La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 30/08/15
Il est des aventures dont on ne sait s’il faut en rigoler ou s’en attrister… et là, je vais plutôt en rire. Je discutais depuis quelques jours sur un site spécialisé avec un homme plutôt cultivé et courtois qui aurait pu me convenir en que dominant. Nous avons donc échangé nos numéros de téléphone et le contact téléphonique s’est poursuivi, tout aussi intéressant que nos écrits. Là où ça a tout de même un peu péché, c’est qu’il m’expliquait être Grand Maître. Il avait été élu (ou nommé je ne sais plus) par une confrérie avignonnaise chargée de former les Grands Maîtres. Je vous explique brièvement : le Maître est formé sur toutes les activités bdsm courantes et apparemment, sur la psychologie de la soumise (comment se comporter avec elle et être un bon maître pour elle). Une fois que le maître a réussi a amené une soumise au niveau « O » , il est proclamé Grand Maître par la confrérie et peut donc à siéger à leur table. (Je veux bien !) Ayant pour habitude de ne jamais prendre pour argent comptant ce que l’on me dit (surtout venant des dominants, pardon messieurs les Doms), je décidais de faire un petit tour sur le web afin de me renseigner sur cette fameuse confrérie. Elle est carrément bien planquée ! Je n’ai rien trouvé… (d’ailleurs si quelqu’un sur ce site peut m’éclairer sur le sujet, j’en serais ravie… mais je doute !) Je décidais de laisser cette histoire de confrérie de côté pour le moment et de me concentrer sur la personne en question, ses pratiques et sa façon de vivre le bdsm. Je me trouvais de plus en plus d’affinités avec lui. Aussi, lorsqu’une amie m’a invitée à une soirée bdsm chez elle, j’en ai fait part à mon contact qui s’est dit ravi de m’accompagner. Nous pourrions même « jouer » ensemble ! Et c’était pour moi l’occasion de le rencontrer en terrain neutre. Nous décidions donc de nous retrouver une heure avant dans un endroit public afin de faire connaissance. Si nous nous convenions physiquement (oui, le physique est tout de même un critère qu’on ne peut ignorer), nous irions à cette soirée ensemble. Si non, nous repartirions chacun de notre côté et je m’y rendrais seule. J’avais, de toute façon, l’intention d’y aller. Nous nous sommes donc rencontrés. Tout s’est bien passé : bonne conversation, bon échange, mise au point sur certaines petites choses et le monsieur était décidé à m’accompagner. « je te suis », me dit-il Nous avons pris nos voitures respectives et il s’est mis à me suivre car ne connaissait pas notre destination. Nous avons passé un premier rond point puis un deuxième ! Et là, je constate avec stupeur, que le monsieur est en train de faire demi-tour et de s’enfuir !!! Pourquoi ? Cela reste un grand mystère et je ne vais pas chercher à savoir… Je suis simplement éberluée de voir qu’un homme qui se prétend dominant, et plus encore puisque soi-disant grand maître, ne soit même pas capable de dire à une soumise qu’il rencontre qu’elle ne lui convient pas ! Ou alors, le monsieur a eu peur de se faire démasquer dans une soirée entouré de gens « du milieu » ! Cette histoire n’est qu’une histoire parmi d’autres et il y aurait beaucoup à dire sur la lâcheté des dominants
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Par : le 05/09/13
Pour se plaire sur notre site, faire des connaissances, rencontrer, nous vous conseillons d'appliquer cette recette : Pour lier connaissance, vous allez devoir demander des membres en amis pour discuter, échanger, rencontrer. Pour qu'un autre membre vous accepte comme ami, il doit savoir quelle est votre recherche, où vous habitez, ce que vous aimez, comment vous êtes … Une annonce bien renseignée, c'est une des clés du succès. Cliquez ici pour revoir votre annonce/profil et l'améliorer. Notez-bien : repérez qu'il y a 4 onglets dans la partie supérieure de l'écran, voir ci dessous: ETAPE 2 : TROUVER DES MEMBRES COMPATIBLES AVEC VOTRE RECHERCHE Pour cela, cliquez ici pour vous rendre dans la rubrique "Annonces" Par défaut s'affiche à cet instant toutes sortes de membres (Dominatrice, Dominateur, Soumis, Soumise, etc) sans critères géographiques. Certains ont une photo, d'autres un pictogramme par rapport à leur recherche. Dans la partie gauche de l'écran, vous allez pouvoir préciser le type de personne que vous cherchez (Dominatrice, Dominateur, Soumis, Soumise, etc). Vous allez pouvoir aussi indiquer le pays (et compléter par la région, si vous le souhaitez). Indiquez vos préférences et cliquez sur le bouton rouge "Valider". Ne soyez pas trop restrictifs sur vos critères de recherches (surtout sur les critères géographiques). Cliquez sur les membres qui vous intéressent, et LISEZ BIEN CHAQUE ANNONCE AVANT D'ECRIRE, d'une part pour voir si elle vous convient, mais aussi si vous convenez à la recherche de la personne. C'est très important, si vous ne correspondez pas à la recherche de la personne, vous allez perdre votre temps, et elle aussi ! Une personne à qui vous aller faire une demande d'ami va très très probablement venir voir votre fiche/annonce, mais aussi voir ce que vous avez publiez sur le site (en visitant votre mur) : posez-vous ces questions : "est-ce que ma fiche/annonce, est-ce que ce que j'ai posé sur mon mur est informatif sur ce que je suis ? est-ce que c'est en correlation avec ce que cherche la personne que je m'apprête à demander en amie ?" LES MAUVAISES PRATIQUES : Ecrire directement sur le mur des personnes avec qui ont est pas amis est une mauvaise pratique, car elle est intrusive. En conséquence, elles incitent de plus en plus de personnes à interdire l'accès de leur mur aux personnes avec qui elles ne sont pas amis. Ne pas prendre le temps, c'est perde son temps : lisez les annonces et les profils des personnes que vous souhaitez demander comme ami : quelqu'un qui indique sur son profil : un soumis ou une soumise qui indique qu'elle est en "Couple BDSM" ne pourra sans doute rien pour vous si vous cherchez un(e) soumis(e). Consultez le mur de la personne s'il est ouvert à tous pour comprendre sa recherche. Ne pas tenir compte des conseils de cette recherche : se dire que prendre une heure pour envoyer 80 demandes d'amitié sans avoir lu les fiches des personnes ciblées aura de meilleurs résultats que d'utiliser cette même heure à soigner 5 demandes est définitivement une mauvaise idée ;).
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Par : le 31/08/12
Avec l'accord de l'Administration, je vais essayer de vous raconter mes débuts. Pardonnez à l'avance les fautes ou la mauvaise syntaxe s'il vous plaît, ce n'est pas facile pour moi, car l'émotion est toujours aussi vive et douloureuse que ce jour où tout aurait pu basculer....   Novices, ce texte ne cherche pas à vous effrayer, seulement à vous prévenir pour VOTRE sécurité; Maîtres, par ce texte Vous saurez jusqu'où peut aller un soi-disant "maître";   Jusqu'en 1998, je n'étais toujours pas décidée à aller voir si l'herbe était plus verte dans le champ du voisin que dans le mien. Pourtant, depuis quelques années déja, mon conjoint ne s'intéressait plus à moi. Plein de questions étaient dans ma tête (du "suis-je si nulle au lit?" jusqu'au "c'est ma grosseur!" en passant par le classique "il doit en voir une autre!!!") J'ai tenté plusieurs fois de parler de "ça" avec lui, mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre! Bref, un jour où......................... je m'inscris sur un site de rencontre très classique, mais réservé aux infidèles. Le mot est lâché: j'ai cherché un amant. Très vite, les contacts affluent, et si certains me font fuir leur fiche, d'autres m'attirent... Rendez-vous, prise de contact avec ceux là, mais devant un café, dans un lieu public! Rien ne va plus loin que ça... sauf avec un. Il m'attire irrésistiblement! Grand, mince, élégant, poli, courtois... un rêve... Nous nous sommes vus une bonne dizaine de fois avant qu'il ne me parle de soumission. Je n'y connaissais rien, je le lui ai dit. "Ce n'est pas grave, je t'apprendrais, tu verras ce n'est pas dur. Il te suffit d'accepter ce que je te proposerais" Et j'ai dit oui, par curiosité, pour découvrir... avec son assurance que jamais il ne me ferait quoi que ce soit si je ne voulais pas. "Dis moi ce que tu refuse absolument?" Ma réponse a fusé: la sodomie!... "OK, pas de souci, je ne te sodomiserais jamais!"............... Si j'avais su!!! Tout ce passe très bien pendant huit mois. Une nuit mon mari décide de faire l'amour avec sa femme. (ça faisait plus de trois ans que je n'avais plus de rapports avec lui, vous pensez bien que je n'ai pas refusé!). Tout se passe vite, très vite, et je n'en tire aucun plaisir, mais au moins il revient vers moi... Je revois mon "maitre" quelques jours après et lui annonce que mon mari semble vouloir revenir, qu'il m'a fait l'amour... Mal m'en a pris! Il est entré dans une fureur noire, une rage indescriptible! Je lui appartenais à LUI, je n'avais pas le droit de LUI faire ça, je ne suis qu'une putain..... Je tente de lui faire remarquer que c'est quand même MON MARI, qu'il pèse quand même presque 125 kg (à l'époque, je n'en fais "que" 80), qu'il est beaucoup plus fort que moi, etc...etc..., et que de toute façon ça a été ultra-rapide et que je n'ai pas joui... Peine perdue, il est hors de lui et les insultes pleuvent. D'un seul coup, il se met à me rouer de coups... je reçois des gifles, des coups de pieds, et arrivé au point culminant de sa rage folle, deux coups de poings en pleine bouche, si rapides que je n'ai pas le temps d'esquiver...je suis presque estourbie. Puis le calme après la tempête... ou plutôt "l'oeil du cyclone"... pendant cinq secondes pas plus... et le déchaînement reprend, mais sans les coups. Cette fois c'est pire! Il m'attrape les poignets qu'il attache, me tire jusqu'au sol par les cheveux que j'avais assez longs. Je me retrouve à genoux, lui derrière moi, mes vêtements sont arrachés (nous allions commencer une séance quand je lui ai avoué ma "faute")... Je me trouve dans une posture où je ne peux rien faire, en plus je suis complètement sonnée, quasiment KO! Il se masturbe sur mon dos, sur mes fesses, ça j'ai l'habitude... et d'un seul coup il me sodomise... sans préparation, sans avertissement... Je suis sèche, les coups m'ont laissées vide. Il est entré d'un seul coup, de toute sa grosseur. Son sexe est très épais pour moi, presque 6,5 de diametre, et je suis toujours vierge par l'anus! Je me souviens que j'ai hurlé de douleur!!!! j'ai crié pitié, laissez moi partir!..... et plus rien....le trou noir.......... je me suis évanouie, terrassée par la douleur! Je me suis réveillée aux urgences de l'hôpital Tenon, à Paris. Mon mari était près de moi. Je ne pouvais presque pas parler, j'avais les lèvres tuméfiées, les yeux au beurre noir... des cheveux en moins.... et plus une seule dent! Ah! j'oubliais un détail: la police aussi était là!! Et contrairement aux films, ils m'ont demandé si je pouvais leur parler... C'est le médecin qui leur a demandé de revenir plus tard, dans mon état je ne leur servirais pas à grand-chose... Le soir est tombé, tout le monde est reparti sauf mon mari. Il veut que je vois un psy..... je lui fais comprendre que c'est non, qu'il peut rentrer, ça va mieux... "Oui me dit-il, les enfants sont inquiets, je vais leur dire que tu t'es fait agresser dans la rue et que l'hosto te garde en observation...mais que ça va mieux" Je suis fatiguée, j'ai très soif, j'ai mal partout. On me donne je ne sais quoi, et je m'endors... Le lendemain, ces messieurs de la police m'ont laissé un message: "dites lui de venir nous voir quand elle sort"... Je suis sortie dans la matinée........ et j'ai TRES envie de me venger! Mon mari m'emmène au commissariat où je dépose plainte pour une agression sexuelle. Je leur ai tout expliqué, tout. J'ai vu un album de photos... et là, j'ai sursauté! il était fiché! et pour agression sexuelle! Il leur fallait encore un témoignage pour le faire tomber... J'ai dit oui, et j'ai parlé!   Pour finir, nous avons été trois au tribunal (dont deux soumises). Ce joli monsieur a été condamné. Mes dents n'ont pas repoussé,. Mes cheveux ne sont plus du tout longs. Et mon mari est toujours là! Quant à moi, je suis toujours soumise, mais cette fois mon Dom est connu et  "reconnu" comme tel par d'autres Doms...   Petites soeurs, petits frères de soumission, Maîtres et Maîtresses reconnus (es), maîtres et maîtresses en devenir, lisez cette histoire et rappelez-vous que la soumission et la Domination sont avant tout des JEUX, et qu'ils peuvent mener loin... Ca peut être dangereux, entourez-vous de précautions s'il vous plaît!   Merci de m'avoir lue jusqu'au bout... Vous m'avez servi de psychanalystes... malgré vous.   Avec mes Hommages à tous,   Miss Tère
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Par : le 10/01/14
1- Nous avons monté le site BDSM.FR par hasard, parce que nous avons découvert un jour que le nom de domaine était libre 2- Certains d'entre nous sommes à l'initiative de www.charnelleattitude.com 3- Les mêmes sont tout en rondeurs ou amateurs de femme ronde 4- La plupart des membres de l'équipe ont une expérience du BDSM plus ou moins poussée 5- Dans l'équipe, il y a une personne ayant connaissance de la soumission 6- Dans l'équipe, il y un switch 7- Dans l'équipe, il y a une domina 8- Dans l'équipe, il y a un couple dom 9- L'un de nous a un doctorat de sciences 10- Un ou deux vont tous les ans aux Festival des Vieilles Charrues à Carhaix (qui promet une superbe édition 2014) 11- Nous manquons de temps pour faire tout ce que nous souhaiterions pour le site 12- La plus vieille rencontre en ligne "sexuelle" faite par un membre de l'équipe date de 1990 (Minitel) 13- L'un de nous est électricien 14- Qu'on nous accuse de lire les MP dès gens est la pire insulte qu'on puisse nous faire ... 15- ... car quitte à être voyeur, on préfère l'être en vrai 16- On a voulu faire un site gratuit par idéologie et militantisme 17- ... et c'était encore plus vrai pour CharnelleAttitude 18- Notre site BDSM payant préféré est SensationSM 19- On met de la publicité sur le site pour payer les deux serveurs qui font tourner le site 20- Quand le serveur plante, on est plusieurs a recevoir des SMS pour réparer, ca nous reveille (ou pas) parfois à 3h du matin 21- On a envie de foutre des baffes à ceux qui agissent ou réagissent comme des clients/consommateurs 22- On vire parfois des membres qu'on appréciait mais qui enfreignent les règles, dura lex, sed lex 23- On supporte au quotidien des membres qui nous insupportent, on aimerait tant qu'ils transgressent les règles, mais dura lex bis repetitae 24- Gérer une communauté, c'est comme travailler dans un restaurant toute la journée, ça donne pas envie de faire la bouffe 25- ... et oui, la modération entame plus ou moins la libido 26- Comme ce n'est pas une activité alimentaire, on veut pas trop s'emmerder non plus ... 27- ... on fait les choses par instinct, par conviction, pas par intérêt 28- on ne doit rien à personne. 29- On ne sait pas à quel prix on accepterait de vendre le site si on nous le demandait 30- ... mais comme tout bébé, le prix qu'on demanderait serait sans doute suffisamment déraisonnable pour qu'en fait ca ne se fasse pas 31- Nous sommes propriétaires d'un autre joli nom de domaine orienté BDSM qui mériterait un site ... mais pas le temps ! 32- Il y a deux modérateurs principaux 33- D'autres font de la technique, du brainstorming, du cheerleading ... 34- Il nous arrive de tomber sous le charme d'un(e) membre, et que cela nourisse le fantasme 35- ... mais nous n'avons jamais fait de rencontre sur notre propre site (voir 24-) 36- Certains membres de l'équipe sont bisexuel(le)s 37- Nos outrances "kinky" sont malgré tout surtout derrière nous 38- Deux d'entre nous voulait devenir journalistes mais ont fait autre chose 39- Nous sommes très attachés à la liberté d'expression, y compris pour raconter des énormités. Chacun prend ses risques... 40- ... mais à condition que cela ne blesse pas son prochain de manière directe et personnelle 41- La modération a déjà été faite sur un portable à partir de 3 continents différents 42- Quand on nous menace de procès, on rigole. On sait ce qu'on fait. Même pas peur. 43- 0% des lettres recommandées et des assignations en justice qu'on nous a promis n'est parvenue. Grandes gueules, pipeau ! 44- Le jour où on en aura marre, on est du genre à tout envoyé chier plutôt que de vendre le site 45- Un membre de l'équipe a une maladie chronique incurable (Sclérose en plaques) mais ça va quand même pour le moment 46- Certains membres de la communauté nous touchent dans leurs écrits 47- Une plume élégante nous rend parfois d'une indulgence excessive ("O" tempora, "O" mores) 48- Pour avoir une plus belle communauté, il faudrait que les membres en parlent à leurs amis pour qu'ils nous rejoignent, mais on ne veut pas saouler les gens avec ca, donc on laisse les choses se faire naturellement (sauf là ) 49- On aime Cavanna : "La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne." 50- ... et Maupassant, qui terminait son roman "Une Vie" par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ca n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croît ..." ---- Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors : 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Oplum », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-nous juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-nous en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça. Si vous vous êtes plié à l’exercice sur Fetlife, soyez sympa, publiez votre portrait sur bdsm et prévenez ici en commentaire, ---
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Par : le 26/12/18
un petit lexique des surprenantes rencontres virtuelles faites ici ou là ! cela fait deux ans que je me suis lancée dans cette drôle de recherche, de vivre une relation bdsm suivie avec un partenaire bienveillant, conscient de ses droits et de ses devoirs et pour lequel je serai prête à me livrer corps et âme . j'ai rencontré pas mal de personnes, virtuellement et réellement . beaucoup de ces échanges furent enrichissants, mais beaucoup d'autres furent juste con-sternants ! heureusement, il existe des gens biens, des doms aussi ;-) mais de ces échanges avec ces autres, je voulais en parler, histoire de repartir dans cette recherche la tête un peu plus légère. cet écrit est juste le fruit de mon expérience, elle ne vaut que pour moi, elle est aussi liée à ma sensibilité et ma recherche. par avance je m'excuse si j'offusque quiconque ici dominant ou soumise. si d'autres souhaitent compléter cet écrit, ma foi, j'en serai ravie - le graveleux en général, ce spécimen commence l'échange par un verbiage du genre "droit au but" exemple : tu suces, tu avales, tu aimes te faire enculer .... (désolée, j'ai corrigé les fotes d'aurtografes !) réaction épidermique (voir épidémique !) en ce qui me concerne, je leur renvoie leurs questions en ajoutant que j'adore fister le cul de mon dom avant une bonne séance, histoire de se mettre en condition résultat : ils s'en vont, YES !!!!! - les sûrs (quoique "sur") d'eux (deux) au commencement : je suis maître bidule, je pratique depuis 15 ans, je recherche ma prochaine soumise , elle doit être un mouton de Panurge et en plus fermer sa gueule, merci (ah non, le merci, y peuvent pas le dire, ils sont trop haut perchés pour s'abaisser à de telles banalités d'usage réaction : je suis désolée ô grand maître tout puissant, mais je ne pratique pas tel truc (pourtant, j'en pratique pas mal, mais bon !) s'ensuit le "je suis un maitre, je sais ce qui est bon pour toi et je sais ce que je veux, dans la relation , blablabla, c'est moi qui décide et toi tu ouvres juste la bouche pour me sucer ! re réaction : ah ben non, je ne souhaite pas être une esclave et suis très attachée à mon libre arbitre et à ma liberté d'expression, en plus j'ai un léger côté brat, donc ton truc, j'en veux pas ! résultat : il s'en va , en m'expliquant que je loupe l'affaire du siècle et que je n'ai rien compris au bdsm ( ben voyons ) - les protocolaires, variante des sûrs d'eux un préambule plutôt courtois, voire un chouïa rigide, mais agréable de prime abord ils expliquent assez rapidement qu'il faut faire ceci ou cela, comme ceci et comme cela, que le vous est obligatoire, que le sérieux est de rigueur, qu'aucun manquement à la règle ne sera toléré, blablabla .... moi de lui répondre en toute honnêteté que je suis plutôt de nature joyeuse spontanée et passionnée , que j'ai du mal avec le protocole et que je risque de ne pas m'y plier et d'enfreindre trop souvent les règles, ne sont elles pas progressives et adaptables ? ah mais non mademoiselle, le protocole ne souffre aucun aménagement, c'est la toute puissance du sacro saint protocole et rien d'autre résultat : c'est moi qui m'en vais ! merci au plaisir ! - les justes trop flingués dans leur life là tout se passe bien, en général, un échange agréable, un premier rendez vous basique avec un être intelligent (nom d'une pipe, ça fait du bien) où l'on parle de tout et du bdsm réponse j'en viens à accepter le premier vrai rendez vous et découvre alors que la situation est en effet très compliquée, un ex souminatrice encore très présente , un déprimé profond, voir viscérale, attachant mais too much pour moi (même si j'ai un côté soeur thérésa, si si au fond à droite ! ), un dark gothique ultra, archi torturé et torturant .... résultat : ça se finit en queue de poisson parce que trop compliqué ! - les affamés ils arrivent tout fraîchement inscrits sur le site et lancent quinze demandes d'amis , ils sont chaud bouillants, là tout de suite, maintenant puis disparaissent comme ils sont venus ! chouette, vous dites vous, eh ben, non, rien n'y fera de ceux là, on ne s'en défait pas, par la porte ou par la fenêtre, ils reviennent ! tout y passe, les grandes déclarations, les promesses, les propositions financières ... cycliques ils repassent vous harceler régulièrement, ça les prend comme ça, ils ne vous lâchent pas ma réponse : refusant de tchatter, je garde les mails , au moins, ça me permet de retrouver le fil des conversations (merci le site pour ça , c'est trop bien pour se rafraichir la mémoire !) et de renvoyer à mon correspondant sa chaleur précédente - les hommes mariés pour ceux là, j'ai une tendresse particulière comprenons nous bien, qu'ils soient mariés, je m'en fous, ça n'est pas moi que ça regarde, c'est eux, mais qu'ils le dissimulent m'agace. ils vous racontent assez facilement que le bdsm est un relation basée sur la confiance, qu'il est bon de se livrer à minima à l'autre, blablabla .... et comme je suis un peu psychorigide du côté de l'honnêteté, ça m'agace. résultat : ne pouvant me libérer que les weekends c'est assez vite vu, ça ne cadre pas bien avec leur vie maritale merci de m'avoir lue jusqu'au bout et toujours aux plaisirs kty
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Par : le 29/02/20
Présent sur ce site depuis quelques temps et non dénué d’expérience, j’ai été frappé de voir le nombre de candidates soumises ou novices se présentant à moi en vue d’une soumission totale, qui au moment de franchir le pas se rétractent ou s’évanouissent dans leurs fantasmes. S’il est préférable de ne pas s’engager dans une voie qui pourrait s’avérer dangereuse, le fait de devoir sortir de sa zone de confort et de lâcher prise semble à certaines parfois plus effrayant que de s’engager dans une relation qui puisse apporter un enrichissement inestimable à celles qui acceptent d’entrer dans la soumission. La soumission est avant tout un art de vivre, et n’est certainement pas juste un « jeu » pour jouer à se faire peur comme certaines personnes l’envisagent parfois ici trop souvent … Et contrairement à ce que pourraient penser ces personnes, le rôle du Dominant n’est pas nécessairement le plus confortable car c’est lui et lui seul qui tient en mains l’issue heureuse ou malheureuse de la relation, rien n’empêche en effet une soumise d’arrêter la relation à tout moment, avec ou sans justification. Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, car le rôle de soumise n’est pas nécessairement toujours des plus facile ou de tout repos … loin de là, mais une bonne soumise si elle se trouve dans les mains d’un bon Maître ne devrait jamais avoir à se poser la question de savoir si ce qui lui est demandé d’accomplir est bon ou pas pour elle. Pour autant qu’il lui soit encore seulement permis de penser d’ailleurs … Le Maître attend de la soumise qu’elle se surpasse certes, mais d’un autre côté il doit faire preuve d’une imagination sans limite, faire preuve de créativité en permanence pour éviter que la relation ne s’enlise dans la répétition des mêmes faits et gestes séances après séances et que la relation finisse par tourner en rond comme c’est trop souvent le cas dans une relation de couple « vanille » après quelques mois ou quelques années … Il y a autant de relations BDSM que de couples Dominant/soumise. La relation exclusive entre un Maître et sa soumise est d’ailleurs sans doute et de loin l’exercice le plus périlleux, car il faut pouvoir amener la soumise sur le chemin long et tortueux de l’esclavage qui est l’étape ultime d’appartenance que la soumise peut être amenée à réclamer un jour à son Maître, si celui-ci l’accepte et accède à cette demande. D’un autre côté, je peux parfaitement comprendre que certaines personnes puissent se contenter d’une relation BDSM plus ponctuelle, voire virtuelle qui leur donne l’occasion de vivre plus intensément et de s’évader d’un Monde devenu trop insignifiant. Je ne dénigre d’ailleurs pas du tout les relations virtuelles car l’aspect mental de la relation BDSM peut parfois aller bien au-delà de l’aspect physique de ce type de relation. Souvent, le côté obscur plus cérébral des femmes reste pour beaucoup de Maîtres un terrain d’exploration vierge et inexploré qui réserve son lot de surprises lorsqu’on commence à s’y aventurer. Cela demande beaucoup de subtilité, doit être manié avec précaution et n’est certainement pas destiné à tout le monde. La puissance du plaisir que cela peut procurer à une soumise peut s’avérer exponentielle et va bien au-delà de toutes les contraintes physiques que l’on pourrait imaginer … Soit, pour en revenir à mon sujet de départ, si j’ai écrit ce petit billet d’humeur, c’est avant tout pour bien faire comprendre qu’avant de venir sur ce site pour se présenter en tant que novice ou soumise, il est bon d’avoir réfléchi longuement avant de savoir quelles sont les limites que l’on s’est fixées, les pratiques que l’on souhaite découvrir ou auxquelles on souhaiterait s’adonner, si l’on est prête à être choisie par un Maître ou le choisir soi-même, quel type de relation on souhaite envisager. Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive, mais ce préambule me parait indispensable pour être en mesure de choisir la meilleure voie possible et éviter de faire perdre leur temps à ceux qui sont pleinement engagés dans le BDSM. Je suis aussi parfaitement conscient qu’il est peu probable qu’une novice ou une soumise qui arriverait sur ce site commencerait par lire ce que je viens d’écrire ici, mais si vous êtes un Dominant rien ne vous empêche de transmettre ce message à celle qui se présenterait à vous et si vous êtes une soumise expérimentée ou non, ou une esclave vous pouvez toujours me faire part de votre approbation ou de vos remarques, car le but de cet exercice pour moi est avant tout d’ouvrir le débat sur le fait que tout le monde a effectivement le droit de débuter dans le BDSM, mais qu’il est tout de même indispensable d’avoir pris le temps de réfléchir un peu avant, sauf peut-être pour les personnes pour qui le BDSM reste une évidence qu’elles ont toujours eu en elles. Dominotaure A lire également et aussi
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Par : le 13/01/21
Certaines pratiques BDSM sont parfois jugées trop douces ou esthétisantes par certains adeptes en ce qu'elles s'éloignent trop du sadisme ou du rapport de domination. Pour quelques puristes, elles relèveraient davantage de performances que de jeux. Le consentement dans les pratiques SM implique que les personnes concernées choisissent activement les limites des activités qu'elles effectuent. Il permet ainsi de tracer la limite la plus certaine entre jeu BDSM et acte de torture. Si le sadisme est dominé par la figure de la vénus offerte, il ne peut être le complément ou le symétrique du masochisme. Parce que le phénomène masochiste a ressaisi des éléments qui appartiennent à l’histoire plus ancienne du sadisme. Au XVII ème siècle, un nouveau type d’érotisation de la cruauté a triomphé dans la littérature. À la simple cruauté physique s'est adjointe la cruauté morale. Nonnes violentées dans les couvents et servantes dominées par leurs maîtres ont rejoint la vénus offerte, jusqu’au triomphe de la "cruauté des petits maîtres." Dans "Les liaisons dangereuses, la cruauté pouvait désormais se passer de l’effraction violente des frontières du corps. Ce qui est érotique, c’est la cruauté affective et morale qui témoigne des relations de pouvoir entre des hommes qui dominent et des femmes dupes et donc victimes, sauf une, Madame de Merteuil, mais dont on sait la fin tragique. On peut lire l’œuvre de Sade comme un moment charnière dans l’histoire de la violence érotisée, un lieu où se combinent le fantasme ancien de la vénus offerte et la jouissance nouvelle de la cruauté affective infligée à une femme innocente. Voilà Justine, vertueuse infortunée qui meurt traversée par la foudre "de la bouche au con." Mais l’érotique proprement masochiste émergea au XIX ème siècle. Son expression est l’œuvre de Sacher-Masoch, dans sa célèbre "Vénus à la fourrure". Cette Vénus n’est ni la fille ni la sœur de la vénus offerte. Ce qu’elle représente, c’est l’érotisation d’un rapport de domination, c’est-à-dire d’une relation de pouvoir entre un dominant et un dominé, élément essentiel de la scène masochiste, l’acronyme contemporain BDSM étant à ce titre bien plus pertinent que le sadomasochisme. Or, à l’inverse du sadique qui désire réduire le sujet à ce qui est en lui de moins subjectif, toute relation de pouvoir suppose le maintien de la subjectivité des deux membres du rapport. Que le sadisme exige la cruauté et l’effraction violente des frontières du corps et de l’esprit, soit. Mais le masochisme n’a que faire de l’impossible plaisir dans la douleur qui obséda les psychiatres de la fin du XIX ème siècle, chimère conceptuelle à laquelle Freud se laissa prendre lorsqu’il en fit l’orientation passive d’une pulsion de cruauté et d’agression sexuelle dont la forme active serait le sadisme. Pourtant, n’y a-t-il pas des cas de masochisme, extrêmes mais révélateurs, qui nous propulsent dans la recherche de la douleur pour elle-même ? Ainsi des femmes et des hommes soumis exigent de leurs Maîtresses ou Maîtres d'avoir le corps entier portant des traces de torture. Ici, l’extrême des actes ne doit pas fasciner le regard. En découle toute la symbolique des traces corporelles, des scarifications, ou plus encore du sang. Dans les relations BDSM, la recherche de la douleur fait partie des moyens utilisés pour mettre en œuvre le lien de domination/soumission. Les pratiques de contrainte (attaches, bondage, carcans), l’usage de la souffrance, l’effraction du corps (plugs vaginaux et anaux, dont certains aux dimensions étonnantes), les aiguilles, les suspensions par crochets "hameçons" passant au travers de la peau et reliés à des cordes tendues, même extrêmes, ne sont pas cruelles. Elles ont pour fonction d’être les signes et les effets de ce pouvoir sur soi au travers de ce lien. Chaque marque corporelle possède un sens symbolique défini dans un contexte culturel précis. Dans beaucoup de propos de pierceurs et sur un certain nombre de leurs sites Internet, on peut lire que le piercing de la langue était déjà pratiqué par les mayas ou les aztèques. S’il est vrai que chez ces peuples existait un rituel au cours duquel était pratiqué un percement de la langue mais aussi du nez, de l’oreille et parfois de la verge, l’étude de ce rite démontre que l’objectif réel affiché consistait en une offrande de sang aux dieux, que la personne concernée était une personne de haut rang. Cette obligation sacrificielle à laquelle devaient se soumettre certains personnages importants ne peut pas et ne doit pas être comparée au piercing de la langue, résultant de la volonté de disposer de manière plus ou moins durable d’un bijou à vocation érotique ou sexuelle. Les contextes sont différents, les objectifs également. Comme lors d’un stade rituel de l’initiation, dans certaines ethnies étrangères, une épreuve plus douloureuse consiste en des incisions profondes sur toute la surface du dos, non pas avec un couteau de bambou bien affilé mais avec une pierre dont le tranchant est volontairement grossier afin, non de couper mais réellement de déchirer les chairs. Ces exemples montrent que le fait de supporter la douleur et surtout de montrer aux autres qu’on peut la supporter entre dans le processus de construction identitaire et que plus la douleur est forte, plus l'initié s’approche du stade d’homme vrai, accompli, reconnu comme tel par l’ensemble de la communauté. S’il y a expression de la douleur, elle devient inaudible au sein de ces manifestations rituelles, bruyantes de joie, comme si elle n’existait pas. Elle est totalement niée, on ne veut pas l’entendre. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société. Un des buts de l’initiation est de marquer le corps qui devient un support de mémoire rappelant que l’initié est désormais un membre à part entière d’une communauté, qu’il possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’il doit suivre. Il en va ainsi dans l'univers BDSM, à la différence qu'il ne s'agit plus de rites tribaux mais de pratiques SM recherchées et consenties. Dans les sociétés pré-modernes, la douleur subie fait partie intégrante d’un processus de construction identitaire, processus voulu et reconnu par l’ensemble du groupe, ce qui donne à la douleur imposée une valence positive, car c’est à travers elle que l’individu évolue, progresse et accomplit son destin. La blessure est alors signifiante et contient une valeur fondamentale, indépendamment d’un éventuel graphisme qui pourrait être interprété. Certaines scarifications ou tatouages sont des signes de reconnaissance identitaire d’appartenance à un groupe mais, outre cette carte d'identité, le fait même de vivre le processus de marquage est signifiant. Les transformations du corps ont un sens qui va au-delà de leur visibilité. À l’opposé de la violence, le dispositif masochiste cherche au contraire à assurer que le rapport des corps soit une relation intersubjective, protégée et idéalement garantie par un contrat. Équilibre complexe, en raison des pratiques BDSM elles-mêmes, un dérapage reste toujours possible. D’où l’exigence martelée de la confiance entre partenaires qui pallie l’absence d’institution et joue le rôle de garantie affective du respect du contrat. Dans notre société, la lutte contre toute douleur, même mineure, est devenue une obligation. La personne qui a mal va, dans un premier temps, lutter contre cette douleur par les antalgiques, puis, si elle persiste, va entamer une démarche de parcours de soin. La douleur est vécue comme quelque chose de négatif par essence, liée à un mal qu’il faut combattre. Son statut est bien différent de celui des sociétés traditionnelles. Elle n’apporte rien de bon et ne permet pas d’évoluer, au contraire. Dans l'univers du BDSM, c'est le contraire, la douleur offre la possibilité d’une extase dans un monde mystique. Symboliquement, le sang possède un statut ambigu, il peut être bon ou mauvais selon les cas. Bon, il est alors porteur de force, il permet de fertiliser, de faire croître, et de guérir, mais mauvais, il apporte la malédiction, la maladie et la mort. Le sang qui coule est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contrôle, comme lors des sacrifices comportant des mises à mort d’hommes ou d’animaux lors d’offrandes de sang. Cela s’applique aussi au sang menstruel. L’écoulement sanguin possède une valeur symbolique fondamentale, puisqu’il contribue à structurer la différence des sexes à travers la stricte séparation entre l’écoulement volontaire qui se produit lors des activités cynégétiques, guerrières ou rituelles et l’écoulement involontaire des règles. Le style de vie BDSM est rempli de traditions et de cérémonies dont le monde extérieur est rarement témoin. L'une des plus significative est sans doute le rituel de liaison ou "cérémonie des roses". La soumise tient une rose blanche, pas tout à fait en pleine floraison, le Maître, une rose rouge symbolique qui est ouverte presque entièrement. Tandis qu'il l'attache solidement, le Maître lui fait la déclaration qu'il la protégera et la guidera pour toute l'éternité. Avec des épines de la tige de sa rose rouge, il pique le majeur de la jeune initiée soumise laissant deux gouttes de sang tomber sur les pétales blancs de sa rose à elle. Elle lui offre alors les épines de sa rose et elle lui pique son propre doigt. Il laisse tomber alors deux gouttes de son propre sang sur la rose blanche. Une goutte tombe sur un pétale et l'autre sur son sang à elle. La piqûre du doigt de la docile est symbolique de virginité. La femme se donne complètement à son Maître. Ils sont maintenant tout deux de la même chair et du même sang. Lors de flagellations pratiquées dans certaines séances BDSM ou lors de cérémonies d'initiations, les traces corporelles symbolisent la souffrance de l'apprentissage, ou d'une épreuve. Certaines soumises ou certains soumis sont alors fiers de conserver et d'exhiber leurs traces corporelles. Il en va de même lors de la pose d'aiguilles sur le corps. Le sang qui coule du corps est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contôle. Il est symboliquement associé à la construction de la virilité masochiste à travers des activités typiquement SM, un moyen actif de transformer des personnes soumises en personnes masochistes. Les blessures, les traces, et les cicatrices sont les emblèmes du courage et de la dévotion. Les marques corporelles volontaires avec écoulement sanguin comme le tatouage ont été, elles, considérées très négativement depuis la seconde moitié du XIX ème siècle. La vision portée sur le tatouage a heureusement évolué pour devenir plus positive, sans doute grâce à deux facteurs successifs, l’amélioration et l’évolution du graphisme, puis l’engouement féminin pour cette ornementation cutanée. Peu d’activités font appel à autant d’éléments porteurs de symbolisme que le feu, le métal et le sang. Dans certaines tribus africaines, le forgeron est considéré comme un magicien et les opérations de fonte du fer sont chargées symboliquement et impliquent des prescriptions dans la sphère sexuelle. Il peut s’agir d’abstinence ou d’interdits concernant les femmes. Le marquage volontaire appelé branding, la scarification, ainsi que les aiguilles, dans l'univers BDSM sont des pratiques jugées extrêmes. Il convient donc de ne pas les pratiquer sans expérience et sans avoir parlé au préalable des limites à ne pas dépasser. Il en va de même pour la pose de piercing génital féminin ou masculin car les risques infectieux sont bien connus. La douleur fait partie de l'expérience du piercing et en est parfois le but principal pour pouvoir atteindre un état de conscience élevé. L'attitude ne concerne pas uniquement les couples sado-masochistes, mais aussi ceux qui considèrent le piercing comme un rite de passage ou un événement initiatique. Parfois, des anneaux perçant les lèvres ou d'autres types de bijoux spécialement conçus à cette intention, peuvent être portés pour interdire provisoirement l'acte sexuel, et donc tout plaisir sexuel, ce qui correspond à une forme d'infibulation non chirurgicale à court ou à long terme. Le branding ainsi que les scarifications sont synonymes de déviance sexuelle aux États-Unis. En France, le "baiser de feu" est en général, pratiqué marginalement dans des cercles très fermés. L’usage direct ou indirect du feu, du métal qui coupe ou transperce, la douleur présente et nécessaire ainsi que les risques médicaux sont autant d’éléments à forte charge symbolique. Ces composantes sont cependant aussi présentes dans les pratiques plus soft, plus courantes telles que le tatouage ou le piercing, de plus en plus prisés par les femmes, hors même de toute relation BDSM. Le corps intervient dans toutes les sociétés comme support de rites et comme symbole privilégié particulièrement dans l'univers SM. Les percements réalisés sur le corps sont localisés à proximité des orifices réels ou allégoriques de celui-ci et on peut considérer que les plaies occasionnées par la flagellation et les scarifications créent de nouveaux orifices et peuvent être vues comme des seuils, lieux d'écoulement du sang, substance corporelle, source de vie. Il est logique que les orifices corporels symbolisent les points les plus vulnérables. La matière issue de ces orifices est de toute évidence emblématique. Sang, Crachats, urine, excréments, dépassent les limites du corps, du fait même de leur sécrétion. Dans notre société contemporaine, la fonction d'dentification est délicate à mettre en évidence et les tatouages et piercings actuels à proximité des orifices corporels ont plus à voir avec la sexualité et l’érotisme. Le tatouage et le piercing, pour les non-impliqués, ont acquis peu à peu, avec leur expansion, le statut de bijou en vogue, mettant en avant une recherche esthétique. Mais la différence par rapport au bijou classique réside dans le fait que la pose de piercing intime nécessite de pénétrer la peau, créant de nouveaux points de contact entre l'intérieur et l'extérieur du corps. Pour les adeptes, c’est souvent le processus même de la trace corporelle qui est important, beaucoup relatent le plaisir de la décharge d’adrénaline lors de l’acte et la prise de conscience de leur corps. Le lien entre les notions d’excès, de prestige et même de pouvoir est bien connu des sexologues. Plus généralement, Il est intéressant de relever parfois à un certain degré, un parallèle anthropologique entre les rites de certaines cultures africaines et les pratiques du monde BDSM. Ainsi, chez les Mossi du Burkina Faso, les scarifications du ventre des femmes se situent chronologiquement entre deux autres événements, l’excision et l’accouchement dans lesquels le rapport à la douleur est totalement différent. Il en est de même pour les femmes dans de nombreuses ethnies, comme celles qui pratiquent l'ablation partielle ou totale du clitoris sur des jeunes filles presque pubères. De même, il n’est pas rare actuellement que des jeunes filles du Sénégal décident à l’insu de leurs parents de subir une opération particulièrement douloureuse, le tatouage des lèvres. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société, où le corps devient un support de mémoire rappelant que l’initiée est désormais un membre à part entière d’une nouvelle communauté, qu’elle possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’elle doit suivre. La comparaison entre ces rites ethniques africains et nos usages s'arrête là car la grande majorité des états condamnent ces pratiques. Dans les sociétés où elles sont exécutées, les mutilations sexuelles féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Leur maintien est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. En France, dans un cadre juridique étoffé, le code pénal est explicite. L'article 222-9 précise que les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende. Malheureusement près de soixante mille femmes excisées vivent actuellement en France, principalement originaires du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, ou de la Guinée. La recherche de la performance permet avec radicalité aux adeptes du BDSM, de poser sans entrave le rapport qu’ils établissent avec leur propre corps en le dissociant d’une histoire de la représentation qui les assujetissent au rôle d’objet. Il s’agit en fait d’un double mouvement de déconstruction et de réappropriation de leurs corps qui passe, non pas par une utopie, mais par une érotisation et un réinvestissement des contraintes. C'est la volonté de s’inscrire dans un cadre culturel et symbolique pour en subvertir les termes. En ce sens, la répétition du corps voulu par le phantasme du masculin est ainsi plus une présentation qu’une répétition ou une reproduction iconographique d’un modèle d’oppression. Ce n’est pas une copie mais une reformalisation. C’est à ce niveau que ces performances peuvent être qualifiées de sadomasochistes. La douleur et les traces corporelles ne sont plus le résultat d’une position subie redondante avec sa position symbolique. L’expérience masochiste signifie cette déstabilisation du moi. La souffrance, le bondage, les yeux bandés et l’humiliation affranchissent le soumis de l’initiative et du choix, et lui permettent de se retirer momentanément de son identité pour se réfugier dans le corps et créer une nouvelle identité fantasmatique souvent diamétralement opposée au moi qu’il présente au monde. Dans une relation BDSM, cela ne signifie cependant pas une perte totale et sans retour, autodestructrice. Le surgissement orgasmique s’inscrit en réalité au cœur de l’ordre et des cadres symboliques qu’il ne s’agit pas de quitter de manière psychotique en provoquant une destruction du corps mais de le mettre en mal. Il s’agit toujours malgré tout de théâtre et ce qui s’y donne ne saurait être confondu avec la réalité. Le corps performé ne saurait être mis en danger. Il s'agit d'éviter à tout prix le lieu commun qui consiste à dire qu'un novice impliqué dans les conduites à risque ou des atteintes corporelles répétées qu'il vit une forme de rite de passage ou à l'inverse que son comportement est seulement provoqué par leur absence dans nos sociétés. Le corps est le lieu rayonnant où est questionné le monde. L'intention n'est plus l'affirmation du beau mais la provocation de la chair, source de jubilation sensorielle, parade narquoise à la réalité. Bibliographie et références: - Theodor Adorno, "La psychanalyse révisée" - J. de Berg, Catherine Robbe-Grillet, "Cérémonies de femmes" - A. Binet, "Le fétichisme dans l’amour" - R. von Krafft-Ebing, "Psychopathia Sexualis" - S. Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - M. de M’Uzan, "Un cas de masochisme pervers" - G. Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel" - J. Streff, "Les extravagances du désir" - Cesare Lombroso, "L’Homme criminel" - Lucien Sfez, "L’utopie de la santé parfaite" - Éric-Emmanuel Schmitt, "Le Visiteur" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/13
Avant d’entamer la moindre pratique BDSM, il faut se souvenir de la devise qui s’impose à tous en la matière : les pratiques du BDSM doivent TOUJOURS être : - Sûres - Saines - Consensuelles Sûres, car il ne faut pas mettre en danger la personne soumise. Si la personne dominante n’est pas sûre de maîtriser une pratiquer, si elle ne peut assurer la personne soumise qu’il n’y a pas de danger, elle s’abstient. Toute démarche BDSM avec une nouvelle personne soumise commence par le choix d’un « safeword ». Le « safeword » est un mot de code que la personne soumise pourra utiliser pour signaler qu’elle souhaite que la pratique en cours s’arrête IMMEDIATEMENT. Certains pratiquants utilisent le mot « Rouge » (ce qui permet de nuancer avec Orange, si la personne soumise sent que la limite de ce qu’elle peut supporter est atteinte, « Jaune » pour arrêter la pratique à cet endroit du corps et « Vert » si tout va bien). Il faut également prévoir un code gestuel si la personne soumise est bâillonnée en fonction des libertés de mouvement de ses membres (faire « 2 » avec les doigts par exemple). La personne dominante devra alors être très attentive à la partie du corps par laquelle peut venir un signal d’arrêt. Pensez aussi à pouvoir agir en cas d’urgence : par exemple si vous attachez quelqu’un, vous devez avoir un outil pour le détacher rapidement (ciseaux). Et n’oubliez jamais qu’on ne laisse jamais une personne attachée ou bâillonnée sans surveillance : sans surveillance, une personne contrainte qui fait un malaise est en grand danger ! Saines, car il faut être très vigilant à la santé et à l’hygiène. Par exemple, les instruments doivent être nettoyés très régulièrement, et surtout OBLIGATOIREMENT si elle change de partenaire. Si vos pratiques génèrent un saignement, il faut désinfecter. S’il y a des pratiques anales, ce qui a pénétré ne doit pas pénétrer vaginalement sans nettoyage méticuleux. S’il y a rapport sexuel il doit y avoir utilisation de préservatifs, etc. Les précautions sont nombreuses, mais vous devez être informés et responsables : prenez le temps de lire et d’assimiler. Il faut aussi être sain dans sa tête : on ne domine pas une personne soumise si on a trop bu, on ne domine pas si on est en colère. Soyez sains, au sens propre, comme au sens figuré ! Consensuelles, vous devez obligatoirement en parler AVANT avec votre partenaire, avoir son accord et être bien sûrs que vous comprenez l’un(e) comme l’autre les risques et les conséquences des jeux BDSM que vous envisagez. Bien entendu, les jeux BDSM ont un piment particulier quand la personne soumise ne sait pas exactement ce qu’il va lui arriver. Etre prévenant(e) ne veut pas dire nécessairement « tuer le mystère » en dévoilant précisément ce qui va se passer. Mais pour autant, vous devez connaître précisément ce que la personne soumise ne veut pas, et respecter ses interdits. C’est INDISPENSABLE. Pour faire le point, il existe des questionnaires à faire remplir à la personne soumise pour qu’elle puisse lister qu’il est impensable pour elle, ce qui lui fait peur mais qu’elle veut bien essayer, ce qui l’attire, etc. La pratique du BDSM, c’est un PARTAGE et un jeu à deux.
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Par : le 26/06/17
Ma quête du Double Mâle-éfique... Le dominant guide sa Soumise c'est bien connu... Mais certaines vous diront "oui mais pas queue!" Pas queue quoi? Bah pas queue ça... Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi guider... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise... Car la vraie histoire se fait à deux... L'un révèle l'autre... L'un élève l'autre ... L'un éveille l'autre... Mais qui est l'un et qui est l'autre ? L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui s'élève grâce à Lui? Mais qui a le Pouvoir? Assurément le Dom! Voyons! Mais certaines vous diront "Mais pas queue!" Pas queue quoi? Bah pas queue ça encore une fois... Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi dominer... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise... Car le vrai Pouvoir du sexe s'exerce à deux... L'un excite l'autre ... L'un frustre l'autre... L'un tient l'autre ... Mais qui est l'un et qui est l'autre ? L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui sex-prime grâce à Lui? Non... car si la Soumise connaît son pouvoir sexuel, cela ne l'empêche pas de se soumettre à son Dominant... lui même soumis à la tentation sexuelle dont se joue la soumise... Pas folle la guêpe ... Ils sont bien deux soumis! Et ... #LeDomEstUnSoumisCommeUnAutre !! Ce que cherche Dominant lui est propre... Mais chienne à son pied il aimerait... Soumise Sa-lope à lui, Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement féminine... Ce que MOI soumise je cherche est clair: je cherche le Double Mâle-efique... Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement masculine... Et c'est mon Pouvoir et mon jeu, Ma soumission et mes "vas-y", mes "tu peux" et mes "libère-toi" qui le déchaîneront! Pourquoi lui et pourquoi ça? Car il est l'exact contraire de son double... et parce qu'il est son contraire alors il me mérite. Alors je pars en quête... je chasse... je teste... j'appâte... je ferre...j'attise.... Linsoumise en mode Lionne: tapis à l'agachon (terme sudiste je m'adapte à la faune locale...), j'observe mon espace de jeu et les mâles qui s'y présentent. Choisir le bon endroit d'observation... toujours près du point d'eau... je les regarde faire pendant que JE ferre... Il y a là les romantiques, il y a là les goujats, un peu plus loin les morts-de-faim, les beaux parleurs sortent leurs belles phrases. Il y a ceux qui veulent m'apprendre la levrette et me faire des cunni pendant des heures... méprisables. Là je suis en mode snipper. Moi je sais ce que je veux et surtout ce que je cherche... Je cherche le metasex...pas de la baise! Ça c'est facile et quand je veux. Pas besoin de me donner la peine de chercher... j'ai mes 06 de secours en cas de besoin. Non. Je cherche autre chose... bien plus subtil, bien plus profond, bien plus cérébral... Mais surtout, je cherche un Dom qui s'ignore... car mon plaisir est aussi là. Oui lui aussi doit se libérer et ce n'est pas forcément simple... Le plaisir réservé aux dom? Alors je suis Dom sans l'ombre d'un doute... Éveiller. Conscientiser. Ouvrir les champs des possibles. Viser ses carcans et les exploser en vol. L'observer baisser ses barrières, l'observer grandir et devenir le Dom que moi je vois...et que je veux faire éclore... Dom mais en n'employant pas les mêmes chemins ni les mêmes armes... Car je cherche celui qui pourrait me soumettre... à terme. Et pour qui je ressentirai l'envie de... En dehors d'un physique sportif et musclé inévitable pour moi, il me faut un intérieur riche: riche en fantasmes, riche en potentiel sadique, riche en coeur, riche en émotions... Mais aussi, sentir un orage contenu, opprimé, fait de tellement de défauts qui font les qualités d'un Dominant... du Dominant que je veux. Oui que je VEUX. Car personne ne peut entraver ma volonté. Insoumise au fond? Ou soumise sur ce que je laisse à cet autre... et plus il est Dom et plus je lui laisse... Celui que j'ai choisi ...Est protecteur, romantique, émotionnel, généreux, ouvert, réfléchis, tolérant, attentif... amoureux. Mais j'ai senti autre chose... au premier regard. Et c'est cette dichotomie qui me passionne... cette Division en deux champs opposés nettement en lui : Dichotomie entre la raison et la passion, Entre son Moi et son Ça, Entre ce qu'il est et.. ce qu'il est. Entre ce que l'on sait de lui et ce que je sais de lui. Il est protecteur et a appris à me maltraiter, Il est romantique mais peut aimer le sordide, il est émotionnel et dévore nos émotions, Il est gentleman mais bestialement possédé, il est généreux et généreusement égoïste, Il est doux mais tellement violent, il est ouvert et sait me mener en m'écoutant, il est respectueux mais m'irrespecte avec amour, Il est réfléchis et intellectualise tout avant de fondre férocement sur moi, il est tolérant mais s'impose intransigeant, il est attentif toujours... Il est amoureux de moi et de Sa soumise, mon double femell-éfique... L'Ô-rage que je cherche est en lui... et savoir aller le chercher est un art... Pas trop vite, pas trop doucement mais aussi art instinctif... Il m'aime alors viol-emment, nul besoin de consentement, il m'aime alors intolérablement, nulle tolérance à prêter, il m'aime alors bestialement, nulle femelle autre que moi, prétentieusement, nulle générosité à ce moment là, égoïstement, nul plaisir autre que le sien, impunément... tous les droits sur moi... Et on a alors la rage au coeur et les tripes à vif. Machistador de mes désirs, ce double Mâle-éfique me tsunamise, me transperce, me pénètre, me tétanise, me terrasse, pour mieux me chérir le calme revenu... Il s'est pris au jeu, il a pris la main, et quand Dom prend... il EST Dom. Je ne me suis pas trompée... Il se révèle peu à peu, il se libère de tant de choses depuis que je le connais. Lui me prend au jeu, il ne s'est pas trompé non plus en changeant de vie... Je me révèle aussi peu à peu grâce à lui, je me libère lentement de mes carcans à moi... Il a progressivement bouger ses limites ... et maintenant il a encore beaucoup à faire ...avec les miennes.. il a progressivement modifié ses angles de vues ... et veut m'emmener dans ses distorsions digressives à l'infini ... Mais il a ma confiance et mon Amour pour qu'à nous deux nous trouvions le chemin de N/notre BDSM... Aventure Clair-obscur pour deux êtres de sang mêlé... Atypique? Piquez-moi! Étonnant? Étonnez-moi! Vicieux? Viciez-moi! Surpris? j'en suis heureuse... Je vous aime mon Dhom, vous et votre Double Mâle-éfique...
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Par : le 16/01/14
1) Vlan01 veut savoir quelle partie de moi est la plus à croquer, j’aurais bien envie de lui répondre qu’elles sont toutes autant à croquer les unes que les autres, mais je crains qu’il ne se satisfasse pas entièrement de cette réponse, je vais donc tâcher d’être un peu plus précise… 2) Quand j’étais petite, j’ai toujours été la plus grande de ma classe (vous savez, j’étais parmi ceux qui sont toujours au dernier rang sur les photos de classe), j’étais également la seule à avoir de la poitrine, je courais plus vite que tous les mecs et je les battais tous au bras de fer. Je pensais donc qu’une fois adulte j’aurais les jambes d’Adriana Karembeu, la poitrine de Monica Bellucci et la force physique de je ne sais plus trop quelle sportive de haut niveau. 3) Résultat : je suis quand même plus grande que Mimi Mathy, mais pas tant que ça, j’ai la poitrine de Jane Birkin, et quand on me demande pourquoi je ne fais pas de sport, je cite Churchill qui avait répondu à un journaliste que son secret pour rester en forme était le sport : il n’en faisait jamais… 4) Je fais quand même de la danse classique, mais certains disent que ce n’est pas un sport…. 5) En théorie, mon Maître pourrait profiter de ma souplesse, mais depuis un an j’ai mal à l’adducteur gauche et j’ai l’impression d’avoir un corps de mémé avant l'heure. Je repense alors à Churchill et je me dis que j’aurais dû l’écouter, car si je n’avais pas fait de sport, je n’aurais jamais eu cette douleur et j’aurais gardé mon corps de jeune fille ! 6) Mais rassurez-vous Vlan01, mon corps n’est pas encore ridé, l’intégralité en est lisse comme un abricot… 7) J’ai l’impression de faire un gros hors-sujet, mais je me dis que cela serait un peu prétentieux d’expliquer en long et en large quelle est la partie de moi la plus à croquer, je vais donc continuer à développer mon hors-sujet 8) Quand j’étais petite, je voulais être médecin, coiffeuse, caissière et actrice. Résultat : je passe mes journées à répéter à de jeunes gens qu’un verbe conjugué dans une subordonnée se place à la fin de la phrase en allemand… C’est on ne peut plus passionnant… 9) Pour échapper à ce quotidien passionnant, j’aime repenser à mes rêves d’enfance et je me rappelle que je voulais être avant tout princesse. D’une certaine manière, cela se combine assez bien avec le métier d’actrice et j’étais donc très jalouse d’Isabelle Adjani qui a joué dans la Reine Margot. 10) Pour compenser cette frustration (j’ai compris un jour qu’il allait y avoir peu de chance que je sois actrice ou princesse), je me suis intéressée à l’histoire. J’avais décidé d’écrire un livre sur la Reine Margot, ce qui m’aurait permis, par procuration en quelque sorte, d’être princesse. 11) Résultat : je vais travailler de longues années et sans doute écrire un livre sur les causes de la Première Guerre mondiale. Je n’ai toujours pas compris le lien de cause à effet entre la Reine Margot et le déclenchement de la Première Guerre mondiale. En tout cas, si je le trouve, je vais révolutionner la recherche en histoire, ou alors être prise par les historiens pour une illuminée… 12) Je parle beaucoup de mes rêves d’enfance non réalisés, devrais-je aller voir un psy ? Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, je m’enfonce dans le hors-sujet, je devrais sans doute retourner à l’école. 13) Revenons-en à notre Reine Margot ! Pour être honnête, je n’ai jamais lu le pavé d’Alexandre Dumas ; en revanche, dans le film de Patrice Chéreau, il y a une scène où Margot est maltraitée par ses frères et où ils sont à deux doigts de la violer. J’avais enregistré le film, et je faisais systématiquement retour arrière dès que cette scène était passée ; en tout, j’ai dû la voir une cinquantaine de fois. 14) Je continue ma thérapie en 28 points et, en repensant à mon vif intérêt pour cette scène, je me dis que j’ai commencé très jeune à penser au BDSM, sans en avoir conscience. 15) D’où vient ce fantasme ? Aucune idée. Et vous ? Sauriez-vous dire d’où il vient ? 16) Au fait, Isabelle Adjani a interprété le métier que je fais actuellement dans « la journée de la jupe », je me dis que par procuration de procuration de procuration, je suis une princesse. 17) Je ne suis pas sûre d’utiliser à bon escient l’expression « par procuration ». Qu’en penses-tu Hearbeat ? Je dis Hearbeat, mais ça peut être quelqu’un d’autre, évidemment, c’est juste que je suis béate d’admiration devant un tel maniement de la langue française. 18) Si après la lecture de cette thérapie en 28 points, mon Maître ne comprend pas que je veux qu’il me traite comme une princesse, c’est qu’il manque un peu de perspicacité, et si Hearbeat ne comprend pas que je suis impatiente de lire le tout premier livre que j’espère qu’elle écrira un jour, c’est que…..hum… je ne sais pas comment finir ma phrase, je ne connais pas assez Hearbeat pour savoir de quel trait de caractère cela relèverait. 19) Je ne suis pas en train de dire que mon Maître manque parfois de perspicacité, mais si après lecture de ce texte je vois qu’il ne change en rien son comportement vis-à-vis de moi (comportement qui, par ailleurs, me convient très bien), je préfère penser que c’est juste une question de perspicacité : il me suffira alors de l’éclairer ou d’être encore plus explicite et mon rêve se réalisera ! 20) Quand je lis une recette de cuisine, il faut que j’aie un dictionnaire à côté de moi et que j’aie accès à intérêt pour regarder l’aspect des ingrédients que je dois acheter. 21) Pardonnez-moi, je n’ai pas fait de transition, mais je sais que vous avez tous ici l’esprit alerte. 22) Bref, ce n’est pas en raison de mes talents culinaires que je suis à croquer. 23) Un jour, je me suis énervée contre quelqu’un ; cette personne m’a : « on dirait ta mère ». Depuis, je suis devenue la fille la plus calme au monde. Peut-être que ça fait de moi une soumise à croquer ? 24) Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais j’essaie désormais de traiter le sujet. 25) Mine de rien, en parlant de ma taille dès le début, je crois que je traitais déjà un peu le sujet : avant de découvrir le monde du BDSM, je me trouvais trop petite pour séduire, et dès le premier jour où je me suis inscrite sur un site BDSM, j’ai compris que ma taille était un atout ! Ces grands mâles dominateurs ont davantage l’impression de dominer s’ils peuvent s’emparer entièrement du corps de leur soumise…. Même remarque pour la taille des seins. 26) D’un autre côté, je me suis dit que c’était peut-être aussi parce que les grands mâles dominateurs sautaient sur tout ce qui bougeait : grande, petite, peu importe, ils disent toujours que c’est parfait. Alors les grandes soumises ? Est-ce que les dominateurs vous ont dit que votre taille se prêtait tout particulièrement au BDSM ? 27) Quelle que soit votre réponse, j’oserai faire confiance à mon Maître et continuer à croire que mon petit corps lui plaît beaucoup. En revanche, je suis quand même très curieuse de connaître votre réponse. 28) Vlan01, vous ne m’avez pas demandé dans quelle mesure j’étais une « petite soumise », mais, pour conclure, je vais quand même répondre à cette question (quand on veut éviter de faire des hors-sujets, c’est très pratique de faire les sujets soi-même) : vous aurez compris que c’est parce que je suis petite, mais c’est surtout parce c’est ainsi que m’appelle mon Maître. Rappel des règles : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Lulla », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un coeur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça.
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Par : le 21/11/16
Non, je ne te fouetterai pas. Pourquoi ? Parce que je ne joue qu'avec des personnes avec qui j'ai un feeling. Je ne suis pas une machine à fouetter. J'ai déjà essayé de fouetter sans avoir le feu sacré, ce fut un fiasco. Je ne ressens rien, je fouette mécaniquement, je m'ennuie très vite, en fait. Tu mérites mieux que ça. En plus, ne me réduit pas à mes pratiques, je vaux mieux que ça aussi. Je ne suis pas une domina, je suis une femme. Si je m'intéresse à toi, ce sera à l'homme que tu es, bien avant de savoir ce que tu veux, ce que tu attends d'une domina. Il faudra que nous aimions discuter, que nous sachions rire ensemble, avant que j'ai envie de quoi que ce soit d'autre. J'aime créer tout un monde autour de mon partenaire, le faire entrer dans une bulle de sensualité, de cérébralité, d'érotisme. Comment veux-tu que je le fasse si je ne te connais pas. Et pour que j'ai envie de te connaitre, il ne suffit pas que ton annonce dise "Soumis bi curieux cherche Domina sévère". Et il ne faut pas que tu m'abordes en me disant "Bonjour, vous pratiquez telle chose ?". C'est compliqué ? Oui, mais, tu sais, ce sont les rapports humains qui le sont, en général. Tu vois, en arrivant dans ce monde, j'avais des fantasmes, comme tout le monde. Je les ai vécus, et maintenant, je n'en ai plus. J'ai acquis des techniques, je sais faire plein de choses, en matière de BDSM, j'ai de l'expérience. Je ne suis donc pas à la recherche d'une personne pour pratiquer telle ou telle chose. D'ailleurs, ce n'est jamais une pratique ou un accessoire que j'affectionne, c'est la personne qui me donne follement envie de pratiquer, qui est à l'origine de mon envie. Je cherche un compagnon, quelqu'un qui m'accompagne dans le chemin de la vie. Quelqu'un avec qui je partagerais bien plus que de la domination/soumission. Que veux-tu, je suis une incorrigible sentimentale. J'aime cette passion qui m'anime quand je joue avec quelqu'un que j'aime. J'ai besoin de respecter mon partenaire, pour faire de lui ma victime tant aimée, fêtée, bien que tourmentée. Et j'ai besoin que mon partenaire m'aime profondément, se donne par amour, à la femme qu'il aime, pas à la domina qu'il vénère. Tu sais, sur un piédestal, on est seule, on a froid. J'ai besoin de chaleur, de joie et de rire. Mon BDSM n'est pas l'expression d'une part sombre de mon être, c'est pour moi un chemin vers la joie. Tu vas peut-être me dire que je suis trop idéaliste, et tu auras peut-être raison. Si je ne connaissais personne qui vit ce genre de relation, je changerais peut-être d'envie. Si je n'avais pas vécu une relation pleine de richesse, en osmose avec une personne, je te dirais que oui, je n'ai pas le sens des réalités. Mais voila, je sais que ça existe. Alors non, je ne te fouetterai pas. Pas plus que je ne t'encorderai. Je suis patiente, je vais attendre les beaux cadeaux que la vie me fera, elle m'en a déjà fait, et il n'y a aucune raison que ça ne continue pas.
