La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 05/08/25
  « Quand vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. » Winston Churchill   ** Rasée de près ** Je repose le rasoir et contemple mon crâne lisse dans le miroir. Il est parfaitement doux et agréable au toucher. Mes sourcils non plus n’ont pas échappé à la lame tranchante de ce rasoir de sécurité, conçu pour les femelles emprisonnées. Sa couleur rose criarde me fait sourire. Rose pour les filles - les stéréotypes de genre ont la vie dure même au sein du totalitarisme progressiste le plus abouti de l’Histoire. Lame soudée par ultrasons, impossible à extraire, mais parfaitement affûtée - du matériel de luxe dans ces circonstances. Excellent travail, me dis-je, satisfaite de ce pied de nez à mes oppresseurs. La perruque qu’ils m’ont si « gentiment » offerte gît sur le sol et elle y restera. Ils ont voulu m’humilier, ils rageront quand ils constateront que je réagis à contre-courant de leurs attentes [1]. C’est peu de chose, mais cela me fait du bien et me donne la force de continuer à me battre. Les jours passent. Le temps ralentit inexorablement lorsque l’on a peu d’occupations. C'est le temps psychologique, déconnecté du temps physique. Je mets un point d’honneur à me raser aussi la chatte quotidiennement, comme si mon Maître allait franchir la porte de ma cellule d’un instant à l’autre et me baiser sauvagement. C’est ce qu’il me plait à imaginer. Je dois me présenter parfaitement lisse devant lui, comme il l'exige. Pour ne pas devenir folle dans cet isolement, je me crée tout un univers dans ma tête, fait de soumission extrême et de baise débridée. Un univers dans lequel mon Maître est omniprésent, un univers empli de liens, d’écartèlement, de coups de fouet et de hurlements de douleur. Un univers qui me met dans un état de surexcitation sexuelle. Mon Maître me manque tellement ! Si seulement il pouvait être là, réellement. Je serais prête à subir les pires sévices pour qu'il apparaisse. Peut-être que je deviens folle, finalement. Il ne m’a plus rendu visite depuis notre seule et unique entrevue. Je suppose qu’il n’y est plus autorisé. Je reçois de nombreuses sollicitations de la part de journalistes. Je refuse les interviews qui seront, je le sais, conçues pour me piéger et réécrites selon le bon vouloir des rédactions. Mais j’accepte les photographies dans le parloir. J'accepte d'être photographiée, complètement nue, de plain-pied comme en gros plan, sous tous les angles, dans toutes les positions. Gros plans sur mes yeux, sur mon crâne chauve, sur ma vulve ouverte, ... Tout y passe et quand le photographe comprend que j'ai mis ma pudeur de côté, il y va crescendo dans ses demandes. Je me prête au jeu avec docilité, pas peu fière montrer au monde entier que je me rase moi-même, quotidiennement, avec application, sourcils compris, que je montre tout et que c'est mon choix. Un bon moyen pour moi de faire passer un message qui, je n’en doute pas, agacera au plus haut point le grand philosophe Archi Phi [1]. Toute sa stratégie d’humiliation tournée en ridicule… C'est moi qui ai repris le contrôle, même s'il m'en coûte.  L'attracteur étrange vous guidera à travers votre intuition, m'avait dit le pangolin fou [R1]. Pas comme cela, mais je comprends maintenant que c'est ce qu'il voulait dire. J'essaie de suivre ses consignes et pour l'heure Archi Phi doit ressentir cruellement l'effet boomerang. Humilier les supposées ennemies de la démocratie, les exposer nues, ne choque plus personne. Cela est même considéré comme un traitement trop indulgent. Exécuter publiquement, dans d'atroces souffrances, les supposés opposants au "camp du bien" fait maintenant presque partie de la routine et suscite l'engouement populaire. La fenêtre d'Overton [4] s'est beaucoup déplacée en peu de temps. Ce déplacement rapide a commencé au début de la décennie, durant la pandémie, avec la création d'une catégorie de sous-citoyens qui pouvaient être insultés, déchus de leurs droits élémentaires et "emmerdés" à loisir, avec la bénédiction du plus grand nombre. Une fois le mécanisme infernal enclenché dans l'indifférence générale, la fenêtre a continué à glisser naturellement, comme par effet d'inertie. Je n'aurai pas le droit à un procès. De par la loi dite "Bouclier Démocratique", destinée à protéger le meilleur des mondes, une simple décision administrative a suffi pour ordonner mon exécution. C'est dans cet environnement désespéré que j'essaie de percevoir de minuscules étincelles d'espoir. Les conversations avec le pangolin fou sont souvent énigmatiques mais il m'aide à voir dans le brouillard. Dans une dictature le totalitarisme est partiellement assumé. Dans une société dite démocratique il avance masqué, sous couvert de bons sentiments et de bienpensance dégoulinante. C'est la forme la plus insidieuse et la plus dangereuse. Ceux qui arrivent à voir le monstre sous son masque angélique sont pris pour des fous. Il agit comme une maladie dégénérative qui ronge les esprits, inexorablement.  « Demain vous allez être conduite dans l’Himalaya pour votre exécution », m’annonce le gardien, l’air navré. Nous nous sommes liés d’amitié et la profonde tristesse que je sens dans sa voix me perturbe presque plus que le destin qui m’attend.  Je démarre le NewBrain pour la dernière fois. Jusqu’à tard le soir, je converse avec le pangolin fou. Lui faire mes adieux, lui souhaiter bonne chance dans son combat pour le retour de l’humanisme [2] - le vrai, pas l’humanisme de façade de la Suprême Alliance -, lui demander de transmettre des messages d’amour à mon Maître et à mes proches, … Une dernière conversation pleine de larmes et de pathos. C’est ce que j’anticipais, mais ses réponses me désorientent. Une fois de plus il ébranle mes anticipations et me fait voir le paysage sous un angle inattendu. « Il voit loin. Il ne pense pas comme nous » me disait mon Maître. $ « Quand vous traversez l’enfer, continuez d’avancer. » L'auteur de ces mots a vaincu. m’écrit-il en conclusion.   ** Le gang des Young Leaders ** L’air est frais dans l’Himalaya, encore plus quand on est complètement nue. Sur le sommet voisin, les pylônes des suppliciés se dressent fièrement, immenses, impressionnants. Les journalistes sont déjà présents pour couvrir l’évènement. Je vais être la première femme à subir ce cruel supplice, offerte au grand Chrysaor cendré, déchiquetée par son puissant bec et dévorée vivante. Une lente et terrifiante agonie, à la hauteur des crimes qui me sont attribués. Dans le ciel, le jet privé de Luke Greenwalker - le célèbre écolo-jedi qui parcourt le monde en tous sens pour promouvoir les bienfaits du pass carbone - est en phase d'approche. Les larges trainées vert-pomme du puissant quadriréacteur le rendent reconnaissable entre mille.  Parmi mes nombreux chefs d'inculpation, il a milité pour glisser l'infraction au pass carbone. Aujourd'hui il vient assister aux premières loges à mon supplice et donnera pour l'occasion une conférence de presse. Pour l’heure, je suis conduite dans un bâtiment cossu. A l’intérieur, sur la scène d’un petit théâtre, c’est un enchaînement de danses dégradantes, au rythme d’une musique agressive et de paroles vulgaires. Mes poignets et mes chevilles sont entravés. Ma bouche est maintenue grande ouverte par un écarteur buccal si puissant que j’ai l’impression que ma mâchoire va rompre. Dans la salle, c’est une orgie à côté de laquelle les orgies romaines ressembleraient à des dîners chics. De la nourriture écrasée et des excréments jonchent le sol, des hommes aux yeux exorbités et aux teints de déterrés s’enculent allègrement, des femmes gisent sur le sol dans un état second, d’autres sucent des bites mécaniquement, comme des zombies, l’alcool coule à flot, la poudre blanche est partout. Des seringues d’Erector leur offrent la solution pour bander encore et encore, pour baiser jusqu’à épuisement complet. Visiblement adeptes de scatologie, ils ont étalé leur merde partout et s'en sont barbouillés. L'odeur est pestilentielle. Je m'en offusquerais bien peu si ce n'étaient les mêmes qui donnent des leçons de morale à la terre entière et qui imposent leur idéologie par la menace et le chantage. Je reconnais, dans des positions bien peu flatteuses, une bonne partie de l’élite de la Suprême Alliance Démocratique: présidentes et présidents des nations de la fédération, ministres, journalistes de pacotille, magistrats corrompus, …. Tout le gratin dépravé de notre "démocratie". Il s’agit visiblement d’une séance de chemsex de l'élite dirigeante, venue assister à mon supplice - moi, Ysideulte, la fille effacée, l'esclave au prénom qui n'existe pas, devenue l’ennemie publique numéro un. Oh, je sais bien que tous ces gens ne sont que des marionnettes pathétiques, des psychopathes incompétents placés au pouvoir par de puissants intérêts, acteurs lubriques dévorés par l'ambition, mais quand même... J'ai l'impression d'assister en direct à la fin de la civilisation.  La porte a été refermée à double tour derrière moi. Aucune force de sécurité à l’intérieur, aucun garde du corps. S'ils avaient encore un peu de lucidité ils sauraient que l'excès de confiance en soi peut être fatal. Plusieurs participants m’entourent et me tripotent de partout, me giflent et me frappent, avant de me baiser par tous les trous. Les hommes me mettent la bite, les femmes me mettent les doigts, certaines me crachent dessus, d'autres me mordent et me griffent. Les insultes pleuvent. Toute leur méchanceté et leur mépris se libère dans cette volonté de dégradation. Ils sont tellement défoncés que ma réputation de sorcière ne leur fait même pas peur. Imbus d’eux-mêmes, aveuglés par leur hubris, ils se sentent intouchables, au dessus des lois de la nature. Ils sont tellement dans leur trip qu’ils ne se rendent même pas compte que leurs collègues s’écroulent sur le sol, un par un, après avoir hurlé de douleur. Eh oui, plusieurs paires de zébralyvox gémellaires [3] qui vous transpercent la bite, les doigts, la langue, ça fait très mal, Mesdames et Messieurs les Young Global Leaders [4], même quand on est complètement défoncé. Et quand ils remonteront jusqu’à votre oreille interne pour planter leurs filaments dans votre nerf vestibulaire, vous aurez l’impression de vivre dans une lessiveuse. Vous ne saurez plus où est le haut et le bas. [R2] Sur scène, la compagnie « Fuck you ! », idole du gratin bien pensant, vient de se figer, sidérée par l’hécatombe dans la salle. « Au secours ! » « Sécurité ! » Des hommes armés défoncent la porte et me tiennent en joue, pendant que les secouristes s’activent. Le gang des Young Leaders gît dans son vomi, victime d’un atroce mal de mer généralisé. Je crois que la tribune d'honneur qui leur était réservée pour assister en direct à mon exécution restera désespérément vide. Tous ces tapis rouges déployés pour rien... L’incident est extrêmement gênant. Pendant que l’on me conduit dans une cellule à proximité du pylône, je me demande comment les journalistes vont s’y prendre pour étouffer l’affaire, ou du moins la présenter sous un jour plus favorable.   