Relation virtuelle

Les préparatifs (et un peu de tract) :D'abord l'aspect technique. Nous utilisons messenger pour communiquer. Un canal vanille, pour discuter et faire un point hors séance et un canal privé (crypté) où s'applique les règles et où se déroule nos sessions.Pour la webcam, la plupart des logiciels (en tout cas dans leur version gratuite) ne procure aucune sécurité dans l'échange de données. Néanmoins, skype reste le « moins pire ».Nous avons, depuis, rajouter divers outils mais j'y reviendrai lorsque ce sera le moment.------------------------------------------------------- ------------------------------------------------------- ---------Avant de nous lancer dedans, nous avons beaucoup discuté de cette première session. Les règles ont été énoncées par moi et validées par elle. L'important, pour cette première session était de valider l'existence même de notre relation D/s puis de définir si c'était bien ce que nous voulions.Ma principale crainte était de dépasser les limites. Nous avions convenu d'un certain nombre de règles qui s'appliquaient à nos séances dont le fameux mot de sécurité néanmoins, je voyais l'utilisation de ce mot en séance comme un échec de ma part, un manque de « contrôle » (pléonasme pour un dominant, non!?). A cela, elle répondit une phrase vraiment intelligente – Mieux vaut une première décevante et s'améliorer que d'aller trop loin et s'arrêter (le pendant D/s de qui veut aller loin ménage sa monture, peut-être).N'étant pas très à l'aise devant la caméra, il fut décidé que la première séance se ferait par message uniquement. Cela eu cependant un effet pervers sur moi. Je n'arrivais pas à croire qu'elle faisait ce que je lui ordonnais. Il me fallut plusieurs séances afin de m'enlever cette idée parasite de la tête et avoir pleinement confiance en elle (et en moi surtout).Nous planifiâmes l'heure et les modalités de la première session alors que de mon côté, je couchais sur papier le déroulement de la session. En effet, je trouve que lorsque l'on manque de connaissance et d'expérience, mieux vaut s'appuyer sur un support afin de ne pas commettre d'impaire ou de rester paralyser sans savoir quoi faire.

Merci pour ce partage que je trouve très intéressant Et merci pour votre sincérité en évoquant votre "noviciat" à l'un comme à l'autre.J'ai hâte de découvrir la suite:smiley:

Première séance (on suit le plan)Au moment d'écrire cela, j'ai eu un doute sur la teneur de notre première session, j'avoue être légèrement à l'Ouest en ce moment. Il m'a suffit de faire défiler le fil de discussion messenger pour me rafraîchir la mémoire. Vraiment pratique.Bien sûr, maintenant, je tiens un journal et écris les compte-rendus de sessions ainsi que les objectifs à travailler mais quand on débute on teste, on apprend, on se plante (aussi).La première session donc, se passa entièrement à l'écrit pour moi. Cela me permit d'endosser le rôle plus facilement que par webcam et de cacher quelques rires devant la situation dans laquelle je me trouvais (cela dû, sûrement, au fait que j'avais du mal à croire en ce que je faisais. Les rires ont disparu depuis, preuve en est)Comme je l'ai dis plus haut, la première session était avant tout un test. Pour voir si cela nous plaisait. Avec l'expérience, je dirai que cette session s'apparentait plus à un jeu de soumission comme Monsieur/Madame peuvent pratiquer sur les conseils d'un chroniqueur sexo d'une émission lambda (une critique ? Non)Néanmoins, elle a posé les bases, le squelette de nos sessions.Elle doit être prête à l'heure convenue dans les dispositions prévues, seule et ne doit pas être dérangée. Elle m’envoie un message lorsqu'elle est prête et je la rejoins.Je commence toujours par lui demander d'énoncer les règles de notre relation. Il y en a une petite dizaine. C'est notre porte d'entrée. Chacun investi son rôle.On procède comme suivant, je lui « demande » quelque chose, elle s’exécute et filme, photographie ou enregistre une preuve qu'elle me transmet.Si au début c'était pour contrôler qu'elle obéissait bien, c'est vite devenu une source d'intérêt érotique. Je lui dis souvent que pour se mettre en scène comme cela, il faut une bonne dose de courage et de confiance en soi. J'en serais incapable.Le problème de cette façon de procéder, c'est la latence induite par l'enchaînement ordre-action+preuve-visionnage de la preuve. J'ai pris l'habitude de ne plus regarder que les preuves où elle pouvait potentiellement se tromper (s'appliquer dix répétitions d'une action en pleine excitation, on perd vite le compte) afin de ne rien lui passer. Je me garde les autres pour un visionnage ultérieur.Comme je le disais, cette session fut le reflet des ma connaissance du sujet. Soit un patchwork des idées pré reçues sur le sujet. A base de dix fessées par ci, pince tes tétons par là et autre.Néanmoins la curiosité et l'envie me poussèrent à approfondir le sujet.En fin de séance, je lui apposais ma marque lui laissant le choix du symbole et de son emplacement.Elle choisit un « M » pour monsieur (la manière dont elle me nomme en session), à l'intérieur de sa cuisse. Elle devait la garder en tout temps et m'en envoyer une photo à tout moment sur simple demande.

