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La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Haya est une fort jolie jeune femme, libre et indépendante, qui travaille et refuse la domination des hommes, le port du voile. Une libanaise métis, avec du sang chinois par sa mère et arabe par son père. Une passionnnée de wing chun, l'art martial, le seul conçu par une femme et utilisé par le célèbre Bruce Lee dans ses films. Haya a tout pour être heureuse; elle est riche, jolie, très intelligente. Sauf que sa route vient de croiser celle du cheikh Hassan, un prédateur sans foi ni loi.
Cela s'est passé dans les salons d'un grand hôtel de Beyrouth. Leurs regard se sont croisés. Haya a lu toute la perversité d'Hassan et elle a eu peur. Un fou....sans limites ni barrières.
Le soir même Haya a été enlevée, séquestrée dans une grosse valise et expédiée via un jet privé dans un pays de sables brûlants. Une disparition de plus dans ce vaste monde.
Haya a été lavée, parfumée, habillée d’étoffes précieuses et laisée libre d'aller et venir dans ce harem merveilleux, avec de beaux jardins fleuris, des fontaines et des bains, des esclaves eunuques pour faire le service, servir du thé à la menthe ou aux épices. Que des femmes somptueuses, des beautés à couper le souffle. Hassan s'est choisi ce qu'il y avait de plus beau pour décorer son harem et ses femmes sont un peu comme des meubles de luxe.
-Tu es nouvelle? Fais bien attention. Hassan notre maître est un fou. Si tu lui déplaît, il te place dans un hélico et te lâche au large dans une baie infestée de requin. Ce malade filme et il nous passe les vidéos de ses meurtres. Nous filons toutes droit après avoir vu cela. Et ce n'est pas du bluff , il est vraiment fou.
Haya n'a pas peur. Elle en a vu d'autres avec Karim, le loubard de son quartier qui voulait la violer. Pauvre karim, il ne connaissait pas le wing chun....c'est lui qui s'est fait enculer et Haya a posté la vidéo sur le net. Karim a du s'exiler en Argentine à cause de la honte.
Un soir Hassan convoque la sublime Haya pour la troncher dans son baisodrome privé rempli de splendides tapis persans et de toutes sortes de gadgets pour ses fantasmes. Il porte son poignard acéré à la ceinture et visiblement il sait très bien s'en servir.
Haya l'afronte du regard et tourne autour de lui comme un fauve. Et tout à coup c'est Hassan qui a peur. Il veut appeler ses gardes eunuques noirs, formés aux combats, mais il est trop tard. Un direct en pleine face à la Bruce Lee le met ko d'un coup.
-Cela c'est pour m'avoir fait enlever, salopard de macaque de mes deux et tu vas payer.
Hassan se réveille. Il est ligoté et bâillonné solidement. Haya a trouvé tout un assortiment de fouets arabes et elle commence par bien lui labourer le dos et le cul.
-Mais tu es une vraie gonzesse mon Hassan, tu pleures sous les coups. Tu n'as pas l'habitude. Attends je vais t'enculer et t'empaler, tu vas hurler comme un chacal.
Hassan se dit qu' il est tombé sur une folle et il a vraiment peur. Il se fait dessus.
-Mais tu as la trouille, petite vermine qui donne les femmes aux requins. T'es vraiment une petite merde. Faut que je reste loin tellement tu pues du cul.
Elle avise une longue lance avec un très gros manche en bois. Elle trouve sur le plateau des collations de la sauce piquante, une belle harissa bien rouge et enduit la hampe de sa lance. Hassan la regarde horrifié, les yeux ruisselants de terreur.
-Dans le cul la lance avec la harissa ! Dans le cul et tu va hurler comme un goret ! On va t'entendre de la Mecque à Istanbul ! Tu va être la risée de tous les musulmans du vaste monde. Tu vois, j'ai ton téléphone. Je vais te filmer et publier toutes les saloperies que tu fais ici et comment je vais t'enculer ma salope.
Le manche de la lance a perforé le cul d'Hassan. La douleur a été fulgurante. Il s'est évanoui. Haya est allée chercher toutes les autres filles du Harem pour leur montrer le spectacle. Les gardes eunuques, sans ordres, n'ont pas bronché. Ils ont compris qu' Haya était celle qui commandait, une dominante sans pitié et ils se sont mis sous ses ordres. Peut être eux aussi, en ont ils marre des extravagances sanguinaires d' Hassan. Haya leur a promis la liberté. C'est inutile. Ils n'ont plus de couilles ni de pénis, et ils sont fait pour obéir....
Hassan se réveille. Il hurle et hurle comme un goret qu'on égorge. Ses captives lui pissent dessus. La vidéo fait le tour du monde. Les ambassadeurs sont vite au courant. Les filles parlent, donnent leurs identités et les lieux de leurs enlèvements.
Des hélicos et des grappes de soldats dans les jardins. Le Roi de ce pays intervient personnellement. Il fait décapiter Hassan sur-le-champ et il ordonne de jeter son corps au requins. Une justice rapide et efficace ?
Le Roi regarde Haya et la trouve fort belle.
- Je vous offre ce domaine et tout ce qu'il contient, ainsi que la fortune d'Hassan pour vous dédommager. Les filles sont libres de partir ou de rester. Je vous accorde des titres de séjour à vie comme invitées d'honneur.
Les filles et les eunuques sont resté avec Haya. C'est vrai que la propriété d'Hassan est superbe et très richement dotée, et que ses comptes ont des chiffres avec beaucoup de zéros après.
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L'effluve de son parfum l'excite, une odeur inédite, certainement inabordable; le corps devant lui se raidit. Combien de
fois, Xavier, la pointe de mes seins s'était-elle dressée à l'approche de tes mains ? Combien de fois au petit matin ? À
la sortie de la douche ? Le bus arrive, la belle monte et s'assied juste derrière le chauffeur. Le siège de derrière est
occupé. Pascal s'installe sur la banquette opposée. Il observe le profil racé, les traits de la jeune femme sont crispés, le
froncement du sourcil trahit l'inquiètude et il s'en réjouit. Il la dévisage longuement, admire le galbe de ses seins semblable
aux contours d'un joli pamplemousse et rêve de se désaltérer au fruit défendu. La jeune femme lui paraît de plus en plus
nerveuse. Ils descendent à la même station devant le musée des automates. Elle prend un ticket et dépasse le portillon.
Pascal est frustré, il ne peut payer l'entrée. Tant pis, il attendra dehors, il fait beau et il doit se calmer mais elle se retourne.
Je posais le livre sur la couverture. La ligne du 43, c'est celle que nous empruntions le dimanche pour aller promener le
chien. Même le chien, tu l'avais oublié. "- Vous ne me suivez plus ! Vous n'aimez pas les automates, peut-être ?" Quelle
prétention dans la voix. Pascal va la faire plier cette pimpêche, elle ne perd rien pour attendre. Il la suivra jusqu'au moment
propice où il pourra se l'approprier, même si cela doit lui prendre des jours et des nuits. Il achète un ticket pour le musée.
Pascal a soudain peur. Jamais il n'a connu ce sentiment. Il suit la croupe légère qui s'enfonce dans la salle des automates.
L'obscurité est quasi complète, seuls des spots blafards éclairent les drôles de pantins qui répètent dans un mouvement
saccadé des gestes identiques. Une voix suave conte l'histoire des curieux personnages. Le jeune homme n'a jamais vu
un tel spectacle et s'approche du cordon qui barre l'accès aux créatures magiques. La fraîcheur de la pièce contraste avec
la chaleur du dehors. La jeune femme vient se coller à lui, ses cheveux effleurent la joue rasée. Elle le prend par la main.
Une main chaude et douce, rassurante. " - Venez plutôt par là, c'est mon préféré!." Pascal ne s'intéresse plus au jouet de
fer mais à cette main qui pour la première fois s'est tendue à lui. Ils sont seuls dans la pièce. La main le guide habilement
d'un personnage à l'autre, les doigts graciles pressent les siens. Elle les arrête devant un duo. Il regarde. Une petite tête de
fer avance et recule la bouche ouverte sur un pénis rouillé, la nuque du propriétaire balance de droite à gauche dans un
imperceptible grincement. L'image de ton pénis rouillé, Xavier ... Quel délice ! Je reprenais hâtivement ma lecture.
"- Il manque d'huile, vous ne trouvez pas ?" Mais elle le provoque ! Le jeune homme sent monter en lui une sève brûlante,
son gland le tiraille, sa violence originelle le tenaille, il ne peut plus se retenir et tant pis s'il fait mal à cette main tendue. Il
se dégage et soulève la jupe. Il s'attend à un cri. La jeune femme ne dit rien, elle accélère seulement soudain le rythme de
sa respiration. Pascal ne comprend rien. Il s'en moque. Pressé par son désir, il fourre sa main sous le tissu et plonge ses
doigts à l'intérieur du sexe humide de sa proie. Nul besoin de dégraffer son jean, une main habile vient à sa rencontre qui
se faufile et aggripe sa verge. Elle le masturbe frénétiquement. La jeune femme se plie en deux, enfonce le gland gonflé
au fond de sa gorge et mime avec application la scène des deux pantins. La béance boulimique l'avale littéralement,
tentant d'atteindre la luette. Prêt à décharger, possédé par l'étrange créature, il la relève. Ses bras costauds soulèvent ses
cuisses légères, seule la pointe des pieds résiste à cette élévation. Il l'empale sur son jonc tendu. Malgré les ongles qui
éclatent la peau, la jeune femme se laisse glisser avec volupté sur cette gaillarde virile. Le rythme fort de leur respiration
s'accorde, laissant à la traîne le grincement de l'automate. L'instant d'après, l'extase les submerge, vertigineuse et folle.
Jamais personne ne s'est offert à lui avec tant de générosité. La jeune femme desserre l'étreinte, elle agite le pied gauche,
son bénard en soie bordé de dentelle coulisse le long de sa cheville. Dans un geste rapide, sa main froisse l'étoffe soyeuse
et la fourre dans son sac à main. La déculottée trémousse son arrière-train, rajuste la jupe et quitte les lieux, assouvie d'un
plaisir charnel. Le jeune homme la regarde s'éloigner, déjà elle ne le connaît plus. Pourtant, elle se retourne, pédante:
- Il vous reste beaucoup de choses à apprendre.
Et toi, Xavier, que te restait-il à apprendre ? Tu croyais tout savoir en matière d'amour. J'aurais tant aimé, à cet instant de
la lecture, que tu sois près de moi. J'aurais pu alors t'embarquer pour de nouveaux voyages. Pourquoi m'as-tu quittée,
espèce de salaud. Je soupirais et je reprenais, j'étais là pour te haïr, pas pour te regretter. Quel beau roman.
Pascal n'a plus qu'une obsession, retrouver cette offrande, ce don divin balancé de la voûte céleste. Lui qui n'est pas
croyant se surprend même à prier, à supplier, mais le ciel n'est jamais clément à son égard. Les jours, les mois défilent.
Le miracle ne daigne pas s'opérer. Chaque jour, le jeune homme emprunte le même chemin, celui qui l'a mené à ce sexe
offert. Fébrile, il l'attend. Errant dans les bouches de métro, les gares, les cafés, tous ces lieux où se croisent les âmes
non aimées, il cherche les jambes de gazelle qui lui ont échappé. Un après-midi d'hiver, alors que les flocons de neige
mêlés au vent du Nord flagellent les visages, Il remarque deux chevilles montées sur des talons aiguilles qui abandonnent
les marches du 43. Le bus et le blizzard l'empêchent de distinguer la silhouette. Emmitouflée dans un long manteau de
fourrure, la créature est là en personne. Elle lui passe devant sans un regard et d'un pas lourd et rosse enfonce son talon
pointu dans l'extrémité du godillot. La douleur aiguë qui le transperce, soudain se transforme en une érection subite.
- Encore vous ! Siuvez-moi !
Le ton péremptoire ne supporte aucune discussion. Rien n'a changé dans la salle obscure, si ce n'est la chaleur, contraste
des saisons. Tant d'attente ! Pascal brûle d'impatience. Il peut encore et il pourrait des milliards de fois s'il le fallait. Un
regard rapide atteste de leur heureuse solitude. Le jeune homme se jette sur la fourrure, il va lui montrer ce que c'est que
de faire trop patienter un tronc assoiffé. Saisissant la chevelure, il fait plier le genou gracile et guide la tête vers son sexe.
Il veut l'humilier. Brusquement, un mouvement de recul et les perles de porcelaine incisent cruellement son derme.
- Pas tout de suite, suivez-moi d'abord.
Pascal, blessé, obéit. Les talons pressés dépassent le couple d'automates où l'huile fait toujours défaut, mais n'y prêtent
aucune attention.
- Fermez les yeux !
Le jeune homme se laisse conduire par cette main qui, une fois encore, se tend à lui.
- Ouvrez maintenant. Là, regardez. N'est-ce pas extraordinaire ce travail de précision ?
Pascal découvre deux automates. L'un tient un manche à balai qu'il introduit chirurgicalement dans le trou du derrière
de l'autre figurine. Face à ce mécanisme parfait, l'homme sent poindre les foudres du désir, résiste tant qu'il peut à la
lave incandescente. La belle se met à quatre pattes sur le sol glacial, relève la pelisse. Le balancement de sa croupe
se met à l'unisson de celui de la pantomime. La chute des reins de fer aspire le bois rugueux. La bande sonore, très
généreuse en détails impudiques, crache de façon nasillarde, l'histoire de Sodome et Gomorrhe. Le jeune homme
n'en a cure. Seuls les mots suggèrent à son membre contrarié, nourri d'une sève prospère, le chemin à suivre pour
atteindre la voie promise. À genoux derrière elle, il presse son pouce tout contre l'ovale brûlant, la fente muqueuse.
Le nid douillet gazouillant semble suinter de tous ses becs. Et d'un geste puriste, la jeune femme désigne le bout de
bois. Pinocchio ravale son désir et se met à fouiller partout en quête d'un balai. Essouflé, le dard raide, il revient du
pont d'Arcole, victorieux. À la pointe de son bras jubile l'objet du caprice. L'aide de camp Muiron dormira ce soir sur
ses deux oreilles. Enfin, le jeune homme va pouvoir se mettre à l'attaque, la tenir au bout de cette étrange queue.
S'enfoncer loin dans le noir, l'entendre le supplier de ne pas s'arrêter. Mais lui, Pascal, n'est pas un automate que l'on
remonte à l'aide d'une clef. Fait de chair et de sang, comme les grognards de l'Empereur, ses sens aiguisés, le cerveau
vomira tous ses fantasmes, peut-être même juqu'à la dernière charge. Ce sera son Austerlitz à lui. Le jeune homme
prend son élan, ferme les yeux et plante sa baïonnette. Le manche à balai lui revient en pleine figure, lui arrachant la
moitié du menton. Le bois a cogné le carrelage et a ripé. Hurlant de douleur, il se penche, une main appuyée sur sa
mâchoire endolorie, l'autre prête à saisr son arme. La belle a disparue. Stupéfait, notre hussard bleu tourne en tout sens,
agité comme un pantin désarticulé. Plus de pelisse, plus de petit cul offert, plus rien. Seule une voix impertinente:
- Décidemment, Pascal, vous n'êtes pas un artiste, jamais vous ne comprendrez le mécanisme automatique.
À cet instant précis du récit, je jubilais. Je te voyais toi, Xavier, et je répétais à voix haute, la phrase machiavélique qui te
réduisait en cendres. J'étais si contente de te voir humilié de la sorte que je n'ai rien entendu. Soudain, le livre m'échappa
des mains, un corps lourd s'était abattu sur moi, entraînant dans sa chute la lampe de chevet. Mon cœur s'arrêta net de
battre dans le noir. Je laissai des mains inconnues cambrioler mon corps paralysé de terreur, voguant sur mes seins, mes
reins, à l'intérieur de mes cuisses, comme une carte du Tendre.
Les méandres de mes courbes, ces doigts agiles les connaissaient par cœur. C'est alors que je te reconnus. Moi qui
désirais tant te détester, je ne pus résister au supplice de tes caresses. Innondée de plaisirs, je m'offris à toi, assoiffée,
je t'avais dans la peau, et bien sûr, tu le savais. Tu étais un artiste, à l'encre de ma rage. Je te remercie d'exister.
Hommage à Roger Nimier.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Demain, j'aurai trente-huit ans. Plus que deux années avant le seuil psychologique de la quarantaine. Je m'appelle
Florence. Je suis mariée, mère de deux enfants, infirmière à temps partiel et hétérosexuelle convaincue. Mon mari
Xavier et moi sommes assez conservateurs dans la vie, comme au lit, jamais d'extravagances. Je dirais que cet état
de fait repose beaucoup plus sur un choix que sur nos intérêts personnels. Bien que Xavier ait depuis très longtemps
désiré expérimenter l'amour à trois avec une autre femme, je ne partage pas son engouement puisque l'amour au
féminin ne m'attire pas. Et puis surtout, mon tempérament jaloux me ferait cruellement souffrir si mon mari s'ébattait
devant moi avec une jeune femme de son choix. Toutefois, puisqu'un couple en harmonie doit vivre de concessions,
j'ai accepté pour mes quarante ans l'intrusion d'un troisième partenaire dans notre lit, à la condition que ce soit un
homme. Nos discussions et négociations se sont échelonnées sur plusieurs semaines, ponctuées d'ébats torrides et
sauvages à mesure que notre excitation montait d'un cran. Je crois donc qu'il me reste deux années de sursis pour
me faire à l'idée qu'un autre homme va me pénétrer et me faire l'amour en présence de Xavier. C'est pourquoi le
cadeau qu'il me remet me laisse médusée. Outre les traditionnelles fleurs que j'apprécie toujours autant, j'ouvre la
très grande carte qui les accompagne. Quatre photographies d'hommes torse nu se disputent la place à l'intérieur.
Elles sont collées sur un rabat que je soulève. Dessous, les mêmes hommes entièrement nus et en érection.
- Seigneur, fais-je en éclatant de rire.
- Tu peux choisir ton cadeau, ma chérie.
- Xavier, je croyais qu'on avait conclu que ce serait pour mes quarante ans.
- Je ne peux plus attendre. Pourquoi pas, tout de suite ? Comme cela, ce serait une vraie surprise.
Pour être une surprise, c'en est une. Je sens mon cœur battre très fort, la première carte tremble entre mes doigts.
Le premier cliché représente un homme bien foutu, avec une queue qui dépasse beaucoup les bornes de l'imagination.
Les deux suivants, blonds, sont juste assez musclés, très athlétiques, mais peut-être un trop jeunes pour inspirer mes
idées sournoises. Le dernier, du style bad boy, avec une queue de cheval et un tatouage sur les pectoraux, affiche une
verge longue et mince. Il aurait pu m'intéresser si mon choix n'était pas déjà fait.
- Tu choisis ton cadeau, celui qui te plait, comme dans un catalogue.
- Et après ? Je peux baiser avec le mec de mon choix ...
- Oui.
- Faire tout ce que bon me semble ?
- Absolument.
- Je sens comme une arnaque.
- Pas du tout, Florence. Nous en avons déjà discuté.
- Je sais, mais je ne comprends toujours pas, tu ne m'aimes plus, c'est ça ?
- Au contraire, c'est parce que je t'aime.
- Alors, quelle est la condition ? Que tu aies ton tour ? Je t'ai déjà averti,
je ne coucherai pas avec une autre femme.
- Je sais.
- Alors ?
- Tu le sais. Je veux vous regarder.
- Cela devait être moi et un autre. Et une caméra. Un point, c'est tout.
- Je sais, je veux être là.
- Tu crois que notre couple est assez solide ?
- Sans aucun doute, alors quel est ton choix ?
- Tu le sais bien, mon chéri, la plus grosse queue.
C'est moi qui vais reconduire les enfants à l'école. Je leur souhaite un bon voyage et je reviens à la maison comme
en transe. Je n'ai pas dormi de la nuit, ne songeant qu'à annuler tout cela et à reprendre mes rêveries érotiques en
faisant l'amour. Malgré tout, plus les heures sans sommeil se succédaient, plus je devais admettre que j'en avais
très envie. Au réveil, je me suis rendue compte que je ressentais comme une sorte de trac: allais-je le satisfaire ?
Après tout, je n'ai plus vingt ans mais je reste assez désirable. Les séances de cardio training et la pratique régulière
de l'équitation ont contribué à me conserver un corps féminin attirant. Mes jambes sont longues et mes cuisses sont
musclées. Je suis perdue dans mes pensées lorsque je repère la voiture inconnue qui stationne dans l'allée de notre
maison. Notre visiteur très particulier est arrivé. Mes jambes me portent difficilement jusqu'à la porte d'entrée. Il est
sous la douche, m'annonce Xavier. Je me réfugie rapidement dans notre chambre, où je me déshabille avant de me
réfugier sous les draps. Le miroir au plafond, fraîchement installé par mon mari pour lui permettre de mieux suivre
mes jeux adultères, me renvoie l'image d'une femme inquiète, nerveuse, mais terriblement excitée et sexy. Bientôt,
j'enfile un déshabillé en satin noir. Je descends au rez-de-chaussée dans la cuisine pour me faire un café.
Quand je me retourne, ma tasse brûlante entre mes mais, je sursaute et j'étouffe un cri de surprise en découvrant
notre visiteur assis dans la salle à manger. Il est plus âgé que je ne le croyais. Ses cheveux gris sont coupés très
courts, presque à ras. Sa chemise ouverte sur son torse musclé exhibe une toison similaire. Ses pectoraux sont
saillants, son ventre plat discerne encore l'athlète qu'il a dû être. En fait, il est beaucoup plus séduisant que sur la
photo. Il se lève. Il est très grand, carré, un mur impressionnant. Il s'approche de moi et me serre la main.
- Je m'appelle Kevin.
- Et moi, Florence.
Je me fais couler un bain chaud dans lequel je m'immerge totalement. je revois ses yeux, son torse. Et je me touche.
Je me masturbe sous l'eau. Puis j'entends des pas dans le couloir, des pas qui se rapprochent. Comme dans un
mauvais rêve, je vois la poignée de la porte tourner lentement. Sauf que je n'ai pas peur, je suis terriblement excitée.
Il entre, nu. Je savais qu'il viendrait, mon invitation n'avait rien de subtil. Bien qu'il ne soit pas en érection complète
et qu'elle conserve une certaine souplesse, sa queue me fait écarquiller les yeux de stupeur. Une grosse veine la
sillonne du gland au ventre, en passant par l'un de ses testicules. Je me demande quel effet ça fait de la sucer, de
rouler la langue sur cette proéminence. Je vois dans ses yeux, dans ses mouvements suaves, dans sa manière de
me regarder, la bête de sexe implacable. Il ne me laisse pas le temps de me sécher. Il fond sur moi, me saisit par les
hanches et me plaque contre la table sur laquelle, je pose mes mains. Je le surveille dans la glace embuée; ses yeux
détaillent mon dos, mes fesses et le reflet de mes seins. Son regard fouille le mien, ardent comme un bûcher. Il ne
fait que plier les genoux et sa verge en semi-érection me pénètre comme une habituée. Je pousse un hoquet de
plaisir en sentant ce glaive charnel se frayer un passage en moi. Elle durcit au fil de ses mouvements. Elle prend de
l'ampleur en moi, c'est une sensation enivrante. Je me cramponne à la table. Je n'avais jamais pensé que d'être
pénétrée par un autre homme après tout ce temps avec le même pouvait être si radicalement différent. Mes seins
frémissent au-dessus de la table, soumis à la vibration régulière de mon corps. Enflés par la gravité, ils s'étirent, les
aréoles s'assombrissent, une veine saillante palpite près de mon mamelon gauche, scindant mon aréole en deux.
Kevin revient m'habiter, maintenant très dur et proéminent. Je mouille tellement que mes fesses dérapent sur la table.
Hallucinée, je surveille son sexe qui écartèle mes lèvres, je regarde toute sa longueur s'enfoncer lentement en moi.
Mes sécrétions abondantes refoulent sur mon entrecuisse et dégoulinent le long de mes jambes. Je me sens remplie,
écartelée et possédée. Je m'agrippe à ses hanches, labourant sa chair, et je mords dans son épaule pour extérioriser
le plaisir qui me consume. Je le repousse enfin, mon vagin reste malgré tout, grand ouvert une fois qu'il est sorti. Je
saute au sol et je le prends par la main entre mes doigts glissants. Sa verge est d'une longueur inimaginable.
- Mon mari veut nous regarder, dis-je d'une voix rauque.
Dans le couloir, sa gigantesque queue cogne contre ma cuisse. Mon désir me bat aux tempes, je me sens étourdie.
Xavier a dû nous entendre car il nous attend déjà dans la chambre, installé dans un fauteuil. Je m'agenouille devant lui
et Kevin présente son long et épais pénis à mes lèvres. Je l'admire un bon moment avant de le lécher sur toute sa
longueur, jusqu'à ce que son gland mouillé de ma salive glisse bien dans mon poing. J'ai l'impression que ma bouche
va éclater pour l'engloutir. Les deux hommes respirent fort. Mon mari a défait son pantalon et a extirpé son pénis pour
se masturber. Kevin, les mains posées sur ses hanches, surveille l'écartèlement de ma bouche sur son membre. Il
me conduit au lit et je me place à quatre pattes devant Xavier. Kevin s'accroupit derrière moi pour lécher ma vulve
irritée par l'intrusion massive de son pénis. Mon mari et moi, nous nous dévisageons. Ce que je lis dans ses pensées
m'émeut profondément. Je suis la plus belle femme qu'il ait jamais connue. Mes jambes me trahissent. Terrassée par
un afflux intense de plaisir, je m'affale sur le ventre en geignant. Kevin en profite pour me pénétrer de nouveau. En
rassemblant mes forces, je parviens à me redresser sur mes genoux et mes mains. La levrette est l'une de mes
positions favorites. C'est maintenant moi, qui avance et recule sur sa queue magistrale. Je m'exécute toujours face à
mon mari qui plonge son regard dans le mien, guettant les variations de mon plaisir. Je lui offre donc sur l'écran de
mes yeux l'intensité des émotions que me fait vivre cette pénétration par un étranger membré, doué et très endurant.
Ma lubrification épaisse, blanchâtre et visqueuse continue de se répandre sur mes cuisses. Comme mon souffle se
fait rauque et que je m'immobilise, laissant libre cours à Kevin dans ses intenses va-et-vient, Xavier s'approche et
s'agenouille devant moi. Habile, Kevin joue avec moi, m'amenant à l'orée de l'orgasme, avant de se retirer soudain
de mon vagin. Avec une grande facilité, il s'enfonce dans mon rectum. Je serre les dents, je tremble comme une
feuille. Je serre dans mes poings les draps du lit, en proie à une sensation de déchirement de ma chair. La chambre
est envahie d'une odeur de sexe brutale, pénétrante, étourdissante. Elle est aussi remplie de gémissements, de cris
et de soupirs. J'ai aussi besoin de voir Kevin me sodomiser, s'enterrer dans mes entrailles au plus profond. Quand il
redevient doux, mon plaisir se transforme, devient lancinant, s'étirant à n'en plus finir. Quand j'ouvre les yeux, à bout
de souffle et de résistance, je constate que mon mari n'a pu résister à la vision de son épouse fidèle sodomisée.
Il est grand temps de penser à moi, exclusivement. Ce n'est plus un spectacle pour mon mari, qui a récolté ce qu'il
souhaitait. C'est désormais ma satisfaction qui doit primer. Je m'avance sur mes mains et sur mes genoux, jusqu'à
ce que son membre soit éjecté de mon anus. Je le repousse sur le dos et je le monte avec des gestes lents. Je
m'assieds sur lui, en prenant appui sur son torse pour le prendre graduellement. J'incline la tête pour nous regarder
dans le miroir du plafond. J'ai peine à me reconnaître; mes yeux sont hagards, mes traits sont tirés, une mèche de
cheveux noirs colle à mon front moite. Mes seins portent les marques de ses doigts, mes aréoles brunes celles de
sa bouche. Je suis trempée de sueur. Je cesse de monter et de m'abaisser sur lui, pour osciller sur son bas-ventre.
j'enroule mes chevilles autour de ses jambes, je prends ses mains dans les miennes en enlaçant ses doigts. Xavier
se redresse. Il sait que c'est ma position fétiche, celle que j'adopte toujours à l'imminence de l'orgasme.
J'ai l'impression que sa verge s'enfonce jusque dans ma gorge. Je me démène sur lui, de plus en plus fort, selon
un rythme effréné, exacerbant la friction sur mon clitoris, gémissant à chaque oscillation de mon bassin, ma voix
monte d'une octave. Mes forces sont décuplées, les muscles de mes bras saillent sous l'effort. L'orgasme m'arrache
un long cri à fendre l'âme. Je me prosterne au-dessus de Kevin pour qu'il me pétrisse les seins, malmenant leurs
pointes sensibles, insufflant ainsi à ma jouissance un degré accru que je croyais inatteignable. J'ai besoin de douceur
après ce marathon épuisant. Je me soulève, à bout de souffle. Son pénis jaillit de mon vagin et je reste assise un
moment sur son ventre, tandis qu'il continue à me pincer les mamelons. Puis, je m'avance vers lui, vers son visage.
Ma vulve laisse sur son ventre une traînée blanchâtre. Je viens m'asseoir sur sa bouche en me cramponnant à la
tête du lit. Il lèche ma vulve irritée et rougie. La douceur de sa langue me soutire quelques longs soupirs. Puis ses
lèvres débordent encore vers mon anus, grand ouvert en raison de la position que j'adopte. Sa bouche couvre mes
deux orifices, je savoure sa moiteur, sa chaleur, sa caresse mouillée de ma cyprine. C'est à lui maintenant d'avoir
du plaisir. J'utilise mes deux mains bout à bout pour prendre sa verge encore dure. Je regarde mon mari, mon
excitation ne s'est pas tarie. Lisant l'approbation de Xavier dans son regard, je dois sucer Kevin. Je m'exécute
aussitôt, léchant d'abord son gland, puis son long manche et ses testicules. Lui ne se fatigue pas de laper ma vulve
et mon anus, qu'il badigeonne allègrement de sa salive tiède. Du bout de ma langue, je suis le tracé sinueux de sa
veine proéminente. Il est dur comme le roc, doux comme la soie. Lentement, je veux l'amener à la jouissance.
Prenant conscience que la méthode douce ne pourra seule venir à bout de son endurance, je reprends mes deux
mains pour le masturber. Je suis récompensée par la désertion de sa bouche sur mes parties génitales, remplacée
par ses mains sur mes hanches. Dans un long râle, il jouit. Je ferme ma bouche sur son gland en pinçant mes
lèvres pour qu'il éjacule au fond de ma gorge, buvant ses jets réguliers et abondants. Pour le plaisir de mon mari,
je laisse échapper un peu de son sperme, qui coule de mon menton en filaments visqueux et sur sa verge. Puis,
je roule sur le dos, mon pied droit sur le thorax de Kevin. La belle a vaincu la bête. Il me suggère de recommencer
en me caressant ma cheville. Des yeux, je cherche l'assentiment de Xavier, qui hoche doucement la tête. Je bouge
mon pied pour caresser sa verge, qui commence déjà à retrouver son aplomb. J'ai juste besoin de quelques minutes
pour refaire mes forces. Kevin se lève pour prendre une douche. Je regarde encore mon mari, cherchant à décoder
ses pensées. Dans son regard, je lis de l'étonnement, un curieux apaisement mais également une grande tendresse.
- Comment vas-tu ? lui ai-je demandé en roulant sur le ventre ?
- Très bien, tu es splendide. Il fallait que je te voie avec des yeux de spectateur.
- Tu es aussi conscient qu'on ne pourra jamais égaler cela au lit, n'est-ce pas ?
- Tu as encore beaucoup de progrès à faire dans un tout autre domaine, Kevin revient mardi prochain.
- Plus que jamais, j'ai le goût de me donner en spectacle.
- Alors mardi prochain, pour laisser libre cours à tes fantasmes, Il t'attachera et il te fouettera, Florence.
- Crois-tu que je sois masochiste ?
- La douleur est en même temps du plaisir et la souffrance de la joie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lors de chaudes journées d'été, j'ai trouvé la fontaine idéale où me désaltérer. Dans l'intimitié
de notre chambre à coucher, je bois à sa fontaine les fruits de son caprice. Parfois, c'est moi
qui initie les choses car la simple pensée de sa saveur unique me fait saliver. Toutefois, le plus
souvent, c'est elle qui éprouve le besoin pressant d'être soulagée. C'est un rituel connu de nous
deux, amorcé par une phrase convenue que seule ou moi peut prononcer. Pour la première fois
aujourd'hui, Florence la mentionne devant nos invités, un couple d'amis à elle que nous avons
finalement conviés à un souper après maintes hésitations. "Je suis comme une petite truite sur
l'asphalte", déclare-t-elle avant de se lever de sa chaise et d'entrer dans la maison. C'est la
phrase convenue, celle qui m'annonce le besoin irrépressible de mon amoureuse. Je m'excuse
auprès de nos invités, car Florence est entrée sur les chapeaux de roues. Il y a probablement
plusieurs minutes qu'elle rumine en silence, espérant que son besoin s'éteigne, jusqu'à ce que
sa situation devienne insoutenable. Je la suis dans la maison où elle a déjà disparu dans les
ombres du couloir. Je la rattrape enfin. Elle porte une robe légère qui virevolte sur son corps.
Le dessous de ses pieds nus est brûlant et ses épaules hâlées sont couvertes d'une myriade
de taches de rousseur. Elle ne se retourne même pas lorsque je l'interpelle, enfilant rapidement
les marches de l'escalier, puis bifurquant en haut vers notre chambre à coucher.
Florence sème derrière elle un nuage fleuri et l'odeur plus marquée de sa passion. La fenêtre de la chambre est ouverte,
la brise chaude crée un courant d'air salutaire qui me rafraîchit. Tout en me souriant d'un air coupable, elle retrousse sa
robe et descend sa culotte jusqu'au plancher. Je remarque que sa fourche est mouillée. Elle la tient un moment à bout
de bras pour que je constate son état d'urgence. Rien qu'à voir ses yeux, je comprends qu'elle n'en peut plus. Puis, je la
monte sur le lit comme s'il s'agissait d'un piédestral. Elle se place à quatre pattes et remonte sa robe, exhibant sa croupe
bien haute. Elle laisse ses bras reposer inertes sur le matelas, en enfouissant son visage dans un oreiller. Je grimpe
derrière elle, je fais durer le suspense en léchant d'abord ses jambes, de la cheville au creux du genou. Puis, je suçote
ses cuisses accueillantes, tout près de leur troublante jonction. Elle se trémousse d'impatience, alors que je refoule la
mienne péniblement. Un grognement d'exaspération meurt dans l'oreiller. Elle est enfin à ma merci.
Je sais que dans l'état où elle se trouve, ça ne prendra que quelques minutes avant que je puisse déguster mon cocktail.
J'essaie donc d'étirer la sauce parce que je savoure ces moments tout autant qu'elle. Je glisse mes mains sous sa robe,
sur son dos soyeux, réchauffé par le soleil. Je caresse ses omoplates, le chapelet osseux de sa colonne vertébrale, la
rondeur exquise de ses hanches. Je lèche aussi le creux de ses reins, moite et salé, avant de presser mon visage contre
ses fesses. Car c'est d'abord son odeur intime qui m'attire, qui titille mes papilles, qui me fait perdre mon contrôle. Je
caresse du bout de mon nez sa vulve dont les grandes lèvres ressemblent à des quartiers de pêche juteux. Son duvet
très fin chatouille mes narines, son arôme m'envahit, me fait tourner la tête, déchaînant en moi un flot d'émotions.
Je veux que ma bouche et ma langue lui communiquent ma fièvre de renouer avec sa vulve chaude, douce et savoureuse.
Je lèche donc à grands coups, tout autant que je dévore son fruit mûr. Sa réaction est immédiate, brutale, bruyante.
Heureusement, l'oreiller en isole les plus violentes démonstrations. Autrement, la fenêtre ouverte aurait permis aux gens
de la rue et à nos invités de deviner les activités en cours. Sa vulve devient vite un lac où je me désaltère, une barboteuse
tiède pour mes doigts fébriles. Ouvertes comme des écluses, ses lèvres libèrent un ruisseau, un torrent qui se déverse
dans ma bouche conquise. Je n'ai qu'à ouvrir mes lèvres et à laper son miel, mon visage niché au chaud entre ses cuisses,
ma main gauche en coupe sous son ventre, et deux doigts de la droite occupés à la fouiller, à la recherche de cette zone
critique qui déclenchera le déluge tant attendu. Puis, tel un geyser, au moment où mon majeur repère et active ce point
mystérieux, une éruption se produit dans ma bouche, m'étouffe de son abondance. Je bois à la source, mes lèvres
arrondies autour de ce grand puits, mon nez appuyé sur son anus plissé. Je me détache seulement lorsqu'elle a cessé de
couler, mon visage tout barbouillé de cette débâcle, tandis que Florence s'effondre sur le ventre, épuisée.
Alors, je me dégage et je me lève. Elle découvre ma grande silhouette et ma chemise ouverte jusqu'au ventre, le pantalon
d'où darde ma queue et aussi le désordre émouvant de mes cheveux. Elle ne bouge plus, me sourit simplement pour fêter
mon allure si imposante. Je tiens contre sa joue un fouet que j'abaisse pour en effleurer son épaule. Je me déshabille et je
frôle à peine sa fente trempée, et j'engouffre mon sexe aussi loin que possible dans sa gorge. Mes jambes se raidissent,
s'enfle la mer de sang qui bouillonne en lui, y brûle le liquide qu'échaudent les mots que je ne dis pas. Je bouge le fouet de
droite à gauche. Les lanières de cuir effleurent sans doute ses cuisses. Désormais, je le manie avec une violence rare. Je
sens son corps tressaillir plus vivement que d'habitude; par instants, la saccade la soulève. Elle souffre des zébrures. Elle
monte au ciel, je l'imagine, elle s'envole, les yeux grands ouverts de l'extase qu'elle m'offre. Florence me sourit. Elle remet
une nouvelle culotte sèche, recoiffe sommairement ses cheveux et nous retournons avec regret auprès de nos invités.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Juliette est une amante unique, passionnée, ambivalente et infatigable. Coulée d'un bloc, elle n'en est pas moins
diablement féminine, gracieuse, aguicheuse. Car elle aime les hommes. Elle adore plaire et séduire, elle veut avant
tout se sentir désirable et désirée. Quand elle le veut bien, ses yeux coquins ne font aucun quartier. Peu bavarde sur
ses pratiques sexuelles, elle n'en demeure pas moins très ouverte d'esprit et même si elle n'a jamais essayé la chose,
elle est une bisexuelle convaincue. C'est lorsqu'elle se met sur les genoux et les coudes que je préfère alors Juliette
Inconditionnellement. Moi positionné derrière, avec une vue imprenable sur ses atouts éclairés par une lumière tamisée.
Ses formes harmonieuses sont alors projetées en ombres voluptueuses sur les draps frais. Entre ses atouts et ses
courbes vénérables, ce sont ses fesses musclées que je préfère devançant de peu, ses seins superbes et hauts placés.
Tout comme sa poitrine, ses reins sont délicieusement attirants, ils s'abandonnent parfois lorsqu'elle est amoureusement
passive et qu'un désir primitif se réveille en moi. Alors il n'y a pas meilleur sort pour moi que de les admirer, juste avant
de les embrasser et de les lécher, pour y frotter mes joues, ma barbe naissante ou mes lèvres gourmandes. C'est ainsi
que commence un doux ballet sensuel, durant lequel son corps unique ondule sur mon visage. Après un long examen
de son fessier qui satisfait mes yeux curieux, j'embrasse son anus comme s'il s'agissait d'une seconde bouche, d'abord
doucement avant d'y impliquer ma langue. Je prends parfois une pause pour contempler ses fesses luisantes de ma
salive, à son grand mécontentement, car Juliette se met à grogner de protestation, en dodelinant ses fesses de gauche
à droite. Je les recueille dans mes mains pour les calmer, tandis que je replonge ma langue le plus loin possible dans
son rectum caverneux et humide. Elle gémit alors, en reprenant ses mouvements d'avant en arrière pour mieux y faire
pénétrer ma langue. J'aime particulièrement la sentir réagir, frémir quand je lèche le profond sillon de ses reins, quand
je me rapproche de cet épicentre que représente son anus extensible et succulent, tel un festin royal, un buffet divin.
Au moment où je suce son muscle, Juliette agite frénétiquement ses grands pieds, telle une Lolita diabolique, sortie tout
droit de l'imagination de Nabokov, rien de plus sensuel et de plus délicat. Ses gémissements se font aigus, perçants,
totalement différents de ceux qu'elle peut émettre quand elle est pénétrée traditionnellement. Je me sers de ma langue
pour dilater, agrandir et ramollir les intimes sphincters couronnant son orifice étroit. Doucement, j'enfonce mon index,
suscitant chez elle un long grognement, une plainte d'approbation qui m'amène bientôt à extirper mon doigt de son logis
pourtant très accueillant pour y substituer ma langue besogneuse. Juliette s'arc-boute. Je pose mes mains sur son
dos large, admirablement bâti. Puis, je reprends mes mouvements pour la dilater, toujours plus, jusqu'à ce que son anus
friand de caresses forme un grand cercle ouvert, dans lequel je peux désormais insérer trois doigts sans forcer. Bientôt,
elle ne pousse que des gémissements plaintifs, étouffés. Avec une seule main, je pénètre ses deux orifices, mon pouce
dans son vagin et quatre doigts dans son cul offert. Quand elle se cambre, j'éprouve l'envie pressante de la plaquer contre
moi, pour étreindre son corps fabuleux, en plaçant une main en coupe sous son ventre, ma queue massive logée entre
ses fesses, à l'orée de son sillon anal pour la sodomiser. Toutefois, sachant ce qu'elle préfère, je résiste à la tentation en
conservant mes doigts toujours actifs dans ses deux orifices, ma bouche posée sur son rectum, prête à prendre son tour.
Je substitue donc ma langue à mes doigts dans son rectum en m'attendant à ce que Juliette crie grâce à tout instant,
en se livrant, mais elle s'accroche, tenant à pousser son orgasme jusqu'au bout, à prolonger le plaisir, à tirer le maximum
de sa jouissance. Comme dans un rêve, j'entends son feulement monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier
s'exhale de sa chair sur laquelle mes lèvres se posent. La source qui filtre de son ventre devient fleuve. Elle se cambre de
tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrent autour de ma tête puis s'écartent dans un mouvement d'abandon
brutal. Elle devient outrageusement impudique, ainsi plaquée contre moi, les seins dressés, les jambes ouvertes et repliées
dans une position d'offrande totale, me livrant les moindres recoins de sa chair la plus étroite. Quand elle commence à
trembler de tout son être, je viole de nouveau de ma langue précise l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abat sur elle avec
une violence inouïe. C'est lorsque je roule ma langue en elle que Juliette éclate, qu'elle se met alors à pousser des cris
stridents, très gratifiants pour moi, si bien que je la garde en bouche jusqu'à ce qu'elle se taise, apaisée et comblée.
- Hé, hé, Xavier, fait une voix dans mon oreille.
Je sors de ma torpeur. Je ne suis plus dans la chambre rafraîchie par la douce brise estivale,
mais dans un salon éclairé aux bougies. De la cuisine, proviennent des bruits de vaisselle.
- Hé, mon homme, es-tu dans la lune ?, plaisante Juliette en me tendant une coupe de champagne.
Elle porte une robe en coton d'été au décolleté enchanteur. Il n'y a qu'elle pour porter si bien un tel décolleté.
- À quoi pensais-tu ? me demande-t-elle en s'asseyant contre moi.
- À rien, me suis-je contenté de répondre, comme tout homme se borne à faire dans ces conditions.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Brit est un mec, un putain de macho, à l'intérieur d'un superbe corps de femme à faire bander même les morts et à défroquer tous les prêtres et sacristains du Vatican. Brit a beau détester son corps de rêve, son cul bien bombé, sa chatte et ses nichons généreux, ce n'est pas cela qui va lui donner la belle bite dont elle rêve depuis toujours. Lorsque les mecs lui matent trop le cul ou ses longues jambes bien galbées, elle les cogne et cela , les bastons, elle sait faire. De toute façon Brit est classé lesbienne et adore défoncer des chattes avec des gods sans harnais, qui, tiennent bien une fois introduits dans son vagin serré qu'aucune bite n'a jamais pénétré. Mais Brit se considère comme un mec et donc comme un hétéro . Et surtout n'allez pas la contredire sans quoi elle vous fout son poing sur la gueule. Peut être faudrait il dire il dans son cas. Elle milite pour faire écrire sexe masculin sur ses papiers d'identité, mais avec ses si beaux nichons.... cela ne passe pas pour l'instant. D'autres pays plus en avance ont eux accepté le libre choix du sexe sur les documents d'identité, en tenant compte du sexe cérébral.
Donc, Brit, le garçon, s'est mise en couple avec Poppee, une soumise fort jolie, hyper féminine et sophistiquée, pas mlf pour un sous, très obéissante, disponible et dévouée en tout et pour à Brit. Poppee est une lesbienne pure et elle est folle amoureuse du corps de rêve de Brit. Elle mouille en sa présence et arrive à se faire jouir juste avec des caresses. C'est une bombe sexuelle, avec un minou qui sent très bon. C'est courant chez les femmes qui comme Poppee puent le sexe. Un fort joli couple. Autant Brit est toujours en jeans, ne se maquille jamais, autant Poppee est frous frous, rouge à lèvres et bijoux. Elles font très souvent l'amour et jouissent beaucoup.
Pourtant Brit a un fantasme : l'auto-torture et une passion pour les estrapades. Des machines fort appréciées pendant l'inquisition ou personne ne pouvait résister au besoin tout à coup impérieux « d'avouer ». avouer tout et n'importe quoi mais ne plus subir le supplice effroyable de l'estrapade.
Et donc Brit s'en est construites plusieurs dans son garage. Toutes en bois et acier. Avec de beaux mécanismes bien huilés. De quoi se faire bien mal et bien peur toute seule. Comme Brit est deux personnes en une, c'est l'homme en elle qui estrapade elle, mais parfois elle joue à l'inverse, c'est elle qui martyrise lui. Inutile de chercher à comprendre, Brit se comprend parfaitement toute seule dans ses jeux . Popee est dans l'interdiction d'approcher du garage. De toute façon, si elle voyait Brit s'envoyer en l'air de la sorte, elle tomberait en syncope.
La morale de cette histoire, c'est qu'il est très facile de se faire avouer soi même avec une bonne estrapade bien conçue.
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Même si, en réalité, le feu couvait depuis longtemps, tout a réellement commencé ce lundi soir. Sur le flanc sud de
ma maison, soit le côté ensoleillé, j'entretiens un grand jardin de plantes vivaces et de fleurs annuelles, disposées
autour d'un sentier de pierres chinoises et d'un banc de bois. Une fontaine chuinte au milieu d'un arrangement de
bégonias. Le seul moment qui m'appartienne exclusivement dans la journée, le seul où je puisse me détacher de
mes obligations professionnelles, de mon mari et de mes enfants, c'est lorsque je me retrouve seule au crépuscule
à prendre soin de mon jardin. Ce lundi de juillet donc, par une soirée étouffante d'humidité, je me suis retirée dans
mon havre de paix après avoir nagé un bon moment dans la piscine. L'éclairage des lampes à énergie solaire
plantées dans le sol diffuse une lueur bleutée très paisible. Avec ma serviette nouée sur mon buste, j'arrache les
feuilles mortes en respirant le parfum des fleurs agitées par la brise. De l'autre côté de la clôture de fer forgé, mon
voisin entretient aussi un superbe jardin. Si nous ne l'avons jamais avoué, lui et moi nous livrons une compétition
saine pour déterminer lequel aura le plus bel arrangement. Il lui arrive, comme ce soir, de sortir aussi à la tombée
de la nuit pour dorloter ses plantations. Nous nous saluons alors, non sans jeter un regard sur les derniers ajouts
de l'autre, afin de bien évaluer la compétiton. J'ai entendu ses pas bien avant qu'il me salue, avant de me retourner,
je vérifie que ma serviette est attachée convenablement sur mon maillot une pièce. Xavier est le seul et unique
célibataire du quartier. Beau garçon, son arrivée a fait jaser dans les chaumières, particulièrement les femmes
souffrant d'un sérieux manque d'attention de la part de leur mari. Il me dévisage avec une telle intensité que la
chaleur me monte rapidement au visage. Je me sens scrutée, deshabillée par ses yeux brillants dans l'obscurité.
Habituellement, ce type de comportement m'incommoderait et me choquerait. Toutefois, ce soir, j'y puise une douce
gratification. Il me donne presque le goût de retirer ma serviette pour lui offrir un meilleur aperçu de mon corps
avantageusement bronzé. Même si je n'ignore pas qu'il me regarde parfois de sa fenêtre, je n'ai pas cette audace.
Il est torse nu et, dans la noirceur, je vois ses jambes musclées et ses pectoraux athlétiques. Ses lèvres forment un
sourire de connivence. Mes yeux descendent sur son torse, là où je m'imagine tout juste glisser mes mains, sur sa
peau moite, emmêlant mes doigts dans ses poils foncés. Je sens entre mes cuisses un afflux d'excitation. Qu'est-ce
qui me prend ? Moi, Béatrice, trente-deux ans, mère de deux enfants et épouse rangée, en train de mouiller ma
culotte de bain en ressassant des pensées indécentes ? Pour éteindre mon feu intérieur, je plonge dans la piscine.
Témérairement, je retire mon maillot et je nage nue, après avoir pris soin d'allumer le projecteur du bassin, en
songeant avec excitation, que Xavier me regarde certainement depuis sa fenêtre. Le soir est tout aussi torride le
lendemain. J'ai troqué mon maillot une pièce pour un bikini sans serviette. Le bikini est purement symbolique, car
les pièces triangulaires ne masquent qu'une infime partie de ma poitrine. Je suis penchée au-dessus de mes fleurs,
le tuyau d'arrosage, et cette position alourdit mes seins qui tendent à casser les fins cordons de mon maillot. Mon
string est également composé de deux pièces triangulaires, retenues sur mes hanches par les mêmes cordons.
Mon voisin reste sans voix un bon moment, ne sachant trop où regarder, avant de jouer l'honnêteté et de caresser
mes courbes de ses yeux avides. Je me sens nue, et c'est tellement bon. Lui aussi a changé de maillot. Il porte
un caleçon de type nageur, très moulant. Si ce n'était de la pénombre, je devinerais sans peine les contours de
son sexe. Je me rapproche de la clôture. Il faufile sa main entre deux barreaux et ses doigts effleurent le tissu de
mon soutien-gorge. Je sens les pointes de mes seins se durcir en se dressant, et j'essaie tant bien que mal de
dissimuler mon souffle qui se fait rauque. Nous échangeons un sourire complice. Il approche son visage de la
grille et nos lèvres se touchent, à peine un effleurement qui dure tout au plus une ou deux secondes.
Une onde électrique parcourt mon échine de la nuque à mes reins. Mes lèvres me picotent, je me sens énergisée.
Mon voisin émet un sifflement en se détachant de moi et nous rions tous les deux. Sur mes lèvres, le glissement
très subtil de sa langue dans ma bouche. Je n'ai plus conscience de ce qui m'entoure, juste de lui et de son baiser
intense et viril. Puis, d'une fenêtre au-dessus de nos têtes, s'élèvent soudain les pleurs d'un enfant. Je reviens
brusquement à la réalité. Cela vient de chez moi. Je hausse les épaules, signifiant ainsi l'arrêt immédiat de nos
jeux sensuels.Tandis que je regagne l'intérieur, je perçois les yeux de Xavier sur moi. L'invitation est lancée. Dès
que je rentre le lendemain, vers une heure quarante-cinq, je saute dans la douche et j'enfile ensuite mon peignoir.
Rien d'autre. Je repasse par ma chambre où mon mari dort à poings fermés. Je ne me sens même pas coupable,
j'ai juste hâte de descendre dans mon jardin. J'y trouve justement Xavier, assis sur le banc de bois au milieu des
vivaces. Il me sourit en m'apercevant. Puis, il me fait signe de venir m'asseoir tout près de lui. Je tire sur mon
peignoir, dévoilant ma poitrine nue et excitée. Il penche sa tête et m'embrasse. Ses lèvres ont le goût du péché
capital. Après plusieurs jeux de langues coquins, féroces au point de me meurtrir la chair, mon voisin prend alors
l'initiative de me délester de mon seul vêtement. Puis, il prend mes seins dans ses mains et dans sa bouche. Il
doit l'écarter entièrement pour bien saisir mes aréoles larges et étirées, d'une couleur brune renforcée par mon
bronzage. Une fois, qu'il les a bien en bouche, il mordille mes mamelons avec une gourmandise contagieuse.
Je pose ma main droite sur sa cuisse chaude et musclée. Puis je caresse par-dessus son maillot son sexe en
érection. Il me coûte de me soustraire aux attentions maniaques de sa bouche sur ma poitrine réactive, mais je
tiens moi aussi à goûter à la saveur de sa peau. Je m'agenouille devant le banc et je lui arrache son maillot.
Son sexe musclé explose alors dans mon visage, large et dur. Je lèche son gland en ressentant sur ma langue le
sang battre dans la grosse veine qui sillonne son manche sur toute sa longueur. Mes lèvres parcourent aussi ses
testicules, lourds et rasés, un à un car ils sont trop gros pour que je les gobe tous les deux simultanément. J'en
déduis par ses grognements étouffés qu'il apprécie beaucoup les attentions que je porte à ses boules chaudes.
De mon côté, entre mes cuisses, ma vulve s'ouvre, tandis que que je masturbe Xavier dans ma bouche. Bientôt,
je relâche sa verge pour reprendre mon souffle et je monte sur le banc, portant mon sexe à la hauteur de son
visage. Il en profite pour me lécher avant que je redescende lentement, un sourire accroché à mes lèvres, jusqu'à
ce que je me retrouve assise sur sa virilité. Je me pends à son cou, empalée profondément sur sa verge, ivre de
plaisir. La pointe de mes seins frotte contre son torse, exacerbant leur sensibilité déjà insoutenable. Aggripée au
banc, la charge de ses hanches explore mon puits. Il se met à pleuvoir, de petites gouttes fraîches se tranforment
en vapeur quand elles se déposent sur nos peaux brûlantes. Les derniers mouvements de Xavier me soutirent de
nouveaux gémissements, plus gutturaux ceux-là. Il y décèle l'apogée, et ses pénétrations se font plus profondes,
plus lentes, plus langoureuses. Juste ce dont j'ai besoin. Je ressens alors une jouissance brute, indomptable, se
gonfler dans mon ventre, comme une tempête qui menace. Mes jambes, puis mes bras tremblent. Xavier place
ses mains au creux de mes reins et il soude sa bouche à la mienne pour étouffer mes élans. Mon orgasme se
transforme en un long baiser passionné. Mon peignoir est souillé de terre, je le ramasse en boule sous mon bras.
Je vais rentrer par le garage pour passer inaperçue, ai-je expliqué à mon voisin.
- "Est-ce que ça veut dire que l'on ne peut pas se revoir demain ?
- Jamais de la vie ! Jamais, je ne négligerai mon jardin !"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore.
Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop
fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ?
Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un
tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle
tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées.
Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau
tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait et ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une
amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en
donnant vie à ses fantasmes. Elle mime la résistance mais c'est pour mieux en profiter. N'a-t-elle pas elle-même avoué
qu'elle affectionnait particulièrement les fantasmes de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle
cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte
s'entrouvit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était
pas seule. Celle qui l'accompagnait la considérait d'un œil narquois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière
la nuque. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance.
Charlotte la vit poser les mains bien tendues de part et d'autre de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita
les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus
du tout la violence d'auparavant. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre une orange, avec soin, en faisant attention de ne
pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle.
Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire et pour qu'elle lui fiche la paix. Peut-être que, comme avec sa
Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de spectatrice, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa
plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites
lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas.
À l'instant même où l'inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait
encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur
prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, bien sûr elle avait eu honte.
Elle m'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles
lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas
de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici
introduite dans la pénombre fraîche du salon, par une jeune fille nue, complice des jeux. En fond sonore, le "Boléro" de
de Ravel. Doucement le piano pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, elle se déshabilla
lentement, une épaule après l'autre, sa robe glissa sur le sol doucement pour écouter le clapotis du sexe entre ses doigts.
L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant
des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la
bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur
humide que le désir enfiévrait. Tout d'un coup, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes.
Mes yeux se retournent vers ton sourire. Le silence, nous l'avions décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand
quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte
ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres
que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt
par dessus la nuque passe le harnais en cuir; son corps supplie; toujours nue, de dos sur mes genoux; bientôt mes doigts,
à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont
frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue; les lèvres de ton sexe sur
la pulpe de mes doigts; ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets; mon souffle effleurant le profil
de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes; je
t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore; tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à
exposer son corps asséché de solitude; tout est évident. Tu es allongée, au-dessus de toi, la caresse est légère presque
rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de
sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une
insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la
bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance.
Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements
de volupté ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incomparable bonheur charnel.
Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille
parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de ta sensualité fouaillée.
Tu es ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et
blond. Nous basculons, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui nous emplit de joie enfantine. Cessant
de lutter, désespérée, retrouvant la joie de vivre, honteuse, fière, tu t'abandonnes alors aux bras qui te meurtrissaient hier.
Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Elle
semblait appartenir à un autre monde. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus
que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme
suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur frénésie
était un peu glacée. Se laisser toucher, se laisser fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne
forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi,
distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs confondues.
Elle entendrait, encore une fois bientôt Juliette, étendue à coté d'elle, respirer dans la nuit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je me glissai le plus discrètement possible sous la couette, en scrutant le visage de Xavier, bien résolue à ne
pas le réveiller. Il ne bougeait pas. J'éteignis la lampe de chevet, me retournant sur le flanc. Il ne bougeait toujours
pas. Mais juste au moment où mon esprit commençait à s'apaiser, où mes membres se détendaient entre les draps
frais, je sentis ses jambes se coller aux miennes. Son corps bien vivant. Xavier m'enlaça et écrasa son pelvis contre
mes reins. Je demeurai sans réagir, en priant pour qu'il se rendorme, en me détestant de le souhaiter. Mais hélas,
il se rapprocha et m'embrassa dans le cou. Je fus parcourue d'un frisson, que Xavier interpréta comme un signe de
plaisir. Il effleura ma peau hérissée par la chair de poule, ce qu'il prit pour un symptôme prometteur et une invitation.
Au tout début de notre relation, je pensais qu'il était l'homme qui embrassait le mieux de la terre. Je me souvenais
encore de notre premier baiser, un instant de pure transcendance. Au terme d'une soirée agréable passée au
restaurant et après un dernier verre dans un bar de nuit, il m'avait attirée contre lui pour le plus incroyablement doux
baiser que je n'avais jamais reçu, une caresse subtile des lèvres et de la langue, avec une juste combinaison de
passion et de sensualité. De toute évidence, Xavier avait eu tout le loisir de peaufiner sa technique, puisqu'il était
un des hommes les plus connus et les plus sollicités que j'avais jamais rencontrés. Pourtant, depuis quelques mois,
j'avais l'impression d'embrasser un inconnu, et cela n'avait rien d'un fantasme excitant. Cette bouche que je trouvais
autrefois douce et sensuelle me semblait de plus en plus froide, humide et d'un contact déplaisant. C'est avec trop
de voracité que sa langue cherchait la mienne désormais, que ses lèvres étaient engourdies ou trop charnues.
Chaque caresse me faisait l'effet d'un viol. Autrefois, pourtant, le sexe avec lui avait été fantastique. Quand Xavier
était moins disponible, plus assidu aux jeux de la séduction, moins collant, moins impatient de se caser avec une
fille plus sérieuse que toutes celles, frivoles et inconstantes, qu'il avait fréquentées entre vingt et trente ans. Une
époque qui semblait se perdre dans la nuit des temps. L'offensive me prit au dépourvu. Soudain, avant que j'ai pu
comprendre ce qui se passait, il avait baissé mon shorty jusqu'aux genoux et s'était collé contre moi. Je voyais ses
bras puissamment musclés saillir sous son menton et les appuyer sur ma gorge. Je lui demandé avec véhémence de
desserrer son étreinte, par chance l'obscurité m'empêchait de voir son visage. Je finis par m'endormir peu avant
six heures. Mais ce n'est que plusieurs heures plus tard, en pleine réunion, tandis que la fatigue m'embrumait l'esprit
et rendait mon élocution laborieuse, que je me souvins de ma dernière pensée avant que le sommeil ne me happe.
Je repensais à cette soirée au cours de laquelle mes amies s'étaient mises au défi de réformer leur vie. Florence
allait élargir son champ d'expériences en collectionnant les aventures. Anne était résolue à s'essayer aux joies de la
monogamie. Dix jours avaient passé, et je n'avais toujours pas trouvé comment m'associer à ce projet. Jusqu'à cet
instant. Ne serait-ce pas opportun d'annoncer que j'allais mettre un terme à cette relation sentimentale insatisfaisante.
Même si j'étais terrifiée à l'idée de me retrouver seule. Je m'efforçai de penser à autre chose, à mon prochain voyage.
J'assistai à un cocktail pour un prix littéraire organisé par une prestigieuse maison d'édition parisienne. Si mes collègues
ne se décidaient pas à remballer leur insupportable verbiage dans les dix minutes, je serai en retard pour un dîner.
J'allais discrètement m'éclipser quand le visage radieux de Claire apparut. Elle était réellement lumineuse ce soir dans
sa robe noire courte et moulante, glamour et sexy, avec une pointe d'élégance empruntée à Jackie Kennedy, un collier
de perles ras du cou. Sa présence qui ne passait pas inaperçue dans l'assemblée me sauvait d'un ennui profond.
- Bonjour, Claire, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc.
Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas.
- J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras.
Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Trois jours plus tard,
au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Claire réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le
recul, elle m'apparut encore plus resplendissante que jamais. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de
l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement, mourant d'envie de connaître son truc.
- Écoute, mon secret, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi
une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clés et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait
découvrir un plaisir incroyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas.
Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que je jouisse. Un homme que pour l'orgasme.
- Tu te laisses baiser par un homme que tu ne connais même pas, mais tu es complètement folle.
- Au début, j'étais comme toi. Plutôt prudente et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas.
J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout
ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très
simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour
de la semaine tu veux baiser avec lui.
Je reposai le combiné, troublée. Ouvrir ses cuisses, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais:
incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies.
Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage
aux toilettes me fit découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de ma vulve, déjà en éveil à
l'idée d'une telle rencontre. Je ne pus m'empêcher de me caresser pour apaiser d'un plaisir au singulier son attente.
Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamais; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant,
je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont
centrés sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai
hurlé comme sous ses coups, j'ai joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie
était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser ses
fantasmes. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et se défendait
vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restai dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir
de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans
notre couple. Xavier me demanda alors une explication, je lui répondis que je venais de remporter un très important
contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si
soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé.
Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai
dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai
le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis
l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un
de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi
arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs
pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que
je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me
suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon
intimité d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé le duvet de mon pubis pour qu'il soit encore plus doux.
Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins
dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans
la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma
chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus
douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais
directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me
touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attend-il pour me prendre, je suis en manque de
lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, rejoint le
lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu.
Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne
exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue
reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune
logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le bijou
anal qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un
doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à
partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts.
Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suppliques: il fouille, prend,
envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue
reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique.
Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus
profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens
menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue.
Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supplie de
me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de
m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes
reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma
chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses.
Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime
d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je
l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce,
les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend.
La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la
transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle.
Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au
travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi.
Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait
été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme
d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait,
l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation.
En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes.
Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait
particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite
était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée
sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce
chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins
aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une
paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir.
Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de
pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés.
Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y
parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très
libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle
accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait
des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester.
Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux
gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait
cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite,
toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps
ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence
souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main.
- On va aller à ton bureau on a des choses à te dire.
Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa.
- Reste debout.
- Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je
reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle.
- C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent,
tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme
comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent
humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope.
- Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me
semble... Alors, tu es à moi, point final.
- Tu es une salope, dis-le.
- Je... Je suis une salope.
- Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant
tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est
une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ?
- À toi de jouer, Chloé.
Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard
faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau.
- Oui entrez.
Chloé entra et referma la porte.
- Tu m'ignores ?
- Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent.
- Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ?
- Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser,
je ne voulais pas te vexer.
- Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies.
Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui
mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui
lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses.
- Vas-y branle moi.
Juliette était morte de peur et résista.
- Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ?
Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices.
- Plus vite, mieux que ça.
Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la
fourra sous son string.
- Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme.
Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en
cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus
de sa tête.
- Vas-y suce moi, et fais le bien.
Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés
dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses
cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup.
- Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien.
Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes
les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle.
- Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des
relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me
faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ?
- Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains
dans le dos. Allez. Exécution.
Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de
façon métallique.
- J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras.
Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa
à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière.
- Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même
anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle
avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop.
Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble.
Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette.
Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au
dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui
répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et
referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette.
- Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher
des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera
comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai
des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes.
Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes
puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au
dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait
classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on
devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait
empêcher un balancement de ses seins.
Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui
demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme
qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts;
elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète
sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue.
Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un
mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors
prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille:
- J'habite à côté, tu viens ?
Elle entendit dans son écouteur:
- Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi.
Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle avait vingt-huit ans, elle connaissait une foule de gens, toujours élégante, physiquement attrayante,
intellectuellement stimulante. Elle avait fait une thèse sur Camus, avant de s'occuper de collections d'art
contemporain dans toute une série de fondations. Visiblement, Sarah savait ce qu'elle voulait. Elle était
tout le contraire de Patricia. C'est d'ailleurs elle qui l'a voulu, qui lui a laissé son adresse et son numéro
de portable à la fin de la soirée, en lui recommandant de ne pas hésiter à l'appeler, et Sarah qui s'est fait
désirer une bonne quinzaine de jours, avant de composer son numéro. Pourquoi l'a-t-elle revue ? Sans
doute parce qu'elle voulait la revoir. C'était moins de l'amour ou du désir, en tout cas, qu'un sentiment
étrange de vertige et de domination. Ce qui est sûr, c'est que passé la surprise de découverte chez cette
jeune femme cérébrale, assez guindée sur les bords, un tempérament sensuel qu'elle ne lui imaginait pas,
tout est allé très vite, probablement trop vite. Patricia s'est soumise, non sans restriction mentale de sa part.
Elles sont aussitôt parties vivre une année à Naples où Sarah faisait des expertises, tandis que Patricia
enseignait dans un collège français. Et il leur est arrivé là-bas ce qui arrive à tous les amants pressés qui
s'engouffrent dans le premier hôtel venu coincés dans l'ascenseur, ils sont toujours bloqués et ont épuisé
tous les sujets de conversation. Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits que l'on passe ensemble, les
promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement de pressentir la part de bonheur
ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Patricia n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de
légèreté dans l'abandon serait la plus lourde des deux. Mais elle a fait comme si. Par manque d'assurance,
par immaturité. Ce que la plupart des femmes recherchent dans toute leur vie, l'intelligence, la tendresse,
Sarah lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'elle ne savait pas quoi en faire. Sarah la hissait en
révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave en donnant vie à ses
fantasmes. Elle est aussi juvénile et éclatante, elle a les mêmes cheveux clairs encadrant ses oreilles, les
mêmes taches de rousseur, la même élégance, avec son T-shirt blanc sous une veste de soie noire.
Elles s'étaient déshabillées dans la salle de bain, avec la prémonition que quelque chose de terriblement fort,
de terriblement impudique allait se produire et que rien ne serait plus comme avant. Elles ne le savaient pas
encore. Sarah était totalement nue, avec ses fesses musclées hautes, ses seins aux larges aréoles brunes,
alors que Patricia avait conservé un tanga en soie rouge mettant en valeur son bronzage italien. Elle était
grande et possédait de longues jambes galbées. Elles étaient paisibles, enveloppées par l'atmosphère fraîche
de la pièce, et comme le plaisir les avait moulues, elles flânèrent encore un peu dans les draps, tandis que le
rythme emballé de leur cœur se ralentissait peu à peu. Mais beaucoup plus tard, à force d'insistance, Patricia
s'allongea docilement sur le dos, les bras le long du corps, accueillant le désir de Sarah mais sans le réclamer.
Et d'un seul coup le silence se fit. Sarah soulevée sur les coudes, Patricia la bouche appliquée sur sa peau,
descendant le long de son corps avec la lenteur d'un ballet aquatique. Le temps parut suspendu, la culmination
toujours retenue. Elles retrouvèrent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures
intimes, sans doute car le sexe est toujours la réminiscence du sexe, avant de desserrer soudain leur étreinte et
de rouler chacune de leur coté, le corps épuisé. La nuit tomba, un courant d'air fit battre le ventail de la fenêtre.
Lorsque Sarah eut fini de se doucher, elle enfila un peignoir, les cheveux attachés au-dessus de la tête à l'aide
d'une pince, Patricia préféra la régaler d'un copieux petit-déjeuner sur leur balcon. Elles s'installèrent toutes les
deux, accoudées à la balustrade comme pour porter un toast au soleil levant et restèrent ainsi, à bavarder, à voix
basse, la peau hâlée et les sens à vif. Au sortir du lit, il leur arrivait parfois de se promener dans le vieux Naples.
La mer qui bougeait à peine, les pins immobiles sous le haut soleil, tout paraissait minéral et hors du temps. De
grands murs à droite et à gauche protégeaient des voisins; l'aile des domestiques donnait dans la cours d'entrée,
sur l'autre façade, et la façade sur le jardin, où leur chambre ouvrait de plain-pied sur une terrasse, au premier
étage, était exposée à l'est. La cime des grands lauriers noirs affleurait les tuiles creuses achevalées servant de
parapet à la terrasse. Un lattis de roseau la protégeait du soleil de midi, le carrelage rouge qui en couvrait le sol
était le même que celui de la chambre. Quand Sarah prenait son bain de soleil totalement nue sur la terrasse,
Patricia venait la rejoindre et s'étendre auprès d'elle. Il faisait moins chaud que de coutume. Sarah, qui avait nagé
une partie de la matinée, dormait dans la chambre. Patricia, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint la
plus jeune domestique. Ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus des sourcils, en frange épaisse et droite
au-dessus de la nuque. Elle avait des seins menus mais fermes, des hanches juvéniles à peine formées. Elle
avait vu Sarah par surprise, en pénétrant un matin sur la terrasse. Sa nudité l'avait bouleversée. Mais maintenant,
elle attendait Patricia dans son alcôve. Elle eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui
maintenant ouvertes en pleine lumière. Les persiennes étaient tirées, la chambre presque obscure, malgré des
rais de clarté à travers les bois mal jointés. La jeune fille gémit plus d'une demi-heure sous les caresses de Patricia.
Et enfin, les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux de bois qui formaient la
tête de son lit à l'italienne, elle commença à crier, lorsque Patricia se mit à mordre lentement la crête de chair où se
rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Patricia la sentait brûlante, raidie sous la langue,
et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup moite de plaisir, mais encore demandeuse.
Patricia enfonça alors son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait
que la jeune fille n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait
la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de
Patricia conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre
main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant avec
délicatesse le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Elle était prête a subir l'insurmontable.
Elle se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements
du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Patricia le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Alors elle s'accouda
et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux,
la jeune fille avoua qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois
mais de toutes ses forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa
les épaules. La jeune soumise avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits
amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra
les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète,
jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges
s’épousait parfaitement, l'anneau accepta l'intrusion. La jeune fille se caressait parfois la nuit par cette voie étroite.
Patricia admirait la jeune fille qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en
passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec
une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression
et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Elle se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette
vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement
le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. La jeune fille avait l'anus bien dilaté et
Patricia écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un large cercle.
Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de
ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière du plafonnier dévoilant leur nudité.
Le jeune corps soumis réclamait toujours davantage; le devinant, Patricia ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel,
pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient
étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors bientôt,
elle se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent.
Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Patricia sentit la jouissance
l'envahir par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de
son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et
se fendirent en obéissant. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois.
Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors Patricia retira très lentement son poignet. Elle était
suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse, détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de
l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant.
Elle écoutait, toujours renversée, brûlante et immobile, et il lui semblait que Sarah, par une étrange substitution, parlait
à sa place. Comme si elle était, elle, dans son propre corps, et qu'elle eût éprouvé le désir, la honte, mais aussi le secret
orgueil et le plaisir déchirant qu'elle éprouva à soumettre ce jeune corps. Même évanoui et nu, son secret ne tiendrait
pas à son seul silence et ne dépendait pas d'elle. Patricia ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le moindre
caprice, et c'était bien le sens de sa relation avec Sarah, sans s'avouer elle-même aussitôt, elle ne pouvait se permettre
les actes les plus anodins, nager ou faire l'amour. Il lui était doux que ce lui fût interdit de s'appartenir ou de s'échapper.
Elles décidèrent de retourner à Rome, pour oublier ce mensonge pour rien. Il lui sembla voir les choses reprendre enfin
leur place. Elles avaient devant elle, deux semaines de soleil, de bonheur et de Rome. Elles entrèrent dans un jardin
public. En un éclair, le monde se réorganisa alors et beaucoup d'omissions, longtemps obscures, devinrent explicables.
Durant dix ou quinze jours, au lieu de disparaître dans l'oubli, l'éclipse prit fin et elles ressuscitèrent cet amour sans fin.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je sais que ça va se produire bientôt. Je sais que tu attend ce moment. Tu l'attend surement car c'est un vieux rêve hein ? Etre le garçon, être celui qui mène, être celui qui guide. Prendre une moeuf mais pas comme une moeuf, comme un garçon. Un vrai de vrai, avec tout l'attirail.
Surement pour ça qu'avant ce n'étais pas toi que je regardais. Je n'avais d'yeux que pour lui. J'ai toujours eu une attirance un peu trop considérable pour les mecs. Peut être parce que c'est resté enfoui en moi aussi longtemps et que depuis quelques temps ça implose à l'intérieur. Alors quand on a commencé tout ça, nos trajectoires, nos intersections... J'ai compris. C'étais la, latent. Mais c'étais tellement dure à dire. J'avais envie de ta force. De ta force et de ma fragilité. Un fantasme d'hétéro un peu vétuste, un peu cramé, un peu cliché.
J'avoue, j'en ai honte. La militante du genre qui se prend pour betty page... En fait c'est pour ça que y'a des trucs que je ne veux pas avec toi. Je suis heureuse de notre manière de faire du sexe. C'est pas simple, c'est pas évident, c'est pas automatique. C'est animal, voir bestial, instinctif et méditatif. Alors je ne veux pas mon amour, je ne veux pas de ces singeries. Surtout pas avec toi...
Je veux que ça fasse mal, je veux des torsades de douleurs, je veux des colliers de cris et des bracelets de brûlures. Je veux convulsionner sous ta transe et éructer dans ta bouche des mots sales et bileux. Je veux ta peau qui grince et ton cœur qui frissonne. Je veux que ma douleur te fasse grelotter et que tu la sente comme une lave qui suinte par mes pores. Que tu sente ma terreur sourde et la violence de nos ébats. Quand je te sentirais en moi je veux tout ça. Je veux voir nos âmes cruelles qui rejouent le spectacle de violence auquel elles ont réchappé.
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Le Ass Rubbing ou qui s’y frotte…
Je vous ai déjà présenté différents Gifs et méthodes de masturbations dans différents articles et même dans la Boîte à Fantasmes. Pourtant le Ass Rubbing ( ou Ass Rub) reste une pratique hautement excitante alors, pourquoi ne pas en abuser ?
Ass Rubbing :
Ass = Cul/fesses
Rubbing = Frotter.
On le voit sans le voir, dans les clips de rappeurs et autres mettant en avant des naïades au corps divin, mais surtout aux fesses mises en avant qui ondulent de la croupe devant ces chanteurs. L’image est bien sûr reprise de la pornographie (encore elle!) qui use de cette pratique. Tout compte fait, cela apporte un jeu supplémentaire à notre panel de jeux lubriques.
Attention, je ne parle pas de cette pratique sauvage que certains usent dans les transports en commun en toute impunité, si vous voyez ce que je veux dire ? Le consentement va de soi.
On peut pratique le Ass Rubbing de différentes façons.
Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/le-ass-rubbing/
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Juliette passa enfin dans la salle de bain, se fit couler un bain, vérifia la température.
Tout en traversant la chambre en direction de la coiffeuse, elle ôta ses boucles d'oreilles
en or. Dans sa trousse à maquillage, elle prit un rasoir et une savonnette, puis se déshabilla
devant la commode. Depuis qu'elle était jeune fille, on lui disait qu'elle était ravissante et
qu'elle possédait un charme ravageur. Elle s'observa dans la glace: un corps ferme et bien
proportionné, des seins hauts placés et doucement arrondis, le ventre plat et les jambes
fines. De sa mère, elle avait hérité les pommettes saillantes, la peau toujours hâlée et les
cheveux blonds. Mais ce qu'elle avait de mieux était bien à elle, ses yeux, des yeux comme
les vagues de l'océan ou le ciel, d'un bleu azur, se plaisait à dire Ka-Sandra. Dans la salle de
bain, elle posa une serviette à portée de main et entra avec plaisir dans la baignoire.
Prendre un bain la détentait. Elle se laissa glisser dans l'eau. Quelle agréable journée. Elle
avait le dos crispé, mais elle était contente d'avoir terminé ses courses si rapidement. Elle
se couvrit les jambes de mousse et entreprit de les raser, songeant à Ka-Sandra, à ce qu'elle
penserait de son comportement. Elle le désapprouverait sans aucun doute. Elle resta encore
un moment allongée dans le bain, avant de se décider à en sortir. Elle se dirigea vers la
penderie pour se chercher une robe. La noire avec un décolleté un peu plongeur ? Le genre
de toilette qu'elle portait pour des soirées. Elle la passa et se regarda dans le miroir, se tournant
d'un coté, puis de l'autre. Elle lui allait bien, la faisait paraître encore plus féminine. Mais non,
elle ne la porterait pas. Elle en choisit une moins habillée, moins décolletée, bleu clair, boutonnée
devant. Pas tout à fait aussi jolie que la première, mais mieux adaptée aux circonstances. Un peu
de maquillage, maintenant un soupçon d'ombre à paupière et de mascara pour faire ressortir ses
yeux. Une goutte de parfum, pas trop. Une paire de boucles d'oreilles, des petits anneaux. Elle
chaussa des talons hauts que Ka-Sandra exigeait, comme elle exigeait qu'elle soit nue sous sa robe,
d'autant plus nue qu'elle était toujours intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou
à ceux des inconnues auxquelles elle la destinait. Depuis son infibulation, elle ne portait plus
aucun sous-vêtement, la culotte la plus légère irritait sa chair et lui faisait endurer de véritables
tourments. Ka-Sandra l'obligeait à en porter lorsqu'elle n'avait pas été assez docile pour la punir.
Elle portait deux anneaux d'or sur ses petites lèvres, signe de son appartenance à sa Maîtresse, Ka-Sandra.
Les marques imprimées sur son pubis, étaient creusées dans la chair. Rien que de les effleurer, on pouvait les
percevoir sous le doigt. De ces marques et de ces fers, Juliette éprouvait une fierté insensée presque irraisonnée.
Elle subissait toujours les supplices jusqu'au bout, faisant preuve en toutes circonstances d'une abnégation totale.
Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté. Mais elle pensait
que sa Maîtresse cherchait moins à manifester son pouvoir qu'à établir une tendre complicité, de l'amour avec
les sensations vertigineuses en plus. Juliette n'avait jamais compris, mais avait fini par admettre, pour une
vérité indéniable, l'enchevêtrement contradictoire de ses sentiments. Toujours docile, elle aimait le supplice, allant
jusqu'à regretter parfois qu'il ne soit pas plus long et plus féroce, voire inhumain. Mais sa nature masochiste ne
suffisait pas à expliquer sa passion. Elle aimait cette partie obscure qui faisait partie d'elle et que sa Maîtresse
nourrissait. Ka-Sandra la hissait, la projetait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant
en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Elle avait créer entre elles un lien indestructible.
Elle ne pourrait jamais oublier le jour de ses vingt ans. Ce jour-là, Ka-Sandra quitta tôt les cours qu'elle donnait à la
Sorbonne pour venir la chercher à la sortie de la faculté. La soirée s'annonçait douce et agréable. Juliette écoutait
le bruissement des feuilles, en songeant à la beauté naturelle du jour. La nature vous rend plus qu'elle ne vous prend
et ses bruits obligent à penser à son destin. Le grand amour vous fait cet effet-là. Les nuages traversaient lentement
le ciel du soir. Ils s'épaissirent un peu. Désormais, la réalité de la nuit et la réalité du jour seraient la même réalité.
Chez elle, Ka-Sandra lui demanda de se mettre nue, la regarda sans un mot lui obéir. N'avait-elle pas l'habitude d'être
nue sous son regard, comme elle avait l'habitude de ses silences. Elle l'attacha et lui demanda pour la première fois,
son accord. Elle voulait la fouetter jusqu'au sang. Elle lui dit seulement qu'elle l'aimait. Alors elle la battit si fort qu'elle
suffoqua. Au petit matin, Ka-Sandra était allongée près d'elle et elle ne pouvait penser à meilleure occupation que de
la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les lamelles du store rehaussait le brun
luisant de son corps. Elle était assoupie sur le ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé
et ses aisselles blanches. Ka-Sandra glissa un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée se couvrit
d'un frisson. Elle était grande et très blonde. Une femme idéalement belle. Bientôt, son regard s'attarda sur ses
cuisses écartées et immanquablement, une tension sourde s'empara d'elle. De ses lèvres, elle lècha sa peau tout
en dessinant ses omoplates avant de laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Elle frôla l'œillet secret
qui déjà cédait aux effleurements. Les chairs se distendirent, pour se raffermir aussitôt comme brusquées.
Ses doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes
après les autres, consciencieusement. Elle la vit approuver d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant
étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas,
le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était sexuelle. Mais Juliette se l'imaginait elle, bien trop jeune pour le savoir.
Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au
moindre toucher et enfin sursauta. Elle ressentit la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce
ce trou qui appelait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait;
elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Elle supposa qu'elle aimerait être
capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait. Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les
draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas l'affront d'un quelconque échec.
La douleur vive s'était évanouie alors Ka-Sandra la vit qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles susurrées ?
Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme.
Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela. Elle se tairait.
Mais Ka-Sandra la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante, raidie sous ses doigts. Il courtisait ses
hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser comme une
éclaboussure. Le coeur s'était déplacé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme l'aorte qui
donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Ka-Sandra sentait
la jouissance envahir Juliette peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve.
L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit
subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attendit à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième.
Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force. La
prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis,
profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre.
Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le
soleil, soudés et parfaitement imberbes. Maintenant, Juliette allait supplier.
Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents
de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne
soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le
chercher, elle même si Sarah ne cédait pas. Elle vit la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer
toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Adoré par les soumis fétichistes et Dominas qui récompensent ceux-ci en les autorisant à le faire,pratique sale et perverse pour les autres, le Cum on Clothes ou Panties tend à se généralisé sur les sites de vidéos pornos et dans les pratiques de couples.
Il s’agit d’un fétichisme sexuel* lié à l’excitation de voir sa partenaire porter un vêtement qui ne laisse pas indifférent Monsieur et dont la finalité est que monsieur éjacule sur ce dit vêtement. Chaussures, bas, collants, culottes et strings, soutiens-gorge, etc. Tout est possible. Ainsi sur certains sites , on découvre les mêmes pratiques sur lunettes, chaussettes, etc.
Il n’existe pas de nom propre à cette déviance que l’on peut classer comme la paraphilie** s’approchant le plus de la Salirophilie***
Le Vêtement est un objet d’érotisme
Dans le milieu du BDSM, autoriser son soumis à jouir sur le vêtement fétiche est une récompense. Le plus répandu étant le fétichisme des pieds et/ou des chaussures, botte, etc. Dans ces cas précis, l’homme est en position de soumission et c’est Madame qui décide où et sur quoi Monsieur peut éjaculer. Cette « pratique » fût longtemps assimilée au milieu du BDSM qui avait ses codes, mais aussi ses matières (Cuir, latex, vinyle, etc.) qui ont toujours fait fantasmer ces messieurs. Plus évoluée et raffinée, la lingerie a évolué et les matières aussi. Devenant excitante et provocante, ces messieurs en sont devenus fétichistes, même un peu. Les tenues de ville de ces dames, elles aussi plus sexy, près du corps, moulant les formes, n’hésitant pas à mettre en valeur leurs courbes. Ainsi les collants, leggings et autres produisent des excitations nouvelles et de nouveaux fantasmes et vices.
Lire la suite : https://comtedenoirceuil.com/cum-on-clothes-2/
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Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort,
on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément
transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité.
Patricia a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis
mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, et je fus convaincue que ma
vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par
je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble.
Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier et un lit. Rien, aucune activité sociale,
aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était
rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas
eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements
ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes,
n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis
et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux sociaux. Le mensonge,
dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de
tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur
l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous
le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes
habituellement au sarcasme et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée.
Patricia regarda Sarah sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux.
Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle
se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres S qui ornaient son pubis lisse, double signe de son
appartenance, mais surtout les cicatrices. Les coups de cravaches ou de fouet. Sarah la fouettait généralement
elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau,
élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en
frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées.
À force de la battre, elle était tombée amoureuse de Patricia. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais
Sarah lui interdit de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle
attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En
revanche, elle exigeait, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle vît aussi bien Patricia caresser une
autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Sarah avait-elle trop comptée
sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Patricia par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec
elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait
pas jusqu'aux yeux. En admettant que Patricia fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec Laure, ce qui
était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien.
Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui
vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Patricia
se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Sarah que pour apprendre l'amour et mieux se donner, esclave
et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les
râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Sarah disait d'elle qu'elle en profitait trop,
que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très
sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors
d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances; parfois elle
parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Sarah
la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir,
aussitôt pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de Sarah, pour
gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents
de sa Maîtresse. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun
désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle
usait d'elle, à l'idée que Sarah n'avait aucun ménagement à garder; aucune limite à la façon dont, sur son corps,
elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre.
Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient
le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Patricia passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune
fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être
fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle
se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu
s'offrir et se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis, peu à peu, le souvenir
de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de
l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets.
L'après-midi, elle retrouva Sarah et l'emmena chez Paul; vêtues toutes deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs
et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés
se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Patricia exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors
Patricia abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre,
jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses
membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à
flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très
mal; chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur
irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un
balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper
plus fort par le travers et les gémissements de Patricia furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua.
En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la
flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque
fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Patricia crispa ses
poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Sarah s'accroupit près des
épaules de Patricia et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise
éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées.
La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le
caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de
résister encore; parfois Patricia se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le
ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre
les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut
fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive.
Patricia laissa couler quelques larmes sur la main de Sarah qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On
la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de
temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Sarah posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide
et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente
des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau
satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Patricia s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le
gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Sarah, jouissant de toutes ses forces. Paul dut
maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus.
Quand Patricia eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les
positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba
lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le
phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement,
innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte.
Sarah posa son index sur l'anus de Patricia, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout.
Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie
par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert,
tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur
le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt
il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Patricia, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Sarah
avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la
cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non
sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait
sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées.
Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté
nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland
amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée
continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau.
Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et
distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la
croupe empalée. Patricia, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna
à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de
jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa.
Paul se retira, la libérant; Patricia voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa.
Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter
d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait.
Elle était là pour que Sarah assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était
décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive,
et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent
offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Une voix qui répète qu'elle vous aime et, derrière cette voix, imaginez ce qu'il vous plaira,
car elle dira rien d'autre. Les silences tendres, les mots échappés, tout cela vous importe
peu. Cette voix vous accable. Vous voudriez la chasser. Hélas, Patricia, avec ses belles
mains fines, était là, toujours là. Elle se multipliait au long des semaines, monotone et
identique. On ne se sauve que par l'excès, se disait-elle. Elle ne précisait pas devant quoi
elle se sauvait. Elle avait entre les reins une terrible dureté, dont on abusait trop souvent.
Elle n'avait pas besoin de bonheur. La souffrance, qu'elle savait parfaitement se procurer,
l'avait rendue presque sensible à l'existence des autres filles qui comme elle étaient livrées.
Dire que dès la seconde où sa Maîtresse l'eût quittée, elle commença de l'attendre, est peu
dire. Elle ne fut plus qu'attente et que nuit dans l'abstinence de ses supplices. Tout le temps
qu'elle demeura dans la salle de bain, elle se regarda dans le miroir, incapable de retenir
l'eau qui s'échappait de son corps. Il faisait plus chaud que d'habitude. Le soleil et la mer
l'avaient déjà dorée davantage, ses cheveux, ses sourcils et la très fine toison de son ventre.
Il y aurait beaucoup de choses à lui dire, mais d'abord, celle-ci, que je crains de deviner en elle de la légèreté.
Elle aimait la légèreté des choses, des actes, de la vie. Elle n'aimait pas la légèreté des êtres, tout ce qui était
un peu au-dessus du niveau semblait heurter Patricia. Elle ne recherchait pas à s'attribuer beaucoup de mérites
en ce monde ni dans l'autre, celui de l'abandon. Un sentiment d'insécurité pour son corps sans cesse meurtri. Elle
était bien jeune et ne savait même pas si elle possédait un peu de lumière. Sarah était arrivée quand elle était
dans l'ombre, et maintenant, il fallait arranger les choses. Tant pis pour elle. Les souvenirs qui ont su être poètes
de sa vie, c'est à dire dans le désordre, plaisir et enivrement de l'imagination. Mais dans la moindre de ses paroles,
raisonnable douce-amère, ce cadeau imprérieux du ciel, le lot avait oublié sa jeunesse, l'allégresse avec laquelle
elle devait accepter l'insistance, la mauvaise grâce, et la maladresse. Comme le fouet et les doubles fenêtres pour
que l'on ne l'entende pas hurler. Ses mains s'agrippaient aux colonnes du lit, où Sarah les assujettissait à l'aide de
fines cordelettes qui lui sciaient les poignets. Des sangles passaient dans les bracelets de ses chevilles. Elle était
allongée sur le dos, de telle façon que ses jambes surélevées et écartelées laisse à Sarah toute la fantaisie de la
fouetter. Elle était debout à coté d'elle, un martinet à la main. Aux premières cinglades qui la brûlèrent aux cuisses,
Patricia gémit. Mais elle ne voulait pas demander grâce, même quand sa Maîtresse passa de la droite à la gauche.
Elle crut seulement que les cordelettes déchireraient sa chair, tant elle se débattait. Mais Sarah entendait marquer
sa peau de traces nobles et régulières et surtout qu'elles fussent nettes. Il fallut subir sans souffle, sans troubler
l'attention de Sarah qui se porta bientôt sur ses seins. Elle allait retrouver sa considèration en s'accomodant de son
statut d'esclave et non pas de soumise. Et il n'était pour elle de plus grand bonheur que de se savoir appréciée.
L'amour mais avec un arc-en-ciel d'émotions vertigineuses en plus rayonnait toujours chaque parcelle de son corps.
Patricia n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles
fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses
et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs,
entrecoupés de sanglots. Sarah, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent
plus profonds. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla.
Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque
fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Patricia crispa ses
poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Sarah s'accroupit près des épaules
de Patricia et lui caressa le visage, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée.
Mais elle recommença, frappant plus fort, les fines lanières s'écrasèrent dans un bruit mat sur la pointe des seins.
Patricia laissa couler quelques larmes. Alors Sarah arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens,
mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses ouvertes et relevées sur le lit.
Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Sarah posa ses
lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de
sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda
à la jouissance. Sarah dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et
inintérrompus. Elle se consuma; sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité
même. Penchée au-dessus d'elle, Sarah tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina sur
sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux.
Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait
l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Sarah pour y échapper, quand il était
terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse
ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire.
Patricia ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme
pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation.
De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues,
être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne
la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Possédé, disait-on dans sa famille, une malédiction était donc tombée sur eux. Qu’avait-il donc fait pour que cette honte salisse toute une maison et ou la rumeur jettera doutes et confusion sur leur croyance et leurs modes de vie.
Après mille précautions, afin que l'affaire ne s’ébruite pas. On prit contact à 400 km de là, avec un prêtre exorciste, réputer pour son efficacité et sa discrétion.
Celui-ci dut repousser par 4 fois sa venue pour apporter son aide à la malheureuse… De mystérieux incidents intervenaient à chaque départ programmé l’obligeant à annuler.
Enfin, un jour, il prit la route, un matin à 4 h, à 9 h, il alerta la famille de son arrivée au village. Il se devait de passer au préalable voir le prêtre et se recueillir auprès du père, tout cela prendra 2h et sa venue prévue à 11 h.
On se dit, enfin l'aide tant attendue, et avec, l’espoir une rapide guérison… c’est du moins ce que pensait la famille de Mathilde.
En attendant, elle était attachée chaque nuit et enfermée. Malgré cela, on pouvait l’entendre gémir à n’en plus finir tant son plaisir était intense… Nul n’osait ouvrir la porte de peur d’être à son tour possédé… On préféra attendre la venue du docteur de l’âme…
Mathilde vivait ces nuits de façons si différentes. Elle l’attendait... Elle l’invoquait de mille façons, mais c’est aux formules d’amour qu’il était le plus sensible…
- Ô mon désiré, toi qui chaque nuit bénit ma peau de mille douceurs viens à mes cuisses, vient te perdre dans les méandres de mes formes voluptueuses. Regarde comme elles te réclament envoûtées et gourmandes de tes sublimes caresses. Hummm... Ô maître des sens, toi qui m’a révélé les plaisirs de la chair. Toi qui de moi, a fait ta convoitise. Viens et regarde, de mon délicat calice, devenu inaccessible, comme tu l’as exigé, s’écouler de fines gouttelettes miel et lait à la fois. Vient mon voleur... Descends les parois de mes cuisses, traverse la petite allée, jusqu'aux pétales accueillante de ma fleur. Hume les suaves senteurs de mon intimité ... Plonge dans l'infinie douceur de ma sensibilité, de ma corolle fait ta demeure, puis doucement escalade l'échine de mes émotions.
En place de mon assurance, de ma quiétude, sème le désordre, le trouble et l'envoûtement... Bâtie en moi le manque de toi ... Je t’offre ma chaire et bois mon sang. Deviens O, sublime poison celui qui vit en moi. Qu’ai-je à faire de ce monde si médiocre, inquisiteur et sans vie.
Et ainsi, la bête pour la dernière fois apparut, au coin du lit, puis l’interpellant.
- Humm Mathilde, reprenant une longue inspiration, tu aimes trop ressentir la jouissance. Hummmm, quelle chienne tu es!. Ta soif, de servir, d’appartenir et de t’offrir corps et âme à la perversion m’étonne, je l’avoue.
J’ai passé mon existence à exploiter les faiblesses de l’âme, rendue tant de femmes addicts aux plaisirs de la douleur. Combien d’antre-t-elles ont adopté la luxure comme mode de vie. Mais jamais je n’ai trouvé plus apte aux plaisirs de la chair, que ce soit par le doux ou par le sévère, tant tes zones érogènes sont sensibles et gourmandes de caresses.
Jamais, de ma vie démoniaque, je n’ai ressenti un tel désir de possession et de servitude. Et jamais, je n’ai reculé pour mon plaisir et celui de ma proie, jusqu’à la mener aux confins de noirs désirs, de déchéance, ou l’humiliation est jouissance. Tu es à moi et nul ne pourra te procurer ce que le gouffre de tes désirs réclame…
Par notre serment, nous profitons de votre sommeil. Dans votre lit, au plus profond de votre intimité, parfois prêt de vos maris, de vos amants, pour venir vous prendre, vous violer, vous baisez jusqu’à entrevoir les portes de la perception des jouissances ultimes. Vous jouissez de nos mots, de notre de science de l’interdit et vous écartez vos cuisses pour profiter de nos avantages. Quel que soit votre statut dans votre monde, nous connaissons la perverse qui est en vous. Et votre sommeil, ouvre les voie du songe par lesquels nous vous apparaissons.
Puis levant les yeux vers le ciel :
- Le Créateur vous à donnée ô femelle un appétit sexuel 8 fois supérieur à celui de l’homme, ignorant et prétentieux, bien maladroit quant à vous comprendre. L’immense majorité, n’en explore guère plus que le deuxième degré. Rares sont celles qui atteignent le degré 3. Pour les autres niveaux, l’élévation spirituelle, la maîtrise des sens, la connaissance de l’âme, de l’esprit et du corps, vous sont à peine accessibles tant vous avez perdu confiance, oublié votre nature profonde et tout son potentiel. Mais cette ivresse vous reste accessible, en partie, un moment. Certains tente de la retrouver par tout moyen, la majorité l’abandonne.
Oui, certaines cherchent à retrouver, dans leur vie réelle, le ressentit vécu. Aux grès de leurs errances, frôlant des sensations de jouissance, sans jamais les atteindre. Ignorent-ils que les degrés supérieurs sont inaccessibles d’un point de vue purement physique.
L’amour ce sentiment si puissant, que nous ressentons, mais ne pouvons le donner. il agit sur votre sensibilité cérébrale, vous rendant apte à la réception physique de l’émotion de façon décupler, bien plus puissante, chargée d’énergie, qui vous transporte au-delà des mondes au delà de toute réalité, mais seulement un instant un petit instant. D’ailleurs, s’il devait se prolonger, votre cœur ne pourrait le supporter.
Nous, déchût de l’amour, condamné à ne pas pourvoir, exprimer, transmettre ce sentiment, percevons vos fantasmes, votre sensibilité, votre faiblesse face aux plaisirs de la chair. Notre idéal se faire aimer et construire un univers secret. Mais cela est si rare. Et quand cela arrive, les vôtres, les enferment et divers moyens utilisés, nous coupent de tout contact, interdisant au songe d’être.
Et je ne veux pas que cela soit pour toi.
Aucune, aussi jeune que toi. Aucune, aussi attachante que toi. Et cela, attendrît mon regard et me pousse à la rédemption. Je te crois sincère et me refuse d’être ton bourreau.
Ainsi, j’ai décidé de rompre, tu es libre et aucun des miens mâles ou femelles ne t’importunera… Celui que j’ai possédé et à qui j’ai emprunté l'apparence, ne connaît pas ton existence et pourtant en vous réside votre salut... Votre accomplissement. Trouve-le avant que cela ne soit trop tard. Il resta à la regarder un instant, puis disparu….
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Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit
surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la
pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait
plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit
matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle
avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée
en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà
son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de
leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes
les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes
exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela
ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante.
Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la
confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser
tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance
aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir
recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence
d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en
respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes.
Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait
les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt,
elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse
surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger
la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses
pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins,
resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un
porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste.
Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle
semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être
préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape.
L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se
glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas
de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses
bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le
porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue.
Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants
pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été
décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir
ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie.
Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets.
Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle
dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus.
Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette
était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans
hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir.
- La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet.
- Merci Madame, répondit Sarah.
Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas,
comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum,
projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des
projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts.
- Je m’appelle Claire.
- Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse.
- Nous allons beaucoup te faire souffrir.
- Je sais que Juliette vous l’a demandé.
- Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword.
- Je le connais et je suis prête.
Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes.
Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les
tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui
importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait
leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de
mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil
ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la
concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les
limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas.
Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents,
et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit
au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira
l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières
s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage.
Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec
plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert,
nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance:
le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale.
Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses
épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle
pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale.
On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur.
C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête
en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces
dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse.
Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste
qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures
par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent
ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé
par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en
elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang
coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour
avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal,
on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des
traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il était moins de minuit quand nous entrâmes au Club 7 et nous allâmes nous asseoir tous les
trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie
s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête
homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux
bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant
la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui
régnait. L'endroit était frais, agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore; tout au
bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats
de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier
leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux
et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils
pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme
passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds
coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise
valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou
et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut.
On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère
qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de
nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées,
s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes
frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de
pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé
d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller
jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Juliette de son coté, avait entrepris de faire connaissance de la ravissante
blonde. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de
belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses
seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu.
Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier
dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce
surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir.
La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de
leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde
était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément
les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant
lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait
ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait
se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori.
Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Sarah. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le
silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à
la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Sarah. Ses seins tenaient juste dans la paume de
sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle
sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les
yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches
délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Sarah pinçait les
pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main
le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua
sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Sarah. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre
sous sa paire de bas. Sarah riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus
vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Sarah et Juliette avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles
étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette
avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas.
Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de
Sarah qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de
Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité
moite, constatant non sans fierté, que Sarah avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps
entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite
sur le comportement de Sarah. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait une parfaite soumise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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C’était une de ces soirées d’entreprise ou les directeurs avaient décidé de nous emmener au restaurant puis de fil en aiguille, l’heure avançant, nous nous étions retrouvés en boite de nuit. Pas tous et toutes, seulement ceux et celles qui avaient encore un peu d’énergie après une semaine épuisante. Nous étions une quinzaine, tout au plus. Il était minuit passé et l’alcool aidant, les conversations s’étaient forcément axés sur le sexe. Les collègues masculins étalaient leurs conquêtes allant même jusqu’à donner des détails intimes de soirées qu’ils avaient passées avec une femme. Si tenté que tous soient vrais. Moi, j’observais et ne disais rien. Les conversations d’adolescents du genre me passaient au-dessus de la tête. Certaines semblaient intriguées et curieuses et relançaient la machine à paroles et à fantasmes de ces messieurs présents.
Ils décidèrent d’aller danser sur la piste, ce que je refusais. Je restais là, au fond de la table seul. Enfin, non, je vis que l’une de mes collègues était restée là. C’était Marine. Elle avait rejoint la boite il y a deux mois et je n’avais jamais eu l’occasion de discuter avec elle. C’était une très belle jeune femme de 28 ans à la peau mate, métisse avec des cheveux très fins, noirs et mi-longs. Elle attisait les convoitises de mes collègues masculins et ce soir, sa petite robe de soirée moulante noire ne les avait pas laissés de marbre. J’avoue que moi-même, j’étais assez charmé de sa présence.
Elle scruta dans ma direction. Nous n’étions plus que tous les deux attablés pendant que les autres se trémoussaient sur la piste. Je ne dis rien et je la regardais aussi.
– Pas d’anecdotes croustillantes sur l’une de tes conquêtes ? Me lança t’elle.
– Vous semblez presque déçue, vous n’êtes donc pas rassasiée ? Lui répondis-je.
Elle sembla interloquée. Je ne saurais dire si c’était à cause du vouvoiement ou du fait que je ne saute pas sur l’occasion pour la draguer ? C’était une femme sure de son physique.
– Non j’ai…j’ai ma dose d’histoires cochonnes pour la soirée. Si tenter qu’elles soient vraies…
– Là, je ne peux qu’acquiescer.
– Je vous est déjà croisée plusieurs fois dans la boîte. Mais nous n’avions jamais discuté.
– Oui. Souvent vous étiez avec ces mêmes collègues, souvent en train de rire d’ailleurs.
– Je vois…
Je reprends ma coupe et ne dis plus rien. L’un des collègues revient prendre une gorgée dans son verre et balance :
– Oh ! Attention Marine ! Tu parles au plus mystérieux de nos collègues !
Puis il repart en dandinant sur la piste. J’esquisse un sourire amusé. Elle me regarde l’air intrigué.
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Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main
de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le
creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se
posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à
disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux
avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de
la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit
de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà
des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation.
Des plaisirs inavouables. Les corps amoureux se reflétaient dans le somptueux miroir de la
de la chambre parfumée du manoir. Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte
disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les Écossais, la nature a bâti, au pied des
Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé
par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur
de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est
large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature
appartient à la famille O'Laren qui a édifié là, vers la fin du XVIIIème siècle, un château
majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les O'Laren devaient leur
immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait
de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les
descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies.
Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine,
Robert O'Laren avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants,
où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel
très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la
mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean O'Laren, son fils unique et également ultime représentant de la
lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement: le centre devint un havre de paix pour
les victimes du stress contemporain. En 2010, après un long séjour aux USA, la dernière des O'Laren ajouta
à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait
d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante
passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le
raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde.
Ka-Sandra était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence
marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long
et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et
dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules,
et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Juliette était
devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Ka-Sandra.
Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité,
c'était une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile.
Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des O'Laren
baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et
dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs
des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent
leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle,
sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de
métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de
vibromasseurs et autres olisbos. Ka-Sandra est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Juliette.
Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres
sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce
lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites
les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui
allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à
demi endormie, Juliette, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut
le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Ka-Sandra briser le silence
régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence:
- Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous.
Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre
finit par la réveiller. La Maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse
puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol,
s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités,
habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle.
Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête.
La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail.
Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte,
ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or.
Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux
qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer
sur la poitrine de Juliette. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle
sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins.
Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à
l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal;
la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre
les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode.
Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes,
accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume
tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit
avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice.
Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient.
Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons
hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient,
allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin,
l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa robe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa
langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint
fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après
l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des
invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer.
Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité
de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se
prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette
voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant.
Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était
un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Juliette par ses poignets, debout les bras
écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave.
Ka-Sandra s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de
délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais
rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité.
Les yeux de Juliette regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un
miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied.
La Maîtresse des lieux attira Juliette au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les
deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Ka-Sandra en fixa un à chaque poignet de Juliette et
les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus
de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de
la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée.
Ka-Sandra examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les
parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement
aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente
caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons.
Cuisses serrées, Juliette tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Ka-Sandra suivait, penchée sur
le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que
loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage
s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles
pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Juliette se tint aux cordes tendues.
Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions
nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Juliette râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses
cuisses, mais Ka-Sandra la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait
en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles.
De nouveau, Ka-Sandra levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne
pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups
de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.
Soudain, Ka-Sandra frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de
coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle
mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant;
c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient.
Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même,
les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre
se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors
la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément.
Une chaleur intense inonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés,
se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en
cinglant les aréoles. La Maîtresse de Juliette, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses.
Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui.
Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.
Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait,
de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba;
seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se
donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle.
La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue
privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait
qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes.
Elle lui ordonna de rejoindre Juliette. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts.
Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade.
En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient
à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait.
L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit
pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées.
Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité,
mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Juliette; il força brusquement
ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait
à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se
promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité.
Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Juliette pour
le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie,
souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait
doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la
main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et
chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.
Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit
de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa
croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la
voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle
s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de
mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas.
Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait
son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les
invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland
affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Juliette. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle
se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de
se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer;
il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme.
Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Juliette,
la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades,
elle avait gémi sous les coups de Ka-Sandra comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres
des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle
vénérait Ka-Sandra. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir
par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet.
Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer.
Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit.
Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ce fut un coup frappé à la porte qui la réveilla, deux heures plus tard. Déjà, le désir parcourait son corps.
La persévérance signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais en même
temps, toutes les attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler
et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Charlotte songea à s'enivrer avec le champagne.
Ainsi elle n'aurait pas à réfléchir ni à prendre de décision. Elle porterait le bandeau. Tout ne lui serait pas infligé
à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre, mais de jouir aussi, tant il prenait plaisir à lui arracher ces
indubitables témoignages de son pouvoir. Il n'était pas dans ses habitudes de fuir les responsabilités.
Elle avait découvert la subtilité et la délicatesse du jeu des relations entre le maître et son esclave. Elle devait
savoir indiquer à l'inconnu les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre
faux pas romprait l'harmonie et au-delà briserait la considération qu'ils se porteraient l'un à l'autre. Toute femme
a ses limites, elle a les siennes. Il ne pourrait aller au delà des limites acceptées, moralement ou physiquement.
Toute dérogation à cette règle serait dangereuse. En cela, elle s'accorderait du plaisir et une nuit d'amour car il
avait la générosité de ne pas la priver d'orgasme. Charlotte devrait lui accorder les privilèges de sa fonction. Lui
procurer le bonheur grisant de la dominer tout en se préservant quelque indépendance, car alors la punition qui
s'ensuivrait serait source de plaisir pour l'un et l'autre. Se soumettre, endurer, désobéir et jouir dans la contrainte.
Elle avait pris conscience de son pouvoir sur l'homme. Car c'est une évidence qu'ignorent les non-initiés à cet
univers qu'elle pénétrait, marginal et si envoûtant. Il ne serait jamais celui que l'on croit. En réalité il serait en état
de dépendance totale vis à vis d'elle. Il existerait et ne trouverait sa place ou sa justification que par rapport à elle.
Par ce jeu subtil de rapports de force, elle serait certainement celle qui exercerait le véritable pouvoir dans leur
relation. Même s'il la pousserait certainement au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physiques lors
de séances très éprouvantes. Elle l'accepterait tout de lui pour autant qu'il n'abuse pas trop de la situation de
dépendance engendrée par l'amour qu'elle lui portait en la forçant à accepter des épreuves trop humiliantes.
Elle se pencha au-dessus des lis, huma leur parfum. Elle aimait les fleurs fraîches, le champagne, le déshabillé
et le symbole des menottes. Mais qui ne les aimerait pas ? Cela ne signifiait pas qu'elle était prête à succomber
à la requête de l'inconnu. Et toutes ces attentions. Elle ne savait pas ce qu'il pensait vraiment d'elle. Elle avait
voulu le séduire, mais en réalité, il l'avait soumise. Sur la terrasse de la suite, elle avait désiré être sodomisée et
elle avait joui mais ensuite dans le reflet de la lumière de la chambre, attachée, l'homme l'avait fouettée avec sa
ceinture. Les traces sur son corps la rendaient fière. Elle souhaita seulement qu'il fut également heureux, si le
le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l'aimer. Pour s'engager plus avant, elle aurait
besoin de savoir qu'il l'aimait. Mais comment pouvait-il le lui prouver ? Lui avait-elle, à dessein, assigné une
tâche impossible ? Avait-elle aussi peur qu'il le pensait ? Charlotte portait un collier de soumission mais elle
n'avait pas les clefs, encore moins celles des chaînes de leur relation amoureuse.
Elle se sentait incapable de répondre à toutes ces questions. Elle prit la paire de menottes et le bandeau. Elle fit
glisser ce dernier entre ses doigts. Devait-elle poursuivre leur relation et offrir une chance à ce lien si fort qui les
unissait ? Elle n'aurait su le dire mais secrètement elle l'espérait. Son corps l'exigeait. Alors que dix-neuf heures
approchait, elle se doucha, et s'habilla. Une simple robe légère, et en dessous une paire de bas tenue par un
porte-jarretelle; porter des sous-vêtements aurait été maladroit. Elle noua le bandeau sur ses yeux. Les cinq
minutes passèrent trop vite et lorsqu'on frappa à la porte, elle se sentit la gorge sèche. Elle l'entendit rentrer.
Sa voix profonde, sensuelle, fit courir un frisson le long de son dos et naître aussitôt le désir au creux de ses reins,
de son ventre. Déjà, ses seins se dressaient, pressant la soie de son décolleté. Très vite, elle compris qu'elle
avait pris la bonne décision. Et qu'importe ce qu'il adviendrait ensuite, elle était prête à vivre tous ses fantasmes.
- Il y a une chose qu'il faut que vous sachiez si vous me prenez en charge ce soir.
- De quoi s'agit-il ?
- Je ne porte pas de lingerie. Par conséquent, je suis nue sous ma robe.
- J'aimerais beaucoup voir.
Les doigts tremblants, elle saisit l'ourlet et fit remonter le tissu le long de sa cuisse. Jamais elle ne s'était sentie aussi
indécente et elle adorait cela. Elle écarta légèrement les cuisses. Elle se sentait déjà humide, prête pour lui. S'il ne la
touchait pas très vite, elle allait s'évanouir. Il laissa un doigt glisser vers l'intérieur de son entrecuisse, puis il effleura
son clitoris. Charlotte frissonna, le corps parcouru de sensations délicieuses.
- Nous n'allons pas faire l'amour ?
- D'abord, nous allons poursuivre votre apprentissage. Avez-vous aimé la séance d'hier ?
- Oui, je vous aime quand vous me dominez.
Elle se sentait rassurée. Il lui ordonna de se déshabiller totalement et de se débarrasser de ses talons hauts. Il glissa
quelque chose de doux et de soyeux autour de ses poignets et l'attacha. Elle testa ses liens. Elle pouvait bouger de
quelques centimètres. Ce qu'elle fit, et dans la position où elle se trouvait, le désir crût soudain dans ses reins. Alors
il décida de la contraindre, les bras maintenus dans le dos à l'aide de la paire de menottes métalliques.
- Je voudrais vous fouetter, et cette fois, je vous le demande. Acceptez-vous ?
- Vous connaissez la réponse, je vous aime.
Il lui enchaîna les mains au dessus de sa tête, à l'anneau fixé au plafond qui soutenait le lustre de la chambre. Quand
elle fut ainsi liée, il l'embrassa. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple
utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres coups plus violents. Puis, du martinet, l'homme passa à la cravache.
Elle en devina la morsure particulière au creux de ses reins. Cela devait être une cravache longue et fine, d'une souplesse
trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec précision et nuance, chaque coup reçu lui semblait différent,
selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire sur toute la longueur de la tige. Charlotte oublia toutes ses
résolutions pour se mettre à crier sous la morsure intolérable des coups. Le tout avait duré une dizaine de minutes. Il
s'arrêta. Elle ressentit un apaisement. L'inconnu lui ôta le bandeau qui la rendait aveugle.
Quand il la prit dans ses bras, le coton de sa chemise lui agaça la pointe des seins. Il l'embrassa, l'étendit sur le lit, se
coucha contre elle, et lentement et tendrement, il la prit, allant et venant dans les deux voies qui lui étaient offertes, pour
finalement se répandre dans sa bouche, qu'ensuite il embrassa encore. Elle trouva la force de lui répéter qu'elle l'aimait.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son
string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses
seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un
porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle
allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins.
Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne
saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de
plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour
s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne
vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un
mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices.
Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses
fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations
insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable.
À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les
spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans
qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt
força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper
à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement.
Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet
voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur
laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le
compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur,
bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins,
la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec
ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Un long silence suivit.
À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé
par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de
ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion,
elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son
ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé.
Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses
reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir,
en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait
d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les
doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la
verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation.
Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée
qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la
gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la
succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de
plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à
sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus
entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités.
Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui
enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si
volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta,
manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur
à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre
sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets
que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être
fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique.
On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré
d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe
consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de
cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes
penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la
chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées.
Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son
ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un
pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba
et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse
imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement.
Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir.
Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les
tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était
enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait
fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa
échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe
déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se
mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités.
Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles
sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la
pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet
inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler.
Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie,
maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et
coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient,
elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance.
Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit.
Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Ma Maîtresse m’a dit, je pense que tu es un véritable enculé, cela te fait bander quand je te mets deux ou trois doigts dans le cul et tu aimes te faire prendre avec mes godes ceinture.
J’ai envie de te faire enculer par un mec. «Non pitié Maîtresse pas cela»
- « Mais si, et je suis sûr que tu vas aimer ça, d’ailleurs je ne t’ai pas demandé tons avis et j’ai déjà envoyé une annonce :
«Couple cherche Homme, âge indifférent, bisexuel, actif et directif pour s'occuper de Monsieur. Madame spectatrice.»
Il fallait envisager une première expériencensous l'angle des contraintes homosexuelles de mon soumis. C'est en tout cas comme ça que j'avais accepté de faire paraître cette annonce sur différents sites. Mais je crois que mon soumis n'était pas dupe.
J’ai reçu un courrier innombrable.
Et j’ai correspondu avec un certain « Maître ». Il nous avait envoyé des photos, ( la quarantaine, gueule carrée. grosse bite).
Je fantasmais déjà sur cette rencontre. Il avait bien précisé qu'il était dominateur et qu'il n'était pas question de subir la sodomie ou même de sucer un homme. Il n'aimait que la possession et la pénétration. Il exigeait aussi que je sois présente et me demandait, à moi, quelles étaient mes envies.
- Ton fantasme, c'est d'être enculé, et bien, je suis d'accord même si ce ne sera pas cette fois-ci. Puisque ici, c’est pour te faire plaisir.
Je me souviens très bien de ce qu'il m'a répondu:
- C'est uniquement pour me faire plaisir?
Le fantasme récurrent de mon soumis: être appelé enculé et l'être aussi, fantasme que je partageais de plus en plus et que je souhaitais réaliser au plus tôt.
En effet, c’est d’une véritable envie tant intellectuelle que physique dont je parle.
Quand je dis que Maître aimait posséder, je voulais bien entendu parler de soumission à ses ordres, devenir des objets de plaisir.
Mon soumis allait être pénétré par un homme, moi étant spectatrice.
Je demande à mon soumis de s’habiller avec une mini jupe en cuir et un string. Mon soumis confirme nos échanges sur Internet et son envie d'être sodomisé en ma présence.
Le Maître demande alors si mon soumis est d'accord pour lui obéir en tout et lui précise qu'il n'y aura pas de violence et qu'il pourra toujours dire le mot qui arrêtera tout.il me regarde pour chercher mon approbation mais je garde une attitude neutre. Il dit:
- Oui, je suis d'accord mais il faudrait aussi avoir l'approbation de ma maîtresse.
Se tournant vers moi, il me pose la même question, je réponds après un petit moment d'hésitation :
- Oui, je suis d'accord pour t'obéir.
Il se lève et rejoint mon mari, assis dans le divan. Je suis en face dans un fauteuil. Il se débraguette et présente sa queue au niveau du visage de mon mari et lui dit, d'une voix soudain changée:
- Suce-moi la bite!
il ouvre la bouche et engouffre la bite (de belle dimension!); une main sur la hampe, l'autre lui massant les couilles. mon soumissemble accepter.
Je vois la queue aller et venir dans la bouche de mon soumis qui y mettait vraiment du sien pour lui aussi, c’était une première !
Tout à coup, il s'adresse à mon soumis:
- Tu m'as bien dit que tu allais m'obéir en tout, sans discussions ?
- Oui, répond t il, je vais t'obéir en tout.
Ainsi je serai dans son dos. Jusqu'au moment de la pénétration, c'est toi qui dirigeras nos ébats;
De plus, je veux que ce soit toi qui guides ma bite dans ton anus. Compris?
- Oui, oui, j'ai compris !
- C'est vraiment ce que tu veux? Attention , il n'y aura plus de marche arrière même si tu demandes d'arrêter, moi je ne le voudrai plus. Tu veux vraiment être enculé ? Réponds clairement !
- Oui, je veux vraiment être enculé pour la première fois ce soir et je ne compte pas t'arrêter en cours de route.
- Eh bien, continue ce que tu as commencé alors !
J'avoue que la situation m'excitait au plus haut point, j'avais déjà envie de cette queue que je sentais contre mes fesses, pour ensuite glisser la main dans mon string.
Il voulait prendre les opérations en main et donc fait comprendre à mon soumis d'accélérer le mouvement. Je remarquais qu’il avait une érection incroyable; ça lui plaisait vraiment.
- Voilà, tu es un soumis vraiment un enculé à présent !
Au même moment,, prenant mes fesses à pleines mains, s'est enfoncé d'un coup.
Je ne sais plus combien de fois j'ai joui, mais c'était fabuleux ! il se moquait , le traitant d’enculé, de lope. tellement il était excité, il a joui dans son string sans même se toucher !! Je ne pouvais rêver de meilleures preuves de son réel plaisir à être enculé! sous l’œil brillant de mon soumis lopette.
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Quand elle se présenta à la porte, Juliette se sentait nerveuse; sa Maîtresse lui avait ordonné
de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à
l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle,
tout s'écroulait. Elle ne savait plus: aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton
de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à
elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête.
Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout
à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements
de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit.
Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour,
mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait,
mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de
l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce
et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Juliette se
sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Ka-Sandra ne manquait pas de critiquer
cruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué.
En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage la rendait attirante mais timide et
nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se
dirigea vers Juliette en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment.
Juliette recula protégeant son visage rougi de ses deux mains.
- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait.
- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ?
- Oui.
- As-tu retiré ton plug anal ?
- Oui
- Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation.
- Mais, c'est impossible.
Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau.
- Oui, oui ne vous énervez pas.
Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros.
Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle.
- OK viens t'asseoir près de moi.
- Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir.
Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite.
- Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé.
Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Juliette
avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta,
ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus
et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Juliette releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et
reposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté.
– Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation.
L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait
que Juliette n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la
respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de
de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt,
l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant
délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient.
Juliette se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement
du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Juliette s'accouda
et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux,
L'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois
mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui lui reprocherait.
Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Juliette avait posé les bras le long de son corps
et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu.
Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait
jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats
qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion.
L'inconnue admirait Juliette qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en
passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec
une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression
et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Juliette se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours
cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement.
Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois.
Juliette avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait
toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût
certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée
du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes.
Le corps de Juliette réclamait toujours davantage; le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel,
pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient
étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Juliette,
détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent.
Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance
envahir Juliette par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de
son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se
fendirent en obéissant. Juliette desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois.
Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Juliette était
suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de
l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant.
- Je suis donc anale ... soupira-t-elle.
- En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue.
- Vous reverrais-je bientôt ? demanda Juliette.
- Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la
transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle.
Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au
travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi.
Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait
été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme
d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait,
l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation.
En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes.
Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait
particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite
était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée
sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce
chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins
aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une
paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir.
Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de
pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés.
Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y
parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très
libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle
accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait
des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester.
Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux
gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait
cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite,
toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps
ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence
souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main.
- On va aller à ton bureau on a des choses à te dire.
Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa.
- Reste debout.
- Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je
reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle.
- C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent,
tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme
comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent
humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope.
- Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me
semble... Alors, tu es à moi, point final.
- Tu es une salope, dis-le.
- Je... Je suis une salope.
- Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant
tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est
une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ?
- À toi de jouer, Chloé.
Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard
faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau.
- Oui entrez.
Chloé entra et referma la porte.
- Tu m'ignores ?
- Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent.
- Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ?
- Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser,
je ne voulais pas te vexer.
- Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies.
Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui
mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui
lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses.
- Vas-y branle moi.
Juliette était morte de peur et résista.
- Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ?
Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices.
- Plus vite, mieux que ça.
Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la
fourra sous son string.
- Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme.
Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en
cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus
de sa tête.
- Vas-y suce moi, et fais le bien.
Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés
dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses
cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup.
- Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien.
Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes
les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle.
- Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des
relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me
faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ?
- Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains
dans le dos. Allez. Exécution.
Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de
façon métallique.
- J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras.
Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa
à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière.
- Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même
anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle
avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop.
Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble.
Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette.
Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au
dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui
répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et
referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette.
- Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher
des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera
comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai
des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes.
Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes
puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au
dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait
classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on
devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait
empêcher un balancement de ses seins.
Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui
demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme
qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts;
elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète
sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue.
Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un
mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors
prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille:
- J'habite à côté, tu viens ?
Elle entendit dans son écouteur:
- Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi.
Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Elles roulèrent sans se parler vers le centre ville. Juliette conduisait sa voiture à travers
la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment
se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même
pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiètude et excitation, ivresse et émoi.
À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois,
elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout
proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait
à ce que la main de Juliette se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse
sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, aggripée à son corps. N'importe
quel contact lui aurait plu, mais rien ne passait. Indifférente à la tension de Charlotte, aux
imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces
cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette
ne semblait absorbée que par les embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la
devanture d'une boutique de lingerie urtra-chic. Luxe, calme et volupté, commenta-t-elle.
Sur les murs couleur pêche, des strings, des tangas et des soutiens-gorge tendus entre des cadres dorés
dessinaient dans le vide des silhouettes raffinées. Regroupées par couleur, mises en lumière avec un soin
maniaque, des centaines de dentelles arachnéennes et de satins précieux reposaient sur des rayonnages
d'acajou, telles de prestigieuses pièces de collection. Charlotte sentit un léger frisson la parcourir de l'échine
aux reins. L'élégance extrême de ce temple dédié aux dessous féminins ne la mettait pas à l'aise. Juliette
s'en moquait. Déjà, elle se penchait sur les étagères pour y pêcher des articles froufroutants. Elle lui jetait
des coups d'œil malicieux. Et elle l'entraîna jusqu'à l'une des cabines d'essayage.
Dans cet établissement ultra-chic, les cabines d'essayage n'avaient rien à voir avec les vulgaires isoloirs des
autres magasins. C'étaient de véritables salons: une porte de verre dépoli s'ouvrait sur un espace de deux
mètres sur deux tapissé d'acajou et d'une profonde moquette noire. Au fond, un large tryptique permettait de
se voir sous toutes les coutures. Juliette poussa Charlotte à l'intérieur et s'y engouffra à son tour. Bientôt, elle
lui demanda de se déshabiller. Cet ordre excita Charlotte, non seulement parce qu'il lui avait été donné par sa
Maîtresse, mais aussi à cause du lieu où elles se trouvaient. La présence de Juliette observant tout près d'elle
son strip-tease acheva bien sûr de l'émouvoir. Se retrouver totalement nue pour essayer un string et un bustier
de satin abricot assorti la troublait encore davantage.
Charlotte respira un peu plus vite en regardant dans le miroir les mains de Juliette se poser sur ses hanches
sur l'échancrure du string. Elle lui fit faire un demi-tour, passant et repassant les doigts sur ses fesses à travers
le satin. Le souffle court, Charlotte ferma les yeux et entrouvit légèrement les cuisses. Elle craignait de tâcher
le fond de la culotte, tant les doigts de sa Maîtresse frôlaient déjà son sexe depuis l'entrejambe jusqu'au nombril,
sans s'attarder, comme distraits. Elle posa une main sur celle de son amante dans l'espoir de la guider mieux,
mais sans oser la forcer à pousser plus loin ses investigations sensuelles.
- Je pourrais te plaquer à plat ventre contre la cloison. Imagine le contact lisse de l'acajou contre tes seins pressés.
Tu sentirais la pointe des miens contre ton dos et mon sexe brûlant contre tes fesses. Je te mordillerais le cou,
ici même avec toutes les clientes autour de nous. Je suis sûre que cela te plairait.
À cet instant, une vendeuse entrouvit la porte.
- Est-ce que ça lui plait ? demanda-t-elle avec un large sourire.
- C'est tout à fait charmant sur vous, pousuivit la vendeuse. Voyez comme les bonnets pigeonnants valorisent
votre poitrine. Prenez-vous celui-ci ou souhaitez-vous essayer autre chose ?
- Non, elle prend celui-ci, annonça Juliette.
La vendeuse emmaillota avec mille précautions la lingerie dans du papier de soie.
- Vous constaterez d'ailleurs que ce modèle est aussi confortable que sophistiqué. Monsieur trouvera lui aussi cet
ensemble tout à fait charmant.
- Pas Monsieur, Madame, rectifia Juliette en s'emparant du sac de papier rose. Elle passa son bras sous celui de
Charlotte et sortit du magasin en riant, ravie de son impertinence et de la stupéfaction de la vendeuse.
- Maintenant, on va au Dépot, annonça-t-elle en se remettant au volant.
Le Dépot était un café-brasserie sans âme, uniquement fréquenté par une clientèle masculine. Elles s'installèrent
à l'opposé du bar et Juliette commanda deux salades. Les hommes parlaient mais ne s'écoutaient plus. Ils n'avaient
plus d'attention que pour les nouvelles venues, pour leur jambes et leurs seins, pour leurs jupes si courtes.
- Écarte un peu les cuisses, chuchota Juliette à l'oreille de Charlotte.
- Quoi ? Mais tu es folle ?
- C'est un ordre.
- Maintenant, passe la main sur une de tes cuisses, et arrange-toi pour relever les jambes un peu plus haut.
Un coup d'œil lui permit de constater qu'elle avait obéit à son ordre avec beaucoup d'application: sa jupe remontait si
haut qu'elle pouvait voir l'amorce blanche de sa culoltte. Juliette souriait, les yeux droits dans les siens, et elle eut la
sensation qu'enfin elle lui plaisait vraiment. Son zèle la bluffait.
- Je vais faire tomber la salière et tu vas la ramasser, annonça Juliette. Mais d'abord, ouvre ton chemisier de deux
boutons de plus. Tu as compris ?
Charlotte hocha la tête, fit mine se s'essuyer la bouche avec sa serviette et en profita pour échancrer un peu plus son
corsage.
- Embrasse-moi dit Juliette.
Elle avait brusquement rapproché son visage et ne souriait plus du tout. Elle passa sa main dans le cou de Charlotte
et attira d'autorité ses lèvres vers les siennes. N'eut été le délicat parfum Miss Dior, elle aurait pu croire que c'était un
homme qui était en train de l'embrasser, tant Juliette mettait de fougue à posséder sa bouche. Dans la brasserie, les
conversations s'étaient tues brusquement. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Charlotte découvrit autour d'elle des hommes
pétrifiés dans leur attitude.
- Maintenant, écoute-moi attentivement, le brun aux cheveux presque rasés qui porte un jean s'appelle Xavier.
Il habite à deux pas d'ici. Il va partir avant toi et tu vas le rejoindre. Voilà son adresse. Dans le hall de l'entrée
de son immeuble, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur de Saint-Avit. Prends l'ascenseur jusqu'au
deuxième étage, c'est la porte de droite. Une jolie jeune femme t'ouvrira, elle s'appelle Valérie. tu te déshabilleras
et lui feras l'amour sans la déshabiller. Ensuite tu dégraferas le pantalon de Xavier et tu donneras l'ordre à Valérie
de se dévêtir. Elle le masturbera à ta demande et lorsque son sexe sera en érection tu le prendras dans ta bouche.
Charlotte, ébahie, écoutait religieusement Juliette, mais sans oser ni intervenir encore moins protester.
Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras
à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche.
Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu
accepteras. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche.
Elle appuya sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pouvait commencer. Ses mains tremblaient, sentant son
corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Elle frappa à la porte, une très belle jeune femme apparût.
Elle commit sa première faute; elle oublia de se déshabiller. Valérie le fit pour elle, avec grâce et naturel. Il lui fallait
réagir, si elle ne voulait pas commettre une seconde erreur. Elle commença à embrasser son ventre doux et moite,
délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie ne parut pas étonnée de cette visite. Xavier entra. Elle lui
dégrafa la ceinture de son pantalon. La jeune femme acheva de le déshabiller avec élégance et prit le sexe de
l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair.
La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement
à Valérie de cesser de le masturber, il demanda à Charlotte de s'allonger sur le lit, sur le ventre, en cambrant ses
reins au maximum. Sans qu'elle y soit préparée, il la sodomisa sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie
de se mettre dans la même position, il la prit à son tour tout aussi brutalement. Xavier somma d'une voix autoritaire:
- Laquelle veut me recevoir ?
Charlotte répondit spontanément qu'elle le désirait. Il lui ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie
caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait
sous sa langue. Le membre devint si volumineux qu'elle eut quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance.
Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, inondant sa gorge d'un
liquide qu'elle prit à coeur à avaler avec dévotion. Juliette lui avait appris à se délecter de sperme, à plus soif.
Xavier les envoya se laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant qu'elles n'eurent le temps de se mettre sous la
douche, il urina sur elles en les éclaboussant d'un jet dru et tiède. Elles tournèrent sur elles-mêmes afin que chaque
parcelle de leurs corps reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta leur donnèrent l'envie de lui offrir une dernière
scène. Elles refirent l'amour presque tendrement.
Quand Charlotte rentra chez elle, épuisée mais heureuse d'avoir franchi une nouvelle étape dans son abnégation,
elle reçut un appel de Juliette. Froidemement, elle lui annonça qu'elle serait offerte prochainement lors d'une soirée
privée. Elle s'endormit presque aussitôt après avoir pris un bain.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Charlotte passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.
L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude
d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans
cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute
l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se
laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis,
peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur
qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Paul et trouva la vie plus belle
que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets.
L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient
l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites.
Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans
passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul.
Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les
chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position
d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à
flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues.
Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses
muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une
torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la
soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers
et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua.
En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la
flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque
fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses
poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des
épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise
éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées.
La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le
caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de
résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le
ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre
les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut
fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive.
Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation.
On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de
temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide
et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente
des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau
satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le
gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut
maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus.
Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les
positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba
lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le
phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement,
innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte.
Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout.
Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie
par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert,
tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur
le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit.
Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette
avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la
cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non
sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait
sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées.
Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté
nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland
amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée
continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau.
Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et
distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la
croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna
à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de
jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa.
Paul se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa.
Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter
d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait.
Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était
décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive,
et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent
offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne.
Hommage à Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Aujourd'hui, dans les films érotiques, le BDSM sert de support à l'expression de fantasme de puissance.
Sa mise en scène frise souvent le grand guignol. Pourtant, loin d'être une pratique fantaisiste, il traduit
dans la sexualité une tendance du psychisme à osciller entre domination et soumission. Histoire d’O
a certes défrayé la chronique de façon admirable, mais ce n’est qu’une œuvre littéraire, aucunement
un manuel BDSM. Le SM dont nous abreuvent les médias n’existe pas ailleurs que dans l’imagination
collective, sous la forme d’une pathologie hallucinatoire à laquelle aucun malade ne pourra jamais
s’identifier. Et cette farce universelle, pour avoir le mérite d’alimenter les fantasmes populaires des
deuxièmes parties de soirées télévisuelles, continuera longtemps à culpabiliser des individus normaux
qui ressentent en eux un instinct proche de ce SM que les foules diabolisent. Loin de toute caricature,
dans certains contextes, ce n’est pas tant la perception du statut immoral ou condamnable des pratiques
BDSM qui est réprouvée ou qui serait perçue comme anormale, mais bien le fait d’étaler sa vie intime dans
un contexte qui ne s’y prêterait pas. En somme, il est possible d’affirmer que le BDSM est plus acceptable
qu’auparavant comme en témoigne son infiltration dans la culture populaire. Désormais ce n'est plus le
caractère violent des pratiques qui est au cœur des débats mais bien plutôt la question du consentement.
À l’intérieur de la culture BDSM, il semble que les discours se soient adaptés aux changements dans la normativité
contemporaine où l’idéal de la communication, du consentement et du sujet libéral maître de ses choix se soit répandu.
Dans cette optique, le SM est désormais pensé comme une activité sexuelle favorisant le bien-être des adeptes et
l’atteinte du plaisir, ce qui entre dans la logique de la santé sexuelle. Cette vision s’appuie sur une conception libérale
du sujet contemporain que l’on imagine capable de prendre conscience de son état ou de ses processus émotionnels
dans le but d’exprimer ouvertement ses désirs sexuels pour les vivre avec un partenaire.
L’accent mis par les protagonistes unis dans une relation sur la négociation des pratiques et la démonstration d’une
compréhension raffinée du consentement qui demeure l’objet de perpétuelles réflexions, pourrait nous conduire à affirmer
que les adeptes de BDSM se positionnent non pas dans le spectre de la déviance, mais dans celui d’une hypernormalité,
au sens où ce sont bien eux qui correspondent à une figure avant-gardiste des idéaux contemporains de communication,
de rationalisme et de quête de plaisir fondée sur les désirs réciproques de chacun. Le sexe sous tension libère du sexe.
Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace
au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes.
Le corps que nous sommes est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des
besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir
indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir
et déplaisir sont donc respectivement articulés aux pulsions de vie et pulsions de mort. Le plaisir lorsqu'il survient
recouvre la sensation désagréable précédente. C'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le
besoin à satisfaire. La résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement
du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement.
De plus, le sentiment d'indignité à l'œuvre dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra
le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir.
C'est le masochiste qui crée le sadique, attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru.
Ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, s'occupe du masochiste, il répond à une tension.
Cette structuration est explicite dans le troublant film de Michael Hanecke: " La Pianiste." Quel qu’en soient les origines,
apparaît l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse
l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des
détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister.
Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Clairement exprimé, la flagellation
permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires,
à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation
sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de
flagellation. Elle ou il offre à sa Maîtresse ou à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à elle ou à
lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler.
Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur un carcan, un cheval d'arçon,
le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines,
hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes
peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou
sexuelles, d'excitation, de douleur, et d'orgasme. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en
jouissance. Lors de pratiques SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. Elles renvoient
à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal. Certaines parties du corps sont ainsi
honteuses et attirantes (sexe, anus). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir.
L'anticipation, l'imagination, sont les portes de la volupté sexuelle. La soumise éprouve le bonheur d'être le centre d'intérêt,
l’objet de tous les honneurs; félicité délicatement épicée par son imagination et l'appréhension qu'elle peut y puiser, tandis
que l'excitation monte. Le dominant découvre avec surprise que ses pulsions sont finalement très complémentaires des
attentes de sa compagne; les deux partenaires ont, en fin de compte, des goûts très en accord et des fantasmes communs.
Le jeu BDSM a cela de libérateur qu'il crée un contexte où chaque protagoniste va pouvoir se décharger sans honte de ces
tabous, pour jouir librement de sa libido, tout en se délectant du plaisir de l'autre. Le sexe, s’il ne rend pas aveugle, a cela
en commun avec les occupations physiques intenses, comme les compétitions sportives, qu’il possède les facultés de
désinhiber, et d’occulter magiquement l’environnement. Il en va de même en SM, lors d'une séance pour les partenaires.
Ce sont des leviers connus dans la sexualité, qui décuplent l'excitation et le plaisir qui en découle. Pour quelles raisons ?
Du côté du soumis (ou de la soumise), ces leviers jouent sur l'abandon à l'autre; il ou elle est à la merci de celui., celle qui
pourrait tout lui infliger, et qui contrôle son plaisir. Un jeu qui simule l'exposition au danger. Du côté du (de) la dominant (e),
il ou elle obtient la toute-puissance sur son (sa) partenaire, avec la possibilité de faire mal ou de faire jouir. En dehors du
SM, il s'agit de fantasmes et d'imaginaire, pas de violence infligée chez la plupart des couples. Pour certain(e)s, c'est parfois
tout simplement faire une fellation, assis (e) aux pieds de l'autre debout; qui est soumis(e) et qui domine ? Celui, celle qui
est aux pieds de l'autre ? Ou celui, celle qui domine en étant maître ou maîtresse du plaisir de l'autre ?
En psychiatrie, le sadomasochisme fait partie de ce que l'on appelle les paraphilies, baptisées autrefois les perversions,
comme l'exhibitionnisme, le fétichisme, ou la zoophilie. Ce sont des pratiques qui n'utilisent pas les ressorts sexuels jugés
"normaux" par la société. Le masochiste ne jouira que dans la souffrance et l'humilation ; il n'aura pas d'orgasme dans un
rapport classique. Son cerveau produit des endorphines, des antidouleurs naturels, qui sont sécrétés lors du plaisir, de
l'orgasme et de la souffrance. Celle-ci est transformée en plaisir sexuel dans le cadre du masochisme. Le sadique, lui,
prendra un plaisir à la fois psychologique et physique dans la douleur qu'il impose. Il frappe ou humilie pour blesser son
partenaire de jeux érotiques. Le pouvoir dont il dispose devant sa ou son partenaire, décuple son excitation et son plaisir.
Il se confronte au pouvoir dont elle dispose sur un autre être humain et à sa toute-puissance.
Les sadomasochistes utilisent exactement les mêmes ressorts que les adeptes de domination et de soumission, pour
augmenter leur plaisir. Car le plaisir est mutuel et partagé, c'est là tout l'enjeu du rapport SM. Il apporte un apaisement
et un épanouissement sexuel aux couples qui le pratiquent. La confiance, l'écoute, la discussion et la connaissance
de l'autre sont les vrais points à rechercher dans toute relation, et c'est d'eux que naîtra, parmi mille autres plaisirs,
ce doux sentiment d'abandon que d'aucun appelle allégoriquement le subspace.
Le SM n'est pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires.
Dans une certaine mesure en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentent la sexualité
et ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue
de l'autre. Le SM sain et modéré actualise et réalise une part des désirs inconscients informulés des partenaires.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Le terme BDSM est généralement employé pour décrire les comportements d'échange de pouvoir
et l'utilisation de douleur dans un contexte sexuel. Antérieurement appelé simplement SM, le sigle
BDSM est plus couramment utilisé aujourd'hui pour une meilleure représentativité de la diversité des
pratiques. Ce dernier inclut trois composantes distinctes du jeu de pouvoir: le bondage/discipline
(BD), la domination/soumission et le sadomasochisme (SM). Le BD représente une combinaison entre
la restriction de mouvement et la punition ou encore le contrôle du partenaire. Le jeu de Ds renvoie
à la domination et à la soumission et représente l'échange de pouvoir ou de contrôle érotique d'un
partenaire à un autre, sans nécessairement inclure la douleur physique. La composante SM,
c'est-à-dire sadomasochiste, fait référence à l'érotisation de la douleur. Même si peu de chercheurs
ont étudié la communauté BDSM, ceux qui l'ont fait, sont unanimes: un peu partout dans le monde se
trouvent des communautés dynamiques et structurées qui regroupent des centaines de personnes
pratiquant le BDSM.
La communauté BDSM est un lieu de rassemblement pour les personnes ayant un intérêt pour le BDSM, mais peu
d'auteurs s'entendent sur une définition claire de ces pratiques. On identifie généralement cinq composantes qui
sont essentielles à tout ce qui réfère au BDSM: l' apparence d'une relation de domination et de soumission; un
jeu de rôle; un consentement à participer au jeu; un contexte sexuel; une définition mutuelle que l'activité constitue
une pratique BDSM. De très nombreux discours présentent le BDSM comme une simple variation à la sexualité et
établissent des normes pour rendre les pratiques saines, sécuritaires et consensuelles, tandis que d'autres écrits
tentent d'opposer le BDSM à la sexualité non-BDSM (qualifiée de vanille dans le milieu BDSM) et le présentent
comme une identité transgressive. Les auteurs comparent cette vague d'écrits à une étape de transgression
essentielle dans l'acquisition d'une citoyenneté sexuelle.
Les évènements sociaux seraient une occasion d'afficher son propre style de comportements BDSM devant autrui;
les soirées ont également une fonction sociale, c' est-à-dire qu'elles permettent aux personnes ayant des intérêts
similaires de se rejoindre pour interagir sur des sujets liés au BDSM. Le statut d'un membre dans la communauté
est tributaire de son expérience, son niveau de sécurité. Son implication dans le groupe et sa pratique des jeux
nécessitant de l'entraînement, du talent et de la pratique. Il semble que les communautés soient autosuffisantes
en termes d'éducation et de prévention. Les membres des communautés BDSM à travers le monde basent leurs
pratiques sur le crédo "Sane, safe and consensual", qui signifie que toutes les pratiques se doivent d'êtres saines,
d'être sécuritaires, saines et consensuelles.
L'accent est mis sur la communication, la négociation et le consentement égalitaires et honnêtes, puisque dans tout
jeu, la confiance mutuelle est fondamentale et les limites et préférences des partenaires doivent être respectées.
La participation forcée n'est pas acceptée dans la culture BDSM; seule l'illusion que les individus sont victimes de
coercition est permise. L'accord sur les différentes normes et valeurs de la communauté serait un moyen de diminuer
les risques liés aux pratiques. La notion de sécurité dans la communauté BDSM n'est pas seulement une question de
technique, mais aussi de principe. Ce principe est le socle de toute relation BDSM, qui l'utilise pour se dissocier de la
criminalité et de la maladie mentale.
Dans les relations et mises en scène BDSM, la négociation est à la base du consentement. Les partenaires s'entendent
sur les pratiques qui auront lieu pendant une séance et discutent des limites de chacun. Ils utilisent un mot de sécurité
en anglais, le safeword, pour aviser le partenaire dominant qu'il approche ou a dépassé une limite. Certaines personnes
dominantes testent les limites de la personne soumise et se permettent occasionnellement de repousser la limite qui
avait été négociée lorsqu'ils connaissent l'autre personne. Cette transgression n'est pas perçue comme une violation;
le fait de repousser les limites ajoute alors un sentiment d'authenticité et de réalisme à la scène et plusieurs soumis
apprécient cette incartade. Dans de telles circonstances, la négociation des mots de sécurité, par exemple "jaune" pour
ralentir et "rouge" pour arrêter, devient primordiale. Le respect de la sécurité est fondamental.
Les pratiques BDSM expriment la volonté de présenter une alternative à la sexualité traditionnelle dans une exploration
des différentes dimensions du corps humain en termes de sensualité et d'émotions, l'occasion d'une opportunité pour
une forme de spiritualité en utilisant le corps. Lors d'une séance, le but est de débuter le jeu de manière douce pour
ensuite augmenter graduellement la fréquence et la force des coups donnés, entrecoupé de massages ou de caresses.
Certaines séances revêtent un caractère exclusivement physique tandis que d'autres incluent un aspect psychologique,
mais l'orgasme n'en est pas nécessairement la finalité.
Selon l'opininon générale, les pratiques BDSM devienent sexuellement excitantes pour les partenaires ou éveillent leur
désir de s'engager dans de telles relations. Il y a aussi une motivation exhibitionniste à jouer en public; certains trouvent
que le regard des autres augmente leur excitation, tandis que d'autres apprécient la reconnaissance et les compliments
qui suivent une séance. Même si la plupart des donjons ne présentent pas de règlements contre l'activité sexuelle, l'activité
coïtale ou la recherche d'orgasme exclusivement sexuel est rare. Le coït est trop personnel pour être effectué en public ou
parfois, il consiste principalement en la culmination de la soirée.
Souvent, le lieu n'est pas approprié ou structuré pour permettre de telles pratiques, mais lorsque ces dernières surviennent,
elles se font normalement dans un couple établi et rarement entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Que ce
soit en public ou en privé, le coït ou la stimulation sexuelle menant à l'orgasme ne fait pas régulièrement partie de la vie
sexuelle des partenaires, en particulier chez le couple Dominante/soumis. Toutefois, la recherche de la jouissance sexuelle
reste ultimement présente dans ce type de relation.
Sommes-nous fous, pervers, au moins irresponsables ? En fait, pas vraiment: les personnes qui pratiquent le BDSM sont
plus extraverties, moins névrosées, plus ouvertes aux expériences nouvelles, plus conscientes, plus épanouies intimement
que les autres. Ces désirs ne sont d’ailleurs aujourd’hui plus considérés, médicalement, comme des pathologies. Et si
certains adeptes trouvent leur satisfaction dans l’abandon d’une partie de leur contrôle, quitte à se transformer en véritables
jouets sexuels, d’autres apprécient l’aspect élitiste de ces fantasmes. Pour d’autres encore, le monde du BDSM permet
l’expression d’un amour sans faille et d’une confiance totale.
C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la
possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients
informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je t'imagine dormir
Et mon esprit s'égare
Aux limites interdites
L'envie de te respirer
De mon fondre en toi
Me tiraille l'âme
Sentir tes sens
S'éveiller à la douceur
De mes caresses
Découvrir ton corps
Avec émerveillement
Du bout de mes doigts
Lentement, timidement
Tout en effleurement
Ne pas t'effaroucher
Goûter ta féminité
Avec le recueillement
D'un acte sacré
T'offrir dans un écrin
Des sensations divines
Extases indicibles
Seulement t'aimer
Tout en volupté
Face à toi, abdiquer
Je t'imagine dormir
Et mon esprit s'égare
En ce doux fantasme.
Le 21 05 2020
Fiction
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"Mes porteurs se sont écartés du mur et je me suis trouvée soulevée par deux puissants
vérins en même temps. Un fantasme actif, qui alimentait depuis longtemps mes séances de
masturbation, à savoir que j’était entraînée par deux inconnus dans un hall d’immeuble obscur
et que, me prenant en sandwich, ils m’empalaient ensemble, l’un par le con, l’autre par le cul,
trouvait ainsi une consistance dans une ambiance opaque où les images fabriquées dans mon
cerveau et la réalité s’interpénétraient mollement."
Catherine Millet. "La vie sexuelle."
On a amplement décrit le "nouvel ordre sexuel" qui nous gouverne, des ouvrages documentés, font bien le point
sur l’invasion inédite du sexe dans notre société de consommation: de l’érotisation soft de l’environnement quotidien
aux expressions pornographiques les plus hard en passant par la publicité sexy envahissante et les reality shows
télévisés racoleurs. Le caractère banalisé, surexposé du sexe, inséparable de l’escalade de la représentation de la
violence est un phénomène inédit qui tient d’abord au système médiatique tout-puissant dans lequel nous vivons.
Bien daté, le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en
scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques
exigeaient pseudonymes et autres masques. L’érotisme de masse, dans sa caractéristique majeure de jouissance à
montrer, s’avère désormais un mode d’expression privilégié pour aborder la littérature érotique. Au diable Casanova,
Laclos, Mirabeau ou Sade et tous les autres, qu'ils reposent en paix. La pornographie a dépouillé l’érotisme de son
contenu artistique en privilégiant l’organique et le spirituel sur le mental et la chair sur l'Éros.
L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation
majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces
femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans
son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité,
la vérité d’un être singulier bien sûr.
Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine
Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec
Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot.
Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans
fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme
traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir
s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies.
Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas
surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels
se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution
structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique.
Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation
de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon
que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant,
en le naturalisant ou en le simplifiant.
D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une
simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive
de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain,
enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps.
L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation:
multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même
plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre
alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits."
L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que
de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable
subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la
dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation.
C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins
contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris
un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus
qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie.
L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une
dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier
le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque.
La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque
le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre
le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle
repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse.
L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de
sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage.
l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir
leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité.
La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement
amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova
pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le
compose, et il raisonne dessus après en avoir joui."
L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation.
La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le
mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité.
On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative,
imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique,
sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous
les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe
constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie.
L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter
de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines,
la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle
et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale.
La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes,
pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat
sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios
érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie
traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître.
Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de
la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment
diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source.
Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin
le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers
libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret
et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques.
L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme
a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme
classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIII ème siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions
picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à "Histoire d’O".
La pornographie a dépouillé l’érotisme de son contenu littéraire, en privilégiant la chair sur le mental, comme si le désir
et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs
des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines.
Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental,
liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Éros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement
castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une chair proche du trash ou du gore ?
Sans que nous nous en rendions compte, le début du XXI ème siècle coïncide avec de profondes mutations dans les
mentalités: peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont
perdu leur grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; crudité sans complexe, violence
militante, c’est la face terrible du dieu Éros. Le texte écrit avec le projet d’exercer une suggestion, un entraînement au désir,
tend à disparaître au profit de l’image. L'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il n'y a que le miroir qui me voit toute nue
Que le fond de ma baignoire qui épouse mon cul
La caresse rapeuse d'un gant de crin
Massage aux huiles pour peau de satin
Le peigne lisse mes cheveux fins
La goutte glisse au creux de mes reins
Immobile et sage
Contentant leurs orages
Le peignoir entrouvert
Je me sers un verre
Lait d'ivoire pour hydrater
Mes lèvres privées de baisers
Mon confinement
Me lasse de mes fantasmes fous
Mon con finement
Ne se passe de tes mains et bisous
Moja milosc
Tu me manques tant là et maintenant
Ecrit le 07 05 2020
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Juliette portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un
chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts; la quarantaine passée,
elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées
et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard
sévère trahissaient sa maturité. Dirigeant une agence de publicité, en femme d'affaires
avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le
luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que
le hasard de cette rencontre avec Laurence lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et
de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé.
Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové qui lui appartenait, elle avait trois
employés, un comptable, Xavier, une secrétaire, Marion et une jeune stagiaire Chloé. Tous trois travaillaient
silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Juliette, malgré
la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles
avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Laurence ne répondait jamais, alors elle
s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme.
Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant,
de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Laurence. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit.
- Laurence, enfin... Je désespérais que tu m'appelles.
- Eh bien, tu vois, tout arrive.
- Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ?
- Ai-je des comptes à te rendre ?
- Heu... Non.
- Te souviens-tu de notre dernière conversation ?
- Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête.
- Tu es toujours dans les mêmes dispositions ?
Juliette avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement:
- Oui.
- Alors redis-moi ce que tu m'a dis.
Juliette se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile
de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée
de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir
l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission.
- Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule.
- Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue Bouquet, troisième étage, la porte sera ouverte.
- Tout de suite ?
- Tu es complètement folle ou quoi ?
La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier, l'immeuble était vétuste mais correct sans plus, elle monta
les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Laurence était assise sur un canapé, les
jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe
courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une
chatte dans la nuit.
- Assieds toi.
Sans un mot, Juliette s'exécuta.
- Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ?
- Oui, je te le promets.
- C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ?
- Oui.
- Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout ça ?
Juliette tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains.
- Je ne changerai pas d'avis.
- Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ?
- Euh... Oui.
Laurence resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue.
- Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire.
Juliette s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant
consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps,
Laurence poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main.
- C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en.
Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle,
elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait
accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Laurence ne se manifeste. Juliette était occupée,
en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel.
- Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite.
- Mais, c'est que je suis très occupée.
- Tu discutes ?
- Pardon, 51 avenue Victor Hugo.
- OK j'arrive.
Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Juliette se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Laurence était là,
un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette
petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine.
Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur.
Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles
pénétrèrent dans le bureau général ou travaillaient Chloé et Xavier, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement
luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains.
-Tu me présentes à ton personnel ?
C'est ce qu'elle fit. Laurence, enfin partie, Juliette fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver.
Une heure plus tard, elle reçu un texto.
"Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros."
Elle arriva devant la porte de Laurence à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner.
Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients
car elle portait des lunettes de soleil.
À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Laurence était assise
sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit:
- C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope,
et que tu deviennes ma pute, mon esclave sexuel.
Juliette demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait.
- Déshabilles-toi totalement.
Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives.
Laurence se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Juliette baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa
fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Laurence brusquement la gifla violemment, Laurence recula protégeant
son visage rougi de ses mains.
- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait.
- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ?
- Oui.
- Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans le cul, mais à sec, sans préparation.
- Mais, c'est impossible.
Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau.
- Oui, oui ne t'énerve pas.
Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros.
Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle.
-OK viens t'asseoir près de moi.
- Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir.
Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras tu t'y habitueras. Bon, tu vas commencer
par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera
au tour de mon anus.
Juliette s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant:
- Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ?
- Chloé.
- Ah oui, c'est ça, Chloé, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain,
quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi,
sinon tu prendras la raclée de ta vie.
Juliette avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça
de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Chloé ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre
dans son bureau.
- Chloé, j'ai décidé de vous donner une prime.
- Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame.
Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel.
- Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ?
- Oui, Madame.
- Je vous en pris, Chloé, appelez moi, Juliette, j'aimerais que nous devenions amies.
Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue.
- Chloé, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ?
- Je ne suis pas mariée, Madame.
- Appelez moi Juliette, je vous en prie.
Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture;
quand Chloé arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche,
Juliette sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle avait choisi
un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin; la soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions,
lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Chloé, qui sous ses
aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit; elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour
au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus
qu'étrange, d'autant que Juliette n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences
particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle
devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement.
Sa réflexion fut rapide, Chloé ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait
eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter
de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute
beaucoup d'autres avantages.
- Je ne suis pas mariée, Juliette
Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Chloé aventura sa main sur la cuisse de sa patronne; troublée,
Juliette ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de
son immeuble elle la tutoya.
-Tu viens prendre un verre ?
- Euh... Oui, avec plaisir.
Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Juliette; que faisait-elle encore ? Elle avait
le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ?
Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ?
- Tu prends un whisky ?
- Oui merci.
- Cinq minutes je reviens.
Lorsque Chloé revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Juliette et sans lui demander
la permission, l'embrassa sur la bouche, Juliette se laissa faire passivement, puis Chloé se leva et fit tomber son
peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne
et très ferme; elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit
la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et
l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Juliette était maintenant experte de sa langue
et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme.
- Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien.
- Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire.
Une idée traversa la tête de Chloé, Juliette ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ?
Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin
des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien.
- Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite.
Le désarroi de Juliette était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle;
elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Laurence. Elle alla donc sans rien dire
dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille.
- Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir
si tu jouis.
Sans dire un mot elle s'exécuta, Chloé s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette
aventure commençait à lui plaire.
- Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope.
Contre son gré, Juliette, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se
termina par un petit cri aigu. Chloé eut un petit rire moqueur.
- Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie salope.
Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus
des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un
petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte
puis vint s'asseoir sur le coin du bureau.
- Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier,
il est fermé trop haut.
Sans répondre, Juliette s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler
son embarras.
- Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof.
Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de
de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches.
- Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille.
Demain je veux que tu viennes encore plus sexy; tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant
tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau,
tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus.
Juliette décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Chloé et à Laurence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Joe est né difforme, hydrocéphale, handicapé, moche à faire peur, bossu et marchant en crabe. Depuis tout petit il est la risée mais cela n'a pas duré longtemps. Très vite il a su se défendre en faisant peur. Son arme, une intelligence hors normes, insondable, mystérieuse. Un génie. Aucune fille n'a voulu de lui, alors il a bossé et obtenu très vite plusieurs doctorats. Les labos des grandes multinationales ont voulu se l'arracher, mais finalement c'est l'armée qui a fait la meilleure offre. Dès ce choix, il a disparu définitivement de tous les écrans. Son labo hyper sécurisé est dans une oasis de verdure au milieu d'un désert rocailleux infesté de serpents et brulé de soleil. Là Joe est bien et il adore son job. Il est directeur de recherche en implants cérébraux.
L'armée a vite vu que Joe a un problème sexuel, mais l'armée à l'habitude avec tous les estropiés de guerre. L'armée à ses putes psychologues pour les cas lourds et elle s'y sont mis à plusieurs pour traiter le cas Joe. Elles sont payées pour baiser avec des blessés graves, des handicapés et la bite de Joe est tout sauf handicapée. Il adore les séances psys spéciales offertes.
Les implants cérébraux...joe a voulu essayer sur lui même et il a réussi à gommer certains handicaps de naissance. Il s'est redressé. Il a perdu sa bosse difforme dans le dos. Comment cela fonctionne? L'implant reprogramme les cellules, envoie les bons messages pour corriger les erreurs. Cela se fait suivant des programmes qu'il faut envoyer à l'implant et mettre à jour.
Comme Joe est un génie, il a tous les défauts du génie. Les putes de cette base secrète commencent à avoir un peu peur des fantasmes délires et autres exigences de Joe. il doit payer pour des extras spéciaux, ce qui ne le satisfait pas pleinement. Un jour il a chopé Louisa et une fois bien attachée, une cohorte de robots sont venus lui implanter une puce dans le cerveau. Louisa ne s'est rendue compte de rien. Elle a cru avoir rêvé.
Depuis Joe la baise et l'écartèle comme il veut. C'est sans supplément et Louisa est toujours heureuse. Les autres putes râles et l'accusent de "casser" le métier. Mais elles ont peur de Joe.
-Tu crois qu'il a lobotomisé Louisa?
-En tout cas elle obéit au doigt et à la queue de son maitre
-le pire c'est qu'elle aime cela.
-Ben quoi, on peut etre pute et aimer la baise. Non, ce qui est louche c'est qu'elle ne se plaint jamais.
-Ouais...c'est louche. Avant on l'appelait Louisa la raleuse.
-Et ce con de Joe se tape le plus joli cul de la base avec tous les extras gratos. C'est pas juste.
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Je l'attends. Comme tous les jeudis, je l'attends. Un air doux remplit ma chambre.
Comme je l'aime cette chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les
expressions. Spatieuse, blanche, elle abrite des meubles en bois naturel. Ceux-ci
sont peu nombreux, limités au nécesaire: un grand lit au centre, encadré de voiles
blancs qui accompagnent le moindre vent, une commode aux formes arrondies,
deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. Aujourd'hui, le temps est magnifique.
Il est au même diapason de mon attente. Je l'attends et pourtant je ne l'ai jamais vu.
Il vient tous les jeudis et je ne connais pas son visage. Ce mystère m'excite, m'enivre.
Il change mon quotidien. À chaque rencontre, je me dis: c'est peut-être lui; je regarde chaque homme avec un
regard particulier, essaie de retrouver dans ses gestes le souvenir de mon plaisir. Cet homme me fait voyager
au-delà du possible. À chaque passage, il maquille ses repères, tantôt imberbe, tantôt mal rasé, tantôt barbu.
Ses parfums ne sont jamais les mêmes. Il joue avec ses cheveux, emprunte perruques diverses pour me
confronter au lisse, au crépu, au court, au long. Il fait de même avec ses poils qu'il épile. Il dessine ainsi sur son
corps une véritable carte sensorielle. Je l'ai rencontré par le biais d'une amie, il y a trois mois.
Nous étions à un cocktail pour les prix de communication destinées aux agences de publicité. Ne l'ayant pas vu
depuis quelque temps, je lui trouvais un éclat particulier.
- Bonjour, Juliette, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc.
Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas.
- J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras.
Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Deux jours plus
tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Juliette réapparut dans mes pensées vagabondes.
Avec le recul, elle m'apparut encore lumineuse. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler.
Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement.
- Écoute, ma recette, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi
une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clès et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait
découvrir un plaisir incoyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas.
Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que j'explose. Un homme que pour jouir.
- Tu te laisses baiser par quelqu'un que tu ne connais pas, mais c'est fou.
- Au départ, j'étais comme toi. Plutôt réservée et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas.
J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout
ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très
simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour
de la semaine tu veux baiser avec lui.
J'ai reposé le combiné, troublée. Ouvrir ses jambes, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais:
incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies.
Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage
au toilette m'a fait découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de mon chatte, déjà en éveil à
l'idée d'une telle rencontre. Je l'ai caressée doucement; je lui reconnaissais son attente. Je l'apaisai d'un plaisir au
singulier, entraînant une délicieuse vague de chaleur partout dans mon corps.
Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamai; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant,
je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont
centrès sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai
hurlé comme sous ses coups, j'a joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie.
Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en
vain de chasser son désir. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi
et elle se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restais dans une dualité qui ne m'apportait
aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver
une dynamique dans notre couple. Demandant une explication, je lui ai dit que je venais de gagner un très important
contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si
soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé.
Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai
dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai
le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis
l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un
de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable.
Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans
les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends.
Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me
suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon sexe
d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé son duvet pour qu'il soit encore plus doux, pour que l'éclat de ma
fleur ne soit aucunement ternie. Enfin, j'ai mis en place au creux de mes reins, le rosebud anal pour m'élargir et m'exciter.
Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins
dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans
la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma
chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus
douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non.
Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon
corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attent-il pour me prendre, je suis
en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se
lève, il rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Aujourd'hui, son odeur rapelle une ambiance
boisée, presque un peu lourde par rapport à l'esprit printanier de la journée.
Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en
suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et
avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses.
Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient
forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le rosebud qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus
étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif,
un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne
peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts.
Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suplliques: il fouille, prend,
envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue
reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique.
Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus
profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens
menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue.
Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supllie de
me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de
m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes
reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma
chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses.
Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime
d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je
l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce,
les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend.
La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact.
Je l'attends et pourtant, je ne le connais pas.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Charlotte était allongée près de moi et je ne pouvais penser à meilleure occupation
que de la dévorer des yeux. Le soleil du matin qui entrait par raies obliques entre les
lamelles du store rehaussait le brun luisant de son corps. Elle était assoupie sur le
ventre; le haut de ses bras étirés au dessus de sa tête était bronzé et ses aisselles
blanches. Je glissai un doigt sur la courbe sinueuse de son dos et sa peau satinée
se couvra d'un frisson. Elle était grande et très brune. Une femme idéalement belle.
Bientôt, mon regard s'attarda sur ses cuisses écartées et immanquablement, une
tension sourde s'empara de moi. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage.
Ses cheveux, ses sourcils, et ses reins semblaient poudrés d'or, et comme elle
n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de
son ventre. De mes lèvres, je léchai sa peau en dessinant ses omoplates avant de
laisser glisser le majeur jusqu'au creux de ses reins. Je frôlai l'oeillet secret qui déjà
cèdait aux effleurements. Fugacement, la tension se relâcha, les chairs se distendirent,
pour se raffermir aussitôt, comme brusquées.
Mes doigts contournaient les formes plissées qui sertissaient l'anus. Ils lissèrent les veinules lentement, les unes
après les autres, consciencieusement. Je la vis qui aprouva d'un mouvement de reins, une cambrure pour l'instant
étudiée, maîtrisée. Rien du domaine de l'abandon. Ils se confinaient encore dans la séduction. Ou en tout cas,
le crut-elle. L'amante ne trichait pas. Elle était. Sexuelle. Mais je l'imaginai elle, bien trop jeune pour le savoir.
Bientôt l'anus ne se défendit plus. Il rougit en acceptant, s'humidifia, larmoya une liqueur d'acquiescement, frémit au
moindre toucher et enfin sursauta. Je ressentis la naissance d'une jouissance s'inscrire dans les va-et-vient de ce
ce trou qui appellait. La sève s'écoula et lubrifia l'orifice pour permettre le passage. Voilà, elle ne joue plus, elle le sait;
elle peut maintenant tout imposer, froidement, à ce corps qui ordonnait l'intromission. Je supposais qu'elle aimerait être
capable de hurler les mots et les actes qu'elle attendait.
- Un doigt. Enfonce. Juste là. Non pas si vite. Ressors. Reviens lentement. Un doigt. Au bord. Juste un peu plus loin
que l'extrémité. Arrête lorsque tu sens ton doigt happé. Là. Oui. Voilà. Pas plus loin. Elle marqua un temps parce
que le plaisir surgit, intense. Je l'entendis s'essoufler.
- Caresse l'intérieur du pourtour comme si tu voulais dessiner un cercle. Elle mouilla ses lèvres, en prononçant
ces mots.
- Ressors maintenant et ose deux doigts. Doucement. Non. Laisse-le t'accepter, pourquoi forcer ?
Elle se rembrunit, chercha à dégager son visage d'entre les draps. L'amante s'irritait parce qu'elle ne supportait pas
l'affront d'un quelconque échec. Elle savait. Elle voulait savoir, ne rien apprendre de sa partenaire.
La douleur vive s'était évanouie alors je la vis qui hésitait: devait-elle reprendre le fil de ses paroles sussurées ?
Allait-t-elle l'accepter ? Elle désirait de la faire oser pour elle, pour qu'elle puisse dérouler le fantasme d'une femme.
Une femme objet. Bien sûr, il est à craindre que pour une autre, cela ne se passerait pas comme cela.
Elle se tairait. Mais Juliette la voulait obscène, pour mieux la prêter. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses doigts.
Elle reprit:
- Enfonce le doigt et viens forcer l'anneau en faisant rouler l'index sur le majeur. Oui. Comme ça. Doucement.
Sens-tu ? Il s'ouvre.
Il courtisait ses hôtes, il les choyait, savoureusement. Le giclement séminal accompagna les mots venus se fracasser
comme une éclaboussure. Le coeur s'était déplaçé au fondement du corps. Il battit, se contracta et se rétracta comme
l'aorte qui donne vie. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux.
Je sentais la jouissance envahir Charlotte peu à peu. Le désir brûlait, et retombait, suspendu à la prochaine salve.
L'amante fut à cet instant forcément animale. Elle exigea tout, tout de suite. Elle écarta les doigts et en introduisit
subrepticement un troisième. Là, la femme soumise s'attenda à ce qu'elle eut exigé un quatrième puis un cinquième.
Elle se trompait. Mesurait-t-elle seulement combien, elle se trompait ? L'amante est toujours dans la force.
La prouesse n'est bien souvent qu'un détail. Elle l'empala d'un mouvement violent pour se caler en terrain conquis,
profondément. Le cri résonna en écho venant lécher les parois d'une chambre que l'on imaginait forcément sombre.
Les murs étaient d'un blanc clinique; un matelas flanqué à même le sol pliait sous les corps nus, brunis par le
soleil, soudés et parfaitement imberbes.
Maintenant, elle allait supplier.
- Oui. Enfonce encore. Plus. Je voudrais tout. Non, tout. La main, le poignet, le bras. J'aimerais connaître cela.
Les chairs résistèrent, se plaignirent, s'insurgèrent puis craquèrent, obéissantes. Elle desserra les dents
de son index meurtri, bleui par la morsure. La jouissance sourde venait de loin, d'un tréfonds dont elle ne
soupçonnait pas l'existence. Elle hurla. Qu'elle voulait le poignet. Qu'elle voulait plus encore. Qu'elle irait le
chercher, elle même si Juliette ne cèdait pas. Je vis la fureur s'emparer du corps, et le vriller, l'hystérie libérer
toute l'énergie de l'organisme. D'un mouvement brusque, le poignet venait d'écarteler ses reins, elle avait joui.
Elle était suppliciée, anéantie mais extasiée, épanouie et heureuse.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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La sodomie, étonnant à quel point cette pratique présente depuis la nuit des temps dans l'histoire
de l’homme, laisse encore à l’heure de l’hypersexualisation, planer un voile de mystère sur elle.
Sans doute, à cause des nombreuses idées reçues à connotation négative: avilissante, violente,
douloureuse, ou encore sale, elle ne tentait que peu de couples. Aujourd'hui, le coït anal est en
voie de démystification. Il intrigue, il excite, il repousse et dégoûte, de moins en moins; dans tous
les cas, la sodomie laisse rarement indifférent. Fantasme récurrent chez l'homme, pratique prisée
par de plus en plus de femmes, la pénétration anale n'est plus taboue. Aucune pratique n’est
dégradante en soi: des corps interagissent, c’est tout. On peut avoir l’intention de dégrader sans
passer par la sodomie. Quand on connaît sa ou son partenaire, il est facile de savoir si l'anal est
utilisé pour humilier, ou au contraire procurer un plaisir sexuel intense. La pénétration anale peut
alors devenir un moment de partage égalitaire et de complicité extatique. Elle est ce que nous en
faisons, ce que nous y projetons, en conciliant consentement, échange mutuel et hygiène.
Plus les couples sont épanouis sexuellement, plus ils considèrent le corps de leur partenaire comme sacré et
sensuel dans son ensemble. Certains ont appelé cela l’âge d’or sexuel. Chaque partie du corps devient alors
source de volupté, rendue érogène par le partage et le désir mutuel. Pourquoi dès lors ignorer la région anale ?
Il s’avère que cette dernière est pourvue de très nombreuses terminaisons nerveuses. Pour les hommes, la prostate
toute proche joue un rôle dans la capacité à obtenir des orgasmes souvent ressentis comme étant plus forts, plus
puissants. Pour les femmes, la région vaginale peut aussi se retrouver stimulée de manière indirecte lors d’une
pénétration anale. Outre la charge émotive et érotique particulière liée à la pratique, le partenaire peut aussi en
profiter pour stimuler le vagin et/ou le clitoris qui se trouvent entièrement dégagés. Certaines femmes ressentent
également de véritables orgasmes anaux, qu’elles décrivent généralement comme particulièrement puissants.
Dès l'antiquité, la sodomie était bien présente mais relevait chez les Grecs d'un moyen très codifié d'assurer
l'éducation d'adolescents mâles. Rappelons qu'un individu n’avait pas de "sexualité", il se livrait à des pratiques.
En Grèce, on parlait des "aphrodisia", qui relèvait du "domaine d’Aphrodite", mais simplement pour se référer aux
choses du sexe et non à un ensemble de discours qui aurait formé un champ de sexualité.
L’idée de relation sexuelle où les partenaires étaient égaux, où une pratique pouvait être le fait de l’un ou de l'autre
partenaire, n’existait pas. Par ailleurs, il n’existait pas non plus de pratique bonne ou mauvaise, louable ou condamnable
en soi, comme ce fut le cas, un temps, de la sodomie, entendue au sens de pénétration anale. Dès lors, il n'est pas
étonnant que les Grecs n’aient pas élaboré ni construit une catégorie hétérosexualité. Dans la majorité des cas, ils étaient
bisexuels. Mais cette norme était beaucoup plus admise pour le sexe masculin que féminin. Dans le milieu aristocratique
de la Grèce archaïque, les hommes vivaient la pédérastie, tout en étant hétérosexuels, dans le cadre du mariage.
Malgré la tolérance des peuples germaniques, les lois barbares du Haut Moyen Âge ne font aucune référence à la
sodomie; dans la société chrétienne du Moyen Âge et jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, elle entraîne la peine de mort
dans la plupart des États européens. Au VI ème siècle, de crime contre la dignité, elle devient un crime contre l'ordre
naturel défini par Dieu et pouvant mener jusqu'au bûcher. Durant tout le Moyen Âge, elle est considérée comme une
hérésie, et est combattue, notamment par l'Inquisition, sous le nom de "bougrerie."
De nombreux personnages historiques, monarques, princes et ducs en France et à l’étranger furent à tort ou à raison
soupçonnés d’être sodomites comme Henri III et ses mignons, Louis XIII et le Régent pour n'en citer que quelques uns.
Au siècle des Lumières, Montesquieu, puis Voltaire et Cesare Beccaria se sont interrogés sur la sévérité de la peine
mais ne semblent pas avoir contesté un caractère anormal à cette pratique. En Angleterre, Jeremy Bentham, dans son
"Essai sur la pédérastie", qui parut à titre posthume, suit une argumentation utilitariste et défend une dépénalisation
de la pédérastie en général et de la sodomie en particulier.
L’abolition du crime de sodomie en 1791 résulte d’un long processus social et répressif. D’abord, on observe un
glissement dans la définition de sodomie, qui vers la fin du XVIII ème siècle désigne globalement l’homosexuel masculin.
D'autre part, on observe au cours de cette période une mutation des discours sur les pratiques sexuelles et affectives.
Celles-ci sont analysées dans le cadre d’un débat sur la nature. De même, l’apparition de la sodomie masculine dans la
littérature licencieuse semble bien avoir pour motivation de distinguer des plaisirs ressentis particuliers. D’autre part, le
crime de sodomie est très rarement appliqué: pour sodomie pure, la dernière fois en 1750.
La répression policière prend le dessus, dans un contexte de visibilité des subcultures sodomites. Finalement l’abolition du
du crime de sodomie en 1791 consacre une évolution faisant passer la sodomie d’un acte interdit à un personnage blâmé.
En 1791, la France est le premier pays à dépénaliser complètement l'homosexualité, l’Assemblée constituante de 1789 ne
retenant pas le "crime de sodomie" dans le code pénal. La peine de mort pour sodomie est remplacée par les travaux forcés
en Autriche en 1787 et en Pennsylvanie en 1786. Elle est décriminalisée en 1962 dans l'Illinois; en 1967 au Royaume-Uni,
enfin en 1969, en Allemagne de l'Ouest.
Pourquoi l’attirance pour l’anal est-elle mal jugée et courante à la fois ? L’équation est simple, le tabou représente l'interdit.
Dès lors, quoi de plus excitant que de transgresser un interdit ? Pour beaucoup d’hommes, sodomiser, c’est très souvent un
symbole de puissance phallique. C’est être puissant, fort, et surtout, faire quelque chose que tout le monde ne fait pas. C'est
excitant et crée une complicité avec la partenaire. De la même manière, en sens inverse, pour d'autres, c'est un bon moyen
de stimuler la prostate et d'atteindre un orgasme. Ce n'est pas forcément l’homme qui pénètre, et on ne parle pas toujours
de sodomie. Cela signifie que la plupart de nos réticences sont fondées sur une mauvaise image, à force de répéter que
l’anal est sale et dangereux, on finit par y croire.
Lorsqu'il s'agit d'une pratique sexuelle inédite pour l'un des partenaires, l'autre peut échanger sur sa propre expérience.
Lorsqu'aucun des deux amants ne s'y est jamais essayé, ils peuvent en parler ensemble. En tout état de cause, il est
déconseillé d'initier une sodomie sans en avoir parlé au préalable. En communiquant sur la pénétration anale, l'homme et
la femme, ou l'homme et l'homme démystifient le sujet en mettant des mots sur ce tabou. Si certains restent hermétiques
au coït anal, d'autres au contraire peuvent s'y laisser aller plus facilement.
Pour une première fois, il est utile de commencer par des préliminaires bien choisis. La zone anale reste intime et sensible,
il est donc important de la ménager. Le massage de l'anus peut représenter une bonne entrée en matière, dans la mesure
où cette zone du corps très innervée, bien stimulée, peut être à l'origine d'un plaisir sexuel incitateur. Cette étape permet en
outre de dilater l'anus pour faciliter la pénétration qui s'en suit. La femme peut aussi stimuler la prostate de son partenaire:
en partageant l'expérience de pénétration anale, les amants se retrouvent sur un pied d'égalité qui favorise éventuellement
le coït anal qui s'en suit. Les plus audacieux tentent aussi l'anulingus, également source d'extase lorsqu'il est réalisé dans
de bonnes conditions d'hygiène.
Les préliminaires exécutés, le couple peut entrer dans le vif du sujet. Mais pour une bonne première expérience, et la
possibilité de la réitérer, les partenaires doivent se préparer en amont. Pour pallier aux obstacles d'ordre hygiénique, il est
important de se laver avant, du moins de passer aux toilettes. Une fois la zone propre, pas de risque de débordement et
donc de honte. Utiliser des préservatifs sur les pénis, doigts et outillages peut limiter initialement aussi l’angoisse. Pour
que les choses soient faites dans les règles de l’art, un lavement préalable est idéal. Ne jamais passer de l’anus au vagin.
Si le danger de la sodomie non protégée ne réside pas dans une grossesse non désirée, il existe néanmoins: le rectum
véhicule des bactéries qui peuvent être sources d'infections. D'autre part, les MST se transmettent par coït anal. Dans
ces conditions, il est utile de porter un préservatif lors de la pénétration anale.
Dans tous les cas, la sodomie demande un peu de douceur, de patience ou tout au moins du tact. En effet, l’anus est un
sphincter qui n’a pas pour but premier d’accueillir un pénis en mouvement. Naturellement, cet orifice fait en sorte de retenir
ce qu’il contient car sinon, ce serait l’incontinence. Si on brusque le passage, ça peut être extrêmement douloureux. De
plus, la sensation n’est pas agréable pour tous, surtout quand on reste dans la partie inférieure de la cavité anale, qui est
particulièrement innervée. Dans cette optique, il paraît de toute façon indispensable d'utiliser un lubrifiant.
Dans les faits, comment maximiser vos chances de réussir une sodomie ? On ne le répètera jamais assez mais en matière
de sexualité, l’envie et le partage sont primordiaux. Rien ne sert de tenter l’approche si votre partenaire est contre. Cette
pratique demande une vraie détente corporelle si elle se veut agréable et bien vécue. Outre le fait de se mettre dans les
bonnes conditions mentales, les préliminaires sont essentiels. Même dans le cadre d'un jeu SM, où la simulation rituelle
de la violence consentie est le point d'orgue d'une séance entre adultes responsables et majeurs.
Le bienfait de la sodomie va parfois jusqu'à rebooster la libido en berne d'un couple. Parce que le coït anal représente
un fantasme de l'homme ou de la femme, parce que les partenaires sont enfermés dans une routine sexuelle ennuyeuse
ou lorsque le couple ressent le besoin d'aller voir ailleurs pour explorer de nouvelles voies du plaisir, la pénétration anale
peut venir au secours des amants pour un renouveau bénéfique, engendrant parfois des orgasmes encore plus puissants.
La pénétration anale peut relever de l’humiliation ou de la rédemption, du profane ou du sacré, du don ou de l'égoïsme,
de l’amour ou de l'acharnement, du plaisir ou de la douleur. Elle est ce que nous en faisons, ce que nous y projetons.
Justement, parce que nous manquons parfois d'imagination ou de références, pourquoi ne pas créer les nôtres ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Juliette avait cru, ou voulu croire, pour se faire pardonner, que Charlotte serait
farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Les airs pudiques
que prenaient son amie, fermant la porte du boudoir où elle mettait et ôtait ses
jupes, étaient précisemment destinés à l'aguicher. Quand l'aidant à s'habiller,
elle la laissait saisir ses seins, fermes et hauts placés, l'embrasser et la
caresser, les yeux fermés, encore moite de son bain, en gémissant. Elle se
réveilla, la tête pleine d'images, elle revoyait Charlotte, attachée, fouettée,
sodomisée, râlant de plaisir sous les coups de cravache de Xavier. Sous la
douche, glissant le pommeau entre ses cuisses, elle se besogna, en
s’imaginant baisée et flagellée par des inconnus.
Elle ne se doutait pas que son fantasme allait se réaliser le soir même au Cercle. Lorsqu'elles entrèrent dans le
salon, un homme, assis dans un canapé, jouait avec le sexe d'une nymphette. Du pommeau de sa cravache, il
la masturbait à travers sa culotte de coton blanc.
Charlotte glissa à l'oreille de Juliette:
- C'est Chloé, une nouvelle. Je soupçonne Xavier de vouloir en faire son esclave, une vicieuse de prédilection.
La fille semblait sortie tout droit du pensionnat. Brune, les cheveux courts, de grands yeux bleus, la lèvre boudeuse.
- Chers amis, je vous présente Chloé, une petite perverse qui va découvrir les délices de la condition de soumise.
Aujourd'hui, elle va faire connaissance avec la cravache.
Xavier fit signe à Chloé de s‘approcher. Elle resta debout devant lui, les yeux baissés. Après un long silence, il dit le
plus naturellement du monde:
- Tu es une gamine vicieuse. Et les vicieuses méritent une correction.
Une Maîtresse apporta une boîte de godes, un foulard et une cordelette. Chloé fit mine de se déshabiller.
- Garde ta culotte.
Chloé obéit avec un frisson d’angoisse. Cependant, ce n’était pas désagréable, au fond, d’avoir peur. En tout
cas, cela ne l’empêchait pas de mouiller. La Maîtresse lui banda les yeux. Elle lui attacha les poignets, l’amena
sous une poutre, fixa la cordelette à un crochet.
Chloé se retrouva les bras en l’air. Elle dut se dresser pour que ses pieds reposent sur le sol. La position faisait
saillir ses fesses musclées et ses seins haut perchés. Après l’avoir attachée, ni la Maîtresse, ni Xavier ne donnèrent
signe de vie. N’y tenant plus, la petite demanda au bout d’un moment:
- Maîtresse, Maître, s’il vous plaît, où êtes-vous ?
Elle cria. Un objet métallique froid vint se poser sur sa nuque. Elle réalisa qu’il s’agissait du pommeau de la cravache.
Xavier le glissa le long de son dos en épousant les arêtes de la colonne vertébrale. Il jouait avec les nerfs de la fille.
Arrivé aux creux des reins, il fit le tour de la taille et se retrouva devant elle. Le pommeau de la cravache s’attarda sur
le nombril avant de remonter entre les seins. Chloé s’efforça de demeurer impassible, mais comment dissimuler son
excitation, quand on a les mamelons tendus, et que l'on devine une tache humide s’élargir dans sa culotte ?
Xavier jouait, il lui tapota la pointe des seins et lui caressa les aréoles avec le pommeau de la cravache. Ensuite, il
redescendit au nombril, et de là dans l’entrecuisse de Chloé. Elle écarta les jambes autant que le lui permettait sa posture.
Le pommeau s’introduisit dans la fourche. Il appuya sur le fond de la culotte comme s’il voulait la pénétrer avec la
cravache. Le tissu épousa les contours de la chatte et chaque attouchement provoquait un bruit mouillé.
- Tu es trempée, petite salope. Tu as vraiment le feu au cul.
Xavier poursuivit son jeu un moment avant de se reculer. Maintenant Chloé implora:
- Encore, Monsieur. C’est bon.
Pour toute réponse, elle reçut un coup de cravache sur le haut de la cuisse. Il n’avait pas frappé fort. Assez, cependant,
pour arracher un cri à Chloé et lui faire redouter la suite. Il passa derrière elle, glissa la tige de la cravache entre les
cuisses et entama un va-et-vient. Elle se démèna au bout de la corde en se mordant les lèvres pour ne pas gémir de
plaisir. Ce n’était pas de l’orgueil. Elle craignait seulement de recevoir un nouveau coup de cravache.
Il la branla ainsi un long moment. Xavier jouait avec tous les endroits sensibles du corps de sa victime: les seins, les
fesses, le bas-ventre. Même à travers la culotte, il parvint à la rendre folle en caressant son clitoris, ses petites lèvres,
les bords de son vagin. Chloé n’en pouvait plus. Au fond, il lui sembla qu'elle préfèrait être fouettée. Elle se mit à geindre
et immédiatement la cravache s‘abattit sur sa cuisse. Plus fort cette fois. Elle poussa une plainte. La cravache striait ses
fesses, lui arrachant un cri strident. Alors les coups se mirent à pleuvoir, ou plus haut, ou plus bas pour laisser des traces.
La cravache s‘abattit sur ses cuisses, ses fesses et son ventre. Chloé se tordait au bout de la cordelette. Elle ne criait
plus, elle sanglotait, une sourde plainte s‘échappa de sa bouche, à la fois de douleur, mais surtout de plaisir.
À plusieurs reprises, Chloé crut s‘évanouir mais Xavier s’arrêta au dernier moment. Il cessa de la fouetter et s’agenouilla
devant elle. Il baissa sa culotte et lècha les grandes lèvres. Chloé se tortillait au bout de la cordelette. Il dut l’immobiliser
en la prenant par les fesses. Il se livra à un long et cruel travail de sape. La chatte en feu, elle n’avait plus peur de crier,
à présent, quand la langue de Xavier s’attaqua à son clitoris et à ses petites lèvres.
Chloé était à demi-évanouie quand il lui enfonça un gode dans le vagin. Elle cria et eut un orgasme d’une violence
inouïe. Au point qu’elle l'urina. Xavier se plaça derrière elle. De ses doigts , il sépara les fesses et plaça l’extrémité du
gode sur l’anus. Encore secouée par les frissons de sa jouissance, elle gémit de douleur et de plaisir pendant que ses
deux sphincters anaux cèdaient. Bientôt, le gode fut enfoncé jusqu'à la garde. Les muscles l'empêchèrent de sortir
de l’anus. Xavier le lâcha et en prit un autre, plus gros, en métal, qu’il introduisit dans le vagin. Il le fit aller d’avant en
arrière, comme une verge. Chloé eut un second orgasme presque aussi violent que le premier.
Il lui retira les godes et la détacha. Il lui ôta son bandeau et la conduisit jusqu’au canapé où il l’allongea. Chloé eut du mal
à reprendre ses esprits. Les muscles de ses bras et de ses jambes étaient douloureux et ses jouissances semblaient l'avoir
anéantie. N’empêche, elle était contente d’échapper à la fessée, bien qu'au fond, une part d’elle-même se sentit frustrée.
- Messieurs, je souhaiterais que vous complétiez mes premiers enseignements. Elle est à vous.
Aussitôt, des mains se précipitèrent sur Chloé, palpèrent chaque recoin de son corps. On lui écarta les cuisses. Des
doigts inquisiteurs forcèrent son intimité, pincèrent ses seins, s'attardèrent sur les marques de fouet laissées sur sa peau.
Un homme sollicita l'autorisation de Xavier pour forcer la bouche de sa soumise. Il y consentit. Elle fut contrainte d'accepter
le membre qui se présenta avec violence à ses lèvres, et qui s'enfonça très vite au plus profond de sa gorge. Suffoquant,
respirant à peine, elle suçait la verge sous les insultes, pendant que les mains d'autres hommes la fouillaient sans relâche.
Spectatrice de la scène, Juliette n'en pouvait plus, son excitation était parvenue à son paroxysme. Elle n’avait qu’un désir:
être prise, pénétrée, saccagée par des hommes en rut. Une ravissante blonde aux cheveux courts, assise à côté d'elle sur
le canapé, lui caressait l’intérieur des cuisses, effleurant son sexe déjà moite. Elle sentait la cyprine couler dans son intimité.
La main posée sur celle de la blonde, Juliette écarta les jambes, guidant les doigts de la femme sous son string. Elle se
laissait branler langoureusement. Un homme sortit son sexe, le donna à sucer à sa compagne, puis força de sa verge raide
la bouche de Juliette pendant que la blonde se lèchait les doigts avant de les plonger profondément dans le vagin innondé.
Xavier intervint:
- Juliette, je constate que cette séance t'a plu, je dirais même excitée.
Et s'adressant à la responsable du Cercle:
- Béatrice, déshabillez notre amie.
La maîtresse des lieux lui ôta sa robe, lui laissant seulement des bas noirs tenus par un porte-jaretelle, puis la
débarassa de son string , qu'elle tendit à Xavier. Il le porta à ses narines, et le renifla:
- Tu n'es qu'une femelle en chaleur, Juliette. Béatrice, emmenez cette chienne au salon bleu, elle n'attend que cela.
Juliette sentit cette tension voluptueuse, cette lourdeur lui tordre le ventre lorsque elle pénètra dans le petit salon, où
des participants, tous masqués, une vingtaine, masculins surtout, cinq ou six femmes, déambulaient dans la pièce.
Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante brune aux cheveux courts, commençait à se déshabiller;
sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une
cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes
au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans
un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins.
Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient
déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue.
De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son
vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença
des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge.
On attacha Juliette à une croix de Saint-André. Des lanières en cuir maintenaient ses poignets et ses chevilles au bois,
ainsi que ses aisselles et le haut de ses cuisses. Le point de jonction se trouvait juste au-dessus de ses épaules nues.
Sa tête était libre, elle pouvait regarder autour d'elle. Elle savait que les participants pouvaient tous voir sa vulve offerte.
Béatrice examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les
parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement
aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente
caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons.
Alors bientôt, Béatrice leva le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne
pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups
de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués.
Une chaleur intense innonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se
choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant
les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea
ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Juliette avait réellement joui. Les portant à sa
bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine.
Deux femmes ayant assisté au spectacle de la flagellation, s'approchèrent de Juliette. Elles commencèrent par la caresser
puis la pénétrèrent à l'aide de godes de plus en plus épais. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse,
Juliette râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendait la chair,
tandis que la main de l'invitée appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine
gluante, distentue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos.
Bientôt, les deux femmes se déshabillèrent, et se ceignirent chacune d'un gode-ceinture. Elles s'approchèrent de Juliette,
les hommes formèrent un cercle autour des trois. La croix de Saint André fut alors mise en position horizontale. les deux
femmes sodomisèrent Juliette avec force dans un intense bruit mat de succion. Sur un signe, tous les invités se levèrent
en silence et vinrent contempler le spectacle. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au
fond de ses reins. Charlotte, éberluée, assistait pour la première fois à une séance de soumission de sa propre Maîtresse.
Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de
longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Béatrice comme jamais une femme ne l'avait fait gémir, crié sous
le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même
respect avec lequel elle accueillait une Domina; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des
hommes qu'elle devait recevoir par tous les orifices, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment.
Sur le chemin du retour, épuisée mais heureuse, Juliette s'endormit sur l'épaule de Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Dans la mythologie grecque, Pénélope, chez Homère ?????????? / Pênelopeia,
chez les auteurs postérieurs ???????? / Pênelópê), fille d'Icarios, est l'épouse fidèle
d'Ulysse dont elle eut un fils, Télémaque, exemple le plus cité de la fidélité conjugale
et de la vertu. On raconte qu'à sa naissance, on l'avait appelée Arnacia, qu'elle fut
jetée à la mer sur l'ordre de son père et sauvée par une bande de canards qui la
nourrirent et la ramenèrent sur le rivage. On la rebaptisa alors Pénélope, signifiant
canard. Dans sa jeunesse, à cause de sa grande beauté, elle fut demandée par
plusieurs princes grecs. Son père, pour éviter les querelles qui auraient pu éclater
entre les prétendants, les obligea à en disputer la possession dans des jeux qu'il fit
célébrer. Ulysse sortit vainqueur, Pénélope lui fut accordée.
Pendant les vingt années d'absence d'Ulysse, durant et après la guerre de Troie, Pénélope lui garda une fidélité
à l'épreuve de toutes les sollicitations. Sa beauté et le trône d'Ulysse attirèrent à Ithaque cent huit prétendants.
Elle sut toujours éluder leur poursuite et les déconcerter par de nouvelles ruses. La première fut de s'attacher
à faire sur le métier un grand voile, en déclarant aux prétendants qu'elle ne pouvait contracter un nouveau mariage
avant d'avoir achevé cette tapisserie destinée à envelopper le corps de son beau-père Laërte, quand il viendrait à
mourir. Ainsi, pendant trois ans, elle allégua cet ingénieux prétexte, sans que sa tapisserie s'achevât jamais ; car elle
défaisait la nuit ce qu'elle avait fait le jour; de là est venue l'expression "la toile de Pénélope", désignant un ouvrage
auquel on travaille sans cesse et que l'on ne termine jamais.
Ulysse et Pénélope ont pu bâtir leur palais, l’habiter et s’y aimer. Ils ont eu un fils, Télémaque. Mais Télémaque n’a que
quelques mois quand Ulysse part pour Troie et ving ans lorsqu’il revient. Quel peut être le sens du départ d’Ulysse ?
Peut-être signifie-t-il la fin de la lune de miel et du rêve de fusion, ce rêve de retour au paradis perdu ? le voyage d’Ulysse
serait comme un voyage intérieur initiatique qui, par la séparation d’avec sa terre et sa famille, mène à la différenciation.
Les nombreuses épreuves qu’il traverse le mettent à nu, seul, face à lui-même. Elles le confrontent aussi à ses propres
conflits et démons intérieurs qu’il devra affronter les uns après les autres afin de pouvoir ensuite découvrir et s’approprier
ses émotions, ses désirs, son identité et faire le choix de ses appartenances.
Ainsi s’agirait-il de faire le deuil de la première maison maternelle et familiale, assumer sa perte pour pouvoir l’intérioriser,
et alors seulement, pouvoir s’habiter soi-même. À ce moment-là, le souvenir et la reconnaissance de soi et de l’autre
deviennent possibles, le désir peut exister, et habiter ensemble devient possible. Alors seulement, Ulysse peut répondre à
Calypso qui voudrait le garder encore auprès d’elle et s’inquiète de savoir Pénélope plus belle qu’elle:
"Mais non, je sais qu’auprès de toi Pénélope serait sans grandeur ni beauté, tu ne connaîtras ni l’âge ni la mort, elle n’est
qu’une mortelle, et pourtant le seul vœu que chaque jour je fais est de rentrer là-bas et de voir en mon logis la journée du
retour" (Homère). Alors, Ulysse, acceptant sa condition d’homme mortel et seul, peut rentrer et retrouver sa femme.
Pénélope elle aussi, à sa manière, en repoussant les prétendants et en élevant son fils entourée de ses servantes, fait son
propre voyage intérieur: elle pleure l’objet de son amour parti, perdu peut-être, mais aussi elle le conserve en elle.
Elle refuse les prétendants, mais s’en protège mal, puisqu’ils envahissent le palais, dévorent les réserves, boivent le vin
d’Ulysse. Elle élève Télémaque, mais sans le père entre eux, Télémaque est faible: il se range tout un temps aux côtés
des prétendants. Cependant, Pénélope ne doute pas d’elle, ni de son amour, ni de son désir; c’est le retour d’Ulysse.
Il a débarqué à Ithaque et, déguisé en vieux mendiant, il s’est présenté au vieux berger et à Télémaque. Il a été reconnu
par eux et par son chien et la servante qui lui lavait les pieds.
Aidé de son fils, il a tué tous les prétendants. Il lui reste à être reconnu de Pénélope. Il l’attend dans la salle du palais.
La vieille nourrice prévient Pénélope: "De l’étage, à ces mots, la reine descendit. Quel trouble dans son cœur ! Elle se
demandait si, de loin, elle allait interroger l’époux ou s’approcher de lui et, lui prenant la tête et les mains, les baiser.
Elle entra, elle avait franchi le seuil de pierre: dans la lueur du feu, contre l’autre muraille, juste en face d’Ulysse, elle vint
prendre un siège; assis, les yeux baissés, sous la haute colonne, il attendait le mot que sa vaillante épouse, en le voyant,
dirait; mais elle se taisait, de surprise accablée. Elle resta à le considérer, et ses yeux tour à tour reconnaissaient les traits
d’Ulysse en ce visage, ou ne pouvaient plus voir que ces mauvais haillons." (Homère)
Pénélope doute. Elle ne veut pas de n’importe qui, elle veut Ulysse et aucun des signes qui l’ont fait reconnaître par les
autres ne lui suffisent. D’autres hommes pourraient présenter les mêmes signes et la tromper: bander l’arc, avoir la même
cicatrice au genou. Pénélope veut l’Ulysse qu’elle aimait, il y a vingt ans, celui qui est parti, son mari avec qui elle pourra
combler le trou de ces vingt années d’absence. Alors Ulysse sourit. Il pense que son apparence de vieux mendiant la
trouble et que la présence de Télémaque et des autres la retient. Il confie à son fils une mission hors du palais et
demande qu’on lui prépare un bain.
Athéna répand sur Ulysse la beauté et la grâce, et c’est pareil à un dieu qu’il reprend sa place, face à Pénélope qui se tient
toujours là, immobile. Ulysse laisse alors exploser sa colère: "Malheureuse ! Jamais, en une faible femme, les dieux, les
habitants des manoirs de l’Olympe, n’ont mis un cœur plus sec. S’éloigner de l’époux, quand, après vingt années de longs
maux et d’épreuves, il revient au pays. C’est bien. Nourrice, à toi de me dresser un lit; j’irai dormir tout seul, car en place de
cœur, elle n’a que du fer." (Homère)
"Ulysse, à ces mots, pris d’un plus vif besoin de sangloter, pleurait. Il tenait dans ses bras la femme de son cœur, sa fidèle
compagne. Elle est douce, la terre, aux vœux des naufragés. L’aurore aux doigts de rose les eût trouvés pleurants, sans
l’idée qu’Athéna, la déesse aux yeux pers, eut d’allonger la nuit qui recouvrait le monde." (Homère) Le tronc d’olivier,
fondement du lit construit par Ulysse pour Pénélope et lui représente le fondement de leur couple, tant dans sa réalité que
dans sa dimension mythique. Il est leur secret et leur mythe, miroir du lien qui les unit et les fait couple. Ce mythe fondateur
confirme leur identité et leur légitimité.
Et dans le présent de cette nuit où ils se retrouvent, ils se rejoignent à travers le souvenir du passé qui permet le retour
aux racines et le souvenir du futur qui permet le passage vers l’avenir. Il aura fallu qu’Ulysse quitte sa maison, son couple,
sa famille, se retrouve seul, simple mortel dans les épreuves pour qu’enfin il puisse se trouver, s’unifier et revenir et gagner
sa place à Ithaque. Face à Pénélope, Ulysse se conduit en époux et doit lui rappeler leur mythe commun pour qu’ils
puissent à nouveau partager leur vie. Vis-à-vis de Télémaque, il agit en père; il le reconnaît comme son fils et lui confie
certaines missions qui lui permettront de devenir un homme.
Pénélope et Antigone, deux faces indissociables du féminin. À partir du poème d'Homère (850 av. J. C. ), et de la tragédie
de Sophocle (entre 496 et 494-406 av. J. C. ), ces deux figures mythiques et exemplaires rencontrent la psychanalyse.
L'histoire dénoue les incompréhensions et les impasses, à la fois originelles et actuelles de notre temps: de la dissociation
entre notre pensée et action, entre le pouvoir et la responsabilité, de la rencontre problématique de l'homme et de la
femme à cause du non rapport sexuel. Pénélope par sa ruse interroge la texture féminine de l'attente, et par son tissage,
la forme féminine de la parole. Trame et drame de sa vie, la seule certitude de la femme, est que son attente peut être
sans objet. À ce point d'assurance se fixe le refus. C'est un choix qui implique la mort.
Fantasme d'un tissage infini, tissage sans chiffrage, la femme sait moins d'un temps chronologique que d'un temps
logique. Antigone fascine les hommes et parle aux femmes. Sa fascination tient à son acte et à la limite où elle se
campe, entre la vie et la mort. Antigone, la femme l'éprouve, comme elle éprouve les lois non écrites. Elle se révolte
lorsque les lois humaines dérivent au nom du souverain confondu avec le désir criminel. S'il n'y a pas de signifiant
universel pour L? femme, Antigone se présente comme signifiant du pur désir, qui est un désir de mort. Antigone et
Pénélope affirment une vérité individuelle contre le pouvoir humain où l'oubli semble constitutif du politique. Ayant en
commun, l'excès, la solitude, elles sont garantes d'une mémoire infaillible.
En littérature, Le roman de l'écrivain irlandais, James Joyce "Ulysse", paru en 1922, renvoie au couple mythologique de
Pénélope et d'Ulysse. Dans son ouvrage, "Naissance de l'Odyssée", édité en 1930, Jean Giono imagine le retour d'un
Ulysse peu glorieux. Le personnage de Pénélope donna aussi lieu à des réécritures d'inspiration féministe.
Bibliographie et références:
- Callimaque, "Hymnes"
- Déméter, "Les Hymnes homériques"
- Hérodote, "Enquête"
- Homère, "Odyssée"
- Hygin, "Fables"
- Homère, "L’Iliade"
- Pausanias, "Périégèse"
- Pausanias, "Description de la Grèce"
- Hérodote, "Enquête"
- Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque"
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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’ai écrit ce texte sur Portishead – Over. Je suis naturellement désolée pour les fautes qui doivent se faire présente au fil de mon excitation quand j’écris.
Je ne me relis pas, je suis désolée, je suis en salle d’attente.
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- Deshabille toi.
Son regard était sévère mais ses gestes m’indiquaient aussi que j’étais entre de bonnes mains. Je portais ce collier qu’il avait gravé et que je chérissais.
J’étais nue. Nous étions dans un club en Allemagne où des pièces dédiées à des fantasmes permettaient les extravagances pervers d’être réalisées. Je ne savais pas ce qui m’attendais. Son imagination était débordante. Il pouvait être sensuelle, doux puis parfois bien plus intransigeant. J’aimais cette alternance dans notre vision de cet univers qui nous est si cher.
Savoir se mettre à nue, oser tout dire, tout ce que nous avons dans la tête.
AU fond n’est ce pas ce qui fait qu’une relation fonctionne ? La sincérité et la franchise sont les maîtres mot. Naturellement, il s’était imposé à moi. Je sentais cette maîtrise, cette bienveillance et son infini respect pour le don que je lui faisais. Ma soumission.
IL y avait cette femme forte, têtue et très fière. Elle avait un coté fleur bleue et romantique. Celle qui aime être rassurée, cajolée, désirée et aimée. De l’autre, il y avait cette femme plus sombre qui depuis son adolescence ressentait au fond de ces entrailles ce besoin d’abandon.
Très jeune, j’ai du affronté, comme tout le monde, des moments compliquées. C’est ce qui nous construit. J’ai rapidement su que je ne pouvais compter que sur moi-même.
M’abandonner à un homme, complètement à nue et à ses pieds, c’est l’ultime quête. La forteresse que j’ai construite est forte. J’attendais qu’il vienne simplement y pénétrer en étant lui, en me respectant sans à avoir à utiliser mes armes pour me protéger.
Parfois j’allais vers les mauvaises personnes, parfois je voulais sincèrement accordée ma confiance. Mais les actes parlent toujours plus que les mots. Combien d’hommes (comme de femmes aussi) mentent et se mentent à eux même. La franchise c’est laisser l’autre libre de ses choix. Malheureusement, le besoin de posséder l’autre au détriment de ses sentiments est malheureusement légion. Ne parlons pas de ces fantasmeurs pendant qu’une femme soumise c’est un peu celle qui accepte tout avec n’importe qui. Ca me fait sourire.
Messieurs, être dominant c’est un état d’esprit, c’est en vous. Alors à ceux qui s’improvise dominant en se disant qu’une soumise va tout accepter juste comme ça par improvisation me fait simplement.. rire. Manquant le plus souvent de charisme, d’imagination. Mais je l’ai rencontré.. enfin. Le temps a été un tel luxe qui m’a apporté mon Saint Graal.
IL était à mon service et moi au sien. L’un sans l’autre ne peut exister.
Ce soir, il m’impressionnait encore une fois par cette aura qu’il dégageait . Celui qui me traitait comme sa princesse et sa chienne. Être chienne c’est pour moi révéler ce coté animal loin des codification sociétale, c’est pousser ses retranchements et s’assumer pleinement. Quoi de plus merveilleux que d’avoir ce guide qui m’épaule, me cajole, me corrige, me caresse et me rassure. Un lien si fort.
Il me tenait par ma laisse. Fièrement dressée sur mes talons.
- Viens me dit-il.
Nous dehambulions dans ce couloir pour arriver à cette porte.
- A genou, ma belle.
Il toqua.
La porte s’ouvrit. Un homme habillé en blouse et avec un masque ouvra.
- Bonsoir Docteur. Je vous amène en consultation ma petite chienne. Je souhaite faire une vérification complète de son état.
- Comment s’appelle votre chienne ?
- Lane.
- Des antécédents ?
- Oui des problèmes de dos. IL faut donc être prudent.
- D’accord, donnez la moi, je vais la mettre en cage en attendant.
- Voilà je vous la confie.
- Merci, je vous appelle quand la consultation commence.
L’homme me caressa les cheveux.
- Voilà tout doux ma belle. Nous allons te mettre en cage pour éviter que tu ailles fouiner partout.
Il ouvrir la porte d’une cage.
- Allez rentre.. n’ai pas peur..
Il m’avait retiré la laisse qu’il posa au dessus de la cage. Je passais mon premier bras, puis le second. Ma tête pénétrait dans cette cage. Je mettais alors ma main sur celle-ci comme pour chercher quelque chose qui allait me rassurer.
Il était sorti de la pièce et avait tout refermé, me laissant ainsi dans le noir.
Je perdais la notion du temps
La lumière s’alluma. J’étais un peu aveuglée. Je prenais mon regard de petite chienne apeurée. Je vis les ombres s’approcher de moi. Je reconnu distinctement mon Maître puis l’autre homme, que j’appellerai Le Docteur.
Le docteur ouvrit la cage. IL tenait dans sa main la laisse. Je ne voulais pas sortir, peur de savoir ce qui allait se passer.
- Allez sors, viens dit il.
- Allez sors Lane.. dit Monsieur.
Je sortais alors ma gueule dehors. IL m’attacha à la laisse.
- Venez me suivre Monsieur, allons examiner cette petite chienne.
Je marchais à quatre patte, le docteur marchait relativement vite. La laisse était bien tendue. Mon Maitre me donna un coup de pied aux fesses.
- Arrête de trainer la patte.
J’adorais me fondre dans mon personnage de petite chienne. Je commençais à lâcher prise, excitée par l’inconnu, par ce moment présent.
Le docteur tapota sur la table qui se présentait devant moi.
- Allez grimpe.. viens.
- Avec mon attitude de chienne racée je montais alors sur la table.
- Voila la laisse, tenez la bien fermement que je l’examine. Nous allons déjà voir l’état générale du corps et vérifier que ses mamelles sont biens.
Mon maitre enroula la laisse autours de sa main. Il maintenait cette tension pour que je sois bien présentable, dressée.
Je sentais la main de ce docteur se poser sur le bas de mon dos en appuyant légèrement dessus afin que je me cambre.
- Bon inspectons ces mamelles.
Il commençait par palper mon sein droit et gauche, imitant les gestes techniques.
- Petits mais bien en forme. Je vais procéder à la palpation afin de m’assurer que nous n’avons pas de tumeurs.
Il compressait mes seins, les malaxait.
- Hum parfait, rien à dire. Je vais maintenant m’assurer que ses mamelles sont disponibles à la suscion en cas d’une éventuelle utilisation à venir.
Il plaça alors des titres tétons de manière mécanique. Des gestes bien précis, sans aucun état d’âme.
- Voilà parfait.
J’émettais un son d’inconfort.
Le docteur me caressait à nouveau la tête, mon maitre me tenait encore plus fermement.
- Calme toi, me douce chienne. Laisse toi osculter.
Sa voix douce et chaude me rassurait. Le fait qu’il soit là me rassurer.
Je vis alors le docteur s’approcher avec un écarteur buccal. Je rechignais ne voulant me laisser faire.
Monsieur me prit alors par la gueule pour me maintenir la tête. Le docteur plaça alors l’appareil dans ma bouche. Je ne bougeais pas. Doucement il ecarta, puis écarta encore pour ouvrir bien grand ma bouche. Ma mâchoire me faisait mal. Je n’aimais pas cela mais d’être ainsi exposée me rendait malgré moi folle.
Devant moi le docteur mis des gants qu’il fit claquer devant moi. IL prit une lampe et regarda l’intérieur de ma bouche. Il jouait son rôle à la perfection.
Il introduisa son doigt dans ma gueule puis regarda ma gorge.
- Hum parfait tout ça. Un bon degré d’ouverture, pas de problème à signaler.
- Hum j’en suis ravie docteur répondit Monsieur.
- Oh vous avez une bien belle race de chienne. Elle semble plein de tempérament mais elle est un bon modèle pour l’accouplement. Enfin de ce que je peux voir.
- Oui, j’avoue. Elle a de très bonne pré-dispositions.
- Bon maintenant, allons vérifier que tout est bon au niveau de ses orifices génitaux.
Pouvez vous lui tenir la tête contre la plaque s’il vous plait. En général elles n’apprécient pas.
Mon maitre appuya sur mon cou pour que je colle mon visage contre la place. IL tenait fermement mon cou avec sa main pour m’immobiliser mais aussi ma laisse. La chaleur de ses mains contre cette table d’examen était d’un doux réconfort.
- Je vais procéder à un lavement anal Cela lui fera le plus grand bien. Parfois les propriétaires oublie d’en pratiquer. Cela évite de mauvaises surprises dit il en riant.
Il avait saisit une sorte de sonde qui était rattaché à une poche sur une tige métallique.
- Tenez bien votre chienne. JE vais maintenant lui insérer cette sonde dans son anus.
IL écartait bien mes fesses de manière médical puis y introduisa la sonde.
- Voilà.
IL s’arrangeait ensuite pour que le produit pénétre bien. Cette sensation était bizzare. Dans ma tête, je me disais mais comment il va faire après pour retirer tout cela. J’allais me sentir complètement humiliée. J’avais du mal au bout d’un moment de ressentir mon cul aussi rempli.
- Parfait. Monsieur pouvez-vous me tendre la bassine.
- Volontiers. Tenez.
- Maintenant tu vas pisser par le cul petite chienne. Soulage toi. Rejette bien tout.
- Vous pouvez la redresser pour l’accompagner à cet exercice.
Le docteur tenait la bassine attendant que je libère le liquide. Mon maitre me faisait tenir a quatre pattes.
- Allez pisse me dit il au creux de l’oreille. Soulage toi.
Soudain, je sentis le liquide sortir par mon anus. J’entendais le son du jet atterrir dans la bassine.
- Allez encore.. voilà.. continue dit le docteur.
Il saisit alors une serviette et me sécha les fesses.
- Voila, notre premier phase d’examen est maintenant terminé. Pour la seconde phase, je vais appeler mon assistante. Elle a l’art et la manière de faire les examens plus profond que moi.
IL avait rabaissé la table pour me faire descendre. On me dirigea alors vers un fauteuil de gynécoloque.
Mon maitre m’avait redressé afin que je puisse y prendre place.
- Placez ses pattes de part et d’autres. Nous allons l’immobiliser pour la suite.
Je me retrouvais ainsi attachée les jambes écartées. On m’avait également sanglées les bras afin que je ne puisse plus bouger. Le docteur m’avait parfaitement positionnée les fesses bien au bord. Vulve exposée pour l’étude comme mon petit anus.
- Nous allons la museler, vous comprenez.
- Oui parfaitement, allez y.
- Pouvez vous aller vous asseoir Monsieur et laisser mon assistante faire.
Je vis alors l’assistante entrer. Vetue tout en blanc, elle portait également un masque. Je ne voyais que son regard bleu. Elle avait quelques rondeurs. Elle me faisait à toutes ces infirmières qui ont ce coté rude.
- Helena, pouvez vous faire les examens profonds.
- Oui bien sur Docteur.
Mon maitre était assis sur le coté à quelques metres. Je le regardais. IL me regardait. J’imaginais son excitation à me voir ainsi attachée pour subir cette examination.
Elle me mit un baton dans la bouche rattacher par des fers au bout et le serra.
Elle fit rouler un tabouret. Saisis des gants.
- Bon examinons cette chatte.
Elle mis un doigt.
- Aucune sensibilité ni douleur. Bonne réaction au stimuli Docteur. Je vais maintenant m’assurer que tout va bien.
- Speculum.
- Voilà ma chère.
Avec un savoir faire, elle plaça le speculum dans ma chatte. Puis comme une orfèvre, elle le faisait s’ouvrir. Ce n’était pas agréable.
- Lane, calme toi, dit mon maitre au loin.
Je la vis avec une lampe regarder l’intérieur de ma vulve.
- Vulve en parfait état. Rien à signaler. Toujours bonne pour utilisation.
- Voulez vous voir Monsieur ?
Je le vis sourire.
- Oui avec plaisir.
- Regardez tout est parfait.
Il s’était abaisée pour me regarder bien en profondeur. J’étais complètement excitée.
- Bonne réaction au stimuli. La chienne mouille correctement.
Elle retira le speculum. Elle humidifia correctement mon sexe en utilisant ma mouille. C’est là que je la vis se saisir d’un appareil à ventouse qu’elle colla sur mon clitoris et ma chatte.
Elle commença a presser la pompe. Je sentais mes lèvres, comme pour mes tétons grossir, être aspirer.
- Voila. Parfait. Les lèvres sont parfaitement collé.
J’étais ainsi avec les seins aspirés et la chatte également. C’était une sensation qui me rendait folle. Celle où mon maitre me laissait à des mains expertes. J’étais qu’il me regarde, qu’il m’exhibe ainsi.
Je me sentais complètement défaillir. C’était si bon.
Le docteur s’avança vers moi et me retira alors les tire-tétons puis me pris par les tétons et les tira bien fermement.
- Ces tétons sont maintenant bien sensibles à la stimulation. Voilà .. C’est parfait.
L’assistante commença doucement à appuyer sur la pompe pour libérer ma chatte de cette pression divine, pour me libérer.
Je sentais les lèvres énormes gonflées aussi par le désir. C’était divin. Elle me caressait avec un savoir faire le clitoris et les lèvres. C’était si bon de se faire caresser ainsi.
Elle commença alors à y fourrer ses doigts.
- Tout doux petite chienne, nous allons bien te stimuler pour ta saillie.
Je mordais alors dans mon baillon. Je regardais mon maitre. Il s’était levée.
- Puis-je vous regarder comment vous la stimuler ?
- Oui, bien sur Monsieur.
- J’introduis en premier lieu un ou plusieurs doigts. Cela dépend de la chienne. Ensuite, je tourne doucement ma main. Nos examens précédent favorise la dilatation.
Je ralais, les yeux complètement apeurés.
Je sentais sa main en effet voulant me pénétrer. Elle plaça sa main sur mon ventre puis descendit pour me caresser le clitoris.
- Calme toi.. calme toi..
Mon maitre s’était approchée de moi. Il me parlait à l’oreille.
- Tu es une bonne petite chienne. Tu es des plus excitantes ainsi. J’aime savoir qu’on va bien te dilater. Je sais que tu adores ça.
Je fermais les yeux comme si j’avais cette honte de l’avouer mais il le savait, il me connaissait.
Il me caressait pendant qu’elle me fistait la chatte.
- Voilà j’y suis. Encore un petit effort. Voilà… va y ma belle. Dilate toi..
- Cher Monsieur elle se dilate parfaitement. ON pourrait presque encore en ajouter ?
- Ah oui dit il ?
- Oui, elle a de bonnes dispositions même si elle est un peu étroite.
- Alors faites, poursuivez l’exercice.
Elle retira son poing. Je la vis joindre ses mains et intoduits 8 doigs dans ma chatte.Puis doucement elle est ecarta.
- La chatte de votre chienne est à présent bien béante.
Le docteur était là, il regarda.
- Allez y, lechez pour la soulager. Je vous y autorise.
- Oh merci Monsieur, répondit elle au docteur.
C’est là qu’elle commença un cunnilingus si intense tout en me doigtant.
- Hum, elle est si dégoullinante cette chienne.
Elle m’aspira de partout. Mon maitre était à coté de moi.
- C’est bon hein ?
- Je fermais les yeux en guiche de réponse..
- Je t’autorise à jouir si jamais cela venait.
Je commençais à trembler submerger par tous ces stimulis.
Le docteur regardait aussi.
Elle commença aussi en même temps à me doigter le cul et l’honora aussi en le lécher. C’était si bon. J’en m’enivrais de cette situation.
Il était bon de ne pouvoir rien controlé. Soudain la oix du docteur m’arracha à ma torpeur.
- Vas y tu peux aussi la baiser par
la chatte si tu le désires.
- Oh merci Maitre, lui dit elle.
Elle s’empara du gode ceinture et me pénétra la chatte. Elle me baisait comme un homme.
Mon Maitre n’en ratait pas une miette. Il adora me voir prise par d’autres.
- Voilà. Elle est maintenant prête pour la saillie comme vous l’avez demandé Monsieur.
C’est là qu’il s’adressa à nouveau à moi.
- Je ne vais pas bouger, je vais te regarder te faire prendre par la chatte et le cul. Il va y en avoir un certain nombre d’hommes mais aussi des femmes.
Cette idée m’effrayait, m’excitait, je ne savais pas quoi dire. Une fois de plus il y mettait la juste dose en restant à mes cotés. A ne pas sentir honteuse de prendre ce plaisir sans lui.
- Nous allons bander les yeux de la chienne. Cela va la stimuler .
ON m’ota la vue. Il était toujours là. Je sentais sa présence et leurs présences. A regarder.
Je sentis alors un sexe s’introduire en moi par la chatte. Il y allait avec une certaine douceur, tout en me caressant les seins. Rapidement, je sentis qu’il avait éjaculer.
Puis un second.. cette fois, Il commença par m’introduire des doigts dans ma chatte tout en y tenant ensuite sa queue. C’était une sensation étrange.
- Par le cul, entendis-je. Baisez la par le cul dit mon maitre.
Je sentis alors une queue rentrée par mon anus, avec une douceur.. tout en me caressant le clitoris. Je compris alors que c’était une femme. Puis d’un sec elle commença un long va et vient.
- Tiens prends ça dans ton cul, sale chienne entendis-je.
Elle me tenait par les jambes comme un homme ferait pour me baiser. Puis avec ses mains elle claqua mes seins, puis s’en empara les serrant fermement pour me donner un coup bien profond et y rester.
Je serrais les dents. J’étais dans un état à ne plus vouloir compter, juste à être utilisée. Ma chatte ne cessait de couler de mouille.
Puis je sentis une langue me lécher tout en jouant de doigts dans mon cul..
- Hum quelle bonne mouille dit elle..
Je sentis en même temps des doigts me tirer les tétons mais pas ceux de mon Maitre.
IL m’avait offerte à me repousser complètement. Je sentais chaque coups de queue, de langues, dans ma chatte, dans mon cul.. je ne m’appartenais plus.
J’étais alors épuisée. C’est là qu’il retira le baillon. Il m’embrasse avec une infinie tendresse. Je sentais les lèvres de ma chatte complètement irritée. ON me désangla.
Je retrouvais alors une forme de liberté. IL m’avait prise dans ses bras. Je m’y réfugié comme pour y retrouver une chaleur réconfortante. La chienne avait laissé place à la princesse.
- As-tu aimé ?
Dans un murmure, j’osai à peine affirmer que j’avais totalement adoré.
J'entendis alors le docteur dire.
Voilà mes préconisations post saillie : du repos en cage.
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Je suis désolée pour les éventuelles fautes, Je suis désolée de ne pas me relire, je suis allée accueillir l'invitée.
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La nuit tombait. Ce soir, nous recevions. Il ne voulait pas m’en dire davantage. Il m’avait ordonné de préparer l’apéritif afin de recevoir comme il se doit.
Il m’avait imposé de porter un serre taille et ce rehausse sein. Il avait pris ce plaisir a bien le serré pour galber au mieux ma taille.
- Ce soir, tu ne te changes pas. Tu restes ainsi. Viens ici. Au pied.
Je m’étais naturellement mise à ces pieds. Il mis mes cheveux de coté
- Regarde, j’ai fait gravé ton collier..
Cette attention délicate faisait que c’était mon collier. J’y était très sensible. J’étais à lui et il me le montrait. Il me le mit comme un homme offre parfois un bijou à une femme. Il me releva et me retourna. Nous étions face au miroir lui dans mon dos.
Sa main s’aventura sur mon cou pour ensuite caresser mes seins.
- Humm tu ne peux t’empêcher de pointer, petite cochonne.. me murmura t il..
Je le regardais à travers ce miroir d’un sourire complice.
- Non.. Monsieur, en effet..
- Voyons l’état de ta petite chatte… Oh mais elle est toute en émoi.. c’est parfait. File au salon et met toi à genou à coté de mon fauteuil. Tête baissée, bien droite et tes jambes écartées.
Je me faisais une joie de lui obéir. A chaque fois qu’il préparait une soirée, il savait toujours repousser mes limites. Je me demandais qui allait venir ce soir.
IL passa dans le salon à coté de moi. Il m’appuya à nouveau la tête.
- Bonne chienne.
Soudainement, la sonnette retenti.
- Bonsoir mon cher ami.
- Bonsoir Madame X. Quel plaisir de vous recevoir après tout ce temps. Laissez moi vous débarrasser.
- Merci à vous.
- Je vous en prie par ici.
- Quel magnifique appartement vous avez et toujours un goût exquis. Oh mais que vois-je ici ? votre animal domestique ?
Au son de la voix de cette femme, je n’avais qu’une envie relever la tête pour la voir. C’était la première fois de ma vie que je voyais une Maîtresse. Cette envie m’avait toujours fait fantasmer, sans pour autant me sentir bisexuelle. Je n’avais jamais désirée une femme bien que parfois je trouvais certaines femmes avec ce coté très sensuelle. Je sentais qu’il allait me pousser dans mes retranchements.
C’est là que je sentis sa main passée dans mes cheveux.
- Quelle douce chevelure de chienne.
- Eh bien alors, Lane, on ne dit pas merci ?
- Merci.. Madame..
- De rien, petite chienne.
Mes cheveux tombaient sur mon visage, je ne pouvais l’apercevoir mais j’aperçu ses chaussures. Elle portait de sublimes escarpins fins avec une plateforme légère. Je devinais une femme de goût . Sa voir était presque douce et très agréable.
- Je vous en prie prendez place.
Visiblement il avait indiqué la destination du fauteuil là où il m’avait fait m’asseoir.
Elle s’installa confortablement. Il lui offrit un verre. Je les entendais échanger des banalités. Au bout de quelques minutes, elle s’amusa à me caresser à nouveau les cheveux.
- C’est tellement agréable d’avoir un animal de compagnie.. Puis-je ?
- Oh mais bien sur Madame X, elle est à votre entière disposition. Attention parfois ma chienne a un peu de mordant, elle est un peu effrontée, mais elle reste bien obéissante à son maître.
- Mets toi face à moi me dit il.
J’avançais alors à quatre pattes pour me mettre face à elle pour me mettre à nouveau à genou, tête baissée.
- As-tu un elastique ? tu es bien négligée d’avoir tes cheveux détachées. J’aime voir les regards des petites chiennes.
- Je… Non Madame, je n’en ai pas.
- Voilà qui est bien fâcheux.
- Attentez, tenez.
- Retourne toi.
- Bien…. Petite chienne.
Elle me caressait les cheveux. Elle avait les mains si douces. Elle m’attacha les cheveux avec une queue de cheval.
Elle portait une tenue stricte . Un chemisée avec une jupe fendue. des bas coutures. Elle était magnifique.
- Allez retourne toi.
Elle me leva le menton.
- Ah mais que tu es toute jolie… Des yeux noisettes qu’on a envie de dévorer. Une bouche pulpeuse pleine de promesse.
- Ouvre ta bouche et sors moi ta petite langue.
Elle inséra son doigt mais toute sa main.
- Oh mais je vois que tu as de l’entrainement .
Elle stoppa direct puis commenca à aller vers mes seins.
- Oh une petite poitrine en forme de pomme. Et ces tétons si délicats.. des auréoles superbes.. Monsieur votre chienne est exquise. Je vais me faire un plaisir de la soumettre comme il se doit.
- Cela me ravit et cela ravit ma chienne.
- - je la trouve bien insolence. Je lui fais des compliments, je viens à elle, et elle daigne nous remercier…
Elle me tenait par la queue de cheval me mettant la tête en arrière.
- Petite ingrate que tu es !
- Merci.. Madame.. Je vous remercie d’être venue vous occuper de moi. Je vous remercie pour vos compliments à mon égard.
- Au sol, petite salope !
- Nettoie mes chaussures avec ta langue.
J’y allais doucement. Je sortais le bout de ma langue pour commencer ma tache.
- Je t’ai dis sors ta putain de langue et nettoie correctement.
Je sentais sa voix si autoritaire que naturellement je me mis à lecher ses escparins.
- Bien..
Elle se leva en tenant bien ma laisse. Elle appuya son talon sur mon dos tout en tirant bien sur ma lêve pour me redresser la tête.
- Allez viens sur moi.
Elle m’amena au centre du salon pour me placer face à mon maitre. Il me regardait droit dans les yeux avec ce sourire pervers.
J’étais ainsi à quatre pattes au centre du salon. Elle passa ses jambes de par et d’autres de ma tête pour la coincer avec sévérité. Elle s’était alors penchée pour me claquer le fessier.
- Brave petite chienne.
Elle écarta mes fesses et passa son doigts avec délicatesse sur mon fion.
- Oh mais quel petit trou qui se présente à moi.. Je me demande bien ce que ce trou peut engouffrer.
Puis elle s’ota, me remise bien droite…
Mon maitre avait disposée sur la table un grand nombre d’objets source de plaisirs, de punitions.
Elle s’était saisi de deux martinets aux lanières longues.
- A quatre pattes, jambes bien écartées.
- Tu appelles cela bien écartées ?
Elle me fouetta sur les cuisses. J’’ouvrais bien mes jambes je me cambrai aussi afin qu’elle soit des plus douces mais aussi pour montrer mes petits trous de chienne.
Comme une danse, elle me fouttait les fesses, le dos, les cuisses. Je regardais mon maitre droit dans les yeux. Il souriait à me voir subir ces flagellations pendant que je retenais mes cris.
Elle caressa mon entrejambe en faisant plusieurs aller retour.
- Brave petite chienne qui mouille. Va sur la table, mets toi sur le dos. Nous allons inspecter la capacités de tes orifices.. de tous tes orifices.
Elle m’attacha mes poignets. Puis avec des contraintes, m’attacha les cuisses et les chevilles pour avoir un meilleur accès à mes trous de salope, comme elle le disait.
Elle s’était installé au dessus de moi, j’avais une vue sur son sexe. Jamais de ma vie je n’avais été aussi proche du sexe d’une femme.
- Allez sors ta petite langue lapeuse.
Elle me forçait à la regarder dans les yeux tout en me tenant par la tête. Elle releva sa jupe à la taille laissant dévoilé son porte jaretelle. Elle ne portait aucune culotte.
- Regarde moi je t’ai dit.
Elle commençait des mouvements de va et vient au niveau de son anus.
- J’aime qu’une chienne me nettoie. Allez applique toi..
Ma langue sortie, elle l’utilisait pour nettoyer au mieux son anus quand elle s’assit complètement sur moi en en regardant.
- En voilà une charmante vue.
Elle me tenait fortement la tete pour m’utiliser comme son petit jouet de plaisir.
- Suffit maintenant ! tu en as eu assez.
Elle saisit alors un baîllon dont sortis un gode. Je ne m’étais jamais sentie aussi humilié de ma vie. Je lançais un regard à mon maître qui s’était rapproché . Il était juste derrière moi. Il s’était accroupie.
- Tu es un superbe sextoy…
J’avais envie de râler ou de protester mais il fallait reconnaître que j’étais complètement excitée d’être à la merci de cette femme et de voir mon maître me regardait. Je voulais être sa fierté, la meilleure des chiennes.
Elle me caressait le corps de ces douces mains. Elle avait saisi des pinces à tétons. Elle s’amusait à les triturer entre ses doigts, puis à les prendre en bouche. Elle les mordiallait, les aspirait. Puis de ses deux mains elle les faisait se grandir.
Elle y mettait une force malgré ces mains toute petite. Je voyais dans son regard cette maîtrise et son intransigeance. Probablement ce qui plaisait à mon maitre pour m’offrir à elle.
- Regarde moi.
Je la voyais mettre les pinces japonaises. J’étais si sensible de mes tétons. Je sentais la douleur m’envahir et je faisais tout pour me concentrer sur ce qui allait se passer.
Elle s’était agenouillée…
- Allons te préparer, regardons ce que nous allons entrer là-dessus.
Elle commença par me lécher la chatte en écartant bien mes lèvres et en sucant mon clitoris. C’était la première fois qu’une femme me léchait. C’était si etrange, si doux avec cette petite langue. Je prenais ce plaisir qu’elle me donnait . Mon maitre ne ratait pas une miette.
- Alors, petite chienne, c’est bon de se faire lécher ainsi.
- … oui, Monsieur. Un oui monsieur difficilement audible avec mon baillon.
Il m’avait relevé la tête en tirant sur mes cheveux.
- Regarde toi, petite putain.
- Oui regarde, je vais y insérer ma petite main dans ta chatte de chienne en chaleur.
Je sentis alors le dos de sa main s’humidifier contre ma chatte pleine de mouille. Il fallait reconnaître que j’étais dans un tel état. J’avais oui, envie de me faire prendre de partout.
C’est là que je sentis ses doigts me chercher comme mon maitre le faisait. Sa main était bien plus fine.
- Voilà petite trainée. Regarde moi ça !!! regarde comme tu vas te faire baiser par un poing.
Sa main était rentrée. Je sentais ses va et viens. C’était une sensation si particulière. Elle y allait doucement. Elle me baisa en allant bien au fond… C’est là qu’elle inséra de son autre main un doigt dans mon cul.
- Ton Maître m’a fait la confidence qu’il t’avait déjà bien travaillé le fion. Je veux le voir bien béant. Je veux t evoir ouverte. Tu comprends, petite chienne.
Je la regardais…
Je hochais la tête avec une certaine crainte.
Tout en ayant sa main dans mon con, elle commença le travail de mon fion. Elle y mis un second doigts…
- Oh mais quelle gourmande. Ça rentre.. si facilement.
Je ne tenais plus, je ne pouvais crier. Mon maitre me tenait dans ses bras, forçant à regarder cette maitresse me faire un traitement adapté à ma condition.
IL me tenait par le cou pour bien me maintenir.
- Voilà.. humm.. quelle putain… quel gouffre… on sent que tu t’es fais souvent fourré, écartelé. Regardez moi ça…
- Tu vois ma petite chienne, fister par tes deux trous de salope ! me dit mon maitre.
Elle me regardait droit dans les yeux et y mettait toutes son énergie pour me baiser de ses poings. Elle y mettait une telle frénésie comme pour me punir d’être une vraie trainée. JE tentais de me débattre. Mon maitre serra davantage mon cou. J’étais au paradis. Je défaillais. Je sentais des tremblement au niveau de mes cuisses. Je ne répondais plus de rien.
Elle sorta sa main de ma chatte et la tapota..
- Voilà… hummm.. ce petit trou… qui va garder la trace du passage de ma main…
Elle ota doucement sa main.
- Oh quelle ouverture… son fion est aussi béant de sa chatte de pute cher Monsieur. Voulez vous regarder ?
- Mais je compte ne pas en rater une miette.
C’est là qu’il s’était dégagé de moi et se mit face à moi, observant mes trous.
- Quel beau travail ma chère. Ouverte comme j’aime.
- C’est une bonne chienne que vous avez. Nous pourrons, je pense travailler davantage ses capacités si cela vous tente.
Elle s’approcha de moi et me parla à l’oreille.
- Tu es faite pour être punie d’etre une chienne. Regarde ce que tu nous obliges à te faire..
Elle souleva les pinces à tétons et les tira vers les hauts. Mon cri s’étouffa dans le baillon. Puis doucement elle me caressa le visage, les cheveux..
Elle me déposa un baiser sur la joue. C’est là qu’elle se releva et s’installa sur ma bouche. Elle s’empala sur le gode. Elle se sodomisa. Je sentais alors sa frénésie. De l’autre, mon maitre me sodomisa aussi. C’était une situation si particulière pour moi. J’aimais être à leur disposition, leur objet sexuel dont il pouvait abuser. Je sentais mon maitre me prendre le cul tout en insérant des doigts dans ma chatte.
Madame x prenez son pied tout en tournant aussi sur le gode inséré bien au fond. Elle chevauchait. Elle s’amusait avec la chaine à tétons. Tout valsait en moi. Mes seins, ma tête, mon cul. Je sentais des coups de par et d’autres.
- Salope ! petite pute.. dis mon maitre.
- Baisez la bien Monsieur, elle est maintenu si béante de ses trous. Il va falloir s’occuper de sa petite gueule. J’y ai décelé un certain potentiel.
D’un grand râle il s’arreta. Elle continuait. Je me sentais si honteuse d’être dans cette situation.
Quand elle s’arrêta, elle me claqua la joue..
- Quel bon petit jouet.
Elle me retira alors le baillon puis m’embrassa en me mordant la lèvre. Elle me libéra les cuisses. Elle me releva et en jeta au sol.
- A genou. Allez plus vite. Baisse la tête.
Elle marcha vers la taille. Elle se mit à ma hauteur et me montra un gode d’une taille certaine.. Un gode ceinture.
- Regarde ce que tu vas te prendre dans ta chatte et dans ton petit cul, dans ta gueule de pute. J’ai bien travaillé ces petits trous. Demande moi de te baiser.
Mon maitre avait saisi la cravache. Il releva mon menton voyant que je tardais à répondre.
Elle s’était mise à ma hauteur et me serra de sa main ma gueule.
- Allez réponds petite salope.
- Madame, je vous en prie, baisez-moi..
- Tu veux que je te baise ? tu veux que je te baise par où ?
- Madame, baisez moi par la chatte.
- Humm, je ne sais pas.. je crois que je vais surtout m’occuper de ton fion de salope.
Un moment de silence, je baisais le regard pour ensuite la regarder dans les yeux.
- Merci Madame….
Doucement, elle retira les pinces. Je hurlais de douleurs. Puis d’une douceur apaisante elle les pris dans ses mains et les lécha.
Ce redresse sein te va à ravir petite chienne. Présentée, je m’en suis délectée mais je préfère une chienne nue.
- Ote moi ça.
J’otais alors mon redresse sein puis doucement mon corset.
- Oh quelle belle marque.. Je vois qu’il était bien serrée pour te contenir.
- Oui.. Madame…
Elle appuya ma tête pour la jeter au sol.
- Cambre bien ton cul merde !
Elle me griffa les fesses.
- Voilà une bonne position de petite trainée.. Dis moi ce que tu es ?
- Madame, je suis une petite trainée.
- Et que fait on aux petites trainées ?
- On les baise Madame.. on les baise.
- Oh pas que cela petite chienne. ON les bourre, on les utilise, on les punit…
- Ecarte ton cul !
- Ecarte le bien..
- Oui.. Madame.
J’étais tête au sol, de mes mains j’écartais bien mes fesses pour lui offrir mon fion.
- Parfaite position de pute.
- Oui, une bonne pute dit mon Maitre.
- Lane, je veux t’entendre couiner comme une chienne.
- Oui.. Monsieur…
La taille du code m’avait fait frémir. Elle le mit à l’orée de mon cul.
- Oh mon dieu.. ça rentre, ça rentre.. regardez moi ça. Je vais te démonter petite pute.
- Merci madame de vouloir me démonter comme je le mérite.
- Elle mit le gode bien profondément puis commença sa chevauchée. Elle me montait si fermement..
- Petite pute.. allez cherche à bien te la mettre bien au fond..
- Voilà..
Je vis alors la chaussures de mon maitre face à moi.
- Sors ta petite langue de putain dit elle;
Je m’exécutais.. Il se mit à se servir de ma langue pour nettoyer ses chaussures.
- Elle est multiusage..
Je sentais Madame me labourer les entrailles. J’étais réduite à être un objet ce soir. Mon maitre était d’une telle intransigeance. Cela m’attristait mais de l’autre, je me surpassais, j’éprouvais de nouvelles sensations. Il savait me sortir de ma zone de confort.
- Une bonne cireuse de pompe dit elle.
Mon maître se saisit de ma queue de cheval et me mit à quatre pattes.
- Ouvre ta gueule.
Jamais on m’avait bourrée de cette manière. Elle me saisit les extrémités de ma bouche avec ces doigts. Elle était plus exigeante.
- Monsieur, que diriez vous de lui fourrer cette bouche ?
- En voilà une excellente idée mais demandons à notre petite chienne..
Je n’osais plus rien faire, mes yeux se baissait faisant office de réponse.
Elle lui offrait ma gueule. Il mis son sexe dans ma bouche. Elle me tenait alors par la laisse, mon maitre par la queue de cheval. J’étais soumise à leurs tentations les plus perverses.
Elle me claquait les jambes. Elle s’amusa de la cravache pour me chevaucher comme si j’étais une jument.
- Suce correctement petite pute.
Il me donnait la marche à suivre par la tête. Il me tenait la gorge et s’était enfoncé bien au fond. Je bavais…
- Oh mais regardez moi cette salope. Elle bave de partout ! par la chatte, par la gueule. Dit elle.
Il se retira d’un seul coup. J’étais alletante voulant reprendre mon souffle. Elle sortit le gode de mon cul. Et chacun se stoppa.
Mon maitre était allé s’asseoir le fauteuil et elle sur le canapé.
Elle tenait le gode comme une bite. Elle me l’exbitait au loin. Elle en retira le préservatif qu’elle avait mis dessus.
- Allez viens chercher ton jouet petite chienne…
Avec ma démarche de petite chienne, je m’avancais vers elle.
- Leche mon anus .
Elle tenait le gode dans sa main pour me donner un meilleur accès à son anus. Ma langue tournait autours de son auréole.
- Allez viens t’empaler dessus.
Je m’étais alors levée, mise à califourchon sur elle. Elle ecarta mes fesses.
- Voilà.. C’est bien petite putain… Allez chevauche ! Hu Dada !
Elle me forçait à l’avoir bien profondément tout en me claquant les fesses afin que je bouge mon bassin d’avant en arrière.. Elle s’agrippa ensuite par mes seins. Elle les pressait si fortement, les gilait, elle le giflla aussi fortement.
- Petite pute. Dis moi que tu es une petite pute.
- Oui.. Madame je suis une petite pute.
Elle continua a me gifler de partout. Puis elle remis ses mains sur mes fesses et me demanda d’aller de haut en bas.
- Allez bouge mieux que ça.
- Stoppe maintenant. Ecarte ton cul.
C’est là que je sentis mon maitre derrière moi. Il me saisit par la gorge me forçant à me cambrer. Elle écartait bien mes fesses.
- Allez quémande !
- Monsieur.. je vous en supplie, enculez moi.
Il me prit avec violence. Prise en double pénétrations, c’était d’une telle intensité.
Je sentais mon maitre frénétique. Je reconnaissais ses coups de queue qui prédissent sa jouissance.
IL juta alors dans mon cul.
- Garde cette semence petite pute, me dit il.
Madame se stoppa .
- Au pied.
Elle retira alors son gode ceinture.
- Allez viens me finir petite catin. Déboutonne mon chemisier.
Je me sentais interdite. Je sentais le foutre de mon maitre couler par mon fion si détendu.
Avec douceur, j'enlevais les boutons de son chemisier.
- Belle gueule de pute tu as.. Allez suce, tête!
- hum voilà petite chienne.. encore.. Ta bouche est un réel délice…
Je la sentais soupirer de plaisir. Je prenais ses seins dans mes mains pour mieux ensuite porter ses tétons à ma bouche.
Elle mis sa main sur ma tête et me força à aller à son entrejambe;
- Lèche et Doigte moi. Allez !
Je n’avais jamais fait cela de ma vie. Je sentais mon maitre en train de m’oberser. Je le faisais pour lui, pour lui montrer ma gratitude.
- Humm que tu lèches bien petite pute. C’est une première il parait ? dit elle comme un murmure d'abandon
- Oui.. Madame..
Elle sentait ma timidité.
- Tu ne vas pouvoir que progresser mais c’est déjà bien prometteur.
Elle sera ma tête entre ses jambes. Je la sentis se contracter… prise d’un spasme..
- Humm bonne petite chienne. Allez au panier…
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Comme à mon habitude, désolée pour les éventuelles fautes, je suis allée écouter Chopin…
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Nous quittions ce restaurant indien du centre ville que j’affectionne. J’aime les plats relevés, pimentés.. un peu comme je souhaite mener ma vie. Nous étions dans le centre ville de Strasbourg. Après ce repas divin se terminant par un thé indien, il me proposa de faire une promenade le long des quais. L’air était doux, il y avait une légère brise. Nous marchions côte à côte, lui me tenant par la nuque où je sentais cette douce pression bienveillante. J’aimais quand il me caressait du bout de ses doigts. Parfois, il serra plus fort pour me montrer de ne pas oublier qui il était. Il était dominant de nature.
Je me sentais légèrement chipée ce soir là, les verres de vin me faisant tournoyer. Je me laissais complètement allée. Je souriais, je riais. Ce sentiment de bien être qu’on peut avoir quand on est simplement heureux.
Il nous dirigea vers son appartement. Je l’aimais.Il avait comme moi ce goût pour tout ce qui a une âme. Je jalousais son appartement. J’aime le vieux parquet, les hauts plafonds, les vieux meubles…
Il me faisait monter les escaliers en me mettant une claque sur les fesses.
- Allez monte !
Il avait ce regard taquin que j’aimais. Arrivée à l’étage, je posai ma tête contre lui ne montrant légèrement aguicheuse . je me sentais à vrai dire un brin fatiguée.
Il posa son doigt sur ma bouche.
- Chut…
Il caressa mon visage et me pris dans ses bras. Il ne prit même pas la peine d’allumer la lumière. Celle de l’extérieure nous laissait dans une certaine pénombre.
Toujours dans la chaleur de ses bras, il me dirigeait vers sa chambre. Cette chambre avec son lit si unique. Un grand lit où sur chaque coin se trouvait des bois en hauteurs sculptés. Il m’avait dit qu’il l’avait chiné en Allemagne. C’était une pièce si unique. Je n’avais vu que ce genre de lit que dans des films où parfois on jalouse cette sublime décoration de rêve. Devant ce lit, se trouvait un coffre relativement grand qui me rappelait bien des souvenirs. Il y avait cette armoire qui comme chez moi cachet ses jouets favoris dédiés au délices et aux supplices.
Il me déposa avec une tendresse infinie sur le lit. Ma tête tournoyait, l’alcool avait cet effet de m’endormir et de me rendre bien docile. Il me caressait le visage les cheveux. Je me lovais sur ses oreillers, sur son lit si confortable. J’avais quelques difficultés à même parler. L’alcool et ses ravages me direz-vous ?.
- Ma petite chienne semble bien fatiguée, mais je ne vais pas Morphée me la kidnapper.
Je souriais me laisser aller à cet état de plénitude où je me laissais complètement aller.
Je sentais sa main remettre mes cheveux, passer sur mon visage. Il me saisit le cou pour prendre possession de ce qui lui appartenait. Je sentais son souffle au creux de mon cou. Son parfum me rendait complètement folle. De son autre main, il fit glisser la fermeture éclair avec lenteur comme s’il déballait un cadeau.
Je gémissais, je me pinçais les lèvres. Je fermais les yeux appréciant ce moment d’intensité et de sensualité.
Je m’étais mise sur le flanc comme pour l’aider à continuer.
La bretelle de ma robe glissait le long de mon bras. Avec langueur, je me défis de cette bretelle. Il libérait ainsi mon sein où il le saisit pour dire.. C’est à moi..
Il me pris alors par le bras pour me redresser. Il s’était mis derrière moi, j’étais assise devant lui. Il ota la robe au dessus de ma tête. Il glissa sa tête au creux de mon épaule pour l’embrasser puis pris de pleine main mes seins. Il les sous-pesait, les remontant, les enveloppant, les serrant. Ma tête basculait contre son torse. Je chavirais. Il me caressait du bout de ses doigts. J’avais la chair de poule. Mes tétons s’étaient dressés comme il avait cet art à me dresser naturellement.
Sa main descendait sur mon ventre, sur l’extérieur de mes cuisses, il me caressait.
D’un geste vif comme un tigre, il se retira pour me forcer à me rallonger. Il s’était mis face à moi, mes jambes était pliées sur le lit. Avec une sauvage douceur il me retira.
Il saisit mon bras droit pour l’orner d’un bracelet en cuir, il fit de même de l’autre. Je sentis le bruit d’un mousqueton qui m’attacha aux liens qu’ils avait mis au niveau du lit. J’étais ainsi les bras écartés, attachée.. à sa merci.
Il ne parlait pas, je me laissais faire. Il plaça un bandeau sur mes yeux. J’étais ainsi dans le noir, à ne pas savoir ce qui allait se passer. J’adorais être privée de la vue, cela exacerbe les sens à vous faire frissonner, à décupler lous les ressentis, ne sachant pas ce qui va arriver.
Il avait écarté mes jambes.
Il effleura du bout de ses doits mon corps puis se releva.
J’entendais ses pas, j’essayai de deviner ce qu’il faisait.
- Maintenant, je vais te mettre un casque avec la musique que tu affectionnes. Tu vas être une gentille, gentille petite chienne.
Hum j’étais aux anges. C’est la première fois qu’il me mettait un casque. J’allais découvrir que c’était d’une intensité. J’étais ainsi privée de ma vue et des sons environnement, comme dans une bulle.
Je ne sentais que la douceur de la pulpe de ses doigts m’honorant de voluptueuses caresses.
Il s’était absenté durant quelques minutes. En entendant ses pas resonnant de plus en plus fort, Ma poitrine se soulevaient, je me sentais éveillée à tout ce qui allait se passer malgré mon état.
Il saisit alors ma bouche de ses doigts pour y déposer un baiser bien mordant.
Je sentis soudainement une chaleur à mon entrejambe. C’était la chaleur d’une flamme. Qu’avait il déposé. Une bougie ? allait il mettre de la cire comme il aimait à le faire ?
Je n’osais plus bouger gardant les jambes bien écartées. Il écartait les lèvres de mon sexe. J’imaginais comment ils les regardaient à la lueur de cette flamme. Il les écartelaient comme pour voir mon intérieur.
Au bout de quelques secondes, je sentis mon sexe se refroidir. Il s’était emparé de cette bougie. J’étais toute en haleine. C’est là que je sentis la première goutte chaude s’abattre sur mon ventre, puis une seconde, une troisième.. il jouait avec mes seins, mon ventre puis il commença à s’attarder avec la cire sur mon sexe. Il jouait de la hauteur d’où tomber la cire.
J’entre-ouvrais mes lèves, laissant échapper le cri de mon désir, de mon doux supplice.
J’étais ainsi recouverte de cire. Je devinais alors qu’il s’était amusé à jouer d’une bougie, et celle d’une bougie de massage. Il jouait avec les matières. Cette sensation agréable où il otait ensuite la cire tout en commençant à me masser avec langueur. Il me rendait complètement folle, sur le chemin de la perdition.
La musique dans mon casque me transcendait. Du chopin. Je tourbillonnais, je me perdais dans ses mains expertes. Je sentais la force de ses mains me masser, s’attarder sur mes seins. Il les massait, il prenait possession de ces monts en les malaxant puis de ses dents il me mordait les tétons.
Il est aspirait. Il me tourmentait. Je soupirais, encore et encore. Je perdais pied. Je devais probablement émettre des sons de plaisirs à la hauteur de ce qu’il m’infligeait.
Mon corps était bien huileux. Il n’oublait aucune partie de mon corps. Il s’occupait divinement de mes pieds, effleurait mes mollets, embrassait mes cuisses. Ses doigts était un appel à en demander toujours plus.
D’une main bien plus ferme il écarta davantage mes cuisses. Je le devinais face à moi, observant mon sexe. Je sentis alors une goutte de cire s’abattre sur mon clitoris si sensible. Je me dandinais, ne tenant plus, tellement il faisait de moi une petite chienne en chaleur, voulant être comblée de partout.
Je sentais ses doigts glisser le longs de mes lèvres. Je ruisselais. Il jouait.. me frustrait. Je me cherchais en bougeant ma petite chatte à en avoir plus. Il écarta alors de deux doigt mes lèvres et je sentis sa bouche prendre possession de mon clitoris. Il l’aspirait avec intensité. Il me voyait bouger. Il me tenait fermement . Je me débattais face à ce plaisir qui faisait que je n’arrivais pas à me contenir.
Pour m’abattre, il mit à l’entrée du trou de ma petite chatte un doigt. Il caressait, sans me pénétrer. Je ne tenais plus. Je voulais qu’il me doigte, qu’il me fourre. Ma chatte appelait ses doigts
Il ne mit qu’un seul doigt à mon grand dam. Mais il m’enfourra si profondément pour me faire comprendre que c’était lui qui décidait. Il me baissa avec son doigt si fortement.. tout en me suçant le clitoris. Puis ressortant son doigt, il me caressait à nouveau de cette pulpe imbibé de ma mouille le clitoris.
Je soupirais encore et encore.
Il m’emmenait à chaque fois au bord de la jouissance s’arrêtant juste avant. Ma tête s’engouffrait davantage dans les oreillers. Je couinais telle une petite chienne en chaleur. Il me releva bien les jambes et caressa mes lèvres gonflées. C’est là qu’il me fourra de plusieurs doigt. Avec douceur, il inspectait en profondeur comme si il voulait me transperçait en sondant mon intérieur. Je bougeais mon bassin l’invitant à me combler encore en encore. J’aimais quand il me sondait ainsi.
Soudainement, je sentis alors bien plus que quelques doigts. J’étais si ouverte. Il bougeait sa main dans tous les sens. J’avais quatre doigts qui m’honorait. Je ressentis alors son pouce tentant de se frayait un chemin. Il avait posé sa main sur mon ventre pour me calmer. Je soufflais, de désir, de plaisir mais aussi de douleur. J’étais dans une excitation qui faisait mal.
Je sentais la force de son bras, cette main de velours, son intransigeance à vouloir m’écarteler.
Il commençait des mouvements de va et vient avec son poing. Je criais..
il ressortais son poing, s’impregnant de ma mouille et probablement d’un gel. C’était intense. De se sentir prise ainsi. De s’ouvrir à ces plaisirs fous. Il me pénétrait avec sa main comme pour pénétrer les entrailles de mon désir. Je me cambrai.
Quand il ressortit son poing, il me caressa doucement l’entrejambe comme pour calmer le feu ardent. Ma bouche s’était assechée ,comlètement consumer par la chaleur de mes envies les plus pervers dont il était le brasier.
Soudainement, je sentis une goute froide s’abattre sur ma bouche. Je voulais m’abreuver de cette eau. Il passait le glaçon sur ma bouche puis le glissa le long de mon cou. Je me délectais.. mon corps réclamait encore et encore. Il me mettait à ce point de rupture.
Il traçait un chemin sinueux jusqu’à mon entrejambe. Il passait autours le glaçon autours de l’auréole de mon sein gauche. De l’autre il avait inséré son pouce dans ma bouche. Je prenais un plaisir à l’honorer, le sucer, le lecher.
J’étais soumise à toutes ces caresses et je me laissais complètement aller à cette frénésie qui sortait de l’ordinaire. Il faisait de la sensualité un art, la sexualité en était également un. Il connaissait chaque parcelle de mon corps. C’est cela que j’aimais dans notre relation.
Combien de fois, avant lui j’avais tenté des relations plus légères qui n’avait aucune saveur, où ces hommes se prenaient pour des dieux du sexe, à croire que quelques coups de queue provoquaient une jouissance. A ces hommes qui ne savent même pas comment stimuler un clitoris, où à ces hommes qui une fois leur plaisir pris.. nous regardent en disant.. mais « caresse toi ».