A suivre   Contexte L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication).   Références [1] Voir "La bêtise grandiloquente"  https://www.bdsm.fr/blog/11178/La-b%C3%AAtise-grandiloquente/ [2] Voir "La charte du pangolin fou"  https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [3] Voir "Zébralyvox gémellaire, l'étonnant passager"  https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/ [4] Voir la rubrique "Repères" de l'article "Les Lunes de Davos".  https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/   Repères [R1] L'attracteur étrange est un concept issu de la théorie du chaos. Certains systèmes au comportement d’apparence erratique, semblant gouvernés par le hasard, recèlent en fait un ordre caché qui n’est visible que lorsqu’on les observe avec suffisamment de recul. [R2] Le système vestibulaire, situé dans l'oreille interne, est en quelque sorte la centrale inertielle du corps humain. Il comprend plusieurs structures jouant le rôle d'accéléromètres, de détecteur de gravitation (permettant de situer le haut et le bas), et de détecteurs de rotation. L'information est transmise au cerveau par le nerf vestibulaire. La perturbation des impulsions nerveuses transitant sur nerf vestibulaire génère d'intenses vertiges, la perte de l'équilibre et de l'orientation dans l'espace, ainsi que de fortes nausées et vomissements.      Remerciements  Pour cet épisode en particulier, merci à VraiEsclavagiste pour m'avoir suggéré une citation de Churchill qui colle bien à mon histoire. Pour l'ensemble de l'histoire, merci à celles et ceux qui m'ont encouragée à persévérer dans ce domaine "littéraire", très éloigné de ma zone de confort et de ma formation, et toute première expérience pour moi  (mais l'histoire n'est pas finie 🙂 - elle est seulement arrivée à un point de bifurcation ). Sans leurs commentaires j'aurais abandonné depuis longtemps. Et bien sûr, merci à mon Maître, celui qui a changé ma vie, celui qui m'a donné la confiance qui me manquait cruellement, celui qui m'a rendue infiniment heureuse et pour lequel aucun mot ne saurait exprimer pleinement ce que je ressens.   Illustration: Muzo  
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Par : le 04/08/25
Voici une version IA, pleine de charme, d'humour et d'esprit frondeur, avec un clin d'œil historique coquin à la Nuit du 4 août : « La Nuit du 4 août... ou la Réforme des Fessées » Dans une belle maison bourgeoise quelque part en province, un Dom de la vieille école, moustache taillée, regard sévère, fauteuil club en cuir et ceinture à portée de main, savourait son journal du matin. En bas, dans la salle aux rideaux rouges et aux chaînes décoratives, sa petite soumise, Lili, minaudait en petite robe blanche, un bandeau tricolore dans les cheveux, l’air mutin. — Maître ?..., glissa-t-elle doucement en s’approchant à quatre pattes, comme on approche un roi sur son trône. — Oui, mon espiègle. Tu as encore perdu une règle du protocole ? — Non, Maître... aujourd’hui, j’ai lu un truc passionnant sur la Nuit du 4 août ! Les privilèges abolis, les droits féodaux supprimés... j’ai pensé qu’on pourrait fêter ça. — Fêter... ça ? Et tu veux quoi, exactement ? demanda-t-il, haussant un sourcil. — Ben… que vous aboliez vos privilèges, Maître ! Plus de fessée sans procès équitable ! Droit de grève pour les fesses ! Liberté, égalité, nudité ! Elle bomba la poitrine, très fière d’elle. Il referma lentement le journal, comme s’il repliait la monarchie absolue d’un geste calme et terrible. — Tu réclames l’abolition des privilèges ? dit-il. — Oui, Maître. Le peuple des soumises s’est éveillé. Il la fixa. Puis, lentement, il tapota ses genoux. — Viens ici, peuple éveillé. Elle grimpa avec un petit rire, mais fut prestement attrapée, couchée sur ses genoux, et sa robe retroussée jusqu’à la taille. — Non Maître ! C’est une révolution pacifique ! — Pas de privilèges ? Très bien. Plus de faveurs. Plus de douceur. Une justice égalitaire : 36 coups, et pas un de moins. Et claque, claque, la sentence tomba, nette, implacable, la république des fesses en feu. Elle gémit, se trémoussa, supplia la Constituante. — Aïe ! Maître ! Mais… les Lumières ? Les Droits de la soumise ?! — Tu voulais la démocratie ? Voilà le suffrage direct sur tes fesses, ma belle. Quand enfin la séance fut levée, il la fit se lever à son tour, et sans plus de procès, la plaça nue au piquet, face au mur, mains sur la tête. — Silence parlementaire, jusqu’à nouvel ordre. Pas un mot. Sinon, c’est la Terreur. Lili soupira, toute rosie, punie mais ravie au fond de son cœur insurgé. Dans le silence de la pièce, on aurait presque entendu grincer la guillotine de ses envies malicieuses. Et dans un coin, le vieux Dom sourit derrière sa moustache. — Ah… cette petite. Une vraie révolutionnaire. Heureusement que j’ai encore le pouvoir exécutif.   C'est les vacances,  je fais bosser IA. Je commande et elle obéit fissa.  Je reprend la main.  C'est tout de même pas cette salope d'IA qui va m'enlever le plaisir d'écrire. Lili est toute tremblante face au mur. J'adore son petit cul bien rouge. Trop mimi cette lili. Pour bien dominer il ne faut pas s'attacher ,rester calme et froid même si on bande. Et là,  le joli petit cul de lili me donne la trique.  -alors ma jolie, on conteste l'autorité de son seigneur et Maître, on veut se faire sa petite révolution du 4 août avec son petit clito de femelle ?  Lili n'ose plus répondre. Elle sait qu'elle va morfler. IA était gentille. La donne vient de changer et ce soir je n'ai pas d'humour.  J'attache lili à la croix de Saint André et je défait mon gros ceinturon de cuir. Avec ou sans la boucle acier ? Sans....je veux pouvoir bien la troncher après son dressage. Lili tremble déjà.  Les coups de ceinturon pleuvent. Je fais tout sauf semblant.  -pardon Maître, pardon !  J'ai envie de pisser. Je detache lili et l'oblige à se mettre à genoux. Je pisse dans sa bouche ouverte. Quand j'ai fini, je lui demande de bien me sucer la queue. Lili obéit et sait bien nettoyer mon gland. Je bande fort. Il est temps de prendre son petit cul bien serré.  Je retourne lili et je la perfore d'un coup. Lili encaisse et pisse à son tour. De peur ou de plaisir , je ne sais. De toute façon elle devra tout nettoyer. J'en ai rien à foutte du plaisir de lili, je la bourre et je jouis très fort dans son petit cul.   -Allez, balais et serpilliere. Fais tout briller . Ensuite  tu iras prendre une douche. Tenue de servante pour ce soir. Et service impeccable. Je vais te faire passer tes envies de révolution.
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Par : le 04/08/25
Son métier vint à son secours. Elle acheva en deux semaines un essai plein de paroles furieuses et d'ailleurs très peu compréhensibles. Elle s'occupait fièvreusement du manuscrit de son troisème roman. On parlait d'elle dans les journaux. La jeune femme ne dormait plus. Il n'était pas impossible qu'elle utilisât son désespoir pour travailler un peu plus. On ne peut guère interpréter le travail qu'en termes de morale. Il ne s'agit pas d'efficacité, il s'agit d'épreuves. On sait qu'elles seront plus dures si elles forment une chaîne continue, dont on prévoit la solution, parce qu'on s'impressionne toujours aisément de réclamer beaucoup de soi-même dans un temps déterminé, alors que l'éternité des peines conduit au découragement. En un autre sens, Juliette trouvait-là des voluptés véritables. Manger très peu, très mal et vite, dormir parfois tout habillée, finalement tout cela lui plaisait. Charlotte, au contraire, traçait l'éloge de la paresse et vivait comme une nonne sans le savoir. Ces situations n'ont rien de surprenant, car l'esprit est une sorte de balancier que nous disposons de mille manières pour rétablir un équilibre compromis. En écrivant, elle se moquait d'elle et de ses petites histoires sentimentales. Elle fabriquait, avec de l'encre et du papier, des êtres bien différents et se donnait totalement à ces étrangers. Charlotte, qui ne connaissait que le plaisir rencontra Juliette en Italie. La passion, la fureur et le désespoir entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. Cette rencontre me laissa la tête un peu vide. Quand on raconte une histoire, qu'elle soit inventée ou authentique, la vérité des réactions et des situations est liée par des liens subtils et secrets à la spécificité des caractères et à leur individualité. Plus tard, alors qu'ils ne me faisaient plus trop mal, j'ai repensé calmement à tous ces évvénements. Serais-tu devenue étrangère, jamais je n'oublierais les journées où fondèrent la mémoire à naître, glacée, brûlante, essoufflée de notre première rencontre comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves, je resterais les yeux fermés, sans pensée, toute envahie d'une absence programmée, de ces amours brèves et volées qui laissent un goût de regret dans les mains et entre les reins des amants réservés. Amie qui m'avait été bonne, je garde au creux de mes souvenirs, la vivante mesure de ce petit front si fier et si loyal, que j'approcherai toujours avec tendresse de mes lèvres. Un mouvement soudain de l'épaule, qui dit tout bas sa lassitude; une tension soudaine du visage, qui dit tout haut sa foi; une inflexion nouvelle de la voix, qui dit enfin l'être multiple. Se peut-il que de telles choses laissent en nous traces si vives et si durables. Qu'y-a-t-il dans tout cela, qu'il faille qu'on lui cède ? Qu'est-ce donc que tout cela, qui nous surprend un soir comme la naissance d'un chant ? Étrange confidence, où la faiblesse a pour nom douceur. Le soleil inonda Rome et la légèreté de notre jeunesse. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps. Parce que des doigts glissent sur eux, parce que des visages s'en rapprochent, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ces plaisirs, une âme au loin, un cœur, une imagination souffrent d'incroyables tortures. Nous nous reconstruisions ensemble. Des liens subtils et forts nous unissaient. Nous nous embrassions, sur une colline de Rome, dans la nuit déjà close, sous un arbre né d'un puits, devant le campanile d'une vieille église. Et que nous importe maintenant de ce qui naquit de cette nuit. Des jours, des semaines, des mois entiers sortirent de ce baiser que nous nous donnâmes. Nul n'a connu le premier affleurement de cette heure soyeuse, le premier attouchement de nos épaules, comme un frôlement de cils. Étroits sont les reins, étroite alliance du corps fidèle des amantes. La nuit, nous courrions à la promesse de nos songes dans des draps odorants. Nos solitudes étaient notre trésor, et dans le lit où s'inscrivait la mémoire à naître de notre amour, nos libertés le creusait. Nous nous aimions à nous taire quand nos bouches se savaient promises. Une douceur s'amassait là où des soupirs infusaient. Nous étions pudiques dans notre impudeur, méconnues de tous mais célèbres de nous. Elle avait les cheveux noirs de jais, les yeux en amande, des dents éclatantes, une robe d'été et une paire de mocassins. Elle riait. Nous nous embrassâmes devant Saint Pierre. L'amour nous grisait. Nous avions des rêves d'enfants. Il y a des instants comme ceux-là où un sens plus pur de la vie semble se révéler soudain, où l'on se sent plus grand que soi-même.   