La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 02/02/18
:point_right:POURQUOI CE PROJET ? La communauté BDSM.FR met à disposition un espace d’expression gratuit et ne dispose d’aucun budget publicitaire pour se faire connaître. Les membres de la communauté la découvrent : - par le bouche à oreille - par les moteurs de recherche (Google, Bing …) Les menues recettes (Sexshop, webcam, …) servent à financer les infrastructures (deux serveurs haute capacité) et les licences des applications (et ponctuellement des developpements spécifiques) qui servent à faire tourner le site. Les organisateurs de BDSM.FR ne s’étaient pour le moment que peu intéressés aux vidéos. Il y a quelques mois, le projet de vidéothèque a été lancé avec l'aide de membres du site qui ont accepté de participer : le résultat est ici : http://www.photos-videos.com — Le projet de vidéothèque gratuite à deux objectifs : - Proposer un catalogue de vidéos gratuites pour tous (cela existe déjà) qui bénéficient d’une vraie description et d’un vrai classement par pratiques BDSM (plus rare !) - Faire de ces vidéos et surtout leur description un moyen toucher des utilisateurs sur Google pour faire découvrir la communauté à de nouveaux utilisateurs. Google favorise les sites proposant du contenu rédactionnel original ! — En donnant de votre temps, en devenant ainsi bienfaiteurs de la communauté, vous allez donc participer à l’élaboration d’un catalogue unique accessible à tous et vous allez surtout permettre à d’autres membres de découvrir à terme la communauté BDSM.FR :point_right: D’OÙ PROVIENNENT LES VIDÉOS ? Les vidéos viennent des sites de vidéos gratuits ou payants qui nous ont donné l’autorisation de les réexploiter. Ces sites donnent les autorisations, eux-même pour se faire connaître. Il se peut de temps à autres qu’en appuyant sur « Play » de la vidéo, un autre site s’ouvre. C’est la contrepartie de la mise à disposition gratuite de la vidéo par son éditeur original. Cette apparition est aléatoire et heureusement marginale. :point_right: COMMENT DECRIRE UNE VIDEO EFFICACEMENT ? Le traitement d’une vidéo repose sur trois « chapitres « distincts : - Le titre, - Le descriptif, - Les caractéristiques de classement sous forme de cases à cocher. # Proposition de méthode : - On lance la vidéo - On rédige le descriptif au fur à mesure que la video avance (contexte, physique et rôles des protagonistes puis récits des pratiques et accessoires) - Quand la vidéo est finie, on rédige le titre qui résume au mieux les actions qui dominent dans le scénarisation - Puis enfin on coche les pratiques/accessoires dans les catégories à cocher (qui nous font parfois nous rappeler qu’on a oublié une action avec un accessoire dans le récit) pour le classement par pratique. S’ils manquent des catégories dans la liste, ce n’est pas très grave. Vous pouvez signaler ce qui vous semble manquer dans le groupe ou par e-mail. Ce n’est qu’une proposition de méthode, chacun(e) joue comme il/elle aime;-). Le plus important sont le descriptif et le titre. * Titre de la vidéo Distillez autant que possible les mots clés importants dans le titre. Exemples de bons titres : « Humiliation et bondage pour cette soumise blonde» « Soumis possédé par une Domina en corset avec un gode ceinture », « Domina qui torture son soumis à la cire puis l’exhibe », « Homme soumis attaché à une chaise et humilié en public » Exemples de mauvais titres : « humiliation » « Soumise qui en bave » « Il mange grave » « Film de soumises » --- * Description : La bonne description permet au lecteur de savoir : - Qui sont les protagonistes : « Une maîtresse brune à gros seins avec un corset en cuir et un gode ceinture » « Un jeune soumis asiatique avec une cage de chasteté et une femme noire qui doit être sa Domina » « Une directrice sevère mature et un employé soumis en bleu de travail » - Le lieu « dans un donjon équipé de nombreux accessoires SM (Fouet, cravache, badine et chaine) » « la nuit dans la forêt dans une clairière éclairée par les phares de la voiture » « dans un club SM où sont déjà de nombreuses Maîtres, Dominas, Soumis et soumises » - La description de ce qui se passe dans la vidéo, les pratiques proposées et les accessoires utilisés. # Exemple : « Dans une demeure chic et cossue ressemblant à un manoir un Maître d’une cinquantaine d’années, habillés tout en cuir, va commencer par déshabiller sa soumise, une jeune femme rousse de 20/25 ans sans ménagement. Sa jupe et son corsage sont a moitié déchirés. Il demande à la jeune femme docile de se mettre à genoux puis de marcher à 4 pattes dans la salle à manger où se déroule la séance de soumission/domination. Le Dom fait s’arrêter la jeune femme devant la croix de Saint-André. On lit l’appréhension sur son visage. Il va l’attacher à l’aide des menottes sur la croix, puis lui mettre des pinces à seins, et des pinces à linge sur la chatte. Elle donne l’impression d’avoir peur. Il saisit ensuite une cravache et va lui fouetter les seins en insistant sur les pinces. La soumise a très chaud. Le maître va la détacher pour la faire se retourner. Il saisit un fouet et commence à la fouetter. Une autre femme entre dans la pièce et observe la scène. Elle se caresse à travers ses vêtements en observant la scène en voyeuse. Elle va se saisir d’un vibromasseur posé sur la table et commencer à se caresser avec, en l’humidifiant avec sa bouche régulièrement. La soumise attachée crie elle de plus en plus fort, et son dom alterne les caresses et les coups de canne anglaise. L’homme décide de lui mettre un bâillon boule pour la faire taire, puis une cagoule en cuir et un collier de chienne. Il va ensuite lui accrocher une laisse et la détacher de la croix pour aller la promener dans la maison, et la faire manger dans une écuelle. Il finira par abuser d’elle en la baisant puis en la sodomisant en levrette à même le sol. Les trois protagonistes finiront par jouir quasi simultanément. Le dominateur attachera la soumise avec une chaîne à un anneau fixé au mur, et quittera la pièce avec la femme voyeuse dont on découvre les hauts talons. » # Catégories Les catégories sont des cases à cocher. Vous pouvez en cocher autant que la scène de la vidéo le justifie. Par exemple, sur une vidéo avec 4 protagonistes : Domina, soumis, Maître, Soumise, il faut idéalement cocher les 4 cases correspondantes dans « Roles/Orientations ». Si en plus la Domina coquine avec la soumise, vous pouvez cocher bisexuelle (soit déjà 5 cases!). Il en va de même pour « Accessoires », « Pratiques », « Physique ». Il n’y a aucune obligation d’être exhaustif. Par exemple, l’accessoire « culotte » est surtout à cocher si la culotte est instrumentalisée (pour en faire un bailon par exemple). S’il y a une culotte « qui ne fait que passer » dans la vidéo, ce n’est pas la peine de cocher ;) ). Notez bien : Le plus important est d’expliciter les choses dans le titre et le descriptif. Les cases à cocher de catégories servent juste pour la navigation des utilisateurs d’une vidéo à l’autre (thème). # Signer ou pas sa rédaction ? Si vous cochez cette case, la description de cette vidéo sera signée de votre pseudonyme et un lien sera fait vers votre profil sur le site BDSM.FR. C'est un bon moyen de se faire connaître ;). Notez que la mention précisera que vous êtes rédacteurs de la description (pour ne pas qu'on croit que c'est vous dans la vidéo ;) ). *** PUBLICATION DE LA VIDEO ET DE VOTRE DESCRIPTIF Les vidéos que vous commentez ne sont pas accessibles directement sur le site. Elles sont validées au fil du temps (pour ne pas qu’il y ait trop de vidéos qui soit publié sur un temps court). Vous recevez un mail d’information quand votre participation sera publiée en ligne. Participer à ce projet, c’est faire preuve d’une véritable et très appréciée implication. Le site mémorise le nombre de mots que vous faites l’effort d’écrire lors de vos rédactions. L’objectif est de proposer des « avantages » pour les bienfaiteurs et bienfaitrices qui donnent de leur temps. Premier avantage d'ores et déjà en place, les beinfaiteurs sont mis a l'honneur sur le site lors d'affichage aléatoire (comme on le fait pour faire connaitre les "Groupes"). Les vidéos que vous avez traité (et qui ne correspondent pas forcément à vos pratiques) ne sont pas mentionnés. On indique juste que vous êtes membres bienfaiteurs. :point_right: QUE FAIRE SI LA VIDEO QU'ON ME DEMANDE DE COMMENTER EST DEFAILLANTE ? Il se peut que la vidéo ne se lance pas du tout (vidéo listée mais qui a disparue entre temps). Il se peut qu’une vidéo qui n’a rien à voir avec du BDSM (ce n’est pas deux tapes sur la fesse gauche qui transforme une vidéo X en vidéo BDSM;) ). Dans ces deux cas, vous avez un bouton, en haut de la page de saisie, pour signaler que la vidéo est défaillante. :point_right: QUAND EST-CE QUE JE COMMENCE ? Maintenant ? :) Connectez-vous à http://videos.bdsm.fr puis identifiez-vous avec votre adresse e-mail de votre compte BDSM. Et c'est parti ! :point_right: UN DERNIER MOT ... ... MERCI DE VOTRE PARTICIPATION A LA CAUSE ! :)
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Par : le 01/12/23
Bien que nous fassions le maximum au quotidien pour vous éviter ces ecueils, la recherche de partenaires dans le BDSM peut s'avérer risquée en raison de la présence de nombreux faux profils. Ces profils, variés dans leurs types et intentions, peuvent aller de l'ennuyeux à dangereux, engendrant des déceptions et des risques plus graves. Les différents profils à problème Escroqueries sentimentales Les escroqueries sentimentales, fréquemment menées par des individus connus sous le nom de « brouteurs », sont sans doute le premier problème dans le monde des rencontres en ligne, y compris dans le domaine spécifique du BDSM. Ces escrocs, se faisant souvent passer pour des femmes, exploitent la vulnérabilité émotionnelle de leurs victimes. Leur modus operandi est assez typique : ils commencent par créer un faux profil attrayant, souvent doté de photos séduisantes et de descriptions captivantes pour attirer l'attention. Une fois le contact établi, ils tissent des liens émotionnels avec leur cible. Ces brouteurs sont des maîtres dans l'art de la manipulation émotionnelle, utilisant des techniques de séduction et de faux récits pour gagner la confiance et séduire leur victime. Ils créent une illusion de proximité et de compréhension, souvent en partageant des "expériences personnelles" qui, bien que complètement inventées, sont conçues pour crédibiliser l'arnaque. Après avoir établi une connexion émotionnelle solide, ces escrocs entament la phase d'exploitation. Ils commencent généralement par de petites demandes d'argent, souvent justifiées par des urgences fictives ou des situations désespérées. Leurs histoires sont conçues pour tirer sur les cordes sensibles, provoquant chez leur victime un désir de les aider. Les demandes d'argent peuvent devenir de plus en plus importantes au fil du temps, et malgré les sommes versées, les brouteurs trouvent toujours de nouvelles excuses pour éviter une rencontre en personne. Le piège de ces escroqueries sentimentales réside dans leur capacité à manipuler les émotions. Les victimes, souvent aveuglées par leurs sentiments, ignorent les signaux d'alarme et continuent de croire en la véracité des promesses et des sentiments exprimés par le brouteur. Cela peut conduire à des pertes financières conséquentes et à des dégâts psychologiques profonds, la victime se retrouvant confrontée à la trahison et à la manipulation après avoir investi émotionnellement et financièrement dans une relation fictive. La meilleure défense contre ces escroqueries est la prudence et une vigilance accrue. Il est essentiel de rester sceptique face aux histoires trop dramatiques ou aux demandes d'argent, surtout lorsqu'elles proviennent de personnes que l'on n'a jamais rencontrées en personne. Des vérifications approfondies, une communication prudente et une réticence à partager des informations personnelles ou financières peuvent aider à se prémunir contre ces prédateurs émotionnels. Fausses dominatrices (souvent des hommes) Dans le cadre des rencontres BDSM, une autre tromperie est fréquentes : de fausses dominatrices, souvent des hommes, qui créent des profils de femmes dominantes dans le but d'exploiter financièrement des hommes soumis. Ce type d'escroquerie repose sur l'habileté de ces individus à se faire passer pour des femmes dominantes, répondant à un désir spécifique dans la communauté BDSM. Le processus commence généralement par l'établissement d'un profil soigneusement élaboré sur les sites de rencontres BDSM (en cherchant sur Google on peut retrouver certains textes ailleurs, avec un autre pseudo, un autre age, une autre ville ...). Ces profils sont souvent dotés de photos aguichantes et de descriptions convaincantes, dépeignant une image de dominatrice expérimentée et charismatique. L'objectif est de cibler les hommes soumis qui, par leur nature, peuvent être en quête d'une figure dominante féminine pour une relation BDSM. Une fois le contact établi avec une victime potentielle, ces faux profils entament une communication régulière, et essaient assez vite d'emmener la potentielle victime sur Whatsapp ou sur Skype. Ils déploient des compétences de manipulation, se servant de la dynamique de domination et de soumission pour construire une relation de confiance et de dépendance. Ils peuvent promettre des expériences BDSM exclusives, des sessions privées, ou même une relation à long terme, alimentant ainsi les fantasmes et désirs de leur cible. À mesure que la relation se développe, ces imposteurs commencent à introduire l'idée de transferts d'argent. Les raisons invoquées varient : elles peuvent aller de la demande de cadeaux ou d'hommages financiers (offrandes), présentés comme partie intégrante de la dynamique BDSM, à des prétextes plus directs comme des urgences personnelles ou des frais liés à la rencontre. Les montants demandés peuvent augmenter progressivement, piégeant la victime dans un cycle d'exploitation financière. Ce type d'escroquerie est particulièrement insidieux car il exploite non seulement les ressources financières des victimes, mais aussi leur désir de vivre des expériences BDSM authentiques. Les victimes peuvent se retrouver dans une situation où elles se sentent obligées de payer, pensant que cela fait partie de leur rôle de soumis ou croyant qu'elles investissent dans une relation réelle. L'un des aspects les plus dangereux de ces escroqueries est qu'elles peuvent durer longtemps, avec des escrocs entretenant les illusions pour continuer à soutirer de l'argent. Les victimes, souvent honteuses ou confuses, peuvent hésiter à chercher de l'aide ou à signaler ces activités, permettant ainsi aux escrocs de poursuivre leurs agissements. La prévention contre de telles escroqueries implique une vigilance accrue. Il est essentiel de rester critique face aux profils en ligne et de se méfier des demandes d'argent, surtout si elles surviennent tôt dans la relation ou sans rencontre réelle préalable. Il est recommandé de privilégier les rencontres en personne dans un cadre sûr et public pour confirmer l'authenticité d'un profil et de s'abstenir de partager des informations financières sans une confiance bien établie. Faux dominants Le phénomène des faux dominants dans le monde BDSM est beaucoup moins fréquent mais existe néanmoins et est similaire à bien des égards à celui des fausses dominatrices. Ces hommes, se faisant passer pour des dominants authentiques, ciblent spécifiquement les femmes intéressées par des partenaires dominants dans le cadre du BDSM. Leur objectif n'est pas de nouer une véritable relation de domination et de soumission, mais plutôt d'exploiter leurs victimes, souvent à des fins financières ou sexuelles. Ces imposteurs commencent généralement par créer des profils très séduisant sur les sites de rencontres BDSM. Ces profils sont méticuleusement conçus pour séduire, avec des descriptions détaillées de leurs soi-disant expériences et compétences en tant que dominants. Ils peuvent également inclure des photos en mode mannequin et des récits de leurs prétendues sessions BDSM passées pour renforcer leur crédibilité. Une fois qu'ils ont attiré une femme dans leurs filets, ils entament une relation, souvent en ligne au début. Ils utilisent des tactiques de manipulation psychologique, exploitant les désirs et attentes de leurs victimes pour établir une relation de confiance et de dépendance. Dans ce contexte, ils peuvent promettre des expériences BDSM exceptionnelles, jouer sur l'émotion et la passion pour gagner la confiance de la victime. Cependant, l'objectif de ces faux dominants n'est pas de s'engager dans une relation BDSM saine et consensuelle. Ills cherchent plutôt à exploiter leurs victimes. Cela peut prendre plusieurs formes, allant des demandes d'argent, souvent sous des prétextes fallacieux, à la pression pour des rencontres sexuelles qui ne correspondent pas aux limites ou aux accords préalablement établis. Les faux dominants peuvent également exercer une pression émotionnelle intense, utilisant la culpabilité, la honte, ou même la menace pour contrôler leurs victimes. Par exemple, ils peuvent prétendre que le refus de se conformer à leurs demandes est un signe de manque de dévouement ou de fidélité à la dynamique BDSM. Cette manipulation peut amener les victimes à se sentir piégées, leur faisant croire qu'elles ont peu de moyens de sortir de la situation. Le danger de ces relations est qu'elles peuvent conduire à des dommages psychologiques graves, à une perte financière, et dans certains cas, à des expériences traumatisantes. Les victimes peuvent se retrouver isolées, honteuses et réticentes à demander de l'aide ou à signaler ces abus. Pour se protéger contre de tels prédateurs, il est crucial de rester vigilant, de prendre le temps de connaître une personne et d'établir la confiance mutuelle avant de s'engager dans une relation BDSM. Il est également important de fixer des limites claires et de s'en tenir à elles, et de se méfier de toute personne qui tente de les pousser au-delà de ces limites sans un consentement clair et enthousiaste. Enfin, chercher des communautés BDSM fiables et des ressources éducatives peut offrir un soutien et des informations précieuses pour naviguer en toute sécurité dans ces relations. Jeunes femmes prétendant être dominatrices Le recrudécence des jeunes femmes prétendant être des dominatrices dans le milieu du BDSM est assez récent, souvent influencé par des idées fausses et une compréhension erronée de la dynamique BDSM. Ces femmes, souvent novices dans le domaine, sont séduites par l'idée qu'elles peuvent gagner de l'argent facilement en adoptant le rôle de dominatrice, sans avoir une réelle connaissance ou l'intention de pratiquer le BDSM de manière authentique. Cette tendance peut être en partie attribuée à la manière dont le BDSM est parfois représenté dans les médias meanstream et sur Internet. Des représentations glamour et superficielles, comme celles popularisées par des films et des romans tels que "50 nuances de Grey", ont contribué à une perception erronée selon laquelle le BDSM est un moyen rapide et facile de gagner de l'argent, en particulier pour les jeunes femmes. Elles peuvent croire que montrer quelques photos d'elles en tenue suggestive ou adopter un langage "orienté BDSM" en ligne suffira pour attirer des hommes soumis prêts à payer pour de telles interactions. Cependant, cette approche ignore la complexité et la profondeur réelles des dynamiques de pouvoir dans le BDSM. La domination, on le sait tous, va bien au-delà de l'apparence physique ou des mots :elle implique une compréhension profonde des principes de consentement, de négociation, de sécurité, de limites et de besoins psychologiques. Les jeunes femmes qui se risquent dans ce genre d'escroquerie sans cette compréhension risquent non seulement de se mettre elles-mêmes en danger, mais aussi de causer un préjudice potentiel à d'autres. Ce phénomène peut également entraîner d'autres conséquences négatives, telles que la perpétuation de stéréotypes nocifs sur le BDSM et ses pratiquants. Cela peut également mener à des situations où des individus non avertis entrent dans des interactions BDSM potentiellement dangereuses sans les connaissances nécessaires pour assurer leur sécurité et celle de leurs partenaires.   Dominatrices vénales cachant leur statut Notre site se refuse d'accepter des annonces de dominatrices vénales. Chacun à la liberté de choisir sa manière d'aborder le BDSM, mais notre site étant gratuit nous nous refusons à ce qu'il soit un outil pour des business de ce type (et nous ne serions pas à l'abri que les autorités ne nous le reproche). Nous fermons les comptes affichant des intentions vénales. Ceci a hélas pour conséquence d'inciter les dominatrices vénales à ne pas avancer à visage découvert. Ces professionnelles du BDSM, abordent initialement les hommes en laissant entendre qu'elles sont intéressées par une relation personnelle ou une dynamique BDSM non commerciale. Cependant, leur objectif final est de recevoir une compensation financière pour leurs services. Ces dominatrices créent souvent des profils attrayants , présentant des images et des descriptions qui soulignent leur expérience et leur intérêt dans la pratique du BDSM. Elles peuvent engager des conversations avec des hommes, souvent ceux qui expriment un désir de soumission ou une curiosité pour le BDSM, et établir une connexion apparente. Au début, ces interactions peuvent sembler être le début d'une relation BDSM sans vénalité. Les dominatrices vénales peuvent prendre le temps de discuter des intérêts, des limites et des fantasmes de leurs cibles, créant une impression de compréhension et de compatibilité mutuelles. Pour l'homme impliqué, cela peut sembler être le début d'une relation BDSM prometteuse. Cependant, une fois qu'une certaine connexion ou dépendance émotionnelle est établie, la dominatrice révèle alors que pour que la relation continue ou pour que certaines pratiques soient réalisées, une compensation financière sera nécessaire. Cette révélation peut prendre différentes formes, allant de demandes directes de paiement à des suggestions subtiles que des cadeaux ou des hommages financiers sont attendus. Pour la personne en recherche d'une relation BDSM authentique, cette révélation peut être source de confusion et de déception. Non seulement elle remet en question la nature de la relation établie, mais elle peut aussi laisser la personne se sentir manipulée ou trompée. Dans certains cas, la personne peut se sentir obligée de payer, craignant de perdre la connexion ou l'interaction établie avec la dominatrice. Ce comportement pose plusieurs problèmes éthiques, notamment en matière de consentement et de transparence. Dans une communauté où la confiance et la communication ouverte sont essentielles, le fait de ne pas divulguer des intentions commerciales dès le départ peut entraîner une violation de la confiance et compromettre la sécurité émotionnelle des personnes impliquées. Il est important pour les personnes cherchant à explorer le BDSM de comprendre que les relations professionnelles et non professionnelles dans ce domaine ont des dynamiques différentes. La clarté et l'honnêteté concernant les intentions et les attentes de toutes les parties impliquées sont cruciales pour assurer des interactions saines et consensuelles Nous ne pouvons donc que vous conseiller de discuter ouvertement des intentions et des attentes en manière de prestations payantes dès le début des interactions, et de rester vigilants face à des changements soudains ou des demandes inattendues de compensation financière. Vous pouvez avoir vos (bonnes) raisons d'opter pour une relation avec contrepartie. Vous êtes vacinnés et peut être tatoués ;-). Mais si vous ne voulez pas, soyez donc prudents !   Soyez donc prudents ! La présence de faux profils dans les communautés BDSM en ligne peut avoir des répercussions significatives, allant bien au-delà de simples déceptions superficielles. Ces profils, souvent conçus pour tromper et manipuler, peuvent entraîner des conséquences psychologiques profondes, des problèmes familiaux et des pertes financières importantes pour les victimes. De plus, leur présence généralisée crée un climat de méfiance et d'insécurité au sein de la communauté, particulièrement préjudiciable pour les novices qui cherchent à explorer le BDSM de manière sûre et informée. Déceptions et détresse psychologique Les interactions avec des faux profils peuvent mener à des déceptions profondes, surtout lorsque les individus s'investissent émotionnellement dans une relation qu'ils croient authentique. La découverte que l'interaction était basée sur le mensonge ou la manipulation peut causer un choc émotionnel et psychologique, laissant les victimes se sentir trahies, honteuses et vulnérables. Cette expérience peut avoir des effets durables, incluant l'anxiété, une faible estime de soi, et dans certains cas, des symptômes de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Les conséquences peuvent s'étendre à la sphère personnelle, affectant les relations familiales et sociales. Par exemple, si un membre de la famille découvre qu'un proche a été victime d'une escroquerie sentimentale ou financière, cela peut créer des tensions et des conflits, menant parfois à l'isolement ou à des ruptures familiales. Problèmes de Confiance et de Sécurité L'existance de faux profils dans les espaces de rencontres BDSM crée également un environnement où la méfiance est omniprésente. Pour les personnes qui débutent dans le BDSM, cette méfiance généralisée rend difficile l'établissement de relations de confiance. Ils peuvent se sentir incertains quant à qui faire confiance ou comment identifier les interactions authentiques, ce qui peut les dissuader de poursuivre leur exploration du BDSM ou les amener à prendre des risques inutiles. La méfiance qui découle de la présence de ces faux profils peut aussi compromettre le sentiment de sécurité au sein de la communauté. Les débutants, en particulier, peuvent avoir du mal à distinguer les pratiques BDSM saines et consensuelles des comportements abusifs ou manipulateurs. Cette confusion peut les exposer à des situations dangereuses, où ils pourraient être exploités ou abusés par des individus malintentionnés se faisant passer pour des pratiquants expérimentés et bienveillants. Pour contrer ces problèmes, nous avons mis en place des dispositfs automatiques dont nous cacherons les méthodes de détection (ben oui !) et vous avez sur les profils et les publications des boutons pour Signaler un profil à l'Administrateur. Soyez précis dans vos demandes, faites des copier coller des conversations (à envoyer à contact[at]bdsm.fr Conseils pour identifier les faux profils Convoquez votre esprit critique ! La présence de faux profils dans les communautés en ligne, notamment dans le BDSM, rend impératif l'adoption d'une posture de méfiance et d'esprit critique lors de l'interaction avec de nouveaux profils. Cette approche prudente est essentielle pour se protéger contre la manipulation et la tromperie. Ne pas prendre les informations pour argent comptant : Il est crucial de ne pas accepter aveuglément les informations présentées dans les profils en ligne. Les faux profils sont souvent bien construits avec des détails convaincants pour créer une fausse impression d'authenticité. Évaluer la crédibilité du profil : Examiner attentivement le profil pour évaluer sa crédibilité. Des éléments comme la cohérence des informations fournies (ville et région annoncées par exemple), la qualité et le type de photos publiées, et la manière dont la personne communique peuvent fournir des indices importants. Des incohérences ou des récits qui semblent trop beaux pour être vrais doivent inciter à la prudence. Recherche et vérification : Effectuer des recherches indépendantes peut aider à vérifier l'authenticité d'un profil. Cela peut inclure la vérification des images via des moteurs de recherche inversée, la recherche de références ou de commentaires d'autres membres de la communauté, ou la vérification de l'existence de la personne dans d'autres contextes en ligne ou hors ligne. Questions d'investigation : Poser des questions spécifiques et observer comment elles sont répondues peut également être révélateur. Les personnes derrière les faux profils peuvent avoir du mal à maintenir leur histoire ou à répondre de manière cohérente à des questions détaillées. Écouter votre intuition : Si quelque chose semble trop beau pour être vrai, il se peut que ce soit le cas. L'intuition joue un rôle important dans la détection des signaux d'alerte. Si un profil ou une interaction provoque un sentiment d'inconfort ou de doute, il est sage de faire confiance à son instinct et d'agir avec prudence.   Analysez les photos : L'analyse des photos est une étape cruciale lors de l'évaluation de la crédibilité des profils en ligne, particulièrement dans des contextes comme les sites de rencontres BDSM. Les photos peuvent souvent être un indicateur clé de la validité d'un profil, mais elles peuvent aussi être manipulées ou faussement représentatives. Voici comment procéder à une analyse efficace des photos : Qualité et style des photos : Des images qui semblent être de qualité professionnelle, comme des photos de mannequins ou de studio, doivent susciter des questions. Bien que certaines personnes puissent utiliser des photos professionnelles légitimes, les faux profils ont tendance à abuser de telles images pour créer une impression irréaliste de leur apparence. Uniformité des photos : Vérifiez si les photos sur un profil semblent être de la même personne. Les faux profils peuvent utiliser un mélange d'images de différentes sources, ce qui peut conduire à des incohérences dans l'apparence physique de la personne représentée. Recherche d'Images Inversée : Utilisez des outils comme Google Image ou TinEye pour effectuer une recherche par image. Cela peut révéler si une photo a été prise à partir d'une source en ligne, comme un site de modélisation, un compte de médias sociaux d'une autre personne, ou même des banques d'images. Vérifiez les résultats : Si une image apparaît sur de nombreux sites ou est associée à différents noms, cela peut indiquer que l'image a été copiée et est utilisée de manière frauduleuse. Cependant, aucune correspondance ne garantit pas non plus l'authenticité, car l'image pourrait être nouvelle ou peu répandue en ligne. Précautions Supplémentaires Demandez des photos spécifiques : Si vous avez des doutes, demander une photo dans une pose spécifique ou avec un objet particulier peut aider à vérifier l'identité de la personne. Les faux profils auront du mal à fournir de telles images spécifiques. Attention aux filigranes et signes de modification : Soyez attentif aux signes de manipulation numérique ou aux filigranes qui pourraient indiquer que l'image a été empruntée ou altérée. Analysez le contexte des photos : Parfois, l'arrière-plan ou les accessoires dans une photo peuvent donner des indices sur son origine ou sa véracité. Par exemple, des éléments anachroniques ou des détails qui ne correspondent pas au profil peuvent être révélateurs. On voit parfois aussi des prises électriques qui ne sont pas françaises ... En appliquant ces méthodes d'analyse, on peut se faire une meilleure idée de l'authenticité des profils rencontrés en ligne. Cela dit, il est important de se rappeler que même avec des photos authentiques, la prudence reste de mise concernant les autres aspects d'un profil et les intentions de la personne derrière.   Analyse des descriptions de profil Cohérence et détail : Un profil authentique tend généralement à présenter une certaine cohérence dans son contenu. Les intérêts, les préférences et le style de vie décrits doivent s'aligner logiquement. Les descriptions vagues, génériques ou contradictoires peuvent constituer un signe d'alerte. Spécificité des envies BDSM : Dans le cadre du BDSM, les pratiquants sérieux partagent souvent des détails spécifiques sur leurs pratiques, limites et expériences. Les profils qui utilisent un langage stéréotypé ou qui semblent trop axés sur les fantasmespeuvent indiquer un manque de véritable expérience ou d'engagement. Langage et ton : Le ton et le style d'écriture peuvent également donner des indices. Par exemple, un langage excessivement agressif ou soumis pourrait être exagéré pour attirer une certaine audience. De même, une utilisation excessive de jargon ou de termes inappropriés pourrait suggérer un manque de familiarité réelle avec la communauté BDSM.   Évaluation des interventions sur le site Consistance et engagement : Les commentaires et réponses d'un utilisateur sur le forum ou sur les murs et groupes peuvent révéler leur niveau d'engagement et de compréhension du BDSM. Les contributions réfléchies et informées sont souvent le signe d'une personne authentiquement impliquée dans la communauté. Interactions avec d'autres membres : Observez comment l'individu interagit avec d'autres membres. Les personnes authentiques ont tendance à établir des dialogues respectueux et constructifs. Les comportements agressifs, manipulateurs ou inappropriés dans les interactions peuvent être révélateurs. Consistance avec le profil : Vérifiez si les interventions en ligne sont cohérentes avec les informations fournies dans le profil. Les incohérences entre ce qu'une personne dit dans les forums et ce qu'elle prétend dans son profil peuvent indiquer une fausse représentation.     Vous pouvez aider la communauté Si un profil vous détecter un profil manifestement déloyal, signalez-le par les boutons "Signaler" disponibles sur les profils et sur les publications. Les signalements font l'objet d'alerte immédiate auprès des administrateurs.  Une action est menée si les faits sont avérés (d'où les mentions "###PROFIL BANNI###" que vous voyez parfois). Par contre, la tendance du moment est de voir des "faux profils" partout. Notamment quand les dames refusent les avances des monsieurs, nous avons de plus en plus de signalements sans aucune précision "Fake", "Fantasmeuse". Sans rien de plus. Aucune sanction ne sera prise sans un minimum d'éléments descriptifs du problèmes. Nous ne traitons plus ces signalements avec juste un "Fantasmeuse" "Faux profil" comme argument. Expliquez un minimum la raison de votre signalement, faites des captures d'écran (pour envoyer par mail à contact[at]bdsm.fr. Merci d'avance.