Merci pour vos retours.@Lady Spencer : Oui, il me semble important de préciser le contexte. Cacher que l'on débute ne sert à rien. Puis je n'ai rien contre un point du vue / avis / conseil. Si je ne voulais pas d'échange, je ne serait pas sur le forum.@Lex : je ne crois pas que ce secret soit inhérent aux Dominants, sûrement un secret séculaire de l'Humanité toute entière (qui a parlé de triangle?). Plus sérieusement, j'espère sincèrement ne jamais aller trop loin c'est pourquoi j'y vais progressivement et que nous discutons beaucoup en dehors des séances. C'est peut-être une idée mais j'ai l'impression que si le mot de sécurité est prononcé, c'est que j'aurai mis en danger l'intégrité morale physique ou affective de ma partenaire, ce qui brisera aussi la relation de confiance que nous avons et continuons d'établir. Je sais que ce point de vue nie totalement le fait que ma partenaire est tout à fait capable de connaître ses limites et d'agir pour son propre bien mais que voulez-vous. C'est mon point de vue.

Bonjour,Je ne suis pas adepte de virtuel (mais bon, les circonstances sont parfois contre nous), mais je lirai votre partage avec plaisir. Vous pouvez aussi poster vos textes dans la partie "Articles", qui me paraît peut-être plus adaptée, une fois que vous aurez eu l'occasion d'étoffer un peu tout cela, si vous en avez l'envie, évidemment.Bonnes découvertes !

Bonjour Theory. J’avoue que n’ayant jamais été attirée ni pratiqué la soumission virtuelle, votre retour d’experience m’intrigue. Pour moi, la soumission (ou la domination dans votre cas) passe par le contact physique, et ne se pratique pas par écran interposé. Lorsque j’ai « rencontré » mon Maitre sur le net, et pendant le mois qui a précédé notre première rencontre « physique », nous avons beaucoup dialogué, échangé de multiples manières, parce qu’il voulait tout savoir de moi, de mes désirs, de la manière dont je concevais les choses, mais à aucun moment il ne m’a « dominée » en m’imposant des pratiques solitaires dont je lui devais lui rendre compte. Par contre, je conçois que pour un novice, ce puisse être un premier pas, une façon de découvrir ce monde.Mais n’est ce pas aussi terriblement frustrant ?Quoi qu’il en soit, merci de ce partage.

Ce qui me plait à vous lire Théory c’est que tout semble sincère , vous êtes honnête avec vos doutes et l’on peut que dire respect pour cela .Ce qui m’interpelle c’est vos doutes sur votre soumise qu’elle face bien ce que vous lui demandiez .. après vous débutez vous avez du mal à y croire .. Les relations virtuelles sont très sincères , il faut beaucoup de confiance l’un envers l’autre ..C’est très intéressant à lire en tout cas ..Belle route de plaisir à vous deux ..

Je viens, je parcours, mais me pose des questions d'ordre technique...Quel canal "crypté" (chiffré, en fait) utilisez vous ?Je ne suis pas trop d'accord avec le fait que Skype soit la moins pire. jitsi meet est un logiciel Libre avec plein d'instance partout, par exemple https://suricate.tv/ qui me semble garder BEAUCOUP moins de traces.Ne serait-ce que vis-a-vis des risques terroristes, il y a fort à parier que Skype conserve bien des choses.

