La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 02/02/18
:point_right:POURQUOI CE PROJET ? La communauté BDSM.FR met à disposition un espace d’expression gratuit et ne dispose d’aucun budget publicitaire pour se faire connaître. Les membres de la communauté la découvrent : - par le bouche à oreille - par les moteurs de recherche (Google, Bing …) Les menues recettes (Sexshop, webcam, …) servent à financer les infrastructures (deux serveurs haute capacité) et les licences des applications (et ponctuellement des developpements spécifiques) qui servent à faire tourner le site. Les organisateurs de BDSM.FR ne s’étaient pour le moment que peu intéressés aux vidéos. Il y a quelques mois, le projet de vidéothèque a été lancé avec l'aide de membres du site qui ont accepté de participer : le résultat est ici : http://www.photos-videos.com — Le projet de vidéothèque gratuite à deux objectifs : - Proposer un catalogue de vidéos gratuites pour tous (cela existe déjà) qui bénéficient d’une vraie description et d’un vrai classement par pratiques BDSM (plus rare !) - Faire de ces vidéos et surtout leur description un moyen toucher des utilisateurs sur Google pour faire découvrir la communauté à de nouveaux utilisateurs. Google favorise les sites proposant du contenu rédactionnel original ! — En donnant de votre temps, en devenant ainsi bienfaiteurs de la communauté, vous allez donc participer à l’élaboration d’un catalogue unique accessible à tous et vous allez surtout permettre à d’autres membres de découvrir à terme la communauté BDSM.FR :point_right: D’OÙ PROVIENNENT LES VIDÉOS ? Les vidéos viennent des sites de vidéos gratuits ou payants qui nous ont donné l’autorisation de les réexploiter. Ces sites donnent les autorisations, eux-même pour se faire connaître. Il se peut de temps à autres qu’en appuyant sur « Play » de la vidéo, un autre site s’ouvre. C’est la contrepartie de la mise à disposition gratuite de la vidéo par son éditeur original. Cette apparition est aléatoire et heureusement marginale. :point_right: COMMENT DECRIRE UNE VIDEO EFFICACEMENT ? Le traitement d’une vidéo repose sur trois « chapitres « distincts : - Le titre, - Le descriptif, - Les caractéristiques de classement sous forme de cases à cocher. # Proposition de méthode : - On lance la vidéo - On rédige le descriptif au fur à mesure que la video avance (contexte, physique et rôles des protagonistes puis récits des pratiques et accessoires) - Quand la vidéo est finie, on rédige le titre qui résume au mieux les actions qui dominent dans le scénarisation - Puis enfin on coche les pratiques/accessoires dans les catégories à cocher (qui nous font parfois nous rappeler qu’on a oublié une action avec un accessoire dans le récit) pour le classement par pratique. S’ils manquent des catégories dans la liste, ce n’est pas très grave. Vous pouvez signaler ce qui vous semble manquer dans le groupe ou par e-mail. Ce n’est qu’une proposition de méthode, chacun(e) joue comme il/elle aime;-). Le plus important sont le descriptif et le titre. * Titre de la vidéo Distillez autant que possible les mots clés importants dans le titre. Exemples de bons titres : « Humiliation et bondage pour cette soumise blonde» « Soumis possédé par une Domina en corset avec un gode ceinture », « Domina qui torture son soumis à la cire puis l’exhibe », « Homme soumis attaché à une chaise et humilié en public » Exemples de mauvais titres : « humiliation » « Soumise qui en bave » « Il mange grave » « Film de soumises » --- * Description : La bonne description permet au lecteur de savoir : - Qui sont les protagonistes : « Une maîtresse brune à gros seins avec un corset en cuir et un gode ceinture » « Un jeune soumis asiatique avec une cage de chasteté et une femme noire qui doit être sa Domina » « Une directrice sevère mature et un employé soumis en bleu de travail » - Le lieu « dans un donjon équipé de nombreux accessoires SM (Fouet, cravache, badine et chaine) » « la nuit dans la forêt dans une clairière éclairée par les phares de la voiture » « dans un club SM où sont déjà de nombreuses Maîtres, Dominas, Soumis et soumises » - La description de ce qui se passe dans la vidéo, les pratiques proposées et les accessoires utilisés. # Exemple : « Dans une demeure chic et cossue ressemblant à un manoir un Maître d’une cinquantaine d’années, habillés tout en cuir, va commencer par déshabiller sa soumise, une jeune femme rousse de 20/25 ans sans ménagement. Sa jupe et son corsage sont a moitié déchirés. Il demande à la jeune femme docile de se mettre à genoux puis de marcher à 4 pattes dans la salle à manger où se déroule la séance de soumission/domination. Le Dom fait s’arrêter la jeune femme devant la croix de Saint-André. On lit l’appréhension sur son visage. Il va l’attacher à l’aide des menottes sur la croix, puis lui mettre des pinces à seins, et des pinces à linge sur la chatte. Elle donne l’impression d’avoir peur. Il saisit ensuite une cravache et va lui fouetter les seins en insistant sur les pinces. La soumise a très chaud. Le maître va la détacher pour la faire se retourner. Il saisit un fouet et commence à la fouetter. Une autre femme entre dans la pièce et observe la scène. Elle se caresse à travers ses vêtements en observant la scène en voyeuse. Elle va se saisir d’un vibromasseur posé sur la table et commencer à se caresser avec, en l’humidifiant avec sa bouche régulièrement. La soumise attachée crie elle de plus en plus fort, et son dom alterne les caresses et les coups de canne anglaise. L’homme décide de lui mettre un bâillon boule pour la faire taire, puis une cagoule en cuir et un collier de chienne. Il va ensuite lui accrocher une laisse et la détacher de la croix pour aller la promener dans la maison, et la faire manger dans une écuelle. Il finira par abuser d’elle en la baisant puis en la sodomisant en levrette à même le sol. Les trois protagonistes finiront par jouir quasi simultanément. Le dominateur attachera la soumise avec une chaîne à un anneau fixé au mur, et quittera la pièce avec la femme voyeuse dont on découvre les hauts talons. » # Catégories Les catégories sont des cases à cocher. Vous pouvez en cocher autant que la scène de la vidéo le justifie. Par exemple, sur une vidéo avec 4 protagonistes : Domina, soumis, Maître, Soumise, il faut idéalement cocher les 4 cases correspondantes dans « Roles/Orientations ». Si en plus la Domina coquine avec la soumise, vous pouvez cocher bisexuelle (soit déjà 5 cases!). Il en va de même pour « Accessoires », « Pratiques », « Physique ». Il n’y a aucune obligation d’être exhaustif. Par exemple, l’accessoire « culotte » est surtout à cocher si la culotte est instrumentalisée (pour en faire un bailon par exemple). S’il y a une culotte « qui ne fait que passer » dans la vidéo, ce n’est pas la peine de cocher ;) ). Notez bien : Le plus important est d’expliciter les choses dans le titre et le descriptif. Les cases à cocher de catégories servent juste pour la navigation des utilisateurs d’une vidéo à l’autre (thème). # Signer ou pas sa rédaction ? Si vous cochez cette case, la description de cette vidéo sera signée de votre pseudonyme et un lien sera fait vers votre profil sur le site BDSM.FR. C'est un bon moyen de se faire connaître ;). Notez que la mention précisera que vous êtes rédacteurs de la description (pour ne pas qu'on croit que c'est vous dans la vidéo ;) ). *** PUBLICATION DE LA VIDEO ET DE VOTRE DESCRIPTIF Les vidéos que vous commentez ne sont pas accessibles directement sur le site. Elles sont validées au fil du temps (pour ne pas qu’il y ait trop de vidéos qui soit publié sur un temps court). Vous recevez un mail d’information quand votre participation sera publiée en ligne. Participer à ce projet, c’est faire preuve d’une véritable et très appréciée implication. Le site mémorise le nombre de mots que vous faites l’effort d’écrire lors de vos rédactions. L’objectif est de proposer des « avantages » pour les bienfaiteurs et bienfaitrices qui donnent de leur temps. Premier avantage d'ores et déjà en place, les beinfaiteurs sont mis a l'honneur sur le site lors d'affichage aléatoire (comme on le fait pour faire connaitre les "Groupes"). Les vidéos que vous avez traité (et qui ne correspondent pas forcément à vos pratiques) ne sont pas mentionnés. On indique juste que vous êtes membres bienfaiteurs. :point_right: QUE FAIRE SI LA VIDEO QU'ON ME DEMANDE DE COMMENTER EST DEFAILLANTE ? Il se peut que la vidéo ne se lance pas du tout (vidéo listée mais qui a disparue entre temps). Il se peut qu’une vidéo qui n’a rien à voir avec du BDSM (ce n’est pas deux tapes sur la fesse gauche qui transforme une vidéo X en vidéo BDSM;) ). Dans ces deux cas, vous avez un bouton, en haut de la page de saisie, pour signaler que la vidéo est défaillante. :point_right: QUAND EST-CE QUE JE COMMENCE ? Maintenant ? :) Connectez-vous à http://videos.bdsm.fr puis identifiez-vous avec votre adresse e-mail de votre compte BDSM. Et c'est parti ! :point_right: UN DERNIER MOT ... ... MERCI DE VOTRE PARTICIPATION A LA CAUSE ! :)
7.7000 vues 56 aime
Par : le 18/04/21
VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur MyWay) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur MyWay en sait quelque chose ! Il y a 9 ans, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il entretien encore aujourd’hui !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je ne connaîtrais pas mon bonheur actuel si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de mon propriétaire, c’est de moins en moins fréquent. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! MyWay
1.8000 vues 38 aime
Par : le 16/06/21
Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
991 vues 35 aime
Par : le 06/09/21
(Je ne suis pas l'auteur des mots...Ce dialogue est tiré d'un livre dont j'ai perdu le titre...Mais il m'a refait penser à certains échanges que j'ai pu avoir...Et rejoint totalement ma pensée en ce Monde de Sens...Merci à Vous, ma très chère de ce partage...) .... — La plupart des gens pensent que les pratiques de domination et de soumission sont uniquement le fait d’infliger à l’autre de la souffrance physique ou des humiliations pour dépasser les limites de sa propre personnalité. Avec le temps et l'expérience, je me suis rendu compte qu'il existait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant. — De quoi parles-tu ? J'eus l'impression qu'elle s’approcha plus près de moi. Sa voix semblait me murmurer au creux de l'oreille. Elle n'existe pas, et pourtant je la sens si proche. Quelle sensation étrange. Je repris mon explication après un court instant de silence. — Comment sais-tu que tu fais confiance à quelqu'un ? — Dis-moi... — En plaçant entre ses mains la chose la plus importante que tu possèdes. — Ma vie ? — Non n’exagérons pas, je dirais plutôt ton libre arbitre. — Ma liberté ? — Pas exactement. Le libre arbitre, c'est notre capacité à faire des choix. C'est la seule chose qui te permet sur terre de te définir comme individu unique. — Et si je ne choisis rien. — C'est déjà un choix. Chaque action que tu effectues est issue d’un choix, c’est la première chose d’ailleurs qu'on te prend lorsqu'on te met en prison. Tu ne décides plus de rien. — Quel rapport avec nos jeux ? Je ne te suis plus du tout. — J'y arrive... Tu vas connaître l'abandon total. — Comment ça ? — Un état dans lequel tu n'auras plus à faire aucun choix, juste à te laisser guider par le son de ma voix et exécuter les ordres que je te donnerai. — Pourquoi y prendrais-je du plaisir ? — Parce que je te connaîtrais si bien que mes ordres combleront tes désirs avant même que tu aies pu consciemment les formuler. — Tu vas penser à ma place ? — Dans un certain sens. Tu n'auras pas à te demander ce que je veux ou ce que tu veux, tu n'auras qu’à te laisser guider jusqu’à atteindre la jouissance. — Comment arriveras-tu à anticiper mes désirs ? Tu lis dans les pensées ? — Non, mais je vais apprendre à te connaître avec minutie. Je vais analyser chacun de tes gestes, chacun de tes mots, jusqu’à savoir utiliser ton propre langage. — Tu parles comme un psychopathe Alex... Tu me fais peur. — Non, je parle d'amour, parce qu’au fond c’est ça l'amour. Apprendre à connaître l’autre mieux que lui-même. — Alors on va s'aimer ? — Bien sûr, avec une intensité telle que tout le reste te semblera fade. Sans amour rien n’est possible. C’est un jeu qui se joue entre adultes consentants qui ont choisi d'ouvrir leur cœur l’un à l’autre. Sans cela, tu ne ressentiras aucun plaisir. — Et toi ? Où prends-tu ton plaisir ? Ne me dis pas que c’est une démarche purement altruiste où seul le plaisir de l’autre compte. Sa voix avait prit un ton ironique, presque moqueur. Elle n'était pas convaincue par la sincérité de ma démarche et je pouvais le sentir. — Bien sûr que non, mon plaisir est ailleurs. Il est certes dans le corps puisque le jeu auquel nous allons jouer nous amènera inexorablement à la jouissance, mais il est surtout dans la tête. Comme je te le disais, il y a autant de sexualités que d'individus, et pour ma part j'éprouve un plaisir immense à être au contrôle. Diriger, ordonner, soumettre avec pour seul objectif le plaisir. La domination est un moyen d’exciter le cerveau et non un prétexte pour infliger une souffrance. — Tu es définitivement cérébral Alex. C'est rare chez un homme. — Oui je sais, mais c’est vraiment ça qui me permet de décupler le plaisir physique : le mien, mais aussi bientôt le tien. Le pressentir, l’imaginer, l'ordonner, le matérialiser. C’est un acte créatif extrême où l’autre devient à la fois l'instrument et le bénéficiaire. — Ça n’est pas un peu tordu ? Il suffit juste de s'aimer et le plaisir se crée, non Je marquais une pause. Ses mots résonnèrent dans l'habitacle. Je sais qu’elle n'existe pas et pourtant j'apprécie sa répartie et nos discussions. J'ai l'impression qu’elle me connait depuis tellement longtemps. Je devrais peut-être me méfier. — Évidemment, c'est possible de fonctionner comme ça, mais si tu acceptes mon emprise, alors nous entamerons le processus créatif d’un plaisir sans limites. — Un acte de création ou un acte d'amour ? — Les deux, mais ça ne sera pas aussi immédiat que tu le penses. — Ça va prendre du temps de s'aimer ? — Bien sûr, mais il faudra plus que du temps pour cela. — Que faudra-t-il alors ? — Que nous vivions des expériences si fortes que tu seras malgré toi obligée de libérer ce qu'il y a de plus intime et secret en toi. — Quel genre d'expériences ? — Tu le découvriras bien assez tôt. — Je ne sais pas si j’arriverais à me livrer totalement. — Si et à la fin tu m'appartiendras. — Je t’appartiendrai ? Je sentis sa voix s'éloigner du creux de mon oreille. Son ton s'était durci et elle semblait dubitative. — Oui tu seras totalement mienne. — Voilà que tu parles à nouveau comme un psychopathe. — Pas du tout. M’appartenir ne devrait pas te faire peur, au contraire. — Je n’appartiens à personne, je suis libre. Tu es un rêve surtout, je ne vois pas comment tu pourrais être totalement libre. — Oui tu es libre, jusqu’à ce que tu décides de m’appartenir. Ce n'est pas moi qui te l’imposerais. Je ne ferais que te guider dans ce parcours. Une fois que nous en sortirons grandis et plus adultes, tu ne voudras plus jamais qu’un autre pose les mains sur toi. — Et c'est donc ça t’appartenir ? ça ressemble plus à de la fidélité qui est quelque chose de commun non ? — Appartenir n'est pas être fidèle. Tu peux très bien m’appartenir et coucher avec quelqu'un d’autre à la condition que je le désire et que je te le permette. — J'ai l'impression que tu veux surtout m'ôter mon pouvoir de décision. — Non jamais. Je t’aimerai parce que tu es libre, et tu consentiras librement à me donner ton pouvoir de décision, la démarche n’est pas la même. Il y a une énorme différence entre imposer quelque chose à quelqu'un avec ou sans son consentement. La beauté de la chose, c’est que c’est toi qui m'offriras spontanément ton consentement. C’est un acte de bonté et de confiance extrême où chacun des deux individus est en symbiose parfaite avec l’autre. — Ça ressemble à de l'amour. — C’est de l'amour dans sa forme la plus pure mais c’est difficile à concevoir pour beaucoup. — Je commence à le comprendre. Donc t’appartenir ce n'est pas forcément mettre des menottes et être ligotée ? — Non pas du tout. Les menottes sont un jeu qui utilise un accessoire, m'appartenir est un acte de foi en nous. — Tu en parles avec beaucoup de poésie, comment me feras-tu l'amour ? — Tu le sauras bientôt.
636 vues 28 aime
Par : le 15/09/22
*** Avertissement Il s’agit d’un texte que j’avais initialement écrit pour le plaisir de mon Maître et qu’il m’a finalement ordonné de rendre public, après l’avoir édulcoré et débarrassé de passages trop hards ou trop personnels (néanmoins il reste quelques passages susceptibles de heurter les esprits hypersensibles, psychorigides, ou formatés par une idéologie, auquel cas il est sans doute préférable de passer votre chemin). Je vous souhaite une bonne lecture et j’espère que ce petit texte vous plaira comme il a plu à mon Maître. Dans tous les cas, rappelez-vous qu’une fiction n’est rien d’autre qu’une fiction, un récit sans prétention dans lequel l’auteur(e) laisse libre cours à son imagination.   *** Episode 1 : Le procès Je revivais en rêve la première rencontre avec mon Maître lorsque l’allumage automatique de la télévision me sortit de ma torpeur. Des images aériennes de grande qualité montraient d’immenses poteaux, bien plus hauts que nos éoliennes, juchant un sommet himalayen. Je fus saisie par la beauté de ces images qui tranchaient avec les murs grisâtres de ma cellule. L’allumage intempestif de la télévision, à des heures aléatoires, fait partie du programme de rééducation citoyenne auquel je n’ai eu d’autre choix que de me soumettre. Mon procès avait été expéditif. J’ignore qui m’a dénoncée, mais ensuite les choses sont allées très vite. Des preuves accablantes montraient que j’avais entretenu pendant de nombreuses années une relation Maître/esclave illégale, jusqu’à la malheureuse disparition de mon Maître l’année passée. Non pas qu’une relation Maître/esclave fût illégale en soi – nous sommes en démocratie – mais depuis la loi du 5 mai 2025, aucune relation de couple, aucune relation sexuelle, de quelque nature que ce soit, n’est autorisée sans l’obtention préalable du pass délivré par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Cette société tentaculaire, ainsi nommée en hommage à deux milliardaires bienfaiteurs de l’humanité qui sauvèrent le monde d’une redoutable pandémie au début de la décennie, dispose du monopole de la validation des couples et des relations sexuelles. Chaque mois, Eurytion, la puissante Intelligence Artificielle de la BAFC, prend en compte des milliards de caractéristiques génétiques, morphologiques et psychologiques pour réaliser le meilleur appariement possible entre les prétendants à une union, et leur délivrer le précieux « fucking pass », qui donne le droit de baiser en toute légalité avec le partenaire désigné par l’IA. Toutes les orientations sexuelles sont possibles – il n’y a pas de discrimination en démocratie. Même les couples déjà formés ont dû se soumettre à cette formalité depuis la promulgation de la loi, ceci pour le bien de l’humanité. L’intelligence artificielle est très bienveillante : lorsque le couple est préexistant et dispose d’un bon solde de crédit social, le pass est généralement attribué sans obligation pour les deux partenaires de se soumettre à un réappariement. Les démarches pour prétendre à l’obtention du fucking pass coûtent 6 mois de salaire moyen – il faut bien rémunérer la haute technologie – mais cela en vaut vraiment la peine car, comme l’a expliqué le Docteur Tedros, nouveau directeur exécutif de la BAFC, c’est ensuite la certitude d’un avenir radieux, en harmonie au sein du couple et de la société, et c’est surtout la satisfaction de respecter de la loi. Bonus ultime, 120 points de crédit social sont attribués le jour même de la délivrance du fucking pass. C’est un cadeau très apprécié. Je fus déclarée « ennemie de la démocratie, raciste et fasciste ». Bien que je ne compris pas le rapport avec ma faute, le procureur semblait très sûr de lui, et tous les journalistes qui couvraient l’évènement ont vanté l’excellence de sa plaidoirie, alors c’est sûrement vrai. Dès l’annonce ma sentence, je dus me dévêtir entièrement car les ennemies de la démocratie ne sont pas autorisées à porter des vêtements, et je fus conduite nue à mon lieu d’incarcération sous l’œil des caméras. La retransmission de ce type de procès était devenue monnaie courante depuis la formation de la suprême alliance démocratique. L’humiliation publique sert d’exemple pour faire réfléchir ceux qui seraient tentés par des comportements anti-démocratiques, et, cerise sur le gâteau, fait une audience monstre qui rapporte un pactole en contrats publicitaires à la filiale « Information& Entertainment » de la BAFC. Alors que le drone de la télévision s’approchait de l’un des pylônes, on commençait à distinguer la petite plateforme convexe qui le surplombait, associée à une structure qui ressemblait à un perchoir. Plusieurs anneaux et crochets y étaient judicieusement disposés. Puis la caméra pivota rapidement et l’on put apercevoir au loin le vol majestueux du grand chrysaor cendré, un oiseau à l’envergure impressionnante qui vivait dans les cimes himalayennes, espèce nouvelle apparue lors de l’accident nucléaire de 2022. Résultat de mutations accélérées, l’oiseau puissant et véloce migra rapidement vers les montagnes Tibétaines, dont le climat correspondait mieux à sa nouvelle physiologie. La retransmission fut interrompue pour relater, images à l’appui, le succès d’une opération militaire éclair en Asie centrale. Les meutes de drones de la suprême alliance, les « Freedom Spikes », puissamment armés, constituent le fer de lance de l’avancée de la démocratie dans le monde. « Peints aux couleurs de la liberté, ils représentent pour les populations encore sous le joug de la tyrannie, le formidable espoir d’un avenir meilleur » commentait, avec enthousiasme, le journaliste. Puis un petit intermède rappela comment l’humanité avait pris le chemin du meilleur des mondes lorsque les dirigeants Occidentaux et Chinois, devant l’évidence sans cesse croissante de la convergence de leurs modèles sociaux, décidèrent de mettre fin à un antagonisme qui n’avait plus lieu d’être et d’œuvrer de concert pour former la suprême alliance démocratique, une puissante fédération aux objectifs progressistes. Le siège du pouvoir central a été localisé à Pékin, berceau de la démocratie moderne. *** Episode 2 : La préparation C’est alors que la porte de ma cellule s’ouvrit et qu’un gardien, sourire aux lèvres, vint m’en extraire. Les gardiens faisaient des pieds et des mains pour être affectés au bâtiment Est, dans lequel les ennemies de la démocratie sont incarcérées, nues en permanence. Je fus conduite de salle en salle, pour des examens médicaux approfondis. Bien qu’interminables, les examens n’avaient rien de pénible, et pourtant, de temps à autre, j’entendais les hurlements de prisonnières qui m’avaient précédée, ce qui n’était guère rassurant. Arrivée dans la dernière salle, je fus solidement attachée en position gynéco, pour la mise en conformité de ma chatte. Ce fut à mon tour de hurler. Pourtant je savais que cette opération était indispensable et qu’il en allait de mon intérêt et peut-être même de ma survie. Bien que pratiquée sans anesthésie, la mise en conformité réglementaire des chattes est réalisée avec le plus grand soin par du personnel expérimenté. Après l’élimination de tout le superflu et une épilation définitive accélérée – telle que permise par les progrès de la technologie – les grandes lèvres sont soigneusement cousues après avoir été scarifiées au point de contact. Elles fusionneront solidement, laissant juste une minuscule ouverture pour les besoins naturels, et les fils seront retirés lorsque l’assemblage sera jugé suffisamment solide. L’opération terminée, je n’avais plus de larmes ni de salive tellement j’ai hurlé, pleuré et bavé. Je pensais être reconduite dans ma cellule à l’issue de ma mise en conformité, mais c’est dans une grande pièce commune que je fus conduite. Cinq cages y étaient disposées et après m’avoir introduit un plug anal, le gardien me fit entrer dans l’une des deux encore libres. C’est là que je passai les jours suivants, le temps que ma chatte cicatrise. L’espace restreint permettait peu de mouvements et l’inconfort était pesant. Les sorties de cage étaient rares, mais à chaque fois vécues comme un moment de bref bonheur. Le temps est long quand on n’a rien à faire et interdiction de communiquer avec ses voisines sous peine de punition. Bien que je ne pus les interroger, je vis que leurs chattes également avaient été mises en conformité, ne laissant plus guère de doute sur le fait que nos destins étaient à présent liés. Le protocole était toujours le même : introduction d’un plug anal à l’entrée en cage, retrait à la sortie. A mesure que le temps passait les diamètres augmentaient. C’était franchement désagréable mais je savais que cette dilatation contribuerait à ma sécurité dans un proche avenir, alors je mettais toujours la meilleure bonne volonté pour faciliter mon introduction. Depuis le début de la décennie, l’état de santé d’une grande partie de la population s’est peu à peu dégradé. Certains scientifiques ont mis cela sur le compte de l’accident nucléaire, d’autres sur le compte de la pandémie du début de décennie. Quelques uns, minoritaires, ont évoqué une autre cause, mais ils ont été rapidement internés en hôpital psychiatrique et on n’en entend plus parler. Fort heureusement, le chrysaor cendré nous apporte de grands espoirs pour répondre efficacement à ce fléau. Les jours, peut être les semaines, ont passé, lentement, très lentement. Je sus que le grand jour était arrivé lorsque j’entendis le brouhaha des journalistes, qui allaient à présent nous suivre pas à pas. Extraites de nos cages, sous l’œil des caméras qui ne se gênaient pas pour faire des gros plans sur nos chattes lisses et définitivement fermées, et les commentaires des journalistes qui expliquaient pourquoi nous avions été préparées ainsi, nous fûmes conduites par hélicoptère jusqu’à un bâtiment situé au pied des pylônes. Depuis trois jours nous n’étions plus nourries – cela faisait partie du protocole de sécurité. Arrivées dans le bâtiment, nous dûmes néanmoins, par mesure de précaution, subir plusieurs lavements profonds pour garantir que nous étions totalement vides à l’intérieur. Suite à quoi nos anus furent copieusement lubrifiés. Le médecin chef, en charge du programme scientifique, ne tenait à prendre aucun risque. Il en allait de sa responsabilité. Les pylônes ont été érigés l’année dernière. Ils ont d’abord servi de lieu de supplice pour les condamnés. Attachés nus en haut des pylônes, ils devenaient la proie facile du grand chrysaor cendré, qui les déchiquetait et se nourrissait de leurs chairs. Retransmis en direct par les caméras de la filiale Information&Entertainment de la BAFC, ces évènements firent des records d’audience. Ce spectacle, qui aurait pu paraître choquant il y a seulement une dizaine d’années, était à présent très apprécié et regardé en famille et entre amis. Les mentalités ont beaucoup évolué en peu d’années. Les journalistes ont efficacement sensibilisé les citoyens aux dangers que représentent ceux qui s’écartent du droit chemin en mettant en doute la réalité du progrès social apporté par la suprême alliance et attisé la haine envers ceux qui ne respectent pas scrupuleusement les lois relatives aux multiples pass qui cadrent à présent la vie sociale, pour le bien commun. La très grande majorité de la population considère que les suppliciés méritent amplement leur sort. Le mois dernier, le monde entier a été témoin en direct d’un évènement inattendu. Pour la première fois, une femme, Ysideulte, faisait partie des suppliciés. Auparavant les femmes étaient dispensées de ce supplice cruel, mais la police du net ayant découvert qu’Ysideulte diffusait sur un réseau crypté clandestin des informations tombant sous le coup de la loi anti fake news, sa dangerosité pour la démocratie a été jugée suffisamment grave pour qu’elle subisse, elle aussi, le supplice. Contrairement à toute attente, le grand chrysaor l’a enveloppée de ses ailes dans un mouvement protecteur, et l’a ainsi choyée et réchauffée pendant de longue minutes, avant de lui pénétrer la chatte avec sa bite phénoménale. Chaque spectateur a pu percevoir à quel point la vigueur avec laquelle il l’a baisée traduisait l’excitation qu’elle lui procurait, et beaucoup en ont été émus jusqu’aux larmes. Par chance, malgré d’importantes blessures, Ysideulte a survécu à cet accouplement brutal. Une fois redescendue du pylône, les scientifiques ont pu faire sur elle de multiples prélèvements et découvrir les propriétés exceptionnelles des spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré. Depuis cette découverte, les pylônes ne servent plus au supplice de condamnés, mais à des expériences scientifiques. Ysideulte a été réhabilitée, pour services rendus à la démocratie, bien malgré elle, et en son honneur le lieu a été rebaptisé « le perchoir d’Ysideulte ». De par leurs analyses, les scientifiques ont estimé que lors de l’éjaculation, le sperme du grand chrysaor cendré est éjecté avec la pression phénoménale de 50 à 200 Newtons au cm carré. C’est ce qui a causé des blessures à la pauvre Ysideulte, comme si elle s’était mise un karcher dans la chatte. L’ironie de l’histoire est que le grand chrysaor ne voulait certainement pas lui faire de mal mais au contraire lui témoigner son affection en l’ensemençant comme il se doit. D’après l’examen des vidéos haute résolution, l’éjaculation est précédée d’une sortie continue de sperme, à faible pression, pendant toute la durée de l’accouplement. Il a été estimé qu’au total la quantité de sperme pouvait atteindre le demi-litre, mais ce n’est qu’une estimation car Ysideulte n’en avait retenu qu’une très faible partie en elle. Les modèles informatiques ont montré qu’une injection anale et non vaginale réduirait considérablement les risques de blessures. Sous réserve, évidemment, que la femelle ait été bien préparée, lubrifiée, et son colon parfaitement vidé, afin qu’il puisse servir de vase d’expansion et ainsi atténuer la violence de l’éjaculation. C’est la raison pour laquelle ma chatte a été fermée : s’assurer que je serai sodomisée et ainsi réduire les risques de séquelles graves. Car, oui, en tant que condamnée pour la cause la plus infâmante qui soit, j’ai été intégrée de force à ce programme