Lui , il découvrait, scrutait, il dominait naturellement. Il aimait maitriser tout ce qu’il faisait et cela passait par la maitrise de mon esprit et de mon corps. Les deux étaient liés.
Toujours avec douceur, il caressait mon sexe avec un glaçon… J’en avais la chair de poule. Il l’introduisait dans ma petite chatte si brulante. Mon corps le réclamait. Il me mettait au supplice. J ouvrais ma bouche, espérant qu’il insère encore ses doigt.
Je sentais le glaçon fondre dans ma chatte qui inondait le matelas. Il engouffra dans ma chette un gode pour me combler.Il faisait quelque va et vient puis viens s’asseoir à califourchon sur ma poitrine.
Il pinça mon nez. Naturellement j’ouvrais ma bouche. Il introduisait son gland à l’orée de son écrin. Avec calme, il s’engouffra doucement. Une fois arrivée bien au fond, il y resta quelques instant.. puis ressorta.. puis encore à nouveau il me fourra bien au fond ma bouche. Je sentais au fil de la montée de son désir son corps faire cette danse pour aller.. revenir.. aller et revenir.
Puis pour jouer avec moi il restait encore en me pinçant le nez. Il me rappelait ma condition de chienne voulant se faire étouffer de son gland .
Puis il me tapotait la joue, me faisant sous entendre que j’étais une brave petite chienne.
J’aimais cette sensation où tout passait par les ressentis, bien que sa voir me manquait.
D’un coup vil, il me détacha les bras et me retourna . Il me maintenait par le cou. La tête appuyée dans les oreillers. Il me rattachait cette fois ventre contre le matelas. Il glissa sous mon ventre, un cousin conçu pour maintenant mon cul telle une montagne à prendre d’assaut, pour faciliter l’accès mon cul.. et surtout cela soulageait mon dos quand il me baisait avec violence.
Il me tirait alors par les cheveux pour me redresser puis me jeter alors comme une petite poupée. Il me faisait comprendre que j’allais prendre… subir le fruit de son affection.
Il avait quitté le lit. La musique masquait tout, je ne savais pas ce qui allait se passer. Le temps paraissait long.
Quand soudain, je sentis les lanières du martinet sur mon dos. Il me caressait avec.. jusqu’aux fesses, à s’amuser de faire passer les lanières entre mes fesses. Le premier coup s’abattait sur mes fesses. Il y mettait le même degré que cela de mon désir. Je criais de surprise. Puis un second… Je m’enfonçais dans les oreillers pour retenir mon cri…
Puis avec soin il s’attela à s’occuper de mon dos en croisant ses coups. Il faisait tourner le martinet à le faire passer en coup de vent ou alors en y mettant plus d’aplomb. Il en faisait de même au niveau de mes cuises. Il prit un malin plaisir à s’occuper de mes pieds. Me voyant trop bouger, il décida alors de me les attacher avec une barre d’écartement.
Je sentais alors ses mains sur chacune de mes fesses. Il les griffait, les malaxait. J’avais toujours le gode dans le fond de ma petite chatte. Il s’amusa encore à s’assurer qu’il était bien au fond. IL écartait cette faille pour avoir une vue imprenable sur mon petit trou du cul.
J’étais dans un tel état. J’étais sa putain. J’aimais être son amante. Celle où il pouvait m’utiliser comme bon lui semble.
En engouffrant deux doigts dans mon cul, il s’amusait à faire ressortir cette petite peau qui le sépare de ma chatte. Je ressentis son désir pour mon petit fion. Il aimait le conquérir, l’élargir, le baiser, le fourrer. Je sentis alors qu’il introduisait deux autres doigts de sa main. Il m’élargissait de part et autres. Je râlais.
Puis allant chercher ma mouille, il caressa ma petite auréole en pris possession comme il avait fait avec ma chatte de mon fion. Il le tournait, s’amusant avec.. puis introduisait un second. Il regardait probablement comment bien l’’élargir.. C’est là que je sentis l’écouteur droit être soulevé.
- Je vais te fister ma petite putain.
Puis il remit le casque. Cette annonce m’avait fait peur mais à la fois m’avait rendu complètement folle. Il y travaillait depuis quelques temps. Il voulait me voir le fion béant. Le gode était tombée, tellement j’étais trempée.
Il comprend à mes sons que je l’invitais à continuer. J’étais dans un état..
Je sentis alors un troisième doigt s’introduire. Il tournait.. il tournait. Il me préparait à recevoir ce qui devait me combler. Il faisait trembler ses doigts me faisant défaillir. Je produisais probablement des sons de plaisirs intenses. J’aimais la manière dont il me doigter à fouiller mes entrailles.
Le quatrième.. Là sa main était presque droite. Il faisait des vas et des viens un peu comme les vagues qui s’abattent sur la plage la laissant humide.. tout comme ma chatte qui s’emplissait de mouille.
Quand il ressortait ses doigts c’était pour mieux s’en imprégner, bien mouillée, bien huiler pour bien me prendre par la main.
Je sentais la pression qu’il y mettait. Je croyais. Je m’étais naturellement relevé comme pour m’aider, l’aider à aller au bout. Je ne creusais plus mon dos, je sentais qu’il était sur le point de passer le plus difficile. Il me maintenant par la taille et m’invitait à chercher plus.
Ensemble, je sentis alors son poing entré.. Pendant quelques secondes, il le laissa ainsi, sans bouger. Il caressait ma croupe. Puis doucement il commença à me baiser avec. Tout doucement. Il s’amusait aussi à tourner légèrement pour parfaire son travail. Je sentais son excitation. C’est là qu’il tira mes cheveux. Son poing était comme la queue d’un étalon, il voulait que je me comporte comme une petite jument qui se fait mettre comme il se doit.
J’avais cette douleur qui commençait à disparaître. Il retira alors mon casque.
- Quelle petite salope tu fais..
Aucun mot ne sortait. Il m’épuisait. Je me laissais totalement faire, attachée ainsi et maintenu par le poing dans mon cul.
- Je me demande si je ne vais pas mettre ma queue dans cette petite chatte de salope…
Je me sentais presque honteuse mais excitée à cette idée.
- Allez, demande moi ! Je veux t’entendre le dire.
- Monsieur, je vous en supplie, prenez moi aussi la chatte..
- Plus fort ! je n’entend pas suffisamment !
- Monsieur.. je vous en supplie, prenez moi par la chatte.
- Voilà, c’est mieux. Je vais excauser ton désir de putain.
- Je ne veux pas t’entendre, tu as compris !
- Hummm.. oui.. Monsieur.
Il me jetta la tête à nouveau contre l’oreiller pour étouffer mes cris de chienne couinante.
Il introduisait lebout de son gland à l’entrée de ma chatte.
- Allez viens la chercher.
- Doucement , je m’empalais sur sa queue avec je dois le reconnaitre bien grande difficulté.
Puis une fois prise ainsi, il me dirigea par le poing de mon cul. Il y allait avec une certaine douceur. Je le sentais râler de plaisir.
- Je vais presque pouvoir me caresser la bîte avec mon poing, petite pute.
J’avais mal. Il sortit rapidement de ma chatte.
Il s’appuyait sur mon dos pour que je m’étale à nouveau sur le cousin. Doucement il retira son poing de mon fion meurtri.
- Regarde moi ce trou.. Un vrai petit garage à bîtes, dis -moi. Plus d’un y aimerai s’y engouffrer et te prendre comme la trainée que tu es.. Je vais peut-être devoir y songer..
Je me sentais humilée à cette idée, bien que cela m’excitait. Je ne sais pas si cela était une bonne chose à faire car entre fantasme et réalité ; cela peut casser beaucoup de choses. Mais j’étais attirée par cette pluralité de me faire fourrer et prendre par plusieurs hommes, et il le savait.
Il écarta mes fesses, il voyait les réactions de mon fion ouvert, légèrement se refermer. Puis il remplaça se vide par sa queue. Elle rentrait comme dans du beurre. IL me besogna. Pour mieux me prendre bien au fond, il avait mis de chaque coté ses jambes. Je le sentais bien profondément.
Puis dans son excitation, il me tira les cheveux pour me redresser puis mis sa main sur sa bouche pour ne pas entendre crier à chacun de ses assauts. Je sentais sa frénésie, il me traitait comme la petite chienne que j’étais. Il me rejeta la tête sur l’oreiller et la bloqua en y mettant son pied.
- Dis moi que tu aimes que je te baise ainsi..
Encore une fois, interdite, mais je devais lui avouer.
- Oui monsieur, j’aime quand vous faîtes de moi votre chienne.
- Oh oui, c’est tout ce que tu mérites. Regarde moi comme tu es ouverte.
Il me claquait les fesses, et m’honorait des mots qui me représentaient bien.. Chienne en chaleur, putain, catin.. salope. Cela avait le don de me rendre complètement humide.
Il enleva les mousquetons de mes attaches et me retourna, mon cul posé sur le cousin, il était surelevé.
Il était au dessus de moi. Il retira alors mon bandeau et plongea son regard dans le mien. J’étais dans le paradis de la luxure. J’étais à lui. J’aimais cette intensité quand nous nous regardons ainsi.
- Baisse tes yeux !
Je n’obeissais pas, continuant à le regarder.
- Baisse tes yeux !
Je me refusais.. à obéir avec un sourire dont je savais qu’une punition allait venir. IL saisit brutalement ma bouche avec sa main. Puis me dit
- B..A..I..S..S..E T.E.S Y..E..U…X
Je souriais à ne pas vouloir l’écouter. C’est là qu’il me gifla sur la joue droite, puis la gauche.
- Petite salope insoumise !
Je vais te punir ne t’inquiète pas pour ton insolence.
Il m’encercla le cou avec sa main tout en me possédant la chatte. Il me besognait. Il prenait l’assaut de ma forteresse. Il me pilonnait tout en m’étranglant. Je me sentais vidée et pleine à la fois. IL avait eu raison de moi. Je fermais alors les yeux.
Il saissait mes cuisses et replaça mes fesses bien à l’orée du cousin. Il se releva mes jambes en tenant la barre d’écartement vers le haut.
Il était si vigoureux.. Mes deux trous étaient alors si facile d’accès à être pénétrer. C’est là qu’il changea de trou pour entrer comme dans du beurre dans mon fion.
J aimais quand il était des plus pervers, autant que ma perversité de petite chienne. Il en était le chef d’orchestre.
Tout en me sodomisant il introduit plusieurs doigts dans ma chatte. Il aimait quand j’étais pleine.
- Regarde toi.. ma petite fontaine.
J’avais des larmes de plaisirs qui coulaient. Je n’arrivais plus à me contenir. Je sentais sa jouissance arrivée. Il aimait me remplir de son foutre et me laisser être souillée ainsi.
Il me libéra de la barre d’écartement puis me prit dans ses bras. Il me caressait doucement la chevelure, j’adorais cela. J’étais complètement épuisée..
Il me murmurait à l’oreille :
- Tu es ma petite chienne.. Aimerais-tu que je te fasse prendre par plusieurs hommes la prochaine fois ?
J’enfouissais ma tête contre son torse. J’en avais envie mais cela me faisait peur.. je ne lui donnais pas ma réponse..
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L'ombre peu à peu avait envahit la cave. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure
dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était
elle-même figée depuis près d'une heure commençait à la faire souffrir. Passaient encore
les fourmillements dans les jambes et les bras attachés. Elle en avait l'habitude maintenant.
En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle arrivait toujours à relancer la circulation
du sang. Le plus insupportable, c'était cette douleur, à l'articulation des cuisses. Elle avait
fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait
l'écartement de se ses jambes. De part et d'autre de son visage, ses genoux touchaient
presque les barreaux. Elle avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme
le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour
soulager ses bras de la tension dans laquelle ils étaient soumis.
Que faisait donc Xavier ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée
innonda la cave. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui
jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et
enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des
visages la dévorerait, et qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais
sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder.
Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces
cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Xavier voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient
là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la
résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement
l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte
s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'ambrasure. La lumière l'aveuglait. C'était Xavier mais il n'était pas
seul. Celle qui l'accompagnait, les mains sur las hanches, la considérait d'un oeil narquois.
C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son bustier en lamé noir, son short ultracourt sur des bas résilles et
des cuissardes à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une pute. Xavier avait amené une putain. Hébétée,
Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avac soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la
fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée.
Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses. Elle avait des jambes
longues et musclées; en bas de son ventre, son pubis lisse se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée.
Lorsqu'elle dégrafa son étroit bustier, ses seins comprimés en jaillirent comme des fauves. Tout en elle dégageait
une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa machoire figée en un rictus menaçant
contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la
tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque.
- Tu viens, mon chéri ? minauda-t-elle.
Xavier se débarassa de ses vêtements. Lorqu'il s'approcha du lit, Charlotte remarqua qu'il ne bandait presque pas.
- Fais ton job, dit-il à la putain.
Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids.
- Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi m'en foutre partout.
Abasoudie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter avec adresse le sexe de
Xavier dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Xavier, les yeux clos,
serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le
cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Xavier
enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir.
Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques,
mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écoeurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Xavier
lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se
bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts
venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête,
elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle.
D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient
ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Xavier ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de
défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu
au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle aimait s'acharner sur une
inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Xavier enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna
aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelotte de ficelle et alla prendre une
chaise qu'il disposa près du lit.
- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton job et casse-toi.
Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses
seins dans son bustier. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Xavier. Elle essayait de comprendre. Quel
job la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son
visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer
les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant,
celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la
même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement
immobilisé, comme soudé à la chaise, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes.
Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage. Bientôt,
elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air
d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur
inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il
demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec soin. Charlotte
ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à
tout prix réussir à jouir. La putain passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les
approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procèda à de longues succions.
Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des
dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait
la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une putain, également nue, la suçait. Un homme, bronzé
et nu, liè à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, la pute enroba le clitoris de Charlotte,
l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors.
Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua
dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles
ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses
caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue.
Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement,
de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa
main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain
plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile
cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus.
Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte
se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains.
Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant
ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes
l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais
les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Xavier dormait-il lui aussi ? Elle n'osait
se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ?
Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humilainte. Cela n'était donc pas un
jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ?
Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Xavier. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se
précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses
épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son
menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Depuis déjà des mois j’occupe la maison de par une activité professionnelle néant. Ce temps de recherche d’emploi me laisse aussi beaucoup de temps pour développer mon imaginaire sexuel et imaginer de nouveaux fantasmes dont je sais, certains ne caresseront pas son esprit que j’aimerais plus audacieux et pervers.
Pourtant je soulage ma conscience de son énergie sexuelle en remplissant quelques articles sur mon blog à caractère informatif avec une touche de pornographie. Cela m’occupe et me donne l’impression de faire une thérapie ou je me révèle à elle comme si elle lisait régulièrement ces pages qui livrent parfois entre un article futile traitant d’un incident sexuel ou d’une loi ayant comme sujet le sexe ; un fantasme que je glisse aux yeux des quelques internautes curieux qui passent par ici juste attirés par une image tirée d’un film X.
Lire la suite : http://comtedenoirceuil.com/tous-ces-midis-perdus/
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Je rentrais complètement énervée. Dans ces moments là, je suis plutôt expéditive à vouloir m’isoler. Un rien peut me rendre comme une panthère, prête à sortir les crocs, à griffer.
J’allais le rejoindre. Il m’avait ordonné de venir dans son antre. Vêtue d’une robe légère framboise laissant apparaître un décolleté léger qui arrivait sous mes genoux avec des petites sandales printanières, je toquais à sa porte.
Sa maison était située à la campagne, une maison faîte de pierre décorée avec goût et des matières naturelles. J’aimais beaucoup me rendre dans cet espace où je pouvais me libérer de toute tension.
C’est là qu’il ouvrit la porte. Habillé d’un Jean bleu foncé tenu par une ceinture marron clair et une boucle élégante, il portait une chemise légère qui le rendait tellement sexy. C’est là qu’en arrivant je manquais à tous mes devoirs. Je rentrais sans répondre à son bonjour, et en parlant de mon énervement. C’est là que d’un seul geste, il se rapprocha de moi, m’empoigna les cheveux et se mit derrière moi.
- Tout doux… Respire… Je crois que tu en as oublié tes belles manières.
C’est là que je voulais répondre pour m’expliquer.
Il mis sa main sur ma bouche tout en mettant son bras autours de mon cou
- A partir de maintenant, je vais t’apprendre à te contrôler, à gérer ta colère et surtout à ne pas jeter ta mauvaise humeur sur moi. Je t’interdis de me parler, sauf si je te l’autorise. Je vais te traiter comme une poupée, ma petite poupée, dévouée. Je vais devoir te punir comme une enfant. C’est tout ce que tu mérites. Suis-je clair ?
Je hochais de la tête un oui avec une certaine crainte ce qui allait venir. IL savait tout de suite prendre les rennes. Au fond, il savait baisser mes tensions, me rassurer.
- Enlève moi cette robe.
C’est là qu’il me jeta au sol, le visage plaqué contre le parquet qu’il maintenait avec son pied.
- Tu n’es qu’une bonne petite chienne. Tes mains dans le dos puis ne bouge pas.
C’est là qu’il se mit sur mon dos. IL me mis un gag ball et le serra très fortement.
- Voilà qui va être parfait. Ne pas t’entendre râler.
-
Puis il me mis des bracelets en cuir aux poignets, puis à mes chevilles.
- Allez à quatre pattes, petite chienne.
Je m’executais. J’étais ainsi les seins dénudés, avec une petite culotte fine. Il me botta les fesses avec son pied pour me faire avancer.
- Allez marche un peu, je vais te remettre à la place qu’il se doit. Tu vas méditer à ton comportement. Allez avance vers là bas..
Le là bas était son bureau / boudoir où parfois il me recevait. Je savais que cette pièce était relativement petite, sans fenêtre où l’on trouvait un bureau avec un fauteuil voltaire, un canapé. Elle était relativement froide et rustique. Il alluma la lumière et sans ménagement, je découvris une couche au sol.
- Allez sur ton tapis.
Je me refusais à ce traitement. Je n’aimais pas cela. C’est là qu’il me traina par les cheveux. Il entreprit alors de m’encorder afin de m’immobiliser complètement. Quand il est dans cet état, j’aime le regarder. Il est comme posséder. Je ressens une certaine froideur malgré sa bienveillance. Je souris intérieurement.
Il prit un malin plaisir à jouer des cordes pour que je sois à sa merci, toute offerte, de manière à être inconfortable pour me voir me mouvoir. Je devinais que cela le rendait fou, de me voir ainsi à sa merci. Le regardant droit dans les yeux, comme pour le supplier de me libérer.
- Il te manque ton collier de chienne. Et ne me regarde pas. Tu baisses le regard sinon je vais être obligée de bien te corriger. Est-ce cela que tu veux ? Des coups de cravache ? hum.. non le martinet serait plus appropriées aux petites chiennes dévergondées.
Une fois le collier mis, il prit la laisse qu’il serra court contre le radiateur. Puis il sorti en éteignant la lumière.
J’étais ainsi dans le noir, offerte à ses moindres désirs, enchaînée. J’étais quelque part énervée de me retrouver ainsi alors que je voulais être contre lui et de l’autre je sentais l’excitation me gagner. Son imagination était toujours incroyable. Il savait me surprendre, il savait de quoi j’avais besoin. J’essayais de me détendre, de respirer calmement. Tout doucement, cet immobilisme me conduisit à ne plus penser à mon état de l’après midi, mais je n’avais qu’une envie, qu’il s’occupe de moi.
J’entendais à travers la porte ses pas, je devinais dans quelle pièce il était. Il avait mis une musique de fond, une musique classique. Il était dans un contrôle incroyable, sachant ce qu’il fallait pour me détendre malgré tout. Je notais ce geste d’attention à mon égard.
Je commençais à perdre la notion du temps. Je tremblais un peu de froid.
La porte s’ouvrit, il alluma la lumière. J’étais aveuglé. Il me regardait en train de supplier en bouger de me défaire de cette place. Mais je sentais que ce n’était pas dans sa volonté.. IL avait le regard rude. Il se rapprocha puis caressa mes cuisses, remonta sur mes fesses. Il se saisit de ma culotte qu’il resserra dans sa main. Il s’amusa à jouer avec le tissu afin qu’il fasse comme une corde passant sur mes lèvres et mon petit anus. Je me dandinais..
- Humm.. je vois que tu ne peux pas te contrôler. Il faut que tu te déhanches.
Il placa alors sa main sur mon entrejambe puis m’assena une claque dessus. Puis je senti un effleurement de ses doigts sur mes lèvres. Un filet de mouille s’en dégageait.
IL enleva mon gag ball et introduisit ses doigts dans ma bouche.
- Allez lèche moi ça… Je ne voudrais pas en mettre partout puis te faire nettoyer les sols.
J’ai un petit cadeau pour toi… Regarde.
Il sortit alors un plug d’une taille certaine. Mes yeux s’écarquillaient.
- Ouvre ta bouche de petite putain. On va s’occuper que tu sois bonne de partout. J’ai une envie de faire de ton petit fion une chatte, un petit garage à bite.
- Il tira mes cheveux en arrière pour me redresser et me mit le plug dans la bouche.
- Allez lèche le comme si c’était ma bite. Tu es si douée pour ça. Montre moi ton talent. Je veux voir jusqu’où tu es capable de l’engloutir.
Il était en train de m’humilier. Je hais quand il fait cela mais au fond, peut être une partie sombre mais cela me met dans un tel état. Etais ce au final une punition ? ou une récompense ?.
Je suçais ce plug parfois avec difficulté. Le rythme qu’il donnait me laissait aucun répis, j’en bavais.
- Voilà, je pense qu’il est parfaitement humide et préparé pour le mettre dans ton cul. Je te préviens, je ne rien entendre. Compris.
- Oui Monsieur.
Il me tira à nouveau par les cheveux..
- Je t’ai dit que je ne voulais pas t’entendre.
Il remit mon gang ball. Il descendit ma culotte sur mes cuisses. Je me sentie ainsi humilée.
J’étais ainsi face contre le sol, les fesses relevées avec cette culotte baissée et trempée. Victime de toute mon excitation.
- Tu garderas toute la soirée ta culotte sur les cuisses.
Puis je sentie le bout du plug qui commençait à s’engouffrait doucement dans mon anus. Il me demandait de pousser, de travailler à son ouverture.
- Allez va-y petite pute. Tu vas y arriver. Je veux que tu sois bien ouverte. Ouverte à ce plug, à ma queue, à mes doigts ou à ma main.. On verra tout ce qui peut y passer. Suis- je clair ?
Je hochais la tête avec un léger son timide. Malgré cette situation, j’était toute excitée.
- Humm, voila.. tu es parée, ornée.. Je vais maintenant te laisser encore un peu méditer à ton comportement quand tu es arrivée. Je me devais te rappeler qui est ton Maître.
Oh oui il était mon Maître, par là je voulais dire mon guide.. Il me connaissait, il me faisait sortir des sentiers battus, en pensant à moi, à lui. Je me sentais lui appartenir, j’avais une telle confiance. Je fermais les yeux en pensant à tout cela.. à ce qui allait aussi se passer.
Je soupirais.. Le temps se faisait long. Je l’entendais. Je me sentais délaissée. Je commençais à m’exciter à vouloir bouger, me dégourdir.
Quand il revint j’étais presque heureuse. J’étais à nouveau ébloui. Me voyant calme il me caressa la joue puis je sentie sa main ferme me maintenir par le cou. Il détacha ma laisse du radiateur, puis libéra mes mains et mes jambes. Il me tenait haut et court, à maintenir un petit étranglement très excitant.
- Cambre toi. Je veux une chienne noble qui expose son cul.
Il me faisait marcher à coté de lui, avec fermeté jusqu’à son salon. J’avais ma culotte à ne pas faire tomber davantage
Il avait une table- fauteuil posé juste devant la cheminée.
- Allez monte dit il en papotant dessus.
Ma démarche de chienne était assurée et je montais dessus comme le ferait un chien. A quatre pattes, il appuya sur mon dos pour me faire cambrer. Il maintenant ma laisse courte pour bien me redresser, me dresser. Il se saisit alors de la cravache pour bien corriger ma posture.
- Je vais te donner des coups de crache, 10. Tu vas les compter un à un.. et tu vas me remercie par .. Merci Monsieur.
Je sentais la cravache parcourir mon corps, je ne savais pas où elle allait s’abattre. Il aimait m’effleurer avec, comme pour détourner mon attention.
Le premier coup fut sur ma fesse droite.. et le second aussi et le troisième. IL se montrait particulièrement rude avec moi ce soir. Est-ce don j’avais besoin. Je voulais me dédouaner de la cravache. C’est là qu’il me réprimanda.
- Je vois que cela ne semble pas suffisant à t’éduquer comme il se doit. Très bien.
Il lâcha ma laisse. Il mit la cravache dans ma bouche puis se saisit du martinet.
- Ma blanche neige va comprendre comment une belle pomme rougit…
Aucune partie de mon corps n’était épargner. Il commença par mon dos, mes fesses puis mes seins.
- Allez cambre toi, écarte bien tes jambes.. que je m’occupe de ton entrejambe de chienne.
Là je commençais à trembler. Je n’aimais pas cela. J’avais peur. Je ne voulais pas. Mais ses coups de martinet se faisait de plus en plus fort. Je compris que je devais céder.
Il me mit un seul coup sur ma chatte qui me faisait crier et tomber la cravache de ma bouche.
Je m’attendais à ce qu’il soit rude mais au contraire, il me caressait doucement sur les parties sur lesquelles il avait adoré mettre des couleurs. J’aimais ce moment là, plein de douceur, où je devais quand même rester sur mes gardes, puisqu’il avait toujours le martinet en main.
Alors que je m’attendais à recevoir d’autres coups, il me me redressa. Sors ta petite langue qui n’attend qu’une chose.
Il enleva la boucle de sa ceinture.
- Enlève là avec ta bouche, puis met là autours de ton cou.
- Je veux que tu sortes ta langue de chienne. Je sais que tu la veux ma queue. TU n’as pas le droit de la toucher. Compris ?
Il défit son jean et en sorta son membre. Il bandait.
- Regarde ce que tu provoques..
Puis il plaça son sexe devant moi, ma langue étant dehors. Je ne voulais qu’une chose, l’honorer, le lecher, le sucer.
- Renifle la.
Il passa ensuite son sexe sur ma langue et ma bouche. Puis il entra son membre dans ma bouche. Il bloqua alors ma tête en l’amenant vers lui. J’étais là, sans l’incapacité de bouger, ma bouche empaler sur son gland. Il forçait le passa pour atteindre ma gorge à m’en faire baver comme une petite putain.
- Regarde moi.
Je le regardais droit dans les yeux. Il avait ce regard si intense. Je sentais que j’allais être la victime de son désir.
C’est là qu’il saisit la ceinture et serra mon cou avec tout en me baisant la bouche. Je n’avais même pas le temps de comprendre ce qui se passait. J’étais à son service, l’esclave de son plaisir, l’esclave de mon plaisir.
Ma bave dégoulinait sur le sol, sur sa queue, je peinais à respirer.
- Garde ta putain de bouche bien ouverte ! Je ne veux pas sentir tes dents.
Il me gifla.
- Brave petite pute.
Sa queue était toute dure, je sentais le gland au fond de ma gorge, puis contre ma joue. J’étais dans un tel état. J’adorais quand il m’utilisait comme cela.
- T’es la bonne chienne à ton maître. Allez descend et nettoie moi cette bave que tu as mis partout.
Je refusais cette tache qui me demandait. Il en était hors de question.
- Ah tu rechignes à cette tache… Il me prie par le cou et m’obligea a mettre mon visage contre le sol mouillé.
- Nettoie !
Je me refusais à nettoyer. C’est là qu’il prie la cravache..
- Nettoie !
J’aimais ne pas me laisser faire quand je ne voulais pas faire quelque chose.
- Je ne le répéterais pas. Nettoie ou tu te souviendras de cette correction. Et crois moi, les coups de cravache de tout à l’heure ne seront rien comparer à ce qui t’attend. Je vais peut être m’amuser avec tes seins. Je sais que tu adores ça. Alors ?
Je me refusais toujours.
- Très bien, c’est ton choix. Mets toi à genou, les mains dans le dos.
Je vois que tu as repris ton tempérament rebelle. Serais ce mes sévices qui te donnent le droit de me défier ?
Je souris intérieurement. Mais je ne voulais pas que tout soit facile.
- Tu sais très bien que je ne vais pas te soumettre par la force. Je pense que le plus simple, serait de t’abandonner à nouveau dans le bureau.. Est-ce ce que tu veux ?
Il savait utiliser les mots justes.. Je m’executais.. je me mis sur les genoux, les jambes ecartées.
- Mets des bras derrière la tête.
Cela mettait en avant ma poitrine. Je savais ce qui m’attendait. Je devinais dans son regard que mes seins allaient être l’objet de son attention.
Il se saisit de deux tires tétons.
- Alors voyons voir ce qu’on peut tirer de tes mamelles de chienne.
Il positionna le premier. Je sentais alors l’aspiration. C’était une première pour moi. J’étais relativement surprise par à la fois la douleur et le plaisir. Allez encore un peu.
- Regarde comme tout est aspirer, penses tu qu’on puisse le mesurer ?
- Tais toi, je ne veux pas de réponse.
Il fit de même avec le second.
J’avoue que je sentie l’inconfort. Il me laissa ainsi, à ma méditation au milieu de la pièce. IL était aller se servir un verre. Il s’était assis face à moi sur le canapé. Je commençais à avoir mal au genou. Mes bras commençaient à s’engourdir.
Puis au bout d’un moment.
- Alors tu es calmée ?
Je fis un signe par l’affirmative. Il s’approcha et retira les tire tétons. Je sentis un soulagement mais qui fut de courte durée. Il se saisit de chacun de mes tétons et les serra fortement. Les tritura. Je le regardais droit dans les yeux. Ma fierté me poussa à refreiner le moindre bruit. Je ne voulais rien montrer, un peu comme une adolescente recevant une fessée pour mauvaise conduite et qui répond .. même pas mal.
Voila, tes petits tétons bien dressés, à la différence de toi.
Il me releva. Il passa son bras autours de mon cou, et le serra. Cette étreinte me permettait de sentir son souffle. J’aimais quand il me parlait avec murmure au creux de mon oreille
- La soirée ne fait que commencer ma petite. Tu es ma fierté, sache-le.
Il me caressait le visage, mes fesses. Je n’arrivais plus à me tenir. J’ondulais contre lui. J’aimais son odeur, la douceur de ses mains, sa fermeté aussi. Ce tout qui fait que je sais que quoi qu’il arrive, je suis incapable de lui résister.
Toujours en me tenant ainsi, il mit sa main sur mon sexe et me caressa.
- Que tu es trempée… je vais me délecter de toi. Regarde mes doigts remplis de ta mouille…
Il lecha ensuite ses doigts.
Hum ta mouille est exquise, divine. Un si bon nectar.
Je veux te voir dégouillanante.
C’est là qu’il me relacha, s’accroupit et commença à me fouiller la chatte.
Je sentais ses doigts en prendre possession. Il voulait me rendre fontaine. Et il savait y faire.
- Regarde moi quelle petite salope que tu fais. Tu ne sais pas te retenir hein ? regarde tout ce que tu as mis par terre… Tout est trempé. Dis moi ce que tu es ?
- Je suis votre chienne, Monsieur.
- Et que fais la chienne de Monsieur ?
- Elle est à sa disposition, à son service, tout comme sa bouche, sa chatte et son cul qui ne demanda qu’à être utiliser. Monsieur.
- C’est bien. On va continuer ton éducation anale. Je n’ai aucune envie d’honorer ta petite chatte avec ma queue. Tu ne le mérites pas.
Remonte moi ta culotte ! et marche à quatre patte jusqu’à la table. Ensuite je veux que tu te cambres au dessus de la table du salon et que tu écartes tes fesses avec tes mains.
Je remontais ainsi ma culotte et j’entrepris de marcher jusqu’à la table. J’avais la sensation que j’allais perdre le plug qu’il avait incéré dans mon petit fion, tellement j’étais trempée.
Arrivée à la table, je me remettais debout. Je mis mes mains sur mes fesses avant de les écarter. Je sentis le tissu humide de ma culotte entre elles.
- Ecarte moi bien tes jambes.
Il s’approcha de moi puis me forca à mettre mon ventre contre la table. C’est là qu’il m’attacha les chevilles de part et d’autres aux pieds de la table. Ensuite il attache mes poignets ensemble et les attacha à l’avant.
C’est là qu’il déchira ma culotte avec une telle force que j’en fus surprise. Il claqua ensuite mes fesses, les malaxa et s’amusa à les ouvrir et voir le plug qu’il avait placé. Il appuyait dessus, il passait aussi sa cuisse à hauteur de mon entrejambe. Je me sentais si chaude, prêt à être cueillie. Je n’opposais plus aucune résistance.
- Je vais m’occuper de ton fion. Je vais l’élargir. Je vais enfoncer plusieurs doigts, je vais t’écarteler, de fouiller, te baiser peut être avec .. ou peut être avec ma main.. ou peut être avec ma queue. Je veux t’entendre dire que tu es une chienne en chaleur, que tu veux que je t’écartèle le fion pour qu’il soit aussi ouvert que ta chatte de putain.
Il releva alors ma tête en tirant mes cheveux. Je sentais à nouveau son souffle.
- Allez je t’écoute.
- D’une voix, presque un murmure.. Monsieur, je veux être votre chienne que vous l’art de mettre en chaleur, je veux que vous m’écartelez mon fion afin qu’il soit ouvert comme ma chatte de putain. J’en serai honorée Monsieur.
- Hum… tu es parfaite me murmurait il. IL jetta ensuite ma tête contre la table.
Doucement, il sorta le plug de mon cul. Il regardait mon fion céder. Une fois enlevé, il regarda ce trou dans lequel il voulait se perdre. Il passa sa langue dessus puis commença a m’honorer avec sa bouche sur mon sexe également. Je me sentais complètement défaillir. Il introduisait savamment un premier doigt dans mon fion.
- Oh c’est comme dans du beurre… Oh le second aussi…
C’est là que de son autre main, il introduisit aussi deux autres doigts..
- Humm quatre doigts dans le cul de ma chienne.
Il écartela alors mon fion.
- Tu es encore bien étroite.. Il va falloir travailler tout ça.
De là il me caressa tout doucement puis il commença à vouloir frayer un chemin avec sa main. J’étais effrayer.
- Regarde comment tu te montres.. Montre moi comment tu as envie de ma main en toi, combien tu es faite pour ça.
Je soupirais de désir, un fantasme, une envie, mais en suis-je capable ?
Il commença par me fouiller, à tourner avec ses doigts jusqu’à en mettre 4…
- On va voir si tu es capable de te faire baiser par mon poing, petite salope.
- Mon dieu, quelle pute tu fais…
Je me dandinais pour aller chercher ses doigts, à faire comme si on me baisait. La douleur était relativement saississante que je ne faisais plus la belle afin de trouver la bonne posture pour me faire baiser avec son poing. Il se faisait doux pour se frayer le passage. IL n’y arriva pas totalement, il ne força pas. IL ne voulait pas casser son petit jouet sexuel.
- Regarde moi comme tu es trempée, ta mouille coule au sol. Supplie moi de te baiser maintenant.
- Monsieur je vous en supplie, baisez- moi.
Il retira alors la ceinture de mon cou et la passa sous mes hanches. Il me mit ensuite mon gag ball
Il trempa sa queue avec ma mouille et me sodomisa sans ménagement. Il pris de part et d’autre la ceinture pour coller encore plus mes fesses et me prendre bien profondément comme une chienne le mérite.
Je sentais son souffle saccadé, ses coups de queue me heurter. Il me baisa avec une telle violence. Des coups si forts, encore et encore.
Il s’était déchainé. J’étais épuisé. Il jouit sur mes fesses.
Il me laissa ainsi sa semence sur moi. J’étais les jambes écartées, attachées, muselée.. à subir les désirs de mon maitre. J’étais sa chienne, sa putain..
Il revint, me banda les yeux…
J’étais épuisée.. Il vint tel un félin me murmurer à l’oreille
- Ma douce panthère, je vais te détacher.
C’est là qu’il me prit ensuite dans ses bras. Toujours les yeux bandés, il me fit marcher jusqu’à une pièce.. me demanda ensuite de lever ma jambe.. d’avancer.. IL m’avait préparé un bain.
Je sentais la chaleur de ce bain me réchauffer.
- Non, n’enlève pas le bandeau.. j’ai plein de surprises pour toi…
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Le sadomasochisme est une relation particulière dans laquelle deux partenaires
s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante
et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le
public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui
le conçoit et par celle qui va le faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit,
à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui
le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes.
Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois,
il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique.
Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui
ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires
pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel
plus intense. La douleur psychologique, humiliation ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur
devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront
toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru.
Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente
dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains
adeptes, le plaisir sexuel se double d’une décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état
d’euphorie très intense. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement
ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps , tel Janus le dieu romain aux deux
visages, complémentaires et sans doute indissociables des comportements humains.
De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la
la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font
partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels.
Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il,
sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans
résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles
précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure":
"L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement
entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave.
Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le
Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété."
Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire.
En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps: il le devient justement parce qu'il
a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il devient sa propriété. Dès lors, le rôle
de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la
notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir
de sa propre personne.
Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation.
C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi,
si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise
également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un
mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise
ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie
professionnelle ou son intégrité physique.
Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit
immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi
rapidement et prudemment que possible. La négociation des fantasmes permet donc toujours de fixer des limites, des
frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à
considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine
puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements.
Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de
sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre
dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’ état pur. Des individus acceptent néanmoins,
pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas
d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité
de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM.
Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver
un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle
manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire
pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais
au contraire peut varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public.
Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée.
Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse
ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant pas en danger
la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de
vivre en permanence avec des signes de soumission, ou de se faire tatouer, de percer ou de se faire percer le corps.
En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires,
et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe
quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler
dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses
attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus
conviennent d’un certain nombre de rites d’usage.
Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre
partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le
soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien
plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc en
principe, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée.
Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission,
encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes,
la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à
quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir
jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant
le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue.
Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que
se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins,
et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule
l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérénnité et l'épanouissement d'une
relation SM.
La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à
ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît
naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais
son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun
caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il
impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles.
Si nous nous en tenons à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la
domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission
lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne
signifie pas pour autant qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal
qu’elles sont l’endroit où cette domination peut être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Par ailleurs, il existe de
véritables et authentiques cas de relation de domination féminine sur des hommes soumis.
Alors que le rôle féminin et masculin ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations
sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant.
Cependant, bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de
créer son masque et renouer avec les jeux de l’enfance. L’individu se projette et trouve des réponses aux questions qu’il se
pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Il s’identifie et
expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de
chacun seront bien heureusement respectées.
Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être
sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations
BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui
énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation
humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus.
Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat),
la relation BDSM laisse d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet,
beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur
une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques
BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même
hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir sans tenir compte des désirs de l’autre.
Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir
sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de
l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques
BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce
genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique.
Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme
partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un
véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes.
Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités.
Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui
s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent
dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social
lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de
fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes.
C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires
ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs
inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables.
Bonne lecture à toutes et à tous. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Lorsque je reçus le premier coup de fouet, je compris qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé
de façon à me chauffer le corps avant d'autres impacts plus sévères. Du martinet, Juliette passa
à la cravache. J'en reconnus la morsure particulière au creux de mes reins. C'était une cravache
longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec nuance
et précision, chaque coup reçu me semblait différent du précédent, selon que la mèche de cuir me
frappait à plat, ou au contraire, sur toute la longueur de la tige.
Juliette me flagellait avec une rigueur impitoyable et j'oubliais toutes mes bonnes résolutions pour me
mettre à crier sous la morsure impitoyable du cuir. Mon corps se tendait en une supplication muette,
mais éminemment éloquente. Bientôt, comme je le pressentais, la douleur qui me tenaillait se mua en
plaisir, alors je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsant mes cuisses et mon
ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus défoncer la croix qui me retenait prisonnière.
Honteuse et fière, j'avais joui des traitements infligés par la seule volonté de ma Maîtresse.
Comme s'ils avaient deviné l'intensité de mon plaisir, que j'avais dissimulé de mon mieux sous des râles
et des sursauts, Clothilde et Juliette accrochèrent soudain sur la pointe de mes seins et les petites lèvres
de mon sexe, des pinces dont le poids entraînait la chair vers le sol. J'apprécie de porter des pinces aux
seins, ma Maîtresse dit que je suis une jouisseuse des seins; me faire pincer les seins, parfois d'une façon
très douloureuse me procure maintenant presque autant de plaisir que de me faire fouetter.
En revanche, mes lèvres sont très sensibles et les pinces me font toujours beaucoup souffrir, et quels que
soient mes efforts, j'ai bien du mal à surmonter ce genre de douleur. Lorsque Juliette installa l'une après
l'autre les pinces dont le poids étirait douloureusement ma peau, je crus ne pouvoir jamais les supporter.
Mais cette farouche volonté de ne décevoir ma Maîtresse, en aucun cas, m'a permis d'assumer bien des
sévices. Je me concentrais de toutes mes forces sur un autre sujet susceptible de me faire oublier mes
souffrances et je parvenais ainsi à oublier la douleur lorsque, brisant la tension nerveuse qui me faisait
trembler au bout de mes chaînes, Juliette m'annonça la venue de Béatrice.
Pendue aux menottes qui me sciaient les poignets, écartelée à en sentir les muscles de mes cuisses
douloureuses, je ne pouvais faire un mouvement, ni tourner la tête pour contempler la belle femme qui
était entrée dans la cave. Je sentis seulement sa présence, puis l'odeur envoutante de son parfum.
Une main douce caressa mes fesses endolories et flatta mes seins meurtris par la flagellation.
Je ressentis un apaisement qui n'était pas seulement dû aux caresses, mais à la présence de cette femme
superbe que je n'avais pas le droit de regarder, même lorsque Juliette eut ôté le bandeau qui aveuglait mes
yeux, puis libéré ma poitrine et mon sexe du carcan des pinces. Pour que je ne puisse avoir la tentation de
me retourner vers la belle inconnue, Juliette plaça une cravache en travers de ma bouche, que je me mis à
mordre instinctivement très fort entre mes dents.
Je mourais d'envie de la voir; c'est un véritable supplice, de ne pas avoir le droit de regarder ceux qui vous
frappent lors d'une séance de dressage. Cette frustration est à la fois blessante, car alors on a la preuve de
ne pas exister, et terriblement excitante, car la curiosité est un trait dominant chez les esclaves. Enfin, elle
fit le tour de mon corps écartelé et se plaça devant moi. Je la découvris, plus belle encore que je n'avais pu
l'imaginer. Elle était grande, élancée, d'une finesse et d'une classe folle; la forme de ses lèvres sensuelles,
la longueur de ses cuisses, la musculature de son corps de sportive. Béatrice semblait sûre d'elle et faisait
preuve d'une tranquille détermination qui m'impressionnait. Juliette m'avait appris qu'elle avait été soumise,
mais je ne décelai rien qui pût me conforter dans cette idée.
Elle n'avait rien d'une esclave. Au contraire, elle avait le port du visage fier, comme celui d'une princesse
dédaigneuse venue examiner ses sujets. Je ne pouvais l'imaginer agenouillée ou rampante, mais au
contraire apte à dominer les femmes autant que les hommes. Ce soir-là, elle était nue, à part un mince
string en voile noir qui mettait en valeur une chûte de reins magnifique et bronzée. Ses cheveux bouclés
roux, son visage mince, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans mon esprit d'esclave soumise
en proie aux fantasmes d'une lionne qui allait me dévorer.
Elle me détacha pour me placer face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête
dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même
temps. La véritable humiliation était là: me montrer dans cette position dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée,
prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Juliette commença à me flageller en
insistant sur mes fesses, auxquelles elle vouait un véritable culte. Puis ce fut au tour de Clothilde et de Béatrice
de me faire l'honneur de me battre. Je me tordis en gémissant sous le fouet, demandant grâce.
Puis je sentis des doigts gainés de latex écarter mes lèvres, s'intoduire dans mon intimité, évaluer l'humidité
involontaire que le contact de l'appareil avait suscité. Mes fesses furent écartées; je compris que j'étais inspectée
plus intimement avec les doigts de latex, ensuite avec un speculum dont l'acier froid affola mon anus qui s'ouvrit
lentement au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Comme je l'avais redouté, Juliette
saisit un instrument de latex gonflable dont elle vérifia le fonctionnement sous mes yeux apeurés. Avec douceur et
détermination, elle installa l'appareil en moi et commença à procéder au gonflage qui me dilatait inexorablement.
La sensation devenait réellement insupportable. J'avais l'impression que mon anus se distendait sous l'envahissement
de l'énorme cylindre conique qui semblait s'être fiché à jamais au plus profond de mes reins. Je ressentis un véritable
dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en moi, me prouvant si besoin est que je devenais ce que
Juliette voulait, un animal servile à la merci des jouissances les plus révoltantes. Après que Béatrice m'eut pénétrée les
reins avec un nouvel objet plus épais mais très court, que l'on décida de laisser en place jusquà la fin de la soirée, une
véritable terreur me submergea. Le feu crépitait dans la cheminée ancestrale, rendant l'atmosphère encore plus torride.
Le supplice terminé, prise d'un besoin pressant, et ayant demandé à ma Maîtresse l'autorisation de me rendre aux
toilettes, on m'opposa un refus bref et sévère. Confuse, je vis qu'on apportait au milieu de la cave une cuvette et je
reçus de Juliette, l'ordre de satisfaire mon besoin devant les trois femmes. Une honte irrépressible me submergea.
Autant j'étais prête à exhiber mon corps et à l'offrir à son bon vouloir, autant la perspective de me livrer à un besoin aussi
intime me parut inacceptable. La véritable humiliation était là. L'impatience que je lus dans son regard parut agir sur ma
vessie qui se libéra instinctivement. Lorsque j'eus fini d'uriner, ma Maîtresse m'ordonna de renifler mon urine, puis de
la boire. N'osant me rebeller, je me mis à laper, comme une chienne, en avalant le liquide clair et encore tiède.
Quelques instruments rituels étaient disposés à proximité de l'âtre: il s'agissait de véritables fers de marquage.
Béatrice s'approcha de moi en brandissant un fer qui avait rougi dans les braises. Le regard de Juliette ne répondit pas
à ma supplication. Béatrice se pencha sur mes reins offerts, que Clothilde maintenait immobiles. On me lia les mains et
les pieds. Perdue dans mon épouvante, je sentais la main de Béatrice sur le bas de mon dos, qui indiquait où poser le fer.
J'entendis un sifflement d'une flamme, et dans un silence total, une seule douleur abominable me transperça, me jetant
hurlante et raidie dans mes liens. Je ne pus retenir un cri d'épouvante lorsque je crus sentir la brûlure sur ma chair.
Je perçus une lègére pression, un pincement aigu très sec, et ce fut tout. J'étais bel et bien marquée, mais seulement
à l'encre rouge. Le but était de provoquer ma peur, non de me marquer réellement. Je fus à la fois soulagée par ce
dénouement inattendu, et secrètement déçue peut-être, de n'avoir pu donner ainsi une preuve d'amour définitive.
Hommage à Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Justement, à propos de boire…
J’en ai peu dormi, cette nuit…, ma Maîtresse m’a demandé d’écrire sur la boisson. Pourquoi donc ce nom m’a-t-il empêché de m’endormir? Oh, tout simplement parce que venant d’elle, toute une série d’idées sont venues se bousculer dans ma tête. Sa présence, ses possibles idées…
Tout d’abord, la boisson fait penser à l’eau et évidemment à son histoire. Je veux parler d’histoire d’O, ce roman écrit et surtout réalisé sous la forme d’un film qui a illuminé mes fantasmes et m’a préparé, il y a longtemps, à vivre ce que je suis devenu maintenant. Un soumis sensible à la théâtralisation, à l’adoration d’une Maîtresse, à l’accomplissement d’un être inférieur par rapport à la femme qui plus est, est soumis à une Maîtresse. Le parcours de Corinne Cléry, je l’avais pris pour moi et encore plus en y repensant justement cette dernière nuit.
Histoire d’O met en lumière le parcours d’une soumise (évidemment la soumise peut aussi être un soumis) qui suit un parcours initiatique pimenté de flagellations, d’emprisonnement, de prêt, de bisexualité, d’épreuves couronnées par le débarquement de cette esclave fière d’appartenir. Cette esclave qui, à la fin, montre le chemin à une soumise suivante. Peut être que mon présent écrit a cette vertu, je l’espère, de guider les lecteurs qu’ils soient dominants ou soumis, sur ces parcours merveilleux de sensualité, de sensibilité, d’émotion aussi.
De cette histoire découle évidemment la présence des liquides dans les pratiques, us et coutumes qui prévalent dans le monde BDSM. Etant donné que l’eau est la première boisson à laquelle on pense, évoquons ici, quelques chemins et expériences. L’eau que l’on boit dans un verre et qui souvent se révèle nécessaire au cours d’une épreuve un peu « hot ». L’eau que l’on donne dans un verre mais qu’une Maîtresse peut aussi cracher sur le visage du soumis ou gicler depuis sa bouche dans celle, ouverte de celui qui subit ses envies sadiques. L’eau qui peut passer d’une bouche à l’autre quand, dans le cadre d’un enfermement dans une cellule ou un cachot, l’un des deux soumis est incapable, à cause de son carcan, par exemple, de se désaltérer: une belle situation d’entraide. L’eau que l’on peut placer en dehors de la cage et dans laquelle se tient un soumis qui justement est en cours d’assoiffement, que l’on titille en lui montrant une écuelle d’eau qu’il ne peut atteindre. Petit moment de sadisme que je vais encore évoquer plus bas.
Les jeux avec l’eau sont multiples et variés car si, à l’évidence, on peut faire couler la boisson dans la bouche, il est aussi possible de la faire couler au travers d’une canule fixée dans l’anus. Un lavement qui, en règle générale, selon la constitution des personne, peut ingurgiter 1 à 2 litres d’eau (notons ici que certains font des lavements avec des produits savonneux, voire même avec du vin ou du champagne, c’est dangereux et à proscrire!). L’eau donc que l’on peut garder malgré des contractions et des crampes qu’un bon bouchon peut retenir durablement. Ce lavement qui peut s’éjecter sur une cuvette des toilettes ou, par exemple, si le sujet est suspendu par les pieds, sortir par saccades… (Pour ceux qui n’aiment pas, et j’en suis, un petit prélavage est requis de telle façon que l’eau circule facilement dans les entrailles et que rien de trop sale vienne troubler une session).
Après l’eau, les boissons peuvent être évidemment multiples et variées. J’ai souvent fait de mauvaises expériences quand, dans le donjon coulait le champagne ou d’autres boissons alcoolisées. Les sessions dérapent en général car l’alcool ne fait pas du tout bon ménage avec les bonnes pratiques BDSM.
On parle champagne? venons-en alors, maintenant, à la boisson qui établit entre la dominatrice et le soumis une relations particulière et étroite, je veux parler de l’urolagnie, ou autrement dit celle de boire l’urine. Bien sûr que l’eau mentionnée ci-dessus et les descriptions de pratiques, peut avantageusement être remplacée par l’urine. Importée des USA, la technique fort sadique qui consiste à ficeler le soumis bien serré et de lui recouvrir le visage avec un linge sur lequel la dominatrice fait gicler sa petite fontaine dorée. L’effet de suffocation ne tarde pas à faire son effet que le soulèvement de ce bout de tissus permet de stopper. Pour le soumis c’est une délicieuse façon d’être entre les mains de sa domina, l’effet physique est doublé par une excitation cérébrale intense.
La boisson « naturelle », chaude, est agréable et a un goût parfois assez sympa. Je me souviens de ce stage, écourté, à cause justement de l’alcool et la drogue (!!!). Je fus reçu, juste après le déjeuner. « On va te laver » me dit la dame. Nu, complètement ligoté, elle me fit subir le supplice de la baignoire. Je bus quelques mémorables tasses… entre deux étouffements, puis, en fin d’après-midi, alors que je commençais à avoir envie de boire quelque chose d’agréable, la dame me dit « hein, t’as soif? » elle baissa son leggings noir et pissa dans un verre qu’elle me tendit, la boisson avait un très bon goût de whisky!
Je me souviens aussi de cette soirée en donjon où la dominatrice me tendant l’écuelle avec le repas du soir, la repris, écarta son slip pour pisser dans l’écuelle. « Comme ça tu aura ta boisson en même temps que ta pitance » me dit-elle, en riant.
Il m’est aussi arrivé de boire l’urine froide du matin qui a elle un goût plus prononcé et parfois âcre. Mais quand on aime on ne chipote pas. Lors d’une préparation à une session uro, je me souviens de cet ami, propriétaire et gardien de prison, tatoué de partout d’ailleurs (avec une queue « insuçable » tellement elle était percée et gonflée par des implants sous la peau) qui avait pissé dans un verre avec l’intention de me le faire boire. En voyant, dans le verre, des « épaisseurs » comme de l’albumine, pas très catholiques; je lui dis que son urine devait contenir des éléments plutôt pathologiques et nous avions donc renoncé à la boisson. (Par contre l’arrosage, sans ingestion, ne me posa pas de soucis autre que celui de trembler de froid avant que l’urine n’ait séché alors que j’étais enfermé dans une cravate dans un sous-sol poussiéreux et assez frais).
Il va sans dire donc que cette pratique suppose que les participants soient en bonne santé (pas de diabète, de cystite, d’infection).
Il m’est aussi arrivé de boire des liquides (du lait en l’espèce) qui avaient été préalablement injectés dans le vagin d’une soumise, petit exercice souvent drôle, car il était toujours difficile de garder l’étanchéité de la « bouteille » improvisée… chose qui arrive notamment avec des pseudo-boissons du genre crème vanille, à la fraise ou au chocolat… (je ne parle pas ici, mais j’y pense quand même, des possibles petits « mélanges périodiques »…) on s’en met partout, souvent sous les rires et commentaires des spectateurs et des opérateurs avec pour finir le léchage de la soumise pour bien finir le « travail ».
Les beaux moments sont aussi ceux de recevoir la boisson en étant enfermé dans un cachot, la « fontaine » coulant au travers de la grille du dessus. Ces nuits passées dans des cages superposées où celles, occupées au dessus, « alimentent » le ou les soumis placé en-dessous. Après une telle nuit dans ces conditions, il règne une petite odeur bien sui-generis qu’en bon soumis maso on apprécie toujours un peu, surtout quand les opérateurs viennent laver ça à grande eau bien froide.
Evoqué et réalisé aussi, la boisson en circuit fermé. Oui, je l’avoue, ce fut une session un peu spéciale (mais bon ça peut se faire…). Insertion d’une sonde urinaire avec un tuyau qui va de la sortie de cette sonde à une sonde gastrique insérée dans le nez pour descendre jusqu’à l’estomac… le soumis s’hydrate tout seul sans rien faire notamment quand il est complètement momifié avec un tuyau dans la bouche pour respirer.
Il va sans dire que venir se désaltérer à la source reste un privilège précédant ou suivant un délicieux cuni ou une belle pipe. En fonction de la situation, après, sous forme d’une délicieuse liqueur que l’on sert après un repas, les humeurs féminines ou le sperme viennent vous remplir la bouche que probablement, une dominatrice un peu perverse, viendra boucher avec un bâillon. Ce goût de liqueur et d’urine embaumera les papilles gustatives pendant une longue période pour le plus grand bonheur du soumis ou de la soumise d’ailleurs.
Une façon possible de précéder la mise en sevrage qui pourrait durer, par exemple 24 heures, d’un soumis portant une bride-bavarde, enfermé dans une cage, exposé, titillé par des invités se promenant le verre à la main, crachant sur l’envieux en commentant et riant de sa soif. L’antithèse de l’action de boire en quelque sorte.
A ma Maîtresse Gabrielle! Maîtresse, je suis la bouche ouverte pour recevoir votre divin liquide!
Kaji (esclave SLNR: n° 386-312-138)
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Le lendemain de cette nuit où fut suppliciée la jeune soumise, Xavier avait été
absent une partie de la journée. Charlotte était restée seule avec Juliette à
s'ennuyer, mais après dîner, elle était montée dans la chambre de sa Maîtresse
qui faisait sa toilette; la nudité aidant, d'attouchements en attouchements, elle
avait dû s'avouer vaincue et cèder à son désir de soumission. Bénéficiant des
ardeurs de Juliette, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de
son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser
ainsi sodomiser par des inconnus dans des poses d'une lubricité atroce. puis
peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de
pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Xavier et trouva
la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour
tamisée par les volets.
L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient
l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites.
Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans
passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier.
Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les
chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position
d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à
flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues.
Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses
muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une
torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la
soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers
et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua.
En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la
flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque
fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses
poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des
épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise
éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées.
La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le
caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de
résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le
ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre
les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut
fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive.
Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation.
On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de
temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide
et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente
des jouissances sous la caresse précise de Vincent qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau
satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le
gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut
maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus.
Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Xavier fit prendre à la jeune soumise les
positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba
lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le
phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement,
innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte.
Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout.
Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie
par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert,
tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur
le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit.
Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette
avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la
cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non
sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait
sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées.
Vincent sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et
distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la
croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna
à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de
jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa.
Xavier se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa.
Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter
d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait.
Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était
décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive,
et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent
offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne.
Hommage à Charlotte.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il m’a demandé d’écrire une envie, ce qui m’excite en secret « sans certitude » qu'il accède à ma demande … « il faudra mériter . »
Alors je lui raconte.
Qu’il m’arrive d’imaginer une journée, deux… de totale servitude.
Une chambre aurait été louée pour l’occasion. Près de son travail.
Sitôt arrivée, j’aurais laissé toutes mes affaires dans un placard gardé fermé.
Je me fantasme nue jusqu’à nouvel ordre. Seulement parée d’un collier et une laisse, grâce à laquelle il me traînerait un peu partout. A mes chevilles et poignets : des liens à utiliser à sa guise.
Il me baiserait. Ou pas.
Je le sucerai comme il aime. Quand il le demandera.
Ma journée serait rythmée ainsi : selon son bon vouloir.
Bouger si et où il le demande.
Parler s'il m’y invite.
Manger ce qu'il me donne.
Etre à sa suite. N‘avoir d’autre choix que d’obéir.
Il partirait. Sans me dire l’heure de son retour.
Il aurait laissé des consignes. A respecter scrupuleusement ou la correction serait inévitablement sévère.
Il reviendrait.
Une heure ou deux… ou même quelques minutes.
S’occuper de moi.
S’amuser de moi.
Il pourrait même m’ignorer : passer sans me regarder et repartir aussitôt.
Répéter ces allées et venues de façon aléatoire, jusqu’à me faire perdre conscience du temps.
Il serait maître en ces quatre murs.
Et moi, un objet de plus laissé là pour lui.
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L'avion perso de Billy survole l’Himalaya désert. Sous les ailes argentées de son super jet d'affaires privé, c'est un océan de cimes enneigées qui défile. Des milliards d'humains sont confinés pour soit disant les protéger d'un mal étrange. La nature reprend ses droits. Ce sera bientôt le domaine réservé des survivants de l'apocalypse. Les confinés sont eux en phase d'extermination douce. Ils ne le savent pas. Bientôt ils vont être marqués du signe de la bête, une puce liquide à l'intérieur d'un vaccin obligatoire pour les protéger. Une fois pucés et traçables, ...bah ils ne sentiront rien et ne s'en rendront même pas compte.
Billy savoure. C'est beau la vie, c'est beau ce monde qui retrouve toute sa splendeur. C'est lui qui a eu l'idée et il a presque tout fait seul avec son cerveau. Ah combien les humains sont bêtes et prêts à gober les mensonges.
Il boit un bourbon et admire les montagnes majestueuses. Il faudra qu'il vienne s'installer par là, une fois la dépopulation achevée. Amanda, s'est glissée à quatre pattes et commence à lui sucer la bite. Une jeune femme d'une beauté et d'une intelligence exceptionnelle. Amanda a bien compris que pour survivre elle devait obéir en tout et pour tout à son seigneur et maitre, Billy, l'homme au regard froid de serpent.
Et Amanda ne fait pas que lui sucer la bite, elle fait tout ce que demande Billy, vraiment tout. Et ce serpent à sonnettes en a des fantasmes dans son cerveau malade. Pourvu qu'elle ne donne pas naissance à des lézards. Des fois elle se demande si Billy n'est pas un alien. On dirait qu'il lit toutes ses pensées. Il prend même plus de plaisir à lui trifouiller le cerveau que la chatte.
Le serpent froid vient de gicler son sperme dans sa bouche. Amanda avale et finit d'astiquer le membre de son Maitre. Puis en bonne chienne elle se couche à ses pieds.
Le jet survole les hauts plateaux du Tibet. Il glisse dans l'air glacé au dessus des pics enneigés. Billy est heureux. La terre est vraiment à ses pieds.
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PS: c'est mon article 74, il est donc marqué du signe de la bête...9 fois 74 égale 666....Rires
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"Elle ne vit jamais les hommes qui entraient, parce qu'un valet entrait chaque fois avant eux
pour lui bander les yeux, et détachaient le bandeau seulement quand ils étaient partis. Elle
perdit aussi leur compte, et ses douces mains ni ses lèvres caressant à l'aveugle ne surent
jamais reconnaître qui elles touchaient. Parfois ils étaient plusieurs, et le plus souvent seuls,
mais chaque fois, avant qu'on s'approchât d'elle, elle était mise à genoux et fouettée."
Histoire d'O
Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace
au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes.
Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le
déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation
de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc
respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité.
On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit
physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après
la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar
de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance.
Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902)
à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes
dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que
lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle.
Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme
l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La
question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le
roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est
bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral.
Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances
à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette
souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en
œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux.
Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence
et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence
n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Mais les personnes
adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une
agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré.
La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme
relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du
jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti,
que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages.
Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code
(safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en
cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces
pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise.
Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes
consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé,
les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée,
et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle.
Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit.
Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est
pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au
sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui
existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation
dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme; le dialogue est nécessaire.
Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui
indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est
donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors
de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui
viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du
plaisir; c'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté
et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler.
Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des
représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et
attirantes (sexe, anus, …); toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM,
cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement
psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser
en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second.
Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond
à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire.
Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et
la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible.
Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de
nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont
dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir,
c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice.
Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires.
Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent
généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre.
Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Il n’a même plus besoin de m’en donner l’ordre. Le coussin sur le sol me l’intime à chacune de nos rencontres. C’est devenu un acte de soumission profonde, et capital.
Depuis le début de ces séances, c’est le préliminaire indispensable, sans quoi, je pourrais rester frustrée, déconfite d’avoir été privée du goût de sa queue.
Le sucer, c’est aussi un fantasme qui accompagne mes caresses avant de m’endormir, celui qui s’impose quand je reçois une de ses photos.
J’aime m’activer lentement sur sa hampe pour commencer. Savourer…le temps de le faire durcir. Le prendre en entier tant que je le peux encore car plus il durcit, plus son sexe devient trop gros, trop long pour ma bouche. J’aime le faire bander même si c’est au prix de ma suffocation. Je marque des pauses avant de coulisser plus franchement. Je me focalise pour le sucer comme il le veut. Manquer d’air me rend ivre et de plus en plus avide.
Je m’étrangle souvent. Laisse couler des filets de salive qui défont tout le soin que j’avais pris à me faire jolie. Mon maquillage coule avec mes larmes. C’est humiliant et j’avoue aimer ça, justement. Ça me coûte de mettre à mal mon ego et pourtant j’aime qu'il s’en foute comme si c’était normal ; d’ailleurs ça l’est devenu au fil du temps. Ça participe à son plaisir, donc au mien.
Il est dur et excité maintenant. Il m’attrape par les cheveux et maintient ma tête de façon à le prendre au plus loin de mes capacités. Il me baise la gueule. Je perds le contrôle de ma nuque. Il a le contrôle et je tente de retenir ma nausée. Je m’efforce d’être ce qu'il veut : sa chose, sa poupée, un trou pour son chibre.
Je bave et ressemble à une loque. J’ai le regard perdu. Bave, larmes et morve se confondent sur mon visage. Je lui suis soumise et excitée à mort. Camée, je deviens cette junkie réclamant son shoot : sa queue.
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Amazone. Ce mot n'évoque pas seulement une cavalière de la belle époque ou le costume qu'elle portait. C'est le
souvenir d'antiques peuples de femmes guerrières. Filles d'Arès et de la naîade Harmonie, selon la légende, elles
vivaient en Cappadoce, sur les rives du Thermodon, au Nord-Est de la Turquie, et conquirent de vastes étendues
jusqu'en Asie Mineure; elles avaient l'habitude de se comprimer un sein dès l'enfance, afin de faciliter le tir à l'arc.
Portant casque et armure, arcs de bronze et boucliers en demi-lune, ce furent les premières femmes à utiliser la
cavalerie. Sans foi ni loi, vivant de pillage, elles constituaient des tribus matriarcales qui se perpétuaient par de brèves
relations, une fois l'an, avec des hommes des régions voisines auxquels elles renvoyaient les enfants mâles, ne gardant
que les filles qui étaient très tôt entraînées à la chasse et à la guerre. Leur pays était gouverné par une reine.
Les récits les plus connus sur des Amazones viennent de l'antiquité grecque. Les Amazones apparaissent dans les textes
au VIII ème siècle av. J.-C. chez Homère. Cependant, il est pratiquement certain que le mythe était transmis oralement bien
avant son évocation dans l’Iliade. Cette apparition au VIIIe siècle lui donne une nouvelle impulsion et les guerrières font leur
apparition sur des boucliers et des vases. Les plus anciennes représentations mises au jour datent de 700 av. J.-C.
Elles se disaient filles de Mars, le dieu de la guerre; sous la conduite de reines énergiques: Orythie, Marpésia, Lam-pedo,
Antiope, Hippolyte, Penthesilée, elles firent de vastes conquêtes en Asie; mais des expéditions conduites par les grands
héros grecs, Hercule et Thésée défirent les Amazones sur leur territoire d'origine; Achille aurait tué Penthesilée en combat
singulier pendant la guerre de Troie. Ainsi, disent les anciens, s'éteignit la nation des Amazones du Thermodon.
Des historiens d'Alexandre le Grand relatent qu'il rencontra au Sud-Est du Caucase certaines de leurs descendantes.
Accompagnée d'une escorte de trois cents guerrières, leur reine Thalestris vint au camp d'Alexandre et lui demanda de lui
faire un enfant, afin d'allier les sangs de la plus forte des femmes et du plus puissant des hommes; selon la légende, moins
ardent que Thalestris, Alexandre partagea son lit pendant treize nuits, au bout desquelles la reine rentra chez elle.
L'historien grec Diodore de Sicile conte aussi les exploits des Amazones de Libye, des guerrières d'Afrique du Nord vivant
avec des hommes et exerçant le pouvoir. On dit aussi qu'elles édifèrent le temple d'Ephèse qui fut l'une des sept merveilles
du monde, qu'elles s'emparèrent de Troie mais que pourchassées par des tribus barbares, elles perdirent au combat leur
reine Marpésia. Leur pays, gouverné par une reine, avait pour capitale, Themiscrya. Elles fondèrent Smyrne et Paphos.
Enfin plusieurs historiens grecs et latins parlent d'Amazones qui auraient vécu en Scythie, dans le Sud de l'actuelle Ukraine
près de l'embouchure du Don. Mais, ce ne sont pas à proprement parler des Amazones, car vivant avec des hommes, elles
jouissaient d'une certaine égalité avec eux. On retrouve des Amazones en Bohème vers 730. Des voyageurs portugais du
XVI ème siècle signalent des Amazones en Ethiopie; elles vivaient avec des hommes et avaient le pouvoir sur eux.
Les Amazones sur lesquelles nous avons les informations les plus directes sont celles que rencontra et combattit en
1542, sur les rives du fleuve brésilien, portant maintenant leur nom, l'expédition de l'explorateur espagnol Orellana.
Elles faisaient payer tribut aux peuplades voisines, et ramenaient de force de leurs expéditions, des prisonniers par
qui, elles se faisaient féconder; elles gardaient leurs filles avec elles et renvoyaient les fils à leurs pères.
Les Amazones du Dahomey étaient des guerrières de grande valeur qui disparurent lors de la colonisation française.
Elles se distinguaient par leur mépris des dangers et par leur férocité. Au sommet des montagnes bordant la Guyane,
un autre peuple d'Amazones n'obéissait qu'aux reines qu'il se donnait. Peu combatives, ces Amazones vivaient en
parfait voisinage avec les autres tribus. Ainsi chaque continent connut ses propres Amazones aux mœurs différentes.
Si certains historiens contemporains ont, dans leurs études, nié leur existence réelle, il parait difficile aujourd'hui de
se rallier à leur opinion alors que tant d'écrivains et d'artistes ont fait figurer certaines d'entre elles dans leurs œuvres:
Homère, Plutarque, Polyen, Pline, Isocrate, Lysias, Ptolémée, Hippocrate et que par ailleurs des fouilles archéologiques
ont permis de mettre au jour des tombes de femmes guerrières, enterrées avec leurs armes entre 600 et 200 av. J.-C.
Dans l'Antiquité gréco-romaine, Les Amazones formaient un groupe généralement indifférencié ou le collectif primait sur
l’individuel. Dans la céramique, elles sont ainsi rarement identifiées par des inscriptions. Cependant trois Amazones se
détachent du collectif et connurent des destins singuliers, abondamment contés par les auteurs anciens. Ces guerrières
jouissant d’une place privilégiée dans la mythologie amazonienne sont Penthésilée, Hippolyté et Antiopé.
Penthésilée, fille d'Arès et d'Otrera participe avec une dizaine d’autres amazones à la guerre de Troie afin de venir en
aide à Priam, roi de Troie, suite à la mort d’Hector. Elle prouve sa valeur en tuant de nombreux Grecs et grâce à elle
les Troyens reprennent le dessus. Mais Achille apparait, défie la reine des Amazones et la tue en combat singulier.
Après sa mort, il tombe amoureux d’elle et pleure sa mort. Il recueille son corps et l'enterre avec tous les honneurs.
Hippolyté, quant à elle, est la reine des Amazones et son père, Arès, lui a transmis une ceinture en reconnaissance de
ses aptitudes guerrières. Lors de son IX ème travail, Héraclès doit récupérer cette ceinture pour la fille d’Eurysthée qui lui
a commandé les travaux. Héraclès accoste à Thémiscyra, la capitale amazonienne, et combat les Amazones pour obtenir
la ceinture. Il tue finalement la reine pour la lui soutirer. On raconte aussi qu'Hippolyté s'éprit du héros et lui offrit.
Antiopé fut vaincue et enlevée par Thésée, qu'elle épousa et auquel elle donna un fils, Hippolyte qui fut aimé de Phèdre.
son rapt amena les Amazones à marcher sur Athènes en représailles, afin de délivrer leur sœur. Siphione vint féliciter
Jason après la capture de la Toison d'Or. Lysippé brisait les membres des garçons afin de les obliger à s'occuper des
corvées domestiques pendant que les femmes gouvernaient et faisaient la guerre. Elle institua le culte d'Artémis.
Les Amazones qui survécurent au massacre attribué à Héraklès se réfugièrent dans les montagnes d'Albanie, près
de Colchis; certaines s'établirent au pied du mont Caucase, tandis que leurs voisins, les Gargarensiens, montaient
vers le Nord; tous les ans, au printemps, les deux groupes se rencontraient sur la montagne, séparant leurs territoires,
pour une cohabitation de deux mois, et s'unissaient après un sacrifice rituel; dès qu'une Amazone se trouvait enceinte,
elle rentrait dans son pays; les garçons étaient confiés aux Gargarensiens.
Les Amazones du Thermodon qui vivaient en Asie Mineure accompagnèrent leurs maris à la conquête de la Sarmatie
asiatique. Impuissantes, elles assistèrent au massacre de leurs compagnons et durent, pour survivre, se revêtir des
armes des morts et se battre. Elles vainquirent. Encouragées par ce premier succès, elles rentrèrent en traînant dans
leur sillage des prisonniers. Elles constituèrent alors le premier royaume des Amazones et instituèrent des lois.
Marpésia reçut le commandement des armées et Lampetho la direction de l'État avec le titre de reine. Les Amazones
firent le serment solennel de renoncer au mariage mais, comme une présence mâle était indispensable à la reproduction,
elles établirent la paix avec les Etats voisins. Une clause scellait cette apparente générosité. Les hommes devaient se
trouver, chaque année, à époque fixe, sur la frontière du territoire.
Les Amazones de la mer Caspienne ne doivent pas être confondues avec les Amazones libyennes vêtues de peau de
serpent, qui vivaient sur une île du lac Tritonis qui s'allièrent à Dionysos. Leur reine Myrina, à la tête d'une puissante armée,
envahit le territoire des Atlantes, s'empara de la cité de Cerné, extermina les hommes, emporta les enfants comme esclaves
et rasa les murs de la ville. Lorsque le reste des habitants se rendirent, elle construisit la nouvelle cité de Myrina.
Après la bataille, alors que les Amazones et les habitants célébraient leur victoire, leurs ennemis les surprirent désarmés
et massacrèrent les troupes de la reine. Celle-ci s'échappa, traversa la Libye, se constitua une nouvelle armée, entra en
Egypte où elle rencontra le fils d'Isis, Horus, puis envahit l'Arabie, créant des villes: Cycmé, Pitané, Priène. Elle soumit
plusieurs îles égéennes, notamment Lesbos, y bâtit la cité de Mitylène. Elle fut enfin vaincue et tuée par le roi de Thrace.
Ces femmes guerrières ne sont pas uniquement des produits de l'imagination des mythographes; certaines traditions
confirment l'existence de femmes-soldats en Asie, en Afrique et en Amérique, voire en Europe. Au VIII ème siècle, il
existait en Bohème, des femmes formant une corporation militaire sous les ordres de Vlasta; après avoir construit des
fortifications, résisté au duc Przémyslas, elles exterminèrent tous les hommes ou les réduisirent en esclavage.
Leur dureté est surtout une dureté guerrière, comparable à celle de bien des peuples belliqueux, et les preuves d'autorité
qu'elles montrent sont comparables à celles de la plupart des groupes dominants. Si certains auteurs vantent leur virginité,
d'autres les dépeignent comme des amoureuses sensuelles et actives lors de leurs contacts annuels avec les hommes.
L'hypothétique ablation des seins est une mutilation volontaire que les Amazones, se seraient imposées à elles-mêmes.
En littérature, la reine des Amazones Hippolyte apparaît dans la comédie de Shakespeare "Le Songe d'une nuit d'été",
puis au siècle suivant, Houdar de la Motte met en scène Marpésia dans "Marthésie, première reine des Amazones."
L'allégorie des Amazones continue d’être questionné par les époques postérieures jusqu’à aujourd’hui où leur mythe a
été enrichi de nombreux nouveaux symboles. Les années 1970 marquent un tournant dans cette réception en raison
du développement des luttes sociales et particulièrement des mouvements féministes. Les Amazones connaissent un
écho particulièrement fort dans ces mouvements sociaux, en quête d’une légitimité. Source d'inspiration et de courage
ou abomination et désolation ? Entre féminisme et sexisme, priorité à la réalité historique.
En général, les Amazones sont très mal desservies par le cinéma, de Wonder Woman à Supernatural en passant par Xena,
en véhiculant l'image stéréotypée de la femme guerrière, indépendante et agressive. Ce nouveau personnage féminin
sert-elle un fantasme masculin de domination, ou introduit-elle une nouvelle liberté dans la conception du genre féminin ?
En tout état de cause, ces femmes-soldats méritent pour le moins une plus grande considération.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Vos ordres sont charmants ; votre façon de les donner est plus aimable encore ; vous feriez chérir le despotisme.
Ce n'est pas la première fois, comme vous savez, que je regrette de ne plus être votre esclave; et tout monstre
que vous dites que je suis, je ne me rappelle jamais sans plaisir le temps où vous m'honoriez de noms plus doux."
Valmont à Madame de Merteuil. (Lettre IV) Les liaisons dangereuses. Choderlos de Laclos.
Dans toute relation humaine, la séduction est une constante, mais c’est dans la relation amoureuse qu’elle se déploie
avec le plus de ruse et d’ingéniosité. Il suffit de parcourir la littérature pour constater que le séducteur et la séductrice
sont devenus des archétypes qui transcendent le temps et l’espace.
Il est difficile de cerner la séduction, probablement parce qu’elle garde toujours une aura de mystère d’autant plus
insondable qu’elle semble être une condition indispensable pour qu’elle se maintienne.
Les écrivains, les poètes, de même que certains compositeurs d’opéra de toutes les époques ont largement traité de la
séduction et ont cherché, chacun dans leur domaine, à l’illustrer par des personnages de fiction dans le but avéré ou
inconscient de répondre aux nombreuses questions que chacun se pose à son propos; pourquoi femmes et hommes
cherchent-ils à se séduire ?
Y a-t-il un secret à la réussite d’une entreprise de séduction et des causes à son échec ? Quelles qualités requiert
l’art de séduire ? Y a-t-il une différence entre séduction masculine et séduction féminine ? Les moyens qu’utilisent
hommes et femmes pour séduire un partenaire convoité sont-ils les mêmes ? Sinon en quoi diffèrent-ils ?
Autant de questions, dont les réponses sont dans l’observation des amants heureux ou des transis déçus, mais aussi
dans les descriptions littéraires que les écrivains ont brossé des séducteurs et des séductrices; les personnages qu'ils
ont créés permettent de dresser une galerie de portraits de tous les types de séducteurs et de séductrices possibles,
de même que d’explorer en profondeur les motivations qui les animent.
Les écrivains, tout au moins ceux dont le génie a traversé les siècles, sont de fins observateurs de l’âme humaine,
et ils ont surtout le don inimitable de traduire, à travers les personnages sortis de leur imagination, ce qu'ils ont souvent
vécu eux-mêmes ou observé autour d’eux avec une acuité d’artiste. La littérature apparaît donc comme une voie capable
de percer les secrets et les artifices des séducteurs et des séductrices.
la séduction opère de deux façons différentes, voire opposées; de façon active, quand une personne cherche à s’imposer
à une autre par des moyens qui vont de la manipulation violente à la persuasion douce; de façon passive; La manière active
est qualifiée de virile, la seconde de féminine. Séducteur d’un côté, séductrice de l’autre; on pourrait penser que les deux
positions sont également représentées, mais, lorsqu’on cherche des exemples de séduction dans les œuvres littéraires,
on trouve essentiellement des séducteurs masculins.
Don Juan, Casanova, Valmont, Julien Sorel, viennent tout de suite à l’esprit, alors qu’il est plus difficile de dresser une
liste comparable de séductrices ayant laissé des noms aussi connus; l'exception peut-être serait Carmen, mais Carmen
n'est pas un prototype de séduction féminine; elle diffère des autres femmes en ce qu’elle entend mener sa vie amoureuse
comme un homme; "Si tu ne m’aimes pas, je t’aime et si je t’aime, prends garde à toi", est une protestation virile, un hymne
au libre choix amoureux, sinon sexuel.
Dans la littérature, la femme est presque toujours décrite comme séduite et abandonnée; Ariane se lamentant à Naxos
de l’infidélité de Thésée, Didon mourant sur son bûcher après le départ d’Enée, Médée tuant ses enfants parce que Jason
l’a trahie; la femme séduite est aussi une femme à jamais fidèle; Pénélope résistant à la horde des prétendants, Lucrèce
se suicidant pour rester fidèle à son mari.
Ces légendes dessinent les contours de la séduction féminine; discrète, dissimulée, la femme n’avance que masquée; c'est
elle qui maîtrise l’art du maquillage et de la magie; l’homme, ayant de la peine à comprendre son attirance pour la femme,
préfère attribuer les tensions de son désir à la magie féminine plutôt qu’au mystère de sa sexualité.
Rôle pour rôle, les écrivains ont été plus tentés par le rôle actif du séducteur que par le rôle passif de la séduite, même si,
paradoxalement, c’est lui le plus important; quand on évoque la séduction masculine, on pense immédiatement à Don Juan.
Un séducteur incorrigible est un Don Juan; la recherche inlassable de la relation amoureuse est qualifiée de "donjuanisme".
Pour lui, les préliminaires sont réduits à de grossiers mensonges qui n’ont même pas l’apparence de la vraisemblance.
Dans l’opéra de Mozart, il séduit Zerline, une jeune beauté paysanne, le jour de ses noces, en menaçant le futur mari et en
lui promettant le mariage, il l’entraîne, chantant d’une voix envoûtante, à la limite de l’hypnose: "La cidarem la mano."
Comme les héros de Sade, il s’inscrit dans une contestation de toutes les formes de règles sociales ou morales, dans
l’inversion de toutes les valeurs, dans l’affirmation irréductible des droits de l’individu et la primauté absolue de son désir.
Au bout de sa contestation, il voudra enfreindre la dernière des lois, celle de la mort; c’est elle qui l'emportera.
Tout autre est la séduction de Casanova; Don Juan était un mythe littéraire, Casanova fut un personnage réel qui nous a
laissé des mémoires d’un grand intérêt littéraire; il aime la vie, entend en jouir et prétend en faire jouir les femmes qu’il
rencontre; il séduit des femmes réelles, ancrées dans leur siècle et leur culture, qui répondent avec leurs propres armes,
acceptant ou refusant d’être séduites et sont des partenaires à part entière, non des victimes vaincues d’avance.
Casanova se heurte à la réalité, à ses obstacles. Le but de sa séduction, c’est de contourner les obstacles ou de les utiliser
comme tremplins pour accroître les mérites de ses victoires; il vit ses fantasmes mais les échecs ne l’abattent pas et il est
de ses succès; Casanova ne sépare pas la séduction de l’amour; pour lui, l’amour est une fatalité, une maladie incurable
mais sans elle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue.
Lorsque Casanova entreprend de séduire une femme, il ne lui ment pas; il éprouve réellement ses sentiments, au moins
au moment où il les exprime; il en est dupe et sa force est de les dire avec conviction et talent; Casanova est un excellent
conteur; c’est son arme; ses interlocuteurs l’écoutent, ils sont séduits. Casanova est un orfèvre de la parole, les femmes
tombent sous le charme, incapables de lui résister.
Une société raffinée avait fait de la séduction amoureuse le centre des relations hommes-femmes; des poètes ont défini les
règles de la conquête amoureuse en s’inspirant de l’amour courtois des troubadours; la femme y était un être parfait, éthéré,
idéalisé, dont la beauté attestait les perfections morales; à peu près inaccessible, elle avait malgré tout des soupirants qui
désiraient tenter l’aventure; ils devaient pour cela parcourir un chemin long et périlleux dont les étapes avaient été fixées sur
une carte de géographie assez étrange: "la Carte du Tendre."
La séduction amoureuse était inscrite en termes de géographie et, dans ce jeu de société, le séducteur devait pour accéder
aux faveurs de la Dame, parcourir un itinéraire symbolique compliqué allant du village de "Tendre sur estime" à celui de
"Tendre sur passion" en passant par la "Sincérité", et la "Générosité", évitant le "Lac d’indifférence" et de la "Mer de l’oubli".
À chaque étape de cet itinéraire symbolique correspondait une récompense attribuée par la Dame: anneau, baiser, nudité;
quant au don final, il était repoussé dans un lointain brumeux.
Pour franchir ces étapes, l’apprenti-séducteur utilisait toutes les ressources de l’éloquence et de la préciosité: l’hyperbole
amoureuse, les effets de paradoxe, les métaphores alambiquées, les antithèses hardies; préciosité et maniérisme dont
Molière se moqua dans "Les précieuses ridicules."
Choderlos de Laclos, officier versé dans la science des forteresses, imagina une stratégie de la séduction destinée à
emporter la forteresse autre que militaire: celle des femmes vertueuses; Valmont écrit à la marquise de Merteuil:
"Jusque-là, ma belle amie, vous me trouverez une pureté de méthode qui vous fera plaisir; et vous verrez que je ne
me suis écarté en rien des vrais principes de cette guerre, que nous avons souvent remarqué être si semblable à l’autre."
Le roman de Laclos s’inscrit dans la tradition de l’idéologie courtoise, mais pour la subvertir. Les temps ont changé.
Le contrat n’est plus le même; ce n’est plus la dame à séduire qui fixe les règles, mais une dame d’un tout autre genre,
une perverse libertine, la marquise de Merteuil; elle se sert de Valmont, son ancien amant, pour satisfaire ses tendances
perverses; elle l’instrumentalise, et le duo élabore des stratégies destinées à faire tomber une citadelle métaphorique:
la vertu de la présidente de Tourvel, femme admirable, fidèle, prude et dévote, au-dessus de tout soupçon.
Qualité romanesque remarquable, chaque lettre nous renseigne sur celui qui raconte autant que sur ce qui est raconté.
Selon le principe qui sera plus tard porté par Proust à son sommet, chaque personnage apparaît comme langage:
précision, ironie de la Marquise de Merteuil; vivacité et clarté intellectuelle de Valmont, peu à peu dégradées par la
passion, exaltation sentimentale niaise de Danceny; naïveté brouillonne et spontanée de Cécile.
Lucidité amusée, sagesse bienveillante, politesse un peu désuète, chez Madame de Rosemonde; bien-pensance
et modestie extrême chez la Présidente de Tourvel, puis émoi, égarement, jusqu’à sa fin tragique. Mais au delà,
la véritable innovation littéraire de Laclos, consiste de faire de ces lettres, des forces agissantes; interceptions,
copies, pressions, indiscrétions, restitutions, détournements, changements de destinataire: il n’est pratiquement
pas un tournant de l’intrigue dont le jeu épistolaire ne soit l’agent.
Les personnages ne cessent donc de se croiser, de se séduire, de se débattre, peu-à-peu pris au piège par l'auteur.
Le flamboyant Vicomte de Valmont joue à séduire, sans aucune vergogne mais tout bascule lorsque les sentiments
mêlés de larmes prennent le dessus; le libertin devient amoureux et se noie dans les méandres de l'amour, il chutera.
La Marquise de Merteuil, femme raffinée à la beauté diabolique, complice de Valmont, perdra tout.
Les jeunes gens, d'une naïveté confondante, pris aux pièges des maîtres du jeu, ne s'en remettront pas non plus.
Les règles semblent simples dans ce jeu amoureux, deux cartes maîtresses: la vanité et le désir sexuel.
Capitaine d'artillerie, Choderlos de Laclos révèle alors toute la froideur de la stratégie militaire, dans cette élégante
comédie échiquéenne de l'égotisme et de la sensualité, où "conquérir" pour "prendre poste", nécessite toujours
"attaques" , "manœuvres, "déclaration de guerre" pour "prendre poste", "jusqu'à la capitulation."
Le duel par lettres échangées entre la Marquise de Merteuil et Valmont brille à chaque page.
"J'ajoute que le moindre obstacle mis de votre part sera pris de la mienne pour une véritable déclaration
de guerre : vous voyez que la réponse que je vous demande n'exige ni longues ni belles phrases. Deux
mots suffisent." Réponse de la Marquise de Merteuil écrite au bas de la même lettre: "Hé bien ! La guerre"
La polyphonie permet dans un premier temps à Laclos une démonstration de force, celle de la maîtrise de
toutes les nuances les plus fines dans la psychologie et la caractérisation; c’est aussi une plongée dans les
eaux troubles de la rhétorique libertine: le lecteur se voit confronté à une langue brillante mais manipulatrice,
ciselée comme le diamant; la mécanique épistolaire étant consubstantielle au libertinage en tant que tel.
Feindre, tromper, détourner les soupçons, flatter, toutes ces manœuvres de séduction sont des
opérations de langage écrit; l’écriture est pour les libertins, une action, le verbe précédant la chair.
Valmont entend faire plier celle qu’il veut séduire aux lois qu’il édicte; il annonce, sur un mode mineur,
les dépravations paroxystiques des grands libertins du marquis de Sade.
L'immersion dans le récit plonge le lecteur attentif, dans un système d’une telle ampleur qu’il en devient
libertin lui-même: on jubile de toute cette intelligence déployée au service de l’immoralité.
Mais le génie de Laclos est de, progressivement et insidieusement, gripper la machine: puisque le lecteur est
devenu expert dans l’analyse des victimes, pourquoi ne pas faire le bourreau ? La relation entre Madame de Merteuil
et Valmont, l’amour pris dans les rets de l’orgueil et de la réputation mènent la fin du roman vers des sommets;
le brillant libertin agonise en amoureux inconsolable, la marquise perd son honneur et sa beauté.
Conformant ainsi le roman, au romantisme du XIX éme siècle, qui n'hésita pourtant pas, à le condamner
pour outrage aux bonnes mœurs, et qu'une bonne part du cinéma du siècle suivant, contrairement au théâtre,
préféra le tirer vers le drame sentimental. Sensuel et brillant, le roman est à l’image des libertins.
Il sait nous séduire par ses éclats pour nous éduquer à notre insu, et nous faire prendre le parti inverse de ceux
qu’on avait idolâtrés, soudain bouleversés par une émotion authentique, sincère et sans calcul.
Peut-on trouver meilleur moyen pour véhiculer une morale que l’excitant discours de l’immoralité ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"L’enchaînement et la confusion des étreintes et des coïts étaient tels que, si je distinguais les corps, ou plutôt
leurs attributs, je ne distinguais pas toujours les personnes; certains contacts étaient très éphémères et, si je
pouvais les yeux fermés reconnaître une femme à la douceur de ses lèvres, je ne la reconnaissais pas forcément
à des attouchements qui pouvaient être violents, il m’est arrivé de ne réaliser qu’après-coup que j’avais échangé
des caresses avec plusieurs femmes en même temps; j’étais livrée à une hydre."
Catherine Millet. "La vie sexuelle."
L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation
majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces
femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans
son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité,
la vérité d’un être singulier bien sûr.
Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine
Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec
Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot.
Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans
fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme
traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir
s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies.
Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas
surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels
se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution
structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique.
Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation
de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon
que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant,
en le naturalisant ou en le simplifiant.
D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une
simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive
de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain,
enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps.
L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation:
multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même
plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre
alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits."
Dans le contexte d’une relation où l’on est "palpée et retournée comme une marchandise de choix", la dénonciation
féministe de l’éternelle aliénation des femmes à être objet paraît bien déplacée, car cet érotisme neutre et rationnel ne fait
que dégager la pure logique de l’objet pulsionnel indépendante de la différence des sexes; on peut voir en filigrane dans
les variantes de l’usage mercantile du sexe et du plaisir qu’il produit.
L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que
de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable
subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la
dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation.
C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins
contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris
un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus
qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie.
L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une
dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier
le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque.
La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque
le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre
le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle
repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse.
Catherine Robe-Grillet, femme du célèbre écrivain, écrit également sous pseudonymes le récit de passions mortifères.
Elle valorise le sado-masochisme et l’esclavage amoureux volontaire; la dimension sentimentale semble moins mise
en avant; une littérature érotique brise également l’image angélique de la féminité, supposée douce et gentille; des récits
mettent en scène des femmes sadiques, dominatrices et cruelles.
Cet érotisme noir insiste sur la soumission amoureuse; la littérature érotique plus classique valorise également la femme
à la sexualité passive qui se contente d’attendre les initiatives de son amant; cette littérature s’oppose à l’émancipation des
femmes. Beauvoir désire au contraire l'avènement d'une femme indépendante s’émancipant de la tutelle masculine,
maîtrisant sa sexualité et ses désirs pour sa plus grande jouissance.
L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de
sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage.
l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir
leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité.
La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement
amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova
pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le
compose, et il raisonne dessus après en avoir joui."
L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation.
La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le
mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité.
On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative,
imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique,
sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous
les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe
constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie.
L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter
de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines,
la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle
et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale.
La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes,
pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat
sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios
érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie
traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître.
Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de
la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment
diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source.
Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin
le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers
libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret
et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques.
L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme
a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme
classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIIIe siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions
picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à Histoire d’O.
La pornographie a dépouillé l’érotisme de contenu artistique, en privilégiant l’organique sur le mental, comme si le désir
et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs
des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines.
Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental,
liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Eros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement
castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une viande proche du trash ou du gore ?
Sans que nous nous en rendions compte, la fin du XX° siècle coïncide avec de grands changements dans les mentalités:
peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont perdu leur
grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; l'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Aux dernières heures de la nuit, quand elle est encore noire; avant l'aube, Juliette reparut.
Rares étaient les soirées où elle n'éprouvait pas l'irrésistible plaisir de maltraiter ou d'user
de sa jeune soumise. Elle alluma la lumière de la salle de bains, en laissant la porte ouverte,
faisant un halo de lumière sur le milieu du lit, à l'endroit où le corps de Charlotte, nu et attaché,
déformait les draps de soie, recroquevillé et contrainte; comme elle était couchée sur la droite,
le visage vers la fenêtre, les genoux un peu remontés, elle offrait à son regard sa croupe pâle
sur la soie rose.
Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et fouettée afin qu'elle fut prête.
Juliette eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant en pleine lumière pour
qu'elle pût la voir en détail; sur son ventre lisse, le tatouage portait en toutes lettres qu'elle était sa propriété.
Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de sa maîtresse; enfin les seins dressés, elle commença
à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les
fines et souples petites lèvres.
Elle la sentait brûlante et raidie sous ses dents, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendît d'un seul
coup, moite de plaisir; Juliette était aussi attirante et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait, qu'inlassable dans ses
exigences. Ni le plaisir qu'elle avait pu prendre la nuit ni le choix qu'elle avait fait la veille n'influaient sur la décision.
Charlotte serait offerte, dans les pires conditions auxquelles elle serait confrontée.
Qu'à être offerte elle dût gagner en dignité l'étonnait; c'est pourtant de dignité qu'il s'agissait; sa bouche refermée sur
des sexes anonymes, les pointes de ses seins que des doigts constamment maltraitaient, et entre ses reins écartés
le chemin le plus étroit, sentier commun labouré à plaisir, elle en était éclairée comme par le dedans; se soumettre,
désobéir, endurer, alternances délicates auxquelles elle ne voulait plus se dérober; l'abnégation d'elle même qu'elle
conservait constamment présente.
Le lendemain, elle fut mise à l'abattage. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés.
Juliette expliqua seulement aux hôtes invisibles que sa bouche, ses seins et particulièrement les orifices de son corps
pouvaient être fouillés à leur gré; des hommes s'approchèrent d'elle; brusquement des dizaines de doigts commencèrent
à s'insinuer en elle, à la palper, à la dilater. Juliette interrompit la séance qui lui parut trop douce.
Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet; dans cette position infammante, elle attendit quelques minutes avant
que des sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer.
Elle fut fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée. Elle était devenue une chose muette et ouverte. Puis elle fut ramenée
dans le salon où les hommes attendaient déjà son retour. Les yeux de nouveau bandés, nue droite et fière, Juliette la
guida vers le cercle d'hommes excités et ce fut elle qui s'agenouilla pour prendre leur verge dans sa bouche, l'une après
l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sa poitrine offerte.
Souillée de sperme et de sueur, on l'envoya se laver; la salle de bain était vaste et claire. Juliette la rejoignit pour assister
à sa toilette intime; elle était accompagnée de deux hommes; avant qu'elle ait eu le temps de se doucher, ils urinèrent sur
elle en l'éclaboussant chacun d'un jet dru et tiède; elle tourna sur elle-même afin que chaque parcelle de son corps reçoive
leur ondée.
Après un minutieux nettoyage, sa maîtresse lui ordonna de s'habiller pour aller dîner; nous allâmes dans un club échangiste
pour achever la soirée; outre son harnais et une ceinture de chasteté, Charlotte portait un bustier en cuir, des bas noirs et
une veste en soie de la même couleur laissant entrevoir son intimité; un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un
petit anneau destiné au mousqueton de la laisse donnait à sa tenue un bel effet; Juliette l'amena en laisse jusqu'au bar.
Elle la fit monter sur une table haute où lui fût administrée une violente fessée qui empourpra ses reins; un esclave mâle fut
requis pour lécher et apaiser sa croupe; on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne
laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche de façon à ce qu'elle soit offerte; un homme lui
baisa la bouche, sa gorge lui servant d'écrin; excité par le spectacle de la fellation, un autre décida brusquement d'utiliser
ses reins; il s'enfonça en elle sans préliminaire pour faire mal. Comment éprouver la satisfaction insane d'offrir son corps ?
Le souhait de Charlotte est d'aller toujours jusqu'au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Présent sur ce site depuis quelques temps et non dénué d’expérience, j’ai été frappé de voir le nombre de candidates soumises ou novices se présentant à moi en vue d’une soumission totale, qui au moment de franchir le pas se rétractent ou s’évanouissent dans leurs fantasmes. S’il est préférable de ne pas s’engager dans une voie qui pourrait s’avérer dangereuse, le fait de devoir sortir de sa zone de confort et de lâcher prise semble à certaines parfois plus effrayant que de s’engager dans une relation qui puisse apporter un enrichissement inestimable à celles qui acceptent d’entrer dans la soumission. La soumission est avant tout un art de vivre, et n’est certainement pas juste un « jeu » pour jouer à se faire peur comme certaines personnes l’envisagent parfois ici trop souvent … Et contrairement à ce que pourraient penser ces personnes, le rôle du Dominant n’est pas nécessairement le plus confortable car c’est lui et lui seul qui tient en mains l’issue heureuse ou malheureuse de la relation, rien n’empêche en effet une soumise d’arrêter la relation à tout moment, avec ou sans justification. Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, car le rôle de soumise n’est pas nécessairement toujours des plus facile ou de tout repos … loin de là, mais une bonne soumise si elle se trouve dans les mains d’un bon Maître ne devrait jamais avoir à se poser la question de savoir si ce qui lui est demandé d’accomplir est bon ou pas pour elle. Pour autant qu’il lui soit encore seulement permis de penser d’ailleurs … Le Maître attend de la soumise qu’elle se surpasse certes, mais d’un autre côté il doit faire preuve d’une imagination sans limite, faire preuve de créativité en permanence pour éviter que la relation ne s’enlise dans la répétition des mêmes faits et gestes séances après séances et que la relation finisse par tourner en rond comme c’est trop souvent le cas dans une relation de couple « vanille » après quelques mois ou quelques années … Il y a autant de relations BDSM que de couples Dominant/soumise. La relation exclusive entre un Maître et sa soumise est d’ailleurs sans doute et de loin l’exercice le plus périlleux, car il faut pouvoir amener la soumise sur le chemin long et tortueux de l’esclavage qui est l’étape ultime d’appartenance que la soumise peut être amenée à réclamer un jour à son Maître, si celui-ci l’accepte et accède à cette demande. D’un autre côté, je peux parfaitement comprendre que certaines personnes puissent se contenter d’une relation BDSM plus ponctuelle, voire virtuelle qui leur donne l’occasion de vivre plus intensément et de s’évader d’un Monde devenu trop insignifiant. Je ne dénigre d’ailleurs pas du tout les relations virtuelles car l’aspect mental de la relation BDSM peut parfois aller bien au-delà de l’aspect physique de ce type de relation. Souvent, le côté obscur plus cérébral des femmes reste pour beaucoup de Maîtres un terrain d’exploration vierge et inexploré qui réserve son lot de surprises lorsqu’on commence à s’y aventurer. Cela demande beaucoup de subtilité, doit être manié avec précaution et n’est certainement pas destiné à tout le monde. La puissance du plaisir que cela peut procurer à une soumise peut s’avérer exponentielle et va bien au-delà de toutes les contraintes physiques que l’on pourrait imaginer … Soit, pour en revenir à mon sujet de départ, si j’ai écrit ce petit billet d’humeur, c’est avant tout pour bien faire comprendre qu’avant de venir sur ce site pour se présenter en tant que novice ou soumise, il est bon d’avoir réfléchi longuement avant de savoir quelles sont les limites que l’on s’est fixées, les pratiques que l’on souhaite découvrir ou auxquelles on souhaiterait s’adonner, si l’on est prête à être choisie par un Maître ou le choisir soi-même, quel type de relation on souhaite envisager. Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive, mais ce préambule me parait indispensable pour être en mesure de choisir la meilleure voie possible et éviter de faire perdre leur temps à ceux qui sont pleinement engagés dans le BDSM. Je suis aussi parfaitement conscient qu’il est peu probable qu’une novice ou une soumise qui arriverait sur ce site commencerait par lire ce que je viens d’écrire ici, mais si vous êtes un Dominant rien ne vous empêche de transmettre ce message à celle qui se présenterait à vous et si vous êtes une soumise expérimentée ou non, ou une esclave vous pouvez toujours me faire part de votre approbation ou de vos remarques, car le but de cet exercice pour moi est avant tout d’ouvrir le débat sur le fait que tout le monde a effectivement le droit de débuter dans le BDSM, mais qu’il est tout de même indispensable d’avoir pris le temps de réfléchir un peu avant, sauf peut-être pour les personnes pour qui le BDSM reste une évidence qu’elles ont toujours eu en elles. Dominotaure
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S’il s’agit d’une fellation administrée par un homme à un autre sous l’égide d’une femme qui orchestre la pénétration, il est rarissime que le désir de fellation ne vienne pas d'un hétéro bi curieux: on ne force pas un hétéro à sucer un autre homme sans avoir la certitude qu’il apprécie! Concrétiser un fantasme cher à son imaginaire permet au soumis de vivre un grand moment. De son côté, la femme s’épanouit dans son rôle de metteur en scène, et dans celui d’initiatrice quand il s’agit d’une première fois.
Pénétration anale imposée
Il est important que le scénario de la pénétration anale imposée soit consensuel. C’est même une condition sine qua non. Comme dans la fellation imposée, un certain nombre d’hétéros ont le fantasme d’être pénétrés par un autre homme sur l’ordre d’une femme, à condition que cette dernière regarde la scène.
–> Dans la pratique
Quelques coups de martinet sur le bas des reins du soumis à sodomiser le mettront en condition. Quant aux précautions d’usage, les avis diffèrent. Selon des adeptes gay des pratiques hard, seul le préservatif est réellement adapté aux circonstances. Quelle que soit la protection mise en place, la dominatrice versera de temps à autre quelques gouttes de gel au dessus du pénis protégé, à moitié sorti de l’orifice récepteur. Si le soumis débute, elle glissera dans son anus un à trois doigts gantés ou un gode lubrifié pour le détendre, avant l’interaction. C’est elle qui introduira le pénis , en le substituant à ses doigts. Une maîtresse sévère forcera plutôt les deux hommes à entrer dans le vif du sujet, sans autres préliminaires que les précautions d’usage et de gel. Elle guidera verbalement, encourageant le soumis à cambrer le dos, à s’ouvrir davantage.
F
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" C'est une chose très différente que d'aimer ou que de jouir; la preuve en est qu'on aime tous les jours
sans jouir et qu'on jouit encore plus souvent sans aimer, la luxure étant une suite de ces penchants,
il s’agit bien moins d’éteindre cette passion dans nous que de régler les moyens d’y satisfaire en paix."
Marquis de Sade (La Philosophie dans le Boudoir)
En prison, agonise un homme, naît un écrivain. Il s'agit du marquis de Sade, à qui nous devons l'empreinte
du sadisme dans nos dictionnaires et celui du trouble psychiatrique décrit par Freud dans ses "Trois essais sur
la théorie sexuelle", lequel a établi définitivement le terme de "sadisme" dans sa conception de la pulsion. Car
si de son patronyme, fut issu au XIX ème siècle le néologisme, considéré en psychiatrie, comme une perversion,
gardons en mémoire toutefois que l'homme de lettres libertin en ignorait l'existence même.
Il n’a jamais connu ce mot, mais a théorisé avec talent, sur les passions, les goûts cruels, les plaisirs de la torture,
se contentant d'employer, dans ses récits, le mot "pervers".
C'est le psychiatre allemand, Richard von Krafft-Ebing qui, dans une approche clinicienne, l'inventa, conduisant à
entretenir, depuis des controverses passionnelles interminables, incarnant un Sade nouveau, véhiculant tous les
fantasmes et légendes, et bien souvent engendrant, un personnage, totalement différent de l'original.
Le sadisme suggère initialement la cruauté, qui consiste en la souffrance d’une victime. Il y ajoute surtout
le plaisir de voir ou de faire souffrir, souvent avec une connotation sexuelle. Sur une victime non consentante,
le sadisme est en soi la circonstance aggravante d’un crime : il pénalise le "sadique" en lui ôtant une part
d’humanité, et de fait l’indulgence des tierces personnes.
Mais le mot "victime" est ici à interpréter au sens large: dans le domaine sexuel, un sadique va généralement de
pair avec un masochiste qui consent à l’impuissance physique, comme le fait d’être attaché, et à la souffrance.
Justine, personnage principal, de "La Nouvelle Justine" ou les "Malheurs de la vertu", est une victime dans tous les
sens du terme, bernée, abusée, manipulée, humiliée, etc. Tout le contraire de Juliette, libertine à qui tout réussi.
Le Marquis de Sade, fort des récits du domaine sexuel, met en scène des victimes devant subir des souffrances
parfois extrêmes, pouvant conduire à la mort, dans des situations les condamnant à une impuissance totale.
À tel point que, dans "La Nouvelle Justine", l’idée même de fuite n’est jamais envisagée par une victime autre que
l’héroïne. Car, chez Sade en particulier, la peur ne fait pas fuir, elle paralyse.
Le sadisme "sadien" , celui que mettent en scène ses ouvrages libertins, est plus profond que le sadisme théorisé
par les psychiatres et psychanalystes, qu’il soit mis en parallèle avec le masochisme ou avec l’innocence: c'est un
jeu complexe entre les personnages, mais surtout entre Sade et le lecteur par le biais de la mise en scène de ses
personnages. Nous pouvons parler de mise en scène, car les textes de Sade sont relativement théâtraux dans une
emphase entre discours et actes sexuels. Sade établit un réseau de personnages dans un monde d’un matérialisme
radical, allant jusqu’à réinventer une mécanique sexuelle dans laquelle les femmes "bandent" comme les hommes.
Sade s’amuse à mettre en scène et à explorer une alternative répulsive et intégralement pervertie de notre monde.
Car ce monde, s’il est réel, est peuplé d’allégories et de concepts qui dépassent notre appréhension des choses:
le mal est partout, et les honnêtes gens sont aveugles et en constituent les seules victimes. Pour Sade, la meilleure
façon de prouver matériellement la toute-puissance du mal est de prouver l’absence du bien, qui n'est qu'une erreur
et une faiblesse humaines dues à la société. La toute-puissance du mal existe mais le mal n'existe pas car le bien
n’existe pas, donc la toute-puissance du mal est une toute-puissance tout court; tel est le discours de Sade.
Il ne s’agit donc pas de valoriser le mal, mais de le légitimer dans un monde compatible avec un tel raisonnement
pour en faire la seule règle de vie possible. Ce monde ne connaît pas les limites du discours, et sert l’idéologie
"sadienne" prônant l’absence de limites dans les actes. Tout le discours de Sade est une mise en scène construite,
physiquement et moralement, autour du sadisme, avec des récits parfois enchâssés dans d'autres pour une
perpétuelle mise en abyme entre les récits et le monde réel.
L’opposition entre Justine et entre Juliette, sa sœur et antithèse, est l’allégorie du destin conçu par Sade.
La liberté absolue dont il se revendique en opposition totale à toute morale est le socle du mode de vie
rendant le libertin supérieur aux autres: c'est le libertinage propre à la seconde moitié du XVIII ème siècle.
Entrevoyant la société comme n’étant qu’une assemblée de conventions et d’attentes, régie par des règles
précises qu’ils maîtrisent parfaitement, ces libertins la manipulent pour leur propre plaisir, par goût, par défi;
le roman clé de cette littérature est "Les Liaisons dangereuses" de Laclos, où un libertin entreprend de
séduire une jeune fille ingénue pour le défi de l’intrigue.
Cyniques et amoraux, ces libertins ont une relation évidente avec les protagonistes de Sade. Mais l’extrémisme de
celui-ci établit une différence avec les libertins cérébraux qui peuplent la littérature risquée du XVIIIème siècle.
Les libertins de Sade rendent la place d’honneur au plaisir physique; ils abandonnent donc la séduction. Le viol est
parfaitement acceptable pour eux, alors que pour les libertins conventionnels, l’utilisation de la force gâterait le plaisir
de faire céder par le charme et la corruption de mœurs.
Les libertins "sadiens" ont certainement intérêt à corrompre, et s’y emploient à grand renfort de discours philosophiques;
mais à défaut d’être convaincants, ils ne se privent pas simplement de prendre. Leur désir physique existe. Le plaisir
n'est pas un jeu pour Sade; la copulation n’est pas simplement le point final d’un jeu de masques. Même s'ils théorisent
tout avec de remarquables longueurs, ces libertins n’ont pas l’hypocrisie de prétendre que le coté physique de l'affaire
est en soi sans intérêt pour eux. Il prend en fait la prime place. Sade reconnaît aussi que jouer le même jeu jour après
jour peut mener à l’ennui.
C’est ainsi que, devant toujours rajouter du piquant à leurs plaisirs, les libertins de Sade en viennent au crime.
S’affranchissant entièrement de la morale commune, ils cèdent à tous leurs caprice et à toute nouveauté, s’adonnant à la
sodomie, au viol, à la flagellation, la torture, le meurtre ; les extrêmes dont est capable l’imagination de Sade, à tel point
qu'il ce peut qu’il se soit dégoûté lui-même, se retrouvent dans "Justine ou les Malheurs de la vertu."
Dès l'origine, le libertinage philosophique est résolument matérialiste, même athée, reposant sur le rejet des dogmes,
alors que le libertinage romanesque met en vedette des libres-penseurs dépravés. Sade poursuit ce chemin, arrivant à
un matérialisme absolutiste justifiant ses propres goûts physiques. Il franchit un dernier palier que n’atteignaient pas les
libertins le précédant. L’amoralisme de ceux-ci devient chez Sade plutôt un antimoralisme, où loin de ne pas se soucier
de la morale commune on s’évertue à l’invertir. Le libertin de Sade rejette tant les dogmes qu’il agit systématiquement
de manière contraire. Sade est dogmatique dans sa libre-pensée.
Justine, personnage fictif, a accompagné Sade tout au long de sa vie d’écrivain. Elle est d’abord l’héroïne d’un conte
écrit à la prison de la Bastille pendant l’été 1787, puis héroïne d’un roman, " Justine ou les Malheurs de la vertu" publié
en 1791. Elle réapparait en 1797 dans un second roman entièrement réécrit et considérablement augmenté,
"La Nouvelle Justine".
Justine, élevée dans une abbaye de Paris, en est chassée à la mort de son père, faute de pouvoir honorer la pension.
Tandis que sa sœur, Juliette, choisit de se faire courtisane pour mener grand train, Justine, farouchement vertueuse et
indéniablement ingénue, subit les revers de la fortune de plein fouet. Elle les raconte par le menu à Madame de Lorsange,
qui se révèlera être sa sœur: servante, souillon, emprisonnée, violée à seize ans, marquée au fer rouge, captive de moines
lubriques, exploitée par une bande de faux-monnayeurs, Justine ne perd jamais foi en la vertu et poursuit inlassablement
sa route. À travers le récit de ses malheurs et sévices, Sade met en scène la lutte acharnée entre le Vice et la Vertu.
Là où Justine prétend subir comme un supplice la violence libidinale des libertins qui s’emparent d’elle, Juliette vole aux
devants de toutes les corruptions qu’elle rencontre, consciente que la valeur de son corps sur le marché du désir augmente
suivant la courbe de dégradation morale des mœurs auxquelles elle souscrit. Entrée dans la vie sociale par la porte de la
prostitution, elle cherche sans cesse à imaginer de nouvelles voies d’excès.
Aux scènes d’orgies, où les corps morcelés et encastrés saturent l’espace, succèdent des discussions vives, opposant
Justine à des libertins. Elles reflètent les préoccupations de la société de la seconde moitié du XVIIIe siècle, la question
du matérialisme et de l’athéisme, celles de la primauté des intérêts particuliers, de la relativité du crime selon le milieu
d’appartenance. Au plaisir se mêle la réflexion philosophique, obligeant le lecteur à un effort des sens et de l’intellect.
Une curieuse ambiguïté persiste pourtant, engageant moins l’existence avérée d’un libertinage "sadien" que la frontière
entre masculin et féminin qui s’y dessine: alors qu’aucun protagoniste n’échappe à sa pratique ni à la fascination qu’il
exerce, les héroïnes se caractérisent au contraire par la diversité de leurs conduites et de leurs rôles. Victimes,
spectatrices, esclaves ou maquerelles, l’éventail actanciel féminin contraste avec la trajectoire uniforme des hommes.
Car si l’homme, chez Sade, est libertin, la femme ne naît pas libertine, elle le devient. Elle choisit, plus précisément,
ce qui constitue moins pour elle une essence qu’un possible.
Cette spécificité détermine à la fois une structure romanesque, le célèbre diptyque qui fictionnalise, au miroir des deux
sœurs, la cœxistence des "infortunes de la vertu" et des "prospérités du vice", ouvrant ainsi une double carrière aux
jeunes filles, et une identité qui associe singulièrement, sous la plume de Sade, le féminin à la liberté. Affranchi de toute
détermination, il incarnerait la promesse d’une existence plurielle, qui permette au sujet de se construire sans que
l'autorité des sens ni celle de la machine aliènent sa volonté.
Une telle interrogation engage, par-delà le caractère contrasté des héroïnes, la relation entre féminité et libertinage.
Dès lors qu'il ne constitue plus un destin mais un devenir, voire une option que les héroïnes peuvent refuser, la précarité
de leurs trajectoires, où rien ne fige l’association du féminin et du libertin, ne dénonce plus une fatalité ni une faiblesse.
Aucune incompatibilité de nature, fût-elle d’organes ou d’imagination, n’exclut a priori l’héroïne d’un système de pensée
et de jouissance dont elle décide seule d’épouser ou de transgresser la loi.
L’itinérance de Justine, dans cette perspective, traduit moins le labyrinthe infini de l’âme incapable d’apprentissage que
la puissance d’abdication de celle qui résiste jusqu’au bout au discours du mal. L'inaccessibilité physique de l’héroïne,
à la fois invulnérable et impossible à posséder, problématise la nature du libertinage dont son récit se veut la fresque
pathétique: connaît-elle la sexualité ? loin de l’ingénuité passive qui en fait la victime désignée des libertins, Sade lui
offre une situation paradoxale, entre présence et absence à l’événement, qui la met en position d’analyser les ressorts
du libertinage.
Fragmentaire, condamnée à se multiplier sans éprouver dans sa propre chair les tourments qu’elle inflige et dont elle
théorise pourtant la supériorité, la jouissance libertine a besoin d’une victime qui lui donne sens et lui ouvre les vertiges
de la réversibilité. Absente à la jouissance, Justine en assourdit donc les assauts pour convertir l’énergie érotique en
faculté de savoir. Elle a de l’esprit; les libertins le remarquent et, s’ils ne s’en agacent pas, ils perçoivent en elle un
certain potentiel:
"Écoute, Justine, écoute-moi avec un peu d'attention; tu as de esprit, je voudrais enfin te convaincre."
Mais ils ne peuvent lui enlever son libre arbitre, sa résistance à la liberté, du fait d’une oppression consentie.
La force morale de Justine peut la conduire à une force intellectuelle supérieure à celle des libertins, tentant
de l’influencer sans réellement la comprendre.
Ce génie de la sublimation interroge moins les fantasmes sexuels du prisonnier qu’elle n’identifie l’illégitime
détention de l'écrivain qui n’avait d’autre alternative, dans la solitude, que de troquer la toute-puissance pour
l’étrangeté à soi-même; au miroir du féminin, le libertinage de Sade révèle son grand talent de traverser le réel.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Nous autres libertins, nous prenons des femmes pour être nos esclaves; leurs qualités d'épouse les rend
plus soumises que les maîtresses, et vous savez de quel prix est le despotisme dans les plaisirs que nous
goûtons; heureuses et respectables créatures, que l'opinion flétrit, mais que la volupté couronne, et qui,
bien plus nécessaires à la société que les prudes, ont le courage de sacrifier, pour la servir, la considération
que cette société ose leur enlever injustement. Vive celles que ce titre honore à leurs yeux; voilà les femmes
vraiment aimables, les seules véritablement philosophes."
La philosophie dans le boudoir (1795)
Depuis longtemps, Sade a une réputation sulfureuse; cette réputation a précédé l’écriture de l’œuvre. Qui n’a pas
entendu parler du jeune marquis fouettant des prostituées à Marseille, distribuant des bonbons à la cantharide ou
blasphémant, découpant des boutonnières dans la chair de Rose Keller à Paris ? Qui n’a pas entendu parler de
Sade enfermé treize ans à Vincennes puis à la Bastille par lettre de cachet délivrée à la demande de sa belle-mère
et libéré en 1790 quand la Révolution a supprimé les lettres de cachet ? Bourreau ? Victime ? Cette réputation
enflamme l’imagination. On accuse Sade, on défend Sade mais qui lit Sade ? En réalité, peu de monde.
S’il est un dénominateur commun à tous les esprits libres n’ayant eu pour seule exigence que celle de dire la vérité,
quitte à heurter conventions, mœurs et opinions dominantes, c’est sans doute celui d’avoir subi les épreuves
de l’ostracisme, de l’anathème, voire de la peine capitale. Le cas de Socrate, condamné à boire le poison mortel
de la ciguë, aussi bien que ceux de Galilée, Diderot, Voltaire, ou plus récemment encore, Antonio Gramsci, tous ayant
souffert du supplice de séjourner derrière les barreaux, viennent témoigner de la constance historique de cette règle.
Inscrire le marquis de Sade qui a passé vingt-sept ans de sa vie entre prison et asile d’aliénés dans cette lignée d’auteurs
prestigieux risque d’offusquer bien des esprits. Sade: il est vrai que rien que le nom suffit à évoquer un imaginaire sulfureux:
viol, fouettement, esclavage sexuel, inceste, etc. D’où une certaine aversion diffuse à son égard, qu’on retrouve peut-être
davantage dans la population féminine très exposée dans ses récits.
Le dossier Sade fut instruit durant deux siècles et enflamma les esprits. Est-il clos ? Durant tout le 19ème siècle et la
majeure partie du vingtième, le nom de Sade fut associé à la cruauté et à la perversion avec la création du mot "sadisme"
et ses ouvrages furent interdits. Depuis Apollinaire, sa pensée irrigue la vie intellectuelle et universitaire, jusqu’à sa
reconnaissance littéraire et la canonisation par la publication de ses œuvres complètes dans la collection "La Pléiade".
Alors que les manuscrits de Sade étaient encore interdits de réédition, Guillaume Apollinaire, dès 1912, fut le premier
à renverser le mythe misogyne autour de Sade: "Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non
pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine; Juliette, au contraire,
représente la femme nouvelle qu’il entrevoyait, un être dont on n’a pas encore l’idée, qui se dégage de l’humanité,
qui aura des ailes et qui renouvellera l’univers", défendait le poète.
Quelques décennies plus tard, c’est Simone de Beauvoir, qu’on ne peut soupçonner d'être idolâtre, dans son célèbre
texte "Faut-il brûler Sade?", qui admet que "le souvenir de Sade a été défiguré par des légendes imbéciles." Pourquoi le
XX ème siècle a-t-il pris Sade au sérieux ? le divin marquis fut au carrefour des réflexions féministes de l’après-guerre
dont l'auteure de "L'invitée" et des "Mandarins" reste l’une des figures précurseuses. Sade aimait-il les femmes ?
Car voilà une œuvre qui donne à voir, sur des milliers de pages, des femmes humiliées, violées, battues, torturées, tuées
dans d’atroces souffrances, et leurs bourreaux expliquer doctement qu’elles sont faites pour être leurs proies et qu’ils ne
savent jouir que par leurs cris de douleur et d’épouvante. Est-il nécessaire d’aller chercher plus loin ? Sade fut-il un militant
fanatique, paroxysmique de la misogynie, des violences faites aux femmes et donc, puisque telle est la question traitée,
est-il un auteur à rejeter ?
Ces dernières années, cette opinion a été soutenue, de manière particulièrement tranchée, par Michel Onfray, qui a
consacré à Sade un chapitre de sa "Contre-histoire de la philosophie", une partie de son ouvrage sur "l’érotisme solaire"
puis un essai développant son propos. Pour lui, Sade prôna une "misogynie radicale" et une "perpétuelle haine de la
femme"; il fut tout à la fois un "philosophe féodal, monarchiste, misogyne, phallocrate, délinquant sexuel multirécidiviste."
Le réquisitoire est implacable et Michel Onfray le prononce en tapant à coups de masse sur tout ce qui, dans les multiples
monographies consacrées à Sade, pourrait le nuancer. De fait, la galerie de portraits de ceux qui se seraient déshonorés
parce qu’ils ont tenu Sade pour un grand écrivain est impressionnante: Apollinaire, Breton, Aragon, Char, Desnos, Bataille,
Barthes, Lacan, Foucault, Sollers, tous frappés par le "déshonneur des penseurs."
Certes, l’œuvre de Sade regorge d’horreurs ciblant particulièrement des femmes. Le nier serait une contre-vérité.
Mais l'auteur de "La philosophie dans le boudoir" nourrissait-il une haine des femmes ? Sade était-il misogyne ?
La question est posée avec tant de force et de constance par ses procureurs, que l'on se trouve pour ainsi dire
contraint de s’y arrêter.
Sade n’aimait pas sa mère, qui ne l’éleva pas, et détestait sa belle-mère, qui le lui rendait bien. Il en tira une exécration
de la maternité toujours renouvelée dans son œuvre. Comme la plupart des aristocrates libertins de l’Ancien Régime,
il était bisexuel; comme certains d’entre eux, amateur de pratiques mêlant plaisir et douleur, infligée ou éprouvée,
rarement consentie.
Avec sa femme, qu’il épousa contraint et forcé, il fut un mari tyrannique, infidèle, jaloux et goujat, mais, malgré tout,
éprouva pour elle, à sa manière, une réelle affection liée à leur bonne entente sexuelle. Sa vie de "débauché outré",
selon les termes motivant sa toute première arrestation, s’interrompit brusquement à l’âge de trente-huit ans par une
lettre de cachet qui le condamna à une incarcération pour une durée indéterminée. Il passa douze années emprisonné
à Vincennes et à La Bastille. Il fut libre durant douze ans et eut alors pour compagne, jusqu’à sa mort, une actrice
qu’il surnomma Sensible qui partagea sa vie. Elle fut sa muse, constatant lui-même qu'il avait changé:
"Tout cela me dégoute à présent, autant que cela m'embrasait autrefois. Dieu merci, penser à autre chose et je m'en
trouve quatre fois plus heureux."
Sade se comporta donc mal, voire très mal, avec certaines femmes, notamment dans la première partie de sa vie avec
ses partenaires d’orgies, au demeurant parfois des hommes, considérées par lui comme des "accessoires", des
"objets luxurieux des deux sexes" comme il l’écrivit dans "Les Cent Vingt Journées." Lorsque son existence prit un tour
plus ordinaire, il se coula dans l’ordre des choses, n’imagina pas que le rôle des femmes qu’il fréquentait, mères, épouses,
domestiques, maîtresses, prostituées pût changer et ne s’en trouva pas mal. De là, à dénoncer sa "haine des femmes."
Sade adopta le genre le plus répandu à son époque, celui du roman ou du conte philosophique; beaucoup d’écrivains
reconnus y allèrent de leur roman libertin, soit "gazés" comme "Les Bijoux indiscrets" de Diderot, Le "Sopha" de Crébillon,
"Les Liaisons dangereuses" de Laclos, "Le Palais-Royal" de Restif de La Bretonne, soit crus comme "Le Rideau levé", ou
"L’Éducation de Laure" de Mirabeau. La misogynie de l’œuvre de Sade, si elle avérée, doit donc être débusquée dans ce
cadre où art et philosophie sont intriqués.
Pour ce qui est de l’art, on s’épargnera de longs développements pour affirmer qu’aucune frontière ne doit couper le chemin
qu’il choisit d’emprunter, quand bien même celui-ci serait escarpé ou scabreux. Sauf à prôner un ordre moral d'un autre âge.
Féminisme ne rime pas avec ligue de la vertu, inutile d’argumenter sur ce point. L’œuvre d’art peut enchanter, elle peut
aussi choquer, perturber, indigner, révolter, elle est faite pour ça. Exploratrice de l’âme, elle peut errer dans ses recoins,
fouailler dans la cruauté, l’abjection, la perversion, explorer le vaste continent du Mal et ses "fleurs maladives".
En matière philosophique, Sade forgea ses convictions au travers du libertinage, qui mêlait licence des mœurs et
libre-pensée, la seconde légitimant la première. Critiques des dogmes et des normes et par conséquent de la religion,
principal verrou bloquant la liberté de conscience, les libertins annoncent et accompagnent les Lumières. Il s’agit de
la grande question du mal et de la Providence: comment entendre que sur terre les méchants réussissent, quand les
hommes vertueux sont accablés par le malheur ? Sade s’accorda avec Rousseau sur le fait que l’homme à l’état de
nature se suffit à lui-même.
Mais Rousseau préconise dans le Contrat social la "religion naturelle" et la limitation de la liberté individuelle au nom de
la loi issue de la volonté générale. Il affirme qu’au sortir de la nature, tout est bien; il définit la vertu comme un effort pour
respecter cet ordre naturel, pour soi et pour les autres. Le plaisir concorde ainsi avec la morale; la tempérance est plus
satisfaisante que l’abandon de soi dans la volupté. Sade s’attacha méthodiquement à réfuter ces idées, et cela en partant
comme Rousseau de la question première: la relation de l’homme à la nature, qu’il traita en adoptant la philosophie
matérialiste et biologique nourrie des découvertes scientifiques de l’époque.
"Usons des droits puissants qu’elle exerce sur nous, en nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts."
On peut ici, réellement, parler de pensée scandaleuse puisqu’il s’agit d’affirmer que le désir de détruire, de faire souffrir,
de tuer n’est pas l’exception, n’est pas propre à quelques monstres dont la perversité dépasse notre entendement,
mais est au contraire la chose au monde la mieux partagée. Sade nous conduit ainsi "au-delà de notre inhumanité,
de l’inhumanité que nous recelons au fond de nous-mêmes et dont la découverte nous pétrifie."
En fait, Sade ne trouvait qu’avantage à respecter le modèle patriarcal dans sa vie d’époux, d’amant et de père, ne pouvait
en tant qu’auteur que défendre les idées sur les femmes de l’école philosophique à laquelle il s’était rattaché. Ainsi, il ne
soutint jamais, contrairement aux préjugés de son époque, que les femmes n'étaient pas faites pour les choses de l’esprit.
Surtout, dans son domaine de prédilection, celui de la passion, il balaya la conception de la femme passive dans l’acte
sexuel, qu’il ne représenta ainsi que dans le cadre du mariage, institution abhorrée. Pour Sade, la femme est active et
désireuse. Lors des orgies décrites dans ses romans se déversent des flots de "foutre", masculin et féminin mêlés;
les femmes ont des orgasmes à répétition. Les femmes, affirme Sade, ont davantage de désir sexuel que les hommes;
elles sont donc fondées à revendiquer, contre les hommes s’il le faut, le droit au plaisir.
" De quel droit les hommes exigent-ils de vous tant de retenue ? Ne voyez-vous pas bien que ce sont eux qui ont fait
les lois et que leur orgueil ou leur intempérance présidaient à la rédaction ? Ô mes compagnes, foutez, vous êtes nées
pour foutre ! Laissez crier les sots et les hypocrites."
Tout cela n’est pas vraiment misogyne. Pour comprendre les relations complexes entre l'homme de lettres et les femmes,
il est nécessaire de "dépathologiser Sade et sa pensée pour substituer à la légende du monstre phallique l’image, bien plus
troublante, du penseur, voire du démystificateur de la toute-puissance phallique" selon Stéphanie Genand, biographe.
De là, à considérer Sade comme un auteur féministe, la réponse est nuancée, mais l’hypothèse pas sans intérêt.
Le marquis de Sade avait sur la femme des idées particulières et la voulait aussi libre que l’homme. Ces idées, que l’on
dégagera un jour, ont donné naissance à un double roman : Justine et Juliette. Ce n’est pas au hasard que le marquis
a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine.
Juliette, au contraire, représente la femme nouvelle.
De fait, Justine et Juliette, les deux sœurs d’une égale beauté aux destins opposés, sont devenues des archétypes:
la première de la vertu, la seconde du vice; ou, plus justement, pour reprendre les sous-titres des deux ouvrages,
des malheurs qu’entraîne la vertu et de la prospérité attachée au vice.
La froide Juliette, jeune et voluptueuse, a supprimé le mot amour de son vocabulaire et nage dans les eaux glacés
du calcul égoïste. Incontestablement, elle tranche avec l’image misogyne traditionnelle de la femme: faible, effarouchée,
ravissante idiote sentimentale. Juliette est forte, elle est dure, elle maîtrise son corps et sait en jouir, elle a l’esprit vif
et précis que permet l’usage de la froide raison débarrassée des élans du cœur.
Sade théorise en effet la soumission dont les femmes sont l’objet. Concrètement, cette position d’analyste de
l’asservissement féminin se traduit, chez lui, par le choix original de donner la parole à des personnages féminins:
Justine, Juliette, Léonore dans Aline et Valcour, Adélaïde de Senanges ou Isabelle de Bavière dans ses romans
historiques tardifs, sont toutes des femmes.
Cette omniprésence des héroïnes leur confère une tribune et une voix neutres, capables de s’affranchir de leurs
malheurs: raconter son histoire, si malheureuse ou funeste soit-elle, c’est toujours y retrouver une dignité ou en
reprendre le contrôle. L’énonciation féminine suffirait, en soi, à contredire le mythe d’un Sade misogyne.
L'homme de lettres a constamment appelé à une émancipation des femmes, notamment par le dépassement
des dogmes religieux. Les dialogues des personnages de La philosophie dans le boudoir foisonnent d’appels à la
révolte contre la soumission aux préceptes religieux inculqués aux femmes dès le plus jeune âge:
" Eh non, Eugénie, non, ce n’est point pour cette fin que nous sommes nées; ces lois absurdes sont l’ouvrage des
hommes, et nous ne devons pas nous y soumettre." On retrouve également des appels à la libre disposition de son
corps, comme dans ce passage où Sade met dans la bouche d’un des personnages les conseils suivants:
"Mon cher ange, ton corps est à toi, à toi seule, il n’y a que toi seule au monde qui aies le droit d’en jouir et d’en faire
jouir qui bon te semble."
Tout en lui reconnaissant une certaine considération des femmes, n'oublions pas que l’univers de Sade, enraciné dans
l’Ancien Régime, est foncièrement inégalitaire; la société française est alors structurée par la domination, aussi bien
sur le plan politique que sur le plan social: des élites minoritaires concentrent les richesses et le pouvoir, si bien qu’il est
naturel d’y exploiter l’autre et de le nier dans ses prérogatives.
Les femmes constituaient, à ce titre, une population singulièrement misérable: mineures juridiques, puisqu’elles ne
bénéficiaient d’aucun droit, elles étaient aussi sexuellement exploitées puisqu’elles n’avaient le plus souvent d’autre
ressource que le commerce de leurs corps, ne bénéficiant d’aucune éducation, hormis quelques privilégiées.
Une fois qu’on a souligné tous ces aspects, il faut avoir l’honnêteté d’avouer que les romans de Sade regorgent
de scènes bestiales où les femmes subissent les humiliations, sexuelles ou autres, les plus atroces de la part
de leurs partenaires masculins.
Faut-il en déduire pour autant que Sade incite à imiter ces comportements ? Érige-t-il les personnages qui en sont les
auteurs en modèle à suivre ? À bien des égards, la réponse semble être évidemment négative.
C’est Sade lui-même qui nous alerte contre ces interprétations erronées quand il estime que le romancier doit peindre
"toutes les espèces de vices imaginables pour les faire détester aux hommes."
D’où l’importance d’avoir connaissance de l’hygiène romanesque qu’était celle de Sade:
"À quoi servent les romans ? À quoi ils servent, hommes hypocrites et pervers ? Car vous seuls faites cette ridicule
question; ils servent à vous peindre tels que vous êtes, orgueilleux individus qui voulez vous soustraire au pinceau
parce que vous en redoutez les effets", écrivait-t-il dans son essai intitulé Idée sur les romans.
C’est donc l'être humain, dégarni des conventions sociales et dévoré par ses désirs, que Sade s’est proposé
de dépeindre sans concession.
"Ce qui fait la suprême valeur du témoignage de Sade, c’est qu’il nous inquiète. Il nous oblige à remettre en question
le problème essentiel qui hante ce temps : le problème de l’homme à l’homme." Simone de Beauvoir
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Je précise que le terme "urologie" est plutôt en rapport avec l'étude (médicale) des fonctions urinaires, et donc est impropre aux activités évoquées ici.
Urophilie et golden shower : Définitions, pratiques et hygiène
« Soumission », « humiliation », « intimité », « don », « partage », « marquer son territoire », « fantasme », « bienfaits thérapeutiques », voilà autant de termes qui reviennent dans la bouche des personnes pratiquant l’urophilie comme de celles qui l’observent avec un regard extérieur. Egalement appelé ondinisme ou urolagnie, cet ensemble de pratiques sexuelles, souvent associées au BDSM et consistant entre autres à uriner sur son partenaire, sur son corps ou dans sa bouche, demeure aussi mystérieux que tabouisé par la société. P
lacée par les spécialistes de la sexualité, les urologues et les psychiatres, dans la liste des paraphilies, c’est-à-dire des pratiques sexuelles hors normes et "déviantes" voire considérées comme des délits ou des crimes sexuels pour certaines d’entre elles, l’urophilie provoque chez certaines personnes une très puissante excitation érotique. La « golden shower », comme les anglophones l’appellent et que l’on peut traduire littéralement par « douche dorée », fait ainsi partie de ces choses qui inspirent autant la fascination que le dégoût. Elle n’est cependant pas interdite par la loi, pourvu qu’elle soit effectuée dans une relation de consentement entre les différents participants et participantes d’âge adulte.
Entre jeu érotique sadomasochiste, fétichisme, mode d’alimentation et médecine naturelle pour les uns, tabou, perversion et trouble clinique pour les autres, difficile d’y voir clair et de se faire un avis objectif sur la question.
Au travers de cet article sur l’urophilie, ses différentes variantes, les motivations de ses adeptes, les observations cliniques et les critiques de ses détracteurs, je vais donc essayer de faire tomber cette chape de plomb qui entoure ce terme flou et les pratiques qui se cachent derrière.
L’ondinisme est en effet un ensemble de pratiques et de jeux sexuels qui font fantasmer plus d’un et d’une, que certains et certaines pratiquent dans le cadre de jeux sexuels BDSM (jeu de pisse), mais qui peuvent aussi susciter de violentes critiques. Des critiques portant aussi bien sur l’aspect dégoûtant que sur les risques sanitaires et de transmission de maladies sexuellement transmissibles (MST) et d’infections sexuellement transmissibles (IST). Des critiques que l’on peut bien entendu adresser à d’autres pratiques sexuelles bien moins marginales…
Définition de l’urophilie : « Ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel »
Sur le plan purement théorique, l’urophilie est sommairement définie comme une « attirance sexuelle d’un urophile pour l’urine ou l’urination ou la miction ». Cette définition simplifiée n’explique cependant que très superficiellement ce qu’est l’urophilie. L’ondinisme constitue en réalité un ensemble complexe de pratiques où l’urine joue un rôle d’excitant sexuel, une sorte d’aphrodisiaque pour ainsi dire. Il serait donc plus juste de parler de définitions (au pluriel) de l’urophilie, car, en plus de la diversité des pratiques liées à la pisse ou à l’action d’uriner, les urophiles n’ont pas forcément les mêmes motivations, les mêmes fantasmes, les mêmes sensations, ni les mêmes façons de pratiquer l’urophilie.
De plus, il y a ceux et celles qui reçoivent et les autres qui aspergent – l’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre. Il est en effet nécessaire de préciser que certains urophiles sont à la fois receveurs et donneurs. Dans ce cas-là, ils alternent en fonction de leurs envies, de celles de leur partenaire ou bien au gré des opportunités.
Il parait donc nécessaire d’aborder maintenant les différentes pratiques urophiles, tout en précisant d’emblée qu’un ou une urophile ne les pratique pas nécessairement toutes à la fois.
En outre, il serait également bon de rappeler que l’urophilie peut être pratiquée aussi bien par les hétérosexuels que par les homosexuels, les lesbiennes urophiles, les pansexuels, etc.
Les pratiques urophiles : De la douche dorée à l’urophagie (boire l’urine de son partenaire)
Comme vu ci-dessus, l’urophilie englobe tout un tas de pratiques érotiques liées à l’urine et à l’acte d’uriner. En voici les principales pratiques.
Douche dorée ou golden shower :
Comme l’indique cette expression, la douche dorée consiste à se faire uriner dessus ou à uriner sur son partenaire. Il s’agit d’une des pratiques de base de l’ondinisme. Certaines personnes lui donnent parfois le nom de « pluie dorée » ou de « fontaine dorée ». Ce jeu de pisse peut aussi bien avoir lieu dans un lieu privé que dans un donjon SM ou un club libertin lors d’une soirée exclusivement dédiée à l’ondinisme (plan pisse).
Urophagie : Ce terme désigne le fait de boire l’urine de son partenaire. Si cette pratique peut être réalisée dans le cadre de jeux sexuels, certaines personnes décident de boire de l’urine à des fins thérapeutiques (urinothérapie). Les adeptes de cette thérapie hors du commun parlent de l’urine comme d’un « élixir de vie », d’un « breuvage divin » ou d’un « remède ancestral ».
Omorashi : Plus qu’une pratique, l’omorashi est un terme japonais signifiant « fuite de liquide » et/ou « se mouiller » et désignant plus particulièrement un fétichisme sexuel dans lequel une personne éprouve de l’excitation et du plaisir à voir une vessie pleine. Le summum de l’excitation intervient la plupart du temps au moment où la personne ne peut plus se retenir et se fait pipi dessus. C’est pourquoi certaines personnes la surnomment « désespoir de vessie » ou « slip trempé ».
Urophilie visuelle (vidéo ondinisme) : Davantage individuelle que collective, cette pratique consiste à prendre du plaisir, souvent accompagnée d’une masturbation, devant un film urophile. Ce genre pornographique peut d’ailleurs attirer et être apprécié par des personnes, hommes ou femmes, qui n’ont jamais uriné sur quelqu’un ou qui ne se sont jamais fait uriner dessus. « Vidéo ondinisme », « femme qui urine en vidéo » ou encore « golden shower » sont les principaux mots clés utiliser pour trouver des vidéos d’urophilie sur internet.
Uriner à l’intérieur du vagin : Cette pratique consiste, comme son nom l’indique, à uriner à l’intérieur du vagin, le plus souvent après l’éjaculation. Certaines personnes le font lors d’une sodomie. Pour la personne qui reçoit la pisse, une vague de chaleur l’envahit. Celle-ci peut néanmoins s’accompagner d’une sensation de brûlure. Pour l’homme, lâcher les vannes après une éjaculation s’avère être une sensation très agréable. Mais ne le plaisir ne s’arrête pas là : la vue du mélange de sperme et d’urine s’écoulant des orifices est une source d’excitation supplémentaire ou complémentaire.
Soupeur et soupeuse : Ces deux termes désignent avant tout les adeptes d’une pratique dangereuse sur le plan sanitaire, car elle consiste à manger du pain imbibé d’urine. Le pain ayant trempé plusieurs heures dans un urinoir public (vespasienne), le mélange de plusieurs urines ainsi que toutes les bactéries qui ont pu s’y développer en font un « met » potentiellement dangereux, avec un risque très élevé de MST et d’autres infections (Hépatite A et B, notamment)
Une dernière définition qui nous permet de faire la transition avec la question de l’hygiène dans l’ondinisme.
Urophilie et hygiène : Les choses à savoir
Urophilie et hygiène vont de pair. Difficile en effet de parler d’ondinisme sans évoquer l’hygiène et les éventuels risques qui peuvent découler d’une ingestion de pisse, et plus particulièrement quand le donneur a une infection urinaire. Et les risques ne sont pas uniquement liés à la seule action de boire du pipi. Uriner sur son partenaire, et notamment sur le visage, les yeux ou sur le sexe, peut parfois engendrer des complications médicales, du moins des sensations de brûlures. Néanmoins les risques ne sont pas très élevés chez les personnes en bonne santé n’ayant ni infection ni MST. Cependant j’ai entendu dire par des médecins que les yeux, comme le sang, seraient de possibles voies de transmission, à vérifier.
Recevoir de l’urine sur le corps : Sensations, plaisirs et risques sanitaires
Selon les différents témoignages que l’on peut retrouver facilement sur internet et notamment sur les forums, recevoir de l’urine sur le corps offre de nombreuses sensations et émotions qui peuvent s’avérer très excitantes pour la personne qui reçoit — comme pour celle qui donne d’ailleurs. Le fluide chaud, les odeurs qui en émanent, la vue du sexe laissant couler la pisse, tout cela représente des sources de stimulation, de désir et de plaisir.
L’aspect psychologique n’est non plus pas à oublier ni à négliger dans la pratique de l’uro. Recevoir la pisse de quelqu’un sur soi peut aussi produire une impression de soumission et un sentiment d’humiliation qui sont deux ressorts du plaisir dans les pratiques BDSM. De la même façon, un pisseur ou une pisseuse pourra ressentir un fort sentiment de domination. C’est entre autres ce type de sensations et de plaisirs que recherchent les adeptes de jeux BDSM impliquant l’urine.
Mais ce n’est pas tout. L’urine peut aussi être considérée comme un « présent », un « cadeau », un « don ». Dans ce cas-là, la reconnaissance prend le dessus sur les autres sentiments et sensations.
Certes beaucoup moins grands que dans l’urophagie, les risques sanitaires ne sont pas inexistants. Même si l’urine est composée à 95% d’eau (avec certaines variations constatées en fonction du niveau d’hydratation), elle contient des déchets rejetés par l’organisme. Ceux-ci ne sont pas forcément très dangereux si les deux personnes sont en bonne santé et ont un bon système immunitaire. Mais si le donneur a une maladie ou une infection, il vaut mieux qu’il évite de pisser sur son ou sa partenaire, et cela même si la peau est une barrière naturelle contre les bactéries. Une petite coupure peut suffire à la transmission de la maladie ou de l’infection. En outre, l’urine peut être un désinfectant pour des plaies et des brûlures superficielles (brûlure d’ortie ou de méduse, par exemple). On recommande cependant de bien désinfecter la plaie et de consulter un médecin en cas de complications.
Boire de l’urine : Goût, sensations, élixir de vie et risques d’infection
Boire de l’urine, notamment l’urine d’autrui, est beaucoup plus risqué que de se faire asperger le corps de pipi. Néanmoins cela n’arrête pas certaines personnes de consommer leur propre urine ou celle de leur partenaire — et dans le cas des soupeurs, celle d’inconnus.
Question goût, il s’avère beaucoup plus difficile qu’on ne le croit de trouver un dénominateur commun, même si l’acidité et la sapidité légèrement salée sont les deux saveurs plus évoquées. En effet, le goût de l’urine est propre à l’alimentation de la personne, mais également à son hydratation. Une pisse claire, c’est-à-dire une urine composée en grande partie d’eau, n’aura pas le même goût qu’une pisse foncée et très acide, ou qu’une urine imbibée d’alcool. De la même manière, manger des asperges ou des pâtes au beurre influera grandement sur le goût de la pisse.
Les sensations et l’excitation sexuelle pour celui ou celle qui avale de l’urine sont proches de celles procurées par un jet de pisse coulant sur la peau. Néanmoins la saveur et l’odeur sont beaucoup plus présentes, ce qui est logique puisque ce sont surtout le goût et l’odorat qui sont mis à l’épreuve.
Comme pour la douche dorée, les questions « domination/soumission » « don/réception » font partie intégrante de l’urophagie.
Boire de l’urine est aussi un mode de vie, ou plutôt un mode d’alimentation. Certaines personnes boivent quotidiennement leur urine pour se purger. « Breuvage divin », « élixir de vie », « remède ancestral », le régime urinothérapeutique aurait des bienfaits sur la santé. C’est du moins ce que certaines personnes avancent, arguant notamment que l’urine est utilisée comme un engrais ou du compost (preuve en est, la Mairie de Paris a installé les premiers pissoirs écolos dans la rue). Il est cependant recommandé d’en parler à son médecin quand cette pratique devient quotidienne. Sur le plan sanitaire, il faut être conscient des risques de transmission du VIH, d’IST et de MST. Le risque zéro n’existe pas. Au moindre doute, il vaut mieux s’abstenir et/ou en parler à son médecin.
Cela nous mène à notre prochaine partie, à savoir l’urophilie et le VIH/Sida.
Urophilie et VIH/Sida : Faites un dépistage avant un plan pisse !
Comme pour n’importe quelle pratique sexuelle impliquant un contact entre des muqueuses et/ou des sécrétions génitales, le risque de transmission du VIH (Sida) subsiste aussi pour l’ondinisme. Néanmoins il faut que le pisseur ou la pisseuse soit porteur du virus. Donc si vous souhaitez faire un plan pisse avec quelqu’un ou plusieurs personnes, assurez-vous que tout le monde ait fait un test de dépistage du VIH. Vous pouvez également vérifier que vous ne portez pas en vous l’hépatite A ou B et que vous n’avez pas de problème urinaire et/ou rénal — cela ne gâchera pas le plaisir, au contraire !
Histoire de l’ondinisme :
Encore tabou, l’ondinisme n’est pas un thème ayant fait l’objet de recherches historiques très poussées. On ne trouve en effet que très peu de sources sur l’histoire de l’ondinisme — pour ne pas dire aucune. Pour l’instant, l’ondinisme a surtout fait l’objet de recherches cliniques réalisées notamment par l’association française d’urologie secondée par des sociologues, des psychiatres, des spécialistes des paraphilies et troubles sexuels. Ces derniers cherchent avant tout à déceler les origines de ces pulsions sexuelles et à les traiter — des pulsions sexuelles qu’ils considèrent comme une « perversion », une « déviance sexuelle » ou une « fantaisie ».
Certains chercheurs ont par ailleurs trouvé des traces de pratiques urophiles ou de cultes de l’urine dans d’autres civilisations. Mais encore une fois, on ne dispose pas encore d’études suffisamment approfondies et de recherches historiques vérifiées pour ériger une histoire de l’urophilie. Néanmoins, l’urophilie apparait dans la culture littéraire et cinématographique.
L’urophilie dans la culture littéraire et cinématographique (Friends, Céline, film porno, etc.)
La littérature du XXème siècle a osé aborder l’urophilie à plusieurs reprises, comme dans les œuvres de Louis-Ferdinand Céline et d’Auguste Le Breton. Ces derniers ont surtout évoqué les soupeurs et leurs habitudes « répugnantes ». Dans l’épisode 1 de la saison 4 de la série américaine Friends, l’urophilie est mise en scène indirectement puisqu’on ne voit pas la scène où Chandler urine sur Monica qui vient d’être piquée par une méduse. Ce qui est intéressant dans cet exemple, c’est que le thème est abordé de façon détournée sans même être cité explicitement. Les notions de remède désinfectant et antidouleur, de répugnance et de tabou sont mises en avant par les personnages qui ne prononcent d’ailleurs jamais le mot.
Mais encore une fois, l’urophilie demeure marginale dans les arts comme dans les médias.
Pourquoi la pratique de l’urophilie ?
Si on se place d’un point de vue clinique, l’urolagnie est une paraphilie. Les notions d’anormalité et de perversion sont ainsi très présentes dans le discours des praticiens spécialistes de l’urologie. Ceux qui se basent sur la psychologie et/ou la psychanalyse y voient surtout un retour à la petite enfance (vers 2 ans), période à laquelle les enfants n’éprouvent pas de dégoût pour les excréments et l’urine, mais plutôt une fascination. Du point de vue de ceux et celles qui fantasment ou qui pratiquent l’urophilie, le discours est évidemment tout autre. Les notions de partage, de plaisirs corporels et sensoriels dus à la chaleur et à l’odeur, de confiance en l’autre, mais aussi de domination et de soumission, sont des remarques souvent faites par les adeptes, qu’ils soient pisseurs ou receveurs.
Précisons par ailleurs que certains adeptes admettent ne pas aimer le goût ni l’odeur de la pisse, mais être très excités par le fait de voir le fluide sortir de l’orifice de leur partenaire.
Quelques conseils pratiques pour pratiquer l’urophilie
En plus des tests de dépistage de MST et IST, il est conseillé de bien s’hydrater avant de pratiquer l’urophilie, quelle que soit sa forme. Comme vu plus haut, il vaut mieux veiller à son alimentation. Certains aliments colorent, donnent du goût et de l’odeur de l’urine plus que d’autres (les asperges, par exemple).
Pour plus d’informations concernant l’ondinisme, vous trouverez ci-dessous plusieurs liens.
Sources et références
Cet article sur l’ondinisme base sur plusieurs sources d’origines scientifiques, journalistiques et sociologiques et sur des témoignages d’adeptes, dont voici les principales sources :
www.urofrance.org
www.planpisse.com
www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-1/
www.objetsdeplaisir.fr/urophilie-2/
www.afrosantelgbt.org/chapitre/urophilie/ indepedants.over-blog.com/
www.heteroclite.org/2016/12/urophilie-pratique-risque-37573
www.sexshop-ilxelle.com/blog/bdsm-bondage-sm/urophilie-et-ondinisme/
www.69desirs.fr/experience-urophilie
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"Livrez-vous, Eugénie; abandonnez tous vos sens au plaisir; qu'il soit le seul dieu de votre existence;
c'est à lui seul qu'une jeune fille doit tout sacrifier, et rien à ses yeux ne doit être aussi sacré que le plaisir."
La philosophie dans le boudoir. (1795)
Entre érotisme et perversion, les récits du Marquis de Sade font toujours l'objet de polémiques, tant pour leur violence
que pour leur outrance. Mais alors, que peut nous apporter la lecture de ses écrits aujourd'hui ?
La vie et les œuvres de Sade ont fait l'objet de mille appropriations, par des écrivains aussi divers que Georges Bataille,
les surréalistes, Roland Barthes, Maurice Blanchot, Jean-Jacques Pauvert, Annie Le Brun et bien d'autres.
Dans une nouvelle série d'articles, après ceux publiés en Octobre dernier, il nous est apparu intéressant, en dehors de
tout jugement moral, de jeter un regard littéraire sur son univers, afin de mesurer la richesse et la portée de son œuvre.
Divin Marquis ou affreux pornographe ? L'insupportable et l'intérêt de son écriture résident précisément en ceci que les
deux sont indissociables. Sade est irréductible à quelque case que ce soit. Être dans l'enfer, c'est être livré aux gémonies,
à l'excès, et à l'irrationalité. Étudier l'écrivain n'est pas le canoniser ni l'institutionnaliser mais interdit d'écrire, à tout le moins,
n'importe quoi à son sujet. Il est à la fois un maître de la liberté et son texte est insupportable, si on le tient pour un texte
réaliste. On a l'impression au contraire de quelqu'un qui établit un rapport critique à la langue, aux stéréotypes moraux.
En réalité, aborder Sade exige une double lecture, tout en séparant l'homme de sa création littéraire.
Quand on voit l'attention avec laquelle il se corrige, quand on regarde le glissement du point de vue dans les différentes
versions de "Justine"; dans "les Infortunes de la vertu", elle parle à la première personne, ensuite on parle pour elle,
elle est aliénée, on ne peut s'empêcher de penser que Sade est un grand écrivain; ce sont des choses très simples,
comme le choix de ses titres: "l'infortune" entraîne des malheurs indus; les "malheurs", eux, peuvent être mérités.
Il serait injuste de le considérer comme un malade couchant ses fantasmes sur du papier. Il semble qu'il ait écrit avant la
prison mais c'est la prison qui transforme le libertin en un homme qui n'a plus que la lecture et l'écriture dans sa vie.
Son écriture présente un côté obsessionnel de la reprise incessante des mêmes thèmes qui investissent toute son oeuvre.
Sade tient en parallèle une écriture pour le public, tant il rêve d'être reconnu comme un homme de lettres; mais il va
jusqu'au bout de ses obsessions dans des oeuvres impubliables. Son style est à la fois décalé et ironique.
Il possède le talent de raconter des histoires de vertu malheureuse dans la langue policée du XVIII ème siècle, tout en
mêlant des termes bruts et crus; c'est pourquoi, Il faut dépasser des réticences ou des dégoûts, ce déplaisir subtil que
peuvent aussi provoquer ses œuvres, pour prendre toute la place qui leur échoit dans la fiction elle?même. Les tonalités
aussi se mélangent, le rire, l'ironie coupante succédant à des exposés philosophiques ou politiques.
Il a besoin d'écrire comme Rousseau, qu'on lui interdit de lire à la Bastille quand on lui autorise Voltaire, pour écrire comme
personne. Il est aussi un homme de son époque qui pratique l'écriture sensible. Lui-même joue à ce type de littérature.
Son style le plus violent se joue comme une parodie. Après tout, la littérature sensible prétend faire couler des larmes,
la littérature érotique, du "foutre". C'est également une littérature pathétique, cherchant un effet. Sade était également un
homme de théatre.
Son écriture est aussi un rapport à la vérité. Il semble être un homme de pensée ancienne dans la manière qu'il a de
blasphémer, qui paraît l'installer dans un monde manichéen. Et son écriture est moderne, en ce qu'elle témoigne de la
conscience qu'elle est le deuil du savoir, de la vérité. On a l'impression d'un homme qui ne croit à la Révolution que par
comparaison à celle des astres, comme un cycle perpétuel de progrès et de décadence.
Proust fut aussi un homme qui traversa toute sa vie en écriture. Sade fut confronté à une série de situations limites:
un libertinage de son temps mais aux limites de la légalité et la prison où il passa plus de la moitié de sa vie. Enfermé,
il est livré à lui-même; une partie de sa création littéraire, dont "les Cent Vingt Journées de Sodome", ne put être publiée.
C'est une limite évidente à l'expression de son talent.
Son obsession est celle de l'écrivain qui rabâche. Elle s'oppose à l'ouverture de son écriture. En se répétant, il montre
que le travail d'écriture est essentiel même si, en apparence, c'est la même histoire. Quand il est arrêté en 1801, il prépare
encore une nouvelle "Nouvelle Justine". En découvrant les trois premières versions, on pense qu'il ne peut aller plus loin.
Au contraire, l'écrivain provoque le fantasme du lecteur qui imagine une écriture capable de repousser toujours plus loin.
On n'est pas obligé d'être complice mais on s'engage dans une surenchère fantasmatique. Or c'est justement dans ces
litanies d'horreurs, de tortures et de sévices, dans cet étourdissant effet d'énumérations, que réside une grande part de la
modernité de la langue de Sade.
Sade n'invente pas le thème de la vertu malheureuse. Rappelons que Diderot a déjà écrit les "Épreuves de la vertu."
Il y a toute une littérature complaisante dans la représentation de la vertu malheureuse. Sade reprend ce thème de la pure
jeune fille mais avec le goût sacrilège de bafouer cette vertu et encore s'agit-il d'une vertu qui résiste et d'une jeune fille
cicatrisant très vite; il a besoin d'inventer des "doubles" de Justine qui meurent pour qu'à chaque fois Justine résiste
sauf à la foudre fatale.
Plus il avance, plus la figure centrale est le couple Justine-Juliette, couple de personnages concret, conflictuel,
contradictoire, qui correspond à la manière dont il se présente comme une victime de l'Ancien Régime.
Justine est sans cesse enfermée; celle dont il se revendique en libertin athée, qui va faire bien pire, sur le papier,
que dans la réalité, c'est le versant Juliette.
Son œuvre apparait à première lecture scandaleuse, mais porte en elle, en réalité un discours philosophique.
La transgression n’est pas principalement l’écart de conduite, bien que, Sade en ait commis beaucoup, ni non
plus seulement la déviance à l’égard des pratiques sexuelles "licites." Il est d’abord ce qui prend ses distances
avec le respect, la vénération accordés à ce qui ne mérite que railleries. Sade fut insolent avec constance, et
cette irrévérence lui coûta. Son œuvre est truffée de caricatures, de raisonnements spécieux, d’exagérations;
l’outrance conduit au grotesque et les énormités qui parsèment les descriptions d’horreurs de ses ouvrages
constituent autant de moments de respiration permettant au lecteur de sortir du gouffre où le récit le plonge.
La figure de Justine est formellement, littérairement idéale: elle est le prétexte à une addition sans fin d'épisodes.
Une jeune fille qui pratique les vertus, déclenchant une série de catastrophes: la trame offre une perspective ouverte,
car elle semble ne rien vouloir comprendre. Juliette est cruelle dès le départ mais son histoire est celle d'un devenir.
L'une est dans le temps immobile, l'autre dans l'espace. Juliette est un tourbillon d'air sulfureux.
Lire Sade est un excellent exercice de critique de toute dialectique moralisante. Les pires libertins chez Sade tiennent en
effet un double discours. Ce n'est pas là un simple plaisir anticlérical mais dénoncer ce qu'il y a de plus pervers dans les
institutions prétendant à la vérité et imposer un mode de vie aux individus. L'homme de lettres parvient dans son oeuvre
à brasser tous les discours théoriques de son siècle et chacun de ces discours va renvoyer peu à peu à la même pratique
de domination. Il y a dans cette fiction une dérision générale du discours théorique.
Écrivain libertin talentueux, ou fieffé scélérat débauché, Sade brille, dans sa tentative désespérée, de mettre à bas,
en tant qu'esprit libre et vagabond, un ordre social et religieux, en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre,
inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini, déshumanisant les corps, explore les abîmes sombres de l'âme.
Il demeure un grand auteur, capable de nouveauté et d’audace, plaçant la littérature à la hauteur de son exigence.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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A l'origine, je souhaitais photographier plusieurs dominas et je trouvais normal de leur exposer ma philosophie D/S.
Mais en relisant sur ce que j'avais écrit après les shootings, j'ai trouvé cela fort incomplet et maladroit.
J'ai dès lors décidé de creuser le sujet, sans tabou et sans censure,
pour moi-même..
Or, en franchissant le cap des 20000 mots, je me suis dit que ce serait peut être un peu bête d'avoir alligné une
cinquantaine de pages pour les garder uniquement pour moi..
Je lis tellement de choses excentriques, improbables et un rien embarrassantes sur les sites BDSM,
que je me suis dit que j'allais peut-être me confesser à mon tour !
Je m'excuse par avance de mon incapacité à incarner une certaine élégance.
J'y travaille !
PREAMBULE: MA PHILOSOPHIE D/S
J’ai rédigé ce préambule par le prisme du rapport de domination/soumission qui existe indéniablement entre les êtres.
Je le considère relativement inhérent au dialogue sexuel. Du moins, mes fantasmes sont souvent emprunts de cette dichotomie
qui entraîne parfois l’éclosion d’une connivence neuve et approfondie entre deux amants..
Mon exaltation est corrélée à celle de ma partenaire,
c'est pourquoi je peux aussi bien endosser le rôle de dominateur que de soumis. Tout est affaire de connivence et de savoir-faire; d’instinct et d’intelligence..
Les êtres qui ne se donnent pas la peine de bâtir une architecture mentale à partir de leurs instincts sexuels demeurent
sous le seul joug de leur déterminisme biologique. Ils sont, en un certain sens, plus proches de l'animalité que de l'humanité.
Dans une majorité de cas, cristalliser ces instincts par le prisme d'actes symboliques constitue moins une déviance qu'une transcendance de l'âme & du corps..
Pour ma part, je me définirais par défaut comme 'switch', suivant l'appellation d'usage.
Autrement dit,
ce que j'attends d'une dominatrice correspond à ce que j’aspire à incarner à titre de dominateur.
Le principe de domination masculine étant tout de même plus basique, plus commun, plus ''entendu'' que celui de soumission masculine, je m'attarderai d'avantage sur ce dernier..
Tout d'abord..
.. Je ne suis ni dominateur de vocation ni soumis de caractère !
Cette affirmation peut surprendre dans le contexte de ce blog, mais cela fait pourtant parfaitement sens.
Je m'explique !
Si je cherche souvent à imposer ma vision au quotidien, l'idée de laisser une femme prendre l'ascendant dans un cadre intime me semble une perspective enrichissante et excitante: partager un moment unique avec une demoiselle qui ne se serait pas encore aventurée dans quelques méandres immaculés de son intériorité bouillonnante..
Concernant les dominatrices-en-herbe, je suis particulièrement émoustillé à l’idée de composer avec un duo :
du tandem de jeunes beautés insolentes à la volupté sauvage, aux femmes felliniennes bigarrées vaguement défraîchies, en passant par ces quinquas aux yeux coquins et au sex appeal préservé.. jusqu'à ces sexas sexy, tout en dégaines malicieuses et sourires en coins..
Je ne suis pas masochiste et de ce fait, pas vraiment emballé par les dominatrices brutales à tendance phallique: un embout plastifié de corde à sauter accompagnant une fellation peut suffire à tenir le garçon que je suis en joug..
Une tape sur les fesses m’est le plus souvent désagréable à moins..
..qu’elle soit infligée par une femme transportée par un désir ardent !
De même, en tant qu’homme grand et charpenté, je ne saurais dominer une femme sans le désir de lui faire absorber l'onde intense de mon corps massif rejoignant le sien..
Cette énergie vive et primitive déchargée avec aplomb, cette soudaine détermination à pointer un tout autre visage que le sempiternel masque sociétal.. Voilà comment s'acheminer vers la quintessence érotique..
Quelle que soit notre posture, c’est la stupeur occasionnée par l'audace de notre partenaire qui transforme notre sang en lave !
Ici encore, il faut un certain sens du dosage et du timing: un outrage bien amené peut me faire renoncer à bien des tabous ! Je cède volontiers ma pudeur pour sentir monter en moi ce nectar incomparable qu'on nomme adrénaline !
C’est par ce truchement que je m’estime en quête d'une expérience intense & belle susceptible de sceller une relation singulière..
L’amour, qu’il soit cérébral, cordial ou charnel est un dépassement de soi. Il subsiste toujours une marge à franchir pour se sentir un peu plus libre ! toujours un ajustement à faire pour se rapprocher des cimes !
En tant qu'artiste et philosophe, je suis sans cesse en quête de transcendance..
J'aime l'idée d'être pris d'assaut, débordé, malmené, investi et pillé charnellement par une femme; j'y vois l'occasion de vivre
une expérience singulière et exaltante..
Je vibre à l'idée de contempler une demoiselle sortir de sa bienséance pour s'abandonner à mes dépens, faire de moi le vecteur
de son intériorité.
Dans l'absolu, il s'agit de contempler la partenaire se libérer d'une intensité intérieure qui trépignait depuis des lustres;
accompagner sagement la demoiselle dans la cristallisation de cette irruption..
J'aspire tout autant à exercer cette effusion sur une femme qui jouirait de s'abandonnerait à moi !
Devenir le peintre, la toile du peintre; cheminer..
Je veux répandre mes fluides dans la chair et sur le corps de ma soumise et je veux que la femme qui me domine en fasse autant.. Qu'elle irradie d'insolence en m'adressant sa bave, sa cyprine, son crachat, son urine, qu’importe ! pourvu que je sois aux premières loges pour recevoir l'expression vive pure et intense de sa savoureuse matrice..
Qu’une belle vienne asseoir son cul sur ma face lorsque je squatte nonchalamment son canapé, ou que je vienne lui fourrer ma verge dans la bouche lorsqu’elle s’étend lascivement sur mon tapis; qu’elle me gifle le visage ou que je lui gifle les seins, il s'agira d'exulter tour à tour en parfaite parité !
L’idéal étant de vivre à tout prix cette conjonction parfaite, l’intensité de baisers sauvages exacerbant la collision des peaux: l'Amour;
la passion amoureuse !
J'aimerais tant en vivre une
encore..
..en corps..
~
MES FANTASMES
Le nombre qui évoque le plus le sexe
est sans aucun doute le 69.
Il évoque également la réversibilité.
J'ai donc choisi de corréler
- 23 fantasmes du soumis
- 23 fantasmes du switch
- 23 fantasmes du dominateur
afin de constituer un exposé homogène de
mes aspirations érotiques.
Jusqu'à 38 ans j'étais presque en transe
lorsque j'accolais un fantasme à une muse.
Aujourd'hui j'aimerais côtoyer à nouveau une femme
susceptible de m'inspirer des montées de fièvres intenses..
Je ne sais pas vraiment si passé le cap des 45 ans,
on devient, comme notifié en entreprise, un senior..
.
quoiqu'il en soit..
.
J'aimerais que ma libido fructifie encore,
cristallise à nouveau de cet élixir puissant
qui me plongeait jadis dans
le bain chaud, bouillonnant
de vertiges tenaces..
Je préviens tout de même que l'exposé qui suit
est passablement prolixe !
~
TEASER
Les points cardinaux d’une boussole dépendent
d’une douzaine de points intermédiaires..
Voici dès lors une douzaine de points tirés des 69 chapitres,
histoire que vous sachiez un peu où vous vous aventurez..
Par contre, un teaser, c'est souvent mettre les pieds dans le plat
avec les gros sabots..
Voici quelques kifs qui mettent dans le ton..
LA JOUISSEUSE ORGASMIQUE.
La rencontre idéale serait de tomber sur une lady qui posséderait à la fois un corps véritablement érogène, une sexualité polyvalente et une belle ouverture d’esprit.
Je n’ai jamais rencontré de demoiselle qui soit à la fois clitoridienne, vaginale et anale et qui, d’autre part, réponde intensément aux préliminaires annexes (que l’on malaxe son sein, gobe son orteil ou lèche son oreille).
Une femme par ailleurs bisexuelle (ouverte aux trios HFF), potentiellement fontaine (ce serait la cerise sur le gâteau).
Et, tant qu’à faire, qui serait excitée par les odeurs & «saveurs» masculines plutôt que l’inverse..
Enfin, une nana qui serait apte et soucieuse de faire frétiller mon corps et mon esprit conjointement..
Je suis certain que cette perle rare existe bel et bien. D’ailleurs, si tu en as une dans ton entourage, n’hésite pas à me la présenter !
SUCCUBE & INCUBE.
Voir fondre une nana sur moi venue me piller charnellement.
J’aime qu’une femme dont je viens à peine de franchir le palier, m’adresse un sourire et glisse vers moi pour m’embrasser et aventurer ses mains sous mes vêtements..
Lorsqu'on veut coucher avec moi il vaut toujours mieux m'empêcher de me cacher derrière mes interminables tirades qui ne sont que les paravents de ma pudeur.
Ainsi, à peine aurais-je atterri sur le canapé qu’elle pourrait me mettre sans préambule sa main dans le pantalon pour obtenir de moi une érection comme on obtient un pass’ pour entrer dans une propriété.
Ou plus simplement, qu'elle surgisse cul nu et vienne s’asseoir sur mes genoux en frottant son pubis au mien, insidieusement..
L’objectif pour elle serait de me faire jouir dans chacun de ses orifices et partout sur son corps, afin de me vider tout à fait de mon énergie sexuelle en se persuadant d'avoir absorbé la substance de ma matrice..
Elle aurait en outre la satisfaction délectable que mon corps ait absorbé comme un buvard toute sa cyprine et toute la bave de ses grands coups de langue animale..
Bien évidemment il s’agira dans un premier ou second temps pour moi d’incarner l’Incube, celui qui va déposer sa semence et sa salive dans chaque recoin du corps de la Nymphe. Signer, sceller mon odeur en elle..
Je conçois difficilement de faire l’amour sans friction des chairs et mélange des fluides: J’ai besoin d’éjaculer sur la corps et dans la chair de ma partenaire.
HFF.
Je caresse le même fantasme que la plupart des garçons : à savoir coucher avec deux jeunes femmes (une amie et sa pote un peu timide) pour clôturer idéalement une petite soirée à la cool..
Je nuancerai ce schémas en précisant que j’apprécierais également beaucoup de coucher avec deux sœurs jumelles ! Et dans un autre genre, se voir malmené par deux dominas..
D’autre part, j’aime particulièrement le perspective de tripoter une lesbienne et la pénétrer devant sa meuf avant d’entraîner cette dernière dans la spirale de sa curiosité mal placée..
Coucher avec deux ingénues rencontrées dans une forêt, au sortir d’une teuf en plein air. Ou simplement dans les étages d’une vaste demeure.
Une des deux demoiselles m’aurait alors révélé que pour fêter son passage en Khâgne, sa comparse, d’ordinaire bouffeuse de foufoune, aurait bien aimé sucer sa première bite.. Et à défaut de champagne, j’aurais fêté avec elles ce baptême par un jet de sperme abondant sur leurs lèvres pulpeuses et leurs langues mêlées (encore un plan très 'Pornub' mais surtout très fédérateur)..
SOUS-BOIS & RIVAGE.
J’aimerais faire l’amour au sein de la nature, au milieu de la forêt, parmi les fougères odorantes et les herbes hautes, avec, éventuellement, la pluie d’Eté pour ponctuer les ébats.. Mélanger les fluides et grumeaux des corps enlacés avec ceux des lieux ruisselants..
Et puis plus tard, s’enlacer sur un rivage, conjuguer les va-et-vient de nos sexes avec ceux des vagues..
IRRUMATION.
Venir engouffrer sa verge dans la bouche de son amante alors qu’elle se prélasse sur un tapis (d'herbe ou) de salon à se masturber les yeux clos.. Et tenter dès lors d’atteindre un orgasme simultané.
Venir se branler de temps à autre dans cette bouche, comme un sagouin sans scrupule (je considère en avoir trop souvent)..
SUBLIMER.
Cela fait un bon quart de siècle que je fais de la photo de portrait mais je n’ai jamais eu de muse érotique. A savoir une femme que je photographierais pour évoquer la sensualité, la sexualité dans toute sa fiévreuse splendeur. Ce serait pourtant magnifique d’avoir une complice attitrée avec qui explorer pulsions et visions lubriques ; les cristalliser, portés haut par un enthousiasme débridé !
INCITATION A LA DEBAUCHE.
Quelques exemples:
Surgir chez un petit groupe de filles en collocations dont les tenues seraient volontairement pauvres en boutons et tissus..
Entrer chez une demoiselle qui disparaîtrait un temps puis reviendrait entièrement nue, histoire de me mettre sur le fait accompli..
Débarquer chez une nana assise sur sa table, écartant lentement sa cuisse pour laisser apparaître un sexe nu, telle une offrande..
Faire escale chez une lady pour converser et la voir déployer insidieusement moult postures & gestuelles racoleuses jusqu’à se masturber outrageusement face à moi..
Arriver chez une dame faisant mine d’attraper une bouteille dans son frigo et dévoilant ainsi la nudité d’un joli cul bien ferme sous sa jupe plissée; stagnant dans le bac à bouteilles afin de m’inciter à la choper par les hanches..
J’aime particulièrement lorsqu’une demoiselle me tourne le dos sur un lit, m’invitant indirectement à la déborder pour chercher son sein dans son corsage puis sa bouche et enfin son cul..
Parfois il serait plaisant de découvrir sous une jupe, un gode qui ne demande qu’à être remplacé par une verge..
Lorsqu’une femme se colle pour papouiller innocemment dans un lit, il est parfois plaisant pour l’homme de découvrir que la mignonne avait été se lubrifier au préalable dans la salle de bain.. C’est du moins la réflexion que je m’étais faite la fois où une amie, sans mot dire, s’était emparée de ma bite pour l’enfoncer dans son cul.. C'était merveilleux de constater à quel point cela rentrait si bien..
Enfin, il n’est pas déplaisant lorsque vous dormez dans une vaste maison qu’une ingénue de la chambre voisine vienne vous souhaiter bonne nuit en cherchant insidieusement votre bouche, présentant une nuisette un peu trop échancrée ainsi qu’une main bien baladeuse..
Les plus pudiques pourront s'aventurer à poser une main sur ma cuisse sous la table du bar ou du salon..
Bien entendu il s’agira de donner le change sur le même registre..
Lorsque je suis vraiment en confiance avec une pote, je pourrais tout à faire me foutre à poil devant elle ou venir la désorganiser gentiment, passant en vrac les mains sous ses vêtements, dans son corsage et son pantalon, tandis qu’elle persévérerait encore un temps à me faire la parlote..
Mais la meilleure incitation à la débauche, à mon sens, est le chantage tacite..
Passer voir une ex avec qui on avait couché jadis dans le dos de son conjoint et menacer de tout révéler à ce dernier si la demoiselle ne passe pas à la casserole sur le champs; son gars étant absent tout le week-end pour un voyage d’affaire. Bien entendu, il s’agirait d’un faux chantage basé sur la tenue subtilement explicite qu’arbore mon ex pour m’accueillir..
GAGES.
Ma partenaire se plairait à me faire quelques concessions (pouvoir malaxer ses seins, embrasser sa bouche) contre de petites libertés qu’elle décréterait pouvoir se permettre à mon endroit.
Parfois, j’outrepasserais volontairement les limites de ce qui m’est octroyé pour récolter de petites sentences lubriques. Je serais averti d’avance de ce qui m’attend en fonction de l’option que je prends, notamment si je décide de m’aventurer trop loin..
Quoi de plus délectable dès lors que de s’épancher outrageusement en attouchements pour être d'autant mieux recadré ?
J’aime bien les gages avec une corde à sauter (me faire sucer tout en me prenant une poignet dans le cul après avoir, par exemple, empalé ma queue dans la bouche de la belle, ainsi que chaque embout plastifié dans ses orifices. Je préfère cette approche du 69 à l'approche classique..)
FACESITTING.
Alors que je me serais allongé un moment sur son canapé pour me détendre, l’ingénue viendrait s’asseoir sur mon visage, sans culotte sous la jupe, le temps de lire quelques pages d’une revue ou de croquer une pomme..
HANDJOB.
Après m’être plus ou moins dessapé suivant la volonté de ma partenaire, me dresser face à sa personne tandis qu’elle se saisirait de ma verge à mi-hauteur pour la branler..
La belle porterait une veste recouvrant à peine ses seins nus, afin que je puisse m’exciter de les voir s’agiter quelque peu.. Les yeux maquillés, elle planterait son regard dans le mien pour mieux me défier et se délecter de ma fébrilité.
Au moment où je tenterais d'entrouvrir sa tunique, elle viendrait insidieusement titiller mon téton gauche (le droit, depuis son point de vue) pour précipiter mon éjaculation.
La demoiselle ne manquerait pas une miette des expressions nuancées de mon visage au moment où j’éjaculerais sur sa main..
Dès lors, elle pourrait passer sa langue sur le revers de ses phalanges, diriger ses doigts à sa bouche, sur son mamelon, vers son entre-cuisse ou arrière train..
SADISME.
Prendre de petits coups éparses, des pincements et des morsures alors que mon pantalon viendrait de chuter à mes chevilles, la demoiselle cherchant à me faire chanceler jusqu’à ce que je tombe à ses genoux. En cas de protestation de ma part, notamment pour retirer mes effets, je me ferais instantanément gifler.
Ces gifles pourraient par la suite devenir arbitraires, parfaitement gratuites, notamment lorsque je serais enfin aux pieds de la dame.
Dans le cas où le froid amènerait mes couilles à former une boule dense et homogène, la lady pourrait se permettre d’attraper mes couilles dans sa main pour faire acte d'autorité, voire de se permettre un léger «ballbusting», à considérer que tout le plaisir dépend ici de la manière de faire monter l’adrénaline..
J’aime l’idée de voir le pubis d’une femme et ses cuisses charnues me surplomber.
C’est alors que je recevrais son crachat; au visage et dans la bouche.
Elle saisirait mon visage en pressant sur mes lèvres comme sur une bouteille souple pour m’entrouvrir le gosier et baver sur ma langue.
En cas d’insolence de ma part, je pourrais être tenu de laver ses talons aiguilles ou encore me faire précipiter dans un petit bureau pour me faire fesser avec une règle. Je pourrais également me retrouver la tête coincée comme dans un étau entre ses cuisses, voire tête au sol sous son pied, à proximité de quelque sécrétion ou linge odorant..
J’aime assez l’idée d’être allongé de tout mon long avec le pubis d’une femme concrètement sous le nez, ses deux mains conjointes me soulevant la tête énergiquement pour me porter jusqu’à son sexe et, par balancier, à son anus.
Ce sadomasochisme ne serait pas qu’à sens unique, bien évidemment.
Il s’agirait de pilonner la belle en levrette en l’attrapant par les cheveux, de gifler ses seins, son visage, serrer son cou d’une seule main tout en la baisant sèchement.
Imposer des gorges profondes, des sodomies à quatre pattes, mon corps en surplomb ; remettre le couvert encore et encore, tout en fessant âprement son cul, quand bien même elle se débattrait, cela jusqu’à dilater durablement chacun de ses orifices..
Encore une fois, le seul pacte serait celui de l’adrénaline..
URO.
Se faire pisser au visage sous le regard satisfait et malicieux d’une belle me surplombant.
La tendance actuelle est au peegasm : des femmes se retenant d’uriner le plus longtemps possible pour exulter au moment de lâcher les vannes.. J’aimerais qu’une furie me prie instamment de m’allonger dans sa baignoire pour s’accroupir au dessus de moi, me présenter son sublime cul et ouvrir les portes du Canadair en poussant un râle de satisfaction..
Voir défiler un ensemble de femmes dans un jardin la nuit pour réitérer l’expérience.. La satisfaction étant d’offrir à ces gentes dames le plaisir conjugué d’une exultation du corps et de l’esprit par le vice ainsi assouvi..
Et de temps à autre, tout de même, inverser les rôles..
C’est précisément la philosophie du 69 !
Après cette brève évocation, je te livre enfin la mienne !
Du moins, si tu souhaites t'aventurer plus loin avec moi..
69
1. Mon fantasme premier ? L’amour passionné !
De corps, de coeur, d’esprit conjugués !
A 45 ans passés, le déterminisme biologique, autrement dit l’aveuglement par les hormones, n’est plus un facteur majeur dans la cristallisation d’une relation amoureuse. J’y vois la promesse de relations futures plus authentiques. Pourtant, je confesse être encore en quête de la sensorielle ivresse d’un embrasement passionnel: quand une soudaine et intense connivence projette irrésistiblement deux créatures l’une contre l’autre; deux êtres qui, quelques instants auparavant, échangeaient encore humblement de pudiques civilités..
Sans doute que mes muses de jadis me permettaient quelque peu de palier à l’absence d’ater-égo..
2. Durant l’une de mes expositions, des amis ont considéré qu’à travers mes poèmes photographies et chansons, j’avais régulièrement su magnifier mes muses..
Certaines d’entre elles, présentes, ont concédé avoir éprouvé du plaisir à s’en remettre à mon regard et fusionner avec mon univers, jusqu’à parfois y façonner une identité neuve..
Dès lors, je pourrais me laisser aller à la rêverie d’une demoiselle irréelle, superbe et alanguie, tandis que très lentement je passerais ma main sur son corps.. comme un sculpteur le ferait sur sa dernière création achevée. Caresser chaque nuance de son étendue, éprouver les contrastes délicats de ses reliefs; passer mes doigts délicatement dans sa chevelure.
Puis, parsemer cette divine créature de baisers et de petits coups de langues éparses; descendre paisiblement de ses dunes jusqu'à son troublant oasis..
J'ai, pour ma part, toujours entretenu la douceur de ma peau; mes jeunes compagnes ont souvent été agréablement surprises de cet état de fait. J'ai néanmoins parfois le sentiment de ne pas m'être fait suffisamment caresser dans ma vie.
En outre, j’aimerais me trouver plus souvent à la merci d’une petite tempétueuse..
3. Une ingénue, lèves rouges écarlates, paupières fardées de noir, arborant une petite veste de skaï à même la peau;
cette charmante créature venant insidieusement se placer à ma hauteur pour déboutonner mon pantalon et le faire chuter à mes chevilles; sortant ma queue pour la branler, tout en me scrutant intensément du regard, cherchant à déceler dans mes yeux les fluctuations engendrées par sa main malicieuse..
Et puis, s’amusant de la connivence de mon téton gauche avec ma verge, elle se délecterait de taquiner ma poitrine de la pointe de sa langue, se réjouissant complaisamment de me voir frétiller, de me rendre fébrile..
Ses yeux espiègles acheminés dans les miens pour s’y attarder, je sentirais dès lors ma verge empoignée plus fermement encore.. Je banderais derechef à la vue des seins de la belle s’agitant délicieusement sous sa combinaison.
Peut-être oserais-je atteindre un de ses seins. Peut-être dévoilera-t-elle le plus beau des deux de son propre chef pour me voir trépigner de plus belle ?
Un petit rictus amusé se dessinerait subtilement sur son visage lorsque ma semence viendrait à se répandre sans bruit sur sa main..
Je ne sais trop ce qui me plairait le plus: qu’elle passe lentement sa langue sur le revers de ses phalanges en me fixant du regard, ou qu’elle aventure ses doigts délicats -suintants- tout en bas de ses reins..
Et pourquoi pas, qu’elle se mette très soudainement en retrait alors que je suis sur le point de venir; elle, à genoux, bras derrière le dos pour m’inciter ardemment à lui baiser la bouche..
Imposant chichement mes coups de reins, la gazelle pourrait tout aussi bien reprendre la main et me branler dans sa bouche ou sur son doux visage..
J’aime éjaculer. J'aime l'idée de me branler comme un souillon dans la bouche d'une jeune femme, tout comme j'aime être défroqué par une femme tirée à quatre épingles, s'emparant de ma queue pour la faire gicler, comme on trairait une vache..
J'ai tant et tant éjaculé que mes petites rivières de foutre se déversent sans doute moins abondamment à présent.
En début de trentaine, une phlébologue asiatique m’a recommandé d’adopter le sexualité tantrique, tout en retenue, constatant que mon périnée était déjà congestionné à force, notamment, d’abus de branlettes.. Il souhaitait que je n’éjacule plus que tous les six jours, afin de préserver mon énergie vitale et éviter de plomber mon dos.
A ceci près que..
4. ..je ne conçois pas vraiment de partager une intimité avec une femme sans éjaculer sur son corps et dans sa chair.. Je me suis toujours attaché à l’idée que ma semence -ma matrice, mon ADN- soit absorbée par le corps de ma partenaire, comme si ma douce intégrait ma ‘’signature intime’’ en elle..
Jouir sur son dos, sur ses seins, dans son cou, sur ses pieds; éjaculer dans son cul alors qu’elle a déjà le pourtour de la bouche barbouillé et la fente pleine.. N’est-il pas excitant de contempler désarmé -ébahi- une belle récupérant la petite liqueur de son vagin pour le déposer sur ses lèvres, sur ses seins et un peu partout ailleurs ? Peu importe l’orifice par lequel je la débute, par lequel elle se termine, pourvu que ma muse rentre chez elle totalement submergée par des odeurs de baise. Je l’imaginerais prendre le train pleine de vapeurs intenses puis déambulant dans les rues, traversée de vibrations aux échos tenaces..
Idéalement, en vue d'une rencontre avec une nouvelle amante, il s'agirait de ne pas se masturber plusieurs jours durant. Pour être au taquet au moindre attouchement et s'assurer d'éjaculer abondamment dans le corps de la promise. Grisante perspective..
En début de vingtaine, je peinais à trouver le sommeil sans en passer par une petite branlette ! Mais cela ne m'a pas pour autant guidé dans le 'premier lit de nymphomanie' qui se présentait à moi: au cours de mon existence je n’ai jamais eu de ‘coup d’un soir’. Il faut dire que j’aurais sans doute fait bien plus souvent l’amour si il n’y avait pas eu la menace de vilaines maladies qui planait..
Avec mes compagnes, c'est toujours moi qui évoquait la nécessité des tests de MST.. J'ai parfois déploré qu'on fasse tant la promotion du préservatif et si peu du dépistage.. Les types comme moi qui ont un souci de prépuce récalcitrant, ne sentent parfois pas grand chose avec une capote..
En outre, caresser une femme de l'intérieur avec ce gant de latex, créer une frontière entre la chair et la chair et jouir dans cette éprouvette caoutchouteuse.. mon Dieu, quelle horreur !
Dès lors, la parano occasionnée par le Sida m'amène très souvent à freiner mes instincts..
A l’heure où l’envie de devenir père me titille sérieusement, la capacité d’une partenaire à faire preuve d'un véritable sens des responsabilités devient cruciale. Je veille pour ma part régulièrement à m'assurer qu’aucun élément nocif ne s’est aventuré dans mon sang. Il faut dire que je me suis fait opérer à plusieurs reprises de hernies dernièrement et cela m'a permis de me tenir régulièrement à jour ! A ce propos: si durant la vingtaine j'adorais soulever ma copine du sol pour lui faire l'amour, aujourd'hui, avec trois petites plaques préventives dans le corps, je serai moins enclin à le faire !
Beaucoup de jeunes femmes sont complètement inconscientes des risques inconsidérés qu’elles prennent avec de sinistres partenaires, que, trop souvent, elles recouvrent à l’excès d’un vernis mélioratif.. Pour ma part, j’ai eu peu de partenaires sexuelles dans ma vie, et la quasi-totalité d’entre elles ont été des compagnes ou des amies.
Parfois aussi je me refrène de coucher avec certaines demoiselles en me représentant la tripoté de lascars vaguement répugnants qui ont ‘officié’ en elles. C'est sans doute désolant, mais il suffit que j’y songe pour que cela m’écoeure quelque peu.. Il m'est arrivé lorsque j'étais amoureux de filles un peu faciles, que cet écoeurement devienne paradoxalement éminemment excitant: le douloureux plaisir de se représenter sa comparse comme un réceptacle ultime des désirs masculins.. On est toujours tenté de s'imaginer sa compagne attelée à jouir différemment avec les autres hommes, avec d'avantage d'abandon.. Je songe notamment à la chanson de Gainsbourg, 'Sexshop'..
Je suis assurément beaucoup moins sujet au dégoût lorsqu’il s’agit de femmes entre elles. Car le raffinement est souvent d’un autre ordre entre ces dames.. Il n'y a qu'à voir sur 'Youporn' & consorts à quel point ces demoiselles sont prêtes à se présenter tirées à quatre épingles, hyper proprettes, en vue de se faire dilater, défoncer et souiller..
Les femmes qui sont peu soucieuses de leur propreté ont assurément tord. La proximité de la vulve avec l'anus, du moins la conjugaison de ces zones est parfois redoutable en matière d'odeurs: il m'est déjà arrivé de me trouver fort indisposé par des effluves d'arrière-train. Les femmes évoquent souvent les odeurs malaisantes des hommes, mais la réciproque est indiscutable.
Je suis sensible aux odeurs, à commencer par les miennes. Je me rince toujours le gland après avoir pissé par exemple. Ma dernière compagne en date ne s'aventurait pas à me faire une fellation si la moindre petite odeur suspecte pouvait subsister (le prépuce ayant parfois tendance à garder quelques 'odeurs de chauffe' qu'il occasionne). En revanche, la première fille avec qui j'ai débuté ma vie sexuelle m'a déclaré un jour en passant sa main dans la commissure de ma cuisse, qu'elle estimait que je n'étais pas encore assez fermenté à son goût: elle se délectait au lit de mes odeurs de transpiration. L'alchimie sexuelle est avant tout liée à une complémentarité biologique en vue de la reproduction. Une femme est nécessairement attirée chimiquement par un homme dont le patrimoine génétique est opposé au sien.
J'a déjà fantasmé de récupérer des flacons d'hormones animales utilisés par les parfumeurs, pour m'en répandre sur le corps avant de débarquer en soirée !
Je confesse que je préférerai toujours une femme qui a eu peu d’hommes dans sa vie à une autre qui les enchaîne sans discernement. A mes yeux c’est un peu comme acheter des lots de yaourts bon marché, sans saveur, mais qu’on ingurgite en série, espérant que s’esquisse un semblant de contentement en nous. Certaines demoiselles empilent indiscutablement les expériences dignes d’intérêt, mais certainement pas la majorité d’entre elles !
Idéalement, j’aimerais débarquer chez une amie et entrer directement dans le vif du sujet..
5. Je m’imagine grimper les étages d’un immeuble parisien et trouver la porte légèrement entrouverte; franchir le palier et découvrir la demoiselle assise sur sa table ronde, écartant lentement sa cuisse pour m’encourager à la rejoindre..
Une autre fois, à peine la porte refermée, la belle serait déjà postée à un angle, tout sourire, à chercher ma bouche de ses lèvres et ma verge de sa main.. Cela, parfois même sans se soucier de savoir si je suis consentant..
Je me délecte d'une femme au large fessier venant asseoir son cul nu sur mes genoux, s'attelant à frotter langoureusement son pubis contre le mien, m’incitant délicieusement au désir..
Exécuter chaque volonté d’une femme me demandant de m’allonger par là, de l’enfiler par ici..
Du reste, je me contenterais tout à fait d'un mode 'soft' :
grisée par un verre d'alcool et la légèreté de l'instant, je serais enchanté qu'une pote de longue date me dévoile un sein ou relève un peu sa jupe. Qu'elle invoque une exquise malice tout à fait inattendue..
Souvent chacun se perd dans cette sempiternelle parlotte qui n'est parfois qu'un puits sans fond; il serait pourtant fort charmant, merveilleux et ludique de découvrir des parcelles du corps de l'autre..
En amour j’ai toujours été fidèle comme un bon chien, mais je dois confesser qu’avec le recul je regrette un peu que certaines amies n’aient pas su abuser de moi en me forçant la main dans le dos de certaines compagnes indignes..
Un nombre non négligeable de femmes confessent avoir déjà fantasmé de simuler un viol avec leur partenaire. Certaines de mes copines prenaient effectivement plaisir à émettre de petites protestations pendant que je venais les déborder...
Pour ma part, je ne serais en rien contre le fait de me laisser renverser par l’autorité d’une femme qui m’ordonnerait de me déshabiller et de m’allonger dans son salon..
6. J’aimerais assez qu’une pote me mette la main dans la culotte sans crier gare et que son visage s’éclaire en sentant mon sexe s’épaissir.. Ce serait comme lui délivrer une autorisation en règle, des aveux signés en vue de me baiser !
En espérant toutefois que sa frénésie ne retombera pas comme un soufflet en ne décelant pas d'emblée dans mon pantalon, le gros bazar espéré: certains mecs gagnent un tiers de queue en érection. Pour ma part c'est une bonne moitié.. Visuellement, je préfère avoir un attribut de taille modérée au repos que me balader avec une sorte de tuyau d'arrosage.. Néanmoins, la symbolique phallique en impose encore sur la psyché masculine: j'esquive encore et toujours les vespasiennes ainsi que les douches publiques !
Le sexe des femmes s'atrophie lorsqu'elles n'ont pas fait l'amour depuis longtemps. C'est un peu pareil pour les hommes, notamment sujets au phimosis. Au moment où j'écris ces lignes, cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu de rapports sexuels. J'ai l'impression de devoir tout réapprendre. Et autant le faire avec une espiègle personne qui ne vous mettra pas la pression..
La demoiselle, enchantée d'avoir éveillé mon désir, viendrait bien vite au dessus de moi, à m’enfoncer sa langue dans la bouche pour y déverser un long filet de bave avant de me lécher le corps sauvagement. Puis empalerait son cul sur ma queue moite de mouille pré-séminale pour me foudroyer. Se badigeonnant ainsi de ma jouissance sous mes yeux, comme un bel animal dans l'expression de sa pureté sauvage.
J'ai eu une compagne particulièrement vaginale, qui, paradoxalement, ne mouillait pas beaucoup de la chatte. Lorsque je ne mouille pas moi-même durant un ébat, que ma queue n'a pas été lubrifiée de salive et que ma partenaire est sèche, il y a toutes les chances que mon prépuce me fasse souffrir dès les premiers instants de l'acte. Ce qui est dommage à considérer que la pénétration à sec m'excite. Mon prépuce peut se décalotter en érection mais ce n'est pas toujours gagné. D'ailleurs, d'une saison à l'autre, il est plus ou moins souple. Et il est vrai que mon frein permet tout juste de dévoiler le gland. Parfois quand je vois des mecs se faire branler saisis par le sommet de la bite, je suis jaloux. Jaloux aussi parfois des glands en forme de champignon, car bien que moches, ils épousent parfaitement l'entrée du vagin et surtout de l'anus. Je trouve la nature bien faite; c'est souvent, il est vrai, épatant à contempler. Je pense d'ailleurs que c'est la vraie raison du nombre de vues ahurissant des vidéos pornos sur le net.
Ma psychologie sexuelle et ma personnalité auraient été très certainement différentes sans ce petit souci..
Lorsque je matte une vidéo de cul, je suis notamment envieux des hommes qui se font gober le gland comme si il s'agissait d'un gros bonbon en gélatine. Pour ma part, cela implique de tirer le frein au maximum, c'est un peu moins aisé, moins naturel pour moi.
Durant la trentaine, il arrivait que tout cela se détende. C'est souvent en Eté que ma peau est la plus souple. Je pense qu'il suffirait simplement que je me remette à faire l'amour régulièrement.
Il m'est arrivé plus d'une fois, allongé près d'une femme, de perdre ma vibration initiale par crainte de la douleur. Certaines ont des vagins plus alambiqués que d'autres ! Néanmoins, et fort heureusement, j'ai d'avantage de plaisir et de sensations lorsque j'éjacule dans un sexe de femme que dans ma main. On a beau mieux contrôler les choses de ses doigts, la nature reprend ses droits en matière d'impératif catégorique !
Actuellement, je débute un traitement à la corticoïde (qui semble efficace) recommandé par les dermatologues britanniques. Ce n'est pas la première fois que je tente un crème, mais peut-être la dernière. Je redoute les effets que cela peut occasionner sur l'érection et sur les sensations..
Fort heureusement, le plaisir consiste aussi à faire naître celui de sa partenaire..
Venir m’agenouiller aux cuisses de la belle pour lui faire un cunni et me faire attraper d'entrée par ce qui me reste de cheveux, contraint de lui lécher l’anus et de recevoir un peu de sa fontaine au visage..
Une autre fois encore, alors qu’elle serait jalouse d’une demoiselle que je fréquente, je la trouverais nue à quatre pattes, la rustine luisante, m’engageant à l’enfiler par le cul. Cela afin qu'elle sente, éprouve en profondeur sa capacité à reprendre la main sur une autre femelle.. Dans ce genre de contexte, la proie n’est pas forcément celle qui trône au milieu de la pièce..
Et puis j’aimerais beaucoup être acculé sur un lit, la contemplant elle et ses grands yeux débordants d’une malice diabolique, torse nue, les seins superbes et insolents, s’apprêtant à m’empoigner, me gober, me sucer, m’avaler intensément..
Plutôt que de l’encourager par une litanie passablement prévisible de «oui, ouI, oUI, OUI !!» j’adopterais une déferlante de «non, noN, nON, NON, NOOOON !!!!», histoire de l’encourager à exulter dans son rôle démoniaque !!
Enfant je fantasmais beaucoup sur les "Sylvidres", créatures ultra-gaulées et suprêmement maléfiques qui hurlaient en mourant, carbonisées par une pluie de lasers fatals.
Ces furies délicieusement flippantes pourchassaient sans relâche Albator, glorieux corsaire de l’espace ! Je me souviens tout particulièrement d’un épisode où la Sylvidre en chef, démesurée, disposait notre héros dans un cercueil en verre et s’attelait à égarer ses mains sur le corps de l’homme piégé, tout cela, en poussant des soupirs de satisfaction sensuel et de petits rires de délectation.. Ce spectacle m’avait vraiment troublé, laissant une emprunte tenace dans la matrice de ma sexualité !
J’aimerais me faire baiser fougueusement tout un week-end, jusqu’à ce que la furie ait absorbé en elle tout ce dont je dispose de sécrétions masculines..
Etre réveillé au milieu de la nuit par son désir intense de grimper sur moi en silence, pour qu’elle satisfasse son besoin irrépressible de sexe.
Soyons toutefois réaliste: si jusqu'à la trentaine je pouvais bander ''H24'', quelles que soient mon humeur et mon état de santé, à 45 ans passés, mes dispositions érectiles sont tout de même plus variables; moins certaines. La meilleure garantie chez moi étant la qualité de mon sommeil.
En vieillissant on s'étonne tout aussi souvent d'une érection franche et bien dure que d'une un peu poussive et vaguement molle. J'entends qu'on ne sait plus trop pourquoi, certains soirs de branlette, attelé à fantasmer, l'organisme se montre franchement motivé et d'autres soirées assurément moins.. Ce côté aléatoire qui n'existait pas dans ma jeunesse, me gonfle un peu parfois.. D'autant que cela peut s'avérer une source d'inquiétude au moment de se retrouver dans un contexte intime..
Je me souviens m'être fait plus ou moins engueuler par la fille avec qui j'avais eu une panne car je ne bandais pas au doigt et à l'oeil. Trop souvent les jeunes femmes, aveuglées par leur propre personne, manquent cruellement d'humilité et gagneraient à encadrer les hommes plutôt qu'à les blâmer suivant leur vanité. Mais ce n'est que mon point de vue !
Quarante cinq années passées sans faire d’enfant pourraient me laisser succomber au désir d’une domina désireuse d’enfanter sans avoir à s’encombrer d’un mari conventionnel..
La féline, exubérante, m’annoncerait être en période d’ovulation avant de me baiser frénétiquement plusieurs jours durant..
Beaucoup de femmes s’imposent une contenance, une gravité parfois excessive, afin de se donner le sentiment, nécessaire à leurs yeux, d’une autorité, d’une crédibilité qu’elles angoissent parfois de ne pas avoir..
7. Il est particulièrement excitant de contempler des femmes bien élevées sortir brutalement de leurs bienséances pour mettre un homme à leurs genoux, afin de le gifler, de lui cracher au visage. J’envisage l’intensité du corps féminin déployant son énergie vive comme une sorte de feu d’artifice organique, un spectacle unique et singulier !
Tenu de remplacer prochainement deux couronnes dentaires, j'éviterai toutefois les graines de boxeuse..
Une dominatrice en herbe peut volontiers se permettre, en me contemplant empêtré d'un pantalon sur les chevilles, de m’asséner des coups, des tapes, des pincements, en vue de me déséquilibrer. J’aime assez l’idée de chuter aux pieds d’une belle..
- comment ose-tu bander devant moi misérable !?
Ayant encore quelques varicocèles sous les testicules hérités de l'adolescence, je suis particulièrement réservé concernant la perspective de me faire malmener l’entre-jambes. D’autant que je n’ai pas encore d’enfants et que, comme je l’évoquais plus tôt, je désire vivement en avoir !
Les bourses sont parfois pendantes, parfois gonflées comme deux fruits gorgés.. C’est dans ce dernier cas qu’une fille peut symboliquement me signifier son ascendant en empoignant mes couilles dans sa main; en les tapotant éventuellement par le dessous avec une règle.. En revanche, je demeure pour l’heure hostile aux étranglements de testicules et de verge.
Il m’est arrivé plus d’une fois de fantasmer sur la pratique du ‘ballbusting’ mais il est vrai que je redoute tout de même la sensibilité de mon testicule gauche..
Bref, avec parcimonie, dosage et tempérance !
Ou du moins, dans un accès de fièvre promettant un feu d’artifice suffisamment mémorable pour que je concède à me mettre en joug.. Dans ce genre de contexte c’est encore le feeling, l’intuition qui décident..
Je ne laisse pas une femme prendre l’ascendant sur moi si elle ne dispose pas des capacités à le faire; autrement dit, si elle est dépourvue d'esprit, de répartie, de charme, de charisme.. Une demoiselle gauche, vile, inculte, ne saurait me mettre en condition, notamment si elle a tendance à écorcher outrageusement la langue française. A moins que je recherche précisément une personne de ce genre pour satisfaire une envie soudaine et passagère.. Mais, en matière de filles arrogantes et agressives, je préfère un binôme de décadentes ou un trio d’arrogantes !
Depuis que j’ai franchi le cap de la quarantaine, rares sont les filles qui me rendent ivres de passion. De ce fait, mes envies et mes fantasmes peuvent se retrouver parfois livrés aux aléas de montagnes russes.. Je ne demande qu’à être plus souvent porté vers les hauteurs d’un violent désir !
8. Je ne suis pas soumis de caractère; parfois sans doute un peu trop diplomate.. Néanmoins, je considère que la soumission sexuelle peut avoir des usages judicieux qui dépassent le simple contexte rituel ou ludique..
Les hommes qui se soumettent d’emblée à n’importe quelle domina comme si il s’agissait d’une nécessité naturelle me semblent paradoxalement ne pas emprunter la voie d’un réel cheminement. Il n’y a pas de maturation véritable à mon sens, sinon un épanchement aveugle, diluant l’identité dans l’indignité.
Tu éprouves un frétillement sexuel qui demande à être épanché mais ta douce a des règles trop importantes ce soir là ou ne souhaite simplement pas se lancer dans des ébats à rallonge. Elle consentira dès lors volontiers à se mettre à genoux pour te gober le vit. Tu pourras aussi lui demander instamment de le faire: certaines petites chiennes adorent qu’on leur donne des ordres.. et toi tout autant, pourvu que ta belle en impose !
ll est tout aussi constructif qu’excitant de subir quelques sévices lubriques orchestrés par une pote qu’on aurait contrarié malgré soi, plutôt que de se trouver confronté à une tension sourde et latente engendrant une brouille durable..
Ma pudeur, mes fluctuations, mes tergiversations en ont vraisemblablement agacé plus d’une, du moins je le suppose.. Certaines nénettes ont très certainement pensé que je ne les désirais pas alors que j’étais simplement un peu lâche, un peu dégonflé.. L’intimité m’intimide, que voulez-vous ! Je n'ai pas confiance en moi. Et à 45 ans, cela ne va pas forcément s’arranger. Il m’arrivait encore il n’y a pas si longtemps d’avoir des montées de sève en songeant à une pote mais une fois la branlette achevée, je me félicitais de ne pas l’avoir contactée ! Mes hormones capricieuses trompent encore parfois mon jugement. A moins que ma rationalité prenne désormais trop de place. Je n’arrive pas vraiment à trancher sur ce point.. Je botterai en touche en déclarant simplement que je suis Balance (amour, partage, rêverie) ascendant Capricorne (méthode, rigidité, isolement) ! Je valide l’astrologie d’un point de vue statistique. En deux mille ans, les observations se sont précisées et tiennent la route.. J’ai d’ailleurs été en couple avec une demoiselle qui était née le 25 Septembre comme moi. Néanmoins, beaucoup plus jeune.. En effet, il y a une douzaine d’années j’ai pris ma voiture après une nuit blanche pour faire trois cent bornes et rejoindre cette fille à peine majeure dans un hôtel. Une demoiselle toutefois plus expérimentée que moi en matière de sexualité, qui allait devenir ma compagne quelques temps, par la suite.. Je n’avais pas dormi ni déjeuner et en débarquant -hypoglycémie- j’ai connu ma première panne sexuelle.. Jusqu’alors je bandais sur commande, quand je voulais et aussi longtemps que je le souhaitais sans me poser la moindre question. Suite à cette expérience, j’ai perdu l’assurance naturelle qui m’accompagnait jusqu’alors, du moins, en ce qui concerne ma virilité. A noter que chaque fois que je sors d’une relation longue, comme c’est le cas depuis une petite année, je ne réponds plus de rien en matière de confiance envers mes aptitudes sexuelles.. Je fais mine de venir au bord du plongeoir mais au final je me jette assez rarement à l’eau.. Comme me le reprochait ma mère et mon meilleur ami durant ma vingtaine, j'ai une tendance au Don Juanisme: je flirte, j'allume et je ne conclue pas. Même lorsque je tentais d'en tirer quelque vanité, mon manque de cran m'accablait. Et c'est encore le cas aujourd'hui !
Pour prolonger l’anecdote, c’est la demoiselle avec qui j’ai connu le ''traumatisme'' de la panne, qui m’a initié aux marathons sexuels de trois jours..
Je préfère qu’une femme s’adonne à quelques sévices sur ma personne plutôt que de rester sur une frustration, notamment, si je ne lui ai pas donné pas satisfaction durant une approche sexuelle alors même qu’elle trépignait de jouir intensément. Comme tout le monde ou presque, j’ai connu des partenaires avec qui ça collait presque toujours et d’autres avec qui c’était souvent laborieux..
Il s’agit en quelque sorte d’une voie alternative pour qu’une femme puisse atteindre une forme de contentement. D’autant qu’une femelle agacée épanche plus chichement son énergie primale. Et quoi de plus fascinant que la cristallisation des abîmes intérieurs d’une femme ?
Il est tout à fait jouissif de prendre une femme au mot lorsqu’elle vous déclare échaudée que vous mériteriez une bonne correction !!
9. Me retrouver précipité dans un petit bureau et projeté le ventre contre une petite table ancienne, déculotté, en vue d’une fessée. L’assaillante ayant à disposition un double décimètre pour m’infliger sa correction.
Je suis d’ordinaire réfractaire à la moindre tape sur mon cul. Néanmoins, si je sens que la femme qui s’emporte est possédée par une envie irrépressible de m’imposer sa sentence, l’excitation prendra le dessus, pourvu que je sente la garce sortir de ses gongs.
Paradoxalement, je ne recherche aucunement à subir de sévisses qui engendrent une souffrance durable. Et je pense que c’est dans cet état d’esprit qu’une demoiselle souhaitera être à son tour réprimandée !
J’aime, du reste, qu’une belle meuf me mette une main au cul en me signifiant son appétit.
J’aime bien aussi les nanas fringuées en post-lolitas, jupette et culotte de coton, qui veulent se faire fesser intensément et attraper par les hanches, puis par la bouche afin d’être pilonnées. Certaines d’entre elles jouissent de se sentir dépossédées de leurs corps et abusées sans ménagement.
Je souscris à cela d’autant plus si le week-end s’étend sur trois jours, afin que je puisse dilater durablement leurs orifices et imprégner leurs corps de mon odeur.
J'aime lécher un clito dans le sens des aiguilles d'une montre tout en doigtant la chatte de la fille dans le sens inverse, cela, en caressant également du bout d'un doigt son anus de bas en haut.. En général, cette perte de repère cumulées à une conjonction de stimulis engendre souvent un abandon délectable.
Ma dernière copine en date était assez frigide (elle peinait à se faire jouir elle-même) et j'aimerais bien du coup, dans l'idéal, faire l'expérience d'une femme hyper vaginale, à qui on peut avoir le plaisir de donner de gros orgasmes aisément.. Ma toute première compagne était un peu de cette vaine, mais j'aimerais faire l'expérience d'un cas exponentiel..
Les demoiselles apprécient d’entendre leur corps claquer, telle une grande voile dans la volupté du vent.
10. Gifler les seins, le visage, les fesses de celles qui aiment les échanges toniques.. J’apprécie les petits gémissements, les petits cris de surprise et le silence qui s’ensuit qui incite à réitérer les sévices.. Je n’ai giflé le visage d’une fille qu’une seule fois, à sa demande, durant un ébat..
Coup de queue, gifle et crachat simultanément pour la garce en manque de sensation forte.. Parfois l'homme aimerait jouir dans tous les orifices à la fois, alors un crachat accompagnant le jet de foutre, fera l'affaire, du moins pour celles qui aiment ça..
..et il y en a..
J’aime une femme qui s’abandonne lorsqu’elle est prise en levrette; l’attraper par les cheveux pour qu’elle se redresse et contempler son dos s’incurver et se tendre comme un arc. Spectacle d’autant plus plaisant lorsqu’il est exécuté devant la compagne de la demoiselle..
11. Baiser la compagne d’une femme sous ses yeux, en la narguant de façon appuyée et suggestive.
L’une étant bi, l’autre assez gouine. Cette dernière, traversée de contradictions: à la fois curieuse, excitée et hostile, se laisserait bientôt débordée, abusée à son tour avec la complicité avisée de sa belle..
A moins que la superbe créature qui m’aura contemplé 'casser le cul' de sa copine me rejoigne discrètement pour coucher à son tour avec moi..
A l’heure où l'on célèbre les clitoridiennes, j’ai une sympathie envers celles qui perdent gentiment la tête pour quelques va-et-vient dans leur petit vagin.. Clito et chatte sont, on le sait ben, de connivence dans les frottements pubiens.
Laisserais-je une femme casée s'abandonner à moi ?
Pour ma part, je n’ai jamais trompé aucune de mes compagnes et je serais de ce fait assez enclin à venger gentiment l’infidélité d’un homme envers une femme..
12. Qu’une dame m’accorde les faveurs que son compagnon a tenté d'exiger d’elle en vain. Du moins, lui infliger les choses qu’il n’a osé lui faire; d’autant plus si il est allé l’assouvir avec une autre.. Incarner la revanche d’une femme ou, plus simplement, concrétiser avec elle un de ses plus grands tabous..
Parfois aussi, incarner ma propre revanche:
13. Faire du chantage à une ex que je retrouve par hasard et avec qui j’ai eu le loisir de coucher jadis dans le dos de son compagnon, sans qu’elle en éprouve le moindre scrupule..
Revoir une ex désormais mariée, cela m’est arrivé une fois en retrouvant la première volage avec qui j’avais vécu une passion naïve.. J’avais été fiancé à cette fille et le pacte n’avait jamais été brisé, c’est pourquoi je me sentais modérément en faute.. Du moins, j'avais envie de me dire que j'étais un peu légitime de récupérer ce corps pour moi. C'est mon côté prédateur qui se manifeste encore régulièrement.
Aujourd’hui, j’aimerais menacer gentiment une volage de tout révéler à son compagnon si elle ne passe trois jours à coucher avec moi durant un déplacement de son conjoint.
Cela serait bien évidemment un chantage relatif, sachant d’avance à la tenue qu’elle porte pour m’accueillir, qu’elle n’attend que ça !
La psychologie de la femme est, à juste titre, souvent considérée comme plus sinueuse et escarpée que celle de l’homme; je fantasme d’autant plus sur des attitudes inattendues et déroutantes de la part de ces dames..
14. J’ai eu, il est vrai, une rêverie assez récurrente consacrant une femme, le pied posé sur un rebord de baignoire ou de chaise, ouvrant doucement sa cuisse comme un rideau de théâtre pour m’uriner au visage avec une délectation non feinte.
La jeune femme se trouvant, notamment, surélevée par rapport à mon corps agenouillé, voire adossé, porté en arrière par son joli pied..
Me surplombant, elle serait là à m’observer, arborant un petit rictus amusé, le regard pétillant de malice..
Je l’imaginerais bien aussi me présenter son cul pour s’abandonner au plaisir intense de 'lâcher sa vessie' après s’être retenue trop longtemps. C’est le fameux ‘’peegasm’’, qui vaut également, mais dans une moindre mesure, pour les hommes !
La petite perverse ferait d’une pierre deux coups, en conjuguant un orgasme organique tout en gratifiant son psychisme d’un acte fort vicieux..
La première fois que je me suis retrouvé le nez sur un sexe de fille, ce dernier exaltait fortement l’urine. Cette sympathie pour l'urologie est sans doute née de cette expérience, ainsi que d’associer la projection de fluide à l’orgasme. Et je n’ai jamais eu le plaisir jusqu'alors de rencontrer une femme-fontaine..
Certains individus ayant une odeur d'urine pouvant se rapprocher parfois de celle d'un pneu de voiture cramé, j'évoque ce fantasme avec quelques réserves de bienséances..
Je repense notamment à cette fille qui m'avait déclaré que son sexe sentait le gâteau de Gascogne. J'avais failli tourner de l'oeil en allant vérifier ses dires..
Pas mal de jeunes femmes se présentent comme de super coups, de super suceuses, de très belles créatures, et parfois c'est tellement grotesque qu'il vaut mieux encore se taire.. Un peu comme ces filles qui prennent des poses totalement ridicules sur Instagram et qui se trouvent pourtant irrésistibles..
Comme disait Brigitte Fontaine dernièrement: les hommes sont couillons mais les femmes sont connes.
Si durant un quart de siècle j’ai aimé me laisser piquer par de violentes envies salaces, je dois dire que ces derniers temps je me demande si je n’ai pas débuté d'ors et déjà mon chemin vers l’andropause.. Est-ce la vacuité féminine contemporaine, que mes hormones, moins puissantes,peinent à vernir ? Encore que ce blog n'existerait pas si tel était vraiment le cas !
Quoiqu'il en soit, avant de glisser bel et bien dans l'andropause, je souhaiterais au préalable, me glisser entre deux androgynes puis glisser, tant qu'à faire, dans l'une d'elles;
dans chacune !
Tant qu’à assouvir mes déviances, autant le faire en trio. Je trouve d’autant plus excitant d’avoir à composer avec un duo de vicieuses..
15. J’en pince pour les couples -homogènes- de femmes désireuses d’incarner ponctuellement un charmant tandem de dominas ludiques..
J’imagine ainsi quatre cas de figures:
- Deux jeunes étudiantes en début de vingtaine (j’ai une préférence pour la tranche 19-29 ans, mes compagnes n’ayant jamais excédé les 27 ans). J’aime la fermeté du cul et des seins qu’ils soient coniques, en pommes ou comme des sacs lourds. J’aime les aréoles d’un rose doux et clair, j’aime les tétons qui pointent chichement comme si ils restituaient une allégresse de vie. Je ne me lasse jamais des tubercules de Montgomery.
J’aime les garçonnes brunes lorsqu’elles sont grandes et élancées. J’aime les pubis bruns bien dessinés, triangulaires et denses; graphiques. J’aime certaines lèvres plutôt que d’autres: certaines me donnent envie d’emblée de faire l’amour; d’être en amour. J’aime les cuisses charnues qui se touchent; les hanches et la chute de reins, prononcées. Un léger rebondi du ventre pour poser sa tête et amortir les coups de verge.. Quelques grains de beauté dispersés majestueusement. J’aime les jolis pieds délicats, notamment lorsqu’une très fine chaîne orne leurs chevilles.. J’aime les petits nombrils en creux, les décolletés de dos et d’épaule, les nuques dévoilées, à nue. Je n’aime pas les rides au front, les odeurs d’arrière-train trop sales et âpres. J'abhorre les oreilles excessivement grandes et les longs nez crochus, bossus. J’exècre les sourcils trop épilés et peints à la truelle ainsi que les ajouts de cils et d’ongles démesurés. Je n’aime pas les clavicules et les vergetures trop apparentes, les femmes squelettiques et celles empesées dans leurs larges bourrelets.. Je trouve effroyable tous ces regards dénués d'âme, vides, désincarnés.
Donc, je disais :
- deux ingénues de moins de trente ans.
- Deux femmes plutôt mûres mais pas encore cougars, dans le genre femme d’affaire en tenue circonstanciée.
- Concernant les dames de plus de quarante ans, je m'imagine parfois des nanas bien en chair, par vraiment élégantes ni belles, un peu trop peroxydées. Une tendance fellinienne peut-être.. notamment lorsqu’il s’agit d’être entraîné dans des plans régressifs..
- Enfin, je ne suis pas réfractaire aux femmes dans la cinquantaine et parfois même à une sexa sans botox, élégante mais un brin débraillée, tempérée mais d’un grain de malice ornée..Douce, spirituelle, charmante…
Il m'est aussi arrivé de me représenter une petite communauté de dames autoritaires un brin sournoises avec laquelle j’aurais eu à découdre sexuellement..
Le nec-plus-ultra serait un couple de 'switchs', demoiselles aimant être tantôt dans la posture de domination, tantôt dans la posture de soumission, et tantôt dans les deux simultanément..
Parfois il est vrai qu’on ne sait plus trop qui a l’ascendant sur l’autre..
16. Se retrouver avec un couple de femmes dans une baignoire, nettoyé délicatement par leurs quatre mains. Jusqu’à ce qu’une d’entre elles m’enfonce insidieusement -délicatement- un puis deux doigts dans le cul, et enfin sa longue langue agile et chaude..
Sa comparse, quant à elle, s’attelant consciencieusement à me sucer.. Dans ce cas de figure, il y a à la fois de la domination et de la soumission dans leurs posture conjointe..
A vrai dire, j’aurais plutôt tendance à aller prendre un bain après avoir forniqué au sol..
17. Découvrir une langoureuse beauté alanguie sur mon tapis les yeux clos, attelée à se donner du plaisir.. Parcourir lentement son corps de caresses, de baisers, et tandis qu’elle esquiverait vaguement mes lèvres par jeu, lui amener ma verge en bouche..
Accélérer lentement les balancements de mes reins en connivence avec les modulations de ses soupirs et gémissements..
Autant j’ai vraiment du mal avec les femmes qui se répandent en vocalises tonitruantes pendant l’acte, autant j’aime les demoiselles qui vont 'pimenter la bande passante' en modulant leur jolie voix, saupoudrant la séquence d’accents toniques propres à m’émoustiller..
Une Fipette s’il vous plaît !
Concernant la baise au sol, j’aime tout autant l’idée qu’une femme vienne me porter son sexe aux lèvres..
18. Je voudrais qu’une femelle m’invite à m’allonger sur son canapé pour que je la vois venir tranquillement s’asseoir sur mon visage, le temps pour elle de feuilleter une revue ou de croquer une pomme.
La jupe serait trop courte et le sexe dénudé; la vulve légèrement humide, répandant sur mon visage un singulier fumet de cyprine animale aux légers accents de transpiration et d’urée..
Puis se levant avec un grand sourire de satisfaction, elle ferait mine de s’éloigner pour revenir vers moi et me tirer par le bras afin de me faire glisser sur son parquet.. C’est alors qu’elle déposerait à nouveau son sexe sur mon visage en s’accroupissant face à moi et porterait ma bouche à son sexe de ses mains fermes pour m’inciter à le lécher. Bientôt elle agiterait sa croupe énergiquement pour que ma langue puisse passer de son clito à sa rustine plissée..
Une fois rassasiée de ce petit jeu, elle attendrait que ma bouche éprouvée s’ouvre une ultime fois pour faire jaillir sa cyprisse (cyprine/pisse) de femme-fontaine dans ma bouche.. Elle se relèverait alors pour me surplomber de toute sa superbe volupté, les seins suspendus comme des obus, et achèverait de déverser ses fluides sur mon visage et mon torse. Enfin, elle empoignerait ma queue pour se la carrer énergiquement en bouche ou dans son antre, histoire de me faire venir en elle..
En matière de facesitting musclé, je me représente surtout des nénettes très plantureuses, et plutôt métissées..
Certaines femmes sont également excitées par les odeurs de l’entre-jambe masculine, du pubis, de la verge, au moins autant que par la contemplation de l’organe érectile..
19. La première fois que je me retrouve dans l’intimité avec une femme. J'ai rarement confiance en moi. D’autant plus après une longue période d’abstinence..
Si je sens que la fille est également un brin timide, nous pourrons éventuellement s'accorder à lui bander les yeux. Les demoiselles timides dans l’intimité s’avèrent souvent impatientes et voraces.. Je l’inviterai à se mettre à genoux face à moi tandis que je sortirai mon sexe pour lui étaler toute mon odeur animale sur le visage. Et la voyant trépigner, lui engouffrer enfin ma verge dans sa jolie petite bouche..
Les hommes imaginent toujours mille manières d’être gobés..
Une petite réserve toutefois concernant les femmes aux dents-avant trop longues: en effet, je possède un grain de beauté (et même deux) sur la verge. Il m'est arrivé de retenir mon souffle par peur de me les faire scalper !
20. J’aime les demoiselles qui vous embrassent intensément dans la pénombre et se mettent à genoux pour vous prendre en bouche. D’autant plus lorsqu’il s’agit de passer rendre visite à une vieille complice dans la soirée..
Je m’imagine souvent intercepter dans la nuit une femme de retour des toilettes pour l’abaisser à mes tibias.
Je visualise aussi très bien une petite squatteuse en chemise de nuit étendue sur mon canapé, la tête posée sur mon ventre, matant vaguement une série en ma compagnie.
Dans la quiétude de la soirée sa tête viendrait se rapprocher innocemment de mon pubis..
Constatant mon excitation, la coquine sortirait mon sexe de mon pantalon pour le porter en bouche. D’une main baladeuse je viendrais pour ma part échancrer sa tenue, afin de palper la rondeur de son sein et la moiteur de sa vulve..
Réveiller une petite lubrique assoupie sur vous en lui présentant votre queue en bouche n’est-ce donc point délectable ?
J’aime enjoindre une nymphette à me prendre en bouche, mais également à me lécher le cul, à me sodomiser avec sa langue.
A moins qu’elle me contraigne..
Je me souviens d’une compagne qui sans criait gare, s’était mise à me lécher énergiquement l’anus avant d’y glisser un doigt tout en me suçant la queue. Cet entrain inattendu m’avait décontenancé et beaucoup plu !
Mon petit fion est devenu sensiblement plus délicat avec l’âge, mais si une femme ne s’avère pas trop gauche dans ses gestes (j’en ai connu de vraiment maladroites), je peux volontiers accepter de me laisser contraindre..
21. Je suis tout à fait enclin à me prendre une poignée de corde à sauter, une poignée de porte ou deux doigts dans le cul, pourvu que je me fasse sucer en même temps !
Et je suis, à mon tour, tout disposé à combler les béances de madame..
22. Enfoncer les deux embouts d’une corde à sauter dans les orifices d’une mignonne tout en empalant ma queue dans sa bouche.
Cependant, j'opte souvent pour une «entrée en matière» plus feutrée..
23. J’ai un faible pour les femmes allongées sur le flanc qui me présentent leur dos en silence, attendant un rien fébrile que je les déborde, que j’aventure ma main dans leur corsage..
La seule sensation de cette masse douce qu'on malaxe en silence, est un instant d'éternité et d'extase.
J'aime l'idée qu'on ne possédera jamais ce sein; que la seule façon de posséder une femme finalement revient à immortaliser l'ineffable émanation de sa féminité par le prisme de créations littéraires et artistiques.
Bien que je soupçonne la sensibilité artistique masculine de sublimer la phénoménologie féminine..
Plusieurs options s’offrent dès lors à moi: égarer ma main dans leurs petites culottes, lécher leurs sexes, remonter à hauteur de leurs visages; chercher à embrasser leurs bouches entrouvertes et lascives tandis qu’elles m’esquiveraient gentiment, les yeux clos. Les embrasser souplement alors que ma verge les pénètre..
Ou encore, toujours sur le flanc, remonter délicatement la jupe de la pépée et découvrir un plug profondément enterré dans sa raie; jouer délicatement avec l’objet guidé par les gémissements discrets de la vilaine avant de venir contre son dos pour le subtiliser, enfonçant désormais ma verge doucement, profondément en elle..
A ce propos, je me sens plus à mon aise dans mes mouvements lorsque je trône à droite, sur le lit. Même après l'amour, ma tête trouve plus aisément sa place sur l'incurvé d'une épaule, en me positionnant à droite..
J’aime les femelles contre lesquelles on est accolé pour papouiller et qui, très soudainement, s’en vont sans un mot dans la salle de bain et reviennent près de vous en saisissant votre sexe pour l’enfoncer dans leur cul. C’est alors qu’on comprend que ces demoiselles sont parties se lubrifier et qu’elles ont, ni plus ni moins, envie de se faire baiser par le cul..
Les hommes aiment la sodomie car ils retrouvent la même pression que lorsqu’ils tiennent leur queue en main, mais comme si cette main réagissait à chaque impulsion; comme si cette main, souple et élastique, épousait leur queue..
J’ai une certaine sympathie pour les sauvageonnes qui aiment se faire forcer l’entrée. Pour ma part, je trouve cela très excitant.
J’ai toujours eu des compagnes qui aimaient la sodomie. Je m’en suis longtemps privé avec une immense frustration, du fait d’un prépuce récalcitrant -léger phimosis- avec lequel je me dépatouille un peu mieux désormais.. A ce propos, je déconseille à ma future partenaire de me saisir par le sommet de la queue pour me branler à sec, cela risquerait de me faire assez mal. Il est préférable de me saisir à la base.
Concernant la branlette espagnole, un peu de lubrifiant est le bienvenu aussi. J’adore qu’une femme me branle avec ses seins en gardant les lèvres aux aguets pour recevoir son 'petit gloss'. Puis qu’elle attrape ma queue pour la passer sur son sein gauche; en recouvrir le pourtour de l’aréole de ma liqueur d’amour..
Enormément d’hommes se font circoncire pour s’apercevoir avec horreur que la kératinisation de leur gland entraîne la disparition de leurs chères sensations..
Du reste, beaucoup d'hommes circoncis ont besoin de cogner leur sexe dans celui de la femme pour éprouver une sensation, et certaines demoiselles finissent par souffrir de cela dans leur chair. Tant d'hommes dans les vidéos de cul semblent peiner à se finir. Ce qui me fait quelque peu relativiser sur mon prépuce qui aurait plutôt tendance à préserver ma sensibilité.
Dans l'absolu, lorsqu'une intensité s'installe entre deux êtres, on s'accommode, on compose avec les singularités du corps de l'autre. J'affirme d'ailleurs qu'aimer un être implique nécessairement d'apprendre à aimer ses singularités; ainsi que ses postures singulières..
Comme je le laissais entendre, certaines femmes se positionnent volontiers en proie. Pour ma part, j’aimerais volontiers faire l’expérience d’un duo de proies..
24. Je m’imagine parfois déambuler dans un vaste parc la nuit, revenant d’une fête nocturne comme il y en a souvent en été. Et croiser des jeunes femmes un brin alcoolisées.. L’une d’elles m’expliquant que sa copine est très inexpérimentée mais désireuse de profiter de la vibration du soir pour s’abandonner..
Et moi, de dépuceler sa bouche, et éventuellement sa chatte et son cul tout au long d’une nuit dantesque..
Je me représente également parfois un groupe de femmes comme sorties d’une secte, s’apprêtant à dévêtir une nymphe pour l’offrir à ma fantaisie sexuelle.. Le genre de rituel que l’on peut sans doute parfois vivre dans des clubs BDSM..
Durant ma jeunesse, il m'est arrivé de déambuler dans la pénombre le long d'une rive et de tomber sur une demoiselle qui s'est arrêtée pour converser avec moi. J'étais dans un camping au sein d'une bande de gars avec qui je passais ma 'conduite accompagnée'.. Elle digressait vaguement sans avoir quelque chose de notoire à raconter, parlait sans doute pour me retenir un peu, et au milieu de cette nuit d'Eté j'aurais été sans doute mieux inspiré de l'embrasser chaotiquement, de sentir son coeur battre et sa langue entrer dans ma bouche, lorsque ma main aurait fait tomber sa bretelle de robe puis sa petite culotte.
J'aurais raffolé de m'enchevêtrer dans les bras d'une jouisseuse et ceux des fougères, plongés dans la pénombre de la nuit, sous la clarté vicelarde de la lune.
J'ai sans doute raté trop d'occasions de vivre des moments forts.. Et il est peut-être encore temps de jouir de grisantes maladresses partagées dans l'improvisation du soir !
Je m'imagine encore de temps à autres, débarquer la nuit dans la petite maison de ma première compagne et la voir descendre de son escalier à demi-nue, s'avançant sans bruit dans la pénombre.
A deux reprises dans ma jeunesse, je suis sorti avec des jeunes femmes qui s’apprêtaient à fêter leur majorité. Je précise tout de même, histoire de relativiser, que la seconde fois j’avais vingt ans de moins que Vincent lorsqu’il épouse Tina..
Ces deux relations ont sans doute constitué mes plus grandes passions naïves. Bien que je fantasme plus volontiers sur des femmes aux portes de la trentaine, j’associe encore les demoiselles à peine majeures à la possibilité d’un revigorant vertige érotique, aussi frénétique -exaltant- que morsures fusionnelles de monseigneur Dracula !
Dans les faits, les jeunes femmes contemporaines qu’il m’est donné de côtoyer en tant que prof ou photographe peinent, la majeure partie du temps, à me captiver.. Peut-être que mes hormones ne font plus le job; peut-être aussi que je vois désormais les femmes telles qu’elles sont.. Peut-être enfin que ma relative maturité s'accommode moins de cette moderne inconséquence typique des ingénues contemporaines..
Et puis j’ai aussi besoin, parfois, de me sentir désiré. On pourrait finir par croire que c'est le privilège des femmes. Ces dames ont d'ailleurs trop souvent tendance à se laisser désirer. Quoi qu’il en soit, cela fait bien longtemps que je n’ai plus écrit un poème à une demoiselle, guidé, soulevé, transporté par une passion dévorante.. Je me contenterais volontiers, en ces temps obscurs, de me laisser happer par un petit vent de fraîcheur espiègle..
25. Dans une vaste maison de famille, une demoiselle fraîchement majeure entrerait dans ma chambre sans crier gare, et viendrait vers moi pour me dire bonne nuit. Elle se pencherait doucement, me laissant le spectacle de ses seins lourds, à peine retenus par sa nuisette soyeuse..
La petite chérie, le sourire en coin, me tendrait ses lèvres très soudainement au moment même où je m’apprêterais à embrasser sa joue. Ne me laissant pas le temps d’être surpris, elle viendrait déployer fougueusement sa langue dans ma bouche. La furie, portée par son élan, serait déjà à placer sa poitrine sur mon visage, se hâtant déjà de fouiller sous mon drap pour s’assurer de son petit effet sur moi.. Bientôt, elle viendrait sans un mot s’asseoir sur ma queue ferme, débutant des va-et-vient -des vagues langoureuses- afin de m’éprouver en elle. Harponné à ses courbes, je la regarderais marquer intensément l’instant de sa vertigineuse volupté..
Le lendemain déjà, un nouvel acte se dessinerait..
26. Entrer dans la chambre de deux sœurs et les trouver assises sur un lit. Comprendre alors qu’elles vous attendaient pour débuter une petite orgie.. Deux audacieuses qui se laissent emporter par leurs pulsions et n’hésitent aucunement à vous rejoindre dans un lit pour assouvir les palpitations tenaces de leur entre-cuisse..
A ce propos, je craque vraiment en contemplant les jambes soyeuses et impeccables des jeunes beauté déambulant dans de petits shorts en jean. Difficile également de résister à ces demoiselles qui vous parlent avec assurance tout en arborant un tee-shirt de coton blanc à travers lequel on voit distinctement leurs aréoles pointer, joliment dessinées..
Durant ma jeunesse, je flanchais pour les pubis à la pilosité douce, naturelle et graphique.. La beauté naturelle est toujours éloquente, subjuguante, désarmante.
Je regrette parfois de ne pas avoir connu une soirée post-Bac du temps où je débutais comme prof. J'aurais baisé en fin de soirée avec une demoiselle en chaleur, pas forcément une élève; j'aurais vu nous rejoindre et défiler dans une chambre ouatée, la plupart des filles avec qui nous aurions discuté de cul quelques instants auparavant. On est toujours héroïque dans les rêveries. Les miennes mettent souvent en scène l'homme que je ne sais pas être.
J'aurais aimé raccompagner une fille d'une fiesta et concrétiser chez elle les fantasmes dévoilés par ses amies au fil des bavardages de soirée.
Je n’ai pas totalement abandonné le projet de baiser avec deux jumelles.. J’aurais aimé naître triplé pour faire débarquer mes deux semblables et prendre ma compagne par tous ses orifices simultanément.
Aussi dingue que cela puisse paraître, il m’est arrivée que la mère de ma meilleure amie me demande en mariage devant ses parents et me propose de faire un enfant à sa fille; me suggérant, qui plus est, de nous installer tous les trois..
Maintenant que je suis prof particulier, il m’arrive parfois de m’imaginer, l’espace de quelques instants, me retrouvant à nouveau dans une situation alambiquée de ce genre..
27. Je ne sais ce qui serait le plus tordu; coucher avec une mère et sa fille sans qu’aucune des deux ne soit au courant ou coucher avec les deux sans cachotteries et un beau jour en présence l’une de l’autre.. J’imagine assez bien une famille de hippies dont l’homme aurait déguerpi. Et moi de baiser avec fille, mère, cousine..
Je ne suis pas réfractaire à la polygamie !
28. Un méga-fantasme serait de vivre une relation polyamoureuse dans une grande maison et d’avoir plusieurs enfants de plusieurs femmes..
Je me souviens avoir songé l’espace d’un instant, en terminant ma scolarité au lycée, que j’aurais bien fait un enfant à chacune des filles auxquelles j’étais attaché !
29. A partir de quarante cinq ans, il n’est plus possible de déposer sa semence dans des banques de sperme. Dès lors, pourquoi ne pas faire un enfant à toute femme charmante croisée sur le chemin qui souhaiterait procréer ? Moi qui n’ai pas encore d’enfant, l’idée d’en concevoir une multitude apparaît, dans mes rêveries déraisonnables, fort séduisante ! Il faudrait que je puisse mettre à la disposition de chaque enfant quelques disques, films et livres; passer voir chacun régulièrement !
Parfois on s’imagine de bien étranges scénarios, à contre-sens de nos vies réelles: histoire de voir ce qu’aurait pu donner un itinéraire bis.. Des types comme Clint Eastwood ont eu tellement d’enfants de tellement de femmes que ça donne le vertige ! Mais à y réfléchir par deux fois, je trouve cela finalement assez judicieux.. Il vaut mieux faire l'expérience de la vie que non (sauf malformations et maladies graves). Le rapport d’exclusivité entre parents et enfants d’une petite famille standard est plus souvent asphyxiant que constructif et épanouissant.. Cela dit, cela se passe très bien depuis quelques temps dans la mienne, bien que par le passé cela fut un véritable enfer.. En tant que prof, je vois de plus en plus de femmes seules avec leurs enfants.
Les femmes peuvent faire des enfants toutes seules. Les hommes non.
30. A considérer ma singulière polyvalence (une séduisante conseillère à l’emploi m’a déclaré un jour que j’avais le profil le plus riche et varié qu’elle ait jamais rencontré), je trouve assez dommage d’avoir vécu finalement assez peu de relations fortes; et beaucoup trop de passions à sens unique..
Il y a un moment de cela, je m’étais inscrit sur un site d’escort et mon profil avait été retenu. J’avais pourtant finalement renoncé à cette option.. J’aurais aimé compter pour un plus grand nombre de femmes au cours de mon existence..
A voir la quantité sidérante de sinistres crétins parmi la gente masculine; à considérer que je possède tout de même un florilège assez unique de cordes à mon arc, suffisamment rare pour être revendiqué (pourquoi développer une multitude d'aptitudes si c'est pour se priver d'en partager les bienfaits avec d'autres âmes ?). Je suis toujours sidéré de constater que les gros cons en puissance trouvent toujours aisément une meuf avec qui fonder un enfer de foyer..
J’aimerais à nouveau partager des conversations passionnées et tisser des liens précieux avec ces dames, à une époque où l’art de la conversation se perd. Dans mon coin paumé d’Essonne, je n’ai malheureusement pas le loisir d’entrer des dans bars au hasard des rues pour faire d’heureuses rencontres..
A l’heure où je perds en silhouette et gagne en calvitie, je ne suis pas mécontent de l’apparition de sapiosexuelles revendiquées ! Et je ne serais pas contre en rencontrer quelques unes, histoire de voir si ça pourrait 'matcher' !
Parfois une connivence débute de peu de choses..
31. Lycéen, j’étais troublé qu’une fille me prenne une sucette de ma bouche pour la mettre dans la sienne. Et j’aimais tout autant avoir l’opportunité de finir la sucette de la charmante acolyte. C’était à l’époque où les sucreries devenaient des allégories, des suggestions relationnelles assez chiches quand j’y repense..
Bébé, j’avais en permanence une tétine dans la bouche.
Il me semble que tout à chacun, dès la petite enfance, est voué à développer une approche ludique de l’oralité. En vue d’y laisser infuser son âme ou plus simplement sa bestialité.
Il m’est déjà arrivé d’éjaculer sur une friandise que j’adressais par la Poste à une fille. Parfois je souillais les enveloppes noires que contenait le colis de bricoles éparses envoyé à ma meuf.
Tel Françis Bacon envoyant son fameux jet de peinture séminale sur ses toiles..
On n’est pas sérieux quand on a.. 33 ans.
32. Je ne sais d’où me vient cette inspiration de donner la becquée à une femme nue assise sur une chaise: lui tendre des cuillères de petits pots de compotes en atteignant sa bouche de façon de plus en plus approximative; en débordant de la commissure de la bouche, en laissant échapper le contenu de la cuillère sur un téton. Et de ce manque de dextérité flagrant venir à plonger deux doigts dans le pot pour les engouffrer dans la bouche lascive de l’affamée.
Dans un second temps badigeonner les zones de son corps suivant l’inspiration du moment, et lécher allègrement ici et là..
Il serait de bon ton aussi, de jouer avec du chocolat chaud, avec de la chantilly, de la confiture.. Histoire de se bouffer avec gourmandise, de se lécher avec expertise, de se salir outrageusement..
J’aime lécher, mais malheureusement ma bouche est petite et le frein de ma langue est court. Je n’ai jamais osé le faire sectionner, à considérer que mon métier repose sur l’expression orale..
Parfois, je souffre d’avantage de ma nuque que je ne prends plaisir à faire un cunni.. J’aime d’autant plus pouvoir projeter les cuisses d’une femme en arrière pour dévorer son sexe de mes lèvres, tel un festin d’odeurs et de chair.
Je ne peux pas vraiment déployer une langue interminable pour aller gratter le fond du palais d’une femme. J’arrive à m’en sortir en inclinant la tête, mais c’est une vraie frustration. Sans doute que si j’avais plus souvent l’occasion d’embrasser des femmes, ce frein se détendrait..
J'ai débuté mon adolescence en me demandant comment j'allais faire avec mes problèmes de frein, de prépuce, de varicocèle et de dépigmentation de lèvre.. Je me demandais si Dieu souhaitait à ce point que je somatise mes pulsions pour faire de moi un cérébral, un créateur.. Car j'ai vite constaté que mes frustrations allaient bientôt participer à alimenter ma créativité. En un certain sens, je les ai sublimées, transcendées, mais pas tout à fait digérées encore.. Est-ce vraiment possible de digérer cela tout entier ? Assurément non.
33. J’aimerais tomber sur une femme conquérante, qui aime fourrer sa langue dans la bouche de son mec plutôt que d'attendre de subir la sienne.. Me faire fouiller, caresser par une experte avide et besogneuse.
Je savoure le cabotinage des femmes qui mettent de l’huile sur le feu et qui laissent mijoter..
34. J’aime qu’une fille s’apprête à me sucer et reste en suspend, dans l’attente que je la contraigne verbalement ou que je lui chope la tête pour l’entraîner chichement vers mon entre-jambe. Mais ce que je préfère, ce sont les demoiselles qui posent un doigt délicat sur leur lèvre inférieure en levant des yeux faussement apeurés, pour mieux m’inviter à jouir à leur bouche, sur leur langue..
La connivence des vices est délectable.
35. Debout tout près de la belle qui me tourne vaguement le dos et moi qui me décale de telle sorte que je puisse lui lubrifier doucement la rustine tout en lui présentant ma bite, à hauteur de son flanc gauche. Elle se saisirait de ma verge pour l’astiquer lentement d’huile. Nous échangerions des regards lubriques et décontractés avant d’en venir au fait..
J’avais un prof de sport au lycée qui nous enjoignait à souffrir durant la séance d’échauffement, prétendant que la zone de plaisir dans le cerveau était très proche de celle de douleur. Parfois je me suis dit que cela était sans doute vrai aux vues des culs fouettés jusqu’au sang qu’on peut découvrir stupéfait sur les sites BDSM.
Je suis disposé à me prendre des coups de fouet cinglant sur le dos si j’en suis remis dans la foulée. Je ne conçois pas de garder des blessures douloureuses sur le corps, plusieurs jours durant. A moins que ce soit des tracés d’ongle dans le dos, car ça j’ai connu. Et quand on est raide dingue d’une fille, on aime garder quelques stigmates de cet amour avec soi..
Encore que désormais, j'ai beaucoup plus de grains de beauté dans le dos !
Certains individus prennent d’avantage de plaisir lorsque le sexe est accompagné d’un soupçon de douleur; voire d’une certaine dose ! Je songe aux coréennes habituées aux petits pénis qui crient tout en jouissant lorsqu’elles baisent avec un européen. Il m’arrive d’être séduit à l’idée d’exercer un petit épanchement sadique avec une partenaire.. Baiser la bouche d’une vorace en lui infligeant une gorge profonde.. Dilater un petit cul bien serré à grands coups de hanches.. Pour l’heure je ne me suis jamais vraiment totalement lâché, même avec des partenaires qui le réclamaient explicitement..
Mais je pense que cela est lié psychologiquement au fait que je n'ai jamais eu de compagne stable avec moi. Je pense que ça joue beaucoup pour moi.
Si l’idée de me faire gifler m’emballe dans un contexte de jeu érotique, je ne serais pas contre un jour enchaîner des gifles franches et des fessées corsées à une chipie que ça ferait mouiller à mort.. Courser une fille qui s’est planquée dans une maison et prendre plaisir à la tenir en joug, puis à la dessaper. Sentir son coeur battre alors qu’elle se débat mollement, trop mouillée déjà de l’entre-cuisse pour faire correctement semblant de se défendre.. La demoiselle, hagarde, ivre d’envie de se faire prendre, en jouirait d’autant plus violemment. Faire éclater les boutons de sa chemise blanche, dégonder son soutien-gorge et déployer ses seins, retirer sa petite culotte sèchement de sous sa jupe et entrer enfin dans ce cagibis exigu pour l’enfiler sans préambule..
J'aime l'onde de choc qui résulte de la pénétration. J'ai déjà capté le regard inquiet d'une amie qui attendait pourtant instamment que son cul cède sous la pression, s'affaisse et s'écarte sous les assauts frénétiques du mâle.. Une femme ne jouira jamais autant que lorsqu'elle ouvrira en grand la porte de ses coffres à son cambrioleur pour mieux se laisser piller à outrance !
Une autre fois, la belle prendra sa revanche et me menacera d’une lame afin de me sommer de me déshabiller.
Il me semble qu'on se laisse emporter par l'audace d'une partenaire lorsque cette dernière est réellement irradiée et transfigurée par l'intensité de sa pulsion. Lorsqu'elle vous sent, vous cerne dans l'instant..
Je me méfie toutefois des pratiques susceptibles de m’échapper et d’échapper à ma partenaire.
Si je me laisse volontiers tripoter, j’ai plus de réserve à la perspective d’être ligoté !
36. J’aime l’idée d’être attaché, mais plutôt par des rubans dont je pourrais éventuellement me libérer : trop souvent je me suis pris des coups de tête, des ablations sauvages de grains de beauté et même un déplacement de dent..
Une quantité non négligeable de femmes sont vraiment maladroites, pour ne pas dire empotées.. Et la plupart sont pourtant persuadées de tout gérer comme des reines virtuoses..
L’intérêt pour moi de me trouver ligoté, c’est d’abord l’opportunité de contempler une femme se réjouir de pouvoir me tripoter, me lécher, m’embrasser, me doigter à sa guise.. Et moi, d'avoir le plaisir de contempler son contentement malicieux..
J’aime notamment l’idée d’être capturé par surprise à une menotte, d’être séquestré et abusé, surtout si c’est une amie de longue date qui me fait le coup..
Je ne suis pas encore certain d’apprécier que ma geôlière en profite pour m’imposer un homme ou un couple d’éphèbes qui débarqueraient pour me baiser outrageusement.
37. Je me suis déjà hasardé à imaginer faire des choses avec un ou deux hommes.. Dans l’idée, je parviens à me représenter cela de façon plutôt plaisante, que je sois actif ou passif.. Mais dans la vraie vie, je n’ai jamais été attiré sexuellement par un homme. Ou alors, c’est incroyablement refoulé. Je considère que si en 45 années, je n’ai jamais rêvé une seule fois que je couchais avec un homme, c’est de toute évidence que je suis véritablement hétéro..
J’ai parfois attiré des hommes et certains m’ont fait des propositions frontales qui ne m’ont pas inspiré: on sent une fièvre, une folie, une brutalité dans lesquelles je ne me projette aucunement..
J'ai déjà imaginé une femme demander à deux hommes de passage de se rassasier de ma bouche et mon cul sous ses yeux. Quand j'étais jeune, lorsque je tentais d'imaginer un homme me prendre par derrière, ce songe s'achevait invariablement par la décapitation de l'amant. Il était hors de question que je laisse un homme survivre à sa jouissance, dès lors qu'il l'avait obtenu de moi. Sans doute est-ce l'expression du mâle Alpha que je considérais peut-être incarner à mon insu ! Mais je tendrais plutôt à dire que j'ai en moi un instinct de souveraineté typique d'un prédateur. Dans ma vie, les gens qui viennent un peu trop marcher sur mes plates-bandes sont pulvérisés. Je me souviens notamment de cette responsable de colo qui prenait un malin plaisir à pincer et frapper mes coups de soleil. Un jour où elle épanchait un peu trop longuement sa perversité, j'avais fini par lui envoyer ma valise en pleine gueule et elle avait volé dans les airs comme dans un cartoon.. J'ai beaucoup de patience mais lorsqu'on outrepasse les bornes, je considère qu'il faut savoir le signifier à hauteur du préjudice éprouvé..
Lorsque je me retrouve en bonne intelligence avec une demoiselle, il en va bien entendu tout autrement.
Avec les femmes, je n’ai jamais été frontal, n’ayant aucune confiance en moi en matière de séduction ! J’ose à peine m’appréhender dans le regard de l’autre: Je crains d’apercevoir dans de beaux yeux impartiaux la disgrâce que je pourrais potentiellement inspirer..
Parfois on se sent moche, on chancelle, on peine à donner le change..
Certaines femmes vous acceptent d’emblée, tout entier, c’est marqué dans leurs yeux; mais d’autres semblent vous décortiquer dans les moindre détails avec parfois un pincement de sourcil réprobateur..
Dès lors, je crains moins de me retrouver en compagnie de deux femmes que d’une seule. Car la rivalité latente -naturelle, de principe- entre deux femmes est tellement fréquente qu’un garçon ne se sentira pas en ligne de mire, comme un lapin sous les phares d’une voiture.. Du reste, deux femmes qui viennent à se reprendre mutuellement dans la conversation permettent à l’homme de se recentrer sur lui-même l’espace d’un instant. Et cela est toujours salutaire: on récupère la main, pour ainsi dire..
Je n’aime rien tant que la perspective d’une soirée agréable passée en compagnie de deux charmantes demoiselles glissant très lentement -irrésistiblement- vers l’inéluctable..
38. Je me délecte à converser jusque tard dans la nuit dans l’appartement d’une amie en compagnie de sa meilleure pote. Pourvu qu’éclairés par les lumières de la rue, nous improvisions un plan langoureux à trois..
M’aventurer dans le cou d’une douce et agréable inconnue et dégrafer son corsage, l’embrasser tandis qu’elle ferme les yeux et qu’elle se laisse aller à son plaisir d’être délicatement cambriolée d’âme et de corps. Cela sous les yeux de la propriétaire des lieux, bientôt harponnée à son tour.
Quoi de plus bandant que de saisir deux femmes conjointement entre ses bras avant de se conjuguer à elles jusqu’à partager l’orgasme final.
Ejaculer dans une chatte et achever de gicler dans une autre. Voir la mignonne couler sur ma queue et sa pote venir consciencieusement s’asseoir sur ma verge.
C’est très cliché mais j’aimerais beaucoup éjaculer sur les langues conjointes de deux femmes qui s’embrassent. Qu’une mignonne me branle dans la bouche de sa coloc. Et bien évidemment me faire branler et lécher par deux étudiantes émoustillées.
Ayant passé des années dans des classes essentiellement constituées de filles, je ne m'explique pas trop qu'une telle soirée de gentille débauche en trio n'ait pas eu lieue..
Bref, vous êtes une femme et vous souhaitez me faire une surprise ? Conviez-moi chez vous en présence de votre amie la plus cool et la plus chaude !
La seule chose que je redoute, c'est l'aérophagie et le ventre qui flanche: rien de pire que se retrouver précipité dans les toilettes exigus de son hôte, avec une porte mal isolée, trop proche du salon. Cela ne m'est jamais arrivé, mais je suppose que certains individus ont déjà vécu ce moment embarrassant..
Je suis souvent un peu ennuyé de mon petit appart impliquant d'avoir les toilettes presque accolées au salon, sans fenêtre d'aération.. Dans la grande majorité des cas, j'évite la grosse commission lorsque je reçois une visiteuse l'espace d'un week-end. Je suis rarement expéditif lorsque je suis aux toilettes et je redoute le scénario où les selles sont si mous qu'ils nécessitent les deux tiers d'un rouleau pour en venir à bout. Notamment lorsque la puissance de la chasse d'eau est minime.. Là encore, je ne me souviens pas que cela me soit arrivé. Mais je connais une fille qui a vécu une grand moment de solitude dans les toilettes de ma première compagne. Un moment dantesque et particulièrement trash, que je me garderai de relater ici !
Je me souviens également d'une fille qui a ouvert la porte de mes chiottes pour me parler et l'odeur était tellement atroce que cela m'a dégoûté d'elle durablement.
J'encourage donc les filles à tirer une première fois la chasse à peine après avoir fait leurs besoins, et une seconde fois après s'être essuyées. Le coussin de papier sur l'eau, le bruit de la chasse en synchro, tout est légitime pour éviter les bruits scabreux qui sont de vrais tue-l'amour..
Lorsque je débarque dans des soirées estivales en pavillon j’ai souvent le désir de rejoindre la plus espiègle des convives dans les dédales de la maison et baiser avec elle au dernier étage pendant que la fête bat son plein.
Une autre fois encore, aller à la rencontre de jeunes femmes gentiment alcoolisées pour échanger en toute décontraction des baisers langoureux.. et plus si affinité !
L’alcool favorise les sympathies soudaines mais je n’en ai jamais profité !
L'espace de quelques instants se retrouver au milieu d’une marée de jeunes femmes comme sorties d’un songe hippie..
Il est plaisant d’être l’inquisiteur mais parfois aussi de déposer les armes aux pieds de la nymphe..
39. Lorsqu’une demoiselle est particulièrement belle et bien apprêtée, il va du soi de la vénérer. Toute chose portée à un paroxysme mérite adoration.
Et pourquoi ne pas célébrer un couple de déesses ? Durant ma jeunesse j’appréciais de contempler en contre plongée l'autorité des cuisses charnues de ma compagne et son pubis, tel un écusson sauvage et sacré..
Nettoyer les chaussures de la belle, recevoir son orteil dans la bouche, embrasser ses chevilles, éjaculer à ses pieds, tout ce qui vous plaira ma reine !
Tenir tête à l’autorité féminine est également une délicieuse perspective, du moins dans un cadre érotique..
40. Refuser de se déshabiller tout à fait lorsque madame l’ordonne pour mieux l’écouter exposer les sanctions qui vont peser sur moi: toujours cette même quête d’adrénaline..
Les jeux de domination/ soumission sont souvent sur la corde raide, en équilibre précaire. Et c’est ce qui les rend attirants.
41. Une grande majorité de dominatrices aiment promener un soumis à quatre pattes, comme si il s’agissait d’un chien. Je pourrais céder à ce genre de trip dans un grand appartement, dans un jardin retranché ou en forêt.
J’imagine plus facilement un duo de femmes; une me tenant en laisse et l’autre assise les jambes écartées pour m’appâter.
Me trouver piégé, la tête coincée entre des cuisses hargneuses, avant de les voir s'entre-ouvrir. Et de lécher frénétiquement l'offrande moite..
A moins de recevoir d'entrée un jet foudroyant d’urine..
Je ne suis pas réfractaires aux coups de pieds au cul pour faire avancer l’animal récalcitrant, mais avec le plat ! Encore une fois, les femmes sont souvent maladroites et je tiens tout de même à mon coccyx et à mes couilles !
Je me représente de moins en moins la probabilité de me retrouver dans ce genre de posture, Les dominas auto-proclamées n’ont, le plus souvent, pas grand-chose de la femme Alpha qu’elles prétendent incarner.. Du reste, il faut un vrai talent pour transformer une situation grotesque en une expérience inoubliable et transcendante..
Je ne suis pas adepte des poses de collier, comme cela se fait dans le milieu BDSM. Je ne conçois pas la possibilité tangible de pouvoir réellement appartenir à quelqu'un; du moins pas avant d’avoir partagé des années de vie communes avec un être. Néanmoins, j’apprécie les petites attentions symboliques, bien qu’elles puissent connoter un désir de possession.
