La rubrique "Articles" regroupe vos histoires BDSM, vos confessions érotiques, vos partages d'expériences SM. Vos publications sur cette sortie de blog collectif peuvent aborder autant les sujets de la soumission, de la domination, du sado-masochisme, de fétichisme, de manière très générale ou en se contentrant très précisément sur certaines des pratiques quu vous connaissez en tant que dominatrice/dominateur ou soumise/soumis. Partager vos récits BDSM, vécus ou fantames est un moyen de partager vos pratiques et envies et à ce titre peut être un excellent moyen de trouver sur le site des partenaires dans vos lecteurs/lectrices. Nous vous rappelons que les histoires et confessions doivent être des écrits personnels. Il est interdit de copier/coller des articles sur d'autres sites pour se les approprier.
Par : le 02/02/18
:point_right:POURQUOI CE PROJET ? La communauté BDSM.FR met à disposition un espace d’expression gratuit et ne dispose d’aucun budget publicitaire pour se faire connaître. Les membres de la communauté la découvrent : - par le bouche à oreille - par les moteurs de recherche (Google, Bing …) Les menues recettes (Sexshop, webcam, …) servent à financer les infrastructures (deux serveurs haute capacité) et les licences des applications (et ponctuellement des developpements spécifiques) qui servent à faire tourner le site. Les organisateurs de BDSM.FR ne s’étaient pour le moment que peu intéressés aux vidéos. Il y a quelques mois, le projet de vidéothèque a été lancé avec l'aide de membres du site qui ont accepté de participer : le résultat est ici : http://www.photos-videos.com — Le projet de vidéothèque gratuite à deux objectifs : - Proposer un catalogue de vidéos gratuites pour tous (cela existe déjà) qui bénéficient d’une vraie description et d’un vrai classement par pratiques BDSM (plus rare !) - Faire de ces vidéos et surtout leur description un moyen toucher des utilisateurs sur Google pour faire découvrir la communauté à de nouveaux utilisateurs. Google favorise les sites proposant du contenu rédactionnel original ! — En donnant de votre temps, en devenant ainsi bienfaiteurs de la communauté, vous allez donc participer à l’élaboration d’un catalogue unique accessible à tous et vous allez surtout permettre à d’autres membres de découvrir à terme la communauté BDSM.FR :point_right: D’OÙ PROVIENNENT LES VIDÉOS ? Les vidéos viennent des sites de vidéos gratuits ou payants qui nous ont donné l’autorisation de les réexploiter. Ces sites donnent les autorisations, eux-même pour se faire connaître. Il se peut de temps à autres qu’en appuyant sur « Play » de la vidéo, un autre site s’ouvre. C’est la contrepartie de la mise à disposition gratuite de la vidéo par son éditeur original. Cette apparition est aléatoire et heureusement marginale. :point_right: COMMENT DECRIRE UNE VIDEO EFFICACEMENT ? Le traitement d’une vidéo repose sur trois « chapitres « distincts : - Le titre, - Le descriptif, - Les caractéristiques de classement sous forme de cases à cocher. # Proposition de méthode : - On lance la vidéo - On rédige le descriptif au fur à mesure que la video avance (contexte, physique et rôles des protagonistes puis récits des pratiques et accessoires) - Quand la vidéo est finie, on rédige le titre qui résume au mieux les actions qui dominent dans le scénarisation - Puis enfin on coche les pratiques/accessoires dans les catégories à cocher (qui nous font parfois nous rappeler qu’on a oublié une action avec un accessoire dans le récit) pour le classement par pratique. S’ils manquent des catégories dans la liste, ce n’est pas très grave. Vous pouvez signaler ce qui vous semble manquer dans le groupe ou par e-mail. Ce n’est qu’une proposition de méthode, chacun(e) joue comme il/elle aime;-). Le plus important sont le descriptif et le titre. * Titre de la vidéo Distillez autant que possible les mots clés importants dans le titre. Exemples de bons titres : « Humiliation et bondage pour cette soumise blonde» « Soumis possédé par une Domina en corset avec un gode ceinture », « Domina qui torture son soumis à la cire puis l’exhibe », « Homme soumis attaché à une chaise et humilié en public » Exemples de mauvais titres : « humiliation » « Soumise qui en bave » « Il mange grave » « Film de soumises » --- * Description : La bonne description permet au lecteur de savoir : - Qui sont les protagonistes : « Une maîtresse brune à gros seins avec un corset en cuir et un gode ceinture » « Un jeune soumis asiatique avec une cage de chasteté et une femme noire qui doit être sa Domina » « Une directrice sevère mature et un employé soumis en bleu de travail » - Le lieu « dans un donjon équipé de nombreux accessoires SM (Fouet, cravache, badine et chaine) » « la nuit dans la forêt dans une clairière éclairée par les phares de la voiture » « dans un club SM où sont déjà de nombreuses Maîtres, Dominas, Soumis et soumises » - La description de ce qui se passe dans la vidéo, les pratiques proposées et les accessoires utilisés. # Exemple : « Dans une demeure chic et cossue ressemblant à un manoir un Maître d’une cinquantaine d’années, habillés tout en cuir, va commencer par déshabiller sa soumise, une jeune femme rousse de 20/25 ans sans ménagement. Sa jupe et son corsage sont a moitié déchirés. Il demande à la jeune femme docile de se mettre à genoux puis de marcher à 4 pattes dans la salle à manger où se déroule la séance de soumission/domination. Le Dom fait s’arrêter la jeune femme devant la croix de Saint-André. On lit l’appréhension sur son visage. Il va l’attacher à l’aide des menottes sur la croix, puis lui mettre des pinces à seins, et des pinces à linge sur la chatte. Elle donne l’impression d’avoir peur. Il saisit ensuite une cravache et va lui fouetter les seins en insistant sur les pinces. La soumise a très chaud. Le maître va la détacher pour la faire se retourner. Il saisit un fouet et commence à la fouetter. Une autre femme entre dans la pièce et observe la scène. Elle se caresse à travers ses vêtements en observant la scène en voyeuse. Elle va se saisir d’un vibromasseur posé sur la table et commencer à se caresser avec, en l’humidifiant avec sa bouche régulièrement. La soumise attachée crie elle de plus en plus fort, et son dom alterne les caresses et les coups de canne anglaise. L’homme décide de lui mettre un bâillon boule pour la faire taire, puis une cagoule en cuir et un collier de chienne. Il va ensuite lui accrocher une laisse et la détacher de la croix pour aller la promener dans la maison, et la faire manger dans une écuelle. Il finira par abuser d’elle en la baisant puis en la sodomisant en levrette à même le sol. Les trois protagonistes finiront par jouir quasi simultanément. Le dominateur attachera la soumise avec une chaîne à un anneau fixé au mur, et quittera la pièce avec la femme voyeuse dont on découvre les hauts talons. » # Catégories Les catégories sont des cases à cocher. Vous pouvez en cocher autant que la scène de la vidéo le justifie. Par exemple, sur une vidéo avec 4 protagonistes : Domina, soumis, Maître, Soumise, il faut idéalement cocher les 4 cases correspondantes dans « Roles/Orientations ». Si en plus la Domina coquine avec la soumise, vous pouvez cocher bisexuelle (soit déjà 5 cases!). Il en va de même pour « Accessoires », « Pratiques », « Physique ». Il n’y a aucune obligation d’être exhaustif. Par exemple, l’accessoire « culotte » est surtout à cocher si la culotte est instrumentalisée (pour en faire un bailon par exemple). S’il y a une culotte « qui ne fait que passer » dans la vidéo, ce n’est pas la peine de cocher ;) ). Notez bien : Le plus important est d’expliciter les choses dans le titre et le descriptif. Les cases à cocher de catégories servent juste pour la navigation des utilisateurs d’une vidéo à l’autre (thème). # Signer ou pas sa rédaction ? Si vous cochez cette case, la description de cette vidéo sera signée de votre pseudonyme et un lien sera fait vers votre profil sur le site BDSM.FR. C'est un bon moyen de se faire connaître ;). Notez que la mention précisera que vous êtes rédacteurs de la description (pour ne pas qu'on croit que c'est vous dans la vidéo ;) ). *** PUBLICATION DE LA VIDEO ET DE VOTRE DESCRIPTIF Les vidéos que vous commentez ne sont pas accessibles directement sur le site. Elles sont validées au fil du temps (pour ne pas qu’il y ait trop de vidéos qui soit publié sur un temps court). Vous recevez un mail d’information quand votre participation sera publiée en ligne. Participer à ce projet, c’est faire preuve d’une véritable et très appréciée implication. Le site mémorise le nombre de mots que vous faites l’effort d’écrire lors de vos rédactions. L’objectif est de proposer des « avantages » pour les bienfaiteurs et bienfaitrices qui donnent de leur temps. Premier avantage d'ores et déjà en place, les beinfaiteurs sont mis a l'honneur sur le site lors d'affichage aléatoire (comme on le fait pour faire connaitre les "Groupes"). Les vidéos que vous avez traité (et qui ne correspondent pas forcément à vos pratiques) ne sont pas mentionnés. On indique juste que vous êtes membres bienfaiteurs. :point_right: QUE FAIRE SI LA VIDEO QU'ON ME DEMANDE DE COMMENTER EST DEFAILLANTE ? Il se peut que la vidéo ne se lance pas du tout (vidéo listée mais qui a disparue entre temps). Il se peut qu’une vidéo qui n’a rien à voir avec du BDSM (ce n’est pas deux tapes sur la fesse gauche qui transforme une vidéo X en vidéo BDSM;) ). Dans ces deux cas, vous avez un bouton, en haut de la page de saisie, pour signaler que la vidéo est défaillante. :point_right: QUAND EST-CE QUE JE COMMENCE ? Maintenant ? :) Connectez-vous à http://videos.bdsm.fr puis identifiez-vous avec votre adresse e-mail de votre compte BDSM. Et c'est parti ! :point_right: UN DERNIER MOT ... ... MERCI DE VOTRE PARTICIPATION A LA CAUSE ! :)
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Par : le 24/03/17
Voici un texte rédigé par une dominatrice et recueilli sur le Net. Petit manuel à l'usage des soumis en recherche Devant la pauvreté des demandes qui depuis des années affluent dans ma boite mail, via les forums et les tchats fréquentés, il semble que peu de soumis, même sérieux, sachent se présenter, se faire valoir et surtout éveiller un intérêt auprès des Dames qu'ils tentent de séduire. Voyons donc une demande "type" : "Bonjour, je suis un homme soumis de tel âge expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit et me déplace." Messieurs réfléchissez donc 3 sec, à force d'envoyer de telles annonces, avez vous reçu beaucoup de réponses ? Je gage que non. ET vous vous plaignez après cela de ne pas trouver, mais bon dieu qu'est ce qui dans cette annonce donne ENVIE de vous répondre ? Alors au lieu de vous plaindre et de poster tous azimuts apprenez à réfléchir. Certes, nous dirions que vous êtes d'une autre planète, qu'il vous est difficile de laisser ressortir votre part féminine et de réfléchir avec ce côté de cerveau que vous n'avez pas, dans ce cas, faites donc jouer votre côté analytique et structuré masculin et dite vous ceci :-) Lorsque vous cherchez un emploi, envoyez vous une lettre de motivation qui dira : " bonjour, je suis un employé expérimenté, je mesure tel cm et pèse tel kg, je suis de tel endroit je me déplace. et j'aimerais travailler chez vous " Ou encore, comme dit une de mes amies, lorsque vous vous êtes faits vos amis, les avez vous rencontrés en leur envoyant une annonce qui disait : "bonjour, je suis du coin, je suis un super pote et j'aimerais devenir votre amis ? " - Sachez d'abord ce que vous voulez et le temps comme l'investissement que vous voulez y donner. En d'autres termes mettez vos limites, vos désirs et votre disponibilité au clair et tenez-vous-y. Si vous ne pouvez et voulez être disponible que 1x par mois ne répondez pas à celle qui cherche une relation complice et en partage. Si vous n'avez rien d'un maso, ne répondez pas à celle qui adore pratiquer les aiguilles et le whip australien. Si vous aimez vous déguiser en soubrette, ne répondez pas à celle qui désire un mâle très masculin. - Prenez ensuite le temps de découvrir : Ce que la dame montre d'elle même (je ne parle pas de son physique !), de ce qu'elle recherche et ce qu'elle désire. Et ne vous adressez qu'à celles qui semblent avoir la même vision que vous. Arrêter de vous proposer à toutes les autres. Quand vous cherchez un emploi vous ne répondez pas à toutes les annonces, vous vous dites " ah celle là est faite pour moi, j'y réponds " et vous vous donnez les moyens d'y répondre pour que l'employeur y trouve de l'intérêt. - Sachez susciter de l'intérêt : Faite de votre annonce quelque chose d'original, de complet dans le descriptif de vos attentes et vos désirs ainsi que l'implication que vous voulez y mettre et soyez sincère. Pas la peine de cacher que vous êtes marié si c'est le cas, dite si vous pouvez recevoir ou vous déplacer et soyez honnête. Tout se sait et cacher quoi que ce soit vous fera encore dire que vous avez vécu l'échec. - Séduisez ! : Lorsque vous avez découvert une Dame qui semble vous convenir, qui vous plaît et que vous aimeriez rencontrer. Ne lui lancez pas vos " bonjour, je suis soumis machin du coin, puis-je vous intéresser ? ". Intéressez vous à elle, à sa recherche, à ses désirs, ses envies. Arrêtez votre côté mâle technique, agissez comme lorsque vous désirez séduire une future compagne, car c'est ce qu'elle sera : une compagne bdsm, à quelque niveau que ce soit. Il est complètement ridicule d'arriver de nulle part et de dire à toutes les Dames " bonjour, vous m'avez séduit, je suis à vos pieds déesse ". Pourtant beaucoup d'entre vous utilisent encore ce manège débile ! - Soyez honnête : Inutile de cacher votre âge ou ce qui vous paraît être un défaut physique (taille, poids etc), beaucoup le font, mais que se passe t'il au moment de la rencontre ? Inutile aussi de cacher votre alliance, votre disponibilité limitée, votre distance ou toute autre chose qui se découvre très vite. Inutile aussi de vous voiler la face et de vous faire passer pour ce que vous n'êtes pas, cela se découvre aussi très rapidement surtout depuis que le net existe et que les gens du milieu finissent par bien se connaître à de très longues distances. Soyez donc vous même ! - Offrez vous : Par définition, un soumis est un homme qui se donne. Donnez vous les moyens de l'être ou oubliez votre recherche elle sera toujours infructueuse. - Évitez de jouer au racoleur : Style " bonjour madame, vous connaîtriez une domina dans ma région ? ". Je n'ai jamais connu de Domina agence de placement. Seule votre réputation future pourra vous faire bénéficier de ce traitement - Évitez aussi de nous prendre pour des idiotes : Le style " bonjour sublime/divine/splendide/magnifique Maîtresse/Déesse " a toujours cours mais fait rarement tomber la Dame dans le panneau. Arrêtez de nous prendre pour des imbéciles :o) - Réfléchissez toujours à cette phrase clef : Qu'est ce qui va faire que Dame X aura envie de mieux vous connaître, qu'est ce qui vous rendra séduisant à ses yeux ? (oubliez votre physique flamboyant, je parle là de vos actions). - En résumé : Soyez sincère dans votre démarche. Structurez là, ciblez la, dites toujours clairement ce que vous cherchez, sans faux semblant ni mensonge et recherchez celle qui a les mêmes visons que vous. Ensuite intéressez vous à la dame, séduisez là et donnez lui envie de vous rencontrer. Je connais un soumis très demandé, lequel depuis toutes ses années n'a jamais manqué d'expériences, quelles que soit toutes les expériences qu'il a eu envie de vivre. Jamais il n'a cherché en vain, demandez vous donc pourquoi ? ? ?
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Par : le 26/12/18
un petit lexique des surprenantes rencontres virtuelles faites ici ou là ! cela fait deux ans que je me suis lancée dans cette drôle de recherche, de vivre une relation bdsm suivie avec un partenaire bienveillant, conscient de ses droits et de ses devoirs et pour lequel je serai prête à me livrer corps et âme . j'ai rencontré pas mal de personnes, virtuellement et réellement . beaucoup de ces échanges furent enrichissants, mais beaucoup d'autres furent juste con-sternants ! heureusement, il existe des gens biens, des doms aussi ;-) mais de ces échanges avec ces autres, je voulais en parler, histoire de repartir dans cette recherche la tête un peu plus légère. cet écrit est juste le fruit de mon expérience, elle ne vaut que pour moi, elle est aussi liée à ma sensibilité et ma recherche. par avance je m'excuse si j'offusque quiconque ici dominant ou soumise. si d'autres souhaitent compléter cet écrit, ma foi, j'en serai ravie - le graveleux en général, ce spécimen commence l'échange par un verbiage du genre "droit au but" exemple : tu suces, tu avales, tu aimes te faire enculer .... (désolée, j'ai corrigé les fotes d'aurtografes !) réaction épidermique (voir épidémique !) en ce qui me concerne, je leur renvoie leurs questions en ajoutant que j'adore fister le cul de mon dom avant une bonne séance, histoire de se mettre en condition résultat : ils s'en vont, YES !!!!! - les sûrs (quoique "sur") d'eux (deux) au commencement : je suis maître bidule, je pratique depuis 15 ans, je recherche ma prochaine soumise , elle doit être un mouton de Panurge et en plus fermer sa gueule, merci (ah non, le merci, y peuvent pas le dire, ils sont trop haut perchés pour s'abaisser à de telles banalités d'usage réaction : je suis désolée ô grand maître tout puissant, mais je ne pratique pas tel truc (pourtant, j'en pratique pas mal, mais bon !) s'ensuit le "je suis un maitre, je sais ce qui est bon pour toi et je sais ce que je veux, dans la relation , blablabla, c'est moi qui décide et toi tu ouvres juste la bouche pour me sucer ! re réaction : ah ben non, je ne souhaite pas être une esclave et suis très attachée à mon libre arbitre et à ma liberté d'expression, en plus j'ai un léger côté brat, donc ton truc, j'en veux pas ! résultat : il s'en va , en m'expliquant que je loupe l'affaire du siècle et que je n'ai rien compris au bdsm ( ben voyons ) - les protocolaires, variante des sûrs d'eux un préambule plutôt courtois, voire un chouïa rigide, mais agréable de prime abord ils expliquent assez rapidement qu'il faut faire ceci ou cela, comme ceci et comme cela, que le vous est obligatoire, que le sérieux est de rigueur, qu'aucun manquement à la règle ne sera toléré, blablabla .... moi de lui répondre en toute honnêteté que je suis plutôt de nature joyeuse spontanée et passionnée , que j'ai du mal avec le protocole et que je risque de ne pas m'y plier et d'enfreindre trop souvent les règles, ne sont elles pas progressives et adaptables ? ah mais non mademoiselle, le protocole ne souffre aucun aménagement, c'est la toute puissance du sacro saint protocole et rien d'autre résultat : c'est moi qui m'en vais ! merci au plaisir ! - les justes trop flingués dans leur life là tout se passe bien, en général, un échange agréable, un premier rendez vous basique avec un être intelligent (nom d'une pipe, ça fait du bien) où l'on parle de tout et du bdsm réponse j'en viens à accepter le premier vrai rendez vous et découvre alors que la situation est en effet très compliquée, un ex souminatrice encore très présente , un déprimé profond, voir viscérale, attachant mais too much pour moi (même si j'ai un côté soeur thérésa, si si au fond à droite ! ), un dark gothique ultra, archi torturé et torturant .... résultat : ça se finit en queue de poisson parce que trop compliqué ! - les affamés ils arrivent tout fraîchement inscrits sur le site et lancent quinze demandes d'amis , ils sont chaud bouillants, là tout de suite, maintenant puis disparaissent comme ils sont venus ! chouette, vous dites vous, eh ben, non, rien n'y fera de ceux là, on ne s'en défait pas, par la porte ou par la fenêtre, ils reviennent ! tout y passe, les grandes déclarations, les promesses, les propositions financières ... cycliques ils repassent vous harceler régulièrement, ça les prend comme ça, ils ne vous lâchent pas ma réponse : refusant de tchatter, je garde les mails , au moins, ça me permet de retrouver le fil des conversations (merci le site pour ça , c'est trop bien pour se rafraichir la mémoire !) et de renvoyer à mon correspondant sa chaleur précédente - les hommes mariés pour ceux là, j'ai une tendresse particulière comprenons nous bien, qu'ils soient mariés, je m'en fous, ça n'est pas moi que ça regarde, c'est eux, mais qu'ils le dissimulent m'agace. ils vous racontent assez facilement que le bdsm est un relation basée sur la confiance, qu'il est bon de se livrer à minima à l'autre, blablabla .... et comme je suis un peu psychorigide du côté de l'honnêteté, ça m'agace. résultat : ne pouvant me libérer que les weekends c'est assez vite vu, ça ne cadre pas bien avec leur vie maritale merci de m'avoir lue jusqu'au bout et toujours aux plaisirs kty
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Par : le 18/04/21
VOUS ETES NOVICE et CURIEUSE Vous aspirez à faire l’expérience de la soumission, ou vous venez peut être de franchir votre premier pas, qu’il soit concret ou symbolique, Vous souhaitez vous inscrire dans une relation à distance ou en réel… Vous être prête à chercher un Dominant, mais vous souhaitez vous sentir « sécurisée », pour vous éviter des rencontres infructueuses, décevantes ou plus franchement désagréables, voire, fracassantes ?! Je vous invite à prendre connaissance de ce petit guide méthodologique qui n’a aucune prétention, si ce n’est vous faire profiter de mon expérience et de mes réflexions personnelles de Dominant, en espérant que cela vous aidera à trouver quelques repères pour vous éviter quelques déconvenues et autres situations peu réjouissantes. PETIT PREMBULE En règle général, nous sommes toutes et tous plus ou moins en capacité de repérer ce qui nous convient et ce qui ne nous convient pas ! C’est du moins ce que nous avons tendance à croire fermement, pour la plupart d’entre nous. Seulement voilà, ce n’est pas toujours le cas ! En particulier dans le cadre de nos « choix relationnels » en général, car lorsque nous sommes portés par nos émotions, une certaine candeur, une méconnaissance de nous même, ou encore, par l'enthousiasme et l'empressement, il nous arrive d'être dans l'illusion de ce qui est bon pour nous ! C’est encore moins le cas, lorsqu’il s’agit de déterminer un niveau de compatibilité dans une dynamique relationnelle ouvrant à des repères tout à fait nouveaux, dans un contexte dont vous ignorez les codes et les applications, incluant un enjeu de séduction, ainsi que la perspective d’une forme de dépendance et d’iniquité ! Et ce, à plus forte raison lorsque l’on ne se connait pas soit même, que l’on ne parvient même pas encore à se projeter dans la peau d’une soumise, même si cela vous appelle et vous fait vibrer. Mais également, parce que vous pouvez être face à une personne tenant à peu près ce discours : « Écoute ma cocotte...je suis le mâle dominant et tout puissant, ton seul droit est de me dire « oui Maître » et de t’exécuter sans rechigner ni contester… il s’agit d’une règle universelle et c’est tout ce que tu as à savoir si tu veux être une vraie bonne soumise…» ! Comment reconnaître celui qui sera bon ou moins bon pour vous, lorsque vous ne connaissez pas le contexte environnemental et culturel D/s, ni celui ou celle que vous êtes et que vous seriez, en occupant un rôle inédit, qui vous expose, puisqu’il s’agit de vous abandonner et de lâcher prise corps et âme dans l’obéissance et la servitude ??? Et je ne vous parle même pas ici de toutes les pratiques pouvant vous amener à éprouver « l’humiliation », « la contrainte » et « la douleur », pour ne citer que ces 3 domaines ouvrant à des mises en situation diverses et variées. D’après mes observations, il suffit à une soumise novice, ou même plus expérimentée, d’être trop émotive, craintive et méfiante, de ne pas avoir suffisamment confiance en elle, ou encore, que ses ressentis et ses réflexions soient influencés par des préjugés, de mauvaises expériences, de vieilles croyances enfouies et plus ou moins inconscientes, pour qu’elle passe à côté d’une relation qui lui serait pourtant profitable. Quand on connait la difficulté de trouver « LA bonne personne », c’est une situation consternante ! Ma délicieuse protégée, Txoria swann, vous le confirmerait sans doute volontiers, au regard de son expérience personnelle !!! Sourire ! Ecoutons ce qu’elle a à dire sur le sujet : [« J’ai mis un orteil dans le monde nébuleux du BDSM à l’âge de 24 ans. J’en ai 39 aujourd’hui et (seulement) 3 Maîtres (dont mon merveilleux Monsieur MyWay) ont jalonné mon parcours de soumise au travers de relations intenses et suivies dans le temps. Il y a des périodes où je suis restée sans collier car je n’éprouvais plus d’envie ou bien encore parce que je ne trouvais pas LA personne qui correspondait à mes attentes. J’ai toujours été de nature méfiante et j’écoute mon intuition quand il s’agit de me livrer totalement à un homme. Je suis du genre à prendre BEAUCOUP de temps avant de m’engager et à dialoguer pendant des semaines avant d’envisager une rencontre. Monsieur MyWay en sait quelque chose ! Il y a 9 ans, il a dû faire preuve d’une infinie patience et tracer devant moi la voie de la confiance qu’il entretien encore aujourd’hui !! Malgré mon attirance et ses efforts démonstratifs pour me rassurer, j’ai failli renoncer, portée par des croyances infondées, des peurs résultant de mes blessures et même par des complexes qui me faisaient me dire que je n’avais pas ce qu’il faut pour lui plaire et le satisfaire. Je ne connaîtrais pas mon bonheur actuel si celui-ci ne m’avait pas habilement retenue par le col ! Pour autant, malgré mon bon sens et mes précautions, cela ne m’a pas empêché de faire face à des expériences décevantes et douloureuses. Mais pour vraiment se connaître soi-même….ne faut-il pas en passer aussi par-là ?] (Txoria swann) Reprenons le cours de notre cheminement… Dans une toute autre mesure, pour ne pas dire « à l’inverse », je vois régulièrement nombre de candidates à la soumission se lancer aveuglément dans une relation, par excès de confiance, de naïveté, peut-être aussi anesthésiée par le sentiment flatteur d’être regardée, convoitée, choisie. Autrement dit, par méconnaissance et une certaine forme d’inconscience. Mais ne pas être d’une grande perspicacité ou une intellectuelle, ne vous prive pas de votre bon sens !!! On apprend à marcher en marchant ! Certes, cheminer, c’est tenter, expérimenter… En conséquence, se tromper, c’est gagner en expérience et en conscience ! Les erreurs sont même nécessaires selon moi, elles contribuent à notre enrichissement et nous donnent l’occasion de mieux nous connaître. Lorsque vous considérez avoir fait une erreur de jugement et d’appréciation par ignorance, il faut en tenir compte et vous pardonner, considérer cette expérience comme une étape bénéfique et passer à la suite. Mais il est des erreurs d’appréciation que l’on paie cher et même très cher…et dans ce domaine, certains acteurs que l’on peut croiser et côtoyer dans l’univers BDSM, sont de véritables spécialistes pour conduire une femme dans l’impasse et parfois même, dans les basfonds déstructurants de l’existence, alors que cette femme aspire courageusement à s’accomplir et s’élever dans le plaisir et la plénitude d’une soumission constructive, généreuse et libératoire. J’en viens donc au point principal de mon initiative. Selon votre nature, il est des situations et des individus qu’il faut savoir éviter !!! Je souhaite vous donner quelques clés pouvant vous aider à éviter de bien mauvaises expériences. ENTREE EN MATIERE Dans les premières heures d’un rapprochement relationnel entre Dominants et soumis (ses), j’ai observé que la question prépondérante et centrale que se pose généralement un(e) candidat(e) à la soumission, est de chercher à savoir « à quelle sauce il ou elle va être mangé(e) »…ce qui se traduit souvent par la formulation d’une question adressée à son interlocuteur, généralement assez proche de : « COMMENT allez-vous vous y prendre avec moi ? » Hors, il me semble que ce que vous cherchez à savoir d’essentiel au fond de vous, vous ne le trouverez pas là…car poser la question du COMMENT vous donnera des indications sur la manière de faire, sur la méthode, pour ceux qui en ont une, ou sur l’organisation et le fonctionnement de votre duo. « Quel Dominant/homme est-il ? De quoi est-il fait ? Est-il sérieux, capable et honnête dans son discours ? A-t-il une vraie démarche ? Il espère que je lui offre ma soumission mais lui…quels sont ses engagements ? » A l’aube d’une relation, voilà à mon sens, les vraies interrogations qui vous animent, me semble-t-il… Non ?? Mais comment vous assurer d’obtenir une « image claire », une réponse qui soit au plus près de la vérité !? Comment vous équiper d’un radar qui vous permettra de repérer la cohérence et les failles de votre interlocuteur et le bien-fondé de son discours et de ses intentions ? CONRETEMENT Je garanti à toute novice et prétendante à la recherche d’un partenaire Alpha, que le simple fait de lui poser la question du « QUOI et du POURQUOI », aura pour avantage immédiat de l’informer à la fois sur la consistance et la cohérence de son interlocuteur, en termes de conception, comme en termes de motivation et de personnalité ! Au lieu de chercher à savoir COMMENT, je vous invite donc à poser la question du « POURQUOI et du QUOI ». POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Cela aura pour grand avantage de mettre la lumière sur le sens et la cohérence de ce celui ou celle qui sera amené à conduire et animer cette relation et surtout, qui aura envers vous une responsabilité et un pouvoir….le pouvoir de vous épanouir, de vous décevoir, de vous abîmer et même de vous détruire ! Face à cette question, vous pourrez constater que certaines Dominants seront quelque peu déstabilisés, et même parfois désarçonnés, au point quelques fois de s’enflammer et de couper court à vos échanges, allant jusqu’à vous accuser dans certains cas, de vous montrer trop méfiante, indécise, « de chercher la petite bête », « de ne pas savoir ce que vous voulez »…, et ce, pour 2 raisons simples : 1/ Soit, celui ou celle qui se présente comme Dominant n’est peut-être pas encore tout à fait mure, très au clair avec le sens de sa propre démarche et ce qui la motive, et votre question va le/la renvoyer à ses propres incertitudes et inconnus, puisque sa démarche n’est pas encore élucidée, définie et structurée. 