mael
#0

Surprise en recherchant sur ce forum, ce topic ne semble pas avoir été traité. Je l'ai abordé dans le topic recyclages. 

Le ressenti de la douleur est unique. Il est bien de laisser chaque personne l'exprimer.

Il existe une dizaine de méthodes d'évaluation. Inutile de les décrire.

Une échelle de 0 à 10, c'est bien. De 0 aucun ressenti ou presque à 10 insupportable. De façon verbale, en pointant sur une ligne avec un doigt, ou autre, en gardant ce principe de 0 à  10. 

Perso, je ne crois pas du tout au dom ou à la domina qui de l'extérieur peut évaluer le ressenti de la douleur chez l'autre. Je sais, je ne me fais pas que des amis avec mes topics mais rien à foutre. 

 

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sylvie35
#1
C'est un problème de calibration. Dans ce cas précis, la calibration du 0 est facile à faire, mais pour le 10 ce n'est pas évident. Pour l'instant, la douleur la plus atroce que j'aie connue, c'est hors bdsm, chez le dentiste (l'anesthésie n'avait pas fonctionné... Heureusement ça n'a duré qu'une seconde). Cela m'a fait penser au film Marathon Man - pas de pire torture que le contact direct d'un instrument avec un nerf. J'aurais donc tendance à prendre cela pour calibrer mon 10. Mais peut-on quand même faire pire? Je l'ignore. Si oui, il faudrait recalibrer le 10. Problème difficile...
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PhoenixLittleBoy
#2
Il est difficile mais certainement pas impossible d'évaluer son propre niveau de douleur et de le noter de manière empirique sur une échelle de 0 á 10. Mais par contre, il est quasiment imposdible de déterminer le niveau de douleur d'une autre personne et encore moins de le comparer à soi.
Lors, d'une séance de domination, je pose à mon soumis des botillons avec des semelles remplies de pointes en acier. Ils ne sont pas dangereux car les pointes son arrondies, mais pour les avoir essayés, je sais qu'ils provoquent une douleur atroce et je m'effondre sur le sol au premier pas. Quel ne fut pas ma surprise de voir mon soumis se lever et marcher dans la pièce comme si il ne ressentais que de simples chatouilles. Comment évaluer la douleur d'une autre personne dans ce cas ?
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Ekho
#3
Chacun a sa propre relation à la douleur. Les échelles de la douleur sont utilisées dans le monde médical mais piègent certaines personnes qui sous-estiment leur mal ou leur niveau de résistance à la douleur. J'en fais partie. Je peux passer entre les maillons d'un diagnostique parce que je dis que j'ai mal à 7 alors qu'il faudrait que je dise 10 (exemple : une colique néphrétique que j'ai géré seule dans mon lit alors que j'aurais du aller aux urgences), et c'est un vrai problème aussi dans le BDSM avec l'éternelle question de : quand utiliser son safeword ? Par danger réel ou par limite physique dépassée ? 
Comment bien graduer une échelle de douleur universelle quand on a tous des définitions différentes de sa propre douleur ?
Dernière modification le 31/05/2025 15:40:55 par Ekho.
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Tamanra7
#4
et c'est un vrai problème aussi dans le BDSM avec l'éternelle question de : quand utiliser son safeword ? Par danger réel ou par limite physique dépassée ? 


J'ai tendance à penser que lorsque la limite physique est dépassée, ça devient dangereux. Il vaut mieux éviter ce genre de situation et réduire le tempo. La personne dominée en a la faculté et, qu'elle se rassure, ça ne veut pas dire forcément qu'on arrête. On le sait bien, ça peut devenir vraiment très intense, oppressant et douloureux dans certains cas. On flirte parfois avec ses limites. La douleur est une composante normale du bdsm mais pas forcément indispensable. En tout cas, il y a douleur et douleur. Celle qui est inhérente au scénario choisi et à laquelle on pouvait raisonnablement s'attendre, ben là, c'est normal, on l'a voulu, on l'apprécie, elle nous donne un kick. On souffre, on mord sur ça chique et on peut kiffer ça, même si ça va très loin. Lorsqu'on sent que la douleur peut être source de danger pour sa personne, pour son intégrité physique, là, même si on apprécie la situation et même la douleur, il faut avoir le bon sens de le signaler directement à la personne dominante.

La personne avec laquelle je pratique le shibari m'a confié un jour qu'une cliente après la séance lui avait signalé qu'elle avait failli tourner de l'oeil. Elle ne l'a plus jamais reprise : rupture de confiance.

Ceci étant dit, il me semble qu'on est beaucoup plus résistant qu'on ne le pense.
Pour moi, la respiration, la concentration, le laisser aller (pour ne pas dire le lâcher prise qui remplit toutes les bouches ;)) aide beaucoup pour surmonter les épreuves. et...on est souvent bien fier et bien détendu après ça ;).
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Tamanra7
#5
Il est difficile mais certainement pas impossible d'évaluer son propre niveau de douleur et de le noter de manière empirique sur une échelle de 0 á 10. Mais par contre, il est quasiment imposdible de déterminer le niveau de douleur d'une autre personne et encore moins de le comparer à soi. Lors, d'une séance de domination, je pose à mon soumis des botillons avec des semelles remplies de pointes en acier. Ils ne sont pas dangereux car les pointes son arrondies, mais pour les avoir essayés, je sais qu'ils provoquent une douleur atroce et je m'effondre sur le sol au premier pas. Quel ne fut pas ma surprise de voir mon soumis se lever et marcher dans la pièce comme si il ne ressentais que de simples chatouilles. Comment évaluer la douleur d'une autre personne dans ce cas ?

  Peut-être est-ce plus une question de poids que de sensibilité à la douleur.
Il faut tout envisager ;-) ... Il est peut être extrèmement léger ;-)
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Ekho
#6

J'ai tendance à penser que lorsque la limite physique est dépassée, ça devient dangereux.  


C'est sur, mais pour ça il faut explorer. Parce que c'est comme donner une échelle de douleur 0 à 10 en disant "0 vous n'avez pas mal 10 c'est insupportable" mais quand on ne sait pas ce qui est insupportable ou qu'on soupçonne qu'il y a encore moins supportable, c'est là que la frontière devient floue :) De l'importance d'écouter son corps sans tout rationnaliser, peut-être ? "le lâcher prise" (effectivement présent dans toutes les bouches) c'est peut-être vraiment là que c'est utile. Ne pas cherche la règle universelle et objective, mais la sienne, subjective. Savoir dire, simplement, ce que le corps sent, quand il n'en veut plus.

