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BDSM et religion et spiritualité donc.
Première remarque : à lire les précédentes réponses, il y'a de la spiritualité dans tous vos propos et interrogations. C'est précisément sur ces questions profondes d'obéissance à des dogmes ou à des principes éthiques personnels, de choisir entre des préceptes imposés de l'extérieur ou des convictions acquises par l'expérience vécue, que se joue la différence entre « suivre une religion » et « développer sa spiritualité ».
Que des adeptes du BDSM croient à la fois en une religion et s'adonnent au BDSM relève du jeu de chacun avec ses conditionnements. On bascule forcément dans la singularité de chaque cas.
Je remarque même que ce n'est pas tant le problème de croire en tant que praticant à une religion qui influence la vision que certains se font de leur BDSM, qu'ils se placent en suiveurs, en pêcheurs avertis ou en négateurs simplement par réaction contraire au conditionnement, tout cela revient à rester dans cette logique binaire du « c'est bien ou c'est mal », et leurs comportements découlent de leurs positionnements vis à vis de systèmes de pensée qui, en fait, ne viennent pas d'eux-mêmes.
Tandis qu'il me semble que la démarche spirituelle relève d'une autre dynamique, qui va chercher à créer son propre sens à son BDSM, en s'inspirant souvent des textes religieux, mais en les synthétisant à leur sauce.
Et le BDSM devient pour eux un champ d'expérimentation pas seulement physique et sensoriel mais aussi psychique et intellectuel, sans doute même une occasion d'élargir sa conscience.
Donc pour vous répondre, dire que je pratique la spiritualité comme je pratiquerais (ou m'opposerais frontalement à) la religiosité, non, clairement pas. Car ce n'est pas qu'une pratique. Y'a pas de mode d'emploi pour celui qui s'engage sur cette voie.
Le plus juste serait donc de dire que je pratique le BDSM avec la question spirituelle toujours en arrière-plan.
Et donc oui, je pense qu'on peut pratiquer le BDSM avec des visées spirituelles, ce qui n'empêche évidemment pas de déployer des trésors de plaisirs sensoriels largement au-delà, quelque soit le profil, religieux, athée ou spirituel, des normes habituellement tolérées dans la société…
Même si ces dernières décénies, les tabous ont quasiment tous explosé.
Ah et donc, personnellement, je ne vois aucune contradiction dans ma pratique du BDSM tout en poursuivant mon évolution spirituelle, et même mieux : en favorissant celle de ma partenaire (c'est en tout cas mon kiff perso, et pas un simple bonus).
Quant aux mœurs et croyances, ça fait longtemps que je m'en tape le coquillard de toute façon ! Le seul truc, c'est que je n'aime pas en imposer « le spectacle » à n'importe qui, c'est à dire que je ne cherche pas volontairement à choquer le monde et reste plus sagement dans la discrétion. Chacun ses mœurs !
Bonsoir. Sujet intéressant. Je reviendrais poser mes mots bientôt. 🙂
Bonjour !
La terminologie BDSM est riche de mots liés à la religion chrétienne. La croix de st André, la flagellation, le cilice, les supplices endurés par JC sont très évocateur pour notre milieu.
Un mot est encore plus représentatif, la passion, ce cheminement du Christ vers le mont Golgota, clou de la passion, chemin de la passion, mais... La racine du mot passsion nous révèle bien des choses
Passion : Du latin passio et du radical pati (« action de supporter, souffrance, maladie, indisposition, affection, perturbation morale, accident, passivité, incident »).
Rien que part ce mot on est loin de l'univers de fraternité prôné par la doctrine. Alors comment ce mot a glisser de douleur à amour ? Vivre une passion, c'est forcément souffrir ?
Une amie arborre une croix catholique à son cou, et revendique fièrement ses convictions disant qu'elle n'a absolument aucun problème avec ses pratiques S-M et sa religion
L'un n'empêche pas l'autre, et plus sûrement l'un n'est pas l'autre
Allez ! ,Je relève les copies dans 3H. Je vois d'ailleurs que certains, avec passion, ont déjà bien philosophé sur le sujet
Votre soumission est un choix éclairé, réfléchi, en conscience.
Dans le même temps vous donnez à vos filles les outils pour qu'elles puissent, un jour, faire leurs choix en toute liberté de pensée.
C'est bien la différence avec les religions (toutes) qui inculquent aux enfants des "préceptes" à l'âge où on peut leurs faire avaler n'importe quoi.
L'histoire dépend toujours de qui la raconte.