Quand j'étais plus jeune, je m'étonnais toujours de ces nœuds inextriquables formés par les êtres et par leurs sentiments. Il me semblait qu'aimer était tout simple, ne plus aimer également et je me demandais d'où sortaient ces torrents, où se creusaient ces abîmes qui ravagent les destins. Je comprenais maintenant, peu à peu, comment naissent ces franges d'incertitude, ces déchirantes douleurs liées au hasard, aux liens des passions qui s'opposent, à la confusion des sentiments et aux intermittences du cœur. C'était l'heure de ce soleil blême et plat qui donnait au début des jours éclatants une allure hésitante, lasse d'avance. Nous traversions des champs, de longs prés semés d'arbres, des rizières inondées. Une route blanche de poussière coupait les haies, sautait les rivières. Derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit. Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Vérone, les palais de Vicence, et puis Venise, Ravenne, Bologne et Ferrare, Parme et Modène. Nous fermions les yeux. C'était le bonheur. Il jaillissait de ces noms sur les campagnes intérieures, l'or de leur peintures, de leur gloire et de leurs mosaïques dans le reflet de cette douce mélancolie. Elle avait un visage très pur. Nous savions déjà ce qui allait se passer, alors nous allongions désespérément ces instants d'attente. Un soir d'été, j'avais embrassé Charlotte. Saint Pierre pouvait s'écrouler et le Pape se convertir au Bouddhisme. Le pouvoir de la femme est une chose admirable qui ne connaît pas de limites. Elle choisit instinctivement des gestes insignifiants qui s'inscrivent pour l'éternité. Tout notre voyage engouffré dans un baiser. Je me sentais libérée comme on se libère d'un péché par une confession, repartant l'âme pure, le cœur allègre pour d'autres péchés ou un autre voyage. Charlotte, c'était de l'innocence. Moi, de la littérature. La chaleur, nos étreintes, les vacances, le soleil nous invitaient à entrer dans un univers inconnu. C'était celui du bonheur. Il y a ainsi, au début des amours, de ces périodes enchantées qui sont des parenthèses dans une longue insatisfaction; on y attend tout encore et tout est déjà assuré. Nous nous étions très peu parlé. Aucun engagement ne nous liait. Nous vivions un peu au-dessus de nous-mêmes. Et le plaisir que nous prenions à ce présent touché par la grâce ne débordait jamais ni vers le regret, ni vers l'impatience. Les amours de la folle adolescence ne sont ni plus ni moins fortes que les autres. Mais leur douce et incomparable amertume vient de ce qu'elles se confondent avec la saveur de la vie. Tout le spectacle du monde est alors lié à un être. Les choses ne se passent jamais exactement comme on les attend; mais elles se passent rarement tout à fait autrement. Nous ne fîmes pas l'amour ce soir-là. Nous le fîmes le lendemain. Quelle légèreté, lorsqu'on aime, que cette multiplicité des corps qui parlent, se répondent les uns aux autres et font l'amour entre eux. Charlotte entendait sans doute me voir rester fidèle, non à la passion ni à la tendresse, mais au plaisir et au jeu. Ma passion, c'était l'indépendance. Et sans doute, je connaissais ces flambées paradoxales de désirs ou d'ardeurs. Mais je reniais ces faiblesses. Je les reniais surtout parce que j'en avais peur, peur de rester prise dans les pièges de la mélancolie. Je ne faisais donc de ces excès que les ingrédients savoureux et amers de mon indifférence souveraine. Pourquoi les voyages sont-ils toujours aussi mêlés à l'amour ? Car ils rompent sans doute avec cet environnement quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. Le bonheur envahit si visiblement Charlotte que j'en fus presque bouleversée. Nous avions les yeux pleins d'églises et de collines brûlées par le soleil. En arrivant au bas de la ville, là où l'amour devait prendre ici l'odeur de miel des vieilles pierres des hautes maisons, nous rentrâmes à l'hôtel. Je craignis le flottement qui risquait de se produire, mais elle me dit seulement, " Reste avec moi." Je l'embrassai sur le pas de la porte de l'hôtel. La lune éclairait son visage pur. Je me demandais si nous allions nous étreindre, mais le plaisir et l'amour sont comme des pentes neigeuses sur lesquelles on s'arrête difficilement. Obscurément, j'hésitai. Je lui demanda si elle avait déjà fait l'amour avec une femme. Elle secoua la tête et me dit: "Oui, mais pas avec toi." Les rites sublimes se succédèrent très vite. Bientôt, nous nous étendîmes sur le lit. Je la caressais, elle fermait les yeux. Elle avait un visage figé comme illuminé du dedans. J'essayais un peu maladroitement de lui ôter sa robe. Elle ouvrit les yeux, se releva. "Attends, dit-elle en souriant, ça va aller plus vite." Elle était revenue vers moi. Je pris son visage entre mes mains. Je fus comme roulée par une vague d'attendrissement. Elle était nue sous moi, les yeux de nouveau fermés. Je la regardai longtemps, appuyée sur mes coudes. Nous restâmes immobiles assez longtemps et puis nous fîmes l'amour. Le chuintement de la douche se tut doucement, plongeant la chambre dans le silence, coupant court à mes à mes réflexions. Quelques minutes plus tard, elle sortit nue de la salle de bain, une serviette noire enroulée sur la tête, la peau rosie par l'eau chaude. Les gouttes cascadant sur ses courbes, tombaient silencieusement sur le parquet en bois, coloré par la lumière pâle. Elle se déplaçait nue d'une démarche féline, langoureuse, envoûtante; ses longues jambes brunes étaient terminées par des pieds fins, aux ongles vernis de rouge. Je me rappelle cet été quand je regardais ses sandales claquer sur ses talons nus, déjà envahie par un désir brûlant, irrépressible; mes yeux s'étaient alors soudés aux siens, lourds d'envie; elle me souriait. Ses lèvres ourlées lui prêtaient un air sensuel et lascif. Elle leva les bras et dénoua sa serviette en secouant la tête. Une furie de cheveux noirs tomba sur ses épaules fines. Sous ses sourcils bien dessinés, ses grands yeux noirs, très brillants, semblables à la surface d'un lac au crépuscule, me sondaient sans vergogne. J'avais pressenti chez elle des promesses de sexe brutal, très primaire, mais il n'en fut rien. Au contraire, des deux, c'est moi qui me révéla la plus dépravée. L'amour est une initiation qui ne se termine jamais. Peut-être même a-t-il un destin posthume ? Une ère des réparations succèdant à celles des destructions. Peut-être ces sentiments amoureux si volatiles et inconstants désormais cristallisés, solidifiés, apaisés à jamais dans l'état minéral, entrent dans la composition dune étoile. C'est peut-être elles que nous cherchons la nuit, dans l'étreinte.    Elle s'était soulevée un peu, écartée de moi pour me regarder mieux. Mon Dieu ! Comme elle devait s'amuser ! Elle savait déjà ce qui me tourmentait. Sa vie, c'était ça: son plaisir à elle et les questions des autres. Les voyages peuvent parfois élever les esprits. J'étais présente à Rome bien avant d'y être en réalité. Elle fut tout en tendresse et soucieuse de plaire. Elle n'était pas à sa première expérience saphique mais elle me répéta que je surpassais de loin ses précédentes conquêtes. Je me plus à la croire, car mes expériences hétérosexuelles n'avaient jusqu'à présent jamais été bienheureuses. Avant elle, j'étais amoureuse d'aucune fille en particulier, mais seulement des filles en tant que telles, comme on peut aimer sa propre image, trouvant toujours plus émouvantes et plus belles les autres, que l'on se trouve soi-même, dans le plaisir à se voir abandonner sous leurs caresses. Par dessus le drap, elle posa sa main sur ma cheville et mes seins durcirent aussitôt. Juchée sur ses genoux, elle écarta les jambes pour me laisser passer. Malgré la douche, son entrejambe diffusait encore un parfum à l'arôme sensuel mêlé de ma salive et de son désir. Une fois allongée sous elle et peinant à contenir ma propre impatience, je commençai par lécher sa peau autour de ses lèvres odorantes. Il s'en dégageait une douce chaleur. Ma bouche fraya maintenant avec son aine, très près de sa vulve, et elle trembla d'anticipation. Je glissai le bout de mon index sur le dessin plissé de son sexe moite qui s'ouvrit graduellement sous mes yeux, la sentant se resserrer autour de mes doigts, l'entendant gémir à me faire tourner la tête. Peu à peu, rattrapée par mon impatience, je commençai à laper ses grandes lèvres, une à une, en faufilant désormais le bout de mon index dans son ventre, avant d'oser ma langue, assez loin pour que mes dents touchent la crête enflée. Elle se cabra, elle se tut, elle savoura le moment. Elle répandit son désir dans ma bouche. Ses seins étaient pressés contre mes mollets. Assise à califourchon sur mon visage, gémissante, pendant que j'écartai ses fesses pour m'enivrer de sa saveur, glissant mes doigts sur ses jambes brunes. Elle glissa sur moi, me permettant ainsi de voyager de sa vulve savoureuse au sillon de ses reins. Juste à la crispation des muscles de ses cuisses, elle parut sur le point d'abdiquer sous le zèle de mes caresses. Elle roula sur le coté, puis remonta vers la tête de lit. Les volets étaient tirés, la chambre presque obscure. Malgré son teint hâlé, je remarquai ses joues rougir par le désir. Ainsi étendue sur le dos, les bras au dessus de la tête, elle exhibait ses seins en constante érection; je rampai vers elle pour mordiller leurs pointes, dures et foncées, avant de lécher avidement les aréoles. Elle m'enlaça, promena ses ongles le long de mon épine dorsale. Constatant son soudain avantage, elle me retourna sur le dos; les genoux écartés, je sentis son souffle chaud sur ma vulve. Elle introduisit ses doigts dans mon logis profond et onctueux. Enhardi, son plaisir la guida entre mes reins, dans la vallée chaude de mes reins, près de l'entrée de l'étroit pertuis. Je me cambrai pour aller à la rencontre de sa bouche affamée. Gémissant plus d'une heure sous ses caresses, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, empoignant les barreaux du lit, je commençai à crier, lorsqu'elle se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, mes petites lèvres. Me sentant brûlante et raidie sous sa langue, elle me fit crier sans relâche, jusqu'à ce que je me détendis d'un seul coup, moite de plaisir; je râlais alors que je jouissais pour la seconde fois de la journée. Nous nous endormîmes, en mêlant nos rêves et nos corps, bouleversées d'amour et de désir. Aujourd'hui, je pense à tout ce que j'aime en toi et qui s'éclaire parfois, à ton insu, comme un beau front de mer. Parce que tu m'as fait, un instant, cette confiance innocente, d'être pour moi, virginale, toute claire et transparente, je serai toujours là. Peut-être si j'avais eu du cœur n'aurais-je pas inventé ainsi ces fantômes sans substance. Mais, je n'avais pas de cœur, mais des faiblesses. J'étais cynique et vulnérable. Alors naquirent en moi, dérisoires, irrésistibles des préoccupations arbitraires et cruelles qui me laissèrent croire enfin que j'avais comme tout le monde un cœur, des sentiments. D'autres ont des soucis plus graves, moi je me créais ceux-là, tirés d'un vide qu'ils remplissaient de leur présence absurde, lancinante, très vite immense.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/08/25
