Catégories
La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM.
Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices.
Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Partie 2.
Debout devant la porte, raide comme un piquet, inquiet et excité j'attends une réaction de votre part. Cette réaction qui tarde à arriver ne fait qu’accroitre mon malaise. Depuis combien de temps puis-je bien etre là à esperer une attention de votre part? Cinq minutes, trente ou plus encore?
Je ne sais plus, je me sens perdu. Dois je rester, attirer votre attention ou prendre la porte et repartir?
J'en suis à me poser ces questions quand le son de votre voix fuse, sainglante sans meme un regard pour moi.
- Enlevez votre chemise, vos chaussures et vos chaussettes.
-...
Je sursaute sidéré, sans voix.
- Dépechez vous.
Je n'ose un regard et m'execute, inquiet, le coeur battant mais satisfait de sentir enfin quelque chose se passer. Je me penche pour me dechausser puis j'enleve un à un les boutons de ma chemise que je mets délicatement sur le dossier du canapé.
Nouveau temps d’arrêt, j'ose un regard vers vous et je constate que rien n'a changé, toujours cette superbe ignorance qui me met si mal à l'aise.
Nouveau temps d'attente, toujours rythmé par le son de votre clavier et de mon coeur.
Je commence à me demander ce que je fais là, je m'inquiete plus encore malgré que vous ayez su me rassurer lors de notre précédente entrevue. Je suis gêné, mal à l'aise, tiraillé entre excitation, humiliation et déception.
- Caressez vous le torse et jouez avec vos tétons.
Une seule pensée vient à moi à ce moment.
MERCI
277 vues
0 aime
Putain avec cette canicule, j'aime bien me boire un pastis au frais sous les platanes, ces arbres bénis dans le sud. J'aime bien écrire aussi, surtout des choses sans importance. Rien n'est plus con qu'un mec ou une nana qui écrit et qui se prend au sérieux. Pour moi écrire c'est voyager, c'est explorer des imaginaires. On peut être ou bien simplement regarder. Mon conseil à tous les crétins sur les bancs d'école: écrivez, écrivez encore et toujours. Rien à foutre des fautes, du français et autres barbaries, ce sont des barrières mises en place par des démons pour vous empêcher d'écrire. Les démons n'aiment pas l'écriture. J'ignore qu'elle en est la raison, mais c'est observable.
Je suis dans le train. Je lis un " brigade des moeurs", avec la nana provoc en couverture. Devant moi une nana qui me regarde avec un air outré comme si j'étais un criminel pour lire des cochonneries pareilles. Elle me sort un Camus et me le montre bien. Heureusement que je ne suce pas une glace ou une sucette à l'anis sans quoi elle appellerait la contrôleuse pour demander mon expulsion du train. Dans quel monde horrible allons nous avec ces connes de féministes qui ont moins de cervelle qu'une mante religieuse.
Oublions cette fille en souffrance en face , dans le train, crispée sur son Camus comme une none sur sa bible....je suis de nouveau avec la maquerelle Rina. Quelle femme superbe. Ce que j'adore ce sont ses yeux. Impossible de les décrire, il me faudrait des mois pour trouver les mots. Mais une chose est sûre, il me font bander. Regarder les yeux d'une jolie femme et avoir de suite envie de la troncher. Pas besoin de regarder ses hanches, ses seins, son cul ses jambes, non, juste ses yeux.
C'est Rina qui a choisi ses putes mâles. Elle veut des vrais pros de la baise, des mecs qui aiment vraiment les femelles et bandent dur même en face de gros thons. Une pute mâle doit pouvoir se taper n'importe quel type de femelle et de la seule bonne façon, celle qui va faire jouir cette femelle. Il faut cet instinct presque carnassier et charognard. Donner du plaisir à une femme qui paie pour cela et cher.
Macleok est un bon, un pur écossais, un roux au torse puissant. Il en a une bien grosse et toujours bien raide. Il adore les femelles. Un trou est un trou. Jeune, vieille, moche, Macleok s'en fout. Il baise , defonce, empale, et fait jouir. Par contre il donne son sperme avec supplément. 50 euros la dose. Toutes les putes mâles savent faire cela, jouir sans ejaculation.
Rina refuse comme client tous les hommes, même travestis ou trans. Son bordel n'est que pour les femmes cisgenre. C'est une pro Trump ou Meloni.
La fille en face dans le train est de plus en plus outrée de me voir lire avec plaisir mon "brigade des moeurs" , avec sa pin up en bikini en couverture. Faut pas grand chose pour outrer une tartuffette me too en herbe. Je décide de vérifier ma théorie sur les pouvoirs magiques et exorcistes de l'écriture. Je sors mon stylo et commence à écrire sur les pages vierges. Il en existe toujours au début ou à la fin d'un polar. Peu importe ce que j'écris, ce qui compte c'est d'écrire. La fille d'en face a vu rouge et est partie avec ses affaires et son Camus sous le bras. Elle est allé se chercher une place ailleurs, non sans d'abord me dénoncer à la controleuse. Cela m'a fait rire. J'adore me moquer des démons et les chasser. Ne vous y trompez pas, c'est une lutte à mort.
379 vues
6 aime
Bonjour !
Les Dames de ma maison sont coquines en ce moment : je suis bouclé depuis quasi deux semaines , elles n'hésitent pas , en rentrant du bureau, à s'ébrouer nues dans la piscine, et en profiter pour s'embrasser et se caresser devant moi sur leurs transats.... je suis un peu tendu....
Ce matin, sur la vasque près de ma douche, une enveloppe.
Un mot dessus :
" Deal : tu as la clé de ta Cage dans l'enveloppe....
Tu doit rester bouclé jusqu'à Vendredi prochain, mais tu peux t'en servir pour te masturber....retour en cage Lundi...
Toutefois, tout se paie : si la clé est utilisée, tu sera dans une cage plate de Samedi matin à Dimanche soir , sans ouverture...
À toi de voir ! "
J'ai pris la clé....
Je serais bien serré ce weekend !
108 vues
0 aime
Pilou est inspecteur à la brigade des moeurs. Pour changer un peu des SAS, nous voici dans une autre série, style polar de gare, pour passer un moment dans le train, troubler la passagère en face. Ben quoi, je lis police des mœurs dans le train, cela vous gêne ?
Pilou est un très bon inspecteur, très bien noté et un de ceux qui savent faire du chiffre. Il a vite repéré le bordel de Rina, et surtout sa riche clientèle de femmes en manque de sexe. Il est pas allé emmerder Rina. Ses putes mâles sont toutes consentantes pour faire ce job. Poursuivre Rina pour proxénétisme...il a tâte le terrain, mais avec la juge qui supervise pilou, ils ont trouvé que ce n'était pas caractérisé. La juge est allé se faire sauter pour évaluer et elle n'a pas jugé bon de poursuivre, juste surveiller. Il faut dire qu'elle était revenue avec un large sourire, l'air bien satisfaite.
Pilou à donc juge plus rentable de taxer les riches clientes de Rina a la sortie. 1500 euros d'amende pour avoir consomme des amours tarifees, cela fait cher. Toutes ont voulu négocier avec Pilou. Mais ce dernier est intraitable, " je ne fais que mon boulot, j'applique la loi, ..." . Les clientes ont toutes pleure et supplié pour ne pas être verbalisées. D'honnêtes femmes qui avaient juste besoin de bien se faire ramoner la chatte de temps en temps. La juge a dit à Pilou, de fermer les yeux et de faire moins de zèle. Mais ce dernier n'était pas d'accord. Il perdait son pourcentage sur les amendes. Il voulait une compensation.
La juge qui était intraitable avec les clients masculins qui allaient aux putes, préférait fermer les yeux lorsque c'était des femmes qui avait besoin d'amours tarifées pour se faire bien troncher. Pilou trouva un compromis, la convocation au commissariat, dans son bureau perso.
C'était soit l'amende soit la mise à l'amende sexuelle et comme Pilou est beau gosse et en a une grosse, toutes ont préférées être mises à l'amende sexuelle. D'abord inspection de la femelle fautive. Examen de ses trous dans une position bien soumise sur le bureau. Ensuite sodomie. Histoire de faire comprendre à la fautive que la loi c'est la loi!
Allez savoir pourquoi, très vite toutes les clientes de Rina ont aussi voulu se faire verbaliser à la sortie et être punie comme fautives. Toutes coupables, toutes coupables!
160 vues
3 aime
Un jeu incontournable dans les pratiques dites du BDSM qui peut aussi être une source de plaisir aux couples joueurs.
Les jeux de cire ou « Wax Play » pourraient tenter certains et certaines d’entre vous.
Explorons ensemble comment s'organiser cette séance.
La première règle à respecter quand on se lance dans le Wax Play est forcément, la sécurité.
L’utilisation de bougies adaptées aux jeux de cire est primordiale. Ces bougies en paraffine ou en soja, ont la particularité de fondre à une température moins élevée que les bougies dites normales
LIRE LA SUITE
115 vues
2 aime
Séance de domination de Maitresse Diana.
Il est à genoux il m’attend, ses yeux regardent le sol, buste bien droit.
Moi je me suis préparée, maquillage, perruque longue rouge, bustier gants opéra, jupe et cuissardes le tout en cuir noir.
Je sors de la chambre, mes talons ferrés martèlent le carrelage. Je m’approche de lui, je lui caresse le dos de ma main gantée, il frémit. Je m’installe sur le fauteuil croisant mes jambes.
Apporte-moi mon apéritif.
Il va jusqu’au bar à quatre pattes, se lève, prend un verre, verse le sirop de canne et le rhum, touille avec une cuillère. Il m’apporte le verre reprend sa position à genoux et attend.
Je goutte le breuvage, je lui demande de se rapprocher. Il s’exécute.
Ouvre la bouche.
Je bois une gorgé et lui crache le liquide dans sa bouche. Je lui donne une gifle, puis une autre. Il est surpris.
Trop sucré, incapable de préparer un apéritif correct. Tu ne sers vraiment à rien !
Pardon je ferais plus attention.
Une nouvelle salve de gifles pleuvent sur son visage.
Quand tu t’adresse à moi tu dois finir tes phrases par Maitresse Diana.
Pardon Maitresse Diana, je ne ferai plus l’erreur Maitresse Diana.
Nettoie mes cuissardes pendant que je fini mon verre.
Très bien Maitresse Diana
Je sens sa langue sur le cuir doux de ma cuissarde, il monte et descend tout le long.
Va me cherche ma cravache.
Bien Maitresse Diana
Il part la chercher, me la remet, je la saisie, fait tourner dans ma main gantée.
Reprend ta besogne, je vais rougir ton fessier pendant ce temps.
Il nettoie de nouveau mes cuissardes, je lui applique de petits coups de cravache juste assez fort pour rougir légèrement ses fesses. Je fini mon verre.
Déshabille-toi, ne garde rien.
Oui Maitresse Diana.
Je me lève, je vais jusqu’à la table basse où tous mes jouets sont placés. Je replace la cravache et prend un martinet long à lanière souple, mon sujet est nu, main dans le dos il attend mes directives.
Mets-toi contre le mur, les mains plaquées contre et jambes écartées
Il se place comme demander, je commence par de petite caresse, puis petit à petit les morsures du martinet se font plus intense, le dos prend un couleur rouge et des marques de lanière apparaissent sur ses omoplates.
Retourne-toi.
Je m’approche de lui, je lui pince les tétons, les tords, les étires, il gémit je souris.
A quatre pattes, je vais m’occupe de ton petit cul.
Je flagelle son derrière avec fougue, je remplace le martinet long par un cour avec des lanière plus rigides. Dès les premiers coups les lanières laissent de jolies marques, il pousse de petit crie à chaque morsure. Ces fesses sont rouge vif, je les caresse de mes mains gantées il frissonne au passage du cuir doux. Je sens la chaleur au travers de mon gant.
Je retourne sur le fauteuil.
Soumis retire mes cuissardes et va cherchez mes bottes à talons aiguilles les Gianmarco.
Bien Maitresse Diana
Je sais qu’il va subir ma pratique favorite. Il les récupère, retire délicatement l’une après l’autre les cuissardes et les remplace par ses fantastique bottes en cuir noir et talons très fin.
Je regarde son membre, il n’est pas dans la position souhaité.je le regarde, lui regarde mes bottes.
Comment veux-tu que je m’amuse si ta queue est aussi molle.
Pardon Maitresse Diana mais la flagellation…
Silence minable, ne cherche pas d’excuse tu ne sais pas la chance que tu as d’avoir une Maitresse comme moi.
Je commence à le masturber, il gonfle doucement, mes gestes sont assez lents et constants. Il ferme les yeux, je me penche et le prend en bouche. Je le sens tout de suite durcir je le mordille, puis le lèche et continue à pomper.
Voilà il est parfaitement droit, allonge-toi sur le dos mon talon a hâte de travailler ta bite
Oui Maitresse Diana
Il s’allonge s’étend de tout son long, je pose la semelle de ma botte sur son sexe en appuyant, il grimace. Je donne de légers coups de pieds dans ses testicules. Je me place au-dessus de son membre je soulève ma jambe place mon talon bien au-dessus du prépuce et l’applique dessus. Il crie, mais je maintiens la pression, je déplace mon talon le long de la bite m’en servant pour griffer la peau et je l’enfonce en le faisant vrillé, la douleur est terrible. Tout son corps bouge, je décide de piétiner tout son corps, de lui laisser de jolies petites traces rondes. J’insiste sur ses tétons, appuyant de tous mon poids.
Cela dur vingt minutes, cela m’excite je le vois grimaçant, gesticulant, poussant des cris lorsque mon talon pénètre sa chair. Je lui assène plusieurs coups de pied. Sa bite est redevenue molle, je l’écrase sous ma semelle, mon pied tourne de droite a gauche sans jamais relâcher la pression. Je le frappe avec mon talon, il essaye de se recroqueviller mais je le bloque. Quelques coups de bottes en cuir de plus et je le laisse pleurnichant sur le sol.
Je m’assois dans le fauteuil, je suis en sueur, je retire ma tenue, vais à la douche.
Sa laisse le temps à mon soumis de se remettre de ses émotions. Une fois séché je passe un body en lycra noir, mes bottes à talons aiguilles rouge, ma perruque et je retourne dans le salon. Il est toujours sur le sol, je lui tapote le visage avec la semelle de ma botte.
Va dans la chambre et prépare ma queue.
Oui Maitresse Diana
Il se relève péniblement et se rend dans le lieu demander. Moi j’enduit d’huile mes mains et avant-bras et enfile mes gants en latex rouge.
Je rentre dans la chambre il m’attend avec mon strapon à la main.
Aide-moi a bien le positionner.
Bien Maitresse Diana
Le gode ceinture est cru ainsi je peux mettre mon membre capoter pour l’occasion à l’intérieur et ainsi rester Maitresse Diana. Une fois fixer comme il faut, je lui ordonne de me sucer, il s’applique mais reste sur le bout alors je le saisi de chaque cote de la tête et le force à avaler mon gode. Il suffoque à un haut le cœur, je relâche ma pression le laisse continuer puis je le force à nouveau en maintenant la tête, mon sexe de silicone dans sa bouche au plus loin qu’il puisse avaler. Je lui ordonne de se mettre en position. Il est à quatre pattes avec un cousin sous le ventre. Je lubrifie bien mes gants et commence à violer l’intimité de mon sujet.
Un doigt, puis deux puis trois mais le quatrième est plus difficile à faire passer.
Tu n’as pas utilisé les plugs comme je t’avais ordonné.
Si Maitresse Diana mais le gros je n’y arrive pas Maitresse Diana.
Ca j’ai vu, tu n’es vraiment qu’une chochotte on est si près du fist mais tu n’as pas la volonté.
Pardon Maitresse Diana
Tu m’as mise en colère je vais t’enculer sans lubrifier mon gode.
Je retire ma main me met en position et applique le prépuce de mon jouet a l’entrée de son anus. Je force l’entrée la préparation a quand même élargie le trou du cul et mon gode-ceinture entre tous seul, je suis déçu car je pensais vraiment forcer pour entrée ma queue de silicone dans son cul.
Je décide de pilonner son cul sans ménagement, à chaque coup nos corps claque l’un contre l’autre. Il se retient de crier à plusieurs reprises. Je lui acène quelques claques les gants en latex font plus mal que ce en cuir.
Je me retire lui demande de se retourner, je vois des larmes dans ses yeux, mais il soulève ses jambes et j’enfonce de nouveau mon strapon en lui d’un coup sec. Sa queue est bien dure il aime se faire enculer, Je continue à le prendre avec des allers-retours rapides de toute la longueur de mon jouet.
Je jouie en retenue je ne veux pas qu’il voit mon plaisir, je me retire délicatement. J’enlève mes gants de latex et mon gode ceinture. J’essuis mes mains et j’enfile des gants de cuir rouge mi-long.
Je m’allonge à ses cotes le caresse, mes mains parcourt son corps alors que mes bottes sont au niveau de son sexe, le liquide pré-séminal de sa queue coule.
Tu veux jouir ?
Oui Maitresse Diana
L’as-tu mérité ?
Il ne répond pas je me penche est le masturbe lentement.
Tu aimes ?
Oh oui Maitresse Diana
Tu aimerais que je te suce ?
J’aimerais beaucoup Maitresse Diana.
Mes lèvres entourent sa queue et je pompe son sexe qui est vraiment très dure, je sens les lancements dans son membre signifiant qu’il est sur le point d’éjaculer. J’arrête de la sucer et le masturbe avec vigueur, je pose ma main libre sur son visage couvrent la bouche et le nez.
Tu ne respireras qu’après avoir éjaculer.
Et cela n’a pas été long un énorme jet de sperme sortie de sa verge et arrosa jusqu’à son menton. Je continue un peu mon va et vient, mon gant était recouvert de se liquide blanc.
Regarde ce que tu as fait, lèche petite pute, qu’il n’en reste rien.
Une fois nettoyer mon gant nous nous sommes allongés l’un contre l’autre afin de nous apaiser mutuellement.
Il me remercia pour la séance qu’il venait de vivre et se disait impatient de jouer à nouveau
277 vues
7 aime
Rina trouve que les mecs sont cons, rien dans la tronche et souvent encore moins dans le slip. Les femmes sont en manque de baise dans ce pays coincé du cul avec toutes ces féministes casses couilles qui prolifèrent comme des astikettes sur une tranche de lard. Rina a le sens des affaires. Elle a flairé un bon coup. Prostituer des mâles avec 25 cm garantis pour satisfaire les femelles en manque. Hygiène, classe et surtout 200 euros les 20 mn. Rina se fait un pognon fou. Ces cons de députés n'avait pas prévu ce cas. Le proxénétisme féminin avec des mâles sur le trottoir. Enfin pas tout à fait sur le trottoir. Rina a fait classe. Elle a créé sa maison close avec jardin privatif. Ses putes mâles font le tapin en mini jupette blanche style joueuse de tennis et rien dessous. Ainsi les clientes peuvent vérifier et choisir .
Rina n'a eu aucun mal pour recruter ses putes mâles, même avec ses critères très sévères. D'abord avoir une belle bite, une costaude et puissante pour soutenir les cadences et pouvoir enchaîner les passes. Ensuite savoir bien.troncher une femme et lui donner du plaisir . C'est pas si évident de former des pros de la baise. Il faut qu'ils puissent bien bander et désirer et ce peu importe le cul de la femelle devant. Ils doivent pouvoir se taper de la grosse de la vieille, de la moche, de la guenon, de la sexy, de la coincée, j'en passe avec la même envie et remplir le job, donner du plaisir. Que des putes mâles qui aiment la femelle, peu importe sa forme, sa saveur, son odeur. Des bourreurs de trous sans état d'âme et sans sentiments . Et de la diversité dans le choix pour ses clientes. Depuis l'ephebe efféminé jusqu'au gorille poilu ou à l'homo erectus à mine patibulaire.
les affaires de Rina sont florissantes. Elle s'est adjoint les services de deux dominatrices impitoyables pour tenir son harem de putes mâles. Des cogneuses hard au fouet facile. La maquerelle sait se faire respecter.
216 vues
4 aime
G. La vie de château
Avant d’entrer dans la salle des festivités elle referme les zips pour que Jean soit privé de vue.
Elle lui dit d’une voix douce « La dernière fois j’ai senti ta crainte, mais finalement tout s’est bien passé. Maintenant tu as confiance en moi ! »
Jean, répond d’une voix étouffée par le masque « Oui Maîtresse ! »
Sabine – « Alors détend-toi et suis le mouvement. Si nécessaire Martin t’aidera ! N’est-ce pas Martin ? »
Martin – « Oui Maîtresse ! »
Sabine entre en tirant fièrement ses deux soumis. Un homme habillé comme un maître d’hôtel, veste queue de pie plastron blancs, nœud papillon et gants blancs, s’avance vers eux. Sabine s’arrête, martin chuchote stop pour que Jean comprenne qu’il doit également s’arrêter.
L’homme – « Bonjour Madame, je suis Bartholomeus le maître de cérémonie ! » Il s’incline et fait un baise main à Sabine puis ajoute « Vous avez une préférence pour le placement ? » Elle est contente d’avoir le choix et jette son dévolu sur une table en bout de rangée du premier rang où Jean et Martin pourront s’agenouiller à côté d’elle et demande qu’on lui apporte deux coussins. Elle s’assied et fait mettre ses soumis à genou sur les cousins.
Petit à petit la salle se remplit de participants, maître avec soumise, maître avec soumis, maîtresse avec soumis, maîtresse avec soumise et même maîtresse avec soumise et soumis, mais personne qu’elle connait. Mais c’est la première fois qu’elle participe à une grande réunion et les seules personnes qu’elle connait sont celles qui sont venues à l’inauguration de son donjon invitées par Vanessa.
Bartholomeus revient et pose un une affichette sur laquelle est écrit Maîtresse Sabine.
Sabine – « Comment savez-vous qui je suis ? »
Bartholomeus – « Il me semble l’avoir lu sur le dos de ces messieurs. Je vous envoie quelqu’un pour vous servir boissons et nourriture. Vous préférez un serveur ou une serveuse ? »
Sabine – « comme vous pouvez le voir, côté mâle je ce qu’il faut, je préfèrerais une serveuse ! »
Bartholomeus – « Bien Madame ! »
Sabine décide d’ouvrir les zips des yeux et de la bouche sur la cagoule de Jean et en même temps Vanessa arrive.
Elle vêtue en noir de la tête aux pieds avec un chapeau comme celui de Zorro, un boléro sur les épaules, une jupe en cuir échancrée sur le côté qui laisse entrevoir des cuissardes cloutées.
Jean pense qu’il ne lui manque plus que le fouet et il est éberlué lorsqu’il voit qu’elle porte un ceinturon sur lequel sont accrochés, du côté droit un long fouet enroulé et du côté gauche un martinet en cuir. Il se dit qu’elle n’est quand même pas venue sur le dos de Tornado, le célèbre cheval de Zorro.
Les deux amies s’asseyent, Vanessa ignore les hommes mais il est vrai que ce ne sont que des soumis, des esclaves qui ne méritent aucune attention.
Vanessa à Sabine – « Çà ne te déranges pas si je m’installe à ta table ? Je ne vais pas prendre une table pour moi toute seule et tu sais que je dois participer régulièrement à l’atelier flagellation ! »
Sabine – « Tu plaisantes ? au contraire, ça me fait super plaisir ! »
Une femme aux cheveux châtains mi-longs qui ne doit pas être majeure depuis très longtemps approche et dit « Soumise Chloé pour vous servir Mesdames ! »
Sa tenue est identique à celle de la personne qui les a accompagnés jusqu’à la chambre mais avec un petit tablier blanc attaché à la taille et un petit plateau argenté accroché aux anneaux de ses tétons par des chaînettes.
Sabine – « est-ce qu’il y a du champagne ? »
Chloé – « Oui Madame ! »
Sabine – « Apporte-nous deux flûtes. Dépêche-toi ! »
Chloé – « Bien Madame ! »
Puis Sabine à Vanessa – « Tu as vu des gens que tu connais ? »
Vanessa – « Oui mais je ne les apprécie pas tous. Par-contre je vois qu’il y a Maître Keane et soumise Janey. Son vrai prénom à lui c’est Robert mais bon, pour un dominateur c’est pas terrible et sa soumise c’est Jeanne. Ils sont mariés mais, contrairement à Martin et toi, ils se sont rencontrés sur un site de rencontre BDSM avant de se marier. Ils ont fait deux cérémonies, une avec la famille et les amis vanilles et une entre amis kinks. C’est Bartholomeus qui les a unis et inutile de te dire que les tenues de mariage étaient différentes de celles du mariage vanille. Elle portait juste un voile, un collier en cuir, un porte jarretelles et des bas, le tout en blanc, mariage oblige, et rien d’autre. Je peux te les présenter ! »
Sabine – « Ils habitent loin ? »
Vanessa – « pas très loin, ils sont de la région ! »
Sabine – « D’accord, comme ça je pourrai les inviter à la prochaine séance dans mon donjon ! »
Chloé revient avec les flûtes de champagne posées sur le plateau. Elle s’incline pour permettre à Sabine et Vanessa d’attraper les verres. Ensuite elle se positionne à un endroit où elle peut voir son secteur de servitude, qu’elle partage avec un bel homme noir vêtu d’un simple short long et ferré aux pieds et aux mains comme aux heures sombres de l’esclavage. Tous deux sont en posture d’attente et doivent répondre à la moindre sollicitation des convives.
Bartholomeus s’avance au milieu de la salle et demande l’attention de l’assistance et le silence s’installe peu à peu.
« Bienvenue à toutes et à tous. Je tiens à vous remercier d’être venus si nombreux, d’ailleurs je crois savoir que nous avons battu le record de participation. Dans un instant vous allez défiler afin de vous présenter, sauf ceux qui n’ont pas souhaiter participer à ce défiler. Pour les autres, ils viendront à mon appel. Je précise que l’ordre de passage est aléatoire et ne tient pas compte d’un quelconque critère. Mais avant de commencer accueillons, sous vos applaudissements nourris, nos hôtes Madame la Marquise et Monsieur le Marquis ! »
İls apparaissent de derrière un rideau rouge tendu entre deux colonnes et s’avancent de concert vers Bartholomeus en remerciant la foule par des hochements de la tête. Lui, est grand avec un visage émacié, entouré de cheveux longs grisonnants, paraissant quinquagénaire. İl est habillé tout en cuir noir, débardeur, longs poignets de force, pantalon, santiags et des tatouages comme ceux que l’on voit souvent sur les militaires. Elle lui arrive à l’épaule, un peu boulotte avec une poitrine généreuse, des cheveux noirs avec des mèches auburn et porte une longue robe voile vert pastel.
Bartholomeus – « Un petit mot à l’attention de nos amis ?
Le Marquis – « Même si Bartholomeus l’a déjà dit, nous vous souhaitons la bienvenue et nous vous remercions d’être venus si nombreux. Cette dixième rencontre annuelle promet d’être mémorable et ce sera grâce à vous car, si nous nous occupons de l’organisation, c’est vous qui faites le spectacle. Je voudrais aussi remercier les personnes qui vont animer les différents ateliers qui se déroulent dans les salles du rez-de-chaussée sauf l’atelier attelage qui se trouve dans les anciennes écuries. Pour vous y rendre il suffit de suivre le balisage. Encore merci et amusez-vous bien. Je rends la parole à notre maître de cérémonie Monsieur Bartholomeus ! » il s’en suit une nouvelle salve d’applaudissements.
Bartholomeus – « Merci, merci pour votre accueil ! » Puis s’adressant aux participants « Je vous rappelle que si vous souhaitez à boire et à manger nos soumises et soumis sont là pour vous servir. Et maintenant place au défiler. Vous avez votre numéro de passage inscrit au dos de votre affichette, cela vous permettra de vous préparer si nécessaire. Et ceux qui vont avoir la lourde tâche de commencer sont Maître Landix et soumise Breizhadix, venez par ma gauche, vous allez jusqu’au fond de la salle ensuite vous pourrez regagner votre place ou aller où vous voulez. Mesdames et Messieurs Maître Landix et soumise Breizhadix ! »
Sabine se penche vers Jean « Aucune de tes connaissances en vue ? »
Jean – « Non Maîtresse ! »
Sabine – « Alors bas les masques ! » Elle lui enlève son masque, met un collier en cuir qu’elle sort d’un petit sac à la place et raccroche la laisse.
Vanessa – « Tu as besoin de ton sac ? »
Sabine – « Non. Pourquoi ? »
Vanessa – « J’ai un casier qui ferme à clé dans mon atelier, tu pourras le récupérer quand tu voudras ! »
Sabine – « J’ai le numéro 25 on a le temps ! »
Vanessa – « Oui, mais il y a des gens qui vont se disperser un peu partout et je dois être présente dans mon atelier à ce moment-là. Quand vous êtes passés venez me voir il y a un buffet, on pourra manger ensemble ! » Elle se lève, dit bon courage à Jean sans oublier le surnom qu’elle lui a donné « Petit chou » puis sort discrètement de la salle en emportant le sac de Sabine tout en faisant un signe à Keane et Janey pour leur faire comprendre qu’il fallait qu’ils viennent la voir. Keane fait un signe de la tête pour montrer qu’il a compris.