scientifique, qui permettra peut être à l’humanité d’éviter l’extinction. Les spermatozoïdes radioactifs du grand chrysaor cendré traversent sans difficulté les tissus humains et se répandent dans tout le corps. Par un mécanisme non encore élucidé, ils ont un effet réparateur sur les organismes humains affaiblis. La filiale pharmaceutique de la BAFC espère reproduire artificiellement ce mécanisme et ouvrir ainsi un formidable marché dans lequel la population humaine à la santé déclinante s’engouffrera sans hésiter. *** Episode 3 : Sur le perchoir Un système entièrement automatisé me hisse en haut du pylône et, arrivée à destination, des bras robotisés m’attachent solidement. Aucune intervention humaine n’est nécessaire: ce serait bien trop dangereux, mes gardiens risquant d’être déchiquetés par l’oiseau. Malgré sa puissance bestiale, le grand chrysaor cendré est un oiseau méfiant et extrêmement intelligent. Personne n’a jamais réussi à le capturer ni à le suivre jusqu’à sa tanière. Il sait brouiller les pistes et semer les drones envoyés à sa poursuite. On a bien tenté de mettre un piège sur la plateforme, mais son instinct l’en a éloigné. Cela fait des dizaines de minutes que je suis attachée et toujours aucun oiseau à l’horizon. Le vent est glacial sur ces sommets et je suis totalement nue, en bas pour les besoins de la sodomie, mais aussi en haut parce que les spectateurs aiment que les mamelles soient visibles et bien pendantes. Pour celles qui ont une modeste poitrine comme moi, de lourdes charges oscillantes sont suspendues aux mamelles, pour les étirer et en amplifier le mouvement. Nous devons respecter les désirs de nos téléspectateurs a déclaré le directeur de la filiale Information&Entertainement de la BAFC. Je ne suis pas la seule. Au total 5 pylônes ont été érigés et une femelle a été attachée au sommet de chacun d’eux. C’est meilleur pour l’audience, et en général le grand chrysaor cendré a assez de ressources pour ensemencer 2 ou 3 femelles à la suite. Cela permet de multiplier les prélèvements et les analyses. Celles qui n’auront pas eu la chance d’avoir ses faveurs n’échapperont pas pour autant à leur sort car elles feront automatiquement partie du groupe suivant. Autant dire que chacune d’entre nous nourrit le secret espoir d’être plus attirante que ses voisines. Les minutes passent, interminables, et malgré l’angoisse, je sens que je m’assoupis. L’effet du froid, probablement. Le bruit d’un puissant battement d’ailes me sort de ma torpeur, juste à temps pour voir l’oiseau fondre sur ma voisine de droite et lui témoigner son affection avant de la sodomiser sans ménagement. C’était sans conteste la plus jolie de nous cinq. L’oiseau a bon goût. Les hurlements de terreur de la pauvre fille me glacent le sang, et pourtant, désirant ardemment être la prochaine, pour que l’on en finisse, je remue les fesses du peu que mes liens me le permettent, espérant attirer le volatile. Le voilà sur moi. Malgré le stress, la douceur de ses plumes et la chaleur de son corps me procurent une sensation de réconfort. Je crois avoir un avantage sur mes voisines : ayant vécu une relation Maître/esclave pendant plusieurs années, j’ai l’habitude d’être sodomisée sans ménagement et j’ai été dressée à la dure. J’espère, sans trop y croire, que cela rendra mon supplice plus supportable. La grosse bite du volatile me pénètre d’un coup et me ramone copieusement avec une vigueur qu’aucune fucking machine ne pourrait atteindre, m’arrachant des hurlements de terreur, qui se poursuivent par des cris d’agonie alors que l’éjaculation me déchire les entrailles. Je n’ai plus qu’une vision floue de ce qui m’entoure et je lutte pour rester consciente, me rendant néanmoins compte que le grand chrysaor cendré est toujours là et s’affaire autour de mes liens. Son puissant bec finit par en venir à bout et il m’emporte dans un mouvement si violent que je perds connaissance. *** Epilogue Je me suis réveillée dans un lieu qui ressemblait à une grotte, et j’ai eu un mouvement de recul lorsque j’aperçus l’oiseau près de moi, me regardant fixement. Je n’eus pas besoin de beaucoup de temps pour comprendre ce qui m’était arrivé. Aujourd’hui, je ne sais plus exactement depuis combien de semaines ou de mois je suis là. J’aurais dû noter les jours. Le grand chrysaor cendré est très attentionné, voire affectueux, mais si je ne lui présente pas correctement mon cul dès qu’il bande, il me rappelle à l’ordre d’un coup de griffes qui me laisse marquée pendant plusieurs jours. Maintenant ça va mieux. J’ai appris à surveiller sa bite en permanence et à me mettre en position sans traîner dès les premiers signes. S’il m’apporte quotidiennement quelques fruits collectés dans la plaine, c’est principalement par le cul qu’il me nourrit, de son sperme bienfaisant. Chaque jour j’en ressens un peu plus les effets : plus forte, l’esprit plus clair, en meilleure santé. Mon corps et mon esprit s’habituent peu à peu à ces sodomies brutales, mais je n’arrive toujours pas à réprimer mes hurlements pendant qu’il m’encule. La douleur est trop intense et la brutalité de l’accouplement trop terrifiante. J’ai appris à bien garder le sperme en moi pour profiter au maximum de ses bienfaits et j’avoue prendre du plaisir à me sentir ainsi remplie. De plus, cela a un effet réparateur sur les blessures causées par chaque sodomie et procure un lubrifiant naturel en prévision de la prochaine pénétration. L’oiseau s’est pris d’une grande affection pour moi, il me réchauffe quand il fait froid et me sodomise plusieurs fois par jour. Depuis peu, j’ai entrepris de danser pour lui chaque soir, peu avant la tombée de la nuit, et il semble apprécier, me regardant calmement et attentivement. Parfois j’ai l’impression qu’il me parle, mais peut-être est-ce mon imagination qui me joue des tours. Je crois qu’il ne visite plus les pylônes depuis qu’il a une esclave sexuelle à sa disposition 24h/24. Dommage pour le programme scientifique. Lorsqu’il part à la chasse, je m’approche du bord de sa tanière à flanc de falaise – pas trop car j’ai peur de tomber - où je peux admirer un magnifique paysage propice à la méditation. Parfois j’aurais aimé que ma chatte soit encore ouverte et fonctionnelle mais je sais que cela me ferait courir de grands dangers. Finalement je me suis faite à ma nouvelle esthétique – parfaitement lisse entre les cuisses, la fente n’étant plus qu’un lointain souvenir - et plus je me regarde, plus je me trouve jolie ainsi. La compagnie des humains me manque, même si, malgré le programme de rééducation citoyenne que j’ai subi, je suis encore un peu dubitative quant au meilleur des mondes promu par la suprême alliance démocratique. Mais je me console en me disant que mon Maître aurait aimé cette issue. Sperme, sodomie et discipline, c’est tout ce dont une femelle a besoin, se plaisait-il à dire. [Edit] Ce n'était pas prévu initialement, mais les encouragements des lecteurs m'ont ultérieurement incitée à écrire d'autres articles - pas directement une suite de celui-ci, mais une histoire parallèle, connectée à celle-ci, une vision du même monde à travers d'autres yeux. Si cet article vous a intéressé et que vous souhaitez découvrir les autres, la liste est ici (à lire de préference dans l'ordre chronologique de publication): https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog
699 vues 27 aime
Par : le 13/01/21
Certaines pratiques BDSM sont parfois jugées trop douces ou esthétisantes par certains adeptes en ce qu'elles s'éloignent trop du sadisme ou du rapport de domination. Pour quelques puristes, elles relèveraient davantage de performances que de jeux. Le consentement dans les pratiques SM implique que les personnes concernées choisissent activement les limites des activités qu'elles effectuent. Il permet ainsi de tracer la limite la plus certaine entre jeu BDSM et acte de torture. Si le sadisme est dominé par la figure de la vénus offerte, il ne peut être le complément ou le symétrique du masochisme. Parce que le phénomène masochiste a ressaisi des éléments qui appartiennent à l’histoire plus ancienne du sadisme. Au XVII ème siècle, un nouveau type d’érotisation de la cruauté a triomphé dans la littérature. À la simple cruauté physique s'est adjointe la cruauté morale. Nonnes violentées dans les couvents et servantes dominées par leurs maîtres ont rejoint la vénus offerte, jusqu’au triomphe de la "cruauté des petits maîtres." Dans "Les liaisons dangereuses, la cruauté pouvait désormais se passer de l’effraction violente des frontières du corps. Ce qui est érotique, c’est la cruauté affective et morale qui témoigne des relations de pouvoir entre des hommes qui dominent et des femmes dupes et donc victimes, sauf une, Madame de Merteuil, mais dont on sait la fin tragique. On peut lire l’œuvre de Sade comme un moment charnière dans l’histoire de la violence érotisée, un lieu où se combinent le fantasme ancien de la vénus offerte et la jouissance nouvelle de la cruauté affective infligée à une femme innocente. Voilà Justine, vertueuse infortunée qui meurt traversée par la foudre "de la bouche au con." Mais l’érotique proprement masochiste émergea au XIX ème siècle. Son expression est l’œuvre de Sacher-Masoch, dans sa célèbre "Vénus à la fourrure". Cette Vénus n’est ni la fille ni la sœur de la vénus offerte. Ce qu’elle représente, c’est l’érotisation d’un rapport de domination, c’est-à-dire d’une relation de pouvoir entre un dominant et un dominé, élément essentiel de la scène masochiste, l’acronyme contemporain BDSM étant à ce titre bien plus pertinent que le sadomasochisme. Or, à l’inverse du sadique qui désire réduire le sujet à ce qui est en lui de moins subjectif, toute relation de pouvoir suppose le maintien de la subjectivité des deux membres du rapport. Que le sadisme exige la cruauté et l’effraction violente des frontières du corps et de l’esprit, soit. Mais le masochisme n’a que faire de l’impossible plaisir dans la douleur qui obséda les psychiatres de la fin du XIX ème siècle, chimère conceptuelle à laquelle Freud se laissa prendre lorsqu’il en fit l’orientation passive d’une pulsion de cruauté et d’agression sexuelle dont la forme active serait le sadisme. Pourtant, n’y a-t-il pas des cas de masochisme, extrêmes mais révélateurs, qui nous propulsent dans la recherche de la douleur pour elle-même ? Ainsi des femmes et des hommes soumis exigent de leurs Maîtresses ou Maîtres d'avoir le corps entier portant des traces de torture. Ici, l’extrême des actes ne doit pas fasciner le regard. En découle toute la symbolique des traces corporelles, des scarifications, ou plus encore du sang. Dans les relations BDSM, la recherche de la douleur fait partie des moyens utilisés pour mettre en œuvre le lien de domination/soumission. Les pratiques de contrainte (attaches, bondage, carcans), l’usage de la souffrance, l’effraction du corps (plugs vaginaux et anaux, dont certains aux dimensions étonnantes), les aiguilles, les suspensions par crochets "hameçons" passant au travers de la peau et reliés à des cordes tendues, même extrêmes, ne sont pas cruelles. Elles ont pour fonction d’être les signes et les effets de ce pouvoir sur soi au travers de ce lien. Chaque marque corporelle possède un sens symbolique défini dans un contexte culturel précis. Dans beaucoup de propos de pierceurs et sur un certain nombre de leurs sites Internet, on peut lire que le piercing de la langue était déjà pratiqué par les mayas ou les aztèques. S’il est vrai que chez ces peuples existait un rituel au cours duquel était pratiqué un percement de la langue mais aussi du nez, de l’oreille et parfois de la verge, l’étude de ce rite démontre que l’objectif réel affiché consistait en une offrande de sang aux dieux, que la personne concernée était une personne de haut rang. Cette obligation sacrificielle à laquelle devaient se soumettre certains personnages importants ne peut pas et ne doit pas être comparée au piercing de la langue, résultant de la volonté de disposer de manière plus ou moins durable d’un bijou à vocation érotique ou sexuelle. Les contextes sont différents, les objectifs également. Comme lors d’un stade rituel de l’initiation, dans certaines ethnies étrangères, une épreuve plus douloureuse consiste en des incisions profondes sur toute la surface du dos, non pas avec un couteau de bambou bien affilé mais avec une pierre dont le tranchant est volontairement grossier afin, non de couper mais réellement de déchirer les chairs. Ces exemples montrent que le fait de supporter la douleur et surtout de montrer aux autres qu’on peut la supporter entre dans le processus de construction identitaire et que plus la douleur est forte, plus l'initié s’approche du stade d’homme vrai, accompli, reconnu comme tel par l’ensemble de la communauté. S’il y a expression de la douleur, elle devient inaudible au sein de ces manifestations rituelles, bruyantes de joie, comme si elle n’existait pas. Elle est totalement niée, on ne veut pas l’entendre. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société. Un des buts de l’initiation est de marquer le corps qui devient un support de mémoire rappelant que l’initié est désormais un membre à part entière d’une communauté, qu’il possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’il doit suivre. Il en va ainsi dans l'univers BDSM, à la différence qu'il ne s'agit plus de rites tribaux mais de pratiques SM recherchées et consenties. Dans les sociétés pré-modernes, la douleur subie fait partie intégrante d’un processus de construction identitaire, processus voulu et reconnu par l’ensemble du groupe, ce qui donne à la douleur imposée une valence positive, car c’est à travers elle que l’individu évolue, progresse et accomplit son destin. La blessure est alors signifiante et contient une valeur fondamentale, indépendamment d’un éventuel graphisme qui pourrait être interprété. Certaines scarifications ou tatouages sont des signes de reconnaissance identitaire d’appartenance à un groupe mais, outre cette carte d'identité, le fait même de vivre le processus de marquage est signifiant. Les transformations du corps ont un sens qui va au-delà de leur visibilité. À l’opposé de la violence, le dispositif masochiste cherche au contraire à assurer que le rapport des corps soit une relation intersubjective, protégée et idéalement garantie par un contrat. Équilibre complexe, en raison des pratiques BDSM elles-mêmes, un dérapage reste toujours possible. D’où l’exigence martelée de la confiance entre partenaires qui pallie l’absence d’institution et joue le rôle de garantie affective du respect du contrat. Dans notre société, la lutte contre toute douleur, même mineure, est devenue une obligation. La personne qui a mal va, dans un premier temps, lutter contre cette douleur par les antalgiques, puis, si elle persiste, va entamer une démarche de parcours de soin. La douleur est vécue comme quelque chose de négatif par essence, liée à un mal qu’il faut combattre. Son statut est bien différent de celui des sociétés traditionnelles. Elle n’apporte rien de bon et ne permet pas d’évoluer, au contraire. Dans l'univers du BDSM, c'est le contraire, la douleur offre la possibilité d’une extase dans un monde mystique. Symboliquement, le sang possède un statut ambigu, il peut être bon ou mauvais selon les cas. Bon, il est alors porteur de force, il permet de fertiliser, de faire croître, et de guérir, mais mauvais, il apporte la malédiction, la maladie et la mort. Le sang qui coule est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contrôle, comme lors des sacrifices comportant des mises à mort d’hommes ou d’animaux lors d’offrandes de sang. Cela s’applique aussi au sang menstruel. L’écoulement sanguin possède une valeur symbolique fondamentale, puisqu’il contribue à structurer la différence des sexes à travers la stricte séparation entre l’écoulement volontaire qui se produit lors des activités cynégétiques, guerrières ou rituelles et l’écoulement involontaire des règles. Le style de vie BDSM est rempli de traditions et de cérémonies dont le monde extérieur est rarement témoin. L'une des plus significative est sans doute le rituel de liaison ou "cérémonie des roses". La soumise tient une rose blanche, pas tout à fait en pleine floraison, le Maître, une rose rouge symbolique qui est ouverte presque entièrement. Tandis qu'il l'attache solidement, le Maître lui fait la déclaration qu'il la protégera et la guidera pour toute l'éternité. Avec des épines de la tige de sa rose rouge, il pique le majeur de la jeune initiée soumise laissant deux gouttes de sang tomber sur les pétales blancs de sa rose à elle. Elle lui offre alors les épines de sa rose et elle lui pique son propre doigt. Il laisse tomber alors deux gouttes de son propre sang sur la rose blanche. Une goutte tombe sur un pétale et l'autre sur son sang à elle. La piqûre du doigt de la docile est symbolique de virginité. La femme se donne complètement à son Maître. Ils sont maintenant tout deux de la même chair et du même sang. Lors de flagellations pratiquées dans certaines séances BDSM ou lors de cérémonies d'initiations, les traces corporelles symbolisent la souffrance de l'apprentissage, ou d'une épreuve. Certaines soumises ou certains soumis sont alors fiers de conserver et d'exhiber leurs traces corporelles. Il en va de même lors de la pose d'aiguilles sur le corps. Le sang qui coule du corps est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contôle. Il est symboliquement associé à la construction de la virilité masochiste à travers des activités typiquement SM, un moyen actif de transformer des personnes soumises en personnes masochistes. Les blessures, les traces, et les cicatrices sont les emblèmes du courage et de la dévotion. Les marques corporelles volontaires avec écoulement sanguin comme le tatouage ont été, elles, considérées très négativement depuis la seconde moitié du XIX ème siècle. La vision portée sur le tatouage a heureusement évolué pour devenir plus positive, sans doute grâce à deux facteurs successifs, l’amélioration et l’évolution du graphisme, puis l’engouement féminin pour cette ornementation cutanée. Peu d’activités font appel à autant d’éléments porteurs de symbolisme que le feu, le métal et le sang. Dans certaines tribus africaines, le forgeron est considéré comme un magicien et les opérations de fonte du fer sont chargées symboliquement et impliquent des prescriptions dans la sphère sexuelle. Il peut s’agir d’abstinence ou d’interdits concernant les femmes. Le marquage volontaire appelé branding, la scarification, ainsi que les aiguilles, dans l'univers BDSM sont des pratiques jugées extrêmes. Il convient donc de ne pas les pratiquer sans expérience et sans avoir parlé au préalable des limites à ne pas dépasser. Il en va de même pour la pose de piercing génital féminin ou masculin car les risques infectieux sont bien connus. La douleur fait partie de l'expérience du piercing et en est parfois le but principal pour pouvoir atteindre un état de conscience élevé. L'attitude ne concerne pas uniquement les couples sado-masochistes, mais aussi ceux qui considèrent le piercing comme un rite de passage ou un événement initiatique. Parfois, des anneaux perçant les lèvres ou d'autres types de bijoux spécialement conçus à cette intention, peuvent être portés pour interdire provisoirement l'acte sexuel, et donc tout plaisir sexuel, ce qui correspond à une forme d'infibulation non chirurgicale à court ou à long terme. Le branding ainsi que les scarifications sont synonymes de déviance sexuelle aux États-Unis. En France, le "baiser de feu" est en général, pratiqué marginalement dans des cercles très fermés. L’usage direct ou indirect du feu, du métal qui coupe ou transperce, la douleur présente et nécessaire ainsi que les risques médicaux sont autant d’éléments à forte charge symbolique. Ces composantes sont cependant aussi présentes dans les pratiques plus soft, plus courantes telles que le tatouage ou le piercing, de plus en plus prisés par les femmes, hors même de toute relation BDSM. Le corps intervient dans toutes les sociétés comme support de rites et comme symbole privilégié particulièrement dans l'univers SM. Les percements réalisés sur le corps sont localisés à proximité des orifices réels ou allégoriques de celui-ci et on peut considérer que les plaies occasionnées par la flagellation et les scarifications créent de nouveaux orifices et peuvent être vues comme des seuils, lieux d'écoulement du sang, substance corporelle, source de vie. Il est logique que les orifices corporels symbolisent les points les plus vulnérables. La matière issue de ces orifices est de toute évidence emblématique. Sang, Crachats, urine, excréments, dépassent les limites du corps, du fait même de leur sécrétion. Dans notre société contemporaine, la fonction d'dentification est délicate à mettre en évidence et les tatouages et piercings actuels à proximité des orifices corporels ont plus à voir avec la sexualité et l’érotisme. Le tatouage et le piercing, pour les non-impliqués, ont acquis peu à peu, avec leur expansion, le statut de bijou en vogue, mettant en avant une recherche esthétique. Mais la différence par rapport au bijou classique réside dans le fait que la pose de piercing intime nécessite de pénétrer la peau, créant de nouveaux points de contact entre l'intérieur et l'extérieur du corps. Pour les adeptes, c’est souvent le processus même de la trace corporelle qui est important, beaucoup relatent le plaisir de la décharge d’adrénaline lors de l’acte et la prise de conscience de leur corps. Le lien entre les notions d’excès, de prestige et même de pouvoir est bien connu des sexologues. Plus généralement, Il est intéressant de relever parfois à un certain degré, un parallèle anthropologique entre les rites de certaines cultures africaines et les pratiques du monde BDSM. Ainsi, chez les Mossi du Burkina Faso, les scarifications du ventre des femmes se situent chronologiquement entre deux autres événements, l’excision et l’accouchement dans lesquels le rapport à la douleur est totalement différent. Il en est de même pour les femmes dans de nombreuses ethnies, comme celles qui pratiquent l'ablation partielle ou totale du clitoris sur des jeunes filles presque pubères. De même, il n’est pas rare actuellement que des jeunes filles du Sénégal décident à l’insu de leurs parents de subir une opération particulièrement douloureuse, le tatouage des lèvres. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société, où le corps devient un support de mémoire rappelant que l’initiée est désormais un membre à part entière d’une nouvelle communauté, qu’elle possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’elle doit suivre. La comparaison entre ces rites ethniques africains et nos usages s'arrête là car la grande majorité des états condamnent ces pratiques. Dans les sociétés où elles sont exécutées, les mutilations sexuelles féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Leur maintien est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. En France, dans un cadre juridique étoffé, le code pénal est explicite. L'article 222-9 précise que les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende. Malheureusement près de soixante mille femmes excisées vivent actuellement en France, principalement originaires du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, ou de la Guinée. La recherche de la performance permet avec radicalité aux adeptes du BDSM, de poser sans entrave le rapport qu’ils établissent avec leur propre corps en le dissociant d’une histoire de la représentation qui les assujetissent au rôle d’objet. Il s’agit en fait d’un double mouvement de déconstruction et de réappropriation de leurs corps qui passe, non pas par une utopie, mais par une érotisation et un réinvestissement des contraintes. C'est la volonté de s’inscrire dans un cadre culturel et symbolique pour en subvertir les termes. En ce sens, la répétition du corps voulu par le phantasme du masculin est ainsi plus une présentation qu’une répétition ou une reproduction iconographique d’un modèle d’oppression. Ce n’est pas une copie mais une reformalisation. C’est à ce niveau que ces performances peuvent être qualifiées de sadomasochistes. La douleur et les traces corporelles ne sont plus le résultat d’une position subie redondante avec sa position symbolique. L’expérience masochiste signifie cette déstabilisation du moi. La souffrance, le bondage, les yeux bandés et l’humiliation affranchissent le soumis de l’initiative et du choix, et lui permettent de se retirer momentanément de son identité pour se réfugier dans le corps et créer une nouvelle identité fantasmatique souvent diamétralement opposée au moi qu’il présente au monde. Dans une relation BDSM, cela ne signifie cependant pas une perte totale et sans retour, autodestructrice. Le surgissement orgasmique s’inscrit en réalité au cœur de l’ordre et des cadres symboliques qu’il ne s’agit pas de quitter de manière psychotique en provoquant une destruction du corps mais de le mettre en mal. Il s’agit toujours malgré tout de théâtre et ce qui s’y donne ne saurait être confondu avec la réalité. Le corps performé ne saurait être mis en danger. Il s'agit d'éviter à tout prix le lieu commun qui consiste à dire qu'un novice impliqué dans les conduites à risque ou des atteintes corporelles répétées qu'il vit une forme de rite de passage ou à l'inverse que son comportement est seulement provoqué par leur absence dans nos sociétés. Le corps est le lieu rayonnant où est questionné le monde. L'intention n'est plus l'affirmation du beau mais la provocation de la chair, source de jubilation sensorielle, parade narquoise à la réalité. Bibliographie et références: - Theodor Adorno, "La psychanalyse révisée" - J. de Berg, Catherine Robbe-Grillet, "Cérémonies de femmes" - A. Binet, "Le fétichisme dans l’amour" - R. von Krafft-Ebing, "Psychopathia Sexualis" - S. Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - M. de M’Uzan, "Un cas de masochisme pervers" - G. Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel" - J. Streff, "Les extravagances du désir" - Cesare Lombroso, "L’Homme criminel" - Lucien Sfez, "L’utopie de la santé parfaite" - Éric-Emmanuel Schmitt, "Le Visiteur" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
2.4000 vues 26 aime
Par : le 10/01/21
Irrésistible envie de frustrer...  De longues semaines se sont écoulées depuis notre dernière rencontre. Il se languit d'être à nouveau à mes pieds. Il à tant envie de me revoir. J'ai tellement envie de le frustrer...  Quand enfin il arrive à ma porte et entre comme je lui ai demandé, je ne suis pas là, il ne me vois pas et il  ne me verra jamais... Mais ça , il ne le sait pas encore... Sur le meuble d' entrée, j'ai disposé les  bracelets et sa laisse à coté d'un masque pour les yeux. Il m' entend lui donner ses consignes à travers le rideau tiré qui nous sépare. Je termine mes préparatifs  en attendant qu'il m' informe d'être près. Levé de rideau... Envie de le frustrer...  Je m' approche de lui en douceur, le frôle en sensualité... Une proximité qui laisse envisager la promesse d'un baiser qu'il n' aura jamais...  Je suis contente qu'il soit là, chez moi. Son corps transpire l' excitation, heureux d'être ici, désireux d'être mon soumis. Privé du plaisir de me voir... Attentif à son environnement... Je le guide  dans mon salon. Le pose au milieu comme je poserai mon sac et reprend là où j' en étais... Un peu de musique... Quelques mots pour le détendre... Un peu d'humour... Quelques griffes pour le surprendre et je  le mets en place pour quelques coups de martinets...Les poignets accrochés, bras levés, pas moyen de se débiner et très vite je dois arrêter: petit soumis supplie... Oh! Je me doutais bien que ça serait rapide, tout comme pour les pratiques suivantes. Il a la volonté de faire au mieux pour moi et sa dévotion me fait plaisir...  A  4 pattes à mes pieds, son dos m' a bien subit...  Ce qui me semble bien peu pour moi et presque trop pour lui... Envie d'humilier...  Je propose une petite pause bien mérité et un peu à boire. Il m' entend quitter la pièce, couler  l' eau du robinet, revenir et verser l 'eau dans l' écuelle. Il à déjà mangé pour moi dans sa gamelle, il sait, sans voir ce que je prépare... Je le tire par son collier et l' emmène à 4 pattes  à la niche . Je pousse du pied sa gamelle sous sa gueule et le laisse boire  son eau  tranquille... L' après midi avance doucement et calmement... c'est dans ce calme qu'il entends à nouveau sa gamelle se remplir sans que je ne quitte la pièce... Ses oreilles voient pour lui et il devine sans mal que je pisse dedans... Il boit... Plus tard me lèche les pieds plus ou moins bien... Pas assez pour m' en faire jouir... Il boit  encore...  Envie de frustrer... A 4 pattes  à mes pieds, je suis  assise sur mon canapé, sa tête posée sur mes genoux , je le fais patienter... Je m' occupe de longues minutes sur mon téléphone sans  lui parler. Je réponds à mes appels, m' amuse de la situation, jusqu'à la manifestation des premiers signes d'impatience sous forme d'interrogation auquel je ne donnerais point de réponses... Sa place est à mes pieds, de ça, il n' est pas frustré... Allez encore un peu!  L'histoire que si, ça le frustre quand même un petit peu... Et puis... Envie d'humilier encore.  Je lui  ordonne de retourner à la niche seul mais lui gène le passage... Le contraignant contre un meuble, la tête juste au-dessus de son auge, je lui somme l' ordre de ne plus bouger!  Son dos tout contre mes jambes, je laisse couler un filet de pisse qui ruisselle entre ses omoplates, coule le long de sa nuque, passe derrière l' oreille et vient remplir la gamelle mouillant quelques cheveux en passant... Mon soumis se raidit au fur et à mesure que j' accélère le flot . S'il bouge il modifie la trajectoire de l' urine, au risque d'en faire couler à coté...  Delà j'aurais plaisir à le traiter de pisseux et de lui rappeler qu'il pue la pisse à plein nez... Mes paroles le convaincront et il s'en sentira davantage souiller pour tout le reste de sa longue journée... Me voilà fort satisfaite de mon désir d'humiliation, me reste à rajouter un peu de frustration... Ruiner une éjaculation me parait  une délicieuse idée... Ayant gardé sa queue chaste un certain nombre de semaines , ses bourses bien pleines sont un amusement de choix pour ma cravache... L'obliger à se branler mais pas plus... Le caresser mais pas trop... Le serrer, tapoter, taquiner, juste ce qu'il faut... Et le faire s'en aller les couilles  excitées , le  rideau tiré, sans avoir eu le plaisir de me revoir...  Envie de frustrer, d'humilier .  Sur le chemin du retour, dans une aire d'autoroute, il recevra l' ordre de se faire  gicler ... 