Si j’avais conçu un logo vraiment puissant au cours de ma vie, j’aurais pu en venir à marquer une âme-sœur-soumise au fer rouge: j’ai constaté que cela se pratiquait aussi dans les donjons. Mais cela impliquerait une certaine dose de folie amoureuse.
Je suis devenu si raisonnable que ma tempérance est, en un certain sens, devenue plus déconcertante à mes yeux que mes passions d’hier..
42. Se faire offrir un bijou d’appartenance, symbolique; un bracelet, un pendentif, à arborer fièrement en arpentant les rues. Je conçois cela dès lors que la partenaire nous révèle à nous même, contribue à nous réinventer..
Si la relation se prolonge dans une forme de transcendance, un tatouage complémentaire pourrait être envisagé.
Je cherche souvent à cristalliser une relation de qualité par le prisme d’un art.
43. Le kiffe serait de rencontrer une femme singulière, drôle, débridée et magnifique; curieuse charismatique et créative; hyper sensuelle et chaleureuse, susceptible de devenir mon modèle-photo privilégié..
Sur ce coup là, comme dirait Bashung, j’ai dû rêver trop fort !
Pour être honnête, je ne pense pas être à la hauteur de mes rêveries, mais quel meilleur challenge que de tenter d’aller décrocher le pompon ?
Je me suis imaginé récemment être posté dans le dos d’une modèle, tous deux assis dans une baignoire, moi réajustant délicatement sa chevelure, sa bretelle de liquette et sentant soudainement son regard superbe et insistant tourné vers ma personne.. Puis fondre l’un sur l’autre très soudainement, irradiés par la fougue passionnée d’une baiser ardent, fiévreux, tandis que nos mains tâteraient à l’aveugle des parcelles, si sensorielles soudain, de nos épidermes émus..
Et puis j'aimerais tout de même bien avoir quelques modèles féminins attitrés avec qui explorer autant que possible l'expression de la sensualité et de la sexualité. J'aimerais tant vivre une expérience transcendante de ce genre !
Je me suis toujours fait photographier par mes compagnes, parfois à poil dans des positions sensuelles voire carrément scabreuses..
J'aime aussi poser, être mis en valeur. Cela fait un moment qu'on ne me fait plus cet honneur..
Mais bon.. quoiqu'il en soit, voir débarquer une fille qui s'est fait belle pour vous c'est tout de même fantastique..
Je suis favorable aux rituels visant à célébrer la beauté d’un couple.
44. Si ma muse savait faire preuve d’une réelle spiritualité, je serais enchanté de célébrer -sceller- notre relation à travers un rituel inouï, beau, inoubliable. Agrémentant le tout d’un savant cocktail de petites drogues sympathiques !
D’ici là, je tente d’entretenir ma libido avec de savants mélanges à base de maca, gingembre, avocat et citrulline :-)
Le signe de la Balance -premier décan (Venus & Lune)- est sans doute le plus enclin au partage et, en ce qui me concerne, cela joue clairement sur mon épanouissement..
45. J’ai notamment des ‘fantasmes culturels’ consistant à transmettre à la femme avec qui je partagerais une intimité mes références artistiques et littéraires. Ces dernières sont d’ailleurs souvent intimement liées à l’âme, à l’instinct, aux sens et au coeur, plutôt qu’au seul intellect.. Mais dès lors qu’on s’aventure dans les profondeurs du corps d’une femme, on souhaite également s’aventurer dans les profondeurs de l’âme..
La fantaisie est également cruciale dans un couple !
46. Il y a une douzaine d’années, j’adorais inventer des contes lubriques à ma compagne et l’écouter se masturber au téléphone.. C’est un peu comme chuchoter directement à l’oreille de la chipie..
Rien de mieux qu’une retour à l’essence même de l’amour après s’être savamment chauffés !
47. Faire l’amour passionnément au milieu des herbes hautes, dans les tréfonds perdus d’une forêt, et pourquoi pas sous des trombes d’eau, parsemés de granules de terre et de tous nos fluides déployés dans l’exaltation débridée des odeurs de sous bois. Miser le lot entier de nos audaces dans un bodypainting vertigineux de terre, de cyprine, de feuillages et de salive; de pluie, de pisse, de petit bois et de foutre; de parfums et d’odeurs.. Marquer l’instant d’un éternel écho: une onde folle adressée à Dieu, si il en est, et au Cosmos !
Puis au milieu de la nuit, s’agiter à nouveau dans les marécages du lit..
48. Lorsque la passion coule dans mes veines, je ne manque jamais de saisir le corps bouillant de ma compagne pour la prendre en levrette au beau milieu de l’apesanteur somnolente de la nuit..
Et durant un après-midi de glande..
49. ..éjaculer sur sa compagne qui se masturbe, à l’instant même de son orgasme..
A ce propos, j’envie l’intensité de l’orgasme féminin.
Est-ce le fait d'un traitement viral, antibiotique, d'un nerf altéré du dos ou du gland, d'un méat quelque peu dilaté ou d'une baisse hormonale ? Toujours est-il que je n’ai plus cette sensation de chaleur se répandant comme une mer dans ma caboche lorsque je jouis. Je ne sens plus ma semence écarter -titiller- le sommet du méa et créer cette singulière sensation qui engendre l’orgasme intense. En début de vingtaine, je me souviens avoir perdu tout plaisir à éjaculer durant une petite période. Puis cela était revenu naturellement.
Le dernier orgasme hyper-intense dont je me souvienne date d’une dizaine d’années.. Cela remonte à loin. Non que je ne jouisse plus dans ma quarantaine, mais le fait d’être amputé d’un orgasme véritablement foudroyant entraîne fatalement une fièvre quelque peu estompée envers le beau sexe.. J’ai noté que la musique me donnait également un peu moins la grosse chair de poule qu’auparavant.. En fin de trentaine, j'avais vraiment les poils qui se dressaient intensément lorsqu'un morceau me piquait à vif. Je ne sais pas trop si je suis sur une pente de déclin sensoriel ou si en réalité, la varicelle tardive que j’avais contracté à 23 ans, avait décuplé la réceptivité nerveuse de mon corps, qui était effectivement particulièrement érogène. Il suffisait que je passe mes ongles délicatement sur mes avant-bras pour ressentir un indicible plaisir.
Désormais cela me fait plutôt mal et marque ma peau.. Encore que tout dernièrement, j'ai noté un début d'amélioration !
Depuis que j’ai chopé une stupide infection virale durant un périple de 4000 bornes, depuis le traitement administré je n’ai plus de sensation exponentielle de plaisir, que ce soit en me passant les ongles sur la peau, en éjaculant ou en écoutant de la musique.
Durant la trentaine, j’avais encore des sensations addictives lorsqu’on me grattouillait la tête. Désormais, cela m’irrite rapidement. C’est extraordinairement frustrant d’être passé d’une hyper sensibilité orgasmique à presque l’inverse.. Je pense interroger prochainement des spécialistes du système nerveux et de la peau. Consulter des magnétiseurs, des hypnothérapeutes voire des acupuncteurs. Peut-être que ma piste est mauvaise car, après tout, j’ai également été opéré d’une hernie depuis l’apparition de ce souci, ce qui peut également altérer les réflexes nerveux et l’épanchement hormonal..
Je m’étais également pris un terrible coup de soleil il y a quelques années sur les bras et le crâne qui a peut-être achevé d’anéantir les propriétés érogènes de ma peau. Malgré tout, les jeunes femmes demeurent étonnées par la douceur de mon épiderme: je l’entretiens toujours, malgré tout.
Je n’ai pas de ride, pas de cheveux blancs. On me donne souvent moins que mon âge. Depuis le seuil des 45 ans passés, je trouve néanmoins que je coïncide d'avantage physiquement avec mon âge. Dernièrement, j’ai toutefois perdu une dizaine de kilos en conservant ma carrure. Je veux tenter d’être encore présentable, me donner les moyens de vivre encore des sensations neuves, intenses et belles avec des femmes.. Je ne me suis jamais senti aussi posé, aussi serein dans mon existence, ce serait dommage de ne pas faire de belles rencontres dans ces conditions là, conditions qui ne vont peut-être pas durer. .
Mon âge met désormais de l’urgence dans ma quête, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose..
Il va falloir se donner d’avantage encore, s’ouvrir autant qu’il est possible de le faire.
50. A mon sens, une femme sublimement belle devrait faire au moins une fois dans sa vie offrande de sa beauté à un homme au physique moins rutilant. Et inversement.
Dans un contexte érotique, je trouve les contrastes de beauté et d’âge assez excitants ! Très excitant aussi de voir une personne parfaitement inaccessible se donner soudainement et sans ménagement à un de ses semblables..
J’aimerais qu’une dominatrice me fasse don de sa magnifique et chère ‘esclave’ et.. que la situation lui échappe quelque peu..
Je me suis déjà imaginé embarquer une soumise hyper canon et suprêmement fringuée à un dîner de famille. Juste pour faire sensation et m’amuser intérieurement !
Cabotiner un peu en société n'est pas superflu..
51. Se rendre charmeur auprès des copines de ma partenaire tandis que cette dernière fait de même avec mes potes.
Histoire que lorsque la soirée s’achève enfin, l’émulsion fructifie au plumard ! Je trouve d’ailleurs qu’on n’accapare jamais autant le désir de l’autre qu’en se montrant irrésistible en société. C’est un peu comme chez les gorilles: celui qui tape le plus fort sur son poitrail rafle la mise !
J'aime aussi écouter bavasser une amie et venir m'infiltrer au sein de sa logorrhée en déboutonnant son chemiser, en infiltrant mes mains partout sous ses vêtements..
La belle aura toujours l’opportunité de prendre sa revanche..
52. J’aime que mon infernale bien-aimée déploie son sex-appeal étourdissant et fasse calmement requête que je ne la touche point de mes mains.
A me voir trépigner, elle me proposerait que je me masturbe face à elle.
J’ai notamment fait cette expérience via skype: une amie se dessapant soudainement sur son matelas et se donnant un orgasme devant mes yeux stupéfaits.
Se masturber à deux, c’est assez sympa aussi parfois !
Et puis caresser longuement une femme qui vous interdit de la pénétrer mais qui vous branle ensuite..
Je peux envisager que ma partenaire fasse débarquer une tierce personne pour mieux m’exclure, histoire de me faire bouillir. Cela fonctionnerait plutôt, selon moi, avec les femmes au caractère de cochon qui cherchent continuellement à exaspérer leur homme et faire fructifier par là-même leur petite vanité. Accessoirement, les vraies salopes enjouées s’épanouissent aussi dans ce genre de procédé..
53. Devenir voyeur et contempler mon amante réaliser sous mes yeux un de mes fantasmes inassouvis avec un autre.
J’ai une ex que je me plaisais à imaginer chauffer les ouvriers venus retaper sa baraque. Et d’encourager moi-même ces types à épancher leurs pires penchants..
Le gang bang, je le veux aussi pour moi !
54. Je raffolerais qu’un groupe de femmes s’attelle à titiller chacune de mes zones érogènes, comme si l'ensemble de ces dames, de ces filles ensemble, n’en formaient qu’une seule, tentaculaire..
Me faire lécher le nombril, les tétons, les doigts, les orteils, le cul, la bite simultanément et prendre une succession de langues, de nichons et de vulves en bouche et à chaque extrémité de mes doigts..
J'avais jadis écrit une nouvelle érotique qui s'achevait par une scène d'orgie où un homme condamné par une maladie, se faisait dévorer par un groupe de femmes.. Un peu comme dans ces tribus de cannibales qui font voeu de récupérer l'énergie vitale du défunt, tel un ultime hommage..
Parfois je me demande si il faut aller se frotter à ses limites pour franchir une sorte d’éveil..
55. La moindre odeur d’excrément me donne la nausée et pourtant, dans le contexte sexuel, l’adrénaline suscitée par la stupeur peut primer. Je m’imagine toujours que plus une femme adoptera un comportement insensé et inattendu, plus l’adrénaline occasionnée aboutira à une forme de plaisir délectable. Ainsi, il m’est déjà arrivé de me représenter allongé au sol, contemplant une femme s’accroupir au dessus de moi, m’offrant un panoramique de son sublime cul (un beau cul est de rigueur), avant de déféquer, sans crier gare sur mon visage.
Il faudrait une sacrée dose de feeling pour oser ce genre de chose à considérer que cela peut avoir surtout l’effet d’une douche glacée..
Me retrouver porté au sol n’est pas pour me déplaire. Voir une femme jouer d’autorité n’est jamais déplaisant dans un cadre sexuel..
Mademoiselle trépigne dans ce refuge en montagne. Elle veut faire pipi dans le trou qui sert de chiotte au dehors. Mais il pleut des cordes. Alors me voilà suggérant timidement une solution; ma petite personne projetée d’un coup au sol par la tempétueuse.. Me prenant un premier jet d'urine au visage - quelle idée de se retrouver dans ce trou paumé ! me lancerait la dame, puis tout le reste en bouche, tête en arrière, maintenu par les cheveux avec autorité.. J’aime les élans sanguins inattendus, en particulier chez une femme qui s’illustre d’ordinaire par sa tempérance.. Et j’apprécie lorsqu’elle sort des limites de la bienséance sans aucune retenue alors même qu’elle incarne aux yeux de tous le stricte respect des bonnes manières d’antan. J’adore lorsque la situation bascule d’un instant sur l’autre et que notre partenaire nous scotche sur place.
Enfant, mes deux petites voisines, plus âgées que moi néanmoins, avaient surgi nues de leur piscine gonflable en me fixant amusées, avant de disparaître quelques instants pour mieux réapparaître et me courser dans le but de me porter au sol et me déculotter.
Je crains que ça ait laissé quelques traces en moi, là encore..
56. Je ressasse l’idée d’être tenu en joug sous le pied d’une femme, notamment si c’est pour me parler durablement avec insolence, me porter vers une de ses sécrétions laissée au sol, ou encore dans son sac de linge répandu, ses petite culottes exhalant leur lot d’odeurs démentielles !
Et tant qu’à verser dans le dément, elle pourrait porter la culotte et moi la robe !
57. Tenir le rôle de la femme, travesti pour l’occasion, à moitié recouvert par la pénombre d’une pièce, histoire que cela reste un tant soit peu crédible.. Voir la porte de la chambre s’ouvrir et découvrir la belle habillée en homme, les cheveux portés sous un béret; découvrir la bite factice sortant de sa braguette, humectée de sécrétions féminines diverses et me trouvant bientôt tenu de sucer tout ce nectar.. Puis ma robe relevée, sentir le gode s’enfoncer en moi. Cerise sur le gâteau, sentir la créature devenue fontaine me gicler au cul..
Pour ce genre de trip il faudra vraiment que je me trouve dans une humeur, un feeling inhabituels et que la demoiselle impose un tempérament certain ! Surtout si il s'agit de voir surgir un garçon la bite à la main, à titre de suppléance lubrique..
Chacune de mes compagnes, d'après leurs dires, auraient aimé avoir une bite pour m'enculer..
Sans doute parce que j’ai du mal à m’abandonner tout à fait, la part purement bestiale inhérente à la sexualité ne manque pas de me fasciner, de me troubler et déstabiliser.
58. J’aime assez l’idée de profiter qu’une pote un brin lubrique pisse en forêt pour m’approcher de son corps accroupi et lui placer ma bite dans la bouche. J’ai été jusqu’à m’imaginer un duo de femmes me demandant de chier accroupi devant elles, m’essuyant pour mieux titiller ma prostate..
Pour tromper l’ennui de rêveries passablement récurrentes, on s'aventure parfois vers d'étranges territoires !
J’aime également voir les femmes à mes pieds, surtout lorsqu’elles supplient que je leur fasse des choses un peu sales et vaguement humiliantes..
59. J’adore qu’une fille m’implore à genoux de lui faire des trucs complètement déments.. Qu’elle m’incite surtout à gicler en elle, en usant conjointement à moi des quelques vulgarités exaltantes du langage pour faire monter ma sauce..
J'aimerais aussi -par jeu- qu'une femme se présente comme une poupée dont je puisse disposer à volonté. Je pourrais la déshabiller, la malaxer, lui faire des requête qu'elle ne pourrait refuser..
Je me délecte de l’idée que l’esclave devienne le maître et inversement.
60. J’aime renverser la vapeur, imposer un charisme qui brise les clivages: en venir à dominer une domina.
Se faire obéir au doigt et à l'oeil; contempler la diva sacrifier sa superbe pour se répandre dans la fange onctueuse de l'avilissement. Faire d'elle ma Geisha.
Dans un autre genre, je pourrais bien un jour m’aventurer à accepter des propositions très spéciales de couples..
61. Baiser la femme d’un homme devenu impuissant en sa présence, ou simplement parce que le couple est excité à l’idée que madame se fasse baiser devant monsieur. Un certain nombre d’hommes fantasment de voir leur conjointe prendre leur pied avec un autre; devenir spectateur de ce moment singulier. Certains même voudraient voir l’abandon qu’ils n’obtiennent pas tout à fait avec leur chérie se cristalliser dans cet ébat paradoxalement douloureux pour leur amour propre. D’obscurs motivations existentielles mènent parfois certains couples à pousser la porte de clubs libertins..
S’aventurer dans des lieux de débauche.
62. Participer en visiteur à un petit gang bang. Jouir dans la bouche de la nymphe ou dans son cul, du moins si je suis le premier à inaugurer la demoiselle.. Je ne me résous pas à enfiler une femme dont la chatte est déjà imbibée par un autre homme..
Par contre je me vois très bien éjaculer dans la gueule d'une femme déboussolée par la grosse bite qui la traverse à l'autre extrémité..
La mienne n'a jamais dépassé les 18 centimètres; au meilleur de ma forme et en tassant la graisse de mon pubis. Quand je suis très excité, ma verge devient beaucoup plus dense. Lorsque je suis modérément excité, je tourne autour des 15 centimètres à peine. Et il faudrait donc que je trouve de nouvelles pistes pour brûler à nouveau d'un désir ardent.. A noter que mon prépuce implique souvent que je jouisse en chauffant du gland, à moins que je mouille..
Parmi les lieux de débauche, faire un petit tour par les clubs SM.. J'avoue que j'aimerais assez attacher plusieurs soumises au même arbre. Cela ferait une photo saisissante. Et puis placer une ultime soumise contre un tronc, pour la fouetter et abuser de son cul. Le fait est, beaucoup de femmes maso' exultent en se faisant fouetter..
S’aventurer à devenir libertin..
63. Séduire les femmes qui nous sont interdites.
Les meilleures amies, sœurs, cousines, mères de mes ex. Et de mes amis. Et de mes ennemis !Baiser avec une nudiste qui s’ennuie en vacances tandis que son jules est remonté plus tôt pour le boulot. Baiser une bergère à beaux seins avec son fameux tissu blanc ondulant sur la tête. Lui téter ses seins de jeune mère délaissée, jusqu’à en extraire le lait. Baiser tout un week-end une femme qui venait de se mettre en couple, parce qu’on considère à juste titre, son mec comme un parfait tocard. Baiser la jeune allumeuse qui vous demande de lui enduire le corps sur le bord de sa piscine privée. Saisir la petite corde de sa petite culotte de bain parce qu’elle nous nargue avec, en imaginant que nous n’oserons pas tirer dessus. Lui retirer enfin son sourire malicieux en pilonnant ardemment son cul crémeux qui achèvera de jouir dans la honte..
Baiser la Khâgneuse qui vous chauffe à mort depuis des mois: la prendre en vrac, sur son bureau, sur sa chaise et sur son lit..
pour la féliciter de sa progression de notes..
J'aurais assez aimé avoir une étudiante vraiment lubrique dont toute la science, tout le génie auraient consisté à me chauffer, à me déboussoler..
Je me souviens d’une élève de Terminale qui avait déposé dans ma boite mail (myspace) une lettre érotique où elle me suggérait de partir en week-end avec elle ainsi qu'une autre élève pour nous peindre respectivement sur le corps et finir en orgie.. Je n’ai jamais couché avec une de mes élèves, bien que l’année où j’ai débuté ma carrière de prof fut la moins évidente à gérer sur ce plan là. Les filles étaient majeures ou quasi-majeures, hyper entreprenantes, et j’étais en début de trentaine, encore vert, encore propice aux satanées ‘sensibleries hormonales’ qui vous font doucement chavirer pour une belle ingénue. Aujourd’hui, je m’imagine mal succomber à une femme qui ne serait pas au moins aux portes de la trentaine. Quand je vois Vincent Cassel à cinquante balais passés se marier avec une jeune femme de dix huit ans, j’ai l’impression qu’il balaye par là-même devant la porte de mes errances passées..
J’ai également songé pour le fun à rejoindre une communauté d’asexuels pour mieux proposer à une fille sympathique de tenter le truc ''une fois au moins pour ne pas mourir idiot''.
C’est parfois en mangeant que vient l’appétit et, par acquis de bonne conscience, ce ne serait pas si vain d’expérimenter à fond la chose au moins une fois avant de se permettre de poser des conclusions radicales et définitives ! Tels seraient mes arguments !
Il m'est arrivé que des jeunes femmes m'envoient des photos d'elles nues ou des vidéos les présentant en train de se verser de la cire sur le corps. La grande majorité des fois où je reçois des coquineries, je ne l'ai pas sollicité.
Le pied serait que ce soit une amante homologuée qui vous envoie des courriers celés à la cire et à la cyprine ainsi que des mémos sexy avec petits soupirs, gémissements, timbres lubriques.. Des photos de langue balayant la lèvre supérieure; de chemisier dévoilant un sein; de jupette révélant un cul..
J’aime assez dans l'idée, les filles qui tentent de retenir l’expression de leur plaisir et qui finissent par être submergées et exploser en vocalises ! C’est un des rares scénarios où j’aime m'imaginer une femme en train de gueuler: lorsque la gaillarde s’était persuadée qu’elle garderait le contrôle sur elle-même et qu’elle le perd de plus belle !
Se retrouver avec une pote sur la plage et la voir soudainement se foutre à poil pour aller nager dans la nuit.
La rejoindre et s'enlacer, mélangés de vertiges, de reflux de sable et de coquillages, sous la clarté divine de la lune..
Certaines femmes désapprouvent intellectuellement ce dont elles raffolent sexuellement. Et cet antagonisme est souvent délectable dès lors qu'elles s’y adonnent..
Par exemple, une fille peut redouter l'image qu'elle donnera si elle arpente le salon de son ami à quatre pattes, comme un chat, pour se diriger vers sa chaise et atteindre son entre-jambes. Ou encore, de se mettre à genoux, regard vers le sol, en tendant à bout de bras vers son maître le fouet qui servira à son sévisse..
Certaines nanas aiment sucer leur homme passionnément, en le contemplant comme si il s'agissait d'une divinité grecque, mais s'encombrent du sentiment de s'abaisser aux yeux de l'autre.
64. Etre visitée par une ex qui m’adresserait d’entrée un regard hostile, désapprouvant l’objet de sa propre venue. Nostalgique des moments de dépravation partagés jadis, elle souhaiterait être souillée à nouveau et prendrait place à mes pieds, non sans réprobation, pour que je fouille son corsage, que je gifle son visage insolent et me branle dans sa bouche..
Mes compagnes éprouvaient parfois une sympathie certaine envers la dépravation mais mon versant romantique a toutefois survécu à cela. Le détachement -la liberté- avec laquelle les demoiselles peuvent parfois vous évoquer les expériences les plus trashs de leur jeune existence m’a souvent remué et choqué..
65. Il m’arrive parfois en donnant un cours à une adulte gracieuse ou en buvant un verre dans un bar avec une pote d’être pris du désir fulgurant d’embrasser la demoiselle.. J’aimerais tant oser parfois fondre sur des lèvres sans retenir sans cesse ma pulsion. Ce manque d’audace est un vrai regret. Et nous vivons une ère où cela ferait polémique.
L’époque se gargarise de controverses, de plus en plus souvent en dépit du bon sens..
C’est pourquoi je suis favorable aux femmes qui viennent me trouver avec l’intention de mettre à mal mes bonnes mœurs..
66. J’adore les allumeuses raffinées ! Je le répète, j'adore recevoir des mails poétiques et fiévreux, des textos écrits et audios bien chauds.. Des courriers lubriques et codés à la Georges Sand scellés à la cire.
Me faire chauffer par une demoiselle qui me confierait en passant qu’elle vient de faire une grande lessive de ses sous vêtements au sacrifice de son ultime petite culotte. Et d’ajouter qu’elle a longuement appliqué une toute nouvelle crème sur sa peau dont elle est très contente, qui rend ses cuisses incroyablement douces.. Bref, un jeu qui m’amènerait à mettre fatalement ma main sous sa jupe..
Certaines femmes, plus séduisantes encore, arrivent à leurs fins avec une multitude de petits signaux imperceptibles (un chemisier un peu trop saillant, des lèvres un peu trop rouges et suggestives..). Dernièrement, j’ai l’oeil qui s’est égaré une fraction de seconde sur la forme du sein volumineux d’une de mes élèves de terminale, enveloppée par son pull. Elle était de profil devant moi. J’ai constaté qu’elle avait capté mon œil et enregistré -archivé- cette donnée pour elle, comme un faucon. Le cours suivant, la jeune femme portait désormais un décolleté sous mon nez alors que l’hiver battait son plein..
Les femmes ne manquent jamais une occasion de faire fructifier leur capital séduction. Ca les rassure, ça les met de bonne humeur.. La nature leur demande d’être désirable, potentiellement fécondable. Car les hommes peuvent se reproduire indéfiniment; elles, une fois par mois éventuellement. L’enjeu n’est pas vraiment le même entre créatures..
Je n'ai jamais eu le loisir de réserver durant mes vacances, une chambre d’hôtel dont la fenêtre se serait trouvée pile poil alignée sur celle d’une ravissante étudiante-exhibi.. Elle m'aurait fait un petit show savamment orchestré chaque fois qu’elle m'aurait vu passer entre mes rideaux. Jusqu’à ce que je finisse par me décider à aller frapper à sa porte..
J’imagine très bien cette situation alors que je serais en compagnie d’une amie, voire même d’une compagne.
Nous nous rendrions alors à deux au rendez-vous, tout excités..
Je raffole de regarder une femme se déshabiller puis se rhabiller. Photographier cela.
Parfois prendre part à retirer un bas, une petite culotte ou faire glisser une robe sur d'étourdissantes hanches. Embrasser des jambes soyeuses avec délicatesse. Embrasser des pieds comme si il s'agissait d'oeuvres d'art. L'ornement irrésistible d'une chaîne légère sur un torse, sur un poignet gracieux; sur une cheville..
Un vernis subtil sur des ongles soyeux..
J’apprécie qu'une femme risque sa main sur ma cuisse durant une soirée, ou dans un bar, sous la table, en présence de convives. Que cette main s’attarde pour me jauger. J’aimerais rendre la politesse en caressant l’intérieur d’une cuisse soyeuse à peine recouverte d’une jupette d’été. J'apprécierais aussi que la main féminine me guide jusqu’aux abords humides de son intimité.
Parfois même, en tête à tête avec une jeune femme qui décèlerait trop bien que je suis sous son charme, il serait si bon qu’elle plonge discrètement ses doigts dans sa vulve et qu’elle me les pose sur les lèvres;
qu’elle me fasse goûter l’âme de son corps..
Rejoindre une belle plante un beau jour, dans les toilettes du bar, au sous sol, pour lui gratter frénétiquement son petit bouton de point G de mes deux doigts les plus habiles..
Une femme qui transpire et qui mouille est toujours sexy.
67. Gloire aux filles qui aiment ruisseler ! Les concours de tee-shirt mouillés improvisés durant lesquels certaines nanas se font gentiment courser par un ou plusieurs mâles, bouteille à la main.
Les filles urinant devant vous en pleine nature ou qui vous rejoignent brusquement dans la salle de bain au moment où vous pissez, histoire de vous aider à viser, puis, constatant que vous bandez, propose leur bouche, leur torse, leur antre pour vous soulager.. C’est très animal, une femme accroupie. Cela tranche avec l’obsession-du-glamour qu’ont la plupart.. Le contraste est tellement fort qu’il en devient beau..
Ne serait-ce qu’une femme vous tirant par la main dans le lointain perdu d’un champs de blé pour soudainement retirer ses vêtements de société et devenir tout à coup sous vos yeux le bel animal sensuel de la terre, sous le regard majestueux du ciel.
J’aime les jeux, surtout ceux engageant des gages !
68. Forcer gentiment la main d’une amie amusée qui se défend mollement par de petites tapes, de petites gifles, chaque fois que je tente de tâter sa poitrine ou de l’embrasser dans le cou.. Elle me menacerait bientôt de subir un gage à la perspective de me voir sucer son sein. Et après avoir pris connaissance de la sentence qui m’attend, je poursuivrais néanmoins de plus belle !
Je vibre de partager de petites transactions salaces..
Tout ce qui exprime une vivacité, une outrance du partenaire me ravit. Si la meuf me prévient que j'aurai droit à des représailles en cherchant à embrasser son sein, je l'embrasserai de plus belle, goulûment !
Echanger un baiser langoureux contre une sentence trash, une concession contre un gage. C'est souvent dans ce genre de contexte, de jeux pervers, qu'on peut gérer une montée d'adrénaline et s'en délecter.
Etre réveillé en pleine nuit pour être délicatement dérouillé.. Refuser de quitter un vêtement devant une petite tempétueuse et se faire déculotter chichement par ses mains puis être appréhendé par elle, arborant un vague dédain: l’homme orgueilleux -ambitieux- devient tellement pathétique, nu avec sa queue qui bande, empesé d'un déterminisme hormonale aussi désespérément vain qu'est son désir lubrique..
J'aime devoir me déshabiller au milieu de femmes restant habillée pour me jauger, distiller quelques petites remarques acerbes.. Mais parfois, j'aime aussi me dessaper pour imposer ma structure masculine aux yeux de la femmes.
Il ne faut néanmoins pas perdre de vue la dimension ludique de l’affaire qui l'emporte tout de même sur la dramaturgie existentielle.
Comme disait Voltaire, ''rien ne se fait sans un peu d'enthousiasme''.
Il y a une bonne vingtaine d’années de cela, j’avais conçu un jeu de loi érotique pour m’amuser un brin avec certaines copines ambiguë de mes potes... J’aimerais en refaire un nouveau à partir de cette liste de petites envies éparses..
J’avais notamment songé à concocter un jeu en ligne, via Youtube, avec des pistes audios référencées, dont le procédé serait le même qu’un 'livre dont vous êtes le héros'.
Mais j’ose espérer que parmi mes amies femmes, une au moins saura me déployer son petit échiquier intérieur sans préambule et le déployer dans mon salon ou dans le sien voire au dehors, qu’importe..
69. Je caresse le désir qu’une amie trop clean et trop belle pour moi soit prise d’un élan inconsidéré pour ma personne et me saute dessus, me harponne à elle sans y réfléchir à deux fois, épanchant avec moi durant un très long week-end ses désirs les plus sulfureux et inavouables..
~
Peut-être bien qu’une femme qui lira mes considérations (pour ne pas dire mes confessions) sexuelles, souhaitera en cristalliser certaines avec moi..
Il est bien évident qu’un fantasme consiste à faire coïncider une idée avec la réalité d’un moment adéquat et surtout avec une partenaire en connivence avec soi. Il faut vraiment une bonne dose de feeling avec sa complice pour décrocher la timbale..
C’est pourquoi l’avantage d’avoir ratissé large en matière de fantasmes permettra à celle qui voudra s’y coller avec moi d’adapter le scénario en fonction de la vibration qui s’imposera sur le moment. Mais les demoiselles à qui j'oserai faire lire cette somme de considérations ne seront pas nécessairement tenues de me faire part de leurs plans..
Quoi qu’il en soit, cher lectrice, si certains passages t'ont procuré quelques vibrations et visions plaisantes, tu peux m'en faire part !
Je suis habitué aux langages suggestifs de la musique et de la poésie, c'est pourquoi je ne suis pas vraiment à l'aise avec le fait de livrer pareilles confidences d'un bloc, sans détour et sans fard. Néanmoins, je voulais tenter l'expérience ! Mes délester par écrit de mes idées lubriques.
En espérant que cette somme se soit avérée plus amusante, excitante que consternante à découvrir !
Je dois avouer que j'ai un gros doute sur ce point !
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Ce 4 février 2020, je commence à rédiger, à la demande de Mon Seigneur adoré, un article sous forme d’une liste d’énumérations, dont la finalité est de démontrer les applications concrètes de sa Domination que je mesure dans mon existence. Il s'agit là d'un véritable exercice d'introspection et de conscientisation. J'ai pris le temps de sonder mon âme pour me rendre compte, par moi-même, de tout ce que m'apporte la présence de mon bienveillant propriétaire dans mon quotidien.
« CE QUE J’AI ACCOMPLI POUR M’ACCOMPLIR…SOUS L’AUTORITÉ ET L’INFLUENCE DE MON GUIDE ET MAÎTRE »
1 - Accepter de me soumettre
J'ai choisi, il y a plusieurs années de cela, de me soumettre à mon Maître adoré dans une relation clandestine. C'est seulement après un long processus de réflexion que j'ai l'ai choisi lui et pas un autre. Je lui ai présenté ma demande de soumission argumentée que j'ai eu le bonheur de le voir accepter. Nous nous sommes trouvés, nous nous correspondons dans nos attentes et dans les valeurs qui sont les nôtres.
Bien que je ne porte pas mon collier au quotidien, je le sens en permanence autour de mon cou : je suis à lui, je lui appartient.
Femme de caractère dans ma vie vanille, j'ai renoncé à vouloir prendre le contrôle dans le cadre de ma soumission et je laisse mon guide m'amener là où il le souhaite, ce qui me met dans une situation tout à fait confortable. J'apprécie qu'il décide parfois pour moi, toujours avec mon consentement évidemment. Cela me réconforte et me sécurise.
Lui donner satisfaction au travers de mon obéissance est ma raison d'être de soumise. Mon plaisir est de trouver le sien, sexuellement bien sûr, mais bien au-delà également sur un plan plus cérébral et spirituel.
2 - Exprimer mes désirs et/ou mes limites
A mes débuts, il était extrêmement difficile de m'exprimer oralement auprès de mon Maître. C'est un exercice que je parvenais à réaliser toutefois à l'écrit. Sans doute que je n'osais pas, j'étais dans une forme de retenue qui m'empêchait de me livrer totalement à lui. C'était un réel blocage, sans doute lié à mon éducation stricte, qui me bridait dans l'expression de mes envies et dont je n'avais pas conscience. Les non-dits étaient sources de tensions régulières entre mon Maître et moi. Il était sans cesse dans la désagréable obligation de me tirer les vers du nez. Les mots crus ne voulaient pas passer entre mes lèvres et il m'était pénible de lui livrer ce qui m'animait. Avec toute la persévérance qui le caractérise, mon Maître a su me pousser dans mes retranchements et me faire comprendre l'importance de dire les choses en dehors et pendant les séances. Il a besoin de matière pour pouvoir exercer pleinement sa Domination et je le comprends maintenant. Il se nourrit de mes aveux et confidences pour rebondir, y trouver l'inspiration et mettre en œuvre les séances, pour nos plus grands plaisirs. Aujourd'hui nous échangeons très naturellement sur le debriefing des séances, nos ressentis profonds, nos fantasmes respectifs, les pratiques, les accessoires, les interactions possibles avec d'autres personnes, les émotions et sentiments, etc. C'est tout cela qui m'a amené à un réel abandon, un lâcher prise, une mise à nu essentielle. J'aime qu'il lise en moi comme dans un livre ouvert, en toute transparence et mes confessions l'y aident. Je peux tout lui dire en toute sérénité, je ne refoule plus mes sentiments, ce qui est très jouissif. J'ose même fendre ma carapace jusqu'à fondre en larmes devant lui. Je n'hésite pas à le solliciter avant d'agir pour recueillir son éclairage et agir selon ses directives.
3 - Conscientiser ma personnalité à travers ma servitude
Fin connaisseur de la nature humaine, mon Maître a su dresser mon profil psychologique à force de me pratiquer ! Il a pu mettre le doigt sur mes atouts mais aussi mes faiblesses.
C'est ainsi qu'il m'a appris à ne plus me vexer à outrance, à savoir ravaler ma fierté, à accepter les punitions et les humiliations dont je comprends le but éducatif. J'essaie, par un effet de miroir, d'être aussi juste, bienveillante, droite, honnête et loyale que lui. Il m'inspire et cela rayonne sur tous différents pans de ma vie personnelle et professionnelle.
Mon Maître m'a appris la nécessité de l'analyse et de l'introspection, dans une véritable démarche de développement personnel. Il m'a inculqué les bienfaits de la patience, de la mesure et du recul, moi qui avais pour habitude des réactions à chaud ! Je m'en suis souvent mordus les doigts et j'essaie de ne plus reproduire ces dynamiques néfastes. Mon Maître a su me faire prendre conscience de mes natures profondes à travers la soumission et à assumer ce que j'aime être : tantôt élève studieuse, chienne gourmande, lubrique pute, secrétaire mouilleuse ou encore complice docile...
4 - Accepter de faillir pour apprendre de moi et par moi
Mon Maître m'a toujours expliqué qu'il ferait de moi "l'actrice de ma soumission". Il n'est pas homme à m'hurler dessus pour me faire comprendre les choses ! Sa méthodologie est bien différente, beaucoup plus constructive. Il me laisse une certaine liberté dans mes choix et je suis en pleine possession de mon libre-arbitre. Il m'a déjà laissé volontairement faire des erreurs pour que j'en tire ensuite des leçons.
Je souhaite donner le meilleur de moi-même à mon vénéré Maître. Quand il pointe du doigt mes manquements ou mes défauts, je suis attristée de le décevoir. J'en ai même parfois eu honte. Je tire les enseignements de mes erreurs et j'ai à cœur d'être la soumise "parfaite" qu'il attend de moi.
5 - Dompter mes peurs
Nos émotions sont parfois notre pire ennemis car elles peuvent nous aveugler. Mon Maître me permet de me canaliser, d'apprendre à identifier et dompter mes peurs et m'a fait ouvrir les yeux sur la nécessité de faire taire mon égo. Celui-ci faisait naitre en moi des sentiments de jalousie et de possessivité par exemple...qui pouvaient se poser en barrière dans ma relation avec mon Maître. J'ai pris plus au moins sur moi quand il m'a fait des révélations sur des relations qu'il a entretenu avec d'autres soumises, réveillant mes vieux démons. Le paradoxe est que cela me faisait mal, mais que dans le même temps je voulais tout savoir des détails de ces histoires. Je souhaite son bonheur et si cela doit en passer par d'autres soumises, je l'accepte bien volontiers et je suis fière qu'il puisse guider d'autres femmes au travers de leur appartenance. Cela serait égoïste de ma part de les priver de cette chance.
6 - Aller plus loin dans mon appartenance
La confiance et le respect mutuel qui nous animent, mon Maître et moi, nous permettent de repousser nos limites et d'aborder de nouvelles expériences. Il me fait assumer ma part de moi la plus sombre, sans aucune honte. Nous faisons évoluer nos pratiques au gré de nos désirs. J'ai pu, grâce à lui, faire de nouvelles expériences plus "poussées", dans de nouveaux registres et nous envisageons sereinement de continuer ces explorations, pour aller plus loin dans mon asservissement et mon appartenance. Cette relation de longue date nous permet de jouer sur différentes nuances et de l'assumer pleinement : allant de la douceur jusqu'à l'animalité. Nous nous élevons mutuellement dans nos fonctions respectives, l'un entrainant l'autre, au sein d'une connivence grandissante en forme de cercle vertueux.
7 - Faire évoluer mon enveloppe charnelle
Mon Maître adoré m'a fait subtilement comprendre que je devais me libérer de mes différents complexes physiques, qui étaient une barrière à mon abandon total. Motivée par la présence de mon Maître, qui reconnait et récompense de mes efforts, j'ai entrepris un cheminement long, laborieux et douloureux, qui me permet aujourd'hui de m'assumer pleinement, d'être fière de mon accomplissement. Je me sens femme et soumise épanouie. Grâce à son intervention, j'ai retrouvé la confiance en moi que j'avais perdu. Ma féminité est exacerbée et il me plait de prendre soin de moi pour plaire et séduire mon propriétaire. Je le trouve tellement désirable que j'avais à cœur d'essayer de me hisser à sa hauteur, pour lui faire honneur et qu'il jouisse de sa soumise comme bon lui semble. Je crois que cette étape d'acceptation a été le déclencheur d'un plaisir - cérébral et physique - bien plus puissant que ce que j'ai pu ressentir jusqu'à présent. A nos débuts mon Maître m'avait fait la promesse de faire de moi une soumise désirable et convoitée. En toute humilité, je crois que je suis en train de m'approcher de son objectif. Je ne porte plus le même regard sur moi, je ne me dévalorise plus.
8 - Me renouveler dans mon couple vanille
Sans jamais être intrusif, mon Maître sait aussi se faire présent, d'une certaine manière, au sein de mon couple. Il sait que ma famille est importe à mes yeux et il met tout en œuvre pour que je me révèle également dans un quotidien qui parfois perd un peu de sa saveur. Il exerce dans ce cadre un rôle de conseiller et je sais pouvoir compter sur son écoute attentive et sa discrétion. Peu à peu, mon propriétaire m'a appris à mettre de côté la culpabilité qui me pesait, ce qui me permet de vivre beaucoup plus librement ma condition. Je me sens en droit de m'accomplir au travers de mon asservissement et je pense avoir trouvé un équilibre de vie de cette manière.
9 - Faire une force du temps qui passe
Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas, au début de mon engagement avec mon Maître, vivre une relation de soumission suivie sur le long terme. La raison est simple : je me connais, j'ai la fâcheuse tendance à me lasser. Je suis capable dans ma vie, du jour au lendemain de tout plaquer pour passer à autre chose. Je l'ai déjà fait dans le cadre de mon travail par exemple, en donnant ma démission sur un coup de tête ! Mon impulsivité fait partie intégrante de ma personnalité et je cherche là aussi, avec l'aide de mon Maître, à la maitriser.
Mon niveau de conscience me permet de regarder aujourd'hui en arrière et de me rendre compte de tout le chemin que nous avons parcouru ensemble, mon complice et moi, et de tous les subtiles changements qui se sont opérés depuis que nous évoluons ensemble. Cela donne beaucoup de consistance à notre relation et donne une certaine puissance à notre duo expérimenté. Je me rend compte que cela n'a été possible qu'avec le temps. Il y a des mécanismes qui sont nécessairement longs à se mettre en place dans la connaissance de l'autre.
Voilà toutes les raisons qui me permettent d'affirmer que l'influence positive de mon Maître laissera dans ma vie une trace indélébile.
Son emprunte et ses enseignements marqueront à jamais la femme et la soumise que je suis, quoi qu'il advienne.
swann
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1. La personne carrément masochiste mais non soumise ou le libertinage sensualiste
Pas de servitude, de scènes d’humiliation ou d’échange de pouvoir, mais simplement certaines formes de douleur et/ou une sexualité épicée, genre petites rudesses animales... Plus un trip des sens à ses conditions et pour son plaisir direct que le fait d’être utilisé(e ) pour assouvir le sadisme du-de la partenaire. Pas du genre à allumer sur les jeux de douleur/plaisir en tant que tel ou à être attiré(e) par le sado-masochisme ou des sports plus extrêmes.
2. Pseudo partenaire de jeu
Apprécie la panoplie des jeux de rôles légers (scènes de la petite école, jouer au docteur, jouer aux cow-boys et aux Indiens, l’infantilisme, le travestisme forcé) mais aucune forme de servitude au menu, même une fois dans le rôle. Dirige largement la scène. Cette personne compte généralement plusieurs partenaires de jeux sur une base non permanente ou sans engagement véritable.
3. Pseudo-soumise
Aime jouer la personne soumis(e) pour voir ce que c’est l’état de servitude. Peut à l’occasion aimer se sentir utilisée pour assouvir les pulsions sadiques du-de la partenaire, et même aller jusqu’à le-la servir dans certains cas, mais à ses propres conditions. Dirige largement la scène, parfois fétichiste (adoration des pieds, par ex). N’a pas nécessairement d’engagement émotionnel envers la personne dominante. Ne désire pas être dressée pour la soumission. Ne cède pas beaucoup de contrôle ou sinon pour de brefs moments. Désire une variété de partenaires de jeux. Peut être avec une personne dominante quelque temps, sans être prête à céder réellement le contrôle.
4. Personne soumise dans les jeux de rôles définitivement non esclave
Offre une partie de sa volonté seulement sur des bases temporaires et à l’intérieur de limites spécifiques, et retire sa satisfaction de la soumission autrement que dans l’acte de servir ou d’être utilisée. Le suspense l’allume, tout comme le fait de se sentir vulnérable et de céder ses responsabilités. Ne dirige pas la scène sauf à quelques exceptions, mais recherche surtout son propre plaisir, plutôt que celui de la personne dominante. Joue à fond durant la scène, mais en sort une fois que tout est terminé.
5. Personne soumise-jouet
Lâche rarement prise hormis peut-être sur des bases temporaires, durant de brèves scènes et à l’intérieur de limites bien spécifiques. Retire sa satisfaction dans le fait de servir/d’être utilisée par la personne dominante pour des motifs de plaisir, généralement érotiques. Cherche son propre plaisir avant tout.
6. Soumis(e)
Donne réellement le pouvoir à la personne dominante (généralement à l’intérieur de certaines limites); veut servir, obéir, plaire et être utilisée par la personne dominante; souhaite offrir ses services à des fins érotiques ou non; peut même se glisser dans un rôle d’esclave à temps plein durant quelques jours. A généralement une relation à long terme avec son-sa Maître(esse), relation faisant l’objet d’un contrat et d’un engagement profond. Est beaucoup plus dévouée aux besoins, demandes et désirs de la personne dominante, qu’aux siens propres. Son plaisir provient généralement du besoin viscéral de servir, complaire et obéir à son-sa Maître(esse). Retire une fierté de ce besoin de servir et est généralement bien entraînée. Certaines de ces personnes peuvent vivre avec leur Maître(esse) sur une base partielle ou à temps plein, bien que ce ne soit pas toujours le cas. La majorité des personnes soumises portent le collier de leur Maître(esse)
7. Soumise consensuelle mais réelle soumise, à temps partiel
Dans une relation suivie et se considère la propriété de son-sa Maître(esse) en tout temps. Veut lui obéir et lui plaire sur tous les plans dans la vie, érotiques et non érotiques. Peut dédier une partie de son temps à d’autres engagements mais son sa Maître(esse) a le dernier mot sur ses temps libres. En général, une entente spécifique et écrite lie les parties.
8. Soumise à temps plein sur une base consensuelle
Hormis sur quelques menus aspects et limites, cette personne considère n’exister que pour le bien-être et le plaisir de son-sa Maître (esse) En retour, elle s’attend à être vue comme un cadeau de grand prix (propriété) Un grand nombre d’esclaves cumulent les tâches professionnelles et ménagères, et leur salaire est volontiers remis au-à la Maître(esse) afin qu’il-elle en prenne soin. Vu par le prisme du BDSM, un tel arrangement tient compte du consentement de la personne esclave et reconnaît explicitement les dangers d’un tel statut, par l’échange de pouvoir en cause, ce qui se traduit bien souvent par des pré-arrangements plus clairs et définis que bien des contrats de mariage traditionnels. Un contrat écrit étant de rigueur, dans plusieurs de ceux-ci, on peut lire en toutes lettres que si la personne esclave demande à être libérée et que sa demande lui est refusée, alors elle doit honorer son engagement et rester auprès de son-sa Maître(esse)
9. Soumise entière et sans limites sur une base consensuelle
Un fantasme répandu bien que rarement appliqué dans la vie quotidienne (sauf dans le cas de certains cultes religieux et d’autres situations ou le consentement est induit par lavage de cerveau ou par des pressions sociales ou économiques). Certains puristes insisteront sur le fait que vous n’êtes pas une personne réellement esclave tant que vous n’acceptez pas de faire absolument tout ce que la personne dominante vous demandera. Plusieurs se réclameront de l’esclavagisme total sans limites.... bien que nous ayons tous et toutes nos limites, quelles qu’elles soient. Croire le contraire est illusoire.....
(texte d'une inconnue glané sur la toile)
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L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur
ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour
pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et
sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite
qu'elle avait à peine le temps d'en être atteinte, et qu'il lui semblait sacrilège que son amante
fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait
pas, et se vit perdue.
Car elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part
la corolle intérieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude
l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent; elle sentit durcir et se
dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous
laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un
éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un
recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise.
Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la
taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre
davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à
l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois
qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette
parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes
jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent
sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa
bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à
la dérive. Elle s'endormit dans la chambre tapissée de toile de Jouy.
Hommage à Charlotte.
Poète, essayiste et romancier, André Pieyre de Mandiargues entreprit dès 1934 l’écriture de ses
premiers textes poétiques qui ne furent publiés en recueil qu’en 1961 sous le titre "L’Âge de craie".
Né à Paris le 14 Mars 1909 et mort le 13 Décembre 1991; après la Seconde Guerre mondiale, au cours
de laquelle il publia son premier livre, dans les années sordides (1943), il se lia avec André Breton et fréquenta
les surréalistes, mais son imaginaire, empreint d’onirisme et d’érotisme, son écriture, à la fois précieuse et
singulière, échappèrent néanmoins à leur influence.
Également proche du milieu de la NRF de Jean Paulhan et Marcel Arland, André Pieyre de Mandiargues
entretint des correspondances très suivies avec nombre d’écrivains. Dans ses nouvelles ou romans parmi
lesquels "Soleil des loups" (1951), "La Motocyclette" (1963) ou "La Marge" (1967, prix Goncourt), l’auteur
déploie un univers insolite, envahi de fantasmes où se mêlent des obsessions liées au désir et à la mort.
Il écrivit également quelques pièces de théâtre, mais surtout de nombreuses études sur des peintres,
Léonor Fini, De Pisis ou Chirico dont la plupart, à travers des essais sur la littérature ou d’autres
"choses vues", rassemblées dans trois oeuvres, les "Belvédère" (1958, 1962, 1971).
Grand amateur d'érotisme, il a préfacé la plupart des œuvres de Pierre Louÿs et possédait une impressionnante
collection d'objets, jouets et photographies pornographiques anciens. L'une de ses nouvelles fut également adaptée
comme "sketch" avec Fabrice Luchini, dans le film érotique "Contes immoraux" de Walerian Borowczyk en 1974.
Les deux seuls romans d’André Pieyre de Mandiargues, "La Motocyclette"? et "La Marge" traduisent une expérience
fantasmatique du corps singulière. Les héros des deux romans partent: leur voyage a un but érotique mais au cours
d’une fantastique ambulation, ils trouvent la mort. Les personnages principaux, respectivement, Rébecca Nul et
Sigismond Pons se rencontrent tous deux alités, lors d’une sieste ou à l’aube, dans un état de conscience transitoire,
une situation de veille et de rêve indistincts. Ils sont enfermés dans la solitude de leur corps et, dès l’abord, celui-ci
paraît un monde.
L’espace crée l’illusion référentielle (de nombreux détails décrivent, dénotent le réel voyage de l’auteur à la frontière
espagnole ou à Lauterbourg) et les thématiques de l’adultère et du voyage caractéristiques des deux romans laissent
présager péripéties et rebondissements hautement romanesques. Pourtant, dans les chambres d’hôtels,
dans le labyrinthe citadin barcelonais, sur les autoroutes alsaciennes, les personnages font des pauses, sortes
d’arrangements avec le temps romanesque, et posent tels des gisants. Et si Mandiargues présente le temps comme
l’élément définitoire essentiel de ses romans, c’est que le rendre imaginaire et sans orientation précise est fondamental
à la structure spatio-temporelle onirique qui fonde l’originalité de son écriture romanesque.
Pour construire un temps imaginaire, le poète détruit le temps de la division et de la succession, un paradoxe pour
un roman, qui plus est un roman qui décrit un voyage érotique au profit d’un espace de la fréquence, de la superposition,
de l’accumulation d’images identiques. Le temps imaginaire n’admet pas d’être marqué, il tourne en rond, se répète,
se superpose; finalement il est annihilé et le temps de la décharge, de l’orgasme n’arrive jamais ou ne compte pas,
et se conte peu.
Cette expérience fantasmatique de la spirale, d’une constante identification des choses du monde extérieur et du corps
propre, sous-tend de nouvelles perceptions, une hyperesthésie dans un rapport d’infusion et d’effusion, d’aspiration et
d’expiration. La femme est feuille quand elle entend son bruissement, fleur quand elle sent son parfum. Cette tentative
de donner corps au symbole dans les romans n’est pas éloignée d’un imaginaire et d’un érotisme féminins faits de
rêves excessifs de diffusion et de morcellements.
Le roman est une étoffe tissée par l’auteur pour protéger, renforcer un corps aux frontières incertaines, aux surfaces
éclatées. Grâce au pouvoir de la métaphore et au rythme romanesque, l’angoisse de la mort marquée dans les textes
par la crainte que l’animé ne devienne inanimé est dépassée.
Surréaliste des marges, André Pieyre de Mandiargues laisse une œuvre dont on a exploré jusqu’ici essentiellement
l’aspect fantastique, le caractère théâtral ou encore l’écriture visuelle et picturale.Il fut également un grand voyageur.
L'Italie conserve un rôle fondamental dans la constitution de son œuvre et de ses traits les plus marquants.
C’est incontestablement dans les relations avec les arts visuels italiens que l’œuvre et l’écriture mandiarguiennes
puisent leurs racines les plus profondes. Sans cesser sa quête du fantastique, Mandiargues suit quelques pistes
essentielles depuis la Renaissance jusqu’aux artistes les plus contemporains.
Les récits mandiarguiens, composés comme des tableaux, organisés chromatiquement de manière très consciente,
dominés par le rêve et l’érotisme, recréent activement le musée italien de l’auteur, et dans le même temps désignent
les modèles et les mécanismes de cette recréation, suivant en cela l’une des grandes caractéristiques du maniérisme.
L’art baroque est une autre des fortes suggestions de l’art italien au cœur de l’œuvre. Privilégiant un baroque tardif,
excentré, luxuriant, comme celui des Pouilles ou de Venise, Mandiargues en retient surtout la beauté convulsive
chère aux surréalistes, la métamorphose, ou le spasme en action et pourtant figé dans la statue.
Les intenses relations nouées avec des artistes contemporains viennent confirmer les pistes suivies depuis le passé
dans l’art italien: avec Léonor Fini, qui a été un autre de ses guides majeurs, Mandiargues a longuement partagé
des goûts et des pratiques esthétiques.
L’érotisme paraît le moteur de l’écriture de Pieyre de Mandiargues, comme le sens de la fin: une pulsion/expulsion
rassemblant des surfaces ouvertes et éclatées. Il rédigea une très élogieuse préface du roman "Emmanuelle".
La divagation pour sa mémoire n’est-elle pas, par excellence, un sujet de roman ?
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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Lana est assurément la pire salope à l'ouest de Vladivostok, et peut être même de la galaxie. Non, non, je n'exagère en rien. Laissez donc moi vous conter un peu son histoire et vous pourrez vous faire une idée.
L'empire bâti par le "camarade" Stalin et son arme secrète, la terrifiante Maria, venait de s'effondrer. Les héritiers n'étaient que de piteux fonctionnaires inaptes. Kroutchev et Gorbi, des incapables, Brejnev, une coquille vide, Eltsine une barrique de vodka, non, personne n'avait été à la hauteur. Le KGB devenu FSB avait du reprendre les choses en main et placer son meilleur élément, Vladimir, à la tête de ce qui restait de l'Empire, bien moins que ce que possédaient les Tsars. Mais Vladimir est un teigneux rusé et patient, il avance à coups sûrs.
Vladimir ne pouvait ignorer l'histoire de Maria, nom de code Katiousha. Mais voilà, impossible de retrouver un élément aussi exeptionnel, plus efficace que bien des bombes atomiques. Vous croyez là encore que j'exagère? Mais regardez bien ce qu'avait réussi à faire le "camarade" Stalin, le véritable vainqueur de World War II, la façon dont il avait écrasé toutes les armées allemandes sur le front de l'Est. Comment? Grâce à Maria et son incroyable don de mind control à distance. Dès 1941, Adolph était passé sous les ordres et il ne prenait plus que des décisions imbéciles, toutes en faveur de l'armée rouge. L'offensive de décembre 1941, contre Moscou, l'immobilisation de ses troupes à Leningrad, le piège mortel de Stalingrad, la suicidaire opération citadelle et la défaite de Koursk. Même Von Paulus était tellement passé sous mind contrôl qu'il n'hésita pas à trahir et à sacrifier la VIe armée.
Stalin offrit même le crâne d'Adoph récupéré dans Berlin en ruine à Maria. Il trônait sur son bureau dans sa datcha, pendant que Stalin se moquait et faisait croire qu'Adolph s'était enfui, histoire de faire tourner l'occident en bourrique.
Mais Maria et Stalin étaient morts à leur tour, emportant bien des secrets et quelques décennies plus tard, l'héritage avait été dilapidé. Vladimir voulu se retrouver une autre Maria, mais il ne trouva pas un tel phénomène, non, il découvrit une autre surdouée dans les pouvoirs étranges, la sublime Lana, la pire salope à l'ouest de Vladivostok.
Lana, le mind contrôl, elle sait faire, mais pas que...Elle n'a jamais eu la prétention d'égaler Maria. Mais elle a placé une grande photo de cette dernière dans son bureau, devant elle, pour s'en inspirer. Le truc de lana, c'est les photos. Elle arrive à "rentrer " dedans. C'est fou tout ce qu'elle peut lire dans une simple photo. Un autre truc de Lana, ce sont les voyages en ondes psy. Elle peut aller presque partout. Les blindages, brouillages, cages de Faraday ont du mal à la stopper. C'est une intrusive particulièrement coriace.
Avec Vladimir, elle rigole bien. Comme Maria, dont elle a hérité et du poste et de la datcha, elle est hors cadre et invisible. Personne ne la connait à part Vladimir et quelques experts du FSB. Toutefois si Maria était complètement asexuée, Lana elle est une hypersexuée et le mot est faible. Elle a besoin de sexe pour que ses dons deviennent excellents. C'est une assoiffée de belles bites, de chattes bien poilues et de jolis petits culs. Plus elle s'envoie en l'air et meilleure elle est dans son boulot si spécial. Ses esclaves sexuels, ne savent pas avec qui ils font l'amour, mais ils savent qu'ils n'ont pas d'autre choix que de satisfaire cette "dingue" et de se plier à tous ses fantasmes. Cela amuse beaucoup Vladimir, qui ne participe jamais. Ce que préfère Lana, c'est les pilotes de chasse, les tankistes, les bien membrés des forces spéciales. Elle a assez de choix avec les militaires, hommes ou femmes et tous tenus au devoir de réserve. Et bien satisfaire la sublime Lana est....un ordre spécial du FSB. Il est préférable de bien obéir à ces ordres là, surtout avec cette salope de Lana qui donne des notes. Une bonne note peut vous faire monter en grade où vous octroyer une belle permission sur les rives ensoleillées de la Mer Noire; une mauvaise et c'est la Sibérie et ses moustiques.
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Mon fantasme impossible.
Je suis en levrette dans une cage à peine aussi large que moi. Mon cul et ma tête sont plaqué contre les barreaux. Je me réveille observe l'endroit, je suis dans une maison troglodyte. Ma cage et sur élevé, de manière général j'ai l'impression de tout voir en grand. Pas géant mais plus que la normal. Les murs sont en pierre voutée. Sur un pan de mur un établit avec des objets en bois de formes phalliques. La pièce est éclairé par des lampes à huiles, des cordes pendent un peu partout. Je ne suis pas apeurée. Tout à coup le bruit d'une grosse porte en bois qui grince. Je veux savoir qui va arriver.
Je vois une très grande ombre, j'entends un toussotement très grave.
_Bonsoir Démettra. Je suis Matthias.
Un homme de 3 m de hauts, avec un visage de Viking, blond comme le blés et aux yeux au bleu profond. Il avait une très grande langue de 20 cm coupée en deux. En se mettant devant moi, il enlève son pantalon et dévoile deux sexes. Celui du haut est énormes, il fait 50 cm pour 15 de larges. Il est si gros qu'il a besoin de veines monstrueuses pour l'irriguer, celle du dessous est plus petite 30 cm et 10 de large. Elle a un gland fendu en deux qui suinte beaucoup.
_Je suis le fils caché de ton parrain, ayant une grosse anomalie génétique me forçant à rester cloitrer dans mon domaine il a fallut trouver une solution pour que je vive une vie normal. C'est pour ça que les meilleurs amis de mes parents t'ont conçu. Pour être ma femme. Aujourd'hui nous allons tout les deux perdre notre virginité, tu porte mon alliance maintenant.
_Mon père me l'a annoncé ce matin. Je me résout à leurs volontés.
_Je vais commencer par te lécher la chatte.
Je sens deux antennes baveuses se poser de part et d'autre de mon clitoris, elle danse en prenant tout l'espace dont dispose mon sexe. Je me laisse faire car cet homme m'excite à mort. Deux sexes et deux langues de quoi devrais je me plaindre? Surtout qu'il sait très bien manier ses deux langues ensembles. La bouche luisante de mes sucs, il se relève et viens vers mon visage. Il prend son énorme queue dans sa main, me demande d'ouvrir la bouche et de branler celle du dessous. J'ouvre ma bouche en grand, il pose son gland. Il apprivoise ma gorge en faisant des va-et-vient qui pousse a chaque fois quelques minutes plus loin. Je suis apnée a chaque fois qu'il enfonce. J'en rentre la moitié, mes yeux pleur, je suis violacé et les yeux injecté de sang il arrête la.
Il se remet derrière, enfonce dans mon cul un doseur à bouteille d'huile et en vide un peu dans mon fion. Il place sont gland sur mon trou et dune pression permanente il fait péter chaque cm de mon anus lentement mais en une seule fois. Je suis exploser mais je kiff! Une fois son enclume calé au fond de moi. Il attrape la deuxième et l'enfonce en moi comme une lettre à la poste.
Il attrape de ses grosses mains mes larges hanches et me secoue sur ses bites, tout à coup je les sens se raidir encore plus et je sens celle de mon cul, expulsé une cartouche comme s’il le vomissait, ce n'était pas du sperme normal. C'était des sorte de petits œufs gluants, des œufs de lampes en 5 fois plus gros et en blanc. L'autre queue crache aussi, mais du vrai sperme cette fois-ci.
Il essuie ses deux glands sur mon visage, la vision de nous deux fait monter mon plaisir et les convulsions de mon sexe qui recrache autant que si je vomis. Me font bander les tétons, l'épiderme, le clitoris et mes yeux se révulsent. Je crie des puissants oui et je tombe ko. Sans énergie, on se regarde c'est le coups de foudre.
Il me libère de la cage, je m'allonge dans ses bras, visqueuse. Nous décidons de feuilleter l'énorme beaucoup avec écrit: " La bible de l'orgasme.". Nous nous retrouvons dans le bdsm, Matthias en tant que dominant et moi soumise. Nous décidons de mettre en place des demains notre nouvelle vie, mais avant tout on baise avant de dormir. Je m'empale sur son énorme sexe, le petit prends place dans mes fesses. Il me secoue d'avant en arrière. Chaque coup en avant laisse apparaitre un énorme sexe se dessiné dans ma parois abdominales.
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Dans les films pornographiques, le SM sert de support à l'expression des fantasmes de puissance.
Sa mise en scène frise souvent le grand guignol. Pourtant, loin d'être une pratique fantaisiste, il traduit dans
la sexualité une tendance du psychisme à osciller entre domination et soumission. Qu'actualise-t-il ?
Quel en est le désir sous-jacent ?
Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace
au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes.
Le corps que nous sommes est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des
besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir
indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort.
Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés aux pulsions de vie et pulsions de mort.
Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente. C'est l'expérience d'une tension déplaisante
qui indique quel est le besoin à satisfaire : la faim, la soif, … Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable
est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra
lors de son apaisement.
De plus, le sentiment d'indignité à l'œuvre dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra
le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir.
C'est le masochiste qui crée le sadique, attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru.
Ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, s'occupe du masochiste, il répond à une tension.
Cette structuration est explicite dans le troublant film de Michael Hanecke: " La Pianiste."
Lors des pratiques SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte
à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal. Certaines parties du corps sont ainsi
honteuses et attirantes (sexe, anus)Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir.
Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise
le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Nous faisons tous l'expérience de certaines
douleurs ambigües jusqu'au plaisir: la petite plaie muqueuse sur laquelle on passe inlassablement la langue,
la petite peau avec laquelle nous jouons. Ces expériences révèlent notre attrait pour la douleur et la manière dont
nous nous en rendons maître. Posséder la douleur c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance.
Le sadisme a, lui, une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme
correspond à une position de victime. Hors des situations pénalement condamnables, le couple sado-masochiste
est pourtant indissociable. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte.
C'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités. Le sadique n'est alors qu'un artifice, un outil du masochiste.
Il se plie à son besoin de soumission et le rend possible.
Les rapports fondés sur la force et le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne.
Nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, milieu scolaire, famille, …)
Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure
névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus, le détenir, l'envier,
le vouloir, le perdre.
Le SM n'est donc pas une perversion mais plus l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients
ordinaires. Dans une certaine mesure en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentent
la sexualité et ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute
soutenue de l'autre. En effet, le SM actualise et réalise une part des désirs inconscients informulés des partenaires.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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"Monte, dit-il. Elle monte." Toute la dialectique d’Histoire d’O de Pauline Réage, classique de la littérature érotique
est contenue dans cette simple première injonction. Un ordre, sans explication, une soumission, sans interrogation,
ni inquiétude, O embarque avec son amant. Elle le suit confiante, s’en remet entièrement à lui, quelque soit la destination,
quelque soit l’issue.
Histoire d’O, c’est cela au fond, l’histoire d’une femme qui accepte de se donner, de se livrer entièrement au nom
de et pour l’amour. C’est même pour elle la définition même de l’amour: ce don intégral, cet abandon total, absolu tant
physique que psychique, à l’être aimé, ce "maître", ce "Dieu."
C’est ainsi qu’elle éprouve la satisfaction de se sentir désirée et possédée, Pauline Réage, (pseudo de Dominique Aury,
née Anne Desclos) invente et propose ici une vision inédite des rapports amoureux, à total contre-courant des discours
en vigueur (en particulier féministes) et de nos idéaux culturels romantiques. Une entreprise audacieuse et risquée
dans un contexte d’après-guerre où dominent encore une morale puritaine et une vision traditionaliste de la femme.
Histoire d’O aurait été écrit comme une lettre d’amour par l’auteur pour son amant Jean Paulhan (directeur de la NRF),
qui la délaissait. L’ouvrage d’abord passé inaperçu en 1954 (paru en même temps que "Bonjour tristesse" de Sagan
qui l'éclipse, mais aussi du "Thérèse et Isabelle", autre roman érotique de Violette Leduc qui l’éclipse, à laquelle l’auteur
voue d’ailleurs une grande admiration) a ensuite émergé à la faveur du prix des Deux magots en 1955.
Il sera vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et traduit dans une vingtaine de langues.
Succès qui ne manque bien sûr pas de déclencher la polémique, accusé d’être le roman de la soumission féminine
ou encore surnommé de livre intolérable par Mauriac.
On pourrait résumer très facilement le célèbre Histoire d’O. Quelques lignes suffisent, Une jeune parisienne, dont on ne
sait rien et dont on apprendra bien peu au fil des pages, est conduite, par son amant (René), un beau jour par surprise dans
un mystérieux château à Roissy (lieu choisi par hasard par l’auteur).
Elle y subira tous les sévices et outrages avant de devenir officiellement "l’esclave" de son amant qui la "donnera" ensuite
à son meilleur ami, l’inquiétant et fascinant Sir Stephen, qui finira également par l’abandonner.
Voici pour le fond, mais c’est bien sûr la forme qui est primordiale dans ce court récit composé de quatre
parties et d’une fin alternative. Cette forme et ce style lui donnent toute son intensité et recèlent de plusieurs niveaux
de lecture passionnants.
Pauline Réage ne s’embarrasse pas de préambule ou d’introduction à ses personnages et à l’intrigue,
elle entre immédiatement dans le vif (dans tous les sens du terme !) du sujet. O, dont on ne connaît même pas le prénom,
est conduite au château par son amant. Ce début direct ne manque pas d’interpeller le lecteur en entretenant le mystère.
Il faudra attendre la 2e partie pour avoir quelques indices sur la vie et l’identité de l’héroïne.
Cette construction et en particulier la première partie rappelle celle d’un rêve, d’un fantasme éveillé,
ce qui était d’ailleurs l’intention de l’auteur. Paulhan le compare lui à un conte de fée en postulant que les contes de fée
sont les romans érotiques des enfants. Au lieu de s’épuiser après la première partie particulièrement forte et marquante,
l’auteure parvient à poursuivre son intrigue avec cohérence en orchestrant un crescendo dans "l’apprentissage" d’O
allant jusqu’à sa déchéance, ou "son élévation" selon le point de vue que l’on adopte.
C'est ensuite l’art de la mise en scène de Réage qui captive. Avec un goût du détail et une richesse sensorielle,
elle nous plonge dans l’ambiance de ce château d’un genre particulier, ses rites, ses règles (l’interdiction de croiser
les jambes ou de fermer tout à fait les lèvres en signe d’offrande perpétuelle, ne pas regarder les hommes du château
au visage…), ses costumes (les femmes sont notamment vêtues comme des servantes du XVIIIe siècle avec de longues
jupes bouffantes et des corselets serrés) et les matières (la soie craquante, le linon, les bas de nylon noir, la jupe en faille
noire, la robe de satin vert d’eau, les mules vernies à hauts talons qui claquent sur le carrelage,…) ou encore son mobilier
de boudoir très étudié (la grande cheminée, les fauteuils club en cuir, la porte en fer forgé, le dallage noir…).
Elle s’attarde également à la description des rituels de préparation d’O qui renforcent l’action qui va suivre: le bain,
le maquillage érotique, la pointe et l’aréole des seins sont rosies, "le bord des lèvres du ventre rougi", le parfum longuement
passé sur la "fourrure des aisselles et du pubis", Bref, c’est un récit très théâtral.
Elle accorde aussi une grande importance à la description technique et précise des instruments de sévice,
"un fouet de cordes assez fines, qui se terminaient par plusieurs nœuds et étaient toutes raides comme si on les avait
trempées dans l’eau", "un fouet de cuir fait de six lanières terminées par un nœud", ainsi qu’aux postures d’attachement
aux poteaux, aux crochets des murs à l’aide d’anneaux, de chaînettes.
Ils deviennent presque des parures ce qui fait dire à O par exemple que son amie "serait plus belle avec un collier et des
bracelets de cuir." ou encore "que les coups et les fers allaient bien à Yvonne."
Ce sont enfin les marques de violence qui s’impriment sur les corps qu’elle restitue avec acuité: les sensations des cordes
sur la peau tendre à l’intérieur des cuisses, les balafres, boursouflures de la peau, les "marques fraîches" de cravache sur
les reins, "de belles zébrures longues et profondes." Ces marques sont autant de preuves d’amour tangibles à ses yeux.
Une belle imagination pour dire sans dire, même si cela peut aussi agacer ou frustrer certains lecteurs qui aimeraient plus
de direct. Une écriture tactile qui rappelle celle de Colette parfois. Elle nous fait ressentir toutes les sensations charnelles:
"la banquette en moleskine glissante et froide qu’elle sent se coller sous ses cuisses", "sur un tabouret elle sent le cuir
froid sous sa peau et le rebord gainé de métal au creux même de ses cuisses."
C’est encore la description très sensible de la beauté féminine (O est bisexuelle) à travers notamment le portrait
de Jacqueline, un mannequin dans le studio photo où elle travaille: "Tout en elle sentait la neige: le reflet bleuté de
sa veste de phoque gris, c’était la neige à l’ombre, le reflet givré de ses cheveux et de ses cils: la neige au soleil.
Elle avait aux lèvres un rouge qui tirait au capucine, et quand elle sourit, et leva les yeux sur O, O se dit que
personne ne pourrait résister à l’envie de boire à cette eau verte et mouvante sous les cils de givre."
Etre enchaînée, fouettée puis marquée aux fers ne sont finalement que des métaphores, des actes symboliques
pour exprimer ce désir d’appartenance (appartenir à l’être aimé), synonyme d’amour, tapi, consciemment ou non,
en chaque femme. Il est intéressant de suivre le cheminement psychologique ambivalent d’O pour le réaliser.
D’abord interloquée, troublée, elle tente de comprendre "l’enchevêtrement contradictoire et constant de ses
sentiments" et son goût inattendu pour le supplice, "la douceur de l’avilissement."
Ce n’est pas la douleur qu’aime O mais c’est ce qu’elle représente et plus particulièrement ce que les gestes
de son Amant représentent. "Elle ne souhaita pas mourir mais si le supplice était le prix à payer pour que son
amant continuât à l’aimer."
Tout est donc avant tout le fruit d’une interprétation intellectuelle: "O sentait que sa bouche était belle, puisque
son amant daignait s’y enfoncer… " ou encore "Oserait-elle jamais lui dire qu’aucun plaisir, aucune joie, aucune
imagination n’approchait le bonheur qu’elle ressentait à la liberté avec laquelle il usait d’elle, à l’idée qu’il savait
qu’il n’avait avec elle aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon, dont sur son corps, il pouvait
chercher son plaisir."
La sanction est plus floue quant au deuxième récit, qui se présente comme une suite, et dont O. reste l’héroïne,
"Retour à Roissy" précédé d’un texte qui éclaire les "circonstances" des deux romans, une partie de la biographie
amoureuse de l’auteur. "Suite" en réalité ne convient pas. Dans sa très belle postface, Pieyre de Mandiargues
pose la question, faisant remarquer que "Retour à Roissy" est peut-être un chapitre, initialement retiré, d’Histoire d’O,
ou encore que l’auteure a proposé, juste avant la table des matières, une autre fin au livre, dans laquelle O. se donne
la mort, interdisant ainsi toute suite.
Quoi qu’il en soit, d’un récit à l’autre, nous passons de l’équateur à l’Arctique, et le lecteur qui attendrait de trouver dans
le second les mêmes descriptions érotiques que dans le premier serait déçu, "Retour à Roissy" ne décrit plus dans le détail
les scènes sexuelles, mais dit le fait, jusqu’à réduire O. à une fiche anthropométrique.
Cette mutation théorique signe le changement de position subjective d’O. (et probablement de l’auteure).
Dans Histoire d’O, René, son amant, cède O. à sir Stephen, O. change alors d’objet d’amour, et elle se dévoue corps
et âme à la perversion de sir Stephen parce qu’elle l’aime. Elle se prête, plutôt qu’elle ne se donne, aux fantasmes de son
nouvel amant, elle les anticipe même, ou les complète.
Dans "Retour à Roissy", le tableau change, parce que l’amour d’O. se trouve miné
par une question qu’elle ne peut éliminer. Maintenant qu’elle est à Roissy, dans un bordel de luxe dont sir Stephen est
manifestement un des actionnaires, sinon le propriétaire, O. n’est plus sûre que, quand elle est livrée à d’autres hommes,
ce soit pour le "plaisir" de son amant.
O. sait désormais qu’elle est une marchandise, et que les flagellations qu’elle a subies étaient non pas pour satisfaire
la libido de son amant, mais des moyens pour ajouter de la valeur au produit qu’elle était devenue, objet sexuel silencieux.
"Retour à Roissy" est ainsi le récit d’un questionnement en cours qui cependant n’aboutit à aucune décision, même après
l’assassinat probablement commis par sir Stephen pour des motifs mafieux d’un homme, Carl, auquel il l’avait livrée.
Le livre s’achève sur un non-lieu: O. est libre de quitter Roissy, mais le fera-t-elle ?
"Les pages que voici, écrit-elle en exergue, sont une suite d’Histoire d’O, Elles en proposent délibérément la dégradation,
et ne pourront jamais y être intégrées." Ces mots tirent, pour l’auteure, la conséquence qu’O. n’a pas tirée: vanité,
pour une femme, de se consacrer à la satisfaction du fantasme imputé à l’homme qu’elle aime, parce que cet homme,
quel qu’il soit et même si son amour pour cette femme reste intact, est irréductible à la dite satisfaction.
Pauline Réage ouvre l’espace pour elle-même d’une jouissance qui ne se laisse pas chausser par la castration.
Sa soumission peut devenir passivité sans qu’il soit besoin d’un maître pour en garantir la qualité.
Jouissance de l’Autre à jamais Autre, et non pas de l’Autre réduit à l’Un.
Ainsi se nouent, une fois encore grâce aux lettres, l’impossible du fantasme et l’immortalité de la libido.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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En France, au début du xxie siècle, la littérature féminine populaire, jusque-là traditionnellement sentimentale, est devenue érotique. On pourrait voir dans cette nouvelle écriture féminine et son dire érotique, un double défi: s’emparer d’un sujet longtemps tabou et occuper un territoire précédemment réservé aux hommes. Éros est dans l’air, à notre ère. Vit-il un âge d’or ? Si l’on considère le déploiement de l’érotisme dans la littérature féminine populaire contemporaine et les articles et émissions consacrés à ce phénomène, on peut y voir, sans nul doute, une période faste. Distribuée longtemps sous le manteau, la fiction érotique s’est démocratisée et évolue à l’avenant, en expansion et en évidence sur les étalages et dans les vitrines. Quant au marché du livre, la production et la consommation de ce type d’écrits tiennent le haut du pavé et les libraires contribuent à sa considérable diffusion.
Nous assistons donc à une profonde transformation de la littérature féminine populaire en France, où les scripts permettent l’apparition d’une subjectivité désirante au féminin. Une des conséquences de cette parole féminine est d’abord linguistique: plus de dentelles pour nimber le désir comme à l’âge classique du roman d’amour obsédé par les bienséances et le happy end.
Par la libération de la parole et celle des pratiques sexuelles, les auteures sont devenues plus égrillardes: leurs écrits traitent à présent du sexe en termes crus, évoquent des expériences souvent peu communes dans une langue facile d’accès et primesautière. Le corps nu y est banalisé par son omniprésence: les pudeurs du discours ont disparu. Cet exhibitionnisme s’explique tout à la fois par le désir de satisfaire le voyeurisme du lectorat et le plaisir d’offrir son texte comme on donne son corps. "Nous voici arrivés à l’âge masturbatoire de la littérature", écrit Xavier Deleu. Le désir est compulsif, le sexe un besoin pressant, Les héroïnes délurées de la littérature post-moderne se libèrent de leurs pulsions charnelles. Dans les scènes de copulation, tout se passe comme si, pour affirmer la verdeur du désir féminin, les auteures se sentaient obligées de détailler la mécanique de l’acte sexuel.
Les romancières et la littérature féminine populaire s’adaptent à la nouvelle explosion des fétichismes et des obsessions. Dans la société contemporaine où la femme assume ouvertement ses pulsions, se livre aux pires turpitudes sans craindre les foudres d’un ordre moral désormais révolu, une nouvelle époque s’ouvre et donne une force noire au sexe. Le récit lubrique féminin, écrasé par la banalisation du sexe, est obligé d’aller aux extrêmes pour espérer frapper les esprits, appâter le chaland et parvenir à lutter contre la concurrence des images des films pornographiques et des sites web trash. Ne restait donc plus qu’à trouver le moyen, par des œuvres aguicheuses, de toucher un public de plus en plus large. Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont désormais inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis.
Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes
pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis.
Il y a là une nouvelle écriture érotique féminine, celle de la douleur et de la cruauté, d’une sexualité de la domination et de la soumission qui s’inscrivent en faux contre les évolutions libérales des sociétés démocratiques. Une mise en écriture d’expériences sexuelles débridées et une pratique à haute dose d’une obscénité fleur bleue mêlent mots doux et termes orduriers. Avant, de telles scènes, passées sous silence, existaient en creux dans les récits; à présent, elles occupent des chapitres entiers.
Le roman érotique féminin est bel et bien un avatar novateur du roman sentimental traditionnel:il a su adapter son contenu afin d’être en adéquation avec le monde contemporain. La clé du succès du récit féminin de l’étreinte réside en un juste dosage entre le SM et le côté fleur bleue. Et cette version hot de Cendrillon évoque le mélange de deux imaginaires, celui du X et celui du sitcom.
D’aucuns attribueront ceci à la difficulté d’innover dans un domaine par définition immuable on seulement la mécanique des corps n’a pas varié depuis les origines, mais les imaginaires érotiques qui ont nourri les littératures légères du libertinage comme celles du xxe siècle sont globalement restés les mêmes. Pour réussir à imposer une écriture originale, il faut un imaginaire hors norme, une fantasmagorie singulière qui est le propre des grands auteurs. Y a-t-il néanmoins des procédés spécifiques de l’écriture de l’érotisme au féminin?? Sarane Alexandrian et Francesco Alberoni voient, tous deux, de notables différences entre les textes lubriques féminins et masculins: l’homme étant davantage animé par des rêves de possession alors que celui du deuxième sexe est supposé faire davantage la part belle au désir de fusion, les textes "masculins" seraient plus dans la recherche de l’efficacité, dans l’envie d’aller à l’essentiel. La progression du désir que l’on trouve dans l’écriture féminine n’intéresserait pas les hommes; seules les romancières décrivent tout le chemin qui mène au lit. Quand le masochisme devient, comme ici, sentimental, il correspond bien plus au code du roman sentimental qu’à celui du véritable roman érotico-pornographique.
De femmes-objets, ces dernières sont devenues aujourd’hui des femmes-sujets qui construisent et assument, via leur sexualité, leur manière d’être au monde. Affranchies des luttes qui ont mobilisé leurs mères et leurs grands-mères, et du stigmate de l’infériorité longtemps attribué à leur sexe, ces auteures ont le sentiment d’être libres de choisir leur existence, leur carrière, leur manière de s’approprier leur corps et celui de vivre leur sexualité. On peut néanmoins se demander si le libre arbitre est devenu pour les femmes un fardeau dont elles voudraient se délivrer par des fantasmes de soumission ou s’il faut y voir, au contraire, un signe de la liberté d’accéder enfin, sans complexes, à leur propres désirs.
Or, qu’il soit le signe de l’échec ou du triomphe du féminisme, ce qui frappe dans cet érotisme nouveau, c’est à quel point, il est le symbole d'une littérature prometteuse.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Esclave en fuite. Pas de liberté pour l'esclave cérébral. On ne fuit pas ses fantasmes, ils nous tiennent enchaînés. On se révolte parfois, on croit briser les chaînes et courir au loin. En vain. On retourne toujours tôt ou tard tête baissée et tremblant devant celles ou ceux qui incarnent l'invisible maitre dont l'aiguillon nous taraude sans cesse. Au désespoir de finir entravé se mêle l'amère satisfaction des brimades et de la souffrance. Tel un Spartacus symbolique, il a fallu voir sa compagne défoncée par un taureau, dans l'arène devant les spectateurs, pendant qu'attaché on ne pouvait s'empêcher de bander. Il a fallu fuir, honteux et presque nu, dans la forêt du monde, dans l'obscurité des bois, dans les broussailles hostiles qui lacèrent le corps. Et être traqué et repris par ses maîtres, gémir sous la torture et le fouet, être enfermé dans de sombres cachots et finir empalé ou sur la croix. Oui, l'esclave en fuite ne peut échapper...
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Voici un petit texte écrit il y a bien longtemps et qui fonde toute ma pratique… Peut-être aidera-t-il certaines personnes…
BDSM signifie : Bondage Domination Soumission Sadisme Masochisme
1_ D-S n'est pas S-M :
Le sadomasochisme consiste à jouir de donner (sadisme) ou recevoir (masochisme) la souffrance.
Une relation de domination peut devenir S-M mais pas forcément...
Le D-S est pour ainsi dire un jeu de rôle, un cadre formel de libération et de désinhibition des partenaires l'un par l'autre.
Là ou un couple ordinaire pourra prétendre tout partager de ses fantasmes sans jamais savoir si c'est vrai, chacun gardant peut-être une certaine réserve, le format D/s permet une libération progressive de cette réserve par l'abandon de l'un aux ordres de l'autre....
2_ Un(e) soumis(e) n'est pas un(e) esclave. (sauf si elle le souhaite)
la soumission est toujours offerte, jamais exigée.
la soumise l'offre à son maître comme condition préalable à la relation, c'est pourquoi c'est à elle de mettre le marqueur de sa condition lorsque son maître lui demande. (vous pouvez lui tendre son collier, lui demander de vous ramener le symbole de votre autorité, une cravache par exemple, pour démarrer une séance de "jeu". Poser l'ambiance est indispensable, utiliser des accessoires est un moyen simple de parvenir à de bons résultats...)
En se soumettant, la soumise libère son maître (si tant es qu'il en ai besoin) qui pourra à son tour la libérer des limites qu'elle s'impose malgré elle.
il s'agit de la libérer d'elle-même, d'où l'utilité de ramener régulièrement la soumise à un état d'objet, état qui la libère d'une volonté qui va contre ses désirs.
3_ Tout refus d'obéir provient d'un excès du maître.
la soumise peut toujours tout refuser mais lorsqu'elle sort ainsi de son rôle, cela autorise le maître à la punir.
non pas de manière revancharde ou pour lui faire du chantage (bien que la menace puisse avoir un effet érotique, son usage doit rester mesuré) mais pour réaffirmer le cadre de la relation et la soumise recevra sa punition avec plaisir afin de réaffirmer son adhésion. Une punition doit donc toujours être d'un degré inférieur à ce que la soumise a refusé. (avec possibilité de jouer sur l'intensité)
A noter, certaines soumises plus libérées que leurs maîtres se font provocantes, elles veulent être punies et cherchent donc des punitions d'un niveau supérieur à ce qu'elles refusent...
4_ il n'y a pas de règle, pas de limites.
les mots de sécurité seront généralement réservés aux pratiques S-M (à cause des risques de blessures)
la séance consistera, après la mise en condition préalable, à des défis que la soumise devra relever, il s'agit de transgresser progressivement ses limites en lui imposant ce qu'elle désire faire sans jamais l'avoir osé.
Jouer en public, discrètement ou ouvertement; être offerte à d'autres partenaires, s'ouvrir à d'autres sexualités ... les possibilités sont innombrables. au maître de deviner les désirs secrets de sa soumise et de les libérer comme elle a libérer les siens en lui autorisant toutes les audaces...
5_ aller doucement.
Une relation D/s offre un cadre qui autorise toutes les transgressions mais le processus de désinhibition est progressif.
Pour les premières séances, il faut commencer par se familiariser avec ses rôles respectifs. Se parler, créer un contexte, une ambiance propice, par exemple la soumise peut vouvoyer son maître en continue ou pendant les séances, il peut lui faire faire des tâches habituelles en les sexualisant, la traiter comme un objet pour qu'elle s'habitue à son rôle, s' approprier son corps en jouant à lui refuser la jouissance par exemple... Bref il faut être imaginatif et rester à l'écoute de sa/son partenaire.
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La beauté de l'endroit semblait émerveiller Charlotte. C'était une vaste cave voûtée
aux murs de pierres apparentes. Des cierges ornaient chacun des angles, pendant que
les flammes des longues bougies blanches tremblaient sur l'or des pierres centenaires
en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes; l'endroit paraissait avoir été
conçu depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus
secrets, les messes noires et autres rituels sataniques. La lumière mordorée teintait
sa peau, son corps nu se colorait de poudre d'or. Je lui liai les chevilles avec des lanières
de cuir reliées par des chaînes aux murs de pierre. Je saisis ensuite ses poignets, que
j'écartai en croix, comme ses cuisses, et emprisonnai dans des bracelets d'argent pendus
à des fers fixés exactement à la clé de voûte. Charlotte désirait être fouettée par moi,
s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre
femme de surcroît, sa Maîtresse. J'accrochai sur la pointe de ses seins et les petites lèvres
de son sexe des pinces dont le poids entraînait sa chair vers le sol. Le premier coup
s'écrasa séchement contre sa poitrine. Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant
aux fers qui la tenaient écartelée. Je la fouettai avec application, en prenant soin de cingler
chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent
nettes . Les cinglements précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement,
le haut des cuisses, le renflement de son ventre. Son corps se tendait en une supplication
muette. Vingt, trente, quarante coups; elle ne comptait plus. Sur la pointe des pieds, elle
ondulait au bout des liens, le ventre creusé, les muscles tendus. Aux brûlures locales qu'elle
avait d'abord éprouvées, s'était substituée une intense chaleur, comme si elle avait exposé
sa chair à un âtre crépitant. Elle la sentait palpitante, écarlate du feu qui la consumait.
Par défi, elle plongea son regard dans le mien; nous ne nous lâchâmes plus des yeux
tout le temps que dura la flagellation. Tout à coup, son corps fut traversé par une fulgurante
colonne de lumière rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre
comme une énorme boule de feu.
Le plaisir et la douleur fusionnèrent et explosèrent ensemble. Charlotte hurla de nouveau,
mais de plaisir cette fois. Je cessai aussitôt de la flageller pour contempler les longues
estafilades, zèbrant sa peau nacrée, stigmates du cuir des lanières du martinet, et de sa
soumission à l'être aimé.
Hommage à Charlotte.
Ecrire l’érotisme, la sexualité est un art délicat, auquel les écrivains s’essaient, avec plus ou moins de bonheur.
Langage explicite, cru, trash ou au contraire poétique, raffiné, elliptique et suggestif: chacune, chacun s’approprie
la sensualité, le péché de luxure, selon sa sensibilité, son style ainsi que son époque.
Bizarrement, alors que le sexe n'a jamais été aussi envahissant, il ne s'est jamais trouvé autant de personnes
pour déclarer l'érotisme en voie d'extinction. Pour Anne Garréta, nous vivons une désérotisation du monde,
accompagnant son désenchantement.
L'isolement, le sentiment de ne pouvoir établir un contact en profondeur avec d'autres êtres humains,
telle est, semble-t-il, la maladie de notre temps; il en irait aujourd'hui de l'existence sexuelle comme
de ces lieux de mémoire qui ne sont plus que des motifs d'attraction et d'animation.
Jean-Jacques Pauvert qui, par son travail d'éditeur et sa célèbre
"Anthologie historique des lectures érotiques", a tant fait pour le libertinage et la galanterie déclarait
dans son dernier livre que l'érotisme, sous sa forme littéraire, était mort et enterré.
Tout en dénigrant les tenants d'une sexualité froide et vulgaire,
Pauvert dénonçait la pauvreté d'une littérature flasque et répétitive,
incapable de donner un vrai souffle à l'écriture du choc amoureux.
Faut-il voir un paradoxe dans cette opposition entre un exhibitionnisme permanent transformant l'individu
contemporain en voyeur consumériste et un désenchantement sensuel dont le grincheux croit deviner
l'odieux visage partout ?
Faut-il s'étonner d'un côté de voir le corps banalisé par son omniprésence et de l'autre la littérature incapable
de sublimer la mécanique du désir et de l'union sensuelle ?
La question manque d'autant moins d'intérêt que le lecteur français s'est depuis longtemps accoutumé à l'idée
que sa langue était la mieux faite pour célébrer la fusion des corps et le commerce amoureux.
À la lecture de Jean-Jacques Pauvert ou de Sarane Alexandrian, l'amateur de gauloiseries se laisse volontiers
persuader que l'extraordinaire littérature érotique de tradition française prouve la suprématie de la culture amoureuse
hexagonale sur toutes les autres, alors que la Renaissance a célébré la sensualité italienne, que la période Ming
finissante a été celle d'une véritable floraison d'œuvres érotiques en Chine et alors que le XIX ème siècle a été celui
de l'épanouissement érotique anglais, encouragé par le succès précurseur de John Cleland et de sa fameuse "Fanny Hill."
Ce chauvinisme mutin est néanmoins bien compréhensible quand on songe à la superbe histoire du libertinage
et aux raffinements que le marivaudage a pu atteindre dans les boudoirs du XVIII ème siècle, de Sade à Laclos.
Peut-être que sous sa forme furieusement amorale aussi, le libertinage a montré l'extraordinaire puissance
de la grivoiserie au point de pousser les tenants de l'ordre ancien à vouloir interdire des ouvrages décrivant
avec un peu trop de talent et d'acuité les affreuses débauches du clergé et les abominables frasques de la cour.
Il est sans doute logique, en clair, que nombre de critiques aient essayé de rattacher l'avalanche d'ouvrages
pornographiques publiés depuis peu à la longue histoire littéraire érotique de la France. Mais n'est-ce pas
un contresens grave que d'imaginer Virginie Despentes dans la descendance de Louise Labé ou Michel Houellebecq
dans les pas d'Andréa de Nerciat ?
La révolution sexuelle a fécondé toute la littérature. Au moment même où les œuvres sèches des années structuralistes
se sont effondrées pour laisser place à un retour au réalisme, parfois direct, parfois compliqué de jeux spéculaires et de
trucages au troisième degré, le sexe a naturellement colonisé les pages des romans de la rentrée.
La littérature peut-elle prétendre dire quelque chose du monde sans parler de cette extraordinaire mutation des mœurs ?
La littérature classique est donc devenue de plus en plus sexualisée, obligeant la littérature galante à monter en gamme,
si l'on peut dire, et offrir des textes trash ou nerveux pour se démarquer.
Tous ces bouleversements qui, dans les magazines, nourrissent dossiers spéciaux et enquêtes inédites
ont également suscité, sur le même mode mi-journalistique mi-sociologique, toute une littérature flirtant avec l'essai
de comptoir ou la réflexion de bas étage sur la sexualité des temps nouveaux. Quoi que l'on pense de ses œuvres,
force est de constater que les succès publics de Houellebecq viennent d'abord de l'intérêt général pour les choses
du sexe et pour l'analyse des mœurs.
À défaut, peut-être, d'être les meilleurs amants du monde, les Français ont une passion historique pour tout
ce qui a trait à l'amour, et notre longue histoire littéraire en ce domaine prouve que les délices de la chair aspirent
à se faire matière à textes, gagnent à être doublés par les mots. Entre Michel Houellebecq et Virginie Despentes,
entre Catherine Millet et Catherine Breillat, la littérature du sexe aujourd'hui hésite entre le récit et la spéculation,
entre le roman et l'analyse, pour faire réfléchir tout en faisant frissonner, parfois pour séduire, plus souvent pour
surprendre, sinon pour écœurer.
C'est que l'écriture érotique, hier maudite, aujourd'hui dévitalisée, change de statut en quittant le second rayon.
Reconnue, plébiscitée, elle se voit vidée de sa force transgressive. Elle doit apprendre à exister par elle-même sans tirer
de son interdiction ou de sa charge subversive, désormais improbable, sa raison d'être.
Le sexe n'est plus ce grand impensé radical, ce territoire secret que chacun découvre dans le silence de la nuit en luttant
contre les puissants effets de la honte et l'épouvantable poids des névroses. Dans le mouvement de l'explosion hédoniste
et des mots d'ordre au jouir sans entraves, il devient un élément essentiel de l'épanouissement de l'être.
Hier attaqué, sali, moqué, il est aujourd'hui aseptisé, branché.
Cette révolution oblige toute la littérature galante à se reconstruire.
Quand l'expression est gracieuse et de tonalité euphorique, on croit y percevoir la marque de l'érotisme.
Quand la langue est obscène, vulgaire, acharnée à décrire une sexualité violente, on pense y deviner la signature
de la pornographie. Mais toute la littérature lubrique depuis ses origines met en échec cette dichotomie artificielle
dans la mesure où la grâce et le graveleux s'entre-mêlent sans fin dans les chefs-d'œuvre du second rayon.
L'écriture du sexe n'est plus, loin s'en faut, une écriture de la fête des corps et des vertiges de l'amour.
S'il reste heureusement des auteurs de la célébration des chairs, ils sont souvent perdus dans la masse
des déçus de la sensualité ou des ennemis de la douceur.
Le sexe colonise les pages de la littérature mais ce n'est plus pour y être encensé dans les champs
sémantiques de l'extase et du ravissement. L'écriture légère et galante a laissé la place à une sombre "spermathorrée."
Il y a nécessité à lier l’érotisme à l’émotion, à l’amour, au choix d’un être unique, personnalisé et individualisé,
pour que le genre érotique retrouve ses lettres de noblesse, de Pauline Réage à Thérèse Leduc en passant par
Françoise Rey ou Eva Delambre.
En 1988, une jeune femme âgée de trente deux ans, déboula sur la scène littéraire avec un court et fulgurant roman
au titre sanguinaire, "Le Boucher."
Publié sous un pseudonyme, qu’elle conservera ensuite, emprunté d’une nouvelle de Julio Cortazar
("La Lointaine, Journal d’Alina Reyes"), écrit en une semaine pour participer à un concours de littérature érotique,
alors qu’elle était étudiante à Bordeaux.
Elle défraya la chronique et s’imposa d’emblée comme l’un des plus importants auteurs contemporains.
Provocante et inattendue, Alina Reyes livra au lecteur un récit en forme de conte allégorique,
celui de l’initiation sexuelle d’un petit chaperon rouge sensuel aux prises avec un loup qui a tout de l’ogre.
Servi par une écriture charnelle, organique et métaphorique, "Le boucher" est un roman qui parle autant
à la tête qu’au ventre, invitant à plusieurs niveaux de lecture.
L'auteure a écrit un livre charnel au sens premier du terme.
Un roman sur la chair, la viande,à la fois humaine et animale.
À travers le personnage d’un boucher et de l’atmosphère d’une boucherie, elle retranscrit avec originalité,
au plus profond cette conscience du corps, de notre peau dans toute sa nudité, sa fragilité et sa sensualité.
Si cela peut surprendre de prime abord, le lecteur se rend compte très rapidement que cette métaphore,
cette allégorie fonctionne admirablement bien.
Elle parvient à transfigurer les gestes, les odeurs et les abats en une chorégraphie et une esthétique des plus sensuelles.
L’histoire en elle-même est très simple et peut rappeler d’une certaine façon "Bonjour tristesse"
de Françoise Sagan dans une version érotique.
Une jeune fille, étudiante aux beaux arts, va perdre son innocence le temps des vacances d’été alors
qu’elle occupe un job de caissière chez un boucher archétype même de la sexualité dans sa plus vulgaire obscénité
qui fera son éducation sexuelle.
En filigrane, elle raconte également sa relation avec son petit ami Daniel qui ne la satisfait pas vraiment.
En jouant sur l’imaginaire et les fantasme de son héroïne, Alina Reyes fait peu à peu monter la tension érotique
entre la jeune fille et le boucher qui s’apparente à une sorte d’ogre gargantuesque et semble tout droit sorti d’un
tableau de Botero. Elle démontre comment ce qui est répugnant ("son gros ventre moulé dans son tablier tâché de sang,
ses propos graveleux aussi gras que la charcuterie qu’il vend") devient excitant.
Le cadre même de la boucherie est propice à une série d’allusions suggestives: le billot, les lames des couteaux
qui fendent les chairs et sont extraites de leurs fentes en bois, le va et vient de la lame qu’on aiguise,
le premier rayon de soleil qui darde entre les branches, les viandes comparées à des bijoux vivants, le rose, le rouge,
l’odeur de la viande crue, la viande palpitante du bœuf, les croupions des animaux, les couilles de bélier,
le saucisson qui ressemble à un pénis et jusqu’aux ébats au milieu des abats (la pièce de boucherie représentant
la part la plus intime des animaux) dans la chambre froide entre le boucher et sa femme.
L'image évoque une scène du film "Paris" de Cédric Klapisch où de jeunes mannequins bourgeoises aguichent
des manutentionnaires de marché, dans une chambre froide à Rungis, au milieu des morceaux de viande qui pendent.
Le désir un peu tabou va donc crescendo.
("mon sexe me montait jusqu’à la gorge ") jusqu’à la scène clé du roman dévoilant le passage à l’acte.
Une scène intense et très belle sous la douche, où tendresse, bestialité et désir se mêlent pour une apogée orgasmique.
"Le savon faisait une mousse fine et parfumée, un réseau arachnéen de petites bulles blanches flottant sur la peau
mouillée, comme un tapis de douceur entre ma paume et ses reins."
Le roman s’achève étrangement comme un rêve éveillé dans une communion avec la forêt, la "terre chaude",
alors que la narratrice se donne à un autre homme dans un fossé.
Cette fin n’est pas sans rappeler le truïsme de Marie Darrieussecq où la femme renoue avec sa nature,
une errance onirique débutant au bord de la mer et donnant lieu à quelques passages évocateurs:
"La mer n’arrêtait pas de baver, à se branler sans cesse contre le sable, à courir après sa jouissance.
J’avais toute la nuit entendu la mer rêver sur de durs coussins, la forêt tressaillir." ou encore
"La nuit vibrante et scintillante était passée sur moi, je l’avais bue à larges goulées, j’en étais pleine."
Dans ce court récit, Alina Reyes évite l’écueil pornographique et développe une langue poétique au plus près
des sensations où se mêlent réminiscences érotiques de son enfance et apprivoisement des pulsions sexuelles
de jeune fille de son héroïne.
Aucune vulgarité dans l'écriture pourtant explicite, l'auteure demeure toujours dans une délicatesse toute féminine
avec une plume oscillant entre douceur et sauvagerie.
Un roman réenchantant le sexe, montrant la beauté de la chair, salué par le prix Pierre Louÿs de la littérature érotique.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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On met un oiseau en cage pour éviter qu'il s'envole et qu'il s'échappe. De même, on encage le sexe d'un soumis pour éviter qu'il bande et qu'il jouisse hors de propos. Les maîtresses savent que le soumis qui est libre, est libre de désobéir. Le soumis obéit jusqu'au moment où il désobéit. Après un temps de douce quiétude, il finit toujours par retomber dans l'excitation et ne peut s'empêcher de recommencer à se toucher. Et il reprend ses mauvaises habitudes, il passe son temps à rechercher le plaisir dans des séances de masturbation forcenée, malgré l'interdit qui pèse sur elles. Les maîtresses le savent et souvent elles ferment les yeux. Le soumis pervers se hâte d'engranger ces moments de plaisir furtifs, mais intenses, car, en son for intérieur, il redoute sans cesse le moment où il sera privé de sa virilité pour une coque ou une cage cadenassée dont la clef sera entre les mains d'une Maîtresse intraitable. Par ailleurs, comme tout malfaiteur, il se rassure en se disant qu'il en aura bien profité, lorsqu'il finira par être pris. Au demeurant, il y a de fortes chances qu'il finisse par avouer lui-même, à cause de sa mauvaise conscience et pour donner à sa Maîtresse des preuves éclatantes de sa soumission. Bref, une Maîtresse qui veut garder un soumis, a tout intérêt à l'encager, fermement et définitivement. C'est d'ailleurs le désir souvent le plus profond du soumis, un fantasme extrêmement puissant chez lui, tout du moins tant qu'il peut se masturber longuement en vivant presque en esprit sa frustration. Étrange délire de prendre un plaisir infini à rêver qu'on ne pourra plus en prendre ! Mais une fois encagé, le soumis découvre la réalité, il est comme enterré vivant, il se débat sans pouvoir se dégager, il oscille entre la colère et une douce résignation, parfois satisfait, parfois furieux. Mais d'une part, il n'a qu'une peur, celle de perdre sa Maîtresse et, de l'autre, il a à cœur de la servir avec application et dévouement. Ce dévouement qu'il accorde à sa Maîtresse, est d'autant plus marqué que, ne pouvant plus se vidanger, il se retrouve tout le temps dans la situation d'un homme qui désire une femme et qui fait tout pour lui être agréable dans l'espoir d'obtenir bientôt ses faveurs. La Maîtresse apprécie la délicatesse constante de son soumis, elle peut tout demander, tout exiger, tout ordonner, il sera constamment son valet, son jouet, son esclave. Mais certains redoutent que le sexe du soumis s’atrophie s'il reste définitivement encagé. Peut-être, mais qu'importe puisque son sexe n'a plus à servir, puisque sa Maîtresse me couche jamais avec lui. Après tout, le maitre ne dort pas avec son chien. Le soumis, pour ainsi dire émasculé, accepte son sort. Et la Maîtresse peut toujours s'adonner au jeu cruel de lui faire miroiter quelques instants de liberté un jour plus ou moins prochain… Le soumis est ainsi condamné à ramper aux pieds de sa Maîtresse, fébrile et désemparé, regrettant l'époque désormais résolue où son sexe pouvait bander librement et lui-même se branler longuement, faute de mieux, en rêvant au corps inaccessible de sa Maîtresse.
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Un premier rendez-vous est souvent décisif, une première séance ne l'est pas moins. Le soumis attend avec autant d'impatience que d'appréhension ce moment-là. D'un côté, il espère la réalisation des fantasmes qui le taraudent quotidiennement et viennent polluer ses moments de libres ; de l'autre, il ne sait encore à quoi s'attendre de la dureté d'une Maitresse et de ses propres réactions. Il attend et son imagination bouillonne, il se voit traité comme il l'espère avec toute la rigueur qu'il croit pouvoir supporter, avec les poses et les objets qui accompagnent immanquablement le cérémonial DS. Certaines Maitresses aiment tester auparavant en virtuel leurs futures proies pour jauger leurs capacités d'obéissance, leur réel désir, la soumission à leurs caprices ; certaines Maitresses aussi se dévoilent en révélant leurs penchants et leurs préférences. Elles avouent parfois leur propension à une certaine cruauté ou encore leur désir de se défouler dans le lâcher-prise de leur.s soumis et de se libérer, par là, des tensions accumulées dans le quotidien de leur vie. Le soumis donc attend déjà partiellement informé des tendances de la Maitresse qu'il va bientôt rencontrer ; il s’apprête à lui obéir, à porter la laisse et le collier comme un animal de compagnie, à marcher à quatre pattes devant elle, à lui offrir son cul pour qu'elle le domine, à souffrir et même à prendre une raclée avec la cravache pour qu'elle se défoule totalement. En attendant, il ne peut que se demander comment il réagira, le moment venu, quand ses fantasmes adviendront et qu'il souffrira dans sa chair lacérée...
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Cette année cela va faire deux ans que nous sommes ensemble.
Jamais, sauf durant mes années d’adolescente,
je n’ai été si longtemps avec un homme.
Pour les autres, nos proches, nos amis, nos familles, nous somme un couple.
Un peu étrange, certes, non pas parce que nous ne sommes pas mariés,
ça c’est depuis longtemps entré dans les mœurs,
mais par notre mode de vie,
le fait que nous soyons « ensemble » sans l’être vraiment,
chacun avec son appartement, sa vie,
comme un jardin secret qui n’appartient qu’à lui.
Pourtant, même s’ils ignorent tout de notre vie intime,
de la façon dont nous vivons ensemble nos désirs, nos fantasmes
et que nous les traduisons en actes,
la plupart jalousent ce lien si fort qui nous unit.
Je le lis dans leur regard, lorsque nous sommes ensemble.
Quand ils nous envient ce que nous sommes l’un pour l’autre,
Toi pour moi, moi pour toi.
Toi à la fois tendre, drôle, attentif,
ta façon de montrer ta fierté d’être avec moi,
et le désir que tu éprouves pour moi.
Et moi, libre et belle de lire ce désir dans tes yeux,
fière que tu me présentes comme ta « compagne »
et du désir des autres qui ne me posséderont jamais.
Indépendante et libre je l’étais avant toi.
Cette liberté, cette indépendance, je les porte toujours en moi
mais transcendées désormais, grâce à toi.
Maintenant que portes closes, dans le secret de l’alcôve,
et les profondeurs de mon sexe,
je suis ton esclave et que je t’appartiens.
Depuis que nous nous sommes rencontrés,
que pour la première fois, j’ai voulu « appartenir » à un Homme,
tu m’as fait évoluer, grandir, mûrir.
Tu m’as donné confiance en toi, en moi, en nous.
Tu m’as ouvert de nouveaux horizons,
en m’apprenant la jouissance de servir ton plaisir,
et à m’assumer telle que je suis,
rebelle et soumise,
femme et femelle,
ton égale devant les autres,
ton esclave quand nous sommes seuls.
Tu sais qu’il est des mots tels que « je t’aime »
que j’ai du mal à prononcer.
Parce que trop souvent ils sont faux, mensongers,
ou juste incapables de rendre compte de la réalité, de la complexité des sentiments.
Mais à l’aube de cette nouvelle année,
ces mots je veux les crier à la face du monde.
Je t’aime pour ce que tu es, ce que tu as fait de moi.
J’aime ta façon d’être, ta tolérance, ton écoute.
J’aime ton intelligence des êtres et des choses.
J’aime être avec toi, que nous soyons ensemble.
J’aime nos sorties, nos virées, nos ballades.
quand tu me prends par la main, ton sourire, nos fous rires.
J’aime nos échanges dont je sors enrichie.
J’aime l’homme que tu es pour moi,
respectueux, tendre, attentif.
J’aime le Mâle que tu es pour moi,
ton corps, ton sexe et la brutalité de ton désir.
Oui, je t’aime, Maxime.
Merci.
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Maitresse DouceEmprise et moi on se connait depuis presque dix ans. A l'époque Elle était soumise, en couple, j'étais engagé moi aussi de mon côté. On est rapidement devenus amis, puis amants, même si souvent on se voyait pas pendant des mois. Quand on se retrouvait, chacun en étant libres, on couchait ensemble, et on se faisait des séances BDSM ludiques. Mais rien de durable. Deux soumis ensemble c'est pas très complémentaire.
Cet hiver on s'est retrouvés, et ça a dérapé une fois n'est pas coutume. Je l'ai embrassée, j'en avais tellement envie. Pourtant ce dîner, je m'étais dis que ce serait en tout bien tout honneur. Tu parles, à chaque fois je me noie dans ses beaux yeux noirs.
Quelques jours après on reparle BDSM par sms. L'un comme l'autre on pratique plus pour x raisons, mais l'envie est toujours là, sous jacente. J'hésite, je suis en phase découverte avec une fille en même temps....je le lui cache pas. Je sais pas trop ce que je veux, construire une relation vanille, ou être le soumis de Maitresse qui débute dans la domination. Les deux en même temps, c'est pas moi, j'en suis bien incapable. Alors je tente ce début de relation vanille, Elle a respecté mon choix, en maintenant le contact avec moi.
Mon histoire n'est qu'une passade qui ne fonctionne pas, pour une raison entre autres, je pense beaucoup à Elle. Mon envie de soumission que je croyais endormie est toujours là, sous jacente. Chassez le naturel, et il revient à triple galop. Alors je reviens vers Elle, penaud. Maitresse le savait, bien qu'Elle pensait que ça prendrait plus de temps. Et nous commençons en virtuel, en parlant beaucoup, quotidiennement. Me voilà pris dans sa toile délicieuse, sous son emprise....
Quelques jours ont passé qui nous ont paru des semaines, bref, le décors est planté! Chacun sait que le cadre est pas idéal, je ne peux vous expliquer pourquoi mais on est pas au domicile, et c'est compliqué de jouer sur place sous peine d'être surpris. Et par dessus le marché, on a tous les deux les crèves. Ha, j'avais oublié de vous dire que cette histoire était pas la plus glamour qui soit. Vous me direz au moins, ça sent le vécu!
De son côté Elle a pas beaucoup dormi, pensant trop à moi, trop mimi ça me touche. Moi a contrario je suis quelqu'un de très zen, mais j'avoue que la tension est montée à mesure des kilomètres. J'ai fait une course que j'avais en retard pour le 31, et zut, y a des bouchons! Si je suis en retard, je serais puni, même si le kiné a du retard aussi de son côté.
Elle me fait monter dans sa chambre, j'attend sagement car Elle a pas finit de se préparer. Lorsqu'enfin Elle sort de la salle de bain, je me sens tout intimidé. Je me met à genoux face à Elle. C'est marqué dans mon contrat, Elle me veut plus bas en privé, et que je al salue ainsi. Elle m'ordonne de lui mettre ses bas, c'est érotique, et j'en profite pour déposer deux trois baisers sur une jambe. Quand je suis soumis, je suis plus timide, alors je ne dis pas grand chose, je préfère la laisser mener le conversation et lui répondre. Je fais son lit à sa demande là encore, puis on boit une bière qu'Elle m'a demandé d'acheter. Elle s'étend sur le lit un moment, moi avec, et en profite pour mettre des coups de pied dans ma queue qui est encagée. premiers moments d'émoi. Puis on fume à la fenêtre, le temps qu'Elle décide à quelle sauce Elle va me manger. Le temps qu'Elle inspecte aussi ma cage, et me remette des petits coups de pied dedans, alors que je suis à genoux à ses pieds, les jambes écartées, le jean baissé. Je n'aime pas le ballbusting, mais Elle ne frappe pas fort, et je lis un grand plaisir dans ses yeux à me tourmenter ainsi. J'aime aussi pas mal je dois l'avouer, la température monte même s'il fait un froid de canard sur le balcon, et Elle m'attire la tête entre ses cuisses, qu'elle resserre dans une délicieuse étreinte, en cet instant je suis comblé......
Finalement Elle décide que nous allons sortir, en voiture hop! Sur la route Elle me fait arrêter pour acheter des préservatifs. C'est trop tôt pour aller manger, alors Elle va me dominer. Elle m'a demandé de prendre un bandeau, mon plug, la cravache, des pinces à linge, la roulette de wartemberg, un collier en cuir. Tout ça est discret, ça rentre dans mon sac de sport.
On est sortis de la ville, un peu au hasard et on cherche un endroit propice...le début d'une allée d'une grande propriété fera l'affaire, un peu à l'écart de la route. Je vais passer à la casserole. Oui mais comment? Elle a sa mobilité réduite, dehors ça caille sévère, et il fait nuit noire. Dans la voiture y a pas de place, ou très peu.......tant pis on va se débrouiller. Dans la voiture, c'est plus de nôtre age il parait, mais quand on a trop envie.......
Elle m'enlève la cage, me fait poser mes mains sur le côté. Je comprend qu'elles doivent y rester. Je ferme les yeux, et lui offre mon excitation. Mon poste CD crache un vieux ska japonais avec entrain et mon vit palpite fort. Ma Maitresse prend les pinces, et m'en pose une petite ribambelle sur les couilles. Sacrément mordantes pour des pinces à linge, c'est vrai mais je l'avais oublié. Alors je pousse des gémissements réguliers. Dans ses mains, le collier en cuir. J'imagine qu'Elle va me le passer autour du cou, mais en fait non.
L'espace est réduit pour me fouetter, entre le volant et le siège, et je suis pas dans le bon sens. Qu'à celà ne tienne, elle le déplie tel un ceinturon, et me fouette les cuisses avec. Fort. Elle alterne entre la droite et la gauche. Les pinces me font un mal de chien, je lui dis et Elle me les enlève, magnanime, mais une par une....avec un malin plaisir à me faire plaisir. Elle se repaît de ma douleur, et je vois bien qu'Elle se découvre un peu sadique. La dernière pince glisse et peine à s'enlever, aouuuuuuuuu. Pour le coup je souffre vraiment, et ça m'arrache un cri. Faut dire que je suis pas un vrai maso. Elle me dit que je suis douillet, je le pense pas, mais bon, je dis rien, et je la laisse faire.
Maitresse DouceEmprise reprend son fouettage de mes cuisses, et me repose deux pinces, mais cette fois sur mes tétons, qui sont très érogènes, et plus résistants. Elle évite soigneusement ma queue et mes bourses, préférant les malaxer, les posséder, les serrer. Après tout, j'ai signé. Tout ça lui appartient à présent. Je la sens qui se penche sur moi. Elle me suce le bout du gland par moment, et plaf.... plaf...j'ai droit à des coups plus appuyés. C'est pas la zone la plus érogène pour les recevoir, mais j'ai pas le choix, et suis très excité. Je suis pas un vrai maso, je suis fier de lui offrir ma douleur, surtout qu'en même temps, Elle me tient par les couilles, et me donne du plaisir. C'est un délicieux mélange de plaisir et souffrance.
Elle se saisit de l'écharpe que j'ai amenée en guise de bandeau. Je suis à présent totalement aveuglé, et Elle trafique je ne sais quoi à côté. Finalement je dois ouvrir grand la bouche, et Elle m'y fourre sa culotte. En cet instant je me sens plus que jamais son soumis. J'adore......et la voilà qui reprend ses coups sur mes cuisses un moment, tout en me donnant des petits coups de langue. J'ai cru que c'était avec le collier en guise de ceinturon...mais en fait Elle a changé d'instrument et me cravache. Un court instant Elle me glisse:
"Tu as pas oublié que tu devrais être puni hein?"
J'ai pas oublié. En arrivant, Elle n'était pas prête, et m'a envoyé acheter des bières. Quand je suis monté la rejoindre dans sa chambre, Elle m'a fait attendre. Mais c'est son droit. Moi, j'avais quand même quelques minutes de retard, Elle me l'a fait remarquer et je serais puni plus tard....
Déjà que je lui en devais deux, là ça fait trois.
Mais j'en recevrais qu'une aujourd'hui. Elle prend soudainement la roulette, et la passe sur mes cuisses en alternant. Elle appuie un peu, mais ça reste supportable, surtout qu'elles sont déjà chaudes. Je m'attend à recevoir les pics sur ma queue, mais finalement Maitresse m'épargne ça. Elle sait que je n'aime pas trop cet instrument, je l'ai pris seulement pour son plaisir à Elle.
Elle me masturbe un peu fort en même temps, et ça y est.....je suis au bord! Elle le comprend à mes gémissements dans sa culotte et s'arrête, fermant le collier autour de mon cou. Alors Elle prend d'autorité ma main droite pour que je la doigte, et je la sens trempée, surexcitée. Depuis plusieurs jours je sais qu'Elle n'en peut plus....
Elle me demande d'ouvrir la portière, tant pis si je me caille et de l’honorer avec ma langue. J'ai froid au cul, le devant des cuisses en feu, je bande bien fort, et j'obéis. Elle plonge mon visage sur sa chatte, je la lèche avec ardeur, avec bonheur. Maitresse me demande de la lécher plus fort, alors j'y vais avec toute la langue. Quand Elle appuie sur ma tête, j'adore, et me sens à ma place. Je suis son esclave sexuel, à sa place entre ses cuisses. Elle se masturbe en même temps, et me demande de mettre les doigts, mmmmmmmmm....j'obéis, et je la vois prendre son pied. Elle exige d'avoir ma queue en Elle. Moi qui avait pris des préservatifs effet naturel, j'aurais peut être pas du, car si ma position pour la satisfaire est très précaire, avec le genou gauche dans le vide, mon plaisir monte très vite, trop vite. Je lui demande de m'enlever les pinces aux tétons car c'est plus compliqué pour me retenir avec. Surement aussi les quelques jours de cage, et son petit jeu. Elle m'a déjà mis au bord......du coup je la lime doucement, de façon irrégulière. C'est pas l'idéal, je me sens con comme ça, et je fais ce que je peux pour la satisfaire. Finalement je sens que je vais exploser et lui dit:
"Non! T'as pas le droit!"
Elle me l'a crié dans le feu de l'action, en serrant très fort mon téton droit, ce qui n'arrange rien pour me contrôler, alors je coule un peu, et ne bouge plus, fiché en Elle, alors qu'Elle continue de se masturber en même temps.
"Tu as jouit mon soumis?"
Je lui explique brièvement que non, pas vraiment, j'ai ressentit un semblant d'orgasme ruiné. J'ai à peine débandé, repris la contrôle finalement, et je continue à lui faire l'amour doucement un moment.
"Reprends avec tes doigts si c'est compliqué."
Ça l'est, surtout la position, d'autant que j'ai de plus en plus froid, au cul, mes jambes sont dehors faut il le rappeler. Je continue quelques secondes....
"Reprends avec tes doigts et ta langue."
L'ordre est sans appel cette fois, je me retire, et plonge à nouveau le visage dans sa chatte offerte. Ses cris sont plus forts, Elle prend un instant ma tête pour la frotter sur sa chatte, appuie à nouveau et je m’étouffe à moitié dedans. Elle est trempée et croit que je lui ai mis qu'un doigt...en fait il y en a trois! Finalement je la sens qui vient, et un orgasme dévastateur la prend dans tout le corps. Ses cuisses se referment autour de ma tête, contractée un moment dans un délicieux étau. Elle appuie avec force sur ma nuque, je suis littéralement prisonnier de ses cuisses.
Finalement son étreinte se relâche alors qu'Elle reprend ses esprits, et se rassoit comme il faut. De mon côté je suis toujours aussi excité. Ma queue a repris toute sa vigueur, mais j'ai vraiment froid. Impossible de remettre ma cage, alors Elle me demande de me plugguer devant Elle avant de repartir. Je sors de la voiture, y met du gel, et m'empale avec en quelques secondes. Elle apprécie le spectacle, et nous repartons. Allons donc au resto......sur le trajet j'ai mal au ventre. Surement à cause du plug, en même temps je suis aussi un peu malade. Heureusement que c'est pas très loin, car j'en peux plus, j'ai presque des crampes à l'estomac en arrivant.
Bien sur Maitresse me laisse aller aux toilettes pour l'enlever et me soulager, mais en échange Elle m'ordonne de remettre ma cage. Il faudra que je remette le plug régulièrement pour m'habituer me dit Elle. Je percute à ce moment seulement que j'ai toujours mon petit collier en cuir au cou. J'ai beau avoir un certain nombre d'années d'expérience dans le BDSM, porter un collier en cuir devant des gens non initiés j'avais jamais fait. Pas de réaction des gens autour.....comme quoi on se fait souvent une montagne pour pas grand chose. Au début je me dis que les gens autour ont peut être vu, ou qu'ils regardent. Mais probablement pas, c'est sur.
Heureusement, mon ventre me fiche la paix, et je mange pour la première fois de ma vie une poutine québécoise. On passe un moment ensemble, on discute de tout et de rien, et finalement nous rentrons tranquillement. Je me sens bien, et lui glisse que je l'aime, parce qu'après tout, j'ai juste envie de lui dire. Je garde mon collier devant les gens qui fument en bas sans trop de soucis, peut être que je m'habitue. Mon faut dire que ma chemise le cache un peu.......sauf que là l'attache est devant. Maitresse me le fait remarquer et je panique un court instant. Finalement nous nous abandonnons....Elle a gardé la clé de ma cage. Ça aussi c'est une première pour moi, je n'y ai plus accès.
Dès que j'arrive on s'appelle, on échange nos impressions. Ce qui nous a plu, ce qui nous a moins plu. Certes le cadre et les conditions étaient compliqués. Mais on le savait tous les deux, et je m'étais pas fait de film avant en m'attendant à quelque chose de précis au risque d'être déçu. On a quand même passé un bon moment, et à présent on attend qu'une chose, que d'ici quelques jours ou semaines Maitresse rentre chez Elle, ou bien on ira chez moi. Cette fois, on aura la place, la chaleur, le matériel, et l'intimité. Ses envies et ses fantasmes sont débordants, je m’attendais pas forcément à ça d'ailleurs. Mon petit doigt me dit qu'Elle va peut être m'emmener plus loin dans l'asservissement que ce que je pensais, mais ça c'est une autre histoire, une page blanche qui reste à écrire.
Là tout de suite maintenant, Elle m'ordonne d'en faire le récit. J'ai une plume certes, mais ça fait des années que je m'en sers plus trop.....pas grave, j'obéis, dont acte!
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"Le sexe ne saurait prospérer sur la monotonie; sans inventions, humeurs, sentiments,
pas de surprise au lit; le sexe doit être mêlé de larmes, de paroles, de promesses,
de scènes, de voyages à l'étranger, de nouveaux visages, de musique, de danse, de vin."
En Avril 1940, un homme d'affaires anonyme commanda à Henry Miller des écrits érotiques
pour un dollar la page afin de satisfaire sa libido "intellectuelle."
Miller vit l’écriture sur commande comme une insulte à son talent.
Il demanda alors à Anaïs Nin, son amante, de le remplacer.
C’est ainsi que s’ouvrit la voie de la littérature érotique féminine.
Le mystérieux commanditaire exigeait que les écrits soient expurgés de poésie.
"Laissez tomber la poésie et les descriptions autres que celles du sexe. Concentrez-vous sur le sexe."
Anaïs Nin accepta l'exigence et étudia le Kamasutra tout en s'inspirant des aventures amoureuses
de ses amis proches.
Trente ans plus tard, en les relisant, elle décida de les publier.
Constitué d’une quinzaine de courtes nouvelles, "Vénus Erotica" entraîne le lecteur dans
des fantasmes improbables pour l'époque, dérangeants parfois, mais toujours excitants.
Il ne s’agit pas d’une littérature classique mais bien d’une utopie de la sexualité.
Chaque rencontre est une osmose, un voyage vers l'inconnu, une félicité des sens.
L'ouvrage est voluptueusement hédoniste, un véritable remède à la monotonie de la vie.
Si l’acte sexuel demeure le centre de chaque histoire, il est le prétexte pour brosser le portrait des personnages.
Anaïs Nin fait preuve d’une imagination débordante pour entraîner le lecteur dans la vie sulfureuse de ses héros.
Chaque nouvelle raconte un personnage à travers sa sexualité et parfois certains se rencontrent.
Les récits comme les corps s’entremêlent.
L'auteur sait retranscrire les subtilités du désir, le plus souvent féminin.
Plus qu’une description anatomique, crue et froide, elle soigne les mises en scène
en les rendant surprenantes et débridées.
Elle décrit la bisexualité féminine, non pour exciter la lecture masculine mais pour raconter les désirs au féminin.
C’est là un des plus beaux paradoxes de la genèse de l'ouvrage.
La littérature érotique féminine est née d’une commande d’un homme en recherche de perversité,
à une femme romantique qui écrivit:
"Seul le battement à l’unisson du sexe et du cœur peut créer l’extase."
Peu de femmes avant elle avaient abordé la littérature érotique.
Le domaine était réservé aux hommes.
Ainsi naquirent ces nouvelles empreintes d’exotisme et de style.
Les émois de l'hermaphrodite Mafouka sont d'une grande modernité, autant que la passion de Marcel.
Le lecteur suit, de nouvelle en nouvelle, des personnages récurrents comme Bijou ou le Basque,
dans des contextes imaginaires où les femmes sont au cœur du fantasme masculin ou féminin.
Toutefois, on ne peut s’empêcher de sourire à la lecture de quelques-uns de ces récits,
comme "L’Anneau", dans lequel un homme enfile un anneau dit de mariage sur son pénis.
Malheureusement, il n’avait pas anticipé certains développements.
Si l'ouvrage possède un charme certain, il demeure difficile à juger car il énonce d'emblée sa faiblesse.
Il a été écrit sur commande avec pour consigne explicite d'expurger tout lyrisme.
L'auteur ne disposait pas dans ces conditions de toute liberté créative.
Cette retenue imposée brida son imagination.
Anaïs Nin avoua en préambule que son érotisme manquait de profondeur.
Se plaignant également à la relecture d'une précipitation de style et d'intrigue.
Ces défauts incontestables sont certainement à l'origine du succès que le livre rencontra à sa sortie.
La littérature érotique est un exercice délicat.
Il exige un savant mélange de provocation et d'esthétisme,mais surtout de spontanéité.
Grâce soit alors rendue au commanditaire.
Car Anaïs Nin, fort heureusement, a surtout, de ces exaltations enivrantes et pleines d’affolants désirs,
de ces transgressions adorables, de ces amoralités vertigineuses, brossé le tableau intime d’une femme.
Ces moments de chaleur haletants, mêlés d'érotisme subtil,
où l’on devine l'auteur excité par le développement ardent de ses propres idées,
constituent des sommets de langueur et de plaisir où les sens sont fidèlement retranscrits,
où les intentions et les fantasmes sont des projecteurs efficaces de représentation pour le lecteur.
Il perçoit la lubricité envoûtante des corps en appel, en s’insinuant dans des esprits noyés de
visions comme autant d’appâts irrésistibles.
Il suit le langage intime des sensations et leur rapport ambigu aux dominations et aux soumissions,
sans ambages, sans fausse vertu, sans construction excessive, avec passion et avec fièvre.
La femme se révèle non pas féministe fabriquée de toutes pièces, mais suave et bâtie
de volontés profondes comme des gouffres moites d’instincts et de pulsions.
C’est en ce sens, une femme libérée que ces récits érigent avec grandeur,
libérée non pas de la brutalité de l’homme, mais de sa propension à taire sa nature,
bridée par ses retenues sociales, jetée sur la réalité de ses désirs élémentaires.
Proclamer qu'une femme soit aussi une béance exprimant à grands cris le vœu primordial
d’être durement possédée et remplie.
C'est ce qu'Anaïs Nin a su oser hautement déclarer, en s'inspirant d’elle-même comme modèle,
à une époque de pseudo-maturité émancipatrice qui n’en était encore qu’à ses balbutiements.
La véracité de cette situation est plus élevée qu’on ne l'imagine.
Sand, Colette, Duras, Sagan se dissimulaient toujours quelque peu,
seule la parution de leur journal révélait leur intimité véritable.
On devine une femme sensuelle, bouillante, et libre,
en parfaite harmonie avec son corps.
En littérature, cette entreprise d’étonnante franchise est précieuse.
Il est rare de livrer l’ambivalence de ses sentiments plutôt que de les dissimuler.
Il fallait du courage pour oser écrire à cette époque de telles pages.
Anaïs Nin était une femme libérée et, inconsciemment peut-être, a-t-elle permis à des générations
de jeunes filles de prendre connaissance de leur condition d’égale à l’homme et de jouir de leur corps.
"La plupart y prennent plus de plaisir. Cela fait durer plus longtemps.
Mais moi je ne peux plus le supporter. Laissons-les jouir de leurs sensations;
ils aiment rester assis là, les hommes avec leur verge raide et les femmes
ouvertes et trempées de désir, mais moi, je veux en finir,
je ne peux plus attendre."
L'extrait résume les divergences entre la femme de lettres et son commanditaire.
D'une rencontre fortuite ont jailli de beaux textes à la fois sensuels et crus,
jubilatoires et poétiques, mettant à l'honneur le plaisir féminin.
Libérer la parole, c’est libérer les corps, continuons sur le chemin ouvert par l'auteur.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Je suis consciente du risque que je prends en publiant ces lignes.
Elles me vaudront sans doute d’être clouée au pilori
par tous les bien pensants de tout poil et de tout sexe
les féministes en tout genre
qui veulent à tout prix que chacun(e) rentre dans leurs schémas prédéfinis.
Peu importe.
Pour moi, le bdsm c’est d’abord la liberté de choisir ce que l’on veut être,
pour soi-même, et dans mon cas, pour celui qui me possède.
Depuis l'adolescence, je suis accro au sexe et au Mâle.
J'assume ce que je suis,
une chienne, une salope, soumise, nympho,
capable de se lâcher complètement lors de ses plans cul.
En même temps, je suis d'un tempérament plutôt réservé, pudique.
Avant de connaître Maxime, mes échanges avec les mecs qui me baisaient
se limitaient à cadrer nos jeux, ce que nous allions faire,
les limites à respecter pour celui auquel je donnais l’illusion de me dominer.
La seule chose qu’ils connaissaient de moi
c’était un prénom qui n'était pas le mien et un numéro de portable,
où me joindre pour un plan cul.
Hormis cela, je ne leur parlais jamais de mes désirs, des mes fantasmes, de mes craintes,
limitant mon expression au dialogue des corps.
En même temps, je n'en éprouvais pas le besoin.
Mon rapport aux hommes était purement utilitaire,
je ne me donnais à eux que pour jouir d'eux, le temps de nos ébats.
Et il n'était pas question pour moi
de leur offrir autre chose que mon corps et mes trous,
puisque je n'attendais rien d'autre d'eux que leur sexe et du plaisir.
C'est Maxime qui le premier a voulu et su m'apprivoiser,
voulant tout savoir, tout connaître de moi,
avant même notre première rencontre.
J'ai appris avec lui à parler de sexe,
à lui confesser mes envies, mes désirs, mes craintes,
parfois jusqu’au bout de la nuit,
m'obligeant à exprimer ce que je n'avais jamais su dire.
Et ce n'est que lorsqu’il a jugé en savoir assez de moi,
qu'enfin il a accepté de me rencontrer.
Grâce à lui j'ai compris la nécessité pour le Maître,
de tout connaître de son esclave, de ses sentiments, de ses désirs, de ses doutes aussi.
Parce que le pouvoir passe par la connaissance de l'autre,
de ses rouages, de ses motivations intimes.
Dominer une femme, au delà de la possession physique,
c'est aussi pouvoir la manipuler, jouer de ses désirs, de ses frustrations,
dans l'intérêt de celui qui la possède et in fine le sien.
J’ai compris que mon Maitre avait besoin de tout savoir de moi,
pour lui d’abord, pour tirer de moi le maximum de plaisir pour lui.
Mais aussi pour moi, pour que dans l’usage qu’il ferait de son esclave
il sache jusqu’où pouvoir aller trop loin.
N’en déplaise aux bien pensants, une relation bdsm
n’a rien à voir avec l’égalité des sexes.
C’est un jeu de pouvoir, de manipulation et de séduction,
dans lequel le Mâle recherche d’abord son plaisir,
grâce auquel la soumise jouit de ce qu’elle est pour lui.
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"Qui donc pourrait lui reprocher des actes que, seules, avaient exigés d'elle des cellules dont
elle n'était pas comptable ? Elle avait le droit que chaque animal possède de connaître
le spasme sacré qui, au printemps, fait tressaillir la terre d'un humide tremblement."
"Belle de Jour" (1928), construit sur la personnalité secrète d'une femme,
constitue l'une des œuvres les plus originales de Kessel, dans le destin tragique d'un couple solaire,
courant vers l'abîme, tenaillé entre un amour immense et l'exigence inapaisable des sens.
La belle Séverine est l’épouse très réservée du brillant, jeune et séduisant chirurgien Pierre Sérizy.
Sous des airs très prudes, la jeune femme est en proie à des fantasmes masochistes
qu’elle ne parvient pas à assouvir avec son mari.
Lorsque Henri Husson, un ami du couple, cite le nom d’une maison de rendez-vous,
Séverine s’y rend, poussée par la curiosité.
Elle devient la troisième pensionnaire de Mme Anaïs, présente tous les jours
de la semaine de quatorze à dix-sept heures, sous le nom de "Belle de jour."
Dans le très court prologue du roman, une enfant de huit ans, du nom de Séverine, dans le couloir
de l´appartement de ses parents, est prise de force par un plombier venu réparer la salle de bains.
"Elle se débattit," Puis, "soudain, Séverine ne se défendit plus,elle était toute raide, blanche;
l´homme la déposa sur le parquet, s´éloigna sans bruit".
Dans la douce intimité d'un appartement parisien, Séverine Sérizy attend Pierre, son mari.
Séverine admire Pierre, un homme raffiné, cultivé, un chirurgien réputé sur la place de Paris.
Il a toutes les qualités que l’on attend d’un mari, attentionné, respectueux et ambitieux.
Pourtant Séverine n’est pas heureuse.
Car l’amour qu’elle porte pour Pierre est devenu platonique.
Elle ne veut lui offrir que son âme, et pas son corps qui est contingent et faillible.
La pureté de l’affection qui unit le couple est trop grande pour laisser place
à l’immédiateté du plaisir.
Derrière la personnalité trouble de Séverine, un masochisme sourd bestialement sous
la respectabilité de façade.
Les paroles sulfureuses d’Henri Husson réveillent la sensualité sauvage qui sommeille dans son corps.
Husson raconte ses sorties dans les bas fonds de Paris, ses visites régulières dans les maisons closes,
notamment celle de Madame Anaïs.
Son désir répugnant, ses mains baladeuses, lui procurent pourtant un désir inexplicable.
Séverine ne comprend plus son cœur, ni son corps.
Survient l’événement déclencheur, une congestion pulmonaire.
La convalescence passée, sans pour autant cesser d´aimer tendrement son mari,
elle fait comprendre à Pierre qu´elle n´a pas besoin de lui.
Bien que peiné, Pierre respecte le souhait de sa femme.
Curieusement, de son côté, Henri Husson ne cesse d´envoyer des fleurs à Séverine.
Malgré le peu de sympathie qu´il lui inspire, elle consent à le revoir, et découvre qu´il l´importune moins.
Elle apprend alors qu´une amie commune, par nécessité, se livre à la prostitution,
en fréquentant une maison de rendez-vous.
Dès lors, ayant appris par Henri Husson, l´adresse d´une maison similaire où il se rendait autrefois,
Séverine n´a plus qu'une obsession s´y rendre.
Et à son tour, craintive mais désireuse de comprendre ce que son corps lui commande,
elle se livre à la prostitution volontaire, d´abord occasionnellement, puis régulièrement
tous les jours, dans un établissement tenu par Madame Anaïs.
Elle va donc mener une double vie en se prostituant la journée et rentrer le soir à 17 heures
pour rejoindre Pierre.
17 heures passées, Belle de jour s’évanouit et laisse place à Séverine,
l’épouse aimante, sincère qui retrouve son mari, pour une soirée tendre, un dîner entre amis.
Séverine semble avoir trouvé son équilibre, entre les lumières rouges de l’après-midi
et la tranquillité d’une vie d’épouse bien rangée.
Son corps ne vibre désormais qu’auprès du vulgaire et s’exalte dans la bassesse.
Ses fantasmes sont liés à un désir de soumission.
"Le sentiment qu’elle eut de devenir une machine impure la fit frémir encore d’humiliation perverse."
Elle recherche des hommes rudes, brutaux, au physique grossier, à l'opposé de son mari parfait et lisse.
Malgré l’intense culpabilité la taraudant vis à vis de Pierre, la prostitution devient rapidement une drogue
dont rien ne peut la détourner.
"la véritable intoxication de Séverine, où l'habitude tenait plus de place que le plaisir."
Séverine n'atteint le plaisir que dans l'avilissement et la soumission.
Peu à peu, elle plonge dans la déchéance.
De passes sordides en humiliations, chaque jour elle s’enfonce dans ses fantasmes morbides.
Apparaissent Hippolyte, un malfrat et son acolyte Marcel, un second couteau aux dents d’or.
Ce dernier tombe sous les charmes de Belle de jour et l'entraîne, pour la première fois, à extérieur des murs
protecteurs de chez madame Anaïs.
Séverine ne maîtrise plus sa destinée.
Elle redoute le chemin tortueux qu’elle emprunte, mais ne parvient pas à faire marche arrière,
cherchant, toujours plus de noirceur dans sa vie.
Les description des virées nocturnes dans le milieu parisien sont d’une puissance effrayante.
Elle découvre un monde d'hommes dangereux, oisifs, menaçant et brutaux, aux antipodes
de son univers ouaté et confortable.
D'épouse incomplète, elle devient une épouse infidèle et souillée.
Elle vit dans la terreur que son secret soit découvert.
Écartelée entre le vice et la vertu, son existence bascule dans le drame.
Tout s’effondre quand Séverine est reconnue par un des amis de son mari, lui même client de la maison close.
Un après-midi, se présente à la porte de la rue Virène, Henri Husson.
Il a reconnu Séverine, un mot de sa part et Belle de jour sera découverte.
C’en sera fini de l’amour de Pierre, de cette double-vie qu’elle aime tant.
Mais Husson ne dit rien et repart.
C’est de la bouche de Pierre que Séverine apprend l’existence d’un rendez-vous entre les deux hommes.
Séverine n’a plus d'autre choix: elle doit faire appel à Marcel qui tient toujours un couteau à disposition.
Marcel n’en demandait pas tant.
Il surprend les deux amis et se jette vers Husson mais manque son coup.
C’est Pierre qui reçoit dans la tempe la lame froide du cran d’arrêt.
Séverine est dévastée.
Pierre est à l’hôpital et Marcel en prison.
Henri Husson accepte de se taire, tout comme Marcel.
Mais la femme de chambre des Sérizy l'a reconnu à ses dents en or sur une photographie
du journal et prévoit d'avertir la police.
Séverine vit donc dans l'angoisse que sa double vie s'étale à la une des journaux.
Elle finit donc par lui avouer la vérité.
Non pour être pardonnée, pas davantage par besoin de la confession.
Mais par impossibilité de maquiller en vertu l´opposition entre l'assouvissement cru de ses sens
et le désir le plus tendre de son cœur.
Paralysé à vie, Pierre ne pourra plus jamais marcher, comme Clifford, le mari infirme de Lady Chatterley.
Ils partiront vivre sur la Côte, mais il ne lui adressera jamais plus la parole.
La fin du roman est d’une cruauté infinie, son mari Pierre devient la victime muette des excès de sa femme,
tous deux se retrouvant enchaînés dans une double culpabilité inextricable sur fond de rancœur et de fatalité.
Kessel ne raconte pas tant l'histoire d'une précieuse devenue prostituée par choix, que le destin tragique d'une femme.
Comme un mal viscéral qui, une fois assouvi, n'est jamais assez parti ou assez présent, devenu inhérent à sa raison.
Elle doit, à n'importe quel prix, non pas être possédée par n'importe qui,
mais être totalement dépossédée d'elle-même et de son mari.
"Elle n’était pas venue chercher rue de Virène de la tendresse, de la confiance, de la douceur,
cela Pierre lui donnait, mais ce qu'il ne pouvait pas lui donner: cette joie bestiale, admirable."
Le récit, écrit dans un style poétique et épuré, sous la plume raffinée de l'auteur, offre au lecteur
des moments d'introspection suspendus dans le temps, décrivant avec finesse la scission entre
cœur et corps, entre sentiment et plaisir.
Le roman, en respectant autant le fond que la forme, révèle les traumatismes d'un enfermement bourgeois,
drainant absences et solitudes, faisant naître le besoin de la vitalité par la salissure et la maltraitance.
L'opus intimiste et subtil, dénonce pudiquement, l'échec d'une assise bourgeoise confortable,
engendrant ennui et protocole, alimentant un inconscient revanchard, rêvant d'un autre monde transgressif.
"Belle de jour" avec éclat, suggère plus qu'il ne montre en insistant sur l'antinomie de Séverine,
magnifique blonde, bourgeoise, désœuvrée, riche, distinguée, frêle et pale dont l'inconscient en révolte
contre une sécurité devenue invivable, apprécie d'être rudoyée sans ménagement par le rustre ou l'obèse.
Un contexte protecteur sans étincelles fabrique en parallèle la quête d'un statut, celui d'un être humain
préférant l'approche perverse et virile que le modèle courtois.
Publié en 1928, l'ouvrage a choqué par les mœurs qu'il décrivait; il n'a plus ce pouvoir maintenant,
mais il conserve une force qui rend encore sa lecture troublante. Luis Buñuel l'a adapté au cinéma
en 1967 et a remporté le Lion d'or à la Mostra de Venise.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Tu es l’Homme, le Mec, le Mâle
dorénavant mon Maitre,
et ton sexe te donne tous les droits.
J’ai désiré, souhaité, voulu devenir ton esclave.
Tu m’as prise comme telle,
tu m’as appris le culte de ton corps,
la vénération de ta queue
et tu me possèdes désormais.
Je ne suis pas ton égale, mais ton esclave.
Je l’ai voulu, choisissant librement de me donner à toi,
renonçant pour toi à tous mes droits,
parce qu’une esclave n’a pas de droits.
Elle est à la disposition de celui qui la possède,
courtisane, chienne, pute,
dédiée au plaisir de l’Homme,
à la jouissance du Mâle.
Tu décides seul de l’usage que tu fais de mon corps,
de mon sexe, de ma bouche, de mon cul.
Il ne sont que les instruments de ton plaisir,
sur lesquels tu exerces ton pouvoir,
ce dont tu sers pour expérimenter tes désirs,
laissant libre cours à ton imagination perverse.
J’ai voulu, librement, que ton autorité sur moi soit absolue,
que tu puisses jouir de moi sans retenue,
exerçant tes prérogatives de Mâle,
en tous lieux, à tout moment, en toute liberté.
La seule liberté qui compte désormais pour moi
c’est la tienne, celle du Mâle.
J’ai décidé de ne me soumettre qu’à une seule loi, la tienne,
celle de ton plaisir, de tes désirs, de ta jouissance.
C’est la seule qui compte dorénavant pour moi.
Elle n’est pas gravée définitivement dans le marbre,
mais ne dépend que de toi, de tes envies, de tes pulsions.
Elle est ce que tu décides, ce que tu veux, ce que tu m’imposes.
Tu es en droit de tout me demander,
de tout exiger de moi,
de punir toute désobéissance, tout manquement de ma part
de la manière que tu jugeras appropriée.
Ton plaisir est un apprentissage.
A toi de me dresser à te satisfaire,
à coups de bite et de cravache.
Tu es en droit de te montrer sévère, voire même injuste,
et tes décisions sont sans appel.
Si tu penses que je dois être punie
je dois me soumettre au châtiment que tu as décidé,
avant de te témoigner ensuite ma reconnaissance
de faire en sorte que je progresse
toujours et encore dans ma soumission à toi.
Toi seul est en droit de me juger, selon les critères qui sont les tiens.
Je te dois respect et dévotion, obéissance absolue
peu importe ce que tu exiges de moi,
puisque tu peux tout exiger.
Ta violence est légitime puisque c’est celle du Mâle.
J’ai accepté de la subir en me donnant à toi.
Tu n’as pas t’en justifier,
mais simplement à me l’imposer.
« La propriété est un droit, inviolable et sacré ».
Ce droit, c’est le tien désormais.
Aucun homme avant toi ne m’a jamais possédée.
Ils croyaient que je me donnais à eux, c’est moi qui les utilisait,
décidant de ce qu’ils pouvaient m’imposer
fixant le cadre, dictant les règles.
J’ai appris d’eux le plaisir, la jouissance,
les désirs et les perversités du Mâle,
pour pouvoir me préparer à toi.
Pendant longtemps, passant d’un mec à l’autre,
je t’ai attendu, rêvé, désiré, fantasmé.
jusqu’à ce que nous rencontrions enfin.
Tu as su me séduire, m’apprivoiser, me conquérir,
faisant tomber une à une
toutes les défenses que je m’étais construites,
pour me protéger, éviter de m’engager.
Tu as pris le temps de me donner confiance,
en toi, en moi,
pour que je sois totalement libre
de choisir de m’offrir à toi
avant de m’accepter comme ton esclave.
Je t’appartiens désormais.
Par tous mes trous, toutes les fibres de mon corps.
Tu es l’Homme, le Mec, le Mâle, mon Maitre.
Tu as tous les droits sur moi.
A toi d’en abuser, pour ton plaisir et le mien.
Je me prosterne devant toi.
Merci de me permettre d’exister pour toi.
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Il est hors de question pour mon Maître de me laisser partir sans me découvrir dans ma nouvelle combinaison que j'a acheté sur ses conseils. Il me connais bien et nous aimons nous concerter l'un l'autre pour l’acquisition de nouveaux "jouets". Je lui réclame à ce qu'il reste dans la pièce pour m'observer me changer...mon côté exhibitionniste refait subitement surface ! Il accepte volontiers, pour ma plus grande satisfaction. Je me sens exister quand il regarde sa petite chose évoluer sous ses beaux yeux clairs… J'enfile alors devant lui un harnais, composé de lanières élastiquées noires qui enserrent ma poitrine et une culotte ouverte, elle aussi avec des lanières noires et de la dentelle. Par dessus le tout je revêts la fameuse combinaison en vinyle. Sa particularité est qu'elle est ouverte au niveau du fessier... Monsieur m'aide à remonter la fermeture éclaire située au niveau de mon dos...et j'espère bien qu'il matait mon cul en le faisant ! Il a pris soin de me demander comment je me trouvais dans cette tenue...à voir mon sourire, il avait déjà la réponse ! Oui, je me sens très bien dans cette tenue de salope, me trouvant très désirable, ce qui est assez rare pour être souligné. Il me conforte dans cette idée en m'adressant de jolis qualificatifs. C'est toujours un ravissement d'être à son goût et cela me donne envie de l'aguicher, le provoquer et l'allumer, ce que je fais en lui tournant le dos et en me penchant en avant, lui laissant tout le loisir d'admirer à quel point sa soumise est ouverte et impudique. Mon Maître me demande alors de lui présenter le nouveau plug que nous avons choisi ensemble...il possède une bille lourde à l'intérieur qui se meut à chaque mouvement. Sa texture en silicone le rend très agréable au toucher, cela est semblable à une peau douce. C'est la première fois que Monsieur utilise cet objet soyeux et phallique pour me pénétrer doucement... Puis, me faisant pencher sur une chaise, mon Maître entreprend de me pilonner de manière virulente, par des à-coups très rapides...que j'aime avoir mes deux orifices remplis simultanément ! Je me sens littéralement saillie et remplie comme une petite chienne...mes jambes tremblent et vacillent sous le plaisir. Bientôt c'est la queue de mon maître qui prend la place du plug...je me fais enculer contre le mur de sa chambre ! Des coups de ceinture accompagnent maintenant ses coups de reins...ils s'abattent sur mes épaules et mes cuisses dans un claquement sec que j'aime entendre. La sensation est mordante...excitante ! Il me demande si tout va bien, je lui réponds : "encore"...….. Monsieur me demande ensuite de lui tendre la spatule en bois que j'ai apporté de chez moi à sa demande. Me faisant mettre les mains derrière la tête, il fait claquer le large ustensile de cuisine alternativement sur chacun de mes seins qui rougissent et deviennent sensibles, avec les pointes très dures...Je remarque qu'il donne un rythme régulier à ses gestes, pour mieux le rompre et me surprendre. l'exercice se corse quand il me demande de déclencher moi-même le moment de la claque grâce à une parole..."cela est plus difficile qu'il n'y parait" me fait il remarquer. Je deviens la véritable actrice de ma propre soumission, (ce qu'il aime à cultiver), osant prendre le contrôle à la place de mon Maître. Du moins, c'est l'impression que j'ai, oubliant sa perversité éducative préméditée, car après m'avoir conditionné à endurer la spatule sous le déclenchement sadique de mes propres mots, celui-ci ne manque pas par vice, de s'arroger le droit d'abattre parfois la spatule aussi soudainement que sèchement. Je l'entends encore me dire:" Ohhhh, navré ma swann, je voulais m'assurer que cet objet fonctionne bien !!" Il n'y a pas de doute que je penserais à lui désormais quand je cuisinerais à l'aide de cet objet. Sans doute d'ailleurs, était-ce là une perspective recherchée par mon guide ! A plusieurs reprises dans la journée j'ai réclamé l'urine de mon Maître. Nous avions déjà pu aborder ce sujet ensemble. Monsieur m'a fait m'exprimer sur mes motivations profondes pour s'assurer que je vivrais bien le moment. Il s'est montré curieux de la douche dorée que je ne perçois personnellement pas du tout comme une humiliation, mais plutôt comme une offrande. Tout ce qui sort de la queue de mon Maître m'attire et je n'éprouve aucune réticence. Comme je vous l'écrivais précédemment, je n'hésite plus à lui faire part sans honte de mes envies, même les plus sombres. Il aura attendu que je me lave sous la douche pour m'y rejoindre afin de réaliser naturellement ce fantasme, me confiant avec franchise et humilité que c'était la première fois qu'il expérimentait ce domaine. Nous voilà comme Gainsbourg et ses pisseuses ! Il m'a agréablement surprise car il a très facilement réussi à libérer sa vessie, à déverser son jet chaud et puissant sur ma poitrine, de manière très respectueuse...tout en gardant sa prestance et sa superbe. Il me fait penser à ces magnifiques statuts antiques de Dieux grecques… Pour avoir déjà pissé devant mon Maître, à sa demande et sous son contrôle, aussi bien dans la nature que sur un trône, je sais à quel point il peut être troublant de se sentir regardé. Il penche la tête en arrière comme pour mieux savourer sa délivrance. J'étais aux anges dans mon asservissement, en tant qu'urinoir, mesurant ma progression...Elles étaient là ces fameuses goutes d'or, sensuelles et érotiques, clapotant sur ma peau… Je suis ravie de pouvoir partager avec lui cette expérience. Simultanément, des filets d'eau s'invitaient dans ma bouche depuis le pommeau de douche et je me suis mise à rêver que peut-être la prochaine fois son fluide pourrait couler sur ma langue… Toutefois, quand il a eu terminé, j'ai hésité à le prendre en bouche pour le nettoyer. Je n'ai pas osé...freinée par je ne sais quelle limite imaginaire, par une morale puritaine qui voudrait que l'on taise l'adoration pour cette partie de nous qui nous échappe. Je me remaquille, enfile un jean et un pull : au revoir la soumise...bonjour la mère de famille respectable. Monsieur, toujours gentleman, me raccompagne jusqu'à ma voiture. J'ai du mal à le quitter. Une dernière étreinte, un dernier baiser et je m'éloigne pour reprendre la "tranquillité" de mon quotidien. Je suis restée plusieurs jours sur mon nuage, en ayant du mal à atterrir… Je retiendrais de cette journée mémorable que la confiance en l'autre permet d'ouvrir de nouvelles portes. Nous sommes capables d'aller loin tous les deux et cela me réjouis pour la suite. L'idée n'est pas d'aller vers une course effrénée pour repousser nos limites, mais plutôt d'écouter de plus en plus nos profondes envies et de les mettre en œuvre ensemble. Ces merveilleux souvenirs vont m'aider à patienter jusqu'à la prochaine entrevue…qui arrivera très bientôt... Swann
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Nous avions convenu tous les deux avant cette entrevue que nous laisserions libre court à nos pulsions, lui réclamant même d'être bousculée, malmenée, d'être prise comme une pute, allant même jusqu'à fantasmer sur un simulacre de viol ou d'une partie de baise avec un chien !
A la rédaction de ces lignes, je me rends compte du chemin parcouru à ses côtés et de l'évolution que prennent mes envies. Il est clair que je n'aurais jamais osé aller dans ce registre il y a quelques années de cela, quand je n'étais encore qu'une novice. Les enseignements de mon guide portent leurs fruits et il m'accompagne volontiers dans la progression de ma servilité, en toute bienveillance. A la base nous nous définissons pourtant comme des romantico-pervers plutôt soft, nous octroyant cependant certaines parenthèses plus "hard", quand les envies sont communes et le consentement affirmé.
Voilà pourquoi quand il me balance à plat ventre, sans ménagement, sur le canapé situé juste en face...je ne suis pas du tout offusquée. Bien au contraire ! J'adore me faire exploiter par mon Maître adoré comme une vraie garce. Il agrippe très fermement ma tignasse, perdant sans doute quelques cheveux au passage, ma croupe offerte juste devant lui. Il me demande si j'aimerais me faire enculer et je répond par l'affirmative, trop excitée par cette perspective. N'y tenant plus, il me baise le cul en s'introduisant d'un seul coup entre mes fesses...Je me cabre et me raidie avec la sensation d'être écartelée, déchirée...je n'arrive pas...cela me fait mal et je suis contrainte de lui demander de s'arrêter, ce qu'il fait immédiatement. Je m'en veux d'avoir dû freiner nos ardeurs car je me sentais cérébralement très bien dans la situation...mais mon corps n'a pas suivi malheureusement. J'aurais voulu pouvoir l'accueillir correctement et nous offrir ce moment de total lâcher-prise. Je ne me sens pas la hauteur, j'ai peur de le décevoir et je suis vraiment désolée au point que je sens mes larmes monter. Mon Maître me serre un long moment dans ses bras pour me rassurer et j'apprécie la prévenance de chaque instant dont il fait preuve. Les paroles de mon complice sont douces et m'apaisent...il sait toujours trouver les mots en toutes situations. Il me fait comprendre que ce n'est pas de ma faute, que nous avons été pris dans le tourbillon du moment, que nous avons sans doute mal évalué la situation. Je n'ai pas envie qu'il se sente dans l'obligation de devoir s'excuser ou de voir poindre en lui la culpabilité alors que c'est moi-même qui lui ai demandé d'agir de la sorte. A mon tour de le tranquilliser en lui expliquant que je n'ai pas du tout mal vécu cet instant tant attendu et que cela ne me bloque pas tout pour la suite des événements. Je ne peux pas lui reprocher de réaliser mes fantasmes, ça n'aurait pas de sens. Je le prends comme un incident de parcours car on ne peut jamais tout maîtriser. Ce petit moment de flottement n'entame en rien notre désir l'un pour l'autre... au contraire. Je trouve que cela renforce nos liens. Il y a bien d'autres épreuves que nous avons traversées, dans nos pratiques BDSM aussi bien que dans vies personnelles respectives, et le fait d'avoir toujours pu compter l'un sur l'autre dans ces moments ne fait qu'entretenir une confiance et une complicité toujours grandissantes.
Mon Maître m'invite à le suivre dans sa chambre. C'est un endroit que j'aime beaucoup...car c'est une pièce intime et personnelle qui n'est pas accessible à tout le monde. Il formule à mon attention, de manière solennelle, une requête très claire, me demandant de me mettre complètement nue et de l'attendre sur son lit, comme une pute.
Je m’exécute, trop heureuse une fois de plus, de le sentir aller sur un terrain qui m'attire inexorablement...ne sachant pas toutefois quelle doit être l'attitude d'une fille de joie envers son client. Bien sur, j'ai quelques images qui me viennent en tête, comme celles du film "Leaving Las Vegas". Toutefois je ne peux que faire des suppositions, me projeter dans une situation qui me plait à imaginer. C'est un rôle qui me fait hautement fantasmer, que j'aimerais vivre un jour sous le contrôle de mon guide.
Je prends un immense plaisir à observer du coin de l’œil mon propriétaire qui retire ses vêtements un à un...mon Dieu quel corps il possède ! Les membres galbés, dessinés dans d’harmonieuses proportions... Il accepte difficilement mes compliments sincères sur son anatomie avantageuse, par humilité sans doute. Souvent je me sens illégitime, comme si je ne méritais pas d'être sous l’emprise d'un homme de ce rang. Il y a clairement un sentiment d'infériorité que je ne saurais expliquer et qui doit être lié à ma condition de soumise. Mais de plus en plus, je me trouve belle et je m'affirme au travers du regard qu'il porte sur moi. Il m'a beaucoup fait changer, au sens propre, comme au sens figuré.
Il me rejoint sur le lit pour me posséder à nouveau totalement, sans retenue... Je suis admirative de sa condition physique et de son endurance. Ouvrant ma gueule sous son visage, il fait d'abord couler des filets de salive jusqu'à moi, que je suis avide de boire, avant de cracher au visage de sa catin privative. C'est comme une récompense, un geste symbolique qui scelle notre duo. Il me gratifie de sa langue experte entre mes cuisses et sur mes pointes de seins durcies. Je ferme les yeux pour encore mieux savourer ses caresses.
L'occasion loupée de tout à l'heure me donne envie de lui démontrer que je suis capable de lui offrir mon petit œillet...A l'aide d'une poire de dilatation, mon Maître fait en sorte de me préparer convenablement...que c'est bon de le sentir enfin s’introduire dans ma cavité la plus resserrée, que je prends l'initiative d'écarter de mes mains...Des gouttes de sueur perlent de son front et viennent s'écraser sur mon dos... Je regrette de ne pas être contorsionniste, car j'ai la soudaine envie de lécher ce fluide... Je me rends compte que j’idolâtre tout ce qui provient de mon Maître et que j'ai aussi très envie qu'il me pisse dessus, ce que j'exprime à haut et intelligible voix.
J'écoute avec attention toutes ces perverses paroles, ses mots très crus qu'il déverse au creux de mon oreille, et qui ne font que renforcer mon désir. Prise d'une soudaine pulsion, je réclame à Monsieur de le sucer pour goûter la saveur de mon fondement sur son sexe... Je me vautre dans mes salaces et lubriques envies, dans une perte de contrôle qui me surprend agréablement moi-même. J’entreprends de prendre en bouche son appétissante verge raide, la faisant luire de ma salive... Je joue longuement de ma langue, de mes lèvres, de ma main qui l'empoigne... Je réclame son foutre que j'aime tant récolter...Je goûte ses testicules, aventure ma langue sur son périnée, frôlant son anus que j'aimerais lécher un jour...sa verge vient se loger tout au fond de ma gorge, je l'écoute me guider...je le sens palpiter et bientôt c'est une véritable explosion que m'offre mon Maître, que j'accueille dans ma bouche. Rarement je l'ai vu prendre un pied pareil…
Me gardant bien d'avaler sa crème, je continue doucement mes caresses buccales...avant de me saisir d'une de ses mains, et de déverser doucement en son creux, avec ma bouche, son sperme encore tiède. Je l'invite ensuite avec cette main souillée à me barbouiller les seins de son plaisir. A ce moment précis, je me sens pleinement utile en tant que soumise ! J'espère qu'il repensera à ce voyage d'une intensité rare à chaque fois qu'il sera dans son lit dorénavant ! Monsieur ne manque pas de me remercier pour cet exquis moment, toujours reconnaissant lorsque j’exécute parfaitement ses consignes.
Nous reprenons tranquillement nos esprit dans un moment de douceur, avant de partager un déjeuner que nous accompagnons de Champagne...à 16h ! Le temps nous file toujours entre les doigts quand nous sommes réunis. Nous entamons en guise de dessert une longue discussion à bâtons rompus des plus intéressante, sur des sujets très personnels. Toutes les facettes de notre relation lui donnent beaucoup de relief, autant que l'alternance au cours de nos entrevues qui créent une rythmique si particulière...
A bientôt pour la suite et fin de mon récit...
Swann
[photo du Net]
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Mardi 3 décembre 2019, quelque part dans les Hauts-de-France...
Une fois parvenue à destination, je gare mon véhicule et téléphone, impatiente, à mon Maître pour lui indiquer que je suis arrivée à bon port. Il me rejoint presque immédiatement et m'accueille avec un large sourire, comme à son habitude. C'est un homme élégant, raffiné avec beaucoup de charme et qui prend soin de son apparence. Sa personnalité est profonde et rassurante. Je suis heureuse d'être en sa compagnie pour la journée et de pouvoir m'abandonner librement à lui, sans tabou, en toute confiance. Sans doute cela est-il rendu possible par le fait que nous nous connaissons depuis de nombreuses années.
En guise d’introduction il me propose de partager un café dans un établissement de la ville qu'il aime fréquenter. Je suis heureuse et touchée qu'il m'entrouvre la porte sur un morceau de son quotidien. Nous marchons côte à côte, je me laisse guider vers ce lieu que je ne connais pas, fière d'être au côté de cet homme que j'adule. Nous entrons dans un endroit décoré avec goût et nous sommes heureux de de nous lover dans la chaleur ambiante qui contraste avec la température extérieure. Nous passons commande auprès d'une jolie serveuse, avec qui mon Maître ne manque pas d'échanger quelques mots courtois. Je dépose mon manteau sur mon siège tandis que mon Maître me dévore du regard, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nous bavardons avec complicité, abordant des sujets importants mais aussi d'autres plus légers. Je pourrais boire ses paroles des heures durant...
Mon propriétaire me complimente à plusieurs reprise sur mon apparence. N'ayant reçu aucune indication précise à ce sujet, j'ai choisi de porter une robe grise en tweed, moulante en haut et plus évasée vers le bas, assez courte, un remonte-seins en dentelle noire, des collants noirs, sans lingerie dessous, et des escarpins à talons aiguilles vernis noirs. Mes cheveux bruns sont lâchés sur mes épaules. J'adore quand il m'appelle "ma belle brune". Il me confie qu'il aime cet aspect de "working-girl" qui contraste avec la dépravée que je vais devenir dans un petit moment... Je partage avec lui le plaisir cérébral de cette ambivalence ! Je suis satisfaite que les artifices déployés séduisent mon Maître.
Au bout d'un moment, Monsieur se lève et se dirige vers les toilettes...le connaissant, mon instinct de soumise me dit qu'il me prépare quelque chose...et je ne m'étais pas trompée ! De retour à notre table, il me demande de me rendre à mon tour au petit coin, de me saisir de l'objet qu'il a placé à mon attention au dessus de la porte et de le placer dans mon intimité. Toutefois, comme il sait que je ne porte pas de culotte, il me laisse le choix d'accepter ou pas son "défi", ce que je trouve très respectueux. J'accueille sa demande avec un sourire malicieux. Je me lève en espérant qu'il me matte tandis que je m'éloigne vers les WC. A tâtons, du bout des doigts, je cherche ce fameux objet que je ne tarde pas à débusquer : il s'agit d'un œuf vibrant télécommandé ! Je souris toute seule dans la pièce. J'adore la créativité de mon Maître, il déborde d'idées...et j'aime le suivre là où il m'emmène. Je lave l'objet puis le lèche avec envie et l'introduit doucement dans ma petite fente déjà bien humide, tout en pensant à mon Maître. La situation est plus que pimentée ! Je retourne auprès de celui à qui j'appartiens en lui indiquant fièrement que sa demande est exécutée et j'en suis félicitée en retour. Nous poursuivons nos bavardages tandis que le petit jouet sexuel fait son effet...je ne peux m'empêcher de planter mes yeux dans les siens en pensant à tout ce qui nous attend durant cette journée spéciale et je savoure cet instant hors du temps.
Nous faisons un brin de chemin à pied ensemble dans le froid, jusqu'au domicile de mon Maître. Celui-ci me faire remarquer les regards qui se posent sur moi/nous au cours de notre balade. Je ne les avais pas remarqué, trop focalisée sur la contraction de mon périnée, histoire de ne pas égarer mes petites affaires en cours de route ! Une fois la porte de son antre refermée sur nous, nous entrons pleinement dans nos rôles respectifs. J'ai beaucoup de chance qu'il puisse m'accueillir dans un lieu qui n'est pas froid et impersonnel et dans lequel nous pouvons évoluer librement. Il me semble que cela contribue également à la réussite de nos entrevues. Je n'oublie jamais de le remercier de m'ouvrir ses portes...tout le monde ne le ferait pas. Lui n'est pas tout le monde.
Mains derrière le dos et regard baissé, je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Dans des flashs, je revois des images de nos séances passées qui me mettent l'eau à la bouche...entre autre. Mon Maître s'approche doucement de sa petite chose. Je peux enfin m'enivrer de son odeur naturelle que j'aime tant et profiter de ses divins baisers très sensuels et charnels. Je compte bien profiter de tout ce qu'il a m'offrir et le servir avec obéissance, du mieux que je peux. Il me fait remarquer qu'il bande déjà rien qu'à regarder sa soumise...je ne peux m'empêcher de frotter tout mon corps contre le sien, à la manière d'une petite chatte pour sentir son membre durci. J'adore le sentir dans cet état. Stoppant mes ardeurs, il me demande de m'agenouiller au sol. Mon Maître, comme toujours, avait prémédité ce moment puisque je découvre qu'il a préparé pour moi un petit tapis rectangulaire en mousse, qui me permet de ne pas avoir les genoux en compote. Ses attentions sont toujours délicates malgré son niveau d’exigence élevé. L'un n'est pas incompatible avec l'autre…
Mon Maître me surprend une fois encore avec une nouveauté : il dépose sur mes oreilles un casque audio sans fil. Auparavant il m'explique qu'il va me faire écouter des musiques d'ambiance, destinées à créer une sorte de bulle confortable dans laquelle je dois me laisser aller. Encore une brillante idée et une nouvelle expérience que je suis curieuse de vire à ses côtés ! Une fois que le premier morceau est lancé, je suis littéralement coupée du monde extérieur et je n'entends plus aucun bruit de mon environnement immédiat, ce qui est assez déstabilisant, mais agréable malgré tout. Il me laisse un moment ainsi dans l'attente, à genoux, le temps que je m'habitue et que je démarre mon voyage intérieur. J'ai adoré les choix musicaux qu'il a fait spécialement pour cette situation, c'est un homme de goût.
Monsieur se positionne debout derrière moi afin de fixer mon collier : un très joli objet en inox avec un anneau en son centre, permettant notamment d'y fixer une laisse. J'aime beaucoup le porter. Il est le symbole de ma soumission et de mon appartenance envers lui. Me voilà totalement à sa merci...
M'aidant ensuite à me relever, il me fait faire quelques pas pour me placer face à une jolie table en bois sur laquelle il m'invite à me pencher. Il prend place sur une chaise devant moi, se saisi d'une clémentine et commence doucement à l'éplucher sous mon regard plein d’interrogations...il aime me déstabiliser tout autant que j'aime l'être. Chaque séance est une partition dont j'ignore la musique, mais par laquelle j'adore me faire bercer. Je devine tout le temps qu'il a passé à préparer ma venue, les réflexions qu'il a mené pour tout envisager et faire les choix les plus judicieux pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Rien n'est jamais laissé au hasard. Entre chacune de mes visites, nous entretenons un lien permanent et des discussions fournies sur tout ce qui relève de l'aspect D/s notamment. Il prend soin de me faire m'exprimer sur mes envies et mes fantasmes. C'est un exercice dans lequel je n'étais pas très à l'aise au départ pour tout vous dire, retenue par une forme de pudeur éducative. Et puis j'ai compris avec le temps que si je ne lui disais pas clairement les choses, il ne pourrait pas les deviner. D'où l'importance, une fois encore, du dialogue entre un Dominant et sa soumise. La parle est ma véritable libération en tant que soumise.
Monsieur déguste un premier morceau de clémentine, puis en place un autre au creux de sa main. Dans cette histoire sans paroles, je comprends néanmoins là il veut me voir aller. C'est intéressant de tester ce mode de communication et de constater que nous parvenons à nous comprendre simplement par des regards, des gestes et des attitudes. Je me saisie alors doucement du quartier avec mes dents en le regardant, comme une brave petit animal de compagnie. Il poursuit en coupant en deux un autre quartier, place son avant bras sous ma gueule et presse le fruit entre ses doigts pour en faire couler le jus. Vous pensez bien que je me fait un plaisir de laper sa peau, sentant ses veines saillantes que je trouve terriblement viriles, irrésistibles et sexy. C'est d'ailleurs parce que je lui avais fait cette confidence il y a quelques temps qu'il me donne à vivre ce moment très jouissif pour moi. J'ai beaucoup de chance d'avoir un Maître qui s'adapte si bien à ma soumission.
Après cette petite collation partagée, il se saisit d'un stylo à bille et commence à écrire quelque chose sur le dos de ma main droite...c'est une agréable sensation que d'être marquée par mon Maître, très symbolique. Quand il a terminé je regarde les mots rédigés et je peux lire : "lèche-moi"... Je relève la tête et l'observe de manière dubitative. Est-ce qu'il souhaite que je lèche ma main ou que je lèche lui ? Dans ce dernier cas, sur quelle partie de son corps souhaite t-il que je passe ma langue ? La musique m'empêche de lui poser toutes ces questions, je reste donc silencieuse. Il attend patiemment sans sourciller, mais je reste plantée devant lui sans bouger, honteuse de ne pas saisir ce qu'il attend de moi, me pinçant les lèvres. Voyant que je suis à côté de la plaque, il laisse tomber et décide de passer à autre chose. Cela m'arrive régulièrement...je suis tellement concentrée, plongée dans mon monde, que j'en viens à avoir du mal à saisir une simple consigne.
Monsieur vient se placer derrière moi et descend mes collants pour mettre mon cul à nu. C'est un geste qui me plait particulièrement...Je sens ses mains effleurer mon petit abricot lisse et parfaitement épilée...Me vient à l'esprit l'envie qu'il déchire mes collants brutalement, mais j'ai besoin d'eux pour repartir dans une tenue correcte. Je me prends pour une vilaine écolière l'espace d'un instant, dans cette position tout à fait indécente. Quand il me met à nue de la sorte je n'ai qu'une envie : m'offrir à lui. Troussant ma robe sur mes hanches il fait abattre soudainement sa cravache son mon cul...alternant avec des caresses et des fessées, de sa main gantée de cuir. Je ne l'avais pas vu arriver celle là et une fois encore l'effet de surprise m'excite beaucoup. C'était assez étrange car la musique m'empêchait de mesurer l’intensité de ma propre voix. Quel son sont sortis de ma bouche ? Des cris ou des petits gémissements étouffés ? Il faudra que je songe à poser la question à mon Maître ! Monsieur n'est pas du genre à me punir sans raison, trouvant des prétextes pour le faire. Il assume sa perversité et aime à me faire rougir mon séant, juste pour nos plaisirs. J'ai adoré ressentir la morsure du cuir sur mon cul qui a bien morflé...j'entendais son instrument fendre l'air avant de s'abattre sur moi avec intensité...qu'est-ce que c'était bon ! Soudain, je ne sens plus rien, je suis dans l'attente, toujours dans ma bulle musicale...quand mon Maître introduit subitement sa queue en moi, d'un coup de reins puissant. Je ne m'attendais pas à ça et je ressens à la fois de la surprise mais aussi le plaisir de sentir son membre qui me remplit généreusement ! Qu'est-ce que je peux aimer ça, quand il s'invite dans sa soumise, quand il me malmène, quand il me baise à sa guise, quand il me possède. Il me lime ainsi délicieusement un moment. Je regrette de ne pas entendre son souffle et ses râles de plaisir à cause du casque. Il coulisse dans ma mouille abondante en me rendant plus femelle que jamais... Je ne suis qu'incandescence.
Arrêtant ses délicieux assauts, il m'emmène ensuite dans une autre pièce de sa demeure, me fait asseoir sous une fenêtre qu'il ouvre. Le froid s'engouffre dans la pièce et il prendre soin de déposer une étole sur mes épaule. Il se place devant moi, présente à mes lèvres sa queue virile et s'allume une cigarette. Penser que les passants dans la rue voyaient peut-être le haut de son corps, sans pouvoir s'imaginer un instant qu'il était en train de se faire pomper, m'a particulièrement inspiré...Le côté voyeur/exhibitionniste me stimule. Il retire le casque de mes oreilles...mais la bulle n'explose pas pour autant. Appliquée, je lèche et suce son beau gland gonflé et lisse avec avidité, comme s'il s'agissait d'une douce sucrerie. Il doit être bien au chaud dans ma bouche alors qu'il fait si froid autour de nous. Il m'est très agréable de le servir de la sorte, d'être à ses pieds tout en ayant le pouvoir de m'occuper de son plaisir en bonne gourmande que je suis. Alternant entre sa queue et sa clope dans ma bouche, mon Maître m'a ensuite invité à me rendre à quatre pattes vers un fauteuil du salon. J'aime lui donner à voir le spectacle de sa petite chienne docile qui déambule sur son sol, à ses pieds, dans un total asservissement. Cela renforce mes envies d’animalité et même de bestialité. Il prend place dans un confortable fauteuil et m'invite à m’asseoir sur son pieux puis m'encourage à me baiser...je ne me fais pas prier et m'empale sur lui...chaque mouvement me fait couiner de plaisir. Il me fait allonger sur lui pour mieux avoir accès à ma petite perle sensible qu'il caresse avec habilité. Puis, me penchant plus en avant, ma croupe offerte à son regard, il ne peut s'empêcher d'introduire un doigt dans mon fondement encore bien serré. L’excitation est à son paroxysme...
A bientôt pour la suite de mon récit...si elle vous fait envie :)
Swann
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Qui était Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895), romancier fécond, aristocrate libéral,
disciple de Tourgueniev, qui témoigna précocement d'un talent littéraire ?
Il est des réputations dont les écrivains se passeraient bien,
tant elles oblitèrent leur oeuvre davantage qu'elles ne l'éclairent.
C'est le cas avec Masoch, esprit brillant, reconnu de son vivant,
qui échangea une longue correspondance avec Kafka, dont le patronyme donna naissance,
bien malgré lui, au néologisme "masochisme", à cause de son roman "La Vénus à la fourrure" paru en 1870.
D'un siècle à l'autre, le regard porté sur lui évolua, apprécié en Europe, au XIX ème siècle,
pour l'exotisme de ses "Contes Galiciens", et ses pièces de théâtre,
Il était proche de la paysannerie, philosémite, et surtout viscéralement anti prussien.
Ses violentes critiques à l'égard de l'hégémonie matérialiste de l'Allemagne bismarckienne,
exprimées dans "Les idéaux de notre temps", ouvrage publié en France en 1877,
au sortir de la guerre de 1870, lui attirèrent en France, engouement littéraire, et reconnaissance patriotique,
de la III ème République, qui l'éleva à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur en 1887.
La malédiction le frappa à la fin de sa vie, lorsqu'en 1890, un psychiatre autrichien détourna son nom,
pour inventer une pathologie, le "masochisme."
Richard Freiherr Krafft-Ebing, professeur de psychiatrie de l'université de Vienne, s'inspirant de son œuvre,
s'empara de l'auteur, pour en faire un "pervers", autant dire, un exclu, un réprouvé, allant même jusqu'à le qualifier,
de "suicidé de la société."
Dans son étude "Psychopathia sexualis" de 1886,
décrivant le "masochisme" comme un champ de perversions culminant dans le "monstrueux",
l'associant au "sadisme", le clinicien entendait, en produisant des symptômes, repérer pour réprimer, dans le seul but,
de justifier l'internement de sujets psychopathes.
C'était faire d'un romancier prolifique, l'homme d'un seul livre, d'un seul vice, mais surtout opposer deux écrivains
aux univers littéraires totalement différents.
Tel Sade et le concept de "sadisme", Sader-Masoch ne peut se réduire à une pathologie.
La particularité de l'oeuvre de Masoch est l'absence d'obscénité, contrairement à celle de Sade, qui est démonstrative.
La fonction mythique, source de l'imagination idéale, s'opère par la décence esthétique du récit.
Le langage est persuasif ou éducateur, jamais violent ou impératif.
En opposant le "sadisme" au "masochisme", Krafft-Ebing les dota,
d'un critère commun, le pouvoir, projetant ainsi la violence sociale sur la violence sexuelle,
mais en considérant le masochiste comme celui qui se trompait de sexe,
le psychiatre n'hésita pas à exalter, en censeur homophobe, la seule norme hétérosexuelle.
Il ne faisait, en réalité, que reprendre les confessions recueillies dans son cabinet, d'un patient berlinois,
aimant être fouetté et martyrisé par une femme, pour reproduire scrupuleusement les scènes décrites
dans les romans de Sacher-Masoch.
Leopold von Sacher-Masoch fut, lexicalement éternel, mais détruit en tant qu'homme de lettres,
en perdant son identité pour devenir un concept.
Paradoxalement, il rendit Sacher-Masoch immortel mais le bannit en tant qu'écrivain.
Si quelque psychiatre, avait forgé le concept "proustien", l'oeuvre "À la recherche du temps perdu"
n'aurait-elle pas risqué de disparaître de la Littérature pour devenir le jardin secret d'une sexualité marginale?
Sacher-Masoch refusa avec indignation cette mise à l'écart.
Il vécut un destin de créateur, il avait été l'amant inventif de superbes maîtresses:
il ne pouvait admettre que tout cela fût rabaissé au niveau d'une maladie sexuelle.
Pas plus que le Gréco ne pouvait accepter que sa peinture fût seulement le résultat de troubles de la vision,
ou Van Gogh, que sa création ne reflétât qu'un simple dérangement mental.
Pour tenter de comprendre l'oeuvre de Sacher-Masoch, et tracer une esquisse de sa vie,
il faut d'abord se débarrasser des interprétations cliniques ou psychiatriques,
précédant toute analyse, on doit à un écrivain de ce mérite, avant toute éloge,
d'abord et avant tout, la part de sa vérité.
Romancier et journaliste autrichien, Leopold Ritter von Sacher-Masoch
qui publia certains de ses ouvrages sous différents pseudonymes,
est né le 27 janvier 1836, dans une famille aristocratique aisée, à Lemberg en Galicie,
une province polonaise annexée par L'Autriche, aujourd'hui Lvov, en Ukraine.
Sa famille paternelle était d’origine espagnole.
Don Mathias Sacher combattit les protestans d’Allemagne à Mublberg sous l’empereur Charles-Quint,
fut retenu en Bohême par une blessure, y épousa une marquise Jementi et fit sa patrie, celle de sa femme.
Les Sacher vinrent en Galicie avec le grand-père du romancier, à l’époque où le démembrement de la Pologne,
en faisait une province de l'Autriche.
Son père, chef de la police et conseiller de la Cour, à Lemberg, puis à Prague et à Graz,
dut réprimer les insurrections des nationalistes polonais et tchèques contre le centralisme des Habsbourg.
Son mariage avec la dernière descendante d’une ancienne maison slave lui permit de joindre,
au nom de ses ancêtres celui de Masoch.
Caroline Josepha Masoch était la fille d'un médecin et universitaire ukrainien réputé,
Franz von Masoch, qui, craignant de voir s'éteindre son nom, fit prendre aux Sacher,
en 1838, le nom de Sacher-Masoch.
Leopold reçut une excellente éducation; il parlait, l'allemand bien sûr, mais aussi le français et le polonais,
et témoigna précocement d'un talent littéraire.
L’enfance du romancier se passa presque tout entière dans l’hôtel de police de Lemberg,
triste séjour en ces temps de troubles.
Il est permis de croire que les premières impressions du jeune Léopold eurent quelque influence sur son futur talent.
De même que Charles Dickens, enfant, condamné par la pauvreté à vivre dans les bas quartiers de Londres,
trouva devant les hospices, les dépôts de mendicité, le germe des inspirations qui plus tard le rendirent célèbre.
Sacher-Masoch n'oublia jamais les figures de vagabonds amenés chaque jour par les soldats.
Sa mère ne pouvant le nourrir, l’enfant chétif fut confié à une nourrice ukrainienne,
Handscha, dont les chants le marquèrent profondément, tout autant que ses longues
promenades estivales dans les bois et les champs, où il s'enthousiasmait de parler
avec des paysans, avant d'écrire, le soir pour amuser ses petites sœurs, les histoires
qu'il avait entendues.
Les scènes affreuses de l’insurrection de 1846 le frappèrent vivement.
Tandis que les troupes autrichiennes repoussaient les Polonais révoltés,
le peuple des campagnes s’insurgeait à son tour, Il se situa du côté des minorités et des opprimés.
Il avait seize ans à peine quand un de ses professeurs devina en lui l’étoffe d’un écrivain.
Il commença ses études à Prague, puis à Graz où il fut reçu docteur en droit en 1856.
Habilité en histoire après avoir présenté une étude sur "L'insurrection de Gand sous l'empereur Charles-Quint" (1857),
il enseigna deux ans, avant de décider, de se consacrer exclusivement à l'écriture.
En 1862, il rompit ses fiançailles avec sa cousine Marie et se lia avec Anna von Kottowitz.
Celle-ci lui inspira une première version de "La Vénus à la fourrure" puis, lorsqu'elle le quitta,
"La Femme séparée" (1866).
La guerre de 1866 le détourna quelque temps de ses travaux littéraires.
Après le désastre de Sadowa, il eut l’occasion de jouer un rôle politique en fondant un journal d’opposition anti-prussien.
Il publia "Le Capitulant" (1872), dans lequel, pour la première fois, apparut une figure de femme, celle d'une paysanne,
digne d’un trône, par l’intelligence et la beauté, dont l'ambition patriote, l’élevait du foulard rouge à la pelisse de zibeline,
et qui de maîtresse d’un pauvre diable devint comtesse sous le nom de Catherine, de Dzwinka ou de Théodosie.
La "Revue des Deux Mondes" le publia en France dans son numéro du 1er Octobre 1872.
L’idée complète du "Legs de Caïn" vint à Sacher-Masoch pendant les voyages qu’il fit à travers l’Europe.
En 1869, il fit la connaissance de Fanny von Pistor, avec laquelle il signa un premier contrat,
dans lequel, il s'engageait à se soumettre à ses ordres et désirs pour une durée de six mois.
Afin de réaliser cet engagement, les deux amants partirent en Italie mais il rentra bientôt seul à Gratz,
où il rédigea la version définitive de "La Vénus à la fourrure" (1870) traduit en français qu'en 1902.
Séverin, le héros, s’éprend de Wanda, une très belle jeune femme rousse aux yeux verts comparée, tantôt à Catherine II,
tantôt à une déesse, tantôt à une statue de pierre, tantôt à un animal avide de plaisirs et de jeux parfois cruels.
Très élaboré sur le plan esthétique et très théâtral, multipliant les mises en scène, dans un style lyrique et pudique,
ainsi que les jeux de rôles et de miroirs, le roman est un conte mystique reposant sur un effet de mise en abîme.
Le rituel érotique commande que Wanda doit toujours être vêtue d'une fourrure lorsqu'elle le flagelle,
scène capitale réitéré avec une insistance croissante tout au long du roman.
Une relation avec un tiers nommé, "Le Grec", à la beauté divine, exacerbe le fantasme.
L'auteur, féru d'art, fait de nombreuses références à la mythologie
grecque, à la littérature au "Faust" de Goethe, et à la peinture,
en particulier à la toile du Titien représentant la Vénus à la fourrure.
La symbolique de la fourrure, évoque à la fois la douceur et la chaleur, mais aussi la sauvagerie et les instincts primaires.
Mais Vénus, dans l'imaginaire du romancier n'est pas une femme.
C'est dans le marbre que l'auteur sculpte ses fantasmes soumettant
le désir au strict protocole d’une fiction quasiment liturgique.
Se livrant à une lecture en public, il fit la connaissance d'Aurora Rümelin.
Hanté par son roman, l'écrivain cru avoir trouvé l'incarnation de l'héroïne de "La Vénus à la fourrure."
La désirant noble, il la baptisa Wanda von Dunajew.
Elle serait sa maîtresse dominatrice, celle qui accepterait de le maltraiter, de le fouetter,
tout en se pliant à son obsession, revêtir toutes les fourrures qu’il lui achèterait avant de le soumettre.
Concrétisant son roman, il signa un contrat de soumission de dix ans.
Les premiers temps de leur relation furent heureux.
Wanda et Léopold se montrèrent très complices.
En public, elle s’effaçait devant le succès littéraire grandissant de son mari.
Dans l’intimité, il se soumettait avec bonheur.
Mais très vite, le mariage tourna court.
Wanda se montra hésitante, puis se résigna à respecter le contrat signé.
A Leipzig, où ils déménagèrent, Léopold dirigeait une revue littéraire "Au sommet."
Le couple fit alors la rencontre d’un journaliste français, Armand de Saint-Cère,
un escroc qui parvint à subjuguer le naïf Sacher-Masoch, tout en lui détournant de fortes sommes d'argent.
Wanda quitta le foyer, pour le suivre, abandonnant derrière elle, mari et enfants.
En son nom, elle contracta de multiples dettes qui finirent par ruiner Léopold, dont le succès s’épuisait.
Ils divorcèrent officiellement en 1886.
Il trouva refuge dans l'écriture.
Il publia des nouvelles, des romans et des ouvrages de critique sociale, dont notamment,
un important cycle de recueils intitulé "Le Legs de Caïn,"
qui traitait de six thèmes: l'amour, la propriété, l'argent, l'Etat, la guerre, la mort.
La section "L'Amour" intégrant "La Vénus à la fourrure."
La référence biblique à Caïn, renvoie à un monde mythique, placé sous le signe de la culpabilité et de la violence.
Aurora von Rümelin commença, elle aussi à écrire, signant sous le pseudonyme de Wanda von Dunajew.
Il entreprit un cycle de conférences et devint rédacteur des "Cahiers des Belles-Lettres", puis édita
et dirigea à Leipzig, la revue "Sur les Hauteurs" tout en publiant plusieurs ouvrages dont:
"L'ennemi des femmes" (1879), "Entre deux fenêtres" (1880) et "Le Cabinet noir de Lemberg" (1880).
Léopold se remaria avec sa secrétaire, la timide et cultivée Hulda Meister.
Épouse modèle, elle soutint son mari, dans le malheur et les difficultés.
Il perdit son fils Alexandre, atteint du typhus, à l'âge de dix ans.
Perclu de dettes, Sader-Masoch dut se résigner à liquider ses revues littéraires.
La vie du romancier bascula quand fortuitement, lors d'un passage en librairie, il découvrit qu'un médecin réputé,
s’intéressant aux déviances sexuelles, venait de créer un néologisme dérivé de son nom,
Le "masochisme" était né.
"La Vénus à la fourrure , la parfaite incarnation:
Ces perversions de la vie sexuelle peuvent être appelées masochisme, car le célèbre romancier Sacher-Masoch,
dans de nombreux romans et surtout dans son célèbre, La Vénus à la fourrure, a fait de ce type spécial
de perversions sexuelles le thème favori de ses écrits."
Le psychiatre viennois ne pouvait poser diagnostic plus infamant.
Le romancier fut dès lors dévoré par son œuvre.
Désormais, son nom était lié à celui de Sade, qui fut rejeté par ses pairs, incarcéré sans jugement,
puis interné, jusqu'à sa mort, dans un asile d’aliénés.
Ce fut la déconsidération et l'opprobre.
Surnommé le "Tourgueniev de la Petite Russie", Il mourut à Lindheim (Allemagne), le 9 mars 1895, à l'âge de 59 ans.
Connait-on réellement Léopold von Sacher-Masoch ?
Dans son existence, où se mêlèrent aventure, exotisme et érotisme,
cet écrivain extraordinairement fécond écrivit plus de cent romans ou recueils de nouvelles.
Il inventa sa vie, mettant en scène des femmes, dont il était qu'en apparence le jouet,
organisant lui même la transgression.Son imaginaire "suprasensuel" se nourrissait
des contes slaves de son enfance, dans un érotisme toujours indirect.
Dévoyée par la psychanalyse, son œuvre tomba injustement dans un semi-oubli sulfureux.
Auteur lyrique, Sacher-Masoch ne se contenta pas seulement de puiser dans sa propre réalité,
la substance pour écrire, mais en abordant ses relations amoureuses en poète, il inventa un type nouveau de relation;
au fond, il savait que la vie a besoin du sel de l’imaginaire pour échapper à la monotonie du quotidien.
Il fallait donner la voix à ce romancier injustement méconnu.
"La Vénus à la fourrure" inspira le musicien Lou Reed dans l'album The Velvet Underground and Nico (1967),
le dessinateur Guido Crepax dans une Bande dessinée (1984) et le cinéaste Roman Polanski (2013)
dans un film tiré d'une pièce de David Ive.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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"Son autre main glissait entre ses jambes et elle la voyait par-derrière dans le miroir.
De cette main, elle se caressait le sexe d’avant en arrière. Son majeur pénétra en elle et elle le fit aller et venir.
Elle eut soudain envie d’être prise des deux côtés à la fois et de glisser son autre majeur entre ses fesses .."
Delta of Venus--
"J’ai finalement décidé de publier des textes érotiques, parce qu’ils représentent les efforts premiers d’une femme,
pour parler d’un domaine qui avait été jusqu'alors réservé aux hommes."
Anaïs Nin écrivit ces lignes en septembre 1976, alors âgée de 73 ans, dans la préface de Delta of Venus,
recueil de nouvelles érotiques.
Pourtant ces récits furent rédigés près de 40 ans plus tôt.
Pendant des années, l’auteure courut tantôt après la gloire, tantôt après le secret, mais sans cesse après le plaisir.
Toute sa vie, Anaïs Nin fut tiraillée par ses sentiments, par son comportement, par ses volontés.
Parfois digne épouse, parfois amante volage, en compagnie de femmes, d'hommes, souvent les deux à la fois.
Sa personnalité fut marquée par cette dualité, la poussant à exercer son art, pour elle mais surtout pour les autres.
Elle conta le désir féminin comme aucune femme ne l’avait fait auparavant.
Femme libre et passionnée, elle fut souvent qualifiée à tort de féministe.
Humaniste et idéaliste, proche des surréalistes, elle éprouvait un profond dégoût pour la politique.
Seuls comptaient à ses yeux, la beauté et la vérité, le plaisir et le bonheur.
"Mon plus grand problème ici, dans une Amérique éprise de polémique, c'est mon peu de goût pour la polémique.
Intellectuellement, je déteste les joutes stériles. Je n'aime pas les discussions ni les luttes pour convertir les autres.
Je cherche l'harmonie. Si elle n'est pas là, je m'en vais ailleurs." (1945)
Muse et amante d'Henry Miller, elle sut avec élégance, oser aborder dans ses récits érotiques,
des thèmes avant-gardistes, comme le plaisir féminin, la caresse et l'orgasme.
Les deux artistes, unis par une connivence intellectuelle, brûlèrent la lumière.
Leur passion libertaire et animale, mais aussi fidèle et féconde, dura neuf ans.
Leur amitié littéraire, reliant leur exaltation sensuelle à leurs livres, toute leur vie.
En Avril 1940, un homme d'affaires américain, sous couvert d'anonymat, proposa à l'écrivain d'écrire
des récits érotiques pour un dollar la page.
La femme de lettres, en proie à des difficultés financières, accepta aussitôt de rédiger les textes commandés.
La tâche s’avéra laborieuse, le commanditaire mystérieux se montrant inflexible, exigeant des scènes toujours plus crues.
"Laissez tomber la poésie et les descriptions autres que celle du sexe. Concentrez-vous sur le sexe."
Anaïs Nin déplora l'injonction restreignant l'amour à d'ennuyeuses et vulgaires descriptions anatomiques.
L'érotisme littéraire, expression artistique, nécessitant au contraire, à ses yeux, lyrisme et esthétisme.
Le langage des sens, trop longtemps interprété par des hommes, demeurant inexploré, restait en réalité à inventer.
De son écriture féminine et sensuelle, naquirent "Vénus Erotica" (Delta of Venus) suivi des "Petits oiseaux",
deux livres regroupant une série de nouvelles.
Au-delà d’une narration parfois un peu abrupte, ses textes sont d'authentiques chefs-d'oeuvre,
compositions sensuelles, danse mélodieuse des mots, naviguant entre "Le Boléro" de Ravel et les "Gymnopédies" de Satie.
Les personnages, d'un charme désuet, sont dépeints subtilement dans un foisonnement d'imagination débridée.
Sans être cités, une multitude de thèmes métissant le récit, ésotériques ou réalistes, sont évoqués ;
Hermaphrodisme, bisexualité, nécrophilie, inceste, exhibitionnisme, fétichisme, urolagnie , onanisme, etc ,,,
Dans une atmosphère surréelle, des êtres en proie à des fantasmes non conventionnels, libèrent leurs pulsions.
L'occasion de théâtraliser des scènes de domination ritualisées , cruelles souvent extrêmes mais toujours gracieuses.
Entre les lignes, transparaît l'exigence artistique de la femme de Lettres talentueuse, volage mais esthète,
choisissant de suggérer élégamment plutôt que de décrire crûment.
La psychologie des personnages échappant à la vision binaire de la sexualité classique du coït ordinaire.
Les genres s'interchangeant librement, tels des anges sexuels, des femmes sont hommes, les hommes sont femmes.
De gracieuses adolescentes s'adonnent langoureusement à des jeux saphiques raffinés.
Les héros sont uniques laissant leurs désirs s'enchevêtrer dans un hymne au plaisir.
Les nouvelles sont concises, claires et poétiques mais également épicées, décomplexantes parfois sauvages.
Sur un rythme suave, sous des mots impudiques et une cadence érectile, les corps exultent animalement.
Le talent d'Anaïs Nin réside en sa capacité de restituer au sexe toute sa magie et son sens,
fuyant l'explicite, et l'obsessionnel.
Dans ces deux récits, l'auteure demeure sans cesse attentive aux sensations et aux sens.
L'érotisme n’étant jamais l’objet principal d’une histoire, mais une quête de caresses satinées et de baisers gourmands.
"Elle le léchait doucement, avec la délicatesse d’un chat, puis elle en prenait une partie dans sa bouche
et refermait ses lèvres. Il tremblait."
Son journal intime fut sa vie, ses nouvelles érotiques ses rêves.
Lors d’une conférence donnée en 1973, elle révéla que la vie lui serait plus supportable,
si elle la considérait comme une aventure ou un conte.
L'auteure ne vécut que pour les rêves qu’elle inventait.
Imperceptible, elle passa sa vie à se travestir, en jouant avec les mots, les frissons, les corps, ses fantasmes.
Tout au long de son existence, la Femme de Lettres, muse et amante, presque asexuée,
rayonnante de beauté et d'intelligence, fut en conflit permanent avec la réalité et l'imaginaire, la féminité et la masculinité.
Le 14 Janvier 1977, jour de sa mort, à l'âge de soixante quatorze ans, le dernier tome n’étant pas encore édité.
Ce fut le comédien Rupert Pole, son second mari qui s'en chargea.
Elle repose au cimetière de Swan Point, Pawtucket, à Rhode Island.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Nous nous enfoncions dans l'obscur univers de la chair, monde de vibrations, où chaque caresse est une joie.
Il saisit mes hanches avec fermeté et les pressa contre lui. Il avait peur de me faire mal. J'écartai les jambes.
Lorsqu'il me pénétra, le plaisir surpassa la douleur."
Delta of Venus (1940)
La genèse littéraire et la vie amoureuse se rejoignent parfois harmonieusement,
pour dessiner une ligne gracieuse et sublimatoire, ébauchant l'esquisse d'un trait entre masochisme et Psyché féminin.
Anaïs Nin, tant dans son existence que dans son œuvre, mit en scène des personnages masculins,
ayant des rôles différenciés, censés correspondre à des fonctions préétablies.
L’amant (Arthur Miller), séducteur et écrivain ; le mari (Hugh Guiler), rassurant et banquier ;
le psychanalyste (René Allendy), dominateur et cruel ; l'analyste (Otto Rank), protecteur et aimant ;
le père (Joaquín Nin), incestueux et sublimé.
"La seule personne à laquelle je ne mente pas est mon journal. Et même à lui, par tendresse,
il m’arrive quelque fois de mentir par omission."
Le 14 mai 1933, jour où son mari faillit les surprendre au lit avec Henry Miller,
alors même que l’amant se rhabillait dans la chambre d’invité, elle trouva l’aplomb de lui tenir tête en lui déclarant :
"Henry est venu me voir hier, et comme c’était le soir de congé d’Émilia, j’avais peur de rester seule et il a dormi ici."
Puis elle enchaîna, en se noyant dans une logorrhée interminable. Sa voix tour à tour, se fit calme, rassurante, enjouée.
Dans un dernier effort de lucidité, son mari s’agrippa.
"J’ai cru entendre Henry sortir précipitamment de ta chambre."
Mais saisissant la situation avec acuité et clairvoyance, sachant Henry sauf, elle osa :
"Quelle imagination tu as ! Crois-tu que si je devais te tromper, je le ferais de manière aussi flagrante ?"
Connaissant la nature humaine, mais surtout se connaissant elle-même, Anaïs Nin assumait le mensonge.
"J’ai recours à des demi-vérités : elles fonctionnent parfaitement, parce qu’elles écartent les soupçons."
Aucun de mes mensonges blesse, cela me procure un sentiment d’innocence resplendissant sur mon visage."
Pour cacher à son mari ses aventures extraconjugales, Anaïs faisait la distinction entre deux journaux :
un pour les faits "réels" et un pour les faits "imaginaires."
Ainsi, lorsque son mari lisait inopinément un passage,
où il était question d’une visite à l’hôtel avec Henry Miller en septembre 1933,
Anaïs lui soutenait qu’il s'agissait de son "faux" journal, celui de la femme écrivain et de ses fantasmes.
Elle lui proposait alors séance tenante de lire le "vrai", qu’elle rédigeait le soir même en cachette.
Mais elle allait plus loin encore : pour gérer ses multiples doubles vies, réelles ou fictives,
son mari Hugh Guiler, ses amants, l'écrivain Arthur Miller,
les psychanalystes René Allendy, Otto Rank, sa maîtresse, la propre femme de Henry Miller, June,
ou son père, la femme de Lettres avait mis au point un système de fiches classées qu’elle nommait,
sa "lie box" (boîte à mensonges), qui ne la quittait jamais où elle consignait les mensonges,
évitant ainsi de les confondre et surtout ne pas être confondue.
En comparant la version de 1966, date de la première publication du journal, expurgé par elle-même,
à celle de 1979, on réalise à quel point Anais Nin a passé sa vie à jongler entre mensonge et vérité.
"Tandis que nous roulions à bicyclette, Henry avait dans sa poche des lettres d’amour passionnées de Hugo.
Et il a lui-même posté mes lettres d’amour à son père."
Si elle semblait en rire parfois, pour le côté rocambolesque, il lui arrivait également d’en souffrir,
comme ce 23 juin 1933, où elle écrivit :
"Je n’ai jamais autant détesté mes mensonges. J’étais prisonnière de toutes mes tromperies à la fois.
Je ne voulais pas que père sache que j’étais capable de retrouver Henry après neuf jours passés avec lui.
Et je ne voulais pas que Henry sache que je ne voulais pas le rejoindre."
Anaïs Nin, mariée jeune, dévoreuse d'intellectuels vigoureux et collectionneuse de brunes évanescentes,
ne trouvait plus dans l'union conjugale, satisfaction sexuelle et occasion de construire son identité féminine.
Sa passion avec Arthur Miller éphémère et intense, fut le ferment de leurs créations respectives pendant près d’un an.
La relation d’emblée privée d’un engagement durable, signa le masochisme moral de ses protagonistes.
Tous deux en couple, la séparation d’avec leur conjoint respectif était inenvisageable.
La rencontre de ces deux auteurs ardents, s'enivrant de sensualité, s’inscrivit dans un désir de s’affranchir
de toute dépendance, sublimant l’insoutenable réalité, mais paradoxalement,
ils se soudaient dans leur appartenance affective et érotique.
Anaïs Nin ne pouvant suffisamment apaiser sa soif inextinguible d’excitations sexuelles,
en particulier saphiques, rechercha frénétiquement de nouvelles expériences.
Alors qu’elle se vivait comme un "laboratoire de l’âme" explosive et féconde,
Anaïs Nin révélait sa Psyché féminine dans sa passion avec Arthur Miller,
au point qu’il devint le repère fixe et obsessionnel de son existence.
Pour elle, l’écriture journalistique investie dans un but anti traumatique,
de satisfaction pulsionnelle depuis l’âge de 11 ans (abandon de son père),
masquait une intrusion incestueuse de son intimité qu'elle n’eut de cesse de défouler,
dans une scène œdipienne rejouée, en s’immisçant de façon perverse,
dans le couple formé entre Arthur Miller, et sa femme June.
Ce ballet à trois révèle la rivalité sentimentale mais également,
la tentative de retrouver l’image protectrice de sa mère, témoignant de l’incapacité pour elle,
de renoncer à l’idéalisation de l’objet incestueux mais sublimé, de son père.
Dès lors, dans ce contexte masochiste de sacrifice, mortifère de ses propres désirs au profit de ceux de Miller,
lui-même sadisé par June, elle s’offrit corps et âme à l'écrivain.
En se soumettant à lui, Anaïs Nin, put s’approprier l’arrachement de la jouissance,
retrouver un sexe féminin, satisfaire sa bisexualité en possédant à son tour la fragile June.
En cherchant à provoquer des occasions de rendre sa vie excitante,
pour nourrir sa création littéraire, dans d'incessantes et compulsives relations extraconjugales,
elle cherchait à se déculpabiliser de l'inceste consenti avec son père.
Ce masochisme irréductible la conduisit à exploiter un sadisme sur son propre corps,
mais également sur celui des autres.
L'auteure se fit alors experte en art de la séduction pour mieux piéger ses proies des deux sexes,
mais son apparent contrôle dissimulait en réalité, dépendance masochiste et emprise perverse.
À côté d'engagements durables, comme Hugo son mari, Miller son amant, Allendy et Rank,
psychanalystes, amants sauveurs, Anais Nin se donna et s’adonna à nombre de partenaires,
dans une boulimie de sexe au point de s’y perdre elle-même,
pratiquant "la fidélité des putains", abandon libidinal et frénésie corporelle,
bisexuelle, bigame, et versée dans la Domination / Soumission.
L'œuvre d’Anaïs Nin apparaît comme un démenti à l’horreur et à l’irréparable, l’inceste consenti.
La demande illimitée d'amour se conjuguant avec l'identité artistique de la femme de Lettres.
Le travail d’écriture, comme l’amour, sont des expériences sublimatoires autorisant un gain de soi.
Fulgurances hystériques et dévoiements pervers cohabitent avec hédonisme féminin et talent littéraire.
Œuvres d' Anaïs Nin:
1932 : D.H. Lawrence : une étude non professionnelle
1936 : La Maison de l'inceste,poèmes
1939 : Un hiver d'artifice
1944 : La Cloche de verre, recueil de nouvelles
1959 : Les Cités intérieures.
1946 : Les Miroirs dans le jardin
1947 : Les Enfants de l'albatros
1950 : Les Chambres du cœur
1954 : Une espionne dans la maison de l'amour
1958 : La Séduction du minotaure
1964 : Collages
1968 : Le Roman de l'avenir
1973 : Alice : et autres nouvelles
1975 : Ce que je voulais vous dire
1976 : Être une femme
1977 : Vénus érotica (Delta of Venus )
1977 : Waste of Timelessness
1979 : Les Petits Oiseaux
1966-1981 : Journal (7 tomes)
1978-1982 : Journal d'enfance (4 tomes)
1986 : Henry et June, cahiers secrets
1989 : Correspondance entre Anaïs Nin et Henry Miller
2003 : Journal de l'amour
1992 : Inceste (1932-1934)
1993 : Le Feu (1935-1936)
1996 : Comme un arc-en-ciel (1937-1939)
2010 : Journaux de jeunesse (1914 - 1931)
"L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie."
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"On ne peut pas aimer à volonté, répondait-elle.
Je ne veux pas d'érotisme sans amour. Et l'amour
profond ne se rencontre pas si souvent." -------- Delta of Venus (1940)
Épistolière exaltée et diariste admirée, longtemps connue, de part et d'autre de l'Atlantique,
que par de rares initiés, Anaïs Nin, livra dans son journal intime s'étalant sur plusieurs décennies,
son âme avec audace et profondeur, osant la première à lever le voile sur les mystères du désir féminin,
en bravant tous les interdits, jusqu'à l'inceste consenti.
Sa vie fut une course au plaisir, marquée par sa passion incandescente pour Henry Miller.
Elle fut également l'une des premières femmes à écrire des ouvrages érotiques, tout en avouant sa bisexualité,
évitant la vulgarité et l'outrance, dans une écriture élégante, féminine et sensuelle, faisant place à la poésie.
Le caractère introspectif de l'œuvre exige du lecteur une part d'abandon, appréciant ainsi un style musical finement ciselé,
dans une longue traversée de fulgurantes sensations, pénétrant dans un monde intérieur fait d'ombre et de lumière.
En menant intensément sa vie, dépeinte avec dextérité et exigence, elle offrit la vision de son amour pour la liberté,
suggérant de rechercher sans répit, les apparences de la beauté et de la vérité, sans aucun compromis existentiel.
Anaïs Nin est née en 1903 à Neuilly-sur-Seine.
Son père, Joaquín Nin, pianiste compositeur, ami de Maurice Ravel, abandonna femme et enfants pour vivre à Paris.
En 1913, à la suite du divorce de ses parents, elle quitta la France accompagnant sa mère aux Etats Unis,
pour épouser un jeune banquier protestant, d'origine irlandaise, Hugh Parker Guiler, avant de devenir mannequin.
L'année 1924 marqua le début d'une autre existence, suivant son mari muté dans le bureau parisien
de la National City Bank.
Elle se lia d'amitié avec de nombreux artistes et intellectuels, comme Breton, Gide, Marcel Duchamp, Tristan Tzara
Zadkine, Waldo Franck, Rebecca West, John Huston, ou Théodore Dreiser.
Anaïs Nin était fascinée par l'oeuvre de Proust, la transformation profonde des êtres au contact de leurs semblables.
Sa profonde répugnance pour les conventions et la vie domestique conduisirent la jeune femme à s'épanouir dans l’écriture.
C’est pour garder contact avec son père, artiste volage, qu’Anaïs Nin décida, à l'âge de onze ans, de tenir un journal intime.
Comme la communion d'une âme avec sa conscience, dans une transparence cristalline et une liberté absolue.
Écrite en français, cette poignante lettre à l’absent, devint un laboratoire intérieur pour l’adolescente exaltée.
Le récit fleuve, comme une interminable poésie, a été réuni dans un vaste recueil intitulé "Cités de l’intérieur",
édité en cinq volumes:
"Les Miroirs dans le jardin", "Les Enfants de l'albatros", "Les Chambres du cœur",
"Une espionne dans la maison de l'amour", enfin "La Séduction du Minotaure".
Sa rencontre avec Henry Miller, écrivain en vogue, auteur du "Tropique du Cancer" marqua un tournant dans son œuvre.
Le romancier américain n'hésitant pas à comparer le talent diariste de sa muse aux révélations de Saint-Augustin,
de Jean-Jacques Rousseau ou de Proust.
Dans "Journal d'une jeune mariée", elle confessa, ses attirances saphiques, ses incartades extraconjuguales,
et ses fantasmes de soumission, dévoilant selon ses propres termes, son "continent noir".
Se jouant de la réalité avec un talent mêlé d'imagination et de finesse, évitant de blesser en changeant les identités,
de ses amis, Louise de Vilmorin ou Antonin Artaud.
Elle écrivit,en 1932, dans sa maison de Louveciennes, une biographie de David Herbert Lawrence,
l'auteur de "L’Amant de lady Chatterley", puis quatre ans plus tard, en 1936 "La maison de l'inceste".
Ce poème en prose, inspiré du surréalisme, naviguant entre Rimbaud et Breton, est écrit dans une langue somptueuse.
Comme chez Stendhal et Proust, la passion cristallise l’objet de l'amour, fantasme né de l'idéalisation.
L’amant succombant incestueusement à son propre reflet dans le miroir, tel un spectre à l'image fantasmagorique.
Explorant le domaine de la psychanalyse, pour déculpabiliser son attirance envers son père, elle côtoya Otto Rank,
disciple favori de Freud.
Elle rencontra à Paris au Monocle, Suzanne Jeanne Baulé dite Frede, directrice de cabarets, au charme brun irrésistible,
à l'homosexualité affichée qui fit sandale en levant l'interdiction des danses entre femmes,
dans les établissements de nuit parisiens des années folles.
Frede, connue également pour sa liaison amoureuse avec Marlene Dietrich, créa après guerre,
rue de Ponthieu à Paris,Le Carroll's, fréquenté par Brigitte Bardot, Arletty, Françoise Sagan, Michèle Morgan, etc ..
S'éloignant de son mari, Anaïs se lassa rapidement de sa vie rangée qui la confinait à l'étouffement.
Elle fuyait les préoccupations étroites et futiles de ses amis ou relations issues de la Banque.
Tentant alors de trouver satisfaction dans la création romanesque, Anaïs Nin transforma son existence en roman.
Sacrifiant l'esthétisation de sa vie pour l'exigence de sa création littéraire, par un système pervers où elle s'y installa.
Elle séduisit frénétiquement femmes et hommes constatant non sans plaisir, le diabolique effet de ses charmes.
En 1933, Anaïs Nin apparaît dans sa quête effrénée du plaisir, comme une femme adultère sans aucun scrupule.
"Ma seule religion, ma seule philosophie, mon seul dogme, c’est l’amour.
Tout le reste, je suis capable de le trahir si la passion me transporte vers un monde nouveau".
L’érotisme devint le moteur pour son écriture, aucune femme écrivain, à part Kate Chopin n’avait osé le faire.
Il est très rare de découvrir dans la Littérature, une femme qui fut à ce point libre en pensées et en actions.
Son analyste René Allendy, membre éminent de la Société psychanalytique de Paris, n'y résista pas longtemps.
Cédant à son attirance pour elle, il entraîna Anaïs dans une relation sadomasochiste.
Se complaisant dans des postures de domination extrêmes, il la fouetta au cours de longues séances avant de la posséder.
Allant jusqu’à l’inviter chez lui et à l'offrir à sa femme, elle aussi sous le charme de la ravissante et fragile artiste.
Elle eut une relation saphique avec Helba Huara, jeune danseuse péruvienne, figure du tout-Paris de l'époque,
avant de retourner à New-York pour se remarier en 1955, avec Rupert Pole, sans avoir divorcé.
En 1966, un éditeur accepta de publier le premier tome de son journal intime.
Anaïs Nin alors âgée de soixante trois ans, reçut un accueil favorable de la critique, entraînant un succès immédiat.
Nommée Docteur Honoris causa du Philadelphia College of Art, puis élue au National Institute of Arts and Letters en 1974.
Elle mourut en 1977 à Los Angeles.
N.B: un diariste est un auteur écrivant un journal intime.
"Seul le battement à l’unisson du sexe et du cœur peut créer l’extase".
Bonne lecture à toutes et à tous.
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"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple,
fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets,
dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère
fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand
écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin."
Histoire de Juliette ou les prospérités du vice (marquis de Sade 1797)
Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission,
délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux.
Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe,
l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance.
Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins,
même les parties génitales (vulve, pénis).
Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation.
Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément.
Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine,
la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus
éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture".
En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic,
exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel,
à des pulsions ou à des expériences sexuelles.
Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants,
ne sont pas classées parmi les troubles étudiés.
Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques.
Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée,
en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral.
Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants,
mieux encore, consentants et enthousiastes.
Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer
symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental
des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle.
Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine.
Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières,
au nombre, d'une dizaine en général, en cuir.
Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois,
par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe.
Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur.
Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines,
léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs.
C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin,
eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche,
plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes,
exigeant d'elles un respect absolu du règlement.
Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui.
Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet,
commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain,
par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée,
en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires).
Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu.
L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur,
le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie.
Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau.
Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande.
Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais,
au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux.
La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur,
fait désormais partie des images d’Épinal.
Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp).
Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir.
Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée.
Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau.
D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement.
Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval.
La liste étant loin d'être exhaustive.
Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau.
C'est l'indispensable période d'échauffement.
Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté,
en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices.
L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance.
La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de
satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites.
La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme
aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le
safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance.
les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti.
Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur.
Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance.
Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin.
La flagellation doit être considérée comme dangereuse.
Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité
de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures.
Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche.
Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important.
Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde.
Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement:
- Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat.
- Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique.
- Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement).
- Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit.
Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie.
La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument.
Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant.
"Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens,
elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois,
ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O)
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait
à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet,
lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage.
Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation.
Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations,
de l'attrait pour sa puissance symbolique et sa beauté brutale.
Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque,
célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels,
l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine,
dans la rhétorique du désir.
Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre.
Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux.
Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite.
Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie.
L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec notre vision moderne.
Les historiens ne se sont pas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs.
La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique.
Plutarque a écrit de nombreux récits lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates.
"Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort,
et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux,
Il pouvait supporter d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation particulière."
Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée de Jopée fut la première femme à entrer en servitude.
Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva.
Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte.
Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux.
Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient les hommes,
pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées.
Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine.
Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme et des courtisanes libérées,
avant de se livrer à des scènes orgiaques de débauche, avec de jeunes garçons, éphèbes et lisses qu'il sodomisait.
Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels,
à l'aide d'un fouet, le flagrum, à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier.
La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra.
Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé depuis le 17éme siècle.
Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de
tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une
de ses œuvres les plus célèbres.
Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour,
pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu",
un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, allègrement rougi.
Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre,
Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie.
L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes
alors très populaires.
Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments.
De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies
appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout
s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de jeunes filles susceptibles de correction.
Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations,
avec une inclinaison naturelle, pour la position gomorrhéenne.
La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et
fine verge.
Les lanières d'un martinet se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles,
en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer.
Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un
état extatique.
On employait indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la
seule fessée.
Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre.
Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu.
La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action.
On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne,
bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf,
chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc.
La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination.
Le Fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir,
de longueur différente selon les usages.
Ses usages sont liés à sa composition.
La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant.
Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés,
après une attention persévérante et soutenue.
Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination
pour celui qui soumet.
Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups.
Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération.
Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau.
Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé.
En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement.
Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables.
L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance.
Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise
et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître.
La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé.
C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper.
La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de Saint André.
Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante.
L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu.
Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme.
La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables.
Des conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde et de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article.
Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir.
Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées,
chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur.
La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement.
Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance.
Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables.
La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation.
Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur,
pour des diamètres variables.
Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité
professorale ou directoriale.
Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction.
Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses,
peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme.
La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée.
Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes.
Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique.
Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche.
Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également.
L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus.
Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée.
Il est indispensable de commencer doucement par échauffer les fesses afin de créer une sensation de brûlure
profonde et sensuelle.
Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission.
Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise,
son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance.
La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes.
Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après.
La flagellation peut devenir un acte d'amour puissant, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument.
Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant.
Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux.
La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes.
La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword.
Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de
sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article.
"René, bouleversé, regarda longuement le corps mince où d'épaisses balafres violettes faisaient comme des cordes
en travers des épaules, du dos, du ventre, et des seins, et parfois s'entrecroisaient. De place en place un peu de sang
perlait." Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir
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Il osa déposer un tendre baiser
Sur sa bouche coquelicot pulpeuse
Son souffle sur sa nuque dorée
Fit frémir ses boucles joueuses
Ses mains devinèrent ses contours
Si ronds, si fermes, si palpables
Vertige que la belle savoure
L'émouvoir la rends désirable
La robe noire moulant son corps
Souligne ses formes harmonieuses
Son décolleté .... Est une fureur
Abrite une poitrine aguicheuse
Viens, je t'amène pour danser
Balance ton déhanché de reine
Etoile de mes nuits fantasmées
Beauté au désir irréel
Il bredouilla des mots étouffés
Espérant qu'elle sera sienne
Que faire d'une si jolie poupée
Si je ne peux la garder Mienne...
Le 0311 2019
fiction
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"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O
Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps.
Les antiques raffolaient déjà du fouet.
Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles.
Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité.
Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages
le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes.
Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage.
De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine.
De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance.
Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis,
où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase.
Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome.
Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet.
Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné,
aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons.
Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection.
Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ?
Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance,
ou à l'humiliation subie par le sujet soumis.
L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir.
Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé,
recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) .
L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue.
L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive
mêlée à une jouissance.
Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant.
Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur
par la flagellation pour parvenir à la jouissance.
Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire,
un flagellé recherchant l'extase sous le fouet.
Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique.
La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés.
La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ,
permet de se rapprochant de Dieu.
Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit.
En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant.
Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit.
Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister.
Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation.
Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique.
Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes,
comme de puissants leviers d'excitation sexuelle.
La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation.
Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité.
Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler.
Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier,
un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André.
S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation,
et de douleur.
Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme.
Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être.
Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir.
Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste,
ou soumise (e).
Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance.
La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort.
Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme.
Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet.
La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation.
Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps.
À la douleur, s'associe le fantasme de la domination.
Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses,
est véritablement au cœur de la littérature érotique:
Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940.
Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation.
Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood,
"Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler,
dit Esparbec.
La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination.
Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires
majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword .
"Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées
les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures,
et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Si vous l'attachez quelquefois,si vous la fouettez un peu,et qu'elle y prenne plaisir,non,Ce qu'il faut,c'est dépasser le moment où elle prendra plaisir,pour obtenir les larmes."
O,est libre et indépendante.Mais elle est subitement conduite par son amant dans le château de Roissy,
où les femmes connaissent la souffrance car elles sont fouettées, surtout la nuit.
Les mains liées dans le dos,nue et les yeux bandés,elle pénètre dans la demeure, guidée par deux jeunes filles,
aux robes d'un autre temps, retroussées sur leur ventre et leurs reins nus.
Les sévices subis seront chaque jour renouvelés. O sera offerte et prise,fouettée et murée dans le silence.
Débute alors l'apprentissage de l'esclavage.Par amour pour René, O ira très loin dans la négation de soi.
Elle abdiquera toute volonté et perdra définitivement sa liberté.
En recouvrant d'un savant voile l'identité réelle d'O, l'auteur entretient le mystère,dans un court récit de quatre parties.
Le déroulement, en crescendo musical, évoque un rêve, un fantasme éveillé, de son apprentissage jusqu'à son élévation.
Sous une narration anonyme,la description détaillée d'un vêtement, aide le lecteur à lui prêter une perception.
"À mesure qu'on serrait, les seins remontaient, s'appuyaient par dessous leur gousset, et offraient davantage leur pointe.
En même temps la taille s'étranglait, ce qui faisait saillir le ventre et cambrer profondément les reins.
L'étrange est que cette armature était très confortable, et jusqu'à un certain point reposante. On s'y tenait bien droite,
mais elle rendait sensible, sans qu'on sût très bien pourquoi, à moins que ce ne fût par contraste, la liberté ou plutôt la disponibilité de ce qu'elle ne comprimait pas."
Il plonge alors avec une richesse sensorielle inouïe, dans l’ambiance de ce château,aux rites particuliers.
L’interdiction de croiser les jambes,de serrer les genoux,ou de fermer les lèvres, en signes d'offrande perpétuelle.
"Votre bouche,votre ventre,et vos reins nous sont ouverts."
Les longues jupes en faille noire sont bouffantes,les robes en satin, les corselets serrés et les mules vernies à hauts talons.
Dans le boudoir,la cheminée est grande,les poufs en fourrure,la porte en fer forgé et le dallage est noir.
Le bain est donné à O avec un soin extrême, la pointe et l’aréole de ses seins sont rosies.
La taille est étranglée dans un corset durement baleiné, son anneau anal est élargi.
Les hanches et les seins partageant alors avec l'anus et l'aine,un cercle parfait,le O.
Viennent alors les instruments de sévices décrits avec une fascinante précision.
"Un fouet de cordes assez fines, qui se terminaient par plusieurs nœuds et étaient toutes raides comme si on les avait trempées dans l’eau." "Un fouet de cuir fait de six lanières terminées par un nœud."
Devenant des parures faisant dire à O,que son amie "serait plus belle avec un collier et des bracelets de cuir."
Ou encore "que les coups et les fers allaient bien à Yvonne".
Sans omettre les postures d’attachement aux poteaux, aux crochets des murs à l’aide d’anneaux, de chaînettes, les cliquetis.
"Elle était exposée de telle manière que la seule chose d'elle qui fût visible était le creux de son ventre et de ses reins
violemment écartelés,Anne-Marie lui caressa l'intérieur des cuisses.C'est l'endroit où la peau est la plus douce,dit-elle,
il ne faudra pas l’abîmer,Va doucement Colette."
"Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre,O gémit,Colette passait de la droite à la gauche,s'arrêtait,
reprenait,O se débattait de tout son pouvoir,elle crut que les sangles la déchireraient,Elle ne voulait pas supplier,
elle ne voulait pas demander grâce. Mais Anne-Marie entendait l'amener à merci,Plus vite,dit-elle à Colette,et plus fort."
Les marques de violence s'impriment sur le corps avec une acuité terrifiante.
Les sensations des cordes sur la peau à l’intérieur des cuisses, des balafres,et boursouflures de la peau.
les "marques fraîches" de cravache sur les reins, "de belles zébrures longues et profondes".
Ces marques sont autant de preuves d’amour tangibles aux yeux d'O.
Comme sont des métaphores évocatrices et inattendues :
"La bouche à demi-bâillonnée par la chair durcie", "le bâillon de chair qui l’étouffait", "son ventre entrebâillé".
L'écriture évocatrice et charnelle fait partager le goût inattendu d'O pour le supplice dans la flagellation.
Au-delà de sa dimension sulfureuse,Histoire d’O est avant tout une réflexion sur l’amour et la passion,
sous un angle philosophique.
Finalement en s’offrant, en s’abandonnant totalement à l’autre, elle démontre comment elle se délivre d’elle-même.
Le cheminement psychologique d’O se réalise peu à peu.
D'abord interloquée et troublée,elle succombe à la douceur de l’avilissement.
Etre enchaînée, fouettée puis marquée aux fers sont des actes rituels exprimant en réalité un désir de libération.
Dans cet espoir d'être reconnues,voix et conscience d'O percent le roman,en le dominant du début à la fin
Sir Stephen,le Maître d'O,en paroles ou en gestes,ne la domine qu'en illusion.
O,objet, ou orifice, appartient à un autre Monde,un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"La maladie a toujours négligé tous les devoirs auxquels est soumise la santé.Nous ne sommes plus nous-mêmes
quand la nature accablée commande à l'âme de souffrir avec le corps".
William Shakespeare. Le Roi Lear II (1606)
Un an après sa sortie de prison,en Avril 1790,Donatien-Alphonse-François,Marquis de Sade,publia une brochure où il proclama:
"Les français veulent être libres et ils le seront."
Aristocrate érudit et révolutionnaire modéré,il connut maintes fois les geôles du royaume pour des actes d'abus
et de sévices sexuels,à l'encontre de femmes parfois aux mœurs légères,et de jeunes filles sans doute trop naïves ou cupides.
L'homme de lettres au libertinage ostensible,fut toujours soutenu jusqu'à sa mort par son épouse,
Renée-Pélagie Cordier de Launay de Montreuil.
"Les cent vingt journées de Sodome,ou l'école du libertinage" fut son premier chef d'œuvre,
rédigé à la prison de la Bastille en 1785.
Dans ce roman inachevé,l'écrivain nous livre le récit paroxystique de l'apprentissage de quarante-deux jeunes gens enlevés
à leurs parents,soumis corps et âme aux fantasmes des maîtres d'un château ancestral,bâti dans la Forêt-Noire allemande.
Pris de compassion pour eux,le lecteur a le choix entre indignation,colère,épouvante ou dégoût.
Inventaire nauséeux de vices,de crimes,d'incestes,de mutilations,de cris et de sang versé.
"Personne,disait Georges Bataille,à moins de rester sourd, n’achève les Cent Vingt Journées que malade."
Prêtant au Duc de Blangis,l'implacable bourreau,maître des femmes détenues et suppliciées,ces propos:
"Examinez votre situation,ce que vous êtes,ce que nous sommes,et que ces réflexions vous fassent frémir,
vous êtes déjà mortes au monde."
Faisant ses universités au fort de Vincennes,Sade décrivit avec une scrupuleuse précision,tel un botaniste et son herbier,
un florilège abominable de perversions sexuelles.
Transféré à la Bastille,il mit au propre ses brouillons sur des trames de papier réunies en rouleau.
À la fin de son travail,Sade annota simplement:
"Cette grande bande a été commencée le 22 Novembre 1785 et finie en trente sept jours."
Le manuscrit autographe écrit au recto,puis au verso se présentait sous la forme d'un rouleau de trente trois feuillets,
collés bout à bout,atteignant une longueur totale de plus de douze mètres.
Entre répulsion instinctive,et respect pour l'oeuvre créatrice,le roman ne laisse pas indemne le lecteur.
Ce texte fleuve de Sade,dans la narration de "passions" sexuelles,d'aberrations repoussantes,de meurtres atroces,
de déviances et de crimes abjects,simples fantasmagories ou réels passages à l’acte,ébranle le lecteur,
autant qu'il le stimule.
De là, débute l'intolérable et diabolique force attractive de l'oeuvre.
Lorsqu'un récit écartèle le désir,plus qu'il ne le satisfait,en dévoilant une affreuseté abyssale, il offre au lecteur abasourdi
deux options.
Soit le rejeter,le recluant dans l'oubli de rayons poussiéreux d'une bibliothèque,soit tenter de le prendre en considération, mais avec circonspection.
Quatre aristocrates,à la fin du règne de Louis XIV "dont la fortune immense est le produit du meurtre et de la concussion",
Le duc de Blangis,un évêque son frère, le président de Curval et un financier Durcet, se cloîtrent dans un domaine,
le château de Silling pour soumettre corps et âme,quarante-deux victimes,de très jeunes filles et garçons.
C'est le récit insoutenable de six cents "perversions" ou "passions" subies par les victimes,dont la plupart périssent dans d’innommables tortures.
L’ouvrage se compose sous la forme d'un journal comportant quatre parties, correspondant chacune à un degré croissant de soumission.
La graduation croissant sur une échelle dans l'atrocité,telle la représentation sismologique de Richter,
du "simple",au "double",puis au "criminel" pour atteindre le stade dévastateur du "meurtrier."
Les six cents cas,à première lecture,semblent sortir tout droit de l'intelligence monstrueuse d’un pervers sexuel.
Entre précision chirurgicale et froideur médico-légale,les mots découpent la chair et l'esprit,tel des scalpels.
Le château de l'horreur devient une morgue pour une jeunesse sacrifiée sur l'autel des "passions".
Les châtelains aristocrates,en mutants sataniques,se métamorphosent en bêtes sauvages.
L'inceste devenant la plus douce des unions de la nature.
Les femmes "bandent", jouissent comme des hommes et livrent du "foutre."
Entre horreur,endurance et sublimation, dans son roman à l'âme noire,inaudible à la morale et à la raison,
Sade livre un chef d'oeuvre.
Grâce à son inimitable talent,il dépeint en réalité l'agonie de la monarchie,l'illusion de la religion,et la relativité des Lois.
En révolutionnaire athée,il participe bien malgré lui, au courant philosophique des Lumières.
L'oeuvre écrite en prison,doit être comprise, comme un acte de libération,une exploration radicale de son inconscient,
freudienne avant l'heure.
Dans son testament, il exprima le vœu:
"… La fosse une fois recouverte, il sera semé dessus des glands, afin que par la suite le terrain de ladite fosse se trouvant regarni, et le taillis se retrouvant fourré comme il l'était auparavant, les traces de ma tombe disparaissent de dessus la surface de la terre, comme je me flatte que ma mémoire s'effacera de l'esprit des hommes."
Dans sa volonté de disparaître de la mémoire des hommes transparaît la logique de défier la mort dans son monde de terreur.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
N.B: Le cinéaste italien Pasolini,au destin tragique, adapta en 1976 l'oeuvre de Sade
dans un film intitulé "Salò o le centoventi giornate di Sodoma." ("Salò ou les 120 Journées de Sodome.")
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"Il n'y a que deux conduites avec la vie:ou on la rêve ou on l'accomplit ".
René Char.Poésies (1907-1988)
En littérature, il existe des chemins hasardeux,et reconnaissons,qu'il faut une certaine audace, pour tenter d'examiner avec circonspection et objectivité,sans attiser la polémique, l'influence du Marquis de Sade, dans l'univers du BDSM,au début du XXI ème siècle.
En effet,la réflexion ne doit pas se contenter,de légitimer sans recul,les excès cruels de l'homme et la perversité de sa pensée,ou de les rejeter en bloc,mais de les comparer,d'une part à l'idéologie classique fondée sur la liberté et le respect de l'individu,et d'autre part,à la réalité des pratiques contemporaines du BDSM,fondées fondamentalement sur le principe de base du libre consentement.
Ces réserves émises,Il apparaît cependant illusoire d’aborder l'univers du BDSM,en occultant totalement l'oeuvre et la personnalité du Marquis de Sade.
Tant,la mémoire de l'écrivain,libertin,pervers,cruel, amoral mais auteur fécond,libre penseur,précurseur et talentueux,semble dominer de son aura,ce monde étrange et fascinant.
Les adeptes du sadomasochisme,en grande majorité,ont fait de lui,dans leur mode de vie et leurs pratiques,leur figure tutélaire.
Sa création littéraire et de fait,l'homme,représentant pour eux,bon gré mal gré,la quintessence même de leur philosophie et de leurs jeux sexuels.
De même et plus largement,son nom,associé à celui de Léopold Von Sacher-Masoch,écrivain et historien autrichien,est à l'origine du terme sadomasochisme.
Mais si,de son patronyme,fut issu au XIX ème siècle,le néologisme sadisme,considéré en psychiatrie,comme une perversion, gardons en mémoire,cependant,que l'auteur de "La philosophie dans le boudoir" en ignorait l'existence même.
Il n’a jamais connu ce mot, mais a théorisé avec talent, sur les passions,les goûts cruels, les plaisirs de la torture,se contentant d'employer,dans ses récits,le mot "pervers".
Car, c'est le psychiatre allemand,Richard von Krafft-Ebing qui,dans une approche psychanalytique et clinicienne, l'inventa.
Conduisant à entretenir, depuis des controverses passionnelles interminables, incarnant un Sade nouveau,véhiculant tous les fantasmes et légendes,et bien souvent engendrant, un personnage,totalement différent de l'original.
Représenter Sade,positivement ou négativement, par un concept scientifique,de surcroît,à l'acception,
totalement galvaudée de nos jours,conduit fatalement à caricaturer sa pensée en la dénaturant.
La question de l'influence mémorielle de la pensée sadienne sur l'univers du BDSM moderne nécessite de rappeler quelques notions.
Mode de vie,ou philosophie,c'est à la base,une orientation sexuelle, réalisée entre adultes consentants, comportant des pratiques de discipline, de domination et de soumission et/ou de sadomasochisme n'engendrant,en théorie, aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants.
La relation D/S,basée sur la confiance et un respect mutuel,peut se réaliser à long ou à court terme,de façon personnelle ou anonyme,dans lesquels, les partenaires peuvent s'explorer émotionnellement à l'infini.
Une relation D/S peut être sexuelle ou non, intime ou anonyme, contractuelle,par écrit ou non.
Le safeword (mot de passe) permettant de mettre fin à la séance,quand la personne soumise se sent en danger ou souhaite simplement y mettre fin,peut s'avérer utile voire indispensable selon l'intensité de la séance.
Loin d'être exhaustive, la liste des pratiques se résume ainsi: le bondage,l'enfermement,la flagellation,l'utilisation de pinces,de ventouses ou de roulettes,la pose d'aiguilles,de glaçons ou de cire,la dilatation et fisting,l'urtication,l'urolagnie,la scatologie et les lavements.
La D/S peut enfin inclure la servitude domestique qui peut devenir sexuelle,la chasteté forcée,et atteindre le stade de la
déshumanisation,où le ou la soumise est considéré(ée) comme un animal ou objet.
Le fétichisme peut se définir,comme une fixation monopathique,d'adoration et de recherche, d'une satisfaction sexuelle sur une partie définie du corps ou d'un comportement.
Tous les fétichistes ne sont pas soumis et tous les soumis ne sont pas fétichistes.
Peuvent être également cités,le facesitting,le BBW,le dog training,le poney girl et le travestissement (cross-dressing).
Aucune de ces pratiques n'implique obligatoirement en principe, le passage à l'acte sexuel.
Cependant, il arrive très souvent de voir ces activités dénaturées,et représentées, comme de simples composants sexuels à fort caractère érotique.
Conservons surtout à l'esprit que le BDSM est un choix personnel,émanant d'une volonté autonome,et revêtant des formes différentes selon les individus.
L'univers existe pour deux protagonistes,le concepteur,dominant ou dominante et celui ou celle,le soumis ou la soumise qui l'accepte librement.
En résumé, il y a autant de versions de BDSM,que de pratiquants. La diversité fait sa richesse.
La part d'héritage de Sade dans le monde du BDSM contemporain,au delà de tout débat passionnel,de mysticisme ou de denigration,de légende dorée ou noire, pose la question de la possibilité de reproduire ou non,
son univers réel couplé d'une imagination allégorique, sur la pratique moderne du sadomasochisme.
Compte tenu de la cruauté qualifiée de ses actes,historiquement établie,et de l'absence patente de consentement de ses victimes, la réponse est clairement non.
Écrivain libertin talentueux,ou fieffé scélérat débauché,le Marquis de Sade brille,dans sa tentative désespérée,
de mettre à bas,en tant qu'esprit libre et vagabond,un ordre social et religieux,en déclin à la fin du XVIII ème siècle.
Son œuvre, inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini,déshumanisant les corps,explore les abîmes sombres de l'âme.
"L’imagination est l’unique berceau des voluptés, elle seule les crée, les dirige;il n’y a plus qu’un physique grossier,imbécile, dans tout ce qu’elle n’inspire ou n’embellit pas".
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
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"Détends-toi" murmura-t-elle dans mon oreille alors qu'elle déboutonnait lentement ma chemise. Ses mains me donnaient l'impression de brûler ; des flammes de feu glissaient à l'intérieur du tissu et commençaient à explorer ma chair nue en dessous. Je frissonnais légèrement alors que ses doigts frôlaient légèrement mes mamelons durs puis ils firent glisser lentement ma chemise qui tomba au sol. Des frémissements passèrent dans mon dos, tirant un halètement de mes lèvres et un rire de elle. « Chhhhhut ... je n'ai même pas encore commencé avec toi"
Le lourd collier de cuir qu'elle avait attaché autour de mon cou m’était étranger et bizarre mais excitant. Sa langue pénétra rapidement dans ma bouche, forçant son passage à l'intérieur avant que j'aie une chance de résister. Je commençais à l’embrasser, mais Elle rompit le baiser et me frappa le visage.
"Tu ne devras JAMAIS plus prendre l’initiative avec moi, Jamais ! et ne l'oublies pas », dit-elle d'un ton cassant qui me surprit. Quelques secondes plus tard, j'étais poussé contre la table à manger. Une table en chêne très solide qui pouvait facilement supporter mon poids et plus encore. C’était clair qu’elle savait exactement ce qu’elle faisait.
Elle attacha adroitement une corde à mon collier puis la passant de l’autre côté de la table, elle me força à me pencher et poser mon torse sur la plateau. De nulle part, Elle sorti quatre bracelets en cuir et commença à les boucler étroitement autour de mes poignets et de mes bras au-dessus de mes coudes. Surpris par sa vitesse, je ne pouvais dans ma surprise que regarder mes poignets être tirés et attachés aux coins opposés de la table et mes coudes tirés sur les côtés, immobilisant complètement le haut de mon corps.
J’allais ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'elle allait faire, mais, soudain, elle fut remplie de caoutchouc au goût fétide. Une lanière fut serrée autour de ma tête et, à ma grande surprise, le bâillon commença à s'étendre, remplissant ma bouche et me faisant complètement taire. J'étais vraiment impuissant pour la première fois...
Je sentis ses mains qui cherchaient la boucle de ma ceinture, l’ouvrant et puis descendant mon pantalon, me laissant complètement nu. Je sentis que des bracelets supplémentaires étaient bouclés autour de mes chevilles et de mes cuisses au dessus du genou. Mes jambes furent alors écartées. Je pouvais sentir courir ses doigts alors qu’elle travaillait, attachant mes chevilles aux pieds de la table puis écartant mes cuisses aussi loin que possible avant de les attacher aussi. Je ne pouvais plus bouger du tout. J’étais complètement nu, impuissant et bâillonné - totalement à la merci de ma Dame.
«Maintenant, tu vas avoir un choix à faire. Tu t’imaginais très fort dans nos jeux SM de chambre à coucher. Je parie que tu pensais que j'étais juste une gentille maitresse avec qui tu joues au soumis pour avoir du sexe. Tu vois, je t’observe depuis des semaines, je sais ce dont tu as besoin. Encore mieux que ce que tu penses toi-même. Maintenant, la question est : as-tu le courage de l'accepter ? Je vais aller me préparer. Quand je reviendrai, je te donnerai ce choix : Soit tu demandes à être libéré, auquel cas je te détacherai - cependant, demain tu partiras et tu ne me reverras jamais. Ou soit tu me demanderas de continuer et tu te soumettras à ce que tu sais être ton désir le plus profond - ton contrôle par une femme puissante. Le choix est à toi.
Sur ce, elle attacha un bandeau sur mes yeux et je l'entendis sortir de la pièce. Je n'avais aucune idée de combien de temps elle me ferait attendre. Mon esprit était survolté. Oui, j'avais eu des fantasmes de soumission ces dernières années. Comment diable le savait-elle? J’en avais jamais parlé à personne. J’avais 23 ans, cela faisait quelques mois que nous étions ensemble et pour être honnête, j’en étais amoureux fou. Je m’étais toujours refusé de me poser la question de ce que se serait d'être totalement sous le joug d'une femme aimante vraiment dominante...
Je sentis le bâillon être enlevé, brisant mes réflexions. Je ne l'avais pas entendue revenir. Elle m'avait encore un fois pris complètement par surprise. J'étais loin d'être prêt, pourtant elle était là, demandant :
"Eh bien, quel est ton choix ? Tu as 10 secondes pour me répondre.»
J'ai avalé, bégayé et encore bégayé puis finalement j’ai pu prononcer les mots qui allaient changer ma vie.
« S’il te plait, fais de moi ton soumis » .
A peine les mots avaient-ils quitté ma bouche que le bâillon était replacé et complètement gonflé, me faisant taire à nouveau. Quelques secondes plus tard, je sentis une langue de glace couler sur mon cul. J’essayais de résister en vain, mais je ne pouvais pas. Son doigt était à l'intérieur de moi quelques secondes plus tard, touchant des endroits dont je n'avais aucune idée qu’ils existaient quelques secondes auparavant. Je ne pouvais rien faire, elle avait pris un contrôle total et complet. Je pouvais sentir son doigt bouger, doucement palper, chercher quelque chose. Puis tout à coup, elle pressa doucement et mon monde changea. Des sensations que je ne peux pas décrire m'ont traversé alors qu'elle commençait à masser lentement et doucement ce que je sais maintenant être ma prostate. Expertement Elle m'a travaillé, construisant un besoin puis me relâchant, chaque vague me donnant une sensation pas déplaisante, mais pas excitante pour autant. Pendant tout ce temps, elle chuchotait, me disant de ne pas m'inquiéter, de me détendre et que ça fonctionnait. Je sentais réellement que je commençais à me détendre et à me soumettre à cette pénétration. Elle a dû le remarquer parce que un doigt de plus s’ajouta, puis trois et je commençais à accepter cette prise de pouvoir, essayant de ne pas me crisper.
Enfin ils étaient partis. J'ai essayé de me tourner, de me tortiller, mais c'était inutile. Mes liens étaient solides. Si solide qu'il n'y avait rien que je puisse faire pour m’échapper. C’est alors que je sentis ses mains sur mes hanches. Quelque part dans mon esprit, je savais ce qui allait arriver, mais j'essayais de l'ignorer, de le repousser ... jusqu'à ce que je ressente une pression lente et implacable. J'étais dégoulinant de lubrifiant et déjà bien ouvert, il n'y eu presque pas de résistance alors qu'elle glissait le gode au fond de moi.
"Bien ... maintenant ... vas-y, n'essaie pas de te battre, tu ne peux pas et tu ne te feras que du mal si tu essaies »
D'une manière experte, elle commença à prendre ma virginité anale. Chaque coup pressait le gode contre ma prostate déjà très sensible. J'étais perdu dans cette sensation. Mon esprit tournant à plein régime, essayant d’accepter cette pénétration. Pendant ce temps, elle a lentement, expertement, profondément baisé mon cul. Je ne sentis pas que mon sperme commençait à fuir. Ce n'était pas un orgasme, plus un écoulement lent pompé à chaque poussée. Aucun plaisir ne venait de mon cul. Mon pénis était quand même dur, mais négligé. Elle me vida comme jamais auparavant, me baisant jusqu'à ce qu'il ne reste plus une goutte de sperme dans mon corps. Et grâce au bandeau, je n'en savais rien!
C'est alors qu'elle s'est retirée me laissant vide, ouvert et excité comme jamais.
«Je vais te détacher. Tu ne retireras pas ton bandeau. Tu auras 120 secondes à partir du moment où tes mains seront libres de te faire jouir ... si tu ne le fais pas, tu passeras le prochain mois dans ta nouvelle ceinture de chasteté et moi seule aurait la clé. »
Je sentis mes liens se desserrer puis sa voix.
« Debout et commences ».
Je me suis levé et j'ai attrapé ma pénis, essayant frénétiquement de provoquer une érection. Ce ne fut pas difficile. J’étais tellement excité que je réussis en quelques secondes, mais cela n’alla pas plus loin. J’essayais encore et encore, mais je n’arrivais pas à l’orgasme. C'était impossible. Rien de ce que je faisais ne m’approchait de cet orgasme insaisissable.
"Time is up".
Mes mains furent rapidement tirées derrière mon dos et cadenassées ensemble alors qu'elle riait.
« Tu n'avais aucune chance. Mais tu as maintenant un mois pour récupérer je crois ». Je sentis l'acier froid de la ceinture se refermer autour de mes hanches. Puis elle me choqua en appliquant de la glace sur ma pénis encore bien dur. En quelques secondes, je devins flasque et la seconde suivante mon pénis fut enfermé dans le tube en métal à l’intérieur de la ceinture. Enfin, elle enleva mes contraintes, mon bâillon et libéra mes yeux bandés. Je pus voir avec étonnement la flaque de sperme pour la toute première fois.
"C'était toi. Tu as eu des gouttes et des fuites tout dès que j’ai commencé à t’attacher. J'adore le massage de la prostate. Ça rend les hommes si impuissants, si humiliés. Maintenant, nettoie moi ce gâchis et habille-toi. Nous allons sortir dîner pour fêter cet événement. Et n’oublies pas le mois prochain... J'ai la seule clé ! "
Ce fut pendant ce diner qu’elle me parla de ses fantasmes, de ce qu’elle imaginait pour nous. Alors que je l’écoutais avec amour, ajoutant ici où là mes propres idées, mon sexe passa la soirée à lutter en vain contre l’acier qui le contrôlait.
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Sade appartient à cette pléiade d'hommes de lettres, tel l'aventurier et romancier vénitien, Casanova ou le poète français, Rimbaud à la précocité monstrueuse,dont le mythe et le système de pensée,sont si extravagants, qu'ils dépassent de loin leur production littéraire.
Le Marquis de Sade,à la réputation sulfureuse,longtemps voué à l'anathème,surtout célèbre pour ses ouvrages mêlant érotisme extrême,actes de violence et de cruauté,à des idées philosophiques développées, écrivit des pièces de théâtre,des essais,mais aussi des biographies.
Son nom à lui seul,longtemps inspira rejet et dégoût, son oeuvre fut longtemps interdite et censurée.
Assoiffé de liberté,ne cessant de se révolter contre toute forme d'autorité politique,Sade de façon irréductible,en semant le désordre,s’opposa violemment à la religion, mais également à la peine de mort.
Certaines de ses œuvres, connurent de son vivant («Justine»), un réel succès mais devinrent rapidement censurées,notamment par Napoléon Bonaparte qui considérait ses ouvrages comme «abominables,et infantés par une imagination dépravée».
Sade passant de fait la majeure partie de sa vie en prison,son existence fut vite oubliée.
Seul,Guillaume Apollinaire,publia des extraits de Sade en 1909,dans son son «Introduction à l'oeuvre du Marquis de Sade», pressentant son futur succès, écrivit à propos de lui:
"Cet homme qui parut ne compter pour rien durant tout le XIXe siècle pourrait bien dominer le XX ème siècle".
Clandestine,pendant tout le XIX ème siècle, son œuvre littéraire fut réhabilitée par l'éditeur Jean-Jacques Pauvert,
qui, courageusement,en son nom propre, la publia en 1947,ce qui lui valut des poursuites judiciaires durant plus d'une dizaine d'années.
Elle le fut également, au XIXème siècle,par les surréalistes qui le considèrent,comme un écrivain visionnaire,
oubliant les carcans et l’ordre moral de la société,libérant de façon révolutionnaire l’inspiration créative.
Il existe aujourd'hui un prix littéraire Sade décerné chaque année.
De même,l'oeuvre sadienne publiée dans la Pléiade,consécration littéraire,fait souvent l'objet d'expositions au musée d'Orsay.
Le XX ème siècle,s'est mis enfin, à prendre Le Marquis de Sade au sérieux.
Après l'effroi et l'opprobre,la reconnaissance de sa pensée philosophique et le rôle émancipateur donné au sujet pervers,contribuèrent à faire évoluer le regard porté sur l'homme et son œuvre.
Stendhal lu le premier, avec bienveillance ses récits,dans «Le Rouge et le Noir»,il reprit autour du thème de la mort,le fantasme de la tête tranchée de Mathilde,dans son roman, la reine de France dans «Juliette».
Sainte-Beuve vit en lui un inspirateur clandestin des écrivains modernes.
Sade commença alors à acquérir ses lettres de noblesse,sortant ainsi d'un libertinage de bibliothèque et de salon.
Georges Bataille,écrivain surréaliste, émit seul,des réserves sur le style sadien,critiquant les innombrables répétitions dans les récits de l'auteur, un assommant ressassement qui atteint le paroxysme, dans «Les Cent Vingt Journées de Sodome»,«un blasphème et une maladie au visage».
Paul Eluard se passionna pour Sade, voyant en lui,avec Lautréamont et Breton,l'inspirateur de son œuvre.
Sade revendiqua dans sa création, l'idée d'un esprit enfermé dans un corps rempli de pulsions.
Son oeuvre apparut,dès lors, ne plus résulter d'une folie perverse et immorale, mais bel et bien d'une pensée philosophique sur les profondeurs abyssales du mal.
En projetant les fantasmes de l'Homme, il influença les surréalistes dans leur dénonciation des interdits.
La liberté sadienne sur laquelle repose toute son œuvre les fascina,contribuant ainsi à effacer la réputation sulfureuse et scandaleuse de Sade.
Le courant surréaliste,violemment anticlérical, souhaitant revenir au brut, au sens premier,aux pulsions et aux désirs de l'inconscient, vit en Sade,sa figure tutélaire.
Pour André Breton, Sade fut un "infra-cassable noyau de nuit",un illuminé et révolutionnaire, qui renversa les codes de l'époque.
Les surréalistes incarnèrent dans leurs créations artistiques, le désir, l'inscrivant au plus profond de la chair, jusqu'à l'outrance.
La liberté que Breton, Soupault, Masson, Desnos, Picabia cherchèrent à conquérir à coup de cadavre exquis et d'écriture automatique, Sade l'a mit en pratique un siècle et demi avant eux.
L'auteur de "La Philosophie dans le boudoir » fut en réalité le guide spirituel pour l'esprit libertaire de ce courant culturel.
L'éloge de la perversion se transmettant dans l'art depuis des siècles, Sade engendra les différentes représentations de la décadence chez des sculpteurs,peintres, et dessinateurs.
Sade donna deux bonheurs. Celui d’avoir tout dit et celui d’avoir dit plus que tout.
Nul mieux que lui n’a à la fois rendu compte de la réalité originaire et exprimé les transports de l’imagination.
Obscène dans le sens et dans l’excès de sens, son œuvre a la vertu de poser les choses telles qu’elles sont et le vice de les déborder.
Grâce à lui, l’existence devint pour beaucoup d'intellectuels, plus supportable,en déshumanisant l'esprit par le corps à l’extrême.
L’inversion des valeurs,la saturnale des sexes, le carnaval des excès, dans la négation de l'ordre social devint une fête.
La désacralisation des ordres,et le réinvestissement des idées par les corps,socle bicéphale de la pensée sadienne, apparaissent plus que jamais, modernes aujourd'hui, victoire posthume d'un homme pourtant maudit durant toute sa vie,qui participa sans le savoir,lui même à l'aventure intellectuelle des Lumières du XVIII ème siécle.
« Je ne veux pas faire aimer le vice. Jamais je ne le peindrai que sous les couleurs de l’enfer » Sade.
Bonne Lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
N.B: La liste complète des œuvres de Sade sera l'objet du prochain article.
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"Revenir là où je n’ai jamais été
En rapporter ce que j’ai déjà vu
Aux prises avec l’ignorance ..
Le temps d’arracher les yeux à l’inconnue
Toujours plus fière"
René CHAR, "L’illusion imitée", "Le tombeau des secrets" (1930).
Quand en prison, Sade acheva sa vie,naquit un écrivain,qui en ébranlant un ordre social, sur le déclin,explora
une version répulsive et pervertie, d'une sexualité classique aux rôles amoureux normativement établis.
Son Monde,peuplé d'allégories, et de représentations fantasmées,dépassa notre imagination par une plume superbe,
en surpassant conceptuellement la puissance du mal.
L'analyse de son oeuvre,ne consiste toutefois pas,à valoriser sans recul sa pensée,mais de la comparer,
avec circonscription,dans le contexte libertin de l'époque, à une idéologie en théorie fondée sur la morale,
afin de permettre au lecteur de se forger un jugement objectif.
L'oeuvre sadienne est une mise en scène construite,mentalement et physiquement autour d'une perversion
lascive mais brutale,avec des récits parfois encastrés les uns dans les autres, dans un perpétuel et cadencé balancement,
entre l'imaginaire et le monde réel.
"L’Histoire de Juliette", par exemple, est le récit d’un personnage se situant à la fin de La "Nouvelle Justine",
représentant une histoire plus longue encore que celle dans laquelle elle est incluse.
Pour aborder l'oeuvre de l'écrivain,soulignons en préambule, avec force que la notion de sadisme,néologisme inventé
par le psychiatre allemand,Richard von Krafft-Ebing, à la fin du XIX ème siècle,résulte d'une approche psychanalytique,
s'inscrivant dans une démarche clinicienne,obéissant de façon plus globale,à une idéologie germanique en quête d'ordre.
En effaçant l'homme et l'écrivain par un concept scientifique,on contribue,à dénaturer de façon caricaturale,
la pensée même de Sade,parvenant à une acception du terme totalement galvaudée.
En talentueux psychologue des passions, Sade perça les tréfonds et les élans les plus secrets et inavouables de l'homme
dans ses bassesses et sa perversion, sans épargner le lecteur mais ignora la notion qui n'existait pas.