Je ne m'attendais pas vraiment à temps de retours. Ça fait chaud au cœur (à 2 cœurs plus précisément).Alors :@Tindalos : je ne savais vraiment où poster donc si il faut se déplacer vers un endroit plus adapté, avec plaisir. Faut juste m'indiquer le chemin.@FemmeFemelleEsclave : si j'avais eu le choix, j'aurais préféré quelque chose de 100% physique mais les occasions de se voir sont rares. Est-ce frustrant? Comme un pot à cookies sur une étagère trop haute. Mais quand vous arrivez enfin à vous en saisir, dieux que c'est bon (les cookies). Je me suis aussi aperçu, que les limites imposées par le virtuel m'amenaient à de nouvelles idées pour de futures sessions IRLs. Il ne serait pas étonnant que les futures sessions IRLs m'amènent à de nouveaux développements pour les échanges virtuels. J'avoue cependant que si la première session avait été physique, cela ce serait peut-être (sûrement) moins bien passé pour moi.@softail : effectivement ^^ "à distance" est le mot. Un néologisme de ma part. Car nous sommes bien dans le réel :)@Lady Hydre : Le doute venait du fait que je ne comprenais pas son point de vue. Comment éprouver du plaisir à se soumettre? Nous avons eu pas mal de discussion "en dehors" avant que je puisse comprendre ce que cela signifié pour elle. Je pense être passé par tous les stades du connard bien pensant avant que la petite lumière s'allume dans ma tête. Mais elle a su se montrer compatissante et patiente eu égard à mon étroitesse d'esprit ^^@Intime Photographie : je parle de l'option "conversation secrète" sur messenger. Pour skype, j'ai bien dit le moins pire. Je ne comptais pas faire un cours sur la sécurité sur internet (illusoire). Mais pour quelqu'un de lambda, qui hésitera entre messenger, skype, houseparty, zoom, skype est le moins pire me semble t'il. J'utilise dans la vie de tout les jours jitsy voir d'autres bien plus discrets pour certaines activités. Mais tout le monde n'est pas un pro d'internet ni ne souhaite passer 15 mins à paramétrer un log. Mais c'est vrai que ce pourrait être une bonne idée de créer un post rassemblant les outils les moins risqués pour l'échange de données. Je suis beaucoup trop feignant pour m'y atteler mais si vous-même voulez vous lancer, feu!, je le lirai avec grand plaisir.Au passage, je suis tombé sur votre blog/site il y a quelques temps. Très instructif et inspirant. Merci!J'avoue avoir commencer à écrire ça en voulant mettre en exergue les problèmes liés à ce type de relation. Mais je commence à aimer le simple fait de raconter mon expérience. Ne serait-ce que d'un point de vue personnel, faire l'introspection de mes débuts avec l’œil d'un novice un peu plus expérimenter, c'est génial. Je pense donc continuer jusqu'à ce que je rattrape la réalité. Je verrai alors quoi faire.Merci encore à tous et toutes, qui lisez et parfois commentez!

La partie articles se trouve ici :https://www.bdsm.fr/blog/Ce n'est pas forcément un endroit plus "adapté", mais plus correspondre au format "publication d'histoires". Il y a plein d'espaces d'interactions ici, vous pouvez poster où bon vous semble. ;)

@Theory. Pour compléter le propos de Lex, et la crainte que vous exprimez « que si le mot de sécurité est prononcé, c'est que j'aurai mis en danger l'intégrité morale physique ou affective de ma partenaire, ce qui brisera aussi la relation de confiance que nous avons et continuons d'établir », je ne pense pas l’usage du safeword par la soumise doive être considéré comme un échec pour le Maitre. A fortiori pas dans votre cas, qui débutez dans ce type de relations.Le Maitre, s’il est digne de ce nom, se doit évidemment d’être attentif à tous les « signaux non verbaux » que lui envoie la soumise. Mais il n’est pas non plus omniscient ni à sa place. Ce qui, à un autre moment, aurait pu être parfaitement accepté voire désiré par elle, peut, en d’autres circonstances, se révéler trop « dur » à assumer. Ni le Maitre ni la soumise ne sont en cause, dans ce qui est simplement un ressenti contextuel différent de la part de la soumise.Et c’est précisément à cela que sert le safeword.Enfin, il peut aussi arriver, dans le « feu de l’action » que vous alliez, sans le vouloir, « trop loin ». Le safeword sert à cela aussi. Et là encore, si vous avez établi une relation de confiance avec votre soumise, elle le comprendra.