Ne pas savoir, hésiter, c'est une chose, mais le principal étant de rester à l'écoute de son corps et, après coup(s), ne jamais cesser de s'interroger sur sa douleur, sur ses limites. Parce que ça évolue toujours. 
Dernière modification le 01/06/2025 00:52:31 par Ekho.
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PhoenixLittleBoy
#7

  Peut-être est-ce plus une question de poids que de sensibilité à la douleur.
Il faut tout envisager ;-) ... Il est peut être extrèmement léger ;-)
Ah oui, effectivement, je n'y avait pas pensé. Avec un poid plume, il flotte dans les chaussons. ;-) C'est vrai que le soumis est vachement plus léger que moi.
Conclusion, choissiez des soumis plus lourd, c'est plus facile de les faire souffrir. ;-)
Dernière modification le 01/06/2025 00:58:09 par PhoenixLittleBoy.
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Antoinette
#8
Perso, je trouve que les pires douleurs sont les douleurs psy, surtout dans les milieux homos, gay ou lesbiennes. 
Cocufier son maso ouvertement peut lui faire horriblement mal. Chez les heteros, un candauliste trouverait du plaisir à voir sa femme se faire sauter par un autre. Mais pour d'autres cela peut devenir une souffrance très haut dans l'échelle de la douleur. 
Contrairement aux douleurs physiques qui passent, les douleurs psy peuvent durer longtemps et laisser des marques profondes et indélébiles. 
Humilier, castrer psychiquement, cocufier, cela fait partie des pratiques bdsm. Casser les liens de possessivité amoureuse, cela peut faire horriblement mal. 
Et le pire c'est, c'est que plus une domina ou un dom fait cela et plus cela va s'amplifier. Casser la possessivité d'un maso, d'une soumise ou d'un soumis qui veulent l'exclusivité de la relation. Perso j'y suis arrivé en séparant les deux, les pratiques sm et les relations sexuelles. 
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Neilerio
#9
 et si on partait d'un truc existant ?
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Neilerio
#10
Surprise en recherchant sur ce forum, ce topic ne semble pas avoir été traité. Je l'ai abordé dans le topic recyclages.  Le ressenti de la douleur est unique. Il est bien de laisser chaque personne l'exprimer. Il existe une dizaine de méthodes d'évaluation. Inutile de les décrire. Une échelle de 0 à 10, c'est bien. De 0 aucun ressenti ou presque à 10 insupportable. De façon verbale, en pointant sur une ligne avec un doigt, ou autre, en gardant ce principe de 0 à  10.  Perso, je ne crois pas du tout au dom ou à la domina qui de l'extérieur peut évaluer le ressenti de la douleur chez l'autre. Je sais, je ne me fais pas que des amis avec mes topics mais rien à foutre.   
En lisant le corps de la personne soumise en étant une personne Dominante et maso avec une longue histoire avec la douleur pourquoi ne pas y croire ? Une personne Dominante est en mesure de savoir si c'est supportable donc pas à 10. C'est un le taff de la personne Dominante de savoir où se siture la douleur qu'elle donne.
Dernière modification le 01/06/2025 19:31:12 par Neilerio.
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#11
De mon point de vu il est vrai qu'évaluer la douleur chez une autre personne reste assez complexe. Mon Maître test tous les instruments d'impacts sur lui même avant de les tester sur moi, souvent le retour est, qu'il n'est pas capable de supporter la même intensité d'impacts que celle que je reçois et pourtant, je prend mon pied.  À mon avis la douleur dépend vraiment de beaucoup de paramètres. Me concernant, un impacté lors d'une inspiration ou d'une expiration ne sera pas ressentie de la même façon, si j'ai l'esprit préoccupé par quelque chose, je vais aussi être moins résistante et prendre même moins de plaisir.
  Un même impacte en sachant que je suis punis pour un manquement aux règles ou en sachant que c'est uniquement dans un cardre de plaisir, je ne le ressent pas pareil non plus. 
Je pense que le ressentie de la douleur dépend d'énormément de paramètres. Une personne pourrait pour un même impacte ne pas ressentire la douleur  de la même façon en fonction des circonstances, Evaluer donc un seuil pour sa propre douleur ressentie cela reste difficile.   
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Ekho
#12
 et si on partait d'un truc existant ?
quel rapport l'AVF avec le sujet ? 
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#13
En lisant le corps de la personne soumise en étant une personne Dominante et maso avec une longue histoire avec la douleur pourquoi ne pas y croire ? Une personne Dominante est en mesure de savoir si c'est supportable donc pas à 10. C'est un le taff de la personne Dominante de savoir où se siture la douleur qu'elle donne.
  Parce que personne d'autre que la personne elle même ne sait ce qu'elle ressent. Même une personne dominante qui connait bien son ou sa soumise ne peut prétendre tout savoir, il peut arriver qu'à certains moments là personne soit plus sensible ou fragilisée et donc que la douleur ressentie est plus intense que d'habitude, etc, il y a plein de cas de figure.   Il m'est déjà arrivé de ressentir de grosses douleur alors que la personne qui s'occupait de moi ne pensait pas avoir frappé si fort et c'est là que ça devient dangereux car en ne pensant pas dans le bon sens, certaines de ces personnes ont continué en pensant que j'exagèrais... Chacun a un ressenti différent et il faut respecter chaque personne.
Dernière modification le 02/06/2025 03:58:51 par Zea-bzh.
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Neilerio
#14
quel rapport l'AVF avec le sujet ? 
Le pain de mie
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Neilerio
#15
  Parce que personne d'autre que la personne elle même ne sait ce qu'elle ressent. Même une personne dominante qui connait bien son ou sa soumise ne peut prétendre tout savoir, il peut arriver qu'à certains moments là personne soit plus sensible ou fragilisée et donc que la douleur ressentie est plus intense que d'habitude, etc, il y a plein de cas de figure.   Il m'est déjà arrivé de ressentir de grosses douleur alors que la personne qui s'occupait de moi ne pensait pas avoir frappé si fort et c'est là que ça devient dangereux car en ne pensant pas dans le bon sens, certaines de ces personnes ont continué en pensant que j'exagèrais... Chacun a un ressenti différent et il faut respecter chaque personne.
  Tu es tombé sur un personne dénué d'empathie, toutes les personnes dominantes ne sont pas comme ça, j'ai des douleurs chroniques ma soumise a des douleurs chroniques je sais ce que c'est. J'ai hélas usé de l'automutilation à de nombreuse plus jeune et actuellement je fais du sport, une pratique qui suppose d'avoir mal pour progresser, je me suis aussi pas mal blesser durant ma pratique des arts martiaux plus jeune je me suis bien fait une dizaine d'entorse diverses ( acromio claviculaire, genoux, cheville etc ). Je vois quand ma soumise à mal durant l'impact et je descend d'un cran. Je teste chaque nouvel accessoire sur moi même.  Je peux estimer la douleur que je lui donne si c'est trop ou pas assez. Sans estimation elle n'aurait jamais progressé dans son masochisme et je rappelle qu'il faut communiquer aussi. Si sur un coup je la vois se crisper plus que d 'habitude, je sais que c'est trop fort. Et je ne vois pas en quoi ce que j'ai dit n'implique pas que chacun est un ressenti différent.
 