Le terme pervers apparaît dans les écrits de Sade,le mot sadisme jamais.
Les opinions portées de nos jours, sur Sade, soient-elles laudatives ou réprobatrices sont majoritairement inaptes à fournir
une lecture cohérente, fidèle à l’oeuvre de Sade.
Prétendre que "Sade jouissait sexuellement de la torture et qu'il écrivait la pornographie d’horreur pour justifier
la torture et le meurtre" est une malhonnêteté intellectuelle, doublée d'une contre-vérité.
L'oeuvre sadienne prouve qu’il fut capable de portraiturer littérairement la cruauté, même l’infinitude de la cruauté.
Mais cette capacité, toute seule, ne doit préjuger en rien, de la vie réelle de son auteur pourtant non exempte de déviances.
Personne ne songe jamais, à interpréter la vie de Sade au travers de personnages comme Justine (la vertu torturée)
pleins de bonté ou Zamé, le roi de Tamoë,mais en revanche,on lui accorde volontiers les traits de caractère
des bourreaux des "Cent vingt journées de Sodome".
Sade su décrire, avec autant de talent,la cruauté bestiale et l’obscénité,que les plus hauts degrés de l’amour,
la bonté et la vertu.
La cruauté de ses écrits, se rapportant à la morale et à l’imagination,insista sur l'inadéquation de l'ordre social,
représenté par la frêle,candide,et inadaptée Justine,avec l'univers pervers personnalisé par la cruelle,
impitoyable et cynique Juliette.
Sade n’établit jamais une classification scientifique des dérives sexuelles mais décrivit le dépassement de la nature par une
débordante créativité permissive.
La difficulté morale traditionnelle résulte du non-respect de l’autre.
L’étude du corps dans l'écriture sadienne se fonde,elle sur une jouissance bannissant totalement le respect d’autrui.
La sexualité fantasmée ne connaissant aucun obstacle,ni moral ni corporel,la sexualité dans l'asservissement
de l'auteur de "La Philosophie dans le Boudoir" l'est encore moins.
La plume de Sade,est rapide et haletante,laissant peu de répit au lecteur abasourdi par la succession,en un rythme effréné
d'horreurs,de tortures et de sévices.
Son écriture lui permet tous les excès et tous les écarts. On allonge les supplices,on disloque les corps,
on multiplie les soumissions jusqu'à l'agonie,en surpassant l’endurance des victimes et la performance des bourreaux.
Le style a souvent été boudé, même par ceux qui reconnaissaient son génie et sa valeur transgressive.
On a beaucoup glosé sur les répétitions dans ses écrits.
En réalité,par ce procédé,l'auteur repoussa les limites de la narration,dans son travail de destruction de ses victimes.
Sade décrit l’insupportable pour le louer dans une rhétorique de répulsion et de provocation.
Définissant largement la religion comme une aberration, il lui répond avec la force contenue dans ses récits par des
scènes d'avilissements d'une bestialité blasphématoire et d'un esprit satanique sans borne.
"Il n'y a point de Dieu, il n'y en eut jamais. Cet être chimérique n'exista
que dans la tête des fous ; aucun être raisonnable ne pourra ni le définir, ni
l'admettre ; et il n'y a qu'un sot qui puisse adopter une idée si
prodigieusement contraire à la raison ". (extrait de Justine).
Le libertin détenant un pouvoir inaliénable, physique et mental sur sa victime,le matérialisme philosophique
de l'auteur est dans les écrits,sa meilleure arme,la seule,capable de mettre à bas l'illusion religieuse.
La sodomie (crime passible de la peine de mort à l'époque),est alors omniprésente,tandis que la pratique
du coït conventionnel (seul autorisé à l’époque de Sade), devient iconoclaste et très anecdotique.
L’homosexualité est également très présente, en particulier dans "Juliette".
"Ô mon Dieu,ne suis-je donc née que pour vivre au milieu du crime et de l’infamie,et serait-ce pour exercer ma patience
que votre équité me condamne à de si cruelles épreuves".
On connaît les épreuves que doivent affronter Justine et Juliette, orphelines et ruinées à l'âge de quatorze ans.
Justine, naïve, au caractère sombre et romantique, Juliette, cynique,cruelle et sans pitié.
Repoussée, emprisonnée, calomniée, violée, punie dès qu’elle est vertueuse,c’est l'âme pure,
qu'elle affronte tous les supplices,non résiliente, mais tout au contraire endurante.
Sade,plus soumis que dominateur,au sujet de la sodomie, de la fustigation ou de la coprophilie ?
"Je suis heureux, moi, ma chère depuis que je me livre à tous les crimes de sang-froid ..
Qui sait s’endurcir aux maux d’autrui devient inaccessible aux siens propres ..".
Preuve en est, de la richesse de la personnalité de cet écrivain talentueux,aux multiples facettes,mais tellement attachant.
Dans son essai "Idée sur les romans", Sade écrit "qu'ils servent à peindre les hommes hypocrites et pervers
tels qu’ils sont. Le pinceau du roman saisit l’homme de l’intérieur et la connaissance la plus essentielle qu’il exige
est bien certainement celle de son cœur".
Aimer Sade, c'est le lire "littéralement et dans tous les sens" ,comme l'écrivait Arthur Rimbaud.
prédisant avec Guillaume Apollinaire,que cet homme,tel un phare éclairant la nuit, dominerait le XX ème siècle.
Hommage lui soit rendu,tant encore de nos jours,son talent littéraire et sa radicalité demeurent immense et indépassable.
"On endurcit difficilement un bon cœur, il résiste aux raisonnements d'une mauvaise tête, et ses jouissances le consolent
des faux brillants du bel-esprit". "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791).
Bonne lecture à toutes et à tous,
Méridienne d'un soir.
N.B: la liste complète des œuvres du Marquis de Sade sera incluse dans le prochain article.
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Voici une vision de la domination féminine sur l'homme, ce que représente pour cette femme dominante, le soumis idéal.
Cette lettre date d'au moins une dizaine d'années, la rédactrice semble avoir disparu du net...
"Les soumis me demandent souvent comment j'imagine le soumis idéal.
Le soumis idéal existe-t-il vraiment ?
Chaque femme le voit différemment, car nous sommes toutes différentes.
Le soumis qui se rapprocherait de cet idéal serait l'homme qui saurait répondre à ce que j’attends de lui.
Je suis exigeante sur le choix d'un soumis.
Comment je le vois ?
C'est un vrai soumis. Pas un fantasmeur. Un homme soumis dans sa tête d'abord, prêt à se donner corps et âme. Prêt à l'abandon total, prêt à renoncer à ses fantasmes et à ses préférences pour se convertir aux miennes.
Etre soumis c'est d'abord un état d'esprit.
Il doit surtout respecter la femme que je suis avant de me regarder comme une maîtresse. Celui qui viendrait à moi parce que je suis dominatrice et pas pour moi-même ne fera pas un bon soumis à mes yeux. Il doit m'aimer. Il doit aimer la femme que je suis.
Le soumis doit aussi être humble et le rester.
Etre humble c'est ne pas s'imaginer qu'il est le centre du monde ni le centre de ma vie.
Il est là, il existe. Il existe pour moi et il est là parce que je le tolère.
Il doit savoir que c'est moi qui domine, il doit être fier d'être choisi par moi mais rester humble. Je préfère qu'il ne montre pas que je le domine. Il fait comme s’il l’ignorait. Par respect pour la
femme que je suis. Il obéit aux règles, aux ordres que je donne, en silence, immédiatement , sans faire le moindre écart. Mais ça doit paraître un comportement normal.
Le bon soumis doit comprendre que je le domine pour mon plaisir et que mon plaisir est suprême. Ca veut dire que son plaisir à lui n'a le droit d'arriver que si je le décide, quand je veux ou je veux et comme je veux. Le plaisir du soumis appartient à la femme que je suis et dont il est le serviteur.
Le soumis est un serviteur. Un bon serviteur. Un qui ne rechigne pas à la tâche. Un qui ne discute jamais les ordres. Un qui prend soin d'écouter quand je lui parle, qui enregistre ce que j'attends de lui, puis le fait. Sans délai, sans contester, sans essayer de discuter. Et le fait bien.
Un soumis oublie ses petites affaires, ses soucis personnels, sa fatigue, ses opinions. Tout ça il le laisse au vestiaire avant d'entrer dans mon domaine. Mon domaine devient la cour dans laquelle il va devoir me servir. Il doit m'aimer comme un sujet aime sa reine. Pas comme un serf, mais comme un chevalier, avec la noblesse d'âme dont il est capable. Je deviens son seul centre d'intérêt. Il n'existe plus qu'à travers moi, ma vie est le miroir de la sienne.
En tant que femme j'entends rester libre.
Totalement libre.
Le soumis doit s'en souvenir en tout. Je dis bien en tout.
Il doit par contre savoir que lui n’est pas libre. Son espace de liberté s'arrête là ou je fixe les frontières. Et ces frontières ne sont pas figées. Je les fais se resserrer au fur et a mesure qu'il fait des progrès. Peu à peu son champ d'initiative se restreint parce que mon besoin de domination augmente.
J'attends d'un soumis qu'il m'appartienne. Il devient ma propriété avec tous les droits que cela implique. Le soumis n'a pas d'autre vie privée que celle que je tolère. Il ne doit jamais me mentir, ne rien me cacher, tout me dire. Il n'a envers moi aucune pudeur, aucune intimité. Il n'y a pas de sujet tabou sur lequel il pourrait garder de secret.
Le soumis idéal n'est pas qu'un serviteur. C'est avant tout un homme qui s'engage à servir la femme que je suis, en toute chose.
Homme, j’attends aussi qu'il soit utile sexuellement. Ce n'est pas un but en soi. Mais pour moi ça fait partie de la relation. Évidemment en tant que soumis il n'est pas un amant ordinaire. Il doit accepter de tenir ce rôle seulement quand j en ai envie.
J'aime faire l'amour. J'aime qu'on me fasse l'amour. Et bien.
Alors le soumis doit être un homme viril, endurant, performant sexuellement.
Pour ceux qui feraient semblant de ne pas comprendre je précise :
Un soumis doit me satisfaire. Il doit me désirer, être capable de bander dès que j’attends ça de lui. Ses érections doivent durer aussi longtemps que je l'exige. Si je lui demande de me faire l'amour, il ne doit jamais jouir avant moi et ne pourra jouir que si je lui permets, quand je lui dirai, pas avant. C'est moi qui contrôle son plaisir et le soumis me doit le mien, aussi souvent que je l'exige, quand j'en ai envie. C'est le soumis qui me fait l'amour mais c'est moi qui le guide. En tout je choisis.
Un soumis performant sexuellement c'est un homme capable de rebander très vite et qui est habile aussi avec sa bouche et sa langue.
Etre une femme libre c'est n’avoir aucune contrainte. Un soumis doit accepter que je vois des amants, des liaisons ou des aventures comme ça me chante. Mon corps m'appartient et je suis libre de l'offrir à qui je veux quand je veux.
J'aime que mon soumis soit jaloux. Je trouve ça normal de sa part et c'est même flatteur pour moi. Mais un bon soumis est jaloux en silence. Il garde sa jalousie pour lui sans jamais la montrer. J'aime retrouver mon soumis au retour de chez mon amant et lui dire que j'ai fait l'amour avec cet homme. Et je veux qu'il soit content pour moi si je lui dis que j'ai bien joui avec cet amant. J'ai remarqué qu'un soumis devenait dans ces circonstances bien plus performant que d'ordinaire et c'est bien pour moi s'il est excité. J'aime que mon soumis se sente humilié, j'aime humilier mon soumis je trouve ça très excitant.
Je n'ai pas besoin d'un soumis seulement capable de se soumettre par jeu. Ce genre d'homme je le trouve ailleurs quand j'en ai envie. Pour qu'un soumis me convienne il faut qu'il soit à ma disposition pour tout ce que j’attends de lui, même si ça lui plaît moins ou pas du tout.
Oui c'est vrai, la soumission telle que je la préfère est exigeante, et peu d'hommes sont capables je crois de s'y plier. Celui qui en est capable saura vivre heureux en étant soumis, débarrassé de son égoïsme et se consacrant tout entier à moi, à la femme que je suis, et en échange je serai sa maîtresse."
Madame Fital
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Bien avant de prendre le chemin expérimental de la soumission, le désir d’abandon se fait ressentir comme un appel intime et personnel. Mais…encore faut-il s’autoriser à l’envisager.
D’abord, on s’accorde le droit de se surprendre, d’éprouver de l’incrédulité, parfois même du rejet, le plus souvent de la gêne, avant d’apprivoiser sa honte, de la laisser vous caresser, de la regarder fébrilement vous enlacer, pour finalement la laisser vous embrasser et constater que cette délicieuse intrusion vous enivre d’une promesse aux perspectives sulfureuses et libératoires.
Puis l’on se projette, on laisse libre court à son imagination, on s’envisage…
On se fait rêveuse et songeuse, on se laisse glisser dans la découverte du paradoxe, dans l’étendue de ses fantasmes, dans les méandres sinueux de sa propre perversité.
Vient alors le moment de l’accepter, de l’entrevoir et de la sonder, de devenir actrice de vos pulsions, Désormais disposée à l’accueillir, vous voilà prête à succomber à la tentation de la provoquer.
Confortée, rassurée, manifestement émoustillée, titillée et stimulée, bien qu’éprouvant encore une relative fébrilité, voilà que vous devenez audacieuse et que vous vous montrez disposée à la convoquer…
Vous vous offrez à elle et l’inviter à vous saisir, à vous posséder, prenant progressivement plaisir à la mettre en scène, afin de la rendre physique et vivante et vous exaltez alors de vous contempler dans le miroir.
Survient alors une étape décisive…Elle vous interpellera sous la forme d’une question décisive !
Celle qui vous conduit à déterminer si vous souhaiter cultiver votre abandon…dans l’affirmation d’une identité, d’un rôle et d’une fonction de soumise.
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Lilou est née ainsi, avec un popotin d'enfer, incroyablement gros, bien galbé et beau. Un popotin a défroquer tous les moines d'Abyssinie. Ado, elle était une provocation permanente au viol. Jeune femme, on criait à l’émeute sur son passage. Oui, il existe des culs si beaux que même le pape pourrait en avaler son crucifix, toutes ses hosties et le vin de messe en sus. C'est ainsi, le sex appeal est une chose qui ne peut s'expliquer et le sexe appeal d'un beau cul dépasse tous les autres.... Les gays disent que seuls les hommes ont de jolies fesses, que celles des femmes sont flasques et tombent faute de muscles suffisants pour bien les tenir. Lilou n'en a rien à foutre de ce que pensent les gays, son popotin a de quoi rendre fou.
C'est un appel au stupre, à toutes les fornications, à toutes les dépravations. Un cul qui fait baver et fantasmer. Pourtant Lilou est si sage. Pour protéger son fessier elle a choisi king kong en personne pour bien s'occuper d'elle. King kong n'est pas humain avec son front large et bas, ses petits yeux durs, ses dents de crocodile, son nez de gorille. Il est si massif et imposant qu'il doit se baisser pour passer les portes et toujours de coté. On sent qu'il peut tuer un bœuf d'un coup de poing sur la tête. Le mari idéal pour lilou et son cul de rêve. Surtout que king Kong, comme les gorilles est doté partout sauf au zizi, presque ridicule vu la masse du reste. Mais c'est assez pour donner bien du plaisir à lilou, surtout que son King kong adore lui bouffer le cul. Elle ne se sert jamais de papier toilette. Elle appelle son monstre et il prend plaisir à la nettoyer goulument.
Que voulais je dire avec cette histoire? Je ne sais plus vraiment. ah oui, c'est que peu importe ce que crée la nature, il existe toujours un principe complémentaire. La nature ne semble pas aimer que nous soyons seuls.
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Je m’ennuie et je suis sur un site de rencontre pour passer le temps. Soudain je reçois un message qui attire mon attention. - Salut, tu veux t’amuser ? Curieux mais suspicieux je visite son profil. Des photos d’une domina superbe en petites tenues qui n’est visiblement pas là pour une relation sérieuse. Un peu excité je réponds dans le vague pour évaluer le sérieux.
- Ca dépend de ce que tu appelle s’amuser ?...
- Je suis une Trans seul dans ma chambre je m’ennuie et j’ai envie de sexe.
- Tu veux te faire prendre ou … ? demandais-je
- On fera ce que tu veux
Waouh, c’est direct et ça m’excite. J’ai toujours fantasmé sur la bite mais j’ai de l’appréhension avec un homme. Une Trans c’est un de mes fantasmes ultimes. J’hésite un peu avant de répondre et je me lance finalement.
- Je n’ai jamais eu l’occasion de rencontrer un Trans et… j’ai envie d’essayer de nouvelle chose...
Sa réponse est on ne peut plus claire.
- Haha je vois, on va bien s’amuser je pense...
Voici l’adresse. Je me prépare rapidement et je pars tout excité. Et j’arrive à l'adresse indiquée. Je bande comme un dingue en cherchant son appartement . Je frappe à la porte et la…. Elle m’ouvre la porte en petite tenue, bas résille noir, corset noir et string noir. Elle me fait entrer. J’ai à peine le temps de dire quoique ce soit qu’elle commence à m’embrasser fougueusement en me caressant à travers mon pantalon. - Déshabille toi je veux voir ce qu’il y a la dessous.
Son ton autoritaire contraste avec le léger sourire en coin. Je m’exécute sans dire un mot et me retrouve donc nu au milieu de cette chambre, ma bite dressé devant cette Trans.
- Bien… Pas mal... Je pensais que ça serait petit mais non.
Puis elle s’approche et commence à nouveau à m’embrasser. Elle me branle plutôt fort cette fois et me plaque contre le mur. Je commence à gémir un peu. Elle se colle à moi et je sens sa queue frotter contre ma cuisse. Je commence à la toucher fébrilement puis un peu plus énergiquement. A ce moment elle s’arrête et me regarde dans les yeux.
- Met toi à genoux
Voyant mon hésitation elle appuie sur mes épaules et me fait descendre, je ne réagis pas et me laisse faire. Je me retrouve alors dos au mur, face à ce string gonflé quand elle ajoute :
- Maintenant fait ce pourquoi tu es là
Je fais descendre son string est découvre une belle bite de très bonne taille. Avec hésitation je la saisie et commence à branler cette queue. Elle m’arrête. Je suis surpris puis elle me dit :
- Non je ne crois pas que tu aies compris. Pourquoi est tu la ?
- Pour avoir du sexe avec vous
Elle me dit avec un ton beaucoup plus sévère.
- Ce n’est pas ce que tu m’as dit. POURQUOI ES-TU-LA ??
- Pour… me faire baiser... pour être soumis…
Je comprends que la deuxième phrase est de trop lorsque qu’elle affiche un large sourire sur son visage et répond d’un air moqueur :
- Moi qui pensais avoir à faire a un petit curieux en fait c’est une petite salope qui est à mes pieds. Tu veux être soumis ? Alors tu vas commencer par t’occuper de ma queue ma salope.
J’acquiesce d’un geste de la tête pour dire oui et en baissant les yeux en signe de soumission. J’ouvre la bouche et d’un geste du bassin elle pousse en avant me forçant à engloutir la queue qui se trouve devant ma bouche. Je suce et lèche, puis je la sens grossir, se durcir et là c’est l’extase. Ce membre dur et chaud dans ma bouche me donne envie de pomper de plus en plus vite. Je m’applique à sucer, à lécher et à branler cette bite sous les insultes de ma nouvelle maitresse qui fait ce qu’elle veut de moi. Les « grosse pute, t’aime ça sucer ma bite hein ? T’étais qu’une petite chienne en manque et maintenant tu vas plus t’en passer. » Me stimule et me font bander comme jamais. Je me lâche petit à petit, je pompe goulument cette queue et je me surprends à dire des choses comme « j’aime votre bite maitresse » ou encore « baiser moi la bouche je suis une pute ».
Autant dire qu’elle ne se fait pas prier et qu'elle enfonce sa bite dans ma bouche, ma tête coincée entre le mur et la bite qui tape au fond de ma gorge à chaque fois. Apres avoir était accroupis pendant une dizaine de minutes elle m’ordonne de m’allonger sur le dos, jambe écartées. - Maintenant je vais m’amuser avec mon nouveau jouet me dit-elle.
Elle me surprend alors quand elle commence à me sucer. Apres quelques secondes je suis complètement dur et je sens ses doigts à l’entrée de mon cul, elle ajoute alors :
- Tu ne pensais quand même pas que je faisais ça juste par plaisir ?
Et m’enfonce directement un doigt… puis deux… puis trois… Je n’en peux plus, je me fais doigter le cul et sucer en même temps. Je pousse des gémissements qui en disent long sur mon état et mes envies. Elle me bourre le cul avec ses doigts, je couine de plus en plus et mon cul est complétement ouvert quand elle s’arrête, s’approche de moi et me dit dans l’oreille :
- Maintenant je vais te baiser. Je vais te défoncer comme une pute et tu sais pourquoi ? Parce que j’ai tout de suite su quand je t’ai vue que t’étais une vraie salope qui voulais se faire prendre par une queue. Alors maintenant mes toi à quatre pattes et supplies moi
- S’il vous plait maitresse prenez moi le cul
Je sens sa bite toucher ma rondelle, pousser un peu puis elle arrête et ajoute.
- Tu ne croyais quand même pas que ça suffisait ? Je suis sûr qu’une traînée comme toi peux faire beaucoup mieux.
- Pitié maitresse, enculez moi. Je suis une vraie petite pédale qui a envie de se faire défoncer par une grosse bite. Défoncez moi le cul je suis votre jouet.
Je la sens alors pousser un grand coup en avant. Sa bite rentre complétement et m’arrache un petit cri de surprise et de douleur . Ca y est, je me fais enfin baiser. Elle commence son va et vient dans mon cul et je la remercie lorsqu’elle m’insulte de tous les noms.
- Merci maitresse de me dépuceler le cul, baisez moi plus fort
Sous mon excitation elle fait de qu’elle veut de moi. Elle me démonte le cul de plus en plus vite, de plus en plus profond. Elle s’amuse à me fesser. Je suis devenue ce à quoi j’aspirai depuis longtemps. Je suis devenu une petite pute, une suceuse de bite, une chienne… Elle change de position et me fait m’allonger sur le dos.
- J’ai envie de voir ta gueule de chienne quand je te baise.
Elle me démonte ainsi le cul pendant plusieurs minutes en me branlant. Elle s’amuse à me cracher de la salive au visage et me met des claques en m’insultant de catin, de pute, de chienne. Elle me défonce toujours à un rythme soutenu. Elle m’a mis le cul en l’air pour me baiser à nouveau pendant que je me branlais, la bite au-dessus de mon visage. J’ai joui dans ma bouche. Elle m' a dit maintenant avales salope.
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Jusque-là, tout s'était passé à merveille...
"Bien, fini les politesses !" Le ton venait de changer, le regard si charmeur et enjôleur s'était fait tout-à-coup dur et autoritaire... Elle venait de prendre conscience que l'autre face de la personnalité de cet homme venait de s'exprimer, ce côté sombre et exigeant, ferme et volontaire.
L'espace d'un instant, elle hésita, et, comme lorsque l'on est tout près de mourir et que le film de sa vie défile à toute vitesse, se remémora en un flash ce qui l'avait conduite là. Oh, certes, il ne lui avait rien caché ! Ils avaient parlé de tout : domination et soumission, humiliation, douleur et sado-masochisme, obéissance et discipline, animalisation, objetisation et forniphilie, exhibition, bondage, shibari et kinbaku, sodomie et fist vaginal ou anal, plaisir forcé, jeux de rôle, trio, libertinage et gang-bang, protocoles et rituels, cérébralité, pouvoir et possession, abandon et perte de contrôle, esclavagisme, chasteté et restriction, isolation sensorielle et emprisonnement... Aucun sujet n'avait été tabou. Chacun s'était livré, avait mis son âme à nu, avait exprimé ses envies, ses désirs, ses fantasmes, mais aussi ses limites, ses peurs, ses réticences, ses blocages physiques ou psychiques, ses contraintes professionnelles, sociales et familiales, ses convictions politiques et philosophiques...
Après de longues heures de discussion sur ce forum, ils s'étaient reconnus comme les deux pôles d'un même aimant, irrésistiblement attirés et insécables, et avaient décidés de se retrouver en réel : elle n'était pas là par hasard ! Mais, soudainement, tout cela devenait si concret, si réel, si palpable, si tangible, si présent et imminent. Un frisson la parcourut...
Ils s'étaient retrouvés dans un charmant restaurant du quartier piétonnier, où ils avaient partagé un agréable moment autour d'un millefeuille de pommes granny, endives et mozarella en entrée pour tous les deux, de brochettes de gambas aux mangues pour elle et d'un carpaccio d'agneau aux herbes et parmesan pour lui, suivis respectivement d'un pana cotta à l'eau de rose et d'un tiramisu au moka, le tout arrosé d'un verre chacun d'un excellent vin de terroir local... Ils avaient encore longuement échangé, sur leur vie passée, sur leurs centres d'intérêts communs, avec passion, mais sans jamais aborder ce qui les faisait se rencontrer ce soir-là... Ils savouraient juste l'instant présent, le plaisir de la rencontre, l’enivrement de la découverte avec leurs cinq sens...
Et puis, naturellement, il lui avait proposé de l'emmener chez lui. Elle avait accepté sans aucune réserve, elle attendait de toutes façons ce moment depuis trop longtemps !
La maison était chaleureuse et accueillante, avec des meubles et objets décoratifs en matière naturelle et noble : bois, cuir, verre, fer forgé, pierre... La maison était bien chauffée, mais il avait allumé un feu de cheminée qui faisait danser les ombres sur les murs de chaux blanche. Il étaient assis sur deux hauts tabouret, de part et d'autre d'un petit bar rectiligne qu'éclairait une ampoule à la lumière faible mais chaude, et avaient poursuivi leur discussion avec entrain, ponctuée de sourires entendus et empreinte d'une grande connivence d'esprit. Et, tout-à-coup, sans prévenir, sans détour, sans signe annonciateur, cette phrase.
"Bien, fini les politesses !" Il venait de répéter cette phrase, en la regardant avec intensité, au fond des yeux. Elle n'avait pas baissé les yeux, et n'avait pas prononcé un mot, mais un rapide battement de paupière avait signifié "Oui, je suis prête, je suis d'accord pour tout, je me livre à toi." Ils étaient alors restés immobiles quelques secondes, les yeux dans les yeux. Elle y avait lu sa détermination, et sa bienveillance aussi. Il y avait lu sa reddition, et sa confiance aussi.
Alors, il avait ajouté, de cette même voix chaude et sensuelle mais aussi sûre et impérieuse : "Debout, mets toi nue, entièrement, et lentement, devant moi."
Elle s'est alors levée, doucement, avec grâce et légèreté, mais un peu intimidée et angoissée, ne sachant exactement par où commencer, ni où se positionner dans cette vaste pièce. Son regard la rassure, et d'un mouvement de tête il lui indique de se positionner sur le chaud tapis près de la table basse, face à lui. Des émotions contradictoires s'emparent d'elles sans qu'elle puisse rien y faire. Elle a le trac : va-t-elle lui plaire encore, une fois nue ? Saura-t-elle attiser son envie d'elle ? Simultanément, une sourde appréhension, légère mais bien présente l'envahit doucement : que va-t-il lui faire subir ? Enfin, et surtout, elle sent une vague de désir monter en elle, telle une irrépressible marée de vive eaux en période de syzygie.
Elle se tient maintenant debout, face à lui, et, lentement, elle dégrafe sa robe, et la laisse glisser à terre le long de son corps. Pendant tout ce temps, il n'a pas bougé, il n'a rien dit. Il l'observe, la détaille. Elle sent ses yeux posés sur elle tels ceux d'un rapace repérant sa proie du haut des cieux. Puis elle dégrafe son soutien-gorge, qui rejoint la robe à ses pieds. Elle le regarde alors d'un air de défi. Elle voit le reflet des flammes de l'âtre briller dans ses prunelles, et comprend que la flamme du feu est en lui aussi, qu’Éros est à l’œuvre. Elle se sent désirable, et désirée. Alors elle se retourne, lui tournant le dos, se saisit de sa petite culotte avec ses deux mains de part et d'autre de ses hanches, et la fait descendre aussi lentement qu'elle le peut vers le sol, passant les collines de ses deux globes fessiers, les tubulures musclées de ses cuisses, les arrondis de ses genoux, les courbes fuselées de ses mollets, la cambrure de ses pieds enserrés dans ces chaussures à talons hauts et lacets de cuir qu'elle avait choisi pour cette occasion.
Alors, elle se tourne vers lui, offrant à son regard sa nudité intégrale. Enfin, presque ! D'un regard il lui fait comprendre qu'il faut aller jusqu'au bout, et enlever aussi ses chaussures, aussi belles et sensuelles soient-elles... "C'était bien la peine de m'habiller avec des habits si lascifs et sexy pour lui plaire !", ne peut-elle s'empêcher de penser à cet instant. Mais elle s’exécute, et en équilibre instable, sans point d'appui, défait les boucles des lanières de ses chaussures, qui vont rejoindre ses autres atours à terre... Puis elle se redresse, face à lui, un peu gauche, ne sachant bien comment se tenir...
Alors il dit "Tiens toi debout, bien droite, le dos cambré, tes deux bras croisés dans le dos, tes deux jambes écartées, et sur la pointe des pieds." Elle est surprise, un peu étonnée, elle ne s'attendait pas à cela. Elle se sent un peu humiliée, asservie, traitée comme une esclave aux ordres. Elle ne peut s'empêcher de penser à ses convictions féministes et philosophiques, à Gloria Steinem et son ouvrage "Outrageous acts and everyday rebellion" comme à Étienne de la Boétie et son "Discours de la servitude volontaire". Mais après tout, elle est bien là pour cela, et sa servitude est voulue et assumée, non ? Et puis, surtout, à ces paroles, elle ressent immédiatement un feu intérieur l'envahir, et un frisson de désir la parcourir telle une décharge électrique violente. Elle se sait incapable de résister, de dire non, de refuser l'ordre qui vient de lui être intimé.
Aussi se met-elle en position. Il s'approche d'elle, silencieusement, la dévorant d'un regard perçant et lubrique. Il tourne autour d'elle. Elle se sent sans défense, offerte, impudique, obscène. Elle sent son souffle derrière elle, lorsqu'il s'avance à la toucher, effleure sa chevelure, puis murmure à son oreille : "Tu es désormais à moi, comme je suis à toi. Tu vas devenir l'objet de mon plaisir, et je vais devenir l'instrument du tien. Je vais commencer par t'inspecter, dans tous les détails les plus intimes de ton corps. Puis j'en ferai frémir chacune de ses parties, dans la douceur et dans la douleur, dans les caresses et les coups cinglants de la cravache ou du fouet, sous les baisers ou les gouttes brûlantes de la cire de bougie, dans l'emprise des cordes et des chaînes ! Ton corps et ton esprit vont connaître le plaisir, l'orgasme, l'abandon, la souffrance, la beauté, les gémissements, les cris, les râles, les larmes de joie et de rage emmêlées ! Es-tu prête ?"
Elle n'hésite pas un instant, et répond d'un même murmure "Oui, je le suis. Je suis à toi. Fais de moi ce qu'il te plaira."
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J'étais à genoux dans cette chambre, qui avait vue tant d'ébats et où je m'étais soumise à mon Maître pour son plaisir. J'étais offerte à mon Maître une nouvelle fois. Offerte de tout mon corps et de toute mon âme à ses moindres attentes, à ses moindres ordres.
J'entendis la porte s'ouvrir puis se refermer tout aussi rapidement. Il se mit devant moi mais je ne pouvais voir que ses pieds. Je sentais sur moi ce regard intense qu'il m'adressait et qui me perçait tout au fond de mon être. Je sentais à la fois un regard inspecteur et autoritaire qui me faisait frissonner mais aussi cette chaleur intense liée à son désir de me dominer et d'abuser de tout mon être.
Il me caressait la tête, satisfait de ce qu'il voyait et je savais que la séance pouvait bien commencer.
"Je t'ai préparé un petit jeu ma belle. Tout d'abord je vais insérer un ballon anal ainsi que ce petit jouet vibrant dans tes deux chauds orifices. Ils seront au niveau minimum. Assez pour que tu les sentent bien mais pas trop sinon le jeu se terminerait trop rapidement."
"Aujourd'hui j'ai envie que tu me satisfasses avec ta jolie et douce bouche. Mais je ne contenterai pas d'une fellation simple que tu sais très bien faire. Je voudrais que l'on travaille une gorge profonde. Ainsi tu vas travailler ta respiration et tous les muscles que tu peux mettre à ma disposition pour mon plaisir."
"Si je sens que tu n'es pas concentré ou que tu essayes de te dérober à l’exercice j'augmente le volume de mes deux jouets. Si tu travailles bien, je te prendrais et nous satisferait tous les deux. Si ce n'est pas le cas et que je suis déçu de ta performance, je me libèrerais sur ton visage. Puis je t'attacherai sur le lit bras et jambes écartées avec le vibro au minimum pour maintenir ton état d'excitation. Tu resteras dans cette position le temps que je jugerai nécessaire pour ta punition."
Tout au long de son explication il m'avait caressé la tête et j'avais docilement écouté et enregistré chacune de ses paroles.
"M'as-tu bien compris ? dit-il en arrêtant ses caresses.
"Oui Monsieur" ....
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BDSM & LE protocole
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Avertissement au lecteur :
Ici il est question d'un BDSM Gaulois, depuis la France avec des yeux de Français. Il va de soi que les origines et les variables de ce qui suit peuvent avoir eu lieu dans d'autres situations sur d'autres continents, je me contente ici de relater des faits qui se sont produits en France.
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Mythe ou légende pour certain, sacré ou fondateur pour d'autres, le (bd)sm est souvent présenté comme étant accompagné ou précédé d'un protocole.
Attachons-nous au sens du mot.
Protocole : Recueil de règles à observer en matière d'étiquette, dans les relations officielles.
Simple, efficace, ne souffre pas d'interprétation.
Voilà pour le fondamental, le protocole est un document ou les règles à observer en termes de comportements sociaux dans un groupe social ou dans certaines situations officielles.
Ils sont nombreux à l'avoir cherché, a l'avoir documenté, critiqué, expliqué, démonté, interprété, et pourtant, aucun d'eux n'est en mesure de le sourcer, de le livrer dans sa forme initiale, personne n'est capable aujourd'hui de donner une source, étayer un semblant d'argumentaires reposant sur les écrits originaux.
C'est difficile de pouvoir parler de la bête du Gévaudan, alors que personne ne l'a possédé personne ne l'a jamais ausculté, autopsié.
Les descriptions foisonnent, les témoignages sont multiples, variés, si variés qu'ils en définissent chacun une bête protéiforme, monstrueuse, gigantesque et particulièrement cruelle.
Aucune certitude, des soupçons, des débats qui durent depuis 1764, dans les faits : rien pour attester de la réalité d'une bête. Rien.
Le protocole (bd)sm est une magnifique bête, terrifiante, stricte, qui conditionne les individus, leurs démarches, leurs rang dans la caste des Maîtres·se, des Seigneurs, des Dom', des serviteurs, des soumis·es, des esclaves ... Quoi que nous fassions, nos rites, nos désirs, nos gestes sont régis par des écritures, de saintes Écritures, de bibliques codifications.
Ainsi, une soumise(1) se doit d'observer douze positions de soumission, elle doit connaitre de la pointe d'un téton orgueilleux à la courbe ciselée d'un creusement de reins, cette gamme qui manifeste combien elle est docile et disciplinée.
Sauf que ... dans la vraie vie, l'histoire est différente.
Les douze positions sont issues d'une série de photographies produites aux environs des années 1995/1997, elle-même inspirée des écrits de John Norman, photos diffusées via Internet (sur les news groupe Alt.), repris dans l'espace français par un couple particulièrement en vue à la fin des années 1990, Mastermind et salomé.
Couple qui proposait des écrits relatifs à ce rituel sur leur site web, puis dans le livre parus en 2002 aux Éditions Blanche "soumise", par salomé.
Dans cet ouvrage aux accents de témoignage, salomé relate son expérience et mets en forme sa soumission auprès de Jean-Pierre, son Maître. La légende est posée, écrite, c'est gravé ???? Voilà comment naissent des légendes, du protocole, de l'Étiquette.
L'exemple des douze positions proposées par salomé démontre à la fois le processus et démontre également comment ces témoignages deviennent une règle explicite pour une population, alors que salomé et Jean-Pierre aiment ritualiser leurs relations, ces positions de dévotions ont un sens particulier pour eux. Ils n'imaginaient pas que les aficionados du sadomasochisme français allaient massivement adopter la chose comme un devoir nécessaire.
Salomé s'est ouvert de cette déconvenue très tôt après la sortie de son livre.
Cette histoire permet d'éclairer la problématique que soulève le "protocole", comme s'il existait une pierre représentative d'un édifice dont il y aurait eu des traces historiques, une cité perdue, mythique, dont tout un pan d'une population se réfère, comme une religion.
Une réalité prosaïque et précédée d'éternelles mystifications.
La publication fondatrice en francophonie pour ce qui est du "rituel" (bd)sm, c'est un ouvrage commis à l'aube de l'an 2000, par un certain Maître BoB, sous le doux titre «Les amis de Germinicus», qui ouvre le bal d'une branche nouvelle et particulièrement règlementée, du (bd)sm, le sacro-saint protocole.
L'ouvrage s'ouvre sur un préface de Maîtresse Piétra de Foubrasse, elle nous invite «par certains côtés, vous permettra de mieux connaître "Les Amis de Germanicus" et leurs activités, mais peut-être pas de mieux les comprendre.» ... Nous avons le manuel, et peut-être pas l'équipement intellectuel pour comprendre les arcanes de ces aminches du fouet et de la fessée. C'est ardu, comme concept.
Dans son avant-propos, Bob de Germanicus nous offres ses médailles, «adoubé et armé Maître en 1994 puis élevé au rang de Connétable au printemps de l’an de grâce 2001 par le Vénérable de Reims (France).» et n'en déplaise aux couche-tôt, il est d'obédience Latine. Notez l'obédience, elle va vous servir plus tard.
Dans cette veine orgueillifère, l'auteur nos mets clairement en garde contre les «faux Maîtres, les faux soumis et surtout les fausses soumises» qui sont si nombreux, on ne sait pas bien s'il décrie déjà Montréal ou il vient de s'établir ou s'il égraine ici une des nombreuses banalités. Ce qui est admirable dans son avant-propos, c'est qu'il pose clairement les jalons de ses inspirations, de ses sources, comme-ci le profane ne pouvait détecter dans le choix des mots ses influences. Notons que les Admirables (avec une majuscule) sont des soumises... qui peuvent prétendre, si elles y arrivent, à prononcer un serment d'allégeance, car "sacrée" soumise Latine. Notre Bob s'éponge le front et nous indique qu'il est également le précepteur de trois Maîtres adoubés par le Connétable Maître Bob de Germanicus, d’obédience Latine. (t'arrives toujours à suivre ?°
Et là, le gars à pas encore tout déballé, hein, t'es qu'à la page 3 du bouquin ;-)
Notons quelques clichés, ils ne manquent pas, mais doivent venir à ta connaissance d'ignorant (parce que t'es un ignorant, forcément, puisque tu t'informes sur LE protocole).
—livré texto, dans son jus :
«Je ne souhaite pas être lu par les rustres, les imposteurs ou ceux qui considèrent l’art de la Domination comme une pantomime ou un carnaval. La Domination est un art, c’est un art majeur.» / «Je n’ai rien à vendre, tout est offert. Je ne souhaite être ni aimé, ni admiré, ni détesté.
Je n’espère convaincre personne. Je ne recherche ni considération ni reconnaissance en dehors de notre communauté, bien que ce livre soit orienté vers le grand public des non-initiés.
Je me contente de parler, à vous de décider d’écouter ou de partir.»(sic)
Pour déboucher sur une citation de Sade, «Je ne m’adresse qu’à des gens qui sont capables de me comprendre, ceux-là me liront sans danger ». On se demande qui ne la voyait pas viendre.
Dans la foulée naissent quelques mythes qui ont prospéré dans l'univers (bd)sm francophone à la vitesse d'une blennorragie dans une bordel militaire de campagne. A commencer par les fameuses (fumeuses?) obédiences, elle naissent en France, ici, en 2000, page 7 de la Bible-SM, on retrouve ici l'école Latine, et le dénie d'être d'autres obédiences, à savoir anglo-saxonne, extrême-orientale ou gothique. Voilà, c'est pesé-emballé ... y'en as un peu plus, je vous le laisse ? S'ensuivent quelques péroraisons futiles, des enfoncements de portes déjà largement ouvertes, un laïus dont les clichés rivalisent les uns avec les autres, faisant monter l'odeur de soufre pour pas cher. Comme dit mon vieux pote Benichou, ça Klaxon déjà !
La nécessité de parler d'une élite «"Les Amis de Germanicus" se revendique de la haute aristocratie de cette communauté et entendent défendre les valeurs premières», voilà c'est fait.
La nécessité d'évacuer la problématique sectaire : «Vu de l'extérieur, les cercles latins, très discrets et fermés, presque secrets, donnent une fausse impression de secte.», Done !
L'impérieuse obligation de démentir être à l'origine d'une bible : «Ce livre veut être le contraire d'un livre de recettes ou d’un guide pratique. Il n'existe ni standard ni méthode universelle pour l'élaboration d'une mise en scène.», Ronald Hubbard t'a qu'à bien te t'nir !
En réalité, ce livre est construit —gauchement— comme un manuel de Maçonnerie, avec les écueils d'une culture profane, d'un manquement évident de connaissance du sérail.
Il donne le change, car celle ou celui qui est en quête d'un rituel, d'un protocole est généralement en demande de solution dirigée et encadrée, non pas qu'il soit faible ou incapable, mais il est légitime pour un individu d'aller prospecter dans les manuels.
Dès lors que vous intégrez ces notions, il est parfaitement audible de prendre le livre de Maître BoB comme source légitime d'inspiration (Latine ! hein déconnez pas !! ), sous réserve que les individus qui y ont recours et en popularise la pratique n'en fassent pas un dogme qui serait au coeur des véritables pratiques, excommuniant de fait les autres praticiens de la gaudriole claquante. Voyez-vous le côté sectaire du bidule ?
Avant de toucher la doxa, il est important de retrouver dans les fondamentaux du sadomasochisme (le terme bdsm est d'usage récent) il faut noter qu'une révolution de la perception de ces pratiques à eu lieu en 1967, en dehors de savoir que cette année-là, je vois le jouer, le philosophe Gilles Deleuze casse les repaires psychiatriques et des perversions en proposant une lecture nouvelle des fantasmes, essentiellement dans sa présentation de la Venus à la fourrure, de Sacher-Masoch, en quelques mots, Deleuze pose les fondements d'une compréhension holistique des rapports sadomasochistes et mets en évident la dichotomie entre les deux faces de ce qu'il était commun de considérer comme une même pièce. Dès lors, la réflexion sur l'aspect fantasmagorique et idéalisé des rapports sadomasochistes peut prendre une nouvelle direction, cependant il faudra attendre 2013 pour voir dépsychiatrisé les rapports érotiques de pouvoir, dont le SM et plus largement le (bd)sm s'inspire.
Le besoin de trouver des justifications dans leurs pratiques peut désormais faire son chemin, puisque les dogmes sociaux autour de la dinguerie de ces pratiques sont en train, peu à peu, de s'estomper. Ce n'est pas un hasard si à la fois Deleuze peut produite une telle analyse et qu'il soit possible de constater des évolutions de mœurs significatives, quelques barrières sont tombées au niveau littéraire, avec deux pavés qui font date, l'ouvrage d'Emmanuel Arsan en 1959 et quelques années plus tôt, c'est 1954 que Pauline Réage produit Histoire d'Ô, sans le moindre doute, pour la mythologie du (bd)sm, c'est l'ouvrage fondateur, de par sa modernité.
Les références sont nombreuses, les portes sont ouvertes, Barbarella peut se diffuser, Gwendoline s'exprimer, que cela soit Kubrik dans Eyes wide Shut ou Adrian Lyne dans 9 semaines 1/2, ils font tous référence plus ou moins explicitement aux cérémonies décrites par Réages. Ces deux ouvrages et les films qui en ont été tirés fondent la première excursion en profondeur d'une sexualité féminine libérée des affres d'une jouissance dépendante du mâle. Ces deux textes disent sans le moindre doute que la femme est autonome quant aux choix de ses plaisirs, de ses amants, de ses dévotions amoureuses. La pilule arrivera bien plus tard, le droit à l'IVG encore plus tard, mais la folle aventure de la liberté des femmes dans l'univers de l'autonomie sexuelle est devenue imparable.
L'émancipation et l'autonomie amoureuse, corollaire du besoin de régler, régir, scénariser ses relations de pouvoir ?
Toute la difficulté est de sortir de la doxa, du communément admis, pour laisse aux amateurs d'amours alternatives, aux pratiquants de sexualités atypiques, aux adeptes de relations sadomasochistes, de Domination/soumission, et de toutes ses variables. Il est nécessaire de comprendre que cette doxa repose sur une mythologie moderne, qui puise pour l'essentiel son inspiration d'un ouvrage fondateur, Histoire d'Ô.
Histoire d'Ô est un ouvrage majeur dans l'univers de l'érotisme moderne pour une raison qui, malheureusement, n'est que trop rarement discutée, le fait que cette ouvrage, revendiquer comme une longue lettre d'amour à son amant, Jean Paulhan par Anne Cécile Desclos (alias Dominique Aury alias Pauline Réage), qui revendique cette dépendance amoureuse, cette dévotion charnelle, cette apologie de l'abus comme un désir profondément assumé et recherché, pour qu'elle puisse être démonstrative de son amour, de sa puissance. Ô, mise à toutes les épreuves, Ô qui puisse démontrer son attachement, son amour à son "Maître". C'est la force et l'enjeu majeur de l'ouvrage, qui frappe définitivement la littérature érotique par son entrée fracassante dans la puissance de l'amour au féminin.
Dernièrement dans "Outrage", Maryssa Rachel remet l'église au milieu du village, comme Vanessa Duriès le fit en 1993, par ces témoignages poignants et puissants, qui donnent le vertige par ces amours sans limites, car il est bien question ici, de femmes amoureuses, de femmes engagées, de femmes libres de choisir leurs chaines, de femmes incommensurablement audacieuses. Ces femmes terrifient les hommes, ces femmes, parce que maîtresses de leurs plaisirs, savent se donner. La trouille au ventre, les hommes doivent apprendre à apprivoiser celles que jadis, l'ont pouvait nommer sorcières.
Toutes ces bases, ces images d'Épinal, ces épreuves ou ces tourments ne peuvent se fonder que sur des écritures, sur une bible. Voilà le postulat, la femme soumise ne saurait être entendue comme telle, la femme amoureuse à en crever, saillie par un chien ou piercée des seins et du sexe, ou cherchant le bonheur d'être cloîtrée dans 3 mètres carrés, tout cela n'est supportable que s'il existe un dogme, une parole sainte, une justification.
C'est l'utilité du "protocole", que celui de dédouaner, d'accompagner le manque de responsabilité, celui de proposer un bréviaire des séances à réaliser, des méthodes pour mieux dresser son esclave (y parait qu'un d'eux a réussi à en vendre 2.500 exemplaires, attendons la réponse du fisc au berger ???? puisque les agents de Bercy revendiquer enquêter via Facebook ????), voilà comment la peur, la trouille, l'effroi du désir, du plaisir, de la maîtrise féminine de la jouissance multiple et sans fin, on conduit quelques mâles à avoir le besoin de formaliser leurs pouvoirs et étayer le mythe du "sur-mâle", le dominant alpha, le Maître de l'esclave.
C'est aussi une utilité positive, car cela donne du sens à des actes, des objets, le collier "de chienne", la bague d'Ô, les seins piercés, les scènes aux décorum XIXè, le langage de l'amour courtois, le culte de la bienséance hautaine, les effets religieux, le sentiment d'appartenir à un groupe, une communauté secrète, de franchir les espaces délimités par les rapports sociaux de la vie professionnelle, familiale ... Autant de vertu pour croire qu'il puisse y avoir "un protocole".
Le protocole, au risque de vous décevoir, n'est pas un ouvrage, il n'existe pas.
Plus exactement, toi lecteur, quelque soit ton genre, ton rang, ta classe, tes origines, tu as la capacité à l'écrire ce "protocole", et si tu te sens à ton aise de croiser des gens qui ont un rite en particulier, que tu t'y reconnais, garde à l'esprit qu'ils agissent, eux aussi, avec une structure qui n'existe pas, pas avant eux.
Certains aiment à faire courir le bruit qu'il existe "un manifeste" (le manifeste des dix, embarquant selon les versions, le couple Mastermind et salomé dans cette boucle ...), c'est essentiellement dans un petit territoire que les Gaulois n'ont jamais concédé aux Latins (romains ?) que cet écrit circule, faisant croire, là encore à un texte sacré, dont il n'y aurait que peu de copies. Son auteur revendiqué étant aujourd'hui décédé, il est encore plus facile (et misérable) pour ceux qui en sont les pseudo-gardiens, de s'en revendiquer.
Là encore, accepter que c'est le fruit d'une écriture isolée et adoptée par un petit cercle n'est en rien une vilaine pensée, ce qui pourrait rendre le document dangereux, n'est pas qu'il existe, mais de ce qu'en font certains pour légitimer leurs abus, leurs manques de respect vis-à-vis des profanes.
Si tu sais être libre, détaché des codes, alors tu sauras mieux que quiconque observer le "protocole", celui que tu auras librement choisi, tu pourras t'y retrouver et le vivre avec zèle, personne ne saurait t'en tenir rigueur.
De grâce, ni crois pas que ta religion vaut mieux que celle de ton voisin, ne dit pas que tu es dans le vrai et que les autres sont des ignorants, ne développe pas la haine comme principe de base que certains ont mis en place au sein de leurs associations, pour chasser les nuisibles, comme ils disent, parce que les nuisibles, c'est comme les cons, on l'est toujours d'un autre.
Oui, d'accord, mais l'Étiquette dans tout ça ?
Et bien, il me semble que vous savez vous conduire en société, ou si ce n'est pas le cas, vous devriez le savoir. L'Étiquette ce n'est rien d'autre que quelques règles de bienséance qui vont régir vos rapport au sein d'un groupe, que vous entriez en germanicusserie, que vous fréquentiez un Munch parisien ou lorrain, que vous passiez une soirée entre amis de bonne compagnie, que vous alliez à une soirée délurée ou les fétichistes se mèlent aux mélangistes, il y auras toujours des constantes, des bases de comportement qui sont attendu de vous, de tous.
• Est-il nécessaire et obligatoire de se vouvoyer ?
— non, ce n'est qu'une convention, respectable, que des personnes décident librement d'appliquer entre eux.
• Y a-t-il des exercices qui prouvent que je suis un véritable Maître digne de ce nom (VMDDCN, label oh combien méritoire)
— Non il n'existe pas de diplôme, pas plus qu'il existe de formation, pas plus qu'il y à la nécessité d'avoir un mentor, un guide.
• J'aime alterner les rôles, c'est mal ?
— comme tous les clichés posés plus avant dans ce texte c'est une fadaise de base, malheureusement. Quiconque est heureux et vit ses relations avec un sentiment d'épanouissement n'a pas à devoir rendre de compte.
• Je suis une femme, je suis forcément soumise.
— Non, pas plus que vous avez l'obligation d'être une dominante, une Domina, ni d'être alternatif, ni d'entrer dans l'univers SM... vous pouvez avoir des envies fétichistes sans avoir le moindre rapport de pouvoir.
• Qui connaît LA vérité ?
— Personne.
Il existe de nombreux blogs ou s'expriment des personnes avec des expériences singulières, ils expriment généralement une méfiance à l'égard des personnes trop a cheval sur le protocole et insistent sur la nécessité de comprendre que c'est avant tout un repaire de circonstance et de bienséance dans des espaces parfaitement identifiés.
Je ne ferais pas ici la liste exhaustive de ces sites, ils sont nombreux, et ils participent avec talent à donner un sens critique aux personnes qui découvrent l'univers sadomasochiste, le (bd)sm. Et si je ne suis pas toujours en accord avec leurs nuances, leurs pratiques ou leurs définitions, ces personnes ont pour elles le mérite de la sincérité et de l'altruisme, valeurs précieuses s'il en est.
Quelques liens ou le partage d'expériences prévaut sur l'ego : (en français)
http://auroraweblog.karmaos.com
http://bdsm101.fr/
https://www.bdsminfo.org/accueil.php
https://lesybariteblog.wordpress.com/
http://www.paris-m.org
CULtureS, pour penser.
Les 400 culs
http://sexes.blogs.liberation.fr
paris derrière
https://www.parisderriere.fr/qui-suis-je-sur-quelle-etagere/
Pour réfléchir :
http://www.leschahuteuses.fr
Lectures : évitez les sophismes.
Dictionnaire des fantasmes et des perversions
https://www.amazon.fr/DICTIONNAIRE-FANTASMES-PERVERSIONS-Brenda-Love/dp/2846281432/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1542710622&sr=1-1&keywords=dictionnaire+des+fantasmes+et+perversions
ENCYCLOPEDIE DU SADOMASOCHISME
http://www.lamusardine.com/P7782-l-encyclopedie-du-sm.html
LA SALOPE ÉTHIQUE
(traduction)
http://www.tabou-editions.com/guides/44-la-salope-ethique-a-paraitre-en-avril-9782915635768.html
Note à Béné : Psssit' ... je te rappelle que c'est un billet, un état de mes interprétations et de mes connaissances, d'un regard à la fois critique et construit sur la bdsm-sphère française. Cela n'a rien d'un essai, d'un cour magistral, souviens t'en avant de me prendre pour un geyser de savoir.
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1 Bien comprendre le sens des maux :
Soumise : forcément, une femme-cis hétéro qui sera progressivement bisexualisée si elle ne l'est pas à l'origine, puis mutée avec un brio qui n'a d'égale que son Maître en une Domina cruelle, féroce et talentueuse.
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Ah que de fantasmes sur ces amazones...les choses sont plus simples...à force de guerres, il y avait bien moins d'hommes que de femmes, à force de guerres, les femmes durent faire toutes les taches des hommes, à force de guerres, elles durent combattre aussi. Ainsi naquirent les Amazones, les farouches guerrières des vastes plaines, les dompteuses de chevaux. Moins aptes que les hommes aux terribles chocs frontaux entre guerriers lourdement armés, elles optèrent pour l'arc et le cheval et si besoin les glaives courts pour finir le travail. Elles devinrent redoutables, tournoyant autour des phalanges et décrochant des flèches souvent mortelles car fort précises. Dans le fond, Gengis Khan n'inventa rien, il ne fit que reprendre les techniques de combat des amazones pour se tailler un immense empire. Mais les amazones n'avaient pas soif de conquêtes, elles voulaient juste défendre leurs vastes plaines à chevaux. Et dans ces temps reculés, les meilleurs guerriers devenaient Rois et dans ce cas Penthésilée devint Reine.
Une femme superbe et racée. De long cheveux noirs, des jambes musclées. Pas de seins coupés pour mieux tirer à l'arc, non, juste un haut protecteur en cuir épais. Toutes des athlètes et des gymnastes, souvent lesbiennes, les hommes, juste de temps en temps, pour procréer, mais sans plus. Des brouteuses de minous avant tout.
La guerre de Troie durait depuis des années. Un conflit très dur, ou les grecs voulaient exterminer les troyens. Allez savoir pourquoi? Ce conflit dure toujours de nos jours, ne vous y trompez pas. L'illustre Jules César dira devant le sénat romain: "je suis un Troyen de noble origine". Il n'avait pas dit romain, non, mais bel et bien Troyen, les fondateurs de Rome après la destruction de Troie par les grecs.
Et comme toujours dans ces guerres sans fin, les alliés sont obligés d'intervenir, de combattre pour leur camp. Penthésilée n'eut pas le choix, elle dut partir combattre à Troie. Face aux terribles achéens aux longues chevelures, aux spartiates qui ne reculaient jamais, aux infatiguables myrmidons, les charges de cavalerie de Penthésilée, les flèches acérées des arcs des amazones n'eurent pas les résultats escomptés. Les grecs savaient former des lignes compactes et se protéger derrière leurs lourds boucliers.
Achille tua Hector sous les remparts de Troie. Achille tua Penthésilée. La légende raconte qu'il en tomba amoureux alors qu'elle agonisait. N'en croyez rien. Achille tua Penthésilée sans aucun état d'âme, sans le moindre remord, la moindre pensée pour elle. Les légendes vous savez....Achille tua Penthésilée comme il tua Hector et tant d'autres, en tueur. A chacun son boulot, les tueurs tuent, les prêtes prient, et les conteurs racontent des légendes.
Ainsi va le monde. "les lions ne pactisent pas avec les agneaux". Paroles d'Achille avant d'achever Hector. Cela me fait rire, on peut parodier Achille. "les lions ne sont pas des brouteurs de gazon". Et donc l'amour entre Achille et Penthésilée, peu probable.
Encore une de mes versions de l'histoire en écrivant de façon automatique, histoire de "voir". Et cette question:
"un dominant ne pactise pas avec un soumis ou une soumise" ?
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Cela fait maintenant 13 ans révolus que je suis le soumis consentant de Lady gabrielle. Depuis le jour où Elle m'a proposé d'être son serviteur docile, notre relation a bien évidemment évoluée. Les trois années durant lesquelles nous ne vivions pas ensemble ont été une période de pure Domination/soumission . Puis , nous nous sommes installés ensemble et par la force du changement qui a constitué un chamboulement dans nos existences , nous avons mis notre BDSM de côté. Il nous fallait nous adapter à notre vie commune. Le côté « vanille » avait prit le dessus.
Ce n'est que deux années plus tard , que nous avons renoué avec ce mode de vie qui fait parti de nous , de nos individualités, de nos « MOI » profonds. Attention, je ne parle pas d'égo. Nous avons bien vécu ces années entre « vanille » et BDSM. Il nous est ,cependant,impossible de négliger nos familles respectives.
La famille , les amis procurent obligatoirement une très certaine et inévitable perturbation dans le déroulement de notre relation BDSM. Sept ans après notre rencontre Lady gabrielle a exigé que l'on se marie pour sceller définitivement par la loi mon appartenance. Il va sans dire qu'un mariage peut s'interrompre par un divorce mais c'est beaucoup moins aisé qu'une rupture entre compagnons.
Avec notre mariage et la vie commune , notre côté BDSM était devenu une sorte de consensus un peu mou. Dans ce mode de vie aussi , le BDSM, la routine peut s'installer . C'est ce qui nous est arrivé.
La rencontre d'une jeune femme soumise nous a obligé à nous remmettre en question.
Au cours d'une soirée dédicace organisée par cette amie, nous avons rencontré l'auteure de livres traitant du BDSM. Cette auteure , authentique soumise masochiste, décrit parfaitement la relation D/S qu'elle entretient avec son Maître.
Une relation de plénitude, de compréhension , d'envies respectives, de complèmentarité et peut être d'amour. Au cours de nombre de leur conversation, cette soumise emploie souvent le mot « abnégation ». Son Maître quelque peu agacé par cette demande plus ou moins latente décide d'approfondir ce sujet et amène cette jeune femme à réfléchir sur ce mot. Pour ce faire , il lui impose un retrait du monde, un huis-clos, de pur BDSM dans lequel elle va subir un dressage d'une rigeur extrême , dans l'obligation d'obéissance mais pas forcément dans la douleur des punitions reçues pour parvenir à cet état de soumission aveugle désiré par son Maître. Douleurs bien présentes pour marquer l'esprit de cette soumise et cependant sans brutalité.
C'est à la lecture d'un de ces récits et à la suite d'évenements survenus dans notre couple que Lady Gabrielle a organisé un huis-clos entre nous, à l'image de celui décrit dans ce livre.
Notre BDSM était devenu trop fluide, trop facile , trop indulgent , trop ludique , trop prévisible. Lady Gabrielle a décidé de revenir à un BDSM plus stricte , moins tolérant, moins consenti. Au cours de ce huis-clos qui s'est déroulé en l'espace d'un week end et qui sera suivi par d'autres moments plus ou moins longs, Elle a redéfini ce qu'Elle attendait de moi, de son soumis.
En tout premier lieu, que je réfléchisse sur ma soumission envers Elle. Elle désire que je définisse , que j'appréhende en conscience ma façon de me soumettre à son autorité. Je dois reconnaître que cette dérive de notre BDSM est en grande partie de ma responsabilité . Mon caractère exubéant, atrabilaire, ironique, facétieux, meneur de jeux avait fait de moi un soumis moins attentif à ce que souhaite Lady Gabrielle. Tout en étant entièrement dévoué à Ma Maîtresse , je discutais nombre de ses ordres. Je ne me comportais plus comme le soumis que j'étais au début de notre relation.
Moi qui rêvais dès ma pré adolescence d'enfermement, d'attente enchaîné, d'assujetissement , de servitude, d'esclavage, je n'obéissais plus aussi promptement à Ma Maîtresse. Je discutais ses ordres, négociais mes punitions. Je ne faisais plus abstraction de mon environnement . Je laissais nos proches , par leurs avis et paroles intempestives, influencer et appauvrir ma capacité de soumission. Je me détournais de ma fonction première , celle d'obéir à Ma Maîtresse et de la considérer comme mon seul point d'horizon.
Au cours de ce we de huis-clos , nous avons loué une chambre d'hôtel dans laquelle Lady Gabrielle nous a enfermé . Elle a posé les règles auxquelles je ne devais déroger sous aucun pretexte. Et là, loin de notre maison, il m'a été plus simple d'échaper durant ces deux jours à notre quotidien qui me ramène , nous ramène, inévitablement trop rapidement à nos petites habitudes, même après une séance poussée de SM.
Lady Gabrielle m'a fait reprendre conscience que je suis le soumis qu'elle a choisi voici 13 ans , et que j'ai accepté d'être. Elle m'a fait reprendre conscience que je suis un homme vraiment soumis dans mon esprit et que je ne dois pas me laisser entraîner par des interventions extérieures à notre couple sur d'autres voies que celles de l'obéissance que je lui dois.
Il m'a été facilité par l'éloignement de nos habitudes vanille, d'appréhender et comprendre les causes de mon état présent vis à vis de ma soumission que je lui dois et que je m'étais engagé à Lui montrer sans faiblir .
C'est sous la douleur de la badine que j'ai reçu plusieurs fois au cours de ce WE que Lady Gabrielle a marqué voir gravé dans mon esprit , ce rappel de ma soumission.
L'une des règles qui a régenté ce WE était que je ne devais rien réclamé. J'ai observé toutes les règles établies par Lady Gabrielle .
Cela m'a été difficile mais Lady Gabrielle sous des dehors réservés sait très bien se montrer fine psychologue en m'accordant sans que je m'y attende , puisque je pensais ne pas y avoir droit , ce qui est l'ADN de mon masochisme , ce sans quoi rien ne pourrait exister , le pincement extrême de mes tétons.
Durant tout ce WE de réorientation, de recadrage , j'eu a subir plusieurs fois la badine, très fortement. Non pas avec brutalité intentionnellement exagérée mais quand même avec une grande force de coups auxquels je n'étais pas habitué. Lady Gabrielle , par cette fermeté voulait me ramener quelques années en arrière. Elle voulait me faire quitter ma zone de confort, et sans doute, la sienne aussi. Zone où nous nous complaisions depuis quelques temps. Par ce procédé de grande fermeté, Elle voulait que nous revenions à des séances SM difficiles. Des séances qui nous laissent pantelant, fatigués mais à la fin de celles-ci , pour ma part , fier d'avoir tenu sans avoir demandé grâce et fier des marques sur mon corps bien présentes , encore, deux jours après.
Il y a un proverbe turc qui dit : « Un jardinier est prêt à subir la torture de mille épines pour l'amour d'une rose ». Je suis ce genre de jardinier et je suis aussi un soumis prêt à subir la torture de mille aiguilles , posées sur ma peau par Lady Gabrielle. Il n'y en eu pas mille mais une cinquantaine seulement dont une qui me transperça l'un de mes tétons à sa base. L'autre téton n'eut pas à subir ce supplice , le stock d'aiguilles étant épuisé. Mais cela n'est que partie remise . Lady Gabrielle m'a promit d'apposer 4 de ces aiguilles à la base de chaque téton . Depuis je fantasme sur cette pratique.
Il m'est beaucoup plus facile de subir un supplice énoncé à l'avance car j'ai le temps de me préparer psychologiquement. Préparation qui représente une attente délicieuse mélée d'appréhension. Cependant tout ce que j'ai subi ce we ne m'a pas été annoncé. Ma Maîtresse veut que je sois capable à terme , de subir sans aucune préparation tous suplices qu'Elle juge bon pour moi .
Quand Lady Gabrielle m'a ordonné de prendre la position « à 4 pattes « sur le lit, j'avais les yeux bandés. Je pensais subir une autre flagellation « poussée ». Mon soulagement fut marqué par un soupir que je n'avais pas le droit d 'émettre. Je payais imédiatement cette dérogation à l'une des règles par une paire de gifles . Je dois avouer que je supporte assez mal ces gifles survenant à la suite d'une faute. C'est d'ailleurs un objectif fixé par ma Maîtresse : pouvoir recevoir des gifles à tous moments en cas de faute sans émettre la moindre plainte .
Lady Gabrielle plaça entre mes jambes une fuck machine munie de son plus gros god; dont je devais subir les assauts. Les premières minutes de cet assaut furent très douces , Maîtresse avait réglé la vitesse au minimum de sa puissance mais c'était sans prendre en compte ses intentions. Je passais les vingt minutes suivantes dans un supplice allant crescendo . Lady Gabrielle avait progressivement réglé la machine sur sa puissance maxinum.J'eu beau la supplier de mettre fin à cette sodomie mécanique . Elle ne m'accorda à aucun moment son indulgence. Elle a tout juste consentit à rajouté du lubrifiant sur le god intrusif. Les 30 minutes de ce traitement me laissèrent jambes coupées et intérieur secoué de spasmes qui eurent du mal à disparaître
Dans Sa grande mansuétude , Lady Gabrielle me laissa me reposer avant de reprendre son fouet que j'ai dénomé dès sa première utilisation « la peau de vache » tout simplement parce que son cuir est en peau de vache et qu'il fait un mal de chien.
Lady Gabrielle aime utiliser ce cuir sur le mien avec la méthode de « l'enroulé « Elle se positionne assise , la main tenant « la peau de vache « en dessus de sa tête et d'un mouvement de balancier du poignet , la lanière vient s'enrouler autour de mon torse. C'est une sensation extraordinaire. Il arrive que le fouet vienne frapper trop bas sur mon sexe ou trop haut l'un de mes tétons , ce qui m'arrache des cris de véritable douleur . A la fin de cette flagellation qui nous laisse épuisés . Lady Gabrielle ma annoncé que nous allions dîner dans un restaurant japonnais. Je pensais que mon WE de réorientation prenait fin … j'avais oublié la promesse d'une surprise qu'Elle m'avait faite.
Après quelques minutes de repos et une douche qui nous ragaillardie, nous nous rendîmes dans ce restaurant.
Nous terminions les délicieux sushis qui avaient constitué l'entrée de notre repas quand je demandais la permission d'aller chercher des légumes sur le buffet. Maîtresse me l'accorda mais avant Elle m'ordonna d'aller aux toilettes. Je lui dis que je n'avais pas besoin d'aller aux toilettes. Elle m'ordonna d'y aller, d'enlever la cage que je portais depuis une semaine , de me masturber, d'éjaculer le plus vite possible et de ramener à notre table , mon éjaculat dans un petit pot .
C'est un euphémisme que de dire que la température du restaurant a soudainement et fortement augmenté.
J'imagine que beaucoup de soumis ont lu dans des récits BDSM puis fanstasmés sur ce scénario de domination pur et dur. Tout comme moi d'ailleurs. Mais , moi, j'ai eu la chance de recevoir réellement cet ordre et j'ai eu le plaisir de l'exécuter. C'est au bout de 15 minutes que je revenais à notre table , tentant de dissimuler plus ou moins adroitement le fruit de ma production . Lady Gabrielle avait , durant mon absence crapuleuse, été cherché deux assiettes de légumes. Elle s'empressa de verser le contenu du petit pot dans celle qui m'était destinée. Elle mélangea le tout et m'ordonna de manger sans émettre le moindre signe de dégoût.
J'ai vraiment vécu cette situation dont j'ai lu la description dans maints récits sur internet ou dans des livres. Ce que je n'ai jamais lu nulle part c'est ce que Lady gabrielle m'infligea à notre retour dans notre chambre d'hôtel.
Alors que je m'apprêtais à me déshabiller après lui avoir préparé un café , Elle m'ordonna non pas de me déshabiller mais au contraire de mettre des vêtements supplémentaires. Lady avait décidé de me faire passer la nuit dehors. Dans le petit parc arboré entourant l'hôtel , il y avait un petit bosquet touffu. Elle me fit enlasser le tronc d'un des arbres au centre de ce bosquet , me menotta les poignets . Je ne pouvais absolument plus désenlacer ce tronc. Elle me mit un baîllon avec une boule volumineuse qui ne me permettait que des bruits de gorge affaiblis .
En me quittant, Elle me dit qu'Elle me laissait ainsi pour une vingtaine de minutes ou plus , peut être une heure ou deux et que je devais mettre à profit ce temps pour penser à notre nouvelle relation BDSM et prendre conscience qu'elle ne serait plus aussi consensuelle qu'avant, qu'un tournant avait été pris.
J'étais vraiment convaincu de ce changement quand , trois heures plus tard Lady Gabrielle vint me libérer. Elle ne s'était jamais montrée aussi ferme et déterminée. Quand, Elle me libéra , j'étais transi de froid. J'avais les jambes engourdies .
De retour dans notre chambre, j'eu la permission de prendre une douche chaude qui calma le frisson dont mon corps était pris. Je passais le reste de la nuit chaudement emmitouflé dans les couvertures.
Maintenant, nous sommes rentrés chez nous et je vois bien dans l'attitude de Ma Maîtresse que rien ne sera plus jamais comme avant. Ce WE de réorientation nous a ramené quelques années en arrière . Nous nous sommes souvenu de la cérémonie durant laquelle Lady Gabrielle m'avait marqué au fer . Je lui avais fais serment d'allégeance en prononçant un texte que je ne retranscrirai pas ici , ce texte nous est personnel . Ce souvenir est bien ancré dans notre mémoire mais au fil du temps ce serment avait perdu de son intensité . Je suis très heureux qu'il soit revenu au premier rang de mes préoccupations . Je remercie Lady Gabrielle de l'y avoir remit , de m'avoir fait prendre conscience que les mots de ce serment n'étaient pas vides de sens pour Elle . Elle m'a rappelé la sincérité de mes mots , MA sincérité quand je les prononçais .
Merci Lady Gabrielle
Votre mari soumis, berny
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La lumière était laissée allumée, sûrement volontairement. J'ai l'habitude de dormir la lumière éteinte, toujours. Je me redressais un peu dans la cage pour regarder alentour. Un point rouge me fixait, je compris qu'il s'agissait d'une caméra pointée sur moi. Logique, après tout, pour surveiller à distance.
Je tétais machinalement le bec de la bouteille pour remplir mon estomac trop vide. La nuit allait être longue... Reposant ma tête sur mes mitaines cadenassées en guise d'oreiller, je tentais de trouver le sommeil. Je me sentais fatiguée, bien qu'il ne soit sans doute pas très tard, mais les coups répétés et l'intensité de ce que j'avais vécu m'avaient vraiment laissé dans un état second. Et excitée aussi. Je passais nonchalamment ma main gantée vers mon entrejambe recouverte de tissu plastifié, sentant la bosse que la cage de métal faisait dans la couche.
Je ne suis pas... particulièrement fan de couches; mais ici, me retrouvant contrainte et forcée à en porter, je me retrouvais encore une fois surexcitée. J'avais pour habitude de me caresser le soir pour m'aider à m'endormir. Entre cette impossibilité et la lumière, je me demandais si j'allais réussir à dormir convenablement. Je haussais mentalement les épaules en me disant que de toute façon cela était hors de mon contrôle.
Ma vessie pleine me réveilla à une heure que je ne pouvais identifier. J'avais encore sommeil. Dilemme. Se retrouver à porter une couche est une chose, mais devoir la remplir en est une autre. Je me maudissais d'avoir autant bu d'eau la veille, et jouais avec l'idée de pouvoir me retenir jusqu'à une possible libération. Stupide idée, je n'allais pas me retenir deux jours et quelques.
Serrant les dents, je me laissais aller, sentant la moiteur rester présente autour de la cage. Je me sentais sale. Et particulièrement basse. Et je me détestais de me rendre compte à quel point j'aimais cette sensation.
Le verrou de la porte s'ouvrit en me faisant sursauter. Je m'étais sans doute rendormie. Je me redressais tant bien que mal dans la cage tandis qu'il rentrait dans la pièce.
"Bonjour, truie."
Il ouvrit la cage et fixa une laisse sous mon menton. Passant sa main sur mon visage, il me caressa la tête comme on le ferait de son chien. Enfin, il tira la laisse pour me faire sortir de la cage.
"A partir de maintenant, tu restes à quatre pattes, truie."
Alors que j'allais me redresser, je m'arrêtais soudainement, et me remis docilement à quatre pattes. Je le suivis alors que la laisse se frottait contre mon visage. Il me fit entrer dans une petite salle carrelée où trônait une baignoire. Je supposais qu'était venu le temps de la toilette.
Il me retira les moufles et me fit monter dans la baignoire, attachant la laisse au robinet. Retirant la couche, il regarda l'intérieur et je me sentis honteuse. Je pensais qu'il allait faire une remarque cinglante, mais à la place, il mit l'intérieur sale et humide de la couche sous mon nez. J'eus un hoquet de surprise et de dégoût, mais il la retira heureusement assez vite. A ma surprise, il posa devant moi un bol d'eau et un rasoir jetable.
"Tiens, rase-toi, truie."
Je bénis Maîtresse qui me connaissait décidément bien et entreprit de raser les quelques poils disgracieux de mon visage. Une fois fait, il reprit le rasoir et se mit à faire couler l'eau depuis le pommeau sur mon corps. L'eau froide me fit frissonner, mais devint bientôt plus tiède. Pas chaude, mais supportable. Je suppose que le but était de ne pas me rendre malade. Prenant un gant de crin, il se mit à me frotter vigoureusement le corps, insistant sur les cuisses, le dos, les fesses et l'anus. Mon visage eut droit au même traitement, et mes cheveux encore attachés en queue se retrouvèrent ruisselants.
Il coupa le jet d'eau et prenant une serviette se mit à me frotter le corps fermement avec pour me sécher. Je me demandais si le cuir du collier mouillé allait me laisser une marque.
Détachant la laisse, il me fit descendre de la baignoire et me sortit de la pièce pour me faire monter ses escaliers. A quatre pattes ce fut facile, mais je me mis à craindre le trajet retour. Il m'amena dans une chambre, et me fit monter sur un grand lit. Mes genoux, pieds et mains apprécièrent cette sensation moelleuse.
Tirant sur la laisse pour me retourner, il tira fort jusqu'à coller son entrejambe à mon visage. Dégrafant son jean et baissant sa braguette, il appuya son membre en érection contre ma joue. Les odeurs fortes masculines me mirent assez mal, mais la laisse me retenait fermement. Prenant mon courage à deux mains, je prenais son membre en bouche pour le sucer longuement, aspirant tant que possible la peau autour du gland, passant discrètement la langue sur l'urètre par petits à-coups. Il devint plus dur, et très vite son autre main se retrouva derrière ma tête pour m'appuyer encore plus. J'entendais sa respiration devenir plus forte à mesure que son excitation montait. Enfin, sentant sa main se crisper à l'arrière de ma tête et la laisse se tendre encore plus, il jouit dans ma bouche, tandis que je continuais mes mouvements de succion, et me retrouvais la bouche pleine de son foutre.
Avalant ses restes, il sortit son membre et l'essuya sur ma joue avant de rajuster son pantalon. Enfin, sa main passa sur mon crane pour me caresser, et je me sentais contente de cette marque d'affection. Me faisant sortir de la pièce en tirant sur ma laisse, il me fit redescendre les escaliers, que je pris lentement à quatre pattes, et me ramena dans ma cage. Fixant la laisse au sommet, il cadenassa la cage puis prit la bouteille d'eau qu'il constata bien vidée. Sortant de la pièce, j'entends un bruit d'eau qui coulait et il revint pour fixer la bouteille à sa place.
"A plus tard, truie."
La porte se referma et je fus encore une fois livrée à moi-même. Etant plus libre de mes mouvements que la veille, je touchais la cage qui bloquait mon entrejambe et m'empêchait de me caresser. Je finis par me coucher sur le flanc, en boule, pour me reposer. Je me sentais étonnement bien, sans contrainte sinon le collier, la laisse, et la cage. Oui ça en faisait quand même pas mal. Je me redressais pour boire à la bouteille et eu un mouvement de recul soudain.
Il n'avait pas rempli la bouteille avec de l'eau. C'était de la pisse. Ecoeurée et surprise, je compris que je risquais de n'avoir que ça à boire durant mon séjour. Je me sentais tout d'un coup comme une idiote. Et j'avais soif.
La porte s'ouvrit à nouveau, et il entra avec une gamelle à la main. Ouvrant la porte de la cage il la posa devant moi avant de m'enfermer à nouveau. Cette fois, je savais à quoi m'attendre et je ne fus pas surprise. De la pâtée pour chien, de toute évidence, réduite en petits morceaux. J'eu un haut le coeur en sentant l'odeur forte et presque dégoûtante de ce qui m'était servi.
"Mange, truie."
Il détacha la laisse de mon collier; cette fois-ci, il resta pour m'observer. Je suppose qu'il se délectait de me voir ainsi torturée. Soupirant intérieurement, je me résignais. Avais-je le choix de toute façon ? Je me penchais sur la gamelle et me mis à manger. C'était dégoûtant, et la pâtée était remplie de petits bouts durs, peut-être d'ossements ou de cartilages. J'en avais la nausée, et pourtant, je sentais mon entrejambe gonflée et l'excitation monter d'être ainsi forcée à être aussi basse et humiliée. J'avais soif. Soupirant, je me mis à téter en grimaçant le liquide âpre et amer. J'entendis mon tortionnaire pouffer en voyant mon expression. Il devrait prendre son pied. Et ironiquement, moi aussi.
Finissant ma portion, je mis simplement la gamelle vide devant moi. Il ouvrit la porte de la cage pour ramasser la gamelle mais s'arrêta.
"Tu te fous de moi, truie ?"
Ne comprenant pas pourquoi il me réprimandait, je pris un peu peur. Il colla la gamelle contre mon visage pour me montrer les miettes restées collées au fond de celle-ci.
"Lèche, truie."
Lentement, je me mis à lécher le fond de la gamelle, ramassant les dernières miettes de pâtée laissées çà et là. Cela me sembla durer une éternité. Enfin satisfait, il retira la gamelle.
"Tu as soif, truie ?"
Je m'apprêtais à répondre machinalement une réponse polie comme avec Maîtresse, mais me repris au dernier moment pour simplement secouer doucement la tête. Il me remit les mitaines cadenassées et me glissa une épaisse cagoule en cuir sur le visage, qu'il laça à l'arrière de ma tête. Les yeux comportaient des petits trous avec lesquels je pouvais un peu voir, et une ouverture complète pour la bouche. La sensation du cuir plaqué contre ma peau me fit chavirer de plaisir instantanément. Je sentis sa main sur ma tempe et sentit quelque chose se clipser. La cagoule pouvait contenir un masque cachant complètement la vue. Je sentis soudain quelque chose de gros se présenter devant ma bouche et l'ouvrit machinalement en grand. Un bâillon en forme de gode vint se fixer sur la cagoule, et je soupirais de plaisir à cette impression d'avoir constamment une bite en bouche que je ne pouvais rejeter avec ma langue, comme si on me forçait à m'entraîner à sucer. Sa main passa à ma nuque pour y accroche une chaîne qu'il fixa au sommet de la cage, laissant un peu de mou. J'entendis la cage puis la porte se refermer, tandis que je plongeais en plein subspace, complètement excitée par cette cagoule et cette situation, prête à m'assoupir après ces tortures.
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Maîtresse avait accepté de me prêter pour 3 jours. C'était un type que je ne connaissais qu'en photos et discussions, mais Maîtresse et lui avaient assez discuté de ce qui allait m'arriver sans que je sois mise au courant des tenants et aboutissants.
N'étant pas particulièrement attirée par les hommes, j'appréhendais... mais je ne pouvais également empêcher une certaine excitation de naître en moi, face à la contrainte de devoir servir, et être utilisée, même par quelqu'un qui ne m'attire pas particulièrement.
Connaissant en partie ses goûts, je me doutais que mon séjour tournerait autour de l'humiliation, de l'avilissement, de la déshumanisation.
Début de soirée. Une petite maison discrète. Je toquais avec la boule au ventre d'appréhension. J'amenais quelques affaires lubriques, mais surtout je venais cou nu, la mise de collier devant décider quand commencerait la session, et ma soumission à lui.
La porte s'ouvrit, le type que je reconnaissais des photos me fit rentrer: brun, cheveux courts, yeux sombres, barbe naissante. Physique commun, et effectivement, je n'étais pas particulièrement attirée par lui. Il était plutôt froid mais sans être brutalement brusque ou insistant pour me faire rentrer, ce qui me rassura.
Il me fit rentrer dans sa cuisine, et m'asseoir sur une chaise, face à lui, en toute simplicité. Se doutant que j'étais stressée, il entreprit d'abord à me rassurer sur ce qui allait se dérouler, mais aussi sur ce qu'il attendait de moi. Durant mon séjour chez lui, je serai traitée comme son animal. Je serai interdite de paroles, ne pouvant briser cette règle, bien sûr, que pour mon safeword, qui restait la dernière sécurité. Et si ma bouche était pleine, il me suffisait de taper 3 fois une surface, de la main, ou du pied, pour qu'il cesse ce qu'il faisait. Mis à part ces règles de sécurité élémentaires, je devais me plier à tout ce qu'il me ferait subir. Il s'était mis d'accord avec ma Maîtresse sur ce qu'il désirait me faire subir. Rassurée, mais aussi toujours un peu effrayée, et également curieuse, j'acquiesçais.
Enfin, il me demanda une dernière fois si j'acceptais tout cela. Je hochais la tête, décidée à obéir à Maîtresse, et aussi pleine d'envies de l'inconnu qui s'offrait à moi ici.
Hochant la tête à son tour, il me demanda de soulever mes cheveux. Je soulevai ma longue queue de cheval des deux mains, pour me montrer obéissante, et baissant la tête, il fit glisser un épais collier de cuir rapiécé noir autour de mon cou. Resserrant celui-ci à mon cou, plus que ce à quoi je pensais, mais moins que ce que je pouvais tolérer, je sentais qu'il s'agissait de cuir usé, mais pas cassant. Quatre anneaux l'ornaient, un devant, un à la nuque, et un de chaque côté, tandis qu'une épaisse plaque en métal se trouvait sous ma joue droite.
Le jeu commençait enfin pour de vrai.
"Déshabille-toi."
Je retirais mon top, mon soutif, mon pantalon, ma culotte, mes chaussettes, mes lunettes, et me retrouvais nue, ne portant que ce collier. Je me tenais mains dans le dos, regard baissé, comme par habitude de montrer ma soumission. Il s'approcha de moi pour me tater le corps, les fesses d'abord; puis les seins, qu'il serra un peu, avant de finalement attacher une laisse à l'anneau sous mon menton. Tirant fortement sur celle-ci, il amena mon visage au niveau d'un miroir à maquillage sur sa table, pour mettre mon visage face à mon reflet. Tirant mes cheveux en arrière, il me força à lever le menton, exposant mon cou, et par extension mon collier.
"C'est ton nom, maintenant."
Sa main passa sur la plaque en métal à mon cou. Bien que le reflet renvoie une image renversée, je sus lire "truie" gravé sur le métal. Gardant le silence comme il m'était ordonné, je ne pus qu'acquiescer silencieusement.
Lâchant mes cheveux mais tirant toujours sur la laisse, il me fit descendre des escaliers et avancer vers une petite pièce possédant des chaînes stratégiquement placées. Il saisit une paire de menottes en métal qu'il me passa aux poignets, avant de les lever vers le plafond et de les y cadenasser, me gardant exposée, les bras levés.
Passant dans mon dos, il fit glisser quelque chose devant mon visage avant que je ne sente un baillon en forme de mors rentrer dans ma bouche. Fixant celui-ci à ma nuque, je sentais que le mord n'était pas le seul élément de ce qui semblait être un harnais de tête. Une seconde lanière passant sous le menton me confirma la chose, tandis que je sentais une lanière passer par le haut de mon crâne se reserrer, et enfin deux crochets venir se mettre dans mes narines, tandis qu'il réglait le tout pour m'enfermer la tête et me tirer fortement les narines vers le haut.
"Une truie comme toi, ça a un groin."
Cette sensation nouvelle de sentir un endroit très inhabituel ainsi forcé dans une position inconfortable, je dansais sur un pied pour tenter de me donner courage face à la situation. Le métal des menottes commençait déjà à me rentrer dans la chair des poignets, tandis qu'il s'agenouilla pour mettre une autre paire plus large de menottes à mes chevilles, cadenassant la chaîne centrale à même le sol.
J'étais étirée vers le haut, et capable de peu de mouvements des jambes avec ces deux paires de menottes. Et déjà, je sentais la bave commencer à couler par le côté de ma bouche, que je tentais vainement de ravaler. Il le vit et eu un sourire moqueur.
"Tu fais une jolie truie à baver ainsi."
Baissant le regard d'humiliation, je ne pouvais également nier ce sentiment de plénitude qui montait en moi. Cette sensation que je n'avais aucun échappatoire, que j'étais à la merci de cet homme qui pouvait me torturer à loisir. Sentiment illusoire, bien sûr, pouvant toujours me libérer si je me sentais réellement en danger, mais l'illusion fonctionnait fort bien. J'étais terriblement excitée. Il le vit.
"Oh, ça t'excite tout ça, truie ? C'est mignon... mais n'espère pas trop jouir, non plus."
Clac! Surprise par le coup soudain, je laissais échapper un faible cri. J'identifiais un coup de cravache sur ma cuisse. Les coups suivants furent plus légers, mais montant petit à petit en intensité, jusqu'à me faire pousser des petits cris. Il reprit le même manège à plusieurs endroits, centrant ses coups sur mes hanches et mes cuisses. Les pires endroits, bien sûr. Allant plus fort à chaque petite session, je me mettais à gémir de plus en plus fort, la douleur devenant à chaque fois moins supportable.
Posant la cravache, sa main saisit autre chose et il s'approcha. La caresse vive d'un martinet se fit sentir, directement sur mon cul. Mon jouet préféré ! Je cambrais le derrière autant que possible tandis qu'il se mettait à faire tourner les lanières de plus en plus vite et fort. La morsure douce me réconforta et je gémis sous ses coups de plus en plus forts. Je me concentrais sur la plaisir au rythme des frappes.
Soudain, il s'arrêta, et je gémis de tristesse, manquant déjà la sensation sur mon cul pourtant endolori.
"Tu aimes vraiment ça, truie, faudrait pas à ce que tu gicles et en mettes partout, quoique c'est déjà le cas."
Il pointa le martinet vers la bave qui coulait en filet sur mes seins et glissait par terre. Honteuse, je baissais le regard, et ne vis pas qu'il prenait un autre instrument.
Le fouet me frappa violemment le dos, laissant une brûlure vive, me faisant me courber violemment, avant que les menottes à mes chevilles ne m'empêchent de me débattre. Perdant l'équilibre, les menottes aux poignets m'empêchèrent de tomber et rentrèrent encore plus dans ma chair. Mes pieds retrouvèrent leur stabilité et je hoquetais de douleur et de surprise. La laisse toujours accrochée à mon collier se balançait sous mes yeux, la poignée frôlant mon entrejambe.
"Oh, ça serait dommage de te blesser ici, pas vrai truie ?"
Je gémis timidement en guise de réponse tandis qu'il rangeait son fouet et prenait d'autres affaires, hors de ma vue. S'approchant de moi, il se pencha vers ma taille et se met à toucher à mes organes génitaux. Je ne m'y attendais pas et eu un cri de surprise. Je compris rapidement qu'il me mettait une cage de chasteté. Le métal froid contre ma chair se serra, et un clac de cadenas m'informa qu'il n'y aurait pas d'issue. Sentant le poids supplémentaire sur mon entrejambe, je fus surprise à nouveau quand le fouet s'abattit sur mon dos. Les coups s'enchaînèrent. Les sensations me submergeaient tandis que je cherchais (vainement) à me débattre. Je sentais les lacérations sur ma peau et les coups laisser des zébrures douloureuses. Les coups n'étaient pas très forts, mais le rythme soutenu petit à petit me brisait. Je sentais ma résistance s'effacer, et m'abandonner enfin aux sensations contre lesquelles je ne pouvais pas lutter. Je poussais une sorte de cri à la limite du gémissement face à cet afflux de sensations.
Enfin, il s'arrêta. Je n'avais aucune idée s'il était passé cinq minutes ou une heure. Il faisait assez sombre. Mes bras me faisaient mal. Je sortais de subspace. La réalité me revenait.
Il s'approcha pour me caresser le dos, le derrière, les cuisses. Enfin, il me détacha les poignets et je manquais de tomber par terre. Il retira également les entraves à mes chevilles tandis que je me massais les poignets endoloris. Reprenant la laisse à mon cou, il tira fermement dessus en m'emmenant vers une autre pièce.
"Suis-moi, truie."
La bave continuant à couler, il m'amena dans une pièce plus petite. Une grande cage trônait en son centre. Il saisit des mitaines qu'il me cadenassa aux mains, empêchant l'usage de mes mains. Il retira le harnais de tête, et je sentais les commissures de mes lèvres endolories, et mon nez douloureux.
"C'est ici que tu passeras la nuit, truie."
Ouvrant la cage par un côté, il tira sur la laisse pour me guider, avant de détacher celle-ci de mon collier. Le sol de la cage était couvert de minces coussins, pas vraiment confortable, mais supportable. Attrapant une courte chaîne accrochée au sommet de la cage, il la cadenassa à l'anneau de ma nuque. Je me rendais compte que je ne pouvais pas me poser en me roulant en boule sans avoir cette chaîne qui m'étranglait. Je me tenais à quatre pattes, pas vraiment détendue, pas vraiment assise. La cage était trop petite pour m'étendre complètement de toute façon. Une position forcément inconfortable.
"Je reviendrai peut-être plus tard. Passe une bonne soirée, truie."
Il referma la cage et la cadenassa, tandis que je me retenais de paniquer de la situation. Et s'il me laissait dans cette position toute la nuit ? La porte se referma et j'entends un verrou se tourner. Il avait laissé la lumière allumée, sciemment je supposais. Regardant autour de moi, je vis une bouteille d'eau avec un bec à téter comme pour des animaux. La chaîne me laissait assez de mouvement pour me pencher et boire, mais la position était terriblement inconfortable. Je tentais de me tenir plus fermement sur mes pattes, mais la tension dans mes muscles ne me permettait pas de me reposer.
Je sentais sur mon corps les lacérations du fouet, mes poignets et chevilles endoloris par les entraves. Je tentais de me détendre à nouveaux et de m'asseoir en gardant ma tête levée pour ne pas finir étranglée. Je me reposais enfin un peu, reprenant mes esprits et ma force physique. J'étais sonnée de cette entrée en matière violente, et me demandais s'il cherchait par cela à frapper fort, ou si l'intensité allait rester la même tout le long de ces trois jours.
Perdant la notion du temps, l'ouverture du loquet de la porte me surprit. Il rentra dans la pièce, ouvrit la porte de la cage et détacha la fichue chaîne qui m'étranglait. Soupirant de soulagement, je fus surprise quand il me retourna sur le dos, toujours dans la cage. Il fit glisser quelque chose sous mon dos et se mit à entourer ma taille. Je compris enfin qu'il me mettait une couche. Je le regardais avec horreur commençant à comprendre ce que cela voulait dire, mais me retenant pourtant de dire quoi que ce soit par obéissance. Il me remit sur mes 4 pattes et heureusement ne remit pas la chaîne à ma nuque. Frappant fermement une fesse enfermée dans la couche avec sa main, il se retira pour fermer la cage. Je compris que j'allais sans doute rester un bon moment ici.
"Bonne nuit, truie."
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Clarisse est mariée à Jeanot depuis 10 ans, beacoup de boulot, d'amour et pas de gosses. Jeanot a pris du poids, le mariage rend lourd, balourd, un peu, beaucoup....1m80 pour 120 kg, un fessier énorme. Pas facile de faire l'amour à Clarisse avec une masse pareille. Les petites cuillères, l'amour sur le coté, mais même dans cette position, c'est pas facile. Clarisse aussi a grossi...se porte bien et porte très bien ses splendides grosses fesses encore bien fermes. L'amour xxl, entre gros et lourds, pas toujours facile d'atteindre les trous, mais beaucoup de générosité et de fantasmes.
C'est clarisse qui a eu l'idée, lors d'un voyage en Suisse en regardant des vaches dans un pré. Le soir elle a dit à son jeanot:
-fais moi meuh
-meuh meuh a fait jeanot en riant.
-viens je vais te traire ma belle noiraude.
Jeanot -Noiraude se met à quatre pattes, nu, son gros cul en l'air. Clarisse enfile une jupe de fermière et passe par derrière, s'assoit sur un tabouret, prend un brock et commence la traite du gros pénis flasque qui durcit sous ses doigts boudinés mais experts. Le "lait" ne tarde pas à venir, mais Clarisse continue encore et encore. Elle vide bien les grosses couilles mamelles de sa Noiraude.
- bon t'a plus de lait ma belle vache, alors viens me brouter le gazon.
Et sa Noiraude s'execute. Clarisse jouit très vite et en redemande.
La réalisation de ce fantasme est devenu le petit jeu du soir, après le boulot, pour bien se détendre. Jouer à la vache et à la fermière délurée. Sauf que Clarisse a aussi envie de jouer à la vache. Deux soumis en couple, il manque quelque chose. Il faut trouver un domi pour compléter. Clarisse propose de chercher un taureau, avec une grosse, encore bien svelte pour qu'il puisse atteindre les trous. Ils trouvent vite kurt, monté comme il faut, très bi et toujours en rut. Les gros culs de Clarisse et Jeanot sont vite à disposition et bien remplis tous les soirs. Mais notre domi en veut plus. Il décide d'agrandir son harem de vaches à traire et engrosser. Il trouve vite deux autres gros culs de soumis avec des choses pendantes à traire dessous.
Les parties du soir sont une belle détente pour tous. Clarisse qui adore jupes courtes fleuries et jupons , remplit facxilement son pot de bonne fermière trayeuse avec ses trois vaches bien grasses. Kurt joue à merveille son rôle de taureau . il essaie d'engrosser ses femelles qui broutent dans le salon, ruminent et ont beaucoup de plaisir à se faire monter. Elles portent des clarines bien sonores et font :
-Meuh meuh.
Même Clarisse adore meugler de plaisir.
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Aimer la femme au point de fantasmer à être contraint de vivre une transformation humiliante . Phase première , se mettre à poils ,et chausser des chaussures de femmes ,se munir de cette accessoire féminin ,à lui seule ,le plus fantastique ,le SG, sentir les bretelles sur ses épaules ,1ère excitation. enfiler robe ,mi jupe ,chemisier, enfin bref,parfaire sa tenue et sentir le bout rose de son organe intime frotter sous le tissu . Ensuite place au fantasme à l'imagination de l'acte suprème : "Prendre une chaise ,en s'asseyant à l'envers dessus ,donc,face au dossier, relever le devant de la robe pour dégager le pénis et à l'aide d'une ficelle nouée derrière le bourrelet du gland ,serrer très fort en tendant le lombric au maximum par devant en nouant la ficelle au bois du bas de dossier de chaise .le gland gros et raide ,dépasse bien de l'autre côté et la tension extrème fait souffrir ;c'est très bon!!! Prendre une paire d'escarpins à talons aiguille et ficeler un, de chaque aux extrémités du dossier et scotcher 1 punaise à l'envers sur les reposes talons ,car escarpins à brides , En l'occurence ; avec robe à manches courtes ,retrousser les brassières sur les épaules ,cela est déjà excitant,car fait penser à une sorte de viol ,enfin je n'aime pas ce mot ,forced,humiliation,; tout cela pour dégager le SG ,qui devra être à son tour retroussé ,mais par le bas ,pour dégager les tétons ,ce qui les fait gonfler vers l'avant . Régler la hauteur de la punaise en face le centre des tétons . les bras comme attachés derrière le dos et les jambes en arrière avec les pieds dressés sur le bout des sandales . Pencher le torse en avant ,et griffer les tétons sur les punaises ,c'est vraiment excitant !!!! le fantasme ressenti ,est d'être humilié ,forcé à devenir une femme en détruisant les parties intimes du mâle ; (du porc) . Transformer un brave porc en génisse ,c'est lui faire éprouver le plaisir à détruire ses parties érotiques et génitales afin de devenir femme .(excusez j'emploie des termes choc (porc) et autres pour le ressenti uniquement) . options fantasme à la scène décrite : enfoncer une tige de fer dans l'urètre du lombric en situation d'arrachement ,et planter carrément la pointe de la punaise dans les tétons ,afin de crever l'alvéole canalaire ,en faisant peser tout le poids de son torse sur les repose talons .La déchirure de l'alvéole va enfin faire juter ce gland dure . Option 2 : se prendre un collier de femme autour du coup et une autre paire d'escarpins pointus et s'enfoncer les deux bouts pointus bien au fond de la gorge ,le soumis bave ,c'est sublime !! une alliance dans le nombril et une gourmette nouée autour des couilles . Viens ensuite ce que j'appelle l'étalonnage des tétons d'homme soumis au sacrifice ; choisir une paire d'escarpins à talon et les rentrer dans le ST ,en tournant la pointe des talons sur les tétons et s'allonger au sol ,en faisant peser le poids de tout son corps . l'Ecrasement des tétons par l'accéssoir fétiche est un régal d'humiliation pour enfin exprimer son désir mammaire ,avoir des vraies mamelles au lieu de ces ridicules petits boutons
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Lyon. Restaurant Les Comédiens rue E. Herriot. Juin 1994. Je me souviens de tous les détails de cette scène. Les personnes présentes, l'endroit exact où se situe notre table, la température plutôt chaude pour la saison, ce qu'elle porte, la façon dont elle entre dans ce restaurant où je dîne avec des amis, ce que je ressens en la voyant pour la toute première fois. Ce que je me dis aussi : "c'est exactement elle, je veux cette fille". Lise. Grande. Mince et bien faite. Etudiante en Droit. Une grande robe bleue, un grand chapeau de paille élégant. Des yeux bleus hypnotisants.
Une semaine plus tard, je la croise de nouveau dans une fête sur les pentes de la Croix-Rousse. Guitare. Elle chante. Bien. Clapton et "Tears in heaven" qui achève de m'ensorceler. Je la raccompagne, tard. Premier baiser sur les quais du Rhône, elle traversant vers la Guillotière, moi rejoignant St-Georges. Je la voulais et je l'embrasse dans la chaleur de la nuit. Tout est allé vite. Nos amis communs sont passés par là, sans aucun doute. Je n'ai pas cherché à cacher mon trouble, mon état d'hébétude totale disons la vérité. Un sourire béat sur mon visage. Subjugué.
Elle souffre à l'époque d'alopécie nerveuse. Aussi porte t-elle toujours un chapeau, une casquette ou un bandana noué sur son crâne. Crâne que je la persuade rapidement de raser totalement. Elle assume parfaitement cette tête lisse en public, d'un érotisme qui aujourd'hui encore, à mes yeux, ne se dément pas. C'est l'été. Une bande d'amis, pas grand chose à faire si ce n'est profiter de la vie. Pique-niques, virées en 2CV, "Allons à la campagne" de Kent hurlé à pleins poumons. Des rires, des discussions, des soirées arrosées. Période magique.
Nous sommes restés ensemble quelques semaines Lise et moi, mais notre relation n'est jamais devenue sérieuse. Pas de sexe pour cette première période. Première, oui, car il y en aura d'autres. Une présentation à ses frères, quelques jours chez ses parents en Savoie, puis la séparation car elle ne ressentait pas ce qu'elle avait espéré. Fin du premier épisode. Je me souviens en détails de mon retour en stop et des heures passées au péage de Chambéry, à attendre une bonne âme.
Poursuite de mes études, direction Paris. 2 ans se passent. Retour à Lyon pour travailler quelques mois dans un hebdo local. Et nouveau contact avec Lise. Nous nous remettons ensemble. Elle est plus mûre me dit-elle, regrette d'avoir rompu. Pas de sexe, enfin pas vraiment. Elle aime que je la masturbe avec la paume de ma main bien à plat sur son mont de Vénus, elle allongée sur le dos, cuisses ouvertes, ou bien sur le ventre, fesses relevées, ma main glissée sous son ventre, entre ses cuisses. Elle ne me suce pas mais me caresse. J'attends plus bien sûr. Mais je ne sais sans doute pas l'y amener. Départ au service militaire. Deux ans dont un en opération extérieure. Nous nous retrouvons à chaque permission. Toujours pas de pénétration. Puis vient la nouvelle rupture. Plus dure pour moi cette fois. Je suis amoureux, du moins je crois l'être. Elle, elle est désolée mais elle ne peut pas, n'est pas assez amoureuse. Bref.... je l'oublie, enfin non, je ne l'oublie pas mais je vis ma vie. Rencontre, mariage, enfants, carrière.
Presque 20 ans s'écoulent avant que je ne la recroise. Je n'ai pas passé toutes ces années en l'ignorant. J'ai suivi sa vie, du moins ce qu'elle en a laissé voir sur les réseaux sociaux. Pourquoi ? Je m'interroge encore. Nostalgie sans doute. Ou autre chose. Elle a trouvé l'amour me semble-t-il, est devenue maman. Je ne sais rien d'autre. Il aura suffi d'une terrasse de café. Elle lisant Barjavel. Moi prenant une bière avec un ami. Elle est redevenue brune, une magnifique chevelure. Presque dommage, j'aimais son crâne lisse. Regards échangés... Est-ce elle ??? J'en suis sûr. Oui, c'est elle. Aussi belle, plus "femme" avec les années. Magnétique, toujours. L'ami prend congé et Lise se lève.
"Bonjour Victor... cela fait longtemps." "Bonjour Lise.... oui, 19 ans exactement. Tu es... radieuse je dois dire. Que deviens-tu ? Je t'en prie, assieds toi."
Elle me raconte ces années. Son mariage, son divorce, la garde de sa fille puis le choix de cette dernière de vivre avec son père. Je lui raconte mes années. Mariage, paternité, lassitude mais pas de divorce. Elle habite juste à côté, m'invite à poursuivre la conversation chez elle. Son charme opérant toujours sur moi, plus que jamais devrais-je dire, je la suis, trop content de respirer son parfum, admirer ses courbes et entendre sa voix.
"Tu sais" me dit elle une fois la porte de son charmant appartement refermée "J'ai bien changée. La Lise un peu prude que tu as connue, elle n'existe plus... j'aimerais, disons, me faire pardonner de t'avoir largué, deux fois..."
Je reste sans voix, me demandant si je suis en train de bien comprendre ce qu'elle me dit, si elle me propose bien ce que je crois... "Ca m'a fait mal tu sais, à l'époque. Surtout la deuxième rupture, j'étais amoureux, moi. Dis-moi, comment pourrais-tu te faire pardonner ? Et bien... peut-être comme ceci..."
Lise s'approche et me prend la main. "Viens..." Elle me conduit dans une petite pièce. Son boudoir me dit-elle. Un grand miroir, allant du sol au plafond. Ambiance feutrée, tentures, fauteuil et méridienne, légère pénombre. Je m'attends à un baiser, pour commencer. Mais elle s'agenouille, ses yeux dans les miens. Pas un mot. Je suis subjugué, anesthésié par la surprise. Elle me libère, déjà dur et tendu. Petits baisers, coups de langues sur mon gland, le long de ma hampe. Ses doigts qui m'enserrent, sa langue sur mes testicules. Une fellation divine. Elle m'avale presque entièrement, joue de ses lèvres qui m'effleurent, m'embouche à nouveau. Jusqu'au bord de l'explosion. Puis elle se redresse, me tenant toujours entre ses doigts. Elle relève sa jupe, ne porte rien dessous. Une main en appui sur le dossier de la méridienne, reins cambrés, cuisses qui s'écartent... son regard toujours vissé au mien : "Viens... baise-moi". Je ne me fais pas prier davantage. Aucun homme n'y résisterait, surtout pas moi. Lentement d'abord. Savourer cette possession, mains sur sa taille toujours aussi fine. Je m'enfonce en elle. Elle est trempée, me désire. Je la prends jusqu'à la garde, me retirant lentement pour mieux m'enfoncer, de plus en plus brutalement. Elle apprécie, me le dit. "Encore.... baise moi bien, baise moi bien fort... vas-y... je suis ta salope.... ". Je ne la reconnais effectivement plus, mais pour l'heure, pour l'instant je devrais dire, j'en profite pleinement. Les questions viendront plus tard, après la jouissance. Ses mains ouvrent ses reins, me les offrent. Elle tourne la tête, me regarde et..." Encule moi,... j'aime être enculée comme une chienne. Vas-y, enfonce ta queue, baise moi le cul..."
Il est des jours où vous vous pensez béni des dieux, enfin de celui de la luxure pour ma part. Je la sodomise, lui claque les fesses, la défonce aussi fort que possible en regardant ce tableau sexuel dans le grand miroir... Tableau d'une beauté sauvage, animale. Elle répète qu'elle est ma pute, ma salope, qu'elle veut que je la remplisse, que je lui donne mon foutre... Ce que je ne tarde pas à faire, en hurlant mon plaisir alors qu'elle atteint elle aussi le nirvana des sens. Nous sommes trempés de sueur, souffle court. Nous restons ainsi de longues minutes avant que je ne me retire. Je l'ai baisée sans capote. Folie pure, je le sais. Mais une autre folie, plus puissante encore que le risque, s'est emparée de moi. Et puis.... il s'agit de Lise... MA Lise... et j'avais un compte à régler avec notre passé. Elle s'agenouille à nouveau et me nettoie, longuement. Elle ne semble pas rebuter par cette queue qui vient de sortir de ses reins.
"J'espère que tu as aimé" me dit-elle..... "C'était..... inouï, et inoubliable. Je te remercie, sincèrement. Il y a longtemps que je n'avais pas joui aussi fort." "De rien, nous n'oublierons pas non plus, rassures toi. Tu m'a bien baisée et j'ai joui très fort moi aussi." Elle ne me laisse pas le temps de rajouter quelque chose et m'embrasse à pleine bouche...."A très vite, à très très vite" me murmure t-elle en me glissant un petit bristol avec son numéro dans la main.
Retour à la rue, nuage sur lequel je flotte, jambes coupées par le plaisir, interrogations multiples. Incompréhension totale. Retour en arrière et rediffusion du film. "Nous n'oublierons pas non plus....".
Nous ? Mais c'est quoi ça ? Une erreur ou bien ??? Réflexion à vitesse supersonique. Evacuation des hypothèses fumeuses. N'en reste qu'une seule, qui douche instantanément mon euphorie : le miroir.
Chapitre Deux
Des heures à me morfondre et à me perdre en conjectures. Je passe une mauvaise nuit. Puis vient le matin, et enfin seul, de retour au bureau. Hésitations, encore, puis j'ose. Sonneries, elle décroche, fébrile est un mot faible pour décrire mon état. J'ai décidé de ne pas la laisser parler. Il faut que je sache.
"Bonjour Lise. Je vais être direct. Hier tu as dit, nous n'oublierons pas non plus. Pourquoi ce nous ? Ta langue a fourché ou.... "
"Quand peux tu être libre aujourd'hui ?"
Sa question me désarçonne. Je m'attendais à une réponse, pas une question sans rapport... "Euh... 12h30 ?"
"Alors à tout à l'heure. Tu connais l'adresse, la porte sera ouverte. Tu auras ta réponse. Je te conseille de ne pas être en retard".
Nouvelles heures à me torturer l'esprit. Fébrilité accrue. Je ne tiens plus en place. Je décide d'y aller en avance, à pieds, pour essayer de me vider l'esprit. Mais les questions m'assaillent de plus belle après cette courte conversation. Pourquoi son conseil ? Si elle ne m'a pas répondu, c'est que le "nous" n'était pas une erreur de sa part. J'imagine le pire sur ce nous. Chantage, extorsion, enfer et explosion de ma vie. Après tout, que sais-je de la sienne sauf ce qu'elle a bien voulu m'en dire ou ce que j'ai trouvé sur le net ? Encore une fois, j'ai laissé ma queue me diriger, j'ai été faible.... Je me console en me disant que cette séance de cul était sublime. Mais c'est maigre face aux conséquences que j'imagine. Reste qu'il est trop tard et que je ne peux reculer le temps. 12h29, je monte les deux étages. 12h30, je pousse la porte effectivement entrouverte. Des voix, le boudoir. Je m'y dirige et reste figé sur le seuil. Statufié par ce que je vois. Incapable de bouger, de réfléchir, de parler.
Lise, à genoux. Le crâne à nouveau lisse. Collier de cuir à son cou, bas et gants de latex noir, mains dans le dos. Une autre personne. Féminine. Grande, belle me semble t-il. Bustier noir sur sa peau caramel, jupe longue, noire également, talons aiguilles. Etrange créature envoûtante et effrayante qui se tient dans une relative pénombre. Entre les deux, la source des voix. Un écran et un film. Notre film, celui d'hier, vu de l'autre côté du miroir. Du porno trash dont les deux acteurs sont parfaitement reconnaissables. Je suis fasciné, hypnotisé par ce que je vois. Et la créature ne me laisse pas le temps de sortir de ma torpeur.
"Avant que tu ne réagisses, mal sans doute, sache que tu visionnes une copie. La version originale est en lieu sûr, sur le cloud. Alors ravale ta dignité, ton éventuelle colère, et écoute. Ecoute moi bien : tout d'abord, si Lise a agi de la sorte, c'est sur mon ordre. Oh bien sûr, c'est elle qui a proposé ta candidature, mais c'est moi qui ai fait ce choix. Ensuite, elle n'a fait que m'obéir. Tu as bien entendu: m'obéir. Je suis sa Maîtresse. Maîtresse Inès, comme toi aussi tu vas m'appeler à partir de maintenant. Je crois que tu es un homme intelligent, tu imagines aisément ce qu'il adviendra de ce film. Sûr qu'il sera très apprécié de ta femme, de ta famille, de tes collègues. Et je ne doute pas de son succès sur le net. Je te laisse 5 minutes pour y réfléchir, mais je ne veux pas entendre le son de ta voix. Pas un mot et aucun geste déplacé. Tu n'es pas en position de négocier".
Elle a débité sa tirade d'une voix calme, mais froide et déterminée. Nul doute qu'elle ne bluffe pas. Je suis anéanti et mon cerveau tourne à vide. Aucun choix. Sauf celui d'obéir à cette femme, cette Maîtresse. Lise garde le regard baissé. J'aimerais tant pouvoir croiser le sien, y lire quelque chose... mais non.
"Bien, je pense que tu as réfléchi. Maintenant, à poil. A POIL TOUT DE SUITE !!!"
Elle ne souffrirait aucune contestation, alors j'obéis.
"Mains sur la tête, tu ne bouges pas. Lise, explique lui maintenant".
"Je suis la soumise de Maîtresse Inès depuis 2 ans. Je ne t'ai jamais oublié, quoi que tu en penses. Depuis toutes ces années. J'ai suivi ta carrière, et un peu de ta vie. Je t'ai même suivi, parfois, dans la rue. Une obsession secrète. Tu dois te demander pourquoi, pourquoi j'ai fait ça alors que je t'ai largué, par deux fois. Moi même j'ai du mal à répondre à ça. Quand Maîtresse m'a ordonné de lui trouver un soumis pour avoir un couple à son service, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai repensé à toi immédiatement et j'ai soumis ta candidature à Maîtresse. Ensuite, nous avons mis au point ce piège. Rien n'est arrivé par hasard. Je t'ai piégé, sur ordre de ma Maîtresse. Qui est maintenant la tienne aussi. Tu vas être éduqué, comme je l'ai été, dressé comme j'ai été dressée. Tu vas te rebeller, tu seras puni puis tu accepteras. Tu n'as pas le choix. Alors ne complique pas les choses. Tu apprendras à aimer cela. Moi j'ai appris. J'en avais envie, vraiment. Depuis toujours je crois. Maîtresse m'a révélée à moi-même. Aujourd'hui je suis fière de lui appartenir. Fière de mon statut de soumise, d'esclave de Maîtresse Inès. C'est un honneur. Et tu vas le partager".
"C'est bien ma petite chienne... je crois qu'il a toutes les informations dont il a besoin. Sauf une, mais il la découvrira plus tard. Pour l'instant, ce petit film m'a bien excitée. J'en veux encore.... recommencez, maintenant".
Crâne rasé, collier de cuir, latex gainant ses bras et ses longues jambes toujours aussi sublimes... Lise est un fantasme vivant. Mon fantasme de toujours. J'ai taché tant de draps en l'imaginant dans cette tenue, depuis toutes ces années. Mon imaginaire sexuel a toujours été riche et s'est souvent, peut-être même toujours, aventuré du côté de l'univers BDSM. Moi en soumis bien plus qu'en Maître. J'ai même tenté, sans grand succès, de vivre ces désirs en réel et d'assouvir mes fantasmes de soumission. Reste que Lise a largement été là lorsque mes doigts me faisaient jouir, et encore aujourd'hui, je veux dire "avant" que cela ne devienne réalité.
Je me laisse faire, incapable d'agir, happé par le désir, brutal. Lise se lève et plonge son regard dans le mien. Elle s'approche lentement et une main de latex se pose sur mon torse, l'autre sur ma nuque pour attirer ma bouche à la sienne. Sa langue me fouille et son ventre se presse contre ma queue dure. Je sens cette femme se rapprocher et tourner autour de nous. Mes mains sur les hanches de Lise se montrent peu entreprenantes. Pas assez au goût de sa Maîtresse. Une douleur fulgurante traverse mes reins et m'arrache un cri.... la cravache... "J'ai dit que je voulais vous voir baiser MAINTENANT ! Alors bouge toi PETITE MERDE !!!
Quelque chose se passe. Je me déconnecte. Enfin mon esprit se déconnecte de mon corps. Je ne suis plus qu'un animal guidé par son instinct primaire : jouir. Baiser et jouir. Je ressens chaque contact avec le corps de Lise avec une puissance inconnue de moi. Je suce, lèche, baise, perfore, embrasse, sens et ressens, je m'enfonce, je m'ouvre, je bois, je crie, je hurle, j'encule, je m'offre. Lise est assise sur ma bouche et m'abreuve de son champagne pendant que je lèche son clitoris. Je suis à quatre pattes et elle me branle sans ménagement en enfonçant sa langue dans mon petit. Elle est empalée sur ma queue et me chevauche pendant que je suce ses seins. Enculée en levrette, enculée dans toutes les positions, reins offerts à pleines mains. 69 détrempé. Doigts qui ouvrent, masturbent, cherchent une bouche, une langue. Sueurs et fluides mêlés. Cris, râles, halètements, gémissements. Sa Maîtresse qui nous harangue, plus vite, plus fort. Final sur sa langue. Je crois que jamais autant de sperme n'est sorti de moi, comme si je m'étais retenu pendant 20 ans. Lise me renverse sur le dos et plonge sa langue gluante de foutre dans ma bouche. Elle s'empale une dernière fois sur ma queue restée dure. Elle se frotte de plus en plus vite, au rythme de la cravache qui cingle ses reins. Cri. Jouissance. Elle s'effondre sur moi.
Il me faut de longues minutes pour me reconnecter. Reconnecter mon esprit et prendre conscience de mon environnement. De ce qui vient de se passer, comme si j'y avais été étranger. Je tourne la tête et découvre une image que je n'ai pas imaginée un seul instant. Sa Maîtresse est assise sur la méridienne, jupe relevée et cuisses largement ouvertes. Elle se masturbe avec frénésie. Entre ses doigts, une queue énorme au gland luisant, prêt à éclater. Un claquement de doigts. Lise se précipite. Cri. Jouissance. Elle avale et nettoie.
Et moi je suis fasciné.
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"Lèves toi je veux te sucer". je me levais et elle se mit à genou devant moi, avalant ma bite et commençant une pipe tout en passant ses mains sur mes fesses, ce qui m'excitait encore plus. elle me suçait tout en douceur.
Ses caresses se rapprochaient de mon anus et je la soupçonnais de vouloir y glisser quelques doigts. Elle joua ainsi un peu et bien sur je sentis qu'elle commençait à tourner ses doigts tout autour de mon cul. Elle profitait du moment où ma bite était entièrement dans sa bouche pour passer ses doigts sur mon petit trou. Je les sentais appuyer doucement, n'osant pas encore se glisser en moi. Ses caresses se faisaient plus pressentes, elle avait ralenti sa pipe pour observer mes réactions.
C'est moi qui capitula en disant dans un souffle, " Mets tes doigts dans mon cul". Elle sortit ma bite de sa bouche et me regarda "Redis-moi ça petite salope! " " j'ai envie de tes doigts dans mon cul". Elle savait qu'elle avait gagné et son sourire moqueur près de ma bite le montrait bien. "Tournes toi et mets toi à genoux, tu mouilles pas du cul, je vais devoir te lubrifier avec ma langue."
Bien que trouvant très humiliant de me placer ainsi devant elle, je me positionnais, bras croisés , serrant même un peu les fesses, honteux de lui montrer mon cul. Elle colla son bassin contre mes fesses et je sentis ses seins dans mon dos, chose qui m'excitait.. "Écartes tes fesses avec tes mains, je veux voir ton trou du cul bien exposé, petite salope".
J'hésitais encore à le faire mais je plaçais mes mains sur mes fesses. "Tu a l'air d'aimer ça. Allez écartes tes fesses que je te bouffe le cul avant d'y fourrer mes doigts."
Aussi gêné qu'excité, la queue bien dure, j'écartais lentement mes fesses, courbant le dos pour mieux les montrer. "C'est bien petite salope, je vais m'occuper de toi".
je sentis quelques instants plus tard sa bouche se poser entre mes fesses et sa langue commencer à parcourir mon sillon anal. N'ayant connu qu'une fois ce plaisir, je dois dire que ma honte fit rapidement place à un plaisir incroyable. La sensation de cette langue tournant sur mon trou et s'y glissant de temps en temps était électrisante.
Elle s'occupa ainsi de moi pendant un petit moment, enfonçant toujours plus loin sa langue qui fut rejointe par quelques doigts qui pénétrèrent sans mal dans mon cul.
Son autre main saisit ma bite et commença un mouvement de va et vient. Elle voulait me faire jouir et ça n'allait pas être long. Elle recula sa tête et glissa 3 doigts dans mes fesses. Elle me baisait littéralement le cul, ses mouvements synchronisés avec ceux de sa main tenant ma queue. Je ne pouvais m'empêcher de gémir maintenant et elle me le fit remarquer "Tu couines comme une trainée avide de sexe...Tu aimes que je te défonce le cul avec mes doigts n'est ce pas". Entre 2 gémissements je ne pu que dire "oui j'aime trop ça que tu m'encules avec tes doigts".
Elle accéléra ses mouvements et ne pouvant plus me retenir je laissais le plaisir couler de ma bite dans sa main. Sans retirer ses doigts de mon cul, elle plaqua sa main pleine de sperme sur ma bouche en disant "Lèches ton jus petite salope, je veux que tu avales tout. Et dépêches toi, j'en ai pas finis avec toi..."
Dans un instant, je vais me faire enculer par une femme et vivre un fantasme que je rêve d'assouvir depuis longtemps. Je cambre et remue mon cul devant ma Maitresse. Je sens alors le gode forcer l'entrée de mon cul.
Elle le pousse doucement entre mes fesses qui s'élargissent un temps pour le laisser rentrer. Mais le gode est très gros, 25cm sur 6.5cm me dira-t'elle plus tard, et mon cul résiste à cette pénétration. J'ai mal, mon visage se crispe. Je dois être un peu maso, car j'aime cette douleur quand je suis pénétré, c'est à ce moment qu'elle pose ses mains sur mes hanches.
Ses ongles se plantent sur mes hanches et elle commence à pousser le gode en moi, sans s'arrêter. Je sens l'action du lubrifiant en moi et j'ai l'impression que le gode déchire quand même mon conduit anal.
Lorsqu'elle marque un arrêt, j'ai l'impression de devenir une vraie salope. Pourtant je ne sens rien contre mes fesses, donc elle n'a pas tout entré. Elle passe alors ses mains sur mon dos et mes fesses, me caressant doucement. "On fait une petite pause pour que ton cul de salope s'habitue à la taille du gode".
La gêne et la douleur du gode se mêlent avec le plaisir et l'excitation que je ressens, et c'est presque inconsciemment que je me met à reculer mes fesses.
Elle sent le mouvement et replace ses mains sur mes hanches. "Regarde moi cette petite pute qui en veux plus. Elle replante alors ses ongles et je sens le gode reculer presque entièrement puis replonger encore plus en moi, m'arrachant un râle de douleur/plaisir. Elle me pilonne le cul pendant plusieurs minutes, par des mouvements amples mais peu rapides, faisant toujours un peu plus rentrer le gode.
La douleur se mêle a plaisir , sachant manier le gode et ne manquant pas de temps en temps à bien le frotter contre ma prostate. Je me sens vraiment salope et je veux qu'elle me défonce encore plus. Entre deux gémissements je lui réclame "Maitresse, s'il vous plait enculez moi plus fort, je veux sentir tout le gode en moi".
Elle n'attendait que ça et accélère ses va et vient, alternant profondeur et vitesse. Je commence à gémir comme une truie, ma bite laisse couler son jus, je perds pied et je réclame d'autres bites "Oh Maitresse c'est trop bon, baisez moi jusqu'au fond", "Maitresse je veux d'autres bites dans mon cul et dans ma bouche", "Maitresse je suis votre putain".
Le gode rentre alors entièrement en moi, je sens ses cuisses contre moi. "maintenant je vais te finir petite pute" me dis-t-elle en me relevant vers elle. Et là elle se déchaine, sortant et rentrant presque tout le gode ou me pilonnant les entrailles. Elle me traite de salope, de trainée, de lopette.
Chaque coup de gode me fais couiner, puis gémir et enfin râler. Je sens un plaisir inconnu monter en moi, je ferme les yeux et j'arrive à prononcer "je jouis...". Elle me donne l'estocade en me plantant le gode au plus profond de mon cul, lâchant ma tête et me laissant ainsi m'écrouler de plaisir sur le lit, l'entrainant avec moi.
Je crois que pendant quelques minutes je suis resté presque inconscient sur le lit. Je ne me souviens pas d'elle retirant le gode ou du fait de me mettre sur le dos.
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Mon Monsieur, j’ai à cœur de le satisfaire. De lui obéir, appartenir et de me laisser guider par son désir.
Mais j’avoue, honteusement que, j’affectionne aussi de lui livrer mes pensées les plus intimes lorsqu’il est avec ses amis.
Dès le matin, pour lui donner de l’entrain, je lui partage mes douces et humides rêveries. Lui au travail et moi dans mon lit.
Bien souvent, il sait me faire céder et même, si je suis promise à une cuisante défaite, je le malmène et me livre qu’après une bataille rondement menée.
Dans la nuit, je n’hésite pas à l’interpeller par une photo qui trahira mes fantasmes inavoués.
Certes, il sait comment me dompter et sans lui manquer de respect, j’aime tortiller mon derrière lorsqu’il est bien positionné.
Il peut avoir toute mon attention, au point que mon souffle en soit coupé et l’instant d’après, retrouver mon humeur badine et prompt à la taquinerie.
Mon Monsieur, ce n’est pas le mien, ce n’est pas le tiens non plus, c’est un homme qui sait écouter mes silences, comprendre le langage de mon corps et me mettre à ses pieds avec fierté.
Il est là aujourd’hui et peut-être pas demain mais ce qui importe c’est le chemin que j’emprunte avec Mon Monsieur.
Emeraude ou les p'tits textes malicieux.
:p
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J'ai parfois beaucoup de mal à revenir à la "vie normale" après une soirée ou un we de pratiques BDSM
Ce que j'entends par vie normale, c'est la vie quotidienne, avec des activités professionnelles, des relations "normales", les gestes de la vie de tous les jours .
Sortir le chien et la poubelle, en balancer dans le container vert et essuyer les pattes de l'autre en rentrant
En espérant ne pas s'être planté dans la suite logique des évènements
Donc, ne plus faire la vaisselle nu-e sous le tablier bleu et blanc (fort seyant d'ailleurs...sourire), ne plus graisser les fouets après le déjeuner, de plus claquer de fesses qui n'attendent que cela, et ne plus parler librement du dernier clito vibrant sous les doigts !
Entre autres sujets de conversation, bien sûr !
Pas simple, de revenir dans sa peau de Madame Tout le Monde, avec ses tracas et ses joies et de trouver cela, de nouveau, normal !
Parce que, moi, j'aime bien vivre l'intensité des retrouvailles,de nouvelles rencontres, des échanges passionnés sur la domination, la soumission, et tout ce qui tourne autour
Les "pourquoi ", les "comment" les "waouhhh", les " oh non, ça, c'est trop pour moi" ....
Et surtout cette pleine et entière liberté de parler de nos désirs, de nos fantasmes, de ces jardins secrets, de toutes les raisons qui nous conduisent à vivre différemment notre sexualité notamment sans honte ni gêne
Ou avec gêne d'ailleurs lorsque les soumis-ses avouent leurs préférences et leurs difficultés en aimant tels actes ou telles approches : ça, j'adore !!! (sourire)
Pas simple de ne pas réagir en entendant ses collègues de travail évoquer un tatouage par ex, "mal placé" ou un piercing de mamelon qui les font dire : "mais, y faut être vraiment cintrés pour se faire abimer comme ça !!! Cintrés et vicieux ! "
Je me suis déjà laissée aller à commenter un geste ou une attitude "banale" en jouant sur une situation : un technicien par exemple, se mettant à genoux pour démonter une roue de fauteuil roulant, et qui, croyant impressionner tout le monde, me dit : "ne vous habituez pas à ce que je le fasse à chaque fois "
"Et pourtant, cette position vous convient parfaitement" ai-je répondu en souriant
Donc, pas simple de reprendre sa "place" lambda dans la vie, sans tout voir via le prisme BDSM : en tous cas, pour moi, ce n'est pas toujours simple
Et vous, comment vivez-vous ces moments de retour sur terre ?
Vous avez des astuces, des trucs facilitants ?
Vous avez vécu des situations ambigues parfois ?
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Séance de dressage.
Ôjade attaché et suspendue est travaillée avec un gode Electro Gode.
Elle doit apprendre à maîtriser ses orgasmes.
Ojade arrive pour la première fois chez Le Maître.
Elle L'a choisie Lui et pas un autre.
Après un long entretiens elle a dû emplir sa check-list,
Sur son vécu, son expérience, ses désirs,
Faire la différence entre ses envie et ses fantasmes
Sa motivation, son envie d'obéissance.
Le Maître lui ordonne de se dévêtir nue
IL la passe à la toise. (prise de mensurassions)
Ojade Soumise fait sa promesse d'obéissance
Son noviciat commence alors.
Le Maître lui ordonne de se vêtir
d'une guêpière seins libre, de bas noir a couture et escarpin à talon.
Le Maître l'installe entre les Chaînes
Et l'attache suspendu écartelée.
Le Maître lui met le bâillon pince à téton.
La séance première de dressage peux commencer.
Le gode Electro masse les chaires intimes de soumise
Élargi l'orifice humide entre les grandes lèvre de son sexe
Puis progressivement entre elle jusqu'à entrer entièrement
Sous de fort Vas et Viens Soumise Ojade commence à jouir
Il lui est interdit de jouir, si elle le fait se sera un punition.
Soumise Ojade ne résiste pas sous les décharge intenses des vibration et de l'électro
qui foudroie tout son corps au plus profond d'elle
Son corps se cabre et se tort de tous sens sous les jouissance intense.
La punition devra être appliqué 50 coups de fouet.
Le Maître alors prend le fouet
IL le met entre les dents de Soumise
"" Mors le bien avant que ce soit LUI qui morde ton corps""
LUI dis le Maître.
Ainsi Soumise se prépare au fouet.
Elle ne le connais pas.
Le Maître sent, sa peur l’angoisse se ressent
Avec le vent du fouet qui cherche le corps qui lui est offert.
Le fouet Clac effleurant seulement la blanche peau
Encore et encore et encore,
Soumise est fébrile, son corps se cabre
vers le fouet, cherchant à mettre fin à l'attente
du premier contact avec ses chaires.
Avec Maîtrise et dextérité Le Maître continue
à éviter les contacts avec les chaires qu'IL ne consent.
Soumis Ojade cherche a comprendre
Cherche le fouet, Soumise Ojade désir le fouet de plus en plus
Alors qu'elle ne ressent que le vent qu fouet qui effleure ses chaires
Elle veut mettre fin à l'angoisse de la douleur, déjà elle a ses douleurs
qui parcourent son corps sans que les mèches du fouet n'aient eu le contact.
Le Maître SAIT. Alors....! Alors....! Enfin...!
Le fouet clac sur les chaires humide du sexe d'Ojade
Le fouet clac, clac, clac encore et encore avec précision
Sur les lèvres du sexe d'Ojade
Ses jambes cherchent à s'ouvrir encore,
Elle se cabre recherche enfin le contact plus profond du fouet
sur sa chatte largement écartelé par le gode électro
l'humidité s'écoule le long de ses cuisses
Ojade gémie, mélange de douleur et de jouissance....
Toujours sans autorisation de jouir
La punition continue....
Cette fois sur les reins et les fesses ainsi que l'anus
que ce dernier le Maître va dépuceler un peu plus tard.
Le Maître SAIT
Ojade suspendue reste là sans plus réagir
que dans ses gémissements de jouissance extrême
l'orgasme se déchaîne en elle
la secoue au rythme du fouet
le fouet clac, le fouet clac encore et encore.
Le Maître SAIT
Le fouet se calme et s'arrête enfin
Ojade est en transe dans un orgasme non maîtrisé
Suspendue attaché.
Le Maître SAIT
Le Maître détache Soumise Ojade
qui lui tombe dans ses bras
Ojade épuisé se confie Corps et Âme a SON MAÎTRE
Celui qu'ELLE a choisie.
Première Séance pour Ojade
PS: Ôjade est depuis 6 ans ma Slave.
Maître-C78 Maître Charles.
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Ce petit article concernant l'éjaculation féminine et les femmes "fontaines".
En bleu, mes commentaires......
Il ne faut jamais dire fontaine, je ne boirai pas de ton eau....
Un jour cela peut vous arriver et c'est bon.....!!!
Rien à voir avec la performance du ou de la partenaire.....
Je ne suis pas meilleur qu'un autre....mais une mise en condition et une approche très cérébrale avec patience et dans la confiance est plus que nécessaire......
Protégez votre couette et vos draps......ça va jaillir....!!
Non ! Ce n’est pas un mythe ...
On appelle "femmes fontaines" les femmes qui émettent pendant l’orgasme un ou plusieurs jets d'un liquide différent de la lubrification vaginale habituelle et de l'urine, c’est ce qu’on appelle l’éjaculation féminine.
Ces sécrétions proviennent de petites glandes placées de chaque coté de l'urètre, appelées « glandes parauréthrales » ou périurétrales (parauréthrale signifie simplement "près de l'urètre"), ou encore "glandes de skène". Elles sont plus ou moins développées chez chacune d’entre vous, ce qui explique pourquoi, en apparence, toutes les femmes ne sont pas fontaines.
Mais je suis persuadé que vous pouvez toutes le devenir.....!
Vous êtes toutes constituées de la même façon....alors pourquoi certaines et pas les autres..!!
Au moment d’un orgasme intense, ces petites glandes se contractent et expulsent un liquide qui ressemble à de l’eau ou à de l’urine. Cette ressemblance fait croire à certaines femmes qu’elles urinent pendant l’orgasme, ce qui provoque une gêne qui bloque le plaisir. Dommage....!!!
Au début, la plupart des femmes éprouvent une honte face à ce phénomène et hésitent même à en parler à leurs médecins ou à leurs amies intimes. La plupart des femmes qui consultent le font parce que ça leur pose un problème dans leur couple. Certains hommes étant complètement ignorants de ce phénomène, ils perçoivent très mal la fontaine au moment de l’orgasme et prennent ça comme une insulte … Mais dès que l’homme découvre que la fontaine est due à l’intensité du plaisir féminin, il en est très fier et prend ça comme un « cadeau ».
L’éjaculation féminine est due à l’excitation du Point G. Le Point G a été découvert dans les années 50 par un Gynécologue allemand nommé Ernst Gräfenberg qui publie une étude sur l'apport de la stimulation de la paroi antérieure du vagin dans l'excitation sexuelle des femmes. Il en vient à la conclusion qu'il existe sur cette paroi, le long de l'urètre, un endroit qui se gonfle quand on applique une stimulation et une pression constantes. La sensation provoquée devient très plaisante, au point qu'elle peut mener à l'orgasme.
Remarque préliminaire : Prenez votre temps, en règle générale et à l’inverse de l’homme, le sexe de la femme prend une 15aine de minutes pour être réceptif à vos caresses : pour que la vulve et les glandes parauréthrales soient engorgées, que le vagin soit dilaté et produise de la Cyprine , et pour que le clitoris soit en érection. Il ne sert donc à rien de courir , il faut juste partir à temps ( La Fontaine :-) )
Rechercher le point G :
Une fois en état d'excitation, vous allez explorer la face antérieure du vagin à la recherche d'une surface de la taille d'une pièce d'un euro, légèrement rugueuse et gonflée (à l'aspect d'une langue de chat), cette surface se situe approximativement entre 3 et 7 cm de l'entrée du vagin. Restez toujours très délicat, cette partie est très sensible et il faut la masser progressivement.
Messieurs soyez patient.....!
Comment le stimuler :
Avec les doigts : En exerçant des mouvement alternés (lents, rapides, appuyés, doux) du bas vers le haut et de l’arrière vers l’avant.
Pendant la pénétration : Plusieurs solutions possibles pour le massage du point G par le pénis …
- En levrette, en prenant soin d’insister sur le point G avec le pénis.
- L’homme est allongé sur le dos, la femme à califourchon en faisant basculer son bassin d’avant en arrière.
- La femme est allongée sur le dos les genoux pliés, l’homme est agenouillé entre ses cuisses, et sans la pénétrer complètement, l’homme se balance rapidement pour que son pénis ne bouge que de quelques centimètres sur le point G.
Il y a bien évidemment d’autres positions, celles-ci sont données à titre d’exemple, laissez libre cours à votre imagination ;)
Toutes les femmes éjaculent-elles ?
Je suis intimement persuadé que toutes les femmes sont des fontaines potentielles, même si elles ne s’en rendent pas compte. J'en suis persuadé aussi......!!!
Il suffit juste de connaître le mode d'emploi :-) Messieurs, je vous invite à lire et à relire ce site et à vous en inspirer.
L'importance de la stimulation clitoridienne !
Le clitoris détient probablement la clef de l'éjaculation féminine chez la plupart des femmes. Si le clitoris n'est pas stimulé une femme a moins de chances de devenir sexuellement éveillée. Si elle n'est pas sexuellement éveillée, ses glandes parauréthrales ne se rempliront pas de liquide prostatique. Si ses glandes parauréthrales ne sont pas engorgées elle peut ne pas avoir de point G. Si son clitoris n'est pas stimulé elle a moins de chances d’atteindre l'orgasme, empêchant les contractions rythmiques des muscles pelviens qui expulsent et libèrent l’éjaculat. Avant que vous ne puissiez aller explorer le point G, vous devez maîtriser la stimulation clitoridienne.
Petite remarque : L’anatomie féminine n’est pas une mécanique, il ne suffit pas de pousser sur un bouton pour faire démarrer une femme au quart de tour.
A bon entendeur.....!!
A l’inverse des hommes, les femmes ont des orgasmes diversifiés qui tiennent compte du développement sexuel de chacune. Le premier organe sexuel chez la femme est le cerveau, .....Tout commence à ce niveau pour moi aussi....
Ce sont donc les fantasmes et la mentalisation de l’acte qui vous permettront d’atteindre l’orgasme ...
Il est évident pour moi qu'un climat de confiance est nécessaire pour vraiment "se lâcher" si ce genre de recherche et d'objectif se fait avec un partenaire.
Exploration intéressante à deux.....non ?
Extrait de mon blog (Blog de steeve erog)
Maître Steeve.
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Cet article est destiné aux soumis et, plus particulièrement, à ceux qui aiment la femme.
Massage du clitoris : Techniques de Base
Le massage du clitoris est une excellente technique à avoir à votre disposition quand vous faites l'amour à une femme. Tandis que la plupart des couples commencent probablement par une petite caresse de la vulve et du clitoris avant les rapports sexuels, peu penseraient à le faire principalement. Si vous voulez vraiment impressionner votre partenaire, envisagez d'en faire le centre d'attention en lui massant le clitoris.
Le massage du clitoris peut être employé par les couples ayant des incapacités physiques temporaires ou permanentes. Les femmes enceintes peuvent éprouver un désir accru pour le sexe et l'orgasme mais se trouver dans l'impossibilité d'engager un rapport sexuel vaginal. Les partenaires ayant des paralysies peuvent ne pas être capables d'accomplir les gestes nécessaires lors d'un rapport sexuel. Les hommes qui sont impuissants peuvent encore vouloir donner à leur partenaire un plaisir sexuel et l'orgasme. Il est important de réaliser que les relations sexuelles peuvent avoir lieu en l'absence d'érection et de pénétration.
La première exigence du massage du clitoris est de savoir où se trouve le clitoris de votre partenaire, à quoi il ressemble et la sensation ressentie lorsqu'il est flasque et en érection. La seule façon d'apprendre ces choses est d'explorer. Avec les lumières allumées, faites dévêtir votre partenaire (il se peut qu'elle veuille garder une chemisette confortable). Elle devrait alors se coucher sur un lit, s'asseoir sur une chaise, ou s'asseoir sur le lit, redressée par quelques coussins. Soyez sûr d'avoir un accès facile à sa vulve, mais aussi qu'elle soit dans une position confortable. Assoyez-vous ou agenouillez-vous en lui faisant face. Si elle est assise sur une chaise ou au bord du lit, il se peut que vous aimiez vous asseoir dans une chaise ou vous agenouiller sur le sol. Elle peut aussi être assise sur vos genoux, vous faisant face. Vous devez êtes assez proche pour avoir le clitoris à portée de main. Vous pouvez très bien avoir l'envie qu'il y ait une proche source de lumière, comme une lampe de poche, pour éclairer sa vulve afin de pouvoir tout voir clairement. Il en va de même pour un petit miroir de façon à ce que votre partenaire puisse voir sa vulve et son clitoris, et ce que vous faites.
Commencez par observer sa vulve tandis qu'elle est au repos ainsi que les lèvres externes. Doucement, examinez tout avec vos doigts. Préférez la douceur des caresses. Notez la douceur de la peau et des poils pubiens. Si votre partenaire a beaucoup de poils pubiens, il se peut que vous vouliez les couper correctement avec des ciseaux. Il n'y a pas besoin de raser la partie pubienne. Puis, écartez doucement les lèvres externes avec vos doigts, et examinez ce qui s'y trouve. Identifiez les petites lèvres, le clitoris, et ses orifices vaginal et urinaire. Elle peut aussi vous aider en retenant ses lèvres externes ouvertes avec une ou deux mains.
Si vous ne pouvez pas identifier son clitoris, demandez lui si elle sait où il se trouve, et de vous le montrer. A cause des immenses variations de la structure génitale, certaines structures individuelles peuvent ne pas être immédiatement identifiables. Certaines femmes n'ont pas de petites lèvres, ou seulement une. Un clitoris bien développé sera facile à voir, mais certains clitoris sont si petits et cachés qu'une femme peut le savoir seulement en sachant où c'est le plus sensible au toucher, où elle se frotte en se masturbant. Si vous avez tous les deux du mal à situer le clitoris, allez voir les illustrations dans les pages Anatomie.
Une fois que vous avez situé son clitoris, essayez d'identifier toutes les différentes parties : le corps du clitoris/tige, la glande, et le capuchon/prépuce. Etant donné que cela dépend de la taille et de l'étroitesse de son capuchon, il se peut que vous ne puissiez pas l'écarter assez pour exposer sa glande clitoridienne. Si c'est le cas, vous pouvez le sentir sous le capuchon. Si sa glande est petite, il se peut que vous détectiez le corps de son clitoris quand elle est en érection mais non la glande elle-même. Certains sont très minces et difficiles à détecter. Dans ce cas, vous ne pourrez peut-être que l'identifier quand vous la sentez en érection à l'extrémité de vos doigts. Elle peut peut-être vous dire quand vous avez atteint sa glande clitoridienne si vous ne pouvez la sentir. Soyez très délicat lorsque vous examinez son clitoris. Beaucoup sont très sensibles.
Le pas suivant pour les débutants, ou en tant qu'échauffement pour ceux qui ont de l'expérience, est pour votre partenaire de se masturber jusqu'à l'orgasme. Elle doit aller lentement d'abord, décrivant ses différentes caresses, et la répartition de ses caresses. Cela, afin que vous puissiez comprendre ce qu'elle aime et ce à quoi elle est le plus sensible. Cela demandera beaucoup de pratique et de séances répétées de masturbation avant que vous ne deveniez aussi bon qu'elle à la masturber et il se peut même que vous ne deveniez jamais aussi bon qu'elle. Sa masturbation jusqu'à l'orgasme avant que vous ne commenciez les massages contribue à la mettre d'humeur et la rendre plus sensible à la stimulation sexuelle supplémentaire. Certaines femmes trouvent leurs organes génitaux très sensibles juste après l'orgasme, c'est pour cette raison qu'il pourrait être nécessaire de masser doucement les autres parties de son corps, poitrine et cuisses, pendant plusieurs minutes avant que vous ne commenciez le massage du clitoris. Il y a des femmes qui ne peuvent avoir qu'un orgasme au début, alors allez-y doucement et essayez seulement de lui faire se sentir bien si vous découvrez que cela est vrai pour votre partenaire. Si votre partenaire est réticente à la masturbation en votre présence, c'est parfaitement normal, ce n'est pas une nécessité. Suggérez-le mais ne mettez aucune pression sur elle à le faire.
Aux femmes qui lisent cela, soyez assurées que se masturber face à votre partenaire est parfaitement normal, beaucoup de femmes le font. La masturbation n'est pas seulement un acte solitaire. Les femmes sont très belles quand elles se masturbent et partagent leurs orgasmes avec leur partenaire. Vous ne pouvez pas le faire mal ni vous couvrir de ridicule. Vous ne perdrez rien de l'intimité que vous éprouvez lorsque vous vous masturbez seule. Je pense que la plupart des gens savent que leur partenaire se masturbent, alors vous n'allez pas le choquer en l'admettant, il est plus probable qu'il se masturbe aussi. Si vous maintenez le contact visuel avec votre partenaire pendant la masturbation je pense que vous serez emportée par l'expérience.
Vous savez où se trouve son clitoris, alors maintenant que demander ? Eh bien, premièrement, je dois souligner la sensibilité du clitoris et il peut être nécessaire d'ajouter un lubrifiant. La sensibilité du clitoris d'une femme varie grandement d'une femme à une autre. Certaines femmes éprouvent de la douleur si leur clitoris est touché directement, d'autres ne trouvent leur clitoris pas sensible du tout. Certaines réclament un très léger toucher au début, mais ont besoin d'un toucher plus ferme plus elles sont près de l'orgasme. Donc il est mieux de commencer avec un très léger toucher, puis doucement d'augmenter la pression tandis que vous la voyez devenir de plus en plus excitée. Regardez les mouvements de son corps et écoutez les bruits qu'elle fait pour voir si vous appliquez une pression trop grande ou au contraire, pas assez forte. Soyez prudent, vous ne presserez pas le clitoris fortement, peut-être fermement, mais presque jamais agressivement. Peu de femmes apprécient une pression ferme au point de l'orgasme, mais parlez lui en avant d'essayer réellement. Soit elle verra des étoiles, soit elle vous décochera une gifle.
Etant donné que cela dépend de la sensibilité du clitoris de votre partenaire et de la quantité de la lubrification naturelle, il se peut que vous ayez besoin d'appliquer une lubrification supplémentaire avant de commencer le massage. Essayez sans d'abord, mais si elle vous repousse ou rapporte qu'elle est trop sensible, ou ne sent rien, appliquez une couche généreuse de lubrification sur toute la surface de sa vulve. N'utilisez que des lubrifiants à base d'eau comme le K-Y Jelly. (L'utilisation de lubrifiants à base de pétrole peut entraîner une infection). Quand vous essayez au début le massage du clitoris, ayez un lubrifiant à proximité, juste au cas où. Faites attention à ne pas toucher la glande clitoridienne directement sans avoir lubrifié votre main, (mais ceci ne doit en aucun cas faire partie du massage). Il se peut aussi que vous envisagiez de porter des gants en latex ou en caoutchouc. Cela rendra vos doigts très lisses, ce qui sera utile si le clitoris de votre partenaire est très sensible, ou si vous avez une peau rugueuse sur les doigts. Ils seront également utiles si vous insérez votre/vos doigt(s) dans le vagin durant le massage, les ongles peuvent érafler les parois vaginales. La plupart des pharmacies vendent des gants en latex ou en caoutchouc.
Observation à propos du massage du clitoris. Gardez toujours un contact physique avec la personne qui reçoit le massage, une fois que vous avez commencé. Il est très perturbateur, de par le lien physique qui se développe, que vous enleviez vos deux mains du corps en même temps, et les remettiez. Ce peut être une sorte de choc. Avec de la pratique, il se peut que vous preniez conscience de l'énergie sexuelle qui circule entre vous et votre partenaire. Cela paraît étrange, mais c'est vrai. Ayez tout ce dont vous avez besoin à la portée de votre main libre. C'est aussi une bonne idée de toucher son genou, puis glisser votre main à l'intérieur de la cuisse, et finalement jusqu'à la vulve, de façon à ne pas pénétrer ses parties intimes trop vite. Placer votre main froide directement sur sa vulve peut être un choc et gâcher l'humeur. Chauffez tout lubrifiant que vous utilisez avant de l'appliquer sur sa vulve.
Vous masserez son clitoris en utilisant 1, 2 ou 3 doigts. La taille et la proéminence de son clitoris détermineront combien de doigts vous utiliserez. Si vous pouvez situer et sentir le corps du clitoris avec vos doigts, vous utiliserez le pouce et l'index. Si elle a un clitoris très développé, vous pouvez utiliser votre pouce et votre index. Si vous ne pouvez attraper le corps et la glande de son clitoris du fait qu'elle soit trop petite ou cachée, vous utiliserez juste le bout de votre index.
Si vous pouvez attraper son clitoris avec deux ou trois doigts, vous voudrez sûrement faire ce qui suit. Très doucement, attrapez le corps de son clitoris avec le pouce et l'index. Doucement, faites glisser la peau lâche couvrant son clitoris autour, principalement par aller-retour, afin de percevoir la forme et la fermeté de son clitoris. Déterminez de combien la peau s'étend le long du corps. N'attrapez pas la glande en premier si possible, si son clitoris est petit vous ne pourrez pas l'éviter. Tandis que vos doigts vont et viennent, le capuchon doit aussi aller et venir, stimulant sa glande. Allez doucement, observez votre partenaire pour savoir si elle aime ce que vous faites. Si possible, essayez de maintenir le contact visuel avec elle, ou du moins, le plus possible. Si vous ne pouvez pas le dire avec le langage du corps, alors demandez-lui si elle aime ce que vous faites. Demandez-lui si vous devriez aller plus vite ou plus lentement, ou appliquer un toucher plus ferme ou plus léger. Si elle ne sait pas, expérimentez.
Si vous ne pouvez attraper son clitoris, placez le bout de votre index au dessus de son corps clitoridien ou "tige". L'essai indiquera ce qui est le plus sensible. Bougez doucement la peau sous votre doigt en de petits cercles, ou en faisant des allers-retours pour stimuler son clitoris. Si tout va bien, vous sentirez les structures fermes de son clitoris sous le bout de votre doigt, quand il est excité et en érection, même si son clitoris est vraiment petit et caché.
Continuez à caresser son clitoris. Si elle aime ce que vous faites, continuez à le faire. Tandis qu'elle est de plus en plus excitée, vous pouvez lentement et doucement augmenter la pression que vous appliquez, mais toujours être doux. La rapidité de vos caresses peut varier ; très lent au début, puis peut-être plus rapide lorsqu'elle se trouve près de l'orgasme. Vos doigts doivent toujours tenir la peau lâche couvrant le corps du clitoris, de façon à la glisser d'avant en arrière du corps du clitoris. Continuez jusqu'à ce qu'elle atteigne l'orgasme. Dès qu'elle a un orgasme, revenez à des caresses très très légères, car il est fort probable que le clitoris soit très sensible. Après quelques minutes, vous pouvez recommencer ou arrêter. N'arrêtez jamais le massage brusquement, à moins qu'elle ne vous dise que son clitoris est trop sensible au toucher, dans ce cas, caressez sa vulve ou les lèvres internes pendant quelques minutes. L'idée étant de maintenir le contact physique après qu'elle ait atteint l'orgasme.
Elle peut l'avoir rapidement et facilement, mais ce ne sera pas toujours le cas. Cela demande de la pratique et du temps pour tous les deux avant que vous soyez à l'aise avec cette technique. Vous limiterez sûrement les périodes de massage à 15-20 minutes si elle n'a pas d'orgasme au début. Faites-la se sentir bien, mais n'irritez pas son clitoris et ne vous en fatiguez pas. Vous avez besoin d'être tous les deux relaxés. Si votre partenaire apprécie vraiment mais n'atteint pas l'orgasme en 15-20 minutes, vous pouvez continuez le massage pendant encore 10 à 25 minutes, tant que vous vous sentez tous les deux à l'aise. Faites attention à ne pas en faire un acte fastidieux, si l'un de vous se sentait mal à l'aise ou frustré, cela gâcherait le moment et lien sexuel nécessaire pour que cela soit une expérience agréable pour chacun de vous. Si elle n'a pas d'orgasme tout en étant très excitée, passez à une activité sexuelle que vous savez aboutissant à un orgasme. Si elle est seulement capable d'avoir un orgasme en se masturbant, permettez-le-lui de le faire, même si vous devez quitter la pièce. Si elle est heureuse juste par un échange de caresse, c'est bien aussi.
Durant le massage il peut être nécessaire pour la femme de fantasmer sur quelque chose de sexuel. Il se peut que cela soit meilleur si elle ne pense pas au massage en lui-même. Si elle trouve vraiment qu'elle a besoin de fantasmer, elle devrait essayer de penser au même fantasme pendant qu'elle se masturbe seule. Elle aura probablement besoin de fermer les yeux pour cela car la présence de son partenaire pourrait la distraire. Ce sera plus facile à faire si le massage est très agréable, sinon il faudra qu'elle guide son partenaire jusqu'à ce qu'il découvre une technique qui fonctionne pour elle.
Etant donné que cela dépend de la sensibilité de son clitoris, vous pourrez le stimuler directement, ou indirectement à travers le capuchon. Si son capuchon couvre la glande du clitoris, vous pouvez doucement attraper la glande au travers du capuchon avec votre pouce et l'index. Certaines femmes ont la glande clitoridienne toujours pleinement ou partiellement découverte. Comme cela dépend de sa sensibilité, vous pourrez peut-être appliquer le bout de votre doigt directement sur la glande, le faisant glisser de part et d'autre de sa surface, en ayant un toucher très léger et en utilisant beaucoup de lubrification. Si le capuchon ne couvre pas sa glande, masser le corps de son clitoris en attrapant la peau lâche peut ne pas apporter une stimulation suffisante à la glande. Dans ce cas, essayez une stimulation directe. Certaines femmes ne peuvent pas retirer le capuchon qui expose la glande, mais si vous placez votre doigt à l'ouverture de son capuchon et massez la glande, elle peut avoir une bien plus grande stimulation.
Vous pouvez faire un massage vaginal en même temps qu'un massage clitoridien. Pendant qu'une main stimule son clitoris, l'autre peut être utilisée pour stimuler son vagin. En insérant votre doigt dans le vagin, et en stimulant le fond de ses parois vaginales, dirigeant votre doigt vers l'os pubien, vous pouvez stimuler son point G, éponge urétrale. Le mouvement du doigt pour la stimulation du point G est le même que lorsque vous voulez demander à une personne qui est dans la pièce de venir vers vous, la paume de la main vers le haut, créant ainsi un crochet avec votre index. Cela peut produire de très forts orgasmes et des éjaculations prononcées de fluide provenant de l'urètre. Vous pouvez explorer et situer les endroits qui sont sensibles par une stimulation digitale, ou elle peut simplement apprécier la sensation de quelque chose se trouvant dans le vagin, sans bouger du tout, ou lentement. Vous pouvez insérer plus d'un doigt selon sa flexibilité et son désir d'être emplie. Vous pouvez aussi insérer votre main entière dans le vagin, en un poing (le "fisting"), ce qui peut avoir pour résultat une réponse sexuelle très forte de sa part. Cela est beaucoup plus facile pour les couples de femmes du fait qu'elles aient en général de petites mains. Le fisting demande beaucoup de savoir-faire, de pratique et de sensibilité.
Vous pouvez aussi inclure un massage anal. Cela nécessiterait tout d'abord un massage extérieur de l'anus, sans pénétration. Certaines femmes acceptent plus volontiers un massage anal que vaginal, d'autres trouvent que la combinaison des deux est très intense et agréable. Après avoir massé son anus pendant plusieurs minutes, vous pouvez insérer le bout d'un doigt, le faisant lentement aller et venir. Une fois que son anus est détendu, vous pouvez insérer votre doigt en entier, puis plusieurs doigts si elle le désire. Le doigt utilisé pour stimuler son anus ne devrait jamais être utilisé par la suite pour la vulve et le vagin à cause des bactéries présentes dans le rectum. L'utilisation d'un préservatif ou de gants en latex vous permettront de permuter les massages devant et derrière pour peu que vous changiez les gants lorsque vous passez de l'anus à la vulve.
Une bonne façon de commencer un massage du clitoris est de donner un massage complet du corps. Cela aidera à stimuler et réveiller les nerfs et contribuera à relaxer les deux partenaires. N'utilisez qu'un léger toucher coulant pour ce type de massage. Appuyez doucement avec le plat de votre main, vos doigts façonnant la forme de son corps. Ne jamais compresser (ce que fait la plupart des gens en faisant un massage). Si vous trouvez une zone de raideur, appliquez une légère pression en bougeant vos mains en un geste circulaire de va-et-vient. Même si vous voulez doucement et lentement dissiper la pression, ne passez pas trop de temps à essayer de la relâcher durant un massage érotique. Commencez par la face arrière du corps, puis par la tête et longez jusqu'aux pieds. Faites-la se retourner de façon à lui faire face, et continuez le massage des pieds à la tête, sans jamais briser le contact physique. Attendez la fin pour masser sa poitrine ou ses parties génitales. Après avoir massé son visage et les muscles faciaux, longez son corps jusqu'à la vulve, en s'arrêtant au niveau de la poitrine et des tétons. Puis, commencez le massage du clitoris. Pour le massage, augmentez le chauffage et mettez de la musique relaxante. Si elle s'endormait, cela indiquerait qu'elle est fatiguée et qu'elle a besoin de repos. Laissez-la faire une sieste ou dormir une nuit. Si cela survient un vendredi ou samedi soir, continuez le massage le matin suivant.
Ce que j'ai présenté ici sont des conseils basiques pour aidez un couple à entreprendre le massage du clitoris. Le but du massage du clitoris est de faire de son clitoris le centre d'attention. Etant donné que son clitoris est plus probablement son premier organe sexuel, excepté le cerveau, il est plus probable qu'elle trouve ce massage très favorable au plaisir sexuel et à l'orgasme. Etant donné que la constitution du corps et du mental varie grandement, il est impossible pour moi d'expliquer le "comment-faire" pour chaque couple. La seule façon sûre pour les couples de comprendre comment donner et recevoir le massage du clitoris est l'ouverture d'esprit et la pratique. J'ai eu des réponses de femmes très favorables à cette technique de massage en quelques minutes, mais cela peut ne pas être le cas pour toutes. La pratique amène à la perfection.
From the book "Masters and Johnson on Sex and Human loving"
Copyright 1982, 1985, 1986 By William H. Masters, M.D.,
Virginia E Johnson, and Robert C. Kolodny, M.D.
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Lettre très connue dans la sphère SM, elle a été la première à exprimer un ras-le-bol à l'égard de ceux qui se présentent comme soumis.
C'était il y a quelques années...
" Vous êtes ici des centaines. Nous sommes de rares Maîtresses.
Vous cherchez une dominatrice, vous pleurez de ne pas en trouver.
Nous cherchons des soumis, nous déplorons de voir enfin une candidature sortir du lot.
Vous perdez votre temps à nous faire perdre le nôtre.
Il est temps de vous expliquer simplement que la dominatrice de vos rêves a des
aspirations que vous n'avez pas perçues.
Petit jeu de questions, réponses :
Que faire de mes envies, des fantasmes si je veux les vivre ?
Vos fantasmes, vos envies, vos pulsions, que vous étalez copieusement ici dans vos
annonces, et dans vos messages sont bien éloignés de ce qu'une Domina attend.
Et nous les connaissons par cœur. Bien souvent, nous percevons votre excitation à les écrire, percevez donc notre exaspération à les lire. Une relation avec une dominatrice sous-entend de vivre un jour des moments où elle jouera avec vous. Mais cette relation ne se résume pas à cela.
Une Maîtresse cherche avant tout une relation complète, où votre esprit saura la toucher.
Elle n'a que faire de l'étalage de vos envies. Seules les siennes comptent.
Si vous ne souhaitez que vivre vos fantasmes, optez pour une séance.
Suis-je facilement disponible ?
Une dominatrice n'a que faire de votre emploi du temps. Seul le sien compte. Donc peu d'intérêt à entretenir une relation avec un courant d'air, ou un homme en couple par ailleurs. Une Maîtresse vous accorde du temps et de l'énergie. Une relation où l'un donne plus que l'autre ne peut lui convenir.
Si vous êtes marié, optez pour des séances. Contre offrande, chacun y trouve son compte.
Suis-je fiable ?
Les « fantasmeurs » discréditent les réels soumis. Quand vous prenez rdv ou proposez votre candidature, posez-vous préalablement la question « vais-je avoir le courage d'y aller ? ». Tant de temps perdu, d'énergie déployée pour ceux qui n'assument pas. Autant les consacrer à ceux qui assument.
Ayez la courtoisie de vous décommander, c'est le moins pire.
Pourquoi encore et toujours des photos ?
Passage obligé. Des centaines de sollicitations, nous choisissons celui qui a une chance de nous plaire. Pas de temps à perdre. Cela est plus simple également pour vous, pas de déplacement inutile. Ne vous faites pas prier et adressez des photos de votre visage et en pied. Votre anatomie détaillée ou vos exhibitions de soumis en situation ont peu de chance de nous séduire ! Nous connaissons, vous n'apportez rien de nouveau… là encore vous vous excitez tout seul.
Pourquoi n'ai-je aucune réponse ?
Parce que vos messages sont souvent insipides. Parfois très cérébrales, les dominatrices ont peu de chance d'être attirée par un « bonjour , comment allez vous… ». Faites fonctionner vos neurones, et cherchez à nous intéresser. Oubliez de faire étalage de vos attentes. Si on vous les demande, il sera temps d'en parler. N'oubliez pas que vous vous présentez en soumis, seuls les désirs de la Maîtresse ont de l'importance.
Que cherche une Maîtresse ?
Voilà la question essentielle. Il est temps de vous la poser. Lisez son annonce et déjà vous saisirez. Cela vous paraît évident, cela ne semble pas évident pour tous. Vous comprendrez que vos attentes sont bien éloignées des siennes. Alors pensez en réel soumis, et mettez vos envies de côtés. Une domina est aussi une femme. Ne l'oubliez pas.
Et l'amour ?
Bien souvent, sous-jacente, toute annonce est une perche tendue à une belle histoire. Une relation D/s est forte, chacun donne plus encore que dans une relation classique. L'amour lui donne une réelle dimension. Ne fermez pas cette porte.
Une rencontre « internet » n'est qu'un moyen. Dès lors les choses se construisent. Il faut du temps, partager des expériences et des moments ensemble, pas uniquement dans l'intimité.
Vivre, sortir, oublier le virtuel.
Cela nous permettra, je l'espère, de ne plus perdre notre temps."
Maitresse_Ines, sur sensationsm
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Cet article datant de mai 2014 est extrait du site jedominemonmari.com, site vivant et très complet.
http://jedominemonmari.com/
" Bonjour,
J’ai initialement rédigé cet article pour le journal Goddess Today de Slave Selection. Il est maintenant publié ici, « à la maison » ^^.
logoJDMM3Je souhaitais m’exprimer sur un sujet qui me tient à cœur : comment, pour un candidat à la soumission dans le cadre « domestique », convaincre sa femme d’en venir à dominer ?
Car c’est un constat : la femme peut être naturellement dominante ou autoritaire, mais c’est souvent du compagnon, et de ses fantasmes, que vient l’idée de vivre dans ce style de vie. Et il arrive qu’il ait du mal à susciter les premières approches ….
Toi qui est dans ce cas, je vais directement m’adresser à toi !
Pour commencer, il y a un certain nombre de choses que tu dois considérer tout à fait sérieusement, sans quoi tu resteras à quai.
1. Tu fantasmes sur la domination féminine, mais peut être pas ta femme. Cela créé à priori un fossé. Tu devras donc t’appliquer à le combler, et surtout pas à le creuser. C’est à toi de faire le « job » dans un premier temps. Ce que je veux dire, c’est que tu ne devras jamais lui présenter des aspects ou des visions qui soient trop proches de ce que tu imagines dans une idée trop « aboutie ». Un exemple ? Pour des femmes qui n’en ont jamais entendu parler, une cage de chasteté peut apparaître comme un truc insensé, un objet de torture. Or ta femme t’aime et ne veut à priori pas te torturer ou te nuire. Il faudra donc le présenter comme un jeu dont tu as entendu parler, qui pimente la vie sexuelle, par exemple. Tout en sachant que cela évoluera ensuite. Si tu lui expliques que dans certains couples, l’homme doit la porter en permanence, elle va se révolter, tu creuseras le fossé.
2. Tu ne dois pas demander, ni encore moins exiger, mais offrir. Pour être plus exact, tu dois t’offrir. Il faut absolument (j’insiste!) que tu mettes de coté tous les scénarios, les désirs, les fantasmes que tu as imaginé tout seul ! Il va falloir construire à deux, pierre par pierre. La laisser poser la sienne, et mettre à chaque fois la tienne à coté.
Combien de fois est ce que j’observe des candidats soumis qui s’expriment (et qui s’adressent à leur femme) sous la forme d’exigences : je veux que tu me demandes de lécher tes bottes, il faut que tu me punisses, tu dois ceci, tu dois cela …. Non ! Tu n’es pas là pour décider de tes punitions ! Il va falloir avant tout t’offrir, c’est à dire guetter ce dont ta femme a envie, aimerait, n’aime pas, et agir en fonction avec abnégation et respect. Ne sois pas un souminateur !
3. Il faut être patient et progressif. Elle le sera à son tour, car c’est une femme et elle sait. Mais dans la période pendant laquelle c’est toi qui va susciter, il va falloir y aller doucement. Oublie les dispositifs définitifs, les règles drastiques, etc … Tout doit être tenté, mis à l’essai, recommencé… Il faut lui laisser le temps de prendre l’habitude, d’apprécier, de ne plus pouvoir s’en passer… Mais il faut se caler sur son timing, et pas sur le tien !
Si tu arrives à bien respecter ces règles, et à faire venir ta femme sur la balançoire à bascule, elle fera certainement le pas vers l’autre coté, et te fera basculer définitivement, comme nous l’avons fait avec nos maris.
Alors comment s’y prendre ?
Il n’y a pas de recette magique, chaque contexte est différent. Il m’arrive d’en analyser précisément, pour certains qui me l’on demandé, mais ici, je dois me contenter de glisser des idées un peu en vrac. Chacun y puisera ce qui conviendra à sa femme. (Pas à toi, hein ? A ta femme!).
Lui rendre service. C’est tout bête, mais tu peux augmenter ton attention. Elle est fatiguée en rentrant ? Tu la déchausses et tu lui masses les pieds. Elle passe l’aspirateur ? Au lieu de fuir dans une autre pièce comme d’habitude, tu lui retires des mains gentiment en lui disant que c’est à toi de le faire. Tu t’apprêtes à regarder ton match à la télé ? Tu lui demandes si ça ne la dérange pas, et si elle veut regarder autre chose.
Je ne vais pas plus loin. Le point commun : tu proposes, elle dispose. L’idée est que tu dois de toi même offrir tes services, là où tu ne le faisais pas, et commencer à le faire régulièrement.
C’est cette régularité qui va lui plaire, au point que si un jour tu ne le fais pas, elle va trouver cela anormal, et le réclamer. Et réclamer, c’est le tout début d’ordonner …
Lui dire explicitement que tu t’inscris dans un lien de soumission. Alors attention : pas trop tôt, et surtout pas avec la mauvaise forme (mon point 2 plus haut). Évite le « tu dois me dominer car les femmes sont supérieures, et me donner des ordres, et si je n’obéis pas, me punir très sévèrement ! » Ne met pas la pression sur elle mais au contraire offre toi. Exemple « Je me rends compte que dans notre couple, tu es plus apte que moi à diriger, je voudrais donc me mettre sous ton autorité. Du coup, avant de décider ou choisir quoi que ce soit, je te demanderai ton avis et ton accord, et je m’y rangerai ». Voilà une formule irrésistible ! Elle n’a qu’à attendre et décider. Et si tu décides un jour tout seul, il y a des chances qu’elle vienne te rappeler tes paroles.
Tu peux donc lui en parler, mais évite tous les clichés SM, cuir, fouet, etc … Présente lui un style de vie « cosy », « à la maison » qui ne soit pas affiché mais qui soit réel. Le reste suivra si la réussite est là.
Adopte des habitudes verbales respectueuses.
J’ai écrit un article sur le « oui ma chérie » qui peut s’appliquer à notre propos. Ne dis plus « oui » (et encore moins « ouais »), ni « merci », ni « qu’est ce qu’on mange » …. mais « oui ma chérie », « merci ma chérie », et « ma chérie, qu’as tu prévu pour le repas, est ce que je peux t’aider ? »
Plus de petits mots isolés, sans une formule d’accompagnement, ou une proposition de service. Il existe toutes sortes de théories sur le lien entre notre vision des actions et le verbal qui s’y rapporte. En t’imposant une forme verbale, tu te « glisses » sous sa supériorité affichée de façon adroite, et là encore, tu lui donnes des habitudes qui vont devenir des exigences.
Et au lit ?
Si ce n’est pas déjà le cas, propose lui de venir « au dessus ». Trouve des avantages pour elle. Elle est au dessus ? Glisse ton corps vers le bas pour lui faire goûter ta langue. Ton offrande sera appréciée, et la position est clairement dominante : la femme au dessus de l’homme qui offre sans contrepartie. Fixe toi une règle simple : quel que soit le moyen, ne jouis jamais avant qu’elle ait joui au moins une fois. Tu peux annoncer la règle comme un jeu. Achète et sort des trucs pour l’anus, le sien ou le tien, peu importe, c’est pour apprendre à les manier. Boules de geisha, plugs, etc … il y en a qui sont très beaux, tu dois les privilégier, nous sommes sensibles au look.
Tout cela servira ensuite. Mais surtout sur toi !
Et la cage de chasteté ?
Grand débat ! Je pense pour ma part qu’il faut vite mettre cet ustensile en action, il est important. Mais pas mal de femmes sont au début méfiantes, réservées.
Tu as 2 axes de présentation à ta disposition : un simple jeu sexuel, qui permet de se retenir 2 ou 3 jours, de devenir fou d’elle et de préparer la prochaine fête au lit.
Ou bien un outil pour arrêter de te masturber. Tu en profites pour faire l’aveu, pour dire que finalement tu en souffres comme d’une sorte de drogue, et que c’est un moyen efficace pour progresser.
Ensuite, c’est une autre histoire, les périodes plus longues, le transfert de la clé vers elle, etc … Vaste sujet ! Mais aujourd’hui, je m’intéresse au tout début, comment faire entrer les outils de demain dans la vie quotidienne.
Car il faut être très progressif. Si tu achètes une cage, si tu la mets direct (et je t’assure que sans période de réglage tu vas souffrir!), si tu lui donnes la clé en lui disant qu’elle doit te garder 2 semaines puis te menacer de plus, c’est mort ! Tu la fait rentrer dans un inconnu trop décalé et inquiétant pour elle.
A moins qu’elle ne soit vraiment pas faite pour ça (sache le, ça peut arriver!), une entrée en matière diplomate, adroite, douce, dans le sens de l’offre et pas de la demande, va amener ta femme à prendre progressivement la main sur toi. Ensuite, c’est elle qui ira à son train, calmement ou en accélérant, avec ou sans lectures ou coach, et tu devras suivre…
Ah oui j’oubliais : si la perspective de vivre à terme sous la domination QUOTIDIENNE de ta femme ne te convient pas, surtout, ne commence pas ! Les hommes fantasment et jouent. Les femmes construisent et organisent.
Cet article datant de mai 2014 est extrait du site jedominemonmari.com, site vivant et très complet. http://jedominemonmari.com/ " Bonjour, J’ai initialement rédigé cet article pour le journal Goddess Today de Slave Selection. Il est maintenant publié ici, « à la maison » ^^. logoJDMM3Je souhaitais m’exprimer sur un sujet qui me tient à cœur : comment, pour un candidat à la soumission dans le cadre « domestique », convaincre sa femme d’en venir à dominer ? Car c’est un constat : la femme peut être naturellement dominante ou autoritaire, mais c’est souvent du compagnon, et de ses fantasmes, que vient l’idée de vivre dans ce style de vie. Et il arrive qu’il ait du mal à susciter les premières approches …. Toi qui est dans ce cas, je vais directement m’adresser à toi ! Pour commencer, il y a un certain nombre de choses que tu dois considérer tout à fait sérieusement, sans quoi tu resteras à quai. 1. Tu fantasmes sur la domination féminine, mais peut être pas ta femme. Cela créé à priori un fossé. Tu devras donc t’appliquer à le combler, et surtout pas à le creuser. C’est à toi de faire le « job » dans un premier temps. Ce que je veux dire, c’est que tu ne devras jamais lui présenter des aspects ou des visions qui soient trop proches de ce que tu imagines dans une idée trop « aboutie ». Un exemple ? Pour des femmes qui n’en ont jamais entendu parler, une cage de chasteté peut apparaître comme un truc insensé, un objet de torture. Or ta femme t’aime et ne veut à priori pas te torturer ou te nuire. Il faudra donc le présenter comme un jeu dont tu as entendu parler, qui pimente la vie sexuelle, par exemple. Tout en sachant que cela évoluera ensuite. Si tu lui expliques que dans certains couples, l’homme doit la porter en permanence, elle va se révolter, tu creuseras le fossé. 2. Tu ne dois pas demander, ni encore moins exiger, mais offrir. Pour être plus exact, tu dois t’offrir. Il faut absolument (j’insiste!) que tu mettes de coté tous les scénarios, les désirs, les fantasmes que tu as imaginé tout seul ! Il va falloir construire à deux, pierre par pierre. La laisser poser la sienne, et mettre à chaque fois la tienne à coté. Combien de fois est ce que j’observe des candidats soumis qui s’expriment (et qui s’adressent à leur femme) sous la forme d’exigences : je veux que tu me demandes de lécher tes bottes, il faut que tu me punisses, tu dois ceci, tu dois cela …. Non ! Tu n’es pas là pour décider de tes punitions ! Il va falloir avant tout t’offrir, c’est à dire guetter ce dont ta femme a envie, aimerait, n’aime pas, et agir en fonction avec abnégation et respect. Ne sois pas un souminateur ! 3. Il faut être patient et progressif. Elle le sera à son tour, car c’est une femme et elle sait. Mais dans la période pendant laquelle c’est toi qui va susciter, il va falloir y aller doucement. Oublie les dispositifs définitifs, les règles drastiques, etc … Tout doit être tenté, mis à l’essai, recommencé… Il faut lui laisser le temps de prendre l’habitude, d’apprécier, de ne plus pouvoir s’en passer… Mais il faut se caler sur son timing, et pas sur le tien ! Si tu arrives à bien respecter ces règles, et à faire venir ta femme sur la balançoire à bascule, elle fera certainement le pas vers l’autre coté, et te fera basculer définitivement, comme nous l’avons fait avec nos maris. Alors comment s’y prendre ? Il n’y a pas de recette magique, chaque contexte est différent. Il m’arrive d’en analyser précisément, pour certains qui me l’on demandé, mais ici, je dois me contenter de glisser des idées un peu en vrac. Chacun y puisera ce qui conviendra à sa femme. (Pas à toi, hein ? A ta femme!). Lui rendre service. C’est tout bête, mais tu peux augmenter ton attention. Elle est fatiguée en rentrant ? Tu la déchausses et tu lui masses les pieds. Elle passe l’aspirateur ? Au lieu de fuir dans une autre pièce comme d’habitude, tu lui retires des mains gentiment en lui disant que c’est à toi de le faire. Tu t’apprêtes à regarder ton match à la télé ? Tu lui demandes si ça ne la dérange pas, et si elle veut regarder autre chose. Je ne vais pas plus loin. Le point commun : tu proposes, elle dispose. L’idée est que tu dois de toi même offrir tes services, là où tu ne le faisais pas, et commencer à le faire régulièrement. C’est cette régularité qui va lui plaire, au point que si un jour tu ne le fais pas, elle va trouver cela anormal, et le réclamer. Et réclamer, c’est le tout début d’ordonner … Lui dire explicitement que tu t’inscris dans un lien de soumission. Alors attention : pas trop tôt, et surtout pas avec la mauvaise forme (mon point 2 plus haut). Évite le « tu dois me dominer car les femmes sont supérieures, et me donner des ordres, et si je n’obéis pas, me punir très sévèrement ! » Ne met pas la pression sur elle mais au contraire offre toi. Exemple « Je me rends compte que dans notre couple, tu es plus apte que moi à diriger, je voudrais donc me mettre sous ton autorité. Du coup, avant de décider ou choisir quoi que ce soit, je te demanderai ton avis et ton accord, et je m’y rangerai ». Voilà une formule irrésistible ! Elle n’a qu’à attendre et décider. Et si tu décides un jour tout seul, il y a des chances qu’elle vienne te rappeler tes paroles. Tu peux donc lui en parler, mais évite tous les clichés SM, cuir, fouet, etc … Présente lui un style de vie « cosy », « à la maison » qui ne soit pas affiché mais qui soit réel. Le reste suivra si la réussite est là. Adopte des habitudes verbales respectueuses. J’ai écrit un article sur le « oui ma chérie » qui peut s’appliquer à notre propos. Ne dis plus « oui » (et encore moins « ouais »), ni « merci », ni « qu’est ce qu’on mange » …. mais « oui ma chérie », « merci ma chérie », et « ma chérie, qu’as tu prévu pour le repas, est ce que je peux t’aider ? » Plus de petits mots isolés, sans une formule d’accompagnement, ou une proposition de service. Il existe toutes sortes de théories sur le lien entre notre vision des actions et le verbal qui s’y rapporte. En t’imposant une forme verbale, tu te « glisses » sous sa supériorité affichée de façon adroite, et là encore, tu lui donnes des habitudes qui vont devenir des exigences. Et au lit ? Si ce n’est pas déjà le cas, propose lui de venir « au dessus ». Trouve des avantages pour elle. Elle est au dessus ? Glisse ton corps vers le bas pour lui faire goûter ta langue. Ton offrande sera appréciée, et la position est clairement dominante : la femme au dessus de l’homme qui offre sans contrepartie. Fixe toi une règle simple : quel que soit le moyen, ne jouis jamais avant qu’elle ait joui au moins une fois. Tu peux annoncer la règle comme un jeu. Achète et sort des trucs pour l’anus, le sien ou le tien, peu importe, c’est pour apprendre à les manier. Boules de geisha, plugs, etc … il y en a qui sont très beaux, tu dois les privilégier, nous sommes sensibles au look. Tout cela servira ensuite. Mais surtout sur toi ! Et la cage de chasteté ? Grand débat ! Je pense pour ma part qu’il faut vite mettre cet ustensile en action, il est important. Mais pas mal de femmes sont au début méfiantes, réservées. Tu as 2 axes de présentation à ta disposition : un simple jeu sexuel, qui permet de se retenir 2 ou 3 jours, de devenir fou d’elle et de préparer la prochaine fête au lit. Ou bien un outil pour arrêter de te masturber. Tu en profites pour faire l’aveu, pour dire que finalement tu en souffres comme d’une sorte de drogue, et que c’est un moyen efficace pour progresser. Ensuite, c’est une autre histoire, les périodes plus longues, le transfert de la clé vers elle, etc … Vaste sujet ! Mais aujourd’hui, je m’intéresse au tout début, comment faire entrer les outils de demain dans la vie quotidienne. Car il faut être très progressif. Si tu achètes une cage, si tu la mets direct (et je t’assure que sans période de réglage tu vas souffrir!), si tu lui donnes la clé en lui disant qu’elle doit te garder 2 semaines puis te menacer de plus, c’est mort ! Tu la fait rentrer dans un inconnu trop décalé et inquiétant pour elle. A moins qu’elle ne soit vraiment pas faite pour ça (sache le, ça peut arriver!), une entrée en matière diplomate, adroite, douce, dans le sens de l’offre et pas de la demande, va amener ta femme à prendre progressivement la main sur toi. Ensuite, c’est elle qui ira à son train, calmement ou en accélérant, avec ou sans lectures ou coach, et tu devras suivre… Ah oui j’oubliais : si la perspective de vivre à terme sous la domination QUOTIDIENNE de ta femme ne te convient pas, surtout, ne commence pas ! Les hommes fantasment et jouent. Les femmes construisent et organisent.
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La porte s’ouvre sur l’univers qui, depuis fort longtemps, a alimenté silencieusement et secrètement mes fantasmes les plus beaux .
En cet après-midi d’automne, sous vos regards protecteurs et bienveillants, je me faufile dans les entrailles d’un univers qui d’onirique s’ ancre dans le réel.
Délicieuse ….l’anxiété au paroxysme qui décuple le désir de s’offrir,
Anesthésiant…. l’abandon à la confiance,
Caressant,….le fouet sur mon corps,
Sublimant,… le bandeau m’isole et m’expose.
Suspendue comme le temps, un après-midi d’octobre…
Vos mains expertes, vos lèvres, vos murmures à mon oreille …. me font frissonner, trembler, ressentir la moindre parcelle de mon corps
Qu’elles furent douces vos mains claquant sur mes fesses, musical, le tourbillon du fouet et cinglante, piquante, la badine….
Détachée des préoccupations du monde extérieur, je me délecte de la saveur de l’instant. Ce que je sens, ce que je vois, ce que je ressens n’est que plaisir, la roue s’affole et m’affole, en apesanteur, je sens m’envahir la paix intérieure.
…..Parcourant mes jambes, je savoure la chaleur de l’eau de la fontaine qu’il m’est si précieux de sentir jaillir…..
Qu’il fut merveilleux cet après-midi d’octobre.
« Cris et Chuchotements », lieu d’esthétisme et d’inspiration, est de ces bulles confidentielles où le temps se fige et d’où l’on ressort grandi
Tel le théâtre classique, l’unité de temps, de lieu et d’action s’illustrent magnifiquement; intérêt dramatique, concision et scène se conjuguent au 21ème siècle aussi savamment qu’au 17ème.
Premiers pas d’un parcours initiatique sur la scène des saveurs du corps et l’âme…. 48 heures sont passées, mon corps, encore, vibre de 1000 sensations mêlées, d’une légèreté qui m’emporte, me porte et me procure un bien-être inavouable!
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Première visite à Cris et Chuchotements, un vendredi midi de septembre. Le dress code m’avait été imposé, précis et succinct : chaussures fines à talons, bas noirs, soutien-gorge en dentelle dévoilant et présentant mes tétons et mes seins, collier de soumise et bandeau noir sur les yeux.
J’avais préparé ma tenue avec attention, excitation et y avais ajouté, pour faire « plus habillé » une fine tresse noire en cuir à mettre autour de la taille. J’avais tenté de négocier de porter une culotte de dentelle, du moins au début le temps de me plonger dans l’atmosphère, mais j’avais été remise à ma place. Mon sexe devait être visible et disponible dès l’arrivée.
Sitôt la porte étroite franchie, mon mari D. me presse de me parer. Le lieu est sombre et exigu, nous nous glissons dans les toilettes. Je me dénude intégralement, enfile bas, chaussures et soutien-gorge. D. glisse le collier à mon cou, et y attache la laisse, puis noue le bandeau autour de ma tête. Je suis prête. D. me guide, me tenant en laisse vers l’escalier menant à une première salle en sous-sol. La jeune femme de la réception, plutôt amusée par la situation, se propose de m’aider à ne pas trébucher.
Je suis très tendue, mélange de peur et d’excitation ; les escaliers, les yeux bandés, l’odeur un peu âpre d’un sous-sol en pierres, la quasi nudité, ce qui m’attendait dans ce club inconnu… Ayant malgré tout envie de jouer et toute en confiance avec D., j’ai hâte de découvrir la suite des événements… Le temps s’arrête.
Arrivée sur la «terre ferme» de la salle en sous-sol, D. me conduit jusqu’à un canapé, sur lequel il me prie de m’asseoir, jambes écartées. Le tissus rugueux n’est pas très agréable au toucher. La douceur des baisers de mon mari, la chaleur de ses caresses sur mon corps et le vin blanc sur mes lèvres et mon palais me permettent de me détendre. Je ne sais pas combien d’hommes et de femmes étaient dans la pièce… Il me demande de me mettre à quatre pattes sur le canapé, la tête en contrebas pour marquer ma cambrure et faire saillir mes fesses. Il joue avec les lanières de son martinet en cuir, chatouillant ma peau jusqu’à me faire frissonner.
Je n’ai pourtant pas froid. Peu de temps après, je reconnais la voix de Mlle M., qui salue D. et le félicite, me semble-t-il, pour la soumission et la beauté de sa soumise, précisant qu’elle reviendra une fois parée. Je comprends à ce moment là que D. ne sera pas mon Maître aujourd’hui, ce serait Mlle M.. Aimant le contact des femmes, leur sensualité, la douceur de leurs lèvres, je m’en réjouis immédiatement. Une Domina, quelle belle première expérience! J’avais imaginé que Mr R. serait lui aussi présent.
Ne l’entendant pas, je suppose maintenant qu’il viendra dans un deuxième temps ou qu’il n’a pas pu se libérer. L’attente commence, me permettant de complètement déconnecter, de me concentrer et de m’imprégner du lieu, de ses bruits et de ses odeurs.
A son retour, Mlle M. caresse mon corps, me flatte, exprime ce que je ne vois pas et que je projette dans chacun de mes fantasmes, le spectacle que nous allons donner, et moi en particulier. Il me semble qu’elle me caresse avec un martinet différent de celui de D. , plus bruyant (et donc plus effrayant), aux lamelles plus larges, plus plates, plus froides qui me font penser à des ailes de chauve-souris.
Elle joue avec l’instrument avant de fouetter mes cuisses, mes fesses et mes reins, de façon crescendo. D. qui me donne ses doigts à mordiller et à sucer sent au fur et à mesure que les coups se font plus forts. Mes dents le mordillent puis le mordent franchement. Mlle M. me félicite et me récompense en m’embrassant avec gourmandise et douceur. Un encouragement pour la suite. Je suis invitée à me relever (ce que j’avais osé faire précédemment sans autorisation, ce que Mlle M. ne manqua pas de me rappeler) pour être accompagnée jusqu’à une sorte de podium sur lequel je suis montée. Mlle M. lève ma main droite pour l’accrocher à une menotte dans laquelle se trouve une poignée. Pareil pour la main gauche. Je me retrouve les mains liées, le corps exposé, chaque parcelle de peau offerte aux regards et aux coups de ma dominatrice. Elle me fait écarter les jambes pour mieux découvrir et exposer mon corps et mon sexe. Sentant ma tension et mon appréhension, M. me caresse avec un vibromasseur. Sensation immédiate de chaleur, d’excitation, d’envie d’aller plus loin en me cambrant et en exposant un peu plus mes fesses. Je reçois des coups de badine, sur mes cuisses, mes fesses, mon dos, sur mon ventre, sur mes seins que je sens durcir et gonfler immédiatement. Toute mon attention est focalisée sur ces quelques cm2 de peau, sentant la chaleur de mes tétons après chaque coup de bâton. J’entends Mlle M. reprendre le martinet, en jouer avant de m’appliquer des coups plus marqués que sur le canapé.
A la fois concentrée sur mon ressenti et en contrôle (crispation) de mon corps, j’attends anxieuse le crescendo des coups. Mlle M. me susurre à l’oreille qu’elle va passer la main à un expert, un Maître… Je comprends à ce moment là que Mr R. est présent. Depuis quand ? La présence et les mots de D. me portent. Je le sais fier de moi, excité par mon exhibition, sans limite cette fois-ci. Mr R. prend la main. Les coups de martinet pleuvent … Crispée, tendue, j’ai du mal à ressentir du plaisir. Pour autant, je suis très fière d’être là, de ne pas flancher et de respecter les règles du jeu. Je n’ai jamais été frappée de façon si violente. Et imaginer l’effet que je fais à D. et aux autres spectateurs (combien sont -ils ? des hommes ? des femmes ? que font-ils ? ) me permet de dépasser la douleur ressentie. Mr R. se rapproche de moi pour la première fois. Je suis immédiatement séduite par les traits de son parfum raffiné et puissant, mélange d’effluves rappelant la terre, le cuir et la forêt. Peut-être l’Habit Rouge de Guerlain ?
Ses mains chaudes caressent mon ventre, sa voix sensuelle se veut rassurante, le tutoiement créé une immédiate proximité. La « découverte » sensorielle de Mr R. me comble et me rassure. Ses conseils sont très précieux : "détends-toi", "lâche prise", une invitation à vivre le moment présent. On me pivote sur le podium (pour un jeu de lumière différent ? Une exposition de mon corps sous un autre angle ?), je relâche toute la pression que j’avais gardée au niveau des poignées auxquelles mes mains s’agrippaient et je laisse mon corps se détendre pour mieux profiter des coups de martinet. La morsure, large et à chaque fois amplifiée, la chaleur immédiatement dégagée par ma peau en réaction et le bien être que cela procure avant le renouvellement d’une morsure plus marquée.
Un homme en couple qui observe la scène commente l’appel à la fessée de mes fesses blanches. Je suis flattée… A la fin de chaque crescendo, les mots réconfortants de Mr R., la caresse de ses larges mains sur les parties de mon corps violentées et la douceur des gestes de Mlle M. concomitants aux coups m’amènent de l’excitation ; Mlle M. s’agenouille pour me lécher, Mlle M. m’embrasse, mon mari que je sens très proche caresse mes bras et m’encourage. Progressivement, je lâche prise dans se maelström d’impression sensorielles qui assaillent chaque infirme partie de mon corps, coups de martinet, fessées…
On me détache, j’ai la tête qui tourne. On me conduit vers un meuble sur lequel on m’attache, poignets, chevilles, ventre. J’ai l’impression d’être la femme de Vitruve! C’est une roue. Mon dos est en contact avec une partie froide, métallique qui me fait tressaillir. Assez rapidement, je pers le sens du haut et du bas en m’offrant aux regards, aux coups de martinet et aux fessées. Mr. R. alterne les coups avec des caresses qui réchauffent mes reins pour mieux recommencer.
La tête en bas, j’ai l’impression que les attaches sur mes chevilles vont glisser sans pouvoir me retenir. Je me plains. Le jeu s’arrête. On me libère. On me soutient et on me guide vers un meuble en cuir, me semble-t-il, sur lequel on m’allonge à plat ventre. Il y a un espace où placer mon visage pour une posture sans tension. Mes jambes sont joliment écartées, attachées par des cordes sur des sortes de jambières. Mlle M. m’embrasse voluptueusement,
Mr R. alterne les coups de martinet, les fessées et les paroles d’encouragement et de réassurance. Mes fesses se tendent, mon sexe s’ouvre encore un peu plus, se présente pour être mieux pénétré. Un godemiché y est enfoncé. C’est douloureux. Je crie. Immédiatement, l’objet est retiré et je sens très rapidement ensuite la chaleur d’une tige que je connais bien, celle de mon mari ce qui m'excite terriblement. Mr. R. porte des belles fessées sur le haut de mes cuisses qui en demandent encore pendant que mon mari porte ses assauts vaillants et rythmés. Je deviens chienne à l’envie, lâchant prise et n’écoutant que mon plaisir renforcé par l’exhibition que j’offre aux spectateurs dont j’entends la respiration haletante. Mr R. m’ôte mon bandeau. Le jeu, pour cette fois-ci est terminé. Nous retournons, Mlle M., Mr R, D. et moi sur le canapé où j'avais été présentée à Mlle M. au début de la séance. Je fais connaissance de Mr R. et de Mlle M. autour d'une planche de charcuterie et de fromage, accompagnée de vin rouge. Je suis encore en lévitation. Il me faudra très longtemps pour revenir vraiment sur terre en ce vendredi après-midi spécial.
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La virginité est un mythe aussi dégueulasse que celui qui lorgne dessus.
Aussi dégueulasse que la façon dont je considère mon propre sexe depuis que j'ai compris qu'il fallait le cacher. Et le toucher sans en parler, coupable et mortifiée, allant jusqu'à craindre que les fantômes de mes ancêtres ne m'épient.
Depuis ce moment où j'ai appris à avoir honte de mes désirs pour ne pas être traitée de putain.
La virginité n'est qu'un bâton dans les roues pour celle qui se la trimbale, et qui doit la préserver, aussi précieuse qu'encombrante, jusqu'à ce qu'un heureux élu s'en empare, investi d'une mission initiatrice dont il s'honore de suffisance. Faut-il rappeler qu'il n'y a qu'un homme pour nous la ravir, cela semble aller de soi dans cette ambiance hétéro écrasante.
La virginité est un concept qui existe pour que d'entrée de jeu, nous en soyons dépossédées, contraintes de leur céder cette primordiale “valeur ajoutée“ par principe éphémère, par rebond sacrificiel, et que nous puissions dire adieu à notre belle innocence, celle qu'il nous faudra ensuite feindre ou piétiner, le choix est rude.
Cela signifie pour moi que cette fameuse “première fois“, nous ne donnons rien à ce premier venu, car ce qu'il prend il l'avait déjà conquis, rien qu'en nous laissant croire que nous perdrons quelque chose en ouvrant notre corps.
Nous ne sommes pas vierges de toutes ces histoires qui se disent à demi-mots, se lisent entre les lignes, de celles qui retentissent à grand coups de silence dans nos charmantes familles, où les sexes se murent-murs, tant qu'ils ont des oreilles,
pas vierges de ces histoires qui se rejouent inlassables et si bien dissimulées au grand jour de leur quotidienne banalité.
Pas vierges de tout ce que les contes radotent, de ces histoires de princes, qui d'un baiser n'en finissent pas de nous réveiller de nos sommeils chroniques, pour nous faire beaucoup d'enfants à la fin.
Nous ne sommes pas vierges de ces jugements qui nous façonnent dès le berceau, des moqueries qui bientôt claquent comme des gifles, pas vierges non plus des compliments qui nous ligotent au pied de la lettre, qui nous cintrent et nous corsètent, étriquant nos corps comme sont étriqués les regards qu'il nous faut séduire pour exister.
Pas vierges non plus de toutes ces avances que l'on accepte à reculons, mais quand même qu'on accepte souvent, prêtes à tout pour croire se débarrasser enfin de ce fardeau initial, pour s'immoler à cœur perdu dans le rôle univoque qu'on a prévu pour nous, dont l'interprétation qui nous est laissée se décline entre maternage à la chaîne et prostitution conjugale.
Loin d'être vierges, d'avoir déjà tant vu nos aînées contraintes de s'y appliquer avec la même dévotion.
Nous ne sommes pas vierges des sacrifices de nos mères, de leurs vies passées à s'effacer, à l'ombre de leur si douce domesticité, pas vierges de leurs colères qui ne parvenaient qu'à fondre en larmes, de leurs silences, garants serviles de leur vaines crédulités à devoir astiquer encore le mythe poussiéreux du grand amour.
Nous ne sommes pas vierges non plus de l'autorité que nos pères ont déjà ancrée en nous, aussi “naturellement“ dit-on que nous nous soumettrons, souples et serviables, souriantes à toute épreuve. À celle de nos instituteurs, professeurs, prêtres des temps modernes, faiseurs des modes et mœurs en vogue, face à cette myriade d'esthéticiens et stylistes dévoués à corriger éternellement les écarts de nos corps plastiques, face à ses projections publicitaires missionnées d'en garantir le faire-valoir marchand. Depuis quel âge voyons-nous la marionnette de la top modèle s'exhiber glorieuse sur le miroir grossissant de nos points noirs sur la gueule et de nos kilos en trop ? Depuis quel âge avons-nous si bien compris que nos corps devaient être livrés tout crus aux prédicateurs de la bonne santé physique et mentale ?
Nous sommes bien loin d'être vierges de ce ridicule qui s'empare de nous face à ceux qui se prénomment médecins ou gynécologues, nous nous sentons souillées rien qu'à voir se pavaner la blancheur de leur blouse sur les balbutiements de nos ignorances, et avant même de nous déshabiller nous sommes déjà nues et grelottantes de honte, déjà vulnérables malsaines ou immorales. Déjà sous l'emprise d'un rapport où sans conteste ce sera toujours ce corps médical qui fera autorité sur le nôtre, par-delà les connaissances franchement nauséabondes qu'il distille sur cet objet fragmenté disséqué, recousu, maintenu en état de marche forcée, ainsi nommé femme.
Nous ne sommes pas vierges des colonisations millénaires qui se jouent encore dans notre ventre, ce ventre au terreau fertile pour le meilleur et pour le pire, ce joyau de leurs plus tendres conquêtes, où se sème la relève docile de leur chairs-à-canon et chères-à-tout-faire, ce ventre qui s’investit à la mesure d'ambitions démographiques, à la hauteur des déploiements industrieux et des pillages qui s'y justifient.
Vraiment pas vierges de toutes ces dépossessions qui se racontent dans l'histoire souterraine de ce ventre, cette matière première indispensable pour que se réalise une hégémonie purement fantasmée, au sein de laquelle nous ne trouvons notre place qu'à l'état de victime.
Vous conviendrez que mon regard ne fait pas dans la dentelle, et que ma plume acerbe taille dans le vif de ce texte turbulent, en fait, il se trouve que j'en ai marre de prendre des pincettes pour m'emparer de ce qui depuis si longtemps nous maintient la tête dans l'étau de notre propre sexe.
J'en ai marre d'être conciliante et mesurée, marre de faire preuve de patience, d'être cet exemple de délicatesse et de parcimonie, marre de croire autant que je propage des mythologies qui ne servent que ceux qui en tirent un privilège.
Marre d'être là où on m'attend, marre de retourner contre moi-même la violence qui m'est faite, et de me flageller de garder si bien le silence, tant on m'a répété que ce serait bien pire si j'ouvrais ma gueule.
Alors que c'est bon de voir une plainte déborder en colère.
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Il était tard ce soir du 10 mai et sur le parking où nous nous quittâmes, déjà pointé comme une envie de se revoir..
Pas de suite ...non... la dictature des agendas n'en laissaient assurément pas le moindre espoir.
Heureuse et reconnaissante de pouvoir vivre ces instants si particuliers, je vous laissais un texto quelques jours plus tard afin de vous convier à un diner après la mi juin.
En attendant la vie avait repris son quotidien.
Le souvenir sensuel de nos derniers jeux m'accompagnait parfois lorsque je m’évadais en me caressant.Me revenait également en mémoire votre dernière proposition : celle de vous en maitre de cérémonie veillant sur votre soumise alors que je me ferais saillir par différents mâles. Je dois bien vous avouer que celle ci a le don de me faire encore un peu plus fantasmer. Evidemment comme toute chose nouvelle j'appréhende ce moment où vous me proposerez cette expérience. En attendant dans ma fantasmagorie cela tend à rendre la chose plus excitante encore.
En attendant les jours se succédaient presque égaux à eux mêmes.
Et puis un jour de semaine, un mardi, contre toute attente vers 16h un texto :
- « Voilà une proposition qui devrait vous plaire : Rdv ce soir vers 22h30 / 23 h devant la mairie du 17ème, lavement fait, collier et escarpins. J'attends votre réponse... »
puis :
- « Vous allez avoir du mal à vous concentrer pour cette fin de journée »
A la lecture de ce premier sms j'avoue n'avoir pas bien compris et il me fallut plusieurs lectures, être vraiment sûre de bien lire et de comprendre la signification de ce message avant de réaliser et de pouvoir vous répondre.
Comme par un fait exprès un cours ce soir là au conservatoire était annulé, et un ami qui revenait de province avait émis l'hypothèse de nous retrouver autour d’une table d'un restaurant.
Je déclinais son invitation et décidais de vous rejoindre, mon envie de vous fut plus pressante :
- « Bonjour cher maitre Gold, je serais au rendez vous ce soir »
et de rajouter :
- « En effet, votre proposition est tout à fait indécente et toute aussi excitante... à ce soir donc »
La surprise de votre proposition eut un effet immédiat et conformément à ce que vous prédisiez dans votre deuxième texto la fin de l'après midi fut plus laborieuse et cela se concrétisa par une moiteur qui déjà avait pris possession de mon intimité.
Vous étiez alors ravi de me savoir doucement excitée.
La douche prise, le lavement fait, le collier et les escarpins rangés au fond du sac, je programmais le GPS et pris la route. La circulation ne fut pas trop dense ce soir là et j' arrivais en avance au rendez vous.
Alors que je vous attendais un homme d'une trentaine d'années m'interpellais tandis qu'il me croisait :
- « Vous êtes très belle mademoiselle... »
Plutôt flatteur pour une femme de 50 ans et de rajouter sitôt que je l’eus remercié pour son compliment :
- « je peux vous parler ? » là je dû l'éconduire poliment.
Vous arriviez peu de temps après ..et je fus heureuse de vous voir...
Évidemment le lieu je le connaissais... mais c'est toujours un réel plaisir de vous sentir près de moi...j'aime votre proximité.. votre façon d'être à moi pour ces instants là...
Point de bandeau cette fois là. Il m'a été permis de cheminer là où vous portiez mes pas pour mon initiation...je devais donc découvrir certaines salles...
Plus que la surprise de cette soirée ce que j’allais alors vivre aller me marquer.
Tout commença alors que nous étions en train de nous déshabiller. Je n'avais pas encore complètement revêtue ma chère tenue de soumise, c'est-à-dire... nue ! quand la sonnerie de la porte d’entrée du club retentit.
Nous étions jusqu'alors seuls dans ce club et un homme venait de nous y rejoindre.
Des salutations de courtoisie passées, nous nous dirigions vers nos premiers jeux... toujours la croix de St André, comme un rituel, mais cette fois vous m'attachiez les chevilles. J'étais impatiente de sentir une nouvelle fois vos caresses... vos mains reprenant possession de mes tétons déjà tendus par ce plaisir à venir...et ce moment si particulier où votre soumise Alphée renait et vous abandonne son corps ... ma récompense à cette attente et une amorce pour les jouissances à venir...
Vous m'aviez prévenu et vous aviez raison .. sans le bandeau les sensations sont différentes. Je fermais les yeux et tentais de lâcher prise, d'oublier le monde du dehors. Installée sur cette croix les yeux fermés,tandis que vos doigts caressaient mon clitoris, je percevais le grincement des pas de cet autre homme sur le parquet il nous avait rejoint et il se voulait discret. Sans doute vous regardait t'il, il me semblait qu'il allait et venait.
Premiers émois, premiers plaisirs timide...et mes pieds entravés commençaient à fatiguer.
Deuxième mobilier, une sorte de cheval d'arçon sur lequel vous m'installiez. Une jambe de chaque coté de ses flancs et une ceinture qui me plaque sur son dos. Les mains quand à elles ont gardé toute leur liberté et par souci de confort personnel je décidais de les croiser sous ma tête. Les yeux toujours clos, je tentais de faire abstraction de cet autre que je savais là .... je voulais profiter un maximum de cet instant précieux avec vous, lâcher prise et jouir pour vous, pour nous.
La croupe bien offerte et lubrifiée vous me doigtiez largement, la chatte...le cul ! Oh oui je devais assurément mouiller ...Quelques fessées en prémisse histoire de me mettre en appétit puis bientôt les lanières d'un martinet qui rebondissaient sur mes reins.
D’abord doux puis allant crescendo au fur et à mesure que vous changiez d'instrument, les morsures devenaient plus forte presque à la manière d'une lanière d'un fouet. La douleur est l'amie du plaisir je le sais. Il me faut transcender cette douleur apprendre à la transformer en un plaisir et vous vous en assuriez..en ce domaine le chemin est à peine parcouru.
C'est alors, que surprise par une douleur plus vive, je portais mes mains sur mon dos. Vous me demandiez de les retirer... je les ôtais timidement et c'est alors que cet autre homme se joignit à nous. Il s'approcha de moi et d'un geste doux et assuré me retint mes mains tandis que le martinet avait repris le chemin de mes fesses. A cet instant précis j'eus la sensation que nous étions uni par un seul et unique but...le plaisir...le mien mais aussi le votre et le sien. Il les retira, mais un instant plus tard il recommença, toujours avec cette même bienveillance et cette même douceur.
Afin de le faire participer encore un peu plus à nos jeux, et à votre demande j'imagine, ses mains vinrent claquer, sur mes fesses puis les caresser pour de nouveau les claquer. Quelques instant plus tard il s'emparait de votre martinet et se mit à en jouer habilement. A des morsures plus vive se succédaient des lanières caressantes.
Dans l’entre fait vous aviez pris sa place et c'était maintenant vos mains que je serrais. Il semblait avoir lui aussi une certaine expérience en ce domaine.
Un jeu à 4 mains inattendu unique et précieux, un instant vraiment hors du temps, où sans nous connaître nous étions habité par le plaisir et la bienveillance .. merci maitre de m'avoir permis de connaître un tel moment.
Cet homme devait alors nous laissait mais nous devions le retrouver un peu plus tard dans la soirée.
Nous reprenions nos jeux et insatisfait de n'avoir pu obtenir une jouissance aussi forte que vous l'auriez voulu, vous m’installiez sur un lit les jambes bien écartées afin de pouvoir mieux profiter de ma chatte... vos caresses furent alors un vrai régal. J'ai toujours ce regret de ne pouvoir ou de ne pas encore savoir me lâcher si facilement malgré vos doigts ou votre langue si experte. Je m'en excuse cher maitre.
Un escalier plus bas nous nous retrouvions dans ce lounge si harmonieusement décoré... de belles statues... un canapé et des fauteuils dans le plus pur style BDSM. Le souvenir de notre dernière soirée passée en ce lieu me revint en mémoire.. notamment le souvenir de cet exécrable maitre qui tentait un exercice de bondage avec sa soumise pour qui le respect ne semblait pas transpirer.
Je vous suivais alors....vous teniez la laisse de votre soumise Alphée.
Nous retrouvions cet autre homme adossé au comptoir et devant le miroir où vous m’aviez installé il nous rejoignait. Vous vous teniez derrière moi tandis qu'il se tint debout devant moi .
Il se saisit de bâtons et comme pour une tenaille il enserra mes seins.. je voyais la peau de mes seins rougir. Je résistais un petit moment surprise par son initiative mais la douleur se fit plus forte et il déposa ses instruments... première expérience de bondage... peut être... je ne sais pas vraiment.
Cet exercice passé vous m'emmeniez alors vers la pièce du fond, celle où je me souvenais avoir pour la première fois goutée à une femme. Cette soumise si douce de ce maitre si minable .
Je pris place sur ce sling, les jambes et les mains fixées sur ces chaines, je fus une nouvelle fois exposée, ouverte, offerte au regard et plus encore... ma condition de soumise était de nouveau clairement énoncée et j'adore cela.
Une fois de plus il nous avait rejoint et étions donc trois et dans cette pièce étroite..
J'étais maintenant beaucoup moins intimidé par sa présence rassurée indubitablement par ses bonnes intentions. Tandis qu'il jouait avec mes tétons, les tirant, les pinçant, vous vous étiez installé entre mes jambes écartées et aviez commencé à me lécher le clitoris..je ressentais alors une explosion de sensations..
Cet autre homme nous laissa alors définitivement et nous devions finir cette magnifique soirée à deux.
J'affectionne tout particulièrement votre langue et vos doigts experts. Maintenant complètement à vous,vous m'emmeniez vers des sommets de jouissance que je devais alors dépasser à plusieurs reprises.
Cette soirée aussi inattendue fut un réel bonheur et plus encore.
Repue par toutes ces émotions je quittais ce sling et tout doucement nous retrouvions ce lounge où nous étions maintenant complément seul.
Toujours ce moment à deux si important et bien installé sur un canapé confortable nous discutions...une sorte de transition entre ce que nous venions de vivre et un retour à la réalité de la vie du dehors.
La soirée s'achevait et il nous fallait rentrer..
Merci maitre Gold pour cette soirée magnifique, surprenante.
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prenant des poses obscènes et dégradantes pour un homme,tripotant mes parties génitales pour me rendre compte de leur nouvelle état.
-” Tu es bien excité dit moi belle bite. Allez met toi à genoux jambes ouvertes devant moi et branle toi. Je veux te voir jouir..”
Je sors un peu de mon état et suis un peu gêné à cette idée, mais la je me rend conte que sophie ah une main dans son maillot de bain et se caresse aussi.
Je me laisse aller en arrière m'apuyant sur une main offrand ainsi mon sex tendu dans la direction de sofie. De l'autre main, je saisi mon membre et commence à me masturber.
-” Allez belle bite regarde moi dans les yeux quand tu fais ça.” me dit 'elle. Me voilà en train de me masturber devant sofie, nu, à genou au pied de cette jeune fille autoritaire et magnifique...
Quand je la regarde sur son translate une main dans son bas de maillot à me contempler me rabaisser devant elle, quand mes yeux croisent les siens, je n'aie plus qu'une envie contenter le moindre de ses désirs.
“C'est bien belle bite demande moi l'autorisation pour jouir.”
Quand je sent le plaisir monter en moi je lui dit:” sophie je vais venir est que je peut jouir!”
-“oui belle bite” me dit 'elle, un sourire au lèvre.” Jouis ma salope!”
Je ne tien plus je joui et perd toutes notions de réalités et d'espace pendant un court instant.
Je reviens à moi, au moment ou sofie , toujours installée sur son transate m'asperge d'eau .
-”'T’endors pas belle bite. Tu dois me servir maintenant.”
Un peu confus je me ressaisi et déclare - oui sofie.
”aujourd'hui c'est Maîtresse sophie me lance t elle.”
je me corrige - “Oui maitresse Sophie.”
Le reste de la matinée nous voit , elle toujours dans son transate, moi la servant en esclave nu comme un verre. temps tôt lui amenant un verre d'eau, temps tôt lui servant de repose pied. Elle me gratifiant par moment d'une vulgarité,par d'autre instant d'une bonne claque sur les fesses, le tout dans la complicité et les rires...
Vient ensuite l'heure du repa,elle m'habille d'un tablier blanc de cuisine et me demande d'aller lui faire à manger.
je commence à lui cuisiner des spaghettis bolognaise, son repas préféré. Pendant ce temps là, elle s'installe sur la table de jardin et commence à faire ses contes.
Je peux la voir depuis la fenêtre de la cuisine, ne prêtant aucune attention à moi. Cela rajoute à mon humiliation d'être là, à cuisiner pour elle, excité par la situation tandis qu'elle vaque à ses occupations sans tenir compte de moi.
Quand le repas est prêt je lui signale.
Elle me dit depuis le jardin.
-”Enlève ton tablier et sert moi à manger.
je m'exécute. Me revoilà nu comme un verre mettant la table.Une foi qu'elle a fini ses contes je lui sert son repas et un verre de vin, attendant nu à côté d'elle la bouteille à la main et la queue de nouveau raide...
” Ca à l'aire bon belle bite.” Déclare t elle.
Elle porte la fourchette à sa bouche en me regardant dans les yeux.
Je peux voir de la satisfaction sur son visage.- ” C'est délicieux ma pute, bravo.”
Elle porte ensuite le verre de vin à ses lèvres mais dès qu'elle y goûte je comprend que quelques choses ne va pas...
” c'est le vin d'hier ça esclave. Non? ”
” Oui maîtresse ”
“Tu l'as gouté avant de me l'amener? “
Je perçois mon erreur
“ non sofie “
“ Il est éventé.” dit elle .
Elle pose le verre sur la table,claque des doigts en montrant la cuisine et me dit d'aller chercher un autr verre, et une autre bouteille de vin.
“Oui maîtresse.” Dis je, en courant lui chercher.
Je reviens bien vite lui sert un verre et me prosterne à ses pieds, lui demandant pardon.
Elle goûte le nouveau verre et semble satisfaite. Ensuite sofie d'une main me caresse les cheveux, d'une voix ferme et douce à la fois.
- “ allez viens t'asseoir on va manger maintenant”.
Nous commençons à manger tout les deux, je me détend un peu. On rigole, discute de tout et de ce que l'on est en train de faire.
“ Tu es vraiment givré! ” me dit t'elle en souriant.
“Tu te serrai vu courir cul tout nu me chercher une autre bouteille de vin.”
Tu étais ridicule.
Un peu honteux je rougi.
-” Oui je sais, c'est un peu bizarre. Je dois être pervers d'aimer cela.”
-” Ne t'inquiète pas. C'est bizarre mais ce n'est pas grave.Puis j'aime bien avoir mon petit esclave à la maison.Puis pour tout te dire, j'aime bien qu'on m'obéisse et soumettre un hommes et 'l'humilier Ca commence à me plaire.J'y prend goût. ”
Sur ces dernières paroles sont sourires s'élargit.
Le repas touche à sa fin quand sophie me dit :
- “ bon maintenant belle bite tu vas débarrasser et faire la vaisselle, mais avant il faut te punir pour ce mauvais vin servi lève toi! “
Je m'exécute, le coeur battant à la chamade de peur et d'excitation. Je me demande ce qu'elle va bien pouvoir inventer. Je sais qu'elle est pleine d'imagination...
Elle recule un peu la chaise sur laquelle elle est installée. Toujours assise elle me regarde dans les yeux et en claquant des doigts me montre ses genoux.
Je comprend directement ce qu'elle veut et ne me fait pas prier...
Silencieusement je m'installe sur le ventre en travers de ses jambes, mon nombril sur ses cuisses.
Elle me demande de passer les mains dans le dos. Elles me saisis les poignets et les emprisonnes. Le contactes de nos peaux qui se touchent et la situation commence à me faire bander.
Sophie doit sentir ma queue grossir contre sa cuisse.
Elle pose alors son autre main sur mes fesses et les caresse doucement en me susurrant.
“Ca t'excite belle bite hein? c'est ton grand fantasme de recevoir la fessée? “
“oui Maîtresse sophie ca m'excite beaucoup.”
Dit je d'une petite voix un peu honteuse.
“Allez belle bite, écarte un peu tes jambes.”
En silence je le fais. Je suis sur la pointe des pieds les fesse tendues vers le haut.
Elle en profite pour passer sa main entre mes cuisses à fin de me caresser doucement les testicules et la verge.
Tu sais belle bite, j'ai lu qu'il y a deux type de fessée, la petite fessée gentille pour faire plaisir... et celle pour punir.
Tout le long de son discours elle me mettait des petites fessées de plus en plus fort .
Je sentais mes fesses devenir chaude et picoter cela m'excitait doucement, mais sur le dernier mot la claque fut beaucoup plus forte m'arrachant un cri de surprise et de douleur.
Ensuite les coups se sont mit à pleuvoir sur mes fesses de plus en plus fort et douloureux, devenant rapide pour finir en rafale.
Mes fesses me brûle me font mal.Je la supplie d'arrêter. -”pitié sophie j'ai mal,arrête”.
Mais rien y fait.
-”J'arrêterai quand j’en aurai envie! ”
Me crie t elle en repartant de plus belle.
Je suis vaincu je couine à chaque coup je supplie, j'implore. Elle finit par arréter me repoussant en bas de ses genoux.
Je tombe à ses pieds vaincus et épuisé.
Elle se lève me temps un pied et me dit: - “ allez face contre terre, implore mon pardon. “
Je pose ma tête sur son pied et lui gémit pardon sophie,pitié je t'implore. J'implore ton pardon.
“A genoux les mains sur la tête. “ Me dit 'elle.
Je m'exécute,les fesses brulantes. Je la voit aller chercher mon téléphone portable sur la table.
Elle comprend que je suis inquiet.
“Ne t'en fait pas belle bite. je vais juste te faire une vidéo souvenir… “
Elle passe passe derrière moi. Je comprend qu'elle a dut commencer la vidéo...
j'entend ses commentaires. -” Voilà belle bite, et oui c'est ton nouveau nom . Voila je te fait une petite vidéo souvenir pour que tu puisses te branler quand je serais pas là pour t'humilier.. regarde l'état de tes fesses.Tu as le cul tout rouge.”
Elle passe ensuite devant moi le téléphone à la main, braque la caméra sur moi, à genoux les mains derrière la tête
”Alors belle bite,regarde la caméra et dit combien tu es content d'avoir reçu une fessée.”
Je lève la tête toujours dans la même position. Je vois son visage radieu et moqueur regarder le mien au travers de l'écran du téléphone.
”Merci sophie de m'avoir donné la fessée. ”
Dis je un peu honteux.
“Mais de rien ma petite pute. hein oui que tu es ma pute? “
“Oui maîtresse sophie. Je suis votre pute , votre salope male, votre esclave et votre chien. “
Elle se met à rire et me dit : - “ C'est bien ma salope, allez ouvre ta bouche que je la fourre.”
Je m'exécute et aussitôt elle m'enfonce plusieur doigts dans la bouche, et s’amuse à faire des va et vient dedans. Elle rigole toujours et me dit que bientôt c'est son gode ceinture que je vais sucer.Le vas et vient de ses doigts fini par me faire beaucoup saliver et baver.
Elle décide alors d'enlever ses doigts de ma bouche, de me mettre deux gifle et de s'essuyer la mains sur mon visage - “Que voilà une belle vidéo souvenir....” En coupant le téléphone elle me dit de mettre ma tête en arrière et de garder ma bouche ouverte.
Ensuite elle pose le portable sur la table et prend le verre rempli de mauvais vin.
Elle me dit de fermer les yeux et je sent le vin couler dans ma bouche et sur mon visage.
Il ruisselle sur mon corp .
“Allez avale ce mauvais vin que tu voulais donner à ta reine, voilà c'est bien salope.
Maintenant tu va rester un peu nu comme cela pour méditer sur ton erreur.”
Et c'est ainsi que je suis resté complètement nu à genou, les mains derrière la tête, du vin collant sur mon corps. Exposé pendant un temps indéterminé sur le sol de la terrasse.
Pendant ce moment j'ai eu le temps de penser à la situation. Au fait que j'étais en train de vivre mon fantasme après tout ce temps.
Au fait que; oh mon dieu. J'avais montré cette face cachée de ma personnalité à une amie proche. Que je n'étais plus en train de fantasmer derrière mon écran, à parler à des inconnus, mais que maintenant quelqu'un connaissait vraiment cette facette de ma personnalité.
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La douleur est un thème qui me tient à coeur .
La douleur et le marquage au fer rouge.
Je suis une personne travaillant dans le milieu médical. Je suis également une Dominatrice d'où le paradoxe entre l'idée de calmer la douleur professionnellement et de l'infliger pour le plaisir.
(le mien et celui de la personne que je domine).
Dans tous les cas, je ressent un immense plaisir.
Comme soignante, j'éprouve une grande satisfaction de voir les patients qui me sont confiés, éprouver du soulagement à la suite des soins que je leur prodigue. Il en est de même quand je domine mon soumis, quand je lui administre « les douleurs qu'il aime ».
Douleur : sensation pénible, désagréable ressentie dans une partie du corps : sens premier.
Pour moi soignante , une seule et unique définition : Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage.
J'exerce ainsi ma profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Je respecte la dignité et l'intimité du patient et de sa famille. Ce qui implique que je dois reconnaître la personne et sa souffrance dans le respect de la vie.
Il y a aussi bien d'autres définitions de la douleur , moi j'en rajouterai une : sensation agréable et transcendante ressentie par certains êtres humains dans différentes parties du corps. Cette sensibilité que l'on ressent permet d'éprouver du plaisir. C'est la douleur en tant qu'objet de plaisir.
Celui ou celle qui subit la douleur a besoin de l'exprimer par des cris, des pleurs, des gémissements ou mêmes des rires. Cela constitue une décharge émotionnelle qui soulage le corps humain. C'est une nécessité d'exprimer l'émotion créée par la douleur . Le fait de pleurer crier ou autre , calme et apaise. Cela permet l'intégration de la douleur par le corps et la rend supportable .
Dans le cas des masochistes comme le sont la plupart des soumis, y compris le mien , la douleur est souhaitée admise, intégrée à leur mental, recherchée. Elle leur est indispensable. ATTENTION dans la limite de leur douleur et de leur préférence en cette matière. Mais toutes les Dominatrices de qualité savent cela. Cependant, nous les Dominantes savons toutes que les limites de nos soumis sont faites pour être dépassées; et nous les dépassons allègrement avec le consentement de nos soumis.
Il suffit pour obtenir ce consentement de leur laisser le choix « FRANCHIR CETTE FRONTIERE OU PAS ? ». Dans la majorité des cas , ce consentement nous est acquis, sinon au moment même ,du moins quelques temps plus tard. Car les soumis ont à coeur d'offrir ce « DON DE SOI » à leur Dominatrice . Ils ne subissent pas uniquement de manière égoïste.
Le Marquage au fer rouge de mon soumis berny nous a demandé des mois de préparation psychologique. A l'origine , je voulais qu'il porte un tatouage mais cela ne nous convenait pas vraiment .
Berny souhaitait quelque chose de plus définitif . Il pensait déjà au fer rouge tout en le redoutant. L'idée m'a séduite et franchement , MESDAMES, quel cadeau de la part de l'homme qui vous aime . J'ai rapidement accepté. Il a fallut faire fabriquer le fer et organiser la cérémonie. Cela a demandé du temps et de la persévérance. Le jour du marquage arriva , néanmoins lors de cette fête, berny a bougé au moment du contact du fer et gémit. Je n'avais pas appuyé ni gardé le contact avec la chair de berny suffisamment longtemps. Ma marque s'est estompé en quelques mois.
Lors de la cérémonie du renouvellement de son serment d'allégeance, le 12 JUIN 2010, chez Maître FARELL, je ne voulais pas qu'il bouge, ni qu'il crie ou gémisse. Je voulais qu'il soit fort , de cette force intérieure que les hommes savent éprouver et offrir quand ils sont amoureux.
Je voulais que cette douleur que je lui infligeais soit sienne, soit nôtre, qu'elle soit son amie , de par l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. Je voulais que MA marque soit indélébile. J'ai donc appuyé et prolongé le contact du fer rouge sur la peau de berny.
Il a fallut 4 semaines de soins avant de laisser la brûlure à l'air libre. A chaque changement de pansement , berny me demandait de lui appliquer de l'alcool. (son côté maso) .Sa manière à lui de prolonger cet instant.
Durant le jours qui ont suivi, nous avons beaucoup parlé. Berny a analysé ce qui l'avait fait, pour me donner satisfaction .
Il a fait appel à sa force mentale , d'auto persuasion, d'auto hypnose.
Il s'est aidé de son stress qui a accéléré les battements cardiaques et de sa respiration, en profitant pour forcer le rythme de celle ci. Chacun sait que la respiration joue un rôle primordial dans le contrôle des émotions et des réactions physiques.
La présence du public, était influant aussi. Il ne voulait pas faillir .
Je terminerai en remerciant mon soumis pour l'offrande de son corps et de son âme.
White Lady
.
Je viens apporter mon témoignage sur le marquage au fer qui ne vaut que par ma vérité et ma réalité . En aucun cas je ne prétends que cela est LA vérité universelle . Ce n'est qu'une histoire vécue entre Maîtresse Gabrielle et moi . Mais quelle HISTOIRE . . . Il est certain que chaque couple D/s vivra cette aventure différemment .
Tout d'abord nous sommes , Maîtresse et moi des êtres humains , ce qui régit notre union (libre en l'occurrence pour l'instant) c'est l'amour . Ensuite nous sommes Dominatrice et soumis . Nous vivons comme tous les couples amoureux , des moments extraordinaires , d'autres qui le sont moins .Comme tout le monde .
Quand je dis (union libre ) Ce n'est pas exact , je me sens lié à Maîtresse , par l'amour mais aussi par quelque chose de plus , qui n'appartient qu'à nous autres , les gens du BDSM . Quelque chose que les profanes ne comprennent pas .
Les Dominatrices exigent plus de l'homme qu'ELLES aiment , les soumis donnent plus à CELLE qu'ils aiment .
Cocteau disait "" Il n'y a pas d'amour ,il n'y a que des preuves d'amour """ . Je ne suis pas d'accord avec ça : il y a les deux .
Quand on aime quelqu'un on veut le lui prouver .
C'est ce que j'ai voulu faire en même temps que faire mentir la désillusion contenue dans cette citation .
Un jour Lady m'a posé la question : < Que serais tu prêt à faire pour me prouver ta soumission > Je n'ai pas répondu , je ne savais pas . Nous étions au début de notre relation . ELLE m'a laissé du temps pour Lui apporter ma réponse .
ELLE souhaitait me faire tatouer , cela ne nous semblait pas assez fort .
Bientôt , l'idée du marquage au fer s'imposa dans mon esprit . En effet , quelle preuve d'amour est plus forte ? plus symbolique ? plus significative ?
Quand j'ai proposé cela à Maîtresse , ELLE fut horrifiée , puis séduite . Mais cela ne s'est pas fait en un jour . Il a fallut des mois de préparation psychologique .Moi aussi j'étais horrifié par le marquage au fer . La première fois où j'ai vu cette pratique remonte à mon enfance . C'était dans une bande dessinée "" Barbe rousse "" ( souvenez vous Pilote , Astérix ,) Eric son fils était marqué au fer avant de partir aux galères . Puis Jean Gabin alias Jean Valjean dans ""Les Misérables"" qui se brule lui même . Il y eut d'autres scènes de films ou de passages de livres qui m'ont marqué .J'étais fasciné .
Voilà l'origine de ma proposition à ma Maîtresse . Le cheminement mental a été long pour y arriver . Ma motivation première était "" le don de soi "" à une Personne bien précise . S'est ajouté à cela d'autres sentiments et évènements : amour , envie de vivre ce que je suis , séparation , ne plus perdre de temps , être vrai , accorder mes prétentions avec mes actes , aller au bout de mes choix . . .
La douleur n'a pas été si terrible que ce que l'on peut penser . Entre le moment où Ma Lady avait décidé de me marquer et le jour de la cérémonie , il s'est écoulé environ une année . Nous avons beaucoup parlé de cet acte . J'étais donc particulièrement bien préparé psychologiquement . Cela n'empêche pas ,cependant , l'appréhension , notamment durant les dernières heures avant l'instant crucial . J'ai été marqué deux fois , la première fois j'avais bougé , en raison de la peur , du stress , du manque d'assurance de Maîtresse peut être ( ça ne doit pas être évident de tenir le fer rouge et de l'appliquer sur un être vivant ).
La deuxième fois ,chez Maître Farrell nous étions mieux préparés . Maîtresse m'avait demandé de ne pas bouger ni crier ni gémir . Inutile de dire que j'ai dû faire appel à toute ma volonté pour lui donner satisfaction . Grâce à la volonté et à la détermination on peut TOUT .
La douleur que l'on ressent alors n'est pas la même que celle ressenti lors d'une brûlure involontaire . Et je sais de quoi il est question : je me suis brûlé très souvent au cours de ma carrière professionnelle ( chef de cuisine )
Là , elle est admise , souhaitée , offerte !!! La différence est fondamentale .
Pour moi, la douleur :
"La douleur est pour moi, un moteur. J'en recherche certaines comme j'en redoute d'autres. celles ressenties en périodes BDSM sont évidemment mes préférées. Cependant toutes les parties de mon corps ne réagissent pas de la même manière face à la douleur qu'on leur inflige. Mon sexe et mes côtés supportent difficilement les coups cinglants, alors que les pincements et broyages leurs conviennent parfaitement.
Je pense que chaque être humain est différent face à la douleur ainsi que le seuil de douleur est différent pour chacun. certains ont une résistance physique considérable alors que d'autres sont très douillets. Entre ces deux extrêmes , il y a certainement toute une échelle de valeur.
Les masochistes ont des préférences dans les pratiques SM dont ils ne sont pas responsables. Certains préfèrent les coups d'objets frappants, d'autres les pincements, d'autres les piqûres etc...
Outre les douleurs volontaires en BDSM, il y a celles qui sont provoquées par le hasard des accidents de la vie. Il est évident que les traumatismes imortants ne sont pas ma recherche, tels que fractures, entorses, plaies. Cependant après un tel évènement quand les soins appropriés ont été prodigués, mon esprit se libère de tout stress et la douleur devient exquise. Quand les calmants commencent à agir, le bien être envahit mon corps , alors je le regrette presque.
Il m'arrive souvent de pratiquer un exercice mental afin de canaliser la douleur dans l'attente de soins et de médicaments. J'essaie de l'apprivoiser par la manière de respirer, je me décontracte et j'isole la partie en souffrance du reste de mon corps, de séparer mon esprit de mon enveloppe corporelle. L'auto suggestion est très efficace.
Je me demande toujours ce que ferait une autre personne dans une telle situation. La réponse est invariablement positive, elle résisterait. Donc , moi, je ne peux faire moins, et je me pose une question fondamentale : suis je ou non Masochiste ? Alors, j'essaie de tranformer la douleur incapacitante en douleur plaisir. A partir de là, je rejoints mon état de masochiste et mon cerveau se met à fabriquer les endorphines qui vont aider mon corps à supporter la douleur.
Il y a un autre aspect de la relation à la douleur. Dans une période de souffrance, mon esprit me dicte l'attitude à avoir. Les connections de mon cerveau se mettent en action pour me dire que j'ai mal. C'est que j'existe, que je suis vivant , que j'ai un combat à mener. C'est dans l'adversité, la douleur , les échecs que je me sens le plus vivant, car mon nstinct m'oblige à réagir, à faire en sorte d'améliorer la situation. Je crois que cela s'appelle "l'instinct de survie".
Nous avons tous des méthodes personnelles pour apprivoiser la douleur. Pour ma part, j'en ai une qui consiste à penser à quelqu'un ou à quelque chose d'agréable. Là encore, le plaisir créé par les souvenirs va m'aider à atténuer les effets insupportables de la douleur. Les pensées érotiques ainsi que les fantasmes qui provoquent chez moi le désir sexuel et qui m'invitent à me masturber, et au final l'orgasme sont des moyens très éfficaces contre la douleur.
Je crois que tout être humain voire même tout animal a ses propres auto défenses. Car vivre pour MOI signifie obligatoirement souffrir et chaque être vivant se prémunie comme il le peut contre la souffrance.
La présence du public m'a également beaucoup aidé , je ne voulais pas faillir devant l'assistance . Je m'en étais refusé le droit .
Je terminerai en remerciant Ma Lady , cette marque est la sienne , la mienne . c'est pour ELLE que j'ai subi cette douleur , par ELLE je suis fier de cet acte .
berny
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Samedi soir. Mon Maître me propose de faire une nouvelle séance de photos. Je prends une douche, me soigne, me parfume, me maquille et m’habille selon ses directives : un bustier, des bas et chaussures à talons aiguille. Lorsque je redescends, je découvre qu’une tout autre séance m’attend. Des cordes sont accrochées à une poutre, et pendent jusqu’au sol, un bâton de bois les relie à environ 1m80 du sol. Il a disposé des bougies, et fait le vide dans le milieu de la pièce. Je découvre sur la petite table l’appareil photo mais aussi la nouvelle badine, réalisée ensemble la veille (une baguette de noisetier ramassée ensemble, taillée, lissée, préparée pour l’occasion). De l’alcool à 70°. Le gel lubrifiant. Foulard. Menottes. Et mon collier. Le programme s’annonce « chargé ».
J’attends sagement, assise, qu’il termine de peaufiner son installation, face le point avec l’appareil photo. J’ai du mal à regarder les cordes en face. Je sens la peur me gagner, plus forte que l’excitation ce soir. On a parlé des dizaines de fois d’être attachée, d’être en croix, et tout cela me faisait terriblement fantasmer. Mais ce soir, je franchis le fossé entre le fantasme et la réalité. Et je réalise ce que cela implique. Je serai bientôt attachée là, je ne sais pas encore tout à fait comment, mais je présume les bras en l’air et les yeux bandés. Je vais réellement, « pour de vrai », être immobilisée et totalement livrée à son bon plaisir. D’ordinaire, cela me rend folle de joie. Mais là, je ne vais pas me livrer de mon plein gré tout le long, cette fois, je serai réellement entravée et sans possibilité de faire machine arrière. Pour un temps et des sévices indéterminés. Il va me falloir franchir un pas de plus dans la confiance.
J’ai un moment de panique : dans ma tête tourne en boucle « mais qu’est-ce que je fais là ??? Pourquoi j’accepte ça ? ». J’inspire profondément en me concentrant sur ma respiration, comme il me l’a appris. Est-ce que je ne fais tout ça que pour lui, pour être aimée de lui ? Est-ce que je veux vraiment tout ça ? La réponse tombe, calme, froide, implacable dans mon esprit soudain totalement vide et apaisé : « Non. Je le veux parce que j’aime ça. Parce que j’aime ce pouvoir de mon Maître sur moi, j’aime ce qu’il me fait subir, j’aime même la peur qui précède. ». Fais toi à cette idée, cocotte, t’aimes ça... Et tu l’aimes, lui. Je savoure cet apaisement et cette certitude. Je reste terrifiée par l’inconnu devant moi mais j’y prends plaisir. Cela fait déjà partie de ce « petit jeu » entre lui et moi. Il me demande de poser entre les cordes, pour choisir le cadrage et les paramètres de l’appareil photo. C’est en voyant les clichés plus tard que je réaliserai, amusée, mon visage tout de même passablement effrayé et ma posture « fermée ».
Tout est prêt. Il me demande de venir et d’amener mon collier. Je sens une bouffée de chaleur rassurante m’envahir et m’agenouille devant lui. Il passe le collier autour de mon cou. Tout mon corps se détend d’un coup, je ressens une joie et une gratitude immense. Je suis à ma place. Soudain, tout devient simple : j’abandonne tout libre arbitre, toute responsabilité, tout questionnement, toute peur, un sentiment de lâcher prise total et d’abandon. Je m’en remets à lui, sans réserve. Je n’ai plus rien à craindre, à faire, à penser, je suis à ma place, je deviens son jouet, son chef d’œuvre, je lui appartiens entièrement et il va disposer de moi à son bon vouloir. Difficile d’expliquer ce sentiment, ce soulagement. Quelque chose peut-être proche de la foi quand on s’en remet à Dieu, ou d’un enfant qui retrouve enfin la main de son parent dans la foule. Une sécurité totale, une confiance absolue. Le frisson de peur reste présent mais devient excitant. Je baise sa main, la place contre mon front. Les secondes sont suspendues et s’étendent à l’infini, je ressens un vide total, un calme que l’hyperactive cérébrale que je suis ne goûte que trop rarement.
Sur son injonction, je vais me placer entre les cordes. Il passe délicatement à chacun de mes poignets les bracelets menottes. Puis me bande les yeux. Soulève mon bras gauche et me fais saisir le bâton. Puis, pendant d’interminables secondes, rattache la menotte à la corde. Puis le bras droit. Le moment tant redouté est donc arrivé, me voilà enchaînée et aveugle. Je l’entends qui s’affaire. J’entends le bruit de l’appareil photo. Je me tiens bien droite, perchée sur mes talons très hauts. Je me dis que j’ai enfin l’opportunité de lui faire honneur. Je vais le rendre fier. Bon, ça part mal puisqu’il doit venir de son pied écarter les miens. M***, la position des jambes, pourtant je le sais ça ! Manifestement, le stress me l’a fait oublier :/
Arrive la badine. Pour une photo d’abord. Puis il parcourt tout mon corps très lentement avec. Je frissonne. Le contact est agréable et excitant mais je sais qu’il ne le sera plus très longtemps. Étrangement, j’ai peur d’avoir mal mais j’attends cela avec impatience. Je ne suis pas maso, je suis même du genre un peu douillette. Mais j’aime le plaisir d’éprouver mon corps, de le pousser dans ses limites. J’aime savoir le plaisir que mon Maître prend à me torturer. J’aime les caresses qui viennent me récompenser, me rassurer entre chaque série de souffrances. Et à la longue, mon corps a fini par imprimer au fond de moi l’association du plaisir et de la douleur.
Les coups de badine commencent à pleuvoir. Pas trop appuyés d’abord, puis un plus fort, qui claque plus sèchement sur mes fesses. Je respire profondément, bloquant l’information « douleur » qui remonte à mon cerveau. Je reste concentrée, je tiens à être forte et à ne pas laisser échapper de cris ou m’effondrer trop rapidement. Je me tiens droite. J’essaye de ne pas trop anticiper ou appréhender où et quand tombera le prochain coup.
La badine cesse, mon Maître fouille mon intimité, déjà très humide. Je me relâche sous ses caresses, le plaisir monte. Un coup de badine claque, je sursaute. Je ne m’y attendais pas. Les caresses reprennent. Je redoute le prochain passage de la badine. Il n’arrive pas, et le plaisir devient plus fort, je me laisse aller. Les caresses cessent brusquement. Un coup de nouveau. Les caresses reprennent. Je n’arrive plus à lâcher prise, trop inquiète. Je me demande si c’est juste pour me torturer qu’il fait cesser le plaisir et me cingle ou si c’est une leçon que je dois comprendre : ne gémis pas sous les coups et tiens toi bien, et idem sous les caresses ? Je ne sais que penser. Je ne peux plus pressentir le coup à venir, ils arrivent en même temps que les caresses. Je m’égare entre la jouissance, la douleur et l’appréhension. Le mélange est détonnant.
Les interruptions fréquentes, pour faire des photos, contempler sa réalisation ou juste me faire peur, me rendent hyper attentive, supra vigilante. Sans le secours de la vue, tous les autres sens sont en éveil. Je n’ai plus aucune notion du temps. Il revient, promène de nouveau la badine. Cette fois, les coups sont plus secs. Il explore des zones nouvelles, frappant sous mes aisselles ou sous mes bras, mes cuisses aussi. C’est nettement plus douloureux que les fesses et je commence à fatiguer, j’ai plus de mal à contenir des cris de surprise ou de douleur. J’ai atrocement mal aux pieds, des fourmillements affreux. Je demande la permission de légèrement rapprocher mes pieds l’un de l’autre, et je bascule le poids de mon corps sur les talons pour soulager la pression. Mes mains, crispées sur le bâton, s’engourdissent.
Il reprend les coups de badine, sur les fesses, et cette fois, les enchaîne sans interruption, à un rythme bien plus soutenu. C’est ce que je trouve le plus douloureux. Bizarrement, je suis plus trempée que jamais pourtant. Cette fois, je crie. Je sens que je perds le contrôle et que je suis épuisée, physiquement et moralement. Ses doigts s’aventurent de nouveau dans mon sexe. Comme chaque fois, et comme il l’avait fait après avoir caressé mon aisselle peu avant, il les porte à ma bouche ensuite. Étrange et voluptueux goût de son propre plaisir. Âcre et transgressif. Au beau milieu d’une caresse, sa main gifle sèchement mon sexe. Je fonds en larmes. Je ne sais pas si c’est la douleur, la surprise, l’épuisement : je suis submergée d’émotions, j’ai le sentiment de pleurer exactement comme on pleure quand on est petite fille. La peur, la frustration, le plaisir, l’épuisement, la gratitude, l’angoisse, l’amour inconditionnel, la fierté et l’envie de le rendre fier, tout se mélange et explose. Je n’ai plus les idées claires. Je me remémore mon safeword, comme une vérification. Je sens que cela me prend quelques longues secondes pour y parvenir. Je n’y ai jamais eu recours et je sais que cette fois non plus, je n’aurais sans doute aucun besoin de le faire. Mais cela m’aide à me replanter un peu dans la réalité.
J’ai du mal à retrouver le fil, l’ordre de succession des événements, comme à chaque fois. J’entends régulièrement l’appareil photo, parfois alors même que mon Maître a ses mains sur moi. Il a du poser l’appareil sur le pied. Il saisit ma gorge, ou m’embrasse. Je n’arrive plus vraiment à suivre. Mes bras et mes pieds me faisaient souffrir mais je ne les sens plus. Je me sens exténuée, je peine à me tenir droite.
À plusieurs reprises durant cette séance, mon Maître a pénétré mes fesses de ses doigts. Je sais que c’est la partie la plus intime de mon être, celle qu’il aime particulièrement posséder. Le tube de gel me revient en mémoire alors qu’il vient dans mon dos. J’appréhende toujours ce moment, terriblement douloureux au départ. J’ai l’impression que ce sera plus facile cette fois, mon corps est tellement ouvert et relâché. J’entends le bruit du tube, je sens la fraîcheur du gel. Je sens son corps contre le mien, son désir. Le mien explose, je me sens heureuse et fière. Ma récompense est là, dans cet instant, dans son envie de moi, dans le fait de sentir qu’il va prendre ce qui lui revient, qu’il va jouir de ce qu’il a construit. Je me sens fière et … complète. J’aime ce moment dans lequel je sens au plus profond de ma chair, dans la soumission totale qu’implique de lui abandonner cette part de mon corps la plus intime, ce moment où je lui appartiens, pleinement.
Je mesure un petit mètre 60 et mon Maître 20 cm de plus. Techniquement, dans cette position, les choses s’avèrent en fait encore plus douloureuses qu’à l’ordinaire. Cette fois, j’ai l’impression d’avoir hurlé de douleur. Mais pas question de safe word, inconcevable de le priver de ce moment et de m’en priver par la même occasion. Je sais qu’après l’intense douleur viendra un plaisir puissant, aussi charnel que cérébral. Un moment de communion, intense, de plaisir violent. Je lui donne tout ce qu’il me reste d’énergie, je prends tout ce qu’il a à m’offrir.
Je pends littéralement au bout de mes menottes, mes jambes tremblent. Mon Maître me décroche doucement et me soutient. Je ne tiens plus debout. Il retire le foulard, je n’arrive pas (et ne souhaite pas) ouvrir les yeux. Il me dépose doucement sur le canapé (heureusement à quelques centimètres, je n’aurais pas pu plus!). Je ne perds pas connaissance cette fois mais je sens que je suis complètement explosée. Caresses, verre d’eau (qu’il me fait boire à petites gorgées, mes mains sont si crispées que je ne peux le tenir moi-même), silence et apaisement. L’after care est comme toujours d’une grande douceur, un bain d’amour, de félicité et de partage. Les pensées s’enchaînent, me traversent, dans un grand et doux désordre. Je laisse filer, je ne cherche plus à avoir de prise sur quoi que ce soit, il y a déjà longtemps que je ne maîtrise plus rien. Je me laisse aller à ce moment qui s’étire à l’infini, avec cette impression d’avoir l’esprit vague et le corps qui flotte. Il m’a retiré mon collier, pour que je puisse mieux respirer, mais j’ai été prise de la panique de l’enfant à qui on retire son doudou. Je ne veux pas le retirer, pas comme ça, je refuse de le lâcher tout de suite. Je le garde serré contre moi, encore un peu. Juste le temps de revenir à moi.
Progressivement, je me sens revenir, comme après une prise de drogues. Le cocktail chimique en moi des hormones de peur, de plaisir, de douleur, redescend peu à peu. Il s’écoule longtemps avant que je ne parvienne à parler. Mes premiers mots seront pour expliquer le fou rire aussi incoercible que quasi hystérique qui m’a soudain saisie : je désigne les cordes et explique tant bien que mal à mon Maître qu’il a là un étrange filet à papillons (et Chrysalides ;) ).
Dès que mon corps l’a permis, je me suis jetée à ses pieds, emplie à ras bord d’amour, de gratitude, et je l’ai remercié. Jamais mots ne m’ont semblé aussi creux au regard de l’intensité du ressenti qui m’animait. Mais à cet instant, même si cette fois, il ne m’a pas imposé de faire face au miroir, je sais que l’éclat sauvage, animal au fond de mes yeux, ne mentait pas, ne trichait pas, ne transigeait pas. Le miroir brut de mon âme. Plus de filtre, je suis moi, face à lui. La Chrysalide de son Ombre.
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Ce texte est publié sous forme d'article avec l'aimable autorisation de sa rédactrice, Hamadryade.
"Parfois on me pose cette question, mais bien souvent, je croise des Dominatrices qui finissent par baisser les bras, par ne plus y croire, totalement désabusées et déçues par tout ce à quoi elles sont confrontées au quotidien.
Alors me concernant la réponse est simple, j'ai cru être Domina, mais le constat était sans appel, ça n'a jamais été le cas. Être autoritaire et indépendante dans le "civil" ne suffira jamais à faire d'une femme une dominatrice. Correction d'itinéraire en cours de route et aucune marche arrière envisagée ou envisageable. Sujet clos.
En revanche pour les Top-ines et les autres, pour ces FEMMES réellement dominantes et qui désespèrent de trouver le compagnon de vie qui saura se soumettre à leurs désirs à ELLES .... j'ai souvent de la peine et donc j'a eu l'envie de leurs prêter main forte et de leurs apporter tout mon soutien.
Du coup, suite à un post de Madame-L sur le mur général (https://www.bdsm.fr/murgeneral/wall/comment-id_17664/) et aussi à une question sincère d'un switch demandant où le bas blessait, je me suis amusée à tirer quelques fiches de soumis au hasard et à faire un petit (vraiment petit je vous le promets) florilège de tout ce à quoi ces femmes sont confrontées et qui finit par leur donner envie de rendre leurs cravaches.
Je n'ai trouvé aucune fiche n'exigeant pas, aucune fiche respectant les femmes auxquelles ces descriptions sont destinées. Parfois des profils totalement fermés ça oui, et alors ne vous étonnez pas de n'intéresser personne, mais pas une seule fois un profil qui sorte de l'ordinaire, qui donne envie d'en savoir + sur celui qui l'a rédigé. Bon je n'y ai passé que 15/20 minutes au max, et donc ma sélection n'est ni complète ni même objective, mais elles se rapprochent malheureusement énormément de cette triste réalité.
Alors voilà messieurs, pourquoi finalement vous ne trouvez jamais Domina à vos fantasmes. Vous ne vous concentrez que sur vous-même, oubliant systématiquement qu'avant d'être inscrite sur un site tel que celui-ci sous l'étiquette domina, celle que vous recherchez EST D'ABORD UNE FEMME. Avec des goûts, des envies, des attentes, des espoirs, des fantasmes de FEMME. Leur domination, ce n'est que la cerise sur le gâteau, que ce petit truc en plus qui pourrait transformer la relation que vous pourriez établir (avec beaucoup plus d'humilité pitié) avec l'une d'entre elles, en quelque chose de merveilleux pour vous 2.
Mais tant que vous ne fantasmerez que sur de la Dominatrix de papier glacé ou de pixel, alors vous aurez la garantie de devoir faire face à déceptions sur déceptions. Oubliez les récits fantasmés qui pullulent sur le net, les bandes dessinées érotiques, les images mises en scène, les livres gynarchiques etc. Oubliez tout ce fatras qui vous encombre les neurones et regardez avant tout en chaque Domina la FEMME. Tentez de la découvrir, de la séduire, de la faire vibrer émotionnellement, ne lui parlez pas de vos envies et autres exigences, apprenez à découvrir ses attentes à elle et je vous en supplie restez humble et oubliez toute l'obséquiosité dont vous croyez obligé de remplir les messages que vous lui envoyez. C'est insupportable. Stop les "divine Maîtresse", les "Oh ma Reine" et autres fadaises. Vous ne les connaissez pas et il n'y a qu'une minuscule chance qu'elles puissent devenir un jour VOTRE Maîtresse. La politesse ce n'est pas du léchage de pompe et du passage de la brosse à reluire, la politesse vous l'avez apprise enfant, c'est bête comme chou et ça change vraiment la donne.
Voici donc un petit florilège des passages que j'ai pu trouver sur vos profils et qui vous garantissent un échec en 2 secondes chrono :
La recherche tout zazimut, peu importe le flacon tant qu'il est sûr d'avoir l'ivresse
"La Maîtresse d'une vie ! ...ou une Maîtresse d'un moment... ou éventuellement une soumise..." / "relation bdsm, soumission avec femme, homme, couple" / "femme couple homme trans"
la recherche ultra ciblée (il sait ce qu'il veut mais qu'a-t-il a offrir en retour ???) dit aussi le soumis liste de courses
"Recherche réel suivi : contraintes, humiliation, punitions corporelles" / "A la recherche d'une dominatrice maniant douceur et sévérité qui saura prendre en compte mes divers goûts..." / "Fétichisme cuir et naturisme souhaité." /
"attache, enfermement, stage, obéissance, contrainte, services divers.. soirée privée, multi couples... chasteté et travestissement "léger" possible / "Soumis soft ! jeux humiliation !!! Fessés, gifles, uro" /.
Je souhaite rencontrer des femmes black, dominatrice, vêtue d'un uniforme. Des femmes très sévères impitoyables ne cèdent pas aux soumis, pour réaliser des jeux de rôle, basés sur la domination féminine. Des spectatrices pour humiliation, seront les bienvenues."
la recherche dont tu sais que tu vas te coltiner tout le boulot et que tu n'as pas intérêt à relâcher une fois la bride sinon ça serra la preuve que tu n'es pas une vraie domina
"soumis a éduquer par une femme autoritaire" / "une maîtresse qui me prenne en main qui me dresse" / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."
la recherche qui te garantit que ta jouissance et la queue de ton gars, bah tu peux oublier tout de suite. T'es Domina merde, tu n'as pas le droit d'aimer te prendre un coup de bite, c'est indigne de ton rang.
" Je ne recherche pas de relation sexuelle (à proprement parler) mais une utilisation forcée et quotidienne au gré de la Volonté de la Maitresse." / "passif soumis je suis aux désirs et offre mon corps de soumis aux jeux de mes maitres".
la recherche qui te fait dire que le gars ne veut surtout pas devoir aller pointer à l'usine, toi tu fais bouillir la marmite, lui il attend que tu rentres pour le fourrer avant que tu ne fourres la dinde parce que "oh mais Maîtresse vous faites tellement mieux à manger que moi"
"Mariage gynarchique" / "très soumis, gynarchiste, âme d'esclave"
la recherche MOI JE (souvent chez les jeunots, ils viennent de quitter maman et z'ont peur tout seul le soir)
"Je recherche une domination de préférence suivi afin d'accroître mon expérience et découvrir de nouveaux plaisirs." / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."
la recherche ethnologique
"Je suis a la recherche d'une Damme voulant bien me dresser et faire de moi son sujet d'expérience..."
la recherche cadrée dans le temps (Madame l'officielle part en vacances avec les enfants chez belle-maman, alors c'est maintenant ou tout de suite putain !!!)
"A disposition cet été pour être placé en soumission domestique et sexuelle"
Et tout ça n'est qu'un extrait minuscule de ce que l'on peut lire sur vos profils messieurs .... je suis certaine que les Dominantes de ce site ont du beaucoup plus lourd en stock.
D'ailleurs Mesdames si vous souhaitez partager tout ce qui vous insupporte (sans citer de pseudo, merci) ce post vous est offert. Et vu la masse de soumis en recherche de collier, même si seulement 2% d'entre eux évoluent un peu après cette lecture, ça fera déjà du monde ;)
Ajout de Team BDSM :
A lire également : https://www.bdsm.fr/annonces-dominatrices/
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C’était un mardi soir, comme tous les mardis soir, elle s’arrêtait au supermarché en rentrant du travail pour faire quelques courses. Elle ne l'avait pas remarquée lorsqu'elle s'était garée et qu'en descendant elle avait malencontreusement laissé tomber ses clés. Elle s'était penchée pour les ramasser. Sa petite jupe lui avait dévoilé un bien joli spectacle. Elle n'avait rien remarqué lorsqu'il s'était approché d'elle et qu'en souriant il lui avait juste demandé. "Bonsoir, je peux vous aider?". Elle avait sursauté et s'était relevé instinctivement, sans prendre même le temps de ramasser ses clés. Il l'avait fait pour elle et au moment de lui donner, avait juste précisé "Je pense que ceci vous appartient, comment pourriez-vous me remercier?". Elle avait rougit, lui disant juste merci, elle avait fermé sa voiture et était repartie chercher un caddie.
Elle n'avait pas remarqué qu'il était resté et avait commencé à griffonné sur un morceau de papier quelques mots et avait glissé ce papier sur son pare-brise.
Elle avait fait ses quelques courses et en revenant avait récupéré le morceau de papier.
Elle l'avait lu, chiffonné et mis dans sa poche.
Elle était rentrée et sous sa douche avait repensé à ces écrits interdits qui la mettait dans tous ces états.
Elle s'était couchée, finissant les quelques chapitres de ce livre qu'elle avait commencé quelques jours seulement auparavant et s'était endormie, sans même le refermé. Sa nuit avait été agitée, entre rêves perturbants, réveils chaotiques, elle s'était surprise à ouvrir les yeux une main entre ses cuisses. Elle n'arrivait plus à se souvenir de la dernière fois ou ça lui était arrivé. Elle avait laissé cette main continuer ce qu'elle avait commencé. Elle était encore plus mouillée que d'ordinaire, comment ses rêves pouvaient il la mettre dans un tel état, et surtout que contenaient ils? Elle n'arrivait plus à s'en rappeler mais elle se laissa bercer par le souvenir de ces quelques mots. Ses doigts s'activèrent de plus en plus vite, elle s'écartait de plus en plus, se cambrait sous ses pensées. Elle avait envie de jouir, une envie nocturne et tenace qui ne lui était pas arrivée depuis si longtemps. Juste ces quelques mots la mettaient dans cet état et son imagination était partie comme un cheval au galop. Un galop que ses doigts suivaient en s'activant sur son petit bouton, s'enfonçant en elle. Elle imaginait la suite de ces mots, elle essayait de voir ce que tout ça lui apporterait. Et ce livre qu'elle lisait n'était pas là pour l'empêcher de laisser son esprit divaguer, bien au contraire. Elle jouit rapidement, trop rapidement à son gout, elle en voulait encore elle avait envie de plus. Elle se laissa redescendre quelques instants puis se leva et alla ouvrir un tiroir de sa commode. Elle regarda mais n'hésita pas longtemps sur son choix. Elle en sorti le dernier jouet qu'elle s'était offert. Un joli god vibrant violet. Elle ne l'avait pas depuis longtemps mais elle ne comptait plus les orgasmes qu'il lui avait déjà donnés. Elle s'allongea sur son lit mais sur le ventre cette fois ci. Elle avait envie de l'imaginer derrière elle, elle releva doucement ses fesses et glissa son jouet au plus profond de sa petite chatte encore trempée. Elle remuait doucement les fesses, les relevait, se cambrait doucement au rythme des poussées qu'elle se donnait. Les vibrations mélangées à ces mouvements la firent vite atteindre un point de non-retour. Elle voulait se retenir, non pas encore si vite, mais c'était tellement bon, elle avait la tête perdue dans son oreiller, gémissant et mordillant le tissu. Elle essayait de résister, de se garder encore du temps pour elle pour se sentir remplie et complétement à la mercie de ce petit morceau de plastique qui lui faisait tant de bien. Et elle ne put résister plus et se laissa entrainer dans une farandole qui éclata par son orgasme. Elle se laissa retomber sur le lit, retirant d'elle son amant infatigable, passa sa langue dessus et en retira les traces de son plaisir.