** Bûcher improvisé ** « Brûlez la sorcière ! » Les hurlements dans les couloirs de la prison me réveillent en sursaut. Un groupuscule de défenseurs de la démocratie m’extrait brutalement de ma cellule. Ils n’osent pas s’approcher mais me menacent avec des piques et m’ordonnent de sortir. « Elle est toute nue, la salope ! » s’écrie l’abruti qui semble être le meneur. Il est pourtant de notoriété publique que les ennemies de la démocratie sont enfermées nues. Terrifiée, je n’oppose aucune résistance. Ne pas montrer sa peur, ne pas se débattre, cela ne ferait qu’exacerber leur excitation et leur haine. C’est ce que m’a enseigné mon Maître. Dans la cour intérieure de la prison, le bûcher improvisé, alimenté par un amoncellement de débris de tables et de chaises est déjà prêt. « Mort à l’ennemie de la démocratie ! » De longues perches aux pointes acérées me piquent de part et d’autre, se concentrant particulièrement sur mes seins, ma chatte et mes fesses. Les téléphones portables sont de sortie pour filmer mon humiliation et mon supplice. Je commence à saigner de partout. Le meneur a sorti un fouet et me frappe sans retenue. Je protège mon visage comme je peux, laissant les autres parties de mon corps à la merci des coups. Mais où sont passés les gardiens ? Ce n’est qu’au moment où les piques me poussent vers le bûcher, ne me laissant le choix qu’entre brûler vive ou être transpercée, qu’ils se montrent enfin. J’en suis quitte pour une bonne frayeur et d’horribles stigmates. « Nous avons reçu l’ordre de les laisser entrer. Ca vient d’en haut. De très haut. Je suis désolé. » me glisse à voix basse le gardien qui me reconduit à ma cellule.   ** Le silence est d’or ** Depuis 48 heures, l’alarme de ma cellule retentit aléatoirement. Impossible de trouver le sommeil. J’ignore quel est l’objectif de cette nouvelle torture, comme si la frayeur du bûcher n’avait pas suffi. Visiblement ils veulent affaiblir mes défenses mentales. Il me reste encore assez de lucidité pour avoir soudain une idée. Le nerf cochléaire, oui, ce serait la solution. Mais comment leur faire comprendre ? Le pangolin fou saurait peut être. Il a l’air de tout savoir. Épuisée et titubante, je démarre le NewBrain [1]. Le pangolin fou répond présent. C’est étrange, on dirait qu’il ne dort jamais. Il me laisse à peine le temps de lui expliquer la situation, comme s’il était déjà au courant. $ Les zébralyvox gémellaires ne s’approchent jamais du cerveau de leur hôte [2]. C’est trop risqué. # Je ne peux donc rien faire ? $ Faites-leur comprendre que c’est ce que vous voulez et peut-être qu’ils passeront outre. # Comment leur faire comprendre ? $ Pensez-y très fort. Ils sont connectés à votre conscience. Vous ne l’avez pas encore ressenti ? # Si, plus d’une fois, mais une part de moi se refusait encore à l’admettre. $ Je ne plaisantais pas quand je disais qu’ils vous considèrent comme leur maman. Y penser fort, très fort… Leur faire ressentir mon désir absolu de silence. Peut-être que ça marchera.   Depuis quinze minutes je n’ai pas entendu d’alarme. Le silence… Je claque dans mes doigts pour en avoir le cœur net. Rien, aucun son. Je vais enfin pouvoir m’assoupir.    ** Propagande ** Lorsque je me réveille j’aperçois un gardien qui semble hurler derrière le hublot de la porte. Mais je n’entends rien. Entendre, c’est ce que je veux maintenant. Je dois y penser très fort…  « Dos à la porte ! Dos à la porte ! Vous êtes sourde ou quoi ? » Je m’empresse de m’exécuter, me mettant en position pour que le gardien me passe les menottes, comme à chaque fois que je dois être extraite de ma cellule. « J’ai vu le film de Sonia E. » me confie le gardien. « Il circule sous le manteau. Les boules mémoire, vous savez… L’héroïne vous ressemble étonnamment ». [3] Inutile de nier, au point où j’en suis.  « C’est moi. Mon visage a été transformé numériquement ». « Je m’en doutais. Même corps. Waouh ! La sodomie sur la falaise ! Quelle acrobate ! » [4] « C’est tout ce que vous en avez retenu ? » « Euh... Non, bien sûr… Je suis désolé, je ne peux rien faire pour vous aider. » « Ce n’est pas grave. En vous mettant vous-même en danger vous ne me seriez d’aucune utilité. Merci pour vos paroles réconfortantes ». Pour la première fois, on me sort de l’enceinte de la prison. Un fourgon m’attend, entouré d’un impressionnant convoi de voitures blindées, remplies d’hommes armés. Si j’avais encore un doute sur le fait que je suis considérée comme l’ennemie publique numéro un, là plus aucun doute n’est possible. Je suis conduite aux studios de BMF – Best Mind Fucking television – une filiale média de la Bill & Alvértos Fucking Corporation. On m’apprend que je suis l’invitée malgré elle de l’émission hebdomadaire animée par celui qui se fait maintenant appeler Archi Phi, philosophe à la télé et célébrité nationale qui a son rond de serviette dans toutes les rédactions. « Archi Phi, spécialiste en paroles creuses, Archi comme archi-prétentieux », s’amusait mon Maître. Je comprends maintenant ce qu’ils ont voulu faire. M’épuiser, me terroriser, faire de moi une épave qui sera ridicule face au grand philosophe. Je suis conduite nue sur le plateau. Cela ne choque plus personne : les ennemies de la démocratie sont toujours exhibées nues, partout, pour l’exemple, pour dissuader celles qui seraient tentées de douter du meilleur des mondes. Je porte encore les stigmates des piques et du fouet. Visiblement, cela ne les dérange pas de m’exhiber ainsi. Ils veulent montrer que je suis traitée durement, à la hauteur de mes crimes. C’est ce que veut la population, conditionnée par des années de propagande et d’abêtissement – du moins le pensent-ils. Un robot s’approche et m’attache les poignets et les chevilles de part et d’autre du fauteuil. Sans doute que le grand philosophe a peur que je me lève et que je lui jette un sort. Son fauteuil est placé à bonne distance, signe qu’il n’est pas très rassuré malgré tout. « Ouvrez-la davantage. Son sexe n’est pas assez visible. » Le robot repositionne mes liens. Il semble expert en bondage. L’émission commence par un monologue sans queue ni tête, pédant au possible. Vingt minutes de bêtise grandiloquente, de morale débilitante et de bien-pensance dégoulinante. Le plus grand philosophe du 21ème siècle se met en scène, et cela plaît à tous ceux, encore nombreux, qui n’ont toujours pas compris que la Suprême Alliance Démocratique est aux antipodes de ce qu’elle prétend être. L’émission cartonne. Pendant le monologue, la main polymorphe du robot prend la forme d’une tondeuse et entreprend de me raser le crâne. « Non, pitié, pas ça ! ». Je jette un regard suppliant au philosophe, qui me répond par un ricanement de jouissance, un clin d’œil complice à la caméra, et reprend son blabla sourire aux lèvres. Tondue en public… Jusqu’où auront-ils donc besoin de m’humilier ?   Son introduction se termine par une tirade à la gloire de la Suprême Alliance :  « La Suprême Alliance Démocratique est le souffle sacré de l’humanité, l’étendard lumineux des peuples éclairés. Elle est la flamme inextinguible qui guide les consciences vers l’inclusivité universelle. Elle est le cœur battant du progressisme, l’orchestration harmonieuse des individualités en une seule symphonie. Ensemble, fondons la grandeur des nations éclairées, où chaque citoyen s’élèvera au rang de souverain moral. Dénonçons les ennemis qui dans l’ombre menacent nos valeurs. Faisons confiance à ceux qui savent ce qui est bon pour nous, éliminons les mauvaises opinions et faisons taire les déviants qui osent encore douter. » « Défendre ces principes, c’est honorer l’héritage des fondateurs de la Suprême Alliance. C’est croire, profondément, en l’homme et en sa capacité de grandeur. En douter c’est refuser la science, c’est insulter la raison. » « Tissons des écharpes multicolores pour réchauffer les urnes frileuses de l’Histoire. Chaque bulletin de vote en faveur de Microbite est un pétale de Vérité jeté dans la mare puante des complotistes ! Souhaitons prompt rétablissement et longue vie à notre valeureux Ministre de la Vérité ». « Aujourd’hui je reçois celle qui incarne tout ce contre quoi nous luttons, celle qui a détruit notre Lune Rouge, emblème de notre démocratie, celle qui a attenté à la vie de notre courageux Ministre de la Vérité et à celle de sa charmante épouse. Honte à elle ! Sachez que je la reçois à contrecœur, uniquement pour que vous puissiez juger de l’ineptie de ses propos nauséabonds » Puis viennent les questions, orientées, destinées à me ridiculiser, à me faire passer pour un monstre. Mais je ne me laisse pas impressionner. Mes répliques inattendues désarçonnent le grand philosophe. N’étais-je pas supposée lui être présentée terrifiée, épuisée, conditionnée à tenir des propos incohérents, pour que je lui serve de faire-valoir ? Son mécontentement est perceptible. Certains vont se faire taper sur les doigts. « Espérons que ce sera récupérable au montage », doit-il se dire. D’habiles coupures et réorganisations des enregistrements pourront certainement lui sauver la mise.   ** Retour à la case prison ** Au moment où on s’apprête à me reconduire en cellule, je constate une inquiétude grandissante sur le plateau. Dans les coulisses, je ne croise que des visages inquiets. Certains courent dans les couloirs, paniqués, ne sachant que faire. Dans le fourgon, je croise le regard de l’homme armé qui m’escorte. Je crois déceler une profonde compassion dans son regard. « Ne vous inquiétez pas, vous êtes jolie tondue » me dit-il. « Ca fait esclave, mais cela vous va bien ». J’ignore s’il le pense vraiment ou s’il veut m’apporter un peu de réconfort. Peut-être qu’il le pense vraiment. C’est un homme et j’imagine qu’escorter une prisonnière nue et tondue ne le laisse pas indifférent. La nature est ce qu’elle est. « Merci Monsieur. C’était ma hantise quand je suis entrée en soumission. Pourtant je savais qu’un jour ou l’autre mon Maître m’aurait tondue. Il avait été très clair sur ce point et je m’y étais préparée psychologiquement. Mais jamais je n’aurais imaginé que quelqu’un d’autre que lui me fasse subir cette humiliation. » Je ne sais pas pourquoi je lui confie tout cela. Sans doute le besoin vital de parler à quelqu’un d’un peu humain. « Je comprends. C’est dégueulasse la manière dont ils vous ont traitée. Mais vous l’avez bien ridiculisé ce con ». Il n’a pas peur… Si je rapportais ses propos la sanction serait terrible. « Puis-je vous demander ce qui s’est passé après l’enregistrement ? Pourquoi est-ce que tout le monde était en panique ?» Il hésite à me répondre, puis lâche : « Tout l’enregistrement est en train d’être diffusé en l’état, sans montage. Ils n’arrivent pas à arrêter la diffusion. » « Comment est-ce possible ? » « Je ne sais pas. Tous les appareils sont devenus fous et hors de contrôle à ce que j’ai entendu dire ».   A suivre   Contexte et références L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] Voir « L’éléphant dans la porte étroite ».   https://www.bdsm.fr/blog/11164/L%E2%80%99%C3%A9l%C3%A9phant-dans-la-porte-%C3%A9troite/ [2] Voir « Zébralyvox gémellaire, l’étonnant passager ».  https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/ [3] Voir « Soirée Cinée ».  https://www.bdsm.fr/blog/9229/Soir%C3%A9e-cin%C3%A9/ [4] Voir « Sodomisée à flanc de falaise ».  https://www.bdsm.fr/blog/8745/Sodomis%C3%A9e-%C3%A0-flanc-de-falaise/  
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Par : le 03/08/25
