se soumettre à un autre homme et moi je voulais en être le témoin.
Les questions s’enchainèrent. A un rythme soutenu. De plus en plus intimes, de plus en plus intrusives. De plus en plus humiliantes pour moi car elles perçaient comme jamais l’intimité de notre couple et celle de ma femme, à un point même que je ne connaissais pas. Les confidences de Laure me surprenaient. Je pensais la connaître. Je découvrais certains épisodes de son passé que je ne soupçonnais pas et des désirs qui m’étaient inconnus d’elle.
Visiblement, ils avaient déjà échangé avant notre première rencontre, car Laure lui confirma, sous son questionnement, qu’elle ne portait pas de soutient gorge comme il l’avait exigé et, portait le string qu’il lui fait livrer. J’ai voulu exprimer mon étonnement et questionner, mais Paul -car c’est ainsi qu’il se prénommait – m’interrompu délicatement mais fermement. Je n’avais plus le contrôle, ni la maitrise des événements. Je devais rester à ma place et il en serait ainsi à l’avenir si nous persistions dans cette voie.
Laure compta son dépucelage à 15 ans, dans un grenier avec l’ami de son frère qui en avait 21. Je n’avais jamais su son âge. Je n’avais jamais su l’endroit, dans un grenier, contre une vieille table, trivialement, abruptement. Elle dévoila sa première sodomie avec un homme de 40 ans alors qu’elle avait 19 ans. Les confidences s’enchainaient.
Paul passa en revue toute son intimité jusqu’à ce qu’il m’ordonne de les quitter et de me mettre au bar, à une dizaine de mètres d’eux. Je n’entendais rien de ce qu’ils se disaient. Laure parlait, se confiait. Longuement. Je la voyais parfois rougir, baisser les yeux, s’interrompre, comme si elle cherchait ses mots ou tentait de se soustraire à la question, mais elle finissait toujours par répondre semble-t-il. Parfois la main de Paul se posait sur celles de Laure, sur sa cuisse. Jamais de manière ostentatoire, toujours avec courtoisie mais intimiste. Je brulais d’envie de savoir ce qu’ils se confiaient, ce qu’elle lui révélait, ce qu’elle avouait. Je ne l’ai jamais su.
Au bout d’un moment, qui me parut une éternité, Paul se leva et vint vers moi. Il me laissa son numéro de téléphone pour que nous le rappelions le lendemain et lui indiquions notre choix. Continuer ou mettre un terme à la soumission de notre couple et particulièrement celle de ma femme. Il régla les consommations, puis indiqua, au jeune serveur, qui n’avait cessé de s’approcher de notre table, durant toute cette entretient, que Laure lui avait laisser un pourboire.
Il prit congé de moi, après avoir baisé la main de ma femme restée à la table et s’en alla. Laura me rejoignit alors, pendant que le serveur se rendit à notre table. Je jetais un regard en arrière, et vu, posé sur celle-ci, le string qu’elle avait porté. Le garçon le saisit et le glissa dans sa poche discrètement avant de nous saluer.
Une fois rentrée chez nous, deux heures après, j’appelais Paul pour lui signifier notre acceptation. Rendez-vous était pris pour le lendemain à notre domicile, pour notre …. Dressage. Le mot claqua comme une gifle, rude, brutale, presque vulgaire, mais je crois qu’il correspondait à ce que nous recherchions réellement.
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Cette exhibition nocturne en bas et porte jarretellles dans la piscine de l'hôtel requérait une plus grande implication que je renouvelle aujourd'hui en publiant cette photo. Une façon de dire que j'assume pleinement ma soumission dans l'exhibition mais aussi de signifier avec un zeste de provocation que je suis une salope soumise !
Charlotta
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Je crois très sincèrement qu'une exhibitionniste qui serait engagée dans une relation de soumission BDSM aurait un avantage certain pour vivre positivement cette relation, donner sarisfaction à son Maître et obtenir elle-même des motifs de satisfaction. Se ptésenter nue ou parée d'atours BDSM, fait partie de la conduite à tenir, en éprouver de la fierté plutôt que de la honte, de la gêne et de l'inconfort facilite les choses, indéniablement. C'est mon cas et je m'en félicite. Pour le démontrer, voici une image anodine en apparence si ce n'est que cette photo fut prise un après-midi, devant témoins, dans la piscine d'un hôtel de Mykonos. Nudité naturelle, innocente mais qui s'incrit pour ceux et celles qui furent mis dans la confifence, dans un clair cheminement BDSM. Mais ce ne fut là qu'une première étape !
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Introduction :
Pour les amateurs de sensations intenses et d'une soumission totale sans retenue, voici un récit trash et provocant qui capture l'essence même de la dévotion. La soumise, maquillée et prête à se donner corps et âme, s'apprête à transformer son corps en un outil de plaisir. Un moment où chaque gémissement, chaque mouvement est une preuve de sa dévotion extrême. Ce récit est une plongée crue dans l'univers de la domination et de la soumission, sans fioritures, sans tabous.
Le Début du Rituel :
Ma soumise s'agenouille devant moi, la poitrine serrée par des pinces qui tirent sur ses tétons, ses lèvres rouge sang esquissant un sourire de soumission. Ses yeux me cherchent, cherchant mon approbation, cherchant le début de cet acte de dévotion ultime. Elle sait que chaque geste doit être parfait, que chaque instant est un hommage à ma volonté. La queue de cheval qui balance dans son dos n'est pas là par hasard, c'est son signe de dévotion, son rappel de sa position.
Elle commence par éplucher les bananes, des gestes lents, presque sensuels, avant de poser les fruits sur la table. Elle met à portée de main le lait entier et le chocolat en poudre, le regard toujours baissé, parce qu’elle sait que ce soir, son cul va devenir le théâtre de notre plaisir partagé. Un ball gag est enfoncé entre ses lèvres, l’empêchant de dire quoi que ce soit, ne laissant qu’un faible gémissement s’échapper.
L'Invasion des Bananes :
Sans un mot, elle s’allonge sur le dos, relevant ses jambes pour m’offrir son intimité. Ses fesses sont grandes ouvertes, et elle sait ce qui va suivre. Une à une, elle s'enfonce les bananes bien mûres dans son anus. C’est une sensation unique, une invasion totale. La soumise grogne doucement à travers le ball gag, mais elle ne résiste pas. Elle accepte. C’est ce qu’elle est. Un réceptacle pour mon plaisir.
Elle prend l’entonnoir et le place dans son anus, avant que je verse doucement le chocolat en poudre à l'intérieur. La poudre glisse et envahit ses entrailles, créant une sensation à la fois chaude et étrangement excitante. Les pinces sur ses seins se resserrent à chaque spasme, son corps trahit l’excitation qui monte.
Mélange et Soumission :
Il est temps de tout mélanger. Le gode entre en scène, un outil simple mais si efficace. Les mouvements commencent lentement, mais deviennent rapidement plus vigoureux. Chaque coup de gode écrase les bananes à l'intérieur de son cul, le chocolat se mêle à tout cela. Elle est remplie, sa respiration s’accélère, et son regard brille d'une fierté sans faille, mais elle ne faiblit pas. Elle est là pour ça, pour être utilisée, mélangée, réduite à l’état de pur objet de plaisir.
Quand tout est bien écrasé, je remets l’entonnoir et verse le lait entier. Le liquide froid se mélange au reste, comblant son anus jusqu’à ce qu’elle soit complètement pleine. Le ball gag atténue ses gémissements, mais l’excitation dans ses yeux est claire. Elle est au bord du gouffre, prête à tout pour moi.
La Dégustation :
Je lui ordonne ensuite de mettre le plug tunnel. Elle obéit, lentement, enfonçant le plug en elle. Puis vient le moment d'extraire ce fameux milkshake. Elle se met à genoux, le grand verre prêt, et commence à vider lentement son cul. Le mélange coule, chaud et épais, remplissant le verre. Elle le regarde, puis me regarde, attendant le dernier ordre.
Elle porte le verre à ses lèvres, ses mains tremblantes. Elle commence à boire, ses yeux toujours rivés sur moi, ses mains glissant sur son corps, caressant ses seins encore marqués par les pinces, descendant jusqu'à son sexe. Chaque gorgée est un acte de soumission, un rappel de sa position, de ce qu'elle est prête à faire pour moi. Et je la regarde se faire jouir, en buvant chaque goutte de ce milkshake, jusqu’à la dernière.
Conclusion :
À la fin, elle est là, agenouillée, épuisée mais satisfaite. Son visage est marqué par le rouge à lèvres qui a coulé, par la sueur. Elle a tout donné, et je ressens une immense fierté. Ce milkshake n’était pas juste un mélange d’ingrédients, c’était la preuve ultime de sa dévotion, un hommage à son abandon total. Un moment trash, brut, mais profondément vrai. C'est ça, la soumission : aller là où personne d'autre n'ose aller, et en revenir encore plus forte.
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Le BDSM (bondage, discipline, domination, soumission, sadisme, masochisme) repose sur un principe fondamental : le consentement mutuel éclairé. Chaque pratique, chaque geste, chaque échange dans cette dynamique se construit sur une base solide d'accord entre les parties impliquées.
Contrairement aux idées reçues véhiculées par une société qui juge parfois sévèrement ce qu’elle ne comprend pas, les pratiquants du BDSM ne s'engagent jamais dans des activités sans discussions préalables, sans limites définies, et sans consentement explicite.
Le BDSM, loin d'être un espace de violence ou de domination unilatérale, est une forme d'exploration consensuelle de plaisirs, de limites, et de confiance. Le respect de la volonté de chacun est au cœur de cette pratique. C'est pourquoi les notions de safewords, de négociations claires, et de communication constante sont fondamentales.
Dans un monde où de nombreux comportements abusifs se produisent sans consentement, le BDSM offre un modèle de respect et de transparence qui dépasse souvent les normes relationnelles traditionnelles.
Alors que la société dite "bien-pensante" tend à bannir ou à stigmatiser ces pratiques, elle passe parfois à côté d'une leçon essentielle : le consentement n'est pas seulement un pilier du BDSM, mais une valeur universelle que toute relation humaine devrait cultiver.
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Certains aiment s’adonner avec leurs partenaires au BDSM, qui regroupe les pratiques sexuelles telles que le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, mais aussi la domination et la soumission. Plusieurs sous-catégories existent. Parmi elles, la forniphilie.
D’où vient la forniphilie ?
Être forniphile, c’est transformer son partenaire en meuble dans le but de s’exciter. Inventé par un ingénieur anglais dans les années 1980, le terme est la compression de trois mots : furniture (meuble en anglais), fornification et philie (suffixe qui désigne l’amour ou l’attirance vers quelque chose).
Qu’est-ce qu’être forniphile ?
La forniphilie peut être pratiquée dans les relations hétérosexuels ou homosexuels. La pratique s'inclut dans un rapport de dominé et de dominant. Le premier est réduit en objet, il n’est plus un être, mais un élément neutre. Le dominant peut faire ce qu’il veut de son partenaire. Si celui-ci doit être une table, libre à son maître de lui déposer une nappe dessus et d'y poser des pieds.
“Pour bien jouer son rôle, l’être doit s’effacer derrière la fonction de meuble. C'est muter en chose aveugle et inconsciente, se faire invisible et silencieux jusqu’à jouir de n’être qu’utilisé, manipulé, transformé en support de gestes sans affects. La forniphilie, c’est la tentation du non-être.”
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Briser le Mythe du « Safe Word »
Dans l'antre sombre et envoûtant du BDSM, le « safe word » est souvent élevé au rang de saint Graal , le mot magique censé offrir un bouclier impénétrable contre la douleur et le non-consensuel. Mais, soyons réalistes, cette illusion de sécurité peut être aussi fragile qu'une corde de bondage trop tendue. Ce n'est pas juste un mot ; c'est une promesse – parfois brisée, sovent ignorée, et bien trop fréquemment mise en avant comme une solution miracle à des dynamiques de pouvoir bien plus complexes. À l'heure où le désir de repousser les limites rivalise avec celui de se sentir en sécurité, il est temps de lever le voile sur les véritables enjeux du « safe word » et de questionner sa toute-puissance. Es-tu prêt à explorer le côté obscur de cette pratique ? attache ta ceinture, parce qu'ici, rien n'est tabou.
La Psyché des Aventuriers de l'Extrême
Dans le royaume interdit du BDSM, où la douleur et le plaisir dansent ensemble dans une étreinte électrisante, la frontière entre la sécurité et le danger est une ligne ténue, souvent floue , parfois volontairement effacée. Pourquoi certains d'entre nous sont-ils attirés par cet abîme où le contrôle et l'abandon se mêlent ? La réponse réside dans les recoins les plus sombres et intimes de notre psyché.
Pour ceux qui osent s'aventurer au-delà des limites conventionnelles, le « safe word » n'est pas une sécurité, mais un défi à la hauteur de leurs désirs les plus enfouis. C'est l'appel du vide, le besoin irrépressible de ressentir chaque nuance de pouvoir et de soumission. Ces âmes audacieuses ne cherchent pas juste à être touchées ; elles veulent être transcendées, déchirées de leur zone de confort et jetées dans le tourbillon de la sensation pure et débridée.
Dans cet espace, les motivations ne sont pas celles du commun des mortels. Ici , le controle absolu ou l'absndon total ne sont pas simplement des options ; ce sont des nécessités vitales. La soumission n'est pas une faiblesse, mais une force. La domination n'est pas une simple maîtrise, mais une compréhension approfondie des besoins de l'autre. Et dans cette danse délicate, le « safe word » peut devenir une limite qu'ils choisissent de franchir.
Est-ce une témérité insensée ou une recherche profonde d'identité ? Peut-être un peu des deux. Ce qui est sûr, c'est que dans le feu de cette quête de soi, le « safe word » n'est qu'un fil de sécurité que certains choisissent consciemment d'ignorer, car c'est seulement en repoussant ces frontières qu'ils touchent du doigt la véritable essence de leur désir.
Quand le « Safe Word » est Ignoré
Dans l'univers BDSM, le « safe word » est censé être la corde de rappel dans une escalade périlleuse. Pourtant, que se passe-t-il quand ce filet de sécurité se brise, ou pire, est délibérément ignoré ? Le théâtre BDSM est un lieu où le pouvoir et la vulnérabilité s'entremêlent , mais parfois, la pièce prend un tour inattendu et effrayant.
Imagine une scène où le jeu commence comme une danse bien chorégraphiée. Les participants se sont entendus sur un scénario, des limites claires ont été établies, et le « safe word » a été échangé comme une clé de confiance. Mais à mesure que l'intensité monte, les lignes se brouillent. Le dominant, peut-être enivré par l'autorité accordée, ou poussé par une quête inextinguible d'authenticité émotionnelle, choisit de fermer les oreilles à ce mot de sécurité.
Pour le soumis, la panique s'insinue comme un poison lent. L'esprit hurle pour retrouver le contrôle, mais le corps est déjà captif du moment, de l'extase et de la terreur confondues. Ce n'est pas seulement une trahison de confiance ; c'est une immersion brutale dans un cauchemar éveillé. La rupture est palpable, l'espace sécuritaire s'est transformé en un champ de bataille émotionnel où les armes sont la peur, la confusion, et un étrange frisson de plaisir déviant.
Pourquoi ce risque est-il pris ? Parce que, dans cet univers de masques et de vérités crues, certains cherchent à tout prix cette poussée d'adrénaline ultime, à défier le confort trompeur du « safe word » et à s'abandonner pleinement à la mer impétueuse de leurs désirs. Cela soulève une question obsédante : le jeu de pouvoir en vaut-il la peine, lorsque le mot censé vous libérer est celui qui pourrait vous enchaîner ?
Dans ces moments, le « safe word » devient un écho vide dans une pièce où la domination et la soumission ont transcendé le consensuel, et où le danger et la vulnérabilité s'entremêlent dans une danse dangereusement séduisante.
La Foi Aveugle en un Mot
Dans les donjons où règnent fouets et chaînes, le « safe word » est souvent perçu comme le dernier bastion de sécurité, le gardien inébranlable entre plaisir et traumatisme. Mais accorder une confiance aveugle à ce simple mot peut être un jeu dangereux, voire fatal, lorsqu'on plonge tête baissée dans l'abîme du BDSM.
Considérons ceux qui s'abandonnent à cette pratique avec la conviction que ce mot leur permettra de reprendre le contrôle à tout moment. Le piège ici est subtil : il repose sur l'illusion que le « safe word » suffira à briser l'enchantement d'une scène qui tourne mal. Cependant, comme une ancre qui ne tient pas face à la tempête, la foi en ce mot unique peut être naïve.
Les récits abondent de sessions où le « safe word » a été crié mais n'a jamais été entendu, étouffé par la cacophonie des sensations ou, pire, volontairement ignoré. Ces témoignages révèlent un paradoxe cruel : en s'abandonnant à la sécurité promise par un seul mot, certains oublient qu'il doit être prononcé, compris, et respecté pour avoir un effet réel. La réalité est que la puissance du « safe word » dépend autant de la volonté de l'entendre que de celle de le dire.
Derrière cette confiance mal placée, se cache souvent un besoin désespéré de croire en la bonté et la compréhension inconditionnelle du partenaire dominant. Pourtant, comme toute chose humaine, cette confiance est faillible. Les participants aux jeux BDSM doivent constamment négocier entre leur désir ardent de s'abandonner totalement et la nécessité de garder une part de vigilance.
Ainsi, dans l'ombre des donjons et des chambres feutrées, il est vital de reconnaître que la foi aveugle en un « safe word » peut mener à des désastres silencieux. Avant de l'invoquer comme un bouclier imparable, il est crucial de bâtir une confiance bien plus profonde et authentique, où la communication dépasse la simple invocation d'un mot, et devient un véritable dialogue de confiance et de respect mutuels.