Elle le posa sur sa table de nuit et le regardant s'endormit de nouveau.
Elle se réveilla encore toute perturbée de ce que sa nuit lui avait réservée, mis un peu de temps à se l'admettre, mais finit par l'accepter en regardant son jouet posé sur la table de nuit.
Le réveil n'avait pas encore sonné, le mercredi elle partait plus tard, elle avait moins de circulation pour aller travailler. Elle profita donc de ce petit moment pour repenser à tout ce qui lui était arrivé. Comment quelques simples mots avaient-ils pu la mettre dans cet état. C'est vrai que cela faisait quelques mois qu'elle n'avait pas eu d'homme avec elle, elle avait seulement partagé ses jouissances avec ses jouets, ses amis toujours présents pour elle lorsqu'elle en avait besoin, eux qui ne lui posaient jamais de question. Elle décida enfin à se lever, cette nuit l'avait vraiment perturbée. Petit déjeuné avalé, salle de bains visitée, elle retourna dans sa chambre pour s'habiller, choisit une petite robe bleue ciel, une petite paire de chaussures à talons, enfila sa veste noire qu'elle affectionnait particulièrement, prit les clés de sa voiture et sorti de l'appartement en claquant la porte pour la fermer. Elle passa sa journée au travail à moitié concentrée, à moitié dans ses pensées. Qui était-il pour lui avait laissé ce mot, et comment savait-il ce qu'il lui avait écrit ?
Elle allait reprendre sa voiture pour rentrer chez elle et essayer d'oublier cette étrange journée. Elle remarqua de nouveau une enveloppe posée sous son essuie-glace. Elle la prit en pensant que c'était une nouvelle pub pour ce centre commercial qui avait ouvert récemment. Mais la texture n'était pas du tout la même et elle senti une petite bosse à l'intérieur. Elle s'assit au volant, hésita à l'ouvrir et déchira finalement le bord de l'enveloppe pour en sortir une feuille de papier.
Il n'y avait que quelques mots. "Si vous avez aimé mon précédent message, je vous attends. L'adresse de l'hôtel est notée sur la clé qui est dans cette enveloppe. Le numéro de la chambre y figure aussi. Ce soir 19h, je vous attendrai."
Rien d'autre, aucun nom, aucun signe de reconnaissance, elle savait pourtant qui lui avait remis cette lettre, il ne pouvait être plus clair. Elle regarda longuement cette clé, jouant avec elle entre ses doigts. Qu'allait-elle faire? Etre inconsciente au point de se rendre à ce rendez-vous avec cet homme qu'elle ne connaissait même pas. Elle réussit à rentrer chez elle, posa la clé sur la table et la regardant. Elle ressortit la première lettre, la relut, une fois, une seconde et fila dans la salle de bain prendre une douche. Il était déjà dix-huit heures et si elle ne se dépêchait pas, elle ne serait jamais à l'heure. Elle irait, elle l'avait décidé. Elle sorti de la douche, un peu de maquillage, passa sa brosse dans ses cheveux, retourna dans sa chambre et laissa tomber la serviette par terre. Elle sorti de sa commode ce petit porte jarretelles noir qu'elle s'était offert quelques mois avant, enfila une paire de bas noirs qu'elle y fixa. Elle hésita quelques instants et sorti une petite robe rouge assez moulante, l'enfila et se regarda dans le miroir de sa penderie. Elle avait l'impression d'être une adolescente excitée par son premier rendez-vous. Elle sorti de la chambre, enfila la paire de talons qu'elle trouvait la plus sexy pour aller avec sa robe, prit une veste blanche et sorti. A peine avait-elle claqué la porte, qu'elle fouilla dans son sac pour trouver la clé et rouvrir la porte de son appartement. Dans sa précipitation, elle en avait oublié la clé de la chambre.
Elle entra l'adresse de l'hôtel dans son GPS et démarra. Elle avait juste le temps pour être à l'heure.
Elle se gara sur le parking de l'hôtel, entra en trombe, chercha du regard les ascenseurs. Mais ou diable pouvaient-ils se trouver. Elle les remarqua enfin, là-bas au fond du hall d'entrée. Elle y couru presque, regarda sa montre, 18h57. Elle appuya sur le bouton du 3ieme étage. Elle espérait simplement que cet hôtel respecte les conventions en ayant mis la chambre 319 au 3ieme étage.
Les portes s'ouvrir et elle s'engouffra dans le couloir de l'étage. Chambre 319, la voilà, elle y était.
Elle ne réfléchit pas et ouvrit la porte et rentra dans la chambre. La chambre était spacieuse, un grand lit, il y avait même une petite mezzanine ou semble-t-il, il devait y avoir au moins un autre lit. Elle ouvrit machinalement la porte de la salle de bain et lâcha presque un waouh de surprise en découvrant la grande baignoire ainsi que la douche qui était à côté. Elle referma la porte et s'arrêta net. Il manquait quelque chose dans cette chambre. Elle regarda de nouveau sa montre 19h05. Non elle n'avait pas été en retard, elle était sure qu'elle avait franchi la porte de la chambre à 19h comme il avait été convenu dans la lettre. Elle fit le tour du lit, se demandant si elle allait attendre ou repartir. Elle avait une clé, elle avait une chambre, un parfait inconnu l'avait payée, et il n'était pas là pour en profiter. Était-il en retard ? Elle n'y croyait pas, vu le ton de la lettre, il avait dû attendre et repartir. Elle prit son téléphone, composa le numéro de l'horloge parlante, vérifia avec l'heure de sa montre. Elle était parfaitement à l'heure. Que s'était-il passé ? Elle s'assit sur le lit en se disant que de toute façon, s'il y avait personne d'ici dix minutes, elle repartirait chez elle. Elle fouilla dans son sac, ressortit les deux lettres, les relues plusieurs fois. Non, il devait vraiment y avoir quelque chose pour qu'il ne soit pas là. Elle n'avait pas encore fini le deuxième message, qu'on frappa à la porte. Elle hésita quelques instants, se leva et alla ouvrir. Elle s'attendait à voir son charmant admirateur, mais fut déçue en voyant un membre du personnel de l'hôtel. "Bonsoir, je suis désolé de vous déranger, mais la personne qui me l'a remise m'a dit que c'était très urgent, que vous comprendriez et que vous deviez absolument l'avoir avant 19h15" lui dit-il en lui tendant une enveloppe. Elle la prit en remerciant le garçon, referma la porte. Encore une enveloppe, encore une lettre, mais qu'est-ce que cela encore signifiait. Elle l'ouvrit précipitamment, sans prendre garde de ne pas la déchirée, sorti la feuille de papier et la lut presque à voix haute. "Bonsoir Véronique, vous pensiez me trouver dans cette chambre, ce n'est pas le cas. Je n'y serai que lorsque je saurai que vous m'attendrez, nue, juste avec la paire de bas que vous avez pris soin de mettre. Vous trouverez aussi dans le tiroir du bureau un foulard noir que vous passerez sur vos yeux. Attendez-moi à genoux, dos à la porte." Elle secoua la tête comme pour reprendre ses esprits et se dire qu'elle avait rêvé. Elle relut une nouvelle fois, mais le contenu n'avait pas changé. Elle s'assit de nouveau sur le lit, faisant crisser le papier entre ses doigts. Le ferait-elle ? Partirait-elle ? Rien ne l'obligeait, si ce n'est cette attirance et cette curiosité qu'il avait su éveiller dans la première lettre, si ce n'est qu'il connaissait beaucoup trop de choses sur elle. Comment connaissait-il son prénom, comme savait-il ce qu'elle portait ce soir ? Trop de questions, trop de curiosité et surtout trop d'excitation. Elle allait rester. Elle se releva, aller ouvrir le tiroir du bureau, et y trouva un foulard noir, comme il l'avait précisé. Elle se déshabilla, prenant soin de mettre ses affaires dans la penderie. Elle prit le foulard et hésita, regarda la porte, se demandant si elle devait vraiment continuer ou se rhabiller et se sauver. Après tout, c'était une folle histoire qui lui arrivait, et depuis combien de temps une folle histoire ne lui était-elle pas arrivée ? Et si elle ne faisait qu'une partie de ce qu'il lui avait demandé? Mauvaise idée, car vu les renseignements qu'il avait sur elle, elle était persuadée qu'il saurait si elle le faisait ou non. Elle se mit à genoux, dos à la porte, prit le foulard, le mit sur ses yeux, serra derrière sa tête et attendit.
Elle ne sut pas combien de temps se passa, elle était perdue dans ses pensées, cherchant des explications, des solutions, des raisons, son imagination lui jouait des tours, son excitation grandissait parallèlement, lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir. Elle ne fut même pas surprise en pensant qu'il avait une deuxième clé. Elle entendit la porte se refermer. Etait-il seul ? Etait-il là ? Elle ne savait pas et avait envie d'enlever ce bandeau pour regarder. Elle se ressaisit. S'il était bien là, elle pouvait lui dire adieu si elle faisait cette erreur, et elle n'en avait plus du tout envie. Elle se résigna donc et attendit, quelques instants qui lui parurent interminable, jusqu'au moment ou elle sentit une main passer sur sa nuque, caresser ses cheveux et une voix qui accompagnait cette main, une voix douce et ferme à la fois "Bien véronique, je vois que tu as suivi mes premières instructions. Les suivantes ne seront pas beaucoup plus difficiles pour l'instant. Te connaissant, je pense que tu en connais déjà certaines, aux vues de tes lectures, tu dois être au fait des règles de base ?". Elle resta bouche bée. Il savait vraiment beaucoup de choses sur elle et en fut presque effrayée. Connaitre son nom était une chose, avoir surement vu comment elle s'était habillée, en avoir déduit qu'elle avait mis une paire de bas et pas des collants avait surement été facile, mais de là à connaitre ses lectures. Comment faisait-il?. Elle sentit sa main se raffermir sur sa nuque. "Me serais-je fait mal comprendre ou faut-il déjà que je te répète ma question?". Elle ne réfléchit pas et laissa échapper un timide "Oui Monsieur". Il lui pressa encore un peu plus fort la nuque. "J'ai cru entendre quelque chose mais ce n'était qu'un sombre murmure". "Oui Monsieur, quelles sont vos instructions?" lui demanda t'elle d'une voix un peu plus assurée. Il passa devant elle, elle le sentit au déplacement de sa main, au frottement de son pantalon sur ses cheveux et il prit sa tête entre ses mains, se mettant accroupie en face d'elle, relevant sa tête doucement pour qu'elle soit à la hauteur de la sienne. Il passa ses doigts sur ses lèvres, les écartant doucement. Elle se laissait faire. Elle avait tant lu depuis quelques mois qu'elle pensait savoir ce qu'il attendait d'elle. Elle frissonna lorsqu'une main passa sur un de ces tétons qui pointait, mélange de froid et d'excitation. Il ne faisait pourtant pas froid dans cette chambre, bien au contraire et plus le temps passait, plus elle avait l'impression que la température montait. Elle émit un petit cri lorsqu'il lui pinça le téton, elle eut même un mouvement de la main pour le repousser. Mouvement qui fut immédiatement stoppé par son autre main accompagné d'un "Qui t'as dit de bouger? Faudra-t-il que déjà je t'attache pour que tu ne bouges plus?". Elle retira sa main et la reposa sur sa cuisse en laissant échapper un "pfff non Monsieur". Le pfff avait été de trop et elle cria lorsqu'il pressa encore plus fort sur ce petit bout de chair qui pointait déjà plus qu'il n'aurait dû. Il tira dessus et elle esquissa un mouvement de recul qu'elle reprit vite. Il pinça l'autre et les tira vers le haut, la faisant se dresser sur ses cuisses. "Bien, bien, je vois que tu apprends vite". Il déposa un baiser sur sa bouche puis sur son front en la laissant redescendre sur ses talons. Ses mains quittèrent ses seins, elle soupira de se sentir délivrée. Elle avait eu mal, mais cette douleur était presque plus intense une fois qu'il l'avait lâchée, douleur mêlée de plaisir. Elle venait de comprendre qu'elle ne pourrait pas se passer de tout ce qui commençait à se dérouler. Elle l'avait trop lu et relu, elle en avait même fantasmé, elle s'était caressée et avait jouis en lisant certains passages, s'imaginant dans la situation, et là aujourd'hui, elle vivait ses livres. Elle sentit un pied essayer de s'immiscer entre ses genoux qu'elle avait serrés. Le bout assez pointu de cette chaussure lui écarta, elle ne résista pas et accompagna le mouvement. Ce pied lui écarta encore plus les cuisses, elle en eu presque mal, puis plus rien. Elle ne sentit plus rien, plus de contact. Où était-il passé, qu'était-il en train de faire ?
Elle sentit son souffle sur son visage, sa bouche se posa sur la sienne, lui mordant les lèvres. Elle répondit à ce baiser. Elle sentait qu'il reculait en lui tirant les lèvres, elle l'accompagna en se relevant sur ses cuisses. Il choisit le moment où elle était le plus haut possible pour plaquer sa main sur sa chatte. Elle failli sursauter mais fut retenu par ces dents qui lui tenaient les lèvres. Un doigt lui écarta les lèvres, elle était trempée et il le sentit, et s'enfonça en elle puis ressortit et l'écarta doucement, remontant sur son clitoris, redescendant et pressant pour l'écarter. Elle commença à émettre quelques gémissements, relativement espacés mais assez audibles pour l'encourager. Il en enfonça un deuxième, la fit se dresser encore plus, elle était à la limite de ce qu'elle pouvait faire mais il continuait. Elle le sentait la fouiller puis ressortir lentement, juste un peu, elle n'osait pas redescendre pour accompagner ses doigts et les garder au fond d'elle. Il l'embrassait à pleine bouche, une main caressant sa nuque, passant dans ses cheveux, l'autre la tenant toujours par son intimité, la paume de sa main frottant contre son bouton qui durcissait de plus en plus. Elle se sentait couler sous ses doigts. Elle pensa un instant à la moquette qu'elle allait surement mouiller et qui garderait les traces de leur passage et chassa rapidement cette image pour se concentrer sur ces deux doigts, puis ce troisième qui la remplissait. Elle gémissait de plus en plus entre deux coups de langues qu'il lui donnait. Elle respirait plus vite. Elle avait envie de jouir, depuis combien de temps n'avait-elle pas connu une telle envie? Elle le voulait là, elle se sentait venir. Ses doigts qui allaient et venait, cette autre main qui lui pressait la nuque, cette bouche qui lui prenait la sienne et ses yeux qui ne voyaient rien, ses yeux qu'elle ne pouvait pas voir. Elle finit par se laisser aller sur sa main, l'inondant de son plaisir et retombant sur ses talons. Il accompagna son mouvement, retira doucement ses doigts et les lui fit lécher. Elle n'hésita pas. Ce n'était pas la première fois qu'elle goutait sa mouille, elle en aimait même le gout.
Il passa sa bouche sur la sienne, l'embrassa à pleine bouche et toujours sans lui retirer le bandeau passa ses doigts sur ses yeux, puis prit sa main et la passa sur son sexe tout dur dans son pantalon. Elle le caressa doucement à travers le tissu. Elle le sentait frémir sous ses caresses, glissa un doigt entre les boutons pour essayer de le toucher. Il ne dit rien et elle continua en les défaisant doucement, caressant le dernier rempart de tissu qui la privait de ce contact charnel. Elle fit sauter le dernier bouton et le pantalon tomba un peu sur ses jambes. Elle en profita pour glisser une main à l'intérieur et sentir enfin sa queue toute dure. Elle passa son autre main et fit glisser le caleçon le plus bas qu'elle pouvait. Sa queue se dressait devant lui et elle ne pouvait qu'imaginer sa taille. Elle le caressa doucement faisant aller et venir ses mains lentement sur cette colonne de chair qui frémissait, se tendait encore plus sous ses doigts. Elle essayait de l'imaginer. Elle sentait ses mains qui la poussaient lentement mais fermement pour que sa bouche vienne contre son gland. Elle se laissa aller et posa ses lèvres sur le bout du gland, les écartant légèrement pour sortir sa langue et la glisser ensuite sur toute la longueur, descendant jusqu'à ces boules qui pendaient, passa la langue dessus et remonta jusque sur le gland pour ouvrir ses lèvres et le glisser entre. Elle lui prit juste le gland, le branlant doucement d'une main, caressant ses couilles de l'autre, les pressant doucement. Elle titillait le gland avec sa langue, le pressant entre ses lèvres. Il lui poussait lentement la tête, elle ne résistait pas, le prenant de plus en plus, de plus en plus loin dans sa bouche. Elle calait sa respiration pour ne pas avoir à ressortir sa queue et il s'enfonçait en elle lentement, de plus en plus. Elle avait l'impression qu'il n'en finissait jamais, qu'il s'enfonçait encore et encore sans jamais s'arrêter, mais c'était plus cette lenteur qui lui procurait cette sensation, le fait de le garder comme ça au fond de sa bouche. Il poussa encore un peu et son nez buta contre son ventre. Elle savait qu'elle ne pourrait pas aller tellement plus loin et elle fut soulager de cette sensation. Il attrapa ses cheveux et la tira un peu en arrière juste pour la laisser reprendre son souffle, en gardant juste son gland dans sa bouche puis la repoussa plus rapidement sur sa queue. Il la fit aller et venir, lui imprimant son rythme en la poussant sur la nuque, la retirant par les cheveux, la faisant aller plus loin, plus vite, moins loin, restant planté au fond d'elle puis juste au bord. Elle caressait toujours ses couilles, elle voulait qu'elles se vident dans sa bouche, sur elle, elle en voulait, elle voulait son sperme pour elle, suprême récompense de ce qu'elle lui aurait donné. Il continua de lui baiser la bouche un long moment, elle le sentait se crisper par moment, bloquant ses mouvements, puis repartir de plus belle et alors qu'il était bien au fond d'elle, il se laissa aller, elle le sentit se contracter, son sperme couler au fond de sa bouche, elle faillit s'étouffer en le sentant mais ne bougea pas. Elle avait tellement peur de sa réaction. Elle avala tout ce jus qu'il lui déversait par saccades. Il se retira juste un peu, la gardant sur sa queue encore quelques instants avant de se retirer doucement. Elle passa sa langue sur le bout du gland pour récupérer les dernières gouttes qui perlaient. Il se recula, se pencha vers elle et lui dit simplement. "Très bien véronique. Ce sera tout pour aujourd'hui. Je vais m'en aller. Une fois que j'aurai passé la porte, tu pourras retirer le foulard, te rhabiller et rentrer chez toi, ou dormir ici. La chambre est réservée jusqu'à demain matin. Si tu ne te sens pas la force ou l'humeur de rentrer chez toi, tu peux y passer la nuit. Je ne t'oublierai pas, soit en sure et tu auras rapidement de mes nouvelles". Il l'embrassa sur le front et sorti rapidement de la chambre sans lui laisser le temps de réagir, encore sous le choc de ce qu'il venait de lui dire. Lorsqu'elle entendit le clac de la porte qui se refermait, elle retira vite son foulard, espérant qu'il était toujours là. Mais il était bel et bien parti. Elle se releva et s'assit sur le lit. Elle avait encore le gout de son sperme sur le bord des lèvres et une furieuse envie de jouir de nouveau. Elle voulait qu'il la prenne, là, maintenant, sur ce lit, elle en avait rêvé lorsqu'il l'avait caressée, lorsqu'elle l'avait sucé. Elle avait espéré qu'il la soulève et l'entraine sur le lit pour lui glisser son sexe dans le sien. Mais il n'était plus là, et seule son envie de jouir était présente. Elle ne savait pas s'il reviendrait dormir ici, elle ne savait rien au fond de lui. Elle regarda sa montre, et décida d'attendre pour voir s'il allait revenir. Elle s'étendit sur le lit en pensant à tout ce qui s'était passé. Elle se caressait machinalement, la main entre les cuisses, plus par habitude. Elle voulait cette queue et elle ne l'avait pas. Elle attendait, pensive, et finit par s'endormir sur la couette.
Sa nuit sembla agitée, elle se réveilla plusieurs fois, elle passait la main machinalement sur la place qui restait désespérément vide à côté d'elle. Elle n'avait pas le courage de partir, s'habiller et reprendre la voiture en pleine nuit, même si à chaque réveil, elle essayait de se motiver pour partir. Elle se rendormi une dernière fois et fut réveillée par une étrange sensation. Elle ouvrit les yeux, il faisait noir dans la chambre, et voulu passer machinalement sa main à la place vide mais elle ne put le faire. Elle cria de surprise, elle avait les mains menottées. Elle essaya de se relever mais son mouvement fut stoppé au milieu de sa course. Non seulement elle avait les mains menottées, mais elles étaient reliées au montant du lit semblait-il. Elle ne voyait rien, aucune lumière, aucun son, juste sa peur qui grandissait. Elle essaya de se calmer comme elle put, essayant de respirer calmement, voilà ou son inconscience l'avait entrainé. Personne ne savait ou elle était et qu'allait-elle devenir. Elle espérait au moins qu'une femme de ménage passe dans la matinée, mais elle n'allait pas rester la toute la matinée. Toute la matinée, heureusement que l'on était samedi et qu'elle n'avait pas à se rendre à son travail. Comment aurait pu elle trouver une excuse à son retard? Elle se perdait en conjonctures complétement inutiles, espérant quelque part que ces pensées l'aideraient à trouver une solution pour se débarrasser de ces liens. Elle essaya de défaire les menottes. Elle n'y parvint pas. Contrairement à ce qu'elle s'imaginait, elles étaient recouverte de fourrure, juste une petite chaine en métal les maintenaient l'une à l'autre, et à cette chaine était accrochée ce qui semblait être une autre chaine fine. Elle aurait pu surement la briser si elle l'avait voulu, mais elle tira juste un coup sec dessus pour sentir qu'elle ne se briserait pas comme cela. Fine, mais dure, elle sourit à cette pensée, fine et dure, elle pensa tout de suite à autre chose et se mit à rire nerveusement repensant au contraste que tout cela provoquait avec ses pensées. Ce qui lui avait rempli la bouche quelques heures auparavant n'était pas du tout fine, mais bel et bien dure. Ses pensées la calmèrent un peu et elle l'allongea pour réfléchir à sa situation. Il ne fallut pas longtemps avant qu'elle entende et aperçoive la flamme d'un briquet et le bout rougeoyant d'une cigarette. Elle frémit. Elle n'était pas toute seule. Depuis combien de temps ce fumeur était-il là ? Elle ne distinguait que le bout rouge qui variait d'intensité au gré de son propriétaire. Elle laissa échappé un "S'il vous plait, détachez moi, il faut que je rentre, vous avez eu ce que vous vouliez je pense? S'il vous plait." Pour toute réponse, elle vit juste la cigarette s'écraser dans ce qu'elle pensait être un cendrier et le bruit de tissu qui se défroisse. Il s'était levé. Elle espérait simplement qu'il n'allait pas la laisser ainsi. Avait-elle été assez convaincante ? Elle ne le savait pas et n'osait pas réitérer sa demande. La lumière de la table de nuit s'alluma soudain et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit que ce n'était pas son mystérieux inconnu qui se trouvait devant elle mais sa voisine de palier. Elle laissa échapper un "mais, mais, mais" de surprise en la découvrant. Elle n'y avait jamais prêté trop attention. C'était une femme d'une quarantaine d'années, un peu plus petite qu'elle, assez jolie. Elle ne savait pratiquement rien d'elle, elle se faisait assez discrète, semblait vivre seule, jamais un mot plus haut que l'autre lorsqu'elles se croisaient, toujours polie. Elle la découvrait là devant elle totalement différente, elle portait une petite robe de cuir assez serrée, sans doute une paire de bas et une paire de talons vertigineux. Elle contrastait avec l'image qu'elle avait d'elle, souvent en jean et pull ample, elle ne l'aurait jamais imaginé ainsi. Elle était partie dans ses pensées et fut rattrapée rapidement par un "Alors véronique, se serait on mise dans une situation embarrassante ?". Elle avait passé ses mains devant elle et tapotait doucement le bout d'une cravache dans sa main. Elle ne réfléchit même pas à la réponse qu'elle allait donner et un "Oui Madame, je pense, mais sans doute pourrez-vous être assez aimable pour m'aider à m'en sortir?".
Sa voisine lui sourit alors qu'elle finissait sa tirade tout en passant le bout de sa cravache sur son ventre. Elle eut un mouvement de recul, mais se ressaisit bien vite, les menottes lui rappelant dans quelle position elle se trouvait. Sa voisine la regarda. "Eric m'a dit que tu avais semblé apprécier sa petite mise en bouche" lui dit-elle en remontant le bout de la cravache sur sa bouche. "Il va falloir me montrer tout cela, Eric ne fait que ce que je lui demande". Elle réalisa alors comment il avait pu savoir tous ces détails sur elle, comment il avait pu sans jamais la croiser. Elle hésita un timide "Et que pourrais-je faire pour vous être agréable Madame et me sortir de cette situation embarrassante?". Une petite tape sur le bout d'un de ses seins la fit sursauter. "Beaucoup de choses à vrai dire véronique, beaucoup de choses, mais pour le moment il va falloir écouter et te laisser faire". Elle fit descendre le bout de sa cravache le long de son ventre jusque sur son pubis, passa sur le haut de ses cuisses, se glissant à l'intérieur et en tapotant doucement lui fit les ouvrir. Elle écarta naturellement ses jambes, en y réfléchissant elle fut même surprise de pouvoir le faire et de ne pas être attachée aux chevilles. Elle sentit le bout de la cravache caresser ses lèvres, elle frémit, eu une envie contradictoire de les refermer et de les ouvrir encore plus. Elle commençait à être excitée par cette situation. Quand elle y repensait, sa voisine qu'elle croyait si coincée était encore plus vicieuse qu'elle, plus délurée et surtout elle avait su deviner, analyser et voir ce qu'elle était au plus profond d'elle, qu'elle était soumise et qu'il ne lui manquait plus que ce Maitre ou cette Maitresse, oh, elle avait rêvé d'un maitre, mais une maitresse, elle n'y avait même jamais songé. Elle avait bien eu quelques relations avec des femmes, mais aimais trop les hommes pour devenir lesbienne. Les petites tapes sur ses lèvres l'excitaient et elle commençait à mouiller terriblement tandis que Cathy, s'est ainsi qu'elle croyait qu'elle s'appelait, pour l'avoir lu sur la boite aux lettres continuait de lui parler doucement, mais d'une voix sure et décidée. Elle lui relatait en détails ce qu'elle savait d'elle, de ses penchants et elle buvait ses paroles cherchant de moins en moins à se rebeller. L'effet de la tapette se faisait sentir de plus en plus si bien qu'à un moment Cathy la retira et lui mis devant la bouche en lui disant "Je crois que tu as salis ma cravache, il va falloir la nettoyer non?" et elle sorti sa langue pour la passer sur le bout de la cravache et la lécher doucement, sentir le gout de sa mouille sur le cuir chauffé. Elle avait toujours aimé son odeur, et encore plus lorsqu'on lui faisait lécher. Ses dernières quarante-huit heures avaient été tout sauf reposantes, mais elles avaient été ce qu'elle connut de plus intense depuis qu'elle n'était plus vierge. Elle écarta encore plus les jambes, avala le bout de la cravache alors que Cathy s'approchait encore plus d'elle, frottant sa jambe contre la sienne. Elle lui demanda simplement "Vas-tu m'obéir en tout point, devenir mon jouet, ma chose ? Etre ma soumise, la mienne ?". Elle ne réfléchit même pas et laissa échapper "Oui Madame, je le ferai, je serai Votre soumise si tel est Votre désir." Elle ravala sa salive rapidement en réfléchissant à ce qu'elle venait de dire. Mais il était trop tard. Cathy releva sa robe et vint se placer au-dessus de sa tête, accroupie sur elle, elle avait sa chatte juste au-dessus de sa bouche. "Lèche moi, fais-moi jouir avec ta langue, j'en rêve depuis longtemps, alors ne te prive pas".
Elle sortit la langue, ce n'était pas la première petite chatte qu'elle léchait, elle aimait bien à vrai dire, surtout sentir l'autre se trémousser et la sentir venir, jusqu'à jouir pour elle. Mais cette fois c'était différent, elle savait qu'elle n'avait pas droit à l'erreur, alors elle s'appliqua encore plus que d'habitude, passa sa langue entre les lèvres, les écartant, remontant sur ce petit bouton qui pointait, elle repassait sa langue entre les lèvres et sentait qu'elle mouillait. Ce doux liquide l'encouragea encore plus et elle s'activa, tétant, mordillant. Cathy ondulait de plus en plus, elle avait pris sa tête entre ses mains et la poussait encore plus, la retenait la plaquait contre sa chatte pour qu'elle ne s'arrête pas. Elle respirait de plus en plus vite et se laissa aller dans un orgasme qui fut accompagné de tous les noms qu'elle put la traiter. Elle resta quelques instants comme cela, se releva et s'assit au bord du lit.
"Il y a des règles que tu vas devoir observée ma petite". Véronique secoua juste la tête en signe d'acquiescement. "Tu vas reprendre ta vie, je vais reprendre la mienne, si nous sommes amenées à nous croiser, tu devras agir comme avant, sans tenir compte de notre nouvelle relation. Tu devrais néanmoins rester à ma disposition et si tu suis ces simples petites règles je saurai te récompenser comme il se doit. Je vais te détacher, sortir de cette chambre et ce sera tout pour cette nuit. Ne sois pas inquiète tu auras de nos nouvelles rapidement". Elle l'embrassa sur le front en défaisant les menottes, détachant la chaine qui la tenait au lit et sans un mot de plus sorti de la chambre, la laissant perdue dans ses pensées et revivant ce qui venait de se passer.
Elle s'endormit difficilement mais réussi à trouver le sommeil et se réveilla peu avant midi, encore toute perturbée par ce qui venait de lui arriver. Elle passa à la salle de bain, prit rapidement une douche, elle avait envie de rentrer chez elle, oublier peut-être ce qui s'était passé ou au contraire, attendre des nouvelles de sa nouvelle Maitresse. Elle ne savait plus au fond d'elle ce qui prenait le dessus. Elle avait souvent rêvé d'une telle situation, même si c'était avec un homme qu'elle la voyait alors tout cela la perturbait, mais lui faisait envie aussi. Cette femme qui avait tout fait pour l'avoir, qui la désirait l'excitait profondément.
Elle rentra chez elle, s'allongea sur le canapé et commença à regarder ses messages sur sa tablette. De la pub, de la pub, tiens une adresse inconnue. Elle ouvrit le mail.
"Retrouve-moi ce soir, chez moi. Tu viendras me retrouver vêtue juste d'une paire de bas et de talons. Rien d'autre tu as bien compris. Tu sonneras et on t'ouvrira la porte. Aussitôt que tu seras à l'intérieur, je veux que tu te mettes à quatre pattes et que tu suives celui ou celle qui t'auras ouvert, que tu obéisses à toutes ces demandes, même si elle te semble les plus incongrues. Si tu désobéis, je le saurai et bien sûr, tu seras punie. Si tu souhaites rompre les vœux que tu m'as fait cette nuit, il suffira simplement que tu viennes habillée et je saurai que je ne peux plus te faire confiance pour la suite. Ta Maitresse Cathy".
Véronique, relut le mail, passant ses doigts sur l'écran de sa tablette comme pour y toucher les mots, passa et repassa sur cette signature, pensive, rêveuse et inquiète. Elle avait encore la l'après-midi pour réfléchir à ce qu'elle allait faire. Mais au fond d'elle, elle savait déjà. Il n'y avait que le couloir à traverser. Cathy ne lui avait pas donné d'heure. Elle attendrait donc qu'il fasse nuit, que ses autres voisins soient théoriquement endormis. Elle ne pensait pas que des personnes âgées restent éveillées bien tard. Elle ne risquerait pas d'être surprise.
Elle relut pour être bien sûr qu'elle n'avait pas manqué un mot qui lui indiquait une heure. Elle n'en trouva pas.
Elle passa l'après-midi à pianoter sur la tablette, recherchant des informations sur ce qu'une Maitresse pouvait faire à sa soumise, trouva de tout et de rien, certains choses qui la dégoutèrent et lui donnèrent envie de ne pas y aller. Mais elle n'imaginait pas Cathy lui faire subir cela. D'autres sites, d'autres récits et photos l'avaient totalement excitée et lui avaient donné envie de courir presque tout de suite à sa porte. Elle finit par se lever du canapé. Elle avait pris sa décision, elle irait ce soir, elle irait parce que c'est ce qu'elle voulait au plus profond d'elle-même, et elle n'allait pas décevoir Cathy. Elle passa donc dans la salle de bains. Il était presque dix-huit heures, elle avait encore un peu de temps pour se préparer.
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L'année dernière, j'avais répondu sur le forum au sein d'un post où se disait un peu n'importe quoi sur le libertinage, par des gens qui apparemment ne savaient pas de quoi ils parlaient. Notamment les détenteurs du “vrai“ BDSM qui, je n'ai toujours pas compris pourquoi, méprisent les libertins.
Comme mon intervention s'est perdue depuis longtemps dans les méandres du forum et que j'avais archivé mon commentaire, je le publie aujourd'hui en article, à toute fin utile.
Comme le BDSM, le libertinage est très large et se décline librement, comme on le sent.
Mais il faut arrêter de confondre libertinage et échangisme. Et même libertinage et pluralité.
L’échangisme fait partie du libertinage, contrairement à ce que prétendent certains échangistes qui ne voient que par les œillères du couple et concluent que ce sont eux qui sont au centre et détenteurs du “vrai“ libertinage (encore un point commun avec le BDSM, tiens).
Le libertinage se définit d’abord par sa racine étymologique : liberté.
Donc pas question de jalousie, d’exclusivité et de règles, sinon celles de base comme le respect et l’hygiène.
Contrairement aux rencontres classiques (en vrai ou par le web, genre Meetic) ou adultères, les rencontres libertines se basent sur la liberté de jeux sexuels assumés, pris comme loisir, sans engagement ni cachotteries :- entre deux personnes d’abord, c’est la base,
- ou trois (trio),
- ou plus (partouze, bien que ce mot soit désormais trop connoté négativement),
- ou entre un couple et une personne (trio),
- ou entre deux ou plusieurs couples (échangisme ou mélangisme ou côte-à-côtisme),
- ou même entre un membre de couple et une ou plusieurs personnes devant l’autre membre (candaulisme),
- ou entre une femme et plusieurs hommes (pluralité, nommée aussi gangbang),
- ou encore entre un mix de couples et de célibataires.
Le libertinage ne se pratique pas qu’en clubs ou lieux dédiés et payants, selon un cliché, mais aussi chez soi ou ailleurs.
Un type qui voit plusieurs maîtresses en trompant sa femme n’est en général pas considéré comme un libertin, bien que dans les faits, il puisse l’être aux yeux de ceux qui ignorent sa vraie situation;
Mais en général les libertins sont des gens libres, ouverts, disponibles et respectueux, pour qui une relation de couple exclusive est ennuyeuse et insuffisante à réaliser un épanouissement ou une réalisation de fantasmes liés à la diversité et à la liberté. Ce sont donc des personnes célibataires, disponibles et ouvertes, ou bien des couples.
Pour les couples, certains sont des couples déjà constitués de façon classique qui se mettent un jour au libertinage (en général échangisme, mais ça peut être trio ou candaulisme, etc). Parmi eux, certains font l’essai et arrêtent lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils ne sont pas faits pour ça (jalousie en général, références culturelles trop empreintes d’exclusivité). Certains sont motivés surtout par la volonté d’un des deux, et l’autre suit pour lui faire plaisir, mais sans plus d’enthousiasme, et c’est bien dommage de voir ce genre de couples.
Les autres sont des associations de deux personnes déjà libertines à la base, et ceux-là arrivent mieux en général à gérer la situation, forcément.
Au sein de l’univers du libertinage, il y a ceux, comme moi, qui pratiquent également le BDSM, mais en général en se concentrant sur les jeux sexuels affiliés, pas pour une relation unique et exclusive incluant la D/S cérébrale. Mais il existe des exceptions, ou plutôt des associations, comme par exemple le cas d’un maître offrant sa soumise à des libertins de façon ponctuelle, ou une domina qui s’«offre» devant son soumis en un candaulisme forcé.
Au départ, le libertinage était gratuit et libre, mais comme pour le naturisme ou le BDSM ou tout ce qui devient (hélas) à la mode, il est devenu une logique commerciale exploitée juteusement par des clubs, boîtes, saunas, sites internet payants, etc… C’est pourquoi ceux qui y viennent depuis une ou deux générations croient qu’il ne se conjugue qu’avec un paiement, en général des clubs. Le Las Vegas incontournable de l’exploitation commerciale du libertinage (et même du BDSM ou du pseudo-naturisme) est dans ma région le Cap d’Agde, qui pour beaucoup constitue une référence. Personnellement je n’y mets pas les pieds car je ne cautionne pas cet esprit.
En conclusion, je dirai que le libertinage est ouvert à tous, et que c’est peut-être la raison pour laquelle il est devenu à la mode, et de plus en plus, et que c’est cela qui est en train de le discréditer, comme le BDSM finalement.
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Au début ; aux premières des tes apparitions ; tu étais jeune mais sans age . Tu n'avais pas de style non plus ou devrais je dire ; tu en avais plusieurs à la fois . Tu étais douce , sensible , un peu fragile peut être ............................. Bien sur tu n'avais pas de couleur de peau ou de cheveux ; tu étais floue et pourtant tellement belle et séduisante .
Tu étais soumise ; ah ça oui ; mais sans particularité précise ; sans rôle bien déterminé . Tu sortais tout droit des images caricaturales que l'on trouve lorsque pour la première fois on ouvre un livre ou un sujet sur le net parlant de " soumission " .
Enfin , tu me plaisais déjà beaucoup et j'étais enthousiasmé de faire ta connaissance .
Tu n'avais pas de nom .
Puis tu as grandit , avancé avec moi . Nous avons prit la route ensemble vers " Fantasme-city " . Tu as évolué quelque peu . Je t'ai vu apparaître en soubrette et même apprécier les premières flagellations . Oh ; rien de bien violent en ce temps là mais quand même . Tu n'avais toujours pas de couleur ni de style précis . Tu as vieilli un peu , oui , mais tu es resté toujours aussi belle et attirante . Ta soumission m'a charmée . Un peu moins fragile et plus aguerrie surement . Plus femme et plus soumise encore !
Tu n'avais pas de nom .
Et puis , je te l'avoue ; je t'ai trompé , oui trompé ! Oh non , pas avec d'autres images mais avec des soumises du monde réel ; oui , réel !! Oui , j'ai craqué que veux tu ! Je n'arrivais pas à sentir ton odeur , à toucher ta peau , à entendre tes soupirs alors lorsque l'occasion s'est présentée ; ben oui , j'ai craqué
Et tu sais quoi ; je ne m'en veux même pas ! Non , parce que je sais que tu me pardonne . Pourquoi ? Mais parce que tu sera toujours un peu là , quelque soit les circonstances et que personnes ne pourra te faire disparaître ! Tu le sais et je sais que tu le sais ! Oui , nous allons continuer à voyager ensemble dans " Fantasme-city "
Enfin , nous avons vieilli tous les deux ; jours après jours . Tu n'as toujours pas de style défini ni d'age précis . Pas de couleurs non plus et puis je m'en fous ! Tu es belle , attirante , désirable et surtout , tu m'es soumise comme jamais ! La soubrette est dévoué comme personne ! Tu sais m'offrir ton corps comme jamais ! Tu es devenue chienne et, masochiste !
Tu oses hurler tes douleurs et tes plaisirs ! Tu m'en demande plus , sans retenue ................... Il y peu , j'ai cru entendre le mot " esclave " sortir de ta bouche ................. Esclave , ce mot qui me faisait frissonner d'effroi il y a quelques années en arrière . Esclave ; je ne sais pas ; je ne suis pas sur .................
Bordel ; je tiens de plus en plus à toi !
Tu n'as pas de nom .
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Je m'en vais vous conter une aventure vécue avec Maîtresse Gabrielle .
Maîtresse Gabrielle m'a prit comme soumis en juillet 2005 ,en septembre de cette même année , ELLE voulu tester ma volonté de le rester ,
ELLE voulu tester mon état de soumis.
ELLE me convoqua donc pour un tête à tête quelque peu spécial, tout en m'indiquant la marche à suivre .
Je devais louer une chambre dans un hôtel situé dans sa région à une date et une heure précise .
J'arrivais longtemps à l'avance , je ne voulais pas manqué ce rendez vous avec mon avenir . Mon avenir avec Maîtresse Gabrielle .
Je prenais la chambre et la préparais avec attention : bouquet de rose dans un vase , rafraichissements dans la glace , objets de coercition étalés sur le lit .
Ordre m'avait été donné d'être nu , de porter mon harnais ,un collier , des pinces aux seins , d'avoir le sexe rasé et d'être pluggé.
Je devais L'attendre à genoux , un bandeau sur les yeux , des boules Quiès dans les oreilles .
La porte de la chambre ne devait être que poussée , surtout pas fermée . Pour ce faire ,je l'avais calée avec un petit morceaux de carton .
Je vous laisse imaginer l'état de stress que cela a créé chez moi .
Maîtresse m'avait indiqué une fourchette d'heure pour signifié le moment de son arrivée . Imprécision volontaire destinée à augmenter mon anxiété .
Le but recherché fut atteint et même largement dépassé .
J'étais prêt longtemps avant la première limite de temps et bien sûr ELLE arriva longtemps après la dernière limite annoncée .
Je ne sais pas quelle fut la durée de mon attente mais elle dépassa les 3600 secondes car quand je suis dans ce genre de situation ,
je les compte avec une méthode qui m'est personnelle .
Depuis le matin de ce jour de grâce mon angoisse montait " crescendo" dans ma tête . Par instant l'envie de fuir me prenait .
N'oubliez pas que je n'avais rencontré Maîtresse qu'une fois et depuis nous n'avions communiqué que par SMS , mail ou téléphone . Une peur panique s'empara de moi : j'eu peur qu'ELLE ne vienne pas , j'eu peur qu'ELLE vienne , peur de ne pas être à la hauteur de ses attentes , de ne pas supporter son joug
de ne pas supporter la douleur qu'ELLE ne manquerai pas de m'infliger . En un mot je pensais à tout et à son contraire .
J'eu peur aussi qu'un profane n'entre dans la chambre , la porte n'étant pas fermée .
Peut être est ce arrivé ,je ne sais pas .
J'étais donc dans un état second quand soudain la sensation d'une présence m'envahit . Mon rythme cardiaque augmenta aussitôt .
Des mains douces me palpaient la tête vérifiant la présence des boule Quiès ainsi que de tout ce que Maîtresse Gabrielle m'avait ordonné de porter.
Celle ci me furent retirées , je pouvais de nouveau entendre ,
notamment les ordres .
A ce moment là commença une longue soirée de domination coercitive ,à proprement parlé ,
car la domination générale avait commencée bien avant le premier coup de fouet .
Ce soir là je fus fouetté , pincé , attaché , étiré , pénétré , scarifié même etc . . .
Ce n'est que tard dans la nuit que Maîtresse pensa à prendre un peu de repos .
Le reste de la nuit fut beaucoup plus tendre mais n'appartient qu' à Maîtresse Gabrielle .
C'est au petit matin que Maîtresse me quittait . J'avais ordre de lui envoyer le compte rendu de cette première nuit de domination , par e.mail .
Inutile de dire que j'étais heureux ,que dis- je heureux : transporté . Je venais de vivre à 54 ans , les fantasmes qui avaient hanté tant de mes nuits .
Depuis nous avons vécu bien d'autres aventures avec un égal bonheur .
Je suis heureux d'être à ses pieds , à ses genoux , sous son fouet .
ELLE est la petite fille qui tire les cheveux de son baigneur, qu'ELLE frappe , qu'ELLE jette , qu'ELLE prend , qu'ELLE rejette , qu'ELLE reprend .
Je suis le baigneur parfois meurtri moralement souvent physiquement mais tellement heureux .
Depuis ce jour de grâce entre tous , je suis sur un petit nuage . Maintenant le quotidien de la vie s'est installé , les habitudes sont bien présentes ,
mais la magie du début opère toujours .
Croyez moi ,je mesure , tous les jours , la chance et le bonheur que j'ai de partager la vie de Maîtresse Gabrielle .
MA COMPAGNE
Cette aventure peut paraître banale mais elle fut pour moi , l'une des plus intense " émotionnellement " de ma vie .
Depuis que nous vivons ensemble Maîtresse Gabrielle m'envoie souvent ses ordres par SMS ce qui a le don de me mettre dans dans des états ... des états ...
Je dis que cette histoire peut paraître banale , car quand je conte une aventure que j'ai vécue , il m'arrive , invariablement à l'esprit , un doute .
En effet ,j'ai l'impression que mon histoire n'a pas d'intérêt ou qu'elle n'en a que pour moi ,
ou alors que je suis bien présomptueux de raconter une partie intime de ma vie . Enfin c'est assez compliqué à expliqué .
berny
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Depuis que j'organise pour des soumises consentantes des évènements comme gangbang, exhib, humiliation publique, etc, j'ai remarqué que seulement 50% viennent parmi les hommes retenus, avec qui le RDV est pris, et qui avaient pourtant l'air réglo motivés et fiables. C'est presque devenu une règle générale : je veux organiser un gangbang avec 5 hommes ? J'en prévois 10 ! Lors de l'annonce et de la sélection, il sont pourtant tous à fond, très motivés, morts de faim même, ils me harcèlent sans relâche, j'en sélectionne, en leur donnant bien des règles et consignes, et surtout en insistant sur la ponctualité, sur le fait qu'on compte sur eux, mais non rien n'y fait.
Il y a aussi les rigolos, ceux qui, de derrière leur écran, se prennent pour des étalons redoutables ou des adonis incontournables, ou des maîtres potentiels très respectables, etc. Mais une fois qu'on les rencontre évidemment ils ne font pas le quart du poids annoncé...
Bref, recruter pour du sexe sur un site spécialisé, comme chacun sait, ce n'est pas si facile, surtout lorsqu'on cherche des gens fiables.
Trouver une femme pour un homme, c'est le plus dur, car il doit y avoir une proportion disons de 100 hommes seuls pour 1 femme seule : les hommes sont comme des spermatozoïdes convoitant tous le même ovule, ou des mouches sur un morceau de viande.
Côté homo ou bi, très dur aussi pour un homme passif de trouver un homme actif, car la plupart sont passifs.
Mais lorsque je me suis inscrit en tant que "couple" sur le même site, pour organiser ce genre d'évènements pour ma soumise, je me suis aperçu qu'il suffit d'"offrir" sa soumise pour déclencher une ruée d'hommes s'improvisant dominateurs ou puissants étalons. Je n'ai donc jamais eu de mal à recruter. En revanche le jour du RDV, la moitié sont là, et les autres, pfft, plus de nouvelles soudain... Fantasmeurs ? Petits joueurs ? Hésitants et flippant au dernier moment ? Ou très irrespectueux de la parole donnée ? Peut-être un peu de tout ça.
Cette semaine j'organise pour Silva un gangbang original, dont elle m'a elle-même suggéré et même réclamé la teneur. Il se déroulera ce weekend, et j'ai déjà largement recruté le double de mecs nécessaires (pour en avoir donc le nombre requis). J'ai donc indiqué sur l'annonce que le recrutement était terminé et qu'il était inutile de me solliciter à présent.
Et c'est là que ça devient marrant (et pénible à la fois) : j'ai encore plus de demandes et sollicitations qu'avant l'arrêt du recrutement. Les mecs ne lisent pas, ou bien ils essayent quand même, en croyant faire une demande exceptionnelle, d'exception, de mise en réserve en cas de désistement, etc...
Au début, je réponds à tout le monde, poliment, patiemment ; puis de moins en moins, en insistant sur le fait que si c'est précisé sur l'annonce, en capitales en plus, c'est que c'est vrai ; puis peu à peu je perds patience et suis moins amical face à ce flot insistant voire harcelant.
Il y a ceux qui, malgré le fait que ce soit un profil couple, s'adressent à la femme directement, genre "slt la miss, tes trop belle, libre se soir"
Il y a aussi ceux qui repèrent les couples dom/soumise et proposent tout simplement d'emprunter celle-ci et se substituer à son dom, d'emblée, sans avoir vérifié la recherche du couple en question.
Et évidemment, avec un pseudo comme je l'ai choisi (Soumiseaoffrir), c'est l'avalanche de sollicitations parfois d'anthologie.
Voici la dernière en date, juste pour le fun :
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D'abord voici l'annonce :
VIOL TOURNANTE SIMULÉ :
Samedi 15/07 19h, centre Montpellier, ma complice va se faire violer fermement par un groupe de mecs dominants (entre 6 et 10), et compte se défendre comme en réel. Donc les pieds tendres, les masseurs de shakras tantriques, les délicats, les soft, les “doux et respectueux“, SVP ne me faites pas perdre mon temps.
Je précise que c’est un fantasme maso qu’elle désire et a imaginé (voir la vidéo où elle l’explique).
Je sélectionne donc quelques hommes très fermes, voire brutes, qui sauront relever le défi en jouant sur l'équilibre entre respect et violence.
Cet évènement ne sera pas réitéré, il n'aura lieu qu'une fois, comme une expérience, un défi ponctuel.
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Voici ensuite le tchat avec un type qui sur son profil s'annonce comme un grand dominateur organisateur :
?
Bonjour, tout d'abord comprenez bien que je ne veux pas vous manquer de respect, vous déranger ou manquer de respect à la dignité de la femme.
J'ai pu constater que le scénario viol simulé était un fantasme pour certaines femmes, le viole et bien sûr un des pires crimes odieux, j'organise cependant depuis quelque temps des scénarios de ce type "viol simulé", pour celle-ci le désirant vraiment, dans la sécurité et le respect bien entendu, mais surtout avec beaucoup d'excitation et cérébralité.
J'ai pensé que peut être cela pourrait vous intéresser qu'en pensez-vous ?
?
Bonjour, je ne vois pas en quoi ça pourrait nous intéresser, puisque j'organise déjà la même chose pour ma soumise, et pas à perpette (nous sommes sur Montpellier et toi sur Avignon), et le plan se déroulera d'ailleurs ce samedi.
Je ne comprends pas ta requête, à moins que tu n'aies carrément pas lu notre fiche ni regardé la vidéo qui explique le plan.
? : Le scénario est à définir ensemble dans les grandes lignes, bien sur , il y aura une part d'inconnue ou pas pour votre plus grand plaisir. Le scénario peut se dérouler de plusieurs manières et dans plusieurs lieux différents. En extérieur je vous surprends dans votre voiture dans un coin tranquille, ou dans les bois marchant, ou entrain d'uriner d'arrière un bosquet. Possible aussi chez moi, ou chez vous, vous pouvez faire semblant de dormir et vous réveillez pendant la pénétration ou pas et être consentante ou pas, faire semblant d'être drogué ou soûle, je peux aussi vous surprendre sous la douche, aux toilettes, ou simplement dans votre salon/ chambre et vous forcez à avoir un rapport, voici quelque possibilité. Quelle idée vous plairez, on peut aller plus loin, plus hard ou plus soft plus cool.
? : heu, on dirait que tu n'as pas lu ma réponse précédente…
Tu ne devrais pas étaler tout ton baratin avant d'avoir eu une réponse au premier message, car là on dirait que tu t'emballes, à énumérer tous tes fantasmes
? : bref, bonne continuation, et à l'avenir tiens compte de ce que les gens marquent avant de les brancher
: vous pouvez disposer je vous bloque faux Maitre
? : non mais tu t’es relu? … mais LOL quoi ! je te bloque d’abord !
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Depuis que Silva m’a rendu son collier, nous sommes néanmoins restés amants et avons continué de nous voir aussi souvent qu’avant. Néanmoins, nous aimons toujours parfois jouer, pour le fun, sans nous prendre au sérieux. Elle redevient alors ma soumise ponctuellement.
Pour elle qui pratique en amateur l’apiculture, les abeilles sont des créatures fascinantes, adorables et même amicales.
Lors de nos premières ambitions de jeux atypiques en extérieur, dont j’ai déjà présenté certains ici-même, nous avions envisagé un jour de la couvrir entièrement d’abeilles. Cette performance aurait pu constituer pour moi une série exceptionnelle de photos spectaculaires, et pour elle une épreuve à la mesure de son attirance pour le risque masochiste.
Elle m’avait expliqué qu’il suffit de s’approcher des ruches à un moment propice (milieu de journée, milieu d’année), s’enduire de miel et attendre que les abeilles viennent se poser pour le consommer. C’est imparable, elles n’aiment pas laisser traîner du miel, elles s’en nourrissent d’ailleurs.
Si on ne fait pas de mouvements brusques, si on n’en effraie pas (par exemple en appuyant son bras où se trouvent des abeilles contre notre flanc, ce qui les écraserait), il n’y a aucune raison pour que les abeilles soient agressives (étant donné que lorsqu’elles piquent elles se condamnent à mort, car ça arrache le dard et une partie de leur abdomen). Nous guettions l’occasion de réaliser ce fantasme « zoophile ».
Bref nous avons trouvé une complice libertine apicultrice qui était chaude pour un trio ET une telle expérience, chez elle dans le Var, où elle dispose de trois centaines de ruches, et nous voilà partis le week-end dernier pour l’arrière pays de Fréjus.
Notre complice nous attendait, nous avons bien profité de cette rencontre sexuelle, et le samedi après-midi nous voilà sur place, aux ruches, où elle avait préparé le terrain en laissant un plateau plein de miel encore en cire, pour habituer les abeilles à être attirées à cet endroit précis sous un arbre où je devais attacher Silva en shibari à une branche avant l’enduire totalement de miel.
Mais hélas, le plateau n’avait pratiquement pas attiré d’abeilles, à la grande surprise générale ! L’apicultrice ne comprenait pas la raison de ce dédain… Et ne l’a toujours pas comprise. Nous avons essayé tout de même, mais moins convaincus, d’enduire au moins les seins et le pubis de Silva, pour un résultat réduit mais au moins mignon, et avons attendu… En vain. Pas d’abeilles intéressées. Bref échec cuisant…
Nous sommes donc allés à la rivière, dans des gorges, et avons passé le reste de la journée à nous baigner, nous dorer, et bien sûr à des jeux sexuels (notamment le moment où lorsque je la fistais, Silva a joui en hurlant pendant plusieurs minutes alors qu’un couple de randonneurs, très gênés, passait par là).
Sur la route de retour dimanche soir, nous nous sommes arrêtés à une aire d’autoroute des Bouches-du-Rhône (Lançon) où étaient alignés un bon nombre de camions étrangers. J’ai dit à Silva de se vêtir uniquement d’une mini-jupe et d’un haut très sexy et de m’attendre, puis je suis allé voir des cammionneurs. Deux slovaques ont été d’accord poour baiser ma soumise entre deux camions. je suis revenu, ai amené Silva par la main, lui ai mis un bandeau sur les yeux avant d’arriver aux deux routiers, et la leur ai offerte, en leur recommandant de ne pas la ménager. Elle s’est rapidement retrouvée entièrement nue entre deux camions, à genoux dans le cambouis, à sucer les deux routiers affamés et agréablement surpris, puis ils l’ont baisée en levrette, appuyée sur la zone du plateau entre la cabine et la remorque, avec force fessées et grognements. Moi je réprimais mon érection, afin de lui en faire profiter plus tard, une fois rentrés à la maison.
Silva n’a pas joui, et s’est retrouvée couverte de sperme et de cambouis pour le reste de la route vers Montpellier.
Plus tard dans la nuit, elle a enchaîné les orgasmes jusqu’au petit matin !
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Ma quête du Double Mâle-éfique...
Le dominant guide sa Soumise c'est bien connu... Mais certaines vous diront "oui mais pas queue!"
Pas queue quoi? Bah pas queue ça...
Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi guider... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise...
Car la vraie histoire se fait à deux...
L'un révèle l'autre...
L'un élève l'autre ...
L'un éveille l'autre...
Mais qui est l'un et qui est l'autre ?
L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui s'élève grâce à Lui?
Mais qui a le Pouvoir?
Assurément le Dom! Voyons!
Mais certaines vous diront "Mais pas queue!"
Pas queue quoi? Bah pas queue ça encore une fois...
Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi dominer... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise...
Car le vrai Pouvoir du sexe s'exerce à deux...
L'un excite l'autre ...
L'un frustre l'autre...
L'un tient l'autre ...
Mais qui est l'un et qui est l'autre ?
L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui sex-prime grâce à Lui?
Non... car si la Soumise connaît son pouvoir sexuel, cela ne l'empêche pas de se soumettre à son Dominant... lui même soumis à la tentation sexuelle dont se joue la soumise... Pas folle la guêpe ... Ils sont bien deux soumis!
Et ... #LeDomEstUnSoumisCommeUnAutre !!
Ce que cherche Dominant lui est propre... Mais chienne à son pied il aimerait... Soumise Sa-lope à lui, Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement féminine...
Ce que MOI soumise je cherche est clair: je cherche le Double Mâle-efique... Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement masculine...
Et c'est mon Pouvoir et mon jeu, Ma soumission et mes "vas-y", mes "tu peux" et mes "libère-toi" qui le déchaîneront!
Pourquoi lui et pourquoi ça?
Car il est l'exact contraire de son double... et parce qu'il est son contraire alors il me mérite.
Alors je pars en quête... je chasse... je teste... j'appâte... je ferre...j'attise.... Linsoumise en mode Lionne: tapis à l'agachon (terme sudiste je m'adapte à la faune locale...), j'observe mon espace de jeu et les mâles qui s'y présentent.
Choisir le bon endroit d'observation... toujours près du point d'eau... je les regarde faire pendant que JE ferre...
Il y a là les romantiques, il y a là les goujats, un peu plus loin les morts-de-faim, les beaux parleurs sortent leurs belles phrases.
Il y a ceux qui veulent m'apprendre la levrette et me faire des cunni pendant des heures... méprisables. Là je suis en mode snipper.
Moi je sais ce que je veux et surtout ce que je cherche...
Je cherche le metasex...pas de la baise! Ça c'est facile et quand je veux.
Pas besoin de me donner la peine de chercher... j'ai mes 06 de secours en cas de besoin.
Non.
Je cherche autre chose... bien plus subtil, bien plus profond, bien plus cérébral...
Mais surtout, je cherche un Dom qui s'ignore... car mon plaisir est aussi là.
Oui lui aussi doit se libérer et ce n'est pas forcément simple...
Le plaisir réservé aux dom? Alors je suis Dom sans l'ombre d'un doute...
Éveiller. Conscientiser. Ouvrir les champs des possibles. Viser ses carcans et les exploser en vol. L'observer baisser ses barrières, l'observer grandir et devenir le Dom que moi je vois...et que je veux faire éclore...
Dom mais en n'employant pas les mêmes chemins ni les mêmes armes... Car je cherche celui qui pourrait me soumettre... à terme. Et pour qui je ressentirai l'envie de...
En dehors d'un physique sportif et musclé inévitable pour moi, il me faut un intérieur riche: riche en fantasmes, riche en potentiel sadique, riche en coeur, riche en émotions... Mais aussi, sentir un orage contenu, opprimé, fait de tellement de défauts qui font les qualités d'un Dominant... du Dominant que je veux.
Oui que je VEUX.
Car personne ne peut entraver ma volonté.
Insoumise au fond? Ou soumise sur ce que je laisse à cet autre... et plus il est Dom et plus je lui laisse...
Celui que j'ai choisi ...Est protecteur, romantique, émotionnel, généreux, ouvert, réfléchis, tolérant, attentif... amoureux.
Mais j'ai senti autre chose... au premier regard. Et c'est cette dichotomie qui me passionne...
cette Division en deux champs opposés nettement en lui :
Dichotomie entre la raison et la passion,
Entre son Moi et son Ça,
Entre ce qu'il est et.. ce qu'il est.
Entre ce que l'on sait de lui et ce que je sais de lui.
Il est protecteur et a appris à me maltraiter,
Il est romantique mais peut aimer le sordide,
il est émotionnel et dévore nos émotions,
Il est gentleman mais bestialement possédé,
il est généreux et généreusement égoïste,
Il est doux mais tellement violent,
il est ouvert et sait me mener en m'écoutant,
il est respectueux mais m'irrespecte avec amour,
Il est réfléchis et intellectualise tout avant de fondre férocement sur moi,
il est tolérant mais s'impose intransigeant,
il est attentif toujours...
Il est amoureux de moi et de Sa soumise, mon double femell-éfique...
L'Ô-rage que je cherche est en lui... et savoir aller le chercher est un art... Pas trop vite, pas trop doucement mais aussi art instinctif...
Il m'aime alors viol-emment, nul besoin de consentement, il m'aime alors intolérablement, nulle tolérance à prêter, il m'aime alors bestialement, nulle femelle autre que moi, prétentieusement, nulle générosité à ce moment là, égoïstement, nul plaisir autre que le sien, impunément... tous les droits sur moi...
Et on a alors la rage au coeur et les tripes à vif.
Machistador de mes désirs, ce double Mâle-éfique me tsunamise, me transperce, me pénètre, me tétanise, me terrasse, pour mieux me chérir le calme revenu...
Il s'est pris au jeu, il a pris la main, et quand Dom prend... il EST Dom.
Je ne me suis pas trompée...
Il se révèle peu à peu, il se libère de tant de choses depuis que je le connais.
Lui me prend au jeu, il ne s'est pas trompé non plus en changeant de vie...
Je me révèle aussi peu à peu grâce à lui, je me libère lentement de mes carcans à moi...
Il a progressivement bouger ses limites ... et maintenant il a encore beaucoup à faire ...avec les miennes..
il a progressivement modifié ses angles de vues ... et veut m'emmener dans ses distorsions digressives à l'infini ...
Mais il a ma confiance et mon Amour pour qu'à nous deux nous trouvions le chemin de N/notre BDSM...
Aventure Clair-obscur pour deux êtres de sang mêlé...
Atypique? Piquez-moi!
Étonnant? Étonnez-moi!
Vicieux? Viciez-moi!
Surpris? j'en suis heureuse...
Je vous aime mon Dhom, vous et votre Double Mâle-éfique...
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Je suis une femme ordinaire.
Je le dis toujours… Je sais pourquoi je dis cela.
J’ai cru qu’aimer était penser aux autres plus qu’à soi. J’ai cru que tout faire pour le bien-être de l’entourage qui m’est cher, allait suffire à mon bonheur.
J’ai cru que c’était ma vie et que je serai ainsi toujours. J’ai donné toute ma vie…
Dans un modèle… ordinaire…
Et puis mon couple s’est déchiré… a perdu son intimité…
Au départ, un peu… puis de plus en plus… puis complètement….
Je suis une femme ordinaire qui se construit, qui veut plus, qui veut s’améliorer.
Je suis une femme de paroles, de valeurs… d’intégrité.
J’ai vécu 10 ans de désert sexuel. J’avais tout perdu de la femme que je suis. J’étais ailleurs… Je ne sais même pas l’expliquer aujourd’hui.
Et pourtant un jour, par instinct de survie, par respect pour ma vie de femme sensuelle, je me suis inscrite sur un site de relations extraconjugales. Je me suis dit… vivre le sexe ailleurs va me permettre de vivre ma vie d’épouse épanouie.
En mai 2015, ma vie de femme libre a commencé.
J’ai rencontré un homme d’abord… j’étais fidèle à mon amant. Un homme d’une sensualité incroyable… je pense qu’il pourrait être un Dom exceptionnel… mais c’est un looser. Dommage ! Si la confiance le gagne, il le sera. J’ai découvert le sexe sans complexe. Il était voluptueux, cru et respectueux… il m’a tout appris du sexe et ne m’a jamais fait jouir ^^
J’ai dû me séparer de lui…
Puis après quelques escapades insignifiantes, j’ai, un jour, liké un profil.
Un type. Un mâle… exposant sa liberté de vie, s’exposant cru et intelligent avec un martinet !!!
En quelques heures, nous sommes attractifs. Il m’évoque son monde. Je lui dis ne pas être attirée, mais…, je n’ai pas d’apriori au plaisir !
Il le sait, il le lit, je le répète… comme attirée irrésistiblement par cet homme, ce mâle, rugueux, distant, doux et fragile… Nous échangeons. Nous nous voyons pour un café. Il me dit vouloir tenter « l’aventure ». Je ne sais pas je ne connais rien. Je ne sais pas ce qu’est le BDSM, je n’ai jamais rien regardé de pornographique sur internet, ni ailleurs.
Je suis une femme ordinaire.
Je plonge dans ce monde sans apriori, me disant qu’il est un homme exceptionnel.
J’ai vécu 8 mois de découvertes absolues. Le don de soi pour se comprendre, et non plus pour étouffer ! J’ai joui comme jamais.
J’étais Mell, sexuelle, sensuelle, femme, pétillante…
J’ai fait don de moi, corps et âme.
Je suis devenue une soumise extraordinaire.
Je fonctionne sur le même modèle. Je donne tout.
Seulement, mon Maître me bichonne. Son regard sur moi me donne des ailes. Plus il a faim de moi, plus j’ai envie de le satisfaire. Plus je suis soumise et bonne, plus je me sens forte et belle.
A ce moment- là cependant, PF est dans la retenue. Je suis une femme mariée. Il ne veut pas être envahi dans sa vie qu’il protège. Je suis mise à distance. Nos sentiments nous dépassent. J’ai compris ensuite qu’il ne veut pas supporter les choix de vie que j’ai à faire moi-même.
Quand on quitte une vie, on est seul !
Mon mari prend conscience de ma vie extra-conjugale.
Je donne une chance à ma vie d’épouse et je rends mon collier.
J’étouffe à la seconde même où PF quitte ma vie.
Il reste en contact et est protecteur. Je suis convaincue que notre histoire n’est pas finie. Je me déchire de lui, et lui, affirme avoir tourné la page. Je n’en crois pas un mot.
J’ai depuis déjà quelques temps, un AmiDom. Il va m'aider à survivre.
Je ne sais pas où j'en serai sans Lui.
C’est un homme brillant, attachée à la femme que je suis. Lui met des mots sur mon fonctionnement quasi inné de femme de don.
Je comprends avec lui mes manques. Je comprends celle que je suis. Je comprends celle que je peux devenir si je fais le choix de vivre ma vie. Je sais qu’il aimerait de moi plus que cette amitié sans limite que nous avons, qui s’est avérée charnelle et respectueuse au plus haut point. Mais rien y fait…
Je suis empêtrée dans mon lien à PF.
Telle une soumise, j’entends, je lis, je comprends, non je ne comprends pas, j’accepte…
PF a tourné la page. Alors je survis.
Il me dit de me rouvrir au BDSM, me demande de revenir sur le site.
Je m’inscris.
Pseudo : Out-Of-Order (OoO).
Esthétique et significatif.
Tout ce que j’aime dans cette représentation que nous vivons ici.
Et là, je découvre qu’il croit en une autre femme, pour faire d’elle Sa soumise.
Je vis une descente aux enfers. Et je continue à survivre.
Et plus je survis plus je le respecte et plus je suis soumise.
Mon Ami veille sur moi, avec désirs. Il m'appelle Désirée d'ailleurs.
Je fais mes choix.
PF me suit aussi. Il est inquiet, présent et protecteur. Mais je n’ai rien à espérer.
Contre toutes attentes, je suis prête à faire sans lui.
Plus je suis prête à vivre sans lui plus je me sens à ses pieds.
Et puis, il y a eu 10 jours de ma vie.
J’ai quitté ma maison un dimanche, épuisée. J’ai enfin avoué à mon mari que je ne voulais plus de cette vie.
Je n’ai rien. Je n’aurai rien.
Mais je serai libre.
Je laisse ma vie facile de bourgeoise pour aller respirer mon oxygène. J’ai peur mais je suis forte.
PF me reçoit pour un café. Il est inquiet. Son regard sur moi n’a pas changé. Mais il le refuse. Je le sens. Je lui dis que jamais je ne m’appuierai sur lui pour vivre ma séparation. Je ne serai pas à la rue et si je le suis, je n’accepterai pas de venir envahir sa vie, même en amie.
Il me regarde partir.
J’ai une échéance.
Je dois soutenir mon mémoire de fin d’études deux jours après.
Je suis perdue, loin de tout ce monde professionnel. Je suis pleine d’émotions et pourtant consciente que je dois lutter contre moi-même.
Mon AmiDom est là.
PF est distant mais il est là, aussi.
J’avance. Je me traine. Je ne recule pas.
Je suis en formation en alternance.
Mes copains de classe ont 25 ans. Je suis leur copine, leur fantasme pour certains, leur maman d’école, et je suis charriée et respectée par ces jeunes que j’adore.
J-2. Mon ppt n’est pas abouti. Je suis incapable de me concentrer toute seule. J’ouvre mon cœur au plus jeune d’entre eux pour qu’il me donne de son temps pour « m’entrainer à la soutenance ». Il entend ma détresse et accepte.
D’un autre côté, ce même jour, j’ai RV avec mon AmiDom.
Il me fait don de lui, ce soir-là.
Il a dépassé ses sentiments, pour me donner uniquement ce dont j’ai besoin.
Il a joué. J’ai ris. Tellement ris.
J’ai pris égoïstement ce qu’il m’a donné sans limite. Et je savais que je ne serai jamais rien de plus pour lui, que cette Amie sincère et charnelle.
Il le savait aussi, mais j’ai la prétention de croire qu’il avait toujours de l’espoir.
Il m’a fait du bien. J’espère ne pas lui avoir fait trop de mal…
Tout était clair entre nous, mais je suis bien placée pour savoir que quand on croit en une histoire, on y croit jusqu’au bout.
Matin du J-1. Mon Ami part. Et je vais vivre la journée qui me fait basculer dans l’après.
Je suis à nu. Il est 9h. Je suis nulle. Mon discours est nul. Ma présentation est médiocre. Ma posture est mal assurée…
Mais je veux ! Je me fesserai s’il le faut ! Mais j’y arriverai.
Ils ont 25 ans. Je ne refuse rien de leurs remarques. J’écoute. Je corrige. Je me corrige.
Je recommence 3 fois. Je corrige encore.
21H. Je suis prête pour demain.
Je dors… enfin presque...
Jour J - 8h30. Je suis la première à passer. Je fais un carton plein.
PF m’appelle. Je suis légère.
Mon mari m’appelle. J’étouffe.
Ma vie s’inscrit…
Mon Ami est là aussi, toujours...
Les heures passent les nerfs tombent… Je commence à renaitre.
J'échange depuis quelques heures avec un Dom d'ici, un Dom d'ailleurs. Lunaire...
Il me propose de prendre l'air avec Lui.
J'accepte.
Les quelques jours que je m'accorde seule, pour me reposer de ces échéances de vie seront près de l'océan... avec un "inconnu" dont j'ai confiance.
Un autre évènement va me bouleverser.
Samedi matin, quasiment prête à partir, mon téléphone sonne.
PF me propose de déjeuner avec lui avant de prendre la route.
4h passées ensemble. Nous sommes des aimants. Lui s’en défend. J’ai des larmes qui montent dans mes yeux en lui disant que j’accepte la fin de notre histoire, mais que je n’y crois pas.
Pour lui reprendre une histoire à un goût de réchauffer.
Moi, je me sais une autre femme. Mais je serai digne. Je ne me vendrai pas. Je vaux mieux que ça !
Je le quitte et je trace ma route.
Il reste présent, mais me laisse vivre ma parenthèse de vie avec l'autre Dom.
Un autre grand moment de vie. Je me livre à cet homme.
Il dit de Moi que dans mon don il y a de l'amour. J'aime qu'il me dise ça.
Je vis mes rencontres ainsi avec respect, amour et sans faux-semblant. Je suis celle que je suis. Je sais ce que je vis et je n'ai pas d'apriori aux plaisirs. Je n'ai pas de filtres. Je ne juge pas un physique. J'aime l'intention sexuelle de l'homme. J'aime qu'il soit cru et respectueux. J'aime suivre ses désirs. Et laisser croire, que je me soumets sans concession pour lui, ne fait que me plonger dans l'excitation absolue.
Mes expériences me donnent raison.
Cette parenthèse s'écourte et je pars, par nécessité de vivre seule pour me retrouver moi, la femme qui quitte sa vie et qui a besoin d'être seule face à cette étape de vie.
PF reprend la main sur Moi et fuit à chaque fois que je me livre.
Je souffre... je souffre vraiment.
Et pourtant je reste convaincue par notre histoire. Mais je ne me vendrai pas. Je lui répète. Je ne veux pas le convaincre. Je joue comme il me le demande... il veut me voir. Il veut tester celle que je suis. Je m'exécute. Je lui écris mon désir... il reprend distance. Je suis résignée.
Mercredi matin.
Comme chaque jour, PF m'envoie un message. Depuis quelques jours, il me devance.
Je comprends qu'il a mal dormi, qu'il ne veux pas renouer...
Je lis ses mots.
Je suis meurtrie.
Je lui écris "C'est dommage. Mais je ne peux pas continuer. Je ne peux pas te persuader. Je suis fatiguée. J'arrête"
Je lis alors "ah bon? Je ne comprends pas.."
J'avais mal lu!!!!! Trop vite. Trop sure qu'il ne reviendrait pas.
Mais en fait... contre toute attente.... il m'ouvrait son cœur.
Depuis....
Je découvre un homme prêt à aimer sans concession. J'adore.
C'est un homme que je ne connaissais pas.
Je suis à Lui depuis cette minute.
Je n'ai pas de collier encore, parce que nous vivons cette nouvelle histoire qui est inédite. Nous avons besoin de savourer.
À Toi PF.
Aujourd’hui, je suis Ta Soumise. Je suis à Toi.
J’ai envie de te sentir dans ma chair chaque seconde.
Je suis une femme obsédée par Toi.
Le regard des gens qui me voient ôter ma culotte ne m’importent pas.
J’ai envie de cette vie BDSM/vanille pour entretenir cette passion infiniment.
J’ai envie d’être Ta chienne, élégante et raffinée.
Et, plus je vais maintenir cette exigence de moi, plus ton regard amusé me donnera des ailes. Plus je te désirerai, et plus je serai crue, impudique et libre.
Je suis belle de Toi.
Je suis Florence. C’est mon vrai prénom.
Je suis une femme que peu connaissent aujourd’hui.
J’ai une volonté de folle.
J’entraine tout sur mon passage, tu me le dis souvent.
Mon mari, que je quitte, dit lui, que je suis une comète dans sa vie. Nous avons gâché notre vie.
Je n’ai rien que ma vie de femme libre devant moi.
Je n’ai pas peur.
Toi et moi avons le temps de construire ce que nous sommes chacun et ensemble. Je ne veux pas gâcher.
J'espère qu'avant de sembler vanille, vous lirez de Moi que les belles rencontres existent.
J'ai envie d'être marquée de Lui. Nous ferons nos choix.
Je veux nourrir cette vie... absolument sexuelle et de sexe absolu...
Laissez moi jouir... ;-)
À suivre.
Flo@PF
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Bonjour, j’espère que vous allez bien, souvenons nous ! il y a plus d'un an maintenant une fessée m'était promise par Lady H et Myrina. Une fessée à quatre mains. Une fessée virtuelle tout d'abord . Le genre de promesse que l'on ne croit pas vraiment possible réellement. Et puis, contre toute attente ! Un jour, Je roule vers les monts du lyonnais, concentré sur la route, surtout ne pas perdre son permis, respirer, ne pas penser à ce qui m'attend et surtout, surtout ! Ne pas fantasmer. Je roule. Arrivé sur le lieu de rencontre, avec pour cadeau en guise de fleur, une dizaine d'orties (tellement puissantes que ma main est ankylosée). je vois uniquement des visages connus souriant . Derrière moi un couple de belges que je connais pas, chemine dans le désert agricole français ! Ils arrivent. On discute, on essaie de ne pas bourrer le frigo à coups de pieds, le pauvre est déjà trop plein, on se rabat sur le deuxième. Les Mojitos se fabriquent de main de Maître secondé par Daybe, la bratt de sa Reine s'active à placer une sorte d'apéro dînatoire, un jeune sauvage donne la main de ci de la. Et nos Dominas essayent de laisser faire et de profiter du service. Chacun prend ses marques quand nos belges arrivent. Après cinq harassantes heures de route. Ils sont trop fort ces belges. Mais ils ont quand même un drôle d'accent. On se re-bise, ce sont là les deux seules personnes que je ne connais pas invités pour l'occasion de cette fessée. Jacques et Angie. AH mais oui quelqu'un nous enduit d'erreur ils ne sont pas belges mais Suisses. Bon, je ne dirais pas qui ! On discute, on se pose, j'en oublie un moment le pourquoi de la réunion. Quand elle me regarde droit dans les yeux. tu as installé le tréteau ? Demande Myrina le tréteau ? Répète-je bêtement . Le tréteau ! Ah non ! je vais le chercher. un petit coup de transpiration me taquine, tandis que nous installons une chambre dédiée aux jeux. Un tréteau solide, des bambous, un énorme sac à malice, un carcan. Et des orties trônant dans un gros bocal. Elles arrivent ensemble dans la pièce, son regard étonné m'accroche. - tu n'es pas encore déshabillé ? - ….. ! surtout se taire et s'exécuter. Pour la première fois, complètement nu devant Lady H, qui de nous est le plus intimidé ? Nous nous sourions. Myrina me guide au tréteau. Installé par dessus le tréteau, mes fesses se tendent, je ne vois rien qu'une fenêtre aux volets fermés, mais mes oreilles se dressent à l'énoncé de leur programme. Et puis finalement la douceur des caresses s'installe. Un duo de mains se promène sur mon dos, fesses et cuisses. La première claque me fait sursauter, deuxième, troisi... ah non ! Faux départ elles rigolent comme des enfants, me donnent ordre de compter des séries de dix, enchaînent les « faux départs », je me trompe dans les comptes, on recommence, maintenant on compte en canon, elles ne claquent plus à l'unisson. Je me trompe, on recommence.... et ça chauffe, mais ça chauffe. Le temps n'existe plus. Le compte et les claquements du fol amusement de ces dames emplissent la pièce, emplissent le temps. J'entends des voix derrière moi, ça commente, et ça rit. Je ne vois rien, je ressens seulement ma peau s'amincir à chaque claques. Ça finira par se déchirer j'en suis persuadé. Comment peuvent-elles ne pas avoir mal aux mains ? Comment ? Mon cul me brûle, un instant de calme s'installe. Quand soudain je hurle, les orties remontent le long de mes jambes. C'est horrible ! Et on reprend la fessée tant que je suis « chaud » elles sont inventives et poétiques, elles trouvent sympa de finir les comptes par un « petit tambourin » et hop un petit tambourin par ci, par là etc ! Entrée en matière magique et douloureuse, un chariot de joie se déverse sur l'assistance. Nous y sommes ! Bienvenue à vous tous à « la fessée à quatre mains » imaginée et mis en scène par les célèbres Lady H et Myrina pour satisfaire l'insatiable apôtre /heyoka. Bienvenue et merci ! Je n'ai pas dormi plus de trois heures, comme un ange repu. Gavé de douleurs, d'attentions. À sept heures j'enfile un legging et pars marcher, mes fesses endolories se contractent à chaque pas, il pleut et l'air froid pose sa pommade sur mon corps. A mon retour Lady H me propose un café à l'eau. Délicieux ceci dit ! Et nous chuchotons nos vies, nos envies dans la maisonnée endormie. Nos réflexions à voix basse sont soudain entrecoupées par les ébats d'un couple. Témoins chuchoteurs d'une intimité si belle que nous l'admirons. Le matin n'en finit plus, tour à tour on déjeune, puis on mange, ou certains déjeunent après avoir mangé, bref la colonie s’éveille tout au long d'une joie communicative. Angie infatigable, continue inlassablement de nous servir une merveilleuse charcuterie et son fromage, entrecoupé de shibari tout doux en corde de fibres de coco, gloups !!!!! Je n'ai pas pu tout suivre de ce qui s'est passé durant ces moments, mais le jeu est partout, vivant dans les yeux de chacun, des pointes carnassières apparaissent aux prunelles de tous ces Doms présents. Des claquements, des soupirs, des cris, des chuchotements ponctuent les discussions plus communes dans le salon. Elle me regarde, je frémis. Son doigt se lève et me montre la salle de jeu. Mon esprit aussi rapide que l'ours sortant d'hibernation, comprend sans peine que mon tour revient. Je prie pour mes fesses douloureuses. Je monte. J’attends, - mais tu es encore habillé ? Allez dépêche-toi ! Me dit-elle en arrivant. - …... s'ensuit un instant d'intimité en rythme, elle tape avec des bambous... c'est avec le feu au cul que l'heure du grand repas arrive. Chacun se met à la tâche et à tour de rôle on envahit les salles de bain. Le but étant de coller au thème de la soirée « portez de la dentelle ». Quand nous nous trouvons réunis autour d'une table dressée de belle façon, nous sommes tous terriblement beaux et s'ensuit une séance photo digne de Cannes. Le service assuré par les soumises et les soumis ligotés de manière astucieuse est ponctué de punitions suivant les règles établis au début du repas. Mais globalement nos chers Doms restent sur leur faim. Les soum's sont presque trop performants. Gniark, gniark ! Après un jour et demi d'amusement et d'échauffement, cette soirée prend une allure d'apothéose, je connais bien cette sensation où la douleur s'ajoutant aux précédentes me dépose dans un état de grâce. Je m'assoie avec délectation dans la souffrance, plaisir égoïste, purement égoïste, pas de sexe, juste une lancinante envie de monter un cran encore plus haut. La douleur me pénètre doucement ; ma douleur est votre sexe qui s'enfonce en moi elle me vrille le ventre, me donne des sueurs, me rend animal, mon cerveau se perd entre mes cuisses et mes reins tordu par le mal que vous m'infligez..... Jusqu'au moment..... où nous retournons à la fessée à quatre mains ! Et oui plus d'un an que l'on attend tout de même. - non mais ce n'est pas vrai tu n'est toujours pas déshabillé !!!! -........... Tréteau ! Côpain...... Au bout d'un temps, mes fesses n'en pouvant plus, vos caresses pour m'apaiser trouvent l'intérieur de mes cuisses, ma réaction vous étonne, vous revenez.... je me dérobe ! - mais tu es chatouilleux ???? - ….. - Lady il est chatouilleux là ! - Ici Myrina ? - OUIIIIII !! je hurle de rire, c'est insupportable, elles me massacrent de chatouilles je n'ai plus de souffle je crois que j'arrive au bout de vie, comme disent les djeun's. Elles sont aux anges. Je m'écroule épuisé, vidé. A nos cotés les couples jouent. Le martinet de Jacques s'envole, chante et mord Angie. Alter aide Daybe à gravir leur sommet. Je m'agenouille épuisé, Lily prend place au tréteau, et j'admire. Lady pose sa main sur mon cou, je me mets à quatre pattes elle s'assoit sur mon dos. La soirée est magnifique ! En ce qui me concerne cette nuit, se finira par un encasement des plus délicieux, dont un jour, peut-être, je romancerais l'histoire. Les attentions de ce week-end se sont nichées dans mille détails, des détails absolument drôles comme le caquelon gratiné de blettes. La marmelade de blettes au petit déjeuner. J'ose aussi exprimer le regret de ne pas avoir vu L que j'embrasse bien fort, Mais je garde mon uniforme de majorette uniquement pour une prochaine fois. Mais surtout !!!!!!! MERCI A VOUS TOUS....
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le 1er mai, je posais le pied dans cet univers inconnu, effrayant, redouté mais pourtant si attirant, envoûtant.
Silhouette invisible au milieu de la foule, personnalité lisse sans aspérité, réputation de sainte nitouche, frigide et coincée, maman, épouse et fille dévouée, et là un autre moi profond sortait de sa réserve, sans crier gare.
Magie du web, et jeu du destin, sur ce site BDSM, je pose les cartes qui guideront mon chemin.
Les premiers échanges, les premières photos, je circule, je formule, je répond, je questionne, je ris, je râle.
De fil en aiguille, je tisse des liens, et puis dans ma liste d'amis, il vient.
Rapidement, il me conseille, puis il met mes sens en éveil.
Un petit jeu commence dont j'accepte les règles. Je prend plaisir à ces échanges et m'applique à mes écrits.
Puis vient la conclusion de ce jeu de séduction, le réel doit prendre place et matérialiser le fantasme.
Inconscience ou témérité, comment ai-je pu être si culotté? Aujourd'hui encore je m'en étonne.
Ai-je été portée, transportée, que dis-je téléportée?
En tête à tête, Il a osé me troubler un peu plus, moi déjà si tremblante. Sans fard, ni artifice, les mots si doux dans ma bouche sonnaient étrangement à mes oreilles. Ma raison m'alertait du danger imminent alors que mon corps et mon sexe brûlaient de voracité.
De toute ma volonté, je lui ai demandé de me montrer, il a accepté de prendre les rênes de ma nouvelle entité.
Depuis nous avons cheminé. Des hauts et des bas, nous avons traversés. Les étapes l'une près l'autre il me fait passer, mes barrières, il les fait exploser.
Je laisse enfin la place, à toutes mes personnalités, pour les uns je suis frigide, cul-serré, avec lui je suis devenue sa chienne, sa salope et sa putasse, qui ose dire oui avec envie.
Un an a passé et je me demande encore ce qui a pu m'arriver. J'ai découvert un monde nouveau, moins effrayant, moins redouté, mais toujours aussi envoûtant et attirant.
Ce que je retiens de cette première année, la peur et les doutes des débuts qui se sont envolés, pour laisser place à la confiance, le plaisir et l'envie d'en apprendre toujours plus.
Ce qui me marque le plus est que je n'imaginais pas une seconde que je goûtais là une drogue douce et insidieuse qui vous pénètre dans les veines et envahit votre cerveau. Aucune autre addiction ne me dicte sa loi. Mais je suis prise au piège, la bride au cou, aucune journée ne se passe sans qu'une pensée ne vienne s'insinuer au milieu de mon quotidien déréglé.
Dépendante de lui, vous n'y pensez pas!! et pourtant, si ! je dois bien l'avouer.
Un an a passé, mes deux mondes se croisent, je suis l'une, et puis l'autre, formant un équilibre nouveau.
Il me reste beaucoup de chemin à parcourir, et autant de personnes à découvrir.
Le jour où cela finira, je n'y pense pas, je prends ma dose tant qu'il est encore temps. Le temps du sevrage n'est pas encore là.
Merci mon Dom, de me supporter, de me guider, de m'encourager, de me préserver, de me protéger.
Merci mes amis de vos conseils, de vos sourires, de votre présence
Merci BDSM.fr
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Pfiouuu ... merde j'ai liké, me rappelais plus de la règle ... ça compte même si on a déjà fait ???
Allez, ok, je m'y met, vous aurez ainsi une lecture d'une évolution je présume ...
1- Je sors récemment d'un relation forte, une novice qui ne connaissais rien au BDSM mais qui n'avait peur de rien, qui a souhaité se vivre intensément
2- J'espère lui avoir rendu l'intensité qu'elle désirait (je crois que c'est le cas ... oui, j'aime la modestie aussi)
3 – Je crois bien qu’elle a pris goût au bdsm … faire une adepte, c’est déjà une belle victoire ;-) !
4- Ma perversité ne cesse de progresser … je pensais pourtant avoir atteint un niveau indécent mais je m’aperçois que j’évolue encore
5- Même pas ça m’effraie … si, quand même, ma prochaine soumise, il faudra qu’elle ait une grande volonté quand même ^^ !
6- J’admire chez tous les « déviants », « hors normes », cette façon d’aller concrètement vers leurs fantasmes, leurs envies … ce passage à l’acte est un acte admirable
7- J’y vais aussi à mon rythme, au rythme de mes rencontres également
8- purée 38 !! c’est sévère là … plus que 30 … pffiouuu
9- J’ai acheté de meilleures cordes récemment, j’ai commencé par les passer à la machine à laver … j’ai oublié de fixer les extrémités … la cata … effilochage !! pffff
10 – je sais faire des nœuds marins, ça compte pour le shibari ?? j’ai pas tant l’impression …
11 – plus que 27 ^^
12 – je n’ai pas eu d’enfance (trop) difficile – l’enfance est toujours un peu un calvaire quand même. C’est pour contribuer au sondage « êtes-vous dans le BDSM pour rattraper votre enfance ou parce que vous avez eu une enfance difficile ? » … bah nan, j’ai eu de l’amour, des vacances, du bateau, de la mer, de l’amer aussi parfois évidemment, je me suis fait chier à l’école comme bcp, j’ai commencé à prendre mon pied à la majorité certes … mais rien de terrible !
13 – Je suis né un 1er avril … cette bonne blagounette !!
14 j’aime bcp les femmes grandes, et pourtant là, je noue peut-être (c’est tellement neuf que le « peut-être » est important !) une relation avec une femme d’à peine 1m60 … Va falloir qu’elle aie plein de qualités !! mais elle semble avoir de la ressource … à voir !
15 – Zèbre, à qui ça parle … mes deux chiards aussi, et bizarrement ils sont mal adaptés à ce monde !
16- oui, j’ai 2 héitiers, sont adorables mais spéciaux quand même ^^
17- le grand va faire des dessins animés, le deuze va être un champion du recyclage et de l’informatique (dans le futur c’est compatible, alors !!)
18- la vie est un jeu qui ne dure qu’un temps …
19- ma sexualité a commencé à vraiment s’enrichir à 38 ans … faut pas désespérer !!
20- j’ai découvert le bdsm à cette époque, sans m’y intéresser vraiment (pas autrement qu’un vague fantasme en tous cas)
21- une amante vanille m’a mise sur la piste sans le savoir … Elle a été le début de la réflexion
22- Quelques essais, heureux ou moins heureux, puis quelques soumises plus tard, de belles et fortes histoires, la puissance de ces liens … énorme !
23- Aujourd’hui, je n’arrive plus à avoir une amante vanille
24- euh … j’ai effacé, je n’peux pas dire ça …
25- Je m’interroge sur mon avenir … pas professionnel, là je n’ai aucun souci, mais sentimental plutôt
26- j’enjoins tout le monde à écouter les rolling stones sur les derniers disques, ça balance, et une voix en fait incroyable j’ai réalisé
27- Pour ceux (celles) qui connaissent, Thutale m’a énormément touchée, je déplore qu’elle n’intervienne plus vraiment ici
28 – Un souvenir de ce club à Toulouse … Salomée attachée par Thutale, deux fois, une découverte pour cette première je crois
29- J’aime que les gens autour de moi soient heureux (heureuses), mais je connais pas mal de personnes à rassurer, entourer, récupérer éventuellement … bon je peux faire cela, mais je préfère quand les gens que j’aime sont heureux à dire vrai !!
30- J’ai évité le suicide d’une amie, ça compte ou bien ?
31- Je pense être fiable, pour mes amis / amies
32- A 10 ans, je massacrais la façade de la maison de mon institutrice, que je ne supportais pas … mauvaise graine je suis resté.
33- Je manie le martinet mais point le fouet … je vais m’acheter un fouet et m’entrainer !
34- Le chat à 9 queues ça compte ? Je le manie de mieux en mieux, me manque juste un cul pour finir de m’exercer !
35- J’adore les soumises … cette abnégation, ce don d’elles, je trouve cela magnifique
36- Instant émotion … Je voudrais remercier toutes les soumises pour leur don désintéressé, et tous les soumis également, vous êtes magnifiques, splendides, votre don force le respect. Merci à vous de nous donner autant de vous. Sans vous, nous ne serions que des frustrés.
37- Une pensée pour ma dernière soumise, une personne exceptionnelle. Le cœur me chauffe encore quand je pense à elle.
38- une pensée pour ma prochaine soumise, le cœur me chauffe déjà quand je pense à elle. J’espère quelle sera une personne exceptionnelle !
Terminato !!
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Into BDSM
Une évolution psychologique
Episode 1 : Jade
J'avais 25 ans la première fois qu'une femme a touché mon pénis pour me faire jouir. C'était une masseuse chinoise d'un quartier animé de Tokyo, Roppongi. Cette femme était venue à moi dans la rue pour me proposer, à la base, un simple massage qui fut finalement très érotique et se boucla par un "happy ending". Mais ce qui devait être très banal pour elle, était loin de l'être pour moi. En effet, elle venait, sans le savoir, d'ouvrir la boîte de Pandore, déverouillant ainsi un énorme blocage que j'avais vis à vis du sexe et des femmes.
Suite à cette expérience, j'avais pris plus de confiance en moi et avait décidé d'explorer pleinement ma sexualité, sans aucune limite et sans aucun taboo. J'avais été jusqu'à présent un nerd associal névrosé, ingénieur en informatique célibataire, qui n'avait jamais eu de copine et encore moins d'expériences sexuelles, pas même un baiser. Dans une telle situation, j'aurais pu commencer soft, mais pourtant, je n'avais qu'une seule envie, c'était de m'attaquer directement au monde du BDSM !
J'étais fasciné par le bondage depuis tout petit. Je m'amusais seul et en secret à m'attacher car cela me stimulait sexuellement à seulement 5-6 ans. A l'adolescence, je devins fétichiste des combinaisons moulantes féminines, particulièrement celles en latex et en cuir. Mais je n'en resterait qu'aux fantasmes véhiculés par les pornos, pendant des années. Quand je suis rentré dans le monde professionnel, j'ai commencé à avoir des pulsions masochistes, incluant des jeux de douleurs dans mes pratiques solitaires. Le besoin de vénérer les pieds d'une dominatrice devint de plus en plus grand. Mais développer des fantasmes de plus en plus élaborés sans jamais pouvoir les réaliser, devint de plus en plus frustrant. C'est pourquoi je me suis naturellement tourné vers internet afin de trouver de vraies Maîtresses avec qui pratiquer concrètement. Mais ceci aller être plus difficile que ce que je pensais, car l'argent était partout. Je me refusais de payer pour une prestation dont j'ignorais l'issu. Mais suite à mon expérience japonaise, je finis par me convaincre qu'en payant, j'allais pouvoir accéder à ce monde plus facilement, au moins pour me faire une première expérience.
J'ai donc décidé de commencer simplement en scrutant les diverses annonces qui pullulent le net et d'envoyer des mails à toutes les Dominatrices qui attiraient mon attention. Aucune réponse, malgré de nombreuses tentatives, ne venaient à moi. C'est à ce moment là que j'ai du changer de stratégie et me suis mis à téléphoner directement. Je me souviens encore de la longue hésitation qui a précédé mon premier appel, je tenais fébrilement le téléphone en ayant peur de tomber sur un canular ou ne pas savoir quoi dire. J'étais déjà très timide et encore plus au téléphone, donc dans ce cas de figure, mon corps tremblait. Mais il y avait une part d'excitation non négligeable en moi qui fit pencher la balance. J'avais trouvé une annonce d'une certaine Jade et tentais ma chance avec elle. Je saisi le numéro, la tonalité s'enclencha, un moment d'intense suspense pour moi, mon coeur battait très fort..."Allo ?". Elle avait répondu ! Il allait falloir assumer jusqu'au bout à présent, pas question de se dégonfler :
"Bonjour...vous êtes bien Jade ?
- Oui ! C'est pour massage ? répondit elle avec un fort accent étranger.
- Heu...non...j'aimerais savoir comment se passait une séance de domination avec vous ?
- No massage ? Domination ? 150€ !
- Heu...OK... répondis je perplexe devant la somme élevée inattendue.
- Vous rappeler avant séance et moi vous dire quoi faire ! Quand vous vouloir ?
- Samedi, c'est possible ?
- Si ! Samedi possible ! Mais vous appeler avant venir pour confirmer ! Moi donner adresse à ce moment ! Quelle heure ?
- Disons 13h, est ce possible ?
- Si 13h possible, mais vous appeler avant pour être sûr !
- C'est d'accord, merci beaucoup madame. Puis je vous demander d'où vous vient votre accent ?
- De Bolivia !
- Oh la Bolivie ! Gracias ! Passez une bonne soirée madame et à samedi !
- Gracias ! Buenas noches !"
Une escort girl bolivienne qui s'improvisait Dominatrice, voilà la sensation que j'avais suite à cet appel. Je n'avais en plus aucune garantie d'avoir une séance au vu de sa façon de procéder. Je n'avais aucune adresse et n'étais pas sûr de savoir ce qui m'attendait et surtout je restais abasourdi par le prix de 150€. J'étais néophyte à ce moment là et étais loin de me douter que ce tarif n'était en fait pas si élevé.
Le samedi arriva, j'étais impatient. Le matin, je téléphonais à Jade pour confirmer notre rendez vous. Elle me demanda d'aller à une place en ville et de la rappeler à ce moment là. Je n'avais donc toujours pas d'adresse. Une fois en ville, je la rappelle :
"Oui, c'est encore moi, je suis en ville, où dois je aller à présent ?
- Vous aller dans petite rue à côté de fontaine !
- OK, j'y vais !
- Vous vouloir massage n'est ce pas ?
- Non non...Domination...dis je doucement de peur d'être entendu en pleine rue.
- OK ! Vous arriver ?
- Je suis dans la rue oui ! Que dois je faire à présent ?
- Vous marcher jusqu'à porte en bois !
- Très bien je la vois, je suis devant ! Je dois sonner ?
- No ! Vous prendre la porte en face et ouvrir puis monter escalier, moi attendre vous !
- Merci, à tout de suite !"
Ce jeu de piste bien mystérieux lui avait permis de m'épier par la fenêtre de son appartement et de décider si elle allait me recevoir ou non. Si elle avait eu un doute, j'imagine qu'elle aurait coupé la communication. Je commençais à me demander s'il était très malin de continuer, javais l'impression d'être mené en bateau. Je montais néanmoins l'escalier et vis une porte ouverte. Jade était là en peignoir. Une autre femme occupait l'appartement, mais elle ne me prêtait aucune attention. Jade m'accompagna dans une chambre surchauffée avec un lit double en son centre, le rideau de la fenêtre tiré et avec une atmosphère très érotique. Elle enleva son peignoir et révéla un très beau corps dans une tenue sexy rouge. Pas de cuir ou de latex contrairement à ce que la photo de son annonce montrait. Une première déception m'envahit et une seconde quand elle se mis à parler :
"Toi donner 150€ maintenant !
- Heu...vraiment ? Mais...enfin...nous n'avons encore rien fait...
- Toi pas discuter ! Toi donner argent !
- Heu...oui madame...pardon madame..."
Je lui donne l'argent et ensuite elle m'ordonne de me mettre nu. Je m'exécute et elle me demande ensuite de me mettre face au mur en position de croix, les jambes écartées et les bras en V. Elle commença à me tripoter les tétons et les testicules et me fouetta au martinet. J'étais très ému de passer enfin à l'acte et cela, malgré ce début étrange. Mais disons que tout cela faisait partie de la séance. Elle me mit ensuite des menottes et me demanda de m'agenouiller afin de lui lécher les cuisses. Elle poussait de faux cris de jouissance, ce qui me gêna. Puis nous sommes passés sur le lit où elle m'ordonna de me mettre à quatre pattes. Elle sortie des godes ceintures de différentes tailles et me sodomisa avec, du plus petit au plus grand. C'était la première fois que je me faisais prendre et j'étais partagé entre l'excitation et une envie de déféquer ! J'étais toujours menotté et elle me redemanda si je voulais un massage. Ayant déjà testé le massage érotique au Japon, j'ai donc refusé, préférant me concentrer sur la domination. Mais je comprenais de plus en plus que la domination n'était pas son activité principale. Sans avoir la moindre expérience réelle avant ce jour, je constatais malgré tout que cette femme était une opportuniste s'adaptant à une clientèle et profitant d'une vague de mode du BDSM. Il n'y avait aucune conviction dans sa façon de dominer et j'en fus définitivement convaincu lorsqu'elle me demanda de m'allonger sur le dos, qu'elle se positionna sur moi, ses fesses au niveau de mon visage, en continuant à pousser ses cris simulés et en me masturbant pendant que je lui léchais l'arrière train. Ceci faisait suite à mon refus du "massage" et faisait office de conclusion de la séance après seulement une vingtaine de minutes...assez scandaleux vu le prix. Son but était de me faire jouir le plus vite possible afin que je m'en aille aussi vite. Mais cela n'allait pas se passer comme cela ! Elle me fit effectivement jouir mais je refusais d'en rester là ! Elle se mit à me fouetter mais je ne ressentais pas de douleur car elle n'y allait pas assez fort. Elle frappa de plus en plus et de plus en plus fort jusqu'à en suer puis s'arrêta me demandant si j'étais satisfait. La réponse était non et puisqu'elle me laissait choisir la prochaine pratique, je choisis de lui lécher les pieds, ce qui fut plaisant mais une fois de plus très court et expédié sans conviction par cette dame. On en était arrivé à un mode où je choisisais mon plat sur un menu et elle s'exécutait, je me demandais donc qui était en train de dominer l'autre. Elle mit fin à la seance, par lassitude après une grosse demi heure au totale ce qui ne m'avait bien entendu pas comblé. J'étais néanmoins très heureux de cette expérience qui m'avait malgré tout permis de tenter mes premières expériences SM partagées, mais aussi de découvrir un monde corrompu par l'argent et l'opportunisme et plein de charlatans. J'allais donc devenir plus méfiant et sélectif grâce à cette charmante Bolivienne, que je ne manquais pas de remercier courtoisement avant de quitter les lieux.
En rentrant chez moi, je fus envahit par de multiples pensées et émotions comme la satisfaction d'avoir assouvi une part de mes fantasmes, mais aussi la sensation de m'être débarassé d'un gros poids et que je n'aurai pas besoin de séances de domination avant longtemps. Pourtant, une énorme surprise m'attendait une fois chez moi, puisque j'eus le bonheur de constater qu'une des Dominas à qui j'avais écrit, m'avait répondu ! Elle me disait qu'elle était prête à me recevoir et me donna son numéro de téléphone en précisant qu'il fallait que je la contacte vite avant qu'elle ne change d'avis. J'adorais le ton autoritaire qu'elle mettait dans son message et mon désir augmenta très vite, oubliant ainsi la pensée que j'avais eu quelques heures plus tôt.
L'aventure ne faisait que commencer !
A suivre...
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Ceci est le jeu du portrait québécois.
Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors :
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné ;
2) me dédicacer le titre de la manière suivante "x choses sur moi pour luc" ;
3) le publier dans la section "articles" ;
4) me le faire savoir.
1. Je suis du sexe masculin, sans intention d’en changer, et hétéro, avec une seule rencontre, d’ailleurs assez plaisante, avec un homme.
2. A ce jour, j’ai eu un nombre de partenaires sexuels, hors fessée, à peine dans la moyenne française.
3. Je pratique le sport.
4. La fessée est un fantasme qui remonte à l’enfance.
5. J’ai été fessé une douzaine de fois, toujours par des hommes.
6. Je suis persuadé que la présidence de Trump va être un test des institutions américaines.
7. Les fessées trop douces m’ont franchement ennuyé; celles qui m’ont plu m’ont fait mal et laissé des marques pour quelques jours.
8. J’ai toujours été du côté du soumis, mais n’exclue pas d’essayer la domination.
9. Ma très heureuse relation actuelle m’empêche d’être fessé, ne pouvant exhiber des marques.
10. Je suis allé un peu au Québec.
11. Je vois plus les fautes d’orthographe des autres que les miennes.
12. Les photos de fesses d’un beau rouge uniforme me plaisent beaucoup.
13. Je n’ai rencontré que des fesseurs, sinon compétents, du moins fiables et respectueux, ce qui est le plus important, et leur en suis reconnaissant.
14. Je ne révélerai pas ici grand chose sur moi et, entre autres, pas que je trouve la pose de pinces à linges sur mes tétons très douloureuse, mais excitante.
15. La fessée, consentie et entre adultes, peut être une pratique très sensuelle.
16. Les hommes aussi peuvent avoir de belles fesses.
17. Le seul homme que j’ai “connu” m’a sucé dans sa voiture; j’avais malheureusement éjaculé trop vite. Il aurait bien voulu me revoir, mais pour des raisons oubliées, cela n’eût pas lieu.
18. Je suis très famille.
19. Ma consommation d’alcool est très modérée, je déteste la tabagie et n’ai jamais essayé aucune autre drogue que le chocolat.
20. J’aime me photographier nu.
21. Mes fesseurs sont restés habillés.
22. Les détails m’importent.
23. Quand je tenais un blog, j’avais rédigé un lexique de la fessée.
24. Une fessée commence par un échauffement progressif à la main, à la rigueur avec une tawse en cuir, d’une vingtaine de minutes.
25. Le racisme m’est incompréhensible.
26. Si j'éjacule, la fessée se termine; je prends donc mes précautions.
27. Le centralisme (jacobinisme) français m’exaspère.
28. L’humour est indispensable.
29. Le consentement est à la base de toute pratique sexuelle.
30. J’ai beaucoup travaillé.
31. Je rêve de recevoir à nouveau la fessée (flagellation) par un homme ou une femme qui saurait fixer mes limites et les faire progresser.
32. La musique est une nécessité.
33. J’entretiens une relation très amicale avec le martinet et très inamicale avec le tape-tapis, et ce pour la simple raison que je ne suis pas un tapis.
34. Tout comme une phrase se termine par un point, une fessée doit se terminer par une série de coups plus forts.
35. Je ne veux recevoir la fessée que nu, pour le sentiment d’être sans défense; la recevoir partiellement déshabillé me donnerait le sentiment d’être puni.
36. J’ai vécu dans plusieurs pays.
37. La guerre me fait horreur.
38. Mon dernier, et plus fréquent, fesseur, m’a trouvé endurant; il lui a manqué de savoir me faire accepter, entre autres par des caresses sur les fesses, plus que un ou deux coups de fouet.
39. Je suis très fesso-centrique.
40. Pour le reste, demandez-moi; je répondrai peut-être.
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Ici j'ai reuni toutes mes petites reflexions nocturne (la plus part du temps) parsemées de ci de là a travers mon mur. trop courte pour en faire un article, trop longue pour les laisser se perdre sur la longueur du mur
biensure il y a tjrs a lire au travers de mon murs.
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Ne craint pas ce frisson qui te parcours le corps, ce n'est que mon âme qui peu a peu s'empare de la tienne.
Ne craint pas ces mots qui te frappe l'esprit, ce ne sont que mes murmures qui t’assaillent de sentiments.
Ne craint pas cette douleur qui se repends dans ton cœur, ce n'est que le poison de mon amour qui le fait rebattre.
Ne craint pas cette dépendance qui ne demande qu'a t'enlacer, ce n'est que les traits de mon corps qui te manques.
Ne craint rien...je suis ta plénitude....
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Tartines de mots et de pensées sans queue ni tete,
mais non sans sens...à mon sens.
il y a des soirs plus difficile que des journées
des mots qui résonnent au fin fond de l'esprit
qui s’étouffent dans les méandres des souvenirs
un écho...du silence
des mots...de l'âme
un manque, de pas être,
un vide, de ne plus être.
il manques des données à l’équation
1, 2, 3, 4.
4-1=2
la soustraction ajoute il une plus value ?
regarder la porte, cette porte, et n'y voir que de l'inconnu
A(b)imé
l'un n'engendre t il pas l'autre ?
et le placard alors ? on tire sur la ficelle on allume l'ampoule en son centre et on y trouve plus qu'un livre, le chrome et le coton ne sont plus une evidence, mais de chapitre en chapitre, la lecture devient poussiereuse.
On ze road, le cuir doux s'en mêle et affole mon imagination
Être chasseur ou bien la proie...poison sucré, le chasseur devient la proie, la proie de sa propre chasse
la raison n'est jamais notre allié.
une tornade a traversée la realité en soufflant un vent de "hurry you can"
Ces mots qui ne sont plus, mais leurs bruit nous font veiller toujours aussi tard, et surtout....surtout...
nous font écrire de la merde ....
A vos yeux....seulement.
[u]
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- Tu entends ce silence ?
- Non, je ne connais pas le silence.
- Pourquoi ?
- parceque j'entends mon sang couler dans mes veines.
- Alors c'est quoi, ton silence ?
- Ton absence.
- Mais je ne suis jamais parti loin de toi.
- Pour ca que je le connais pas non plus.
[u]
====================================================
La lumiere s'est effacée au fil de mes pas sur le bitume...l'air s'est rafraichi...je suis prise soudain d'un frisson qui spasme mon corps,
je crois qu'il etait temps que ma ballade se termine, je tipotte mes clés devant la porte, a croire qu'il y en a 50...alors qu'elles ne sont que 3...
Je rentre a reculons ? ou je retarde ce que tu sais deja ?...surement un peu des deux oui.
le bruit des clés qui se tourn ds la serrure, le grincement de la porte, ma main qui allume l'interrupteur...
c'est fou comme on peut etre reglé comme des machines parfois...
ce silence de mort que je deteste tant....soupir et enleve mes chaussures, que je prendrais pas la peine de ranger...comme d'hab...
je traverse la cuisine et interchange les lumieres...le salon ne m'as jamais paru aussi grand.........naaan faut pas deconner...bon, jamais aussi vide...ouai c'est mieux
le canapé est fade et le fauteuil sans saveur...
j'allume mon pc et le temps qui charge je me serre un verre, ma playlist se met en route, et cette chanson me percute la tete plus qu'a son habitude
If there ever was a reason
To bring you all this way
Now’s the time for chance
Don’t you let it slip away
Ooh, you’ll get over
All your yesterdays
And I will be here
For all the things you need to say
Ooh my dear
Let me help you to believe
’Cause it’s over
No more tears in your eyes
’Cause it’s over
And I’m by your side
Yes, it’s over
Put your fears all away
’Cause it’s over
Tonight we are one
Though I’ll never know the feelings
You’ve held so long inside
Let me be the “someone”
To help you leave it all behind
Ooh, I know you’re needing
A reason to believe
Just open your heart
And we’ll find a new dream
Ooh my dear
Let me show you I believe
There’s so much more to discover...
je ne dirais pas que j'aimerai qu'on me disent ses mots non...
tt simplement parceque j'ai deja eu la chance de les entendre
et surtout de vivre ses mots, sans maquillage et sans fard...
mais ce canapé est tjrs aussi fade, et ce fauteuil tjrs sans saveur...
la musique continue, et le temps defile ...sans moi...je suis loin...
loin dans ma tète, mille et une pensée...mille et un souvenirs...
mais une seule envie...une présence.
[u]
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Aux soupirs de mes désirs, se dessinent les lignes de mes envies, entre le murmure de mes pensées et les hurlements de mes sens, mon corps qui se marque de ton nom se fait tendre, quand le mien se donne à l'espoir qu'il grave ton Âme.
[u]
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Rhoooo bah c'est pas tres tres gentils d'effacer ma reponse a votre Add a peine 2 minutes apres l'avoir posté...Moi qui prend jamais la peine de repondre, j'y avais mis tant de devotion....je suis decue....Happy
je cite votre add :
"bonjour, Je suis maître francois, J'ai vus que tu cherche un maître,je fais de la domination sans objet bdsm,et je favorise la domination avec des ordre et du respect que par des fessées ,et des petites claques, contact moi"
1- Avant d'etre une Soumise, je suis un Femme, et avant d'etre une Femme, pour vous, je suis une inconnue...perso j'ai beau connaitre ma boulangere depuis des années je ne me permet tjrs pas de la tutoyer...question de politesse...bien avant d'etre une "regle BDSM" V/t.
2- "je fais de la domination sans objet bdsm,et je favorise la domination avec des ordre et du respect que par des fessées ,et des petites claques"
[i]
3- Votre profil : "Dominateur depuis peut, 23 ans"
[i]
4- Mon profil : Statut de situation sentimentale: Engag(éWinke
Ce que je cherche : "N'esperez rien de Moi, car je n'attends absolument rien de Vous."
[i]
5- Ce vous cherchez : "Prends conscience de ta condition de soumise, d'être inférieure, d'entité de bas étage."
[i]
"La première chose à faire c'est avant tout de te prosterne 3 fois ensuite m'adresser une Candidature de toi digne d'une esclave prêt à obéir ." [i]
"Attention je saurai effectuer le tri alors ne t'avise pas à jouer ." [i]
[u]
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je te pique pour que tu me mordes
j't'engueule pour que tu me pourrisses
j't'emmerde pour que tu m'encules
refuses toute mes envies que je te supplie
repousse moi que je te colle au basque
dis moi que tu me deteste que je t'aime encore plus
rhaaaa tu m'enerves !!!!!! barre toi, reviens, je t'aime je te hais
[u]
====================================================
je suis prête.
je baisserais pas les armes !
prépares tes munitions
parce que je vais pas raté
j'ai pas besoin de toi, mais j'ai envie de toi
je cache mon jeu, mais je t'aime
tu sais quoi ?
prend le dans le bon sens
mais tu es le "pire" truc qui me soit tombé dessus
tu as foutu un de ces bordel en moi
j'ai du tout remettre en question
voir les choses sous un autre angle
il a bien fallu admettre que...
même si ca n'a jamais été un jeu
tu as gagné.
beaucoup et différents hommes ont tentés
sans parvenir a garder le cap
et toi..putain !!...
avec toi,je fonce dans le mur
en klaxonnant joyeusement
approche toi plus pres on a des comptes à régler
regarde moi bien, ce que tu as devant toi,
tu en est responsable.
maintenant va falloir que tu assumes " ta bête".
je suis prête.
j'ai lâché mes armes...
alors maintenant tu dis quoi ?
cherche pas d'excuses, surtout pas !
dis moi...je sais pas n'importe quoi
mais reste pas planté là
a m’écouter et me regarder pester
contre mon amour pour toi
arrête de sourire c'est pas drôle !!
tu as fini ?
...ouai.
bien. approche.
...Je T'aime Louve.
[u]
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cet état dans lequel il me plonge, lorsque le cuir se referme sur mon cou, c moment où, je ne ressens plus le poids de mon corps, le poids de mon âme, seulement celui du collier
il absorbe tt mon etre, je ne ressens plus l'apesanteur, comme un saut ds le vide en tte sérénité, parceque je ne toucherai jamais le sol, portée par sa main me retenant de tt mal, de tte blessure.
Totale confiance, securité maximale, je ne vois plus rien...d'autre que lui, je n'entends plus rien...d'autre que sa voix, ne ressens plus rien...d'autre que ses mains, marionette...mon corps m'a quitté, n'obeissant a plus rien d'autre...que Lui
Ce moment ou je lui donne tout pouvoir sur moi, ce moment où, je depose ma vie entre ses mains, ce moment où, je fais de lui un grand Homme, où il fait de moi une Femme libre...
[u]
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[i]
C'est dommage....je me suis battue tant d'année contre eux, puis un jour j'ai rencontré la paix, j'ai claqué la porte à Solitarisme et Mal-être s'est fait la malle effrayé par tt ce chamboulement.
J’étais presque rentrée dans les rangs, couché pas trop tard, levé pas trop, meme si quelques nuits blanche persistait encore...j'avais trouvé le gout de remettre de l'ordre dans ma vie, je me sentais plus forte que jamais...j'etais bien.
Et puis comme un dealer qui vient récupérer ses toxicos, Solitarisme est revenu frapper a ma porte, me vantant ses "bienfait" me disant que j'aurais toujours besoin de lui...que c’était de toute facon en moi. Je lui ai souris tout en refermant la porte, le laissant sur le palier. Mais il a laissé une parti de lui en partant delicatement enveloppé dans une carresse de mal etre ...petit a petit il a repris sa place, agissant comme un cancer, bouffant une par une les cellules saine.
les nuits se refont longue, les journées courte, couché a pas d'heure, levé a pas d'heure, errer jusqu'a pas d'heure, pas l'envie, plus d'envie...sans oublier le mutisme.
il n'y a que ma force qui mene la bataille avec moi, ce desir de ne plus vouloir cette "mort"....mais la guerre est loin d'etre gagné.
[...]Ça faisait des mois que je pensais plus à toi, j'étais guérie, j'avais bonne mine, j'arrive pas à croire qu'on ait remis le couvert, Y'a des choses dans la vie qu'y tiennent du mystère, Tu sais pourtant tu me fais du mal [...]
[u]
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La phrase du jour signé mon grand fils (17 ans) suite a une discussion sur les petit(e)s ami(e)s
"Il va falloir expliquer que ma mere est ...prononcée."
[u]
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Tu m'as trouvé, un jour,
le sourire perdue,
les yeux dans le vague et l'ame en peine,
assise là,
en bas d'un escalier regardant une porte,
celle d'un nouvel ailleurs...
Tu m'a tendue ta main, me persuadant malgré mon septicisme,
que derriere cette porte que je regardais de travers,
se trouvait bien plus de bonnes choses que je ne le pensais.
De discours en discours, ma main s'est posée dans la tienne
et je t'ai suivi sur ce chemin, avec un seul objectif,
me montrer le loquet et me donner la force d'ouvrir cette porte.
Pas a pas, nous avons gravi ces marches,
Ensembles,
nous avons grandi,
Ensemble,
nous avons appris,
Ensemble,
nous nous sommes donné,
l'un a l'autre,
nous avons donner,
l'un a l'autre,
tu m'as fait voir des choses que je ne connaissais pas,
je t'ai montré des choses que tu ignorais,
marche apres apres marche,
nous avons fait la fierté de l'autre.
Mais tt chemin a une fin
nous avons regarder derriere nous
vu cette ascension
nous avons regarder devant nous
et la porte etait la
a portée de main
a portée de ma main
tu avais atteint ton but.
Il te fallait me lacher la main
il me faut te montrer la force que tu m'as inculqué
ton chemin s'arrete là, le mien continue
avec ton regard dans l'ombre de ma lumiere
continuer a te rendre fier de moi, et de ton "travail" sur moi
Te montrer, a present, ce que tu as fait de moi ...
Lacher la main n'est jamais chose simple
oh non ca ne l'est pas
Mais la porte est là...
D/s.
[u]
====================================================
J'ai les fesses qui chauffent qd mes pensees s'envahissent de Toi.
Ma peau me brule sous l'absence de la chaleur de tes mots qui temperent mes desirs
Mes poignets de tordent et se cassent sans le maintiens de tes mains
Je manques de Toi...mon dealer...injecte moi ma came...injecte moi de Toi, ma came.
Emmene moi me perdre dans cette etat second, fais moi plonger dans cette ocean de bien etre...Je manques de Toi...Mon Dealer....
[u]
====================================================
il y a un gouffre entre fantasmer et le vivre,
pour certain(e), ca depasse l'entendement,
c'est tellement destabilisant, qu'on prefere rester dans sa petite vie bien rangée,
parcequ'on ne sait pas gerer tt ce chamboulement en soi...
on ne comprend pas,
mais finalement cherche t on vraiment a comprendre
ou rester dans sa ligne de confort est il plus simple ?
est ce du courage de decidé de Vivre,
ou de la connerie de ne plus vouloir se contenter de survivre ?
finalement la definition de l'un et de l'autre ne sont pas si eloigné,
peut etre est ce juste une question de paix avec soit meme.
Il semble plus facile de regretter la vie qu'on aurait voulu avoir
que d'assumer la vie qu'on veut.
[u]
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J'ai eu des paroles sans voix, des silences qui ont hurlé, mais jamais pour rien dire. J'ai essayé de creuser dans le marbre, de graver dans le sable...et J'ai saigné toutes les larmes de mon corps, j'ai plus rien à dire...mais encore tout à écrire.
[u]
====================================================
Ce soir Monsieur, vous serez mon objet.
Ce soir Monsieur, je vous interdirez de poser
Vos mains sur moi, vous reprendrai à chacun fois que votre bassin cherchera à dominer,
mordrai vos levres quand elles tenteront
de répondre aux miennes.
Ce soir, Monsieur, je prendrai mon temps.
Le temps d être égoiste, le temps de ressentir.
Ce soir Monsieur, vous me detesterai, pour l'ignorance que je vous concèderai.
Ce soir Monsieur, vous aussi vous allez prendre le temps, le temps de regarder,
de regarder Votre Chienne.
Ce soir Monsieur, vous êtes mon god.
Ce soir Monsieur, je me jouierai de Vous.
[u]
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Préambule
Je déambulais, voici quelques jours dans les sous-terrains de la science.
Dans cet environnement de travail, j’étais en quête, sans but précis.
Un objectif: Trouver quelque chose qui inspire mon BDSM...
Armoires débordantes de reliques scientifiques. L'oeil non averti
ne perçoit, ici bas, qu'objets industriels. Mon regard pervers cherche
et fouille de mes mains habiles ce vieux laboratoire d’expériences.
Docteur hyde cherche par mes yeux, ce qui va attiser mon inspiration lubrique,
doper ma perversion, de LA voir se plier à mes caprices.
Comme cette laisse collier en cuir servant à sangler un deward d'azote liquide
ou ce morceau de plexis, qui se transforma en Gode, ou encore..
Ce garde corps transformé en... et puis aussi les pinces.. et encore.. et encore..
Cherche, re-cherche.. les tiroirs s'ouvrent, se referment, mes mains fouillent, se referment,
mes yeux observent et mon BDSM trouve!..
Objet, mon bel objet, vintage, mais quel age as tu? tu sembles sortir
tout droit du fond des ages, quelle sorte de fonction as tu?
Étiquette des années 50 "testeur Haute fréquence" ... Humm...
"WARNING!
L'alimentation principale de ce testeur doit être branchée sur un fusible à 2 ampères,
reliez le rouge à la phase et le noir au neutre.
La sonde métallique ne doit pas être touchée par l'opérateur.
Indépendamment de la position de la commande du pouce.
Comme un léger choc peut être expérimenté"
...
Docteur Hyde frissonne.
Ce peut il?
Il se peut.
Un objet subtil et tant mieux.
Je ne sais pas, ce que c'est?.. ce que c'est..
J'entends tes cris Linsoumise,
J'entends tes cris..
Humm.. Douce perversion..
Mr Hyde ton sang mêlé me donne des visions torturantes,
où mes paroles inquisitrice créent le paradoxe de SES aveux coupables arrachés
par ses douleurs innocentes, suppliantes.. sombre perversions crépusculaires.
L'appareil sous tension, se met a grésiller. Nikola Tesla, quel génial inventeur fais tu..
Odeur de poussière brulée... des années de tiroirs..
il est temps d'une seconde vie pour toi, Objet du vice.
La recherche t'as mise au placard, je t'ai trouvé, je t'ai sauvé de la destruction..
Le curseur a moitié, j'approche la sonde métallique du bâtit de ta prison.
Un immense et magnifique arc électrique se crée... ma chair se hérisse:
... incroyables appréhensions ...
le champ des possibles est ouvert
[...] (silence)
Le curseur au minimum, j'approche à nouveau... de mon bras,
je dois savoir ce que cela fait pour pouvoir Infliger...
La décharge électrique se veut surprenante de part sa légende urbaine avérée.
Le picotement tend les muscles locaux comme la châtaigne électrique connue
sauf que l'Intensité est bien moindre même si elle court circuite les récepteurs nerveux.
Douleurs vive mais continue, supportable en détendant le muscle.
Première expérience: exercice difficile sous contrôle, déjà, l'angoisse est là.
Un sourire pervers découvre ma canine..Imposé? impossible...
Satisfait, rassembler les affaires pour une dimension particulière à ma prochaine séance,
Sceller le tout dans une mallette sobre et énigmatique que je stocke dans mon armoire...
Coup de foudre
Regardons nous ! Jusqu'au fond de l'âme en ce jour de pluie, mon Insoumise,
Enlaçons nous! Jusqu'au fond de l'âme et mêlons nos cœurs palpitants en face à face croisés.
lions nos jambes jusqu'à nos pieds sous la couette, et chauffons
de la moite chaleur irradiée par nos corps, humides entre nos cuisses..
L'âme ouverte, déversoir à envies, je sent ton appel et plonge déja dans ton corps animé.
Sourde tension dans ma poitrine, et remontant de mon sexe en mutation
je commence à psalmodier dans le creux de ton oreille des sévices
par un flot de paroles indociles et amorales. J'arque tes courbes
dans mes puissantes mains, et mes dents commencent a vouloir te posséder.
ma mâchoire comprimée d'envies, prête à chopper, la bride de ma conscience tient bon..
Envie de te soumettre à la question... te soumettre à la question...
... Maître a la question!.. Inquisition.
Hyde, prends sinueusement sa place et fait bouger mes lèvres pour émettre "un caverneux":
"C'est dommage... j'aurais bien aimé essayer cet objet improbable dans ma mallette..
Pour cela il faudrait que je t'attache et que je te bande les yeux..
tu n'entendras alors que mon activité et fantasmeras alors ce qu'il t'arrivera..
Assurément, une expérience que tu n'as jamais vécue, tu en auras peur..."
[...] (silence)
M’écartant, je te laisse seule avec mes mots. J'observe dans l'intrigue.
Insidieusement le méandre de mes mots d’abord tortueux prend le plus court chemin;
Les questions traversent tes yeux,
alors qu'imposer n'aurait mené a rien.
Mon Insoumise est curieuse.. et Insoumise veut savoir..
Insoumise, ne se soumet pas.
"c'est quoi?"
"tu ne saura pas"
[...] (silence)
"Attache moi"
"bien".. (la satisfaction lèche le coin de mes lèvres)
"ça fait mal?"
"oui .." (la satisfaction re-lèche le coin de mes lèvres)
Insoumise ne reviendra pas sur son engagement. Insoumise n'a qu'une parole.
[...] (silence)
Hyde jubile…”pas maintenant!” Doucement, ménage l'instant.. savoure ses angoisses
son appréhension.. Lis la saveur du doute.
Insoumise aussi, l’envie devient palpable, la tension en suspens
resserre les atome d’air. Inhaler demande un effort, hypoxie..
Espace trop confortable. La couette vole. Laissant place à ce terrain de jeu.
Tu t'es mise en attente ouverte, visuellement prête, indifférente d’un regard,
à mes sévices à venir. Prête a subir, te soumettre peut être? t'abandonner c'est sûr.
Tu mouilles déjà d'envie, petite salope, j’ai encore rien fait ...
Ton corps dénudé appelle les caresses, mes doigts lient et lacent tes membres.
Peau fraîche, la douceur de ton grain sur mes lèvres humides détache des gouttes de salives..
Les ancrages aux pieds du lit ne le quittent plus.
Tu vas prendre cette croix d'offrande et me la livrer, t'eXposer à moi , je te veux vulnérable
La courbure de tes formes ainsi contrainte provoque déjà mes mains indiscrètes,
Fouillant ton corps, 2 ou 3 doigts de dignité plus loin, je les enfonce dans ta bouche.
J’adore ce geste, comme cracher violemment dans ta bouche ouverte..
déposant la mallettes entre tes cuisses, je la déverrouille, mais ne l’ouvre pas..
J’observe… ton envie de savoir , de voir.. tu regardes puis te résigne..
Hum.. frustration.
Allant lentement chercher le foulard , enlevant le contenu de tes yeux.
mes yeux seuls maintenant.. voient!
La boite s’ouvre et laisse apparaître cet objet du fond des âges.
ma main touche et glisse de ta cheville, ton genoux, ta cuisse, ton haine, ta taille,
tes cotes, le galbe de ton sein, ton aisselle, ton bras, ton épaule , tes trapèzes
et vient saisir doucement et pleinement ton cou vulnérable…
ta bouche formule le plaisir en pincent ta lèvre inférieure,
fragile et forte, instant qui s’étire, l’attente .. Je savoure.
L'appareil sous tension, se met à grésiller. Ton visage se tourne vers ma main,
ton angoisse palpable.. “c’est quoi? j’aime pas ce bruit”
[...] (silence)
je n’ai pas encore bougé. Je t’observe. Hyde en moi. Tu commences ton bal.
“on dirait un epilateur”.. tu sourit effrontément..
Pas de poils à épiler, justes tes cils et sourcils, sous ton bandeau, protégés ...
tu te moques de moi.. quelle assurance! Insoumise..
je m’approche doucement. La mise à la masse est essentielle dans cette expérience;
je pose mon pied nu par terre et met toute ma cuisse en contact avec ta peau.
j’avais choisi de le faire sur tes lèvres, mais les pinces étaient trop douloureuses,
et puis peut être que c’est trop intense pour une entrée en matière…
je me ravise et tente une approche plus éducative.
“Je vais d’abord le faire sur moi...” tu accueilles mes mots..
La portée en est monstrueuse. Hyde tremble dans son sadisme, il reconnait ma perversion..
la décharge s’exprime sans même que je la ressente. mon esprit est ailleur, je t’observe..
“non! c’est électrique! je veux pas!” tu te débats..
[...] (silence)
ton angoisse a pris littéralement le dessus, tu as conscience de ta vulnérabilité..
[...] (silence)
j’ai conscience du caractère de la situation. Le temps se fige. il n’y a plus que toi et moi.
Tout ce passe là. Ton fantasme fait gonfler ton fantasme. ta respiration change.
[...] (silence)
je n’ai pas bougé. tu cherches a t’écarter de moi dans un geste futile de protection.
tu ne sais pas qd cela va arriver, tu ne sais pas ce que cela fait, tu ne sais pas,
tu as peur, tu paniques, tu sais que mon envie est perverse.. Sadique!
[...] (silence)
L’attente, déforme tes traits insoumise.. je t’observe avoir peur sous mes yeux.
je ne ferais rien qui te fera mal. Mais tu as deja mal. Tu souffres de ne pas savoir.
Ma main caresse ton corps, dans un geste rassurant. Au contact, tes questions fusent..
alors mes paroles sur ce que je fais, pour que ta cessité soit comblée sont accueillies.
“je vais m’approcher de toi, ne bouge pas...”
l’effort que je te demande est inhumain.. j’en ai conscience.. tu t’exécutes.
ton courage est incroyable. mais mon approche pas a pas, rend ta tension nerveuse difficile a supporter.
Tu gémis d’appréhension, tu me sent très proche et il ne se passe rien..
tu sent que les secondes s'étirent, et que la distance diminue...
Contrôle, essaie un peu? tu dois te contrôler dans ta peur en 4 dimensions..
Un coup de foudre claque sur ton sein..
La pièce s’emplit soudain de ton appréhension intense et cristalline
Se figeant en un cri de douleur et de surprise. AÏE ! rugit ta gorge!
Ta vague d'émotion prend dimension réelle. Le fantasme bat plein régime.
“J’ai peur, j’aime pas ça, j’aime paaaaas…”
Recule Hyde! Ce n'est pas ton moment ! Ne vois tu pas qu'elle a peur.
Il faut l'accompagner pour aller plus loin, si elle le souhaite, pas la torturer.
Je caresse ta peau. Mes mots rassurant, t’expliquant ce que je fais,
mes gestes, sont décortiqués, précisément, pour que ton bandeau ne te gêne pas.
je te propose de le retirer. Tu refuses. Tu te caches de quoi? derrière ce masque..
Je vais le faire sur moi en continu. Des impulsions brèves d’abord, puis longues.
Je te parles calmement.. Ton inconscient imprime: mon dom n’en souffre pas
je m'exécute sur ta main. Tu me laisses faire. Des impulsions brèves d’abord, puis longues.
Je te parles calmement.. Tes gémissement s'étirent comme ton aversion pour l'expérience.
tu ne veux pas continuer.
“arrêtes”
“si tu veux j'arrête”
[...] (silence)
Je reprends quelques impulsions, sur ton bras. Tu réagis au claquage de l’arc!
pas à la douleur. c’est ton angoisse irraisonnée.. non rationnelle.
Pas de marques, pas vraiment de douleur, juste cette sensation désagréable
d’une impulsion électrique et du claquage de l’arc. Juste?...
“je vais dire mon safeword..”
je fais une pause. J’aime pas arriver à cette limite sur une première expérience.
[...] (silence)
“Quel plaisir as tu?”
“J’aime te voir dépasser la limite qui est tienne. T’accompagner à le faire.
Je maîtrise les paramètres et les curseurs de l’outil et de son application.
Toi tu t’ouvres à tes émotions. On est en plein dedans, là!”
[...] (silence)
je t’observe réfléchir
mes mains te caressent
j’aime ta peau putain, j’aime ton corps ma chienne..
[...] (silence)
je pose l’objet et prends le wand.. Inutile de forcer, ce doit venir de toi.
L’air se met à vibrer, et je te vois te détendre. Tu mouilles instantanément..
Chienne de Parloire, tes réflexes aux stimulis sont intenses ! J’aime ça!
Basses fréquences, sur ton bouton, j’observe le ressac des vagues de ton bassin.
Tu ondules sur courant continu maintenant, l'électricité te dérange moins là.
Mais tes pensées sont ailleurs..
“Je ne comprend pas quel envie ça te procure de m'électrocuter?”
J’arrête le wand, réfléchis, à ta question.
[...] (silence)
“C’est un dispositif qui crée un arc électrique à haute fréquence. La différence de potentiel entre l’appareil et toi ne t'électrocutes pas, car nous jouons avec l’arc, cependant le courant se décharge en toi par dissipation. Je te l’accorde, si l’appareil était en contact avec ta peau, tu deviendrait un conducteur, et alors, tu serais électrocutée à la hauteur du curseur. On joue ici sur un fantasme urbain commun, qui est la décharge électrique. Sauf que la chaine de risque est maîtrisée. Je pilote tout l’aspect technique pour que tu n’ai à te concentrer et te consacrer qu’à ce que tu ressens. Pas d’amplifications, on est trop près de la limite. Cette expérience a l’incroyable possibilité de jouer sur une peur, avec une douleur assez faible et pas de traces. Mais je reconnais volontiers, que c’est très impressionnant, de sentir les muscles se raidir.. Maîtrisant ici ton environnement, mon envie est de te voir évoluer entre mes mains en toute confiance. De te laisser aller chercher les nouvelles limites de ton corps et/ou de ton esprit, de ta volonté, de ta résistance. Peut importe le niveau, ce qui m'intéresse c’est que tu le fasses Toi, parce que tu as confiance en moi, parce que tu veux le faire, pour mieux te connaître, pour faire reculer ton inconnu. Je pense qu’une forme de contrôle sur tes émotions va te permettre de t’isoler de ta peur, de la douleur, de l’angoisse, une sorte de bulle. J’ai envie que tu fasses de ce réflexe un stimuli que tu appelleras pour nos expériences de ce type. puis que tu relâcheras ensuite pour te laisser aller à ce que tu ressens. Tu es bien sûr libre d'arrêter. Je respecte tes choix, mon rôle et mon envie ici sont de t’accompagner et de te ramener là où tu iras…” Comment casser le verrou qui me dit: “ne vas pas plus loin elle a mal, accompagne la” pour glisser vers: “elle a mal, mais j'aime ça putain!” Mr Hyde aux portes de mes lèvres cherche à s’exprimer, mais je lui montre la voie: sa torture doit être accueillie, pas contre elle. Nous ne cherchons rien d'elle, d'autre, que le plaisir.. mes envies perverses et sadiques semblent étendues, mais dans quel but? La surenchère ne change rien au mécanisme dans lequel nous sommes. Le principe est là, l’intensité est forte, je ressens son émotion, nous avançons à deux. J’ai envie d’aller plus loin, mais pas sans toi. Mon envie principale réside dans le fait de partager avec toi. faisons un pas, et le suivant nous en ferons deux, la suite on verra..Met toi en marge, Hyde, pour l’instant je veux construire notre terrain de jeu. Ce chemin est plus important que tes expressions sadiques..
[...] (silence)
Ma main touche et glisse de ta cheville, ton genoux, ta cuisse, ton haine, ta taille...
[...] (silence)
..ta taille, ton haine, ta cuisse, ton genoux, ta cheville, ton pied puis remonte..
[...] (silence)
...alors qu'imposer n'aurait mené a rien.
Mon Insoumise est curieuse.. et Insoumise veut savoir..
Insoumise, ne se soumet pas.
“je veux le faire. mais j’ai peur.”
je pose le wand
“tu veux voir?”
[...] (silence)
“non, je garde le bandeau”
“bien..”
Je reprends position. Tu es courageuse.. tu m’impressionnes.
[...] (silence)
Ta respiration s’accélère, je caresse ta joue et remet ton bandeau,
Il est temps Mr Hyde, d’exprimer doucement maintenant …
Tu gémis et tu cries insoumise, tu dépasses ta limite.
Je te regardes avec plaisir, et je fantasmes le champs des possibles..
.. où mes paroles inquisitrice créent le paradoxe de tes aveux coupables arrachés
par tes douleurs innocentes, suppliantes.. sombre perversions crépusculaires,
attachée, le cœur en croix et la bouche ouverte, ma queue enfoncée, à la merci de tes dents,
je te soumettrais à la question.. et tu y répondras.. Soumise.
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Être Maitre ou Maitresse c’est, à minima, expérimenter la discipline et l’exigence pour soi même.
Beaucoup sont capables de se dire Maitre ou Maitresse simplement parce qu’ils ou elles ont le désir d’être obéis, entendus, considérés comme tels. Hélas, ce n’est pas suffisant.
Combien de relations de Domination soumission se terminent dans les six mois avec l’amertume partagée de ne pas avoir été à la hauteur ? Combien de personnes attirées par la Domination soumission se satisfont de leurs fantasmes nourris de toutes ces images et récits que les marchands produisent à longueur de temps afin d’augmenter leurs chiffres d’affaires ? Combien de personnes cherchent à reproduire l’image idéale du couple personne dominante personne soumise toujours en phase sans le moindre effort comme s’il suffisait de reproduire un modèle qui de toute façon n’existe pas.
Il n’y a pas de modèle. Il existe des exemples, des personnes qui vivent en relation D/s depuis de longues années, dont chacun peut s’inspirer. Mais rien ne remplacera jamais la création de votre relation avec la personne choisie. Avec exigence et discipline.
L’exigence et la discipline s’appliquent avant tout à vous même.
Soyez exigeant envers vous même : ne vous laissez pas aller à croire que la vie et les relations humaines sont faciles, elles ne le sont pas. Ni l’une, ni l’autre. Exigez de vous même d’être le meilleur possible pour vous même. Faites preuve de discipline à l’égard de vous même avant d’imposer quelconque discipline à la personne soumise qui est dans votre vie.
Soyez à l’écoute de vous-même, conscient du présent dans lequel votre vie se déploie à chaque instant. Est-ce s’améliorer que ne pas se laisser aller à toutes les distractions que proposent notre monde marchand ? Non, c’est juste être conscient de qui l’on est et de ce que l’on peut apporter à soi même comme au monde.
Faites preuve d’exigence et de discipline, vous comprendrez immédiatement qu’il manque ce qui fonde la qualité primordiale de toute relation humaine, à commencer par la relation avec vous-même : la bienveillance.
La bienveillance vous évite de tomber dans le piège du jugement, de la culpabilité, de la peur ou de l’inquiétude qui est sont les pires poisons de l’être humain. À tel point que leur rôle dans le déclenchement des cancers est aujourd’hui avéré.
La bienveillance vous accorde à la vie qui coule en vous à chaque instant, elle s’accorde à la gratitude d’être vivant lorsque vous ressentez de la bienveillance envers vous même comme envers les autres et le monde qui vous entoure.
La bienveillance est ce qui donne à l’exigence et à la discipline leur remarquable potentiel de création de relations humaines exceptionnelles, durables, riches et épanouissantes.
Et sincèrement, si vous vous engagez à vivre une relation D/s voire une relation Maitre esclave, c’est bien parce que vous souhaitez au fond de vous vivre une relation remarquable, aussi exceptionnelle que celle dont vous rêvez.
La clé qui ouvre la puissance de l’exigence et de la discipline est la bienveillance.
Retenez-le, vous n’aurez qu’à vous en féliciter avec toute la gratitude que nous devons à la vie comme à la personne que nous avons choisie pour partager cette relation qu’elle soit D/s ou Maitre / esclave.
Bonne semaine à T/tous et à T/toutes.
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Le clapotis et le ressac
t'avertissent immédiatement de l’immensité aquatique,
ton cerveau doit bouillonner d’appréhensions à cet instant..
tu parles, plaisante, te détaches, tu es si fière devant ton bourreau
ne montre pas tes peurs tu as raison, reste digne.
De toute façon pas le choix, tu as voulu te débattre plus tôt
mais tu ne fais pas le poids, Dominée par ma puissance
ma main te guide ferme et douce à la fois,
tu m'as aussi choisi pour ça, ma Soum.
tu es embarquée, et les coups de rames se font sentir.
les yeux bandés, tes sens en alerte depuis plus de 2 heures
commencent a ronger sensiblement ton assurance.
les scenarii sont multiples maintenant pour toi.
immergée liée en pleine mer! pour toi c'est sûr.
Que fais tu là? Pourquoi? Qu'y a t'il de sexuel?
La "pause" des rames te sort de tes pensées en suspens..
Je déshabille ton corps, te passe un gilet de sauvetage
et commence à lier tes poignets et tes chevilles
la corde glisse sur ta peau maintenant pour te lier à l'assise de l'embarcation
ma main passe sur tes formes, elle est douce et ferme,
geste qui se veut rassurant mais donnant la direction de mes intentions
tu reste mon objet sexuel. Mon emprise sur toi doit te faire mouiller,
ma main plonge entre tes cuisses, ouvertes
et s'enfonce entre tes lèvres complètement trempées.
Qu'y a t'il de sexuel? ta réponse, tu l'as..
Je t'embrasse, puis m’écarte et reprend les rames. Silence..
Ta vulnérabilité provoque au fond de ton âme un bouffée d'angoisse
le flot de paroles sort de ta bouche et cherche à atteindre mon coeur
ma culpabilité, ma sensibilité, si chères a tes yeux, si protectrices?
Ma voix pour la première fois s'exprime pour autre chose qu'une directive:
"Te voici exposée au milieu d'un élément qui est mortel vu ta situation,
sache que je suis là en toute circonstances... je suis là...
Nous sommes suivis, à portée de secours, mes consignes sont strictes."
Silence.. les secondes s'étirent..
Ta poitrine est trop étroite pour ton coeur,
tu ouvres ta bouche pour aspirer d'avantage
tout t'es hostile alors.. tout contre toi.. même ton DHom..
ton geôlier, c'est lui qui te met hors de ton contrôle,
tu canalises tes forces psychologiques pour déstabiliser en toute intelligence,
tu incises où ça fait mal, tu rages, tu foudroies, tu incantes et te déchaine..
Silence.. les secondes s'étirent..
quel est le sens de cette volonté? contrôle? Dominée par la situation
mon silence te guide fermement, patiemment et calmement
tu m'as aussi choisi pour ça, ma Soum.
Point besoin de te bailloner tu vois? les mots ont finit par s’étrangler dans ta gorge
te voilà livrée, tes épaules s’affaissent, ta tête se baisse, ton menton se décrispe,
une larme sillonne ta joue, tu ne contrôles pas, plus, tu te résignes, tu subit,
ta fierté t'accable, tu es Soumise.. par Domination.
Ma main vient se poser un instant sur ta nuque dans ce geste de protection.
Ma voix se veut chaude et enveloppante à ce moment là:
"Ma Soumise... Je suis là."
Les mots étincelles. feu de paille, tu t'embrase immédiatement..
et t’éteins aussi tôt.
Il fait noir, il faisait jour..
il fait froid, il faisait chaud..
Nous sommes en-dedans, nous étions en-dehors..
Nous sommes deux, tu étais seule..
Le cerclage de ton amour explose alors, sans limites, ton être se projette vers moi.
ton menton de redresse et tu me fixes de tes yeux bandés.
sincère, nue, exposée..
Le lien devient une seule et unique voie entre N/nous.
le flux en est étourdissant, d'intensité et de densité;
Au delà te ta situation, l'envie de te blottir contre moi, protégée, s'impose
injonction d'envie, besoin irrépressible
Tout devient distant, à part ma présence, tu rompt le silence:
"où êtes vous mon Dhom?" les mots n'ont pas d'équivoque.
"je suis là." Ma main se pose rassurante.
Je te délie alors de ton siège,
tu plonges a mes pieds..
Silence.. les secondes s'étirent..
Tu es redressée et glissée hors de l'embarcation,
l'angoisse te saisit, tes jambes et tes bras sont liés..
tu ne pourras nager ainsi.
L'humidité envahit tes cuisses jusqu'alors sèches.
L'eau monte pendant que tu descends
L'air est froid et humide, les sons sont échos,
échos...
un grotte putain ! et de l'eau partout
L'angoisse que tout s'écroule te submerge, irrationnelle..
Phobie..
tu ne touche pas le fond, tes mains accrochées au bord du canot
respiration haletante, frenetique, voir, voir y voir!
tu ne veux plus jouer
tu arraches ton bandeau
le mot se forme sur tes lèvres, tu vas pour l'exulter quand tu me vois
calme, face à toi, posé, compatissant
Mon regard aimant émane confiance et force
Les muscles de mon corps se veulent rassurant
mais ce sont mes mains qui figent le son dans ta gorge,
Elles tiennent une corde reliée a tes poignets..
Silence.. les secondes s'étirent..
ta réalité explose ton fantasme
tu t'en veux d'avoir douté, tu ne le montre pas, fière, encore..
et puis la grotte va s'écrouler après tout!
les étapes se franchissent unes à unes, ton Dom est toujours là près de toi,
fiable, imperturbable, déterminé à te mener dans son univers,
liée a lui, en toute confiance..
Il est ton garant de tes limites, il a tout respecté.
"Tu as fini? on peut commencer?"
Silence..
La petite fille en toi ne sait plus ou se cacher.
ne pas reculer, pas de faiblesse, affronter..
tu jettes un dernier oeil à la grotte puis
Insoumise tu clames fièrement:
"comme il vous plaira mon Dhom"
...
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C'est un texte un peu dur, je laisse libre à la modération de l'accepter ou non. Je me suis dis que ça pourrais servir à d'autres un jour peut être. J'ai fait mon propre chemin depuis mais cette expérience m'a apprise à me protéger.Outch première rencontre ! Purée j'en tremble, j'attend sur le parvis de cette église. Y'a que des buveurs de pastis et des vieilles comméres, c'est pas franchement mon ambiance. Avec mon pantalon moulant et mes yeux maquillés, je passe trop incognito. Ils arrêtent pas de me reluquer. Ou alors c'est moi ? Non je flippe pour rien, le mec va arriver et tout va bien se passer.Il m'a traité de lope sur la messagerie, je flippe un peu. Bon après, ils disent tous ça. C'est super zarb ces annonces sur les sites gays, on dirait un concours d'annonces les plus clichés possible. Remarque guère mieux sur les sites hétéros. Au moins, il me fera pas chier parce que je suis crock love d'une nana. Est-ce que je suis crock love seulement ? Et merde je sais plus, je me suis tapé plus de mecs en 15 jours que de nanas durant toute ma vie. Ça veut dire que je suis gay ? Peut être qu'ils ont raison. Peut être que j'aime trop la bite pour être bisexuelle ? Ou alors je suis juste un asexuel qui se fait chier ? Ou alors je suis paumé et je fais n'importe quoi. Ah merde je sais plus où j'en suis.Oh merde c'est lui ! Le seul mec en full cuir, ça peut être que lui. Se barrer ! Il faut que je me barre. J'ai rien à faire ici. Bon sang il me regarde. Il sait que je le regarde, il sait qui je suis. Il sourit. C'est bon c'est cramé. Je vais faire un arrêt cardiaque de toute façon. Il se plante devant moi."David ?" J'exhale un son mais rien ne sort. Ma bouche s'ouvre, un truc pas net se forme mais c'est super vague."Ca va aller. Ne t’inquiète pas j'ai l'habitude."Il me prend par la main. Je me laisse faire. Mes jambes arrivent à peine à me porter de toute manière. Il reprend à voix basse."Tu me suis et tu ne dis rien. Tu parleras quand je te dirais de parler."Je hoche la tête, tremblant comme une feuille. Au fond, je suis content, c'est plus facile comme ça. Vingt minutes en bagnole et on arrive. C'est pas l'endroit prévu. Il me dit que sa femme est à l'endroit habituel, que c'est un local à lui pour son boulot. Qu'il s'en sert parfois. C'est plus ou moins crédible, je fais pas gaffe.Le type est très directif mais respire la gentillesse, je crains vraiment rien avec lui. Vaguement dégarni, lunettes de soleil ringardes mais corps plutôt sweet et sourire atraillant. Des durs, des tarés,des fumés du bocal, j'en ai connu plein, il en fait pas parti. C'est un doux qui se la joue, je préfère autant. En tout cas pour la première fois.A l'intérieur, c'est un vieil atelier. Y'a des fixations au mur un peu partout avec un max de truc pour faire fantasmer le novice que je suis. Tout un tas d'objets étranges dont j'ignore l'utilité mais qui me rendent super curieux. Je souris. Ça me fait vraiment très peur, ça m'excite aussi énormément. Brusquement il tire sur mes cheveux et me colle comme une merde sur son entrejambe : j'adore. Je lui sors la bite avec les dents et je m'en prends une monumentale : ça commence bien. On fait des aller retours en gorge profonde et je tarde pas à être souillé de foutre et de bave : ultime.Il me traîne au mur en me broyant la nuque, il me bande les yeux? m'arrache limite mes fringues et m'attache. Le moment est délicieux, je voudrais que cet instant ne s'arrête jamais.Il est très excité et me balance."Je vais te baiser comme une petite salope !"Il aurait pu trouver mieux mais bon je laisse pisser, tout se passe bien, je vais pas faire mon rabat joie. Et de tou...Aie merde ! Je crois que... Oh purée le con, il vient de me pénétrer. Aie mais merde c'est pas... Bon dieu je lui avais dis de lubrifier, c'étais prévu comme ça. Oh non bordel de merde ça fait vraiment trop... Il est en train de me détruire l'anus ce demeuré. Bon on arrête les frais."STOP ! STOP !"Il réagit pas. Cette salle espèce de sous merde réagit pas."Oh merde ! Safeword : STOP ! STOP ! STOP !"Purée, je lui ai répété 150 fois que mon safe word était STOP. Il a pas imprimé ou quoi ? Je me débat sur mes chaines mais mieux attaché que ça tu meurs. L’énervement cède la place à la peur. Il va vraiment continuer comme ça ?"Tu va voir salope, tu va finir par aimer ça. Va y aprivoise ma bite."Merde. Merde putain j'ai mal. J'en chiale. C'est plus excitant du tout là faut qu'il arrête. C'étais pas ce qui était prévu merde ! Le temps passe atrocement lentement. Je crois que je saigne, je crois que je saigne pas mal, bordel j'ai l'impression que mon cul c'est le styx en éruption. Au bout d'un moment assez long il me sort :"Alors t'a aimé ?"Non mais sérieux, est ce que j'ai aimé ? Est-ce que t'aime boire de l'acide au petit déj ? Bon, pragmatique. J'ai super mal et je veux me barrer. Je comprend rien à ce qui se passe mais je veux barrer et vite. Faisons ce qu'il faut. Malgré la douleur, je tord mon petit cul comme si cette séance de vide couille m'avait plu. Il est peut suffisamment débile pour que ça marche."Laissez moi lécher votre sperme maître s'il vous plait."Ticket gagnant, il me détache. Je le regarde même pas. Je me rhabille et me casse à pied sans me retourner. J'ai marché longtemps je crois ce jour là et j'ai largement eu le temps de réfléchir. Après ça plus jamais une rencontre BDSM ne s'est passé comme ça, j'y ai veillé. J'étais le type le plus chiant du monde mais je me protégeais. J'ai eu la chance d'avoir des gens très doux après ça et petit à petit j'ai repris le contrôle de mon corps. Ça a été long mais j'y suis arrivé. Je me suis culpabilisé longtemps pour ce qui c'étais passé mais j'y suis arrivé.
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Une scène de domination :
Elle paraissait si fragile et si vulnérable, seins nus, ne portant pour tout habit que des bas soutenus d'un porte-jarretelles.
Elle devait garder ses mains derrière la tête et ce n'était vraiment pas facile.
En effet, son dominant, à deux mètres d'elle, tenait fermement un fouet à la main et lui assénait des coups violents au niveau du bassin et de la taille.
La lanière du fouet s'enroulait à chaque fois rapidement autour de son corps et terminait son action par un claquement sonore, imprimant une strie rouge sur la peau.
Pleine de courage, elle gardait tant bien que mal sa position mais ne pouvait s'empêcher de pousser de petits cris plaintifs dont son dominant se délectait.
Puis de temps en temps il redoublait les coups jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus tenir et plie son buste en avant dans un frêle effort pour protéger son corps.
Et alors, dans une entente parfaite, sans qu'aucun ne donne un signe à l'autre, ils se jetaient dans les bras l'un de l'autre et se perdaient dans une folle étreinte.
Et là, l'émotion était palpable, omniprésente, puissante. Elle s'imposait à tous les spectateurs.
Et la tendresse que chacun vouait à l'autre leur conférait une force que nul n'aurait pu briser...
Quelques questions :
Peut-être au vu de cette scène, au vu surtout de vos expériences, pensez-vous que la domination (et parfois elle peut se révéler cruelle) puisse être compatible avec l'expression de la tendresse ?
Mesdames et Messieurs les soumis(es), la tendresse est-elle présente dans vos fantasmes de soumission, ou préférez-vous imaginer un partenaire ténébreux et sévère ?
Mesdames et Messieurs les dominants(es), souhaitez-vous être habité de ce sentiment, savez-vous, même souhaitez-vous l'exprimer auprès de votre partenaire ?
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Non, je ne te fouetterai pas. Pourquoi ? Parce que je ne joue qu'avec des personnes avec qui j'ai un feeling.
Je ne suis pas une machine à fouetter.
J'ai déjà essayé de fouetter sans avoir le feu sacré, ce fut un fiasco. Je ne ressens rien, je fouette mécaniquement, je m'ennuie très vite, en fait.
Tu mérites mieux que ça.
En plus, ne me réduit pas à mes pratiques, je vaux mieux que ça aussi.
Je ne suis pas une domina, je suis une femme.
Si je m'intéresse à toi, ce sera à l'homme que tu es, bien avant de savoir ce que tu veux, ce que tu attends d'une domina.
Il faudra que nous aimions discuter, que nous sachions rire ensemble, avant que j'ai envie de quoi que ce soit d'autre.
J'aime créer tout un monde autour de mon partenaire, le faire entrer dans une bulle de sensualité, de cérébralité, d'érotisme.
Comment veux-tu que je le fasse si je ne te connais pas.
Et pour que j'ai envie de te connaitre, il ne suffit pas que ton annonce dise "Soumis bi curieux cherche Domina sévère".
Et il ne faut pas que tu m'abordes en me disant "Bonjour, vous pratiquez telle chose ?".
C'est compliqué ? Oui, mais, tu sais, ce sont les rapports humains qui le sont, en général.
Tu vois, en arrivant dans ce monde, j'avais des fantasmes, comme tout le monde.
Je les ai vécus, et maintenant, je n'en ai plus.
J'ai acquis des techniques, je sais faire plein de choses, en matière de BDSM, j'ai de l'expérience. Je ne suis donc pas à la recherche d'une personne pour pratiquer telle ou telle chose.
D'ailleurs, ce n'est jamais une pratique ou un accessoire que j'affectionne, c'est la personne qui me donne follement envie de pratiquer, qui est à l'origine de mon envie.
Je cherche un compagnon, quelqu'un qui m'accompagne dans le chemin de la vie. Quelqu'un avec qui je partagerais bien plus que de la domination/soumission.
Que veux-tu, je suis une incorrigible sentimentale.
J'aime cette passion qui m'anime quand je joue avec quelqu'un que j'aime. J'ai besoin de respecter mon partenaire, pour faire de lui ma victime tant aimée, fêtée, bien que tourmentée.
Et j'ai besoin que mon partenaire m'aime profondément, se donne par amour, à la femme qu'il aime, pas à la domina qu'il vénère.
Tu sais, sur un piédestal, on est seule, on a froid.
J'ai besoin de chaleur, de joie et de rire.
Mon BDSM n'est pas l'expression d'une part sombre de mon être, c'est pour moi un chemin vers la joie.
Tu vas peut-être me dire que je suis trop idéaliste, et tu auras peut-être raison. Si je ne connaissais personne qui vit ce genre de relation, je changerais peut-être d'envie. Si je n'avais pas vécu une relation pleine de richesse, en osmose avec une personne, je te dirais que oui, je n'ai pas le sens des réalités. Mais voila, je sais que ça existe.
Alors non, je ne te fouetterai pas. Pas plus que je ne t'encorderai. Je suis patiente, je vais attendre les beaux cadeaux que la vie me fera, elle m'en a déjà fait, et il n'y a aucune raison que ça ne continue pas.
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1. Vous suscitez en moi un mouvement de désir
2. C est délicieux et je vous en suis très reconnaissante
3. Je sais très exactement ce que je vous veux
4. Je ne vous le dirais que si vous me le demandiez explicitement
5. Je n ai toujours pas atteint mon objectif sexuel de 2014
6. La seule liste que je tiens à jour est celle de mes amants
7. Je ne sais plus où je l ai mise et je crois que je n ai pas noté les 5 derniers
8. Le premier blog que j ai créé était pour draguer un collègue , il s appelait "toutestdansladresse" :p
9. J ai un penchant à l exhibition très prononcé mais aucun de mes partenaires n a eu le désir d'en comprendre les rouages et d en jouer.
10. J ai usé d internet pour des rencontres pour la première fois en 2014.
11. J adore les temps non rentables et non productifs
12. Je suis une petite bourge : j adore traîner dans les cafés. Je consomme ...ahhhhh
13. Je me suis demandée sérieusement si j allais m inscrire à droite pour dégager Sarkozy aux primaires
14. J ai encore les mains qui sentent d avoir voté Chirac au deuxième tour en 2002 :/
15. Je pleure en moyenne 3 fois par semaine
16. Je rêve d un trek dans un désert
17. Dans le top 10 de mes films préférés il y a 12 hommes en colère (avec Henri Fonda), les 7 samouraï de Kurosawa, Mon nom est personne.
18. J ai grandi entre les polars et la SF
19. J ai failli me professionnaliser comme comédienne . Aujourd hui je suis très heureuse d avoir fait un autre choix
20. J ai bcp bcp bcp d énergie , je la canalise mal et j ai une certaine complaisance vis à vis de cela
21. Ma plus grande peur est le néant, le vide , l inexistence
22. Je suis très surprise d écrire sincèrement , il semble bien que tout est dans l adresse :p
23. Selon mes critères, vous êtes quelqu un de bien
24. J ai en moyenne une crise de rage par jour
25. Ma plus grande qualité est ma joie de vivre
26. Mon plus grand frein est mon avidité
27. Je m aime en vérité
28. Juste à l instant dans le café passe noir désir et ça me fait super plaisir
29. Je n ai pas l impression de vieillir mais de grandir
30. Le couple classique me fait horreur
31. Je vis dans une coloc à 5 et c est absolument génial
32. J aime passionnément mon taf ET je n en ai rien à foutre
33. Je ne crois plus à mes propres mélodrames et franchement c est cool
34. Mes questions actuelles sur ma sexualités sont : parmi mes fantasmes lesquels ai je envie de concrétiser
35. J aimerais que discipline et rigueur deviennent mes compagnes
36. En dessous de 30 degrés j ai froid
37. Morphée est l amant avec lequel je suis le plus ambivalente : autant je le désire, autant je le fuis
38. Il y a pas mal d humains que j aime et cela m enivre
39. Il y a une couleur d iris qui me fait pâlir de désir
40. J ai acheté des sex toys pour la première fois en juillet 2015. Grâce à objetdeplaisir j ai fait un très bon choix :p
41. Être excitée sexuellement me donne une sensation de puissance
42. Le truc qui m a le plus excité sexuellement appartient à une zone trouble à laquelle j évite de penser et que je n explore pas. Je me demande si je désire explorer cela ou pas
43. J ai deux mouvements antinomiques au niveau érotique..je me contiens dans un..(voire 42)
44. Je serai ravie de discuter avec vous de Mode et travaux ou de Libération :p
45. Le seul intérêt des promesses est le parjure :p
46. Le bdsm m a délivrée de ma peur de tuer
47. J aime transgresser les règles que je me fixe. En l occurrence rester fort discrète sur mes attirances et mes manœuvres sur bdsm.fr :p
48. Mes désirs dépendent fortement de mes partenaires.
49. J en sais de moins en moins ! Mes repères sont des sensations (certaines sont un signe de "vas-y", d autres de "barre-toi")
50. Autant je sais ce que je vous veux, autant je l ignore...
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DANS LA PEAU D'UNE ESCLAVE.
Chapitre 1 – Léantos est déprimé.
En cette fin du 25ème siècle, on est revenu à une vision simplifiée de la Société.
Le but est de prévenir les guerres, les famines, les inégalités dans la mesure du possible. Pour y arriver, il a fallu refaire des classes sociales sur un modèle antique. C’est ce que le philosophe Tien Long, appelle « Une société en forme de pyramide. »
Tout au sommet, il y le Consortium Suprême, qui nomme les Gérants des Régions.
En dessous, mais toujours au sommet, il y les riches ou citoyens Alpha. Ils sont environ 1/20ème de la population mondiale. Ile sont riches et disposent de la technologie moderne. Ils peuvent faire ce qu’ils veulent, sous réserve de ne pas déplaire à un membre du Consortium et de payer l’impôt.
Au milieu, il y a les citoyens Lambda. Ils n’ont aucuns rapports avec le sommet de la pyramide. Ils ignorent même l’existence des citoyens Alpha. Ils vivent comme au Moyen Age, sans aucune technologie, ce qui est un gage de paix ou de conflits limités. Les villes Alpha leur sont dissimulées.
En dessous et jusqu’à la base, il y les esclaves. Il y en a a aussi bien chez les Alpha que chez les Lambdas. Ce sont les condamnés de droit commun pour des faits bénins : dettes, vol, avoir déplu à un citoyen Alpha… Les condamnés pour des faits graves sont envoyés sur les planètes bagnes.
Dépendant du Consortium et des citoyens Alpha, il y a les gens d’armes : soldats, policiers, gardes privés, informaticiens.
Seuls le Consortium et les citoyens Alpha ont accès à la technologie.
Depuis, très longtemps, il n’y a plus de carte d’identité, de passeport, de permis de conduire, de cartes de crédit. Tous les citoyens et tous les esclaves ont une minuscule puce dans leur organisme, où tous les renseignements les concernant sont consignés. Il est impossible d’extraire cette puce.
Léantos.
En ce début de juin, je suis plus déprimé que jamais. J’envisage même de léguer tous mes biens et mon titre de Gérant de La Région 3 de l’Europe du Sud Est. Je voudrais repartir à zéro sur un des mondes que nous avons colonisés. Enfin, je me suis quand même organisé pour envoyer une importante somme d’argent, d’or et de diamants dans une banque discrète sur une planète qui l’est tout autant. Je suis déprimé, mais pas au point de risquer de me retrouver citoyen Lambda.
Une des causes de cette situation est mon récent et catastrophique mariage.
La passion vous prive de toutes formes de lucidité !
J’ai eu un coup de foudre pour Fenza, une fille de 22 ans, le tiers de mon âge. C’est une très jolie brune aux yeux noirs. Elle est petite et mince avec un tour de poitrine atteignant à peine les 85 cm et des fesses de garçon. Jusqu’à ma rencontre avec elle, je ne m’intéressais qu’aux femmes aux formes opulentes. Je suis tombé follement amoureux de Fenza et je l’ai épousée un mois après notre première rencontre : une pure folie !
Pourtant, j’avais déjà fait l’expérience d’un mariage raté. Ma première épouse avait un caractère difficile et était une véritable nymphomane. J’ai réussi à faire annuler notre mariage. C’est une chose terriblement difficile à faire de nos jours et ça m’a coûté… un bras.
Les lois du Consortium sont devenues strictes, concernant la protection des conjoints. Je n’avais d’ailleurs pas de griefs recevables, juridiquement parlant, pour obtenir le divorce.
Comment, après mon premier mariage ne me suis-je pas mieux renseigné sur la personnalité de Fenza? La passion ! Son caractère dominant montrait déjà le bout de son nez, certes, mais avec moi, elle était adorable et au lit elle se révélait perverse et inventive. Toujours prête à ajouter quelques esclaves pour pimenter nos ébats. La grande révolution de l’année 10 du Consortium, a heureusement remis de l’ordre dans notre société en créant la Grande Pyramide. Elle a aussi donné la possibilité aux citoyens Alpha et Lambda d’acheter des esclaves. Le monde Lambda étant une source inépuisable d’esclaves, que nos hommes d’armes vont « razziés ».
J’ai une trentaine d’esclaves dont une vingtaine de femmes.
Fenza, ma nouvelle femme, a une qualité, c’est une très bonne maîtresse de maison… Avant de la rencontrer, c’est mon intendant qui s’occupait de faire régner l’ordre parmi mes esclaves. Il le faisait assez mollement, toujours prêt à accepter de ne pas punir une esclave si elle était assez docile, ce qui est pourtant la définition même d’une esclave. Il s’en suivait une légère nonchalance chez certaines esclaves…
Fenza a changé tout ça, avec une main de fer dans un gant d’acier. Elle est très sévère, d’autant plus que c’est une maniaque de l’ordre et de la propreté. Elle ne supporte pas le plus petit manque de soin. Les punitions sont donc devenues extrêmement fréquentes. Les esclaves la craignent et une esclave qui a peur est d’autant plus obéissante et soumise, cherchant à tout prix à plaire à ses maîtres et a leurs invités. Et puis, c’est amusant de voir une esclave présenter ses fesses pour se faire fouetter, surtout quand elle n’a rien fait pour mériter ça. Elle a aussi établi toute une série de règles et de punitions. On ne voit nulle part des esclaves aussi bien dressées que chez nous. A tel point, que nos amis s’inspirent à la lettre de son règlement pour l’appliquer chez eux…
En ce qui concerne la tenue de la maison et la discipline des esclaves, Fenza est parfaite… Par contre… sexuellement, elle a cessé de faire des efforts comme au début de notre mariage et m’envoie régulièrement me satisfaire avec une esclave.
Nos enfants sont en pension, mais la nièce de ma femme qui a 18 ans, vit avec nous. Elle s’appelle Calypso. Je l’ai accueillie dans ma famille et je suis devenu son beau-père, légal, jusqu’à ses 21 ans. Elle est belle, très belle et a un QI de 167, ce qui fait d’elle un membre de la prestigieuse société du Temple d’Athéna, qui réunit les cerveaux les plus brillants. Athéna étant la déesse de l’intelligence. Hélas, comme beaucoup de jeunes gens, elle fait des bêtises. Fenza la punit souvent et la fait même fouetter par une esclave noire, ce qui est l’humiliation suprême pour une citoyenne Alpha. Je dois avouer que je prends un grand plaisir à voir Calypso se faire fouetter. C’est une beauté callipyge, pour rester dans la terminologie de la Grèce antique, c'est-à-dire qu’elle a les plus belles fesses du monde ! Oui, je deviens exalté quand je parle des fesses de ma belle-fille. Les relations entre elle et Fenza sont devenues explosives. Bien sûr, elle mérite souvent une punition et ce n’est pas sans raison que Fenza la punit, contrairement aux esclaves qu’elle fait fouetter pour se distraire ou amuser nos invités.
Ma belle-fille s’appelle donc Calypso, ce qui veut dire « la très désirable » en référence à la reine de l'île d'Ogygie, amante d’Ulysse et elle porte bien son nom.
Les prénoms de la mythologie grecque sont devenus une mode ces dernières années en Europe du Sud.
Calypso déteste celle qui est devenue sa belle-mère légale et qui n’a que 3 ans de plus qu’elle. D’autant plus, qu’elle a le droit de la punir à sa guise.
Fenza s’est mise à régenter ma vie personnelle, aussi… Si je n’y mets pas bon ordre, elle va me faire un règlement, comme aux esclaves et à notre belle-fille !
Mon moral étant au plus bas, je ne souhaite plus qu’une chose, me séparer de cette épouse qui devient de plus en plus tyrannique.
Je sais qu’il y a eu une enquête quand je me suis séparé de ma première épouse. Les lois sont ainsi faites que si un des époux le refuse, le divorce est impossible. Il m’a donc fallut obtenir le consentement de ma première épouse par des moyens un peu… spéciaux. Je ne puis recommencer avec celle-ci.
Ce matin, n’en pouvant plus, je suis allé chercher un peu de réconfort auprès de ma belle-fille. Si une personne peut trouver une solution à ce problème, c’est elle
Je sais qu’elle ne supportera plus longtemps, les brimades et les humiliations que lui inflige sa belle-mère. Elle a d’ailleurs, certainement, du élaborer un plan.
Concernant, ma belle-fille, j’ai un aveu à faire : je suis terriblement attirée par elle. Je veux dire, sexuellement. Plus mes rapports avec ma femme se détériorent plus mon désir pour Calypso devient brûlant.
La voir fouettée par une négresse met le feu à mes sens.
Il est 10 h du matin. Elle vient à peine de rentrer.
Sa belle-mère va de nouveau piquer une crise, étant donné qu’elle exige qu’elle soit rentrée à minuit au plus tard. Elle va sûrement la faire fouetter et l’enfermer dans sa chambre tous les soirs à 7 h, pendant une semaine.
Calypso est légèrement ivre, ses vêtements sont froissés, elle a même une tache de sang sur une manche de sa tunique de soie transparente. Elle m’embrasse et me dit :
— Beau-papa, quelle bonne surprise.
— Je n’en peux plus ma chérie, je ne supporte plus cette femme.
C’est certainement quelque chose qu’elle attend avec impatience.
A bout de nerfs, je me mets à pleurer.
Calypso vient contre moi et met ses bras autour de mon cou…
Elle a eu chaud, très chaud… Elle sent… la nymphe qui a beaucoup couru dans les bois.
A travers, mes larmes, je lui dis :
— J’adore ton parfum
— Je n’en ai pas mis. C’est mon odeur naturelle.
Elle lève un bras et met le creux de son aisselle humide contre mon nez !
Aussitôt, je m’arrête de pleurer et… je me mets à bander…
Elle me dit :
— Tu es décidé ?
Enivrée par son odeur, je bredouille :
— Oui, ma chérie… et pardon… de l’avoir laissé…
Je veux dire, pardon d’avoir laissé ta belle-mère te punir, mais les mots restent dans ma gorge, car elle enlève sa légère tunique. Ses seins nus pointent agressivement vers moi.
Elle me la donne en disant :
— Allez, essuie tes larmes et mouche-toi. Il est temps que tu te décides. Cette sorcière causera ta perte, si on ne l’élimine pas.
Je mets mon nez dans son vêtement humide de sueur comme un enfant peureux met le sien dans son « doudou » !
Elle enlève son léger pantalon. Elle n’est plus vêtue que d’une minuscule culotte à motifs léopard d’un parfait mauvais goût, mais extraordinairement érotique sur elle. Je me mets à geindre :
— Elle ne voudra jamais accepter de divorcer et tu sais que son consentement va me coûter une fortune.
Elle me tourne le dos et enlève sa culotte en se tortillant…
Les fesses de Calypso sont les plus belles du monde. Elles luisent, laiteuses, dans la lumière du petit matin.
Elle me tend sa culotte... J’ai deux « doudous » !
Puis, elle vient s’asseoir à califourchon sur mes cuisses les deux bras autour de mon goût en disant :
— Je sais comment nous en débarrasser sans dépenser un sou.
— Sérieux ?
— Oui. Et en plus, je te fais une proposition : je te débarrasse de ta mégère et tu peux me baiser.
Mon rêve… Non, mes rêves !
L’odeur musquée et entêtante de sa sueur me brouille l’esprit… Et puis, je me sens incapable de continuer à vivre avec cette garce de Fenza et… je rêve de baiser ma belle-fille !
J’embrasse son épaule me rapprochant encore de l’odeur de son aisselle
Elle dit :
— Je veux que tu me lègues tes biens et tes titres. Tu avais quand même l’intention de la faire un jour.
Avec un chat dans la gorge, je réponds :
— Et on baise…
— Oui…
Je vais enfin la baiser.
Elle sort un petit ordinateur d’un tiroir et l’allume. Je vois le document concernant la cession de mes biens et titres à ma belle-fille.
Sans réfléchir, je mets mon pouce sur le premier emplacement, puis mon iris sur l’autre. Elle fait la même chose et envoie le message.
Avant que je réalise bien ce que je viens de faire, elle écarte les cuisses en disant :
— A genoux et montre-moi ce que tu sais faire avec ta langue.
Je mets le nez dans sa chatte en jachère, ses poils me chatouillent les narines. Je passe de l’odeur musquée de ses aisselles à celle fortement marine de son sexe… Je suis au 7ème ciel.
Je reste là, à la… humer, elle me donne une claque sur la tête en grognant :
— Qu’est-ce que tu attends ?
Je vais lécher la chatte en broussaille de ma Calypso, enfin !
Bien sûr, c’était une chose que je ne fais jamais avec mes esclaves. Qui irait lécher le cul ou la chatte d’une esclave ? Il m’est cependant arriver de le faire à mes épouses et je lèche ma belle-fille, comme une esclave lèche sa maîtresse.
Rapidement, elle me repousse, en disant :
— Baise-moi beau-papa et fais-moi un enfant.
Je suis saoulé par ses odeurs et enivré par ses paroles.
Elle veut que je me couche sur elle dans la position du missionnaire. Elle croise ses pieds sur mes reins, pour m’enfoncer au plus profond d’elle.
De toutes mes forces, j’essaye de freiner le tsunami de sperme qui se prépare… Impossible, je jouis trop rapidement en elle…
Calypso, met rapidement sa main en conque sur son sexe en disant :
— Je garde ton sperme en moi… Tu peux rester, mais moi, je dors.
Je viens de réaliser mon fantasme : lécher et baiser Calypso.
Et puis, elle saura me débarrasser de Fenza, cette garce qui me pourrit la vie.
Évidemment, je lui ai légué ma fonction, ainsi que tous mes biens… Enfin, une petite partie de mes biens. Elle a beau avoir un QI énorme, elle ne saura jamais que j’ai dissimulé la plus grosse partie.
Je la laisse dormir, mon sperme bien au chaud dans le fond de sa vulve. Mes spermatozoïdes se battant comme des barbares à qui sera le premier à violer son ovule !
Chapitre 2 - Calypso fouettée pour la dernière fois.
Calypso.
Pour le moment, je fais profil bas, ce qui n’est pas dans mon caractère.
Je suis dorénavant, la seule propriétaire des biens et des titres de mon beau-père. Je n’aurais jamais imaginé que ce serait aussi facile. Il a suffi que ce vieux cochon renifle mes aisselles et que je lui montre mon cul, pour que j’en fasse ce que je veux. Quelle moule !!
Je sais qu’il a mis une très grosse partie de sa fortune dans une banque qu’il croit sûre, mais les biens de mon beau-père sont désormais à moi et j’ai des amis qui vont très vite me renseigner. Pauvre type, je vais l’enculer à sec !
Pour tout dire, ça m’a plu qu’il me baise et qu’il jouisse en moi. J’aime les sports extrêmes et ceci en est un, non ?? Il lèche pas mal d’ailleurs, je le garderai peut-être pour ça. Mais, je n’ai pas envie qu’il passe son temps à baiser « mes esclaves », aussi je l’équiperai d’un petit gadget, l’équivalent pour les hommes d’une ceinture de chasteté. Il va être mignon avec ça… Pas très content, mais mignon !
Maintenant, c’est le tour de ma chère belle-mère de se faire enculer, mais elle ce sera à sec et au moyen d’un énorme gode trempé dans du piment ! Ah, elle va griffer les mains de sa mère… la salope !
Elle ne doit surtout pas savoir ce qui va se passer… J’adore l’idée de lui faire la surprise
Il est impossible de faire confiance à une esclave, elles sont éduquées à être veules et obéissantes. Celle qui me plait le plus c’est Aicha ! C’est une blanche, bien sûr, mais elle a la peau mate, ce qui fait qu’on lui a donné ce nom Africain. Le nom d’une esclave est souvent insultant ou ridicule. Un jour je lui ai demandé si je pouvais lui faire confiance, elle m’a répondu :
— Non, Maîtresse, si on m’interroge énergiquement, je vous trahirai.
C’est une bonne réponse.
Ce soir, je suis dans ma chambre. Punie ! Je suis rentrée à 9 du matin au lieu de minuit. Résultat ma belle-mère va me faire fouetter et je devrai être au lit tous les jours à 19 h 30’ Mon Dieu que j’ai hâte de lui faire la petite farce que j’ai mise au point !
Elle ignore que je suis à présent la maîtresse des lieux, des biens et des titres de son époux…
Elle vient se distraire à mes dépends. Et, elle est à l’heure, 19 h. Oui, c’est une maniaque de l’heure. Elle arrive dans ma chambre avec une esclave en disant joyeusement
— C’est l’heure Calypso, on va te chauffer les fesses.
L’esclave dépose près de mon lit, 2 tranches de pain sec et un verre d’eau, mon repas du soir !
Ma belle-mère me dit,
— Tu sais ce que tu as à faire.
— Oui, belle-maman, mais, si je suis rentrée…
— Je m’en fous, minuit c’est minuit
— Oui, belle-maman…
Je remonte ma chemise de nuit blanche jusqu’aux reins. La chemise de nuit, c’est son idée, bien sûr. Je mets l’oreiller au milieu du lit et je me couche dessus de façon à ce que mes fesses soient surélevées.
L’esclave a en main un court fouet à plusieurs lanières, ça fait mal, même très mal, mais ça n’entame pas la peau.
« swwwitch », les lanières s’abattent sur mes fesses.
— Aaîîîîeee ! 1, merci belle-maman.
C’est une fétichiste de la fessée, si je ne compte pas et ne remercie pas, c’est un de plus… ma vengeance ne sera que plus jouissive…
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 2, merci belle-maman.
Elle dit à son esclave :
— Ne va pas trop vite, il faut qu’elle apprécie, chaque coup !
— Oui, Maîtresse.
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 3, merci belle-maman. Je ferai attention.
— Je crois que tu aimes te faire fouetter.
— Non, je vous ju…
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 4, merci belle-maman.
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 5, merci belle-maman.
Elle pose la main sur mes fesses, en disant :
— Elles ne sont pas encore à point !
— Oui, mais…
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 6, merci belle-maman.
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 7, merci belle-maman.
Elle s’adresse à son esclave :
— On avait dit combien ?
— Vous ne m’aviez pas dit, Maîtresse.
— Bon, je te dirai quand arrêter !
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 8, merci belle-maman. Je serai sage !
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 9, merci belle-maman. Je vous le jure.
— Bien… C’est bien, j’aime te voir t’humilier Calypso. Plus qu’un, alors.
(grrrrrr !)
« swwwitch »
— Aaîîîîeee ! 10, merci belle-maman.
Elle vient de nouveau tâter mes fesses en disant :
— On pourrait faire cuire un œuf au plat sur tes grosses fesses, Calypso.
— Oui, belle-maman.
Tu vas voir les tiennes de grosses fesses, poufiasse, et dans pas longtemps !
L’esclave m’attache par la cheville à une barre du lit.
Ma belle-mère, très femme du monde, me dit :
— Bonne nuit sur le ventre, Calypso.
— Merci, bonne nuit à vous aussi, belle-maman.
En pensée, j’ajoute « ce sera ta dernière bonne nuit avant un bon moment. »
Mais, elle me réserve une dernière petite gâterie,
— Ah, j’oubliais, embrasse la main de l’esclave qui t’a fouettée et remercie-la. Elle s’appelle, Mouche Bleue.
L’esclave me tend sa main et je l’embrasse en disant :
— Merci Mouche Bleu de m’avoir bien fouettée.
Petit gloussement satisfait de la sorcière.
Une fois seule, j’essaye de manger un peu de pain, mais il est tellement dur qu’il faudrait le faire tremper pour le manger et comme je n’ai qu’un verre d’eau, je préfère boire.
La chaîne qui m’attache au lit, ne me permet pas d’aller à la salle de bains. La première fois qu’elle m’a fait fouetter et attacher pour la nuit, je lui ai dit :
— Et si je dois faire pipi, belle-maman ?
— Tu serres les fesses !
Elle est jouette ! Enfin, plus pour longtemps !
Chapitre 3 - Le plan machiavélique de Calypso.
A 2 h du matin, Aicha entre dans ma chambre, elle scie la chaîne au ras de l’anneau avec une scie a métaux.
Ensuite, on va chercher une esclave qu’on a déposée devant la porte de la propriété. Elle ressemblait à Fenza avant que je l’envoie dans la clinique du Professeur Di Martino, et maintenant, c’est Fenza.
Bien sûr, vous vous dites, impossible de faire ce genre de substitution, à cause de la puce identitaire dissimulée en nous. Exact… Mais, je fais partie du « Temple d’Athéna » qui regroupe les QI les plus élevés du monde. Le grand Maître est aussi un membre de la Triade du Dragon de Feu qui règne sur toute l’Asie pour le compte du Consortium. Il a trouvé très amusant mon idée d’échange et m’a mise en contact avec leurs spécialistes en bio-informatique. Là, on m’a fabriqué une copie exacte de la puce de ma belle-mère. Elle est dissimilée, inactive, dans la nouvelle esclave.
A trois, nous remontons dans la chambre de Fenza
Elle dort profondément, Aicha lui a donné un soporifique puissant. Son esclave dort par terre, à côté de son lit. Elle dort ou elle fait semblant. Les esclaves ont souvent un 7ème sens leur permettant de survivre.
Je fais une piqûre à Fenza pour l’endormir pendant 24 h. Ensuite, je prends un petit appareil pour désactivé sa puce et immédiatement après, j’active celle de l’esclave qui va prendre sa place.
La nouvelle esclave est devenue Fenza.
Voilà ! Le Contrôle Central ne peut pas se rendre compte que la puce a cessé d’émettre pendant une fraction de seconde.
On met Fenza dans une grande valise et on descend dans le garage.
On l’installe dans le coffre et on est part.
A suivre : https://www.amazon.fr/Dans-peau-esclave-Collection-Pleine-ebook/dp/B01MFEGCW9/ref=pd_ecc_rvi_1
mais à seulement 3,50 e. Et que je me réveille avec des fesses plates, si vous n'aimez pas le livre !
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Dans un lieu un peu mystique, plein de charme, de vieille pierre, la pièce est sombre, seul le jeu des flammes des bougies laisse paraître la beauté du lieu.
Le sol est en damier noir et blanc fait ressortir ce magnifique canapé en velours rouge, et le lit qui domine la pièce appelle à une invitation à s'y prélasser.
J'ai reçu une lettre me demandant de m'y rendre, je suis intriguée. L'écriture est sensuelle, les mots provoquent en moi une excitation mais aussi une peur.
Je dois être vêtue d'un serre, terre, d'une culotte ouverte, de porte jarretelles, et le tout caché par un long manteau. Je ne dois rien porter d'autres.
Arrivée dans cette chambre, je découvre, posée sur le canapé, une lettre avec une rose.
Je caresse de mes doigts les pétales de cette rose, les apporte à mes lèvres. Je m'interroge, et je ressens la douceur sur mes lèvres qui me fait frémir.
Le lettre, signée par Monsieur me dit :
"Enlève ton manteau, dirige toi vers le lit et met sur des yeux le bandeau que tu y trouveras"
Attend moi ainsi sur le dos et les jambes écartées.
Le temps passe, j'ai peur, puis j'entend l'ouverture de la porte. Depuis que j'ai reçu les lettres de Monsieur, il a su m'ensorceler. Je le connais que de ses écrits, je ne connais pas son visage.
Cet inconnu m'excite tellement mais ai je fait une erreur? suis folle de m'offrir ainsi... mais je suis dans mon fantasme, tout est permis.
Je sens les pas se diriger vers moi... ma poitrine se soulève de plus en plus. Je sens une main se poser sur ma cheville.
Elle remonte doucement vers mon sexe, mais le contourne, il se rapproche. Son parfum m'envoute. Il pose un doigt sur ma bouche et me susurre à l'oreille que je ne dois rien dire et que je dois être une belle chienne obéissante.
J'acquièse de la tête
'Pas un seul mot' je veux entendre, juste tes gémissements.
Je n'ai qu'une envie retirer, ce bandeau, ma curiosité est très forte, mais en même temps, je sens mon sexe s'humidifie à l'idée de ce qu'il va m'arriver.
Il me relève et m'emmène au niveau de la pièce, Il demande de garder mon bandeau.
"Ecarte tes jambes" me dit il, si tu oses les refermer à nouveau, je vais me montrer encore plus sévère.
Je m'exécute, il m'inspecte, prend mes seins dans ses mains, met ses doigts dans ma bouche.
Il me fait me pencher en avant, afin que je prenne une position obscène et je sens la douce fermeté de ses mains s'abattre sur mes fesses, puis une seconde...
Puis il passe sa main sur les lèvres de mon sexe..
"Tu mouilles, bonne petite chienne"...
Il me fait m'agenouiller,enlève mon bandeau.. il va s'asseoir sur ce magnifique canapé.
Il me demande de marcher a genou jusqu'à lui.
Arrivée à la hauteur de ses jambes, assise au sol, il me demande de baisser de le regard. Je résiste, mais la fermeté de sa voix me fait tresaillir.
Il me passe un collier, il resserre la laisse, je n'ai pas le choix que de me rapprocher de son sexe.
Regarde ce qui t'attend me dit il. Prend le dans ta bouche.
De sa main, il m'empoigne par les cheveux et rythme la cadence. Je suis excitée au plus haut point car j'adore ça.
Il stoppe d'un seul coup, et me demande de me mettre à quatre patte sur le lit.
Il me dit de bien me cambrer afin de bien montrer mon sexe. Puis d'un seul coup, je sens un doigt, puis deux s'insérer dans mon sexe.
Il veut voir combien ll peut en mettre dans cette chatte, qui ne mérite que ça.
Cela me fait encore plus mouillée, cette idée de me faire fouiller dans l'ensemble de mes trous.
Il m'interdit de jouir mais je n'en suis pas loin tellement j'adore ça.
Il me dit maintenant que je suis bien dilatée comme il faut pour apprécier ce qui m'attend.
D'un seul coup, il me chevauche sauvagement en levrette, me tient par les cheveux, m''insulte de mots bien salaces, qui ont pour effet que de me faire mouiller encore plus.
Puis il me dit qu'il ne veut pas entendre un seul mot quand il me sodomisera...
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Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit :
(je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance)
F,
J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi.
Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir: «Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes», m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle: en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements.
Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance: une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles.
Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage.
Je te rassure: je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons.
Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon.
Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit.
Envie d'être investie entière
enfermée vivante
et laissée là,
sur le carrelage blanc et froid
vibrante
emmurée dans un bal aux pensées
folles sans fond
d'où perce
une source
assoiffée
de se frotter,
ivre et prétentieuse,
à la ténacité de tes possessions.
Mon sexe se déploie
et prend toute la place en moi,
tant il était contenu et timoré jusque-là.
Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine
et me lézarde tant j'enrage à présent
de n'être pas déjà là,
étreinte.
Silva
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[Un texte que je viens de retrouver, écrit il y a bien longtemps dans le cadre d'un atelier d'écriture.
Le but était d'écrire en improvisant, sans plan ni idée préalable, en jouant sur les mots, les expressions, et leur sens, pour un texte le plus délirant possible]
Le réveil, fidèle et ponctualissime traître, m'extirpa brutalement d'une cauchemardesque expédition aux macro-contrées inhumaines d'un tapis persan percé. Un rêve quadrichromique où j'affrontais de terribles acariens cariés aux hurlements solides et avariés, qui me cernaient de toutes parts et de parts et d'autres.
Et d'autre part une femme les commandait, et il fallu que je la supprime à coup de culotte souillée (je sais mais c'est un rêve).
Son hurlement se joignit à ceux des monstres avant mon retour à la réalité. J'errai alité un moment avec au fond des oreilles ce cri terrible qui me collait encore aux tympans tel un vieux bout de scotch non-repositionnable, puis je m'éjectai du lit comme d'un vaisseau jetable en perdition avec un élan de force 5 sur l'échelle riche de l'éther qui en comprend 7.
Je me traînai à la force des entrailles jusqu'aux toilettes, cet atelier secret de création éphémère et honteuse, déjà ouvertes à cette heure industrielle sans dettes.
J'y lâchai du lest pour aller l'esprit léger à l'assaut de cette journée intense où je ne croiserais aucun Serbe, bref exacerbée.
Après un café brûlant comme le désir et noir comme le regard d'un cocu transi, je rengainai ma nonchalance et m'immisçai dans ma tenue blême de passant, sans avoir oublié de tailler trois fois en une l'ombre de ma barbe bien née, et me projetai à l'extérieur comme un homme pressé ayant subi l'ablation de la rate.
Dans le coupe-gorge desservi par sa réputation et par une ligne de bus sans impérialité, je slalomai entre les merdes (hétéroclites par leur formes et homoclites par leur odeur) des meilleurs amis de l'homme. Je m'appliquai à cet exercice sans le corrigé, jusqu'au rond-point dont la rondeur mensongère tirait plutôt sur une fourbe quadrature.
J'arrivai à mon rendez-vous pile à l'heure et face à l'employée de banque, dont les atouts majeurs n'étaient pas dans la manche. Son affabilité nonchalante, affabulant peu le chaland certes, mais follement achalandée, acheva de m'affaiblir par son chant obnubilé.
"Avez-vous eu les résultats de vos examens ? me dit-elle avec une sincérité à faire voter un suicidaire.
- Oui, j'ai réussi aux deux, répondis-je avec une fierté bassement hautaine.
- Hé bien donnez-moi les attestations, je vous prie, Monsieur".
Je pris sur moi -et ce fut au prix d'un lourd parti-pris- pour ne pas relever le "Monsieur", titre appropriatif et obsolète dont le sale caractère formel m'insupporte depuis exactement trois ans, sept mois et onze jours.
Mais sa propre ignorance, loin d'être crasse, était compréhensible, puisqu'elle me connaissait peu et elle n'avait pas encore recueilli ma semence, ce qui en théorie n'allait d'ailleurs pas tarder.
Je lui tendis donc les papiers en question avec une impatience incongrue (enfin il ne me semble pas qu'elle fut congrue).
- Bon les examens de sang, c'est bon, ceux d'urine aussi... Parfait Monsieur, suivez-moi je vous prie."
A nouveau, je ne relevai pas le "Monsieur“ (il n'en avait pas besoin, il était déjà trop bas), mais je retins tout de même une crise, en réponse à sa prière qui me toucha à un point nommé dont j'ai pourtant oublié le nom.
Elle m'invita à entrer dans une petite et sombre salle sale où trônait, monarchique, un gigantesque écran vidéo. Face à lui un fauteuil en skaï rouge, à sa gauche un distributeur de mouchoirs en papier et une poubelle de sanitaire, à sa droite une table basse couverte de magazines de cul où était posée une télécommande. Sur le magazine le plus visible, une blonde arborait une poitrine siliconée à outrance et un string de 3 centimètres carrés au bas mot, comme en cent.
La fille ressemblait fortement à l'employée, qui m'apparut soudain bandante lorsqu'elle me tendit un petit pot en verre.
"Vous n'êtes pas obligé de remplir ce flacon, une goutte suffit. Voilà, je vous laisse !
Elle me tourna le dos et se dirigea vers la porte aussi entrouverte que sa jupe. J'eus alors le loisir d'observer le plus beau cul qu'il m'ait été donné de voir de toute ma vie de mateur de culs.
- Attendez, Mademoiselle !
Elle se retourna et m'asséna un "Monsieur ?" de plus, mais vu le contexte hautement érectile, je décidai de l'ignorer.
- Si vous voulez mon sperme, il faudra l'obtenir à la force du poignet, au minimum, le maximum étant large.
- J'espère que vous n'insinuez pas ce que je crois comprendre ? Car il faudrait me passer d'abord sur le corps !
- Je ne me branlerai pas devant des images à deux dimensions, ça ne marchera pas, vous pourriez y mettre un peu du vôtre !
Elle sourit comme à un enfant décérébré addict au doom-like face à une panne de secteur, sans se démonter.
- Si vous n'y arrivez pas tout seul, tant pis, nous nous passerons de votre sperme. Vos gênes ne nous sont pas indispensables, et votre sans-gène est relativement génant. De plus sachez que mes fonctions ici s'arrêtent à l'accueil."
Elle prit alors la tangente, le menton haut et le Dim-up bas, en reniflant à s'en déchirer les cosinus, et me laissa seul avec mon érection qui, si brutalement laissée pour compte, perdit aussitôt de son répondant, à une question jamais posée.
Constatant alors la mollusque condition de mon cinquième membre, je décidai de prendre les choses en main.
J'avisai à quatre heures la télécommande, outil abhorré car du consommateur moyen, ici cantonnée à des choix limités :
- films hétéro: 1, 2, 3 et 4
- films homo: 1, 2
- marche/arrêt.
Un bref mais violent coup d'oeil sur chaque programme me jeta dans une frustration sans nom, ou alors je l'ai oublié.
"Diantre, peste, bisque !" fis-je, profitant habilement de mon isolement pour essayer l'efficacité de nouveaux jurons glânés ça et là à la bibliothèque associative de Saint Jean de Cuculles, “…pas de zoophilie, de scatophilie, d'urophilie, spasmophilie, agraphilie, aérocolophilie (ou carminophilie), herpétophilie, asymétriphilie, halitophilie, emetophilie, pectophilie, cystophilie, phasmophilie, cartagelophilie, cruciverbophilie, tomophilie, ménophilie, arachnophilie, claustrophilie, homophilie, filophilie, écépaencorphilie…“
Par un suprême et héroïque effort de civilité, je réussis à ne pas me mettre dans tous mes états, surtout en même temps car ils auraient été unis. Je me redressai (moi, pas mon membre) soudain sans réfléchir, l'esprit vide et la coupe pleine, pris la porte d'une main et surgis en trombe dans la salle d'accueil, rejoignant le cul d'accueil et l'employée qui allait autour, exigeant céans sa culotte, pour me permettre de combler mon fantasme impérieux et ainsi remplir ma mission.
"Ma culotte, maintenant ? Rien que ça ? dit-elle l'air subjugué.
Cette subjugation manifeste me redonnant aussitôt de l'ardeur opéra alors un mécanisme fréquent chez l'homme (c'est prouvé scientifiquement) : le transfert immédiat du volume de ma matière grise dans celui de mon corps caverneux.
- Oui ! Rien que ça !"
Et je me mis en devoir de l'aider à retirer l'instrument de mon fantasme sur le champ et sur la moquette.
S'ensuivit alors un affrontement de points de vue... Nous en vînmes bêtement aux mains, et j'eus la main lourde et le bras long.
Dans un brouillard imprécis j'eus la vague impression d'être pris à (et aux) partie(s) par de gros bras et de me faire réexpédier dans mon monde onirique du matin.
Voilà comment je me suis retrouvé dans cette cellule, accusé du crime d'une employée dont je ne voulais que la culotte.
Filo
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Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique
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Enfances
(Récit pathétique)
Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite.
J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer.
Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer.
Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé.
Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux.
Invariablement, l’autre est hostile.
Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement...
...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit.
Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ?
Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise…
Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif.
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Monsieur derrière moi, se lève et commence à débarrasser nos assiettes.
Bravant la douleur de mes fesses endolories, je me lève à sa suite et prend dans mes mains les restes de notre repas. Nos regards se croisent dans un silence. Son visage est sérieux et figé, je lui souris pour tenter d'obtenir son sourire en réponse.
Ai-je fait une bêtise de me lever sans son autorisation? un torrent de doutes m’envahit et j'en rougis.
Il se retourne et se dirige dans la cuisine. Je reste là sans savoir quoi faire. Tous les convives m'observent dans l'attente de ma réaction. Voyant mon embarras, Madame M m'ordonne.
- Et bien ne reste pas là sans bouger maintenant que tu es debout, ramène tout dans la cuisine.
- Oui Madame, vous avez raison.
A petit pas je m'élance dans la cuisine. Il est là en train de ranger. Ses gestes sont brutaux, il fait du bruit en claquant les portes de placard sans ménagement. Il est nerveux. Il évite clairement de me regarder. Je m'active à mon tour sans un mot.
Alors que je lui tourne le dos, Je sens sa main saisir la mienne brusquement. La vivacité et la force de sa prise me laisse à peine le temps de me retourner qu'il m'entraine déjà hors de la cuisine.
- Viens, suis moi, me lance t'il dans un souffle à peine contenu
Nous passons vivement devant nos convives, dont les regards d'étonnement nous suivent dans notre précipitation.
Nous montons les marches de l'escalier à toute volée. J'essaie de ne pas tomber. Sa main tenant la mienne si fermement que j'ai l'impression qu'il peut m'arracher le bras.
La porte de la chambre, devant le lit, soudain il se fige et je trébuche. Je me retrouve à genou à ses pieds haletante de cette course en avant.
Je lève les yeux, vers son visage et j'y découvre enfin son sourire. Sa tension, son envie, son excitation il ne peut plus les contenir, tout son être me dit son intention. Je lui répond par mes gestes, en silence.
Je m'incline et lui retire ses chaussures. Mes mains défont sa ceinture et son pantalon ne tarde pas à tomber. Je libère son sexe tendu et dresser de plaisir trop longtemps contenu.
Je le caresse, mes yeux se tournent vers lui pour avoir son approbation.
Son sourire encore et ses mots qui me donnent son ordre.
- Vas-y, donnes-moi tout ton corps, appartiens-moi.
Et dans un mouvement de douceur ma bouche avale son sexe brulant de désir. Ses mains se glissent dans ma chevelure pour m'imposer le rythme qui lui convient. Son râle et ses soupirs me confirment l'urgence de son plaisirs enfin libéré. Mes sens sont en éveil, pour ressentir tout son être, ses mouvements, la puissance de ses mains qui s'apaise au fur et à mesure de la satisfaction de son désir. Je goute à son sexe avec délectation, ma bouche est son écrin.
- Merci, ma petite chienne soumise.
Il se retire et me relève. Ses yeux me transpercent, sa bouche vient prendre la mienne et nos langues se cherchent dans une danse d'amour et de complicité, de désir sexuel violent et immédiat.
Ma tête bascule en arrière dans un mouvement impérieux imposé par sa poigne dans mes cheveux malmenés. De son autre main, il vient caresser mon entrejambe et l'humidité qu'il y trouve réactive son désir fougueux. Ses doigts humides entrent dans ma bouche et ma langue gourmande se met à lécher cette substance intime et personnelle preuve indiscutable de mon propre désir.
- Lèche, lèche, ma petite chienne, tu es mienne, je te veux maintenant.
Il me pousse en arrière et je me retrouve sur le lit. Sa chemise vole à travers la pièce et sans plus de cérémonie, il entre en moi.
Son corps puissant et musclé impose sur moi toute la nature d'un mâle dominant sûr de son pouvoir et de son bon droit. Mes mains courent sur son dos larges et ses épaules si solides. Mes jambes autour de ses hanches viennent l'encercler comme pour ne plus jamais le lâcher. Ses coups de boutoir au fond de mes entrailles m'arrachent des gémissements et des cris que je ne peux retenir. Nous sommes deux corps en un, dans le plaisir brutal et bestial. Le monde autour n'existe plus. je ne retiens plus mon plaisir. La jouissance monte d'entre mes cuisses. Son rythme ralenti. Il s'est redressé, quittant mon emprise. Un coup, puis un autre au plus profond de mon être, pour toucher la cible de notre jouissance. Il s'arrête, se retire.
Il me laisse là allongée sur le lit et sans rien dire, il ramasse ses affaires et quitte la chambre.
Je me retrouve abandonnée sur le lit, sans comprendre.
Décidée à ne pas le décevoir, cette fois-ci, je ne bouge pas et j'attends, de cette attente pleine de fantasmes et de rêveries, d'envies et de questions...
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Création d'un fantasme comme une pièce de théâtre à succès... Je ne t'ai jamais vu, toi non plus. Invisibles regards qui percent les écrits, devinent les émois, nous savons nos désirs, nous les provoquons. Tu utilises un subterfuge bien connu et pas seulement sur scène. Retentissent les trois coups, le rideau peut se lever...
Un rendez-vous parisien est fixé, en sortie de métro. Un sms me guide tant bien que mal vers toi. Je devine le jeu, le sourire, l'appétence, tout en arpentant les pavés qui me mènent à toi. Mais tu multiplies les pistes, les brouillant, t'en amusant à coup sûr. Je parviens à une cour privée, encadrée de fleurs en pots et d'arbustes qui parfument cette atmosphère d'été. Là, un sms me demande d'attacher mon foulard sur mes yeux. J'entends un bruit de pas se rapprocher, une main caresser mes cheveux, une bouche qui prend la mienne. Je me laisse faire, frissonnante. J'ai souvent rêvé ce moment, te découvrir, te humer, te goûter.
Les mains qui se posent prennent des libertés bienvenues, soulèvent ma jupe, parcourent mon entrecuisse, s'immiscent dans ma chair humide qui s'ouvre à ces doigts, tandis qu'une langue parcourt ma nuque. Mes gémissements montent en sourdine dans cette cour fermée. Il m'attire à lui, je sens son désir, tendu contre mon ventre, il pose ses mains sur mes fesses, les pétrit, les pince. Il prend son temps avec une impatience toute contenue. Il me tourne autour comme un animal, littéralement. Il respire mes cheveux, pose ses mains sur mes hanches, derrière moi et me fait avancer. Une porte s'ouvre, j'entre dans un vestibule, il pose ma main sur une rampe d'escalier, m'y fait grimper quelques marches; je frôle quelque chose, on dirait qu'une autre personne est là, devant moi. Je suis un peu inquiète mais j'ai confiance. Il soulève ma jupe, me caresse, me fouille devant cet inconnu. Je me mords les lèvres, je tais mon plaisir, intimidée. L'homme face à moi tend la main, la pose sur ma gorge, glisse ses doigts dans ma bouche. Personne encore n'a parlé. Pas un mot échangé, juste des respirations courtes, des souffles, des plaintes. Et brusquement, j'entends ta voix, je la reconnais, profonde, sensuelle, basse, un peu rauque de désir. C'est toi qui te trouves devant moi et donnes des indications à cet autre qui n'est pas toi. Cet autre qui m'a cueillie à l'entrée de mon fantasme rêvé de toi. Tu lui donnes tes ordres et à moi, me parles doucement à mon oreille, comme tu l'as fait en maintes reprises auparavant. Je me radoucis, j'accepte ce jeu un brin candauliste d'un Cyrano moderne. Lui me caresse et toi continues de me parler, de m'envoûter, dire tes mots, ceux qui me font vibrer. Mes sens ne savent plus où donner de la tête, je me laisse porter par ta voix, tandis que l'autre n'est plus que mains et doigts obéissant à tes indications. Il est ton bras armé par qui la jouissance va arriver mais c'est à toi que je l'offre. Quand je me laisse aller à ce chant que tu aimes entendre, tu t'approches, m'ôtes le foulard de mes yeux, et me regardes avec un plaisir scintillant, puis tu me souris, attrapes mon menton et m'embrasses avec gourmandise. "T'es un beau salaud !" avec de la tendresse dans la voix et un sourire sur les lèvres.
L'autre n'est plus là. Je n'ai même pas su qui c'était et ne le saurai sans doute jamais...
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Voici en quelques traits rapides mon orientation :
* je suis avant tout masochiste, depuis la plus tendre enfance (l'école maternelle) : la douleur - presque toute douleur - m'est érogène.
* je suis libre et affirmée dans la vraie vie, insoumise et agitée plutôt que dominante ou leader.
* on me prend souvent en soirée pour une maîtresse, et j'aime assez manier le fouet, surtout en public, quoique je sois loin à ce jour de la maîtrise que je vise. J'aime aussi attacher, à mon niveau de débutante encore entaché de bien des maladresses.
* mais en fait, j'aime surtout faire plaisir à ceux qui apprécient de danser et gémir sous le fouet.
* je n'assume pas du tout mon agressivité.
* je suis fétichiste des fouets, des corsets, des lames. Des cicatrices, des bas, de la dentelle...
* Je suis sex-addict.
* je suis straight, et peu intéressée par le sexe, quoiqu'en disent d'aucuns.
* je n'ai pas peur de la contradiction, et ça vaut mieux pour moi.
* je voue une passion à la virilité, j'aime l'homme, les hommes, je les trouve dignes d'amour et de respect. (oui c'est un fantasme)
* je suis attirée violemment par les hommes sombres, profonds, manipulateurs, sadiques et un peu destructeurs. Dangereux et fiers.
* je suis extrêmement émue par le masochisme masculin, la souffrance et l'auto-destructivité... sublimée.
* je suis exhibitionniste, et j'ai mes moments passablement fréquents d'exubérance.
* j'aime l'emprise, et pourtant, je me sens libre, irréductiblement.
* j'apprécie de me confronter, de défier, de lutter, de me battre. J'aime la violence et l'excès.
* j'ai besoin de faire face à quelqu'un qui, dans cette lutte, saura me mettre la joue à terre, les lèvres sur son soulier, et me bottera durement les fesses en me morigénant jusqu'à ce que je capitule, humiliée dans ma fierté, honteusement vaincue à chaque combat.
* j'aime me soumettre totalement, corps et esprit, à celui qui a triomphé de moi, et le suivre loin dans ses folies, ses idéaux, ses fantasmes, ses exigences et sa fantasy.
* j'aime la sodomie. J'aime la frustration. J'aime l'humiliation.
* je fonds lorsque d'un regard, l'homme que je désire et qui s'en amuse obtient sans plus d'effort que me jette on all fours, quémandant la sanction ou la caresse, le droit de le toucher, d'embrasser sa main, de le servir, rendue docile comme jamais je ne l'ai été envers quiconque, respectueuse comme jamais je ne le serais face à un gentleman.
* Lorsque, rarement, je trouve mon partenaire dominant, alors je deviens dévouée, sexuelle, loyale, soumise infiniment : femme-lige inféodée à son prince charmeur.
* nota bene : je suis passionnée, et être mon amant n'est pas sans danger.
Et quelques autres contradictions qui ne resteront certainement pas bien longtemps cachées...
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Je dois cette libération à une rencontre féminine. Une femme que je ne connaissais pas ; qui au fil des discussions a lu en moi comme dans un livre. Elle m'a ouvert les yeux et indirectement poussée à faire un travail sur moi-même (je précise qu'elle n'est ni psy, ni voyante ). Elle m’a tout de suite cernée puisqu'elle a devinée beaucoup de choses que je n’avais jamais avouées à quiconque. Je vous laisse imaginer à quel point c'est déstabilisant !!!
Je suis quelqu'un de très cérébral et introverti, qui ne s'est jamais assumé et dissimulait le mal-être de ne pas s’accepter. Lorsqu'on me demandait si j'allais bien, j'orientais la conversation uniquement sur le côté "professionnel" et évitais et/ou détournais les sujets "personnels". En y repensant, les questions dérangeantes de mes proches ont sans doute été une des raisons pour laquelle je me suis éloigné de mon pays pendant plusieurs années.
C'est difficile de s'avouer tout cela ... mais c'est encore plus dur de prendre conscience de n’avoir jamais rien fait pour que cela change… S'en est donc suivi une nécessaire remise en question ... dont les conséquences sont après quelques mois déjà positives.
Par exemple, depuis cette prise de conscience je fais quotidiennement des efforts physiques (abdominaux, pompes), me sens désormais beaucoup mieux dans mon corps et m'assume. Le simple fait que je dévoile tout cela prouve également un autre déblocage. Et j'en passe...
Je pourrai énumérer encore longtemps les différences entre le moi d'avant et la personne que je tends à devenir tellement il y en a … et il y en aura d’autres.
Je ne connais pas mon avenir et où me mènera la dynamique actuelle, mais qu’importe je m’y sens bien et avance sereinement.
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Le texte ci-dessus est le texte que j’ai envoyé à plusieurs de mes proches afin de leur expliquer mes changements, mon bien être (re)trouvé. Je suis resté mystérieux sur l’identité et les détails de Celle qui est à l’origine de ma transformation. Parce que c’est du domaine de l’inavouable, j’ai parlé d’Elle sans trop en dévoiler. J’expliquais dans ma confession qu’Elle n’était ni psychologue ni voyante. C’est vrai ! Mais c’est également presque un mensonge, étant donné que ce sont là des capacités que je Lui reconnais volontiers. Elle a en effet fait preuve de beaucoup de « clairvoyance » pour découvrir mes secrets, et a su provoquer en moi des déclics salvateurs.
Plusieurs personnes ont répondu à mon message. Des proches intrigués qui souhaitaient rencontrer la mystérieuse bienfaitrice ; et des curieux qui ont voulu connaître Ses domaines de compétences. Coach sportif ? Coach personnel ? Enseignante ? Une personne qui travaille dans le milieu des soins ? Non toujours pas, même s’il s’agissait là encore de plusieurs des nombreuses casquettes qu’Elle a portées à un moment ou un autre. Les trois premiers sont évidents lorsque l’on sait de qui il s’agit. Le quatrième l’est peut-être un peu moins, surtout que là encore Elle avait un double rôle. Elle punissait mes erreurs et m’expliquait à la fin de nos entrevues comment je devais soigner les éventuels marques et blessures qui ont résulté de mes errements.
Vous l’aurez bien sûr compris, c’est d’une Dominatrice dont il était question.
Je me souviens encore du soir où j’ai découvert Son espace web. Ses mots me parlaient et trouvaient écho en moi. Les illustrations qu’Elle avait choisies m’hypnotisaient. Il s’est passé quelque chose ! Je trouvais dommage qu’Elle ait un site web aussi banal. Je suis entré en contact avec Elle en me présentant et Lui proposant de refaire Son site Internet. Etant donné le caractère tout à fait inhabituel de mon message, Elle a été méfiante et m’a très logiquement demandé des échantillons de mes travaux déjà réalisés. Ce que j’ai fait. Sans réponses de Sa part j’ai continué à Lui faire part d’idées d’améliorations et Lui transmettre des maquettes.
J’étais depuis longtemps fasciné par tout ce qui concerne le BDSM et je voyais en Lui rendant ce service un moyen pour moi de vérifier que mon besoin de soumission était mûrement réfléchi ... et pas un simple fantasme ! Pour Lui prouver ma motivation j’ai émis le souhait de La rencontrer. Plusieurs jours ont passés avant qu’Elle m’accepte ce privilège. Plus on s’approchait de la date convenue et plus j’étais anxieux. Tout le temps du trajet, j’étais ailleurs. Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Et s’il m’arrivait quelque chose ? J’ai pris une longue respiration avant de Lui transmettre le SMS pour La prévenir de mon arrivée. Je ne pouvais de toute façon plus reculer, j’étais allé trop loin. Elle m’a comme ensorcelé dès la première fois où Elle a posé Son regard sur moi. J’étais subjugué devant tant de beauté et de prestance. La puissance qu’Elle dégageait m’a fait perdre mes moyens. J’avais de légers tremblements et je bafouillais. Elle m’a fait rentrer dans Son monde. Elle m’a rassuré. Une fois la phase de questionnement passée Elle m’a ordonné de me dénuder entièrement. Pourtant d’un naturel pudique, je me suis exécuté pour ne surtout pas La décevoir. Je suis de nature réservé et pas du genre à me confier facilement ; cela ne l’a pas empêché de découvrir des choses que j’avais enfouies en moi. La mise à nu imposée n’était pas que physique… Je me suis livré à Elle.
J’avais régulièrement contact avec Elle, notamment concernant Ses directives pour le site. Je l’ai revue plusieurs fois. Mais c’est lorsqu’Elle m’a proposé de Lui appartenir que tout s’est accéléré. Sans aller dans les détails, j’avais désormais une liste de règles de vie à connaître par cœur et bien évidemment appliquer. Que ce soit via mon agenda partagé ou mon journal je devais régulièrement et quotidiennement La tenir informé de mes moindres faits et gestes. En acceptant de devenir un de Ses soumis attitrés, je Lui avais donné le contrôle sur ma vie. A Ses côtés je ne me sentais plus « anormal », j’étais juste « différent ». Elle m’a encouragé à faire de longues réflexions personnelles et mis en place des rituelles (exercices physiques du matin, joggings réguliers…). Elle m’a poussé à mieux me connaître et à m’accepter tel que je suis. Elle a provoqué en moi une véritable « renaissance » et cette voie de la soumission a été pour moi une vraie « révélation » ! Je me sentais bien tout simplement. J’étais moi-même et grâce à Elle je m’étais trouvé.
C’est Elle qui m’a guidé jusque-là, et Elle ne s’est pas contentée de si peu. Elle m’a conditionné à réussir. Elle n’a pas cessé de me tirer vers le haut, bien au contraire. J’ai gagné en confiance, je suis devenu plus sûr de moi. C’était juste le commencement d’une spirale positive aussi bien personnelle que professionnelle. Dans mon travail j’avais désormais beaucoup plus d’assurance qu’avant ; et mes efforts étaient démultipliés. Le fait de Lui appartenir avait le don de me transcender. Lorsque je faisais quelque chose je ne le faisais pas uniquement pour moi, mais aussi pour Elle. Elle me donnait la force de me dépasser. Si j’ai par exemple évolué à plusieurs reprises dans ma vie professionnelle, c’est beaucoup grâce à Elle.
Puisque nos projets de vie respectifs ne permettaient plus d’entretenir un lien D/s, notre relation a cessée. Même si nos vies nous ont éloignées, une amitié sincère et réciproque perdure. Elle compte beaucoup pour moi. On aime se donner des nouvelles et on partage le besoin de savoir que nous allons bien. Et si ce n’est pas le cas, on sait que l’on peut compter sur l’autre pour nous conseiller/aider.
Elle m’a aidé à déployer mes ailes, je Lui en serai infiniment reconnaissant. Et Elle le sait.
Je souhaite sincèrement à quiconque de vivre ce genre de relation.
On en ressort grandi et transformé !!!
Ajout du 25/06/2016 :
Ce texte est présent ailleurs depuis longtemps et date déjà de quelques années (2 ans et demi je crois). Il raconte ma découverte de ce monde BDSM. Cette révélation qui m’a changée « pour toujours », et explique du coup mon pseudo ici .
Cette spirale positive étant toujours d’actualité, voilà pourquoi je me permets de partager ce texte ici.
knight4ever
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Ce jour là, en me préparant je repensais à l'échange que j'ai eu avec Sandrine, cette plantureuse travesti soumise qui m'écrivait combien elle était troublée en regardant mes photos et combien elle se réjouissait d'être dominée par une transgenre, un fantasme qui l'obsédait depuis si longtemps.
En mettant des bas résilles, j'entendis Sandrine arriver et entrer dans la pièce semi indépendante de mon donjon. J'avais encore un peu de temps devant moi, elle devait se préparer et se maquiller. En glissant mon top en cuir, je sentis l'excitation de la séance commencer à monter, c'est vrai que je suis craquante avec le cuir qui moule mon torse et ma poitrine. Pour terminer, j'enfile une jupe en cuir avec une couleur oscillant en l'or et l'argent. Un bijou qui me met mes fesses au bout d'interminables jambes, j'adore porter une mini et faire ressortir mes 120 cm de jambes et porter juste des bottines en cuir noir.
L'heure passait et dans 3 minutes Sandrine a rendez-vous avec moi. En regardant la pendule de mon donjon, je pris l'escalier pour aller chercher la soumise dans la pièce qui se trouve sous le donjon. J'aime descendre avec deux minutes d'avance car en général la soumise est toujours en retard et se fait surprendre entrain de finir sa préparation, la pression monte d'un cran et Sandrine me regarda, regarda sa montre et me dit: "Bonsoir Madame" ! "Bonsoir soumise, tu es en retard..." La soumise regarda a nouveau sa montre, me regarda et hésita avant de pencher da tête en avant et me demanda "permettez-vous que je termine ma préparation, il me reste mes hauts talons à enfiler..."
Quand enfin elle est prête je la fais tourner sur elle-même pour admirer sa plastique, avec ses 185 cm et 72 kilos, elle est super craquante d'autant plus que son corps est pris dans une robe moulante en vinyle noir, des bas coutures et hauts-talon. Son maquillage est léger comme demandé et sa longue chevelure vient caresser ses reins...
Lorsque je la fis passer devant moi pour monter l'escalier, elle me regarda avec un air interrogateur ne sachant pas si c'est de la courtoisie ou si c'est intéressé. "Allez soumise, on n'est pas là pour prendre racines, monte !" Dès la 4ème marches, je passai ma main dans son entre-jambes et remonte jusqu'à sont entre jambes. "Tu as désobéi soumise !" elle se retourna surprise et ne comprenant pas ce qui lui arrive déjà... "Oui, tu as mis un string et jamais une soumise ou in soumis vient se présenter à moi avec un sous-vêtement, la seule exception ce sont tes bas. Enlève -moi ce string !" elle se tord autant bien que mal pour pas perdre l'équilibre sur ces marches vertigineuses et me donna son string que je lance en bas de l'escalier. Ma main visite son entre-jambes et vient soupeser ses testicules et serrer son pénis. Sa féminité est trahie par une super érection qui créa une belle bosse sur le bas de sa robe. "Allez on monte et tu te mets à genoux sur le tapis rouge, le corps bien droit et la tête penchée.
En passant devant elle, je lui administre une bonne paire de claque en la réprimandant: "c'est quoi cette érection ? Ici, c'est moi qui décide si tu peux bander ou pas, As-tu compris cette première règle ?" Mais, Madame ... et hop la 2ème paire de gifles part toute seule avant qu'elle termine sa phrase..
"Mets-toi debout, relève ta robe jusqu'aux hanches et ensuite penche-toi en avant en faisant ressortir tes fesses sur l'arrière. "Bien, c'est comme cela que je te préfère... Alors règle no2, si tu cries ou tu gémis, lors d'une punition comme par exemple la fessée que je vais te donner pour te punir pour ton érection alors, tu auras en plus des pinces aux tétons. Oui la première fois tu feras certainement exprès de crier pour avoir des pinces et je te promets que je te les laisserai jusqu'à la fin et que tu regretteras bien vite de me tester, je gagne toujours et durant les jours qui viendront tu penseras à moi tant les douleurs des tétons sera violente...
La première volée de ma main tombe sur sa fesse, tout le corps tremble, la soumise retient ses premiers gémissement avec peine, je mets plus d'énergie à la fessée et j'utilise mes deux mains pour fesser des deux côtés avec du rythme. La rougeur remplace rapidement le blanc des fesses, elles deviennent chaudes et les premiers gémissement se font entendre (enfin...). "Alors soumise, il te manque de courage, tu vas vite en avoir besoin, tu vois ces pinces reliées entre elles par cette chaîne ? Si tu gémis, je tire sur la chaine et les pinces se resserrent, as-tu bien compris ?" "oui" "Alors, redresses-toi et ouvre ta le haut de ta robe qui laissa voir des tétons déjà bien excités, ils sont dressés et prêt à recevoir les pinces. Lorsque la pince se referma sur le premier téton, un cri retenti et hop je tire sur la chaîne et j'entends un hurlement..."Tu vois ce qui va t'arriver si tu gémis ou crie ! Alors maintenant tu vas faire preuve de courage ou, personnellement je préfère que tu cries ainsi je peux m'amuser plus..." " Vous êtes une sadique Maîtresse !" Une magnifique claque rougit la joue droite.. "Apprends la politesse soumise !" La 2ème pince est posée dans une grimace qui transforme son visage. "Bien maintenant tu vas reprendre ta position penchée avec les fesses en arrière et tu vas m'attendre, j'entends ma soumise sous collier arriver plus tôt que prévu. C'est une grande jalouse et sachant que je suis avec toi elle devait venir me retrouver qu'en fin de soirée et elle désobéit.
En revenant au donjon avec ma soumise nue, elle regarda avec intérêt Sandrine et me dit "je vois que Maîtresse Galliane s'en bête pas ce soir" une nouvelle claque retenti et c'est la joue de la nouvelle soumise qui devint écarlate...
Suite à cette entrée remarquée, je la fais entrer dans la cage, la tête en avant pour qu'elle puisse voir que le mur tout en entendant tout ce qui se passe. "Et si tu dis un mot, je te mettrai un baillons et je sais que tu détestes les baillons encore plus que la mise en cage. Ceci te permettra de penser à venir à l'heure la prochaine fois et pas faire la curieuse !" "Mais ..." une fessée vient s'abattre sur ces fesses qui la projette au fond de la cage.
"Voilà soumise, maintenant que je peux à nouveau être avec toi, je vais continuer ta punition avec le fouet et je commence avec celui-ci "et lui montre un fouet avec des chaînes en lieu et place des liens de cuir. Le chant des gémissements crée une ambiance devenant de plus en plus excitante, en changeant de fouet pour choisir le rouge avec des lanières tranchantes, je profite pour bien tirer sur la chaîne des pinces et un cri résonna dans la pièce, je sentais l'angoisse de ma soumise dans sa cage monter....
En enfonçant un plug entre les fesses de Sandrine, cette soumise réagit comme un jeune soldat avec son sexe qui se met au garde à vous ... "Oh soumise, ainsi tu as pas appris que tu peux bander que sur commande !" "Allez à plat ventre sur la table gynécologique !" Je prends un paddle et lui administre une première série des fessées ponctuées par des gémissements suivis par des cris lorsque je saisis la chaîne entre ses seins et tira dessus. "Relève -toi maintenant", ses jambes trembles sous l'excitation mais aussi par rapport à la position qu'elle a eu sur la table. "Mets tes mains derrière-le dos" j'en profite pour les mettre une paire de menottes et avec les mains derrière son dos, je lui caresse son bas ventre et son garde à vous se redressa instinctivement, la chaîne retira les pinces et un nouveau cri raisonna dans le donjon.
Ayant envie d'une pause, je m'assieds sur mon trône en admirant mes soumises, Sandrine est un penaude avec ses fesses rouges écarlates, ses mains entravées dans le dos et ses haut-talons deviennent bien inconfortable en restant debout au milieu de la pièce quant à la soumise en cage, elle commence à comprendre que la séance que je lui réserve lorsque j'en aurai fini avec Sandrine va être terrible, elle va vite regretter sa jalousie et d'être venue si tôt.
"Bien soumise, tu vas me démontrer que tu sais marcher avec tes talons, les mains dans le dos et le plug restant entre tes fesses !" après lui avoir passer un collier de chien et une chaîne, je la promène dans la pièce et profite d'en faire profiter la soumise en cage en disant " comme tu es mignonne soumise, tu marches comme une reine avec tes talons, je sens que tu vas devenir une habituée de mon donjon... je pourrais même imaginer te faire porter un autre collier de soumise personnelle..." la cage commençait à beaucoup bouger, la jalousie fait son chemin et plouc le plug tombe sur le carrelage. "Alors soumise, tu sers pas assez les fesses ? " "viens par là " couche-toi sur le dos. là sur le tapis pour qu'elle puisse juste pas te voir mais imaginer ce que je vais te faire... La position est très inconfortable avec les mains derrière le dos, le corps qui écrase les bras. "Allonge bien tes jambes !" et en caressant son sexe, un nouveau garde-à-vous fait remonter le vinyle. "Alors tu as encore pas compris que c'est moi qui te permet ou pas de bander alors, on va voir si tu sais résister à la tentation ou pas. !" en relevant le pan de sa robe, je caresse son sexe et lui passe un préservatif qui accentue son excitation, son sexe tremble de désir et en m'empalant sur son pénis qui entre lentement dans mon anus, j'en profite pour lui apporter le coup que j'attendais depuis un moment "si tu éjacules sans que je te l'ordonne, je te ferai boire ton sperme !" je sens son excitation monter et son corps se contacter pour éviter le pire. En lui souriant, je retire la première pince, un cri déchira l'endroit, à la 2ème pince enlevée, son corps se mit à trembler comme une feuille, dans un râle de plaisir je sens sa queue vibrer de plaisir, ses fesses se soulèvent tant sa jouissance est forte, son corps vibre de partout, le plaisir fait bientôt place à la plénitude, le corps se calme, j'entends la cage remuer et je sors de ma torpeur en imaginant ma soumise folle de jalousie, que c'était bon... "Alors soumise, osais-tu éjaculer sans mon ordre ?" oh son visage devient bien vite grave, tout de suite elle a compris ce qui va lui arriver... "Comme promis, tu vas pouvoir boire ton sperme encore tout chaud..." en me retirant avec délicatesse et en tenant la base du préservatif, je fais attention de pas perdre une seule goutte de son importante éjaculation "Ouvre bien grand la bouche soumise pour déguster ton dessert... sous une grimace, ses lèvres s'ouvrirent "Déguste ma belle...."
Juin 2016 Maîtresse Galliane
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50 vérités que MademoiselleLilith va payer.
1 ) – Je n’ai jamais voulu faire ce jeu, j’ai simplement liké les aveux d’une personne qui m’est chère parce que j’ai aimé son partage, je n’avais pas réfléchis au fait que cela impliquait que je devait y participer… j’en ai pris pour 50 réponses… Ma soumise est une sadique…
2 ) – Je me suis fais bouffer ma carte bleue par un DAB il y a peu en tapant le code d’entrée de chez moi au lieu de celui de ma CB. Je ne l’avais pas oublié, je n’ai juste pas la tête sur les épaules depuis 10 jours… J’aime cet état.
3 ) – Il y a quelques années, j’ai passé une soirée dans un pub avec un ami, j’étais assis a coté de Claude Nougaro, au bout de deux heures de conversation passionnée, je lui ai demandé s’il s’y connaissait en musique… J’étais le seul, à la table, à ne l’avoir pas reconnu… Vous avez dit gaffeur ?
4 ) – Entre mes 20 et 21 ans j’ai été un homme battu, par une femme, quand je suis allé chercher de l’aide dans une association de « femmes battues » on m’a « gentiment » demandé de quitter les lieux, parce que ma présence, celle d’un homme, dans les locaux, indisposait les dames qui étaient là.
5 ) – A 22 ans, je suis tombé fou amoureux d’une femme de 1m50 qui devait peser 22 kilos, anorexique, elle a mit sa main dans la mienne pendant les 6 derniers mois de sa vie, une des plus belle âme que j’ai croisé.
6 ) – En 1990 j’ai découvert Thomas Harris avec 2 de ses romans « Dragon rouge » et « Le silence des agneaux », complètement subjugué par le personnage d’Hannibal Lecter, j’ai eu pendant des années le fantasme de goûter de la chair humaine… Fantasme assouvi un jour de manière spontanée et involontaire de ma part.
7 ) – Je n’ai jamais su aimer de manière conventionnelle, je verse toujours dans les extrêmes ou la passion… Malgré moi.
8 ) – En 2006 un abrutit m’a diagnostiqué bipolaire et m’a foutu sous traitement pendant 6 mois… Il s’averre que je ne l’ai jamais été, j’ai juste une hypersensibilité extrême qui me fait connaître des phases euphoriques et à l’inverse des phases mélancoliques extrêmes, proches et ressemblantes à des phases hystériques et dépressives que peuvent connaître les bipolaires.
9 ) – Je suis capable de basculer dans mes rêves ou pensées en une fraction de seconde en pleine journée, alors que je suis occupée, de manière si intense que je ne vois plus, ni n’entend plus ce qu’il se passe autour de moi.
10 ) – J’aime l’art sous toutes ses formes, pas forcément les oeuvres… Les artistes, ou ceux qui se prétendent l’être, beaucoup moins… Et leur discours sur l’art me répugne généralement.
11 ) – J’ai découvert le BDSM à l’âge de 17 ans, avec une femme de 30 ans… A vrai dire elle m’a tout apprit ou presque, le libertinage, l’amour, le lâché-prise, le triolisme, etc…
12 ) – A 23 ans, j’ai été confronté à un chien, type berger malinois, non dressé, agressif, babines retroussées, qui montrait les dents en grognant. Sur un claquement de doigts, un geste de la main et un « Ho » l’animal s’est couché au sol, oreilles rabattues. J’ai avancé dessus, il a roulé sur le dos. Son propriétaire m’a demandé comment j’avais fait… 22 ans plus tard je n,’ai toujours pas de réponse satisfaisante à cette question. C’est sans doute ce jour là que j’ai réalisé mon coté dominant.
13 ) – Un de mes plus grand regret est d’avoir hésité avant d’intervenir un jour où un homme a agressé une femme à quelques mètres de moi, je suis intervenu une seconde trop tard, ce n’est JAMAIS plus arrivé.
14 ) – Il y a quelques années une amie a perdu sa fille de 13 ans dans un accident, j’ai pris le train dans la nuit pour être présent à ses cotés dans cette épreuve… Il y a quelques mois elle ma avoué que cette gamine était peut-être bien la mienne… ET MERDE !!!
15 ) – J’ai vécu une très belle histoire d’amour vanille à 4, deux hommes, deux femmes, tous les 4 bisexuels, nous vivions ensemble, un superbe souvenir qui a durée un an.
16 ) - J’ai eu une peur panique de la mort jusqu’à la naissance de ma fille, au point de s’en réveiller la nuit. Depuis cette peur m’a quitté, mais j’aime ma vie, je transcende tous les petits moments, mais ça me fait vraiment chier que cela doive s’arrêter un jour.
17 ) – Je suis exigeant envers les gens que j’aime et intransigeant envers moi-même… Conclusion je dois m’aimer encore plus…
18 ) -. Ma confiance et mon assurance en moi m’ont apporté beaucoup de plaisirs, mais aucun n’est au dessus de la confiance que m’ont accordé les gens que j’aime et de leurs confidences les plus intimes.
19 ) - Un jour en regardant une mappemonde je me suis aperçu que de frontières en frontières j’ai fais le tour du monde… Dans mon lit.
20 ) – Mon premier souvenir de masturbation date de l’âge de 6 ans. Je me disais qu’il n’était pas normal de ressentir un tel plaisir. Du coup je suis allé voir mon père, quequette toute raide, pour lui montrer que « ce geste » faisait beaucoup de bien, il a éclaté de rire en me disant que c’était normal mais de faire ça en privé… J’étais déçu, je me croyais exceptionnel.
21 ) – J’ai connu une vraie nymphomane, six fois par jour minimum, les premiers jours c’est normal, au bout de 6 mois ça l’est moins, au bout d’un an c’est usant, quand elle est partit j’avais perdu 10 kilos, je n’ai pas eu envie de sexe pendant presque un an. Comme dirait Serge Lama : « Quand je pense qu’il y a des cinglés qui paient pour voir ça au ciné… »
22 ) – Véritable sapiosexuel, je peux bander devant un homme ou une femme qui me toise intellectuellement, même si je les trouve repoussant physiquement. J’aime bien cela, mais c’est rare et ça n’arrive jamais devant ceux qui se veulent et/ou se réclament intellos, même et surtout dans le cadre d’aveux, l’intelligence va de pair avec la modestie et l’humilité.
23 ) – Je suis bisexuel à forte tendance hétérosexuel, comme disait William, un de mes amants homo.
24 ) – J’aime beaucoup la part de féminité qui est en moi. Je l’exprime, beaucoup d’hommes me prennent pour un homo et se moque de moi… Jusqu’à ce que je couche avec leurs femmes… Bizarrement ça les fait beaucoup moins rigoler… Moi, beaucoup plus.
25 ) – J’aime beaucoup les machos… Leurs femmes viennent se consoler dans mes bras.
26 ) – J’aime beaucoup le foot, la coupe du monde et tous les tournois possible… Les messieurs sont devant leur télés et leur femmes dehors, bien souvent seules.
27 ) – Le plus beau compliment qu’une femme m’ai fait est : « Je regrette de t’avoir connu car depuis tous les hommes me semble bien fades ». … C’était 15 ans après notre rupture.
29 ) – J’ai le loup dans la peau, un véritable totem, au propre comme au figuré.
30 ) – Vers mes 24 ans j’ai couché avec une prostitué sans le savoir. Au matin quand nous avons pris un café, elle m’a avoué sa profession, gêné, je ne savais pas si je devais ou pas lui proposer une rétribution. Elle a rigolé et m’a dit que « non », elle me voulait. Puis elle m’a dit qu’elle avait adoré la manière dont je l’avais sodomisée et m’a demandé si j’étais bi et si j’avais déjà subit une sodomie, je lui ai dis que « oui », elle a ajouté « ha… C’est pour ça alors. »
Depuis c’est une règle d’or, chaque fois que j’apprends ou me teste à une nouvelle « technique », je passe d’abord « à la casserole »… Merci Christine de m’avoir fait réaliser cela.
31 ) – J’ai « épousé » la pensée zététique il y a presque 20 ans.
32 ) – Le mensonge m’est insupportable, c’est la pire torture que l’on puisse m’infliger.
33 ) – J’ai perdu ma virginité à 13 ans avec une fille de mon âge qui était vierge aussi, c’était comique, catastrophique et pataud au possible. Lorsque cela fut « fait », elle s’est allongée à plat ventre sur le lit et a écarté ses fesses en disant « Autant tout faire d’un coup »… Ca par contre je ne m’y attendais pas.
34 ) – En 1993 une femme a appelé chez moi en pleur, suite à une erreur de numéro,elle cherchait à joindre son « amant » qui l’avait largué parce qu’elle était frigide. Nous avons passé la nuit à parler au téléphone, pour la rassurer et la calmer. Quelques jours plus tard nous avons fini dans le même lit, je ne sais pas si je suis un bon amant ou pas, mais une chose est certaine… Elle n’était pas frigide du tout…. Quand je vous dis que j’aime les machos.
35 ) – J’ai plus d’amies que d’amis, j’ai couché avec toutes sauf une, je ne sais pas qui a dit que coucher avec un(e) ami(e) brisait l’amitié mais dans mon cas c’est absolument faux.
36 ) – J’ai pleuré il y a peu pour une des plus belles déclaration d’amour que l’ont m’ai faite. La dernière fois ce fut pour la naissance de ma fille.
37 ) – Une femme m’a fait une fellation dans un pub bourré de monde, une fois la chose faite, en essuyant ses lèvres, elle m’a dit : « Je m’appelle Stéphanie, ravie de faire ta connaissance »… Et moi donc !!!
38 ) – En 3eme j’ai obtenu le 2eme record d’heure de colle d’un lycée, 365 heures en une année, le recordman est mon meilleur ami, forcément on était toujours ensemble en colle, 366 heures… Je le surnomme « Bissextile ».
39 ) – Les blagues nulles me font rire aux éclats, car elles n’ont aucune prétention, même pas celle de faire rire.
40 ) – J’aime les gens humbles, ils ne peuvent que surprendre alors que les prétentieux ne peuvent que décevoir.
41 ) – J’aime me lever tôt, voir le soleil se lever au calme en silence en sirotant un thé, pendant de très longues minutes ou des heures.
42 ) – J’aime m’endormir extrêmement fatigué, éreinté, les sensations sur la peau sont merveilleuses et cela me provoque des secousses hypniques, sensations que j’adore.
43 ) – J’ai eu un serpent, un boa arc-en-ciel, j’ignorais que c’était une espèces protégée à l’époque, que j’avais baptisé « Saphir ». Un animal tout à fait fascinant quand on étudie son mode de vie.
44 ) – J’aime les livres, les films, les œuvres d’art qui soulèvent des questions, pas ceux qui apportent, ou tentent d’apporter, des réponses.
45 ) – La première fois que j’ai joué avec de vraies menottes, nous nous sommes endormis avec l’un attaché au poignet de l’autre. Au petit matin nous n’avons jamais retrouvé les clés. Nous étions nus et dans une chambre d’hôtel.
46 ) – J’ai touché à un peu toutes les drogues possibles, des plus douces au plus dure, la plus insidieuse de toute est réellement l’alcool.
47 ) – C’est la 8eme fois de la journée qu’elle m’appelle pour me faire entendre ses orgasmes, il n’est que 15h30… La journée va être longue.
48 ) – Le dormeur du val.
49 ) – Smoke get in your eyes.
50 ) – J’aime une femme comme il y en a peu.
51 ) – J’ai triché il n’y a pas de N° 28…Donc ce 51 est le 50eme.
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné
2) me dédicacer le titre de la manière suivante " x choses sur moi pour Ombre"
3) le publier dans la section " articles"
4) me le faire savoir
Vous devez indiquer la même règle du jeu avec le texte et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur "j'aime" pour votre texte. À vos Liiiiike... Prêt... Feu... CliquezzZ!
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Malice
Elle plisse
Le sillon trouble de son regard
Désir
Un rire
Monte du ventre aux yeux hagards
Vertige
Voltigent
Les papillons de nos fantasmes
Plus vite
Coïtent
Les amants, tendus jusqu'au spasme
Plaisir
Rosir
Sur la peau, une ombre carmine
Maquillée
Maculée
Semence blanche, liqueur divine
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10 Novembre 2014
Tu m’as demandée il y a quelque temps comment j’avais eu cette idée.
Il est temps aujourd’hui que tu en saches un peu plus.
Et comme tu as été patient et pas insistant… Je t’en raconterais même un peu plus.
Ce fantasme me tenait à cœur depuis de longs mois comme tu le sais.
Il m’était venu lors d’une promenade banale dans Paris où j’avais croisé une femme aveugle que j’avais aidée alors que le trottoir était bloqué par un camion garé comme un cochon. Je lui avais donné le bras pour la faire traverser et elle avait posée sa main sur la mienne.
Je ne te parlerais même pas de la douceur de sa peau, qui m’a proprement rendue jalouse, mais au-delà de ça, la douceur de son geste lorsque sa main a touchée la mienne, une caresse presque comme une plume effleurant mon derme, comme tu aimes le faire dans nos jeux intimes.
Ce fut comme un déclic... Que donnerait un acte sexuel avec un ou une aveugle et leur sens du touché si raffiné ?
Mais trouver un ou une amante avec cette particularité ne fut pas sans mal.
Jusqu’au jour où ma bonne étoile me fit rencontrer ‘Françoise’.
Tu te rappelles cette petite blonde au cheveux court et à la peau laiteuse, qui ne te laissait pas indifférent (salaud, tu me l'aurais "volée" hein !!!), dont le regard se cachait éternellement derrière ses lunettes noires opaques ?
Toi seul savais quel dessein je nourrissais.
Ce fut un après-midi d’Octobre. Le ciel était gris, j’étais seule à la maison.
Alors je l’ai invitée à venir prendre le thé.
Je m’étais enfilée dans ma robe bustier grise, la courte, celle que tu aimes tant et mes escarpins rouges. Puis en me regardant dans le grand miroir de l’entrée, je me suis faites rire toute seule en pensant que de toute manière elle ne verrait pas ma tenue. Je décidais donc de jouer une autre carte et me plongeais dans un bain parfumé aux huiles essentielles d’ylang.
Je rehaussais le tout de mon parfum et… Je déposais une goutte de cyprine dans mon cou… Ma cerise sur le gâteau, puis je me rhabillais.
Quand Françoise arriva, je pris le temps de faire claquer mes talons sur le parquet pour aller lui ouvrir, c’est à ce moment que je me rendis compte à quelle point mon intimité était humide. Cette sensation que tu ne connaitras jamais où une femme est tellement trempée que quand elle marche ses lèvres glissent les unes contre les autres avec cette fine pellicule moite entre ses cuisses… Quelque chose de merveilleux.
Je la fis s’assoir dans le salon dans le canapé et m’installais dans le fauteuil ‘Emmanuelle’ en face… L’après-midi passa doucement, ponctuée par nos sujets de conversations divers, tandis que nous sirotions un thé ‘gout russe’… Je commençais à me trouver dans une situation un peu bloquée, si je n’ai généralement pas trop de mal à charmer un homme, une femme c’est un peu plus délicat… Et dans le cas de Françoise, sa cécité jouait en ma défaveur.
C’est alors que me vint cette idée folle, prétextant aller aux toilettes j’enlevais purement et simplement ma robe. Comme tu le sais je ne mets jamais de sous-vêtements avec cette robe et je me retrouvais donc dans le plus simple appareil avec juste mes escarpins… Je sais que cette image te rend fou, mais elle, elle ne pouvait pas me voir. Je me réinstallais dans le fauteuil face à elle et nous reprîmes notre conversation. Parfois je m’amusais à laisser courir mes doigts sur mon corps, timide au début, je finissais par mettre un pied sur la table basse et me caressais impudiquement face à elle. Le tout était de faire ça en silence pour qu’elle ne se doute de rien…. Du moins… Je le croyais.
Au bout de quelques minutes elle me demanda de lui resservir une tasse de thé. Je me levais donc, un large sourire, contente de mes ‘bêtises’, versa le thé dans sa tasse puis la reposa devant elle… C’est à ce moment qu’elle attrapa ma main et me demanda.
- Tu te masturbes souvent devant les aveugles ?
Mes jambes se mirent à trembler et faillirent se dérober sous moi.
La suite tu t’en doutes fut beaucoup moins sage, mais comme tu t’en doutes également, je ne te la raconterais pas et laisserais ton imagination fertile faire le reste.
Sache seulement une chose, c’est que pour une aveugle, elle m’en a mit plein la… vulve.
Je te laisse, t’imaginant à l’étroit dans ton jean et sachant pertinemment que tu me feras payer cet ‘affront’ la prochaine fois que nous nous verrons… Ce que j’attends avec impatience.
Toxiquement tienne.
Ta garce préférée.
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Tu m'as l'air si fragile... Apeurée...
Si sensible... Désorientée...
Rassures toi Monsieur est là pour te guider...
Approche voyons je ne vais pas te manger...
Ton regard émeraude me donne envie de te déshabiller...
Ta voix de petite fille sage me donne envie de t'éduquer...
Ton coté studieuse et appliquée me donne envie de t'enseigner...
Ton sourire espiègle et joueur me donne envie de te corriger...
Gares à toi si tu n'arrives pas à te contrôler...
Le loup que je suis ne fera de toi qu'une bouchée!
Docile tu ériges en moi le plaisir de la fierté !
Cabres toi... Plus obéissante à mes pieds...
Ton excitation honteuse m'en fait durement bander...
Ta récompense tu l'attends sauvage je le sais!
Parfaite symbiose entre élève et traînée...
Cadeau délicieux de me laisser te contrôler...
Sous cette jupe étudiante... De mijaurée,
Ta petite culotte m'a l'air bien mouillée...
Son élastique m'agace, il est temps de la faire glisser...
Ne bouges pas où la cravache va s'abattre sur ta croupe relevée ...
Ressens tu cette tension qui va jusqu'à contracter ton périnée ?
Oui bébé c'est bien, j'aime te sentir t'abandonner...
Décidant de fouiller lentement tes lèvres mouillées...
Tu peux mieux faire... Il va falloir persévérer...
Surtout si tu désires jouir sous ma volonté...
Ce rosebud à ton anneau te va à merveille tu sais...
Maintenant petite chienne laisse toi dresser,
Par cette laisse avance et continues de mouiller...
Ta démarche est féline, pleine de sensualité...
Stop! Prosternes toi et baises mes pieds...
C'est bien... Tu peux à présent te relever...
Debout, écartes tes cuisses que je puisse t'admirer...
Avoue que tu aimes sous mes yeux t'exhiber...
Il ne te reste plus une once de chasteté !
Sois fière de l'effet que tu me fais...
Tiens, à genoux... Viens me sucer...
Exprime moi ton plaisir de m'être dévouée...
Doucement bébé... Ne fais pas ton effrontée...
Et cambres moi mieux ce fessier!
Ou ta récompense n'est pas prête d'arriver...
Tes yeux scintillent... C'est de toute beauté...
Tu aimes avoir la bouche offerte et pleine Bebe...
Mon savoir va bientôt t'inonder...
Oui ma poupée... Je...
Noooooooooon! J'viens de me réveiller xP
Et mes draps sont faut l'avouer...
carrément trempés..!
Va falloir les changer....
Comme quoi entre fantasmes et réalité...
Garder les pieds sur terre et prendre le temps de se poser...
C'est une évidence... Une nécessité
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Lorsque nos pensées s'entremêlent,
Qu'on bloque à défaire ces foutus noeuds...
Est ce une carence de sécurité qui interpelle?
Quelle position prendre? Quel est l'enjeu?
Comme si l'esprit noué lui même les cordes,
Pourtant il est clair que les désirs concordent...
Une sensibilité exacerbée n'est d'aucune aide...
Ces mots... Serais-ce un cri étouffé pour qu'on s'entraide?
Équilibre en distorsion...
Ma vie incarnée dans ce fil barbelé,
Foutues écorchures qui me font saigner!
Mais... Quelle était la question?
C'est surement cela le fond du problème!
Besoin de comprendre ce schème...
En pleine introspection sur mes desirs,
Comment seront-ils incarnés dans l'avenir?
Peut être qu'au fond oui, il ne sert à rien de trop s'interroger...
Que seule la transparence et la sincérité me feront donner cette clef...
Que rester en corrélation avec mes fantasmes est seule vérité
Et qu'il faut que je mette mes questions de blonde en repos forcé !
*** vagabonde, saute dans les flaques, m'évade dans l'effet ricochet...
Bah oui Mimi Cracra l'eau elle aime ça xP ***
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- Vous.... vous avez un cul... heu... un cul... très beau.
- Très ?
- Oui !
- C'est tout ?...
- Ben…
Ah! Non! C’est un peu court, jeune homme!
On pouvait dire... Oh! Dieu!... bien des choses en somme...
En variant le ton, par exemple, entendu ?
Conseilleur : Moi, madame, si j'avais un tel cul,
Il me faudrait sur-le-champ le faire liposuccer!
Moqueur : Mais il doit tremper dans vos WC.
Pour pisser, faites-vous fabriquer un rehausseur !
Descriptif : C'est un chou !... c'est un dôme !... c'est un bonheur !
Que dis-je, c'est un bonheur ?... C'est une bulle !
Curieux : Vous aimez quand on vous enc… ?
Truculent : Ça, madame, lorsque vous pétez,
Vos flatulences nous incommodent le nez.
Tendre : Faites-lui faire, en acier, une culotte
De peur que sans votre permission on le plote !
Gourmand : Il est rond comme un chou, mais n’en a pas le goût.
Admirateur : Cette Œuvre, madame, quand donc l’exposez vous ?
Respectueux : Souffrez, madame, qu'on vous salue,
C'est là ce qu’on appelle avoir un merveilleux cul !
Militaire : Garde à vous !!! Je vais vous le botter !
Pratique : Pour fantasmer, voulez vous me le prêter ?
Admiratif : Pour un voyeur, c’est un vrai bonheur !
Il est bien plus resplendissant qu’un bouquet de fleurs.
Désireux : Dans un lit, je le pénétrerai volontiers, Madame.
Catholique : Pour un tel cul, ma douce, je vendrai mon âme.
Prévenant : Gardez-vous, votre postérieur entraîné,
Par mégarde, de tomber en arrière sur le pavé !
Campagnard : Ça pour sur, m’dame, c’est un beau pétard !
Artiste : Voila, véritablement la plus belle des œuvres d’art.
Jalouse : Non mais, regardez là donc exhiber son cul, ici.
C’est sur, elle cherche à mettre nos maris au fond de son lit.
Queutard : J’en ai culbuté des plus beaux et pas qu’un peu.
Lyrique : Le plus beau des psaumes, à ses cotés, serait creux.
Dramatique : Quand vous le cachez, on pleure !
Nous en priver la vue, madame, est un malheur.
Impatient : Met toi à quatre pattes, fais vite
Que je puisse rapidement y glisser ma bite.
Émotif : Arrête donc sous mes yeux de l’exhiber.
Je vais finir par éjaculer sans même me caresser.
Naïf : Bien sur que cet homme dans ton lit
A vu ton cul mais n’en a jamais eu envie.
Exclusif : Si tu le montre à qui que ce soit.
A vrai dire, je ne m’en remettrais pas.
Voilà ce qu'à peu près, mon cher, vous m'auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d'esprit
Mais d'esprit, ô le plus lamentable des êtres,
Vous n'en eûtes jamais un atome, et de lettres
Vous n'avez que les trois qui forment le mot : sot!
Eussiez-vous eu, d'ailleurs, l'invention qu'il faut
Pour pouvoir là, devant ces nobles galeries,
Me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n'en eussiez pas articulé le quart
De la moitié du commencement d'une, car
Je me les sers moi-même, avec assez de verve,
Mais je ne permets PAS qu'un autre me les serve....
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Non mais pour qui tu te prends?
Fermes la et restes à ta place!
Ton comportement est pire qu'arrogant,
Franchement... Tu manques de classe!
Te sentir vivante t'effraies?
Bah alors pourquoi t'es venue me chercher?
Allumeuse! T'as aimé ça me provoquer...
T'étonnes pas maintenant que je te le fasse payer!
Putain mais qu'est ce que tu croyais?
Ici on est pas dans 50 nuances de grey!
Devenir chienne faut savoir aussi le mériter...
Tes fantasmes de nympho je m'en tape si tu savais!
Oui parce qu'une petite branleuse c'est ce que tu es...
Assumes bordel que tu aimes te sentir trempée,
T'aimes ça à t'en faire gicler petite traînée...
Alors comme ça tu as envie de te rebeller?
Fais moi confiance je vais te faire plier...
Ne te méprends pas, et laisses toi aller!
Je vais façonner la soumise que tu es...
Tu m'appartiens... c'est un fait!
Acceptes que je plante en toi nos piliers,
Ceux sur lesquels je vais prendre plaisir à t'attacher, t'expier, te ligoter...
Te baiser, te goder et pire... t'exciter à t'en faire hurler!
Mets toi nue sur tes talons et prosternes toi à mes pieds...
Mon sac à foutre, urinoir ou cendrier...
Sois la chienne... la pute que tu es,
Et dis moi que tu aimes me faire bander!
Car crois moi tu vas aimer être dressée...
Entends cette voix intérieure et obéis...
Tu es si belle lorsque tu t'offres à moi... Que tu jouis...
N'oublies pas que fuir n'est pas une option...
Nos esprits et nos corps se sont choisis... Fais toi une raison!
***Oups.... Petite évacuation de Pulsions... Pardon... mais c'est trop bon ^^ ***
Et si vous en êtes choqués sachez que je ne cherche ici qu'à m'exprimer en toute liberté...
Rien de plus... Vraiment!
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Après avoir constaté quelques erreurs, je poste de nouveau mon portrait québécois pour Amroth60. Portait qui permet de parler un peu de soi, d'en savoir plus. J'évoque un peu de moi et mon goût pour le BDSM.
1- Un pays où j’ai vécu : le Chili.
2- Mon livre préfére : Confieso que he vivido-Pablo Neruda.
3- Ma première vraie histoire d’amour : à l’âge de 18 ans
4- Mon signe du zodiaque : Lion.
5- Mon sport préféré : la natation
6-Matière préférée à l’école : l’espagnol
7- Je suis pacsé
8- Ce que j’aime le plus : nager nu dans la mer
9- Je suis dans une relation vanille
10- J’ai avoué mon goût pour la soumission récemment à mon compagnon. C’est un sujet assez tabou que j’évoque facilement en virtuel mais peu en réel.
11- Je sens que mon compagnon a un potentiel pour être dominateur, mais j’ai l’impression qu’il s’ignore. Je ne sais pas si c’est réel où si je projette en lui ce que j’aimerais qu’il soit.
12- J’aime être dirigé. Mon compagnon me reproche parfois de ne pas être suffisamment force de proposition dans le couple. Mais j’ai un mental de suiveur et non de meneur.
13- A l’âge de 6 ans, le fils de ma nourrice a reçu le martinet sous mes yeux, j’avais mal et en avais les larmes aux yeux.
14- A 7 ans, j’ai à mon tour été puni au martinet.
15- Inconsciemment, ces expériences m’ont sans doute donner le goût de la fessée à l’âge adulte. Ces deux souvenirs sont restés gravés et je suis devenu un réel fétichiste du martinet.
16- Je possède 3 martinets. Mon préféré : celui avec un manche en bois, lanières carrées. J’ai aussi un faible pour les martinets aux lanières en cuir tressées.
17-La première fois que j’ai été puni adulte : à l’âge de 23 ans.
18-Punition où j’ai eu le plus peur : attaché, j’avais peur qu’il ne s’arrête plus car j’avais utilisé le safeword, la douleur/plaisir s’est rapidement transformé en pure douleur. J’ai détesté sur le moment, adoré après. Expérience qui m’a permis de me dépasser.
19-Au sein de mon couple, j’adorerais être puni
20-Mon idéal de vie de couple : servir, obéir, partager des moments de complicité, être puni si besoin.
21- Ma punition la plus longue et la plus ennuyeuse : Un Master me demandait après chaque coup si j’avais mal, et me disait que les coups pouvaient être moins fort si je le souhaitais. C’est à ce moment là que j’ai regretté mon expérience évoquée en 18.
22- J’ai vécu pendant 4 mois dans une relation BDSM.
23- Une relation, BDSM se fonde sur la confiance et la complicité. L’expérience évoquée en 22 a échoué sans doute parce qu’il manquait des moments de tendresse.