Dernière modification le 02/06/2025 07:11:33 par Neilerio.
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mael
#16
A quoi sert de demander à un soumis ou à une soumise de d'évaluer sur l'échelle de la douleur de 0 à 10, soit oralement, soit en pointant du doigt sur une ligne marquée devant lui par exemple? Il ne faut pas oublier le but des pratiques. Procurer du plaisir ! 
C'est notre paradoxe, arriver ou conduire au plaisir par la douleur et ce avec cet impératif absolu, ne pas blesser et respecter le stop ou la demande d'arrêt.  
Un soumis, une soumise, un ou une maso peuvent dire stop même au degré zéro, avant même de commencer. Ceci pour expliquer que ce sont deux choses différentes. L'usage d'un safeword et l'échelle de la douleur sont deux choses bien distinctes.  
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Neilerio
#17
A quoi sert de demander à un soumis ou à une soumise de d'évaluer sur l'échelle de la douleur de 0 à 10, soit oralement, soit en pointant du doigt sur une ligne marquée devant lui par exemple? Il ne faut pas oublier le but des pratiques. Procurer du plaisir !  C'est notre paradoxe, arriver ou conduire au plaisir par la douleur et ce avec cet impératif absolu, ne pas blesser et respecter le stop ou la demande d'arrêt.   Un soumis, une soumise, un ou une maso peuvent dire stop même au degré zéro, avant même de commencer. Ceci pour expliquer que ce sont deux choses différentes. L'usage d'un safeword et l'échelle de la douleur sont deux choses bien distinctes.  
C'est toi qui propose une quotation entre 0-10 je n'ai fait que prendre une quotation lisible et qui a fait ses preuves, l'humain est paradoxe, pourquoi mettre un safeword en dehors du CNC et des jeux communautaire quand stop ou c'est trop là suffisent ? tu veux limiter la communication en séance à 1-3-5 mots ? pourquoi ? bien sur que le but des pratiques c'est le plaisir.  
Dernière modification le 02/06/2025 07:22:51 par Neilerio.
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mael
#18
Perso je n'aime pas marquer ou zebrer ou toucher trop profond par impact. Xe n'est pas du tout nécessaire pour arriver au 10, à l'insupportable ! Je suis même un peu horrifié quand je vous certaines photos sur ce site avec des zèbres profondes.  
Il est un critère qu'il faut prendre en compte et qui est capital pour ne pas blesser ou marquer, les temps de latence. Je m'explique
 
Si vous donner un coup qui provoque un ressenti que votre soumis ou soumise va évaluer à 4, il n'est pas nécessaire de frapper plus fort pour monter dans l'échelle de la douleur. Il suffit de raccourcir le temps entre chaque impact. Le ressenti de la douleur va vite monter. L'insupportable ressenti peut vite arriver et pourtant la force des frappes n'aura pas augmenté.  C'est de la physique. Une frappe c'est de l'énergie. Celle ci se transforme en partie en chaleur. Cette dernière n'a pas le temps de s'evacuer. Et donc on arrive vite à l'insupportable qui est un critère de ressenti et un stop absolu. De toute façon, si l'on veut conduire au plaisir, c'est dans les périodes de latence ou de redescente qu'il va diffuser. 
Et en rester au niveau 4 question impact va éviter de marquer. Cela restera rouge un moment plus ou moins long, mais il ne restera pas de traces, si les frappes ne touchent pas les tissus en profondeur. Utiliser des instruments larges pour couvrir plus de zone et ne pas pénétrer aide aussi. 
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mael
#19
Désolé mais je piste depuis mon tel. Donc pas grave pour les erreurs avec ces correcteurs automatiques. 
Sylvie35 à soulevé un pont important. Certaines terminaisons ou nœuds qui peuvent conduire à des dix insupportables avec très très peu d'impact. C'est connu dans les arts martiaux. 
Un simple petit impact bien placé conduit à in dix et un stop réclamé.  Attention, cela agit en profondeur et souvent dans tout l'organisme.  
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mael
#20
Il est un point qu'il faut préciser et qui est important. La propagation d'énergie de façon interne. 
Pour comprendre  il faut penser au coup du torchon qui peut faire horriblement mal. 
Un impact c'est une libération d'énergie. Il est préférable qu'elle reste en surface et diffuse en chaleur sur la peau. L'effet rouge. 
Il faut éviter les ondes qui vont se propager dans tout l'organisme. Cela ne se voit pas. 
Bon je ne vais pas développer  ce sujet. C'est juste pour attirer votre attention ⚠️ ⚠️ ⚠️ 
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Neilerio
#21
Qui est assez con pour aller frapper ses zones là ? 
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mael
#22
@tamara7   l'exemple que tu décris dans une séance de sibari qui a failli mal tourner est intéressant. 
La surveillance doit rester constante, surtout avec des liens. Et surtout après une séance. Certains blocages peuvent créer des toxines. Une fois les liens enlevés, les toxines vont circuler et le malaise et....plus grave parfois....peuvent survenir après.  
Penser toujours à l'après !!!!  
Soyez la première personne à aimer.
mael
#23
Les pratiques sur les points vitaux qui conduisent de façon quasi instantanées à des 10 sur l'échelle de la douleur sont réservées à des experts,  souvent des arts martiaux. L'impact n'est pas nécessaire sauf sur certains points précis. Souvent une simple pression suffit pour arriver au 10. Je le répète, c'est pour des experts. Attention ⚠️ ⚠️ ⚠️  donc. 
 