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Par : le 26/12/18
un petit lexique des surprenantes rencontres virtuelles faites ici ou là ! cela fait deux ans que je me suis lancée dans cette drôle de recherche, de vivre une relation bdsm suivie avec un partenaire bienveillant, conscient de ses droits et de ses devoirs et pour lequel je serai prête à me livrer corps et âme . j'ai rencontré pas mal de personnes, virtuellement et réellement . beaucoup de ces échanges furent enrichissants, mais beaucoup d'autres furent juste con-sternants ! heureusement, il existe des gens biens, des doms aussi ;-) mais de ces échanges avec ces autres, je voulais en parler, histoire de repartir dans cette recherche la tête un peu plus légère. cet écrit est juste le fruit de mon expérience, elle ne vaut que pour moi, elle est aussi liée à ma sensibilité et ma recherche. par avance je m'excuse si j'offusque quiconque ici dominant ou soumise. si d'autres souhaitent compléter cet écrit, ma foi, j'en serai ravie - le graveleux en général, ce spécimen commence l'échange par un verbiage du genre "droit au but" exemple : tu suces, tu avales, tu aimes te faire enculer .... (désolée, j'ai corrigé les fotes d'aurtografes !) réaction épidermique (voir épidémique !) en ce qui me concerne, je leur renvoie leurs questions en ajoutant que j'adore fister le cul de mon dom avant une bonne séance, histoire de se mettre en condition résultat : ils s'en vont, YES !!!!! - les sûrs (quoique "sur") d'eux (deux) au commencement : je suis maître bidule, je pratique depuis 15 ans, je recherche ma prochaine soumise , elle doit être un mouton de Panurge et en plus fermer sa gueule, merci (ah non, le merci, y peuvent pas le dire, ils sont trop haut perchés pour s'abaisser à de telles banalités d'usage réaction : je suis désolée ô grand maître tout puissant, mais je ne pratique pas tel truc (pourtant, j'en pratique pas mal, mais bon !) s'ensuit le "je suis un maitre, je sais ce qui est bon pour toi et je sais ce que je veux, dans la relation , blablabla, c'est moi qui décide et toi tu ouvres juste la bouche pour me sucer ! re réaction : ah ben non, je ne souhaite pas être une esclave et suis très attachée à mon libre arbitre et à ma liberté d'expression, en plus j'ai un léger côté brat, donc ton truc, j'en veux pas ! résultat : il s'en va , en m'expliquant que je loupe l'affaire du siècle et que je n'ai rien compris au bdsm ( ben voyons ) - les protocolaires, variante des sûrs d'eux un préambule plutôt courtois, voire un chouïa rigide, mais agréable de prime abord ils expliquent assez rapidement qu'il faut faire ceci ou cela, comme ceci et comme cela, que le vous est obligatoire, que le sérieux est de rigueur, qu'aucun manquement à la règle ne sera toléré, blablabla .... moi de lui répondre en toute honnêteté que je suis plutôt de nature joyeuse spontanée et passionnée , que j'ai du mal avec le protocole et que je risque de ne pas m'y plier et d'enfreindre trop souvent les règles, ne sont elles pas progressives et adaptables ? ah mais non mademoiselle, le protocole ne souffre aucun aménagement, c'est la toute puissance du sacro saint protocole et rien d'autre résultat : c'est moi qui m'en vais ! merci au plaisir ! - les justes trop flingués dans leur life là tout se passe bien, en général, un échange agréable, un premier rendez vous basique avec un être intelligent (nom d'une pipe, ça fait du bien) où l'on parle de tout et du bdsm réponse j'en viens à accepter le premier vrai rendez vous et découvre alors que la situation est en effet très compliquée, un ex souminatrice encore très présente , un déprimé profond, voir viscérale, attachant mais too much pour moi (même si j'ai un côté soeur thérésa, si si au fond à droite ! ), un dark gothique ultra, archi torturé et torturant .... résultat : ça se finit en queue de poisson parce que trop compliqué ! - les affamés ils arrivent tout fraîchement inscrits sur le site et lancent quinze demandes d'amis , ils sont chaud bouillants, là tout de suite, maintenant puis disparaissent comme ils sont venus ! chouette, vous dites vous, eh ben, non, rien n'y fera de ceux là, on ne s'en défait pas, par la porte ou par la fenêtre, ils reviennent ! tout y passe, les grandes déclarations, les promesses, les propositions financières ... cycliques ils repassent vous harceler régulièrement, ça les prend comme ça, ils ne vous lâchent pas ma réponse : refusant de tchatter, je garde les mails , au moins, ça me permet de retrouver le fil des conversations (merci le site pour ça , c'est trop bien pour se rafraichir la mémoire !) et de renvoyer à mon correspondant sa chaleur précédente - les hommes mariés pour ceux là, j'ai une tendresse particulière comprenons nous bien, qu'ils soient mariés, je m'en fous, ça n'est pas moi que ça regarde, c'est eux, mais qu'ils le dissimulent m'agace. ils vous racontent assez facilement que le bdsm est un relation basée sur la confiance, qu'il est bon de se livrer à minima à l'autre, blablabla .... et comme je suis un peu psychorigide du côté de l'honnêteté, ça m'agace. résultat : ne pouvant me libérer que les weekends c'est assez vite vu, ça ne cadre pas bien avec leur vie maritale merci de m'avoir lue jusqu'au bout et toujours aux plaisirs kty
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Par : le 24/03/17
Voici un texte rédigé par une dominatrice et recueilli sur le Net. Petit manuel à l'usage des soumis en recherche Devant la pauvreté des demandes qui depuis des années affluent dans ma boite mail, via les forums et les tchats fréquentés, il semble que peu de soumis, même sérieux, sachent se présenter, se faire valoir et surtout éveiller un intérêt auprès des Dames qu'ils tentent de séduire. Voyons donc une demande "type" : "Bonjour, je suis un homme soumis de tel âge expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit et me déplace." Messieurs réfléchissez donc 3 sec, à force d'envoyer de telles annonces, avez vous reçu beaucoup de réponses ? Je gage que non. ET vous vous plaignez après cela de ne pas trouver, mais bon dieu qu'est ce qui dans cette annonce donne ENVIE de vous répondre ? Alors au lieu de vous plaindre et de poster tous azimuts apprenez à réfléchir. Certes, nous dirions que vous êtes d'une autre planète, qu'il vous est difficile de laisser ressortir votre part féminine et de réfléchir avec ce côté de cerveau que vous n'avez pas, dans ce cas, faites donc jouer votre côté analytique et structuré masculin et dite vous ceci :-) Lorsque vous cherchez un emploi, envoyez vous une lettre de motivation qui dira : " bonjour, je suis un employé expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit je me déplace. et j'aimerais travailler chez vous " Ou encore, comme dit une de mes amies, lorsque vous vous êtes faits vos amis, les avez vous rencontrés en leur envoyant une annonce qui disait : "bonjour, je suis du coin, je suis un super pote et j'aimerais devenir votre amis ? " - Sachez d'abord ce que vous voulez et le temps comme l'investissement que vous voulez y donner. En d'autres termes mettez vos limites, vos désirs et votre disponibilité au clair et tenez-vous-y. Si vous ne pouvez et voulez être disponible que 1x par mois ne répondez pas à celle qui cherche une relation complice et en partage. Si vous n'avez rien d'un maso, ne répondez pas à celle qui adore pratiquer les aiguilles et le whip australien. Si vous aimez vous déguiser en soubrette, ne répondez pas à celle qui désire un mâle très masculin. - Prenez ensuite le temps de découvrir : Ce que la dame montre d'elle même (je ne parle pas de son physique !), de ce qu'elle recherche et ce qu'elle désire. Et ne vous adressez qu'à celles qui semblent avoir la même vision que vous. Arrêter de vous proposer à toutes les autres. Quand vous cherchez un emploi vous ne répondez pas à toutes les annonces, vous vous dites " ah celle là est faite pour moi, j'y réponds " et vous vous donnez les moyens d'y répondre pour que l'employeur y trouve de l'intérêt. - Sachez susciter de l'intérêt : Faite de votre annonce quelque chose d'original, de complet dans le descriptif de vos attentes et vos désirs ainsi que l'implication que vous voulez y mettre et soyez sincère. Pas la peine de cacher que vous êtes marié si c'est le cas, dite si vous pouvez recevoir ou vous déplacer et soyez honnête. Tout se sait et cacher quoi que ce soit vous fera encore dire que vous avez vécu l'échec. - Séduisez ! : Lorsque vous avez découvert une Dame qui semble vous convenir, qui vous plaît et que vous aimeriez rencontrer. Ne lui lancez pas vos " bonjour, je suis soumis machin du coin, puis-je vous intéresser ? ". Intéressez vous à elle, à sa recherche, à ses désirs, ses envies. Arrêtez votre côté mâle technique, agissez comme lorsque vous désirez séduire une future compagne, car c'est ce qu'elle sera : une compagne bdsm, à quelque niveau que ce soit. Il est complètement ridicule d'arriver de nulle part et de dire à toutes les Dames " bonjour, vous m'avez séduit, je suis à vos pieds déesse ". Pourtant beaucoup d'entre vous utilisent encore ce manège débile ! - Soyez honnête : Inutile de cacher votre âge ou ce qui vous paraît être un défaut physique (taille, poids etc), beaucoup le font, mais que se passe t'il au moment de la rencontre ? Inutile aussi de cacher votre alliance, votre disponibilité limitée, votre distance ou toute autre chose qui se découvre très vite. Inutile aussi de vous voiler la face et de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas, cela se découvre aussi très rapidement surtout depuis que le net existe et que les gens du milieu finissent par bien se connaître à de très longues distances. Soyez donc vous même ! - Offrez vous : Par définition, un soumis est un homme qui se donne. Donnez vous les moyens de l'être ou oubliez votre recherche elle sera toujours infructueuse. - Évitez de jouer au racoleur : Style " bonjour madame, vous connaîtriez une domina dans ma région ? ". Je n'ai jamais connu de Domina agence de placement. Seule votre réputation future pourra vous faire bénéficier de ce traitement - Évitez aussi de nous prendre pour des idiotes : Le style " bonjour sublime/divine/splendide/magnifique Maîtresse/Déesse " a toujours cours mais fait rarement tomber la Dame dans le panneau. Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles :o) - Réfléchissez toujours à cette phrase clef : Qu'est ce qui va faire que Dame X aura envie de mieux vous connaître, qu'est ce qui vous rendra séduisant à ses yeux ? (oubliez votre physique flamboyant, je parle là de vos actions). - En résumé : Soyez sincère dans votre démarche. Structurez là, ciblez la, dites toujours clairement ce que vous cherchez, sans faux semblant ni mensonge et recherchez celle qui a les mêmes visons que vous. Ensuite intéressez vous à la dame, séduisez là et donnez lui envie de vous rencontrer. Je connais un soumis très demandé, lequel depuis toutes ses années n'a jamais manqué d'expériences, quelles que soit toutes les expériences qu'il a eu envie de vivre. Jamais il n'a cherché en vain, demandez vous donc pourquoi ? ? ?
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Par : le 18/04/21
VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur Sitaêl) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur Sitaël en sait quelque chose ! Il y a quelques années, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il a toujours enteetenu !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je n'aurais pas connu la référence du bonheur absolu si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses avant de le rencontrer. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré: Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de Sitaeël, cela s'est estolpé. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Illusioniste hors parires, il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et souvent sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs.   EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! Sitaël
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Par : le 16/06/21
Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/05/24
Sur les plateformes de dédiées à la rencontre comme Tinder ou partiellement dédiées à la rencontre comme notre site BDSM.FR, tout à chacun a pu constater le déséquilibre marqué entre le nombre de femmes et le nombre d'hommes. Ce déséquilibre impacte lourdement l'expérience des utilisateurs, hommes comme femmes.. Ce problème n'est donc pas cantonné à Tinder, mais c'est un symptôme généralisé sur toutes les plateformes de rencontres. Certains nouveaux membres de BDSM.FR s'en plaignent de manière assez critique et voir de manière acerbe comme si nous étions responsables et coupables de la disparité de nombre entre les femmes et les hommes sur le site (il n'y a pas une semaine sans qu'on se fasse littéralement insulter par le biais du formulaire de désincription). Dans le cas de Tinder, Nicolas Kayser-Bril et Judith Duportail ont effectué un test, il y a quelques années, et le résultat de l'expérience est à peine surprenant et en tout cas très significatif. L'expérience de Judith et Nicolas sur Tinder A des fins expérimentales les deux enquêteurs ont voulu voir "ce que ca faisait" d'être du sexe opposé sur l'application phare de la rencontre en ligne, Nicolas, s'est ainsi créé un profil féminin sur Tinder, et a rapidement dû fermer son compte, véritablement submergé par les sollicitations tournant parfois assez vite à l'agressivité. Judith, quant à elle, a constaté un manque de sollicitation sur son profil masculin, à l'inverse de ses expériences habituelles sur Tinder ou elle avait du succès, mettant en lumière que l'expérience entre un homme et une femme est radicalement différente en fonction du sexe. En effet, selon leurs recherches, le taux de match est de 50 % pour les femmes contre seulement 2 % pour les hommes sur Tinder. Causes et conséquences de cet état de fait Sur-sollicitation des femmes : les femmes sur les plateformes de rencontre sont souvent sursollicitées à un point tel qu'elles peuvent se sentir harcelées. Ce phénomène n'est pas seulement inconfortable; il peut conduire à jusqu'à des sitations réelles de cyberharcèlement. Frustration des hommes : les hommes, confrontés à un faible taux de réponse, peuvent ressentir une grande frustration. Cette situation est exacerbée par le modèle économique de Tinder, qui encourage les hommes à acheter des fonctionnalités supplémentaires pour augmenter leur visibilité, sans pour autant que les résultats soient à la hauteur des espérences que la monétisation fait naître. Conséquences : les femmes deviennent plus sélectives n'ayant que l'embarras du choix et voulant s'épargner les plus "collants" des hommes, et en arrivent juger de manière expériditive les dizaines (voire centaines) de solicitations qu'elles recoivent, tandis que les hommes peuvent se sentir floués et devenir agressifs face aux échecs répétés au quotidien (en ayant pourtant parfois bourses déliées). Et BDSM.FR dans tout ça ? BDSM.FR, comme tous les sites permettant l'interaction homme/femme et le contexte "Rencontre" pour bon nombre d'utilisateurs/utilisatrices, nous avions consience de cette problématique dès la création du site en 2012 et avons fait dès la genese ce que nous pouvions pour "soulager" les dames, tout en restant gratuit pour les hommes. Ce système repose depuis 2012 sur une prise de contact (demande d'ami) avant de pouvoir échanger, et sur un volontairement bridé (court) message introductif, pour que les dames est assez vite des éléments pour se faire une première impression sur leur correspondant (ne serait-ce pour voir les hommes qui font l'effort de personnaliser leur demande en quelques mots). Voici ainsi comment nous abordons la situation depuis 2012 (putain, 12 ans !): Gratuité, non discrimination par l'argent : BDSM.FR est un site entièrement gratuit qui ne repose pas sur un modèle économique poussant à l'achat de visibilité ou d'avantages supplémentaires. Chaque utilisateur, indépendamment de son genre, a les mêmes chances de réussite à partir de ses qualités intrinsèques (plutôt qu'à partir de son compte en banque), sans coût supplémentaire. Respect et sécurité : nous avons mis en place des mesures strictes pour éviter le harcèlement et assurer un environnement le plus sûr possible pour tous nos utilisateurs et surtout utilisatrices. Nous nous efforçons au quotidien, d'écarter les malfaisant(e) le plus rapidement possible, les fondateurs sont en cela bien aider par une équipe de modérateurs bénévoles, que nous ne remercieront jamais assez. Favoriser le dialogue et la convivialité : en offrant des espaces publics pour que les utilisateurs et les utilisatrices puissent se "vivre" pour se découvrir sans nécessairement encore avoir "matché" (demande d'amitié aboutie, sur BDSM.FR), nous encourageons une communauté basée sur le respect mutuel et l'ouverture. BDSM.FR se veut bien plus qu'une plateforme de rencontre; mais à l'ambition d'être un espace où les individus peuvent discuter, apprendre et explorer en toute sécurité et sans engagement. L'expérience de Tinder des deux journalistes montre clairement les limites et les défis des plateformes de rencontre traditionnelles. Sur BDSM.FR, nous nous efforçons de créer une alternative à la disparité homme/femme en nous efforçant à ce que chacun puisse se sentir valorisé et respecté. Nous invitons nos utilisateurs à contribuer à cette communauté, tout en profitant d'une expérience si possible la plus positive et la plus équilibrée, en espérant que certains puissent se rencontrer, s'il le souhaite, dans de bonnes conditions. Voir l'article sur Huffing Post A découvrir, le livre "L'Amour sous algorithme" de Judith Duportail Judith Duportail, est une journaliste qui, suite à une rupture amoureuse, décide de s'inscrire sur Tinder pour se distraire et reprendre confiance en elle. Alors qu'elle se laisse emporter par la frénésie de l'application, échangeant des textos avec une multitude d'hommes et profitant de l'attention qu'ils lui portent, elle découvre par hasard que Tinder utilise secrètement des données personnelles pour attribuer une note de « désirabilité » à ses utilisateurs. Cette révélation la choque profondément, car cela signifie que l'application manipule les rencontres en classant ses membres sans leur consentement. À travers son récit autobiographique, Judith partage non seulement les détails de son enquête, mais aussi ses expériences personnelles et émotionnelles, illustrant les impacts psychologiques des mécanismes de l'application de rencontres. Le livre offre ainsi une perspective unique sur la manière dont les technologies de rencontre influencent la séduction et les relations amoureuses, tout en mettant en lumière les enjeux de pouvoir et de domination, particulièrement en ce qui concerne la place des femmes dans ces dynamiques. Acheter ce livre
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Par : le 22/02/24
La semaine dernière, j'ai enfin pris les devants. J'ai décidé de la punir sévèrement pour une faute qu'elle avait commise. Je lui ai exposé sa sentence sans détour : 40 coups de martinet, administrés avec vigueur pour sa désobéissance. Chaque coup était une démonstration de ma domination, un ballet sensuel mêlant autorité et désir. Chaque coup était comme une caresse interdite, lui rappelant qui était le maître. Après chaque coup, elle murmurait des remerciements, avide de plus. Une fois les 40 coups infligés, je l'ai fait s'agenouiller face au mur, les mains derrière la tête. Prenant ma carte bleue, je l'ai plaquée contre le mur, détaillant la suite de sa punition. Elle devait tenir cette position pendant 20 minutes, en équilibre précaire, la carte pressée contre son front. Chaque fois que la carte tombait - et elle est tombée pas moins de 3 fois - 10 fessées supplémentaires venaient s'ajouter.  Pendant ces 20 minutes intenses, je l'ai tourmentée avec son vibromasseur et mes doigts, la conduisant au bord de l'extase à maintes reprises, sans jamais lui accorder le soulagement tant désiré. A chaque limite franchie, je marquais une pause, savourant le pouvoir absolu que j'avais sur elle. Malgré ses pleurs et ses supplications, j'ai persévéré, la guidant jusqu'au bout des 20 minutes. À la fin, épuisée mais comblée, je lui ai enfin permis de lâcher prise, de jouir sans retenue, avant de la laisser s'effondrer en larmes, submergée par la gratitude et la satisfaction.