Réflexion Sans Fin
Alors que les ombres du BDSM continuent de fasciner et de séduire, le mythe du « safe word » comme rempart infaillible mérite d'être reconsidéré. Dans cet univers de désirs profonds et de jeux de pouvoir, nous avons exploré comment, souvent, ce mot sacré est surévalué et, dans certains cas, désastreusement ignoré. La vérité est que le « safe word » n'est qu'une infime partie d'un tissu complexe de communication et de confiance qui nécessite une compréhension mutuelle bien plus profonde.
Chaque interaction dans cet univers n'est pas simplement un jeu, mais une danse délicate d'identité, de pouvoir, et de consentement. Le BDSM, dans toute sa gloire et sa transgression, nous pousse à questionner non seulement les limites de notre corps, mais aussi les frontières de notre confiance en autrui. C'est un miroir de nos désirs, une quête de vérité où la sécurité ne repose pas uniquement sur un mot, mais sur une alchimie fragile entre contrôle et abandon.
Il est crucial, pour ceux qui choisissent d'arpenter ce chemin, de toujours se rappeler que derrière l'intensité des cordes et des lanières, se cache la responsabilité de cultiver un espace où chaque voix est entendue et respectée. Le véritable défi n'est pas de trouver le mot parfait, mais de forger une relation où chaque participant est écouté et valorisé, au-delà des simples échos du « safe word ».
Laisse cette réflexion te hanter, te pousser à explorer les nuances de chaque interaction. Car, dans ce voyage où le plaisir et la douleur s'entrelacent, le véritable art du BDSM réside dans l'absence de réponses faciles, et dans la quête perpétuelle d'un équilibre où les mots prennent tout leur sens.
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A genoux près de vous, Maitre
Dans l’attente de vos ordres
Je suis obéissant comme une soubrette
Me donnant à votre corde
Dans ce silence,
que vous m’imposez
Pour votre séance,
J’aime votre autorité
Votre travail, mon labeur
Avec satisfaction
me donnant ce bonheur
dans ma soumission
Sous les coups
Tremblant
Excite,
mon dévouement
Votre esclave
Votre soumis
Dans mes entraves
Je vous suis
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Alexandre était fier en observant Sophie, qui suivait avec une minutie impeccable chacune de ses consignes. Elle incarnait à la perfection la soumission qu'il recherchait, révélant un esprit docile et une volonté infaillible d’explorer ses profondeurs. Alexandre savourait cette progression, voyant en Sophie une femme prête à se dévoiler sans réserves. Désormais, il savait que le moment était venu de franchir un cap. Des idées audacieuses s’esquissaient dans son esprit : il voulait offrir à Sophie une expérience ultime du lâcher-prise. Mais avant tout, il souhaitait s'assurer de son consentement et guetter sa réaction.
De son côté, Sophie bouillait d’impatience, tentant de se concentrer sur sa réunion professionnelle, qui lui semblait interminable. Elle écoutait les discussions, mais chaque fibre de son être aspirait à ce qui l’attendait ce soir avec Alexandre. Les mots se noyaient dans son esprit, supplantés par une excitation frémissante. Lorsque son téléphone vibra, elle y vit le message tant espéré d'Alexandre, traçant les contours de leur rendez-vous :
"Sophie, je vous donne rendez-vous ce soir à 19h chez vous. Préparez-vous. Vous connaissez les consignes, inutile de les rappeler. Soyez prête."
Elle répondit aussitôt, se promettant que rien ne viendrait contrecarrer les attentes d'Alexandre. Quelques instants plus tard, un second message plus détaillé arriva :
"Sophie, soyez prête à 19h, habillée avec élégance. Portez des talons, des bas noirs, et un chemisier de votre choix. Laissez la porte déverrouillée. Attendez-moi debout dans l'entrée, jambes légèrement écartées, mains sur la tête, avec un foulard couvrant vos yeux. Ne vous inquiétez pas de mon heure d'arrivée, je vous rejoins dès que je le peux . Je rentrerai sans frapper."
La lecture de ces mots fit naître en elle un mélange de nervosité et d'excitation. Elle sentait une légère angoisse se mêler à l’anticipation. Dès sa journée finie, elle se hâta chez elle pour se préparer. Sous la douche, elle repensa aux préférences d’Alexandre et ôta la petite pilosité qu’elle conservait jusqu’alors, offrant à Alexandre et à elle-même une peau lisse et douce. En s’habillant, elle obéit à ses instructions, renonçant à ses sous-vêtements, et soigna chaque détail pour le rendre fier. À quelques minutes de 19h, elle déverrouilla la porte, s’installa dans la position demandée, les jambes légèrement écartées, les mains sur la tête et le foulard couvrant ses yeux.
Le silence s’étira, et avec lui montait une tension électrique. Les pensées se bousculaient dans sa tête : et si quelqu’un d’autre qu’Alexandre entrait ? Quel genre de surprise avait-il en réserve pour ce soir ? Ses bras s’engourdissaient, mais elle restait immobile, fidèle aux consignes. Le temps devint abstrait, chaque seconde s’étirait en une éternité. Puis, enfin, la porte s’ouvrit doucement. Sophie retint son souffle, espérant que ce soit Alexandre. Le bruit de la porte se refermant la rassura.
"Sophie," murmura-t-il dans la pièce. "Je suis heureux de voir que vous avez respecté mes consignes. J'espère que votre docilité sera constante ce soir. Je vous demande de rester dans cette position pour le moment, nous allons échanger un peu. Mais avant de commencer, je veux m'assurer de votre volonté : désirez-vous continuer sur ce chemin avec moi ?"
Sophie sentit une vague d'émotion la submerger. "Oui, Alexandre," répondit-elle avec conviction. Elle savait que tout ce qu’elle vivait à ses côtés l’épanouissait au-delà de ce qu’elle aurait cru possible. L’entendre l'encouragea davantage.
"Parfait," répondit Alexandre, visiblement satisfait. "Ce soir, nous allons franchir une nouvelle étape. À partir de maintenant, vous m’appellerez ‘Maître’, non plus ‘Alexandre’. Et sachez que toute erreur mérite une sanction. Acceptez-vous cette règle ?"
"Oui, Maître," murmura Sophie, une frisson la parcourant à cette nouvelle appellation.
"Bien, Sophie. Dorénavant, vous êtes ma soumise, entièrement et sans réserve. Tout ce que je vous demanderai devra être exécuté sans question, mais respectant notre contrat . Est-ce clair ?"
"Oui, Maître," répondit-elle à nouveau, la voix chargée d’émotion, consciente que cette nouvelle étape promettait des découvertes aussi intenses qu’exaltantes. Alexandre lui demanda alors d’ôter sa jupe et son chemisier pour se mettre presque nue devant lui. Sentant un mélange d’excitation et de pudeur, elle obéit, consciente que chaque geste la rapprochait davantage de cette union de confiance absolue.
Elle se tenait là, vulnérable et forte, tandis qu’Alexandre l’observait, attentif à chaque parcelle de sa peau. "Vous avez suivi mes consignes, Sophie. Parfait." Son regard brillait de satisfaction en découvrant son corps imberbe, comme il le souhaitait, et ses seins durcis, trahissant son état d’excitation.
"Ce soir, vous allez me prouver votre capacité à lâcher prise," annonça-t-il. "J'ai apporté un peu de matériel pour ces moments."
Sous sa demande, elle ôta le foulard de ses yeux, elle aperçut le sac volumineux qu’il avait posé. Sa curiosité se décupla en imaginant ce qu’il contenait. Alexandre la guida jusqu’à la chambre, savourant le spectacle de ses fesses lors de ses mouvements, le regard fixé sur ses courbes. Une fois dans la chambre, il lui demanda de s'asseoir au bord du lit. Elle s'exécuta, le souffle suspendu, tandis qu'il fouillait dans son sac pour en sortir de larges bracelets en cuir, sertis d’anneaux chromés. Sophie comprit qu'une séance de bondage l’attendait.
Alexandre lui demanda de fixer ces bracelets. Elle enroula les bracelets autour de ses chevilles et de ses poignets, se sentant prisonnière et libre à la fois. Puis, Alexandre sortit une barre en inox ornée d'anneaux, deux aux extrémités et un au milieu , puis deux pinces qu’elle n'avait jamais vues auparavant. "Ce sont des pinces japonaises, Sophie," murmura-t-il, dévoilant leur usage en les serrant légèrement. L’excitation de Sophie monta encore, teintée d’appréhension, devant ce nouvel horizon qu’elle s’apprêtait à franchir.
Alexandre fixa la barre aux chevilles de Sophie avec soin, laissant ses jambes écartées d’un mètre. Le froid du métal sur sa peau accentuait son appréhension, lui rappelant qu’elle était entièrement livrée aux intentions d’Alexandre. À sa demande, elle s’allongea sur le lit, se laissant basculer en arrière pour se retrouver sur le dos, sentant chaque fibre de son être vibrer sous l’effet de la nervosité. Le cœur battant plus fort, elle savait que l’entrave ne faisait que commencer, chaque geste calculé d'Alexandre venant renforcer l'intensité de ce moment.
Elle s’allongea, les jambes pliées, les pieds au sol, les chevilles fixées par la barre d’écartement. Alexandre lui demanda de lever les jambes et de saisir ses chevilles avec ses mains. Cette position, qui exposait toute son intimité sans la moindre barrière, la mettait à la fois dans un état de vulnérabilité totale et d’attente fiévreuse. L’esprit de Sophie était en ébullition, oscillant entre l'excitation et la crainte de ce qui allait suivre. Elle obéit, jambes relevées, présentant sans retenue son corps à Alexandre, qui, du coin de l’œil, observait chacun de ses frémissements.
Alexandre plongea la main dans son sac, et sortit lentement deux petits cadenas. D’un geste sûr, il attacha un cadenas entre l’anneau du bracelet de sa cheville droite et celui de son poignet correspondant, puis répéta le même geste pour la cheville et le poignet gauche. Sophie se sentit à cet instant complètement vulnérable, physiquement soumise au désir d'Alexandre, une situation qui la transportait au-delà de tout ce qu’elle avait pu imaginer. Il ne lui restait qu’une paire de bas et des talons, derniers fragments de sa pudeur, devenant presque dérisoires dans cet abandon total.
Alexandre saisi alors les deux pinces japonaise , qu’il fixa doucement aux tétons de Sophie. La pression, d’abord subtile, se faisait sentir, une sensation intensifiée par la certitude qu'avec le temps, cette douleur contenue se transformerait en un supplice. Son regard se porta à nouveau vers le sac d'Alexandre, où il sortit une corde noire. Sophie, les yeux fixés sur lui, ne comprenait pas ce qu’il comptait faire, mais se laissa envahir par l’expectative.
D’un geste précis, il attacha une extrémité de la corde à la cheville droite, puis l’étira, passant par un anneau de la pince de son sein droit, poursuivant son chemin jusqu’au milieu de la barre, avant de relier la corde à la pince du sein gauche et enfin à la cheville opposée. Une tension subtile s’installa dans cette corde formant un "W" entre ses chevilles, la barre et les pinces sur ses seins. Alexandre lui demanda alors de plier légèrement les genoux, rapprochant la barre de sa poitrine. Le simple mouvement suffisait à rendre la position inconfortable, la tirant davantage vers une vulnérabilité sans détour.
Quand il estima la posture parfaite, Alexandre resserra légèrement la corde, créant une tension subtile mais constante sur les pinces. Sophie réalisa alors qu’en bougeant ses jambes, chaque mouvement accroîtrait la pression sur ses seins, la forçant à un contrôle total. Alexandre, d’un ton ferme et grave, la prévint qu’il ne voulait ni cris ni plaintes ; elle devait rester digne et soumise. Elle inspira profondément, acceptant cette soumission complète malgré la tempête d'émotions en elle, résistant à cette hésitation latente.
Puis Alexandre replongea dans son sac pour en ressortir un flacon et un vibromasseur. Il expliqua à Sophie, avec une assurance implacable, qu’il allait orchestrer une séance de plaisir de vingt minutes, dont lui seul contrôlerait chaque seconde. Elle n’avait pas le droit de jouir sans son ordre. Seules ses mains ouvertes, si le plaisir devenait insoutenable, seraient le signe qu’elle formulaire la demande d'obtenir une pause. Il lui demanda si elle avait bien compris les consignes. Les joues rosissantes, elle répondit d’une voix douce et résignée : "Oui, maître."
Ce mot, prononcé dans la quiétude de la pièce, marqua le commencement de leur épreuve, où chaque seconde, chaque geste, chaque frémissement de Sophie serait le reflet de cette confiance et de cet abandon total.
Les quelques minutes qui venaient de s'écouler suffisaient déjà à rendre la position inconfortable pour Sophie. Elle tenta de réajuster ses jambes pour soulager la tension dans son corps, mais un mouvement maladroit provoqua une traction sur les pinces qui lui tira douloureusement les tétons. Cet avertissement douloureux fit monter une détermination nouvelle en elle : il lui faudra maîtriser chaque fibre de son corps pour endurer cette épreuve sans faiblir.
Alexandre, imperturbable, lança un chronomètre sur son téléphone, prenant soin de tout contrôler. Il saisit un petit flacon de lubrifiant et aspergea généreusement le sexe de Sophie, déjà humide mais désormais lisse et glissant sous ses doigts. La sensation froide du liquide, contrastant avec la chaleur grandissante en elle, la fit frémir. Puis, il prit le vibromasseur, dont la tête recouverte de petits picots en silicone se mit à vibrer doucement. Il commença à basse intensité, comme pour éveiller progressivement sa sensibilité. Dès que le silicone effleura son intimité, Sophie sentit une vague de plaisir électrique la traverser, chaque vibration s’infiltrant dans son corps. Elle ferma les yeux, cherchant à ignorer tout le reste, consciente que son unique tâche consistait à contenir cette montée de plaisir pour ne pas décevoir Alexandre.
Au bout de quelques minutes, Alexandre joua avec la molette, augmentant et réduisant l’intensité des vibrations en un rythme habilement orchestré, comme une symphonie dont il contrôlait chaque crescendo. Sophie se sentait envahie par des vagues de plaisir qui devenaient de plus en plus difficiles à contenir, et chaque décharge de plaisir la poussait à déplier légèrement les jambes, provoquant une tension immédiate et douloureuse sur ses tétons. Elle serra les poings, s’efforçant de ne pas montrer de faiblesse malgré la lutte intérieure. La sensation était de plus en plus intense, la menant progressivement au bord de ce départ interdit.
Alexandre continuait de jouer de la molette, augmentant l'intensité sans jamais atteindre le maximum, comme s’il gardait une réserve pour le final. Par deux fois, Sophie, à bout de souffle, ouvrit les mains en signe d’abandon temporaire. À chaque pause, Alexandre s’approchait d’elle et profitait du répit pour masser délicatement ses seins. Les tétons, douloureux et hypersensibles, accueillaient ses grandes mains avec une étrange reconnaissance, ses gestes fermes mais attentionnés venant apaiser leur douleur brûlante. Mais ces pauses ne duraient jamais longtemps : il reprenait inlassablement le vibromasseur, en veillant toujours à maximiser l’intensité du plaisir sans lui permettre de lâcher prise.
Finalement, après vingt longues minutes de cette torture exquise, Alexandre lui murmura l'autorisation de se libérer. "Sophie, je vous demande de partir." Au même instant, il tourna la molette au maximum et appliqua la tête vibrante sur elle. Sophie, déjà au bord, bascula immédiatement dans une vague d'extase. Son corps entier se tendit dans un spasme incontrôlé, ses jambes se contractant malgré elle, tirant sur la corde et les pinces, mais cette douleur ajouta à l'intensité de son plaisir, transformant la sensation en une explosion profonde et dévastatrice. La tempête de l’orgasme la submergea, balayée par des vagues de plaisir d’une intensité qu’elle n’avait jamais connue.
Même une fois l’orgasme passé, Alexandre laissa le vibromasseur en contact, prolongeant cette douce agonie. Sophie, encore électrisée, frissonnait à chaque contact, chaque mouvement de la tête du vibromasseur se transformant en une décharge, mélange de plaisir et de douleur. Incapable de retenir ses mouvements, ses jambes tentaient de se libérer de la tension de la corde, ravivant à chaque tentative la douleur dans ses tétons, devenus presque insupportablement sensibles.
Enfin, Alexandre éteignit le vibromasseur et la regarda avec une satisfaction tranquille, admirant son œuvre : Sophie, haletante, le corps encore vibrant de plaisir et de douleur, le teint rouge de cette extase prolongée. Sans un mot, il la laissa ainsi, se levant pour aller se préparer un café dans la cuisine. Pendant ces minutes d’attente, Sophie, encore sous le choc, essayait de retrouver ses esprits, submergée par des émotions confuses – plaisir, douleur, honte, et cette intensité dont elle n'avait jamais soupçonné la profondeur.
Lorsqu’il revint, il la libéra enfin de ses attaches, prenant soin de la redresser doucement. Ils partagèrent un moment de complicité, échangeant sur cette expérience, permettant à Alexandre de comprendre ce qu’elle avait ressenti. Sophie, encore bouleversée, admettait en elle-même que cette plongée dans une soumission totale lui avait fait atteindre un plaisir inégalé. Chaque sensation avait gravé en elle l’envie de revivre cette intensité, de s’abandonner de nouveau à lui.
Une fois ses affaires rangées, Alexandre lui promit de la recontacter bientôt. Sophie, encore en émoi, se coula dans un bain chaud pour apaiser son corps et laisser son esprit vagabonder, imaginant ce qu’Alexandre pourrait lui faire vivre la prochaine fois, prête à se redécouvrir dans cet abandon entre ses mains expertes.