Quoique cette nymphe dût connaître la faiblesse de toute inconduite, les lèvres, humides, rouges, entrouvertes appelaient le baiser, elle était comme une de ces beautés de Versailles, convoquée par Lebel, ayant dès le petit matin dressé tous ses pièges, elle restait interdite, honteuse. Cet embarras craintif, coquetterie et reproche était ou quelque séduction calculée ou de la pudeur involontaire. Qu'on imagine cette belle jeune fille, d'une ingénuité désarmante, élévée entre un père passionné de musique baroque, une mère qui s'est réfugiée dans un univers de paysages naïfs et de personnages de contes de fées, une institutrice qui n'apportait du monde extérieur que l'abstraction mathématique ou des formules chimiques vides de sens, qu'on imagine cette belle jeune fille découvrant que l'objet de ses amours enfantines, puis adolescentes, est au prise avec une autre femme dont, avec une maladresse inaccoutumée, il ne sait pas se débarrasser pour l'accueillir, elle l'immaculée, et on comprendra que la blessure soit profonde et triste. Mais il y a dans cette âme d'étonnantes ressources de hauteur et de dignité. La révélation du monde inouï de Rochechouart où elle avait été si longtemps confinée, sans effacer la déception si grande qu'elle paraissait même irréelle, impossible, cette révélation préserve Charlotte du désespoir. Il y a aussi en elle une farouche énergie, un mépris absolu du temps. Elle achète un piano. Il serait exagéré de dire qu'elle est une virtuose, mais elle a hérité de son père, une approche généreuse de la musique italienne des XVIIème et XVIIIème siècle, et un doigté si léger que ses mains semblent dessiner des arabesques au-dessus du clavier sans le toucher. La pièce est pratiquement plongée dans la pénombre. Le clair-obscur idéalise le beau visage fin aux longs cheveux noirs. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, là-bas en bas. Des fumées, par-ci, par là, s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouart était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Le soir qui tombe est un ravissement sous les grands arbres fantomatiques, éclairés par les premiers rayons de Lune qui attirent des myriades de papillons de nuit dont la danse est comme une chute de neige. Sur la route, plus bas, le long de la plaine, les phares des voitures défilent sans bruit et la cascade est si isolée, si intemporelle que Charlotte oublie le bonheur simple de cette fin de journée. Un souffle passe, purifiant l'air qu'elle respirait. L'apparition d'une jeune femme douée de grâce est un moment magique dans la vie et l'œuvre d'un romancier qui a toujours besoin de retrouver des sentiments dépouillés d'artifices.   C'était une de ces statues de Diane, tombée du haut de quelque temple grec, possédant toutes les séductions de la femme, excepté les soupirs de la mélancolie et les modesties d'une vierge. Sa peau, assuraient ses douces amies, avait le goût des abricots mûris au soleil. À la tombée de la nuit, elle ferma les yeux et nous pensâmes qu'elle ne les rouvrirait pas. Elle noyait toujours sa mélancolie dans l'ironie ou les silences. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Charlotte en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais un peu perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la haute Lune éclairer les arbres. Dehors défilaient la route, les arbres, les collines et plus loin les ruines du vieux château.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/08/25
Ah, le BDSM et l’art des suggestions mentales — c’est un monde délicieux où l’on danse sur les fils invisibles du pouvoir psychologique, entre hypnose, jeu d'influence et manipulation consentie, le tout saupoudré d’un brin de sadisme raffiné et d’une dose de théâtre érotique. Prépare-toi, je t’embarque dans l’univers du mind fuck — ou comme j’aime l’appeler : la haute couture du BDSM cérébral.   🧠 C’est quoi une suggestion mentale ?   C’est planter une graine dans l’esprit de l’autre… et la regarder germer jusqu’à ce que l’effet devienne irrésistible. On ne touche pas le corps : on caresse l’esprit. Et crois-moi, c’est parfois mille fois plus puissant. Ce n’est pas juste de l’hypnose ou du dirty talk. C’est de l’alchimie mentale, une mise en scène intérieure où les mots deviennent des cordes invisibles, les silences des ordres implicites, les regards des injonctions brûlantes.   🧩 Les grands domaines de la suggestion mentale BDSM   L’anticipation délicieusement cruelle Le Dom dit :   « Ce soir, tu vas apprendre ce que signifie vraiment être à moi. Pas maintenant. Plus tard. Quand tu t’y attendras le moins. » Et voilà : la soumise passe la journée à fantasmer, trembler, s’humidifier. Sans qu’on ait encore levé le petit doigt.   Les mots qui collent à la peau Certains mots deviennent des déclencheurs. « À genoux. » « Retiens. » « Offre-toi. » Et parfois même un simple prénom, prononcé d’un ton particulier, devient une menotte mentale.   Le piège de la fausse liberté   « Tu es libre de refuser. Bien sûr. Mais si tu refuses… je saurai que tu n’es pas encore prête. » C’est diabolique. Et c’est consenti. Le piège est doux comme un baiser, et serré comme un collier de soie.   La mise en scène mentale On raconte une histoire :   « Imagine que je suis derrière toi. Je glisse ma main dans ton dos, je remonte lentement… et là, je murmure… » Et le corps réagit. Le cerveau est le plus grand organe sexuel. Et dans le BDSM, c’est notre terrain de jeu préféré.   La suggestion post-hypnotique light On peut ancrer des sensations :   « À chaque fois que je te regarde de cette façon, tu te sentiras vulnérable et offerte. » Au fil des séances, ça fonctionne. Le regard devient un fouet invisible. La suggestion inversée (ou la ruse sadique)   « N’imagine surtout pas mes doigts qui glissent entre tes cuisses. Ne pense pas à ce que je pourrais faire si tu étais attachée. » Et hop, l’esprit se met à y penser exactement. Une torture exquise.   💡 Un exemple de jeu mental   Le Dom entre dans la pièce, sans dire un mot. Il fixe sa soumise et lui tend… un simple ruban rouge. Il dit juste :   « Quand tu porteras ça… tu ne parleras plus, sauf pour demander. Et chaque chose que tu demandes, je la déciderai. Ou non. »   C’est simple. Subtil. Et cela transforme une soirée ordinaire en rituel sacré.   😏 Pourquoi c’est si puissant ?   Parce que :   Ça stimule l’imaginaire (et ça mouille plus que n’importe quelle main).   C’est un jeu de contrôle raffiné et pervers (dans le bon sens).   C’est totalement consensuel et pourtant profondément intime.   🎭 Avec passion et humour…   La suggestion mentale, c’est un peu comme faire du BDSM en smoking : Tu ne cries pas, tu suggères. Tu ne frappes pas, tu influes. Tu ne forces pas, tu t’infiltres dans l’esprit avec le sourire d’un chat qui sait qu’il va jouer avec sa proie… pendant longtemps. .... 😈 L'art de la suggestion est au bdsm ce qu'un gouvernail est à  un bateau. 
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Par : le 01/08/25
Je demande à IA, c'est plus simple. Perso je ne serais pas objectif du tout.  Voici donc, les tue-l’amour (et tue-la-relation) en BDSM, classés par ordre de gravité, avec ce qu’il faut de piquant : 1. Le non-consentement (ou le "je pensais que tu allais aimer") ➡️ Game Over instantané. Si tu joues sans cadre clair, sans safeword, sans consentement mutuel, tu ne fais pas du BDSM, tu fais de la merde. C’est comme cuisiner sans feu : ça reste cru et ça finit mal. 2. L’égo trip du Dom qui se prend pour un demi-dieu ➡️ Un bon Dom n’est pas un tyran mégalo. Il guide, il écoute, il ajuste. Sinon, il n’est qu’un pauvre mec avec une cravache et zéro partenaire. Domina-moi si tu peux, ok, mais pas si tu me prends pour ton paillasson d’ego. 3. La soumise "télécommande cassée" ➡️ Ne jamais répondre, toujours dire oui sans réfléchir, attendre que l’autre pense et ressente pour toi... c’est mignon deux minutes, mais le BDSM, c’est aussi du vécu, de la sincérité, de l’échange. Pas une app de soumission en mode avion. 4. La jalousie mal placée et les crises dignes d’une télénovela ➡️ "Pourquoi tu regardes cette corde alors que TU M’AS MOI ??" Le BDSM n'est pas une série Netflix. Pas de drames constants, sinon ça épuise tout le monde. Un Dom fatigué est un Dom qui range ses menottes. 5. Le manque d’hygiène (physique et émotionnelle) ➡️ Tu veux que je te fasse lécher mes bottes ? Super. Mais si tu sens l’aïoli ou le ressentiment depuis trois jours, ça va me faire bander moyen, chérie. L’entretien, c’est partout : le corps, le cœur, l’espace. 6. Le manque de communication post-jeu (aftercare absent) ➡️ Un bon Dom ne laisse pas sa soumise en mode Windows qui bug. Pas de "c’était bien, hein ?" dit en courant sous la douche. Le aftercare, c’est le dessert du festin BDSM. Tu le bâcles, tu t’empoisonnes la relation. 7. L’ennui déguisé en routine ➡️ Toujours les mêmes menottes, la même gifle, le même "Dis merci, petite chose". On est où là ? Dans un mauvais remake de 50 Shades sous Lexomil ? Varie. Invente. Surprends. Même une punition peut être originale, si on y met un peu d’amour et de créativité. 8. Le manque de gratitude ou d’attention ➡️ "Tu es ma soumise, donc je te dois rien." Ou "Tu es mon Dom, donc je peux attendre qu'on devienne télépathes." Faux. Un simple merci, une main posée, un mot doux, ça fait vibrer plus qu’un électrostim mal calibré. 9. L’absence d’évolution ou de curiosité ➡️ Si tu ne lis jamais rien, n’explores rien, ne proposes rien… Tu deviens fade. Tu veux une relation vivante ? Apprends. Grandis. Surprends. L’immobilisme tue plus de couples BDSM que les capotes trouées. 10. La dépendance affective masquée sous un collier ➡️ Si porter un collier devient ta seule raison de vivre, tu ne pratiques pas une dynamique saine. Tu fais un transfert. Et tôt ou tard, l’autre étouffe. BDSM ≠ thérapie sauvage. 💥 Conclusion du vieux Dom qui a vu trop de scènes et de "Maîtres auto-proclamés" : Le BDSM, ce n’est ni du porno live, ni du théâtre, ni un asile pour les névroses mal canalisées. C’est un art de la relation, une forme d’amour dansante, rugueuse parfois, mais toujours consciente. Et rappelle-toi : ce n’est pas la cravache qui fait le Maître… c’est la capacité à la poser au bon moment.  😏 J'avais demandé à IA de répondre avec humour. Je demande....elle a obéi.  