En effet, ça pourrait être une bonne idée...! Je la note :) Merci des encouragements ! Je l'ai déjà partiellement fait pour la protection des photos et autres documents qu'on préfère ne pas montrer... Mais ce sont d'autres sujets que le post, je le laisse donc.

Entre-session : à chaque jour suffit ça peineAprès cette première session réussie (dans le sens de convaincante), et avant d'enchaîner sur la seconde, nous expérimentâmes cette relation en dehors du cadre strict d'une session formelle. Elle devait, porter ma marque en toute occasion et sur simple demande, m'en apporter la preuve (photo). Je prenais malin plaisir à lui demander à différentes heures de la journée, l'imaginant dans un lieu public ou entourer d'amis, devant trouver où s'isoler pour la prendre en photo.Si cela me parait tout à fait normal aujourd'hui, j'éprouvais à l'époque une grande satisfaction à cette idée ainsi qu'une sensation de pouvoir et d'excitation toute nouvelle pour moi.Il fut une après-midi où elle avait rendez-vous avec des amis.Je lui ordonnais, pour chaque heure de la journée qui passait, de rajouter sur son corps une marque. Puis, de se rendre chez ses amis, marquée sur tout le corps. J'avoue avoir une impossibilité à comprendre pourquoi elle accepte de faire tout ça, ce qui lui plaît. Intellectuellement, je peux le raisonner,elle me l'a déjà expliqué. Mais sur le plan de l'émotion, non. C'est devenu une espèce de boussole pour savoir si je suis dans le vrai lorsque je construis nos séances. Si mon affect ne comprend pas, c'est bon. Ça évite de ne travailler que pour son égo.M’enquérant de ses sensations lors de son après-midi entre amis, elle m'apprit qu'elle jouait à des jeux et qu'elle perdait tout le temps."Applique toi, tu me représente. Fais moi honneur."Sur le coup, ces mots m’étonnèrent. Si il m’arrive maintenant de souvent répéter, "tu es à moi", à l'époque, je fus surpris de le formuler comme cela. Je crois, de ma vie, n'avoir jamais été possessif. Mais cela devient le cas maintenant. Sur ce point. Elle m'appartient en tant que soumise (comme il est vrai que je lui appartiens en tant que Dominant).Après cette journée, elle m'avoua avoir été galvanisé par mes paroles, "se dépasser pour un but". C'est assez impressionnant de s'entendre dire ça.Je dirais que la relation D/s me paraît extrêmement saine et naïve. On fait tout pour l'autre, sans autre but que de satisfaire l'autre, sans arrière pensée.Bref,ces "à côté" son pratique pour une constante simulation. On oublie que les sessions sont distancées, que rien n'est physique, on se plaît à imaginer des choses, on écoute les comptes-rendus de l'autre. Comment elle a vécu ce moment, les trésors d'imagination déployés pour satisfaire aux ordres. Puis on invente d'autres trucs, toujours plus retors. Pour la mettre en difficulté, pour la pousser à s'améliorer, à dévoiler son potentiel.Fabuleux!

@Lex : ahahah. Oui, elle a commencé à gagner.Dans un autre registre, je m'attendais à trouver, sur ce site et ailleurs, des personnes très sérieuses, encarcanées dans un pseudo élitisme mais il n'en est rien. Je prends plaisir à échanger de la manière la plus simple et même à plaisanter.

Bonjour, j adore ce que tu fais, j ai exactement la même envie que toi. Je sens que tu vas m inspirer. Merci

Merci. Si tu veux échanger sur le sujet, n'hésites pas. C'est là pour ça.

je découvre avec plaisir ce récit et cette manière de dominer .... mais je veux revenir sur le safeword... je n'ai jamais ressenti cela comme un échec , il fait partie du fonctionnement et bien évidemment, il est rarement utilisé.... pour la bonne raison que le maître doit être à l’écoute constante de sa soumise et à fortiori de son corps, de son ressenti ... néanmoins dans l'action, dans le doute j'utilise des codes couleurs, à l'instar des feux tricolores ... je demande à la soumise de prononcer régulièrement la couleur correspondant au ressenti (vert = tout va bien , on progresse - jaune = tout va bien , pas de progression - rouge = interpellation du maître ) et enfin le safeword vocal ou sonore pour un arrêt immédiat (un petit objet sonore, facilement audible au cours de la pratique)... évidemment difficile à utiliser en séance virtuelle !