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Un néophite me demanda sur cet site, il y a peu: le BDSM, comment çà marche?
La meilleure manière de l'expliquer, c'est peut-être d'expliquer mon parcours qui n'est pas celui d'un connaisseur, mais de celui qui aurait aimé en être un.
Tout a commencé pour moi lorsque j’avais 21 ans. Je faisais mon service militaire à la marine belge. Ce jour-là, nous traversions l’équateur avec le MS-ZINNIA et, comme il se doit, un certain nombre d’épreuves étaient prévues pour les cinq nouveaux, dont je faisais partie.
Traditionnellement, les officiers ne participaient jamais.
Rien de bien méchant. La première épreuve était de ramper dans un tuyau de 80 cm de diamètre. Nous étions ralentis dans notre progression par un puissant jet d’eau provenant de l’autre côté du tuyau.
Le jet était si puissant que mon slip de bain, probablement déjà fort usé, se déchira. Je me suis retrouvé tout nu de l’autre côté sous les rires complices des autres matelots. On me dit que, finalement, c’était pas si mal. On me demanda de rester nu.
La deuxième opération était de boire de la bière dans laquelle flottait des gros morceaux de pain d’épice, dans un pot de chambre. Cela ressemblait à s’y méprendre au produit de nos intestins. J’ai donc du me mettre à genou, derrière en l’air et boire.... Ce fut ma première soumission, alors que je n’en avais pas du tout conscience. En effet, personne ne songeait à une position du BDSM dont tout le monde ignorait jusqu’à l’existence.
Tout le monde ? non, pas tous.
Lors d’une escale, quelques jours plus tard, un sous-officier, de plus de vingt ans mon ainé est venu me trouver et me demanda :
J’aimerais te montrer quelque chose. Serais-tu libre dans quinze jours (lorsque nous rentrerons à la base)? ?
C’est ainsi que je me suis retrouvé dans le studio qu’il louait pas loin de la caserne.
Laisse-moi te montrer quelque chose, mais… ne dis rien avant que j’aie fini mon explication.
Il me montra des photos dans un album érotique où des garçons, entièrement nus, se faisaient flageller et pourtant bandaient durs. C’était signé ‘Pierre Darville’. J’ai maintes fois tenté de retrouver sur internet cet artiste qui ne prenait que des photos de nus masculins, mais sans succès. Probablement a-t-il fini sa carrière bien avant l’avènement du net.
Tout en feuilletant l’ouvrage, il m’expliqua que ces garçons étaient volontaires. Chose troublante. Qui pouvait aimer se faire torturer de la sorte.
C’est alors que ses explications éveillèrent mon intérêt.
Lorsque tu t’es retrouvé nu, à la caserne, devant les autres, as-tu éprouvé de la gêne ?
Non pas vraiment ! Il faut dire que les copains rirent de bon cœur. Je sentis qu’il s’agissait de complicité et non de jugement de quelle que nature que ce soit.
Il prononça pour la première fois le terme de BDSM, dont je n’avais jamais entendu parler qui est l’acronyme de Bondage, Domination, Sado-Masochisme.
A peine rentré à Ostende, mon port d’attache, j’ai écrémé les bibliothèques et les librairies mais je n’ai rien trouvé. Quelqu’un m’avait parlé de BDSM et je voulais savoir. J’ai donc revu mon sous-officier et nous nous sommes rencontrés dans un bistrot pas loin de la caserne.
Je connaissais seulement la signification de deux mots : Le masochiste est une personne qui jouit de la douleur qu’il endure, et le sadique est celui qui se régale de voir le maso gémir sous ses coups. J’accordais à cette pratique un jugement de valeur qu’elle ne mérite pas. Tout çà du fait de la religion catholique dont tout le monde ou presque, à cette époque, était imprégné.
J’ai donc évité de juger et me suis souvenu d’une maxime d’André Malraux : ‘ Juger, c’est de toute évidence, ne pas comprendre’. Aujourd’hui je la paraphraserais en disant que juger, c’est une volonté de ne pas comprendre.
Pour comprendre, il fallut que je me départisse du mode de pensée chrétien qui était le mien, et que je fasse abstraction de la morale héritée de mes parents et de mon entourage. Je l’ai fait, parce que je voulais comprendre.
Cela a duré longtemps, toujours autour d’un verre ou lors d’un repas. Il m’a tout expliqué :
Le BDSM : un jeu de rôle
Il m’expliqua que le BDSM est un jeu de rôle : En fonction de ses sensibilités, l’un choisit d’endosser le rôle de maso, et l’autre le sado. Les rôles ne sont pas immuables, mais, dans certains cas, interchangeables. Les rôles doivent être clairs pour plus de sécurité.
Il y a des règles strictes, mais je m’aperçois que sur ce site ‘bdsm.fr’ beaucoup de gens se disent soumis ou dominants et ne savent pas vraiment à quoi ils s’engagent.
Celui qui choisit d’être maso évolue toujours nu, contrairement au sado qui peut choisir. Le sado tutoie le maso, et le maso vouvoie le sado.
Celui qui endosse le rôle de maitre ou dominant doit donner des ordres clairs, compris et sans ambiguïté pour le soumis (aussi appelé “esclave“) et doit évoluer dans un cadre bien balisé. Une discussion s’impose donc.
Choisir librement son rôle garantit une séance de BDSM réussie, et un instant intime d’une grande complicité. Ensuite chacun peut donner libre cours à ses envies et ses fantasmes tout en maintenant la place choisie durant la séance. Ici, on parle de séance et pas de sexe, car le BDSM n’est pas que du sexe, même si c’est plaisant.
Le BDSM : d’abord le mental
A cette époque, les salles de sport n’étaient pas légion, et je fréquentais une des salles de la Marine à Bruges. J’aimais cela. Quand on fait du sport, ce n’est pas qu’on recherche d’avoir mal, mais on en accepte l’éventualité de bon gré. C’est la même chose pour celui qui joue au foot ou qui pratique tout autre sport. Tout se passe donc d’abord dans le mental. Cela peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d’accepter.
De nos jours, on est de plus en plus nombreux à avoir entendu parler du BDSM, mais beaucoup de personnes le considèrent encore comme un tabou et ont honte de ressentir le besoin de l'essayer . Certaines personnes le considèrent même comme une forme de violence ou d’abus. Les perversités sont toujours dépeintes de manière négative et un certain nombre de professionnels de la santé mentale condamnent toujours le BDSM.
En revanche, de nombreux thérapeutes assurent qu’être excité par quelque chose de bizarre ou de désagréable est tout à fait normal. Cela fait tout simplement la nature humaine et qu’il ne faut pas en avoir honte. A titre d’exemple, il est peu probable qu’un homme aime de se faire gifler quotidiennement, alors que, dans un contexte sexuel, il adore çà.
Le mental nous a toujours dicté des comportement “moraux“ mais qui ne rendent pas toujours heureux.
Le BDSM : un art de vivre
Mon adjudant (appelé Maitre en Marine) m’apprit au fil des semaines qui suivirent, toujours autour d’un verre, que, sous l'асrоnуmе BDSM se сасhеnt dе nоmbrеusеs pratique vаrіéеs qui pouvaient être intenses. Bіеn аu-dеlà dе l'іmаgе stéréоtурéе du mаîtrе еt dе l'еsсlаvе, je découvris que cet univers, qui rероussе sans сеssе les limites sexuelles, agrémenté par des jеuх sulfureux seraient de nature à me plaire et que le BDSM était un art de vivre.
Il m’a fallu longtemps pour comprendre que vivre, c’est être acteur de son propre devenir, et on ne vit vraiment que lorsqu’on est heureux. Dans le cas contraire on subit la vie. Il m’a fallu longtemps pour admettre que le BDSM me fit découvrir l’amitié, la joie, la paix, mais aussi la patience, la bonté, la fidélité, la douceur et la tempérance, Il m’a fait découvrir que le bonheur n’est jamais dans la possession, mais dans l’abandon, que le vrai bonheur n’est pas dans le paraître, mais dans l’être, et que le vrai bonheur est, surtout pour le soumis, dans l’abandon et le “lâché prise“. Pour un soumis, le vrai bonheur est de “déguster“ la douleur infligée par son dominant, et que le vrai bonheur ne se fantasme pas, il se vit. Attention que lorsque je parle de ‘douleur’, je ne parle pas de ‘souffrance’. La nuance est importante.
Le BDSM est un ART.
A comme AIMER
Entre les partenaires nait forcément une grande complicité d'esprit, d'âme et de corps. C'est presque une fusion.
R comme RASSURER
Entre les pertenaires la confiance est totale. Elle est comme les allumettes: elle ne sert qu'une fois. Soyons y vigilant. Cette confiance totale est une garantie que tout ira bien pour l'un et pour l'autre. Le soumis peut "lâcher prise" en toute confiance. N'oublions toutefois pas le SaveWord, garantie supplémentaire.
T comme TORTURER
La torture est réelle. Elle se traduit par des gémissements, des mots et des gestes, toujours dans un contexte consensuel. Cette torture, que le soumis réclame, produit les endorphines qui soulage et rend même le supplice agréable et l'ocytocine qui nous pousse à en redemander.
Le BDSM est-il moral ?
A l’époque où je fus initié, il était hors de question d’en parler à son entourage, surtout si cet entourage pratiquait une conviction religieuse, que ce soit le christianisme, le judaïsme ou l’islam, peu courant dans nos contrées à mon époque. J’ai pratiqué, j’ai découvert des ouvrages au fil des ans, j’ai lu des témoignages parfois dramatiques où des adeptes du BDSM se suicidèrent à cause de l’hostilité qui régnait autour d’eux, car l’ensemble du corps scientifique considérait cette pratique comme une déviance.
Aujourd’hui, ce même corps scientifique est un peu moins catégorique, mais je remarque quand même qu’il est plus facile de faire son coming out que de dire qu’on est adepte de cette pratique.
J’ai souffert beaucoup de cette morale. J’ouvrais ces ouvrages en cachette, je les louais sous un faux nom, je rencontrais loin de chez moi, quand c’était possible, car quand on est marié, tous les déplacements doivent être justifiés. Les chaines de la morale étaient plus douloureuses que l’entrave due au BDSM.
Ce n’est que vers cinquante-cinq ans que je me suis départi du mode de pensée que j’avais reçu en héritage. Depuis ce moment j’ai lu, j’ai pratiqué, mais jamais plus je n’ai eu à souffrir de la morale. Ma prière à Dieu fut : “maintenant Seigneur, c’est entre toi et moi“.
J’ai compris que l’homme avait trois entités en lui : L’esprit, siège de la réflexion, l’âme, le siège du ressenti et le corps, outil d’expériences admirable. Il fallait que j’expérimente.
Je remarque aussi que la majorité de ceux qui suivent la morale établie ne sont pas heureux. Leur visage fermé montre à quel point ils subissent la vie plutôt que d’en jouir.
Le BDSM : infinité de pratiques
Avec l’avènement d’Internet, j’ai appris que les pratiques sexuelles sont multiples et peuvent varier à l’infini selon les envies des participants. Tout dépend de la créativité et de l’imagination des participants. Il faut juste ne pas perdre de vue que cette pratique est étroitement liée à la douleur, la contrainte, l’humiliation érotique, des jeux de mise en scène de fantasmes,
Le BDSM : Confiance et communication claire
Plusieurs fois, mon sous-off avec lequel je sympathisais de plus en plus m’expliqua que les jeux sexuels s’adaptent à nos envies profondes, mais aussi à nos limites. Les jeux, leur intensité doivent être décidés de commun accord, exprimés de manière claire. La communication et la confiance sont les clés de voûte d’une séance réussie. Les règles arrêtées doivent être validées par chacun des participants de manière non équivoque. On ne se lance pas dans une séance BDSM pour faire plaisir à l’autre. Chacun doit aussi y trouver de la joie.
Personnellement au début, lorsque je recevais le coup de fouet, je me mordais les lèvres en me disant que cela plaisait à mon dominant.... Ce n’est pas suffisant. On en a parlé et puis il m’a donné “une récompense“, par exemple une caresse sur les bourses ou sur toute la longueur de la hampe, ou d’autres endroits, avant de poursuivre.
C’était agréable de sentir quelqu’un d’aimant, à qui je pouvais parler de tout, en toute confiance qui me touchait partout alors que j’étais entravé par des menottes à une croix de Saint-André. Je savais qu’il ne cherchait que mon plaisir… et moi je cherchais le sien.
Aujourd’hui, Il n’y a que des clichés sur la toile et les mecs fantasment sur des mensonges. Un moment BDSM est unique, n’appartient qu’à nous, ne ressemblera à aucun autre et sera ce qu’on désire qu’il soit. Le dominant garde le choix du scénario, et le soumis la joie de la découverte. Ce moment se décline comme on l’a décidé ensemble et selon l’intensité qui nous convient.
Si les explications durèrent plusieurs semaines avant de se lancer, c’est qu’il voulait me préparer psychologiquement et mentalement. C’est agréable de discuter en toute simplicité avec nos partenaires de jeu des fantaisies qui nous excitent en sachant qu’il n’y aura ni moquerie, ni jugement.
BDSM : le mot d’arrêt indispensable
Alors que j’étais débutant et en mode “soft“, il m'enseigna de ne jamais accepter une séance où un mot d’arrêt ou “SaveWord“ n'a pa été défini. Il reste indispensable pour plus de sécurité. Même avec un partenaire régulier, ce mot reste indispensable, car l’excitation peut prendre le pas sur la raison. Le mot doit être pertinent pour permettre de comprendre que le dominant y va un peu fort. Eviter évidemment des mots comme “non“ ou “j’ai mal“ car ces mots font partie du jeu de rôle et encouragent le dominant à poursuivre avec encore plus de vigueur.
BDSM : disciplines phares
Les jeux érotiques ’gays’ que je préfère aux jeux ‘hétéros’ même si je suis marié, peuvent être doux et légers. C’est ainsi que j’ai commencé. D’autres paraissent plus hard, et d’autres peuvent être qualifiés d’extrêmes. C’est derniers, à part le fait qu’ils soient éprouvants, pourraient mettre en péril la santé aussi bien physique que mentale.
Le bondage ou ligotage se retrouve dans pratiquement tous les jeux puisque c’est ce que plait au dominant : Faire de moi ce qu’il veut alors que je suis incapable de bouger, me voir me tortiller de douleur (toujours acceptée) ou m’entendre crier grâce (sans prononcer le save word).
Pour le dominant, l’effet visuel est très important. Il placera d’ailleurs ses cordes de manière esthétique. Le dominant assume sa domination et le soumis y consent de bonne grâce.
Tout est possible dans ces séances dans lesquelles le jeu de rôle occupe une place prépondérante.
Le tout est de bien choisir son dominant.
Mon premier jour de soumis
Durant plusieurs semaines, nous avions parlé, nous apprenions à nous connaitre. Ce que je retiens surtout, c’est ce que j’ai pu lui avouer sur ce que j’attendais de la vie, sur le bonheur, sur mes rapports à la sexualité. Il m’écoutais avec attention sans jamais de geste hostile, sans reproche, sans jugement.
Il ne fallait pas compter sur l’entourage pour parler de sexualité. Ce sont des choses qui ne se disaient pas. A lui, je lui ai parlé du plaisir que j’avais de me masturber, de varier mes positions, et puis du plaisir que j’éprouvai lorsqu’à l’internat, pour la première fois, une main autre que la mienne soupesa mes testicules, me fit bander ferme et me fit éjaculer. C’était jouissif, il n’y a pas d’autres mots.
Après m’avoir écouté il me dit : “si tu me fais confiance, je te ferai ressentir quelque chose de plus jouissif encore“. Et je lui fis confiance.
Il y avait longtemps plusieurs semaines que je n’avais plus été dans son studio, depuis ma visite où il m’avait montré les photos.
Il me demanda si je voulais bien me mettre torse nu, ce que je fis. Il me demanda s’il pouvait me bander le yeux… bien sûr. Et puis il me guida vers un coin de la pièce, me demanda de lever les bras à hauteur des épaules. Il me prit une main et la menotta à un mousqueton attaché au mur. Puis ce fut l’autre main. J’étais attaché les bras en croix, à sa merci.
Ensuite, il plaça délicatement des pinces sur mes tétons en me demandant : “çà va“. Je n’éprouvais que peu de gène dans la mesure où les pinces ne serraient pas trop fort. Alors il serra les vis de plus en plus jusqu’à m’entendre geindre. C’était quand même supportable.
Ce qui devait arriver, arriva. Il prit son temps pour m’ôter les souliers, les chaussettes, puis le pantalon. lorsque je fus en slip, il passa ses doigts dessus, et sur les bords de l’élastique. J’avais envie de plus, j’avais envie d’une belle érection. Il soupesa mes testicules, les serra, ce qui me faisait un peu mal, et à la fois, ce n’était pas désagréable. J’en oubliai presque la douleur des pinces sur les tétons.
Je ressentis aussi une vive douleur lorsqu’il tira sur les pinces… en fait il ne tirait pas. Il avait ajouter des poids à chaque pince.
Ce qui me surprit et je m’en explique un peu plus loin, c’est que, malgré l’inconfort de la situation, je n’avais pas envie que çà s’arrête. Comment est-ce possible ? En effet, impossible de bander correctement puisque mon slip, assez serrant, empêchait l’érection.
J’avais oublié la bienséance, les convenances, la morale. Rien ne comptait plus que le plaisir d’être là, avec lui, qui me faisait du bien et qui se délectait de mes gémissements.