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Par : le 15/11/17
"Tu porteras un serre-taille et un shorty. C’est parfait pour ce que j’ai en tête". Comme toujours, Madame a donné sa consigne pour ma tenue. Inutile de poser la moindre question, je sais que je n’aurai aucune explication. Bien Madame est la seule réponse possible -et admise. Le moment venu, je me prépare avec soin, longue douche brûlante, maquillage un peu plus appuyé qu’en journée mais, c’est l’usage, pas de rouge à lèvres. Madame n’ayant pas précisé la couleur du serre-taille, j’en mets trois dans un sac. Je choisis aussi plusieurs shortys, j’ajoute deux paires de bas identiques et des bottines pointues à fin talon. En attendant, j’enfile une petite robe noire près du corps et des bottes montantes. Un chèche, un fin blouson en cuir ajusté, je suis prête. A l’heure prévue, je passe chercher Madame. Son sac -*le* sac- est particulièrement lourd, cette fois. Il nous reste un peu de route à faire, moment pendant lequel s’installe une ambiance joyeuse. Je n’oublie jamais que la femme assise à côté de moi est une Domina sévère et exigeante, qu’elle a mon profond respect et que je lui appartiens, mais nos conversations en voiture ne sont pas très codifiées. Nous nous connaissons bien et j’ai le privilège, dans l’intimité, d’avoir une grande liberté de ton. La brat en moi fait surface, je plaisante, le tête-à-tête est léger. Madame est détendue, elle plaisante aussi, son rire est cristallin. Je trouve cette connexion parfaite. Nous y sommes. Je prends ma place derrière Madame pour entrer. Soixante-dix personnes sont là, le cadre a été aménagé pour jouer dans toutes les pièces. Rapidement, nous allons nous changer. Madame désigne pour moi un serre-taille rouge et noir et un shorty en dentelle noire qui m’arrive à mi fesses. La tenue qu’elle a choisie pour elle-même me laisse sans voix. Son corset en cuir met ses épaules et son décolleté follement en valeur, sa jupe ample en voile laisse entrevoir juste ce qu’il faut de ses courbes, ses jambes sont impeccablement gainées dans des bottes à talons hauts. Je la trouve magnifique. Le temps de déposer nos affaires au cellier transformé en vestiaire et je rejoins Madame. Elle croise amis et connaissances. Je suis le mouvement, à ses côtés mais toujours en retrait. Madame discute ici et là, embrasse des Dominants, salue des soumis. Je reconnais du monde et je découvre avec plaisir des personnes croisées uniquement en virtuel jusqu'à présent. Nous plaisantons un moment avec deux soumises de nos "dîners de filles" lyonnais, qui accompagnent leur Maître. L’ambiance générale est agréable et respectueuse. Dans cette maison aménagée en donjon, la température monte doucement. Les soumis des deux sexes prennent leurs consignes pour le dîner de leurs Dominants. Madame s’installe dans un canapé. Je propose d’aller lui chercher une assiette au buffet. Inutile de demander ce qui lui ferait plaisir, je connais ses goûts. A mon retour, un regard bienveillant, un léger sourire : "Merci Lily, tu peux aller te servir". Je souris aussi, merci Madame. Comme d’habitude y compris lorsque nous sommes seules, je m’assois à ses pieds, position naturelle, évidente. Madame veille toujours à ce que j’ai suffisamment de place. Tandis qu’elle discute avec ses voisins, sa main se pose sur ma tête et joue avec mes cheveux. Un de ses gestes ordinaires de propriétaire. Le dîner s'achève. Les soumis débarrassent et font circuler les cafés, puis les invités se répartissent dans toutes les pièces de la maison, aux lumières tamisées. Très vite, les premières frappes des martinets se font entendre, des mains claquent sur des peaux nues, des fouets se mettent à siffler. Des gémissements leur font écho. Je surprends quelques regards qui m’amusent. Il est vrai que Madame passe rarement inaperçue, avec sa peau sombre et douce aux reflets satinés, son profil délicat et son autorité naturelle. Sa main glisse dans mon dos. La caresse devient griffure. Ses ongles, manucurés mais naturels ce soir, s’enfoncent dans ma peau. J’ai un hoquet de surprise. La pression s’accentue, elle s’étend à mes épaules et à ma nuque. La main de Madame se fait douce à nouveau et caresse mes seins nus, soulignés par mon serre-taille. Puis elle griffe encore, de plus en plus lentement mais aussi de plus en plus profondément, tandis qu’elle empoigne mes cheveux dans un ordre silencieux de ne pas bouger. La douleur naissante fait monter le plaisir, je m’entends gémir doucement à ses pieds. Madame laboure ma peau. Elle pince mes tétons, pince encore, de plus en plus fort. Son autre main se referme sur ma gorge. Elle serre, dans ce geste de Domination dont je raffole. Je ferme les yeux et je respire son parfum. Son souffle s’accélère dans mon cou. Madame fait une pause, désigne le sac et se lève. "Suis-moi". Nous passons dans la pièce voisine. Un banc. J’y dépose le sac et j’attends. Le bruit de la fermeture éclair me fait frissonner, comme à chaque fois. "Penche-toi. Tes mains sur le banc". J’entends un petit rire, puis deux claques s’abattent sur mes fesses. Suivent deux autres, plus fortes. Encore deux, intenses. Les deux dernières sont magistrales. Ça fait mal mais j’aime. Quelques personnes passent discrètement dans la pièce. Moi, je ne vois rien à part ma Domina. Madame plonge la main dans le sac et je comprends que cette petite fessée n’avait pour but que de sensibiliser ma peau, de la préparer pour la suite. Du coin de l’œil, j’aperçois ce qui m’attend. Je grimace et je me crispe. Non, pas lui. J’expire bruyamment. "Tu sais pourquoi". Oui Madame. "Je n’ai toujours pas mon dû". Mes comptes-rendus. Je suis horriblement en retard dans leur rédaction. La punition, je l’ai sous le nez : un paddle de cuir rouge garni de têtes de métal. Ce terrible paddle. Mieux vaut le chat, mieux vaut le fouet que le paddle. Je le déteste et je le dis. Madame s’esclaffe. "Mais lui, il t’aime beaucoup. C’est ton ami. En position". Résignée, je m'exécute. En rythme, le paddle vient rougir mes fesses. J’essaie de retenir mes gémissements. La punition s'achève enfin et je sens la caresse d’une main douce et fraîche. Je bredouille merci Madame. "Ce n’est pas moi que tu dois remercier. Dis merci à ton ami". Je ne réponds pas. Son corps se plaque derrière le mien, sa voix chuchote à mon oreille, sadique et autoritaire. "Lily. Dis merci à ton ami". Je murmure, merci mon ami. Madame me retourne, me tient dans ses bras et me fait un sourire éclatant. Mon regard se verrouille au sien, je me détends. Comment ne pas sourire en retour ? Mes fesses cuisent mais je sais que la douleur s’estompera rapidement. Du moins jusqu’à ce que je m’assoie. Avec soulagement, je vois Madame remettre le maudit paddle dans son sac. J’entends tinter. Des chaînes. Madame m’a enchaînée pour la première fois il y a quelques mois, bousculant mes certitudes, effaçant des années de crainte. Sans doute n’avais-je jamais été suffisamment en confiance pour repousser cette limite. J’ai eu mal. Mais j’ai aussi été dévorée par un plaisir cérébral autant que physique. Chaque fois que Madame sort ses chaînes, les sensations sont différentes, mais toujours intenses. Ce soir, je trouve les chaînes particulièrement froides. Je frissonne tandis qu’elles s’enroulent autour de moi, un peu à la manière d’un karada, et passent entre mes jambes, compressant déjà mon sexe. Madame me fait légèrement pencher en avant puis sur les côtés pour donner du jeu et accrocher les mousquetons. Dès que je me redresse, les chaînes se tendent et je sens les maillons appuyer sur mes flancs, mes clavicules, dans la zone du sacrum et du coccyx. Me tenir droite -point sur lequel Madame ne transige pas- va rapidement devenir douloureux, je le sais. Des bracelets de cuir rouge se referment sur mes poignets et sont reliés par des mousquetons à la chaîne qui passe autour de mon bassin. Je ne vais plus pouvoir faire grand-chose de mes bras. Madame recule et me détaille, comme elle le fait souvent. Les yeux plissés, elle semble satisfaite et prend quelques photos. Du monde continue à passer, on admire et on complimente respectueusement. Madame apprécie et remercie. Puis elle finit d'accentuer la tension en reliant deux maillons au-dessus de mon plexus par l'attache d’une laisse. Un coup sec sur la laisse et je suis à quelques centimètres, partiellement entravée, de cette femme à qui j’appartiens. Je pose ma tête dans son cou, je respire son odeur, j’embrasse sa peau. Madame me parle doucement à l’oreille. Je sens poindre une douleur sourde, surtout sur mes épaules, accompagnée d’une chaleur diffuse qui monte dans mon sexe pourtant écrasé. Madame s’assoit sur le banc et m'enjoint de m’allonger sur le dos à ses côtés, ma tête sur ses genoux. Je repose sur les chaînes et mes fesses sont loin d'avoir récupéré de ma punition. Une main ferme mes yeux et j'entends le bruit d'un briquet. L'heure de la cire. Mais je n’imaginais pas que les premières gouttes allaient être pour mon front. C'est une bougie de massage, je sens une délicate odeur d’agrumes. La cire tombe et coule, sensation surprenante mais pas franchement douloureuse. Madame l’étale et masse mon visage. Je me sens glisser dans un bien-être à forte connotation érotique, les chaines scient mon corps, mes fesses font mal mais mon intimité palpite franchement. Comme pour me rappeler à l’ordre, Madame me griffe à nouveau, les bras, la gorge, les seins. J’entends son plaisir, qui décuple le mien. Elle malmène, elle tire, elle tord mes tétons et je gémis de douleur autant que d’excitation. J’ai toujours les yeux fermés. Alors je sens couler une autre cire, cuisante cette fois. Des filets brûlants se répandent sur le haut de mon corps. Mes seins griffés et mes tétons, pincés à vif, sont peu à peu recouverts. Je peine à retenir mes cris, Madame exulte. J’ai l’impression que les maillons des chaînes sont incrustés dans mes os et que ma peau va bouillir. Le parfum de Madame me transporte, je suis trempée de désir. Écartant les chaînes, Madame glisse enfin une main dans mon shorty... #BMOM
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Par : le 23/10/16
1- j'ai un angiome tubéreux sur le visage, beaucoup moins visible que ds mon enfance mais ca m'as valu les jolis surnom de "la cramé" et la "contagieuse"...et mon crapouillot de la part de ma mère mais c’était affectueux 2- je regrette d'avoir du être la nounou pour un couple d'amis de mes parents, a la finale je devais m'occuper bien plus souvent du papa que des enfants. j'avais 14 ans 3- je suis pas maternelle 4- a 16 ans, je me suis prise des droites dans la gueule accompagné de "salope" pendant une demi heure par ma mère quand elle a découvert ma sexualité active. 5- quand les gendarmes on dit a mon ex "elle vous a peut être quitter en douce", il a répondu "impossible, elle serait jamais partie sans son PC" 6- je supporte mal le silence ambiant 7- la mort n'est qu'une étape, j'ai vu des fantomes 8- Mon père aurait préféré que je ne vois jamais le jour 9- dans la disposition de mes meubles, les portes sont toujours dans mon champs de vision 10- je suis plus salé que sucré... j'adore les gateaux apéro 11- Madame rêve...un peu trop. 12- j'ai beaucoup de mal a parler de moi 13- je suis pas tjrs delicate quand je suis franche 14- je m'entends mieux avec les hommes que les femmes, elle n'aiment pas ma liberté d'esprit et ma tolerance dans le couple...ni que je leur dise que leur bonhomme ont bien du courage pour les supporter...(délicatesse légendaire je vous dit...) 15- pendant longtemps, ma 1ere pensée du matin, au reveil, c'etait merde...je me suis encore reveillée 16- je suis partie de chez ma mere a 18 ans et 1 mois 17- j'ai accouché de ma fille a l'aube de mes 19 ans 18- je suis pas comme ma mère 19- j'aime tt ce qui touche a l'erotisme et la sexualité 20- je bois 2L de coca par jour 21- je suis ponctuelle 22- vers 10-11 ans j'ai decouvert que les jets de la piscine donnaient d'agreable sensations sur ma mimine 23- un homme torse nu en jeans attise mes sens et rendent mes yeux tt brillant 24- comme si cela suffisait pas, mon vrai prenom est aussi atypique que mon visage, l'histoire de ce prenom m'as toujours fait sourire...jaune... 25- quand je n'ecoute pas de musiqque, je la marmonne 26- mon meilleur ami a aussi été mon 1er Dom 27- je ne sais pas etre egoiste 28- chieuse, mais pas chiante 29- je n'ai jamais été amoureuse du pere de mes deux grands, il a été une "excuse" pour quitter le domicile familiale 30- qd je fais une nuit blanche, je deteste entendre au petit matin les 1er petit zozios et voir le jour se lever, c'est en generale là que je part me coucher 31- la 1ere BD erotique sur laquelle je suis tombé, chez des amis de mon pere, au milieu des luky luke et lagaffe, etait ex libris eroticis, j'ai adoré du haut de mes 12 ans et demandais souvent qd est ce qu'on retournait labas... pour la collection de lagaffe...biensure quoi d'autre ? 32- a 7 ans j'ai vu ma mere et celui qui allait devenir mon pere faire des galipettes, je les ai regardé jusqu'a la fin 33- la seule chose de bien rangé chez moi c'est mon PC 34- j'aime la sensualité, pas la vulgarité 35- j'adore scene de menage 36- j'ai souvent héritée du petit nom "ma puce"...vu que je depasse pas le metre 50 37- Mon fils et moi aurions pu mourir le 18 septembre 2014, 106 contre deux camions de chantier, 3 tonnes x2 contre 700kg, bizarrement j'ai pas fait le poids... 38- le matin j'ai une tete de con et je parle pas 39- je deteste d'ailleurs le matin...quand mon reveil sonne je lui reponds avec amabilité de fermer sa gueule 40- ah oui je parle un peu vulgairement parfois...bon ok souvent 41- j'aime l'ironie et l'humour noir 42- je prend tres bien les choses, parfois trop bien, alors que parfois je devrais pas, je me vexe pas facilement 43- j'aime pas les fleurs, a part la rose noire, mais j'aime les plantes vertes, dommage j'ai reussi a faire crever un ficus, pourtant on peut pas dire que ca demande beaucoup d'entretiens... 44- je m'ennui devant la télé 45- je suis tres frileuse, moi qui adore ne porter qu'un tee shirt, je suis malheureuse en hiver, pas de bol la Normandie c'est pas la meilleur region niveau chaleur... 46- ma mere a lacéré ma passion pour les chevaux en refusant que j'en fasse mon metier, motif : ecole trop loin de la maison pour me surveiller 47- j'avais 50 francs d'argent de poche par mois a partir de mes 16 ans 48- j'ai commencé ma premiere cigarette a 13 ans, une gitane piqué avec des copines lors d'une soirée des parents a la maison, ptin c'etait degueu...je suis devenue fumeuse reguliere a 16 ans 49- a 17 ans, mon petit ami m'as bourré la gueule pour coucher avec moi 50- tant qu'on est dans le sujet je bois rarement, 2-3 verres de malibu on va dire tous les 6 mois ou tt aussi rarement et qu'un seul, ca monte vite au crane, kir vin blanc au resto 51- j'aime qd MON HOMME me dit les choses cash, plutot que de me sortir les violons...et l'orchestre j'en parle meme pas... "Cheri ce soir tu me vois pas! - ah bon tu sors? - non je t'encule." par exemple...quel romantisme...j'ai bien dit MON HOMME ! 52- sinon je ne trouve plus rien a rajouter. 53- ma plus grande terreur est de voir une défenestration. 54- j'aime pas lire, je depasse rarement le titre, le seul livre que j'ai avaler jusqu'au dernier mot, c'etait antigone de Jean Anouilh. 55- j'ai herité du gene nocturne de papa, donc couche (trop) tard 56- je cherche pas le contacte humain, plutot solitaire 57- je suis caline 58- il m'as fallu 6 mois et un cauchemar pour comprendre et accepter que mon 1er fils etait mon fils et non pas une erreur de parcours 59- j'ai des enfants formidable... 60- je deteste parler au telephone 61- j'ai un genoux foireux, j'ai peur que ca me pose des soucis pour les cordes 62- j'adore commencé une gaterie au repos et la sentir prendre forme sous mes va et vient 63- j'ai pas le souvenirs de bons moments passées avec ma mère 64- la seule personne avec qui je n'ai aucun mauvais souvenirs etait ma grand mere 65- j'aime pas les chats, enfin si, chez les autres, le mien s'apelle mimine...ou connard... 66- j'ai du bosser pas plus de 3 mois dans ma vie 67- je suis pas venale, pas depensiere, parait meme pas assez, je sais pas vraiment me faire plaisir 68- je n'ai ni Dieu ni Maitre, mais je respecte les croyances et convictions des autres 69- un peu raleuse, mais souvent avec humour 70- je suis pas la meilleure femme de menage, mais j'aime faire la vaiselle avec la musique ds les oreilles pour finir une anecdote signé mon deuxieme et dernier fils: fils dit : merde !!! maman dit: non on dit zut plus tard papa taquine maman et maman dit : je t'emmerde fils repond: non maman on dit je t'enzut !! ********************************************************************* 08/08/2016 Je me qualifierai pas de Soumise, ni dans l’âme, ni dans le caractère, mais je peux l’être dans l'attitude je dirai plutôt borderline, j'aime le D/s, la cérébralité, le douceur comme la violence, un peu maso, ouverte d'esprit et plutôt débridée. La première fois que j'ai entendu parlé du BDSM, c'etait via une plateforme de jeu 3D, en 2013, la discussions s'est engagée et nous avons longuement parlé du sujet, enfin plutôt lui du coup, puis çà m'as intrigué....rien d’étonnant pour quelqu'un qui aime la sexualité et qui en est curieuse quelque soit sa forme, donc j'ai fouiné le sujet, par différent forum, site, et discussions avec des Doms, très vite je me suis faite mon idée....Moi Soumise ? JAMAIS !!!... mouai on en reparlera hein....ceci dit, j'ai vite compris le cotés sain de ses relations, cette façon de tt dire, d’être honnête, dont les choses sont posées et claires, contrairement au vanille ou finalement tous l'monde y l'sais, mais personne y'l'dis. J’étais en couple à ce moment là, couple qui commençait à vaciller. la décadence à continuer et moi pendant cette année je continuais à m'informer sur ce monde, puis viens septembre 2014, le 18 précisément, jour où j'ai eu un accident important de voiture avec mon fils, pour faire court, une tite 106 contre deux camions de chantier type master et taille au dessus bah j'ai pas fait trop le poids hein, et puis s'en ai suivi une série de coup de massue sur le coin de la gueule durant 1 an, mon couple vacillait de plus en plus, et moi, je réalisais de plus en plus que je ne voulais plus vivre comme ça... jusqu’à ce que rien ne soit plus sauvable, une lutte acharnée pour lui faire comprendre qu'il me perdait, mais en vain, dans cette période le D/s a pris un peu plus de place ds ma tete, je ressentais un besoin qu'on prenne la relève, qu'on me décharge de mes responsabilités, et surtout qu'on m'aide à surmonter ma séparation qui était inévitable, j'ai du moi même l'accepter et ca a pris 6 mois, sauf que mon ex lui la refusait catégoriquement, ça a pris 1 an pour qu'il déménage, et çà a été dur, durant ces 1 an, je lui demandais de partir...et il répondait que non. il était bien ici, qu'il me ferait chier jusqu'au bout "parceque je t'aime MOI." J'ai eu un guide, virtuel, beaucoup par sms, plus qu'un Dominant, un soutiens morale et un coup de pied au cul aussi qd je faisais les choses de travers ou que je me laisser bouffer. je continuais toujours à fouiner le sujet, mais je n’étais pas prête a passer au réel, vu le contexte, un peu logique, je n’étais pas dans des conditions sereine pour me lancer la dedans, puis même en perdition, il était hors de question de tromper mon ex, je voulais faire les choses ds l'ordre, d'abord clore ce chapitre. mais une chose devenait de plus en plus limpide pour moi, c’était un monde qui correspondait a ma façon de penser et a ma liberté sexuel, refoulé et bridé jusqu'ici. Octobre2015....enfin il part....après 12 ans de couple.... Le jour de son départ, le1er, ce fut dur, pour tt le monde, même si il était hors de question que je lui montre. Une fois passé la porte, mon fils l'a regardé partir à la fenêtre, il m' a dit "Maman, tu viens pas dire au revoir à Papa" "Non mon Cheri...". J'avais mal, mal d'avoir échoué, il a fallu que je paraisse forte et que je console mon fils, lui expliquer ce qu'il savait déjà, que c'était mieux ainsi. Le soir arrive, mon fils couché, je me suis assise sur une chaise, les coudes posés sur mes cuisses, les bras ds le vide, j'ai regardé chaque recoins du salon comme si c'était la première fois, écouté ce lourd silence, et je me suis dit à haute voix " putain..." Je venais de me prendre la réalité en pleine gueule...j' étais désormais seule, avec la responsabilité de mon fils. "et maintenant...tu fais quoi...?" A ce jour, je n' ai tjrs pas trouvé de réponse à cette question. le calme et la sérénité reviennent, et puis je ne me reconnais plus....mes pensées changent, mon passé si lourd que je portais depuis toujours s'apaise, semble reprendre sa place, dans le passé, et non plus dans le présent, je change d'optique petit à petit, de façon de voir les choses, moi qui était tt le temps stressé du lendemain, a présent je m'en foutais, enfin c'est pas le mot, disons que je ne trouvais pas les réponses, et je n'arrivais meme pas à me poser de questions, je ne voyais pas d'avenir, tt semblait flou et totalement inconnue. tout çà s’étend et évolue petit à petit jusqu'a aujourd'hui. 7 mois avant ce fameux octobre, sur mon jeu, je croisais un homme de temps en temps, nous parlions de tt de rien, on apprenait à se connaitre sans grande intention, enfin pour moi, vu le flinguage que je subissais je ne voyais rien d'autre. en décembre, après un sale coup de mon ex (2 mois seulement après la séparation, et alors que la veille il me pleurait de revenir, Monsieur se tape une gonzesse....et qui plus est, en présence de mon fils -_-"), et en même temps cet homme commençait a être un peu plus explicite dans ces propos....ou c'est moi qui les entends plus clairement, alors je me laisse aller vers cette relation, après tout, ce n’était que virtuel, un jeu, et puis ça m'occuperait un peu....et le temps passe....et la relation deviens plus serieuse, moins "in game", on descends clairement tt les deux une pente "dangereuse" : le reel....les personnages s'effacent, les personnalités plus ou moins jouées, sont remplacées par notre propre personnalité, la vrai, le virtuel s'efface pour faire place au réel, Monsieur sors du placard et Mademoiselle née doucement entre ses mains....ai je dis "Moi Soumise ? JAMAIS !!!" ? ....ah bah ravale tes mots cocotte..... le lien, les sentiments, l'emprise, et ce, des deux cotés, deviennent de plus en fort et le D/s s'installe, son cotés latin y fait beaucoup, et ça me plait, énormément, ça en devient une relation a double sens, il me fais évoluer autant que moi je le fais grandir et le révèle à lui même, une belle, forte, intense histoire qui prend fin 6 mois après, donc en juin 2016...bah vi....le vanille à découvert le chocolat....et nous voila comme deux cons chacun de notre cotés, a morfler du manque de l'autre....mais c'est comme ça, nous sommes tjrs en contacte qd même, mais plus de la même façon. disais-je dans mes premiers mots que je ne me qualifierai pas de Soumise ? je me souviens même d'un com posté sur une de mes photos "bon courage à celui qui voudra entendre Maître dans ma bouche" Mais j'ai été Sa Soumise...et il a été Mon Patron...comme quoi...il suffit parfois de croiser une personne, une seule... Voilà... un complément aux 70 verités, qui abordait le passé Voilà... ou nous en sommes aujourd'hui.
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Par : le 10/01/14
Voici le jeu du portrait Québécois qui commence à avoir du succès sur BDSM.fr! En cliquant sur le bouton « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour ptitju », publier ce texte dans votre section « articles » et me le faire savoir. Il faudra indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Un commentaire de votre part n’entraînera aucune obligation de jeu et un "like" si vous avez déjà participé non plus. (le texte original est de WonderSalope) 1. Je suis con et très fier de l'être, Coluche disait "Être con, c'est tout un art", ça fait 33 ans que je cultive cet art. 2. J'ai un grand frère que j'aime beaucoup, mais j'aurais bien aimé avoir en plus une petite sœur, je l'aurais grave fait chier. Vu que j'en avais pas, je me suis "vengé" sur mes animaux (jusqu'à 3 chats et une chienne). 3. Mes grands-parents étant agriculteur, on passait souvent nos vacances d'été à la ferme, on tirait la queue des vaches, montait sur le tracteur, faisait des cabanes avec des ballots de pailles, se perdre dans les immenses champs de mais et garder un fil sur soi relié au départ pour faire le retour sans se perdre. 4. Mes grands-parents sauf ma grand-mère côté paternel sont morts jeune. Étant jugé trop jeune par mes parents, je n'ai pas pu assisté aux funérailles. Pourtant j'aurais bien aimé leur dire au-revoir. 5. J'ai vécu une enfance plutôt heureuse. 6. Je suis fan de séries, et en particulier 2. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai regardé Breaking Bad et Friends. Je vais aussi souvent au cinéma, j'ai une carte de fidélité Gaumont. J'aime bien lire (bds, mangas, romans principalement) 7. J'ai une toute petite tv mais je ne la regarde jamais, sauf pour Roland Garros ou un événement sportif important. 8. J'ai arrêté de fumer pour la 2ème fois il y a environ 6 mois. La 1ere fois, j'ai tenu presque 2 ans, j'espère que c'est la bonne cette fois-ci 9. J'aime bien discuter autour d'un verre (une pinte en générale) de tout et de rien, refaire le monde, ne plus savoir pourquoi on discute de tel sujet, s'engueuler, se réconcilier, rigoler, râler, bref, je suis français 10. J'ai quelques origines lointaines italiennes voir peut être turc, j'en ai hérité la peau mat. On me prend souvent pour un arabe. Parfois même plus qu'un "vrai" arabe. Par exemple, mon meilleur ami d'enfance était arabe et on trainait tout le temps ensemble, tout le monde croyait que c'était moins l'arabe. Une fois, en buvant une bière dans un bistro, un mec me demande si je suis arabe, je lui réponds que non. Il me dit: Mais pourquoi t'as honte d'être arabe? 11. Je suis très mauvais perdant, je suis prêt à tout (à part tricher) pour gagner, je m'énerve et je suis de mauvaise humeur si je perds. Au final, les gens s'en amusent et se lie contre moi pour me faire perdre. 12. J'aime bien énerver et me moquer des personnes que j'aime (Domina incluse, hi hi hi hi), provoquer aussi. 13. Je suis plutôt scientifique, cartésien, très terre à terre. 14. J'étais super timide et réservé quand j'étais plus jeune. Maintenant, je me suis un peu guéri. je drague super mal, je dis souvent THE truc à ne pas dire. 14. La 1ère fille que j'ai embrassé vers l'age de 8 ou 9 ans, je l'ai recroisé par hasard il y a quelques années dans un bar parisien. On en a profité par "terminer" notre histoire comme des "grands" et on s'est dit rendez-vous dans 10 ans ^^ 15. J'adore l'eau, je me sens tout zen dès que je rentre dans l'eau, je fais de la plongée et de l'apnée. j'ai nagé avec des dauphins à l'Ile Maurice. Pour une fois, j'étais content car l'entrainement à la piscine servait enfin à quelque chose, j'ai nagé jusqu'à ce que je sois complètement essoufflé, c'était magnifique, à un moment, ils étaient à à peine 2 mètres de moi. 16. J'accorde beaucoup d'importance à la politique et j'aime bien en discuter, j'ai presque jamais raté une élection (2 fois de mémoire). Mais pourtant je continue de voter, élection après élection, pour le parti le plus pourri qui existe en France... Mais malheureusement pour moi, ce parti représente le mieux mes idéaux. 17. Au lycée et au début de la fac, je fumais énormément. Mais une fois, en partant, je suis tombé dans les pommes en me relevant. j'ai eu de la chance, j'ai juste eu une grosse bosse sur la tête. Depuis ce jour, l'odeur me répugne et je ne fume plus. 18. Une des plus grosse honte de ma vie s'est passé dans un bar où j'étais un habitué. je savais que la porte des toilettes fermait mal et j'ai eu une grosse envie. je laisse imaginer la suite... 19. J'ai découvert que j'aimais être soumis en voyant une photo sur internet. j'ai été un fantasmeur pendant quelques années, j'ai probablement raté quelques bonne occasions. je faisais du virtuel mais je n'osais pas passer au réel. 20. Je n'aime pas les discussions sur le vrai et avec les dogmatiques du bdsm 21. Je trouve que les soumis(e)s ont plus de caractère que les Dominant(e)s et que c'est plus jouissif d'être soumis 22. Je me soumets avant tout pour moi, j'ai du mal à comprendre ceux qui proclament le faire uniquement par plaisir de son partenaire 23. Je ne suis ni dominant ni soumis dans la vie de tous les jours, plutôt du genre insoumis, je suis un poil têtu et j'en fait un peu qu'à ma tête. 24. Je n'aime pas parler de moi, je préfère parler des autres, j'ai fait un effort pour ce "jeu". 25. Une fois mort, j'aimerais me réincarner en chat, ça a l'air cool d'être un chat, ça fout rien, ça fait ce que ça veut et on le caresse, et en plus il peut se blottir comme il veut sur les poitrines des femmes. Mais bon, je ne crois pas en la réincarnation. Rappel des règles : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour ptitju », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un cœur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça.