En attendant son tour Sabine regarde défiler les autres. Elle a un stylo et un calepin où elle inscrit les noms des personnes qui l’intéressent et elle verra plus tard si elle peut en inviter certains chez elle. Elle a également commandé une flûte de champagne pour elle et un verre d’au fraîche pour Jean et Martin car elle ne veut pas qu’ils défilent avec la gorge sèche.
Jean observe avec attention le comportement des personnes qui défilent afin d’en apprendre le plus possible.
Cette fois c’est à eux de défiler, Sabine rattache leur main qu’elle avait libérée pour qu’ils puissent boire et ils s’avancent devant l’assemblée. Elle s’arrête de temps en temps leur donne l’ordre de se mettre de chaque côté d’elle, de mettre un genou à terre et de baisser la tête en signe d’hommage et de soumission. Ensuite ils sortent pour aller rejoindre Vanessa. Cette dernière est seule dans la salle flagellation ne train de tapoter sur son téléphone portable.
Sabine – « Eh bien, la maîtresse fouetteuse n’a pas de clients ? »
Vanessa – « Non. Heureusement on va pouvoir aller manger un morceau. Je suis affamée ! Le buffet est juste à côté ! »
Sabine détache les mains de ses soumis pour qu’ils puissent se servir à manger, leur désigne une table ou ils devront s’asseoir tandis que Vanessa et elle mangeront à une autre table.
Une fois attablés Martin demande à Jean ce qu’il pense de ce début de programme.
Jean – « Pour l’instant il ne s’est pas passé grand-chose mais je suppose que ça va venir. Par contre je suis étonné qu’il y ait autant de monde ! »
Martin – « Mais toi, comment tu te sens ? »
Jean – « D’avoir vu d’autres personnes passer avant nous m’a un peu rassuré, mais j’avoue que j’avais un peu honte d’être exhibé devant tous ces gens que je ne connais pas ! »
Martin – « Tu aurais préféré être devant des gens que tu connais ? »
Jean – « Pas des gens que je connais à mon travail, mes voisins, les commerçants de mon quartier, mais des gens que je connais dans le milieu BDSM, oui ! »
Martin – « Et tu connais combien de gens dans le milieu BDSM ? »
Jean – « Que trois, je sais ça fait peu ! »
Martin – « Tu sais, c’est la première fois que je défile devant des inconnus. Je n’en ramenais pas large non plus mais je suis fier de l’avoir fait et j’en ai même pris du plaisir. Dans ma tête je leur disais – Vous voyez je suis soumis à Maîtresse Sabine et j’en suis heureux – et puis tous ceux qui sont ici le sont pour la même chose. Un jour j’aimerais le faire devant des gens qui ne sont pas pratiquants du BDSM ! »
Jean – « Tu as raison. İl faut que je me conditionne et que je me concentre sur ce que j’ai à faire sans à priori ! »
Martin – « Tu n’as pas fantasmes ? »
Jean – « Je ne sais pas si ce sont des fantasmes mais j’ai envie de tester certaines situations ou d’aller plus loin dans d’autres. Mais je préfère que ce soit en petit comité ! »
Martin – « Oui, bon, on verra bien ce que Sabine nous a concocté surtout avec la complicité de son amie qui est une sacrée vicieuse ! »
Jean – « Attention elles arrivent ! »
Sabine – « Aller debout, on y va ! »
Elle leur refixe les mains à la ceinture ventrale, attrape les laisses et tout le monde retourne vers l’atelier tenu par Vanessa.
244 vues
6 aime
Retour de Notre bulle du 20 juin…C’est sur cette photo que J’ai d’abord envie d’écrire Mon Loup si Tu veux bien.
J’y vois l’abandon, Mon abandon.
Je pensais que Ma semaine de vacances M’avait permis de prendre du recul sur certaines choses. J’avais juste envie d’être gaie, joyeuse, de profiter de Nous sans penser à tout le reste.
J’ai toujours un peu d’appréhension sur la réaction de Mon corps aux impacts. Comme une peur de ne plus aimer autant. Mais J’avais pu constater les dernières fois que ça revenait sans difficulté. Donc Je n’étais pas inquiète, plutôt détendue et très impatiente de Te retrouver.
J’étais bien dans ce début de soirée. La sortie au Centre Pompidou avait été vraiment agréable. Déambuler ensemble au milieu des œuvres. Se toucher, reprendre contact, se retrouver doucement. Puis le resto comme Je les aime : simple, très bon, une belle terrasse, une discussion agréable, fluide. Une bulle magique.
Ce moment devant la cathédrale ensuite. Au milieu de la foule, enlacés, comme s’il n’y avait que Nous, que Tes mains sur Moi, que Ton dos contre Moi…que Toi, et Moi, et Nos envies, Nos besoins d’être ensemble. Notre connexion physique retrouvée.
Et puis…Je ne sais pas. De retour à l’appart, Je ne suis pas là, pas vraiment. Dans Mon brouillard là haut, pas dans Mon corps. Pas avec Toi. J’ai essayé de raccrocher, de revenir là…impossible.
Je ne sais même plus exactement ce que Tu M’as dit quand Tu as réalisé que ça n’allait pas. Ce qui est sûr c’est que Tu l’as verbalisé avant Moi…comme toujours.
J’avais besoin de lâcher, malgré Moi, toute cette pression, toutes ces difficultés…Je ne voulais pas parasiter Notre moment…Mon corps en a décidé autrement.
Tu as pris le temps de Me forcer à sortir tout ça de Moi, d’accepter de ne pas M’en vouloir, de prendre aussi cette place de Dhom auprès de Moi : prendre en charge pas que les côtés faciles. Pas que les côtés plaisir, amusement.
Cette photo, le lendemain, illustre ça : le dépassement de ce moment qui aurait pu être bloquant. Ta compréhension, Ton accompagnement de chaque moment, de chaque difficulté rencontrée, Ton envie de dépasser cela ensemble, à deux.
Et Mon acceptation de Te donner aussi cette clé là, d'accepter de ne pas toujours être performante, d’être dans le down malgré Mes efforts et Mes envies.
Ne pas toujours être au top peut sembler simple, dérisoire ou évident aux yeux de certains. Mais on partage tellement peu de moments physiques que c’est difficile d’accepter de ne pas être au top ce jour-là, de le gâcher d’une certaine façon.
Mais finalement, ça ouvre sur d’autres liens, d’autres connexions, vers une compréhension et une complicité encore plus fortes.
Et cette photo est parfaite pour ça : Je Me laisse aller et Tu es là.
#photoperso
127 vues
7 aime
F. Samedi ç’à me dit
Ce samedi annonce un week-end ennuyeux. Jean regarde par la fenêtre qui déverse un flot de larmes s’écoulant lentement le long de la vitre pour finir par disparaître en laissant la place aux suivantes. L’horizon lui rappelle ce poème de Charles Baudelaire « Brumes et pluies » qui fait partie du recueil « Les fleurs du mal » et récite la première strophe.
Ô fins d’automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D’envelopper ainsi mon cœur et mon cerveau
D’un linceul vaporeux et d’un brumeux tombeau.
Il fait le lien avec ces dominatrices qu’on aime et loue de prendre possession de notre corps et de notre âme en nous enveloppant à la fois de douceur et de douleur.
Soudain il se souvient que ce week-end il y a des sports mécaniques, et vu le mauvais temps, il va passer tout ce temps devant son poste de télévision.
Lundi, Jean part pour le travail, Le ciel est bleu, le soleil est radieux et Jean fredonne la chanson de Claude François
– Le lundi au soleil –, il pense aux lignes du programme informatique qui lui posent problème, il va probablement devoir vérifier l’algorithme. Bref, après ces deux semaines intenses en découvertes et émotions insoupçonnées, sa vie a repris un cours normal, il n’oublie pas ce qui est prévu le samedi prochain mais le voit un peu comme s’il était prévu une soirée cinéma entre potes.
Des potes ? Il en a peu et ils sont tous éloignés géographiquement et il ne cherche pas à se lier d’amitié avec ses collègues de travail car il ne veut pas mélanger sa vie professionnelle et sa vie personnelle, mais cela ne le dérange car, depuis son divorce suivit d’un changement de travail et de région, il est plutôt du genre solitaire.
Finalement, le fait d’avoir rencontré Sabine et Martin ainsi que Vanessa et, peut-être bientôt, d’autres personnes partageant une même passion va donner un autre sens à sa vie.
Mardi, il reçoit un texto de Sabine Toujours ok pour samedi ? il répond Oui bien sûr et dans la foulée il reçoit un nouveau texto Ok alors rdv chez moi samedi à 10h00. Jean commence à bien connaître Sabine et il sait qu’il a intérêt à être à l’heure.
Les jours qui suivent il se concentre sur son travail car il a encore des pages et des pages de code à écrire pour faire fonctionner la partie du logiciel qu’on lui a confiée.
C’est vendredi soir et c’est après être rentré chez lui qu’il se dit que le lendemain va encore être un jour plein de découvertes et de surprises.
La première surprises sera ce que Sabine a prévu pour lui. D’abord la tenue mais certainement aussi quelques surprises sorties de son imagination machiavélique.
Samedi matin 8h00, le réveil sonne. Jean se dit qu’il a bien fait d’activer la sonnerie car il dormait à poings fermés. Il arrête cette horrible série de bips et se lève aussitôt de peur de se rendormir. Il boit un café et va dans la salle de bain. Il se rase le visage de près car il ne sait pas à quelle heure les festivités vont se terminer et il ne veut pas avoir le poil hirsute en cours de soirée. Il décide aussi de se raser le pubis car il se souvient que quand Sabine lui avait mis la cage de chasteté des poils s’étaient coincés dans le système de fermeture et se sont arrachés et ensuite avec le frottement il avait eu des irritations. Il ne sait pas si elle va encore l’encager mais il vaut mieux prévenir que guérir. Donc il va sous la douche avec mousse et rasoir, il se rase avec minutie évitant de se couper puis prend une douche. Il enfile un caleçon et met un costume car on ne va pas au château du marquis habillé en jean et blouson, par contre il ne met pas de cravate. Après tout Sabine ne lui a pas parlé de dress code. Il regarde l’heure, il est bientôt 9h30, Il avale un autre café en vitesse et part.
Il arrive à l’heure, Martin lui dit de mettre sa voiture dans le garage et qu’il l’attend. Les deux hommes se disent bonjour et Martin demande à Jean de monter à l’avant côté passager et que Sabine ne va pas tarder à arriver et s’assoie derrière le volant. En effet Sabine arrive avec un grand sac de voyage à la main, le pose sur la banquette arrière et s’assied derrière Martin et précise qu’il y a deux heures de route pour aller au château et qu’elle veut arriver parmi les premiers pour avoir le choix de la place.
En cours de route ils parlent de banalités puis Sabine demande à Jean s’il n’est pas trop anxieux et il répond par la négative.
Sabine – « Aujourd’hui tu vas découvrir ce qui, pour toi, sera un nouveau monde que tu pourras observer mais aussi dans lequel tu devras t’intégrer et prouver que tu es un bon soumis si tu veux influer sur ma décision ! »
Jean ne dit mot, Il sent le regard insistant de Sabine sonder son cerveau, comme si elle entrait dans sa tête pour aller manipuler ses neurones, l’amenant au bord de l’évanouissement. Voyant qu’il est tout pâle elle lui caresse la joue avec le dos de sa main et lui dit « Ne t’inquiète pas je suis sûre que tout va bien se passer ! »
Le reste du trajet se passe en silence. Sabine jubile de l’emprise qu’elle a sur Jean qui petit à petit reprend des couleurs.
Martin empreinte une petite route, après deux ou trois kilomètres la voiture traverse un pont en pierre, où deux véhicules ne peuvent pas se croiser, qui enjambe un cours d’eau puis quelques centaines de mettre plus loin entre dans un bois. La route de vient de plus en plus pentue et serpente entre les arbres lorsque Jean aperçoit à travers une trouée de la forêt un château fort sur un piton rocheux à flanc de colline. Jean s’attendait à un château style XVIIème ou XVIIIème siècle, se trouve en contrebas d’un château médiéval. Ils passent sous un grand porche et pénètrent dans une cour pavée, un homme en habit de laquais anachronique avec le lieu leur fait signe de s’approcher. Il demande poliment le nom des arrivants, regarde la liste sur sa tablette, acquiesce et leur dit d’avancer jusqu’au tapis rouge déroulé devant l’entrée du bâtiment principal. Il y a des échafaudages positionnés à différents endroits et Jean se dit que la rénovation et l’entretien doivent coûter une petite fortune. Deux hommes en costume contemporain se tiennent devant une grande double porte en bois aux lourdes ferrures. L’un d’eux accoure pendant que les occupants du véhicule en descendent, Martin remet les clés de la voiture à l’homme, Jean propose à Sabine de prendre le sac de voyage mais elle refuse de lui confier. L’autre homme ouvre la porte et les invite à entrer dans un corridor.
Une jeune femme avec de longs cheveux blonds tressés en queue de cheval, vêtue d’un corset qui met sa poitrine aux tétons annelés en valeur et retient des bas noirs grâce à ses jarretelles les accueille avec déférence et les invite à la suivre. Elle ne porte pas de dessous et Jean constate qu’elle a également des anneaux au sexe. Sabine demande à Jean de passer en premier puis c’est au tour de Martin et elle en dernier. Ils la suivent dans un escalier en colimaçon tout en pierres de taille mais Jean a les yeux rivés sur la croupe de leur guide dont les fesses aux formes parfaites se dandines au rythme des marches. Ils arrivent sur un palier et la jeune femme leur montre la porte de droite et dit que c’est derrière cette porte que les cérémonies ont lieu et que de l’autre côté en prenant le couloir il y a les salles d’ateliers. Jean remarque que le couloir est éclairé par des flambeaux accrochés au mur et inclinés, avec des lampes électriques en forme de flamme. Ils gravissent encore les escaliers éclairés par les mêmes flambeaux, ce qu’il n’avait pas vu avant tellement il était hypnotisé par le fessier de la jeune femme et arrivés à l’étage elle leur montre leur chambre et prend congé.
La chambre est spacieuse Il y a un grand lit à baldaquin avec des peaux de bêtes autour, une table de nuit et un fauteuil de chaque côté mais, le lit a beau être grand Jean se dit qu’il n’est pas possible d’y dormir à trois, il voit une autre porte et pense que ce doit être sa chambre. Il y a aussi un bureau écritoire et deux fauteuils, une grande armoire rustique, Sabine met le sac à l’intérieur, en sort un autre sac plus petit puis ferme l’armoire avec une clé qu’elle garde dans la main et dit « Je vais voir la Marquise, pendant ce temps vous faites une toilette complète ! » puis elle sort.
Martin à jean – « Elle a pris le sac avec ses affaires, elle a dû aller dans la chambre de Vanessa pour se préparer. Viens je t’explique ! » Il ouvre la porte, allume la lumière, Jean voit que c’est un coin toilette, donc ce n’est pas sa chambre.
Martin – « Lavabo, douche et dans le coin il y a un bidet et les wc. La toilette complète c’est ce que tu as fait le premier soir au donjon. Le bidet est muni d’un flexible au bout duquel tu vas fixer une canule jetable, il y en a dans cette boite et là sur le mur tu as un robinet gradué, c’est pour régler la température à trente-six degré qui est celle du corps. Tu laisses couler le temps d’évacuer l’eau froide, le débit est préréglé pour éviter une surpression qui poserait problème. Lorsque tu as fini tu remets la canule dans son emballage et hop, poubelle. C’est bon ? » jean opine et Martin passe en premier pendant que Jean attend dans la chambre en admirant le paysage sauvage qui entoure le château.
Au bout d’un moment il ressort avec pour tout vêtement une serviette de bain autour de la taille et Jean va à son tour dans le coin toilette.
Lorsqu’il sort, lui aussi avec sa serviette autour de la taille, Martin regarde également le paysage et dit « Tu as vu la petite cascade là-bas ? Et puis là il y a un rapace ! »
Jean – « Vous êtes déjà venus ici ? »
Martin – « C’est ici que nous avons été formés. Une relation D/S, pour être harmonieuse, fait appel à différents codes que nous ne connaissions pas. Passer du fantasme à la réalité n’est pas une chose simple. Nos débuts ont été compliqués, on ne se comprenait pas. Puis, sur les conseils de Vanessa, je crois, Sabine a eu une formation ici auprès du Marquis et de la Marquise. Le Marquis forme les dominateurs et la Marquise forme les dominatrices. İls forment également les personnes soumises et ont aussi leurs propres soumis et soumises, celle qui nous a accompagnés ici doit en faire partie. Ensuite nous sommes venus tous les deux pour mettre en pratique ce que Sabine avait appris et notre relation a pris une autre dimension. Par contre c’est la première fois que nous participons à une telle réunion à laquelle participent même des personnes venues de l’étranger ! »
La porte s’ouvre et Sabine entre et demande « C’est bon ? Vous avez terminé ? »
Ils se retournent, elle porte une combinaison noire en latex, la fermeture zip entrouverte laissant entrevoir le haut de ses lobes mammaires, de longs gants en latex rouge, elle est perchée sur des talons aiguilles rouges tellement hauts que les cigognes d’Alsace en pâliraient de jalousie. Ses longs cheveux noirs sont tirés en arrière, maintenus par un anneau doré pour les faire retomber en queue de cheval qui descend jusqu’au milieu du dos et couronnés par un diadème du même ton. Un maquillage qui agrandit ses yeux et lui donne un air tellement sévère que même le plus grand tyran de la planète ramperait à ses pieds.
Les deux bougres en ont le souffle coupé, même Martin ne l’avait jamais vue comme ça.
Sabine – « Je vous ai posé une question ! »
Martin bredouille « Oui Maîtresse ! » et Jean l’imite aussitôt.
Sabine – « Alors inspection ! » Martin enlève sa serviette, la jette plus loin et prend la position, suivi par Jean.
Elle ouvre l’armoire, sort des gants de chirurgien du sac, elle les enfile et les lubrifie puis va se positionner derrière eux. Elle introduit ses majeurs en même temps dans le rectum de ses deux soumis qui sursautent en même temps, elle fait quelques allers et retours tout en s’amusant à bouger le doigt et remonter ses bras ce qui les fait mettre sur la pointe des pieds et pousser de petits râles, elle frémit de plaisir. Elle retire ses doigts d’un coup sec, observe les gants et dit « C’est bon, vous pouvez m’enlever ces gants et les jeter ! »
Elle se dirige vers l’armoire, sort le sac et le pose sur le lit. Elle prend la cage de chasteté de Jean et remet son sexe en prison, ensuite elle lui tend le slip spécial acheté chez Nanette pour qu’il l’enfile et met l’oiseau de son mari également en cage, elle les regarde, et narquoise, elle dit en se moquant d’eux « Zut, j’ai oublié les os de seiche ! » elle a envie de les tripoter histoire de réveiller les bébêtes mais elle s’abstient, elle a de nombreuses heures pour s’amuser avec eux devant toute l’assistance. Ensuite elle leur tend des bottines en tissu noir à laçage avec des semelles épaisses qu’ils s’empressent de chausser.
« Ce n’est pas fini » dit-elle et elle sort deux ceintures abdominales en cuir munies d’anneaux qu’elle ajuste sur chacun d’eux, elle leur pose des menottes assorties à la ceinture puis relie chaque menotte à la ceinture avec un tige d’environ 20 centimètres qui se terminent par des mousquetons.
Elle fait quelques pas en arrière se met à rire « On dirait deux frères jumeaux ! Mais ce n’est pas tout ! »
Elle est comme une petite fille qui joue à la poupée.
Elle pose un collier avec une laisse à Martin et sort une cagoule en cuir avec des zips au niveau des yeux et de la bouche, elle l’enfile sur la tête de Jean, l’ajuste, serre les lacets qui sont à l’arrière et fait un nœud puis attache la laisse à l’anneau qui se trouve à l’avant au-dessous du menton puis dit à Jean « J’ai décidé de te mettre une cagoule afin qu’on ne te reconnaisse pas dans le cas où il y aurait des personnes de ta boite présentes. Je sais qu’il n’y a pas longtemps que tu as été embauché et je ne veux pas que tu ais des problèmes ! »
Jean - plein de gratitude « Merci Maîtresse ! »
Enfin elle sort un feutre spécial tatouages et leur demande de se mettre de dos sur lesquels elle écrit Propriété de Maîtresse Sabine. Des fois que quelqu’un veuille lui en voler un. Elle vérifie que les zips des yeux sont bien ouverts sur le masque de Jean car elle ne veut pas qu’il chute dans les escaliers puis elle attrape les laisses avec sa main gauche et ils sortent de la chambre, Sabine passant en premier.
173 vues
5 aime
-Valeri, votre épouse est perse, que diriez vous de quelques jours de vacances avec elle en Iran ?
- Vous ne manquez pas d'humour camarade Président. J'accepte avec plaisir.
- Toutes les instructions sont dans cette enveloppe. Tenez moi au courant.
Le vol pour Téhéran se fait dans le jet privé de la redoutable milice Stalin. Le général Valeri, en plus de son épouse, la sublime Roxane, emmène avec lui du lourd. Un commando d'élite équipé du dernier matériel de la guerre du XXIe siècle et aussi quelques tout nouveaux robots de combat.
Il est aussitôt conduit vers une base secrète située sous une montagne, près de la capitale. Tout est très calme et climatisé. Un monde irréel, totalement futuriste, presque comme une base lunaire ou martienne. Il est reçu par le général Tarash.
- Bienvenue Général Valeri. Notre plan fonctionne. Bibi s'énerve et a réussi à forcer la main de Donald.
-j'ai une malette pour vous. Un cadeau de notre camarade Président. Nul doute que vous allez en faire un bon usage.
- Venez, je vais vous faire visiter et vous montrer vos quartiers.
Pendant la visite, Roxane est époustouflée. Elle ignorait que son pays avait une telle avance technologique.
Le soir, dans la chambre, taillée à même le granit, elle se love dans les bras de son époux.
-Pourquoi m'as tu caché tout cela ?
-Rien ne devait filtrer. Bibi à mordu à l'hameçon. Cette guerre ne fait que commencer. Mais oublions cela. Sers moi une vodka bien glacée. J'ai très envie de toi.
- Ce qui me gêne ce sont ces deux robots androïdes devant la porte. Il voient et enregistrent tout.
- Ah, Michka et Grichka....mais j'ai prévu une surprise pour toi. Tu sais...je les commande par la pensée.
Michka et Grichka empoignent Roxane.
-Meux que des liens , tu ne trouves pas ?
Valeri sort son couteau commando et coupe en deux la robe de sa femme. Elle est nue. Offerte. Les yeux brillants. La bouche humide.
-tu ne vas pas me faire enculer par un robot tout de même.
- non mais il vont s'occuper de toi pendant que je bois ma vodka.
Roxane se retrouve cul nu sur les genoux de Michka et reçoit une superbe fessée. Elle a beau être maso, elle gemit. Ce con d'androide ne fait pas semblant. Roxane hurle à présent. C'est Grichka qui lui triture la chatte, le clito et les tetons. Elle jouit et ruisselle.
- plus les robots, viens prend moi, je n'en peux plus. Defonce moi.
Valeri ne se fait pas prier. Il sort son gros pieu et defonce d'un coup le cul somptueux de sa femme.
Puis il sort son tel et prend une photo.
-Tu es trop belle avec ton cul tout rouge et qui dégouline de sperme. J'en envoie une à Bibi, et une autre à l'extraterrestre Elon. Sur ma ligne directe sécurisée.
- et tu leur joint un commentaire ?
- ce n'est pas nécessaire. Ils se feront eux même leurs propres commentaires.
196 vues
5 aime
Cela s'impose toujours à moi alors que je fais d'abord tout autre chose. Déjà mes vêtements sont par terre, ma culotte sur les chevilles. Il faut que j'aille les voir. Je les range dans un de mes placards de ma salle de bain. Ils sont de tailles, d'épaisseurs, de diamètres et de formes différentes. Avec des bouts d'abord faciles à introduire, ils vont s'élargissant en circonférence. j'aime le premier contact visqueux sur mes doigts du lubrifiant qui prépare mon anus, mon trou se forme et se dessine de mieux en mieux, je le contemple souvant dans le miroir, petite fente molle en étoile. Je sens que je bande dedans. C'est un afflux de sang qui fait battre à l'intérieur mes parois sensibles. Se réveille alors ce que nous les travestis appelons en rêve éveillé: une chatte, éldorado de chair perlant de rosée. Je ne me masturbe plus que comme une fille, les sensations se sont réfugiées sur toute la partie du gland, réagissant et vivant désormais exactement comme un clitoris. Je le malaxe entre mes doigt dans un mouvement circulaire, en salivant d'envie sur mon écran d'ordinateur, devant des vidéos de salopes suspendues et balancées dans un garage, les mains attachées dans le dos, dilatée par des gros godes, le paddle du bear master frappant le trou qui s'ouvre, jusqu'à l'orgasme. Quand je jouis en regardant une bite bien large sur mon écran ma tête part en arrière, dans mon cul une onde, plusieurs ondes me pincent délicatement, le plaisir vient de cet endroit en arrière de mes fesses, dans la partie la plus mystérieuse de mon corps. Mon cul exulte, mon cul réagit comme s'il se dilatait lui-même, sans que rien ne vienne lui apprendre ou le forcer à s'ouvrir. Je reste ébahie devant des images du net, la crudité implacable des scènes pornographiques me fascine. Une croupe posée au bord d'un tabouret de bar dévoile une moule de trav, une moule déssinée en abricot qui s'étale, s'exposant elle -même, comme si elle voulait aspirer tout ce qu'il y a autour, tandis que les testicules par l'exigence de la position se retouvent tirées en arrière et que la petite hampe à peine érectile va droit vers le sol. La moule de la sissy en lèvres disjointes est dehors, elle prend l'air, s'expose à la vue. La croupe est haute par le cambrure qu'impose l'assise au maximum du bord du tabouret. Une paume peut venir plaquer la chair par en dessous, la palper pour évaluer sa forme et sa texture, comme on tâte un fruit à l'étalage au soleil de midi. L'ambiance est feutrée les hommes sirotent leur coktail. Il y en a toujours un, le plus obscène, qui aime se servir sans demander, qui a reluqué d'abord en disant à l'oreille de son pote des choses que personnellement j'aime entendre, quand je me sens dans cet état où je veux que mon cul ne soit plus à moi mais à celui-là justement, physiquement quelquonque, mais trapus, bedonnants mais costaud, se foutant royalement de la dictature contre le poil, pour laisser comme un jardin abandonné ses couilles hirsutes se recouvrir de noirs et gris, avec un supplément à la base de sa grosse queue, bite bleue veineuse, rose musclée, avec cette petite inclinaison vers la gauche ou vers la droite et cette légère différence d'épaisseur au bon endroit. Une bite lourde, invasive, capable de forcer le fond pour gagner encore de l'espace, pour inviter la femelle à se distendre encore. Il faut qu'elle soit accueillante pour le mâle qui sait sans violence obtenir d'elle le territoire dont il a besoin, collant fortement son gland dur pour forcer l'ouverture du fond, tout au fond d'une chienne rendue chienne pas l'abstinence qu'on lui impose, avec sa petite cage qui réduit son petit bout et son érection. Le plaisir migre alors vers l'ampoule enrichie de terminaisons nerveuses. Trou qui apelle, qui espère, trou dilaté par ce qui s'est trouvé sous la main, trou béant qui transpire et mouille la chaise, la canapé, le drap du lit. Le soir avant de m'endormir j'écarte doucement, je vérifie l'ouverture, je me rentre facilement un ou deux doigts. Quand je marche dans la rue je le sens, je sens que les bords de mes lèvres anales se frôlent. Je commence toujours par un gode plus fin alors qu'il est déjà assez imposant. Le premier instant où il vient buter contre le fond me donne une sensation d'excitation intense, j'ai de l'eau dans la bouche que je laisse couler sur ma poitrine. J'éffleure mes tétons et ça me vrille un peu la tête. Je ne peux m'empêcher de lorgner sur le deuxième qui a la forme bombée d'une bite de chien, avec une partie plus enflée. J'imagine parfois en me touchant toute excitée que j'en laisse un s'approcher, j'imagine le goût que doit avoir son bout rouge sortie d'un fourreau noir, j'imagine une langue deux fois plus grande que la mienne dans ma bouche et par derrière entre mes fesses, j'imagine la sauvagerie, la virulence des coups rapides et maladroitsla coulure après l'immobilité, la sortie qui libère le blanc onctueux, preuve que la femelle s'est laissée prendre malgré la crainte, curieuse de la sensation jamais connue avant, toujours fantasmée. j'en viens assez vite à chaque fois au plus gros gode. Je me dispose au dessus pour qu'il entre en moi en me faisant le moins mal possible, en respirant et en touchant ce qui est devenu un clito ultra sensible. Le bout m'ouvre déjà beaucoup rien qu'au commencement, je sens mes chairs s'écarter, je le ressors et ajoute de la matière liquide et transparente. Je le plante sur le mur de ma salle de bain vers le bas en me servant de l'effet ventouse, cela me permet de m'approcher et de positionner mon cul. En me regardant dans le miroir je me vois salope, il y a un moment que je n'ai pas joui et mon gland-clito me brûle de désir, je m'empale en abaissant mon point de gravité, le regard vers le sol. En accentuant ma cambrure je vais chercher le meilleur angle. Je sursaute un peu car une portion du morceau est rentré un peu brusquement, mais j'ai une telle sensation de remplissage que je sors la langue et pousse ma croupe en arrière pour en avoir plus. je plains ceux qui ne savent pas qu'ils ont une chatte, une chatte qui ne demande qu'à s'épanouir, distendue par le désir. J'ai envie d'être ouverte, mon gode de 9 centimètre de diamètre ne rentre qu'à moitié. Par instant je me retire, il sort, et je sens pour quelques secondes que mon trou conserve sa petite béance. Je recommence et je vais jusqu'à essayer de m'assoir, c'est douloureux, mon trou ne sait pas comment se trouer plus, se trouer mieux, pour s'évaser, s'ammolir, s'avouer vaincu. J'ai envie d'avoir un cul de pute vaincu par le gros morceau, je me sens être une grosse pute déformée par le gode, je le ressors, je tiens mes tétons entre mes doigts. Je reprends le gode et le tiens à deux mains pour le rapprocher de mon visage et l'accueillir entier dans la bouche, comme je peux, pour voir à quel point mon trou doit s'écarter. Je me sens salope de sucer mon gode comme ça, sorti de ma chatte. Ça se voit voit dans le miroir que je suis une salope, tout le monde devrait le savoir, on devrait se passer le mot et frapper doucement à ma porte en sachant très bien que je vais ouvrir. Il coule de ma chatte le gel accumulé, j'y retourne, je pose le gros gode sur la cuvette fermée de wc, et je descend mon cul en me laissant un peu tomber. Avec le poid du corps cettte grosse bite s'enfonce, je voudrait m'assoir totalement relachée, mais c'est trop, j'ai peur de me déchirer. Je sens en même temps que j'ai très envie d'avoir une grosse chatte, alors je force mon fond, je le défonce un peu en haletant. Par instant j'ai des éclairs de pute en rut, je force d'un coup en me laissant tomber plus fort, presque entièrement, et j'attends. Je reste assise comme ça, alors que s'élargit douloureusement mon fond de cul. Mon cul a tellement envie. Je suis une salope, je le vois bien, je vois dans le miroir que j'ai des yeux de cochonne qui implore la bite. Je voudrais que l'on me voit, que l'on entre et que l'on me surprenne au moment où je m'ouvre le cul en tirant la langue. Je voudrais que quelqu'un ou quelqu'une attrape le gros machin et me fouille le trou en me disant des choses. `Je voudrais qu'ils viennent souvent, tous les jours, pour que lorsque je marche dans la ville, dans le tram, sur le trottoir, ma chatte dans ma culotte soit molle,je sens alors les grosses lèvres de ma chatte éprouvée par la dilatation. J'imagine l'on me rapelle souvent que c'est l'heure, que c'est l'heure d'être une chienne béante, une chienne que l'on flaire et que l'on prend par besoin naturel, en journée dans la chaleur, derrière un buisson, derrière une dune, sur une aire de repos. Mon trou s'élargit et pendant qu'un monsieur fouille ma bouche avec sa langue j'ai des frissons, je tressaute, ma chatte s'ouvre et se contracte, je sens venir comme une vague, une crampe, une tension qui remonte en raclant mon trou, je jouis des seins, des hanches, je jouis des reins, mon cul a dijoncté, je ne sais plus où je suis, où je vais, je ne sais plus si la bite que j'ai dans la bouche a encore besoin d'y rester, je suis en train de me faire défoncer avec un gros gode en plein jour, sur le bas coté d'une route de campagne, j'entends des voiture qui passent et je jouis, les voitures passent et les gens à l'intérieur ont à peine le temps d'apercevoir une femelle à 4 pattes, godée sur le bord de la route par un homme déterminé, je jouis, et je ne sais pas quand cela va s'arrêter.