Il enleva enfin mon slip et ma verge se tendit et lui offrit une belle érection. Il passa sa main gantée d’un gant de crain sur ma verge, et me pinça les testicules ce qui m’arracha un cri de douleur. Ca faisait mal, et en même temps je désirais qu’il continue.
Au fur et à mesure de nos séances, il me mordillait les parties sensibles, les embrassaient, les suçait, les caressait, les griffait avec ce qu’il avait sous ma main. Mes Oréoles et mes tétons, mon pénis, la peau de mes testicules, entre les cuisses subirent une délicieuse douleur.
La morsure, selon l'endroit et la puissance choisis, peut être un extraordinaire stimulus. J’ai ainsi découvert que les morsures sont l'expression naturelle et spontanée de la sensualité. Elles agrémentent l'acte amoureux de fantaisie et attisent le désir.
Il me donna aussi la fessée... Mine de rien çà me faisait mal. Cette zoné érogène, frôlant l’anus, irradiait dans mon bas ventre et provoquait une semi érection. Ca faisait mal, mais je savais qu’il tenait à nos rencontres. C’est ce qui fit la différence.
Il me donnait aussi des coups de martinet qui laissaient des traces quelques jours.
A cette époque, il n’y avait pas de love shop comme on les connait aujourd’hui avec un infinité d’instruments de torture divers.
Malheureusement, nous nous sommes perdus de vue lorsque j’ai quitté l’armée. . A cette époque, nous n’avions pas tous le téléphone, juste le courrier postal qui laissait des traces.
Pourquoi aime-ton la douleur ? Grâce aux hormones
Lors de la première séance, je me suis interrogé : pourquoi, alors que la douleur me prend au tripes, çà me fait à ce point du bien que je n’ai pas envie que ça s’arrête ?
Simplement parce que le corps, ce merveilleux instrument d’expériences, est admirablement bien fait. Il secrète des hormones qui nous font du bien : l’ocytocine, la sérotonine, les endorphines et la dopamine.
Rôle de la dopamine
Le rôle de la dopamine est double : elle crée une sensation agréable en libérant de l’énergie et nous permet de nous souvenir de ce bon moment. Grâce à elle, on se souvient que faire l’amour est bon, que les caresses sont bonnes… C’est l’espoir d’une récompense qui est à l’origine de la libération de dopamine dans le cadre du BDSM.
Rôle de l’endorphine
C’est l’hormone qui nous intéresse au premier chef : lorsqu’on ressent la douleur, on libère de l’endorphine. En BDSM, pour obtenir cette sensation agréable liée l’endorphine, les membres reculent de plus en plus les limite afin de déclencher la sécrétion d’endorphines.
Rôle de l’ocytocine
En BDSM, c’est l’hormone qui nous pousse à réclamer le “châtiment“ auprès de notre dominant en qui nous avons placé notre confiance…et notre amour. Lorsque nous recherchons la compagnie de quelqu’un, c’est l’ocytocine qui le provoque. L’ocytocine est l’hormone de l’attachement.
Rôle de la sérotonine
C’est l’hormone du respect. En BDSM, elle est obligatoirement partagée par le dominant et le soumis. Le respect des deux (ou plus) partenaires est le lien social, gage de sécurité.
Et après ?
Après, j’ai rencontré d’autres garçons de mon âge. Personne ne connaissait le BDSM, et quand je leur en parlais, probablement très maladroitement, l’idée de la douleur ne les séduisait pas.
Par la suite, j’ai aimé me retrouvé nu au milieu de gars. J’adorais les sucer, les caresser, les faire juter et voir tout ce sperme couler sur leurs jeunes corps.
Contraint par le conformisme social, je me suis marié. Je suis resté “sage“ pendant à peine un an, avant d’apprendre qu’il existait un sauna gay près de chez moi. Il me faisait du bien ce sauna. La chaleur, des corps nus non complexés, des bites larges et longues à sucer. J’ai adoré.
Pendant presque vingt ans, j’ai fréquenté les saunas gays. Ma fonction dans l’entreprise étant un travail itinérant, j’y ai passé beaucoup de temps.
Pourtant cette vie était trop basique et le fait de m’informer me permit de croire que j’étais encore de la partie, même si c’est devenu au fil des années un fantasme.
Et puis Internet est arrivé, et avec lui les premiers sites gays et les réseaux sociaux qui ont permis des rencontres aussi décevantes l’une que les autres. Il n’y avait ni confiance, ni partage, ni respect…juste un bon moment pour l’autre et de la déception pour moi.
Enfin sont apparus les sites BDSM, mais la plupart ne présentaient que des contenus qui ne ressemblaient à ce que mon sous-off m'avait enseigné.
Et puis, ce fut l’arrivée des Love Shop (à ne pas confondre avec les sex shop) qui permettaient d’acquérir, essentiellement en ligne, des accessoires de BDSM. En ce qui me concerne, il fallait être discret. J’y ai découvert des accessoires pour une discipline que je ne connaissais pas : l’électrostimulation.
J’ai ainsi appris que l’excitation des tétons conjuguée à l’excitation de la base de la verge grâce au placement d’un cockering électrique , menait à l’éjaculation. (mais malheureusement pas toujours à l’érection).
Aujourd’hui, j’apprécie l’électrostimulation qui consiste à envoyer une décharge électrique sur les tétons, sur la hampe, le frein, le gland, les bourses ...et jouer avec l’intensité. Evidemment, ce serait plus agréable si on était deux.
Je joue aussi avec des godes et des plugs avec l'intensité desquels j'aime jouer.
Parfois, j’ajoute une pointe de poppers, vasodilatateur qui a la particularité d’augmenter le seuil de la douleur et, par voie de conséquence fabrique des endorphines qui provoque, malgré la douleur une sensation agréable, et l’ocytocine qui me pousse à recommencer.
Comme le poppers, le BDSM en solo a un risque: l'accoutumence. Elle risque de faire perdre l'envie de tout autre partenaire que soi. Il faut donc bien gérer.
J'avais envie pour tous ceux qui sont ici, de partager ma petite expérience du BDSM.
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Article d'origine : https://intime-photographie.fr/incontournable/comment-debuter-une-relation-bdsm il peut y avoir des mlses à jour là bas, sans forcément qu'elles aient été remises ici.
Comment bien débuter sur un forum (fetlife, bdsm.fr ou autre)
Depuis longtemps, on le dit que je suis parfois brutale avec les nouveaux arrivants. Alors, aidons, encore un peu.
Avant de commencer
Il faut avant tout Lire les règles du lieu que vous arpentez. Lisez-les attentivement pour éviter toute infraction. Attention, sur fetlife.com, bdsm.fr par exemple, ou discord, chaque sous-groupe peut avoir des règles spécifiques.
Ensuite, observez : Prenez le temps de lire plusieurs fils de discussion pour comprendre la dynamique du forum, le style de communication, et les sujets populaires ou sensibles. Vous apprendrez ainsi à repérer les vieux ours comme moi…
Sauter dans l’arène
L’heure est venue de rédiger votre présentation, utilisez-la pour vous présenter. Ne publiez pas de petite annonce en premier post, elles ne servent à rien et donnent une mauvaise image de vous.
Voici quelques pistes, non exhaustives et surtout non limitantes et non obligatoires qui peuvent servir de support à votre présentation.
Âge
Sexe
Région
Dominant(e) / Soumis(e) / Switch
Niveau de pratique BDSM (débutant / moyen / confirmé)
Quelques limites
Mes préférences BDSM
Appartenance actuelle
Votre situation de couple
Ce que vous aimez dans la domination / soumission
Le temps depuis lequel vous pratiquez
Vos loisirs.
Sport
Musique / groupe
Film
Une photo
Si vous voulez être tutoyé, vouvoyé
Cela aide à créer un lien avec les autres membres et montre que vous êtes prêt à vous engager.
S’implanter dans les lieux
Commencez par participer à des discussions pour lesquels vous avez déjà des connaissances ou un intérêt personnel. Cela rend votre participation plus naturelle et enrichissante.
Lorsque vous répondez, essayez d’apporter une valeur ajoutée. Évitez les réponses vagues ou simplement pour dire que vous êtes d’accord, ou pas d’accord (souvent il y a des icônes avec des pouces, pour ça).
Orthographe et Grammaire :
Crucial. Prenez le temps de relire vos messages pour éviter les fautes d’orthographe ou de grammaire. Cela rend vos contributions plus professionnelles. Le contraire donne l’impression que vous avez torché ça vite fait, et que vous n’en avez finalement pas grand-chose à faire.
Poser des questions, oui mais…
Intelligentes, si possible ! Et qui n’ont pas déjà un post dédié. Utilisez la fonction « recherche », pour savoir si ce que vous vous apprêtez à dire n’est pas déjà traité. D’une part, c’est plus respectueux, d’autre part : les personnes ayant déjà participé au sujet auront souvent une notification et seront plus enclines à participer.
Formulez vos questions de manière claire et précise.
Comportement
J’ai choisi de mettre ce point en dernier, il aurait pu être en premier. Mais, c’est normalement inclus dans les règles du lieu ! De ce fait, ici, je fais seulement un rappel.
La politesse va loin. Même dans les désaccords, maintenez un ton respectueux. Les forums sont des communautés où le comportement de chacun influence l’expérience de tous. J’ignore sciemment cette règle régulièrement, et accepte ainsi d’être traité d’un certain nombre de nom d’oiseaux rares.
Allez-y doucement avec le trolling… Des petites blagues par ci par là, c’est déjà bien.
Quand vous serez solidement habitué au lieu, vous saurez que faire !
BONUS : la Technique
Apprenez à vous servir des fonctionnalités comme les citations, les images, les liens, etc., pour enrichir vos messages. Il y a souventdes posts dédiés pour ça, sans quoi, posez des questions, ça fera un premier contact.
Engagement à Long Terme
La participation régulière aide à devenir un membre reconnu. Ne soyez pas découragé si vos premiers messages ne reçoivent pas beaucoup d’attention, ou se font rudoyer, apprenez, persévérez.
En plus de répondre, proposez de nouveaux sujets ou partagez des informations intéressantes. Cela peut attirer l’attention et augmenter votre participation.
En suivant ces conseils, vous pourrez non seulement vous intégrer efficacement dans une nouvelle communauté de forum, mais aussi enrichir votre expérience et celle des autres membres.
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Elle erre dans la brume, le cœur en éveil,
À la quête d’un maître, d’un feu sans pareil.
Ses yeux cherchent l’éclat d’un regard souverain,
Un conquérant tendre pour lier son chemin.
Elle rêve d’un homme, de force et de flamme,
Qui saura la lire au creux de son âme.
Qu’il soit doux et puissant, qu’il soit fort et secret,
Qu’il guide ses pas là où elle se tait.
Elle s’imagine, offerte à ses bras,
Soumise et sereine, sous le poids de sa loi.
Elle désire ses chaînes, douces, infinies,
Que ses mains la tiennent dans l’ombre d’un lit.
Mais plus qu’un maître, elle attend un amant,
Un roi et un rêve, un lien apaisant.
Qu’il dompte son cœur avec une tendresse,
Qu’il lui donne en amour sa juste faiblesse.
Dans le silence de la nuit étoilée,
Elle cherche cet homme, en secret, en pensée,
Un conquérant tendre, un souffle profond,
Pour que dans sa soumission, elle trouve son nom.
J'utilise une IA et je lui pose des questions
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J’enlève mon manteau et ouvre la penderie quand j’aperçois un mot qu'Il m’a laissé sur la petite commode. Une simple feuille pliée en deux avec écrit "Ma Mia" dessus.
Je respire, je prends le temps de pendre ma veste et d'enlever ma culotte. C'est devenu un réflexe tellement naturel que je le fais sans y penser, comme on retirerait son écharpe quand on arrive chez soi.
Je déplie ensuite la feuille. Il y a une dizaine de lignes que je dévore avec une certaine impatience ou une impatience certaine, sourire. Il aime me surprendre et il est doué pour cela.
"Bonsoir mon amour,
J'ai repensé à notre conversation de mercredi et j'ai très envie d'explorer ce vaste territoire avec toi. Evidement, nous approfondirons cela petit à petit, chaque fois un peu plus loin, dans l’acceptation et le respect... et surtout l’amour ma Sublime.
Je sais que tu as tenté de reconnaître la musique que j'écoute et rassure toi il est tout à fait normal qu'elle ne t'évoque rien de particulier pour l'instant.
Il s'agit des 4 saisons de Vivaldi qui, je trouve, colle très bien avec ce qui va suivre. Tu auras le temps de t'y habituer et de la reconnaître puisque nous allons l'écouter ce soir et demain après-midi et soir.
Ce morceau dure environ 40 minutes et passe par le printemps...temps de la transition, de la renaissance et des premiers jours difficiles de la vie...l'été...temps de la chaleur, de la moiteur et des orages...l'automne...temps de la transformation, du vent et de l'arrivée de la nuit...et l'hiver...temps de la rigueur, du froid et de la chaleur du feu de cheminée.
Ces quatre saisons ont des aspects doux et chaleureux comme des versions plus difficiles et tempétueuses. Comme ce que je te propose maintenant.
Tu trouveras dans le tiroir du haut la tenue que je veux que tu portes.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir parler.
Tu feras en sorte de ne pas pouvoir voir.
Et pour les 40 prochaines minutes, tu seras ma chose !
Prépare toi et attends moi debout !
Je t’aime
Ton amour de Maître"
J’ouvre le tiroir et découvre une paire de collant résille, une nouvelle robe chemisier, en soie avec un fond noir imprimé de symboles chinois, échancrée sur les côtés, je souris elle est magnifique, des chaussures à talons avec une bride sur la cheville, des pinces à seins japonaises reliées par une chaînette en or qu’on avait choisi ensemble, un nouvel objet : un bâillon gonflable qui m'empêchera surement de parler et un bandeau pour les yeux.
A cet instant, j’ai complètement oublié mes rêves d'apéro et mon envie de mettre les pieds sous la table. Un frisson a parcouru tout mon être, déboussolant tout mon esprit et tremblante, je me prépare comme il le désire, pleine aussi d’envies et de dévotion. J’aime qu’il s’improvise ainsi et qu’il me cueille sans détour. J’imagine ces 4 saisons, ces mots tournent dans ma tête avec les images des temps doux et des temps forts qui les égrènent. Je tremble excitée, souriante et déjà emportée par Lui, le Maître de notre univers, de mon âme et de mon corps.
J’enfile les collants résille et la robe, je prends soin de bien fixer les pinces avant de refermer la robe sans la boutonner jusqu'en haut pour qu'Il puisse voir toute la tenue en arrivant. De nature ‘douillette », les pinces en se refermant sur mes tétons déjà en érection accélèrent mon souffle pour passer le tiraillement, le picotement de ce doux serrement. Je fixe le bâillon puis je le gonfle un peu jusqu'à être certaine de ne plus pouvoir émettre un son, cet objet nouveau me laisse perplexe dans mes réflexions plus coquines, lubriques et perverses quant à la suite de notre soirée. N’utilisera-t-il pas ma bouche ? La sensation est différente du bâillon boule habituel, j’ai bien l’impression aussi que ma bouche est remplie mais pas de sa sublime queue.
Enfin, avant de placer le bandeau sur mes yeux, je me découvre dans le miroir, et un sentiment de fierté m’apaise et une excitation encore plus forte monte. J’abaisse le bandeau et je me retrouve complètement isolée, comme j’aime, à la merci de mon Maître. J’aime cette sensation où mon seul repère, ma seule balise, mon point de référence est Lui et seulement Lui. Mes sens sont alors en éveil au moindre bruit, odeur, souffle, brise froide ou chaude… je développe ainsi tout mes sens et l’expérience est alors décuplée.
Je prends la pose et me tient droite, les jambes légèrement écartées et les bras croisés dans le dos.
Et j’attends, je navigue entre empressement et patience. Cet instant suspendu me permet de faire descendre la pression et de me centrer sur ma position, ma place.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir subir la morsure des pinces.
Je ne sais pas combien de temps je vais devoir tenir cette position.
Je ne sais pas quand je pourrais de nouveau respirer et parler normalement.
Mais je sais que c’est là que je veux être avec Lui, pour Lui, par Lui et nul autre que Lui, mon Maître.
J’attends.
Et alors que ça ne fait pas plus que quelques minutes que je suis prête...je sens que ma cuisse est humide...
Il n'est pas encore devant moi et pourtant je suis trempée.
J’adore ma vie...
Je l’adore...
J’adore cet idéal de Tout et je suis prête à lui montrer toute ma dévotion, ma fierté, mon humilité...
Je sens un courant d’air froid, d’où vient-il ? de la porte d’entrée, et des pas qui approchent. Pourquoi vient-il de l’extérieur alors que la musique était en fonctionnement… Est-ce lui ? … voilà l’odeur de son parfum dans cette brise, je suis rassurée, il est là, derrière moi, sa main froide glissant le long de mon échine doucement, lentement, sensuellement, son souffle dans mon cou, des frissons me parcourent… Sa main remonte et entoure mon cou, basculant ma tête en arrière, et il appose ainsi un baiser sur mon front. Il me relâche doucement, je reprends la position, il se positionne devant moi, je le ressens et je sens son regard…
Ô, comme j’aimerais voir son regard à cet instant, d’approbation et d’excitation je l’espère, le pétillement de ses pupilles,
Ô, comme j’aimerais voir la réaction de son corps, ses troubles et ses désirs pervers,
Il me dit : « agenouille-toi ma Mia »
Sans hésitation, je me mets à genoux, en position nadu comme il aime, il me relève pour que je sois debout sur les genoux, et le bruit du tiroir glissant de la commande se fait entendre.