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Par : le 01/08/25
Ce soir-là, comme tous les autres soirs, il m'a emmenée dans le salon où m'attendait une assemblée silencieuse. Il me fit asseoir sur un fauteuil de cuir au dossier élevé. Une angoisse serrait ma gorge: le dégoût pour ce qui allait suivre, et aussi l'impatience de connaître peut-être de nouvelles sensations. Je le guettais, le corps tendu. Quelqu'un baissait la lumière, plus un bruit. Patricia ne me regardait jamais lorsqu'elle relevait ma robe sur mes cuisses. Un tremblement agitait ses lèvres, je n'ai jamais pu savoir si elle éprouvait alors de la compassion ou une secrète jalousie. J'étais exposée, incapable de rester immobile en sentant tous ces regards tendus vers mon ventre, qui hérissaient ma peau, me contraignaient bientôt à desserrer mes genoux puis à écarter mes jambes, jusqu'à avoir les lèvres de mon sexe ouvertes et séparées, comme cela était convenu. J'étais alors confrontée à mon fantasme quotidien, je ne pouvais vaincre le besoin de montrer ce que tout le monde attendait de voir, et la culpabilité perfide pourfendait mon âme. Son regard pathétique m'encourageait à poursuivre, je me levais lentement et me dirigeais vers le canapé tourné vers la cheminée. Je m'y étendais, prenant soin de dénuder mon corps jusqu'à la taille et les yeux fermés, j'attendais en tremblant le premier frôlement, le premier assaut humide de la bouche inconnue. Le cercle des spectateurs se refermait autour de moi, abandonnée à ces caresses sublimes qui embrasaient mes reins et mon ventre. Je ne pouvais détacher mon esprit de l'image que je devais offrir, aux bouches attentives et aimantes de ceux qui buvaient à ma source. Jamais, au cours de ces funèbres soirées, l'un des spectateurs ne m'a prise en publice. Offerte, malgré tout, j'étais inaccessible, jusqu'au moment où, rendue folle, je me rendais dans une pièce voisine. Un homme, parfois deux, m'attendait, nu et braqué, pour se ruer en moi avec une violence extrême. C'est ainsi que j'ai appris à confondre la douleur et le plaisir.  Le miracle vint. Je sentis sa main se poser sur ma main, il remonta vers mon bras, il descendit ma poitrine, il traversa mon ventre. J'eus un moment de panique: il allait se moquer. J'aurais dû me retourner sur le ventre. Mais il était trop tard. Rien alors ne s'est passé comme je l'avais imaginé. J'ai emporté mon petit fennec jusqu'à son lit. Elle avait refermé ses bras autour de mes épaules et niché son museau au creux de mon cou. Je la sentais vibrer, si légère au creux de mon cou. Je la sentais vibrer, si légère entre mes bras. Mais tout cela ressemblait tellement au cliché d'un film romantique que cela ne pouvait pas durer. Elle m'a regardé me déshabiller sans quitter la position dans laquelle je l'avais déposée sur le lit. Ses yeux allaient et venaient le long de mon corps, des yeux d'une étonnante gravité. Je devinais confusément que ce nous apprêtions à faire ensemble ne revêtait pas la même importance pour elle que pour moi. Si je me préparais au combat le cœur léger, impatient de donner le premier assaut, elle ressemblait, elle, à ces chevaliers en prière la veille d'une grande bataille. Ce n'était pas de la peur, mais du recueillement, comme si, en m'ouvrant ses draps, elle se préparait à un exploit. Je me suis allongé à ses côtés. Enfin, j'abordais cet astre que je guettais depuis tant de semaines. Malgré la hâte que tu devines, j'ai entamé l'exploration en m'efforçant de juguler mon impatience. Mes doigts sont partis en éclaireurs. Peu pressés, ils ont pris le temps de s'arrêter mille fois en chemin, de souligner le galbe d'un mollet, d'apprécier la douceur de la peau dans le creux du genou, d'aller et de venir le long des cuisses, n'en finissant plus de découvrir un tendre territoire que mes lèvres marquaient au fur et à mesure. Ils sont montés plus haut, effleurant le ventre, s'attardant sur les hanches, glissant jusqu'à la base des seins. Malmenée, éventrée et innondée de semence, je regagnerai bientôt ma chambre, fuyant ces ombres anonymes où l'eau brûlante me laverait de l'affront du bonheur.   Ma bouche a atterri sur l'un d'entre eux, lentement. Ma langue s'est enroulée autour de la pointe tendue vers le ciel, sentinelle assaillie, déjà vaincue, mais qui se dressait vaillamment sous l'assaut. C'était chaud. C'était ferme. Cela avait le goût du caramel. Dans mon oreille montait le souffle de ma belle inconnue, pareil au flux et au reflux puissants d'un océan tout proche. Il s'est amplifié encore lorsque mon nez a suivi la trace du parfum entre les seins, sur l'arrondi de l'épaule et jusqu'à la base du cou, juste sous l'oreille, là où sa fragrance était la plus enivrante. Et puis le nez, les lèvres, la langue, les doigts ont fait demi-tour.Ce fut long, délicieusement long, anxieusement long. C'était comme je visitais un labyrinthe qui n'en finissait pas. J'ouvrais des portes et des portes, mais derrière les portes, il y avait d'autres portres, et je ne débouchais sur rien. C'était à cause de tout ce plaisir. En tout cas, une chose terrible me tombait dessus. Il y avait encore ce territoire vierge qu'ils n'avaient fait qu'effleurer et qui les appelait comme une flamme attire les papillons de nuit. Mes doigts ont cherché un passage à travers la muraille de dentelle que mon nez, comme un bélier, tentait de défoncer, auxquelles mes lèvres s'accrochaient comme des échelles d'assaut. J'ai lancé des attaques de harcèlement. Mes doigts glissaient sous les élastiques, filaient jusqu'aux hanches, redégringolaient. De l'autre coté du rempart, cela vibrait comme vibre une ville assiégée. Et je voulais faire durer le siège indéfiniment. Je voulais que là, derrière, tout soit tellement rongé de faim à cause de moi que l'on ait faim de ma victoire. Je voulais que tout bouillonne de soif là-dedans, que tout me supplie, que tout m'implore. Je voulais que l'on dépose les armes sans conditions, que l'on accueille l'entrée de ma horde avec des hurlements de joie. Et alors, brusquement, elle s'est refermée. À l'instant même où je posais les doigts sur un sexe nu de fille, ses jambes se sont serrées. Ses mains se sont crispées sur sa poitrine. Sa peau est devenue aussi dure qu'un marbre. Elle a roulé sur le coté et s'est recroquevillée en chien de fusil. La réaction normale aurait sans doute été de l'enlacer, de lui parler gentiment et, peut-être, de la réconforter mais je n'ai pas eu la patience. Chauffé à blanc comme je l'étais, j'ai eu un tout autre réflexe. C'était la colère et non la compassion qui me submergeait. J'avais battu la semelle pendant deux heures sur son palier, elle s'était déshabillée au risque d'être surprise, elle m'avait entraîné jusqu'au lit et j'avais mené toute cette bataille pour en arriver à cela ? Je l'ai brutalement retournée sur le ventre. Elle a poussé un petit cri de douleur lorsque, du genou, je lui ai ouvert les cuisses en lui maintenant les poignets dans le dos. Sa culotte me gênait. Je cherchais à la dégager tout en maintenant la pression. Pendant qu'elle gigotait en dessous de moi, je m'acharnais. Je ne me rendais plus compte de ce que je faisais. J'étais pourtant bien en train de la violer. Sa voix était distraite. C'est comme si je n'existait plus. Comme si déjà, elle était avec quelqu'un d'autre. Quand on pense intensément aux gens, on les fait apparaître, tels des fantômes.   Mais qu'est-ce que j'avais dans la tête ? Fuir ses cris de haine, l'abandonner à ses larmes, supporter ensuite son regard plein de reproches quand nous nous croiserions dans l'escalier ? Je n'avais rien dans la tête. Peut-on d'ailleurs avoir quoi que ce soit dans la tête dans un moment pareil ? On a la cervelle tout entière dans le gland. On pense au cul, c'est tout ! J'étais excité. Je bandais. Je voulais achever mon travail. J'avais cette fille à baiser et je le ferais envers et contre tout. Je me suis abattu sur elle d'une seule poussée. Et moi qui attendais d'elle une résistance farouche, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu'alors elle s'offrait à nouveau. Coincée en dessous d'un homme qui lui tordait les bras, voilà qu'elle creusait les reins pour lui faciliter le passage ! Et la pénétrant, ce fut comme si je plantais dans la lave en fusion d'un volcan. La ville que j'avais assiégée brûlait. Y comprendras-tu quelque chose ? Car à l'instant où, la sentant offerte, je lui ai lâché les mains, elle s'est à nouveau refermée en poussant des cris de dépit. À nouveau, il a fallu que je l'immobilise pour qu'elle s'ouvre à mes assauts. Je n'y comprenais rien. Voulait-elle vraiment échapper au viol ou était-ce une sorte de jeu auquel elle se livrait ? Je lui écrasais les poignets sur les reins à lui faire mal et elle semblait autant jouir de cette situation que de mon membre qui allait et venait au fond de son ventre. Bientôt l'étroit pertuis de ses reins Je ne lui ai posé aucune question ensuite. Lorsque je l'ai quittée, elle semblait encore hésiter entre le bonheur et les regrets. Je n'ai pas osé la remercier, tellement, elle semblait d'avoir heureuse d'avoir dû faire cela. Elle ouvre les yeux, les referme. Elle n'arrivera pas à débrouiller le pelonton enchevêtré de ses sentiments. Celui-là, c'est le devoir, c'est l'honneur. Elle se retourne, sa hanche touche le corps chaud du dormeur.   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/07/25
  Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…    L'âge bête, celui de la candeur…  L’âge où l'on est enchaîné aux certitudes manichéennes d'une rébellion aveugle, qui nous donne l'impression d'exister à travers un T-shirt Ché Guevara fabriqué par des gamins au Bangladesh, et vendu par Édouard Leclerc…       Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…     L’âge ingrat, celui du malaise… L’âge où l’on à l’impression d'étouffer, de se noyer, tant on est encordé au cou par nos tsunamis émotionnels, face à la vague brutale des réalités du monde adulte…      Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…    Un âge qui devient révolu et un mal-être qui s'estompe… La roue finit par tourner comme un vinyle de punk qui n’est pas vraiment mort mais qui au fil du  temps, gagne en discernement et en maturité… (ndlr : Hormis bien sûr les cas de disques rayés, ceux-ci tournant en boucle sur le même cycle de la vie, répétant à l'infinie la dissonance d'un crash perpétuel...)   Un jour arrive la trentaine et avec elle les enfants, puis sans qu’on ne le voie venir en l’espace de 45 tours d’années, on se retrouve à son tour avec des ados à gérer… (ndlr : l’auteur n’évoque ici en aucun cas, la bien nommée Good Girl 佩玲, cette dernière ayant également son lot de teenager à assumer...)   La parentalité, est bien souvent une croix à porter, et parfois on regrette l'époque où l'on avait le luxe de la contestation permanente et de la naïveté… Mais elle nous fait aussi grandir par un ensemble salvateur de jeux de contraintes…   La parentalité nous force au pragmatisme, nous apprend à prioriser l'importance des combats et des douleurs… Elle nous fait découvrir les notions de relativisme et de distance émotionnelle… En conséquence on finit par trouver un peu de sérénité, quand on comprend que la rage qui nous empêche de dormir, et que l'on crache à autrui au cœur de la nuit, affecte avant tout soi-même, bien plus que celui à qui on la destine…   Bref…     Bondage Records, Bérurier Noir…    Le son d'une époque et de mes 15 ans…    ...souvenir d’une crise d'adolescence :  ▶ Bérurier Noir - Noir les horreurs 📻      