2/ Soit, votre interlocuteur(trice) n’est volontairement pas transparent(e) avec la réalité de son parcours, de ses intentions, de ses motivations, de ses capacités et de sa personnalité, de sa nature humaine, de son environnement social, familial, sentimental… Ceux qui réagiront à votre question avec virulence, sont pour la plupart, des Dominants autoproclamés, des affabulateurs, des illusionnistes, des imposteurs sans scrupules, des chasseurs de proies candides et naïves, des consommateurs sexuels, des frustrés maladifs et obsessionnels, de véritables pervers narcissiques égo centrés et manipulateurs… Reste donc à déterminer si c’est par simple manque de conscience et/ou d’expérience, ou si c’est déjà le signe évident que l’on cherche à vous dissimuler un manque de bienveillance et d’honnêteté ! Si vous obtenez une réponse argumentée, structurée, étayée à la question du « QUOI et du POURQUOI », c’est que votre interlocuteur a réfléchi et construit sa démarche, qu’il est en cohérence, en phase avec lui-même, indépendamment de son expérience, de ses tendances, de sa personnalité et de sa méthode. Un dominant peu expérimenté mais consciencieux, aura l’intelligence d’assumer son manque d’expérience et de vous en faire part. Si votre interlocuteur se montre muet, circonspect et fuyant, imprécis, ou qu’il manifeste un mouvement de recul, une forme de mécontentement, de colère, se retranchant derrière son statut sous couvert d’autoritarisme, c’est que vous avez touché son égo…son orgueil ! C’est que vous avez mis le doigt sur une faille…que vous avez ouvert la porte sur son incohérence et sans doute, sur des intentions et des prétentions édulcorées, illusoires et mensongères. Bien souvent, ceux qui ne sont dans cette attitude sont en fait des usurpateurs mobilisés par la soif de sexe et/ou de la promesse de jouir d’un pouvoir d’aliénation, sans effort ni justification… LES PROFILS TYPES DU DOMINANT TOXIQUE L’égaré Il a vu la porte ouverte et il est entré ! Il peut vous donner le sentiment d’être séduisant et pertinent dans le rôle de Dominant, mais il est souvent englué et pas très heureux dans un contexte familial et sentimental qui le rend indécis et fuyant, non disposé à s’engager. Il n’est pas porté par la vocation de Dominant, mais par la parenthèse respirante que vous allez lui offrir. Sous couvert de culpabilité et de priorité, Il risque à tout moment et sans « crier gare », de s’en retourner à sa vie vanille. L’incompétent qui s’ignore Tout est dit dans la définition de ce profil ! Il n’a pas l’étoffe d’un Dominant qui vous accompagnera s dans le cadre d’un cheminement éducatif maîtrisé. Il saura apprécier votre dévouement, car puisque vous êtes à ses pieds, c’est que vous le reconnaissez légitime à exercer. Mais il vous donnera l’impression d’être l’objet d’expérimentations successives insuffisamment préparées ou contrôlées…sans but ni perspectives précises. Il va partir dans tous les sens…. Il peut être éduqué, tout à fait charmant et charmeur, être animé de bonnes intentions, mais sous couvert de maladresse et d’ignorance, on peut blesser durablement et profondément ! Sachant que ma protégée a connu ce genre d’individu, voyons ce qu’elle peut nous en dire à travers son témoignage : [« …Lors de ma toute première séance de soumission je me suis retrouvée obligée à servir d’urinoir… pratique qui n’avait JAMAIS été évoquée au préalable avec mon Dominant de l’époque qui me savait novice, pour laquelle je n’avais pas donné mon consentement, qui m’a dégoutée, choquée et que l’on m’a imposé sans que n’ai eu le temps de protester, saisie par l’effet de surprise et aussi (c’est triste à dire) par la peur de décevoir. (La peur de décevoir est un mécanisme puissant que certains savent exploiter et que d’autres cultivent sans rendre compte, sans en avoir conscience !) J’ai malgré tout poursuivi un long moment cette relation avant de m’apercevoir que cet homme entretenait une relation parallèle sérieuse avec une soumise… Ma vision des choses étant basée sur une notion de transparence, d’exclusivité et bien entendu de loyauté, ce mensonge a mis fin définitivement à notre relation. »] (Txoria swann) Le consommateur fantasmeur C’est un opportuniste essentiellement motivé par le sexe. A moins qu’il fantasme également le fait d’être un homme d’importance, enviable et envié, puisqu’il dispose du statut de Dominant, que votre présence vient légitimer. Il rêve et fantasme sa vie de manière basique, « Quel pied de disposer d’une femme qui ne veut et ne peut que me dire « oui » à tous mes fantasmes et mes envies… ». Il ne cherche pas une soumise à éduquer, mais une pute gratuite. Il aura tendance à vous dire ce que vous voulez entendre, pourvu qu’il puisse vous baiser et qu’il observe sa toute puissance et sa grandeur dans votre regard ! L’obsédé C’est un chasseur au sens littéral du terme. Il saura se camoufler pour revêtir l’apparence du Dominant rassurant, compétent et consciencieux. Développent souvent une compétence technique dans l’univers BDSM, et s’appuyant dessus pour vous émerveiller, il est insatiable, bonimenteur, dissimulateur et relativement égocentré. Souvent autoritariste graveleux, parfois charmeur affirmé et prétentieux et même BCBG discret et révérencieux… C’est un collectionneur dans l’autosatisfaction, ayant une haute estime de lui-même et gardant l’œil rivé sur son tableau de chasse. Votre appartenance et la dimension sexuelle de votre présence sont ses seules véritables motivations. Je vous propose de trouver ici le partage de Txoria swann : [« J’ai été soumise à un Maître qui disait m’aimer, qui me faisait miroiter que j’étais sa petite chose adorée, son trésor précieux, un Maître que j’admirais, qui s’occupait de moi divinement, qui m’a fait découvrir le shibari, qui ne cessait de me répéter que j’étais la seule, que je le comblais. Jusqu’au jour où, j’ai découvert que cet homme menait une véritable double vie et me cachait tout un pan de son existence. Il fréquentait activement les clubs dédiés le week-end, il avait d’autres soumises dans d’autres villes, d’autres pays… il était reçu régulièrement par des couples pour pratiquer le cucklod. Je suis tombée de très très haut face à ce manque cruel de transparence et j’ai mis des années à passer à autre chose. J’ai beaucoup souffert de cette trahison qui a laissé des traces profondes. Sans compter que cela aurait pu être bien pire puisqu’en toute confiance je pratiquais des rapports non protégés. Cela m’a énormément dégouté qu’un homme puisse mettre en danger la santé d’autrui, sujet que nous avions abordé tous les deux. Cette expérience douloureuse aura au moins eu le mérite de me faire réfléchir sur ce dont j’avais besoin dans une relation D/s et de mieux cerner mes attentes également. Ces blessures ont parfois rejailli très vivement dans ma vie de soumise et de femme, quand, de manière incontrôlée et injustifiée, je doute de Monsieur MyWay, par exemple… Il m’est arrivé d’avoir peur de revivre ce cauchemar, d’être roulée dans la farine. J’ai développé une forme de paranoïa…. Heureusement avec le temps, avec l’écoute et le travail d’accompagnement de mon propriétaire, c’est de moins en moins fréquent. Après pareilles épreuves, le plus difficile est de donner à nouveau pleinement sa confiance. »] (Txoria swann ) Le pervers narcissique et manipulateur Véritable prédateur psychotique, il n’est pas très évident de le repérer, car il sait prendre un visage empathique, accueillant, rassurant et souriant…Sans nécessairement être brillant, il est souvent très intelligent, c’est d’ailleurs ce qui le rend dangereux. Pour autant, il est d’une grande pauvreté émotionnelle et spirituelle. Il peut vous donner le sentiment d’être porté par une démarche réfléchie et constructive. Il sait adapter son discours et son attitude lorsqu’il est en chasse, dans l’étape de séduction ! Sa perversité n’a rien de ludique, d’érotique ni de bienveillante, elle n’est pas orientée au service de votre plénitude, dans votre intérêt, mais dans le but de nourrir sa psychose maladive et obsessionnelle d’homme très égocentré. Son plaisir revêt un caractère véritablement maladif et sadique. Il ne va pas vous élever, vous libérer et encore moins vous aimer, mais vous enfermer, vous aliéner et vous détruire et en tirer sa satisfaction. Il est schématique et cyclique, c’est-à-dire que lorsqu’il vous verra à terre, totalement aliénée, il vous dédaignera et vous dénigrera tout en s’assurant que vous restiez dans cet état et se remettra en chasse pour redéployer sa procédure machiavélique ailleurs. EN TOUT ÉTAT DE CAUSE VOICI QUELQUES PETITES OBSERVATIONS et autres PRINCIPES À GARDER À L’ESPRIT Il incombe autant aux candidats à la soumission qu’aux Dominants, d’être en mesure de répondre à la question du QUOI et du POURQUOI. Si vous ne savez pas faire le point sur ce qui motive votre démarche, sur votre appel intime et personnel pour la soumission, vous allez airer, tâtonner, sans savoir QUI ou QUOI chercher, ni POURQUOI…et vous vous exposerez à de mauvaises et improductives rencontres. En outre, un Dominant digne de ce nom sera attaché à mesurer les raisons fondatrices qui vous poussent et vous motivent à vous exprimer dans l’abandon et le lâcher prise. Il sera à votre écoute…Sachez les identifier ! Faire le choix de la soumission, ce n’est pas « dire OUI » malgré soi, à quelqu’un qui ne le mérite pas ! Il n’y a pas de recettes….mais des tendances. Il n’y a donc pas une seule est unique manière de vivre et d’exprimer sa soumission… Il n’appartient donc qu’à vous de déterminer ce que vous voulez et ne voulez pas tout en gardant l’esprit ouvert et curieux. De même, il n’y a pas une seule et unique manière de conduire et mettre en œuvre une démarche de Domination… N’est pas Dominant qui le prétend…n’est pas soumise qui le veut ! Un parcours bien vécu, c’est un cheminement progressif, adaptée à votre personnalité, en termes de pratiques et d’intensité. Quel que soit son statut, Dominant ou soumise, chacun doit être capable de mener une démarche introspective, avec objectivité et lucidité, sans concession ni travestissement, sur ses envies et ses aspirations, sur ses qualités, ses atouts, ses contraintes, ses forces, ses faiblesses et ses failles, avant d’imaginer rencontrer la bonne personne ! Que l’on soit aspirant à la Domination ou à la soumission, pour trouver notre place et nous réaliser dans cet univers, la première rencontre à faire, c’est avec soi-même ! On apprend à marcher en marchant ! Un Dominant consciencieux, même s’il a la réputation d’être très exigent, stricte et sévère, est un Dominant attentif et altruiste, qui sera soucieux de votre bien être et qui n’est pas dénué d’humilité et de capacité à se remettre en question. A force d’expérience, un Dominant consciencieux pourra se distinguer et développer une véritable expertise dans un ou plusieurs domaines, qu’ils soient de nature technique (bondage, fouet, …) ou pédagogiques et méthodologiques (conduite du lâcher prise, travaille sur l’estime de soi, amener l’ouverture à de nouvelles pratiques,…). Un Dominant est aussi « un apprenant » et il ne doit pas l’oublier. Un Dominant ne doit son statut et son expérience qu’à celles et ceux qui le servent et l’ont servi !! Tachez de savoir sur quoi repose la conception et la motivation de votre interlocuteur. Avant de lui demander COMMENT il/elle envisage de s’y prendre, demandez-lui POURQUOI il/elle occupe cette fonction et sur QUOI il/elle fonde sa démarche et ses engagements de Dominant ! Si vous ne trouvez pas sur le descriptif de son profil la réponse à cette question, ce qui est très courant, demandez-lui de formaliser concrètement ses engagements personnels par écrit. Vous pourrez évaluer la conception, le sens et la motivation de votre interlocuteur en ayant la possibilité, si cela devenait nécessaire, de lui remettre ce document sous le nez pour lui faire remarquer un éventuel décalage entre son discours initial, ses intentions et la réalité. Si vous vous engagez dans une relation suivie et durable, cela sera un repère intéressant pour vous permettre de mesurer l’évolution de votre cheminement. Pour donner l’exemple, vous trouverez ici ce qui constitue le socle fondateur de ma propre gouvernance. Vous trouverez sur ce Forum de nombreux écrits sur le thème du CONTRAT et de l’acte d’engagement. Accessoirement, demandez-lui si il/elle a eu d’autres soumis(ses) à son service, si ces personnes sont présentes sur le site/Forum que vous fréquentez et si elles sont éventuellement joignables. Enfin, si vous aspirez à vous investir dans une relation construite, exclusive et durable, tâchez de garder à l’esprit ceci : Au motif d’obtenir ce qu’ils veulent (si tant est qu’ils le sachent véritablement ou qu’ils l’assument), beaucoup de ceux qui se revendiquent Dominant, s’inventent une vie, une personnalité, des compétences et une légitimité. A partir de là….vous pouvez être persuadée que tout ne sera que vitrine, mensonges, non-dits, faux semblant, manipulation et trahison. En cas de doute, écoutez votre instinct ! Si vous avez une forte tendance à la crédulité, à la naïveté, Si vous êtes muée par une charge émotionnelle traumatique relativement sévère, Si vous avez des troubles du comportement et de la personnalité, Ne vous aventurez pas, car vous serez une cible de choix pour les incompétents, les charlatans et les manipulateurs, qui ne vous épargneront pas ! Ou prenez la voix de la résilience… annoncez-vos singularités et vos fragilités à votre interlocuteur ! MyWay
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Par : le 16/06/21
Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/09/20
Au risque de choquer, de m’inscrire à nouveau à contre-courant de l’idéologie dominante, j’aime me sentir femme objet. L’objet de ton désir, l’objet de ton plaisir, un objet utilitaire, un objet que tu possèdes. Parce que ce n’est pas nier la femme que de « l’objectifier » parfois (dieu que ce mot est laid). D’en faire simplement un instrument de plaisir, De ton plaisir et du mien. D’être utilisée pour assouvir tes fantasmes, et de réaliser ainsi les miens. Il n'y a rien de mal à aimer les objets. Et tu aimes les beaux objets. Belle, je ne sais pas si je le suis, ailleurs que dans tes yeux. Mais j’aime quand tu m’aimes et me traite comme telle. Je serais toujours femme, laisse moi être "objet" chaque fois que tu le voudras. A la manière de cette nuit encore.
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Par : le 22/02/24
La semaine dernière, j'ai enfin pris les devants. J'ai décidé de la punir sévèrement pour une faute qu'elle avait commise. Je lui ai exposé sa sentence sans détour : 40 coups de martinet, administrés avec vigueur pour sa désobéissance. Chaque coup était une démonstration de ma domination, un ballet sensuel mêlant autorité et désir. Chaque coup était comme une caresse interdite, lui rappelant qui était le maître. Après chaque coup, elle murmurait des remerciements, avide de plus. Une fois les 40 coups infligés, je l'ai fait s'agenouiller face au mur, les mains derrière la tête. Prenant ma carte bleue, je l'ai plaquée contre le mur, détaillant la suite de sa punition. Elle devait tenir cette position pendant 20 minutes, en équilibre précaire, la carte pressée contre son front. Chaque fois que la carte tombait - et elle est tombée pas moins de 3 fois - 10 fessées supplémentaires venaient s'ajouter.  Pendant ces 20 minutes intenses, je l'ai tourmentée avec son vibromasseur et mes doigts, la conduisant au bord de l'extase à maintes reprises, sans jamais lui accorder le soulagement tant désiré. A chaque limite franchie, je marquais une pause, savourant le pouvoir absolu que j'avais sur elle. Malgré ses pleurs et ses supplications, j'ai persévéré, la guidant jusqu'au bout des 20 minutes. À la fin, épuisée mais comblée, je lui ai enfin permis de lâcher prise, de jouir sans retenue, avant de la laisser s'effondrer en larmes, submergée par la gratitude et la satisfaction.  
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Par : le 06/09/21
(Je ne suis pas l'auteur des mots...Ce dialogue est tiré d'un livre dont j'ai perdu le titre...Mais il m'a refait penser à certains échanges que j'ai pu avoir...Et rejoint totalement ma pensée en ce Monde de Sens...Merci à Vous, ma très chère de ce partage...) .... — La plupart des gens pensent que les pratiques de domination et de soumission sont uniquement le fait d’infliger à l’autre de la souffrance physique ou des humiliations pour dépasser les limites de sa propre personnalité. Avec le temps et l'expérience, je me suis rendu compte qu'il existait quelque chose de beaucoup plus profond et puissant. — De quoi parles-tu ? J'eus l'impression qu'elle s’approcha plus près de moi. Sa voix semblait me murmurer au creux de l'oreille. Elle n'existe pas, et pourtant je la sens si proche. Quelle sensation étrange. Je repris mon explication après un court instant de silence. — Comment sais-tu que tu fais confiance à quelqu'un ? — Dis-moi... — En plaçant entre ses mains la chose la plus importante que tu possèdes. — Ma vie ? — Non n’exagérons pas, je dirais plutôt ton libre arbitre. — Ma liberté ? — Pas exactement. Le libre arbitre, c'est notre capacité à faire des choix. C'est la seule chose qui te permet sur terre de te définir comme individu unique. — Et si je ne choisis rien. — C'est déjà un choix. Chaque action que tu effectues est issue d’un choix, c’est la première chose d’ailleurs qu'on te prend lorsqu'on te met en prison. Tu ne décides plus de rien. — Quel rapport avec nos jeux ? Je ne te suis plus du tout. — J'y arrive... Tu vas connaître l'abandon total. — Comment ça ? — Un état dans lequel tu n'auras plus à faire aucun choix, juste à te laisser guider par le son de ma voix et exécuter les ordres que je te donnerai. — Pourquoi y prendrais-je du plaisir ? — Parce que je te connaîtrais si bien que mes ordres combleront tes désirs avant même que tu aies pu consciemment les formuler. — Tu vas penser à ma place ? — Dans un certain sens. Tu n'auras pas à te demander ce que je veux ou ce que tu veux, tu n'auras qu’à te laisser guider jusqu’à atteindre la jouissance. — Comment arriveras-tu à anticiper mes désirs ? Tu lis dans les pensées ? — Non, mais je vais apprendre à te connaître avec minutie. Je vais analyser chacun de tes gestes, chacun de tes mots, jusqu’à savoir utiliser ton propre langage. — Tu parles comme un psychopathe Alex... Tu me fais peur. — Non, je parle d'amour, parce qu’au fond c’est ça l'amour. Apprendre à connaître l’autre mieux que lui-même. — Alors on va s'aimer ? — Bien sûr, avec une intensité telle que tout le reste te semblera fade. Sans amour rien n’est possible. C’est un jeu qui se joue entre adultes consentants qui ont choisi d'ouvrir leur cœur l’un à l’autre. Sans cela, tu ne ressentiras aucun plaisir. — Et toi ? Où prends-tu ton plaisir ? Ne me dis pas que c’est une démarche purement altruiste où seul le plaisir de l’autre compte. Sa voix avait prit un ton ironique, presque moqueur. Elle n'était pas convaincue par la sincérité de ma démarche et je pouvais le sentir. — Bien sûr que non, mon plaisir est ailleurs. Il est certes dans le corps puisque le jeu auquel nous allons jouer nous amènera inexorablement à la jouissance, mais il est surtout dans la tête. Comme je te le disais, il y a autant de sexualités que d'individus, et pour ma part j'éprouve un plaisir immense à être au contrôle. Diriger, ordonner, soumettre avec pour seul objectif le plaisir. La domination est un moyen d’exciter le cerveau et non un prétexte pour infliger une souffrance. — Tu es définitivement cérébral Alex. C'est rare chez un homme. — Oui je sais, mais c’est vraiment ça qui me permet de décupler le plaisir physique : le mien, mais aussi bientôt le tien. Le pressentir, l’imaginer, l'ordonner, le matérialiser. C’est un acte créatif extrême où l’autre devient à la fois l'instrument et le bénéficiaire. — Ça n’est pas un peu tordu ? Il suffit juste de s'aimer et le plaisir se crée, non Je marquais une pause. Ses mots résonnèrent dans l'habitacle. Je sais qu’elle n'existe pas et pourtant j'apprécie sa répartie et nos discussions. J'ai l'impression qu’elle me connait depuis tellement longtemps. Je devrais peut-être me méfier. — Évidemment, c'est possible de fonctionner comme ça, mais si tu acceptes mon emprise, alors nous entamerons le processus créatif d’un plaisir sans limites. — Un acte de création ou un acte d'amour ? — Les deux, mais ça ne sera pas aussi immédiat que tu le penses. — Ça va prendre du temps de s'aimer ? — Bien sûr, mais il faudra plus que du temps pour cela. — Que faudra-t-il alors ? — Que nous vivions des expériences si fortes que tu seras malgré toi obligée de libérer ce qu'il y a de plus intime et secret en toi. — Quel genre d'expériences ? — Tu le découvriras bien assez tôt. — Je ne sais pas si j’arriverais à me livrer totalement. — Si et à la fin tu m'appartiendras. — Je t’appartiendrai ? Je sentis sa voix s'éloigner du creux de mon oreille. Son ton s'était durci et elle semblait dubitative. — Oui tu seras totalement mienne. — Voilà que tu parles à nouveau comme un psychopathe. — Pas du tout. M’appartenir ne devrait pas te faire peur, au contraire. — Je n’appartiens à personne, je suis libre. Tu es un rêve surtout, je ne vois pas comment tu pourrais être totalement libre. — Oui tu es libre, jusqu’à ce que tu décides de m’appartenir. Ce n'est pas moi qui te l’imposerais. Je ne ferais que te guider dans ce parcours. Une fois que nous en sortirons grandis et plus adultes, tu ne voudras plus jamais qu’un autre pose les mains sur toi. — Et c'est donc ça t’appartenir ? ça ressemble plus à de la fidélité qui est quelque chose de commun non ? — Appartenir n'est pas être fidèle. Tu peux très bien m’appartenir et coucher avec quelqu'un d’autre à la condition que je le désire et que je te le permette. — J'ai l'impression que tu veux surtout m'ôter mon pouvoir de décision. — Non jamais. Je t’aimerai parce que tu es libre, et tu consentiras librement à me donner ton pouvoir de décision, la démarche n’est pas la même. Il y a une énorme différence entre imposer quelque chose à quelqu'un avec ou sans son consentement. La beauté de la chose, c’est que c’est toi qui m'offriras spontanément ton consentement. C’est un acte de bonté et de confiance extrême où chacun des deux individus est en symbiose parfaite avec l’autre. — Ça ressemble à de l'amour. — C’est de l'amour dans sa forme la plus pure mais c’est difficile à concevoir pour beaucoup. — Je commence à le comprendre. Donc t’appartenir ce n'est pas forcément mettre des menottes et être ligotée ? — Non pas du tout. Les menottes sont un jeu qui utilise un accessoire, m'appartenir est un acte de foi en nous. — Tu en parles avec beaucoup de poésie, comment me feras-tu l'amour ? — Tu le sauras bientôt.