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Par : le 24/11/24
Introduction : Pour les amateurs de sensations intenses et d'une soumission totale sans retenue, voici un récit trash et provocant qui capture l'essence même de la dévotion. La soumise, maquillée et prête à se donner corps et âme, s'apprête à transformer son corps en un outil de plaisir. Un moment où chaque gémissement, chaque mouvement est une preuve de sa dévotion extrême. Ce récit est une plongée crue dans l'univers de la domination et de la soumission, sans fioritures, sans tabous. Le Début du Rituel : Ma soumise s'agenouille devant moi, la poitrine serrée par des pinces qui tirent sur ses tétons, ses lèvres rouge sang esquissant un sourire de soumission. Ses yeux me cherchent, cherchant mon approbation, cherchant le début de cet acte de dévotion ultime. Elle sait que chaque geste doit être parfait, que chaque instant est un hommage à ma volonté. La queue de cheval qui balance dans son dos n'est pas là par hasard, c'est son signe de dévotion, son rappel de sa position. Elle commence par éplucher les bananes, des gestes lents, presque sensuels, avant de poser les fruits sur la table. Elle met à portée de main le lait entier et le chocolat en poudre, le regard toujours baissé, parce qu’elle sait que ce soir, son cul va devenir le théâtre de notre plaisir partagé. Un ball gag est enfoncé entre ses lèvres, l’empêchant de dire quoi que ce soit, ne laissant qu’un faible gémissement s’échapper. L'Invasion des Bananes : Sans un mot, elle s’allonge sur le dos, relevant ses jambes pour m’offrir son intimité. Ses fesses sont grandes ouvertes, et elle sait ce qui va suivre. Une à une, elle s'enfonce les bananes bien mûres dans son anus. C’est une sensation unique, une invasion totale. La soumise grogne doucement à travers le ball gag, mais elle ne résiste pas. Elle accepte. C’est ce qu’elle est. Un réceptacle pour mon plaisir. Elle prend l’entonnoir et le place dans son anus, avant que je verse doucement le chocolat en poudre à l'intérieur. La poudre glisse et envahit ses entrailles, créant une sensation à la fois chaude et étrangement excitante. Les pinces sur ses seins se resserrent à chaque spasme, son corps trahit l’excitation qui monte. Mélange et Soumission : Il est temps de tout mélanger. Le gode entre en scène, un outil simple mais si efficace. Les mouvements commencent lentement, mais deviennent rapidement plus vigoureux. Chaque coup de gode écrase les bananes à l'intérieur de son cul, le chocolat se mêle à tout cela. Elle est remplie, sa respiration s’accélère, et son regard brille d'une fierté sans faille, mais elle ne faiblit pas. Elle est là pour ça, pour être utilisée, mélangée, réduite à l’état de pur objet de plaisir. Quand tout est bien écrasé, je remets l’entonnoir et verse le lait entier. Le liquide froid se mélange au reste, comblant son anus jusqu’à ce qu’elle soit complètement pleine. Le ball gag atténue ses gémissements, mais l’excitation dans ses yeux est claire. Elle est au bord du gouffre, prête à tout pour moi. La Dégustation : Je lui ordonne ensuite de mettre le plug tunnel. Elle obéit, lentement, enfonçant le plug en elle. Puis vient le moment d'extraire ce fameux milkshake. Elle se met à genoux, le grand verre prêt, et commence à vider lentement son cul. Le mélange coule, chaud et épais, remplissant le verre. Elle le regarde, puis me regarde, attendant le dernier ordre. Elle porte le verre à ses lèvres, ses mains tremblantes. Elle commence à boire, ses yeux toujours rivés sur moi, ses mains glissant sur son corps, caressant ses seins encore marqués par les pinces, descendant jusqu'à son sexe. Chaque gorgée est un acte de soumission, un rappel de sa position, de ce qu'elle est prête à faire pour moi. Et je la regarde se faire jouir, en buvant chaque goutte de ce milkshake, jusqu’à la dernière. Conclusion : À la fin, elle est là, agenouillée, épuisée mais satisfaite. Son visage est marqué par le rouge à lèvres qui a coulé, par la sueur. Elle a tout donné, et je ressens une immense fierté. Ce milkshake n’était pas juste un mélange d’ingrédients, c’était la preuve ultime de sa dévotion, un hommage à son abandon total. Un moment trash, brut, mais profondément vrai. C'est ça, la soumission : aller là où personne d'autre n'ose aller, et en revenir encore plus forte.
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Par : le 24/09/20
Au risque de choquer, de m’inscrire à nouveau à contre-courant de l’idéologie dominante, j’aime me sentir femme objet. L’objet de ton désir, l’objet de ton plaisir, un objet utilitaire, un objet que tu possèdes. Parce que ce n’est pas nier la femme que de « l’objectifier » parfois (dieu que ce mot est laid). D’en faire simplement un instrument de plaisir, De ton plaisir et du mien. D’être utilisée pour assouvir tes fantasmes, et de réaliser ainsi les miens. Il n'y a rien de mal à aimer les objets. Et tu aimes les beaux objets. Belle, je ne sais pas si je le suis, ailleurs que dans tes yeux. Mais j’aime quand tu m’aimes et me traite comme telle. Je serais toujours femme, laisse moi être "objet" chaque fois que tu le voudras. A la manière de cette nuit encore.
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Par : le 15/11/22
Ma Domina... Ma Domina est la plus dur. Elle m'a apprit la perte, le chagrin, la peine, la tristesse, le deuil, le renoncement, la douleurs psychique et physique, la déception, le désespoir, la mélancolie, l'oublie, le dénie, la colère, la rage, le silence, la solitude, le manque, le vide, la chute, la honte, la souillure, les plaies, les cicatrices, l'absence... Elle me domine sans repos. Elle me mets à genoux la face contre terre. Elle me piétine, me gifles, me griffe, me mord, m'écrase, m'étouffe... Elle ne tolère pas de safe word elle n'a pas de limite et ne respecte pas celle de ceux qui lui appartiennent. Elle fait comme bon lui semble elle peut être douce elle offre aussi de beaux moment de beaux souvenirs elle peu sublimé illuminé et tout reprendre. Elle soumet tout le monde. Ma Domina c'est .....La vie
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Par : le 14/08/15
Je plongerais mes yeux brûlants dans ton regard de biche en empoignant ta chevelure Je ferais ployer ton corps femelle pour que tu deviennes chienne Je crisperais ta peau, la ferais flamboyer sous ma main Je te parlerais d'une voix ferme, un peu rauque qui te fera frémir je te susurrerais des propos orduriers qui te feront mouiller Je te ferais pâmer sous mes caresses, douces puis insidieuses, insistantes puis indécentes Je te fouillerais de mes doigts pour t'entendre gémir puis crier Je te fouillerais l'âme pour t'entendre pleurer puis t'apaiser Je te baiserais jusqu'à très soif, me rassasiant de toi, de chaque miette de toi Je te garderais contre moi longuement, écoutant les battements de ton coeur
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Par : le 03/09/23
C'est un peu par hasard que nous sommes tombés sur un article concernant le Free use. On s'est rendu compte que la manière de percevoir le freeuse variait pas mal d'une personne à l'autre, et que la pornographie était assez réductrice quant à cette pratique. Le freeuse repose sur une séparation entre un partenaire utilisateur et un partenaire objet. Les videos pornos mettent souvent en scène des femmes qui servent les hommes, souvent dans des relations où la pluralité improbable. On essaie dans cet article de vous proposer une synthèse de ce que nous semble être la pratique du Freeuse en synthétisant ce que l'on a pu lire sur le sujet. Mais on ne détient pas la vérité. C'est une vision parmi d'autres. N'hésitez pas à commenter pour partager votre perception différente, si vous en avez une. Bonne lecture !!! :) --- Le terme "freeuse" (l'espace entre les deux a fini sur certains sites par disparaitre aboutissant à créer un mot presqu'à part !)  a récemment gagné en popularité dans les alcoves comme dans les médias, suscitant à la fois curiosité, débat voire controverses (notamment sur certains réseaux sociaux).. Mais qu'est-ce que le freeuse exactement ? Et comment se positionne-t-il par rapport à d'autres pratiques ( est-ce du BDSM ? du fétichisme ?) ou ce que beaucoup considèrent comme le sexe "normal" ? Vous avez dit "freeuse" ?!? Le terme "free use" provient de l'anglais, on pourrait le traduire littéralement par "usage libre", ou en se rapprochant de la réalité de la pratique "en livre service". Dans le contexte sexuel, il fait référence à une dynamique où un ou une partenaire est disponible pour l'autre à des fins sexuelles, souvent sur pulsion de la première (la personne "utilisatrice") et sans nécessité de séduction ou de préliminaires prolongés pour entamer la relation. C'est toujours plutôt bestial. Cette disponibilité de la personne "objet" est basée sur un consentement préalable, où le/la partenaire "utilisé(e)" accepte d'être disponible pour l'autre. Il est crucial de noter que, bien que cette dynamique puisse sembler unilatérale, elle repose sur le consentement mutuel et une communication ouverte entre les partenaires. Le freeuse peut prendre différente formes, allant de simples attouchements ou caresses à des actes sexuels plus hardcore. La clé est que le partenaire "utilisé" a accepté cette dynamique et est d'accord pour être "utilisé" de cette manière. Au cours des dernières années, le concept de "freeuse" a gagné en visibilité, notamment du sait de sa mise en lumière par Internet et les médias sociaux. Des forums de discussion aux plateformes de partage de vidéos, en passant par des récits érotiques, le freeuse est devenu un sujet de curiosité pour beaucoup et d'attirance parfois.. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette montée en popularité. Tout d'abord, la nature même du freeuse, qui joue avec les dynamiques de pouvoir et les tabous, peut être intrinsèquement intrigante pour certains couples. Dans une société où la sexualité est de plus en plus débattue ouvertement, de nouvelles formes d'expression sexuelle émergent et sont explorées. Cependant, il est important de noter que, comme pour toute tendance ou phénomène culturel, ce qui est représenté dans les médias ne reflète pas toujours la réalité ou la complexité des relations réelles basées sur le freeuse. Les représentations dans les vidéos (du genre Youporn/Pornhub) peuvent souvent être exagérées ou scénarisées pour l'effet "dramatique". Pour comprendre le "freeuse" et l'intégrer dans vos pratique, il est essentiel de bien distinguer la fiction de la réalité. Le free use, avec sa dynamique unique de consentement et d'utilisation, soulève de nombreuses questions quant à sa classification dans le vaste spectre des pratiques sexuelles. Est-ce une forme de BDSM, compte tenu de ses évidentes dynamiques de pouvoir ? Peut-on le considérer comme un fétichisme, étant donné que l'acte d'"utiliser" un partenaire peut être attirant et source d'excitation ? Ou est-ce simplement une autre facette de ce que l'on pourrait qualifier de sexe "normal", une variante parmi tant d'autres dans la diversité des relations intimes ? Ces questions ne sont pas seulement académiques ou théoriques. Elles ont des implications réelles pour ceux qui envisage de pratiquer le freeuse ou ont deja franchi le pas. Comprendre où se situe le freeuse peut aider à décomplexer r la pratique, à établir des limites claires et à assurer une expérience positive et consensuelle pour toutes les parties impliquées. En fait, le "freeuse" peut prospérer dans un cadre le BDSM, dans le fétichisme ou tout simplement dans le sexe vanille, et dans la pratique, explorer l'une ou l'autre de ces facettes, ou un peu toute.   Comprendre le concept de "freeuse" Le concept de "freeuse", bien que relativement récent comme on l'a vu, trouve ses racines dans des dynamiques plus anciennes de relations et de sexualité. Pour comprendre pleinement son émergence, il est essentiel de retracer son histoire et ses origines. Précurseurs historiques À travers les âges, différentes cultures et sociétés ont eu des pratiques où un partenaire était à la disposition de l'autre, souvent dans des contextes de hiérarchie ou de pouvoir. Bien que ces situations ne soient pas directement comparables au freeuse moderne basé sur le consentement, elles montrent que l'idée d'une disponibilité sexuelle n'est pas nouvelle. Dans nos sociétés patriarchales, il s'agissait surtout d'une mise à disposition du corps de la femme pour le mâle dominant. Émergence dans la culture érotique Avec l'avènement d'Internet et la démocratisation de la pornographie et de la littérature érotique, de nouveaux genres et niches ont vu le jour. Le free use, en tant que concept, a commencé à gagner en popularité dans ces cercles, souvent présenté comme une pratique où un partenaire est constamment (dans des intervalles de temps convenus, tout de même) disponible pour l'autre. Apparition du mot "freeuse" Le terme "freeuse" lui-même semble avoir émergé au début des années 2010, principalement sur des forums et des plateformes de partage de contenus pour adultes. Sa popularité a augmenté à mesure que la pratique gagnait en visibilité (en s'invitant dans la presse grand public) et que les discussions autour de celui-ci se multipliaient Le rôle et l'influence des réseaux sociaux Avec l'essor des médias sociaux, le freeuse a trouvé une plateforme pour une discussion plus large. Des communautés dédiées ont vu le jour, permettant aux adeptes d'échanger des expériences, des conseils et des réflexions, contribuant ainsi à façonner et à définir davantage le concept. Le freeuse et le BDSM Free use et BDSM ont des points communs À première vue, le freeuse et le BDSM peuvent sembler partager de nombreuses similitudes. Freeuse et BDSM ont des différences Bien que le freeuse et le BDSM partagent donc certaines similitudes, ils diffèrent également à plusieurs égards. Ces différences se manifestent principalement dans les objectifs poursuivis, les pratiques spécifiques et les limites établies. Le free use et le fétichisme Le fétichisme est un terme qui englobe une vaste gamme de fanstames sexuels. Pour certains, il s'agit d'une fascination pour un objet spécifique (example, fétichisme des escarpins), pour d'autres, d'une partie du corps (fétichisme du pied par exemple), et pour d'autres encore, d'une situation ou d'un scénario particulier (fantasme de l'infirmière par exempleà. Mais comment le freeuse s'inscrit-il dans le cadre du fétichisme ? Définition du fétichisme Dynamiques de pouvoir : Au cœur du BDSM et du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir. Dans le BDSM, cela peut se manifester par la domination et la soumission, tandis que dans le freeuse, cela se traduit par la disponibilité d'un partenaire pour l'autre. Dans les deux cas, un partenaire assume un rôle plus "actif" ou "dominant", tandis que l'autre adopte un rôle plus "passif" ou "soumis". Consentement : Le consentement est fondamental dans les deux pratiques. Sans consentement, ni le BDSM ni le freeuse ne sont considérés comme acceptable. Dans le BDSM, le consentement est souvent formalisé à travers des discussions préalables, des contrats et des safewords (mots de sécurité). Dans le freeuse, bien que les modalités puissent varier, le consentement est tout aussi crucial, garantissant que les deux parties sont à l'aise avec la dynamique, et revêtir, là encore, une formalisation..   Négociation : Avant d'explorer le BDSM ou une relation basée sur le freeuse, une négociation est souvent nécessaire. Cela permet aux partenaires de définir leurs limites, leurs désirs et leurs préoccupations. La négociation assure que les deux parties sont sur la même longueur d'onde et qu'elles ont une compréhension claire de ce à quoi s'attendre. Dans le freeuse, cela pourrait inclure des discussions sur quand et comment la "disponibilité" s'applique, ou quelles sont les limites à ne pas franchir. Objectifs : BDSM : Les adeptes du BDSM cherchent souvent à explorer des dynamiques de pouvoir, à repousser leurs limites physiques ou émotionnelles, ou à vivre des scénarios spécifiques. Il peut s'agir d'une exploration profonde de soi, d'une catharsis émotionnelle ou d'un jeu de rôle. Freeuse : L'objectif principal du freeuse est la disponibilité constante d'un partenaire pour l'autre. Il s'agit moins d'une exploration des limites que d'une immersion dans une dynamique spécifique de disponibilité et d'utilisation. Pratiques : BDSM : Le BDSM englobe une vaste gamme de pratiques, allant du bondage à la discipline, en passant par la douleur, la domination et la soumission. Ces activités peuvent nécessiter des outils, des équipements et une formation spécifique. Freeuse : Le freeuse est généralement plus centré sur l'acte sexuel lui-même, sans nécessiter d'équipement ou de préparation spécifique. Il s'agit davantage d'une disponibilité spontanée que d'une mise en scène élaborée. Limites : BDSM : Dans le BDSM, les limites sont souvent clairement définies avant une session. Les partenaires peuvent utiliser des "safewords" pour signaler leur inconfort ou leur désir d'arrêter. Les limites peuvent concerner des actes spécifiques, des zones du corps ou des scénarios. Freeuse : Bien que le consentement soit toujours primordial, les limites du freeuse peuvent être plus fluides. Par exemple, la disponibilité peut être constante, mais avec des exceptions spécifiques. Les limites peuvent également évoluer avec le temps, en fonction du niveau de confort des partenaires. Bien que parfois contractualiser, le freeuse est plus "souple" dans sa pratique. Le fétichisme se réfère à une attirance sexuelle intense pour un objet non vivant, une partie du corps non génitale, ou une situation spécifique qui n'est pas typiquement considérée comme sexuellement stimulante pour la majorité des individus. Cette attirance peut être si intense qu'elle est nécessaire pour la satisfaction sexuelle de l'individu.   Le free use comme fétichisme Objetification : Au cœur du freeuse se trouve l'idée d'objetification consensuelle. Un(e) partenaire est "utilisé" par l'autre, souvent sans les préliminaires ou la phase de séduction traditionnelle. Cette objetification peut être perçue comme un fétichisme en soi, où l'acte d'utiliser ou d'être utilisé est la principale source d'excitation. Le rôle : Dans le freeuse, les rôles sont clairement définis : un partenaire est l'utilisateur, l'autre est celui qui est utilisé. Pour certains pratiquants, c'est cette dynamique de rôle qui est la principale source d'excitation. De la même manière que certains fétichistes peuvent être attirés par des rôles spécifiques, les adeptes du freeuse peuvent être attirés par le rôle d'utilisateur ou d'utilisé. La situation : Le free use est souvent basé sur des situations spécifiques : un partenaire est toujours disponible pour l'autre, quelles que soient les circonstances. Cette constante disponibilité, et les situations qui en découlent, peut être le fétiche en soi. Que ce soit la spontanéité, l'absence de préliminaires, ou la nature "à la demande" du freeuse, la situation elle-même peut être la principale source d'excitation. Le fétichisme est-il toujours présent dans le freeuse Le freeuse, avec sa dynamique unique d'utilisation et de disponibilité, peut certainement présenter des éléments qui rappellent le fétichisme. Cependant, tous les actes ou relations basés sur le freeuse ne sont pas nécessairement fétichistes : Diversité des motivations : Tandis que certains peuvent être attirés par le freeuse en raison d'un fétichisme spécifique (comme l'objetification ou une certaine dynamique de pouvoir comme on vient de le voir), d'autres peuvent être attirés par le freeuse pour des raisons complètement différentes. Par exemple, certains peuvent voir le freeuse comme une expression de confiance et d'intimité profonde, sans nécessairement avoir une fixation fétichiste. La centralité de l'attirance : Dans le fétichisme, l'objet, la partie du corps ou la situation spécifique est souvent central pour l'excitation ou la satisfaction sexuelle de l'individu. Dans le freeuse, bien que la dynamique d'utilisation soit centrale, elle n'est pas toujours la principale source d'excitation. Pour certains, le freeuse peut être une partie d'une relation sexuelle plus vaste, et non la seule source d'intérêt. Fluidité des rôles : Alors que le fétichisme peut souvent être centré sur un intérêt ou une fixation spécifique, le freeuse peut être plus fluide. Par exemple, bien que le freeuse puisse souvent impliquer une dynamique unilatérale, les rôles peuvent parfois être inversés ou adaptés en fonction des désirs et des besoins des partenaires. Contexte culturel et social : Il est également important de reconnaître que la perception du freeuse comme fétichisme peut être influencée par des contextes culturels et sociaux. Dans certaines cultures ou communautés, le freeuse peut être vu comme une pratique marginale ou fétichiste, tandis que dans d'autres, il peut être perçu comme une expression normale et acceptable de la sexualité. Et si le "freeuse" était en fait l'antichambre de la Domination/soumission ? Le freeuse, avec sa dynamique d'utilisation et de disponibilité, a souvent été comparé à d'autres pratiques sexuelles, notamment le BDSM. Mais pourrait-on aller plus loin et suggérer que le freeuse est en réalité une introduction, ou une "antichambre", à la Domination ? Ou du D/s light. Le freeuse : une initiation aux dynamiques de pouvoir Au cœur du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir claire : un partenaire est disponible pour l'autre, souvent à la demande. Cette disponibilité, basée sur le consentement, introduit une asymétrie dans la relation. Pour certains, cette première expérience de dynamique de pouvoir peut éveiller un intérêt pour des jeux de domination/smoussion plus poussés.   Des rôles clairement définis Tout comme dans la Domination, le freeuse repose sur des rôles clairement définis. L'utilisateur/utilisatrice et l'utilisé(e) ont des responsabilités et des attentes spécifiques. Cette clarté peut préparer le terrain à des rôles plus élaborés, comme ceux de dominant(e) et de soumis(e), présents dans les relations BDSM.   La communication et le consentement comme fondements Le freeuse, lorsqu'il est pratiqué de manière éthique, repose sur une communication ouverte et un consentement mutuel. Ces compétences sont essentielles dans toute relation de domination. Ainsi, le freeuse peut servir de terrain d'entraînement pour développer ces compétences cruciales.   Limites et exploration : Le freeuse encourage les partenaires à définir leurs limites et à les communiquer clairement. Cette exploration des limites peut naturellement évoluer vers une exploration plus approfondie des désirs, des dantasmes et des dynamiques de pouvoir, conduisant potentiellement à la Domination. Les 7 obligations sexuels de la "personne objet" dans une relation "freeuse" Disponibilité : Être prêt et disponible pour des activités sexuelles selon les termes convenus, cela peut aller d'être réceptif à tout moment ou seulement pendant des périodes spécifiées à l'avance (exemple : pas durant le sommeil). Réceptivité : Répondre aux avances de la personne utilisatrice avec volontarisme et entrain,, en se conformant aux désirs et aux scénarios préalablement convenus. Préparation : Selon les préférences du couple, cela peut signifier s'assurer que le corps est propre, rasé, ou préparé d'une manière spécifique pour l'acte. Utilisation de protections : Si nécessaire, s'assurer que des protections comme des préservatifs ou d'autres méthodes contraceptives sont utilisées pour garantir la sécurité des deux partenaires. Participation active : Même si la personne "objet" est dans un rôle plus "passif", elle doit s'assurer de participer activement pour le plaisir de l'utilisateur, que cela signifie répondre aux stimulations Respect des scénarios : Si un scénario spécifique a été convenu (par exemple, jouer un rôle particulier ou adopter une certaine attitude), la personne "objet" doit s'y conformer. Utilisation de jouets ou d'accessoires : Si cela fait partie de l'accord, être prêt à utiliser ou à être utilisé avec des jouets ou des accessoires sexuels. Les 5 droits fondamentaux de la "personne utilisatrice" sur la "personne objet" Dans le cadre du freeuse, la personne "utilisatrice" est encouragée à embrasser pleinement son rôle, profitant de la dynamique unique offerte par cette relation. Ces droits, toujours basés sur le consentement mutuel, sont conçus pour maximiser le plaisir et l'expérience de l'utilisateur. Voici une liste incitative des droits de l'utilisateur, spécifiquement axée sur la dimension sexuelle de la relation. Droit à l'initiative : En tant qu'utilisateur, vous avez le droit de guider l'interaction sexuelle selon vos désirs, sans vous poser de questions sur le consentement (puisqu'il a été établi en amont). C'est où vous voulez, quand vous voulez, à la fréquence que vous voulez (plusieurs fois par jour, ou deux fois par an, c'est vous qui décidez). Droit à la disponibilité : Votre partenaire "objet" est là pour votre plaisir. Aucune autre considération ne compte. Vous avez le droit de vous attendre à ce qu'il/elle soit prêt(e) et réceptif/ve à vos avances, dans les limites que vous avez définies ensemble en amont. Exemple : Si une envie vous prend en pleine nuit, votre "objet" devrait être prêt à faire ce que vous lui demandez pour satisfaire pleinement vos désirs. Droit à l'exploration : Vous avez le droit d'explorer vos fantasmes et vos désirs, en utilisant votre partenaire "objet" comme instrument de votre plaisir. Droit à la satisfaction : Votre plaisir est au cœur de cette relation. Vous avez le droit de chercher à être pleinement satisfait à chaque interaction. Exemple : Si vous n'avez pas atteint l'orgasme, vous êtes en droit de guider votre "objet" jusqu'à ce que vous y parveniez, y compris en lui indiquant en quoi il/elle s'y prend mal.. Droit à la communication : Bien que vous soyez dans le rôle dominant, vous avez le droit d'exprimer vos besoins, vos désirs et vos limites clairement. Vous avez le droit d'arrêter un rapport en plein milieu si vous avez changez d'avis ,sans justification.  