24- Je peux aussi bien être en couple avec une femme qu’avec un homme
25-J’ai longtemps cherché une femme dominatrice, en vain. J’ai souvent été déçu par des femmes virtuelles et vénales.
26- J’admire les couples qui ont des relations D/s sur du long terme et qui en font un mode de vie.
27- J’admire et envie les hommes dominateur car ils sont le contraire de moi. J’aimerais être à leur place, leur ressembler. J’admire aussi les mecs machos que je croise dans la salle de sport, car je ne suis pas du tout comme eux et me sens vraiment inférieur quand je suis en leur présence.
28- Pour moi le BDSM n’est pas qu’un jeu. Être soumis fait réellement partie de ma personnalité.
29- Un moment gênant : j’ai croisé des collègues alors que j’étais sous cage de chasteté. J’étais habillé, mais j’avais peur que ça se voit.
30-Certaines personnes que j’ai croisées sur ce site m’ont vraiment donné l’impression d’être super. Dommage que je ne puisse pas vous connaître en vrai ou qu’une rencontre soit compliquée.
31- J’apprécie ce site mais je n’aime pas le fait de devoir ajouter une personne en ami pour pouvoir échanger avec.
32- J’ai parfois peur de passer pour un fake ou un fantasmeur. Non je suis bien réel, sauf que je suis en couple, aussi bizarre que cela puisse paraître je suis fidèle et n’ai pas l’intention de tromper mon partenaire pour un moment bdsm peut-être sans lendemain. Je suis resté pendant 3 ans seul, à la recherche de ce qui m’a paru impossible. J’ai peiné à me reconstruire après une histoire d’amour douloureuse. Je n’ai pas envie de tout gâcher.
33- Un regret parfois : ne pas être en couple avec une dominatrice. Une vie à deux au service de ma Domina et avec enfants m’aurait aussi comblé.
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Suis-je un Dragueur ??
Draguer = Creuser, nettoyer en profondeur !!
De manière plus Global je suis plutôt enclin à faire la cour aux dames qu'elles soit vénales ou perfides, par expériences je sais qu'elles sont quoi qu'il en soi seul, ainsi qu'aux demoiselles esseulée, fraîche, immature et j'y ai un grand intérêt en tant que maître et professeur fesseur.
Suis-je un coureur de Jupon ?? non seulement lorsqu'un jupon soulever par le vent n'est pas tenue par une main innocente, il est rarement facile de ne pas se laisser tenté d'y glisser un œil pour fendre d'un sous vêtement absent.
Infantilisation ?? Une dames seul à l'esprit d'un grand enfant qui fantasmerai de ses souvenirs gamin, de ses 17 ans, fraîche et vêtu légèrement.
Les culottes roses avec des petits cœurs me font fondre, comme d'un abricot emballer, une première primeur. Un fruit qu'il faut tout de même choisir pour sa fermeté, sa chair fraîche donc, et tout juste à maturité, pour qu'une fois dans l'assiette il fonde sous la langue.
Je creuse ça m'arrive, l'information, mais jamais un cœur, je suis pêcheur, je sonde, le fond, je prend la mesure, j'accroche un mot, je lance à la crié, à la volé, je me vend, je me donne contre un vent, une brise, une bise, un baiser trop souvent volé.
Sur l'étalage de là ou l'on fait notre petit marché, mes fruits, des essence rares, comestible et quelques uns piquant, les venimeux ont d'utilité sociale que les potions, filtre, infusion, ... aux effets dévastateur. Méfiez-vous de l'eau qui dort. Méfiez vous du Professeur.
Moins de bruit au fond de la classe !!!??
Ceux du premier rang souhaiterez apprendre ce que vous avez déjà expérimentez, pour cela finalement que vous avez redoublez ??? Alors redoublez d'effort plutôt que de continuer à perdre votre temps prétextant tout savoir, que faites vous là ?? allez vous-en, si vous pensée mieux, si vous pensée trop fort, si vous vouliez vous auriez put... Vous n'avez que perdu du temps et vous nous le faites savoir que trop souvent en criant bon vent, bon grès, malgré tout ça je vous le dit et je vous le vend... Du vent !!
Draguer est un métier de jeune vivant soyez seigneur, devenez au demeurant gentil avec la gente qui vous tiens, le féminin, l'avenir ne tiens qu'à celles qui fera de vous un rien, un tout, un homme, simplement. Un bon vivant avec de bonne manière chacun à sa façon de toute façon elles sont nombreuses et elles ont gagnée depuis longtemps... Le droit de s'approprier, le terrain que vous avez semé c'est elles qui récolteront les fruits et vous qui les vendraient.
Entreprendre de vivre à deux c'est avant tout se donner sans rien n'attendre en retour parce que tout, lui appartient.
Comment vous le dire, vous n'êtes rien, vous êtes un tout uniquement parce qu'elle vous appartient, un peu, mais surtout parce que vous n'êtes rien sans elle, sans ailes, sans toit, sans toi.
A deux mains... se prendre en main.
A demain !!
Maître Lasky
FanPage : https://www.bdsm.fr/ma-238tre-lasky/
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Un fantasme occupe mes pensées. Depuis longtemps, sans que je me rende vraiment compte qu'il est bien présent, bien ancré en moi. Ça a commencé par des pensées, à l'adolescence, quand je matais les filles au lycée, quand mes sens étaient tout retournés en les imaginant nues, avec moi dans un lit, les caressant et les excitant. En grandissant c'est devenu plus qu'un fantasme, c'est devenu une chose que je voulais absolument réaliser, comme un besoin de franchir un cap dans ma sexualité, une expérience à tester.
J'ai eu l'occasion de pratiquer avec un couple il y a quelques années, juste du sexe, mais ça ne m'a pas plus tant que ça, le fait que je ne sois pas seule avec la fille me bloquait, je ne la voulais que pour moi, je voulais être la seule à la caresser, à l'exciter, à la faire jouir, et lui faire mal, éventuellement. Donc à ce moment-là j'en ai eu la certitude, j'étais bisexuelle. Ou plutôt bisexuelle curieuse je dirais, car il n'y a que le sexe qui m'intéresse dans cette situation.
Je n'ai toujours eu que des relations sérieuses avec des hommes, je n'ai jamais donc pu tenter l'expérience, déjà par fidélité, car je ne conçois pas de coucher avec une autre personne que l'homme que j'aime, et par peur, puisque je n'ai jamais osé parler de ce fantasme à mes ex compagnons. Mais j'ai rencontré un homme formidable il y a quelques temps, un homme ouvert d'esprit, qui ne pense qu'à mon bonheur, qui veut que je m'épanouisse dans tous les domaines, qui souhaite que je sois heureuse, tout simplement. Je lui ai donc parlé en toute franchise de ce fantasme, et il a été très compréhensif, il ne m'a pas jugée. Bien au contraire, il pense que je devrais le faire, au moins une fois, pour voir si cela me plaît vraiment, si cela peut me permettre de trouver un autre genre de bonheur, une satisfaction, ou de combler un manque. Sa façon de penser m'a trouée le cul (au sens figuré bien sûr), j'étais déboussolée, je ne savais pas si je devais m'inquiéter qu'il accepte que je couche avec une autre personne (même si c'est une femme), ou si je devais sauter de joie qu'il soit si compréhensif et si ouvert d'esprit. Maintenant je suis heureuse de savoir que je peux réaliser ce fantasme, avec son accord, Depuis cette annonce de sa part, mes pensées sont de plus en plus concrètes, je m'imagine enfin des moments très intenses avec une femme, sans me sentir coupable de quoi que ce soit (ou presque), car je reste une personne normale, “malgré tout”.
J'ai discuté avec une femme récemment, une femme que je connais à peine, mais qui me fait de l'effet, qui est sexy, gentille, et qui a également ce fantasme. Elle m'a raconté une scène, un scénario, qui m'a d'ailleurs procurée des tas de frissons.
Je vais donc me servir de ce qu'elle a dit, sans la plagier ou lui piquer toutes ses idées, et de mes pensées, pour raconter une histoire, l'histoire de deux femmes (moi y comprise), unies par des envies similaires, qui ont une expérience unique, intense, et pleine de sensualité et de complicité.
J'arrive chez elle, avec le cœur qui bat la chamade, le stress monte. Je sais que je vais vivre quelque chose de particulier, je ne sais pas si j'y arriverai, si je serai à la hauteur, si je regretterai ou non de l'avoir fait. Elle m'ouvre la porte, me sourit et m'invite à entrer. Elle n'est vêtue que d'un peignoir, qui laisse apparaître ses jambes douces et fines, ce qui me donne déjà chaud, alors que rien n'est commencé. Elle m'emmène jusque la chambre en me prenant la main. La chambre est tamisée, de la musique douce se fait entendre, l'ambiance est idyllique et idéale. Elle retire son peignoir, et apparaît devant moi en sous-vêtements, elle est vraiment très sexy, l'envie de lui sauter dessus me prend déjà. Elle me demande de me mettre également en sous-vêtements, je m'exécute. Elle me prend ensuite la main, m'emmène au centre de la pièce, près du lit, et m'attache les bras en hauteur. La pression monte, les frissons m'envahissent, l'excitation se fait ressentir de plus en plus. Je suis désormais à sa merci, je ne peux rien contrôler, elle a le pouvoir. Elle saisit une cravache. Mais que va-t-elle me faire ? Me frapper ? Me torturer ? Je ne le pense pas, c'est une personne douce, elle ne ferait de mal à personne. Elle commence à me caresser avec, tout d'abord le visage, les lèvres, et descend tout doucement vers mon cou, mes seins, en insistant sur cette zone, en passant de façon provocante sur mes tétons qui pointent déjà à travers mon soutien gorge. Elle me regarde, je la regarde, nous savons que l'envie d'aller plus loin et plus vite se fait sentir, mais nous voulons profiter de ce moment, car il est unique et exceptionnel.
Elle continue donc de passer la cravache sur mon corps, puis elle atteint mes fesses, et me donne un coup assez violent. Je pousse un cri, un cri de douleur, qui se transforme en essoufflement d'excitation. Elle aime me titiller, me chauffer, me frustrer, ça se voit dans son regard, dans son sourire plein de satisfaction. Elle me donne un autre coup, encore plus fort, qui me fait encore plus mouiller. Elle décide enfin à me caresser le vagin, à travers ma culotte déjà bien trempée. Je n'ai qu'une envie, réussir à me détacher, l'empoigner par les seins, et l'embrasser langoureusement. Mais elle a le contrôle, c'est elle qui décide pour le moment, et ça me plaît encore plus.
Elle pose la cravache, retire mon soutien gorge et ma culotte. J'ai tellement de frissons, elle sait s'y prendre pour me faire perdre la raison. Elle saisit mes seins, et les dévore avec ses lèvres douces. Je suis si bien, si excitée, si satisfaite. Elle glisse une main sur mon vagin, et me caresse délicatement le clitoris avec un doigt, jusqu'à ce que je jouisse. C'est un orgasme peu ordinaire, spécial, qui m'envahit, et que j'exprime en poussant des cris de plaisir. Elle me détache, et là je me sens forte, je ressens l'envie de lui donner du plaisir à mon tour, et de la faire souffrir paradoxalement pour la frustration qu'elle m'a procurée. Je la pousse violemment sur le lit, lui enlève son soutien gorge , et lui prend les seins à pleine bouche, en les mordant et en aspirant les tétons. Elle en avait envie depuis le début, et elle se rend compte à quel point ça lui fait du bien. Je lui enlève sa culotte et lui fais un cunnilingus qui la fait jouir. Puis nous nous embrassons, langoureusement, nous caressant mutuellement, et nous faisant jouir à tour de rôle de différentes façons, que ce soit avec les doigts, la langue, un vibromasseur, peu importe, le moment nous le vivons, et nous en profitons, jusqu'à épuisement. Puis nous nous endormons, tout bêtement je l'avoue, dans les bras l'une de l'autre, en étant satisfaites de ce qu'on vient de faire, et surtout de vivre.
Nous sommes désormais libérées, notre fantasme est maintenant devenu réalité.
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Les sites vanilles de rencontres sexuelles foisonnent, et comme j'avais réalisé une petite enquête sur ce sujet précis, allons-y…
Les sites de rencontre ont un succès phénoménal depuis pratiquement les débuts d'internet au milieu des années 90. Il faut dire qu'avant c'était les petites annonces, les magazines spécialisés, ou les appels téléphoniques sur réseaux payants (passons sur la période minitel avec son "minitel rose" comme le fameux et emblématique 3615 ULLA).
Internet, en inaugurant l'ère cyber en même temps que le passage au 21e siècle et au 3e millénaire, a ouvert une boîte de Pandore inespérée pour l'industrie du sexe et ses usagers.
Comme pour l'homosexualité, le fetish, les sextoys, et plus récemment la bisexualité, les cyber-rencontres sont en train de passer du tabou à une reconnaissance avérée, voire à un certain prestige.
Meetic est le site de rencontre pour adultes le plus célèbre, mais parce qu'il joue la carte de l'amour, passant hypocritement en arrière-plan le côté sexuel, qui pourtant fait une grande partie de son gagne-pain.
Une jeune fille tout à fait respectable pourra dire sans honte qu'elle y est inscrite. Mais comme tout le monde le sait, ce site abrite une grande partie cachée de l'iceberg de gens cherchant des plans cul sans lendemain, des rencontres purement sexuelles, NSA comme disent les américains (Not Strings Attached : sans engagement).
Cette hypocrisie est d'autant plus fâcheuse qu'elle implique aussi malgré eux la minorité de ceux qui innocemment recherchent vraiment le grand amour (surtout des femmes), et tombent de haut en recevant des tonnes de messages de queutards assoiffés de stupre, qui sont en fait la majorité des inscrits.
Il y a une multitude de sites de ce genre, et c'est toujours pareil. Même si moi aussi je connais des couples formés sur des rencontres virtuelles, et même si je ne m'y suis jamais inscrit, j’ai toujours eu une réaction personnelle de rejet envers Meetic.
Les sites annonçant clairement la couleur rencontre sexuelle, en revanche, ne s'encombrent pas du politiquement correct et vont à l'essentiel directement : "inscrivez-vous dès maintenant et (commu)niquez avec une foule de partenaires sexuels potentiels dans votre région."
De plus en plus ils proposent également un tchat et la possibilité de diffuser son image par webcam, encourageant donc le cyber-sex, ainsi que la possibilité (en plus de présenter une page profil classique), d'éditer son propre blog sexuel, avec galerie de photos, vidéos et entrées de texte illimitées. Les autres membres peuvent laisser des commentaires ou témoignages lisibles par tous, et on peut faire une requête d'amitié, comme sur Facebook.
Il existe une multitude de salons de tchat, et chaque membre peut créer son propre salon. Les plus fréquentés sont bien entendu ceux visités par des femmes.
Évidemment, pour avoir toutes les options, il faut payer. L'inscription est gratuite, mais, selon les sites, au bout de quelques consultations de profils et de quelques messages, on a atteint un quota où le membre standard se retrouve dans l'impossibilité de donner suite à quoi que ce soit s'il ne paye pas un minimum.
Une tactique classique de teasing qui fonctionne bien.
Sur le plus fréquenté au monde de ces sites (entre 30 et 40 millions de membres), Adult Friend Finder, comme sur d'autres sites qui y ressemblent (plusieurs rien qu’en France, assez connus, affichent un autre titre mais sont des dérivés de AFF qui ont ainsi étendu un monopole mondial en terme de record d'inscriptions), on peut rester membre standard et donc ne faire que recevoir des messages, en ne pouvant répondre qu'à quelques-uns par semaine ; beaucoup de femmes le font car le mode opératoire est toujours le même : une femme sera sollicitée par des centaines d'hommes (ou des couples ou des femmes bi ou homo), et les hommes ne le sont pratiquement jamais, ce sont donc eux qui ont le plus intérêt à payer, et à proposer... Les femmes disposent toujours.
Dans le cadre de ce genre de site, il est évidemment interdit de donner ses coordonnées téléphoniques, adresse, mail ou Skype, en tout cas pas avant d'avoir échangé au moins deux messages chacun, sous peine de censure systématique et d'annulation du compte. Sinon évidemment le site perdrait vite de l'intérêt et des consultations.
Il existe aussi le fameux (beaucoup de pub) Adopte-un-mec qui propose une formule originale faisant son succès : les hommes s'inscrivent, et les femmes choisissent de leur ouvrir la possibilité de communiquer ou non. Les hommes ne peuvent qu'envoyer un signal par un clik (mais s'ils ne payent pas ils ne pourront rien faire, même pas lire un message). Ce site a eu l'intelligence de laisser l'utilisation gratuite pendant une période bêta de deux ans, le paiement n'étant obligatoire que depuis 2012.
La vogue de l'échangisme et de la bi-sexualité
Dans les sites libertins & échangistes, les femmes croulent également sous les messages de couples qui cherchent une femme pour un trio. Et là, l'offre et la demande est assez équilibrée. En effet, la bi-sexualité n'étant plus du tout taboue mais au contraire un plus depuis une ou deux générations, les femmes n'hésitent plus à se laisser convaincre par leur mec de s'inscrire sur ce genre de site, parfois pour essayer de réaliser ce fantasme, plus souvent pour l'assumer totalement. Parmi les femmes, seules ou en couple, les bi-sexuelles sont d'ailleurs aujourd'hui majoritaires sur les hétéros ou les lesbiennes.
Les couples cherchant des couples sont aussi très nombreux et font énormément fonctionner ce genre de site, dont certains ont été gratuits quelques temps mais désormais payants (comme Place libertine). Net Echangisme est celui qui a le plus de succès.
Les fakes
Les faux profils ne sont pas légions, mais il y en a, forcément. Le plus souvent ce sont des hommes seuls qui s'inscrivent en tant que couple, pour solliciter ou être sollicités par des femmes. Ils pourront toujours prétendre au moment fatidique que leur compagne s'est désistée, ou qu'elle va arriver ; ou alors ils s'en tiennent à une cam to cam, c'est à dire au cyber-sex par webcam & tchat.
Il y a aussi des faux profils accrocheurs qui incitent certains inscrits gratuits à devenir membres payeurs (pour pouvoir répondre, ou au moins consulter un profil). Il y a enfin les professionnelles des visio-tchats payants qui ratissent sur les sites de rencontres et se débrouillent pour renvoyer ceux qui mordent à l'hameçon sur leur propre adresse de cyber-sex.
Le BDSM
Cet article ne concerne que l’univers vanille, mais un petit paragraphe sur le BDSM quand même…
Avant qu’il ne devienne un peu à la mode avec la montée de prestige du fetish dans la photo et la pub, puis le succès de 50 nuances de Grey et consorts, le BDSM était déjà inclus mine de rien dans ce genre de sites vanille. Hitoire d’O n’avait pas autant réussi à lancer une vogue, et cela restait relativement confidentiel et marginal, voire secret.
Mais depuis, sur les sites libertins j’ai vu passer des profils hallucinants (dans le sens où ils choquent des vanilles) de couples SM ou de sub ou de dom cherchant leur alter-ego, ou juste à jouer sur le plan sexuel, y compris des prestataires à peine déguisés (car interdits évidemment). Je crois que l’atout de Fetlife ou du présent BDSM.fr et d’autres moins connus, c’est une gratuité et une spécificité respectées par des passionnés.
Le danger réside dans le galvaudage et assimilation aux sites libertins, amenés par le public attiré par l’effet mode et ne connaissant rien à cet univers qui débarque comme sur un autre site de rencontres, alors que la plupart des utilisateurs ne sont pas là forcément tous pour consulter une série d’annonces à fins de rencontre, mais aussi et surtout pour partager un esprit, via des débats et des échanges qui débouchent parfois sur des amitiés autres que sexuelles, ce qui sort totalement du créneau des sites vanille suscités, puisque non-spécifiques.
Alors une question se pose à présent : est-ce que ça marche ?
Je rappelle que parle ici des sites de rencontres sexuelles, pas de la recherche d'amour.
Pour une femme, un site de rencontres marchera presque dans tous les cas. Une femme, même sans photo, même avec une photo très très moche, et quel que soit ce qu’elle propose ou recherche, recevra des dizaines de messages par jour, donc du choix, et aurait la possibilité de se faire des mecs à n'en plus pouvoir (après il faut voir lesquels…).
Et pour les hommes ? Je dirais : oui et non, ça dépend. La plupart des hommes sont assez bourrins, mettent fièrement en avatar la photo de leurs organes génitaux en gros plan (sur sites libertins, où c’est permis), sans réaliser à quel point c'est à l'antipode du fonctionnement féminin en général, et rédigent un message qu'ils copient/collent et envoient à toutes les femmes de leur secteur, du genre »Sava ? T tro bonne sa te diré que je viene bourez ta chate et ton trou2bal avec ma grosse queu?" ; d'autres, à l'opposé, jouent la carte du poète en envoyant quelques vers, maladroits ou plagiés quelque part, en vouvoyant et flattant leur correspondante ; d'autres encore, très pragmatiques, exposent leur performances et possibilités, multiplient les propositions et s'empêtrent dans une gamme de choix quelque peu mythomane et technique. Beaucoup envoient systématiquement des requêtes d'amitié à un maximum de femmes, pour se faire déjà un "score" et attirer l'attention. Quelques-uns, plus subtils, tirent leur épingle du jeu en évitant ces écueils avec une fiche plus simple et efficace, ou par le biais de l’humour, avec photo plus mystérieuse ou artistique.
Les femmes en général préfèrent un message personnalisé, qui montre que leur profil a été lu et compris, et que l'homme est à l'aise, sûr de lui mais surtout pas trop, et naturel. Lorsqu'elles consultent le profil d'un homme, certaines privilégient les atouts physiques (le haut du panier étant le fameux cliché du "black bien monté" ), d'autres le niveau intellectuel et le potentiel de sensibilité et de sensualité.
L'humour et l'originalité est toujours un plus évidemment. Par exemple il faut éviter le fameux "sans prise de tête", ou le ringard "prêt à tout pour vous mesdames".
En effet, il est préférable de toujours garder une fraîcheur, une spontanéité et un goût pour la découverte, pour la rencontre dans toute l'acception du terme, au lieu d'enchaîner les coups comme au marché aux bestiaux.
La saturation ou à l'inverse l'addiction s'atteignent très facilement. À mon avis, il faut donc rester très très sélectif et vivre chaque expérience pleinement, sans se priver de conversation, d'humour et de tendresse, le tout entre personnes consentantes et adultes. Chaque rencontre est comme la découverte d’une nouvelle contrée, chacune est particulière et ne saurait se placer comme un nombre dans une liste ou série. C’est une des conditions (avec l’honnêteté par exemple) qui font que le libertinage peut rester une façon cool et libre de vivre sa sexualité, et non un enjeu routinier de performance et de collectionnite.
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Réalisation d’un fantasme et vraie séance BDSM
Depuis un certain temps je discute avec un dom sur le site que j’appellerais Monsieur dans mon récit et en discutant nous avons parlé de mes envies, de mes désirs, de mes fantasmes. Je lui ai expliqué mon besoin de faire mes expériences, mes découvertes, de tester les choses et peut-être d’avoir des échecs également. Et la décision a été prise de réaliser un fantasme qui ne peut l’être qu’à la 1re rencontre la rencontre d’un inconnu. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup échangé et j’ai entendu sa voix 1 fois au téléphone et j’admets qu’elle ne me laisse pas indifférente. Mais je ne connais rien de son physique, de son apparence, son travail mais j’ai appris que je pouvais lui faire confiance et que c’était un dom d’expérience.
La décision a donc été prise que la rencontre se passerait aujourd’hui lundi 8 février à 13h. Au moment de la décision de la date et de l’heure c’était le stress, l’angoisse ca y est ce moment sera concret sauf si je me défile mais ce n’est pas mon genre…
J’y ai pensé beaucoup les jours suivant la décision avec un mélange d’inquiétude, d’envie, d’excitation et de stress (ce stress qui me fait trembler des mains rien qu’à l’idée et qui me fait accélérer le cœur sans que la situation ne soit même présente). Et puis la nuit dernière le sommeil a été long à trouver et difficile et puis le réveil. J’étais dans un état normal je savais que je devais faire des choses avant son arrivée ca allait et puis à 12h je descends mes poubelle, le coup de stress c’est dans une heure il ne faut pas que je rate l’heure que je sois en retard puisque la rencontre se passe chez moi (il connaissait les infos ayant fait une connerie lui ayant permis de découvrir les renseignements me concernant mais maintenant je suis beaucoup plus prudente et pour cela merci à lui). Je remonte file à la douche et puis je suis prête et j’attends j’ai préparé le bandeau, la cravache j’attends la fameuse sonnette de l’interphone, je regarde les minutes ne fait que me répétez ce que je dois faire (appuyer sur l’ouverture, entrouvrir la porte de mon appartement, m’installer à genoux nue avec le bandeau sur les yeux et la cravache dans les mains)… Les minutes tournent et d’un coup ce son qui signifie son arrivée et voilà que je m’exécute. Je l’entends pousser la porte, entrer dans la pièce le salon qu’il ne connaissait pas ôter sa veste, son pull je pense, puis poser une mallette dont je ne connais pas le contenu… Il s’approche de moi prend la cravache et la fait claquer je suis mal à l’aise tellement de chose qui me traverse l’esprit comment est il, comment va se passer ce moment, à quelle sauce je vais être mangé LOL…
Il me tourne autour et puis se mets devant moi m’attrape par les tétons et les pinces, sensation forte pour moi puisqu’il s’agit du 1er contact, il me dit « debout » je m’exécute et je me retrouve face à lui il me semble plus grand que moi, il semble être carré et il a des mains imposantes je le sens à son doigt posé sur ma bouche. Je ne sais plus si c’était avant ou après mais je l’avais entendu débrancher un de mes appareils pour brancher quelque chose sur le courant (je pense savoir ce que c’est). Il m’a fait tourner sur moi-même dans tous les sens. Je pensais être plus gênée par ma nudité mais la particularité de la situation était plus impressionnante… Il m’a ordonné de mettre les mains dans le dos je l’entends sortir des attaches il en passe une autour de mon buste des bras et une autre au niveau de ma taille et des poignets. Je suis attachée et n’est plus la liberté de mouvement de mes bras, je suis en attente et sans pouvoir faire quelque chose c’est déroutant et ensuite il me dit bonjour et me demande comment ca va je lui dis « ca va » et il ironise sur mon état en disant qui est ravie de voir au combien je suis détendue et je vais bien… Il me dit d’écarter les jambes et vient me stimuler avec un vibro. Je dois reconnaître que cela m’a mis plus à l’aise et la sensation de son souffle sur mon visage était agréable même si je ne peux pas visualiser. Il avait une voix posée, clair alors que la mienne était des plus tremblantes et sans aucune articulation… Déjà je ne suis pas quelqu’un qui parle dans ces moment là alors la c’était encore pire… Et puis la question difficile « si tu veux jouir Joy il suffit de le demander » je réponds en baragouinant « oui je veux jouir monsieur » mais avec une voix inaudible et pas très compréhensible, il me reprend à plusieurs reprise afin que j’articule et que je parle clairement et que j’utilise plus je le veux jusqu’à ce que « oui j’aimerais jouir monsieur » sorte… C’est difficile pour moi de parler et de répondre autant à l’écrit je suis à l’aise mais en présence de la personne la réalité n’est pas la même et les conséquences non plus… chaque oublie du monsieur est sanctionné par 5 coups de cravache que j’ai moi-même décidé suite à une erreur de langage que j’avais commise à l’écrit alors que monsieur me l’avais déjà fait remarquer et j’ai dû choisir la sanction qui est appliquée à chaque fois… je réfléchirais plus la prochaine fois que je déciderais d’une sanction lol. Je sens ensuite les lanières de son martinet s’écraser sur mes cuisses et mes parties intimes dont certaines provoquent un mouvement de ma part mais je reste muette. Il reprend ensuite la stimulation avec le vibro et me dit « c’est le martinet qui vous met dans cet état Joy » oui je dois reconnaître que l’effet est beaucoup fort et plus excitant. Il refait une pause Il en va de même ensuite sur ma poitrine avec application sur chaque sein les 1er coups sont doux mais la répétition leur fait prendre de la force de la puissance et je ressens la douleur éphémère mais répété qui me fait réagir et esquiver leur écrasement mais l’arrêt m’offre un plaisir une zénitude et une augmentation de mes sensations.
Je fais une parenthèse pour dire que le fait d’avoir les yeux bandés ben je me rends compte que j’avais perdu mes repères visuels qui habituellement m’aide pour refaire l’ordre des choses, le déroulement. Donc ce sera peut être un peu mélangé lol…
J’ai oublié un monsieur il me dit de me pencher sur ma chaise en bois, et je m’appuie sur le dossier « je n’ai pas dis affaler mais pencher » donc je m’exécute et je prends mes 5 coups. Je me demande d’ailleurs pourquoi je l’oublie autant à l’écrit je n’ai aucun souci il coule de source… A réfléchir !
Il sort ensuite la badine la vraie badine puisque j’avais appelé ma cravache une badine qui n’en est pas une… et je dois dire qu’à choisir je préfère la cravache car la badine est quand même dur à l’écrasement répétitif… Ma résistance est plus dur mais je n’ai pas l’intention d’abdiquer je ne veux pas à ce moment là par fierté mais avec le recul fierté déplacée et inutile lol. J’ai du mal puisque je ne suis pas attachée libre de mes mouvements mes mains ont tendance à avoir envie de s’en mêler même si je ne le souhaite pas les gestes réflexes sont présents…
Il me pose ensuite sur mon canapé et me fait écarter les cuisses pour me faire recevoir mes six coups de badine à l’intérieur de mes cuisses (punition que je connaissais). Et je les ai compté et ressenti chacun, le numéro 3 final était moins net à l’élocution…
J’ai du ensuite lui présenter mes seins qui ont fais connaissance avec la badine. Moment un peu plus dur mais douleurs furtives mais intense… Ma surprise cette douleur forte qui à l’arrêt n’existe immédiatement plus pour laisser une belle sensation.
Il me demande de me relever et m’attache ensuite à la chaise pencher sur le dossier et le cou attaché à l’aide d’un barreau et recommence. Dans cette position je n’ai qu’une solution pour l’arrêt celui de prononcer le safeword ce que j’ai fais quand je ne pouvais plus et que le mordant de la douleur était trop fort et il a immédiatement arrêté… A ce moment là ma confiance est devenue entière car je savais que l’arrêt était respecté et que je n’avais plus de crainte à avoir. Puis il a utilisé le vibro et j’ai joui et pris un plaisir immense à cette stimulation suite à ces coups qui se sont écrasés sur mes fessiers. Il m’a détaché et remise sur le canapé.
Il a posé sa main sur ma bouche et le bout de mon nez et m’a privé de respiration durant l’utilisation du vibro je n’ai pas eu peur mais la sensation était celle des plus particulières de toutes les découvertes que j’ai pu faire… La seule chose qui existe c’est le ressenti la montée de la stimulation et l’envie de jouissance jusqu’au moment ou le manque d’air se fait sentir mais à ce moments la il m’en redonnait un peu…
Il m’a ensuite installé des aspire tétons et à recommencer avec le vibro et sa main et là multijouissance et c’est bien la première fois que je suis obligée de me débattre pour que ca s’arrête par ce que la jouissance est trop forte… sourires
Il a du me donner un moment pour reprendre mon souffle oui j’en manquais et avait la bouche sèche que j’aime avoir puisqu’elle est toujours signe chez moi d’orgasme et la je dois dire qu’elle était extrêmement sèche…
Le retrait des aspis tétons ca tire lol
Et puis il m’a dit de me mettre à plat ventre et m’a refait jouir en me bloquant le dos avec fermeté et délicatesse car habituellement c’est une zone ou j’ai des douleurs vu que c’est l’endroit ou j’ai été opérée mais la rien que le plaisir du vibro sur mon clitoris et ses nouvelles jouissances. Par contre il a de la force donc je sais que je n’aurai jamais le dernier mot LOL…
Il m’a ensuite offert à nouveau la badine et ma résistance m’a obligé à lui donner le safeword mais cette fois je l’ai mieux vécu que la 1re fois car j’avais l’impression d’un échec d’un sentiment de faiblesse… Mais vu tout ce qui s’est passé je pense que je pouvais avoir mes limites LOL.
Il m’a ensuite présenté un objet en bambou il me semble avec des lanières de cordes nouées, je ne pourrais vous dire à quoi il ressemble exactement ayant les yeux bandés et il me dit « a moins que ta gourmandise est encore envie de le tester aujourd’hui sinon ca sera la prochaine fois » et je lui réponds que « non ca sera la prochaine fois car il y a des limites à ne pas dépasser » et il m’a rétorqué « ah enfin un peu de sagesse, si au moins j’ai pu contribué à cela j’en serais content ».
Mais comme j’ai oublié de dire monsieur j’ai pu quand même la goûter et je pense qu’elle fera partie d’un programme intéressant la prochaine fois… Un très bel objet au toucher en tout cas… Il m’a gentiment « dis dommage c’est ce que j’avais en main » en même temps je ne pouvais pas le savoir lol…
Il m’a donc dit que je ne pourrais enlever mon bandeau qu’après son départ. Il a donc rangé son matériel, remis son pull, sa veste m’a gentiment dit que je pouvais prévenir tout le monde qu’il pouvait rappeler l’hélico, le GIGN, les chiens qu’il n’était pas un sauvage et que j’allais bien à son départ… MDR
La redescente a été un peu plus rude car je me suis payée une migraine carabinée avec envie de vomir 30 minutes après son départ donc j’ai pris un ibuprofène et 2 heures dans les bras de Morphée LOL.
Mais ce soir je me sens apaisée, sereine, la tête vidée de toutes ses merdes qui la polluait, bien, heureuse et j’ai beaucoup réfléchi à une phrase qu’il m’a dite sur la sagesse et les limites et je me suis rendue compte que j’étais con quand j’attendais le dernier moment pour aller chez le médecin, que j’attendais qu’une situation devienne ingérable pour m’en occuper… Que si je prenais les problèmes à tant ils seraient réglés plus vite et dans de biens meilleures conditions ! Que je n’étais pas obligée en permanence de tester mes propres limites, que les accepter n’est pas un signe de faiblesse… Par contre mon fessier, mes seins et mes cuisses sont là pour me rappeler ce que je dois retenir et les souvenirs de cette belle séance avec Monsieur.
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_ Thutale :
Complice de longue date, partenaire, cher amant,
Vous qui m'avez vue peu à mon avantage, bien
Moins assurée que derrière mon écran. Je viens
Vous implorer face à l'assemblée. Ci-devant,
Homme sans pitié, j'avoue tous mes méfaits
Et ose rendre compte des méthodes par lesquelles
Vous fîtes avec aisance repentir la donzelle
Parfois d'un seul mot, d'un regard, sans fessée.
Vous m'avez, plus souvent qu'à mon tour,
faite agenouillée devant tous au grand jour,
dans le coin d'une chambre ou encore à vos pieds
d'où je dus sucer votre membre dressé.
Destrier, obligée à vivre à quatre pattes
Avec autour du cou un beau nœud de cravate :
Vous osâtes chevaucher ma croupe incandescente
Votre vit dur planté en cul comme une hampe.
Vous avez attaché votre esclave indocile
A des crochets, toute droite, bras levés, et les cils
Baissés. Des larmes plein les joues. Sachant sévir :
Pour chaque rébellion vous me fîtes gémir.
A présent que vient l'heure de régler nos comptes
Si je ne puis jurer de mon obéissance
Accordez cependant que j'implore clémence :
Un doux frisson de peur me parcourt - j'en ai honte.
_ L'homme ombrageux :
Point de merci, il est trop tard !
_ Thutale :
................................................... Ah donc, monsieur,
C'est sans espoir ? Je dois m'attendre à la fessée ?
_ L'homme ombrageux :
Pour avoir, jeune femme, voulu me freiner
Vous serez en sus flagellée. Baissez vos yeux
Impudents sur mes pieds. Je veux à ce visage
voir un air repentant. Et cessez de parler.
Quand vous serez pluguée, rosebudée, harnachée,
Au travail à la longe : oh vous serez bien sage.
Court vêtue, ma soubrette, vous me servirez.
Je vous doterai vite des us dont vous manquez
Encor. Bien indécente, humiliée à mes pieds,
Je vous apprendrai à réclamer le fouet.
Vous allez m'obéir, femelle par trop fière,
Bien gentiment. A mon rythme et à ma manière.
_ Thutale :
(à part soi) Ouh le mytho... (tout haut) Y parviendrez-vous ? je l'ignore.
Mais avant ... permettez que je fantasme encore !
Je viendrai à vous nue, le corps cerclé de chaîne
Cliquetante. J'aurai la peau d'une blancheur
Eclatante, l'âme ravie, le feu à l'aine :
Charmante. Vous me voudrez pour amante sur l'heure
Je vous adjurerai de ne point me faire mal
De laisser là vos mœurs barbares. Sans botter
Mes fesses tendres. "Aussi vrai que je suis mâle !"
Tombant agenouillé, vous poursuivrez : "Beauté,
Beauté des cieux qui virent notre rencontre !
Belle enfant, mais je ne puis y songer sans honte
Mes mains tremblant vers vous ne veulent que bercer
Ma langue laper, mon membre vous ravir, et...
oui... des paroles douces couleront de mes lèvres.
Je tresserai pour vous des couronnes de fleurs,
Vous donnerai le bain, vous masserai des heures
Et vous ferai connaître les plus brûlantes fièvres."
_ L'homme ombrageux :
C'est cela. Courez vite que je ne vous attrape
Chaton, et vous troussant ne vous mette une tape.
Vous chanterez sous peu une toute autre musique
Attendez que je vous sodomise petite...
_ Thutale :
Oh, je sais fort bien ce que vous m'allez dire :
Que "Rien ne pourra atténuer blablabla"
Mais puisque mon destin est scellé par vos ires
Que pourraient y changer deux vers de plus, ou trois ?
_ L'homme ombrageux :
Votre intérêt vous le mesurerez tantôt :
Trop tard. Poursuivez ces persiflages farauds...
Bientôt vous vous tordrez de désir devant moi.
Nous le savons tous deux : vous vous tordez déjà.
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Allez, puisque j'ai été piégé (bien malgré moi, pfiouuu ...), voici, pour Linsoumise, quelques trucs à se mettre sous la dent ...
1- C’est quasiment un exercice narcissique auquel Linsoumise nous convie … allons-y.
2- Au chapitre pître, je suis né un 1er avril
3- Difficile pour un pître d’être pris au sérieux au premier abord … mais ça m’a toujours fait rire d’être pris pour un branleur – et aujourd’hui je le revendiquerais même
4- D’ailleurs j’adore glander, comme ça, procrastiner sans objectif dans la journée
5- Pour un branleur, je bosse beaucoup trop d’ailleurs … mais en activité, j’ai horreur de la routine, du redondant, du manque de créativité, dans lesquels beaucoup se complaisent … beurk !
6- J’ai un chat, récupéré de dehors ; enfin une chatte en fait.
7- Sitôt intégrée au foyer, elle fut en chaleur, et il fallait lui choisir un nom … mon plus jeune, 5 ans à l’époque, a proposé « Toutouffe » … adopté ! (je ne sais pas d’où lui est venue l’association d’idée, mais il a de l’avenir ce bon jeune !)
8- Ce regard du véto, quand il a fallut qu’il inscrive « toutouffe » dans son registre … arrff !
9- Je me suis mis à fumer la pipe il y a 15 ans environ, pour arrêter de cloper … bah encore maintenant je fume la pipe
10- Un truc qui m’émerveille : découvrir un nouvel univers dans lequel j’ai envie d’entrer … pour moi ce fut successivement la recherche universitaire (ça m’a quitté), l’exigence conviviale du goût et des meilleurs vins, les aventures sexuelles, et enfin le bdsm ..
11- Ah ! enfin, vous dites-vous, on va parler cul ;-) !
12- Tout doux, on va y aller progressivement …
13- Premières expériences sexuelles à 11-12 ans environ … comme un truc naturel (bon c’était plutôt « touche-pipi » à l’époque)
14- Enlevé par un pédophile vers 13 ans, il m’a sucé (ma première vraie pipe en quelque sorte !), s’est branlé, a juté dans son chiffon, et m’a laissé repartir
15- Le plus emmerdant ensuite c’est d’expliquer aux parents pourquoi j’ai mis plus d’une heure pour aller chercher le pain …
16- J’ai été un mari trompé … enfin trompé, non, elle avait mon consentement (ça l’a toujours étonné d’ailleurs)
17- J’ai toujours aimé la compagnie des femmes, même collégien (et même autant que je m’en souvienne au primaire), j’avais autant, voire plus, d’amies que d’amis
18- Encore aujourd’hui, sauf que maintenant ce sont parfois d’anciennes amantes rangées des voitures …
19- Bref !
20- Après séparation, nouvelle vie avec une compagne, peu à peu en couple libre
21- Re-séparation, aventures sexuelles diverses, vanilles, et refus de ma part de trouver autre chose que des relations du type sex-friend
22- Plus ça va, et moins je comprends ce besoin d’exclusivité si répandu …
23- Tiens, un blog intéressant sur les questions autour de la non exclusivité : les fesses de la crémière (tapotez ça sur votre moteur de recherche)
24- Ai-je été libertin ? je l’aurais été vraiment si j’avais rencontré des gens intéressants dans ce milieu …
25- J’y ai plutôt rencontré des faux-semblants, de la méfiance, de la vacuité, et ce fossé entre un discours libertaire et la fermeture d’un petit monde recroquevillé …
26- Peut-être pas tombé sur les bonnes personnes, tant pis.
27- J’ai eu des fantasmes de soumis fut une époque (il y a 7-8 ans), enfin je les qualifie ainsi aujourd’hui, c’était assez confus pour moi à ce moment là
28- Notamment celui-ci : le dard bien raide, à l’orée de son œillet, elle me branle doucement, m’approche, je vais pouvoir entrer mais … non, elle me repousse doucement … me suis branlé un certain nombre de fois sur cette scène !!
29- En période de couple libre, l’une de mes amantes était une vraie furie dès que je lui pinçais les pointes des seins … le bouton qui réveillait la furie !
30- Au début, disons le, son comportement m’a un peu dépassé …
31- Elle a donc assez naturellement pris le dessus au départ, mais je n’en tirais aucun plaisir cérébral, je me sentais comme un observateur … comme étranger à la scène, même si c’était bien ma queue qui était en elle.
32- Et puis, peu à peu, comme une évidence, j’ai repris les choses en mains, décidé de m’écouter ; puisqu’elle était toute énervée, une fessée pour la calmer … et visiblement elle aimait ça, et moi aussi … l’engrenage était lancé !
33- Puis après la fessée, une prise sauvage dans la cuisine …
34- Et peu à peu, au fil des rencontres, une maîtrise de la bête, et le plaisir enfin complet, pour moi, aussi pour elle visiblement … plus je la contraignais, plus elle jouissait, plus je prenais plaisir, cérébralement et queutalement ;-) !
35- une révélation … il y a 4-5 ans, pour situer. Grâce lui soit rendue, elle m’a révélé à moi-même en fait.
36- Et depuis, de rencontres en recherches sur le bdsm, la domination ne m’a pas quitté, j’ai juste mieux appris à gérer cette domination, quelques codes de base …
37- Et au fil des rencontres, à devenir un meilleur dom
38- Forcément attentif, c’est dans ma nature en quelque sorte, mais en imposant mon chemin
39- Cette tension entre l’attention à l’autre, et l’écoute de soi, est aussi ce qui me fait vibrer … un équilibre sur le fil, que quelques règles permettent de circonscrire bien sûr, mais qui se construit différemment avec chaque soumise que j’ai eu la chance de croiser
40- Et voilà … je conserve quelques amantes vanilles, et heureusement car je n’ai plus de soumise depuis 2 mois …
41- Et puis, je trouve mon équilibre ainsi : quelques amies / amantes vanilles, à voir de temps à autres, une soumise pour laquelle je m’investis réellement.
42- C’est con que je n’ai plus 42 balais, j’aurais bien terminé là-dessus
43- Ah si un dernier truc
44- Attention aux pervers narcissiques les filles
45- J’en ai récupéré quelques-unes, qui sont passées entre les griffes de ces grands malades
46- Mention particulière pour Bulle Romaine, qui semble défendre le prétendu D, lequel me semble avoir toutes les mentions requises, un beau spécimen me semble-t-il
47- D’expérience elles en ressortent en doutant d’elles-mêmes, détruites dans leur confiance en elles-mêmes, et ça met bcp de temps à se reconstruire la confiance en soi
48- Tchüsss
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1. Je me suis déjà pliée à cette exercice, sous un ancien profil alors je réitère ici.
2. J'ai 25 ans, je suis maman d'une petite fille de 6ans qui est ma fierté, mon petit bonheur quotidien.
3. Mon Amour en a 2, nous formons une belle famille recomposées, c'est un travail quotidien pour arriver à ce que cela fonctionne et que chacun trouve sa place, mais on s'en sort très bien au final
4. Je commence ce portrait en parlant de ma famille parsque celle ci est mon piliers, ma force, la chose qui as le plus de valeurs à mes yeux.
5. Je suis une catastrophe ambulante, j'ai deux mains gauches et la tête dans les étoiles, ce qui ne doit pas être évident à gérer tout les jours pour les gens qui m'entoure, rire.
6. Je suis une personne créative, avec tout ce que cela implique, rêveuse et désordonnée, impulsive et passionnée.
7. J'ai toujours eu le sentiments de ne pas être à ma place, je me suis souvent sentie "de trop" sûrement du à un grand manque de confience.
8. Je suis une ancienne "toxico", j'ai écumé les raves à partir de 13ans, en avalant toute sorte de pilules et poudres diverse.. Quand je vois ce que sont devenu certaines de mes connaissance de cette époques de ma vie, je me dit que j'ai eu de la chance et que je peut être fière de mon changement de cap!
9. Je suis borderline, toujours en constante recherche de limite, même si avec l'âge je devient plus réfléchi maintenant.
10. Du plus loin que je me souvienne j'ai toujours eu des fantasme bizarre, dont la moitié me sont toujours inavouable ^^
11.j'ai une sainte horreur de parler de moi, l'exercice devient difficile la pour le coup..
12.je suis une personne très emphatique, amoureuse de l'autre, je veux croire que les gens ne sont pas si mauvais, et je vit en suivant mon coeur, même si cela m'a valu quelque claques, les expériences positives me force à ne pas changer ma perception de l'autre.
13. Je m'intéresse énormément au religions en général, car même si je ne suis pas croyante, je pense qu'il y a quand même une force, un truc qui nous échappe et qu régi quelque part notre univers.
14.je suis un fan des romans d'amour. J'ai des bouquins dans tout les coins de la maison! Même si j'aime lire des chose plus.. Intelligente, ce genre d'histoire me fait rêver,rire, sourire.. Bref me permettent de m'évader.
15. Je suis très éclectique en musique, dans ma playlist on retrouve en vrac du Louise attaque, Émilie Simon,lauryn hill,orelsan,soad,bachar Ma-kalifé...
16. Je vais faire une pause, la je ne sais plus quoi raconter pour le coup ^^
17. Reprenons: je suis une emerdeuse, demandai à Bailons, il pourra vous dire à quel point je peut devenir insupportable
18. Je suis une Salope. Une vrai. J'aime le cul comme pas possible, une vrai chienne en chaleur, toujours exciter.
19. Pendant une période de ma vie j'ai eu un nombre pas possible d'amants.. Impossible pour moi de les compter, je suis sur que j'en oublierai la moitié.
20. J'ai eu ma première expérience sexuel avant mes 14ans.
21. J'ai eu ma première aventure bisexuel à 14ans
22. Ma premières expérience à 3 à même pas 15ans et ce fut aussi ma première approche plus ou moins bdsm, même si à ce moment là je n'en avait pas conscience.
23. Pour moi le Bdsm est une chose inextricablement rattacher au sexe..
24. Je suis maso mais ne l'assume pas.
25. Je suis sadique mais cela est nouveau pour moi.
26. Je l'ai déjà dit, mais, la première fois que l'on m'a mis des menottes j'ai fait une attaque de panique.
27. J'adore danser, même si je ne sais pas le faire (et oui, deux mains gauche, deux pieds gauche^^)
28. En plus d'être une Salope, je suis une allumeuses.
29. Je n'ai jamais pris l'avion.
30. J'adore, le thé, je peut en boire des litres à longueur de journee.
31. J'ai actuellement les cheveux Hyper court. Mais je les est eu long, tressée, rose,violet,bleu, raser à moitié ou entièrement.. J'aime changer de tête et me réinventer au gré de mes envies.
32.je me suis faite percée une 15 de fois mais il ne m'en reste plus que 3.
33. J'espère cette année faire plus de rencontre avec les gens d'ici. Mettre des visages sur les pseudo avec lesquels je discutés, voir si cela match autant en vrai que derrière l'ecran..
34. J'adore les dessins animée!
35. Enfin au bout de ce satanée portrait, ça tombe bien je ne savais plus quoi vous dire!
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur "j'aime", je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1)écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné
2)me dédicacer le titre de la manière suivante " x choses sur moi pour lilirose"
3)le publier dans la section " articles"
4)me le faire savoir
Vous devez indiquer la même règle du jeu avec le texte et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur "j'aime" pour votre texte
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1. Je ne suis plus vierge depuis mes 14ans et demi avec un gars de 21ans mais mes parents pensent que c etait à l age de 22ans avec un mec de 26ans
2. Ma premiere expérience de soumise était à l age de 20ans, je me suis rendue dans une chambre d hotel vide à 150km de chez moi où je me suis deshabillée entierement ; j ai du m agenouiller dos à la porte d entrée puis lui envoyer un sms qd je suis prete pour quil puisse rentrer. Entendre la porte se fermer, sentir le bandeau se serrer sur mes yeux, je me souviendrais toujours de ce frisson plaisirs brulant & peur froide...
3. Je fais un stage chez un ami où j'ai vécu mon plus grand fantasme petplay et dont je suis extremement fière !
4. J ai le syndrome de peter pan. Je refuse de grandir.
5. Je suis pour la peine de mort en theorie mais contre dans la pratique car jaurai peur du fait que lon ne soit pas sur a 100% de la culpabilité de l accusé.
6. Je suis pour la france mais j avoue que certains jours cest quand meme plus dur que d autres... Malgré tout je suis tres citoyenne et surtout tres nationaliste !
7. Ma region c est le languedoc roussillon et rien d autre !
8. J adore prendre comme excuse le fait que je sois une fille.
9. Je mens parfois pour voir la reaction des gens et je dis ensuite que je leur ai menti ou pas...
10. J avais hâte d avoir 18ans pour pouvoir faire le don du sang ! Je suis pour le don d organe et le don du sang.
11. Je n ai jamais trompé personne et pourtant je nai pas toujours été fidèle.
12. J ai peur du tonnerre mais les eclairs me fascinent
13. J ai aussi très peur du noir et des films d horreurs (en general, je me cache la tête dans mon pull pour ne pas voir les trucs trop flippant et je fais des bruits bizarres quand y a trop de suspens...).
14. J evolue pour devenir végétarienne en sachant que mon plat préféré est le steack tartare et que je ne sais pas résisté a l'appel du barbecue !
15. Jusqu'a mes 32ans je n'aimais pas le chocolat au point où à noël on m'a toujours offert de la pate de fruit ou du foie gras mais pas de chocolat... Depuis mon opération de l'estomac je mange du chocolat à outrance et mes préférées sont les escargots chocolat au lait de lanvin (si jamais vous vous posiez la question !)
16. J adore faire du camping sauvage mais j aime le confort d une douche chaude, ne pas avoir froid et je deteste les petites betes !
17. Je suis hyper frileuse et j adore coller mes pieds froids contre mon partenaire. J aime me coller à mon partenaire de manière générale d ailleurs
18. J aime mordre et etre mordue, ça n a aucune connotation sexuelle c'est plus une question d appartenance ! si je te mords c'est une maniere de t intégrer dans mon cercle intime.
19. Souvent les gens ont une fausse image de moi mais j'aime l idée quon ne sache pas qui je suis. cest aussi ma façon de me protéger.
20. Je suis très fleur bleue meme si je trouve le concept super ringard !
21. Depuis peu, j'ai très envie de fonder un foyer et meme de devenir mère (par contre j'assume pas forcement cette envie !)
22. J aime me sentir sexuellement soumise à mon partenaire mais j'aime le dominer, le torturer, le pousser, sentir quil m appartienne meme si ce nest que pour un instant éphémère... mais quoi quil arrive je NE suis PAS switch !
23. je suis une princesse capricieuse qui ne sait pas ce qu'elle veut ! une femme chiante soit l'espece la plus incroyable !
24. j'ai besoin de mon espace et de solitude pour : me recentrer, créer des choses, prendre du recul, pour réfléchir, me sentir moi, pouvoir ne pas etre sociable, hurler, me défouler, pleurer, danser, pouvoir sortir ce coté sombre que je ne souhaite pas forcement partager !
25. j'ai besoin de partager, de rencontrer des gens, de moment d'échange... je suis accroc aux discussions philosophique et refaire le monde avec des potes ou une soirée crepe et jeu de société !
26. je suis ultrafan d'Alexandre Astier et de la peintre Misstigri !
27. j ai si souvent l habitude de me battre avec mes moi, que je ne sais pas toujours qui je suis mais je le vis bien.
28. je suis tres simple et je me contente de peu. jai un coté tres spartiate, survival... mais si ya moyen de negocier je prends l option princesse :p ce qui signifie en général plus de rose et pas forcement plus de moyen !
29. je suis une bonne geek : ordi, couette, series tv, bouquin, junkfood et chocolat !
30. Je suis un etre paradoxal et je fais tout mon possible pour cultiver ce don car sans défi la vie na aucun sens pour moi ! ! ! j'aime tout et son contraire, je suis capable d'aimer et de hair la meme chose quasi au meme moment, j'aime etre moi...
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors
1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Bliana »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
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Salut à toutes et tous, envie de partager avec vous aujourd'hui mes anciens écrits. Le sujet: la Gynarchie, la fameuse suprématie féminine, et ses dangers. Sortez vos stylos vous avez deux heures! :) De ci de là sur le net, je vois énormément de personnes fantasmeuses ou pas assez informées employer ce terme sans comprendre ce qu'il y a réellement derrière, galvaudant et sous estimant totalement les idées de haine, mépris, déni, règlements de compte avec les hommes qui vont trop souvent avec. Pire, aujourd'hui la gynarchie est à mon sens trop souvent érigée sur le web comme l'unique modèle de couple Maitresse/soumis. Ça devient un effet de mode, avec ses recettes miracle, alors que dans les faits elle n'est que minoritaire, les pratiquants d'une domination SSC (sane safe and consensual) étant bien plus nombreux pourtant dans les faits. J'ai synthétisé ici pas mal de mes lectures sur le sujet, mais ça ne va pas m'empêcher de tailler un costard trois pièces façon puzzle à ce que je considère parfois comme une dérive dangereuse, extrémiste, et je pèse mes mots. Pas de plagiat, ni de gloire à en tirer, juste une vraie envie de remettre les points sur les i, les barres sur les t, en mode coup de gueule. D'habitude j'ai coutume de ne plus répondre à pareille immondice, tel ce cher Audiard "je parle pas aux cons ça les instruit". Mais là c'est plus fort que moi, j'en ai ras le bol de voir cette lavasse érigée régulièrement en modèle sur la toile. Alors en avant Guingamp, je suis pas là pour jouer à la dînette. Avant d'en venir aux réflexions, questions et démonstrations..... faisons la démarche de définir ce concept, comme pour un devoir de philo. Si on tape sur wikipédia, on obtient ceci: "Du grec ancien gunê « femme » et arkhia « pouvoir ». Exercice du pouvoir par les femmes. Systême politique où les trois pouvoirs (législatif, judiciaire et exécutif) sont détenus par les femmes. Systême social et familial donnant la primauté à la femme." Quel rapport avec le BDSM me direz vous? Dans les années 90, une écrivain du nom d'Aline d'Arbrant écrit plusieurs bouquins porno ou érotiques où les hommes sont des esclaves dans une société dominée par les femmes. Dans ces ouvrages on nage en plein déni de la sexualité masculine, c'est un monde lesbien. L'homme est considéré comme un animal, il est appelé le "mâle", qui doit être conversé juste en tant qu'esclave géniteur, domestique ou agent de service(sinon on supprime les bébés mâles). Ce dernier ne doit trouver son épanouissement que dans la servitude et la soumission à la femme. Sous cage de chasteté en permanence(avec tous les dangers pour sa santé qui vont avec...cf ma récente synthèse sur ça), il doit accepter d'être cocufié par sa maitresse, et n'a pas voix au chapitre. Les hommes féminisés y sont valorisés. Les récalcitrants travaillent en usine ou dans des fermes avec un encadrement féminin très dur. Les condamnés sont euthanasiés. Rien que ça....si on en était restés au stade du roman, à la limite why not? Bon on se croit quand même un peu dans Mein Kampf mais admettons....D'autres femmes auteurs s'en sont par la suite inspiré, comme Marika Moreski. Aline d'Arbrant avait elle besoin de se venger des hommes? A t elle simplement exploité le filon dans un but lucratif? Ou bien étaient ce simplement ses fantasmes les plus extrêmes couchés sur papier? Peut être un peu des trois.... J'ai envie de dire...quoique...car la création d'un tel bouquin ne pourrait elle pas être le fruit d'un esprit malade, totalement retord, visant par sa lecture à faire détester les femmes, les dominatrices? Quand on sait qu'Elise Sutton(je vais revenir sur ce personnage) qui a gommé certains aspects de la gynarchie dans ses préceptes pour faire plus soft avec sa simple suprématie, édite ses bouquins aux mêmes éditions(éditions Lulu)que nôtre fameuse Aline d'Albrant, on peut se poser quelques questions sur le réel but du truc. En poussant un peu, on se rend bien compte finalement que la gynarchie est un vraie pompe à fric... Toujours est il qu'une certaine frange du mouvement lesbien féministe américain a érigé ça en modèle de société parfaite. Le terme "gynarchy" est né. Une secte s'est créée sur cette base, et depuis ici ou là on voit naitre des "sororiétés", ou communautés gynarchiques, qui appliquent la doctrine plus ou moins à la lettre, le principe de départ restant le même. En France, c'est Anne Lezdomme qui a été la tête de pont de ce mouvement, ainsi que Josiane Sapho. Evidemment, des hommes maso, soumis ignorants, fragiles, fantasmeurs ou encore naïfs les rejoignent, prenant souvent leurs écrits pour du pain béni. Souvent considérés avant tout comme des porte feuille sur pattes, ils obtiennent rarement quelque chose en retour à part des coups, quand c'est pas des arnaques. Tout au plus ne sont ils bons qu'à travailler au confort de leur pseudo maitresse.... Si dans le monde moderne occidental, le phénomène reste encore marginal, il est aujourd'hui de plus en plus répandu au Japon, où la femme japonaise longtemps soumise de force prend sa revanche par ce biais. Il y existe des écoles de formation gynarchistes, où on apprend aux jeunes femmes cette ligne de conduite extrême. Au Japon sachez le, les femmes seraient plus nombreuses que les hommes à chercher ce type de relation, allant jusqu'au mariage gynarchique, que certaines n'hésitent pas à faire respecter dans ses termes par la suite par l'intervention des Yakuza. Ici vous entendrez souvent parler d'Elise Sutton, chantre de la suprématie féminine, qui reconnaît la sexualité masculine, mais préconise de la réprimer pour la satisfaction de la femme. Selon elle, la suppression des orgasmes chez l'homme le rend plus attentif à son service auprès de la femme, ça devient un objet de chantage..etc..etc.... Le monde d'Elise Sutton est plus proche de celui du BDSM que de la gynarchie. Maintenant il faut savoir que cette personne a été retirée de wikipédia, puisque personne ne l'a jamais vue, alors qu'elle prétend par ailleurs être psy. Selon le milieu BDSM américain, un homme se cacherait derrière ce personnage.... Il fut un temps, j'ai pratiqué un forum francophone de domination féminine, que je ne citerai pas car hors de question de faire de la pub , prônant en fait officieusement la gynarchie, issu du blog d'Elise Sutton. Tout discussion constructive y fut impossible, dès que vous entriez en contradiction avec leurs préceptes en leur mettant le nez dans leur merde. Vous auviez tort seulement parce que vous êtes un "mâle". L'équipe admin du forum modèrant par ailleurs sur cette base, bonjour l'objectivité et l'éthique. Si vous argumentiez de façon logique sans vous laisser marcher sur les pieds, c'est pire, vous vous faisiez lyncher par les mili maitresses soutenues par leurs sous fifres mâles, dégoulinant de miel condescendant bien entendu. Nombre de femmes que j'y ai croisées sont hautaines, arrogantes, méprisantes et elles ont surtout un gros problème de vengeance à régler avec les mecs. Dans ce cas là, on est pas Maitresse, et on va vite voir un psy...j'dis ça, j'dis rien hein. Certains me diront que chacun est libre de faire penser et dire ce qu'il veut. Voltaire a même dit: “Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'à la mort pour que vous ayez le droit de le dire”. Perso ça me pose un vrai problème car le paradoxe est total, je m'explique: Si je suis prêt à débattre avec ces gens là, même en tant que Don Quichotte contre les moulins à vent, je sais pertinemment qu'eux n'ont pas eu, et n'auront jamais à mon égard la tolérance que je peux avoir envers eux. Ça me fait penser à l’extrême droite qui se présente aux élections démocratiques, mais qui une fois qu'elle sera élue, balayera peu à peu de démocratie qu'il reste. Bref, démontons point par point cet extrémisme qu'est la gynarchie, en prenant quelques extraits d'une interview donnée par Anne Lezdomme aux Inrocks: -"Naturellement, la femme sera alors totalement lesbienne/ la transcendance des rapports sexuels lesbiens qui ne sont pas seulement une préférence sexuelle, quoique vous en disiez, vous, les mâles, mais un mode de vie féminine supérieur." Ça commence bien. On nage en plein surréalisme. Si l'homosexualité est parfaitement normale dans le règne animal(450 espèces), la plupart des individus restent hétérosexuels (et beaucoup sont également bisexuels mais l'ignorent). Si jamais vous demandez à ces gourdes ce qu'elles pensent et ce qu'on doit faire pour les femmes soumises et heureuses de l'être dans le cadre BDSM, bien sur elles ne vous répondront pas. Allons plus loin...si on interroge des lesbiennes dominatrices qui sont dans le BDSM, quelles réponses obtient on? Elle vous répondront qu'elle ignorent plus ou moins les hommes. Ni haine hi amour. Parfois de l'amitié. On est en droit de se demander sérieusement si ce n'est pas un homme en fait, qui a des fantasmes d'hétéro et qui n'a aucune idée de comment pensent les homosexuels et les dominants quels qu'ils soient, qui a pondu toutes ces conneries. Faites lire ces conneries à des lesbiennes....elles seront mortes de rire, effet garantit. -"Elles leur permettent en effet de se libérer d'un truc fondamentalement emmerdant si on veut bien y songer la aussi : la sexualité." Quid des Dominas qui aiment faire la pénétration ou la sexualité avec leurs soumis? -"La suite a confirmé les choses : vous, les mâles, avez une intelligence qui ne vous permet que de repérer les coups francs et les hors-jeu, parfois la cylindrée des automobiles. Le reste le votre comportement ne dépend que de ce que vous avez entre les jambes." No comment? S'il est vrai que les mecs sont plus gouvernés par leur sexe....car c'est anatomique(7m pour atteindre le paroxysme de l'orgasme, contre 15 - 20 minutes pour une femme)....faudrait peut être pas exagérer. Einstein, De Vinci, Darwin, Pasteur, pour ne citer qu'eux... c'est de la merdasse? -"car il est prouvé scientifiquement que le chromosome Y est en régression et sa disparition inéluctable" Via quelle étude? MDR! -"En gynarchie, l'homme consentant n'a qu'une seule raison d'être : Obéir. Ramper. Travailler pour ses maîtresses. Renoncer à toute sexualité. Pour être finalement euthanasié comme une bête par sa maîtresse le jour venu. il n'a pas d'âme, il n'est qu'un animal." Comment peut on vociférer de tels dégueulis? Désolé mais là, je pense à Hitler(et je conchie le point godwin). Vive la barbarie, la haine, le crime contre l'humanité.... - "La communauté, la sororité des cigales": Il y a eu ici ou là certains projets de formation de ces communautés ici ou là (j'avais vu ça sur le net dans le sud est de la France, et en Espagne). On persuadait les soumis de participer financièrement, avec de belles promesses évidemment. Je vous laisse imaginer la suite: une grosse arnaque. On retrouve aussi ce phénomène dans le money slavering, pratique extrême que je ne cautionnerai jamais, qui n'est là bien souvent que pour satisfaire des opportunistes vénales qui plument de pauvres pigeons. Faut il en rajouter pour convaincre? Oui...j'ai envie de rajouter...et l'Amour dans tout ça? En frustrant l'autre de sexe, de tendresse...et en le traitant avec mépris, donc parfois pire même qu'un animal, je me demande bien comment on peut prétendre remettre avec ça un couple sur de bons rails, puisque c'est le cheval de bataille d'Elise Sutton. Quelle fumisterie! Et dangereuse avec ça, car de nombreuses personnes qui débutent dans le BDSM se voient conseiller ces sites et forums qui arrivent en tête sur Google, avec ces idées, qu'ils prennent souvent au pied de la lettre, ce qui risque fort de mener leur couple à la ruine, car ce n'est pas une recette miracle. Si jamais ils sont fragiles, naïfs, dans une mauvaise passe de couple, en pleine découverte du BDSM, c'est encore plus facile. "Plus c'est gros mieux ça passe" - Chirac. A l'arrivée bonjour les dégâts.... Comment en est on arriver là? Avec la vulgarisation du BDSM qui va de pair avec l'avènement d'internet j'imagine. Parce que l'ère du temps capitaliste donne la part belle aux idées de plus en plus individualistes, consommatrices, financières, extrémistes, intégristes au détriment des piliers humanistes tel que le respect, la complicité, la consensualité, l'amour, le dialogue.... J'ai envie de dire pour conclure: Attention où vous mettez les pieds avec la gynarchie et la suprématie féminine! Messieurs les soumis, sachez réprimer vos bas instincts. Les hommes sont faits ainsi qu'ils ont des pulsions sexuelles très fortes. Ce n'est pas pour autant que vous serez mieux en cage de chasteté. Ce n'est pas pour autant que vous êtes si nombreux et les dominas si peu nombreuses, que vous devez tout accepter pour pallier à vos frustrations.Respectez vous que diable! Lorsque vous vous soumettez avec amour aux pieds de celle qui vous avez choisit, c'est un beau cadeau que vous lui faites, peut être le plus beau. Un cadeau qui se mérite, fait pour quelqu'un qui doit s'en montrer digne. Alors réfléchissez avec un peu de bons sens. Si au fond de moi, il réside un léger fantasme d'esclavage à ma Maitresse, celui là doit le rester....et c'est une travestie adoratrice de la féminité qui vous le clame! Mesdames les Maitresses, ne cédez pas à ces pseudo préceptes miracle. A chacun de construire sa D/s. Vôtre homme qui se soumet vous aime et vous admire. Le mettre en cage c'est de la facilité, et c'est dangereux. Non la femme n'est pas supérieure à l'homme. Tous deux sont simplement différents et complémentaires, ainsi que nous a fait la nature, et nous nous enrichissons mutuellement de nos différences. Si vous avez la haine d'un homme pour x raisons, il est injuste de la transposer à tous les hommes. Tous les hommes ne sont pas responsables du passé et présent si phallocrate, ou de ce que font certains hommes dans certains pays aux femmes. Revendiquer un monde où la moitié doit être mise en esclavage est une pure folie. Appliquer une telle doctrine n'est rien d'autre que de la barbarie. Sur ce, bonne méditation à toutes et tous. J'ai essayé de faire court, mais voilà en gros ce qui se cache derrière la gynarchie et la suprématie féminine. Des intégristes qui tendant à être aussi cons, voire plus cons encore de ce que l'homme a fait de pire dans l'Histoire. "Ceux qui ne tiennent pas compte des événements qui ont eu lieu au cours de l'Histoire sont condamnés à répéter les mêmes erreurs" - Goethe Le débat est ouvert dans les commentaires, mais je préviens à l'avance les quelques rageux de service passant par là que je me réserve le droit de modérer tout commentaire injurieux et non argumenté. Eenwe
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Blond et lisse, de bois façonné, jusqu'au détail du gland qui fait comme un renflement en son extrémité... son gabarit effraie autant qu'il attire l'oeil luisant, la bouche salivante. Sera-t-il plutôt une punition ou une récompense? Apportera-t-il plutôt du plaisir ou de la douleur ? L'eau à la bouche, le regard plein de convoitise, je l'ai entrevu une fois et depuis, il revient cerner mes pensées de temps en temps. Comme une obsession en demi teintes, un rêve éveillé, un fantasme long et dur, glissant dans un orifice comme un puits sans fonds. Le toucher des doigts, appliquer ma langue sur ce membre sculpté, prier cette divinité à genou, cuisses ouvertes, sexe béant, anus palpitant devant cet objet tendu qui appuiera un jour sur cette entrée ourlée, lisse, veloutée pour l'accueillir avec un suave soupir au fond de mon ventre. Distendue, écartelée devant ce sexe d'apparat, ce sexe de substitution, ce sexe indicible...
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Parole de Feu
"Expression extrême le branding n’est pas simplement une marque apposée, un produit de décoration, il est l’aboutissement d’une longue et profonde réflexion. C’est une implication totale physique et psychique où la douleur et la prise de risque inhérent à cette pratique ne doivent pas être pris à la légère.
Il existe autour du marquage une sphère émotionnelle très particulière réservée aux initiés. Et en témoignage de cette émotion je ne peux résister à vous confier (avec son accord) le texte envoyé par F (aujourd'hui, Lady Spencer) et qui résume à lui seul ce que je vous souhaite dans votre expérience de feu." Marc Sainteul (Corpus Delicti)(2009)
"Nous avons vécu ce marquage tous les deux , sans autre cérémonie que notre émotion partagée , immense , intense , profonde .
Que ce moment fut extraordinaire et émouvant...
La préparation tant matérielle que physique et surtout psychologique d' A fut assez longue pour obtenir une tension idéale maximum accompagnée de ce stress bienfaiteur et obligatoire dans le don de soi lors de cette épreuve.
Ma préparation psychologique fut, pour moi, une source d'étonnement quant à mon pouvoir et ma puissance.
Ne jamais oublier qu’un marquage, pratiqué par la ou le Dom, demande une force mentale et émotionnelle sans faille car l épreuve ne peut pas laisser indemne...
Le marquage fut bref, ma main légère, précise, aucunement hésitante, et d’une assurance "amoureuse" ...brûler la peau de l homme que j'aime, lui arracher ce cri si important mais ne pas le faire souffrir... inutilement.
Photos, soins immédiats post acte, surveillance de l état émotionnel d A...
Et effondrement de la super Domina... larmes, larmes, larmes...
Que cette charge émotionnelle fut douce à partager...
La cicatrisation se passe parfaitement bien , la plaie ne nécessite plus de soins particuliers 15 jours après, la marque est belle, la couleur nacrée désirée ornera sa fesse dans quelques semaines."
J'ai écrit ce récit en 2009 et si je le publie ici aujourd'hui, c'est pour connaitre vos avis, vos désirs, vos craintes sur ce type de marquage.
L'avez-vous vécu et si oui, dans quelles conditions ?
Ressentez-vous le désir ou le besoin de vivre cela ? Pourquoi ?
Entre fantasme et réalité : quelles craintes vous empêchent de passer à l'acte ?
Merci pour votre approche libre et sans jugement .
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ce texte n'est pas de ma plume, je ne connais pas le veritable auteur.
texte trouvé sur facebook.
Serais-tu prêtes à te donner...
Te mettre à nu t'abandonner
Serais-tu prêtes à n'exister...
Que par ma propre volonté
T'offrir et ne rien refuser...
Ton âme m'en donner les clefs
Ton corps m'en laisser le Maître...
À mes désirs te soumettre....
Je deviendrai le Maître
De ton corps de ton être...
Tu pourrais me le soumettre
Et moi me le permettre...
Je deviendrai ton Maître
Dans ton corps dans ton être
Pour des envies à naître
Où seul le plaisir est Maître...
Serais-tu prête d'être l'objet
De mes fantasmes les plus secrets
Entre torture et volupté
D'un lien qui pourrait t'attacher
Soumise pour m'appartenir
L'érotisme pour élixir
Ton âme voudrait-elle se livrer
Et ton corps se laisser dompter...
Je deviendrai le Maître
De ton corps de ton être...
Tu pourrais me le soumettre
Et moi me le permettre...
Je deviendrai ton Maître
Dans ton corps dans ton être
Pour des envies à naître
Où seul le plaisir est Maître...
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Un de mes textes publiés ailleurs
Une femme n'est pas qu'une petite chose gentille, tendre, ronronnant et ondulant comme un chaton pour plaire !
Et une femme dominante, quand elle ne se montre pas franchement autoritaire, est souvent sexy, désirable, et représente un défi, souvent la réalisation d'un fantasme lors d'un moment exceptionnel.
La séduction :
Une femme marche souvent aux coups de cœur.
Mais parfois le gibier se fait rare. En période de disette, si elle découvre un homme qui peut être intéressant, faute de mieux, et dans le doute, elle ira l'étudier avec l'acuité d'un entomologiste passionné par son sujet.
Les tests :
Se montrer impolie, désagréable : (donc tester les limites), ou essayer de le mettre en colère
Poser un lapin
Tenter de rendre jaloux
Elle parle de sexe directement, histoire de déstabiliser l'homme (eh non, chez une femme, parler sexe ce n'est pas faire des avances)
Lui demander combien il gagne, quel auto il conduit : tester vos valeurs et/ou son porte-monnaie
Lui demander s'il est gay : façon de découvrir si vous êtes à l'aise avec vous-même.
Bon, le Monsieur a réussi les tests...
Mais peut-être faut-il rajouter le fameux "je ne couche pas le 1er soir", délicate merveille de perversité féminine emballée sous un papier de soie de convenances ?
La femme un chouia dominante a une caractéristique : elle prend le contrôle des choses, fermement, mais avec assez de subtilités que vous n'y verrez que du feu. C'est ce qui la différencie de la femme autoritaire.
Elle prend les initiatives, elle sait ce qu'elle veut !
Mais enfin, ça y est, MONSIEUR est dans la place, enfin, dans la chambre de Madame
(Enfin, ça, c'est s’il ne s'est pas fait violer avant !!!)
Donc, assis du bout des fesses sur une courtepointe de boutis rose, un peu interloqué, il voit la dame de ses pensées présentes, câline mais déterminée, lui retirer ses vêtements.
Détail significatif : elle laisse la cravate. Et voilà l'homme toutou d'un soir, assez décontenancé.
Elle-même se charge de retirer ses vêtements, langoureusement. Vous tentez de la toucher, elle esquive gracieusement.
L'homme se rend assez vite compte qu'il n'a plus qu'à abdiquer. Quel homme n'a pas rêvé, au moins une fois dans sa vie, de s'abandonner ? Et l'important, l'essentiel, le primordial, pour un homme, est de faire l'amour. Et tant que la femme n'essuie pas ses escarpins sur sa fierté comme sur un vulgaire paillasson, aucun risque qu'il se rebiffe!
D'autant que la dame, sous ses façons autoritaires, ne lui veut que du bien : lui faire l'amour. Elle prend les initiatives des caresses, des baisers. Peut-être lui passera-elle des menottes fourrées aux poignets, pour le lier aux barres de cuivres de son lit, réalisant ainsi un de ses fantasmes secrets ? Ou pourquoi pas, prendra-t-elle peut-être l'initiative de le masser, jouant avec ses sens et ses zones érogènes ?
Lui bandera-t’elle les yeux, vous faisant picorer des douceurs, avant d'offrir sa propre intimité à déguster dans un face-sitting ?
Au terme des préliminaires, où Madame, par de savantes manipulations, de caresses avisées en fellations raffinées a mis en forme sa monture impatiente, dont le vit turgescent vibrant comme un ludion supplie désespérément qu'on daigne lui offrir un nid douillet ou une délivrance à son heureux calvaire, vient enfin l'instant T des chevauchées coquines.
Une femme dominante, c'est une femme qui se place au dessus, et qui s'y maintient. Si elle est parvenue à attacher l'homme, aucun risque qu'il ne retourne la situation, au propre ou au figuré. Cela dit, sa situation à lui reste toutefois enviable! Nombreuses sont les positions possibles et délicieuses. Elles offrent également moins de risques d'éjaculations prématurées, et la possibilité pour la femme de stimuler à loisir son clitoris.
Les inconvénients : Le risque un poil accru de fracture pénienne, incident toutefois rare, mais qui vous enverra derechef finir la soirée aux urgences.
Mais revenons plutôt à nos amants !
Puisque Monsieur est sans défense, Madame peut décider d'explorer plus en avant. Un mini vibro posé sur des boules à l'écoute ou la rose de Monsieur peut être une sensation terriblement excitante!
Madame peut aussi se révéler sacrément délurée, et profiter de son état de faiblesse momentané pour tenter des privautés parfaitement inconvenantes, et aller taquiner du doigt votre prostate. L'orgasme prostatique est souvent intense, et peut être multiple.
Le 1er set joué, comment et pourquoi ne pas tenter d'enchaîner sur un second ? Ce qui est parfaitement possible si le Monsieur est en verve et spécialement excité. Il suffit parfois de discuter un peu d'inflation, pour que le tour soit joué...
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Maîtresse de vos plaisirs, gardienne de vos désirs en de jeux érotiques, Femme recelant de troubles intentions, acceptez de la rejoindre aux rives où l’âme flotte et vibre jusque dans vos cœurs. Elle consumera vos tiédeurs, Jusqu’au dernier frisson. Elle goûtera les plaisirs sacrés.
Rétifs ou rétives nulle illusion, Elle vous fera fléchir. Cette splendide Cythérée asservira, sous ses lois, l’orgueil de votre raison. En état de vie d’oblation, par sa d'hommestication, vous vous donnerez à la Beauté, au temple de l’inconstance.
Vous transcenderez vos appréhensions. Se livrer pour se délivrer, voyage dans l’inconnu du plus profond de soi et, peut être, au plus profond de soie. De sa main vénérée, cette sensuelle félinité régentera vos chavirements, hors du temps, dans le bleu de la nuit. Femme si sage, mettant en scène ses propres fantasmes suivant ses humeurs, le corps est son terrain de jeux.
Nul propos trivial pour exprimer la permanence de votre faim. Elle est en capacité à mener votre coeur dans un abîme. En de patientes dérives, vous change en figurine. Emotions débordantes, membre furieux dardé, corps jaspé, mendiant le droit de suivre du regard son déhanché, vous rêverez à des instants improbables.
En de sensuelles lubricités, nulle étreinte de feu au risque de s’y brûler. En des attitudes troublantes vous fera connaître la lucidité des rêves par la chasteté des distances. En positions des plus humiliantes, votre peur se transformera en chaleur torride qui irradira votre corps jusqu’à la jouissance…
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Un autre jour, un autre fantasme. Ces vacances étaient un bonheur dont j'espérais, tout en sachant que c'était impossible, qu'il ne finisse pas. Le nouveau tour qu'avait pris ma relation avec Iska m'enchantait. C'était libérateur pour moi de lui montrer cette facette de ma personnalité, et cela rendait notre vie sexuelle bien plus intéressante.
Je songeais aux autres... quand ils la voyaient passer dans une rue, pouvaient-ils s'imaginer ? Ils la voyaient, plutôt grande pour une femme, ses cheveux blonds foncés tombant en-dessous de ses épaules et se bouclant légèrement. Ils voyaient son nez mutin, sa bouche pulpeuse et invitante. Ils voyaient un air fier sur son visage parfait aux pommettes hautes, et une lueur de défi dans ses yeux noisette. Et ils apercevaient aussi, sous une robe élégante, la courbure d'un sein plein et ferme qui donnait envie de le pétrir. Enfin, ils voyaient le dessin de ses fesses en forme de cœur, s'élargissant légèrement en-dessous de sa taille. Ceux qui la regardaient voyaient tout cela, mais pouvaient-ils imaginer que quelqu'un puisse se saisir d'une créature aussi gracieuse ? Pouvaient-ils imaginer à quel point elle se soumettait, et surtout à quel point elle se plaisait dans la soumission, quand ils la voyaient passer, presque hautaine ? Ce contraste me ravissait.
La journée se passa dans la douceur, en amoureux. Et vint le soir, comme une promesse de débauche. Je souhaitais profiter de ma soumise d'une nouvelle façon.
Iska profitait de la fraîcheur du soir, allongée sur une chaise longue, dans une nuisette rouge qui ne cachait pas grand-chose de son corps magnifique. Me voyant arriver, elle se leva puis vint lascivement vers moi.
- Qu'avez-vous prévu pour moi ce soir, maître ? me susurra-t-elle à l'oreille.
- Tu le verras bien assez tôt... en attendant, suis-moi.
Nous rentrâmes dans la villa, vers notre chambre. Je retirai la nuisette de Iska pour admirer ses formes, et lui dis de me déshabiller. Elle retira ma chemise, déboucla mon pantalon et le fit glisser. Puis, elle en vint à mon caleçon. Elle le fit descendre quelque peu, puis s'attarda sur le renflement qui grandissait au centre, me caressant à travers le tissu. Ses mains glissaient légèrement, elle me massait sans chercher à se saisir de ma queue. Enfin, à genoux devant moi, sa tête si proche que je sentais son souffle léger à travers le tissu, elle fit tomber à mes pieds mon sous-vêtement.
J'étais déjà excité, à demi érigé. Iska approcha sa bouche tentatrice de mon sexe, mais je saisis son visage d'une main et l'arrêtai.
- Pas encore, très chère. Me sucer est un privilège qui se mérite.
Je la vis qui me lançait un regard mi-déçu, mi-défiant. Je ne pouvais pas résister à cet air rebelle. Je la fis se mettre à genoux sur le lit, me présentant ses fesses parfaites, le dos arqué. Je voulais jouer un peu avec elle avant de passer au plat de résistance de cette soirée.
Je caressai son cul, ferme et blanc. Et la fessai à plusieurs reprises du plat de la main, juste assez fort pour la faire frémir. Elle poussait à chaque fois un petit gémissement, d'excitation plus que de douleur. En bonne soumise, elle savait aussi que cela plaisait à son maître. Ensuite, je passai deux doigts le long de sa fente humide, de haut en bas, pour l'exciter un peu. Je les plongeai à l'intérieur et la doigta un court moment. Iska soupirait doucement de plaisir. Puis, je me mis à doigter son cul. Iska frémit, comme toujours, quand j'introduisis mes doigts dans son petit trou étroit. Précédemment lubrifiés par sa chatte, ils n'eurent pas de mal à entrer puis aller et venir en elle. Je continuai un moment, j'aimais jouer avec le cul de ma soumise, que j'adorais. Iska était franchement excitée, à en juger par ses petits bruits de plaisir qui se faisaient plus forts. Mais je ne voulais pas qu'elle jouisse tout de suite. Je retirai mes doigts de son petit trou.
Je saisis Iska à la taille et la fit pivoter pour qu'elle soit allongée sur le dos, ses jambes dépassant un peu du lit. Je pris dans mes mains un peu d'une huile de massage légère et commençai à en enduire ses pieds délicats.
Iska, les joues rosies par son excitation, ne comprenait pas:
- Maître ? Que... que faites-vous ? Je pensais que vous voudriez jouir dans mes fesses ce soir.
- Non, soumise, pas ce soir. Mais ton enthousiasme nouveau pour la sodomie, petite salope, ne sera pas oublié. Pour l'instant, je souhaite jouir grâce à une partie de ton corps que je n'ai pas employée jusqu'ici. Je m'en voudrais de ne pas utiliser une chienne comme toi à son plein potentiel. Non, ce soir, tu vas me faire jouir avec tes pieds.
Ma soumise avait un air intrigué sur le visage. Il s'agissait finalement d'un petit défi que lui adressait son maître. Elle se redressa légèrement sur ses coudes pour mieux voir, ce qui en retour me donna une vue superbe sur ses beaux seins, qui pointaient. Je finis de masser tendrement ses pieds, maintenant bien huilés.
Iska était quelque peu malhabile, faute d'expérience, mais trouva rapidement la technique. Elle commença par enserrer ma queue entre les paumes de ses deux pieds. Puis, elle entama un mouvement régulier d'avant en arrière. J'étais très excité; le plaisir était différent, comparé à ses mains, plus irrégulier, mais cette irrégularité était largement compensée par l'acte en lui-même. Je frémissais sous ses caresses, sentant sa peau fine masser mon membre et l'enduire davantage d'huile à chaque mouvement.
Iska continua un temps, puis se mit à caresser le dessus de ma queue avec la plante d'un pied, tandis que l'autre caressait délicatement mes bourses par dessous. Elle jouait avec mes couilles; les effleurant et les pressant gentiment. Ensuite, elle plaça ce pied entre mon dard et mes couilles, et continua ses caresses. La stimulation était délicieuse. Iska faisait de son mieux pour envelopper ma queue avec ses pieds, tout en passant régulièrement sur mes bourses qui se remplissaient et durcissaient. Avec un pied, elle plaqua ma queue contre mon ventre et se mit à me branler ainsi, passant son pied le long de mon membre dressé à la verticale.
Mon excitation grandissait et le plaisir s'accumulait en moi. Je la fis cesser et se tourner sur un côté. Je m'allongeai ensuite sur le lit, ma tête au niveau de ses fesses, et ma queue au niveau de ses pieds. Elle reprit sa branlette et je me mis à lécher son con humide. Ma queue était prise entre les plantes de ses pieds qui allaient et venaient de plus en plus vite autour d'elle. Iska s'appliquait à me satisfaire tout en profitant de ma langue. Elle agrippait ses seins pour augmenter son plaisir, jouant avec ses tétons, et poussant de petits soupirs.
Bientôt je ne pus plus tenir. Je jouis dans un râle rauque sous ses caresses, couvrant ses pieds de sperme. Ivre de plaisir, j'avançais mon bassin comme pour baiser ses pieds, pour ne pas perdre une miette du moment. L'excitation un peu retombée, j'avançai sur le lit et enlaçai Iska, ma tête dans le creux de son cou. Elle pouvait sentir ma queue pas encore débandée frotter contre sa chatte et ses fesses, et cela lui plaisait, à en juger par l'humidité de son intimité.
Iska mouillait abondamment et facilement et j'adorais cela. Ce détail avait du potentiel, il ouvrait la porte à de nombreux fantasmes. Par exemple, comme je l'avais déjà fait, la bâillonner avec une culotte trempée de son excitation... ou lui faire porter un pantalon blanc, sans sous-vêtement, puis la faire mouiller et l'humilier dans un lieu public...
Je cessai mes rêveries pour en revenir à l'instant présent:
- Tu es très douée, pour une débutante en footjob, ma chère soumise. Tu as mérité une petite récompense.
Iska ronronna de plaisir et se mit à frotter son cul contre ma queue. Ma petite chienne voulait être pénétrée. A sa déception, je me décollai d'elle, me redressai et lui fit écarter les jambes. Je me remis à lécher sa chatte lisse et rasée, de bas en haut, passant partout avec ma langue. Je titillai son clitoris, le chatouillai de ma langue, puis m'interrompis pour déposer quelques baisers légers sur son sexe et ses grandes lèvres. Elles étaient légèrement écartées, comme en corolle, autour de son intimité.
Je ne laissais pas Iska jouir et cessai mon cunnilingus en la laissant insatisfaite et légèrement boudeuse. Mais l'orgasme est pour la soumise une récompense qui doit se mériter. Je quittai le lit et me mit debout, face à elle. Elle était toujours allongée, jambes écartées, sa chatte luisante d'humidité. Une main était crispée sur son sein, l'autre passait avec agitation le long de sa cuisse. L'approche de cet jouissance que je lui refusais la tourmentait. Elle aurait voulu se caresser pour en finir mais elle savait bien que je le lui refuserais.
- Nettoie ma queue, soumise, lui fis-je d'un ton impérieux.
En effet, mon membre était toujours couvert d'un mélange d'huile de massage et de foutre. Iska s'agenouilla devant moi, et se mit au travail. Avec application, elle commença à lécher ma queue, de tous les côtés. Toujours appliquée, elle caressait mes bourses avec une main. Puis elle me prit dans sa bouche, essayant d'aller le plus loin possible. Elle me regardait droit dans les yeux, lascivement. Ma chienne était une experte de la pipe, mais je ne voulais pas me laisser aller tout de suite.
- Présente-moi ton cul, soumise.
- Oui, maître. Iska prononça ces mots langoureusement tout en se tournant, et dressa fesses en l'air. Elle les remuait légèrement, pleine de désir.
Ne me faisant pas prier, je pénétrai sans difficulté dans son con bien lubrifié et accueillant. Iska gémit. Je me collai contre elle, l'empalant de toute ma longueur. Je restai un moment immobile puis l'agrippai aux hanches, et me mis à la baiser. Je la possédais complètement, je la prenais puissamment, lui faisant sentir qu'elle était mienne. Ma queue remplissait agréablement sa chatte délicate, maintenant légèrement dilatée. Iska gémissait à chaque coup de mon bassin vers l'avant.
- Oh oui maître continuez, baisez-moi comme la catin que je suis, prenez-moi, remplissez-moi. Merci maître de posséder ma chatte, je suis votre jouet !
Les paroles salaces de Iska, qu'elle prononçait alors qu'elle était face contre terre et les fesses indécemment exposées, ajoutées à la tendre étroitesse de son con, faisaient monter en moi un feu brûlant. Je continuais de la limer, haletant. Ma queue était couverte de cyprine et de pré sperme et glissait avec un bruit mouillé dans et hors de la fente de ma soumise. Celle-ci était extatique et geignait continûment. Elle se cambrait au maximum, donnant à mes mains la meilleure prise sur sa taille, et me permettant de la fourrer au mieux. Sa chatte était exquise. Elle était maintenant bien ouverte par la pénétration, accueillant mon sexe dans sa chaleur satinée. Mes couilles claquaient parfois avec un petit bruit sec contre sa peau quand j'entrais en elle jusqu'à la garde. Je succombais à la douceur du puits d'amour de Iska...
Sentant que je ne tenais plus, je me retirai alors que nous étions sur le point de jouir ensemble.
Ma soumise comprit instinctivement. Elle se retourna à nouveau, posa une main sur mes bourses débordantes, les massant tendrement, et enroula l'autre autour de ma queue. Elle prit mon gland dans sa bouche, le titilla du bout de la langue, appréciant sa texture satinée et le goût de sa mouille. Elle me branla vivement et me fit jouir intensément, sans perdre une goutte de mon foutre. Sa bouche était scellée autour de mon membre, et sa main continuait de le branler et de le presser pour me vider complètement. Je gémissais de plaisir.
Iska cessa finalement de me sucer, et, se léchant les lèvres, leva vers moi des yeux implorants.
- Mon maître adoré, votre soumise vous prie de bien vouloir lui donner la permission de jouir. Oh, maître, vous m'avez prise à votre convenance, vous vous êtes répandu sur mes pieds et dans ma bouche, et vous m'avez tellement excitée. Je vous en supplie, permettez-moi de me caresser. Laissez votre salope d'esclave se toucher jusqu'à ce qu'elle jouisse.
- Je t'y autorise, ma petite pute. Allonge-toi sur le lit et masturbe-toi.
- Merci mon maître chéri, merci.
Iska ne se fit pas prier et s'étendit sur notre lit, les jambes bien écartées pour que je ne perde pas une miette du spectacle. Avidement, elle se fourra deux doigts dans la chatte, et avec son autre main, un doigt dans le cul. Cette putasserie me surprit; ma chienne semblait prendre goût au plaisir anal bien plus vite que je ne l'aurais pensé. Elle ne faisait même plus attention à moi, les yeux mi-clos, gémissante, elle se fourrait aussi vite qu'elle le pouvait. Son bassin était légèrement décollé du lit pour qu'elle puisse bien doigter son petit trou, et ses hanches ondulaient à mesure que l'orgasme se rapprochait. Ses doigts humides faisaient un bruit mouillé alors qu'elle se doigtait. Sa chatte était maintenant bien dilatée, ouverte. Iska y mit un autre doigt, elle voulait se sentir bien remplie.
Son petit trou, lui, semblait avoir gagné en souplesse... il se laissait pénétrer sans résistance, et visiblement, pour le plus grand plaisir de Iska. C'était très bien. Son cul était un parfait écrin pour ma queue, et bientôt, je l'espérais, ma soumise ne jurerait plus que par la sodomie. Cela tombait bien, car quand elle serait prête, ses fesses allaient devenir un terrain de jeux public. Je pensais par exemple la donner à fourrer à une dizaine de queues qui se succéderaient dans son cul... mais j'anticipais. En attendant, elle était là, bien occupée à se fourrer, au bord de l'orgasme. Et cette fois, elle savait qu'il ne lui échapperait plus. La cadence infernale de ses doigts finit par la satisfaire, et elle poussa un long gémissement de bonheur devant cette jouissance libératrice.
Je m'allongeai auprès d'elle et l'enlaçai, nos deux corps souillés de fluides collés l'un contre l'autre, dans l'extase qui suit l'amour. J'embrassais tendrement son cou, ma tête enfouie dans ses cheveux d'or.
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La porte se referma silencieusement derrière nous et nous nous trouvâmes plongés dans une pénombre dispensée par deux appliques se faisant face.
Devant moi, une lourde tenture de velours rouge qu'une fille aux seins annelés tenait entrouverte pour nous laisser le passage.
Je sentis alors mon ventre se nouer encore plus.
Une crispation tellement intense qu'elle en était douloureuse.
Pourtant ce n'était pas de l'appréhension à part, peut-être celle d'être incapable d'aller au bout de ce que nous avions décidé d'un commun accord.
Non, je n'avais pas peur.
Au contraire, c'était une sorte d'excitation d'une force incroyable qui prenait possession de tout mon être.
J'aimais cette sensation, cette sorte de brûlure violente et sauvage.
J'étais certaine que j'allais y puiser la force qui me permettrait de me dépasser et par la même occasion satisfaire Mon Maître.
J'avais attendu depuis si longtemps ce moment qu'il avait volontairement retardé afin de me maintenir en état de frustration de plus en plus grand.
Ce soir, grâce à lui, j'allais enfin pouvoir vivre l'un de mes plus forts fantasmes.
Ce soir, je ne serai plus qu'une soumise exhibée par celui que je m'étais choisi comme Maître.
Ce soir, j'allai lui offrir le contrôle total de mon corps.
Ce soir, tant que je n'aurai pas prononcé le safeword, il pourrait user de moi comme il l'entendrait.
Ne plus avoir rien à décider, perdre le contrôle de soi-même, s'en remettre entièrement à son Maître pour ne plus faire qu'un avec Lui, c'était là que résidait le secret.
Non, vraiment, je n'avais plus aucune crainte.
L'amour qui nous liait et la confiance réciproque que nous avions l'un envers l'autre me garantissaient que cette soirée ne serait, au final, que plaisir et jouissance.
C'est donc d'un pas assuré, confiante que Mon Maître fixa le mousqueton de la laisse à l'anneau de mon collier pour franchir la tenture derrière lui.
Le 27 septembre 2015 (fiction)
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A dix ans, j’ai eu mes premières règles. Je détestais ça. Une semaine par mois, je ne pouvais plus me toucher comme je voulais. J’ai commencé à passer des heures sous la douche. Ma mère pensait que je supportais mal d’avoir mes règles, alors que la seule chose que je ne supportais pas dans cette histoire, c’est de ne pas pouvoir me soulager lorsque j’en avais besoin.
Mes règles ont changé quelque chose de fondamental : la sexualisation est apparue. C’est là que j’ai commencé à faire semblant de faire l’amour. Je ne sais pas si le changement s’est opéré d’un point de vue physique ou si ça a changé parce que je savais que j’avais désormais la possibilité d’avoir des enfants. Quoi qu’il en soit tout est devenu différent. Je me touchais désormais en étant pleinement consciente que c’était sexuel.
J’ai commencé à regarder les garçons me demandant à quoi pouvait bien ressembler un rapport sexuel en vrai. J’ai commencé à créer des scénarios dans ma tête. Je devais avoir à peu près onze ans quand les fantasmes ont commencé à faire partie intégrante de ma vie.
Dès que je croisais un garçon qui me plaisait, je m’imaginais avec lui. J’imaginais à quoi ressembleraient nos ébats, qui se déroulaient dans ma tête avec un nombre incroyable de détails. Je n’avais encore pourtant jamais été confrontée au porno, ni à quoi que ce soit d’autre que les dessins dans les livres expliquant la procréation aux enfants.
Mais mes fantasmes ne ressemblaient pas à ces dessins. Ils étaient pleins d’imagination, de jeux, de caresses, de violence et de passion. Je me demande comment de telles images peuvent venir s’insinuer dans la tête d’une petite fille sans qu’elle y ait été confrontée, sans qu’on les lui ait soufflés.
C’est là que j’aimerais en savoir un peu plus sur les vies antérieures…
Quand on parlait de garçon avec mes copines, je me rendais bien compte que nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Comme elles, j’étais bien une princesse, mais une princesse prisonnière. Le méchant concurrent du prince m’avait kidnappée et ligotée dans la plus haute tour de château.
J’étais fascinée par les chaînes. Très régulièrement prisonnières dans de vieilles bâtisses, enchaînée, flagellée et maltraitée.
J’adorais qu’on m’attache. Mes jeux préférés étaient les indiens et les cowboys ainsi que les policiers et les voleurs. J’étais toujours l’indien ou le voleur, attendant juste le moment où j’allais être attrapée.
Tous mes jeux tournaient toujours autant de l’amour ou du ligotage. Ou alors il fallait que ça implique un frottement de mon entrejambe, comme grimper aux arbres ou jouer au cheval sur une barrière.
Dès 12 ans, les désirs ont commencés à devenir obsessionnels. Il fallait que je teste, il fallait impérativement que j’expérimente. Sortir avec les garçons de ma classe n’était pas concluent, je n’en obtenais rien de plus qu’une main à tenir et éventuellement un bisou furtif sur la bouche. Frustrant et ennuyeux. Je suis donc partie à la chasse aux garçons plus grands. Tout a dégénéré assez vite à partir de là.
Je cherchais les « bad boys », tout me semblait moins ennuyeux avec eux et potentiellement amusant. J’avais l’impression que nos rapports n’en seraient que plus intéressants. Mais les garçons de 15 ans ne s’intéressent pas à une gamine de 12 ans. Il a donc fallu que je fasse en sorte de devenir intéressante.
J’ai donc à mouler mes seins et mes fesses et à aller me trémousser devant les garçons plus grands. Echec cuisant et moqueries, une catastrophe, le début de la mauvaise réputation...
Un jour, je me suis retrouvée à la gare avec un groupe de garçons plus âgés. Ceux qui habituellement se moquaient le plus de moi. Ils m’ont fait boire, j’ai fait mon possible pour leur prouver que je n’étais plus une petite fille. J’ai pu être intégrée. C’était le début de la fin. Sorties nocturnes par la fenêtre, alcool, fumée, chute des résultats scolaires et tout ce qui va avec.
J’étais ravie. Je vivais mes premiers flirts. Les premiers doigts masculins remplaçants les miens dans ma culottes, les premiers baisers qui font mouiller et surtout les fellations !
Ma première grande découverte sexuelle a été le plaisir d’avoir une bite en érection dans la bouche. Pratique dont j’avais déjà entendu parler, mais comme quelque chose de dégeu que les filles n’aiment pas faire. Cette description ne correspond pas du tout à ce que j’ai découvert. Dès la première, j’ai adoré ça.
C’est rapidement devenu « mon truc ». Il fallait que je trouve des bites à sucer et c’était mon meilleur moyen d’obtenir tout ce que je voulais. « Tu m’offre un verre si je te suce ? », « si je te suce, tu me payes un paquet de cigarette ? ». Ça marchait presque à chaque fois. En plus d’obtenir ce que je voulais et de me satisfaire, j’étais fière d’entendre que j’étais douée pour la chose. J’aimais entendre « c’est la meilleure pipe de ma vie » et je faisais tout mon possible pour l’entendre encore et encore.
La recherche de plaisirs (mon plaisir et faire plaisir) est tout ce qui m’intéressait, le reste était sans importance.
Sans en avoir conscience, sans même que ça me traverse l’esprit, c’était ma deuxième phase de prostitution, après la période du « tu me donnes un bonbon si je te montre ma chatte ? ».
Je n’en ai pris conscience de l’aspect prostitution que récemment.
J’aimais jouer avec les garçons. Les allumer, puis les rejeter. Les chatouiller, les pousser, me battre. Je cherchais constamment le rapport de force. Le moment que je préférais c’est quand après une bagarre, je me retrouvais les bras plaqués contre un mur, nos regards plongeant l’un dans l’autre avant de nous embrasser. Je faisais tout pour que ça se produise.
Je les ai presque tous quittés parce qu’ils étaient trop romantiques, ridiculement mignons avec leurs mots tendres, leurs fleurs et leurs beaux discours. Berk. Encore aujourd’hui je déteste tout ce faux-semblant de romantisme qui n’a jamais rien eu d’honnête ou de vrai à mes yeux. Déjà à douze ans, je voulais « un homme, un vrai ». Je recherchais le bad boy, celui qui impressionnait tout le monde et que les filles avaient peur d’approcher. Je voulais le caïd de l’école.
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Leçon n°1 : Tes désirs tu accepteras
Lorsque j’ai été assaillie par tous ces désirs refoulés, je me suis retournée sur mon passé, me demandant d’où de telles envies pouvaient bien me venir. Un besoin irrépressible de comprendre avant de pouvoir accepter.
Est-ce dû à ma mère ? J’ai eu une éducation bienveillante, avec une maman opposée aux châtiments corporels. Peut-être mes penchants sont-ils dus à un manque de fessées ?
Ou alors à mon ex-mari ? Lui m’a infligé des châtiments corporels. Mais ses châtiments ne m’ont jamais procuré le moindre plaisir et je n’ai jamais eu envie de les recevoir. Ce n’est d’ailleurs pas le même genre de châtiment que j’aime qu’on m’inflige.
Non, mes désirs ne sont dus ni à ma mère, ni à mon ex-mari. Déjà toute petite, lorsque j’avais à peine dix ans, mes fantasmes ne ressemblaient pas à ceux de mes copines d’école.
J’étais bien une princesse, mais une princesse retenue prisonnière par un méchant à la carrure imposante et au regard noir. Il m’attachait dans la plus haute tour du château, s’assurant bien que je ne puisse pas m’échapper. Déjà dans mes rêves de petites filles, j’avais les poignets et les chevilles entravés par de gros bracelets métalliques reliés à des chaînes. J’étais en croix, contre un mur de pierres froides, souvent exhibée. Le prince venait rarement me secourir et lorsqu’il venait, il se faisait assassiner par le méchant, qui me gardait pour lui.
Plus grande, c’est lorsque je marchais dans des petites rues discrètes et sombres que j’imaginais des hommes terrifiant me bondir dessus pour m’emmener avec eux. J’avais dit à ma mère que parfois j’imaginais des hommes me violer. Elle m’avait alors expliqué que c’était une façon de vivre mes angoisses pour les apprivoiser et ne plus en avoir peur. Explication qui, bien que cohérente, me paraissait peu plausible, déjà à l’époque.
Je n’avais jamais entendu parler de BDSM, ni d’aucune des pratiques que ça englobe. Je n’avais même jamais eu de rapports sexuels. Ce qui se passait dans ma tête me semblait incompréhensible. C’était une grande source de culpabilité, car ce n’était pas normal d’avoir de telles pensées si jeune, encore moins lorsque c’est des désirs.
J’étais attirée par les mauvais garçons. Les plus sadiques, les plus forts, les plus imposants. Dans toutes les classes, il y en a toujours un. Le dominant. C’est celui-là dont je tombais amoureuse, à chaque fois.
Non, mes désirs ne viennent ni de ma mère, ni de mon ex-mari. Ils viennent du plus profond de moi et il est temps pour moi de l’accepter. Je suis seule responsables de mes désirs les plus obscures, ils font partie intégrantes de ma personne. Il est désormais temps de les vivre.
[Texte écrit au tout début de mon acceptation... il y a quelques mois]
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C’était une belle journée de début d’été sur Porquerolles. Le ciel était bleu indigo et une petite brise charriant l’odeur des pins calmait l’ardeur du soleil. Une voiture s’avançait sur la route menant à une villa de bord de mer isolée des autres habitations de l’île.
A son bord, moi-même, et Iska, mon amie.
Nous étions ensemble depuis plusieurs mois déjà, et notre entente était idéale : je m’étais montré attentif, dévoué, aimant, et elle était tendre et douce. Toutefois elle pouvait sentir une certaine réticence de ma part lorsqu’elle me questionnait sur mes fantasmes, mes désirs secrets. Je déviais le sujet, ou j’adoucissais mes réponses, car je n’étais pas sûr qu’elle puisse accepter cette part de moi-même.
Devant son insistance, je finis par céder et lui dévoilais, petit à petit, mon goût pour la domination et le sadomasochisme. Elle se montra d’abord intriguée, puis tout-à-fait excitée par cette facette de ma personnalité. Elle n’eut de cesse, à partir de ce moment, que je l’initie à cet art de la soumission. Il est vrai qu’elle avait du potentiel en la matière, Iska. Car derrière sa crinière blonde, et ses airs de reine, je sentais qu’il y avait une délurée, une joueuse, en un mot, une petite chienne en devenir, que je me ferais une joie d’éduquer.
Ces vacances à Porquerolles seraient pour elle son initiation.
Alors que nous sortions de la voiture, garée devant la superbe villa, je m’arrêtai devant elle, mes mains sur ses bras, et lui demandais :
- Es-tu sûre, ma chérie, de vouloir aller au bout ? Choisis bien, je te donne là une chance de renoncer. Mais si tu acceptes, alors tu m’appartiendras, tu seras ma soumise. Comprends-tu cela ?
- Oui, et j’accepte avec joie.
Ce fut sa réponse, prononcée avec fougue, et une fierté qui voulait dissimuler le soupçon de peur qu’elle éprouvait. Je l’embrassai, et murmurai à son oreille : « Je n’en attendais pas moins de toi ».
Une fois nos affaires déchargées, je vins trouver Iska dans notre chambre.
- Il est temps de commencer ton éducation, dis-je doucement. A partir de ce moment, tu es ma soumise, ma propriété. Si je te demande quoi que ce soit, tu t’exécutes. Discute mes ordres à tes risques et périls. Tu devras également m’appeler « maître ». Déshabille-toi maintenant.
Iska acquiesça de la tête, et s’exécuta. Elle commença par retirer son chemisier blanc, puis son pantalon, qui moulait si bien ses fesses délicieuses. Elle faillit s’en tenir là mais continua, ce qui à la fois me plut, parce qu’elle était obéissante, et me déplut, parce que j’aurais bien saisi ce prétexte pour la corriger. Je savais néanmoins que ce n’étaient pas les occasions qui allaient manquer dans les jours à venir. Son soutien-gorge rejoignit le chemisier par terre, dévoilant ses seins fermes.
Ils étaient généreux, sans être gros, parfaits pour la taille de ma main. J’aimais leur pâleur, Iska le savait : combien de fois les avais-je pris en main, léchés ; combien de fois avais-je mordillé et pincé ses tétons roses et sensibles…
Finalement elle retira sa culotte, qui glissa le long de ses jambes fines et longues. A voir le tissu déjà humide, je pris un air gourmand. Je dis à Iska de se tourner pour me présenter ses fesses, rondes et douces. Elle se pencha en avant, pour que je voie bien sa chatte luisante de mouille, et son anus encore vierge, à la pensée duquel me venaient nombre d’idées exquises.
Satisfait de mon inspection, je laissai Iska aller se rafraîchir. Il lui faudrait être en forme pour ce qui allait suivre.
***
Je décidai d’emmener ma jeune chienne en promenade dans le bois autour de la villa. Si j’étais habillé, Iska, en revanche, était entièrement nue, mises à part une paire de chaussures et la laisse attachée à son cou. Elle jugea utile de s’en plaindre :
- Mais, et si des gens nous voient ? Son assurance du début avait faibli et sa voix était bien plus timide maintenant.
Je secouai la tête en soupirant.
- N’oublie pas à qui tu t’adresses.
Je vis la frayeur dans ses yeux quand elle réalisa qu’elle avait oublié mon titre lorsqu’elle m’avait parlé. J’étais son maître à présent. Pour cet oubli, je fis à l’aide de la sangle de la laisse cinq belles marques rouges sur ses fesses rondes et blanches. Iska ne cria pas -j’avais été gentil- mais ne put empêcher quelques larmes de couler.
- Pour ce qui est des promeneurs qui pourraient te voir, ne t’en fais pas, la forêt est assez grande. Et de toute façon, une belle chienne comme toi est faite pour être admirée.
Voilà la réponse que je lui fis, un sourire lubrique sur les lèvres. Elle baissa les yeux, l’air résigné.
Iska marchait devant moi, à quelques pas. Je pouvais voir ses fesses en forme de cœur qui se dandinaient et tressaillaient légèrement à chacun de ses pas. Les traces des coups de laisse commençaient à peine à s’estomper et rosissaient sa peau fine. J’étais sûr qu’elle sentait encore leur brûlure, et qu’elle ne trouvait pas la sensation désagréable.
Cette petite promenade n’avait pas d’objectif précis, à part titiller les nerfs de ma délicieuse soumise. Elle s’attendait peut-être à une entrée en matière plus brutale, à plus de violence de ma part, mais il était trop tôt, son dressage ne faisait que commencer. Toutefois je ne comptais pas le lui faire savoir, je préférais qu’elle continue à s’inquiéter, à s’interroger sur son sort. J’aimais l’incertitude que je lisais dans ses yeux implorants quand elle tournait furtivement la tête vers moi, pour s’assurer que j’étais satisfait de sa conduite.
Nous marchâmes encore, puis je me mis à sa hauteur, et, tout en continuant d’avancer, je caressais ses fesses, et glissais ma main entre elles. Je fis aller et venir mes doigts sur sa chatte chaude et de plus en plus mouillée, sans rentrer à l’intérieur. Je voulais simplement l’exciter un peu.
Iska gémissait, elle était très excitée. C’était la première fois que je la touchais depuis notre arrivée, et le mélange de peur, de honte (elle marchait nue et en laisse dans les bois, quel changement pour cette citadine fière et parfois hautaine…) et de désir l’avait rendue terriblement sensible et humide. Je continuai mes caresses jusqu’à ce que ses gémissements se fassent plus rauques. Mes doigts étaient trempés, et la mouille de Iska dégoulinait maintenait le long de ses cuisses. Elle haletait, soupirait, sentait la jouissance qui n’allait pas tarder à l’envahir. Mais je n’allais pas lui donner ce plaisir. Je retirai ma main avant qu’elle ne jouisse et elle resta pendant quelques secondes désorientée ; elle voulait jouir, elle s’y attendait, et voilà que son plaisir lui était dérobé, comme cela, d’un coup. Instinctivement, elle porta sa main vers son sexe, si je n’allais pas lui faire ce plaisir, peut-être pourrait-elle s’en charger elle-même ?
Bien sûr que non. J’attrapai sa main au vol.
- Non, petite pute. Tu es à moi maintenant. Ton corps m’appartient, tu es mon objet, je ferai de toi ce que bon me semble, et c’est moi qui t’autoriserai à jouir si je juge que tu l’as mérité.
- D’accord… maître. Pardon, maître.
Je sentais que dire cela lui arrachait les lèvres. Il lui fallait encore s’habituer à son nouveau statut, mais cela viendrait. Je sentais une étincelle de défi dans sa façon de me répondre et cela me fit sourire. « Ne t’en fais pas, chérie, bien assez tôt tu seras docile », pensai-je.
Je portai mes doigts trempés de son humidité vers sa bouche, mais elle détourna légèrement la tête. Je n’insistai pas, je comptais punir toutes ses petites insubordinations de manière exemplaire le soir venu.
Iska se rendit compte de ce qu’elle venait de faire -me désobéir- et voulut rattraper ma main, mais j’essuyais mes doigts sur sa cuisse.
J’entendais bien lui rappeler qu’elle ne valait pas mieux que cela, une vulgaire serviette pour moi.
- Ca ne fait rien. Tu ne perds rien pour attendre cependant.
Je passai une main dans ses cheveux, et de l’autre j’appuyai sur son épaule pour qu’elle se mette à genoux. Je vis Iska sourire et reprendre un peu d’assurance : elle se retrouvait en terrain connu. Elle déboutonna mon pantalon et sortit mon sexe dur du caleçon. J’étais moi aussi très excité de voir son petit cul se déhancher devant moi depuis tout à l’heure.
Ses mains passaient sur ma queue, l’érigeant encore un peu plus. Puis elle me prit dans sa bouche et commença à me sucer. Elle fit quelques va-et-vient, puis elle passa sa langue le long de ma hampe avant de me gober à nouveau. Dans le même temps, ses doigts fins massaient mes couilles. Cette catin savait s’y prendre, j’avais toujours apprécié de voir qu’elle me suçait avec entrain, elle aimait cela. Je ne pus m’empêcher de lui faire remarquer :
- Alors, soumise, je vois que tu n’es plus si réticente maintenant. Où sont passés tes scrupules et ta peur de te faire surprendre ? Je vois que tu commences à devenir une bonne salope dévouée. C’est bien.
Elle leva vers moi des yeux rieurs, contente de voir que son travail était apprécié. Très bien. Je la laissai faire, appréciant son savoir-faire. Je voulais endormir un peu sa méfiance, lui faire croire que finalement je n’allais pas être si dur avec elle, qu’elle pourrait se permettre de se rebeller.
Iska continuait ses caresses, elle était désireuse de bien faire. Bientôt je succomberais sous ses coups de langue. Je ne cherchais pas à me retenir, pas à ce moment-là. Je jouis dans sa bouche alors que ses doigts continuaient de me caresser les couilles. C’était divinement bon, se faire sucer ainsi par ma belle chienne nue et humide, en forêt. J’eus toutefois la désagréable surprise de la voir recracher mon sperme sur le sol. Cela me mit en colère mais je ne fis rien. Les comptes seraient soldés ce soir. Je la regardai d’un air désapprobateur, elle se contenta de me sourire avec défi, et passa un doigt sur ses lèvres pour récupérer ce qui restait de sperme, et le lécha d’un air gourmand.
« C’est cela, continue de faire la maligne », pensai-je. « Tu en seras pour tes frais ce soir ». Je ne dis rien toutefois, et d’une tape sur les fesses, lui indiquai d’avancer. Nous rentrions.
***
Une fois revenus à la villa, j’envoyai Iska se doucher. Elle en avait besoin, après avoir autant mouillé. De plus, vu son attitude, j’étais sûr que cela allait se révéler intéressant. J’espérais bien qu’elle allait transgresser les règles une fois encore.
Et bien évidemment, quand j’allai la voir sous la douche, je la trouvai en train de se caresser. Je la voyais, deux doigts dans la chatte, en train de se masturber avidement, tandis que son autre main était crispée sur son sein. Elle haletait rapidement, elle le voulait, cet orgasme, ma petite chienne. Ravi de ce que je voyais, j’entrai brusquement. Iska sursauta, tenter de cacher ce qu’elle était en train de faire, en pure perte. Je lui pris la main, sortis ses doigts de son sexe, et les léchai tendrement.
- Toujours aussi délicieuse, ma chérie. Mais je ne me rappelle pas t’avoir permis de te toucher. Tu n’es vraiment qu’une pute, au fond. Mais je te dresserai.
D’un ton froid, je lui commandais de se sécher rapidement. Ceci fait, je lui remis sa laisse autour du cou et lui dis de me suivre. Elle s’exécuta mais je m’arrêtai d’un coup.
- Où crois-tu aller comme cela ? Tu me désobéis et tu crois que tu peux marcher debout, comme une… personne ? Mais tu es une chienne. Et les chiennes vont à quatre pattes. Allez, soumise, exécute-toi.
Et Iska s’agenouilla puis me suivit ainsi, après un long moment d’hésitation. Pour lequel elle payerait tout à l’heure. Elle se sentait honteuse, avilie, mais en même temps elle obéissait, parce qu’elle s’ouvrait peu à peu à sa nature profonde de salope docile et obéissante, désireuse de plaire à son maître. Et cette perspective la remplissait d’une excitation indécente : elle était humiliée et maltraitée, et cela la faisait mouiller de plus belle.
Je la conduisis dans une pièce où plusieurs cordes tombaient du plafond. Je lui ôtais sa laisse, mais pas son collier, et lui liai les bras à une des cordes. Je tirai pour faire en sorte que ses bras soient au-dessus de sa tête. Iska respirait plus vite, elle avait peur. A tort, pour cette fois.
- Alors, petite traînée, tu veux jouir ?
C’était rhétorique mais elle répondit quand même, à ma grande surprise.
- Ouiii maître, je vous en prie, vous jouez avec moi depuis notre arrivée, je n’en peux plus !
- Tu as raison, je te tourmente un peu.
Je l’embrassai avec passion pendant un moment, tout en caressant sa chatte. Puis je descendis sur ses seins dont je mordillai le téton. Enfin, partant du nombril, je posai ma tête contre son pubis. Et je déposai un baiser sur son sexe tiède. Je sentis Iska tressaillir. Je passai ma langue tout le long de sa chatte délicieuse un moment, m’attardant sur les grandes lèvres.
Ensuite je collai ma bouche entière contre sa motte, l’embrassant comme je l’avais fait avec elle plus tôt. Iska était fébrile, elle trépignait. Elle dégoulinait, dans ma bouche, contre ses cuisses. Elle gémissait, couinait. Et pendant que je la léchais, mes mains caressaient ses fesses, les pétrissaient. Je sentais que ma soumise était près de jouir : son ventre se contractait contre ma tête, elle cherchait à se coller encore plus à ma bouche.
C’est à ce moment-là que je m’écartai d’elle, tout sourire. Elle, en revanche, était au bord des larmes. Elle frémissait de désir et d’impatience, elle aurait voulu plaquer ses mains sur sa chatte, se masturber une bonne fois pour toutes, se faire jouir une fois, puis deux, se doigter jusqu’à être rassasiée, mais elle était enchaînée. Elle me lança des regards furieux.
J’attendis qu’elle se calme et que son excitation redescende un peu. Moi-même, je bandais fortement, j’aurais voulu la baiser, cette chienne haletante et trempée, mais je me contrôlai. Le moment n’était pas encore venu, et le maître devait faire passer le plaisir -ou le tourment- de sa soumise avant sa propre satisfaction.
Je revins me coller à sa chatte, cette fois je léchais son clitoris, je le faisais tourner dans ma bouche, je le mordillai gentiment, et comme la dernière fois, je m’écartai d’elle au dernier moment, avant qu’elle ne jouisse. C’était la quatrième fois que je lui faisais cela depuis que nous étions arrivés, et je pouvais voir qu’elle en devenait folle.
Je pris une chaise et m’assis en face d’elle, avec un air narquois sur le visage. Sa mouille encore sur ma bouche, je passai ma langue sur mes lèvres pour la taquiner. Elle leva sur moi des yeux humides et implorants ; elle en tremblait presque.
- Maître, je vous en prie, laissez-moi jouir comme la chienne que je suis, s’il-vous plaît !
- Ah, je vois que tu commences à saisir comment tout cela est censé fonctionner. Très bien. Supplie-moi et peut-être que j’accéderai à ton désir.
- D’accord maître -plus d’hésitation dans sa voix cette fois, elle s’abandonnait à sa condition-, je vous en supplie, prenez-moi, faites de moi ce que vous voulez, je vous appartiens, mais laissez-moi jouir !
- Continue…
- Je suis une traînée, une catin, je suis votre soumise, maître, s’il-vous-plaît, permettez-moi de jouir, je ne suis qu’une petite pute qui ne pense qu’au sexe, je mouille pour vous, je veux que vous me défonciez, que vous preniez ma bouche, que vous vous serviez de moi, je suis votre salope attitrée. Maître, votre petite chienne vous implore de la laisser jouir comme l’animal qu’elle est.
Iska avait fait sa tirade en me regardant dans les yeux avidement, elle était folle d’excitation. Oubliées, ses réticences, tout ce qu’elle voulait à présent, c’était que son maître la laisse atteindre l’orgasme. J’étais satisfait.
Je recommençai à la lécher, j’embrassai sa chatte que j’aimais tant, puis je la baisais avec ma langue, je rentrai en elle ainsi. Iska se raidissait, criait maintenant sans retenue. Elle se collait tant qu’elle pouvait contre moi. Je pétrissais ses fesses en même temps. Et cette fois, je ne m’écartai pas. Iska hurla, jouit dans un râle de satisfaction : enfin ! Elle me trempa la bouche, j’aimais cela. Tous ses muscles étaient contractés, elle haletait comme la chienne qu’elle était. Elle avait fini par jouir.
Je me relevai pour la détacher, puis l’embrassai longuement. Cette fois, elle ne fuit pas. Elle apprécia de goûter sa propre mouille. Petit-à-petit, ses inhibitions tombaient.
(à suivre …)
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Il lui ouvrit la portière, elle allongea une jambe fine gainée de noir et s’appuya sur son bras, comme pour y prendre appui. Elle tressaillit à son contact, l’échine parcourue par une zébrure d’excitation. Ce contact, elle n’avait cessé d’y pensé durant le dîner. Le repas fut sobre, léger et ciselé, tant les plats que la discussion, quasiment professionnelle. Un échange sans supplément d’âme mais elle savait à quoi s’en tenir. Jeu de rôles… Elle l’avait observé un peu en coin durant le trajet du retour, fronçant le nez en se posant mille questions qui s’entrechoquaient dans son cerveau, l’empêchant de prendre prise sur ses émotions. Ivresse, peur, incertitudes, tout avait été dit et rien n’avait été éclairci. Qu’allait-il se passer cette nuit ? Son estomac se tordait, sa bouche sèche réclamait un alcool fort. Aussi se félicita-t-elle qu’il lui proposa un verre. Elle opta pour un vieux Rhum, apte à calmer ses tensions tout en exacerbant sa volupté. Elle le sirota doucement en examinant les lieux. Elle n’était venue qu’une fois et le salon était conforme à son souvenir : spacieux, classique avec quelques touches de modernité, objets d’art contemporains et peintures abstraites. Au centre trônait un gigantesque canapé lie-de-vin, dans lequel elle s’enfonça épousant douillettement le tissu doux et profond. Elle aurait pu s’y allonger, c’était presqu’un lit où plusieurs adultes pouvaient prendre place.
Elle resta seule quelques longues minutes, il s’était esquivé pour terminer les préparatifs. Quand il revint enfin, un gros cigare entre les lèvres, elle avait vidé son verre. Il la resservit et termina son whisky sec d’un seul trait. Il la fixait avec une intensité salace et lui demanda d’ôter son manteau qu’elle avait gardé, par confort psychologique, drapée dans le lainage protecteur.
Elle frissonna en dévoilant une épaule nue sous son regard lourd. Il s’approcha, souffla la fumée blanche et odorante sur sa peau et y déposa un baiser qui la fit sursauter. Son cœur s’emballa, puis fit une embardée de plus lorsqu’il lui prit la bouche, mordillant légèrement les lèvres, l’ouvrant de sa langue caressante. Elle ferma les yeux et joignit fougueusement sa langue, dans un soupir. Il saisit son épaule et l’allongea sur le canapé, glissant son autre main sous sa robe. Il remonta le long de la cuisse et sourit en rencontrant la chair soyeuse au-dessus du bas. Il caressa le triangle de tissu entre ses jambes et dévoila ses dents dans un sourire carnassier, à la fois menaçant et troublant. Il lui fit alors le geste convenu, puis sortit de la pièce. Elle attendit 3 minutes, s’étira, bailla et posa son verre. Puis, elle s’allongea en chien de fusil, la joue contre le tissu, une mèche rebelle lui zébrant le visage. Sa respiration se fit plus lente, régulière, yeux fermés mais aux aguets.
Elle entendit des bruits de pas ; il n’était pas seul mais elle ignorait combien ils étaient, deux ou trois ? Elle sentit un frôlement et une effluve de parfum masculin inconnu qui vint se placer à sa droite. Elle reconnut son odeur à sa gauche et elle eut l’impression qu’une troisième personne lui faisait face. Homme ou femme ?
Elle sentit une main lui caresser les lèvres et un doigt pénétrer sa bouche, cognant l’ongle sur ses dents. De l’autre côté, elle sentit quelqu’un lui ôter ses chaussures et embrasser sa plante des pieds. Une autre paire de mains courait sur ses jambes, pressant la chair sous le nylon.
Elle maintint ses yeux fermés et tentait de calmer sa respiration. Elle tenta de brider la vague d’excitation qui montait vers son ventre. De la salive coulait de ses lèvres sans qu’elle puisse s’en empêcher, elle en éprouva une légère honte. Et pourtant, plus la vague montait plus la salive coulait, légère, mousseuse, descendant sur son menton et dans son cou. A cet instant, elle sentit une langue sur elle, effaçant sa propre salive, la buvant. La main qui lui emprisonnait la cheville gauche, remonta sur sa cuisse et fit glisser le bas avec beaucoup de douceur ; en même temps, on lui embrassait l’arrière du genou. Puis on engloutit ses orteils dans une bouche en fusion, elle émit un gargouillis, réprimant un gémissement. Elle se cramponnait intérieurement, pour ne pas bouger. On plaça alors son pied sur un pénis en érection, qu’elle imagina long et fin. Elle eut l’impression que l’autre se branlait avec son pied, il faisait glisser la cambrure du pied sur la queue dressée, majestueuse. Elle ne put s’empêcher de crisper les orteils pour évaluer la fermeté de l’organe.
L’atmosphère s’alourdit d’un cran. Une autre main s’était posée entre ses jambes, caressant, puis griffant le tissu, l’écartant pour prendre possession des lieux, d’un doigt long et tendu. Tournoyant entre les petites lèvres, le doigt entrepris de la pénétrer, doucement, lentement, tandis qu’un pouce exerçait une pression délicieuse mais crispante sur son clitoris. Le « possesseur » de son pied, lui releva sa robe à la taille et lui fit plier le genou, pour livrer totalement le passage au doigt qui la fouillait de plus en plus fort, de plus en plus loin, mais toujours lentement. Comme de sa bouche, sourdait de son sexe un jus chaud, onctueux. Un autre doigt, apparemment humidifié, appuya sur son anus. Il entra d’un coup et démarra son va-et-vient en douceur, elle l’avala dans un mouvement de hanche qu’elle réprima aussitôt, laissant échapper un grondement rauque, qu’on s’empressa de taire en lui poussant un sexe dans la bouche, écartelant sa bouche des deux mains. Elle le sentit au fond de sa gorge, s’extrayant aussitôt. D’un coup, les mains et les sexes s’échappèrent à son grand désarroi. Elle restait ainsi tremblante, dégoulinante, en proie à un puissant désir.
Elle entendit chuchoter au loin, puis se sentie attrapée par des bras musclés, soulevée et déshabillée. Ne lui restait que ses bas, on lui ôta sa robe et ses dessous. Elle fut déposée comme un fétu de chair sur une poitrine d’homme au poil bouclé et doux, bras et jambes maintenus largement ouverts de chaque côté de ce torse sportif. Les bras musculeux l’empoignèrent aux hanches, l’agrippant à pleines mains, tandis que les autres la maintenaient par les cuisses pour la visser, offerte, sur le sexe de l’homme allongé. Ce dernier harponna ses fesses grasses et la fit coulisser sur lui. Elle s’empêchait de gémir et bloquait l’ondulation naturelle de son ventre, avide de cette queue qui l’emplissait délicieusement. Dans son dos, elle sentait des mains sur ses reins, d’autres sur ses pieds, puis ses cuisses, des lèvres sur sa nuque. Frémissante, elle ne put retenir un gémissement. Et sentit une claque sur ses fesses, en guise de punition puisqu’elle venait d’enfreindre une des règles. Elle se mordit les lèvres pour ne pas crier. Pas de bâillon, trop facile. C’était à elle de se maîtriser, de garder sa bouche fermée, sans crier.
On l’immobilisa sur la verge qui la remplissait ; elle sentit alors un doigt épais badigeonner son anus d’un liquide froid et aqueux, puis la pénétrer profondément. Elle lui sut reconnaissante d’utiliser un lubrifiant, elle savait qu’elle allait être doublement pénétrée et elle redoutait la douleur. Un peu comme aux abois, elle tenta de se détendre totalement et se laissa aller, en décontractant tous ses muscles. Elle sentit un second doigt rejoindre le premier, l’élargissant en cercles concentriques, fouillant son anatomie, écartant les parois de son anus. Elle sentit gonfler le sexe dans son vagin, l’homme devait éprouver beaucoup de plaisir à sentir le mouvement de l’autre côté de cette fine paroi de chair. Elle posa sa bouche insensiblement sur son torse pour mieux le respirer et pour étouffer ses propres gémissements. Les doigts se retirèrent pour laisser place à un objet qu’elle identifia comme un plug, lui aussi lubrifié et destiné à l’élargir. Elle se sentit incroyablement dilatée, pleine.
L’objet fut chassé par un sexe d’homme large qui entra en elle avec une incroyable lenteur, l’ouvrant au fur et à mesure, doucement, profondément. Puis les deux sexes bougèrent en elle en rythme, lentement d’abord. Elle les sentait presque comme s’ils n’avaient été qu’un ; fusionnant leur mouvement, il lui semblait qu’ils fusionnaient leur chair. Elle se sentit possédée comme jamais elle ne l’avait été auparavant. Une sensation brutale montait de son ventre, comme une boule l’oppressant et montant dans sa poitrine. Quand l’orgasme la terrassa, elle ne put s’empêcher de hurler. Elle hoqueta pour finalement s’abattre, molle comme un amas de chiffon, son esprit ailleurs et son corps comme absent, soumis aux va et vient qui ne stoppèrent leur course qu’après la fulgurance de contractions et d’éjaculations, à longs jets qu’elle sentait ruisseler contre son vagin comme des sanglots de sperme d’un côté, plus bruyamment derrière elle où l’on se répandit en invectives et en coulées rapides sur le bas de son dos. On la reposa alors sur le sofa comme à demi morte, la poitrine habitée de soubresauts et les cuisses, de frissons. Et elle sut que c’était lui qui lui caressait les cheveux, lui redressant une mèche tombée sur ses paupières, et qui déposait une couverture sur elle. Elle l’entendit s’éloigner avec les deux autres hommes.
Quand il revint, il l’embrassa sur le front en lui disant « Réveille-toi ma douce ».
Un fantasme.. texte déjà ancien, écrit il y a quatre ans, pas vraiment bdsm ni libertin, mais des prémisses évident ^^
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Une rubrique "Cadavres exquis" vient d'être créée par la Team
http://www.bdsm.fr/blog/category/254/cadavres-exqu...
Vous pourrez y poster vos articles, suivi d'un mot code (avion, pendule, fouet, chat, ce que vous voulez)
Il suffira à celui ou celle qui veut continuer l'histoire de reprendre le titre du premier article, suivi du mot code, dans son propre article. Ainsi, plusieurs suites pourront être publiées, et tout le monde pourra intervenir à n'importe quel moment du récit.
Cet espace est à vous, amusez-vous !!
(texte d'Elle.a)
___________________________________________________________________________________
Les aventures imaginaires d'une jeune fille introvertie
ou la vie rêvée de Marilyne
(nouvelle picaresque)
Bon, c'est entendu une fois pour toutes, Marilyne est une jeune femme bourgeoise, élégante et très sage, habillée chastement et bien peignée, polie avec ça. Ça ne l'empêche pas de fantasmer à plein tub sous son masque social, un artifice qu'elle a rechigné (des années) à mettre en place, mais qui est rudement utile au fond.
Là tout de suite elle s'ennuie sec depuis les gradins molletonnés d'une quelconque salle de conférences high tech au centre de laquelle pontifie une huile. Bill Gates soit loué, son notebook relié à la Terre entière grâce au réseau wifi local, lui ouvre une fenêtre sur un monde fourmillant de gars et de minettes bien réels, qui se coltinent comme ils peuvent avec leurs désirs inassouvis, tout comme elle.
Alors quand elle voit cette annonce : "cherche soubrette (à soumettre)...", sur un site pas vraiment réputé pour sa poésie ni son bon ton - mais ça ne la gêne pas, la petite, elle n'est pas née dans un salon - elle n'hésite pas plus de temps qu'il n'en faut pour balancer un CV et une lettre de motivation léchés. Et puis elle est comme ça, voilà tout : maintenant qu'elle a résolu de se lancer dans des rencontres interlopes, elle préfère fignoler les détails. Ça rajoutera du piment peut-être, au pire le gars sera consterné et l'histoire s'arrêtera là. C'est une forme presque artistique de masturbation, on pourrait dire. Elle médite même de négocier son salaire, si le recruteur aux goûts rétrogrades - reconnaissons-le - daigne considérer sa candidature.
CV et LM
Bonsoir ,
bla
bla
bla
De quelle région êtes-vous ? Et quel est votre âge, si ce n'est pas indiscret ?
L'obéissance me fascine, et j'aime à jouer encore et encore sur le thème de la domination, de la soumission, et de la punition.
Pour l'heure je ne connais que le missionnaire, les yeux fermés et la lumière de même, mon chapelet entre mes doigts tremblants,
et la sodomie solitaire, qui me rend très coupable.
Marilyne
(Nb: réponse estampillée authentique ; c'est pour introduire du réalisme dans le récit)
La fin de la conf' arrive et Marilyne déplie avec soulagement ses gambettes gainées de bas transparents absolument hors de prix. Avec son tailleur gris perle et ses talons hauts, porte-jarretelles et culotte de dentelle, soutif assorti au sac à main (la partie immergée du masque social : c'est pour mieux se mettre dans la peau du personnage), on imaginerait difficilement que le week-end précédent elle roulait des trois-feuilles et supervisait les infus de psilocybes bios dans une communauté de néo-ruraux baba-nostalgiques (prétendument activistes), en robe orange fluo (vous aurez reconnu l'Ariège si vous êtes du coin).
---
Le lendemain matin, en dépouillant rituellement (comme tous les matins) sa boîte-aux-lettres érotique face à ses tartines, à la table en formica d'un petit café rétro situé au pied (ou à la bouche) du métro, elle découvre une réponse à sa proposition de se livrer en livrée. Le "maître de maison" (ooooh la friiiiime) la convoque pour un entretien ce week-end, dans une petite ville pas trop éloignée (champ d'action de Marilyne : Hexagone, Espagne, Italie, Suisse, Benelux, au-delà arrangements possibles si prise en charge du trajet !). Il lui reste exactement deux jours pour se préparer.
Thutale
Les aventures imaginaires d'une jeune fille introvertie
ou la vie rêvée de Marilyne
(nouvelle picaresque) - Incipit
Mot-code pour la suite : LAVOIR
Vous pouvez donc poster la suite par ici :
http://www.bdsm.fr/blog/category/254/cadavres-exqu...
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(nouvelle picaresque)
Bon, c'est entendu une fois pour toutes, Marilyne est une jeune femme bourgeoise, élégante et très sage, habillée chastement et bien peignée, polie avec ça. Ça ne l'empêche pas de fantasmer à plein tub sous son masque social, un artifice qu'elle a rechigné (des années) à mettre en place, mais qui est rudement utile au fond.
Là tout de suite elle s'ennuie sec depuis les gradins molletonnés d'une quelconque salle de conférences high tech au centre de laquelle pontifie une huile. Bill Gates soit loué, son notebook relié à la Terre entière grâce au réseau wifi local, lui ouvre une fenêtre sur un monde fourmillant de gars et de minettes bien réels, qui se coltinent comme ils peuvent avec leurs désirs inassouvis, tout comme elle.
Alors quand elle voit cette annonce : "cherche soubrette (à soumettre)...", sur un site pas vraiment réputé pour sa poésie ni son bon ton - mais ça ne la gêne pas, la petite, elle n'est pas née dans un salon - elle n'hésite pas plus de temps qu'il n'en faut pour balancer un CV et une lettre de motivation léchés. Et puis elle est comme ça, voilà tout : maintenant qu'elle a résolu de se lancer dans des rencontres interlopes, elle préfère fignoler les détails. Ça rajoutera du piment peut-être, au pire le gars sera consterné et l'histoire s'arrêtera là. C'est une forme presque artistique de masturbation, on pourrait dire. Elle médite même de négocier son salaire, si le recruteur aux goûts rétrogrades - reconnaissons-le - daigne considérer sa candidature.
CV et LM
Bonsoir ,
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De quelle région êtes-vous ? Et quel est votre âge, si ce n'est pas indiscret ?
L'obéissance me fascine, et j'aime à jouer encore et encore sur le thème de la domination, de la soumission, et de la punition.
Pour l'heure je ne connais que le missionnaire, les yeux fermés et la lumière de même, mon chapelet entre mes doigts tremblants,
et la sodomie solitaire, qui me rend très coupable.
Marilyne
(Nb: réponse estampillée authentique ; c'est pour introduire du réalisme dans le récit)
La fin de la conf' arrive et Marilyne déplie avec soulagement ses gambettes gainées de bas transparents absolument hors de prix. Avec son tailleur gris perle et ses talons hauts, porte-jarretelles et culotte de dentelle, soutif assorti au sac à main (la partie immergée du masque social : c'est pour mieux se mettre dans la peau du personnage), on imaginerait difficilement que le week-end précédent elle roulait des trois-feuilles et supervisait les infus de psilocybes bios dans une communauté de néo-ruraux baba-nostalgiques (prétendument activistes), en robe orange fluo (vous aurez reconnu l'Ariège si vous êtes du coin).
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Le lendemain matin, en dépouillant rituellement (comme tous les matins) sa boîte-aux-lettres érotique face à ses tartines, à la table en formica d'un petit café rétro situé au pied (ou à la bouche) du métro, elle découvre une réponse à sa proposition de se livrer en livrée. Le "maître de maison" (ooooh la friiiiime) la convoque pour un entretien ce week-end, dans une petite ville pas trop éloignée (champ d'action de Marilyne : Hexagone, Espagne, Italie, Suisse, Benelux, au-delà arrangements possibles si prise en charge du trajet !). Il lui reste exactement deux jours pour se préparer.
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Déjà posté ailleurs, mais ça a peut être aussi sa place ici ...Attention c'est longCes derniers jours je discute beaucoup et avec un tas de monde.Des soumis, des masos, des Dominas, des Dom, des switchs.Il ne manque que les soumises Et ces discussions, sauf avec mes 2 amours, sont sans enjeu, sans besoin de séduction, sans espoir de sentiments ni d'un côté ni de l'autre.Et cela libère ma parole, mais libère aussi avec bonheur la leur.Je deviens confidente et je me nourris avec délectation et un bonheur sincère de tout ce que ces personnes me donnent.Et je prends de plus en plus conscience du mal et des blessures, parfois devenus insurmontables, qu'a provoqués et que provoque encore la fantasmagorie de la Dominatrice implacable et inaccessible. Tant chez les Dominas que chez les soumis.Je suis venue à la Domination pour énormément de très mauvaises raisons, et même si j'ai enfin su me débarrasser de tout cela, je perçois, je devine que de nombreuses Femmes Dominantes sont paralysées, tout comme je l'étais, par ces mauvaises raisons.Je ne suis pas venue à la Domination par amour de Dominer, même si j'ai toujours été autoritaire et dirigiste dans ma vie réelle, je n'aimais pas particulièrement ça ou en tout cas ça ne me procurait aucun plaisir cérébral. C'était simplement comme ça, dans mon caractère.La Domination m'a au départ attirée, parce que ce que j'avais découvert que cette fantasmagorie littéraire semblait offrir une réponse idéale à mon mal être et à mes manques de l'époque.Les 2 « préceptes » qui me correspondaient le plus à l'époque, j'en avais en tout cas l'illusion sincère, étaient :- La Dominatrice garde son soumis chaste, tend à le rendre impuissant et n'a jamais aucun rapport sexuel avec lui, elle s'aide en cela d'une cage de chasteté et cette chasteté lui garantira un homme obéissant et servile à vie ….Et cette règle absolue faisait écho en moi. Même si j'avais multiplié bien au delà de la norme ou de la bienséance les plans culs d'un soir, j'étais alors et depuis si longtemps en conflit avec mon corps que je ne prenais pratiquement jamais de plaisir sexuel avec ces multiples hommes de passage. Dans la masse de toutes ces rencontres éphémères je ne me souviens que d'une seule m'ayant donné réellement du plaisir dans un abandon total.Je m'étais donc convaincue que je n'aimais pas ça, que ce n'était que du blabla et que je ne pouvais pas réellement éprouver de jouissance physique ET cérébrale avec un homme.Du coup la Domina qui ne baise pas avec son soumis c'était le top comme idée.Et j'ai été amenée à prendre conscience que je ne suis pas la seule à avoir pensé cela. Que beaucoup de Femmes Dominantes repoussent ou redoutent la pénétration et le plaisir sexuel. Peu importe les raisons de cette peur.- La Dominatrice ne doit jamais être nue devant son soumis, il ne doit pas voir son corps, il se doit de le servir sans limite mais il ne devra jamais voir l'objet de son désir. Il doit obéir aveuglement.Whaou le pied !!! Complexée comme je l'étais, avoir le droit, même l'obligation d'empêcher mon soumis de voir mon corps c'était l'idéal. J'allais pouvoir m'épanouir puisqu'il ne verrait jamais mes défauts physiques et donc il ne pourrait jamais être dégoûté de ces derniers et donc de moi. Parce que je me dégoûtais moi même, je me trouvais moche, difforme, obèse. Alors, avoir l'assurance que puisque j'étais maintenant une Domme, jamais plus un homme n'aurait à voir mon corps … quelle sublime perspective.Sauf que … sauf que la vie, la vraie, celle que l'on vit tous les jours ce n'est pas cela.Et maintenant que mes complexes, mes blocages, mon mal être ont disparu, je me rends compte à quel point j'avais fait fausse route. A quel point je me suis fait du mal à moi-même et à quel point je vivais dans un état de frustration permanente.Aucune de mes relations sexuelles n'avaient été épanouissantes, non pas parce que je n'étais pas physiologiquement capable de ressentir du plaisir, mais parce que ce plaisir me faisait peur et que je le redoutais.Et mon corps qui me faisait tant honte avant, ce n'était pas de le cacher dont j'avais besoin, mais au contraire de le montrer et de voir dans les yeux de l'autre, de ressentir dans ses caresses et ses baisers, d'entendre dans ses mots que mon corps lui plaisait, qu'il l'aimait parce qu'il faisait partie de moi, qu'il était moi et qu'il ne voulait pas s'en priver.Non, bien sûr, la pénétration n'est pas obligatoire, pas plus que les jeux sexuels si ces derniers vous sont insupportables.Non, bien sûr, vous montrer nue devant votre soumis n'est pas obligatoire et cela peut être bien trop difficile pour vous.Mais avant d'appliquer ces règles tirées des fantasmes de personnes qui ne sont pas vous, posez-vous les bonnes questions. Réfléchissez à la raison pour laquelle vous voulez les appliquer et faites-le uniquement si ça vous correspond très exactement. Sinon explorez d'autres voies, cela vous apportera bien plus de plaisir et d'épanouissement.Au départ je les ai appliquées avec conviction et espoir et je les respectais pratiquement à la lettre sauf quelques rares moments où la frustration et le manque devenaient insupportables.Mais avec le temps je me suis vidée, desséchée, j'avais perdu tout goût à la Domination, mais aussi au sexe, au plaisir, aux plaisirs de la vie elle-même. Je ne vivais plus, je survivais et je souffrais.Il m'a fallu du temps pour comprendre la perversion de mon analyse de départ. Pour accepter de regarder mes erreurs en face.Mon corps est ce qu'il est, ni mieux ni moins bien qu'un autre, il est en bonne santé et même si il ne l'était pas, il ne mérite absolument pas que je le haïsse, que je le méprise, que je le fasse souffrir. Mon corps est beau parce qu'il est moi, parce que c'est le mien, et il a droit aux plaisirs, aux attentions, aux regards amoureux, tout autant que le corps de n'importe qui.Et le corps de TOUTES les Femmes et de tous les Hommes sont aussi beaux que le mien, aussi parfaits dans l'accumulation de toutes leurs imperfections. Et tous les corps méritent de l'affection, du plaisir, de l'attention et de l'amour. TOUS !Par ailleurs, le fait d'avoir recueilli les confidences de nombreux soumis m'a permis de prendre conscience qu'eux aussi étaient paralysés et blessés par ces mêmes diktats venus d'on ne sait où.Combien deviennent impuissants ou au mieux précoces à force de se refuser et de se voir refuser ce droit à la jouissance ?Combien se morfondent dans une frustration qui les pousse à la dépression ?Combien encore sont venus à la soumission parce qu'ils vénèrent les Femmes et crèvent de ne pouvoir les aimer totalement et absolument, de les regarder, de les toucher, de les embrasser, de les vénérer, de les pénétrer et surtout de partager tout ça avec LA Femme qu'ils AIMENT ?Combien s'imposent ses règles imbéciles pensant que ça sera la seule et unique façon de plaire à une Domina, alors que ce sont ces règles mêmes qui les rendent malheureux ?Alors oui, en effet, pour de très nombreux soumis la jouissance implique une baisse de l'envie, une baisse de leur sentiment de soumission, un besoin d'isolement, un repli sur eux-mêmes.Et alors ?Cela voudrait dire que ce ne sont pas de « vrais » soumis ?Cela voudrait dire qu'il faut qu'ils vivent indéfiniment dans la frustration au point d'en perdre toute libido et de devenir impuissants ?Cela voudrait dire, qu'en punition d'un simple processus physiologique il faudrait les priver de tout ce qui fait que la vie est belle ?Cet état réfractaire ne peut pas être évité pour nombre d'entre eux, il est dans la nature même du corps humain. La jouissance provoque en effet une libération hormonale qui est plus forte que la volonté et l'envie.Et alors ?Elle est nécessaire au fonctionnement de l'organisme; de quel droit, une Femme, même la plus parfaite, devrait s'arroger le droit de refuser cela à un homme ?Et non, le soumis ne devient pas un gros macho violent et méprisant après la jouissance. Non, il ne va pas s'étaler dans le canapé devant le foot avec une bière dans une main et l'autre dans le caleçon à se gratter les couilles.Si votre homme vous est soumis, il le reste même après la jouissance, parce que sa soumission n'est pas physiologique mais cérébrale. Il ne vous en aime pas moins ensuite, bien au contraire.Bien souvent d'ailleurs, il redoute encore plus que vous ce moment où il n'est plus tout à fait comme il aime être avec vous. Parce qu'il a peur de vous déplaire, parce qu'il a peur de vous rendre malheureuse.Mais ça ne remet rien en jeu dans votre choix commun d'une vie où la Femme Domine et où l'homme se soumet à elle.Vous restez Maîtresse de vos envies et de vos plaisirs communs.Ce ne sont pas ces quelques instants, ridiculement insignifiants au vue d'une vie humaine, qui feront que votre homme ne vous sera plus soumis.A vous deux seulement de découvrir le rythme qui vous convient. Là non plus aucune règle obligatoire ou universelle, à part celle ci : l'échange de parole, la communication, l'écoute de l'autre et de soi-même.J'ai eu la chance extraordinaire de rencontrer un homme formidable il y a un peu moins de 2 mois, (53 jours exactement me dit Fetlife ).Nous discutons depuis tous les jours, longtemps, passionnément.Il est profondément et sincèrement soumis.Il prend un réel plaisir à servir sa Dame, à la combler, à la rendre heureuse.C'est une évidence pour lui, il ne peut être heureux qu'aux pieds de la Femme qu'il aime.Mais lui aussi pensait qu'il ne pouvait se permettre d'avoir des envies sexuelles pour sa Dame.« Ça ne se fait pas, une Domina n'aime pas qu'un soumis puisse avoir envie d'elle » …..A force de discussions, d'échanges, je crois avoir su le convaincre du contraire.Je l'espère sincèrement.L'autre jour il m'a fait un merveilleux cadeau, il m'a écrit qu'il se sentait revivre, que sa libido revenait et qu'il se sentait bien, qu'il se sentait mieux alors qu'il pensait ne plus jamais ressentir cela.Et très sincèrement il est pourtant tout aussi soumis, et prévenant, tout aussi adorable et gentil, peut-être même plus qu'au début de nos échanges.Oui il (re)bande, enfin, vraiment ! Et oh horreur, il jouit même … impensable n'est-ce pas ?Mais NON, il ne s'est pas transformé, il n'est pas devenu un être vil et méprisant, il est simplement plus heureux, plus épanoui et finalement encore plus soumis, encore plus enthousiaste à l'idée de servir sa Dame.Même dans ses périodes réfractaires. Même si elles restent encore un peu aujourd'hui « difficiles » pour lui car il ne sait pas encore vraiment en profiter sans culpabilité. Mais j'espère que je pourrai aussi l'aider à dépasser cela.Je sais que j'ai été une accompagnatrice pour lui, et ça me rend heureuse.Parce que je le sais plus heureux et plus épanoui aujourd'hui qu'il y a deux mois.Et la Dame qui aura la chance de lui passer son collier autour du cou sera une Femme heureuse.Et même si la vie fait que ça ne sera probablement pas moi.Quel pourrait être mon plaisir de rendre malheureux un homme qui échange et partage avec moi ?Quelle Domina pourrait bien vouloir rendre malheureux le soumis qui la comble d'attentions et d'amour ?Abandonnez les convictions que d'autres que vous-mêmes ont enfoncé dans vos têtes, abandonnez-les si elles ne peuvent vous rendre heureux.Le bonheur ne résidera jamais dans l'application imbécile et pulsionnelle de concepts ne vous correspondant pas.Et rien absolument rien ne justifie de se priver soi-même du droit au bonheur.Abandonnez vos carcans, soyez libre d'être heureux, nous le méritons tous !
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Madame,
Je vous ai cherché pendant bien des années et la d'un coup, vous sortez là, sous mon nez.
Moi, l'épave trimballée au grès des flots de ma volonté de ne jamais chaviré, avec l'espoir qu'un jour, je vous trouverais.
J'ai vécue bien des épreuves, pour arriver où j'en suis, sauté la barrière du fantasme, pour vivre le réel, je l'ai payé pour trop, mais il fallait bien en passer par là, pour éviter de rêver à une chimère et savoir.
Savoir si l'on en est capable, cela c'est fait par étape, plusieurs rencontre, mais jamais vraiment la félicité, mais là, je crois l'avoir trouvé.
Êtes vous ma bonne fée? Celle qui au lieu d'un baguette magique, manie, la cravache et le fouet, pour mieux m'amadouer.
Je ne sais, je ne sais si j'arriverais a cet état tant désiré, mais vous saurez m'accompagner et me guider.
Vous m'avez accepté, comme un don, peut être suis je cela pour vous.
Un renouveau, une naissance pour nous, une première rencontre et l'éclair, l'éclair dans vos yeux, votre sourire narquois et carnassier, vos yeux rieurs.
L'osmose, cette fusion qui presque d'emblée, nous a liés, que je ne croyais plus mais espérais.
D'où viens cette complicité incompréhensible, si vite arrivé?
Étais ce écrit dans le grand livre de la vie, celui qui nous gère depuis tout petit?
Une chose est sure, c'est arrivé et j'en suis comblé.
Vous avez écrit votre passé, le miens, s'y est reflété, comme une promesse.
Je me suis lancé comme un parachutiste d'un avion avec l'espoir que le parachute s'ouvre, pour ne pas s'écraser, comme d'autre fois, le miracle a eut lieux.
Quelques jours à vos pieds, m'ont déjà transformé, et ce week end, certains l'on deviné, vous m'avez aussi fait ce beau cadeau, le plus beau.
Là, ce soir là, vous m'avez dit, «tu peut m'appeler Maîtresse», ce mot à plusieurs sens, mais qui pour un soumis a tout un sens, vous m'avez aussi ce bonheur d'être tout près de vous, sous cette couverture où vous avez fait fondre mon cœur.
Ce cœur brisé et meurtrie par manque d'amour à donner et a recevoir, oui, je le sais bien, je parle d'amour à ma Maîtresse, je ne suis qu'un chien soumis et je sais que ce serait vraiment illusoire de penser le même amour en retour.
Comme le dit la chanson, «je pense a vous Madame», je vous ai rêvé et maintenant, je vous ai, là, enfoncé dans mon cœur, comme un pacemaker qui me maintient en vie.
Je dois vous revoir bientôt, j'égrène les jours et je compterais les heures qui me sépareront de vous.
Je me jette une fois de plus dans la gueule du loup, insensé que je suis! Mais, c'est ma vie, mon bonheur et le votre.
Je suis votre soumis officieux, j'attends avec impatience le jours où vous le déclarerez aux yeux de tous, pour devenir officiel, un bien grand mot, pour pas grand chose, vous me direz, puisque moi je sais.
Oui, mais quelle fierté de dire j'appartiens, je suis le soumis de Lady Dae, non, pas pour rendre jaloux, ce qui n'ont pas cette chance, si quand même un petit peu, j'ai bien était jaloux de ceux qui l'on été avant moi.
Ma plus grande peur et d'un jour être rejeter, mais je ne peux laisser passer ma chance et perdre cette place tant désiré
Je ferais tout pour être votre étendard, j'essayerais d'être toujours digne de vous, afin, qu'un jour, vous me riviez au cou, ce collier tant désirait, sur lequel vous pourrez marquer «Propriété de Lady Dae»
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3 - Suite ....
Eh bien, Chère Madame, ceci pourra vous étonner - et mon « vous » cette fois, se voulait plus distant et presque doctoral pour masquer l’hésitation - sachez que je nourris un culte particulier pour ce que les anglo-saxons ont dénommé « les femmes en détresse », beautés toujours sculpturales, longues jambes au galbe parfait, pied vertigineusement cambré, buste orgueilleux, port altier qui contraste avec l’infortune du moment et leurs yeux égarés.
L’œil quant à lui, restait interrogatif mais dans sa lueur, un encouragement à parachever …
Ces pauvres créatures, chichement vêtues de minces dessous ou ornées de tenues plus étudiées, ont en effet le point commun d’être tourmentées de sévices indolores, entravées dans toutes sortes de positions dont certaines fort improbables.
Cette introduction passée, je racontais mon premier contact avec ces images ; leur immédiate impression dans mon esprit qui m’avait d’abord déconcerté.
C’étaient des vacances adolescentes sur la Côte Basque, l’ennui et une revue empruntée à un campeur du champ voisin.
Au cœur de l’ouvrage, un dossier était consacré aux insondables passions crayonnées ou photographiques d’auteurs de l’entre ou de l’après-guerre, uniquement connus de quelques amateurs qu’on dira éclairés.
Etaient ainsi exposées, hiératiques, quelques-unes des « femmes » de John Willie ou de Stanton que je reconnaîtrais bientôt pour mes plus talentueux parmi ces metteurs en scène d’une spécialité, baptisée « bondage » en anglais, art du lien dirais-je en français, pensant également au Japon où on semble nourrir un intérêt frénétique pour ce loisir particulier.
Une première étape sur le chemin d’une succession de vertigineux vices libertins que je découvrirai ensuite.
A grand regrets, j’avais restitué la revue. Les filles de papier étaient pour jamais entrées dans le champ du conscient.
A la faveur des années, j’avais toujours saisi les occasions d’enrichir ma culture et mes collections. Régulièrement, je bravais le regard des vendeuses, les commentaires amusés ou égrillards des libraires, affectant de payer mes emplettes fiévreuses avec le détachement d’un ethnologue …
Avec son « Plusieurs Possibilités » ou sa « Gwendoline », Willie restait définitivement mon auteur favori …
Toujours curieuse de tout, ma belle s’était décidément montré intéressée et je m’étais livré d’autant plus aisément au récit que je n’étais pas tant inquiet du résultat.
Elle déclara bientôt sa curiosité satisfaite, me demanda si j’avais essayé et n’écoutant pas la réponse, m’informa ensuite que pour sa part, elle avait réalisé un fantasme en s’abandonnant aux instances pressantes d’une jeune femme. Je la reconnus bien là, avide de tout connaître, traquant le plaisir avec constance ce qui n’était pas la dernière de mes raisons pour l’aimer.
Je me rappelais la d’abord timide jeune femme de notre première nuit et du contraste de sous-vêtements de velours grenat qui évoquaient la courtisane.
Elle aimait à dire que je lui avais révélé son impudeur, ce que j’avais reçu comme un indicible titre de gloire.
Pour son édification, je lui promettais pour bientôt la communication d’un de ces ouvrages licencieux, blottis dans le super-enfer de ma bibliothèque.
A Suivre ....
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Ambition : accroître l'érectilité de ma verge
Motifs : fantasme personnel
se contenter, à terme (âge avancé), d'une semi-érection suffisante
Moyens : données ancestrales variées d'allongement pénien, en provenance d' Amérique centrale, d'Afrique, du Moyen-
orient
témoignages divers (autochtones)
Enfin, synthèse des données et mise en place d'un protocole (exercices) journalier.
Objectif : Aucun. L'allongement pénien relève du mythe
Mars 2014, début du protocole, durée : 2 h/jour ; érection maxi. initiale : 17,2 cm x 4,4 cm
Patience, rigueur...
Juin 2016, érection maxi. : 20,1 cm x 4,6 cm
Notes : progrès érectiles par paliers de 2,5 mm
semi-érection à 18 cm
la fréquence des paliers atteints semble s'accélérer depuis le seuil des 19 cm franchi (à confirmer)
Prochain objectif : érection à 20,5 cm
Date d'échéance calculée : fin juillet 2016
A suivre...
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Suite ...
Sous le voluptueux baiser qui ponctue ma déclaration, un bref et encourageant tressaillement est l’unique réponse de ma belle prisonnière !
Elle attendait maintenant, avantageusement offerte sous la tension symétrique de la corde, par la force des choses totalement immobile.
Avec délectation, je détaillais un instant le charme insolite de son mince vêtement.
D’où donc était venue la conversation qui nous engageait aujourd’hui à ce jeu sans innocence ?
Oui, je me souviens, c’était un soir où nous avions précipitamment quitté un film bavard pour regagner l’hôtel qui abritait, bienveillant, nos amours illicites.
Y-avait-il une seule chambre qui n’ait été le témoin des grandes brassées de plaisir qu’on s’ingéniait corps et âmes à donner.
Entre deux joutes âpres et douces, peaux attiédies, s’engageaient mille conversations, tendres ou sérieuses, tantôt encouragées, tantôt interrompues de longs baisers, soulignées de caresses nonchalantes. Parfois aussi, c’était le temps des onguents, huiles parfumées glissant sur le corps sous la chaleur des mains caressantes avant que de redevenir insinuantes.
Sans lien avec aucune des phrases précédentes, une question était venue, soudaine et songeuse : « As-tu un fantasme particulier !? ».
Quelques instants je restais interdit.
L’œil était aussi impérieux que gourmand. Il s’agissait donc d’apporter réponse complète et autre que dilatoire !
Bref temps, regard, inspiration …
A suivre, suivi et commenté, je l'espère ...
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“It smells like teen spirit.”
Nirvana est à son apogée, et j’observe amusé Kurt Cobain préparer gentiment son joli naufrage. Il est si beau lorsqu’il est incapable de jouer. Thurston Moore prend la guitare. Quelle classe cet enculé ! Kurt chante, éructe et vomis son héroïne sur scène. Vas-y Kurt, c’est ça qu’on est venu voir ! On est tous venu vomir sur les vainqueurs. Les vrais héros, c’est nous, les loosers ! Saignes toi! Je veux m’abreuver à tes veines!
Je fantasme plein tube sur Kim Gordon, cette salope me fait bander comme un taureau. Son chant vient des enfers et me propulse au paradis. Je l’observe, elle branle sa basse lentement du bout de sa main gauche et martyrise sans complexe de sa main droite les cordes énormes et tendues d’où rugissent les mélopées souterraines de quelques moines guerriers. Kron. Le secret de l’acier.
Arrêtes de me faire languir putain lubrique, chienne! Viens mouiller sur le devant de la scène et pisse ton flot d’obscénité sur moi ! Masturbes toi sur mon corps! Et détruit moi à grand coup de basse dans les couilles.
J’ai toujours été sensible aux vibrations. Kim émets des vibrations lentes, sourdes, basses et puissantes. Quelqu’un aurait pu croire qu’elles étaient comme des coups de poings dans le ventre. J’ai énormément de chance d’être aussi déséquilibré, d’être une peu pervers, je ressens cela comme des claques données sur le gland, la bite enchâssée dans des griffes prédatrices, fortes, qui maintiennent sans pitié le jus rouge et épais prisonnier dans une extrémité violette sombre.
Ce concert est une érection douloureuse ! Un grand concert ! Le meilleur...
C’est à ça que je reconnais le vrai esprit du rock, la bonne musique … Une onde, une transe, une transe sexuelle… A chaque musique sa sensualité, son emprise et sa qualité d’érection. Sans quoi, il ne s’agit pas de musique. Vous qui écoutez avec vos oreilles bien propres… Vous vous trompez d’organe. Et de coton tige.
Le son de Sonic Youth me la rend dure, insupportablement dure et… durablement Rock-solid, baby ! Une vraie expansion de la bite. Mystique. Gnostique. De la famille des vampires ! Elle arrache mon sang du cœur, pompe à contre sens. Elle vide l’oxygène du cerveau, me donne des vertiges et des crampes, elle tétanise mes muscles. Et gonfle mes veines jusqu'à la limite de résistance. Siphonne moi! Mon sexe est brûlant, tyrannique, boursouflé de racines palpitantes, bleues foncées sur fond rouge profond. Si profond...Bander en direction de l’univers profond. Une érection vivante, de celle qui se rebelle et tend les abducteurs, à cet endroit ou l’intérieur de la jambe rejoint le pubis. Cet endroit si particulier… je me demande si ces muscles là seraient assez puissants pour me désintégrer de l’intérieur.
Fred aussi est hypnotisé par le concert. En tant que guitariste. Un grand guitariste. Fred c’est le seul ami qui me reste dans le monde « normal », celui ou les aiguilles ne nourrissent pas les plaies purulentes, ouvertes comme de petits volcans, semblables à des anus usés, équipé de prolapsus. Pas moi, mes blessures sont plus profondes et plus précieuses. . La monotonie m’ennuie, je change de drogue aussi souvent que possible… Ou je mélange des trucs avec des machins… Je suis un seigneur de la toxicomanie. Quand je vais pisser, la rivière devient jaune fluo et les poissons crèvent.
SwimSuit issue :
Un monde étrange que celui des non-tox. Des couleurs agressives et grossières, des odeurs beuuuurrrk, tout est si irréel … Un monde propre sur lui. Pas assez malade pour être honnête. Le monde des gagnants mesquins et inconscients. Je préfère fuir ces gens. Ils sont dangereux.
Et je veux être observé moisissant sur pied, pourrissant de l’intérieur, zombifié, puant de sueur et de vieux sperme. Comme un symptôme dérangeant pour les braves gens, les bien-pensants… Une gastro dans cette belle société ! Pas de doute, je mène une révolution.
Kim, simple, irréprochable, souriante et vaporeuse m’apparaît… Aphrodite.
Un cri me monte. Un cri sourd et rauque…
J’hurle à Fred qui tend l’oreille « -Je vais aller m'enchaîner à ses pieds »
« -Heiiiin ? »
« -Je vais chercher de la bière… »
Et merde encore un orgasme ruiné !
Je suis froid comme la glace. Envahit par les ténèbres. Il n’y a plus rien de moi. Rien qu’un gouffre froid. Si affreusement vide. Tout a été absorbé.
Peu m’importe. Je sais avec quoi le remplir.
J’ai bien d’autres maîtresses tout aussi perverses que toi Kim.
Continue de chanter… Je t’en supplie…
Je pleure comme un bébé.
C’est un bébé qui pleure en moi.
“ Ta gueule petit con ! Ferme ta putain de gueule!”
Bahhh, pleure si tu veux! Ça ne durera pas. Ce soir va falloir faire avec un barbiturique petit, et quelques litres de bière… C’est ma tournée. Allez, calme toi je t’emmène surfer sur les nuages.
Je veux mourir.
Ça va passer.
Pratique la grand-mère cinglée. Tout le monde crois qu’elle est devenue frappée après une chute. Moi non. Moi je sais! 11 ans de pur bonheur! Je lui dois tellement de douleur! Vieille folle! Tu n’as pas eut ma peau! Regarde comment j’ai digéré ce que tu m’as fait! Je l’ai sublimé, transcendé ! Si j’avais été plus grand tu n’aurais pas pu me transformer. Et tu n’aurais pas recommencé avec mon frère. Si j’avais été plus grand je t’aurais déchiqueté la gorge avec mes dents.
Enfin… Puisque que t’es vivante, y’aura jamais de vraie pénurie. Au moins tu sers à quelque chose. Ils sont forts ces enculés de chimistes, t’as de la chance la vieille. Les gens ne savent pas comment apprécier les bonnes choses. Les tox non plus. Je ne suis pas un puriste. Je préfère Sonic Youth au punk. Tellement plus sophistiqué.
Kim, je serai bientôt totalement disponible aux ondes étranges de ton océan. Je me coule dans ta musique. Ta voix est si abrasive. Ton amant est si doux...la guitare de Thurston. Dis moi , Êtes-vous amant? Faites-vous l’amour ? Ce serait triste que vous ne le fassiez pas. Je vous aime si fort.
Je flotte. Mon corps ne pèse plus rien. La musique m’envahit d’une nouvelle façon. Bien plus pénétrante. Au delà de tout orgasme, au delà des sens et de la raison. Au delà de la vie, c’est une mer d’énergie qui se déchaîne, une convulsion, une contraction, une explosion puissante et totale. Une déflagration qui embrase le vide et ouvre un univers si vaste. Plus fort que d’éjaculer. Être l’éjaculation. Peu importe ce corps qui ondule vaguement en bavant. Il m’est parfaitement inutile. Je sais comment vous jouissez, je le sais de l’intérieur. Je coule dans votre matrice chaude et humide. Un peu noir, beaucoup noir. Trou noir. Bye bye conscience. Vole mon ami et à demain matin.
Merde! C’est déjà demain. Saloperie de soleil. Ça me brûle les yeux, je ne sais pas ou je me trouve, Il fait chaud dans mon Perfecto, je nage dedans, c’est visqueux.. Et ça pue. Ma vieille peau de bête noire. J’ai mal un peu partout. J’ai encore du aller emmerder un gros balaise. Je ne peux pas bailler. Trop douloureux. Putain de mâchoire. Rendors-toi ducon!
17 H 00.
“-Bonjour Madame…”
Quel embarras: Je sais ou je suis. C’est bien pire que j’ imaginais. Je suis au squat. Les self-timing … Le squat! La mère de Fred. Je regarde vite fait mon T-shirt. Oulà, mon vieil ami, tu as encore du me sauver d’un sacré merdier. Faut-il que tu m'aimasses drôlement pour prendre ce genre de risques. Pauvre con! T’aurais du me laisser là ou j’étais. Tu vas drôlement avoir à t’expliquer. T’en as pas un peu marre de jouer les super-heros? Tu me sauves la vie depuis la maternelle.
J’ai des croûtes sous le nez. Des croûtes de sang séché. Mon T-Shirt? Un vrai carnage maronnasse. Du sang et du dégueuli...Ça sent la gerbe là dedans. Putain, j’ai pissé dans mon froc.
“Ramènes moi à la vie Madame, suces moi! Nettoies-moi avec ta langue!”
Seules les chèvres ont le droit à ce traitement.
Ma mère me déteste.
On ne peut pas toujours dire ce que l’on pense…
“-Ho… Excusez moi, je n’avais pas vu l’heure.”
Pitoyable!
“-Tu vas bien Aldric?”
Je titube un peu. Aucune saloperie ne me vient à l’esprit.
“Oui Madame, je crois que j’ai eut une soirée un peu agitée.”
Madame Amont, c’est une vraie maman. Elle n’a pas besoin de crier, ni de frapper pour distiller sa désapprobation. C’est relaxant de ne pas avoir à se rebeller. De redevenir tout petit. D’être rééduqué par une vraie mère. Je profite de ma honte. C’est si bon. Toute résistance est inutile. Je suis porté par le parfum de l’amour maternel, suave, total, reposant, rassurant. Une effluve, un murmure inaudible frissonnant au plus profond de capteurs avides. Une note légèrement acide de sueur mature, un rien d’herbe fraîchement coupée avec une petite pointe citronnée… Non , c’est du cassis… Du cassis et de la coriandre. Une réminiscence de … Enfin... d’un je ne sais quoi...qui dit... “Je suis comme je suis”.
Fred, tu sais, je suis si jaloux!
Un regard doux et attristé et hop! Me voilà occupé à regarder mes chaussures! Des docks martins montantes. Dix sept trous. Anglaises. Très viril et très féminin. Lacer ce genre de chaussures est un acte de femme. Un rituel de pinup. Un fétichisme haut de gamme. Je ne le sais pas encore, mais je meurs déjà d’envie de te rencontrer. Comme je brûle de te raconter ça.
“-File te laver! Tu connais la direction.”
“-Merci...Ma...dame”
Elle soupire, les mains sur les hanches. Elle m’aime bien. Je crois qu’elle aimerait un enfant terrible. Son fils est bien trop sage. Pas sa fille… Mais… Chuuuutt … Je suis son confident, son grand frère. Je l’accompagne dans ses soirées, je jette un coup d’oeil. Puis je m’en vais. Et je reviens la chercher… A l’heure. Pour pas que Maman t’engueules soeurette déjantée. Va falloir que tu apprennes à ne pas pétiller des yeux comme ça. Ce que tu as fait est évident.
Je manque de sucre et d’eau. Je vois des petits points blancs partout. Des petites fées m'entraînent dans leur sabbat pour mieux provoquer ma chute. Elles me déphasent, donnent de l’avance à ma vision. Un tunnel de fées qui ne laisse passer que l’âme. C’est beau … et très pénible pour avancer.
Je download le plan, laisse les petites dévergondées danser sur l’écran de mon radar et enclenche le pilote automatique. Un algorithme rodé.
Sortir du squat. Aller terrasse. Attention à la marche. Ouvrir porte. Tout droit. Cuisine. Ouvrir frigo. Prendre bière. Tourner capsule. pshhhhhhiiit. Quart de tour droite. Aller salon. Quart de tour gauche.Couloir. Douche première porte à gauche.
Ouf, je suis arrivé sans incident. Quelle aventure! Dora l’exploratrice est une petite joueuse.
Click. Lumière. Enfin seul. Je n’ai jamais été assez nihiliste ni détruit pour bouder les délices d’une douche bien chaude.C'est un luxe inouï, presque indécent.
Et cette fameuse première gorgée de bière: Les petites bulles, la fraîcheur, cette étrange amertume, une floraison sensuelle censée vous conduire au paradis extatique des petits rien. Une belle foutaise.
Il faut beaucoup d'entraînement pour supporter une bière glacée dans mon état.
C’est vrai que que j’apprécie le violent contraste de cette fraîcheur dans ma bouche. Je me laisse aller au crépitement sur mes papilles engluées par une salive bien trop épaisse. Un feu d’artifice en miniature. Des frizzi pozzi pour les grands. Ça décolle la langue du palais. La vie repend ces droits. L’écoulement magique d’un glacier de l' Himalaya . Mes lèvres se posent sur le goulot étudié de la bouteille. Un baisé de cristal tendre comme la mort sur l'extremité d'un sexe froid, vert et turgescant. J’enfourne violemment le goulot entre mes lèvres. J’ai soif de toi! Je vais te pomper à mort! Je lui extirpe bientôt la moindre goûte de son jus glacial. En une seule fois! Je suce et j'avale! J’ai gagné!
Je suis un grand champion!
Mais non… Pas aujourd’hui. Aujourd’hui je perds le match. Le moral qui flanche.
Bière 1, moi 0.
Dans mon estomac un coup de fouet claque. Pas un de ses jouets pour débutants. Celui qui te lacère!
Je vomis. Enfin non. Je spasme, je convulse, je fibrille, je souffre. J’accouche par la bouche d’un vertige de douleur abdominale, contracture sur contraction. Disjonction. Le sang me monte brutalement à la tête et mon cou se déforme. J’accouche d’un des fameux "petits rien" à la con. Un filet d’acide gastrique ultra concentré. Encore un autre, plus petit. Un tout petit filet de sang. Nom de Dieu, il faut que ça s'arrête! Je crois que mon estomac va se retourner et ressortir entre mes lèvres. Je n’arrive pas à respirer! Hoooo le corps! Y’a rien! Y'a plus rien !Laisse moi respirer! Laisse moi respirer! Arrêtes!
Merde le bébé se venge. Il est teigneux. Il me brûle la gorge et les sinus. Il me fait imploser le bide. On appelle ça le subconscient. Un gosse martyrisé et teigneux qui veux pas fermer sa putain de grande gueule à la con! Il me gerbe dedans cette saloperie.
Délicieuse première et unique gorgée de bière...
Je repousse gentiment le vertige. Fais dodo mon petit vertige, fais dodo petit cachalot.
A chacun sa chanson.
Toutes les douleurs ne sont pas excitantes. Loin s’en faut. Elles ont toutes un point commun cependant. Elles me rendent vivant. Affreusement vivant. Va falloir y remédier au plus vite!
Je dérive, mon esprit est ailleurs, ce corps lui envoie des signaux privés de sens. Je me sens vide. Pas horriblement vide. Pas le genre de vide qui se remplit de douleur. Non, un vide riche et dense de vide. Il me fusionne avec la matière. La matière est poisseuse, je suis poisseux, l'univers est poisseux.
Tout doucement la lumière revient. C'est a dire... Non, elle s'en va. Mon esprit est comme un capteur CCD éclairé jusqu'à la saturation. Le vide n'est pas noir. Il aveuglant.
Le sombre revient peu à peu, je retrouve les contrastes.
Tourner le mitigeur. Chaud, très chaud. Le dragon a froid.
L'eau coule. J'entre tout habillé. Merci, je régénère.
Les gouttes tombent au ralenti. Je sais bien que le bullet-time n'a pas encore été inventé. Tant pis, les effets spéciaux explosent déjà dans ma tête. Je vois les gouttes, elles se rapprochent une à une dans un chaos dont je suis la cible. Parfois ces petites perles d'eau brûlante bondissent. Elles se téléportent et sont mollement absorbées par mes vêtements. Des sapes, des guenilles de plus lourdes, mouillées, puis collants. enfin dégoulinantes. Et je dégouline avec elle. Ma seconde peau. Je dégouline en moi, de plus en plus profondément. Mes yeux se ferment lentement.
Je suis à l'étroit, j'arrache mon t-shirt, mon jean tombe. Je mue. Enfin je suis nu. Je me laisse aller au contact froid du carrelage sur mon dos...Un frisson me parcours la colonne vertébrale, il grimpe une par une les marches de mes vertèbres. Le bout de l’ongle… Un doigt léger et exigeant qui me parcours avide. Jusqu'à la nuque. Cette petite partie creuse a l'arrière, là, juste à la base du crane, lorsqu'elle frisonne,elle provoque un petit orage de picotements à l'interface de la peau. Des petites étincelles de pur plaisir frémissent à ma surface. Un feu doux s'allume dans le bas ventre, il papillonne. Mon abdomen... petite boule de jouissance interne, feu de bois qui crépite, jette des flammèches et allume d'autre incendies.
Les yeux, ces yeux sont presque clos et je distingue un rêve étoilé de raies de lumière jaune. Cette main qui m'effleure le sexe, cette main ne peux être la mienne. Elle est si douce. Hoooo je jouie enfin. J’explose en toi. Totalement. De ton mon coeur, de toute mon âme, de mon ventre et de ma bite enfin libérée de l’angoisse. Je me vide dans ton invitation au bonheur. C’est si bon. Si puissant.
Combien de temps encore devrais-je t’attendre?
Je me sens si bien.
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Lui :
A chaque fois qu’il rejoignait Bergamote, il s’y rendait à moto. Ainsi il combinait les plaisirs de conduire cet engin de la sagesse qu’il avait choisi avec maturité pour sa noblesse, sa majesté et la fougue qu’il lui inspirait, à l’image de ce qu’il était, lui, Masterlau.
Il empruntait toujours cette même route qui le conduisait, comme piloté par un désir grandissant, au gré de la ville, de la campagne, de la montagne, de cette longue ligne droite, de cet ultime village jusqu’à cette zone commerciale qui s’achevait par la présence improbable de deux éléphants de taille réelle, en pierre, bizarrement criant de vérité, comme abandonnés là, dans un décor totalement décalé !
A partir de cet endroit, il savait qu’il lui fallait 9 mn environ pour arriver jusqu’à la porte de sa belle, qui, il le devinait, l’attendait d’une impatience qu’elle ne pouvait plus dissimuler…
Cette étape marquait pour lui le moment où il laissait derrière lui sa vie vanille et conventionnelle, pas toujours facile à gérer car chargée d’impondérables, et qu’il laissait le Maître Masterlau sortir de son tréfonds pervers afin de réaliser de nouvelles prouesses pour régaler sa Bergamote.
Ainsi, la puissante machine avalait les derniers kilomètres seule, comme téléguidée, le pilote étant plus automatique que réel acteur de la conduite. Il se préparait mentalement à la surprise du spectacle que sa douce n’avait sans doute pas omis de lui soumettre, dans ce goût exquis et raffiné qui l’excitait tant.
Il repensait à tous ces instants magiques déjà partagés ensemble. Il la voyait sourire et adorait la faire rire. Il aimait voir son doux flip et l’imaginer détrempée, ses yeux bleus de soumise prête à asservir. Il revoyait en pensée son regard abandonné livré au plaisir qu’elle prenait sous sa coupe. Il avait hâte de la sentir salope et bourgeoise perdant son latin dans la succession de ses ordres toujours plus pervers, dans son souci d’obéissance absolue…
Ces pensées lubriques provoquaient en lui un désir fort qui tendait son sexe malgré lui mais il laissait faire ainsi la déformation de son pantalon serré par la position sur la selle, symbole de sa virilité dont il était si fier ! Il imaginait ainsi les scénarii qu’il allait lui imposer et peaufinait en pensée la chronologie de ses envies sadiques.
Le dernier rond-point franchi, il n’omettait jamais son clignotant gauche indiquant à tous que c’était bien là qu’il allait chercher sa jouissance extrême. Il faisait alors appel à toute son attention pour franchir, sans risquer un bête accident, ces ultimes mètres.
Dans sa manière de conduire, il avait adopté depuis toujours la technique du double débrayage qui consistait à, alors qu’il baissait les régimes de sa moto, mettre un coup de gaz à la position point mort avant d’enclencher la vitesse suivante. Il adoptait la même technique juste avant d’éteindre le moteur, dans un vrombissement qu’il voulait tel un rugissement, signalant ainsi à sa belle qu’elle allait prendre, et ce, bientôt !
Patiemment, avec technique et sagesse, il parquait toujours son engin en marche arrière, juste là, sous sa fenêtre, de façon à ne pas avoir à effectuer cette manœuvre au moment du départ, tournant ainsi volontairement le dos à sa belle pour éviter de voir ses larmes qu’elle ne pouvait pas retenir et qui lui faisaient tant de mal…
Il descendait de sa moto avec souplesse, toujours du même côté, après s’être assuré qu’elle reposait en tout sécurité sur sa béquille. Il levait la jambe ainsi plus haut qu’il n’aurait fallu, exposant ses belles fesses moulées dans un jean bien coupé qu’il portait à chacun de leur RDV.
Lentement, il retirait ses gants, puis son casque, se tournant alors vers sa fenêtre pour lui faire découvrir son visage grave et sans expression, rangeant ensuite savamment ses gants à l’intérieur du casque, juste avant de retirer la clé du contact.
Il empruntait majestueusement le petit chemin qui menait à l’entrée de la résidence de Sa, évitant de trébucher dans les veines causées par les racines de l’eucalyptus qui soulevaient le béton.
L’entrée le marquait par sa fraîcheur et son odeur de propre, symbole de ces immeubles chics où sa chienne résidait. Comptant presque ses pas, il aurait pu se rendre les yeux bandés jusqu’à cet ascenseur qui le déposerait au quatrième étage, juste à la porte de son paradis éphémère.
Dans la confiance absolue qu’elle lui avait donnée, il disposait de son propre code d’accès qui lui permettait d’entrer sans avoir à formaliser son arrivée autrement.
Il reconnaissait le parfum de sa belle qui flottait délicieusement dans son appartement coquet, il la cherchait des yeux, elle était là, devant lui, désirable et sublime…
Elle :
Bergamote avait égrené les jours, puis les heures et enfin les minutes qui le séparaient des retrouvailles avec Masterlau.
Elle attendait avec une impatience qu’elle n’avait jamais réussi à gérer ces moments de bonheur dont elle avait fait priorité de sa vie.
Il lui laissait depuis longtemps libre choix dans son dresscode, elle connaissait ses goûts, elle faisait avec… Il avait confiance. Il n’avait jamais été déçu, parfois amusé, parfois surpris, il aimait ça, elle le lisait dans son regard !
Ils avaient négocié un consensus qui consistait à les faire se rejoindre, chacun marchant vers l’autre pour érotiser cette première vision. Ainsi, Bergamote, fétichiste de lingerie noire, avait renoncé à bon nombre de ses préférés pour privilégier le moins de tissu possible et obligatoirement blanc, Masterlau la préférant « à poil » -dixit- à l’exception d’un porte-jarretelle blanc, de bas assortis et d’escarpins.
Non seulement il n’était jamais en retard, mais il était systématiquement en avance d’un quart d’heure ! Bergamote avait compris dès leur premier RDV cette petite stratégie qui consistait à la mettre dans une forme de panique. Elle souriait en y repensant et se gardait son quart d’heure supplémentaire à elle, de façon à ne plus jamais être prise au dépourvu…
Il lui avait expliqué par avance le scénario de base, comme un planté de décor d’une première scène et tout ce qu’il attendait d’elle, avec précisions et exigences, tel un Chef d’Orchestre qui brieferait son équipe.
Obéissante, elle avait fait les emplettes nécessaires à la réalisation de ses fantasmes. Elle avait préparé leurs jouets, complices de leurs moments lubriques. Lentement comme pour préparer une messe noire, elle avait nettoyé et installé tous ces petits objets si chers à Masterlau tant il savait les manier avec savoir-faire. Elle salivait d’avance à l’idée de voir une forme de pagaille par la souillure de tous ces engins qui pour certains exigeaient une excitation bien établie des orifices de la soumise….
Elle allait prendre, il venait pour cela, elle le savait ! Elle n’attendait que ça, qu’il la domine, l’attache, la fouette et la baise avec fougue, alternant dans cette forme de rage, caresses et fessées, baisers et frustrations…
Deux jours auparavant, elle avait surveillé son alimentation de façon à réguler par le haut ses selles qui les auraient privés de leur activité anale favorite. Elle avait suivi ses conseils en pratiquant des étirements qui lui permettraient de la manipuler sans la blesser ni lui laisser de séquelles autres que les courbatures relatives à une suractivité physique qui n’allait pas manquer d’arriver !
Elle était soigneusement épilée, peignée et avait apporté une attention particulière à son maquillage qu’elle voulait léger. Son mascara était waterproof prévoyant ainsi des yeux mouillés qu’elle finirait par lui présenter dans sa dévotion, le fard à paupière était dans les teintes blanches ou argentées, selon la couleur des escarpins qu’elle avait choisis, le rouge à lèvres était de couleur clair, dans les roses naturels, le contour étant tracé au crayon fin pour mettre en valeur l’invitation en gorge du sexe de son Maître.
Elle était fraîchement douchée, parfumée légèrement de cette essence démoniaque qu’il aimait tant, ayant renoncé à son Chanel n° 5 favori pour lui être agréable. Elle avait vérifié la qualité de son épilation, quant à extraire un poil rebelle qui aurait pu échapper à la vigilance de son esthéticienne à qui elle était fidèle depuis longtemps.
Elle terminait toujours cette savante préparation dans sa forme rituelle par une retouche de vernis à ongles sur pieds et mains avant de chausser les fins escarpins qu’elle avait élus pour cette séance là, complices érotiques de la pièce qui allait se jouer sous la direction du grand Masterlau.
Pas de musique, beaucoup de lumière pour préparer la scène du premier acte, elle guettait le lever de rideau le cœur battant, les bips du code de sa porte signant les trois coups théâtraux tant attendus…
Ainsi, elle attendait le cœur battant, les mains tremblantes, les pupilles écarquillées, la chatte dégoulinante, les oreilles aux aguets à l’écoute du mugissement de sa belle machine sous sa fenêtre.
Mentalement, elle le voyait, sans jamais le regarder par la fenêtre, effectuer toutes ces manipulations, comme un rituel, de rangement de son matériel de conduite dont il prenait particulièrement soin.
Elle l’imaginait, marchant majestueusement vers son entrée sans jamais accélérer le pas. Elle le devinait patientant en attendant l’ascenseur.
Elle guettait le bruit de la machinerie de l’appareil dont elle connaissait le mode descente puis remontée. Elle entendait parfaitement le bruit de la double porte qui s’ouvrait, puis les bips de sa porte, il était là !!
De sa démarche féline et calme, il posait délicatement ses affaires sur la table, sans jamais rien faire tomber dans une habileté et une assurance qui en disaient long sur sa manière de manipuler avec dextérité.
Il y avait dans son regard, une lueur fugace, digne d’un flash d’appareil photo jetable, qui traduisait sa joie de la retrouver.
Sa lèvre inférieure était gonflée de désir et il maîtrisait son envie de se jeter sur elle, tant il était heureux de la posséder, là, bientôt, à son rythme à lui, selon ses fantasmes pervers…
Elle lui renvoyait, comme un effet miroir, tout son bonheur d’être ainsi sienne, à volonté, sans retenue aucune, ses orifices dardés de désir pour le satisfaire.
Il embaumait délicatement la pièce de son odeur naturelle, savant mélange de sueur et de tabac. Tous les instincts animaux de Bergamote étaient à ce moment en suractivité et rien ne lui échappait…
Jamais un mot, ni un sourire entre eux, à ce moment précis, c’était inutile…
Tout passait par le regard, là, maintenant !
***récit écrit en collaboration avec Masterlau. Merci à Lui***
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Bonjour à tous, c'est une belle histoire mélange de fantasme et de vécu, avec des personnages de fiction et des personnages réels que j'ai partagé avec un couple BDSM et que j'ai envie de vous faire partager.
Chapitre 1
1ère partie
C’est d’abord sous le contrôle et pour satisfaire votre Maître que vous accepterez de dominer, c’est son plaisir que vous chercherez en vous appliquant à être une Domina parfaite. Le risque (mais est ce un risque ?), c’est de traverser le miroir, et de rencontrer cette jouissance de la Domination. Les instructions de votre Maître seront précises, il vous accompagnera à chaque étape. Je serai votre soumis, dès le premier regard, la première posture, l’atmosphère fétish sombre et inquiétante, vous imposez votre pouvoir vous êtes LA Domina. Quelques gestes suffisent : un claquement de doigt, une gifle, quelques claquements de cravaches…. Votre maître vous guidera. Des paroles pour montrer votre supériorité sur le slave : quelques ordres, des insultes, le verbe mettra la tension nécessaire. Ce slave qui traîne à vos pieds, Il faut maintenant rendre plus présentable : quelle tenue lui imposerez-vous ? Répondez au désir fétichisme de votre maître, c’est aussi votre propre désir : gainé de latex ou de vinyle…, en tenue de cuir avec sangles et harnais… bottes ou chaussures, avec des talons ou sans talons, ou bien vous opterez pour une tenue de servante que vous vous réjouirez de féminiser selon vos envies les plus inavouables. Votre soumis(e?) est bien en main, il est maintenant présentable. Votre maître est content de vous, il vous récompense et vous permet d’aller plus loin avec votre nouveau jouet. Il peut enfin vous servir : Slave Boy, pute, animal de compagnie,… vous allez oser aller au bout de vos envies…. vos exigences sont sans limites,….… (à suivre et à bientôt !)
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Il est à son travail depuis ce matin, quand elle se lève. Il ne devrait plus tarder, ayant pris son après-midi. Tout en se réveillant, elle se dirige vers la cuisine.
Elle s'arrête.
Par terre, un papier, écrit, l'attend....
Ce n'est pas ainsi qu'elle avait prévu sa journée...
Enfin sur la piste cyclable, Il envoie à toute allure son vélo sans risque de faire une mauvaise rencontre avec une voiture. Il y a toujours les autres cyclistes ou des lapins qui peuvent traverser, mais Il peut rouler à sa guise.
Dans une heure, Il saura ….
Dans l'appartement, le cœur battant par son cyclisme de retour de bureau, Il écoute.
Pas un bruit …
Aurait-elle...?
Peut-être …
Cette fois, c'est l'excitation qui Lui fait battre le cœur …
Aurait-elle…..?
Peut-être …
Après avoir jeté un œil dans tout l'appartement, Il la trouve, couchée sur le lit. L'éclat de sa peau est resplendissant sous ce soleil d'été qui passe par la fenêtre.
Elle est chaude.... la caresse de Sa main la fait tressaillir, mais seul le tintement de ses menottes perce ce silence si étrange, paradoxal....
Sa main remonte vers son cou, entravé par son collier et la lanière en cuir du bâillon qu'Il lui avait ordonné de mettre pour L'attendre. Il termine sa caresse sur sa tête, serrée par un bandeau au doux tissus.
Fixant la laisse à son collier, Il la fait descendre du lit et mettre à genoux sur un coussin au sol.
Puis, Il s'assied face à elle.
«N'es-tu pas fière de M'appartenir? «
Un signe de le tête Lui répond.
«Alors, redresse-toi» fait-Il en faisant remonter ses seins avec Sa cravache.
«Je te félicite, tu as respecté mes consignes.» dit-Il en contemplant sa soumise.
«J'espère que tu as passé un bon moment à te préparer, m'attendre ainsi....»
Elle fait à nouveau signe de tête, tout en bombant d'avantage sa poitrine, exigé par une claque de la cravache.
«J'ai prévu une surprise pour ce soir, récompense de ta journée. Mais pour le moment, je vais te donner celle de m'avoir fait cette agréable surprise.»
A ces mots, Il s'approche de la bouche de sa soumise, membre tendu.
C'était une première. La première fois qu'elle L'attendait ainsi et qu'Il assouvissant ce fantasme. Il n'attendait pas mieux que sa soumise s'offre à Lui, en se faisant désirer.
Sans attendre, elle prit sa queue juste après avoir perdu son bâillon.
«Doucement... déguste». Il la regarde faire, faire des va-et-vient, doucement....
«L'attente n'a pas été trop longue?… Pas trop vite, j'ai dit.... Ne sois pas pressée, tu vas avoir toute l'après-midi...»
Il prend sa tête entre ses mains pour la forcer à ralentir. Elle en voulait plus, le jeu de la frustration bat son plein.
«Suffit!»Il se retire, la bâillonne et empoigne la laisse. Se dirigeant vers le salon, Il la fait asseoir sur le divan et lui met ses talons.
«Ma soumise va me servir, et mangera aussi à Mes côtés.»
Sur ces mots, Il l'abandonne pour la cuisine.
Il aime cuisiner; le temps passe. Aveuglée par le bandeau, seul le tintement de casseroles lui dit que son Maître ne sera pas la tout de suite... Peut-être prend-Il tout son temps …
Les menottes sont défaites et le bandeau retiré.
«Tout est dans la cuisine. Sois fière de me servir, et Je serai peut-être plus rapide pour la suite».Acquiesçant de la tête, elle ne manque pas le petit sourire qu'Il a au coin de la bouche.
Tout était prêt dans la cuisine; son Maître avait disposé tout le menu dans les assiettes, il ne restait plus qu'à servir. Elle dépose l'assiette devant son Homme, qui lui indique aussitôt de s'asseoir à côte de Lui.
«Pas toujours facile, la patience, n'est-ce-pas?
Non, Maître, vous avez pris votre temps en plus.
Je ne t'ai pas réveillé ce matin, et tu savais à quelle heure j'allais arriver.
Je ne parlais pas de ce moment, Maître
Ha?
A vous attendre sur le divan, c'était très long...
Il n'a pas à m'attendre, tu t'offres à Moi. Cette après-midi, je fais ce que je veux de toi et la seule chose que j'attends de toi, c'est que tu me sois constamment offerte – et disponible, évidemment.
Je le suis, Maître
Je sais, ma Fierté, je sais. Et c'est bien pour cela que j'avais décidé de consacrer cette journée exclusivement à nous 2. A présent, mange et maintiens le bon niveau de Service».
A ces mots, elle s'exécute et ne tarde pas à rapporter la suite du repas.
Ils ne parlent presque pas, mais des regards sont échangés, Il la caresse à différents endroits du corps, du bout des seins jusqu'à son sexe, bien humide. Elle lui dépose un baiser dans son cou, Il frissonne. Brutalement, Il la saisit par la nuque, colle sa bouche à la sienne et la remplit de sa langue. Emporté par la fougue, se lève, la plaque contre le mur, soulève sa jambe tandis que l'autre main fouille son intimité.
«Tu sais ce que ça peut te coûter cela?
Oui, Maître
Tu serais trop contente que je continue cette punition
... Oui, Maître!
Ce n'est pas le dessert
Je suis votre dessert
C'est trop simple»
La relâchant, Il lui remet les menottes et la fait rasseoir.
«Je veux un dessert à point, tu comprends ce que Je veux dire?»
C'est sur ce clin d’œil qu'Il revient avec 2 religieuses au chocolat, son dessert favori.
Elle l'apprécie de la Main de son Maître, qui prend plaisir à lui offrir ces choux fourrés.
Quand elle eut fini, Il lui remet le bandeau sur les yeux et la prend par son collier.
Il l'installe sur la table basse, à genoux, face au divan. Prenant son temps, Il menotte ses mains dans son dos et l'embrasse, avant de la bâillonner avec une boule.
«Tiens-toi droite et fière», dit-il en entamant son dessert, assis face à elle. «Je t'aime, ma soumise».
<Fin de la première partie>
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L’homme est assis bien droit sur sa chaise, l’air attentif. Il a convaincu sa compagne qu’une soirée par mois, ils laisseraient libre cours à la fantaisie sexuelle de leur choix ; sa compagne mènera la danse en premier ce soir. Il se demande ce qu’elle a bien pu préparer pour eux deux et l’idée qu’elle lui redonne les clés de son intimité le temps d’une nuit est loin de le laisser indifférent.
Elle qui est devenue si secrète… Depuis quelques semaines, la libido de sa femme semble s’être endormie ; elle se refuse systématiquement à toute forme de sensualité avec lui. Il n’est plus question qu’ils s’embrassent, et encore moins qu’ils fassent l’amour… Il espère que cette première soirée sera la solution à ce problème qu’il peine à résoudre et qui le frustre énormément.
Sa femme étant habituellement plutôt soumise et se laissant faire (pour son plus grand plaisir), l’homme se questionne à nouveau : que fera-t’elle ? Un show de lap-dance ? Un strip-tease ? Une démonstration de massage érotique.. ?
Ses réflexions sont soudainement interrompues par l’extinction des lumières de la pièce. Une mélodie langoureuse s’échappe alors de la chaîne hi-fi qui a été placée non-loin de lui : c’est « Glory Box » du groupe Portishead… Un projecteur s’allume. L’ombre de sa femme souriante apparaît en face de lui. Elle s’est assise sur un tabouret et reste de profil, immobile. Lorsqu’il tend sa main pour tenter de la toucher, elle le repousse délicatement et recule, en rythme avec la musique.
(à écouter en même temps : Portishead - Glory Box : https://www.youtube.com/watch?v=4qQyUi4zfDs )
Sa compagne s’est éloignée afin d'être hors de sa portée, mais il la voit tout de même assez pour pouvoir l'admirer à loisir. Il plisse les yeux et détaille sa tenue. Chloé ne lui avait jamais montré cette partie de sa garde robe ; son corps ondule encore lentement sur le son de la musique. Elle prend son temps… Le regard de l’homme se pose en premier sur ses chaussures, de hauts escarpins noirs qui mettent davantage en valeur le galbe et la longueur de ses jambes. Chloé est cambrée, Chloé est indécente et Chloé est outrageusement désirable.
Dans la pénombre, elle se retourne et se met dos à lui : l’homme aperçoit la fine couture noire qui court le long de ses mollets, s’épanouit sur ses jambes pour aller se perdre sur le haut de ses cuisses. Un bustier en mousseline dévoile à peine ses fesses, ornées par un porte-jarretelles noir du plus bel effet. Elle ne porte pas de culotte. Le contraste entre l’obscurité de la pièce et la blancheur de sa peau le saisit ; il a plus que jamais envie d’elle et d’effeuiller son corps qui n’attend que ça. Son contact, la douceur de sa peau, son odeur, sa chevelure et tout son corps entier lui manquent… Il veut la serrer dans ses bras à l’étouffer, veut goûter à sa peau, l’embrasser, la retrouver et la posséder. Il se lève d’un coup et se dirige vers elle avec cette idée en tête : « assez pour ce soir, tu es à moi, je n’en peux plus de te désirer sans rien en retour ».
L’homme se jette sur elle, l’embrasse à pleine bouche en pétrissant ses fesses à pleine main. Chloé lui rend son baiser mais se saisit rapidement des cheveux du bas de son crâne et d’un coup ferme, tire vers l’arrière. Il grogne, stoppé net à cause de la douleur capillaire infligée par sa compagne. Elle réprime un petit sourire moqueur et lui murmure qu’il a l’air malin, comme ça… Il lui avoue en gémissant qu’il a envie d’elle depuis des semaines et qu’il n’en peut plus de gérer sa frustration sexuelle. Le sourire de Chloé s’adoucit et elle lui dit qu’elle le sait, et qu’elle avait tout fait pour que cela arrive. Elle se colle à son sexe dressé sous le tissu du pantalon. Sa cuisse se frotte lentement à lui, et ça l’amuse de titiller le sexe de son compagnon qu’elle sait très sensible à cause de la frustration qu'elle lui a fait subir. Chloé est elle aussi très excitée : cela fait des semaines qu’elle manigance toute l’opération et elle est sur le point de réaliser son fantasme : soumettre son homme qu’elle savait très réfractaire à l’idée.
Elle approche à nouveau son visage au sien et se met à l’embrasser du bout des lèvres, comme si elle goûtait à un plat sans trop savoir si il lui convenait. Là aussi, elle prend son temps, elle le déguste, et le goûte. L’homme va exploser : il veut la posséder là, tout de suite, maintenant. Il veut de la force, des empoignades, des baisers enflammés et des choses qui claquent. Il se défait de l’emprise de Chloé et passe brusquement ses mains avides sous son bustier. « Chloéééééé », lui gémit-il à l'oreille…
« Pas de Chloé… Mademoiselle… » Elle se saisit à nouveau de ses cheveux, et le force à se mettre à genoux devant elle. Elle porte son visage à son sexe. Elle est trempée. « Regarde comme tu m’excites, quand tu es comme ça... ».
Elle pose délicatement son intimité sur sur sa langue qu’elle lui a ordonné de sortir, et se frotte à lui, de haut en bas. L'homme a fermé ses yeux et la lèche avec une expression presque extatique, l'air complètement vaincu. Elle se sent bien...
« Es-tu disposé à m’obéir…? »
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Elle arrive au lieu de rendez-vous enfin.Pour ma soumise du jour, c’est rendez-vous secret et fantasme en extérieur.Je lui ai donné rendez-vous sur un parking d’un super marché à plusieurs étages près de chez moi et pas très loin de chez elle, en plein après-midi mais un dimanche.Je la voie arrivé et se garé là où je le lui ai dit.Elle descend de la voiture, elle porte une robe d’été légère avec un gros décolleté, des bas et des talons.Elle me cherche du regard mais je suis à un endroit ou moi je peux l’observer et où elle ne peut pas me voir. Je téléphone sur son portable en restant hors de vue et lui ordonne de prendre le premier accès au sous-sol, la sortie 14.Pendant ce temps moi je file l’attendre dans ma voiture.Elle descend au sous-sol et cherche du regard, aperçoit ma voiture garé dans ce parking sombre et désert et se dirige vers elle.Elle marche vite pour me rejoindre, même s’il n’y a personne, l’ambiance du lieu surement, je sais que déjà rien que cela lui fait monter son rythme cardiaque et l’excite.Je sors pour la recevoir, les bruits de portière résonnent. « Bonjour maitre » me dit-elle d’une voie étouffé pour ne pas que sa voie résonne dans le sous-sol tout en regardant autour de nous si il n’y a personne.Je lui réponds d’une voie forte et qui résonne, puis lui ordonne de se mettre face contre la voiture, les jambes encartées pour qu’elle me présente ses hommages et que je l’inspecte comme il se doit.Elle hésite, c’est la journée, certes le parking souterrain est désert mais il y a du passage.Elle finit par s’exécuter.Je commence par lui toucher les chevilles puis je remonte doucement.Elle cherche du regard si quelqu’un vas nous voir.Pendant ce temps je remonte vers son entrejambe. Je vérifie qu’elle n’as pas de culotte et qu’elle a mis des bas comme je le lui ai demandé et en même temps je vérifie qu’elle mouille bien.Parfait ca l’excite, sons entrejambe commence à dégouliné.Je remonte et soulève sa jupe pour laisser apparaitre ses fesses.Elle ne dit rien mais son expression corporelle me fait dire qu’elle est gênée et qu’elle a, à la fois peur et envie. Je laisse retomber sa jupe et lui caresse le bas ventre, puis son ventre, puis je lui prends les seins à pleine main.Sa respiration se fait saccadée, elle la retient.Je passe ma main dans son décolleté pour être sûr qu’elle n’as pas de soutien-gorge comme je le lui ai ordonné.Bien !Je la plaque contre la voiture et me plaque contre elle, je lui tire les cheveux pour ramener sa tête en arrière et lui susurré a l’oreille. « T’a envie que je te prenne maintenant et ici ? Avoue ! Tu as envie que je te déshabille au vue des passants et que je te prenne en levrette à la vue de tous pour qu’ils sachent la chienne que tu es ? »Elle ne répond pas tout de suite, elle hésite, la peur se mêlant a l’envie.Sa réponse est trop longue. « Oui maitre mais… ».Je lui ordonne de se taire.Elle ose me dire « mais » à moi ? Son maitre ? Ma question n’était que pure rhétorique.Je la retourne de force, elle me regarde.Je lui dis le fond de ma pensé et elle sait qu’elle va être punie pour cela.Je la force à se mettre à genoux derrière la voiture et sort mon sexe que j’enfourne dans sa bouche de force.Elle s’étouffe avec et tente de se retirer.Je la bloque de mes mains et commence à l’obliger à me sucer, elle bave, s’étouffe, des larmes coulent sur son visage mais prend bien vite mon sexe a la main pour finir ce que j’ai commencé.Je lui ordonne de son autre main de sortir ses gros seins de son décolleté et de se caresser pendant qu’elle me suce.Elle obéit.Avant que je ne jouisse, je lui ordonne d’arrêter et de monter en voiture en lui ouvrant la porte côté passager.Elle s’installe et est surprise, quand, en fait, je me mets moi derrière elle et lui ordonne de me donner ses mains de chaque côté du fauteuil.Elle s’exécute et alors je lui attache les bras dans le dos en travers du fauteuil, ainsi elle ne peut plus bouger.Elle est surprise et exciter à la fois.Je sors et viens prendre la place conducteur.Puis nous roulons.Je sens la tension monté pour elle, elle a peur que l’on nous voie. Je remonte sa jupe pour entre apercevoir sa chatte.Elle tourne sa tête vers moi pour tenter de protester par reflexe puis s’aperçoit de sa méprise et ne dit plus rien.Sa chatte ruisselle.J’en profite pour lui mettre un doigt, puis deux, continuant mes vas et viens tout en roulant.Elle pousse de petit soupir de plaisir et ne fait plus attention au gens à l’extérieur qui en réalité ne s’aperçoivent de rien et ne s’en intéressent aucunement vue que nous roulons. Je sors mes doigts d’elle et lui ordonne de lécher.Elle s’exécute mais je lui mets une gifle pour mon plaisir.Elle lâche un petit crie.Je l’insulte et l’humilie verbalement tout en alternant entre lui mettre des gifles et la doigter. Nous arrivons dans une petite route de campagne ou je le sais il n’y a quasiment jamais personne.J’en profite donc pour lui sortir les seins de son décolleté à la vue de tous.Elle cherche du regard si quelqu’un la voie mais n’ose rien dire.Je continue comme ça à rouler quelque temps recommençant mon manège mais en lui giflant les seins en plus.Sa chatte devient un torrent.Je m’arrête sur le bas-côté et sort une boule en caoutchouc dure avec des troue dedans que je mets dans sa bouche et que j’attache avec les lanières en cuir autour de sa tête.Elle est la ballonné, attaché, seins nue, chatte apparente, ruisselant d’envie et de honte.Je reprends la route.Elle surveille chaque croisement des yeux.Nous croisons quelque voiture.Mais qui, à la vitesse à lequel nous nous croisons ne peuvent pas nous voir.Mais elle, elle ne le sait pas et cela l’excite. Nous arrivons enfin dans un bois de ma connaissance ou personne ne vas.Je me gare et ouvre les portes, passe à l’arrière et lui détache les bras.Elle sort de la voiture, je viens derrière elle et lui rattache les bras devant elle. Je lui passe un collier de chienne et une laisse en métal puis je lui mets un bandeau sur les yeux. Et la balade dans le bois comme ça quelque temps.Arrivé à un endroit loin du sentier, je lui enlève son bandeau, la détache, pose mon sac à terre pour qu’elle voie que j’ai pris du matériel, lui retire sa chaine mais laisse le collier et enlève son bâillon.Pendant que je fouille mon sac, je lui ordonne de se foutre à poil mais de garder bas et talon.Elle s’exécute mais tout en regardant sans cesse autour d’elle.Elle est gêné j’aime ça.Je pose une couverture sur le sol et lui ordonne de se mettre à genoux puis je mets ma bite dans sa bouche.Elle me suce pendant que je fouille dans mon sac et sort une corde.Je lui attache une main avec.Puis sort de sa bouche et vas passer la corde autour d’un arbre proche.Tire dessus l’obligeant à se lever pour venir se placer près de l’arbre.Je fais le tour avec la corde et l’attache à un autre arbre pas loin puis attache l’extrémité a son autre main.Voilà elle est attaché entre 2 arbres, nue dans les bois et à ma merci.Je ressors la boule en caoutchouc lui met dans la bouche puis commence à la caresser de partout, doucement.Ses jambes, ses fesses, son sexe, ses seins, son coup, son ventre, ses bras, il n’y a pas un endroit sur son corps ou mes mains ne la caresse pas, à part peut-être ses pieds toujours chaussé de talon qui s’enfonce dans la terre.Je sors de mon sac un martinet.Elle me regarde avec des yeux de chienne battue, pourtant ce n’est pas encore le cas.Je commence par lui fouetter les seins mollement avec mon martinet.Puis le ventre, les fesses et enfin le sexe.A chaque coup elle se tend, elle sursaute, elle pousse un petit crie puis un soupir de soulagement ou de plaisir.Je caresse ses fesses zébré de rouge, les écartes et crache dedans.Je continue a tourné autour d’elle a alterné entre les gifles dans sa gueule et les coups de martinet, lui crachant de temps en temps sur le visage ou le corps puis je prends ses hanche a deux main, relève son cul pour le tendre en arrière, sort ma queue et la prend violement.tout en lui donnant des coups de rein, je lui gifle les fesses ou les seins et puis j’arrête tout aussi violement.La séance continue ainsi alternant les moments de souffrances et de plaisir.Puis je fais le tour, me place devant elle et lui annonce que j’y vais.Que je vais revenir mais pas tout de suite.L’incompréhension et l’anxiété se lit sur son visage. Je la détache pour pas qu’elle est mal et lui dit de rester là, à genoux sans bouger que je reviens.Et je pars, la voilà nue, seule, dans des bois qu’elle ne connait pas, une boule dans le bouche, à la merci du regard de n’importe quel promeneur.Je reste pas loin, hors de sa vue mais assez pour la voir et vérifier que dans les alentours il n’y as personne.Au bout de quelques minutes, lorsque je sais que son esprit a eu le temps de s’imaginer mille chose, telle que la honte et l’humiliation d’être découverte ainsi ou alors le faite que je l’ai abandonner ici puis je reviens.Elle n’a pas bougé, bonne petite chienne.A peine arrivé, je remets mon sexe dans sa bouche et lui ordonne de le nettoyer, ce qu’elle fait avidement.Puis lui dit de se mettre à 4 pattes, que je vais la prendre comme la chienne qu’elle est.Elle obéi sans se faire prier.Je commence à la prendre doucement, puis de plus en plus vite, de plus en plus fort.J’écarte son petit cul pour commencer, puis lorsque les mouvements se font plus rudes je lui attrape les hanches pour donner plus d’ampleur et de force à mes coups.Je ralentie un peu et lui ordonne à elle de venir, je ne bougerai plus, à elle de me montrer qu’elle aime ça, de me montrer ce qu’elle sait faire pour remercier son maitre.Elle fait des mouvements saccadé pour prendre plus son pieds, puis y vas franchement me fait presque reculer à chaque coup de bite qu’elle s’inflige.Les bois résonnent de ses fesses qui claques contre mon bas ventre pendant que tour à tour je lui caresse ou lui gifles ses seins.Par son attitude corporelle, je sens qu’elle va venir alors je stoppe tout.Je me penche sur elle et lui dit « tu crois que tu vas jouir ? Tu crois que j’en ai fini avec toi ? Ho que non, tu finiras quand JE te le dirais. J’ai encore prévue plein de truc pour toi »je sors d’elle, la met sur le dos, je sais que le changement de position vas la calmer un peu.J’en profite pour faire un peu duré puis la met sur le dos, la pénètre tout doucement, caresse tout son corps lentement.Elle ferme les yeux, j’en profite pour lui mettre de petites gifles douces sur son visage, sur ses seins puis je me fixe.Elle ouvre les yeux surprise.je la préviens que je vais maltraiter ses seins. elle me regarde et de son visage doux dit oui d’un battement de tête.Je la pince, la caresse, la mord de plus en plus fort et enfin y met des pinces relier par une chaine puis reprend mes vas et viens.A bout d’un moment, je lui dis de changer de position, c’est moi qu’y m’allonge et lui demande de venir s’empaler sur moi mais dos à moi.Elle s’exécute, une fois fait je lui tords les bras dans le dos, les attaches ensemble avec la corde et m’en sert comme appuis pour la pénétrer violement, elle crie, elle bave à la commissure de ses lèvres rendu ouverte par la boule. Je lui attache sa laisse dans son collier et tire dessus pour l’étrangler modérément pendant que je la défonce, je tire sur la petite chaine qui relie les deux pinces à ses seins ou lui met des fessés.Puis je ralentie et lui enlève toute ses attaches.Je lui demande si ça lui a plu.Elle me dit que oui.Alors je lui dis qu’elle se tourne vers moi et qu’elle me montre sa reconnaissance du mieux qu’elle peut.Elle prend mon sexe et l’enfonce en elle d’un seul coup.Me chevauche, caresse mon torse, m’embrasse, et donne tout ce qu’elle a.Elle crie n’ayant plus le boule dans sa bouche, elle se fait plaisir, ses crie raisonne dans les bois, j’imagine les randonneurs qui passerais pas loin, ils ne mettraient pas longtemps à remonter l’origine de ses cries.Elle accélère, les coups s’intensifie, elle ferme les yeux tend la tête en arrière, elle n’est pas loin, elle me demande d’une voie plus forte que ce qu’elle aurait voulue l’autorisation de jouir.Ce que je lui donne et en profite moi aussi pour jouir, nous finissons ainsi.Elle ralentie tout en tremblant et me demande de ne plus bouger.Je passe pour cette fois sur l’outrecuidance de sa demande mais elle se rend compte de l’erreur qu’elle vient de faire en tant que soumise et me regarde attendant le châtiment.Je compte pas la punir mais elle attend cela alors je lui dit de descendre et de nettoyer mon sexe avec sa langue, pendant qu’elle le fait je lui met des gifles en lui ordonnant de s’excuser et de me remercier, ce qu’elle fait.Une fois terminé, nous nous rhabillons, rangeons le matériel, et débriefons ensemble.Elle a les joues rouges et le sourire aux lèvres.Il est temps de rentrer.
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(Petit poème écrit il y à quelques mois pour renaitre de mes cendres tel le phénix...)*******Fantasmes de l'âge de raison sous les étoiles du dômeJe m'espérais princesse-tendresse de ton royaumeAux marches du palais, ma main dans ta paumeJe nous rêvais comme les contes d'amour monochromeBercée d'utopie, avec ferveur je priais mon psaumeConsciente de la chance infime de trouver ce baumeJe me résignais mélancolique à quelques chapitres du tome.La fille banale grandit, baleine maladroite d'un aquariumJuger par les regards vitreux elle s'emballe d'aluminiumEt enterre la sensibilité de son cœur au pied des géraniumsOn utilise ses courbes pour qu'elle se pavane sur le podiumOn la tripote comme une fleur qui décore le solariumMais à la nuit tombé on la laisse faner dans une flaque d'opiumPour panser ses blessures il ne lui reste que son critériumJe fait ma première fois chanceuse sans trop de vagues à l'âmeUn souvenir gravé à à la pierre dans son reflet naissant sur la lameInstantanément je bascule pour devenir cette sensuelle dameSoumise sous le cuir des regards, je paye ma culpabilité sans sésameCourte liberté, quand tu me rappelle que je ne suis que l'entameVive écorchée, fait moi mal, forcée je me laisse aller bigameJusqu'à ce que tu me noie, silencieusement, d'un seul coup de rameJe deviens alors l’appât idéal, et prête l'oreille à leurs louanges en rimes,On me déroule le tapis jusqu'au jardin, renaissance d'un sourire d'estimeTimide je découvre cet art, sublimation d'un amour si beau et intimeJe me laisse prendre au jeu, innocente, tu m’accueille maitre sans la moindre frimeHors du temps, ce n'est pas mon corps mais nos cœurs qui deviennent victimesImprévisible hasard d'une rencontre pas anodine, et même pantonymeSous couvert d'un monde qui se compte en milliards de centimesEmportée sur un nuage rose flottant aux douceurs de crèmeTu viens me chercher et m'offrir dans son oreiller de satin, mon diadème ?Poudre de perlimpinpin, ma vie devient le comte réel de mes poèmesJe me sens dans ton regard comme le soleil et boit chaque mot que tu parsèmesTu lis mon âme entre ses lignes, tu me caresse bienveillant sans stratagèmeMe croyant héroïne, je me sacrifie, aveugle confiance, je m'abandonne bohèmeJusqu'à ce que sans crier gare, seule dans le noir, tu m'abandonnes, tu me sèmes...Effondrée en terre, je laisse le poids de mon corps creuser ma tombe anthumeJe me sens hisser alors dans une tour d'argent en ivoire étendue sur le bitumeTu m'apaises entre tes mains et tes mots pour me faire redevenir plumeChaque nuit sans étoiles, j'accepte tes changements de coutumes et de costumesPar la bonté de mon cœur je te soutiens lorsque tu te libères de tes enclumesBien qu’apeurée je t'ai cru, j'ai vendu mon âme, puis à nouveau le noir, la brume...Lee.
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...Maintenant qu’elle connait les bases. Je lui enfile un imper cachant sa semi nudité et nous sortons de l’appart direction la cave.C’est une petite cave, comme celle de tous les habitants de mon immeuble. Elles sont accolé les unes aux autres.Et c’est ce que je trouve excitant.Il y fait sombre, froid et humide.Je sens la peur et l’excitation monté en elle.J’ouvre la porte en bois qui grince et la fait pénétrer dans la cave. Rien ne la distingue aux autres caves de toutes les copropriétés du monde et c’est en cela que c’est intéressant.Je la laisse rentrer et avant de refermer la porte, je jette un coup d’œil à la multitude de porte fermer et laisse, le temps d’un battement de cœur, mon imagination fantasmer sur le secret qu’elle renferme et toute les possibles soumises, esclaves, petgirls et autres prisonnières qu’elle pourraient renfermer à l’insu de tous les habitants…haaaalala…Sortie de ma rêverie, je lui dis que c’est ici qu’elle risque de passer beaucoup de temps si elle n’est pas sage…Ou si j’en ai envie…Et pour joindre le geste à la parole, je lui ordonne de se déshabiller. Elle s’exécute, ses seins pointe, due au froid et à l’excitation.Je lui ordonne de pousser les quelques affaires contre le mur de droite.Elle obéie et découvre ainsi les cordes et attaches que j’ai fixé au mur ainsi qu’un collier, une chaine, un bol et un seau.Je lui dis de se retourner et de se mettre à genoux.Une fois fait je lui tire les cheveux en arrière et m’introduit de force dans sa bouche.Elle s’étouffe mais n’essaye pas de se retiré, elle a déjà de bon réflexe.Zut j’aurais aimé la punir pour un réflexe d’auto défense mais son maitre d’origine la bien dresser, bah ce n’est pas grave.Je profite de sa bouche pulpeuse et sensuelle tout en lui expliquant a quoi tout sert, les différentes choses et pratique en cours dans cette cave et les conditions d’utilisation des objets ici (que je ne décrirais pas ici…allons, allons, chacun ses petits secrets ^_^ seul ceux qui testent savent ma cave et souvent ouverte )Au moment de sortir je lui dit de me tendre ses poignets. Je les attaches alors l’un a l’autre et une chaine les relies au mur. La voilà attacher dans cette cave sombre. Je lui dis que des gens peuvent venir, qu’elle ne doit pas faire de bruit ni révéler sa présence sous peine de gros ennui.Puis pour m’en assurer je sors un rouleau de scotch marron que je lui colle sur la bouche.Sa respiration se fait rapide. Sa poitrine monte et descend de plus en plus vite, ses mamelons tendent à leur maximum, ses fesses révèlent un grain de peau et une chair de poule ma fois fort excitante. Son regard est effrayer et en même temps remplie de reconnaissance.J’adore ça.Chaque détail de son corps restera a jamais dans ma mémoire. J’aime ce que je déclenche chez mes soumises et le contrôle que j’ai dessus.C’est un bonheur que de vivre une domination.Je m’en vais en éteignant la lumière, refermant la porte de bois légère qui mènent au couloir d’accès des caves. Et la laisse ainsi, nue, attachée, bâillonnée dans le froid, l’humidité et le noir seule. Je claque la lourde porte en métal qui mène a se couloir.Et je l’imagine terroriser et exciter par cette situation.Elle imagine que cela va durer des heures.En réalité elle n’y restera que quelques minutes mais pour elle cela aura duré une éternité.(Bien entendu je ne pars pas vraiment et sa sécurité est ma priorité, je reste devant la porte en fer qui mène au cave, au cas où, un voisin viendrais chercher quelque chose. Je lui ai laissé un téléphone portable avec mon numéro en priorité. Elle n’a qu’à appuyer sur le bouton appeler , car même si ses poignets son attacher, ses mains sont libre et a l’instant même où je recevrais son appel d’urgence sur mon téléphone. Je foncerais la délivrer. Je me suis entrainé au cas où, il me faut moins d’une minute pour la rejoindre et la délivré. Je préfère préciser et « casser » un peu le récit mais m’assuré que si quelqu’un s’en inspire, il comprenne bien que la sécurité est primordiale, indispensable et indissociable du rôle de maitre et que je ne fais pas cela au hasard)Au bout de quelque minutes j’ouvre la porte en fer et rentre dans le couloir mais au lieu d’aller à ma cave je fais comme si c’était un voisin qui venait voir la sienne pour rajouter a son stress et a son excitation.Je passe exprès devant ma cave plusieurs fois.J’entends un léger mais vraiment très léger bruit de chaine.Je fais mine de m’arrêter devant ma cave et d’écouter.Je l’imagine dans le noir, transie de peur d’être découverte, nu, attaché, humilié.Elle est dans le noir mais le couloir est éclairer et je sais qu’elle voit mon ombre qui se découpe dans la lumière qui éclaire sous la porte. Je l’imagine se recroquevillant, retenant son souffle afin de faire le moins de bruit possible pour ne pas être découverte.Quelques secondes passent puis je fais semblant de continuer mon chemin.Je repars et fait exprès de claquer la porte en fer.La lumière du couloir s’éteint à nouveau.J’attends encore quelque minutes et finalement rentre pour la délivrée.Lorsque j’ouvre la porte, elle est là dans un coin, rouler en boule, ses yeux exorbiter dans une expression de peur et d’inquiétude. Lorsqu’elle s’aperçoit que c’est moi, elle se rue à mes pieds en rampant toute heureuse.Je lis la gratitude et le soulagement dans ses yeux….comme j’adore ce moment.Je la prends dans mes bras pour la calmer, lui enlève son scotch et lui demande si elle est heureuse de me voir ?Elle me répond que oui.Alors je lui demande de le prouver et de se retourner pour me recevoir.Je n’ai pas fini de le dire qu’elle se retourne se met a 4 pattes et tant son cul vers moi.Je sors mon sexe et lui met en elle, fort, à fond, d’un seul coup.Elle crie, je lui mets ma main devant sa bouche pour qu’elle ne fasse pas de bruit. Elle hurle dans ma main sous mes coups de rein.Elle est toujours attachée ses mains jointes au mur.Ses chaines claques contre le sol à chaque balancement de son bassin.Je prends un morceau de scotch et je lui remets sur la bouche ainsi j’ai les mains libres pour lui écarter son cul pendant que je la prends.Apres quelques vas et viens, je m’arrête et me penche sur elle, et lui susurre a l’oreille. « Attention ça va faire mal …».Elle lève des yeux apeurés vers moi.Je lui écarte son petit cul et lui crache dedans, puis je m’introduis doucement en elle.Elle lâche un petit crie sous son scotch.Cela ne m’excite que plus et je reprends mes vas et viens dans son cul, de plus en plus vite, de plus en plus fort.Elle ramène ses mains encore attaché pour les mettre sur son baillons, tirant ainsi sur ses chaines et m’excitant encore plus.Je repasse dans sa chatte et Je la pénètre violemment comme elle aime tout en lui mettant un petit doit dans son cul.D'un seul coup, pendant que je prends mon pied, on entend la porte en fer qui s’ouvre.Nous nous arrêtons, nous fixons sans un bruit, la respiration est haletante mais nous essayons de faire le moins de bruit possible.J’entends quelqu’un qui viens dans les caves.Au bruit il se dirige a l’opposé de la mienne.Moi pendant tout ce temps je n’arrête pas mes vas et viens, ils sont juste beaucoup, beaucoup plus lent, pour qu’elle me sente en elle mais qu’elle ne fasse pas de bruit.On entend la personne faire du bruit dans sa cave.Comme si il chercher quelque chose ou qu’il rangé ca cave.Je profite du bruit qu’il fait pour mettre des coups de rein plus fort à ma soumise.Je voie bien que cela l’excite et qu’elle essaye de ne pas faire de bruit, appuyant ses mains sur sa bouche par-dessus son bâillon.La voir essayer de se faire discrète malgré mon traitement m’excite.Elle essaye de ne pas crier, de ne pas faire de bruit alors moi j’y vais plus fort, et lui remet un doigt dans son cul.L’inconnue de la cave prend son temps et moi mon pied.Alors que je défonce ma soumise, je sens qu’elle se lâche inconsciemment, elle accélère le mouvement de son bassin, reculant son cul vers moi par à-coup afin de prendre son pied et d’un seul coup je l’entends pousser un cri puis un râle sous son bâillon, je la sens tressauté et tremblé et mon doigt sent son anus se contracté.Elle ose avoir un orgasme sans mon consentement !Je la laisse finir de prendre son pied, je la voie essayer de se mordre la main à travers le scotch. Elle ralentie le mouvement, petit à petit, puis se détend vers l’avant laissant mon sexe presque sorti de dedans elle et ferme les yeux lâchant un petit soupir dans la poussière.Elle oublie qui est le maitre et a de la chance qu’il y est quelqu’un pas loin mais elle ne va pas s’en tiré à si bon compte. Je m’avance vers elle afin de me pencher sur elle, rentrant mon sexe en érection dans sa chatte endolorie par l’orgasme. Elle escarbille les yeux, ne s’attendant pas à ça, je m’enfonce doucement exprès en elle, elle tourne le regard vers moi. Je lui tire les cheveux en arrière et lui chuchote a l’oreille.« Tu jouis sans mon consentement ? Tu crois que parce qu’il y a quelqu’un tu vas t’en sortir comme ça ? Tu crois que c’est fini ? C’est moi ton maitre maintenant et tu n’es rien, c’est moi qui décide ! »Elle me regarde avec ses yeux de biche triste et secoue la tête pour dire non« Bien, alors je vais continuer, car c’est moi qui décide, tu vas ramasser hein ? »Elle répond oui de la tête« C’est bien tu es une bonne petite chienne »Et je reprends de plus belle le travail que j’avais commencé, elle ferme les yeux de douleur et de plaisir.Je continue à lui susurré des mots crue a l’oreille et lui dit « peut-être que je vais aller inviter se mec à venir te punir avec moi maintenant, peut-être que je vais l’inviter à prendre son pied avec le vide couille que tu es non ? »Elle me regarde avec un mélange de crainte et d’excitation.J’entends le bruit de l’inconnue qui arrête.Nous aussi.Il ferme sa porte et s’en vas pendant que nous retenons notre souffle.Je sors brusquement de ma soumise en disant « une prochaine fois peut-être »Je la détache, lui retire son bâillon de scotch et lui ordonne de me nettoyer avec sa bouche. Elle s’exécute.Bien quand tu auras fini nous passerons a ta punition lui dis-je…Elle sourit…fin ...pour l'instant...
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Nous ne pensions pas, après notre première rencontre, qu'il y en aurait d'autres, comme si, d'une certaine manière, notre intense relation dans un minable hôtel de passe avait épuisé le sujet de notre érotisme, ou tout du moins qu'un seul écart dans nos vies biens rangées ne constituait pas, en soi, un adultère intégralement consommé. D'ailleurs, lorsque nous nous quittâmes ce soir là, ce fut sans un mot, et sans contact pendant presqu'un mois. Le temps sûrement de digérer, pour moi le profond sentiment de culpabilité qui me rongeait à chaque fois que je pensais à elle et d'assumer la présence d'un priapisme violent à la seule pensée de celle qui était en train de devenir mon fantasme absolu. Pourtant, bien souvent, la réalité n'est jamais à la hauteur du fantasme... Mais dans ce cas là, ce fut clairement le contraire. La charge érotique était telle que 4 semaines plus tard, j'en arrivais à me demander si je n'avais tout simplement pas rêvé cette nuit torride passée avec Layla. Bref, un mois plus tard, je rongeais mon frein, partagé entre l'envie folle de la recontacter et la peur viscérale que la même action provoquait en moi. C'est elle qui brisa ce silence tacitement imposé entre nous. Un simple "Je vous appartiens Maître" reçu dans un mail sans objet, me plongea dans des abîmes de désirs insoutenables. Elle avait été ma chose, et l'avoir traité de la sorte me faisait m'interroger sur moi, ma sexualité, mes valeurs. Bon, j'étais paumé quoi. Le concept même d'adultère avec elle m'excitait... Mais la "dominer", faire d'elle une poupée de chaire acceptant par avance tout ce que je pourrais lui faire "subir", dépassaient dans le désir et l'excitation tout ce que j'avais pu vivre jusque là. Je *voulais* abuser d’elle. La domination et la soumission, le sadomasochisme, relevaient avant elle d'une tendance très théorique sans réelle et profonde signification. J'avais peut-être trop lu "fifty shades of grey" sans vraiment comprendre... (Je préférais néanmoins le marquis de Sade). Mais maintenant je comprenais. Je comprenais que ma vie venait de changer et qu'elle en ferait à jamais parti, d'une manière ou d'une autre. Je comprenais qu'elle était *à moi* et qu'elle s'offrait entièrement sans demander aucune contre partie que celle de mon propre plaisir. Je comprenais aussi et surtout que ma sexualité venait de changer sans possibilité de retour en arrière.
Je lui ais donc donné rendez-vous devant la même gare de l'Est. Même heure, même endroit. Le distributeur était toujours là, encore plus sale et plus minable qu'un mois plus tôt. Une éternité. La gare elle même était d'un terne révoltant, terne encore accentué par un ciel gris et des odeurs nauséabondes de désinfectants sous une chaleur étouffante. J'avais été très clair dans mes directives, elles avaient été données de manière très laconiques et sans aucune chaleur. J'essayais très maladroitement de rentrer dans mon rôle de "dominant", avec la conscience aiguë que je m'y prenais mal... Mais qu'elle ne m'en tenait pas rigueur pour autant, trop heureuse d’enfin appartenir à quelqu’un. J'avais en bandoulière un sac contenant un petit "équipement" de jeu... Je voulais lui faire une surprise, mais sans aller "trop loin"... enfin...
Je lui avais demandé de venir nue sous son trench-coat. Quoi ? On a bien le droit de se taper son petit fantasme personnel non ? Et puis le trench coat c'est comme les bas avec porte-jarretelle, ça fait parti de l'inconscient fantasmatique collectif. Bon, ok, c'était aussi une preuve de mon manque d'imagination... Je lui avais aussi imposé une "pute-attitude", laissant à sa discrétion le choix de l'interprétation du concept, flou, même pour moi. J'étais dans ma demande très loin de l'image très érotiquement polissée que nous avions décidés la foi précédente, et je savais que ça allait indirectement contre ses propres goûts. Une manière encore une fois de m'imposer... Et, j'en étais certain, de la contenter dans son désire masochiste de m'appartenir coûte que coûte.
Ca pour une "pute-attitude", je ne fus pas déçu. Une fois encore, je la vis s'approcher comme au ralenti, subjugué par sa beauté et sa vulgarité contenue. Elle portait bien évidemment de hautes cuissardes. Cette femme avait la classe, et quoi qu'elle fasse, elle ne pourrait pas avoir l'air *vraiment* vulgaire. Même le chewing-gum qu'elle avait dans la bouche, pour faire "plus vrai", était mâché avec féminité et élégance. Ce fut bien simple, tous les mâles présents à cette heure devant l'entrée de la gare se tournèrent vers elle, bouche entre-ouverte, tandis-que les femmes la dévisageaient, mi-intriguées, mi-scandalisées, mi-envieuses (...). J'éprouvais à la voyant arriver, un sentiment d'orgueil et de propriété vaniteuse que je ne me connaissais pas et qui me surpris tout autant qu’il me scandalisa et m’excita. Elle fusilla tout le monde du regard et tous les visages se détournèrent d’elle, mais ses magnifiques yeux s'adoucirent immédiatement lorsque nos regards se croisèrent. Elle était à moi et elle le savait. Tout son caractère, toute son intelligence, tout son être se mettaient au service de mon plaisir et se donnaient à moi sans retenue, acceptant tout par avance. Je la pris par la main et la guidais vers l'hôtel voisin où je sentais que nous allions avoir, in fine, nos habitudes.
Entrés dans la chambre je lui dis "met toi nue" et elle fit tout simplement glisser son trench coat, révélant son corps superbe et tout dévoué à mon plaisir.
« Tiens toi bien droite et ne bouge pas… quoi qu’il arrive… ». J’avais changé le ton de ma voix en prononçant ces dernières paroles, et j’espérais qu’elle y avait bien lu une forme de sadisme latent des plus inquiétants. Un frisson la parcourut… pour ma plus grande satisfaction tandis-qu’une ombre indéfinissable passait dans son regard. Que se disait-elle ? Avait-elle peur de moi ? Peur de ce rendre compte que j’allais *vraiment* abuser d’elle et que je n’étais peut-être pas celui qu’elle pensait, mais un monstre sadique digne des faits divers les plus vils ? A moins qu’elle n’ait *envi* que j’use et abuse d’elle comme bon me semble... Cette ombre n’était peut-être finalement que de l’impatience contenue. Dans la chambre mitoyenne, quelqu’un écoutait la radio, et la scène en prenait une allure des plus surréalistes. Elle ne bougeait pas, acceptant sans broncher, pour le moment, ce rôle activement passif que je lui imposais. Moi, je prenais mon temps, faisant glisser mes mains, mes doigts sur son corps, l’inspectant comme un esclavagiste inspecterait un futur esclave. Son visage, son coup, son dos, le bas de ses reins, ses fesses, ses jambes puis ses seins, son sexe, sa bouche… J’allais partout de la manière la plus impudique qui soit, lui faisant bien comprendre qu’elle n’était rien d’autre qu’un mannequin manipulé et habillé par mon désir. Mes doigts venaient flatter son sexe et la pénétraient sans ménagement de plus en plus. Elle, en retour, ne bougeait pas, restait immobile, et mouillait abondamment… Mes doigts étaient trempés de ses sécrétions intimes, et je les lui faisais lécher régulièrement sans qu’elle n’émette le moindre son. Après un bon quart d’heure de ce traitement, j’avais suffisamment dilaté son sexe pour pouvoir y introduire presqu’intégralement ma main. Elle jouit brutalement, tout son corps se raidissant et vibrant d’une manière incontrôlée… Elle ne réussit pas à retenir un râle guttural des plus excitants et je ne lui permis pas de s’allonger… Elle devait rester debout parce que tel était mon désir, et ces yeux noirs exprimaient un mélange d’extase absolue mêlée à quelque chose d’autre, totalement indéfinissable… De la colère ? de la haine ? De l’abandon peut-être. « Retourne toi et reste bien droite ». Elle resta là, sans bouger, me tournant le dos et moi je ne disais rien, ne bougeais pas, au point même qu’elle devait se demander si j’étais encore là. Puis, très lentement, j’ouvris mon sac, faisant jouer la fermeture éclaire avec le plus de bruit possible. Je sortis un tube de lubrifiant et je lui enduis l’anus avec une infinie douceur. Elle ne s’attendait pas à mon contact, et elle tressaillit de surprise. « Ne bouge pas ! » lui entonnais-je et immédiatement elle se ressaisit. Je sortis aussi de mon sac un énorme godemichet que je posais ostensiblement dans son champ de vision de même qu’une paire de menottes, une bougie et une cravache… Elle se mit à trembler de manière visible, l’angoisse montant au creux de son ventre, tout comme l’excitation qui atteignait des sommets, son jus intime dégoulinant maintenant abondamment entre ses cuisses et le long de ses jambes, son bassin ondulant légèrement au rythme d’un amant invisible. Dans la pièce d’à côté, Balavoine chantait « on nous prend pour des fous… ce qu’on peut penser de nous on s’en fout… »… Toujours ce côté surréaliste… L’univers entier fomentait un complot et nous faisait un clin d’œil. Je me mis enfin nu, et c’est sans ménagement que je me mis à la sodomiser, avec une brutalité à peine contenue et un plaisir évident. Je voulais voir jusqu’où elle était capable d’aller, et je commençais à craindre, que ses limites ne soient plus lointaines encore que les miennes. Son corps était secoué par mes coups de boutoir mais elle tenait bon et ne bougeait pas, même si je sentais qu’elle contractait périodiquement les muscles de son vagin… La petite câtin arrivait à se masturber sans se toucher et cette simple constatation augmenta encore mon érection. Je mis ma main dans sa chatte pour mieux sentir son plaisir. Malgré elle, elle se mit à gémir autant de plaisir que de douleur et je n’intervins pas. Je jouis en elle abondamment, mon sperme inondant largement hors de sa grotte interdite et glissant le long de ses fesses. Elle avait mal, je le savais, je le *voulais*, et de cette douleur même elle tirait de la satisfaction… celle de porter dans sa chaire la douleur de mon plaisir. Elle s’oubliait elle-même, s’abandonnant à mes envies. Je la poussais à genoux et mon sexe à nouveau turgescent pénétra sa bouche tandis- que je me saisissais de la cravache. Elle hésita, frémissant de crainte et d’envie mêlées et son regard clairement angoissé maintenant se fondit dans le mien. Et pourtant, elle continuer à silencieusement se masturber… Je lui souris et contre toute attente lui dit « un mot de toi et je m’arrête ma Layla ». Elle ne dit rien et je la fis se relever, accompagnant son mouvement de mes doigts dans son sexe trempé. Elle me regardait, clairement partagée entre le plaisir, le désir et l’appréhension. Je sortis alors de mon sac une magnifique corde de lin qui finit à côté de la bougie et du godemichet… Elle me lança un regard d’une perversion absolue, jouissant par avance de ce qu’elle allait me laisser faire… Notre nuit ne faisait que commencer… et moi je me mis à me demander qui de nous deux dominait l’autre finalement…
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La soirée battait son plein, les tintements des verres se confondaient dans les rires et les exclamations de gaieté.
L'ambiance était légère et chaleureuse, quelques blagues fusaient par-ci par-là dans un nuage de bonheur.
La repas touchait à sa fin. Elle riait avec son amie, venue pour l'occasion de la soirée tandis qu'Il alla chercher le dessert, qu'Il avait fait quelques heures plus tôt, une mousse au chocolat.
Il en profita également pour ouvrir une bouteille de Clairette.
«Pourquoi tu l'ouvres?
- Il n'y a pas de raison particulière, j'ai envie, et les bulles sont une bonne façon de terminer une soirée agréable, non?»
Elles acquiescent, tout en sachant, comme Lui, que fin du repas ne rime pas forcément avec fin de soirée...
Un sujet n'avait pas encore été abordé...
… un sujet à cordes …
«Hestia me disait que c'était quelque chose qui t'attirait?
- Oui, ça ne me laisse pas indifférente
- Tu as déjà eu l'occasion d'essayer?
- Quand j'étais petite, on s'amusait avec mon frère, mais du bondage, jamais. Jamais essayé»
Elle avait partagé, quelques jours plus tôt, cette envie, cet intérêt pour ces jeux de corde, avec Hestia, sa confidente. Ce fantasme l'intriguait d'autant plus qu'il lui paraissait malsain. Elle se posait des tas de questions à ce sujet, mais à qui en parler pour avoir une réponse droite, sans jugement.
L'approche du sujet s'était faite progressivement. D'abord, le corset avait été essayé avec grand plaisir, puis des petites blagues et plaisanteries sur des fouets ou des martinets avaient été sorties. «Étrangement», le sourire n'avait pas été le même quand l'objet de supplice avait été sorti, en vrai!
De petits détails en petites mimiques, Hestia avait remarqué l'intérêt de son amie pour le BDSM; c'est ainsi qu'elle a pu la mettre en confiance sur ce sujet et qu'elle l'a invitée pour en discuter autour d'un repas, avec son Maître.
Jusqu'à présent, c'était des personnes rencontrées lors de munchs qui étaient venues; certaines avaient même tenté l'expérience des cordes; mais il est difficile de parler d'amis …. aucun ne leur a renvoyé l'ascenseur.
Veroso n'a jamais bien apprécié cette attitude. Organiser des munchs est une chose; inviter des inconnus dans leur maison personnelle en est une autre....
Mais ce soir, c'était différent. Il l'avait déjà rencontrée, la connaissait un peu et elle était très amie avec Hestia. De plus, elle avait une réelle curiosité portée sur le BDSM. Ce n'était donc pas qu'une simple curieuse de passage qui était assise à leur table, mais une autre réelle passionnée, comme eux.
«Pour une première, je te propose de te faire un petit cordage tout simple, pour ressentir les premiéres sensations. Est-ce que tu acceptes?
- Oui
- Ok, je vais chercher les cordes»
Tandis qu'Il s'éloigne, Il entend les 2 amies discuter entre elles à voix basse. Un mélange d'excitation, d'appréhension et de rassurance transpire de cette petite messe basse.
Ce n'est pas la première fois qu'Il encorde une autre personne que sa soumise. Il s'agissait d'invitées au munch. Cela lui faisait un peu bizarre, mais ça n'allait pas plus loin.
Mais là, c'est différent... C'est son amie …
Etrange malaise qu'Il ressent. Enjoué de lui faire cette démonstration, mais appréhendant un peu en même temps, pour une raison qu'Il a un peu de mal à cerner.
Si...
Est-ce à cause du «programme» qu'Il veut lui proposer?
Il verra bien … Il a confiance en Lui et sait que, sans prétention, Il sait parfaitement se tenir et que sa soumise va également assister.
Est-ce que c'est parce qu'Il va faire des gestes qu'Il fait toujours, par habitude, dans un contexte intime qu'Il le rend nerveux?
Les 2 amies sont dans la pièce, souriantes, quand Il réapparait, ses sacs à la main.
«Pour le premier cordage, il suffit de t'asseoir dans le canapé. Hestia, tu te mets où tu veux pour regarder».
Alors qu'Il prépare sa corde, Il ressent, à contrario, une sorte de fierté et de confiance de savoir que sa soumise va le regarder faire. D'habitude, elle «subit» sans trop vraiment voir le résultat; là, elle est aux premières loges...
«Tends tes jambes, cale-toi bien dans le canapé... et détends-toi»
Sur ces mots, elle obéit à ses instructions tandis que Hestia s'assied à côté d'elle, l'oeil curieux et ravi de voir son Maître faire le bondage.
Il lui passe une boucle autour des 2 pieds, les reliant entre eux; puis la corde remonte derrière les mollets.
A mi-hauteur, un de ses doigts bloque la corde, tandis que le reste du brin fait le tour et repasse prendre, en boucle la corde coincée par le doigt.
Enfin, la corde poursuite sa course jusqu'à la base du genou et refait le même tour derrière la jambe.
Il fait courir la corde ainsi jusqu'en haut des cuisses où il serre le nœud final.
«Alors?
- C'est …. spécial ….
- C'est une sensation agréable que de sentir son corps se faire enfermer progressivement, ajoute Hestia.
- Oui, ça....ça fait quelque chose, sourit son amie»
La découverte, la première fois, c'est toujours particulier et puissant en sensation... Il laisse afficher un sourire de satisfaction. Elles ont toutes les 2 aimé son cordage. Elle a des sensations, elle est enthousiaste de l'avoir vu manipuler les cordes correctement. Peut-être Hestia voit en son amie ce qu'elle ressent, quand elle est, elle, ligotée...
«Veux-tu un autre cordage?
- Oui, enfin, si tu veux»
Il sourit; ce n'est pas Lui, un passionnée des cordes qui va refuser. Même si, de plus en plus, Il a envie d'avoir Sa soumise à la place....
«Mets-toi debout»
Dés qu'elle est levée, Il fait passer 2 brins de cordes derrière son cou, qu'Il laisse pendre. Il noue ensemble les 2 brins tous les 15 cm environ
Puis, Il fait passer une autre corde dans les maillons de la première puis dans le dos en emprisonnant les bras. La figure est esthétique, mais Il ne se souvient plus du nom japonais exact. En fait, Il s'en tape. Ce qui l'intéresse, c'est de voir qu'elle prend du plaisir évident à s'enfermer dans ses cordes. Elle regarde les brins passer ici et apparaître là; son regard n'en perd pas une miette, elle est passionnée. Tout comme Hestia qui profite à fond du spectacle.
Ils partagent ainsi tous 2 leur passion; l'un partage son expérience d'encordeur, tandis qu'elle partage les sensations qu'elle ressent quand elle est prisonnière.
Le nœud final est serrée. La voilà totalement ligotée.
«A partir de ce moment, tu es à la merci de celui, ou celle, qui t'a attachée. Tu ne peux rien faire que subir»
C'est non sans plaisir sadique qu'Il prononce cette phrase provocatrice envers cette novice; elle dont les sensations sont exacerbées par le mélange d'appréhension, d'excitation.
Hestia rajoute: «imagine avec le martinet que je t'ai montré l'autre jour».
Il lui sourit, elle est toute aussi sadique que Lui. Finalement, Il va le sortir, le martinet ….
Entravée, elle ne sait quoi répondre. Mais son regard et sa voix balbutiante trahissent une satisfaction sincère d’assouvir un fantasme, de concrétiser un rêve.
«Un autre? Demande-t-Il en la détachant»
- Heuu ...». Elle manque d'éclater de rire de honte, d'envie et d'excitation à la fois.
- Je te propose un bondage un peu plus... coquin? Ou je fais dans le même registre?
- C'est-à-dire?
- Les cordes vont passer dans des endroits un peu plus sensibles, comme les seins, par exemple. Ne t'inquiète pas, tu n'as pas à te déshabiller. C'est juste que les cordes vont passer par là.
- Ok, ca va alors.»
Pour sa démonstration de bondage et, surtout, pour partager les sensations fortes que cela procure, Il a besoin de surprendre. Il ne peut pas dire où les cordes vont toutes passer.... Mais manipuler les cordes à ces endroits-là ne sont pas fait pour le mettre tout à son aise. Encore une fois, ce sont des choses qu'Il ne fait qu'à sa soumise. Mais le plaisir de partager une Passion est plus fort que le reste. Et encore une fois, Il sait maîtriser ses doigts.
«Si quelque chose ne va pas, n'hésite surtout pas à le dire. On est là pour passer une agréable soirée.»
Il entame un nouveau bondage en passant une boucle de corde autour du buste, enfermant ses bras. Puis, Il fait passer la corde au-dessus et en de-dessous des seins les comprimant en tournant autour du buste. Une autre corde est fixée dans le dos avec la première, passe au-dessus des épaules et s'enroule 2 fois autour des 2 brins qui emprisonnent les seins. Puis, le reste de la corde passe sous un sein et s'enroule à nouveau autour des 2 brins précédents côté bras.
Il fait de même de l'autre côté.
Malgré le t-shirt, on voit très bien que toutes les formes sont mises en valeur...
Le reste de la corde descend le long du ventre, passe sur l'intimité et remonte pour se nouer finalement dans le dos.
«Hestia, va me chercher le sac qui est sur le lit»
Sa soumise s’exécute et le lui rapporte. Il en sort une paire de menottes.
«Tu aimes les menottes?
- Heuuuu oui, répond-elle, hésitante»
Il lui attache aussitôt les mains dans le dos.
«Hestia, approche»
Etonnée, sa soumise s'avance vers Lui tandis qu'Il sort son collier. Il le lui pose sans lui dire un mot et ordonne à son amie de se coucher à plat ventre sur le canapé.
«Je parlais d'être à la merci, tout à l'heure.... Voici un cas un peu plus concret.»
Un bandeau est aussitôt posé sur ses yeux. Puis, il noue ses chevilles ensemble qu'il rabat sur le dos. Là, avec le reste de corde, Il les attache au reste du cordage, l'immobilisant.
«Voilà, avec quelques cordes, une paire de menottes et un bandeau tout ce qu'il est possible de faire et, surtout, de ressentir... Tu te sens bien, demande-t-il en souriant?
- Heuu , je crois que oui, fait-elle d'un rire nerveusement enthousiaste.
- C'est bien! Quel autre matériel t'intéresse? Ou t'interroge?
- Hmm, je ne sais pas, répond-elle mal à l'aise, mais excitée à la fois
- Tu connais le baillon-boule?
- Non, c'est quoi?
- Regarde»
Retirant un bâillon de son sac, Il le lui met dans la bouche et le fixe légèrement derrière la tête.
«Le mieux est d'essayer, n'est-ce pas?»
Des gémissements lui répondent mais Il se tourne vers Hestia.
«A présent, à nous deux, ma soumise»
Il avait besoin de ce moment. Même si ce n'est qu'une démonstration voulue et organisée et même si elle avait pris plaisir à assister à ce moment, Il n'aimait pas s'occuper d'une autre personne que sa soumise. Bander ou bâillonner une personne autre que sa soumise le mettait mal à l'aise, mais l'excitait vis-à-vis de sa soumise, en même temps, étrangement. Est-ce que parce qu'elle Le voit faire? Qu'elle partage elle aussi ce qu'Il voit et peut donc ressentir? Ou parce qu'Il vit, et va faire vivre une nouvelle expérience?
Difficile de répondre, d'autant plus qu'Il a sorti une corde.
Il lui fait le même bondage que son amie, en plus serré, lui bande les yeux et la bâillonne aussi.
Il lui caresse la poitrine et ses doigts titillent ses tétonsà travers le t-shirt; les effets ne se font pas attendre; l'excitation monte en Lui.....
Il sait que tout peut aller très vite.
Cette situation, paradoxalement, l'excite. Des cordes enlacent une amie, ligotent Sa soumise, des bandeaux sont posés, des bouches sont bâillonnées, la paire de menotte brille, le collier est resplendissant au cou de sa soumise, elle-même magnifique ainsi offerte. Il y a tous les ingrédients pour une ambiance BDSM qu'Il affectionne, avec sa soumise. La dernière soirée en club BDSM remonte à longtemps …
Le téléphone sonne..... La sonnerie le fait sortir de sa rêverie. Il est quelle heure? 15H45... Il faut partir....
Quel étrange rêve....
Pure fantasme? Une envie?
Il y avait du déjà vécu dans ce songe.... mais tout était resté soft.
Que penser de ce dernier fantasme que son esprit a rapporté de son vagabondage?
Il aime partager son expérience, expliquer, démontrer... mais agir d'office ainsi? C'est une façon de démontrer assez radical, mais elle est à double tranchant …
Enfin, créer ainsi une ambiance BDSM comme celle-là lui a plu, lui plaît. C'est peut-être ça, au final, le fantasme de son songe: vivre aussi le BDSM ailleurs que dans la chambre à mot chuchoté (même s'il est déjà bien puissant....)
La porte claque derrière lui. Rêver, fantasmer n'a jamais fait de mal à personne. Et puis, ce n'est pas le première fois que son esprit vagabonde ainsi. Il en rapporte parfois de bonnes idées.
Mais ce qu'Il a en tête, surtout, c'est qu'Il va retrouver sa soumise très bientôt, après quelques jours, trop longs comme toujours quand ils sont séparés...Il va de nouveau honorer, à sa manière, son Joyau, sa Fierté, Sa Soumise.
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Il rentrait enfin chez Lui.
La journée a été aussi longue et dense que fatigante. Mais malgré cela, la satisfaction d'avoir quitté le bureau en laissant le travail correctement terminé pour ce jour se lisait sur son visage.
Déjà l'esprit vagabondait... le temps d'un instant, sans avoir à courir après le temps. Il sait qu'à peine après avoir posé le pied sur le quai, la réalité va prendre le dessus et qu'il va falloir gérer repas-douche-gammelle du lendemain-courrier avant de se coucher car Mister Réveil est un lève-tôt … On n'est pas bien loin du «métro boulot dodo».
Pas toujours simple de caser une séance dans ce bousin... Si ce n'est pas Chronos qui met son grain de sable, c'est Morphée qui s'en chargera. Les flèches d'Eros ne peuvent rien ….
En pleine pensée, il regarde le paysage défiler sous ses yeux....
Il avait regardé des résumés de livres, des films basés sur des histoires de BDSM.
Il souriait.
Tous ces types, Dominants, étaient pleins aux as. Les plus «clochards» d'entre eux n'étaient que millionnaires et possédaient des empires industriels. Mais surtout, ils avaient tous le Temps …. Le Temps de s'occuper de leur soumise comme bon leur semblait, d'avoir totalement l'esprit pour, et d'en mettre plein la vue au passage.... Salauds!
Son Empire se résumait à un open-space, mais il avait quelque chose que tous ces Dominants n'avaient pas: un chauffeur et un chef de bord dans un véhicule long de plus de 50m … Bon, traduisons qu'il revient du bureau en TER et qu'il a la chance d'être assis sur un fauteuil défraîchi par plus de 5 ans de bons et loyaux services. Ce soir-là, il n'y avait pas trop de monde.
Pourquoi la Domination est en rapport forcé avec des types de pouvoir, fortunés? La littérature est parfois curieuse... d'autant plus étrange qu'elle véhicule un cliché par forcément représentatif.
Des soumis(e)s ne sont justement pas des personnes qui veulent lâcher prise et ne plus avoir le poids de décision, d'enjeux, de responsabilités, de soucis du paraître, comme du politiquement correct?
Les «pouilleux» qui se tapent le train défraîchi et la foule pour bosser n'ont-ils pas droit à leur lettre de noblesse?
Ce serait certainement moins vendeur … L'élite et son cortège d'avantages fait tellement fantasmer, aussi …
Le quai approche. Retour à la réalité.
La soirée s'est déroulée comme à l'accoutumé. Rapidement, bon repas, les gamelles sont prêtes, la douche est prise.
Mais l'envie est tenace.
Pour les 2.
Elle et Lui.
Alors, tant pis pour la routine …
Les cordes sont de sortie. Elle s'assied sur le lit.