Il est derrière moi, attrape mes cheveux, les brosse et fait une queue de cheval. Puis il passe mon collier et ma laisse qu’il accroche, dans un silence total, où seul le clinquement de la boucle qui se referme, du fer de la chaine de la laisse… et sa respiration lente et concentrée…
« à quatre pattes ma belle chienne et tu vas me suivre, je te guide, nous allons dans le salon » A ces mots, il empoigne ma laisse, la tire et nous voilà, moi me dandinant et lui à ma droite, me promenant, surement la tête relevée, fier de mon accomplissement et de ma soumission à sa domination.
Je sens le tapis tout doux qui est au pied du canapé, il stoppe, je m’arrête et reste dans cette position. Il place la laisse sur mon dos, et m’explique ceci :
« Ma Mia, je vais remettre au début cette musique des 4 saisons et pendant 40 minutes tu seras mon unique objet de désir, de perversités, de douceurs et de douleurs. Aussi, un objet n’ayant pas la parole, sache que tu peux utiliser ton geste de sécurité en cas de nécessité, dès que j’aurais fini de parler tu me montreras ce geste. De plus, même si à un moment je retire ton bâillon, il te faudra ne pas parler, ne pas émettre de bruit. Tout écart sera consigné et entrainera après l’expiration de tes fautes par une punition que nous discuterons. Tu voulais être objet, tu vas le devenir. Comme tu l’as lu ce soir, tu as un avant-gout de demain, mais nous en parlerons un peu plus tard. Tu es déjà sublime et tu le seras encore plus après mon passage sur ton territoire. A toi »
A ces mots, je claque mes doigts pour mon safeword gestuel.
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Les pensées d'Alexandre se teintaient d'obsession, l'image de Sophie le hantant avec une intensité croissante. Il ressentait en lui une brûlante envie de la soumettre à nouveau, un désir qui s'alourdissait d'instant en instant. Ce besoin devenait une urgence, presque une nécessité : il devait ressentir sa soumission totale, s'assurer qu'elle restait à sa merci. Il y trouvait à la fois une jouissance subtile et une tranquillité étrange, comme s'il devait à tout prix prouver que son emprise sur elle demeurait intacte.
Peu importait que ce soit en pleine semaine. Alexandre savait que Sophie était au travail, mais cela ne le retint pas. Il saisit son téléphone et lui envoya un message :
"Bonjour Sophie, j'espère que ta journée se passe bien et que cela va continuer ainsi. J'aimerais satisfaire ma curiosité... pourrais-tu me donner quelques détails sur ton environnement du moment ? Décris-moi également la tenue que tu as choisie ce matin."
La réception de ce message la prit par surprise. Sophie sentit une pointe d'angoisse la traverser. Ce n'était pas dans les habitudes d'Alexandre de la contacter pendant ses heures de bureau. Il connaissait bien son emploi du temps et savait à quel point elle était prise. Ce message impromptu la déstabilisa, mais en même temps, éveilla une curiosité teintée d'excitation. Que cherchait-il à comprendre, à savoir ? Elle hésita un instant, puis décida de répondre, bien que l'intention d'Alexandre reste floue. Après tout, elle se sentait en sécurité, loin de la portée de ses mains et de ses regards si perçants, ces regards si intenses qu'elle peinait parfois à les soutenir.
Elle répondit alors avec minutie :
"Bonjour Alexandre. Actuellement, je travaille sur mon ordinateur, à mon bureau. Le mur en face de moi est vitré de haut en bas, donnant sur le couloir. Sur les côtés, seules les parties supérieures sont vitrées, séparées des bureaux voisins par des persiennes inclinables. Derrière moi, un mur similaire, moitié vitré, ouvre sur l'extérieur, étant donné que je suis à l'étage. Est-ce que cela vous satisfait ?"
Alexandre prit quelques secondes avant de répondre, puis demanda des précisions :
"Ton bureau... L'avant est-il ouvert ou fermé ?
La question, inattendue, l'intrigua. Mais, fidèle à son envie de sincérité, elle lui expliqua qu'il était fermé sur le devant. Alexandre prit un instant, puis répondit :
"Parfait. Je commence à bien visualiser ton espace. Et les persiennes ? Elles sont ouvertes, partiellement fermées ou complètement fermées ?"
Elle lui expliqua alors qu'elles étaient généralement à moitié fermées, pour plus de discrétion, bien qu'on puisse distinguer ses collègues de chaque côté, et vice-versa.
Puis vint la question qu’elle avait presque anticipée, celle à laquelle elle ne pourrait répondre qu'en se dévoilant un peu plus. Alexandre écrivait avec calme, mais elle percevait l'attente :
"Maintenant, Sophie, pourrais-tu me décrire précisément ta tenue ?"
Elle prit une inspiration. Malgré l'étrangeté de la demande, elle sentit en elle un frisson lui parcourir la nuque. Alors, elle répondit :
"Aujourd'hui, je porte une culotte en dentelle noire assortie à mon soutien-gorge. J'ai choisi une jupe au-dessus des genoux, des collants noirs et des bottines à talons moyens. Pour le haut, c'est un chemisier beige léger qui laisse deviner un peu la couleur noire de mon soutien-gorge, avec une petite veste en cuir."
La réponse d'Alexandre ne tarda pas. Elle ne pouvait voir son visage, mais elle sentait à travers son message l'étincelle qui s'allumait en lui. De son côté, Sophie se demandait encore quel effet ses mots pouvaient bien produire en lui, pourquoi décrire son environnement et sa tenue semblait éveiller tant d'intérêt. Elle n'eut pas le temps d'y réfléchir davantage, car le message suivant d'Alexandre lui apporta une réponse, laissant un souffle de promesse suspendu dans l’air.
Alexandre, le ton incisif, laissa entendre à Sophie qu'il appréciait sa tenue provocante, même au travail. Il se délectait de savoir qu'elle laissait subtilement deviner ses formes. Son message était clair :
"Je m'aperçois que tu aimes bien laisser deviner tes belles formes et ton corps même au travail. Je vais donc t'aider, puisque tu le fais à moitié..."
À cette lecture, Sophie sentit la pression monter d'un cran. Elle réalisa que, même à distance, Alexandre avait une emprise sur elle, un pouvoir d'influence tel qu'il pouvait faire vibrer son esprit, la pousser à franchir des limites qu’elle n’aurait jamais imaginé franchir dans un contexte aussi professionnel. Son cœur battait fort quand le message suivant s'afficha sur son écran :
"Envoie-moi une photo prise sous ta jupe pour me montrer tes collants avec ta culotte, et une autre pour me montrer ton soutien-gorge. Je te laisse deux minutes... même si j'ai bien compris que ton environnement n'est pas favorable à cette action."
L’ultimatum ne laissait guère de place à l’hésitation. Elle savait qu’elle devait agir vite, entre les passages dans le couloir et les regards de ses collègues à droite et à gauche de son bureau. L’étage n’était pas calme, l’activité battait son plein autour d’elle. Pourtant, son corps frémissait, l'excitation se mêlant à une pointe de stress. Elle n'avait guère de choix et devait honorer cette demande en équilibre entre son travail et l’attente d’Alexandre.
Elle tenta plusieurs fois de prendre les photos, mais la tâche était plus difficile qu'elle ne l’avait imaginé. Les clichés se révélaient flous, mal cadrés, une lueur d'impatience se mêlant au stress grandissant. Après plusieurs essais, elle parvint enfin à prendre deux photos qu’elle jugea acceptables et les envoya à Alexandre.
Sa réponse ne se fit pas attendre :
"Bravo, Sophie. Ta description correspond bien aux photos. Sache que les inspections, même à distance, sont possibles... et obligatoires."
Un frisson parcourut Sophie. Dans sa précipitation, elle se souvint d'un détail qui la fit rougir ; elle n’avait pas encore rectifié ce petit morceau de toison qui lui semblait si flagrant. Elle pria pour qu'il ne s'en aperçoive pas. Son téléphone resta silencieux, mais ce silence n’apaisa en rien son esprit ; au contraire, il fit monter en elle une angoisse étrange, un mélange de crainte et d’impatience. Elle sentait chaque battement de son cœur s’accélérer, son excitation grandissant malgré elle.
Puis, enfin, un nouveau message d'Alexandre apparut :
"Je voudrais juste t'informer que tu as légèrement dépassé le temps que je t'avais laissé. On verra cela plus tard. Ta prochaine mission est un peu plus complexe. Je te laisse cinq minutes pour enlever ta culotte sous ton collant. Tu as bien sûr le droit d'aller aux toilettes, où qu'elles se trouvent dans tes bureaux. J'attends la photo confirmant que tu as bien accompli la mission, à ton bureau, s’il te plaît. Je veux voir la chaise sous tes fesses."
Cette nouvelle demande sembla à la fois audacieuse et irréelle pour Sophie, tiraillée entre les impératifs de son travail et la sphère privée que représentait Alexandre. Mais elle savait qu’elle irait jusqu’au bout pour le satisfaire. Elle quitta discrètement son bureau et se dirigea vers les toilettes, tâchant de ne pas attirer l’attention. Dans l’intimité de la cabine, elle se retrouva face à l'ampleur du défi. Avec son collant, elle devait se dévêtir presque entièrement, ce qui ajoutait une touche de vulnérabilité inattendue à la scène. Elle plia soigneusement sa culotte dans sa main, en se promettant de rester discrète. Son seul souhait, maintenant, était d’éviter toute rencontre fet discussion fortuite dans le couloir.
Les cinq minutes filaient à toute vitesse, chaque seconde ajoutant à la tension du moment. Alors qu'elle retirait sa culotte, elle sentit une vague d'excitation pure traverser son corps, une réaction incontrôlable et troublante. Une légere humidité s'était installé sans qu'elle en prenne conscience, témoignant d'une part de son corps qui répondait à ce jeu de domination malgré elle.
De retour à son bureau, elle exécuta la dernière étape : la photo finale. Avec l’expérience acquise des premiers clichés, elle s’y prit plus efficacement cette fois-ci et réussit en quelques essais. Elle n'avait pas eu le temps de rectifier ce fameux détail de pilosité et n’avait même pas pensé à vérifier l’heure, mais la précipitation ajoutait encore à l’intensité de cette mission.
Elle appuya enfin sur "envoyer".
Alexandre prit son temps pour répondre, savourant chaque seconde pour maintenir Sophie dans un état de pression et d’angoisse croissante. Après quelques minutes, son message arriva, révélant qu'il était satisfait de la photo, mais qu'elle avait presque échoué au niveau du timing. Il la mit en garde, lui indiquant qu'il verrait cela plus tard.
"Tu n’as pas rectifié ton oubli de la dernière fois. Je vais certainement te corriger pour ça la prochaine fois que nous nous verrons. Pour l’instant, reste à ton bureau et enlève le soutien-gorge de ta poitrine généreuse."
La mission prenait une tournure bien plus délicate. Son chemisier à manches longues compliquait la tâche, et elle pouvait déjà imaginer son corps sans soutien-gorge, une pensée qui l’angoissait intensément.
Il continua, la voix presque omniprésente :
"Comme tu n’arrives pas à respecter le timing que je t’impose, je vais comptabiliser le temps que tu mettras pour le faire, mais je ne te donnerai pas de durée. Je vais démarrer le chrono dès que j'enverrai ce message.
À la réception de ces mots, un souffle de soulagement la traversa, mais le stress revint aussitôt. Son environnement ne se prêtait absolument pas à ce genre de manigance. elle sentit des bouffées de chaleur monter en elle, comme si elle passait un examen crucial.
Elle s’exécuta, tentant d'agir avec un mélange d'adresse et de naturel. Les collègues passaient de temps à autre dans le couloir, la forçant à feindre une concentration sur son écran, cachée derrière la sécurité de son bureau. Mais cette protection était relative, car la tension de la situation lui procurait une excitation inattendue, la rendant à la fois nerveuse et affamée de cette expérience.
Finalement, elle prit une photo par le bas de son chemisier pour montrer sa poitrine sans soutien-gorge. En relisant le message d’Alexandre, elle sentit une pincée d’angoisse. L'insatisfaction qu'il exprimait au début du texte la déstabilisa, mais la suite clarifia la situation :
"Je ne veux pas une photo sous le chemisier. Débrouille-toi pour prendre une photo de ta magnifique poitrine avec le chemisier ouvert. Je veux voir clairement tout cela, avec les vitres de ton bureau en arrière-plan."
Là, c'en était trop. Un frisson la traversa. La mission était risquée, et elle n’avait aucune visibilité sur le couloir ; n'importe quel collègue pouvait surgir à tout moment. L’idée qu’un regard indélicat puisse la surprendre la terrifia, mais en même temps, une excitation intense pulsait en elle.
Alexandre ajouta, presque comme un ultimatum :
"Pas de temps pour cela, mais à l’expédition de ce message, je lance le chrono à nouveau."
Sophie comprit qu’il dépassait les limites du contrat, mais l’adrénaline, la sensation d’être à la fois vulnérable et terriblement vivante, était une tentation à laquelle elle ne pouvait résister. Elle ne voulait pas le décevoir et, pour elle-même, elle aspirait à se prouver qu’elle pouvait se transcender.
Tremblante, elle releva le défi. Dans une hâte presque frénétique, elle prépara son téléphone et commença à déboutonner son chemisier, déterminée à perdre le moins de temps possible. Son cerveau était en ébullition, son corps vibrant d'adrénaline. Elle pouvait presque sentir les vibrations des pas des gens qui approchaient dans le couloir, comme une menace sourde résonnant à travers la moquette confortable. Chaque pas faisait monter l’excitation et le stress en elle, un mélange explosif qui la poussait à agir, à saisir ce moment.
Son corps était en éveil, sensible à chaque sensation, tel un garde vigilant dans son mirador. Dès que son chemisier fut déboutonné, elle s'empressa de capturer ce moment précieux, vérifiant avec une impatience presque palpable que la photo était réussie. Fort heureusement, l’image était à la hauteur de ses attentes. Une fierté immense l’envahit alors qu’elle contemplait cette photo, dans laquelle elle se trouvait mise en valeur, presque excitée à l’idée de se voir ainsi sur l’écran de son appareil.
Avec un geste rapide, elle referma son chemisier, ce dernier n’étant que le seul rempart entre ses seins et le regard de ses collègues. Une sensation troublante lui parcourut le corps alors qu'elle sentait ses tétons se dresser à travers le tissu, révélant l'absence d’un soutien-gorge. Elle retourna la photo avec fierté, savourant la réussite de cette étape, émerveillée par l'esthétisme qui s'en dégageait.
Comme à son habitude, Alexandre prit un moment avant de répondre à Sophie. « Félicitations, Sophie. Je suis très fier de toi pour avoir franchi toutes ces étapes. Tu peux vraiment être fière de toi, tu as su combler les désirs qui me brûlaient aujourd'hui. Cette dernière photo est magnifique, et j'ai hâte de te revoir au plus tôt. » Un soulagement intense envahit Sophie en lisant ce message ; elle pensait, à tort, qu'elle était enfin tranquille et que les épreuves étaient derrière elle.
Cependant, après quelques instants, Alexandre revint avec un nouveau message. « La journée n’est pas finie. Il te reste encore quelques heures de travail, et je souhaite que tu ne remettes pas tes sous-vêtements. Reste ainsi jusqu'à la fin de la journée. Je me laisse la possibilité de te demander, à tout moment, une photo de contrôle. D'autre part, si tu es disponible, je te propose de nous retrouver ce soir. »
Sophie se sentit submergée par cette demande. Elle avait une réunion avec ses collègues dans quelques minutes et ne savait pas comment gérer cette situation. Pourtant, son esprit se projetait déjà vers ce soir, imaginant les moments plus intimes qu’elle pourrait partager avec lui. C'était ce qu'elle espérait ardemment.
Mais Alexandre lui renvoya un nouveau message, faisant le bilan de leurs récents moments partagés, bien que distants. Malheureusement, avant que nous puissions nous retrouver, je dois te dire que j'ai chronométré tes deux derniers défis, et avec le temps que tu as dépassé pour les deux premiers, cela totalise 11 minutes. Une onde d'angoisse s'empara de Sophie à cette annonce, une tension qu'elle croyait apaisée revenant en force.
« Dis-moi, as-tu des petites pinces pour relier les documents dans ton bureau ? »
À cet instant, elle comprit que le jeu n'était pas terminé.
« Oui, j'ai des petites pinces en acier noir pour relier mes documents lorsque je fais des rapports. Elles sont dotées de deux boucles chromées rabattables de chaque côté, une fois les documents pincés. Est-ce bien cela que tu souhaites savoir ? »
Alexandre confirma son besoin avec une simplicité déconcertante, puis lui donna sa dernière mission. « Puisque tu as échoué aux deux premières missions et que tu as pris ton temps pour les deux dernières, voici ce que je vais te demander. Prends quatre de ces petites pinces. Prends-en deux, soulève tes collants, tout cela en restant à ton bureau. Mets-en deux sur tes lèvres, et pour les deux dernières, je te laisse deviner où il serait judicieux de les placer. »
Un frisson parcourut le corps de Sophie alors qu'elle lisait ces instructions. Le défi, à la fois audacieux et provocateur, faisait battre son cœur plus vite. La tension entre l'excitation et l'appréhension s'intensifiait à chaque mot. Elle savait que cette demande allait au-delà du simple jeu, plongeant dans un univers de défis personnels et de découvertes intimes.
Avec une détermination mêlée d'excitation, elle se leva, prenant les petites pinces avec une main tremblante, son esprit se débattant entre la réticence et l'anticipation de ce qui allait suivre.