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Par : le 10/11/20
Beaucoup de personnes ne font pas la différence entre dominer et profiter d'autrui, prendre en mains, éduquer, soumettre, appelez ça comme vous voulez, ce doit d'être avant tout bienveillant. Le but est d'épanouir et non de détruire autrui, cela n'est profitable ni pour le bourreau ni pour la victime... Si vous êtes repoussé par le BDSM, ne le pratiquer pas. Et surtout ne profitez pas du BDSM pour vous défouler sur une personne qui vous fait pleinement confiance et crois en vous ! L'imagerie BDSM imprègne la société et il peut semble facile de dominer et de prendre en mains, c'est pourtant une place de responsabilité à ne pas négliger. Henry Kissinger a jadis qualifié le pouvoir d '«aphrodisiaque ultime». Les rois et les nations se sont battus pour dominer les autres. Le capitalisme suppose un monde où réussir signifie exercer un contrôle. Et dans le sport, les joueurs s'efforcent d '«humilier» leurs adversaires. Mais dans le BDSM, le pouvoir est accompagné par de grandes responsabilité (oui comme le dit oncle Ben à Spiderman ;) ) Alors après on peu se demander quel genre de personne se sent sexuellement excité par la douleur? Beaucoup de gens qui sont parfaitement normaux à tous égards. Encore une fois, pensez au sport: lorsque les joueurs de football font des jeux brillants, les coéquipiers se tappent souvent les fesses, au football américain c'est même parfois bien plus violant. Les destinataires acceptent cet «abus» avec reconnaissance comme un signe d'appréciation et d'affection. Ou encore imaginons une randonnée sur une montagne. Vous avez des coups de soleil. Les épines vous griffent les jambes. Et au moment où vous atteignez le sommet, vous êtes endolori et épuisé. Pourtant, vous vous sentez euphorique. Malheureusement, les médias BDSM ont grossièrement déformé la douleur que subissent les soumis(e). C'est plus théâtral que réel. Lorsqu'il est exécuté par des dominants éthiques et bienveillants («doms» ou «tops»), le BDSM n'est jamais abusif. «C'est toujours consensuel», déclare Jay Wiseman, auteur de SM 101. «Les abus ne sont pas.» Vous n’avez pas besoin de contraintes, de bâillons ou de fouets pour maltraiter quelqu'un. Et heureusement un bon dominant n'a pas besoin d'accessoire pour inspirer l'envie à sa soumise de le servir. Mais entre des mains aimantes, l'équipement augmente l'excitation sensuelle, permettant aux deux pratiquants de profiter de leur interaction, ou «scène», comme un plaisir érotique, propre et agréable. » Lorsque le BDSM inflige une vraie douleur, il est toujours soigneusement contrôlé avec le soumis(e) («sub» ou «bottom») et les vrais dominants sont toujours dans la juste mesure. La douleur n'est pas un but mais un moyen, toujours. Le plaisir dans la douleur à une nuance et beaucoup préfèrent l'appeler sensation intense ce qui leur procurent du plaisir. «Ils ressentent la douleur des piqûres d'abeille ou d'un coup de poing au visage exactement comme n'importe qui d'autre», dit Wiseman, «et ne l'aiment pas autant.». Aussi tout est une question de forme. Et le plus important est de garder à l'esprit que le BDSM est surtout une relation humaine dans laquelle chacun se doit s'épanouir et se compléter comme deux organismes symbiotiques.
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Par : le 03/09/23
C'est un peu par hasard que nous sommes tombés sur un article concernant le Free use. On s'est rendu compte que la manière de percevoir le freeuse variait pas mal d'une personne à l'autre, et que la pornographie était assez réductrice quant à cette pratique. Le freeuse repose sur une séparation entre un partenaire utilisateur et un partenaire objet. Les videos pornos mettent souvent en scène des femmes qui servent les hommes, souvent dans des relations où la pluralité improbable. On essaie dans cet article de vous proposer une synthèse de ce que nous semble être la pratique du Freeuse en synthétisant ce que l'on a pu lire sur le sujet. Mais on ne détient pas la vérité. C'est une vision parmi d'autres. N'hésitez pas à commenter pour partager votre perception différente, si vous en avez une. Bonne lecture !!! :) --- Le terme "freeuse" (l'espace entre les deux a fini sur certains sites par disparaitre aboutissant à créer un mot presqu'à part !)  a récemment gagné en popularité dans les alcoves comme dans les médias, suscitant à la fois curiosité, débat voire controverses (notamment sur certains réseaux sociaux).. Mais qu'est-ce que le freeuse exactement ? Et comment se positionne-t-il par rapport à d'autres pratiques ( est-ce du BDSM ? du fétichisme ?) ou ce que beaucoup considèrent comme le sexe "normal" ? Vous avez dit "freeuse" ?!? Le terme "free use" provient de l'anglais, on pourrait le traduire littéralement par "usage libre", ou en se rapprochant de la réalité de la pratique "en livre service". Dans le contexte sexuel, il fait référence à une dynamique où un ou une partenaire est disponible pour l'autre à des fins sexuelles, souvent sur pulsion de la première (la personne "utilisatrice") et sans nécessité de séduction ou de préliminaires prolongés pour entamer la relation. C'est toujours plutôt bestial. Cette disponibilité de la personne "objet" est basée sur un consentement préalable, où le/la partenaire "utilisé(e)" accepte d'être disponible pour l'autre. Il est crucial de noter que, bien que cette dynamique puisse sembler unilatérale, elle repose sur le consentement mutuel et une communication ouverte entre les partenaires. Le freeuse peut prendre différente formes, allant de simples attouchements ou caresses à des actes sexuels plus hardcore. La clé est que le partenaire "utilisé" a accepté cette dynamique et est d'accord pour être "utilisé" de cette manière. Au cours des dernières années, le concept de "freeuse" a gagné en visibilité, notamment du sait de sa mise en lumière par Internet et les médias sociaux. Des forums de discussion aux plateformes de partage de vidéos, en passant par des récits érotiques, le freeuse est devenu un sujet de curiosité pour beaucoup et d'attirance parfois.. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette montée en popularité. Tout d'abord, la nature même du freeuse, qui joue avec les dynamiques de pouvoir et les tabous, peut être intrinsèquement intrigante pour certains couples. Dans une société où la sexualité est de plus en plus débattue ouvertement, de nouvelles formes d'expression sexuelle émergent et sont explorées. Cependant, il est important de noter que, comme pour toute tendance ou phénomène culturel, ce qui est représenté dans les médias ne reflète pas toujours la réalité ou la complexité des relations réelles basées sur le freeuse. Les représentations dans les vidéos (du genre Youporn/Pornhub) peuvent souvent être exagérées ou scénarisées pour l'effet "dramatique". Pour comprendre le "freeuse" et l'intégrer dans vos pratique, il est essentiel de bien distinguer la fiction de la réalité. Le free use, avec sa dynamique unique de consentement et d'utilisation, soulève de nombreuses questions quant à sa classification dans le vaste spectre des pratiques sexuelles. Est-ce une forme de BDSM, compte tenu de ses évidentes dynamiques de pouvoir ? Peut-on le considérer comme un fétichisme, étant donné que l'acte d'"utiliser" un partenaire peut être attirant et source d'excitation ? Ou est-ce simplement une autre facette de ce que l'on pourrait qualifier de sexe "normal", une variante parmi tant d'autres dans la diversité des relations intimes ? Ces questions ne sont pas seulement académiques ou théoriques. Elles ont des implications réelles pour ceux qui envisage de pratiquer le freeuse ou ont deja franchi le pas. Comprendre où se situe le freeuse peut aider à décomplexer r la pratique, à établir des limites claires et à assurer une expérience positive et consensuelle pour toutes les parties impliquées. En fait, le "freeuse" peut prospérer dans un cadre le BDSM, dans le fétichisme ou tout simplement dans le sexe vanille, et dans la pratique, explorer l'une ou l'autre de ces facettes, ou un peu toute.   Comprendre le concept de "freeuse" Le concept de "freeuse", bien que relativement récent comme on l'a vu, trouve ses racines dans des dynamiques plus anciennes de relations et de sexualité. Pour comprendre pleinement son émergence, il est essentiel de retracer son histoire et ses origines. Précurseurs historiques À travers les âges, différentes cultures et sociétés ont eu des pratiques où un partenaire était à la disposition de l'autre, souvent dans des contextes de hiérarchie ou de pouvoir. Bien que ces situations ne soient pas directement comparables au freeuse moderne basé sur le consentement, elles montrent que l'idée d'une disponibilité sexuelle n'est pas nouvelle. Dans nos sociétés patriarchales, il s'agissait surtout d'une mise à disposition du corps de la femme pour le mâle dominant. Émergence dans la culture érotique Avec l'avènement d'Internet et la démocratisation de la pornographie et de la littérature érotique, de nouveaux genres et niches ont vu le jour. Le free use, en tant que concept, a commencé à gagner en popularité dans ces cercles, souvent présenté comme une pratique où un partenaire est constamment (dans des intervalles de temps convenus, tout de même) disponible pour l'autre. Apparition du mot "freeuse" Le terme "freeuse" lui-même semble avoir émergé au début des années 2010, principalement sur des forums et des plateformes de partage de contenus pour adultes. Sa popularité a augmenté à mesure que la pratique gagnait en visibilité (en s'invitant dans la presse grand public) et que les discussions autour de celui-ci se multipliaient Le rôle et l'influence des réseaux sociaux Avec l'essor des médias sociaux, le freeuse a trouvé une plateforme pour une discussion plus large. Des communautés dédiées ont vu le jour, permettant aux adeptes d'échanger des expériences, des conseils et des réflexions, contribuant ainsi à façonner et à définir davantage le concept. Le freeuse et le BDSM Free use et BDSM ont des points communs À première vue, le freeuse et le BDSM peuvent sembler partager de nombreuses similitudes. Freeuse et BDSM ont des différences Bien que le freeuse et le BDSM partagent donc certaines similitudes, ils diffèrent également à plusieurs égards. Ces différences se manifestent principalement dans les objectifs poursuivis, les pratiques spécifiques et les limites établies. Le free use et le fétichisme Le fétichisme est un terme qui englobe une vaste gamme de fanstames sexuels. Pour certains, il s'agit d'une fascination pour un objet spécifique (example, fétichisme des escarpins), pour d'autres, d'une partie du corps (fétichisme du pied par exemple), et pour d'autres encore, d'une situation ou d'un scénario particulier (fantasme de l'infirmière par exempleà. Mais comment le freeuse s'inscrit-il dans le cadre du fétichisme ? Définition du fétichisme Dynamiques de pouvoir : Au cœur du BDSM et du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir. Dans le BDSM, cela peut se manifester par la domination et la soumission, tandis que dans le freeuse, cela se traduit par la disponibilité d'un partenaire pour l'autre. Dans les deux cas, un partenaire assume un rôle plus "actif" ou "dominant", tandis que l'autre adopte un rôle plus "passif" ou "soumis". Consentement : Le consentement est fondamental dans les deux pratiques. Sans consentement, ni le BDSM ni le freeuse ne sont considérés comme acceptable. Dans le BDSM, le consentement est souvent formalisé à travers des discussions préalables, des contrats et des safewords (mots de sécurité). Dans le freeuse, bien que les modalités puissent varier, le consentement est tout aussi crucial, garantissant que les deux parties sont à l'aise avec la dynamique, et revêtir, là encore, une formalisation..   Négociation : Avant d'explorer le BDSM ou une relation basée sur le freeuse, une négociation est souvent nécessaire. Cela permet aux partenaires de définir leurs limites, leurs désirs et leurs préoccupations. La négociation assure que les deux parties sont sur la même longueur d'onde et qu'elles ont une compréhension claire de ce à quoi s'attendre. Dans le freeuse, cela pourrait inclure des discussions sur quand et comment la "disponibilité" s'applique, ou quelles sont les limites à ne pas franchir. Objectifs : BDSM : Les adeptes du BDSM cherchent souvent à explorer des dynamiques de pouvoir, à repousser leurs limites physiques ou émotionnelles, ou à vivre des scénarios spécifiques. Il peut s'agir d'une exploration profonde de soi, d'une catharsis émotionnelle ou d'un jeu de rôle. Freeuse : L'objectif principal du freeuse est la disponibilité constante d'un partenaire pour l'autre. Il s'agit moins d'une exploration des limites que d'une immersion dans une dynamique spécifique de disponibilité et d'utilisation. Pratiques : BDSM : Le BDSM englobe une vaste gamme de pratiques, allant du bondage à la discipline, en passant par la douleur, la domination et la soumission. Ces activités peuvent nécessiter des outils, des équipements et une formation spécifique. Freeuse : Le freeuse est généralement plus centré sur l'acte sexuel lui-même, sans nécessiter d'équipement ou de préparation spécifique. Il s'agit davantage d'une disponibilité spontanée que d'une mise en scène élaborée. Limites : BDSM : Dans le BDSM, les limites sont souvent clairement définies avant une session. Les partenaires peuvent utiliser des "safewords" pour signaler leur inconfort ou leur désir d'arrêter. Les limites peuvent concerner des actes spécifiques, des zones du corps ou des scénarios. Freeuse : Bien que le consentement soit toujours primordial, les limites du freeuse peuvent être plus fluides. Par exemple, la disponibilité peut être constante, mais avec des exceptions spécifiques. Les limites peuvent également évoluer avec le temps, en fonction du niveau de confort des partenaires. Bien que parfois contractualiser, le freeuse est plus "souple" dans sa pratique. Le fétichisme se réfère à une attirance sexuelle intense pour un objet non vivant, une partie du corps non génitale, ou une situation spécifique qui n'est pas typiquement considérée comme sexuellement stimulante pour la majorité des individus. Cette attirance peut être si intense qu'elle est nécessaire pour la satisfaction sexuelle de l'individu.   Le free use comme fétichisme Objetification : Au cœur du freeuse se trouve l'idée d'objetification consensuelle. Un(e) partenaire est "utilisé" par l'autre, souvent sans les préliminaires ou la phase de séduction traditionnelle. Cette objetification peut être perçue comme un fétichisme en soi, où l'acte d'utiliser ou d'être utilisé est la principale source d'excitation. Le rôle : Dans le freeuse, les rôles sont clairement définis : un partenaire est l'utilisateur, l'autre est celui qui est utilisé. Pour certains pratiquants, c'est cette dynamique de rôle qui est la principale source d'excitation. De la même manière que certains fétichistes peuvent être attirés par des rôles spécifiques, les adeptes du freeuse peuvent être attirés par le rôle d'utilisateur ou d'utilisé. La situation : Le free use est souvent basé sur des situations spécifiques : un partenaire est toujours disponible pour l'autre, quelles que soient les circonstances. Cette constante disponibilité, et les situations qui en découlent, peut être le fétiche en soi. Que ce soit la spontanéité, l'absence de préliminaires, ou la nature "à la demande" du freeuse, la situation elle-même peut être la principale source d'excitation. Le fétichisme est-il toujours présent dans le freeuse Le freeuse, avec sa dynamique unique d'utilisation et de disponibilité, peut certainement présenter des éléments qui rappellent le fétichisme. Cependant, tous les actes ou relations basés sur le freeuse ne sont pas nécessairement fétichistes : Diversité des motivations : Tandis que certains peuvent être attirés par le freeuse en raison d'un fétichisme spécifique (comme l'objetification ou une certaine dynamique de pouvoir comme on vient de le voir), d'autres peuvent être attirés par le freeuse pour des raisons complètement différentes. Par exemple, certains peuvent voir le freeuse comme une expression de confiance et d'intimité profonde, sans nécessairement avoir une fixation fétichiste. La centralité de l'attirance : Dans le fétichisme, l'objet, la partie du corps ou la situation spécifique est souvent central pour l'excitation ou la satisfaction sexuelle de l'individu. Dans le freeuse, bien que la dynamique d'utilisation soit centrale, elle n'est pas toujours la principale source d'excitation. Pour certains, le freeuse peut être une partie d'une relation sexuelle plus vaste, et non la seule source d'intérêt. Fluidité des rôles : Alors que le fétichisme peut souvent être centré sur un intérêt ou une fixation spécifique, le freeuse peut être plus fluide. Par exemple, bien que le freeuse puisse souvent impliquer une dynamique unilatérale, les rôles peuvent parfois être inversés ou adaptés en fonction des désirs et des besoins des partenaires. Contexte culturel et social : Il est également important de reconnaître que la perception du freeuse comme fétichisme peut être influencée par des contextes culturels et sociaux. Dans certaines cultures ou communautés, le freeuse peut être vu comme une pratique marginale ou fétichiste, tandis que dans d'autres, il peut être perçu comme une expression normale et acceptable de la sexualité. Et si le "freeuse" était en fait l'antichambre de la Domination/soumission ? Le freeuse, avec sa dynamique d'utilisation et de disponibilité, a souvent été comparé à d'autres pratiques sexuelles, notamment le BDSM. Mais pourrait-on aller plus loin et suggérer que le freeuse est en réalité une introduction, ou une "antichambre", à la Domination ? Ou du D/s light. Le freeuse : une initiation aux dynamiques de pouvoir Au cœur du freeuse se trouve une dynamique de pouvoir claire : un partenaire est disponible pour l'autre, souvent à la demande. Cette disponibilité, basée sur le consentement, introduit une asymétrie dans la relation. Pour certains, cette première expérience de dynamique de pouvoir peut éveiller un intérêt pour des jeux de domination/smoussion plus poussés.   Des rôles clairement définis Tout comme dans la Domination, le freeuse repose sur des rôles clairement définis. L'utilisateur/utilisatrice et l'utilisé(e) ont des responsabilités et des attentes spécifiques. Cette clarté peut préparer le terrain à des rôles plus élaborés, comme ceux de dominant(e) et de soumis(e), présents dans les relations BDSM.   La communication et le consentement comme fondements Le freeuse, lorsqu'il est pratiqué de manière éthique, repose sur une communication ouverte et un consentement mutuel. Ces compétences sont essentielles dans toute relation de domination. Ainsi, le freeuse peut servir de terrain d'entraînement pour développer ces compétences cruciales.   Limites et exploration : Le freeuse encourage les partenaires à définir leurs limites et à les communiquer clairement. Cette exploration des limites peut naturellement évoluer vers une exploration plus approfondie des désirs, des dantasmes et des dynamiques de pouvoir, conduisant potentiellement à la Domination. Les 7 obligations sexuels de la "personne objet" dans une relation "freeuse" Disponibilité : Être prêt et disponible pour des activités sexuelles selon les termes convenus, cela peut aller d'être réceptif à tout moment ou seulement pendant des périodes spécifiées à l'avance (exemple : pas durant le sommeil). Réceptivité : Répondre aux avances de la personne utilisatrice avec volontarisme et entrain,, en se conformant aux désirs et aux scénarios préalablement convenus. Préparation : Selon les préférences du couple, cela peut signifier s'assurer que le corps est propre, rasé, ou préparé d'une manière spécifique pour l'acte. Utilisation de protections : Si nécessaire, s'assurer que des protections comme des préservatifs ou d'autres méthodes contraceptives sont utilisées pour garantir la sécurité des deux partenaires. Participation active : Même si la personne "objet" est dans un rôle plus "passif", elle doit s'assurer de participer activement pour le plaisir de l'utilisateur, que cela signifie répondre aux stimulations Respect des scénarios : Si un scénario spécifique a été convenu (par exemple, jouer un rôle particulier ou adopter une certaine attitude), la personne "objet" doit s'y conformer. Utilisation de jouets ou d'accessoires : Si cela fait partie de l'accord, être prêt à utiliser ou à être utilisé avec des jouets ou des accessoires sexuels. Les 5 droits fondamentaux de la "personne utilisatrice" sur la "personne objet" Dans le cadre du freeuse, la personne "utilisatrice" est encouragée à embrasser pleinement son rôle, profitant de la dynamique unique offerte par cette relation. Ces droits, toujours basés sur le consentement mutuel, sont conçus pour maximiser le plaisir et l'expérience de l'utilisateur. Voici une liste incitative des droits de l'utilisateur, spécifiquement axée sur la dimension sexuelle de la relation. Droit à l'initiative : En tant qu'utilisateur, vous avez le droit de guider l'interaction sexuelle selon vos désirs, sans vous poser de questions sur le consentement (puisqu'il a été établi en amont). C'est où vous voulez, quand vous voulez, à la fréquence que vous voulez (plusieurs fois par jour, ou deux fois par an, c'est vous qui décidez). Droit à la disponibilité : Votre partenaire "objet" est là pour votre plaisir. Aucune autre considération ne compte. Vous avez le droit de vous attendre à ce qu'il/elle soit prêt(e) et réceptif/ve à vos avances, dans les limites que vous avez définies ensemble en amont. Exemple : Si une envie vous prend en pleine nuit, votre "objet" devrait être prêt à faire ce que vous lui demandez pour satisfaire pleinement vos désirs. Droit à l'exploration : Vous avez le droit d'explorer vos fantasmes et vos désirs, en utilisant votre partenaire "objet" comme instrument de votre plaisir. Droit à la satisfaction : Votre plaisir est au cœur de cette relation. Vous avez le droit de chercher à être pleinement satisfait à chaque interaction. Exemple : Si vous n'avez pas atteint l'orgasme, vous êtes en droit de guider votre "objet" jusqu'à ce que vous y parveniez, y compris en lui indiquant en quoi il/elle s'y prend mal.. Droit à la communication : Bien que vous soyez dans le rôle dominant, vous avez le droit d'exprimer vos besoins, vos désirs et vos limites clairement. Vous avez le droit d'arrêter un rapport en plein milieu si vous avez changez d'avis ,sans justification.  