1.6000 vues 25 aime
Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
2000 vues 23 aime
Par : le 11/05/21
De cette chose impalpable, peut-être inexistante qu'est le passé, que gardons-nous ? À peine quelques mots dont nous ne savons plus s'ils ont été réellement prononcés ou si c'est nous qui les inventons dans le naïf désir de nous justifier, de croire que nous avons vraiment existé tel jour, telle heure cruciale dont le souvenir nous poursuit. Seules des images, parfois même reliées entre elles comme dans un film dont le monteur aurait coupé les meilleures ou les pires passages, ôtant toute logique à leur enchaînement, seules des images fugaces surnagent et permettent de reconstituer un épisode du passé dont nous sommes assurés qu'il a été un carrefour fatal. Là, tout est décidé. Un pas à gauche au lieu d'un pas à droite, une minute de retard, et toute une vie bascule dans l'inconnu. La double magie des lumières et du maquillage conservait miraculeusement l'éclat des vingt ans de Sarah alors qu'elle approchait du double et l'ardeur généreuse de sa jeunesse ressuscitait sur son visage en présence de Patricia. Son amante ne voyait plus qu'elle, n'entendait plus que le timbre de sa voix à peine mûrie par les excès de sa vie passée. Face à face, elles ne se mentaient jamais. Dans un miroir, c'est beaucoup plus facile. Une remarque insolente sur sa soudaine pudeur, le rappel de la scène qui a motivé leur fâcherie seraient de mauvais goût. Se souvenait-elle seulement des plaisirs partagés, et qu'elles prenaient, parfois pour de l'amour ? Une méprise bien de leur âge. Un jean noir et un chandail amincissait sa silhouette, sans être grande, elle avait un corps charmant. Un bandeau noir sur son front maintenait en arrière ses cheveux cendrés. Patricia avait depuis longtemps, dépassé le stade de la souffrance, une douleur qui s'annihile elle-même. Allongée dans le lit, la jambe de Sarah pressée contre la sienne, Patricia respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Sarah l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'acuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Sarah demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Patricia en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Patricia. Elle adorait voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Sarah, les hommes étaient le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlaient, ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Patricia était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations, ça faisait partie de la poésie de Patricia. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Sarah évoquait l'anatomie altière de Patricia, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Sarah en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais sans doute un peu perdue, désemparée. Patricia s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Sarah. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. Il n'est pas de plus grands fâcheux que ceux qui racontent leurs rêves. Si Sarah s'y risquait, ce n'était pas par complaisance envers elle, détachée et prisonnière de l'instant, confrontée tantôt jusqu'à l'angoisse, tantôt jusqu'au plaisir avec la réalité onirique, mais parce qu'elle se trouvait en proie à une netteté indélébile. Il était plus de minuit. Patricia ne se déroba pas aux promesses. Elle avait les yeux de ce bleu qui dénotait une âme tendre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
650 vues 22 aime
Par : le 24/08/23
Tout en étant maîtresse de son esprit, et elle était en vérité car les paroles de son amante n'agissaient que parce qu'elles faisaient écho à ses quêtes. Elle avait tâché de se fabriquer du bonheur apaisant dans de nouveaux draps, de brouter de la romance, s'était appliquée à palper sans relâche des corps frais disposés à jouir, de tout. Mais toutes ces passions inventées, pullulantes dans son cœur, colmatées de mensonges qu'elle confectionnait pour s'illusionner elle-même, n'étaient pas parvenues à la délier de Charlotte qui, seule, la rendait complice de la vie. Elle avait bien ce pouvoir-là, son amante servile, de l'introduire dans la poésie de l'existence, de la rendre épanouie et moins pénitente d'être née. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Près d'elle, l'amère existence devenait presque acceptable. Elle se sentait capable de lui demander, de l'obtenir en ayant recours à un mensonge véniel.    Elle avait usé de tout son talent pour que cette idée lui vînt, sans qu'elle décelât son influence, mais elle n'était pas certaine d'y être parvenu. Elle savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez Charlotte le désir de l'interrompre. Or, depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, Juliette avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, Juliette reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut.   Toute à ses interrogations, la jeune femme en oubliait de se concentrer sur l'énigme fondamentale: était-elle elle-même au fond ?. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme une gifle adressée à Juliette. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   La jeune femme docile, elle, dansait sa joie que son amante fût devenue celle qu'elle avait parié qu'elle serait un très beau jour, cette Maîtresse aboutie, mûrie, évadée de sa solitude, qu'elle était si loin d'être lorsqu'elle avait connu. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassion ce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Xavier qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Ses yeux brillaient de grâce. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.   Sa maîtresse était virtuose pour l'entraîner dans des questionnements qui partaient tous du présupposé qu'elle était conquise. La jeune femme se réjouissait que son amante qu'elle avait tant attendu l'eût finalement éveillée en se réveillant elle-même. Naturellement, elle la viola. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Xavier sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne car ce qu'elle demandait aux femmes, elle était heureuse et trouvait naturel que les hommes fussent acharnés à le lui demander.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
1000 vues 22 aime
Par : le 10/02/20
Ce 4 février 2020, je commence à rédiger, à la demande de Mon Seigneur adoré, un article sous forme d’une liste d’énumérations, dont la finalité est de démontrer les applications concrètes de sa Domination que je mesure dans mon existence. Il s'agit là d'un véritable exercice d'introspection et de conscientisation. J'ai pris le temps de sonder mon âme pour me rendre compte, par moi-même, de tout ce que m'apporte la présence de mon bienveillant propriétaire dans mon quotidien. « CE QUE J’AI ACCOMPLI POUR M’ACCOMPLIR…SOUS L’AUTORITÉ ET L’INFLUENCE DE MON GUIDE ET MAÎTRE » 1 - Accepter de me soumettre J'ai choisi, il y a plusieurs années de cela, de me soumettre à mon Maître adoré dans une relation clandestine. C'est seulement après un long processus de réflexion que j'ai l'ai choisi lui et pas un autre. Je lui ai présenté ma demande de soumission argumentée que j'ai eu le bonheur de le voir accepter. Nous nous sommes trouvés, nous nous correspondons dans nos attentes et dans les valeurs qui sont les nôtres. Bien que je ne porte pas mon collier au quotidien, je le sens en permanence autour de mon cou : je suis à lui, je lui appartient. Femme de caractère dans ma vie vanille, j'ai renoncé à vouloir prendre le contrôle dans le cadre de ma soumission et je laisse mon guide m'amener là où il le souhaite, ce qui me met dans une situation tout à fait confortable. J'apprécie qu'il décide parfois pour moi, toujours avec mon consentement évidemment. Cela me réconforte et me sécurise. Lui donner satisfaction au travers de mon obéissance est ma raison d'être de soumise. Mon plaisir est de trouver le sien, sexuellement bien sûr, mais bien au-delà également sur un plan plus cérébral et spirituel. 2 - Exprimer mes désirs et/ou mes limites A mes débuts, il était extrêmement difficile de m'exprimer oralement auprès de mon Maître. C'est un exercice que je parvenais à réaliser toutefois à l'écrit. Sans doute que je n'osais pas, j'étais dans une forme de retenue qui m'empêchait de me livrer totalement à lui. C'était un réel blocage, sans doute lié à mon éducation stricte, qui me bridait dans l'expression de mes envies et dont je n'avais pas conscience. Les non-dits étaient sources de tensions régulières entre mon Maître et moi. Il était sans cesse dans la désagréable obligation de me tirer les vers du nez. Les mots crus ne voulaient pas passer entre mes lèvres et il m'était pénible de lui livrer ce qui m'animait. Avec toute la persévérance qui le caractérise, mon Maître a su me pousser dans mes retranchements et me faire comprendre l'importance de dire les choses en dehors et pendant les séances. Il a besoin de matière pour pouvoir exercer pleinement sa Domination et je le comprends maintenant. Il se nourrit de mes aveux et confidences pour rebondir, y trouver l'inspiration et mettre en œuvre les séances, pour nos plus grands plaisirs. Aujourd'hui nous échangeons très naturellement sur le debriefing des séances, nos ressentis profonds, nos fantasmes respectifs, les pratiques, les accessoires, les interactions possibles avec d'autres personnes, les émotions et sentiments, etc. C'est tout cela qui m'a amené à un réel abandon, un lâcher prise, une mise à nu essentielle. J'aime qu'il lise en moi comme dans un livre ouvert, en toute transparence et mes confessions l'y aident. Je peux tout lui dire en toute sérénité, je ne refoule plus mes sentiments, ce qui est très jouissif. J'ose même fendre ma carapace jusqu'à fondre en larmes devant lui. Je n'hésite pas à le solliciter avant d'agir pour recueillir son éclairage et agir selon ses directives. 3 - Conscientiser ma personnalité à travers ma servitude Fin connaisseur de la nature humaine, mon Maître a su dresser mon profil psychologique à force de me pratiquer ! Il a pu mettre le doigt sur mes atouts mais aussi mes faiblesses. C'est ainsi qu'il m'a appris à ne plus me vexer à outrance, à savoir ravaler ma fierté, à accepter les punitions et les humiliations dont je comprends le but éducatif. J'essaie, par un effet de miroir, d'être aussi juste, bienveillante, droite, honnête et loyale que lui. Il m'inspire et cela rayonne sur tous différents pans de ma vie personnelle et professionnelle. Mon Maître m'a appris la nécessité de l'analyse et de l'introspection, dans une véritable démarche de développement personnel. Il m'a inculqué les bienfaits de la patience, de la mesure et du recul, moi qui avais pour habitude des réactions à chaud ! Je m'en suis souvent mordus les doigts et j'essaie de ne plus reproduire ces dynamiques néfastes. Mon Maître a su me faire prendre conscience de mes natures profondes à travers la soumission et à assumer ce que j'aime être : tantôt élève studieuse, chienne gourmande, lubrique pute, secrétaire mouilleuse ou encore complice docile... 4 - Accepter de faillir pour apprendre de moi et par moi Mon Maître m'a toujours expliqué qu'il ferait de moi "l'actrice de ma soumission". Il n'est pas homme à m'hurler dessus pour me faire comprendre les choses ! Sa méthodologie est bien différente, beaucoup plus constructive. Il me laisse une certaine liberté dans mes choix et je suis en pleine possession de mon libre-arbitre. Il m'a déjà laissé volontairement faire des erreurs pour que j'en tire ensuite des leçons. Je souhaite donner le meilleur de moi-même à mon vénéré Maître. Quand il pointe du doigt mes manquements ou mes défauts, je suis attristée de le décevoir. J'en ai même parfois eu honte. Je tire les enseignements de mes erreurs et j'ai à cœur d'être la soumise "parfaite" qu'il attend de moi. 5 - Dompter mes peurs Nos émotions sont parfois notre pire ennemis car elles peuvent nous aveugler. Mon Maître me permet de me canaliser, d'apprendre à identifier et dompter mes peurs et m'a fait ouvrir les yeux sur la nécessité de faire taire mon égo. Celui-ci faisait naitre en moi des sentiments de jalousie et de possessivité par exemple...qui pouvaient se poser en barrière dans ma relation avec mon Maître. J'ai pris plus au moins sur moi quand il m'a fait des révélations sur des relations qu'il a entretenu avec d'autres soumises, réveillant mes vieux démons. Le paradoxe est que cela me faisait mal, mais que dans le même temps je voulais tout savoir des détails de ces histoires. Je souhaite son bonheur et si cela doit en passer par d'autres soumises, je l'accepte bien volontiers et je suis fière qu'il puisse guider d'autres femmes au travers de leur appartenance. Cela serait égoïste de ma part de les priver de cette chance. 6 - Aller plus loin dans mon appartenance La confiance et le respect mutuel qui nous animent, mon Maître et moi, nous permettent de repousser nos limites et d'aborder de nouvelles expériences. Il me fait assumer ma part de moi la plus sombre, sans aucune honte. Nous faisons évoluer nos pratiques au gré de nos désirs. J'ai pu, grâce à lui, faire de nouvelles expériences plus "poussées", dans de nouveaux registres et nous envisageons sereinement de continuer ces explorations, pour aller plus loin dans mon asservissement et mon appartenance. Cette relation de longue date nous permet de jouer sur différentes nuances et de l'assumer pleinement : allant de la douceur jusqu'à l'animalité. Nous nous élevons mutuellement dans nos fonctions respectives, l'un entrainant l'autre, au sein d'une connivence grandissante en forme de cercle vertueux. 7 - Faire évoluer mon enveloppe charnelle Mon Maître adoré m'a fait subtilement comprendre que je devais me libérer de mes différents complexes physiques, qui étaient une barrière à mon abandon total. Motivée par la présence de mon Maître, qui reconnait et récompense de mes efforts, j'ai entrepris un cheminement long, laborieux et douloureux, qui me permet aujourd'hui de m'assumer pleinement, d'être fière de mon accomplissement. Je me sens femme et soumise épanouie. Grâce à son intervention, j'ai retrouvé la confiance en moi que j'avais perdu. Ma féminité est exacerbée et il me plait de prendre soin de moi pour plaire et séduire mon propriétaire. Je le trouve tellement désirable que j'avais à cœur d'essayer de me hisser à sa hauteur, pour lui faire honneur et qu'il jouisse de sa soumise comme bon lui semble. Je crois que cette étape d'acceptation a été le déclencheur d'un plaisir - cérébral et physique - bien plus puissant que ce que j'ai pu ressentir jusqu'à présent. A nos débuts mon Maître m'avait fait la promesse de faire de moi une soumise désirable et convoitée. En toute humilité, je crois que je suis en train de m'approcher de son objectif. Je ne porte plus le même regard sur moi, je ne me dévalorise plus. 8 - Me renouveler dans mon couple vanille Sans jamais être intrusif, mon Maître sait aussi se faire présent, d'une certaine manière, au sein de mon couple. Il sait que ma famille est importe à mes yeux et il met tout en œuvre pour que je me révèle également dans un quotidien qui parfois perd un peu de sa saveur. Il exerce dans ce cadre un rôle de conseiller et je sais pouvoir compter sur son écoute attentive et sa discrétion. Peu à peu, mon propriétaire m'a appris à mettre de côté la culpabilité qui me pesait, ce qui me permet de vivre beaucoup plus librement ma condition. Je me sens en droit de m'accomplir au travers de mon asservissement et je pense avoir trouvé un équilibre de vie de cette manière. 9 - Faire une force du temps qui passe Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas, au début de mon engagement avec mon Maître, vivre une relation de soumission suivie sur le long terme. La raison est simple : je me connais, j'ai la fâcheuse tendance à me lasser. Je suis capable dans ma vie, du jour au lendemain de tout plaquer pour passer à autre chose. Je l'ai déjà fait dans le cadre de mon travail par exemple, en donnant ma démission sur un coup de tête ! Mon impulsivité fait partie intégrante de ma personnalité et je cherche là aussi, avec l'aide de mon Maître, à la maitriser. Mon niveau de conscience me permet de regarder aujourd'hui en arrière et de me rendre compte de tout le chemin que nous avons parcouru ensemble, mon complice et moi, et de tous les subtiles changements qui se sont opérés depuis que nous évoluons ensemble. Cela donne beaucoup de consistance à notre relation et donne une certaine puissance à notre duo expérimenté. Je me rend compte que cela n'a été possible qu'avec le temps. Il y a des mécanismes qui sont nécessairement longs à se mettre en place dans la connaissance de l'autre. Voilà toutes les raisons qui me permettent d'affirmer que l'influence positive de mon Maître laissera dans ma vie une trace indélébile. Son emprunte et ses enseignements marqueront à jamais la femme et la soumise que je suis, quoi qu'il advienne. swann
409 vues 21 aime
Par : le 08/07/21
l’envie était trop forte aux acheteurs de baiser cette salope et de s’occuper de ses trous encore ouverts . au moins une dizaine ,voire quinze hommes leurs queues dressées, car natacha ne put les compter , entourèrent la femelle, en soumission complète l’esclave s’est laissé faire de peur d’être sévèrement puni. la douleur du fouet sur son cul lui rappela cette acceptation forcer . de bourgeoise arrogante elle était passée en salope docile et humilier elle commençait à comprendre qu’elle était devenu une vraie esclave sexuelle qu’elle avait joui en public de cet état pour sa plus grande honte. elle fut mise à genoux « suce salope » impressionner et effrayer par tant de membres érigés elle eut un moment d’hésitation . malheurs à elle ,là ou on l’attendait se précipitant sur la queue comme une vorace une vraie salope qu’elle est cette hésitation allait lui coûta cher .elle fut prisse brutalement pour les cheveux une bite lui força la bouche avec violence pour arrive directement en gorge profonde . ce fut un choc une humiliation supplémentaire. mais le plus bandant était son expression d’étonnement de douleur ,avec des cries étouffés des gargouillis obscènes. la honte en public de cette introduction violente lui a été insupportable ,elle faillit vomir. mais bien vite elle comprit qu’elle n’avait pas le choix d’aussitôt en sucer une autre puis une autre et encore, encore de passé de bite en bite le spectacle devient vite de plus en plus hard des filets de bave se mélangeaient aux fluides des queues. soudain comme convenu le plus gros des sexes se présenta devant ces lèvres, il était énorme et long devant la dimension natacha eut un mouvement de recul bien vite ressaisi elle ouvrit la bouche en grand pensant uniquement sucer le gland déjà la vision de sa bouche écartelée sur celui-ci qui lui défigurait le visage était très obscène tous regardaient le tortionnaire la saisi par les cheveux d’autres les bras l’esclave comprit ce qui allait lui arriver elle ne put rien faire le membre pénétré sans aucun management forçant le passage de la bouche trop petite la masse de chair lui remplissant complètement la bouche il poussa encore les yeux de la salope avaient une expression de panique ce qui excitait tous les pervers autour d’elle le membre continua le corps de l’esclave se raidit mais elle était bien tenue des crie étouffés avec des bruits de sucions ajoutait au tableau particulièrement hard de la scène c’était une gorge profonde très profonde car bientôt on vit la forme de son gland au niveau de son cou malheureusement l’homme ne put faire les va et vient prévu dans sa gueule de chienne en chaleur les dents de l’esclave avec sa mâchoire écartelée au maximum risquaient de le blesser . la future pute ne pouvait plus respirer et avait une grande envie de vomir ces réactions de désespoir se sentait sur le membre épais ce qui excitait énormément son propriétaire qui n’en pouvant plus déchargea abondamment et fortement au fond de sa gorge . la pression du sperme était forte c’est par le nez que celui-ci s’échappa cette scène répugnante et vulgaire réjouie l’assemblé de pervers mais l’esclave ne pensait plus qu’à sauver sa peau. heureusement que l’homme retira sa queue ce qui permit à la pauvre salope de vomir et de cracher dans des sanglots tous les liquides qu’elle avait dans gorge. à quatre pates avec des filets de baves qui allaient de sa bouche au sol l’esclave ressenti alors une immense humiliation et honte de ce qu’elle venait de vivre. mais le pire pour elle était que son con que tout le monde voyait était trempée car elle avait joui de cette situation honteuse vraiment elle mérite bien son inscription sur ses siens salope on devrait même lui tatouer définitivement son état pour tout le monde sache ce qu’elle est sa véritable nature . comme déjà une scène rodée un des hommes se coucha par terre le dos sur le sol le membre érigé on ordonna à l’esclave de se placer à quatre pates au-dessus de lui ce que fit aussitôt celle-ci de peur que ces malades mentaux ne lui fassent subir des dérivés extrêmes. puis on lui demanda de s’empaler la chatte ce qu’elle fit sans problème mouillée et ouverte comme elle est . cette chienne en chaleur était sans plus attendre elle fut aussitôt enculée et la bouche ne tarda pas à être aussi rempli. voila elle était prise par les trois trous une triple pénétration elle n’avait jamais été prise comme ça elle criait de douleur d’humiliation et jouissances. aussitôt que l’un se retirait un autre venait prendre sa place il y avait quinze hommes chacun voulait la prendre par la bouche la chatte et le cul elle eu droit a toute les positions et situations ils voulaient visiter chacun de ses orifices ils l’avait acheté aussi pour cela bientôt les trous de l’esclave débordèrent de foudres son corps son visage coulait de sperme abondant le spectacle de cette bourge devenu objet sexuel était affligeant comment une femme pouvait devenir cette chose répugnante cette larve qui rampe pour des queues et du sperme elle était digne de ses inscriptions sur son corps. c’était vraiment devenu un sac à jus comme le méritait cette esclave bien salope. sa décadence était totale mais pas suffisant il fallait maintenant la transformer en véritable pute . pour en voir et savoir plus sur mes dessins et natacha http://dessindenu.onlc.fr/
1000 vues 21 aime
Par : le 09/07/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink: ___________________________________________________________ De 2012 a 2015 Je suis en terminale, fraichement célibataire et plutôt déçue du sexe, je ne suis plus autant en quête d'un pénis pour combler ma vie ... Je me réfugie auprès de mes copines et dans mes loisirs choisissant de me concentrer sur mes études pour le BAC en fin d'année ! Il y'a pourtant dans ma nouvelle classe un garçon qui ne me laisse pas indifférente, il a des yeux bleus à tomber, de beaux cheveux mi-longs blonds et il me fait beaucoup rire mais je ne me projette pas dans une quelconque relation pour le moment. Plusieurs garçons me tournent autour ayant appris ma rupture durant l'été et certains se montrent assez grossier en se comparant à Clément, ils sont d'emblés à mes yeux inintéressants en s'y prenant de la sorte mais pensent avoir une chance. Mon Crush discute de plus en plus avec moi par messages, nous avons beaucoup de points communs et une complicité rare, il flirte de plus en plus ouvertement, me complimente souvent le soir sur ma tenue du jour, me dit qu'il va rêver de moi quand il va dormir ... Je m'amuse en retour a lui dire que je suis en pyjama dans mon lit quand je lui parle ou bien que je sors juste de la douche (alors que souvent ce n'est pas vrai), je fais en sorte de lui mettre des images plus ou moins sexy de moi dans la tête pour attiser son désir et voir comment il réagit dans ses messages suivants. Je me caresse régulièrement avant de dormir en l'imaginant se branler en pensant à moi, un soir alors que je me touche pendant que nous échangeons par messages, il me dit le plus spontanément du monde, qu'il me laisse-là car il doit aller se branler avant de dormir et qu'il est tard ! J'hésite entre lui répondre un simple "d'accord, bonne nuit, à demain" ou le chauffer mais ma chatte qui supplie que je continue de jouer avec elle me pousse à choisir la seconde option, je lui réponds alors "c'est moi qui te mets dans cet état ?" Son texto mets quelques instants a tomber ... "Truc de mecs ma belle, faut faire sortir le venin pour bien dormir, n'y voit pas là un rapport avec toi, tu n'es pas le centre du monde" Je le prends un peu mal car il refroidit l'ambiance mais je sais qu'il cherche a me taquiner et me faire parler de sexe ou manifester par écrit une quelconque déception, je m'amuse alors de cet affront et décide de surenchérir ! "Je parie que t'as déjà la main dans le calbar pourtant puisque t'as mis un peu de temps a répondre, pas joli-joli de m'envoyer un message alors que tu secoues Popol !" " J'avoue que j'ai peut-être commencé mon affaire, après-tout je te l'ai dit, il se fait tard et on se lève tôt demain ..." " Ah tu vois, bon garçon j'aime quand tu es honnête, du coup ça se branle sur quoi ?" (Je me frotte le clito comme une folle sur notre conversation quand je ne lui réponds pas et attends son message) " Qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est un peu gênant en plus; tu trouves pas ?" " Oh voilà qu'il fait le timide maintenant, je sais pas, je pensais que t'assumerais puisque c'est toi qu'a commencé a parler branlette !" " Je regarde une scène porno, t'es contente ?" " Ok, quelle genre, petit cochon ?" " Pourquoi tu veux en regarder un aussi peut-être, petite cochonne ?" (Je mouille comme une folle depuis plusieurs messages, il m'excite carrément trop, j'ai envie de lui, de le voir se branler ...) " Qui sait ? Peut-être que je vais m'en faire un petit avant de dormir aussi ..." " Ah ouais, tu regardes des pornos toi ?" " Moi aussi je me caresse souvent avant de dormir pour ta gouverne !" " Charlotte ... T'es en train de carrément m'exciter là, faut pas me dire des choses pareilles !" " De ? Savoir que je me frotte la chatte ça te rends fou ? Y'a pas que les mecs qui aiment le porno et prendre du plaisir avant de dormir" " C'était pas le moment pour me dire des choses comme ça, je me branlais petite idiote, maintenant je t'imagine le faire ..." " Bah justement si je peux aider, je vois pas où est le problème ..." " Ah ça te dérange pas de savoir que je suis en train de me branler en discutant de ça avec toi ? Que tu m'excites ..." " Non au contraire surtout de savoir que ça t'excite est flatteur et puis je fais peut-être la même chose ..." " Jure ?! Tu te touches là ?" " Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je t'imagine t'acharner sur ta queue mon cher et ça m'amuse" " Bordel, je viens de finir, tu m'as complétement fait vriller, j'en ai mis partout, je me sens un peu honteux " " Faut pas, ça restera notre petit secret, j'espère que c'était bon en tout cas" " Ok, on fait ça, je te promets d'en parler a personne, j'ai kiffé mais a la fois je me dis qu'on a dérapé, allez bonne nuit la miss" " Yep a demain et y'a pas de mal a se faire du bien, dors bien" Je me caressa encore quelques instants totalement en transe avant de m'endormir avec un peu de remords d'avoir été aussi cru. Le lendemain matin, Thomas arrive dans la cour du lycée, me prends par la main, m'entraine avec lui en me disant qu'il faut qu'il me parle, il me plaque contre le mur derrière les toilettes, me regarde fixement dans les yeux "Je t'aime, petite cochonne" me dit-t-il avec aplomb, je rigole et lui réponds "moi aussi petit cochon", il me roule une pelle des plus intenses en me prenant dans ses bras, je fonds littéralement et tombe inéluctablement folle amoureuse de lui. Thomas et moi étions un couple très fusionnel, il était beau garçon, populaire et très apprécié, je l'étais aussi donc nous devînmes l'un de ses couples stars d'un bahut. Plusieurs de mes copines m'enviait notre relation, plusieurs de ses copains jalousait celui qui profitait de mon corps et ça, pour en profiter, il en profitait ... Thomas fut une révélation, il répara les dégâts de Clément (le précoce) avec lui je redécouvris cette passion que j'avais pour la queue, j'adorais sa bite, l'avoir dans ma main, dans ma bouche, dans ma chatte ! Thomas était endurant, mieux membré, plus sauvage, plus pervers, il me prenait dans toutes les positions, dans plusieurs pièces de nos maisons, à l'extérieur, il avait toujours envie de moi et c'était à chaque fois un réel plaisir que de satisfaire ses besoins ! Le sexe était un fondement de notre relation, on baisait tout le temps, on parlait de cul tout le temps, on était des animaux en ruts qui se découvrent une sexualité et la consume a toute vitesse ! J'adorais le voir en érection, savoir qu'il bande pour moi. J'adorais embrasser son gland, couvrir ses boules de baisers et dévorer son chibre de longues minutes en l'écoutant gémir de plaisir. J'adorais quand il dévorait ma poitrine, bouffait ma chatte et me léchait le cul, sentir son envie pour mon corps. J'adorais par dessus-tout ses coups de reins violents, sa bite raide qui tapait si fort et profondément en moi, la fougue qui le caractérisait et nos parties de jambes en l'air digne des pornos que nous regardions ! Thomas réveilla de nouveau la salope qui dormait en moi, il me rendit accroc a sa bite, au sexe et me déprava ! Totalement en confiance avec ce garçon qui me témoignait tout son amour et tous ses désirs, je me laissais aller et oubliait petit a petit la conception de pudeur, tabous ou limites. Thomas avait instauré une règle dans notre couple, nous devions toujours tout faire pour le plaisir de l'autre et ne rien lui demander que nous ne pourrions faire nous-même ! Si tu m'aimes, pourquoi m'empêcher de prendre du plaisir ou faire ce que j'aime ? C'était un peu son crédo et dans le fond ça se tenait. Je me dévouais a le faire prendre son pied et m'assurer qu'il exprime toutes ses envies et en retour il s'assurait également que je jouisse avant lui et communique sur mon ressenti ou ce dont j'avais envie. Thomas me fit découvrir le véritable plaisir, il m'emmena aux portes de l'orgasme que je ne franchissais pas mais nous n'étions pas loin, il savait me faire jouir et je vénérais sa queue. Il fut le premier garçon que je présenta a ma mère, elle l'appréciait beaucoup. Quelques semaines après avoir officialisé mon couple auprès de ma Maman elle m'offrit mon premier string en me disant que maintenant j'avais l'âge d'en avoir un, elle se doutait que j'étais devenue sexuellement active avec mon petit-copain alors elle me posa la question, je lui confirma que je couchais avec Thomas. Monsieur souhaitait que je prenne la pilule pour que l'on se passe du préservatif, j'en parla a ma mère en lui disant que je souhaiterais avoir une contraception plus sûre, elle m'encouragea a prendre en effet la pilule. Les premières baises sans capotes furent incroyables, la sensation du peau contre peau me fit redécouvrir sa queue ou la bite de manière plus générale, tout était plus doux, sensuel, meilleur et le sentir jouir en moi était une satisfaction totale, les jets chauds qui se déversaient dans mes entrailles me donnait l'impression de servir de vide-couilles, accomplir ma fonction jusqu'au bout. Au fil des mois, Thomas me baisait de manière plus brutale et j'aimais cela, ces mots devenaient plus crus, il parlait de mon corps de manière obscène, de moi en des termes peu élogieux mais dans les situations que nous vivions, il disait toujours vrai ... Comment contester le fait que j'étais une salope ? Moi qui adorait le sucer, m'étouffer sur sa queue raide pleine de salive, m'empaler dessus pour m'y remuer sans pudeur, gémir sans honte sous ses coups de bites, me faire remplir de sperme ... Comment contester le fait que j'étais une chienne ? Moi qui voulait toujours me faire baiser, qui en prenait plein la chatte tout le week-end, qui cambrait mon cul à m'en déboiter le dos et écartait mes deux fesses pour lui offrir la meilleure vue sur mes trous ... Comment contester le fait que j'étais une pute ? Moi qui obéissait à toutes ses envies, me faisait baiser en extérieur avec le risque d'être surpris, jouissait avec ses parents dans la pièce d'à coté, lui gobait les deux boules en même temps pendant qu'il se branle, lui léchait le cul s'il me le demandait, avalait son sperme ou le laissait me recouvrir le visage ... Au lycée et devant nos amis, j'étais sa petite amie. A la maison ou chez ses parents, j'étais sa copine. Entre nous, j'étais sa femme, sa meilleure amie, sa confidente, sa partenaire mais au lit quand les vêtements tombaient je n'étais plus qu'une salope bonne qu'à se faire défoncer la chatte, une chienne docile vouée a lui vider les couilles et une pute dépravée qui ferait tout pour satisfaire sa queue ... J'aimais cela, j'aimais être cette salope, j'aimais le sexe, la bite, sa bite et j'aimais ce qu'on était, c'était parfait ainsi ! Durant l'année de mes 18 ans, j'ai discuté un jour a cœur ouvert avec ma mère sur l'abandon de mon paternel, elle me raconta qu'ils ne s'entendaient plus du tout, qu'elle ne le comblait pas assez sexuellement selon lui mais aussi qu'elle savait qu'il avait une maitresse, fréquentait des établissement libertins et avait une double vie. Les révélations de ma mère me poussèrent a m'investir encore plus sexuellement avec Thomas, à le combler et ne rien lui refuser. Avec le recul, je pense que ma soumission trouve ses origines dans cet instant, mon rapport aux hommes a toujours été influencé par l'absence d'une figure paternelle dans ma vie mais mon rapport au sexe a aussi toujours été influencé par ce besoin d'affection et cette volonté de combler l'autre pour m'assurer qu'il reste a mes cotés. Savoir que mon géniteur était un salaud infidèle a la libido insatiable qui faisait passer ses besoins sexuels avant tout le reste m'aida a le détester encore plus mais je releva aussi les points communs que nous commencions à avoir ... Pire encore, parfois quand je me masturbais, j'imaginais cet homme qui baisait autrefois ma mère, elle qui m'a éduqué de façon plutôt stricte, que je ne vois jamais se relâcher, qui n'a jamais refait sa vie et que je ne peux imaginer avoir eu ne serait-ce qu'une aventure depuis leur séparation. A quoi pouvait bien ressembler leurs parties de jambes en l'air ? Un fantasme commença à germer en moi, celui d'un jour aller en club libertin ! Je m'informais régulièrement sur le milieu, ses codes, son fonctionnement et consommait de temps en temps du porno en lien avec le libertinage, l'échangisme ou les glory-holes. Quand je me caressais, Il m'arrivait de fantasmer sur une soirée dans un club avec Thomas, de voir des gens en train de baiser, de nous joindre à eux mais je n'en étais pas capable, ce n'était que des pensées obscènes quand j'étais trop excitée ... Pourquoi cela m'excitait autant d'ailleurs ? Est-ce que j'avais réellement envie de sexe a plusieurs ? Que Thomas me voit coucher avec un autre homme sous ses yeux ? De sucer la bite d'un parfait inconnu sans savoir à quoi il ressemble physiquement en le pompant à travers le trou d'un mur ? Un soir, je pris conscience que ce qui m'attirait autant dans ce fantasme du club libertin ce n'était pas tant le milieu décomplexé sexuellement et tout ce qui va avec mais plutôt l'idée de marcher sur les traces de mon paternel, que ce qui m'excitait c'était de me dire que je pourrais tomber sur lui, que je ne le reconnaitrais pas et lui encore moins, que je pourrais me faire baiser par mon propre père ou sucer sa queue sans le savoir ... Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faites du bien avec des pensées pareilles dans la tête ... Je fantasmais sur le fait d'entrer dans un club, de voir une femme se faire prendre sous mes yeux et de me dire que c'est peut-être mon père qui est en train de la baiser. Je fantasmais sur le fait de me faire baiser par Thomas devant des voyeurs et que mon paternel serait peut-être dans le groupe d'hommes qui me regarde, qu'il constate la chienne que je suis sans que lui ou moi ne le sachions. Je fantasmais sur le fait de sucer des bites dont je ne sais rien, d'en voir de toutes les tailles et diverses formes, de m'atteler à en vidanger plusieurs sans avoir la moindre idée de la beauté de l'homme derrière le mur, sa corpulence ou son âge. J''étais excitée par l'idée de sucer des mecs repoussants, qu'ils soient moches, gros ou vieux mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de pomper un gars de mon bahut, un de mes profs, le père d'une amie mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de vider les couilles de mon propre père dans ma bouche mais que je n'en sache rien. Je fantasmais sur le fait de me faire prendre par de parfaits inconnus, que Thomas m'offre à des mâles en rut, m'échange à un gars contre sa copine, de n'être qu'un corps dont des hommes dont je ne sais rien disposent pour leurs besoins. Il y'avait de la perversion en moi qui aimait l'idée que mon père soit un jour l'un d'eux, qu'il pénètre dans la chatte de sa propre fille, celle qu'il a abandonnée dont il ne connait rien et surtout pas le manque dont elle a souffert, qu'il profite de ce qu'il a engendré, que son égoïsme et ses vices comme ma dépendance aux hommes et ma dépravation nous conduisent a baiser ensemble comme les obsédés maudits que nous sommes. Ce fantasme était irréalisable et bien trop immoral, il se manifestait dans un coin de ma tête quand j'étais très excitée et perdait le sens des réalités avant de jouir, je ne pouvais pas en parler à Thomas tant il était obscène, difficile a comprendre sans une parfaite connaissance de mes blessures psychiques et je ne voulais pas que mon petit-ami voit cet aspect de moi ... La vie suivait son cours, j'étais épanouie tant socialement, émotionnellement que sexuellement ! Depuis les révélations de ma mère et ma décision de m'offrir sans aucune limites a mon petit-ami, je ne faisais plus l'amour, je me faisais baiser. Je ne suçais plus simplement une bite, je m'exerçais a la gorge profonde. Je ne recrachais plus le sperme après une pipe, j'avalais son foutre, le laissait venir sur mon visage, ma poitrine, mon cul ou la plupart du temps, au fond de ma chatte ! Thomas était un conquérant, celui qui annexait mon corps, lui faisait vivre diverses premières fois mais surtout celui qui me ferait tout faire, tout vivre, tout essayer ne serait-ce qu'une fois juste pour voir ! Il ne cachait plus sa part d'ombre et me délivrait toutes ses envies, à chaque fois que nous repoussions nos limites ou faisions quelque chose de nouveau, il se tournait instantanément vers la prochaine étape, c'était comme une liste de pratiques, perversions, situations, jeux de rôles qu'il voulait cocher comme pour se dire, on l'a fait ! Mon obsédé de petit-ami m'avait convaincu de me laisser prendre en photos totalement nue et filmer en plein acte pour qu'il se branle sur moi/nous plutôt que du porno pendant la semaine. Il vouait un tel culte a mon corps que j'avais acceptée par amour de lui faire confiance pour garder ça pour lui. Je me disais que si ça l'aidait à rester focus sur moi même dans ses moments solitaires, il n'en serait que plus bouillant le week-end lorsqu'il retrouverait "la came" sur laquelle il se branlait toute la semaine ! Je me fis violence au départ pour lui offrir le contenu qu'il recherchait pour ses branlettes, les premiers shootings furent éprouvants et gênant mais quand il me filmait en train de le sucer c'était excitant de me dire que je devais fournir une belle prestation car elle était enregistrée et qu'il allait la revivre en solo. Au fil des mois, je me pris finalement au jeu et il amassa plusieurs centaines de photos allant de shootings complets dédiés a une tenue ou un ensemble de lingerie a des photos prises a la va-vite pendant nos ébats. Une baise sur deux, il sortait dorénavant son téléphone pour me filmer, il se filmait en train de se faire sucer, de me baiser et d'éjaculer sur mon visage ou mon corps. Déjà bien dépravée et sans pudeur, le fait de savoir qu'il détenait autant de photos/vidéos compromettantes sur moi où il avait la preuve que j'étais bel et bien une salope fit voler en éclats ma capacité a garder encore quelques limites ou lui refuser quelque-chose ... J'étais déjà soumise à cet homme sans le dire, nous ne mettions pas de mots sur cela mais dans les faits ma dévotion était totale depuis des mois, mes tabous presque tous envolés et la notion de limites, il savait la faire disparaitre. La semaine nous avions maintenant du sexe virtuellement, allant des sextos/appels cochons où on se touchent avant de dormir aux échanges de nudes, il n'y avait plus de temps morts avec le week-end où nous passions aux rapports plus concrets. J'aimais envoyer des photos de mon corps a mon mec, qu'il me réponde avec une photo de sa queue en érection ou me dise que si j'étais face a lui, il boufferait la chatte que je venais de lui envoyer ! J'aimais qu'il me promette "de me détruire" ce soir quand je lui envoyais une photo de moi dans mon bain m'épilant la chatte pour lui. J'aimais me réveiller et avoir une photo de ses jets de sperme sur le parquet de sa chambre où il me disait que c'était le résultat de sa masturbation devant notre vidéo du week-end dernier ! J'aimais aussi me toucher sur nos vidéos, parfois je lui demandais de m'en envoyer certaines quand j'avais trouver le moment génial pour pouvoir me masturber devant. Je ne m'en suis pas rendue compte à cette époque mais je pense que c'est à cette période que je suis devenue nymphomane, le sexe était présent chaque jour. Ma dévotion totale à mon petit ami, sa recherche constante de nouveautés et notre volonté de tout essayer nous poussèrent à aller très loin pour des jeunes de nos âges. Lorsqu'il m'avait demandé de lui faire un anulingus par exemple, j'avais au départ émis des réticences mais il avait argumenté en me disant qu'il me le faisait bien lui, alors pourquoi pas l'inverse ? J'avais rétorqué le fait de n'avoir rien demandé mais avec le couplet sur le fait de donner du plaisir à la personne qu'on aime en veillant a son épanouissement, j'y étais allé ! Les premiers coups de langues furent fébriles mais il s'était entièrement épilé pour l'occasion alors je lécha le pourtour de son anus et appuya légèrement sur son entrée, les gémissements de plaisir de mon copain m'encouragèrent a poursuivre cette mascarade. Dans les minutes qui suivirent, je recevais des ordres clairs et autoritaires me disant d'embrasser ses fesses, de lécher plus vite, de remuer de haut en bas ma langue, de la laisser sortie et de ne bouger que ma tête, de lui limer la raie dans son ensemble ! Son cul était baveux, le bas de mon visage recouvert de salive, j'étouffais parfois entre ses fesses, cherchant a reprendre une respiration contre son cul, il se branlait lui-même en me regardant et appuyais parfois sur ma tête pour me maintenir entre ses fesses. Il m'ordonna de rentrer ma langue dans son cul, je ne voulais pas le faire, lécher l'extérieur était une chose mais j'avais peur du goût ou d'un accident ... En exprimant un refus, il argumenta aussitôt sur le fait qu'il me le faisait, qu'il rentrait sa langue dans mon cul mais aussi dans ma chatte alors il prit ma tête et l'enfonça entre ses fesses en m'ordonnant de lécher, "mets-la dedans" me dit-il plusieurs fois alors que je léchais l'entrée puis j'obéis et pénétra son anus de la pointe de la langue ! "Fais des vas et viens, je veux te sentir entrer et sortir en moi" me dit-il en m'agrippant les cheveux. "Plus loin s'il te plait" me dit-il en appuyant derrière mon crâne pour m'enfoncer le visage dans ses fesses alors que ma langue était en lui. "Encule-moi avec ta langue" me dit-il pendant que je gardais ses fesses écartées et que j'y mettais des hochements de tête la langue enroulée pour en faire une pointe qui le gode ... Voici comment je suis passée en moins de dix minutes de quelqu'un qui ne s'était jamais approchée d'un anus a quelqu'un qui raclais l'intérieur d'un trou de balle avec sa langue ! Après cette première fois, je lui léchais le cul un week-end sur deux pendant nos préliminaires et cela ne me dérangeait plus. L'anus de mon mec était copieusement léché s'il soulevait ses jambes pour m'y laisser l'accès et j'aimais que ma langue remonte en continu de sa raie à ses couilles pour revenir à sa queue. L'anus de mon mec était habilement sollicité s'il se mettait à quatre pattes, je lui écartais bien les fesses et l'enculait avec ma langue tout en masturbant sa queue qui pendait dans le vide. L'anus de mon mec était violemment frotté contre ma langue et sur mon visage quand il s'asseyait sur moi pour que j'étouffe entre ses fesses alors qu'il se remuait sur la pointe de ma langue tout en se branlant et m'agrippant parfois par les cheveux pour enfouir mon visage dans son cul. Nous avions 18 ans et je bouffais le fion de mon petit-copain comme une actrice de gonzos ! Je pense que le plus hors du commun ou inavouable c'est quand nous nous sommes mutuellement pissés dessus ... Thomas m'avait plusieurs fois fait part de son envie de m'uriner dessus, sur le visage plus précisément mais j'avais évidemment tout de suite décliner la proposition et bien qu'il en reparle parfois sur ce sujet il ne me forçait pas la main sachant que c'était bien plus hardcore. Je lui avais demandé ce qu'il cherchait là dedans et il m'avait expliqué vouloir voir jusqu'où je pourrais aller pour lui, si ma dévotion était réelle et que c'était une façon de se sentir supérieur à moi sur l'instant, une envie d'humiliation, de dominer. Un soir après une bonne baise chez lui, nous avions tous les deux envie d'aller aux toilettes pour pisser puis a la douche, nous venions de passer un bon moment et lorsqu'on se chamaillait pour la première place aux WC, il me dit que je n'avais qu'à pisser dans la douche puisque je devais y aller, je lui concéda alors les toilettes en acceptant de le faire sous l'eau de la douche. Alors que je déclenchais l'eau, Thomas s'engouffra dans la salle de bain, la ferma a clé et me chuchota (parents dans le salon au rez de chaussée) que si j'étais capable de me pisser dessus moi-même dans la douche et bien nous n'avions qu'a nous pisser dessus à tour de rôles dans la douche. Je lui demanda pourquoi ça et il me rappela qu'il ne me demanderait jamais de subir quelque-chose qu'il n'est pas prêt à faire aussi donc que s'il me pissait dessus, il subirait l'expérience en retour ! Je ne sais pas si c'est l'euphorie de la soirée sympa que nous passions ou le fait que j'avais trop envie de pisser pour que l'on débatte mais j'accepta si c'était juste sur le corps. Thomas coupa l'eau, se positionna dans le bac de la douche et me dit de mettre un pied sur son épaule puis de me laisser aller, je fis ce qu'il dit et commença à uriner. Au début je me pissa plus le long de la jambe qui me servait d'appui que sur lui, je me retins alors de nouveau pendant qu'il se positionnait davantage sous moi bien collé à ma cuisse alors qu'il maintenait mon autre jambe sur son épaule. La seconde tentative fut aussi calamiteuse mais fonctionna, ma pisse coulait sur lui, sur son bras, une partie de son ventre et ses cuisses, il me demanda d'orienter ma chatte de la main alors je tira dessus pour tenter de viser avec le jet et lui en mettre un maximum dessus, on rigola énormément lorsqu'il me dit que "c'était très bizarre la sensation, chaud et que ça puait" alors que j'arrosais son torse et savourait ses grimaces. Monsieur se rinça puis m'invita a prendre place. C'était mon tour, je m'accroupis jambes écartés en étant bien appuyé sur mes talons, il me demanda de tenir et écraser mes seins l'un contre l'autre puis il débuta, c'était tout de suite bien plus facile pour un homme de viser ... Il s'amusa à pisser sur mes seins, mes épaules, mes cuisses, c'était brulant et ça démangeait, l'odeur était forte, je puais la pisse ! Il me fit me retourner a quatre pattes pendant qu'il retenait ses derniers jets puis il urina sur mes fesses et mon dos. Je me mis debout, puante avec des relents de dégout devant l'odeur de l'urine, on prit un fou rire en concédant tous les deux que ça puait et que c'était n'importe quoi ce qu'on venait de faire puis je me rinça en vitesse à grand renfort de gel douche ! Il est difficile de vous conter toutes les parties de jambes en l'air et diverses pratiques que nous avons vécues au sein de cette relation mais si je devais encore vous partager quelques anecdotes, je vous parlerais de notre penchant pour le sexe en extérieur ! Déjà c'était pratique, deux adolescents/jeunes adultes chez leurs parents c'est pas toujours simple pour baiser discrètement chez nous donc le faire à l'extérieur était un bon plan en plus de terriblement nous exciter avec le risque d'être surpris. Il y avait un petit bosquet derrière le quartier de Thomas, je ne sais pas combien de fois je me suis faites baiser contre un arbre ... Au lycée, nous nous éclipsions parfois le midi pour faire nos affaires entre les buissons d'un parc à coté du bahut ou dans une ruelle. Chez moi, nous partions nous promener dans les champs et mes premières exhibitions furent devant un troupeau de vaches. Il y'a aussi une anecdote honteuse, un week-end où les parents de Thomas n'étaient pas a la maison, il me fit part d'une découverte ! Monsieur avait trouvé dans l'un des placards de sa mère, un gode vibromasseur et il voulait que l'on essaie ... J'ai au départ comme souvent tenté de refuser en lui expliquant que c'était à sa mère, qu'elle se l'enfonçait dans la chatte et qu'il était hors de question que je fasse de même avec son jouet a elle ! "N'importe quoi, y'a rien de sale, je vais le passer sous l'eau avant de toute façon et on le nettoiera aussi après ! C'est qu'un jouet et puis tu faisais pas toutes ces manières quand on a baisé dans le lit de mes parents le mois dernier !" Thomas continua de me forcer la main en m'expliquant qu'on avait l'occasion d'essayer et de voir ce que ça me ferait, il alluma le sex-toy qui commença a vibrer et en regardant ce jouet en forme de pénis fuchsia vibrer, j'eue en effet envie de savoir ce que ça faisait. Mon pervers de petit-copain enleva ma culotte et me fit me coucher sur le dos, les jambes bien écartées, il frotta la tête du jouet contre mon sexe, les vibrations étaient agréables et stimulaient bien mon clitoris, je mouillais sur le sex-toy de ma belle-mère ! Thomas commença alors à me lécher, à insérer ses doigts puis fit entrer le gode en moi, au début il me pénétra avec le sex-toy à l'arrêt, il faisait des vas et viens en moi, j'étais trempée et très excitée. Thomas me goda de longues minutes avant de me défoncer littéralement la chatte à la force de son avant-bras, si le jouet n'était pas aussi bon que sa queue en sensations, la vitesse de pénétration et la cadence des vas et viens qu'il pouvait imposer à ce pénis par la force de sa main était bien supérieur à celle de ses coups de reins ! Je serra les cuisses et voulu interrompre la folle cadence ne tenant plus devant tant d'intensité, il me retourna, suréleva mes fesses et reprit de plus belle bien agrippé a mon postérieur qu'il tenait coincée entre son torse et ses bras ! Il alluma le vibromasseur qui commença alors à vibrer et résonner en moi, mes parois étaient chatouillées mais c'est plutôt la pénétration effrénée que reprit vite Thomas qui me faisait péter un plomb, trop de plaisir se mêlaient en moi. "Je croyais que t'en voulais pas ? Ecoute les bruits obscènes que fait ta chatte maintenant ! T'aimes te faire goder ma salope, regarde comment tu mouilles sur le sex-toy de ta belle-mère, tu vois que t'es qu'une pute ! - Oui, je suis qu'une pute qui aime s'en prendre plein la chatte !" Je gémis comme une chienne en chaleur, plusieurs fois je tente de fuir l'intensité de ma jouissance mais mon masturbateur ne me laisse pas bouger, je ne peux qu'encaisser sa fougue tant que son poignet en a sous le coude ! Thomas cessera ce divin supplice après d'intenses minutes, relâchant mon cul et me laissant inerte avec le sex-toy éteint mais encore plantée dans la chatte c'est un ordre qui me fit revenir a moi. "Allez maintenant, je veux que tu le suces bien fort et nettoie toute la mouille que t'as mis dessus" Thomas retire le jouet de ma chatte dilatée, il l'approche de ma bouche et je l'avale, il le remue entre mes lèvres et me demande de bien le lécher, je m'exécute et goute à de la mouille tout sauf délicieuse, il sort alors sa queue et me dit de manger de la vraie bite. Je me souviens que je l'ai sucé avec application, qu'à un moment j'ai repris le sex-toy de sa mère pour me goder moi-même pendant que je le suçais ... J'avais conscience d'être une dépravée mais j'ai eu du mal a regarder sa mère dans les yeux quelques temps après cet épisode. La dernière anecdote qui sort du lot et mérite d'être racontée serait qu'on se racontait des histoires de culs fictives avec des potes à nous dedans pour nous exciter ... Thomas fantasmait sur un plan a trois avec deux filles, moi sur mon club libertin donc souvent nous aimions nous masturber en écoutant l'autre nous raconter des obscénités sur nous et quelqu'un qui nous excite mais cet aspect sera plus amplement évoquer dans un chapitre bonus. Thomas était un pervers insatiable et moi j'étais devenue une salope dévergondée, nous nous comblions tellement ! Le seul point noir dans notre sexualité était le sexe anal, lui en raffolait et en regardait énormément en vidéos, moi pas plus que ça. Il avait forcé de longues semaines pour que je le laisse me sodomiser, j'avais fini par accepter d'essayer ! De longs préliminaires, beaucoup de lubrifiant et une pénétration patiente et progressive n'avait pas réussit à me détendre suffisamment pour que j'y prenne du plaisir, la sodomie avait été douloureuse et déplaisante. Une seconde tentative avait eu lieu le mois suivant de mémoire et c'était encore moins bien passée, il m'avait enculée jusqu'à se finir alors que je n'en pouvais plus et j'avais pris sur moi pour le laisser finir en me cramponnant au matelas de longues minutes ... Depuis ce jour, la sodomie avait été proscrite de nos ébats et si j'autorisais le doigt dans le cul, je lui refusais dorénavant l'accès à ce trou avec sa queue qui était synonyme pour moi de mauvais quart d'heure ! On ne pouvait pas dire que j'avais peur de la douleur ou que je ne laissais pas mon mec me violenter, les fessées franches en levrette, le tirage de cheveux pendant la pénétration, les claques pendant la pipe ou la baise, les étranglements et les jeux de salives étaient monnaies courantes après notre première année de couple mais l'anal restait a l'écart. Alors que nous approchions de nos deux ans de relation, je commis une grave erreur, toujours folle amoureuse de mon copain et épanouie, je ressentais néanmoins qu'une routine s'installait entre nous et passant tout mon temps avec lui, je ne me sentais plus que comme la copine DE alors je me demandais si je plaisais encore aux autres hommes ... Comme un besoin de séduire, de me rassurer ou de braver un interdit, j'alla flirter par messages avec un garçon qui prenait mon bus et que je trouvais pas mal, nous discutions de temps en temps et je le chauffait légèrement pour m'attirer ses compliments. Thomas le découvrit un jour en fouillant dans mon portable (chose qu'il ne faisait jamais mais il avait senti que quelque-chose se tramait) s'en suivit une dispute dévastatrice où je m'excusa à ses pieds et le supplia de ne pas me quitter, que je ne faisais que jouer pour me rassurer, que je ne l'aurais jamais trompé, il ne l'entendait pas ainsi et considérait que je l'avais trahi, il me quitta ... Ce fut un week-end à pleurer, m'en vouloir et tenter de le reconquérir, il était blessé, trahi et vexé. Mes déclarations d'amour, mes excuses, mes promesses de me racheter ne changeaient rien et alors que je le pensais perdu a jamais, il me donna rendez-vous chez lui le week-end suivant en me disant de venir que si j'étais prête à tout pour le récupérer ... Je rejoignis mon petit-copain blessé qui me faisait la gueule depuis plus d'une semaine, nous sauvâmes les apparences devant ses parents et montèrent vite à l'étage pour nous enfermer dans sa chambre et discuter. Thomas affichait toujours une mine grave, je le prit dans mes bras en m'excusant et lui rappelant que je l'aimais plus que tout, il me rassura en me disant que lui aussi et qu'il avait énormément de mal à vivre sans moi, que cette séparation le dévastait mais qu'il n'en était pas la cause, juste la victime suite a ma trahison, que si je voulais regagner sa confiance, je devrais lui prouver que je suis prête a tout pour lui et que je lui appartiens ! Je lui confirma être folle de lui et ne pas vouloir le perdre, que je saurais me racheter alors il me répondit d'un ton froid et autoritaire "on va voir ça, enlève ta culotte" ... Je m'exécuta avec un peu d'appréhension mais en me disant qu'il voulait sûrement se réconcilier par le sexe. "Voilà" dis-je les fesses à l'air devant lui, il me positionna a quatre pattes sur le matelas, baissa son jogging, cracha sur son sexe, sur mon anus et commença à y engouffrer un doigt, "Non pas ça ..." suppliais-je, notre dernière sodomie remontait a plus d'un an ... "Ta gueule, t'as pas le choix ! T'as dit être prête à tout ! Vouloir prouver que tu m'aimes ! C'est une bien maigre punition vu que ce que t'as osée faire, salope !" sa voix était différente, agressive, en colère, pleine de rancune ! "Alors j'entends rien ? Tu veux te faire pardonner ?" "Oui mais tu sais que je vais avoir mal, que j'aime pas ..." sa bite s'enfonce en moi, il me la mets sans prévenir et plus franchement que d'habitude, son gland entier entre d'un coup et il continue de la plonger dans mon anus sans aucune forme de retenue. Je pousse un cri et tente de faire ressortir sa bite, il m'agrippe le cul et les bras avec fermeté ! "J'espère bien que tu vas avoir mal, tu crois pas que j'ai eu mal, moi, hein ?" J'hurle de douleur, sa bite vient d'enflammer mon cul, d'habitude déjà, j'ai du mal a encaisser mais alors sans préliminaires ni lubrifiant, je dérouille ... Il me bouche la bouche, me dit de "fermer ma gueule", je me mets à pleurer ... "C'est ça, chiale pour une bonne raison, c'est facile de pleurer quand on se fait chopper a draguer un autre mec, là au moins t'as une bonne raison de pleurer" me dit-il revanchard et culpabilisateur ! Sa bite va et viens dans mon cul sans pitié, il me baise par ce trou si difficile pour moi comme si c'était ma chatte, je suis en larmes et pleure bruyamment ... "Allez mords donc dans l'oreiller, je veux pas t'entendre Charlotte, souffre en silence, a chaque fois que t'as mal, dis-toi que c'est rien comparé à ce que tu m'as fait et comment moi j'ai mal de découvrir que ma copine est une sale pute infidèle" Je pleure dans l'oreiller, mords dans le tissu et étouffe mes cris pendant qu'il m'encule sans la moindre retenue, pitié ou tendresse ! Je comprends ce qu'il me dit, je ne nie pas l'avoir blessé et devoir faire amende honorable, s'il a choisit mon cul pour cela, alors soit ... Je sens sa haine pour moi sur l'instant, que je n'ai surement que ce que je mérite, il me dit que ça lui fait du bien et qu'au moins après ça, il pourra sûrement me pardonner si je le laisse m'enculer à fond comme il en rêve depuis toujours, il ira mieux ! Il m'encule avec vigueur, se cramponne à mes hanches et mes fesses, me demande parfois d'écarter mes fesses, il filme la scène en commentant des obscénités très humiliantes du genre "Voilà ce qu'une chienne en chaleur mérite, ça t'apprendra à allez remuer du cul auprès d'un autre", "Sale pute t'as que ce tu mérites", "Dis moi merci de te punir et te pardonner, je devrais même pas t'enculer, tu mérites même plus d'avoir un gars comme moi" les minutes passent, la colère de Thomas redescends, je baigne dans mes larmes et ma salive avec le visage enfoui dans l'oreiller, je ne suis plus là depuis plusieurs minutes, mon cul me brule, il est en feu mais je ne sens même plus sa bite qui se déchaine. Il est désormais couché sur moi; il se termine avec des coups violents et profonds, je sens une éruption de lave coulée en moi, se mêler au brasier qu'est mon anus, Thomas se retire, prends en photo la destruction de mon fion et me laisse pleurer quelques minutes en me regardant. Je suis détruite psychologiquement comme physiquement, ma culpabilité me dévore et m'empêche de le détester pourtant je ressens bien de la haine et de la colère pour lui, mon anus me lance et son sperme qui en coule me fait me sentir encore plus souillée, je me sens sale, abusée, meurtrie. Je me tiens les fesses et pleure de nouveau à chaudes larmes maintenant que c'est enfin fini, je réalise a quel point cela a été éprouvant. "Voilà ce que ça fait, la trahison, la souffrance, je pense qu'on est a peu près quittes" a-t-il osé me dire pour briser le silence. "T'es qu'un connard" lui lançais-je haineuse a mon tour ! "Ouais c'est bien le minimum pour être avec une pute comme toi, maintenant soit on se pardonne, soit on va se faire foutre mais au moins, on est quittes" Je quitte la chambre part prendre une douche, expulser son sperme qui coule de mon cul en feu, j'ai mal, je pleure encore une fois sous la douche partagée entre les remords de l'avoir autant blessé pour l'avoir rendu aussi méchant lui qui était un amour et la honte de ce qu'il vient de me faire subir ... En sortant de la salle de bain, il me prends dans ses bras, m'embrasse et me demande si on est quittes, je lui dit qu'on l'est, il me réponds que dans ce cas, nous allons aller de l'avant. Les semaines suivantes je retrouva mon Thomas, le petit ami doux et amusant, l'amant sauvage et super bon coup mais dans les mois qui suivirent plusieurs choses dans son comportement changèrent au lit ... Adepte des jeux de soumissions et du sexe plutôt hard, Thomas était assez dominant et plutôt brutal au lit mais depuis cette "tromperie" je le trouvais plus dur dans sa manière d'être et plus tourné sur son plaisir dans les pratiques que nous faisions ! En bonne chienne docile que j'étais, j'obéissais et comblait toutes ses envies mais moi qui aimait particulièrement sucer je me retrouvais presque exclusivement à me faire baiser la bouche, la gorge profonde ou le baisage de gueule étaient quelque-chose que j'avais appris à maitriser et qui parfois me reposait (rien a faire, juste laisser monsieur aller et venir dans ma bouche) mais quand cela représente 90% de vos rapports buccaux ce n'est plus la même chose ... Thomas m'insultait constamment au lit alors qu'autrefois c'était une manière de pimenter nos ébats qui se manifestait ponctuellement, il n'éjaculait plus que sur mon visage ou dans ma bouche, il marquait au Stabilo sur mon corps des injures ou "Propriété de Thomas", "Sac a foutre de Thomas", "Pute de Thomas", nos rapports contenaient maintenant toujours une part d'humiliation ou de violence qui autrefois étaient des événements irréguliers et donc appréciables, cela devenait malsain et dégradant ... J'aimais toujours le sexe, j'aimais toujours qu'il me baise, j'aimais toujours le hard mais je n'aimais pas la façon qu'il avait de parler de moi au lit, l'image que je me renvoyais à moi-même dans le miroir, je perdais petit a petit confiance en moi et commençais a subir mon couple au point de ne plus me sentir à l'aise avec lui ... Quand nous baisions, j'incarnais mon personnage et remplissais ma fonction avec brio mais quand nous étions le reste du temps simplement nous, un couple, Charlotte et Thomas, j'avais l'impression qu'il ne restait plus grand chose ... N''étais-je pas devenue qu'une salope, une pute, une chienne, un sex-toy, un vide-couilles à ses yeux ? Après presque 3 ans de relations, je décida de le quitter formulant mes envies de profiter un peu plus de ma jeunesse, la sensation d'avoir perdu nos sentiments l'un pour l'autre et de n'être plus que des partenaires attachés l'un a l'autre, il confirma moins m'aimer et n'avoir jamais vraiment réussit à pardonner mon faux-pas mais me témoigna son attachement et sa reconnaissance pour notre histoire. Je quitta Thomas quelques semaines avant de partir étudiée dans une autre ville, je fis le choix d'un nouveau départ, je venais d'avoir 19 ans, j'allais avoir mon premier appartement, je devrais me trouver un petit job étudiant, prendre ma vie en main et c'est une Charlotte dépravée mais amochée par sa précédente histoire qui allait devoir se reconstruire seule afin de devenir celle qu'elle voulait être ... A suivre ...
1.3000 vues 21 aime
Par : le 05/06/22
Je devais attendre mon Maître à quatre pattes, dos à la porte, les jambes bien écartées et les fesses cambrées, bien en évidence. A côté de moi, toutes mes culottes étaient étendues sur le sol, les propres et les sales, dont une sur mon dos, la plus sale. Les accessoires étaient devant moi, prêts à être utilisés par mon Maître. Il n’était pas encore là que je me sentais déjà sous son entière domination, excitée, apeurée, réduite à l’état de chienne soumise prête à prendre très très cher. Ma chatte était déjà toute trempée, je pouvais le sentir sans la toucher. J’étais attentive au moindre son que j’entendais, toujours persuadée que c’était lui qui arrivait. Quand j’ai entendu la clé dans la serrure, je me suis redressée, tendue et impatiente qu’il ouvre enfin la porte. Je savais qu’il aurait une vue imprenable sur mon anus qui était tout offert à lui. Je l’ai senti s’approcher de moi, et j’ai senti la tension se faire de plus en plus forte. Il m’a tout de suite bandé les yeux, m’empêchant de voir ce qu’il se passait. La moindre de ses paroles me mettait dans un état indéfinissable. Je savais qu’il allait regarder de près mes culottes sales, et vérifier si j’avais bien mis en évidence la plus sale. Mon intimité entière était sous ses yeux, je n’étais plus qu’un objet, j’étais sa propriété, et il allait disposer de moi comme bon lui semblait. Très rapidement, je me suis retrouvée avec ma culotte sale dans la bouche. Je pouvais sentir mon odeur, l’odeur de ma chatte qui avait imprégné ma culotte et qui me remplissait maintenant la bouche. C’était très humiliant, et je me suis surprise à aimer ça. Quand il m’a enfermé dans les toilettes et attachée très fermement pour ensuite m’abandonner, avec ordre de ne pas bouger ni faire de bruit, l’humiliation était encore bien présente, et l’excitation encore plus. Je ne savais pas combien de temps j’allais rester plantée là, dans l’incapacité de bouger et de parler, et plus le temps passait, plus j’oubliais où j’étais. Je n’existais plus que pour satisfaire mon Maître je n’avais qu’une hâte : qu’il vienne me chercher. Je savais qu’il n’y avait aucune issue, aucune possibilité de me détacher. J’étais à lui, et j’allais devoir le satisfaire. Et j’en avais tellement envie ! Quand j’ai dû l’attendre face à la porte, les jambes écartées et la langue tirée, ayant à peine eu le temps de me préparer, j’étais extrêmement nerveuse. Encore sous le coup de l’adrénaline, mes jambes tremblaient et j’avais beaucoup de mal à les maintenir écartées, comme il me l’avait demandé. Je devais garder les fesses bien ouvertes pour que l’objet que je m’étais insérée dans l’anus reste bien à sa place. J’avais encore passé un cap dans l’humiliation, tant la position me semblait dégradante. J’avais envie de rentrer ma langue dans ma bouche, mais je m’efforçais de la garder tirer, comme une chienne qui réclame son maître. Quand il est enfin arrivé, j’ai dû lécher ma culotte sale. Encore une humiliation, je pouvais sentir l’odeur de ma mouille dans ma bouche, et cette odeur est restée très longtemps en moi. J’étais sa chienne, et il avait bien l’intention de me le rappeler. Interdite de me lever et obligée de le suivre à quatre pattes, tirée en laisse ou par les cheveux, tendant les joues pour recevoir ses gifles, cambrant les fesses pour prendre ses fessées, ses coups de cravache ou ses coups de bâtons, chaque minute, chaque seconde, me rappelait mon statut de soumise, et son entière domination sur moi. Mon excitation était à son paroxysme, et je le sentais également très excité. Dans sa voix, dans sa manière de me toucher, de me prendre, quand je sentais sa bite au fond de ma gorge et qu’il me donnait l’ordre de la garder toujours plus au fond de ma gorge et toujours plus longtemps. Quand il m’a baisée, brutalement et sans ménagement, récompense ultime de la soumise, j’étais dans un autre monde, incapable de savoir qui j’étais, juste bonne à recevoir son sexe au fond du mien et à le sentir bien profondément en moi, à me faire baiser comme une bonne chienne que j’étais. C’était tellement bon…
4.7000 vues 21 aime
Par : le 18/03/20
Charlotte fut préparée dans l'attente de la soirée: elle avait été avertie que Béatrice serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle s'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger; il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave. On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Juliette avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins; elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices soient ouverts à ses besoins, ou à ceux des des inconnus à qui elle la destinait. Pendant que je lui nouai les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il me semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée; une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Je reconnus Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Charlotte; la maîtresse de lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles. Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main; au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme que j’imaginais se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénètraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. L’assemblée se tourna vers nous et nous salua en s’inclinant en silence. Ses doigts glissèrent le long de ma machoire, puis de mon cou, contournèrent mon sein gauche, carressant ma taille, et s’arrêtèrent sur ma vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile; saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur mes lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et me guida vers l'autel de mon sacrifice; au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, m'attendait la croix de saint André; j'avançai vers ma crucifixion, tenue par mes anneaux; Béatrice me tendit la main pour m'aider à gravir les deux marches qui me menait à mon calvaire; elle me plaqua le dos contre le bois, me laissant ainsi exposée de longs instants. Elle me présenta comme étant son esclave; tout me serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, je devinais une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, je devais obéir docilement; les yeux bandés, je ne pouvais apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse; ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, je me demandais pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur me paraissait aussi douce. On me détacha enfin pour m'exhiber. À peine libérée, quelqu'un me demanda de me tourner et on me délia les mains en m'ôtant le bandeau des yeux. On me fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait me toucher. Il m'ordonna de me déshabiller, et de me présenter, ce que je fis instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on me l'avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de mon intimité. Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession; la soumise ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique; c'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels. Béatrice apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis me tira par les cheveux et me força à m’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. J’entendis des ricanements dans l’assemblée. Ce n'était pas la caresse de mes lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de ma gorge. Il me fouilla longtemps, et je sentais gonfler et durcir en moi le baillon de chair qui m'étouffait, et dont le choc lent et répété me tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Béatrice faisait voler sa cravache sur mes reins. Elle m'ordonna de lui lècher les testicules et le pourtour de son anus; je m’exécutai, faisant glisser ma langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale. L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans ma bouche pendant que je le couvrais de salive; elle se plaça derrière moi et plongea ses doigts dans mon vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement ma vulve, remonta sur mon anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur ma croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Les lèvres forcées par le glaive charnel, je dus me cambrer pour atteindre la raie de mes fesses. J’introduisis tant bien que mal un doigt dans la moiteur de ma voie la plus étroite pendant que Béatrice continuait de me fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus"; je répondis d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de mes cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière moi: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Je m’exécutais docilement alors qu’elle forçait mon anus en écartant mes fesses de ses doigts pour faciliter mon intoduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était des plus humiliantes; j'étais partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant. Mais ce ne furent que les préliminaires. Béatrice me relèva en tirant sur mon collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, j’enjambai maladroitement l'esclave et m’accroupis dos à lui, tout en me demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Béatrice maintint le sexe à la verticale et me força à descendre dessus en tirant sur mon collier. Ma croupe s’écrasa sur la pointe saillante; tous les invités se regroupèrent autour de la scène et je pus voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches; alors que je m'efforçai de garder l’équilibre, l'esclave me força à m’empaler sur son sexe; je tentai de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça mes reins, distendant lentement mon anus. Une bouffée de chaleur m’envahit, tout mon corps était perlé de sueur. Béatrice exultant, ordonna l'esclave mâle à me pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope!”; l’homme obéit sans sourciller et m’attira contre son sexe brutalement pour me faire mal; mes deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il me pénétra d'un seul coup. Je manquai de m'évanouir. L’assemblée poussa un “Oooh” d’étonnement mêlé d’admiration; Béatrice demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné. Partagé comme moi entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en me maintenant dans cette position grotesque; accroupie, empalée au sommet de son sexe, Béatrice, agenouillée face à moi, me meurtrissait les seins en me pinçant les pointes tout en m’observant avec un regard pervers qui m'effraya; elle quitta mes yeux, plongea sa tête entre mes cuisses, posa délicatement sa bouche sur ma vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira mon clitoris entre ses lèvres. La bouche de Béatrice estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait mes reins. Je luttais pour ne pas jouir; les invités nous regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle que j'offrais, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Béatrice se dénuda alors et commença à se caresser tout en me fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de moi, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées; juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans mon ventre et irradia tout mon corps; parcourue de spasmes, je jouis en silence tout en éjaculant au visage de Béatrice; mes jambes vacillèrent mais l'esclave me tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais mon anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse; on entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour me regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir; plus loin un homme qui se masturbait en m'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Béatrice, s’essuya le visage du revers de la main et lècha ma cyprine sur ses doigts en m’adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre mes cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré; elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort; c'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya. L’effet ne se fit pas attendre; dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous moi et rompit le silence de la salle par un long râle bestial; je sentis son sexe tressaillir, me remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense que je fus à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Béatrice se redressa, posa ses mains sur mes épaules et se pencha sur moi pour m’embrasser. Elle goûta à mes lèvres, les aspira, les mordilla puis pénètra ma bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux et vaincue, je me laissai emporter par un nouvel orgasme. Alors que je m’abandonnai à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur mes épaules et me força à m’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant me pénétra facilement et m’envahit sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce que j’avais enduré auparavant. Mon orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Béatrice relèva mon menton du bout des doigts et me regarda jouir avec le sourire de la victoire; l'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en m’agrippant fermement par la taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire. Béatrice m’abandonna à mon sort. Elle s’accroupit juste derrière moi et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de me fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, mon corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce. Je faisais maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour de moi pour me regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant moi. Du haut de son estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de ma sodomie. Des mains glacées se posèrent alors sur ma peau et me firent tressaillir. Je m'offris avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un long silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont j'essayai vainement de percevoir le sens. Subitement, je me sentis soulevée de terre, mes poings et mes chevilles furent liés par force de nouveau à la croix. Dans cette position qui favorisait l'examen de mon corps, un doigt força brusquement mes reins et me pénétra avec douleur. Celui qui me violait ainsi, sans préparation, me menaçait durement. Soudain, on me cingla. Je reconnus immédiatement les coups appliqués par Juliette: elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé. Après le dernier coup, elle caressa furtivement mon ventre enflammé et cette simple marque de tendresse me donna le désir d'endurer encore davantage; quand le cuir s'attaqua à mes seins, je compris que je serais fouettée intégralement sauf le visage; comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de mon ventre, en cinglant mes lèvres intimes; je laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave; je reconnus à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper mon corps. Elles ouvrirent mon sexe. Peu après, mon ventre fut investi par un objet rond et froid que Béatrice mania longtemps avec lubricité. On décida alors de me reconduire au premier étage pour me placer dans un trou aménagé dans le mur. Alors que l'on usait de tous mes orifices, un homme exhiba son membre que je tentai de frôler avec mes lèvres puis avec ma langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois que j'allais atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on me refusa de me rendre aux toilettes. Confuse, je vis qu'on apportait une cuvette et je reçus l'ordre de me soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là: me montrer dans cette position si dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. L'impatience que je lus dans le regard attentif de Juliette parut agir sur ma vessie qui se libèra instinctivement. Lorsque j'eus fini de me soulager, Béatrice m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas me rebeller, je me mis à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, je fus amenée devant Béatrice dont je dus lécher les bottes vernies du bout de ma langue. On m'ordonna ensuite de me coucher sur le sol et de relever mes jambes afin que chacun puisse me prendre facilement. Je fus possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur mon corps. Puis on me releva pour me placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, mon ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on m'ordonna de m'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre mes reins profondément. Je sentais mon anus s'écarteler au fur et à mesure que je m'empalais sur le cylindre de latex. Longtemps, on me força à me pénétrer l'un et l'autre de mes orifices. " - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espèrais, tu dois continuer". Juliette venait de me signifier que mon dressage n'était pas achevé. Ma peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Une cravache noir me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un véritable rugissement; la rigidité du cuir enflammait mes reins et mon dos; les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, j'osai implorer leur pitié; je venais de rompre le charme. Ils décidèrent de me faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Je fus à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Béatrice qui m'installa. J'étais en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, ma bouche servant d'écrin; au même moment, un autre utilisait mon vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement mes reins, qui comme la totalité de mon corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qui se passait autour de moi. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra ma croupe; mon ventre se liquéfia. J'étais prise, on ravageait mes reins meurtris; je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont Béatrice s'était ceint à la taille. Elle exigea de moi que je me cambre davantage, pour qu'elle puisse "me remplir jusqu'au fond." Je cédai à l'impétuosité d'un orgasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler. Béatrice se détacha de Charlotte qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de Saint André face à la salle plongée dans la pénombre. Elle demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.        