Soyez la première personne à aimer.
Antoinette
#24
Des coups, des frappes, des impacts, pfuhhhhh ! 
Le pire c'est les douleurs psy, pas les douleurs physiques. 
Être une parfaite garce et salope pour bien faire souffrir, cela existe aussi. 
Pas besoin de cage de chasteté pour bien castrer un mâle.  Toutes les gynarchistes savent faire cela de façon psychique. Et c'est non pas de castration qu'il s'agit mais de prise de contrôle total de la bandaison et des orgasmes. Tout passe par la Maîtresse qui seule décide.  Et le soumis ou le maso file vite droit et comprend encore plus vite comment bien obéir. 
Infliger des douleurs psy en appuyant la ou cela fait le plus mal, l'amour d'un soumis ou d'un maso pour sa Maîtresse qu'il vénère. C'est délicieux  et c'est pour son bien, le faire progresser. C'est si amusant de jouer à la salope et faire horriblement mal. Un plaisir divin. 
 
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Neilerio
#25
Les pratiques sur les points vitaux qui conduisent de façon quasi instantanées à des 10 sur l'échelle de la douleur sont réservées à des experts,  souvent des arts martiaux. L'impact n'est pas nécessaire sauf sur certains points précis. Souvent une simple pression suffit pour arriver au 10. Je le répète, c'est pour des experts. Attention ⚠️ ⚠️ ⚠️  donc.   
Qui est assez con pour mettre des grands coups de paddle sur les reins le plexus nerf radial etc whatever de la personne qui lui est soumise ? 
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Ekho
#26
Perso je n'aime pas marquer ou zebrer ou toucher trop profond par impact. Xe n'est pas du tout nécessaire pour arriver au 10, à l'insupportable ! Je suis même un peu horrifié quand je vous certaines photos sur ce site avec des zèbres profondes.  


Essayons de ne pas juger les pratiques des autres.
Effectivement il ne suffit pas forcément d'y aller fort pour atteindre un niveau "insupportable" mais parfois, ce niveau a l'air visuellement atteint et ne l'est pas. Ca dépend de la personne. Il faut aussi prendre en compte que certaines peaux réagissent plus que d'autres. 
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mael
#27


Essayons de ne pas juger les pratiques des autres.
Effectivement il ne suffit pas forcément d'y aller fort pour atteindre un niveau "insupportable" mais parfois, ce niveau a l'air visuellement atteint et ne l'est pas. Ca dépend de la personne. Il faut aussi prendre en compte que certaines peaux réagissent plus que d'autres. 
Très bonnes remarques.  Comme ce sujet n'avait pas été traité,  j'essaie de faire un tour de la question. Merci donc à toutes et tous pour vos contributions. 
Soyez la première personne à aimer.
mael
#28
Qui est assez con pour mettre des grands coups de paddle sur les reins le plexus nerf radial etc whatever de la personne qui lui est soumise ? 
Quand on voit certaines photos sur ce site, on peut effectivement se poser des questions.  
Soyez la première personne à aimer.
mael
#29
Reprenons un peu les explications techniques. 
Porter un coup c'est de l'énergie cinétique avec cette formule E = 1/2 m v2 . La vitesse est au carré et donc prime sur la masse en mouvement.
Les chinois dans leurs arts martiaux nomment cette énergie faijin. Comme ils sont complexes, ils ont identifié plus d'une quarantaine de formes d'énergies pour leurs pratiques.  
Il faut imaginer un corps comme un sac rempli d'eau. C'est le concept chinois. C'est une réalité, nous sommes composés principalement d'eau. 
L'énergie cinétique peut se dissiper dans ce sac d'eau de deux façons principalement. De la chaleur qui reste en surface, une onde de choc qui elle va se propager dans tout le sac. 
Dans les arts martiaux chinois, c'est l'onde de choc qui est recherchée et elle peut faire des ravages, voire être mortelle et ce sans laisser de traces visibles. 
En bdsm, ce qui est recherché c'est générer de la douleur, sans blesser et sans dangers, de façon sécuritaire donc. 
On parle dans ce cas de choc inelastique. Je ne vais pas détailler les formules qui sont complexes. Une grande partie se transforme en chaleur, une autre par déformation, une autre par absorption élastique,  une autre par effet sonore, le claquement sec, ....
C'est juste pour compléter ce sujet. Relax, c'est pas une leçon de physique. 
 
 
 
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Neilerio
#30
Quand on voit certaines photos sur ce site, on peut effectivement se poser des questions.  
Les gens marquent plus ou moins facilement et ça tu ne le sais pas  en plus si la photo et prise à chaud c'est tout rouge c'est impressionant comme le body builder qui est tout congestionné qui semble avoir pris 20% de masse musculaire.
Si la photo a quelques heures tu pourras pas savoir si c'est une morsure qui a causé les bleus ou une badine. Tu sais que la largeur de l'insturment sa matière sa longueur transmet plus ou moins bien l'energie cinétique. Donc comment peux tu tirer des conclusions ? 
 
 
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Neilerio
#31
Mael petite question tu es sadique ? si oui comment tu fais pour savoir quand t'arrêter tu attends que le safeword sorte ou tu es pro actif ?
 
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CathyO
#32
.../...  Le pire c'est les douleurs psy, pas les douleurs physiques.../... 

Les souffrances psychologiques en effet restent en mémoire bien au-delà des marques ou des cicatrices.
Ce pourquoi les punitions qui consistent à frapper plus fort n'ont pas toujours l'effet escompté.
 
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mael
#33
@Neileiro qu est ce qui ne va pas chez vous ? 
On vous parle d'échelles de la douleur et vous nous sortez une échelle des accidents traumatismes et autres
On dit " je me pose des questions" vous dites " vous tirez des conclusions " ????
"Êtes vous sadique, si oui"....et vous faites les questions et les réponses  !!!!
Donc qu'est ce qui ne va pas chez vous ? Qu est ce que vous ne comprenez pas dans ce topic ? Que voulez vous insinuer avec non pas des sabots mais des galoches de sept lieux ? 
C'est un sujet que je trouve intéressant. Il faut le traiter avec sérieux et de façon constructive.
Vos remarques sur les photos font justes. On peut faire dire beaucoup de choses fausses ou truquées à des photos. Mais comme vous posiez la question de savoir s il existait des personnes qui portaient des coups à certains endroits...les photos montrent que oui. 
 