Pas un mot ne sort; quelques regards sont échangés. Seules ses mains s'activent et tissent le bondage des seins qu'Il lui fait. Un cordage tout simple, mais magique: les seins de son Joyau sont resplendissants, mis en valeur, offerts. A peine le nœud serré qu'Il la fait coucher sur le dos. Il se délecte de cette position et de cette offrande qu'elle lui fait.
Ses doigts parcourent aussitôt le galbe de la poitrine et viennent titiller les tétons, très vite durs.
Quelle beauté!
Quel paradoxe!
Ses magnifiques seins offerts, entravés, chatouillés, câlinés.... et torturés dans la foulée.
2 pinces sont posées dessus, dans un léger soubresaut de douleur et de surprise.
Quel paradoxe qui est celui du mélange de la douleur et de la tendresse... C'est ce qu'Il aime.
Afin qu'elle le déguste au plus profond de son âme, Il lui bande les yeux. Le sens du touché en sera d'autant plus exacerbé que les sensations seront cycloniques.
Les mains de son Joyau sont toujours libres quand Il pose sa bouche sur un de ses seins, puis sur ses lèvres, déposant par-ci et là des doux baisers. Surtout, pas de jaloux entre seins; les 2 sont couverts de baisers furtifs mais déposés partout sur la peau. Les lèvres sont visitées, mais aussitôt, un autre baiser est laissé au milieu de la poitrine, suivi d'un autre sur l'oreille.
La danse continue, tout aussi passionnée, ne laissant pas à la peau le temps de refroidir. Un baiser sur le nez, un autre sur le sein, un 3ème juste à côté, un autre entre les cordes, encore un autre sur le sexe, puis dans le cou …. un gémissement est lâché puis un autre quand le baiser remonte derrière l'oreille.
Elle ne peut s'empêcher de poser doucement ses mains, encore libres, sur Lui, le caressant tendrement aussi, prélude au voyage qu'Il lui prépare...
Il apprécie fortement ce moment de tendresse. C'est une façon pour Lui de prendre possession de ce Corps, de jouer avec Lui. Cela lui rappelle un très vieux clip vidéo qu'Il avait vu à une époque où Internet n'en était qu'à ses balbutiements (et ses connaissance en BDSM aussi). 2 Dominas couvraient de tendres baisers une soumise, attachée, offerte et bâillonnée. A chaque fois, cet érotisme faisait son effet. A présent, ce fantasme se concrétisait ….
Prolongeant ces baisers, une de Ses mains vient explorer l'intimité de sa soumise, déjà bien trempée.
C'est le début du Voyage.
Pendant qu'il fait gonfler le clitoris, Il arrête les baisers et se rapproche pour offrir sa Queue. Le membre est raide comme de la pierre, Il est accueilli avec délice et gourmandise par la bouche de sa soumise.
Le moment de plaisir est intense, mais c'est n'est que le début.
Lui laissant le plaisir de le sucer, Il lui passe des bracelets aux poignets et l'attache, bras écartés. Enfin, Il revient s'occuper de la chatte qu'Il avait commencé de chatouiller.
Le Plaisir montait rapidement en elle; Il le voyait via les va-et-vient et frénétique et l'intensité de cette pipe qu'elle Lui faisait.
Même en plein orgasme, elle profitait le plus longtemps de Sa queue et n'était pas du tout résolue à la voir partir de sa bouche.
Il était à 2 doigts de jouir également, mais Il profitait de ce court moment de calme de sa soumise pour se mettre à ses pieds.
Délicatement, Il lui enfila sa paire de stilettos, puis les bracelets de chevilles. L'ensemble obtenu était magnifique pour sa soumise.
Il la met aussitôt en levrette, chatte offerte, bâillon en bouche, jambes écartées et attachées.
Il la pénétra d'un coup et de violents va-et-vient s'ensuivirent. Il n'en faut plus pour qu'Il la prenne sauvagement, défonçant sa chatte. Il saisit le bondage des seins, noués dans le dos, pour avoir une meilleure prise. C'est tout le corps de sa soumise qui répondit, avec les gémissements, aux coups de butoir de Son membre.
Il ne lui laissa aucun répit et prit son temps, dégustant ce moment bestial. Quel plaisir de baiser ainsi sa soumise, criant d'orgasmes, perdant par moment son contrôle. Il s'aperçut au passage qu'Il ne lui avait pas entravé les mains dans le dos.... ce sera pour une autre fois, le déluge de sensations est déjà bien puissant.
Enfin, les coups de butoirs cessent et sa soumise s'apaise. Ce n'est qu'une accalmie, Il n'en a pas fini.
C'est sur le dos qu'Il la fait mettre, poignets attachés aux chevilles, la position de «torture orgasmique». Elle va être incontrôlable, Il l'aime la voir ainsi.
Reprenant possession d'elle, la violence des va-et-vient qu'Il lui fait subir ne lui laisse aucun répit. Les orgasmes la torturent, emportée par un torrent de sensations.
La puissance de ses accoups est telle qu'elle doit faire une pause pour cause de crampe.... Mais c'est pour repartir de plus belle dans une passion aussi bestiale qu'intense.
Alors qu'Il était en train de caresser le pied de sa soumise délicieusement enfermé dans son stiletto – un de ses objets fétiches -, son Corps se mit soudainement à se raidir dans une formidable explosion de plaisir.
Affaibli par une telle jouissance, Il se retire doucement de sa soumise, qui se détend également.
Doucement, tendrement, Il lui retire la bandeau et, avec ces Mains qui l'ont attachée, prise, excitée, baisée, titillée, bâillonnée, encordée et la prend dans Ses bras.
Un baiser sur la joue, une caresse derrière la nuque, c'est le retour au calme après pareil torrent de sensations.
Épuisés, mais heureux de cet instant unique, ils s'enlacent de bonheur.
Comblés par ce moment de plaisir intense et d'échanges, ils se laissent aller, doucement, entraîner par les bras de Morphée....
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La nouvelle suivante (ou plutôt les deux nouvelles suivantes) sont en cours de travail. Elles n'ont pas pour but de fantasmer, mais de tenter de faire une présentation romancée du BDSM, et pour cette raison sont soft. Je les propose ici pour recevoir des conseils à lur sujet pour mieux les finaliser et donner la meilleure image possible du BDSM. Théoriquement, elles sont sous licence Creative Commons BY-NC-SA : en gros, si elles vous plaisent, vous pouvez les partager sur votre blog, si ce n'est pas dans un but lucratif, et si vous me faites une petite publicité au passage en citant au moins le nom de l'auteur.
Toutefois, si elles vous plaisent et que vous voulez les partager, je vous conseille d'attendre d'éventuelles améliorations avant de le faire.
Voici donc les nouvelles, en espérant qu'elles vous plaisent.
Dialogue avec un Ange
Suivi de
Dialogue avec un Dieu
La caisse bipait, article après article. J'attendais un peu en retrait que mon interlocuteur range ses courses dans ses deux sacs, le regardait faire son travail avec efficacité. Quand il en eut terminé, il paya par carte bancaire, remercia poliment la caissière, et se retourna vers moi, en soulevant un sac de chaque main. Je ne pus m'empêcher de jeter un autre coup d'oeil au collier de cuir encerclant son cou.
Quand il parvint à ma hauteur, je lui emboitais le pas, et repris la conversation.
- Et vous n'avez pas peur d'en mourir ?
- Pourquoi aurais-je peur d'en mourir ?
- Vous m'avez bien dit que votre Maître a tous les droits sur vous. Il a donc le droit de vous tuer, non ?
L'esclave esquissa un léger sourire et me répondit.
- En fait, je me suis trompé tout à l'heure, quand je vous ait dit cela. Mon Maître a en effet tous les droits sur moi, mais en échange d'une condition : il doit veiller à mon bonheur et à mon épanouissement dans l'esclavage. Ce qui inclut le fait de me garder en vie et en bonne santé. Et mon Maître consent volontiers à cette restriction, par amour pour moi.
- Et en échange de cette condition, vous lui offrez donc une soumission et une obéissance totales ?
- Totales... Ou non. Presque totales. Si le Maître me donne un ordre irréfléchi, et que je sais pertinemment qu'il regrettera de me l'avoir donné, je dois être capable de lui désobéir sur cet ordre.
- Au risque qu'il vous punisse ?
- Au risque qu'il me punisse.
- Ce n'est pas injuste ?
- Non. Mon Maître n'est, hélas, qu'un homme, et comme tout homme, il peut faire des erreurs. S'il me donne un mauvais ordre, et qu'il me punit pour ne pas lui obéir, je lui pardonne volontiers cette erreur. Et quand au final, il s'excuse de m'avoir puni injustement et me remercie de lui avoir désobéi, je suis l'esclave le plus heureux du monde, car je sais que j'ai servi mon Maître de la meilleure manière possible. Et mon Maître aussi est heureux, car il constate qu'il possède un esclave auquel il peut réellement faire confiance.
- Et si c'est vous qui être en tort ?
- Et si c'est moi qui est en tort, ce qui peut arriver aussi bien sûr, alors je demande le pardon à mon Maître, et lui explique pourquoi je pensais avoir raison jusque là. A ce moment, il décide si je mérite une autre punition ou non, et me pardonne après m'avoir puni et/ou sermonné. A partir du moment où le Maître m'a pardonné, je sais que je peux me pardonner moi-même, car je pourrai alors essayer d'être un meilleur esclave, et car je saurai que j'ai donné tout ce que je peux donner à mon Maître pour qu'il m'aide à mieux le servir.
- Et ce n'est pas injuste envers vous ?
- Si je suis heureux dans ces conditions, pourquoi est-ce que cela serait injuste envers moi ?
- Vous êtes tout de même privé de liberté, et à la merci des décisions, peut-être parfois mauvaises, de votre Maître, je me trompe ?
Nous étions dans la rue à ce moment-là. Les passants nous entouraient, allant de-ci de-là, nous ignorant. L'esclave avec qui je conversais garda le silence un moment pour réfléchir. Nous passâmes devant une mendiante, qui tendit un gobelet dans notre direction. L'esclave s'arrêta, posa ses sacs au sol, sorti le portefeuille de la poche de son manteau, et déposa quelques pièces au fond du gobelet.
- Voici madame. Et bonne journée à vous.
L'esclave souleva ses sacs, et nous reprîmes notre chemin.
- Je sais, reprit-il à mon intention, que c'est difficile, pour quelqu'un d'extérieur, de concevoir qu'un être puisse être heureux et épanoui dans la servitude. Honnêtement, il fut un temps, quand j'étais encore un homme libre, j'avais moi aussi du mal à le concevoir. Mais c'est ainsi. Nous sommes les masochistes, et notre bonheur se trouve dans l'esclavage ou dans la torture. Certains n'apprécient que l'un ou l'autre. Personnellement, j'aime les deux. Dans cette vie, nous perdons de nombreux droits, et de nombreuses libertés. Mais ce que nous perdons en droit et en liberté, nous le gagnons en bonheur, en sérénité, en dévouement, en bonté et en altruisme.
- C'était l'argent de votre Maître, pourtant, que vous avez donné, non ?
- Oui, c'était l'argent de mon Maître.
- Il ne vous punira pas quand il se saura ?
- Il le saura, car je le lui dirai. Et je connais mon Maître : quand il le saura, il me dira probablement "c'est bien". Tout simplement. Mon Maître est un homme bon.
- Pourtant, il a fait de vous un esclave.
L'esclave esquissa à nouveau un sourire.
- Oui, mon Maître a fait de moi un esclave, et il aime avoir un esclave à son service. Il aime aussi torturer son esclave.
- Votre Maître est un sadique, et pourtant c'est un homme bon ?
- Oui. C'est un sadique et un homme bon en même temps. Un sadique parce qu'il prendrait beaucoup de plaisir et de bonheur à torturer et à soumettre n'importe qui qui lui tomberait entre les mains. Un homme bon parce qu'il sait que c'est mal de faire cela à quelqu'un qui ne le désire pas. Alors il se contraint à ne le faire qu'avec des masochistes, en veillant à ce que ces masochistes-là y puisent eux aussi du plaisir et du bonheur. Ce doit être un lourd fardeau pour lui que de donner ces restrictions à ses pulsions, mais il se les donne par bonté envers les autres.
- Je comprend. Mais comment savez-vous que votre Maître ne craquera pas ?
A ces mots, l'esclave s'arrêta, et se tourna vers moi pour me regarder droit dans les yeux.
- Le Maître est bon. C'est parce qu'il est bon que je l'aime. C'est parce que je l'aime que je lui ait demandé de faire de moi son esclave.
- Alors c'est vous qui le lui avez demandé ?
- Oui, c'est moi qui le lui ai demandé. Et c'est lui qui m'a fait l'honneur d'accepter de me prendre pour esclave. En retour, je ferai tout pour éviter qu'il ne lui arrive malheur. Pour éviter qu'il ne craque. Peut-être est-ce la raison de l'existence des masochistes, aider les sadiques à ne pas craquer.
Nous reprîmes alors notre route.
- Et vous ne faites que cela de votre vie ? Servir votre Maître ?
- Presque. Techniquement, je suis aussi écrivain. J'ai déjà un petit groupe de lecteurs assidus. Alors j'écris chaque jour. Je lis souvent aussi, cela fait partie de mon travail d'écrivain, d'autant plus que mon Maître préfère avoir un esclave cultivé et avec qui il peut avoir des discussions intéressantes. Mon Maître préfère aussi regarder ses films en ma compagnie. Et puis, quand j'ai fini toutes mes tâches, il m'autorise parfois à aller sur Internet ou à jouer aux jeux vidéos, pour m'occuper. Finalement, il y a aussi les séances de torture et les relations sexuelles avec mon Maître.
- Et l'argent que vous gagnez, avec les livres que vous vendez ?
- Tous mes bénéfices appartiennent au Maître. Je suis sa possession, de même que tout ce qui est sensé m'appartenir.
- Vous savez, fis-je remarquer, je pense que votre Maître vous a fait tout un lavage de cerveau.
L'esclave se mit à rire.
- Oui, bien sûr ! Bien plus encore que vous ne le pensez ! Mais cela a fait de moi un homme meilleur. Quand j'étais libre, j'étais triste, paresseux, et pour vous dire la vérité, assez égoïste. Maintenant, je suis heureux, efficace dans tout ce que je fais, et je suis plus altruiste que jamais. Cela grâce à mon Maître, et pour faire honneur à mon Maître.
- Je me demandais – étant croyant moi-même – vous pensez que vous irez au Paradis ou en Enfer ?
L'esclave leva les sourcils, hésita un instant, puis me répondit :
- En supposant que cela existe – de mon côté, je ne suis pas croyant – je ne sais pas. Mais si je suis assez bon pour le Paradis, j'espère que l'esclavage consenti y est autorisé, pour que je puisse continuer à servir mon Maître là-bas.
- Vous pensez que Dieu accepterait cela chez lui ?
Les anges sont les esclaves de Dieu, au final. Dieu est bon, et ses esclaves, heureux de le servir, le secondent dans sa bonté. Je pense que si Dieu existe, il sait qu'il peut y avoir de la bonté dans l'esclavage. Pour peu que l'esclavage soit aussi le désir de l'esclave.
- Et si Dieu existe, qui serait plus important ? Dieu, ou votre Maître ?
- Ce n'est pas la même chose. Dieu n'a pas besoin que je lui fasse la lessive, le ménage ou la vaisselle. Dieu serait sûrement plus important, puisqu'il serait aussi supérieur à mon Maître, mais je pense que Dieu ne nous demanderait pas grand chose au final. Il nous demanderait d'être bon avec les autres, et mon Maître et moi, nous essayons déjà de l'être, même sans croire en lui.
Un silence.
- Je pensais, dis-je, que vous me diriez rêver aller en Enfer pour y être torturé.
- Hé non. En vérité, vous savez, un peu d'imagination et de psychologie suffit pour réussir à torturer un masochiste sans lui donner de plaisir en même temps, alors l'Enfer sait sûrement comment s'y prendre pour ça.
- Mais sinon, quelque part, vous pensez que l'esclavage devrait être légal, s'il peut être bon ?
L'esclave hocha la tête.
- L'asservissement de personnes ne désirant pas être esclave doit rester un crime. Un crime grave, car c'est bien ce que c'est. Par contre, oui, je pense que l'asservissement de personnes désirant être esclave devrait être légal, ou tout du moins, toléré.
- Comment faire la différence ?
- Cela, je vous l'accorde, c'est tout le problème. Je...
L'esclave s'arrêta de parler d'un coup sec, et tomba à genoux, au sol.
- Ca va ? Demandais-je. Ca ne va pas ?
- Ne vous inquiétez pas, monsieur, me répondit une autre voix. Il ne fait que me montrer son respect.
Je me retournais vers cette autre voix, et trouvait un homme plutôt petit. En fait, à première vue, l'esclave pourrait certainement surpasser physiquement son Maître.
- Vous êtes son Maître ?
- Oui, je suis son Maître. Enchanté. Je suis Jack.
Le Maître me tendit la main. Par réflexe de politesse, je la serrais.
- François. Enchanté. En fait, nous parlions de votre relation à vous deux.
- Je vois. Si cela vous intéresse, nous pouvons en parler plus en détail chez moi, un de ces jours. Vous êtes le bienvenu.
Il me tendit sa carte de visite, que je pris entre mes doigts.
- J'espère que la discussion avec Arthur, mon esclave, a été bonne.
- Oui, très intéressante.
Le Maître porta sa main vers la tête de son esclave, et la caressa.
- C'est bien.
- Merci, Maître.
- Cela a été un plaisir de vous rencontrer, François. Mais je vous prie de m'excuser, j'ai du travail qui m'attend, et Arthur devra m'assister pour cela. Je vous souhaite une bonne journée.
- Juste une seconde, s'il vous plait, demandais-je rapidement. Si vous avez du travail en cours, pourquoi êtes-vous sorti nous rencontrer ?
- Simplement pour vérifier si Arthur n'aurait aucune hésitation à s'agenouiller devant moi en public pour me montrer son respect. Bonne journée. Debout.
Jack se retourna, et Arthur se leva aussitôt. Il se tourna vers moi, et s'inclina légèrement.
- Au revoir, monsieur, me dit-il.
Puis il emboita le pas à son Maître, portant toujours les deux sacs de course lui-même.
- Bizarre, concluais-je.
Dialogue avec un Dieu
Il y avait quelques jours de cela, j'avais eu une discussion intéressante avec un homme, qui disait vivre comme un esclave. Il m'avait décrit son bonheur, éprouvé grâce à la servitude et à la torture, son amour pour son Maître, l'amour que celui-ci ressentait pour lui. Ayant pu voir quelques instants cet être vénéré, et ayant reçu de ses mains sa carte de visite, ma curiosité m'a poussé à appeler au numéro de téléphone indiqué. Cet appel s'était conclu par la prise d'un rendez-vous pour une rencontre amicale, dans la demeure de ce Maître.
Le jour prévu, je me retrouvai donc au pied de leur immeuble. Je sonnai à l'interphone, et j'entendis la voix d'Arthur, l'esclave, me répondre.
- Oui, bonsoir ?
- Bonsoir, c'est François.
- Je vous ouvre. C'est au quatrième étage, appartement 42.
L'entrée émit un signal sonore. Je montai au bon étage pour sonner au bon appartement.
Quand Arthur ouvrit en grand la porte de chez son Maître, il dut aussitôt remarquer mon air surpris, car il me dit tout de suite :
- Le Maître a décidé de me faire porter mes chaînes ce soir.
En effet, outre le short et le T-shirt qui le recouvraient, l'esclave portait un collier de cuir, et des fixations similaires à chaque poignet et cheville. Il avait les pieds nus. Du cou pendait une longue chaîne, attachée en son milieu à une seconde chaîne tendue entre ses poignet, et en son bas à une troisième tendue entre ses chevilles. Le tout devait gêner en partie ses mouvements, mais mes observations ultérieures me laisseraient penser qu'il était habitué à les porter régulièrement.
- Vous pouvez entrer, continua-t-il. Le Maître vous attend dans son salon.
- Le bruit des chaînes sur le sol, demandais-je en entrant, cela ne dérange pas les voisins en-dessous ?
- C'est une des raisons pour lesquelles nous avons principalement de la moquette ici. Je vous en prie.
Je laissai mon manteau dans les mains d'Arthur, qui m'indiqua le salon.
Celui-ci était assez grand, pour un simple appartement. Meublé avec goût, mais sans signe de grande richesse. Je constatais que, même s'ils n'étaient pas sans le sou, ce couple ne devait pas non plus avoir une fortune cachée sous un matelas ou dans un compte en banque. Jack, en me voyant, se leva de son fauteuil pour m'accueillir dans la pièce.
- Soyez le bienvenu, François. Je vous en prie, prenez un fauteuil. Vous aimez le vin, j'espère ?
- Le vin ? Oui, j'apprécie.
- Très bien. Arthur, tu peux ouvrir la bouteille.
- Tout de suite, Maître.
L'esclave s'éclipsa dans la cuisine, et revint avec la bouteille, pendant que moi et son Maître nous asseyons dans des fauteuils. La petite table basse proposait déjà deux verres à pied et quelques petits biscuits apéritifs.
- Je dois avouer que les chaînes d'Arthur m'ont... surpris.
- Je sais, c'était un peu le but. Comme vous êtes curieux à propos de notre façon de vivre, je pensais vous donner quelques petits exemples ce soir. En restant pudique, bien entendu.
- Bien entendu...
Arthur avait débouché la bouteille, et servit un peu de vin à son Maître. Celui-ci goûta, approuva, puis l'esclave remplit mon verre et celui de Jack. Je n'étais pas un grand connaisseur en vin, mais celui-là, sans paraître très cher, me semblait rester un choix pertinent pour un apéritif.
- Seulement deux verres ? Fis-je remarquer.
- Bien sûr. Arthur n'a le droit au vin que quand je le lui autorise. La seule boisson qu'il a le droit de boire sans avoir à demander ma permission d'abord, c'est l'eau, qu'il peut boire à volonté.
- Je comprend.
Je jetai un regard sur l'esclave. Il était debout, les mains jointes devant lui, dans une position indiquant clairement l'attente patiente et la soumission. Il attendait le moment où il servirait à nouveau.
- Je me demandais : comment prenez-vous le fait que l'un de vous soit l'esclave de l'autre ? Je veux dire, au yeux de bien des gens, ce serait une situation dégradante. Vous en pensez quoi ?
- Je pense, commença Jack, qu'il n'y a rien de dégradant à être esclave. Dans le cas d'un esclavage non désiré, c'est plutôt l'esclavagiste qui devrait voir son image être dégradée. Et dans le cas d'un esclavage consenti, c'est juste la preuve d'un amour partagé, entre une personne qui désire se mettre entièrement au service d'une autre, et cette dernière qui aide la première à s'épanouir dans la réalisation de ce désir. Arthur n'a pas à avoir honte d'être un esclave : la décision qu'il a prise d'en devenir un est preuve d'un grand altruisme et d'un grand dévouement, et ce sont des qualités dont il peut être fier.
- Et du côté de l'esclavagiste ?
- Du côté du Maître, c'est un peu plus complexe. Je suis celui qui profite de la situation. Je suis le bourreau, le tortionnaire, le méchant, vu de l'extérieur. Et je suis obligé de l'admettre, j'aime beaucoup ce rôle. Si je ne l'aimais pas, je n'aurais pas d'esclave. Croyez-le ou non, dresser un esclave, cela requiert beaucoup de temps.
- Vous en avez eu d'autres ?
- D'autres ? Oui, et non. Arthur est mon premier. J'ai débuté en tant que Maître en même temps que lui a débuté en tant qu'esclave. Pour obtenir de l'expérience dans le domaine, j'ai demandé conseil à d'autres Dominants. Ils nous ont aidé, moi et Arthur, à faire nos premiers pas. Et quand je suis devenu quelqu'un d'expérimenté, j'ai commencé à accueillir de temps en temps des débutants, Dominants comme soumis, pour les aider à mon tour à faire leurs premiers pas. J'ai eu plusieurs soumis sous mon fouet, mais en véritable esclave permanent, je n'ai jamais eu qu'Arthur à mon service.
Jack prit une petite poignée de biscuits et la présenta à Arthur. Ce dernier s'avança, se mit à quatre pattes, remercia son Maître, et commença à manger dans la main de celui-ci.
- C'est la principale chose qu'il faut comprendre, continua Jack. Arthur n'est pas esclave sous la contrainte. Il l'est parce qu'il désire l'être. Il mange dans ma main parce qu'il aime se sentir dominé par autrui. De la même manière, il aime être asservi, humilié, et torturé. Il prend beaucoup de plaisir à manger dans ma main car il montre ainsi à quel point il est inférieur à nous et soumis à nous. Il mangerait dans votre main aussi, si vous lui tendiez des biscuits à votre tour, et il aimerait ça.
Arthur était en train de lécher délicatement le sel sur la main de son Maître. Ce dernier prit une deuxième poignée de biscuits, et la laissa tomber au sol. Arthur remercia son Maître, et se mit à quatre pattes pour manger à même la moquette.
- C'est comme ça, poursuivit Jack. Cela peut paraître insensé, mais c'est comme ça. Arthur est masochiste. De la même manière, j'aime asservir, humilier et torturer. Je suis un sadique. Si je le faisais à quelqu'un qui ne souhaite pas l'être, je ne sais pas si j'y prendrais plaisir ou non. Un conflit entre mes pulsions et ma morale. Je ne l'ai jamais fait avec quelqu'un de non-consentant, et je ne compte pas m'y mettre un jour, par morale. Mais le faire avec quelqu'un de consentant, qui aime ça, cela me fait beaucoup de bien et beaucoup de plaisir. C'est pour lui comme pour moi un exutoire, un moyen d'apaiser nos pulsions dans un espace contrôlé, afin d'éviter qu'elles ne nous frustrent ou ne s'apaisent d'elles-même en nous faisant faire quelque chose de regrettable. On a déjà entendu parler de beaucoup de criminels sadiques, dans les journaux, on parle des sadiques qui torturent moralement leurs subordonnés et collègues dans les bureaux, mais on parle beaucoup moins de masochistes qui se mettent d'eux-même dans des situations sociales impossibles pour apaiser des pulsions dont ils n'ont parfois pas même conscience.
Jack tendit son verre vide au-dessus de son accoudoir.
- Par l'asservissement d'Arthur, nous joignons ainsi l'utile à l'agréable, pour lui, comme pour moi, ainsi que pour la société qui nous entoure. Arthur ?
Arthur releva la tête et vit le verre vide de son Maître.
- Je suis désolé, Maître.
Il se releva, prit la bouteille de vin, et en versa dans le verre. Comme je lui tendais le mien, il le remplit aussi à son tour. Il retourna alors à ses derniers biscuits au sol, et revint rapidement à sa place, en position d'attente patiente.
- Je comprend, dis-je. Mais quand vous dites «inférieur» à nous ?...
- Socialement, bien entendu. Arthur reste un homme, et sa vie vaut tout autant que celle de n'importe qui d'autre. Même plus à mes yeux, puisque je l'aime. Je dis «inférieur» uniquement parce qu'il obéit, et que nous, on ordonne. Parce qu'il sert et que nous sommes servis par lui.
Je hochai la tête, pensivement, face à toutes ces informations. Je levai un instant les sourcils, but d'une traite mon verre pour faire passer le tout, et vit Jack faire de même. Arthur remplit alors à nouveau nos deux verres.
- Maître ?
- Oui Arthur ?
- Puis-je me retirer pour finir de préparer le diner ?
- Combien reste-t-il dans la bouteille ?
- Un peu moins d'un verre, Maître.
- En voudriez-vous, François.
- Non merci, cela suffira pour moi.
- Dans ce cas, tu peux finir la bouteille si tu veux, Arthur.
- Merci, Maître. Je vais la finir.
L'esclave commença à se retourner.
- Attend une minute, dit Jack.
Arthur se tourna vers lui, et le vit indiquer le sol du doigt, à côté de son fauteuil. L'esclave se dirigea vers le point indiqué, et s'y agenouilla. Le Maître commença alors à caresser la tête de sa possession. Puis il dit en me regardant :
- Arthur ne veut pas être traité à égalité avec nous. A ses yeux, ce serait contraire à mon statut de Maître, à votre statut d'Homme Libre, et à son statut d'esclave. Il ne nous en veut absolument pas d'avoir bu quasiment toute la bouteille à nous deux. Au contraire, ce fond est un cadeau que nous lui faisons. N'ai-je pas raison ?
- Si, Maître. Vous avez tout à fait raison.
- Mon gentil soumis, bien dressé, bien docile, bien obéissant.
- Mon Maître adoré.
Jack passa un doigt dans l'anneau du collier d'Arthur, et le tira à lui pour l'embrasser. Après leur baiser, je les regardais se lancer des yeux doux, aussi intenses que ceux de n'importe quel couple amoureux. Le Maître caressait la tête de son esclave, et dernier lui répondait avec toute son admiration.
- Tu es vraiment trop mignon. François, accepteriez-vous que je donne une fessée à mon esclave ?
- Je vous en prie, répondis-je, faites.
- Merci. Garde ton slip et installe-toi, Arthur.
- Merci Maître !
L'esclave baissa son short et posa délicatement son ventre sur les genoux de son Maître. Ce dernier sortit un gant en cuir de sa poche et l'enfila, ce qui me laissa suspecter la force avec laquelle il comptait frapper.
- Donc, demandais-je, il y a en quelque sorte trois castes à vos yeux : les Maîtres, les Hommes Libres, et les esclaves.
- Deux, en fait, dit Jack, ce serait plus exact. Les Hommes Libres et les Maîtres naissent et demeurent libres et égaux en droit et en devoir et cætera. La seule différence, c'est que les Maîtres ont des esclaves, et les Hommes Libres non.
- Et les esclaves ?
- Et les esclaves sont... des esclaves. Bien entendu, dans un monde idéal, seuls ceux qui désirent réellement être des esclaves rejoignent cette "caste". Il est hors de question d'imposer cette vie à quelqu'un qui ne la désire pas. Arthur aurait aimé être esclave dès la naissance, mais il sait aussi bien que moi que cela impliquerait l'existence d'esclaves ne désirant pas l'être, et lui comme moi, nous ne désirons pas que cela arrive à qui que ce soit.
- Seuls deviennent esclaves ceux qui désirent être esclaves donc.
- Exactement. Je rajouterais aussi que, souvent, l'esclave choisit son Maître autant que le Maître choisit l'esclave, et qu'il est préférable qu'ils définissent clairement les règles et limites de cet esclavage avant de le mettre en application. Vous avez peut-être déjà entendu parler de contrat BDSM, et c'est pour cette raison que ces contrats existent. Par exemple, Arthur a spécifié clairement ne pas vouloir être vendu ou donné à quelqu'un d'autre, alors il restera toute sa vie ma propriété à moi.
Et la fessée commença. Le Maître frappa fort, très fort, plusieurs fois. A chaque fois, Arthur gémissait en même temps de douleur et de plaisir. J'imaginais parfaitement, au bruit que les coups faisaient, la teinte écarlate qu'avaient dû rapidement prendre les fesses de l'esclave. Quand cela fut fini, Jack lui dit de se relever, et d'aller finir de préparer le diner. Arthur remercia son Maître, et s'en alla, visiblement heureux, dans la cuisine. Je bus mon deuxième verre de vin d'une traite lui aussi.
- En fait, repris-je après cet épisode, c'est un peu l'esclave qui dicte les règles, au final, non ?
- C'est plus compliqué, mais je crois que j'ai une métaphore pour m'aider à expliquer. Pendant la rédaction du contrat, le soumis met en place les limites qu'il ne désire pas dépasser. C'est un peu comme s'il dessinait un polygone sur une feuille de papier. Ce qui est à l'intérieur du polygone, c'est ce que le Maître à le droit de faire. Ce qui est à l'extérieur, ce qu'il n'a pas le droit de faire. Le soumis dessine donc un polygone, puis le Maître peut librement s'exprimer dans la surface qui lui est ainsi laissée. Certains soumis dessinent un polygone petit et complexe, ceux-là veulent souvent des scénarios temporaires tournant exclusivement autour de un ou deux fétichismes. Personnellement, je n'aime pas ce genre de contrat, mais c'est le choix et la préférence d'autres adeptes du BDSM, et je le respecte. De mon côté, j'ai de la chance, Arthur m'a dessiné un polygone très large, et il m'a laissé beaucoup d'espace de manière permanente pour développer mon imagination et pour le surprendre.
- C'est là qu'intervient le fameux «safeword» ? Pour dire au Maître «vous sortez du polygone» ?
- En quelque sorte. Quand je torture mon esclave – pour son plaisir et pour le mien – il lui arrive souvent de me supplier d'arrêter. C'est un réflexe d'autodéfense, et je sais qu'en vérité, au fond de lui, il souhaite que je continue. Mais le safeword est volontairement un mot bizarre, qui n'a rien à faire dans une séance de torture. Le nôtre, c'est «colimaçon». Quand Arthur est torturé par moi, il peut crier autant qu'il veut, cela ne m'arrêtera pas. Au contraire, ça me donnera envie de continuer. Mais s'il dit «colimaçon», je sais que ce n'est pas un réflexe d'autodéfense : il me prévient que quelque chose ne va pas et qu'il faut réellement que ça s'arrête.
- Et vous respectez toujours le safeword ?
- Toujours. A mes yeux, et aux yeux de beaucoup, un Maître qui ne respecte pas le safeword ne mérite pas d'être un Maître. Arthur l'a déjà prononcé quelques fois, et j'ai toujours mis fin au jeu quand il l'a prononcé. De notre côté, on va aussi un peu plus loin, et on a mit aussi au point un signe de la main en guise de safeword, pour les jeux où Arthur est bâillonné.
- Ce qui implique que s'il est bâillonné, il doit pouvoir faire le signe de la main.
- C'est un défaut, mais c'est préférable au fait de le torturer sans sécurité derrière.
Pendant ce temps, Arthur avait mis la table, et Jack m'invita à m'y asseoir. Le diner était simple, des pâtes à la carbonara, mais l'esclave les avait préparé avec dévouement. Ce dernier nous les servit dans nos assiettes, remplit nos verres d'eau, et reprit sa position d'attente patiente. Nous mangions, le Maître et moi, de bon appétit, et en discutant.
- Je me demandais, dis-je à un moment. Votre esclave fait donc tout pour vous ?
- Beaucoup de choses, mais pas tout. Quand une tâche de la maison a besoin de quatre mains, je l'aide, bien sûr, et je fais parfois quelques travaux domestiques moi-même. Il m'arrive de cuisiner par exemple, c'est une activité que j'apprécie.
- Mais quand vous n'avez pas envie de cuisiner ?
- C'est Arthur qui s'en charge, bien sûr. Il y a aussi l'argent. Arthur est écrivain. Un bon écrivain, si vous voulez mon avis, et ses ventes de livres se rajoutent à mon salaire.
Le Maître passa alors une bonne partie du repas à parler de son travail en tant qu'informaticien, et surtout à faire les louanges du talent littéraire de son esclave. En jetant quelques coups d'oeil à celui-ci, je vis sur son visage la fierté qu'il ressentait à entendre son Maître parler de lui en ces termes. Elle ne fit que s'accroître quand Jack mêla à l'hommage pour son don de la plume celui de son don pour la servitude. Comme il me l'avait dit plus tôt, il ne considérait pas son domestique avec mépris, mais au contraire avec beaucoup de respect, et beaucoup d'affection. Au lieu de l'abaisser, on aurait au contraire cru qu'il mettait son esclave sur un piédestal. Paradoxalement, le Maître se révélait aussi humble dans sa position dominante que l'esclave dans sa position de soumission, et vénérait son soumis tout autant que ce dernier vénérait son Dominant.
Quand il eut fini sa tirade, il ordonna à Arthur de ramener sa gamelle dans le salon, en lui annonçant qu'il mangerait ici. Arthur revint avec une gamelle pour chien parfaitement propre, et la présenta servilement à son Maître. Ce dernier s'empara des ustensiles, et servit des pâtes dans le récipient.
- Voilà. Est-ce que cela te suffit ?
- Oui Maître.
- Très bien. Tu peux commencer à manger.
- Merci Maître.
L'esclave se mit à genoux, déplia une serviette au sol pour ne pas tâcher la moquette, posa le récipient au milieu de la serviette, et commença à manger à quatre pattes, à même la gamelle.
- Venez, me dit alors Jack. Allons nous installer dans les fauteuils.
Je le suivis, en regardant à moitié Arthur manger de la même manière qu'un chien, à côté de la table où nous avions diné.
- Mais... Mais et tout ce que vous m'avez dit ? Toutes les louanges que vous avez faites à propos d'Arthur ?
- Elles tiennent toujours. Je crois toujours tout ce que je vous ai dit. Si je le fais manger à quatre pattes après nous, plutôt qu'à table en notre compagnie, c'est parce que c'est le statut qu'il aime avoir, et le statut que j'aime lui donner. Cela l'humilie, bien sûr, puisque vous êtes là à le regarder manger ainsi, mais il aime être ainsi humilié. Il n'y a rien de dégradant, ni de méprisant, ni d'insultant dans ce que je lui fait faire et dans ce qu'il fait. C'est juste l'expression de nos désirs. Arthur désire être inférieur à nous, et il l'est. Inférieur non pas parce qu'il vaut moins que nous, ce n'est pas vrai. Inférieur parce qu'il obéit et que j'ordonne. C'est comme ça que nous aimons vivre, et c'est comme ça que nous sommes heureux.
Nous étions alors assis dans les fauteuils, et Arthur releva la tête de sa gamelle. Tout le pourtour de sa bouche était maculé de sauce à la carbonara.
- Arthur, si tu as fini de manger, nettoie ton visage, débarrasse la table, et prépare-nous trois cafés. Ensuite, tu pourras venir discuter avec nous.
- Bien Maître.
- Excusez-moi, se reprit Jack. Vous voulez un café, François ?
- Oui. Oui, volontiers.
- Trois cafés, Arthur.
- Oui Maître.
L'esclave était dans la cuisine et devait certainement se débarbouiller. On entendait déjà la cafetière se mettre en route. Très vite, le bruit des couverts débarrassés s'y ajoutèrent.
- Je vous sens tendu, François, me dit Jack.
- Oui, c'est vrai. C'est que... tout est bizarre ce soir.
- C'est normal. Vous êtes entré dans un univers qui n'est pas le vôtre. Mais je vous rassure, nous ne sommes pas méchants, et nous ne vous voulons aucun mal.
- Oui, d'accord.
- J'arrive ! Annonça Arthur. Me voilà.
Arthur déposa trois cafés sur la table et s'assit sur une chaise en notre compagnie.
- J'ai manqué quelque chose ? Continua Arthur.
Je me mis à rire un peu, nerveusement.
- Qu'y a-t-il ? Me demanda poliment Jack.
- Rien, c'est juste le fait qu'Arthur puisse discuter avec nous. L'ambiance me paraît tout d'un coup moins... Moins...
- Protocolaire ?
- Oui, voilà.
- C'est normal, m'expliqua Jack. C'est comme ça dans un couple Maître/esclave : il y a des moments protocolaires, comme celui que je viens de vous faire vivre, et d'autres plus détendus. Attention, Arthur et moi, nous sommes dans une relation d'esclavage permanent : les règles sont plus souples pour lui, mais elles n'ont pas totalement disparues.
- Je dois toujours respect et obéissance à mon Maître, par exemple, ajouta l'esclave.
- Tiens, à ce propos, viens là.
Jack fit signe d'approcher à Arthur, et il commença à détacher ses chaînes avec efficacité.
- On va enlever ça maintenant. Ramène tes chaînes dans la salle de torture et reviens.
- Tout de suite, Maître.
- La salle de torture ? Risquais-je pendant qu'Arthur y allait.
- La salle de torture, me répondit-Jack. On a choisi cet appartement principalement parce qu'il y avait trois chambres. La première, c'est la mienne, où dort aussi Arthur la plupart du temps ; la seconde est une chambre d'ami ; et la troisième, nous en avons fait une salle de torture. Pas de dame de fer ou d'outils tranchants bien entendu, le but est d'y trouver du plaisir, pas de faire parler.
- Oui, évidement.
- Je suis de retour ! annonça joyeusement Arthur.
Il se rassit sur sa chaise en notre compagnie, et but une gorgée de café. Il ne lui restait plus que son collier et ses fixations aux poignets et aux chevilles, en plus de ses vêtements.
- Euh, je m'excuse, pour la bouteille de vin, en profitai-je.
- Oh, ce n'est pas grave : mon Maître vous l'a dit, je ne vous en veux pas. C'est même gentil de m'avoir laissé le fond.
- Oui, mais du coup, j'ai l'impression que vous n'avez pas profité de la soirée.
- C'est gentil de vous inquiéter pour moi, merci, répondit Arthur en souriant. Mais ne vous inquiétez pas : j'en ai profité, à ma manière. Je suis très content de vous avoir servi, mon Maître et vous.
- Oui, c'est un peu ça que j'ai du mal à comprendre.
- C'est normal. Je crois qu'il faut être un peu comme moi pour vraiment comprendre.
- C'est un peu comme un enfant content de ramener une bonne note, dit Jack.
- Donc j'ai reçu une bonne note ?
- Disons... A-.
- Seulement A-, Maître ?
- Oui, parce que tu n'as pas fait attention à mon verre quand tu mangeais les biscuits par terre.
- Ah oui, c'est vrai. Désolé Maître.
- Ce n'est pas grave.
Jack se pencha vers son esclave, et se dernier le rejoignit pour lui faire un bisou.
- Mais donc, demandais-je, tout ce que vous m'avez dit est bien vrai ?
- C'est notre point de vue en tout cas, me répondit Jack. Après, d'autres adeptes du BDSM ne seront pas forcément d'accord avec tout ce qu'on a dit.
- Y compris l'autre jour, dans la rue ? demandais-je à Arthur.
- Oui, dit-il. Avec un peu de mise en scène.
- Un peu de mise en scène ? Poursuivit son Maître.
- Je joue très bien le fanatique dont on a lavé le cerveau.
- Mais tu es un fanatique, Arthur. Et je t'ai lavé le cerveau.
- Je préfère le terme «dressage», Maître.
- Mais pourquoi avoir fait ça ? Demandais-je.
- Je ne sais pas, admit l'esclave. Vous étiez un inconnu, et vous me posiez plein de questions. Mettez-vous à ma place : c'est vous qui étiez bizarre à mes yeux. Alors j'ai essayé de vous faire peur. Je crois. Un peu.
Je souris un instant à l'idée que j'ai pu paraître bizarre aux yeux d'un esclave masochiste.
- Vous ne m'en voulez pas ? Demanda Arthur.
- Non, non, je ne vous en veux pas.
- Pour être honnête, admit Jack à son tour, je ne pensais pas que vous nous appelleriez pour nous revoir. Mais quand vous l'avez fait, on s'est senti obligé de tenir notre engagement et de vous inviter. Et au final, tout est bien qui finit bien : je pense qu'on peut dire qu'on est ami maintenant.
- Je pense que vous avez raison, acquiesçais-je.
- Si on est ami, je pense aussi qu'on peut se tutoyer.
- D'accord.
- Et moi ? Demanda Arthur. Je dois tutoyer ou vouvoyer ?
- Eh bien... C'est comme tu veux, lui répondis-je.
- Alors je crois que je vais continuer à vous vouvoyer, Monsieur.
C'est à ce moment, je pense, que j'ai vraiment compris qu'Arthur aimait son statut d'esclave. Il n'y avait pas de mépris, ni de fausse modestie, ni même d'auto-dénigrement dans cette phrase. Juste une sereine acceptation d'un fait : il était un esclave, nous étions des hommes libres, et c'était très bien pour lui comme ça.
La soirée continua tranquillement tout compte fait. Après les cafés, Arthur nous ramena de l'eau pour nous désaltérer. Ils me racontèrent tour à tour des anecdotes de leur relation, et j'ai eu le plaisir de les voir à plusieurs reprises rire ensemble de leur histoire commune. J'ai ris aussi avec eux, une fois ou deux.
- Au début, me dit Jack, on s'est rencontré sur Internet, sur un site BDSM. Je voulais commencer en tant que Dominant, et Arthur voulait commencer en tant que soumis. Nous avons fini par tomber amoureux. On s'est retrouvé en vrai dans un bar, sur un terrain neutre, puis on s'est fait visiter nos appartements respectifs. Très vite, on a emménagé ensemble et j'ai commencé à le soumettre.
- Les premiers mois, poursuivit Arthur, c'était irrégulier. On se couchait en Dominant et soumis et on se réveillait en égal à égal, ou vice versa. Au final, j'en ai eu assez de ça et je me suis mis à genoux devant mon Maître.
Il se mit à genoux devant lui, pour mimer la scène.
- Maître, souhaitez-vous prendre votre soumis pour esclave permanent, et le dresser à obéir et à servir, pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la Mort nous sépare ?
Jack souriait en revoyant la scène, et en caressant la tête de son esclave. Je demandais :
- Tu lui as répondu quoi ?
- Je lui ai répondu «Embrasse mes orteils un par un et je te répondrai oui».
- Jamais de ma vie je n'ai embrassé aussi vite des orteils, avoua Arthur en se rasseyant sur sa chaise.
- Et depuis, Arthur est ton esclave, donc ?
- Oui. Environ un an après cette déclaration d'amour, je lui ai demandé s'il voulait toujours être mon esclave à vie, et il m'a répondu «plus que jamais, Maître». C'est depuis ce jour que je considère qu'Arthur est irrévocablement devenu mon esclave.
- Pour le meilleur et pour le pire, Maître.
- Pour le meilleur et pour le pire, répondit le Maître.
- Il y en a eu beaucoup, du pire ? Demandais-je.
- Pas beaucoup, heureusement, dit Jack. Surtout des bêtises d'esclave.
- Beaucoup de bêtises ?
- Oh oui ! Ça prend du temps à les dresser, ces bêtes-là, et il m'en a fait des belles. Heureusement quelque part, la vie serait plus monotone sans.
- En fait... Commença Arthur.
En même temps, il attrapait la poignée de la carafe d'eau pour resservir son Maître, mais il renversa son propre verre dans le même mouvement. Nous eûmes tous trois un mouvement de recul, puis tous trois nous nous jetâmes sur les serviettes pour essuyer au plus vite.
- Arthur ! Gronda le Maître. Quand on parle de bêtises, ce n'est pas la peine de nous en donner un exemple !
- Maître, je...
- Ça suffit. Tu essuies, puis tu vas au coin.
L'esclave poussa un soupir.
- Oui, Maître.
Il essuya rapidement, porta les serviettes trempées à la cuisine, puis se positionna debout, face à un coin du mur. Je comprenais, de ce fait, pourquoi ledit coin n'était pas meublé.
- Ce n'était pas une grosse bêtise, hasardais-je.
- Non, c'est vrai. C'est pour ça que cela n'ira pas plus loin qu'une petite mise au coin, je pense. Ceci dit, voyons le bon côté des choses, cela nous permet d'aborder un autre point de notre relation : la punition. Une erreur que font beaucoup de gens extérieurs au BDSM, et même certaines personnes y posant un pied, c'est de considérer la douleur physique comme une punition. Dans le cas où le soumis aime la douleur physique, ça ne marche pas.
- Parce qu'il aimerait ça ?
- Non, c'est plus vicieux que ça. Si je donnais une fessée à Arthur pour le punir d'avoir renversé son verre, il n'aimerait pas, car il saurait qu'il la prend parce que je suis mécontent de lui. Ça briserait son plaisir, en quelque sorte. Mais quelque part dans son inconscient, il associerait la fessée que je lui ai donnée tout à l'heure avec celle que je lui donnerais maintenant, et au fur et à mesure, en utilisant la douleur à la fois comme un jeu ou une récompense, et à la fois comme une punition, cela brouille tous les repères du soumis. Il finira par avoir l'impression d'être puni quand on joue, et par avoir l'impression de jouer quand il est puni. Pour cela, quand le soumis aime la douleur, il vaut mieux ne pas punir avec la douleur.
- Comment alors ?
- La meilleure manière à mon avis, c'est ainsi, dit Jack en montrant Arthur dans son coin. Avec son point faible. Toute sa vie tourne autour du fait de me servir, alors je lui interdis momentanément de me servir. Pas besoin de coups de fouet, il retient bien mieux la leçon en sachant que par sa faute, son Maître est obligé de se servir son verre d'eau lui-même.
Et Jack versa de l'eau dans son verre, en prenant soin de faire autant de bruit que possible.
- Je pense comprendre, dis-je.
- C'est bon Arthur, tu peux revenir. Je vais être gentil aujourd'hui.
- Merci Maître.
L'esclave revint s'asseoir parmi nous. Il y eut un instant de silence quand il se rassit.
- Bon, dis-je pour le rompre et en me levant, il se fait tard, je pense que je vais rentrer.
- On se reverra ? demanda Arthur.
J'eus un instant d'hésitation.
- Oui, je pense. Au final, j'ai passé une bonne soirée, et vous m'avez paru sympathique. Quoiqu'un peu bizarre.
- Beaucoup bizarre.
- Oui, c'est vrai, beaucoup bizarre. Surtout toi, Arthur.
- Alors c'est entendu, conclu Jack en se levant à son tour, suivi de son esclave. Tu peux nous appeler quand tu voudras, ma porte est ouverte.
- Entendu. Merci, Jack.
- Juste une dernière question : pourquoi t'es-tu intéressé à nous, à la base ?
- Je ne sais pas. C'est parce que le sadomasochisme, c'est un peu à la mode en ce moment. On en voit un peu partout. Alors quand j'ai vu Arthur, avec son collier, j'ai voulu poser la question. Pour savoir. Pour comprendre.
- Il n'y a rien de plus que cela à comprendre. C'est simplement la vie que nous aimons, Arthur et moi. C'est vrai que le BDSM est un peu à la mode en ce moment, et en fait, ce n'est pas une si bonne chose qu'il le soit. Ce n'est pas un truc à faire n'importe comment, encore moins avec n'importe qui, et surtout pas juste parce que c'est tendance. A notre niveau, à Arthur et moi, c'est parce qu'on le veut, au fond de nous. Tu peux toujours utiliser un bandeau ou des menottes une fois de temps en temps pour pimenter une relation, mais tu ne dois pas te sentir obligé d'en faire autant que nous, juste parce qu'on voit ça à la télé aujourd'hui. Je t'ai vu pendant tout l'apéritif et pendant le repas, tu étais mal à l'aise face à tout ça. Je ne pense pas que ce soit fait pour toi.
J'eus un petit rire.
- Non, je ne pense pas moi non plus.
- Et ce n'est pas grave. On reste des amis.
- Oui, tu as raison, Jack. On reste amis.
Je les saluais alors tous deux, et Arthur me raccompagna à la porte d'entrée. Il ne me resta plus qu'à rentrer chez moi. J'étais assez content, car je m'étais fait deux nouveaux amis. Des amis bizarres, mais des amis quand même.
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Voici venu février...
Je suis en route pour me rendre à la Maison du Fessarium. Je file dans un épais brouillard à couper au couteau et qui me fait perdre mes repères. C'est beau, on croyait une énorme boîte de coton immaculé. Pour cette rencontre, il est convenu que nous déjeunions ensemble, Monsieur Sitaël, énigma et moi. Je sais déjà que le temps va filer à une vitesse folle, comme à chaque fois que je me retrouve en leur compagnie. Je n'ai pas très faim car je couve une grippe (d'ailleurs si ce jour là j'avais su que c'était la grippe je ne serais peut-être pas venue pour épargner mes hôtes de toute éventuelle contamination). Pour cette entrevue un peu particulière, il n'y a ni consigne, ni dresscode ce qui me donne le sentiment de me rendre chez des amis.
Me voilà plantée devant la porte de cette belle demeure. Je frappe trois fois et j'entends les talons d'énigma qui s'approchent.
Monsieur et sa compagne m'accueillent chaleureusement au sein de leur foyer décoré avec goût. Il y a toujours une parole, un geste, à mon égard pour me mettre à l'aise et me réconforter. Je suis assez surprise car nous passons à table dans les 3 minutes qui suivent...quel maîtrise du timing ! Et j'apprécie beaucoup cette organisation, qui permet à tous de profiter au maximum du temps qui nous est compté. Je découvre avec délice les talents culinaires d'énigma qui nous a concocté un succulent plat dressé dans de belles assiettes rectangulaires. Durant la dégustation, au son d'une musique d'ambiance suave, la conversation tourne autour du film "50 nuances de Grey" que j'ai visionné quelques jours auparavant. Je leur livre mes impressions et surtout les réactions de mes amies "vanilles" à la sortie du cinéma... Je me suis sentie vraiment différente ce jour là et c'est ce que je tente d'expliquer à mes complices.
Aujourd'hui, pour ce déjeuner, bien qu'il n'y ait pas d'apparat ni de théâtralisation, quand je regarde les deux individus qui sont en face de moi, je les trouve toujours aussi attirants et séduisants et je me dis intérieurement que j'ai beaucoup de chance. Jusqu'alors je n'avais vu ma sœur de soumission qu'en jupe ou robe, mais le slim noir qu'elle portait ce jour là lui allait à merveille. Monsieur, lui aussi charmant, complimente son épouse sur la réussite de sa recette. Je suis un peu honteuse de laisser de la nourriture dans mon assiette car cela ne fait pas honneur à la cuisinière. J'ai l'appétit coupé par cette vilaine grippe. Pressentant que j'avais besoin d'être rassurée quant à l'image que je pouvais renvoyer à mes hôtes, Monsieur ne manque pas de faire remarquer à énigma qu'en dépit de ma petite mine, je leur offrais une vision de ma féminité qui leur faisait honneur et qui rappelait combien ma place sous leur toit n'était pas fortuite à leurs yeux. Le regard de Monsieur se tournant vers enigma pour l'inviter à s'exprimer sur le sujet, ma sœur ne tarda pas à confirmer les propos de notre Maître.
Un autre sujet particulièrement intéressant est abordé par Monsieur durant le déjeuner : l'éventualité d'organiser prochainement un Munch à la Maison du Fessairum. Enigma et moi nous réjouissons de cette idée qui soulèvent mille questions d'ordres pratiques. Je fais savoir à mes interlocuteurs que je serais ravie de pouvoir leur apporter mon aide pour la réalisation de ce beau projet. Cherchant à mesurer et motiver notre adhésion, Monsieur nous présente les prémices de ses premières cogitations, qui s'avères plus altruistes et sociales que personnelles. J'espère que nous aurons bientôt l'occasion d'en reparler plus longuement... (D'ailleurs à ce sujet si certaines personnes se montrent dores et déjà intéressées, je vous invite s'il vous plait, sous le contrôle de notre Maître, à nous le faire savoir)
A l'issu du repas, Monsieur décide de procéder à l'ajustement de mon collier tout neuf, avec l'aide de sa/notre complice énigma. Je suis assise et ils se tiennent tous deux debout derrière moi...énigma tiens mes cheveux mi-longs de manière à former une queue de cheval permettant à Monsieur de mettre mon collier en place. Comme je me sens bien à ce moment précis !! Oublié la fièvre et les courbatures...je plane littéralement dans un état second. Se rendent-ils compte de l'effet que peut provoquer un simple effleurement ? Sans parler du côté symbolique de la situation. Je suis aux anges et savoure ce menu plaisir. Je ressens le fin lien en latex noir m'enserrer doucement. Il est recouvert d'une plaque en métal argenté agrémentée d'un petit anneau en son centre. Je le trouve vraiment très beau et je suis très fière de le porter. A l'aide d'une paire de ciseaux la douce énigma coupe la morceau de sangle superflu pendant que Monsieur tire sur ma tignasse...ce qui n'est pas pour me déplaire, bien au contraire. C'est une sensation que j'apprécie particulièrement et dont je ressens les effets jusqu'à mon entrecuisse.
C'est une fois arrivés au dessert que m'attend la belle surprise de passer encore une étape dans mon apprentissage. Monsieur me questionne sur le collier et le sens de cet objet, ainsi que sur la laisse qui pourrait s'y rattacher... et je lui explique que cela est très important pour moi pour exprimer mon appartenance que j'aime sentir que l'on tire sur la laisse... et à ce moment il sort de sa poche une très jolie laisse constituée de petits maillons métalliques et se terminant pas une bride en cuir. A coup sur j'aurais choisi la même ! Je suis aussi excitée qu'un gosse à Noël et je remercie Monsieur pour ce magnifique cadeau ! Monsieur me laisse le choix pour cette première fois : soit j'accroche seule ma laisse, soit je le laisse faire. Evidement le sens n'est pas le même. Je choisi de le laisser faire. Puis Monsieur remet la laisse entre les mains d'énigma pour qui cela était une envie...ma sœur me précède et je marche derrière elle dans la pièce. Elle est très avenante et douce et il me semble qu'elle n'a pas envie de me faire mal en tirant trop sur ce lien métallique...si elle savait l'effet que ça me fait, elle aurait certainement agit autrement :)
Nous partageons un temps de pause à l'extérieur de la maison avant le départ...déjà ! C'est l'occasion d'évoquer le collier d'énigma, qui n'en possède pas jusqu'à présent. Monsieur nous indique également qu'il a effectué quelques commandes d'accessoires et qu'il envisageait également l'acquisition de tenues vestimentaires pour ses soumises...et j'avoue que j'ai hâte de découvrir ça ! L'occasion aussi pour énigma de me faire part de ses envies les plus perverses. Monsieur l'invite à s'exprimer à ce sujet... Je suis gênée pour elle car je sais bien à quel point il y a des choses qui ne sont pas faciles à dire. C'est finalement Monsieur Sitaël qui décide de prendre les choses en main pour l'aider et il me décrit quelques unes des situations qui font particulièrement envie à énigma : qu'elle se saisisse de la queue de notre Maître pour la placer de sa main dans ma bouche soumise et complice, et qu'elle le masturbe ainsi. La stimulation anale a également été abordée, à l'aide d'un rosebud, vraisemblablement déjà acquis par Monsieur, qui me rappelle au passage que cet objet me sera remis lorsque j'aurais franchi un nouvelle étape dans mon cheminement de soumise. Et il semblerait que dans ce domaine, énigma éprouve la double motivation d'avoir le privilège d'observer notre Maître me travailler et m'ouvrir le fondement et de pratiquer cette douce torture de ses propres mains sous la directive et le contrôle de Monsieur... Je comprends mieux pourquoi elle n'a pas réussi à exprimer ces désirs qui ne sont pas facile à révéler. J'affiche un large sourire car je suppose que cela annonce de belles festivités pour les entrevues à venir...et la prochaine est toute proche ! Mais ce que j'ignore encore au cours de cet échange et que je découvrirai peu après, c'est une autre idée perverse qui traverse l'esprit de ma complice. Celle-ci ayant manifesté auprès de notre guide une réelle excitation pour que ce dernier lui ordonne de me prendre en levrette, arnachée d'un accessoire érectile, que notre Maître a spécifiquement commandé.
Nos envies et désirs sont en phase et je trouve ça très agréable de pouvoir en discuter au préalable plutôt que d'être mise devant le fait accompli. Cela fait parti du respect qui anime sans cesse les habitants de la Maison du Fessairium. Je trouve que ma sœur fait preuve d'audace dans ces fantasmes et je ne m'attendais pas, de la part d'une soumise en devenir, à ce que cela soit si poussé. Sans doute est-ce là le résultat du travail de Monsieur, dont la mission consiste à nous permettre de faire ressortir nos natures profondes, pour nous révéler à nous même. Je me demande comment elle vit elle-même la stimulation anale. C'est un point que nous n'avons malheureusement pas eu le temps d'évoquer.
Nous nous quittons sur ces formidables perspectives...
Certes ce jour là je repart un peu frustrée car les échanges corporels ont été quasi absents, mais cela montre aussi que l'on peut rencontrer notre Maître sans que le sexe soit une finalité systématique et attendue de la rencontre. Dans une autre mesure, notre guide nous rappelle régulièrement combien la frustration peut être un outil au service de notre éducation, comme de notre relation. C'est très agréable et je remercie notre exceptionnel propriétaire pour sa délicatesse et sa finesse.
Respectueusement,
swann
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Nous sommes le 23 janvier dernier...banlieue chic de Nantes.Il fait très froid à l'extérieur de la maison.L'obscurité empêche les convives de s'y rendre rapidement à pied, pour une fois face à la grande porte en aluminium gris, frapper à trois reprises, puis à nouveau deux fois. C'est le code pour que je leur donne accès à l'intérieur...Une maison construite juste avant le premier choc pétrolier.Une pièce principale dans laquelle on y trouve une grande table em marbre vert. Dessus, une nappe de tissus rouge, très vif...Et puis ce salon, très grand salon...avec sa cheminée au foyer conséquent. Bien des buches y ont été consummées, bien des mains s'y sont réchauffées devant ce grand foyer. Et pas que...En face de cette source de chaleur, une table faite de fer forgé et de verre. Assez grande pour y allonger une proie, assez solide du fait de ses fers forgés, idéal pour y lier qui l'on désire.Désirs, désirs, désirs...avoués, innavoués ?On frappe !! Trois fois, puis deux...qui frappe parmi mes invités ?Une chienne soumise ou un bipède excité ?J'ouvre...et je devine la fine silhouette de la première soumise invitée. Il est vingt heures, comme je lui avais demandé. J'aime la précision, la rigueur. Ce que Diane sait...Je l'accompagne dans une des sept chambres, et la laisse s'habiller. Non sans lui dérober un baiser, et puis l'embrasser voluptueusement pour la rassurer. Car je la sens angoissée, préoccupée. J'en suis coupable car elle ne sait rien, sauf que nous ne serons pas seulement deux à cette soirée, contrairement aux autres que nous avons passées ensembles.On frappe à nouveau !!La même question me revient à l'esprit. Il est 20:15...trois coups, puis deux...le code.J'entends le bruit de talons qui frappent le marbre du hall d'entrée exrtérieur. Le froid qui pousse à activer ses jambes pour se réchauffer. Ma seconde invitée est également ponctuelle. Elle me connaît aussi et sait que la punition est à la clé, lorsque la rigueur n'est plus.Isa sera seule dans une autre chambre pour se préparer. Elle n'a pas idée qu'une complice se prépare comme elle.Son corps magnifique éveille à nouveau mes sens...je ne peux m'empêcher de la saisir par la taille, et de la serrer virilement, acte auquel elle manifeste son bien être par un "huuuummmmm, mon PrincedesPlaisirs"Une forme d'inspection commence alors car la fréquentation de deux jolies coquines en moins de quinze minutes empêche tout homme de résister.Je me plie pour caresser ses chevilles et laisser remonter mes mains le long de ses longues et douces jambes. Ma main droite finit entre ses fesses, et ma gauche sur son sexe.Simultanément, mes appendices caressent ses calices, brûlants de désir...Isa mouille...Je ne peux m'empêcher de la pencher sur le fauteuil en tissus rouge délavé, qui se trouve devant elle."Ecartes tes cuisses !" suffit pour que je lui lèche l'entre fesses...ses soupirs me confirment qu'elle apprécie l'instant...tout comme moi qui commence sérieusement à être à l'étroit dans mon pantalon.Egaré par l'excitation, je n'avais pas entendu une main virile heurter la porte d'entrée.L'intensité du choc sur la porte ne laisse aucun doute.C'est un homme qui se présente.J'attends qu'il réitère la code bruyant.Toc! Toc! Toc! un court silence...Toc! Toc!J'actionne la clé dans le barrillet.Je tire la porte et s'introduisent alors un, puis deux, puis trois et enfin un quatrième homme, le compte n'est pas bon !Le temps de le penser, et à nouveau une main forte s'écrase cinq fois dessus la porte.J'ouvre pour la dernière fois avant plusieurs heures.Nous sommes au complet.Mes cinq excités sont présents.Ces derniers sont invités à s'assoir autour de la grande table en marbre vert.Je leur serre une coupe de champagne, et quelques amuses bouches...tout en leur rappellant pourquoi je les ai invités...user, abuser des charmantes que je vais leur offrir.Je devine dans leurs yeux toute l'excitation et la tension de la situation...une belle soirée se profile.Je m'en vais alors chercher Isa.Elle est belle. Chaussures noires à talon, bas dessinant des jambes superbes, corset noir laissant sa poitrine offerte avec deux tétons déjà durs...elle est prête.Je la guide car Isa est aveugle. Je lui ai demandé de porter un masque.A l'approche de la tablée, je l'annonce aux convives."Je vous présente Isa, elle est là pour votre plaisir Messieurs, et vous pour le sien ! Alors baisez là sans retenue !!!"Après un tour de table lors duquel les mains des mâles ont pris contact, j'agenouille Isa et lui demande de se glisser sous la table...alors j'entends ses mots sortir de cette bouche qui va être fort sollicitée..."Merci PrincedesPlaisirs, vous vous êtes souvenu de mon fantasme, merci beaucoup""Oui Isa, alors, laissez-vous aller et soyez une belle salope gourmande"Une main la saisi alors, et la guide dans l'obscurité du dessous de la table. Comme si elle était engouffrée, elle disparaît dans l'antre des bites à sucer...Je me dirige ensuite vers l'autre chambre.Le cérémonial refait, Diane est accompagnée sous l'autel des vices, et elle s'abandonne aussi avec plaisir à engloutir ses verges dures et chaudes.Sa tenue faite de dentellenoire et de bas a provoqué une réelle excitation chez les bipèdes. Ce qu'elle ne peut voir car également aveugle...Le nombre de vits étant supérieurs aux deux bouches qui s'affairent, les calices des deux heureuses dévergondées sont doigtés généreusement, sans exception.Le temps passe, mon sexe est honnoré par la bouche de mes deux soumises de la soirée. C'est bon de les voir gober tous ces sexes...Et puis vient le moment où le désir de prendre Isa est plus fort que d'être sucé. Alors je l'attrape à nouveau par la taille.Mon erection est puissante. Je lui lèche la chatte quelques minutes, mon index fouille son calice, alors je décide de la prendre comme la chienne qu'elle aime être lors de nos rencontres intimes."Montres moi ton joli cul de salope !" elle s'exécute à mon ordre. Son sexe humide à souhait est chaud, la sensation de la posséder à nouveau est un miel pour mon esprit de Maître.Ce soir, comme Diane, elle est à moi ! Et la confiance qu'elle sait me témoigner me laisse toute amplitude pour la baiser sans commune mesure.Mon chibre occupe son vagin que je connais bien, et que j'ai toujours plaisir à occuper longuement.Mes secousses poussent Isa à engloutir la bite de l'heureux homme qui est sucé. Gorge profonde en live...Je m'évade...jusqu'au moment où j'entends la douce voix de Diane qui me réclame..."Marquis, je veux sentir votre pillon en moi"Je me retire ainsi d'Isa, et protégé à nouveau, je viens lécher la demandeuse. Je sais qu'elle aime que je lui caresse la chatte avec ma langue, longuement...Je dévore ses lèvre brûlantes, toutes sans exception.Et je décide de baiser sa bouche, profondément, comme elle adore. Sa langue glisse sur mon sexe, lappe sur mes couilles encore riches de ce miel que l'une d'entre elles va déguster...non, les deux, pas de jalouses !Je sens cette chaleur sur mes bourses, "vas-y ma jolie chienne, lèches moi bien les couilles ! Et suces moi goulument !" Je lui attrappe la tete à pleines mains, et empale son orifice sur ma verge, et lance une danse d'aller retour frénétique ! Diane aime être "violentée" ainsi...et à peine lui laisse-je le temps de reprendre ses esprit en me retirant que je la retourne et la prend en levrette. Elle est alors saisie de nouveau par la tête, pour être violée de la bouche, ce qu'a compris un des convives...ses soupirs sont les ambassadeurs d'une satifaction profonde. "Tu aimes ça ma belle ? Tu en veux encore ?"..."oh oui Marquis, ne vous arrêtez pas je vous en supplie" rétorque t elle etre deux sucions.Le regard désireux d'un invité me fait comprendre qu'il souhaite honorer la coquine.Je me retire, et sitôt la chatte de Diane est envahie par une verge énorme..."ouaah" entends je, "doucement" La fougue du jeune étalon bien monté a surpris la salope qui pourtant en attend encore beaucoup plus que cela...Entre temps Isa s'est vue accompagnée dans un des canapés du salon...je devine que l'homme qui occupe son oeil de bronze lui procure un bien immense. Par surprise, je saisi sa tête et lui plante ma bite dans la bouche "suces ma salope adorée" Sa douceur en me branlant est une réponse d'acceptation...Je me retire. Elle ne comprend pas que j'ai un autre désir.Le locataire de la salle de jeux arrière se retire et se couche sur le tapis qui jonche le sol.La tête d'Isa qui cherche dans le vide me fait comprendre son incompréhension, jusqu'à l'instant où je la guide afin qu'elle se laisse glisser sur la bite de celui qui vient de se retirer de son cul brûlant...Elle reprend ses aises, je la pousse afin qu'elle se penche et exhibe alors son cul encore dilaté par une chevauchée fantastique...et à mon tour l'encule profondément...Le plaisir est immédiat lorsque j'entends un soupir énorme...et un cri du coeur spontanné !"Oh ouiiiiii deux bites, défoncez moi mes salauds ! bourrez moi, c'est tout ce que je mérite !"Ne voulant pas la décevoir, c'est dans une course effrenée du plaisir que nous nous lancons. Alors des cris remplissent la pièce, attirent les regards, les envies de Diane, un peu de jalousie aussi peut-être ?Que néni, Diane profitait du même régime, sauf que sa pudeur lui empêche d'exprimer son bonheur de manière trop bruyante. Ce soir là en tout cas...Abusées ainsi pendant de longues minutes, c'est sous une pluie d'elixir chaud que les deux coquines se voient aspergées...le miel coule alors sur leurs fesses, leurs seins, et moi le privilège de jouir dans la bouche d'Isa.Une de mes deux soumises...Suite de la soirée une autre fois.
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A mon Amour, qui partage ma Vie depuis plus d'un an
A ma fierté de soumise
A Vous, qui avez changé ma Vie
Je Vous aime ....
(récit imaginé pendant une insomnie)
La journée avait été bien longue... comme bien souvent. La soirée serait a la hauteur de leurs attentes après avoir subi la journée : magnifique, intime, intense. Du mois, ils l’espéraient ...
La soirée débute après un bon repas, lors de la douche. Instant magique qui est celui de l'eau chaude qui coule sur les épaules... Sa soumise avait pris un bain juste avant pendant qu'il s'occupait de ce qu'il restait à faire. L'ordre avait été donné; elle avait suffisamment travaillé dur et méritait alors un moment détente au milieu de la mousse d'un bain.
Il prend son temps... Il profite de ce répit où il n'y a pas de besoin de courir après la montre. Son esprit vagabonde ... A quelle sauce va-t-il mettre cette séance ? Inutile de faire un programme, ca n'a jamais été suivi ce qui ne retire en rien le plaisir reçu et partagé. Ce ne sont pas les fantasmes qui manquent et le problème est juste de choisir...
Pendant qu'Il s'essuie, des bruits feutrés lui parviennent à son oreille. Que fait-elle ? Trop impatient, Il presse le pas...
Elle est là, assise sur le lit, nue, stilettos aux pieds, son collier à cote d'elle et quelques sacs noirs posés au sol.
Un puissant frisson parcourt son dos, hérissant son poil de tout son corps. La vue de ce spectacle, sa soumise l'attendant, offerte est sublime.
Cette position l'excite tellement déjà ...
"Es-tu prête à être mon jouet ?" lui dit-Il en la caressant sur la joue?
- "Oui"
- "Ca fait longtemps que je ne t'avais pas mis le collier", lui dit en posant le collier sur son cou.
Son choix à elle s'était porté sur le collier mauve, fin, léger, sans ambiguïté de la position de celle qui a l'honneur de le porter...
Le collier est à peine fermer qu'il lui accroche une laisse.
" C'est ma chienne que je veux ce soir ..."
et lui loge un baillon-boule rouge dans la bouche, bien serré. Puis, Il lui fixe ses 4 bracelets d'attache aux poignets et aux chevilles.
Il prend son temps... L'excitation de sa soumise monte tout autant que la sienne. Sentir ses lanières de cuir emprisonner progressivement son corps est une sensation puissante pour elle.
Une fois terminé, Il se place face à elle. Son membre, très gonflé est devant sa bouche bâillonnée.
"Tu as une pris une initiative qui me ravit à un point tel que tu peux le voir. Tu as mérité une récompense."
Il lui prend ses mains qu'Il pose sur sa queue.
"Masse-la, doucement"
Elle s'exécute, en le branlant doucement. Ses mains parcourent son pénis de tout son long. Il ne peut retenir quelques gémissements quand les doigts magiques de sa soumise massent le gland. Il passe sa main derrière sa tête pour la rapprocher de sa queue. La boule touche pratiquement le gland. Il lui ordonne de toujours masser...
Un petit coup d’œil à sa soumise. Il feint de ne pas savoir qu'elle envie de le sucer, qu'Il la frustre. Mais ce petit jeu l'amuse et ca ne peut l'exciter que d'avantage pour son plus grand plaisir.
"Suffit ! "
Elle le regarde
"Si tu la veux, insiste pour l'avoir"
Aussitôt, Il la prend par la laisser pour la coucher sur le lit, en croix.
Ecartelée, attachée au lit et soudainement bandée par un foulard, elle se laisse partir dans un Voyage que son Maitre lui offre. Un voyage de sensations, volupté et d'extases...
Dés qu'il eut refermé le dernier mousqueton, il s'approche d'un des pieds de sa soumise, sublimé par ses talons.
Objet fétiche pour Lui. Il honore ainsi ce pied en le massant et le léchant. C'est une première pour Lui, dans ce contexte érotique qu'il trouve trés sexy. Lécher les pieds de sa soumise ligotée n'est-ce pas justement profiter d'elle ? Il savoure ce moment qu'Il ne pensait pas si agréable.
Puis, Il se positionne au-dessus de Hestia, lui retire le bâillon et lui tourne le dos. La vue de son sexe, bien humide le réjouit.
Il se penche et pose ses lévres sur son clitoris pour l'embrasser; en même temps, Il place sa queue dans la bouche de sa soumise. Une queue bien large qui la remplit en entier.
Mais aussitot que sa langue joue sur le clitoris, Il entame des mouvements de va-et-vient et lui baise la bouche.
La Sienne se délecte du nectar qui recouvre toute la vulve. Il la lèche, et tantôt, il lui donne des coups de langue de chat au grés de ses gémissements de plaisir.
Enfin, Il aspire ses levres entre les Siennes pour les sucer, étirer... ce parfum, il est enivrant... Il ne sent plus sa langue parcourir la moindre peau du sexe de sa soumise de plus en plus mouillé et chaud.
Ce sexe offert ...
Ce sexe pour Lui qu'il titille, lèche, suce, aspire avec un entrain de plus en plus fort.
Il aurait déjà jouit s'Il ne s'était pas relevé. Sa soumise est essoufflée, son corps a pris une agréable teinte rouge.
Il tire la laisse.
" Il t'a plu ce cadeau ? "
Haletante, elle répond par un signe de tête
" Ton premier 69 ... J'espère qu'il ta plu... Si tu es sage, je te redonnerai ma queue. Mais pour l'instant, je vais te changer le collier".
La détachant du lit, Il la tire par la laisse pour prendre un collier très large qu'il pose juste après avoir retiré l'autre.
Se couchant sur le dos, Il lui remet son bâillon et la tire avec la laisse. Son visage à proximité, Il lui caresse la joue, la nuque et l'embrasse sur la boule.
Le baillon-boule, autre objet fétiche pour Lui. Il aime la voir bâillonnée, certainement parce que cela exacerbe sa soumission, sa position de soumise. Si le temps le lui permettait, Il lui ordonnerait de le servir de temps à autre nue, en talons et bâillonnée. Mais il conçoit qu'il lui sauterait très vite dessus...
Maniant la laisse, il lui ordonne implicitement de s'asseoir sur sa queue, trés raide. Un long gémissement sort de sa bouche en tombant à la reverse. Sa soumise s'empale sur son membre, se pénétrant de tout son long.
Après avoir profité de ce moment d'extase, il se redresse pour lui fixer les mains derrière sa tête, au collier. Puis, il saisit un de ses jouets favoris : la cravache.
Elle tapote, parcourant son corps, sur ses seins, son ventre, ses flancs. L'autre main la caresse ou effleure la peau pour titiller les sens.
Posant la cravache, ses mains prennent possession des seins. Les tétons sont pincés, tirés, même aspirés par sa bouche quand Il se redresse.
La ballet continue avec le retour de la cravache, plus fortement. Des légères marques apparaissent sur la peau déjà rosie quand sa bouche reprend les tétons entre les dents.
Soudain, une sensation étrange de pincement sur le seins se fait ressentir. Une, deux, trois, quatre pinces sont posées sur le seins, sans ménagement. Très vite, l'autre est également recouvert de ces délicieux petits objets de torture. Ses mains jouent avec les pinces, les titillent, les décrochent pour les remettre juste à côté, mais le nombre ne cesse d'augmenter.
Cette fois, c'est la cravache qui s'amuse à les gesticuler; cette garce s'emploie même à les faire glisser sur la peau pour les décrocher.
La douleur est là, mélangée au plaisir. Brutalement, il saisit la laisse
"La seule façon d'arrêter cette torture est de me faire jouir"
Sa main s'abat sur une de ses fesses qui rougir aussitôt.
"Fais-moi jouir, femelle ! ", ordonne-t-il.
Une autre fessée claque dans la foulée.
Tandis que Ses mains fouillent les pinces à la recherche de douleur, sa soumise fait des va-et-vient sur sa queue malgré les liens et ses mains attachées. Pas trés facile de s'empaler de haut en bas dans cette position mais son Maitre a sorti le martinet pour l'"encourager".
Il claque sur son dos, juste ce qu'il faut pour exacerber un Plaisir envahissant.
La douleur provoquée par les pinces devient si importante que toutes les sensations sont mélangées dans un tourbillon.
Il ne distinque plus vraiment si tous les mouvements qu'elle fait sur Sa queue sont dus à la douleur ou au plaisir que cette pénétration procure.
Le sien est au bord de l'explosion. Ce spectacle l'excite à un point inconcevable. Lui aussi part en Voyage, grâce à elle, sa soumise, par le don de son Corps - et de son Ame. Son esprit vagabonde; il se délecte de voir sa queue apparaitre et disparaitre dans le sexe de sa soumise de plus en plus rapidement (a cause de la douleur ?). Au bout de sa laisse, la chienne qu'elle est à ce moment halète à chaque mouvement. Il raffole de la voir ainsi, torturée de plaisir et continue de jouer de la cravache et des pinces.
Elle aime cette douleur, être à ses ordres, s'abandonner à ses désirs, à Lui...
Il n'a toujours pas joui, elle doit encore subir les pinces et se tortiller sur Son sexe.
Mais progressivement, Il retire les pinces. Une par une, elles sont décrochées des seins. Ainsi libérés, Sa langue les lèche, parcourant toute la peau jusqu'au téton.
"Retire-toi"
Elle s'exécute
Lui retirant le baillon-boule, Il lui pose un mord reliée à 2 petites pinces qu'Il fixe sur les tétons.
"Tu vas pouvoir mordre tout ce que tu veux, chienne !"
Rapprochant sa tête de la sienne
"Je veux que tu gémisses tout ce que tu peux, que tu cries même, que tu te lâches ! si tu te retiens, je te punis !"
Sans attendre de réponse, Il met sa soumise à 4 pattes, ligotant ses chevilles aux poignets.
La vue de sa soumise cambrée au maximum, sexe offert et prêt, ligotée, baillonnée le met hors de Lui. En 2 mouvements, il passe une corde autour des épaules de son Jouet et la noue. Sans oublier une petite caresse aux pieds enfermés dans les talons, Il saisir la corde et fait rentrer sa queue dans le sexe de sa soumise.
LA pénétration est longue, il fait durer pour savourer ce moment exceptionnel. Les gémissements de sa soumise trahissent un plaisir partagé.
Puis, s'agrippant à la corde, Il ressort, puis revient aussi sec dans ce sexe chaud et mouillé. Il ne laisse aucun répit à sa soumise qu'il prend avec de plus en plus d'énergie. Cette violence bestiale emmène directement sa soumise au 7e Ciel. Il augmente la cadence, elle gémit fort, limite de crier.
Il aime ca
N'écoutant plus que les cris de plaisirs, il se laisse partir lui aussi, libérant toute la pression qu'il retenait dans un moment de plaisir intense et unique...
Le calme revient
La corde se détend
Les poignes se desserrent
Un mousqueton s'ouvre, puis un autre....
Doucement, il la libère
Doucement, il la prend dans ses bras
Doucement, il la caresse
Doucement, il l’embrasse
Doucement, ils atterrissent...
Doucement, ils s'endorment dans les bras de l'un et de l'autre ....
...
Je t'aime, mon Amour
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« Le silence est l’interprète le plus éloquent de la joie » écrivit Shakespeare. Il est ce rideau rouge qui sépare théâtralement le fouetteur du fouetté, comme si l’un était spectateur et l’autre acteur.
Le silence est un paravent diplomatique qui permet à chacun de se réfugier effectivement dans un isolement sacerdotal pour se rejoindre par l’esprit dans une bulle commune, comme en apesanteur, sur un petit nuage. Lequel se fait cotonneux comme un casque pour venir encore augmenter la surdité.
Début de l’action pour le fouetteur, source de rêve pour le fouetté, le silence se délecte aussi au milieu des autres participants silencieux de nos soirées.
Le silence se fait roi, il impose sa loi et devient, parfois à lui seul, un impératif, tel un verbe doué de conjugaison. René de Chateaubriand s’y était d’ailleurs exercé en traduisant le silence du rossignol. Ainsi le Maître « silencie » sa soumise lorsqu’il la gratifie de coups de fouet.
Le silence est d’or dans nos séances SM, imposant comme un ordre absolu, il se mesure dans la tension du bras que le fouetteur agite avec l’élégance d’une majorette. Il prend sa dimension de noblesse lorsque le fouetté reçoit, bouche cousue, comme un présent muet, le single qui le frappe.
Le silence parle à chacun des deux protagonistes en un brouhaha de mille fantasmes. Les faciès mutent. Le fouetteur exorbite son regard par la concentration que requiert la précision de ses gestes responsables. Celui du fouetté, empli d’humilité, devient vague comme un terrain fertile qui laisserait pousser cinquante sortes de fleurs de toute saison.
La sudation pallie le silence. Le fouetteur sue comme un cheval de trait en action, bandant chacun de ses muscles qui tenant le fouet, qui supportant l’équilibre général du danseur improvisé, trahissent son recueillement. Le fouetté transpire son bien-être comme un écran à la douleur. La moiteur qui ruisselle religieusement le long de son dos lubrifie le terrain d’affaires du fouetteur.
Lorsque l’heure de la gratification sonne comme un doux glas pour les deux participants, silencieusement, les gouttes de leurs fluides s’unissent, qu’ils soient larmes ou sueur, ou encore salive de ce tendre baiser d’un remerciement mutuel…
Merci Masterlau de tant de noblesse et d’émotions lorsque tu satisfais ta perversité sadique à fouetter avec tant de dextérité et d’amour mon corps consentant de femme libre !
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par renaiSSance
1) Je suis une femme qui pendant longtemps à détesté les hommes et surtout les violents.
2) Je trouve énormément de plaisir d'offrir à l'autre sans en attendre forcément de retour.
3) Je suis fêlée du bocal, mais je me soigne ... rire, on l'est tous un peu
4) J'ai été une petite souris grise qui se cachait sous des vêtements informes La féminité était proscrit chez moi.
5) J'aime le calme, la nature et le chant des petits oiseaux.
6) Depuis mon entrée dans le BDSM, j'ai enfin fait la paix avec moi-même et les autres.
7) Je suis aussi une ancienne libertine, mais cette facette de moi, n'a plus vraiment cours. J'ai trop eu de richesse en étant soumise.
8) Je suis têtue comme une mule et ne démords pas de ce en quoi je crois même si ce n'est pas forcément le meilleur.
9) Pour moi la soumission est un équilibre à ma vie normale et je ne cherche pas le grand amour, juste le respect et la confiance.
10) Par l'écrit d'un blog, j'ai réussi à m'accepter et à vivre sereinement.
11) Je déteste le mensonge, l'hypocrisie et les grands détenteurs de la vérité
12) Ma famille proche et quelques amis savent ce que je suis.
13) Je ne cherche pas à revendiquer mon état d'esprit et je respecte tjrs l'autre et ses propres idées.
14) J'ai atteint un âge où je pense être assez sage et ayant la réflexion adéquate à la situation qui se présente
15) Ouf dur dur de dire ce que je suis....lol
16) Je suis une écorchée vive d'un passé incestueux digérer et qui ne me pourri plus. J'en parle sans honte et sans culpabilité.
17) Je sais que mon mari va lire cet article, alors je le remercie sincèrement pour tout l'amour dont il m'entoure et cet acceptation qu'il a de me laisser entre les mains d'autres personnes
18) Je pense que la communication et l'échange est un principal ingrédient dans toute relation que cela soit de couple, d'amis ou bdsm
19) J'ai été maso et je le suis tjrs, mais privilégie maintenant les plaisirs de l'esprit
20) Le masochisme était pour moi, une forme d'expier une culpabilité et j'en faisais une auto destruction.
21) Je remercie mon 1er maître pour m'avoir fait me découvrir, m'apprendre à me contrôler et de m'avoir protéger contre moi-même
22) J'ai peu d'interdits et les limites à mes yeux sont faîtes pour être dépassées. Bien entendu dans une relation dite bien posée.
23) Je ne joue pas à la soumise, mais vis et pense en soumission.
24) Dans la vie de tous les jours, j'ai tendance à être soumise par mes actes, mais je ne me laisse pas marcher sur les pieds.
25) Je reconnais vite les fantasmeurs et les "baiseurs" faisant leur emplette comme au supermarché
26) Je peux dire que j'ai un noyau d'amis dans le bdsm et que ce ne sont pas juste des amis virtuels, même si nous ne nous voyions pas souvent
27) L'amitié n'est pas à mes yeux un grand agenda rempli de pseudos
28) Je travaille et oui comme beaucoup rire et j'aime mon travail.
29) Ah une chose est sure, ce n'est pas facile de se dévoiler.
30) Enfin, sachez tous que nous sommes maître de notre destin dans le sens ou nous-même prenons les décisions et quelque soit les conséquences cela sera votre choix.
Bonne continuation à tous quelque soit la route empruntée
Défi réussi, mission remplie !
RAPPEL DES REGLES DU JEU :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
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1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné,
2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Yuri »,
3) publier ce texte dans votre section « articles »
4) me le faire savoir.
Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un coeur on fait < et 3 ).
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Voici un article fort bien écrit que je me permets de publier, avec l'aimable autorisation de son auteur, Claude LEGENDRE
Délivrez moi de moi...
Quel est donc la motivation première de la soumise? Celle qui la pousse à se faire dominer dans ses relations sexuelles, jusqu'à parfois ses limites les plus extrêmes ?
Sans doute parce qu'en ‘choisissant’ de perdre son libre arbitre, elle se libère ainsi de la peur primitive de l’humain envers l’écrasante responsabilité que constituent les innombrables décisions à prendre tout au long de sa vie. Contrairement aux idées reçues les femmes soumises sont presque toujours des femmes de caractère dans la vie. C'est souvent même une bonne manière de les repérer dans la vie de tous les jours !
Cette soumission consentie est pour elle un moyen de décompresser, de lâcher prise par rapport à un quotidien qu’elle aime ordinairement contrôler. Une façon d’inverser la tendance, de se laisser faire, de ne plus être en état de pouvoir réellement maîtriser cette nouvelle situation. Une sorte d’exutoire, d’oubli de soi...Sous contrainte maximale, la voici soudainement libérée de toute obligation d’action, de toutes responsabilités... Et puisqu'on décide de tout pour elle, elle n’a rien à délibérer, rien à trancher et réintègre ainsi le paradis perdu de la petite enfance ! Et un choix de transcendance spirituelle par l’oblitération du Soi qui ne passe plus par la prière enfantine, tombée en désuétude, mais par le masochisme et l’objectification sexuelle.
Bien sûr dans sa jeunesse notre soumise s'est trouvée confrontée à ces fantasmes qui lui faisaient peur et honte, en contraste total avec son éducation et plus tard, avec d'éventuelles idées féministes. Combien ai-je vu ainsi de féministes s'étonner de découvrir ces penchants si soigneusement cachés au plus profond d'elles-mêmes ? Mais après avoir franchi le pas, leur regard change et elles reconnaissent que dans un cadre limite, établi à deux, elles s’épanouissent pleinement. Même si dans la vie au quotidien elles sont toujours loin d'être soumises !
Force leur est de reconnaître que dans cette nouvelle condition elles se sentent respectées, admirées, même quand elles se font cracher au visage. « Parce que c’est plus profond que ça, parce que je le veux », « Je me sens respectée parce que je me respecte, parce que j’en ai envie et que l’autre est à mon écoute. »
Sans doute est-ce aussi parce que les relations avec leurs différents partenaires sont très profondes et nécessitent de part et d'autre, une implication totale de soi, contrairement aux relations classiques qui se succèdent, sans trop laisser d'empreintes sur les âmes et les corps... La confiance étant une chose essentielle dans cette relation, il faut accepter de se dévoiler totalement physiquement et mentalement, et accepter aussi tous les aspects de l’autre. Plus de tabous, les limites sont verbalisées, parfois repoussées, mais jamais dépassées sauf si les deux protagonistes l'ont souhaité. La confiance doit être totale mais suppose de se connaître parfaitement l'un, l’autre. Le dominant seul sait qu'un « non » peut vouloir dire « oui », qu'une muette acceptation peut être un signal pour aller plus loin et qu'un regard échangé peut signifier l'implicite acceptation de franchir une nouvelle étape, bien au-delà des limites convenues. Délicat : surtout pas se tromper et sentir parfaitement les besoins de l’autre...
Quant à la découverte de la douleur… La soumise découvre qu'elle est relative et se teinte vite de plaisir. Oui une claque fait mal, tout comme se faire étrangler, tirer les cheveux ou se faire pénétrer « violemment ». Mais c’est une douleur recherchée, consentie, différente des autres, presque apaisante lorsqu’elle arrive ! Et quel délicieux suspense avant que la claque n’arrive ! Et quels précieux instants que ceux qui voient lorsque l'esprit s'égarer indéfiniment dans l'infini du « subspace », signant ainsi, pour au moins un instant, pour un instant seulement,le moment si rare et si désiré du total oubli du soi !
Claude Legendre
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Telle une renaissance, il aura fallu attendre plusieurs mois avant de planifier une seconde rencontre dans la Maison du Fessarium, car certains évènements n'ont pas rendu possible ce nouveau rendez-vous. Je dois dire que j’ai également attendu de voir comment évoluait la relation qui a débutait entre Cerisa et les habitants de la Maison du Fessarium. J’ai pris cette distance par respect pour eux et afin de ne pas m’immiscer dans ce rapprochement qui se déroulait sous mes yeux. Cerisa faisant le choix de tenir le rôle de « soumise libre », la place de « soumise avec collier » restait vacante, et je la convoitais avec envie. Je n’ai jamais osé prendre contact directement avec cette soumise, mais un jour, pourquoi pas nous rencontrer pour échanger sur nos expériences respectives ?
Ces derniers jours, ces dernières semaines, Monsieur Sitaël, sa compagne/soumise énigma et moi, avons beaucoup échangé avant de nous mettre d'accord sur une date. Nous avons évoqué des tas de sujets tant la constitution d'un trinôme est une entreprise délicate...mais aussi une chance insolente ! Nous avons du lever les derniers doutes et répondre à toutes les interrogations afin que chaque protagoniste trouve naturellement la place qui est la sienne... Il y a quelques temps j’ai eu l’honneur de leur adresser en bonne et due forme ma demande d'appartenance, sous l'impulsion de Monsieur, afin d'exposer à mes hôtes les raisons qui me poussent à les choisir pour poursuivre mon chemin de soumise. C’est une façon également de me mettre à nu et de me dévoiler en toute transparence, permettant à notre Maître de toujours mieux pour me cerner pour adapter son enseignement. Voici quelques extraits du texte expédié à leur attention :
"Cher Monsieur Sitaël, Chère Énigma,
Il est important pour moi de respecter les directives de Monsieur Sitaël en formalisant par écrit les motivations qui me poussent à vouloir me soumettre dans les conditions que nous avions commencé à définir. En me pliant à cette volonté, je souhaite vous démontrer ma détermination et la place que je donne au dominant : celle d’un véritable guide.
I – Pourquoi me soumettre ?
Voilà une question essentielle, que je me suis déjà posé régulièrement, notamment sur les conseils de Monsieur Sitaël, fut un temps. J’ai appris tous les bienfaits d’une introspection poussée, permettant de trouver les réponses à nos propres interrogations.
Le fruit de ces réflexions m’a amené à comprendre que me soumettre est un besoin viscéral encré dans ma personnalité, et qui a émergé plus particulièrement ces dernières années. Il me permet d’assouvir mes fantasmes, mais aussi de faire écho à ma libido et cela est devenu un besoin au fil du temps. Je me sens plutôt à l’aise dans mon costume de soumise, un rôle qui n’en est pas vraiment un car c’est comme ça que je suis dans la vie de tous les jours : docile, mais pas dénouée de personnalité et de libre-arbitre pour autant.
Même s’il s’agit de « jeux », je prends les choses très à cœur, avec l’envie de bien faire, sachant faire preuve de patience, d’humilité (et d’humidité…), de gratitude et de rigueur.
Corps et âme, il m’est plaisant de me sentir appartenir pour exister. Paradoxalement cela me procure une liberté d’esprit. Je n’ai plus à décider, plus à être maître de mes actes et de mes choix, tout en conservant mon objectivité. Il est important dans ma vie de soumise de me sentir guidée et épaulée par une force.
J’ai besoin de donner, de me sentir utile pour accéder à une forme d’équilibre de vie, de liberté et d’expression de ma féminité.
Me soumettre, c’est remettre mon plaisir entre les mains d’autrui. C’est accorder une confiance en l’autre, permettant un lâcher-prise, condition sine qua none à l’expression de mes désirs les plus enfouis et les plus inavouables. C’est oser découvrir de nouvelles pratiques en toute sérénité, certaine que les choix de notre guide se feront pour notre bien. C’est avoir constamment tous mes sens en éveil pour travailler au mieux mon asservissement et tisser des liens très forts avec mon propriétaire. C’est admettre de repousser mes limites, dans un véritable dépassement de soi, sans pour autant se placer dans une escalade au « toujours plus », même si j’apprécie évidemment les sensations fortes.
De nature joueuse et curieuse, j’aime particulièrement le côté « artiste » de Monsieur Sitaël, car il sait mettre à profit sa créativité au service de notre histoire.
Être soumise, c’est être fière de porter les valeurs que l’on m’inculque pour en faire de véritables principes de vie, transposables dans mon quotidien : la droiture, la franchise, l’honnêteté et la constance…pour ne citer que ces quelques exemples.
Me soumettre c’est une façon de m’en remettre aux autres, de trouver appui, aide, sécurité et bienveillance pour me laisser façonner vers l’image que l’on souhaite faire de moi.
Me soumettre me permet d’accéder à un espace de liberté, sans peurs et sans tabous, dans lequel je suis libre d’exprimer tout ma chiennitude et ma sensualité sans me sentir jugée.
Je pense que le trinôme que vous me proposez est un cadre idéal pour évoluer et répondre à l’ensemble de vos et de mes attentes, bien que je ne connaisse peut-être pas encore tout de vos desseins.
II – Pourquoi me soumettre dans le cadre de votre couple ?
Tout d’abord parce que votre couple m’attire réellement et je peux l’affirmer maintenant que l’on se connait tous un peu plus intimement. Voilà seulement que je commence à pouvoir ouvrir les yeux sur les perspectives qui s’ouvrent à nous, sans pouvoir encore en mesurer toute la portée.
Avant tout, reformer ce trinôme est l’occasion pour chacun d’entre nous de réaliser ses fantasmes. L’occasion pour chacun de démultiplier les possibilités d’accès au plaisir tout en conservant son caractère unique aux yeux des autres intervenants.
Je dois aussi vous dire que je suis pleinement consciente du caractère exceptionnel de la situation. M’ouvrir à nouveau les portes de votre couple et de votre Maison (j’entends par là à la fois de votre toit et de la Maison du Fessarium) est un grand honneur et un privilège rare. À ce titre, je saurais démontrer toutes les qualités d’une soumise digne de son rang, dans la retenue et la discrétion, sans jamais me faire intrusive.
J’admire le couple que vous formez, et cela porte tant sur votre enveloppe charnelle, que votre intelligence respective. Les textes que vous m’avez adressés en sont les témoins. Je sens en face de moi un couple solide ayant à peu de choses près le même mode de vie que le mien.
Je pense que le dialogue et la simplicité sont la pierre angulaire d’une relation saine et épanouissante.
Ne plus vivre ma soumission seule dans mon coin est une véritable chance. C’est important d’avoir une confidente à qui je sais que je pourrais parler de ma soumission en toute transparence. J’en ferais évidement de même avec Monsieur Sitaël.
C’est très agréable pour moi d’avoir l’assurance que tous vos actes et décisions, donnés d’une seule voix, à travers celle de Monsieur Sitaël, émanent d’une concertation.
Voici donc ma demande officielle d’appartenance que je tenais à vous adresser. J’espère sincèrement que vous pourrez y puiser les réponses à vos interrogations et que vous y donnerez une suite favorable.
Bien à vous,
swann"
L'équation était posée. J'espérais plus que tout que ma demande soit acceptée et je n’avais qu’une envie : retrouver à nouveau ma condition de soumise privilégiée, sous l’aile protectrice de mon Maître, accompagné de sa moitié. C’est une position qui me séduit depuis un petit moment déjà. Nous avons tous pris le soin d’établir des « règles » simples permettant à chacun de ne pas outrepasser sa fonction et de rester à sa place. Les fantasmes et limites ont bien entendu été évoqués et sondés par notre Guide.
En attendant de nous rencontrer, Monsieur Sitaël a formulé une demande à mon attention : que je trouve une cravache à lui remettre entre les mains la prochaine fois que nous nous verrions, si ma demande est acceptée. Je tenais à offrir un bel objet raffiné et unique, à l'image de mon Maître et de sa compagne, qui symboliserait le travail de mon éducation de soumise. J'ai pris plaisir à dénicher cet outil artisanal que j'ai fait livrer directement chez Monsieur Sitaël...il me tardait de le voir autant que j'avais envie de les revoir ! J’espérais que ce présent répondrait à leurs attentes et les honorerait.
En ce jour de décembre, je me suis donc présentée à la Maison du Fessarium, selon les conditions définies avec mes charmants hôtes. J'étais évidemment un peu fébrile car impressionnée par la situation et son caractère exceptionnel, mais je me sentais beaucoup plus en confiance que lors de notre première rencontre lors de laquelle la peur me tiraillait les entrailles. L’excitation et le désir montaient déjà en moi, car je savais que j’allais me retrouver en présence de deux êtres qui m’attirent énormément. J'ai été accueilli par le large sourire d'énigma, que j'ai retrouvé telle que l'avais laissé lors de notre dernière entrevue. Elle était particulièrement élégante dans sa longue robe noire et décolletée, très féminine, sa fine silhouette mise en valeur. De jolies perles grises étaient accrochées autour de son cou qui lui donnaient un air de bourgeoise raffinée et coquine. Mais énigma m'évoque avant tout une gracieuse et belle danseuse étoile avec son port de tête incroyable et sa délicatesse, dans ses paroles, dans chacun de ses gestes et sa manière de se mouvoir. C'est une épouse et une soumise très avenante qui m'a tout de suite mise à l'aise grâce à ses nombreuses attentions. Elle m'a invité à la suivre et nous avons pu, en guise d'introduction, rester un moment entre femmes pour un temps d'échange libre. Il a fallu que je reste concentrée car la fente sur le côté de sa robe laissait par moment entrevoir le haut de ses bas et quelques idées lubriques me venaient déjà à l'esprit... Nous avons eu tout le loisir de reparler du cadre que nous nous étions fixés, d'aborder une dernière fois les sujets qui pourraient se poser à nous comme des barrières. Plus le temps passait et plus je me sentais à l'aise. Ce fut un moment de détente très agréable. C'est une idée de Monsieur Sitaël que j'ai trouvé remarquable. Quel sacrifie ! Quel dominant laisserait deux créatures seules sous son toit ?
Voici un extrait de ce qu'il a écrit à ce sujet dans son message de convocation reçu la veille :
"Pour votre information, j’ai pris parti ce soir, après une réflexion consciencieuse, de modifier partiellement « le programme » que j’avais initialement établi, ainsi que mon rôle dans ce programme, motivé par la volonté d’apaiser certaines craintes et d’assurer à chacune de vous un cadre rassurant et serein, souhaitant que ma démarche sera comprise et surtout, qu’elle ne sera pas vaine.
Telle une impulsion pour vous donner l’élan qui guidera vos pas, cette démarche n’a qu’un seul but, celui de faciliter votre rapprochement et vous permettre de vous apprivoiser mutuellement. Nul Dom en effet ne peut prétendre créer ou forcer une alchimie entre deux âmes. Il vous appartient donc de vérifier votre propre compatibilité relationnelle.
Tout en vous disant ceci, je ne peux m’empêcher de me remémorer la complicité naissante dont j’ai été le témoin et l’instigateur en ces mêmes lieux.
La vocation d’un Dom est sans doute parfois de savoir s’effacer pour permettre à la finalité dont il a la responsabilité de s’accomplir dans les meilleures conditions.
La relation que nous tentons de construire ensemble n’est pas simple à mettre en œuvre, quand bien même chacun de nous y aspire selon toute vraisemblance.
La réussite de cette équation relationnelle requière avant toute chose l’expression d’une volonté personnelle de s’y inscrire.
En vous souhaitant une très belle nuit, je me réjouis à l’avance de vous savoir sous le même toit demain.
Je vous embrasse et compte sur vous pour vous montrer digne de vous-même, avant de vous montrer digne du Maître, que je ne suis pas encore.
Sitaël"
Une fois ce temps de dialogue passé, énigma et moi avons rejoint avec hâte et envie Monsieur Sitaël... Au passage je remarquais qu'il avait mis à profit le temps libre que nous lui avions laissé pour transformer leur maison grâce à quelques astucieuses installations perverses, propices à créer une ambiance de débauche… et j’en avais déjà l’eau à la bouche. Cela lui ressemble : tout est méticuleusement préparé et il ne laisse jamais le hasard lui dicter sa conduite. C’est un trait de sa personnalité que j’admire particulièrement…et ce n’est pas le seul.
Me voilà donc à côté de ma sœur de chaines, devant celui qui nous fait vibrer au plus profond de notre chair...ce moment rare et précieux que j'avais attendu depuis si longtemps. Je suis ravie de le revoir enfin car je m'étais même demandé si j'allais finalement le rencontrer aujourd'hui ! Il est particulièrement élégant lui aussi, tout de noir et de gris anthracite vêtu. Ses yeux clairs nous scrutant toutes les deux. Il est toujours aussi beau...sa barbe de quelques jours renforçant sa virilité. Il est vraiment bien accordé avec énigma et à eux deux ils forment un couple harmonieux. Son ton est calme, rassurant, posé, mais ferme. Son niveau d'exigence est toujours aussi élevé... Cependant nous avons pu compter sur lui pour glisser quelques traits d'humour pour détendre l'atmosphère aux moments les plus opportuns...
Et puis tout à coup tout est devenu un peu plus grave et solennel. Monsieur nous fait comprendre que le temps de mon « sacrement » était venu. Agenouillée devant Monsieur, perdue dans la profondeur de son regard perçant...cherchant du soutien dans celui d'énigma...il était temps que Monsieur se prononce au sujet de ma demande d'appartenance. Je lui tendais nerveusement la cravache que j'avais choisie spécialement pour lui...et il l'a saisi en signe d'acceptation, me rappelant au passage combien ce geste m’engageait et combien il l’engageait lui-même. Quel ne fut pas mon bonheur ! Une certaine fierté m’envahissait et je comprenais à cet instant précis, plus que jamais, tout ce que cet acte impliquait autant dans mes devoirs que dans mes obligations envers ceux qui m’offraient à nouveau leur confiance.
Grâce à cette véritable cérémonie d’intromission, je passais concrètement du simple statut d’invitée à celui de soumise officielle sous la coupe de Monsieur Sitaël. J’ai été priée de baiser les chevilles d’énigma et le dessus de la main de Monsieur, en guise de respect…ce que je me suis appliquée à faire le plus méticuleusement du monde. En retour ils m’ont chacun gratifié d’un baiser sur le front. Ces gestes en disent longs sur la place de chacun et la considération que nous nous portons mutuellement. Ce fut un moment de grâce, de plénitude…comme une évidence, accompagnée d’un sentiment d’invincibilité, comme si notre trinôme était indestructible. Je suis venue ici librement, pour me sentir soumise et ressentir à nouveau l’appartenance de mon propriétaire…et j’étais en train de m’en imprégner totalement, pour la plus grande satisfaction de chacun.
Me voici donc à nouveau véritable soumise...sa soumise, au sein de la Maison du Fessarium...et à présent déculottée puisque ma lingerie de dentelle noire s'est retrouvée entre les mains de ma complice énigma...une façon de lui montrer que je suis toujours ouverte et disponible pour lui (et par extension pour elle). Je suis donc entrée dans ma période probatoire et c'est à moi de faire mes preuves de manière assidue pour leur démontrer que j'ai toute ma place à leurs côtés.
Monsieur a demandé à sa compagne de vérifier mon état d'humidité, du bout de ses doigts, et à partir de ce moment tout n'a été que volupté et érotisme exacerbé. Je m'engouffrais dans l'inconnu avec la peur d'être maladroite, mais le désir ardant, me laissant volontiers guider par la voix de mon Maître vers de nouvelles saveurs. Doucement les rapprochements physiques se sont fait naturellement, d'une manière subtile, par effleurements pour débuter, au son d'une musique envoutante. Chacun était à l'écoute des autres...des souffles, des respirations qui en disaient longs...de la chair de poule qui nous faisait frissonner.
J'ai particulièrement aimé le fait de ne pas avoir les yeux bandés, contrairement à notre première rencontre où j'en ressentais le besoin. Cette fois j'étais complètement désinhibée et décomplexée, comme si je m’élevais au-delà de mon enveloppe corporelle. J'ai ressenti la moindre de leur vibration, chaque onde de plaisir, à fleur de peau, comme si chaque contact était empli d'une puissance mystérieuse. Quel effet incroyable et quelles sensations indescriptibles de sentir sur mon corps ces quatre mains s'occuper de moi... Je me suis liquéfiée et laissée submergée par le plaisir... parfois avec un sentiment de gêne quand Monsieur m'a caressé devant énigma...gêne qui n'a pas lieu d'être étant donné que toutes leurs décisions sont prises de manière concertée et que chacun est évidement consentant. Je pense qu'il me faudra encore un peu de temps avant d'avoir l'esprit totalement libéré à ce sujet.
Je me suis mise à la totale disposition, de corps et d’esprit, de Monsieur et de son couple, pour leur plaisir et le mien. J’avais à cœur d’obéir à ses injonctions, de me laisser guider pour découvrir de nouvelles sensations fortes. J’ai toujours pris garde de ne pas prendre d’initiative malheureuse et de toujours m’en remettre à Monsieur. Je crois que l’écoute et l’attention sont les meilleurs moyens d’y parvenir. J’ai pris comme un cadeau tout ce qu’ils m’ont offert, fière de mon nouveau statut, mais toujours avec humilité.
Nous avons eu la chance de partager un moment rare et intense durant lequel toute la créativité de Monsieur a pu s'exprimer, en sachant nous étonner et nous surprendre de diverses manières (attitudes, paroles, accessoires...). Concrètement, cela s’est matérialisé par un simple élastique que Monsieur a fait glisser jusqu’en haut de ma cuisse (je crois qu’il aime détourner les objets usuels de leur fonction première !). Il s’en est saisi entre deux de ses doigts, à l’arrière de ma cuisse, pour faire claquer le caoutchouc sur ma peau…puis il a renouvelé son geste, mais cette fois-ci en se positionnant à l’intérieur de ma cuisse, ce qui a eu pour effet de me faire sursauter et serrer les dents car la morsure était encore plus incisive. Il s’agissait de me faire goûter à l’un des châtiments auquel j’aurais droit si jamais je désobéissais… Comptez sur moi pour qu’il n’ait jamais à renouveler ce supplice !
La cravache remise un peu plus tôt fut elle aussi inaugurée…tantôt pour nous effleurer, énigma et moi, tantôt pour me faire écarter les jambes, grâce à de petites tapes à l’intérieur de mes cuisses entrouvertes. Ma fente humide sentait l’air se déplacer entre mes jambes, comme une délicate caresse... Monsieur a ensuite entravé mes membres supérieurs et m’a présenté énigma offerte devant moi, allongée sur le dos sur la table…quel spectacle splendide de l’observer se caresser, en cherchant du regard notre Maître… Monsieur a pris délicatement mon visage dans ses mains pour me guider jusqu’à l’entrecuisse de sa compagne… Le bout de ma langue a visité délicatement ses petits replis rosés et doux avant de trouver la perle lisse qui la fit tressaillir… Je me laissais volontiers diriger par Monsieur, connaissant parfaitement les préférences de sa compagne, afin d’offrir le maximum de sensations à énigma. Je ne suis pas bisexuelle, mais plutôt dans une phase de découverte car je n’avais jamais eu de rapport aussi poussé avec une femme et je dois dire que j’ai particulièrement aimé cela, même si la bestialité et la masculinité m’attirent tout autant. C’est pour cette raison que la présence de Monsieur été indispensable et je ne me serais pas contenté d’un simple duo féminin qui ne m’aurais pas permis de ressentir pleinement mon statut de soumise.
Je me suis retrouvée plus d’une fois au bord du gouffre de ma jouissance…Mon dieu que c’était divin ! Notre Maître a fait preuve de beaucoup d'empathie, rendant les rapports charnels incroyablement sensuels et merveilleux. Parfois actrice de ma propre soumission, parfois simple voyeuse de ce majestueux couple en osmose, mais toujours de manière participative... j'ai pu endosser différents rôles tout aussi savoureux les uns que les autres, et je remercie Monsieur pour cela car diriger deux créatures de manière simultanée n’est pas chose aisée, surtout quand, comme lui, il y a une grande volonté de bien faire pour que chacun se sente bien.
Recueillir leurs jouissances respectives, telles des offrandes, fut un très grand honneur pour moi et une incroyable source de satisfaction. Je me suis sentie utile et bien utilisée telle la petite chienne docile que je suis. Vous comprendrez que je ne peux détailler ici chaque caresse, chaque parole, car cela nous appartient...mais je vous laisse imaginer toutes les délicieuses situations que nous avons pu expérimenter...
Le temps est passé très vite et il était déjà l'heure pour moi de m'en aller, à regret. Avant de les quitter, Monsieur m'a remis un objet hautement symbolique (le symbolisme tenant une part important dans l’univers que nous construisons) : j'ai eu le plaisir de sentir mon Maître attacher autour de mon cou, sous les yeux d'énigma, un magnifique collier de soumise qui ressemble plus à vrai dire à un bijou, ne laissant aucun doute sur la signification de cet objet de ce geste. J'aime beaucoup leur goût des belles choses que je partage. J'ai ressenti beaucoup d'émotions et une grande fierté à concrétiser mon appartenance de cette manière. Un petit anneau permet de relier une laisse au collier et j'avoue que je suis impatiente de sentir Monsieur et/ou énigma tirer dessus...
Je remercie à nouveau mon Maître, Monsieur Sitaël, et sa soumise énigma pour leur accueil chaleureux et pour avoir fait de cette nouvelle rencontre un moment magique qui laisse présager une belle progression à venir pour chacun.
Je suis donc allée au Fessarium, moi aussi, et j’y reste !
Vous faites de moi une femme et une soumise comblée.
swann
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Le jour se lève laissant passer quelques rais de lumière à travers les persiennes des volets.Doucement, mes yeux endormis s’habituent à la luminosité ambiante. Je le regarde. Il dort encore paisiblement sur le dos, les bras repliés derrière la tête, comme livré à mon regard gourmand.Ses traits sont détendus et je perçois presque un sourire de béatitude qu’il adresserait aux anges. Sa bouche aux lèvres charnues invite au baiser que je me retiens d’y déposer pour ne pas le réveiller, voulant encore profiter du spectacle, par effraction.Son torse velu accuse une paire de pectoraux, qui, même au repos, tracent nettement deux beaux arrondis. Depuis les épaules, je remarque un beau V jusqu’à sa taille, qui, supplantant un petit ventre rond, révèle avec indécence un pubis soigné.Ses hanches laissent voir la marque de l’os de son bassin posé sur des jambes musclées. Il a sans doute trop chaud car il a repoussé la couette de plumes qu’il maintient ouverte du poids de son pied. Son sexe repose tranquillement sur ses testicules vierges de toute toison. C’est rare de voir sa verge si tranquille, tel posée sur un coussin de présentation, invitant à la caresse.Il s’exhibe, nu et je le trouve beau comme une statue grecque. Il est sexy et provoquant. Il m’excite et j’ai très envie de lui faire l’amour, là, maintenant, tendrement avec mon delta d’initiative de femme. C’est rare ! Moi, qui, habituellement, adore être dominée, contrainte, immobilisée et ravagée avec fougue. Là, bizarrement, j’ai besoin de tendresse, de câlins vanillés, de doux baisers et de mots d’amour…J’envisage, dans un fantasme fou, de venir m’empaler sur lui, de lui saisir le visage et de l’inonder de baisers mouillés…ça va passer…Je m’approche de lui. Il sent bon, j’adore son odeur virile mêlant senteurs de tabac et gel douche naturel. Je le touche doucement au-dessus du ventre et j’enfile mes doigts timidement dans les poils de son torse, caressant chacun de ses pectoraux fermes en y traçant le contour. Je laisse ma main glisser vers le bas et je saisis sa hanche en y refermant la main.Je colle mon corps nu contre le sien, englobant son flan de ma fine silhouette, laissant mon nez errer dans son cou à m’enivrer de son parfum. J’ondule doucement de désir et laisse ma jambe caresser la sienne. Ses poils m’électrisent. Il ne bouge pas. Il est chaud, sa peau est douce. Il me met dans un état d’appétit sexuel animal. Je le désire tellement…Je sais que j’ai peu de temps avant qu’il ne s’éveille. Ma bouche engloutit son sexe doux avec précaution jusqu’à embrasser son pubis. Déjà, sa verge durcit, sans aucun autre témoignage de son réveil. Son gland titille ma glotte et je débute un va-et-vient en succion pour ne pas étouffer.Sa main agrippe mes cheveux pour me ramener à sa bouche : « bonjour ma belle… »
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Je vais expliquer ici un peu mieux pourquoi je suis arrivée ici, ce que je recherche, ce que je suis.
Et je vais commencer par remercier Mctyl qui au détour d'une conversation où je lui ai avoué être égoïste, m'a dit que cela le gênait parce qu'une relation D/s est basée sur le partage et non sur l'égoïsme, et qui m'a donné envie de me dévoiler un peu plus afin de clarifier les choses.
Alors oui, je suis égoïste, et je ne le cache pas. Ce que je recherche dans la vie, que ça soit au niveau professionnel ou personnel est pour mon plaisir, pour mon épanouissement. Et je ne pense pas être la seule d'ailleurs. Je ne vois pas comment on peut donner du plaisir aux autres sans être un minimum bien dans ses baskets (ou chaussures à talons ). Et pour cela, il faut d'abord penser à soi.
Pour en revenir au bdsm, bien sur que ma démarche est égoïste, je cherche à me découvrir, à explorer de nouvelles sensations, à apprendre de nouvelles choses. Je cherche à m'épanouir plus pleinement, à lâcher prise, me laisser aller, ce que je ne peux pas faire au quotidien. Je cherche à me sentir vivante. Je cherche, si je le peux à apprendre à faire confiance, car c'est loin d'être dans ma nature. Je cherche à comprendre aussi ce que l'autre vient y chercher, ce qu'il ressent. Je cherche à échanger, parce que je suis curieuse, ouverte à beaucoup de choses et que (en dépit de mon jeune âge ) j'ai déjà eu la chance de vivre et d'apprendre beaucoup grâce aux autres.
Tous les articles ou topics que j'ai parcouru, à mon sens, révèlent la même chose : bien qu'étant soumis, on va avoir du plaisir à se soumettre, à dépasser ses limites, à abandonner sa petite culotte dans une station service, à être poussé dans ses retranchements, à avoir mal...
Mais pour un dom c'est la même chose, on ne me fera pas croire que c'est sans plaisir qu'on fesse, attache, et que sais-je encore.
Et je tiens à préciser qu'à mon sens égoïsme et partage ne s'excluent pas, puisque que nos buts peuvent être communs, satisfaire aux désirs de plusieurs personnes, et permettre à ces personnes d'avancer. C'est d'ailleurs bien ça, non, une relation bdsm? Une relation entre adultes, consentants, qui prennent le temps de communiquer afin de connaître les envies, peurs, désirs de l'autre.
En ce qui concerne mon arrivée ici, elle est due à beaucoup de hasard. Je suis tombée lors d'une de mes nombreuses exploration du net sur l'annonce de quelqu'un qui cherchait une soumise. J'ai hésité, j'ai repensé à certains rêves érotiques que j'avais eux, à certains fantasmes.. Oui, parfois, j'ai rêvé d'être dominée, j'ai rêvé d'être attachée en dépit de la peur que ça m'inspire. Et j'ai fini par envoyer un mail expliquant que je n'y connaissais rien, mais que j'étais curieuse. Après quelques échanges, j'ai été orientée vers ce site. Voilà donc comment je suis arrivée ici.
Je ne prétends pas «ETRE» soumise, ça n'est pas dans ma nature, mais c'est une facette de moi que j'aimerai explorer. Je ne peux pas dire que je vais désormais uniquement vivre des relations bdsm, ça ne sera peut-être qu'une passade et je me tournerai alors vers autre chose ou reviendrai à ce que je connais déjà. C'est une démarche personnelle que j'entreprends, étant blasée du vanille et des relations de couple où je manquais de liberté, me lassais vite, ne trouvais plus d'intérêt à rien.
J'ai sûrement oublié des choses, et j'en ai certainement dit qui ne plairont pas à tout le monde, mais bien avant de me définir comme soumise ou toute autre chose, je me définie comme une personne, un être humain, avec son vécu, son caractère, ses faiblesses et ses forces.
Lula.
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Le jeu de la D/S en raccourci (domination/soumission) est un jeu entre adultes consentants avant tout.
Les scénarios mis en place par ces jeux permettent à l’homme et à la femme de ressentir des plaisirs différents de ceux qu’il sont habitués dans leurs rôles habituels. Il y a donc un dominant et une soumise (même si c’est l’homme on parle au féminin), généralement nous avons chacun une préférence, mais parfois les rôles s’inversent on se dit qu’on est « switch ».
Voici quelques exemples de jeux:
•Le jeu de la contrainte, pour le plaisir de vos sens, vous serez retenue dans vos gestes, isolée de la vue ou réduite au silence
•Le jeu de l’éducation, apprendre les bonnes manières pour devenir la digne femme de son homme pour lui être soumise tout au long de votre vie (celle du jeu ou plus!)
•Le jeu de la punition consiste à la fois à faire subir et apprécier le châtiment corporel provoqué ou demandé (petite fessées, cravache, fouet etc..), elle invite au repentir pas à la douleur! Nous ne sommes pas dans le sado-masochisme, cela reste donc léger.
•Le fétichisme est la forme sado-masochiste basée sur la beauté d’une scène, issue des fantasmes des hommes (parfois de la femme): la beauté reste la priorité.
Le dominateur est en position supérieure en acceptant la soumise qui se donne à lui corps et âme, il doit respect et attention : elle devient son bien le plus précieux sa soumise se donne totalement à lui perd toutes défenses.
La soumise est en position inférieure offerte au dominateur, elle devient son jouet, son esclave sexuel le temps des jeux lui donnant le pouvoir sur sa personne, ce qu’on appelle l’échange de pouvoir et le plaisir intense qu’il procure au dominant.
Durant les jeux, il est important de pénétrer votre position et de jouer son rôle avec conviction, les premières fois ne seront pas faciles, gêne par manque d’expérience, foux rires etc.. Mais par la suite cela doit se transformer en art de vivre.
Les accessoires sont indispensables pour ces jeux, commencez à remplir votre tiroir à malice avec un bandeau, bâillon, contrainte poignets/chevilles, cordes, cravache, martinet, plug, god, lubrifiant etc…
Au départ, la soumise se présente nue à son dominateur et graduellement elle érotise son corps avec de la lingerie, des bijoux, des tenues sexy, cuire, vinyle etc..
Les premières séances peuvent être définies à deux, être soft, définir ce qui nous plaît finalement et ce qui ne nous plaît pas… Vous pouvez également chercher un maître ou aller dans un club spécialisé pour voir l’effet que ces jeux vous font mais attention, soyez prêts à voir de tout: à vous de trouver vos formes de domination et soumission.
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Il marche sur le nuage. Entre coton et neige. Il n’a pas froid, pourtant il est nu. Sur sa droite et sur sa gauche des falaises arrondies s’élèvent, et plus il avance plus elles s’élèvent et se rapprochent.
Il est bientôt dans une vallée de plus en plus encaissée qui semble se rejoindre au loin en une grotte, une faille immense.
C’est son but, il le sait.
Plus il avance, plus son sexe s’érige, durcit, enfle. Lorsqu’il arrive au bout, là où tout se rejoint en cet énorme sexe féminin, son phallus est trop grand, trop lourd pour continuer : il dépasse d’ailleurs sa propre taille et continue à grandir ; sous le poids, il s’écroule en arrière.
La vulve cyclopéenne s’entrouve alors et se penche vers lui, mais il ne se sent pas menacé à cette vue. Il est allongé dans le nuage souple, rien ne l’inquiète, rien ne l’oppresse, au contraire le désir et le plaisir emportent sa raison, il n’est plus que cette immense tour de chair vibrant aux rythme de battements réguliers, cardiaques, dressée et tendue vers le ciel et vers cette gigantesque bouche verticale.
Connexion : elle s’empale enfin, l’enserre, il se laisse aspirer tout entier, il sait qu’il n’étouffera pas, pourtant il a chaud, très chaud, comme une chaudière sur le point d’exploser.
Mais il ne faut pas qu’il explose, non, pas tout de suite.
“Oui ! hurla-t-il.
Elle était accroupie, allant et venant sur lui, souriant les yeux fermés, sa peau luisant de sueur dans la pénombre.
Il était à présent complètement éveillé, du plus beau réveil de sa vie, dans sa chambre, du grand appartement !
- Oui, encore, pas de problème, Dom, je vais pas m’arrêter, oui, bouge aussi, prends-moi, plus fort ! BAISE-MOI !”
Ce qu’il fit.
*
Petit déjeuner à deux dans la grande cuisine ensoleillée.
Ils étaient tous deux affamés, n’ayant presque rien mangé la veille au soir. Ils avaient plutôt parlé jusqu’au milieu de la nuit, en grignotant du fromage et des biscottes, le tout bien arrosé de vin.
Dom n’avait pas osé faire l’ombre d’un premier pas, ni même réclamer sa récompense promise : la tombée du string.
Puis tombant de sommeil, il avait proposé à Dominique la chambre d’ami, où séchaient les vêtements, et était allé s’écrouler dans son propre lit, ignorant la surprise qu’elle lui réservait au petit matin.
“Tu m’as bien eu, cette nuit...
- Me dis pas que tu n’en avais pas envie.
- Bien sûr, mais je ne sais jamais m’y prendre.
- Je t’ai pourtant bien tendu la perche, dès qu’on est arrivé chez toi hier soir.
- Oh, je me suis dit que tu étais comme ça naturellement, sans pudeur aucune...
- C’est un peu vrai.
- Nympho, même.
- C’est un peu vrai aussi, selon ce qu’on veut dire.
- Et moi, je suis timide, je n’aborde jamais les femmes... Je passe mon temps à fantasmer, et c’est souvent suffisant.
- Pas possible ? Tu baises jamais ?
- Pratiquement.
- Non ? Je vais arranger ça, moi, tu vas voir !”
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Il y a deux semaines de cela, elle arrivait sur le site. La première chose qu'il fit, c'est lui souhaiter la bienvenue, rien d'autre.Sur son profil, Elle avait écrit: «Je déclinerais toutes demande d'amitié, sans avoir un minimum discuté et toute offre de soumission, en guise de premier contact.»Elle lui répondit pour le remercier de son accueil.Quelques jours plus tard, elle lui envoya un message, pour lui faire savoir qu'elle aimait la justesse de ses commentaires sur les posts.Lui, la remercia et osa dire: «Peut être aurais je l'honneur de vous rencontrer un jour»Une semaine plus tard, suite à des commentaires qu'il fit sur les textes qu'elle déposa, un nouveau message lui parvint «aurais je trouvé un fan de plus?»Il y répondit, et ensuite s'ensuivit une discussion sur le petit chat, ils parlèrent, de tout et de rien, de l'écriture, au cours de celle-ci, il lui indiqua un texte qu'il avait écrit.Le lendemain, un petit mail «j'ai lu ton texte et trouvé cela fort plaisant»Là, les mails et les petits chat s’enchaînèrent, jusqu'au moment, où, elle lui dit quelle aimerait bien le rencontrer, il répondit de même, et tout naturellement, ils s'échangèrent leur numéro de téléphone et lui ses disponibilité, puisque elle était en congé, rendez-vous fut pris aussitôt pour une rencontre.Elle choisit le jour, étant libre trois jours consécutif, il lui offrit ces jours comme une offrande, précisant, «Je me présenterais à vous et après m'avoir testé la décision sera vôtre ou vous me jetterez dehors le soir même ou vous me garderez». Elle accepta.Elle lui téléphona, il entendit sa voix, une vois ensorceleuse, ils discutèrent et elle décida de garder le mystère sur elle, jusqu'au moment de la rencontre, comme il avait écrit sur son texte «Fantasmes», pour pigmenter le jour de la rencontre, elle décida qu'un petit jeu de piste serait de mise, la seule chose qu'il sait à ce jour, c'est qu'il doit lui envoyer un message, lorsqu'il partira de chez lui et ensuite arrivé au premier lieu la contacter par téléphone.Tous les jours, avant la date de ce rendez-vous, ils parlent par mail ou petit chat, même un soir sur «skype», il lui décrit son excitation, la fébrilité qui l'étreint.Il a préparé tous «ses jouets», dans sa valise, ils prennent plus de place que le reste de ses affaires, normal, pas besoin de grand chose lorsque l'on s'offre en pâture à une prédatrice.Aujourd'hui, 5 Août 2014, à quinze heures, il reste à peu prêt vingt quatre heures avant cette rencontre, il veut être à la hauteur, pour qu'elle ne le jette point dehors et qu'une relation se tisse.La tension monte, comment vous dire ce qu'il ressent, son corps réagit, d'une drôle de manière, mais son esprit est clair, il a l'impression de ne pas être lui même, sain d'esprit, mais pas de corps, il a l'impression que celui-ci est parcouru de mille frissons, du chaud, du froid, l'estomac se noue et se dénoue et il reste vingt quatre heures. Que va être demain?Dans trois heures, il part travailler, pour ne rentrer que douze heures plus tard, avant de se coucher, pour dormir un peu, raison pour laquelle, il ne la rencontra que dans l'après-midi, s’il arrive a dormir, vu déjà dans l'état où il se trouve actuellement, pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il rencontre quelqu'un, mais jamais, il ne s'est senti dans un tel état, fébrile, fiévreux, anxieux.Mercredi 6 AoûtAprès sa nuit de travail, il n'arriva pas a dormir, il pris donc un bon bain et se nettoya les entrailles, avec le tuyau de la douchette, revérifia sa valise, vu qu'il n'avait pas d'heure précise pour se présenter à elle, il décida de prendre la route, après avoir pris la peine d'acheter un bouquet de fleurs un duo de roses rouge et blanche, car un gentleman, ne se présente jamais les mains vide à la porte d'une Dame, même si c'est pour se faire martyriser. Au moment de vraiment partir, il envoya un sms, «je démarre pour chez vous dans quelques instants.»Le trajet se fit sans encombres, il arriva donc à la sortie d’autoroute convenue, il se gara et jeta un œil, sur tous les véhicules garés, avant de prendre son téléphone et de l'appeler.«Bonjour Madame, je suis à la sortie d'autoroute»«Tu as vite fait, si pressé de me rencontrer?»«Non Madame, j'ai roulé à une moyenne de 110 kh, et oui je suis assez press黫 Bon, alors, tu vas prendre la direction de …..., puis la première à droite, toujours en suivant la direction de …....., tu passeras deux giratoires, et ensuite lorsque tu arriveras à …..., tu me rappelleras.»Allez, il démarre et en même temps, il regarda son rétroviseur, afin de vérifier si aucun véhicule ne le suit (car il a pensé que sachant approximativement le temps qu'il allait mettre, elle s'est peut être postée à l'endroit d'où elle lui a dit d’appeler pour le suivre et le guider au fur et à mesure des appels qu'il va lui passer, mais aucun véhicule ne fut repéré.Pourtant au bout d'un moment un sms arriva sur son portable. «Tu as du te perdre, tu aurais du déjà appeler» En effet, je me suis perdu, suite à une mauvaise indication, sur un panneau et pas de mon interlocutrice, il revint donc sur ses pas et pris la bonne direction. Étrange, toujours aucun véhicule derrière lui et pourtant, il avait l'impression qu'on l'épiait, puisque elle savait.Il arriva donc au deuxième point de rendez vous, et appela à nouveau «Madame, je suis arriv黫Oui, je sais, tu vois le panneau d'arrêt de bus?»Il descendit de la voiture et vit le panneau derrière lui «Oui Madame»«Tu vas donc faire demi tour, puis prendre à gauche, passer devant de garages, t'engager sur la voie réservé aux riverains et tu te gareras, il y a un bâtiment repeint de neuf, tu cherches l'entrée et descend de deux étages, là tu n'auras pas de mal à trouver ma porte.»Il suivit donc les instructions, trouva la porte sans difficultés, un masque de sommeil y était scotché, il le prit et le plaça sur ses yeux, puis frappa à la porte.«Ah, tu as trouvé, tu a mis le masque?»«Oui Madame, la porte s'ouvrit «Entre, pose tes affaires, suis-moi»Il posa ses affaire, lui tendit malhabilement le bouquet, ne sachant où elle se trouvait vraiment, elle prit le bouquet et sa main et le guida dans le noir, il suivit a petit pas.«Voilà, ne bouge pas!», il sentit des mains, lui retirer le masque. Le temps de retrouver sa vue, elle était là devant lui, légèrement plus grande que lui, de long cheveux noir, retenu en un genre de chignon, des yeux malicieux de noisettes foncés et un sourire carnassier.«Alors déçu?»«Non Madame, je désirais être entre vos mains avant de vous voir et non, je ne suis pas déçu.»Il est là devant elle intimidé, elle se rendit compte de son trouble. «Intimidé?, tu ne parle pas beaucoup!»«Oui Madame»Elle ouvrit le sac quelle avait préparé et lui menotta les poignets, puis entreprit de déboutonner sa chemise, laissant courir ses doigts sur son torse, ventre et bas ventre, sortant ses griffes de temps en autres, pour les planter dans sa chair et y tracer des sillons. Tout en continuant de parler. «Tu n'es pas un peu fou, de te jeter ainsi dans les griffes d'une inconnue?»Ça, pour les griffes, c'est sûr! «Oui, peut être un peu Madame, je suis en votre entier pouvoir, mais quelque chose depuis notre premier contact, me dit que je peux avoir confiance.» Elle lui posa la chemise et lui défit son pantalon, le laissant en string.«Va chercher ta valise et montre moi, ce que tu as apporté»Il alla donc chercher sa valise et l'ouvrit en face d'elle, en sortit une barre d’écartement, une boite contenant des bracelets de cuir, une autres des cadenas, une troisième, contenant des chaînes et autres objets, trois colliers, une chaîne laisse, elle en choisi un et lui passa au cou, il continua a sortir ses affaires, une perruque, une jupe écossaise style kilt, un chemisier, un soutien gorge et une culotte en dentelle blanche, deux paires de chaussure.Elle lui posa des questions, pour savoir comment et où, il avait acheté les affaires féminine, il lui répondit, dans un super marché pour la culotte et le soutien-gorge, un magasin de chaussure, pour les chaussures et sur le net pour le kilt.A son tour, elle lui présenta ses jouets, trois cravaches deux gentilles et une méchante, deux minis martinet, un whip (pas sur du nom), des menottes, des chaînes et des cordes.Elle prit des cordes et lui fit un shibari et une fois lié, elle l'aida à s'allonger à terre pour continuer, elle lui fit ainsi prendre plusieurs positions, plus ou moins sympathique, usant aussi du whip et de la cravache, en plus de ses griffes, l'après midi passa ainsi, pour le soir elle avait en tête d'aller au «Clair Obscur», car il y avait une démonstration de shibari, elle se tâtait encore, puis enfin se décida, il fallu donc se préparer, elle lui avait demandé s'il avait des vêtements noir et si c'était le cas de les prendre, ce qui lui avait immédiatement pensé a une soirée dress code, avant de se vêtir, il lui tendit un sachet, «Cela va peut être de rigueur!» et il en sortit une cage prison en silicone, acheté quelques jour plus tôt sur ABC, la boutique de Fessestivités.La bataille, fut un peut rude pour arriver à y enfermer la bête, ils durent faire cela à quatre mains, elle put enfin y passer le cadenas, dont elle garda les clés. Une fois habillé, et après avoir préparé un sac de matériels, ils se mirent en route. Arrivé sur place et après qu'il eut payé l'entrée, elle lui fit poser sa chemise et ses chaussures au vestiaire, garda juste son pantalon, ils se sont assis un moment, elle lui dit «Prend le collier et les bracelets dans le sac»Il prit le sac mais ne les trouva pas, ils sont restés sur la table du salon, pas grave, il est un soumis sans collier. Vu qu'ils étaient en avance, elle lui fit faire la visite des lieux et surtout un petit cachot, où se trouve un instrument, quelle aime bien, après l'avoir installé dessus et attaché, ses griffes sont de nouveau entrées en action, labourant délicatement les chairs, pour y laisser des stigmateset le faire râler sous elles, ensuite, ils retournèrent en salle et prirent une petite collation, attendant le début de la soirée et la démonstration, le club se remplit peu à peu, assis côte à côte, ils se susurrent des commentaires sur les tenues et autres des arrivants, comme deux personnes qui se connaissent depuis toujours.En changeant de salle, ils se rendirent comptent, qu'ils n'étaient pas dans la bonne et assistèrent a une ou deux démonstrations, ensuite, elle se leva et il la suivit, dans une nouvelle alcôve où, elle l'attacha, face au mur et entreprit de s'occuper de son dos et de ses fesses, avec le whip et la cravache, avant de le détacher et d'aller s'installer dans un petit recoin, ou, ils avaient une vue d'ensemble sur plusieurs alcôves, là, elle posa sa jambe sur ses cuisses et il se mit à la lui masser, sans quelle ne lui ai rien demander, puis elle changea de jambe, ils retournèrent à la salle de démonstration et virent encore quelques situations, Elle enregistrait au fur et à mesure, les éléments qui lui manquait dans l'art du shibari, quelle maîtrise déjà bien. L'heure de rentrer étant arrivé, ils reprirent la voiture.Arrivé dans l'aire de la Dame, elle le fit déshabiller, lui passa les bracelets aux chevilles et aux poignets, qu’elle cadenassa, et relia par une chaîne, le fit se coucher et attacha une chaîne au sommier quelle fixa a l'un des bracelets des chevilles et fit de même pour les poignets, elle le laissa ainsi pour la nuit.Il était heureux, la première partie de la rencontre s'était bien passé, puisque, elle ne l'avait point jeté dehors, comme il était convenu, s'il ne lui convenait pas.Jeudi 7 AoûtLorsqu'elle décida, qu'il était l'heure de se lever, elle vint le détacher, ils déjeunèrent, Il vu qu'elle avait l'air d'avoir mal au dos et il lui proposa un petit massage, qu'elle accepta aussitôt, cela lui fit du bien, ensuite elle joua un peu avec lui, avant de lui demander d'allumer le barbecue pour le repas du midi, qu'ils prirent en commun, après celui-ci, il fit la vaisselle et ensuite, il fut à sa disposition.Elle le fit agenouiller devant la table basse, lui lia chacun de ses poignets par une corde, quelle attacha aux pieds de la table, puis fit de même avec ses chevilles, la whip, et la cravache entrèrent en action, sur ses fesses et son dos, puis, elle s'occupa de sa petite rosette, quelle lubrifia, pour y faire pénétrer un petit plug, qui vilain, ne voulait point rester en place, elle le remplaça par un rosebud, qui lui aussi au bout d'un moment s'échappa.Après cela, elle le détacha et reproduit sur lui, exactement le même shibari que vu la veille, puis, lui dit d'ouvrir sa valise et se vêtir en fille, d'abord, la culotte, puis le soutien gorge, suivie du kilt et du chemisier, dont il dut boutonner les premier bouton et ensuite faire une nœud, avec le bas de celui-ci au niveau de son ventre, il mit ensuite les chaussures et se coiffa de la perruque, elle le trouva joli et le laissa ainsi toute la soirée, qui passa avec quelques jeux.Ils préparèrent le repas du soir ensemble et lorsque l'heure de se coucher arriva, le même scénario que la veille se reproduit, il fut enchaîné pour la nuit.Vendredi 8 AoûtAu lever petit déjeuner et vaisselle, il fit cela avec les entraves aux chevilles et au poignets, en suite quelques petites séances de griffure et de cravache, le repas de midi fut préparé et pris en commun, comme les autres jours, puis à nouveau un peu de shibari, là, elle s’aperçut, qu'il avait du mal a garder quelques positions et comme, il a de l’embonpoint, elle décida de s’improviser coach, avec des exercices au sol, qui firent la joie des deux, car en ces quelques jours, un complicité les a réuni, souvent, il la regarde droit dans les yeux, elle aime cela être regarder, alors souvent une question fuse, «A quoi tu penses?»La réponse est souvent « A rien Madame, je vous regarde, c'est tout» même si ce n'est pas toujours la vérité, elle le sait bien et le regardant toujours avec son sourire, dont elle ne se défait jamais lorsqu'elle le regarde, elle réitère sa question, la réponse et toujours la même.Il sait très bien et a compris, quelle ne veut pas d'une simple larve à ses pieds, il joue donc de cela avec des réponses à la normande, du style, je ne sais, aucune idée Madame, à certaine question après un shibari, du style «comment tu te sest?» la réponse et «comme un rôti, prêt à passer au four!» mais les réponses, même si elles sont données sur un ton un peu ironique le sont toujours dans le respect.Dans l'après midi, il était après un shibari, couché à ses pieds, elle joua un peu de la cravache, puis se réoccupa de sa petite rosette, quelle lubrifia et où, elle fit pénétrer un plug plus gros que la veille, ce qui occasionna, un petit déchirement des hémorroïdes et un peu de sang, il resta longtemps ensuite à ses pieds, les caressant.Après une nouvelle préparation du repas et la prise de celui-ci, elle décida de l'emballer, elle le fit donc asseoir, sur une chaise au milieu de la pièce et entreprit de le lier à la chaise avec du film plastique, une fois qu'elle eut fini, elle posa la question «Comment te sens-tu?» la réponse fut «Comme un steak, dans sa barquette, prêt à être mis sur le marché»La maligne, avait toutefois laissé deux accès au fondamentaux pour pouvoir jouer un peu, pendant, qu'il fondait un peu sous son emballage de plastique, à savoir une accès sur l'arrière pour la cravache et un sur le devant pour jouer avec ses griffes, la cage et ce qui en dépassent, puis elle le détacha et il passèrent le reste de la soirée côte à côte ou, il lui massant les mollets et les chevilles, à un certain moment, il aurait aimer faire quelques chose, mais il ne le fit pas de peur que cela fut mal interpréteé, (il sait que lorsque elle va lire cela, il va recevoir un message, lui disant «dit moi, ce que tu voulais faire?»), l'heure du coucher arriva et où se reproduit le même rituel que les soirs précédents.Samedi 9 AoûtÇa tire a sa fin, le lever est comme les autres jours, sauf que là, il va falloir ranger tout ce qui traîne partout depuis plusieurs jours, car, il va devoir prendre la route du retour, il travaille cette nuit.Avant de partir, il lui demanda de lui laisser une clé de la cage et un cadenas sans clé, qu’elle mit dans une enveloppe qu’elle scella, cela pour lui permettre de poser la cage en cas d'extrême besoin et de pouvoir la remettre et la refermer, avec l'autre cadenas, une chose qu’elle fit aussi, c'est de le peser, pour le cas d'une nouvelle rencontre dans son antre où, il aura intérêt a avoir perdu du poids, pour risque de se faire tanner le cuir.Pourtant, à l'heure qu'il écrit, il ne sait toujours pas si elle va le prendre comme soumis, il a un petit espoir, puisque il sait de sa bouche, qu'il a forcé quelques verrous, lui ouvrant l'antre de la belle, et qu'ils doivent aussi se retrouver d'ici quelques jours sur Vauvert.Je puis vous dire, que tout ce qui est décrit est véridique, il manque peut-être des choses, mais ces quatre jours, furent intense pour moi, et un très grand bonheur aussi, bien sûr, il y a des choses que je garde que pour moi.Ce fut les quatre jours, les plus merveilleux de ma vie, je pense que seul ce qui le vivent ou l'on vécu savent de quoi je parle et j'espère de tout cœur, que cela va continuer, que quelques verrous lâcheront encore, et que la Dame de mon cœur, accepte ce que je suis prêt à lui donner, mais que la chaîne avec laquelle elle m'enchaînera sera solide.Après la première rencontre, vu qu'ils devaient se retrouver au week-end Fessestivités du 16 et 17 Août, il s'était promis de ne pas accourir à ses pieds étant donné que seulement deux personnes étaient au courant de la première, sauf les petits génies qui avait su lire entre les lignes des textes publiés par les deux complices.Mais, arrivé sur place, après avoir salué toutes les personnes présentes, il s'assit d'office au coté de la belle Lady.Au cours de ce week-end, les liens se sont encore plus tissés et noués, normal, pour une adepte des cordes, qui ne sont pas les seules à son arc. D'ailleurs, les participants qui connaissaient Sacherm, virent en lui un changement évident. On lui fit savoir qu'il était rayonnant, étonnant, lui, qui n'a jamais été une lumière.Après le repas pris en commun, les jeux commencèrent entre les participants, à qui malmènerait le plus le dos ou les fesses des soumis, soumises ou adeptes de la fessée, les premiers, à coups de cravache, fouet ou martinet, les autres à mains nues. L'après midi passa ainsi. La Dame s'occupant aussi des autres soumis, avec une petite préférence pour Sacherm. Vint le moment où chacun commença à monter le bivouac pour la nuit. Le fond du jardin se transformait petit à petit en un mini camping.Sacherm, pour sa part, n'avait point de tente à monter, car lors de ces Week-ends, il avait pris l'habitude de dormir dans son break. Il aida donc la Dame à transporter son matériel et à monter sa tente, lui gonflant le matelas pneumatique. Ensemble, ils retournèrent ensuite vers les voitures, car, elle avait oubliée quelques chose dans la sienne pendant qu'il commençait à préparer son couchage. Elle revint alors, le plaqua dos à son véhicule et elle lui dit, après quelques échanges à jouer à deviner ce qu'elle pensait : « Je veux que tu dormes dans ma tente ce soir ». Agréablement surpris, il prit donc ses affaires et la suivit, pour les déposer sous la tente. La dame qui avait déposé sur le coté du matelas pneumatique, un tapis de plage lui indiqua alors : «Ce sera ta place».Il fut temps de rejoindre les autres, pour l'apéritif et le repas. Pendant la soirée, chacun reprit un peu les jeux pour le plaisir de tous. Quelques temps plus tard, certains partirent se coucher et d'autres restèrent pour discuter. Le maître des céans, demanda à chacun s'il avait de quoi coucher. Il posa la question à la Dame, qui lui répondit «J’ai ma tente pars là» en désignant le jardin. Puis, il se tourna vers Sacherm «Et toi?», la réponse fusa « J’ai ma tente par là». Celui-ci eut un regard surpris, ce qui fit ensuite bien rire les deux compères lorsqu'ils eurent gagné leur abri pour la nuit (Désolé Monsieur TSM, mais je ne pouvais éviter ce passage, qui nous fait encore rire lorsque l'on en parle).Une bonne partie de la nuit fut rythmé au son d'un concerto des animaux de Brème. Bon, je saute du coq à l’âne pour poursuivre mon récit. Les deux compères continuèrent à faire connaissance à voix basse et ajoutèrent quelques fous rires étouffé à chaque reprise de vocalises des artistes de la nuit. La nuit fut donc très courte pour eux deux.Le week-end passa très vite. Entre les discussions et les jeux, de nouvelles amitiés s’étaient noués, comme toujours lors de ces rencontres, et certains, repartirent, avec des souvenirs cuisants, comme de belles marques de cravache.Le moment de se séparer arriva et les deux complices décidèrent de se revoir, la semaine suivante pour quelques jours.Le samedi arriva assez vite. Il travaillait toute la journée, la veille, il avait préparé tout ce dont il aurait besoin et qui attendait sagement dans la voiture. À vingt heures, il prendrait la route. Une heure plus tard, arrivé à bon port, il sonna à la porte de l'antre de la Dame, elle lui ouvra. Il la salua, d'un «Bonsoir Madame» en lui baisant la main, puis ramassant ses sacs, il pénétra dans celui-ci, posa ses affaires.Elle lui dit «Tu as besoin d'une bonne douche ». Il se déshabilla, rangea ses vêtements, dans le dressing et se dirigea vers la salle d’eau, elle le suivit. «Avant, un petit contrôle» lui dit-elle en désignant la balance. En effet, le jour de son départ, lors de sa première visite, elle l'avait pesé, avec promesse de punition, s'il prenait des kilos.Il monta sur la balance confiant, n'ayant pas fait d'excès, mais la traîtresse, afficha un kilo quatre cent de plus, (je ne suis pas sur de la fiabilité de la balance). Elle dit «un kilo quatre cent, égale 1400 grammes, dix coups de cravache, par cent grammes, égale 140 coups (vous avez remarqué, elle sait super bien compter). Maintenant, allez hop, sous la douche!Ensuite tu me rejoindras nu».Il fit ce quelle lui ordonna et se présenta devant elle en tenue d'Adam, de son index, elle lui indiqua le tapis, lui intimant du doigt de se mettre à genoux devant elle.Après, lui avoir caressé la joue, du même doigt, elle lui indiqua un des tiroirs de la table basse «ouvre le et donne moi le paquet qui est à l'intérieur»Il s’exécuta, tendit à la Dame, le paquet, qu’elle défit et il découvrit le contenu. Surpris, il lui dit incrédule «si tôt». Elle lui répondit, je n'ai pas envie d'attendre». Et elle le para du collier et finit simplement par «Maintenant, tu peux m’appeler Maîtresse».Son cœur battait dans sa poitrine, zébrée, des griffures du dernier week-end, en quelques jours, le Graal, tant recherché et convoité depuis tant d'années, était la, rivé à son cou.Il s'était offert et le miracle avait eut lieu. Il n'aurait jamais cru cela possible, des années de quêtes et, en quelques jours, tous ses rêves ou presque étaient réalisés.Cette fois encore, il se donnait pour quelques jours, à celle qui était dorénavant sa Maîtresse, quel mot sublime à prononcer!Après la pose de son collier, sa Maîtresse lui dit: «j'ai acheté de nouveaux jouets, pour te torturer », elle se leva, partit un instant et revint avec un martinet en crin de cheval (Pauvre bête qui a du sacrifier les poils de sa queue pour mon tourment) et unfouet.Elle le fit se retourner et commença à le fouetter avec le martinet. Le pauvre y perdit quelques poils en se frottant au dos de Sacherm. Ensuite, elle prit le fouet, le regardant, le manipulant et le caressant, mais sans l'utiliser, pour des raisons, qui lui sont propres. Vint l'heure de se coucher, elle cadenassa donc une chaîne à son collier, et l'enchaîna ainsi pour la nuit, le laissant ressentir le collier et sa chaine comme ce nouveau lien entre eux. Le dimanche matin, après l'avoir détaché, ils prirent un petit déjeuner en commun, avant la correction à la cravache du matin. Ils partirent ensuite faire quelques emplettes, sur le marché de la ville, elle l'aurait bien féminisé pour l'occasion, mais étant assez connu, au vu de son métier, elle préféra n'en rien faire (dommage). Lors de cette sortie, il réussit, après de vives négociations, à ce que les cent quarante coups de cravache soient donnés en trois fois.Ils rentrèrent, déjeunèrent et elle reprit les jeux. Ce fut shibari.Ensuite, elle le fit se diriger vers sa chambre, où elle le fit agenouiller sur le lit, pour lui lier chaque chevilles à deux pieds du lit de manière à lui écarter les jambes. Elle lui attacha ensuite les poignets et, les lui tira entre les cuisses, avant d'attacher la corde.Il était donc là, le nez dans le matelas, les fesses en l'air pour sa vraie première correction. Elle lui dit: «Tu comptes et tu dis merci Maîtresse».Le premier coup, s’abattit sur ses fesses, il compta «un, merci Maîtresse!». Trente-neuf coups suivirent, elle le détacha et ils retournèrent dans la pièce principale, la soirée se poursuivit, par du shibari, jusqu'au coucher, où il fut enchaîné pour la nuit. Contrairement à la veille, il eut les chevilles entravées ainsi que les poignets, par une chaîne de trente centimètres, qui eux, furent relié à une chaîne attachée à son collier et au couchage. Ce qui contrairement à la nuit précédente, lui laissais beaucoup moins de liberté.Lundi, même scénario que la veille. Puis, ce fut une séance de fouet (je ne sais si c'est le fait d'avoir retrouvé un soumis ou le goût de manier cet engin qui lui était revenu). Quelques photos furent prises, pour immortaliser les traces qui disparaissent comme par enchantement en même pas une heure (cela la contrarie beaucoup d'ailleurs). La journée passa entrecoupée de coups de cravache et de fouet. Le soir, elle le fit appuyer sur la table et lui lia les poignets à deux pieds de celle-ci. Puis, elle lui glissa un chiffon dans la bouche, avant de compléter par un foulard. Il était ainsi muselé et ne pouvait crier afin de lui administrer cinquante coups de cravache, suite de la punition, sans être dérangée par ses plaintes. Après le repas du soir, la soirée continua avec divers supplices. Pour la nuit, ce fut comme la veille.Le lever se répéta à l’identique mardi. Ensuite, elle le fit asseoir à table et vint poser devant lui, un verre et une carafe d'eau, lui disant «Bois tout!», une fois la carafe vidée, elle en ramena une pleine qu'il dut aussi boire, un total de deux litre d'eau en un minimum de temps. Satisfaite, elle le fit lever, et entreprit, de le momifier avec du film noir d'emballage. Une fois sa tâche terminée, elle le fit basculer en douceur, contre le clic clac, avant de le laisser rouler à terre pour qu'il se retrouve sur le dos. Elle prit soin de lui mettre un coussin sous la tête, avant de lui poser un masque sommeil, pour lui occulter la vue et le priver de toute notion de temps qui passe. Elle partit, le laissant ainsi. Elle revint le torturer un peu, en lui pressant sur le ventre et la vessie, lui parlant, à plusieurs reprises.Lui, couché sur le dos, commençait à fondre, sous ce cocon de plastique, avec une vessie pleine, qui, suite aux petites misères qui lui furent infligées, ne put que se libérer par de longues saccades d'urine chaude qui remplirent la ganse de plastique. Il macéra ainsi, encore un moment, avant quelle ne vienne le libérer. (il passa plus de deux heures trente ainsi). Délivré de sa prison, elle le conduisit dans la salle d'eau, pour le doucher. Elle le frotta vigoureusement et méticuleusement. C’en était humiliant. L'après midi, elle lui fit ensuite, mettre la nouvelle perruque, qu'il avait amené, ainsi que sa jupe écossaise laissant ses fesses nues. Elle pu s’occuper de ces dernières ses fesses à coups de fouet, après la lui avoir fait relever. La journée passa en jeux divers, le coucher fut le même que précédemment.Mercredi, même scénario pour le lever, mais, avec une petite différence lors de la fessée à la cravache du matin. Contrairement aux autres jours, il en redemanda et au bout d'un certain temps, il éclata de rire, ce qui la déconcentra un moment. Plus elle tapait, plus, il riait. Elle refit l'expérience dans l'après midi, avec le fouet et le résultat fut le même. Elle filma même cet instant.Elle récidiva plus tard, avec les derniers cinquante coups de cravache de la punition, qu’elle filma aussi, bien qu'ayant pris le soin de le bâillonner, le résultat fut le même.La soirée continua, comme toujours avec divers jeux et le rituel du coucher termina la soirée.Jeudi, jour du départ, le lever traditionnel. Quelques jeux de fouet, puis, il fut temps de se séparer à contre cœur, mais maintenant, ils sont liés. L'histoire de Sacherm, va donc continuer, toutefois ses aventures se termine là pour le moment.
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50 kilomètres à l’aller. 50 minutes ensemble. 50 kilomètres au retour. Certains diraient « tout ça pour une pipe ? ». Mais, pour nous, c’était bien plus que ça !
50 étoiles au-dessus de nos deux têtes. 50 lumières éclairant la piste d’envol de l’aéroport d’Hyères à nos pieds. 50 bateaux parsemés sur la mer devant nous. 50 fantasmes tourbillonnant dans nos esprits…
Lutcha, mon amie soumise, m’avait accompagnée de la pensée dans mon chemin vers cet endroit mystique. Elle était comme témoin silencieuse, muette et quasi-virtuelle de notre rencontre clandestine.
Il faisait nuit. Je l’attendais sous la croix de Notre Dame de la Consolation. Emmitouflée dans un superbe manteau de fourrure blanche, je portais une guêpière blanche, des bas assortis agrippés par les jarretelles, des bottines blanches et notre collier de cuir blanc. Telle une Blanche Neige indécente, j’attendais l’arrivée de mon Maître en ce superbe site !
Une voiture avait gravi la côte et s’était arrêtée sur le parking. Je lui tournais le dos et me postais face à la mer. J’étais attentive aux pas. Je ne pouvais prendre le risque de me découvrir et m’exposer quasi-nue à un promeneur nocturne de chien… Je reconnaissais sa démarche assurée, le bruit félin de ses pas posés sur les graviers... C’était lui, il s’approchait de moi, en silence…
Lentement, je laissais glisser mon manteau lui découvrant la tenue que j’avais pensée pour lui et la courte laisse en métal pendante sur mon dos nu.
Il avait jeté un regard circulaire se délectant de la vision de l’ensemble et avait étouffé un sifflement d’admiration et de surprise !
J’adorais surprendre mon Maître, l’étonner, lui en donner toujours plus dans la phase des retrouvailles. Je mouillais à le savoir ainsi tout proche de moi et je fermais les yeux pour m’isoler dans ce plaisir solitaire.
Ses doigts me visitaient. Je posai mes mains, emprisonnées de cordes, sur la table d’orientation, lui présentant ma croupe offerte. Sans un mot, il me donnait son salut en me pénétrant directement. Je le savais ! Je l’avais souhaité ! Je voulais ça !
Il avait passé sa main dans la dragonne métallique de la laisse et il tirait dessus pour m’asphyxier délicieusement et doucement. J’avais fait exprès de le provoquer ainsi car je voulais l’amener à l’étranglement maîtrisé. Je le savais capable de nous mener à cette forme de plaisir partagé qui aurait pu se révéler dangereuse entre deux protagonistes qui ne se connaîtraient pas. Je voulais revivre ces méthodes de foulardage qui transcendaient les acteurs avertis.
Il me prenait vigoureusement, alternant claques sur les fesses et coups de cravache. Il m’emmenait à nouveau sur le fil du rasoir de l’orgasme. Je sentais mon sexe enserrer le sien dans des spasmes délicieux, annonciateur de la jouissance imminente. Je contrôlais le flot de sensations qui menaçait de se déverser. Je voulais encore le ressentir, fort et viril en moi et haletant dans l’effort…
Qu’elle était bonne cette étreinte dans la quiétude de la nuit ! Sur ce lieu sacré, sous la bienveillance d’une croix à laquelle un instant j’aurais voulu être suspendue et attachée, fouettée et baisée.
Le ciel étoilé nous servait de couverture pour abriter cet instant de démence. De mes yeux à présents grands ouverts, je me remplissais de ce décor insensé qui entrait en résonnance avec les sensations délicieuses que je ressentais. J’imprimais à l’encre indélébile ce moment précis dans ma mémoire, afin d’y penser à volonté et d’y repenser encore lors de mon dernier souffle !
Il se retirait et m’invitait sur la terrasse inférieure à le sucer, sa main tirant mes cheveux, sa voix troublée me répétant à quel point elle était belle sa soumise… Il voulait que ma bouche engloutisse tout entier la cinquième patte de ce mouton étonnant et rare ! Je m’appliquais sur la méthode qu’il m’avait enseignée et pour laquelle on s’était entraîné mille fois. Je le désirais tellement que j’en ressentais des contractions qui me faisaient le réclamer à cris !
Il l’avait compris. Il me connaissait par cœur mon Master. Il savait décrypter chaque signal que lui envoyait mon corps ou mon esprit. Ce message subliminal faisait ricochet sur sa perversité, comme une alerte rouge ou un « pinch » électrique. A nouveau, il me faisait poser les mains sur la murette, écarter les jambes et lui tendre le cul.
Le passage était tellement lubrifié qu’il aurait pu accueillir deux bites comme la sienne en son antre. Je le sentais me besogner, ahanant tel un bûcheron déterminé à faire tomber un arbre récalcitrant… Il me cravachait les tétons tendus comme des ogives arrogantes ainsi présentés sur la structure bustière. Il me serrait à nouveau le cou à l’aide de la laisse. Il était soudain ambidextre et multitâche mais dans le contrôle, comme toujours…
Il anticipait et réfléchissait à l’endroit qu’il allait choisir pour jouir. Il me faisait ouvrir la bouche et tendre la langue vers son gland, mais il avait élu ma gorge et mes seins à maculer de son foutre.
Masterlau me gratifiait toujours d’un large sourire durant cet instant préparatoire où il se branlait en me demandant de lui caresser les couilles et de le rejoindre dans sa sphère orgasmique et cérébrale.
Les jets de son éjaculation arrivèrent par saccades comme des fléchettes sur ma poitrine. La chaleur de son sperme rivalisait avec l’air ambiant qui s’était rafraîchi…
Quelque soit la méthode, ce moment où il donnait de lui, abandonnant un court instant le contrôle, était pour moi, gratifiant et je me sentais honorée dans ma vanité de soumise de détenir cette forme infime de pouvoir sur lui…
« Viens, rhabille toi ». Ensemble on regardait le panorama qui se déroulait à nos pieds. L’envol de quelques avions nous rappelait que, de cet endroit, nous étions partis nous réfugier à Paris pour vivre un séjour BDSM et amoureux.
Nous partagions une cigarette en nous couvant du regard mutuellement. Je laissais volontairement mon manteau de lapin blanc ouvert sur mon corps. Je savais à quel point il me trouvait désirable et dans cet ensemble de lingerie là, j’étais sûre d’avoir tapé juste !
Chaque attention que j’avais préparée et peaufinée pour lui, faisait profit. Rien n’était inutile avec Masterlau. Il voyait tout ! Chaque détail avait son importance : la couleur, l’harmonie, la lumière. C’était un intuitif, un sensitif et un perfectionniste…
Avec lui, même s’il disait que ces artifices étaient sans valeur, je savais qu’ils lui étaient nécessaires. Je connaissais sa puissance imaginative et la suractivité cérébrale dont il était capable. Je me devais d’aiguiser sa convoitise et de titiller son pouvoir érotique pour le transcender encore, tout à l’heure, demain, la semaine prochaine, dans un an et dans dix ans…
L’heure de la séparation avait sonné. La longue séance des « au revoir » débutait, tel un rituel désarmant. Je connaissais le triste parcours qui mène à cette phase de néant mais je ne m’y habituais pas. Mon cœur se serrait et je luttais afin de lui obéir, ravalant cette boule d’angoisse qui m’étreignait la gorge : « ne pleure pas ma belle ! ». « Non, promis Maître ». Ce petit mot de respect, d’admiration et d’amour lui arrachât un soupir de douleur qui me fît un pincement au cœur.
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Veroso (17/09/2014)
Cela faisait un moment qu'on se cherchait... et pas que cette aprés-midi.
Cela faisait même pas un mois qu'on avait échange nos numéros de téléphone, qu'on apprenait à se connaître.
Cela faisait aussi un moment qu'on voulait en savoir plus de l'autre.
Et cette fois, c’était une joute de SMS qui rythmait notre après-midi.
Tels des chevaliers lors des tournois, c'est à celui qui cherchera le plus l'autre.
La décision est prise.
Au pied levé
A la dernière minute
De retour chez moi, le sac à faire fut rapide à boucler, mon bolide fut prêt et me voilà au volant.
Il faisait encore bien jour. A tel point que le couchant m'éblouissait. J'avais fait mon plan de route pour me repérer le long de ce parcours de plusieurs centaines de Km. Autant j'aime voyager, mais c'était une premiére de décoller ainsi pour un si long parcours, sur un coup de tête. Je l'avais déjà vu, on s'était déjà parlé via Skype, au téléphone … mais cette fois, cela allait être du réel.
Réel...
Le mot magique, celui qui embrase les sens, qui éjecte les fantasmeurs et autres mythos, qui bouscule les rêves pour les réaliser.
Je savais où j'allais, sans trop le savoir en même temps. Étranges sensations, mélange d'excitations, d'appréhension, de méfiance, de joie intense, de contradictions, de motivation inébranlable …
Ce couchant m'aveugle, sur la route. C'est le WE. Ca roule beaucoup; je ne suis pas spécialement fan de la route. J'aime rouler, mais je ne prendrai pas mon pied avec un volant dans les mains. Mais la perspective du Trésor que j'allais rejoindre me fit oublier la lassitude de ces autoroutes.
Le soir tombe et je sors enfin de ce ruban noir de bitume …
Le meilleur arrivait: trouver cette douce inconnue que je connais depuis 1 mois
C'est la campagne. J'aime. C'est calme, noire, reposant... sauf qu'il faut trouver la route. Elle me guide. A mesure que je m'approche, l'excitation monte en flèche.
Je n'avais jamais eu le bonheur de bavarder, partager ma passion du BDSM avec une vraie personne, digne de ce nom. Cela se faisait toujours au travers de tchat douteux, forums, plus ou moins intéressant et toujours avec des pseudos.
J'aime le BDSM, depuis longtemps. J'avais découvert le bondage qui m'a tout de suite attiré. Je me souviens. C'était une photo que j'avais trouvé, à l'époque où Internet se payait à la minute et les photos étaient au format timbre-poste.
J'ai appris par moi-même ce que pouvait être cet univers, ses régles, les sensations qu'il pouvait dégager. Mais à part des pixels, il y avait rien. L'imagination devait fonctionner, mais se faire des films devient très vite lourd...
C'est ainsi que j'étais à l'aube de découvrir quelque chose de nouveau, la réalisation d'un rêve, l’assouvissement d'un fantasme, de partager en réel quelque chose qui me taraude depuis si longtemps …
Enfin, sa maison. En me garant, pas un bruit dehors, si ce n'est celui de mon cœur qui n'en peut plus de battre d'excitation.
En traversant la route pour rejoindre sa porte, pas une lumière si ce n'est celle de son salon encore éclairée.
Je sonne
J'attends
Un bruit de pas approche.
La porte s'ouvre.
Elle est là. Elle ne me laisse à peine le temps de lui dire bonjour qu'elle me prend dans ses bras et pose sa tête sur moi. Le temps s'est arrêté.
Enfin, nous voilà ensemble, pour la première fois. Je ne m'attendais pas à pareil élan, mais je savoure, tout comme elle ne se lasse pas de m'enlacer.
Fini les pixels et les pseudos. Elle est là. Dans mes bras. Je peux la toucher, la sentir, entendre son cœur battre aussi, la voir en vrai....
Réel...
Tout cela est bien réel...
C'est face-à-face, autour d'un café et d'une bonne assiette que nous pouvons profiter l'un de l'autre. Curieuse sensation d'avoir l'impression de faire connaissance, alors que nous discutons tellement depuis que nous nous connaissons...
Je n'étais pas venu les mains vides. La maison est froide, et d'avantage à la sortie de la douche. C'est ainsi que je lui offre ce qui allait être son premier cadeau (toujours utilisé). C'est non sans émotion que je la vois déballer son peignoir. En échange, elle m'offre, je le porte toujours, une chaîne.
La soirée se prolonge, plus intime. Une autre réalité me fait face: très facile de fantasmer sur des pixels ou dans son imagination. Mais quand cela devient réel.... cela fait bizarre.... Cela n'empêche pas de passer un bon moment et de vivre une soirée merveilleuse......
Le lendemain est une courte journée. Nous faisons d'avantage connaissance, mais le temps passe très vite, et je dois déjà plier bagage.
La séparation n'est pas des plus évidentes. La sensation d'avoir vécu qq qui risque de chambouler sa vie est là. Mais quel WE délicieux.
Le retour est couvert de rêve, d'espoir, de questionnements sur l'avenir, de joie, d'excitation (et de phares en pleine gueule … ).
Je rentrais ainsi chez moi avec la certitude que ce voyage ne serait pas le dernier et que ce petit bout de femme que j'ai eu l'honneur, le plaisir, la joie de rencontrer et de serrer contre moi.
Le très proche avenir me dira que je ne suis pas seul à m'interroger. Une petite semaine qui, à mon sens, scellera notre avenir, notre présent aujourd'hui, notre destin. Une petite semaine pour lever certains doutes où nos âmes ont été mises à rude épreuve.
Mais à la sortie, il y a eu d'autres voyages, d'autres cadeaux, d'autres émotions et sensations.
Aujourd'hui, nous vivons sous le même toit, Homme et Femme.
Aujourd'hui, nos instants d'émotion sont quand tu es dans mes cordes, quand je les fais serpenter pour sublimer ton corps et que tu t'abandonnes à moi, ma soumise.
C'était il y a un an, jour pour jour.
C'était la première fois que nous nous voyions en vrai.
C'était le début d'une Histoire merveilleuse que nous bâtissons tous les jours
C'était le début d'une Nouvelle Vie pour chacun de nous 2
Ma fiancée, je t'aime
Ma soumise, je t'aime
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Après une soirée, chez des amis, assez ennuyeuse. Je décida de rentrer et comme souvent, quand une personne se lève pour partir, d'autre en profite pour en faire de même. Après avoir saluer pour rentrer chez moi, je ferme la porte derriere mon amie, qui me dit "Tu rentre chez toi ou tu sors?""Non je rentre, je m'ennuie un peu. Je vais surement me coller devant la télé""Tu veux venir chez moi, j'ai une bouteille de vin" Aussitôt j'accepte l'invitation, pas forcement envie de dormir. Les heures défillèrent tellement vite, que je m'aperçu que la bouteille etait vide. On avait parlé de beaucoup choses, de nos ex, mais surtout de nos expériences et fantasmes. Tout cela devenait excitant et tentant, le plus marrant c'est qu'on aurait beaucoup de mal à s'entendre, 2 dominateurs et aucun soumis, dommage.Une fois couché sur le canapé, bien evidement je dormais sur place, trois verres mon suffit à ne prendre le volant, je ne tardis pas à m'endormir.Mon rêve devenait très interessant, mon amie sortie de la chambres en fine lingerie et moi je n'avais plus de boxerune demi érection et elle se pencha pour me mettra mon sexe dans sa bouche...hmmm... cependant je ne pouvais pas les bras, comme cloué. Elle fit clisse ses levres et sa langue, le long de ma verge, jusqu'à la resortir et me masturber en chuchotant "reveille toi" au bout de 2 ou 3 fois j'était tellement excité mais un peu dans le coltar et ouvrit les yeux, elle etait nue et moi les mains attachées au pied du canapé, elle mit ma tête dans son entre jambe. Ce parfum et ce goût me donna envie de la dévorer à fond. Je lechais, mordillait et passait ma langue entre ses levres pour l'enfoncer dans son vagin. C'est agaçant de servir d'objet quand on refuse de l'être à la base. Elle me dit " doucement, sort ta langue". Je m'executa et elle frotta son clito sur la pointre de ma.langue. Ces gemissements m'excitait et me frustrait. Attaché et ne rien pouvoir faire ma vengance sera aussi agrèable pour moi. Je sentais qu'elle venait et "ne t'arrete pas, tu vas me faire venir, hmmoui" Elle se tordi dans un jouissement, un rale de plaisir. Je sentais ses petits jets de qui me giclait en bouche. J'esperait que les menottes ne soit pas solide pour me detacher, mauvaise sirprise, elle retourna se coucher et moi toujours attaché.
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Cheyenne est là, devant moi, corps en croix. Ses poignets enserrés dans les bracelets de cuir supportent le corps et le tendent, ses jambes sont grandes ouvertes maintenues fermement, la ceinture équipée de deux mousquetons sur le côté lui comprime le ventre, et les liens entrelacés dans ceux-ci la plaque contre la croix improvisée, aucun bandeau pour dissimuler son regard fier et provocateur.
Après la « mise en croix », l’attente… Tout est prêt…Tout peut commencer ou finir, ce moment où seul le silence a sa place, les seuls mouvements autorisés sont le battement des cils, les regards qui s’accrochent, se défiant dans la connaissance de ce qui va suivre… Minute interminable sans doute pour Cheyenne, ô combien délectable, mais c’est le jeu ; mon plaisir ; son plaisir qui monte aussi et surtout, ses angoisses, ses peurs mélangées d’excitations, ses interrogations, tout cela très vite refréné car elle est en pleine confiance. Elle m’a choisi, son Loup Noir comme elle aime à m’appeler, et je suis fier d’être son Maître. Elle m’a fait don de son corps et de son esprit, à moi maintenant d’être à la hauteur et de lui donner... Et comme à chaque fois, mes doigts prennent possession d’elle, la fouillant au plus profond de son intimité comme pour me persuader qu’elle est prête, et comme à chaque fois mes doigts trouvent ce qu’ils cherchent, son ventre coule, et ma dextre rythme le va-et-vient dans un doux clapotis, présage de la fin d’une attente, début d’une fusion et d’un échange consenti. La scène et les acteurs sont en place, mais dans ce cas-ci : pas de « silence, moteur, coupez, elle est bonne ». Il n’y a aucune place pour la comédie, tout est réel, la réalité a rejoint et dépassé le fantasme depuis longtemps, deux regards unis, conscients de ce qui va suivre, de ce qui les pousse l’un vers l’autre ; aller au plus profond d’eux-mêmes, au-delà d’eux-mêmes, dans un autre espace temps…le leur.
Quel est mon plaisir à ce moment-là ? Qu’est-ce qui me pousse à dominer ? A faire mal par pur sadisme ? Où est mon plaisir ? Quelle est ma jouissance dans sa douleur ?
Je suis dominant, au plus loin que je me rappelle, j’ai toujours aimé dominer. J’ai appris au fils des années à canaliser ce sentiment de puissance et de pouvoir sur un ou des corps, sur un ou des esprits, pour transformer ces pratiques et ces jeux Sm, en un plaisir immense donné et pris. De la préparation au probable subspace final, la jouissance est cérébrale, forte, l’adrénaline mon compagnon de route, la lente montée du plaisir qui parcoure le corps de Cheyenne je le ressens jusque dans mes tripes, chaque gémissement émis est un étage pour en gravir un autre, les yeux maintenant clos, elle est dans son univers, je ne suis plus que l’instrument de son plaisir, livrée, offerte elle s’abandonne dans une confiance absolue. Tromper un aussi grand don ? C’est la perdre, perdre la maîtrise de mes gestes et de mon esprit et laisser mon excitation me dépasser, c’est la trahir et me trahir.
Pendant des heures elle se donnera, pendant des heures elle jouira dans ces plaisirs qu’est son masochisme, pendant des heures, je jouirai cérébralement de sa douleur, de ses cris, de son corps secoué de soubresauts, puis lorsque plus un son ne sort de ses lèvres, lorsque chaque coup asséné amène un sourire, lorsque les yeux dansent derrière les paupières, lorsque son corps se tend pour en avoir encore, et encore… Moment suprême… Je suis seul au monde, elle n’est plus là, elle est dans son monde merveilleux d’où elle ne veut revenir, reliée à moi par le fil de sa douleur transfigurée par un immense bien-être. Je suis seul…et à chaque fois la même question qui revient, continuer ? La canaliser ? Stopper ? Et c’est là que la fusion entre un Maître et sa soumise prend toute son importance… Chaque geste compte, je diminue, remonte, attentif à chaque réaction, elle sent que c’est la fin, son sourire devient encore plus éclatant, et son corps tombe, retenue par mes bras déjà prêt, je la détache, la prend dans mes bras et la couche, la recouvre, et la regarde… Où est-elle ?
Moi ? Je suis vidé... comme elle le sera à son réveil. Jouir à ce moment dans le propre sens du terme ne me vient pas à l’esprit, j’ai joui au plus profond de mon être, de cette fusion, et lorsque je la regarde son sourire aux lèvres loin dans un autre monde, je me demande qui a dominé l’autre ….
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La sensation de mon pouce entre ses fesses, lui fit un moment de recul.Je pris ses chevilles de pleine mains et lui dit:"Ne bouge pas et laisse toi faire, sinon je serais contraint de t'attacher"Elle me regarda et ne put s'empecher de cacher son sourire et me provoqua en se débattant des jambes en me lançant un... "Tu n'es pas un dominateur, juste un fantasmeur", dur à dire avec une petite culotte dans la bouche, mais plus compréhensible, quand je l'ai retirer pour mieux entendre et puis remettre pur qu'elle ne cherche plus à etre insolante. Je me leva, pris son foulard pour lui bander les yeux et alla chercher des cordes dans le garage (bien sur, à la base, ça me servait plus à mon travail qu'à la maison). Je retourna dans la chambre et l'attacha des genoux au barreaux du lit, la position n'était pas confortable pour elle. Je recommença ce que j'avais commencer. Ma langue passait et titillait son clitoris, mon pouce faisait des petits cercle à l'entrée de son anus, puis ma main passa le long de son corps pour finir sur son seins pour glisser et rouler mes doigts sur ton téton.Son plaisir se faisait sentir, par ses gemissement et l'humide plaisir qui coulait sur ses levres jusqu'a son anus, qui d'ailleurs s'ouvrait à mon pouce.Quand la sonnette d'entrée se mis à retentir. J'arrêta pour défaire des cordes aux jambes mais la laissa attaché aux mains solidement fixé aux barreaux, le bandeau qui cachait ses yeux resta aussi.A la porte c'était un ami, je lui offrit à boire et au bout de 10min, je l'accompagna dehors à sa voiture pendant, peut etre 5 min.Sans bruit, je rentra dans la chambre, me deshabilla et alla retirer la culotte de sa bouche. Elle me dit "C'est toi?", je sentais la peur qui lui prennait, je mis mes doigts dans sa bouche et s'executa pour les lecher. J'etait decider à ne plus paarler.Mes doigts humides se mirent entre ses cuisses et s'enfonça dans son vagin."C'est toi? Hmmm, j'aime ce que tu fais mais je veux etre ta salope et pas à un... hmm, un inconnu. Répond moi".Je me positionna en 69 et lui mis ma verge sur sa bouche.D'un coup de tête et refusa. D'une main, je lui pris la tete et entra mon sexe dans sa bouche, elle me suça, puis me remis à la lecher en enfoncant mes doigts dans son vagin.Après un moment, je me mis en missionnaire pour nos corps excités, nos mouvements devenait sauvage. Quand le moment où elle est venu et je sentis que moi aussi je devais venir. Je sortis mon sexe et 2/3 va et vient de ma main, fit jahir ma semence chaude sur son corps. J'enleva la ceinture qui la tenait prisonnière et aussi vite qu'elle put retira son bandeau "Je suis contente que ce soit toi, mais cela m'as donné d'autre envie", je lui rétorqua "Peut être un jour, tu seras en pâture".THE END Ceci n'est qu'une fiction, mais je voulais tester mes talents de conteur. Ça vous à plu? N'hésiter pas à me laisser des commentaires.
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Il n’était pas de ma région, je ne le connaissais pas … pourtant depuis plusieurs jours nous dialoguions sur internet et il m’avait entrainée dans un fantasme érotique que nous écrivions à quatre mains. Celui-ci se déroulait ainsi …
Je devais le rejoindre dans une petite ruelle où il m’avait fixé rendez-vous. Et oui, à force d’arguments, il avait fini par me convaincre de le rencontrer. Approchant du lieu du rendez-vous, je l’ai aperçu au loin assis sur sa Harley. Il était vêtu de cuir comme le sont souvent les motards, et avait conservé à dessein son casque sur la tête de sorte que je ne pouvais distinguer ses traits. Comme il me l’avait demandé je me suis approchée, non sans une certaine appréhension, et timidement je me suis adressé à lui pour m’assurer qu’il était bien celui qui m’avait convaincu de le rejoindre ; il a acquiescé d’un hochement de tête.
Suivant ses instructions, pour cette rencontre j’avais passé une courte robe d'été, très féminine, qui épousait littéralement les contours de mon corps. Le port d’un string m’avait aussi été autorisé.
Sans plus de préambule, il m’a ordonné de me retourner et de m’appuyer au mur de la façade, tout en sortant un plug de sa poche. Il a glissé doucement ses mains sous ma robe, parcourant mes jambes de bas en haut et m’a ordonné de les ouvrir. Son exploration est douce mais précise et rapidement il est remonté jusqu’à mes fesses qu’il a écartées sensuellement avant d'y introduire le plug en douceur ... La peur d’être surprise, la honte d’être ainsi explorée par un inconnu et le plaisir d’être exhibée et fouillée s’entrechoquent alors dans ma tête.
Sans plus de paroles inutiles, Il m’a tendu un casque intégral, m’a enjoint d’enfourcher la moto derrière lui et nous avons commencé à rouler dans la ville.
Ne pouvant ni la tenir, ni la coincer le vent de la course faisait flotter ma robe autour de mes anches, découvrant largement mes cuisses et parfois bien plus. A chaque feu rouge, il se portait malicieusement à hauteur des conducteurs de sorte que quelques uns nous ont klaxonnés et parfois nous ont interpellés vertement, agrémentant leurs discours de quelques propos obscènes et de propositions sans équivoque.
Nous avons roulé ainsi quelques minutes, ne négligeant aucun des endroits les plus fréquentés. Je n’avais pas l’autorisation de tirer sur ma robe et j’offrais ainsi mes jambes et parfois fugitivement mon dos à la vue de tous. Heureusement pour moi, dissimulée par le casque intégral, nul ne pouvait me reconnaître ni deviner la honte qui colorait de pourpre mes joues.
Après plusieurs minutes de ce petit jeu d’exhibition, il a décidé de sortir de la ville.
Manifestement il savait où il allait, car, après quelques km, il emprunta une route secondaire puis un chemin qui longeait un petit bois et pénétra dans une clairière au centre de laquelle trônait un arbre majestueux aux racines émergeantes du sol et aux branches basses.
Toujours silencieux, il a coupé le moteur et m’a invité d’un geste à descendre de la moto, puis il m’a attirée près du vieil arbre. Pour la première fois j’ai pu l’entendre parler et d’une voix male il me dit :
- Madame, constatez vous-même ! vous avez laissé une trace humide sur la selle de ma moto ! c’est indigne d’une femme telle que vous, vous méritez d’être punie … enlevez votre robe !
Puis sortant une paire de menotte, une corde et un collier de cuir des sacoches de l’engin, il enchaina (si je puis dire) …
- Et mettez ce collier de cuir autour de votre cou !
Docilement et en silence, je mis le collier et enlevais ma robe qui tomba a terre … Puis il m’ordonna de me retourner et saisissant mes poignet il me posa les menottes si bien que les mains attachées dans le dos je me retrouvais a présent a sa disposition et sans la moindre possibilité de me soustraire.
D’autres auraient profité de la situation pour caresser, voire explorer la proie que j’étais, lui non, il semblait n’avoir pas encore terminé sa mise en scène, et très concentré il commença par faire passer la corde au dessus d’une branche basse, puis il en fixa le mousqueton aux menottes. Doucement, mais fermement il tira sur la corde si bien que pour suivre le mouvement sans douleur je du me pencher en avant.
Lorsque mes bras furent, à son gout, suffisamment dressés vers le ciel ; il passa la corde sous une racine et fixa l’autre extrémité à l’anneau de mon collier.
La position de contrainte, l’humiliation de l’exposition devant cet homme presqu’inconnu m’excitait au plus haut point si bien que je sentais ma petite chatte ruisseler et tout mon être réclamer la caresse de ses mains et de son corps.
Insensible à mes pulsions érotiques, mon jeune motard s’était éloigné de quelques pas et je l’entendis qui téléphonait sans toutefois comprendre ce qu’il disait. Ce n’est que lorsqu’il revint près de moi que je fus instruite de ses perverses pensées :
- Madame, vous êtes une chienne, c’est pourquoi j’ai décidé de vous traiter comme une chienne et de vous offrir ainsi présentée, à quelques-uns de mes amis motards ! Préparez vous à les accueillir et a leur donner le meilleur de vous même … naturellement il vous est interdit de prendre du plaisir … et si vous désobéissez vous serez punie à la hauteur de vos fautes !!
- Monsieur, non, je vous en prie …
- Taisez-vous !
Puis il s’approcha de moi, et descendit mon string plus qu’humide à la hauteur de mes genoux. C’est dans cette posture humiliante, la culotte baissée et le plug au creux des reins que me découvrir les trois motards qui nous rejoignirent dans la clairière.
- Messieurs, elle est à votre disposition, faites en bon usage, et hésitez pas à l’humilier un peu !
- Avec plaisirs, nous allons déjà tester son degré d’humidité !
Je sentis les trois hommes s’approcher. Deux d’entre eux m’encadrèrent ; d’une main ils saisirent mes tétons qu’ils commencèrent à étirer et de l’autre ils m’écartèrent les fesses sans ménagement. Constatant qu’en plus ils avaient conservé leur gants de moto, je laissais échapper un cri de surprise et d’effroi ; peine perdue, mes bourreaux n’étaient pas décider à tenir compte de mes objections. Le troisième s’était placé derrière moi et il m’arracha le plug de mon petit trou ce qui me fit sursauter ; puis il commença à enfiler ses doigts gantés dans ma chatte ruisselante. Durant quelques secondes il fit des mouvements de va et vient. Enfin j’étais remplie après tant d’attente, aussi j’accompagnais de mes reins son mouvement afin de m’empaler autant qu’il m’était possible. Toujours tenue par mes deux cerbères, et fouillée par le troisième je ne mis pas longtemps à lui jouir sur les doigts dans un long gémissement de plaisir.
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Bonjour / Bonsoir à tous ,
Si j'écris aujourd'hui c'est qu'on m'a conseillé de partager mon histoire. Pour qu'on me connaisse mieux et moi avec. (Je m'excuse par avance pour mon expression et mon orthographe)
Pour certain cette histoire n'en sera qu'une parmi tant d'autre et n'expliquera rien, j'ai déjà essayé de la raconter on m'a dit que j'étais un fantasmeur et rien de plus. Mais cette histoire c'est la mienne et je ne la changerai pour rien au monde et j'ai décidé de la partager avec vous
J'ai essayé de rassembler mes souvenirs pour comprendre comment je suis arrivé sur ce site à parler de soumission et de domination avec vous. Aussi loin que je me souvienne la première que j'ai ressentis le goût d'avoir était dominé remonte à mes 13 ans. C'est à cet âge que j'ai rencontré celle qui est aujourd'hui mon amie la plus proche. Notre rencontre est née tout à fait par hasard dans un hôpital de Lille. Quoiqu'il en soit de fil en aiguille nous nous sommes retrouvés dans le même établissement scolaire et à partager un même créneau horaire en sport, (le vendredi après-midi de 13h30 à 15h30). Vous allez penser que je divague mais pour moi tout à commencer comme cela.
Un Vendredi après midi où nous avions aucune envie de rester en sport, nous avons décider de prendre la poudre d'escampette et de quitter la salle de sport et pour cela il n'y avait qu'un solution possible passer par la fenêtre au niveau des vestiaires mais il fallait attendre que chaque classes commencent le cours et les cours ne commençaient pas tant que les professeurs n'ont pas fermé les vestiaires à clef. Ce n'était pas la première fois qu'on le faisait mais on avait jamais été vu par d'autres élèves qui n'ont rien trouvé de mieux que de nous dénoncer. Nous avons du nous cacher dans les douches des vestiaires (des filles, vu que je l'avais rejoins) la double porte était suffisamment large pour nous laisser un espace qui nous a caché a l'arrivé du professeur. A cette instant, avec l'adrénaline peut être, mon esprit était comme inhiber (c'est assez dur d'exprimé ce que j'ai ressentis bien qu'aujourd'hui encore je m'en souviens parfaitement). Essayez d'imaginer , j'allais sur 14 ans et une charmante jeune fille de 16 ans vous plaque contre le mur entre la porte et le mur dans un espace étroit pour se cacher contre vous. Comme prévu le professeur est arrivé et cet instant était à la fois interminable et agréable, lorsque la porte c'est ouverte mon doigt se coinça (heureusement pour moi pas violemment). Réagissant très rapidement la charmante jeune fille qui était face contre moi plaqua avec force sa main sur ma bouche pour m’empêcher de me plaindre de la douleur de mon doigt, elle posa son front contre le mien et mis le doigt devant sa bouche pour me dire de me taire.
Vous direz peut être que cela est ridicule mais pour moi cette action à déclencher chez moi des pensées qui aujourd'hui m'accompagne encore. J'ai regarde ces beau yeux vert, enivré par le parfum de son corps et de sa main. C'était les deux plus belles et les plus longue minutes de ma vie et bizarrement je ne pensais plus à mon doigt....
Mais cette histoire ne se finit pas là. Cette même après-midi après notre «évasion» nous somme allés chez elle pour passer du bon temps malheureusement son père est rentré plus tôt que prévus et nous nous sommes caché dans le seul endroit où il n'irait pas, le grenier. Pour y accédé il fallait rentrer dans la chambre des parents et passer une porte fermé à clef. Il n'était pas grand mais suffisant pour installer un matelas et attendre le moment propice pour sortir mais (parce qu'il y'en a toujours) le père est entré dans sa chambre pour dormir. On c'est assis et on a commencé à parler elle était assise derrière moi les jambe écarté moi assis entre elles. Puis on rediscuta de notre «évasion». Et je lui ai dis ce que j'avais ressentis quand elle avait posé sa main sur mes lèvres, ce qu'elle a refait, mais cette fois-ci elle bloqua mes bras avec ces jambes, ça l'amusé, et la position lui donné plus de force et je faisais exprès de me débattre pour qu'elle soit plus ferme... Je ne peut pas dire combien de temps ça a durer mais cette entrave et ce geste a été pour moi comme une révélation...
Voilà, merci à ceux qui ont eu le courage de me lire, ça ma prit trois jour pour me décider à oser parler de ça... voilà j’attends vos commentaires sur cette histoire. Elle vous paraîtra niaise peut être mais si j'aime l’entrave et qu'on me fasse taire cela viens de là et mes questions sur ce que je suis ont commencé après cette aventure.
Merci à la communauté, si vous avez des questions peut être parce que je ne suis pas clair ou pour savoir autre chose je serais ravis d'y répondre. Je posterai peut être un peu plus sur moi une prochaine fois, en tout cas en parler me fait du bien car le monde juge trop sans vouloir comprendre...
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Trop souvent il m est arrivé d être traversé de ce sentiment de lassitude qu 'on éprouve ,y compris à l égard d'une personne chére à mon cœur, en se livrant à une activité sexuelle frénétique ou espacée.l 'usure des sens y' a sans doute sa part mais pas seulement...comme si l ´acte de fornication ne conduisait à rien de plus que ce qu il est, passé les premiers mois de découverte du territoire du corps de l ´" autre".comme s il n apportait pas un + aux deux amants.
L ' encordèrement, par un mécanisme d'ordre quasi surnaturel, par un basculement des rapports liant un couple, provoque cette magie d'unir dans une intensité sans cesse renouvelée, deux esprits et deux corps tendus, écartelés, sublimés, dans une douleur voulue aussi comme espoir d'une jouissance unique sans cesse renouvelée....cordes visiblestraçant des fils invisibles reliant à jamais deux esprits dans une complicité secrète presque psychanalytique et muette de fantasmes inavoués de passions inassouvies de bestialité réfrénée de peurs et de conformismes libérés par ....cette corde même symbole de soumission apparente..mais libératrice.
Montre moi ton attachement......attaches moi! Oui de toute ma concentration : je t attache!
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Je quittais le restaurant, fière d'avoir la carte de visite de cet homme qui m'avait observée dans les toilettes,lors de ma prise de ma prestation avec Raphaël. Un contact de plus dans mon répertoire ne peut pas me faire de mal. Je décidais de ne pas en parler à mon Maître. C'était la première fois que s' agissait ainsi de ma propre initiative.Je m'étonnaitmoi-même. En revanche, je décidais de parler du Légionnaire et de sa demande bizarre avec son chien, il vaut mieux tout prévoir avec certains déviants sexuels pas question de s'y rendre seule, on ne sait jamais.Dehors sur le trottoir Pierre et Raphaël m'attendaient.Avant de partir Pierre me demanda de passer à Pigalle, chez Laurent, le propriétaire d'un sex-shop où Pierre avait l'habitude de se fournir en matériel.En fait il avait organisé un "essayage" devant des clients voyeurs et payants. C'était le cas aujourd'hui, le rendez vous était fixé à 16 heures. Pierre demanda à Raphaël de m'accompagner pour cet "essayage " prévu de longue date.Pierre me prit à part et m'ordonna de m'occuper du canadien pour la soirée et la nuitRaymond ton mari est absent pour plusieurs jours,tu es libre cela ne te pose pas de problème me dit-il Je tentais de répondre.Il n'y a pas de mais, tu dois obéir, ce Monsieur à des projets intéressants pour toi.- Bien Maître, il sera fait selon vos désirs.Pierre adressa un clin d'oeil à Raphaël comme pour signifier que tout était sous contrôle et prit congé de nous sans oublier de m'adresser une petite claque sur mes fesses rebondies.J'invitais Raphaël à prendre place dans ma Mini sans oublier de lui donner mon ticket de parking pour qu'il paye, ce qu'il fit sans problème. Normal après le plaisir que je lui avais prodigué dans les W.C. il me devait bien ça. Je composais aussi le numéro de téléphone de Laurent.- Bonjour Laurent ça va ? C'est Safi.Ah c'est répondit Laurent. Où es-tu ? J'ai cinq mecs qui s'impatientent, tu es en retard ma belle.- Fais les patienter avec ma cassette porno, je ne suis pas loin j'arrive dans quinze minutes pour l'essayage.Avant de démarrer, je mis un CD du chanteur Baba Maal, un compatriote sénégalais, originaire comme moi de Louga au Sénégal.Pendant que je conduisais rapidement dans les rues de Paris pour me rendre au sex-shop, Raphaël commença à me caresser les cuisses remontant ma mini-robe jusqu'à la taille.Il était heureux de découvrir ainsi Paris de façon insolite avec une vue imprenable sur mon Mont de Vénus.L'éditeur juif de Montréal devenait de plus entreprenant, réussissant même à introduire un doigt dans ma fente.Surprise, la voiture fit une embardée et je m'immobilisais sur le trottoir.- Je sais bien qu'en tant qu'esclave je n'ai pas de droit de refuser quoi que ce soit de la part d'un invité de mon Maître, mais je vous en prie nous risquons d'avoir un accident et je ne veux pas de problème de ce genre avec mon mari et en plus nous sommes en retard.En terminant sa phrase, Safi posa sa main sur celle de Raphaël dont le doigt était toujours en elle.O.K! tu as raison dit-il en retirant son doigt du vagin de la négresse, mais tu me rends barge avec ton côté étrange et ta cambrure inouïe. Allez roule dit-il en posant son doigt sur les lèvre de la conductrice de charme qu'il avait à sa disposition.Le reste du parcours se passa sans incident jusqu'à Pigalle, Safi se fit guide touristique pour Raphaël, lui expliquant les monuments au passage.Laurent le propriétaire du sex-shop fut soulagé en voyant arriver Safi dans sa boutique. Il attrapa la jeune femme par la taille et la déposa sur le comptoir en l'embrassant dans le cou. Safi présenta Raphaël. Dans le magasin cinq hommes, cinq clients triés sur le volet par Laurent attendaient.C'était une vente privée. L'essayage pouvait commencer.Laurent était un habitué des salles de musculation. Grand, musclé, toujours vêtu d'un T-shirt laissant apercevoir des tatouages sur ces biceps gonflés et d'un Jean's hyper moulant qui montrait que là aussi il était très musclé.Pour l'essayage, les gadgets étaient disposés sur un présentoir notamment une mini-robe en latex rouge avec deux ouvertures à l'emplacement des seins, un porte-jarretelles rouge également.Les godes étaient de couleur chair, pour quelques euros dont un noir moulé directement sur un acteur porno américain, la dernière nouveauté en la matière, le Gode Bélier à piles de 28cm qui ne se contente pas de vibrer comme l'explique Laurent aux clients, mais tel un bélier il se contracte et se rétracte de 5cm en permettant de simuler le coup de rein d'un homme en action.Il y a aussi pour mon essayage un gode gonflable en latex qui caresse le vagin de la femme grâce à l'action de la poire, il peut grossir à volonté. 21cm de long et 4 cm de diamètre qui peut grossir jusqu'à 6cm. Le fin du fin, l'anus-picket, un objet conçu pour des pénétrations extrêmes, confortables et efficaces pour les adeptes de pénétrations anales comme moi. C'est un gode que l'on peut porter toute la journée sous une robe ou un pantalon car il est invisible.Rien que du plaisir en perspective pour Safi qui va devoir essayer en direct ces objets, en faire la démonstration en réel.Messieurs dit Laurent, je vous présente Safi, notre mannequin, certains d'entre-vous la connaisse déjà, pour d'autres c'est la première fois, elle est à votre disposition pour essayer les articles que vous avez sélectionné. A présent me dit Laurent va te déshabiller.Moins de cinq minutes plus tard, j'étais nue en hauts-talons au milieu de cinq hommes plus Laurent et Raphaël, j'avançais vers eux.- Je vous suis très reconnaissante dis-je de m'avoir choisie pour ces essayages. Avant même d'avoir terminé ma phrase, plusieurs mains se promenaient et s'insinuaient en moi.C'est Laurent en tant que Maitre des lieux qui prit l'initiative, il me demanda de me placer, les jambes écartées de façon que ma chatte soit bien ouverte, mes cuisses reposaient sur les accoudoirs.En face moi un homme d'une soixantaine d'années jouait avec la poire de l'anus-picket.J'étais là contre rémunération pour assurer démonstration et la promotion de nouveaux produits de la boutique de Laurent. Ce dernier assurait également la couverture photographique de la vente-privée avec des photos numériques et des polaroïds, souvenirs de leur participation. Les acheteurs avaient droit également en bonus à des pipes complètes, doigtage . Je venais deux fois par mois chez Laurent pour ce genre de prestation selon un accord entre lui et mon Maitre Pierre.Une fois bien installée dans le fauteuil, j'écartais mes grosses lèvres pour laisser voir mon clito turgescent.Mon regard fixait un à un les acheteurs participants. Un regard qui était plus une supplique et une invitation à la pénétration. Un regard qui recelait tous les vices du Monde. Ma bouche pulpeuse et molle, bien dessinée légèrement ouverte laissait apparaître le bout de ma langue.Laurent commença ses explications sur l'utilisation de l'énorme gode anus-picket en gélatinex.Ce gode dilate énormément il faut l'introduire avec beaucoup de précautions,il dilate les cavités les plus étroite, d'ailleurs vous aurez l'occasion de l'expérimenter sur Safi qui est très étroite de partout.Emotions fortes garanties. Un gode dont le diamètre passe de 5 à 10cm, soit la taille d'une petite bouteille de Perrier dans le cul. Une fois bien place, les muscles anaux se resserrent à la base du gadget et le maintiennent dans le fondement de la soumise ou du soumis, ensuite il faut une certaine habitude pour marcher avec.- Bonjour Messieurs, dit Safi avec une voix à peine audible de petite fille. Safi plongea dans les yeux de l'homme qui tenait le gode gonflable, laissant deviner ce qu'elle attendait de lui.Le regard tétanisé de la négresse dégageait une sensialité primitive, sauvage.Baisse les yeux dit l'homme au gode d'un ton autoritaire, ne sois pas insolente;Malgré le désir de punir la salope black, il ne pouvait détacher son regard de la chatte lisse de Safi, se demandant quels mobiles poussait cette magnifique femme noire à accepter les pires perversions.Raphaël en retrait ne perdait rien du spectacle.Les yeux baissés, Safi continuait à masturber son clito qui prenait des proportions volumineuses. De son autre main Safi se caressait les seins. Sa longue tresse noire de sa coiffure pendait devant sa petite poitrine. Pour attiser les mecs elle plongeait ses doigts dans son vagin avant de les porter à sa bouche et de les lécher. Cela faisait partie de son contrat avec Laurent.Assez de salamalecs dit un autre homme, si tu crois que tu vas nous amadouer avec tes simagrées de pute de bas étage, tu es venue pour te faire goder le trou du cul et tu seras godée.Dans la position où elle se trouvait, Laurent n'eut aucun mal de lui menotter les poignets aux chevilles sur les accoudoirs. Raphaël assistait silencieux.Sur l'écran géant, Matalana, la sculpturale congolaise star du X aux seins énormes et Xandra une autre black très fine taillaient une pipe à Roberto Malone.L'homme au gode, s'installa à genoux entre les cuisses de la sénégalaise. Des deux mains il écarté la fente de la petite africaine à la recherche du clito. Du bout de sa langue il humecta ses doigts avant de pénétrer l'intimité de Safi qui poussa un petit cri rauque.C'est plus intéressant de la fister maintenant quand elle est encore serrée,dit l'homme à genoux, après on pourra s'amuser avec les gadgets.Laurent penché sur Safi lui administra un patin tout en lui triturant les tétons. Les choses sérieuses commençaient.La participation de Safi aux essayages de Laurent était digne de figurer au Guinness des Records comme meilleure salope catégorie amateur.L'éclairage tamisé de la boutique adoucissait les traits fins de Safi. Elle n'avait pas besoin de cela. Avec son regard provocant de splendide allumeuse, sa longue tresse tombant au creux de ses reins, l'allumeuse black fit comprendre à l'homme à genoux qu'elle avait enregistré.Malgré les menottes, fébrilement, elle glissa ses doigts en direction de la braguette d'un participant et se mit en devoir d'améliorer son érection déjà convenable.- Tu bandes bien dit Safi à l'adresse du jeune arabe, d'un geste leste, elle administra à son compagnon du moment une fellation digne d'une professionnelle du X et lorsqu'elle le sentit sur le point de jouir, elle enfonça la bite de l'arabe si loin qu'il heurta son gosier avant de s'y déverser en saccades.Raphaël dans un coin se branlait.Laurent remplaça le jeune arabe dans la bouche de Safi, le sexe enveloppé par les lèvres souillées de la pute black. Safi lui administrait une autre fellation très efficace.Tranquillement Laurent sentit le plaisir monter de ses reins. Il explosa lui aussi dans la bouche de la belle black avec un gémissement ravi. Elle l'y garda longtemps pour qu'il s'apaise. Il essuya sa queue sur le visage de la soumise de Pierre.L'homme qui était installé à genoux entre les cuisses de la sénégalaise plongea son visage vers la fente imberbe de la négresse qui sentait le musc et Chanel N° 5 de Nina Ricci, écarta sans ménagement les lèvres vaginales de Safi qui poussa un râle rauque. L'homme faisait courir sa langue sur le clito et dans la fente de la salope comme s'il dégustait un fruit tropical, une mangue, tellement la fille était juteuse comme un fruit parfumé et bien mûr. Il savourait.De brefs sursauts agitaient le bassin de Safi. L'homme chauve remonta lentement le long de la fente, jusqu'au nombril de la négresse soumise, puis lentement il lécha les seins de Safi maculés du sperme de l'arabe et de Laurent. Tout le corps de Safi était parfumé. Il mordilla les tétons dressés, lui arrachant de petits cris au moment même où il fit pénétrer plusieurs doigts dans sa chatte d'un seul coup.Les yeux de Safi se révulsèrent, elle commença à onduler au rYthme du va-et-vient, il enfonça toute sa main dans fourreau chaud et onctueux.Le regard noyé des spermes mélangés, Safi tenta de se redresser, l'homme continuait à la marteler provoquant chez elle plusieurs orgasmes.Elle semblait pouvoir ne jamais s'arrêter de jouir, elle avait une extraordinaire disponibilité sexuelle.Elle s'anima au moment où un homme placé derrière le fauteuil lui replia les jambes sur sa petite poitrine de manière à ce que l'on puisse la pénétrer avec plus de violence. Elle était entièrement ouverte vagin et anus.Un autre client debout, à cheval sur les accoudoirs se branlait près du visage de Safi, il éjacula dans la bouche de la négresse déjà souillée. Elle avala jusqu'à la dernière goutte avant d'entreprendre un nettoyage soigné.A cet instant Safi est un compromis entre une femme Bcbg respectueuse et une chienne.... une bête de sexe. Un charme et une innocence qui cache une perversité extrême. Un tel niveau de soumission, ce n'est plus de l'obéissance mais bel et bien de rage qu'il s'agit pour son Maître, une acceptation de se soumettre ainsi ; une parfaite esclave.Raphaël était troublé par la belle négresse, il la connaissait à peine depuis quelques heures seulement.Il savait qu'elle allait être à sa disposition gratuitement toute une nuit. Il était à la fois attiré et dégouté par cette femelle. Comment une si belle femme pouvait accepter cette dépravation. Il était profondément ébranlé. Jusqu'à présent un seul homme n'avait pas participé aux ébats de pipes et de fistage.Il attendait dans son coin l'anus-picket gonflable à la main, celui qui une fois gonflé pouvait grossir jusqu'à 10cm. Il attendait patiemment que les autres terminent.Il la voulait pour lui tout seul. Il avait un accord avec Laurent. Il avait négocié un supplément.Laurent détacha Safi de sa position inconfortable.La sublime salope debout attendit devant les clients voyeurs que Laurent l'autorise à se retirer. Les quatre hommes réglèrent la prestation de la mannequin africaine et leurs achats de gadgets. L'homme à l'anus-picket attendait toujours dans son coin.Le visage et le corps de Safi étaient barbouillés de sperme.Elle était dans un drôle d'état. Fatiguée mais fière de ce qu'elle avait accompli. Des marbrures de sperme séché parsemaient son corps frêle. Son parfait maquillage avait totalement disparu. Le rimmel mélangé aux différents spermes et à la sueur avait coulé sur son visage, sa tresse et ses cheveux étaient en bataille, elle ressemblait à une pute de gang-bang. Raphaël ne reconnait pas la sublime femme qu'il avait rencontré dans le restaurant. Il l'avait un peu malmenée dans les toilettes mais elle avait encore de l'allure et beaucoup de classe quant ils étaient ressortis tous les deux.Sa chatte était largement ouverte depuis l'intervention de l'homme chauve, les aréoles de ses petits seins avaient triplé de largeur et les gros bouts de ses tétons ressemblaient à des boutons de sonnette.Je n'aime pas les salopes crades dit l'homme à l'anus-picket. Va te nettoyer, tu te présentera à moi maquillée et coiffée. Tu enfileras la robe rouge en latex. Avant de te goder, nous étudierons toi et moi cet objet de plaisir qui sera gonflé au maximum dans ton cul de pute.Compris salope ? - Oui Monsieur, tout ce que vous voudrez dit Safi qui regarda Raphaël du coin de l'oeil. L'homme avait raison de dire qu'elle était crade, avec ce qui l'attendait, il valait mieux qu'elle soit clean pour affronter la nouvelle épreuve d'humiliation sexuelle, l'introduction d'un gode de la taille et de la largeur d'une petite bouteille de Perrier dans le trou du cul.Un élargissement progressif grâce à l'action de la poire, une dilatation extrême. Elle ne savait même pas si elle pourrait supporter cette torture. Elle avait effectué le matin même un lavement en prévision de la journée.Elle aimait qu'on l'introduise quand elle était propre, elle avait horreur de sucer les bites ou les godes maculés de matières fécales. Le sperme elle adorait. Elle était en train de se remaquiller lorsque le jeune arabe fit irruption dans la salle de bains. Visiblement le jeune homme avait apprécié la bouche de Safi.Salut dit-il à l'adresse de la sénégalaise, est-ce qu'on peut prendre un verre ensemble ce soir ou un autre jour. Tu es superbe et j'ai très envie de te revoir pour quelque chose de mieux;- Quoi par exemple dit Safi ? Une double sodo avec un pote à moi à Barbès, ça t'intéresse ? - Oui pourquoi pas il suffit de me louer auprès de mon Maître ou de Laurent, j'ai bien aimé ta bite dit Safi avant de repousser le jeune arabe hors de la salle de bain.Safi avait enfilé la robe de latex laissant apercevoir ses deux petits seins dont les bouts étaient droits, tendus, elle était comme dans un écrin, les fesses rebondies, elle fit son apparition à nouveau dans la boutique.Il n'y avait plus que Laurent, Raphaël et l'homme à l'anus-picket qui était assis dans le fauteuil. Il portait des gants de chirurgien.Viens te présenter dit l'homme, tu sais ce que je veux entendre n'est-ce pas ! - Oui Monsieur.Qui es tu ?- Une salope pour vous servir répondit Safi.Tu sais ce que je veux ? Tu sais pourquoi je paye ? - Oui Monsieur, vous voulez m'humilier par le cul.Parfait répliqua l'homme, vas te mettre à genoux sur le fauteuil sans oublier de remonter ta robe jusqu'à la taille, je veux voir ta petite pastille que je vais élargir.L'homme demanda à Laurent de menotter Safi pour l'empêcher de bouger pendant la durée de la dilatation. Elle était maintenant entravée aux poignets et aux chevilles. L'homme s'approcha du cul de Safi et l'enduisit de vaseline à l'aide de ses doigts. Safi se laissait faire, un petit sourire en coin, elle avait l'habitude de se faire enculer par des déviants de toutes origines sociales et culturelles confondues sans pudeur et sans complexe. Leurs fantasmes étaient souvent extravagants. L'homme au gode était sans doute de ceux là. Dans ce milieu tout le monde y trouvait son compte, il y la demande et l'offre.L'homme fit une photo du cul de Safi la vaseline débordait de son anus serré. Il pointa le gode vers l'orifice de la fille à la peau ébène. Il s'amusa un instant à faire glisser le gadget le long de la fente de Safi avec un mouvement lent. Il écarta légèrement les grosses lèvres. Safi frissonna.Elle savait que l'homme irait jusqu'au bout. Laurent lui avait assuré que Safi pouvait prendre des grosses tailles en elle. Pour l'en convaincre, il avait montré une photo de Safi avec la bite monstrueuse de Turgut dans le cul.L'homme prenait son temps. Tranquillement il planta le bout du gode dans l'anus huilé de Safi. La pénétration fut facile pour l'instant le gode avait une taille normale.Safi aimait ce genre de pénétration et puis il y avait Raphaël, elle devait prouver au canadien ami de son Maître sa totale soumission.Sans prêter attention à l'assistance, l'homme vrilla le gode dans l'anus de la jeune femme qui commençait à haleter faiblement.J'aime mieux te prévenir tout de suite, souffla-t-il avec une haleine fétide au visage de Safi, si tu pousses le moindre cri, je te casse le cul. As-tu compris salope ! Instinctivement elle se cabra pour dégager le sillon de sa croupe, aussitôt, l'homme se plaça derrière elle et lui assena une forte claque sur les fesses.Avec un han de bûcheron il enfonça entièrement le gode de toute sa longueur. Safi se cabra à nouveau, sa bouche s'ouvrit sur un son muet. Pétrifiée, ses beaux traits se déformaient sous l'effet de la souffrance, elle se mordit les lèvres pour ne pas hurler de douleur. Safi poussait des gémissements étouffés, elle ne devait crier sous aucun prétexte, elle était payée pour ça. L'homme s'arrêta un instant et fit une nouvelle photos de Safi avec le gode planté dans son anus jusqu'à la collerette de protection. Il ajusta la poire.Il appuya à plusieurs reprises sur la poire. L'anneau de chair étroit de la prostituée occasionnelle se crispait sous l'effet de la tension. Le gode se gonflait et les chairs de Safi s'élargissaient. Il injecta trois autres pressions dans le cul de sa victime consentante.Cette fois, Safi ne put retenir un hurlement de fauve blessé. L'homme écrasa sa main sur la bouche de Safi sans cesser de gonfler le gode anal.Safi s'effondra dans le fauteuil en sanglotant, de grosses larmes coulaient le long de ses joues.Avec un mauvais sourire aux lèvres, l'homme fit une nouvelle photo de Safi dilatée à l'extrême par l'anus-picket.Encore une qui ne sait pas apprécier les bonnes choses remarqua son violeur d'un ton calme, ajoutant aussitôt : je crois que cette petite salope a quand même pris son pied.Malgré ses entraves Safi se tordait dans tous les sens, le gode avait atteint la taille d'une petite bouteille de Perrier. Elle tentait d'échapper à la morsure de la dilatation;My God, dit-elle, j'en veux encore, j'en veux plus, ça fait mail mais c'est bon d'être enculée ainsi.Espèce de putain gronda l'homme, tu en veux encore.... Tu veux que je gonfle le gode ? - Oui haleta Safi, enculez moi !A ces mots, l'homme félicité Safi : C'est comme ça que j'aime les vraie putes soumises. Il accentua une nouvelle fois la pression sur la poire qui dilatait les parois rectales de la jeune salope qui hurlait maintenant à la fois de douleur et de plaisir sous les coups sauvages de la poire.Safi jeta sa tête en arrière en poussant des couinements aigus d'une truie qu'on égorge, son visage ruisselait de larmes et de sueur à cause aussi de sa robe en latex.Son corps fut pris de violents soubresauts.L'homme demanda à Laurent et à Raphaël d'écarter les jambes de Safi pour une dernière photo. Elle fut prise en gros plan. Il était 19 heures la séance venait de prendre fin.L'homme aida Safi à se relever. Elle avait du mal à se tenir droite, ses jambes se dérobaient sous elle. Elle essaya de faire quelques pas avec ses hauts talons, sa robe toujours relevée jusqu'à la taille. Sa démarche était gauche, elle marchait toujours les pieds en canard, le gode était toujours en elle.Il dégonfla le gode qui reprit sa taille normale.L'homme régla la séance à Laurent et il demanda qu'une chose en baisant la main de Safi. Je veux que vous gardiez cet admirable objet en vous ma chère, en quittant cette boutique pour aller jusqu'à votre voiture. Il employait le vouvoiement à l'adresse de Safi. Votre compagnon pourra vous l'enlever ensuite. Je pense que l'on se reverra très bientôt, vous êtes une magnifique salope Madame. Mes hommages respectueux.Les désirs des clients sont des ordres dit Laurent, vous pouvez me faire confiance, elle va garde ce bel objet pour rentrer chez elle, je vais m'occuper de cela personnellement cher ami.Une fois seuls dans la boutique Laurent et Raphaël aidèrent Safi à enlever sa robe de latex, elle était en nage. Elle passa sous la douche une nouvelle fois. Le gode était vraiment monstrueux comme un petit balle de tennis entre les deux fesses de la négresse.Rhabillé, Safi tenta de faire quelques pas, Il lui était difficile d'avoir une démarche normale, il fallait qu'elle s'habitue à marcher avec l'anus-picket ainsi placé dans son fondement.Avant de quitter le sex-shop, Laurent tendit à Safi une enveloppe avec ses gains durement gagnés plus sa commission sur les articles vendus. Heureusement que la voiture n'était pas garée trop loin. Avec ses talons-aiguilles en plus du gode, sa démarche était chaloupée, les gens dans la rue regardaient cette belle jeune femme qui marchait d'une drôle de façon, les fesses tendues vers l'arrière.Une fois dans la voiture elle prit la parole immédiatement.- Je sais dit-elle à Raphaël, vous devez penser que je suis une belle salope, une bonne pute, c'est vrai vous avez entièrement raison mais je suis comme ça, je suis entière, j'aime donner du plaisir aux hommes, ma devise " Servir le plaisir", mais de grâce enlevez moi cette horrible chose.Raphaël ne se fit pas prier pour s'exécuter.- Ouf ça va mieux, je n'ai pas l'habitude de marcher avec une telle énormité en moi.En bonne professionnelle elle tira de son sac un tube de crème Xylocaïne et en étale un peu sur ses chairs élargies par l'anus-picket.Avant de démarrer, voilà ce que je vous propose dit-elle, je vous dépose à votre hôtel où vous pourrez m'offrir un verre, je crois que je le mérite bien. Ensuite je passe chez moi pour prendre un bon bain j'attends un coup de fil de mon mari. Vers 21 heures je passe vous prendre à l'hôtel pour le dîner. Bien entendu selon le souhait de mon Maître je passe la nuit avec vous.- Est-ce que cela vous convient Monsieur Raphaël ? Cela me va parfaitement répondit Raphaël, repose toi bien car je pense que la soirée sera longue et torride.A suivre.....
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Remise de mon séjour à Toulouse, de retour à Paris, je fixe rendez-vous à mon Maître à midi à la brasserie de notre première rencontre près de la Maison de la radio en face du pont de Grenelle. Cette brasserie me rappelle d'excellent souvenirs, c'est là que ma vie sexuelle a bifurquée.Arrivée en avance je passe quelques coups de fils en réponse aux sms des amateurs qui ont laissé un numéro.Un certain Légionnaire a laissé six messages assez "hard" et sans équivoques sur ses intentions sexuelles en ma compagnie, il veut faire des photos anales.Je compose son numéro, au bout de trois sonnerie, on décroche.Allo dit une voix rauque.- Bonjour Monsieur dis-je timidement, pourrais-je parler à Monsieur Légionnaire ?C'est moi dit la voix, de la part de qui ,Je suis Safi, une jeune femme noire, vous avez laissé plusieurs messages pour me rencontrer je crois !Cela fait plus de trois semaines dit la voix autoritaire, je n'y croyais plus !- Je suis vraiment désolée, Monsieur j'étais absente de Paris, je suis rentrée hier et mon premier appel est pour vous. Que puis-je pour vous être agréable !Tu n'as pas lu mes messages, je veux ton cul, je veux t'enculer et faire des photos;- D'accord, dis-je je suis à votre disposition, combien de temps comptez vous m'utiliser ?On dit de toi sur le réseau que tu es la meilleure salope black de Paris, c'est vrai ? - Si tout le monde le dit c'est que ça doit être vrai répondis-je;Demain chez toi c'est possible me demande l'homme.- Je ne reçois pas mais je peux me déplacer mais je ne suis pas libre avant la semaine prochaine.Moi je suis pressé, je veux ton cul de salope- Ecoutez Monsieur, je vous propose de voir ça avec mon Maitre, c'est lui qui s'occupe de mon agenda.Ecoute bien petite salope, c'est moi le client et je ne veux pas passer par un intermédiaire, je veux traiter directement avec toi, d'accord ? Quand je paye une pute, je veux être seul avec elle, O.K ? - Oui Monsieur, je suis actuellement dans un lieu public et je ne peux pas vraiment parler librement, posez moi des questions et je vais faire mon possible pour y répondre.Tu es d'accord pour te faire enculer et faire des photos?-Oui MonsieurA plusieurs reprises, bite et godes-Oui Monsieur c'est possible avec ceux qui existent sur le marché.Les plus gros alors !-Oui si vous en avezEt mon chien il peut aussi participer ?-Votre chien ? fis-jeOui il adore bouffer de la négresse, alors tu es d'accord!- Pour vous c'est d'accord, pour votre chien je ne sais pas, je n'ai jamais fais ça.Tu es excitée hein, à l'idée de te faire lécher la cramouille par une langue de chien et faire des photos pendant que tu bouffe ma grosse bite, je te donne un supplément si tu acceptes le chien on peut conclure, si tu es intéressée tu as mon numéro, salut.L'homme avait raccroché en me laissant à mes pensées. Encore sous le choc de cette demande bizarre, j'ai juste le temps de descendre aux toilettes pour mettre ma mini-robe en mohair de Dorothée Bis. Je dois être belle pour recevoir mon Maître.Remaquillée de frais, ma robe en mohair me moulait parfaitement, mon décolleté retenu par de fines bretelles descendait jusqu'à la naissance de mes petits seins. Le moindre geste brusque laissait apparaître l'un ou l'autre selon le cas. Je décidais de garder mes lunettes noires et comme à mon habitude j'étais entièrement nue sous ma robe , parée seulement de mes bijoux, collier et bracelets Bulgari, une chaine en or autour de la taille.Moins de cinq minutes plus tard, mon Maître vénéré fit son entrée dans le restaurant en compagnie d'un autre homme. Le serveur indiqua la place où je me trouvais.En bonne esclave soumise, je me levais pour les accueillir.Safi, ma chérie me dit Pierre en m'embrassant sur la bouche tout en m'attirant contre lui en prenant soin de me mettre les mains aux fesses de façon très vulgaire devant son ami et le serveur.Je te trouve très en beauté, ton séjour toulousain a été très profitable, tu vas pouvoir mettre les bouchées doubles à présent. Safi, je te présente Raphaël, il est de passage à Paris pour un projet qui nous concerne toi et moi, il vient du Canada, de Montréal.Bonjour Madame, me dit Raphaël en me regardant droit dans les yeux sans me lâcher la main. Pierre m'a beaucoup parlé de vous- En bien j'espèreSurtout de vos qualités professionnelles dit-il avec un petit sourire narquois qui en disait long sur la connaissance qu'il avait de moi.La commande passée auprès du garçon, nous discutâmes tous trois du Canada pendant un bon moment. Raphaël un juif marocain avait émigré au Québec. Il avait fondé avec sa femme américaine une société d'éditions et il préparait le lancement d'un magazine d'annonces échangistes-bdsm, c'est à ce titre qu'il avait contacté Pierre.Tu sais me dit Pierre, il sait tout sur toi, ce matin je lui ai fait visionner ta cassette porno avec Turgut et il a pleinement apprécié ta prestation. Au début il pensait qu'il s'agissait de Julia Channel, l'ex star black du porno qui était sur l'écran. C'est un compliment n'est-ce pas ? - Pour Julia ou pour moi ?Pour vous s'empressa de dire Raphaël, je n'ai jamais vu une prestation pareille. Pourtant avec Christopher Clark ou Rocco Siffredi elle avait aussi de bon outils entre les dents.Le repas terminé, au moment du dessert, Pierre m'ordonna de venir me mettre debout entre les deux hommes pendant que le serveur prenait commande des digestifs.Droite jambées écartées, les mains derrière le dos, la tête baissée, j'essayais malgré la caresse intime de mon Maitre de garder bonne contenance vis-à-vis du serveur qui ne se doutait de rien ou faisait semblant de ne rien voir, mais aussi vis-à-vis des autres clients du restaurant.Pierre avait introduit une main sous ma mini-robe et s'amusait avec mon clito, il écarta les grosses lèvres et enfonça deux doigts dans mon vagin.Le plus naturellement du monde il s'adressa à Raphaël en précisant verbalement son geste.Tu vois dit-il, elle est là debout en bonne esclave docile, je lui tiens le clito et elle ne bronche pas, mets lui la main au cul et viens me rejoindre dans sa petite chatte. Rapahël hésita un instant, regarda autour de lui. Après quelques hésitations, il glissa lentement une main lui aussi sous ma robe, il fut étonné de trouver des fesses nues. Il palpa un instant chacun de mes deux lobes charnues d'africaine, remontant même la robe jusqu'à la taille.Raphaël fit glisser un doigt le long de ma raie fessière, s'arrêta un court instant sur mon anus serré puis s'enfonça lui aussi dans ma chatte pour rejoindre les deux doigts de Pierre. Pendant quelques minutes les deux hommes allaient et venaient dans mon sexe lisse comme pour une pénétration.Je jouissais en silence, retenant le moindre son. Les deux hommes se retirèrent juste avant le retour du serveur, satisfaits l'un et l'autre.Pierre m'ordonna de reprendre ma place à la table sans oublier de me donner ses doigts à lécher devant le serveur. J'étais fière de réaliser cela au risque d'être surprise par les clients du restaurant. Pierre fit glisser une bretelle de ma robe découvrant totalement un sein dont le téton se dressait fièrement.Tu vois dit Pierre, cette magnifique salope adore ça, c'est ici que nous nous sommes rencontrés la première fois, en bas dans les toilettes, elle m'a sucé, c'est une petite chienne très obéissante.Puis pointant son index sur moi, il m'ordonna de descendre aux toilettes en me disant : Tu vas aller aux chiottes des hommes, tu enlèvera ta robe et tu attendras notre invité, il a le droit de t'examiner à fond, tu lui fers une pipe complète après quoi tu reviendras à table pour recracher le sperme de Raphaël dans ton verre. Tu dois lui prouver ta totale soumission.Tu est O.K. Raphaël pour te faire sucer par cette pute ? Oui pourquoi pas dit Raphaël si elle est d'accord.Elle, elle n'a rien à dire juste qu'à exécuter mes ordres.Les deux hommes claquèrent leurs mains.Je m'installais dans les toilettes dans l'attente du canadien, en quelques secondes je fus complètement nue, vêtue seulement de mes lunettes noires, de mes talons aiguilles et de mes bijoux, j'avais laissé la porte entrouverte on pouvait me surprendre à n'importe quel moment, j'avais conscience d'être le fantasme de tous les voyeurs de la Terre, je me demandais si j'avais une envie refoulée que l'on me voit ainsi. Pour accentuer le désir de Raphaël je pris une pose suggestive, une jambe reposant sur le siège des W.C.écartant au maximum ma fente lisse.A ma vue, Raphaël poussa un sifflement d'admiration.Tabernacle jura-t-il, Pierre m'a dit que tu étais un bon coup, mais je dois dire qu'il était en dessous de la vérité. Raphaël continuait ses investigations en parcourant de ses larges mains mon corps nu, s'attardant sur ma fente rasée et sur mes petits seins arrogants de négresse.Je veux voir ton cul me dit-il, il parait que chez les négresse c'est le cul qui est intéressant.Selon ses désir je me retournais accentuant la cambrure de mes reins, écartant au maximum mes cuisses afin qu'il puisse juger à loisir de tous mes orifices, offerte pour une pénétration.Raphaël s'avance vers moi prenant soin de repousser la porter des W.C. Me forçant à me cambrer d'avantage pour que je sois plus offerte. Il me retourne face à lui, je suis assise sur le siège des toilettes, sans rien lui demander, je glissais mes doigts fins aux ongles très longs peints d'un rouge vermillon dans la braguette de l'éditeur canadien pour en extraire un membre massif et circoncis. Mes lèvres essayaient d'engloutir son membre dur qui avait atteint une bonne taille raide. Raphaël me baisa la bouche en gorge profonde, visiblement content du plaisir que je lui procurais, il se retira et agrippas mes hanches, sa grosse queue palpitante vint se placer entre mes fesses, Raphaël buta sans violence contre mon anus, son sexe tendu à l'extrême, je sentis son membre se diriger à la vitesse grand V, il encula mon petit boyau étroit d'un grand coup.Il parait que tu es une folle du cul me dit Raphaël en me claquant les fesses, tu aimes les coups de bites bien profonds, les mots orduriers- Oui Monsieur, punissez moi comme je le mérite, je suis une salope, une bouffeuse de queues.Tout en m'insultant, le champignon monstrueux de Raphaël cherchait son chemin au plus profond de moi. C'était une punition agréable Pierre mon Maître savait que j'avais un penchant pour les grosses queues qui m'ouvraient en deux et qui me déformaient. A genoux devant Raphaël j'attendais la bouche ouverte qu'il se vide en moi, je devais garder sa semence.De retour à ma place, je recrache le sperme de Raphaël dans le verre de cognac. Elle va trinquer avec nous dit maintenant Pierre.Regardant tout à tour mes deux compagnons droit dans les yeux, je porte mon verre et sa mixture cognac sperme à mes lèvres et l'avale d'un trait.Avant de quitter le restaurant je décide de me refaire une beauté, je passe devant les tables oscillant de la croupe, un homme se lève et me tend sa carte de visite en me disant :j'ai apprécié votre spectacle en bas dans les toilettes, la porte n'était pas fermée, si cela vous tente de recommencer un jour, je suis votre homme.Sans gène, je lui répondis avec plaisir une autre fois aujourd'hui je suis occupée.
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1er munch à Grenoble (05 Avril 2014)
C'etait une soirée prévue depuis longtemps dans les agendas.
Cela se déroulera à Grenoble, une première.
Ma soumise avions déjà participé à une - et unique - soirée BDSM. C'était à Lyon, nous en avions gardé un bon souvenir, et avions hâte de revenir dans cet univers. Mais nos emplois du temps ne nous laissent pas toujours le choix.
Mais ce soir, cela se déroulait ici. L'occasion était trop bonne de rencontrer encore d'autres personnes réelles, avec de vrais prénoms et non de simples pseudos cachant trop souvent des mythos, fantasmeurs ou autres.
Nous devions y aller à 4 : Maitre Extase (qui nous avait transmis l'information), Falbala (en plus, cela était l'occasion de la rencontrer aussi en réel) et nous. D'autres personnes de la région semblaient aussi intéressées.
Les jours jours passaient et l'excitation montait. Qui allaient êtres ces inconnus ? A quoi vont ressembler les personnes du site qui seront venues ? Comment allait-on s'habiller? etc ...
La veilles, Maitre Extase ne pourra malheureusement venir, mais Falbala est sur la route. Nous n'avons pas plus d'infos que cas sur cette soirée, mais qu'importe !
Enfin, le Jour J arrive et Falbala avec. Pour la première fois, nous pouvons discuter ensemble sans écran interposer et échanger librement sur notre passion commune. Pour accélérer le temps, nous partons marcher dans le centre piétonnier de la ville voisine, lécher quelques vitrines.
Le ciel est gris, mais l'ambiance est joyeuse.
Arrive le moment des derniers préparatifs. Nous ne savions toujours pas qui nous allions rencontrer là-bas au final. Mais nous n'irons pas au rendez-vous habillés n'importe comment. C'est l'occasion de remettre nos tenues gothiques, corsets, talons hauts en vinyl... Quel bonheur de voir sa soumise resplendir de beauté. Cela fait partie du jeu, de ne pas vivre constamment la routine du quotidien. Au moment de partir, un collier est pris pour sa soumise, des fois que ....
Conduire de nuit, avec 2 puces - dont 1, en particulier - qui saute de partout n'est pas le plus aisé. Mais c'est un délice. L'ambiance est faussement zen, car comblée d'excitation, d'autant plus qu'il faut marcher un peu dans les rues de Grenoble pour aller jusqu'au bar... Une "épreuve", dans un sens. Le trio ne laisse pas les passants de marbre ....
Enfin, nous arrivons au bar, et montons à l'étage rejoindre le groupe ...
Ils sont un peu moins une dizaine. L'organisatrice, une magnifique soumise, nous accueille avec un splendide sourire et nous prenons place avec eux.
Aprés un rapide tour de présentation, nous lançons la conversation sur le thême du BDSM et des rencontres réels. Un jeune soumis a déjà une domina, un couple D/s est à nos côtés qui s'est aussi habillé pour la circonstance. Les autres découvrent cette pratique et le milieu. Ils ont moins de 25 ans, mais sont ouverts, veulent en savoir plus, mais semblent un peu impressionnés par notre présence (nous avons au moins 10 ans de plus qu'eux et avons déjà de l'expérience).
Les discussions vont bon train, l'ambiance est très sympathique. Nous sommes tous motivés pour rencontrer d'autres personnes qui partagent au moins le point de vue central de nos visions du BDSM : le respect de la soumise, de la vie quotidienne de chacun et, surtout, que le BDSM est une pratique d'épanouissement, de complicité, de bonheur, de partage intense.
L'un des thèmes de discussion de cette soirée est l'organisation d'autres soirées. Ce munch a réuni un bon nombre de personnes et ca ne pourrait pas s’arrêter la. Nous échangeons nos coordonnées avec l'organisatrice pour que ce genre de soirée recommence, vois +.
********
L'idée est simple. Un groupe de jeunes veut dynamiser et partager leur passion du BDSM à Grenoble. Toutes les initiatives sont bonnes à prendre, et tous les bras sont les bienvenus. Nous avons également besoin de conseils, d'aides pour l'organisation de soirée à proprement parler (logistique, local, ...). La motivation ne manque pas, mais l'expérience dans ce domaine est plus que récente.
Ami(e)s Grenoblois(es), des alentours, si vous voulez nous donner un coup de main pour organiser soirées, munchs et autres festivités autour du BDSM, n'hésitez pas à me contacter (Veroso) ou à joindre ma soumise (Hestia).
*****
Passionnés, nous ne nous lassons pas de parler du BDSM. Notre trio aurait voulu discuter avec des personnes qui avaient eux-aussi de l'expérience, mais c'est avec beaucoup de plaisirs que nous leur faisons part de nos ressentis, et de nos points de vue partagés.
Quel bonheur pour tous de parler librement, sans artifice, de cette pratique, culturellement "interdite" !
Le temps passe également vite et, vers 2h, nous décidons de nous séparer pour nous retrouver prochainement....
La soirée se termine ainsi, la tête pleine de projets et de rêve ..... qui ne demandent qu'à se concrétiser
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Elle vient d’arriver, ma soumise du jour.
Elle fait partie de mon petit groupe de soumise qui vienne de temps en temps jouer avec moi et ma compagne.
Elle est là, en attente de savoir ce que je vais lui infliger ce soir.
Je le lis dans son regard entre deux coup d’œil furtif qu’elle m’envoie pendant que ma compagne et elle discute, le temps de préparer mon matériel.
Ce soir ses séances extérieur.
Pour une fois je vais faire plaisir à ma soumise du jour.
J’en ai parlé avec ma chienne, ma femme, ma soumise, ma compagne et elle est d’accord pour qu’en récompense de tous nos jeux avec cette soumise particulière, je m’occupe d’elle et lui fasse plaisir.
Ainsi cette séance n’est que pour elle, ma compagne ne vient pas. Elle n’a pas envie de subir de domination aujourd’hui et moi j’ai envie de violence et de domination alors nous avons pensé à elle.
Je suis prêt, elles se disent au revoir, j’embrasse ma compagne, ma soumise, mon aimée, ma chienne, mon esclave, mon amour. Elle me souhaite une bonne soirée et me regarde partir sur le pas de la porte.
Nous montons en voiture. Elle est toute tremblante, d’excitation me dit-elle car elle ne sait rien de la séance qui va suivre.
Je préfère lui garder la surprise.
Avant toute «prise en main» de «soumise d’un soir» ou de «switch» qui partage nos jeux, je souhaite toujours d’abords une rencontre pour faire connaissance et savoir ce qu’il lui plait et ne plait pas, comme tout maitre qui se respecte je pense.
Et donc je sais que cela va lui plaire.
Je démarre la voiture et lui passe son collier de chienne lui signifiant ainsi que la séance commence maintenant. Ainsi elle sait qu’elle n’est plus rien à partir de maintenant. Elle est moins que rien, une larve, un objet, une chose.
Nous partons donc en pleine nuit pour un lieu qui lui est inconnue. Alors que nous roulons je lui ordonne d’enlever sa culote, le seul sous-vêtement, avec ses bas que je l’ai laissé mettre.
Elle s’empresse de m’obéir, puis je lui dis de remonter sa jupe afin que de l’extérieur on puisse furtivement la voir si un camion, un bus ou un automobiliste avec une voiture légèrement surélevé venait se mettre à côté de nous. Il est tard mais la circulation est bien présente.
Je garde le silence pour maintenir une pression psychologique.
Nous roulons ainsi un petit moment, cela l’excite. Je l’entends à sa respiration et à ses coups d’œil furtif à chaque feu rouge ou des voitures s’arrête près de nous. Mais personne ne remarque rien.
Je décide au prochain feu de m’arrêter au niveau d’un camion.
Je regarde le conducteur et ordonne à ma chienne de faire de même, au bout de quelque seconde il tourne la tête vers elle, je vois ses yeux s’ouvrirent en grand devant ce spectacle inattendu.
Le laisse profité de cette vision fugitive quelques secondes.
Ma soumise est gênée mais je sais que cela l’excite. Alors je lui ordonne de mettre ses seins sur la vitre gelé, et vite le feu va passer au vert!
Elle s’exécute, le chauffeur se remet de sa surprise et veut dire quelque chose mais le feu passe au vert et je démarre.
Je souri car nous sommes déjà loin avant que lui ne démarre, il aura surement envi de nous rattraper mais nous serrons déjà loin.
Mon esclave a toujours les seins contre la vitre froide, en bonne petite chose elle attend que je lui donne la permission de les retirées.
C’est bien, un bon point pour elle
.je lui donne.
Et met ma main entre ses jambes pour savoir si ça lui a plu. Juste une caresse car nos séances ne comportent pas d’actes sexuels. Ses derniers sont réservé à mon Unique, ma Soumise, ma Chienne, ma Femme, mon Amour et à mes soumises mais seulement quand ma Chienne est présente.
Une des règles que je me suis fixé et que les gens qui ne connaissent pas notre monde ne comprenne pas. Ils leurs est souvent difficile de comprendre que je peux avoir des rapports avec d’autres femmes et être fidèle à la mienne.
Mais c’est un autre sujet, un autre débat.
Ma caresse donc m’apprend que cela lui a plu, j’en ressors ma main trempé.
Quelque minute plus tard nous arrivons au lieu de notre séance. Un immeuble décrépi à l’abandon.
Elle semble troublée.
J’aime cela.
Nous passons les portes éventrées du bâtiment, des chaises cassées et des débris de meubles jonchent le sol. Ma soumise en talons galère pour rentrer.
Une fois arrivé dans le hall, je l’arrête lui ordonne de me tendre ses mains que j’attache avec une corde. Lui enchaine les pieds ensemble mais assez lâchement pour quelle puisse marcher avec cette gêne. Puis la bâillonne avec un foulard et lui met sa laisse.
Je la tire par la laisse sans un bruit la forçant à me suivre dans les ombres du couloir.
Il fait nuit nous n’y voyons pas très bien, je nous éclaire avec une lampe.
Le couloir est plongé dans le noir, des débris nous gênant dans notre progression, je prends la main à ma soumise pour l’aider à avancer.
Certaine porte ouverte éclaire quelque peu le couloir d’une lueur bleuté dû aux rayons de la pleine lune à l’extérieur, révélant des pièces vides lorsque nous passons à leur hauteur.
Je sens le pouls de ma soumise accéléré alors que nous nous rapprochons du bout du couloir.
J’ouvre la porte et là, elle découvre une salle immense baignée et éclairée par la pleine lune et les lumières extérieures de la ville.
J’éteins ma lampe car tout le tour de la pièce est composé de fenêtre qui donne un éclairement naturel maximum à la pièce et le mur ou se tiens la porte est recouvert de miroirs augmentant l’effet de grandeur et la luminosité ambiante.
Je tire ma soumise par la laisse et la conduit au milieu de cette immense pièce vide supporter par deux poteaux centraux.
Elle est impressionnée, la lumière blafarde, le lieu, ses extrapolations sur son supplice physique et le sentiment d’interdit apportant énormément a l’ambiance et à sa domination cérébrale. Et aussi à son excitation.
Je la mets face aux miroirs entre les poteaux, lui détache les mains, pour mieux les lui attacher aux cordes qui pendent des poteaux.
Des cordes que j’ai installées et vérifiées moi-même quelque temps auparavant. Ainsi que ses attaches sur le mur, et tout l’immeuble.
L’acoustique, la lumière, la visibilité tous ses paramètres ont été pris en compte avant cette séance. Car pour moi un Maitre digne de ce terme se doit d’assuré la sécurité et l’intégrité de sa soumise.
Et puis j’aime contrôler, dominer, ma soumise comme mon environnement. Même dans une séance improvisée, dans un lieu non connue, le BDSM ne permet pas de faire les choses à la légère, sinon l’accident est vite arrivé et dans nos jeux cela peut avoir des conséquences graves.
Et elle le sait, comme toutes mes soumises occasionnelle ou habituelle, avec qui j’en discute longuement avant. Et puis ce n’est pas nôtre première séance ensemble.
J’aime à croire que c’est pour cela, et pour mes séances plaisante bien sûr, qu’elles reviennent .mais surtout parce qu’elles savent qu’elles peuvent totalement s’abandonnée, être mes objets, se donner à moi en toute sécurité. Ne plus réfléchir et ne plus s’inquiété de rien, juste la douleur et le plaisir, s’abandonner et obéir car je m’occupe de tout…
La voilà donc les bras écarté, attachée aux poteaux, bâillonnée dans une pièce sombre faiblement éclairée. Sa faiblesse et sa fragilité reflétée par les miroirs lui renvoyant son incapacité a contrôlé quoi que ce soit. Elle n’a prise sur rien, je contrôle tout, son image avec les miroirs et les fenêtres, ses sons avec le baillons, son corps. Elle m’appartient totalement.
Ses yeux suivent mes mouvements dans la glace.
Je prends dans mon sac un drap blanc, propre que je pose derrière elle a même la moquette qui recouvre le sol.
Et je commence à déballer mes instruments, doucement, pour qu’elle puisse les voir et laisser son imagination s’emballer. Je prends quelque attache que je lui mets aux pieds puis attache ses pieds aux poteaux, elle est ainsi en position de croix de saint Andrée.
Je tourne autour d’elle d’un air satisfait tout en lui susurrant alternativement des mots doux et des insultes. Puis je me penche pour ramasser quelque chose sur le drap, doucement, son coup se tend pour essayer d’apercevoir ce que cela est.
Je me relève le lui montrant, c’est un couteau, tout en courbe et en lame, je l’aime beaucoup, il est d’inspiration fantaisie avec des runes gravée sur la lame.
Elle tremble un peu.
Un frisson la traversant au moment de cette vision.
Je m’approche d’elle doucement, fait glisser le plat de la lame le long de sa joue, la regardant dans les yeux, descendant vers son coup, puis caressant avec ses seins.
Arriver en bas de sa chemise je fais sauter un a un tous les boutons, lentement mais d’un coup sec. Elle sursaute à chaque coup. Puis lui écarte sa chemise révélant son ventre nu et ses seins.
Je passe derrière elle, ramasse le martinet et la fouette dans le dos à travers sa chemise quelques coups sec et rapide, elle ne s’y attendait pas et sursaute.
Puis la caresse sur ses blessures tout en jetant le martinet au sol. Je commence à lui retiré violement sa chemise, tirant et découpant au couteau la réduisant en lambeaux. Elle en tremble, mord dans son bâillon, ferme les yeux et lâche de petits cris étouffés à chaque coup de couteau ou mouvement sec. Bien sur ce sont des vêtements qu’elle a choisis exprès pour cette séance et dont elle savait d’avance qu’ils seraient coupés et déchiré toujours avec son accord.
Je m’attaque à sa jupe et lui réserve le même sort.
Elle se retrouve nue, attaché en bas sexy.
Je lui murmure à l’oreille que maintenant qu’elle est préparé je vais pouvoir m’occupé d’elle.
Puis je pars, sans me retourné, sous son regard, dans le couloir plongé dans le noir, ou je disparais.
Elle n’entend que mes bruits de pas qui s’éloigne.
Je n’ai rien à y faire mais la laisser là, nue, attaché, ou elle ne peut rien faire, ni bougé, ni couvrir son corps nue et moi partant sans prévenir, à la vue du premier passant venue, ne sachant si je vais revenir ou pas est excitant, pour moi comme pour elle.
Cela ajoute à sa pression et sa domination cérébrale et aussi sur son excitation.
J’attends quelques minutes puis reviens doucement à pas bruyant, pour que son excitation et son imagination s’emballe.
Me voyant émergé de l’ombre elle lâche un soupir rassuré. Sans le vouloir, tout le temps de mon approche elle a retenu sa respiration et c’est tétanisé de peur.
Maintenant elle relâche la pression et ses muscles, tremblant de soulagement.
Je lui met sans prévenir une gifle au visage, elle se tend et étouffe un cri. Puis je lui en mets une autre plus forte. Puis une sur ses seins, une sur ses fesses, je tourne autour d’elle. Lui assenant des gifles alternativement sur ses endroits mais aussi sur son sexe, sur ses cuisses.
Je finis par une forte gifle sur sa joue et la caresse de suite après. Passe derrière elle et lui enlève son bâillon.
A peine enlevé elle me remercie comme il se doit.
C’est bien, c’est une bonne petite soumise, je n’en attendais pas moins d’elle.
Elle est un de mes objets préféré et elle le sait, c’est aussi pourquoi je lui offre cette séances que pour elle.
Je prends ma badine en bambou et lui fouette le dos, un coup, puis un autre, bien espacé. Elle se tend sous le coup se mettant instinctivement sur la pointe des pieds pour accompagner les coups, mordant ses lèvres pour ne pas crier.
Je lui dis qu’ici personne ne peut l’entendre et qu’elle a tout le loisir de crier si elle en a envie.
Ce dont elle ne se prive pas.
Je zèbre son dos blanc de rouge résultant de mes coups de badine.
Au bout d’un moment j’arrête et la prend par les épaules et la repose sur ses pieds délicatement lui signifiant ainsi que c’est fini. Elle se détend et retrouve son souffle.
Je passe alors un doit langoureux sur ses zébrures, lui demandant dans un murmure si elle est prête pour la suite. Elle me répond dans un souffle que oui.
Je donne donc un peu de mou a ses cordes de bras, passe une main entre ses jambes sous ses fesses et lui saisit le sexe pour la pencher en avant, de cette façon elle se retrouve cambré en arrière ses bras tirants sur les cordes.
Dans cette position Je me mets a fouetté ses fesses, elle crie et me remercie à chaque coup.
Au bout d’un moment je reçois un message sur mon téléphone portable.
J’arrête ce que je fais, elle reprend son souffle pendant que je le lis.
Bien!
Ma surprise est arrivée.
Je lui dis que je vais revenir et disparait à nouveau dans le couloir.
Au bout de quelques minutes je reviens, elle me voit pénétrer dans la pièce puis écarquille les yeux bien grands parce que je ne reviens pas seul.
Je suis accompagné de trois hommes, ils sont nue, deux porte une cagoule et le troisième un loup.
Les deux cagoulé portent une chaise.
Je la regarde avec un sourire en coin, je la voie se tortiller, elle ne s’attendait pas à être vue par d’autre homme ce soir.
Les trois hommes posent la chaise et je m’assois dessus. Ils viennent m’entouré dans le silence le plus complet.
Elle ne dit rien. Je ne dis rien. Personne ne bouge.
Je me délecte de sa peur et de sa gêne causé par le silence. Puis je fais signe à l’homme à ma droite d’aller se placé derrière elle. Et au deux autre de se mettre à ses flancs.
Là je lui explique que comme elle a été une bonne petite chienne, une bonne petite soumise, un objet qui ma fidèlement servie lors de nos différentes séances à ma femme et moi, ou elle n’était qu’un objet n’ayant droit qu’au plaisir d’être utilisé, de me servir et se voir refuser bien des fois la jouissance. Aujourd’hui je vais la récompenser et l’offrir à ses trois hommes.
Je lui explique qu’ils vont la «violer» avec mon accord et comme je le veux puisqu’elle est mon objets, qu’ils vont la salir, la briser.
Je vois dans son tremblement que cela l’excite.
Je sais bien que cela l’excite, c’est un des fantasmes qu’elle a, et je me suis permis ce scenario parce que je sais qu’elle le veut et que l’on en a discuté souvent.
En effets avant chaque séances avec mes soumises, d’un soir ou non , je discute longuement de ce qu’elle aime , ce qu’elle ne veulent pas faire , leur limites , les fantasmes , les surprises que je peux leur faire ou pas. Et celle-ci fait partie des siennes.
C’est ça première fois avec moi en tant que maitre et je peux lire par son tortillement que cela lui plait.
Bien sûr elle peut tout arrêter quand elle en a envie, elle le sait il lui suffit de donner le «safe code » et tout s’arrête instantanément.
C’est aussi pour cela que j’aime le BDSM, dans ce monde un «safe code» est beaucoup plus parlant qu’un non dans la vie de tous les jours. Et je mets un point d’honneur a bien le faire comprendre à mes soumises.
Bref je dis à l’homme de derrière de saisir le martinet et de commencer à la fouetter gentiment sur le dos et les fesses.
Pendant ce temps j’autorise les deux sur ses flancs à la caresser et à la lécher ou ils en ont envie. Leur main parcourt son corps, ses seins, son entrejambes dégoulinante, ses cuisses pendant qu’elle subit le martinet.
Elle se laisse aller à lâcher des petit bruits de plaisir.
Puis j’ordonne à un des deux de la doigter. Il s’exécute.
Elle souffle quelque râle alors que les premier vas et viens se font et ferme les yeux. Je lui ordonne de les ouvrir et de se regarder dans la glace.
De mon fauteuil je lui parle, l’insultant et la complimentant tour à tour.
Elle commence à se lâcher au plaisir, c’est ce moment-là que je choisie de tout arrêter. Pour la frustrer et lui rappeler qui est le maitre.
C’est moi qui décide de son plaisir.
Je me lève d’un coup, passe près d’elle, et la caresse au passage.
Elle ne cesse de me remercier.
J’aime ça.
Ça me fait plaisir de lui faire plaisir.
Elle s’est bien occupée du mien et de celui de ma chienne assez souvent.
Puis j’ordonne à celui qui est derrière elle de la prendre en levrette.
Il met un préservatif et la prend violement de plusieurs grand coup sans prévenir, excité comme il est. Elle crie, je dis à ce dernier d’y allez doucement pour commencer. Il s’exécute et y vas plus doucement, puis en retournant à ma chaise j’ordonne aux deux autres de continuer ce qu’ils faisaient mais je leur dit de rajouter quelques gifles sur ses seins.
Au bout d’un moment je dis à celui qui est à l’arrière d’accélérer et d’y allez plus fort.
Il s’exécute dans un râle, elle cris et prend son pied.
Apres plusieurs coups le troisième homme jouit et se retire, donnant un répit à ma soumise mais qui est de courte durée car j’ordonne au deuxième de le remplacer.
Il met un préservatif et le manège recommence.
Cela dure plusieurs minutes et à chaque fois que je vois qu’elle se lâche, qu’elle va prendre son pied ou qu’elle prend l’initiative je leur ordonne de s’arrêter, la frustrant ainsi dans son plaisir et gardant la main mise dessus.
Au bout d’un moment je me lève, détache ses mains pendant qu’elle se fait prendre, pour ne pas tomber en avant sous les coups, elle pose ses main libres sur les épaules des deux a ses flanc, se met sur la pointe des pieds pour atténuer la douleur des coups et se penche en avant pour profiter pleinement. Je la laisse profiter quelques secondes jusqu’à ce que le deuxième homme jouisse. Celui qui reste me regarde et je lui fais un signe de la tête lui donnant l’autorisation de la prendre à son tour. Préservatif et c’est reparti.
Sauf que je dis à ma soumise de sucer le premier qu’il l’a prise en même temps (avec un autre préservatif neuf bien sûr).
Elle s’exécute avec joie.
Je profite de la vue quelque minute jusqu’à ce que le troisième jouisse en elle.
Je leur ordonne de la laisser maintenant qu’il on jouit tous les trois. Puis leurs ordonne de nous laisser.
Il reparte sous son regard dans les ombres du couloir.
Elle est là au sol, pauvre petite chose épuisé, recroquevillé, reprenant son souffle la tête vers le sol.
Je m’agenouille près d’elle, lui prend la tête pars le menton et la force doucement, tendrement à me regarder.
Elle me sourit, je lui demande si ça va, elle me répond que oui. Je lui demande si on passe à la suite, un air étonné se dessine sur son visage, puis un sourire et un oui donné dans un souffle.
Alors je la prends par les cheveux et la tire vers le drap par terre.
Je la mets à genoux et l’attache avec une corde, cela prend un petit peu de temps mais c’est aussi ça qu’elle aime.
Je l’attache face contre le sol, ses mains attaché entre ses jambes relier a ses cuisses qui sont attacher avec ses mollets, ce qui la met en position fesses offertes. C’est une position de shibari que j’adore.
Je la re-bâillonne et la laisse la dans cette position pour rejoindre les autres hommes dans une pièce plus loin dans le couloir.
Ils sont la discutant et rigolant, parlant de cette expérience. Leur affaire sont mis en vrac dans des sacs au coin de la pièce.
Il m’accueille en rigolant, en me remerciant. Je leur souris et leur dit de parler moins fort parce qu’elle pourrait nous entendre et je ne souhaite pas briser l’ambiance que j’ai instauré.
Je leur dit qu’ils ont été très bien.
On en a discuté longtemps avant, ils ne se connaissent pas et c’est mieux ainsi .Mais moi je les ai rencontré un par un avant en préparation de cette soirée.
Recruter serait plus exacte car je leur ai bien expliqué qu’ils ne sont que des objets pour faire plaisir à ma soumise, qu’ils doivent m’obéir en tout, à tout moment même en plein cœur de l’action et surtout garder le silence, pas un mot.
C’était les conditions absolues pour participer à ce moment de domination.
Ils m’écoutent quand je leur explique la suite, leur demande si il cela leur a plus et si ils veulent continuer, tous sourient et me dise que oui.
Bien.
Je leur dit de patienter un peu et que je vais revenir les chercher.
Je retourne donc dans la salle ou ma soumise m’attend le cul a l’air, offerte et bâillonner.
Je prends ma badine, lui tourne autours et lui fouette les fesses, puis un peu ses dessous de pieds, je prends mon temps, me fait plaisir.
Elle suit mes mouvements des yeux, se tend avant chaque coup et se relâche après, mord dans son baillons ou crie à travers selon la douleur. Puis subitement j’arrête.
Je prends mon couteau et lui fait de petit trou dans ses bas, je lis dans ses yeux qu’elle se demande ce que je fais. Puis je sors une bougie et un briquet de mon sac.
Elle comprend.
La douleur reprend à chaque goutte et le plaisir avec, le sien mais aussi le mien, je verse la cire doucement sur ses cuisses par les petits trous, sur ses fesses, son dos.
Puis me met dans son champ de vision et souffle la bougie. On s’arrête là pour ça, comprend-t-elle.
Je lui enlève son bâillon, lui demande si ça va et si on continue.
Elle me remercie et me supplie de continuer.
Je pars sans prévenir dans le couloir et reviens avec mes trois hommes-objets.
Je m’approche d’elle, m’agenouille et me penche pour lui susurré ce qu’il va suivre. Elle a un peu peur mais elle acquiesce.
Je dis à un des hommes cagoulé de sortir un gel du sac pendant que les autres caressent son corps attaché et offert.
Puis dit à l’intéressé de mettre du gel et de préparé doucement le cul de ma soumise à la sodomie.
Il s’exécute doucement, elle se tend mais aime ça.
Au bout d’un moment d’un signe de tête, j’autorise l’homme a la sodomisé, doucement d’abord, puis de plus en plus vite. Pendant quelques minutes seul les cris de ma soumise résonnent dans la pièce.
Puis alors que l’actif joui je coupe les liens de ma soumise, la libérant de tous et je vais m’assoir sur ma chaise.
Tous s’arrête et se tourne vers moi, attendant mes ordres pour la suite.
Comme j’aime ce moment.
Je regarde ma soumise droit dans les yeux et lui dit que malgré que ses entraves physique soit enlevé elle m’appartient toujours et que je vais l’offrir encore à ses hommes dans un «viol collectif».
Comme le mérite la larve et l’objet qu’elle est.
Depuis ma chaise bien calé, j’ordonne à un des hommes de s’allonger au sol, puis à ma soumise de venir s’empaler face contre lui et de me regarder pendant qu’elle prend son pied, ce qu’elle fait.
Après quelques coups, j’ordonne au deuxième de venir la sodomiser en même temps. Elle hurle et moi j’aime ça. Puis à celui qui l’avait sodomisé en premier et qui a déjà joui de mettre son sexe dans sa bouche pour la faire taire.