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Par : le 17/03/13
La Voix, un si petit mot en lui-même, qui pour moi représente tellement pour mon esprit et pour mon corps. Cette voix, celle de Mon Maître qui telle le sang dans les veines se veut être source de vie, m’est à moi source vitale, sève de mon esprit, nourriture en mon corps, cette voix qui par ses mots, et son timbre me guide, me dicte, m’ordonne, m’interdit, m’impose, me flatte à satisfaction ou me frappe en pénalisation... Cette voix qui me guide, m’alimente, m’anime, qui s’infiltre en mes sens, et circule en mes chairs, me remplit, s’injecte en moi comme une force, dont jamais je ne me lasse ; enveloppe compressive, exclusive qu’en ma soumission, je peux suivre les yeux fermés, sur ce chemin de mon obéissance et de ma servitude. Cette voix qui me dessine l’unique voie qui est la mienne, qu’en chacun de ses mots, en moi force de vie et de paix, et par sa résonnance sonore, je m’en imprègne. Elle résonne et tonne par sa colère quand je l’entends dure, sévère ou sèche ; elle me dicte par son assurance, et sa précision des mots, quand elle me dresse, m’ordonne, me plie ; elle me rassure et m’apaise par son calme, quand elle me parle, m’explique, calme mes douleurs, me félicite ou me complimente. Elle est si différente pour chaque chose, pour chaque instant, elle est Domination, dirigeante et allaitante, qui en ma soumission m’abreuve, me sustente, ravitaillement en l’âme et les chairs, telle une eau de vie, et fruit sacré à la soumise que je suis. Elle est gardienne par ses paroles, de ma sagesse et ma droiture par mon abdication à ma liberté, qui à ce titre de propriété lui a donné sur moi toute autorité. Elle est : La Voix de Monsieur Votre voix par sa présence, est semence en ma conscience, Elle m’impose, m’ordonne, résonne, me cautionne ou me baîllonne Elle m’impressionne, me frictionne, me harponne, m’approvisionne et me soumissionne Votre voix par sa présence, est exigence, en réjouissance ou en sentence Elle me boutonne, m’actionne, me cramponne et me questionne Elle me positionne, me perfectionne, ou même me sermonne Votre voix par sa présence, est l’essence de mes sens par excellence Elle me coordonne, et me mentionne, me subordonne ou me sanctionne Elle me raisonne et me cloisonne, en mes oreilles elle bourdonne, elle me passionne. Qui pourrait comprendre qu’en moi ma soumission est si grande Qui pourrait imaginer qu’à Vous Mon obéissance et ma servitude, soient si profondes Monsieur Que soumise je ne sache me nourrir que de vos mots, de votre voix, de votre image et de votre présence, Que soumise, vous êtes mon oxygène, cet air dont je me purifie Que soumise je ne puisse me sentir sereine et en paix que de vous donner tout ce qui est en moi, vous sentir puiser en mon esprit et corps tout ce qui vous appartiens Que soumise mes seuls désirs et plaisirs sont de vous apporter plaisirs, jouissifs et satisfactions. Votre Voix par son absence, est silence en ma conscience Je me plonge dans la profondeur de ma soumission Chacune de mes pensées, vers vous est tournée Au monde « des communs » je suis fermée Concentration de mes devoirs en exécution, application, en moi dégustation Canalisation de mes obligations en nutrition, règlementation de mon éducation Je n’ai pas en moi la notion du temps, sans votre voix il paraît si long Chaque jour vers Vous mon Esprit et mon Corps en Votre Possession Chaque jour, à Vous mon obéissance et ma servitude à Votre Domination Chaque jour, pour Vous La grandeur, la profondeur et la douceur de ma Dévotion Chaque jour, à Vous mes regards et mes songes, en ma soumission Votre regard me fait briller, votre voix m’anime, Votre main me tient et me dresse, Votre autorité me dicte et me protège, Votre emprise me donne vie Votre Domination nourrit ma soumission. Que tout de moi vous soit plaisir et satisfaction Que tout de moi vous soit jouissif et excitation Quand tout de vous m’est bien-être, équilibre et paix Quand tout de vous m’est jouissance, bienveillance et excellence. Oh Monsieur que votre voix m’enveloppe, m’abreuve, Et donne clarté et mélodie à ma voix…
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Par : le 25/08/17
Ce texte est publié sous forme d'article avec l'aimable autorisation de sa rédactrice, Hamadryade.     "Parfois on me pose cette question, mais bien souvent, je croise des Dominatrices qui finissent par baisser les bras, par ne plus y croire, totalement désabusées et déçues par tout ce à quoi elles sont confrontées au quotidien.   Alors me concernant la réponse est simple, j'ai cru être Domina, mais le constat était sans appel, ça n'a jamais été le cas. Être autoritaire et indépendante dans le "civil" ne suffira jamais à faire d'une femme une dominatrice. Correction d'itinéraire en cours de route et aucune marche arrière envisagée ou envisageable. Sujet clos.   En revanche pour les Top-ines et les autres, pour ces FEMMES réellement dominantes et qui désespèrent de trouver le compagnon de vie qui saura se soumettre à leurs désirs à ELLES .... j'ai souvent de la peine et donc j'a eu l'envie de leurs prêter main forte et de leurs apporter tout mon soutien.   Du coup, suite à un post de Madame-L sur le mur général (https://www.bdsm.fr/murgeneral/wall/comment-id_17664/) et aussi à une question sincère d'un switch demandant où le bas blessait, je me suis amusée à tirer quelques fiches de soumis au hasard et à faire un petit (vraiment petit je vous le promets) florilège de tout ce à quoi ces femmes sont confrontées et qui finit par leur donner envie de rendre leurs cravaches.   Je n'ai trouvé aucune fiche n'exigeant pas, aucune fiche respectant les femmes auxquelles ces descriptions sont destinées. Parfois des profils totalement fermés ça oui, et alors ne vous étonnez pas de n'intéresser personne, mais pas une seule fois un profil qui sorte de l'ordinaire, qui donne envie d'en savoir + sur celui qui l'a rédigé. Bon je n'y ai passé que 15/20 minutes au max, et donc ma sélection n'est ni complète ni même objective, mais elles se rapprochent malheureusement énormément de cette triste réalité.   Alors voilà messieurs, pourquoi finalement vous ne trouvez jamais Domina à vos fantasmes. Vous ne vous concentrez que sur vous-même, oubliant systématiquement qu'avant d'être inscrite sur un site tel que celui-ci sous l'étiquette domina, celle que vous recherchez EST D'ABORD UNE FEMME. Avec des goûts, des envies, des attentes, des espoirs, des fantasmes de FEMME. Leur domination, ce n'est que la cerise sur le gâteau, que ce petit truc en plus qui pourrait transformer la relation que vous pourriez établir (avec beaucoup plus d'humilité pitié) avec l'une d'entre elles, en quelque chose de merveilleux pour vous 2.   Mais tant que vous ne fantasmerez que sur de la Dominatrix de papier glacé ou de pixel, alors vous aurez la garantie de devoir faire face à déceptions sur déceptions. Oubliez les récits fantasmés qui pullulent sur le net, les bandes dessinées érotiques, les images mises en scène, les livres gynarchiques etc. Oubliez tout ce fatras qui vous encombre les neurones et regardez avant tout en chaque Domina la FEMME. Tentez de la découvrir, de la séduire, de la faire vibrer émotionnellement, ne lui parlez pas de vos envies et autres exigences, apprenez à découvrir ses attentes à elle et je vous en supplie restez humble et oubliez toute l'obséquiosité dont vous croyez obligé de remplir les messages que vous lui envoyez. C'est insupportable. Stop les "divine Maîtresse", les "Oh ma Reine" et autres fadaises. Vous ne les connaissez pas et il n'y a qu'une minuscule chance qu'elles puissent devenir un jour VOTRE Maîtresse. La politesse ce n'est pas du léchage de pompe et du passage de la brosse à reluire, la politesse vous l'avez apprise enfant, c'est bête comme chou et ça change vraiment la donne.   Voici donc un petit florilège des passages que j'ai pu trouver sur vos profils et qui vous garantissent un échec en 2 secondes chrono :   La recherche tout zazimut, peu importe le flacon tant qu'il est sûr d'avoir l'ivresse   "La Maîtresse d'une vie ! ...ou une Maîtresse d'un moment... ou éventuellement une soumise..." / "relation bdsm, soumission avec femme, homme, couple" / "femme couple homme trans"   la recherche ultra ciblée (il sait ce qu'il veut mais qu'a-t-il a offrir en retour ???) dit aussi le soumis liste de courses "Recherche réel suivi : contraintes, humiliation, punitions corporelles" / "A la recherche d'une dominatrice maniant douceur et sévérité qui saura prendre en compte mes divers goûts..." / "Fétichisme cuir et naturisme souhaité." / "attache, enfermement, stage, obéissance, contrainte, services divers.. soirée privée, multi couples... chasteté et travestissement "léger" possible / "Soumis soft ! jeux humiliation !!! Fessés, gifles, uro" /. Je souhaite rencontrer des femmes black, dominatrice, vêtue d'un uniforme. Des femmes très sévères impitoyables ne cèdent pas aux soumis, pour réaliser des jeux de rôle, basés sur la domination féminine. Des spectatrices pour humiliation, seront les bienvenues."   la recherche dont tu sais que tu vas te coltiner tout le boulot et que tu n'as pas intérêt à relâcher une fois la bride sinon ça serra la preuve que tu n'es pas une vraie domina "soumis a éduquer par une femme autoritaire" / "une maîtresse qui me prenne en main qui me dresse" / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche qui te garantit que ta jouissance et la queue de ton gars, bah tu peux oublier tout de suite. T'es Domina merde, tu n'as pas le droit d'aimer te prendre un coup de bite, c'est indigne de ton rang. " Je ne recherche pas de relation sexuelle (à proprement parler) mais une utilisation forcée et quotidienne au gré de la Volonté de la Maitresse." / "passif soumis je suis aux désirs et offre mon corps de soumis aux jeux de mes maitres".   la recherche qui te fait dire que le gars ne veut surtout pas devoir aller pointer à l'usine, toi tu fais bouillir la marmite, lui il attend que tu rentres pour le fourrer avant que tu ne fourres la dinde parce que "oh mais Maîtresse vous faites tellement mieux à manger que moi" "Mariage gynarchique" / "très soumis, gynarchiste, âme d'esclave"   la recherche MOI JE (souvent chez les jeunots, ils viennent de quitter maman et z'ont peur tout seul le soir) "Je recherche une domination de préférence suivi afin d'accroître mon expérience et découvrir de nouveaux plaisirs." / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche ethnologique "Je suis a la recherche d'une Damme voulant bien me dresser et faire de moi son sujet d'expérience..."   la recherche cadrée dans le temps (Madame l'officielle part en vacances avec les enfants chez belle-maman, alors c'est maintenant ou tout de suite putain !!!) "A disposition cet été pour être placé en soumission domestique et sexuelle" Et tout ça n'est qu'un extrait minuscule de ce que l'on peut lire sur vos profils messieurs .... je suis certaine que les Dominantes de ce site ont du beaucoup plus lourd en stock.   D'ailleurs Mesdames si vous souhaitez partager tout ce qui vous insupporte (sans citer de pseudo, merci) ce post vous est offert. Et vu la masse de soumis en recherche de collier, même si seulement 2% d'entre eux évoluent un peu après cette lecture, ça fera déjà du monde ;) Ajout de Team BDSM : A lire également : https://www.bdsm.fr/annonces-dominatrices/
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Par : le 18/10/12
On vous parlait il y a quelques mois de ce livre-phénomène qui a explosé les ventes aux Etats-Unis et en Angleterre sous le titre Fifty shades of Grey. Bien qu'étant matiné de BDSM, le bouquin a conquis bien des lecteurs (et surtout des lectrices) bien au delà de ce qu'on pouvait considerer être son coeur de cible : les adeptes de la Domination/soumission et du Sado-Masochisme. Nombreuses sont celles (et ceux) qui sont sortis tout emoustillées de ce sulfureux ouvrages (pour ce qui n'ont jamais entendu parlé des pratiques BDSM du moins). Nous avions évoqué l'adaptation française de Fifty shades of Grey dans cet article. Le livre bien d'être adapté en français, comme prévus, chez Lattès, sous le titre : Cinquante nuances de Grey Cliquez ici pour commander 50 nuances de Grey (à noter que BDSM.FR touchera un petit quelquechose si vous achetez 50 nuances de Grey par le lien ci dessus, petit quelquechose qui sera apprécié pour payer les infrastructures du site ! Merci d'avance ). Reste à savoir si les adeptes du BDSM, bien au fait des pratiques de cet univers si particulier se reconnaitrons un peu, beaucoup, passionnement, ou pas du tout, dans cet ouvrage. On peut penser qu'un tel succès de librairie va en tout cas décider certains lecteurs et certaines lectrices à pousser la porte du Grand Donjon des pratiques BDSM. Quel accueil va-t-il leur être réservé ? Sauront-ils passer du fantasme littéraire aux parfois âpres pratiques de l'exercice ?50 nuances de Grey risque-t-il de dénaturer l'esprit du BDSM tel que l'envisagent les adeptes coûtumiers ? Les questions sont posées. Vos commentaires sur Cinquante nuances de Grey sont les bienvenus (et sont même attendus !).  ...
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Par : le 19/02/18
. L'état fantasmatique prend le pas sur le descriptif, Linsoumise, je viole ton âme et ton corps s’essore à genoux, lovée, agrippée encore à lustrer mes pieds comme une chienne.. Tu trépanes mes repères.. ma folie pulsionnelle te parle en ces mots sombres: . Ma perte sublime, l'abandon de mon contrôle aux perversions sombres abyssales, sales et humiliantes: sadiques.. là où ta dignité ne réside qu'en l'absence du "Toi". Livrant ta carcasse désincarnée à ma nature profonde crépusculaire, sauvage, avilissante et habitée . L'usage même de paroles devient l'expression de dégoût, t'avilissant. Te retranchant au delà de ce que le seul sens non isolable pourra transmettre à tes oreilles. Sons perçus étouffés par tes tourments, tes maux, ton épuisement, MA possession. Asile psychologique certain, te réfugiant dans ton subspace bienveillant, salvateur, laissant libre le désinvestissement corporel que j'entreprendrai, méthodiquement sur toi. Devenant un corps mou duquel j'extrairai à coups de griffes le reflet cinglant des morsures du fouet de mes envies, m'exprimant sur ton corps et ton âme. Te soustraire ... te laisser quelques secondes de conscience, peut être d'éveil, marquer au fer rouge ce que tu es devenue entre mes mains. Hum ... images et émotions: langage subliminal. Marquage de l'inconscient, ton cerveau reptilien dans le panier de mon emprise, ondulations hypnotiques aux fréquences Dominantes.. Tu seras loin. Enfermée dedans. Ressentir paradoxalement à/a peine les assauts démoniaques, extrêmes et avilissants qu'un statut d'esclave t'aurait simplement épargné. Gardant possession psychologique d'une situation physique dont tu serais pourtant coupée. Laisse tomber , va, abandonne... Comprends bien, qu'Il me sera alors jouissif autant de te voir résister pour te contraindre un peu plus, que de te ramener en pleine conscience pour te révéler à toi-même ce statut de déchet sexuel: MON déchet sexuel. Perspective Jetable?... je salive d'anticipation.. Replongeant ensuite dans ta boîte crânienne, Subspace, salvateur/trice, me laissant pleinement exprimer en et sur toi, mes allégories passionnantes et expressives. Déversoir de ma folie sexuelle démente, réceptacle de mes fluides corporels avilissants et marquants. Perspective durable? Trace indélébile de l'incroyable et démesurée emprise que ma Domination exprime sur Toi : MON Objet sexuel. Tu ne seras ni la pire des salopes rêvées, Ni cette femelle fantasmatique à prendre comme une chienne, horizon salace; Ni même Esclave, statut seXuel permettant toutes les disponibilités... non, non, non, non , non...mon expression réside là où la dignité même de la personne est touchée; Là où la dilatation n'a plus de fin qu'en l'expression du vide, cercle sans objet, ni d'objets même à t'enfiler laissant béant tes orifices. Là où même les réflexes naturels de fermeture n'opéreront plus. Tu ruissèleras de liquides mélangés, ton souffle presque inconscient, catatonique, faisant mentir le cadavre sexuel gisant sans dignité que j'aurai créé, besogné, vidé de sa vie. Prisonnière de ton corps comateux, le déséquilibre manichéen basculera dans une monochromie sombre où tu ramperas à mes pieds pour obtenir le pardon du simple fait que j'en arrête avec ton corps et ton âme, forme de peur de l'abandon.... tu l'auras compris qu'ici, réside mon expression. En la perte temporaire et entière de ta résistance... quel paradoxe sans injonction, processus circulaire dans lequel l'énergie de la réponse est fournie par ta réaction et non pas par l'élément déclencheur... perversions, sublimes de tortures psychologiques par le vecteur de ton corps ... Alors... Me suppliant encore de te souiller de toutes les manières de mes perversions et mon sadisme mêlés, graal unique de mes quêtes fantasmatiques, de crainte que j'en ai fini avec Toi.. supplier... me supplier de te prendre sans limite, en tout cas m'abandonner les tiennes... concept si éloigné de ton orgueil... de ta fierté. Insoumise? Ainsi je t'exposerai aux hyènes impropres, essentiellement libidineuses, s'exprimant, de leur seule turgescence, assoifées de viande pas encore assez morte. Charognes. elles te baiseront aux limites de l'évanouissement jusqu'à ce qu'elles s'épuisent elles-mêmes, vidées autant que de leur pauvreté fantasmatique m'inspirant tant de dégoût ! Je les bannirai d'incompétence à t'user de baise, les humiliant pour ma satisfaction narcissique et par condescendance perverse. . Prête de ce préliminaire sexuel, essuyant tes larmes d'abandon, j'exercerai alors ma Domination sur Toi. . Mon déchet, déshumanisée, état subconscient , cloîtrée au fond de toi même, je saurai encore te ramener à la conscience pour te montrer ce que tu es. Pour moi... Objet.... mon objet, par delà tes limites: mon objet dans mes limites. Tes trous devront rester béants d'avoir servis et prêts à servir, et resservir .. sans quoi je n'aurai de cesse que de les éprouver jusqu'à ce que mon sperme entre ou sorte par simple gravité de tes bouche, vagin et anus suivant la position dans laquelle je te baiserai encore. Et encore. Et encore sans aucune attache, limite, résistance molle, pantin fantasmatique, receveur unique pour des heures indélébiles dans chacune de nos mémoires... de notre chair. Tes ultimes étincelles résistantes d'insoumission articuleront mes perversions à te faire lâcher ton contrôle par ma Domination systémique. Jeu des derniers soubresauts d'orgueil abattus par l'implacable détermination à te faire lâcher prise. Menottes, bracelets, Cordes, scotchs et strapps t'immobiliseront pour subir. Baillons, écharpes, scotchs, cordes ceintures étoufferont tes lamentations. Ceintures, martinet, canne, cravache, fouets et autres caresses éveilleront ta colère pour mon plus grand plaisir. Mais c'est Ton état passif et abandonné, qui transcendera enfin l'état dans lequel je cherche à exprimer ma jouissance. Tu ne pourras alors recevoir mon offrande en calice, qu'aux signes de ton abandon. Alors surement alors, performant de ma Domination sur la carcasse épuisée de ton corps, me redressant de toute ma taille pour jauger mon empire. Haletant et triomphant, dans un geste narcissique je te pisserais dessus ou plutôt dans un de mes trous béants ... afin de marquer d'avantage mon territoire, mon emprise, ma démesure. Souillant encore un peu plus mon Objet seXuel, t'entraînant sur les pentes obscures de ma volonté de te dépersonnaliser, te déshumaniser, pour t'imprimer sur le disque, alors formaté de ta conscience, les premières marques de ton appartenance définitive. Tu m'appartiendras à vie, quoi qu'il en soit, et j'opérerai sur ta volonté perdue pour un instant, l'étendue saline de ta dépendance envers moi, dans une forme de résignation absolue, indiscutable.. Assemblée à mes pieds, genoux cédant, prostrée à cette place qui est la tienne, mes mots anciens reviendront à Ta mémoire comme un soleil de T/ta nuit: "Prépares ton enveloppe insoumise, Tu n'as pas perdu ces heures à attendre. Patience, répends toi dans ton silence, oublie ces jours vides, enracinée que tu étais, à espérer t'évader à mes côtés, ivre de dépenses d'énergies, de maux torturés, attachés à mes pensées tourmentées.... Que feras-tu, après tel abandon? Le souffle court, jetée dans la masse, dans le mouvement, agissant jusqu'aux extrêmes Insoumise, ton doigt pointé se tordra suppliant, scrutant en moi la moindre faiblesse. Ici, tout le corps se donne. Cherchant à épuiser ses possibles. Ma main s'ouvre et se ferme, puissante étreinte au support de ta tête rebelle. Fou de Vie, et d'envies, îvre d'idées abissales, mon demon animal te ploiera par le col, jusqu'à ce que tu aies compris. Brassant et déchirant tes chairs, te voulant saisie, te soufflant ma divine amertume. M'abandonnant ton corps, et par toi, ainsi devenant celui que je veux être. Mon corps instrument de l'esprit, Cependant auteur de toutes tes idées. Alors, Soumise alors, tu saisiras de tes bras meurtris mes jambes dressées. Plongeant ta tête aimante, tu m'aimeras tel ton soleil. Tout s'éclairant alors pour moi Je serai celui par lequel Tu te soumets..." Dominée. . Parloire. .
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Par : le 28/07/15
Depuis quelques jours, je sais que je vais livrer Shalimée à Kris.Elle est coquine Shalimée. On se connait juste virtuellement et la complicité arrosée de confiance s’est immédiatement installée entre nous.Elle cherche le frisson dans l’aventure et rapidement je lui suggère « de traverser le Golfe »… Pour moi, cela veut dire rejoindre l’antre très privée du beau Kris.Depuis quelques temps, il dit de moi que je suis sa meilleure attachée commerciale. Le terme « attachée » est, à mon grand regret, encore pourvu d’actualité…Bien que des mois soient passés où j’ai vu mourir notre relation sans rien pouvoir y changer ; alors que j’ai eu droit à la résurrection de frissons intérimaires et tellement mieux installée dans ma belle relation avec Masterlau, je lui garde toujours une certaine dévotion qui m’agace particulièrement.Pour une fois, je vais tenter de déléguer à Shalimée tout le poids de mon âne mort.Je me fais intermédiaire de leur moment intime, confidente des envies de l’un comme des craintes de l’autre. Je jubile de ce rôle d’entremetteuse qui va les réunir le temps d’un instant.Il me plaît qu’une autre sache, pour l’avoir vécu comme moi, ce dont ce beau dominant est capable de procurer comme sensations et à quel point il peut provoquer par la douceur comme la fermeté une foule de plaisirs partagés…J’ai reçu tôt dans la semaine, les désirs de Monsieur. Je les ai consignés précieusement dans ma mémoire et, le temps d’un instant, il me plaît de penser qu’ils me sont destinés.Rapidement, je me prends au jeu de faire troubler les yeux doux de Shalimée. Elle collecte les informations au compte-gouttes et s’en étonne à peine. Elle réfléchit, suppute, subodore, s’interroge…puis elle me pose des questions, doute, flippe…J’en souris d’un air bienveillant, car je sais que ce n’est que du bonheur qui l’attend.Brutalement, le jour J, je lâche l’information : « ce soir, 21h ». L’espace d’un instant, je crois que je lis une panique gourmande dans ses yeux. Elle bondit du lit où elle flemmardait langoureusement comme un diable sorti de sa boîte pour me montrer ce qu’elle pense porter pour l’occasion.« Tu valideras sa tenue, tu connais mes goûts » avais-je reçu comme consignes. Je jette un œil critique à la jolie guêpière que me soumet Shalimée. Je valide, ce sera parfait.Je la trouve particulièrement silencieuse ce jour-là, pensive et interrogative aussi, je crois. Je ne viens pas perturber ce calme trompeur. J’entretiens, au contraire, la part de mystère qui les entoure, tous les deux, de manière virtuelle, encore pour un temps.Elle sera en retard ! Je suis partagée entre le fait de me sentir coupable et celui de la remuer pour honorer celui qui l’attend.Je suis concentrée et tendue par l’acte que je vais commettre durant lequel j’ai reçu en offrande de Shalimée et Kris la confiance qu’ils m’ont, tous deux, accordée. Je sens tout le poids de cet acte, comme une lourde responsabilité. Je me suis portée respectivement garante de l’un auprès de l’autre et vice versa. C’est lourd comme un point de congestion qui m’oppresse et je me mure dans le silence, les dents serrées.Le babillage de Shalimée qui m’amuse et me distrait en d’autres circonstances m’est particulièrement insupportable dans la voiture qui nous mène à son domicile. Je crois que je lui intime l’ordre de se taire brutalement, une fois le barrage du gardien paranoïaque du domaine de Kris passé.Toutes ses instructions pour arriver, sans encombre à son nouvel appartement, font feu pour nous conduire toutes deux à la porte entrouverte de son logement.Je passe la première, je suis accueillie, sans être étonnée, par une lumière tamisée, une douce musique et l’odeur de nos vieux souvenirs. Mon cœur se serre, il bat vite pourtant. Le temps d’un instant, j’ai envie de jeter Shalimée dans l’escalier pour prendre sa place, et de m’attacher là où c’est prévu. Je souris intérieurement de ce macabre mauvais plan et je m’efface volontiers.Mon temps, notre temps, ce temps-là est révolu… Dehors m’attend ma vraie vie, celle qui me fait vibrer à chaque instant en me jetant aux pieds d’un Maître exigeant.Kris a préparé un cintre pour y déposer la robe de Shalimée. Tout est prévu et calculé. Comme toujours. J’aime ces scénarii millimétrés et carrés. Je fais observer à Shalimée tous ces préparatifs dignes d’un psychopathe de l’ordre établi, symboles du goût de sa maîtrise. C’est rassurant, en fait !J’aide Shalimée à ôter sa robe. Je constate à quel point, elle est maladroite, gauche et stressée. Je lui propose de boire, grâce à ce verre d’eau fraîche prévu à son intention.Je la positionne telle que Kris l’attend. Face à la porte du salon, les mains levées, les jambes écartées et je l’attache à la corde qui pend de la barre de traction. Je la rassure en lui garantissant que la porte du bonheur va bientôt s’ouvrir pour elle. Inconsciemment, je vis cet instant par procuration et je ressens son émotion, ce que je nomme « le doux flip », celui qui inquiète mais qui excite.Avant de la laisser, ainsi livrée pour me délivrer, je dépose un furtif baiser chaste sur sa bouche bâillonnée par le bandeau qu’il posera sur ses yeux…Nos regards se parlent… le mien est rassurant…
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Par : le 28/01/14
1) je suis, parait-il, intrinsèquement salope, et je l'assume totalement 2) j'adore le jazz et l'opéra, mais j'ai aussi plein de Mike Brant sur mon iphone 3) Ma 50aine ne m'empêche pas de danser sur les tables dans des bars enfumés 4) J'ai un faible pour Chapeau Melon et Bottes de Cuir période Tara King 5) Je suis amoureux d'Elizabeth Montgomery 6) Je suis heteroflexible, c'est a dire que j'aime me pencher en avant, si il y a un truc miam derrière moi 7) Il y a peu, je suis tombe raide dingue d'une femme Domina ... mauvais timing, mais major major crush, et la certitude que je ne m'étais pas trompé 8) Un jour lointain, alors que pour me faire des sous je jouais du piano dans un bar à Saint MIchel, j'ai pique la voiture de mon papa (chirurgien), parce que étais à la bourre.. me suis fait gaule par des motards sur l'autoroute.. c'était le soir.. je leur ai montre le caducée sur le pare-brise, ma montre (genre, j'ai une urgence).. ils m'ont ouvert la route jusqu'à l'hôpital de la Pitié Salpetriere.. coup de bol, m'ont pas suivi DANS l'hôpital ! 9) Je suis un fan de SF ...John Brunner, Silverberg, Van Vogt, K.Dick... 10) J'adore Certains l'aiment Chaud.. . 11) Si j'étais une fille, je serais folle de moi (bah ouais, les soumis ont un ego et un orgueil hors norme !!) 12) Je pourrais dépenser des fortunes en fringues (mais je me contrôle)... 13) Je passe 2h dans ma salle de bain le matin (bah a mon age, faut bien ca ) 14) J'adooore me faire draguer par des mecs (et les allumer aussi, bien que je sois quand même hetero de base) 15) Il reste encore plein de choses que je ne peux pas dire ici.. on se connait pas assez ! BONUS TRACK 16) Je suis hyper sensible des seins
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Par : le 10/10/21
C’est LadySpencer, à l’occasion d’une conversation semi publique dans laquelle elle est intervenue, qui m’a fait réfléchir autour de ce thème. Mon contradicteur n’ayant pas relevé le challenge, je me lance. En même temps, je le comprends. Pour un mec, il y a surtout des coups à prendre, compte tenu de nos exigences contradictoires concernant les hommes 😀. _______________ Dans le monde en général, et le bdsm en particulier, y-a-t-il seulement encore place pour cette approche surannée des relations entre les hommes et les femmes ? Celui qui prétend dominer une femme peut-il, peut-il, doit-il se montrer galant envers elle? N’est ce pas en contradiction avec son statut de dominant, qui décide, impose ? Quant aux féministes nouvelle version, dans leur étrange inversion du sens des mots et des choses, la galanterie ne serait pour elles qu'une survivance haïssable du modèle patriarcal. Ou au mieux une forme de sexisme "bienveillant", pire encore que le sexisme ordinaire, puisque insidieux. Qui traduirait la volonté des mecs de nous maintenir dans une position d'infériorité, de nous infantiliser pour mieux asseoir leur domination, sous le couvert des attentions qu'ils nous témoignent. Comme si l’égalité des sexes qu’elles revendiquent (moi aussi, mais pas toujours ni en toutes circonstances 😀) était antinomique avec la courtoisie désuète qui a longtemps prévalu dans les relations hommes femmes. Beauvoir déjà s'inscrivait dans cette logique qui écrivait à ce propos dans Le Deuxième Sexe "au lieu de leur faire porter les fardeaux comme dans les sociétés primitives, on s’empresse de les décharger de toute tâche pénible et de tout souci : c’est les délivrer du même coup de toute responsabilité. On espère qu’ainsi dupées, séduites par la facilité de leur condition, elles accepteront le rôle de mère et de ménagère dans lequel on veut les confiner". Gisèle Halimi également, que j'appréciais pourtant pour d'autres de ses combats, quand elle disait rejeter la galanterie comme une forme de domination masculine "parce qu’elle est dissymétrique, inégalitaire". _______________ Mon éducation « bourgeoise » (que je ne vois pas comme une tare, la connerie existe dans toutes les classes sociales et au global je ne me trouve pas plus conne que certain(e)s autres 😀) fait que que pour ma part je demeure sensible à ces attentions du quotidien. Sans y voir ce que certaines abhorrent. Une « infériorisation » de la femme. Qui devrait être « protégée » par l’homme, en contrepartie de sa soumission et de la reconnaissance par elle de son rôle prééminent. Je n’ai nul besoin d’être « protégée » par quiconque. J’ai appris à me défendre seule. Mais j’ai toujours apprécié que mes copains de facs, et mon mec désormais se sentent obligés de me défendre quant on m’importune. Même si je n'ai jamais dupe déjà à l’époque qu'ils poursuivaient parfois un autre objectif que celui de voler à mon secours 😀. Auquel il m’est arrivé de réserver une suite favorable. Et agréable pour chacun de nous 😀. Aujourd’hui, je suis soumise à mon Maître. Et je le revendique. Comme je revendique d’être son égale dans la vie. Mais j’apprécie aussi que dans les gestes du quotidien, il se comporte en « galant homme ». Que ce soit toujours lui qui ouvre et referme pour moi la portière de la voiture. Même si je conduis aussi bien que lui (enfin, presque, l'essentiel des rayure et des bosses à sa bagnole étant quand même de mon fait 😀.) Qu’il porte systématiquement mes bagages, et sans même se plaindre de tout ce que j'emporte à chaque fois 😀. Que quand nous sortons, c’est toujours lui qui le premier entre dans le resto. Quand bien même nous ne fréquentons pas habituellement de bouges justifiant qu’il s’assure avant de me laisser entrer que je ne risque rien. Que s’il nous arrive de prendre un escalier, il l'emprunte toujours en premier. Pour que son regard ne soit pas attiré par ce qu’il pourrait voir de mes hanches ou d'autres parties de corps. Et ce bien que ma nudité lui soit plus que familière 😀. Qu’il m’offre sa veste chaque fois que j’ai froid et des fleurs sans raison particulière. Alors, oui, j'apprécie que mon mec se montre galant en toutes circonstances. Son comportement vis à vis de moi fait sourire certaines de mes copines, mais je ne suis pas dupe. Puisque ce que je sens surtout de leur part, c'est une forme d’envie, de jalousie 😀. Parce que moi j'y vois non du sexisme de sa part, mais une acceptation et une appréciation de nos différences. Qui traduit quelque chose de plus profond chez lui. Une élégance innée. Identique à celle dont il fait preuve quand il manie la cravache. L’élégance de ses sentiments vis à vis de moi :smile:
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Par : le 15/01/14
1 – Quand j’étais petite j’étais grande mais ça n’a pas duré… maintenant que je suis grande je suis toute petite… 2 – J’aimais jouer aux voitures et aux billes, grimper dans les arbres pour être plus proche du ciel plutôt que des humains, je me faisais des cabanes où je vivais dans mon univers. 3- J’ai grandi à la campagne, j’aimais arracher les pattes des sauterelles et pousser les filles dans les orties…. 4 – A l’école, je me retrouvais souvent toute seule parce que les filles m’ennuyaient beaucoup, j’ai donc décidé de m’allier avec les garçons de ma classe et je me suis mise à jouer au foot. 5 – J’ai fini par avoir tous les garçons à mon service et ça rendait les filles folles et jalouses et ça m’amusait beaucoup. 6 – J’avais un vélo bleu et comme j’étais un peu kamikaze, je ne l’oublierais jamais car la plupart de mes cicatrices sont des souvenirs de nos ballades en tête à tête. 7- Près de chez moi il y avait un lavoir, il m’arrivait enfant de me demander ce qui se passerait si je poussais quelqu’un dedans, un fantasme que je n’ai malheureusement jamais réalisé ! 8 – Mes premiers émois sexuels ont eu lieu dans les toilettes de mon école avec une fille…..bizarrement, celle que tout le monde rejeté…. 9 – J’ai grandi entouré de vinyles (non non, pas les tenues…sourires) les fameux 33 tours, ceux qui se sont faits rares quelques temps et qui reprennent doucement leur place. 10 – Je passais des heures et des heures à écouter de la musique, grâce à cela sans le savoir je traçais mon avenir. 11 – Au fil de mes découvertes musicales mon style vestimentaire changeait, c’est comme ça qu’en une année je suis passée des jupes longues de baba cool au blouson de cuir et jeans déchirés. J’ai gardé mon amour du cuir, allait savoir pourquoi…sourires.... 12 – Un soir, alors que j’allais sur un festival, je me suis arrêtée prendre un verre avec des amis dans un bar perdu en plein milieu de la campagne. Un billard au milieu de la salle m’appelait, j’ai joué avec un jeune homme, une partie, deux puis trois etc…. il a fini par nous inviter à finir la soirée dans son hôtel. C’était un des musiciens de Nino Ferrer, nous avons terminé au petit matin en sa compagnie à chanter à tue tête, un beau souvenir de ma période travellers…. 13 – J’ai fait du bénévolat pendant longtemps pour des associations organisatrices de concert, vu passer des groupes qui n’étaient alors pas connus à l’époque et j’ai eu la déception de les recroiser plus tard quand ils avaient rencontrés le succès. Ils auraient mieux fait de ne jamais être connus, je confirme, le succès rend parfois très très cons…. 14 – Je me suis faite renvoyer de mon collège pour incitation à la grève mais c’était bien marrant d’avoir fait ça. 15 – Un de mes meilleurs amis était le fils du commandant de la gendarmerie de ma ville, j’ai fait les pires bêtises avec lui comme entourer toutes les voitures du commissariat de papier toilette, heureusement son père n’a jamais su tout ce que nous avions fait sinon il aurait démissionné ! 16 – J’ai réussi à m’endormir à côté des baffes pendant un concert au Printemps de Bourges, j’ai un sommeil de plomb, je dors n’importe où, dans n’importe quelle situation si j’en ai besoin, des amis m’ont longtemps appelé marmotte à cause de ça…. 17 – Je me suis retrouvée à faire le marché en portant dans un sac 4 petits chiwawa avec une copine Domina, qu’est ce qu’on ne ferait pas pour ses amies…. 18- J’ai eu les cheveux très très long, jusqu’aux fesses mais trop contraignant pour moi donc je me suis rasée la tête. Il ma fallu au moins un quart d’heure pour réussir à convaincre la coiffeuse de mettre le premier coup de ciseau, je crois que mes cheveux ont ensuite été récupérés pour faire une perruque, j’adorerai un jour la voir si elle existe ! 19- Je me contente de peu, je ne suis pas matérialiste pour un sous, je préfère de loin m’intéresser à l’être humain. 20 – J’ai une facilité déconcerte à faire disparaître quelqu’un de ma vie si j’estime que cette personne est nocive pour moi, pour vivre heureux vivons tranquille pourrait être une de mes devises. 21 – J’aimerai que les gens comprennent que ce n’est pas parce qu’il m’arrive de vivre comme un ours dans ma grotte sans donner signe de vie que je ne les aime pas et que je ne pense pas à eux. 22 – J’ai travaillé pendant longtemps dans le secteur social en pensant pouvoir sauver le monde ou tout du moins le petit monde dans lequel j’exerçais, après 18 ans de bons et loyaux services j’ai jeté l’éponge, écœurée par les faux semblants et l’hypocrisie des têtes bien pensantes qui ne pensent qu’à une chose, le pouvoir et leur image…. 23- J’arrive à passer de ma paire de Doc Martens à une paire de cuissardes sans aucun problème. 24 – Je suis autant à l’aise dans un squat d’artistes que dans un appartement luxueux des champs Elysées ce qui m’a permis de faire de fabuleuses rencontres et de déstabiliser plus d’une personne qui elles seraient en état d’apoplexie dans un squat…. 25 - Je suis cash et sans détours, ce qui m’a joué bien des tours mais quel plaisir de se sentir en accord avec soi même ! 26 – J’ai déménagé de nombreuses fois, tout plaquer pour tout reconstruire ailleurs, j’adore ! 27 - J’ai dompté mon côté obscur il y a longtemps, je l ai transformé en plaisir c’est ce qui ma mené vers le SM et je n’ai jamais été aussi épanouie que depuis ce moment. 28 – Je fais toujours ce dont j’ai envie, quand j’en ai envie, peu importe que ça plaise ou non. Je me fiche éperdument de ce que les autres peuvent penser de moi. 29 – Je ne suis pas très branchée tenue et talons aiguilles, on ma dit une fois que j’étais vulgaire lors d’une soirée parce que j’étais nus pieds, ça m’a fait sourire et ce n’est pas pour autant que je n’enlève pas mes bottes dès que je suis posée dans un lieu. 30 – J’ai une faiblesse par contre pour les accessoires, j’en prends grand soin et je trouve que je n’en ai jamais assez. Imagination débridée quand tu nous tiens…. 31 – J’ai créé Eveil des Inconsciences par pur égoïsme, pour me faire plaisir, frustrée de ne pas pouvoir participer à de belles soirées dans ma région, de ne pas rencontrer des artistes ou des intervenants du milieu SM qui m’émerveillaient, et bien je les ai fait venir à moi. 32 – Maintenant je prends plaisir à partager ma passion, à faire découvrir au public qui fréquentent mes soirées de belles personnes, à leur permettre à leur tour de pouvoir exprimer leur penchants SM dans la joie et la bonne humeur, comme quoi être égoïste peut aussi avoir de bons côtés. 33 – Je suis sadique et je l’assume pleinement, j’aime ce qui est hard, j’aime cette excitation que provoque chez moi les gémissements, les cris, les marques, le sang, j’aime voir un corps qui s’abandonne sous mon fouet, pour rien au monde je ne changerai. 34 - Je suis exaspérée de constater chaque jour le nombre de personnes qui sont intolérantes et si peu ouvertes d’esprit dans notre milieu mais bon, on ne change pas la connerie humaine, vaste sujet qu’on pourrait développer des heures…. 35 - Je suis émerveillée de constater chaque jours que de belles relations se nouent, que le SM c’est aussi de belles histoires d’amour loin des clichés et des codes, loin de ce que l’on peut voir sur la toile ou sur des photos qui a mon sens ne reflètent pas du tout l’image de notre univers. 36 – J’aime la sensualité brute, la douceur épicée, la tendresse sauvage, la beauté décalée, ce qui dérange, ce qui heurte, ce qui provoque des réactions, ce qui ne laissent pas insensibles. 37 – J’aime le calme de la nuit, m’asseoir en pleine ville sur un banc pour écouter le brouhaha ambiant, observer le monde qui tourne à toute vitesse ; 38 - Mais ce que j’aime plus que tout… c’est le chocolat !!!! Rappel des règles : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Lulla », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte. Si vous voulez me faire savoir que vous « aimez » sans être obligé de faire des devoirs, laissez-moi juste un commentaire (pour faire un coeur on fait < et 3 ). Si vous cliquez sur j’aime et que vous vous êtes déjà plié à l’exercice, prévenez-moi en commentaire, sauf si vous voulez remettre ça.