1.5000 vues 20 aime
Par : le 26/04/20
Je n'avais pas été parfaite, loin de là: je m'étais laissé aller à un moment de faiblesse, et elle ne me le pardonnait sans doute pas. Je devais maintenant affronter une nouvelle étape initiatique bien plus éprouvante encore; ses reproches et les humiliations qu'elle allait inventer pour me punir. Juliette me traita de petite salope incapable, prétentieuse et sans honneur. J'avais failli à la parole donnée. Elle m'injuriait et cela me rendait triste. Sa colère était injuste, tout autant que ma dérobade était indigne de l'amour que j'éprouvais pour elle. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, elle fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre et enchaînée pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer pour devenir une parfaite esclave. Un Maître commença à me caresser. Il savait qu'en faisant cela, il me donnait une chance de faire oublier ma faute. Il s'empara d'un martinet et me travailla le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec les cinglements cruels et violents. Plus il frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant douloureusement. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment où je fus mise à quatre pattes au milieu de la cave. Le Maître dont j'étais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, juste en dessous du clitoris. Tout mon corps se balançait d'une façon obcène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par ses balancements pour satisfaire ma Maitresse et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation pendulaire des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche, de gauche à droite. Bientôt, la douleur devint intolérable. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise et esclave à un homme qui l'oblige à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de mon cerveau et commandait à mon corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par mon obéissance servile. Ce fut une révélation plus que prodigieuse pour moi que de parvenir à me libérer et à jouir de la douleur imposée et voulue par le Maître à qui j'étais prêté, comme un objet sans importance, sans valeur, que j'étais devenue en refusant l'épreuve. Pour marquer sa satisfaction, ma Maîtresse me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'écartèlement extrème. Un inconnu s'approcha alors de moi, comme si je redevenais digne de son intérêt, et je crus lire dans son regard l'amour que l'on me donne parfois un peu maladroitement mais qui me rassure tant et qui est ma raison d'être. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrais au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Des images fulgurantes de sacrifices déferlaient en moi. Je me surprenais à souhaiter que ma chair se déchire et que mon sang coule. J'avais retrouvé la considération de ma Maîtresse, j'étais devenue esclave, digne de ce nom et digne d'elle. Et il n'est pas pour moi plus grand bonheur que de me savoir appréciée. C'était de l'amour avec le vertige en plus. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, un homme s'approcha de moi. Il me contempla silencieusement, nue et enchaînée; bientôt, je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à malmener, puis à presser pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque le mamelon fut excité, il y planta sa première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit de tout autre façon. J'aimais l'idée du supplice douloureux et long. D'autre aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur du faible éclairage faisait jusqu'à-là scintiller. Afin sans doute d'accentuer ma douleur, il me transperça la chair sur mon ventre. Je me consumais, j'avais les entrailles en feu. Ma Maîtresse, penchée au dessus de moi, tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur ma peau. Mon martyre devenait délicieux. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, je n'en avais jamais douté. Le pire restait à venir. Les coups de fouet me cinglèrent avec une violence terrifiante. Je devinais que ces cinglements abominablement cruels étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient mon ventre et mes seins. Hélas, je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsèrent mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus démanteler la croix qui me tenait contrainte. Ruisselante et fière, j'avais joui par la seule volonté de ma Maîtresse. Lorsque j'eus retrouvé la maîtrise de mes nerfs, je demandai à ma Maîtresse de me ramener dans le salon où les hommes attendaient mon retour. Je fis mon apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Juliette qui me dirigea vers le cercle des hommes excités et ce fut moi qui m'agenouillai pour prendre leur verge dans ma bouche, l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur mon visage ou ma poitrine offerte. L'un deux s'approcha de moi, me palpa, s'insinua, me fouilla et me sodomisa. La pensée du sacrifice procure à certaines femmes un sombre plaisir. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1000 vues 20 aime
Par : le 14/01/21
La sexualité envahit, comme le voulait Freud, la totalité de l’être, puisqu’elle est présente dans la psyché comme dans le soma, dans l’actualité du désir comme dans le vécu de chaque personne. Elle suscite interdictions et permissions, promesses et déceptions, sérénité et inquiétude, jusqu’à en arriver à des troubles susceptibles de la perturber dans son ensemble et dans ses racines, ou bien de frapper seulement l’un ou l’autre de ses multiples aspects. Des perturbations sexuelles peuvent être rattachées à des troubles plus psychologiques ou plus organiques, considérées comme acquises ou héréditaires, sans être prises trop au sérieux par la médecine puisqu’elles ne mettent pas la vie en péril. Les troubles concernant la sexualité sont en général subdivisés en troubles fonctionnels et en comportements "pervers"; ces derniers sont classés aujourd’hui plutôt sous le terme de paraphylie. Les troubles fonctionnels sont partagés en ceux qui affectent l'homme et ceux qui affectent la femme. Parmi les premiers, on trouve respectivement les troubles érectiles, avec toutes leurs variations possibles, et les troubles éjaculatoires, incluant l’éjaculation précoce et l’éjaculation tardive ou difficile. Parmi les seconds, on trouve la frigidité, désignée plus volontiers d'anorgasmie, et la dyspareunie, c’est-à-dire le coït douloureux possible aussi chez l’homme, mais chez lui beaucoup moins fréquent et le vaginisme. Les comportements paraphyliques, quant à eux, se réfèrent à une liste de "perversions" plus ou moins immuable depuis celle dressée au XIX ème siècle par Krafft-Ebing, à laquelle d’ailleurs Freud se réfère aussi. En tête de cette liste figurent bien entendu le sadisme et le masochisme, le voyeurisme et l’exhibitionnisme, et le fétichisme. Selon la pensée freudienne, la perversion sexuelle ne serait que le négatif de la névrose, alors que peut-être, de nos jours, nous serions plutôt enclins à en faire le négatif de la psychose. Le BDSM contemporain, enfin débarrassé de toute vision analytique, ou médicale regroupe un large panel de notions indissociables, la douleur, la contrainte, la frustration, l’humiliation, et le fétichisme. Le terme sadomasochisme est une combinaison des mots sadisme et masochisme. Le sadisme tient son nom de l’œuvre du marquis de Sade (1740-1814) et le masochisme de l'écivain Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895). C’est en 1885 que ces termes sont utilisés pour la première fois par Richard von Krafft-Ebing dans son ouvrage "Psychopathia sexualis" dans une optique de médecine légale pour désigner et pour isoler des réputés psychopathes. Dans cet ouvrage, l’auteur interprète le sadisme et le masochisme comme un comportement sexuel pathologique. Le sadisme y est défini comme un désir profond d’humilier, d’infliger de la douleur et d’abuser avec pour objectif d’obtenir un plaisir sexuel, pouvant inclure l’orgasme. À contrario, Krafft-Ebing décrit le masochisme comme la recherche du plaisir dans la souffrance et l’humiliation. Dès lors, la pratique du BDSM a longtemps été considérée comme une pathologie nécessitant une prise en charge thérapeutique. De nos jours, cette orientation sexuelle fait toujours débat au sein de la communauté des psychologues, psychanalystes et thérapeutes. Ce n’est enfin très récemment que l’"American Psychiatric Association" a retiré le BDSM de la liste des psychopathologies. Dans la cinquième édition du manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM-5), la pratique du BDSM est dorénavant considérée comme une paraphilie et non plus comme un trouble paraphilique. Introduit en 1903 par le sexologue Friedrich Salomon Krauss, le terme paraphilie remplace la notion de perversion marquée péjorativement. Elle désigne une attirance ou pratique sexuelle qui diverge des actes sexuels considérés comme normaux. Le sexologue Néo-Zélandais John Money la décrit comme un "embellissement sexo-érotique, ou alternative à la norme officielle idéologique." Ainsi La paraphilie n’est pas un trouble mental, à distinguer du trouble paraphilique. Les personnes ayant des actes sexuels sans le consentement d’autrui ou qui causent délibérément un préjudice peuvent être atteintes d’un trouble paraphilique. Une paraphilie peut être optionnelle, élective, voire même indispensable dans la vie sexuelle des pratiquants. Les scientifiques aiment étudier, classifier, normer, comparer. La pratique du BDSM ne fait pas exception à ces réflexes normatifs. Toutefois, Il est difficile de définir la normalité et l’anormalité puisque ces concepts se rapportent à un modèle de référence. Hors, cette normalité chimérique peut évoluer suivant les époques, les sociétés, les mœurs et les cultures. À la fin du XX ème siècle, des neuropsychiatres ont élaboré doctement le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) comme un ouvrage de référence pour classifier les troubles mentaux. Cependant, les facteurs socio-culturels continuent d’interagir sur les frontières entre la normalité et le pathologique. C’est suite à une confrontation entre les rédacteurs avec des représentants de la communauté homosexuelle que l’homosexualité n’a plus été considérée comme une maladie. La révolution sexuelle a également permis la suppression de nombreuses paraphilies dans le BDSM. De récentes recherches en neurosciences démontrent que chez l’être humain, le comportement sexuel n’est plus seulement un moyen de reproduction mais bien plutôt un comportement érotique. Ainsi, le but de la démarche sexuelle ne se cantonne plus nécessairement qu'au coït ou à la pénétration vaginale mais vise la recherche du plaisir érotique et ce, quelques soient les moyens et les caractéristiques du ou des partenaire(s). En considérant ce modèle où les récompenses sont le principal moteur du comportement sexuel, les problèmes et pathologies liés à la sexualité ne se limitent plus aux pratiques, peu importe le moyen d’atteindre le plaisir, voire l'orgasme. Dès lors, les comportements pathologiques proviendraient d’un dysfonctionnement du processus de la récompense, telle l'hyper ou l'hyposexualité, ou la dépendance sexuelle ou des problèmes relationnels entre les partenaires; agression, non consentement, ou croyances sociales spécifiques, culpabilité pour certaines pratiques jugées extrêmes. Ainsi, le BDSM ne peut être regardé comme une pathologie si chaque participant donne son consentement, libre et éclairé, en toute connaissance de cause, et tout en respectant les limites de chacun. Cette relation est avant tout basée sur la confiance. C’est l’assurance que la personne dominante maîtrise son sujet, qu’elle ne recherche pas à infliger de sévères dégradations corporelles, en incorporant dans son jeu de domination l'indispensable safeword. C'est alors que souvent l’empathie occupe une place centrale dans toute relation BDSM. La personne soumise peut dans certains cas, se sentir fragilisée et a besoin de réconfort. Le partenaire qui domine éprouve le besoin d'offrir de la compassion et aussi de la violence. Paradoxalement, bien que la personne dominante inflige de la douleur physique ou psychologique à son partenaire, elle a besoin d’être rassérénée sur sa capacité à satisfaire les désirs de la soumise. Une relation dominant/soumis consensuelle est indissociable des notions de réciprocité et d’interdépendance. De fait, par sa soumission, la personne soumise nourrit l'imagination sans cesse renouvelée de la personne dominante et vice versa. Chaque participant tire son plaisir de la pratique mais aussi, et en grande partie, du plaisir qu’il créé chez son partenaire. La médecine a toujours montré quelque méfiance vis-à-vis du plaisir, se considérant investie surtout de la mission de lutter contre la douleur. En réalité, la douleur est connectée d’une manière inextricable avec le plaisir, ces deux pôles sensitifs étant deux perspectives existentielles sources l’une comme l’autre d’émotions intenses. En effet, au moment où quelqu’un éprouve une douleur physique, il est obligé de prendre conscience d’une façon inéluctable de son propre corps. Puis, en arrivant à maîtriser ou à réduire cette douleur, voilà qu’apparaît un premier degré de plaisir, tout à fait dépendant, encore dans ce cas, de la douleur qui l’a précédé et se configurant en pratique comme une simple réduction de l'intensité sensitive. En revanche, pour accéder à un possible degré de plaisir plus indépendant de la douleur, il faut tenir compte de certaines caractéristiques propres au plaisir en tant que tel. Il est physiquement moins localisable, et surtout beaucoup plus fugace que la douleur. En outre, même s’il semble pouvoir se répéter avec les mêmes traits, en réalité il est toujours quelque peu différent de la fois précédente. Il peut devenir par là un facteur de personnalisation, alors que la douleur a un caractère fondamentalement anonyme entraînant une plus grande disposition à la solidarité et à la socialisation. Si, de la douleur physique, on passe ensuite à ce qu’on pourrait qualifier de douleur morale, il est possible, que quelqu’un finisse préférer vivre dans l’angoisse, la peur, ou la frustration qui peuvent lui assurer un espoir, si lointain et ténu soit-il, de se réaliser, plutôt que de compter sur le maintien d’un équilibre émotionnel, difficile du reste à évaluer par rapport à des normes établies. À tout ceci se surajoute le fait que la mémorisation de la douleur est bien plus tenace que celle propre au plaisir. Toute maladie, en illustration, laisse en nous une trace plus profonde que ne le fait une longue période de santé. La sexologie, cependant, nous met souvent devant des situations cliniques d’où ressortent des contrastes et des paradoxes pas toujours faciles à affronter si nous n’avons pas modifié notre manière classique de voir les choses. C’est-à-dire que l’on peut constater le déclenchement, devant toute forme de plaisir, du même type d’angoisse et d’inquiétude que nous sommes habitués à remarquer face à la douleur. Que ce n’est donc plus l’anxiété en imaginant une sûre défaite qui est mise en place, mais au contraire une anxiété qui découle de la perspective d’un bonheur possible. C'est l'enjeu d'une relation BDSM. La gestion du plaisir, en outre, devient automatiquement encore plus compliquée et malaisée dans le contexte d’une vie de couple où l’érotisme ne se limite à une affaire individuelle, mais doit atteindre une syntonie et une synchronie bien loin d’être à disposition dans l’immédiat et à tout moment. Nous sommes tous assez bien préparés à affronter la douleur et la déception, mais les surprises les plus retentissantes pourront nous venir de l’effroi et de l’inquiétude qui, contre toute attente, pourraient se dégager d’un plaisir qui frappe à notre porte sans s’être annoncé. À propos du divin plaisir et des connections avec la douleur, n’oublions pas non plus que dans le domaine spécifique de la sexualité, la jouissance peut prendre le visage de l’attente, impliquant une hypervalorisation préalable du plaisir telle à engendrer la douleur liée à la déception, puisque le plaisir réel doit se confronter sans cesse avec un format idéal qui lui est souvent attribué, et dont on ne sait pas bien si c’est pour le tenir à distance ou pour entretenir le besoin de ne pas trop le négliger. En définitive, il n’est pas aisé de savoir si ce qui laisse le plus d’empreinte est un plaisir atteint ou un plaisir manqué, un plaisir désiré, et convoité, peut-être perdu de vue au dernier instant. En est l'ilustration, la frustration tirée de la privation d'orgasme. Si bien que dans beaucoup de pratiques sexuelles ou BDSM, peut se cacher de l’ambiguïté, celle de renoncer, par le biais du dysfonctionnement, à la jouissance immédiate, en se rabattant sur le recours à l’introduction d’un délai. Le désir sexuel, en somme, peut donner facilement l’impression d’une méthode apprise pour pouvoir jouer avec cette entité bifocale constituée par un amalgame de plaisir et de douleur, un peu comme le chat joue avec la souris. Ce serait uniquement le masochiste qui refuse de se situer dans cette ambiguïté permanente entre plaisir et douleur pour choisir un rôle définitif favorisant la douleur, une douleur supposée maîtrisable. Pour tous les comportements SM, par ailleurs, est concevable l’existence d’un tel pacte avec le diable, où le plaisir recherché est échangé à jamais contre une douleur, pourvu qu’on obtienne l’assurance de la maîtrise de la douleur en tant que telle et de ses équivalents moraux, y compris la culpabilité. Bibliographie et références: - Gérard Bonnet, "La sexualité freudienne" - Alain Badiou, "Deleuze, La clameur de l'être" - Richard von Krafft-Ebing, "Psychopathia sexualis" - Shiri Eisner, "La sexualité freudienne" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Sacher-Masoch, "L'Amazone de Prague" - Élisabeth Lemirre, "Le couple inconscient, le désir freudien" - Roland Jaccard, "Lecture pornologique" - Philippe Sellier, "Mythes érotiques" - Peter Horwath, "Friedrich Salomo Krauss" - Louis Thivierge, "Changement de paradigme, le DSM-5" - Steeve Demazeux. "L’échec du DSM-5, ou la victoire de la liberté" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1.1000 vues 20 aime
Par : le 03/02/21
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang. Une nuit, ils pénétrèrent dans sa chambre, saisirent chacun un long fouet et commencèrent à la flageller avec une vigueur qui lui fit mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de son propre sang l'eût empli la bouche." "Histoire d'O" de Dominique Aury. (1954) Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé peu à peu, comme attirance spécifique, autonome de de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la beauté des sensations extrêmes, de la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou une cravache, le terme désigne une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel. La fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux émancipés jugée moins avilissante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et XIXème siècle, la bastonnade réalisée avec une longe calfatée, était une punition souvent pratiquée dans les pénitenciers avant l'arrêt de l'esclavage. La toute dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la comtesse de La Motte, pour sa participation dans l'affaire retentissante du collier de la reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Iran et en Arabie Saoudite. En Littérature, l'œuvre de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait aussi largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. De même, la flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet", "Belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies", enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage de l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) et chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences." Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. L'ancestral goûtait déjà du flagellum. Lors de processions rituelles, il l'employait pour implorer les dieux afin de fertiliser la femme. Ainsi, dans la Rome Antique, la dévotion pour Junon, tutélaire féminin, lui imposait alors la flagellation, afin de combattre l'infécondité. Lors des fêtes des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens étroits entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III, dernier roi valoisien (1574 à 1589), grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre, l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment alors, la pratique de la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Chez Freud, le masochisme serait une perversion où le plaisir se lierait à une douleur recherchée, ou à l'avilissement voulu par l'individu soumis. Le désir de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Plaisir de faire souffrir la soumise ou l'esclave sexuelle, ou de facto, à l'inverse, recherche de la douleur par la flagellée. L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de la petite enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation SM entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quelles qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Tel est l'enjeu d'une séance de flagellation consentie. Car, on ne le répétera jamais assez, la flagellation est une pratique SM dangereuse si elle ne respecte pas des règles élémentaires de sécurité telles l'expérience du flagellant, l'écoute continue de la flagellée et l'existence d'un safeword. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui-ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent à une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Dès lors, elle occasionne un plaisir à la fois corporel et mental, pour le sadique ou dominateur, comme pour la ou le masochiste. Les impressions de brûlures, et de souffrance conduisent alors au plaisir, parfois à l'orgasme. La flagellée, par dévotion et par volonté de se dépasser, atteint peu à peu une forme relative de confort. Son cerveau exsudant des antalgiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche le spasme. L'alchimie résidant dans l'expérience du Maître ou de la Maîtresse, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet, du martinet, de la badine ou de la cravache. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique. Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant ses rites. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, alias Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons que les séances de flagellation doivent être librement consenties entre des partenaires majeurs usant un safeword indispensable. Enfin, il est sage pour une novice en soumission de s'adresser à un Maître expérimenté. Bibliographie et références: - Marquis de Sade, "Justine ou les Malheurs de la vertu" - François Amédée Doppet, "Traité du fouet et de ses effets" - Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure" - Leopold von Sacher-Masoch, "Fouets et fourrures" - Bernard Valonnes, "Le règne de la cravache" - André Lorulot, "La flagellation et les perversions sexuelles" - Patrick Vandermeersch, "La chair de la passion" - Raymond-Josué Seckel, "La flagellation" - Guillaume Apollinaire, "Les Onze Mille Verges" - Eva Delambre, "Devenir Sienne" - Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury, "Histoire d'O" - Sigmund Freud, "Au-delà du principe de plaisir" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1.9000 vues 20 aime
Par : le 28/09/21
Mon premier dominant a rapidement prononcé une phrase au début de nos échanges qui ne m'a jamais quittée. Et qui constitue le socle de la réflexion que j'ai envie de vous proposer aujourd'hui. De cette fenêtre que j'ai envie de vous inviter à observer sur votre rapport à la domination et/ou la soumission. Qu'il s'agisse aujourd'hui pour vous d'une meurtrière, d'une lucarne, d'une fenêtre standardisée, d'une baie vitrée ou de l’hôtel des courants d'airs. Cette phrase c'est : "La soumission se vit en conscience". Et j'ai envie de vous proposer de faire le parallèle avec la domination : "La domination se fait en conscience". Cette phrase a résonné en moi, un peu la à manière des 4 Accords Toltèques de Miguel Ruiz. Pas au sens d'un accord en tant que tel, quoi que... Mais plutôt dans le sens où, comme ce livre, selon que notre expérience de vie évolue, lorsqu'on relit cet ouvrage (ou cette phrase), notre niveau de compréhension s'approfondit et s'élargit un peu plus à chaque fois. Aussi, j'ai eu l'occasion de décliner ma compréhension de cette phrase issue d'un début d'éducation à plusieurs reprises, à différents niveaux, en les expérimentant ou en les observants au cours de discussions. Le premier niveau de conscience que j'ai à la fois expérimenté et observé est un niveau plutôt instinctif, primal, et assez réducteur car basé uniquement sur l'hédonisme. Bien qu'en soit, savoir que l'on aime ou pas se soumettre ou dominer, c'est déjà un premier pas important et difficile pour certains. Et cela est sans jugement, chacun met le temps qui lui est propre et juste à poser ses compréhensions sur lui même, compréhensions qui évoluent avec le temps. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime dominer/me soumettre mais je ne sais pas pourquoi. J'apprécie les sensations physiques et cérébrales que ça me procure, mais je n'identifie pas clairement les stimuli en cause, ni pourquoi." Nous sommes dans la dimension du corps, peut-être commençons nous à entrer dans celle du mentale. A ce stade, nos désirs sont encore assez inconscients. Les limites peuvent être assez floues et difficiles à définir, ce qui peut impliquer une éventuelle mise en danger involontaire de soi ou son partenaire à différents niveaux. J'observe ensuite un second niveau de conscience, là encore basé sur l'hédonisme, mais qui permet de valider ou d'écarter les pratiques qui nous attirent ou non, et une première approche des limites qui s'y réfèrent. L'esprit critique s'allume, notre système de valeur commence à venir s'intégrer dans notre rapport à la domination/soumission et dans le choix de nos partenaires. La pratique et les expérimentations permettent d'ajuster les lignes et les contours de ce qui nous plait ou non, ainsi que de ce que l'on est prêt à accepter ou non. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime donner/recevoir la fessée, attacher/être attaché, etc." On est plus uniquement dans le corps, la dimension mentale s'intègre, et l'on peut même commencer à conscientiser un "pourquoi de surface" de ce qui nous plait ou non dans telle ou telle pratique. Par exemple : "J'aime être promené en laisse en extérieur car cela renforce mon sentiment d'humiliation/d'appartenance, etc." Il est intéressant de noter à ce stade que tout le monde ne met pas le même ressenti derrière une pratique commune. Là ou certains se sentent humiliés, d'autres peuvent ressentir une forme de fierté, voire de l'indifférence. Ce qui nous emmène au prochain stade de prise de conscience que j'ai pu observer. Celui où l'émotionnel commence à entrer en ligne de compte. Je ne parle pas ici de l'émotionnel au sens "du lien" entre partie dominante et soumise, même si cela en fait partie ; mais plutôt de l'émotionnel au sens strict des émotions ressenties. Ici la personne mesure l'impacte de sa psyché dans l'expérience qu'elle vit et partage avec son partenaire. A ce niveau, il est possible d'établir des "liens logiques" entre les émotions ressenties et des souvenirs d'expériences passées. Ou de faire le lien avec des besoins que la pratique vient combler ou équilibrer en nous. Par exemple : "J'aime dominer car j'aime la sensation de contrôle que cela me procure, et que je ne peux peut-être pas exprimer dans certains autres domaines de ma vie." "La soumission m'apporte un moment de décompression, une soupape, un lâcher prise, dans mon quotidien ou je dois sans cesse prendre des décisions". On commence à toucher aux motivations plus profondes que l'on porte en nous. Il y a une forme plus ou moins poussée de lucidité sur ce que la pratique nous apporte, en quoi elle peut venir équilibrer un autre domaine de notre vie, ou sur ce que l'on y recherche. Je discute régulièrement avec des personnes qui me disent que le bdsm, la domination, la soumission, ne sont qu'un aspect récréatif de leur vie. J'avoue avoir un peu de mal à le concevoir strictement, car pour moi, nous avons toujours d'excellentes raisons de choisir telle ou telle activité/loisir/compensation. Simplement nous n'avons pas toujours conscience de ces raisons car nous nous portons un jugement négatif (consciemment ou non) qui n'a pas lieu d'être. Mais ça, ce n'est que mon opinion très personnelle, subjective, et fort heureusement discutable ;) C'est aussi à ce niveau qu'une relation profonde peut commencer à s'établir entre les deux partenaires, et qui sera fonction de la vision que ces partenaire en ont, de la direction et du contenu affectif qu'ils choisissent d'y impliquer. Enfin un autre niveau de lecture, peut-être plus "spirituel", porte à la conscience le sens de ce que nous expérimentons à travers l'exploration du bdsm, de la domination et de la soumission. Qu'il s'agisse de revisiter nos archétypes blessés pour mettre en lumière les parties de nous qui ont besoin d'être apaisées (effet "thérapeutique" de la pratique, permettant une reprise de confiance en soi par exemple que certaines personnes relatent), de se connecter/libérer les mémoires du collectif qui s'y rattachent, ou encore de prendre conscience de schémas répétitifs de notre existence un peu à la manière d'une pièce de théâtre dans le grand jeu de l'incarnation. Ces dernières propositions parleront à certains, sembleront perchées pour d'autre, c'est bien normal, nous parlons ici de nos systèmes de croyance. Ceci étant, selon le caractère et l'expérience de vie de chacun, je remarque que ces différents niveaux de conscience peuvent s'acquérir ou se croiser dans un autre ordre, s'imbriquer les uns dans les autres, voire se contre-dire. Dans la description de ces différents niveaux de conscience, j'ai fait le choix de ne pas parler de la dualité qui peut-être ressentie vis à vis des pratiques bdsm. Qu'elle se matérialise sous la forme d'une culpabilité plus ou moins appuyée, témoin bruyant ou silencieux des conflits intérieurs que nous portons ; ou qu'elle ne se matérialise pas du tout, car on se sent dans son alignement. Ce point est propre à chacun, encore plus propice à la fluctuation que les prises de conscience évoquées précédemment et fait l'objet de nombreux écrits déjà en ces murs ;) Voilà là réflexion que je souhaitais ouvrir ici. Merci à tous d'être ce que vous êtes
1.1000 vues 20 aime
Par : le 27/08/23
Vêtue de dentelle, de soie, elle se positionne.   Attendant patiemment son retour, agenouillée derrière la porte, elle se perd dans ces pensées. Se questionne. Se demande si chaques taches qui lui ont été imposées sont réalisées à la perfection. Minutieuse elle espère le rendre fière,  Docile, obéissante, serviable et très chienne, elle mets tout à disposition pour le satisfaire.   Le coeur chamboulé, la chatte mouillée, elle imagine,  Sentir la puissance de sa main dans ces cheveux, sa fermeté dans ces gifles, son sadisme dans l'humiliation, son désir de la maltraité, de s'occuper d'elle à coups de ceintures en lui rappelant sa place de femme inférieur.   Bouche offerte, cuisses ouvertes, elle souhaite avoir l'honneur de le soulager, de sentir cette douce semance couler le long de sa gorge. Étouffée, impuissante, elle s'en remet à son supérieur. Hypnotisée elle lache prise, ces yeux larmoyant, suppliant de pouvoir vivre ce qui l'excite tant, servir son Maitre pour le rendre heureux. N'ayant pas le privilège de contempler un si beau visage et un si beau corps, respctant la supériorité de l'homme qui l'a dresse et l'éduque, elle ferme les yeux ne faisant qu'entendre ces pas venir de l'ombre. Son coeur s'affole, son excitation augmente, trempée elle ne resiste plus à échappé des gémissements.   Elle attends, d'entendre le son de sa voix, de sentir son corps toucher le sein. Elle attends qu'il lui prête attention. Surgissant avec force et autorité, un ordre raisonne dans la piece.    - Ouvre les yeux salope.   La peur, l'excitation, la surprise, l'inconnu, tout ce mélange et ce bouscule dans sa tête,  Sans hésitations, elle obeis, découvrant son Maitre, assis confortablement à l'autre bout de la pièce, En un claquements de doigts, elle se positionne à quatres pattes, et marche en sa direction.  Un deuxième ordre surgit et l'à fait vibrer.   - Debout, danse.    Ce qu'elle fit, une danse sensuelle, balançant ses hanches, dévoilant son corps nu, un spectacle qui ne fait que grandir l'excitation du Maitre, une source d'inspiration pour ces idées perverses.   Il arrive d'un pas élancé, l'attrape violemment par les cheveux, la fait se coucher au sol à plat ventre, il défait sa ceinture, lentement, avant d'abattre le premier coups sur ces fesses, les coups s'enchaines, sur le dos, les cuisses, la chatte, la plante des pieds, elle pleure se debat, hurle, elle le supplie.    Excité par tant d'agitation, de larmes, de supplications, il l'à révèle, lui fait défaire sa braquette, observant une si belle et grosse queue, enfoncé d'un coups au fond de la gorge, elle pleure de nouveau, des gifles s'abats sur son visage, épuisée, le corps douloureux, elle se bat pour continuer à le satisfaire avec douceur et application comme il le mérite, passant langouresement sa langue sur son engin, descendants petit à petit, elle se retrouve la tête étouffée entre ces jambes Il glisse sa mains le long de ses fesses, examinant l'état de ses trous, elle dégouline le long de sa jambe, il l'a positionne sur le dos, les jambes relevé, allongé sur le canapé, ses trous offert, prête à être utilisée.   Il entre, dans sa chatte si serrée, agrandissant son intérieur, il accélère, elle lui chochotte à l'oreille à qu'elle point elle aime être brutalisée, qu'elle n est bonne qu à ça entre deux larmes ruisselant sur sa joue. Il se retire, se positionne au dessus d'elle pour qu'elle puisse accueillir toute sa semance sur son jolie visage bon a souillé.   Fouettée, humiliée, heureuse d'avoir remplie son devoir de vide couille, d'avoir satisfait le Maitre, aussi bien dans ses taches ménagères, que dans son role d'object sexuel, il lui accorde le droit de se toucher, brisant sa frustration de 3 semaines, elle glisse sa main, le Maitre joue, l'ordonnant de relâcher, de reprendre, épuisée, elle supplie. Le maitre accepte.  Elle hurle de joie, d'excitation, de reconnaissance, elle pleure de délivrance.  Épuisés, ils se prennent dans les bras, s'enlace affrontant l'obscurité de la pièce, et finissent par rejoindre morphée.    Elle se réveille, le regard perdu, inquiète que ça ne soit qu'un rêve, elle se redresse, obervant autour d'elle, le regard porté en direction de la fenêtre, une lueure vient étinceller son regard, la lune apaise son coeur, la douceur de ces doigts carressant son dos nu, elle sourie, des frisons l'envahit, ces yeux remplis de desirs, plongeant le regard dans celui de son Maitre. Le rêve devient réalité.