456 vues
8 aime
Bronco et Bianca – L’Exorcisme du Fouet
Ils n’utilisaient plus de simples prières.
Ils n’élevaient plus seulement la voix.
Bronco et Bianca avaient compris que les démons d’aujourd’hui s’enracinent dans le désir.
Ils se logent dans la honte, le plaisir caché, la peur de soi.
Alors pour les déloger, il fallait descendre plus profond. Là où la religion n’ose pas regarder.
Leur chambre d’exorcisme ressemblait à une cellule monastique croisée avec une geôle médiévale.
Un lit de pierre nue.
Des chaînes bénies à l’huile sainte.
Des cordes tressées avec des psaumes écrits en latin du désert.
Et au centre, une croix inversée, non pour blasphémer, mais pour rappeler que la descente est parfois le seul chemin vers la lumière.
L’eau bénite, préparée selon le rituel des Chrétiens de la Première Heure, n’était pas tiède. Elle brûlait comme de l’acide sur la peau corrompue. Quand Bronco l’aspergeait sur un possédé, la chair grésillait, les veines saillaient, et les hurlements sortaient non pas de la bouche, mais du ventre même.
Bianca, toujours en noir, corsetée de cuir, portait à la taille un fouet tressé de crins sacrés.
Chaque coup qu’elle donnait était un verset.
Chaque marque laissée, une strophe contre l’intrus.
Elle ne frappait jamais au hasard. Elle frappait là où le démon se cachait.
Sous l’omoplate gauche.
À l’intérieur des cuisses.
Entre les reins.
Et parfois, doucement, sur la bouche, pour faire sortir ce qui se tait.
Le rituel le plus terrible, ils l’appelaient l’Appel de l’Ange Noir.
Cela commençait toujours par des gifles – nettes, rituelles, données avec la main ointe d’huile sacrée et de sang d’agneau noir.
Puis venaient les mots interdits, soufflés à l’oreille du possédé. Pas des insultes. Des vérités.
Des vérités que le démon avait peur d’entendre.
Enfin, dans une ultime montée, Bronco et Bianca s’enlaçaient. Leur souffle devenait prière.
Leurs corps, un exorcisme vivant.
Et lorsque le mal ne pouvait plus se cacher, il jaillissait en criant, expulsé par la force du plaisir sublimé et de la douleur transcendée.
Car dans leur monde, le corps n’est pas un obstacle au sacré.
Il est le champ de bataille.
Et parfois, il est l’arme elle-même.
Ainsi vivent Bronco et Bianca.
À la lisière du sacré et du charnel.
Chasseurs de démons. Amants fous. Guerriers mystiques.
Et lorsque les ténèbres viennent, ce n’est pas un prêtre en soutane qu’on appelle.
C’est eux deux.
Nus sous les cicatrices, enchaînés l’un à l’autre,
et plus purs que tous les saints.
344 vues
4 aime
Pendant plus de dix ans, Cat et moi formions un couple banal, de ceux qui partagent une vie simple, sans hiérarchie, sans jeux de pouvoir. Hors de notre intimité, nous étions deux âmes qui s’aimaient, un duo ordinaire aux yeux du monde.
Mais dès que les portes se fermaient, dès que nos corps se frôlaient, une autre danse prenait vie, un feu brut et intense. La domination s’est imposée dès nos premières étreintes, un besoin viscéral qui n’a cessé de croître, toujours plus sombre, toujours plus absolu.
Nos jeux, cantonnés à la sphère sexuelle, étaient un exutoire, les cordes marquaient sa peau, mes ordres la faisaient ployer, ses gémissements résonnaient alors que je fermais les nipple clamps sur ses tétons, que ma main s’abattait sur ses fesses rougies, que je la prenais, sauvagement, jusqu’à ce que nous nous effondrions, brisés de plaisir.
Puis la trahison m’a frappé, brutale, comme un coup de poignard. Du jour au lendemain, Cat a renié nos pratiques, piétiné cette part de nous que je chérissais, et notre séparation, encore fraîche, a laissé un vide. Nous vivons toujours sous le même toit, et chaque jour est une épreuve. Croiser son regard, sentir sa présence, tout en sachant que ce lien unique est mort, me plonge dans les abîmes. Depuis plusieurs années, je suis hanté par ce vide, un tourment qui me ronge l’âme. Ce ne sont pas les circonstances qui me déchirent, mais la perte de ces moments où je dominais, où une soumise s’abandonnait sous mes mains, où cette intimité viscérale me faisait vibrer. Chaque instant sans ce contrôle, sans cette connexion, est une torture. Je revois ses poignets liés, ses yeux suppliants, son corps offert, et ces souvenirs me lacèrent comme une lame de rasoir.
J’ai besoin de cette danse où je guide et elle se livre, où je domine et elle s’efface, où je la baise jusqu’à ce que nos âmes se consument, mais ce besoin est une plaie ouverte, un feu éteint qui continue de me brûler.
En pleine séparation, je suis un homme déchiré, prisonnier d’un passé qui me hante et d’un présent qui m’étouffe. La domination n’était pas un jeu, c’était mon essence, une langue que je parlais avec elle, et sans elle, je suis un maître sans royaume, un rigger sans cordes, un homme tourmenté par un désir qui ne trouve plus d’écho.
Sa trahison a tranché net toute envie que j’avais d’elle, un couperet froid et définitif, malgré le regret lancinant des bons moments passés, ces instants de complicité et de plaisir qui, parfois, me reviennent encore comme un écho douloureux, et dans ce silence, je reste suspendu, incapable de clore ce chapitre qui continue de saigner.
180 vues
7 aime
Petit texte, inspiré, que j'ai écrit suite à une expérience..
Il y a comme ça des histoires que l'on a envie de mettre sur papier, ou clavier, d'autres que l'on garde secrètes, mais l'expérience de vie, est parfois comme l'art, on veut montrer certaines créations personnelles (un exutoire ?) et d'autre que l'on cache par pudeur...
Voici un extrait de cette expérience :
J'avais reçu un message de Monsieur Karl, qui se présentait comme étant un homme d'un certain âge, à la retraite.
Heureux époux de Madame Catherine, une belle femme d'un certain âge elle aussi, qui lui a avoué avoir des envies …différentes, nouvelles, fortes…
Il en parlait crûment, laissant transpirer une certaine excitation à l'idée de raconter cela mais encore plus à l'imaginer devenir réalité.
Il me parla de son épouse, au fil de nos échanges.
De femme modèle, un brin bourgeoise, Catherine avait apprécié de quitter son univers professionnel qui l'obligeait à une posture, pour adopter une posture de vie plus... libérée va-t-on dire.
Monsieur Karl me le précisait régulièrement, comme si cela le rassurait, attention elle n'est pas une salope. Mais si elle commence à se lâcher, elle peut être une vraie chienne.
Chienne, le mot ne fut écrit qu'une fois, mais je ressentais une certaine portée de ce mot.
Catherine aimait être possédée. Karl aimait la voir ainsi.
Un vrai couple.
Nos échanges furent assez longs car je dois l'avouer, je reçois souvent des messages de couples qui veulent que madame soit dressée. Un petit coup vite fait, comme je dis, soumise de 5 à 7.
Ce n'est pas mon credo, j'avoue aimer ce qui est long, dure, s'intensifie plutôt qu’une passade.
Donc souvent je ne donne pas suite.
J'ai bien quelques relations avec des couples ou monsieur veut que je prenne madame en photo, cela je l'accorde, mais au nom de l’art.…et de mon plaisir purement contemplatif.
Bref... monsieur Karl ne lâche pas, ne veut pas renoncer, me raconte son quotidien, mails après mail...
Il me raconte ses journées de plaisir avec madame, car oui couple retraité mais absolument pas sexuellement parlant.
Mais voilà... c'est du sexe.
Amoureux mais du sexe...
Catherine en veut plus mais il est vrai qu'elle ne sait pas comment exprimer les choses...son désir profond.
Monsieur Karl insiste, raconte, et souhaite que je prenne madame en main. Que je la dresse et que j'en fasse mon objet de plaisir.
Je suis difficile à convaincre.
Mais j'aime les jeux psychologiques, et j'aime les esprits torturés.
Nous avons un échange téléphonique, j'entends Madame Catherine, je l'écoute, attentivement... j'entends son esprit me parler, j'entends les labyrinthes de ses désirs. Elle transpire l'envie, le désir. Je le sens.
Je dois vous le dire j'ai un atout... j'ai un métier qui demande de la psychologie...et je m'exerce quotidiennement à l'art de la complexité humaine... alors c'est pour moi une seconde nature que de décortiquer un mot, un souffle, une inspiration ou une attente...
Et madame Catherine attend, depuis un moment, que quelqu'un la prenne, la possède.
Madame Catherine me témoigne de son envie, de son approbation, de son consentement...
Je lui explique en détail mon fonctionnement, ma façon de penser, de faire...elle dit oui, a tout
Bien.
Madame Catherine est d'accord.
Monsieur Karl a envie.
Bien.
Mais...il me manque quelque chose.
Je dois le dire, chères lectrices ou lecteur.
Je n'ai plus 20 ans...
Des femmes j'en ai eu, oh pas une quantité gastronomique, mais suffisamment pour ne plus être un affamé, pour ne pas chercher juste un plaisir...
Je suis dans une recherche de quelque chose de plus subtil, de plus cérébral...
Bref...ce petit couple a envie...
Nous cessons l'appel téléphonique après avoir dit " je vais voir quand je peux me libérer, je suis assez pris je ne promets donc rien"
Ils acquiescent, il ne pouvait en être autrement.
Beaucoup de couples se seraient tourné vers un autre homme, je le sais, nous sommes dans une société de consommation, les gens ne cherchent pas forcément quelque chose de spécial, mais souvent, simplement à faire, à vivre une expérience...
Je me dis au fond de moi que c'est ce qu'il va se passer.
Les jours passent, et un jour en fin de journée je reçois ce message :
"Catherine veut s'offrir à vous, rien qu'à vous.
Elle en a envie.
Elle se mettra à disposition dans notre garage qui sera aménagé pour votre venue.
Le garage sera fermé de l'extérieur, j’enfermerai personnellement Catherine à double tour .
La clef sera sur la porte, vous aurez la liberté de venir, et de disposer de Catherine comme vous le souhaitez et le temps que vous le souhaiterez.
Je serai absent, vous laissant notre maison si vous désirez en profiter.
Une bouteille de ce que vous appréciez particulièrement sera à votre disposition.
Nous attendons simplement vos disponibilités.
Bien à vous.
Karl"
Ce message m'a bien plu.
Catherine à disposition.
Le temps que je veux.
Comme je veux.
J'accepte et leur donne ma disponibilité.
Pas plusieurs, une seule.
Je serai disponible à ce moment-là, vous l'êtes aussi c'est bien, sinon...
Ils se rendent disponibles. je n’en attendais pas moins.
Catherine m'envoie un message me demandant si je souhaite une tenue particulière.
Non, rien.
Vos talons madame et rien d'autre.
Elle me répond en acquiesçant.
Quelques consignes sont passées et le rendez-vous est pris.
Le jour arriva.
J'arrive à la maison, belle demeure, feutrée, une ambiance agréable... érotique.
Je me rends au garage, je vois la clef dans la serrure...je vérifie, effectivement la porte est bien fermée à clef.
Je tourne la clef, et ouvre la porte.
Je vois une pièce plutôt vide avec ce que j'avais demandé. A savoir un canapé.
Je vois au milieu de la pièce une femme à genoux, en talons et nue.
Je m'approche de Catherine, arrivée à sa hauteur, j'attrape sa chevelure et tire la tête en arrière.
Je l'admire car oui elle est une belle femme mais j'observe surtout ses yeux, son regard.
Je lui propose de se lever, par un geste ferme.
Je lui propose je dirais plutôt que tenant sa crinière d'une main ferme, je la fais se lever.
Elle a un beau corps, des seins imposant au regard de la finesse de son corps.
Je tourne autour d'elle, comme un chasseur tournant autour de sa proie.
Elle a un fessier accueillant, des fesses rondes.
Je caresse son corps, ses fesses, pour en ressentir la douceur, je passe devant ses seins, que je caresse délicatement, faisant pointer un téton...
Je le vois durcir, pointer
Je le pince délicatement, commençant aussi à serrer ce sein.
Je vois son regard qui change, ses joues rougissent.
Elle ferme les yeux.
Je descends ma main entre ses cuisses.
Je les écarte délicatement pour glisser un doigt entre ses lèvres, puis glisser un deuxième doigt.
Je veux d'abord vérifier qu'elle est bien rasée.
Cela faisait partie de la première consigne.
Puis je constate qu'elle mouille.
Mes doigts glissent dans sa chatte trempée.
Déjà...
De l'autre main je caresse le deuxième sein
Je caresse d'abord le téton pour en faire sa connaissance, puis je le pince, délicatement, pour finir par une petite torsion qui fait plier Catherine.
Je sens son odeur de femelle qui se dissipe dans l'air.
Cette envie qu'elle a, les effluves de sa chatte trempée...
Elle sent fort, de manière animale.
Je retire mes doigts...et les glisse dans sa bouche en lui disant : nettoie.
Elle lèche mes doigts, les suce, les nettoie...
Je m'assois dans le fauteuil, et lui demande de tourner sur elle-même, pour l'admirer.
Je la regarde, observe, chaque detail de son corps, je prends mon temps durant cette contemplation, j'aime prendre mon temps..
Je devine à sa cambrure la position qu'elle doit apprécier.
Je devine à la forme de sa bouche et de ses lèvres qu'elle doit aimer sucer.
Je devine aux courbures de son corps qu'elle est une aire de jeux très intéressante.
Sers-moi à boire lui dis-je.
Elle me sert un verre...que je déguste doucement.
Je lui fais signe de se mettre à genoux à mes pieds.
Je passe ma main dans ses cheveux, en appreciant la douceur, mais la maintenant, fermement...
Le dressage de Madame Catherine peut débuter...
364 vues
6 aime
Bonjour,
Il fait chaud le soir dans notre Toscane rurale....29 °hier soir à 19h30..
Donc, en rentrant du bureau, des bureaux, à poil tous les trois et baignade !
Aucun voisin à moins de deux kilomètres, on est peinards !
J'avais juste oublié un détail : mon épouse et moi avons perdu au poker Dimanche, et nous sommes bouclés.
Line, notre amie, a pris un malin plaisir à m'encager ( une cage longue, bien difficile à porter ), et à boucler ma Dame des deux anneaux qu'elle a aux petites lèvres....
Rires de nous voir équipés de nos cadenas, elle n'a pas hésité à s'allonger sur un transat , et se donner du plaisir en exagérant un peu les cris, quand même....
Grosse frustration pour nous deux !
Ma Dame sera libérée demain, moi .... Samedi !
La bourique !
192 vues
5 aime
Tout aurait pu être si simple sans ses désirs de conquête. Elle ne comprenait pas de quoi elle avait peur. La jeune femme avait ce don insoupçonné de percevoir dans la langue ce qui ne s'entend pas. Elle se permit d'arranger quelques boucles brunes sur les épaules de son amante, accompagnant son geste tendre d'une moue admirative. Alors qu'il y avait au-dessus d'elle une grande glace, recouvrant totalement le plafond, que n'interrompait aucun luminaire, la jeune femme se voyait ouverte, chaque fois que son regard rencontrait le large miroir. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette étaient posées. La source qui filtrait de son ventre devenait fleuve au moment qui précède le plaisir et quand elle reprit la perle qui se cachait entre les nymphes roses qu'elle lui donnait. Elle se cambra de tous ses muscles. Sa main droite balaya inconsciemment la table de travail sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets volèrent sur la moquette. Un instant, ses cuisses se resserrèrent autour de sa tête puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon très doux. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les jambes ouvertes et repliées dans une position d'offrande totale qui lui livrait les moindres replis de son intimité la plus secrète. Quand elle commençait à trembler de tout son être, elle viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une violence inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but le suc délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Tout ne lui serait pas infligé à la fois. Elle aurait plus tard la permission de se débattre, de crier et de pleurer.
Elle demeurait celle qui en disait peu, mais de ce peu surgissait un écho de son univers exprimé parfois à travers le frémissement d'un arbre. Venant d'un autre monde, sa maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Elle s'agenouilla entre ses jambes et Juliette voyait ses cheveux clairs onduler régulièrement au-dessous d'elle. Sa vulve était prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais cru que c'était aussi bon de se soumettre puis brusquement, adorablement savante, sa main vint se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la combler. Mille flèches délicieuses s'enfoncèrent dans la chair de Juliette. Elle sentit qu'elle allait exploser dans sa bouche. Elle voulut l'arrêter mais bientôt ses dents se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ?
En se rapprochant de son amante, elle se surprit alors en contemplant les marques laissées sur sa peau à s'interroger sur la profondeur de la morsure que le cuir pouvait laisser. L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur, commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de ses fesses, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle. Animé par ces mains caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était alors tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer les reliefs de son intimité en la poussant à des aventures plus audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent son ventre. Les lèvres entre les jambes de Charlotte, qui la brûlaient, lui étaient interdites, car elle les savait ouverte à qui voudrait. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarrassa de son corsage. Dessous, elle portait un charmant caraco et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Ses petits seins en forme de poire pointaient sous le caraco en soie. Elle le retira délicatement exposant ses formes divines. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules et glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes fermes de de la poitrine. Son ventre palpita contre les fesses de son amante. Elle aimait cette sensation. Peu à peu, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour couler jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans le velours de sa féminité. L'attouchement fut audacieux. Mais bientôt Juliette reprit ses esprits. Elle devint animale et décida qu'elle n'infligerait plus de tortures qu'anonymes et immédiates. Elle exigea de Charlotte qu'elle sorte sans délai de la baignoire et qu'elle se mette à quatre pattes telle une chienne. Elle se ceignit d'un large olisbos à ceinture et la posséda brutalement. Cette impudence excita la jeune femme qui se cambra d'elle-même afin d'être pénétrée jusqu'au fond. Elle céda alors à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu contrôler. Combien de temps restèrent-elles après, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, un doux fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer de peur de se perdre.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
512 vues
13 aime
Bronco est né avec un don ou une malédiction. Il voit les démons. Sa vie est un cauchemard. Ce monde est infesté de démons. Ils sont partout. Tout petit, il a du fuir sa famille. Il erre dans la ville la nuit pour voler sa pitance et se cache le jour. Si lui voit les démons, l'inverse est pire encore. Il est traqué. Quelle ville horrible infestée par tous ces démons maléfiques. Ils sont partout. Sa vie est un enfer.
Et puis un jour Bronco tombe sur Bianca, la belle, la douce. Elle n'a que huit ans, lui a peine six, mais elle a su le trouver dans le trou sous des vieux cartons où il se cachait. Elle a pris sa main et lui a simplement dit: " viens". Et Bronco a suivi. Il savait que Bianca n'était pas infestée.
Elle l'a conduit vers une secte étrange, nommée "les chrétiens de la première heure". Aucun n'était infesté. Là, Bronco a pu apprendre à lire, à écrire et il s'est montré exceptionnellement doué. Arrivé en âge, il a épousé la sublime Bianca. Un amour total, un bonheur comme il ne pensait pas qu'il pouvait exister. La secte s'est vite rendu compte que Bronco était un exorciste, le meilleur d'entre eux.
Laissez moi vous raconter une séance. Vous trouverez des liens avec les pratiques bdsm. Bronco à été appelé pour sauver une jeune femme possédée par bien des démons et qui ne pense qu'à forniquer. Il ne prend jamais de bible ou de croix avec lui. Juste une petite bouteille d'eau bénite par lui même. La jeune femme des qu'elle le voit lui montre sa chatte et lui dit: " viens, baise moi" . Bronco lève sa main et lui dit en araméen, il n'exorcise que dans cette langue, " au nom du Christ, je chasse les démons qui sont en toi." La jeune femme est prise de convulsions. Elle écarte les lèvres de sa chatte. " bourre moi, connard, serais tu pédophile ? " . Bronco sort sa bouteille d'eau bénite et commence par l'asperger. Chaque goutte qui tombe sur la peau de la jeune femme semble comme provoquer d'horribles brûlures. Elle devient comme folle. " arrête ou je vais devoir te violer" .
Bronco continue. Il lance ses mains avec des paroles en araméen vers la jeune femme comme autant de gifles puissantes. Et les démons sortent . Bronco les chasse et les expulse tous.
La jeune femme giflee et brûlée à l'eau bénite dort paisiblement à présent. Bronco pose sa main sur son front et dit une prière, toujours en araméen. Elle dort en paix. Bronco s'en va comme une ombre. Il sait que les démons qu'il vient de chasser ne sont pas loin. Ils rôdent à la recherche d'une nouvelle proie.
260 vues
5 aime
E. Débriefing
Le jeudi s’est déroulé normalement pour Jean, à part les questions de ses collègues surpris de le voir venir au travail en pantalon de ville pendant plusieurs jours au lieu de son jean traditionnel qui lui posent des questions comme « Tu as rencontré une nana ? », « Ton lave-linge est en panne ? « Tu as pris du poids, tu ne rentres plus dans tes jeans ? » auxquelles il répond « Oh ! Je m’habille comme je veux, ok ! ».
Et c’est passablement énervé qu’il rentre chez lui le soir. Il se sert un pastis, met de la musique et commence une grille de sudoku pour se détendre. Son pastis et sa grille de sudoku terminés il est vingt heures trente et il se dirige vers la cuisine pour se préparer à manger lorsque son téléphone portable bipe pour annoncer la réception d’un SMS. Il ignore son téléphone, se disant qu’il aura le temps de le lire en mangeant. Au bout d’un moment il revient avec son plateau repas, le pose sur la table basse du salon et va chercher son téléphone.
C’est un message de Sabine - Rendez-vous demain soir chez moi à 19h00 sois à l’heure !
Comme d’habitude elle ne donne pas de motif, mais peu importe il ira et sera à l’heure.
Au jour et à l’heure dits Jean se présente devant le portail de la propriété et appuie sur le bouton de la sonnette.
C’est Martin qui lui répond « On t’attend au donjon, tu connais le chemin. Je t‘ouvre le portail. Tu peux te garer dans le garage ! »
Jean avance dans l’allée et se demande ce qui va lui arriver, il gare sa voiture et monte jusqu’au donjon.
Il découvre cette pièce et son aménagement qu’il avait à peine entre-aperçu la dernière fois entre le moment où Sabine lui avait enlevé le bandeau pour l’amener dans sa chambre.
Sabine et Martin sont assis au fond de la salle dans les fauteuils qui font face au canapé qui se trouve en-dessous du grand miroir couvre une grande partie du mur.
Sabine – « Bonsoir Jean. Viens t’asseoir sur le canapé ! »
Il s’assied sur le bord du canapé, comme s’il était pressé de partir, ce qui surprend Sabine qui lui demande « Ça ne va pas ? Je te sens tendu ! »
Jean – « Si, si ça va ! » Il a oublié de prononcer la marque de respect comme s’il avait oublié qu’il joue encore le rôle de soumis mais Sabine ne relève pas cet oubli. Elle y reviendra plus tard si nécessaire.
Sabine – « Alors assied toi confortablement. À moins qu’il y ait quelque chose qui te gêne ! »
Jean qui comprend de quoi elle veut parler – « Non je m’y habitue petit à petit ! »
Sabine – « Et tu aimes bien ? »
Jean – « Ç’est contraignant mais pas désagréable ! »
Sabine – « Pas désagréable. Ç’est à dire ? » il devient tout rouge et jette un regard vers Martin qui lui fait un signe d’approbation avec la tête.
Jean – « Ça me rappelle que c’est vous qui me l’imposez ! »
sabine – « Et c’est ça qui n’est pas désagréable ? »
Jean – « Oui. Ç’est même agréable ! » et il regarde à nouveau vers Martin.
Sabine – « Arrête de regarder vers Martin. Ç’est une histoire entre toi et moi. Entre Martin et moi c’est une autre histoire ! Je souhaite qu’il soit présent car nous n’avons rien à nous cacher mais je peux lui demander de partir ! »
Jean se souvient de la conversation qu’il a eu avec Martin et, un peu plus rassuré il répond par la négative.