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Par : le 27/12/20
SOUMIS, (E) ou ESCLAVE : L'esclavage d'un soumis s'entend par sa possession totale: physique, intellectuelle et financière. Je ne suis pas d'accord avec le premier mot : l'esclavage . NON, il n'y a pas d'esclave pour MOI. Dans le "petit LAROUSSE" sens premier , du latin slavus, slave. -personne de condition non libre, considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou achetée et qui est sous l'emprise d'un maître. -personne qui est sous l'entière dépendance d'une autre . - personne entièrement soumise à quelque chose . L'esclavage remonte à l'antiquité. Principal outil de travail et objet du grand commerce , les esclaves sont alors des prisonniers de guerre et les individus les plus pauvres de la société. L'esclavage est aboli en Angleterre en 1833, en France en 1848, aux Etats Unis en 1865, au Brésil en 1888. L'esclavage est condamné par la Déclaration des droits de l'Homme en 1948. L'esclave comme nous l'entendons dans cette relation BDSM , pour moi n'existe pas et ce n'est pas possible. C'est irréalisable , voir dangereux. C'est mettre son soumis ou sa soumise plus bas que terre . Prendre possession de son corps : ho oui quel délice ! jouer avec lui avec des moyens cinglants ou brûlants, , le maltraiter, l'exhiber, le caresser, le réconforter, le rassurer etc... Prendre possession intellectuelle : oui dans une certaine mesure, car le soumis adhère complètement aux affres de Sa Maîtresse . Cela fait partie du JEU . mais je ne veux absolument pas d'un homme "OUI, OUI". Ce soumis doit rester conscient de sa personnalité, de ses réflexions, de ses idées etc... Prendre possession financière : alors là, NON. pas pour moi, c'est malsain. très malsain , c'est de la prostitution, de l'escroquerie, abus de pouvoir, etc... et personne n'a le droit de s'approprier le bien des autres. C'est une faute grave dans le code pénal. OU alors , oui, nous pouvons gérer les affaires pécuniaires d'une personne diminuée mais là, nous sommes prises comme Tutelles et nous devons passer devant le juge pour établir cet acte. J'ai un profond respect de la personne humaine et dans la D/s je ne recherche pas à avilir ni à dégrader mon partenaire soumis pour mon simple plaisir . Le vrai plaisir reste toujours en effet, la recherche du plaisir de l'autre. Et c'est merveilleux. Son corps ne saura qu'un instrument de plaisir pour l'aider à se découvrir lui-même tel qu'il est vraiment. Son esprit, son intellect sont présents et actifs. et j'aime ça. Dans cette relation S/M entre adultes consentants , il n'y a aucune norme. Tout est possible , tout est permis dans la mesure ou cela ne dérange pas l'autre. La liberté existe à ce prix là. La seule norme est celle qui procure le bien être et l'équilibre à deux personnes qui le désirent vraiment ensemble. Comme dit Freud " La domination, la servitude ne peuvent exister sans une complicité profonde entre Maîtresse et Soumis sans une sorte de jeu théâtral qui n'est qu'un avatar particulier de l'Amour". OUI la Domination et la servitude ne peuvent exister sans une COMPLICITE PROFONDE mais L'AMOUR est bien là, sincère, unique, magnifique. CE N'EST PAS UN AVATAR De l'Amour. Ce n'est pas une transformation ou une illusion . Pour Maîtresse Gabrielle et berny : c'est l'OSMOSE complète entre nous deux et cela dure, évolue certainement . comment voyez vous le soumis ou l'esclave ?
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Par : le 09/07/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink: ___________________________________________________________ De 2012 a 2015 Je suis en terminale, fraichement célibataire et plutôt déçue du sexe, je ne suis plus autant en quête d'un pénis pour combler ma vie ... Je me réfugie auprès de mes copines et dans mes loisirs choisissant de me concentrer sur mes études pour le BAC en fin d'année ! Il y'a pourtant dans ma nouvelle classe un garçon qui ne me laisse pas indifférente, il a des yeux bleus à tomber, de beaux cheveux mi-longs blonds et il me fait beaucoup rire mais je ne me projette pas dans une quelconque relation pour le moment. Plusieurs garçons me tournent autour ayant appris ma rupture durant l'été et certains se montrent assez grossier en se comparant à Clément, ils sont d'emblés à mes yeux inintéressants en s'y prenant de la sorte mais pensent avoir une chance. Mon Crush discute de plus en plus avec moi par messages, nous avons beaucoup de points communs et une complicité rare, il flirte de plus en plus ouvertement, me complimente souvent le soir sur ma tenue du jour, me dit qu'il va rêver de moi quand il va dormir ... Je m'amuse en retour a lui dire que je suis en pyjama dans mon lit quand je lui parle ou bien que je sors juste de la douche (alors que souvent ce n'est pas vrai), je fais en sorte de lui mettre des images plus ou moins sexy de moi dans la tête pour attiser son désir et voir comment il réagit dans ses messages suivants. Je me caresse régulièrement avant de dormir en l'imaginant se branler en pensant à moi, un soir alors que je me touche pendant que nous échangeons par messages, il me dit le plus spontanément du monde, qu'il me laisse-là car il doit aller se branler avant de dormir et qu'il est tard ! J'hésite entre lui répondre un simple "d'accord, bonne nuit, à demain" ou le chauffer mais ma chatte qui supplie que je continue de jouer avec elle me pousse à choisir la seconde option, je lui réponds alors "c'est moi qui te mets dans cet état ?" Son texto mets quelques instants a tomber ... "Truc de mecs ma belle, faut faire sortir le venin pour bien dormir, n'y voit pas là un rapport avec toi, tu n'es pas le centre du monde" Je le prends un peu mal car il refroidit l'ambiance mais je sais qu'il cherche a me taquiner et me faire parler de sexe ou manifester par écrit une quelconque déception, je m'amuse alors de cet affront et décide de surenchérir ! "Je parie que t'as déjà la main dans le calbar pourtant puisque t'as mis un peu de temps a répondre, pas joli-joli de m'envoyer un message alors que tu secoues Popol !" " J'avoue que j'ai peut-être commencé mon affaire, après-tout je te l'ai dit, il se fait tard et on se lève tôt demain ..." " Ah tu vois, bon garçon j'aime quand tu es honnête, du coup ça se branle sur quoi ?" (Je me frotte le clito comme une folle sur notre conversation quand je ne lui réponds pas et attends son message) " Qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est un peu gênant en plus; tu trouves pas ?" " Oh voilà qu'il fait le timide maintenant, je sais pas, je pensais que t'assumerais puisque c'est toi qu'a commencé a parler branlette !" " Je regarde une scène porno, t'es contente ?" " Ok, quelle genre, petit cochon ?" " Pourquoi tu veux en regarder un aussi peut-être, petite cochonne ?" (Je mouille comme une folle depuis plusieurs messages, il m'excite carrément trop, j'ai envie de lui, de le voir se branler ...) " Qui sait ? Peut-être que je vais m'en faire un petit avant de dormir aussi ..." " Ah ouais, tu regardes des pornos toi ?" " Moi aussi je me caresse souvent avant de dormir pour ta gouverne !" " Charlotte ... T'es en train de carrément m'exciter là, faut pas me dire des choses pareilles !" " De ? Savoir que je me frotte la chatte ça te rends fou ? Y'a pas que les mecs qui aiment le porno et prendre du plaisir avant de dormir" " C'était pas le moment pour me dire des choses comme ça, je me branlais petite idiote, maintenant je t'imagine le faire ..." " Bah justement si je peux aider, je vois pas où est le problème ..." " Ah ça te dérange pas de savoir que je suis en train de me branler en discutant de ça avec toi ? Que tu m'excites ..." " Non au contraire surtout de savoir que ça t'excite est flatteur et puis je fais peut-être la même chose ..." " Jure ?! Tu te touches là ?" " Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je t'imagine t'acharner sur ta queue mon cher et ça m'amuse" " Bordel, je viens de finir, tu m'as complétement fait vriller, j'en ai mis partout, je me sens un peu honteux " " Faut pas, ça restera notre petit secret, j'espère que c'était bon en tout cas" " Ok, on fait ça, je te promets d'en parler a personne, j'ai kiffé mais a la fois je me dis qu'on a dérapé, allez bonne nuit la miss" " Yep a demain et y'a pas de mal a se faire du bien, dors bien" Je me caressa encore quelques instants totalement en transe avant de m'endormir avec un peu de remords d'avoir été aussi cru. Le lendemain matin, Thomas arrive dans la cour du lycée, me prends par la main, m'entraine avec lui en me disant qu'il faut qu'il me parle, il me plaque contre le mur derrière les toilettes, me regarde fixement dans les yeux "Je t'aime, petite cochonne" me dit-t-il avec aplomb, je rigole et lui réponds "moi aussi petit cochon", il me roule une pelle des plus intenses en me prenant dans ses bras, je fonds littéralement et tombe inéluctablement folle amoureuse de lui. Thomas et moi étions un couple très fusionnel, il était beau garçon, populaire et très apprécié, je l'étais aussi donc nous devînmes l'un de ses couples stars d'un bahut. Plusieurs de mes copines m'enviait notre relation, plusieurs de ses copains jalousait celui qui profitait de mon corps et ça, pour en profiter, il en profitait ... Thomas fut une révélation, il répara les dégâts de Clément (le précoce) avec lui je redécouvris cette passion que j'avais pour la queue, j'adorais sa bite, l'avoir dans ma main, dans ma bouche, dans ma chatte ! Thomas était endurant, mieux membré, plus sauvage, plus pervers, il me prenait dans toutes les positions, dans plusieurs pièces de nos maisons, à l'extérieur, il avait toujours envie de moi et c'était à chaque fois un réel plaisir que de satisfaire ses besoins ! Le sexe était un fondement de notre relation, on baisait tout le temps, on parlait de cul tout le temps, on était des animaux en ruts qui se découvrent une sexualité et la consume a toute vitesse ! J'adorais le voir en érection, savoir qu'il bande pour moi. J'adorais embrasser son gland, couvrir ses boules de baisers et dévorer son chibre de longues minutes en l'écoutant gémir de plaisir. J'adorais quand il dévorait ma poitrine, bouffait ma chatte et me léchait le cul, sentir son envie pour mon corps. J'adorais par dessus-tout ses coups de reins violents, sa bite raide qui tapait si fort et profondément en moi, la fougue qui le caractérisait et nos parties de jambes en l'air digne des pornos que nous regardions ! Thomas réveilla de nouveau la salope qui dormait en moi, il me rendit accroc a sa bite, au sexe et me déprava ! Totalement en confiance avec ce garçon qui me témoignait tout son amour et tous ses désirs, je me laissais aller et oubliait petit a petit la conception de pudeur, tabous ou limites. Thomas avait instauré une règle dans notre couple, nous devions toujours tout faire pour le plaisir de l'autre et ne rien lui demander que nous ne pourrions faire nous-même ! Si tu m'aimes, pourquoi m'empêcher de prendre du plaisir ou faire ce que j'aime ? C'était un peu son crédo et dans le fond ça se tenait. Je me dévouais a le faire prendre son pied et m'assurer qu'il exprime toutes ses envies et en retour il s'assurait également que je jouisse avant lui et communique sur mon ressenti ou ce dont j'avais envie. Thomas me fit découvrir le véritable plaisir, il m'emmena aux portes de l'orgasme que je ne franchissais pas mais nous n'étions pas loin, il savait me faire jouir et je vénérais sa queue. Il fut le premier garçon que je présenta a ma mère, elle l'appréciait beaucoup. Quelques semaines après avoir officialisé mon couple auprès de ma Maman elle m'offrit mon premier string en me disant que maintenant j'avais l'âge d'en avoir un, elle se doutait que j'étais devenue sexuellement active avec mon petit-copain alors elle me posa la question, je lui confirma que je couchais avec Thomas. Monsieur souhaitait que je prenne la pilule pour que l'on se passe du préservatif, j'en parla a ma mère en lui disant que je souhaiterais avoir une contraception plus sûre, elle m'encouragea a prendre en effet la pilule. Les premières baises sans capotes furent incroyables, la sensation du peau contre peau me fit redécouvrir sa queue ou la bite de manière plus générale, tout était plus doux, sensuel, meilleur et le sentir jouir en moi était une satisfaction totale, les jets chauds qui se déversaient dans mes entrailles me donnait l'impression de servir de vide-couilles, accomplir ma fonction jusqu'au bout. Au fil des mois, Thomas me baisait de manière plus brutale et j'aimais cela, ces mots devenaient plus crus, il parlait de mon corps de manière obscène, de moi en des termes peu élogieux mais dans les situations que nous vivions, il disait toujours vrai ... Comment contester le fait que j'étais une salope ? Moi qui adorait le sucer, m'étouffer sur sa queue raide pleine de salive, m'empaler dessus pour m'y remuer sans pudeur, gémir sans honte sous ses coups de bites, me faire remplir de sperme ... Comment contester le fait que j'étais une chienne ? Moi qui voulait toujours me faire baiser, qui en prenait plein la chatte tout le week-end, qui cambrait mon cul à m'en déboiter le dos et écartait mes deux fesses pour lui offrir la meilleure vue sur mes trous ... Comment contester le fait que j'étais une pute ? Moi qui obéissait à toutes ses envies, me faisait baiser en extérieur avec le risque d'être surpris, jouissait avec ses parents dans la pièce d'à coté, lui gobait les deux boules en même temps pendant qu'il se branle, lui léchait le cul s'il me le demandait, avalait son sperme ou le laissait me recouvrir le visage ... Au lycée et devant nos amis, j'étais sa petite amie. A la maison ou chez ses parents, j'étais sa copine. Entre nous, j'étais sa femme, sa meilleure amie, sa confidente, sa partenaire mais au lit quand les vêtements tombaient je n'étais plus qu'une salope bonne qu'à se faire défoncer la chatte, une chienne docile vouée a lui vider les couilles et une pute dépravée qui ferait tout pour satisfaire sa queue ... J'aimais cela, j'aimais être cette salope, j'aimais le sexe, la bite, sa bite et j'aimais ce qu'on était, c'était parfait ainsi ! Durant l'année de mes 18 ans, j'ai discuté un jour a cœur ouvert avec ma mère sur l'abandon de mon paternel, elle me raconta qu'ils ne s'entendaient plus du tout, qu'elle ne le comblait pas assez sexuellement selon lui mais aussi qu'elle savait qu'il avait une maitresse, fréquentait des établissement libertins et avait une double vie. Les révélations de ma mère me poussèrent a m'investir encore plus sexuellement avec Thomas, à le combler et ne rien lui refuser. Avec le recul, je pense que ma soumission trouve ses origines dans cet instant, mon rapport aux hommes a toujours été influencé par l'absence d'une figure paternelle dans ma vie mais mon rapport au sexe a aussi toujours été influencé par ce besoin d'affection et cette volonté de combler l'autre pour m'assurer qu'il reste a mes cotés. Savoir que mon géniteur était un salaud infidèle a la libido insatiable qui faisait passer ses besoins sexuels avant tout le reste m'aida a le détester encore plus mais je releva aussi les points communs que nous commencions à avoir ... Pire encore, parfois quand je me masturbais, j'imaginais cet homme qui baisait autrefois ma mère, elle qui m'a éduqué de façon plutôt stricte, que je ne vois jamais se relâcher, qui n'a jamais refait sa vie et que je ne peux imaginer avoir eu ne serait-ce qu'une aventure depuis leur séparation. A quoi pouvait bien ressembler leurs parties de jambes en l'air ? Un fantasme commença à germer en moi, celui d'un jour aller en club libertin ! Je m'informais régulièrement sur le milieu, ses codes, son fonctionnement et consommait de temps en temps du porno en lien avec le libertinage, l'échangisme ou les glory-holes. Quand je me caressais, Il m'arrivait de fantasmer sur une soirée dans un club avec Thomas, de voir des gens en train de baiser, de nous joindre à eux mais je n'en étais pas capable, ce n'était que des pensées obscènes quand j'étais trop excitée ... Pourquoi cela m'excitait autant d'ailleurs ? Est-ce que j'avais réellement envie de sexe a plusieurs ? Que Thomas me voit coucher avec un autre homme sous ses yeux ? De sucer la bite d'un parfait inconnu sans savoir à quoi il ressemble physiquement en le pompant à travers le trou d'un mur ? Un soir, je pris conscience que ce qui m'attirait autant dans ce fantasme du club libertin ce n'était pas tant le milieu décomplexé sexuellement et tout ce qui va avec mais plutôt l'idée de marcher sur les traces de mon paternel, que ce qui m'excitait c'était de me dire que je pourrais tomber sur lui, que je ne le reconnaitrais pas et lui encore moins, que je pourrais me faire baiser par mon propre père ou sucer sa queue sans le savoir ... Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faites du bien avec des pensées pareilles dans la tête ... Je fantasmais sur le fait d'entrer dans un club, de voir une femme se faire prendre sous mes yeux et de me dire que c'est peut-être mon père qui est en train de la baiser. Je fantasmais sur le fait de me faire baiser par Thomas devant des voyeurs et que mon paternel serait peut-être dans le groupe d'hommes qui me regarde, qu'il constate la chienne que je suis sans que lui ou moi ne le sachions. Je fantasmais sur le fait de sucer des bites dont je ne sais rien, d'en voir de toutes les tailles et diverses formes, de m'atteler à en vidanger plusieurs sans avoir la moindre idée de la beauté de l'homme derrière le mur, sa corpulence ou son âge. J''étais excitée par l'idée de sucer des mecs repoussants, qu'ils soient moches, gros ou vieux mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de pomper un gars de mon bahut, un de mes profs, le père d'une amie mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de vider les couilles de mon propre père dans ma bouche mais que je n'en sache rien. Je fantasmais sur le fait de me faire prendre par de parfaits inconnus, que Thomas m'offre à des mâles en rut, m'échange à un gars contre sa copine, de n'être qu'un corps dont des hommes dont je ne sais rien disposent pour leurs besoins. Il y'avait de la perversion en moi qui aimait l'idée que mon père soit un jour l'un d'eux, qu'il pénètre dans la chatte de sa propre fille, celle qu'il a abandonnée dont il ne connait rien et surtout pas le manque dont elle a souffert, qu'il profite de ce qu'il a engendré, que son égoïsme et ses vices comme ma dépendance aux hommes et ma dépravation nous conduisent a baiser ensemble comme les obsédés maudits que nous sommes. Ce fantasme était irréalisable et bien trop immoral, il se manifestait dans un coin de ma tête quand j'étais très excitée et perdait le sens des réalités avant de jouir, je ne pouvais pas en parler à Thomas tant il était obscène, difficile a comprendre sans une parfaite connaissance de mes blessures psychiques et je ne voulais pas que mon petit-ami voit cet aspect de moi ... La vie suivait son cours, j'étais épanouie tant socialement, émotionnellement que sexuellement ! Depuis les révélations de ma mère et ma décision de m'offrir sans aucune limites a mon petit-ami, je ne faisais plus l'amour, je me faisais baiser. Je ne suçais plus simplement une bite, je m'exerçais a la gorge profonde. Je ne recrachais plus le sperme après une pipe, j'avalais son foutre, le laissait venir sur mon visage, ma poitrine, mon cul ou la plupart du temps, au fond de ma chatte ! Thomas était un conquérant, celui qui annexait mon corps, lui faisait vivre diverses premières fois mais surtout celui qui me ferait tout faire, tout vivre, tout essayer ne serait-ce qu'une fois juste pour voir ! Il ne cachait plus sa part d'ombre et me délivrait toutes ses envies, à chaque fois que nous repoussions nos limites ou faisions quelque chose de nouveau, il se tournait instantanément vers la prochaine étape, c'était comme une liste de pratiques, perversions, situations, jeux de rôles qu'il voulait cocher comme pour se dire, on l'a fait ! Mon obsédé de petit-ami m'avait convaincu de me laisser prendre en photos totalement nue et filmer en plein acte pour qu'il se branle sur moi/nous plutôt que du porno pendant la semaine. Il vouait un tel culte a mon corps que j'avais acceptée par amour de lui faire confiance pour garder ça pour lui. Je me disais que si ça l'aidait à rester focus sur moi même dans ses moments solitaires, il n'en serait que plus bouillant le week-end lorsqu'il retrouverait "la came" sur laquelle il se branlait toute la semaine ! Je me fis violence au départ pour lui offrir le contenu qu'il recherchait pour ses branlettes, les premiers shootings furent éprouvants et gênant mais quand il me filmait en train de le sucer c'était excitant de me dire que je devais fournir une belle prestation car elle était enregistrée et qu'il allait la revivre en solo. Au fil des mois, je me pris finalement au jeu et il amassa plusieurs centaines de photos allant de shootings complets dédiés a une tenue ou un ensemble de lingerie a des photos prises a la va-vite pendant nos ébats. Une baise sur deux, il sortait dorénavant son téléphone pour me filmer, il se filmait en train de se faire sucer, de me baiser et d'éjaculer sur mon visage ou mon corps. Déjà bien dépravée et sans pudeur, le fait de savoir qu'il détenait autant de photos/vidéos compromettantes sur moi où il avait la preuve que j'étais bel et bien une salope fit voler en éclats ma capacité a garder encore quelques limites ou lui refuser quelque-chose ... J'étais déjà soumise à cet homme sans le dire, nous ne mettions pas de mots sur cela mais dans les faits ma dévotion était totale depuis des mois, mes tabous presque tous envolés et la notion de limites, il savait la faire disparaitre. La semaine nous avions maintenant du sexe virtuellement, allant des sextos/appels cochons où on se touchent avant de dormir aux échanges de nudes, il n'y avait plus de temps morts avec le week-end où nous passions aux rapports plus concrets. J'aimais envoyer des photos de mon corps a mon mec, qu'il me réponde avec une photo de sa queue en érection ou me dise que si j'étais face a lui, il boufferait la chatte que je venais de lui envoyer ! J'aimais qu'il me promette "de me détruire" ce soir quand je lui envoyais une photo de moi dans mon bain m'épilant la chatte pour lui. J'aimais me réveiller et avoir une photo de ses jets de sperme sur le parquet de sa chambre où il me disait que c'était le résultat de sa masturbation devant notre vidéo du week-end dernier ! J'aimais aussi me toucher sur nos vidéos, parfois je lui demandais de m'en envoyer certaines quand j'avais trouver le moment génial pour pouvoir me masturber devant. Je ne m'en suis pas rendue compte à cette époque mais je pense que c'est à cette période que je suis devenue nymphomane, le sexe était présent chaque jour. Ma dévotion totale à mon petit ami, sa recherche constante de nouveautés et notre volonté de tout essayer nous poussèrent à aller très loin pour des jeunes de nos âges. Lorsqu'il m'avait demandé de lui faire un anulingus par exemple, j'avais au départ émis des réticences mais il avait argumenté en me disant qu'il me le faisait bien lui, alors pourquoi pas l'inverse ? J'avais rétorqué le fait de n'avoir rien demandé mais avec le couplet sur le fait de donner du plaisir à la personne qu'on aime en veillant a son épanouissement, j'y étais allé ! Les premiers coups de langues furent fébriles mais il s'était entièrement épilé pour l'occasion alors je lécha le pourtour de son anus et appuya légèrement sur son entrée, les gémissements de plaisir de mon copain m'encouragèrent a poursuivre cette mascarade. Dans les minutes qui suivirent, je recevais des ordres clairs et autoritaires me disant d'embrasser ses fesses, de lécher plus vite, de remuer de haut en bas ma langue, de la laisser sortie et de ne bouger que ma tête, de lui limer la raie dans son ensemble ! Son cul était baveux, le bas de mon visage recouvert de salive, j'étouffais parfois entre ses fesses, cherchant a reprendre une respiration contre son cul, il se branlait lui-même en me regardant et appuyais parfois sur ma tête pour me maintenir entre ses fesses. Il m'ordonna de rentrer ma langue dans son cul, je ne voulais pas le faire, lécher l'extérieur était une chose mais j'avais peur du goût ou d'un accident ... En exprimant un refus, il argumenta aussitôt sur le fait qu'il me le faisait, qu'il rentrait sa langue dans mon cul mais aussi dans ma chatte alors il prit ma tête et l'enfonça entre ses fesses en m'ordonnant de lécher, "mets-la dedans" me dit-il plusieurs fois alors que je léchais l'entrée puis j'obéis et pénétra son anus de la pointe de la langue ! "Fais des vas et viens, je veux te sentir entrer et sortir en moi" me dit-il en m'agrippant les cheveux. "Plus loin s'il te plait" me dit-il en appuyant derrière mon crâne pour m'enfoncer le visage dans ses fesses alors que ma langue était en lui. "Encule-moi avec ta langue" me dit-il pendant que je gardais ses fesses écartées et que j'y mettais des hochements de tête la langue enroulée pour en faire une pointe qui le gode ... Voici comment je suis passée en moins de dix minutes de quelqu'un qui ne s'était jamais approchée d'un anus a quelqu'un qui raclais l'intérieur d'un trou de balle avec sa langue ! Après cette première fois, je lui léchais le cul un week-end sur deux pendant nos préliminaires et cela ne me dérangeait plus. L'anus de mon mec était copieusement léché s'il soulevait ses jambes pour m'y laisser l'accès et j'aimais que ma langue remonte en continu de sa raie à ses couilles pour revenir à sa queue. L'anus de mon mec était habilement sollicité s'il se mettait à quatre pattes, je lui écartais bien les fesses et l'enculait avec ma langue tout en masturbant sa queue qui pendait dans le vide. L'anus de mon mec était violemment frotté contre ma langue et sur mon visage quand il s'asseyait sur moi pour que j'étouffe entre ses fesses alors qu'il se remuait sur la pointe de ma langue tout en se branlant et m'agrippant parfois par les cheveux pour enfouir mon visage dans son cul. Nous avions 18 ans et je bouffais le fion de mon petit-copain comme une actrice de gonzos ! Je pense que le plus hors du commun ou inavouable c'est quand nous nous sommes mutuellement pissés dessus ... Thomas m'avait plusieurs fois fait part de son envie de m'uriner dessus, sur le visage plus précisément mais j'avais évidemment tout de suite décliner la proposition et bien qu'il en reparle parfois sur ce sujet il ne me forçait pas la main sachant que c'était bien plus hardcore. Je lui avais demandé ce qu'il cherchait là dedans et il m'avait expliqué vouloir voir jusqu'où je pourrais aller pour lui, si ma dévotion était réelle et que c'était une façon de se sentir supérieur à moi sur l'instant, une envie d'humiliation, de dominer. Un soir après une bonne baise chez lui, nous avions tous les deux envie d'aller aux toilettes pour pisser puis a la douche, nous venions de passer un bon moment et lorsqu'on se chamaillait pour la première place aux WC, il me dit que je n'avais qu'à pisser dans la douche puisque je devais y aller, je lui concéda alors les toilettes en acceptant de le faire sous l'eau de la douche. Alors que je déclenchais l'eau, Thomas s'engouffra dans la salle de bain, la ferma a clé et me chuchota (parents dans le salon au rez de chaussée) que si j'étais capable de me pisser dessus moi-même dans la douche et bien nous n'avions qu'a nous pisser dessus à tour de rôles dans la douche. Je lui demanda pourquoi ça et il me rappela qu'il ne me demanderait jamais de subir quelque-chose qu'il n'est pas prêt à faire aussi donc que s'il me pissait dessus, il subirait l'expérience en retour ! Je ne sais pas si c'est l'euphorie de la soirée sympa que nous passions ou le fait que j'avais trop envie de pisser pour que l'on débatte mais j'accepta