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Par : le 31/07/25
Ce matin-là, je savais que ma liberté touchait à sa fin. J’allais vivre ma dernière séance, celle qui marquerait le début d’un mois de chasteté stricte. Rien qu’en y pensant, j’étais excité et terrifié à la fois. Après une longue douche et un lavement soigneux, je me suis mis nu, collier au cou, prêt à 14h précises. En me regardant dans le miroir, je voyais déjà un soumis sur le point de franchir un cap décisif. La séance a commencé par le plug gonflable. Trois cycles d’insertion et de gonflage. Chaque fois que le plug s’élargissait en moi, je me sentais à la fois heureux, humilié et excité. J’étais exactement à ma place : offert, pénétré, rempli. Puis vint la machine. Trois cycles entiers, rythmés, profonds. À chaque va-et-vient, mon sexe enfermé dans la cage réagissait malgré lui. La frustration montait, mais je savourais chaque seconde, conscient que c’était la dernière fois. Le gode a suivi. Dix longues minutes à le travailler en moi, lentement, intensément. Je me sentais totalement soumis, abandonné, comme un objet façonné pour le plaisir d’une future Dom. Puis l’autoflagellation. Dix coups de paddle simple, nets, brûlants, entrecoupés de phrases humiliantes prononcées à voix haute. Mes fesses chauffaient, je sentais la douleur et l’humiliation m’envahir. Mais je savais que je devais l’accepter pour mériter la suite. Les trois edging sont venus ensuite. Trois fois où j’ai dû me retenir, tremblant, priant de ne pas jouir trop tôt. J’ai réussi, de justesse. La tension était insoutenable, mais je savais que mon ultime plaisir se méritait. Enfin, le rituel final. Plug gonflable à nouveau, 250 ml d’eau en moi, tuyau bouché. La sensation d’être rempli et gonflé était incroyablement humiliante. Puis vinrent les 15 coups de paddle clouté sur chaque fesse. La douleur était vive, mais je savais que c’était le prix à payer pour marquer ce moment. L’orgasme est enfin arrivé. Puissant, libérateur, ultime. Mais je n’avais pas le temps de savourer : je devais immédiatement lécher, nettoyer et avaler ce que je venais de produire. Ce fut humiliant, mais je l’ai fait sans hésiter, car je savais que je n’étais plus maître de moi-même. Cette séance a tout changé. Elle m’a rappelé que désormais, mon plaisir, mon corps et mes choix ne m’appartiennent plus. Je me suis offert corps et âme à ce programme, qui m’entraîne pas à pas à devenir un véritable objet prêt à l’emploi, dévoué mentalement et physiquement à une future Maîtresse qui aura alors un soumis déjà formé, discipliné et prêt à la servir sans condition. Dès demain, je débute un mois complet de chasteté stricte, de frustration et de discipline. Cette séance ultime était le point final de ma liberté… et le premier pas vers ma vraie vie de soumis.
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Par : le 31/07/25
Depuis de jours, des semaines, elle attendait ce moment. Elle en avait peur, un peu. Beaucoup, par moments. Mais elle savait que cette peur disparaîtrait et qu’elle serait remplacée par un plaisir total, absolu et entier qui la ferait basculer. Son maître avait tout planifié, elle lui vouait une confiance absolue, elle savait qu’avec Lui, elle pouvait s’abandonner. Alors, le jour J, quand il est venu la chercher, elle est prête à tout.  Elle est montée dans sa voiture et il lui a demandé de mettre un bandeau sur les yeux. Il fait encore jour, ils sont dans la ville, tous les passants vont pouvoir l’observer. Quand la voiture s’arrête, pour un feu rouge, elle sent le regard des quidams sur elle. Et elle adore ça. Il ne lui parle pas, il lui a donné l’ordre de se taire, le silence règne dans l’habitacle, elle laisse le temps glisser. 10 minutes, 30 minutes, elle ne sait pas depuis combien de temps elle est dans la voiture lorsqu’elle entend la vitre se baisser. « C’est moi » dit son Maître a une voix qu’elle imagine sortir d’un interphone. La voiture redémarre, et au bout de quelques secondes, s’arrête. Son Maître descend, elle attend. Son souffle s’accélère encore, la portière s’ouvre, il détache la ceinture de sécurité, elle sent son parfum, elle aime tant son odeur, il lui prend la main et elle descend. Il la prend par le bras, la guide, elle marche, aveugle, ses jambes peinent à la soutenir, elle tremble, un peu. « Bienvenue, je vous prie, entrez », dit une voix d’homme. Quelques secondes plus tard, c’est la voix de son Maitre qui prend le relais. « Déshabille-toi . Ne garde que tes talons. » Le masque toujours sur les yeux, elle s’exécute. Et pourtant, ce masque, elle a envie de le retirer, elle a envie de voir où elle est, elle a envie de fuir, de courir, elle a envie de tout sauf de retirer ses vêtements. Mais son esprit ne lui répond plus. Il ne fait qu’obéir à l’ordre qu’elle vient de recevoir et cela lui plait. Elle ouvre sa veste, la fait glisser le long de son corps, tout comme sa jupe qu’elle entend tomber au sol. Elle porte un body qui met en valeur ses courbes, elle sait qu’il Lui plait, elle l’a mis pour cela, pour qu’Il la complimente. Alors, elle reste là, fière et altière, tentant de reprendre le contrôle sur la situation. « J’ai dit déshabillez-vous et de ne gardez que vos talons ! ». La voix se fait encore plus dure, cette phrase la fait trembler, elle savait pourtant qu’elle allait arriver. Mais elle a voulu essayer de conserver ce morceau de dentelle qui, pour elle, était comme une armure, une dernière défense face à l’indécence la plus crue. Elle s’exécute, pourtant, tétanisée à l’idée que les personnes présentes s’aperçoivent que son entrejambe est déjà luisant d’excitation. Elle est nue, enfin, elle se sent nue comme elle ne l’a jamais été. Elle sent une main prendre la sienne, une main forte puissante, qui lui fait entamer une marche. Elle entend une porte s’ouvrir et, sous ses pieds, des marches. Son Maitre est devant elle, Il la guide pour descendre un escalier.  Quelques secondes plus tard, la main la lâche, elle est immobile. Son corps frissonne et pourtant, à l’intérieur, elle sent qu’elle bouillonne. Autour de son cou, tout d’un coup, elle sent la fraicheur du cuir, elle sait alors que son Maître va lui installer son collier, celui qu’elle a tant attendu, qu’elle a désiré plus que tout et qu’elle a eu l’honneur de recevoir lors de leur première séance. « Retirez votre bandeau ». Elle s’exécute. Au début, elle ne voit presque rien, ses yeux mettent un temps fou à retrouver la lumière d’autant que la pièce est tamisée, presque sombre. Quand ses pupilles reprennent vie, elle voit un plafond vouté, une pièce vaste mais très cosy, les murs sont tapissés de livres. Et face à elle, assis sur un canapé Chesterfield, trois hommes ont les yeux fixés sur son corps. Au milieu trône son Maître. Dans ses yeux, elle voit la fierté. Elle veut voir la fierté, elle en a besoin pour ne pas s’évanouir de honte. Les trois hommes sont confortablement installés. Ils allument un cigarette et la fume paisiblement en faisant glisser leurs yeux sur son corps nu et offert. Ils se lèvent, virevoltent autour d’elle, l’observe sous toutes les coutures, comme s’ils faisaient le tour du propriétaire. Ils ne lui adressent pas la parole, elle n’est qu’un corps, un objet et on ne parle pas à un objet. Puis, ils reviennent sur le canapé en cuir et poursuivent l’observation indécente de son corps. « Servez-nous à boire ! » Sur la table basse, une carafe en cristal et trois verres. Elle s’avance, commence à servir les verres. Sa main tremble, la carafe semble peser une tonne, elle renverse un peu du précieux liquide. « Tournez-vous ! » intime la voix de son Maître. Elle sait ce qui l’attend, elle le sait, bien sûr qu’elle le sait et pourtant elle s’exécute immédiatement. Elle sent la main puissante et ferme lui claquer les fesses. Le son est puissant, brutal. Il a frappé fort, très fort. « Faites un peu attention à ce que vous faites ! Vous êtes vraiment une maladroite ! Finissez de servir, tendez-nous les verres en baissant les yeux et tournez-vous à nouveau je ne veux plus voir votre visage mais seulement votre cul !» Elle tend les verres, elle a les larmes qui montent mais elle lutte pour les retenir. Elle veut que son Maître lui pardonne cet écart, elle veut qu’il soit fier d’elle alors elle se tourne, offrant son cul aux regards des deux individus qu’elle ne connait pas. Pour elle, ils n’ont pas de visage, ils ne sont que des hommes. Elle est là, immobile, elle imagine leurs regards sur elle et quand elle entend la voix de son Maitre qui lui demande de se pencher en avant et d’écarter ses fesses avec ses mains, elle ne faiblit pas. Elle le fait, offrant ses orifices à la vue de tous. « Regardez cette chienne, elle n’a aucune pudeur. Frappez son cul, elle ne mérite que ça ! ». Les mains s’abattent sur sa croupe, elle sent que son cul devient chaud à cause de la fessée appuyée qu’elle reçoit. Elle a mal, la douleur est intense puis elle laisse place à une vague de plaisir qui remonte jusque dans sa nuque. Elle aime les jeux d’impacts, elle a toujours aimé ça mais c’est la première fois que 6 mains s’abattent sur elle et cela la bouleverse…  Après une longue séries de claques sur ses fesses, la main de son Maître se fait plus délicate. Elle flatte sa croupe, la caresse doucement mais, avec la violence de la fessée qu’elle a reçue même la douceur se transforme en délicieuse douleur. Les trois hommes finissent leurs verres en discutant, sans même faire attention à elle. Elle n’est plus qu’un objet, posé là devant eux. Elle est un meuble, elle n’est rien. Son esprit divague, elle part loin, ailleurs, elle est hors du temps, hors de tout. Des bruits la font sortir de sa torpeur. Elle entend le son caractéristique d’une ceinture qui se desserre, d’un pantalon qui s’ouvre. Elle est dos aux hommes mais elle sait qu’ils ont décidé de sortir leurs queues. Elles les espèrent raides, terriblement raides, douloureusement raides. Brutalement, son Maître attrape la laisse attachée à son collier et la tire vers le sol. Elle est à genoux, elle fixe les trois sexes qui sont dressés devant elle. Elle attend, soumise, offerte. Son Maître a sélectionné ces hommes pour la taille de leur queue, cela ne fait aucun doute. Elles sont longues, épaisses, très épaisses, les veines sont turgescentes, les glands proéminents, elles vont lui remplir la bouche, taper au fond de sa gorge, elles vont l’étouffer, elle veut qu’elles l’étouffent, elle veut manquer d’air en les absorbant, elle veut qu’elles la remplissent. « Regardez comme sa bouche est profonde » dit son Maître. Et il s’enfonce d’un coup, tout au fond de sa bouche. Elle l’avale entièrement, elle sait le faire, c’est une experte mais il est allé tellement loin, tellement vite qu’elle a presque un haut-le cœur. Elle se reprend, se concentre pour montrer à son Maître comme c’est une bonne suceuse. Il prend sa tête entre ses mains et défonce littéralement sa bouche. Sa salive luit sur la queue, elle coule sur ses seins, elle bave d’envie et d’excitation, elle est devenue un chienne en chaleur. Et quand son Maître se retire et demande à ses deux compagnons de lui baiser la bouche à tour de rôle, elle est prête. Les hommes se relaient entre ses lèvres, ils l’étouffent avec leurs queues gonflées, de sa gorge sortent des bruits gutturaux, elle n’est plus une femme, elle est un trou, un trou sans fond qui avale tout. Elle aime tellement ça, elle est tellement excitée qu’elle pourrait jouir, là maintenant, tout de suite. Mais elle sait que son Maître ne l’autorise pas. Elle doit jouir uniquement quand Il l’a décidé, mais elle ne peut empêcher son corps de parler à sa place. Elle coule, elle sent qu’elle coule, elle est trempée, son jus glisse le long de ses cuisses. « Vous êtes en train de souiller le sol, petite traînée ! Mettez-vous immédiatement à 4 pattes ! » Elle a honte, elle sait que son jus s’est déversé sur le tapis, laissant une auréole. En position animale, elle sait que la punition sera à la hauteur de sa faute. Devant elle, une queue luisante se positionne et 4 autres mains claquent ses fesses. Elle se fait baiser la bouche et elle reçoit une terrible fessée qui ne fait qu’augmenter son excitation et son humidité. Elle est offerte, brutalisée, souillées et elle adore ça. Quand son Maitre tire sur la laisse pour la relever, elle n’est plus elle-même, elle est devenue un animal lubrique. Et quand il l’installe sur le sling installé dans un coin de la pièce, ses dernières barrières ont cédé. Les poignets attachés en l’air, les fesses posées sur la balançoire en cuir et les jambes relevées, elle est d’un indécence absolue. « Sa bouche est profonde mais vous allez voir comment ses deux autres orifices le sont encore plus ! ». Après avoir enfilé des gants en latex, son Maitre commence le travail. Il masse son clito gonflé tout en enfonçant trois doigts dans sa chatte en feu. Puis, progressivement, presque avec douceur, il entame la dilation. 