Sabine – « Bien. Alors faisons le point sur le week-end dernier. Qu’est-ce qui t’a plu, qui t’a déplu, qu’a tu ressentis ? »
Jean – « Ç’est difficile à dire car pour moi tout était nouveau et ce que j’ai ressenti sur le moment ne reflète pas obligatoirement ce que je ressentirai la prochaine fois ! »
Sabine – « Tu peux être plus précis ? Nous sommes entre-nous, personne ne te jugera !»
Elle cherche à faire en sorte qu’il s’exprime pleinement, qu’il se libère du carcan de morale qui l’a accompagné toute sa vie, quitte à alterner ces questions ouvertes avec des questions fermées dont la réponse sera « oui » ou « non ».
jean – « Justement cette semaine j’ai réfléchi à tout ce qui s’est passé, analysé chaque situation et sur le moment je pensais être certain de savoir ce que j’avais apprécié ou pas mais maintenant je n’en suis plus aussi sûr ! »
Sabine – « Le bandeau sur les yeux ? »
Jean – « C’est intrigant parce que le ressenti n’est qu’auditif mais surtout tactile et c’est aussi décevant parce que l’idée que je me suis faite ne reflète pas obligatoirement la réalité. Sincèrement j’ai préféré quand vous me l’avez enlevé ! »
Sabine – « Et si tu étais privé de la vue et de l’ouïe pour n’avoir que le ressenti tactile ? »
Jean – « C’est à essayer ! »
Sabine – « Tu penses que tu aurais le choix ? »
Jean – « Non bien sûr ! »
Sabine – « Est-ce que cette première expérience t’a donné envie de continuer ? »
Jean – « Oui ! »
Sabine – « Tu en es vraiment certain ? »
Jean – « Oui ! »
Sabine – « Bien, je te souhaite de trouver celle qui saura réaliser ton souhait. Ah ! Vanessa m’a rendu la clé car elle est de garde ce week-end à l’hôpital. Elle est médecin ! » Elle pose la clé sur la table basse et ajoute « Prend la. Tu peux te libérer ! »
Jean regarde la clé mais ne la saisit pas, il ne comprend pas, tant il était persuadé que Sabine allait continuer à le former, l’éduquer.
Martin s’adressant à Sabine – « J’ai l’impression que ce n’est pas ce que souhaite Jean ! »
Sabine – « Qu’est-ce que tu veux dire ? Je ne comprends pas ! »
Le couple, complice, s’amuse avec Jean, il souffle le chaud et le froid.
Martin – « Je pense qu’il ne veut pas de cette liberté que tu lui offres ! »
Jean écoute ces échanges, il est content que Martin parle à sa place car, lui, n’ose pas s’exprimer de peur de se voir opposer un véto de la part de Sabine et espère que son mari va la convaincre de le garder comme soumis. Mais peut-être l’a-t-il déçue, peut-être même qu’il n’est pas le seul à avoir été testé et qu’il n’a pas été retenu car pas à la hauteur des attentes de Sabine.
Sabine – « Tu penses qu’il souhaite que je sois sa Maîtresse attitrée ? »
Martin – « Je le pense ! »
Sabine – « Dans ce cas croit tu qu’il a conscience qu’il sort du jeu de rôle pour entrer dans un mode de vie ? »
Martin s’adressant à Jean – « Tu en as conscience ? »
Jean – « Oui j’en ai conscience ! »
Martin – « Et tu y as bien réfléchi ? »
Jean – « J’y ai réfléchi toute la semaine et je suis certain de ma décision ! »
Sabine jubile, elle ne pensait pas que cela irait aussi vite, mais elle fait exprès de calmer le jeu en faisant croire qu’elle est un peu réticente et reprend la main sur la discussion en s’adressant à Jean « Tu sais tout de même que c’est moi qui décide de la suite à donner ? »
Jean – « Oui bien sûr ! »
Sabine – « Pour l’instant tu prends la clé, tu vas dans la salle de toilette pour enlever et nettoyer ta cage et après tu iras dans la salle d’attente jusqu’à ce que l’on vienne te chercher ! »
Une fois que Jean s’est enfermé dans la salle d’eau Sabine et Martin recommencent leur conversation.
Martin – « Alors, qu’est-ce que tu vas faire ? »
Sabine – « Je vais le laisser mijoter toute la semaine, mais je vais déjà lui proposer de se joindre à nous pour aller à la grande réunion kink le week-end prochain. Je pense qu’il sera partant ! »
Martin – « Il faut que tu prévoies des tenues spéciales ! »
Sabine – « J’ai déjà ma petite idée mais j’irai voir Nanette qui pourra me conseiller, surtout que c’est elle qui gère la liste des participants et on fera aussi les tenues en fonction de ce critère ! »
Martin – « C’est quoi ton idée ? »
Sabine – « Tu crois que je vais te le dire ? Je te signale que tu seras aussi mon soumis de circonstance ! »
Martin – « Comme vous voulez Maîtresse ! »
Sabine – « Vas ouvrir à notre ami au lieu de dire des bêtises ! »
Martin raccompagne Jean, l’invite à se rasseoir dans le canapé, dit qu’il va chercher à boire et sort de la pièce.
Sabine fait mine de continuer de réfléchir et dit « Même si je ne suis pas défavorable à te prendre comme soumis attitré permanent, je n’ai pas pris de décision définitive. Il faut que je réfléchisse aux modalités, car tu aurais plus de contraintes qui ne doivent pas interférer avec tes propres contraintes professionnelles ou familiales si tu en as ! » Jean veux lui répondre mais Sabine l’interrompt « TTTTT ! Tais-toi. Je te ferai parvenir quelles seraient tes contraintes et ce sera à toi de voir si tu peux les assumer. On pourra en discuter cas par cas si certaines posent problème. En attendant je souhaite que tu nous accompagne à la grande réunion kink qui aura lieu au château du Marquis. Et oui, ça ne s’invente pas, même s’il n’a aucun lien de parenté avec Donatien De Sade. Comme ça tu pourras voir des choses que tu n'as jamais vues, entendre des choses que tu n’as jamais entendues, peut-être tester des choses que tu n’as pas encore testées. Bien sûr aux vues de tout le monde tu seras mon deuxième soumis puisque Martin est déjà connu comme étant le premier. Tu seras pourvu d’une tenue que j’aurais choisies et tu devras obéir à mes ordres qui, rassure-toi seront softs. Les autres participants seraient choqués de te voir en simple spectateur venu uniquement pour assouvir ses instincts voyeuristes. Je ne dis pas que de ton comportement dépendra ma décision, mais je ne dis pas non plus que cela ne l’influencera pas ! »
Martin revient avec en seau à champagne et trois flûtes. « Champagne, ça vous convient ? » demande-t-il.
Personne ne lui répond car trop absorbés par leur discussion, Martin remplit quand même les verres.
Jean – « Kink, qu’est-ce que c’est ? »
Sabine à Martin – « Explique lui ! »
Martin – « kink désigne une relation qui n’est pas conventionnelle dite vanille. Le BDSM et le fétichisme font partie des relations kink mais il y en a d’autres que je suis incapable d’énumérer tant il y en a. Cette relation est basée sur un consentement mutuel, une bonne communication et des limites définies. Elle peut permettre d’augmenter progressivement la confiance, la complicité et l’intensité de la relation entre les partenaires. Elle peut être sensorielle ou psychologique et sans rapport sexuel. Il y des gens qui y incluent les homosexuels. Dans notre groupe les couples homosexuels ne sont pas considérés automatiquement comme kinkers car il y en a qui ont une relation tout à fait vanille et vivent comme un couple hétéro traditionnel ! »
Sabine – « Alors ? »
Jean – « Je viendrai, j’ai même hâte d’y être ! »
Sabine – « Alors buvons à notre santé et vivement samedi prochain. Par contre ce soir on ne peut pas te garder avec nous car nous sommes invités chez des amis. Ils sont ennuyeux, lui et Martin vont parler de leurs exploits au golf et moi je vais entendre parler de froufrous, de problèmes d’enfants et de toilettage des chienchiens à mémère. Que du bonheur ! »
Jean fini sa flûte et prend congé. Sur la route il repense à tout ce qui a été dit. Il sait que lors de cette soirée au château il devra être à la hauteur et il fera tout pour gagner la confiance de Sabine mais surtout son accord pour le prendre comme soumis. Il se met à rire, si quinze jours avant on lui avait dit qu’il rêverait d’être soumis à une femme, mariée, qui a au moins dix ans de plus que lui, il aurait tapoté sa tempe avec son index.
241 vues
5 aime
La jeune femme redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Mais le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Elle avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Xavier ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Xavier voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses obsessions. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée de se prostituer ? Des pas retentirent alors dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit bientôt. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle était curieuse de savoir si son imagination était alors conforme à la réalité. Allait-elle enfin réaliser ses fantasmes, même les plus inavouables ?
Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Xavier mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son bustier en lamé noir, son short ultracourt sur des bas résilles et des cuissardes à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une pute. Xavier avait amené une putain. Hébétée, Sarah portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses. Elle avait des jambes longues et musclées; en bas de son ventre, son pubis lisse se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son étroit bustier, ses seins comprimés en jaillirent comme des fauves. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. - Tu viens, mon chéri ? minauda-t-elle. Xavier se débarrassa de ses vêtements. Lorsqu'il s'approcha du lit, Charlotte remarqua qu'il ne bandait presque pas. "- Fais ton job, dit-il à la putain". Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. "- Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi m'en foutre partout". Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter avec adresse le sexe de Xavier dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Xavier, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Xavier enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Plus il s'enfonçait profondément et plus elle s'offrait.
Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Xavier lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Xavier ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle aimait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Xavier enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton job et casse-toi." Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son bustier. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Xavier. Elle essayait de comprendre. Quel job la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.
Ses yeux-là ne se donnaient pas la peine de scruter, ils la pénétraient. La jeune femme bien que timide par nature, allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. La putain passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une putain, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, la pute enroba le clitoris de Charlotte, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. Charlotte ne tarda pas alors à pousser des gémissements et des râles d'animal effarouché, prête à s'abandonner. Ses reins semblaient contenir et concentrer toute la jouissance qu'elle ne parvenait pas encore à libérer.
L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Xavier dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Xavier. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
574 vues
16 aime
Le char d’apparat de Microbite ouvre la marche de la victoire et des fiertés. Aux côtés de sa charmante épouse, Bitemicron, et d’un esclave fraîchement émasculé, le Ministre de la Vérité savoure sa popularité retrouvée. Tout au long du parcours, des photographies visiblement trafiquées montrent ses énormes biceps. Ce type est complètement mégalo.
Sur des écrans géants, les images de la Lune rouge de Davos s’écrasant sur le sol tournent en boucle [1]. En surimpression, les slogans à la gloire de Microbite défilent. Oui, c’est à lui, le virtuose, le Mozart du parler vrai, que le camp du bien doit ma capture - moi, Ysideulte, la criminelle responsable de ce désastre.
Pour aggraver mon cas, je serais de surcroît responsable de la diffusion de fake news - l’un des plus graves crimes qui soit au sein de la Suprême Alliance Démocratique. Depuis plusieurs jours, les journalistes ont bien conditionné les esprits, et les slogans en lettres géantes viennent parachever ce travail.
Telle Vercingétorix, enchaîné, exhibé dans les rues de Rome lors du défilé triomphal de César, c’est à marche forcée, nue et enchaînée, épuisée, que je m’escrime à suivre le rythme infernal du char sans trébucher. Au milieu des applaudissements nourris, destinés au nouveau héros, le sauveur de la démocratie, j’entends les cris de haine et de mépris qui me sont adressés.
Aujourd’hui, c’est moi qui symbolise les ennemis de la démocratie. Le pangolin fou reste insaisissable. Nul ne sait s’il existe vraiment. Mais qu’importe, aujourd’hui c’est moi l’ennemie publique numéro un, et le camp du bien vient de me capturer. La propagande adore les symboles.
J’ai été fouettée en public avant le début du défilé. Je me suis efforcée de simuler la douleur pour ne pas susciter de questionnements. Les zébralyvox gémellaires sont redoutablement efficaces [2]. Qu’il est difficile de simuler la douleur quand on ne la ressent pas ! J’ai fait de mon mieux pour être crédible mais je suis une bien piètre actrice.
Le pangolin fou avait raison : personne n’a pris la peine de m’interroger sérieusement. Dans son délire totalitaire, la Suprême Alliance Démocratique est bien trop contente d’avoir trouvé la coupable idéale. Mon scénario bancal n’a même pas été questionné. Quelle importance ? Le réel ne compte pas. L’histoire a de toute façon été réécrite par les équipes d’ingénierie sociale et répétée jusqu’à plus soif par les médias.
« Faites barrage aux ennemis de la démocratie. Votez Microbite ! ». C’est le dernier slogan que je peux lire sur les écrans avant d’apercevoir un projectile lancé par un gros type vociférant sa haine. Le choc brutal contre mon crâne, la désorientation, puis le trou noir.
« Eh bien, tu l’as échappé belle ! ». La voix mielleuse de Microbite m’indique que le cauchemar n’est malheureusement pas terminé.
Je suis de retour au Ministère de la Vérité. Salement amochée d'après ce qu’il me laisse entendre. Ce psychopathe s’ingénie à distiller les sous-entendus pour faire monter mon angoisse. Les rictus furtifs sur son visage trahissent le plaisir pervers qu’il y prend. J’aimerais tant avoir un miroir pour juger par moi-même de mon état, mais cela il n’en est pas question.
« J’aurais été déçu de ne pas pouvoir jouir de ton agonie sur le pylône » ajoute-t-il, souriant.
C’est donc cela le destin qui m’attend ? Attachée nue sur l’un de ces immenses pylônes, au cœur de l’Himalaya. Déchiquetée par le grand Chrysaor cendré, sous les yeux de centaines de millions de téléspectateurs. Jusqu’à présent ce supplice cruel était réservé aux hommes [3].
Les nuits sont pénibles sur le mur des esclaves, mais j’ai appris à y trouver le sommeil, malgré l’inconfort. Lorsque je ne dors pas, j’observe les pénis de mes compagnons, qui se dressent aléatoirement au gré des érections nocturnes. C’est beau. Ca m'excite. Cela ressemble à une lente chorégraphie, à laquelle l'éclairage lunaire apporte une touche de mystère. Dans des situations désespérées, on s’accroche à n’importe quoi pour ne pas devenir folle.
C’est debout, le dos contre ce maudit mur, dans la cour intérieure du palais, que nous passons toutes nos nuits. Complètement nus, peu importe qu’il vente ou qu’il pleuve, les poignets attachés au dessus de nos têtes. Je suis la seule femelle. Je me dis que si ma situation n’était pas aussi critique, mon Maître apprécierait certainement de me voir ainsi exhibée au milieu des mâles. Est-ce qu’il a vu le projectile me frapper ? Certainement. Il y avait des caméras de télévision partout. Il doit être mort d’inquiétude. Si seulement je pouvais le rassurer.
Je repense à la force irrésistible qui m’a poussée à me fourrer dans ce guêpier. L'espoir. La confiance. Le pangolin fou a gagné ma confiance, tout comme mon Maître auparavant. Cette confiance que j’accorde si difficilement. Et maintenant je suis la pièce maîtresse de sa stratégie. Quelle ironie, pour la fille insignifiante que j’étais, effacée, invisible. Une fille de si peu d’intérêt qu’elle porte un prénom qui n’existe pas. Tout comme mon Maître, il a cru en moi et cela m’a donné la force de soulever des montagnes. Je ne dois pas le décevoir – jamais. Si je m'en sors, est-ce qu'il me révèlera son identité? Est-ce que je pourrai enfin le rencontrer physiquement?
Par chance, cette nuit-ci il ne pleut pas et, épuisée, j'ai rapidement trouvé le sommeil.
Au petit matin, Bitemicron, la charmante épouse de Microbite, couteau à la main, vient faire son inspection. Les esclaves mâles sont terrifiés car ils savent maintenant ce que ce couteau signifie. Moi aussi je suis inquiète pour mon clitoris - sait-on jamais ce qui pourrait lui passer par la tête - mais jusqu'à présent ce furent toujours les hommes qui suscitèrent son intérêt. Elle est accompagnée de son époux, qui la suit comme un gentil toutou, en bon soumis qu’il est.
« Celui-là ! » lui ordonne-t-elle, en lui tendant le couteau. Elle tient fermement à la main la bite de l’esclave situé à ma droite, qui n’en mène pas large.
« Non, attend un peu » se ravise-t-elle.
« Détachez la femelle » ordonne-t-elle à un gardien.
« Suce-lui la bite, salope ! Il mérite bien un dernier orgasme ».
Cette experte en manipulation perverse me met bien mal à l’aise. Si je refuse, je m’en voudrai et j’en ferai des cauchemars. Si j’accepte, je participe à ce scénario abject.
« Ou bien tiens-lui la main, si tu es romantique. Ah, ah, ah! »
« Oui Monsieur… Euh, pardon, oui Madame »
Je reçois une bonne gifle pour cette bourde, mais elle n’en prend pas ombrage, trop absorbée par la jouissance qu’elle éprouve de par la situation. Elle et son mari ont visiblement abusé de la poudre blanche, si j’en juge par leurs yeux exorbités.
En sanglots, sachant qu'il n'échappera pas à la castration, le malheureux la supplie de lui retirer seulement les testicules en épargnant son pénis. Cela n'a d'autre effet que de déclencher des ricanements de jouissance. Le sadisme pervers et malsain dans toute sa splendeur... Pour moi la situation est insupportable. Voir cet homme si fort, à l'allure de guerrier, en pleurs, suppliant, désespéré, m'emplit d'une grande tristesse, amplifiée par la rage de ne pouvoir rien faire.
Un éclair d'extrême lucidité me traverse l’esprit. Ma conscience de l’instant présent est soudainement décuplée, comme si je percevais avec une infinie précision le monde qui m’entoure. Je me sens connectée, en parfaite symbiose. Connectée à quoi ? Je n’en suis pas sûre, mais j’ai ma petite idée. Je perçois même les milliers d'influx nerveux qui circulent dans les corps de mes voisins - une perception très étrange et perturbante.
Des fourmillements prennent naissance dans ma main droite. Oui, je vais lui tenir la main, je sens que c’est ce que je dois faire. Bitemicron vient de commettre une erreur fatale en m'associant à son scénario macabre.
Mon Maître dit que je suis une bonne suceuse de bites, mais la main m'offrira une meilleure surface de contact, plus stable, plus efficace. Je saisis délicatement la main que les gardiens viennent de détacher. C’est étrange ce contraste. Ma main pâle et tremblante parait si fragile dans sa grosse main noire de gladiateur. Et pourtant, en ce moment c’est moi qui lui apporte le réconfort, un soupçon d’humanité - une humanité toute simple, dont l'idéologie progressiste de la suprême alliance a fait table rase depuis bien longtemps.
Les picotements deviennent de plus en plus forts, comme un condensateur qui se charge. Je sens que l'énergie accumulée est gigantesque - le transfert est proche. Oui, c’est ça, allez-y mes petits ! Sauvez-le !
La sensation d'une multitude d’aiguilles électrifiées qui me transpercent simultanément la paume de la main est atroce, mais avec toute l’énergie de ma volonté je serre la main de l’esclave, fort, très fort, le plus fort que je peux. Le retenir, juste une fraction de seconde, il faut que j’y arrive.
L’esclave dégage sa main en hurlant de douleur. Je n’ai pas pu le retenir plus longtemps. Il est trop fort pour moi.
« Eh ben ! Tu lui fais un effet démentiel ! » s’exclame Microbite. « On devrait vous marier. Je m’occuperai de vous obtenir un Fucking Pass. »
Ne prêtant pas attention aux moqueries du psychopathe, j'examine discrètement la paume de ma main. De minuscules gouttes de sang, groupées par paires, commencent à perler. Un halo bleuté entoure encore ma main, comme un résidu d'électricité flottant élégamment dans l'air. Une odeur caractéristique de foudroiement remonte à mes narines. C'est bon signe. Plusieurs zébralyvox gémellaires ont réussi à traverser, en grand nombre apparemment.
Obéissant aux ordres de son épouse, le ministre promène lentement le couteau contre la bite de l’esclave terrifié, s'interrompant parfois pour lui palper les couilles. Il aime palper les couilles.
« Allez, qu’est-ce que tu attends ? Tranche-moi cette bite. Tu es vraiment une chochotte.»
Mais, titubant, il laisse tomber le couteau à terre.
« La bite de l'esclave scintille. Qu’est-ce qui se passe ? »
Puis il s’assied sur le sol en vomissant.
« Je ne me sens pas bien, Maîtresse. J’ai le mal de mer. »
La Maîtresse des lieux s'approche pour examiner l'étrange phénomène, palpe les couilles, et s'écroule à son tour, gisant sur le sol dans son vomi.
La sécurité accourt. C’est la panique dans l’enceinte du palais. L'équipe d'infirmiers, qui était là pour assurer les soins d'urgence d'après émasculation, semble désemparée face à des symptômes aussi inhabituels.
« Appelez un médecin, vite ! »
Ils peuvent bien faire venir tous leurs médecins corrompus, jamais ils ne comprendront ce qui vient de se passer.
à suivre
Contexte et références
L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)
[1] Voir « Les Lunes de Davos » https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/
[2] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/
[3] Voir « Le perchoir d'Ysideulte », https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/
334 vues
11 aime
Ce soir, on sort
Chemisier blanc jupe noire talons
Rien d autre
Voilà la consigne
Douche, nettoyage, maquillage, me voilà fin prête, impatiente, légèrement inquiète comme à chaque fois...
Que m a t il préparé ?
Vais-je lui donner satisfaction ?
Le voilà qui rentre, il m inspecte du regard, passe une main sous ma jupe pour vérifier que je ne porte rien, va chercher sa valise à materiel pour la mettre dans le coffre, et nous voilà partis.
Comme à son habitude, pdt le trajet, il remonte ma jupe, découvrant mes cuisses, qu il ouvre de sa main fureteuse, vérifiant mon état déjà un peu avancé d excitation.
Car, malgré mon appréhension, je suis déjà excitée, curieuse de ce qu il m a concocté......
Vu la tenue, je m'attends à une sortie dans un club, ou chez des hôtes, mais on se dirige plutôt vers la campagne qu en ville .....il finit d ailleurs par prendre un chemin le long des champs, on devine un peu plus loin un vieux corps de ferme, abandonné semble t il......pas de confort ce soir, quelque chose de rude, je le sens .....
Il arrête la voiture dans ce qui devait être la cour, entourée de bâtiments délabrés.....
Me fait descendre et m ordonne d attendre là. Il se dirige vers un des bâtiments, fait de vieilles pierres, y entre quelques minutes et en ressort avec ce léger sourire qui en dit long.
"J ai commandé un truc un peu spécial pour ce soir, tu vas aimé" me dit-il. Puis il plonge la main dans une des poches de son jean et en ressort un bandeau qu il me glisse sur les yeux. Là, je flippe.
D appréhension, mais aussi d impatience et de cette excitation qui me chatouille le bas ventre.
Je sais que je peux lui faire entièrement confiance, qu il fait cela pour notre plaisir, que je n ai rien à craindre.
Il me tire doucement par la main, je m accroche à son bras, je titube un peu sur les aspérités du sol, puis je sens qu on est entrés dans ce batiment ....
Quelques pas encore avant qu il m abandonne là, je l entends parler à voix basse, je devine alors, à mon grand désarroi, qu il y a quelqu un d autre....
Mais qu a t il bien pu mijoter ???
Il revient vers moi, me reprend la main et me guide....s arrête, me stoppe, puis m ordonne de me pencher. Je m exécute, hésitante, il me dit de ne pas avoir peur....je me penche encore jusqu'à sentir un obstacle sous mon cou. Du bois me semble t il. Il me rassure encore et me prend une main, qu il pose à côté de ma tête, dans un petit demi cercle.....je devine alors, enfin, et je décompresse.....l autre main, puis la deuxième partie de la pièce qui vient par dessus tout ça et le bruit d une pièce métallique qui glisse, scellant le tout .....
Me voilà totalement à sa merci, de lui, peut être de qqun d autre, je ne sais pas, mais mon excitation est montée d un cran .....
Il se met derrière moi, retrousse ma jupe, découvrant ma croupe nue, me fouille de 2 ou 3 doigts, recueillant ma mouille déjà abondante, ce qui me vaut un beau commentaire : "tiens donc...ma chienne en chaleur est deja trempée....."
J en ai presque honte ....je n ose rien dire ....
Il part fouiller dans son attirail qu il était allé sortir entre temps.....j ecoute mais je ne sais pas ce qu il en sort , j attends....
Il tourne un peu autour de moi et soudain, la morsure des lanières du martinet .....de quoi me faire monter encore plus......j adore cette douleur qui amène un certain plaisir .....variation des coups, de leur intensité.....il s arrête de temps en temps pour vérifier mon état......ma chatte dégouline sur ses doigts......je soupire plus que je ne gémis.....je balance mon cul, l incitant à continuer.....quelques coups encore et il vient tirer sur mes tétons, les pincer....encore qqs soupirs.....puis il s éloigne un instant, revient et je sens alors qqch de dur et froid sur mon anneau....."ouvre-toi" me dit-il....je me relâche un peu, il pousse de son côté, et je sens la boule de ce que je devine être le crochet se frayer un chemin, je pousse légèrement pour m ouvrir un peu plus et finir par la laisser passer, avec un petit gémissement de plaisir.....je le sens tirer, il a mis une corde qu il va attacher à une ancienne mangeoire à chevaux au dessus de ma tête (que je découvrirai à la fin des festivités)
Me voilà plus qu offerte.....Le buste penché, emprisonnée dans ce pilori qu il a fait installer pour l occasion, le cul rempli du crochet qui ne me laisse d autre choix que de me faire légèrement cambrer.....
Je m'attends alors à ce qu il vienne me prendre, sans effort, inondée comme je suis .....
Au lieu de ça.....il s eloigne encore et revient pour me mettre comme une crème sur chaque téton....je suis deroutée.....pourquoi faire ?
Ça s agite autour de moi, l autre est tjrs là....qui déplace qqch, des bruits divers me parviennent .....puis on me "colle" qqch sur un téton.....je cherche......2eme téton......je pense à des ventouses mais elles me paraissent larges, puis je défaille ......j ai compris .....ferme, vieux bâtiments.....penchée.....bruits.....tout se met en place au moment où j entends un clic.....et tout de suite je sens cette aspiration ....un coup l un, un coup l autre......je me pâme.....j en rêvais, il l a fait ......je m abandonne au plaisir, je suis très sensible, mais a t on besoin de l'être ?
Je ne sais si ça aspire, si ça presse, ou autre, mais c est juste ... hummmm ....je sens une chaleur qui monte, qui va me ravager ......il caresse mon bouton.....ne manquait plus que ça !!!!
Il me demande si j apprécie.....je ne peux que gémir.....ça pince, ça tire, ça aspire mais c est .....divin......
Il me laisse quelques minutes pour savourer, mais je finis par montrer qu il va être temps......
Il m annonce alors que je vais devoir remercier son complice , et je sens sur mes lèvres, qqch de tiède.....je n ai qu à ouvrir la bouche pour recevoir un membre bien dur qui va me labourer la bouche pendant que Mon Maître s occupe enfin de ma chatte, me défonçant tout en me torturant le clito......je ne me contrôle plus, je lâche prise et j explose autour de lui dans un gémissement à n en plus finir ......ils changent de place, son complice allant me baiser et se vider sur mon cul pdt que Lui vient se répandre dans ma bouche .......nous restons ainsi tous les 3 qqs secondes à reprendre notre souffle, puis on me libère de mon pilori, on me redresse et je reste là, tjrs les yeux bandés, je titube un peu, pdt que son acolyte remballe ses affaires dans une camionnette qui était garée et s en va....je ne saurai pas à quoi il ressemblait .......Mon Maître m enleve enfin le bandeau, je vois ses yeux qui pétillent, son petit sourire en coin, je pose ma tête sur son épaule qqs secondes, il me soutient de ses bras, je redescends doucement ......il me raccompagne à la voiture, retourne chercher ses affaires qu il met dans le coffre et nous repartons ....
Je suis épuisée.....mais comblée
504 vues
11 aime
Quand j’ai dit à mon copain ce que m’avait fait le type de ma belle-mère, qu’il m’avait enculée dans la salle de bain, j’ai cru qu’il allait devenir fou. Le type, comme d’habitude, était au salon avec ma belle-mère. Ils étaient sur le canapé sous la couverture en train de baiser. On les entendait, surtout ma belle-mère qui couinait en essayant de se retenir pour faire le moins de bruit possible. Mais on les entendait.