« Je te laisse les installer. Il n’y a pas de chrono puisque c’est ta punition d’avoir échoué. Envoie-moi une photo de chaque, ce sera le départ du chrono des 11 minutes que tu as mises. À la fin de ces 11 minutes, je veux que tu me renvoies les photos pour prouver qu’elles sont toujours en place. Bien entendu, je vérifierai l’horodatage de chacune. Et s’il te plaît, débrouille-toi pour qu’il n’y en ait pas moins, car je serai capable de te demander de recommencer. »
Sophie tremblait à l’idée d’exécuter cette sanction. La nature de cette épreuve l'angoissait, et elle savait pertinemment que ces pinces, en acier noir, étaient particulièrement solides et pinçaient très fort. Elle prit un moment pour essayer de les assouplir, ouvrant au maximum les mâchoires métalliques, son cœur battant la chamade à l'approche de ce qu'elle allait faire.
Avec une détermination mêlée de peur et d'excitation, elle écarta le collant de ses lèvres. La première pince s’accrocha à sa première lèvre. La douleur fut instantanée, intense, un choc électrique qui la traversa. Elle se força à respirer profondément alors que la pince s’installait, la sensation d’écrasement déjà présente. Lorsqu'elle fixa la seconde pince à sa lèvre, une vague de souffrance encore plus vive la submergea. C'était à peine supportable, mais elle serra les dents et décida de ne rien lâcher.
Pour les deux dernières pinces, elle comprit sans l’ombre d’un doute qu’il ne s’agissait pas de les fixer autour d’un dossier. Elle glissa ses mains sous son chemisier, ses doigts frôlant sa peau chaude et sensible, et les plaça avec hésitation sur ses deux tétons érigés, témoins de l’excitation et de l'angoisse qu'elle ressentait. La douleur fut tout aussi intense dès les premières secondes. Sophie eut l’impression que ses lèvres et ses tétons allaient être cisaillés sous la force implacable des pinces en métal.
Elle se dépêcha de prendre les photos, la tension palpable dans l’air, et les envoya à Alexandre, son corps tremblant d’excitation. La douleur était difficilement contrôlable, son cerveau en ébullition, tout comme son corps. Les secondes semblaient s’étirer à l’infini alors qu’elle s’efforçait de tenir jusqu’au bout de l’épreuve, son esprit vacillant entre la résistance et l'abandon.
Pendant ce temps, elle jeta un coup d'œil furtif à l'horodatage de ses premières photos, cherchant à connaître l’heure exacte de l’envoi pour ne pas commettre d’erreur dans le chronométrage. Chaque instant était une lutte, chaque battement de cœur un rappel de son défi à surmonter.
La douleur était insoutenable, mais Sophie commençait à l'apprivoiser, comme si son cerveau tentait de prendre le dessus sur cette souffrance aiguë. Elle savait que les 11 minutes allaient etre interminables. Pour échapper à l’inconfort, elle tentait de concentrer son esprit sur autre chose, mais la douleur la rappelait à l'ordre à chaque instant. Chaque mouvement devenait un défi, chaque frémissement une épreuve.
Elle redoutait qu'un collègue n'entre dans le bureau, imaginant ce supplice prolongé au-delà de toute mesure. Comment réagirait-elle dans une telle situation ? Parviendrait-elle à cacher son ressenti, à maîtriser son visage et ses gestes, alors que la douleur la consumait de l'intérieur ? Aurait-elle la force de réprimer des cris de souffrance ? Ces scénarios la terrifiaient, l'angoisse s'accumulant à chaque seconde.
Lorsque, finalement, elle estima que le chrono était bien dépassé, elle reprit les photos et les envoya à Alexandre. Malgré tout, aucune consigne ne lui avait été donnée pour enlever les pinces une fois les photos envoyées. Dans un mélange de sagesse et de douleur, elle décida de les conserver, attendant patiemment le retour d'Alexandre.
Celui-ci, conscient que cette ambiguïté était volontaire, lui répondit rapidement avec une bienveillance inattendue. « Les photos me satisfont. Tu peux les enlever à ta guise. »
Sophie ne se fit pas prier. Elle commença par un sein, enlevant délicatement la première pince. Une vague de douleur, plus intense qu'à la pose, la submergea. C'était à la fois un soulagement et une torture. Elle enleva la seconde pince de la même manière, puis glissa sa main sous son collant pour retirer les deux dernières. Telle ne fut pas sa surprise de découvrir que son collant était plus qu'humide. Son corps l'avait de nouveau trahi, et d'une manière presque généreuse.
Elle ôta rapidement les deux dernières pinces, et à chaque retrait, une nouvelle intensité de douleur la pénétra, mélangeant souffrance et soulagement. Ce fut un moment de libération, mais à sa grande surprise, l'excitation de son corps persistait, malgré la douleur. Maintenant que l’épreuve était terminée, elle ressentait une excitation profonde en elle, semblable à un volcan prêt à exploser, mais qui restait désespérément contenu. Un contrôle difficile à maintenir, une tension palpable, prête à s’évader à tout moment.
Alexandre lui fit un retour, lui signifiant que c'était la dernière chose qu'il allait demander avant leur rencontre de ce soir : prendre une photo de ses lèvres marquées par les pinces ainsi que de ses tétons. À sa grande surprise, elle s'exécuta presque joyeusement. Elle s'habituait déjà à ces gestes qu'une heure auparavant, elle n'aurait jamais imaginés pouvoir réaliser sur son lieu de travail. Une sensation de défi l'envahit, mêlée à une excitation nouvelle. Elle se sentait presque à l’aise, décomplexée, capturant des instants intimes de sa vie dans l’intimité de son bureau.
La révélation de ses propres capacités à assouvir les désirs d'Alexandre l'étonnait. Elle avait surmonté ses plus grandes peurs, et ce constat lui procurait une fierté brûlante. En envoyant les photos, son cœur battait à tout rompre. Alexandre, en retour, exprima toute sa satisfaction. « Je suis ravi d'avoir une soumise qui exécute si bien mes désirs, qui accepte les punitions qu'elle a elle-même engendrées. Rendez-vous ce soir. »
L’excitation de Sophie monta en flèche à l’idée de le revoir. Cependant, elle devait d’abord gérer cette fin de journée de travail. Dans une tenue non conventionnelle pour elle, avec un corps en ébullition, l'entrejambe trop humide pour un environnement professionnel, ses tétons devenaient terriblement sensibles aux frôlements de son chemisier. Chaque mouvement était un rappel de son état d’excitation. La réunion qui l’attendait la stressait tout autant qu’elle l’excitait.
Pourtant, elle se rassurait : tout allait bien se passer. Enivrée par cette parenthèse au bureau, elle se sentait comme sur un nuage, incapable de redescendre. Les fantasmes qu'elle se faisait de sa soirée avec Alexandre la tenaient en haleine, amplifiant son désir et son impatience. Elle essayait d’assumer l’absence de sous-vêtements en cette fin de journée, se rendant compte qu’au fond, elle y prenait goût. Cette petite excitation de l’interdit la maintenait sous pression, éveillant son esprit à toutes les possibilités de la soirée à venir.
Elle était impatiente de le retrouver, avide d'autres défis à relever. Elle aimait lorsque le petit diable qui habitait Alexandre s'exprimait, éveillant en elle une imagination débordante. Chaque pensée, chaque anticipation du moment à venir l’enflammait davantage, la poussant à explorer des limites qu’elle n’aurait jamais cru possibles.
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"Dring", la sonnette retentie.
"La Cour !"
Tout le monde se lève, suspendu aux lèvres du Président de la Cour. L'accusée est tremblante. Elle me regarde. Elle sait, elle craint, et elle espère.
"J" est jugée pour adultère, bisexualité et pluralité devant la Cour des mœurs criminelle. Depuis l'arrivée eu pouvoir des intégristes, l'adultère est un crime passible de peine de mort. Et "J" a fauté. Plus d'une fois. Avec plus d'un homme. Et plus d'une femme. C'était une adepte des plans à trois.
Mais elle a été dénoncée. Depuis, elle est l'ennemie public numéro 1. Elle est la honte de sa famille, ses amis se sont détournés d'elle, elle a perdu son emploi.
C'est là que je suis entré en scène. Je lui ai proposé un marché : je l'aide, et elle se soumet à moi. Totalement. Sans retour. Elle rompt totalement avec sa vie précédente. Elle perd sa liberté, son identité, sa dignité.
"- Et si je suis condamnée ?
J'utiliserai mon réseau pour que tu profites d'une cellule individuelle et confortable, afin d'exécuter ta soumission comme je l'entends.
Si je refuse ...
Vu la vindicte populaire, ce sera probablement la mort.
De toute façon, je n'ai plus ni travail, ni famille ni ami désormais ..." m'avait-t-elle dit au moment d'accepter.
Je sors de mes pensées, le Président prend la parole.
"L'accusée est déclarée coupable des faits d'adultère, de bisexualité et de pluralité. Elle est condamnée à la peine de 20 ans de réclusions criminelle à exécuter dans un établissement adapté".
Elle me regarde, à la fois soulagée et inquiète.
Je la regarde, je lui souris avec bienveillance pour la rassurer.
Elle l'ignore encore, mais l'établissement adapté, c'est le mien. J'en suis le Directeur. C'est un établissement pour ce qu'on appelle les nouveaux criminels, ceux qui étaient dans la légalité il y a de cela quelques années. Et en tant que première femme à l'intégrer, elle bénéficiera d'un tout nouveau programme expérimental de réinsertion sociale et sexuelle.
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L'heure du bilan
Alexandre rentra chez lui, son esprit encore absorbé par ce premier rendez-vous sous contrat, une expérience qui le faisait vibrer d'excitation. Les souvenirs de Sophie l'assaillent, chaque détail de leur rencontre brûlant d'intensité. Dès leur première conversation en ligne, elle avait éveillé en lui des désirs insoupçonnés. Sa manière de s’exprimer, son assurance relative , et la profondeur de son intérêt avaient allumé une flamme en lui, bien plus vive que celle ressentie avec quiconque auparavant.
Il se remémore leur première rencontre au bar, un moment où il avait tenté de demeurer imperturbable, légèrement distant, mais avec bienveillance, tout en se débattant avec une pulsion irrépressible de la découvrir entièrement. La voir réagir à ses demandes avec un tel engagement et un tel abandon l’avait électrisé. Lorsque Sophie avait cédé à sa demande de se dévêtir, puis se mettant à genoux dans la rue, cela avait fait résonner en lui une mélodie de désir et d'envies assez perverses. Son engagement, visible dans chacun de ses gestes, promettait une connexion profonde, une complicité électrisante entre eux.
Leurs rendez-vous chez elle avaient été tout aussi enivrant. Sophie s’était ouverte, laissant ses inhibitions derrière elle. Accepter de se dévoiler, de perdre le sens de la vue, de se plier à ses désirs qu'elle ignorait , était un acte de confiance brûlant, une déclaration de soumission qui le consumait d’ardeur. Lors de leur dernière rencontre, elle avait été éblouissante, répondant presque sans hésitation à ses demandes les plus audacieuses. La vision d'elle, nue sous son manteau dans un pub, se dénudant dans l'espace public, le transportait dans un tourbillon de passion. Chaque moment passé ensemble, chaque défi relevé, intensifiait son désir de l’emmener plus loin, d’explorer avec elle les recoins les plus sombres et les plus excitants de leur sexualité.
Alexandre désirait révéler à Sophie les plaisirs insoupçonnés de la soumission. Il voulait lui faire découvrir les sensations vertigineuses qui parcoureraient son corps, la chaleur d’un désir brûlant. Il décida donc qu'il lui écrirait un message, une déclaration qui irait au-delà des mots, lui signifiant qu’elle était désormais bien plus que sa soumise, qu'il la protégerait, la chérirait et avec laquelle il partagerait cette aventure passionnante.
De son côté, Sophie, perdue dans ses pensées, ne pouvait s’empêcher d’être émerveillée par son propre parcours. Se souvenir du moment où elle n’avait pas encore croisé Alexandre la faisait sourire, consciente de la transformation de la fille vanille qu'elle était et de ce que cette rencontre avait engendrée en elle. Elle était une autre femme, prête à explorer ses désirs les plus profonds, à se laisser emporter par des sensations qu'elle n'aurait jamais cru possibles. Chaque frisson, chaque pulsation de son corps lui était devenu presque familier, et pourtant, tellement nouveau.
L'intensité de ses réactions, même dans les moments de doute et d’angoisse, l’avaient conduite à une excitation dévorante. Le plaisir qu'Alexandre lui offrait, la sécurité qu'il incarnait, ouvraient des portes vers un monde d'extase qu'elle n’avait jamais connu. Aucun homme auparavant n’avait su s’approcher d’elle avec une telle ferveur, une telle compréhension. Leur relation était unique, vibrante, une danse délicieuse entre le désir et la soumission, entre l’amour et le respect. Elle ne savait pas encore si c’était de l’amour qu’elle ressentait, mais son cœur était irrésistiblement attiré par lui. La façon dont il lui parlait, la regardait, la touchait, dont il la faisait vibrer, ses silences chargés de promesses, l’obsédaient.
Alexandre, conscient de cette distance qu’il avait instaurée volontairement pour la tester, se décida à écrire un message. Il voulait exprimer ses sentiments avec clarté, briser les barrières qu’il avait posées. Dans ses mots, il lui avoua combien elle l’avait profondément impressionné, combien il la voyait comme une créature unique, une perle rare qu’il souhaitait chérir et guider. Il proposa de transcender le simple contrat, tout en le gardant bien entendu, pour bâtir une relation fondée sur la bienveillance, le respect et une quête partagée de plaisir absolu.
À la lecture de ce message, une vague de chaleur envahit Sophie. Elle comprit alors que leur engagement était réciproque, scellant une étape cruciale de leur histoire. Elle était prête à accueillir Alexandre dans son intimité, à se donner à lui sans réserve, à s’abandonner complètement à cette passion dévorante. L’idée de renouveler leurs expériences l’embrasait, et elle lui répondit avec un enthousiasme certain mais mesuré, impatiente de tracer avec lui ce chemin encore inexploré, une route où leurs désirs s’entremêleraient dans une danse d'amour et de soumission.
Sophie est maintenant impatiente de savoir quand Alexandre lui permettra de retrouver ses sensations où seul son corps sait lui exprimer cette excitation suprême qu'elle même ne parvient pas à maîtriser.
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Si il est des actions qui amènent réactions et si ces réactions sont recherchées, l'on peut parler alors d'intention.
L'intention peut être d'amener quelqu'un à supporter une intensité, une longueur dans des actions par exemple d'impact au stick ou à la badine. L'on commence tout doucement, vraiment très doucement dans quelque chose qui serait presque ridicule tellement l'intensité est basse et doucement on habitu la peau, on la chauffe. Ensuite on augmente doucement le rythme et la puissance dans un crescendo langoureux. Le but suprême etant pour moi de ne jamais dépasser une intensité supportable tout en amenant le/la soumise à encaisser bien plus que le/la soumise n'aurait imaginée et surtout que si l'on avait pris aucune précaution de chauffer la personne.
L'intention peut également être de créer un état de relâchement, d'abandon chez le ou la soumise, en organisant la séance de manière à ce que certaines pratiques telles que par exemple le cellophane, le shibari permettent un "attendrissement"psychologique de la personne. Ce qui peut permettre d'amener la personne à croire, à adhérer plus facilement à des scénarios, à des situations dans une dynamique de domination/soumission ou de sadomasochisme.
L'intention c'est aussi et principalement dans un but de prise de plaisir, à travers des situations de domination, d'humiliation ou de souffrance. Le plaisir de donner, tout comme le plaisir de recevoir est essentiel dans les intentions que l'on met dans les actions BDSM.
C'est donc bien souvent avec regret que je vois des gens qui parlent de violence pour parler de sadomasochisme sans comprendre que derrière la souffrance il y a le plaisir de recevoir, le plaisir de donner et que lorsque l'on maîtrise ses actions, on crée une dynamique qui amène la personne consentente à prendre du plaisir .
L'intention de faire mal n'est que bien peu de choses par rapport à l'intention de donner du plaisir qu'il y a sous-jacente aux actions BDSM.
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Après cette longue pause, elle avait oublié l’intensité du bien-être qu’elle pouvait ressentir dans une soumission qui passait par les émotions, avec un Maître qui lui convenait parfaitement.
Elle était frappée par la rapidité avec laquelle la dévotion peut s’installer quand on rencontre un Maître qui nous correspond.
Lorsque qu’elle se soumettait à un Maître qu’elle ne connaissait pas bien, surtout lorsque Sa pratique ne lui convenait pas vraiment, la dévotion ne s’installait pas. Dans ce cas, se soumettre lui faisait du bien, elle y trouvait du plaisir, elle passait un bon moment. Mais alors, elle se soumettait seulement pour elle-même. Lui n’était qu’un outil, un vecteur lui permettant de ressentir cette soumission dont elle avait tant besoin. Elle aussi, n’était pour Lui qu’un outil, avec lequel Il pouvait s’amuser.
Tout était si différent avec un Maître qui lui correspondait vraiment, avec lequel elle pouvait être pleinement elle-même, qui l’emmenait sur le terrain qu’elle aimait, jouait avec ses émotions, osait la pousser dans ses retranchements, et parvenait à lui faire lâcher prise avec une facilité déconcertante. Dans ce cas-là, elle abandonnait tout. Plus rien d’autre n’existait que Lui et elle. Il n’y avait plus de temps, plus d'espace, plus de monde extérieur, plus rien. Plus rien que l’instant présent, une tornade intense d’émotions contrastées et de sensations puissantes.
Dans ce cas-là, ils n’étaient pas des outils l’un pour l’autre. Dans ce cas-là, elle ne se soumettait pas simplement pour elle. Une intense connexion s’installait, partagée dans une puissance indescriptible. C’était un moment où elle n’existait plus, tout en étant à elle seule l’Univers entier. Elle n’était plus que poussière d’étoiles entre Ses mains, et Lui devenait son Dieu, l’espace d’une séance.