Tous la baise.
Elle est là, se faisant prendre par trois hommes masqués, trois anonyme qui ravage son corps pour mon plaisir, pour son plaisir.
Offerte par son maitre.
je leur fait changer de position, inversant leur rôles puis la mettant face à celui qui la monte ou encore la faisant s’assoir sur celui au sol, le chevauchant pendant qu’elle suce les deux autres.
Au final je la fait s’allonger a même le sol, la bâillonne, et ordonne aux trois hommes de retiré leur préservatif et de lui jouir sur le visage ou les seins pendant qu’elle se touche. Ils jouissent presque en même temps, et au moment où elle est recouverte de sperme elle-même joui, c’est l’explosion pour elle, je la voie se tortiller de plaisir et étaler les spermes sur ses seins les yeux fermé. D’un geste silencieux j’oblige les hommes à partir dans le couloir. Me laissant seul avec elle, les yeux fermé, ce badigeonnant de sperme. Elle ouvre les yeux et me regarde un sourire apparait derrière son bâillon. Je la détache, et lui dit que cette fois c’est fini.
Elle me sourit et me remercie pour cette séance.
Elle est extenué, je lui tends une serviette pour qu’elle se nettoie, mais elle me dit préféré laisser sécher le sperme sur elle. Alors je la laisse tranquille et lui dit de prendre tout le temps qu’il lui faut et après s’être habiller qu’elle me rejoigne en bas devant la porte de l’immeuble.
Pendant ce temps je range mon matériel, remet tout en place dans mon sac et rejoint mes hommes-objets dans l’autre pièce.
Lorsque j’arrive ils sont en train de se rhabiller et sont content de la séance, ils me disent que si j’ai encore besoin d’eux que je n’hésite pas, et qu’ils ont vraiment apprécié.
Moi aussi je les remercie, leur dit que je n’hésiterai pas et une fois tous habillé leur dit de filer avant que ma soumise ne revienne, car cela aussi fait partie du contrat, pas de contacte en dehors de ce qu’ils leurs étaient demandé avec ma soumise.
Ils s’exécutent et je leur dit que moi aussi je suis content de la séance et que peut-être je les recontacterai pour faire presque la même chose avec une autres de mes soumises bien fidèle que j’aimerai récompenser.
Une autre fois, je vais y réfléchir.
Ce que je fais alors que je suis seul attendant ma soumise en bas de l’immeuble.
Pourquoi pas, il y’en a une ou deux qui méritent vraiment d’être remercié pour tout le plaisir qu’elle nous on aider à avoir lors de séance avec ma petite chienne.
A ce moment-là ma soumise arrive, un sourire aux lèvres. Me fait un bisou sur la joue et me dit encore merci pour ce soir.
Je suis content, cela me fait plaisir qu’elle ait apprécié la séance.
Sur le chemin du retour elle s’endort d’épuisement dans la voiture.
Je la réveille arriver chez moi, elle monte encore endormie les escaliers jusqu’à mon appartement ou ma femme nous attend. Récupère ses affaires encore endormie et s’apprête à rentrer chez elle.
Ma femme et moi, inquiet de la voir prendre la route dans cet état lui proposons de rester dormir dans la chambre d’amis.
Elle refuse car demain elle a des choses à faire, nous remercie et nous promet d’être prudente. Puis nous embrasse et prend congés de nous.
Nous lui disons au revoir à regret. Mais d’un côté je suis content qu’elle soit partie parce que cette séance ma donnée très envie et j’ai bien envie d’une séance privé avec ma femme.
Elle le lis dans mon regard et mon attitude puis me dit d’un air faussement saoulé partant vers la chambre, «ca va j’ai compris je vais ramasser c’est ça?»
Je sourie sur place et me dit que c’est pour ça que je l’aime.
Puis un petit «tu viens?»Susurré depuis la chambre met fin à mes pensées.
Je m’exécute …
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1) Je suis soumis depuis bientôt 9 ans (première rencontre avec une Maîtresse car je m'intéressais au BDSM depuis quelques temps déjà...).
2) J'ai été marqué durant mon adolescence par des récits de torture durant la guerre d'Algérie et en particulier la "gégène"
3) J'ai été à une certaine époque plus ou moins obsédé par l'idée de sévices et en particulier sexuels ...
4) Jusqu'à ce que je découvre le BDSM, j'ai pratiqué assez souvent sur moi des sévices et auto-flagellations ...
5) Le fantasme qui m'a conduit au BDSM était d'être "torturé" par des Dames. Ma Maîtresse actuelle s'en est souvenue et a monté, en décembre dernier, avec son ex. soumise devenue dominatrice un scénario "d'interrogatoire" assez génial ... (récit, photos et vidéos dans de prochains articles sur son blog et sur le mien).
6) La soumission m'a progressivement soulagé de mes obsessions. Et des rencontres BDSM avec mon ancienne Maîtresse, puis - et surtout- ma Maîtresse actuelle, se sont substituées partiellement au début, puis totalement depuis plusieurs mois aux sévices que je m'infligeais.
7) Ma première Maîtresse m'a initié à la soumission et commencé mon éducation. C'était une Maîtresse vénale, que je ne rencontrais que tous les 3 mois environ, et avec qui je n'avais que peu de contacts entre 2 rencontres...Elle était plus "bondages et contraintes" que flagellations et j'étais un peu frustré de ne pas avoir de marques ou d'en avoir peu...
8) Il y a 3 ans et demie, j'ai découvert le blog d'une grande Dame qui m'a tout de suite impressionné tant par ses qualités de Maîtresse que ses qualités humaines et sa culture qui apparaissaient dans ses articles. J'ai tout de suite rêvé de devenir son soumis.
9) Après un premier refus lié en particulier au fait que j'étais un homme marié, j'ai gardé contact via son blog et 1 an et demi plus tard, Elle a accepté (alors que je ne me faisais plus guère d'illusions) de me rencontrer. Ce fut le début d'une merveilleuse aventure !
10) Je suis progressivement passé, à partir du moment où j'ai découvert son blog et lu ses articles, et encore plus nettement à partir du moment où je l'ai rencontrée pour la première fois, d'une "pseudo-soumission" où je cherchais surtout à satisfaire des pulsions masochistes (et où d'une certaine manière la Maîtresse était à mon service -payant- pour çà), à une soumission où mon but premier est de satisfaire ma Maîtresse, de lui procurer du plaisir, d'être à son service, ce qui est fondamentalement différent.
11) J'adore ma Maîtresse. Je ne vis pas 24h/24 avec Elle puisque je suis marié et Elle aussi, mais Elle est présente dans mon esprit 24h//24. Je La respecte infiniment et, même si je ne le demande pas, Elle aussi me respecte.
12) Nous partageons les mêmes préférences pour les pratiques (la flagellation) même si ma Maîtresse me fait découvrir plein d'autres pratiques.
13) Dès que je n'ai pas de nouvelle d'Elle pendant plus de 2 à 3 jours, je suis fou d'inquiétude...
14) Elle a connu l'an dernier un dramatique évènement. J'en ai été moi-même terriblement affligé.
14) Très rapidement après nos premières rencontres, je me suis mis à éprouver beaucoup de plaisir à ressentir le plaisir qu'Elle avait à me dominer.
15) Je tire maintenant la plus grande partie de mon plaisir quand je me soumets à Elle, à sentir qu'Elle s'amuse en me dominant.
16) Je peux aller très loin avec Elle. Je peux aussi aller loin avec d'autres dominant(e)s si Elle est présente. J'ai pu constater que c'était beaucoup moins vrai si Elle s'absentait... Sa voix, son regard, le contact de ses mains peuvent me faire oublier complètement la douleur.
17) Ma Maîtresse est une grande Amie, une confidente; Elle en sait plus sur mes pulsions, mes fantasmes, que mon épouse... mais Elle est infiniment plus que çà... c'est ma Maîtresse et le restera, j'espère, pour toujours !
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1) Vlan01 veut savoir quelle partie de moi est la plus à croquer, j’aurais bien envie de lui répondre qu’elles sont toutes autant à croquer les unes que les autres, mais je crains qu’il ne se satisfasse pas entièrement de cette réponse, je vais donc tâcher d’être un peu plus précise…
2) Quand j’étais petite, j’ai toujours été la plus grande de ma classe (vous savez, j’étais parmi ceux qui sont toujours au dernier rang sur les photos de classe), j’étais également la seule à avoir de la poitrine, je courais plus vite que tous les mecs et je les battais tous au bras de fer. Je pensais donc qu’une fois adulte j’aurais les jambes d’Adriana Karembeu, la poitrine de Monica Bellucci et la force physique de je ne sais plus trop quelle sportive de haut niveau.
3) Résultat : je suis quand même plus grande que Mimi Mathy, mais pas tant que ça, j’ai la poitrine de Jane Birkin, et quand on me demande pourquoi je ne fais pas de sport, je cite Churchill qui avait répondu à un journaliste que son secret pour rester en forme était le sport : il n’en faisait jamais…
4) Je fais quand même de la danse classique, mais certains disent que ce n’est pas un sport….
5) En théorie, mon Maître pourrait profiter de ma souplesse, mais depuis un an j’ai mal à l’adducteur gauche et j’ai l’impression d’avoir un corps de mémé avant l'heure. Je repense alors à Churchill et je me dis que j’aurais dû l’écouter, car si je n’avais pas fait de sport, je n’aurais jamais eu cette douleur et j’aurais gardé mon corps de jeune fille !
6) Mais rassurez-vous Vlan01, mon corps n’est pas encore ridé, l’intégralité en est lisse comme un abricot…
7) J’ai l’impression de faire un gros hors-sujet, mais je me dis que cela serait un peu prétentieux d’expliquer en long et en large quelle est la partie de moi la plus à croquer, je vais donc continuer à développer mon hors-sujet
8) Quand j’étais petite, je voulais être médecin, coiffeuse, caissière et actrice. Résultat : je passe mes journées à répéter à de jeunes gens qu’un verbe conjugué dans une subordonnée se place à la fin de la phrase en allemand… C’est on ne peut plus passionnant…
9) Pour échapper à ce quotidien passionnant, j’aime repenser à mes rêves d’enfance et je me rappelle que je voulais être avant tout princesse. D’une certaine manière, cela se combine assez bien avec le métier d’actrice et j’étais donc très jalouse d’Isabelle Adjani qui a joué dans la Reine Margot.
10) Pour compenser cette frustration (j’ai compris un jour qu’il allait y avoir peu de chance que je sois actrice ou princesse), je me suis intéressée à l’histoire. J’avais décidé d’écrire un livre sur la Reine Margot, ce qui m’aurait permis, par procuration en quelque sorte, d’être princesse.
11) Résultat : je vais travailler de longues années et sans doute écrire un livre sur les causes de la Première Guerre mondiale. Je n’ai toujours pas compris le lien de cause à effet entre la Reine Margot et le déclenchement de la Première Guerre mondiale. En tout cas, si je le trouve, je vais révolutionner la recherche en histoire, ou alors être prise par les historiens pour une illuminée…
12) Je parle beaucoup de mes rêves d’enfance non réalisés, devrais-je aller voir un psy ? Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, je m’enfonce dans le hors-sujet, je devrais sans doute retourner à l’école.
13) Revenons-en à notre Reine Margot ! Pour être honnête, je n’ai jamais lu le pavé d’Alexandre Dumas ; en revanche, dans le film de Patrice Chéreau, il y a une scène où Margot est maltraitée par ses frères et où ils sont à deux doigts de la violer. J’avais enregistré le film, et je faisais systématiquement retour arrière dès que cette scène était passée ; en tout, j’ai dû la voir une cinquantaine de fois.
14) Je continue ma thérapie en 28 points et, en repensant à mon vif intérêt pour cette scène, je me dis que j’ai commencé très jeune à penser au BDSM, sans en avoir conscience.
15) D’où vient ce fantasme ? Aucune idée. Et vous ? Sauriez-vous dire d’où il vient ?
16) Au fait, Isabelle Adjani a interprété le métier que je fais actuellement dans « la journée de la jupe », je me dis que par procuration de procuration de procuration, je suis une princesse.
17) Je ne suis pas sûre d’utiliser à bon escient l’expression « par procuration ». Qu’en penses-tu Hearbeat ? Je dis Hearbeat, mais ça peut être quelqu’un d’autre, évidemment, c’est juste que je suis béate d’admiration devant un tel maniement de la langue française.
18) Si après la lecture de cette thérapie en 28 points, mon Maître ne comprend pas que je veux qu’il me traite comme une princesse, c’est qu’il manque un peu de perspicacité, et si Hearbeat ne comprend pas que je suis impatiente de lire le tout premier livre que j’espère qu’elle écrira un jour, c’est que…..hum… je ne sais pas comment finir ma phrase, je ne connais pas assez Hearbeat pour savoir de quel trait de caractère cela relèverait.
19) Je ne suis pas en train de dire que mon Maître manque parfois de perspicacité, mais si après lecture de ce texte je vois qu’il ne change en rien son comportement vis-à-vis de moi (comportement qui, par ailleurs, me convient très bien), je préfère penser que c’est juste une question de perspicacité : il me suffira alors de l’éclairer ou d’être encore plus explicite et mon rêve se réalisera !
20) Quand je lis une recette de cuisine, il faut que j’aie un dictionnaire à côté de moi et que j’aie accès à intérêt pour regarder l’aspect des ingrédients que je dois acheter.
21) Pardonnez-moi, je n’ai pas fait de transition, mais je sais que vous avez tous ici l’esprit alerte.
22) Bref, ce n’est pas en raison de mes talents culinaires que je suis à croquer.
23) Un jour, je me suis énervée contre quelqu’un ; cette personne m’a : « on dirait ta mère ». Depuis, je suis devenue la fille la plus calme au monde. Peut-être que ça fait de moi une soumise à croquer ?
24) Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais j’essaie désormais de traiter le sujet.
25) Mine de rien, en parlant de ma taille dès le début, je crois que je traitais déjà un peu le sujet : avant de découvrir le monde du BDSM, je me trouvais trop petite pour séduire, et dès le premier jour où je me suis inscrite sur un site BDSM, j’ai compris que ma taille était un atout ! Ces grands mâles dominateurs ont davantage l’impression de dominer s’ils peuvent s’emparer entièrement du corps de leur soumise…. Même remarque pour la taille des seins.
26) D’un autre côté, je me suis dit que c’était peut-être aussi parce que les grands mâles dominateurs sautaient sur tout ce qui bougeait : grande, petite, peu importe, ils disent toujours que c’est parfait. Alors les grandes soumises ? Est-ce que les dominateurs vous ont dit que votre taille se prêtait tout particulièrement au BDSM ?
27) Quelle que soit votre réponse, j’oserai faire confiance à mon Maître et continuer à croire que mon petit corps lui plaît beaucoup. En revanche, je suis quand même très curieuse de connaître votre réponse.
28) Vlan01, vous ne m’avez pas demandé dans quelle mesure j’étais une « petite soumise », mais, pour conclure, je vais quand même répondre à cette question (quand on veut éviter de faire des hors-sujets, c’est très pratique de faire les sujets soi-même) : vous aurez compris que c’est parce que je suis petite, mais c’est surtout parce c’est ainsi que m’appelle mon Maître.
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1 – Quand j’étais petite j’étais grande mais ça n’a pas duré… maintenant que je suis grande je suis toute petite…
2 – J’aimais jouer aux voitures et aux billes, grimper dans les arbres pour être plus proche du ciel plutôt que des humains, je me faisais des cabanes où je vivais dans mon univers.
3- J’ai grandi à la campagne, j’aimais arracher les pattes des sauterelles et pousser les filles dans les orties….
4 – A l’école, je me retrouvais souvent toute seule parce que les filles m’ennuyaient beaucoup, j’ai donc décidé de m’allier avec les garçons de ma classe et je me suis mise à jouer au foot.
5 – J’ai fini par avoir tous les garçons à mon service et ça rendait les filles folles et jalouses et ça m’amusait beaucoup.
6 – J’avais un vélo bleu et comme j’étais un peu kamikaze, je ne l’oublierais jamais car la plupart de mes cicatrices sont des souvenirs de nos ballades en tête à tête.
7- Près de chez moi il y avait un lavoir, il m’arrivait enfant de me demander ce qui se passerait si je poussais quelqu’un dedans, un fantasme que je n’ai malheureusement jamais réalisé !
8 – Mes premiers émois sexuels ont eu lieu dans les toilettes de mon école avec une fille…..bizarrement, celle que tout le monde rejeté….
9 – J’ai grandi entouré de vinyles (non non, pas les tenues…sourires) les fameux 33 tours, ceux qui se sont faits rares quelques temps et qui reprennent doucement leur place.
10 – Je passais des heures et des heures à écouter de la musique, grâce à cela sans le savoir je traçais mon avenir.
11 – Au fil de mes découvertes musicales mon style vestimentaire changeait, c’est comme ça qu’en une année je suis passée des jupes longues de baba cool au blouson de cuir et jeans déchirés. J’ai gardé mon amour du cuir, allait savoir pourquoi…sourires....
12 – Un soir, alors que j’allais sur un festival, je me suis arrêtée prendre un verre avec des amis dans un bar perdu en plein milieu de la campagne. Un billard au milieu de la salle m’appelait, j’ai joué avec un jeune homme, une partie, deux puis trois etc…. il a fini par nous inviter à finir la soirée dans son hôtel. C’était un des musiciens de Nino Ferrer, nous avons terminé au petit matin en sa compagnie à chanter à tue tête, un beau souvenir de ma période travellers….
13 – J’ai fait du bénévolat pendant longtemps pour des associations organisatrices de concert, vu passer des groupes qui n’étaient alors pas connus à l’époque et j’ai eu la déception de les recroiser plus tard quand ils avaient rencontrés le succès. Ils auraient mieux fait de ne jamais être connus, je confirme, le succès rend parfois très très cons….
14 – Je me suis faite renvoyer de mon collège pour incitation à la grève mais c’était bien marrant d’avoir fait ça.
15 – Un de mes meilleurs amis était le fils du commandant de la gendarmerie de ma ville, j’ai fait les pires bêtises avec lui comme entourer toutes les voitures du commissariat de papier toilette, heureusement son père n’a jamais su tout ce que nous avions fait sinon il aurait démissionné !
16 – J’ai réussi à m’endormir à côté des baffes pendant un concert au Printemps de Bourges, j’ai un sommeil de plomb, je dors n’importe où, dans n’importe quelle situation si j’en ai besoin, des amis m’ont longtemps appelé marmotte à cause de ça….
17 – Je me suis retrouvée à faire le marché en portant dans un sac 4 petits chiwawa avec une copine Domina, qu’est ce qu’on ne ferait pas pour ses amies….
18- J’ai eu les cheveux très très long, jusqu’aux fesses mais trop contraignant pour moi donc je me suis rasée la tête. Il ma fallu au moins un quart d’heure pour réussir à convaincre la coiffeuse de mettre le premier coup de ciseau, je crois que mes cheveux ont ensuite été récupérés pour faire une perruque, j’adorerai un jour la voir si elle existe !
19- Je me contente de peu, je ne suis pas matérialiste pour un sous, je préfère de loin m’intéresser à l’être humain.
20 – J’ai une facilité déconcerte à faire disparaître quelqu’un de ma vie si j’estime que cette personne est nocive pour moi, pour vivre heureux vivons tranquille pourrait être une de mes devises.
21 – J’aimerai que les gens comprennent que ce n’est pas parce qu’il m’arrive de vivre comme un ours dans ma grotte sans donner signe de vie que je ne les aime pas et que je ne pense pas à eux.
22 – J’ai travaillé pendant longtemps dans le secteur social en pensant pouvoir sauver le monde ou tout du moins le petit monde dans lequel j’exerçais, après 18 ans de bons et loyaux services j’ai jeté l’éponge, écœurée par les faux semblants et l’hypocrisie des têtes bien pensantes qui ne pensent qu’à une chose, le pouvoir et leur image….
23- J’arrive à passer de ma paire de Doc Martens à une paire de cuissardes sans aucun problème.
24 – Je suis autant à l’aise dans un squat d’artistes que dans un appartement luxueux des champs Elysées ce qui m’a permis de faire de fabuleuses rencontres et de déstabiliser plus d’une personne qui elles seraient en état d’apoplexie dans un squat….
25 - Je suis cash et sans détours, ce qui m’a joué bien des tours mais quel plaisir de se sentir en accord avec soi même !
26 – J’ai déménagé de nombreuses fois, tout plaquer pour tout reconstruire ailleurs, j’adore !
27 - J’ai dompté mon côté obscur il y a longtemps, je l ai transformé en plaisir c’est ce qui ma mené vers le SM et je n’ai jamais été aussi épanouie que depuis ce moment.
28 – Je fais toujours ce dont j’ai envie, quand j’en ai envie, peu importe que ça plaise ou non. Je me fiche éperdument de ce que les autres peuvent penser de moi.
29 – Je ne suis pas très branchée tenue et talons aiguilles, on ma dit une fois que j’étais vulgaire lors d’une soirée parce que j’étais nus pieds, ça m’a fait sourire et ce n’est pas pour autant que je n’enlève pas mes bottes dès que je suis posée dans un lieu.
30 – J’ai une faiblesse par contre pour les accessoires, j’en prends grand soin et je trouve que je n’en ai jamais assez. Imagination débridée quand tu nous tiens….
31 – J’ai créé Eveil des Inconsciences par pur égoïsme, pour me faire plaisir, frustrée de ne pas pouvoir participer à de belles soirées dans ma région, de ne pas rencontrer des artistes ou des intervenants du milieu SM qui m’émerveillaient, et bien je les ai fait venir à moi.
32 – Maintenant je prends plaisir à partager ma passion, à faire découvrir au public qui fréquentent mes soirées de belles personnes, à leur permettre à leur tour de pouvoir exprimer leur penchants SM dans la joie et la bonne humeur, comme quoi être égoïste peut aussi avoir de bons côtés.
33 – Je suis sadique et je l’assume pleinement, j’aime ce qui est hard, j’aime cette excitation que provoque chez moi les gémissements, les cris, les marques, le sang, j’aime voir un corps qui s’abandonne sous mon fouet, pour rien au monde je ne changerai.
34 - Je suis exaspérée de constater chaque jour le nombre de personnes qui sont intolérantes et si peu ouvertes d’esprit dans notre milieu mais bon, on ne change pas la connerie humaine, vaste sujet qu’on pourrait développer des heures….
35 - Je suis émerveillée de constater chaque jours que de belles relations se nouent, que le SM c’est aussi de belles histoires d’amour loin des clichés et des codes, loin de ce que l’on peut voir sur la toile ou sur des photos qui a mon sens ne reflètent pas du tout l’image de notre univers.
36 – J’aime la sensualité brute, la douceur épicée, la tendresse sauvage, la beauté décalée, ce qui dérange, ce qui heurte, ce qui provoque des réactions, ce qui ne laissent pas insensibles.
37 – J’aime le calme de la nuit, m’asseoir en pleine ville sur un banc pour écouter le brouhaha ambiant, observer le monde qui tourne à toute vitesse ;
38 - Mais ce que j’aime plus que tout… c’est le chocolat !!!!
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1 - Je m'y colle que pour toi.
2- Je trouve Bruce Willis des années 80-90, super sex avec son Marcel blanc dans Piège de Cristal, une journée en enfer....
3 - J'adore Charlie Sheen et notamment dans Platoon, bref, j'adore les bad boy.
4 - J'aime mater des films d'horreur ou bien gore, seule et tard la nuit. Même pas peur !!!
5 - Je suis au lit avec mon doudou (cf. Ma première peluche refaite).
6 - J'ai fêter mes 30 ans à NYC, et mon fantasme est de coucher avec un américain. Je sais pas pourquoi, sûrement le côté bad boy....
7 - J'ai presque tous les péchés sauf l'avarice, l'orgueil, l'envie, la paresse.... Bon ben en fait non, juste le pêché d'être génial et formidable.
8 - Ma plus grande douleur avoir perdu un bébé, 48 h seulement après avoir appris que j'étais enceinte.
9 - J'ai déjà fait une opération de chirurgie esthétique.....remboursée par la sécu.
10 - J'ai adoré donner des lignes à des dominants pour qu'ils les fassent juste pour moi.
11 - J'adore les animaux, ils me déçoivent jamais et me rendent au centuple mon amour
12 - J'ai mal au doigt
13 - J'aime pas l'humour "cour de recrée"
14 - Je suis fan d'un chanteur qui fait pas l'unanimité.
15 - Je donne souvent un petit truc à un SDF que je croise avant d'aller au boulot. Il a 2 chiens, dont une âgée et il fait toujours attention à elle. Il me touche, il est très gentil.
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1- Nous avons monté le site BDSM.FR par hasard, parce que nous avons découvert un jour que le nom de domaine était libre
2- Certains d'entre nous sommes à l'initiative de www.charnelleattitude.com
3- Les mêmes sont tout en rondeurs ou amateurs de femme ronde
4- La plupart des membres de l'équipe ont une expérience du BDSM plus ou moins poussée
5- Dans l'équipe, il y a une personne ayant connaissance de la soumission
6- Dans l'équipe, il y un switch
7- Dans l'équipe, il y a une domina
8- Dans l'équipe, il y a un couple dom
9- L'un de nous a un doctorat de sciences
10- Un ou deux vont tous les ans aux Festival des Vieilles Charrues à Carhaix (qui promet une superbe édition 2014)
11- Nous manquons de temps pour faire tout ce que nous souhaiterions pour le site
12- La plus vieille rencontre en ligne "sexuelle" faite par un membre de l'équipe date de 1990 (Minitel)
13- L'un de nous est électricien
14- Qu'on nous accuse de lire les MP dès gens est la pire insulte qu'on puisse nous faire ...
15- ... car quitte à être voyeur, on préfère l'être en vrai
16- On a voulu faire un site gratuit par idéologie et militantisme
17- ... et c'était encore plus vrai pour CharnelleAttitude
18- Notre site BDSM payant préféré est SensationSM
19- On met de la publicité sur le site pour payer les deux serveurs qui font tourner le site
20- Quand le serveur plante, on est plusieurs a recevoir des SMS pour réparer, ca nous reveille (ou pas) parfois à 3h du matin
21- On a envie de foutre des baffes à ceux qui agissent ou réagissent comme des clients/consommateurs
22- On vire parfois des membres qu'on appréciait mais qui enfreignent les règles, dura lex, sed lex
23- On supporte au quotidien des membres qui nous insupportent, on aimerait tant qu'ils transgressent les règles, mais dura lex bis repetitae
24- Gérer une communauté, c'est comme travailler dans un restaurant toute la journée, ça donne pas envie de faire la bouffe
25- ... et oui, la modération entame plus ou moins la libido
26- Comme ce n'est pas une activité alimentaire, on veut pas trop s'emmerder non plus ...
27- ... on fait les choses par instinct, par conviction, pas par intérêt
28- on ne doit rien à personne.
29- On ne sait pas à quel prix on accepterait de vendre le site si on nous le demandait
30- ... mais comme tout bébé, le prix qu'on demanderait serait sans doute suffisamment déraisonnable pour qu'en fait ca ne se fasse pas
31- Nous sommes propriétaires d'un autre joli nom de domaine orienté BDSM qui mériterait un site ... mais pas le temps !
32- Il y a deux modérateurs principaux
33- D'autres font de la technique, du brainstorming, du cheerleading ...
34- Il nous arrive de tomber sous le charme d'un(e) membre, et que cela nourisse le fantasme
35- ... mais nous n'avons jamais fait de rencontre sur notre propre site (voir 24-)
36- Certains membres de l'équipe sont bisexuel(le)s
37- Nos outrances "kinky" sont malgré tout surtout derrière nous
38- Deux d'entre nous voulait devenir journalistes mais ont fait autre chose
39- Nous sommes très attachés à la liberté d'expression, y compris pour raconter des énormités. Chacun prend ses risques...
40- ... mais à condition que cela ne blesse pas son prochain de manière directe et personnelle
41- La modération a déjà été faite sur un portable à partir de 3 continents différents
42- Quand on nous menace de procès, on rigole. On sait ce qu'on fait. Même pas peur.
43- 0% des lettres recommandées et des assignations en justice qu'on nous a promis n'est parvenue. Grandes gueules, pipeau !
44- Le jour où on en aura marre, on est du genre à tout envoyé chier plutôt que de vendre le site
45- Un membre de l'équipe a une maladie chronique incurable (Sclérose en plaques) mais ça va quand même pour le moment
46- Certains membres de la communauté nous touchent dans leurs écrits
47- Une plume élégante nous rend parfois d'une indulgence excessive ("O" tempora, "O" mores)
48- Pour avoir une plus belle communauté, il faudrait que les membres en parlent à leurs amis pour qu'ils nous rejoignent, mais on ne veut pas saouler les gens avec ca, donc on laisse les choses se faire naturellement (sauf là )
49- On aime Cavanna : "La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne."
50- ... et Maupassant, qui terminait son roman "Une Vie" par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ca n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croît ..."
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Voici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour ptitju », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (le texte original est de WonderSalope)
1. Je suis con et très fier de l'être, Coluche disait "Être con, c'est tout un art", ça fait 33 ans que je cultive cet art.
2. J'ai un grand frère que j'aime beaucoup, mais j'aurais bien aimé avoir en plus une petite sœur, je l'aurais grave fait chier. Vu que j'en avais pas, je me suis "vengé" sur mes animaux (jusqu'à 3 chats et une chienne).
3. Mes grands-parents étant agriculteur, on passait souvent nos vacances d'été à la ferme, on tirait la queue des vaches, montait sur le tracteur, faisait des cabanes avec des ballots de pailles, se perdre dans les immenses champs de mais et garder un fil sur soi relié au départ pour faire le retour sans se perdre.
4. Mes grands-parents sauf ma grand-mère côté paternel sont morts jeune. Étant jugé trop jeune par mes parents, je n'ai pas pu assisté aux funérailles. Pourtant j'aurais bien aimé leur dire au-revoir.
5. J'ai vécu une enfance plutôt heureuse.
6. Je suis fan de séries, et en particulier 2. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai regardé Breaking Bad et Friends. Je vais aussi souvent au cinéma, j'ai une carte de fidélité Gaumont. J'aime bien lire (bds, mangas, romans principalement)
7. J'ai une toute petite tv mais je ne la regarde jamais, sauf pour Roland Garros ou un événement sportif important.
8. J'ai arrêté de fumer pour la 2ème fois il y a environ 6 mois. La 1ere fois, j'ai tenu presque 2 ans, j'espère que c'est la bonne cette fois-ci
9. J'aime bien discuter autour d'un verre (une pinte en générale) de tout et de rien, refaire le monde, ne plus savoir pourquoi on discute de tel sujet, s'engueuler, se réconcilier, rigoler, râler, bref, je suis français
10. J'ai quelques origines lointaines italiennes voir peut être turc, j'en ai hérité la peau mat. On me prend souvent pour un arabe. Parfois même plus qu'un "vrai" arabe.
Par exemple, mon meilleur ami d'enfance était arabe et on trainait tout le temps ensemble, tout le monde croyait que c'était moins l'arabe.
Une fois, en buvant une bière dans un bistro, un mec me demande si je suis arabe, je lui réponds que non. Il me dit: Mais pourquoi t'as honte d'être arabe?
11. Je suis très mauvais perdant, je suis prêt à tout (à part tricher) pour gagner, je m'énerve et je suis de mauvaise humeur si je perds. Au final, les gens s'en amusent et se lie contre moi pour me faire perdre.
12. J'aime bien énerver et me moquer des personnes que j'aime (Domina incluse, hi hi hi hi), provoquer aussi.
13. Je suis plutôt scientifique, cartésien, très terre à terre.
14. J'étais super timide et réservé quand j'étais plus jeune. Maintenant, je me suis un peu guéri. je drague super mal, je dis souvent THE truc à ne pas dire.
14. La 1ère fille que j'ai embrassé vers l'age de 8 ou 9 ans, je l'ai recroisé par hasard il y a quelques années dans un bar parisien. On en a profité par "terminer" notre histoire comme des "grands" et on s'est dit rendez-vous dans 10 ans ^^
15. J'adore l'eau, je me sens tout zen dès que je rentre dans l'eau, je fais de la plongée et de l'apnée. j'ai nagé avec des dauphins à l'Ile Maurice. Pour une fois, j'étais content car l'entrainement à la piscine servait enfin à quelque chose, j'ai nagé jusqu'à ce que je sois complètement essoufflé, c'était magnifique, à un moment, ils étaient à à peine 2 mètres de moi.
16. J'accorde beaucoup d'importance à la politique et j'aime bien en discuter, j'ai presque jamais raté une élection (2 fois de mémoire). Mais pourtant je continue de voter, élection après élection, pour le parti le plus pourri qui existe en France... Mais malheureusement pour moi, ce parti représente le mieux mes idéaux.
17. Au lycée et au début de la fac, je fumais énormément. Mais une fois, en partant, je suis tombé dans les pommes en me relevant. j'ai eu de la chance, j'ai juste eu une grosse bosse sur la tête. Depuis ce jour, l'odeur me répugne et je ne fume plus.
18. Une des plus grosse honte de ma vie s'est passé dans un bar où j'étais un habitué. je savais que la porte des toilettes fermait mal et j'ai eu une grosse envie. je laisse imaginer la suite...
19. J'ai découvert que j'aimais être soumis en voyant une photo sur internet. j'ai été un fantasmeur pendant quelques années, j'ai probablement raté quelques bonne occasions. je faisais du virtuel mais je n'osais pas passer au réel.
20. Je n'aime pas les discussions sur le vrai et avec les dogmatiques du bdsm
21. Je trouve que les soumis(e)s ont plus de caractère que les Dominant(e)s et que c'est plus jouissif d'être soumis
22. Je me soumets avant tout pour moi, j'ai du mal à comprendre ceux qui proclament le faire uniquement par plaisir de son partenaire
23. Je ne suis ni dominant ni soumis dans la vie de tous les jours, plutôt du genre insoumis, je suis un poil têtu et j'en fait un peu qu'à ma tête.
24. Je n'aime pas parler de moi, je préfère parler des autres, j'ai fait un effort pour ce "jeu".
25. Une fois mort, j'aimerais me réincarner en chat, ça a l'air cool d'être un chat, ça fout rien, ça fait ce que ça veut et on le caresse, et en plus il peut se blottir comme il veut sur les poitrines des femmes. Mais bon, je ne crois pas en la réincarnation.
Rappel des règles :
Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife.
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Il y a le cercle, l'accord entre le soumis et le dominant. Cet accord relève du monde sous contrôle. Et il y a le cercle lui-même où le contrôle et l'abandon ne relèvent plus d'une seule individualité mais sont distribués entre les partenaires, à chacun selon son rang. L'abandon de soi au soumis, son contrôle confié aux mains du tiers dominant. La séance est un jeu. Ce jeu est le renversement du moi, un autre je.
Je suis mis à nu, dans ma vérité. Une vérité oubliée sous les contingences du monde sous contrôle. Pourtant comment ne pas se sentir ridicule, grotesque ? Cette nudité est devenue étrangère. Et pourtant c'est moi-même. Je suis donc étranger à moi-même ? Au ridicule s'ajoute la honte de la situation. Honte de s'exposer à un autre regard. Ces sentiments témoignent du basculement dans un autre univers, inconnu, dont les valeurs échappent aux normes habituelles et familières, au-delà du cercle. Ici, rien de caché et de secret où s'enfermer dans son intimité. Du contraste naît l'inconfort et l'embarras du novice.
A cela s'ajoute la crainte et l'insécurité. Ce contrôle connu n'a plus sa place désormais. Il m'échappe. Il est à l'autre, dans sa voix et dans ses gestes. L'obéissance et la discipline ne sont plus de la dimension de mon être mais dans un dialogue des partenaires. Le cadre fixé dans un moment où le désir le dispute au fantasme prend soudain une silhouette vague et confuse, terrifiante même, ajoutant à l'anxiété.
Le soumis se fait proie. Une proie consentante. En se soumettant à l'autre, il se soumet à lui-même. La règle et les épreuves subies sont celles dont il a lui-même défini le cadre avec le partenaire dominant. Pourtant peut-il échapper aux effets de cette loi auto-infligée par l'entremise du dominant ? L'humiliation, l'inconfort, la douleur ressentis sont inéluctables. Ils ne sont pas recherchés pour eux-mêmes seulement inéluctables. Il cherche à en dominer les effets et à se dominer lui-même.
Lâcher prise dans l'offrande de la soumission n'est pas de la passivité. C'est le renversement induit par l'entrée dans le cercle. Je m'offre à moi-même ma docilité, mon obéissance, ma soumission. La dualité soumis/dominant crée une unité. Celle du collectif à travers la réunion des individualités. L'acte de soumission sous sa forme de passivité dans l'exécution de l'acte révèle la participation du soumis aux épreuves. Le gage ou la punition relèvent de sa demande. Le dominant qui agit en devient l'exécutant, dans une forme d'action passive. Ainsi, s'abandonner au plaisir de l'autre reviendrait à se soumettre à son propre plaisir.
Je me soumets pour lâcher prise, afin de mieux prendre conscience de moi-même.
Luciole,
soumis patient aux portes de la soumission.
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J’ai choisi de vous narrer ici-bas ma première expérience en tant que Dominant. Cette expérience a conditionné ma vie sexuelle à partir de cet instant. Si vous désirez lire la suite, commentez…
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Une très grande ville de Province, un soir d’hiver. Ce vent froid en rafales puissantes me brûlait les oreilles et me demandait de ne pas m’attarder dans les rues mal éclairées par des lampadaires vacillants et trop peu nombreux. J’avais été invité par un ami proche à un vernissage d’une exposition de peinture contemporaine, et quelques mètres me séparaient encore de ma destination. Il m’avait promis de rencontrer des personnes intéressantes, un public passionné, des discussions enflammées au sujet de l’artiste qui exposait enfin dans cette galerie.
Le froid humide avait presque pris en défaut et percé mon lourd manteau. La galerie est là. J’ouvre la porte, créant un appel d’air qui siffle et résonne dans la galerie. Toutes les personnes présentes se retournent. Manifestement pour jauger la personne qui vient de faire s’échapper bruyamment quelques calories de cette salle surchauffée.
Mon entrée produit un effet inattendu sur l’assistance. Ma stature, je suis déjà grand, 2m, est amplifiée par le jeu d’ombres et de lumières. Je lis fugacement du respect et de la jalousie dans le regard des hommes. Je note de l’effroi, de la surprise, dans le regard de certaines femmes.
Arrivée peu discrète une fois de plus. Je sais que je laisse rarement indifférents les personnes qui me rencontrent, mais là c’est la version lourde, version éléphant débarquant dans un magasin... vous connaissez l'image. Mon ami lève son bras et agite sa main pour que je le repère dans la foule… rires… je l’avais déjà vu, avantage de ma vision en hauteur.
Je me fraie un chemin jusqu’à lui. En fait la foule s’écarte devant moi au fur et à mesure de ma progression, les personnes qui s’écartent continuant de me dévisager, certaines me souhaitant la bienvenue d’un hochement de tête.
- comment va-tu, Benjamin ? dis-je en arrivant à la hauteur de mon ami.
- très bien, Philippe. Viens, je vais te faire visiter l’exposition et te présenter à quelques connaissances
Nous voilà parti à faire ce tour. Nous visitons le premier niveau de l’exposition. L’artiste réalise des compositions à base de photos et de surcharge de peinture. Une grande partie de son œuvre dégage une charge érotique de très bon ton. Intéressant, mais rien de ce que je vois ne pourra entrer en harmonie dans mon intérieur. Mes commentaires, même pertinents, sont, comme souvent, emprunts d’un humour sarcastique que je suis d'habitude seul à comprendre. Arrivée au bout du premier niveau, nous sommes accompagnés de plusieurs femmes et d’un couple, qui écoutent et rient au gré de mes saillies.
- on va faire un tour au buffet, et on passe au deuxième niveau ? c’est pour un public plus averti, mais je ne sais pas encore pourquoi, il semble que ce soit encore un secret bien gardé… m’informe Benjamin.
- le buffet est là-bas, poursuis-je, aidé par ma vision périscopique.
En cherchant le buffet de loin, mon regard croise fugitivement celui d’une femme qui semblait me scruter. Mon regard revient en arrière, je la fixe. Elle me regarde deux secondes, droit dans les yeux, puis baisse ceux-ci. Intrigué, je reste à la fixer. Elle relève ses yeux encore une fois, soutient mon regard en rougissant délicatement, et rebaisse les yeux.
Benjamin vient d’assister à ce petit échange de regards avec un air amusé.
- Ca y est, une victime de plus du charisme de Philippe, tu lui as grave tapé dans l’oeil. Tu veux que je te la présente ? c’est la directrice de la galerie, s’exclaffe-t’il.
- Dis m’en un peu plus sur elle. C’est une bombe, cette femme…
- Je crois qu’elle est divorcée, mais je n’en suis pas vraiment sûr. En tout cas tu sembles avoir une ouverture.
- On va vite le savoir, présente la moi.
Cinq mètres nous séparent, qui me laissent le temps de la déshabiller du regard. Elle doit avoir entre trente-cinq et quarante ans, une posture que je qualifierais de conquérante, elle est l’organisatrice de ce vernissage et elle est visiblement fière du succès de celui-ci. Elle a des formes qui sont un appel criant au sexe. Elle sait se mettre en valeur avec classe. Elle porte un tailleur Dior et son chemisier avec un décolleté assez ouvert fait la promesse visible d’une poitrine généreuse. Ses escarpins lui dessinent des jambes de folie. Des cheveux blonds cendrés coiffés en un chignon élaboré lui donne une touche de sévérité et d’austérité qui contraste avec ses formes. Intrigant au plus haut point, ma curiosité est vraiment piquée au vif.
Nous avançons vers elle, elle soutient maintenant mon regard totalement. Je m’arrête. Mon regard parcourt lentement l’intégralité de sa personne. Elle fait de même avec moi. Un jeu vient manifestement de démarrer… un jeu de séduction, sans aucun doute…
- Sophie, permet moi de te présenter Philippe, un ami proche en visite dans notre belle ville. Je l’ai invité à ton vernissage en me disant que ce serait une opportunité de le sortir et pour lui de tisser ici un réseau social.
- Enchantée, Philippe. Vous êtes des nôtres pour longtemps ?
- Enchanté de même de vous rencontrer, Sophie, j’ai un contrat qui me garde ici pour les trois mois à venir. Je suis impressionné par ce vernissage.
- Vous en avez déjà fait le tour ?
- Non, pas encore. Benjamin vient de me dire qu’il y a encore une deuxième partie de l’exposition, pour public averti ?
- C’est exact, mais nous n’ouvrirons cette partie du vernissage qu’à minuit. Ça fait partie du concept. C’est un teaser pour exciter un peu nos invités et les inciter à sortir leurs carnets de chèques.
- Dommage… je ne suis pas sûr de rester jusqu’à minuit. Faites moi donc une visite privée en avant première !
- Je ne peux pas… je le regrette vraiment, d’ailleurs…
- Ce n’est pas une demande, c’est un ordre !
J’appuie cette dernière phrase, cette boutade insolente, d’un grand sourire carnassier souligné par un clin d’œil discret. Sophie reste interloquée, les yeux grands ouverts. Et après une pause de quelques secondes qui me paraît une éternité, réplique avec un sourire désarmant :
- En fait oui, je vais vous faire cette faveur. Une visite privée. Très spéciale.
Mon rythme cardiaque vient d’accélérer soudainement. Serait-ce une proposition ? Le doute subsiste, et je décide de le lever.
- Avec plaisir, Sophie. Mais je tiens à ce que soit une visite vraiment privée. Nous deux et personne d’autre.
- Absolument. Nous y allons ?
- Je vous suis, Sophie.
C’est donc vraiment une proposition. Sophie passe devant moi en me frôlant très ostensiblement. Je suis passé à 180 pulsations/minute…
Benjamin a la délicatesse de se faire discret et de s’écarter en m’adressant une moue assez évocatrice que j’interprète comme : « bien joué mon gars, fonce ». Je le soupçonne d’avoir très envie d’être à ma place.
Je suis Sophie vers un escalier descendant, protégé par un panneau « Ouverture de la deuxième partie de l’exposition à minuit ». Nous contournons le panneau, descendons les degrés jusqu’à une porte en bois massif. Sophie tape un code sur le système de sécurité et la porte s’ouvre. Nous entrons dans la salle, celle-ci est dans une pénombre prononcée pour que les œuvres, éclairées par des spots concentrés, bénéficient d’un contraste propre à leur mise en valeur. Sophie referme la porte et précise :
- Voilà, il n’y a que moi qui ai le code pour ouvrir la porte de l’extérieur, nous sommes tranquilles.
- Très bien, nous allons pouvoir interpréter ces œuvres comme bon nous semble. Quel est le sens de lecture de l’exposition ? la première toile à admirer ?
Je suis Sophie qui se dirige vers la première toile. L’artiste a été probablement très inspiré des dessins érotiques de Luis Royo, qui mettent en œuvre des personnages fantastiques, souvent des monstres, et de superbes créatures féminines dédiées à leur bon plaisir.
Cette toile représente un monstre mâle en érection, debout, et une superbe femme nue agenouillée à ses pieds lui procure une fellation avec un regard conquis. Je sens Sophie figée et frémissante juste contre moi, le regard fixé sur cette première toile. Elle ne bouge plus, comme fascinée. Je me lance.
- Sophie, la puissance érotique de cette toile m’inspire de manière impressionnante. Pas vous ?
- Très certainement. Juste une petite mise au point entre nous si vous le voulez bien.
- Bien sûr. Dites-moi ?
Sophie, toujours le regard fixé sur la toile, commence à parler avec un débit très rapide et saccadé à la fois. Une émotion intense la submerge visiblement.
- Ne vous faites pas d’idées sur qui je suis. En fait je n’ai pas touché à un homme depuis ma séparation avec mon ex-mari il y a 3 ans. Et aucune envie d’en toucher un. Vous avez déclenché en moi une envie que je ne me connaissais pas. Je n’ai pas envie d’une relation banale. J’ai envie de jouer, de provoquer, de découvrir… de faire des choses qui m’ont toujours fait envie… J’ai une envie terrible. Votre regard, votre manière de me parler me font fondre. Dites-moi que je ne me trompe pas sur vous ? Dites-moi ???
Elle se tourne vers moi et me regarde. Je déglutis. Gêné mais toujours excité. Où veut-elle en venir ?
- Heureux de voir que j’ai ressuscité votre désir. Dois-je comprendre que je suis un moyen privilégié d’assouvir certains de vos fantasmes ?
- Oui, Maitre
En une seule réponse de deux mots, la lumière vient de m’éclairer avec force. Je viens de comprendre ce qu’elle veut. C’est la première fois qu’on m’appelle Maître, mon surnom étant plutôt de temps en temps « double-mètre ». Il va falloir que je comprenne vite les règles du jeu, c’est la première fois aussi pour moi. Ça me plait. Mon niveau d’excitation vient de bondir d’un cran.
- Sophie, nous allons réinterpréter la toile à ma façon. A genoux !
- Oui, Maître
Sophie se met lentement, très lentement, à genoux devant moi, sa bouche arrive à la hauteur de mon sexe qui ne demande qu’à être libéré de sa prison de tissus. Elle ne bouge plus. Après quelques secondes, j’ouvre ma ceinture et dégrafe mon pantalon.
- Sophie, libère-moi de ce piège de toile
- Oui, Maître
Sophie s’exécute, elle fait descendre mon pantalon et mon boxer sur mes chevilles. Inutile de dire qu’elle découvre un sexe en pleine érection. Mon excitation est telle que je suinte déjà du liquide pré-séminal. Elle le regarde avec gourmandise mais semble se retenir. Je comprends qu’il faut que je la guide par des ordres et des directions précises.
- Sophie, suce-moi et branle-moi
- Oui, Maître
- Mais attention, je ne veux pas jouir.
- Oui, Maitre
- Tu t’arrêteras net quand je dis stop !
- Oui, Maître
Sophie commence par happer avec sa langue le bout de mon gland pour récupérer ma liqueur pré-séminale. Elle parcourt ses lèvres avec sa langue pour me montrer qu’elle en apprécie le goût.
Elle entreprend une longue exploration avec sa bouche de l’ensemble de mon sexe, et vient de lécher les testicules avec douceur. Elle me regarde de temps en temps pour vérifier si j’apprécie… Elle n’a pas oublié comment donner du plaisir à une homme…
En fait non, je n’apprécie pas tant que ça, car la position debout pour une fellation n’est pas agréable sur le long terme. Il y a un sofa qui nous tend les bras à deux mètres de là, et je compte bien en profiter.
- Sophie, tu ne respectes pas l’œuvre originale de l’artiste. Tu devrais être nue. Déshabille-toi immédiatement !
- Oui, Maître
Sophie ouvre sa veste de tailleur, retire son chemisier échancré. Pas de soutien-gorge, ses seins sont juste superbes.
- Sophie, tu gardes uniquement tes bas et tes escarpins
- Oui, Maître
Je lui ai demandé de garder ses bas, j’espère qu’elle n’a pas eu la mauvaise idée de mettre des collants. Soulagement, une fois la jupe de son tailleur retirée, elle retire son string et se retrouve dans une tenue minimaliste qui me fait baver.
Entre temps, je me suis dirigé vers le sofa avec une démarche de pingouin (toujours le pantalon sur les chevilles) et je me suis enfin débarrassé de mes contraintes vestimentaires. Je suis maintenant nu sur la partie inférieure de mon corps, et habillé sur la partie supérieure. J’en profite pour vérifier que j’ai bien mes préservatifs de secours dans la poche droite de mon veston… Oui, ils sont là. J’en ai seulement deux, il va falloir que je gère mon excitation…
Je me vautre sur le sofa, enfin une position confortable.
- Sophie, viens entre mes jambes, et fais ton travail consciencieusement.
- Oui, Maitre
La position que j’ai prise lui permet une grande liberté et de me lécher vraiment partout. Elle passe sa langue brièvement sur mon anus et semble hésiter.
- Lèche moi l’anus. Fais moi plaisir.
- Oui, Maître
Elle se déchaine en poussant de petits cris. Elle fait ça très bien. Instinct ou expérience ?
- C’est très bon… Tu as fais ça souvent ?
- C’est la première fois Maître. C’est la journée des premières fois, Maître.
Elle vient sucer les bords de ma hampe, l’englouti de temps en temps pour mieux la branler la seconde suivante. Je sens mon excitation monter autant que la sienne. Nos souffles sont courts et accélèrent. Il est temps de calmer le jeu si je ne veux pas jouir, je suis proche du non-retour...
- Sophie. STOP !!!
- Oui, Maître
Je reprends le contrôle. L’éjaculation n’était vraiment pas loin. Je souffle un grand coup.
- Debout devant moi que j’admire un peu ton corps.
Sophie se met au garde à vous. Je suis assis au bord du sofa, j’ai ses seins juste devant mes yeux, ses tétons érigés d’excitation.
- Ecarte un peu les jambes
- Oui, Maître
Ma main se dirige vers son sexe. Elle a fait le choix d’un sexe glabre, ce qui me convient tout à fait. Je caresse délicatement son clitoris, elle se met à vibrer, ses jambes chancellent. Son sexe est trempé à un point difficilement imaginable. L’intérieur de ses cuisses est une vraie patinoire…
- Sophie, je t’interdis d’avoir un orgasme avant de t’en avoir donné l’autorisation. On est bien d’accord ?
- Oui, Maître
Heureusement que j’ai discuté un peu avec elle avant, sinon je pourrais penser que son vocabulaire est très limité… J’ai une folle envie de la prendre tout de suite, sauvagement. Mais le jeu m’attire. Je suis sur un nuage. Je suis venu à un vernissage, et je découvre une complice de jeux d’une manière très inattendue…
- Sophie, cette première toile nous a bien inspiré. Que nous dit la seconde ? Montre la moi.
- Oui, Maître
Nous nous dirigeons vers la deuxième toile, elle avec ses bas et ses escarpins, son sexe dégoulinant de désir, et moi en chemise et veston sans rien en dessous à l’exception d’une érection triomphante proche de l’explosion…
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Une fois le service fini, elle me fit m’assoir à table sur le banc en face d'elle.
Nous nous instamment tranquillement, buvant nos café, et elle me donna mon profil pour mon rôle à jouer.
Je m’appelle donc Virginie Desbas, jeune fille timide et réservée, qui sort juste de son école de secrétariat mais qui n'a pas eut son diplôme à cause d'une orthographe déplorable et d'une maladresse compulsive.
En plus de ça, je ne sait pas m'habiller correctement, j'ai beaucoup de mal à m'assumer et à me mettre en valeur et je m'habille comme un sac, en garçon manqué et passe au mieux inaperçue partout ou je vais.
J'ai loupé des douzaine d'entretiens d'embauche de secrétaire et je fais des ménage pour gagner de l'argent en attendant mais personne ne veut me garder à cause de ma maladresse et je casse plus d'objet que je n'en nettoie.
C'est donc mon entretiens de la dernière chance, la patronne est connu pour avoir des méthode plutôt originales et se basant plus sur la motivation que les compétences et toute celles qui sortent de chez elle trouvent des emploie de secrétariat prestigieux au prés de patrons, fonctionnaires et politiques très haut placés.
Je pris cinq minutes pour lire mon script et essayer de me mettre dans le rôle, et ça n'allait être ni facile ni très agréable... Je prenais le temps d'assimiler le texte lorsque je senti qu'elle perdait patience :
- "Hum hum... Bon s'il te fait une demi heure pour lire quelques lignes va falloir revoir tes cours de secrétariat depuis la base..." Me dit-elle en me faisant sortir de mes penser...
- "Mais c'est pas du tout moi ça comment veux-t-tu que je joue cette pauvre fille..."
- "Ho t'inquiète pas, tu lui ressemble beaucoup plus que tu ne le crois. Bon aller hop, on passe aux choses sérieuses si tu veux bien."
- "Bhen, c'est juste un rôle hein c’est pas vraiment sérieux..."
- "Et ce n'était pas vraiment une question... !"
Nous commençâmes donc l'entretiens. Elle me demanda des choses classiques, nom prénom, etc.. Mes études, mes expériences... Rien de bien hors du commun.
Mis à part le fait que j'étais habillé(e) en mini tailleur jupe, et que je n’arrêtait pas durant l'entretiens de devoir rabaisser un peut ma jupe trop courte. Elle n’arrêtait pas de remonter à cause des talons bien trop haut et très inconfortable que je n'arrivais pas à oublier et je ne pouvais m’empêcher de remuer les jambes, mais avec bien 15cm de talons, j'avais les cuisses collées à la table, je ne pouvais pas croiser les jambes une sur l'autre et je remuais de plus belle.
Elle continuait pendant ce temps de jouer son rôle d'employeuse, elle avait toute une série de questions sur tout un paquet de fiches et je me dit que ça risquait bien de prendre toute la journée, dans cette tenue.
Pour couronner le tout, ma veste n'avais plus de boutons, elle n’arrêtait pas de s'ouvrir largement comme je n’arrêtais pas de bouger, et je commençais à être de plus en plus mal à l'aise. Mon chemisier était très visiblement transparent, c'était la première fois que je portait un soutient gorge, devant mon amie et j'avais le nette impression de me retrouver directement exposée devant elle en lingerie...
Et plus j'essayais de refermer ma veste et de trouver une position pour la garder en place, plus ma jupe remontait, et plus j'essayais de garder ma jupe en place, plus ma veste se retrouvait ouverte et ma lingerie exposée...
Je répondais machinalement à ses questions, quand une en particulier me ramena brutalement à la réalité, me fis rougir et me mis plutôt mal à l'aise : "Est-ce que vous compter tomber enceinte durant votre contrat de travail ?"
Je me mis soudain à bafouiller une réponse négative bien sur, la fixant dans les yeux, cherchant sa réaction en demandant pourquoi cette question...
- "C'est une question de routine pour n'importe quelle femme, tu peux répondre "oui" ce n'est pas pour ça que tu échouera dans l'entretiens, mais l'employeuse doit le savoir pour s'en arranger à l'avance.
Mais je répondis toujours par la négative, ne pouvant assumer ni imaginer ce rôle.
- "Ho aller, tu peux être honnête, tu DOIS répondre "oui", pour que je puisse continuer l'entretiens et prévoir l'arrangement."
J'arrivais donc finalement à dire "oui". S’ensuivit toute une série de question toutes plus gênantes les unes que les autres. A quel moment, avec qui, si j'avais un homme dans ma vie, si je comptais faire une insémination pour l'élever seule, ou si j'étais lesbienne. Jusqu'à quel moment je comptais travailler au fil de ma grossesse, si je comptais prendre un congés maternité ensuite, etc...
Toutes ces questions me mettaient horriblement mal à l'aise et en plus de gigoter sans arrêt à cause de ma tenue, j’avais maintenant des tics nerveux... Mais je ne remarquais pas à quel point cela commençait à l'agacer et à la déconcentrer elle même.
Je commençais à me gratter les lobes d'oreille, je les avais percées il y a longtemps, mais je n'avais jamais mis de vrais boucles de femme, et leur poids se faisait sentir et elle remuaient à chaque mouvement. Je sentais le rouge à lèvre comme une fine couche humide et n’arrêtais pas d'essayer de les passer une sur l'autre. Le fond de teint, particulièrement sous le nez me démangeait tout le temps. Le mascara sur les cils les rendait si long et épais que je n’arrêtais pas de cligner des yeux. Tout cela n'avait rien de naturel pour moi et me gainait horriblement.
Lorsqu'elle se coupant en pleine question en me demandant si je voulait faire une petit pause, question à laquelle je répondit immédiatement oui.
- "Bien, fini ton café, va aux toilettes si tu as besoin et on va juste papoter tranquillement pendant une heure pour se détendre."
Je suivis son conseil et reviens m'assoir à ma place un peut plus détendue. Elle se mis derrière moi, me positionnant me dos bien droit, les jambes droites et collées, le buste bombé, les bras le long du corps, les mains sur les cuisses et la tête haute.
- "Bon on va faire une pause, tu va te détendre, et garder une position convenable sans gesticuler ni me déconcentrer sans arrêt !" Me dit-elle sur un ton amical, mais qui me faisait tout de même comprendre un début d'agacement.
Je dit que j'allais faire de mon mieux et je l'entendit s'éloigner un instant me lançant un "Ne bouge pas !", depuis le couloir.
Lorsqu'elle revint je l'entendit se positionner juste derrière moi, j'allais me retourner par réflexe lorsque que je senti sa main sur ma joue pour tenir ma tête droite en position, et elle me murmura à l'oreille : "On va voir si tu arrive à rester tranquille cinq minutes."
Juste cinq minutes... Mais ça me paraissais interminable. Ne pas bouger en attendant quelque chose n'est pas difficile et j'ai suffisamment de patience. Mais ne pas bouger en cherchant consciemment à ne pas bouger est une autre histoire.. Et le temps passe comme au ralentit.
Je l'entendait faire les cents pas derrière moi, se marmonnant des choses à elle même, je la sentais me frôler, tout faire pour me déconcentrer.
Je sentais ma jupe serrée sur mes cuisses, genoux contre genoux... Sentant le douceur de mes bas l'un contre l'autre même si je faisais mon possible pour éviter tout mouvement involontaire le plus imperceptible qui soit. Les talons très haut et trop petits qui ne se faisaient jamais oublier, mes jambes serrer l'une contre l'autre qui poussaient mes cuisses au plus haut à appuyer contre la table qui n'était pas prévus pour abriter des jambes si haut en talons aiguilles. Ma veste entre-ouverte et mon soutien-gorge quasiment à découvert devant supporter le poids de ma poitrine d'emprunt...
Soudain je senti un souffle dans mes cheveux. Elle me soufflait dessus prés de l'oreille droite, je n'avais pas l'habitude d'avoir les cheveux lâchés et j'ai le malencontreux réflexe de les refaire passer derrière mon oreille d'un geste de la main. Je compris de suite mon erreur, mais n'en réalisa pas immédiatement les conséquence.
Elle s'empara de mon poignet et y glissât une corde et avant que je puisse réagir l’enroulât autour de mon bras en m’immobilisant dans cette position.
- "Même pas cinq petite minutes sans bouger, à peine une petit quelque chose te déconcentre, et je demande à mes secrétaire de rester concentré, et disponible pour moi, à tout instant. Il va donc falloir travailler sur ces vilains réflexes et cette déconcentration si tu veux vraiment travailler pour moi..."
- "Hey.. mais... ! Qu'est-ce que tu fais... ?!"
- "Tu veux travailler pour moi où pas ? VIRGINIE !"
Dit-elle en appuyant sur le prénom de mon personnage, je compris qu'elle voulait que je reste dans le rôle...
- "Oui madame." Répondis-je d'une vois tremblante sans imaginer, sans même chercher à comprendre, ce qui se passerait ensuite.
- "Bien, alors première leçon, rester tranquille, détends toi et laisse moi faire, je te garantie que tu sera une bien meilleure secrétaire après mes leçons."
Sur ce, je la laissa faire, sans rajouter un mot de plus, je me réfugia dans mon rôle, me disant que cette situation des plus improbable ne m'arrivait pas à moi, mais à Virginie... Et que si cela était vraiment en train d'arriver à virginie, dans cette tenue, j'aimerais bien voir ça en spectatrice... heu spectateur... Voila que je commençais à m'embrouiller moi même...
Je laissais donc la scène se dérouler paisiblement, je ne disais pas un mot et je m'imaginais la scène depuis l'autre coin du salon, détaché, et trouvant cela terrible ment excitant, sexy, sensuel, nouveau...
Elle pris ensuite l'autre main de Virginie, la mienne en fait, la plaquât contre mon dos et tira une corde entre mes deux poignets, immobilisant de ce fait mes deux bras.
- "Ça va comme ça ? Tu es à l'aise ? Ça fait pas mal ?" Me demanda-t-elle, me ramenant directement à la réalité, prenant réellement conscience que c'était mon corps qui se faisait ligoter, et que j'étais bel et bien à l’intérieur à ressentir tout ce qui m'arrivait.
- "Oui c'est bon, je suis pas super à l'aise mais ça ne fait pas mal." Répondis-je d'un air timide.
Elle tira un peut plus sur la corde, jusqu'à ce qu'un petit "Ha !" timide mais présent ne m’échappe.
- "Ca fait mal là ?"
- "Non ça va encore, mais c'est vraiment pas confortable..."
Je le senti faire un geste sec dans mon dos, elle venait de faire un nœud à cette endroit scellant ainsi la position de mes bras, pour un temps qui me semblerais interminable.
- "Bien ! C'est quand c'est comme ça qu'on retient une leçon et que tu t'en rappellera."
En effet, impossible d'oublier la corde, c'était inconfortable, bien plus que le début de l'entretiens, mais cette fois je ne pouvais plus gesticuler, et ce n'était qu'un début...
S'ensuivit ensuite quelques cordes pour sécuriser ma positions, elle passa quelque fois autour de ma poitrine, dessus, dessous, m'enlaçant à chaque passage, son étreinte douce et chaleureuse, et en même temps forte et très présente. A chaque passage de corde, en m’enlaçait un peut plus fortement, à chaque fois qu'elle s'éloignait, la corde serrer un peut plus, comme si son étreinte restait en place pour que je ne puise plus penser qu'à ça.
Elle me ligotait le corps, mais elle ligotait aussi mon esprit, la sensation trop présente des cordes me retenait à l’intérieur, je ne pouvait plus m'échapper dans mon esprit pour imaginer Virginie, j'étais coincée à l'intérieur de Virginie, j'étais Virginie.
Elle me faisais un petit sourire en coin à chaque fois que nos regard se croisaient, et j'étais tout de même heureuse de la voir s’amuser comme ça, cela faisait longtemps que nous n'avions pas eut, mine de rien, une conversation aussi longue, que nous ne nous étions pas amusé comme ça, comme si nous retrouvions nos jeux d'enfants, à rigoler ensemble pour un rien, et sans mot dire, nous comprendre d'un simple regard... Et malgré mon inconfort, ma situation que je trouvais gênante au possible, habillée en femme, secrétaire hyper sexy, en train de me faire ligoter, quand nos regard se croisaient, le miens ne pouvait vouloir dire que "Vas y continue et amuse toi !"
Elle passât ensuite sous la table, et je referma instantanément, de gène, mes jambes l'une contre l'autre. Le temps de me faire ligoter les bras et la poitrine, je ne me contrôlai plus, et mes jambes avait reprise une position plus confortable, écartées et ouverte, mais on ne peut plus embarrassante quand elle arriva à se tenir sous la table juste en face de moi, et j’imaginai un instant ce qu'elle avait put voir. Si un jour elle m'avait dit qu'elle se tiendrais à un moment donné sous une table, à regarder sous ma jupe, mes jambes écartées et ma culotte bien visible...
Sans dire un mot, elle commençât a passer une cordes autour d'une cheville, puis autour de l'autre, mais je ne sentais pas mes deux cheville se serrer. Au lieu de ça, je la vie se tourner d'un coté du pied de la table, puis de l'autre coté à un pied opposé du banc...
- "Non, non non. Tu es plus à l'aise avec les jambes écartées ?"
Avant même qu'un seul mot ne sorte de ma bouche, elle tira d'un coup sec sur les deux cordes de chaque coté. Chaque cheville fut tirés à l'opposé l'une de l'autre, mes jambes s'écartèrent, et je rougie instantanément.
Elle avait laissé une trentaine de centimètre entre chaque cheville, et elle fit un nœud de chaque coté, au pied de la table et du banc, de manière à ce que mes jambes se retrouvent coincé à une certaine distance l'une de l'autre, ne pouvant ni plus les rapprocher, ni moins...
- "Je veux que tu sois à l'aise pendant la pause, si tu es plus à l'aise comme ça, grand bien te fasse." Elle se relevas pour venir s’assoir en face de moi. "Et puis tu as une si jolie culotte, j'aurais eut tord de m'en priver . Bon on avait dit une heure de pause, alors tu va tenir la pose maintenant."
Je rougie de plus belle, mais elle avait le chic pour me détendre, et pendant une heure, nous nous mimes à discuter de tout et de rien, comme deux adultes qui se retrouvent à une réunion d'anciens élèves avec plein d’anecdotes à se raconter. Comme si de rien n'était, ma position actuelle ne semblait pas plus inappropriée que ça, et en devenait simplement ludique. Elle mangeait sa tarte pendant que je la regardait.
- "Tu a le droit de manger aussi." Me dit-elle d'un ton joueur en me coupant un bout de tarte dans mon assiette.
Je m’amusais aussi de la situation, j'essayais de me pencher pour manger sans les mains, mais des cordes reliaient mes chevilles à mon dos et m’empochaient de me pencher suffisamment, je n'arrivait même pas à lécher mon bout de tarte, mais j'arrivais à la faire sourire.
Au bout d'une heure, une minuterie se mit à sonner.
- "Bien ! T'es prête à reprendre ?" Me lançât-elle d'un air enjouer.
- "Héhé, oui madame."
Elle se leva et se tins derrière moi, en passant chaque cordes de mon dos en revues, tirant de ci de là pour voir si tout restait bien en place.
- "Tu as bien retenue la leçon pour la position j'espère."
- "Oui, c'est bon j'ai bien compris là."
- "Tant mieux..."
Je commençais à avoir des fourmis partout, et ma condition me revins à l'esprit après ce petit moment de détente, et je trouvais ma position bien plus inconfortable que je l'imaginais après qu'elle m’aie fait ressentir de nouveau chaque corde.
Elle se replaçât sous la table, j'avais les chevilles écartées, mais je serrait mes genoux autant que possible.
Elle mis chaque main sur une cheville, testant là aussi les cordes.
- "Et pour tes jambes..."
Elle se mis doucement à me caresser les chevilles, elle remontât doucement les mollet, je sentais ses mains par dessus le voile de mes bas, sa caresse me donnât un frisson dans tout le corps. Elle remonta jusqu'à mes genoux.
Et elle les écarta d'un geste net.
- "Et tes jambes, tu compte toujours poser les jambes écartées ? A montrer ta culotte à n'importe qui ?"
- "Heu non madame, j'ai bien retenue la leçon, on ne peut mieux."
- "Tu vas garder les jambes bien serrées même si ce n'est pas confortable alors ?"
- "Ho oui madame, promis et je n'en bougerais pas cette fois."
Elle redescendis alors ses mains sur mes chevilles, et elle défit doucement les nœuds. Sans même me toucher, je sentais ses caresse à travers la corde qui glissais sur mes jambes, le léger crissement sur mes bas me fit replonger un instant dans mon monde de fantasmes. Des bas si doux sur de belles jambes si douce également, à même la peau, une peau de bébé bien épilée...
Elle s'affairait à commencer à me libérer pendant ce temps, et je me disais quand même que ce n'était pas trop tôt. Je pouvais m'habituer à la tenue de secrétaire, mais être ligoter comme ça tout une heure, plus le temps qu'elle avait mis à me ligoter depuis le début... Je n'était pas mécontenta de pouvoir recommencer à bouger un peut. Je me dégourdissait un peut les cheville en faisant des petit rond le temps qu'elle me libérait enfin.
- "Ho mais je sais que tu les serrera, et que tu ne bougera plus. Parce que je vais te l'apprendre maintenant."
Mes chevilles étaient libre, mais j'avais toujours une corde noué autour de chacune d'elles. Et d'un coup sec, elle tira sur une cordes et me chevilles se retrouvèrent collée l'une à l'autre sans aucune autre possibilité de mouvement.
Elle se relevant, se mis derrière moi, en tenant à la main un long bout de corde, celui relié à mes chevilles. Elle le fit passer à ma verticale sous al table et sous le banc, et fit remonter la corde jusque dans mon dos, en serrant bien plus cette fois, forçant mes pied à revenir en arrière jusqu'à ce que le hauteur de mes cuisses colle à la table, et sécurisa cette position d'un nouveau nœud.
Elle ne me libérait pas, elle m'enfermait dans une nouvelle position.
Elle sécurisa sa prise avec plusieurs allés et retours entre mes chevilles et mon dos, la passant même autour de ma poitrine de sorte qu'en tirant sur mes jambe la pression se faisait sentir sur ma cage thoracique.
Elle se releva, vérifia son ouvre une dernière fois.
- "Bien !"
Je me retournais vers elle d'un air interrogateur...
- "Il est 10H30, on a encore bien 2H d'entretiens pour se matin, on a pris du retard avec tout ça mais ça peut aller..." Me lançât-elle amusée et en fredonnant tout en retournant s'assoir en face de moi pour trier ses fiche et recommencer l'entretien d'embauche de sa secrétaire...
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Chapitre premier.
Je ne suis pas ce qu'on appelle une bombe sexuelle. Rien dans mon éducation musulmane ne me destinait à devenir une fervente adepte du milieu sm-porno.Jolie avec un mètre soixante treize avec un visage d'une candide naïveté
Côté mensurations, je ressemble davantage à Jane Birkin pour ce qui est de la poitrine, à peine 75A, c'est à dire plate avec des aréoles larges et de gros tétons sensibles qui pointent sans arrêt. Je possède une taille fine et je suis cambrée avec de belles fesses rondes et dures comme la plupart des négresses minces.
Je suis originaire du Sénégal, une peule au teint clair aux cheveux lisses, je n'ai pas le type négroïde comme on dit souvent pour désigner une femme noire.
Je m'appelle Safiétou, Safie pour les intimes.Agée de 27 ans au moment de la découverte de ce milieu très spécial pour une jeune femme timide et musulmane de surcroît.
A Paris, je travaille comme documentaliste dans un magazine féminin. Je suis mariée avec un européen que j'ai épousé à Dakar où il était coopérant. A la fin de son contrat, nous sommes rentrés en France. Durant notre période africaine Raymond mon et moi avons fait l'amour sous toutes ses formes. Il m'a fait découvrir le vrai plaisir sexuel. Avant lui je n'avais fait l'amour qu'une seule fois avec un camarade étudiant. Amour est un grand mot, je dois plutôt dire que ce camarade m'a "déviergée" comme on dit chez moi au Sénégal. Ma première expérience a été rapide et je n'ai gardé qu'un mauvais souvenir de cet instant qui aurait dû le plus beau de ma vie.
Deux ans après cet épisode douloureux qui ressemblait plus à un viol, j'ai rencontré Raymond, plus âgé que moi d'une douzaine d'années.
A Paris, cliente fidèle et assidue d'un café près du travail de mon mari où il m'arrive de l'attendre pour rentrer à la maison, je ne peux pas dire que je connais beaucoup de monde dans ce café, mais beaucoup de monde, des habitués me saluent avec politesse à chacune de mes visites.
Je dois dire que si je n'ai pas l'allure du mannequin Naomie Campbell, je suis une femme que l'on remarque. Mon habillement et mon style de coiffure vont plutôt dans le sens de celui de la chanteuse nigériane Sade, même style de coiffure et maquillage. Une grande bouche ornée d'un rouge vif qui fait éclater mes dents blanches comme des perles. Je sais que souvent lorsque je rentre dans ce café le regard envieux des hommes présents se prolonge sur moi et en particulier sur mes fesses. Il faut que je vous dise aussi que j'aime particulièrement m'habiller de façon très moulante. La cambrure de mes reins accentue ainsi mes formes.
Musulmane, au Sénégal je n'ai jamais pu m'habiller de cette façon. Là-bas je portais des vêtements classiques et le vendredi le boubou traditionnel.
Une fois à Paris tout a changé. Je me suis vêtue très court. Mini l'été et caleçon l'hiver abandonnant définitivement le port du slip. Voilà vous savez presque tout de moi.
J'attendais Raymond à l'intérieur de la brasserie, c'était le début de l'été et j'étais nue sous ma mini-jupe et sous mon tee-shirt où les bouts de mes deux petits seins plats pointaient outrageusement.
Il y a en face de moi, un habitué, un homme, la cinquantaine qui lit son journal. Derrière mes lunettes de soleil, je remarque que son regard est plus concentré sur mon entrecuisse que sur les dernières nouvelles du soir. Il me mate ouvertement.
Bien que timide de nature, c'est en France que je me suis rendu compte que j'étais un brin exhibitionniste. J'aime recevoir le regard des hommes. Je crois aussi que ma façon de m'habiller est une invitation pour eux. Le fait d'être dans un lieu public excitait tous mes sens. Je pris la décision de soutenir le regard de cet homme.
J'écarte carrément mes cuisses afin qu'il n'ait aucun doute sur mes intentions de lui montrer ce qu'il cherche à voir depuis plusieurs minutes. J'imagine qu'il voit ma chatte gonflée comme un fruit mûr, l'absence totale de poils lui laisse le loisir de savourer sa vision, mes lèvres entrouvertes luisantes de mouille et peut-être le haut de ma fente, une vue sur mon clito... que j'ai, je dois le confesser assez gros. Pour moi cela est un jeu. Je ne savais pas encore que cette rencontrer allait décider de mon avenir de petite salope.
Je sais par expérience que les hommes d'âge mur sont très souvent attirés par les jeunes femmes de couleur.
Pour exciter davantage sa curiosité, je croise et décroise les jambes, je fais rouler mon Bic à quelques mètres de lui, pour qu'en allant le chercher je puisse m'accroupir et lui montrer de plus près ce qu'il cherche tant à regarder. En me relevant, je lui adresse un sourire qui en dit long pour lui montrer que cela ne me gène pas qu'il voit.
Ne tenant plus en place, soudain il se lève et vient dans ma direction, se présente. Il s'appelle Pierre, il me demande s'il peut me tenir compagnie en m'offrant un verre.
Je l'invite à prendre place à mes côtés. Il est ravi de faire ma connaissance. Il m'a remarquée souvent dans ce café. En fait il vient ici pour me voir.
" Ne perdons pas de temps dit-il, je suis ici pour vous, cela fait longtemps que je veux vous rencontrer"
Je fais l'étonnée :
" Vous vouliez me rencontrer , pourquoi ? " répondis-je.
" Depuis que je vous vois, j'ai un fantasme assez particulier à vous demander, j'ai remarqué que vous ne portiez rien dessous, vous venez de m'en faire la démonstration il y a quelques instants. J'ai envie de me faire sucer, je suis prêt à payer cher pour ça" dit-il sérieusement.
Je m'étonne moi même. Pour jouer le jeu, je le joue à fond. Assise tout près de lui, je fixe ostensiblement la bosse qui commence à déformer son pantalon. Cette vision m'excite. Il est vieux mais il bande dur. De plus son engin doit être d'une taille plus que la normale.
Sous la table ses mains remontent ma minijupe au maximum. Pierre a ainsi une vue imprenable sur mon compas ouvert. Il ouvre des yeux grands comme des sous-bocks de bière. Je suis excitée mon clito doit avoir grandi d'au moins un centimètre.Je pose innocemment ma main sur le pantalon de mon compagnon de rencontre qui pousse un soupir de satisfaction quand sa bite se détend en une érection des plus convenables. Le visage de Pierre est tout congestionné. Il vient d'introduire un doigt dans ma fente juste au moment où le garçon de café passe près de nous.
Il arrive à prendre mon clito entre deux doigts et tout d'un coup il pince vivement mon clito qui est gonflé au maximum, je pousse un petit oh. J'ai vraiment envie d'aller jusqu'au bout. Pour me donner du courage je commande un gin-tonic. Je n'aime pas trop l'alcool à part le champagne mais je sais que je vais en avoir besoin.
Pierre se fait de plus en plus pressant. Sa main s'occupe maintenant d'un de mes seins. J'ai peur que les autres consommateurs nous voient.
Ne t'inquiètes pas dit-il, tu vas descendre aux toilettes et tu vas laisser la porte ouverte, je vais venir te rejoindre, tu verras, c'est discret, tu vas savourer une vraie bite....
Je le regarde et j'avale d'un coup mon gin-tonic avant de me lever et de me diriger vers les toilettes au sous-sol. Pierre me regarde avec un sourire moqueur. Une fois sur place, je n'ai pas longtemps à attendre, Pierre s'engouffre dans l'étroite cabine. J'ai un peu peur, je tremble. C'est la première fois que je suis confrontée à une telle situation. Je n'ai pas le temps de me poser trop de questions. Pierre remonte ma minijupe afin de juger mes fesses, mon sexe qui est déjà tout humidifié par l'excitation que me procure la situation.
Je pose ma main sur le pantalon de Pierre,je suis assise sur les WC, il est debout devant moi. Je me penche et ouvre d'un coup de doigts agiles le zip du vieux Monsieur. Surpris, il soupire mais me laisse faire jaillir sa longue queue tellement tendue qu'elle est agitée de soubresauts. Je ferme les yeux et ma bouche s'ouvre pour gober son gland. Pierre n'est pas content et me le fait savoir.
Tu vois dit-il, tu es trop pressée, tu n'as même pas le temps de prendre conscience de ton désir, que tu songes déjà à l'assouvir comme une pute. Une bite comme la mienne se mérite.
Excitée mais inquiète, je n'avais qu'une hâte, le finir le plus vite possible. Je n'avais pas envie que l'on me surprenne dans cette posture dans les toilettes d'un café que je fréquente assidûment.
Pierre dit, je crois qu'il est grand temps que je t'enseigne la soumission et l'obéissance sexuelle.
Tremblante, je branle la bite de Pierre avec une certaine maladresse de ma main gauche. Ca ne dure pas très longtemps, elle est déjà très grosse entre mes doigts de plus en plus agiles et habiles. La pine de Pierre palpite, je ne fais plus attention au lieu où je me trouve, mon regard est fixé sur le sexe que je branle de plus en plus vite. Une grosse veine bleutée se gonfle sous mes assauts répétés. Pierre se met à souffler, à s'agiter très fort à se cabrer, il me tient fortement la tête, la bite se colle sur mon visage,je sens son odeur âcre, elle roule sur mes lèvres, sur mon nez, ma langue la parcourt sur toute sa longueur jusqu'aux couilles qui sont pleines, je lèche ses poils. D'un seul coup Pierre enfonce toute sa bite dans ma bouche profondément, j'étouffe un petit cri. Complètement enfouie en moi,je suce cette énorme queue barbouillée de rouge à lèvres.
Tout d'un coup, je me sens saisie de sensations contradictoires, à la fois de dégoût et d'envie d'être humiliée de la sorte dans un lieu public, où à chaque instant on pouvait nous surprendre, la porte du WC étant restée entrouverte.
Pierre a à peine effleuré mon corps du bout de ses doigts, que déjà je suis au bord de la jouissance par le désir que m'inflige la douleur causée par son dard complètement enfoncé au fond de ma gorge que la fellation a échauffée, je ne vois rien venir que déjà il éjacule en plusieurs giclées que j'avale d'un seul trait. Un sperme au parfum délicieux. Il décharge son liquide en gueulant comme si sa vigoureuse éjaculation lui arrachait les couilles.
En dehors de mon mari Raymond, c'est la première fois que je bois le sperme d'un autre homme.
Pierre est content de moi.
Après m'être refait une beauté devant les miroirs des toilettes, je rejoins Pierre dans la salle du café sous le regard complice du garçon. A nouveau installée à table je pris la décision maintenant que je connais la recette d'user et d'en abuser en allant encore plus loin dans ma démarche, fière de mes premiers gains, gagnés c'est le cas de le dire à la force du poignet.
Pierre me dit à l'oreille : Avec la bouche et le cul que tu as , ton avenir est assuré. Forte de cette affirmation, je pris la décision de continuer dans cette voie. Nous étions en train de rire de notre aventure lorsque mon mari fit son entrée dans la brasserie.
Une fois à la maison je racontais à Raymond mon mari ma petite aventure avec Pierre dans le café. Après quelques minutes de réflexion Raymond me dit : Si tu en as envie, va jusqu'au bout de tes pulsions.
Il fallait pas me le dire deux fois.
A suivre.....
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Une relation D/s ce n'est pas juste des mots. C'est des actes également. L'inconnu fait toujours peur. L'important est de ne pas rester bloqué face à cet inconnu et d'avoir assez de confiance dans son Maître pour le suivre et progresser à ses cotés. Se montrer nue !! Nue devant son Maître. La honte, les complexes, pour moi une humiliation. Pourtant, il faut bien passer par là n'est ce pas ? Il faut considérer plusieurs choses par rapport à cela, (il y a mon corps, il est ce qu'il est). Il y en a qui apprécie les formes, les rondeurs, d'autre pas du tout. Certains ne sont attirés que par la minceur, l'âge de la soumise, le tour de poitrine, une taille fine, des fesses rebondies, un visage admettons qu'il est 'joli' ne suffit pas. C'est une soumise en son entier et non une partie d'elle même. La soumise n'est pas toujours nue, quand son Maitre l'invite au restaurant ou se promène avec elle, elle est vêtue, qu'est ce qu'on regarde en premier : son visage, son allure, sa tenue, ce qu'elle dégage, ce qui émane d'elle, sa sensibilité, sa féminité, sa sensualité, etc Ce qui m'importe c'est la démarche, l'état d'esprit, l'offrande. Une soumise complexée qui prend sur elle, qui s'oublie pour satisfaire son Maître, lui obéir, ne rien lui cacher. Elle se transcende. Elle met sa soumission et son appartenance à son Maître plus haut que ses propres peurs, sa pudeur et ses complexes, elle se dépasse. Ensuite, il convient de ne pas penser à la place du Maître. La notion de dépassement et de don est primordial, il appréciera peut être d'autant plus l'obéissance, s'il demande qu'on se montre nue, il faut prendre sur soi, se dépasser. Ce n'est pas évident pour moi et je le fais, j'oublie mon corps, j'ai laissé ma pudeur de coté.. Dans ces moment là, je ne pense pas à moi, je pense à Lui qui me 'regarde' peut être, qui 'apprécie' ma soumission, la force de son pouvoir qui m'aide à me dépasser. Finalement, moi nue devant Lui, considérée d'un oeil D/s..... Suis je 'belle', je ne sais pas et qu'importe. Simplement moi. Toute femme ou soumise est 'belle' dans les yeux ou le regard de celui qui l'a choisi et vis versa, ne l'oublions pas !! La beauté est subjective, elle dépend de là où on la place, elle peut se placer dans l'abandon et le don de soi, penser au plaisir que l'on fait à son Maître qui mesure la portée de cet abandon. Le plus dur, c'est les premières fois, après on s'habitue !! On considère sa nudité comme une 'fierté' de soumise, une grande preuve de son abandon, réussir enfin à faire fi de ses peurs. Il ne jamais oublier que notre soumission, notre abandon, ce sont des richesses, des actes précieux, ils ont de la valeur en eux même. C’est peut être toute nue qu’une soumise est la plus troublante et aussi la plus 'belle' Ou juste vêtue d'un joli serre taille, qui lui fait une autre silhouette, des superbes talons. Quand son corps dénudé est exposé et offert, quand il est mis en valeur par la position ou la soumise est liée, ou suspendue par les poignets, bras et jambes écartés, toutes ces positions qui font saillir ses seins et affinent son corps. On le fait par obéissance, par plaisir d'être exhibée peut être, pour voir dans les yeux de son Maître qu'il est fier et heureux qu'on lui obéisse, qu'on montre sa soumission. Il y a le dress code et la soumise n'est pas intégralement nue. Par les sentiments que j'ai pour Lui, je lui obéirai, si un jour... Cela me fait peur, mais je ne me dépasserai. On obéit à son Maître, peu importe la honte ou humiliation qui fait partie de la soumission, à part celle qui apprécie les exhibitions, qui sont à l'aise avec leur corps, et pour qui se montrer, n'est pas un souci bien au contraire, une fierté même et je le comprends. Fierté d'être prêtée, exhibée, sollicitée, offerte tout dépend de chaque domination, du Maître, de ses et leurs désirs, fantasmes, voir autre. Est ce que la soumission, c'est faire que, ce qui nous convient ? A quoi bon soumettre celle qui est prête à TOUT, ou est le dépassement de soi ? Pour certains, une aubaine, je ne sais !! Affronter ses peurs, c'est grandir et se dépasser. Enfin, la nudité fait partie de la soumission, les parties les plus intimes du corps de la soumise, sont exposées à la vue de tous parfois. La honte ou le plaisir qui l’envahira fera partie de sa jouissance ou de son humiliation, en tous les cas de son abandon pour Lui. Parfois, les larmes, la colère contre moi, l'humiliation et puis, devant Lui, je me suis inclinée, j'ai mis ma pudeur de coté, même si cela m'a gêné voir 'coûté', je ne me suis pas 'défilée', sourire. Je Vous avais dit que j'étais prête à beaucoup pour Vous et pas prête à tout, respect de mes interdits et de ce que Vous savez. Par la galerie qui va suivre et que Vous me demander de montrer, je vous témoigne, si je puis dire de mon respect pour Vous et par certaines de mes paroles suivies d'actes. Vous qui connaissez mes peurs, qui ne sont plus pour certaines à vos cotés. Merci d'être Vous, de Votre respect, et sincérité avec moi, par certains sentiments partagés, on se dépasse, on s'abandonne en confiance et sérénité. La beauté est éphémère !! Est ce que la beauté est un critère de bonheur !! Je ne sais pas. La beauté du coeur ou de l'intérieur ne se fane jamais, elle dure, perdure et se bonifie avec le temps. L'authenticité l'emporte sur la superficialité. Sourire. A chaque personne, je vous souhaite de 'trouver' celui ou celle qui vous convient. Se dire que pour Lui, on est capable de, et se prouver à soi qu'on peut le faire, pour moi un simple premier pas, pour certaines rien du tout, tout dépend de tant de choses. Vaincre ses peurs, s'est s'élever !!
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Providence, évidence
Il faut toujours espérer en la providence !!
Un jour, il m'a écrit un long mail suite à mon annonce et ma recherche, se dévoilant un peu, il a attiré mon attention, je ne lui ai pas répondu tout de suite.
J'ai été 'séduite' par certains mots qui étaient ma recherche, sans trop y croire, déçue quelque fois par le passé comme certaines ici. J'apprécie les mots sincères, les paroles de miel que nenni pour moi.
Il y a l'homme qui possède les mots et puis il y a le baratineur !!
Les mots ne sont que des mots, les actes comptent !!
Des mails échangés entre nous, je lui ai fait part de mes peurs, craintes, de certains tabous (bribes de mes blessures enfantines), mon coté pudique.
Mais ce qui importe en fait, c'est le dialogue, l'écoute, la sincérité n'est ce pas.
Pour se faire, je lui ai parle de moi sans faux semblants, de mes attentes, expériences, pratiques, lui dire que les marques n'étaient pas un souci pour moi.
Lui faire part de mes 'désirs cachés', cela permet de se libérer, d'avancer, de faire fi de certaines peurs, et de comprendre pourquoi et de tout faire pour y arriver, même si cela demande du temps ou des années, qu'importe le temps.
Certains font des annonces et sont peu disponible pour différentes raisons, travail, vie de famille, sport, convenances personnelles, planning à gérer, x et y motifs.
Est ce qu'ils auront du temps à consacrer à leur soumise, si il y a une !!
Un suivi, c'est entretenir la flamme, l'alimenter de diverses façons, texto, coup de fil, mail, message, passage sur le site suivant les disponibilités, savoir qu'on pense à lui (elle).
Se rencontrer quand on le peut et l'a décidé, c'est entendre une voix au téléphone, découvrir le timbre de sa voix, cela rapproche un peu et l'on ressent beaucoup dans une voix.
On prends patiente, on attends.
Dire sur soi, écrire et puis, ne rien voir venir, espérer peut être.
Ecrire ce que l'on pense, sans faire de reproche, ni autre.
Comment savoir si la personne nous apprécie telle qu'on est ...
La beauté est suggestive, la critique est facile, l'art difficile !
Belle par rapport à qui et à quoi, sur quel critère
Quand on apprécie une personne, on l'apprécie comme elle est, c'est elle en son entier et pas une partie d'elle même.
Le regard est très important, il est la base de beaucoup pour la suite à donner parfois, simple séance, ou relation suivie, je préfère la seconde, je ne suis pas un objet qu'on utilise et jette après consommation, 'essayer' et ne pas convenir, j'aime autant qu'on me le dise tout de suite, mais comment savoir si cela se passera bien sans se voir, je ne vais pas voir x personne pour trouver le bon.
Combien de soumise se sont faites avoir et se ferons encore avoir peut être, si la personne en face n'est pas sincère, si elle joue !!
Tôt ou tard tout se découvre, le masque tombe !!
Une séance par ci, une par là et puis s'en va, voir ailleurs une autre soumise
A dire de soi, cela porte "préjudice". Je crois que c'est le silence qui porte préjudice et qui corrode à jamais tout espoir de relation. Plus l'autre se dit, plus il accepte de mettre à nu ses pensées, son esprit, ses peurs, ses fantasmes, ou désir, plus la relation peut être profonde, dense, solide. On ne peut partager avec un masque ou une carapace.
C'est pourquoi, je me suis dévoilée à vous. L'écrit permet de dire des choses que l'oral rend difficile.
Une soumise se donne, non pour avoir une récompense, donner parce qu'elle se sent bien avec la personne, parce qu'elle est confiante, parce que son désir est de progresser, de se dépasser, de s'oublier pour ne penser qu'à lui, son plaisir à elle, est son plaisir à lui, voila comment je vois la relation de soumise à Maitre
Les sentiments forts et partagés, que ne ferait on pas pour son Maitre si la confiance est là ; les tabous, les peurs, les craintes, tout cela n'est plus avec lui à nos cotés.
Notre relation vient d'éclore, prémices de beaucoup avec vous près de moi .
Vous êtes patient, à l'écoute, et pour moi cela est IMPORTANT, se dire les mots, dire ce qui ne va pas, ou déplait, si des incompréhensions, cela permet d'avancer, de corriger, de se dépasser, de se relever, de grandir.
Il y a certaine évidence, attirance qui font que pour lui, celui qu'on a choisit, son élu, on se dépasse, on s'abandonne, on se donne dans la confiance de lui.
Pour construire, il faut être SINCERE, complice, avoir du respect, de la connivence, de la confiance, certains sentiments partagés, je ne pourrais pas faire autrement, je fonctionne avec mon coeur et mes intuitions.
Maintenant que vous avez attiré mon attention, prouvez moi vos pouvoirs !!
Le dialogue s'instaure, suivi d'un rendez vous, une invitation au restaurant deux heures à converser, à dire sur soi, à se dévoiler face à face, être sincère de chaque coté.
Vous m'avez fait part de votre décision, sans l'ombre d'une hésitation, je vous ai donné ma réponse.
Une histoire commence entre nous, une progression avec vous à mes cotés, un suivi
Parfois la providence, l'évidence, l'attirance, les points communs, des affinités, une disponibilité, une sincérité, une décision à prendre, je ne pensais pas en acceptant votre invitation que, cette suite serait, loin de moi cette idée ou pensée.
Comment attendre celui qui vous 'voudrait' peut être et avec qui peu d'échange.
Comment comprendre certaines choses en ne se voyant pas.
Comment dire oui sans le connaitre, sans entendre sa voix, ni le voir de visu.
Comment se soumettre à une personne que l'on a jamais vu, le virtuel lasse !!
La réalité est plus passionnante, vibrante, marquante, captivante, émouvante, troublante, excitante, et les 5 sens sont en éveil !!
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Mon amour, ce texte décrit mes désirs, mon ressenti et ma vision du couple comme je souhaiterai le construire et le vivre avec vous. Ce que je vais écrire plus bas ne sort pas comme par magie d’un chapeau, c’est bien de notre histoire d’amour passée et présente que ce texte est possible aujourd’hui.
Les sentiments que je ressens pour vous dépassent l’amour entre un homme et une femme, entre un mari et son épouse. Je me sens bien plus que ça,je vous sens bien plus que ça. J’ai envie et besoin de donner bien plus que cela.
Depuis plus de treize ans, vous me faites découvrir et réfléchir sur le monde BDSM. Nous pratiquons souvent avec des jeux et parlons beaucoup de la philosophie BDSM et à chaque fois que je comprends un peu plus ou simplement mieux cette philosophie ainsi que votre vision, je trouve un endroit où je me sens bien, un endroit où je trouve un équilibre où je me sens vivante et où je prends beaucoup de plaisir. Je me découvre, je me comprends mieux.
Je me souviens quand j’étais toute jeune, mon rêve, mon fantasme qui revenait chaque jour était celui ci : «j’ étais retenue prisonnière dans une tour, comme un donjon, par un homme fort et puissant et j’étais à sa disposition, corps et âme.»
Ce rêve m’a poursuivi pendant longtemps et je m’y réfugiais à chaque fois que j’avais besoin de réconfort ou de sécurité. Malgré mon état de captivité, j’aimais cet homme, car il était pour moi mon protecteur. J’étais sa soumise et j’y trouvais là une magnifique place.
Aujourd’hui, je réalise que cet homme c’est vous. Je l’ai compris grâce à tous nos échanges.
Depuis bientôt vingt ans, sans jamais vraiment poser les mots, vous agissez comme mon protecteur, comme une lumière vers laquelle je me tourne quand j’ai peur, quand je me sens perdue.
Je réalise qu’au niveau de mon corps ainsi que de mon esprit et dans tous les domaines de ma vie, je suis épanouie et heureuse seulement quand je ressens votre présence physique ou mentale. Présence pleine de respect et d’amour, qui m’aide et me permet d’avancer dans ma vie.
Comme dans mon rêve de jeune fille, m’imaginer être votre soumise, être à votre disposition, vous avoir comme Maître c’est bien cela que je souhaite plus que tout au monde.
Alors aujourd’hui, je souhaite enfin poser ces mots pour vous décrire ma volonté d’engagement et affirmer mon consentement pour vivre avec vous une relation BDSM au quotidien afin qu’il nous permette d’avancer ensemble dans la même direction avec toujours cette ouverture vers d’autres possibles …
Oui depuis des années, je prends mon plaisir quand vous me dominez, que ce soit par l’intellect ou par le sexuel.
Oui depuis des années, je prends mon plaisir quand je m’offre à vous que ce soit par l’intellect ou par le sexuel avec toute ma confiance et mon amour.
Je souhaite que vous me preniez comme esclave d’amour, pour cela je vais décrire mes objectifs et mes envies pour que vous puissiez connaître le fond de mes pensées et ainsi accepter devenir mon Maître officiellement.
Voici mes objectifs et mes envies :
J’ai besoin et envie que vous exerciez votre autorité sur moi en tous lieux et à tous moments pour utiliser mon corps et mon esprit de quelque manière que ce soit. Pour cela, je serai totalement à votre disposition, ce qui implique que j’accepte les règles de soumission et d’obéissance qu’impose ma condition; que mon seul devoir sera d’obéir, de vous servir et de vous satisfaire ; que je serai punie pour tout manquement.
Je souhaite que vous choisissiez mes vêtements que je porterai avec fierté devant toute personne.
J’aime ressentir la douleur quand c’est vous qui me la donnez et je vous demande que notre relation se poursuive et se développe dans une pratique sadomasochiste.
Cette douleur, vous serez le seul à savoir et à décider de son intensité, de sa nature et de la méthode employée pour me la faire vivre.
J’ai besoin d’aller dans mes limites pour me sentir vivante et je vous donne toute ma confiance pour me conduire sur cette route.
J’aime le bondage et tous autres moyens de contraintes et je souhaite me laisser totalement entraver.
J’aime également porter des traces ou des marques sur mon corps me rappelant que je vous appartiens. Chaque marque sur ma peau est une preuve que je vous appartiens et une preuve d’amour que je reçois qui me remplit de joie. De plus, je serai fière de les porter afin de les montrer pour que tout le monde sache que je suis votre soumise.
J’aime l’humiliation quand elle sert à me rappeler ma condition de soumise et j’espère que vous continuerez à trouver de nouvelles situations ainsi qu’à me surprendre.
Je souhaite laisser mon corps à tout homme ou femme que vous aurez choisi, pour vous prouver mon niveau d’abandon pour vous. Je sais que si vous décidez de me prêter, vous le ferez pour votre plaisir, mais je n’ai aucun doute que votre démarche sera de me permettre de me dépasser et de trouver un bonheur encore plus grand en dépassant mes limites. Encore une fois la confiance que j’ai en vous est au moins aussi grande que l’amour que j’ai pour vous.
Je sais que de vivre notre relation avec une autre soumise vous tient à coeur depuis bien longtemps. Il y a eu bien souvent des malentendus dans le passé.
Aujourd’hui j’ai assez confiance en vous, confiance en moi, mais également en nous pour vous dire que j’aimerai que notre relation BDSM évolue dans cette voie.
Ce serait pour moi la preuve ultime que mon amour est le plus grand, le plus fort et le plus beau et que mon appartenance pour vous est sans limites. Arriver à repousser mes limites sur cette voix serait pour moi la plus belle preuve de mon lâcher-prise et la plus belle preuve de mon amour pour vous. Car l’essentiel pour moi, c’est vous et notre amour.
Voici mon rêve exposé et pour le réaliser j’ai besoin de vous, j’ai besoin d’un Maître qui me conduira à ce lâcher-prise que je désire tant.
Un Maître qui saura repousser mes limites en toute sécurité, je n’ai pas de doute sur votre amour, sur votre écoute et votre respect pour moi.
Je réalise chaque jour un peu plus la chance de vous avoir rencontré.
Je me donne à vous avec mon corps et mon esprit pour que chacun de nous trouve cette part de soi, totalement libérée, pour accéder à une conscience toujours plus grande.
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Interracial cuckolding ? Pute à blacks ? Chiennes à rebeus ?
Quelques réflexions (qui ne sont PAS une analyse – je n’imagine pas en avoir ni les facultés ni la légitimité) sur ce thème intrigant que je croise de plus en plus fréquemment dans le milieu libertin que je fréquente. (Et qui est installé depuis un bail dans celui de la pornographie - ce qui est d’ailleurs peut être une des raisons de son apparition dans la sexualité réelle de certain(e)s…)
Tout d’abord un petit rappel du concept dont je souhaite parler, au cas où nous ne partagerions pas exactement les mêmes définitions des choses : Je ne parle absolument pas du fait d'être en couple mixte ou des couples vanille interraciaux! Non. Rien à voir : Les « pute à blacks » dont je parle sont le plus souvent des personnes de genre féminin*, qui dans une optique alambiquée de « soumission » voire « d'humiliation » réservent quasi-exclusivement leur sexualité aux hommes blacks, (ou qui fantasment de leur réserver), et ce, parfois sous l’influence d’une autre personne lorsqu’il s’agit de jeux (notamment D/S) en couple.
(*J’entends par « genre » féminin les femmes et les travs trans qui se revendiquent au féminin, indépendamment du sexe – J’imagine aisément que le phénomène existe aussi chez les gays, mais n’étant pas passionnée ni excitée par ce milieu, je confesse ne pas avoir fait énormément de recherches dans cette direction).
Notons que des variantes existent, comme « pute à arabes » par exemple. ( http://www.lyly75.com/ ). Et globalement dans ce genre de cas, quelles que soient les origines recherchées et mises en avant, le concept me semble être : « pute à étrangers ».
Bien. Donc déjà premier constat : Il me semble déceler dans ces pratiques un racisme évident.
Non pas un racisme « anti-blancs » qui surgirait d’une rancœur de blanche à se sentir exclue, mais bel et bien un racisme envers les blacks, arabes, turcs en question, puisque ce qui compte aux yeux de ces personnes, c’est bel et bien la couleur de peau (voire l’origine) avant tout. Et ce, pour des raisons qui ne sont pas forcément très flatteuses si on gratte un peu plus.
L’homme de couleur présumé « étranger » se retrouve objetisé. Qui qu’il soit, quel que soit son physique, sa sensibilité, sa classe sociale, son niveau d’études, ou ses responsabilités, l’homme à peau noire reste … une bête : Une bête de sexe. Résumé à un ensemble de préjugés raciaux qui peuvent le rendre particulièrement excitant aux yeux de certaines personnes (ou de leurs « cocus de maris »). Et ce, complètement au-delà du moindre rapport avec les qualités HUMAINES de ces personnes « convoitées » uniquement en fonction de leur couleur, et non pour qui elles sont.
Ces personnes se retrouvent donc bien déshumanisées. Généralement certaines races prisées sont mises en avant uniquement pour leurs spécificités physiques et comportementales présumées : La taille de la bite, l’endurance, l’excitante odeur particulière de la sueur, le côté « mâle dominant » etc. Les caractéristiques étant différentes selon la race recherchée. (Les arabes sont caricaturalement fantasmés comme étant forcément intégristes violents, autoritaires et irrespectueux par exemple…)
On se croirait au marché aux esclaves (sexuels). Car parallèlement à la bien connue « soumination » (dont je ne vous ferai pas l’affront de rappeler la définition), ne nous y trompons pas : Les putes à blacks et autres Kabha à rebeus (sans s’en apercevoir le moins du monde) ne sont pas « au service de leurs présumés Maîtres » comme elles le fantasment : C'est en réalité bel et bien le gibier qu’elles chassent qui se retrouvent à leur service. Pour régaler bobonne quand elle a ses chaleurs, et qu’elle a besoin du coup de bite exotique qui l'excite.
Bobonne, ou Monsieur d’ailleurs. Car il est apparemment pas mal d’hommes qui adorent l’idée de voir leur femme (ou même plus généralement les femmes) être résumées à des « salopes pour étrangers ». (Exemple ici : http://sousmembre.centerblog.net/ )
Chez les hommes aimant être humiliés (revendiqués ou non), l’humiliation ressentie (et donc l’excitation) semble souvent décuplée par la race de celui qui humilie... (Et ça me semble aussi valable avec certains rapports cocus / cocufieur). Cela doit bien avoir une origine inconsciente et profonde ? Et tout ça me semble donc bien révélateur du fait qu’il se sentent soit inférieurs soit supérieurs, mais en tout cas sûrement pas à égalité : Il y a donc là encore une évidente forme de racisme, pourtant inexplicablement déguisé en l’inverse, comme en attestent par exemple ces quelques photos du site que je viens de mettre en lien :
Bref vous avez compris où je veux en venir. Là je me suis attardée sur l’idée du « à blacks ». Mais sans doute serait il également intéressant de s’interroger aussi sur la 1ere partie de l’expression : « Pute ».
Ces nanas ne sont pas des putes au sens propre, puisqu’elles baisent gratos. Alors pourquoi « putes » ? Bien évidemment pour s’humilier elles mêmes, et par jeu une fois encore. Se traiter (et se faire traiter) de pute, c’est potentiellement dans leur esprit « se mettre à niveau » des blacks sur lesquels elles focalisent leurs fantasmes de copulation. C'est-à-dire une « dégringolade ludique et affriolante » de l’échelle sociale. Et qui résulte du fait non seulement raciste mais également insultant pour les travailleuses du sexe que les termes « pute » ou « black » conservent indéniablement des connotations particulières. (Péjorative pour le premier, et garnit de préjugés pour le second).
Au point de provoquer une excitation née de l’humiliation de se rabaisser à devenir non seulement une « pute », (à savoir ressentir l'humiliation et la honte de pouvoir disposer de son corps beaucoup plus librement tout en prétendant le contraire) mais qui plus est, la pute des « étrangers ».
Tiré par les cheveux ? Exemple sur ce site : http://lucyfemellesoumise.erog.fr/ Je recopie cette petite phrase écrite apparemment par le Maître de la dame, et visible sur la page d’accueil :
« Bravo ma chienne, ton Maitre est fier de toi et tu vas tres bientot devenir cette pute a black dont tu rèves.
Tu es déjà bien avilie et celà n'est qu'un debut tu finiras comme une truie de ferme juste bonne a satisfaire les instincts primaires des animaux. »
Je terminerai sur le racisme supposé de tout cela, en faisant remarquer que dans le porno dont je parlais au début, le racisme est presque aussi largement exploité que les femmes :
Exemple : Allez sur un site de vidéo x généraliste : Je vous mets au défi de ne pas trouver une rubrique « blacks » ou « interracial ». C’est devenu un style à part entière, relatif à l’objetisation totale d’une sorte de « fétichisme négrier ». (Exemple : Les cartoons de John Person, consacrés quasi exclusivement à l’interracial et regroupant à peu près TOUS les préjugés racistes sur les blacks et misogynes pour les femmes : http://www.johnpersons.com/index2.shtml .)
Eh bien vous voulez que je vous dise ? Je suis parfois cliente non seulement de cette pornographie, mais même de cette fantasmagorie. (Ex : Je suis fan de John Person, et les gang bangs de blacks ça m'excite! )
Suis-je de fait raciste ? Probablement un peu, indéniablement. (Difficile de ne pas le constater après cette petite démonstration). Mais ? Au fait ? Suis-je également misogyne en consommant du X, et en préférant m'avilir dans un rôle "féminin" ? Oui, aussi, un peu d’une certaine façon. Misandre ? Ah ça... Peut être encore plus que le reste… Homophobe ? Transphobe ? Misanthrope ? Oui oui oui, j’avoue. Mais j’ai toujours l’impression que ce n’est pas « grave »… Parce que j’ai naïvement l’impression possiblement fausse que mes haines et phobies sont « dosées correctement ».
Comme vous le constatez, une fois de plus, je ne m'exclus donc pas de la mécanique que je prétends dénoncer. Loin de moi l'idée prétentieuse de moraliser quiconque, ou de faire la leçon à ces gens que je cite pour illustrer mes propos : Ils pourraient eux aussi très légitimement disserter sur mes nombreuses petites particularités comportementales.
Tout ça pour dire qu’il me semble que la phobie et la haine existe en chaque personne à des degrés différents. (Puisque chaque haine/ tolérance a son inverse : « fachos » et « anti-fachos » ne sont que les deux faces d’une même pièce, d’un même ying-yang, qui ne me semblent acceptables que tant qu’ils ne sont pas déséquilibrés au point d’influer négativement sur la vie des autres… (Mais c’est finalement toujours un peu le cas malheureusement…) La prochaine fois, je m’attarderai peut être aussi sur l’esthétique nazie qui s’invite parfois de façon dérangeante – ou non, dans les fantasmes de domination / soumission de certain(e)s, et qui ne manque jamais de choquer lorsque cette imagerie érotique devient publique : C’est finalement un peu le même thème au fond, en y réfléchissant bien : Est il malsain ou non d’érotiser nos propres déséquilibres ? Et cela va-t-il dans le sens de nous « rééquilibrer » en les exorcisant, ou au contraire de cultiver nos aliénations ?
Je n’ai pas de réponse. Un peu des deux sans doute…
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Voilà bientôt 4 ans Maître, que nous partageons tendresse, bonheur, amour, passion, périodes de doutes, pleurs, BDSM, épreuves, mais toujours en confiance.
J’ai toujours eu Confiance, j’ai toujours cru en vous….et Aujourd’hui ce jour tant attendu est arrivé. Oui, aujourd’hui vous êtes enfin à moi, nous vivons ensemble….
J’ai tant attendu ce moment, que je ne peux y croire encore.
Très souvent vous m’avez demandé de Vous faire part de mes envies, de me fantasmes, aujourd’hui je suis capable de les coucher sur le papier, car je sais que rien ne viendra troubler nos jours et nos nuits, nos semaines, nos week-end, nos vacances. Nous pouvons enfin prévoir les choses, entrevoir des escapades.
Aujourd’hui je rentre du travail, je sais que vous n’avez pas travaillé, vous avez pu vous reposer et laisser votre imagination vagabonder, au gré de vos fantasmes les plus secrets, les plus pervers aussi peut-être, et puis, Vous me connaissez si bien Maitre, mes attentes, mes peurs, ma soumission envers Vous, et aussi mon envie d’être toujours meilleure, de dépasser certaines de mes limites, celles que Vous savez franchissables…. D’ailleurs, à plusieurs moments cet après-midi, Vous m’avez envoyés des sms pour me « conditionner », pour me mettre dans cet état de demande, d’attente, dans lequel Vous adorez me voir.
Je viens de passer la porte, il n’y a pas de lumière dans l’entrée, j’allume et j’accroche mon manteau, je retire mes chaussures. Je remarque de suite, sur la petite desserte, mon collier, et ma laisse. Sans attendre, et avant de venir Vous embrasser, je le mets à mon cou.
Vous êtes installé sur le canapé, Vous regardez la télé, tranquillement.
Je me glisse à Vos pieds, Bonsoir Maître, et je vous baise les pieds, Vous êtes pieds nus, comme toujours lorsque Vous endossez Votre rôle de Maître et que nous allons passer une soirée plus dédiée au BDSM qu’aux câlins….
Vous passez Votre main dans mes cheveux, elle descend et se fait plus appuyée sur ma nuque, Vous savez que ce geste me rend folle et me signifie instantanément ma condition de soumise, j’adore cette sensation, l’emprise que Vous avez sur moi grâce à ce petit geste. Puis Vous me dites, va vite te faire belle et chienne pour moi, tu as 1h devant toi, alors ne stresse pas.
Ouf 1 heure ! Merci Maître, j’arriverai à être prête à temps, toute l’après-midi j’ai réfléchi à ma tenue, sachant ce qui allait arriver ce soir, en lisant vos sms. Je ne perds pas de temps, je commence par mon lavement pour être impeccable au plus profond de moi, puis ma douche, je me maquille, regards très noir comme Vous aimer, je m’habille: la jupe d’écolière à carreaux que Vous aimez bien, mon corset rouge en satin qui laisse mes seins libres et accessibles, un boléro en résille que je ferme devant pour les cacher au départ, des bas et des escarpins. Je n’ai pas oublié de mettre mon rosbud bien sûr.
Je Vous rejoins au salon, pour me présenter à Vous. Vous me félicitez pour ma tenue, « tu es très belle ma petite chienne d’Amour »… Merci Maître. Je Vous demande si je peux aller préparer le repas, « Fais vite, j’ai acheté du carpaccio, cela suffira, tu prépares 1 seule grande assiette ».
Je me hâte, je prépare une grande assiette avec le carpaccio, j’y rajoute des copeaux de parmesan, comme Vous aimez. Je sors une bouteille de vin rosé du frigo
Je dépose le tout sur la table. Je viens de me rendre compte que Vous passez du temps à envoyer des sms….Je sais que sans doute notre soirée ne va pas être qu’en seul tête à tête, Vous avez du contacter quelqu’un….
« Maître, Vous êtes servi » « Oui Laika, j’ai vu, mais cela ne refroidira pas, vient me rejoindre, et sert nous un verre de vin blanc» Je me presse à Vos pieds, bouteille et verres à la main. « Alors ma Laika, comment te sens-tu ce soir…tu es bien ? Tu es prête à être mienne…à te plier à mes envies les plus perverses…
Oh oui Maître, je suis prête, j’y pense sans arrêt depuis notre vie commune, qu’en fait maintenant, plus besoin de prévoir de date, de trouver un prétexte pour se voir un peu plus longtemps….Maintenant Vous pouvez abuser de moi comme Vous en avez envie, sans me prévenir….et rien que d’y penser, chaque jour, me rend encore plus dépendante de Vous.
« Allez, j’ai faim ». Vous Vous installez à table, devant l’immense assiette de carpaccio ! Je pose un coussin à terre et je m’agenouille à vos côtés. Vous commencez à diner, j’ai faim aussi, mais je ne dis rien, j’attends. J’adore le carpaccio et c’est un supplice de Vous voir le déguster alors que je suis là….à attendre. Vous le savez…soudain un morceau de carpaccio au bout de Vos doigts, je dois tendre la bouche pour l’attraper, humm merci Maître, un 2e morceau que je dois attraper au vol, ainsi de suite Vous alternez le repas entre vos morceaux et les miens. De temps en temps je dois me redresser car Vous me donnez à boire, non pas dans un verre, mais de Votre bouche. C’est encore meilleur.
Le repas se termine, je débarrasse rapidement et je reviens à vos côtés. J’ai bien vu que Vous aviez de nouveau votre téléphone en main… Mon cœur bat, à la fois d’inquiétude mais aussi d’une excitation que je sens monter au fond de mon ventre.
Il est temps… Sur la table, il y a les boules Kies, Vous me demandez de les mettre, cela n’arrive pas souvent, mais Vous savez que privée de mes sens je suis encore plus à votre merci ; puis le bandeau qui est posé sur la table depuis le début du repas, je n’entends plus rien, je ne vois plus rien. Les poignets de cuir se ferment et me voilà attachée, bras en l’air, à l’entrée du salon.
Je sens votre présence autour de moi, je la devine, Votre regard doit être en train de me dévisager et Vous êtes là, à me faire attendre. Le temps me parait interminable.
Je sens une corde qui s’enroule autour de moi, Vous commencez à bondager mes seins et les voilà offerts à vos tourments.
Des pinces s’agrippent à mes tétons, des gouttes de cire viennent les orner, l’excitation provoquée par la douleur inonde mon sexe, vos doigts passent régulièrement entre mes jambes pour vérifier….
Le fait d’être privée de la vue et de l’ouïe décuple les sensations.
Je sens votre présence autour de moi, Vous m’effleurez, je sens Votre souffle dans mon cou ; d’une main ferme, Vous ôtez les pinces de mes seins.
Soudain la cravache s’abat sur mes fesses, plusieurs coups de suite, par série de 5 de chaque côté…pour équilibrer, comme Vous dites toujours.
La cravache est suivie par le martinet, dans le dos…Depuis quelques temps j’ai découvert que la sensation des lanières qui s’abattent sur mon dos me fait frissonner, la douleur m’irradie certes, mais elle m’excite de plus belle. Vous alternez les coups, tantôt légers, aériens, tantôt appuyés, le dos, les fesses, les cuisses… J’ai peur car mes seins me font mal, ils sont douloureux car bondagés depuis longtemps.
Vous avez remarqué, à l’expression de mon visage, qu’il était temps de défaire le bondage. Le temps de défaire les cordes me permet de me reposer, Vous me détachez les bras, que je peux reposer sur la table en face de moi.
Vous me donnez à boire, une gorgée de vin blanc, puis une autre, de votre bouche.
Puis Vous me guidez vers le canapé, j’ai toujours les yeux bandés et les boules dans les oreilles. « Repose-toi un peu Laika, la soirée n’est pas terminée »
Je suis couchée sur le canapé, jambes repliées, je masse un peu mes seins endoloris par le bondage.
Il m’a semblé entendre un bruit, mais avec ces boules dans les oreilles, impossible de définir de quoi il s’agit.
Je ne tarde pas à le savoir…. Votre main gantée de latex vient me caresser, écarte mes cuisses et me pénètre….L’excitation est telle depuis le début de la séance qu’à peine quelques vas et viens m’arrachent un premier orgasme…J’inonde le canapé….
Puis Vous me demandez de me mettre sur le bord du canapé, à genoux, fesses bien ouvertes, tête dans les coussins….
Je m’attends à sentir votre main venir me fouiller au plus profond de moi, Vous dégagez mon rosbud d’une main douce, pour ne pas me blesser.
Mais ce n’est pas Votre main que je sens à présent contre mes fesses….mais un sexe qui vient s’appuyer doucement sur mon orifice dilatée et lubrifié…. Voilà donc ce que Vous mijotiez au téléphone…. Je sens des mains qui me caressent, les Vôtres, mais d’autres mains aussi, et ce sexe qui m’empale et commence à me labourer.
Je suis Votre chienne, Maître, je Vous appartiens, je Vous aime. Je sais que Vous êtes attentif à tout ce qui se passe et que je peux être en confiance, je me laisse emporter, Je sens votre main sur ma joue, qui vient me rassurer. Doucement Vous ôtez les boules de mes oreilles, puis le bandeau, afin que je puisse découvrir l’homme à qui Vous m’avez offerte.
Mes doutes et mes craintes se sont évanouis très vite, car j’ai reconnu notre ami F. et sa façon de faire, toujours très respectueux et attentif.
Merci Maître, de me donner autant de plaisir.
Je Vous aime
Laika
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Le ruban de l'autouroute semble interminable. Les phares trouent la nuit avec ceux des autres voitures, voisines et compagnes de route éphémères. Il rongeait son frein depuis si longtemps, et aurait volontier mordu pour que le Sablier de Chronos s'écoule plus rapidement. Mais il a fallu faire preuve d'une impitoyable patience.Le village est endormi. Pas un bruit. Il l'appelle en lui envoyant un message afin qu'elle sorte et qu'elle le découvre. Il avait changé depuis la derniére fois qu'il s'était vu. Déjà, il n'était plus le même... tellement de choses avaient changé, évolué, ... voir chamboulé.Elle sort. Moment magique de retrouvailles, tant attendues. Moment de douceurs et de tendresses, échanges de regard; ils mangent ensemble et lui se détend. De la route, certes, mais de la suite. Leur première rencontre était la découverte, mais il sait qu'un grand pas va etre fait. La base de leur rencontre était le BDSM. Notion connue par Lui, mais uniquement en virtuel. Jamais de réel, que des discussions en tchat, forums, ou la lecture de livres et articles ou le visionnage de films ou clips. Ce monde correpond à ce qu'il rêve depuis plus de 10 ans, mais il est toujours resté à l'état de fantasme, d'imaginaire. Et il est à 2 doigts de concrétiser cela.Ils en avaient parlé longuemment avant. Il lui avait exprimé ses gouts, ses attirances, ses espérances, mais aussi ses doutes et son point de vue sur cette passion et le role du Dominant, à ses yeux. Le Dominant, pour Lui, est la personne privilégiée qui peut tout faire de sa Soumise. Mais cela signifie qu'il se retrouve, sous ses mains, avec un corps donné, offert, inoffensif et terriblement vulnérable. L'Ame aussi lui est offert. Quelle responsabilité de se retrouver en quelques secondes avec Tout Ca dans ses mains, soumis à ses Envies, à sa Merci. Ce concept prend une toute autre tournure quand ce moment approche .... C'est un peu comme le plongeur qui découvre pour la premiére fois le grand plongeoir, en vrai et plus en photos.Elle l'avait rassuré, calmé ses doutes. Et puis, ce n'etait pas la premiére fois qu'il se voyait. Mais un grand monde inconnu se dessinait. Lui qui ne connaissait ni ses réactions, ni celles de sa Soumises. Allait-il être à la hauteur et pourrait-il prolonger ce rêve qui a débuté merveilleusement bien ? Elle avait beau le rassurer, il était inquiet. Au fond de Lui, il n'oubliait pas une chose. Il n'y avait que cette petite crainte du pas à faire pour que sa personnalité BDSM ressorte. Comme le plongeur qui sait sauter et nager, mais qui lui manque la petite impulsion pour se jeter à l'eau et nager comme un poisson. Il connait son rôle et veut le jouer. Rôle qu'il veut jouer et convoiter depuis si longtemps; il l'a. Il a ce rôle. Mais ce n'est pas sans émotion qu'il s'assied dans le canapé et appelle sa soumise pour qu'elle le rejoigne. Il la fait mettre à genoux devant Lui. Il pose sa main sur sa joue et améne sa tete contre sa cuisse. C'est une caresse riche en émotion et si intense qu'il sent lui même battre son coeur. La tête de sa Soumise sur sa jambe, appuyée pas sa propre Main ... Quel geste riche en symbolique ! Puis, il lui offre un peignoir afin qu'elle n'est plus froid chez elle. Sa Soumise n'est pas qu'une simple soumise, un objet de désir; il tient par dessus tout à son bien-être, son bonheur. C'est ainsi, pour lui, qu'un Dominant vit avec sa Soumise. Elle lui offre son Corps et son Ame, a Lui de Veiller sur Elle et à son bonheur.Cassé par le voyage, et affectionnant particuliérement les massages, Il va prendre une douche avec elle, Lui demandant de le masser le long de la colonne. Le voyage a été épuisant et il l'a mérité.Enfin, encore un petit moment de complicité quand ils se retrouvent tous les 2 dans leurs peignoirs respectifs, à se blottir l'un dans l'autre pour se réchauffer.Le moment tant attendu approche, mais elle fait durer en Lui demandant de s'allonger pour lui offrir un autre massage, fortement apprécié. Il ne s'en lasse pas et se détend intégralement.Enfin, les objets du désir, fantasmés sont sortis. Il les prend en main, les teste sur Lui. C'est donc ca, en vrai. Ca fait donc ca, en vrai. Elle l'avait rassurée sur de nombreux points, dont leur utilisation. Il commence alors doucement, demandant a sa soumise son ressenti. Trop fort ? pas assez ? Il jauge, ajuste. Mais trés rapidement, son esprit réfléchi se détend et est progressivement remplacé par celui qui était enfermé jusqu'à présent. Ces objets de fantasme deviennet des jouets, des instruments de plaisir pour le Sien et ceui de sa Soumise. Il prend ce plaisir intense de la voir sursauter, gémir sous ses mains et prendre du plaisir.Il joue, il laisse parler son Coeur de sadique, son imagination; il joue avec les réactions de plaisir de sa Soumise; il joue a faire monter le plaisir et le désir de chacun d'eux. Il joue. Ces gestes qu'il appréhendait il y a encore seulement quelques heures sont devenus naturels et déconcertants en plaisir. Quel bonheur intense de pouvoir manier cette cravache qui se balade partout sur Elle, lui arrachant des cris et gémissements de plaisir. Quel bonheur de la fouetter avec le martinet en laissant parler ses sentiments. C'est un véritable soulagement pour Lui qui craignait ce moment de passage au réel. Il est à présent comme le poisson dans l'eau. Une véritable délivrance s'est emparée de Lui au moment même où une étrange agréable sensation de légèreté et de bonheur s'empare de Lui. C'est un moment unique que cette premiére fois. Il est là, sa soumise sous ses mains. Elle s'abandonne à Lui, à ses mains, a ses claques, coups, fessées, toutes ses volontés. Moment délicieux que ne peuvent égaler nul autre cadeau. Recevoir ainsi le Corps et l'Ame de sa soumise est d'une valeur inestimable qu'il s'applique d'honore en faisant rougir et chauffer cette douce peau, perturbant les sens, usant tant qu'il veut de la cravache et du martinet.Le jeu est si délicieux qu'il prend plusieurs formes. Il se laisse aller a tester autres chose. La curiosité d'en savoir plus, mais le bonheur de pouvoir toucher enfin du réel le pousse à aller un peu plus loin, a tester d'autres materiels. Mais il restera là. Le moment est déjà intense et magique. Ils sont comblés et partagent enfin pour de vrai leur passion, cette passion qui les a fait tchater, telephoner, discuter, se rencontrer, puis, s'aimer.L'aube ne tardera pas a se lever quand ils s'arrêtent, surpris du temps qui est passé si vite mais ô combien unique et délicieux.Retrouvant un moment de tendresse amoureux, ils s'endorment ensemble, emportés par des rêves d'espoir, de plaisir, d'avenir, de bonheur partagé vécu et à vivre prochainement.Il n'est de plus beaux rêves que ceux qui deviennent réalité. Ils sont comblés, heureux d'avoir avancé sur Leur Chemin à Eux Deux, heureux d'avoir vécu ce premier jeu ensemble. Ces 2 jours exceptionnels passent sous un ciel sans nuage, garnis de moments de rire, de tendresses, de partages, de complicité, de petits gestes, de bonheur.Il a envie d'aller loin avec Elle. Il sait, et Elle aussi, que leur Route ne fait que commencer. Lui sait que cette route sera particulière. Ayant horreur de voir des aiguilles, ou autres machins de ce genre, rentrer dans la peau, il se surprend à choisir et voir la pose des nouveaux piercings aux tétons d'Elle. Il se surprend aussi à vouloir, en toute sincérité, assister à la création de la suite du tatouage de son Bijou.Beaucoup de choses ont changé en Lui depuis Leur rencontre. Il sait que ce n'est pas fini. Par la tendresse et le fouet, par les calins et la cravache, par les petits gestes d'affection et les cordes, par les moments de complicité et de Domination , par les rires et les cris, Ils s'aiment tous les 2 et peuvent vivre leur passion intensément et librement.Mais le Sablier coule toujours, et vient le moment pénible de se séparer. Torture commune subit par tous les 2, mais moment aussi unique où chaque mot, chaque phrase a une valeur inestimable pour l'oreille de l'autre.Mais encore plus fort que les mots ou les caresses intenses et désespérées : le regard. Ce regard qui traduit toute la tristesse de la séparation, mais tout l'espoir de se retrouver rapidement. Ce regard, à la fois celui du Dominant et de l'Homme, de la soumise et de la Femme qui vient taper le Coeur pour lui rappeler qu'un autre Coeur bat aussi pour lui.Les yeux pleins d'étoiles et d'emotion, le Coeur rempli d'Amour, dans un Esprit nouveau et libéré, il reprend le volant sur ce long ruban qu'il espére voir fortement réduit.En attendant, ils se reverront trés bientot pour vivre leur Amour 2 semaines d'affilées....Je t'aime....
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Nous nous étions trouvés sur un site ou les forums sont rois
Moi je fréquentais plus les forum sexe et toi plus ceux traitant de psychologie.
A cette époque j avais une certaine réputation voir une réputation certaine et rien ne nous prédisposait à nous rencontrer.
Ma présentation sur ce site était on ne peu plus explicite donc personne ne me contactait par hasard ce qui était bien le but recherché.
Pourtant un jour , j ai reçu une demande d ami assez particulière et pour le moins innatendue....
Accompagné de ta demande tu avais mis un mot, me disant que cela faisait presque 30 ans que tu étais en couple avec le même homme , qui avait l esprit aussi fermé qu une huitre et dont les prouesses sexuelles se résumaient à prendre son plaisir et quelques fois par pur miracle de t en procurer un plus mécanique qu autre chose aussi ,mais point d aucune fantaisie particulière , toujours la même position ...le missionnaire qui cela faisait bien longtemps qu elle ne t excitait plus.
Tu me dis aussi qu à ton âge tu avais envie de connaitre autre chose de plus excitant et que mon profil ne t avais pas laissé indifférente, bien au contraire, donc tu me demandais cash d être ton amant au moins le temps d un week-end et plus si affinités car tu en avais marre et voulais absolument tromper ton compagnon.
Cela faisait des mois que tu en avais envie mais certes tu voulais le tromper, mais pas avec n importe qui...
Tout d abord interloqué je finis par répondre par l affirmative à ta demande, car elle avait su éveiller en moi une grande curiosité.
Après avoir discuter presque deux semaines, te découvrant aussi charmante qu intelligente voir même attachante nous avons convenu d un rdv qui se passerait chez moi.
Tu habitais très loin de chez moi, moi près de Genève et toi près d Agen aussi vu mon emploi du temps nous avions convenu que se serait toi qui viendrait me voir.
Tu es arrivée en train et à peine descendue je suis tombé sous ton charme presque immédiatement, tout en allant chez moi en voiture, je m attendais à une certaine timidité de ta part et au contraire tu parraissais déterminée dans le choix que tu avais fait.
Durant ce week-end nous ne sommes pas sortis de chez moi, du plaisir, celui que tu étais venue chercher je t en i donné comme jamais me disais tu tu n en avais eu.
Ta beauté et ton sourire ressortaient encore plus à chaque orgasme que tu as eu.
En plus de faire l amour nous avons beaucoup parlé, de tes motivations bien sur mas aussi de ta vie , de tes choix, de tes désirs et fantasmes...
Toi si terre à terre dans ta vie de tous les jours , si droite dans ton métier d expert comptable tu n en revenais pas d avoir trouvé le courage d être venue chez moi et ne regrettais juste que de ne pas l avoir fait avant, d avoir attendu si longtemps.
Le dimanche soir en te raccompagnant à ton train tu me dis vouloir revenir ,qu actuellement en arrêt maladie tu pouvais te le permettre et qu après avoir découvert tous ces plaisirs tu savais qu avec moi comme guide tu en découvrirais bien d autres inimaginables pour toi jusqu ici.
J acceptais car ta personnalité m impressionnait beaucoup et aussi surtout tu avais si bien su me charmer.
Une semaine plus tard tu es revenue passer 15 jours chez moi.
15 jours de bonheur et de plaisirs.... Là tu m as raconté être en arrêt maladie suite à un cancer et que la partie semblait gagnée, que tu avais beaucoup souffert et que d être passé si près de la mort t avais en quelque sorte ouvert les yeux quand à tes désirs enfouis jusque là, masqués par le paraitre à maintenir coute que coute face à la société . Tu avais pris conscience, d un coup, que la vie passait trop vite, beaucoup trop vite et que tu ne voulais pas arriver à l antre de la mort nourrie, voir pourrie de regrets.
Tu es reparties chez toi et est revenue de nouveau chez moi pour cette fois-ci y rester , tu avais tout préparé en conséquence ne laissant aucun autre choix à ton maintenant ex-compagnon.
Au fil des jours et des semaines, nous sommes devenus hyper complices ,de cette complicité rare qui vous transforme , nous n avions point de secrets l un pour l autre et une totale confiance l un en l autre, l amour avec un grand A était notre quotidien.
Nous étions en totale osmose de celle qui reste comme utopique pour la plupart des gens mais qui pourtant lorsque qu on l atteind enfin ressemble au graal ...
Ensemble mais ne faisant qu un, rien ni personne ne pouvait nous atteindre, nous blesser d une quelconque façon, nous étions comme "intouchables"
Les mois sont passés dans ce bonheur sans nom qui grandissait chaque jour un peu plus, nous étions heureux, totalement heureux..
Et puis un jour une mauvaise nouvelle est tombée, ton cancer refaisait surface, oh rien de bien méchant selon les médecins mais ils te fallait rentrer afin d aller te faire soigner sur Bordeaux.
Je t ai accompagné , tu as dûe refaire plusieurs chimio , les médecins nous disaient qu ils avaient confiance que tu t en sorte , qu il ne fallait pas trop s inquieter...
Après nous sommes rentrés chez moi, je te voyais en chute libre bien que notre amour te donnait la force de lutter, ton courage a toujours été présent et exemplaire et c est toi, toi la malade qui essayais de minimiser tes souffrances qui me perçaient le coeur, toi encore qui te voulait rassurante quand à l évolution de ta maladie, toi encore qui bien que très affaiblie me donnait la force de continuer d avancer.
Et puis un jour, tu es parti ...
Me laissant juste un mot sur la table de la cuisine me disant que tu partais afin que je ne te vois pas perdre le peu de dignité qui te restait , tu voulais que je garde toujours une bonne image de toi et non celle d une femme déconfite par la maladie..
Et puis un jour, j ai appris que tu étais parti pour toujours ......dans l au-delà
Je t ai beaucoup pleuré moi qui ne pleurait jamais et j ai eu du mal à remonter la pente cachant à mon entourage les raisons de ma si grande tristesse.
Je ne pouvais exprimer ma douleur de n avoir pas pu être là quand tu es passée de vie à trépas.
Ce poids je l ai porté des années durant avant de vraiment comprendre ton choix et les raisons qui t on poussé à agir ainsi
Repose en paix
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Je passerai les circonstances dans lesquelles nous nous connûmes. Notre histoire : Elle avait 35 ans, moi 25, et j'ai tout de suite été subjugué par sa beauté hautaine, ses manières de reine et sa féminité exacerbée. Tout de suite nous avons parlé de nos envies. Il s'est trouvé qu'elles concordaient parfaitement. De mon souvenir, je me suis toujours imaginé servir une personne impérieuse et dure, subir des humiliations et châtiments corporels, même ceux que je n'aurais pas d'emblée imaginés. La maturation de ses désirs avait pris plus de temps, mais elle me confiait ses rêves de perversion et de cruauté sur ce qu'elle appelait un "esclave total". C'est ce que je suis devenu. Elle était blonde, grande, élancée, féminine de par ses activités de "working woman" et de par ses coquetteries personnelles. Je ne l'ai jamais vue sans jupe ni talons. Mais l'essentiel n'était pas là. Il était dans sa cérébralité, son raffinement, ses envies particulières qui à mon détriment se sont très vite matérialisées. Moi-même bel homme, j'avais souvent été sollicité par le beau sexe, mais elle avait très vite compris que les tourments qui m'habitaient, qui me faisaient chaque nuit rêver de vivre aux pieds d'un être supérieur, me rendraient d'une absolue fidélité, m'engageraient dans une soumission de plus en plus complète. Nous nous sommes fréquentés épisodiquement, et ces rencontres nous ont permis d'affermir nos désirs, et de déterminer quelle vie serait la nôtre une fois que nous aurions emménagé ensemble. Cela fut fait assez vite, et comme il avait été décidé, un contrat écrit a scellé nos destinées. Elle aurait désormais tous les droits, et moi aucun. Il fallut concilier les vies professionnelles, sociales et privées. Ce ne fut pas toujours chose aisée mais nous y parvînmes. Autoritaire dans tous les domaines, de cette autorité froide qui rayonnait de ses yeux de princesse baltique, c'est bien entendu lorsque nous étions seuls, dans le cadre strictement privé, que sa nature pouvait le mieux s'exprimer. Elle se constituait un corpus doctrinal en lisant des livres ayant trait à la gynarchie, et ces idées rencontraient en elle quelques correspondances secrètes. Sans qu'elle le sache au moment de sa rédaction, le contrat qui me liait à elle comprenait dans sa teneur l'essentiel de la théorie de la suprématie féminine. Le ton d'abord changea, devint plus sec, plus cassant, de ces tons auxquels on obéit, qui ne supportent pas le "non". J'appris assez vite à bannir ce mot de mon vocabulaire. J'y étais disposé, mais il est parfois des inclinations qui se heurtent de front aux contingences de la vie quotidienne. La nécessité de les surmonter explique que le début très dur, de l'ordre de ce que d'aucuns appellent "dressage", que beaucoup fantasment et que j'ai vécu, littéralement, dans ma chair et dans mon esprit.
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nous avons rendez-vous à quinze heures, au café de l'horloge, j'arrive un peu en avance, sans être inquiet, une petite appréhension m'étreint tout de même. je m'assois en fond de salle. Comme à un rendez-vous d'espions.
L'impression que tous mes sens sont sur-développé est agréable, excitante, je guette les passants, les clients, je cherche celle que je dois rencontrer.
Qui changera peut-être le cours de ma vie. J'en suis conscient. la peur me glace. Je frissonne. Étonnamment cela me plaît. Un rendez-vous classique aurait moins d’effet. Faire marche arrière, me lever,partir, ne me vient pas à l'esprit. Je désire vivre cette émotion qui me gonfle la poitrine. Ces éclairs électriques qui parcourent mon corps, me semble indispensable à ma survie.
Je sursaute quand mon téléphone se met à sonner. Vite, mes doigts tremblant prennent l'appareil, mon genou heurte la table le bruit résonne dans l'établissement comme une bombe. Maîtresse s'affiche sur l'écran.
Tous les passants, tous les clients ce sont arrêtes et me regardent. le monde entier retient son souffle. La voix claire, nette, de Maîtresse chatouille mon oreille d'un «ou est tu? En terrasse ou à l’intérieur?» Le monde entier attend ma réponse les yeux rivés sur moi. Un son rauque, malhabile sort d'entre mes lèvres « à l’intérieur Maîtresse au fond de la salle» le monde entier pousse un soupir de soulagement et reprend ses occupations, je me met à trembler doucement, c'est pourtant une chaude journée. J'essaie de reprendre mon souffle. Elle arrive.
Elle arrive, oui. Mais comment cela est arrivé.
Un soir ma copine du moment, après avoir réalisé ensemble plusieurs de ses fantasmes, me demanda quels étaient les miens. Je lui répondis qu'être soumis à une dominatrice, me plairait beaucoup. Elle m'avoua que ce qu'elle aimait justement chez moi et dans cette relation uniquement sexuelle que nous pratiquions,était le fait que j’étaie très doux.
Canada dry, l'apparence d'un homme, la force d'un homme, mais un coté féminin au lit.
Elle me proposa de faire une soirée à trois, ou je ferais l'amour à un homme.
De toutes les femmes que j'ai connus, c'est la deuxième qui me proposait cette situation.
Nous l'avons fait, et j'ai pris beaucoup de plaisir.
J'ai alors compris que je devais allier les deux possibilités. Assumer mon rôle de soumis, et un coté féminin très fort. Le dieu internet vint en renfort, et j'essayais quelques sites. Après un long temps, quelques flops et de gros flippes, je la découvris par hasard au détour d'une demande bien comprise, les mots ce jour là sonnaient justes, ils s'accordait aux envies, elle recherchait un homme canada dry, je cherchais une femme canada dry. Ils ne se marièrent pas et n'eurent pas de bouteilles, mais un rendez-vous ce jour.
Et elle est là devant moi. Souriante, je me lève en tremblant, elle est belle, on s'embrasse, elle pose sa main sur mon épaule. Mon esprit plie, fond, je ne m'appartient plus.
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( Je partage avec vous et avec son autorisation, un petit bout du bouquin d'une amie, elle ne s'y connais pas trop en BDSM mais elle a tenue a le mettre dans son histoire fantastique / érotique, je vous laisse donc lire et me donner votre avis qu'il sera retranscrit mot pour mot )— Tu es vraiment sûre de le vouloir... ? Demanda Till plus qu'inquiet. — Liebe... Je sais ce que tu es... Je sais comment se passe cette «cérémonie» et donc oui, je suis sûre et certaine de me lier à vie à toi, murmura-t-elle pour rassurer le démon. — Tu ignores tout de ce que je dois te faire... Il ne s'agit pas d'une simple cérémonie comme un mariage avec une signature de contrat. Il s'agit vraiment d'un... d'un rite charnel... Sadique... Violent... — Lindemann... Je suis sûre et certaine... Répéta-t-elle. — Je refuse de te faire du mal... Trembla Abigor. — Till... Je t'aime, tu le sais, et tu sais aussi que je ne suis pas éternelle. Je n'ai que 21 ans, certes, mais alors que toi tu ne changeras pas d'apparence, moi je grossirai, je serai laide et toute ridée, sans compter que j'aurai la peau qui pend... Super le mythe de la bombe sexuelle... Surtout que je le suis pas à la base alors... Argumenta-t-elle.Till ne pouvait que sourire. Elle était décidée à lui appartenir physiquement, mentalement et sexuellement. Il ne cachait pas qu'il était terrifié à l'idée de devoir lui faire ça, mais l'idée de lui faire l'excitait d'une certaine façon. Son instinct démon prenait de temps en temps le dessus, et malgré son rebut psychologique, Till ne pouvait retenir son excitation. — Till... Je serai tienne et je n'aurai aucun regret, sourit-elle en lui caressant le visage. — D'accord... Soupira-t-il mort de trouille. Suis-moi... Continua-t-il en lui prenant la main.Ils se regardèrent une dernière fois. Jennifer caressa tendrement sa main en lui adressant un magnifique sourire. Elle se posait souvent la question de savoir comment un si bel être avait pu tomber sous son charme, elle qui était si banale, sans «truc» particulier comme Pauline ou Sophie. Elle était une simple humaine, rien de plus, rien de moins, alors comment avait-il pu? — Jenny... Combien de fois je vais devoir te dire que l'amour ne se contrôle pas et que tu auras beau te transformer en sorcière, en gnome ou même en goule que je t'aimerai toujours. T'es très belle, superbe même, alors... CHUT! Fit le démon en posant son index sur les lèvres de sa belle.Elle voyait bien dans son regard qu'il l'aimait, qu'il était fou d'elle et surtout, qu'elle pourrait lui faire faire n'importe quoi. Elle devrait peut-être essayer après ça. Ils se sourirent, et descendirent directement en enfer. Le long couloir semblait interminable, il faisait noir, on ne voyait absolument rien. Mais comment faire pour se repérer là-dedans? La porte se referma, faisant sursauter la demoiselle qui se blottit immédiatement contre le torse brûlant de son homme. Le démon sourit, tourna sa main, paume vers le ciel, et fit apparaitre une flamme dans le creux de sa main. Elle dansait et virevoltait tel un petit rat de l'opéra. — Tes pouvoirs m'étonneront toujours Liebe, sourit-elle maintenant rassurée.Enfin... Presque... Lorsqu'elle s'aperçut que les murs étaient tous, sans exception, incrustée de cadavre frais, de squelette, que des bras sortaient de nulle part... Oh elle n'avait pas spécialement peur, pas encore du moins, mais elle avait perdu son assurance. — T'en fais pas, tu ne risques rien, sourit Till en la blottissant contre lui.Les deux amants avancèrent dans ce long couloir où seule la flamme de Till éclairait leurs pas. Plus ils avançaient et plus la température montait. Bientôt, une odeur de soufre prit d'assaut le nez de Jennifer et la demoiselle fut prise d'une grosse nausée. Au fond d'elle, elle angoissait terriblement de ce qu'il allait se passer, d'où elle allait et ce que Till ferait d'elle. Le démon ressentait bien ça, et il commençait vraiment à se demander si ce n'était pas une mauvaise idée. Les secondes passaient, le couloir n'en finissait pas. Jennifer resserrait et caressait la main de Till pour se rassurer. Le démon rassura sa belle, la blotti contre lui, lui embrassa le front en lui murmurant des mots doux et rassurant, mais rien n'y fais, son estomac était noué, l'angoisse la prenait, elle avait envie de pleurer, de dire à Till de faire demi-tour, qu'elle n'était pas prête pour pénétrer dans les enfers, mais une petite voix en elle lui disait de continuer, d'aller au bout de ce qu'elle faisait, qu'elle pouvait y arriver. Elle s'arrêta quelques secondes, prit une grande inspiration et souffla tout l'air qu'elle avait dans les poumons. — Tu es vraiment sûre... ? Questionna à nouveau Till.Elle lui lança un regard noir et Till leva les mains en l'air, histoire de dire qu'il se tait. Ils reprirent leur route et ce n'est que cinq minutes plus tard que le démon s'arrêta net. Que se passait-il? Y avait-il une attaque? Till prit une grande inspiration, se mit à pousser un grognement très rauque, sourd et puissant. Le démon serra les poings, deux cornes se mirent à pousser de part et d'autre de sa tête et bientôt, Till laissa la place à Abigor. Jennifer ne l'avait vu qu'une fois en démon, lorsqu'il lui avait montré sa véritable nature. Il l'impressionnait, et contrairement à ce qu'on pouvait penser, elle n'avait pas peur de lui, il l'intriguait. Le démon posa sa lourde main sur la porte et la fit voler en éclat. Jennifer ne put que se cacher pour ne pas recevoir un morceau de bois, mais aussitôt la porte explosée, Till repris sa forme humaine, regarda sa belle et sourit. — Tu étais obligée de faire exploser la porte? Tu pouvais pas l'ouvrir? Grogna-t-elle en se relevant. — Hmmmmmm... Non, c'est pas drôle sinon, et puis faut les faire bosser les esclaves, on ne les a pas faits prisonnier pour qu'ils restent croupir dans leur cellule, rit Till. — Liebe... Tu es ignoble... Soupira-t-elle, mais je t'aime comme ça.Le démon sourit et passa la porte en lui tenant la main.La chaleur était étouffante, l'odeur de soufre nauséabonde, les bruits de fers, de machines et de cris des esclaves et des chefs assourdissants. La belle regardait tout autour d'elle, complètement subjuguée par ce qui l'entourait. Les coups de fouet résonnaient partout, en haut, en bas, à droite, à gauche, l'un des esclaves chuta devant les yeux du couple. Jennifer se précipita et se pencha par-dessus la barrière et vit le gnome disparaitre dans la lave en fusion sous les rires des chefs. Bizarrement, elle n'était pas choquée de ce qu'il se passait, comme si tout cela était... Normal. Elle se retourna et fit face à un gnome qui la reniflait. Surprise, elle poussa un cri strident, faisant sursauter Till qui arriva au pas de course, attrapant le gnome par la gorge. — Maître, gémit la créature, vous avez donc une soumise. — T'ai-je ordonné de l'ouvrir? Vociféra le démon en resserrant sa main. — Mais maître, c'est du grand spectacle que vous aller nous offrir, continua le gnome en riant tout en posant son regard sur Jennifer. Sale soumise! Cria la créature en riant.Till avança vers la barrière où se trouvait sa belle, plaqua le gnome contre le bord et appuya, de toutes ses forces, jusqu'à ce que la tête se détache du corps. Il balança ensuite le corps dans la lave et garda la tête dans sa main. — Tu viens? Dit-il naturellement — Euh Till... Trembla-t-elle. — Oui? — Tu... C'est pas contre toi hein, mais... tu... Tu as une tête dans ta main... Répondit-elle en montrant la tête saignante.Till la regarda et rit en lui disant que c'est pour donner à Cerbère. Le sang de Jennifer ne fit qu'un tour. Elle déglutit et avança prudemment vers Till. Il n'était pas l'homme qu'elle connaissait. Il était cruel, sadique, mais... terriblement sexy et excitant. Il lui sourit avec amour et prit tendrement sa main. Ils continuèrent de marcher, de descendre toujours plus loin en enfer. On aurait pu croire que la chaleur serait insoutenable, bien au contraire, plus le couple descendait dans l'antre du diable, plus la température baissait. Jennifer ne pouvait s'empêcher de se dire que c'était très étrange, mais cela lui importait peu, elle pensait surtout à cette fameuse cérémonie. Tant de question qu'elle se posait, mais elle n'osait pas les poser à son homme, ne le reconnaissant plus à vrai dire, et pourtant, elle était encore plus folle de lui, il était tendre et doux avec elle, et pourtant si cruel et odieux avec les autres. Elle poussa un long soupir pour faire descendre la pression en elle. — Tu as peur? Demanda Till. — Pour tout dire, non je n'ai pas peur, je suis juste... Anxieuse de savoir comment tout cela va se passer, avoua-t-elle. — Tu seras avec d'autres soumise, elles t'expliqueront, répondit Till avec froideur. — Mais pourquoi des soumises? En quoi je serais comme elle? Répliqua l'humaine avec froideur. — Tu verras bien quand tu seras dans le truc. — Mais quel truc?! S'agaça Jennifer.Till ne répondit pas et avança, regardant droit devant lui. Il était si mystérieux. Pourquoi un tel changement de comportement? Telle était la question. Till n'était pas fou ni dupe, il savait et ressentait ce que sa belle avait et pensait, il avait honte de son comportement, mais pour le coup, il ne pouvait se contrôler, après tout, il était «chez lui» et son naturel ne pouvait qu'être présent.Le couple arriva devant une nouvelle porte, et Till hésitait entre la faire exploser de nouveau ou bien l'ouvrir tranquillement, comme une personne civilisée. Il opta pour une ouverture tranquille. Il prit la poignée de la porte, mais ne contrôlant pas sa force, lorsque Till l'ouvrit, la malheureuse lui resta dans la main. Till et Jennifer se regardèrent, cette dernière lui faisant les gros yeux. — Si tu veux qu'on habite ensemble, fais-moi penser à prendre un stock important de portes... Lança-t-elle blasée.Till lui sourit et se prosterna pour la laisser passer. Elle le remercia et passa devant le démon, l'attendant un peu plus loin, le temps qu'il remette la porte en place, puis il la rejoint. Ils marchèrent, encore et toujours, puis Till poussa une nouvelle porte et ils arrivèrent dans une salle, immense éclairée seulement par la lumière des flammes sur les torches. Les murs étaient des plus simples, de la lave solidifiée et sculptée, des figurines sorties directement du kamasutra trônaient partout dans la salle, différents gods et autres sextoys figuraient en tableaux, sculpture ou dessin. Il y avait une grande scène au milieu de cette pièce où se dressaient des barres pour les strip-teases et des cages. Jennifer était surprise de voir ça et se demandait ce qu'était cette pièce et à quoi elle pouvait servir. Elle n'avait jamais vu de telle salle à l'extérieur, même dans les salles de strip-teases. Intriguée, elle lâcha la main de Till et fit le tour de chaque table, chaque tableau, chaque sculpture, observant chaque dessin. Elle tomba sur l'un d'entre eux, très surprenant. Elle le regarda, l'admira et finit par admettre qu'il était très beau. Ce dessin représentait un acte sexuel entre un démon et une elfe. Ils étaient dans la position du loup, on pouvait lire sur le visage de l'elfe de la douleur, mais aussi beaucoup de plaisir, quant au démon, il semblait impassible. Les couleurs étaient principalement noir, rouge, bordeaux et bleu pour l'elfe. Jennifer reconnut un endroit de la salle et sembla surprise. Elle passa au dessin au dessin suivant qui représentait un autre démon avec une tête de chacal en train de se masturber. La taille du phallus lui paraissait disproportionnée. Elle se retourna vers Till et lui montra le tableau. Le démon s'approcha d'elle et regarda à son tour. — C'est sympa la déco, mais les proportions sont exagérées non? Demanda Jennifer. — Non, c'est bien sa vraie taille, expliqua Till très calme.Jennifer sursauta et regarda le dessin en le dévisageant. Till la regarda et fit un sourire en coin très amusé. — Ne t'inquiète pas, mon sexe n'est pas de cette taille là malheureusement, tu l'as constaté, sourit-il. — Quel dommage, j'aurai voulu savoir ce qu'on ressentait, taquina-t-elle. — Je peux vous le faire découvrir, fit une voix rauque derrière eux.Les amants se retournèrent et firent face au démon à tête de chacal. Jennifer rougit et était gênée de le voir. Il s'approcha d'eux et regarda Till, l'air sceptique. Ils se mirent à parler en hindi, et Jennifer se sentit bien seule à ce moment-là. — Abigor, on ne t'a pas vu en enfer depuis des siècles, cingla le chacal. — Je ne veux plus avoir à faire ici, répliqua Till sèchement. — Que viens-tu faire ici puisque tu nous renies? — Je viens pour le rituel de fusion, souffla Till. — Oh je vois, tu as trouvé une soumise, sourit le chacal en regardant Jennifer avec envie. — Fais gaffe! Je te rappelle que tu me dois le respect et donc celui de ma soumise. — Pour le moment, elle n'est rien à part une pauvre humaine qui vend son âme à un traitre!Till attrapa la gorge du chacal et l'empala sur un trident accroché au mur. Le chacal gémit de douleur puis se mit à rire alors que Jenny était pétrifiée devant l'excès de colère de Till et se demandait réellement s'il allait être aussi brutal dans ce rituel dont elle ignorait tout. Le démon à tête de chacal se mit à rire et s'extirpa de ce trident. — Je ne ferais rien à ta soumise. Quand veux-tu le faire ton rituel? — Ce soir! Tu envoies les invitations à tout le monde et je veux voir la salle remplie dans une heure maximum, imposa Abigor avec autorité.Le chacal soupira et se mit à grogner et aboyer avec force. Le silence fut maître après cela durant plusieurs secondes, puis un bruit de talons se fit retentir. Ils se retournèrent tous les trois et virent des femmes, au nombre de dix, toutes nues avec des talons aiguilles. Elles avaient la particularité de ne porter sur elles que des caches-tétons et une sorte de string ou la ficelle pénétrait l'intimité et les fesses. L'une d'entre elles n'était pas à l'aise. Elle semblait gênée par quelque chose, quelque chose qui la fit s'effondrer en poussant un gémissement puissant. — Quel orgasme ma belle, mais t'ai-je demandé de l'avoir? Demanda le chacal en s'approchant d'elle. Retourne dans la loge, je te punirais pour ça, ordonna-t-il.Elle fit demi-tour, toujours autant gênée tandis que les autres se tinrent en rang d'oignon devant Till et Jennifer. Il y avait des elfes, des démons, des humaines, et même un troll. — Je vous présente mes soumises, celle qui est partie est toute nouvelle, elle ne supporte pas encore tout ce que je peux lui faire, rit-il en embrassant un des elfes. Les filles je vous confie la demoiselle. Vous me la préparez comme il faut, je veux que dans une heure elle soit prête, ordonna-t-il.Les filles sourirent et tirèrent Jennifer par les mains en niquassant et se trémoussant. L'humaine ne pouvait que se demander ce qu'on lui réservait, mais de toute façon, elle n'avait plus le choix et ne pouvait pas reculer. Elle finit par disparaitre dans les coulisses, laissant Till et le chacal, seuls. Les deux démons se regardèrent — Tu as une tenue de prévue? Questionna le démon. — Oui, je sais quel est son fantasme vestimentaire, sourit Abigor. — Alors, viens avec moi que l'on puisse te préparer.Les deux hommes disparurent dans un recoin de la salle, cachée derrière un rideau noir et épais.À peine rentrées que les filles fermèrent la porte derrière elles, bandèrent les yeux de Jennifer en souriant et riant. Certaines se mirent à la déshabiller entièrement, d'autres l'épilaient, ou même encore lui vernissait les ongles. Une elfe glissa ses doigts sur les tétons de Jennifer pour les lui faire pointer, mais gêner, il n'y eut aucune réaction. Deux humaines poussèrent Jennifer et l'installèrent sur une chaise. Elle devait impérativement être maquillée et coiffée. La séance dura de longues heures et Jennifer n'avait pas ouvert une seule fois les yeux, même pour le maquillage. Elle ignorait pourquoi elle était nue, elle appréhendait beaucoup, mais au fond de ses entrailles, elle ressentait une certaine excitation, et dans sa tête, elle s'imaginait mille et une scènes sexuelles avec Till. Les filles ne cessaient de rire, de glousser et de se raconter leurs ébats avec leur maître. — Mais pourquoi les appelle-t-on des soumises et les hommes des maîtres? C'est un délire de démon ? Se questionna Jennifer très intriguée. Le silence fut soudain. Plus aucun son ne sortait de la bouche des filles. Que se passait-il? Jennifer ne voyait rien et elle ressentait un mélange d’excitation et de terreur. Des pas se firent entendre. Ils étaient lourds, lents et puissants, mais Jennifer aurait reconnu ces pas parmi des milliers. Ils se rapprochaient d'elle, bientôt seul son souffle pouvait se faire entendre. L'inconnu s'approcha de son oreille et respira lentement. Ce souffle... Des milliers de frissons parcoururent le corps de la belle. Elle sentit rapidement quelque chose autour de son cou, comme une sorte de collier en cuir et très large. Une légère pression sur sa nuque la fit frissonner à nouveau et elle n'avait pas d'autre choix que de suivre cet inconnu, inconnu qui ne l'était pas tant que ça. La porte s'ouvrit et un brouhaha intense se fit entendre, accompagné de musique dure, du bon vieux thrash métal. Elle ne savait pas ce qu'elle faisait, mais son instinct et son intrigue l'encourageait à le faire.L'inconnu, qui n'était autre que Till, tira Jennifer par une corde, relié à ce fameux collier qui avait en lui tout un symbole qu'il expliquerait à sa douce plus tard. D'un pas lent et décidé, il s'avança vers le centre de la scène, là où trônait la plus grande des cages. Les démons présents hurlaient et encourageaient Till. Abigor la fit entrer dans la cage avec brutalité, la bousculant presque. Il lui ordonna de monter sur de petite marche. Elle s’exécuta sans broncher, comme si c'était naturel pour elle. Une fois installée, Till lui attacha les mains de part et d'autre de la cage, puis remonta chacun de ses pieds pour les lui attachés également. Il mit un grand coup de pied pour enlever les marches. Elle se retrouva en suspension, simplement soutenue par ses attaches. La position excitait plus Jennifer qu'elle ne l'aurait pensé. Elle était totalement dans l'inconnu, aveugle et démunie, offrant son corps à un inconnu qui ne l'était pas, livré à lui, sans aucune limite. Till referma la cage et avança vers une petite table où se trouvait divers objets: Bougie, gods, cravache, pince-téton et intimité, glaçon, plug et boule de geisha. Il passa le bout de ses doigts sur chaque jouet puis regarda sa belle avec envie. Il ne pouvait pas le cacher, il avait une érection comme jamais il n'avait eu et il n'avait qu'une hâte: montrer à sa belle son costume. Il s'approcha des barreaux, passa ses bras au travers et dénoua le nœud du bandeau. — N'ouvre pas les yeux où tu auras à faire à moi, susurra-t-il dans son oreille.Curieuse et provocatrice, la demoiselle ouvrit un oeil. Grossière erreur! Till s'approcha de la cage et serra son visage entre ses doigts. Elle lui avait désobéi. — Regarde, mais tiens-toi prête à être punis pour m'avoir désobéis.Till se recula. Une corde descendit du plafond et Till l'attrapa, ordonnant à sa soumise d'ouvrir les yeux. Elle s’exécuta et son sang ne fit qu'un tour, son ventre fut envahi de papillon et elle sentait que son intimité devenait humide d'excitation. Son fantasme? L'habit marin. Till portait un pantalon blanc où son érection impressionnante se faisait voir, une chemisette blanche, une veste blanche et une casquette. Elle n'en pouvait plus, il l'excitait, elle ne prêta même pas attention aux démons qui les regardaient avec envie. Till lui sourit sadiquement et tira sur la corde. Plusieurs mètres cubes d'eau s’abattirent sur lui alors qu'il penchait la tête en arrière. L'eau transforma ses vêtements en simples tissus transparents. On pouvait remarquer la pilosité de Till, mais aussi ses tétons qui pointaient de désir, mais ce qu'on remarquait le plus, c'est bien le sexe de Till, large et grand, mais pas du même niveau que le dessin dans la salle. Jennifer tira sur ses liens, provoquant ainsi le démon qui s'approcha d'elle. Il lui remit son bandeau et l'embrassa en pinçant doucement son téton gauche. Elle se mordit la lèvre et tira sur ses liens. Il lui adressa une petite gifle en riant sournoisement, puis se recula pour être à la hauteur de la table où se trouvaient tous les jouets. Il les regarda un par un et fini par choisir les boules de geisha, prenant le tube de lubrifiant pour les recouvrir, même s'il n'y en avait plus besoin vu le liquide qui brillait et coulait entre les cuisses de sa belle déjà très excitée par la vue de son amant en marin. Il s'approcha d'elle, approcha sa tête de ses lèvres et lui mordit doucement le cou, glissant sur ses seins et ses tétons et il pénétra en elle une première boule. Jennifer sursauta et gémit de plus en plus fort au fur et à mesure que la boule entrait en elle. Il pénétra la seconde avec lenteur et en profita pour laisser ses doigts en elle. — Que... Que fais-tu...? Gémit-elle d'excitation — Vouvoie-moi! Ordonna-t-il avec sévérité. — Till... Je t'en p...Till saisit la cravache et la claqua sur ses fesses avec force, arrachant un cri de plaisir et de douleur. Elle sentait les boules bouger en elle, elles la gênaient, mais les vibrations qu'elles lui procuraient étaient tellement bonnes. Till pénétra à nouveau ses doigts en elle, jouant avec les boules et profitant de la situation pour appuyer sur le clitoris avec son pouce. Jennifer sentait la chaleur monter et devait avouer que les boules en elle lui faisaient plus d'effet qu'elle ne l'aurait imaginé. Abigor se décida enfin à enlever ses doigts et se dirigea vers la table, laissant quelques secondes de répit à sa douce qui ne cessait d'onduler son bassin, mais plus elle gesticulait, plus les boules de geisha frottaient l'une à l'autre, procurant un plaisir toujours plus puissant. Elle sentait l'orgasme arriver, elle ne pouvait le retenir. Jennifer se mit à hurler, bougeant dans tous les sens tant il était fort. Till se retourna, sourit et prit à nouveau la cravache. Il passa derrière elle et frappa fort. — T'ai-je ordonné d'avoir un orgasme? Grogna le démon en claqua à nouveau ses fesses. — N... Non, gémit-elle de plaisirLe voit sourire et revenir à la table. Il reposa la cravache et prit des pinces tétons et intimité. Jennifer ressentit une vive douleur aux tétons et hurla en se cambrant, faisant bouger les boules en elle. Puis les douleurs se firent ressentir sur ses lèvres intimes. Till s'amusa ensuite à lui mettre un baillon, prétextant en avoir marre de l'entendre hurler, profitant pour attacher ses seins et les faire ressortir. Il passa furtivement son doigt sur chaque téton dressé et pincé, la faisant hurler de plaisir. Au fond de lui, il n'aimait pas lui faire ça, mais son âme de démon était excitée par ça. Il voulait la faire jouir de douleur et de plaisir, qu'elle soit livrée à lui et rien qu'à lui, qu'elle soit en quelque sorte son jouet. Il prit ensuite le bac de glace et pinça deux glaçons qu'il posa directement sur les tétons, en les bougeant. Le corps de la belle se couvrit de frisson et elle gémit avec puissance tout en sursautant. Till prit ensuite d'autres glaçons et les pénétra en elle. Elle eut le souffle coupé tant c'était froid, et tout en jouant en elle avec les glaçons et les boules, Till s'empara de la bougie en riant sadiquement. Ce rire inquiétait la demoiselle et lorsque la cire brûlante entra en contact avec les tétons douloureux. Elle ne put retenir ses larmes tant la douleur et l'excitation étaient fortes. Il s'amusait à lui en mettre sur tout le corps, la faisant crier un peu plus à chaque fois. Il aimait ça, sa nature aimait ça, mais au fond de lui, il avait envie de son corps, de lui faire l'amour comme une reine, mais aussi brutalement comme le devait la tradition et le rituel. Il laissa les autres jouets de côté et la détacha. — Fais attention en descendant, murmura-t-il à son oreille.Elle se laissa glisser, tremblante sur ses jambes, au bord de l'orgasme. Il tira doucement sur la corde reliée au collier et la fit sortir. Chaque pas qu'elle faisait était une torture et elle comprenait maintenant ce qu'avait la soumise du chacal. Les boules ne cessaient de s'entrechoquer, de vibrer en elle, elle savait que l'orgasme n'était pas loin. Till colla le dos de sa belle à l'une des barres de la salle et lui attacha fermement les poignets à cette dernière. Elle cambra son dos sous la fraicheur de la barre et se mit à gémir fort en se débattant. Till venait de poser un vibro sur son clitoris, tenant de l'autre main un martinet qu'il claquait doucement sur les fesses de sa belle. Elle n'en pouvait plus. Ses jambes se dérobèrent sous la violence de l'orgasme. Till la retint, inquiet, mais il ne le montra pas. Il rattacha sa douce et retira d'un geste vif les boules, provoquant en elle des orgasmes multiples. Jennifer se laissa glisser le long de la barre, se retrouvant à genoux. Till retira ensuite toutes les pinces avec douceur, prenant tout son temps pour que le sang revienne bien comme il faut. Elle grimaça et gémit bruyamment. Till s'assura que tout allait bien puis prit le martinet et commença à fouetter doucement le ventre, les seins et l'intimité de sa belle. Elle ne pouvait pas bouger, juste se débattre, son corps était plein d'envie et d'excitation, toutes ses zones érogènes la faisaient souffrir le martyr, mais Dieu qu'elle aimait ça. Le seul truc que Till laissait c'était les liens autour de la poitrine de sa belle. Till sortit son impressionnant sexe, força Jennifer à ouvrir la bouche et le plaça directement à l'intérieur. Il ondulait d'abord lentement et avec douceur. Sa langue jouait autour du gland de Till. Elle jouait avec sa langue. Pour la première fois, Till se mit à gémir en ondulant son bassin. Subitement, il se mit à accélérer, laissant à peine le temps à sa maitresse de respirer, pénétrant entièrement son sexe dans sa bouche et en y restant quelques secondes. Chaque fois que Till se retirant, elle fut prise d'une quinte de toux. Till recommença plusieurs fois puis il la détacha. — Ton corps est mien... Je vais te faire jouir comme tu ne l'as jamais fait... Gémis Till.Till la tira par la laisse, la plaqua contre le mur en grognant à son oreille. Instinctivement, elle releva sa jambe, jambe que Till prit aussitôt dans sa main et pénétra en elle quatre de ses doigts, les bougeant rapidement en elle. Jennifer gémissait, toujours plus vite et toujours plus fort, c'est ce qu'elle attendait d'une certaine façon et ce que lui faisait Till à l'heure actuelle était tout simplement divin. Dès l'or où Abigor avait pénétré ses doigts dans l'humaine, les mâles s'étaient levés, hurlant, braillant et sifflant telle une horde d'animaux sauvages. On pouvait entendre «Vas-y! Baise-la! Soumets là!» ou bien encore «Domine-la Abigor! Fais-la mouiller comme jamais! Fais-la hurler!» La délicatesse des démons, pensa Jennifer en hurlant. Elle sentit les doigts de Till se plier. En effet, lé démon cherchait le point G de sa belle et il parcourait son vagin dans les moindres recoins tout en mordillant ses fesses et en les claquant de temps à autre. Abigor eut une idée. Sans crier garde, il pénétra entièrement son poing en elle, provoquant les hurlements de joie des spectateurs, ainsi que les hurlements de surprise de l'humaine. Quelle surprise! Mais quel bonheur et quel plaisir cette sensation. Elle n'avait jamais ressenti ça et ne pensait même pas que cela pouvait être possible. Elle avait la sensation d'être remplie. L'orgasme n'était encore pas loin et Till accélérait encore et toujours son poing. — Ti... Till... Gémit-elle. — Mon capitaine! Grogna le démon en accélérant. — Mon... Mon capitaine... Je t'en pris...Till attrapa la cravache et donna un coup sec sur les fesses déjà meurtries de sa bien-aimée. — Tu me vouvoies, je t'ai déjà dit! Fit Till avec autorité. — Mon capitaine... Je vous en prie... Je veux vous sentir... Gémit-elle. — Tu me veux? Tu veux mon corps? Mon sexe? — Oh oui mon capitaine...Till se redressa, plaqua plus sa belle en la maintenant contre le mur et pénétra avec fougue son sexe dans l'antre des désirs, leur arrachant un gémissement puissant, ainsi que les sifflements de la centaine de démons. Il était si puissant et sec, elle n'avait jamais vécu ça avec son démon, et elle se l'avouait, elle voulait recommencer. Les gémissements du démon se transformèrent en grognements rauques. Till n'en pouvait plus, dès lors qu'il avait ouvert son pantalon, il ne pensait plus qu'à ça, s'unir à elle, la transformer en démon par sa semence. Abigor alternait entre rapidité et violence et lenteur et douceur. Jennifer ne sentait plus son bassin tant elle avait été submergée par les multiples orgasmes et la puissance du démon et de l'acte en lui-même. Till se retira, retourna sa belle pour qu'elle lui fasse face. Il posta ses bras sous ses fesses, la souleva, la bloqua à nouveau contre le mur rugueux, posant sa main sur sa gorge et la pénétra à nouveau avec force, suçant ses tétons encore douloureux, arrachant un gémissement puissant à Jennifer. Elle enroula ses jambes autour de son bassin, se laissant totalement faire. On aurait pu croire que Till n'avait aucun respect pour elle, qu'elle était un simple objet sexuel ou un «vide-couille» comme on le dit vulgairement, mais non. On pouvait vraiment ressentir le respect qu'a le démon pour elle. Après une ou deux minutes, Till se retira à nouveau, la fit glisser avec prudence et la força à se coucher sur le sol, écartant bien ses jambes et les repliant sur elle. Cette fois, il pénétra son sexe très doucement pour accélérer sans prévenir. Il prit une inclinaison et fit mouche. Il toucha le point G de Jennifer. Son souffle se coupa, son dos se cambra. Aucun son ne sortit de sa bouche. Elle n'en pouvait plus. Till avait toujours la main sur sa gorge et accélérait, encore et encore, en étant toujours plus puissant, plus sec. Till sentait qu'il allait atteindre apothéose. Alors, pour calmer sa pulsion, il ralentit et embrassa sa chère et tendre. Il se redressa après quelques secondes, il se retira, tira sur la laisse et lui mit une petite gifle. — A quatre pattes maintenant, ordonna-t-il — Oui mon capitaine, gémit-elle.Elle s'exécuta, et se mit à quatre pattes en cambrant son dos pour bien présenter son postérieur. Till ne se fit pas prier. Il appuya sur les omoplates de sa belle, s'accroupit en la bloquant fermement et la pénétra en étant toujours plus rapide. L'humaine n'en pouvait plus, elle était épuisée et avait perdu toute notion de temps, tout ce qu'elle savait c'était son plaisir et celui de Till. D'ailleurs, le démon se mit à grimacer et à souffler très fort. Il sentait que l'orgasme était là, qu'il allait bientôt la transformer en démon. Il fut pris d'une violente hésitation, un doute très important, il se demandait si elle allait le regretter, s'il était bien pour elle, s'il allait contrôler ses pulsions démoniaques. Il doutait de lui, pourtant il voulait tellement qu'elle vive à ses côtés à jamais, pour l'éternité. Il ne put répondre à ses questions. Till se cambra violemment, resserrant ses mains sur les parties charnues de Jennifer. Le cri qu'il sortit résonna dans tous les enfers, assourdissant tout le public de voyeur présent. Jennifer l'accompagna et hurla. Abigor répandit sa semence en elle, la brûlant en même temps. Il devait faire vite. Il prit un couteau et s'ouvrit le bras, laissant couler un peu de son sang dans la bouche de sa belle afin de finir la transformation. Le goût du sang ne lui plaisait guère et elle fut prise de nausée.Till se retira doucement d'elle et la regarda. Jennifer se retourna et resta allongée, incapable de se lever tant les orgasmes avaient été puissants. Tous les démons présents se levèrent et applaudir puis en un instant, tous disparurent, ne laissant plus que Till et Jennifer. Le démon la regarda tendrement et s'allongea à ses côtés en la blottissant contre son cœur et en lui caressant son ventre. L'humaine se retourna en grimaçant et se blottit en caressant tendrement son torse transpirant. — Pardonne-moi pour tout ce que je viens de te faire... Fit-il angoisser. — Till... T'excuse pas... Je crois que j'ai jamais autant ressenti de plaisir même si je ne suis que débutante, sourit-elle en lui embrassant le ne.Till regarda chaque parti de son corps qu'il avait torturé. Il retira les liens autour de la poitrine de sa dulcinée et se leva. — Liebe... S'inquiéta Jennifer. — Je reviens, je vais te nettoyer tout ça, une infection peut vite arriver, expliqua-t-il rassurant.Till referma la fermeture de son pantalon après avoir rentré son sexe dans son pantalon et il disparut quelques secondes à l'arrière de la scène pour revenir avec une boite de gant en latex, de la biseptine et une boite de gaze. Jennifer se redressa, curieuse de voir ce que Till faisait avec ça. Doucement, il appuya sur son buste pour la recoucher. — Que fais-tu...? Demanda-t-elle. — Je te soigne... Je n'ai pas très envie que ça s'infecte et... Que tu sois mal... Répondit le démon en soignant autour de son intimité et de ses tétons.Jennifer grimaça au contact de la gaze, mais elle était heureuse, il prenait soin d'elle. Till se mit à sursauter et avoir le souffle coupé. Jennifer se redressa paniqué et regarda Till. Il semblait en transe. Elle l'appelait encore et encore, mais il ne répondait pas. Ce qui paraissait quelques secondes pour le démon était en réalité plusieurs minutes. Lorsque Till revient à lui, épuisé. — Till?! Il s'est passé quoi? Paniqua-t-elle. — Euh... Je... Rien... Rien... Répondit-il choquéLes larmes lui montaient aux yeux et Jennifer le prit dans ses bras. Ce qu'il venait de voir était tout simplement... Superbe... Il n'aurait pu faire plus belle vision. Il enroula ses bras autour d'elle et la berça tendrement en caressant le creux de ses reins.
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(Petite nouvelle sans prétention écrite à la va-vite, je corrigerai les fautes et la syntaxe plus tard, je suis fatigué asteure)
C'était un jour de milieu de semaine, un jeudi je crois bien. Ce jour qui précédait la fin de semaine, qui annonçait un vendredi détendu pour pas mal de mes connaissances et un week-end de beuverie et de fête. L'automne s'était présenté, accompagné d'un petit vent discret.
J'attendais à la lisière d'une forêt à côté de la frontière, sur le petit parking d'un bar. J'habitais une ville qui avait la particularité de compter quelques espaces verts et un accès à des forêts; ainsi qu'une situation géographique près de la Germanie, pays du latex et du fétichisme en général selon les stéréotypes en vigueur.
Oui, j'attendais. Qui? Mystère... Au fond tout ce que je savais d'Elle c'est que c'était une fille, ou plutôt une jeune femme avec qui j'échangeai nos points de vue et nos désirs. Des points de vue sur les relations entre une Dominatrice et son soumis, des désirs charnels et psychologiques, des envies d'explorer de nouveaux horizons. Et vu que nous nous sommes rencontrés sur un forum consacré aux déviances, je suppose qu'Elle est au moins en grande partie sincère.
Elle m'avait confié qu'elle ne savait pas trop si elle se sentait soumise ou Dominatrice, mais qu'elle adorait tout le côté vestimentaire de ce petit monde. Elle aimait particulièrement les corsets en vynil et le port du latex, malheureusement les occasions d'en porter était bien rares. Elle me confiait aussi qu'elle se sentait plus féminine, ses courbes étant mises en valeur avec une certaine classe.
Personnellement, je ne connaissais pas grand chose, les possibilités de constater et de rencontrer d'autres amateurs fétichistes étant proche du vide absolu dans mon bout de terre.
Je devais la rencontrer aujourd'hui, sur le parking de la forêt. Par sécurité nous avons décidé de nous croiser dans un lieu dit "public". Après tout elle n'était pas sensée me connaître. La sécurité avant tout.
Ainsi je l'attendais, alors que le soleil entamait sa retraite. Une quinzaine de minutes avaient suivi mon arrivée. Puis je vis un petit roadster rouge entrer sur le petit parking, avec une jeune femme à la chevelure châtain-cuivrée, légèrement bouclée, mi longue. Ca lui donnait un petit côté dryade et princesse. Elle descendit de son automobile et me sourit. En effet , j'avais précisé que je viendrai avec un puissant destrier de fer des temps modernes; c'est ainsi que je désignais ma motocyclette. Avec mon cuir et mon casque noir, seul sur le parking, elle ne pouvait pas me rater.
Elle avait la démarche assurée, de celles qui savaient où elles allaient, et portait une petite robe de couleur bordeau et des talons aiguilles de la même couleur. J'aimais le contraste qu'offrait ses vêtements et sa chevelure par rapport à son teint et sa peau pâle. Elle me rappelait une collègue à qui j'avais proposé un jour un rendez-vous et dont la réponse ne vint jamais...
Soudain, je réalisais qu'il s'agissait de la même personne, la même grâce, le même air sûr et dominateur. Elle s'approcha de moi et me salua avec un petit sourire:
"Alors petit mâle, on a perdu sa langue? Ou alors tu es encore plus idiot que d'habitude?"
Je bafouillais quelques mots, comme un prêtre surpris dans une boutique érotique se justifiant.
Voyant ma gêne et ma surprise, elle m'ordonna de la suivre dans le petit bar. Elle commanda un café noir pour elle et un jus de fruits pour moi et m'ordonna de régler d'avance la petite adition. L'établissement était presque vide, deux groupes de touristes Néerlandais et Suisses dégustaient quelques boissons et sandwiches. Nous nous étions installés dans un petit coin de la salle en forme de "L", avec un mur derrière moi.
J'osais enfin lui parler et exprimer ma surprise.
Sa réponse était accompagné d'un petit rire: "Mais tu crois que je ne t'ai pas percé à jour? Ta façon d'écrire tes messages, certaines descriptions... Tu es bien un mâle comme les autres, imbécile et incapable de produire la moindre once de subtilité et de raffinement! J'avais envie de voir si tu étais aussi pathétique qu'au travail. J'espérais qu'il y aurait quelque chose à récupérer...". Sur ces dernier mot le patron du bar apporta les boissons et s'en alla reprendre le cours de son match de football. Elle me fixait d'un air qui oscillait entre la déception et l'irritation.
Je réussi enfin à aligner quelques mots: "Mais Elaine, je ne t'ai rien fait de mal, si c'est pour l'invitation, je voulais juste mieux te connaître." A peine j'eu fini ma phrase qu'elle me gifla. D'un petit mouvement sec et énergique. Curieusement la présence des touristes ou du patron du bar n'était pas ma priorité, j'avais surtout honte d'avoir eu la prétention de m'imaginer tout les deux marchant main dans la main. Oui je l'aimais, je voulais vivre pour elle, me consacrer à Son bonheur. Je désirais me consacrer à Son être tout entier. Mais au fond qu'avais-je à lui offrir? Si peu en réalité...
Elle reprit la parole dans ces termes: "Tu voulais surtout me baiser, comme toutes les paires de couilles que je croise. Même si tu crois que être sincère dans tes sentiments, tu n'es qu'un homme, tu ne penses qu'avec ton petit bout de chair d'entre les jambes. Je veux maintenant voir jusqu'à où tu serais prêt à aller pour moi. Ta gentillesse et ta bonne volonté ne suffisent pas, et tu n'es certainement pas en mesure de m'offrir une vie de rêve! Mais je te laisse une chance de me prouver que je ne perds pas entièrement mon temps ici. Et surtout ne m'appelle plus par mon nom, je te l'interdis. Et sache que tu ne me baiseras jamais, c'est compris?"
J'étais au bord des larmes, mais j'avais perdu tout fierté. Je ne pouvais que dire oui. Les yeux baissés devant Celle dont je n'avais plus le droit de prononcer le prénom. Je devais me soumettre à Elle. Lui montrer qu'elle était ma priorité, je me devais de satisfaire Ses moindres caprices.
Elle se leva, et je m'apprêtais à la suivre. Elle me regarda d'un air fâché, rapprocha son visage du mien, et cracha sa désapprobation: "qui t'a dit de me suivre? Tu vas m'attendre quelques minutes et me rejoindre plus loin dans la forêt sur le banc." Elle désignait un petit endroit à deux cents mètres environ, il y avait effectivement une petite table en bois avec deux bancs. Le chemin était goudronné pour permettre le passage de certains véhicules, ce qui me rassurait par rapport aux talons d'Elaine. Elle me détestait peut être, mais je ne supporterai pas qu'il Lui arrive du mal.
Je la rejoignis cinq minutes après. Je commençais à m'asseoir, mais Elle se leva brusquement et me gifla de nouveau.
"Tu te mets à genoux! Tu voulais apprendre à me connaître? Et tu voulais rencontrer une Dominatrice? Et bien tu es servi! Mais je veux être sûre de ton engagement."
Elle prit une petite pause alors que je m'agenouillais, les yeux baissés, et me souleva le menton de sa main.
Elle reprit alors: "Veux-tu sincèrement devenir mon soumis et me prouver que tes sentiments sont un peu plus que le fruit pourri du travail de tes hormones? Réfléchis bien, car je te le rappelle, tu ne me possèderas pas, et je serai exigeante. Tu m'appartiendras. Si tu acceptes, dis-moi oui, et jure-moi d'être toujours sincère et de me traiter comme il se doit."
Je sortis un petit "oui", et elle ajouta: "oui qui?"
"Oui Madame! Oui je veux me soumettre à Vous, et Vous prouver la sincérité de mes sentiments!".
Elaine, ou plutôt Dame Elaine, prit un air satisfait et m'adressa à nouveau la parole tout en se déchaussant.
"Tu pourras m'appeler Maîtresse aussi. Ca me plait bien. Pour être sûr que tu as bien compris quelles sont nos places l'un envers l'autre, tu vas embrasser mes pieds. Simple tâche, si tu tiens vraiment à moi".
J'embrassai donc ses pieds comme si c'était les choses les plus précieuses. En fait ça l'était effectivement, c'était les pieds de Dame Elaine, et les embrasser était la preuve de ma soumission. A ce moment-là j'embrassai et léchai ses pieds avec une grande passion.
Elle me repoussa doucement avec l'un de ses pieds, et dit: "c'est bien, il y a peut être quelque chose à faire avec toi. Tu es désormais mon soumis, nous parlerons de notre contrat de Dominatrice et de soumis ce soir, je t'enverrai un message. Et je t'interdis de te masturber, je ne suis pas là pour te servir de fantasme sexuel après tout."
Sur ces mots elle se leva et passa doucement sa main dans mes cheveux. Dame Elaine me parla avec une douceur qui contrastait avec le ton d'avant: "Je ferai de toi mon esclave docile, tu seras à moi, uniquement à moi. Et je ne te laisserai jamais partir."
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Vivre!
D’espoirs fondés, de rêve ou de fantasmes, on avance sur le chemin de la vie.
Respectant ses idées, mordant la vie à pleines dents, on avance sur le chemin que l’on fait nôtre.
D’espoirs en désespoirs, essayant d’éviter les déconvenues on tache de garder le cap.
Atteindre ses objectifs, les toucher du bout des doigts, est à la fois une victoire et une grande joie.
Quand par malheur, alors qu’on croyait un rêve sur le point d’être atteint, ce dernier nous échappe, on peut se mettre à douter, à redouter, le chemin semble alors très long, trop long, l’envie de s’asseoir, d’attendre, ne plus avancés se fait sentir.
Se reposer peut-être une solution, souffler peut permettre de repartir d’un bon pied, mais parfois l’envie, le courage, la force, la volonté, la détermination n’y sont plus…
Le désespoir prend place, la dépression peut naître, les bras baissés, ou courbe l’échine et baisse la tête.
C’est alors que les plus forts, les plus motivés, ce qui veulent encore y croire, recherchent ou acceptent l’aide de quelqu’un.
Au sein de notre univers, cette aide peut être matérialisée sous la forme d’un Maître. C’est alors que ce dernier aidera à relever la tête, se cambrer à nouveau, se relever, y croire à nouveau.
Les plus forts d’entre eux, se remettront à marcher. De nouveaux objectifs, de nouveaux espoirs naîtront à nouveau.
Un Maître est avant tout un guide, il connait sa soumise, il sait de quoi elle a besoin, doit savoir comment le lui apporter, comment y répondre.
Ils avancent alors sur le même chemin, lui, légèrement en retrait, la laissera aller de l’avant, conservant un œil sur elle, la protégeant, la guidant.
Vivre n’est jamais aisé, le faire pleinement, y croire, peut se faire seul. Mais être guidés, sachant ses convictions respectées, ses croyances respectées, se savoir respecter, acceptant d’apprendre, de grandir, permet parfois d’aller plus loin.
Vivre est un don! Respecter cette vie, se respectant alors, c’est respecter ce don!
Se soumettre à son Maître, c’est lui offrir cette vie, c’est accepter de suivre son Guide.
C’est accepter de vivre!
©Monsieur Le Vicomte
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D'un fantasme à une réalité
il faut peu de chose
juste un homme, un Maître, juste Lui
c'est le soir, la nuit est tombée, je marche dans une rue que je ne connais pas
je sais que je dois vous attendre là,le temps passe, a chaque bruit je sursaute
j'ai la gorge sèche, le cœur qui bat a tout rompre
a 21h00 précise jem'arrête de marcher, je m'assois a même le sol
et j'attends, tête baissée
j'entends des pas,ils s'arrêtent tout prés de moi
je sens une main qui glisse sur ma nuque, je sens sur mon cou
se glisser un collier, il est installé sans ménagement, serré bloqué
je ne bouge bas, je sens que vous me bandez les yeux
vousrepartez et je sens que cela tire, j'ai non seulement un collier, mais une laisse y est attachée
je me redresse, et vous suit, je traine un peu, je résiste, mais d'un main ferme vous me remettez
dans le rythme de vos pas, et je suis,
a chaque fois que mes pas me mène dans la mauvaise direction, je ressens un coup sec
et j'aime çà, j'aime a flirter avec la désobéissance, et la j'en rajoute, j'ai besoin de vous tester,
la claque retenti magistrale, elle me coupe le souffle, mes oreilles sifflent, je sent la chaleur envahir mon visage, je sais maintenant que vous ne tolèrerez aucune désobéissance
Nous entrons dans un hall, des escaliers, je monte avec peine, vous êtes derrière moi,
je vous ressent, je vous devine, je feinte ce qui me permet de m'agripper a vous
de vous toucher, de sentir votre parfum, vous n'êtes pas dupe
vous me connaissez mieux que quiconque,
nous arrivons enfin, vous ouvrez une porte, nous entrons
«A genoux», j'obéis à la seconde, vous enlevez ma veste
«tends tes mains», j'attends, le temps passe
vous vous mettez à l'aise, je sens que l'on pose quelque chose dans l'une de mes mains
«allume là», c'est une cigarette et un briquet
délicatement, je l'allume, je profite de cette bouffée car c'est votre cigarette
vous me la reprenez, je vous entend marchez et fumer
«tends les mains en avant, paume vers le ciel , ouvre la bouche et tire la langue»
et je reste là,
vous vous approchez
«rentre la langue et avale»
j'obéis, l'odeur de cendre envahie ma bouche, mais j'avale cette cendre
vous terminez sa cigarette comme cela , et retirer mon bandeau
«regarde moi»
mon regard plonge dans le votre, j'ai toujours les mains tendues
vous posez votre cigarette dans une de mes paumes
«écrase là», je referme l'autre paume dessus fermement, je frotte mes mains l'une contre l'autre
pour atténuer la douleur,
mais en aucun cas mon regard n'a quitté le votre
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Dans toutes les soirées passées, j’ai fait connaissance de beaucoup de monde et mon carnet d’adresses était bien rempli. Un jour que j’étais invitée chez des amis, la conversation est tombée sur ce sujet. Chacun notre tour nous avons évoqué des fantasmes que nous avions en tête.
Comme beaucoup de femmes et je suppose d’hommes, nous avons tous des fantasmes. Pour avoir lu des études sur ces fantasmes, il en ressort qu’en fin de compte ils sont sains, et permettent d’entretenir une certaine libido.
J’évoquais le fantasme d’un viol collectif ou de se transformer pour un soir en prostituée, une amie aurait souhaitée être baisée par un inconnu dans la rue, devant son mari. Une autre voulait connaître ce que procurait la douleur physique pour ensuite arrivée à la jouissance. Un homme évoqua le fait d’être violé par plusieurs femmes devant sa femme, un autre par des hommes également devant sa femme, une autre femme raconta que depuis son adolescence au pensionnat, elle rêvait de faire l’amour avec une femme déguisée en bonne sœur etc. Tout un programme.
Le tour de table terminé, nos esprits étaient assez échauffés, mais la soirée s’est terminée sans que personne ne prennent l’initiative d’une soirée plus érotiques (pour une fois). Avant de partir un de mes amis évoqua l’idée que nous pourrions organisés chacun de notre côté le fantasmes d’un autre, tout cela dans le plus grand secret. Après un court instant de réflexion, l’idée fut adoptée à l’unanimité. Donc chacun d’entre nous fera tout pour réaliser les fantasmes d’un autre ou d’une autre.
Je rentrais chez moi, en me demandant quels fantasmes allait-on réaliser pour moi et lequel j’allais réaliser pour mes amis. Je décidais d’organiser le viol de cet ami par des hommes, je trouvais l’idée intéressante, n’ayant jamais vue d’hommes entre eux.
Trois semaines plus tard, sous prétexte d’un service à demander, j’organisais chez moi un diner en tête à tête avec le couple dont l’homme avait émis le souhait de se faire violer par des hommes. Le diner se passa sans visiblement qu’il ne se doute de quoi que se soit. Passé au salon, je m’absentais un moment, pour aller ouvrir la porte d’une chambre ou étaient depuis le début de la soirée 4 copains, prêt à tout pour satisfaire mon ami, bien qu’ils ne soient en rien homosexuels.
Ils firent irruption dans le salon, saisirent le « condamné », le déshabillèrent complètement, et commencèrent le travail pour lequel je les avais conviés. Le pauvre ne s’attendait pas à un tel assaut, il dut faire une fellation à un, se faire sodomiser par un autre. Sa femme regardait la scène médusée, visiblement le fait de voir son mari abusé par d’autres hommes, le mettait dans un état d’excitation extrême, Je m’en aperçu, je m’approchais d’elle, commençais à lui caresser les seins, puis ma main est descendue vers son sexe, elle ouvrit immédiatement les cuisses, se laissa pénétrée, les yeux rivés sur les fesses de son mari entrain de se faire sodomiser pour la troisième fois.
Ne pouvant pas la laissée dans cet état, je demandais à un des 4 « invités » de s’occuper d’elle, Il l’a fit mettre à quatre pattes sa tête en face de celle de son mari et lui pénétra les reins. Ils se faisaient sodomiser en même temps. D’un fantasme, j’avais réussi, sans le vouloir, à en réaliser d’eux. Elle n’avait pas avouée qu’elle souhaitait être enculée en même temps que son mari, de peur que celui-ci refuse.
Il faut toujours dire ce que l’on souhaite faire ou se faire faire, dire la vérité sur soit, dire ses fantasmes, dire que les autres sont des hypocrites, qui trompent leurs femmes ou leurs maris au lieu de faire ça ensemble, la jouissance est alors multipliée à l’infini.
Et puis le temps passa, sans que je repense trop cette organisation. Un soir après un diner avec un de mes meilleurs amis, je l’appellerais Michel, qui était présent à cette fameuse soirée, dans la voiture qui nous conduisait à son domicile, à un arrêt au feu rouge, il me tendis un bandeau noir et me demanda de le mettre sur les yeux. Je m’exécutais, un peu inquiète tout de même. Nous avons roulé encore quelques temps, et nous nous sommes arrêtes. Cette mise en scène me rappela le roman « Histoire d’O » lorsque « O » est emmené par son amant René dans le château de Roissy.
Je l’entendis couper le moteur, descendre de la voiture, m’ouvrir la portière et m’aida à descendre. J’ai entendu des voix autour de moi, puis une porte s’ouvrir, mes pas résonnaient sur ce qui devait être un sol en carrelage. Nous avons monté un étage et j’ai senti qu’on me faisait rentrée dans une pièce qui résonnait aussi à mes pas. Toujours les yeux bandés, une main vint me faire descendre la fermeture éclaire de ma robe, ensuite retirer mes chaussures. On m’allongea sur ce j’ai cru être une table, mais légèrement rembourrée, on me leva les jambes, j’ai senti qu’on les reposait en hauteur et qu’on les attachait avec des sangles. Je compris instantanément que j’étais allongée sur une table de gynécologue. On m’a prise par la taille et tirée vers le bas, je me suis retrouvée dans la même position que chez mon toubib, les fesses justes au bord de la table.
Michel qui était toujours là, me dit alors que je devais garder mon bandeau. On m’attacha également les mains aux sangles de la table. A ma droite, j’entendais des bruits, des gémissements, des râles.
Et puis ça a commencé, j’ai senti un homme me pénétrer brutalement, mon sexe pas encore humide reçu ce sexe assez gros avec une forte douleur. Puis au bout d’un temps assez court, je l’entendis jouir et se retirer aussitôt, par contre je ne sentis pas son sperme dans mon vagin, il devait porter un préservatif. Puis un autre aussitôt arriva et tout recommença.
J’étais où ? La question me taraudait l’esprit malgré la douleur persistance du premier assaut. Et une suite sans fin de pénétrations se succédèrent à une rythme soutenu, je n’arrivais pas à jouir et à me libérer complètement pour pouvoir apprécier cette séance. C’est quand mon ami me dit, « ça fait vingts mecs qui te baisent » qu’est venu mon premier orgasme. Était-ce le fait du nombre, l’idée que trente hommes m’avaient pénétré et joui en moi qui m’a fait cet effet, en tout cas je jouissais.
La séance continua, je devenais folle, mon sexe commençait à me faire très mal, je sentais que de temps en temps on me mettait dans le vagin un gel lubrifiant. J’appelais mon ami, et quelqu’un me dit alors qu’il était parti. Prise de panique je hurlais, mais une main ferme me cloua la bouche et un bâillon termina d’étouffer mes cris.
Combien de temps je suis restée sur cette table à recevoir sans dis continué des dizaines d’hommes en moi, je n’en avais pas la moindre idée. Puis brusquement tout s’arrêta, je reconnus la voix de mon ami, on me détacha les mains, et me retira le bâillon et le bandeau. Un spectacle d’horreur s’offrit à moi, sur une table à droite, était attachée une femme, et une longue fille d’hommes attendaient le sexe à la main, de se soulager en elle.
Elle était visiblement très jeune tout au plus 18 ans. Elles subissaient les assauts des hommes, certains la baisait, d'autres l'enculait, mais, à l’inverse de moi sans préservatif, alors je vis une vieille femme arrivée un tuyau d’arrosage à la main l’introduire dans le sexe de la fille et ouvrir le robinet. L’eau gicla avec violence, le sperme mélangé à l’eau s’évacua, puis elle retira le tuyau et l'introduit dans l'anus et recommença puis elle la sécha rapidement avec une serviette et sans autre soin, le supplice recommença aussitôt. Elle semblait dans un état second, certainement droguée.
On me détacha complètement et on m’emmena dans une autre pièce où j’ai pu prendre une douche. Je demandais à Michel ou je me trouvais, Il me répondit dans une maison close du 18eme arrondissement de Paris, fréquentée uniquement par des maghrébins et des africains, il ajouta une maison d’abattage, ou les femmes récalcitrantes étaient amenées pour être punies. Je lui demandais, « combien d’hommes m’ont baisée », « tu veux vraiment le savoir » me dit’ il. Il hésitait un moment et me répondit « Bien plus de 70 hommes t’ont baisée, tu es restée 7 heures sur la table, mais tu sais ils sont tellement excités qu’ils jouissent au bout de 3 ou 4 minutes surtout dans une femme blonde ».
Comment j’avais pu supporter cela. Il me dit : «ce n’est rien, les femmes qui sont amenées ici subissent plus de 300 passes par jour. Elles restent en moyenne entre 8 et 30 jours, elles dorment 2 à 3 heures par jour. Le bordel étant ouvert 24h sur 24. Ils y a celles qui sont amenés également sur les grands chantiers. Elle sont enfermées 24h/24 dans un bungalow et subissent aussi autant de pénétrations sans compter les coups qu'elles prennent si elles se rebellent. Et puis il y celles qui sont envoyées dans des soirées privées, et là tout est permis sur elles".
Puis il ajouta, " j'ai eu connaissance de trois filles qui ont été torturées à mort, les seins coupés, le clitoris coupé ainsi que les petites et les grandes lèvres intimes. Quand elles ont été retrouvées dans un décharge, elles avaient dans le vagin et l'anus des bouteilles de biere qui avaient été cassées à l'intérieur, sans doute à coups de marteau. Elles avaient les doigts coupés pour ne pas pouvoir les identifiées. L'autopsie à prouvée que la mort avait été provoquée non pas par les tortures, mais une balle dans la nuque. Ces "soirées" sont généralement filmées et les cassettes sont vendues à prix d'or par des réseaux spécialisés. Le pire ça été dans une grande propriété abandonnée, près de Chantilly, il a été trouvé une fille suspendue par les mains dans une cuve d'acide, son corps ou plutôt ce qui en restait était plongé dans le liquide jusqu'à la taille. Ses seins avaient été perforés de long en large par une longue tige métallique type fer à béton qui avait été affuté et qui entrait dans le sein gauche et ressortait par le sein droit a laquelle était attaché aux extrémités deux parpaings ce qui faisait pendre ses seins jusqu'au milieu du ventre. Son visage intact mais avec la langue coupée, montrait des traits déformés par la souffrance. L'horreur à l'état pur".
Il continua " Aux USA, on a trouvé une femme qui avait été découpée vivante suivant le supplice chinois des sept couteaux. Un couteau servait à découper les seins au raz de la cage thoracique. Un petit couteau servait pour retirer chez les hommes les testicules de leurs enveloppes et ouvrir le sexe dans sa longueur et pour la femme la totalité du clitoris et des lèvres, un autre à couper les muscles des bras et des cuisses, un plus grand, les articulations des coudes et des genoux. Le bourreau terminait son œuvre par l'ouverture de l'abdomen, laissant ainsi échapper tous les organes. Le bourreau s'appliquait à laisser la femme ou l'homme ainsi torturé vivant le plus longtemps possible".
J'atais blême au bord d'être malade. Nous sommes ressortis de ce bordel, il faisait grand jour, des hommes faisaient la queue devant la porte. Je remarquais la façade de l’immeuble, ça ressemblait à un ancien cinéma. Je demandais alors à Michel, « mais les flics n’interviennent pas, les maisons closes sont interdites en France» Il me répondit, « c’est vrai que les maisons closes sont interdites, mais la police ferme les yeux, ça permet de diminuer l’agressivité dans ce quartier ». Il me semblait bien au courant, et il avait de drôles de fréquentations, comme je ne lui avais jamais demandée le métier qu’il exerçait, je profitais de l’occasion : « Moi je suis flic, Inspecteur Principal si tu veux savoir ». Et comme pour se dédouaner, il ajouta : « Tu sais on fait des descentes de temps en temps,… pour la forme , et pour ce qui est des trois filles torturées, c'est moi qui avait été chargé de l'enquête ».
Le jour où j’avais parlé de se transformer pour un soir en prostituée, j’avais imaginé plutôt en call girl ou sur le trottoir, faire une fellation et me faire sauter dans une voiture, j’étais loin de m’imaginer qu’on me mettrait dans une maison d’abattage. J’aurais mieux fait de me taire, mais j’avoue qu’avec le recul, l’expérience que j’ai subie m’a fait comprendre le calvaire de ses femmes soumises à ces tortures physiques et aussi morales, car pour tenir le choc pendant un mois voir plus, si la fille est très jeune et jolie, à ce rythme là, beaucoup reçoivent des doses importantes de drogue. Elles ressortent de cet enfer complètement détruites moralement et physiquement.
J’avais pour ami un flic ripoux. Bon ripoux j’oublie, mais flic, ça pouvais toujours servir. Mon fantasme avait été exhaussé à la puissance 100. Mais juré promis, craché, je ne recommencerais jamais.
Quelques temps plus tard ou je prenais le métro à Stalingrad pour allez vers la place Clichy, du métro aérien à la station Barbès, je me remémorais ce qui c’était passé dans ce bordel devant lequel s’allongeait une file d’hommes prêts a assouvir leurs besoins sexuels sur des femmes esclaves du sexe. Je repense souvent à elles. Si cet ami ne m’avait pas fait connaître cette partie cachée de l’univers de la prostitution, je n’aurais certainement pas cru qu’une telle dégradation de la femme puisse exister. Ces maisons ont été fermées quelques temps plus tard. Ce qui n’a rien changé au problème de la prostitution.
A suivre
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Il y a en ce monde je dirais plusieurs catégories de personnes qui sont:
- Ceux qui ne vivent rien « Les vanilles.. Pour moi les Communs des mortels »
- Ceux qui fantasment "Houla houla... On s’invente des identités, des statuts, et on est tout le contraire".
- Les pseudos Dom/soumises... "pas glop... pas glop... Ils "Jouent" eux tranquilles, un samedi soir histoire de faire plus fluidifier la mouille de Madame, et tenir en exploit la gaule de Monsieur quelques minutes de plus".
- Les Volontaires à la D/s... "Grrrr… Ils ordonnent, elles obéissent... Cooool... Ils s’affirment être Maître et soumise... MAIS il y a comme un os qui me met hors de moi... C’est que il y a des "Compromis" , ils Ordonnent Oui mais uniquement sur ce qu’elles Acceptent de faire.
Et elles obéissent forcément sur ce qu’elles aiment et au final ils ont un listing préconçu de ce que j’appelle moi "Leurs activités sm" (hobbies, travail manuel, récréation), ils sont dans l’offre et la demande... Elle aime l’exhibe, pas de soucis il lui ordonnera de le faire, elle n’aime pas avoir mal, no problemo, elle sera fouettée avec la ceinture du peignoir en coton...
- Les Dominants/soumises... Ils le font plus sérieusement, mais pas sur la réelle appartenance, dans le sens où, oui ils seront ensemble, mais ils ne pratiqueront l’art de l’Education, l’obéissance, servitude et les pratiques que dans le cadre de "Séance"...
- Les Maîtres/soumises... slave... Ils sont comme les lions blancs... très rares, très peu nombreux, pourcentage minime. Mais ce qui est rare est précieux ne dit-on pas ?
L’Important dans une vie n’est pas de paraître ce que nous ne sommes pas aux yeux des autres pour trouver un peu de gloire, mais de rester soi-même et de l’assumer.
La Domination et la soumission :
Par principe la Domination est un pouvoir qu’une personne exerce sur une autre personne, qui par un comportement directif, amènera à l'obéissance cet autre sujet d’où La soumission.
Dans la relation bdsm, il est évident que ce sont nos besoins et ce que l’on a en soi qui nous amène à ce genre de relation. On ne peut pas la considérer comme un jeu, parce que c’est un art de vivre.
Il faut bien comprendre ce que signifient "l’Appartenance et le don de soi" :
C’est une sorte d’Union qui est scellée, elle a une grande importance dans le sens où Le Maître va prendre à sa charge la Vie d’une autre personne, Il deviendra alors son Propriétaire Absolu, Il dirigera, commandera, ordonnera, exigera à chaque fois que Il le voudra, Il utilisera, prendra, puisera, chaque fois qu’Il en aura le désir, l’envie, le besoin. Il punira, châtiera, giflera, gratifiera, caressera selon ce qu’Il verra de fautes ou de réussites satisfaisantes à ses attentes... Il aura les pratiques de Ses plaisirs qui peuvent être douces, ou bien dures, être bonnes ou faire mal, être vicieuses ou perverses...
Mais avant toute chose il faut comprendre qu'Il va éduquer sa soumise, l’étudier, et devoir lui donner une très grande attention, car Il doit la nourrir de Lui, et se repaître d’elle, il doit maintenir l’obéissance, le respect, la servitude qui sont Ses règles de vie…
Il ne peut être Maître sIil n’a pas la rigueur, l’autorité, la sévérité, l’esprit lucide et intelligent, l’esprit de justice, et la lucidité. Il ne peut pas être Maître s'Il lui donne des choix, car Il se doit d’être crédible.
Dans la relation Maître/soumise, dans l’appartenance voici les "Essentiels" :
- Pouvoir avoir une Confiance entière et absolue,
- Avoir une transparence totale l’un envers l’autre,
- Ne jamais se mentir, tricher, tromper,
- Toujours avoir le respect de l’autre au fond de soi,
- Sincérité, franchise, honnêteté, droiture.
Ce sont des impératifs dans une appartenance telle que Mon Maître et moi nous la concevons.
La Domination de Mon Maître :
Il est sévère, Il est très directif, Il peut être très dur, il a ses perversions, ses vices en toutes formes, que sévices à mes formes sans vice de forme il décide à l’applique sans forcément y mettre les formes…
Il est exigent, Il ne me laisse passer aucune faute, me punit, m’ordonne, m’interdit, m’autorise ; Il m’éduque , me dresse, me dirige.
Il me donne de l’attention et parfois me met sous tension, Il m’entoure ou Il me cadre. Il a sur moi la force du Mâle. Il m’enveloppe de toute sa protection, me couvre de ses regards, et me savoure dans ce qu’Il prend et reçoit de moi…
Il m’impose et m’oblige, mais aussi me dicte Ses demandes par des mots qui bien ordonnés parfois sont secs et froids et me font trembler, ou des mots qui bien murmurés parfois sont plus feutrés et chauds et me font être rassurée...
Il a des règles de Vie qu’Il me dicte, Il ne me demande pas toujours si certaines choses me plaisent ou non, mais quand Il me le demande, ce n’est que pour s’informer et savoir comment je ressens les choses, simplement parce qu'Il est soucieux que je fasse de mon mieux pour Le satisfaire, et qu’Il est soucieux de bien savoir comment j’évolue dans ma soumission ; si je m’y épanouis toujours à chaque instant et avec autant de paix, mais que ce qu’Il décide me plaise ou non, il me l’imposera quand même. Le principe et la logique étant que ce sont Ses choix, Ses désirs, Ses envies, et Ses décisions. Il prend et je donne, Il puise et savoure, mais c’est Lui Le Maître, le Mâle.
Ma Soumission à Mon Maître :
Je suis douce, sensible voir fragile aussi, mais pourtant en moi une très grande personnalité, une grande force de volonté, un mental très volontaire.
Ne pensez jamais un seul instant que je sois stupide parce que soumise, vous auriez grand tord. Car je suis très intelligente, assez cultivée, très maline, et surtout très complète, vous n’imaginez toutes les choses que je sache faire que bien des femmes ne savent pas faire… Donc n’imaginez même pas un seul instant que je sois soumise parce que stupide.
Je suis soumise parce que je ne supporte pas le monde des "communs", je ne peux limite que supporter au cas par cas (famille, connaissances de longues dates, ou des éphémères qui seront des gens que juste je croiserai pas trop longtemps). Depuis toujours les communs je m’en tiens assez éloignée. Je ne peux pas expliquer pourquoi mais c’est ainsi ; je fais un rejet parce que je suis si soumise en mes chairs et en mon esprit que je ne supporte pas leur manière d’être, de vivre, de penser parfois aussi.
Je respecte les choix et les vies de chacun, mais moi je ne suis pas capable de la vie "vanille/communs" fait de "chéri, mon amour, ma pupuce", bercée par des "on fait câlinoux, on fait des mamours, tendresse, souplesse, caresse"… Faiblesse, quoi...
Dans ma soumission à Mon Maître, je trouve cette sérénité, cette paix en mon esprit, et en mon corps, c’est une sorte de calme et de tranquilité intérieure que je ressens.
Je suis comme je vous l’ai déjà dis sur un article une réelle soumise, je ne m’épanouis qu'en appartenant, en obéissant, et en donnant au travers de ma servitude tout de moi, tout ce que Mon Maître désire.
C’est par cela que je me sens moi, heureuse, que je me sens bien, et rassurée.. C’est en Le satisfaisant que je ressens un incroyable plaisir au fond de moi, ce plaisir, cette joie de savoir que je lui plais, que je le satisfais, que je lui donne tout. C’est un truc fou que je ne contrôle pas, et que personne ne pourrait imaginer le bien-être que cela me fait...
Pourtant il faut savoir que c’est parfois très difficile. Quand Il me met une gifle, ce n’est pas grand-chose une gifle, parfois, souvent même, j’ai aussitôt les larmes qui surgissent, et ce n’est pas la douleur de la gifle qui en est la cause, mais en fait, c’est la douleur intérieure de voir que j’ai fais une faute qui me déchire durement. Je n’arrive pas à accepter de faire des fautes, je m’en rends malade et cela me met automatiquement ce poids du remord qui me pèse, trop lourd à supporter, avec de suite ce sentiment que je suis nulle ou mauvaise soumise.
Mon désir et ma volonté sont de tellement faire toujours bien, satisfaire au mieux Mon Maître, que je me sens blessée lorsque je ne Le satisfais pas.
Lorsqu’Il m’utilise, Il peut par plaisir m’infliger des douleurs, des choses qui font très mal, je ne supporte pas la douleur, mais pour Lui je l’endure, je m’y plie, parce que c’est Son choix, Son plaisir, et que pour moi Le satisfaire passe avant tout. Si je dois Le contenter parfois par des souffrances, qu’Il en soit ainsi ; je me dis que les douleurs s’arrêteront, et que le plus important, soit qu’Il ait eu ce jouissif désir qu‘Il a voulu.
Je peux crier dans ces moments là, pleurer ; après Il me réconforte, m’apaise, cela me soulage de mes maux, et je me sens heureuse... J’aime Lui montrer que toute sensible que je suis et pas du tout "Maso", mes douleurs ne sont pas mon plaisir mais uniquement le Sien et que j’y mets grande volonté pour endurer... C’est une fierté que j’ai en moi que de réussir cela…
Soumise je dois à mon Maître :
- Obéissance,
- Respect,
- Servitude,
- Dévotion.
Il est très important pour moi que ces mots .. Ils sont ce qui régit mes quotidiens, ma vie...
La règle que je me suis toujours imposée est de ne pas mentir, je ne mens pas à Mon Maître, qu’Il soit près de moi ou pas. Je maintiens en permanence mes devoirs, mes interdits, et les règles de vie qu’Il m’impose, qu’Il souhaite...
Je n’ai pas comme le penseraient certains une vie de "prisonnière"... Pas du tout ; je vis tous les jours normalement, je fais mes quotidiens normalement, simplement, au travers de chaque jour, il y a des choses que je dois faire et d'autres que je ne dois jamais faire.
- Je dois mettre mon joli bijou anal, tous les matins, afin de compresser les muscles de mon cul pour qu’ils soient serrés.
Je dois dire tout de même que même sans bijou, cela serait identique car j’ai toujours eu le cul serré et bien plus sans le bijou, et que très souvent au long de mes journées, je compresse tout le temps par réflexe les muscles de mon cul, et quand il est fermé, on y mettrait un doigt que rien que en compressant mon cul, le doigt le sentirait bien .
- J’ai obligation de m’entraîner, 2 fois par semaine avec un gode légèrement courbé ( il vaut mieux), à l’enfoncer complètement en gorge profonde, et tenter le garder ainsi le plus longtemps possible, réussir alors à sortir ma langue pour que, lorsque Mon Maître enfoncera Son sexe, il y trouve du confort et du plaisir.
J’arrive quand même maintenant à garder le gode enfoncé 30 secondes au maximum, mais si je sors la langue, c'est plus dur : je peux moins car en toute logique ne pouvant plus m’oxygéner, le fait de sortir la langue réduit d’un coup ma trachée et porte à vomir, et à plus étouffer... Après chaque entraînement, ça me pique et me brûle la gorge un bon moment et, irritée je ne fais que tousser pendant les premières 10 minutes…
- Je n’ai pas droit à la masturbation sans autorisation. C’est pour moi très frustrant et très dur, car j’étais quelqu’un qui, avant, aimais et surtout avais une libido très exacerbée (surtout en masturbation) ; mes besoins étant surtout de faire jaillir mes expulsions orgasmiques, mon corps à toujours eu un très gros besoin de cela pour les plaisirs du corps... j‘adore ; ce sont des vidanges qui me sont nécessaires pour mes chairs... Mes orgasmes sont normalement très travaillés, et très puissants, et je me masturbais avant presque tous les jours. Cela depuis des années... J’adore jouir et orgasmer puissamment, jusqu’à sentir toutes mes forces partir de moi, jusqu’à ne plus pouvoir bouger. C’est pour moi et pour mon corps très douloureux de ne pas pouvoir les évacuer.
- je n’ai pas le droit de mettre des pantalons, des collants, des chaussures plates. C’est une chose qui ne m’est pas difficile, ni douloureux puisque je n’en mets pas, ayant comme priorité ma féminité, sensualité, sexy…
- Tous les appels ou messages de Mon Maître sont prioritaires sur tout, où que je sois, sauf si je suis en situation professionnelle.
Pour tout ce que sont mes devoirs et obligations ou interdits en Sa présence, je ne vous les cite pas puisque lui-même vous a publié articles où il vous en a parlé.
Interdits du Maître repris dans Son article :
Dès le premier jour, Je lui ai interdit le port des :
1. pantalons ou shorts.
2. collants, sauf s'ils sont ouverts à l'entre jambes ou leggings.
3. talons de moins de 10 cm.
Il lui est aussi interdit :
1. de croiser les jambes
2. de serrer les genoux
3. de se masturber
4. de porter une culotte à la maison
5. d'aller aux toilettes sans permission
6. de quitter une pièce sans permission
Ma soumission est totale et réelle, elle m’est vitale et nécessaire dans mon mode de vie, pour que je me sente bien. Je ne veux pas et n’aime pas vivre autrement, car autrement cela ne me convient pas, ce n’est pas fait pour moi...
J’ai connu des Maîtres ou des pseudos Maîtres dans mon passé, au fil des années, et je dois dire que certains ont été très destructeurs pour moi, parce que ils ne savaient pas me regarder, me ressentir, me deviner, me nourrir dans ma soumission , ils ne savaient pas m’ordonner correctement, me diriger, me rassurer, me protéger, me punir comme il faut, me tenir et me retenir, m’expliquer des choses, me parler, ils ne savaient pas tout simplement me donner leur attention, ils ne savaient ce qu’est "La Domination et la soumission" et le pire est que ils n’étaient pas capables de voir tout ce qui est en moi à prendre, tout ce que j’ai à offrir de moi, et à quel point...
Ils ne pouvaient ni me faire évoluer, ni progresser, ni avancer pour que ma soumission soit parfaite, ni m’utiliser, et encore moins me faire me dépasser dans ce que j’ai la capacité…. En gros je n’étais pas nourrie...
Si j’appartiens à Mon Maître, c’est parce que Il est Celui dont j’ai besoin, Celui à qui je veux tout donner, Celui que je veux au mieux servir, honorer, être Sa fierté, Sa réussite...
J’ai une Dévotion immense pour lui...
Je suis soumise à Mon Maître parce que je suis moi, telle que je suis, parce que Lui est tel qu‘Il est… parce que Il fait de moi, celle que je veux être, et qu’Il veut que je sois pour Lui…
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Elle m'ouvre sa porte. La lumière est feutrée. Je dis bonjour ; elle ne répond pas. Elancée, 45 ans environ, masquée, vêtue de noir : ses seins semblant bien fermes avec des tétons roses et auréoles brunies sont entourés d'un caraco de latex, elle porte des gants jusqu'aux coudes, une culotte de cuir ouverte devant et derrière, son sexe est sans poil, et des bottes montantes en cuir à talons aiguilles jusqu'aux genoux avec des lacets.
D'une voix sèche et rauque, elle me dit : "A partir de maintenant tu ne dis rien et tu fais tout ce que je te dis. Déshabille toi ici, laisse tes vêtements à terre, va dans les toilettes ici à gauche, prends la poire remplis là d'eau, mets la canule et lave toi l'intérieur au dessus des WC puis lave toi le cul, la bite et les couilles et fais ça vite, je n'aime pas les traînards". Elle s'éclipse, je me dévêts et laisse mes habits sur le parquet vernis. Une fois terminé, je reviens dans le hall ; nu comme un ver, elle revient et me met un masque occultant sur les yeux et un bâillon boule dans la bouche. Un mélange de peur de l'inconnu(e!), de curiosité, d'excitation et de désir m'envahit.
Prenant ma main, elle me guide dans une pièce plus chaude et m'attache les poignets puis me les tire vers le haut pour me les attacher en l'air. "T'as intérêt à obéir sans grogner sinon tu vas goûter à ma cravache !". Je prend un coup de cravache léger sur les fesses (peut-être un test pour voir ma réaction). Je fais comme si rien n'était mais je suis de plus en plus excité. Elle me prend à pleine main mon membre mou et mes bourses, les tourne, les soupèse, les tord, les serre : "Elles sont pleines… intéressant", me lance-t-elle. Puis elle écarte mes jambes et les attaches aux chevilles. Je sens sa cravache me passer dessous par derrière qu'elle laisse glisser doucement des bourses jusqu'à mon anus plusieurs fois. Elle me tord les tétons, me les pince très fort, me les lèche, me les mordille et donne quelques coups de langue. L'effet est immédiat, ma verge commence à monter. C'est bon mais je ne lâche pas un gémissement de satisfaction. Puis elle me donne une fessée douce mais rapide, cela m'a semblé très long. Quand elle eut fini, cela brûlait et piquait mais surtout je ne bronchais pas.
J'entends des roulettes qui s'avancent vers moi et une arête de meuble finit par me toucher les jambes. Je me retrouve les bras devant et elle me tire par la longe afin de m'allonger sur le ventre. Cette plateforme montait légèrement. A ma surprise, un trou béant au niveau de mon sexe me le laisse libre vers le bas et à hauteur de ma poitrine il y en a un aussi. Elle détache mes poignets pour les rattacher en bas me laissant les bras vers le bas sur chaque coté. Des pinces me prennent les tétons bien excités et je sens un poids vers le bas qui me les tire. J'entends des pas : mais il y a deux personnes, l'une d'un pas mesuré, l'autre d'un pas hésitant. Je prends peur car ce n'était pas prévu que d'autres personnes seraient là.
Sous moi, je sentis sa main gantée enduire d'huile mon sexe et elle commença un va et vient menu puis plus ample au fur et à mesure que mon membre se durcissait. Elle s'arrête et reprend mais cette main n'est pas la même, sa main gauche peut-être ou alors… celle de quelqu'un d'autre ?
Pendant qu'elle entretenait mon érection avec ce va et vient lent mais ferme, je sentis un doigt enduire mon anus d'un gel. Surpris mais ne lâchant toujours rien, le doigt entre tout doucement et pas très profond. Il tourne à gauche et à droite plusieurs fois. Elle met encore du gel à l'intérieur mais avec deux doigts cette fois, puis un objet, probablement un petit gode. Il me ramone bien et de plus en plus loin. Je retiens mes envies de gémir. Un gode plus gros écarte encore plus mon sphincter mais je sens un corps derrière ce gode, puis des mains se posent sur mes hanches. Et commence une pénétration douce, de plus en plus profonde. Le gode ceinture est courbé vers le bas, ce qui me masse ma prostate. Au début j'ai eu un peu mal mais mon envie est telle que je finis par m'ouvrir largement et j'essaie de retenir mon excitation. Un puis plusieurs gémissement de bonheur que je lâche me trahit. "Tu as gémit, tu seras donc puni !". Elle me sodomise alors avec un gode plus large et me claque mes fesses. "Tu aimes ça hein ? Alors prends en partout ! Quelque chose en cuir me soulève le menton et une vraie bite décalottée se présente sur mes lèvres et me force à la sucer. Elle va et vient dans ma bouche de plus en plus vite et je la sens grossir et grandir à un point où mes lèvres me font mal et son gland tape dans le fond de ma gorge tellement elle était énorme et longue. J'ai eu peur de vomir ou de m'étouffer. Je sens le souffle de cet homme sur ma tête et ses bourses bien gonflées qui me frappent le menton. Une voix féminine dit "Je ne veux pas que tu éjacules encore, fais attention à toi". Mais à qui disait-elle cela, car une main continuait à me masturber dessous. "Tu jutes, me dit-on ?". En effet, mon excitation est à son comble et je lâche quelques filets prostatiques. "Tu seras puni encore alors, tu ne dois pas lâcher une seule goutte sans mon ordre !" Les poids sous mes tétons me font mal à présent.
Je ne sens plus le pieu qui ramone mon cul. Sur l'ordre de l'autre maîtresse, l'homme se retire de ma bouche. C'est alors le sexe de ma maîtresse qui se présente maintenant et elle me dit de la lécher partout m'offrant son sexe puis son petit trou en alternant l'un puis l'autre. Elle m'ordonne de rentrer ma langue profondément dans sa chatte et dans son cul, je la sens vibrer, elle gémit, puis crie de plus en plus fort et lâche un jet dans ma bouche et sur ma figure : Ce n'est pas de l'urine car c'est sucré et douceâtre, elle doit être une de ces femmes fontaine. Je n'en ai jamais connu.
Maintenant, c'est une paire de fesses qui se présente à ma bouche, Maîtresse m'ordonne de lécher ce cul. Mais le bout de ma langue rencontre deux belles bourses qui se ballottent. Je devine un va et vient et un puis plusieurs cris envahissent la pièce; un orgasme est en cours qui dure au moins 5 minutes pendant que je lèche ce cul de mec qui s'ouvrait d'ailleurs un peu avec des contractions saccadées. Puis sa bite revient dans ma bouche, je la suce goulûment car je prends un réel plaisir à le faire à cet inconnu qui n'est qu'un esclave comme moi ! Sa maîtresse dit :"Quand je te l'ordonnerais, tu lui déchargeras tout dans la bouche et la figure !". Pourvu que je n'ai pas à l'avaler ! Je sens un gode vibrant et courbé qui entre en moi et me masse la prostate pendant qu'une main effectue un va et vient sur ma queue sous cette table de torture. Le milking qu'elle me fait ne tarde pas à faire son effet. Je sens un orgasme prostatique venir lentement. Maîtresse doit ressentir que ma prostate gonfle et la maîtresse de l'autre doit ressentir que ma queue se gonfle aussi. Alors que j'entends le claquement d'une cravache, mon inconnu s'enfonce loin dans ma gorge à chaque coup. Mais alors il y a quelqu'un d'autre en plus. Une bouche me suce à présent tout en me masturbant : Est-ce une femme ou un homme ? Ma maîtresse me lance : "Tourne ta langue autour de son sexe !" Je m'exécute pendant qu'il continue de m'envahir la bouche avec son membre énorme. Sa maîtresse lui jette : "Remplis lui la bouche de ton foutre maintenant, dès que ton jus sort, arrête le va et vient mais reste en bouche puis sors ensuite pour lui gicler sur sa face d'esclave". Je me disais qu'il fallait qu'il en ait beaucoup de sperme pour faire les deux, alors je me rassurais en disant que j'aurai tout dans la bouche mais que je pourrai cracher ensuite. Rêve toujours, maîtresse m'ordonne de tout avaler sinon j'aurai une punition à la hauteur de mon affront. Je gémis de plus en plus souvent car j'aime ça. Soudain, je sentis une crème onctueuse et brûlante envahir ma bouche puis ma gorge. J'ai eu un haut le coeur qui me forçat à avaler pour ne pas m'étouffer combien il y en avait de sa bonne semence sucrée-salée. Puis un, deux, 5, 6 jets m'aspergeaient le visage. Il en avait tellement que je sentis le liquide glisser sur ma bouche: je ne pus m'empêchait d'attraper avec ma langue ce qui coulait devant ma bouche. Quelqu'un lapa la semence qui restait sur mon visage, je pense que c'était lui. Je découvrais que j'aimais cela et je m'en délectais. Mais je sentais de plus en plus mon orgasme montait en moi avec cette bouche qui me suçait et cette main qui me branlait. Celui ou celle qui s'occupait de moi a du ressentir que je venais car il arrêta nette de me sucer et me masturba lentement de haut en bas à deux mains, glissant aisément enduit d'huile sur ma queue bien tendue et décalottée ; et mon jus commença à sortir en filet puis gouttes, puis en flux de plus en plus épais et de plus en plus volumineux. Je n'ai pu m'empêcher de lâcher des gémissements de libération. Le gode en moi parti pour être remplacé par un autre plus petit. Je sentis alors un liquide chaud entrer dans mes entrailles qui me fit jouir, comment est-ce possible? Je suppose que c'était mon propre sperme inséminé par seringue, mais comment le savoir?
Ma maîtresse me détacha, me releva, me donna un coup de cravache sur les fesses et me tira par la laisse en dehors de la pièce en me disant "Je t'ai bien dressé aujourd'hui mais ton initiation commence à peine, Tu es discipliné mais tu beaucoup à apprendre encore. D'autres expériences plus hard encore t'attendent, tu me plait comme esclave, tu reviendras lorsque j'aurai envie de toi". J'osais lui répondre seulement : "Merci Maîtresse… pour tout." J'étais tout groggy, les jambes tremblantes de plaisir, j'avais tellement joui même en suçant et avec toute cette semence chaude et épaisse. Quand elle m'enleva mon masque, j'ai pu apercevoir par la porte entrebâillée, quelques accessoires et mobilier de donjon avec une jeune esclave : j'ai tout de suite supposé que c'était elle qui s'occupait de moi en dessous.
En m'habillant, je jouissais encore du cul et de la prostate, je sentais couler lentement entre mes jambes un liquide poisseux. Je m'essuyais dessous et ma figure : je sentais cette odeur de sperme dans ma bouche qui me donnait une certaine fierté, puis je franchis la sortie en descendant lentement l'escalier de cet immeuble ancien et bourgeois, comme si j'attendais un mot d'elle pour revenir, heureux d'avoir satisfait ma maîtresse et d'avoir eu ma 1ère expérience qui m'avait tant apporté de jouissances, d'orgasmes et de bonheur. Je voyais le sexe d'une autre façon à présent et j'essayais de m'imaginer ce qu'elle me ferait découvrir la prochaine fois.
Je fantasmais sur plusieurs hommes qui m'inonderaient de sperme chaud, crémeux et onctueux dont je me délecterais encore et encore, sur plein de godes et de bites chaudes qui me dilateraient entièrement et m'inonderaient le cul de cette semence dont je suis tant assoiffé à présent, des lèvres et de l'anus de ma maîtresse pour la faire vibrer, pour qu'elle se déverse sur moi comme une fontaine, que j'avale tout son nectar jusqu'à la moindre goûte. J'ai eu un frisson de désir rien que de penser à tout ça. J'aurai voulu recommencer encore et encore. Peut-être un jour me gardera-t-elle encore plus que ces deux heures. Je suis prêt à m'épuiser pour elle jusqu'à l'épuisement total et même pendant mon sommeil je voudrais que l'on abuse encore de moi. J'avais découvert une autre forme de satisfaction, de bonheur, d'équilibre, de sérénité ! .
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Soirée école des fantasmes dans l'Yonne
Cette soirée organisée dans l'Yonne entre membre du réseau Fessestivites avait pour thème « l'école des fantasmes », en clair, partager sans tabou ces envies et passions tout en en découvrant d'autres.
Il y eut de la bougie, de la canne anglaise, du fouet, de la fessée, des chatouilles, du SM parfois assez poussé, du pony-boy, de l'ABDL en fin de soirée et même la pose d'un piercing par un expert en la matière.
14 fous furieux bien décidés à en découdre dans la joie et la bonne humeur même si à certains moments, le silence n'était troublé que par le sifflement des fouets.
La soirée a débuté par une très belle séquence « bougie » qui en a surpris plus d'un avec une bougie basse température qui permet de faire des folies. Pour certains, la découverte de la canne anglaise fut une révélation, pour d'autres, une simple découverte car un peut trop « hard » à leur gout. Qu'à cela ne tienne, rien n'était imposé, tout était proposé.
Quelques minutes plus tard, la maison s'est transformée en « fessodrome » comme si le virus « fessée » était contagieux. Du paddle à la main, ce fut un réel concert rythmique parfois « altéré » de « aie » et « ouf » car quelques membres y allaient gaiment à la claque.
Une magnifique selle américaine trouva sa place sur le dos d'un des membres dont les ruades désespérées furent rapidement modérées par la cravache de la cavalière émérite affichant un sourire radieux. Un grand gaillard, solidement entravé fut pris à partie par la gente féminine bien décidée à le martyriser. Entre griffes et chatouilles, il ne rendit pas l'âme ni ne demanda grâce, malgré ses gesticulations désespérées qui en amusèrent plus d'un voire même, donnèrent des envies....
Vers trois heures du matin, les personnes dormant sur place furent prises à partie (amicalement) par les adeptes de l'ABDL. L'un d'eux ne put résister à la pédagogie très « persuasive » d'une des maîtresses, certes, terriblement envoutante. Ni une ni deux, il s'est retrouvé en couche sous les yeux amusés des membres qui ne connaissaient pas l'ABDL.
C'est autour d'un dernier verre qu'une discussion autour d'un piercing débuta entre passionnés. La présence d'un « pierceur » et de sa valise permit à un soumis de réaliser un de ses fantasmes : être piercé. Il y eut plus peur que mal, car en un rien de temps la chose fut faites.
Lors de ces soirées, les photos sont interdites afin de préserver l'anonymat des personnes, un seul appareil photo est utilisé, les photos sont ensuite dispatchées visage masqué.
TSM
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Illicite
(J Higelin, Aken Edition)Ô combien j'aimerais l'après-midisi toute la bande de ouistitis qui s'agitentdans tous les sens pour justifierdu pedigree de leur incompétencecessaient leurs allées et venuesleurs corps-à-cris leurs cohuespour laisser mon âme indolentenaviguer en ses grands palaisoùd'affriolantes courtisanesprêtes à subir tous les outrageset les excés de mes fantasmespuissent enfin me livrer en paixla quintessence de leurs orgasmesIl n'y a que l'interdit qui m'excitequi pique mon imaginationje ne bande plus que pour l'Illicitel'au-delà de la fascinationTa douceur captivealimente la dérivede mon espritcomme tes poignets tendusque mes doigts crucifientton corpsdressé contre le murécartelé à l'infinis'offre et résiste à la torturede mes caresses, de mes crisle viceamant de la vertuesclave et maître du plaisirlivre à mon capricieux désirla ferveur de ta chairla prière éperdue de tes membres offertsaux plus tendres supplicesdont mon ardeur complice honoreta soumissionIl n'y a que l'interdit qui m'excitequi pique mon imaginationje ne bande plus que pour l'Illicitel'au-delà de la fascinationDes lourds joyaux de tes prunellespareils à des charbons ardentsjaillit un faisceau d'étincellesqui met le feu à mon tourmentBas et chaussures, dessus, dessous, parures et ornementstombent, pêle-mêlele viceamant de la vertuesclave et maître du plaisirlivre à mon capricieux désirla ferveur de ta chairla prière éperdue de tes membres offertsaux plus tendres supplicesdont mon ardeur complice honoreta soumissionVolcans de soie, torrents de mielvelours froissé, châle émouvantoù je m'enliseoù je m'emmêle éperdumentme raccrochant à mes bras nusles yeux au ciel, le feu au culMaman !Il n'y a que l'interdit qui m'excitequi pique mon imaginationje ne bande plus que pour l'Illicitel'au-delà de la fascination
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On vous parlait il y a quelques mois de ce livre-phénomène qui a explosé les ventes aux Etats-Unis et en Angleterre sous le titre Fifty shades of Grey. Bien qu'étant matiné de BDSM, le bouquin a conquis bien des lecteurs (et surtout des lectrices) bien au delà de ce qu'on pouvait considerer être son coeur de cible : les adeptes de la Domination/soumission et du Sado-Masochisme. Nombreuses sont celles (et ceux) qui sont sortis tout emoustillées de ce sulfureux ouvrages (pour ce qui n'ont jamais entendu parlé des pratiques BDSM du moins).
Nous avions évoqué l'adaptation française de Fifty shades of Grey dans cet article.
Le livre bien d'être adapté en français, comme prévus, chez Lattès, sous le titre :
Cinquante nuances de Grey
Cliquez ici pour commander 50 nuances de Grey
(à noter que BDSM.FR touchera un petit quelquechose si vous achetez 50 nuances de Grey par le lien ci dessus, petit quelquechose qui sera apprécié pour payer les infrastructures du site ! Merci d'avance ).
Reste à savoir si les adeptes du BDSM, bien au fait des pratiques de cet univers si particulier se reconnaitrons un peu, beaucoup, passionnement, ou pas du tout, dans cet ouvrage.
On peut penser qu'un tel succès de librairie va en tout cas décider certains lecteurs et certaines lectrices à pousser la porte du Grand Donjon des pratiques BDSM. Quel accueil va-t-il leur être réservé ? Sauront-ils passer du fantasme littéraire aux parfois âpres pratiques de l'exercice ?50 nuances de Grey risque-t-il de dénaturer l'esprit du BDSM tel que l'envisagent les adeptes coûtumiers ?
Les questions sont posées. Vos commentaires sur Cinquante nuances de Grey sont les bienvenus (et sont même attendus !).
...
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ma Maitresse m'a demandé de poster un article sur une video je vous la livre.Un homme est a son bureau il ouvre un cahier. il parle de 2 personnes Haniecka et Janiecka. Il marche dans la pièce il porte des vêtements démodes.on voit ensuite 2 jeunes femmes qui se déshabillent, une blonde et une brune. Elles portent des tenues d'écolières . La brune à des couettes. elles ont une petite culotte rouge. on voit leurs seins et leur sexe qui est rasé. Elles attendent comme si elles devaient être punies.l'homme parle dans une langue slave.Il déambule dans la pièce et regarde par la fenêtre.Les filles se font une introduction d'une canule dans l'anus, la brune commence. elles sont dans une pièce à part. il y a des bouteilles de liquide bien remplies. Les filles commencent à se le faire couler dans l'anus. il y a beaucoup de liquide à faire passer.On revient sur l'homme il parle dans son bureau.Les filles ont un set de toilette. elles se lavent le sexe consciencieusement au dessus d'un bassin en porcelaine avec un gant de toilette. Elles ont les cuisses écartées et on peut voir très bien leur lèvres intimes.L'homme quitte son bureau.Les filles enfilent un autre uniforme. Les sous-vêtements sont bleu et les tops sont blancs avec un petit nœud papillon. Elles semblent inquiètes de ce qui va suivre.gros plan sur un coucou.Les 2 écolières attendent humblement dans le bureau de l'homme qui rentre et enlève son manteau. Les filles se mettent à ses pieds et ils les gronde. elles semblent le supplier. Il semble excédé. Il reprend son cahier. Elles le supplient à genoux. Il semble énoncer des fautes. On le voit fumer la pipe et observer les 2 jeunes femmes qui se chamaillent par le trou de la serrure. on retrouve les 2 filles qui tentent de s'expliquer.il regarde à nouveau par le trou de la serrure . es filles sont à genoux et corrigent leur cahier de notes.Après cela on revient sur le plan avec les filles à genoux.il regarde encore par le trou de la serrure, les filles sont nues et sur caressent sur un lit. on les voit se branler la brune se pince les seins pendant que la blonde aventure ses mains sur les cuisses et le sexe de la bruneElles se caressent ensuite mutuellement les seins, le corps et le sexe. Notre bon voyeur n'en revient pas. La brune gémit.Les 2 filles tentent de se justifier. Elles ont l'air penaud et se tiennent les couettes et les mains. L'homme reprend son cahier puis il ferme la porte de son bureau à clé.On le voit assis sur une chaise, les 2 filles sont debout. il tire la blonde par les cheveux et la met sur ses genoux pour la fesser. il fesse consciencieusement en alternant les fesses et en maintenant le bras de la blonde. 26 coups, il accélére à 24 car la blonde se rebiffe puis il s'occupe de la brune il remarque un bout de tissu ou d’étiquette qui dépasse de sa culotte. elle se met à genoux il se lève et va reprendre son cahier. il n'est pas content et la brune supplie il la chasse du bureau. elle s'approche de la porte et enlève ce qui devait protéger ses fesses : elle se remet en position et il la fesse de 27 coups. puis il les met au mur , elle doivent tenir une feuille de papier appuyée sur le mur avec leur nez. La brune masse ses fesses car elle a mal. elle regarde son amie.on voit ensuite les jeunes femmes sans leur jupe. L'homme les engueule et verse de l'eau dans une bassine. La blonde enlève sa culotte et la lave dans l'eau. L'homme enlève sa ceinture pendant que la blonde remet sa culotte trempée. il la met bien en place avant de la corriger de coups de ceinture elle se positionne en appui sur une chaise. la blonde gigote après chaque coup qui lui arrache des cris. après le 8e elle demande grâce. après le 13e il s’arrête et la brune subit la même punition. il lui demande de se presser on voit le petit sexe de la brune. il lui donne une quinzaine de coups. Elle pousse des petits cris. il les tire par les cheveux et les fait se mettre à genoux. et leur fait tenir un livre à bout de bras , bras tendus. Elles tremblent et tentent de ne pas le laisser tomber. La blonde a du mal et le fait tomber en premier. il le lui remet et attend. On voit les filles debout, l'homme a une règle en main. il leur donne de petits coups pour redresser leur position (coups sur les cuisses. Il les réprimande en même temps. La blonde tend ses mains et il la frappe sur les mains, 2 main tendues puis une seule. puis il fait de même avec la brune 3 coups sur chaque main.Les 2 filles se déshabillent, petite culotte puis top. et la blonde s'allonge sur le bureau en écartant les cuisses elle se tient au bureau pendant qu'il lui donne des coups de règle en alternant les 2 cuisses. elle se débat mais tente de rester immobile on voit nettement les cuisses rougir à chaque coup. il lui tient la jambe et après une quinzaine de coups. il la remet debout et passe à la brune.elle semble moins bouger et on a une jolie vue sur son sexe.elles sont penaudes. et il pose la règle en bois. il les remet au coin et leur passe une canne anglaise dans les fesses.elle doivent les serrer pour la retenir. elles tiennent plusieurs minutes ainsi.on voirt ensuite les 2 filles nues au cœur du bureau. l'homme fait les sans pas et les réprimande. elles le supplient.Il les fait uriner dans pots de de chambre puis prend une canne anglaise. Les filles ramènent leurs pots sous une table. La brune tient la blonde qui est bien cambrée pour recevoir des coups de canne.La blonde souffre le martyr, les coups sont secs. elle en pleure . au 4e elle se jette à terre pour éviter la suite au 6 e on voit ses fesses se zébrer de traces rouges. l'homme lui fait croire qu'il va frapper en posant sa canne sur ses fesses mais il frappe à contretemps pour qu'elle ne puisse pas anticiper. on sent la douleur qu'elle ressent, elles se tortille et tombe quasiment à genoux à chaque coup. il la fait se cambrer et écarter les jambes. Il en donne une douzaine. on peut voir les traces rougeoyantes s'accumuler sur ses fesses. il en donne au moins 20 en tout. certaines traces virent au bleu. puis il passe à la brune. La brune se tient à la blonde.elle encaisse les 12 premiers coups .ses jambes en tremblent. après 25 oups il arrête.Les 2 filles se mettent à genoux en position d'attente et il leur met une pièce de bois dans le cul. on voit très bien les derrières zébrés de marques. Il les humilie enfin en leur mettant un savon dans la bouche.on voit ensuite l'homme dans une salle d'attente. il boit un café. Les 2filles qu'il a humilié sont la.une infirmière arrive et indique à tout le monde qu'il va venir subir un examen anal ( constipation ou autre). les 2femmes sont explosées de rire. L'infirmière enfile un gant en latex.toute la scène semble donc être un fantasme de l'homme. il rentre dans le cabinet en se tenant les fesses. puis l'infirmière tente un toucher rectal et l'homme hurle4 visionnages Madame.puis le generique passe et on voit les 2 jeunes femmes au téléphonehttp://xhamster.com/movies/522272/bdsm_friday_the_13th_xlx.html
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La sonnette tinta nette.
Il eut un soubresaut, il l'attendait depuis longtemps, elle était enfin là. Qu'allait-il se passer ? Ses espoirs, ses fantasmes allaient-ils prendre corps ? Ou serait-ce une entrevue amicale et sympathique. Cela faisait quelques mois, plus d'an un tout de même qu'il se cherchait, ou plutot qu'il la cherchait. Par le net, via un messagerie instantannée, il lui avait avouer ses désirs, et elle les siens. Ils pourraient se concorder mais les circonstances n'étaient pas favorable à l'époque. Aujourd'hui, les auspices était bons.
Il alla lui ouvrir et découvrit la jeune femme, séduisante aux formes épanouie revétue d'une robe légère et d'un chemisier faussement transparent à travers lequel on devinait un soutien gorge rouge. Elle portait des chaussure à lanière, ouverte, remontées sur de court talon. Souriante, comme à son habitude, dejà il commençait à bander. Il lui fit une bise.
- Bonjour, çà va ? lui demanda t il
- Oui et toi, il fait chaud hein.
- Oui, plus que tu ne le crois ...
Elle rit de bon coeur, ayant compris l'allusion.
- Tu veux quelque chose à boire ?
- Volontier
- Jus de pomme ? un alcool doux ? du coca ?
- tu as quoi en alcool ?
- Viens par là, voilà le salon.
- Ah c'est sympa
- Met toi à l'aise. Alors, j'ai du porto, du Marsalla, du vin de noix, du cognac, du rhum, du wisky.
- un porto s'il te plait
- glaçon ?
- oui.
Elle s'assit sur un des poufs devant la table basse en osier surchargé de livres et de classeur.
Il alla prendre des glaçon, puis alla servir les alcools.
- Alors quoi de neuf ? demanda-t-il ?
- Et bien pas grand chose, la routine.
- Moi je finis d'emménager comme tu peux le voir.
- Oui dit-elle en embrassant la pièce parsemé de cartons éventrés.
- tiens, ton porto.
- merci.
Il bandait dur dans son short, et ne faisait rien pour le cacher.
- Je vois qu'on est en forme dit-elle.
- Et oui, tu me fais toujours de l'effet ...
- enleve ton short esclave, je veux la voir... dit-elle d'un ton autoritaire.
Il se figeat un instant. La regardant, jugeant, puis enleva son short. Il n'avait rien en dessus. Il était là, debout, à 50 cm de son visage, la queue dressée. Il pointa sa queue vers elle.
- Ah enfin je la vois.
Elle prit le membre et le décallota d'un geste vif.
Il trésaillit et manqua de jouir.
- Petit salaud, tu bandes dur. Tu vas obeir à ta maîtresse ?
- Oui
Elle tira doucement sur la peau pour le décaloter à fond.
- Tu diras "Oui maîtresse" ! assura-t-elle.
- Oui maîtresse.
- Bien, assis toi et écarte les jambes pour que je puisse la voir, caresse toi
Il s'exécuta, il s'assit tout en prenant son porto de la main gauche, il écarta les jambes et commenca à se masturber le noeud doucement.
- Alors comme çà tu bande pour moi ?
- Oui maîtresse, et cela fait pas mal de temps maintenant.
- Et qui le sait ?
- Il n'y a que vous maîtresse.
- C'est bien ainsi
Il s'astiquait toujours la queue lentement, comme s'il savourait le moment. Il regardait tour à tour son visage et ses seins. Il posa son porto sur la table et reprit son activité onanique mais avec sa main droite, la gauche alla retrouver ses bourses.
- Tu es eshibitionniste d'habitude ? demanda-t-elle.
- Non pas du tout.
- montre moi ton trou, met toi à genoux sur le sofa et doigte toi le cul.
- Bien maîtresse.
Il s'exécuta. Une fois en place il ressenti un vive morsure au niveau des fesses.
- Je t'ai dit de dire "Oui maîtresse".
- Oui maîtresse.
Il écarta ses fesses avec sa main gauche, mais la position n'était pas favorable a la masturbation. Il alla se tater doucement l'anus ainsi mit a jour.
- Aller fais un effort gros porc ! met toi un doigts !
- Oui maîtresse
Il se recrovilla pour pouvoir se pénéter du bout de son index.
- Faut il que je fasse tout par moi même ?
Elle lui flanqua un gifle sur les fesses.
- Aller écarte toi le cul à deux mains.
- Oui maitresse.
- tu sais que je vais t'enculer esclave.
- Oui maitresse
- Tu aimes çà te faire enculer comme un PD ?
- Oui maitresse
Elle caressa l'anus offert d'un doigts, alla tater les couilles ramassées puis elle alla attraper la bite dure.
- Ne bouge pas.
- Oui maîtresse.
Elle alla farfouiller dans son sac. et en ressortie une petite panoplie : gants en latex, lubrifiant, petit vibro, un gode-ceinture.
- Maîtresse ? pourrai-je avoir la chance de vous gouter le cul, la chatte ?
- Oui si tu es sage mon chien. D'ailleurs retourne toi. Branle toi, là je veux que tu te fasse jouir en me regardant.
- Oui maîtresse
Il se mit à genoux à ses pieds.
- Non debout.
- Oui maîtresse.
Elle se rassit denouveau sur le pouf. Il commença a se masturber. Elle pris une de ses fesses pour la pelotter et le rapprocher de son visage, il avait maintenant sa queue à quelques centimètre de sa bouche. Elle leva les yeux vers lui, lui fit un sourire. Elle posa une main sur la sienne pour arréter sa branlette et goba le gland décalotter. Elle suca le bout de sa bite goulument, avec beaucoup de salive. Puis une fois le chibre recouvert d'une épaisse mousse de salive, elle s'arréta tout en le maintenant décalotté.
- Branle-toi le gland.
il forma un anneau avec son pouce et son index et s'astiqua le bout. Il commençait a ne plus pouvoir tenir, son visage se durcissait.
- Maitresse je vais jouir... sur votre chemisier...
- Ah non, retiens toi. Arréte.
Elle lacha prise, et déboutonna son corsage. Elle désagrapha son soutien gorge et enleva rapidement sa jupe. Elle portait un tanga coordoné.
- Voilà c'est mieux ainsi. Allez recommence où tu en étais.
Elle pris un gant en latex alors qu'il recommençait sa masturbation au dessus de ses seins. De la langue elle titilla le meat du gland. Puis elle chercha le tube de lubrifiant, en étalla un peu au bout de son index. Elle glissa sa main dans le sillon de ses fesses et s'enfonça dans le cul de son esclave.
- Hummmmm
- C'est bon, un mon chien ...
- Oui maîtresse
Elle commença a lui branler le trou doucement mais fermement.
- Haaaa oui
Il écarta les les genoux s'accroupant a moitié pour lui facilité le travail...
- T'es vraiment un chien mon toutou
- Oui maîtresse, ohhhhhhhh
- Tu vas jouir sur mes seins hein ?
- Oui maîtresse, hummmmmm
Son visage se crispait.
- Allez lâche toi.
- Ohhhhhhhhhhh, hummmmmmmm, ahhhhhhhhhhh
Il jouit par saccade. Ses jets de sperme s'écarsèrent sur la poitrine et le visage de sa maîtresse.
- Salaud ... tu m'en as mis partout. Tu dois être calmé maintenant ?
Elle retira son doigt. se leva.
- Léche moi çà. Dit-elle en désignant le sperme.
- Oui maîtresse.
Il s'appliqua a lécher la moindre trace, léchant la peau avec délicatesse. il s'attarda sur le téton offert, bien qu'il n'y eut pas de trace de semence à cet endroit. Il osa même le sucer.
- A genoux chien.
Il s'exécuta. Elle lui présenta sa croupe.
- Allez léche moi le trou. Tu l'as bien mérité.
- Avec plaisir ma maîtresse.
Il baissa le tanga, écarta doucement les fesses pendant qu'elle se penchait en avant, les mains sur les genoux. Il huma les odeurs, senti la chaleur de son intimité et y plongea son visage avec bonheur. il darda sa langue, la fit plus large, saliva puis commença à masser son oeillet moelleux. il se délecta de pouvoir lui faire une feuille de rose, il adorait faire cette caresse. Sans prévenir, elle s'écarta. Puis alla sur le sofa, s'y vautra complaisament, releva ses jambes et annonca.
- Viens me brouter, mange moi le cul et la chatte.
- Avec plaisir maîtresse.
Il s'appliqua a recommencer sa caresse initiale tout en plantant son nez dans la vulve de sa dame. Il roula sa langue puis forcit l'anus pour mieux le pénétrer tout en le lubrifiant de salive.
- Tu bave comme un chien !
Sans s'arréter il darda la langue et commençà un va et viens, se retirant, poussant dedans comme s'il voulait l'enculer avec.
- Ma maîtresse aime-t-elle que je l'encule de ma langue ?
- Oui c bon vas y mon chien.
Il continua quelques secondes , puis alla dénicher le clitoris pour jouer avec. il humecta son index et lui enfonça doucement dans le rectum. Il commença à lui branler le cul. Il léchait le clitoris en cercle, l'aspirant de temps en temps.
- Tu m'exite salaud. Continu c'est bon.
Il retira son doigts et remit sa langue dans le trou légèrement élargit de son anus. Il lécha les bords puis s'insinua encore dedans, dardant plus avant la langue, léchant l'intérieur.
- Tu es un bon chien... Je viendrai me faire lécher plus souvent.
- Avec plaisir maîtresse.
- Cesse, met toi à quatres pattes au milieu du salon là.
Il prit sa place. Ella refouilla son sac et en sortit une laisse.
- Tu es un bon toutou, on va aller te promener ....
Elle saisit aussi le petit vibro. Elle s'approcha puis enfonça le gode jusqu'à la garde formée de pseudo-testicule, avant de l'activer. Elle mit le collier autour du cou de son chien. Puis tira sur la laisse.
- Aller viens médor.
Lui à quatre pattes, ils déambulèrent dans l'appartement. Avec pour seul bruit le vibro enfoncé dans son cul. Il sentait bien l'engin lui vibrer dans les entraille. A chaque pas il changeait de position. Il se délectait de la situation, relevant la tete pour admirer la croupe de sa maîtresse le devancant.
- C'est bien tu es un toutou adorable.
Elle se pencha pour retirer le gode.
- Va le laver ...
- Oui maîtresse
Lorsqu'il revint de la salle de bain, elle était là trônant sur un pouf, le gode-ceinture en place recouvert d'un préservatif.
- C'est l'heure de te faire enculer mon chien !
Elle tapota la table du salon.
- Allé, viens te coucher là, sur le dos.
Il s'installa sur la table chancellante.
- Lève les cuisses. Tu bandes encore salaud.
Elle prit une grosse noisette de lubrifiant qu'elle étala a l'anus et positionna l'engin. Elle s'enfonca doucement. Puis commença à le baiser.
- Ohhhhh, doucement maîtresse, pitié ....
- Oui bien sur je ne veux pas casser mon jouet.
- Ahhhhhhh c'est mieux ainsi maîtresse ...
- T'aimes çà mon gros chien, hein ?
- Oui
- tu vas jouir du cul comme un PD !
- Ahhhhhhhh gémit il pour toute réponse.
Elle allait et venait dans son rectum, retirait l'engin pour mieux le remettre, il se fasait baiser comme une chienne en chaleur. Il bandait dur, et elle prit le membre en main pour le masturber.
- Je vais te faire jouir.
Il gémissait à tout va, se tortillant de plaisir, sentant l'engin lui fouiller profondément le cul, buttant contre sa prostate. Il regardait les seins de sa maîtresse baloter au rythme des bourrades. Elles se faisaient plus douces et plus appuyées, plus en profondeur. Elle lacha le membre et pris les jambes de son esclave pour les mettre sur ses épaules, elle aggripa les cuisses et lui bourra le cul accélérant le rythme. Il gémit plus fort, sa tête allait de gauche a droite, il avait les yeux fermés crispé. Il se cambra, écartant ses cuisses de ses épaules. Tout en continuant de le labourer, elle vit son membre trésautés et éjaculer de longues razades blanchâtre jusqu'à ses pectoraux. Elle cessa de le baiser quelques instant plus tard.
- Merci maîtresse bredouilla-t-il.
- Ce n'est pas fini ... il faut te laver maintenant ... suit moi dans la salle de bain.
- Oui maitresse
Il eut du mal a se lever et tituba vers la salle d'eau. Elle était déjà dans la baignoire.
- Allez, dépèche toi gros porc.
- ...
- Allez, là met toi a genoux devant moi.
Il s'installa. Elle avait enlevé son engin, qui trainait dans le lavabo.
- Lèche moi la fente.
Il s'exécuta. Puis, elle pris sa tete doucement entre ses mains et lui plaqua le visage dans sa vulve et pissa.
- Voilà comment le nettoie les chiens de ton espèce !
Il sorti sa langue et fouilla la chatte.
- T'aimes çà en plus !
Elle lui écarta le visage et fini de pisser sur son corps...
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Bonjour à tous,Ce que j’aime dans le Bondage c’est de procéder une jeune femme par mes cordes, bâillon et bandeaux et non par le sexe. Quelle m’appartienne, ce donne à moi corps et âme et à mes cordes. Un moment de plaisir partagé, sans vulgarité, ni sexualité. .Pénétrer sa bouche avec la boule du bâillon et non avec mon pénis.Ne pas la dévêtir mais l’habiller avec mes cordes, la rendre encore plus belle, plus femme, sensuel ainsi ligotée et lui offrir les sensations uniques, jouissance et plaisir d’être ainsi soumises au maître des cordes et devoir attendre son bon plaisir pour être à nouveau libre et, le regretter aussi-top. Partager ces fantasmes de soumissions, son rêve d’appartenir à un Maître et subir avec délice ces liens, ces défis, ces envies, son imagination jouir ensemble sans geste intime.Cette jeune femme qui viens à moi pour découvrir des moments intenses d’émotions que seul le Bondage est capable d’offrir, des moments de plaisir uniques, la découverte de soi, de son esprits, subir avec une grande excitation la domination des cordes sur ce corps qui, jusque la préfère les mains et le pénis d’un Homme virile.Je recherche une jeune femme pour lui offrir cette découverte d’elle-même, des candidates ?Revedhomme
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