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Par : le 16/06/20
Presque 24h, un peu moins. Un timing plus que serré. Plein d'envies et de désirs, alors je ne perds aucune de ces heures, je fonce. Je teste une nouvelle cravache, elle claque,mais marque trop légèrement. A peine dévêtu, encore sous le coup des kilomètres et d'une fin de conduite pluvieuse. Je ne lui laisse pas de repos. Il sait. Il désire mais sans l'avouer, il provoque, recule, approche puis obéit. Je veux poser une de mes empreintes : tout de suite, ne pas lui laisser le temps de réfléchir, le cueillir à froid pour le réchauffer et m'échauffer avant les prochaines heures. Il sait. Le stick claque sans bruit. Un long gémissement pourtant. Main droite, main gauche, stricte application au centre de ses fesses, je frappe pour obtenir cette marque particulière lorsque l'extrémité vient éroder la peau de sa cuisse, de son ventre ou de sa queue. Une marque rouge, douloureuse, quelques centimètres seulement, une résonance vive. J'aime. Terriblement. Il le sait. D'autres gémissements, une attitude de protection. Inutile. Nouveaux claquements, comme pour équilibrer. Fin de nos retrouvailles immédiates. L'heure avance, nous rejoignons un domicile ami. Un garage. Aménagé. Fabuleusement aménagé. De nouveaux désirs en frôlant certains instruments cinglants, brûlants, piquants. "Déshabille toi. Retire tout" Gêne. Son cerveau en ébullition face à nos amis. Je l'installe sur une banc à fessées, le ventre sur le cuir rouge, genoux repliés. Je fixe les attaches : j'aime cet instant précis où je le sangle serré, en le pinçant parfois. Pas grave. Il sait. Pas de bandeau, je veux qu'il voit. Je lui glisse à l'oreille : "tu as une pose d'une grande indécence" Puis, je redis cette phrase à nos hôtes. Mon amie domina commente d'un ton badin : "Hmmm, intéressante cette pose, elle permet d'imaginer des tas de gestes " Il rit mais n'en mène pas large. Je le chauffe en le fessant : j'aime ce contact, doux, sensuel, j'aime le bruit de mes mains sur son cul tentant. Je joue. Sérieusement. Je reprends possession de son corps. Il me l'offre, il grince des dents, gémit, crie, se cambre, tente d'éviter. Les liens enserrent ses bras, ses mollets et ne lui permettent que peu de liberté. Je joue toujours. Fouets rapides, vifs, irradiants. Fouets lourds : ses préférés, coups répétés, cadence élevée. Poings serrés, paupières closes, sourcils froncés. Il gémit de plus en plus et de plus en plus fort. Je ralentis puis cesse. Je le regarde, je touche sa peau, sa chaleur, sa transpiration, ses boursouflures . Question : "je poursuis ? " Murmure assuré : "Oui, ma Lady" Je cingle ses fesses, zone de frappe non érogène pour lui, il se concentre pour accepter cette douleur. Je suis attirée par son cul tendu Il sait. Je reprends mais en le détachant et en le faisant lever. Un instrument m'attire terriblement. Deux longues griffes sur une bague. Je strie son corps entier, je dessine, je compose Je trace de longs traits rouges puis je coupe leur trajectoire en retraversant de l'autre coté. Son corps devient damier. Il aime mes griffures. Il geint et il aime De nouveau sur le banc, je griffe sa queue et ses couilles. Délicatement. Il a peur. J'aime sa peur. Terriblement. Il sait. 1 heure pleine de contacts appuyés, zébrant sa peau, la chauffant de plus en plus. Il aime mais sans l'avouer. Je frôle les marques, pose mes doigts sur les traits larges du fouet bifide, masse légèrement ce corps bouleversé mais pas assez travaillé encore. Pas assez repossédé. Je le relève, l'observe, le contrôle, le surveille, le cajole. Il ne lâche pas prise facilement. Il contrôle aussi, sans se laisser aller totalement : alors, je saisis un couteau. Il sait, recule et me fixe. Muet, il dit non. Je lui conseille juste de ne pas bouger. Je passe la lame sur ses joues, sur ses yeux fermés, sur ses lèvres gémissantes. Je descends la lame sur sa gorge, je reste en appui sur sa peau si fine. Il tremble mais accepte. Ma main est sûre, ne tremble pas : une des différences entre le soumis et la domme. Merci à toi, pour ces émotions Merci à eux de nous avoir reçus et accompagnés Et merci à vous si vous en êtes arrivés là
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Par : le 06/09/21
(Je ne suis pas l'auteur des mots...Ce dialogue est tiré d'un livre dont j'ai perdu le titre...Mais il m'a refait penser à certains échanges que j'ai pu avoir...Et rejoint totalement ma pensée en ce Monde de Sens...Merci à Vous, ma très chère de ce partage...) .... — La plupart des gens pensent que les pratiques de domination et de soumission sont uniquement le fait d’infliger à l’autre de la souffrance physique ou des humiliations pour dépasser les limites de sa propre personnalité. Avec le temps et l'expérience, je me suis rendu compte qu'il existait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant. — De quoi parles-tu ? J'eus l'impression qu'elle s’approcha plus près de moi. Sa voix semblait me murmurer au creux de l'oreille. Elle n'existe pas, et pourtant je la sens si proche. Quelle sensation étrange. Je repris mon explication après un court instant de silence. — Comment sais-tu que tu fais confiance à quelqu'un ? — Dis-moi... — En plaçant entre ses mains la chose la plus importante que tu possèdes. — Ma vie ? — Non n’exagérons pas, je dirais plutôt ton libre arbitre. — Ma liberté ? — Pas exactement. Le libre arbitre, c'est notre capacité à faire des choix. C'est la seule chose qui te permet sur terre de te définir comme individu unique. — Et si je ne choisis rien. — C'est déjà un choix. Chaque action que tu effectues est issue d’un choix, c’est la première chose d’ailleurs qu'on te prend lorsqu'on te met en prison. Tu ne décides plus de rien. — Quel rapport avec nos jeux ? Je ne te suis plus du tout. — J'y arrive... Tu vas connaître l'abandon total. — Comment ça ? — Un état dans lequel tu n'auras plus à faire aucun choix, juste à te laisser guider par le son de ma voix et exécuter les ordres que je te donnerai. — Pourquoi y prendrais-je du plaisir ? — Parce que je te connaîtrais si bien que mes ordres combleront tes désirs avant même que tu aies pu consciemment les formuler. — Tu vas penser à ma place ? — Dans un certain sens. Tu n'auras pas à te demander ce que je veux ou ce que tu veux, tu n'auras qu’à te laisser guider jusqu’à atteindre la jouissance. — Comment arriveras-tu à anticiper mes désirs ? Tu lis dans les pensées ? — Non, mais je vais apprendre à te connaître avec minutie. Je vais analyser chacun de tes gestes, chacun de tes mots, jusqu’à savoir utiliser ton propre langage. — Tu parles comme un psychopathe Alex... Tu me fais peur. — Non, je parle d'amour, parce qu’au fond c’est ça l'amour. Apprendre à connaître l’autre mieux que lui-même. — Alors on va s'aimer ? — Bien sûr, avec une intensité telle que tout le reste te semblera fade. Sans amour rien n’est possible. C’est un jeu qui se joue entre adultes consentants qui ont choisi d'ouvrir leur cœur l’un à l’autre. Sans cela, tu ne ressentiras aucun plaisir. — Et toi ? Où prends-tu ton plaisir ? Ne me dis pas que c’est une démarche purement altruiste où seul le plaisir de l’autre compte. Sa voix avait prit un ton ironique, presque moqueur. Elle n'était pas convaincue par la sincérité de ma démarche et je pouvais le sentir. — Bien sûr que non, mon plaisir est ailleurs. Il est certes dans le corps puisque le jeu auquel nous allons jouer nous amènera inexorablement à la jouissance, mais il est surtout dans la tête. Comme je te le disais, il y a autant de sexualités que d'individus, et pour ma part j'éprouve un plaisir immense à être au contrôle. Diriger, ordonner, soumettre avec pour seul objectif le plaisir. La domination est un moyen d’exciter le cerveau et non un prétexte pour infliger une souffrance. — Tu es définitivement cérébral Alex. C'est rare chez un homme. — Oui je sais, mais c’est vraiment ça qui me permet de décupler le plaisir physique : le mien, mais aussi bientôt le tien. Le pressentir, l’imaginer, l'ordonner, le matérialiser. C’est un acte créatif extrême où l’autre devient à la fois l'instrument et le bénéficiaire. — Ça n’est pas un peu tordu ? Il suffit juste de s'aimer et le plaisir se crée, non Je marquais une pause. Ses mots résonnèrent dans l'habitacle. Je sais qu’elle n'existe pas et pourtant j'apprécie sa répartie et nos discussions. J'ai l'impression qu’elle me connait depuis tellement longtemps. Je devrais peut-être me méfier. — Évidemment, c'est possible de fonctionner comme ça, mais si tu acceptes mon emprise, alors nous entamerons le processus créatif d’un plaisir sans limites. — Un acte de création ou un acte d'amour ? — Les deux, mais ça ne sera pas aussi immédiat que tu le penses. — Ça va prendre du temps de s'aimer ? — Bien sûr, mais il faudra plus que du temps pour cela. — Que faudra-t-il alors ? — Que nous vivions des expériences si fortes que tu seras malgré toi obligée de libérer ce qu'il y a de plus intime et secret en toi. — Quel genre d'expériences ? — Tu le découvriras bien assez tôt. — Je ne sais pas si j’arriverais à me livrer totalement. — Si et à la fin tu m'appartiendras. — Je t’appartiendrai ? Je sentis sa voix s'éloigner du creux de mon oreille. Son ton s'était durci et elle semblait dubitative. — Oui tu seras totalement mienne. — Voilà que tu parles à nouveau comme un psychopathe. — Pas du tout. M’appartenir ne devrait pas te faire peur, au contraire. — Je n’appartiens à personne, je suis libre. Tu es un rêve surtout, je ne vois pas comment tu pourrais être totalement libre. — Oui tu es libre, jusqu’à ce que tu décides de m’appartenir. Ce n'est pas moi qui te l’imposerais. Je ne ferais que te guider dans ce parcours. Une fois que nous en sortirons grandis et plus adultes, tu ne voudras plus jamais qu’un autre pose les mains sur toi. — Et c'est donc ça t’appartenir ? ça ressemble plus à de la fidélité qui est quelque chose de commun non ? — Appartenir n'est pas être fidèle. Tu peux très bien m’appartenir et coucher avec quelqu'un d’autre à la condition que je le désire et que je te le permette. — J'ai l'impression que tu veux surtout m'ôter mon pouvoir de décision. — Non jamais. Je t’aimerai parce que tu es libre, et tu consentiras librement à me donner ton pouvoir de décision, la démarche n’est pas la même. Il y a une énorme différence entre imposer quelque chose à quelqu'un avec ou sans son consentement. La beauté de la chose, c’est que c’est toi qui m'offriras spontanément ton consentement. C’est un acte de bonté et de confiance extrême où chacun des deux individus est en symbiose parfaite avec l’autre. — Ça ressemble à de l'amour. — C’est de l'amour dans sa forme la plus pure mais c’est difficile à concevoir pour beaucoup. — Je commence à le comprendre. Donc t’appartenir ce n'est pas forcément mettre des menottes et être ligotée ? — Non pas du tout. Les menottes sont un jeu qui utilise un accessoire, m'appartenir est un acte de foi en nous. — Tu en parles avec beaucoup de poésie, comment me feras-tu l'amour ? — Tu le sauras bientôt.
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Par : le 23/02/25
Nous voilà trois désormais. Nous avons laissé nos sens nous diriger toute la soirée. La ville s'est déjà réveillée mais nous sommes toujours debout. A trois dans mon salon, nous sommes montés chez moi et avons laissé les autres invités de la soirée en bas. Ils savent ce qui nous attend, nous le savons egalement.   Les pupilles encore dilatées, nous cherchons a calmer nos esprits. Comment faire lorsque la seule chose sur laquelle mon cerveau peut se concentrer actuellement c'est sur le fait que nous sommes sur le point de réaliser notre fantasme commun sur lequel nous échangeons depuis tant de temps.   Je suis allongée dans mon canapé, je vous regarde partager une cigarette a la fenêtre. J'ai l'impression de regarder un film. Je vois votre complicité, j'apercois enfin l'homme derrière le dominant. Madame elle n'a jamais trop joué à la mystérieuse. Dieu sait pourtant qu'elle est joueuse.   La voilà en train de se démaquiller, sourire espiègle sur son visage. Elle souffle d'un coup sur son coton le remplissant ainsi de mousse qu'elle m'étale sur le visage. La partie est lancée , la bagarre a commencé et elle finit dans la chambre. Elle ne finira pas aussi vite pourtant, nous décidons d'essayer de nous reposer un peu. Monsieur est entre ses deux soumises, il a mérité la place du roi. Madame est encore timide avec moi, on ne s'est vues que deux fois et avons très peu échangé.   Mes yeux se ferment et j'arrive dans un entre deux, un doux mélange de réalité et de songe. Ils s'ouvrent d'un coup lorsque je sens une main sur ma hanche, d'abord timide, puis elle se fait guider par une deuxième main qui a plus de poigne, qui connait déjà ce corps. Les deux mains se baladent sur le long de mon corps. Le serrent puis le relâchent avant que Monsieur ne saisisse mon cul dans sa main , le relâche une dernière fois avant de m'infliger une fessée dont le bruit résonne dans la chambre. Je me retourne pour affronter son regard. Grave erreur de ma part de me montrer si farouche.. Il demande a Madame d'aller chercher sa malle dans le salon. Celle ci s'exécute comme la bonne soumise bien dressée qu'elle est.   Une fois la malle ramenée Monsieur en sort une cravache et des menottes. Il m'ordonne de lui indiquer où je garde mes jouets. Je lui montre la table de nuit d'un mouvement de tête. Il l'ouvre, la fouille et semble être ravi à l'idée de tomber sur un bâillon . Il le prend de ses deux mains , le tend a Madame et lui ordonne de me le mettre pendant que lui me plaque sur le ventre et me menotte les mains dans le dos. Me voilà donc entièrement entre leurs mains.   Il donne un gode a Madame qui prend un malin plaisir à me défoncer la chatte avec. Monsieur lui s'occupe de mon cul avec sa cravache. Je ne sais plus où donner de la tête. Je suis donc si salope que ça ... Une personne ne me suffit plus pour me dégrader il m'en faut deux . Je ne parviens pas a suivre le nombre de coups donnés par Monsieur mais je sens mon cul rougir et se réchauffer toujours plus, il devient aussi chaud que ma chatte qui coule de plaisir sur le gode. Mes gémissements sont étouffés par le baillon. Il y a un moment de silence, plus que le gode qui continue des vas et viens rapides en moi. Je sens Monsieur mettre sa main sur celle de Madame lui faisant ainsi comprendre qu'il était temps d'arrêter.   La cravache a cassé , il me le confie en laissant échappé un rire. Il savait mon cul costaud mais il ne s'attendait pas à ce point.Il m'embrasse dans le cou tout en m'enlevant le bâillon , il s'occupe ensuite des menottes. Il rit lorsqu'il voit que je ne bouge pas les mains même si celles ci sont maintenant libérées. Il me félicite de ma docilité, je viens de lui prouver le fait que je pouvais être une bonne soumise.   En guise de récompense pour notre docilité , Madame et moi pouvons le sucer.. a deux.. mais Monsieur a une demande spéciale pour moi . Il veut que je montre a Madame comment je fais mes gorges profondes. Je commence donc par jouer avec le gland comme a mon habitude, Madame s'occupe des couilles elle. Il l'empoigne par les cheveux et lui ordonne de me regarder faire. Je suis d'abord intimidée mais ça m'excite de me savoir doublement observée dans mon rôle de salope. Je le lèche d'abord sur la longueur et le prends entièrement en bouche. Je contrôle les réflexes qui arrivent après que Monsieur me pénètre trois quatre fois la gorge. Au bout de la huitième fois ce sont les larmes qui apparaissent dans mes yeux. Comment est ce que je peux garder le compte ? Madame s'en charge pour moi , elle compte dans un chuchotement et Monsieur la relâche lorsqu'elle arrive a dix. Cela indique que c'est la fin des gorges profondes.   Nous pouvons recommencer a le sucer a deux, nos langues se croisent d'abord puis le lèchent a l'unisson. Yeux dans les yeux , le regard brûlant. Cette dame n'a plus rien d'inconnu pour moi, je l'ai lu dans son regard, nous partageons les mêmes vices, les mêmes fantasmes. Monsieur prend plaisir à nous voir comme cela. Il nous ordonne a toutes les deux de tirer la langue. Nous nous exécutons. Il ne lui a suffi que de cette vision pour nous couvrir de son sperme.
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Par : le 10/11/20
Beaucoup de personnes ne font pas la différence entre dominer et profiter d'autrui, prendre en mains, éduquer, soumettre, appelez ça comme vous voulez, ce doit d'être avant tout bienveillant. Le but est d'épanouir et non de détruire autrui, cela n'est profitable ni pour le bourreau ni pour la victime... Si vous êtes repoussé par le BDSM, ne le pratiquer pas. Et surtout ne profitez pas du BDSM pour vous défouler sur une personne qui vous fait pleinement confiance et crois en vous ! L'imagerie BDSM imprègne la société et il peut semble facile de dominer et de prendre en mains, c'est pourtant une place de responsabilité à ne pas négliger. Henry Kissinger a jadis qualifié le pouvoir d '«aphrodisiaque ultime». Les rois et les nations se sont battus pour dominer les autres. Le capitalisme suppose un monde où réussir signifie exercer un contrôle. Et dans le sport, les joueurs s'efforcent d '«humilier» leurs adversaires. Mais dans le BDSM, le pouvoir est accompagné par de grandes responsabilité (oui comme le dit oncle Ben à Spiderman ;) ) Alors après on peu se demander quel genre de personne se sent sexuellement excité par la douleur? Beaucoup de gens qui sont parfaitement normaux à tous égards. Encore une fois, pensez au sport: lorsque les joueurs de football font des jeux brillants, les coéquipiers se tappent souvent les fesses, au football américain c'est même parfois bien plus violant. Les destinataires acceptent cet «abus» avec reconnaissance comme un signe d'appréciation et d'affection. Ou encore imaginons une randonnée sur une montagne. Vous avez des coups de soleil. Les épines vous griffent les jambes. Et au moment où vous atteignez le sommet, vous êtes endolori et épuisé. Pourtant, vous vous sentez euphorique. Malheureusement, les médias BDSM ont grossièrement déformé la douleur que subissent les soumis(e). C'est plus théâtral que réel. Lorsqu'il est exécuté par des dominants éthiques et bienveillants («doms» ou «tops»), le BDSM n'est jamais abusif. «C'est toujours consensuel», déclare Jay Wiseman, auteur de SM 101. «Les abus ne sont pas.» Vous n’avez pas besoin de contraintes, de bâillons ou de fouets pour maltraiter quelqu'un. Et heureusement un bon dominant n'a pas besoin d'accessoire pour inspirer l'envie à sa soumise de le servir. Mais entre des mains aimantes, l'équipement augmente l'excitation sensuelle, permettant aux deux pratiquants de profiter de leur interaction, ou «scène», comme un plaisir érotique, propre et agréable. » Lorsque le BDSM inflige une vraie douleur, il est toujours soigneusement contrôlé avec le soumis(e) («sub» ou «bottom») et les vrais dominants sont toujours dans la juste mesure. La douleur n'est pas un but mais un moyen, toujours. Le plaisir dans la douleur à une nuance et beaucoup préfèrent l'appeler sensation intense ce qui leur procurent du plaisir. «Ils ressentent la douleur des piqûres d'abeille ou d'un coup de poing au visage exactement comme n'importe qui d'autre», dit Wiseman, «et ne l'aiment pas autant.». Aussi tout est une question de forme. Et le plus important est de garder à l'esprit que le BDSM est surtout une relation humaine dans laquelle chacun se doit s'épanouir et se compléter comme deux organismes symbiotiques.
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Par : le 16/03/23
Pourquoi la plupart des gens ont peur du BDSM ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes pourraient trouver le BDSM intimidant ou effrayant. L'une des principales raisons est que le BDSM implique souvent des pratiques qui sortent des normes sexuelles traditionnelles et peuvent être considérées comme taboues ou déviantes par certaines personnes. Cela peut conduire à des idées fausses sur le BDSM, telles que la croyance qu'il est toujours abusif ou non consensuel, ce qui peut contribuer à la peur ou à l'inconfort. De plus, certaines personnes peuvent avoir peur du BDSM parce qu'elles l'associent à des stéréotypes de comportement extrême ou dangereux, comme la représentation du BDSM dans les médias populaires comme violente ou pathologique. Les représentations médiatiques du BDSM ont souvent été sensationnalisées ou déformées, créant une image biaisée du BDSM. Par exemple, certains films et émissions de télévision décrivent le BDSM comme violent, abusif ou non consensuel. Ces stéréotypes peuvent être inexacts et trompeurs, mais ils peuvent tout de même contribuer à la peur ou à l'inconfort. D'autres personnes peuvent tout simplement ne pas être familières avec le BDSM et ne pas comprendre les principes de consentement éclairé, de communication et de respect mutuel qui sont au cœur de la sous-culture. Sans cette compréhension, ils peuvent considérer le BDSM comme dangereux ou nuisible, conduisant à la peur ou à l'évitement. Alors que les participants aux activités BDSM prennent justement des mesures pour atténuer ces risques, comme établir des limites claires et utiliser des mots sûrs. Il est important de noter, cependant, que le BDSM peut être un moyen sûr et consensuel pour les individus d'explorer leur sexualité et leurs désirs. De nombreuses personnes qui pratiquent le BDSM rapportent que c'est une partie positive et épanouissante de leur vie, et que cela les a aidées à développer des liens plus profonds avec leurs partenaires et à explorer de nouveaux aspects de leur sexualité. Bien que ce ne soit pas pour tout le monde, il n'y a aucune raison de craindre ou de juger ceux qui choisissent de s'y engager.   Quelle est la philosophie du BDSM? Dans les profondeurs de la psyché humaine se révèle un royaume complexe et fascinant de désir et de plaisir. Un monde où le concept de pouvoir et de soumission, de douleur et de plaisir, se fond en une philosophie de vie profondément enracinée. Mais que se cache-t-il réellement derrière les liens noir et blanc de cette pratique ? Le BDSM, abréviation pour Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme, est bien plus qu'une simple inclination sexuelle ou une variante de l'érotisme. C'est un réseau complexe d'émotions, de confiance, de dévouement et de découverte de soi. Chaque lettre de cet acronyme dévoile une facette de l'être humain et nous invite à plonger profondément dans les abysses de nos propres désirs. Dans le BDSM, il ne s'agit pas seulement de céder au désir de douleur ou de soumission, mais aussi d'explorer les niveaux cachés de la psyché et de comprendre les nuances de l'interaction entre domination et soumission. C'est un voyage vers la connaissance de soi, où les limites sont repoussées, les peurs surmontées et une compréhension profonde de sa propre sexualité est acquise. La philosophie du BDSM repose sur les piliers du consentement, de la communication et du respect. Chaque action se déroule dans un cadre consensuel où tant le côté dominant que le côté soumis peuvent exprimer et respecter leurs besoins et leurs limites. C'est un monde de confiance et de responsabilité où les rôles sont clairement définis et où la liberté d'être soi-même existe, sans jugement ni honte. Le BDSM est une forme d'art érotique où le corps et l'esprit fusionnent. C'est une danse entre domination et dévotion, entre douleur et plaisir, qui nous apporte une profonde satisfaction et épanouissement. C'est une rébellion contre les normes sociales et un engagement envers la liberté de notre propre épanouissement sexuel. Dans les sentiers sinueux du BDSM se trouve une forme unique d'intimité où nous pouvons nous ouvrir complètement et nous découvrir d'une manière qui dépasse les limites du quotidien. C'est un monde d'extrêmes et de douceur à la fois, où les abîmes sombres de l'âme se fondent avec les sommets lumineux du plaisir. Le BDSM est un voyage de découverte, un voyage vers les recoins les plus profonds de nos propres désirs et peurs. C'est une invitation à nous explorer nous-mêmes et à trouver notre noyau véritable. C'est une philosophie qui nous enseigne que notre nature sexuelle est diverse et que la liberté d'exprimer nos besoins est une source de force et de bonheur. Dans la philosophie du BDSM, nous découvrons un espace de liberté, de croissance et d'accomplissement de soi, où les individus peuvent explorer leurs propres désirs et limites sexuelles. C'est un lieu où ils peuvent vivre leurs fantasmes les plus profonds sans jugement ni honte, afin de développer leur identité sexuelle et mener une vie épanouissante. Dans cet espace, la liberté individuelle, la croissance personnelle et la recherche d'une expression de soi authentique sont appréciées et encouragées. Certains thèmes et principes communs incluent : Consentement : Le consentement est la pierre angulaire de la philosophie BDSM. Toutes les activités doivent être négociées et convenues à l'avance par toutes les parties concernées, et toutes les frontières ou limites doivent être respectées.   Échange de pouvoir : le BDSM implique souvent une dynamique de pouvoir, où un partenaire assume un rôle dominant et l'autre un rôle de soumission. Cet échange de pouvoir peut être vu comme une forme de jeu, une façon d'explorer ses désirs et ses limites, et une façon d'approfondir l'intimité et la confiance.   Confiance et communication : étant donné que le BDSM implique un niveau élevé de vulnérabilité et de risque, il nécessite une base solide de confiance et de communication entre les partenaires. Une communication ouverte et honnête est essentielle pour négocier les limites, s'enregistrer pendant le jeu et assurer le suivi.   Exploration et découverte de soi : le BDSM peut être un moyen d'explorer sa sexualité, ses désirs et ses limites personnelles. En repoussant les limites de manière sûre et consensuelle, les individus peuvent découvrir de nouveaux aspects d'eux-mêmes et de leur sexualité.   Respect et empathie : Malgré la dynamique de pouvoir inhérente au BDSM, tous les participants sont égaux et méritent respect et empathie. Cela comprend le respect des limites et la reconnaissance de l'importance du suivi pour favoriser le bien-être émotionnel et physique.   La philosophie du BDSM est complexe et multiforme. Il souligne également l'importance de l'exploration de soi, de l'expression de soi et de l'acceptation de ses désirs et de ses fantasmes. Il encourage les individus à explorer leur propre sexualité, leurs désirs et leurs limites dans un environnement sûr et consensuel. Il met l'accent sur l'importance de la confiance et du respect entre les partenaires. Il est important de noter que l'échange de pouvoir n'est pas nécessairement une question d'abus ou de coercition. Dans le BDSM, le pouvoir est échangé de manière consensuelle et avec l'intention d'un plaisir et d'un épanouissement mutuels. Les deux partenaires doivent se sentir en sécurité, respectés et valorisés dans leurs rôles, et doivent pouvoir communiquer ouvertement et honnêtement l'un avec l'autre.   Comment se déroule une séance BDSM ? Les séances BDSM peuvent varier considérablement en fonction des préférences et des désirs des participants impliqués, ainsi que de la nature de leur relation. Cependant, il existe certaines directives générales que de nombreux praticiens BDSM suivent pour assurer la sécurité et le plaisir pendant leurs séances. Premièrement, les participants s'engageront généralement dans des discussions et des négociations détaillées au préalable pour établir leurs frontières, leurs limites et leurs désirs. Cela peut impliquer de discuter du type de jeu qui les intéresse, des limitations physiques ou émotionnelles qu'ils peuvent avoir et des déclencheurs ou des zones sensibles qui devraient être évités. Une fois ces détails convenus, la session peut commencer. Cela peut impliquer l'utilisation de divers outils BDSM, tels que des cordes, des menottes, des pagaies ou des fouets. Le partenaire dominant prendra souvent l'initiative de diriger les activités, tandis que le partenaire soumis peut être censé suivre ses instructions et céder le contrôle. Au cours de la session, les participants peuvent s'adonner à diverses activités, telles que le bondage, la domination, la soumission, le jeu d'impact ou la privation sensorielle. Ces activités peuvent être pré-négociées ou improvisées en fonction des préférences des participants. Tout au long de la session, les deux partenaires doivent vérifier l'un avec l'autre pour s'assurer que tout le monde est à l'aise et s'amuse. Il est important de prendre des pauses au besoin et de communiquer ouvertement et honnêtement au sujet de toute préoccupation ou problème qui survient. Les participants peuvent utiliser des mots sûrs ou d'autres signaux pour indiquer quand ils se sentent dépassés ou mal à l'aise, et le jeu peut être ajusté ou arrêté si nécessaire. Une fois la session terminée, les participants peuvent s'engager dans un suivi, qui consiste de débriefer et de discuter de ce qu'ils ont ressenti à propos de l'expérience, à fournir un soutien émotionnel, des soins physiques et à se rassurer les uns les autres. Cela peut être une partie importante du processus, car cela aide à garantir que les deux partenaires se sentent en sécurité, pris en charge et respectés après s'être livrés à des jeux intenses et intimes. Cela peut aider à établir la confiance et à renforcer la relation entre les partenaires. Il est important de noter que les séances BDSM doivent toujours être consensuelles, sûres et respectueuses, et ne doivent avoir lieu qu'entre des participants informés et consentants. Les participants doivent être conscients des risques liés à certains types de jeu et doivent prendre les précautions appropriées pour assurer leur sécurité et leur bien-être.   Quels sont les avantages d'une séance BDSM ? Les sessions BDSM peuvent avoir une variété d'avantages pour ceux qui choisissent de s'y engager. Voici quelques-uns des avantages potentiels du BDSM : Amélioration de la communication : le BDSM nécessite un haut niveau de communication et de négociation, ce qui peut aider les partenaires à développer des compétences de communication plus solides dans leur relation.   Confiance accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de confiance entre les partenaires, car un partenaire peut céder le contrôle à l'autre. Cette confiance peut aider à créer un profond sentiment de connexion entre les partenaires, alors qu'ils explorent ensemble leurs désirs et leurs limites.   Sens aiguisés : les jeux sensoriels, tels que le bandage des yeux ou la privation sensorielle, peuvent augmenter l'intensité des sensations et conduire à une expérience plus agréable.   Soulagement du stress : S'engager dans des activités BDSM peut fournir une libération du stress et des tensions quotidiennes, et permettre aux participants de s'immerger complètement dans le moment.   Exploration de la sexualité : les séances BDSM peuvent fournir un espace sûr et consensuel permettant aux individus d'explorer leur sexualité, leurs fantasmes et d'essayer de nouvelles choses. Cela peut aider à élargir les horizons sexuels et à augmenter le plaisir sans crainte de jugement ou de honte.   Autonomisation : pour certaines personnes, assumer un rôle de soumission ou de domination dans le BDSM peut être un moyen de se sentir autonome et en contrôle de leur sexualité.   Créativité accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de créativité et d'imagination, car les partenaires peuvent explorer différents scénarios et rôles. Cela peut aider à stimuler l'esprit et à augmenter la créativité dans d'autres domaines de la vie.   Conscience de soi accrue : S'engager dans des activités BDSM peut aider les participants à être plus en phase avec leurs propres désirs et limites, ce qui conduit à une plus grande conscience de soi et à une plus grande confiance en soi.   Pour ceux qui aiment le BDSM, cela peut être une partie enrichissante et épanouissante de leur vie sexuelle et émotionnelle. Maître Aik 2023
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Par : le 13/01/25