J’ai dû appuyer de toutes mes forces avec mes mains sur la bouche mon copain pour l’empêcher de hurler. Ensuite, je l’ai bâillonné à coups de baisers et je lui ai fourré ma langue dans la bouche. Mais je me suis aperçue rapidement qu’il était très excité et il m’a sautée comme jamais. Je me demandais ce qui avait produit cet effet chez lui. Peut-être que lui aussi est un pervers, peut-être que l’idée que je m’étais fait enculer l’excitait à mort. Quel chien, quand j’y pense.
C’est là qu’il y a une idée qui m’est venue. Quand il m’a bien fait jouir et qu’il s’est calmé, je lui ai dit qu’on pourrait peut-être se venger du type. Comment, il m’a demandé, avec une voix qui semblait intéressée dans la nuit. Parfois, quand le type vient, il reste à dormir sur le canapé, pendant que ma belle-mère est déjà partie au boulot. La prochaine fois, ça serait peut-être l’occasion de lui donner une bonne leçon. Et de s’amuser un peu à ses dépends.
On a vaguement préparé notre coup sans trop savoir exactement comment on allait s’y prendre. Et ça n’a pas raté, quelques jours plus tard ma belle-mère est partie et quand je suis allée guetter au salon, le type était encore là à dormir sur le canapé, affalé. Apparemment, il était nu sous la couverture. J’avais déjà remarqué qu’il dormait d’une drôle de façon, sur le ventre avec un bras sous la tête et l’autre qui pendait dans le vide.
Avec mon copain, on a hésité un moment. On avait prévu des menottes. Mon copain s’est approché du type et il a réussi à lui attraper les bras sans le réveiller. On l’a menotté au pied de la table qui était juste à sa tête. Il dormait toujours. Moi, j’avais qu’une envie, c’était de l’enculer. Mais on avait rien pour ça. On était là debout devant le canapé comme des patates à pas savoir quoi faire. C’est là que j’ai encore eu une idée. Je suis trop géniale! Je suis allée chercher le balai. J’ai fait signe à mon copain que j’allais l’enfoncer dans le cul du type. Il a compris. Il a écarté les fesses pour bien dégager le trou. Et moi j’ai plaqué le bout du manche à cet endroit. J’avais trop envie de lui faire mal à ce salaud. J’étais décidée à le défoncer à sec. J’ai forcé dans son cul, c’était vraiment pas facile de rentrer là-dedans. C’est là que le type s’est réveillé. Il a compris ce qu’on était en train de lui faire. Il a essayé de se débattre et de crier. Mon copain s’est assis sur lui à cheval. Il s’est penché, il a ramassé les chaussettes qui traînaient au pied du canapé et il lui a enfoncées dans la bouche pour le faire taire et moi pendant ce temps, je lui rentrais le manche à balai dans le cul, je lui ai défoncé son trou, je l’ai enculé bien à fond. C’était trop bon de faire ça. Ça me faisait mouiller grave comme c’était pas permis. Tout en maintenant le balai dans le cul de l’autre, je ne suis approchée de mon copain et je lui ai demandé de m’enfoncer deux doigts dans la chatte tellement j’étais trempée. C’est ce qu’il a fait. Et aussitôt j’ai joui, j’ai même crié tellement c’était bon.
L’autre, il essayait de se dégager, mais il ne pouvait rien faire. Il nous appartenait. Mon copain a ressorti le manche à balai de son cul et, avec, il lui a cravaché les fesses comme une brute. Et l’autre, même avec les chaussettes dans la bouche, on l’entendait crier. Il se tordait sous les coups. J’ai dû arrêter mon copain, j’ai cru qu’il lui allait lui détruire le cul. Mon copain a fini par jeter le manche à balai et on est vite repartis dans la chambre. On s’est enfermés à clé.
Peut-être qu’on a manqué d’imagination sur ce coup-là. On s’est recouchés. La queue de mon copain était baveuse et moi j’avais du jus plein les cuisses.
Le type a fini par se dégager du pied de la table et, à un moment, on l’a entendu partir.
404 vues
3 aime
Quel malheur voulaient-elles fuir ? Elles ne cherchaient pas le plaisir, elles voulaient fuir un tourment. Le plaisir franchement, c'était bien. Durant huit ou dix jours, elles ressuscitèrent alors cet amour. Un soir sur deux ou sur trois, la jeune femme disparaissait. Son amante ne lui posa pas de question. Elle était douce-amère, plaisante et un peu ingrate. Les sentiments dont on parle n'ont jamais l'épaisseur qu'ils avaient dans le silence. Et le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractations du souvenir. Ce bonheur d'autrefois n'est-il pas chargé déjà de l'amour qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il annonce et précède ? N'est-il pas affligé déjà de sa fin qu'il pressent ? Pour ne mentir jamais, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, tous les desseins du cœur, ses souvenirs étouffés, tout ce qu'il attend sans le dire brisent déjà cette simplicité impossible. Laissons donc aux mots leur part inévitable d'imposture et d'ambiguÏté. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était heureuse de lui avoir fait plaisir.
Un grand soleil l'innonda. Ce qu'est l'amour d'abord, c'est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d'un amour, c'est peut-être déjà le trahir. L'amour ne se passe qu'entre deux êtres. Tout ce qu'on y introduit d'étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes.
L'amour le plus banal et le plus médiocre est un peu plus compliqué que la physique la plus ardue. C'est qu'il relève d'un autre ordre où les corps et l'esprit dansent les plus étranges ballets et dont la nécessité est toute faite d'imprévu. Qui pourrait deviner dans le premier sourire et dans les premiers mots adressés par une femme à une autre femme ce qu'elle sera ensuite pour elle ? Il sembla à Charlotte que Juliette l'acceuillait sans défaveur. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion. Les berges aveuglantes de la Seine en étaient toutes éclaboussées et, un instant, à Paris, elle se dit qu'elle aimait Juliette et qu'elle allait se jeter dans ses bras et que le monde serait merveilleux pour toujours.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
412 vues
9 aime
D. Rétrospection et introspection
Jean monte dans sa voiture et se maudit d’avoir mis un pantalon serré mais, il n’avait pas prévu de se retrouver avec une cage de chasteté. Il maudit aussi la ceinture de sécurité qui ne fait qu’accroitre la sensation de douleur sur ses tétons torturés.
En route il se souvient qu’il n’y a rien à manger chez lui. Il se serait bien arrêté à la superette qui est ouverte le dimanche mais il ne se voit pas arpenter les rayons avec son sexe encagé et serré dans son jean, donc il opte pour le drive du fastfood, surtout qu’à chaque mouvement de bras ses tétons le rappellent à son bon souvenir.
Il se gare dans le parking souterrain de sa résidence et met le sac du fastfood afin de cacher la bosse qui pourrait faire croire qu’il a une érection. Une fois arrivé chez lui il se hâte d’enlever son pantalon, son boxer et sa chemise, bref, hormis les chaussettes, il se retrouve dans la même tenue que ce matin chez Sabine et Martin.
Il va prendre une bière dans le réfrigérateur, met de la musique, prend son ordinateur portable et s’assied sur le canapé.
Puis Jean se parle tout haut à lui-même. « Le BDSM j’en avais entendu parler bien évidemment, mais pour moi c’était une déviance, une pratique anormale.
Si j’avais su à l’avance ce que Sabine avait prévu je n’aurais peut-être pas répondu - Oui - à la proposition de jeu de rôle. Mais elle a bien joué. Elle m’a posé des questions des plus banales aux plus intimes, m’a tiré les vers du nez, sondé et profité de ma curiosité naturelle pour m’amener à faire ce qu’elle voulait. Bien, maintenant je vais chercher des témoignages sur Internet ».
Il est impressionné par la quantité de sites et de blogs qui traitent de ce sujet.
Il commence par regarder les blogs de soumis qui décrivent leurs expériences et constate qu’il y a une grande diversité de pratiques avec autant de ressentis.
Il comprend qu’il n’a eu qu’un échantillon de ce qu’il est possible. Il fait d’abord un tri en fonction de ce qu’il a vécu, et à la lecture des témoignages, lui, qui pensait avoir surmonté quelque chose d’incroyable, avait seulement gravi une petite colline alors que d’autres sont déjà en train d’affronter le versant nord d’une haute montagne, ce qui donne un sacré coup dans l’aile de son égo. Il constate aussi que ces soumis ou soumises s’enorgueillissent de donner satisfaction à leur Maîtresse ou Maître et que ce qu’ils endurent leur donne le plaisir du devoir accompli.
Il s’allonge sur le canapé en prenant soin de soulever la cage et donc ses testicules afin de ne pas tout coincer entre ses cuisses, regarde le plafond, passe en revue chaque situation vécue entre samedi après-midi et dimanche midi, puis fait le point.
- Qu’est-ce que je n’ai pas aimé ? Au départ je dirais tout, mais rétrospectivement rien ne m’a foncièrement déplu.
- Qu’est-ce qui m’a gêné ? Le plug qui devient difficilement supportable au bout d’un moment. La cage, mais elle est toujours là et il va falloir s’y faire. La nudité alors que tout le monde est habillé, même si Martin était déguisé en soubrette. Il sourit en y repensant. Mais le manque d’habitude doit être la cause de cette gêne.
- Qu’est-ce qui m’a fait mal ? La torture des tétons. Il n’ose même plus les toucher mais il croit que le lendemain cette ultra sensibilité sera partie.
- Qu’est-ce qui m’a laissé indifférent ? Le collier et la laisse je ne vois pas l’intérêt, du moins pour moi.
- Qu’est-ce qui m’a plu ? Tout le reste avec une mention spéciale pour le bondage et le poids au sexe.
Il sait que Sabine l’a ménagé pour cette première et se demande ce que sera la suite, car il y aura obligatoirement une suite puisqu’elle va devoir lui enlever cette cage de chasteté.
Tout à coup lui vient un doute. Je suis en train de penser uniquement à moi, mais si elle n’est pas fière de moi peut-être va-t-elle m’enlever la cage et me dire adieu. J’appellerai Martin, je pense qu’il pourra me renseigner, c’est surement pour ça qu’il m’a laissé son numéro de téléphone.
Il se met à rire du fait qu’il a envie de continuer et même pourquoi pas passer à un niveau supérieur.
Mais pour l’instant il va essayer de penser à autre chose, il éteint son ordinateur, allume la télé, va chercher son repas et commence à marcher de façon naturelle en oubliant pratiquement la cage de chasteté.
Malgré la qualité des programmes diffusés le dimanche après-midi – sourire ironique de l’auteur – il ne peut pas s’empêcher de penser et de s’interroger. Il rallume son ordinateur et fait une nouvelle recherche pour essayer de savoir ce qu’il se passe du côté des dominatrices, il est surpris de constater que lorsqu’elles parlent de soumis elles les appellent les clients et se prévalent du titre de professionnelles. Il ne doute pas qu’elles soient compétentes, mais qu’elle est la part de plaisir, de passion par rapport à l’appât du gain ?
Il se dit que la motivation de Sabine n’est pas financière, car elle et Martin vivent plus qu’aisément et ce sont eux qui sont venus le chercher et ce n’est sûrement pas pour lui demander de passer à la caisse.
Par acquis de conscience il regarde si la société de Martin serait en difficulté apparemment ce n’est pas le cas.
Je n’en saurai pas plus aujourd’hui se dit-il.
Il prend une douche et se couche en prenant soin de se mettre en chien de fusil afin que la couette ne touche pas sa poitrine toujours aussi sensible.
Le lendemain matin le réveil sonne, Jean l’arrête et se lève. C’est un lundi matin comme les autres. Comme les autres ? Non, pas vraiment. Il touche sa poitrine et, même si ce n’est plus une douleur assez vive ses tétons sont encore sensibles et il y a ce truc métallique dans son entre-jambe. Pour s’habiller il choisit une chemise ample qui ne colle pas à la peau, puis un caleçon et un pantalon de ville qui donnera plus de liberté à son sexe encagé.
Malgré tout, que ce soit en voiture, au travail ou au restaurant où il prend ses repas du midi avec ses collègues, chaque mouvement lui rappelle ce week-end de folie. Il est là physiquement mais son esprit est ailleurs, ses collègues et même le patron du restaurant ne cessent pas de lui dire de se réveiller.
Pour rire le restaurateur lui dit « Le plat du jour, c’est oreilles de lapin farcies ! Ça te convient ? » Jean répond « Hein ? Oui c’est parfait ! » ce qui déclenche l’hilarité de l’assistance et un « Allo la lune ! Ici la terre ! ».
N’en déplaise à Mirabeau Il n’est pas dans « L’empire de la lune » mais encore dans « L’emprise de Sabine » lorsque privé de vue il a senti ses seins appuyés sur son dos, ses bras l’entourer, ses doigts lui martyriser les tétons et son souffle dans le cou. Il regrette d’avoir mis cette chemise ample qui le prive d’un souvenir sensible sauf à passer les paumes de ses mains sur sa poitrine pour frissonner de plaisir, un plaisir qui a pris la place de la douleur éphémère occasionnée par les doigts qui pincent, tournent et tirent, de celle que, dorénavant, il appelle Maîtresse.
Par-contre la cage fait bien ressentir sa présence, le gêne parfois dans ses mouvements, lui rappelle que son sexe ne lui appartient plus, qu’il est la propriété de sa Maîtresse, et ce n’est pas fait pour lui déplaire.
Le reste de la journée il essaye de se concentrer sur son travail mais il n’y arrive pas et prend du retard sur son programme.
Le mardi il s’attache à rattraper le retard pris la veille. Il a de nouveau les pieds sur terre, surtout que ses tétons ont perdu beaucoup de sensibilité et qu’il commence à s’habituer au port de la cage. Le soir en rentrant chez lui il se rend compte qu’il n’a toujours pas appelé Martin et se promet de le faire le lendemain.
Le mercredi midi, au lieu d’aller manger avec ses collègues, prétextant qu’il avait des courses à faire.
Il va dans un bar quelques rues plus loin, commande un sandwich et une bière puis appelle Martin.
Martin – « Allo ! »
Jean – « Bonjour Martin, c’est Jean ! »
Martin – « Attend une seconde ! » il parle à quelqu’un puis « Bonjour Jean, comment ça va ? »
Jean – « Ça va merci, j’appelle comme promis ! »
Martin – « Oui, je voulais savoir ton ressenti sur ce week-end dernier ! »
Jean – « Sincèrement, je suis content d’avoir fait cette expérience dans un univers que je ne connaissais pas, mais je suis aussi très gêné parce que Sabine c’est ta femme ! »
Martin – « Ah, ah ! Excuse-moi si je rigole, je te rassure, je ne me moque pas de toi, bien au contraire. Il ne faut pas être gêné, tout est fait d’un commun accord entre Sabine et moi. Comme elle te l’a expliqué le premier soir où on t’a fait venir chez nous, c’est moi qui ai été à l’origine de notre relation BDSM. Elle a accepté mais les sentiments que l’on a l’un pour l’autre font qu’à un moment donné on bloque, on n’arrive pas à évoluer et on a tendance à retomber dans une relation vanille. On va dans des réunions où on se retrouve entre adeptes mais, pour diverses raisons, cela ne nous apporte pas grand-chose si ce n’est le plaisir de se retrouver entre amis. Donc on a décidé d’intégrer une tierce personne dans notre intimité BDSM et, par hasard, nous avons eu la chance de te rencontrer. Tu as dû être étonné par les questions de Sabine mais ce sont tes réponses qui nous ont conforter que tu étais le bon choix et ce qui a suivi nous l’a prouvé. Nous te considérons comme un ami et j’espère que c’est partagé ! »
Jean – « Oui, mais je ne sais pas où tout cela me mène. J’ai l’impression de me prendre un orage sur la tête alors qu’il n’y a aucun nuage dans le ciel. Et j’avoue que j’ai peur de te trahir en tombant vraiment amoureux de Sabine ! »
Martin – « Pour répondre à ta première remarque je te dirai que je comprends tes doutes et que le choix de continuer ou pas t’appartient. Si tu décides de continuer et d’évoluer en même temps que nous cela nous fera vraiment plaisir et si tu décides d’arrêter, je te rassure, nous n’allons pas te retenir de force, nous n’allons pas te séquestrer. Par contre j’espère que nous resterons amis. En ce qui concerne le risque que tu tombes amoureux de Sabine, nous l’avons envisagé. Sabine a un fort pouvoir de séduction, je suis bien placé pour le savoir, et le risque est le même que celui encouru par les nombreux couples échangistes. Je crois savoir que Sabine a des sentiments pour toi, mais, ce sont des sentiments d’amitié profonde qui font qu’une grande complicité peut se former, pas de l’amour au sens littéral du terme. À toi de ne pas confondre fascination et amour. Tu comprends ? »
Jean – « Je comprends. Il faut que je retourne au travail. Au revoir Martin !
Martin – « À bientôt Jean ! »
Jean commence à y voir plus clair, ses doutes s’estompent et sa décision est prise. Les propos de Martin l’ont revigoré et donné envie de continuer. Maintenant il va attendre impatiemment que Maîtresse Sabine le contacte et lui donne ses ordres. Il sourit, finalement cette situation met du piment dans sa vie qui était monotone et, compte tenu des innombrables possibilités qu’offre la relation BDSM il n’est pas près de s’ennuyer en attendant de retrouver la femme idéale.
214 vues
5 aime
Mon esprit n'a jamais eu des schémas de pensée très droits, ils sont tout au minimum dotés de quelques courbes.
Mon goût pour la soumission physique a d'après mes propres conclusions, un revers de médaille.
Elle n'est ni parfaite, ni absolue, un mélange exquis de détails et de sous-entendus.
Elle cherche à s'abandonner au contrôle et pourtant voudrait le garder, un mélodrame intérieur qui perturbe l'entourage aussi bien que son auteur.
Il aurait d'après lui, le privilège de notre relation, un homme d'apparence fétiche, aussi bien dans son corps que son esprit.
Une âme fébrile et dépendante qui me laisserait selon lui, lui donner des ordres, de simples demandes auxquelles il répondrait en chanceux.
Pourtant il en serait incapable, incapable de dire "je veux" et de m'y contraindre.
Son âme construirait des ponts entre mon corps et ses mots, un marionnettiste qui contrôlerait la marionnette sans en avoir conscience.
Ce serait trop tard, mon esprit se ferait attendrir et son corps recevrait prisonnier, le mien.
Il serait d'une douceur presque innocente au lit, me regardant comme sien, en manque de confiance, il ferait tout pour plaire, un cœur en souffrance qui a besoin d'être aimé.
Seulement un simple regard de sa part et j'aurais ce besoin protecteur.
Sachant ses pensées, je ne lui mentirais pas, la vérité est ma devise, je me soumettrai alors à lui, lui disant parfois, qu'il devrait s'autoriser à explorer ses désirs.
Il aurait l'impression d'être tout chanceux devant moi, une souris devant la grâce du dragon, je verrai dans ses yeux tous ces désirs refoulés qui ne demandent qu'à sortir et exploser.
Soumis à son corps il saurait désormais que mon mental lui était favorable à l'épanouissement, il serait une force de caractère exposée par son partenaire.
Un toutou docile, un bichon frisé à mes pieds, un peureux, en apprentissage pour s'affirmer.
131 vues
1 like
Le club, dissimulé derrière une porte anonyme d’un quartier industriel, s’ouvre devant toi comme une cathédrale d’ombre et de métal. Le plafond est noyé dans une brume parfumée, lourde de cuir, de sueur, d’excitation rentrée. Les murs sont couverts de chaînes, de crochets, d’anneaux. Et au centre trône l’espace de jeu principal : croix, bancs de fessée, potence, cage. Rien n’est laissé au hasard. Chaque chose est à sa place. Comme toi.
Tu entres.
Tu sens sa présence avant même de le voir. Le Maître. Noir jusqu’à la peau. Vêtu sur mesure. Gants en cuir mat. Il ne parle pas encore. Il te regarde. Il vous regarde.
Tu es à genoux. L’autre aussi. L’autre, celle que tu connais, que tu désires autant que tu envies. La brune, tatouée, musclée, un regard qui défie autant qu’il supplie. Vous êtes à ses pieds. Colliers au cou. Corps gainés de latex et d’appréhension. Il ne vous touche pas encore. Il vous installe. Il vous expose.
Tu es contre la croix. Fixée, écartelée. Tu sens la tension dans tes bras, dans tes cuisses, dans ton ventre. Ta respiration s’accélère. Il prend son temps. Chaque sangle resserrée est une caresse sévère.
La brune est attachée au banc. Les fesses offertes, les poignets étendus, la cambrure forcée. Vulnérable. Présentée.
Il sort le sac. L’arsenal. Tu l’as vu cent fois, mais à chaque fois, c’est comme la première. Tu frissonnes.
Il commence par elle.
Le martinet siffle. Puis frappe. Les lanières marquent. Tu entends ses gémissements, ses râles. Tu vois les stries rouges apparaître sur sa peau. Et tu sais : bientôt, ce sera toi.
Il te rejoint. Le flogger est lourd. Large. Il frappe ton dos, tes hanches. Ton souffle se coupe, ton corps ondule. Puis viennent les pointes métalliques du rouleau, qui explorent ta peau, mordent chaque nerf, chaque frisson. Il descend entre tes cuisses. Effleure, provoque. Tu cries, sans son.
Et vous vous regardez. Toi et elle. Complices. Rivales. Soumises.
La cire vient. Rouge. Brûlante. Elle coule sur ton ventre, tes seins, l’intérieur de tes cuisses. Tu gémis. Tu t’enfonces plus loin dans la sensation. Tu cherches la douleur. Elle t’accueille.
Puis les pinces. Tu les sens, sur tes lèvres, ta vulve écartée. Il les place lentement, méthodiquement. Tu retiens ton souffle. Tes yeux s’emplissent de larmes. Ce n’est pas la douleur. C’est le fait d’être vue. Exposée. Utilisée.
Et alors il ordonne.
La brune est détachée. Elle se place entre tes jambes. Tu croises son regard juste avant qu’elle te lèche. Langue douce, lente, précise. Tu t’ouvres. Tu fonds. Tu cries. Il t’observe. Il vous orchestre. Il vous pénètre, l’une d’un plug, l’autre d’un gode. Il vous guide. Il vous transforme en instruments. Et toi, tu joues. Tu gémis. Tu obéis.
Tu n’es plus toi. Tu es sienne.
Il vous attache, vous dirige, vous donne l’autre à goûter. Tes lèvres goûtent sa sueur, sa mouille, sa voix. Tu sens sa langue sur toi, en toi. Tout se mélange. Vous êtes fusionnelles. Il vous déshumanise sans brutalité. Et c’est ce que tu veux.
Puis il vous isole. Tu es dans la cage, sur le dos. Vibrateurs en toi. Juste assez pour te rappeler ce qui t’attend. Juste assez pour te frustrer.
Elle est au-dessus de toi. Penchée, offerte, baisée. Il la prend. Fort. Tu l’entends crier. Tu veux crier aussi. Il joue avec vous comme avec des marionnettes. La télécommande vibre, puis s’arrête. Il t’amène au bord, puis te refuse.
— Non.
Un mot. Et tu suffoques.
Il vous attache dos à dos. Tes seins contre les siens. Tes cuisses frôlant les siennes. Tu respires son odeur, son souffle. L’huile coule sur vos corps noués. Le rouleau repart. Chaque frisson est partagé. Chaque pic est une vague commune.
Et puis, il parle :
— Tu ne jouiras que quand je le déciderai. Pas avant.
Tu acquiesces. Humiliée. Mais exaltée.
Il vous insère le gode double. Une extrémité en toi. L’autre en elle. Il vous fait bouger. Lenteur calculée. Va-et-vient synchronisé. Vos hanches se cherchent, se cognent. Tu gémis avec elle. Tu la sens, en toi, par lui.
Puis il se dévoile. Déboutonne sa chemise. Se fait chair. Et te réclame.
— À genoux. Mains derrière le dos. Langue prête.
Tu t’exécutes. Elle aussi. Vos épaules se touchent. Vos souffles s’entrelacent. Vous le goûtez ensemble. Langues croisées. Salive offerte. Il vous alterne. Vous prend. Vous envahit.
Puis il t’allonge. Il te pénètre. D’un coup. Fort. Brutal. Ta voix se brise dans sa bouche. Tu te sens souillée. Tu te sens à ta place.
Elle prend la suite. Tu l’embrasses pendant qu’il la prend. Tes doigts la soutiennent. Tes lèvres la tiennent. Tu la lèches pendant qu’il la dévore. Elle te tremble dans la bouche.
Il se retire. Se branle au-dessus de vous. Vous embrassez. Vous l’accueillez.
Il jouit sur vous. Sur vos langues, vos joues, vos seins. Et tu le lèches. Tu lèches tout. Tu lèches elle.
Et puis il s’accroupit.
— Tu es belle. Mais sale. Regarde-toi.
Il te prend le menton. T’oblige à regarder dans le miroir. Tu vois : ton visage marqué, tes yeux brillants, ta peau couverte de cire, de sperme, de sueur. Tu détournes le regard. Il t’oblige à revenir.
— Regarde. Regarde ce que tu es.
Et tu vois. Tu vois tout. Et tu acceptes.
Puis il ordonne :
— Rampe. Nettoie la dalle.
Tu rampes. Elle aussi. Coudes, genoux, seins ballants. Tu lèches le sol. Tu goûtes l’acte. Tu bois la scène. Tu t’humilies. Et tu t’en nourris.
Il vous regarde. Toi. Elle. Il ne sourit pas. Il n’en a jamais besoin.
Puis il parle. Une seule phrase.
— Le jeu continue. Mais ailleurs.
Il vous fait enfiler de longs manteaux sombres, vous attache l’une à l’autre par un anneau unique au col, puis vous conduit jusqu’à une voiture noire, silencieuse comme lui. Vous n’osez rien dire. Ce n’est pas du silence, c’est de la dévotion.
Arrivé dans l’appartement. Pas un mot ne filtre dans l’ascenseur. Quand les portes s’ouvrent, tu sens que le lieu respire déjà selon ses lois. Ici, tout lui appartient. Et toi, tu n’es qu’une variable, une créature temporaire entre ses mains.
Mais tu ne t’attendais pas à la voir.
Elle est là.
Assise sur le dossier du canapé, jambes croisées, regard froid. Une femme. La peau pâle, presque irréelle. Un chignon parfait. Des talons trop hauts pour marcher, mais parfaits pour piétiner. Elle te regarde comme on jauge une pièce rapportée.
Il la salue d’un simple hochement de tête.
Elle, c’est La Veilleuse. Ce n’est pas un titre, c’est une fonction. Elle ne commande pas. Elle observe, vérifie, renforce. Ce qu’il commence, elle le termine.
Tu frissonnes.
Il t’arrache ton manteau. Tu frissonnes à nouveau. Non de froid. De contraste. De cette lumière trop blanche dans l’appartement, qui ne te laisse plus d’ombre.
Elle se lève.
— Elle est jolie, dit-elle, sans même te parler directement.
Tu baisses les yeux. Tu sens la brune à côté de toi qui se tend, comme si elle sentait l’équilibre du pouvoir glisser ailleurs.
Il claque des doigts. Vous tombez à genoux.
— C’est ici que commence la vraie séance, murmure-t-il.
Elle fait le tour de vous. Ses talons claquent sur le parquet. Tu sens son regard te traverser. Elle n’est pas sadique. Elle est pire. Elle est clinique.
— Laisse-moi cette fois-ci, dit-elle au Maître.
Il hoche la tête.
Et tu comprends : il lui cède. Volontairement. Comme une offrande.
Elle te fait lever. Lentement. T’observe dans la lumière crue de la cuisine blanche. Te tourne. T’étudie. Elle ne pose pas les mains. Pas encore. Son pouvoir est dans le contrôle absolu du tempo.
Puis elle te murmure, glaciale :
— Ce que tu as connu là-bas n’était qu’un préambule. Ici, il n’y a pas de spectacle. Il n’y a que la vérité. Et elle est nue.
Elle claque des doigts. Le Maître te saisit par les hanches et t’immobilise contre la table. Tu ne sais plus lequel des deux est en train d’agir, de guider. Ils se répondent sans parler. Toi, tu n’es plus qu’un corps traversé par leur volonté.
La brune est couchée sur le sol, forcée à regarder. Elle se tord, halète, frustrée de ne plus être la préférée, mais incapable de détourner les yeux.
La Veilleuse s’approche alors d’elle, s’accroupit et lui murmure :
— Regarde bien. Elle prend ta place. Parce qu’elle sait mieux se taire.
Et toi, tu ne dis rien.
Quand ils t’emmènent dans la chambre, les murs sont nus. Le lit n’est qu’un matelas cloué au sol. Deux miroirs en face. Une caméra. Aucun objet superflu.
Tu es étendue. La Veilleuse installe la brune sur une chaise, jambes attachées, mains immobilisées derrière son dos, un bâillon entre les lèvres. Elle sera témoin. Rien de plus.
Puis elle revient vers toi, et te dit :
— Nous allons te faire traverser. Pas jouir. Traverser.