432 vues 20 aime
Par : le 09/10/15
La frustration fait grandir le désir et le plaisir. Mais c'est aussi une forme de supplice pour certains, certaines. Pas de flagellation, il n'est pas masochiste. Pas d'humiliation, pas de féminisation, ce n'est ni son plaisir ni le mien. La frustration sera pour lui une autre voie, une découverte, une expérience extrême après 6 ans de libertinage... Je mets une dernière touche à mon maquillage, léger, trait noir qui souligne le regard, rouge brique qui dessine les lèvres. Je rectifie mon chignon et regarde l'effet produit. Working girl ou maîtresse d'école, dans cette jupe droite et cette chemise blanche sous lequel on devine le soutien gorge ? Maîtresse tout court si l'on sait que sous cette jupe, le voile noir qui gaine la jambe s'arrête à mi cuisse, porté par deux jarretelles d'un serre-taille également noir... Image un peu stricte, regard pervers, bouche humide à l'idée de la matinée qu'elle s'apprête à aspirer comme une fumée voluptueuse. Des volutes qui embrument mon esprit, se décantent pour laisser place à des images précises, furieusement évocatrices, de regard avide, de chair offerte, de contraintes et de liens. Je glisse dans ma sacoche à supplices, cordes et lien de satin, une paire de gant, un foulard, un pinceau à blush, un gode, du lubrifiant. J'attrape mon manteau et je sors ; n'ai-je rien oublié ? La voiture file vers l'autoroute. Défilent des paysages que je ne vois pas, je ne vois que ces images qui s'agencent peu à peu en un scénario lubrique. Fébrile, excitée, la bouche sèche. Serai-je à la hauteur ? Je suis à l'approche, je me trompe de chemin, je suis obligée de l'appeler. J'aurais préféré arriver comme une surprise enrubannée de stupre. Il est au coin de la rue, me guide et me rejoins à pied, sourire aux lèvres, regard pétillant. Que peut-il imaginer de ces moments qu'il s'apprête à vivre ? Je lui ai dit frustration, contrôle, contrainte mais qu'est-ce que cela évoque pour lui, tellement loin de l'univers bdsm ? Nous nous enlaçons, nous embrassons et je retrouve son parfum, la saveur de sa bouche, son sourire qui dit beaucoup, en silence. Comme convenu, il porte un pantalon et une chemise. Comme convenu, le café est prêt et nous le prenons au soleil. Je lui rappelle les règles du jeu de ce moment d'appartenance.« Tu m'appelleras Madame et tu me vouvoieras ». Je définis un safecode, au cas où. Même si rien de bien désagréable ne devrait lui être fait. Des questions ? Il n'en a pas. Mais pas de possession ou de stimulation anale cette fois-ci. Il n'est pas prêt. Je l'entraîne alors sur le canapé, je m'assied à ses côtés, lui tend mes pieds, mes jambes, qu'il masse et caresse. Je lui tends la paume de ma main dont il ne sait que faire, mais il finit par l'embrasser, la lécher timidement. Je me rapproche alors, pour un baiser langoureux, nécessaire. Comme pour le bercer avant de lancer les hostilités. Les boutons de sa chemise se défont un à un tandis que mes mains jouent sur son torse ; sa respiration se fait plus courte... Je lui bande les yeux. Aveuglé pour mieux ressentir. Mais sans toucher, c'est la règle. Du moins pas sans mon autorisation. Mes dents mordillent son menton et ses lèvres et ma langue les lèche tour à tour. Distiller morsure et douceur, l'aigü et le suave, comme une entrée en matière subtile. Mon bon vouloir, son abdication... J'enlève ma chemise à mon tour et porte ma poitrine à son nez, qu'il me respire d'abord et pose ensuite sa bouche, l'ouvre, saisit et fait rouler, aspire l'objet de ses désirs, un téton qui se dresse sous ces caresses... Un plaisir que je lui ôte de la bouche. Frustration... Je libère son sexe que je sens tenté mais intimidé lui aussi. Je le fais grandir, prendre sa place, s'épanouir, se dresser, fièrement mâle. Je caresse le gland rose et joufflu de mon pinceau. Bel effet qui sort de sa gorge, une plainte gourmande... Puis j'enfile mes gants, très doux, comme une seconde peau pour un autre toucher, mes doigts de tissu vont et viennent sur son corps et sur son sexe, toujours droit. Je caresse aussi son visage, l'entraînant dans d'autres sensations. Ce n'est pas ma peau mais c'est doux et caressant. Sa bouche s'entrouvre lorsque je passe sur ses lèvres. Tout va bien. Tout est sous contrôle... Hormis deux mains hésitantes qui aimeraient reprendre la maîtrise du vît. Levons le voile, déchirons le et déversons ce sucre amer sur ce corps offert. Les cordes pour contraindre, empêcher de jouir comme à son habitude, interdire sa propre possession. Pas touche ! C'est à moi, il le sait, n'a pas le droit d'y toucher. Le chanvre passe sur ses mains jointes, dans le dos, s'étirent sur son torse et sous les pectoraux, faisant saillir les tétons, que je pince soudainement plus fort, laissant passer un peu de temps avant de les humidifier de ma langue. Allongé sur les coussins du canapé, bras bondagés, il est désormais à merci de mes envies. Je reprends en main la queue dressée, la presse et l'astique, turgescente, enduite de ma salive, empoignée à deux mains. C'est comme une bouche qui l'enserre. Il s'y trompe d'ailleurs, les yeux bandés, abusés par ses sens et son désir, le cerveau obscurci par un trop plein de sensualité inhabituelle. Lui qui aime voir, se repaître de la peau, du corps, du regard de l'autre. Frustration... Il demande grâce, je lui ôte son bandeau. Il me regarde alors, il observe mes mains s'activant sur lui, il se voit se gonfler, s'étendre, se lever davantage. Je le regarde dans les yeux, d'un regard lubrique qui annonce mon prochain jeu : le ruban de satin vient enserrer les testicules et la queue. Ses organes génitaux ainsi liés, je reprends les va et vient. La jouissance n'est pas loin, je ralentis le rythme, avant de reprendre crescendo. Une pause à sa demande. Enlevons les cordes, ne gardons que le satin. Mais interdiction de se ou de me toucher. Je reprends alors mes jeux masturbatoires, alternant entre douceur et lenteur, rythme et force, jusqu'au bord de l'explosion, en m'arrêtant brutalement. Frustration... Puis me vient l'idée cruelle de le laisser me masser les cuisses et les fesses, seulement me masser, mais jupe relevée. Frustration... Les mains massent avec délicatesse puis vigueur, un peu crispées. Redoutable, insupportable, un doigt glisse par erreur. La punition ? Le massage s'arrêtera pour une cruauté plus féroce, sans doute incongrue mais à coup sûr qui ferait mouche ! Assise devant lui, je relève ma jupe, écarte les cuisses et me caresse avec indécence devant ses yeux écarquillés et suppliants. Odieuse ! J'ajoute à ce supplice, car c'en est un, en utilisant mon gode devant lui. Je le dévisage, perverse, impudique, les yeux plongés en lui, désemparé, implorant de le laisser se masturber. Hors de question ! Frustration... Double frustration. Assez de frustrations, devant ses implorations, je le laisse me toucher, me doigter, embrasser mes seins. Devant ses suppliques répétées, je viens m'empaler sur lui, je le laisse me baiser, plaisir ultime d'un libertin, coït profond. Libération d'un libertin, jouissance finale... Et instants de tendresse. L'aftercare après un trop plein de frustrations. Abandon d'un libertin, enfin...
816 vues 19 aime
Par : le 25/08/17
Ce texte est publié sous forme d'article avec l'aimable autorisation de sa rédactrice, Hamadryade.     "Parfois on me pose cette question, mais bien souvent, je croise des Dominatrices qui finissent par baisser les bras, par ne plus y croire, totalement désabusées et déçues par tout ce à quoi elles sont confrontées au quotidien.   Alors me concernant la réponse est simple, j'ai cru être Domina, mais le constat était sans appel, ça n'a jamais été le cas. Être autoritaire et indépendante dans le "civil" ne suffira jamais à faire d'une femme une dominatrice. Correction d'itinéraire en cours de route et aucune marche arrière envisagée ou envisageable. Sujet clos.   En revanche pour les Top-ines et les autres, pour ces FEMMES réellement dominantes et qui désespèrent de trouver le compagnon de vie qui saura se soumettre à leurs désirs à ELLES .... j'ai souvent de la peine et donc j'a eu l'envie de leurs prêter main forte et de leurs apporter tout mon soutien.   Du coup, suite à un post de Madame-L sur le mur général (https://www.bdsm.fr/murgeneral/wall/comment-id_17664/) et aussi à une question sincère d'un switch demandant où le bas blessait, je me suis amusée à tirer quelques fiches de soumis au hasard et à faire un petit (vraiment petit je vous le promets) florilège de tout ce à quoi ces femmes sont confrontées et qui finit par leur donner envie de rendre leurs cravaches.   Je n'ai trouvé aucune fiche n'exigeant pas, aucune fiche respectant les femmes auxquelles ces descriptions sont destinées. Parfois des profils totalement fermés ça oui, et alors ne vous étonnez pas de n'intéresser personne, mais pas une seule fois un profil qui sorte de l'ordinaire, qui donne envie d'en savoir + sur celui qui l'a rédigé. Bon je n'y ai passé que 15/20 minutes au max, et donc ma sélection n'est ni complète ni même objective, mais elles se rapprochent malheureusement énormément de cette triste réalité.   Alors voilà messieurs, pourquoi finalement vous ne trouvez jamais Domina à vos fantasmes. Vous ne vous concentrez que sur vous-même, oubliant systématiquement qu'avant d'être inscrite sur un site tel que celui-ci sous l'étiquette domina, celle que vous recherchez EST D'ABORD UNE FEMME. Avec des goûts, des envies, des attentes, des espoirs, des fantasmes de FEMME. Leur domination, ce n'est que la cerise sur le gâteau, que ce petit truc en plus qui pourrait transformer la relation que vous pourriez établir (avec beaucoup plus d'humilité pitié) avec l'une d'entre elles, en quelque chose de merveilleux pour vous 2.   Mais tant que vous ne fantasmerez que sur de la Dominatrix de papier glacé ou de pixel, alors vous aurez la garantie de devoir faire face à déceptions sur déceptions. Oubliez les récits fantasmés qui pullulent sur le net, les bandes dessinées érotiques, les images mises en scène, les livres gynarchiques etc. Oubliez tout ce fatras qui vous encombre les neurones et regardez avant tout en chaque Domina la FEMME. Tentez de la découvrir, de la séduire, de la faire vibrer émotionnellement, ne lui parlez pas de vos envies et autres exigences, apprenez à découvrir ses attentes à elle et je vous en supplie restez humble et oubliez toute l'obséquiosité dont vous croyez obligé de remplir les messages que vous lui envoyez. C'est insupportable. Stop les "divine Maîtresse", les "Oh ma Reine" et autres fadaises. Vous ne les connaissez pas et il n'y a qu'une minuscule chance qu'elles puissent devenir un jour VOTRE Maîtresse. La politesse ce n'est pas du léchage de pompe et du passage de la brosse à reluire, la politesse vous l'avez apprise enfant, c'est bête comme chou et ça change vraiment la donne.   Voici donc un petit florilège des passages que j'ai pu trouver sur vos profils et qui vous garantissent un échec en 2 secondes chrono :   La recherche tout zazimut, peu importe le flacon tant qu'il est sûr d'avoir l'ivresse   "La Maîtresse d'une vie ! ...ou une Maîtresse d'un moment... ou éventuellement une soumise..." / "relation bdsm, soumission avec femme, homme, couple" / "femme couple homme trans"   la recherche ultra ciblée (il sait ce qu'il veut mais qu'a-t-il a offrir en retour ???) dit aussi le soumis liste de courses "Recherche réel suivi : contraintes, humiliation, punitions corporelles" / "A la recherche d'une dominatrice maniant douceur et sévérité qui saura prendre en compte mes divers goûts..." / "Fétichisme cuir et naturisme souhaité." / "attache, enfermement, stage, obéissance, contrainte, services divers.. soirée privée, multi couples... chasteté et travestissement "léger" possible / "Soumis soft ! jeux humiliation !!! Fessés, gifles, uro" /. Je souhaite rencontrer des femmes black, dominatrice, vêtue d'un uniforme. Des femmes très sévères impitoyables ne cèdent pas aux soumis, pour réaliser des jeux de rôle, basés sur la domination féminine. Des spectatrices pour humiliation, seront les bienvenues."   la recherche dont tu sais que tu vas te coltiner tout le boulot et que tu n'as pas intérêt à relâcher une fois la bride sinon ça serra la preuve que tu n'es pas une vraie domina "soumis a éduquer par une femme autoritaire" / "une maîtresse qui me prenne en main qui me dresse" / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche qui te garantit que ta jouissance et la queue de ton gars, bah tu peux oublier tout de suite. T'es Domina merde, tu n'as pas le droit d'aimer te prendre un coup de bite, c'est indigne de ton rang. " Je ne recherche pas de relation sexuelle (à proprement parler) mais une utilisation forcée et quotidienne au gré de la Volonté de la Maitresse." / "passif soumis je suis aux désirs et offre mon corps de soumis aux jeux de mes maitres".   la recherche qui te fait dire que le gars ne veut surtout pas devoir aller pointer à l'usine, toi tu fais bouillir la marmite, lui il attend que tu rentres pour le fourrer avant que tu ne fourres la dinde parce que "oh mais Maîtresse vous faites tellement mieux à manger que moi" "Mariage gynarchique" / "très soumis, gynarchiste, âme d'esclave"   la recherche MOI JE (souvent chez les jeunots, ils viennent de quitter maman et z'ont peur tout seul le soir) "Je recherche une domination de préférence suivi afin d'accroître mon expérience et découvrir de nouveaux plaisirs." / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche ethnologique "Je suis a la recherche d'une Damme voulant bien me dresser et faire de moi son sujet d'expérience..."   la recherche cadrée dans le temps (Madame l'officielle part en vacances avec les enfants chez belle-maman, alors c'est maintenant ou tout de suite putain !!!) "A disposition cet été pour être placé en soumission domestique et sexuelle" Et tout ça n'est qu'un extrait minuscule de ce que l'on peut lire sur vos profils messieurs .... je suis certaine que les Dominantes de ce site ont du beaucoup plus lourd en stock.   D'ailleurs Mesdames si vous souhaitez partager tout ce qui vous insupporte (sans citer de pseudo, merci) ce post vous est offert. Et vu la masse de soumis en recherche de collier, même si seulement 2% d'entre eux évoluent un peu après cette lecture, ça fera déjà du monde ;) Ajout de Team BDSM : A lire également : https://www.bdsm.fr/annonces-dominatrices/
2.6000 vues 19 aime
Par : le 07/11/19
"Il la cravacha à toute volée. Il n’attendit pas qu’elle se tût, et recommença quatre fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Il avait cessé qu’elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte." Histoire d'O La flagellation, pratique prisée dans l'art du jouir, n’est pas seulement un adjuvant régulier des combinaisons sexuelles que la pornographie se plaît à inventorier. Elle est en réalité un moyen de mettre en mouvement, dans une relation S/M, la combinaison des vigueurs masochiste et sadique des partenaires en les unissant par un instrument. La ritualisation de la posture, la recherche de la douleur et de la cruauté font de la flagellation une discipline désormais autonome dans le BDSM. Les partenaires recherchant des sensations cinglantes et précises en raffolent. Elle fait partie intégrante de certains jeux érotiques, dits BDSM ou SM. Elle accompagne ou non, d’autres pratiques, bondage, soumissions diverses. Une personne flagellée devient beaucoup plus docile, et ouverte à d’autres expériences. Une femme qui aime dominer ressent une profonde excitation à la pratiquer. Là où d'aucuns recherchent la douleur, d'autres jouissent simplement du fait de subir et d'accepter l'humiliation. Certains optent uniquement pour des séances de flagellation, sans autre pratique érotique, d'autres considèrent fouet ou martinet comme un prélude (ou un intermède) à leurs divers jeux SM. Encore faut-il non seulement en posséder la technique, l'esprit, mais aussi en connaître les nuances et les dangers. Au début du XXème siècle, les adeptes de la fessée se sont pris de passion pour ces instruments faisant advenir la douleur et la cruauté dans la soumission. On parle alors de flagellomanie, de flagellophilie, de masochisme ou d’algolagnie (amour de la douleur). La présence du fouet, ou du martinet dans l’ordre des pratiques sexuelles n’a cependant rien d’une nouveauté. Leopold von Sacher-Masoch, auteur de "La Vénus à la fourrure" (1870) est loin d’être l’initiateur de la théorie. Cette doctrine de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, ayant des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie est purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé. Mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l'affliction de souffrances physiques. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle est aussi active, car celle ou celui qui inflige la souffrance éprouve autant de jouissance que celle ou celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables. Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle. Les sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants. Samson et Dalila, Salomon et ses nombreuses courtisanes réduites à le flageller pour exciter sa virilité. Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles. Le culte de Cybèle à qui Athènes, Sparte, Corinthe, Rome même, sur le mont Palatin, ont érigé des temples. Lors de ces orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les prêtresses de Milet s’armaient du fouet pour attiser le feu de volupté brûlant en elles. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture si frappante. À Rome, les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins et leur seins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Tacite, Suétone, Martial et Juvénal, révélant les secrets intimes des Néron et des Caligula ont fourni des détails égrillards et obscènes sur le raffinement de leurs débauches. Le christianisme, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre. Des congrégations se fondèrent imposant à leurs membres l’obligation d’une flagellation réciproque en vue de dompter les élans de leur chair. De même que le Christ avait été attaché à la colonne et frappé de verges avant d'être crucifié. Elles cessèrent avec le temps d’avoir un caractère disciplinaire et prirent la forme d’une obligation purement religieuse. Comme une expiation éminemment enviable des souffrances imméritées infligées à l’adorable corps du Maître. Tels les Flagellants et les Purificants, les Dominicains, pour les ordres masculins, et les Franciscaines et les Clarisses pour les ordres féminins. En littérature, Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux Marquis de Sade, par nous étudié, son nom évoque le synonyme même de la pratique. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments. Ils étaient empalés sur des pieux et fouettés jusqu'au sang, lorsque ces malheureux la laissaient insatisfaite. Pour autant, l'Histoire est trompeuse. Ce n’est pas du fait d’être ancienne ou anciennement admise parmi les manières d’user du sexe que la flagellation tire son implantation dans l’ordre des plaisirs. C’est tout le contraire, elle devient jouissance en s’arrachant à ces usages anciens. La volonté ramifiée de tout savoir sur le sexe, en ne laissant plus de place à l'imaginaire corporel, de traquer les perversions, d’en suivre obstinément les usages disparates et de susciter partout l’aveu des écarts, a eu pour effet de la faire proliférer, en lieu et place de la pudibonderie ou de l’interdit. Dans les sexualités disparates et les plaisirs spécifiques, la passion du fouet a pris sa place. Lieu d’une triple convergence, faisant d’elle à la fois une pratique S/M et une forme particulière du jouir. Dans le champ des perversions, forgeant la catégorie de masochisme, ou jouissance née de la douleur reçue, dans la littérature érotique, avec Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Pierre Mac Orlan, enfin, dans la volonté des adeptes revendiquant sans fard la puissance extatique de la pratique, dans la la ritualisation des postures de soumission. Nue et debout, seins et ventre offerts, bras levés sur la pointe des pieds, ou en position de crucifixion, chevilles et poignets entravés sur une Croix de Saint André, la soumise ravalée à un état d’infériorité, comme une proie. La femme ou l'homme se soumet, celui ou celle qui fouette et qui bat se tient au-dessus, le geste ample, dans l’attitude féroce et cruelle de celui qui domine. Ce que disent ces scènes, c’est l’institution d’une sexualité qui joue de la domination en outrant ce qu’elle est. Toutefois, la recherche du plaisir entre partenaires consentants, responsables et conscients, lors d'une séance, ne doit pas occulter la sécurité. La dominatrice ou le dominateur devrait tester le matériel sur lui/elle-même avant de flageller son/sa partenaire. De même, elle ou lui vérifie le matériel avant chaque utilisation. En général, plus le matériau est léger, plus la pratique est sans danger, plus la séance peut se prolonger et plus la sensation est douce. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, la peau en cours de cicatrisation ne doivent jamais être flagellés, pour des raisons évidentes de sécurité. Les paumes et le dos de la main, sur les jointures quelles qu'elles soient, sur la surface entre le bassin et le bas des côtes (présence d'organes internes) peuvent l'être avec une extrême prudence et extrême légèreté. Les seins, bras, avant bras, intérieur des bras, intérieur des cuisses, zones génitales (vulve, pénis) avec légèreté. Un impact sourd (par opposition à un impact cinglant) sur des seins est à éviter. Les fesses, le haut du dos de part et d'autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules constituées d'os épais protégés par des muscles et une couche de graisse avec énergie, voire très énergiquement. En frappant très fort des ecchymoses peuvent apparaître, la peau peut se déchirer entraînant des infections. Enfin, la position du corps flagellé conditionne celle de la peau et des muscles. Lorsque le partenaire est penché en avant, les muscles tendus ne sont plus aussi épais et offrent donc une protection moindre. De la même façon, si la peau est tendue elle va réagir de façon plus forte que si elle était relâchée. Flageller quelqu'un qui se tient debout sans maintien risque de le/la faire chuter. A l'inverse, la ou le flagellée (é) défaillante (t) maintenu debout par des liens, se retrouvera en suspension partielle. Placer la (le) soumise (e) en position de se voir flageller lui apportera en général plus de jouissance. Des marques peuvent apparaître tout de suite, ne pas apparaître du tout ou apparaître après un jour ou deux. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. "O, je vais te mettre un bâillon, parce que je voudrais te fouetter jusqu’au sang, lui dit-il. Me le permets-tu ? Je suis à vous" dit O." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
1.9000 vues 19 aime
Par : le 29/07/21
Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Juliette prit l'initiative de demander à sa Maîtresse Ka-Sandra de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, agréablement surprise. Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se laissa aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Ka-Sandra me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Ka-Sandra. Mes jambes commençaient à trembler. Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient donnés par ma Maîtresse Ka-Sandra. - "Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue. Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche." J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût. Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Ka-Sandra et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa. Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette, Maîtresse Ka-Sandra nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réalisé l'un de mes fantasmes, me vendre. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
802 vues 19 aime
Par : le 10/01/23
La première fois qu'elles se rencontrèrent au vernissage d'une exposition de peinture, la jeune fille fit tout pour attirer le regard de Juliette. Mais ne lui adressa pas un regard. Elle était aussi insensible à son enthousisame que peut-l'être une satue de Rodin. Déçue, Charlotte, semblait perdue dans une étrange rêverie. Comme cela lui arrivait parfois. Elle s'absentait alors, loin, très loin. Elle ne savait pas encore elle-même, si elle était heureuse. Désespérée d'avoir un corps sans réaction devant la vie, dévorée par quelque chose d'inconnu, qui, qu'elle le veuille ou non, lui prenait tout. Elle me regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité flatteuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette avait eu raison bien à l'avance. Elle paraissait manquer, non pas de loyauté, mais de confiance en elle. Alors, sa Maîtresse, mue par cette force qui habite les cœurs encore jeunes, pensa que sa vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. Elle était poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Elles ne possédaient rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier, un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, les lumières du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans leur relation que la vérité, crue et nue, de leur sexualité. Elles n'avaient pas eu besoin de donner le change, pas plus à elles-mêmes, qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Elles n'étaient pas des animaux sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et elles n'y recoururent jamais. Aussi, Juliette se sentait tenue de tout dire à Charlotte, sans même l'embrasser ou la caresser, mais elle n'avait pas assez compté sur l'appétit qu'elles avaient l'une de l'autre. Elle lui fit d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes à la douleur, et elle baissa la tête, puis elle la releva à peine troublée. Elle tenait à la main la mince ceinture de cuir qu'elle mettait sur sa robe, elle recula d'un pas et fouetta le visage de Charlotte. Cela lui ouvrit la lèvre, et elle sentit le goût du sang.   Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité mais elle était prête à répondre au désir de sa Maîtresse avec fougue. Elle était terriblement effrayée. Son bras repartit pour frapper encore. Mais elle ne fit rien. Elle laissa retomber son bras, lâcha la ceinture et se mit à sourire, sans parler. Elle possédait ce talent, qui est si rare de savoir donner une présence au silence. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les lettres JM, ornant son pubis lisse, signe de son appartenance, et surtout les cicatrices, vifs souvenirs des sanglades de cravaches. Sa Maîtresse la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. Charlotte était très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne, Elle avait de petits seins fermes et haut placés, des hanches enfantines à peine formées. À force de la battre, Juliette s'était rapprochée de Charlotte, qui obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais elle lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par une autre. Elle voulait qu'elle parvienne à se donner après avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait, car elle ne la quittait que très rarement, qu'elle regarde toujours Juliette caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Sans doute, Juliette avait trop compté à la fois sur l'indifférence et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, et quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. Mais, elle ne voulait pas se séparer d'elle. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le seul fait qu'elle l'offrait chaque jour davantage lui donnait une preuve, qu'elle lui appartenait. Elle lisait son visage, son cou. Ainsi, lorsque Charlotte se sentait traitée injustement, elle roulait les épaules vers l'avant, son cou se gonflait, faisant saillir les muscles, et régulièrement ses épaules retombaient. Elle se tenait comme gelée.   Ses abandons donnaient un prix mystérieux à son existence. Son corps magnifique était celui d'une femme, mais les resssorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements d'une tornade. Souvent, elle portait une robe assez décolletée pour qu'on voie le grain de beauté sur son sein. Mais quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois, elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait si rudement son ventre qu'elle croyait s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir.   Loin de se sentir maîtresse de la situation, il lui semblait qu'elle n'était que l'éxécutante d'un jeu qui la dépassait. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Il arrive que la force du désir se nourrisse dans la chair, d'une succession de faits, de contretemps microscopiques, lesquels finissent par tisser un dessein occulte qui prend alors la forme d'un enchaînement logique et implacable. Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette qui l'emmena chez Paul. Vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs, et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à fouetter les reins qui s'offraient à lui. Il débuta doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction des muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif.   Simultanément, elle regrettait et elle espèrait. Quelle ivresse n'y a-t-il pas à se jeter dans l'abaissment ? Toute honte bue, elle acceptait de se soumettre. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, frappa alors plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Le plaisir qu'elle prenait, à offrir à sa Maîtresse, autant moite et brûlante, lui était témoin et garant de son plaisir. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa alors ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors sa Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières cinglèrent alors dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son frêle buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant. Elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Alors, la douleur devint trop vive. Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce mais Paul entendait l'amener à merci. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité. Mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le bruissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces.   Elle avait l'impression de sentir le goût d'un animal affamé mais le désir qui ne l'avait pas abandonné rebondit encore dans sa croupe.Il avançait, reculait sans capituler. Comme cela allait être dur de tenir, avec cette petite pute qui se déchaînait. Ce qu'elle désirait, elle l'obtiendrait, son cul ouvert et moite, profond, chaud et sérré. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent alors sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala religieusement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il ne la laisserait qu'à la nuit tombée, après lui avoir labouré les reins, qu'il lui meurtrirait tant il était épais. Alors, bientôt, il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre, sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège.   Elle devenait profonde, ténébreuse, et son ventre inventait sans cesse une pulsation régulière. Il rêvait de la foutre en tout sens, de la couvrir de sperme, de la voir, de l'ouvrir, de la voir ouverte. L'anus de la jeune femme céda avec un bruit humide de succion et devint chaud. Il se pouvait aussi qu'il se décide à la frapper encore. Une lourdeur torride appesantissait son corps. L'obéissance personnifiés avec des brûlures cuisantes entre ses reins. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans son orifice étroit et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter, distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa alors seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait bien pire que n'importe quelle chaîne.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
1.1000 vues 19 aime
Par : le 18/07/23