si c'était juste sur le corps. Thomas coupa l'eau, se positionna dans le bac de la douche et me dit de mettre un pied sur son épaule puis de me laisser aller, je fis ce qu'il dit et commença à uriner. Au début je me pissa plus le long de la jambe qui me servait d'appui que sur lui, je me retins alors de nouveau pendant qu'il se positionnait davantage sous moi bien collé à ma cuisse alors qu'il maintenait mon autre jambe sur son épaule. La seconde tentative fut aussi calamiteuse mais fonctionna, ma pisse coulait sur lui, sur son bras, une partie de son ventre et ses cuisses, il me demanda d'orienter ma chatte de la main alors je tira dessus pour tenter de viser avec le jet et lui en mettre un maximum dessus, on rigola énormément lorsqu'il me dit que "c'était très bizarre la sensation, chaud et que ça puait" alors que j'arrosais son torse et savourait ses grimaces. Monsieur se rinça puis m'invita a prendre place. C'était mon tour, je m'accroupis jambes écartés en étant bien appuyé sur mes talons, il me demanda de tenir et écraser mes seins l'un contre l'autre puis il débuta, c'était tout de suite bien plus facile pour un homme de viser ... Il s'amusa à pisser sur mes seins, mes épaules, mes cuisses, c'était brulant et ça démangeait, l'odeur était forte, je puais la pisse ! Il me fit me retourner a quatre pattes pendant qu'il retenait ses derniers jets puis il urina sur mes fesses et mon dos. Je me mis debout, puante avec des relents de dégout devant l'odeur de l'urine, on prit un fou rire en concédant tous les deux que ça puait et que c'était n'importe quoi ce qu'on venait de faire puis je me rinça en vitesse à grand renfort de gel douche ! Il est difficile de vous conter toutes les parties de jambes en l'air et diverses pratiques que nous avons vécues au sein de cette relation mais si je devais encore vous partager quelques anecdotes, je vous parlerais de notre penchant pour le sexe en extérieur ! Déjà c'était pratique, deux adolescents/jeunes adultes chez leurs parents c'est pas toujours simple pour baiser discrètement chez nous donc le faire à l'extérieur était un bon plan en plus de terriblement nous exciter avec le risque d'être surpris. Il y avait un petit bosquet derrière le quartier de Thomas, je ne sais pas combien de fois je me suis faites baiser contre un arbre ... Au lycée, nous nous éclipsions parfois le midi pour faire nos affaires entre les buissons d'un parc à coté du bahut ou dans une ruelle. Chez moi, nous partions nous promener dans les champs et mes premières exhibitions furent devant un troupeau de vaches. Il y'a aussi une anecdote honteuse, un week-end où les parents de Thomas n'étaient pas a la maison, il me fit part d'une découverte ! Monsieur avait trouvé dans l'un des placards de sa mère, un gode vibromasseur et il voulait que l'on essaie ... J'ai au départ comme souvent tenté de refuser en lui expliquant que c'était à sa mère, qu'elle se l'enfonçait dans la chatte et qu'il était hors de question que je fasse de même avec son jouet a elle ! "N'importe quoi, y'a rien de sale, je vais le passer sous l'eau avant de toute façon et on le nettoiera aussi après ! C'est qu'un jouet et puis tu faisais pas toutes ces manières quand on a baisé dans le lit de mes parents le mois dernier !" Thomas continua de me forcer la main en m'expliquant qu'on avait l'occasion d'essayer et de voir ce que ça me ferait, il alluma le sex-toy qui commença a vibrer et en regardant ce jouet en forme de pénis fuchsia vibrer, j'eue en effet envie de savoir ce que ça faisait. Mon pervers de petit-copain enleva ma culotte et me fit me coucher sur le dos, les jambes bien écartées, il frotta la tête du jouet contre mon sexe, les vibrations étaient agréables et stimulaient bien mon clitoris, je mouillais sur le sex-toy de ma belle-mère ! Thomas commença alors à me lécher, à insérer ses doigts puis fit entrer le gode en moi, au début il me pénétra avec le sex-toy à l'arrêt, il faisait des vas et viens en moi, j'étais trempée et très excitée. Thomas me goda de longues minutes avant de me défoncer littéralement la chatte à la force de son avant-bras, si le jouet n'était pas aussi bon que sa queue en sensations, la vitesse de pénétration et la cadence des vas et viens qu'il pouvait imposer à ce pénis par la force de sa main était bien supérieur à celle de ses coups de reins ! Je serra les cuisses et voulu interrompre la folle cadence ne tenant plus devant tant d'intensité, il me retourna, suréleva mes fesses et reprit de plus belle bien agrippé a mon postérieur qu'il tenait coincée entre son torse et ses bras ! Il alluma le vibromasseur qui commença alors à vibrer et résonner en moi, mes parois étaient chatouillées mais c'est plutôt la pénétration effrénée que reprit vite Thomas qui me faisait péter un plomb, trop de plaisir se mêlaient en moi. "Je croyais que t'en voulais pas ? Ecoute les bruits obscènes que fait ta chatte maintenant ! T'aimes te faire goder ma salope, regarde comment tu mouilles sur le sex-toy de ta belle-mère, tu vois que t'es qu'une pute ! - Oui, je suis qu'une pute qui aime s'en prendre plein la chatte !" Je gémis comme une chienne en chaleur, plusieurs fois je tente de fuir l'intensité de ma jouissance mais mon masturbateur ne me laisse pas bouger, je ne peux qu'encaisser sa fougue tant que son poignet en a sous le coude ! Thomas cessera ce divin supplice après d'intenses minutes, relâchant mon cul et me laissant inerte avec le sex-toy éteint mais encore plantée dans la chatte c'est un ordre qui me fit revenir a moi. "Allez maintenant, je veux que tu le suces bien fort et nettoie toute la mouille que t'as mis dessus" Thomas retire le jouet de ma chatte dilatée, il l'approche de ma bouche et je l'avale, il le remue entre mes lèvres et me demande de bien le lécher, je m'exécute et goute à de la mouille tout sauf délicieuse, il sort alors sa queue et me dit de manger de la vraie bite. Je me souviens que je l'ai sucé avec application, qu'à un moment j'ai repris le sex-toy de sa mère pour me goder moi-même pendant que je le suçais ... J'avais conscience d'être une dépravée mais j'ai eu du mal a regarder sa mère dans les yeux quelques temps après cet épisode. La dernière anecdote qui sort du lot et mérite d'être racontée serait qu'on se racontait des histoires de culs fictives avec des potes à nous dedans pour nous exciter ... Thomas fantasmait sur un plan a trois avec deux filles, moi sur mon club libertin donc souvent nous aimions nous masturber en écoutant l'autre nous raconter des obscénités sur nous et quelqu'un qui nous excite mais cet aspect sera plus amplement évoquer dans un chapitre bonus. Thomas était un pervers insatiable et moi j'étais devenue une salope dévergondée, nous nous comblions tellement ! Le seul point noir dans notre sexualité était le sexe anal, lui en raffolait et en regardait énormément en vidéos, moi pas plus que ça. Il avait forcé de longues semaines pour que je le laisse me sodomiser, j'avais fini par accepter d'essayer ! De longs préliminaires, beaucoup de lubrifiant et une pénétration patiente et progressive n'avait pas réussit à me détendre suffisamment pour que j'y prenne du plaisir, la sodomie avait été douloureuse et déplaisante. Une seconde tentative avait eu lieu le mois suivant de mémoire et c'était encore moins bien passée, il m'avait enculée jusqu'à se finir alors que je n'en pouvais plus et j'avais pris sur moi pour le laisser finir en me cramponnant au matelas de longues minutes ... Depuis ce jour, la sodomie avait été proscrite de nos ébats et si j'autorisais le doigt dans le cul, je lui refusais dorénavant l'accès à ce trou avec sa queue qui était synonyme pour moi de mauvais quart d'heure ! On ne pouvait pas dire que j'avais peur de la douleur ou que je ne laissais pas mon mec me violenter, les fessées franches en levrette, le tirage de cheveux pendant la pénétration, les claques pendant la pipe ou la baise, les étranglements et les jeux de salives étaient monnaies courantes après notre première année de couple mais l'anal restait a l'écart. Alors que nous approchions de nos deux ans de relation, je commis une grave erreur, toujours folle amoureuse de mon copain et épanouie, je ressentais néanmoins qu'une routine s'installait entre nous et passant tout mon temps avec lui, je ne me sentais plus que comme la copine DE alors je me demandais si je plaisais encore aux autres hommes ... Comme un besoin de séduire, de me rassurer ou de braver un interdit, j'alla flirter par messages avec un garçon qui prenait mon bus et que je trouvais pas mal, nous discutions de temps en temps et je le chauffait légèrement pour m'attirer ses compliments. Thomas le découvrit un jour en fouillant dans mon portable (chose qu'il ne faisait jamais mais il avait senti que quelque-chose se tramait) s'en suivit une dispute dévastatrice où je m'excusa à ses pieds et le supplia de ne pas me quitter, que je ne faisais que jouer pour me rassurer, que je ne l'aurais jamais trompé, il ne l'entendait pas ainsi et considérait que je l'avais trahi, il me quitta ... Ce fut un week-end à pleurer, m'en vouloir et tenter de le reconquérir, il était blessé, trahi et vexé. Mes déclarations d'amour, mes excuses, mes promesses de me racheter ne changeaient rien et alors que je le pensais perdu a jamais, il me donna rendez-vous chez lui le week-end suivant en me disant de venir que si j'étais prête à tout pour le récupérer ... Je rejoignis mon petit-copain blessé qui me faisait la gueule depuis plus d'une semaine, nous sauvâmes les apparences devant ses parents et montèrent vite à l'étage pour nous enfermer dans sa chambre et discuter. Thomas affichait toujours une mine grave, je le prit dans mes bras en m'excusant et lui rappelant que je l'aimais plus que tout, il me rassura en me disant que lui aussi et qu'il avait énormément de mal à vivre sans moi, que cette séparation le dévastait mais qu'il n'en était pas la cause, juste la victime suite a ma trahison, que si je voulais regagner sa confiance, je devrais lui prouver que je suis prête a tout pour lui et que je lui appartiens ! Je lui confirma être folle de lui et ne pas vouloir le perdre, que je saurais me racheter alors il me répondit d'un ton froid et autoritaire "on va voir ça, enlève ta culotte" ... Je m'exécuta avec un peu d'appréhension mais en me disant qu'il voulait sûrement se réconcilier par le sexe. "Voilà" dis-je les fesses à l'air devant lui, il me positionna a quatre pattes sur le matelas, baissa son jogging, cracha sur son sexe, sur mon anus et commença à y engouffrer un doigt, "Non pas ça ..." suppliais-je, notre dernière sodomie remontait a plus d'un an ... "Ta gueule, t'as pas le choix ! T'as dit être prête à tout ! Vouloir prouver que tu m'aimes ! C'est une bien maigre punition vu que ce que t'as osée faire, salope !" sa voix était différente, agressive, en colère, pleine de rancune ! "Alors j'entends rien ? Tu veux te faire pardonner ?" "Oui mais tu sais que je vais avoir mal, que j'aime pas ..." sa bite s'enfonce en moi, il me la mets sans prévenir et plus franchement que d'habitude, son gland entier entre d'un coup et il continue de la plonger dans mon anus sans aucune forme de retenue. Je pousse un cri et tente de faire ressortir sa bite, il m'agrippe le cul et les bras avec fermeté ! "J'espère bien que tu vas avoir mal, tu crois pas que j'ai eu mal, moi, hein ?" J'hurle de douleur, sa bite vient d'enflammer mon cul, d'habitude déjà, j'ai du mal a encaisser mais alors sans préliminaires ni lubrifiant, je dérouille ... Il me bouche la bouche, me dit de "fermer ma gueule", je me mets à pleurer ... "C'est ça, chiale pour une bonne raison, c'est facile de pleurer quand on se fait chopper a draguer un autre mec, là au moins t'as une bonne raison de pleurer" me dit-il revanchard et culpabilisateur ! Sa bite va et viens dans mon cul sans pitié, il me baise par ce trou si difficile pour moi comme si c'était ma chatte, je suis en larmes et pleure bruyamment ... "Allez mords donc dans l'oreiller, je veux pas t'entendre Charlotte, souffre en silence, a chaque fois que t'as mal, dis-toi que c'est rien comparé à ce que tu m'as fait et comment moi j'ai mal de découvrir que ma copine est une sale pute infidèle" Je pleure dans l'oreiller, mords dans le tissu et étouffe mes cris pendant qu'il m'encule sans la moindre retenue, pitié ou tendresse ! Je comprends ce qu'il me dit, je ne nie pas l'avoir blessé et devoir faire amende honorable, s'il a choisit mon cul pour cela, alors soit ... Je sens sa haine pour moi sur l'instant, que je n'ai surement que ce que je mérite, il me dit que ça lui fait du bien et qu'au moins après ça, il pourra sûrement me pardonner si je le laisse m'enculer à fond comme il en rêve depuis toujours, il ira mieux ! Il m'encule avec vigueur, se cramponne à mes hanches et mes fesses, me demande parfois d'écarter mes fesses, il filme la scène en commentant des obscénités très humiliantes du genre "Voilà ce qu'une chienne en chaleur mérite, ça t'apprendra à allez remuer du cul auprès d'un autre", "Sale pute t'as que ce tu mérites", "Dis moi merci de te punir et te pardonner, je devrais même pas t'enculer, tu mérites même plus d'avoir un gars comme moi" les minutes passent, la colère de Thomas redescends, je baigne dans mes larmes et ma salive avec le visage enfoui dans l'oreiller, je ne suis plus là depuis plusieurs minutes, mon cul me brule, il est en feu mais je ne sens même plus sa bite qui se déchaine. Il est désormais couché sur moi; il se termine avec des coups violents et profonds, je sens une éruption de lave coulée en moi, se mêler au brasier qu'est mon anus, Thomas se retire, prends en photo la destruction de mon fion et me laisse pleurer quelques minutes en me regardant. Je suis détruite psychologiquement comme physiquement, ma culpabilité me dévore et m'empêche de le détester pourtant je ressens bien de la haine et de la colère pour lui, mon anus me lance et son sperme qui en coule me fait me sentir encore plus souillée, je me sens sale, abusée, meurtrie. Je me tiens les fesses et pleure de nouveau à chaudes larmes maintenant que c'est enfin fini, je réalise a quel point cela a été éprouvant. "Voilà ce que ça fait, la trahison, la souffrance, je pense qu'on est a peu près quittes" a-t-il osé me dire pour briser le silence. "T'es qu'un connard" lui lançais-je haineuse a mon tour ! "Ouais c'est bien le minimum pour être avec une pute comme toi, maintenant soit on se pardonne, soit on va se faire foutre mais au moins, on est quittes" Je quitte la chambre part prendre une douche, expulser son sperme qui coule de mon cul en feu, j'ai mal, je pleure encore une fois sous la douche partagée entre les remords de l'avoir autant blessé pour l'avoir rendu aussi méchant lui qui était un amour et la honte de ce qu'il vient de me faire subir ... En sortant de la salle de bain, il me prends dans ses bras, m'embrasse et me demande si on est quittes, je lui dit qu'on l'est, il me réponds que dans ce cas, nous allons aller de l'avant. Les semaines suivantes je retrouva mon Thomas, le petit ami doux et amusant, l'amant sauvage et super bon coup mais dans les mois qui suivirent plusieurs choses dans son comportement changèrent au lit ... Adepte des jeux de soumissions et du sexe plutôt hard, Thomas était assez dominant et plutôt brutal au lit mais depuis cette "tromperie" je le trouvais plus dur dans sa manière d'être et plus tourné sur son plaisir dans les pratiques que nous faisions ! En bonne chienne docile que j'étais, j'obéissais et comblait toutes ses envies mais moi qui aimait particulièrement sucer je me retrouvais presque exclusivement à me faire baiser la bouche, la gorge profonde ou le baisage de gueule étaient quelque-chose que j'avais appris à maitriser et qui parfois me reposait (rien a faire, juste laisser monsieur aller et venir dans ma bouche) mais quand cela représente 90% de vos rapports buccaux ce n'est plus la même chose ... Thomas m'insultait constamment au lit alors qu'autrefois c'était une manière de pimenter nos ébats qui se manifestait ponctuellement, il n'éjaculait plus que sur mon visage ou dans ma bouche, il marquait au Stabilo sur mon corps des injures ou "Propriété de Thomas", "Sac a foutre de Thomas", "Pute de Thomas", nos rapports contenaient maintenant toujours une part d'humiliation ou de violence qui autrefois étaient des événements irréguliers et donc appréciables, cela devenait malsain et dégradant ... J'aimais toujours le sexe, j'aimais toujours qu'il me baise, j'aimais toujours le hard mais je n'aimais pas la façon qu'il avait de parler de moi au lit, l'image que je me renvoyais à moi-même dans le miroir, je perdais petit a petit confiance en moi et commençais a subir mon couple au point de ne plus me sentir à l'aise avec lui ... Quand nous baisions, j'incarnais mon personnage et remplissais ma fonction avec brio mais quand nous étions le reste du temps simplement nous, un couple, Charlotte et Thomas, j'avais l'impression qu'il ne restait plus grand chose ... N''étais-je pas devenue qu'une salope, une pute, une chienne, un sex-toy, un vide-couilles à ses yeux ? Après presque 3 ans de relations, je décida de le quitter formulant mes envies de profiter un peu plus de ma jeunesse, la sensation d'avoir perdu nos sentiments l'un pour l'autre et de n'être plus que des partenaires attachés l'un a l'autre, il confirma moins m'aimer et n'avoir jamais vraiment réussit à pardonner mon faux-pas mais me témoigna son attachement et sa reconnaissance pour notre histoire. Je quitta Thomas quelques semaines avant de partir étudiée dans une autre ville, je fis le choix d'un nouveau départ, je venais d'avoir 19 ans, j'allais avoir mon premier appartement, je devrais me trouver un petit job étudiant, prendre ma vie en main et c'est une Charlotte dépravée mais amochée par sa précédente histoire qui allait devoir se reconstruire seule afin de devenir celle qu'elle voulait être ... A suivre ...
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Par : le 18/08/13
Dans une relation BDSM, celui qui détient le contrôle est le dominant mais celui qui détient le réel pouvoir est le soumis. Le contrôle est accordée par le soumis au dominant. C'est une délégation de pouvoir. C'est pourquoi il existe une relation de soumission : parce que les soumis laissent le dominant prendre le contrôle. Mais si le dominant va trop loin, le soumis peut révoquer cette délégation. C'est pourquoi celui qui a le pouvoir et bel et bien le soumis. Et non l'inverse comme j'ai souvent vu des "dominants" le penser. Cette délégation nécessite une mise en confiance. Cette confiance doit être méritée par le dominant. Elle n'est pas dûe.
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Par : le 14/09/13
La Première fois... C'était un cadeau de mon Maître; on toque à la porte, il me dit va ouvrir... Je traverse la chambre à pas lents, je ne sais ce qui m'attend derrière cette porte. J'ouvre et je découvre une soumise à genoux, les yeux bandés, habillée d'une robe sexy noire. Mon Maître me dit "elle est là pour toi... Elle est à toi..." Il va s'installer sur une chaise dans la chambre et me regarde, m'observe... Je la relève, elle est un peu plus petite que moi je lui tiens les mains. Je repousse la porte, je mets la soumise adossée à la porte; je la détaille, je la soutiens. Elle est habillée comme moi... Je lui dis d'enlever sa robe... Dessous elle porte un joli soutient-gorge noir à balconnet avec un string noir ...et un porte jarretelles qui lui tient ses superbes bas sombres. Je souris de plus belle... Elle a les mêmes dessous que moi, je lui ordonne de se mette nue mais de garder son PJ et ses escarpins (une soumise est toujours belle avec ses escarpins et des bas ). La soumise est surprenante, elle obéit! ^^ Je la vois enfin nue, ses jolis seins, ses tétons érigés qui appellent la main. Je lui pince légèrement les seins, elle gémit; je la pince plus fort, ses lèvres de serrent, sûrement pour s'empêcher de crier. Je lui dis "tu aimes cela" .. Elle le répond "oui Maîtresse". Je lui dis de m'appeler Ma Dame... Je lui prends la main la guide dans la chambre, je m'assieds et l'allonge sur mes genoux.. Je me sens un peu maladroite, je lui parle, je lui dis que je vais la fesser. Je commence par lui caresser les fesses, et je la fesse d'abord doucement, à l'extrémité de ses fesses et au milieu. Au début je me sens gauche puis je prends de l'assurance (j'oublie tout, que mon Maître est là où je me trouve). La soumise se tortille sous moi, elle gémit de plus en plus fort, je la caresse aussi longuement, elle adore cela... Et je reprends de plus belle; je suis moi même ailleurs, en connexion avec elle... Je m arrête, continue de caresser ses fesses si rouges, si brûlantes sous mes doigts; je lui donne du plaisir... Je l'apaise avec de doux mots...Elle est si belle... Puis je lui demande de mette ses mains sur le mur, j'ai envie de la cravacher mais je choisis le martinet; je la frôle d' abord avec les lanières. Je commence par ses fesses, des zébrures apparaissent... Je sais que je dois me maîtriser mais ses cris de plaisir me chauffent le corps. Je remonte et lui fouette le dos, encore plus haut plus fort sur les épaules la nuque le haut du dos (j'adore quand mon Maître me fouette là où je la fouette alors je pense qu'elle aime...). Ses cris se perdent dans la chambre, elle adore ça, elle est vraiment chienne... des marques de zébrures apparaissent , et j'avoue aimer voir cela comme ses fesses si brûlantes... Je la retourne, lui fouette les seins, le ventre; je lâche le martinet... Je la cajole, l'embrasse, la caresse et elle a du plaisir encore et encore... Je l'allonge sur le lit lui enlève son bandeau, nos regards se croisent; je vois tant de plaisir dans ses yeux... Elle glisse un "merci" timide, je la remercie d'avoir accepté de venir, d'avoir été ma soumise d'un moment... Je la câline encore et encore, elle veut me caresser, mais je refuse... J'ai juste envie de profité d'elle. .Mon Maître impassible n'a pas bougé. Il est l heure pour elle de partir... Je l'embrasse et la remercie encore...peut etre un jour nous nous recroiserons... J'ai remercié mon Maître longuement d'avoir vu en moi ce désir d'avoir une soumise à moi... Ce fut comme sa la première fois que je fus Domina, la deuxième fois, c'est une autre histoire... ^^ Hydréane
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Par : le 25/04/21
LMSD 7 Comment j'ai pécho la Kate J'ai toujours aimé vivre de cul et d'eau fraîche, l'eau n'ayant jamais manqué. Un dominant de ma trempe ne saurait draguer vulgairement comme le commun des Maîtres. Non, les soumises viennent à moi, nuance. Evidemment je dois faire un sévère tri : pas de borgne, pas de jambes de bois, pas au delà de 84 ans (l'âge de maman). J'optai pour mon piège à chaudasse préféré : le test de la mort qui tue, le fameux « test du fraisier » qui m'a rendu célèbre sur moults forum, faisant des victimes y compris auprès des dominas les plus réputées. Inaccessibles disent-elles. Pour les autres puis-je ajouter sans modestie inutile. Mais voilà, impossible de remettre la main dessus. Ma quête (ou Kate je ne sais plus trop) devait donc recommencer par un effort : autant dire que ça partait mal. Bref mon talent inné pour la prose facilita la chose et en deux temps trois cent vingt quatre mouvements j'accouchai d'une merveille que le regretté Jean d'Ormesson m'eût assurément envié (entre choses). Le piège diabolique était prêt, les critères aussi stricts que mûrement réfléchis. De toute façon c'est toujours presque trop facile, limite à gâcher mon plaisir ; les femmes c'est simple, dès qu'un type super beau, gaulé comme un Dieu, intelligent, d'une extrême culture, blindé comme Crésus et doté d'un charisme exceptionnel consent à leur adresser la parole elles fondent. Ma partie était donc gagnée d'avance, seule la victime restait à désigner. Le plus amusant dans l'histoire est l'ironie de son triste sort : à la seconde où je l'aurais adoubée, elle se dirait immanquablement, « yes, j'ai gagné ! », alors qu'elle venait de perdre. Bref. Pardon pour ces digressions cher lectrice -je me fou un peu de l'avis des lecteurs pour tout dire étant strictement hétéro- mais je ne doute pas un instant que pénétrer par effraction dans l'esprit d'un dominant de ma trempe ne suffise à vous faire mouiller grave la petite culotte que vous ne devriez pas porter. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, bon Prince, voici l'annonce : Recrutement de soumise (pouvant servir de tuto aux débutants, sans copyright) Devant l'avalanche de demandes, ma grande b..., mon grand cœur me perdant, je dois bien trouver un système de départage. Je ne puis être partout, pardon d'avance pour les innombrables déçues. Afin que ce fût scientifiquement irréfutable tout autant que pour éviter des recours incessants vers les juridictions incompétentes, j'ai tranché pour un barème par point. A noter que le test vaut également pour les Dominas. Et les switchs. Enfin bref tout ce qui n'a pas une paire de couilles qui pendouille entre les jambes. Et du genre humain disons. Encore une fois désolé pour les Dominas à qui je ne pourrai donner leur chance et Dieu sait pourtant si je déteste voir une Maîtresse pleurer devant moi même si ce fut souventes fois le cas. . Je rappelle à toutes fins utiles que je suis très cérébral, comme vous pourrez le comprendre au fil des questions suivantes. Le physique et l'âge étant de peu d'importance pour moi, les CV anonymes, non accompagnés de photo (de nu évidement) se verront néanmoins systématiquement rejetés. 1/ si tu es cultivée : + 1 2/ si tu es intelligente (on peut toujours rêver) : +1 3/ si 95 / 60 / 90 est autre chose chez toi que la fin de N° de portable : + 100 4/ si tu es brune : + 5 (si tu es blonde ou rousse aussi d'ailleurs) 5/ si on t'a déjà dit que tu avais un regard de cochonne + 50 6/ si tu aimes les chaussures à bout rond et/ ou talons plats : - 1.000 7 / Age : tu pars d'un capital 50 ; ajoute 2 point par année en dessous de la cinquantaine. Ou retranche 5 points par année au delà. Si ton capital revient à 0 tu es éliminée 8/ si le latex évoque autre chose pour toi que des gants Mappa : + 25 9/ si pour toi les bas ne sont pas le contraire de haut : + 25 10/ distance : - de 100 kms + 10 ; - de 50 kms + 20 : moins de 10 kms + 50 ; moins de 2 kms + 100 ; moins de 100 mètres : tiens ma chérie toi aussi tu es inscrite sur le forum ??? Devant le nombre de candidature inévitable, ne vous attendez pas à un retour rapide. Clair net, (cir)concis, efficace, tout moi. Bref, ça tombait évidemment comme des mouches. Ma sélection se devait d'être sans pitié. Une candidate sortait du lot, impossible de dire pourquoi. Quelle importance d'ailleurs, l'essentiel étant qu'elle soit bonne. Mais bon, son nombre de point était loin de la placer en tête. Et je suis incorruptible. D'un autre côté rajouter quelques points par bienveillance (et envie de niquer), ce n'est pas vraiment de la corruption. Il lui manquait néanmoins encore des points, largement desservie par son éloignement. Mais je suis incorruptible. D'un autre côté, modifier les critères une fois que tout le monde a répondu, est ce bien de la corruption ? Evidemment pas. Si j'avais eu une conscience elle eût été assurément mauvaise. Bon et puis elle n'était pas encore en tête, à peine 10 ans de moins que moi, elle n'était plus toute jeune... Pourtant elle suppliait, m'implorait de prendre en considération sa candide-ature. J'hésitais mais quand je vis sa photo accrochée au CV... Je suis incorruptible, mais modifier un barème en cours de route pour favoriser quelqu'un c'est quand même loin d'être de la corruption. Elle gagna immédiatement 2.324 point ce qui lui fit devancer la meute de candidates. D'une courte tête. Elle fut donc déclarée gagnante ? Enfin, perdante en réalité, vous suivez ?