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Par : le 01/12/23
Bien que nous fassions le maximum au quotidien pour vous éviter ces ecueils, la recherche de partenaires dans le BDSM peut s'avérer risquée en raison de la présence de nombreux faux profils. Ces profils, variés dans leurs types et intentions, peuvent aller de l'ennuyeux à dangereux, engendrant des déceptions et des risques plus graves. Les différents profils à problème Escroqueries sentimentales Les escroqueries sentimentales, fréquemment menées par des individus connus sous le nom de « brouteurs », sont sans doute le premier problème dans le monde des rencontres en ligne, y compris dans le domaine spécifique du BDSM. Ces escrocs, se faisant souvent passer pour des femmes, exploitent la vulnérabilité émotionnelle de leurs victimes. Leur modus operandi est assez typique : ils commencent par créer un faux profil attrayant, souvent doté de photos séduisantes et de descriptions captivantes pour attirer l'attention. Une fois le contact établi, ils tissent des liens émotionnels avec leur cible. Ces brouteurs sont des maîtres dans l'art de la manipulation émotionnelle, utilisant des techniques de séduction et de faux récits pour gagner la confiance et séduire leur victime. Ils créent une illusion de proximité et de compréhension, souvent en partageant des "expériences personnelles" qui, bien que complètement inventées, sont conçues pour crédibiliser l'arnaque. Après avoir établi une connexion émotionnelle solide, ces escrocs entament la phase d'exploitation. Ils commencent généralement par de petites demandes d'argent, souvent justifiées par des urgences fictives ou des situations désespérées. Leurs histoires sont conçues pour tirer sur les cordes sensibles, provoquant chez leur victime un désir de les aider. Les demandes d'argent peuvent devenir de plus en plus importantes au fil du temps, et malgré les sommes versées, les brouteurs trouvent toujours de nouvelles excuses pour éviter une rencontre en personne. Le piège de ces escroqueries sentimentales réside dans leur capacité à manipuler les émotions. Les victimes, souvent aveuglées par leurs sentiments, ignorent les signaux d'alarme et continuent de croire en la véracité des promesses et des sentiments exprimés par le brouteur. Cela peut conduire à des pertes financières conséquentes et à des dégâts psychologiques profonds, la victime se retrouvant confrontée à la trahison et à la manipulation après avoir investi émotionnellement et financièrement dans une relation fictive. La meilleure défense contre ces escroqueries est la prudence et une vigilance accrue. Il est essentiel de rester sceptique face aux histoires trop dramatiques ou aux demandes d'argent, surtout lorsqu'elles proviennent de personnes que l'on n'a jamais rencontrées en personne. Des vérifications approfondies, une communication prudente et une réticence à partager des informations personnelles ou financières peuvent aider à se prémunir contre ces prédateurs émotionnels. Fausses dominatrices (souvent des hommes) Dans le cadre des rencontres BDSM, une autre tromperie est fréquentes : de fausses dominatrices, souvent des hommes, qui créent des profils de femmes dominantes dans le but d'exploiter financièrement des hommes soumis. Ce type d'escroquerie repose sur l'habileté de ces individus à se faire passer pour des femmes dominantes, répondant à un désir spécifique dans la communauté BDSM. Le processus commence généralement par l'établissement d'un profil soigneusement élaboré sur les sites de rencontres BDSM (en cherchant sur Google on peut retrouver certains textes ailleurs, avec un autre pseudo, un autre age, une autre ville ...). Ces profils sont souvent dotés de photos aguichantes et de descriptions convaincantes, dépeignant une image de dominatrice expérimentée et charismatique. L'objectif est de cibler les hommes soumis qui, par leur nature, peuvent être en quête d'une figure dominante féminine pour une relation BDSM. Une fois le contact établi avec une victime potentielle, ces faux profils entament une communication régulière, et essaient assez vite d'emmener la potentielle victime sur Whatsapp ou sur Skype. Ils déploient des compétences de manipulation, se servant de la dynamique de domination et de soumission pour construire une relation de confiance et de dépendance. Ils peuvent promettre des expériences BDSM exclusives, des sessions privées, ou même une relation à long terme, alimentant ainsi les fantasmes et désirs de leur cible. À mesure que la relation se développe, ces imposteurs commencent à introduire l'idée de transferts d'argent. Les raisons invoquées varient : elles peuvent aller de la demande de cadeaux ou d'hommages financiers (offrandes), présentés comme partie intégrante de la dynamique BDSM, à des prétextes plus directs comme des urgences personnelles ou des frais liés à la rencontre. Les montants demandés peuvent augmenter progressivement, piégeant la victime dans un cycle d'exploitation financière. Ce type d'escroquerie est particulièrement insidieux car il exploite non seulement les ressources financières des victimes, mais aussi leur désir de vivre des expériences BDSM authentiques. Les victimes peuvent se retrouver dans une situation où elles se sentent obligées de payer, pensant que cela fait partie de leur rôle de soumis ou croyant qu'elles investissent dans une relation réelle. L'un des aspects les plus dangereux de ces escroqueries est qu'elles peuvent durer longtemps, avec des escrocs entretenant les illusions pour continuer à soutirer de l'argent. Les victimes, souvent honteuses ou confuses, peuvent hésiter à chercher de l'aide ou à signaler ces activités, permettant ainsi aux escrocs de poursuivre leurs agissements. La prévention contre de telles escroqueries implique une vigilance accrue. Il est essentiel de rester critique face aux profils en ligne et de se méfier des demandes d'argent, surtout si elles surviennent tôt dans la relation ou sans rencontre réelle préalable. Il est recommandé de privilégier les rencontres en personne dans un cadre sûr et public pour confirmer l'authenticité d'un profil et de s'abstenir de partager des informations financières sans une confiance bien établie. Faux dominants Le phénomène des faux dominants dans le monde BDSM est beaucoup moins fréquent mais existe néanmoins et est similaire à bien des égards à celui des fausses dominatrices. Ces hommes, se faisant passer pour des dominants authentiques, ciblent spécifiquement les femmes intéressées par des partenaires dominants dans le cadre du BDSM. Leur objectif n'est pas de nouer une véritable relation de domination et de soumission, mais plutôt d'exploiter leurs victimes, souvent à des fins financières ou sexuelles. Ces imposteurs commencent généralement par créer des profils très séduisant sur les sites de rencontres BDSM. Ces profils sont méticuleusement conçus pour séduire, avec des descriptions détaillées de leurs soi-disant expériences et compétences en tant que dominants. Ils peuvent également inclure des photos en mode mannequin et des récits de leurs prétendues sessions BDSM passées pour renforcer leur crédibilité. Une fois qu'ils ont attiré une femme dans leurs filets, ils entament une relation, souvent en ligne au début. Ils utilisent des tactiques de manipulation psychologique, exploitant les désirs et attentes de leurs victimes pour établir une relation de confiance et de dépendance. Dans ce contexte, ils peuvent promettre des expériences BDSM exceptionnelles, jouer sur l'émotion et la passion pour gagner la confiance de la victime. Cependant, l'objectif de ces faux dominants n'est pas de s'engager dans une relation BDSM saine et consensuelle. Ills cherchent plutôt à exploiter leurs victimes. Cela peut prendre plusieurs formes, allant des demandes d'argent, souvent sous des prétextes fallacieux, à la pression pour des rencontres sexuelles qui ne correspondent pas aux limites ou aux accords préalablement établis. Les faux dominants peuvent également exercer une pression émotionnelle intense, utilisant la culpabilité, la honte, ou même la menace pour contrôler leurs victimes. Par exemple, ils peuvent prétendre que le refus de se conformer à leurs demandes est un signe de manque de dévouement ou de fidélité à la dynamique BDSM. Cette manipulation peut amener les victimes à se sentir piégées, leur faisant croire qu'elles ont peu de moyens de sortir de la situation. Le danger de ces relations est qu'elles peuvent conduire à des dommages psychologiques graves, à une perte financière, et dans certains cas, à des expériences traumatisantes. Les victimes peuvent se retrouver isolées, honteuses et réticentes à demander de l'aide ou à signaler ces abus. Pour se protéger contre de tels prédateurs, il est crucial de rester vigilant, de prendre le temps de connaître une personne et d'établir la confiance mutuelle avant de s'engager dans une relation BDSM. Il est également important de fixer des limites claires et de s'en tenir à elles, et de se méfier de toute personne qui tente de les pousser au-delà de ces limites sans un consentement clair et enthousiaste. Enfin, chercher des communautés BDSM fiables et des ressources éducatives peut offrir un soutien et des informations précieuses pour naviguer en toute sécurité dans ces relations. Jeunes femmes prétendant être dominatrices Le recrudécence des jeunes femmes prétendant être des dominatrices dans le milieu du BDSM est assez récent, souvent influencé par des idées fausses et une compréhension erronée de la dynamique BDSM. Ces femmes, souvent novices dans le domaine, sont séduites par l'idée qu'elles peuvent gagner de l'argent facilement en adoptant le rôle de dominatrice, sans avoir une réelle connaissance ou l'intention de pratiquer le BDSM de manière authentique. Cette tendance peut être en partie attribuée à la manière dont le BDSM est parfois représenté dans les médias meanstream et sur Internet. Des représentations glamour et superficielles, comme celles popularisées par des films et des romans tels que "50 nuances de Grey", ont contribué à une perception erronée selon laquelle le BDSM est un moyen rapide et facile de gagner de l'argent, en particulier pour les jeunes femmes. Elles peuvent croire que montrer quelques photos d'elles en tenue suggestive ou adopter un langage "orienté BDSM" en ligne suffira pour attirer des hommes soumis prêts à payer pour de telles interactions. Cependant, cette approche ignore la complexité et la profondeur réelles des dynamiques de pouvoir dans le BDSM. La domination, on le sait tous, va bien au-delà de l'apparence physique ou des mots :elle implique une compréhension profonde des principes de consentement, de négociation, de sécurité, de limites et de besoins psychologiques. Les jeunes femmes qui se risquent dans ce genre d'escroquerie sans cette compréhension risquent non seulement de se mettre elles-mêmes en danger, mais aussi de causer un préjudice potentiel à d'autres. Ce phénomène peut également entraîner d'autres conséquences négatives, telles que la perpétuation de stéréotypes nocifs sur le BDSM et ses pratiquants. Cela peut également mener à des situations où des individus non avertis entrent dans des interactions BDSM potentiellement dangereuses sans les connaissances nécessaires pour assurer leur sécurité et celle de leurs partenaires.   Dominatrices vénales cachant leur statut Notre site se refuse d'accepter des annonces de dominatrices vénales. Chacun à la liberté de choisir sa manière d'aborder le BDSM, mais notre site étant gratuit nous nous refusons à ce qu'il soit un outil pour des business de ce type (et nous ne serions pas à l'abri que les autorités ne nous le reproche). Nous fermons les comptes affichant des intentions vénales. Ceci a hélas pour conséquence d'inciter les dominatrices vénales à ne pas avancer à visage découvert. Ces professionnelles du BDSM, abordent initialement les hommes en laissant entendre qu'elles sont intéressées par une relation personnelle ou une dynamique BDSM non commerciale. Cependant, leur objectif final est de recevoir une compensation financière pour leurs services. Ces dominatrices créent souvent des profils attrayants , présentant des images et des descriptions qui soulignent leur expérience et leur intérêt dans la pratique du BDSM. Elles peuvent engager des conversations avec des hommes, souvent ceux qui expriment un désir de soumission ou une curiosité pour le BDSM, et établir une connexion apparente. Au début, ces interactions peuvent sembler être le début d'une relation BDSM sans vénalité. Les dominatrices vénales peuvent prendre le temps de discuter des intérêts, des limites et des fantasmes de leurs cibles, créant une impression de compréhension et de compatibilité mutuelles. Pour l'homme impliqué, cela peut sembler être le début d'une relation BDSM prometteuse. Cependant, une fois qu'une certaine connexion ou dépendance émotionnelle est établie, la dominatrice révèle alors que pour que la relation continue ou pour que certaines pratiques soient réalisées, une compensation financière sera nécessaire. Cette révélation peut prendre différentes formes, allant de demandes directes de paiement à des suggestions subtiles que des cadeaux ou des hommages financiers sont attendus. Pour la personne en recherche d'une relation BDSM authentique, cette révélation peut être source de confusion et de déception. Non seulement elle remet en question la nature de la relation établie, mais elle peut aussi laisser la personne se sentir manipulée ou trompée. Dans certains cas, la personne peut se sentir obligée de payer, craignant de perdre la connexion ou l'interaction établie avec la dominatrice. Ce comportement pose plusieurs problèmes éthiques, notamment en matière de consentement et de transparence. Dans une communauté où la confiance et la communication ouverte sont essentielles, le fait de ne pas divulguer des intentions commerciales dès le départ peut entraîner une violation de la confiance et compromettre la sécurité émotionnelle des personnes impliquées. Il est important pour les personnes cherchant à explorer le BDSM de comprendre que les relations professionnelles et non professionnelles dans ce domaine ont des dynamiques différentes. La clarté et l'honnêteté concernant les intentions et les attentes de toutes les parties impliquées sont cruciales pour assurer des interactions saines et consensuelles Nous ne pouvons donc que vous conseiller de discuter ouvertement des intentions et des attentes en manière de prestations payantes dès le début des interactions, et de rester vigilants face à des changements soudains ou des demandes inattendues de compensation financière. Vous pouvez avoir vos (bonnes) raisons d'opter pour une relation avec contrepartie. Vous êtes vacinnés et peut être tatoués ;-). Mais si vous ne voulez pas, soyez donc prudents !   Soyez donc prudents ! La présence de faux profils dans les communautés BDSM en ligne peut avoir des répercussions significatives, allant bien au-delà de simples déceptions superficielles. Ces profils, souvent conçus pour tromper et manipuler, peuvent entraîner des conséquences psychologiques profondes, des problèmes familiaux et des pertes financières importantes pour les victimes. De plus, leur présence généralisée crée un climat de méfiance et d'insécurité au sein de la communauté, particulièrement préjudiciable pour les novices qui cherchent à explorer le BDSM de manière sûre et informée. Déceptions et détresse psychologique Les interactions avec des faux profils peuvent mener à des déceptions profondes, surtout lorsque les individus s'investissent émotionnellement dans une relation qu'ils croient authentique. La découverte que l'interaction était basée sur le mensonge ou la manipulation peut causer un choc émotionnel et psychologique, laissant les victimes se sentir trahies, honteuses et vulnérables. Cette expérience peut avoir des effets durables, incluant l'anxiété, une faible estime de soi, et dans certains cas, des symptômes de trouble de stress post-traumatique (TSPT). Les conséquences peuvent s'étendre à la sphère personnelle, affectant les relations familiales et sociales. Par exemple, si un membre de la famille découvre qu'un proche a été victime d'une escroquerie sentimentale ou financière, cela peut créer des tensions et des conflits, menant parfois à l'isolement ou à des ruptures familiales. Problèmes de Confiance et de Sécurité L'existance de faux profils dans les espaces de rencontres BDSM crée également un environnement où la méfiance est omniprésente. Pour les personnes qui débutent dans le BDSM, cette méfiance généralisée rend difficile l'établissement de relations de confiance. Ils peuvent se sentir incertains quant à qui faire confiance ou comment identifier les interactions authentiques, ce qui peut les dissuader de poursuivre leur exploration du BDSM ou les amener à prendre des risques inutiles. La méfiance qui découle de la présence de ces faux profils peut aussi compromettre le sentiment de sécurité au sein de la communauté. Les débutants, en particulier, peuvent avoir du mal à distinguer les pratiques BDSM saines et consensuelles des comportements abusifs ou manipulateurs. Cette confusion peut les exposer à des situations dangereuses, où ils pourraient être exploités ou abusés par des individus malintentionnés se faisant passer pour des pratiquants expérimentés et bienveillants. Pour contrer ces problèmes, nous avons mis en place des dispositfs automatiques dont nous cacherons les méthodes de détection (ben oui !) et vous avez sur les profils et les publications des boutons pour Signaler un profil à l'Administrateur. Soyez précis dans vos demandes, faites des copier coller des conversations (à envoyer à contact[at]bdsm.fr Conseils pour identifier les faux profils Convoquez votre esprit critique ! La présence de faux profils dans les communautés en ligne, notamment dans le BDSM, rend impératif l'adoption d'une posture de méfiance et d'esprit critique lors de l'interaction avec de nouveaux profils. Cette approche prudente est essentielle pour se protéger contre la manipulation et la tromperie. Ne pas prendre les informations pour argent comptant : Il est crucial de ne pas accepter aveuglément les informations présentées dans les profils en ligne. Les faux profils sont souvent bien construits avec des détails convaincants pour créer une fausse impression d'authenticité. Évaluer la crédibilité du profil : Examiner attentivement le profil pour évaluer sa crédibilité. Des éléments comme la cohérence des informations fournies (ville et région annoncées par exemple), la qualité et le type de photos publiées, et la manière dont la personne communique peuvent fournir des indices importants. Des incohérences ou des récits qui semblent trop beaux pour être vrais doivent inciter à la prudence. Recherche et vérification : Effectuer des recherches indépendantes peut aider à vérifier l'authenticité d'un profil. Cela peut inclure la vérification des images via des moteurs de recherche inversée, la recherche de références ou de commentaires d'autres membres de la communauté, ou la vérification de l'existence de la personne dans d'autres contextes en ligne ou hors ligne. Questions d'investigation : Poser des questions spécifiques et observer comment elles sont répondues peut également être révélateur. Les personnes derrière les faux profils peuvent avoir du mal à maintenir leur histoire ou à répondre de manière cohérente à des questions détaillées. Écouter votre intuition : Si quelque chose semble trop beau pour être vrai, il se peut que ce soit le cas. L'intuition joue un rôle important dans la détection des signaux d'alerte. Si un profil ou une interaction provoque un sentiment d'inconfort ou de doute, il est sage de faire confiance à son instinct et d'agir avec prudence.   Analysez les photos : L'analyse des photos est une étape cruciale lors de l'évaluation de la crédibilité des profils en ligne, particulièrement dans des contextes comme les sites de rencontres BDSM. Les photos peuvent souvent être un indicateur clé de la validité d'un profil, mais elles peuvent aussi être manipulées ou faussement représentatives. Voici comment procéder à une analyse efficace des photos : Qualité et style des photos : Des images qui semblent être de qualité professionnelle, comme des photos de mannequins ou de studio, doivent susciter des questions. Bien que certaines personnes puissent utiliser des photos professionnelles légitimes, les faux profils ont tendance à abuser de telles images pour créer une impression irréaliste de leur apparence. Uniformité des photos : Vérifiez si les photos sur un profil semblent être de la même personne. Les faux profils peuvent utiliser un mélange d'images de différentes sources, ce qui peut conduire à des incohérences dans l'apparence physique de la personne représentée. Recherche d'Images Inversée : Utilisez des outils comme Google Image ou TinEye pour effectuer une recherche par image. Cela peut révéler si une photo a été prise à partir d'une source en ligne, comme un site de modélisation, un compte de médias sociaux d'une autre personne, ou même des banques d'images. Vérifiez les résultats : Si une image apparaît sur de nombreux sites ou est associée à différents noms, cela peut indiquer que l'image a été copiée et est utilisée de manière frauduleuse. Cependant, aucune correspondance ne garantit pas non plus l'authenticité, car l'image pourrait être nouvelle ou peu répandue en ligne. Précautions Supplémentaires Demandez des photos spécifiques : Si vous avez des doutes, demander une photo dans une pose spécifique ou avec un objet particulier peut aider à vérifier l'identité de la personne. Les faux profils auront du mal à fournir de telles images spécifiques. Attention aux filigranes et signes de modification : Soyez attentif aux signes de manipulation numérique ou aux filigranes qui pourraient indiquer que l'image a été empruntée ou altérée. Analysez le contexte des photos : Parfois, l'arrière-plan ou les accessoires dans une photo peuvent donner des indices sur son origine ou sa véracité. Par exemple, des éléments anachroniques ou des détails qui ne correspondent pas au profil peuvent être révélateurs. On voit parfois aussi des prises électriques qui ne sont pas françaises ... En appliquant ces méthodes d'analyse, on peut se faire une meilleure idée de l'authenticité des profils rencontrés en ligne. Cela dit, il est important de se rappeler que même avec des photos authentiques, la prudence reste de mise concernant les autres aspects d'un profil et les intentions de la personne derrière.   Analyse des descriptions de profil Cohérence et détail : Un profil authentique tend généralement à présenter une certaine cohérence dans son contenu. Les intérêts, les préférences et le style de vie décrits doivent s'aligner logiquement. Les descriptions vagues, génériques ou contradictoires peuvent constituer un signe d'alerte. Spécificité des envies BDSM : Dans le cadre du BDSM, les pratiquants sérieux partagent souvent des détails spécifiques sur leurs pratiques, limites et expériences. Les profils qui utilisent un langage stéréotypé ou qui semblent trop axés sur les fantasmespeuvent indiquer un manque de véritable expérience ou d'engagement. Langage et ton : Le ton et le style d'écriture peuvent également donner des indices. Par exemple, un langage excessivement agressif ou soumis pourrait être exagéré pour attirer une certaine audience. De même, une utilisation excessive de jargon ou de termes inappropriés pourrait suggérer un manque de familiarité réelle avec la communauté BDSM.   Évaluation des interventions sur le site Consistance et engagement : Les commentaires et réponses d'un utilisateur sur le forum ou sur les murs et groupes peuvent révéler leur niveau d'engagement et de compréhension du BDSM. Les contributions réfléchies et informées sont souvent le signe d'une personne authentiquement impliquée dans la communauté. Interactions avec d'autres membres : Observez comment l'individu interagit avec d'autres membres. Les personnes authentiques ont tendance à établir des dialogues respectueux et constructifs. Les comportements agressifs, manipulateurs ou inappropriés dans les interactions peuvent être révélateurs. Consistance avec le profil : Vérifiez si les interventions en ligne sont cohérentes avec les informations fournies dans le profil. Les incohérences entre ce qu'une personne dit dans les forums et ce qu'elle prétend dans son profil peuvent indiquer une fausse représentation.     Vous pouvez aider la communauté Si un profil vous détecter un profil manifestement déloyal, signalez-le par les boutons "Signaler" disponibles sur les profils et sur les publications. Les signalements font l'objet d'alerte immédiate auprès des administrateurs.  Une action est menée si les faits sont avérés (d'où les mentions "###PROFIL BANNI###" que vous voyez parfois). Par contre, la tendance du moment est de voir des "faux profils" partout. Notamment quand les dames refusent les avances des monsieurs, nous avons de plus en plus de signalements sans aucune précision "Fake", "Fantasmeuse". Sans rien de plus. Aucune sanction ne sera prise sans un minimum d'éléments descriptifs du problèmes. Nous ne traitons plus ces signalements avec juste un "Fantasmeuse" "Faux profil" comme argument. Expliquez un minimum la raison de votre signalement, faites des captures d'écran (pour envoyer par mail à contact[at]bdsm.fr. Merci d'avance.