 
Soyez la première personne à aimer.
mael
#34

Les souffrances psychologiques en effet restent en mémoire bien au-delà des marques ou des cicatrices.
Ce pourquoi les punitions qui consistent à frapper plus fort n'ont pas toujours l'effet escompté.
 
Tout à fait d'accord CathyO. C'est toutefois beaucoup plus difficile à évaluer même pour la personne qui ressent, surtout que cela dure bien plus longtemps et même que certaines douleurs restent même cachées sous l'oubli.   Je crois même que seul un psychiatre peut réellement évaluer les douleurs psy.  Dans nos pratiques bdsm, il faut rester dans les jeux, il me semble. Jouer à cocufier, jouer à abandonner, etc...des jeux réels mais qui restent perçus comme des jeux. C'est notre gros avantage par rapport aux vanilles il me semble. Nous pouvons jouer avec tout ...enfin pas tout mais beaucoup. 
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Neilerio
#35
"On vous parle d'échelles de la douleur et vous nous sortez une échelle des accidents traumatismes et autres" c'est pas moi qui est pondu un pavé sur les kyushos et l'energie cinétiques donc je reste dans le topic. L'échelle que j'ai mis elle est utilisé par les centre anti douleur et repose sur des critères précis tu as été précis sur la cinétique me reproche pas de l'être sur la douleur.
"Êtes vous sadique, si oui"....et vous faites les questions et les réponses  !!!!" tu mets 3 plombes à repondre et tu as du retard donc je pose une question et si tu reponds oui il y en a une 2ème.
 
"C'est un sujet que je trouve intéressant. Il faut le traiter avec sérieux et de façon constructive." justement comment toi tu jauges la douleur que tu donnes ? tu attends le safeword ou tu prends les devant en observant ?
Soyez la première personne à aimer.
Ekho
#36
"mettre trois plombes à répondre" ? on est sur un forum, c'est pas de l'instantané...

Vous voulez mon avis sur l'échelle que vous avez partagée sur l'AVF ? elle est inutile pour quelqu'un qui n'a jamais connu les douleurs de l'AVF (Algie vasculaire de la face), un mal rare qui ne touche qu'environs 1 personne sur 1000. Ce que votre schéma me raconte donc c'est : aucune douleur ne peut être à 10 si ce n'est pas de l'AVF, donc si on dit qu'on a mal à 10 sans avoir connu les douleurs de l'AVF, on exagère. Je dirais même plus que, non le pire c'est pas l'AVF, c'est la mort. Si on n'est pas mort, on ne peut pas être à l'échelon 10... Et même, si on retire l'AVF de votre échelle et qu'on décrète que la pire douleur c'est l'accouchement, alors ça voudrait dire que les hommes cisgenres qui ne pourront jamais connaître ça ne seront jamais légitimes à noter une douleur à 10 ? Je sais que ce n'était pas votre but, mais manipuler des documents et des sources sans étudier ou comprendre ce que ça peut signifier, ça peut être hors-sujet et, au pire, contre-productif. C'est comme ça qu'on fait dire tout et n'importe quoi à une information sortie de son contexte. 

D'autres informations de moteur de recherche (quelle solide source scientifique) indiquent, contrairement à votre échelle, de la colique néphrétique est au 10ième échelon. C'est dire que même les sources internet ne sont même pas d'accord entre elles... Par ailleurs, si un secouriste vous demande à quel point vous avez mal pour une fracture et que vous répondez "4" comme c'est indiqué sur votre échelle, il a de grandes chances de vous renvoyer chez vous avec un dopliprane et de vous faire la morale sur le fait qu'il faut pas appeler les secours pour une vulgaire crampe... 
C'est là, ce truc que vous avez partagé, un exemple concrêt des échelles universelles qui servent, in fine, a relativiser les douleurs perçues par les individus, et non plus à les utiliser comme outil de communication patient/soignant. En l'occurence, un outil détourné de cette manière servira surtout à nier la réalité vécue par chacun, selon divers critères personnels (mais pas moins objectifs) liés à l'expérience de la douleur, la résistance à la douleur, mais aussi la peur ou l'acceptation de la douleur... Or, plutôt que de partager une échelle qui sert à relativiser la douleur réelle des gens qui n'ont pas la "chance" de gagner au concours de douleur de l'AVF, c'est important de parler du fait qu'aucune douleur n'est à relativiser, tout autant que la parole et l'écoute sont primordiaux dans une relation quelconque, et encore plus en SM.

Le problème, c'est que vous vous condredisez et que vous n'avez pas l'air de vous en rendre compte. Votre schéma droppé comme ça sans explication du pourquoi/comment (c'est le premier que vous avez trouvé sur google et vous ne l'avez pas étudié ?), votre discours flou par la suite qui consiste ni à vraiment poser de questions, ni vraiment à répondre aux autres questions... choses que j'ai constaté de votre part un peu partout ailleurs sur le forum. 