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Par : le 19/01/21
"La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle. Elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'absolu. Elle est l'autre." Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" (1949) La féminité, dont la diffusion du terme date de la fin du XIX ème siècle, constitue un authentique objet, au sens terminologique, à savoir, ce qui peut être perçu et conçu, perception et conception non seulement féminines dans le vécu de la femme, mais aussi masculines dans celui de l’homme. Occupant une place privilégiée par rapport à la masculinité dans le régime sacré de l’imaginaire, elle déplace aussitôt la réflexion dans une vision masculine de la chose féminine. Bien que des recherches sur le fonctionnement de l’imaginaire montrent l’indéterminisme sexuel, la femme y apparaît aussi bien sous le voile de sa féminité redoutable et redoutée dans le reflet de son image, que dans les attributs de l’éternel féminin réhabilité. La féminité peut être vue comme une triple représentation de la femme: représentation dans le regard de l’homme, représentation de la femme renvoyée par l’homme et enfin représentation par laquelle la femme se donne à voir à l’homme. La féminité se dessine dès lors comme une zone conceptuelle instable où chacune et chacun négocient leur propre représentation du féminin contre le masculin. Là où le masculin peut s’affirmer essentiellement en rapport avec le sexe, voire la puissance virile intermittente, le féminin se trouve dilué dans ses valeurs associées qui tout à la fois le débordent et le réduisent. Les charges connotatives inscrites dans les diverses définitions mêmes des termes en rapport avec le féminin expliquent les visions normatives persistantes de la femme, et logiquement diversement confortées par l’un comme l’autre sexe. Bien que la voix masculine se soit élevée pour dénoncer par exemple la représentation sémantique dominante de la femme réduite au rôle d’objet femelle sexuel, le poids des mythes et des discours sur les textes fondateurs racontés par des hommes explique sans doute les stéréotypes habillant le féminin de manière intemporelle. Plus largement, l’existence de stéréotypes féminins réside dans la production et la réactivation de telles représentations collectives au sein desquelles la chose féminine est donnée à voir. Stéréotypes alors éventuellement genrés mais obligatoirement sexués, puisque la femme se voit signifiée en raison même de son sexe, que cette signification soit associée à un jugement dépréciatif ou soit connotée positivement. S’emparer de la femme pour en faire un objet d’étude. On peut reconnaître le pas décisif réalisé par la mouvance féministe dans son ensemble, sans entrer dans la multiplicité de ses apports, de ses excès ou de ses controverses. Ce geste, aussi révolutionnaire que paradoxal, a permis au sujet féminin de se penser au travers de sa construction en tant qu’objet de discours. La femme n’existe pas, seules existent des représentations du féminin, et ces représentations relèvent d’une construction de la réalité qui cadre son analyse. Qu’elles soient scientifiques ou simplement vulgarisées, elles sont le résultat d’un processus d’élaboration qui stabilise, à un moment et dans un lieu donnés, un objet signifiant livré à l’interprétation. Ces diverses représentations du corpus féminin déploient son univers de sens en autant de paroles et d’images communes ou singulières, configurant par exemple alors le concept analytique fondateur de la femme contre celui de l'homme. Souvent, elles revendiquent leur statut de représentation de l’autre. Parfois aussi, elles semblent s’en émanciper. Dans tous les cas, elles courent le risque du stéréotypage. Cet article se propose d’analyser les caractéristiques conceptuelles et langagières de la chose féminine comme objet de message singulier. Le terme de chose, qui servait vers le XII ème siècle à désigner par euphémisme l’acte ou l’organe sexuels, renvoie à une réalité plus ou moins déterminée par un contexte. la chose féminine peut en effet se trouver manifestée au travers de discours biologiques, philosophiques, apostoliques ou linguistiques. Toutes ces multiples saisies définissent le féminin à partir des différents systèmes de pensée qui forgent sa réalité. Il s’agit alors ainsi de circonscrire l’appréhension de la chose féminine à la question de ses catégorisations conceptuelles et définitionnelles qui jalonnent son lointain parcours interprétatif. Les premiers jalons à poser peuvent être considérés comme non linguistiques, dans la mesure où ils se situeraient au niveau phénoménal, soumis alors au phénomène de perception, ou au niveau conceptuel. L’abstraction de la chose féminine hors de sa représentation langagière nous entraîne sur le terrain biologique, où la femme, en tant qu’être vivant, se caractérise par la grande différence sexuelle qui la distingue organiquement et génétiquement de l’homme. Cette option, selon laquelle le fait féminin se définit par ce marquage du sexe, se voit quelque peu bousculée par certains discours se rapportant à la théorie du genre. Ces discours remettent en cause le principe de catégorisation par le sexe en tant qu’il sert de justification à la construction du système de domination de l’homme sur la femme. Or, s’il faut bien entendre la théorie du genre comme un projet nécessaire de dénonciation des rapports de pouvoir fondés sur la différenciation sexuelle, l’affirmation d’une antécédence du genre sur le sexe pose cependant problème au regard du partage biologique de l’espèce. Ce partage entre femelles et mâles définit de la sorte les catégories binaires à la base de la différenciation sexuelle. Chaque individu se voit potentiellement assigner un rôle dépendant de son sexe lors du processus de procréation. C’est après la différenciation sexuelle incarnée et vivante que le genre, renvoyant à une classification sociale en "féminin" et "masculin", peut servir de cadre de pensée et d'action sur le sexe dans la sphère des représentations culturelles. Le glissement opéré de la catégorie binaire à la catégorie féminin/masculin déplace la problématique du plan biologique aux plans psychologique et social. Les diverses études sur le genre permettent dès lors de mieux faire entendre l’utilisation de la différenciation sexuelle pour naturaliser un processus de triage, par lequel les membres des deux classes sont soumis à une socialisation différentielle. L’ordre biologique premier ne saurait justifier les différents systèmes d’interprétation qui instaurent la soumission de l’individu femelle à l’individu mâle. L’affirmation de l’identité sexuée de la femme radicalement différente de l’identité sexuée de l’homme reste compatible avec l’évidence de la nature humaine une et indivisible. De la même manière, avancer une dualité des sexes n’a pas pour corollaire de naturaliser les inégalités relevant du domaine du genre. Le champ métaphysique autorise un autre niveau de saisie de la chose féminine, en permettant d’articuler l’objet de message à la problématique de son concept. Dans sa thèse intitulée "Qu’est-ce qu’une femme ?", la philosophe Danièle Moatti-Gornet construit ce concept à partir de l’étude de textes fondateurs et propose ainsi "une nouvelle dialectique homme/femme" dont les prémices remonteraient au récit de la Genèse. Sa démonstration part de la différenciation des sexes comme dialectique du même et de l’autre, et aboutit à considérer la femme comme étant à la fois la référence et l’autre de l’homme. Rejoignant Simone de Beauvoir sur la définition de l’altérité comme "catégorie fondamentale de la pensée humaine", elle s’y oppose quant à la nécessaire ontologie immanente de la femme. "C'est bien parce que "la femme est chair, désir, vie qu’elle existe et qu’elle n’est pas l’autre de l’homme. L'homme est alors la conséquence d’une affirmation de son être produite par l’apparition de la femme. Il est autre parce qu’elle est." C’est cette différence à la base de la différenciation sexuelle que Valérie Solanas a ainsi commentée: "le mâle est un accident biologique. Le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. "Être homme c’est avoir quelque chose en moins." Au-delà de la formulation provocante et outrancière féministe, on peut cependant rappeler ici le rôle d’un discours, sinon machiste, du moins masculin, dans la prédominance de la génétique du développement au détriment de l’embryologie. La référence à l’activité du spermatozoïde contre la passivité de l’ovocyte, référence qui, des années vingt aux années soixante-dix, présida aux débats sur l’importance respective des contributions masculines et féminines dans la reproduction a été l’un des facteurs de la renaissance très tardive de la biologie du développement. Le principe de différence, à partir duquel la parole féministe radicale affirme la supériorité de la femme sur l’homme, constitue en effet, pour la parole biblique l’articulation de l’humanité. Le discours apostolique catholique considère cette "harmonieuse unité relationnelle" entre le masculin et le féminin comme donnée fondatrice de la dimension anthropologique de la sexualité, de sa dimension théologique et sacrée, là où un discours rhétorique psychanalytique met en avant le concept de phallus. Nœud au combien symbolique de la conscience profonde de soi. Réciprocité non réalisée selon Simone de Beauvoir ou appelant à être dépassée dans la compréhension du désir sexuel pluriel pour Freud. Cette relation binaire situe l’homme dans une relation sémantique contraire à la femme, sur laquelle peut se projeter la norme hétérosexuelle. La nécessité de "défaire le genre", intellectualise ainsi les revendications identitaires de catégories d’individus qui rejettent la norme dominante en matière d’orientation sexuelle. Poser la différence des sexes comme articulation de l’évidence d’un sujet féminin sinon plus, du moins aussi essentiel que le sujet masculin permet de s’extraire de la sphère philosophique. Le discours féministe et le discours religieux peuvent en effet dès lors se rapprocher dans le rejet d’une identité commune et la reconnaissance d’une différence entre l’homme et la femme pour prôner "une collaboration active entre l’homme et la femme dans la reconnaissance de leur différence elle-même." Cette idée peut être transposée dans le domaine de la sémantique, où la représentation langagière de la femme et celle de l’homme entretiennent une relation réciproque. Le recouvrement sémantique de la femme définie principalement par son sexe, par l’homme gagne une dimension universelle dans le sens absolu réel de l’homme, l’être humain en général. Le terme homme signifie le genre humain avant de désigner un "être humain mâle", entraînant une réduction du féminin. En envisageant les relations sémantiques entre le sens générique d’homme et ceux courants d’homme et de femme, on ne peut que constater la hiérarchie sémantique selon laquelle l’unité homme constitue une double dénomination, l’être humain gouvernant deux concepts, "l’être qui, dans l’espèce humaine, appartient au sexe mâle" et "l’être qui dans l’espèce humaine appartient au sexe féminin." Ce n’est pas tant une neutralisation du féminin par le masculin qu’une neutralisation du sexe, puisque les contraires mâle et femelle se dissolvent dans l’humain unique. L’adjectif viril, dérivant de vir "homme", par opposition à mulier ("femme") et à puer ("enfant "), désigne les qualités considérées comme propres au mâle humain et s’applique d’abord en français, comme en latin, à ce qui appartient à l’homme en tant que mâle, est digne d’un homme, physiquement et moralement, à ce qui est énergique, actif, puis à ce qui est propre à l’homme dans la force de l’âge. Si la personne de sexe masculin peut se targuer d’être doublement mâle, la personne de sexe féminin n’a pas de défense à revendiquer, hormis la féminitude, voire la femellitude, avancées dans certains propos féministes. La chose féminine peut cependant poser sa féminité au regard de la virilité en raison même du poids idéologique associé. Dans un contexte marqué par la croyance que l’égalité entre les sexes est acquise, des ouvrages à succès alimentent un processus de normalisation inédit au sein duquel l’affectif est devenu une norme sociale entérinant l’idée selon laquelle les conjoints doivent s’aimer, communiquer, avoir une vie sexuelle réussie, travailler, mais aussi permettre à l’autre de réaliser son épanouissement personnel. Ces ouvrages, parce qu’ils considèrent hommes et femmes, certes différents, mais socialement égaux, supposent qu’il existerait une convergence d’intérêts entre les deux conjoints et font référence à une union parfaite, au sein de laquelle chacun accomplirait sa tâche pour œuvrer à cette réussite. Dans ce couple sans défauts, ou plus exactement capable d’agir sur ses défauts, chacun pourrait enfin vivre dans une mutuelle compréhension et dans une harmonie durable sans se heurter au désir de l’autre. Quand une femme est capable de décrypter le comportement de l’homme à partir de l’évolution de l’espèce, il lui devient aussitôt plus aisé d’accepter les modes de fonctionnement typiquement masculins. Et réciproquement, en comprenant que l’évolution de la femme diffère de la sienne, l’homme devient capable d’assimiler une expérience et un regard sur la vie différents des siens.La tentative de certains de ces ouvrages de jeter le discrédit sur le féminisme, et sur les revendications égalitaires des femmes dans le couple est d’autant plus sournoise qu’elle occulte la dimension des rapports sociaux de sexe pour ne plus se situer que sur le terrain du relationnel ou du psychologique, et qu’en matière de sentiments, l’égalité amoureuse n’est rien de plus qu’une illusion. Par l’utilisation d’éclairages inspirés par leur pratique ou de petites scènes de la vie quotidienne présentées avec humour et prétendu réalisme, ils manient avec beaucoup d’adresse les généralisations qui leur permettent d’affirmer l’existence d’une différence naturelle entre les hommes et les femmes et de l’opposer aux discours féministes dont la revendication serait celle d’uniformité sexuelle qui exigerait des comportements similaires des deux sexes. Leur objectif est de susciter une passion pour le couple auprès des lectrices, qui, saisies dans le propos manipulatoire de l’amalgame, lutte pour l’égalité des sexes, crise du couple se voient empêchées de se forger d’autres opinions sur la crise du couple et ses causes et intègrent progressivement l’idée d’une relation de causalité entre féminisme et dysfonctionnement du couple. Le féminisme apparaît dès lors dans ces ouvrages comme une manipulation qui aurait été exercée à l’encontre des femmes, un leurre qui les aurait écartées de leur "être" femme pour les faire se glisser dans un système de valeur qui n’était pas le leur. Parce que le féminisme aurait fragilisé la relation amoureuse en y introduisant un nouveau rapport de force. Il s’agirait aujourd’hui de rompre avec cette lutte forcenée pour l’égalité et d’œuvrer à une réconciliation des sexes. Ce travail de pacification se fait au nom de l’amour, un amour occulté par des femmes qui ne voient plus dans le couple que rapports de force et exploitation, un amour dénaturé par des féministes qui en auraient fait un enjeu social, un amour qui, une fois épuré des scories du féminisme deviendrait plus que jamais nécessaire. Féminisme rime désormais avec extrémisme et féminité avec tranquillité. La voie d’apaisement de cette guerre qui s’est jouée entre les hommes et les femmes résiderait aujourd’hui dans la capacité des femmes à redécouvrir, puis à mieux cerner et affirmer simplement de façon neutre leurs valeurs féminines. L’avenir repose sur une réconciliation des sexes, et cette construction idéologique de la pacification n’est pas sans induire l’urgence à mettre un point final aux revendications féministes. Tout se passe comme si le pouvoir de négociation des femmes ayant fait avancer les choses vers plus d’égalité, mais les contraintes naturelles étant ce qu’elles sont, il faut maintenant que les femmes entérinent cette avancée et s’en tiennent là. Si le verdict d’une nécessaire paix au foyer semble s’énoncer au nom de l’équilibre et du bien-être du couple et non plus par rapport à un ordre social et moral, il n’en reste pas moins que c’est d’abord la vie conjugale des hommes qui doit être harmonieuse. Le projet de pacification qui semble être abordé comme une technique comportementale et organisationnelle se révèle au final n’être qu’une affaire de femmes, il s’agit de laisser les hommes en paix et de ne plus de les harceler. Si les femmes peuvent parfois apparaître comme celles qui ont bougé ou comme les grandes gagnantes des changements, il ressort néanmoins de façon insidieuse dans ces ouvrages qu’elles sont également supposées être les responsables de ce qui fragilise le couple aujourd’hui. L’idée diffuse mais persistante selon laquelle l’homme actuel va mal en témoigne. D’où un discours de victimisation des hommes. Hommes censés souffrir d’une nouvelle forme d’inégalité entre les sexes, un discours qui oublie de préciser d’ailleurs que, si les femmes ont acquis des libertés, elles n’en continuent pas moins de subir, du fait de leur sexe, le prix fort de la vie conjugale comme de la séparation. Certes, reconnaissant du bout des lèvres ces ouvrages, la condition de la femme n’est pas encore idyllique, mais les premières victimes des nouvelles libertés des femmes sont d’abord les hommes. Ce sont les hommes qui, selon ces médias, sont déroutés, se sentent dépassés et donnent l’impression de ne plus comprendre les règles face à des femmes qui, elles, semblent savoir ce qu’elles veulent et où elles vont. Quoi de plus normal, induisent-ils, que les femmes assument et réparent ce qu’elles ont généré par leurs luttes et leurs revendications égalitaires ? Ce sont elles qui ont bouleversé l’ordre établi, remis en cause le rôle bien défini de l’homme chef de famille, abusé de leur nouveau pouvoir, et c’est à elles, aujourd’hui, qu’il revient de gérer le sexe opposé, de forger une relation de couple harmonieuse, d’alléger les angoisses, les malentendus et les déboires qu’entraînent les problèmes de communication entre les sexes. La disparition de l’équilibre fondé sur une répartition des rôles définis et l’acquisition de compétences des femmes dans le domaine professionnel les auraient conduit à avoir de nouvelles exigences. Plus encore, les changements des dernières années tendraient à inverser ce processus et ainsi, les hommes seraient aujourd’hui plus en souffrance que les femmes. La figure de la femme en quête d’égalité perturbatrice de l’harmonie familiale rejoint, sans conteste, celle publique de la Passionaria. Un tel modèle de femme, dans la sphère publique, devient dans l’intimité et donc dans nos ouvrages sur le couple la harceleuse. Une femme qui transforme la corvée des poubelles en combat, qui fait de la vie quotidienne une guérilla. Une femme qui ne parle pas, mais qui bassine son entourage, qui houspille, une femme qui martèle ses exigences jusqu’à reddition de la partie adverse, une femme qui, par son insatisfaction, met en danger le couple. La Passionaria, de même que la harceleuse, pèchent par fanatisme, par passion et par véhémence, ce sont des femmes qui manquent à leur féminité et deviennent agressives. Définies par ces deux modèles, les femmes sont alors stigmatisées. Passives, elles sont négligeables, actives, elles en font trop. Ces modèles de femmes marquent de ce fait une caractéristique majeure du jugement véhiculé sur l’action des femmes dans les structures sociales et culturelles dominantes. Si la représentation dominante de la féminité a changé, en glissant d’une grande servilité et d’une parfaite soumission vers une plus grande autonomie, la féminité de la femme active reste encore profondément attachée aux références de l’ancienne féminité. Une femme féminine, donc propre à satisfaire l’homme, ne peut apprivoiser celui-ci qu’après avoir prouvé qu’elle était capable de renoncer de façon altruiste à ses intérêts propres et l’échec de ce programme, nous l’avons compris, est la harceleuse. Tel qu’il est suggéré dans les médias, le travail féminin dans le couple impliquerait de surmonter l’égoïsme inhérent à la préservation de soi et de s’adapter à l’autre pour éviter l’escalade des conflits. La posture psychique sollicitée par ce travail féminin dans le couple est tournée vers un double objectif, la compréhension et le souci d’autrui. Être sensible à l’autre, c'est fondamentalement s’appliquer à lui vouloir du bien et à ne pas le juger. Il est tout à fait admis et même souhaitable qu’une femme soit indépendante, autonome, qu’elle exerce un métier. L’image de la femme active est hautement valorisée mais dans des limites bien précises. Le travail de pacification incite ici les femmes à renouer avec leur féminité naturelle pour œuvrer à la libération émotionnelle des hommes. En mettant délibérément hors champ les rapports sociaux de sexe, en définissant une version modernisée de la féminité entre soumission et indépendance, en naturalisant les hommes pour les présenter comme des victimes faibles par leur nature profonde qui les rend incapable de s’épanouir seuls, l’objectif de certains médias est bien de convertir les femmes en thérapeutes de leur partenaire et de les transformer en garantes de la bonne santé affective et relationnelle conjugale. La fierté de contribuer à l’épanouissement du conjoint, la satisfaction de se sentir indispensable à la révélation du compagnon, le sentiment de l’importance de la tâche qui consiste à éveiller l’homme à lui-même, loin d’apparaître comme un assujettissement à des rôles imposés du dehors, prend dans cette littérature vulgarisée, l’allure d’un véritable pouvoir d’influence au sein duquel les femmes seraient censées s’épanouir. La principale plainte des femmes aujourd’hui porterait, selon un magazine, sur le silence frustrant ou irritant et sur le refus de s’exprimer de certains hommes. Cette parole qui semble impossible, bloquée, interdite chez certains hommes pour tout ce qui touche à l’intime d’eux-mêmes, au ressenti, au vécu et aux émotions est à l’origine des carences et de la difficulté la plus fondamentale des couples d’aujourd’hui. La question de la communication au sein du couple constitue l’axe principal, qu’elle soit saisie sous l’angle du silence ou du retrait masculin ou encore du bavardage et du harcèlement féminin. Une bonne communication apparaît à bien des égards comme la condition de succès du couple. Il en va de même dans l'univers BDSM dans le cadre d'une relation complice et épanouie. Le fantasme d’une parole transparente, rationnelle, parfaitement maîtrisable si on en connaît les recettes, traverse aujourd’hui les pensées sur le couple. Pourquoi cet engouement ? D’abord parce que la croyance selon laquelle le fait de communiquer rendrait par nature les choses positives est un mythe qui traverse la société tout entière. Ensuite parce que l’exercice de la communication dans la sphère privée est proposé comme une alternative au politique pour changer les rapports sociaux de sexe. Enfin parce qu’une vaste entreprise est à l’œuvre aujourd’hui pour persuader les femmes de l’intérêt qu’il y aurait à développer le couple et à se débarrasser le plus possible des structures régulatrices et sociales. La nouvelle femme se doit d’acquérir une maîtrise de la communication. Cette nouvelle conception de l’implication des femmes dans le couple, tout en affirmant que les règles du jeu ont changé, montre tout aussi clairement que les rapports sociaux de sexe n’ont pas disparu et que tous ces conseils pleins de bon sens n’en sont pas moins porteurs d’illusions quand ils laissent à penser que la relation hommes/femmes serait devenue égalitaire. Ce modèle exprime d’abord la recherche d’une forme différente de mobilisation des femmes dans l’univers conjugal, et une telle définition du travail féminin constitue une pièce importante dans la reconstruction et la réarticulation des rapports de domination masculine. Il ne s’agit plus dès lors, ni de promettre aux femmes une égalité, ni de chercher à transformer la nature humaine, mais de leur apprendre à s’autoévaluer, s’autocontrôler, pour devenir les actrices et les responsables de leur propre changement et de l’épanouissement de leur conjoint. Le travail de pacification des couples est dès lors une responsabilité essentiellement féminine. En définitive, c'est le travail imperceptible de la femme "libérée." Le Genre se voudrait notre nouvel Évangile, porteur de la bonne nouvelle que le masculin et le féminin ne seraient que constructions et pourraient dès lors être déconstruits. Ce serait oublier que la communion et l’érotisme sont porteurs d'une saveur incomparable. Au cœur du Genre, dans ce monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, ne faut-il pas voir une volonté de couper les ailes du désir, d’exorciser la hantise de l’attirance que les deux sexes s’inspirent ? La théorie du Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Éros ? Bibliographie et références: - Judith Butler, "Défaire le genre" - Éléonore Lépinard, "Différence, identité et théorie féministe" - Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" - Alain Rey, "Remarques sémantiques sur le sexe" - Claire Michard, "Genre et sexe en linguistique" - Erwing Goffman, "L’arrangement des sexes" - Valérie Solanas, "SCUM Manifesto" - Stuart Hall, "Identités et cultures" - Søren Kierkegaard, "Ou bien la femme" - Colette Guillaumin, "Sexe, race, et pratique du pouvoir" - Barbara Pease; "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien" - Danièle Moatti-Gornet, "Qu’est-ce qu’une femme ?" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/05/18
J'ai parfois beaucoup de mal à revenir à la "vie normale" après une soirée ou un we de pratiques BDSM Ce que j'entends par vie normale, c'est la vie quotidienne, avec des activités professionnelles, des relations "normales", les gestes de la vie de tous les jours . Sortir le chien et la poubelle, en balancer dans le container vert et essuyer les pattes de l'autre en rentrant En espérant ne pas s'être planté dans la suite logique des évènements Donc, ne plus faire la vaisselle nu-e sous le tablier bleu et blanc (fort seyant d'ailleurs...sourire), ne plus graisser les fouets après le déjeuner, de plus claquer de fesses qui n'attendent que cela, et ne plus parler librement du dernier clito vibrant sous les doigts ! Entre autres sujets de conversation, bien sûr ! Pas simple, de revenir dans sa peau de Madame Tout le Monde, avec ses tracas et ses joies et de trouver cela, de nouveau, normal ! Parce que, moi, j'aime bien vivre l'intensité des retrouvailles,de nouvelles rencontres, des échanges passionnés sur la domination, la soumission, et tout ce qui tourne autour Les "pourquoi ", les "comment" les "waouhhh", les " oh non, ça, c'est trop pour moi" .... Et surtout cette pleine et entière liberté de parler de nos désirs, de nos fantasmes, de ces jardins secrets, de toutes les raisons qui nous conduisent à vivre différemment notre sexualité notamment sans honte ni gêne Ou avec gêne d'ailleurs lorsque les soumis-ses avouent leurs préférences et leurs difficultés en aimant tels actes ou telles approches : ça, j'adore !!! (sourire) Pas simple de ne pas réagir en entendant ses collègues de travail évoquer un tatouage par ex, "mal placé" ou un piercing de mamelon qui les font dire : "mais, y faut être vraiment cintrés pour se faire abimer comme ça !!! Cintrés et vicieux ! " Je me suis déjà laissée aller à commenter un geste ou une attitude "banale" en jouant sur une situation : un technicien par exemple, se mettant à genoux pour démonter une roue de fauteuil roulant, et qui, croyant impressionner tout le monde, me dit : "ne vous habituez pas à ce que je le fasse à chaque fois " "Et pourtant, cette position vous convient parfaitement" ai-je répondu en souriant Donc, pas simple de reprendre sa "place" lambda dans la vie, sans tout voir via le prisme BDSM : en tous cas, pour moi, ce n'est pas toujours simple Et vous, comment vivez-vous ces moments de retour sur terre ? Vous avez des astuces, des trucs facilitants ? Vous avez vécu des situations ambigues parfois ?
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Par : le 18/08/19
Je porte à votre attention ce point de vue d’une femme dominante concernant la présence d’espèces sonnantes et trébuchantes au sein d’une relation, que cette dernière soit très courte ou durable. Le sujet ne laisse jamais indifférent. Je demande donc d’éviter les rappels à la loi, les propos de radins ou commentaires désobligeants, bref, les opinions décalées de ceux qui n’ont jamais rencontré ces Dames qui utilisent l’offrande. Par ailleurs, la demande d’offrande n’empêche pas de venir avec un bouquet de fleurs. Une dominatrice est avant tout une femme. ‘’ L’offrande enrichit davantage le donneur que le receveur. Le nombre volontairement et extrêmement réduit de mes soumis (le pluriel s’imposant malgré tout puisque cet effectif dépasse la simple unité) ne saurait me constituer une rente. J’engage dans mon action tout ce qui fait de moi une femme, une vraie femme, ma sensibilité, mon goût et ma curiosité pour l’autre, pour l’homme en particulier dont la fragilité, le cheminement fantasmatique si peu compris et pourtant tellement critiqué par beaucoup de femmes est d’une richesse que je découvre jour après jour. La culture aidant, notre vie et notre état de femme se définit de façon conséquente au travers du prisme du regard masculin. Je représente « La Femme » telle que l’ « Homme » la rêve et la désire. Aussi, à défaut d’être une vraie divinité, j’en acquiers, à quelques yeux, la stature. Consciente de l’honneur qui m’est ainsi fait, j’en accepte la fonction.  Faire une offrande à la femme que l’on aime, à celle que l’on vénère pour ce qu’elle est ou représente, n’est pas un cadeau et n’est pas non plus un investissement. La spéculation n’est pas de mise, on ne donne pas pour recevoir mais par amour, par reconnaissance !   Votre Maîtresse n’est pas mendiante et n’attend pas de vous des subsides. Votre offrande marque votre attachement, votre considération pour elle. L'éventuelle appréciation que vous pourriez porter sur cette “prise de bénéfice” ne serait que l'expression des limites de votre soumission et ferait rédhibitoirement barrière à toute relation. L’abandon complet, sans jugement est, seul garant de la qualité de votre investissement total dans votre démarche d’adoration.    Si les offrandes sont quelquefois et de façon touchante, très spontanées, il m’a paru indispensable d’en ritualiser aussi le moment. La sacralisation de ce geste encourageant la transcendance, le soumis devra s’acquitter de cette nécessité lors de nos rencontres en respectant un protocole très précis. Préparez votre offrande, non pour satisfaire une exigence marchande qui vous amènerait à offrir un peu de votre superflu et aurait ainsi la résonance un peu sordide de l’affectation mais pour matérialiser la profondeur de votre reconnaissance. La mesure de ce gage de votre investissement ne sera ni jugée ni calculée par votre Maîtresse, elle mérite et n’accepte que le sacrifice, garant de votre soumission. Peu importe le montant, un sacrifice coûte, doit coûter, c’est la seule notion qui le définit et lui donne sa valeur. L’offrande conséquente du riche n’a pas le mérite de celle, plus modeste, du pauvre si elle ne coûte pas ou peu ! N’attendez rien en retour, ce que votre Maîtresse vous offre représente moins que ce que vous saurez y trouver vous-même.   La mesquinerie est si facile à camoufler qu’elle a des chances de ne jamais vous être reprochée. Il appartient à vous seul de donner un prix à votre conscience et lui offrir le statut de l’élégance ! ‘’ Une dominatrice dite vénale.