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Par : le 14/08/15
Je plongerais mes yeux brûlants dans ton regard de biche en empoignant ta chevelure Je ferais ployer ton corps femelle pour que tu deviennes chienne Je crisperais ta peau, la ferais flamboyer sous ma main Je te parlerais d'une voix ferme, un peu rauque qui te fera frémir je te susurrerais des propos orduriers qui te feront mouiller Je te ferais pâmer sous mes caresses, douces puis insidieuses, insistantes puis indécentes Je te fouillerais de mes doigts pour t'entendre gémir puis crier Je te fouillerais l'âme pour t'entendre pleurer puis t'apaiser Je te baiserais jusqu'à très soif, me rassasiant de toi, de chaque miette de toi Je te garderais contre moi longuement, écoutant les battements de ton coeur
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Par : le 04/03/18
Lettre très connue dans la sphère SM, elle a été la première à exprimer un ras-le-bol à l'égard de ceux qui se présentent comme soumis. C'était il y a quelques années... " Vous êtes ici des centaines. Nous sommes de rares Maîtresses. Vous cherchez une dominatrice, vous pleurez de ne pas en trouver. Nous cherchons des soumis, nous déplorons de voir enfin une candidature sortir du lot. Vous perdez votre temps à nous faire perdre le nôtre. Il est temps de vous expliquer simplement que la dominatrice de vos rêves a des aspirations que vous n'avez pas perçues. Petit jeu de questions, réponses : Que faire de mes envies, des fantasmes si je veux les vivre ? Vos fantasmes, vos envies, vos pulsions, que vous étalez copieusement ici dans vos annonces, et dans vos messages sont bien éloignés de ce qu'une Domina attend. Et nous les connaissons par cœur. Bien souvent, nous percevons votre excitation à les écrire, percevez donc notre exaspération à les lire. Une relation avec une dominatrice sous-entend de vivre un jour des moments où elle jouera avec vous. Mais cette relation ne se résume pas à cela. Une Maîtresse cherche avant tout une relation complète, où votre esprit saura la toucher. Elle n'a que faire de l'étalage de vos envies. Seules les siennes comptent. Si vous ne souhaitez que vivre vos fantasmes, optez pour une séance. Suis-je facilement disponible ? Une dominatrice n'a que faire de votre emploi du temps. Seul le sien compte. Donc peu d'intérêt à entretenir une relation avec un courant d'air, ou un homme en couple par ailleurs. Une Maîtresse vous accorde du temps et de l'énergie. Une relation où l'un donne plus que l'autre ne peut lui convenir. Si vous êtes marié, optez pour des séances. Contre offrande, chacun y trouve son compte. Suis-je fiable ? Les « fantasmeurs » discréditent les réels soumis. Quand vous prenez rdv ou proposez votre candidature, posez-vous préalablement la question « vais-je avoir le courage d'y aller ? ». Tant de temps perdu, d'énergie déployée pour ceux qui n'assument pas. Autant les consacrer à ceux qui assument. Ayez la courtoisie de vous décommander, c'est le moins pire. Pourquoi encore et toujours des photos ? Passage obligé. Des centaines de sollicitations, nous choisissons celui qui a une chance de nous plaire. Pas de temps à perdre. Cela est plus simple également pour vous, pas de déplacement inutile. Ne vous faites pas prier et adressez des photos de votre visage et en pied. Votre anatomie détaillée ou vos exhibitions de soumis en situation ont peu de chance de nous séduire ! Nous connaissons, vous n'apportez rien de nouveau… là encore vous vous excitez tout seul. Pourquoi n'ai-je aucune réponse ? Parce que vos messages sont souvent insipides. Parfois très cérébrales, les dominatrices ont peu de chance d'être attirée par un « bonjour , comment allez vous… ». Faites fonctionner vos neurones, et cherchez à nous intéresser. Oubliez de faire étalage de vos attentes. Si on vous les demande, il sera temps d'en parler. N'oubliez pas que vous vous présentez en soumis, seuls les désirs de la Maîtresse ont de l'importance. Que cherche une Maîtresse ? Voilà la question essentielle. Il est temps de vous la poser. Lisez son annonce et déjà vous saisirez. Cela vous paraît évident, cela ne semble pas évident pour tous. Vous comprendrez que vos attentes sont bien éloignées des siennes. Alors pensez en réel soumis, et mettez vos envies de côtés. Une domina est aussi une femme. Ne l'oubliez pas. Et l'amour ? Bien souvent, sous-jacente, toute annonce est une perche tendue à une belle histoire. Une relation D/s est forte, chacun donne plus encore que dans une relation classique. L'amour lui donne une réelle dimension. Ne fermez pas cette porte. Une rencontre « internet » n'est qu'un moyen. Dès lors les choses se construisent. Il faut du temps, partager des expériences et des moments ensemble, pas uniquement dans l'intimité. Vivre, sortir, oublier le virtuel. Cela nous permettra, je l'espère, de ne plus perdre notre temps." Maitresse_Ines, sur sensationsm
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Par : le 13/01/21
Certaines pratiques BDSM sont parfois jugées trop douces ou esthétisantes par certains adeptes en ce qu'elles s'éloignent trop du sadisme ou du rapport de domination. Pour quelques puristes, elles relèveraient davantage de performances que de jeux. Le consentement dans les pratiques SM implique que les personnes concernées choisissent activement les limites des activités qu'elles effectuent. Il permet ainsi de tracer la limite la plus certaine entre jeu BDSM et acte de torture. Si le sadisme est dominé par la figure de la vénus offerte, il ne peut être le complément ou le symétrique du masochisme. Parce que le phénomène masochiste a ressaisi des éléments qui appartiennent à l’histoire plus ancienne du sadisme. Au XVII ème siècle, un nouveau type d’érotisation de la cruauté a triomphé dans la littérature. À la simple cruauté physique s'est adjointe la cruauté morale. Nonnes violentées dans les couvents et servantes dominées par leurs maîtres ont rejoint la vénus offerte, jusqu’au triomphe de la "cruauté des petits maîtres." Dans "Les liaisons dangereuses, la cruauté pouvait désormais se passer de l’effraction violente des frontières du corps. Ce qui est érotique, c’est la cruauté affective et morale qui témoigne des relations de pouvoir entre des hommes qui dominent et des femmes dupes et donc victimes, sauf une, Madame de Merteuil, mais dont on sait la fin tragique. On peut lire l’œuvre de Sade comme un moment charnière dans l’histoire de la violence érotisée, un lieu où se combinent le fantasme ancien de la vénus offerte et la jouissance nouvelle de la cruauté affective infligée à une femme innocente. Voilà Justine, vertueuse infortunée qui meurt traversée par la foudre "de la bouche au con." Mais l’érotique proprement masochiste émergea au XIX ème siècle. Son expression est l’œuvre de Sacher-Masoch, dans sa célèbre "Vénus à la fourrure". Cette Vénus n’est ni la fille ni la sœur de la vénus offerte. Ce qu’elle représente, c’est l’érotisation d’un rapport de domination, c’est-à-dire d’une relation de pouvoir entre un dominant et un dominé, élément essentiel de la scène masochiste, l’acronyme contemporain BDSM étant à ce titre bien plus pertinent que le sadomasochisme. Or, à l’inverse du sadique qui désire réduire le sujet à ce qui est en lui de moins subjectif, toute relation de pouvoir suppose le maintien de la subjectivité des deux membres du rapport. Que le sadisme exige la cruauté et l’effraction violente des frontières du corps et de l’esprit, soit. Mais le masochisme n’a que faire de l’impossible plaisir dans la douleur qui obséda les psychiatres de la fin du XIX ème siècle, chimère conceptuelle à laquelle Freud se laissa prendre lorsqu’il en fit l’orientation passive d’une pulsion de cruauté et d’agression sexuelle dont la forme active serait le sadisme. Pourtant, n’y a-t-il pas des cas de masochisme, extrêmes mais révélateurs, qui nous propulsent dans la recherche de la douleur pour elle-même ? Ainsi des femmes et des hommes soumis exigent de leurs Maîtresses ou Maîtres d'avoir le corps entier portant des traces de torture. Ici, l’extrême des actes ne doit pas fasciner le regard. En découle toute la symbolique des traces corporelles, des scarifications, ou plus encore du sang. Dans les relations BDSM, la recherche de la douleur fait partie des moyens utilisés pour mettre en œuvre le lien de domination/soumission. Les pratiques de contrainte (attaches, bondage, carcans), l’usage de la souffrance, l’effraction du corps (plugs vaginaux et anaux, dont certains aux dimensions étonnantes), les aiguilles, les suspensions par crochets "hameçons" passant au travers de la peau et reliés à des cordes tendues, même extrêmes, ne sont pas cruelles. Elles ont pour fonction d’être les signes et les effets de ce pouvoir sur soi au travers de ce lien. Chaque marque corporelle possède un sens symbolique défini dans un contexte culturel précis. Dans beaucoup de propos de pierceurs et sur un certain nombre de leurs sites Internet, on peut lire que le piercing de la langue était déjà pratiqué par les mayas ou les aztèques. S’il est vrai que chez ces peuples existait un rituel au cours duquel était pratiqué un percement de la langue mais aussi du nez, de l’oreille et parfois de la verge, l’étude de ce rite démontre que l’objectif réel affiché consistait en une offrande de sang aux dieux, que la personne concernée était une personne de haut rang. Cette obligation sacrificielle à laquelle devaient se soumettre certains personnages importants ne peut pas et ne doit pas être comparée au piercing de la langue, résultant de la volonté de disposer de manière plus ou moins durable d’un bijou à vocation érotique ou sexuelle. Les contextes sont différents, les objectifs également. Comme lors d’un stade rituel de l’initiation, dans certaines ethnies étrangères, une épreuve plus douloureuse consiste en des incisions profondes sur toute la surface du dos, non pas avec un couteau de bambou bien affilé mais avec une pierre dont le tranchant est volontairement grossier afin, non de couper mais réellement de déchirer les chairs. Ces exemples montrent que le fait de supporter la douleur et surtout de montrer aux autres qu’on peut la supporter entre dans le processus de construction identitaire et que plus la douleur est forte, plus l'initié s’approche du stade d’homme vrai, accompli, reconnu comme tel par l’ensemble de la communauté. S’il y a expression de la douleur, elle devient inaudible au sein de ces manifestations rituelles, bruyantes de joie, comme si elle n’existait pas. Elle est totalement niée, on ne veut pas l’entendre. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société. Un des buts de l’initiation est de marquer le corps qui devient un support de mémoire rappelant que l’initié est désormais un membre à part entière d’une communauté, qu’il possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’il doit suivre. Il en va ainsi dans l'univers BDSM, à la différence qu'il ne s'agit plus de rites tribaux mais de pratiques SM recherchées et consenties. Dans les sociétés pré-modernes, la douleur subie fait partie intégrante d’un processus de construction identitaire, processus voulu et reconnu par l’ensemble du groupe, ce qui donne à la douleur imposée une valence positive, car c’est à travers elle que l’individu évolue, progresse et accomplit son destin. La blessure est alors signifiante et contient une valeur fondamentale, indépendamment d’un éventuel graphisme qui pourrait être interprété. Certaines scarifications ou tatouages sont des signes de reconnaissance identitaire d’appartenance à un groupe mais, outre cette carte d'identité, le fait même de vivre le processus de marquage est signifiant. Les transformations du corps ont un sens qui va au-delà de leur visibilité. À l’opposé de la violence, le dispositif masochiste cherche au contraire à assurer que le rapport des corps soit une relation intersubjective, protégée et idéalement garantie par un contrat. Équilibre complexe, en raison des pratiques BDSM elles-mêmes, un dérapage reste toujours possible. D’où l’exigence martelée de la confiance entre partenaires qui pallie l’absence d’institution et joue le rôle de garantie affective du respect du contrat. Dans notre société, la lutte contre toute douleur, même mineure, est devenue une obligation. La personne qui a mal va, dans un premier temps, lutter contre cette douleur par les antalgiques, puis, si elle persiste, va entamer une démarche de parcours de soin. La douleur est vécue comme quelque chose de négatif par essence, liée à un mal qu’il faut combattre. Son statut est bien différent de celui des sociétés traditionnelles. Elle n’apporte rien de bon et ne permet pas d’évoluer, au contraire. Dans l'univers du BDSM, c'est le contraire, la douleur offre la possibilité d’une extase dans un monde mystique. Symboliquement, le sang possède un statut ambigu, il peut être bon ou mauvais selon les cas. Bon, il est alors porteur de force, il permet de fertiliser, de faire croître, et de guérir, mais mauvais, il apporte la malédiction, la maladie et la mort. Le sang qui coule est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contrôle, comme lors des sacrifices comportant des mises à mort d’hommes ou d’animaux lors d’offrandes de sang. Cela s’applique aussi au sang menstruel. L’écoulement sanguin possède une valeur symbolique fondamentale, puisqu’il contribue à structurer la différence des sexes à travers la stricte séparation entre l’écoulement volontaire qui se produit lors des activités cynégétiques, guerrières ou rituelles et l’écoulement involontaire des règles. Le style de vie BDSM est rempli de traditions et de cérémonies dont le monde extérieur est rarement témoin. L'une des plus significative est sans doute le rituel de liaison ou "cérémonie des roses". La soumise tient une rose blanche, pas tout à fait en pleine floraison, le Maître, une rose rouge symbolique qui est ouverte presque entièrement. Tandis qu'il l'attache solidement, le Maître lui fait la déclaration qu'il la protégera et la guidera pour toute l'éternité. Avec des épines de la tige de sa rose rouge, il pique le majeur de la jeune initiée soumise laissant deux gouttes de sang tomber sur les pétales blancs de sa rose à elle. Elle lui offre alors les épines de sa rose et elle lui pique son propre doigt. Il laisse tomber alors deux gouttes de son propre sang sur la rose blanche. Une goutte tombe sur un pétale et l'autre sur son sang à elle. La piqûre du doigt de la docile est symbolique de virginité. La femme se donne complètement à son Maître. Ils sont maintenant tout deux de la même chair et du même sang. Lors de flagellations pratiquées dans certaines séances BDSM ou lors de cérémonies d'initiations, les traces corporelles symbolisent la souffrance de l'apprentissage, ou d'une épreuve. Certaines soumises ou certains soumis sont alors fiers de conserver et d'exhiber leurs traces corporelles. Il en va de même lors de la pose d'aiguilles sur le corps. Le sang qui coule du corps est en lien direct avec le danger et la mort et doit donc être sous contôle. Il est symboliquement associé à la construction de la virilité masochiste à travers des activités typiquement SM, un moyen actif de transformer des personnes soumises en personnes masochistes. Les blessures, les traces, et les cicatrices sont les emblèmes du courage et de la dévotion. Les marques corporelles volontaires avec écoulement sanguin comme le tatouage ont été, elles, considérées très négativement depuis la seconde moitié du XIX ème siècle. La vision portée sur le tatouage a heureusement évolué pour devenir plus positive, sans doute grâce à deux facteurs successifs, l’amélioration et l’évolution du graphisme, puis l’engouement féminin pour cette ornementation cutanée. Peu d’activités font appel à autant d’éléments porteurs de symbolisme que le feu, le métal et le sang. Dans certaines tribus africaines, le forgeron est considéré comme un magicien et les opérations de fonte du fer sont chargées symboliquement et impliquent des prescriptions dans la sphère sexuelle. Il peut s’agir d’abstinence ou d’interdits concernant les femmes. Le marquage volontaire appelé branding, la scarification, ainsi que les aiguilles, dans l'univers BDSM sont des pratiques jugées extrêmes. Il convient donc de ne pas les pratiquer sans expérience et sans avoir parlé au préalable des limites à ne pas dépasser. Il en va de même pour la pose de piercing génital féminin ou masculin car les risques infectieux sont bien connus. La douleur fait partie de l'expérience du piercing et en est parfois le but principal pour pouvoir atteindre un état de conscience élevé. L'attitude ne concerne pas uniquement les couples sado-masochistes, mais aussi ceux qui considèrent le piercing comme un rite de passage ou un événement initiatique. Parfois, des anneaux perçant les lèvres ou d'autres types de bijoux spécialement conçus à cette intention, peuvent être portés pour interdire provisoirement l'acte sexuel, et donc tout plaisir sexuel, ce qui correspond à une forme d'infibulation non chirurgicale à court ou à long terme. Le branding ainsi que les scarifications sont synonymes de déviance sexuelle aux États-Unis. En France, le "baiser de feu" est en général, pratiqué marginalement dans des cercles très fermés. L’usage direct ou indirect du feu, du métal qui coupe ou transperce, la douleur présente et nécessaire ainsi que les risques médicaux sont autant d’éléments à forte charge symbolique. Ces composantes sont cependant aussi présentes dans les pratiques plus soft, plus courantes telles que le tatouage ou le piercing, de plus en plus prisés par les femmes, hors même de toute relation BDSM. Le corps intervient dans toutes les sociétés comme support de rites et comme symbole privilégié particulièrement dans l'univers SM. Les percements réalisés sur le corps sont localisés à proximité des orifices réels ou allégoriques de celui-ci et on peut considérer que les plaies occasionnées par la flagellation et les scarifications créent de nouveaux orifices et peuvent être vues comme des seuils, lieux d'écoulement du sang, substance corporelle, source de vie. Il est logique que les orifices corporels symbolisent les points les plus vulnérables. La matière issue de ces orifices est de toute évidence emblématique. Sang, Crachats, urine, excréments, dépassent les limites du corps, du fait même de leur sécrétion. Dans notre société contemporaine, la fonction d'dentification est délicate à mettre en évidence et les tatouages et piercings actuels à proximité des orifices corporels ont plus à voir avec la sexualité et l’érotisme. Le tatouage et le piercing, pour les non-impliqués, ont acquis peu à peu, avec leur expansion, le statut de bijou en vogue, mettant en avant une recherche esthétique. Mais la différence par rapport au bijou classique réside dans le fait que la pose de piercing intime nécessite de pénétrer la peau, créant de nouveaux points de contact entre l'intérieur et l'extérieur du corps. Pour les adeptes, c’est souvent le processus même de la trace corporelle qui est important, beaucoup relatent le plaisir de la décharge d’adrénaline lors de l’acte et la prise de conscience de leur corps. Le lien entre les notions d’excès, de prestige et même de pouvoir est bien connu des sexologues. Plus généralement, Il est intéressant de relever parfois à un certain degré, un parallèle anthropologique entre les rites de certaines cultures africaines et les pratiques du monde BDSM. Ainsi, chez les Mossi du Burkina Faso, les scarifications du ventre des femmes se situent chronologiquement entre deux autres événements, l’excision et l’accouchement dans lesquels le rapport à la douleur est totalement différent. Il en est de même pour les femmes dans de nombreuses ethnies, comme celles qui pratiquent l'ablation partielle ou totale du clitoris sur des jeunes filles presque pubères. De même, il n’est pas rare actuellement que des jeunes filles du Sénégal décident à l’insu de leurs parents de subir une opération particulièrement douloureuse, le tatouage des lèvres. Si, après l’initiation et ces épreuves douloureuses, la douleur n’est plus qu’un mauvais souvenir, il en reste des traces sur le corps, traces imprimées par la société, où le corps devient un support de mémoire rappelant que l’initiée est désormais un membre à part entière d’une nouvelle communauté, qu’elle possède de nouveaux droits en contrepartie de nouvelles règles qu’elle doit suivre. La comparaison entre ces rites ethniques africains et nos usages s'arrête là car la grande majorité des états condamnent ces pratiques. Dans les sociétés où elles sont exécutées, les mutilations sexuelles féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Leur maintien est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. En France, dans un cadre juridique étoffé, le code pénal est explicite. L'article 222-9 précise que les violences ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente sont punies de dix ans d'emprisonnement et de cent cinquante mille euros d'amende. Malheureusement près de soixante mille femmes excisées vivent actuellement en France, principalement originaires du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, ou de la Guinée. La recherche de la performance permet avec radicalité aux adeptes du BDSM, de poser sans entrave le rapport qu’ils établissent avec leur propre corps en le dissociant d’une histoire de la représentation qui les assujetissent au rôle d’objet. Il s’agit en fait d’un double mouvement de déconstruction et de réappropriation de leurs corps qui passe, non pas par une utopie, mais par une érotisation et un réinvestissement des contraintes. C'est la volonté de s’inscrire dans un cadre culturel et symbolique pour en subvertir les termes. En ce sens, la répétition du corps voulu par le phantasme du masculin est ainsi plus une présentation qu’une répétition ou une reproduction iconographique d’un modèle d’oppression. Ce n’est pas une copie mais une reformalisation. C’est à ce niveau que ces performances peuvent être qualifiées de sadomasochistes. La douleur et les traces corporelles ne sont plus le résultat d’une position subie redondante avec sa position symbolique. L’expérience masochiste signifie cette déstabilisation du moi. La souffrance, le bondage, les yeux bandés et l’humiliation affranchissent le soumis de l’initiative et du choix, et lui permettent de se retirer momentanément de son identité pour se réfugier dans le corps et créer une nouvelle identité fantasmatique souvent diamétralement opposée au moi qu’il présente au monde. Dans une relation BDSM, cela ne signifie cependant pas une perte totale et sans retour, autodestructrice. Le surgissement orgasmique s’inscrit en réalité au cœur de l’ordre et des cadres symboliques qu’il ne s’agit pas de quitter de manière psychotique en provoquant une destruction du corps mais de le mettre en mal. Il s’agit toujours malgré tout de théâtre et ce qui s’y donne ne saurait être confondu avec la réalité. Le corps performé ne saurait être mis en danger. Il s'agit d'éviter à tout prix le lieu commun qui consiste à dire qu'un novice impliqué dans les conduites à risque ou des atteintes corporelles répétées qu'il vit une forme de rite de passage ou à l'inverse que son comportement est seulement provoqué par leur absence dans nos sociétés. Le corps est le lieu rayonnant où est questionné le monde. L'intention n'est plus l'affirmation du beau mais la provocation de la chair, source de jubilation sensorielle, parade narquoise à la réalité. Bibliographie et références: - Theodor Adorno, "La psychanalyse révisée" - J. de Berg, Catherine Robbe-Grillet, "Cérémonies de femmes" - A. Binet, "Le fétichisme dans l’amour" - R. von Krafft-Ebing, "Psychopathia Sexualis" - S. Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - M. de M’Uzan, "Un cas de masochisme pervers" - G. Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch. Le froid et le cruel" - J. Streff, "Les extravagances du désir" - Cesare Lombroso, "L’Homme criminel" - Lucien Sfez, "L’utopie de la santé parfaite" - Éric-Emmanuel Schmitt, "Le Visiteur" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/08/23
C'est l'histoire d'une petite bite enfermée dans sa cage encore plus petite qu'elle. Elle sait qu'elle va y rester longtemps, sortant que quelques minutes pour la grande toilette hebdomadaire. Ce qu'elle ignore, c'est quand l'ensemble du corps à qui elle est rattachée va se prosterner aux pieds de Celle à qui il appartient.  Ce petit sexe en cage sait bien à qui il appartient désormais et il sait aussi qu'il ne jouiras de liberté que si Elle en décide ainsi.  N'empêche qu'un jour, cette petite bite se retrouva à l' étroit dans cette si petite cage à la vu du look total cuir de sa Domina. Elle avait mit Son soumis allongé au sol sous Ses pieds le temps qu'Elle s' occupe de ses mails sur son téléphone , confortablement assise sur son canapé.  Ses bottes à gros talons  posées sur son ventre laissées des marques sur sa peau.  Elle aime l'avoir sous Ses bottes...   Petit soumis  est  heureux de servir de  tapis pour sa Domina. Ce qui remplit la cage et Elle s'en aperçoit... Elle  lui fait remarquer sans vraiment y donner d'importance.  Se lève et se place debout au-dessus de  Son soumis tout nu. Elle lui ordonne alors  d'écarter les jambes et crache sur cette bite encagée. Avec la semelle de Sa grosse botte, elle écrase la cage et la tire en arrière.   Ajoute encore quelques crachats en guise de lubrifiant car c'est décidé, la cage doit tomber !  Petite bite s'est fait remarquée et la voilà   malmenée mais elle sent un air de liberté.  Elle sait que tout peut arriver  quand  sa propriétaire est à ses cotés. La cage écrase  le gland qui ne cesse de grossir. L'anneau comprime les boules qu'il étire.  Les bottes s'en donnent à cœur joie gagnant quelques millimètres à chaque fois qu'elles écrasent et tirent sur cette cage.  Et petite bite se retrouve vulnérable hors de sa cage, étendue de toute sa longueur, quand sa Domina saisit sa cravache... C'est l'histoire d'une petite bite qui aspire à rester chaste malgré les tentations , malgré l'odeur  et la vue du cuir  qui recouvre Celle pour qui elle reste sans jouir.  Cette histoire n'a pour fin que le souhaite de la Domina qui se joue de cette  petite bite  évadée.  Elle  donne la clé à Son soumis  en érection et lui ordonne de remettre   tout ça en cage rapidement . A chaque seconde , un coup de cravache s'abat sur ses fesses, compliquant encore un peu plus la tâche. Petite queue se tord pour rentrer, et la pression de la cravache aidant, l' érection s'amenuise.  Et enfin petite bite retrouve sa place confortable derrière les barreaux. Sa Domina la regarde d'un air satisfait avec Son petit regard sadique en coin... 
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Par : le 30/05/18
J'ai parfois beaucoup de mal à revenir à la "vie normale" après une soirée ou un we de pratiques BDSM Ce que j'entends par vie normale, c'est la vie quotidienne, avec des activités professionnelles, des relations "normales", les gestes de la vie de tous les jours . Sortir le chien et la poubelle, en balancer dans le container vert et essuyer les pattes de l'autre en rentrant En espérant ne pas s'être planté dans la suite logique des évènements Donc, ne plus faire la vaisselle nu-e sous le tablier bleu et blanc (fort seyant d'ailleurs...sourire), ne plus graisser les fouets après le déjeuner, de plus claquer de fesses qui n'attendent que cela, et ne plus parler librement du dernier clito vibrant sous les doigts ! Entre autres sujets de conversation, bien sûr ! Pas simple, de revenir dans sa peau de Madame Tout le Monde, avec ses tracas et ses joies et de trouver cela, de nouveau, normal ! Parce que, moi, j'aime bien vivre l'intensité des retrouvailles,de nouvelles rencontres, des échanges passionnés sur la domination, la soumission, et tout ce qui tourne autour Les "pourquoi ", les "comment" les "waouhhh", les " oh non, ça, c'est trop pour moi" .... Et surtout cette pleine et entière liberté de parler de nos désirs, de nos fantasmes, de ces jardins secrets, de toutes les raisons qui nous conduisent à vivre différemment notre sexualité notamment sans honte ni gêne Ou avec gêne d'ailleurs lorsque les soumis-ses avouent leurs préférences et leurs difficultés en aimant tels actes ou telles approches : ça, j'adore !!! (sourire) Pas simple de ne pas réagir en entendant ses collègues de travail évoquer un tatouage par ex, "mal placé" ou un piercing de mamelon qui les font dire : "mais, y faut être vraiment cintrés pour se faire abimer comme ça !!! Cintrés et vicieux ! " Je me suis déjà laissée aller à commenter un geste ou une attitude "banale" en jouant sur une situation : un technicien par exemple, se mettant à genoux pour démonter une roue de fauteuil roulant, et qui, croyant impressionner tout le monde, me dit : "ne vous habituez pas à ce que je le fasse à chaque fois " "Et pourtant, cette position vous convient parfaitement" ai-je répondu en souriant Donc, pas simple de reprendre sa "place" lambda dans la vie, sans tout voir via le prisme BDSM : en tous cas, pour moi, ce n'est pas toujours simple Et vous, comment vivez-vous ces moments de retour sur terre ? Vous avez des astuces, des trucs facilitants ? Vous avez vécu des situations ambigues parfois ?