La réaction de Mael, je la partage : vous voulez quoi ? 
Dernière modification le 02/06/2025 16:24:46 par Ekho.
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mael
#37
On parle d'échelles de la douleur pas damputations sans anesthésie,  accouchements ou autres. 
Donc pour les lecteurs de ce topic, je le répète, l'échelle proposée est simple  0 aucune douleur, 10 insupportable. Aucun rapport avec des accidents traumatismes ou autres. On parle ici des ressentis de la personne concernée pas de la personne à côté qui croit savoir ce que la personne concernée ressent. 
On parle ici d'une échelle de la douleur ressentie que la personne qui ressent evalue elle même librement. C'est la façon de base d'évaluer la douleur dans les centres antidouleur ! 
Quant à ceux qui veulent polluer ce topic en racontant des conneries  je n'ai pas la possibilité de bloquer, de virer ou autre et signaler cela n'a jamais été mon truc. Donc no comment . Inutile  de perdre son temps désormais avec des personnes sans aucun intérêt qui sont uniquement la pour polluer un topic. 
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mael
#38
"mettre trois plombes à répondre" ? on est sur un forum, c'est pas de l'instantané... Vous voulez mon avis sur l'échelle que vous avez partagée sur l'AVF ? elle est inutile pour quelqu'un qui n'a jamais connu les douleurs de l'AVF (Algie vasculaire de la face), un mal rare qui ne touche qu'environs 1 personne sur 1000..../... .  La réaction de Mael, je la partage : vous voulez quoi ? 
Désormais, j'ignore.  Je ne lis même plus ce qu'il écrit. Par contre merci Ekho, vos contributions sur ce topic sont très intéressantes à lire. Ce n'est pas un sujet facile dès que l'on parle de ressentis. Cela pourrait sembler sujet à caution.  Pourtant, pour en avoir parlé avec une personne qui est suivie dans un  centre anti douleur et qui a été évalué à 7 pour ses pathologies, cette échelle d' autoevaluation semble donner des indications fiables par comparaisons.  C'est très rapide et précis.   
Dernière modification le 02/06/2025 16:21:21 par mael.
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Ekho
#39
Vous savez, Mael, je me méfie, en fait, de la notation des gens et de la lecture de ces notations pour d'autres. Pour les professionels de la douleur, cette échelle est peut-être précise et homogène entre les praticiens, mais pour des personnes lambda comme vous et moi, la lecture est souvent subjective.

Je vais faire un parallèle un peu douteux, mais regardez, par exemple, les notations dans les concours télévisés de cuisine. Certains disent : "olala c'était délicieux, rien à dire, c'était parfait" et donnent un 16/20. En dehors du côté stratégique discutable (parce que donner un 16 dans ce type de concours c'est donner, quoi qu'il en soit, une note gagnante), c'est dire "parfait" et, pourtant, ne pas donner la note parfaite en retour. Admettons que la personne soit totalement honnête, certaines ne comprennent pas en quoi la différence entre le discours et la note sont problématiques. 

Ce type de notation est courant : dans la scolarité, dans les services ubérisés... Pour une douleur donnée de la même intensité sur une personne ou une autre, n'aura très certainement pas la même notation. Une note "juste" est liée à un barème précis. Or, comme nous ne sommes pas capables de connaître universellement une douleur (et donc le barème précis pour chaque sensation), jamais aucune note de 0 à 10 ne pourra être juste.
Mais, ça donne une indication.

Selon moi, le 10 est un sommet difficile à atteindre. J'aurais plutôt tendance à décoder mes sensations autour de la moyenne : 5 étant une frontière qui signifie qu'on est dans l'équilibre d'intensité mais que plus me fait entrer dans la zone limite, mais encore possible avec prudence. Parce que dans mon imaginaire, il y a la partie "basse" 0 à 5 et la partie "haute" de 5 à 10. Et même dans ce simple exemple, ma manière de prendre en compte une moyenne dans l'échelle, ce n'est pas quelque chose qui sera partagée par tout le monde.
Dernière modification le 02/06/2025 16:51:53 par Ekho.
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Neilerio
#40
Je laisse tomber c'est pas sérieux je vais pas repeter 3 fois une question déjà éluder 2 fois j'ai ma réponse y a pas de cohérence.
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mael
#41
Pour ces echelles de la douleur, il faut avoir conscience de la vitesse réelle de l'objet utilisé pour des frappes qui peut être très importante.  C'est au carré  pour l'énergie qui va être libérée.  Cela se calcule en mètres par seconde et c'est long une seconde dans ce cas. Les douleurs ressenties peuvent donc vite être importantes. 
Il est courant de voir des Maîtresses ou des Maîtres carresser le point d'impact pour vérifier la chaleur dégagée et masser un peu pour faire circuler et dissiper. 
Le ressenti de la chaleur dans la paume de la Maîtresse ou du Maître est aussi un bon indicatif.  
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mael
#42
Apprendre au soumis, à la soumise, ou au maso à bien respirer pour absorber correctement. 
Cela se fait sur des expiration, ne pas hésiter à lui demander d'expirer fortement à  l'impact.  C'est ce qui protège le mieux les organes internes et cela favorise le contrôle du stress et de la douleur. 
Par exemple lui demander d'inspirer par le nez avant une frappe et dexpirer par la bouche au moment de l'impact ce qui place le corps en mode absorption de ce dernier. 
Ce qu'il faut éviter c'est d'inspirer au moment du coup ou de bloquer la respiration.  
Il existe des exercices préparatoires pour avoir les bons tempos. Je ne vais pas détailler ici. 
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mael
#43
Être vigilant avec les personnes qui plongent dans le subspace ou une sorte de transe dues aux libérations d'endorphines ou d'adrénaline. 
C'est un cas où les indications fournies par le ressenti peuvent être trompeuses. Je ne vais pas développer, voir sur le forum ces notions. 
Le mindset ( état d'esprit) joue aussi un rôle très important dans ces autoevalutions des ressentis sur l'échelle de la douleur.  
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mael
#44
@Ekho, cela n'a pas besoin d'être exprimé à haute voix ou pointé du doigt. Cela peut rester une autoevaluation en interne chez le soumis ou la soumise. C'est une bonne façon pour lui de savoir quand il va devoir dire stop et de rester en sécurité.  
Surtout que c'est une pratique très courante d'alterner les frappes légères et celles plus fortes. 
Évaluer soi même ses propres ressentis sur cette échelle de zéro à dix permet une sorte de détachement mental. 
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Jean mi
#45
La douleur c est subjectif... 
personne n'est égal face à la douleur, qu'elle soit physique ou morale 
un bon maître sait cela, et le respecte tout le temps 
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mael
#46
Et pour finir ce topic. Critères qui peuvent fausser les echelles de la douleur.
1. Les prises de drogues ou produits . C'est trop immense comme sujet. Je me contente donc de le mettre en premier. Un peu dans la même catégorie,  les insensibilités  à la douleur.  
2. Vouloir faire plaisir au dominant 
3. Aller trop loin avant d'utiliser le stop ou safeword. Par exemple c'était une pratique chez les spartiates. Montrer sa capacité à supporter la douleur. Et cela allait trop loin. 
... /...
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CathyO
#47
Tout à fait d'accord CathyO. C'est toutefois beaucoup plus difficile à évaluer même pour la personne qui ressent, surtout que cela dure bien plus longtemps et même que certaines douleurs restent même cachées sous l'oubli.   Je crois même que seul un psychiatre peut réellement évaluer les douleurs psy.  Dans nos pratiques bdsm, il faut rester dans les jeux, il me semble. Jouer à cocufier, jouer à abandonner, etc...des jeux réels mais qui restent perçus comme des jeux. C'est notre gros avantage par rapport aux vanilles il me semble. Nous pouvons jouer avec tout ...enfin pas tout mais beaucoup. 