Le grincement de la serrure me transperce les oreilles. Lorsque la porte de la petite bibliothèque privée s’ouvre, mon Maître me trouve là, titubante, le regard dans le vide. « Ysideulte ! Que se passe-t-il ? » Les mots du pangolin fou m’ont secouée. Je m’agenouille, en signe de respect, mais aussi pour ne pas trébucher ou m’évanouir. Cuisses ouvertes, bien cambrée, yeux baissés, comme il me l’a appris. « Puis-je vous parler, Maître ? » Je lui relate la conversation que je viens d’avoir [1]. Il semble aussi surpris que moi. « Que décidez-vous, Maître ? » Un long silence s’ensuit. « Je ne peux pas décider cela à ta place, Ysideulte. Ce serait de l’abus de pouvoir ». Me voilà bien avancée. A quoi bon être esclave si mon Maître se défile quand il y a une décision grave à prendre ?  « Viens, le dîner est servi » me dit-il en m’aidant à me relever. « Maître, aviez-vous prévu de me marquer au fer ce soir ? Le pangolin fou a dit : Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande » « Tu seras marquée au fer rouge, oui, mais pas ce soir ni demain » « Alors, je ne comprends pas la chronologie. Je dois décider avant demain 15h, mais il m’a demandé de décider une fois marquée » « Je ne sais pas Ysideulte, le pangolin fou ne pense pas comme nous » « L’avez-vous rencontré physiquement, Maître ? » « Non, et je ne connais personne qui l’ait rencontré. » « Je ne sais que penser, Maître. Est-ce un fou ou un génie ? Et s’il jouait avec nous et que tout cela n’avait aucun sens ? » « Peut-être que l’on ne comprend pas parce qu’il a plusieurs coups d’avance. Tu as vu ce qu’il a fait à Davos, semer la panique au cœur de la zone la plus sécurisée de la planète [2]. Et si le but principal n’était pas de te libérer mais de te montrer ce dont il est capable, pour que tu lui fasses confiance ? » « La liberté d’expression est l’ennemie de la démocratie ! » martèle un éditorialiste à la télévision, appelant à encore plus de censure et de contrôle de l’information. « En effet ! Il faut interdire les fausses opinions ! » renchérit une politicienne invitée sur le plateau. Clic ! Mon Maître leur coupe la chique. Une phrase qui m’emplit de bonheur met un terme à ce discours insupportable :  « Ce soir, exceptionnellement, tu pourras dormir dans le lit » La brosse à dents à ultrasons s’est avérée remarquablement efficace. Le mécanisme d’ancrage de l’obus vaginal n’a résisté qu’une dizaine de secondes avant de se rétracter. Le pangolin fou avait raison sur toute la ligne. Fou ou pas, ses conseils sont avisés.  Blottie dans les bras de mon Maître, je m’endors presque instantanément. Qu’elles sont apaisantes les douces caresses de ses mains sur mon dos, sur mes fesses ! Une gifle me réveille en sursaut. « Dépêche-toi, salope ! On n’a pas de temps à perdre » Mon Maître me saisit brutalement par les cheveux et me sort du lit. « A quatre pattes, chienne ! » La laisse est promptement attachée à mon collier et je suis traînée jusqu’au salon sans ménagement. Deux femelles complètement nues comme moi sont attachées, au milieu de la pièce, suspendues par les pieds. Un homme à l’aspect patibulaire, qui semble tout droit échappé du bagne, se tient près de la cheminée. Le gros Dobermann qu’il tient en laisse grogne, bave, montre les dents et s’agite, la bite en érection. J’en suis terrifiée. Mon Maître me fait mettre face et mamelles contre terre, cul en l’air, cuisses écartées. D’une claque cinglante sur les fesses, il m’intime l’ordre de les écarter avec les mains. Je reste ainsi exhibée, humiliée, attendant la saillie. Tellement obnubilée par cette anticipation que je ne me rends même pas compte que mes chevilles viennent d’être reliées au treuil qui me retourne et m’élève dans les airs tête en bas comme un morceau de viande. Mon Maître adore faire diversion et contrarier mes anticipations. Le chien s’est calmé. Le bagnard s’affaire autour du feu. Quand il se retourne, brandissant fièrement un fer rougi, mes deux compagnes d’infortune se mettent à hurler.  « Silence femelles ! » hurle le sale type, alors que le chien se montre menaçant à nouveau. C’est la première fois que j’assiste à un marquage au fer. Je m’étais renseignée bien sûr, tant j’espérais qu’un jour mon Maître me jugerait digne d’être marquée. J’avais entendu parler de cérémonie, de longue préparation. Le fer doit être chauffé par une flamme de type camping gaz ou chalumeau et non dans les braises pour ne pas laisser de résidu [3]. Je suis surprise que mon Maître n’ait pas exigé cette précaution élémentaire, lui qui est toujours si soucieux de ma santé. J’avais lu également qu’être solidement attachée est indispensable pour ne pas bouger pendant l’application. Que penser de cette position, suspendue par les pieds ? Mon Maître aurait privilégié l’humiliation en passant outre toutes les règles élémentaires ? Cela ne lui ressemble pas et m’inquiète au plus haut point. Deux ou trois secondes. C’est court pour celui qui applique, une éternité pour celle qui reçoit. Elle hurle de douleur. Puis c’est au tour de la deuxième. Du travail à la chaîne, bestial, dégradant. Jamais je n’aurais imaginé que mon Maître m’infligerait une telle humiliation. Marquée à la chaîne avec d’autres femelles, comme du bétail. Toute dignité s’étant évaporée, je me mets à hurler moi aussi avant même que le fer me brûle la chair. La douleur est violente mais disparaît en une fraction de seconde, bien avant le retrait du fer, comme si toute la zone venait de subir l’injection d’un anesthésique extraordinairement puissant. Je n’ai plus aucune sensation dans tout le bas du corps. Les zébralyvox gémellaires sont incroyablement efficaces [4]. « Il faut se dépêcher, ils vont arriver ! », crie mon Maître. Descendre mes deux congénères semble prendre une éternité. Je suis encore suspendue tête en bas quand la porte du chalet est défoncée. Une unité d’intervention des Brigades de Défense de la Démocratie, lourdement armée, entre en trombe. Mon Maître ronfle doucement à mes côtés. Je suis au bord de la tachycardie. Je passe la main sur le haut de ma fesse gauche. La peau semble lisse, sans irrégularité. Pourtant tout cela semblait tellement réel. Je soulève doucement la couette et saisis mon téléphone portable sur la table de nuit pour éclairer ma fesse. Rien, aucune marque… Les bruits de la nature, qui devraient m’apaiser, m’angoissent soudainement. Je suis à l’affut du moindre son suspect. Et si les Brigades de Défense de la Démocratie encerclaient déjà le chalet ? N’y tenant plus, je tente de me lever sans réveiller mon Maître, pour aller jeter un coup d’œil à l’extérieur, mais je m’écroule sur le sol, incapable de tenir en équilibre et de coordonner les muscles de mes jambes. Tout le bas de mon corps est anesthésié. Les zébralyvox gémellaires ont réagi à mon cauchemar. Plus aucun doute n’est permis, ils sont connectés à mon esprit, je ne sais comment. Le vacarme de ma chute réveille mon Maître. Je m’attendais à être giflée et punie, mais il m’aide délicatement à remonter sur le lit et me prend dans ses bras rassurants pendant que je lui raconte mes mésaventures oniriques. Tout devient clair tout à coup, comme si mon esprit avait travaillé pendant la nuit, comme si ce cauchemar était un message venant des profondeurs de mon inconscient. Je suis marquée au fer à présent. Pas réellement mais je l’ai vécu par l’esprit, je l’ai ressenti si intensément, avec tellement de réalisme que c’est tout comme. « Quand vous serez marquée, réfléchissez à ma demande. La décision vous appartient », avait dit le pangolin fou. Comment pouvait-il savoir ? Il suscite mon admiration et me fait peur à la fois. L’inconnu me fait peur. Ne pas comprendre me fait peur. « Nous ne pourrons jamais vivre librement, n’est-ce pas Maître ? » Après un moment d’hésitation, certainement surpris par ma question un peu soudaine : « Les choses ne vont aller qu’en empirant, malheureusement. C’est dans l’ADN du totalitarisme d’étendre son emprise tentaculaire sur nos vies, jusqu’à la folie, ou jusqu’à sa propre destruction ». « Alors il faut le détruire, et le plan incompréhensible du pangolin fou est notre seul espoir » dis-je en chuchotant, comme effrayée par ma propre audace. « C’est ce que dit la raison, mais pas le cœur. Je ne peux pas te conseiller de te mettre en danger. Est-ce que tu comprends cela ? Si je dois décider à ta place, je t’interdirai de te rendre. » Malgré l’apaisement procuré par mon Maître, blottie contre lui, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Cogitations inutiles, je le sais très bien. Ma décision est déjà prise mais j’ai du mal à me l’avouer. Mon Maître me réveille en douceur. Le soleil est déjà levé depuis un bon moment. J’ai retrouvé mes sensations dans le bas du corps.  « Je vais te présenter à des personnes que tu seras heureuse de revoir » me dit-il en me mettant la laisse au cou. Sonia ! Ah ça oui ! Qu’est-ce que ça me fait plaisir ! Sonia et son esclave, la bite à l’air ! Le pauvre. Visiblement il a encore été durement fouetté. Sonia est décidément sans pitié. Sa bite se dresse sans délai pendant que je m’approche, nue, tenue en laisse, pour le saluer. J’adore voir un homme bander et savoir que j’en suis la cause. Cela me rassure et m’emplit de frissons de fierté qui m’envahissent le corps. « Arrête de mater sa bite, salope ! » me glisse mon Maître à l’oreille. « Je vais vous préparer le déjeuner » dit l’esclave, avec un charmant accent anglais. « Ah non, pitié ! » m’exclame-je, avant de devenir toute rouge en prenant conscience de la gaffe. Cela m’a échappé. Le souvenir de la bouillie fadasse qu’il nous avait préparée à Bornholm est gravé dans mon esprit. Ma réaction épidermique déclenche un fou rire généralisé. Apparemment je ne suis pas la seule à avoir un mauvais souvenir de ses talents culinaires. Il est convenu que les deux esclaves prépareront le déjeuner ensemble pendant que les Maîtres discuteront au coin du feu. Je m’attendais à l’honneur de partager, une fois de plus, la table des Maîtres, mais ils en ont décidé autrement. « Vous allez nous divertir en copulant tous les deux comme des bêtes pendant que nous déjeunerons, esclaves ! Si le spectacle n’est pas suffisamment excitant, vous serez punis.» La voix de mon Maître est dure. Il ne plaisante pas. L’esclave de Sonia n’a pas bien compris. Je lui traduis en anglais, en rougissant. Me voilà actrice porno chargée d’improviser un spectacle privé. Je n’ai jamais fait cela, évidemment, et je ne sais trop comment faire pour que le spectacle soit le plus agréable possible. Je m’inquiète surtout pour mon partenaire. C’est dur pour un homme de baiser comme une bête en se contrôlant pendant toute la durée d’un repas, et de ne pas se laisser impressionner par les regards dirigés sur lui. Il y a des situations dans lesquelles je suis bien contente d’être une femelle. Notre spectacle bien maladroit n’arrive pas à la cheville d’une prestation professionnelle, mais cela semble bien amuser nos Maîtres si j’en juge par leurs éclats de rires et leurs commentaires humiliants. Par compassion, probablement, ils abrègent notre humiliation et nous autorisent à rejoindre leur table. « Est-ce que Sonia est au courant, Maître ? ». Je le questionne à voix basse. « Oui, le pangolin fou l’a informé de ses intentions il y a deux jours. C’est pour cela qu’elle est venue » A peine le repas est-il terminé que, sous mes yeux stupéfaits, mon Maître commence à dévêtir Sonia. Elle se laisse faire docilement. En moins de deux, la voilà complètement nue, comme moi. Ma jalousie maladive me met presque en colère. Il ne va quand même pas oser la baiser devant moi ? Qu’est-ce que c’est que cette Dominatrice à la noix ? Pourquoi ne lui met-elle pas une baffe ? Il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’elle se retrouve les bras en l’air, poignets attachés à des anneaux opportunément présents au plafond. Puis c’est mon tour. J’ai l’impression de revivre à la virgule près cette expérience qui m’avait profondément troublée lors de mon premier séjour chez mon Maître : « Face à face, mamelles contre mamelles, je ressens le souffle de Sonia sur mon épaule, les pointes de ses tétons saillants parcourant mes mamelles au gré de nos mouvements, heurtant parfois les miens, tout aussi saillants. C’est terriblement érotique. Je sens une excitation sexuelle irrépressible m’envahir». Non décidément, je ne suis pas 100% hétéro comme je le croyais et Sonia me fait un effet démentiel ! Le premier coup de fouet est cinglant ! Ah, putain ! Qu’est ce que ça fait mal ! « Embrassez-vous, femelles ! Qu’est-ce que vous attendez ? » Les coups de fouet sont espacés, mais terriblement douloureux, comme pour nous inciter à laisser toute pudeur de côté dans nos plaisirs saphiques. L’esclave de Sonia se tient à l’écart, jetant de temps à autre des coups d’œil sur la scène, puis baissant immédiatement les yeux comme ébranlé par ce qu’il voit. « Il y a certains tabous, universels ou propres à chacun, dont nous avons conscience. D'autres se révèlent par l'expérience et viennent nous mettre face à nos limites. » [5] Mon Maître n'arrête que lorsque nous sommes en larmes, épuisées, criant grâce. « Une seule de vous deux aura l’honneur de recevoir la bite dans le cul. Mettez-vous d’accord entre vous, femelles ! ». « Ysideulte ! » hurle Sonia Ah zut ! Elle a été plus rapide ce coup-ci. Mais je lui en sais grée. C’est peut-être la dernière fois que j’aurai l’honneur de recevoir la bite de mon Maître dans le cul. Qu’est-ce que c’est humiliant de se faire enculer ainsi en public ! Et pourtant j’en ressens du plaisir, moi qui habituellement déteste la sodomie. La dernière fois, peut-être ? Je ne pense qu’à ça et je veux profiter de chaque seconde. Une fois délivrée, j’ai à peine le temps de me refaire une beauté que l’on frappe à la porte. C’est déjà l’heure. Les adieux sont rapides. Je préfère abréger pour ne pas fondre en larmes, et mon Maître l’a bien compris. Lui aussi a énormément de mal à contenir ses émotions – je le vois bien. « Qu’avez-vous décidé ? » demande l’un des deux gendarmes à mon Maître. Il a bien compris que c’est à lui qu’il faut poser les questions. Je ne suis qu’une esclave, après tout. Je devrais peut-être me sentir humiliée de la situation, et pourtant j’en suis fière. Oui, c’est à mon Maître de répondre, même s’il m’a laissée décider. Sonia m’a apporté des vêtements. Je n’allais quand même pas me livrer à la milice toute nue ! Les gendarmes se chargeront de me déposer à bonne distance, dans une zone encore dépourvue de caméras de surveillance, et je continuerai à pied. Un bâtiment tout neuf à l’architecture futuriste. Le siège local des Brigades de Défense de la Démocratie est impressionnant. Rien n’est trop beau ni trop coûteux pour ces parasites. La colère m’envahit et contribue à me donner du courage. Peu importe ce qui arrivera, moi la fille effacée qui avais l’impression de traverser ce monde sans vraiment en faire partie, invisible, insignifiante, j’aurai fait de mon mieux pour porter un coup à la Suprême Alliance Démocratique. Un coup qui s’avèrera peut-être fatal, ou qui ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau. Peu importe, il est trop tard pour avoir des états d’âme. Si le pangolin fou est vraiment timbré, il m’aura au moins donné de l’espoir, et ce n’est pas rien. alea jacta est à suivre Contexte et références L’histoire d’Ysideulte se situe dans un futur proche, au sein d’une société qui est une extrapolation d’évolutions sociétales récentes. Si cet article a éveillé votre curiosité, vous pourrez découvrir le monde d’Ysideulte à travers mes articles précédents, dont la liste est ici https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication) [1] Voir « NewBrain – Conversation intime avec la pangolin fou »,  https://www.bdsm.fr/blog/10456/NewBrain-%E2%80%93-Conversation-intime-avec-le-pangolin-fou/ [2] Voir « Les Lunes de Davos »   https://www.bdsm.fr/blog/9856/Les-Lunes-de-Davos/ [3] Je ne saurais que trop conseiller la lecture de l’article fort bien fait de Lady Spencer à ce sujet : https://www.bdsm.fr/blog/3873/Marquage-au-Fer-(=-Branding)/ [4] Voir « Zébralyvox gémellaire – l’étonnant passager », https://www.bdsm.fr/blog/8393/Z%C3%A9bralyvox-g%C3%A9mellaire,-l'%C3%A9tonnant-passager/  [5] J’ai repris les mots de Carpo, qui relate, bien mieux que je ne saurais le faire, le choc ressenti dans une telle situation. Voir  https://www.bdsm.fr/blog/8479/La-premi%C3%A8re-fois-o%C3%B9-j'ai-vu-ma-Ma%C3%AEtresse-sous-l%E2%80%99impact%C2%A0/  et https://www.bdsm.fr/forum/thread/8080/Voir-sa-ma%C3%AEtresse-ou-son-ma%C3%AEtre-en-position-de-soumission/      
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Par : le 08/10/25
Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les écossais, la nature a bâti, au pied des Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature appartient à la famille noble Lauderdale qui a édifié là, vers la fin du XVIIème siècle, un château majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les Lauderdale devaient leur immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies. Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la Seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine, Robert Lauderdale avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants, où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean Lauderdale, son fils unique et également ultime représentant mâle de la lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement : le centre devint un havre de paix pour les victimes du stress contemporain. En 2020, après un long séjour aux USA, la dernière des Lauderdale ajouta alors à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves en devenir, venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde. Juliet Lauderdale était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi les favorites, Charlotte était devenue son esclave attitré, allant toujours au-delà des fantasmes de sa Maîtresse, voire même les plus abjects. Sa chevelure chatain clair conférait à son visage un air juvénile et paradoxalement timide. En vérité, c'était une jeune fille mystique, ayant appris toute la grâce de l'esclavage, et surtout, qui ne s'ingéniait jamais à opposer à la cruauté un refus.   Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des Lauderdale baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur des corps féminins dénudés et à moitié endormis, attachés robustement à des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de fouets, de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. La maîtresse des lieux est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple le spectacle de la nudité entravée de Charlotte sur une croix. Son corps semble comme engourdi par la douleur de la crucifixion qui entaille cruellement ses poignets et ses chevilles. En les détaillant, Juliet se prit un instant à les imaginer scandaleusement ensanglantés, cloués dans le bois des poutres. Elle eut du mal à chasser de son esprit cette pensée criminelle et blasphématoire mais combien exaltante, tandis que les flammes des bougies vacillaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblent fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraît avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et tous les désirs, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Ce fut Charlotte qui fut désignée. Quand Juliet décida de la descendre de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Charlotte, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un masque sur les yeux, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de la maîtresse des lieux, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence : "- Qu'on l'harnache fermement. Quand elle aura été fouettée, elle sera toute à vous." Charlotte sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. Juliet, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il parut naturel à Juliet de la présenter dans sa condition d'esclave femelle, marquée et annelée afin qu'elle fut prête à être offerte. La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur le bas-ventre de Charlotte, le monogramme J témoignait de son appartenance de soumission. Intégralement lisse, offerte, toujours ouverte aux désirs de Juliet ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles. Elle se glissa enfin derrière elle et entoura le buste des bras pour l'enrouler autour des seins de Charlotte.   Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux. Ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant. Elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal. La sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin d'élargir et de rendre ultérieurement cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur. La sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée. Elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller. Sa robe flottait au gré de ses mouvements. Par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine. Elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance. Elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif. Un homme s'enhardissant lui ôta. Le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue. Deux autres invités s’approchèrent. Le premier dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins dont les pointes étaient déjà fièrement dressées. Il les caressa et les malaxa sans douceur. Le second attoucha ses fesses. Elle était maintenant totalement nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée. Les doigts fouillèrent son vagin et son anus. Elle demanda alors à être prise. Un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient, tandis qu'un autre sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça durement dans sa gorge. Elle exigea bruyamment des hommes d'être "remplie jusqu'au fond".   Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les satisfaire. Elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur. Le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à ce que la source ne fut tarie. Elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge. L’un après l’autre se délivrèrent. Le sperme s'écoulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Bientôt, l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra dans son sexe, en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt. Approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer repu et rassasié. Un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula bientôt en longues saccades. Ils furent quatre à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliet s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Juliet en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse. Ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules. Les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise, ainsi exhibée, face à l'assistance. L'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliet examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Ainsi mise à nu, elle était prête.   La bouche et les paupières légèrement maquillées, la pointe et l'aréole des seins brunies, de l'onguent appliqué sur le pubis, dans le sillon entre les reins et les cuisses, Charlotte entendit des murmures de satisfaction dans l'assemblée. Alors la maîtresse des lieux se saisit d'une longue cravache et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation de chaleur envahit le corps de Charlotte, déjà parcouru de frissons. Cuisses serrées, la jeune femme tordait doucement son bas-ventre que gagnait peu à peu la moiteur du désir refoulé. Juliet suivait, penchée sur le miroir, la danse lascive de la croupe soumise. Des soupirs saccadés et hoquetants s'échappaient de sa bouche. Elle comprit que loin de vouloir l'épargner, Juliet échauffait son corps pour mieux le rudoyer ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les fines lanières en cuir meurtrissaient ses seins. On éloigna alors ses chevilles de sorte que ses pieds se placèrent dans les encoches du miroir au sol. Ainsi dans une position d'écartèlement extrême, les cordes tendues semblaient la démembrer, Charlotte ne se possédait déjà plus. Juliet s'écria soudainement :   "Écoute bien, tu as reçu du sperme dans la bouche, tu as reçu du sperme dans le sexe, tu as reçu du sperme dans l'anus, tu es désormais une femme, tu es physiquement dépucelée, mais mentalement vierge. Nous allons te bander les yeux et nous allons te fouetter et tu devras compter jusqu'à cent, sans la moindre hésitation. Ce n'est pas tant pour notre agrément que pour ton dressage, que de te faire comprendre par le moyen de la douleur que tu es contrainte à l'esclavage et de te signifier que tu n'es vouée qu'à cela. Tu pourras répandre des larmes, implorer mais nous voulons t'entendre hurler et au plus vite. Ensuite, et pour notre seul plaisir, tu seras prise par tous les orifices que, comme tous les animaux, la nature t'a dotée."   La jeune femme écoutait et tremblait de bonheur, si Juliet daignait l'outrager, c'est qu'elle l'aimait. Charlotte allait répondre qu'elle était son esclave mais elle se tut. Au premier coup de fouet qui atteignit ses seins, ses cuisses se contractèrent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Magré elle, Charlotte râla de plaisir. Dans un sursaut animal, elle referma ses jambes instinctivement, mais Juliet la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliet levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense. Sa poitrine était martyrisée par des coups de plus en plus secs et cinglants, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliet frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps. On l'entendit même supplier qu'on arrêtât juste un seul instant et qu'on la détachât. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches. Tel un pantin désarticulé, elle s'agitait dans ses entraves. Son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait puis se fermait. Le reflet dans le miroir de son pauvre corps supllicié attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu volcanique. Ses seins, violemment fouettés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières de cuir s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, lacéraient les pointes, cinglant les aréoles brunies.   La Maîtresse de Charlotte, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba : seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos. Elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force. Des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses puis forcèrent l'ouverture de son étroit pertuis. Le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte. Il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence. Surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Elle se cambra de toutes ses forces. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre et musqué de sa cavité anale. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'évaser davantage. Un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement oblong. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné. Mais le gode, plus gros encore, distendit l'anneau de chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle.   Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple. L'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes. L'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités. Sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda. Il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement. La bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré. Elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe. Libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt. Non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice. Il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée. L'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer. Il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Juliet comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Juliet. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré, l'orifice le plus intime endolori, elle s'endormit profondément.    Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/03/18
Lettre très connue dans la sphère SM, elle a été la première à exprimer un ras-le-bol à l'égard de ceux qui se présentent comme soumis. C'était il y a quelques années... " Vous êtes ici des centaines. Nous sommes de rares Maîtresses. Vous cherchez une dominatrice, vous pleurez de ne pas en trouver. Nous cherchons des soumis, nous déplorons de voir enfin une candidature sortir du lot. Vous perdez votre temps à nous faire perdre le nôtre. Il est temps de vous expliquer simplement que la dominatrice de vos rêves a des aspirations que vous n'avez pas perçues. Petit jeu de questions, réponses : Que faire de mes envies, des fantasmes si je veux les vivre ? Vos fantasmes, vos envies, vos pulsions, que vous étalez copieusement ici dans vos annonces, et dans vos messages sont bien éloignés de ce qu'une Domina attend. Et nous les connaissons par cœur. Bien souvent, nous percevons votre excitation à les écrire, percevez donc notre exaspération à les lire. Une relation avec une dominatrice sous-entend de vivre un jour des moments où elle jouera avec vous. Mais cette relation ne se résume pas à cela. Une Maîtresse cherche avant tout une relation complète, où votre esprit saura la toucher. Elle n'a que faire de l'étalage de vos envies. Seules les siennes comptent. Si vous ne souhaitez que vivre vos fantasmes, optez pour une séance. Suis-je facilement disponible ? Une dominatrice n'a que faire de votre emploi du temps. Seul le sien compte. Donc peu d'intérêt à entretenir une relation avec un courant d'air, ou un homme en couple par ailleurs. Une Maîtresse vous accorde du temps et de l'énergie. Une relation où l'un donne plus que l'autre ne peut lui convenir. Si vous êtes marié, optez pour des séances. Contre offrande, chacun y trouve son compte. Suis-je fiable ? Les « fantasmeurs » discréditent les réels soumis. Quand vous prenez rdv ou proposez votre candidature, posez-vous préalablement la question « vais-je avoir le courage d'y aller ? ». Tant de temps perdu, d'énergie déployée pour ceux qui n'assument pas. Autant les consacrer à ceux qui assument. Ayez la courtoisie de vous décommander, c'est le moins pire. Pourquoi encore et toujours des photos ? Passage obligé. Des centaines de sollicitations, nous choisissons celui qui a une chance de nous plaire. Pas de temps à perdre. Cela est plus simple également pour vous, pas de déplacement inutile. Ne vous faites pas prier et adressez des photos de votre visage et en pied. Votre anatomie détaillée ou vos exhibitions de soumis en situation ont peu de chance de nous séduire ! Nous connaissons, vous n'apportez rien de nouveau… là encore vous vous excitez tout seul. Pourquoi n'ai-je aucune réponse ? Parce que vos messages sont souvent insipides. Parfois très cérébrales, les dominatrices ont peu de chance d'être attirée par un « bonjour , comment allez vous… ». Faites fonctionner vos neurones, et cherchez à nous intéresser. Oubliez de faire étalage de vos attentes. Si on vous les demande, il sera temps d'en parler. N'oubliez pas que vous vous présentez en soumis, seuls les désirs de la Maîtresse ont de l'importance. Que cherche une Maîtresse ? Voilà la question essentielle. Il est temps de vous la poser. Lisez son annonce et déjà vous saisirez. Cela vous paraît évident, cela ne semble pas évident pour tous. Vous comprendrez que vos attentes sont bien éloignées des siennes. Alors pensez en réel soumis, et mettez vos envies de côtés. Une domina est aussi une femme. Ne l'oubliez pas. Et l'amour ? Bien souvent, sous-jacente, toute annonce est une perche tendue à une belle histoire. Une relation D/s est forte, chacun donne plus encore que dans une relation classique. L'amour lui donne une réelle dimension. Ne fermez pas cette porte. Une rencontre « internet » n'est qu'un moyen. Dès lors les choses se construisent. Il faut du temps, partager des expériences et des moments ensemble, pas uniquement dans l'intimité. Vivre, sortir, oublier le virtuel. Cela nous permettra, je l'espère, de ne plus perdre notre temps." Maitresse_Ines, sur sensationsm
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Par : le 28/04/22
Ecrit par un soumis qui a compris le sens réel de la soumission : vassaldeReine Pas besoin de cuir ou d'un fouet pour être une Dame et/ou une Maîtresse. Ce n'est pas la tenue cuir , latex ou autres, ni la main qui tient le fouet et encore moins le fouet lui-même qui font la Dominante. Ce n'est pas les insultes, ni les ordres, encore moins l'autoritarisme qui font la Dame. C'est encore moins les pratiques qui font la Maîtresse. Tenir un fouet, s'habiller de cuir, insulter, faire preuve d'autoritarisme, avoir des pratiques est à la porté de tout le monde et de n'importe qui, même des soumis. La nature et la personnalité font la Dominante. L'intelligence, la culture, l'instruction, la philosophie, le savoir vivre, l'humour, le sens de l'observation, la psychologie, son équilibre, etc., font la Dame. Le savoir faire, la Maîtrise de son art, et la signature de sa domination font la Maîtresse. On peut naître dominante ou le devenir, la vie vanille vous apprend à être Dame, l'apprentissage et la formation feront de vous une Maîtresse, car l'on ne naît pas Dame ni Maîtresse sans apprendre. Idem pour les soumis. On peut naître avec une nature soumise ou pas, mais dans tous les cas servir une Dame ou une Maîtresse s'apprend. Ce n'est pas non plus la tenue qui fait le soumis, ni les pratiques ou leurs absences, ni l'art de ramper (s'il y en a un), ni dire "oui Maîtresse" à toutes les sauces alors qu'on ne le pense pas et qu'on ne le ressent pas, ni d'obéir pour "jouer le jeu", etc. La soumission est dans la motivation et le besoin de servir une Dame qui sait nous montrer avec intelligence, lucidité, et raison où est notre place. J'insiste sur "avec raison".