Et tu comprends, à la peur dans ton ventre, que cette nuit ne sera pas faite de cris. Mais de lenteur. De retenue. D’obéissance absolue.
Et c’est pire. C’est ce que tu redoutais.
La Veilleuse s’approche de toi. Lentement. Pas pour séduire. Pas pour blesser. Pour confronter.
— Tu crois savoir ce qu’est l’abandon ? dit-elle en te regardant de haut.
Elle te fixe pendant qu’elle ôte ses gants. Elle grimpe sur le matelas, s’assoit à califourchon sur ton ventre, et commence à parler tout bas, dans ton oreille. Pas pour t’exciter. Pour t’ouvrir de l’intérieur.
— L’autre… (elle désigne la Brune, ligotée sur la chaise, bâillonnée) …elle crie pour qu’on la voie. Toi, tu es pire : tu te laisses faire pour qu’on t’aime.
Elle te gifle.
Pas fort. Juste assez pour ancrer sa phrase. Tu frissonnes.
— Regarde-moi quand je parle, petite pute de velours.
Tu obéis.
Derrière elle, le Maître se déshabille. Tranquillement. Il prépare les instruments. Un vibromasseur long et fin, deux cordes douces, une huile foncée. Il ne se presse pas. Il installe le cadre, pendant qu’elle brise les certitudes.
Et puis ça commence.
Elle descend lentement. Sa langue ne lèche pas, elle sonde. Elle ne te prend pas, elle te pèse. Tu veux gémir. Elle glisse un doigt entre tes lèvres, juste pour t’arrêter.
— Pas un son. C’est moi qui dicte ton plaisir, pas ton corps.
Le Maître entre en scène.
Il ne la regarde pas. Il te regarde, toi. Il t’ouvre. T’insère lentement le vibromasseur. Il ne vibre pas encore. Il est là, comme une menace passive. Puis il noue les cordes autour de ta poitrine. Lentement. Chaque nœud isole un frisson, une peur, une envie. Il les cartographie.
Et la Brune, ligotée, ne peut que regarder.
Elle suffoque. Tu vois ses cuisses se crisper. Elle veut participer, mais elle est condamnée à être spectatrice de ton élection. Et elle comprend, en te voyant jouir de la lenteur, que ce soir, c’est toi l’autel.
La Veilleuse te mord le clitoris. Un choc. Bref. Cruel. Puis elle souffle doucement, comme pour panser ce qu’elle vient d’ouvrir.
Le Maître appuie sur la télécommande.
Le vibro s’active.
Mais à peine.
Tu veux plus. Tu t’arc-boutes. Il te tient les hanches. Il murmure :
— Non. Pas encore.
Il te pénètre avec ses doigts. Lents. Précis. Et te regarde fondre. La Veilleuse appuie sur ton ventre, te bloque les reins. Tu es à leur merci, empalée entre eux deux. Tu te tends. Tu cries.
Il arrête.
Tu halètes. Tu t’effondres.
Mais la Veilleuse te gifle à nouveau.
— Ce n’est pas fini.
Elle se lève. Va vers la Brune. Lui ôte le bâillon. Lui glisse deux doigts dans la bouche.
— Lèche. Prépare.
Puis elle revient vers toi. Essuie ses doigts brillants sur ta poitrine. Marque ton torse. Puis, lentement, monte sur toi. Elle t’utilise comme support. Pas comme amante. Elle te chevauche sans te regarder. C’est lui qu’elle fixe.
Et pendant qu’elle jouit en silence, lui, le Maître, te pénètre avec lenteur. Tu sens son sexe, lourd, vibrant, s’enfoncer dans un corps qui n’est plus à toi.
Tu es leur lit.
Tu es leur offrande.
Tu sens la Brune pleurer en silence, ligotée, excédée de désir.
Mais tu ne penses qu’à lui.
Et il te prend jusqu’au bout. Jusqu’à ce que tu ne cries plus. Jusqu’à ce que tu n’aies plus de voix. Juste des larmes. Et quand il jouit, il ne dit rien. Il te serre fort, t’ancre contre lui. Comme si, malgré tout, tu avais mérité quelque chose.
Et c’est là que commence l’aftercare.
Pas un mot.
La Veilleuse te couvre d’un plaid épais. S’assoit à côté de toi, et te caresse les cheveux. Doucement. Sans autorité. Elle te dit :
— Tu as bien traversé.
La Brune est libérée. Elle se glisse contre toi. Se love. Elle ne parle pas. Elle pleure doucement. Tu l’enlaces.
Et le Maître, lui, Il ne parle toujours pas.
Il panse en silence ce qu’il a ouvert.
Tu bois. Tu respires.
Vous trois, étendues comme les restes d’un orage.
Et au-dessus de toi, lui.
Le Maître. Debout. Calme. Satisfait.
— Demain, vous choisirez si vous revenez.
Et toi, dans ton silence réparé, tu sais déjà la réponse.
321 vues
3 aime
Récit réel d’un réveil salé avec Mademoiselle.
desambiguation importante : Mademoiselle est le sobriquet de ma Soumise. J'espère que celui-ci ne prêtera à confusion avec aucun pseudo dss membres de la communauté. Si tel était le cas, je m'en excuse par avance et, à l'avenir, tâcherai de rappeler ce disclaimer en préambule de tout article de ma part pouvant la citer afin d'éviter tout qui pro quo. Merci.
J’avais chaud et me levait pour entrouvrir la fenêtre de notre chambre par cette belle matinée de printemps. Je laissais cependant les volets clos pour conserver le confort de la pénombre. Nous séjournions en province pour un séjour avec beaux-frères, belles-sœurs et leur multitude d’enfants afin de célébrer un événement familial.
Je revins donc m’allonger aux côtés de Mademoiselle, à moitié endormie, me glissai derrière elle, et l’enlaçait tendrement pour qu’elle se love contre moi. Apres un court moment de quiétude simple; les bruits, les pleurs et les cris refirent surface de part et d’autre du gîte où nous sejournions tous. Rassasiés depuis plusieurs jours déjà de tout ce vacarme et de cette promiscuité incongrue, Mademoiselle et moi commencions à ressentir l’envie pressante de moments plus adultes et intimes.
La campagne était pourtant si prometteuse avec tous ses petits recoins à l’abri des regards; et nous avions déjà entrevu de nous y réfugier pou un petit instant coquin. Mais, hélas, le carcan de la prison familiale ne s’était jamais desserré depuis plusieurs longues journées de préparatifs et de célébrations diverses. Ainsi, la famille ne nous avait pas laissé d’occasions plus satisfaisantes que de petits BJ/HJ/CIM volés et hygiéniques; afin de rester dignes et discrets.
C’est ainsi que, ce matin la, légèrement agacé, je commençait à la serrer un peu plus fort contre moi; faisant glisser une main sous son T-Shirt pour y pétrir un sein, je glissait l’autre sous les plis de sa culotte pour y écarter largement une fesse en signe de rébellion.
Quelques soupirs plus tard, Mademoiselle commençai à onduler langoureusement, comme j’aime. Elle finit par se rapprocher pour venir frotter son séant contre mon sexe. Je dors toujours nu. Elle jamais. Mademoiselle a froid parfois la nuit et son sommeil s’en voit troublé.
Résigné et quelque peu dépité, je savais que je n’allais retirer de tout cela que plus de frustration. Mais le moment restait agréable. Je la sentit cependant se cambrer plus loin et plus pour me tenter.
Malicieuse et espiègle, Mademoiselle aimait particulièrement m’aguicher quand la situation rendait la chose impossible. Elle prenait un malin plaisir à ce que je la désire quand elle ne pouvait pas être touchée. Mais surtout, elle savait que me frustrer était le meilleur moyen de recevoir la promesse d’une punition bien sèche et méritée des que l’occasion se présenterai. Elle jouissait donc avec délice de ce privilège singulier de m’exciter des qu’elle le pouvait.
Mais ce matin j’avais très chaud et j’étais mauvais. J’étais pris de cette sorte de fièvre qui monte par bouffées et laisse mes pulsions s’échapper quand je n’ai plus envie de jouer. Je respirait fort, submergé par les vilaines petites idées qui se bousculaient dans ma tête.
Ainsi je commença à pétrir plus fort, et avec moins de douceur, ce joli téton qui pointait désormais entre mes doigts et fit glisser sa culotte le long de ses cuisses d’un geste franc afin de venir lover mon gland désormais gonflé entre ses petites fesses joufflues.
Lassé de la laisser se jouer de moi de la sortie, je lui sifflait dans le creux de l’oreille qu’il fallait parfois avoir le courage de ses actes et prendre pleine conscience de leur conséquences.
Nous n’avions absolument rien à disposition pour dissimuler une étreinte. Aucune lingette, aucun mouchoir, aucun tissu. Et encore moins de lube.
Moi qui, de coutume, aime à lécher des scenarii sophistiqués assortis de moultes tenues, apparats et autres accessoires savamemt choisis; ce matin là nous n’avions absolument rien de confortable; et j’en était fort satisfait. J’appréciais la frugalité, l’impraticabilité et l’interdit de la situation tout autant que la proximité improbable de mon gland avec l’orée brûlante du fondement de Mademoiselle.
Nous entendions le vacarme monter et redescendre par vagues derrière la porte de notre chambre, dans un bourdonnement confus. Tout cela aurait peut-être pu suffire à masquer un petit moment coquin mais, en aucun cas, une chevauchée sauvage. Quoiqu’il en fut, le risque d’être surpris restait extrêmement élevé. Les enfants n’ayant aucun égard pour l’intimité des adultes; et les portes, elles, toutes faites pour être ouvertes. C’est bien connu.
Ainsi assaillie, mais tout aussi ravie, Mademoiselle soupirait maintenant langoureusement, me léchait les bras, me mordillait la peau comme un petit animal. A son habitude, elle appréciait l’excitation tout autant que la promesse brisée d’une pénétration trop risquée. Je la laissait donc se détendre en caressant ses cheveux. Conscient que le moment n’était pas venu.
Je me calmais aussi, soupirais dans son cou et lui sussurait de petits mots plus raisonnés dans le creux de l’oreille tout en retirant doucement mon sexe de sa jolie petite raie devenue brûlante et légèrement moite.
Mademoiselle n’en eut cependant cure : elle souleva donc une fesse d’une main furtive pour venir emprisonner à nouveau toute la longueur de ma verge entre les muscles de son séant (Mademoiselle est sportive et et sa croupe est ferme et à l’étreinte puissante). Elle commença alors à serrer plus fort ses belles fesses pour me retenir tout en ondulant lascivement pour me faire perdre mon calme. Comme je le lui avais appris. Et a mes dépends cette fois-ci.
Elle s’appliquait donc - de sa propre initiative - à me démontrer toute sa technique et tout son art du butt job.
Il n’y aurait pu y avoir plus belle invitation.
Ma queue renflée sous la pression
oscillait désormais délicieusement entre douleur, excitation et volutes de plaisir. Mademoiselle se donnait grand peine à jouer de son cul pour bien l’astiquer.
Je me laissait donc servir avec délectation quand, en prise à une irrépressible bouffée lubrique, j’empoignait sa chevelure d’un geste sec et la tirait vers moi pour dicter le rythme de son bassin. Une main fermement ancrée sur sa hanche et l’autre sauvagement agrippée à une touffe de cheveux emmêlés, je tirai fort sur chacune pour donner à Mademoiselle la cadence de ce petit trot qu’elle avait si fièrement sollicité.
J’exultais, mon sexe désormais fier, sale et affreusement dur. Mon gland était devenu agréablement douloureux à force de frottements secs et avait depuis suinté quelques larmes de liquide sous le feu de l’excitation.
Cependant ni le stupre, ni la sueur ne pourraient désormais prévenir la douleur d’une pénétration impromptue. Mademoiselle et moi le savions tous deux et nous en accommodions désormais de bonne grâce.
Mademoiselle continuait à aller et venir pour venir embrasser mon gland des petites nervures de son orifice délicat tout comme elle l’aurait fait avec sa bouche.
Ivre d’excitation, j’assumais désormais un rythme plus soutenu. Moins retenu. Advienne que pourra …
Aux petits soupirs venaient désormais s’ajouter de petits cris imprévus. Je lâchait donc sa hanche pour venir lui masquer la bouche. C’est à cet instant que Mademoiselle décida de desserrer les fesses et m’offrir toute l’étendue de sa cambrure pour forcer mon gland entre les fines rides fines de son anus étroit.
Les cris étouffés par ma main, elle laissait libre cours à sa fougue en me gratifiant de grands coups de croupe qui engloutirent bientôt tout mon sexe turgescent, prêt à la récompenser de cette audace.
Je tirai plus fort sur ses cheveux. C’est un plaisir qu’elle apprécie particulièrement.
Je la laissait claquer sa croupe de plus en plus fort contre mon pubis sans bouger et elle, me servir comme il se doit.
Prenant un malin plaisir à cette envie fièrement assumée, je commençais moi aussi à la besogner de coups de reins secs et puissants. Encaissant âprement ce nouveau rythme, elle commença à haleter et baver entre mes doigts. Je sentais son corps de tendre, entre douleur et plaisir, et m’efforçais de defoncer à sec ce joli petit cul qui m’avait tant manqué!
Se pâmant désormais, Mademoiselle, se retira légèrement pour permettre à ma queue épaisse, devenue visqueuse, de plus amples assaults.
Ne pouvant plus résister de la prendre aussi salement - bien qu’en toute discrétion - je lui signifiait ma satisfaction par un soupir bestial, comblé de la souiller de la sorte.
Fier et satisfait de cette étreinte bestiale, je sentis le plaisir monter en moi et commença à laisser exploser ma queue en elle en de grosses giclées grasses et collantes. Je me tendit encore plusieurs fois afin de profiter de chaque volute de contentement. Enfin, en un dernier coup de reins violent, je propulsai mon chibre au plus profond de ses entrailles, lui comprenant complètement le fessier contre mon pubis en sueur.
Je senti Mademoiselle se tendre, et jouir à son tour pendant un long moment de soupirs étouffés, et de bave de bien-être. Désormais enivrée et complètement déconcertée, elle paraissait autant comblée que surprise d’avoir pris autant de plaisir à se faire prendre de la sorte.
En effet, étant habituée depuis longtemps à me donner son cul moins par envie que par soumission studieuse; cette fois-ci, et à sa grande surprise, elle avait ouvertement joui de me l’avoir offert.
Je finis donc de m’affairer plus lentement a remplir copieusement et sans retenue ce petit rectum qui m’avait si agréablement satisfait. Pour notre plus grand plaisir à tous les deux.
La tension redescendit et mes mains se délièrent de ses cheveux. Nous n’avions toujours aucun moyen de nous nettoyer pour garder la face. Encore moins de traverser la maisonnée discrètement pour aller nous doucher sans se faire prendre. Je pris donc le plus grand soin à laisser chaque goutte de mon foutre couler bien au fond de Mademoiselle avant de glisser délicatement ma queue, agréablement salie et odorante, hors de son petit trou, légèrement plus béant et endolori qu’à l’accoutumée.
Tous deux haletants et en sueur, nous nous détachâmes lentement.
Elle remonta sa culotte et s’allongea sur le ventre en me souriant. Elle releva alors sa croupe pleine vers le ciel en la secouant de petits mouvements façon twerk. Mademoiselle me lança un regard espiègle en disant : “j’espère que tu as bien tout joui dans mon cul. J’ai adoré qu’on jouisse ensemble!” …
248 vues
6 aime
Partie 1
Vous me faites entrer dans votre bureau, fermez la porte et vous retournez derriere votre poste, comme si je n'existais pas.
Je reste là debout à attendre que vous m'invitiez à m'assoir, mais rien. Vous continuez à travailler, pianotant sur les touches de votre clavier qui semble faire un bruit terrifiant dans ce silence pesant. Mais chose incroyable, ce bruit reste ridicule à coté du boumboum du battement de mon cœur. Je me sens de plus en plus gêné, qu'est ce que je fais là?
Dois-je me manifester?
Prendre la fuite?
Ou simplement rester là docilement?
Combien de temps a t il bien pu s’écouler depuis mon entrée dans cette piece?
Je scrute cet environnement essayant de trouver l'heure, mais rien. La pièce est presque vide, un bureau, deux fauteuils, une table basse et un canapé. Des poutres au plafond ou je note des crochets. En plus de la porte d'entrée, il y a une deuxième porte sur le coté et une fenetre qui s'ouvre sur une rue.
Cette attente me rend mal à l'aise...
A suivre
321 vues
0 aime
C. Un petit déjeuner spécial
Ses tétons sont sensibles au frottement du drap, Il a l’impression d’avoir pris un coup de soleil dans le dos et sent quelque chose de gênant entre ses cuisses. Jean se réveille lentement, glisse la main dans son entre-jambe et comprend la cause de cette gêne. Tout en émergeant, il se souvient petit à petit tout ce qu’il a vécu durant la soirée et une bonne partie de la nuit. Il entrouvre les yeux, constate qu’il fait jour, cherche à savoir l’heure mais n’a pas sa montre au poignet. Il se lève avec difficulté à cause des courbatures, cherche ses affaires mais elles sont restées dans la salle à l’étage au-dessus. Il va dans la salle de bain, dans le miroir il se voit nu avec cette cage de chasteté, il se retourne, regarde son dos mais, malgré cette sensation de légère brûlure il ne voit ni rougeur ni marque puis il met ses mains sur sa poitrine et, si à droite c’est sensible mais supportable, par-contre à gauche le touché est un peu douloureux.
Dans le fond du lavabo il y a ce fameux plug qui au bout d’un certain temps avait commencé à être irritant mais qu’il avait pu retirer avec l’autorisation de Sabine. Il le nettoie minutieusement, l’observe attentivement et se dit que, finalement il n’est pas très large comparé à ceux qu’il a vu au salon de l’érotisme.
Après avoir pris une douche il se demande dans quelle tenue il va sortir de la chambre puis il opte pour remettre le slip spécial et une serviette maintenue à la taille par-dessus.
Il sort prudemment de la chambre et monte à l’étage en espérant ne pas se trouver nez à nez avec un membre des employés de maison. Il entre dans le couloir qui mène au donjon, les lumières sont au rouge donc, pas moyen d’aller ailleurs que dans la petite cuisine d’où lui parvient des bruits.
Il s’avance et voit Martin.
Jean – « Bonjour, est-ce que je peux récupérer mes affaires ? »
Martin – « Bonjour Jean. Sabine les a déjà récupérées et elle t’attend au salon pour le petit déjeuner. Vas-y je vous rejoins après ! »
Jean – « Euh… Je vous attends on descend ensemble ! »
Martin – « Non, j’ai encore à faire ici et elle veut te voir seule à seul quelques minutes, elle m’appellera quand je pourrai venir ! Et entre soumis on peut se tutoyer ! »
Jean repart avec toujours la même crainte de croiser quelqu’un, surtout qu’il doit passer par le grand hall au sol en marbre froid. Chemin faisant il pense au « Entre soumis » que Martin lui a dit. Il a fait une expérience, vécu des moments qu’il n’avait jamais vécus, il s’avoue que cela ne lui a pas déplu, c’est même le contraire mais, de là à devenir un des soumis attitré et régulier de Sabine alors qu’elle a déjà son mari. Il ne comprend pas, lui qui aspire à trouver une gentille femme qui effacerait ses déboires conjugaux et la tristesse de ne plus voir ses enfants devenus grands, n’imagine pas vivre une relation D/S sur du long terme.
Mais pour l’instant ce qui lui importe le plus est de ne pas rencontrer quelqu’un qui le verrait dans cette tenue ridicule avant qu’il soit arrivé dans le salon.
Ouf ! Il arrive, personne ne l’a vu, il frappe à la porte et entend Sabine lui dire d’entrer. Il entre et s’apprête à refermer la porte mais elle lui demande de la laisser ouverte. D’être pieds nus sur le marbre froid le fait grelotter, ce qui la fait rire et pour prolonger le supplice de Jean elle lui demande de rester où il est. Elle se tient debout en face de lui vêtue d’un déshabillé blanc, quasiment transparent laissant apparaître ses dessous en dentelle noire. Jean regarde le tapis qui se trouve deux mètres plus loin et continue à trembler de froid.
Sabine – « Tu trembles de peur ? »
Jean – « Non ! »
Sabine – « Tu as déjà oublié à qui tu t’adresses ? »
Jean – « Non Maîtresse ! »
Sabine – « Bien. Il faut me craindre mais pas avoir peur de moi. Approche et enlève-moi cette serviette ! »
Elle lui arrache la serviette des mains et la jette sur un fauteuil.
Sabine – « Enlève aussi le slip et lance-le sur la serviette pour que je puisse faire l’inspection ! »
Il s’exécute et met ses bras le long du corps.
Sabine – « Mains derrière la tête ! Quand je dis inspection tu dois mettre les mains derrière la tête ! »
Elle serre la bouche de Jean entre son pouce et son index et dit « Je vais te donner une planche qui explique la posture que doit prendre la personne soumise en fonction de ce que demande la personne dominante ! » puis elle glisse ses mains sur sa poitrine, d’abord côté gauche puis côté droit.
« Je crois que le téton droit est jaloux de celui de gauche ! » et elle pince, tire et tourne le dit téton.
Elle passe à nouveau la paume de sa main en appuyant un peu et cette fois Jean frémit autant pour l’un que pour l’autre.
Ensuite elle jette son dévolu sur le sexe. Avec le froid il s’était rétracté mais maintenant que Jean est sur le tapis il s’est allongé et commence à être à l’étroit. Sabine le titille, effleure ses testicules, attrape la cage, fait des va-et-vient avec sa main et glisse à l’oreille de Jean « Maintenant je veux que tu bandes ! » Le gland s’écrase sur le bout de la cage et ressemble de plus en plus à un saucisson d’Auvergne ficelé.
Elle se place sur son côté et lui demande de se pencher en avant, elle écarte ses fesses.
« où tu as mis le plug ? »
Jean – « Je l’ai nettoyé et posé sur le rebord du lavabo Maîtresse ! »
Sabine – « C’est bien. Redresse-toi ! »
Elle inspecte son dos et dit « Tu vois j’ai été gentille ! » Jean allait répondre lorsqu’il entend la voix de Vanessa
« effectivement. Avec moi il aurait encore des traces ! »
Depuis combien de temps était-elle là et qu’a-t-elle vu ?
Sabine – « Tu as tout apporté ? »
Vanessa – « Je ne sais pas, c’est ce que Martin m’a donné. Il m’a dit qu’il apportera la veste. J’ai la clé dans la main ! »
Elle pose les vêtements de Jean sur un guéridon et va s’asseoir dans le canapé.
Sabine récupère la clé, envoie un texto à Martin pour qu’il les rejoigne et s’assoie à côté de Vanessa.
« Tourne-toi vers nous et mets tes mains dans le dos. Remonte tes mains. Encore. Voilà c’est bon. Ça c’est la posture d’attente. Baisse la tête. Parfait ! »
Vanessa – « Elle est sympa cette cage. Tu l’as eue où ? »
Sabine – « Chez Nanette ! »
Martin arrive avec un plateau entre les mains, vêtu d’une tenue de soubrette, coiffé d’une perruque aux cheveux longs noirs, maquillé et perché sur des talons hauts qu’il a du mal à maîtriser et manque tomber plusieurs fois.
Sabine – « Tu n’as pas intérêt à renverser le plateau ! » et dit à Vanessa « C’est une première pour lui ! »
Heureusement le plateau sur lequel il y a pain, beurre, confiture et croissants arrive sur la table. Il repart et revient avec un autre plateau sur lequel il y a le café, le lait, l’eau chaude, le sucrier et les tasses – Beaucoup plus périlleux – il y a eu un peu de liquide versé sur le plateau mais sans catastrophe majeure.
Les deux femmes se lèvent et Sabine dit à Jean « Viens à table ! »
Jean est gêné car il est le seul à être nu, même si Martin n’est pas mieux loti avec sa tenue et en plus il doit faire le service. Mais ça n’a pas l’air de lui déplaire et il prend son rôle au sérieux.
Pendant le repas Sabine et Vanessa discutent de la grande réunion kink qui aura lieu dans quinze jours, en essayant de deviner qui sera présent tout en racontant de façon détaillée leurs dernières prestations, s’enthousiasmant à l’avance de revoir certaines personnes et de partager leur savoir-faire.
Tout le monde ayant fini son petit déjeuner, Martin débarrasse les plateaux et s’active à tout ranger en cuisine.
Les deux femmes se lèvent et retournent s’asseoir dans le canapé. Jean est content de rester seul à la table car être oublié diminue son sentiment d’être humilié à cause de sa nudité et de son sexe encagé, surtout devant Vanessa qui a l’air de bien se moquer de lui. Ces dames se chuchotent à l’oreille et éclatent de rire.
Martin revient et Sabine lui demande d’aller chercher deux verres puis elle demande à Jean de venir reprendre sa position d’attente. Martin revient avec les deux verres, Sabine lui dit de les poser sur la table et d’aller se positionner à la droite de Jean qui est de l’autre côté de la table et de prendre la même posture. Sabine et Vanessa se chuchotent encore à l’oreille puis font un signe d’approbation de la tête avec un sourire de connivence.
Sabine à Jean – « Viens devant moi ! » Elle attrape une clé sur la table, déverrouille la cage de chasteté, retire la partie pénienne mais laisse l’anneau. « Va reprendre ta place ! ». « Prenez chacun un verre ! » « Branlez-vous ! ».
Devant l’hésitation des deux hommes « Aller ! On se dépêche. Je n’ai pas que ça à faire et profitez-en car vous ne savez pas dans combien de temps vous pourrez faire cracher votre bite à nouveau ! ».
Jean se dit qu’une fois chez lui il pourra faire ce qu’il veut mais commence tout de même à se branler car, depuis la veille, il n’a pas pu jouir malgré les nombreuses fois où il en a eu envie.
Sabine ajoute « Bien sûr vous éjaculerez dans le verre. On vous donnera une note qui prendra en compte le temps que vous mettrez pour éjaculer et la quantité de sperme dans le verre. Celui qui gagnera aura un bonus ! ».
Une fois que les hommes ont terminé Sabine leur tend des mouchoirs jetables pour qu’ils s’essuient puis les deux amies se mettent à l’écart pour discuter. Elles reviennent s’asseoir en intervertissant leurs places donc, Sabine est en face de Jean et Vanessa en face de Martin.
Sabine – « Nous vous déclarons exæquo. Donc vous avez droit au même bonus. Approchez-vous ! »
Sabine attrape le sexe de jean et récupère la cage tandis que Vanessa attrape le sexe de Martin prend une cage qui se trouve sous le coussin du canapé et chacune enferme le sexe qui se trouve en face d’elle.
Martin se sent humilié de se faire enfermer par cette femme qu’il n’apprécie pas. Jean proteste en disant qu’il était presque midi et que Sabine avait écrit que son rôle se terminait le dimanche matin.
Sabine – « Faux ! Je t’ai demandé de te rendre disponible de samedi 14h00 jusqu’à dimanche matin. Je ne t’ai pas écrit que ton rôle se terminait dimanche matin ! Mais comme promis tu peux t’habiller et rentrer chez toi !»
Vanessa – « Moi aussi je rentre chez moi ! »
Sabine – « Tiens c’est toi qui gardes les clés. Je t’appellerai quand j’en aurai besoin ! »
Vanessa – « Ok ! Byebye tout le monde. Soyez sages ! »
Sabine – « Martin ! Tu raccompagnes Jean à sa voiture ! »
Martin profite de ce moment où ils sont seuls pour donner son numéro de téléphone à Jean et lui demande de l’appeler en journée dans la semaine.
256 vues
6 aime
Hello la commune !
J'ai reperé une petite plantation de bambou près de chez moi, je prévois d'aller en couper bientôt en compagnie de Good Girl 佩玲, afin de confectionner une canne...
Je sais que certains par ici ont déjà cela dans leur arsenal, je cherche donc des "conseils techniques", longueur et diamètre adéquat, comment faire secher le bambou dans les meilleurs condition pour qu'il reste robuste... Des conseils pour le traitements du matériau peut être...
Aussi, je ne suis pas contre des retours d'expériences sur l'usage de ce type d'accessoire, personne dominante ou soumise...
Par avance merci de vos retour !
201 vues
2 aime
Dans quel bouge infâme l'avait-il levée ?
Etait-ce à la frontière mexicaine ? Dans cette zone interlope de bars où venaient se saouler tous les gars des mines et des puits de forage, baiser des putes métisses trop grasses, et faire le plein de coke à s’en faire saigner les narines.
La fille, très belle, dansait à moitié nue sur les tables. Allumant les mecs en tétant un cigare. Droit dans les yeux, et la bite symbolique en bouche.
Les mecs, tétanisés, bouche ouverte, aspirait la fumée qu'elle venait leur cracher au visage.