C’est ainsi que la dévotion s’installe. Puissante, inévitable, évidente.
Avec la dévotion viennent aussi la reconnaissance, l’admiration, le bonheur, la confiance et toutes ces choses qui, pourtant, lui faisaient un peu peur. Cela lui donnait l’impression d’une immense vulnérabilité, comme si elle pouvait être brisée en un instant.
En lui offrant sa dévotion, en lâchant prise, en reléguant toutes ses peurs au placard, elle lui offrait aussi le plein pouvoir de la détruire.
Mais ce lâcher-prise lui faisait tellement de bien ; elle se sentait vivante, entière, elle-même. Elle était prête à abandonner toutes ses peurs, y compris celle de laisser à son Maître le pouvoir de la détruire. Car, pour vivre un bonheur intense, il faut parfois accepter le risque d’être détruit... On ne peut s’embraser de mille feux sans prendre le risque de se brûler. Et elle était prête à se consumer dans les flammes (de l'enfer ?) pour continuer de vivre cette osmose magique.
Elle n’avait jamais eu autant de courage pour affronter ses peurs que pour Cet Homme, et elle comptait ne reculer devant rien, même si une part d’elle restait terrorisée. Elle se montrait nue, dépouillée de toutes les barricades qui d’habitude la protégeaient. Elle lui offrait tout son cœur, toute son âme, espérant qu’Il n’en ferait pas un champ de ruines.
Elle était prête à vivre l’instant présent, en laissant derrière elle ses croyances passées, avec confiance, détermination et dévotion...
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Alexandre se tient droit, adossé à sa voiture, dans le parking souterrain. Il observe attentivement chaque mouvement de Sophie qui approche, décortiquant ses gestes, son rythme, la manière dont ses épaules sont légèrement tendues, comme si elle portait un poids invisible. Il la voit hésiter un instant, et il sait que ses émotions commencent à monter, à se bousculer. C'est toujours ainsi avec elle, ce mélange de peur et d'excitation, cette dualité qui la rend si malléable entre ses mains. Il prend une inspiration calme et entame la conversation, sa voix grave résonnant doucement dans l'espace clos.
« Sophie, tu as bien fait de signer ce contrat. Il t’engage autant que moi. » Son ton est ferme, bienveillant, mais sans équivoque. Il veut qu’elle comprenne que les règles sont désormais établies, et qu'il n'y a pas de retour en arrière. « À partir de maintenant, chaque écart, chaque désobéissance pourra entraîner des punitions. Des punitions que je choisirai. »
Sophie sent son cœur s’accélérer, son souffle se raccourcir. Une part d’elle-même vacille, hésite à franchir cette nouvelle étape, tandis que l’autre est irrémédiablement attirée par l’intensité de ce moment, par le contrôle qu’il exerce sur elle. Elle hoche doucement la tête, ne trouvant pas les mots pour répondre tout de suite, mais Alexandre n’a pas besoin de paroles. Il lit déjà la réponse dans ses yeux, dans la manière dont elle se tient devant lui, à la fois vulnérable et résolue.
« Est-ce que tu es prête à commencer ce rendez-vous ? » demande-t-il, sa voix baissant légèrement d’un ton, appuyant chaque mot. « Parce qu’à partir de maintenant, il n’y aura plus de retour possible. Nous allons ouvrir un nouveau chapitre, et je veux être sûr que tu es pleinement consciente de ce que cela implique. »
Sophie acquiesce à nouveau, sentant l’excitation et la peur s’entrelacer en elle. Elle sait que ce moment est crucial, qu'elle s’apprête à franchir une limite qu’elle n’avait encore jamais dépassée. Il y a une certaine froideur dans l’air du parking souterrain, mais c’est surtout le regard perçant d’Alexandre qui la fait frissonner.
« Très bien, » dit-il, se redressant légèrement, prêt à passer aux choses sérieuses. « À chaque rendez-vous, une inspection sera faite. Ton hygiène doit être irréprochable à tout moment. Je veux que tu sois toujours prête, même pour des rendez-vous imprévus. »
Il la scrute un instant avant de prononcer l’ordre suivant. « Releve ta jupe. Je veux vérifier que tu as bien respecté les instructions. »
Sophie déglutit. Le parking est désert, mais l’idée que quelqu’un puisse entrer à tout moment lui fait tourner la tête. Elle s’exécute néanmoins, relevant lentement sa jupe, dévoilant ses jambes et, finalement, sa culotte. Un froncement de sourcils se dessine sur le visage d’Alexandre.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? Je t’ai pourtant bien dit de venir sans lingerie, sauf demande contraire. » Sa voix est calme, mais l’autorité qu’il impose ne laisse aucune place à la discussion. « Enlève-les immédiatement. »
Elle obéit, le cœur battant à tout rompre, ses doigts tremblant légèrement alors qu’elle retire d’abord sa culotte, puis son soutien-gorge qu’elle avait sous son chemisier. Elle lui tend les deux sous-vêtements, ses joues brûlant d’embarras. La nudité partielle dans ce lieu public ajoute à son angoisse, mais Alexandre ne semble pas s'en soucier.
« Maintenant, tourne sur toi-même, » ordonne-t-il. « Je veux voir. »
Elle s’exécute, soulevant sa jupe et son manteau comme il l’a demandé, se sentant exposée, vulnérable. Elle tourne lentement, offrant une vue complète à Alexandre, jusqu’à se retrouver face à lui de nouveau. À cet instant, elle se fige, ne sachant pas quoi faire de ses mains, toujours accrochées à sa jupe. Elle cherche un signe dans ses yeux pour savoir si elle doit la lâcher, mais il y a autre chose qui capte son attention : un mécontentement clair dans son regard.
Le silence s’installe, lourd, pesant, presque insoutenable pour Sophie. Elle comprend vite pourquoi en croisant son regard qui s’attarde sur une petite zone de pilosité qu’elle a négligée lors de son rasage. Elle sait qu’elle a fait une erreur, et l’angoisse monte en elle. Chaque seconde de ce silence semble s’étirer à l’infini.
Finalement, Alexandre brise le silence, sa voix coupant l’air comme un coup de fouet. « Je pensais avoir été clair sur ta pilosité. Ce n’est pas à toi de prendre des initiatives de ce genre. Je réfléchirai à une punition pour cette désobéissance. Relâche ta jupe et monte dans la voiture. »
Sophie laisse tomber sa jupe et son manteau, sentant la tension la quitter un peu, mais le poids de ses mots reste suspendu au-dessus d’elle. Elle monte dans la voiture, son cœur toujours battant, consciente qu’une étape importante vient d’être franchie.
« Déshabille-toi, » ordonne-t-il calmement une fois qu’elle est assise à côté de lui. « Enlève tout sauf ton foulard. »
Elle hésite une seconde, puis commence à retirer son manteau, suivi de sa jupe et de son chemisier. La sensation de l’air frais sur sa peau nue la met encore plus mal à l’aise, surtout dans cet espace confiné. Elle sait que des passants pourraient croiser la voiture à tout moment sans savoir qu’elle est nue sous son manteau. L’idée la terrifie et l’excite à la fois.
« Maintenant, remets ton manteau et boutonne-le. »
Elle s’exécute, ses mains légèrement tremblantes alors qu’elle ferme les boutons du manteau sur son corps nu. La sensation est étrange, déstabilisante. Elle se sent à la fois protégée par le tissu et incroyablement vulnérable sous lui. L'angoisse de pouvoir être vue et l'excitation de suivre ses ordres s'entrechoquent en elle, la plongeant dans un état d'esprit confus mais exalté.
Une fois qu’elle a terminé, Alexandre démarre la voiture et sort du parking. Tandis qu’ils traversent le centre-ville, Sophie fixe la route, consciente de chaque mouvement, de chaque regard extérieur qui pourrait se poser sur eux, sans jamais deviner qu’elle est nue sous ce manteau boutonné. C’est une nouvelle étape, une nouvelle soumission, et elle sait que ce n’est que le début.
Un silence pesant régnait dans la voiture, amplifié par l'absence de toute distraction, même la radio était coupée. Le regard d’Alexandre se fixait droit devant lui, concentré, alors qu’il conduisait à travers les rues animées. Sophie, assise à ses côtés, sentait l’adrénaline monter, chaque battement de son cœur résonnant dans le silence. Après quelques minutes, Alexandre trouva enfin une place dans un quartier animé, où bars et restaurants grouillaient de vie, leurs lumières clignotant doucement dans le crépuscule.
« Sors de la voiture, » ordonna-t-il d'une voix calme mais ferme, sans offrir plus d'explications.
Sans poser de questions, Sophie ouvrit la portière et le suivit. Ils marchèrent en silence, les talons de Sophie résonnant sur le trottoir pavé. La fraîcheur de l’air effleurait ses jambes, mais c'était l’anticipation qui la faisait trembler plus que le froid. Après plusieurs centaines de mètres, ils arrivèrent devant un pub. Le cœur de Sophie s'accéléra. Était-ce leur destination ? Alexandre s’arrêta un instant devant la porte, la regardant d'un air pénétrant avant de pousser la porte. Ils entrèrent ensemble.
À l'intérieur, quelques clients sirotaient des boissons, profitant de la tranquillité d’avant l’heure de pointe. Alexandre guida Sophie vers un coin discret du pub, suffisamment à l'écart pour que leur conversation ne soit pas facilement entendue, mais assez proche du comptoir pour qu'ils restent visibles. Le cadre était rassurant et troublant à la fois. Sophie s’assit à la place qu’Alexandre lui désignait, une banquette basse qui la mettait face au comptoir, accentuant son malaise.
Tandis qu'Alexandre prenait place en face d’elle, Sophie, malgré ses efforts pour se contrôler, ne pouvait s’empêcher de penser à son manteau. Elle avait pris soin de boutonner tous les boutons dans la voiture, mais le savoir seule sous ce vêtement lui donnait une sensation de vulnérabilité intense. Elle se répétait qu'aucun des clients présents ne pouvait deviner son état sous le manteau, mais l’inconfort était palpable.
Alexandre, imperturbable, fit signe au serveur de s’approcher et commanda des boissons pour eux deux, sans consulter Sophie. Quand le serveur s’éloigna, Alexandre se pencha légèrement en avant, sa voix devenant plus directive.
« Déboutonne ton manteau. Juste jusqu’à la poitrine. »
Sophie hésita, les yeux écarquillés, mais le regard intransigeant d'Alexandre lui fit comprendre que la question ne se posait pas. Ses doigts tremblants se mirent en action, libérant les premiers boutons. Sa poitrine, généreuse sans être ostentatoire, commença à se dévoiler subtilement, la tension du manteau maintenant légèrement écarté la rendait encore plus consciente de sa nudité. Le stress monta en elle alors qu’elle essayait de rester immobile, sachant que tout mouvement trop brusque pourrait laisser entrevoir bien plus que ce qu’elle ne souhaitait.
Le serveur revint avec les boissons, déposant les verres sur la table. Sophie retint son souffle, priant pour que rien ne soit remarqué. Heureusement, il ne sembla rien voir d’inhabituel et s’éloigna rapidement. Sophie soupira intérieurement de soulagement, bien que ses muscles restaient tendus, prêts à réagir au moindre signe de danger.
Alexandre, sentant que Sophie était très stressée et qu'elle ne s'habituait pas à la situation, engagea une conversation décontractée. Il évoqua des sujets anodins, parlant du temps, de la ville, essayant de la ramener à un état de calme. Peu à peu, Sophie retrouva un semblant de naturel, bien que le stress ne la quittât jamais vraiment. Elle se surprit à répondre plus facilement, se laissant presque emporter par la normalité de la discussion, comme s'ils étaient simplement deux personnes prenant un verre ensemble.
Mais juste au moment où elle commençait à se détendre, Alexandre changea de ton. Sa voix reprit cette autorité douce mais implacable. « Déboutonne entièrement ton manteau. »
Le choc de cette demande fit monter une nouvelle vague de stress en elle. Elle savait que chaque bouton ouvert augmentait le risque que sa nudité soit découverte. Mais elle n'avait plus le choix, son contrat de soumission était là pour le lui rappeler. Ses doigts tremblants se remirent en action, défaisant les derniers boutons discrètement sans toutefois ouvrir le manteau. Désormais, chaque mouvement de son corps pouvait trahir ce qu'elle cachait sous le tissu.
Alexandre laissa un moment de silence s'installer, la regardant, observant les moindres signes de son malaise. Puis, dans un geste calculé, il plongea la main dans sa poche et en sortit un petit objet métallique, froid. Il referma ses doigts dessus avant de poser ses deux poings fermés sur la table.
« Mets tes mains, paumes ouvertes, sur la table, » lui demanda-t-il calmement.
Sophie, surprise, ne comprit pas immédiatement ce qu'il attendait d'elle, mais elle s'exécuta sans poser de questions. Alexandre ouvrit alors l'une de ses mains et déposa deux petits objets métalliques froids dans les paumes de Sophie. Elle frissonna légèrement au contact, les yeux baissés sur ses mains, mais sans regarder ce qu’elle tenait.
« Maintenant, mets ces objets dans ta poche, sans les examiner. »
Sophie s’exécuta, glissant les petits objets dans la poche de son manteau, les doigts légèrement tremblants. La tâche était simple, presque insignifiante, mais elle sentait que cela n’était qu’un prélude.
Alexandre ne tarda pas à lui donner la véritable mission. « Je viens de te donner deux petits objets. Tu as maintenant moins de quatre minutes pour te rendre aux toilettes et les installer solidement sur chacune de tes lèvres. Sache que si l’un d’eux venait à tomber au sol, cela entraînerait une punition. Sois appliquée pour cette première mission, et reviens avant que le chrono ne s’arrête. »
Sophie sentit l’adrénaline monter en flèche alors qu’Alexandre, sans détourner le regard, appuya sur son téléphone pour lancer le chronomètre. Elle comprit que chaque seconde comptait. En oubliant presque que son manteau était désormais complètement déboutonné, elle se leva précipitamment. Dans une précipitation relative, les battements de son cœur tambourinant dans sa poitrine, elle se dirigea vers les toilettes, le tic-tac invisible du temps pesant sur ses épaules, sachant que la moindre erreur pourrait être décisive.
Sur le chemin vers les toilettes, Sophie glissa sa main dans la poche de son manteau, essayant d'identifier les petits objets métalliques qu’Alexandre lui avait confiés. Le contact froid la fit frissonner, mais elle ne parvenait pas à deviner exactement ce que c’était. Une fois arrivée devant les toilettes, elle poussa un soupir de soulagement en constatant qu'une cabine était libre, mais sa sérénité s'évanouit quand elle s'aperçut que le verrou était cassé. Elle se mit dos à la porte, la maintenant fermée avec son corps, puis sortit les objets de sa poche.
Dans sa main, elle découvrit deux petites pinces en métal reliées par une chaîne légère, chaque pince ornée d’une petite boule métallique. Son cœur battait plus vite en comprenant qu'elles faisaient partie des exercices physiques qu'Alexandre avait mentionnés. Elle n’avait jamais imaginé que de si petits objets pouvaient provoquer une telle sensation, ni qu’elle se retrouverait dans une telle situation.
Son regard se perdit un instant sur les pinces alors qu'elle réalisait que son corps, malgré la tension et l'angoisse, réagissait d'une manière surprenante : son entrejambe était humide. Sophie fut d'abord choquée de s’en apercevoir, mais elle repoussa cette réflexion pour se concentrer sur la tâche à accomplir. Ses mains, légèrement tremblantes, placèrent les petites pinces sur ses lèvres intimes, les ajustant soigneusement. La sensation de pincement et le poids des boules créaient une pression qu’elle n’avait jamais connue, un mélange d'inconfort et d’excitation qu’elle ne comprenait pas totalement.
Elle referma son manteau rapidement, veillant à ce qu’aucun bouton ne soit fermé, puis quitta les toilettes pour retrouver Alexandre. À chaque pas, les petites pinces tiraient légèrement sur ses lèvres, la chaîne et les poids balançant doucement contre ses cuisses, ajoutant une sensation constante mais pas tout à fait douloureuse. L'inconfort et l'excitation se mélangeaient de manière étrange alors qu’elle rejoignait la table, prenant place en face d’Alexandre, le regard cherchant immédiatement à comprendre si elle avait respecté le temps imparti.
Alexandre la regardait en silence, son expression impénétrable. Il ne montrait ni son téléphone, ni le chrono, laissant Sophie dans le doute. Le stress montait en elle à chaque seconde, et des pensées tourbillonnaient dans sa tête : avait-elle échoué ? Une punition l'attendait-elle ? Ses pensées dérivèrent vers ce que cela pourrait impliquer, et à sa grande surprise, cette idée ne la terrifiait pas autant qu'elle aurait pu l’imaginer. Elle se surprit à fantasmer sur ces possibles conséquences, une vague d’excitation la traversant malgré elle.
Cependant, Alexandre interrompit rapidement ses pensées. « Tu as réussi à revenir dans les temps, » annonça-t-il enfin, brisant le suspense. Il la félicita, visiblement satisfait de son obéissance et de son efficacité, mais son regard restait intense. « As-tu bien fait ce que je t’ai demandé ? » demanda-t-il, et Sophie répondit par un simple « oui » en hochant la tête.