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Par : le 19/07/23
Le Triangle de Karpman dans le BDSM Attachez vos ceintures (et vos laisses) parce que nous allons explorer un sujet qui me tient à cœur : la manipulation dans notre cher monde kinky. Aujourd'hui, je vais débattre sur des commentaires que j'ai lu sur fetlife qui m'ont fait bondir de mon trône de princesse. On y parle de sauver les âmes, de détruire les limites, et d'autres stupidités qui me donnent envie de dire : "Stop, ça suffit !" 🔥🤚 "Sauver" les âmes : T'es pas Superman, mec ! Oh là là, arrêtons-nous un instant et rappelons-nous que nous ne sommes pas des super-héros en capes de latex (même si le latex c'est magnifique) ! Le besoin de sauver les autres peut sembler noble, mais désolé de briser votre illusion, c'est tout simplement impossible. Chacun doit prendre en charge sa propre guérison et chercher l'aide d'un professionnel compétent si nécessaire. Nous pouvons accompagner et soutenir, mais nous ne pouvons pas jouer les sauveurs. 🦸‍♂️❌ "Ma vérité est LA vérité" : Oh, le gourou a parlé ! Tenez-vous bien, parce que voici le grand gourou qui déclare détenir LA vérité universelle. Désolé de vous décevoir, mais nous sommes tous différents et il n'y a pas qu'une seule vérité. Chacun a le droit de penser par lui-même et d'exprimer ses opinions. La manipulation commence lorsque quelqu'un essaie d'imposer sa vision du monde sans laisser de place à la diversité des perspectives. Soyez ouverts d'esprit et laissez les autres exprimer leur vérité aussi. 🗣️🔓 Détruire des personnes : Vous avez dit quoi ? Euh, pardon ? On parle bien de BDSM ici, pas de films d'horreur psychologiques ! La notion de détruire quelqu'un, même de la "bonne façon", est tout simplement aberrante. Les conséquences émotionnelles et psychologiques peuvent être dévastatrices, sauf si vous êtes un thérapeute qualifié (et je parle de vrais thérapeutes, pas des "Dom-gourous"). Il est temps de respecter les limites et de reconnaître qu'il y a des lignes qu'il ne faut pas franchir. 💔🚫 Soumis(e) = victime : Pas de stéréotypes, pitié ! Oh, mais attendez une minute ! Prétendre que dans la généralités les personnes soumises sont des personnes blessées, brisées ou traumatisées, c'est comme dire que tous les dominant(e)s portent des fouets à la ceinture. Ce n'est tout simplement pas vrai ! La soumission est une forme d'expression saine et consensuelle, et il est temps de mettre fin à ces stéréotypes débiles. Une personne soumise n'est pas une personne qui a des traumatismes à régler ! Au secours, arrêtons de juger les préférences des autres et acceptons que chacun puisse explorer librement sa sexualité et ses désirs. 👥✨ La soumission ne guérit pas : Faites appel à un professionnel ! Mes amis, il est grand temps de rappeler une vérité fondamentale : la soumission n'est PAS un substitut à la thérapie. Le BDSM peut apporter du bien être EVIDEMMENT, mais il ne peut pas remplacer un traitement professionnel pour guérir des traumatismes. Si vous avez besoin de vous reconstruire, cherchez l'aide d'un thérapeute compétent qui comprendra réellement vos besoins. La santé mentale est primordiale, et il n'y a pas de raccourcis magiques vers la guérison. 🌈🧠 Voilà, voilà, les gens, il est temps de mettre fin à cette culture de manipulation qui s'insinue dans nos pratiques. Ne soyons pas des moutons aveugles guidés par des gourous autoproclamés, mais plutôt des individus éclairés, ouverts d'esprit et respectueux. Le consentement, le respect des limites et la communication claire sont les piliers de nos relations BDSM saines. Il est temps d'éduquer, de remettre en question et de faire évoluer les attitudes et les comportements dans notre communauté. Soyons des éclaireurs du plaisir consensuel, sans compromettre notre intégrité ni celle de nos partenaires. 🌟💪 Rappelez-vous toujours : le BDSM est un jeu ou une philosophie de vie, mais la manipulation n'en fait pas partie! Restons sains d'esprit, passionnés et engagés envers une expérience BDSM éthique et sécuritaire pour tous ! 🖤✨ Sortir des relations toxiques et identifier une personne toxique – Madame_Bliana
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Par : le 30/12/24
Si le BDSM est un art où la douleur est omniprésente, il est aussi l'art de la récompense dont chaque soumis doit pouvoir bénéficier au gré de l'humeur de son dominant. Dans ces moments, le soumis ne retire que du plaisir. Une de ces récompenses est la manipulation de la prostate, de nature à  produire des orgasmes rapides et puissants. Le point P se situe juste en dessous de la vessie. La prostate participe principalement à la reproduction en produisant du liquide séminal et en aidant les spermatozoïdes à vivre longtemps et à prospérer après avoir été propulsés hors du pénis. On peut l'atteindre soit intérieurement, soit extérieurement. Les deux manières peuvent être épatantes mais dépendent avant tout du confort que l'on recherche, qui n'est pas le même d'une personne à l'autre. Comme dans tout jeu BDSM, le dialogue entre les partenaires est essentiel. La prostate est située à environ 5 cm à l'intérieur du rectum. C'est à peu près la profondeur de la première phalange de l'index pour des doigts de longueur moyenne. L'autre moyen  est de l'atteindre extérieurement via le périnée, cette bande de peau qui s'étend entre le scrotum et l'anus. Pour atteindre le point P, le savoir-faire est essentiel, comme d'ailleurs pour pratiquer l'art du BDSM dans de bonnes conditions pour tous les partenaires. Les deux partenaires doivent avoir l'esprit curieux, s'informer, et communiquer. Pénétrer quelqu'un n'est pas un acte anodin.  Le pénétrer sans son consentement, même si on le  connait fort bien, reste un viol. C'est d'autant plus vrai si le jeu anal est un territoire encore inexploré pour lui. La communication sera sincère et honnête, précise et concise. Ce qui excite un partenaire n'excite pas nécessairement l'autre. La communication claire reste essentielle. Le jeu commence quand le consentement est acquis. Les accessoires Lubrifiant : Le lubrifiant, étalé généreusement,  sera à base de silicone pour aider à réduire les frottements et éviter les irritations ou les déchirures douloureuses. Gant latex : Entre les fesses, il reste toujours des bactéries.  Un préservatif sera utilisé si la pénétration est au menu. Jouets : Les jouets sexuels  pimentent les jeux de la prostate. Certains plugs anaux sont conçus pour la stimuler,  ce qui peut faciliter la recherche du point P.  Lingettes : Elles permettent de se rafraîchir avant et après les jeux anaux. Les lingettes sans alcool permettent d'éviter les irritations. Les précautions à prendre dominant bien se laver les mains Couper et limer ses ongles pour qu’ils soient courts et lisses afin de prévenir la propagation des bactéries et des blessures. Soumis La prostate est une partie du corps qui se développe mieux lorsque la personne est détendue et pleinement excitée. Quelques idées pour créer l'ambiance : Passer aux toilettes préalablement. (la stimulation de la prostate donne envie d'uriner ou de déféquer) un bain chaud ou une douche Le dominant offre à son soumis un massage sensuel  l'exploration des autres zones érogènes  les préliminaires Entrer dans le jeu Allez-y doucement en massant sa prostate de l’extérieur. Pour ce faire :  Utilisez le bout de votre index et de votre majeur pour frotter, caresser ou appuyer sur le périnée.   Expérimentez différentes sensations en essayant différentes pressions et vitesses pour trouver ce que le soumis  préfère.   Utilisez votre autre main pour faire plaisir à d’autres parties de son corps, comme caresser son pénis ou presser doucement ses testicules.   Encouragez-le à vous dire ce qui lui fait du bien et ce qu’il veut plus ou moins.     Lorsque le soumis est prêt: Appliquez du lubrifiant sur votre/vos doigt(s) et lentement, insérez votre doigt de quelques centimètres dans son anus et commencez à déplacer votre doigt dans un mouvement ascendant vers l’avant. Elle ressemble à un bulbe de tissu arrondi, semblable au bout de votre nez. Une fois que vous l'avez localisé, déplacez votre doigt dans un mouvement de « viens ici » à plusieurs reprises contre la prostate. Demandez à votre soumis ce qui lui fait du bien et comment il souhaite être touché : plus vite ? Plus lentement ? Plus de pression ? Ensuite caresser les testicules ou sucer le gland, simultanément à  l'excitation de la prostate Pour information, le massage de la prostate peut parfois provoquer la libération d'un liquide laiteux. C'est pourquoi la stimulation de la prostate est parfois appelée "traite". Si vous voyez du lait, continuez, car l'orgasme est à l'horizon. Que doit faire le soumis? Rien !, sinon se mettre à l'aise et  se détendre.  Le propre du soumis est de lâcher prise. Comme il accueille la douleur, il accueille aussi le plaisir. Je rappelle que c'est le dominant qui a en charge le bien être de son soumis, tant dans la douleur que dans le plaisir qu'il en retire.  La communication doit être de tous les instants. Le dominant saura ainsi ce qui excite son soumis  et les limites à ne pas franchir. En "lachant prise", le soumis profite de toutes les sensations pendant ce voyage sans se soucier de l'incident qui pourrait subvenir. Trois positions sont à envisager: Le soumis est allongé sur le ventre, les jambes légèrement écartées: Le dominant place un oreiller sous les hanches du soumis pour l'aider à  soulever ses fesses dans la meilleure position pour commencer le massage. Le dominant est assis à côté du soumis. Levrette: Le soumis  se met à quatre pattes. Le dominant s’agenouille derrière lui pour atteindre son anus. Sur le côté: Le soumis est allongé sur le côté et amène une jambe jusqu’à sa poitrine. Le donneur s’assoit derrière eux pour atteindre leur anus. Pas de tracas si, la première fois, rien ne se passe. Trouver la bonne approche nécessite quelques essais. Une bonne communication aide à comprendre ce qui s’est mal passé. Il faut probablement envisager plus de préliminaires, une position différente, un jouet sexuel (peut-être avec des vibrations pour varier les choses) ou simplement plus de lubrifiant. Je ne le rappellerai jamais assez, l'être humain est trinitaire: Son esprit permet de réfléchir et de communiquer, l'âme permet de ressentir et le corps est un merveilleux instrument d'expériences. Dans la zone, n'oublions pas Le gland: Lorsque le dominant explore le point P, il importe que lors du massage, ou au moment des préliminaires, il caresse le gland de son soumis. Lorsqu'il est touché par la main d'une personne de confiance, il en retire un plaisir inouï. En utilisant à bonne escient le lubrifiant et sa main libre,  le dominant offre à son soumis  un plaisir supplémentaire. . Il peut aller  plus loin en passant ses lèvres humides sur la tête et en la prenant dans sa bouche pour une action de langue tourbillonnante. Le Frein:  C'est la crête de peau sur la face inférieure du pénis qui relie la hampe à la tête. Le frein est extrêmement sensible. Il a le pouvoir de déclencher des orgasmes comme aucune autre partie du pénis. Imaginons la sensation lorsqu'il est effleuré par la langue du partenaire qui continue à jouer avec le point P, ou lorsqu'il est frôlé par le pouce alors que la hampe est caressée de haut en bas. Le Périnée:  Un sextoy vibrant opérera sa magie sur cette piste d'atterrissage du plaisir.  A défaut, une langue sur le périnée pendant que des doigts agiles jouent avec le point  P garantit le maintient de l'excitation et de la raideur de la verge.  Le Scrotum:  Ce n'est pas un sac décoratif, mais accessoire pouir un plaisir intense: En massant doucement les testicules et la prostate en même temps, le plaisir sera double. Si le partenaire passe doucement son doigt de haut en bas sur la couture qui descend au centre du scrotum (le raphé scrotal), il branlera son soumis juste ce qu'il faut ou lui prodigera une pipe: pour l'avoir déjà fait souvent, c'est meilleur qu'une crème glacée.  N'OUBLIONS JAMAIS DE COMMUNIQUER EN PRODIGUANT SES BONS SOINS  TOUT EN DELICATESSE,  A CETTE ZONE EROGENE EXTRÊMEMENT SENSIBLE; 
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Par : le 30/05/18
J'ai parfois beaucoup de mal à revenir à la "vie normale" après une soirée ou un we de pratiques BDSM Ce que j'entends par vie normale, c'est la vie quotidienne, avec des activités professionnelles, des relations "normales", les gestes de la vie de tous les jours . Sortir le chien et la poubelle, en balancer dans le container vert et essuyer les pattes de l'autre en rentrant En espérant ne pas s'être planté dans la suite logique des évènements Donc, ne plus faire la vaisselle nu-e sous le tablier bleu et blanc (fort seyant d'ailleurs...sourire), ne plus graisser les fouets après le déjeuner, de plus claquer de fesses qui n'attendent que cela, et ne plus parler librement du dernier clito vibrant sous les doigts ! Entre autres sujets de conversation, bien sûr ! Pas simple, de revenir dans sa peau de Madame Tout le Monde, avec ses tracas et ses joies et de trouver cela, de nouveau, normal ! Parce que, moi, j'aime bien vivre l'intensité des retrouvailles,de nouvelles rencontres, des échanges passionnés sur la domination, la soumission, et tout ce qui tourne autour Les "pourquoi ", les "comment" les "waouhhh", les " oh non, ça, c'est trop pour moi" .... Et surtout cette pleine et entière liberté de parler de nos désirs, de nos fantasmes, de ces jardins secrets, de toutes les raisons qui nous conduisent à vivre différemment notre sexualité notamment sans honte ni gêne Ou avec gêne d'ailleurs lorsque les soumis-ses avouent leurs préférences et leurs difficultés en aimant tels actes ou telles approches : ça, j'adore !!! (sourire) Pas simple de ne pas réagir en entendant ses collègues de travail évoquer un tatouage par ex, "mal placé" ou un piercing de mamelon qui les font dire : "mais, y faut être vraiment cintrés pour se faire abimer comme ça !!! Cintrés et vicieux ! " Je me suis déjà laissée aller à commenter un geste ou une attitude "banale" en jouant sur une situation : un technicien par exemple, se mettant à genoux pour démonter une roue de fauteuil roulant, et qui, croyant impressionner tout le monde, me dit : "ne vous habituez pas à ce que je le fasse à chaque fois " "Et pourtant, cette position vous convient parfaitement" ai-je répondu en souriant Donc, pas simple de reprendre sa "place" lambda dans la vie, sans tout voir via le prisme BDSM : en tous cas, pour moi, ce n'est pas toujours simple Et vous, comment vivez-vous ces moments de retour sur terre ? Vous avez des astuces, des trucs facilitants ? Vous avez vécu des situations ambigues parfois ?