Elle avait une beauté à couper au couteau.
Mais comment avait-elle pu atterrir là ? Par quel hasard du destin ou connerie congénitale ? Alors qu’elle aurait pu faire la couverture des magazines de mode, défiler en robe haute couture, ou parader au bras d’un milliardaire texan…
La fille, à genoux entre les cuisses du gros homme, pompait goulument le dard.
"Tu suces comme tu fumes" dit l'homme en rejetant une énorme bouffée de la fumée de son cigare. Les volutes maculèrent le visage de la fille comme du foutre.
"Mon masque de beauté" dit-elle en étalant le sperme sur ses joues et dans son cou.
La garce était très belle dans la demi-pénombre. Même sa bouche quand il serra sa gorge dans sa pogne.
Prête à jouir.
Cela se voyait.
Prête à jouir sous les doigts boudinés qui lui fourraient le con.
"Pauvre petite chose". Et sa voix grave et trainante d'Américain du Middel West peinait à prononcer correctement les R.
Mais il ne lâchait pas sa prise. Serrait le cou, bourrait le con.
Et quand il libéra sa main, sans laisser la fille reprendre souffle, ce fut pour ficher son cigare dans ses lèvres peintes.
"Fume comme tu suces"
Ses yeux exorbités guettaient les premiers spasmes de la jouissance.
Quand elle suffoqua enfin, il comprit qu'elle s'abandonnait totalement. La bouche baisée par le Partagas Double Corona.
2
La débauche ! La débauche ! Toujours s’enfoncer plus loin dans la débauche, l’humiliation, l’ignominie. Et en jouir.
Elle était prête à aller toujours plus loin, descendre encore plus bas dans les bas-fonds des désirs des mâles. Plier sous les coups, obéir à toutes les turpitudes, jouir dans la fange et les ordures.
Jouir ! Jouir ! Jouir !
De petite mort en petite mort. Jusqu’à l’orgasme. Définitif.
3
« C’est la sophistication du désir » dit-elle.
Dans la pénombre, toute la salle plongée dans le noir le plus intense, seul le bas du visage de la femme était visible. La bouche parfaite, sensuelle à souhait, où était fiché le cigare. La main repliée sous le menton, l’index effleurant avec grâce la joue. Elle incarnait l’élégance du geste. Ce trouble de la femme qui fume. La femelle virile et sensuelle, aussi intransigeante dans ses désirs qu’abandonnée dans le plaisir. Et les volutes de fumée se perdaient dans le noir.
Face à elle, assis en demi-cercle, des mecs se branlaient. Anonymes. Invisibles.
Tous savaient qu’elle était assise nue, en tailleur, sur la table leur faisant face. Mais le corps plongé dans le noir. Seul le bas du visage était éclairé par le fin pinceau lumineux. La main, la bouche et le cigare. La main qui parfois se levait, ôtait de la commissure des lèvres la feuille de tabac roulée, se pointait en direction d’un des hommes. Qui aussitôt se levait, la verge dure et tendue, l’offrait à la lumière du projecteur, pour que la belle vienne secouer la cendre chaude sur le gland turgescent.
Râles et cris, vite réprimés, surgissaient alors de la gorge des mâles.
En se pognant, ils attendaient leur tour. Etre élu. Etre ainsi honoré de cette infime brûlure.
« Doucement, les mecs, doucement, tout doucement…. »
Elle psalmodiait. Donnait le rythme lent des mains autour des bites. Caressait et guidait de sa voix chaude et suave. Parfois, soudain, un très bref instant, c’est sa chatte qui était éclairée. Sa vulve ouverte entre les doigts, les lèvres gonflées, le trou béant. Humide. Elle se montrait. Et on voyait qu’elle aussi se branlait dans le noir.
Les hommes autour, tendus, fébriles, attendaient ce moment.
Ce moment frustrant. Où, pendant un très court instant, la belle sophistiquée avouait qu’elle était aussi cette pute femelle salope ouverte, bonne à être baisée. Inaccessible.
Ils bandaient pour ce trou. Fascinés. Mais les mâles devaient retenir leur souffle et leur foutre. Ce n’était pas encore l’heure de jouir. Y seraient-ils seulement autoriser ?
Ils devaient reporter leur désir sur la bouche. Imaginer leur bite à la place du cigare. La douceur des lèvres. La chaleur des chairs. S’engloutir dans la bouche ou entre les cuisses. Et les volutes de fumée se perdaient dans le noir.
Lentement elle fumait.
Aucun trouble apparent ne venait perturber ses traits ni le sourire qui dessinait sa bouche. Aucun signe visible ne trahissait le plaisir qu’elle se donnait. Même lorsqu’aux cris et aux râles qu’il poussait on devinait qu’un des hommes jouissait. Trop tôt. Trop vite. N’en pouvant plus, crachait son foutre trop longtemps retenu dans les couilles.
Lentement le cigare se consumait.
Et plusieurs hommes déjà avaient reçu l’offrande des cendres. Quelques-uns avaient joui. Eliminés.
Lentement elle fumait et le cigare se consumait.
Quand il ne resta plus qu’à peine la place de le tenir entre pouce et index, la belle fit signe à l’un des hommes qui aussitôt se leva. Présenta son vit dur. Et aussitôt la belle écrasa le bout incandescent sur gland turgescent.
L’homme hurla.
Tandis qu’elle se laissait glisser au sol pour enfourner dans sa bouche le chibre. Avalant goulument le foutre qui aussitôt jaillit.
Tandis que les autres mâles, debout autour d’elle recroquevillée au sol, éclaboussait, maculait son visage de leur foutre.
La lumière aussitôt jaillit. Aveuglante. Implacable.
Alors la belle, vautrée au sol, se fit jouir.
Elle fourrageait de ses doigts son con. Le malaxait, le triturait, le branlait, le griffait, la torturait, l’empoignait, le frappait. Elle jouissait. Elle jouissait. Les orgasmes, fulgurants, se succédaient. Elle jouissait encore.
Et ce n’est qu’après avoir joui combien de dizaines de fois ? qu’elle succomba enfin. Haletante. Prostrée. Epuisée. Vidée. Vaincue.
Aux pieds des hommes aux verges molles.
122 vues
6 aime
Quelques temps après ce premier séjour qui était grandiose en compagnie de ma Maîtresse. Je n'ai aucun doute et je suis clairement prêt à venir chez ma Maîtresse pour un second séjour, la confiance est totale. Le séjour arrive enfin (après 2 semaines sans voir ma Maîtresse).
Le jour J, c’est une après-midi stressante et un départ précipité, en retard dû au travail, j'étais énormément stressé. De plus, je devais récupérer une chaise de "massage" sur la route à mi-chemin pour ma Maîtresse.
Comme convenu, je suis arrivé au point de rendez-vous (avec du retard sur l’heure que j’avais annoncée…), devant une boutique qu’ELLE m’a indiquée. J'étais clairement en stress n'ayant pas de retours et de consignes durant plus de 45 min par ma Maîtresse. J'étais paniqué à l'idée que ma maîtresse ne souhaitât pas de moi. Mais d’un coup (après 45 min à attendre dans la voiture), mon téléphone sonna, je reçus l’appel de ma Maîtresse avec les ordres à suivre pour venir chez ELLE.
Une fois arrivée devant l'entrée de chez ma maîtresse, C'est un pur bonheur de voir ma Maîtresse, de retrouver le port du collier et de découvrir et tester plein de nouveaux jouets BDSM que j’ai acquis selon le souhait de ma Maîtresse .
Dès mon arrivée, j’étais mis à nu devant ma maîtresse, et c'est là où je me sens le mieux, nu auprès de la maîtresse.
J’eus les yeux bandés directement, afin de ne pas découvrir à l'instant T l'environnement dans lequel je vais passer ce séjour chez ma Maîtresse . C’est une description incroyable et j'ai totalement confiance en ma Maîtresse d’être dans le noir et d’avancer à la seule direction de la laisse qui est tirée par ma Maîtresse .
Notamment avec ces escaliers que j'ai montés et descendus dans le noir de nombreuses fois juste à l'écoute de sa voix et de sa confiance, clairement, car j'aurais pu me ramasser la figure de nombreuses fois. Et je remercie Maîtresse de m’avoir guidée pour avoir cette confiance aveugle.
À la découverte de cette pièce tout là-haut qui sera ma chambre et est dédiée à diverses pratiques BDSM. Une entrée en matière qui pique avec une correction d'entrée, qui m'a clairement mis dans le bain. De l'impact, des pinces tétons et des bandes de cires pour épiler mon torse qui n’étaient pas au goût de ma Maîtresse. « Note à moi-même de trouver une solution pour que je me rase entièrement sans que cela mette en colère ma Maîtresse et ne plus jamais être en retard. » Chaque bande m'arracha un cri. Chaque tirage de bande cire, je souffre.
Après cela, ma Maîtresse prit l'entièreté de mon corps avec plug et gode ceinture et j'en suis fière, que maintenant ELLE me possède même à l'intérieur de mon cul. C'était une première qui n'était pas facile pour moi, mais je lui fais confiance. C'est une première réussie, mon petit trou accueille un gode-ceinture ! Un fantasme qui se réalise : le pegging. Mais quand c'est gros (enfin pour moi) et avec le gode entier, c'est très dur pour mon corps qui ne peut pas supporter plus loin que cela pour l'instant. Il faudra que je m'entraîne davantage. Car les va-et-vient étaient intenses, durs, et j'aurais voulu encaisser cela facilement sans que cela soit une souffrance à chaque coup de rein. Et pourtant je sais que ma Maîtresse aurait pu être moins douce, car elle a pris le temps d’échauffer (dans tous les sens du terme) mon petit trou encore presque vierge, mais qui se dilate bien selon elle pour un débutant.
Ensuite, je suis contrainte totalement par son nouvel objet acquis (la chaise de massage) où je fis solidement attacher mains et pieds à cette chaise. J'ai eu droit à cette jouissance ruinée. Mais quelle horrible souffrance quand ELLE continue à toucher et à jouer avec mon sexe. Mon corps supplie Maîtresse d'arrêter en se tortillant dans tous les sens. C'est vraiment une torture tellement intense que j'aime quand Maîtresse me touche, mais que là, c’est impossible tellement la douleur est immense, et je lui demande et la supplie d'arrêter tellement le supplice est intense et horrible.
Ensuite, que dire des pieds de ma Maîtresse… Ils sont sublimes. J'adore les masser, les vénérer, les contempler. Il faut bien évidemment que je poursuive mon dressage pour prodiguer de meilleurs massages à ma Maîtresse.
Une nuit a pensé à ma maîtresse, puisqu'ELLE m'a attaché avec une corde, les pieds reliés entre eux, accrochés également à mes mains. Totalement entravé avec des positions où je ne peux pas me positionner idéalement pour dormir, sans confort à même le sol avec juste un oreiller et un drap. De plus, sous la surveillance de ma Maîtresse qui m’a enfermée dans la pièce à clé et installé une caméra pour avoir un œil sur moi tout le temps.
Ce fut une nuit courte et pas du tout reposante, avec chaque mouvement où mes membres qui étaient attachés me rappelaient cette soumission auprès de ma Maîtresse . Un réveil en douceur avec le port d'un plug dans mon petit trou afin de le travailler. Ensuite ma Maîtresse m’ordonna de m’habiller pour travailler en extérieur, pour nettoyer, ranger la partie extérieure. J'aime rendre service à ma Maîtresse , faciliter sa vie. C’est un plaisir de travailler pour ma Maîtresse dans son jardin, même si je ne suis pas manuel. Et, pour terminer cette après-midi travaux, ma maîtresse m’ordonna de rentrer et me mit à poil avec juste mon plug en moi. Pour ce nettoyage, j’ai comme mission de passer l’aspirateur à main dans les escaliers, en position à 4 pattes avec un plug rappelant que mon cul était plein pour ma Maîtresse.
Et pour terminer, avant de clôturer ce séjour, ma Maîtresse m'a réservé une petite surprise. En ayant vu mon sexe tout excité encore une fois, elle joua avec mon sexe en interdisant de jouir, mais cela a été insupportable, et mon sexe a craché alors que je ne voulais pas et que je savais que je m'exposais à une sanction. Et cette sanction tomba : de l'impact au niveau des fesses et de l'entrejambe, cela fut très douloureux, ce qui m'arracha quelques larmes de mes yeux. Cette fin avec cette sanction m’attriste, car je ne voulais pas terminer sur une bonne note pour ma Maîtresse.
Je remercie ma Maîtresse pour ce petit séjour qui est passé trop vite… J'ai hâte du prochain et d'un plus long séjour, Maîtresse…
A suivre...
NB : Récit écrit à ma demande par mon soumis SMD96 https://www.bdsm.fr/profile-84957/info/
173 vues
6 aime
Mon esprit n'a jamais eu des schémas de pensée très droits, ils sont tout au minimum dotés de quelques courbes.
Mon goût pour la domination mentale a d'après mes propres conclusions, un double tranchant.
Elle n'est ni parfaite, ni absolue, un mélange exquis de détails et de sous-entendus.
Elle cherche a obtenir le contrôle et pourtant voudrait s'en affranchir, un mélodrame intérieur qui perturbe l'entourage aussi bien que son auteur.
Il aurait d'après lui, le contrôle de notre relation, un homme d'apparence puissante, aussi bien dans son corps que son esprit.
Une âme forte et indépendante qui me laisserait selon lui, lui donner des ordres, de simples demandes auxquelles il aurait accepté de répondre en généreux.
Pourtant il en serait incapable, incapable de me dire "non" et d'y désobéir.
Son cœur tisserait des fils entre son corps et mes doigts, une marionnette qui se donnerait au marionnettiste sans en avoir conscience.
Ce serait trop tard, son esprit me serait prisonnier et son corps penserait emprisonner le mien.
Il serait d'une domination presque bestiale au lit, me marquant comme sien, interdit de voir ailleurs ou de faire quoi que ce soit sans son autorisation.
Pourtant une simple demande de ma part et il serait contraint de l'accepter.
Sachant ses pensées, je ne lui mentirais pas, la vérité est ma devise, je me soumettrai alors à lui, lui disant parfois, que c'est ainsi seulement parce que j'en ai décidé et pas autrement.
Il aurait l'impression d'être tout puissant devant moi, un dragon devant une souris, malheureusement pour lui, il ne suffirait que du bon cheveux, pour que la souris prenne avantage.
Dominant mon corps il saurait désormais que mon mental lui était impossible à corrompre, il serait une force de caractère attendri par son partenaire.
Un toutou féroce, un doberman à mes pieds, bien éduqué pour attaquer à la moindre menace.
127 vues
0 aime
Le jour filtrait à peine à travers les rideaux lourds, dessinant sur les draps des lignes pâles et tièdes. Le silence de la chambre n'était troublé que par une respiration lente et profonde. Jade dormait profondément dans le lit conjugal.
Allongée sur le flanc, elle était nue, portant seulement son collier sur lequel était inscrit « 従順なジェイド». Son corps frêle portait encore les traces subtiles de la nuit : ses cuisses étaient striées de rougeurs diffuses ; ses chevilles étaient marqués d’ombres dus aux bracelets d’acier qui l’avaient retenus la soirée précédente ; ses petites fesses parfaitement rondes et délicieusement fendues étaient parcourus de zébrures carmin. Sa bouche, entrouverte dans le sommeil, avait cette douceur vulnérable de l’abandon volontaire et absolu qui était le sien.
Son poignet droit, enchaîné à la tête du lit par un bracelet de cuir et une chaîne en acier poli, vibrait légèrement à chaque mouvement de sa respiration. Ce n’était pas une contrainte. C’était un rappel. Un lien. Un serment. Elle appartenait à son Maitre. Et elle voulait que cela se voie, même dans son sommeil : elle lui était librement enchainée.
Son Maitre, Maitre Djibril, était assis sur le bord du lit. Il la contemplait en silence. Comme on contemple une œuvre d’art, un miracle de beauté. Il se sentait infiniment privilégié d’être aimé par cette femme si parfaite ; si honoré d’être son Maitre.
Jade était sa femme soumise, sa complétude. Cette superbe jeune femme d’origine japonaise avait ravi son cœur voilà quelques années. Ils étaient pourtant bien différents l’un de l’autre. Et rien ne pouvait prédire leur rencontre.
Agée d’une petite quarantaine d’années, Jade était la directrice artistique d’une grande maison de mode connue internationalement. Elle était l’élégance et la grâce incarnées. Elle portait toujours des tenues magnifiques d’inventivité. Bien que de très petite taille, un charisme naturel irradiait d’elle. Sa peau de porcelaine, ses yeux en amande d’un brun profond et subtilement dorés, ses longs cheveux noirs en tresse, ses lèvres fines toujours rehaussées d’un rouge à lèvres vif, ses formes menues mais aux courbes parfaites ne laissaient personne indifférent.
Originaire de Côte d’Ivoire, Djibril quant à lui était ce qu’on pouvait appeler une armoire à glaces : ancien joueur universitaire de football américain, il avait dû mettre un terme à ce qui aurait pu être une belle carrière de Tight End suite à une vilaine blessure au genou droit. Passionné par ce sport il était devenu agent de joueurs et travaillait comme scrutateur – dénicheur de talents – pour plusieurs franchises de la NCAA, de la NFL et de la EFL. Ses traits étaient forts et réguliers. Ses yeux étaient troublant : sombres et profonds, leur bleu marine intense rendait son regard envoutant.
Djibril et Jade s’étaient rencontrés lors d’un défilé de mode où David, un ami de longue date de Djibril, avait fini par convaincre ce dernier de l’accompagner. Lors du cocktail qui avait suivi ce défilé, Djibril, qui n’avait initialement aucune envie de s’attarder, était resté comme paralysé lorsque David lui avait présenté Jade.
Elle lui avait tendu la main avec cette infinie délicatesse qui la caractérisait. Djibril était resté quelques instants figé … baisant ensuite cette main avec émotion. Un mélange subtil de grâce subtil de grâce innée et d’assurance calme émanait de cette femme. Jade ne l’avait pas regardé comme les autres femmes le regardaient souvent, avec une certaine intimidation ou un désir brut. Non. Jade l’avait regardé comme un miroir. Comme si elle l’avait reconnu. Sans détour. Sans jeux. Djibril, pourtant habitué à maîtriser chaque aspect de son monde, s’était senti désarmé. Non par faiblesse, mais parce qu’elle avait, d’un seul geste, d’un seul regard, pénétré au-delà. Comme si elle avait vu d’emblée en lui l’homme, et non la masse brute et imposante. Le Maître en lui, et non le masque. Les jours suivants avaient été marqués par cette évidence. Ils s’étaient retrouvés. Une fois. Deux fois. Puis cela avait glissé si naturellement vers quelque chose d’inattendu que Djibril en avait presque eu peur. Jusqu’à ce qu’elle vienne un soir, sans prévenir, et qu’elle s’agenouille devant lui pour la première fois. Sans un mot. Et qu’elle lève les yeux en lui disant : « Prenez-moi … prenez ce qui est à vous ... mon Maître … ». Ce soir-là, elle lui avait tout donné. Et il avait tout pris, tout reçu. Et tout donné en retour.
Ce matin, tandis qu’il la regardait dormir, il repensait à ce chemin. À cette fusion improbable de l’élégance et de la force, de la discipline et de la grâce, du cuir et de la soie. Elle était toute en contraste, sa Jade. Une lionne dans un corps de biche. Une impératrice enchaînée par choix. Elle était devenue sa femme, sa soumise, sa complétude, son Evidence.
Il se pencha doucement. Il effleura d’un doigt les traces rouges qui ornaient sa peau laiteuse, souvenirs intenses de leurs ébats de la veille. Elle avait gémi pour lui ; elle avait tremblé pour lui ; elle s’était offerte à lui ; elle avait crié pour lui. Elle l’avait imploré de lui en donner encore plus. Il le lui avait donné, déchainant le loup primal en lui. Elle s’était abandonnée totalement, le laissant l’utiliser à sa guise. Librement enchainée, elle avait subi avec grâce et ferveur ses outrages, ses fessées, ses gifles, ses coups de martinets de paddle. Elle lui avait offert sa gorge et son vagin comme autant de fourreaux pour accueillir ses doigts, sa bouche … son long et épais membre viril, cette épée qui l’avait transpercée encore et encore. Il l’avait défoncée et honorée faisant jaillir ses nectars de cristal et de nacre de ses orifices qui étaient siens. Ses yeux s’étaient révulsés à chaque jouissance. Elle avait hurlé et susurré son nom comme une prière. Et lorsqu’une dernière fois il était venu en elle, ils étaient restés collés l’un contre l’autre dans un baiser d’un infini amour, ne faisant plus qu’un …
Et maintenant, elle dormait paisiblement, les lèvres entrouvertes, comme une petite chose paisible, mais si profondément sienne. Djibril était rempli d’émotion et de joie.
Il la caressa lentement : d’abord sur le flanc ; puis le long de la courbe de sa hanche ; et enfin le long de son bras attaché jusqu’à ce que ses doigts viennent frôler la chaîne d’acier.
Jade commença doucement à sortir de sa torpeur, sentant la présence de son homme, de son Maitre. Bien qu’endormie et ne le voyant pas, elle sentait sa présence. Elle savait qu’il était là. Et cette certitude lui donna un vertige doux : un amour profond, animal, indestructible, la remplissait.
Djibril glissa sa main jusqu’à son cou, caressant le collier doré qu’elle ne retirait jamais. Il serra doucement. Et Jade soupira.
Alors, Djibril s’approcha, colla son torse chaud contre son dos fin. Il passa son bras robuste autour d’elle, et murmura à son oreille : « Bonjour mon trésor »
Jade gémit doucement, lentement tirée du sommeil. Elle sentait avec délectation son poignet toujours captif, la chaleur du corps de son Maître derrière elle, la caresse empreinte de domination sur sa gorge. Un sourire naquit sur ses lèvres. « Bonjour mon Maitre » murmura-t-elle.
Elle ne bougea pas. Elle n’en avait pas besoin. Elle savait que le monde était à sa place : elle attachée, lui près d’elle.
Il l’embrassa dans les cheveux. Puis, dans un souffle, dit simplement : « Tu es magnifique ce matin, mon amour. Même enchaînée… Surtout enchaînée… ».
Et dans ce murmure-là, il y avait tout l’amour du monde.
Djibril resta encore un moment à la contempler, blottie contre lui. Il savait qu’elle sentait déjà que ce matin n’avait rien d’ordinaire. Il le lisait dans sa respiration plus attentive, dans la tension infime de son dos contre son torse.
Il se pencha à nouveau vers elle, son souffle effleurant le lobe de son oreille : « Jade… mon amour. Tu sais quel jour on est ? ».
Elle ne répondit pas tout de suite. Mais un frisson parcourut l’arche de son dos, jusqu’au poignet encore captif. Elle ouvrit les yeux, lentement, et tourna sa tête vers lui. Et dans ses pupilles sombres, il vit la lumière d’un trouble mêlé à un abandon qu’il connaissait si bien.
« Oh Oui, mon Maître… je sais. »
Il sourit. Dans la douceur et l’intonation de sa voix, il n’y avait aucune hésitation, aucune peur. Mais au contraire une dévotion et une attente totales.
« Aujourd’hui, tu es mon offrande. Mon cadeau au regard d’un autre. Tu lui seras donnée… pour moi. »
Elle ferma les yeux et inspira profondément. Elle avait attendu ce jour. Elle l’avait désiré. Et maintenant qu’il était là, elle se sentait comme suspendue au bord du vide, prête à s’y laisser tomber… parce qu’il serait là pour la rattraper. Certes elle ressentait une légère appréhension, mais aussi ce sentiment exquis de se savoir dirigée. Confiée. Offerte. Sublimée et protégée par l’homme qui était son Tout.
Djibril poursuivit d’une voix grave et posée : « Il ne te parlera pas. Tu ne verras rien. Tu porteras un bandeau. Seul ton corps parlera. Seul ton plaisir dira ce que je veux que tu ressentes. Et moi… je serai là. Je te regarderai. »
Jade se mordit la lèvre inférieure. Son ventre se noua doucement : une vague de chaleur montait déjà, insidieuse, entre ses cuisses.
« Oui, mon Maître… » gémit-elle.
Il se leva alors, majestueux, imposant, et se dirigea vers la commode.
« Je t’ai choisi une tenue pour émettre en valeur le bijou inestimable que tu es »
Il sortit les pièces une à une.
Une paire de haut talon de couleur noire. Un harnais en cuir noir, sobre et parfaitement taillé, dont les lanières fines viendraient épouser chaque ligne de son corps — encadrant sa poitrine, passant entre ses seins, soulignant sa taille menue, et glissant entre ses jambes. Le centre du harnais portait un anneau doré, sobre, symbolique. Jade se demanda s’il y attacherait une laisse, ou non. Selon son humeur.
Puis, délicatement rangé dans un écrin noir, il sortit un plug en acier à base de jade vert, gravé de caractères japonais : « 従順 ». Soumise …
Elle le reconnut. C’était celui qu’il ne sortait que pour les grandes occasions.
Elle se redressa sur le lit, se mettant à genoux. La chaîne qui retenait son poignet droit tinta doucement. Son regard était baissé, mais ses joues s’étaient empourprées.
« Préparez-moi, mon Maître… » souffla-t-elle dans un murmure à peine audible.
Djibril s’approcha, glissa la main sous son menton et releva son visage. Il l’embrassa avec infiniment d’amour.
Alors il déverrouilla lentement le bracelet qui retenait son poignet. Jade resta agenouillée sur le lit, les cuisses entrouvertes, tête baissée, immobile.
Djibril posa d’abord le harnais sur ses épaules. Il ajusta chaque sangle, en silence. Les cuirs souples glissaient sur sa peau pâle, la marquant déjà de leur étreinte. Puis il la fit se retourner et tendre ses fesses en se penchant. De ses mains il écarta ses fesses dévoilant son délicat petit anus. De sa langue il l’humidifia abondamment, déclenchant de doux gémissements chez Jade. Puis il inséra lentement le plug, sans brutalité, mais avec autorité. Jade gémit plus profondément, ne protestant pas. Au contraire, elle l’accueillait. Elle l’acceptait. Fière de servir.
« Tu es superbe » s’exclama Djibril en contemplant Jade
« Nadu » ordonna-t-il. Jade s’exécuta immédiatement.
« Lève les yeux ». Jade leva la tête et vit que son maitre lui présentait un bandeau noir en satin.
« Regarde-le avant que je ne le passe autour de tes yeux »
Jade leva les yeux vers lui et vers le bandeau. Et dans ce regard, il vit tout ce qu’il aimait d’elle : la peur domptée, la dévotion totale, le désir pur, et la fierté d’être à lui, d’être choisie pour être donnée.
Puis elle ferma les yeux et offrit son visage à la nuit. Djibril noua le bandeau. « Tu es prête » souffla-t-il.
Et Jade, à genoux, le dos droit, les bras le long du corps, les paumes de ses mains ouvertes posées sur ses cuisses entrouvertes, la tête baissée et aveugle, répondit : « Je suis à Vous, mon Maître. Faites de moi ce que bon vous semble ».
Djibril prit Jade par la main et la guida pour l’emmener dans leur salon.
La maison baignait dans un silence de pierre. Seuls les pas de Djibril résonnaient, lents, assurés. Jade, désormais agenouillée au centre du salon, ne bougeait pas. Le bandeau noir lui coupait le monde, la ramenant à l’essentiel : son souffle, les battements de son cœur, la tension dans ses cuisses.
Elle était nue sous le harnais. Le cuir la ceignait comme une seconde peau. Le plug en elle lui rappelait, à chaque battement, à chaque spasme léger de ses muscles, qu’elle était préparée. Son corps était vibrant, tendu, offert. Sa tête, baissée. Ses bras, posés sur ses cuisses, tremblaient à peine.
La sonnette retentit. Un coup simple et net. En Jade cela eut l’effet d’un coup de tonnerre et tout son corps s’électrisa. Oh elle ne sursauta pas. Elle avait été dressée par son Maitre pour garder son calme. Tout au moins en apparence. Mais tout son être était vibrant de sensations.
Elle entendit Djibril aller ouvrir la porte. Elle n’entendit pas un mot.
L’homme entra. Elle ne le vit pas. Elle ne le verrait pas. Elle ne pouvait que l’imaginer.
Grand. Musclé. Bien membré. L’un de ces hommes choisis avec rigueur par Djibril, pour son regard, pour sa puissance, pour son obéissance. Elle savait que cet homme ne dirait rien, ne ferait rien sans l’aval de son Maitre. Il n’en avait pas le droit. Il ne la toucherait que sur ordre. Il ne serait qu’un outil dans les mains du Maître.
Et elle… elle, elle serait son offrande.
Elle entendit l’homme se placer devant elle.