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement ! Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes. « Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! » Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent. Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ??? Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge. Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul.  Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme ! C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment. Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême. Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés. « Du er en tøs! »  dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit. Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place. Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot. « Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent... Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins. Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue. Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant. Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes. « Maître !! » Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras ! Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir. Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire. Il semble apprécier mon initiative. « Tu es sacrément bandante, salope ! » C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne. « Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! » Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte... « Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! » D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire. « Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! » « Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? » « Ah, tu n'as pas aimé, salope ? » « Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. » Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum. Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne ! « Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? » « Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi » « Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal » Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter … « La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? » « Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ? « Tu parles trop ! Ouvre la bouche » Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible. La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse. « Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ». Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie ! « J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre. Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.  Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée. «  Hello Ysideulte ! » Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine. Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui. Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras. Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit. Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.  « Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant… « Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte. « C’est bien. Tu peux avaler » Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ».  Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir... Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit. Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? » « Je préfèrerais dans la chatte, Maître » « Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop » Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia ! « Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître. Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée. L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique. Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute. Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée. Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4]. Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…   « What are you doing with these Sonar images ? » Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue. Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage. « Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile » « Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines » La promenade se poursuit en silence. « Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître. « Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile. « Dans la bite du soumis ! » Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit. Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ? « Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? » Gifle… Gifle… et Re-gifle ! Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse. De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce. Comment faire le transfert ? « Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise » Quoi ?   « Pardon Maître, je ne comprends pas » « Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images.  » Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images. Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer. « Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.» Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »  « Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis. C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté. Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours. Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques. Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale. C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller ! La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence. « Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser. Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur!  Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !!  J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide. Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi. Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser. Je peux enfin reprendre mon escalade. « Vide ta vessie en grimpant, chienne! » Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal. Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas. Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber. Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte. Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau ! Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien. Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une  aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte. J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution ! Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2]. Espérons !   à suivre...   Références L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/ [2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/ [3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/    
787 vues 19 aime
Par : le 20/08/21
"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple, fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets, dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin." "Histoire de Juliette ou les prospérités du vice" (marquis de Sade 1797) Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission, délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux. Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe, l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance. Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins, même les parties génitales (vulve, pénis). Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation. Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément. Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine, la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture". En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic, exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel, à des pulsions ou à des expériences sexuelles. Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants, ne sont pas classées parmi les troubles étudiés. Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques. Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée, en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral. Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants, mieux encore, consentants et enthousiastes. Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle. Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine. Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières, au nombre, d'une dizaine en général, en cuir. Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois, par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe. Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs. C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche, plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes, exigeant d'elles un respect absolu du règlement. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet, commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain, par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée, en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires). Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu. L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur, le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie. Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau. Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande. Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais, au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux. La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur, fait désormais partie des images d’Épinal. Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp). Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir. Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée. Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau. D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement. Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval. La liste étant loin d'être exhaustive. Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau. C'est l'indispensable période d'échauffement. Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté, en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices. L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance. La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites. La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance. les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti. Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur. Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance. Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin. La flagellation doit être considérée comme dangereuse. Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures. Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche. Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important. Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde. Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement: - Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat. - Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique. - Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement). - Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit. Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie. La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument. Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant. "Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens, elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois, ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
832 vues 18 aime
Par : le 18/09/16
Fictionnelle genèse - Titre dissuasif mensonger homophonique - Récit non érotique ______________________________________________ Enfances (Récit pathétique) Nous nous faisons face, yeux dans les yeux, sans ciller, d'acier de chaque côté. Une fois de plus. – Tu bois trop, me dit-elle, titubante, en me giflant à toute volée, et je serre mes poings au bout de mes bras menus, pour éviter de lui rendre la pareille, sans percevoir que j’inhibe pour longtemps toute capacité à me défendre. – Tu t'habilles comme une traînée. Mouais. Je porte une tunique mauve sur de vieux jeans élimés ; des fringues baba qu'on me donne ou que je récupère aux fripes. Que je chipe parfois dans les magasins mal surveillés ; il faut bien se vêtir. – Regarde tes seins. Je suis sûre que tu as mis du coton dans ton soutif. Tu es laide, tu es vulgaire. Mes seins en fleur, ma féminité naissante, ça l'a immédiatement dérangée. Une esquisse de sourire redessine mes lèvres à la pensée de la chair qui gonfle et s'éveille. Voilà un flot de vie que rien ne pourra endiguer. – Tu es méchante, m'assène-t-elle hors d'elle, une fois de plus. Elle me gifle à nouveau. Je fugue ou je ne fugue pas. Cette nuit ou demain. Ou je me flingue. J'hésite. J'avais cessé de l'écouter. Elle hurlait devant moi, gesticulant avec de grands mouvements de bras qui m'affolaient, son visage dans le mien. Elle va me dévorer avec ses yeux si elle le peut. – Ne me regarde pas avec cette haine, me dit-elle en me poussant en arrière. Derrière moi, la cage de l'escalier s’ouvre : un long colimaçon en bois de chêne imprégné d’huile de lin par mes soins – je tente éternellement de lui plaire, oh avec quelle maladresse, en me chargeant de toutes les tâches. Je ne cherche pas à me rattraper. Je ne sais pas si je veux la culpabiliser, qu'elle me blesse et soit obligée de regarder en face sa propre haine. Ou bien si, déjà masochiste, je me satisfais étrangement de cet échange et de son apogée. Je dévale les marches sur le dos, tête la première sans me protéger. J'arrive presque en bas, déçue de n'avoir que des ecchymoses. Je me redresse quand j'entends la porte de sa chambre claquer. Je me roule un pét' en écoutant Thiéfaine à fond au casque dans la salle commune de la Communauté. Avec son shit mais je sais que j'aurai l'occasion de remplir sa boîte avant qu'elle ne s'en rende compte. Il n'y a que nous deux à la Com' aujourd'hui. Je leste mes poches de munitions et je pars dans la neige. Je remonte un sentier pour aller passer la nuit dans la chaleur de l'appart' de mon voisin : faire l'amour sur sa banquette, fumer, regarder le feu et les étoiles. Il a quinze ans de plus et du haut de sa trentaine me paraît très expérimenté. On baise dans les bois, sous le clair de lune, adossés aux contreforts des cathédrales, ou le long des sentiers cathares, dans des châteaux en ruine où l'on s'introduit les nuits trop étouffantes d'été. Je rêve secrètement qu'au cours d’une de nos escapades, soudain colère, il casse un rameau et m’en fustige le corps, mais je n'ai jamais osé le lui avouer. Avec lui ou avec d’autres, l’amour est plein de douceur et de légèreté ; le sexe joyeusement subversif ; la baise sans tabou et sans entrave. Nous voyons dans nos chairs magnétiques qui s’apprivoisent et s'agrippent, nos corps hagards aux bouches naïves et avides, aux sexes inépuisablement en quête, et qui trop hâtivement s’enchâssent, une expression de la vie, de l’amitié, ou d’autres choses, innocentes et généreuses. Nous en parlons des heures. Nous l’affichons agressivement en riant des mines consternées et de la réprobation que nous faisons tout pour susciter. En jubilant sous l’opprobre comme sous les caresses. C’est l’Amour libertaire, insoumis, entre égaux. L’Amour anarchiste. Idéaliste et politisé. Pourtant, quand je somnole, lorsque mon esprit, devenu libre, tapine à la frontière du sommeil et des créations de l’inconscient, lutinant mes fantasmes secrets, je me métamorphose du tout au tout, devenant l'anti-héroïne recevant en rétribution de ses mineurs méfaits maltraitance, humiliation, abus, et copieusement. L’amant trahi que je moquais, décompte sa vengeance fouet à la main, coup après coup. Le professeur redouté me corrige jusqu’à ce que je pleure d’humiliation devant lui, le regard enfin respectueux. Un homme inconnu qui me séquestre invente de créatifs sévices sexuels, pour bien punir mes désirs et mon comportement follet. Un époux machiste m’inflige la fessée lorsque je lui tiens tête et la sodomie lorsque je lui désobéis. Une mère m’oblige à baisser moi-même ma culotte et à me courber soumise sur ses genoux. Invariablement, l’autre est hostile. Invariablement, l’autre est puissant. Invariablement... ...dans ce jeu confus d’illusions, je me projette en enfant pure à l’âme diaphane, dénuée de malice… Pourtant, au plus profond de moi, je suis dévorée par un besoin absolu d’expier, comme s’il me fallait monnayer d’un lourd écot de douleur le droit de vivre. Je veux être violentée, rejetée, encore et encore, sans fin, sans frein. En m’offrant l’ultime fierté : être une victime qui jubile, une victime qui jouit. Les flocons tourbillonnants piquent mes yeux, qui clignent et s’embuent. Je cueille en marchant quelques branches de bouleau argenté, fines, griffantes. Puis une longue badine souple et sans nœud de coudrier. Mon offrande du soir. Saurai-je lui expliquer quelle indigne jeune fille je me sens être ? Et l’étendue de mon besoin de sanction et d’autorité ? Acceptera-t-il, saura-t-il, aimera-t-il, sévir et me diriger ? Ô amant, corrige-moi, que je devienne moins mauvaise… Plus tard dans la nuit, je m’endors bien à l’abri dans son étreinte fauve de mâle, son sexe encore en moi. Sa paume rugueuse pèse sur mon sein dur de nymphette. Mon fagot de bois vert a brûlé dans la cheminée. Ça sent bon la fumée et le sperme frais. Les bouquets d’herbe qui sèchent un peu partout. Je me sens désirée. Voulue. Voulue en vie. Ou presque. Je glisse dans un songe heureux, les yeux clos, la peau à vif. ________
791 vues 17 aime
Par : le 05/05/21
Événement pénible que cette pandémie avec ce maudit confinement qui l’accompagne. Le moral n’est pas au beau fixe. Mais Ma Maîtresse me fait quand même venir un après-midi. La joie m’envahit, je vais pouvoir être à ses pieds. Il n’est pas difficile de deviner le plaisir que Ma Maîtresse éprouve à retrouver son soumis car sans tarder Elle prend possession de mon corps. Elle me met à nu au propre comme au figuré. Je n’ai pas oublié mon collier mais Elle le réajuste. Je sais pourtant qu’Elle accorde une grande importance à la présentation. Je mets les bracelets de poignet et c’est encore Ma Maîtresse qui me les lie l’un à l’autre. J’ai peur qu’Elle se braque de devoir me reprendre si souvent mais la perspective de me frustrer la réjouit suffisamment pour échapper à ces foudres. Et pourtant, je n’échappe pas à la punition pour lui avoir proposé une photo perso trafiquée en rajoutant des marques sur mes fesses. Elle est tellement nature que ce genre de retouche ne peut que la contrarier. Quelle idiotie ! Je suis honteux. C’est avec la cravache que Maîtresse vient chercher un pardon que je tarde à lui donner. Ce n’est que par l’humiliation de ses crachats en pleine figure que je comprends enfin. «Ah quand même» soupire-t-Elle après que j’ai bredouillé «Pardon Maîtresse, je ne le referais plus jamais». Déjà mes fesses sont bien rougies ! La cravache est cinglante surtout sur mes cuisses et la punition est bien rentrée en moi. Ma Maîtresse ne me punit pas pour le plaisir. Elle préfère mon abandon par sa domination. Que je sois son jouet la comble bien plus que ces nécessaires punitions. Maîtresse sort ses cordes et m’attache à la rambarde de l’escalier. Un crochet anal lui sert de point de départ. Minutieusement, Elle tresse la corde entre mon corps et les montants en bois. Je sens monter son excitation mais Elle reste concentrée sur son bondage. Je fais de plus en plus corps avec le bois de l’escalier. Les mains au-dessus de la tête, Maîtresse termine par un mors de corde qu’Elle insert entre mes mâchoires. Je suis réduit au silence et totalement à sa merci. Ce n’est pas pour me déplaire. Je ressens parfaitement son plaisir montée par ses sourires, par ses questions auxquelles je ne peux répondre que par des grognements. Ma Maîtresse m’a demandé de lui apporter un objet de mon choix. Je lui proposais un long paddle en bois car, lui ayant présenté en photo, Elle m’avait dit bien l’aimer. Sur ce point pas d’erreur, ses impacts sur mes fesses m’en apportent la confirmation. Maîtresse est heureuse et elle arrive même à me faire rire entre les coups. Elle a pris le relais avec sa cravache qui atteint plus facilement les points sensibles de mon corps. La douleur augmente autant que le plaisir de Ma Maîtresse. Dans son excitation grandissante, elle me gratifie d’un beau sourire à travers les barreaux de la rambarde. Je fond littéralement de plaisir et j’essaye de lui renvoyer ce sourire tel un miroir. L’effet en est largement atténué par le mors de cordes. Je commence à piocher de plus en plus dans mes ressources, il me faut toute ma volonté pour ne pas sombrer et aussi cette envie de satisfaire Maîtresse qui est plus forte que tout. Maîtresse apprécie ma peau durcie par le paddle et la cravache. Elle me griffe le dos, me mord les flancs. Je la sens déjà tellement excitée que je suis presque surpris quand elle commence patiemment à défaire mes liens La pression retombe un peu. Je n’ai même pas le temps d’apprécier ma liberté de mouvement retrouvée que Maîtresse enchaîne par un nouveau bondage Elle m’attache les jambes, les poignets dans le dos et je me retrouve de nouveau à sa merci. C’est à genoux que je me présente difficilement face à Elle. Maîtresse me pose des pinces sur la pointe des tétons. Leur pose est malaisée car je n’ai pas de beaux gros seins féminins. Maîtresse les dominent néanmoins comme tout mon corps. La douleur s’estompe rapidement avec la privation de circulation sanguine. Elle m’arrache des gémissements que je ne peux cacher et son excitation reprend de plus belle. Maîtresse  tire la chaînette qui les relie, claque ses doigts et la cravache sur mes tétons hyper sensibles ; la douleur est vive. J'anticipe bêtement le  claquement suivant  en grimaçant. Maîtresse en rit et se moque : «Rnby, tu me fais quoi là à grimacer avant même que je te touche?  Tu me fais ta chochotte !». Waouh, je suis déjà ailleurs, manipulé comme une marionnette. Ma Maîtresse réussit malgré tout à m’arracher de nouveaux rires. Comment fait-Elle pour que ses supplices me paraissent si doux ? Elle est heureuse tout simplement. Je lui abandonne la maîtrise de mon corps. C’est à la fois stressant et valorisant. D’un côté ,je ne sais jamais où cela peut aller avec une telle imagination et de l’autre je satisfais ses désirs. Aujourd’hui son imagination est débordante. Maîtresse se détourne finalement de mes tétons et décide de me faire couler  en secouant ma cage qui devient vite étroite. Mes couilles se remplissent, Maîtresse les serre mais je ne pourrais gicler, la faute à tous ces supplices assurément. Finalement, Elle m’arrache les pinces sur mes tétons par des mouvements vifs et saccadés. Mes tétons sont de nouveau hyper douloureux en retrouvant la vie. Ils n’ont pas le temps de souffrir , Maîtresse me presse  les testicules puis donne  58 pichenettes comme le nombre de jours de chasteté du moment. Je chavire complètement, je n’en peux plu tellement la douleur est vive. Arrivé à ce stade, Ma Maîtresse est comblée, Elle vit ces instants passionnément. Je me sens vidé, pas loin de perdre pieds mais trop fier pour lui avouer ou trop envie de la satisfaire, je ne laisse rien paraître et finalement je reviens sur terre. Maîtresse m’amène contre la banquette, pose ses talons sur mon dos, prends la cravache et le paddle. Confortablement installée, Elle me fouette les fesses intensément tout en prenant grand plaisir à me forcer à tenir une conversation sensée. A chaque impact douloureux, ce sont des «Aïe» de plus en plus fréquents qui coupent mes phrases. Ma Maîtresse en sourit de bon cœur, Elle en profite pour accélérer les coups de cravaches avec force maintenant. La cravache claque sèchement sur ma peau rougie. L’excitation de Maîtresse est grandissante et encore plus forte quand j’implore sa pitié. Et pourtant le rythme ne faiblit pas, mes aïe de plus en plus bruyants ne laissent pas de doute sur mon ressenti. Maîtresse prend bien trop de plaisir pour s’arrêter là. Dans son emballement, Elle me retourne sans ménagement et me chevauche avec passion. Je ressens cette incroyable ivresse, comme une véritable transe et je ne veux surtout pas que cela s’arrête. Je suis son objet. Mes fesses deviennent sa planche de jouissance, Elle s’accroche sur mon dos en me griffant profondément. Son excitation est tellement communicative que je commence à gémir. Maîtresse m’intime le silence «tais-toi» car ces moments de passion lui appartiennent, même si Elle m’entraîne dans son sillage. Je serre des dents pour que cet emballement ne s’arrête jamais. Et puis Maîtresse lâche un grand soupir en s’abandonnant de tout son poids sur mon dos. L’émotion retombe et je n’ose pas bouger de peur d’interrompre ces moments de pur bonheur. Maîtresse se relève calmement. Mon cœur bat la chamade. J’ai atteint des sommets émotionnels par le simple fait de participer à l’excitation de Ma Maîtresse. Elle a une nouvelle fois obtenu mon total abandon. J’ai capitulé à ses pieds et je n’ai plus de force. Elle m’a tout pris et je n’ai surtout pas résisté. Ces heures ont été intenses et malheureusement l’horloge humaine va bien trop vite dans ces moments là. Je dois la quitter à contre cœur, tellement je suis comblé d’avoir vécu ces précieux instants et d’avoir servi ma sublime Maîtresse.
637 vues 17 aime
Par : le 05/08/21
natacha suite Son heure de prostitution passée, la pute était remplie de foutres, sa chatte grande ouverte et son anus complètement dilaté. Du sperme il y en avait partout sur ses seins son corps et ses fesses. Son visage était méconnaissable les yeux collés par le foutre sec. De son menton s’écoulaient abondamment plusieurs filets épais mélangés de baves et de semences. Tout ce que la pute n’avait pu avaler se rependait sur le sol, mais le pire était ses orifices. Ce spectacle était parfaitement obscène. Sa mouille abondante mélangée au sperme montrait que cette salope jouissait de ce traitement humiliant. Un des actionnaires eu l’idée de faire une photo souvenir : un selfi avec la pute et tous les membres . L’idée avait enthousiasmé l’assemblée . On détacha la salope. On lui ordonna de se mettre à genoux et de présenter son cul. L’esclave obéit aussitôt de peur des représailles de ces malades mentaux . Avec un bâton on lui fit comprendre qu’elle devait poser sa joue sur le sol pour que ses fesses soient bien en l’air. Un nouveau petit coup sur les cuisses et elle écarta davantage ses genoux. Pas assez visiblement car elle reçut un coup plus fort sur son postérieur. Elle ouvrit alors largement. Sa chatte encore béante et son anus dilaté étaient parfaitement exhibés on ne voyait plus que ca. Mais l’humiliation ne s’arrêta pas là. On lui ordonna d’écarter ses fesses face à l’objectif. Chacun put prendre les clichés qu’il voulait de la pute ouverte, certains en gros plans d’autres avec des amis. Mais il fallait faire vite car bientôt les orifices de la truie allaient naturellement se refermer. Tout le groupe se rassembla derrière leur esclave toujours le cul en l’air et on fit un nouveau selfi. Le plus surprenant était de voir la pute qui jouissait toujours avec de la cyprine qui coulait fortement de sa chatte immonde puante et encore dilatée. Comment une truie pareille pouvait encore jouir de cette façon. Elle a été humiliée, traitée plus bas que terre, en public elle s’est fait fister le sexe et le cul, ont l'a fouetté, engodée. On lui a mis des inscriptions humiliantes des pinces à seins, les babines de son sexe ont été allongées par des poids. Elle s’est faites enculer, a subi des gorges profondes, on l’a prostitué. Elle a été filmée, photographiée pour le net dans cette longue déchéance, sous tous les angles en gros plan et cette salope a eu plusieurs orgasmes ! Quelle honte ! Mais cela fera de cette esclave une bonne pute parfaite pour les gang-bangs. On pourra continuer à travailler son esprit et son corps. C’est une parfaite candidate quand on pense qu’il y a quelques jours encore c’était une parfaite bourgeoise bon chic bon genre et que maintenant c’est devenue une parfaite pute à bordel, une vraie truie, une chienne en chaleur pour le plus grand plaisir de ses acheteurs. Mais sa formation ne va évidemment ne pas s’arrêter là. Pour commencer, demain, on va la transformer en parfaite lesbienne. Une bonne bouffeuse de chatte... et le pire c’est qu’elle aimera cela ! pour en voir et savoir plus sur mes dessins et natacha http://dessindenu.onlc.fr/
1000 vues 17 aime
Par : le 09/06/23
Tout avait débuté un mois auparavant. J’avais répondu à une petite annonce sur un site de rencontre Gay/Bi. Cette annonce spécifiait que deux Maitres cherchaient un Soumis pour des jeux « anales » J’avais répondu à cette annonce avec enthousiasme, moi-même étant amateur de dilatation anale depuis de nombreuses années. En effet j’avais dans mes habitudes de régulièrement me fouiller le trou, tantôt avec mes doigts, tantôt avec mes godes et plug XXL. J’avoue que depuis que je m’expérimentais ces jeux, j’avais atteint une  certaine dextérité dans ce domaine.   J’avais eu un retour assez rapide et nous avions pu échanger et poser une confiance mutuelle. J’avais donc appris durant nos échanges, que ces deux Maitres voulaient s’offrir un Soumis en totale liberté parsemée d’humiliation et d’exhibition. Nous avions effectivement parlé de plaisir anal, de fouille anale et godage en tout genre. J’avais exclue d’emblée toute violence. La thématique de ce rendez-vous était posée (enfin je le croyais).   Le jour J était donc arrivé et une soirée mystérieuse allait s’offrir à moi.   On m’avait demandé de venir comme j’étais, la seule chose qu’on m’avait demandé c’était d’avoir le « cul propre ».   Je roulais donc en direction d’une petite résidence de petites maisons fleuries, je cherchais une place et me garait. Avant de descendre de voiture mon cœur s’emballait, j’étais excité et assez rassuré des échanges que nous avions eus. Je n’avais rien à craindre. Les limites étaient posées. Je me dirigeais maintenant vers cette maison, une porte allait s’ouvrir.   Petit coup de sonnette, un Maitre ouvrit la porte d’entrée, en s’y plaçant derrière me laissant entrer dans un petit hall d’entrée. Pas le temps de me retourner, il m’invita à rester dos à lui et m’enfila une cagoule opaque sur la tête.   Il avait une voix rassurante : « Nous allons nous occuper de toi, ne crains rien »   Je me laissais guider, pris par le bras, ils m'installèrent sur un canapé.   « Bonjour petit Soumis, tes deux Maîtres sont devant toi » « Nous allons te guider et profiter de ton corps »   On me prit par le bras de nouveau et on me demanda de me mettre debout.  Je m’exécutai.   « Nous allons te mettre nu » Ainsi quatres mains commençaient à me déshabiller sans précipitation. Je sentais des mains me caresser, me peloter. Ma queue et mes couilles n’étaient pas épargnées. Des mains écartaient mes fesses pour exhiber mon trou rose.   « Joli tout ça, nous allons te préparer »   On me demanda alors de lever les bras et je sentis une enveloppe agréable se positionner autour de moi.   À l’évidence, ils venaient de m’habiller avec un corset autour du torse.   « Ce n’est pas fini »   Je sentis alors une main prendre mes couilles.   « Tu connais le ballstretcher ? »   J’avais déjà entendu ce mot et par curiosité parcouru les pages du Net pour découvrir cet objet.   Je sentais le froid du métal enserrer mes couilles, au bout de quelques secondes, l’objet était en place. Mes couilles étaient lourdes, gonflées, c’était agréable.   « Nous allons t’installer »   J’étais maintenant soutenu de chaque côté par un Maître, on m’installa d’abord sur le dos, puis on m’installa en position gynéco et on me ligota les jambes.   J’imaginais ma position indécente à l’équerre en offrant à la vue des deux Maîtres mes fesses et mon trou.   Le jeu de corde n’était pas terminé, je sentais maintenant des liens entourer mon torse, prisonnier de cette table, type bondage.   « Tu es maintenant prisonnier de ces liens, nous te laissons les mains et les bras libres » « Elles vont servir, mais interdiction de te toucher la queue pour te branler » « Elles serviront pour nous et dans une certaine mesure pour toi, tu verras »   Mais l’installation n’était pas tout à fait terminée.   Je sentais maintenant un des Maîtres me saisir les couilles entouré du ballstretcher. Je sentais une manipulation, je ne savais pas très bien ce qu’il faisait. Puis je sentis mes couilles étirées, j’imaginais une ou deux cordes accrochées au ballstretcher avec des poids à l’extrémité qui pendaient. « Tu es maintenant installé et sous notre contrainte » « Nous allons t’expliquer comment tu vas être humilié et exhibé » « Nous allons profiter de toi, mais pas que nous… » « La pièce dispose de web-cam et nous allons d’exhiber sur le Net, pour que des dizaines de surexcités se branlent en te voyant ainsi contraint et examiné »   Ce discours m’impressionnait et en même temps m’excitait.   « Durant nos échanges, tu nous disais que tu avais l’habitude de t’occuper de ton trou, nous allons vérifier ça » « Un bon Soumis anal doit être disposé à s’ouvrir »   Je ne savais pas à quoi m’attendre même si j’étais déjà disposé à m’ouvrir pour les deux Maîtres.   Un Maître me prit le poignet et je sentais un objet lisse parcourir le dos de ma main.   « Tu reconnais cet objet ? » « Tu vas voir ou plutôt sentir ! »   Je sentais des mouvements autour de moi.    « Allez ! On y va »   Je sentais maintenant des doigts caresser mon trou, je sentais une lubrification et des doigts qui s’enfonçaient dans mon trou.   Puis vient le moment ou j’ai senti un objet dur s’enfoncer dans mon trou, puis un élargissement.   J’ai compris que ma chatte anale était en train d’être examiné au spéculum, je me sentais très ouvert.   On devait y voir mon trou et mes entrailles roses.   Le Maître enfonçait ses doigts et caressait mes muqueuses anales.   « Tu aimes être dilaté comme ça Soumis ? » « Les pervers sont sur leurs écrans, tu es en direct ! »   Les insultes commençaient à arriver sur le fil de discussions.   « Nous allons te laisser ouvert comme ça un petit moment, ce n’est que le début » « Nous allons te détendre un peu »   A cet instant, je sentis à travers ma cagoule des effluves chimiques qui me faisaient planer, un Maître venait de coller sur mon visage cagoulé un masque avec poppers. Je me sentais détendu et dilaté.   Puis on me tournait la tête d’un côté pour m’enfiler une queue mouillée dans la bouche.   « Bouffe ma queue Soumis, lèche ma mouille »   Je me régalais d’avoir la bouche remplie et de sucer la queue du Maître.   Ma tête allait ainsi de droite à gauche, suçant tour à tour les queues ou gobant des couilles.   En même temps je sentais ma queue malaxée.   « A priori tu tiens bien le spéculum ! » « Certain que tu peux faire mieux, mais ça sera pour tout à l’heure » « Nous allons nous occuper de ta queue ou plutôt de ton urètre ! »   Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, et nous avions convenu qu’il n’y aurait pas de violence ou d’acte brutal. Le poppers m’enivrait encore, j’acquiesçais   Je sentais mon sexe décalotté et mon gland massé et lubrifié.   Un Maître caressait mes couilles étirées par les poids.   Je sentis enfin une sonde titiller mon urètre et s’enfoncer doucement dans ma queue.   Un Maître avait collé de nouveau le masque à poppers sur mon nez.   « Ne t’inquiète pas nous allons commencer petit »   La sonde branlait mon urètre, pendant que mon trou était toujours ouvert à la vue des internautes.   « Allez ! On passe à la taille supérieure »   Je sentais mon urètre gonflé et branlé. J’allais ainsi être branlé plusieurs minutes avec des tailles différentes, jusqu'à ce que mon urètre ne puisse plus accepter de sondes plus grosses.   « Tu as aimé Soumis ? » « En tout cas les pervers se régalent de te voir ainsi exposé ! » « C’est pas fini … » « On va s’occuper de ta chatte anale, ton trou est bien dilaté, il va rester comme ça encore longtemps » « Il ne sera refermé qu’à la fin de la séance »   « Tu vas devoir te dilater au maximum »   Pendant que j’avais la bouche remplie par la queue d’un Maître, l’autre Maître était derrière pour m’enlever le spéculum.   Avec ses doigts, un Maître s’occupait de lubrifier l’intérieur de mon trou.   Je sentais maintenant un gode généreux m’enculer la chatte anale.   « Nous aimons baiser un Soumis au gode »   De l’autre côté de l’écran, les pervers alimentaient le fil de discussions et m’insultaient.   Mon trou se dilatait de plus en plus avec des godes de plus en plus gros.   J’avais maintenant à disposition, les mains libres, le masque à poppers que j’inhalais.   A tour de rôle les Maitres m’enculaient au gode et me faisaient sucer leurs queues et gober leurs couilles.   J’étais aux anges de me faire ainsi démonter le trou comme cela et de m’exhiber devant les pervers qui se branlaient devant leurs écrans.   Cette petite séance de godage dura plusieurs minutes.   « Tu es une bonne lope, tu encaisses bien, ton trou est bien ouvert, mais tu peux encore faire mieux » « Tu ne vas pas te refermer tout de suite »   Aussitôt je sentais un énorme plug remplir mon ampoule anale en laissant mon trou encore très dilaté.   « Un Maître lança : Ouvre la bouche ! »   Je pensais déjà à une queue qui allait remplir ma bouche ou une paire de couilles.   « Referme ta bouche sur l’entonnoir maintenant »   Je ne savais pas ce qui allait se passer, mais j’allais le découvrir rapidement…   Je sentis alors un liquide chaud remplir ma bouche, un liquide salé.   « Avale ! Lançât un Maître »   J’avais maintenant compris qu’un Maître m’obligeait à boire sa pisse.   Mes joues enflaient maintenant de pisse chaude.   « Avale Soumis ! »   J’exécutai les ordres, je toussais et avalais petit à petit la pisse chaude du Maître.   Ma chatte anale quant à elle était ouverte et dilatée avec cet énorme plug.   « Allez ! Retour à ta dilatation ! »   Sans pouvoir y toucher, je sentais ma queue mouillée et mes couilles toujours étirées avec les poids.   « Tu vas prendre ton pied ! »   Le terme avait été choisi, comme au propre comme au figuré.   Un Maître me décapsula le trou, le plug n’était plus là, mais j’étais énormément dilaté. Je sentais mes muqueuses anales au bord de mon trou.   J’étais maintenant lubrifié encore une fois généreusement à l’extérieur et à l’intérieur par les doigts d’un Maître.   Je sentais une grosse masse s'enfoncer, je n’avais pas l’impression d’un nouveau gode ou plug. Je devinais que c’était le pied du Maître dans ma chatte anale qui était en train de m’ouvrir.    Au bout de quelques minutes, j’avais maintenant avalé la moitié du pied du Maître.   Sous poppers, je me laissais dilater la chatte au pied copieusement avec une queue qui me remplissait la bouche.   Après ce Foot-Fist, on me laissa reposer un peu. Bien évidemment un Maître me repositionna le plug pour ne pas me refermer.   Les deux Maîtres passèrent ensuite derrière moi.   L’un deux me décapsula le trou et me lubrifia plus en profondeur encore. Je sentais ses doigts parcourir les muqueuses de ma chatte anale.   « On va te travailler manuellement de l’intérieur maintenant ! »   Je sentais des doigts s'enfoncer dans mon trou, jusqu’à avaler la main entière du Maître. Je me faisais maintenant copieusement fister comme une pute. Je sentais le va et vient du poignet du Maître.   Pendant qu’un Maître me fistait, l’autre Maître se délectait de passer ses doigts autour du poignet du Maître Fisteur.   Je m’élargissais sous poppers de plus en plus.   Les pervers derrière leurs écrans gloussaient, le fil de discussions était parsemé d’insultes et de messages d’encouragements envers les Maîtres.   Vint le moment de la dilatation extrême.   Au fur et à mesure de m’élargir ainsi, chaque Maître avait réussi à introduire une main chacun dans mon trou béant.   Je gémissais, je jouissais intérieurement, mes entrailles poussaient, mais les deux mains revenaient à leur place au fond de ma chatte anale défoncée. Avec le phénomène d’expulsion naturelle, je pissais.   « Tu es vraiment une belle pute anale, digne d’un Soumis »   Après plusieurs minutes, le mouvement s’arrêta enfin.   Une main se retira, puis une deuxième, laissant place à un prolapsus débordant de mon trou. Mes muqueuses étaient luisantes et je dégorgeais de lubrifiant.   « Tu as bien joué ton rôle Soumis, une vraie pute anale » « Tu as le droit de te reposer maintenant »   Ils me laissèrent ainsi reprendre mes esprits pendant plusieurs minutes.   Le fil de discussions du Net cessait progressivement de s’activer. Les pervers avaient fini de se branler et j’imaginais les litres de sperme projetés sur les écrans.   Je sentais maintenant mes couilles écarlates plus légères. On venait de me retirer le Ballstertcher, les poids et les liens se dénouèrent.   Les deux Maîtres m’aidèrent pour descendre, j’étais encore étourdi par le poppers et par l’expérience extrême vécue.   Une fois debout, je sentais mon trou encore bien ouvert, je dégorgeai encore.   On m’installa dans le hall d’entrée avec mes vêtements. Je m’habillais fébrilement.   Un Maître apparu cagoulé.   « Tu as comblé nos attentes » « Ton baptême du Soumis est validé » « Nous t’autorisons à nous solliciter pour une autre session »   Je quittais la maison encore désorienté par ce qui venait de m’arriver. Je venais de vivre de longues minutes d’extrême jouissance. #PhotoPerso#