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Par : le 02/05/20
Il ne me fallut que quelques secondes pour réaliser à quel point j’avais vraiment des ennuis. Je ne m’étais pas vraiment inquiété quand Elle m’avait tendu le bracelet en métal. Pas même quand j’avais senti les dents cruelles à l'intérieur. Elle n’allait pas me le faire porter, j’en étais sûr ! C'était bien trop vicieux ! Elle ne le ferait pas ! Mon esprit n'arrêtait pas de me le répéter ; même quand je la voyais ramasser la petite clé avec son verrou intégré et marcher lentement vers moi. « Alors. C’est pour MAINTENANT ou demain. Fais attention, je vais te le mettre moi-même et crois-moi, je ne ferai pas dans la dentelle ! » Sa voix était sévère, dominante, presque brutale dans son intensité. J’ouvris la bouche pour lui répondre mais mon téton droit explosa d'agonie, chauffé à blanc. « Quand je dis maintenant, c’est maintenant. Aucun argument. » J’hésitais toujours. Les pointes avaient l'air très vives, vicieuses et cruelles. Et il avait l'air si petit, si étroit ... ce serait sûrement une agonie d'essayer de le fermer. Encore une fois, j’ai essayé de protester. Une autre explosion brutale de douleur, cette fois sur mon pénis. « Je vois que tu n'es pas très bon pour suivre un ordre. Tu vas apprendre. Lève-toi, les bras levés ! » Soulagé de ce qui semblait être un changement d'avis, je me levais rapidement, tendant les bras. Ce n'est qu'alors que je vis la camisole de force dans ses mains, mais il était déjà trop tard. Elle la glissa sur mes bras de manière experte, la repliant autour de mon corps et bouclant les sangles en quelques secondes. Je sentis mes bras se resserrer contre son corps. Je tentais de résister mais c'était sans espoir. Elle sécurisa la camisole en quelques secondes. Je voyais toujours le bracelet. Il était toujours posé sur la table là où je l'avais laissé. Pendant ce temps, Elle attacha rapidement les sangles entre mes jambes et acheva mon confinement. « Maintenant, tu vas le porter, que ça te plaise ou non. » Elle tendit la main vers le dispositif métallique, l'ouvrit et l’enfila par le bout de ma queue. Sans un mot, Elle ferma le bracelet juste derrière mon gland, forçant les pointes contre mon sexe. Je poussais un cri ! Cela ressemblait à une centaine d'aiguilles perçant ma queue, pénétrant en moi alors qu’Elle pressait plus fort. La serrure glissa et la clé tourna... il était en place. Quand la douleur commença à s'atténuer, je me rendis compte que je débandais. Mais quoi que je fasse, le bracelet était bien trop étroit pour tomber. Je ne pouvais pas m’en débarrasser sans lacérer mon gland à son passage, même si mes mains étaient libres. « Voilà ! tu m’as supplié de te laisser sortir de ta ceinture de chasteté depuis des semaines. J'en ai marre de t’entendre. Je m'en fiche si tu as besoin de jouir. Je m'en fiche si tu es excité ! Et je ne me soucie pas du fait que tes érections dans ta ceinture te font mal. Il est clair que nous devons travailler sur ce lien que tu sembles avoir entre érection et plaisir. Tu as déjà remarqué la douleur que le bracelet provoque lorsque tu bandes. Eh bien, ce n'est que le début. Plus tu deviens dur, plus ça te fait mal. Je te fais la promesse que je ne vais pas l'enlever, peu importe tes jérémiades et tes pleurs. » Elle me poussa sur une chaise et attacha rapidement mes chevilles aux pieds. Une chaîne passa autour de ma taille et le dossier de la chaise. Je n’avais plus aucun moyen de me lever. Elle ouvrit quelques fermetures éclair sur la camisole de force, exposant ses tétons. Des pinces y furent fixées. « Maintenant, juste pour être sûr que la leçon commence… » Elle me mit fermement un bâillon, l’anneau passait derrière les dents forçant ma bouche à rester grande ouverte. Me prenant par les cheveux, Elle tira ma tête en arrière. Elle laissa alors tomber un comprimé de viagra dans le trou béant, l'observant alors que je tentais de lutter sans succès contre l'envie d'avaler. « Je serai de retour... plus tard. D’ici là, je pense que tu aura terminé la première de tes futures leçons. » lulu (souvenir de chez ma 1ère Dame)
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Par : le 24/08/25
Je n'étais pas vraiment fragile mais pas très solide non plus, pas novice mais pas particulièrement expérimentée non plus. J'ai toujours du mal d'ailleurs à me considérer comme une non-débutante ; certainement parce que je suis parfaitement consciente que j'avance lentement... Mais c'est un autre sujet, un jour peut-être j'arriverais à poser les mots sur cet aspect de ma "soumission", ça me trotte dans la tête depuis un moment... Ce texte, ça fait aussi un moment que j'y songe... Ici la grande majorité d'entre vous me connait en tant que masochiste, "soumise" comblée, joyeuse et espiègle de Beyourself, depuis quasiment 5 ans. Seuls les plus anciens se rappellent peut-être celle que j'étais avant Lui : la râleuse, souvent triste, parfois fonceuse, parfois peureuse, qui se cassait la figure régulièrement. A cette époque, je partageais sur le mur mes expériences pourries (pas toutes, comme ici d'ailleurs,  j'ai sélectionné), mes émotions contradictoires, mes ressentis. Je voulais vivre à tout prix mon masochisme, et parfois à n'importe quel prix. Alors j'y suis allée, après tout je voyais plein de Liens heureux et authentiques autour de moi, je méritais bien que ça m'arrive aussi. Je pensais faire une sélection assez drastique : pas de publicitaires, pas de mecs qui me parlent de pratiques au bout de deux messages et demi, pas de mecs sans culture (oui je sais ça paraît bizarre dit ainsi mais c'est un de mes critère), pas de prétentieux, pas de Dominants "sévères mais justes " ^^ ... ... En réalité, j'étais tellement aveuglée par l'envie de vivre ma " soumission ", je me mettais mes propres œillères. Loin d'apprendre de mes erreurs je répétais des choix improbables et on me prenait pour une conne. (En même temps, j'étais bien naïve...) Ainsi, j'ai connu ce Dominant, son apprentissage des 12 règles et les je ne sais plus combien de positions de la parfaite soumise (quand on me connaît c'est cocasse quand même) jusqu'à cette séance d'impacts où sans prévenir il choisisse de me malmener avec la boucle de sa ceinture qui atterrit sur ma colonne vertébrale, sans excuse évidemment. Naïve je l'étais oui, mais pas au point d'accepter l'inacceptable pour moi ; je mettais fin à cette relation regrettant de m'être donnée à un gros con. Gros con qui au passage fréquentait les munchs Montpelliérains... ... Peu de temps après, je faisais connaissance avec un novice (quand on me connaît c'est cocasse bis) De quelles manières j'avais pu penser plus de 2 secondes que ça fonctionnerait entre nous, avec le recul, je ne sais pas... Je m'étais certainement dit : " au moins il est honnête et il n'osera pas aller au-delà de mes limites personnelles lui. " Quand je le rencontrais, j'étais en contact avec un Dominant qui me connaissait bien et qui acceptait de le conseiller, l'aiguiller dans sa posture, dans les pratiques...  En off et rapidement il me confirmait qu'il était effectivement très novice et que ça risquait d'être très compliqué de nous accorder. Bon, il ne m'apprenait rien d'exceptionnel, je le savais, mais moi j'avais quand même super envie alors... Je souminais un peu (comprendre : beaucoup) pour arriver à la dose de sadisme recherché. Oui, oui je sais, ce n'est pas bien, mais j'aimerais vous y voir vous en pleine frustration masochiste ! Bref, j'ai fini par lui faire peur ; avec peu de classe, il mit fin à la relation. Ce qui fut encore moins classe, c'est mon pote qui en profita pour essayer de me choper. Cette fois-ci je n'y allais pas. L'amitié est une chose sacrée chez moi, aujourd'hui encore c'est le cas, même si je continue de me faire avoir parfois... Alors sur le mur général je devenais chialeuse incomprise, " tous des cons " ;  c'est certainement ce qui l'a touché ce dernier pseudo dominant. Je faisais petite proie fragile prête à se faire déglinguer par un dominant autoproclamé. Encore une fois j'y suis allée. On avait beaucoup échangé, moins fonceuse que les fois précédentes je m'étais assurée de voir si sa conception BDSM et ses pratiques étaient proches des miennes, s'il avait de l'expérience... ... ; tout collait ; ça aurait pu être parfait, c'était peut-être justement trop beau pour être vrai d'ailleurs. En réalité et malgré ses dires, je crois qu'il n'avait jamais manié le moindre ustensile d'impacts. Je m'emmerdais prodigieusement. Même le novice s'était mieux débrouillé.   Plutôt que de couper court en pleine séance, je continuais, (oui bah oui quand je fais une connerie au cas où vous n'aviez pas remarqué j'y vais vraiment) lui aussi, et évidemment c'est juste après m'avoir baisé qu'il décida de mettre fin à la relation, la grande classe. (Il est revenu vers moi une fois en Lien avec Beyourself re-la grande classe puis par la suite il m'a bloqué sur le site re-re-la grande classe.) " Tous des cons " je vous l'avais dit. Oui mais c'est aussi moi qui leur avais permis de me traiter ainsi. Je l'ai mal vécu, très mal vécu pendant un moment, plutôt que de me remettre en question je préférais me victimiser c'était facilitant mais ça n'aidait pas à avancer. Et puis je l'ai rencontré. On a mis du temps à bien se comprendre parfois, il m'a ouvert les yeux sur mes noirceurs, sur mes envies, sur mes conneries aussi. Il m'a secoué, il n'est pas toujours allé dans mon sens, loin de là, et je n'étais pas persuadée que ça le fasse entre nous (on s'était quand même bien pris la tête une fois ou deux) même si, sans illusion, je sentais un truc indéfinissable... Et ça l'a fait.  Tout cet écrit pourquoi ? Tout ça pour dire qu'on parle, on voit rarement les ratés dans ce monde, je ne pense pas être la seule à avoir eu des expériences catastrophiques qui m'ont appris à cheminer...  Et si certaines personnes me lisent en pensant " moi aussi je me suis déjà dit que ce n'était pas pour moi car je me casse la figure " tu n'es pas la seule et l'exceptionnel peut exister... ... (mais ne sois pas aussi naïve que moi stp.) 
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Par : le 10/06/18
C'est mon truc. Tout est dans le titre. C'est ainsi. Lorsque j'ai enfilé ma première jupe, j'ai senti des picotements dans les doigts, l'envie de tenir un fouet, et j'ai beaucoup aimé cette sensation. Je me suis senti femme, une gynarchiste impitoyable. Ma mère voulait une fille. Elle a eu un garçon, mais ce besoin de féminité est resté profondément ancré en moi, comme pour beaucoup de travestis occasionnels. Mon premier orgasme a été celui d'une femme. Au judo, avec un beau jeune homme, fort séduisant, mon professeur, fier de sa ceinture noire. Nous étions seuls dans le dojo. Je n'étais que ceinture blanche et parfaite débutante, ce crétin a eu provisoirement le dessus. Il m'a projettée au sol, m'a immobilisée et a glissé sa jambe entre les miennes et a appuyé sur mon bas ventre. J'ai joui très fort, pas en éjaculant comme un homme, non, comme une femme au clito très très sensible. Des orgasmes à répétition. Il se frottait lorsqu'il a vu qu'il me faisait jouir très fort. Mal lui en a pris, car je l'ai retourné, j'ai défait sa ceinture, j'ai baissé son pantalon blanc et il a reçu une fessée monumentale. Il avait les fesses si rouges qu'il s'est mis à pleurer de plaisir. Je me suis servi de sa ceinture pour lui attacher les mains dans le dos. Fessé sur mes genoux, ce crétin m'a jouit dessus. J'avais sa semence sur mes jambes. Je l'ai obligé à me lécher. Il était aux anges, tout tremblant, tout en excuses. Sous la douche, je lui ai redonné une sévère correction et j'ai eu un nouvel orgasme, différent du premier, totalement cérébral cette fois. C'était si jouissif de voir les jolies petites fesses bien rouges et bien musclées de celui qui était censé être mon professeur de judo. j'aurais pu le sodomiser, mais j'ai préféré en rester à cette jouissance de femme. C'était le pied. J'étais une vrai fille à l'intérieur et j'adorais cela. Le beau jeune homme aux fesses bien rebondies avait envie de se faire prendre. Rien, je ne lui ai même pas donné mon gros clito à sucer. J'ai voulu le Frustrer, histoire d'en faire un chien docile. Il me regardait avec des yeux grand ouverts, comme en adoration. il a reçu une bonne baffe et il a couiné. Depuis, c'est ainsi, chaque fois que je passe une jupe, je me sens dominatrice impitoyable jusqu'au bout des ongles. J'adore attacher, et infliger de très sévères correction. Implorer ma pitié ne sert à rien. Avec une jupe, je deviens terrifiante. Je veux voir des fesses bien rouges et des larmes, celles du plaisir de mes soumises et soumis, en proie à l'extase. Travesti et dominatrice, c'est vraiment le pied.
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Par : le 02/08/20
« Comme j'aimerais révolutionner dans votre tête votre vision violente et sombre du BDSM pour y mettre des coloriages gaies de fleurs, de papillons et de petits camions. ^^ » Quel parent aime punir son enfant? Bien sûr on peut aimer donner la fessée, la recevoir. Mais punir, infliger quelque chose qu'on SAURA désagréable pour l'autre... quelqu'un qu'on cherche à élever... Personnellement, je n'aime pas ça. (Et je soupçonne que le contraire soit du sadisme pur et simple à la source de l'abus) Est-ce qu'on ne ressent pas une sincère et amère déception en soi de voir l'être qu'on aime transgresser nos limites? Pour moi, le BDSM n'est pas un jeu. Dans le BDSM il y a des jeux. Et pour certains, c'est peut-être un jeu. C'est peut-être bien ainsi. Mais je vous demande alors de comprendre que même ce que vous appelez ''soft'' comporte des enjeux et pas seulement le jeu. :wink: Faire semblant de punir c'est très bien. C'est mignon. On applique les quelques règles de sécurité et de consentement et c'est très ludique! Pour un dressage, là, c'est tout autre chose. C'est important de le comprendre je trouve. Vous ne pouvez pas punir impunément. :yum: Dans ma vision des choses, il est souhaitable que la dynamique occasionne du plaisir et de la sécurité pour les 2 partis. C'est assez difficile à faire si votre soumis craint continuellement de faire un faux pas (état de stress et de tension négative/chercher à échapper à quelque chose/atteinte à l'estime de soi) plutôt que d'espérer vous faire plaisir (état d'appréhension, d'anticipation, d'espoir: tension positive/dépendance à l'approbation du dominant). C'est très différent. L'un entraînera votre protégé dans des séquelles psychologiques et l'autre dans un entretien du lien qui vous unit. Et encore selon moi, le plus souhaitable reste, (une coche au-dessus) de tenter de faire en sorte que le soumis développe son propre discernement et auto-jugement pour qu'il ait grandit de votre échange une fois qu'il retournera dans le grand monde. :two_hearts: Pour cela, il est indispensable, à mon avis de forcer la dose de renforcement positif. Et pour ça, il faut être très attentif à son soumis/sa soumise. Il faut cerner ce qui peut constituer pour lui, une gratification qui occasionnera cet infime boost de dopamine dans son cerveau. Ce que vous considérez une récompense, pour lui, n'en est peut-être pas une. Afin qu'il reproduise le comportement attendu, il est essentiel que ça soit à LUI que vous pensiez. Et en fait, ça fonctionne également pour une soumise qui chercherait à signaler à son Dominant son appréciation. On récompense toujours ceux qui nous entoure pour leurs bienfaits. L'essentiel est de le faire avec ce qui, pour eux, constitue une gratification. Bonne journée mes amours! :blush: Mme Julie :blue_heart::revolving_hearts:
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Par : le 19/01/21
"La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle. Elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'absolu. Elle est l'autre." Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" (1949) La féminité, dont la diffusion du terme date de la fin du XIX ème siècle, constitue un authentique objet, au sens terminologique, à savoir, ce qui peut être perçu et conçu, perception et conception non seulement féminines dans le vécu de la femme, mais aussi masculines dans celui de l’homme. Occupant une place privilégiée par rapport à la masculinité dans le régime sacré de l’imaginaire, elle déplace aussitôt la réflexion dans une vision masculine de la chose féminine. Bien que des recherches sur le fonctionnement de l’imaginaire montrent l’indéterminisme sexuel, la femme y apparaît aussi bien sous le voile de sa féminité redoutable et redoutée dans le reflet de son image, que dans les attributs de l’éternel féminin réhabilité. La féminité peut être vue comme une triple représentation de la femme: représentation dans le regard de l’homme, représentation de la femme renvoyée par l’homme et enfin représentation par laquelle la femme se donne à voir à l’homme. La féminité se dessine dès lors comme une zone conceptuelle instable où chacune et chacun négocient leur propre représentation du féminin contre le masculin. Là où le masculin peut s’affirmer essentiellement en rapport avec le sexe, voire la puissance virile intermittente, le féminin se trouve dilué dans ses valeurs associées qui tout à la fois le débordent et le réduisent. Les charges connotatives inscrites dans les diverses définitions mêmes des termes en rapport avec le féminin expliquent les visions normatives persistantes de la femme, et logiquement diversement confortées par l’un comme l’autre sexe. Bien que la voix masculine se soit élevée pour dénoncer par exemple la représentation sémantique dominante de la femme réduite au rôle d’objet femelle sexuel, le poids des mythes et des discours sur les textes fondateurs racontés par des hommes explique sans doute les stéréotypes habillant le féminin de manière intemporelle. Plus largement, l’existence de stéréotypes féminins réside dans la production et la réactivation de telles représentations collectives au sein desquelles la chose féminine est donnée à voir. Stéréotypes alors éventuellement genrés mais obligatoirement sexués, puisque la femme se voit signifiée en raison même de son sexe, que cette signification soit associée à un jugement dépréciatif ou soit connotée positivement. S’emparer de la femme pour en faire un objet d’étude. On peut reconnaître le pas décisif réalisé par la mouvance féministe dans son ensemble, sans entrer dans la multiplicité de ses apports, de ses excès ou de ses controverses. Ce geste, aussi révolutionnaire que paradoxal, a permis au sujet féminin de se penser au travers de sa construction en tant qu’objet de discours. La femme n’existe pas, seules existent des représentations du féminin, et ces représentations relèvent d’une construction de la réalité qui cadre son analyse. Qu’elles soient scientifiques ou simplement vulgarisées, elles sont le résultat d’un processus d’élaboration qui stabilise, à un moment et dans un lieu donnés, un objet signifiant livré à l’interprétation. Ces diverses représentations du corpus féminin déploient son univers de sens en autant de paroles et d’images communes ou singulières, configurant par exemple alors le concept analytique fondateur de la femme contre celui de l'homme. Souvent, elles revendiquent leur statut de représentation de l’autre. Parfois aussi, elles semblent s’en émanciper. Dans tous les cas, elles courent le risque du stéréotypage. Cet article se propose d’analyser les caractéristiques conceptuelles et langagières de la chose féminine comme objet de message singulier. Le terme de chose, qui servait vers le XII ème siècle à désigner par euphémisme l’acte ou l’organe sexuels, renvoie à une réalité plus ou moins déterminée par un contexte. la chose féminine peut en effet se trouver manifestée au travers de discours biologiques, philosophiques, apostoliques ou linguistiques. Toutes ces multiples saisies définissent le féminin à partir des différents systèmes de pensée qui forgent sa réalité. Il s’agit alors ainsi de circonscrire l’appréhension de la chose féminine à la question de ses catégorisations conceptuelles et définitionnelles qui jalonnent son lointain parcours interprétatif. Les premiers jalons à poser peuvent être considérés comme non linguistiques, dans la mesure où ils se situeraient au niveau phénoménal, soumis alors au phénomène de perception, ou au niveau conceptuel. L’abstraction de la chose féminine hors de sa représentation langagière nous entraîne sur le terrain biologique, où la femme, en tant qu’être vivant, se caractérise par la grande différence sexuelle qui la distingue organiquement et génétiquement de l’homme. Cette option, selon laquelle le fait féminin se définit par ce marquage du sexe, se voit quelque peu bousculée par certains discours se rapportant à la théorie du genre. Ces discours remettent en cause le principe de catégorisation par le sexe en tant qu’il sert de justification à la construction du système de domination de l’homme sur la femme. Or, s’il faut bien entendre la théorie du genre comme un projet nécessaire de dénonciation des rapports de pouvoir fondés sur la différenciation sexuelle, l’affirmation d’une antécédence du genre sur le sexe pose cependant problème au regard du partage biologique de l’espèce. Ce partage entre femelles et mâles définit de la sorte les catégories binaires à la base de la différenciation sexuelle. Chaque individu se voit potentiellement assigner un rôle dépendant de son sexe lors du processus de procréation. C’est après la différenciation sexuelle incarnée et vivante que le genre, renvoyant à une classification sociale en "féminin" et "masculin", peut servir de cadre de pensée et d'action sur le sexe dans la sphère des représentations culturelles. Le glissement opéré de la catégorie binaire à la catégorie féminin/masculin déplace la problématique du plan biologique aux plans psychologique et social. Les diverses études sur le genre permettent dès lors de mieux faire entendre l’utilisation de la différenciation sexuelle pour naturaliser un processus de triage, par lequel les membres des deux classes sont soumis à une socialisation différentielle. L’ordre biologique premier ne saurait justifier les différents systèmes d’interprétation qui instaurent la soumission de l’individu femelle à l’individu mâle. L’affirmation de l’identité sexuée de la femme radicalement différente de l’identité sexuée de l’homme reste compatible avec l’évidence de la nature humaine une et indivisible. De la même manière, avancer une dualité des sexes n’a pas pour corollaire de naturaliser les inégalités relevant du domaine du genre. Le champ métaphysique autorise un autre niveau de saisie de la chose féminine, en permettant d’articuler l’objet de message à la problématique de son concept. Dans sa thèse intitulée "Qu’est-ce qu’une femme ?", la philosophe Danièle Moatti-Gornet construit ce concept à partir de l’étude de textes fondateurs et propose ainsi "une nouvelle dialectique homme/femme" dont les prémices remonteraient au récit de la Genèse. Sa démonstration part de la différenciation des sexes comme dialectique du même et de l’autre, et aboutit à considérer la femme comme étant à la fois la référence et l’autre de l’homme. Rejoignant Simone de Beauvoir sur la définition de l’altérité comme "catégorie fondamentale de la pensée humaine", elle s’y oppose quant à la nécessaire ontologie immanente de la femme. "C'est bien parce que "la femme est chair, désir, vie qu’elle existe et qu’elle n’est pas l’autre de l’homme. L'homme est alors la conséquence d’une affirmation de son être produite par l’apparition de la femme. Il est autre parce qu’elle est." C’est cette différence à la base de la différenciation sexuelle que Valérie Solanas a ainsi commentée: "le mâle est un accident biologique. Le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. "Être homme c’est avoir quelque chose en moins." Au-delà de la formulation provocante et outrancière féministe, on peut cependant rappeler ici le rôle d’un discours, sinon machiste, du moins masculin, dans la prédominance de la génétique du développement au détriment de l’embryologie. La référence à l’activité du spermatozoïde contre la passivité de l’ovocyte, référence qui, des années vingt aux années soixante-dix, présida aux débats sur l’importance respective des contributions masculines et féminines dans la reproduction a été l’un des facteurs de la renaissance très tardive de la biologie du développement. Le principe de différence, à partir duquel la parole féministe radicale affirme la supériorité de la femme sur l’homme, constitue en effet, pour la parole biblique l’articulation de l’humanité. Le discours apostolique catholique considère cette "harmonieuse unité relationnelle" entre le masculin et le féminin comme donnée fondatrice de la dimension anthropologique de la sexualité, de sa dimension théologique et sacrée, là où un discours rhétorique psychanalytique met en avant le concept de phallus. Nœud au combien symbolique de la conscience profonde de soi. Réciprocité non réalisée selon Simone de Beauvoir ou appelant à être dépassée dans la compréhension du désir sexuel pluriel pour Freud. Cette relation binaire situe l’homme dans une relation sémantique contraire à la femme, sur laquelle peut se projeter la norme hétérosexuelle. La nécessité de "défaire le genre", intellectualise ainsi les revendications identitaires de catégories d’individus qui rejettent la norme dominante en matière d’orientation sexuelle. Poser la différence des sexes comme articulation de l’évidence d’un sujet féminin sinon plus, du moins aussi essentiel que le sujet masculin permet de s’extraire de la sphère philosophique. Le discours féministe et le discours religieux peuvent en effet dès lors se rapprocher dans le rejet d’une identité commune et la reconnaissance d’une différence entre l’homme et la femme pour prôner "une collaboration active entre l’homme et la femme dans la reconnaissance de leur différence elle-même." Cette idée peut être transposée dans le domaine de la sémantique, où la représentation langagière de la femme et celle de l’homme entretiennent une relation réciproque. Le recouvrement sémantique de la femme définie principalement par son sexe, par l’homme gagne une dimension universelle dans le sens absolu réel de l’homme, l’être humain en général. Le terme homme signifie le genre humain avant de désigner un "être humain mâle", entraînant une réduction du féminin. En envisageant les relations sémantiques entre le sens générique d’homme et ceux courants d’homme et de femme, on ne peut que constater la hiérarchie sémantique selon laquelle l’unité homme constitue une double dénomination, l’être humain gouvernant deux concepts, "l’être qui, dans l’espèce humaine, appartient au sexe mâle" et "l’être qui dans l’espèce humaine appartient au sexe féminin." Ce n’est pas tant une neutralisation du féminin par le masculin qu’une neutralisation du sexe, puisque les contraires mâle et femelle se dissolvent dans l’humain unique. L’adjectif viril, dérivant de vir "homme", par opposition à mulier ("femme") et à puer ("enfant "), désigne les qualités considérées comme propres au mâle humain et s’applique d’abord en français, comme en latin, à ce qui appartient à l’homme en tant que mâle, est digne d’un homme, physiquement et moralement, à ce qui est énergique, actif, puis à ce qui est propre à l’homme dans la force de l’âge. Si la personne de sexe masculin peut se targuer d’être doublement mâle, la personne de sexe féminin n’a pas de défense à revendiquer, hormis la féminitude, voire la femellitude, avancées dans certains propos féministes. La chose féminine peut cependant poser sa féminité au regard de la virilité en raison même du poids idéologique associé. Dans un contexte marqué par la croyance que l’égalité entre les sexes est acquise, des ouvrages à succès alimentent un processus de normalisation inédit au sein duquel l’affectif est devenu une norme sociale entérinant l’idée selon laquelle les conjoints doivent s’aimer, communiquer, avoir une vie sexuelle réussie, travailler, mais aussi permettre à l’autre de réaliser son épanouissement personnel. Ces ouvrages, parce qu’ils considèrent hommes et femmes, certes différents, mais socialement égaux, supposent qu’il existerait une convergence d’intérêts entre les deux conjoints et font référence à une union parfaite, au sein de laquelle chacun accomplirait sa tâche pour œuvrer à cette réussite. Dans ce couple sans défauts, ou plus exactement capable d’agir sur ses défauts, chacun pourrait enfin vivre dans une mutuelle compréhension et dans une harmonie durable sans se heurter au désir de l’autre. Quand une femme est capable de décrypter le comportement de l’homme à partir de l’évolution de l’espèce, il lui devient aussitôt plus aisé d’accepter les modes de fonctionnement typiquement masculins. Et réciproquement, en comprenant que l’évolution de la femme diffère de la sienne, l’homme devient capable d’assimiler une expérience et un regard sur la vie différents des siens.La tentative de certains de ces ouvrages de jeter le discrédit sur le féminisme, et sur les revendications égalitaires des femmes dans le couple est d’autant plus sournoise qu’elle occulte la dimension des rapports sociaux de sexe pour ne plus se situer que sur le terrain du relationnel ou du psychologique, et qu’en matière de sentiments, l’égalité amoureuse n’est rien de plus qu’une illusion. Par l’utilisation d’éclairages inspirés par leur pratique ou de petites scènes de la vie quotidienne présentées avec humour et prétendu réalisme, ils manient avec beaucoup d’adresse les généralisations qui leur permettent d’affirmer l’existence d’une différence naturelle entre les hommes et les femmes et de l’opposer aux discours féministes dont la revendication serait celle d’uniformité sexuelle qui exigerait des comportements similaires des deux sexes. Leur objectif est de susciter une passion pour le couple