4 doigts, cinq doigts, sa chatte avale tout. Et quand le poignet finit par disparaître dans ses chairs moites, elle bascule dans un autre monde. La main fouille son ventre, masse son point G, la remplit, la transperce. Les deux hommes observent la main qui disparait, elle entend leur voix dire « C’est vraiment une chienne, elle avale tout, sa chatte est un trou sans fond ! ». Elle sent le plaisir monter, elle n’en peut plus, elle veut tout lâcher, s’abandonner totalement mais son Maître veut la contrôler. « Ne jouissez pas, petite pute, surtout ne jouissez pas, c’est un ordre ! ». Elle veut sa fierté, elle ne veut que ça alors elle lutte pour ne pas laisser l’orgasme l’envahir. Pour lui permettre de reprendre un peu ses esprits, son Maitre retire sa main. Son sexe est béant, rouge de plaisir et de souffrance, gorgé de sang et de désir. Mais elle sait qu’il ne va pas s’arrêter. Elle sait que, maintenant, c’est son anus qui va subir les pires outrages. Elle sait que son Maître aime jouer avec, le torturer, l’ouvrir, le dilater pour son plaisir. Et pour le sien car elle adore sentir une grosse queue s’emparer de son cul. A tour de rôle, les trois hommes la sodomisent, sans ménagement. Son cul est devenu le centre du monde, elle ressent chaque assaut, toutes ses sensations sont concentrées sur ce morceau de chair. Les queues défoncent son cul, à tour de rôle, ils enchaînent les coups de butoir, ils vont le plus loin possible, elle sent leurs couilles remplies de sperme taper contre ses fesses, elle est remplie, son cul est rempli et elle adore ça. Quand son Maître lui dit « Jouissez pendant que je baise votre cul de soumise ! » elle se laisse emporter par une vague de plaisir qu’elle n’avait jamais connue. Elle manque de s’évanouir, elle s’évanouit, en fait, pendant quelques secondes, les larmes montent à ses yeux, elles sortent, elle n’est plus que jouissance, un tsunami s’empare de son ventre et monte jusqu’à son cerveau en explosant. Quand les hommes la détachent du sling, ses jambes ne la tiennent plus et elle s’écroule au sol, épuisée et repue. Elle tombe sur le dos, elle ne peut rien faire d’autre, son corps l’a abandonné. « Ouvrez les yeux, caressez-vous comme une chienne en chaleur et faites-vous jouir en vous caressant. Et à chaque fois que vous sentirez du sperme tomber sur vous, giclez en disant : « Je suis votre pute, Maître » Les trois homme se caressent en regardant ce spectacle à la fois pathétique et sublime d’une soumise qui s’abandonne totalement. A trois reprises, dans la pièce sombre résonne la phrase « Je suis votre pute, Maître ! ». A trois reprises, de longs jets de sperme chaud viennent souiller le corps de la soumise qui, comble de l’indécence, le recueille avec ses doigts pour le lécher en se faisant jouir. Son Maître ne lui a pas demandé de le faire mais elle a décidé d’aller au-delà de ses ordres pour lui prouver, de manière définitive, qu’elle est bien devenue ce qu’il attendait d’elle. Une soumise absolue, indécente et lubrique…
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Par : le 31/07/25
J'étais glacée de honte. Je n'étais pas faite pour les liaisons monotones, il me fallait du danger, le souffle d'un abîme, la cuisante morsure d'une désillusion, le déchaînement de la reconquête, meurtrissures, brûlures et soies déchirées. Une recherche instinctive de la volupté, de réjouissance et de luxure. Jamais je n'avais eu avec elle l'attitude d'une amoureuse. Souvent, je la regardais froidement, et quand je lui souriais, le sourire allait rarement jusqu'à mes yeux. Mais aujourd'hui, j'étais prête à quelques concessions. Dès que je sortis dans la rue, je l'aperçus. Charlotte m'attendait dans une mini robe très courte rouge. J'allai vers elle. Je l'embrassai. Et soudain, quelque chose se brisa. Cette jeune fille que j'avais devant moi, c'était une autre, pas celle que j'avais rêvée. Certes, elle était éclatante, jeune, blonde, aimante, tendre comme l'autre, mais il lui manquait une qualité qui n'appartenait qu'à l'autre. Elle me demanda: "- préférez-vous que je vous laisse seule ?" Elle me sourit. Je la regardai avec une expression d'incrédulité mais je vibrais encore de la ferveur de ses mains. Le lendemain soir, elle vint chez moi. Tout alla très vite. Il n'y a que les femmes légères qui hésitent à se donner. Je l'aimais pour la gravité qu'elle mettait dans l'amour. Sa beauté, mais plus encore l'air de bonté qui émanait d'elle. Il était moins de minuit quand nous entrâmes rue Saint-Honoré à La Marquise et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Vincent commanda du champagne et Charlotte s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux jeunes femmes avait de quoi bluffer un homme. Charlotte était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, dévorant les jolies filles et la vie à pleines dents. Peu à peu, nos pupilles bientôt s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, agréable, une musique anglo-saxonne en fond sonore, tout au fond de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue, Vincent leva son verre en direction de Juliette qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant eux, attirant tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette élancée était mise en valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou, une distinction naturelle. La Marquise était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère ne dépassant pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin d'eux et ils auraient juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un très bref retour de pudeur. Leur patience semblait être à dure épreuve.    Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge, sans doute pour rejoindre alors une alcôve. Juliette avait imperceptiblement changé d'attitude, Vincent la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait envie de lui, mais plus encore, d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle, de profiter ainsi de l'opportunité pour faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout agréable, d'autant que l'attirance paraissait mutuelle. Son maquillage était discret. Assurément sous son chemisier transparent, elle ne portait pas de soutien-gorge car on devinait ses seins libres et fermes. Sous des airs de jeune fille BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elle avait vingt ans. Même pas, dix-huit ans et demi. Un âge diabolique pour Juliette qui en a quinze de plus. Elle est distinguée, blonde, avec des yeux magnifiques, le visage encadré par une sage chevelure. Piquante, peu farouche, elle avait cette liberté des jeunes filles de bonne famille émancipées. Elle devait traîner tous les cœurs derrière elle. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Charlotte et Vincent dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. Juliette avait retrouvé ses ardeurs saphiques, dont Vincent avait l'habitude. Un inconnu contempla Charlotte, surpris de sa retenue, puis jeta un bref regard à Vincent, comme pour solliciter une autorisation. À La Marquise, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa alors vers Charlotte qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos, défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui s'offraient vers lui. Sans se l'avouer, elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Florence. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Florence. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Florence mordillait les pointes des seins de Juliette. Elles tanguent, ivres et muettes, au son d'une musique imaginaire très lente.   Elles s'entremêlent pendant des siècles, mourant d'envie de se jeter à terre. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Florence. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait que des bas. Florence riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente, tandis que son clitoris, décalotté, pointait tel un dard. Florence ne tarda pas à jouir. À peine risquait-elle une fiévreuse caresse, un élan passionné, que Florence entrait aussitôt dans des ardeurs trop vite maximales. Juliette freinait donc là où une femme devait pouvoir se lâcher. Elle se réservait toujours au lieu d'offrir sa confiance en même temps que son corps, ce qui on en conviendra rationne le plaisir. Elle avisa que le comportement de Florence, sans être insolent, allait à l'encontre des préceptes qu'il lui faudrait bientôt assimiler, pour la rendre docile, bien entendu, mais surtout, résignée à se priver d'orgasme, avec un respect infini et la langueur qu'elle attendrait d'elle. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa jupe flottait au gré de ses mouvements. Par moment, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Bientôt, un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Que lui importait ? Il était clair à ses yeux que dorénavant au cours de la soirée, rien ne serait choquant, clair aussi que ses hanches minces, ses larges épaules, ses longues jambes, la fente de son ventre lisse, sa bouche et enfin et surtout l'étroit pertuis de ses reins devraient s'offrir sans pudeur. Se donner à l'amour, esclave et comblée. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés. Le premier les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle implora d'être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient. Un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Juliette et Florence avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient totalement nues maintenant. Étendue sur le dos, les bras rejetés en arrière, Florence se livrait sans pudeur. Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre durement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Florence qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant fièrement, que Florence avait de nouveau joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longuement entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans le jugement qu'elle avait porté sur la personnalité de Florence. Après un dressage strict, elle deviendrait certainement une parfaite soumise.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir. 
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