894 vues 17 aime
Par : le 25/11/19
"Si vous connaissez la paix, les nuits calmes, la vie insouciante, tout ce que nous appelons le bonheur, n’approchez pas Concha Perez ! Si vous ne voulez pas que le jour où nous sommes, partage votre passé, d’avec votre avenir en deux moitiés de joie et d’angoisse, n’approchez pas Concha Perez ! Si vous n’avez pas encore éprouvé jusqu’à l’extrême la folie qu’elle peut engendrer et maintenir dans un cœur humain, n’approchez pas cette femme, fuyez-la comme la mort." On a oublié la fascination qu’exerça l’Espagne sur le XIXe siècle artistique français. Mérimée fut l’auteur de Carmen, Manet orna son œuvre d’un sublime cycle espagnol, c’est à Paris que Rossini composa le "Barbier de Séville." Des écrivains, tel Musset, vinrent même à écrire sur elle, sans n’avoir jamais franchi les Pyrénées. Pierre Louÿs fut le dernier auteur à compléter la liste avec "La Femme et le pantin" publié en 1898, dont le titre porte pour mention "roman espagnol." Le roman qui connut un succès immédiat, fut sans cesse réédité, sa réputation se trouva, plus tard élargie par les films prestigieux de Baroncelli, Sternberg, Duvivier, ou Buñuel. Il semble que notre époque s'en détourne peu à peu. S'il n'est plus de mise de le classer parmi les ouvrages majeurs de la Littérature moderne, la distance prise avec les autres ouvrages de l'auteur ne doit toutefois pas effacer de la mémoire, la connaissance de cet homme complexe et érudit, attachant et grand connaisseur des femmes. Car rares sont ceux qui, après plus d'un siècle, conservent de manière aussi vive, la beauté de l'écriture, l'efficacité dramatique du récit et toute la puissance d'émotion, de l'histoire, qui de bout en bout, maintient le lecteur en alerte. Dans ce roman où le tumulte résonne de page en page, la passion qui l'électrise, demeure intacte. Lorsqu'il fait paraître au début de l'été 1898 "La Femme et le Pantin", tout juste achevé au Caire pendant le Printemps, au cours d'une escale à Naples, Pierre Louÿs est un écrivain déjà reconnu. En 1895, "Les chansons de Bilitis" ont valu au jeune homme de vingt-cinq ans son premier succès, l'année suivante, "Aphrodite", assoit plus durablement sa réputation. Valéry et Gide ne prirent leur vraie stature qu'après la Première guerre, lorsque l'auteur, déjà près de sa fin, eut cessé d'écrire. Le livre fut écrit en trois semaines, une telle passion, ne devait jamais s'attarder. Les quinze jours qui suffirent à l'achèvement du livre en Egypte, faisaient suite à une longue interruption et une lente maturation. C'est non loin d'Avila, dans le train enseveli sous la neige qui le conduisait pour la première fois à Séville, que, le 8 Janvier 1895, la dispute d'une gitane et d'une jeune andalouse, lui donna l'idée de son roman. Dès ce moment, l'écrivain jeta sur le papier les premières notes préparatoires. Mais le début ne fut écrit que deux ans plus tard, lors d'un second séjour à Séville pendant la première semaine de Septembre 1896. C'est à Séville justement que le roman s'ouvre pendant le Carnaval. Parmi la foule et les confettis, une jeune andalouse, Concepcion Perez, happe le regard d’André Stévenol. Elle a 18 ans et répond favorablement au signe du voyageur français. Don Matéo Diaz, l’ami de Stévenol, va lui révéler qu’il connaît bien Concha Perez. Pire, elle a massacré sa vie et, en vraie danseuse de flamenco, piétiné son amour. Commence alors le récit d’un adulte épris d’une adolescente, presque femme, au cynisme glaçant. A quatre reprises, Concha Perez se joua de Matéo, lui prit sa volonté et son argent. Vierge, elle s’est promise à lui pour s’esquiver chaque fois au dernier moment. Au bord du suicide, à l’issue d’une ultime humiliation, il la battra jusqu’au sang et la violera, seule façon, pour lui, de posséder l’impossible. Conçue dans le cadre esthétique fin-de-siècle, l'œuvre s'alimente de la richesse et des contradictions du contexte de l'époque, pour plonger dans l'abîme de la nature d'une passion exacerbée. "La Femme et le pantin" s’inscrit dans les théories du désir qui ouvrirent le XXe siècle. Louÿs aimait passionnément les femmes. Dès l’âge de huit ans, il annonçait ses goûts pour "le papier blanc, les vieux livres et les dames brunes." Intégré aux codes de l'époque, l'écrivain dandy affirmait avoir "la femme comme sujet préféré, puis unique." Le sujet de la séduction du beau sexe fut ainsi le pivot de toute son œuvre romanesque. Dans "Les chansons de Bilitis", celle de Bilitis par Mnasidika; "Aphrodite", celle de Démétrios par Chrysis; dans "Les aventures du roi Pausole", celle de la princesse Aline par la danseuse Mirabelle; dans "Psyché", celle d’Aimery par Psyché. Dans "La femme et le pantin", Don Mateo est séduit par Concha Perez. Pierre Louÿs n’a pas peint la femme espagnole mais une certaine féminité dont il grossit le trait. Concha "était flamenca; elle n’avait pas l’expérience, elle avait la divination." Certes, mais sa liberté proclamée reste, en un sens, son asservissement de femme "impénétrable." Elle est, avant tout, un regard, des gestes secs et coulés de danseuse inouïe, une façon de duper la patauderie masculine. "La guitare, (l’homme, le pantin) est à moi et, j’en joue à qui me plait" assène-t-elle au pauvre Matéo. En admirateur avoué de la femme, Pierre Louÿs, était un homme de son temps, dont la parfaite maîtrise des codes de la séduction cachait mal une angoisse, un engagement envers une femme, sans doute, une peur vis-à-vis du féminin. Un tableau de Goya nommée "El Pelele" ou "Le Pantin" a inspiré l’écrivain. L’édition originale de son livre le reproduisait en page de titre. La toile représente un homme entouré par quatre jeunes filles le balançant et le lançant dans une espèce de drap. Il s’agit d’un jeu, qui peut finir par être dangereux. Le pantin est complètement sous le contrôle des jeunes filles pouvant le faire tomber si elles les veulent bien, comme Matéo avec Concha. Le récit de "La femme et le pantin" s’inscrit dans la filiation de Charpillon de Casanova, ou de Manon Lescaut de Prévost. Le thème de l’échec dans la relation amoureuse, l’inégalité des conditions, le caractère de l’héroïne, femme double et inconstante. L'Abbé Prévost parle des hommes, pris entre leurs désirs et leurs craintes; la femme fatale n’est que la projection mythique de leurs propres contradictions. On retrouve toujours dans ces récits la voix de l’homme, racontant sa souffrance face à une femme énigmatique, voire obscure. C’est une femme cruelle qu’embrasse ardemment Mateo, dormant dans ses bras mais refusant toujours de livrer son corps, Elle le provoque en se donnant à d’autres hommes. Concha fait de lui l’esclave de sa passion, son vrai pantin. Louÿs met en scène la capricieuse souveraineté de son héroïne tout au long de son roman. Toute la frustration de Mateo naît des promesses non tenues de Concha de lui offrir sa virginité vicieuse et cruelle. Elle agit ainsi afin d’ensorceler encore plus son amant. Le pantin se fait vraiment l’esclave de la femme, au moment, où la femme est parvenue à le faire devenir pantin. Concha s’établit dans la longue tradition de ces femmes destructrices menant leurs relations amoureuses à l’échec, ayant pour cause l’inégalité des conditions. Par ses caprices, la jeune fille de 15 ans provoque chez Mateo un sentiment d’impuissance sexuelle. Lorsque elle s’exhibe avec Morenito derrière la grille, une scène cruelle telle une "comédie", elle blesse Mateo par l’allusion à la jeunesse de ce "petit brun." "Le voilà, mon amant ! Regardes comme il est joli ! Et comme il reste jeune, Mateo! " Dans une relation d’amour et de haine, Concha s’amuse à faire souffrir sentimentalement Mateo et à se faire souffrir physiquement. Quand Mateo la frappe brutalement, elle s’exclame: "Oh ! Mateo ! Comme tu m’aimes !" Elle s'offre enfin. "Et en effet, Monsieur – dit Matteo à André Stévenol – elle était vierge." On perçoit en Concha une femme aux motivations obscures oscillant entre le pur et l’impur. Sa manipulation intéressée et avouée se mélange à un sentiment innocent. Le roman commence dans un décor carnavalesque, plein de fantaisie et de masques. Concha apparaît travestie sans que l’on sache toujours ce qui est réalité et masque, en ne cessant pas de se métamorphoser. On la voit enfant, perverse, angélique et prostituée. Mateo ne réussi jamais à vraiment démasquer Concha; même pas à la fin du roman. "Jamais elle n’avait pris ce ton, si ému et si simple, pour m’adresser la parole. Je crus avoir enfin dégagé son âme véritable du masque ironique et orgueilleux qui m’avait celée trop longtemps et une vie nouvelle s’ouvrit à ma convalescence morale." Concha Perez est un personnage littéraire, romanesque comme Carmen ou légendaire comme Circé. L’écrivain exploite avec profondeur les arcanes de la femme fatale. Elle est danseuse et chanteuse, mondaine et nomade, femme-enfant et perverse, provocante et chaste, séductrice et vénéneuse évoluant dans le monde “ordinaire” d’une Espagne exotique. La cigarière de Séville représente toute la nature ambivalente du féminin. Dans leur relation sadomasochiste, les deux amants se consument dans un plaisir malsain. Pierre Louÿs nous montre comment la plus libre des femmes n’est pas celle qu’on croit. Sans éducation, sans engagement, l’héroïne est un balcon de sadisme ouvrant sur un jardin de masochisme. A la fin, n’implorera-t-elle pas les coups qui pleuvront sur elle ? Oubliées, les Mme de la Molle, Colomba, Aubain, Le Perthuis des Vauds, ou autre Bovary; voilà, Concha Perez, la plus infréquentable des femmes, mais littérairement aussi splendide que Juliette ou Madame de Merteuil. Il est plaisant de lire le roman de Pierre Louÿs; à son époque, il eut beaucoup de succès, il mériterait aujourd’hui, d’en retrouver. Outre la splendeur du style et la haute maîtrise de l'ouvrage, il accomplit le prodige de donner une leçon de femme à tous ceux qui prétendraient les connaître et les "posséder." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
861 vues 16 aime
Par : le 11/03/21
Je me souviendrais longtemps de ce 16 février où Maîtresse m’a annoncé : «je suis officiellement Ta Maîtresse. Rnby tu es à moi». Je deviens son soumis, son maso, sa propriété. Je l'ai tellement désiré que j'en deviens fébrile, la peur m'envahit. Peut-être ai-je pris conscience de la tâche qui m'attend. Respect et obéissance ne devraient être qu'une formalité pour moi qui la vénère, et bien non, je fais des bêtises ! Elle a beaucoup joui de moi, sa petite salope. Je ne devrais pas le dire car mes sentiments passent au second plan, mais j'ai aussi beaucoup joui de cette intense domination aux pieds de Ma Maîtresse et de toutes ses pénétrations lors de cette fameuse première nuit. Je reviens à ma niche empli de joie. Bien sûr Maîtresse est la seule à posséder la clé de ma cage me privant ainsi de cette jouissance masculine mais je sais que ma chatte m'apportera bien plus de plaisir. J'avoue ma naïveté car Maîtresse n'est pas du genre à laisser son soumis dans son égoïste petit confort. Je reçois très vite, comme une claque, le nouveau défi de Maîtresse : "Je garde la clé et tu gardes chaste ta petite chatte. Tu mets un plug que tu n'enlèveras que pour faire tes besoins"   Aïe aïe aïe abstinence absolue, je palis. Plus aucune jouissance sans la moindre idée de la durée. Je devine bien ses sourires tant pour ce défi que pour la petite surprise qu'Elle me fait. Pas le choix, Ma Maîtresse a tous les droits. Les jours suivants ont été difficiles. L'impression désagréable d'être en manque permanent dès le 1er jour. J'ai vite caché tous les godes qui me faisaient jouir de plus en plus souvent. Éviter à tout prix toute tentation. J'ai bien tenté une esquive dès le lendemain mais tellement maladroite que mes fesses ont pris chères. Maîtresse n’a pas goûté à mon humour quand je lui ai dis que mes godes protestaient. "Qu'ils osent! " M'a t'elle répondu... Première erreur, j’ai fait parler mes godes pour obtenir sa clémence. «On veut notre jouet». Oh la la ! Que n' ai-je pas dit là... Je suis le jouet de Maîtresse et de personne ni rien d'autre. Deuxième erreur... Et en plus, je ne me rends pas compte de suite que l' orage s'est levé sur moi et je continue à faire parler mes godes : «Allez, au moins une fois par semaine Maîtresse». Quand enfin je prends conscience de mon erreur, sa foudre s'abat sur moi. Elle me fera payer cash ce manque de respect par une mémorable fessée au paddle et une humiliation publique, promené en laisse , la tête et les oreilles basses comme le petit toutou que je suis devenu. Ne plus pouvoir jouir et s’asseoir, je pense que Maîtresse doit beaucoup en rire encore maintenant ! Oui, le début a été dur. Mais la situation se normalise. Je bascule toute mon énergie sexuelle vers le plaisir absolu à satisfaire Ma Maîtresse. J'ai de plus en plus besoin de sa présence, de sa mansuétude. J'ai seulement l'envie de tout lui donner pour sa seule jouissance. Et si cela était Sa réussite de ma soumission ? Sa domination se met en place inexorablement lors de nos rencontres mais aussi à distance lorsque je suis à ma niche. Tous les canaux sont bons pour m'éduquer, me mettre à ses pieds, me surprendre... Aujourd’hui dimanche, ce seront les SMS de Maîtresse qui me donneront la leçon : Apprendre à répondre correctement à ses textos. -Tu es seul ma salope ? -Oui Maîtresse, je fais du repassage. -Repasse en regardant du porno de domination féminine bien hard pendant une heure. Je m'affaire avant de répondre correctement le « bien maîtresse» attendu et il est bien trop tardif à son goût. Elle me rajoute du temps... Je lui écris mon contentement à lui obéir mais : « Tu parles trop ! Mets-toi un bâillon». Je vais terminer mon repassage et mon ménage en bavant partout. J'ai fini par recevoir 30 minutes de plus de porno. Vous me direz rien de bien méchant, au contraire... Sauf que, quand vous êtes chaste de tous plaisirs et en cage , elle vous semble bien vite étroite. Je souffre tendu derrière ces barreaux. 11H15, Maîtresse me libère de ses contraintes mais Elle n’en finit pas pour autant avec moi ; un SMS suit dans la foulée. -J’aime quand tu manges dans ta gamelle. Manger dans ma gamelle aux pieds de Maîtresse est la place qui m’est dorénavant dévolue. Je prépare un petit repas adapté que je mange difficilement en lui adressant quelques photos pour lui faire plaisir. Maîtresse me laisse sur une promesse urticante. -Surveille l’arrivée des orties. Grâce au réchauffement climatique, ils arriveront sans doute plus tôt pour satisfaire ma Maîtresse. J’imagine déjà ses grands sourires quand viendra ce petit supplice
660 vues 16 aime
Par : le 01/06/21
Nous ne conservons en mémoire que les prouesses marginales, les nuits d'excès, les scènes d'humiliations, les actes pervers et les situations paradoxales ou baroques. Aussi pour réveiller les souvenirs de notre mémoire érotique, il nous faut déambuler dans le grenier de notre cerveau pour y ouvrir de vieilles malles à la recherche de porte-jarretelles, de lettres coquines et délicieusement salées. Parfois nous retrouvons dans ce bric-à-brac des amours mortes une ceinture oubliée qui laissait sur la peau satinée d'une jeune fille des stries d'un rouge vif et provoquait chez elle une réaction vive où se mêlaient l'effroi, la pudeur offensée, la reconnaissance. Nous revoyons les menottes dont elle autre souhaitait qu'on lui attache ses gracieux poignets aux montants du lit. D'autres objets ou manigances du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie, craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir son châtiment désiré, et la jeune femme aux airs de collégienne qui voulait être punie ? Elle est sans doute aujourd'hui, une mère de famille honnête, qui sait même, donne des leçons de catéchisme et qui se récrierait bien haut si on avait l'indélicatesse de lui rappeler ses anciens égarements et ses pâmoisons illicites. Chaque femme possède sa manière bien à elle de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières, son sexe est aussi singulier que son empreinte digitale. Au même titre que la teinte de ses cheveux, sa taille, la couleur de ses yeux. Le sexe de chacune a son rythme propre, sa palpitation, son émoi. Si on pose l'oreille sur sa vulve comme on procède aussi avec les grands coquillages pour écouter la mer, on entend une longue plainte distincte, un frisson venu des profondeurs de l'être qui sont la marque d'une personne unique. Cette identité sexuelle, doit-on la taire ou en révéler les expressions, les appétits, les fièvres ? Nul n'est besoin de la décrire. Dans la nuit noire, les yeux bandés, l'amante reconnaît le goût de sa bouche, de son sexe, avec leur rythme ardent ou paresseux, son haleine chaude, son parfum lourd ou opiacé, sa saveur acide ou âcre de tabac. Toute amoureuse possède sur se sujet un certain appétit. Mais il n'est pas certain qu'elle désire toujours être rassasiée. Au contraire, il peut lui être gré de ne rien imposer et de laisser libre cours à son imagination. Car c'est un paradoxe. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on ne voit bien que soi-même. Et la description sexuelle risque d'égarer la curiosité. C'est donc aux deux amantes de remplir avec leur imagination sentimentale ou érotique, les blancs, les points de suspension, les corsages dégrafés, les bas déchirés et les porte-jarretelles entrevus, que le désir leur offre afin qu'elles les agrémentent à leur guise. L'amour le plus beau, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence romanesque. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra alors de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre ses jambes et Charlotte voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessus d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Charlotte . Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis alors à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais brusquement, revenue à la réalité, Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
580 vues 16 aime
Par : le 15/05/23
C'était elle-même qui avait ouvert les portes de ce monde de cauchemar où elle se débattait et il était doux à Charlotte que ce qui lui fut interdit, matériellement, comme la porte de la cellule interdit matériellement aux filles enfermées, de s'appartenir ou de s'échapper. Il s'agissait du meilleur partie qu'on pouvait alors tirer d'elle. Lorsqu'elle s'éveilla, le silence dans la cave était total. Allongée sur le dos, elle était captive, nue, écartelée. Comme les chaînes tiraient au plus court, vers l'arrière, pour les chevilles et les poignets, elle ressentait une interminable souffrance, proche du démembrement. L'humiliation était là. Se montrer ainsi dans cette position dégradante, alors que fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Charlotte prenait conscience de l'orgueil réel de l'esclave qui motive et qui excuse tout. Ne pas ouvrir les yeux. Ne pas s'éveiller tout à fait encore. Pas maintenant. Profiter du demi-sommeil pour continuer à croire que tout cela n'était qu'un rêve, un fantasme trop fort, trop présent, qui raisonnait encore en bas de son ventre. Pourquoi m'avait-elle contrainte à une telle séance ? Avait-elle voulu me faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à m'imposer un tel jeu. Cela ressemblait plutôt à un passage obligé, une sorte de rituel auquel elle-même n'aurait pu échapper. Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Juliette. Charlotte secoua la tête. Elle était folle de remuer de telles pensées. Elle ne devait pas avoir peur. Et si sa Maîtresse avait encore eu l'envie de l'offrir à une amie ? Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la taraudait, ne la lâchait plus. Juliette voulait l'offrir à une amie. Elle lui a donné l'adresse. Elle lui avait dit qu'elle trouverait là une jeune femme qui n'atteint le plaisir qu'en réalisant ses fantasmes. Si elle mimait la dérobade, c'était pour mieux en profiter. N'avait-t-elle pas elle-même avoué qu'elle avait en elle, jusqu'à l'obsession, des images de viol ? Des pas dans le couloir. Les voilà qui approchent. Elle cessa de respirer. Elle les entendit s'arrêter devant la porte de la cave. Une clé tourna dans la serrure. Bientôt la porte s'entrouvrit. Charlotte distingua dans l'embrasure une silhouette. La lumière l'aveugla. C'était Juliette mais elle n'était pas seule. Celle qui l'accompagnait la regardait d'un œil narquois. Elle s'assit sur le rebord du lit, nue, les mains sur les genoux.   De nouveau, elle se prenait à espérer. L'enfer était fait ainsi de ces alternances de résignations et de révoltes devant un monde qui n'avait plus de sens. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie mais mêlée d'une extrême élégance. Il semblait à Charlotte, comme si cela ne la concernait pas, qu'elle avait déjà vécu une scène analogue. Mais pour cette fois, la jeune fille lui était inconnue. Elle n'en était que l'occasion ou l'objet, on n'avait plus qu'à la soumettre. Juliette vit la jeune fille poser délicatement ses mains de part et d'autre de la vulve glacée de Charlotte. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu, du bout des doigts. Le contact, même s'il demeurait ferme, n'avait pas du tout la violence redoutée. Elle ouvrit son sexe comme on ouvre un fruit, avec grand soin, en faisant attention de ne pas en perdre le nectar. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que la fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait réussir à jouir pour la satisfaire, pour qu'elle puisse continuer. Peut-être que, comme avec sa Maîtresse, si elle parvenait à se mettre en situation de passivité, parviendrait-elle à exciter ses sens. L'inconnue passa plusieurs fois sa langue sur le sexe de Charlotte, de l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, aspirant la chair tendre des petites lèvres, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut, un peu plus bas. À l'instant même où la jeune inconnue mordilla son clitoris, Charlotte se convulsa bientôt dans ses chaînes et trembla encore lorsque la jeune femme, s'étant tout à fait rhabillée, lui détacha les mains et lui donna des consignes pour leur prochaine rencontre. Ce soir-là, le sommeil ne vint pas. Bien sûr, elle avait eu peur, mais elle n'avait pas eu honte. La jeune fille habitait près de la place Saint-Sulpice. Charlotte avait cru, ou voulu croire, pour se donner du courage, qu'elle serait farouche. Elle fut détrompée.   Un jour, enfin, elle crut voir, à travers des chagrins renouvelés, une issue dans ce labyrinthe de malheurs qu'elle avait elle-même déssiné. Les airs pudiques qu'elle prenait, étaient précisément destinés à l'aguicher. Elle l'attendait sur un canapé. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de vingt heures, Charlotte en retard sonna à la porte. Trop facile, pas de punition, l'inconnue ne fut pas dupe. Anxieuse, elle poussa la porte entrouverte. À double tour, la referma. La voici introduite dans la pénombre du salon, par la jeune fille nue, organisatrice de la séance. En fond sonore, le "Boléro" de de Ravel. Doucement, pour entendre le bruit de ses pas quand sur le parquet point de Hongrie, Charlotte se déshabilla lentement, une épaule après l'autre, la robe tombant alors sur le sol, pour écouter le clapotis de son sexe déjà ouvert. L'inconnue décroisa ses jambes, les paumes claquant sur ses cuisses, la pria d'avancer. La flamme des bougies lançant des lueurs dansantes sur leurs visages, semblait réveiller des ombres dans le haut plafond. Elle eut les caresses et la bouche de l'inconnue. Cette bouche alla jusqu'au secret de son corps, au plus secret de son être émotif dans la chaleur humide que le désir enfiévrait. Sans tarder, elles ressentirent, cette étrange douceur, cette paix heureuse des amantes. Charlotte devait lui être soumise et l'accueillir avec le même respect avec lequel elle l'accueillait, comme autant d'images de Juliette. Elle tenait d'autant plus à elle, qu'elle la livrait davantage. Le fait qu'elle la donnait était une preuve, et devait en être une pour elle, qu'elle lui appartenait. On ne donne que ce qui vous appartient. Mais Juliette la reprenait aussitôt. Tes yeux se retournent vers mon sourire. Le silence, nous l'avions décidé. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Charlotte ne sait plus ce qu'elle veut, le fouet, oui mais pas pour son plaisir. De l'amour des femmes, elle ne connaissait rien d'autres que quelques privautés, quelques complaisances accordées avec des camarades de classe, à la limite du jeu mais bientôt par dessus la nuque passe le harnais de cuir serré, son corps supplie. Nue, de dos, debout devant moi.   J'avais sur elle l'avantage de la connaître, d'être plus forte qu'elle, de savoir comment la prendre, et surtout de m'en amuser. Je reconstruisais ma proie en moi, je la voyais se débattre, telle une âme brisée, un corps souffrant d'incroyables tortures. Elle cherchait son bonheur et ne trouvait que des larmes. Bientôt mes doigts, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Alors, les omoplates ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur mon épaule, mes mains à l'envers ont fermé les crochets. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de te fouetter. Cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque, te renverse sur le canapé, je te dévore. Tu te débats, tu me supplies. Charlotte n'a pas de honte à exposer son corps asséché de coups. Tout est évident. Tu es allongée, au-dessous de moi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur l'entrecuisse à peine ouverte. Le désir est prégnant, ton sexe est brûlant, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Elle lui apprit et lui révéla son corps, par des caresses d'une insidieuse lenteur, par des baisers qui n'en finissaient plus d'éveiller en elle des ondes de plaisir presque intolérable. De la bouche venait alors calmer la fièvre qu'elle avait fait naître, s'abreuvant à la source même d'où jaillirait la jouissance. Charlotte entrouvrait les lèvres et fermait à demi les yeux. Elle regardait la jeune fille à la dérobée, qui se leva brutalement du canapé. Charlotte n'attendit pas son ordre. Elle avait compris. "- Maintenant, je voudrais te fouetter, je te le demande. Acceptes-tu ?" Elle accepta. La jeune fille lui lia les poignets enserrés par des bracelets au-dessus de la tête, à un anneau chevillé au plafond. Jamais Charlotte ne l'accepta avec autant de joie. Elle attendit et le temps cessa d'être immobile. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle n'eut jamais d'illusion. Elle était debout, et ses bras levés et joints, faisaient saillir ses seins. La jeune fille les caressa, puis l'embrassa sur la bouche. Quand elle lui eut mis un bâillon, et qu'elle eut saisi un fouet, elle la fouetta longuement. Elle aimait autant la frapper que la voir se débattre. Charlotte se tordait, gémissait, pleurait sous le fouet.   Elle se représentait des gestes, des positions, des abandons et elle avait mal. Ce qui est cruel dans la soumission, c'est qu'elle se sert de ce qui pour elle est le plus cher pour lui porter les coups les plus durs. Seuls ses yeux pouvaient implorer sa grâce mais elle ne l'obtint pas. Tu te tais. Quand bien même le voudrais-tu que tu ne pourrais parler. Tes soupirs, les plaintes d'extase, les gémissements de douleur ont pris toute la place dans ta poitrine et dans ta gorge. Tu deviens muette d'un incroyable bonheur masochiste. La jeune fille cessa de flageller Charlotte. Elle défit le collier et les bracelets qui la tenaient captive. En fut-elle délivrée ? Ses cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui bascule. La fleur sanguine laisse sourdre son suc aux mille parfums dans un mouvement de bacchanale déchaînée, sanglot de l'extériorisation extrême de Sa sensualité fouaillée. Elle est ouverte, béante, les lèvres palpitantes, la vulve agitée de pulsions enflammées et suintante de son miel blanc et blond. Elles basculèrent, enroulées l'une à l'autre dans un enlacement tortueux qui les emplit de joie enfantine. Cessant de lutter, des gouttes de sueur perlant sur ses seins, elle s'abandonna aux désirs saphiques insatiables de la jeune fille. Aucune nuit pareille à nulle autre, jamais Charlotte ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sous le fouet. Elle appartenait plus que jamais à Juliette. Quelque chose d'indissoluble et de fatal, une puissance invisible les liait bien plus que dans le bonheur et l'euphorie, errant dans le pur illogisme de la réalité, ne rendant de comptes à personne, forme suprême de la liberté dont elles usaient dans le bien comme dans le mal. Leur idéal avait changé d'objet. Leur amour était scellé à jamais. Se laisser prendre à l'envi, fouetter, être docile et nue. Pour l'amour qui fait battre le cœur, on ne forçait personne. Charlotte était éblouissante de félicité. L'envol étourdi d'un oiseau nocturne dans un jardin endormi, distrait par la bouleversante incantation sacrée qu'elle portait au rite célébré de leurs chairs amoureuses confondues. Juliette entendrait, bientôt, encore une fois Charlotte, attachée nue à même le sol, mais heureuse, respirer dans la nuit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
658 vues 16 aime
Par : le 18/09/23
"Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre et de pleurer. On la laisserait respirer, mais quand elle aurait repris haleine, on recommencerait, jugeant non par ses cris ou ses larmes, mais par les traces plus ou moins vives ou durables, que les fouets laisseraient sur sa peau." Histoire d'O (Anne Cécile Desclos)     Les réponses à cette question ont très largement évolué avec le temps. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux.    Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Pour la psychanalyse, souffrance et jouissance comme amour et haine, tendresse et cruauté s’éprouvent dans une intrication de physiologique, de psychique, de psychosocial et, prenant source dans l’ambivalence des pulsions de vie et de mort, se confondent ou s’inversent dans l’extrême de la sensation. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme. Le dialogue est indispensable.    Il est irraisonnable de réduire l'impression de bien-être ou de jouissance à sa seule expression biologique. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
671 vues 16 aime