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Par : le 02/05/20
Il ne me fallut que quelques secondes pour réaliser à quel point j’avais vraiment des ennuis. Je ne m’étais pas vraiment inquiété quand Elle m’avait tendu le bracelet en métal. Pas même quand j’avais senti les dents cruelles à l'intérieur. Elle n’allait pas me le faire porter, j’en étais sûr ! C'était bien trop vicieux ! Elle ne le ferait pas ! Mon esprit n'arrêtait pas de me le répéter ; même quand je la voyais ramasser la petite clé avec son verrou intégré et marcher lentement vers moi. « Alors. C’est pour MAINTENANT ou demain. Fais attention, je vais te le mettre moi-même et crois-moi, je ne ferai pas dans la dentelle ! » Sa voix était sévère, dominante, presque brutale dans son intensité. J’ouvris la bouche pour lui répondre mais mon téton droit explosa d'agonie, chauffé à blanc. « Quand je dis maintenant, c’est maintenant. Aucun argument. » J’hésitais toujours. Les pointes avaient l'air très vives, vicieuses et cruelles. Et il avait l'air si petit, si étroit ... ce serait sûrement une agonie d'essayer de le fermer. Encore une fois, j’ai essayé de protester. Une autre explosion brutale de douleur, cette fois sur mon pénis. « Je vois que tu n'es pas très bon pour suivre un ordre. Tu vas apprendre. Lève-toi, les bras levés ! » Soulagé de ce qui semblait être un changement d'avis, je me levais rapidement, tendant les bras. Ce n'est qu'alors que je vis la camisole de force dans ses mains, mais il était déjà trop tard. Elle la glissa sur mes bras de manière experte, la repliant autour de mon corps et bouclant les sangles en quelques secondes. Je sentis mes bras se resserrer contre son corps. Je tentais de résister mais c'était sans espoir. Elle sécurisa la camisole en quelques secondes. Je voyais toujours le bracelet. Il était toujours posé sur la table là où je l'avais laissé. Pendant ce temps, Elle attacha rapidement les sangles entre mes jambes et acheva mon confinement. « Maintenant, tu vas le porter, que ça te plaise ou non. » Elle tendit la main vers le dispositif métallique, l'ouvrit et l’enfila par le bout de ma queue. Sans un mot, Elle ferma le bracelet juste derrière mon gland, forçant les pointes contre mon sexe. Je poussais un cri ! Cela ressemblait à une centaine d'aiguilles perçant ma queue, pénétrant en moi alors qu’Elle pressait plus fort. La serrure glissa et la clé tourna... il était en place. Quand la douleur commença à s'atténuer, je me rendis compte que je débandais. Mais quoi que je fasse, le bracelet était bien trop étroit pour tomber. Je ne pouvais pas m’en débarrasser sans lacérer mon gland à son passage, même si mes mains étaient libres. « Voilà ! tu m’as supplié de te laisser sortir de ta ceinture de chasteté depuis des semaines. J'en ai marre de t’entendre. Je m'en fiche si tu as besoin de jouir. Je m'en fiche si tu es excité ! Et je ne me soucie pas du fait que tes érections dans ta ceinture te font mal. Il est clair que nous devons travailler sur ce lien que tu sembles avoir entre érection et plaisir. Tu as déjà remarqué la douleur que le bracelet provoque lorsque tu bandes. Eh bien, ce n'est que le début. Plus tu deviens dur, plus ça te fait mal. Je te fais la promesse que je ne vais pas l'enlever, peu importe tes jérémiades et tes pleurs. » Elle me poussa sur une chaise et attacha rapidement mes chevilles aux pieds. Une chaîne passa autour de ma taille et le dossier de la chaise. Je n’avais plus aucun moyen de me lever. Elle ouvrit quelques fermetures éclair sur la camisole de force, exposant ses tétons. Des pinces y furent fixées. « Maintenant, juste pour être sûr que la leçon commence… » Elle me mit fermement un bâillon, l’anneau passait derrière les dents forçant ma bouche à rester grande ouverte. Me prenant par les cheveux, Elle tira ma tête en arrière. Elle laissa alors tomber un comprimé de viagra dans le trou béant, l'observant alors que je tentais de lutter sans succès contre l'envie d'avaler. « Je serai de retour... plus tard. D’ici là, je pense que tu aura terminé la première de tes futures leçons. » lulu (souvenir de chez ma 1ère Dame)
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Par : le 25/07/22
Résumé pour gens pressés : - Cocher la case "Dominant" à la création du profil ne donne aucun droit sur les autres. - Le respect ça se mérite ! Ce n'est pas un acquis. - soumis et soumises, tutoyez vos interlocuteurs. S'ils s'énervent et qu'ils ont besoin de réclamer le vouvoiement, c'est qu'ils n'ont pas su l'inciter naturellement. Avez-vous vraiment envie de continuer à discuter avec de telles personnes ? - Ne pas écrire sur le mur personnel de ceux qui n'acceptent pas vos demandes d'amitiés. Elles ont été vues. C'est juste que la personne ne veut pas donner suite. - Rappel à toutes fins utiles : c'est la soumise qui choisit son Maître ! Bonjour, Je fréquente ce site depuis quelques années déjà et je ne cesse de m'étonner du manque de courtoisie dont je suis parfois témoin. Elle émane surtout de certaines catégories de membres : ceux qui, à la création de leur profil, ont coché la case "Dominant". 1) L'origine du mal Tout vient du moment exquis de la création du profil. Je dois me décrire, parler de mes aspirations, choisir mes pratiques préférées et choisir une catégorie. Moi, j'ai personnellement choisi "Homme Dominant" car cela correspond à ma personnalité : j'aime dominer ma partenaire et être le seul dépositaire du contrôle dans la relation. Mais au-delà d'un élément descriptif de ma vision nombriliste de ma propre personne, qu'y-a-til de plus dans ce choix ? Et bien, rien ! Le fait d'avoir choisi la catégorie "Dominant" ne fait pas de moi le Maître ultime et absolu de toute personne qui aura daigné faire un autre choix. J'ai juste choisi un élément descriptif comme j'aurais pu cocher beau, moche, gros, maigre, chauve, surfeur blond, édenté ou sourire Ultra-Brite. C'est simplement un élément que j'ai choisi de porter à la connaissance du reste des usagers de ce site : je me considère comme "Dominant". Et bien entendu, la politesse n'est pas l'exclusivité d'un pronom personnel. On peut très bien être poli, respectueux et courtois sans vouvoyer. Et parler comme le plus odieux des connards à la deuxième personne du pluriel. Ce n'est pas une question de forme mais de fond. 2) Oh, un peu de respect, merde, quoi... Tel un supporter de football aviné devant une caméra de France 3 Régions, je vais parler de respect. Mais contrairement à mon exemple , j'ai été lire la définition dans le dictionnaire et je ne vais pas en parler à sens unique. D'ailleurs c'est quoi le respect ? Comme tout mot de la langue française, il y a plusieurs nuances mais le sens général c'est simplement le fait de "prendre en considération quelque chose" et "qui incite à traiter quelqu'un avec égards, considération, en raison de son âge, de sa position sociale, de sa valeur ou de son mérite." Effectivement à la lecture de la définition, les "Dominants" devraient avoir le droit de traiter, d'emblée, les "soumis" comme les êtres inférieurs qu'ils se déclarent être eux-mêmes. Et les "soumis" devraient donner du "Monsieur" et du "Vous" à toute personne "Dominante" qui leur adresse la parole. Non ? J'ai pas tout bien compris ? Et bien non ! Le respect consistant à prendre en compte des éléments comme la valeur et le mérite, un inconnu, tout "Dominant" qu'il soit n'a aucun autre mérite que d'avoir coché une case. Sa valeur intrinsèque lors du premier échange est proche du néant, vu qu'il n'a rien prouvé d'autre que la façon dont il s'imagine être lui-même. La seule information dont on dispose lors du premier contact sont les trois mots qu'il voudra bien écrire en guise de salut. 3) Des bonnes pratiques et autres solutions Tout commence par la demande d'amitié. Sans cela, aucune conversation possible ou presque. J'y reviendrais. Fut un temps, on pouvait y joindre un motif qui permettait d'énoncer la motivation qui a poussé l'un à inviter l'autre. Mais bon.. cette fonctionnalité n'est plus opérationnelle et on ne peut pas voir ces fameux messages. On accepte donc ses amis à l'aveugle, uniquement en ayant contemplé leur fiche et la vision unilatérale de leur personnalité autoproclamée. Pour entamer une conversation, un simple "Bonjour" marque une certaine courtoisie avec laquelle on a envie de répondre sur un ton également courtois. Par opposition, le trop vu "Salut sale chienne" est une marque d'irrespect total auquel la seule réponse sensée est une autre fonctionnalité du site qui, elle, fonctionne très bien : "Bloquer l'utilisateur". En effet, avant le premier contact, rien ne prédispose les protagonistes à adopter une déférence marquée l'un pour l'autre... puisqu'ils ne se connaissent pas encore ! Et non, ce n'est pas parce qu'elle a coché les cases "soumise", "célibataire" et "cherche un Maître" qu'elle doit automatiquement vouvoyer le premier qui lui dit bonjour. D'ailleurs, petit truc entre nous : privilégiez toujours le tutoiement en début de discussion. Ça permet de filtrer rapidement les "imbus de leur personne". Un vrai Dominant vous donnera envie de le vouvoyer naturellement, sans avoir à le réclamer. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'il n'est pas fait pour vous, inutile de chercher plus loin. Ça deviendra un ami, un confident mais pas un Maître. Mais le plus probable, c'est quand-même qu'il a coché la case parce qu'il s'imagine être "Dominant" mais n'est en fait qu'une serpillière qui a des velléités d'ascension sociale. J'appelle ça les "Faux-minants" ! 4) Le message non sollicité sur le mur personnel "Tu ne réponds pas aux demandes d'ami alors je te laisse un message sur ton mur..." Attention, âmes sensibles s'abstenir, nous frôlons ici la quintessence de la débilité humaine. Si ! Elle répond aux demandes d'amis mais a fait preuve de flair et n'a pas accepté la tienne. Ça arrive : mon profil ne plaît pas à tout le monde. Mais là, elle a pris en compte un certain nombre de données disponibles : âge, éloignement, description... et a décidé que c'était pas la peine. Pour information, une jeune soumise célibataire reçoit un nombre incalculable de demandes d'amis dans l'heure qui suit son inscription. Alors comme disait un de mes anciens patrons : "Quand tu dois recruter ta secrétaire et que la RH t'a déposé une pile de CV déjà triés, à l'entretien tu restes objectif et tu prends la plus jolie ! Elles sont toutes compétentes vu qu'elles sont sélectionnées pour l'entretien alors quitte à la voir 8 heures par jour, autant qu'elle soit agréable à regarder." Et parfois, ça ne va plus loin que l'aspect physique : pas envie de se faire dominer par un nain, un vieux ou un gros. Parfois, c'est la case "électrostimulation" qui n'est pas cochée alors que c'est son plaisir absolu. Ou elle attache une importance au phrasé, au style et à l'orthographe et votre profil contient trois fautes par mot. Quelle que soit la raison de son rejet, cela ne donne PAS LE DROIT D'ÉCRIRE SUR SON MUR sans sollicitation préalable. Si elle ne veut pas quelqu'un en ami, elle ne veut pas ! Et pour ceux qui exigent du respect et du vouvoiement, respectez son choix. C'est la base du BDSM : la soumise choisit son Maître ! En conclusion, je sais bien que malheureusement, cet article n'aura qu'une très faible portée, limitée aux personnes qui prennent encore le temps de lire. Néanmoins, je me devais d'exprimer mon désarroi et proposer des solutions qui feront sans doute débat. Et c'est très bien comme ça, car je ne détiens pas la vérité absolue et que l'un des propos de cet article est justement le respect de l'opinion d'autrui et que je crois sincèrement que la discussion est toujours bénéfique.
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Par : le 02/11/19
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction » Histoire d'O Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte ,les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902),ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs et de préférence expérimentés lors d'une séance de soumission avec toujours le recours possible d'un safeword . "Je porte les stigmates de la réalité de mon amour. J'aime contempler dans un miroir les traces que m'ont laissées les épreuves endurées lors des séances de soumission à l'être aimé. Je détaille les éraflures, et les stries qui zèbrent ma peau nacrée, et je revis les intenses moments d'abnégation. "Le lien" Vanessa Duriès. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/06/20
Presque 24h, un peu moins. Un timing plus que serré. Plein d'envies et de désirs, alors je ne perds aucune de ces heures, je fonce. Je teste une nouvelle cravache, elle claque,mais marque trop légèrement. A peine dévêtu, encore sous le coup des kilomètres et d'une fin de conduite pluvieuse. Je ne lui laisse pas de repos. Il sait. Il désire mais sans l'avouer, il provoque, recule, approche puis obéit. Je veux poser une de mes empreintes : tout de suite, ne pas lui laisser le temps de réfléchir, le cueillir à froid pour le réchauffer et m'échauffer avant les prochaines heures. Il sait. Le stick claque sans bruit. Un long gémissement pourtant. Main droite, main gauche, stricte application au centre de ses fesses, je frappe pour obtenir cette marque particulière lorsque l'extrémité vient éroder la peau de sa cuisse, de son ventre ou de sa queue. Une marque rouge, douloureuse, quelques centimètres seulement, une résonance vive. J'aime. Terriblement. Il le sait. D'autres gémissements, une attitude de protection. Inutile. Nouveaux claquements, comme pour équilibrer. Fin de nos retrouvailles immédiates. L'heure avance, nous rejoignons un domicile ami. Un garage. Aménagé. Fabuleusement aménagé. De nouveaux désirs en frôlant certains instruments cinglants, brûlants, piquants. "Déshabille toi. Retire tout" Gêne. Son cerveau en ébullition face à nos amis. Je l'installe sur une banc à fessées, le ventre sur le cuir rouge, genoux repliés. Je fixe les attaches : j'aime cet instant précis où je le sangle serré, en le pinçant parfois. Pas grave. Il sait. Pas de bandeau, je veux qu'il voit. Je lui glisse à l'oreille : "tu as une pose d'une grande indécence" Puis, je redis cette phrase à nos hôtes. Mon amie domina commente d'un ton badin : "Hmmm, intéressante cette pose, elle permet d'imaginer des tas de gestes " Il rit mais n'en mène pas large. Je le chauffe en le fessant : j'aime ce contact, doux, sensuel, j'aime le bruit de mes mains sur son cul tentant. Je joue. Sérieusement. Je reprends possession de son corps. Il me l'offre, il grince des dents, gémit, crie, se cambre, tente d'éviter. Les liens enserrent ses bras, ses mollets et ne lui permettent que peu de liberté. Je joue toujours. Fouets rapides, vifs, irradiants. Fouets lourds : ses préférés, coups répétés, cadence élevée. Poings serrés, paupières closes, sourcils froncés. Il gémit de plus en plus et de plus en plus fort. Je ralentis puis cesse. Je le regarde, je touche sa peau, sa chaleur, sa transpiration, ses boursouflures . Question : "je poursuis ? " Murmure assuré : "Oui, ma Lady" Je cingle ses fesses, zone de frappe non érogène pour lui, il se concentre pour accepter cette douleur. Je suis attirée par son cul tendu Il sait. Je reprends mais en le détachant et en le faisant lever. Un instrument m'attire terriblement. Deux longues griffes sur une bague. Je strie son corps entier, je dessine, je compose Je trace de longs traits rouges puis je coupe leur trajectoire en retraversant de l'autre coté. Son corps devient damier. Il aime mes griffures. Il geint et il aime De nouveau sur le banc, je griffe sa queue et ses couilles. Délicatement. Il a peur. J'aime sa peur. Terriblement. Il sait. 1 heure pleine de contacts appuyés, zébrant sa peau, la chauffant de plus en plus. Il aime mais sans l'avouer. Je frôle les marques, pose mes doigts sur les traits larges du fouet bifide, masse légèrement ce corps bouleversé mais pas assez travaillé encore. Pas assez repossédé. Je le relève, l'observe, le contrôle, le surveille, le cajole. Il ne lâche pas prise facilement. Il contrôle aussi, sans se laisser aller totalement : alors, je saisis un couteau. Il sait, recule et me fixe. Muet, il dit non. Je lui conseille juste de ne pas bouger. Je passe la lame sur ses joues, sur ses yeux fermés, sur ses lèvres gémissantes. Je descends la lame sur sa gorge, je reste en appui sur sa peau si fine. Il tremble mais accepte. Ma main est sûre, ne tremble pas : une des différences entre le soumis et la domme. Merci à toi, pour ces émotions Merci à eux de nous avoir reçus et accompagnés Et merci à vous si vous en êtes arrivés là
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Par : le 19/01/21
"La femme se détermine et se différencie par rapport à l'homme et non celui-ci par rapport à elle. Elle est l'inessentiel en face de l'essentiel. Il est le sujet, il est l'absolu. Elle est l'autre." Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" (1949) La féminité, dont la diffusion du terme date de la fin du XIX ème siècle, constitue un authentique objet, au sens terminologique, à savoir, ce qui peut être perçu et conçu, perception et conception non seulement féminines dans le vécu de la femme, mais aussi masculines dans celui de l’homme. Occupant une place privilégiée par rapport à la masculinité dans le régime sacré de l’imaginaire, elle déplace aussitôt la réflexion dans une vision masculine de la chose féminine. Bien que des recherches sur le fonctionnement de l’imaginaire montrent l’indéterminisme sexuel, la femme y apparaît aussi bien sous le voile de sa féminité redoutable et redoutée dans le reflet de son image, que dans les attributs de l’éternel féminin réhabilité. La féminité peut être vue comme une triple représentation de la femme: représentation dans le regard de l’homme, représentation de la femme renvoyée par l’homme et enfin représentation par laquelle la femme se donne à voir à l’homme. La féminité se dessine dès lors comme une zone conceptuelle instable où chacune et chacun négocient leur propre représentation du féminin contre le masculin. Là où le masculin peut s’affirmer essentiellement en rapport avec le sexe, voire la puissance virile intermittente, le féminin se trouve dilué dans ses valeurs associées qui tout à la fois le débordent et le réduisent. Les charges connotatives inscrites dans les diverses définitions mêmes des termes en rapport avec le féminin expliquent les visions normatives persistantes de la femme, et logiquement diversement confortées par l’un comme l’autre sexe. Bien que la voix masculine se soit élevée pour dénoncer par exemple la représentation sémantique dominante de la femme réduite au rôle d’objet femelle sexuel, le poids des mythes et des discours sur les textes fondateurs racontés par des hommes explique sans doute les stéréotypes habillant le féminin de manière intemporelle. Plus largement, l’existence de stéréotypes féminins réside dans la production et la réactivation de telles représentations collectives au sein desquelles la chose féminine est donnée à voir. Stéréotypes alors éventuellement genrés mais obligatoirement sexués, puisque la femme se voit signifiée en raison même de son sexe, que cette signification soit associée à un jugement dépréciatif ou soit connotée positivement. S’emparer de la femme pour en faire un objet d’étude. On peut reconnaître le pas décisif réalisé par la mouvance féministe dans son ensemble, sans entrer dans la multiplicité de ses apports, de ses excès ou de ses controverses. Ce geste, aussi révolutionnaire que paradoxal, a permis au sujet féminin de se penser au travers de sa construction en tant qu’objet de discours. La femme n’existe pas, seules existent des représentations du féminin, et ces représentations relèvent d’une construction de la réalité qui cadre son analyse. Qu’elles soient scientifiques ou simplement vulgarisées, elles sont le résultat d’un processus d’élaboration qui stabilise, à un moment et dans un lieu donnés, un objet signifiant livré à l’interprétation. Ces diverses représentations du corpus féminin déploient son univers de sens en autant de paroles et d’images communes ou singulières, configurant par exemple alors le concept analytique fondateur de la femme contre celui de l'homme. Souvent, elles revendiquent leur statut de représentation de l’autre. Parfois aussi, elles semblent s’en émanciper. Dans tous les cas, elles courent le risque du stéréotypage. Cet article se propose d’analyser les caractéristiques conceptuelles et langagières de la chose féminine comme objet de message singulier. Le terme de chose, qui servait vers le XII ème siècle à désigner par euphémisme l’acte ou l’organe sexuels, renvoie à une réalité plus ou moins déterminée par un contexte. la chose féminine peut en effet se trouver manifestée au travers de discours biologiques, philosophiques, apostoliques ou linguistiques. Toutes ces multiples saisies définissent le féminin à partir des différents systèmes de pensée qui forgent sa réalité. Il s’agit alors ainsi de circonscrire l’appréhension de la chose féminine à la question de ses catégorisations conceptuelles et définitionnelles qui jalonnent son lointain parcours interprétatif. Les premiers jalons à poser peuvent être considérés comme non linguistiques, dans la mesure où ils se situeraient au niveau phénoménal, soumis alors au phénomène de perception, ou au niveau conceptuel. L’abstraction de la chose féminine hors de sa représentation langagière nous entraîne sur le terrain biologique, où la femme, en tant qu’être vivant, se caractérise par la grande différence sexuelle qui la distingue organiquement et génétiquement de l’homme. Cette option, selon laquelle le fait féminin se définit par ce marquage du sexe, se voit quelque peu bousculée par certains discours se rapportant à la théorie du genre. Ces discours remettent en cause le principe de catégorisation par le sexe en tant qu’il sert de justification à la construction du système de domination de l’homme sur la femme. Or, s’il faut bien entendre la théorie du genre comme un projet nécessaire de dénonciation des rapports de pouvoir fondés sur la différenciation sexuelle, l’affirmation d’une antécédence du genre sur le sexe pose cependant problème au regard du partage biologique de l’espèce. Ce partage entre femelles et mâles définit de la sorte les catégories binaires à la base de la différenciation sexuelle. Chaque individu se voit potentiellement assigner un rôle dépendant de son sexe lors du processus de procréation. C’est après la différenciation sexuelle incarnée et vivante que le genre, renvoyant à une classification sociale en "féminin" et "masculin", peut servir de cadre de pensée et d'action sur le sexe dans la sphère des représentations culturelles. Le glissement opéré de la catégorie binaire à la catégorie féminin/masculin déplace la problématique du plan biologique aux plans psychologique et social. Les diverses études sur le genre permettent dès lors de mieux faire entendre l’utilisation de la différenciation sexuelle pour naturaliser un processus de triage, par lequel les membres des deux classes sont soumis à une socialisation différentielle. L’ordre biologique premier ne saurait justifier les différents systèmes d’interprétation qui instaurent la soumission de l’individu femelle à l’individu mâle. L’affirmation de l’identité sexuée de la femme radicalement différente de l’identité sexuée de l’homme reste compatible avec l’évidence de la nature humaine une et indivisible. De la même manière, avancer une dualité des sexes n’a pas pour corollaire de naturaliser les inégalités relevant du domaine du genre. Le champ métaphysique autorise un autre niveau de saisie de la chose féminine, en permettant d’articuler l’objet de message à la problématique de son concept. Dans sa thèse intitulée "Qu’est-ce qu’une femme ?", la philosophe Danièle Moatti-Gornet construit ce concept à partir de l’étude de textes fondateurs et propose ainsi "une nouvelle dialectique homme/femme" dont les prémices remonteraient au récit de la Genèse. Sa démonstration part de la différenciation des sexes comme dialectique du même et de l’autre, et aboutit à considérer la femme comme étant à la fois la référence et l’autre de l’homme. Rejoignant Simone de Beauvoir sur la définition de l’altérité comme "catégorie fondamentale de la pensée humaine", elle s’y oppose quant à la nécessaire ontologie immanente de la femme. "C'est bien parce que "la femme est chair, désir, vie qu’elle existe et qu’elle n’est pas l’autre de l’homme. L'homme est alors la conséquence d’une affirmation de son être produite par l’apparition de la femme. Il est autre parce qu’elle est." C’est cette différence à la base de la différenciation sexuelle que Valérie Solanas a ainsi commentée: "le mâle est un accident biologique. Le gène Y (mâle) n’est qu’un gène X (femelle) incomplet, une série incomplète de chromosomes. En d’autres termes, l’homme est une femme manquée, une fausse couche ambulante, un avorton congénital. "Être homme c’est avoir quelque chose en moins." Au-delà de la formulation provocante et outrancière féministe, on peut cependant rappeler ici le rôle d’un discours, sinon machiste, du moins masculin, dans la prédominance de la génétique du développement au détriment de l’embryologie. La référence à l’activité du spermatozoïde contre la passivité de l’ovocyte, référence qui, des années vingt aux années soixante-dix, présida aux débats sur l’importance respective des contributions masculines et féminines dans la reproduction a été l’un des facteurs de la renaissance très tardive de la biologie du développement. Le principe de différence, à partir duquel la parole féministe radicale affirme la supériorité de la femme sur l’homme, constitue en effet, pour la parole biblique l’articulation de l’humanité. Le discours apostolique catholique considère cette "harmonieuse unité relationnelle" entre le masculin et le féminin comme donnée fondatrice de la dimension anthropologique de la sexualité, de sa dimension théologique et sacrée, là où un discours rhétorique psychanalytique met en avant le concept de phallus. Nœud au combien symbolique de la conscience profonde de soi. Réciprocité non réalisée selon Simone de Beauvoir ou appelant à être dépassée dans la compréhension du désir sexuel pluriel pour Freud. Cette relation binaire situe l’homme dans une relation sémantique contraire à la femme, sur laquelle peut se projeter la norme hétérosexuelle. La nécessité de "défaire le genre", intellectualise ainsi les revendications identitaires de catégories d’individus qui rejettent la norme dominante en matière d’orientation sexuelle. Poser la différence des sexes comme articulation de l’évidence d’un sujet féminin sinon plus, du moins aussi essentiel que le sujet masculin permet de s’extraire de la sphère philosophique. Le discours féministe et le discours religieux peuvent en effet dès lors se rapprocher dans le rejet d’une identité commune et la reconnaissance d’une différence entre l’homme et la femme pour prôner "une collaboration active entre l’homme et la femme dans la reconnaissance de leur différence elle-même." Cette idée peut être transposée dans le domaine de la sémantique, où la représentation langagière de la femme et celle de l’homme entretiennent une relation réciproque. Le recouvrement sémantique de la femme définie principalement par son sexe, par l’homme gagne une dimension universelle dans le sens absolu réel de l’homme, l’être humain en général. Le terme homme signifie le genre humain avant de désigner un "être humain mâle", entraînant une réduction du féminin. En envisageant les relations sémantiques entre le sens générique d’homme et ceux courants d’homme et de femme, on ne peut que constater la hiérarchie sémantique selon laquelle l’unité homme constitue une double dénomination, l’être humain gouvernant deux concepts, "l’être qui, dans l’espèce humaine, appartient au sexe mâle" et "l’être qui dans l’espèce humaine appartient au sexe féminin." Ce n’est pas tant une neutralisation du féminin par le masculin qu’une neutralisation du sexe, puisque les contraires mâle et femelle se dissolvent dans l’humain unique. L’adjectif viril, dérivant de vir "homme", par opposition à mulier ("femme") et à puer ("enfant "), désigne les qualités considérées comme propres au mâle humain et s’applique d’abord en français, comme en latin, à ce qui appartient à l’homme en tant que mâle, est digne d’un homme, physiquement et moralement, à ce qui est énergique, actif, puis à ce qui est