Djibril s’approcha d’elle également. Elle sentit sa présence, son odeur, sa chaleur. Il se plaça derrière elle, posa ses mains sur ses épaules nues. Elle frissonna.
« Ma Sublime soumise », dit-il lentement d’une voix profonde et chaude comme un tambour ancien, « aujourd’hui tu es donnée. Ce que tu vas recevoir ne vient pas de lui. Il ne prend rien. Il exécute. C’est moi qui t’utilise. Et tu jouiras sous son joug … pour moi. »
« Oui, mon Maître », répondit-elle d’une voix basse et tremblante. « Je suis à vous. Je le veux. »
Djibril se pencha et posa un baiser sur son épaule. Puis il recula.
Jade entendit un claquement de doigts. Puis elle sentit. Des mains. Des mains qu’elle ne connaissait pas. Plus larges que celles de Djibril. Plus jeunes, peut-être. Plus rugueuses en tous cas.
Les mains glissèrent lentement le long de ses bras, puis s’arrêtèrent à sa taille. Elles dessinèrent des arabesques sur son nombril. Puis elles remontèrent doucement jusqu’à sa poitrine. Les seins de Jade étaient un pur ravissement pour les yeux. Parfaitement symétriques, ils formaient deux coupes rondes et fermes. Petits mais pleins, ils ressemblaient à de juteuses nèfles d’Orient tout juste mûres. En leur centre, au creux de délicates petites aréoles rose pâle, se dressaient fièrement de superbes tétons en forme de cônes légèrement plus foncés que sa peau. Mais ce qui sublimait plus encore cette vision de grâce et d’érotisme, c’était que chacun de ses mamelons étaient percés d’un fin anneau d’or rose auquel était suspendu un minuscule diamant délicatement serti qu’il brillait comme une larme figée.
L’inconnu palpa de ses deux mains ces deux merveilles. De ses pouces et de ses index il en saisit les mamelons et les pinça. Jade frissonna, le souffle suspendu dans sa gorge. Elle sentit ses muscles se tendre puis se relâcher, comme si son corps lui-même acceptait d’être déchiffré, offert à cette langue qu’il ne connaissait pas, qu’elle ne voyait pas, mais que son Maître avait choisie, et qui maintenant faisait darder ses tétons d’une manière indécente.
Chaque mouvement de langue, chaque succion, chaque délicate morsure la ramenait à sa respiration, à cette douce chaleur qui s’étendait dans son bas-ventre, à son cœur battant sous cette peau désormais appartenant à l’instant.
Et dans ce silence aveugle, c’était le regard invisible de son Maitre qui la maintenait ouverte, offerte et pourtant si digne. Elle imaginait son regard posé sur elle. Pas seulement sur son corps, mais sur sa fidélité, sur sa capacité à se soumettre jusque dans l’inconnu. À se faire matière entre ses mains, même lorsqu’il déléguait à autrui la caresse.
Nouveau claquement de doigts. L’inconnu se releva, abandonnant la poitrine en fusion de Jade.
« Honore son membre viril, ma Soumise » ordonna Djibril.
Jade sentit à cet instant le gland de l’inconnu se poser sur ses lèvres. Elle ouvrit la bouche et sortit sa délicate langue rose. Avec délicatesse elle passa sa langue sur toute l’étendue du gland, s’attardant sur sa petite fente. Elle entendit l’homme grogné de plaisir, ce qui la remplit de satisfaction. Elle ouvrit la bouche pour engloutir ce gland que son Maitre lui offrait. Il était énorme ! Il remplissait toute sa bouche … Elle plaça ses mains sur les fesses de l’homme pour avoir une meilleure position et mieux le gober. Ses fesses étaient dures et musclées. Mais que dire de cette queue qui emplissait sa bouche !! Pour mieux l’honorer et répondre à l’ordre de son Maitre, Jade s’était dressée sur ses genoux et avait saisi d’une main cette queue qui commençait à pénétrer sa bouche : elle était si longue, si dure et si épaisse … Elle en eut presque le souffle coupé. Son Maitre lui offrait un mandrin exceptionnel …
Elle ne savait rien de lui, et c’était précisément cela qui rendait chaque seconde plus dense. Il n’était que l’ombre de son Maître, son prolongement, son instrument. Ce qu’elle ne pouvait pas voir, elle le ressentait dans chaque fibre de son corps, dans chaque battement du sang qui cognait contre sa peau. Et alors que son souffle se faisait plus court, une pensée la traversa, acérée et douce à la fois : « tout ce qu’il est, tout ce qu’il fait… c’est Djibril qui me l’offre. » Et cela la fit frissonner d’un plaisir bien plus profond que jamais. Elle était heureuse d’être ainsi honorée par son Maitre.
Elle commença à faire aller et venir sa bouche sur cette colonne de chair brute. Pour l’encourager, l’homme accompagnait le mouvement. Il avait saisi sa nuque et à chaque poussée faisait aller plus loin sa queue au fond de la gorge de Jade, la maintenant quelques secondes … la relâchant pour lui permettre de reprendre son souffle … De longs filets de salive s’échappaient de la bouche de Jade qui haletait et gémissait de plus en plus.
Alors qu’un nouveau claquement de doigt retentit, Jade sentit la main de l’homme saisir sa tresse et la retourner comme un fétu de paille, la mettant à quatre pattes devant lui. D’un geste plein de domination il écarta ses jambes et la força à se camber et à lui offrir une vue indécente sur ses fesses et son sexe.
Jade se cambra. Elle gémit sur l’instant lorsque l’homme claqua ses fesses de ses mains lourdes. Elle offrait tout ce qu’elle était. Sans aucune pudeur, ni honte. Le bandeau sur ses yeux ne la privait pas : il amplifiait les sensations. Elle n’avait plus rien à contrôler. Plus rien à comprendre. Seulement ressentir, et offrir. Et à chaque soupir qu’elle laissait échapper alors que l’homme la doigtait, elle s’imaginait le regard de son Maître, là, à quelques pas. Immuable. Puissant. En train de la regarder avec fierté. Elle n’était plus Jade. Elle était son geste. Son offrande. Elle était la complétude son Maitre.
Jade ne savait pas combien de temps s’était écoulé. Peut-être des secondes, peut-être des siècles. Le monde s’était réduit à une chaleur grandissante dans son ventre, au poids de sa respiration, au grain du tapis du salon sous ses genoux, et au frémissement constant qui électrisait sa peau. Mais plus encore au lien invisible qui la tenait avec son Maitre Djibril qui l’observait en train d’être soumise à cet inconnu.
Lorsqu’elle sentit le gland de l’inconnu pénétrer sa chatte trempée elle ne put retenir un long râle de satisfaction. L’inconnu saisit ses hanches et d’une seule poussée emplit tout son sexe, restant immobile au fond d’elle. Jade hurla d’un mélange de plaisir et de douleur : il la déchirait et l’écartelait de son énorme sexe. Il saisit sa tresse et tira sa tête vers lui :
« Tu es ma chienne en cet instant pour le plaisir de ton Maitre » lui dit alors l’inconnu d’une voix autoritaire qui trahissait une origine hispanique.
« Comporte toi comme telle pour lui faire honneur » ajouta-t-il.
A ces mots crus et puissant qui la troublèrent mais lui donnèrent aussi une incroyable assurance, Jade commença a onduler du bassin sur cette queue qui la possédait. Sa chatte était en fusion, trempée comme jamais auparavant. En un mouvement à la fois gracieux et indécent elle commença d’elle-même à coulisser sur cette queue. Elle venait frapper son cul rebondi de plus en plus fort sur le bas ventre de l’inconnu, comme si elle voulait avaler toute sa queue encore plus loin en elle. Elle était comme déchainée, bavant et gémissant à chaque fois de plus en plus fort.
L’inconnu n’était pas en reste : « Putain que tu es bonne ! Quelle superbe salope tu fais !» lâcha-t-il entre deux râles de plaisir. « Ton Maitre t’a bien dressée »
« Oui elle est la meilleure des chiennes du monde. Ma chienne d’amour adorée ! » entendit alors Jade de la voix de son Maitre.
A ces mots, Jade fondit de plaisir et de bonheur. Oui elle était à lui. Et lui était à elle. Elle était sa moitié, sa complétude. Ils formaient un Tout. Chacun à sa place.
« Oh oui mon Maitre ! Je suis à Vous ! » hurla-t-elle.
Elle redoubla l’intensité des mouvements de son cul. Elle s’empalait littéralement sur cette énorme queue. Elle sentit son nectar de nacre être sur le point de jaillir de sa chatte.
Ce fut d’abord une vibration sourde, logée entre ses hanches, puis une marée lente montant en elle, engloutissant tout en et autour d’elle : ses résistances, ses repères, son souffle. Elle ne savait plus où commençaient les gestes, où finissaient les pensées. Tout se mêlait, comme une encre diluée dans l’eau. Elle n'était plus qu’un battement. Un souffle. Un cri muet suspendu dans l’air.
L’extase était imminente. C’était plus qu’une explosion, c’était une dissolution. Une chute dans une lumière chaude, blanche, douce comme le coton, brûlante comme le soleil. Les membres de jade tremblaient d’un feu qu’elle n’avait pas allumé elle-même, mais qu’elle accueillait, comme on ouvre les bras à la foudre. Son corps s’était offert. Mais ce qui avait flambé en elle, c’était plus que la chair. C’était une certitude : elle n’était rien… et pourtant elle était tout, dans ce regard invisible qui la tenait encore, celui de son homme, de sa moitié, de son Maitre. Elle était sa soumise et sa Princesse.
Dans un dernier mouvement elle accueillit la queue de l’inconnu dans son vagin et son nectar gicla à profusion de sa chatte. Jade hurla son plaisir, son corps tendu et arqué : « Merci mon Maitre ! Pour Vous, mon Maitre ! Tout est pour Vous ! ». Et elle s’affala de tout son long, vaincue par la jouissance.
Trempé de la jouissance de Jade, l’homme retira lentement son sexe. Jade, à demi confuse, encore tremblante de son orgasme, l’entendit se branler avec ferveur derrière elle. De longs jets chauds de sperme vinrent recouvrir ses fesses frémissantes, accompagné de râles rauques, déclenchant un sourire de satisfaction sur le visage de Jade.
L’inconnu se leva. Elle l’entendit se rhabiller et rejoindre son Maitre. Les deux hommes s’éloignèrent laissant Jade étendue au milieu du salon. La porte de l’entrée s’ouvrit et se referma.
Djibril s’approcha lentement de Jade. Elle était toujours au sol, haletante, le front posé contre le tapis, ses muscles frémissants de l’intensité vécue. Le bandeau couvrait encore ses yeux. Il s’agenouilla près d’elle, doucement, sans un mot, et glissa ses bras puissants sous son corps frêle. Il la souleva sans effort, comme un trésor fragile, et la serra contre lui. Le contact de sa peau chaude contre la sienne fut une onde de réconfort. Elle s’y abandonna immédiatement, nichant son visage contre son torse. Elle inspira profondément et l’embrassa.
Une larme silencieuse coula de sous le bandeau. Elle ne savait pas si c’était une larme de plaisir, d’amour ou simplement de relâchement. Peut-être un peu de tout à la fois. Djibril la sentit, la recueillit du bout des lèvres en un baiser discret.
Il l’allongea sur l’immense canapé du salon et retira délicatement le bandeau. Leurs regards se croisèrent. Ses yeux à lui, pleins de douceur. Les siens, encore embués, remplis d’un amour inconditionnel.
Il caressa doucement ses cheveux, sa joue, puis prit sa main dans la sienne.
« Tu es… la plus belle offrande que la vie m’ait faite, ma Jade. » lui dit-il dans un tendre baiser.
Elle sourit de tout son cœur. Et dans cet échange, il n’y avait plus ni maître, ni soumise. Il n’y avait qu’un homme et une femme, deux âmes liées à jamais.
« Je t’aime mon amour » dit-elle. « Merci pour ce merveilleux moment »
« Et maintenant, venez vous endormir en moi mon Tout » lui susurra-t-elle dans un sourire aussi tendre que coquin. Retirant prestement son pantalon, Djibril vint s’allonger derrière elle. Il l’entoura de ses bras puissants et glissa son sexe raide dans sa chatte accueillante.
« Voilà, vous êtes chez Vous, mon amour » murmura Jade dans un sourire de satisfaction. Ensemble, ne faisant plus qu’un, ils s’endormirent, paisibles, unis et entiers.
296 vues
4 aime
J'avais beau m'efforcer de l'oublier, j'étais alors sous son emprise. La porte refermée sur cette improbable compagne qui s'évanouissait déjà dans le passé, je pus me croire libre. Le lien de fer était rompu, la chaîne, détendue, traînait à terre. Enfin je me reposais, frappée d'une stupeur nerveuse. Son empreinte me brûle, quoi que j'aie pu tenter de m'y soustraire. Elle reste inextriquablement tissée dans la texture même de mon être. La première fois que j'avais voulu l'embrasser, j'attendais des transports ou une gifle. J'eus droit à des rites un peu slaves, des signes cabalistiques, de longs gants noirs enlevés lentement, des doigts en grille sur ma bouche, des lèvres chaudes qui se moquaient de moi. Dès le premier soir, tout était déjà inscrit. Les choses ne sont jamais fatales, sans doute mais précisément parce qu'elles ne le sont pas, elles ne se libèrent jamais du passé qui les fait grandir, des regards et des silences qui les font surgir. Elles naissent à chaque instant de l'instant qui les précède. Chaque parole échangée entre nous trace et définit d'avance les courbes de la relation. Les sentiments n'ont jamais l'épaisseur qu'ils ont dans le silence. Le temps qui s'écoule entre l'évènement et le récit leur prête tous les reflets, toutes les réfractions du souvenir. Pour ne jamais mentir, il faudrait vivre seulement. Mais les projets secrets, les desseins du cœur et les souvenirs brisent souvent cette simplicité impossible. Emmanuelle disparut de ma vie. Ne recevant aucune réponse aux lettres que je lui adressais, je cessai de lui écrire. Elle ne ne demeurait pas moins présente. Je m'éveillais le matin avec un sentiment d'abandon. Je ne pouvais concevoir qu'un amour aussi intense ait pu achopper sur ce qui m'apparaissait plus comme une indélicatesse que comme une trahison. Je croyais naïvement qu'elle reviendrait. Je demeurai trois mois ainsi dans l'incertitude. Je sursautais en entendant la sonnerie du téléphone, j'attendais le courrier avec angoisse. J'imaginais son existence à Rome. Je vivais comme un automate. J'accomplissais le rituel de la vie quotidienne, je voyais des amis, je faisais l'amour, mais ces gestes restaient extérieurs à moi-même. Mécaniquement, je ne m'y impliquais pas. Une maladie intérieure me minait. Personne autour de moi ne se doutait du drame que je vivais. À qui aurais-je pu en faire la confidence ? Personne ne connaissait l'existence d'Emmanuelle. Il ne me resterait aucune trace de cet amour. Cette idée m'effrayait parfois. Qu'un être ait pu remplir à ce point ma vie et s'effacer sans laisser aucun signe. La première fois que je la rencontrai au vernissage d'une exposition Giacometti au Musée Rodin, je fis tout pour attirer son attention. Juliette ne m'adressa pas même un seul regard. J'avais le tort d'exister à ses yeux, tout simplement.
C'est un paradoxe littéraire. Plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se trouble. Il y avait dans son regard comme une colère retenue, une condescendance moqueuse. Elle n'était pas bavarde, mais imprévue et subtile. Son intérêt la portait là, où précisément, je n'étais pas. Est-ce cette froideur qui m'intrigua ? Quand je lui adressai la parole, elle ne m'écouta qu'autant que la politesse l'exigeait. Elle arborait l'air résigné que les victimes de la mondanité réservent aux fâcheux, aux raseurs. Elle était aussi insensible à l'enthousiasme que je lui manifestais que peut l'être une statue en marbre du sculpteur. Quand je lui demandai son numéro de téléphone, elle me toisa avec une expression offensée. Eût-elle exprimé un peu plus d'urbanité qu'elle aurait moins piqué ma curiosité. La froideur de cette inconnue m'aguichait. Les contraires s'attirent. Sa présence me gênait. Elle s'interposait entre mes rêves et moi. Elle m'empêchait même de songer à elle. Notre rencontre avait du piquant. Le soin extrême qu'elle prenait pour afficher une élégance toute détachée m'intriguait. Une indifférence courtoisie m'eût découragée avec plus d'efficacité. Qu'avais-je fait pour la mériter ? Je n'eus pas le loisir de lui en demander l'explication car elle disparut en me tournant le dos. Le lendemain, je lui fis porter un bouquet de tulipes Bianca à son hôtel, accompagné d'une carte amicale. Je ne reçus aucune réponse. Je n'en fus pas étonnée. Espérant la rencontrer, j'allai bientôt me poster à la porte du Bristol, son hôtel. Je l'attendis sur le trottoir de la rue du Faubourg-Saint-Honoré. Enfin, je la vis apparaître. Dans les reflets de la porte à tambour, elle me parut plus grande, plus élancée, plus altière que jamais. Un soleil printanier éclairait alors mon espoir. Plutôt réservée, je n'avais pas pour habitude d'accoster une inconnue. Mais sa beauté exacerbait mon attirance saphique, fut-elle sans fière assurance. Elle sembla hésiter sur sa direction.
J'aurais dû être sans faiblesse. Mais cette femme avait l'obstination muette des humbles contre laquelle on ne peut rien, elle m'usait par sa résistance passive, et une certainr lacheté me la fit accepter à nouveau. Elle m'observait. Je n'en menais pas large. Je devais représenter un spécimen un peu nouveau pour elle. Je me flatte volontiers d'une absence de sentiments. Il m'arrive pourtant d'avoir ainsi des faiblesses qui trouent, malgré moi, mon indifférence et ma facilité à vivre. Cette incertitude l'humanisa à mes yeux. Sans hésiter, je m'approchai d'elle. Quand elle m'aperçut, elle eut un soudain mouvement de recul. Je lus dans son regard noir la lueur de blâme que l'on réserve aux extravagances d'une folle. "- Encore vous", soupira-t-elle. Notre conversation fut aussi cordiale qu'un échange de coups de pistolet, le matin, à l'aube, entre deux duellistes. Malgré mon sourire avenant, et ma fausse innocence, la partie semblait perdue. Je pensais à cette citation de Vigny: "Au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur dire pardon". - Pourquoi ne me laissez-vous pas le temps de m'expliquer ? N'aimez-vous pas les tulipes ? - Je n'ai aucune envie d'entendre vos explications. - Pourquoi ne pas accepter le dialogue amical ? Avez-vous peur de votre propre faiblesse ? Je vis passer une flamme assassine dans ses yeux. Une femme ne pouvait-elle pas offrir des fleurs à une autre femme ? - Vous n'êtes pas de nature à m'en inspirer. - Pourquoi cette brutalité ? Pourquoi toujours imaginer le pire ? Que faites-vous de l'amitié ? - Me croyez-vous à ce point naïve ? Avec vous, je sais très bien à quel type de femme j'ai affaire. - C'est mal me connaître et me faire un procès d'intention. Je ne suis pas une amazone. - Prenez-le comme vous voudrez. Mais laissez-moi, vous perdez votre temps, je suis pressée. - Puis-je vous déposer quelque part ? - Non, c'est inutile, je reste dans ce quartier. - Avez-vous l'intention de déjeuner ? - Oui, mais pas avec vous. - Je vous propose un pacte amical. Nous déjeunons ensemble et je vous promets de ne plus tenter de vous revoir. Parole de femme, honneur de femme. Elle me regarda d'un air dubitatif. Balle au centre. - Puis-je accorder le moindre crédit à quelqu'un qui se comporte comme vous ? - Je vous répète, je vous donne ma parole d'honneur. Je la sentis vaciller. La situation tournait à mon avantage. La victoire était proche. Restait à traverser le pont d'Arcole. - Votre parole d'honneur, répéta-t-elle en haussant les épaules, je ne me fais aucune illusion sur vous. Mais je suis plus que lasse de votre insistance et de votre folie. Alors, je vous accorde vingt minutes. Pas une de plus. La politesse est la forme moderne de la dignité.
Une sorte de grand obstacle ruine régulièrement mes entreprises sentimentales. Dans mon élan vers elle, j'avais eu le parti pris d'oublier toutes les femmes que j'avais connues et de réussir ce que j'avais raté avec elles, un amour qui dure. Cette rencontre avait un sens symbolique. Au fond, elle m'initiait à la distance. Eût-elle voulu jouer les énigmatiques, elle eût pu y trouver une satisfaction. J'étais en train de lier à elle, dans ce monde plein de sensualités et de menaces, tout le bonheur que j'attendais de cette rencontre. Le présent de l'amour ressemblait au négatif d'une photographie argentique. Il fallait attendre le développement pour en avoir le cœur net. Parfois, il réserve bien des surprises. L'ennui, c'est que ce genre de difficultés est difficile à dire. Un restaurant nous tendait les bras à l'angle de la rue du Cirque. Je l'y conduisis. Pendant le déjeuner, elle resta fidèle à elle-même. Sur la défensive, hautaine, éludant toute question personnelle, ne m'offrant que l'armure d'une personnalité bouclée dans les conventions et le dédain. La glace contre le feu. Pourtant quelque effort qu'elle fît pour être désagréable, elle ne parvenait pas à me déplaire. Je sentais en elle, derrière la Ligne Maginot qu'elle m'opposait, un attirant tumulte de contradictions qui n'était pas sans charme. Au moins, elle ne ressemblait à personne. En vérité, il faut bien reconnaître que moi aussi. Le café bu, elle se leva et, sans se départir de son air farouche, elle prit congé. Pendant quelques instants, cette femme m'avait paru précieuse. Je n'attendais plus d'elle que l'ultime cadeau qu'elle pouvait me faire: s'en aller. - Maintenant que j'ai eu la faiblesse d'accepter votre déjeuner, j'espère que vous allez tenir votre promesse. Merci pour les tulipes. Adieu. Elle disparut laissant derrière elle un sillage glacé comme un blizzard. Je tins parole. Pendant dix jours. Puis je l'appelai dans sa propriété non loin de Bordeaux, dans les vignobles. - Et votre promesse, s'exclama-t-elle. En plus, vous êtes parjure. Le ton de sa voix n'exprimait qu'un courroux de façade purement formel. Ce qui était un progrès. Et puis n'avais-je pas évité le pire, elle n'avait pas raccroché. - J'ai promis de ne plus vous voir, pas de ne pas vous téléphoner. - Vous êtes bien française, dit-elle en ciselant ce qualificatif pour marquer son mépris, se cramponnant à ses diktats.
Elle se sentait maintenant légère ainsi qu'elle voulait l'être pour vagabonder sans un mot, d'un sourire à un lit. Les choses se passaient, hélas, avec une inconsistance, un flou qui se durcissait ensuite en sentiments, en convictions, en images, mais qui semblaient nés d'abord du hasard, d'un kaléidoscope dérisoire hâtivement secoué. Maintenant que l'amère habitude de ses amabilités était prise, je prenais un certain plaisir à la voir décocher ses flèches. - Quand venez-vous à Paris ? - Que vous importe puisque vous m'avez juré de ne pas chercher à me revoir. - Je sais par l'une de mes amies, que vous serez après-demain à un dîner chez les Moras. - Vous ne me donnez pas envie de m'y rendre. J'attendais de cette rencontre quelque chose de confus, une issue possible. J'étais pleine d'espoir. Mais une pensée surtout me troublait. Pourquoi cette femme était là et non une autre ? Quelle suite de hasards, d'agissements fortuits, de contretemps, d'obligations, de retards avaient tissé les fils de cette rencontre à la fois prodigieuse et dérisoire ? Quand elle raccrocha, je conservai un instant le combiné muet à la main. Pourquoi insister ? Oui, pourquoi ? Par jeu ? Il y a des rencontres qui, comme celle-ci, ne commencent pas précisément par de forts encouragements. Si elle avait ressenti un coup de foudre pour moi, elle le dissimulait bien. Peut-être n'aimait-elle pas partager son lit avec une femme ? Tout simplement. Mais alors, pourquoi ne pas me l'avouer ? Il y a des vérités qui ne méritent aucune contestation. Mais alors, pourquoi n'avoir en tête que cet horrible mot de réciprocité La réciprocité en amour est un calcul bourgeois. Pas d'investissement du capital sans un rendement substantiel. Cette femme, sans doute mariée, avait beau me rabrouer, elle me plaisait. sapiosexuelle exigeante, bisexuelle très pratiquante. Elle m'attirait pour une raison que je ne cherchais pas à m'expliquer. Mais après-tout exige-t-on de Dieu qu'il vous donne des preuves de réciprocité. Et puis parfois, en amour, on a l'impression sans vraiment savoir pourquoi, qu'en dépit des obstacles, le destin a déjà gravé notre avenir. Calculer la somme des probabilités qui amène deux personnes à se parler, puis à s'aimer, est une opération effrayante. Surtout si l'on considère que du silence, il peut résulter une passion, fruit d'une accumulation exponentielle de hasards. Et cette histoire aussi était probablement déjà écrite dans un mystérieux livre qu'hélas je n'avais pas lu. Comme se serait simple de pouvoir consulter le livre des destinées avant d'offrir un bouquet de tulipes à une femme. On éviterait tant d'impairs, de temps perdu, de malentendus, mais on passerait aussi à côté de la vie et de ses surprises. Elle vint à Paris. Je me trouvai au même dîner qu'elle. Elle m'accueillit avec son habituelle mansuétude. Après le dîner, elle tenta de s'éclipser mais je la rejoignis dans l'escalier, abandonnant mon amie Emmanuelle. L'immeuble donnait sur le jardin du Luxembourg. Il y avait dans l'air je ne sais quel parfum de printemps. Nous fîmes quelques pas en silence.
Désormais, mon attirance irrésistible n'avait plus besoin de raisons pour éclater ni mon ressentiment de causes pour être définitif. Quelle nuit réelle me donnerait autant d'émotions, de feu dans le cœur ? Vivre m'amusait, j'étais jalouse, sentimentale, elle était indifférente, cynique. Il me semblait choisir sur des coups de dés, dont j'ignorais toujours si je les jetais moi-même. Un silence doux et reposant comme une paix. Elle avait une voiture anglaise, comme elle. Elle était née à Londres mais elle vivait à Bordeaux. Je lui demandai de me raccompagner. Elle accepta en poussant un soupir. Elle gara sa voiture en bas de chez moi. Elle semblait avoir épuisé ses ressources d'agressivité. Je tentai alors de l'embrasser en posant une main audacieuse sur sa cuisse nue. Elle ne me repoussa pas. Au contraire, elle répondit à mon désir avec tant de fougue que j'en fus presque déconcertée. Une grande bataille est celle que l'on remporte avec une résistance farouche. Je la dévêtis contre le mur. La découverte de son porte-jarretelles me troubla. Elle ne pouvait exprimer plus clairement ses intentions. Ainsi, elle s'était armée pour l'amour. Rien n'avait été laissé au hasard. La seule chose qu'elle avait abandonnée au jeu des circonstances, c'était le choix de la partenaire. Avais-je même été choisie ? Cette dérision me parut tragique. Bientôt, je me ressaisis. Après tout pas de raison de se lamenter à propos d'un porte-jarretelles. Nous accomplîmes tous les rites que nous attendions l'une de l'autre. L'angoisse avait disparu. Le silence se chargea du reste. Dès lors, elle bascula, comme une statue bascule de son socle. Nous nous retrouvâmes chez moi. Et ce fut comme si, de toutes ses forces, elle tenait à démentir l'indifférence qu'elle m'avait manifestée. Nous nous aimâmes dans une douce ambiance de paix conclue, sur un lit d'armes abandonnées et de sensualité débridée. Déshabillée de son agressivité et de sa pudeur, elle demeurait menaçante comme une tempête apaisée. Ses refus donnaient un prix mystérieux à son abandon. Je l'admirais comme une belle énigme. Avais-je véritablement une femme devant moi qui avait cédé à une pulsion saphique ou l'incarnation d'un phénomène météorologique ? Son corps magnifique était celui d'une femme aimante, mais les ressorts de son âme paraissaient aussi inaccessibles que les déchaînements imprévisibles d'une tornade. Loin de me sentir maîtresse de la situation, il me semblait que je n'avais été que l'exécutante d'un jeu qui me dépassait. Charlotte entra dans ma vie au même moment où Emmanuelle en sortit. Une nouvelle vie, un nouvel amour. Je me retrouvai telle une femmes égarée. Je les fréquentais, mais je ne croisais que des ombres. Je pensais toujours à Emmanuelle. Chaque nuit j'avais l'impression non de la tromper mais de me trahir. Je ne la quitterai pas pour une femme en particulier mais pour toutes les femmes.
Bonne lecture à toutes et à tous.
Méridienne d'un soir.
352 vues
11 aime
Top rédacteurs
Sujets tendances