Effectivement, j'ai lu un truc s'y rapprochant sur le site d'Intime Photographie. C'est vrai que sur du distanciel c'est pas la même chose. Néanmoins je me pose une question concernant l'application du slow-word ou de ce que vous décrivez avec le code couleur. Est-ce que cela ne nuit pas au rythme de la séance?Par contre, j'en vois l'utilité. A voir comment l'inclure dans une séance (pour moi).

Véritablement intéressant votre expérience, ayant aussi eu une relation " virtuelle" il y a quelque temps, j'espère que vos retour de session pourrons m'aider à parfaire mes connaissances sur ce domaine, ayant vécu doute et questionnement semblable aux vôtres, mais sans prendre le courage de venir chercher des conseils au moment venus. Pour des idées que vous avez pour l'IRL, vous pouvez essayer de trouver des alternatives à lui donner à distance, afin de donner des nouveauté, ainsi que d'installer une forme un peu plus pousser que des photographies et marque, si bien sûr cela ne la dérange pas d'essayer des nouveautés (d'après ce que j'ai pu comprendre en lisant vos écrits).

@Theory. Vous êtes peut être novices tous deux et votre expérience « à distance » est originale (au moins pour moi qui ai besoin du « contact physique de l’autre »), mais c’est un réel plaisir que de vous lire.Et vos mots, vos partages avec votre « soumise » ont une véritable puissance érotique. Pour répondre à votre interrogation « Je lui ordonnais, pour chaque heure de la journée qui passait, de rajouter sur son corps une marque. Puis, de se rendre chez ses amis, marquée sur tout le corps. J'avoue avoir une impossibilité à comprendre pourquoi elle accepte de faire tout ça, ce qui lui plaît. Intellectuellement, je peux le raisonner,elle me l'a déjà expliqué. Mais sur le plan de l'émotion, non. », je pense que si elle fait, c’est qu’elle en éprouve le besoin, le besoin de vous prouver et de se prouver à elle même qu’elle vous appartient. Vraiment. Cela peut vous sembler étrange, mais c’est aussi quelque chose dont j’ai besoin. Savoir que « j’appartiens » à mon Maitre, même quand nous ne sommes pas ensemble, qu’il le sait lui aussi et qu’il en est fier. Vous avez de la chance. Alors, continuez de profiter d’elle et elle de vous.

Un dernier mot. A mes yeux, il n’y a rien de plus pénible que le pseudo élitisme de certain(e)s, qui pensent tout savoir et détenir seuls la « vérité ». La seule vérité qui vaille, c’est les désirs que vous partagez avec votre soumise et l’attention que vous vous portez l’un à l’autre. Restez vous même, et oubliez les donneurs de leçons de tout poil.

@MN : si vous voulez partager vos expériences ou échanger plus en détails, ce serait avec plaisir. C'est un peu ce qui m'a poussé à venir partager sur ce site. Je suis curieux de connaître les expériences d'une autre personne sur ce sujet.@FemmeFemelleEsclave : Originale peut-être mais incroyablement frustrante. Néanmoins, je trouve que pour un premier pas dans ce monde, ça ne pouvait pas être mieux me concernant.Quand au fait d'appartenir,, oui, je le comprends intellectuellement surtout car j'ai l'autre pendant. Je trouve incroyablement excitant/agréable/fabuleux, qu'une personne fasse ça pour moi. Du coup, les deux faces d'une même pièce.J'avais prévu de sortir un compte-rendu chaque semaine. C'était il y a deux mois, je crois.La reprise, le travail et le chiffre d'affaire à rattraper ont fait que je n'ai pas eu trop de temps à y consacrer.Néanmoins, j'ai envie de terminer le récit. Je vais donc changer la structure des récits et me consacrer aux nouveautés qui se sont ajoutées et ce que cela a impliqué pour nous et je m'envolerai vers d'autres horizons :DEncore une fois, merci à tous les intervenants, silencieux et participatifs. Ce fut un plaisir.Donc, prochain rendez-vous jeudi soir.