propre à l’homme dans la force de l’âge. Si la personne de sexe masculin peut se targuer d’être doublement mâle, la personne de sexe féminin n’a pas de défense à revendiquer, hormis la féminitude, voire la femellitude, avancées dans certains propos féministes. La chose féminine peut cependant poser sa féminité au regard de la virilité en raison même du poids idéologique associé. Dans un contexte marqué par la croyance que l’égalité entre les sexes est acquise, des ouvrages à succès alimentent un processus de normalisation inédit au sein duquel l’affectif est devenu une norme sociale entérinant l’idée selon laquelle les conjoints doivent s’aimer, communiquer, avoir une vie sexuelle réussie, travailler, mais aussi permettre à l’autre de réaliser son épanouissement personnel. Ces ouvrages, parce qu’ils considèrent hommes et femmes, certes différents, mais socialement égaux, supposent qu’il existerait une convergence d’intérêts entre les deux conjoints et font référence à une union parfaite, au sein de laquelle chacun accomplirait sa tâche pour œuvrer à cette réussite. Dans ce couple sans défauts, ou plus exactement capable d’agir sur ses défauts, chacun pourrait enfin vivre dans une mutuelle compréhension et dans une harmonie durable sans se heurter au désir de l’autre. Quand une femme est capable de décrypter le comportement de l’homme à partir de l’évolution de l’espèce, il lui devient aussitôt plus aisé d’accepter les modes de fonctionnement typiquement masculins. Et réciproquement, en comprenant que l’évolution de la femme diffère de la sienne, l’homme devient capable d’assimiler une expérience et un regard sur la vie différents des siens.La tentative de certains de ces ouvrages de jeter le discrédit sur le féminisme, et sur les revendications égalitaires des femmes dans le couple est d’autant plus sournoise qu’elle occulte la dimension des rapports sociaux de sexe pour ne plus se situer que sur le terrain du relationnel ou du psychologique, et qu’en matière de sentiments, l’égalité amoureuse n’est rien de plus qu’une illusion. Par l’utilisation d’éclairages inspirés par leur pratique ou de petites scènes de la vie quotidienne présentées avec humour et prétendu réalisme, ils manient avec beaucoup d’adresse les généralisations qui leur permettent d’affirmer l’existence d’une différence naturelle entre les hommes et les femmes et de l’opposer aux discours féministes dont la revendication serait celle d’uniformité sexuelle qui exigerait des comportements similaires des deux sexes. Leur objectif est de susciter une passion pour le couple auprès des lectrices, qui, saisies dans le propos manipulatoire de l’amalgame, lutte pour l’égalité des sexes, crise du couple se voient empêchées de se forger d’autres opinions sur la crise du couple et ses causes et intègrent progressivement l’idée d’une relation de causalité entre féminisme et dysfonctionnement du couple. Le féminisme apparaît dès lors dans ces ouvrages comme une manipulation qui aurait été exercée à l’encontre des femmes, un leurre qui les aurait écartées de leur "être" femme pour les faire se glisser dans un système de valeur qui n’était pas le leur. Parce que le féminisme aurait fragilisé la relation amoureuse en y introduisant un nouveau rapport de force. Il s’agirait aujourd’hui de rompre avec cette lutte forcenée pour l’égalité et d’œuvrer à une réconciliation des sexes. Ce travail de pacification se fait au nom de l’amour, un amour occulté par des femmes qui ne voient plus dans le couple que rapports de force et exploitation, un amour dénaturé par des féministes qui en auraient fait un enjeu social, un amour qui, une fois épuré des scories du féminisme deviendrait plus que jamais nécessaire. Féminisme rime désormais avec extrémisme et féminité avec tranquillité. La voie d’apaisement de cette guerre qui s’est jouée entre les hommes et les femmes résiderait aujourd’hui dans la capacité des femmes à redécouvrir, puis à mieux cerner et affirmer simplement de façon neutre leurs valeurs féminines. L’avenir repose sur une réconciliation des sexes, et cette construction idéologique de la pacification n’est pas sans induire l’urgence à mettre un point final aux revendications féministes. Tout se passe comme si le pouvoir de négociation des femmes ayant fait avancer les choses vers plus d’égalité, mais les contraintes naturelles étant ce qu’elles sont, il faut maintenant que les femmes entérinent cette avancée et s’en tiennent là. Si le verdict d’une nécessaire paix au foyer semble s’énoncer au nom de l’équilibre et du bien-être du couple et non plus par rapport à un ordre social et moral, il n’en reste pas moins que c’est d’abord la vie conjugale des hommes qui doit être harmonieuse. Le projet de pacification qui semble être abordé comme une technique comportementale et organisationnelle se révèle au final n’être qu’une affaire de femmes, il s’agit de laisser les hommes en paix et de ne plus de les harceler. Si les femmes peuvent parfois apparaître comme celles qui ont bougé ou comme les grandes gagnantes des changements, il ressort néanmoins de façon insidieuse dans ces ouvrages qu’elles sont également supposées être les responsables de ce qui fragilise le couple aujourd’hui. L’idée diffuse mais persistante selon laquelle l’homme actuel va mal en témoigne. D’où un discours de victimisation des hommes. Hommes censés souffrir d’une nouvelle forme d’inégalité entre les sexes, un discours qui oublie de préciser d’ailleurs que, si les femmes ont acquis des libertés, elles n’en continuent pas moins de subir, du fait de leur sexe, le prix fort de la vie conjugale comme de la séparation. Certes, reconnaissant du bout des lèvres ces ouvrages, la condition de la femme n’est pas encore idyllique, mais les premières victimes des nouvelles libertés des femmes sont d’abord les hommes. Ce sont les hommes qui, selon ces médias, sont déroutés, se sentent dépassés et donnent l’impression de ne plus comprendre les règles face à des femmes qui, elles, semblent savoir ce qu’elles veulent et où elles vont. Quoi de plus normal, induisent-ils, que les femmes assument et réparent ce qu’elles ont généré par leurs luttes et leurs revendications égalitaires ? Ce sont elles qui ont bouleversé l’ordre établi, remis en cause le rôle bien défini de l’homme chef de famille, abusé de leur nouveau pouvoir, et c’est à elles, aujourd’hui, qu’il revient de gérer le sexe opposé, de forger une relation de couple harmonieuse, d’alléger les angoisses, les malentendus et les déboires qu’entraînent les problèmes de communication entre les sexes. La disparition de l’équilibre fondé sur une répartition des rôles définis et l’acquisition de compétences des femmes dans le domaine professionnel les auraient conduit à avoir de nouvelles exigences. Plus encore, les changements des dernières années tendraient à inverser ce processus et ainsi, les hommes seraient aujourd’hui plus en souffrance que les femmes. La figure de la femme en quête d’égalité perturbatrice de l’harmonie familiale rejoint, sans conteste, celle publique de la Passionaria. Un tel modèle de femme, dans la sphère publique, devient dans l’intimité et donc dans nos ouvrages sur le couple la harceleuse. Une femme qui transforme la corvée des poubelles en combat, qui fait de la vie quotidienne une guérilla. Une femme qui ne parle pas, mais qui bassine son entourage, qui houspille, une femme qui martèle ses exigences jusqu’à reddition de la partie adverse, une femme qui, par son insatisfaction, met en danger le couple. La Passionaria, de même que la harceleuse, pèchent par fanatisme, par passion et par véhémence, ce sont des femmes qui manquent à leur féminité et deviennent agressives. Définies par ces deux modèles, les femmes sont alors stigmatisées. Passives, elles sont négligeables, actives, elles en font trop. Ces modèles de femmes marquent de ce fait une caractéristique majeure du jugement véhiculé sur l’action des femmes dans les structures sociales et culturelles dominantes. Si la représentation dominante de la féminité a changé, en glissant d’une grande servilité et d’une parfaite soumission vers une plus grande autonomie, la féminité de la femme active reste encore profondément attachée aux références de l’ancienne féminité. Une femme féminine, donc propre à satisfaire l’homme, ne peut apprivoiser celui-ci qu’après avoir prouvé qu’elle était capable de renoncer de façon altruiste à ses intérêts propres et l’échec de ce programme, nous l’avons compris, est la harceleuse. Tel qu’il est suggéré dans les médias, le travail féminin dans le couple impliquerait de surmonter l’égoïsme inhérent à la préservation de soi et de s’adapter à l’autre pour éviter l’escalade des conflits. La posture psychique sollicitée par ce travail féminin dans le couple est tournée vers un double objectif, la compréhension et le souci d’autrui. Être sensible à l’autre, c'est fondamentalement s’appliquer à lui vouloir du bien et à ne pas le juger. Il est tout à fait admis et même souhaitable qu’une femme soit indépendante, autonome, qu’elle exerce un métier. L’image de la femme active est hautement valorisée mais dans des limites bien précises. Le travail de pacification incite ici les femmes à renouer avec leur féminité naturelle pour œuvrer à la libération émotionnelle des hommes. En mettant délibérément hors champ les rapports sociaux de sexe, en définissant une version modernisée de la féminité entre soumission et indépendance, en naturalisant les hommes pour les présenter comme des victimes faibles par leur nature profonde qui les rend incapable de s’épanouir seuls, l’objectif de certains médias est bien de convertir les femmes en thérapeutes de leur partenaire et de les transformer en garantes de la bonne santé affective et relationnelle conjugale. La fierté de contribuer à l’épanouissement du conjoint, la satisfaction de se sentir indispensable à la révélation du compagnon, le sentiment de l’importance de la tâche qui consiste à éveiller l’homme à lui-même, loin d’apparaître comme un assujettissement à des rôles imposés du dehors, prend dans cette littérature vulgarisée, l’allure d’un véritable pouvoir d’influence au sein duquel les femmes seraient censées s’épanouir. La principale plainte des femmes aujourd’hui porterait, selon un magazine, sur le silence frustrant ou irritant et sur le refus de s’exprimer de certains hommes. Cette parole qui semble impossible, bloquée, interdite chez certains hommes pour tout ce qui touche à l’intime d’eux-mêmes, au ressenti, au vécu et aux émotions est à l’origine des carences et de la difficulté la plus fondamentale des couples d’aujourd’hui. La question de la communication au sein du couple constitue l’axe principal, qu’elle soit saisie sous l’angle du silence ou du retrait masculin ou encore du bavardage et du harcèlement féminin. Une bonne communication apparaît à bien des égards comme la condition de succès du couple. Il en va de même dans l'univers BDSM dans le cadre d'une relation complice et épanouie. Le fantasme d’une parole transparente, rationnelle, parfaitement maîtrisable si on en connaît les recettes, traverse aujourd’hui les pensées sur le couple. Pourquoi cet engouement ? D’abord parce que la croyance selon laquelle le fait de communiquer rendrait par nature les choses positives est un mythe qui traverse la société tout entière. Ensuite parce que l’exercice de la communication dans la sphère privée est proposé comme une alternative au politique pour changer les rapports sociaux de sexe. Enfin parce qu’une vaste entreprise est à l’œuvre aujourd’hui pour persuader les femmes de l’intérêt qu’il y aurait à développer le couple et à se débarrasser le plus possible des structures régulatrices et sociales. La nouvelle femme se doit d’acquérir une maîtrise de la communication. Cette nouvelle conception de l’implication des femmes dans le couple, tout en affirmant que les règles du jeu ont changé, montre tout aussi clairement que les rapports sociaux de sexe n’ont pas disparu et que tous ces conseils pleins de bon sens n’en sont pas moins porteurs d’illusions quand ils laissent à penser que la relation hommes/femmes serait devenue égalitaire. Ce modèle exprime d’abord la recherche d’une forme différente de mobilisation des femmes dans l’univers conjugal, et une telle définition du travail féminin constitue une pièce importante dans la reconstruction et la réarticulation des rapports de domination masculine. Il ne s’agit plus dès lors, ni de promettre aux femmes une égalité, ni de chercher à transformer la nature humaine, mais de leur apprendre à s’autoévaluer, s’autocontrôler, pour devenir les actrices et les responsables de leur propre changement et de l’épanouissement de leur conjoint. Le travail de pacification des couples est dès lors une responsabilité essentiellement féminine. En définitive, c'est le travail imperceptible de la femme "libérée." Le Genre se voudrait notre nouvel Évangile, porteur de la bonne nouvelle que le masculin et le féminin ne seraient que constructions et pourraient dès lors être déconstruits. Ce serait oublier que la communion et l’érotisme sont porteurs d'une saveur incomparable. Au cœur du Genre, dans ce monde où il n’y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, ne faut-il pas voir une volonté de couper les ailes du désir, d’exorciser la hantise de l’attirance que les deux sexes s’inspirent ? La théorie du Genre n’est-il pas le dernier avatar de la haine d’Éros ? Bibliographie et références: - Judith Butler, "Défaire le genre" - Éléonore Lépinard, "Différence, identité et théorie féministe" - Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe" - Alain Rey, "Remarques sémantiques sur le sexe" - Claire Michard, "Genre et sexe en linguistique" - Erwing Goffman, "L’arrangement des sexes" - Valérie Solanas, "SCUM Manifesto" - Stuart Hall, "Identités et cultures" - Søren Kierkegaard, "Ou bien la femme" - Colette Guillaumin, "Sexe, race, et pratique du pouvoir" - Barbara Pease; "Pourquoi les hommes n’écoutent jamais rien" - Danièle Moatti-Gornet, "Qu’est-ce qu’une femme ?" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/11/22
Ma Domina... Ma Domina est la plus dur. Elle m'a apprit la perte, le chagrin, la peine, la tristesse, le deuil, le renoncement, la douleurs psychique et physique, la déception, le désespoir, la mélancolie, l'oublie, le dénie, la colère, la rage, le silence, la solitude, le manque, le vide, la chute, la honte, la souillure, les plaies, les cicatrices, l'absence... Elle me domine sans repos. Elle me mets à genoux la face contre terre. Elle me piétine, me gifles, me griffe, me mord, m'écrase, m'étouffe... Elle ne tolère pas de safe word elle n'a pas de limite et ne respecte pas celle de ceux qui lui appartiennent. Elle fait comme bon lui semble elle peut être douce elle offre aussi de beaux moment de beaux souvenirs elle peu sublimé illuminé et tout reprendre. Elle soumet tout le monde. Ma Domina c'est .....La vie
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Par : le 15/10/18
Nous partons en balade en forêt avec ma Magicienne des cordes .. Son sac semble bien lourd  Nous nous arretons auprès d'un chêne magestueux , les branches semblent nous attendent .. Elle sort ses cordes une a une presque comme quelque chose de précieux .. Elle a pris mes mains et la corde c’est enroulée autour , j’ai fermé les yeux ..  les cordes passe et repasse sur mon corps .. Elle chantonne doucement ..  s’arrete pour  admirer son travail , me demande comment je me sens ,,  La corde passe sur une branche .. Je me sens doucement me soulevez du sol , je décolle ..  Me voilà la tête en bas , je me déconnecte , elle me balance , prends des photos ,  Et puis d’un coup le lâcher prise , les larmes coulent sur mon visage ..  c’est fou cette sensation d’etre ailleurs .. Je suis terriblement bien .. Elle me serre dans ses bras en chantonnant , je reviens à la réalité ..  les cordes quittent mon corps , je pourrais dire que c'est un vide d'un coup .. Ma  Magicienne s’agenouille près de moi ..me parle doucement me câline .. les larmes sèchent ..  Nous discutons de mon lâcher prise .. de mes sensations .. je ne saurais expliquer le pourquoi de se lacher prise , une impression d'être ailleur .. Merci Thutale ma Magicienne de bel envol dans les cordes , c'est toujours un moment particulier avec toi .. Oui je suis une Domina qui aime sentir les cordes sur elle .. Lady H 
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Par : le 29/10/19
"Si vous l'attachez quelquefois,si vous la fouettez un peu,et qu'elle y prenne plaisir,non,Ce qu'il faut,c'est dépasser le moment où elle prendra plaisir,pour obtenir les larmes." O,est libre et indépendante.Mais elle est subitement conduite par son amant dans le château de Roissy, où les femmes connaissent la souffrance car elles sont fouettées, surtout la nuit. Les mains liées dans le dos,nue et les yeux bandés,elle pénètre dans la demeure, guidée par deux jeunes filles, aux robes d'un autre temps, retroussées sur leur ventre et leurs reins nus. Les sévices subis seront chaque jour renouvelés. O sera offerte et prise,fouettée et murée dans le silence. Débute alors l'apprentissage de l'esclavage.Par amour pour René, O ira très loin dans la négation de soi. Elle abdiquera toute volonté et perdra définitivement sa liberté. En recouvrant d'un savant voile l'identité réelle d'O, l'auteur entretient le mystère,dans un court récit de quatre parties. Le déroulement, en crescendo musical, évoque un rêve, un fantasme éveillé, de son apprentissage jusqu'à son élévation. Sous une narration anonyme,la description détaillée d'un vêtement, aide le lecteur à lui prêter une perception. "À mesure qu'on serrait, les seins remontaient, s'appuyaient par dessous leur gousset, et offraient davantage leur pointe. En même temps la taille s'étranglait, ce qui faisait saillir le ventre et cambrer profondément les reins. L'étrange est que cette armature était très confortable, et jusqu'à un certain point reposante. On s'y tenait bien droite, mais elle rendait sensible, sans qu'on sût très bien pourquoi, à moins que ce ne fût par contraste, la liberté ou plutôt la disponibilité de ce qu'elle ne comprimait pas." Il plonge alors avec une richesse sensorielle inouïe, dans l’ambiance de ce château,aux rites particuliers. L’interdiction de croiser les jambes,de serrer les genoux,ou de fermer les lèvres, en signes d'offrande perpétuelle. "Votre bouche,votre ventre,et vos reins nous sont ouverts." Les longues jupes en faille noire sont bouffantes,les robes en satin, les corselets serrés et les mules vernies à hauts talons. Dans le boudoir,la cheminée est grande,les poufs en fourrure,la porte en fer forgé et le dallage est noir. Le bain est donné à O avec un soin extrême, la pointe et l’aréole de ses seins sont rosies. La taille est étranglée dans un corset durement baleiné, son anneau anal est élargi. Les hanches et les seins partageant alors avec l'anus et l'aine,un cercle parfait,le O. Viennent alors les instruments de sévices décrits avec une fascinante précision. "Un fouet de cordes assez fines, qui se terminaient par plusieurs nœuds et étaient toutes raides comme si on les avait trempées dans l’eau." "Un fouet de cuir fait de six lanières terminées par un nœud." Devenant des parures faisant dire à O,que son amie "serait plus belle avec un collier et des bracelets de cuir." Ou encore "que les coups et les fers allaient bien à Yvonne". Sans omettre les postures d’attachement aux poteaux, aux crochets des murs à l’aide d’anneaux, de chaînettes, les cliquetis. "Elle était exposée de telle manière que la seule chose d'elle qui fût visible était le creux de son ventre et de ses reins violemment écartelés,Anne-Marie lui caressa l'intérieur des cuisses.C'est l'endroit où la peau est la plus douce,dit-elle, il ne faudra pas l’abîmer,Va doucement Colette." "Aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre,O gémit,Colette passait de la droite à la gauche,s'arrêtait, reprenait,O se débattait de tout son pouvoir,elle crut que les sangles la déchireraient,Elle ne voulait pas supplier, elle ne voulait pas demander grâce. Mais Anne-Marie entendait l'amener à merci,Plus vite,dit-elle à Colette,et plus fort." Les marques de violence s'impriment sur le corps avec une acuité terrifiante. Les sensations des cordes sur la peau à l’intérieur des cuisses, des balafres,et boursouflures de la peau. les "marques fraîches" de cravache sur les reins, "de belles zébrures longues et profondes". Ces marques sont autant de preuves d’amour tangibles aux yeux d'O. Comme sont des métaphores évocatrices et inattendues : "La bouche à demi-bâillonnée par la chair durcie", "le bâillon de chair qui l’étouffait", "son ventre entrebâillé". L'écriture évocatrice et charnelle fait partager le goût inattendu d'O pour le supplice dans la flagellation. Au-delà de sa dimension sulfureuse,Histoire d’O est avant tout une réflexion sur l’amour et la passion, sous un angle philosophique. Finalement en s’offrant, en s’abandonnant totalement à l’autre, elle démontre comment elle se délivre d’elle-même. Le cheminement psychologique d’O se réalise peu à peu. D'abord interloquée et troublée,elle succombe à la douceur de l’avilissement. Etre enchaînée, fouettée puis marquée aux fers sont des actes rituels exprimant en réalité un désir de libération. Dans cet espoir d'être reconnues,voix et conscience d'O percent le roman,en le dominant du début à la fin Sir Stephen,le Maître d'O,en paroles ou en gestes,ne la domine qu'en illusion. O,objet, ou orifice, appartient à un autre Monde,un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/12/19
Mardi 3 décembre 2019, quelque part dans les Hauts-de-France... Une fois parvenue à destination, je gare mon véhicule et téléphone, impatiente, à mon Maître pour lui indiquer que je suis arrivée à bon port. Il me rejoint presque immédiatement et m'accueille avec un large sourire, comme à son habitude. C'est un homme élégant, raffiné avec beaucoup de charme et qui prend soin de son apparence. Sa personnalité est profonde et rassurante. Je suis heureuse d'être en sa compagnie pour la journée et de pouvoir m'abandonner librement à lui, sans tabou, en toute confiance. Sans doute cela est-il rendu possible par le fait que nous nous connaissons depuis de nombreuses années. En guise d’introduction il me propose de partager un café dans un établissement de la ville qu'il aime fréquenter. Je suis heureuse et touchée qu'il m'entrouvre la porte sur un morceau de son quotidien. Nous marchons côte à côte, je me laisse guider vers ce lieu que je ne connais pas, fière d'être au côté de cet homme que j'adule. Nous entrons dans un endroit décoré avec goût et nous sommes heureux de de nous lover dans la chaleur ambiante qui contraste avec la température extérieure. Nous passons commande auprès d'une jolie serveuse, avec qui mon Maître ne manque pas d'échanger quelques mots courtois. Je dépose mon manteau sur mon siège tandis que mon Maître me dévore du regard, ce qui n'est pas pour me déplaire. Nous bavardons avec complicité, abordant des sujets importants mais aussi d'autres plus légers. Je pourrais boire ses paroles des heures durant... Mon propriétaire me complimente à plusieurs reprise sur mon apparence. N'ayant reçu aucune indication précise à ce sujet, j'ai choisi de porter une robe grise en tweed, moulante en haut et plus évasée vers le bas, assez courte, un remonte-seins en dentelle noire, des collants noirs, sans lingerie dessous, et des escarpins à talons aiguilles vernis noirs. Mes cheveux bruns sont lâchés sur mes épaules. J'adore quand il m'appelle "ma belle brune". Il me confie qu'il aime cet aspect de "working-girl" qui contraste avec la dépravée que je vais devenir dans un petit moment... Je partage avec lui le plaisir cérébral de cette ambivalence ! Je suis satisfaite que les artifices déployés séduisent mon Maître. Au bout d'un moment, Monsieur se lève et se dirige vers les toilettes...le connaissant, mon instinct de soumise me dit qu'il me prépare quelque chose...et je ne m'étais pas trompée ! De retour à notre table, il me demande de me rendre à mon tour au petit coin, de me saisir de l'objet qu'il a placé à mon attention au dessus de la porte et de le placer dans mon intimité. Toutefois, comme il sait que je ne porte pas de culotte, il me laisse le choix d'accepter ou pas son "défi", ce que je trouve très respectueux. J'accueille sa demande avec un sourire malicieux. Je me lève en espérant qu'il me matte tandis que je m'éloigne vers les WC. A tâtons, du bout des doigts, je cherche ce fameux objet que je ne tarde pas à débusquer : il s'agit d'un œuf vibrant télécommandé ! Je souris toute seule dans la pièce. J'adore la créativité de mon Maître, il déborde d'idées...et j'aime le suivre là où il m'emmène. Je lave l'objet puis le lèche avec envie et l'introduit doucement dans ma petite fente déjà bien humide, tout en pensant à mon Maître. La situation est plus que pimentée ! Je retourne auprès de celui à qui j'appartiens en lui indiquant fièrement que sa demande est exécutée et j'en suis félicitée en retour. Nous poursuivons nos bavardages tandis que le petit jouet sexuel fait son effet...je ne peux m'empêcher de planter mes yeux dans les siens en pensant à tout ce qui nous attend durant cette journée spéciale et je savoure cet instant hors du temps. Nous faisons un brin de chemin à pied ensemble dans le froid, jusqu'au domicile de mon Maître. Celui-ci me faire remarquer les regards qui se posent sur moi/nous au cours de notre balade. Je ne les avais pas remarqué, trop focalisée sur la contraction de mon périnée, histoire de ne pas égarer mes petites affaires en cours de route ! Une fois la porte de son antre refermée sur nous, nous entrons pleinement dans nos rôles respectifs. J'ai beaucoup de chance qu'il puisse m'accueillir dans un lieu qui n'est pas froid et impersonnel et dans lequel nous pouvons évoluer librement. Il me semble que cela contribue également à la réussite de nos entrevues. Je n'oublie jamais de le remercier de m'ouvrir ses portes...tout le monde ne le ferait pas. Lui n'est pas tout le monde. Mains derrière le dos et regard baissé, je me demande à quelle sauce je vais être mangée. Dans des flashs, je revois des images de nos séances passées qui me mettent l'eau à la bouche...entre autre. Mon Maître s'approche doucement de sa petite chose. Je peux enfin m'enivrer de son odeur naturelle que j'aime tant et profiter de ses divins baisers très sensuels et charnels. Je compte bien profiter de tout ce qu'il a m'offrir et le servir avec obéissance, du mieux que je peux. Il me fait remarquer qu'il bande déjà rien qu'à regarder sa soumise...je ne peux m'empêcher de frotter tout mon corps contre le sien, à la manière d'une petite chatte pour sentir son membre durci. J'adore le sentir dans cet état. Stoppant mes ardeurs, il me demande de m'agenouiller au sol. Mon Maître, comme toujours, avait prémédité ce moment puisque je découvre qu'il a préparé pour moi un petit tapis rectangulaire en mousse, qui me permet de ne pas avoir les genoux en compote. Ses attentions sont toujours délicates malgré son niveau d’exigence élevé. L'un n'est pas incompatible avec l'autre… Mon Maître me surprend une fois encore avec une nouveauté : il dépose sur mes oreilles un casque audio sans fil. Auparavant il m'explique qu'il va me faire écouter des musiques d'ambiance, destinées à créer une sorte de bulle confortable dans laquelle je dois me laisser aller. Encore une brillante idée et une nouvelle expérience que je suis curieuse de vire à ses côtés ! Une fois que le premier morceau est lancé, je suis littéralement coupée du monde extérieur et je n'entends plus aucun bruit de mon environnement immédiat, ce qui est assez déstabilisant, mais agréable malgré tout. Il me laisse un moment ainsi dans l'attente, à genoux, le temps que je m'habitue et que je démarre mon voyage intérieur. J'ai adoré les choix musicaux qu'il a fait spécialement pour cette situation, c'est un homme de goût. Monsieur se positionne debout derrière moi afin de fixer mon collier : un très joli objet en inox avec un anneau en son centre, permettant notamment d'y fixer une laisse. J'aime beaucoup le porter. Il est le symbole de ma soumission et de mon appartenance envers lui. Me voilà totalement à sa merci... M'aidant ensuite à me relever, il me fait faire quelques pas pour me placer face à une jolie table en bois sur laquelle il m'invite à me pencher. Il prend place sur une chaise devant moi, se saisi d'une clémentine et