Je suis d'accord dans le cadre d'un rapport de "jeux", on parle alors de "séance", (notion abstraite pour moi), mais c'est beaucoup plus complexe dans une relation profonde qui allie pratiques et affect, une autre réalité du lien bdsm.
 
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mael
#48

Je suis d'accord dans le cadre d'un rapport de "jeux", on parle alors de "séance", (notion abstraite pour moi), mais c'est beaucoup plus complexe dans une relation profonde qui allie pratiques et affect, une autre réalité du lien bdsm.
 
Jouer sur l'affect pour créer de la douleur,  perso je n'aime pas. Mais c'est une pratique qui existe. Les soumises ou soumis ont ils plus d'affect dans une relation bdsm ? Existe t'il une sorte de transfert affectif?  J'en reste aux questions. 
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sylvie35
#49
Pour moi tout ce qui est tentative de manipulation psychologique, de créer des douleurs psychiques, de la culpabilité, etc., c'est la sonnette d'alarme qui se déclenche et fin définitive de la relation. Ce genre de truc finit toujours très mal et mieux vaut réagir tout de suite. Je l'ai connu dans un contexte vanille, j'ai mis beaucoup trop de temps à réagir, mais au moins ça m'a servi de leçon. 
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Antoinette
#50
Perso j'adore faire souffrir comme cela. Mais cela reste un jeu bdsm, cela reste dans les choses qui ont été clairement établies. 
Le psy c'est toujours délicat. Se servir d'une cravache on voit on sent on touche. Là,  c'est beaucoup plus subtil. Ce n'est pas de la manipulation. Il faut rester dans les limites de la relation qui ont été clairement définies. 
Le but est de faire souffrir pour donner du plaisir. Pas de manipuler pour détruire. C'est vraiment pas facile . Quand cela prend, cela renforce incroyablement la relation et crée une complicité encore plus forte. 
Ce qui compte le plus, c'est la bienveillance. Provoquer des douleurs psy de façon bienveillante. Cela ne marche que si l'on connaît à fond son maso. Je dis bien maso et non pas soumis qui eux dont trop tendres. 
De toute façon bon nombres de pratiques ont déjà une forte part psy. Par exemple frustrer, enfermer,  ....le psy domine 
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Antoinette
#51
@sylvie35  c'est du passé n'en parlons plus...comme dans la chanson un zmour de Saint Jean. Il faut peut être ne plus penser à cette brûlures pays ancienne et regarder devant.
Par contre le psy est présent presque partout en bdsm
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sylvie35
#52
@sylvie35  c'est du passé n'en parlons plus...comme dans la chanson un zmour de Saint Jean. Il faut peut être ne plus penser à cette brûlures pays ancienne et regarder devant. Par contre le psy est présent presque partout en bdsm

En règle générale, je m'efforce de ne pas oublier le passé. Pas pour ruminer ce que je ne peux pas changer (j'aimerais bien remonter dans le temps et corriger quelques conneries, mais je n'ai toujours pas trouvé comment faire 🤔), mais pour en tirer des leçons. On peut beaucoup apprendre de nos échecs et de nos mauvaises expériences, et puis ça évite de refaire indéfiniment les même bêtises. 
C'est à manier avec précaution, évidemment. L'oubli (voire le déni) est un mécanisme de défense psychologique, qui se déclenche automatiquement quand une expérience a été trop douloureuse, trop perturbante. Mais je crois qu'il est bon, quand on s'en sent capable, de soulever délicatement le couvercle et de réexaminer ce qui s'est passé avec du recul. C'est généralement très instructif.
Mais je m'éloigne du sujet - désolée.
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mael
#53
Je pense que ton dom, Gallifrey,  est très bien pour toi, très ouvert, et donc  c'est une bonne chose pour avancer.
Changer le passé ? Question intéressante. Il existe des techniques psy pour le reconstruire dans sa tête, mais je ne suis pas compétent pour en parler. Il est même question d'une z-machine, mais c'est peut être de la SF. 
Question psy, ce qui compte c'est le résultat. Les jeux ou les séances, peu importe, je préfère parler de jeux, doivent faire du bien. C'est le critère. Du bien dans la tête je parle. L'after est très important pour la détente, la complicité, le plaisir d'être avec l'autre. Plus on monte dans l'échelle de la douleur et plus l'after est important. 
 
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@ sylvie35

Tu t'éloigne peutêtre du sujet...
Mais très belle remarque et philosophie de vie !!!
J'y adhère à 1000%... la mathématique que tu es y verras une impossibilité, mais qu'importe !!!
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Louvia
#55
Bonsoir à tous.

J'ai lu un peu en diagonal, donc il y aura peut être des doublons à ce qui a été dit. 
Je pense qu'une échelle de douleur universelle ( en bdsm j'entends) est absolument impossible à déterminer. 
Dejà que sur un individu précis c'est un peu casse gueule ( pas impossible hein) mais je veux dire que selon l'état d'esprit , l'état physique, fatigue et  ( je pense à nous pauvres femmes et nos menstrualités ^^)
Ce n'est pas si simple d'avoir quelque chose de fiable à 100 %

Et de part mes échanges avec d'autres subs, je dirais que nous avons nos propres sensibilités.
Parfois sur une même zone, le ressenti n'est pas du tout le même. 

Maël, vous évoquez les impacts de surfaces comme un bon choix, personnellement j'en ai horreur.  ( je pense au fouet en l'occurence) 
Je déteste. Ca me fait mal, c'est désagréable et je n'y prends Aucun plaisir. 
Alors qu'à l'inverse, les coups forts, en profondeur ( sur des parties charnues of course) et bien ça me fait planer ^^.
Et je ne suis pas sur une sensation de douleur, mais de réel plaisir physique. 