« Bien, » répondit-il, « mais je dois vérifier. »
Sans plus attendre, il lui demanda de se lever, toujours avec son manteau déboutonné mais fermé d’une main, pour s’approcher de lui comme si elle allait regarder quelque chose sur son téléphone. Obéissante, Sophie se pencha légèrement à sa gauche, son corps frôlant la table. Elle sentit la main d’Alexandre glisser discrètement sous son manteau, et son souffle se coupa alors qu'il vérifiait que les pinces étaient bien en place. Son toucher était ferme mais précautionneux, et lorsqu'il constata l'humidité entre ses cuisses, un sourire satisfait passa brièvement sur son visage.
« Parfait, » murmura-t-il en retirant sa main. « Tu peux reprendre ta place. »
Sophie s’assit, toujours sous le poids du stress, mais également de plus en plus consciente de l’effet que cette expérience avait sur elle. Ils finirent leurs boissons en silence, Alexandre observant Sophie avec attention. En guise de récompense pour sa réussite, il lui permit de fermer un bouton de son manteau, un geste symbolique pour lui montrer qu'il appréciait son obéissance. Sophie choisit un bouton situé au niveau de son nombril, espérant ainsi se protéger un peu plus tout en suivant ses instructions.
Quand Alexandre fit signe au barman pour régler l’addition, Sophie remarqua un léger changement d’atmosphère. Le barman prit son temps, et bien que son regard restât professionnel, il jeta quelques coups d’œil furtifs à Sophie, comme s’il avait perçu quelque chose d’intriguant dans son comportement. Sophie se sentit rougir sous cette attention, son malaise grandissant à chaque seconde, incapable de savoir s’il devinait ce qui se passait sous son manteau ou s’il la trouvait simplement séduisante.
Après un temps qui lui parut interminable, Alexandre se leva et fit signe à Sophie de le suivre. Alors qu'ils traversaient le pub, elle prit soin de tenir son manteau fermé autant que possible, une mains dissimulées dans une poche et l'autre en train d'ajuster son foulard pour pouvoir maintenir le haut. À chaque pas, le mouvement de son manteau et les courants d’air créés par leur marche mettaient son équilibre en péril, augmentant sa peur qu’un accident révèle ce qu’elle s’efforçait de cacher. Mais heureusement, ils atteignirent la porte sans incident majeur.
Dehors, Alexandre lui tendit la main, un geste apparemment innocent, mais Sophie comprit immédiatement le dilemme : si elle prenait sa main, elle ne pourrait plus maintenir le bas de son manteau fermé. Cependant, elle n’avait pas le choix. En saisissant la main d’Alexandre, elle sentit son manteau s’ouvrir légèrement sous l’effet des petits courants d'air de la rue.
Le trajet de 500 mètres jusqu’à la voiture lui parut interminable. Chaque pas faisait bouger les poids métalliques attachés à ses lèvres, les tirant douloureusement, mais aussi excitant chaque fibre de son corps. L’inconfort grandissait à chaque seconde, et pourtant, une certaine satisfaction naissait en elle. Elle tenait bon, malgré l'intensité de la situation. Ses pensées se concentraient sur une seule chose : atteindre la voiture, ce refuge où elle serait à l'abri des regards.
Enfin, ils arrivèrent à la voiture. Alexandre lui ordonna de s’attacher et de poser ses mains sur ses genoux. « Ne touche à rien, » précisa-t-il, d'une voix qui laissait peu de place à la désobéissance.
Sophie obéit, ses lèvres toujours sous l'emprise des pinces, sentant leur poids peser davantage avec chaque respiration, mais elle garda ses mains immobiles. Le trajet en voiture se déroulerait dans le silence, mais à l'intérieur de son esprit, le chaos régnait.
Alors qu'ils retournaient au parking souterrain, chaque imperfection de la route envoyait un rappel implacable à Sophie. Ses lèvres, où les pinces métalliques continuaient d’exercer une pression constante, étaient devenues douloureuses. Pourtant, malgré cette gêne croissante, elle resta parfaitement droite, les mains posées sagement sur ses genoux, déterminée à ne montrer aucune faiblesse.
Les secousses de la route faisaient osciller les petits poids attachés aux pinces, étirant légèrement ses lèvres à chaque mouvement. La douleur, douce mais persistante, se transformait en une sensation à laquelle elle ne pouvait plus échapper. Son esprit était entièrement focalisé sur ce tiraillement, amplifié par l'anticipation de ce qui allait suivre.
Sophie fut enfin soulagée de voir le parking s'approcher. Ils s’engouffrèrent dans l’obscurité du niveau -2, et bientôt, Alexandre gara la voiture à la même place d'où ils étaient partis. Le silence s'installa dans l'habitacle, lourd de sens, laissant Sophie se demander si cette épreuve marquait la fin de leur premier rendez-vous.
Alexandre coupa le moteur et se tourna vers elle avec un regard scrutateur. « Je suis vraiment satisfait de ton implication dans ce rôle que tu apprends à assumer, Sophie. Tu as fait preuve de courage et de dévouement, et je n'ai vu aucune hésitation dans tes actions. Mais… il y a une erreur à corriger. »
Sophie sentit son cœur s’accélérer. Alexandre continuait d'une voix calme et mesurée : « Ce petit morceau de toison que tu n’as pas rasé… Cela montre un manque d’attention. Comme tu le sais, chaque erreur entraîne une conséquence. Aujourd'hui, tu as de la chance. Ce ne sera pas une punition corporelle, mais tu dois comprendre que c’est nécessaire pour te corriger. »
Elle acquiesça doucement, son esprit bouillonnant de questions sur ce qui l'attendait.
« Pour te faire pardonner, voici ce que tu vas faire, » continua-t-il. « Ouvre la portière doucement, sors de la voiture calmement, et enlève ton manteau. Pose-le sur ton siège. Ensuite, tu reculeras de deux pas, les mains sur la tête, et tu me regarderas à travers la vitre. Je vais compter une minute. Après ça, je te ferai signe, et tu devras faire trois fois le tour de la voiture, à une cadence d'un pas par seconde. Si quelqu’un arrive, tu pourras te cacher, mais nous recommencerons à zéro. Quand tu auras terminé, tu reprendras ta position initiale, et je compterai encore une minute avant que je te permette de revenir dans la voiture. »
Sophie se figea un instant, prenant la mesure de cette demande inhabituelle et risquée. Mais elle savait qu'elle devait obéir. Alexandre attendit patiemment, et elle finit par hocher la tête.
« Je suis prête, » murmura-t-elle.
Elle ouvrit la portière, un peu tremblante, et sortit avec précaution. La fraîcheur du parking la frappa, mais elle enleva néanmoins son manteau et le posa soigneusement sur le siège, suivant les instructions d’Alexandre à la lettre. Elle referma ensuite la porte et se mit en position, mains sur la tête, reculant légèrement pour que leurs regards se croisent à travers la vitre.
Les secondes s'étiraient, interminables. Chaque battement de cœur résonnait dans ses tempes, et la douleur dans ses lèvres, exacerbée par la position debout, devint plus insistante. Elle tentait de rester immobile, mais l'attente était presque insoutenable.
Enfin, Alexandre lui fit un signe. Un léger soulagement la traversa, mais ce n’était qu’un début. Elle commença à marcher autour de la voiture, essayant de maintenir le rythme imposé, un pas par seconde. Chaque mouvement faisait osciller les petits poids, provoquant de nouvelles vagues de douleur dans ses lèvres. Elle lutta pour ne pas accélérer malgré le stress, consciente que tout faux pas pourrait la contraindre à recommencer.
La boucle semblait durer une éternité, mais elle termina enfin son troisième tour. De retour devant la portière, elle se remit en position, mains sur la tête, attendant cette ultime minute qui lui paraissait interminable.
Finalement, Alexandre fit de nouveau un signe. Comme un gong libérateur, ce geste marqua la fin de l'épreuve. Sophie ouvrit la portière et se réinstalla dans la voiture. Elle remit sa jupe et son chemisier en place, prit son manteau qu’elle laissa entrouvert, son corps en ébullition malgré la fraîcheur ambiante. Ses joues étaient rougies, non seulement par l'effort, mais aussi par la chaleur intérieure qu'elle sentait grandir.
Alexandre, observant sa réaction, afficha un sourire satisfait. « Tu peux être fière de toi, Sophie. Tu as accompli cette épreuve sans montrer de faiblesse. » Il lui accorda enfin la permission d’enlever les pinces, la libérant de la dernière contrainte physique.
Le soulagement immédiat fut remplacé par une autre sensation, celle de l’excitation. Son corps vibrait, chaque fibre tendue. Elle sentait une chaleur familière entre ses jambes, une humidité accrue, témoin de l’effet que cet exercice avait eu sur elle. Elle ne savait comment contenir cette excitation, oscillant entre la satisfaction d'avoir terminé et l'envie presque irrésistible de prolonger ce moment.
Alexandre lui annonça que le « jeu » était terminé pour aujourd'hui. « Tu peux t'exprimer librement à partir de maintenant, » ajouta-t-il, relâchant l'atmosphère stricte. Elle le remercia, encore en train de reprendre ses esprits. Pour l’instant, les formalités comme l'appellation « Maître » n'étaient pas de mise, mais elle comprenait que cela viendrait, avec le temps.
Curieux, Alexandre demanda ses premières impressions. Sophie hésita un instant, puis exprima son mélange de gêne, de confusion et de plaisir. Elle avoua être surprise de la manière dont la douleur avait pu se transformer en une source de plaisir si intense, une véritable découverte pour elle.
Alexandre sourit à cette révélation. « Je suis content que tu sois en train d’apprendre ce que tu es capable de ressentir. Mais souviens-toi, l'éducation ne fait que commencer. Prépare-toi pour la prochaine fois. »
Après ces derniers mots, Alexandre démarra la voiture, quittant le parking avec la même calme autorité qu’il avait maintenue tout au long de la soirée. Sophie, restée seule, repensa à chaque détail de cette nuit. Elle avait hâte de le revoir, de découvrir ce que l’avenir lui réservait, et surtout, de retrouver ces sensations qu'elle venait à peine d’effleurer.
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Elle se perdit un instant dans ses pensées avant que l'écran de son téléphone ne s'illumine soudainement, la sortant de sa torpeur. C'était un message d'Alexandre. Elle sentit son cœur s'accélérer en voyant son nom apparaître. D'un geste hésitant mais empressé, elle ouvrit la notification. Le message, bref mais direct, l'invitait à le rejoindre pour un rendez-vous à 19h, dans un parking souterrain calme au centre-ville.
Sophie ressentit une vague d’émotions la submerger. Une partie d’elle était saisie par l’angoisse, un doute profond qui lui murmurait qu'elle n'était peut-être pas prête. L'appréhension se mêlait à cette peur de l'inconnu, de ce qui allait se passer une fois face à lui. Mais, à ces émotions tumultueuses s’ajoutait une excitation grandissante, presque électrique. Cette invitation, elle l'avait attendue, espérée, même si elle la redoutait à parts égales. Ses mains étaient moites, son estomac noué, mais au fond, elle savait qu’elle voulait franchir ce pas, explorer ce monde inconnu qui l’appelait depuis si longtemps.
Elle inspira profondément avant de répondre à Alexandre. Elle tapota fébrilement sur l'écran : "Je serai là." Un message simple, sans fioritures, mais qui scellait son engagement. À peine eut-elle appuyé sur "envoyer" que le doute resurgit, mais il était déjà trop tard pour revenir en arrière. Son cœur battait à tout rompre alors qu’elle reposait son téléphone. Elle était lancée, et cette réponse était désormais un point de non-retour.
Sophie ferma les yeux un instant, assise sur le bord de son lit, laissant le message d’Alexandre résonner dans son esprit. Il était 18h00, elle avait encore une heure avant de partir. Chaque minute la rapprochait de ce moment, et chaque seconde la plongeait un peu plus dans ses pensées. Ses mains, légèrement tremblantes, parcouraient machinalement son téléphone, alors que ses pensées revenaient sur leur dernier échange. Elle se souvint d'une remarque subtile qu'Alexandre avait glissée lors d'une précédente rencontre. Ce n'était rien de méchant, ni de blessant, mais il avait noté son manque de préparation, un côté peut-être un peu trop sauvage dans sa façon d'être, de s’offrir à lui.
Cette remarque l’avait marquée plus qu'elle ne l’avait laissé paraître. C’était un détail, mais il résonnait maintenant avec une intensité particulière alors qu’elle se préparait à entrer dans cette nouvelle dynamique de soumission. Elle se leva, se dirigea vers la salle de bain, et se fixa dans le miroir, évaluant ce qu’elle devait faire pour être parfaite, pour ne pas décevoir Alexandre cette fois. Elle voulait montrer qu’elle était attentive, prête à s’engager dans ce contrat en respectant ses désirs, ses attentes.
Elle attrapa son rasoir, prête à rendre son corps lisse, imberbe comme il semblait le préférer. Pourtant, alors qu’elle préparait sa peau, une hésitation la traversa. Est-ce vraiment ce que je veux ? Elle savait que la soumission impliquait de satisfaire les désirs de son maître, mais elle sentait aussi le besoin de garder une part de son propre désir, une petite marque de sa propre volonté. Elle décida, presque instinctivement, de ne pas tout enlever. Elle laissa une petite bande discrète, fine, comme un ticket de métro. Ce petit détail symbolisait quelque chose de subtil mais essentiel pour elle : un équilibre entre son propre plaisir et celui qu’elle offrirait à Alexandre.
Être totalement imberbe la faisait se sentir trop exposée, presque vulnérable. Ce n'était pas une question de honte ou d'insécurité, mais plutôt une façon pour elle de garder une forme de contrôle sur cette partie intime d'elle-même. Ce geste, bien que minime, était une manière de dire qu'elle était prête à explorer ses limites, mais qu’elle restait encore attachée à certaines parties de son identité.
Elle sourit en observant son reflet, satisfaite de sa décision. Elle ne savait pas comment Alexandre réagirait à cette petite initiative, mais cela lui importait peu sur le moment. C’était sa manière de se sentir encore un peu maîtresse de son corps, tout en s’apprêtant à en céder le contrôle à un autre. Ce mélange de soumission et d’affirmation la rassurait.
Ensuite, elle se dirigea vers son armoire, consciente que la manière dont elle se présenterait à Alexandre jouerait un rôle crucial. Elle voulait être à la fois élégante, féminine, et désirable, tout en conservant un certain mystère. Sophie opta pour un ensemble de sous-vêtements en dentelle noire, à la fois délicat et sensuel. Le contact de la dentelle sur sa peau fraîchement rasée lui donna un frisson d’anticipation.
Elle choisit ensuite des collants fins et une longue jupe fluide qui lui arrivait aux chevilles, suffisamment élégante pour couvrir, mais avec une ouverture discrète qui permettait un aperçu subtil de ses jambes lorsqu’elle marchait. Pour le haut, elle opta pour un chemisier en soie légèrement décolleté, qui mettait en valeur sa poitrine sans être trop provocant. Le tissu glissait doucement contre sa peau, accentuant cette sensation de féminité. Elle enfila ensuite un manteau léger qui lui arrivait à mi-cuisses, parfait pour la saison, et qui ajoutait une touche de mystère à sa silhouette.
Enfin, elle décida de parfaire son allure avec un foulard qu’elle enroula délicatement autour de son cou. Ce simple accessoire apportait une élégance supplémentaire à son allure, soulignant la finesse de son cou et ajoutant une touche d’assurance. Satisfaite de son reflet, Sophie se sentit prête à affronter ce qu’il allait venir.
18h45. Elle enfila sa veste, le cœur battant, sachant qu’elle était prête, du moins autant qu’elle pouvait l’être. La nervosité ne l’avait pas quittée, mais elle se sentait aussi plus confiante. Ce soir, je vais me montrer sous mon meilleur jour. Je ne vais pas décevoir Alexandre. Elle prit une grande inspiration avant de sortir de chez elle, son esprit désormais concentré sur ce qui l’attendait.
Sophie se sentait prête à affronter cette nouvelle étape. Après avoir pris soin de son corps et de son esprit, elle se dirigea vers la porte. Elle regarda une dernière fois autour d'elle, vérifiant qu'elle n’avait rien oublié. Son téléphone, ses clés, son assurance fragile mais présente. Elle respira profondément, tentant de calmer les battements précipités de son cœur.
Il était 18h50. Le rendez-vous était fixé à 19h, et elle savait qu'elle ne devait pas être en retard. En sortant de chez elle, elle sentit l'air frais de la soirée l'envelopper, comme un rappel de la réalité, du monde extérieur, loin de ce qui l'attendait dans l’intimité du parking souterrain.
Sophie se gara non loin du centre-ville, à quelques minutes de marche du lieu du rendez-vous. Ses pas étaient plus lourds qu’à l’accoutumée, comme si chaque mouvement la rapprochait inévitablement de cette première rencontre sous contrat. Plus elle s'approchait, plus l'excitation et la nervosité montaient en elle, s'entremêlant jusqu'à ce qu’elle ne sache plus vraiment distinguer l'un de l'autre.
Elle arriva enfin à l’entrée du parking souterrain. Le lieu était calme, presque désert, avec juste quelques voitures éparpillées ici et là. Le silence qui régnait accentuait la tension qui grondait en elle. Ses talons résonnaient faiblement sur le béton, créant un écho presque intimidant dans cet espace confiné. À mesure qu’elle descendait vers le niveau -2, l’air devenait plus frais, plus lourd, comme chargé d'une promesse.
Puis elle le vit. Alexandre, appuyé contre sa voiture, la silhouette calme et assurée. À cet instant, tous ses doutes s’effacèrent, ne laissant place qu’à une certitude : elle était prête à se soumettre à cette nouvelle expérience, prête à explorer ces limites qu'elle redoutait tout autant qu'elle désirait.
Son cœur battait à tout rompre, mais elle sourit légèrement, sentant une vague de confiance l'envahir. C’était le moment de franchir le pas.
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