auprès des lectrices, qui, saisies dans le propos manipulatoire de l’amalgame, lutte pour l’égalité des sexes, crise du couple se voient empêchées de se forger d’autres opinions sur la crise du couple et ses causes et intègrent progressivement l’idée d’une relation de causalité entre féminisme et dysfonctionnement du couple. Le féminisme apparaît dès lors dans ces ouvrages comme une manipulation qui aurait été exercée à l’encontre des femmes, un leurre qui les aurait écartées de leur "être" femme pour les faire se glisser dans un système de valeur qui n’était pas le leur. Parce que le féminisme aurait fragilisé la relation amoureuse en y introduisant un nouveau rapport de force. Il s’agirait aujourd’hui de rompre avec cette lutte forcenée pour l’égalité et d’œuvrer à une réconciliation des sexes. Ce travail de pacification se fait au nom de l’amour, un amour occulté par des femmes qui ne voient plus dans le couple que rapports de force et exploitation, un amour dénaturé par des féministes qui en auraient fait un enjeu social, un amour qui, une fois épuré des scories du féminisme deviendrait plus que jamais nécessaire. Féminisme rime désormais avec extrémisme et féminité avec tranquillité. La voie d’apaisement de cette guerre qui s’est jouée entre les hommes et les femmes résiderait aujourd’hui dans la capacité des femmes à redécouvrir, puis à mieux cerner et affirmer simplement de façon neutre leurs valeurs féminines. L’avenir repose sur une réconciliation des sexes, et cette construction idéologique de la pacification n’est pas sans induire l’urgence à mettre un point final aux revendications féministes. Tout se passe comme si le pouvoir de négociation des femmes ayant fait avancer les choses vers plus d’égalité, mais les contraintes naturelles étant ce qu’elles sont, il faut maintenant que les femmes entérinent cette avancée et s’en tiennent là. Si le verdict d’une nécessaire paix au foyer semble s’énoncer au nom de l’équilibre et du bien-être du couple et non plus par rapport à un ordre social et moral, il n’en reste pas moins que c’est d’abord la vie conjugale des hommes qui doit être harmonieuse. Le projet de pacification qui semble être abordé comme une technique comportementale et organisationnelle se révèle au final n’être qu’une affaire de femmes, il s’agit de laisser les hommes en paix et de ne plus de les harceler. Si les femmes peuvent parfois apparaître comme celles qui ont bougé ou comme les grandes gagnantes des changements, il ressort néanmoins de façon insidieuse dans ces ouvrages qu’elles sont également supposées être les responsables de ce qui fragilise le couple aujourd’hui. L’idée diffuse mais persistante selon laquelle l’homme actuel va mal en témoigne. D’où un discours de victimisation des hommes. Hommes censés souffrir d’une nouvelle forme d’inégalité entre les sexes, un discours qui oublie de préciser d’ailleurs que, si les femmes ont acquis des libertés, elles n’en continuent pas moins de subir, du fait de leur sexe, le prix fort de la vie conjugale comme de la séparation. Certes, reconnaissant du bout des lèvres ces ouvrages, la condition de la femme n’est pas encore idyllique, mais les premières victimes des nouvelles libertés des femmes sont d’abord les hommes. Ce sont les hommes qui, selon ces médias, sont déroutés, se sentent dépassés et donnent l’impression de ne plus comprendre les règles face à des femmes qui, elles, semblent savoir ce qu’elles veulent et où elles vont. Quoi de plus normal, induisent-ils, que les femmes assument et réparent ce qu’elles ont généré par leurs luttes et leurs revendications égalitaires ? Ce sont elles qui ont bouleversé l’ordre établi, remis en cause le rôle bien défini de l’homme chef de famille, abusé de leur nouveau pouvoir, et c’est à elles, aujourd’hui, qu’il revient de gérer le sexe opposé, de forger une relation de couple harmonieuse, d’alléger les angoisses, les malentendus et les déboires qu’entraînent les problèmes de communication entre les sexes. La disparition de l’équilibre fondé sur une répartition des rôles définis et l’acquisition de compétences des femmes dans le domaine professionnel les auraient conduit à avoir de nouvelles exigences. Plus encore, les changements des dernières années tendraient à inverser ce processus et ainsi, les hommes seraient aujourd’hui plus en souffrance que les femmes. La figure de la femme en quête d’égalité perturbatrice de l’harmonie familiale rejoint, sans conteste, celle publique de la Passionaria. Un tel modèle de femme, dans la sphère publique, devient dans l’intimité et donc dans nos ouvrages sur le couple la harceleuse. Une femme qui transforme la corvée des poubelles en combat, qui fait de la vie quotidienne une guérilla. Une femme qui ne parle pas, mais qui bassine son entourage, qui houspille, une femme qui martèle ses exigences jusqu’à reddition de la partie adverse, une femme qui, par son insatisfaction, met en danger le couple. La Passionaria, de même que la harceleuse, pèchent par fanatisme, par passion et par véhémence, ce sont des femmes qui manquent à leur féminité et deviennent agressives. Définies par ces deux modèles, les femmes sont alors stigmatisées. Passives, elles sont négligeables, actives, elles en font trop. Ces modèles de femmes marquent de ce fait une caractéristique majeure du jugement véhiculé sur l’action des femmes dans les structures sociales et culturelles dominantes. Si la représentation dominante de la féminité a changé, en glissant d’une grande servilité et d’une parfaite soumission vers une plus grande autonomie, la féminité de la femme active reste encore profondément attachée aux références de l’ancienne féminité. Une femme féminine, donc propre à satisfaire l’homme, ne peut apprivoiser celui-ci qu’après avoir prouvé qu’elle était capable de renoncer de façon altruiste à ses intérêts propres et l’échec de ce programme, nous l’avons compris, est la harceleuse. Tel qu’il est suggéré dans les médias, le travail féminin dans le couple impliquerait de surmonter l’égoïsme inhérent à la préservation de soi et de s’adapter à l’autre pour éviter l’escalade des conflits. La posture psychique sollicitée par ce travail féminin dans le couple est tournée vers un double objectif, la compréhension et le souci d’autrui. Être sensible à l’autre, c'est fondamentalement s’appliquer à lui vouloir du bien et à ne pas le juger. Il est tout à fait admis et même souhaitable qu’une femme soit indépendante, autonome, qu’elle exerce un métier. L’image de la femme active est hautement valorisée mais dans des limites bien précises. Le travail de pacification incite ici les femmes à renouer avec leur féminité naturelle pour œuvrer à la libération émotionnelle des hommes. En mettant délibérément hors champ les rapports sociaux de sexe, en définissant une version modernisée de la féminité entre soumission et indépendance, en naturalisant les hommes pour les présenter comme des victimes faibles par leur nature profonde qui les rend incapable de s’épanouir seuls, l’objectif de certains médias est bien de convertir les femmes en thérapeutes de leur partenaire et de les transformer en garantes de la bonne santé affective et relationnelle conjugale. La fierté de contribuer à l’épanouissement du conjoint, la satisfaction de se sentir indispensable à la révélation du compagnon, le sentiment de l’importance de la tâche qui consiste à éveiller l’homme à lui-même, loin d’apparaître comme un assujettissement à des rôles imposés du dehors, prend dans cette littérature vulgarisée, l’allure d’un véritable pouvoir d’influence au sein duquel les femmes seraient censées s’épanouir. La principale plainte des femmes aujourd’hui porterait, selon un magazine, sur le silence frustrant ou irritant et sur le refus de s’exprimer de certains hommes. Cette parole qui semble impossible, bloquée, interdite chez certains hommes pour tout ce qui touche à l’intime d’eux-mêmes, au ressenti, au vécu et aux émotions est à l’origine des carences et de la difficulté la plus fondamentale des couples d’aujourd’hui. La question de la communication au sein du couple constitue l’axe principal, qu’elle soit saisie sous l’angle du silence ou du retrait masculin ou encore du bavardage et du harcèlement féminin. Une bonne communication apparaît à bien des égards comme la condition de succès du couple. Il en va de même dans l'univers BDSM dans le cadre d'une relation complice et épanouie. Le fantasme d’une parole transparente, rationnelle, parfaitement maîtrisable si on en connaît les recettes, traverse aujourd’hui les pensées sur le couple. Pourquoi cet engouement ? D’abord parce que la croyance selon laquelle le fait de communiquer rendrait par nature les choses positives est un mythe qui traverse la société tout entière. Ensuite parce que l’exercice de la communication dans la sphère privée est proposé comme une alternative au politique pour changer les rapports sociaux de sexe. Enfin parce qu’une vaste entreprise est à l’œuvre aujourd’hui pour persuader les femmes de l’intérêt qu’il y aurait à développer le couple et à se débarrasser le plus possible des structures régulatrices et sociales. La nouvelle femme se doit d’acquérir une maîtrise de la communication. Cette nouvelle conception de l’implication des femmes dans le couple, tout en affirmant que les règles du jeu ont changé, montre tout aussi clairement que les rapports sociaux de sexe n’ont pas disparu et que tous ces conseils pleins de bon sens n’en sont pas moins porteurs d’illusions quand ils laissent à penser que la relation hommes/femmes serait devenue égalitaire. Ce modèle exprime d’abord la recherche d’une forme différente de mobilisation des femmes dans l’univers conjugal, et une telle définition du travail féminin constitue une pièce importante dans la reconstruction et la réarticulation des rapports de domination masculine. Il ne s’agit plus dès lors, ni de promettre aux femmes une égalité, ni de chercher à transformer la nature humaine, mais de leur apprendre à s’autoévaluer, s’autocontrôler, pour devenir les actrices et les responsables de leur propre changement et de l’épanouissement de leur conjoint. Le travail de pacification des couples est dès lors une responsabilité essentiellement féminine. En définitive, c'est le travail imperceptible de la femme "libérée." Le Genre se voudrait notre nouvel Évangile, porteur de la bonne nouvelle que le masculin et le féminin ne seraient que constructions et pourraient dès lors être déconstruits. Ce serait oublier que la communion et l’érotisme sont porteurs d'une saveur incomparable. Au cœur du Genre, dans ce monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, ne faut-il pas voir une volonté de couper les ailes du désir, d’exorciser la hantise de l’attirance que les deux sexes s’inspirent ? La théorie du Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Éros ? Bibliographie et références: - Judith Butler, "Défaire le genre" - Éléonore Lépinard, "Différence, identité et théorie féministe" - Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" - Alain Rey, "Remarques sémantiques sur le sexe" - Claire Michard, "Genre et sexe en linguistique" - Erwing Goffman, "L’arrangement des sexes" - Valérie Solanas, "SCUM Manifesto" - Stuart Hall, "Identités et cultures" - Søren Kierkegaard, "Ou bien la femme" - Colette Guillaumin, "Sexe, race, et pratique du pouvoir" - Barbara Pease; "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien" - Danièle Moatti-Gornet, "Qu’est-ce qu’une femme ?" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/01/25
L'heure de la décision... La porte de mon appartement est entrouverte et j'ai posé un collier sur la table. Tu te tiens là...debout au centre de mon salon. Je t'ai donné l'ordre d'être nue, de garder les mains croisées dans ton dos et le regard fixe vers le mur qui te fait face. Tu aimes cette sensation de vulnérabilité autant que tu la détestes. Cette sensation que le monde n'existe plus et que tu es devenue l'unique centre d'attention te submerge rapidement, toi qui es la plupart du temps d'un naturel si discret. Je suis assis face à toi, dans mon fauteuil, volontairement muet pour ne pas lever le poids du silence qui se fait de plus en plus sentir sur tes épaules. Je me délecte du spectacle de ta poitrine qui se gonfle puis se vide au rythme de ta respiration qui s'accélère. Les dilatations erratiques de tes narines et les légers spasmes apparents de ton cou traduisent involontairement la tension qui monte en toi et peut être un vrai sentiment d'inconfort. Tu tentes parfois de sourire pour afficher un semblant de contenance qui disparaît bien vite...et j'aime voir le masque tomber une fois... puis deux fois lorsque le silence te rappelle à l'ordre. Je pose mon verre et me lève enfin. Je me poste devant toi et mon regard sévère est peut être une alternative plus douce au mur blanc qui te faisait face si longtemps. Pour la première fois depuis de longues minutes, je t'offre une connexion. Ma main ne te gifle pas cette fois mais vient tendrement caresser ta joue. Mes doigts effleurent ton cou puis ta gorge puis viennent tourner autour de l'auréole de ton sein. Je te tourne lentement autour pour prendre le temps d'observer et de mémoriser chaque courbe de ton corps, chaque grain de beauté... chaque "imperfection" qui te rend unique et te distingue de la masse de celles qui, à mon sens, ne sauront jamais te remplacer. Je me tiens désormais derrière toi, silencieux. Tu es de nouveau face à ce mur blanc, froid et figé dans ce moment qui semble être indélébile. Tu es cette fois seule... avec tes pensées, tes doutes, tes appréhensions et les souvenirs de ceux qui ne sont pas parvenus à t'apaiser... Lentement, mes mains viennent se poser sur tes hanches... caresser ton ventre puis épouser la forme de tes seins. Mes doigts viennent pincer tes tétons et les tirer. Tes râles de douleur et de plaisir viennent soudain briser le silence... mon complice dans cette manœuvre. Tes genoux fléchissent et ta tête se penche en arrière pour venir se poser sur mon épaule. Je te laisse faire et t'y encourage car je t'ai promis d'être ton soutien, ton port d'attache et ton réconfort. Ta situation de "détresse" me donne un accès idéal à ton cou d'où j'inspire profondément les effluves de ton parfum. Ce fameux parfum que j'ai immédiatement associé à ton être, à ton identité. Il m'a envoûté et séduit avant même que je ne me retourne pour te voir pour la première fois le jour où nous avons été présentés. Ce fameux parfum qui me réveille la nuit, me tire de mes songes...lorsque tu n'es pas là... et que j'ai malgré tout l'impression d'avoir senti l'espace d'un instant. Je te LIBERE désormais de mon emprise en espérant que tu aies envie de la retenir... même si je t'en empêcherais encore cette fois... une dernière fois. Je retourne m'assoir dans mon fauteuil et te permets de reprendre tes esprits. Je sors une cigarette du paquet que j'ai acheté la veille en prévision de ce moment puis l'allume. Je te regarde... t'observe... t'inspecte. Tu as su retenir mes instructions : ne pas quitter le mur des yeux. Le grésillement du tabac qui se consume à mesure que je fume par bouffées résonne dans ce silence comme le cliquetis des aiguilles d'une montre. Je te rappelle à l'ordre d'un claquement de doigts lorsque tes yeux se ferment. Serait ce parce que tu repenses à la douleur et au plaisir que j'ai consenti à t'offrir à l'instant ou est ce parce que tu as besoin de te reprendre le contrôle de la situation et de te recentrer ? Peu importe... je te veux présente dans l'instant, les yeux ouverts et l'esprit lucide. Je te veux mienne, rien que mienne. Je veux être tien. Je veux être TON dominant... que tu m'offre le statut de "Maître". Ce statut qui ne se prend pas mais se mérite. Ce statut qui est un honneur, un cadeau... l'ultime marque de confiance. Le Maître contrôle, possède, domine, décide, guide, éduque... mais seule la soumise a le pouvoir de choisir celui aux pieds duquel elle s'agenouillera. Le dernier grésillement résonne... le temps se fige. J'écrase ma cigarette. La porte de mon appartement est entrouverte et j'ai posé un collier sur la table. L'heure de la décision...
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Par : le 15/10/18
Nous partons en balade en forêt avec ma Magicienne des cordes .. Son sac semble bien lourd  Nous nous arretons auprès d'un chêne magestueux , les branches semblent nous attendent .. Elle sort ses cordes une a une presque comme quelque chose de précieux .. Elle a pris mes mains et la corde c’est enroulée autour , j’ai fermé les yeux ..  les cordes passe et repasse sur mon corps .. Elle chantonne doucement ..  s’arrete pour  admirer son travail , me demande comment je me sens ,,  La corde passe sur une branche .. Je me sens doucement me soulevez du sol , je décolle ..  Me voilà la tête en bas , je me déconnecte , elle me balance , prends des photos ,  Et puis d’un coup le lâcher prise , les larmes coulent sur mon visage ..  c’est fou cette sensation d’etre ailleurs .. Je suis terriblement bien .. Elle me serre dans ses bras en chantonnant , je reviens à la réalité ..  les cordes quittent mon corps , je pourrais dire que c'est un vide d'un coup .. Ma  Magicienne s’agenouille près de moi ..me parle doucement me câline .. les larmes sèchent ..  Nous discutons de mon lâcher prise .. de mes sensations .. je ne saurais expliquer le pourquoi de se lacher prise , une impression d'être ailleur .. Merci Thutale ma Magicienne de bel envol dans les cordes , c'est toujours un moment particulier avec toi .. Oui je suis une Domina qui aime sentir les cordes sur elle .. Lady H 
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Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/02/20
Présent sur ce site depuis quelques temps et non dénué d’expérience, j’ai été frappé de voir le nombre de candidates soumises ou novices se présentant à moi en vue d’une soumission totale, qui au moment de franchir le pas se rétractent ou s’évanouissent dans leurs fantasmes. S’il est préférable de ne pas s’engager dans une voie qui pourrait s’avérer dangereuse, le fait de devoir sortir de sa zone de confort et de lâcher prise semble à certaines parfois plus effrayant que de s’engager dans une relation qui puisse apporter un enrichissement inestimable à celles qui acceptent d’entrer dans la soumission. La soumission est avant tout un art de vivre, et n’est certainement pas juste un « jeu » pour jouer à se faire peur comme certaines personnes l’envisagent parfois ici trop souvent … Et contrairement à ce que pourraient penser ces personnes, le rôle du Dominant n’est pas nécessairement le plus confortable car c’est lui et lui seul qui tient en mains l’issue heureuse ou malheureuse de la relation, rien n’empêche en effet une soumise d’arrêter la relation à tout moment, avec ou sans justification. Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, car le rôle de soumise n’est pas nécessairement toujours des plus facile ou de tout repos … loin de là, mais une bonne soumise si elle se trouve dans les mains d’un bon Maître ne devrait jamais avoir à se poser la question de savoir si ce qui lui est demandé d’accomplir est bon ou pas pour elle. Pour autant qu’il lui soit encore seulement permis de penser d’ailleurs … Le Maître attend de la soumise qu’elle se surpasse certes, mais d’un autre côté il doit faire preuve d’une imagination sans limite, faire preuve de créativité en permanence pour éviter que la relation ne s’enlise dans la répétition des mêmes faits et gestes séances après séances et que la relation finisse par tourner en rond comme c’est trop souvent le cas dans une relation de couple « vanille » après quelques mois ou quelques années … Il y a autant de relations BDSM que de couples Dominant/soumise. La relation exclusive entre un Maître et sa soumise est d’ailleurs sans doute et de loin l’exercice le plus périlleux, car il faut pouvoir amener la soumise sur le chemin long et tortueux de l’esclavage qui est l’étape ultime d’appartenance que la soumise peut être amenée à réclamer un jour à son Maître, si celui-ci l’accepte et accède à cette demande. D’un autre côté, je peux parfaitement comprendre que certaines personnes puissent se contenter d’une relation BDSM plus ponctuelle, voire virtuelle qui leur donne l’occasion de vivre plus intensément et de s’évader d’un Monde devenu trop insignifiant. Je ne dénigre d’ailleurs pas du tout les relations virtuelles car l’aspect mental de la relation BDSM peut parfois aller bien au-delà de l’aspect physique de ce type de relation. Souvent, le côté obscur plus cérébral des femmes reste pour beaucoup de Maîtres un terrain d’exploration vierge et inexploré qui réserve son lot de surprises lorsqu’on commence à s’y aventurer. Cela demande beaucoup de subtilité, doit être manié avec précaution et n’est certainement pas destiné à tout le monde. La puissance du plaisir que cela peut procurer à une soumise peut s’avérer exponentielle et va bien au-delà de toutes les contraintes physiques que l’on pourrait imaginer … Soit, pour en revenir à mon sujet de départ, si j’ai écrit ce petit billet d’humeur, c’est avant tout pour bien faire comprendre qu’avant de venir sur ce site pour se présenter en tant que novice ou soumise, il est bon d’avoir réfléchi longuement avant de savoir quelles sont les limites que l’on s’est fixées, les pratiques que l’on souhaite découvrir ou auxquelles on souhaiterait s’adonner, si l’on est prête à être choisie par un Maître ou le choisir soi-même, quel type de relation on souhaite envisager. Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive, mais ce préambule me parait indispensable pour être en mesure de choisir la meilleure voie possible et éviter de faire perdre leur temps à ceux qui sont pleinement engagés dans le BDSM. Je suis aussi parfaitement conscient qu’il est peu probable qu’une novice ou une soumise qui arriverait sur ce site commencerait par lire ce que je viens d’écrire ici, mais si vous êtes un Dominant rien ne vous empêche de transmettre ce message à celle qui se présenterait à vous et si vous êtes une soumise expérimentée ou non, ou une esclave vous pouvez toujours me faire part de votre approbation ou de vos remarques, car le but de cet exercice pour moi est avant tout d’ouvrir le débat sur le fait que tout le monde a effectivement le droit de débuter dans le BDSM, mais qu’il est tout de même indispensable d’avoir pris le temps de réfléchir un peu avant, sauf peut-être pour les personnes pour qui le BDSM reste une évidence qu’elles ont toujours eu en elles. Dominotaure A lire également et aussi
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Par : le 13/03/20
M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, Juliette fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer, pour prouver que je pouvais devenir un jour une parfaite esclave. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrême écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Mon martyre devint délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et ouverte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement. Juliette effleura de ses lèvres la dure pointe de mes seins, et de sa main le creux de mon ventre. Dans un éclair, je me sentis délivrée, anéantie mais comblée. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/08/20
Sur ce canapé de cuir, la main de Caroline, mon étudiante dominatrice, sur ma cuisse, Ennia face à moi, j’étais simplement tétanisé. Je ne pouvais détacher mon regard de la créature sexuelle qui s’exhibait face à moi. Je ne pouvais pas non plus ignorer la main de la plus excitante de mes étudiantes remontant vers ma queue déjà tendue. Ma réflexion était anesthésiée par l’afflux massif d’hormones, de fantasmes, d’interdits entre un professeur et ses élèves… La bouche de Caroline s’était rapprochée de mon oreille et c’est sa voix qui me ramena parmi elles : – Je te vois la regarder, depuis le début de l’année. Je sais qu’elle t’excite, et tu dois sûrement te branler en l’imaginant. Cette petite chienne est ma soumise, depuis 6 mois. Elle m’appartient. Je te l’offre. A une condition. J’avais retrouvé un semblant de réflexion et je savais que si j’avais encore une chance de partir, c’était maintenant. Si je ne voulais pas mettre ma carrière de professeur en danger, et sans doute mon couple et ma famille, je devais me lever et partir. Maintenant. -Laquelle ? m’entendis-je répondre. Je te l’offre si tu t’offres à moi. Elle t’excite mais moi, c’est toi qui m’excite. Je te veux. Tu vas devenir ma pute mâle, mon soumis, mon objet sexuel. Je suis une Dominatrice, et je te veux. Je ne pense qu’à cela depuis que je t’ai vu. Je veux te dresser et je vais te dresser. Sa main était remontée se poser sur ma queue, accentuant si il en était encore besoin mon érection. Caroline affermit sa prise, serrant plus fort à travers mon pantalon de costume. Cette divine manipulatrice me masturbait, très lentement, alors que mon regard ne quittait pas Ennia des yeux. – Ma chienne, excite le un peu… montre lui ce que tu as à lui offrir…. fais moi honneur ma petite pute, allez !. Ennia obéissait sans rechigner. Elle avait fait glisser sa jupe à ses pieds, apparaissant en dim-up, sexe nu, avec son petit haut transparent qui ne cachait rien de ses seins. Elle commença à onduler en se rapprochant. Une danse qui me fascinait et me faisait bander plus fort sous les doigts de Caroline. -Allez ma pute…. caresse toi pour ton professeur. Montre lui que tu es une vraie chienne en chaleur. Ennia faisait glisser ses mains sur son corps. Pinçant et étirant ses pointes à travers le voile, caressant ses lèvres, cuisses écartées, se tournant pour prendre ses globes à pleines mains, les écarter et m’offrir une vue directe sur son sillon, son oeillet mauve et sa chatte que je devinais trempée. Caroline avait extrait ma queue de mon pantalon et je sentais ses doigts chaud me serrer, de plus en plus fort, ce qui me fit gémir. J’aimais ça. Elle devait l’avoir deviné, je ne voyais pas d’autre explication. Elle devait savoir que je ne protesterais pas, que je resterais, que je me soumettrais parce que je rêvais de cela. Ennia serait le cadeau qui scellerait le pacte, mon pacte avec une diablesse. Oui, elle l’avait certainement senti, et je me foutais de savoir par quel super pouvoir elle m’avait eu. J’étais un homme, et avec ma queue bandée entre ses doigts, elle me dirigeait. Je percevais toute ma misérable condition de mâle dominé par ses pulsions, par son envie de sexe, par sa queue. Un pauvre mâle qui ne pensait qu’à cela, le cul, les culs. Un mâle qui ne pensait qu’à baiser. Elle allait devenir ma drogue et ma dealeuse. Elle l’était déjà du reste, et elle le savait. Je fixais les doigt d’Ennia qui branlaient sa chatte et j’entendis à peine la voix de Caroline lui ordonner d’approcher et de les porter à ma bouche. – Goûte sa chatte, lèche son miel. Tu vois comme elle est déjà trempée…. tu vas la baiser, pas tous les trous. Tu vas l’enculer, baiser sa chatte, tu vas la bouffer, la sucer, et vas enfoncer ta queue dans sa bouche… tu vas voir comme elle suce bien, une vraie pro. Tu vas jouir comme un dingue. Après cela, tu seras à moi, et ton dressage commencera. Ta queue de mâle en rut sera à moi, et elle ne jouira plus que quand je t’en donnerai l’autorisation. Ennia continue à te branler, ne t’arrête pas, il a adore ça. Nous on va adorer quand il devra se branler pour nous. Ennia est ma chienne, mais c’est une femme. Quand toi tu seras ma chose, ma pute mâle, elle deviendra aussi ta Maitresse. Bien que soumise, elle est supérieure à tous les mâles, tous ces chiens qui ne pensent qu’avec leur queue, comme toi. Sa voix était devenue dure. Elle serraient plus fort ses doigts sur ma queue et je commençais à souffrir sérieusement. J’apprendrai plus tard que cette douleur n’était rien, et que je connaîtrai bien pire. Mais pour l’heure, j’avais mal, mais j’aimais ça et elle le savait. Caroline me fit me lever en me tirant par la queue. – Déshabille toi…. et baise cette pute, baise la autant que tu veux, elle est à toi, tant que je l’ordonne. Je ne réfléchissais plus. Pilote automatique. Désir de baiser. Chatte, cul, seins, son goût sur ma langue, l’odeur de sa liqueur, sa langue dans ma bouche, la mienne dans sa chatte, entre ses fesses sur son anneau, ma queue dans sa bouche, dans son cul, ses doigts dans le mien, ses seins sous mes mains, sa bouche soudée à la mienne pendant que je m’enfonçe dans son ventre. Je suis une machine, une queue, plus rien qu’une queue qui baise, s’enfonce, ressort s’enfonce encore et ailleurs. Frénésie, folie sexuelle. Ennia me semble atteinte elle aussi. Nous ne sommes que cris, gémissements, mots crus, peaux luisantes de sueur, bras et jambes emmêlées, langues sorties, insatiables. Je remarque à peine Caroline qui tourne autour de nous, son téléphone à la main. Je m’en fous, je me fous de tout sauf de la chatte d’Ennia qui vient s’écraser sur ma bouche. Je la bouffe encore et encore et elle me suce encore et encore. Nous jouissons à nouveau dans ce dernier 69 qui nous laisse morts, repus de sexe et de plaisir. Nous reprenons notre souffle lentement, Caroline nous mitraillant toujours de son objectif. Je la regarde, conscient de ce qui vient de se jouer, mais comme détaché, fataliste. J’ai perdu, elle a gagné. Je n’ai été qu’un mâle faible, dominé par sa queue, comme je l’ai toujours été. Je pourrais encore me relever, lui arracher son téléphone et partir. J’en ai peut-être la force, mais plus la volonté. Ses images ne lui serviront à rien. Elle n’en aura pas besoin pour me faire chanter. Je veux être à elle, je veux être dressé, devenir sa pute, sa chienne. Elle m’a confronté à mon désir profond, à mon fantasme absolu. Je sais en cet instant que je n’aurai jamais qu’une Maîtresse, et que ce sera Caroline. Maîtresse Caroline, mon étudiante dominatrice.
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