Là aussi vraiment , on est sur des questions de préférences physiques, propre à chacun,  et je crois qu'il n'y a pas de règles :) 

"2. Vouloir faire plaisir au dominant " Vous évoquez ce point comme faussant l'échelle, je crois qu'il la modifie plus qu'il ne la fausse. 
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mael
#56
@Louvia, c'est très intéressant. Nous sommes tous différents. Le but c'est de trouver du plaisir. L'écoute et la complicité sont très importants. 
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Eric
#57
Perso j'ai ma propre echelle de mesure.
Quand je tords et pince le teton de ma soumise, et qu'elle se met à genoux avec quelques larmes qui coulent, ca veut dire que on est à 10.
Quand elle se reléve, c'est qu'elle en redemande...
Et moi je suis à 10 de satisfaction.
Voilà on est jamais aussi bien servi que par soi-même :)
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Tokyo66
#58
Je prend le sujet en cours,
je n'ai jamais su me placer sur une échelle de douleur
exemple : j'y suis allée une fois pour une douleur dans le ventre en bas à droite et n'ayant jamais eu l'appendicite, tout le monde, infirmière, médecin et moi même était persuadé que c'était ça car dès qu'on me touchait je faisais des bonds mais pour moi j'étais à 7 ou 8, pas a 10
je crois que je ne sais pas où se situe mon 10 lol
de plus comme beaucoup l'on indiqué l'échelle n'est jamais figée, on fonction de l'état émotionnel, physique etc ce qui peut être à 3 un jour et être à 7 un autre jour donc pas sûr que ces échelles servent à grand choses 
pour moi c'est plutôt les réactions de la soumise qui doivent guider le Dom, et par réaction j'entends les réactions physiques plus que les mots. Il m'est arrivé souvent de dire "au pitié stop je recommencerai plus" mais sans avoir vraiment mal juste pour voir si je pouvais maîtriser le cours de l'échange 😈
ça marche avec certains 😈
parcontre une réaction physique, grimace ou sursaut ça c'est un bon indicateur ^^
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mael
#59
@Tokyo, le 10 est pourtant très facile à trouver....c'est quand tu dis stop avec demande de stop immédiat. C'est très connu dans les arts martiaux avec certaines clés, étranglement, autres....taper 3 coups comme safeword et dire stop. Tout le monde comprend, et le 10 est bien là et le danger aussi.  Pour le reste, c'est une échelle de ressenti de la douleur, c'est donc perso. Mais c'est fiable, car l'évaluation régulière permet de corriger.  Évaluer son propre ressenti de la douleur à un effet positif,  cela permet de mieux ressentir cette douleur en concentrantant son attention dessus.   
Dernière modification le 24/06/2025 07:26:13 par mael.
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mael
#60
 Il m'est arrivé souvent de dire "au pitié stop je recommencerai plus" mais sans avoir vraiment mal juste pour voir si je pouvais maîtriser le cours de l'échange 😈 ça marche avec certains 
T'es une bonne casse couilles, c'est classique de tester. Le bdsm c'est une pratique cérébrale, tu testes....tu joues. Cela mérite un bon recadrage et une bonne correction. C'est une forme de manque de respect.  
 
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Tamanra7
#61
 le a0 
le a0 ? C'est quoi ça Mael?
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mael
#62
le a0 ? C'est quoi ça Mael?
10   j'ai des gros doigts. Je rectifie.  
Le danger, ce sont de faibles douleurs qui peuvent masquer des dégâts plus importants. 
Par exemple, des liens qui créent des toxines qui s'accumulent.  A la libération des liens  ces toxines se répondent dans tout le corps. Les douleurs ont été faibles sur l'échelle. Le danger peut être lui bien réel. Douleur et danger d'une pratique ne sont pas forcément liés.  Ce qu'il faut chercher ce sont les pratiques qui peuvent faire monter dans la douleur mais et c'est impératif, sans aucun danger. 
 
Dernière modification le 24/06/2025 07:35:49 par mael.
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mael
#63
  Les pratiques BDSM impliquant des instruments comme la cravache ou la cane anglaise (canne rigide, souvent en rotin ou plastique renforcé) comportent des risques réels lorsqu'elles sont mal maîtrisées ou pratiquées sans précaution. Voici les principaux dangers et séquelles liés à des coups "trop profonds", c’est-à-dire portés avec une force excessive ou mal localisés.

🧠 Dangers physiques immédiats

1. Contusions profondes / hématomes

  • Des coups trop forts peuvent entraîner des hématomes internes, plus dangereux que les bleus en surface.
  • Risque accru si les coups sont portés sur les reins, le coccyx, la nuque, l'arrière des cuisses ou l’abdomen.

2. Déchirures musculaires ou lésions nerveuses

  • Une cane rigide peut atteindre les nerfs sous-cutanés et provoquer :
    • engourdissements
    • fourmillements
    • pertes de sensation durables
  • Les zones à risque : intérieur des bras, des cuisses, colonne vertébrale.

3. Fractures ou fêlures osseuses

  • Sur une personne mince ou mal préparée, un coup trop puissant peut fêler :
    • le coccyx
    • les côtes
    • les os longs (humérus, fémur en cas d’appui ou torsion)

🧠 Risques à moyen/long terme

4. Hyperpigmentation ou cicatrices

  • Un usage répété ou violent peut provoquer :
    • des marques permanentes (stries sombres)
    • des cicatrices hypertrophiques (bosses)
    • chéloïdes

5. Troubles circulatoires

  • Des traumatismes répétés peuvent nuire à la circulation veineuse ou lymphatique dans certaines zones.

6. Traumatismes psychologiques

  • Un coup mal vécu ou une scène mal encadrée peut provoquer :
    • des réactions post-traumatiques
    • une dissociation
    • une perte de confiance dans la relation

⚠️ Zones à éviter ou à traiter avec extrême prudence

  • Visage et cou
  • Reins
  • Colonne vertébrale
  • Articulations
  • Seins (pour les coups violents ou pointus)
  • Organes génitaux (sans technique adaptée)

✅ Recommandations de sécurité

  1. Formation et progressivité : toujours commencer par des coups légers pour évaluer la tolérance.
  2. Matériel adapté : une canne trop rigide est plus risquée que les modèles souples ou amortis.
  3. Safe word : doit être respectée immédiatement.
  4. Communication continue : avant, pendant, après la séance (aftercare).
  5. Soin des plaies / bleus : glace, crèmes anti-inflammatoires, repos.

J'ai demandé à IA son avis sur les zebrures trop profondes .  
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