Nous avons continué les séances.Néanmoins, je sentais la frustration de ne pas "transformer l'essai" en physique provoquer une certaine lassitude en moi.Comprenez-moi bien, j'aimais ce que nous faisions. La sensation d'avoir quelqu'un prêt à faire ce qu'il faut pour vous satisfaire, qu'elle le fasse parce que ça lui fait plaisir, réellement. C'est une sensation fantastique. Sûrement le pendant Dominant de ce qu'évoquait @FemmeFemelleEsclave sur le fait de se sentir appartenir à quelqu'un.Bref, nous en avons discuté et elle me fit part de son envie de sortir notre relation des simples sessions. Nous avions fait quelques essais au début mais je voulais quelque chose de plus élaboré. Mais avant cela nous avons fait un grand pas en avant. Un contrat!!!! Basiquement, il reprenait les règles que nous avions établi lors de nos sessions et ainsi que certaines pour clarifier les conditions de changement et le protocole de sortie de cette relation. Cependant, cela tient peut-être de mes obédiences travaillistiques (je prends un peu de liberté avec la langue française mais bon...) mais ce fût un moment important pour moi. Comme si la chose devenait réelle/officielle.Après cela, je mis au point un carnet d'exercices dont je ne suis pas peu fier. Nous étions tombés d'accord sur la périodicité, tout les deux jours. Ce qui lui permettait de concilier cette relation avec son train-train quotidien.Le document était simple, un classeur avec sept onglets (je mets un exemple en PJ si ça intéresse quelqu'un). Chaque onglet correspondait à un jour avec exercices. Elle recevait son carnet, lisait la page correspondante le jour adéquat, avec interdiction de lire les autres (je la sais très impatiente et détestant ne pas savoir. Une manière de la tourmenter, hihihi).Donc, le jour consacré à ses exercices, elle ouvre l'onglet, il y est indiqué son exercice, elle choisit le moment adéquat pour l’exécuter puis, elle écrit sur le carnet le déroulement de sa journée, son humeur et les difficultés rencontrées dans la mise en pratique. L'idée, c'est de garder une trace écrite et pour elle, de formuler son ressenti.J'ai pris grand plaisir à réfléchir à des enchaînements d'exercices, tantôt travaillant son obéissance, tantôt la mettant en "difficulté".

J'ai parlé tantôt de cette marque qu'elle s'était apposée sur la cuisse.J'ai expliqué aussi la nature de notre relation et le fait que nous avions nos vies à côté.Il est arrivé un moment où cette marque posa problème dans ses relations amoureuses. Et même si je dois avouer que j'aurais trouvé cela très excitant de l'imaginer devoir se dépatouiller sur la signification de ce "tatouage" auprès d'un amant explorateur, le but n'était pas de la mettre dans l'inconfort face aux regards des autres sur cette relation naissante.Nous avons donc opté pour quelque chose de plus "passe-partout". Un bracelet discret qu'elle devait garder en toute occasion à son poignet gauche. Pas aussi exotique qu'une marque dans la cuisse mais mon esprit vagabondait tout autant quand aux situations potentielles :-).Cela devenait aussi un aspect de nos échanges. J'avais prévu toute une symbolique autour de ce bracelet. Elle devait, entre autre, le faire claquer (il est élastique) avant chaque action de son carnet d'exercice. L'idée venait de je ne sais plus quel bouquin parlant du conditionnement sensoriel. (Je précise que le mot conditionnement n'est pas absolu, hein!?). Je n'ai strictement aucune idée de ce que cela aurait donné mais j'imaginais comme un signal pour entrer dans son rôle, un peu à la manière de la cloche en début de méditation.

je vis une relation virtuelle en ce moment et j'en suis tres heureuse.

Chouette alors. J'en suis heureux pour toi et te souhaite plein de bonheur et d'épanouissement.

Je ne sais pas si ça rentre dans le sujet, mais je viens de commencer une relation virtuelle scénarisée via un tchat. C'est très amusant car ça ressemble à l'écriture d'un scénario érotique à 4 mains. En revanche, je ressens une forme de soumission car ma "dominante" me demande de lui trouver des images correspondant à son imaginaire et de rédiger énormément en décrivant des scènes de mon point de vue et de mes sensations (imaginaires et supposés). Pour beaucoup cela sonnera "fantasmeurs" car non physique et totalement fantaisiste (voir un peu WTF). Pour autant, ça me donne l'impression d'être soumis à ses fantasmes en étant une sorte d'écrivain (de piètre qualité) dédié à son plaisir imaginaire.

@SlaveDamour :Bongouuur.Balek de ce que les autres pensent, non? Tant que vous y trouvez plaisir et amusement, vive la vie !!!PS: On peut lire ou c'est perso?