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Par : le 21/08/16
Le jour ou nous avons Switché. Lui : Comment est-ce venu? Je n'ai pas écris "arrivé" parce que cela comporterait une notion de soudaineté qui n'est pas. C'est venu petit à petit. Je reconnais que, pour être passé par là, un switch n'a pas la tâche facile. Là où ceux qui ne connaissent pas la question ou restent sur l'apparence y voient des chasseurs sur les 2 tableaux, je sais combien il est difficile d'être pris au sérieux. La domina se méfie d'un possible sinon probable "souminateur", la soumise doute que la personne en question soit vraiment capable de la dominer. Or les 2 cotés, dominant ou soumis, sont chez moi totalement dissociés: quand je fais l'un, je ne fais que cela. Je suis dans mon "statut" à fond (j'évite le mot rôle qui peut laisser à penser que c'est un jeu). Par quel chemin avons-nous basculé? Je connais sont tempérament autoritaire (elle adore employer l'impératif) depuis toujours. Je me souviens aussi de son aisance immédiate quand elle dominé devant moi une de ses amies soumise. Pour s'imposer naturellement, psychologiquement ou physiquement elle ne se forçait pas. Cela coulait de source (dans tous les sens du terme ^^). Elle prenait un plaisir évident à la fesser, la fouetter. Je me souviens de sa phrase quand j'ai ouvert la porte pour lui faire la surprise; son amie attendait dans le couloir de l'hôtel à genoux, yeux bandés. Hydréane avait murmuré, "c'est donc ça être soumise"... Ma belle par retenue ou gentillesse masque à beaucoup ce coté de son caractère. Quelques mois après elle décida avec mon accord de chercher sa perle rare, sa soumise; Mais en y repensant il y eu aussi un déclic. Lors d'une de nos dernières rencontres, ma Douce (je ne sais plus trop si je devrais toujours la nommer ainsi ...... voulu me faire une surprise. J'aime cela. J'aime les surprises, j'aime ses initiatives, sa participation, son implication dans notre relation; elle n'est pas juste "suiveuse". En revenant de la salle de bain, elle m'est apparue dans une superbe tenue en vinyle: une robe courte, échancrée, noire....... Elle était complétée par des gants remontant au coude, des bas à couture avec 2 jarretelles devant, une derrière Juchée sur ses escarpins noirs, elle avait une classe folle. Et une vraie allure de domina. Je me suis toujours demandé si elle en avait conscience ou non... Toujours est-il que rien n'a changé ce jour là, je suis resté le Maître. Enfin c'est ce que je croyais. Parce que subrepticement, une étrange idée s'installait peu à peu en moi. Mes envies de soumis, d'obéir à une superbe déesse revenait en moi. Contre mon gré. Impossible de lutter quand on ne le voit pas venir. Avec le recul c'est plus clair, mais sur le moment... Pas à pas cette idée faisait plus moins inconsciemment son chemin. Je m'étais déjà dit aussi qu'en corset noir et dim-up résilles elle était terriblement sexy, et que finalement quand on y pense une tenue de domina n'est parfois pas si différente d'une tenue de soumise. Je me souviens également que ce jour là je me suis fait violence pour ne pas m'agenouiller devant elle et l'entourer de mes bras ma tête contre son ventre. Toujours est-il que le vers était dans le fruit. Plus tard, par hasard (mais en était-ce vraiment?) nous en avons parlé; comme je le supposais elle adorait cette idée. Avec le recul, et me sachant absolument grand fétichiste de ses matières, tenues de notre environnement BDSM, je suis persuadé que rien n'avait été fait innocemment. Pour mon plus grand bonheur je précise. Je pense qu'elle voulait me tester voir m'inciter à basculer sans oser me le dire. Pour une réussite... Dorénavant, j'appartiens à dame Hydréane. Moi..... Mon Soumis.... Je pensais trouver ma Perle Féminine, et surtout pas un soumis. Nos conversation changent depuis quelque temps, j'ai pris une autre voie et tu m'as laisser faire. Après bien des discutions ou emails. J'ai pris peu à peu le rôle de Domina sur toi, cette dernière rencontre est vraiment autre et tu le sais. Nous avons longtemps discuter tous les deux de nos changement de statut et plus l’heure approche de te voir, plus je tremble à l’intérieur de moi, mais je sais se qui va se passer. Tu as su bien avant moi que je serais Domina un jour, tu le savais à ma façon de te parler. Dans la chambre ou nous nous retrouvons, je te dis de te déshabiller, j'admire ton corps, mais je ne dit rien; tu es si lent, je te dis de te dépêcher; je vois ton léger sourire... Je m éloigne, m’attache les cheveux; tu me regardes, ma robe de vinyle, mes longs gants qui montent jusqu'à mes coudes, mes escarpins .. Tu ne sais pas encore que dessous j'ai juste mon porte-jarretelles. Tu es à genoux devant moi; te voir ainsi me trouble… Ton regard sur ma robe vinyle en dit long, je n’avais jamais vu tes yeux briller de cette façon... Je te parle et je suis étonnée de mon aisance , , je te dis de t' agenouiller face au lit, je te caresse les fesses avec mes gants, je te fesse d abord doucement, je te claque de plus en plus fort, tu gémis; je m assied sur son dos, si sûre de moi , je te fesse de plus belle: tu tressautes, tes fesses deviennent rouge sous mes gants, tes jolies fesses que j'ai toujours rêvé de claquer, tes jolies fesses si blanches qui rougisses au plus fort de la fessée... Je te caresse longuement , il me semble bien que mon soumis est une belle érection... J’alterne caresses et claques, j’embrasse tes fesses si rouges... Et mord en même temps. Mes plus profonds désirs deviennent réalité, tu n'as plus ton mot à dire... A ma demande tu t’allonges sur le lit, je prends les cordes je t'attache la main, je ne connais rien au nœuds; ce que je fais est simple, je repasse sous la table de chevet et t'attache l’autre main; à chaque fois que je te frôle avec mes gants vinyle, je te sens frémir mon soumis... Puis c est au tour de tes pieds. Allongé sur le lit, je te regarde, tu es mon soumis, tout à moi; je frisonne et me reprends, une Maîtresse peut elle éprouver de la tendresse pour son soumis?... Je sors la bougie l’allume, j’attends qu'elle chauffe, je me place au dessus de toi sur ton dos à califourchon, je fais tomber une goutte sur son dos tu gémis et plusieurs gouttes de cire coulent sur ton dos; j’essaie d'écrire le mot soumis et je te le dis. Tes gémissement sont de plus en plus fort, je me relève et je fais tombée des gouttes de cire sur ses fesses chaudes, je me rends compte que je n ai pas la technique, je pense que cela te brule de trop. Tu ne me diras pas stop, c’est à moi de savoir; je souffle la bougie . Je vais chercher un gant mouillé , pour le rafraîchir pour soulager la douleur, je vais le faire longtemps. jusqu’à que ta peau soit moins brulante. Je prends la cravache je te dit de l'embrasser . Je te caresse les fesses avec et claque la cravache s’abat sur elles, Hummm tes fesses sont plus rouges, je te claque partout à l’intérieur des fesses, le haut de cuisse, je sens que je dois me maîtriser. J ai envie de le frapper fort, je te demande si tu veux que j’arrête si c est trop dur, de me dire stop ,tu gémis, refuse. Je te cravache encore , je pose la cravache et applique délicatement mes mais gantées sur tes fesses si bouillantes, je te détache et te prends s dans mes bras, je n ai aucune idée de ce que fait une Maîtresse dans ses ças là. Mais moi j’ai envie de te câliner et de te remercier de cette confiance que tu me donnes… Il est beau ton regard, magnifique, il y a un tel désir dans tes yeux de me plaire, tu me fait temps frissonner je te caresse avec mes escarpins tu gémis à nouveau, frisonne; ton corps n'est que désir de me plaire... Alors je passe mon pied avec mon escarpin sur ton corps, tu aimes cela… Nous sommes en osmose c'est géant... j’ai envie de toi Soumis, je te mets les pinces sur tes tétons; hummm j aime ça te voir te tortiller pendant que je te chevauche je tire sur la chaîne!... Je défais une pince pour mette sur mon téton, nous sommes reliés par la chaîne, je te regarde. Hummm ce que je vois dans tes yeux est fort , tu es du plein de désir, tu m affoles... Je te remercie.., Dans la douche tu me laves doucement, tu me sèches avec la serviette, je me lasse pas de tes yeux sur moi. .. Tu as été mon premier soumis, j ai adoré. Je me suis sentie grandir, devenir une autre, je suis ta reine désormais, ta Domina ... Mon Adorable soumis, j’ai si hâte de te revoir... Dame Hydreane qui est Ta Reine désormais, Maîtresse de son soumis. Merci a toi tu m as comblée . Je te réserve bien d'autre surprise à notre future rencontre ........... Lady H
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Par : le 14/08/15
Je plongerais mes yeux brûlants dans ton regard de biche en empoignant ta chevelure Je ferais ployer ton corps femelle pour que tu deviennes chienne Je crisperais ta peau, la ferais flamboyer sous ma main Je te parlerais d'une voix ferme, un peu rauque qui te fera frémir je te susurrerais des propos orduriers qui te feront mouiller Je te ferais pâmer sous mes caresses, douces puis insidieuses, insistantes puis indécentes Je te fouillerais de mes doigts pour t'entendre gémir puis crier Je te fouillerais l'âme pour t'entendre pleurer puis t'apaiser Je te baiserais jusqu'à très soif, me rassasiant de toi, de chaque miette de toi Je te garderais contre moi longuement, écoutant les battements de ton coeur
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Par : le 24/03/17
Voici un texte rédigé par une dominatrice et recueilli sur le Net. Petit manuel à l'usage des soumis en recherche Devant la pauvreté des demandes qui depuis des années affluent dans ma boite mail, via les forums et les tchats fréquentés, il semble que peu de soumis, même sérieux, sachent se présenter, se faire valoir et surtout éveiller un intérêt auprès des Dames qu'ils tentent de séduire. Voyons donc une demande "type" : "Bonjour, je suis un homme soumis de tel âge expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit et me déplace." Messieurs réfléchissez donc 3 sec, à force d'envoyer de telles annonces, avez vous reçu beaucoup de réponses ? Je gage que non. ET vous vous plaignez après cela de ne pas trouver, mais bon dieu qu'est ce qui dans cette annonce donne ENVIE de vous répondre ? Alors au lieu de vous plaindre et de poster tous azimuts apprenez à réfléchir. Certes, nous dirions que vous êtes d'une autre planète, qu'il vous est difficile de laisser ressortir votre part féminine et de réfléchir avec ce côté de cerveau que vous n'avez pas, dans ce cas, faites donc jouer votre côté analytique et structuré masculin et dite vous ceci :-) Lorsque vous cherchez un emploi, envoyez vous une lettre de motivation qui dira : " bonjour, je suis un employé expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit je me déplace. et j'aimerais travailler chez vous " Ou encore, comme dit une de mes amies, lorsque vous vous êtes faits vos amis, les avez vous rencontrés en leur envoyant une annonce qui disait : "bonjour, je suis du coin, je suis un super pote et j'aimerais devenir votre amis ? " - Sachez d'abord ce que vous voulez et le temps comme l'investissement que vous voulez y donner. En d'autres termes mettez vos limites, vos désirs et votre disponibilité au clair et tenez-vous-y. Si vous ne pouvez et voulez être disponible que 1x par mois ne répondez pas à celle qui cherche une relation complice et en partage. Si vous n'avez rien d'un maso, ne répondez pas à celle qui adore pratiquer les aiguilles et le whip australien. Si vous aimez vous déguiser en soubrette, ne répondez pas à celle qui désire un mâle très masculin. - Prenez ensuite le temps de découvrir : Ce que la dame montre d'elle même (je ne parle pas de son physique !), de ce qu'elle recherche et ce qu'elle désire. Et ne vous adressez qu'à celles qui semblent avoir la même vision que vous. Arrêter de vous proposer à toutes les autres. Quand vous cherchez un emploi vous ne répondez pas à toutes les annonces, vous vous dites " ah celle là est faite pour moi, j'y réponds " et vous vous donnez les moyens d'y répondre pour que l'employeur y trouve de l'intérêt. - Sachez susciter de l'intérêt : Faite de votre annonce quelque chose d'original, de complet dans le descriptif de vos attentes et vos désirs ainsi que l'implication que vous voulez y mettre et soyez sincère. Pas la peine de cacher que vous êtes marié si c'est le cas, dite si vous pouvez recevoir ou vous déplacer et soyez honnête. Tout se sait et cacher quoi que ce soit vous fera encore dire que vous avez vécu l'échec. - Séduisez ! : Lorsque vous avez découvert une Dame qui semble vous convenir, qui vous plaît et que vous aimeriez rencontrer. Ne lui lancez pas vos " bonjour, je suis soumis machin du coin, puis-je vous intéresser ? ". Intéressez vous à elle, à sa recherche, à ses désirs, ses envies. Arrêtez votre côté mâle technique, agissez comme lorsque vous désirez séduire une future compagne, car c'est ce qu'elle sera : une compagne bdsm, à quelque niveau que ce soit. Il est complètement ridicule d'arriver de nulle part et de dire à toutes les Dames " bonjour, vous m'avez séduit, je suis à vos pieds déesse ". Pourtant beaucoup d'entre vous utilisent encore ce manège débile ! - Soyez honnête : Inutile de cacher votre âge ou ce qui vous paraît être un défaut physique (taille, poids etc), beaucoup le font, mais que se passe t'il au moment de la rencontre ? Inutile aussi de cacher votre alliance, votre disponibilité limitée, votre distance ou toute autre chose qui se découvre très vite. Inutile aussi de vous voiler la face et de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas, cela se découvre aussi très rapidement surtout depuis que le net existe et que les gens du milieu finissent par bien se connaître à de très longues distances. Soyez donc vous même ! - Offrez vous : Par définition, un soumis est un homme qui se donne. Donnez vous les moyens de l'être ou oubliez votre recherche elle sera toujours infructueuse. - Évitez de jouer au racoleur : Style " bonjour madame, vous connaîtriez une domina dans ma région ? ". Je n'ai jamais connu de Domina agence de placement. Seule votre réputation future pourra vous faire bénéficier de ce traitement - Évitez aussi de nous prendre pour des idiotes : Le style " bonjour sublime/divine/splendide/magnifique Maîtresse/Déesse " a toujours cours mais fait rarement tomber la Dame dans le panneau. Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles :o) - Réfléchissez toujours à cette phrase clef : Qu'est ce qui va faire que Dame X aura envie de mieux vous connaître, qu'est ce qui vous rendra séduisant à ses yeux ? (oubliez votre physique flamboyant, je parle là de vos actions). - En résumé : Soyez sincère dans votre démarche. Structurez là, ciblez la, dites toujours clairement ce que vous cherchez, sans faux semblant ni mensonge et recherchez celle qui a les mêmes visons que vous. Ensuite intéressez vous à la dame, séduisez là et donnez lui envie de vous rencontrer. Je connais un soumis très demandé, lequel depuis toutes ses années n'a jamais manqué d'expériences, quelles que soit toutes les expériences qu'il a eu envie de vivre. Jamais il n'a cherché en vain, demandez vous donc pourquoi ? ? ?
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Par : le 22/06/20
Mercredi dernier, j’étais en plein blues. Je me suis connectée et j’ai passé une partie de la journée à échanger avec une jeune femme, maso comme moi, dans la même tranche d’âge que moi, également inscrite ici et dont les écrits avaient résonné en moi. Je tairais son nom, elle se reconnaîtra. _______________ Elle aussi était en plein questionnement existentiel, après une aventure qui l‘avait laissée blessée, meurtrie. Je ne sais si nos échanges l’ont aidée, en tout cas ils m’ont fait du bien et je lui en sais gré. Au fil de ses messages, mon spleen du jour m’est apparu pour ce qu’il était, totalement vain, infondé, parce que j’ai la chance de partager la vie d’un homme qui a su me comprendre, m’apprivoiser, me dresser et faire de moi tout à la fois sa «chose », son esclave mais aussi sa «femme », qu’il veille à distinguer de la « femelle » qu’il baise, et surtout sa compagne, son égale dans la vie. _______________ Pourtant, je me suis reconnue dans ses doutes et grâce à elle mon spleen m’est passé. Ce texte je le lui dédie, non pour m’exprimer en son nom, je ne m’en reconnais pas le droit, et elle l’a fait ici même, avec ses mots, bien mieux que je ne saurais le faire Je veux simplement lui réitérer publiquement ce que je lui ai écrit en privé, qu’elle mérite mieux que le salaud qui lui a fait du mal, parce qu’elle n’a pas seulement un corps qui est beau mais une âme qui est belle. Et parce qu’elle est comme nous toutes, jeunes femmes soumises qui nous offrons aux hommes, lumineuse dans ses désirs, forte et fragile à la fois Je ne suis pas pour autant passée sur l’autre rive. Mon appétence demeure envers les Mâles, et un seul désormais, et pas davantage aujourd’hui qu’hier ne s’adresse aux femmes. J’ai simplement apprécié nos échanges et son amitié. _______________ Mais je veux aussi et surtout dire ma colère et mon mépris envers tous les prédateurs et autres pervers narcissiques, heureusement minoritaires sur ce site, qui oublient qu’une jeune femme soumise ce n’est pas qu’un cul qu’on baise, une enveloppe vide sans contenu, et qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer «Maîtres» mais que ce titre que nous vous décernons, Messieurs, il vous incombe avant toute chose de le mériter. C’est à ce prix que vous obtiendrez de nous la soumission de nos corps dans la jouissance partagée. Et n’oubliez jamais lorsque vous « jouez » avec nous et nos désirs, qu’il est des comportements qui peuvent blesser davantage et plus durablement que le fouet. _______________ Cette approche du sexe et du bdsm, ou l’autre n’est qu’un cul (ou dans mon cas une bite), je la connais bien pour l’avoir longtemps faite mienne et pratiquée, mais en ayant au moins l’honnêteté d’être toujours claire avec mes dom d’un soir sur ce que je recherchais. Pour autant, j’en mesure aujourd’hui la vacuité. et je ne pense pas, Messieurs, qu’en la matière vous soyez à ce point différents de nous. Quant à moi j’ai appris et je sais désormais que pour jouir pleinement de l’autre, que l’on soit dominateur ou soumise, Maitre ou esclave, il faut avant tout faire en sorte de le comprendre, de le respecter, en un mot de l’aimer. _______________ Loin de moi l’idée d'assimiler tous les « Mâles dominants » aux comportement de certains prédateurs. Je sais, Messieurs, que la plupart d’entre vous sont conscients de nos fragilités et ne s’en servent qu’à bon escient, pour nous aider à grandir. Le bdsm alors devient le lien magique entre deux êtres, deux sensibilités complémentaires, où chacun peut s'épanouir dans une jouissance partagée. _______________ Je déteste le « name and shame », façon « me too » ou «  balance ton porc », qui ne correspondent pas à mes valeurs. Aussi je m’en abstiendrai. Les protagonistes sauront se reconnaître et le reste ne concerne qu’eux.
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Par : le 02/07/20
Bonjour à toutes et à tous. Je souhaite aborder ce sujet qui est à la fois vaste et complexe, afin de vous faire part de mon expérience personnelle et pour recueillir vos avis/critiques le cas échéant. Avant de me lancer, je tiens à préciser que je n'ai pas effectué de recherches sur le sujet, ni lut de livre et je ne tiens pas à donner un aspect scientifique à cet article. Ce que je vais tenter d'expliquer n'est que l'agglomération de nombreuses années de pratiques et d'expériences. J'essaie de mettre des mots sur un phénomène qui au final relève de l'instinct et de la pensée, il n'y a rien de tangible et ce sont ces mots qui vont le rendre concret en quelque sorte. Pour introduire le sujet, je vais commencer par vous décrire ce que j'entends par auto-conditionnement (ou auto-persuasion). Pour moi c'est le fait d'agir sur la psyché au niveau du subconscient, de la mécanique du cerveau. Cela permet de changer la réaction, la perception ou le fonctionnement du cerveau sur des points, des situations ou des sentiments précis. Plus concrètement, cela permet de modifier les connexions que votre cerveau a établi suite à vos expériences de vie (chocolat=léger/bon=douceur/bien être). Avec l'auto-conditionnement vous allez pourvoir faire ceci (chocolat=lourd/mauvais=malaise/culpabilité) ou bien ceci (chocolat=lourd/bon=douceur/culpabilité) ou ce que vous voudrez. La seule limite à ces combinaisons c'est votre imagination, votre capacité à comprendre les choses et les percevoir, car pour implanter ou modifier une émotion, un sentiment ou une idée, il faut d'abord comprendre et appréhender votre vision de l'idée/émotion/sentiment, sans ça vous ne pourrez pas faire le lien. Pour reprendre le chocolat, si vous ne savez pas ce qu'est le bien être ou que n'avait aucune idée de comment vous le percevez, vous ne pourrez pas tenter de l'intégrer. Voici un exemple concret sur ce que j'ai fait plus jeune. Au collège il m'arrivait tomber amoureux à cause de petits détails, un sourire à un moment précis, une attitude, une phrase ou autre. Etant assez timide et introvertie à l'époque, je n'osais pas aller la voir et de ce fait je souffrais dans mon coin. Je mettais un moment à m'en remettre (1 mois en général), une fois cette fille sortie de ma tête, au bout de quelques temps je finissais par retomber amoureux et tout recommençait. Pendant l'une de ces périodes amoureuses j'en ai eu marre de souffrir et j'ai décidé de me la sortir de la tête par la force. Je l'ai imaginé dans une plaine par un temps d'orage, qu'un éclair la frappe et la réduise en cendre. Je fus assez surpris de voir que tous les sentiments que j'associais au fait de penser à elle ont disparu après que je l'ai imaginé en cendre. J'ai recommencé le processus à chaque fois qu'elle s'imposait à mon esprit et au bout de quelques jours mes sentiments ont disparu, pour ne laisser que du vide lorsque je pensais à elle. Ce fut une vraie révolution pour moi car j'avais abattu en une poignée de jours ce qui m'en prenait 30 habituellement, mon auto-conditionnement était née. Avant de rentrer dans le vif du sujet un petit point vocabulaire me semble nécessaire car je vais employer des mots qui, dans d'autres contextes, peuvent avoir une autre signification. Cela nous permettra d'avoir un vocabulaire commun et au final une meilleure compréhension. Assimilation : Cela représente une suite de réactions suite à un stimuli unique, en associant plusieurs réactions ensemble, elles viennent à la suite de l'autre ou en même temps (vous mangez toujours le même repas devant le même film avec la même musique de fond, donc quand vous entendrez, verrez ou goûterez l'un de ces éléments les autres vous viendront automatiquement). Agglomération : C'est l'idée de complexifier une idée ou une émotion en rajoutant des réactions en plus de celles déjà présentes, pour l'étoffer ou la complexifier. Câblage : Cela représente le réseau de connexions liant les différents "points" sur lesquels nous décidons d'agir. C'est la compréhension de ce réseau de connexions qui m'a amené à tester différentes combinaisons. Pour vous faire une idée plus concrète de ce que je vois comme le câblage et les connexions, voir la photo plus haut, c'est cette image qui a mis en branle tout le processus. Les connexions du standard sont reliées par un câble qui met en contact deux personnes. Effacement : Quand une pensée s'impose à l'esprit sans le "consentement" de la personne, elle et ses réactions peuvent être supprimer par l'effacement (Voir l'exemple de la fille et de l'éclair plus haut). Entrée : Cela représente le stimuli de base, l'événement qui déclenche la ou les réactions. Modification : Un stimuli entraîne une réaction donnée dans le cerveau et le but de la modification c'est de remplacer cette réaction par une autre, c'est un peu le B A BA de l'auto-conditionnement, car peu importe ce que vous faites (effacement, assimilation...), vous faites une modification à la base (un stimuli de douleur entraîne "normalement" une réaction désagréable, la modification peut la transformer en quelque chose d'agréable). Sortie : Cela représente la/les réactions provoquée(s) par le stimuli. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- I Entrevoir le mécanisme de sa psyché Pour pouvoir mettre en place l'auto-conditionnement, il faut que Vous fassiez un travail d'introspection afin de pouvoir déterminer vos réactions aux différents stimulis. Ce n'est pas facile car il faut être capable de bien différencier les différentes réactions quand il y en a plusieurs, si vous ne pouvez pas détacher chaque émotion/pensée les unes des autres vous ne pourrez pas agir sur une en particulier. Pour reprendre l'image du standard, la source rentre par un trou, l'entrée, passe par le câble pour aller dans le trou opposé, la sortie, (en cas de réactions multiples, le câble est unique à l'entrée, mais ce multiplie en autant d'émotions/pensées que vous en émettez à la sortie). Donc pour pouvoir agir sur notre psyché il faut changer le trou de sortie. Pour reprendre l'exemple du chocolat l'on a l'entrée (le fait de manger le chocolat), l'information passe par le câble et ressort vers la sortie que votre psyché associe au bon (vous trouvez le chocolat bon). Si vous estimez que vous mangez trop de chocolat vous pouvez soit changer le trou d'arrivée, c'est une modification (de bon cela passera à mauvais), soit ajouter une autre sensation, assimilation (la culpabilité par exemple) en dédoublant le câble à l'arrivée. Au fur et à mesure que vous effectuez cette modification/assimilation votre cerveau va changer sa façon de réagir au chocolat et quand vous y penserez, une sensation désagréable vous envahira (comme celle d'un plat que vous n'aimez pas manger), ce qui coupera votre envie de manger du chocolat. Il n'y a pas de schéma type car la psyché de chacun(e) est unique, construire de par vos expériences, votre mode de pensée et votre perception de ce qui nous entoure. Il y a bien des sensations communes (beaucoup de gens trouvent le chocolat bon) mais chacun le trouvera bon à sa façon et aimera un chocolat différent. II Comment effectuer l'auto-conditionnement ? Un dessin vaut mieux que mille mots, de ce fait je vais vous donner un autre exemple de ce que j'ai fait. Plus jeune j'avais un souci de confiance en moi qui me minait, combiné à la timidité cela devenait handicapant. Après avoir fait un travail d'introspection, je me suis rendue compte que dans les moments cruciaux j'ai toujours bien agi et fait ce qu'il fallait, quand il fallait assurer et bien j'ai assuré. Au lieu d'essayer de comprendre la raison de ce manque de confiance en moi (ce qui aurait pu prendre des années), j'ai décidé d'implanter cette confiance car je ne voyais pas de raison de douter de moi vu ce que j'avais fait et ce dont j'étais capable. Pour rendre effective cette confiance, il a fallu que je m'imagine dans une situation ou le doute se fait sentir, une fois le manque de confiance installé en moi j'ai associé ce sentiment aux moments où j'ai été aptes à gérer la situation pour faire naître un sentiment de confiance. Au départ rien ne s'est produit et j'ai dû recommencer l'opération pas mal de fois, mais au bout d'un moment quand le sentiment de manque de confiance en soi se faisait sentir, les situations et la confiance en moi me venait automatiquement à l'esprit (par effet d'association), ce qui gomma petit à petit l'impression de ne pas être capable de faire quelque chose pour laisser place à l'assurance d'en être capable. A me lire cela parait simple et en effet avec la bonne méthode et surtout de la répétition c'est simple. Après c'est comme pour tout, que ce soit dans la vie professionnel, dans le BDSM ou la vie de tous les jours, pour être bon à quelque chose il faut pratiquer, apprendre et pratiquer à nouveau. La répétition crée une habitude dans votre cerveau et une fois cette routine mise en place, il fera le boulot tout seul. III Comment mettre en place un auto-conditionnement ? Comme dis plus haut le secret c'est la pratique et de créer une habitude mentale, je vais prendre un exemple dans le BDSM pour illustrer mes propos. Lors d'une de mes précédentes relations, j'ai suivi un entrainement pour aimer la douleur. Ma Maîtresse a instauré une habitude de 10 coups de fouet à chacune de Ses convocations, non comme punition mais comme moyen de m'habituer à la douleur. Au début lorsque le fouet me cinglait le dos, je me concentrais sur autre chose, j'envoyais mon esprit ailleurs afin de mieux supporter la douleur, mais j'ai remarqué qu'au lieu d'aimer souffrir pour Elle, je ne faisais qu'augmenter mon seuil de résistance. J'étais vraiment reconnaissant envers Elle pour Son dressage, de me faire évoluer en tant que soumis dans mes pratiques et ma mentalité et j'ai vraiment eu envie de souffrir pour Son plaisir, de sentir Son excitation à me faire mal et à se nourrir de ma douleur. Afin de mieux progresser, j'ai commencé à penser à des pratiques qui provoquait du plaisir et de l'excitation en moi, je m'imaginais ramper à Ses Divins pieds pour les lécher, pour y déposer des baisers d'adoration, pendant que dans la réalité mon dos était lacéré. Cela porta partiellement ces fruits, car cela implanta en moi une envie de souffrir pour Son plaisir. J'ai compris cela lors d'une séance ou Elle invita Une autre Dominatrice et que je fus Leur jouet de plaisir et Leur souffre-douleur. J'étais à quatre pattes en train de m'occuper de l'invitée de Ma Maîtresse, lorsque celle-ci me cravacha le dos, j'en fut terriblement excité et le plaisir et la douleur se mélangèrent. Ayant la bouche pleine, je ne pus manifester mon plaisir que par un "Humpf" mais ma vraie récompense fut quand Ma Maîtresse me parla "C'est fou comme tu m'excites salope, viens par-là t'occuper de moi". Je me suis dirigé vers Elle (toujours à quatre pattes) avec les yeux brillant de bonheur et en effet quand j'eu la chance de pouvoir vénérer Son sanctuaire, je ne l'ai jamais sentie aussi humide et excitée. J'avais pu transmettre ma douleur et mon plaisir à Ma Maîtresse pour qu'Elle puisse s'en rassasiez, ce fut une évolution dans mon parcours de soumis. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour conclure en quelques mots, si vous voulez pratiquer l'auto-conditionnement, la première chose à faire et de savoir où vous voulez aller, ce que vous voulez modifier (ou autre) et par quoi vous voulez le remplacer. Une fois cela fait, il vous suffit de vous recentrer en vous même pour pouvoir ressentir vos émotions et suivre le processus que votre cerveau applique. Enfin la troisième étape, il faut que vous interveniez sur ce que vous voulez modifier et le remplacer par ce que vous souhaitez. Cette pratique peut se résumer en trois mots : réflexion, introspection et application. Voilà, j'espère que cet article vous aura plus malgré les nombreux aspects théoriques, ce fut assez délicat de transmettre en mot ce qui se passe dans ma tête et j'espère m'être acquitter de la tâche honorablement. Merci à vous d'avoir lu jusqu'au bout et si l'article à plus je ferais une autre partie pour décrire plus en détail les différentes méthodes de la partie vocabulaire. Je tiens à remercier la personne qui m'a aidé à trier mes idées en discutant avec moi ainsi que de son avis qui m'a permis de peaufiner cet article. Bonne journée/soirée à vous.
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Par : le 03/02/21
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang. Une nuit, ils pénétrèrent dans sa chambre, saisirent chacun un long fouet et commencèrent à la flageller avec une vigueur qui lui fit mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de son propre sang l'eût empli la bouche." "Histoire d'O" de Dominique Aury. (1954) Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé peu à peu, comme attirance spécifique, autonome de de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la beauté des sensations extrêmes, de la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou une cravache, le terme désigne une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel. La fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux émancipés jugée moins avilissante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et XIXème siècle, la bastonnade réalisée avec une longe calfatée, était une punition souvent pratiquée dans les pénitenciers avant l'arrêt de l'esclavage. La toute dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la comtesse de La Motte, pour sa participation dans l'affaire retentissante du collier de la reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Iran et en Arabie Saoudite. En Littérature, l'œuvre de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait aussi largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. De même, la flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet", "Belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies", enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage de l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) et chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences." Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. L'ancestral goûtait déjà du flagellum. Lors de processions rituelles, il l'employait pour implorer les dieux afin de fertiliser la femme. Ainsi, dans la Rome Antique, la dévotion pour Junon, tutélaire féminin, lui imposait alors la flagellation, afin de combattre l'infécondité. Lors des fêtes des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens étroits entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III, dernier roi valoisien (1574 à 1589), grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre, l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment alors, la pratique de la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Chez Freud, le masochisme serait une perversion où le plaisir se lierait à une douleur recherchée, ou à l'avilissement voulu par l'individu soumis. Le désir de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Plaisir de faire souffrir la soumise ou l'esclave sexuelle, ou de facto, à l'inverse, recherche de la douleur par la flagellée. L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de la petite enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation SM entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quelles qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Tel est l'enjeu d'une séance de flagellation consentie. Car, on ne le répétera jamais assez, la flagellation est une pratique SM dangereuse si elle ne respecte pas des règles élémentaires de sécurité telles l'expérience du flagellant, l'écoute continue de la flagellée et l'existence d'un safeword. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui-ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent à une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Dès lors, elle occasionne un plaisir à la fois corporel et mental, pour le sadique ou dominateur, comme pour la ou le masochiste. Les impressions de brûlures, et de souffrance conduisent alors au plaisir, parfois à l'orgasme. La flagellée, par dévotion et par volonté de se dépasser, atteint peu à peu une forme relative de confort. Son cerveau exsudant des antalgiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche le spasme. L'alchimie résidant dans l'expérience du Maître ou de la Maîtresse, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet, du martinet, de la badine ou de la cravache. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique. Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant ses rites. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, alias Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons que les séances de flagellation doivent être librement consenties entre des partenaires majeurs usant un safeword indispensable. Enfin, il est sage pour une novice en soumission de s'adresser à un Maître expérimenté. Bibliographie et références: - Marquis de Sade, "Justine ou les Malheurs de la vertu" - François Amédée Doppet, "Traité du fouet et de ses effets" - Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure" - Leopold von Sacher-Masoch, "Fouets et fourrures" - Bernard Valonnes, "Le règne de la cravache" - André Lorulot, "La flagellation et les perversions sexuelles" - Patrick Vandermeersch, "La chair de la passion" - Raymond-Josué Seckel, "La flagellation" - Guillaume Apollinaire, "Les Onze Mille Verges" - Eva Delambre, "Devenir Sienne" - Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury, "Histoire d'O" - Sigmund Freud, "Au-delà du principe de plaisir" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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