commence doucement à l'éplucher sous mon regard plein d’interrogations...il aime me déstabiliser tout autant que j'aime l'être. Chaque séance est une partition dont j'ignore la musique, mais par laquelle j'adore me faire bercer. Je devine tout le temps qu'il a passé à préparer ma venue, les réflexions qu'il a mené pour tout envisager et faire les choix les plus judicieux pour que tout se déroule dans les meilleures conditions. Rien n'est jamais laissé au hasard. Entre chacune de mes visites, nous entretenons un lien permanent et des discussions fournies sur tout ce qui relève de l'aspect D/s notamment. Il prend soin de me faire m'exprimer sur mes envies et mes fantasmes. C'est un exercice dans lequel je n'étais pas très à l'aise au départ pour tout vous dire, retenue par une forme de pudeur éducative. Et puis j'ai compris avec le temps que si je ne lui disais pas clairement les choses, il ne pourrait pas les deviner. D'où l'importance, une fois encore, du dialogue entre un Dominant et sa soumise. La parle est ma véritable libération en tant que soumise. Monsieur déguste un premier morceau de clémentine, puis en place un autre au creux de sa main. Dans cette histoire sans paroles, je comprends néanmoins là il veut me voir aller. C'est intéressant de tester ce mode de communication et de constater que nous parvenons à nous comprendre simplement par des regards, des gestes et des attitudes. Je me saisie alors doucement du quartier avec mes dents en le regardant, comme une brave petit animal de compagnie. Il poursuit en coupant en deux un autre quartier, place son avant bras sous ma gueule et presse le fruit entre ses doigts pour en faire couler le jus. Vous pensez bien que je me fait un plaisir de laper sa peau, sentant ses veines saillantes que je trouve terriblement viriles, irrésistibles et sexy. C'est d'ailleurs parce que je lui avais fait cette confidence il y a quelques temps qu'il me donne à vivre ce moment très jouissif pour moi. J'ai beaucoup de chance d'avoir un Maître qui s'adapte si bien à ma soumission. Après cette petite collation partagée, il se saisit d'un stylo à bille et commence à écrire quelque chose sur le dos de ma main droite...c'est une agréable sensation que d'être marquée par mon Maître, très symbolique. Quand il a terminé je regarde les mots rédigés et je peux lire : "lèche-moi"... Je relève la tête et l'observe de manière dubitative. Est-ce qu'il souhaite que je lèche ma main ou que je lèche lui ? Dans ce dernier cas, sur quelle partie de son corps souhaite t-il que je passe ma langue ? La musique m'empêche de lui poser toutes ces questions, je reste donc silencieuse. Il attend patiemment sans sourciller, mais je reste plantée devant lui sans bouger, honteuse de ne pas saisir ce qu'il attend de moi, me pinçant les lèvres. Voyant que je suis à côté de la plaque, il laisse tomber et décide de passer à autre chose. Cela m'arrive régulièrement...je suis tellement concentrée, plongée dans mon monde, que j'en viens à avoir du mal à saisir une simple consigne. Monsieur vient se placer derrière moi et descend mes collants pour mettre mon cul à nu. C'est un geste qui me plait particulièrement...Je sens ses mains effleurer mon petit abricot lisse et parfaitement épilée...Me vient à l'esprit l'envie qu'il déchire mes collants brutalement, mais j'ai besoin d'eux pour repartir dans une tenue correcte. Je me prends pour une vilaine écolière l'espace d'un instant, dans cette position tout à fait indécente. Quand il me met à nue de la sorte je n'ai qu'une envie : m'offrir à lui. Troussant ma robe sur mes hanches il fait abattre soudainement sa cravache son mon cul...alternant avec des caresses et des fessées, de sa main gantée de cuir. Je ne l'avais pas vu arriver celle là et une fois encore l'effet de surprise m'excite beaucoup. C'était assez étrange car la musique m'empêchait de mesurer l’intensité de ma propre voix. Quel son sont sortis de ma bouche ? Des cris ou des petits gémissements étouffés ? Il faudra que je songe à poser la question à mon Maître ! Monsieur n'est pas du genre à me punir sans raison, trouvant des prétextes pour le faire. Il assume sa perversité et aime à me faire rougir mon séant, juste pour nos plaisirs. J'ai adoré ressentir la morsure du cuir sur mon cul qui a bien morflé...j'entendais son instrument fendre l'air avant de s'abattre sur moi avec intensité...qu'est-ce que c'était bon ! Soudain, je ne sens plus rien, je suis dans l'attente, toujours dans ma bulle musicale...quand mon Maître introduit subitement sa queue en moi, d'un coup de reins puissant. Je ne m'attendais pas à ça et je ressens à la fois de la surprise mais aussi le plaisir de sentir son membre qui me remplit généreusement ! Qu'est-ce que je peux aimer ça, quand il s'invite dans sa soumise, quand il me malmène, quand il me baise à sa guise, quand il me possède. Il me lime ainsi délicieusement un moment. Je regrette de ne pas entendre son souffle et ses râles de plaisir à cause du casque. Il coulisse dans ma mouille abondante en me rendant plus femelle que jamais... Je ne suis qu'incandescence. Arrêtant ses délicieux assauts, il m'emmène ensuite dans une autre pièce de sa demeure, me fait asseoir sous une fenêtre qu'il ouvre. Le froid s'engouffre dans la pièce et il prendre soin de déposer une étole sur mes épaule. Il se place devant moi, présente à mes lèvres sa queue virile et s'allume une cigarette. Penser que les passants dans la rue voyaient peut-être le haut de son corps, sans pouvoir s'imaginer un instant qu'il était en train de se faire pomper, m'a particulièrement inspiré...Le côté voyeur/exhibitionniste me stimule. Il retire le casque de mes oreilles...mais la bulle n'explose pas pour autant. Appliquée, je lèche et suce son beau gland gonflé et lisse avec avidité, comme s'il s'agissait d'une douce sucrerie. Il doit être bien au chaud dans ma bouche alors qu'il fait si froid autour de nous. Il m'est très agréable de le servir de la sorte, d'être à ses pieds tout en ayant le pouvoir de m'occuper de son plaisir en bonne gourmande que je suis. Alternant entre sa queue et sa clope dans ma bouche, mon Maître m'a ensuite invité à me rendre à quatre pattes vers un fauteuil du salon. J'aime lui donner à voir le spectacle de sa petite chienne docile qui déambule sur son sol, à ses pieds, dans un total asservissement. Cela renforce mes envies d’animalité et même de bestialité. Il prend place dans un confortable fauteuil et m'invite à m’asseoir sur son pieux puis m'encourage à me baiser...je ne me fais pas prier et m'empale sur lui...chaque mouvement me fait couiner de plaisir. Il me fait allonger sur lui pour mieux avoir accès à ma petite perle sensible qu'il caresse avec habilité. Puis, me penchant plus en avant, ma croupe offerte à son regard, il ne peut s'empêcher d'introduire un doigt dans mon fondement encore bien serré. L’excitation est à son paroxysme... A bientôt pour la suite de mon récit...si elle vous fait envie :) Swann
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Par : le 24/02/20
S’il s’agit d’une fellation administrée par un homme à un autre sous l’égide d’une femme qui orchestre la pénétration, il est rarissime que le désir de fellation ne vienne pas d'un hétéro bi curieux: on ne force pas un hétéro à sucer un autre homme sans avoir la certitude qu’il apprécie! Concrétiser un fantasme cher à son imaginaire permet au soumis de vivre un grand moment. De son côté, la femme s’épanouit dans son rôle de metteur en scène, et dans celui d’initiatrice quand il s’agit d’une première fois. Pénétration anale imposée Il est important que le scénario de la pénétration anale imposée soit consensuel. C’est même une condition sine qua non. Comme dans la fellation imposée, un certain nombre d’hétéros ont le fantasme d’être pénétrés par un autre homme sur l’ordre d’une femme, à condition que cette dernière regarde la scène. –> Dans la pratique Quelques coups de martinet sur le bas des reins du soumis à sodomiser le mettront en condition. Quant aux précautions d’usage, les avis diffèrent. Selon des adeptes gay des pratiques hard, seul le préservatif est réellement adapté aux circonstances. Quelle que soit la protection mise en place, la dominatrice versera de temps à autre quelques gouttes de gel au dessus du pénis protégé, à moitié sorti de l’orifice récepteur. Si le soumis débute, elle glissera dans son anus un à trois doigts gantés ou un gode lubrifié pour le détendre, avant l’interaction. C’est elle qui introduira le pénis , en le substituant à ses doigts. Une maîtresse sévère forcera plutôt les deux hommes à entrer dans le vif du sujet, sans autres préliminaires que les précautions d’usage et de gel. Elle guidera verbalement, encourageant le soumis à cambrer le dos, à s’ouvrir davantage. F
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Par : le 29/02/20
Présent sur ce site depuis quelques temps et non dénué d’expérience, j’ai été frappé de voir le nombre de candidates soumises ou novices se présentant à moi en vue d’une soumission totale, qui au moment de franchir le pas se rétractent ou s’évanouissent dans leurs fantasmes. S’il est préférable de ne pas s’engager dans une voie qui pourrait s’avérer dangereuse, le fait de devoir sortir de sa zone de confort et de lâcher prise semble à certaines parfois plus effrayant que de s’engager dans une relation qui puisse apporter un enrichissement inestimable à celles qui acceptent d’entrer dans la soumission. La soumission est avant tout un art de vivre, et n’est certainement pas juste un « jeu » pour jouer à se faire peur comme certaines personnes l’envisagent parfois ici trop souvent … Et contrairement à ce que pourraient penser ces personnes, le rôle du Dominant n’est pas nécessairement le plus confortable car c’est lui et lui seul qui tient en mains l’issue heureuse ou malheureuse de la relation, rien n’empêche en effet une soumise d’arrêter la relation à tout moment, avec ou sans justification. Ne me faites pas non plus dire ce que je n’ai pas dit, car le rôle de soumise n’est pas nécessairement toujours des plus facile ou de tout repos … loin de là, mais une bonne soumise si elle se trouve dans les mains d’un bon Maître ne devrait jamais avoir à se poser la question de savoir si ce qui lui est demandé d’accomplir est bon ou pas pour elle. Pour autant qu’il lui soit encore seulement permis de penser d’ailleurs … Le Maître attend de la soumise qu’elle se surpasse certes, mais d’un autre côté il doit faire preuve d’une imagination sans limite, faire preuve de créativité en permanence pour éviter que la relation ne s’enlise dans la répétition des mêmes faits et gestes séances après séances et que la relation finisse par tourner en rond comme c’est trop souvent le cas dans une relation de couple « vanille » après quelques mois ou quelques années … Il y a autant de relations BDSM que de couples Dominant/soumise. La relation exclusive entre un Maître et sa soumise est d’ailleurs sans doute et de loin l’exercice le plus périlleux, car il faut pouvoir amener la soumise sur le chemin long et tortueux de l’esclavage qui est l’étape ultime d’appartenance que la soumise peut être amenée à réclamer un jour à son Maître, si celui-ci l’accepte et accède à cette demande. D’un autre côté, je peux parfaitement comprendre que certaines personnes puissent se contenter d’une relation BDSM plus ponctuelle, voire virtuelle qui leur donne l’occasion de vivre plus intensément et de s’évader d’un Monde devenu trop insignifiant. Je ne dénigre d’ailleurs pas du tout les relations virtuelles car l’aspect mental de la relation BDSM peut parfois aller bien au-delà de l’aspect physique de ce type de relation. Souvent, le côté obscur plus cérébral des femmes reste pour beaucoup de Maîtres un terrain d’exploration vierge et inexploré qui réserve son lot de surprises lorsqu’on commence à s’y aventurer. Cela demande beaucoup de subtilité, doit être manié avec précaution et n’est certainement pas destiné à tout le monde. La puissance du plaisir que cela peut procurer à une soumise peut s’avérer exponentielle et va bien au-delà de toutes les contraintes physiques que l’on pourrait imaginer … Soit, pour en revenir à mon sujet de départ, si j’ai écrit ce petit billet d’humeur, c’est avant tout pour bien faire comprendre qu’avant de venir sur ce site pour se présenter en tant que novice ou soumise, il est bon d’avoir réfléchi longuement avant de savoir quelles sont les limites que l’on s’est fixées, les pratiques que l’on souhaite découvrir ou auxquelles on souhaiterait s’adonner, si l’on est prête à être choisie par un Maître ou le choisir soi-même, quel type de relation on souhaite envisager. Cette liste n’est d’ailleurs pas exhaustive, mais ce préambule me parait indispensable pour être en mesure de choisir la meilleure voie possible et éviter de faire perdre leur temps à ceux qui sont pleinement engagés dans le BDSM. Je suis aussi parfaitement conscient qu’il est peu probable qu’une novice ou une soumise qui arriverait sur ce site commencerait par lire ce que je viens d’écrire ici, mais si vous êtes un Dominant rien ne vous empêche de transmettre ce message à celle qui se présenterait à vous et si vous êtes une soumise expérimentée ou non, ou une esclave vous pouvez toujours me faire part de votre approbation ou de vos remarques, car le but de cet exercice pour moi est avant tout d’ouvrir le débat sur le fait que tout le monde a effectivement le droit de débuter dans le BDSM, mais qu’il est tout de même indispensable d’avoir pris le temps de réfléchir un peu avant, sauf peut-être pour les personnes pour qui le BDSM reste une évidence qu’elles ont toujours eu en elles. Dominotaure A lire également et aussi
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Par : le 06/08/21
Elle n'avait nul besoin de travailler, elle avait su faire fructifier son héritage. Elle la dernière des O'Laren, Sandrine O'Laren, connu sous le nom de Ka-Sandra dans un monde dans lequel beaucoup de personnes fantasmaient d'entrer mais dont très peu osaient franchir le pas. Et encore moins la porte de son château. La cinquantaine assumée, elle se faisait régulièrement draguer par des inconnus de tout âge qui ne rêvaient que de la mettre dans leur lit, et par la même, de mettre la main sur sa fortune, il va sans dire. Elle préférait la compagnie des habitants de ses geôles, cellules et autres cages. Lorsque Chloé l'appela, elle était en train de promener son esclave du moment, un transsexuel prénommé Géraldine. Il etait là de son plein gré, sur les recommandations d'une bonne amie a elle a qui elle ne saurait rien refuser. Elle s'arrêta pour prendre l'appel, son IPod d'une main tandis que l'autre tenait la laisse en cuir tressé dont l'extrémité était fixée a la base de la minuscule cage de chasteté qui comprimait la verge de son propriétaire. Elle écouta en silence, fumant par à coups sa longue et fine cigarette, un plaisir qu'elle s'offrait une fois par jour. Elle jeta un regard agacé à sa cigarette, la tenant bien droite pour empêcher la cendre de tomber sur le sol. Géraldine a ouvert sa bouche La cendre se posa sur sa langue, qu'il n'avala pas, n'en ayant pas reçu l'ordre La conversation dura le temps pour sa cigarette de se consumer entièrement. Elle cracha sur la langue de son soumis et posa la cigarette dessus, qui s'éteignit dans un léger chuintement. Puis sans un regard pour l'être au bout de la laisse qui s'est tendu, elle reprit sa marche jusqu'à ses appartements. Elle portait une longue jupe rouge en cuir, fendue sur un coté, un chemisier en satin blanc au décolleté profond. Perchée sur des bottines en cuir noir, sa démarche chaloupée mettait en valeur sa croupe encore plus accentuée par le creux presque exagéré de ses reins. A chacun de ses pas, les bracelets qu'elle portait à ses poignets tintaient et faisaient écho aux clochettes fixées sur les pinces qui mordaient cruellement les tétons de Géraldine qui la suivait dans un sillage de parfum de luxe. Chloé est arrivée 2 heures après son coup de téléphone. Le temps de preparer la terrasse pour la recevoir. Elle était assise sur le dos de Géraldine qui s'était mise a quatre pattes pour recevoir sa maîtresse du moment. Elle portait toujours une cage de chasteté mais Ka-Sandra l'avait changée par une encore plus étroite et lui avait étranglé la base de ses testicules avec de fins bracelets eux même tendus par un poids en fonte reposant sur le sol carrelé. Elle aimait que ses "patients" se souviennent du pourquoi de leur présence dans son antre. Immobile Géraldine soutenait le poids de la dominatrice. Celle ci se tenait droite comme a son habitude, sa bottine droite reposant sur sa cuisse gauche, la droite parallèle au sol. -Qu'attends tu de moi Chloé demande t elle Entre elles deux, il y a une fascination réciproque. Pour qui, pourquoi, aucune ne saurait l'expliquer. Elle laisse Chloé lui expliquer le projet qu'elle mûrit pour sa patronne, l'écoute avec attention, l'interrompant de temps en temps pour se faire préciser un point. Lorsque Chloé eut fini, Ka-Sandra sourit. - Tu veux qu'elle soit prête pour ta soirée c'est bien çà, soirée au cours de laquelle elle doit d'elle même se comporter comme la dernière des traînées ? Elle bougea un peu, etira ses deux jambes, souleva legerement ses fesses avant de se rassoir sur le siège humain e Chloé acquiesce d'un hochement de tête - Tu me l'amenes ta patronne ou je vais la chercher ?
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Par : le 22/12/19
Je suis consciente du risque que je prends en publiant ces lignes. Elles me vaudront sans doute d’être clouée au pilori par tous les bien pensants de tout poil et de tout sexe les féministes en tout genre qui veulent à tout prix que chacun(e) rentre dans leurs schémas prédéfinis. Peu importe. Pour moi, le bdsm c’est d’abord la liberté de choisir ce que l’on veut être, pour soi-même, et dans mon cas, pour celui qui me possède. Depuis l'adolescence, je suis accro au sexe et au Mâle. J'assume ce que je suis, une chienne, une salope, soumise, nympho, capable de se lâcher complètement lors de ses plans cul. En même temps, je suis d'un tempérament plutôt réservé, pudique. Avant de connaître Maxime, mes échanges avec les mecs qui me baisaient se limitaient à cadrer nos jeux, ce que nous allions faire, les limites à respecter pour celui auquel je donnais l’illusion de me dominer. La seule chose qu’ils connaissaient de moi c’était un prénom qui n'était pas le mien et un numéro de portable, où me joindre pour un plan cul. Hormis cela, je ne leur parlais jamais de mes désirs, des mes fantasmes, de mes craintes, limitant mon expression au dialogue des corps. En même temps, je n'en éprouvais pas le besoin. Mon rapport aux hommes était purement utilitaire, je ne me donnais à eux que pour jouir d'eux, le temps de nos ébats. Et il n'était pas question pour moi de leur offrir autre chose que mon corps et mes trous, puisque je n'attendais rien d'autre d'eux que leur sexe et du plaisir.   C'est Maxime qui le premier a voulu et su m'apprivoiser, voulant tout savoir, tout connaître de moi, avant même notre première rencontre. J'ai appris avec lui à parler de sexe, à lui confesser mes envies, mes désirs, mes craintes, parfois jusqu’au bout de la nuit, m'obligeant à exprimer ce que je n'avais jamais su dire. Et ce n'est que lorsqu’il a jugé en savoir assez de moi, qu'enfin il a accepté de me rencontrer. Grâce à lui j'ai compris la nécessité pour le Maître, de tout connaître de son esclave, de ses sentiments, de ses désirs, de ses doutes aussi. Parce que le pouvoir passe par la connaissance de l'autre, de ses rouages, de ses motivations intimes. Dominer une femme, au delà de la possession physique, c'est aussi pouvoir la manipuler, jouer de ses désirs, de ses frustrations, dans l'intérêt de celui qui la possède et in fine le sien. J’ai compris que mon Maitre avait besoin de tout savoir de moi, pour lui d’abord, pour tirer de moi le maximum de plaisir pour lui. Mais aussi pour moi, pour que dans l’usage qu’il ferait de son esclave il sache jusqu’où pouvoir aller trop loin. N’en déplaise aux bien pensants, une relation bdsm n’a rien à voir avec l’égalité des sexes. C’est un jeu de pouvoir, de manipulation et de séduction, dans lequel le Mâle recherche d’abord son plaisir, grâce auquel la soumise jouit de ce qu’elle est pour lui.
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Par : le 10/02/20
Ce 4 février 2020, je commence à rédiger, à la demande de Mon Seigneur adoré, un article sous forme d’une liste d’énumérations, dont la finalité est de démontrer les applications concrètes de sa Domination que je mesure dans mon existence. Il s'agit là d'un véritable exercice d'introspection et de conscientisation. J'ai pris le temps de sonder mon âme pour me rendre compte, par moi-même, de tout ce que m'apporte la présence de mon bienveillant propriétaire dans mon quotidien. « CE QUE J’AI ACCOMPLI POUR M’ACCOMPLIR…SOUS L’AUTORITÉ ET L’INFLUENCE DE MON GUIDE ET MAÎTRE » 1 - Accepter de me soumettre J'ai choisi, il y a plusieurs années de cela, de me soumettre à mon Maître adoré dans une relation clandestine. C'est seulement après un long processus de réflexion que j'ai l'ai choisi lui et pas un autre. Je lui ai présenté ma demande de soumission argumentée que j'ai eu le bonheur de le voir accepter. Nous nous sommes trouvés, nous nous correspondons dans nos attentes et dans les valeurs qui sont les nôtres. Bien que je ne porte pas mon collier au quotidien, je le sens en permanence autour de mon cou : je suis à lui, je lui appartient. Femme de caractère dans ma vie vanille, j'ai renoncé à vouloir prendre le contrôle dans le cadre de ma soumission et je laisse mon guide m'amener là où il le souhaite, ce qui me met dans une situation tout à fait confortable. J'apprécie qu'il décide parfois pour moi, toujours avec mon consentement évidemment. Cela me réconforte et me sécurise. Lui donner satisfaction au travers de mon obéissance est ma raison d'être de soumise. Mon plaisir est de trouver le sien, sexuellement bien sûr, mais bien au-delà également sur un plan plus cérébral et spirituel. 2 - Exprimer mes désirs et/ou mes limites A mes débuts, il était extrêmement difficile de m'exprimer oralement auprès de mon Maître. C'est un exercice que je parvenais à réaliser toutefois à l'écrit. Sans doute que je n'osais pas, j'étais dans une forme de retenue qui m'empêchait de me livrer totalement à lui. C'était un réel blocage, sans doute lié à mon éducation stricte, qui me bridait dans l'expression de mes envies et dont je n'avais pas conscience. Les non-dits étaient sources de tensions régulières entre mon Maître et moi. Il était sans cesse dans la désagréable obligation de me tirer les vers du nez. Les mots crus ne voulaient pas passer entre mes lèvres et il m'était pénible de lui livrer ce qui m'animait. Avec toute la persévérance qui le caractérise, mon Maître a su me pousser dans mes retranchements et me faire comprendre l'importance de dire les choses en dehors et pendant les séances. Il a besoin de matière pour pouvoir exercer pleinement sa Domination et je le comprends maintenant. Il se nourrit de mes aveux et confidences pour rebondir, y trouver l'inspiration et mettre en œuvre les séances, pour nos plus grands plaisirs. Aujourd'hui nous échangeons très naturellement sur le debriefing des séances, nos ressentis profonds, nos fantasmes respectifs, les pratiques, les accessoires, les interactions possibles avec d'autres personnes, les émotions et sentiments, etc. C'est tout cela qui m'a amené à un réel abandon, un lâcher prise, une mise à nu essentielle. J'aime qu'il lise en moi comme dans un livre ouvert, en toute transparence et mes confessions l'y aident. Je peux tout lui dire en toute sérénité, je ne refoule plus mes sentiments, ce qui est très jouissif. J'ose même fendre ma carapace jusqu'à fondre en larmes devant lui. Je n'hésite pas à le solliciter avant d'agir pour recueillir son éclairage et agir selon ses directives. 3 - Conscientiser ma personnalité à travers ma servitude Fin connaisseur de la nature humaine, mon Maître a su dresser mon profil psychologique à force de me pratiquer ! Il a pu mettre le doigt sur mes atouts mais aussi mes faiblesses. C'est ainsi qu'il m'a appris à ne plus me vexer à outrance, à savoir ravaler ma fierté, à accepter les punitions et les humiliations dont je comprends le but éducatif. J'essaie, par un effet de miroir, d'être aussi juste, bienveillante, droite, honnête et loyale que lui. Il m'inspire et cela rayonne sur tous différents pans de ma vie personnelle et professionnelle. Mon Maître m'a appris la nécessité de l'analyse et de l'introspection, dans une véritable démarche de développement personnel. Il m'a inculqué les bienfaits de la patience, de la mesure et du recul, moi qui avais pour habitude des réactions à chaud ! Je m'en suis souvent mordus les doigts et j'essaie de ne plus reproduire ces dynamiques néfastes. Mon Maître a su me faire prendre conscience de mes natures profondes à travers la soumission et à assumer ce que j'aime être : tantôt élève studieuse, chienne gourmande, lubrique pute, secrétaire mouilleuse ou encore complice docile... 4 - Accepter de faillir pour apprendre de moi et par moi Mon Maître m'a toujours expliqué qu'il ferait de moi "l'actrice de ma soumission". Il n'est pas homme à m'hurler dessus pour me faire comprendre les choses ! Sa méthodologie est bien différente, beaucoup plus constructive. Il me laisse une certaine liberté dans mes choix et je suis en pleine possession de mon libre-arbitre. Il m'a déjà laissé volontairement faire des erreurs pour que j'en tire ensuite des leçons. Je souhaite donner le meilleur de moi-même à mon vénéré Maître. Quand il pointe du doigt mes manquements ou mes défauts, je suis attristée de le décevoir. J'en ai même parfois eu honte. Je tire les enseignements de mes erreurs et j'ai à cœur d'être la soumise "parfaite" qu'il attend de moi. 5 - Dompter mes peurs Nos émotions sont parfois notre pire ennemis car elles peuvent nous aveugler. Mon Maître me permet de me canaliser, d'apprendre à identifier et dompter mes peurs et m'a fait ouvrir les yeux sur la nécessité de faire taire mon égo. Celui-ci faisait naitre en moi des sentiments de jalousie et de possessivité par exemple...qui pouvaient se poser en barrière dans ma relation avec mon Maître. J'ai pris plus au moins sur moi quand il m'a fait des révélations sur des relations qu'il a entretenu avec d'autres soumises, réveillant mes vieux démons. Le paradoxe est que cela me faisait mal, mais que dans le même temps je voulais tout savoir des détails de ces histoires. Je souhaite son bonheur et si cela doit en passer par d'autres soumises, je l'accepte bien volontiers et je suis fière qu'il puisse guider d'autres femmes au travers de leur appartenance. Cela serait égoïste de ma part de les priver de cette chance. 6 - Aller plus loin dans mon appartenance La confiance et le respect mutuel qui nous animent, mon Maître et moi, nous permettent de repousser nos limites et d'aborder de nouvelles expériences. Il me fait assumer ma part de moi la plus sombre, sans aucune honte. Nous faisons évoluer nos pratiques au gré de nos désirs. J'ai pu, grâce à lui, faire de nouvelles expériences plus "poussées", dans de nouveaux registres et nous envisageons sereinement de continuer ces explorations, pour aller plus loin dans mon asservissement et mon appartenance. Cette relation de longue date nous permet de jouer sur différentes nuances et de l'assumer pleinement : allant de la douceur jusqu'à l'animalité. Nous nous élevons mutuellement dans nos fonctions respectives, l'un entrainant l'autre, au sein d'une connivence grandissante en forme de cercle vertueux. 7 - Faire évoluer mon enveloppe charnelle Mon Maître adoré m'a fait subtilement comprendre que je devais me libérer de mes différents complexes physiques, qui étaient une barrière à mon abandon total. Motivée par la présence de mon Maître, qui reconnait et récompense de mes efforts, j'ai entrepris un cheminement long, laborieux et douloureux, qui me permet aujourd'hui de m'assumer pleinement, d'être fière de mon accomplissement. Je me sens femme et soumise épanouie. Grâce à son intervention, j'ai retrouvé la confiance en moi que j'avais perdu. Ma féminité est exacerbée et il me plait de prendre soin de moi pour plaire et séduire mon propriétaire. Je le trouve tellement désirable que j'avais à cœur d'essayer de me hisser à sa hauteur, pour lui faire honneur et qu'il jouisse de sa soumise comme bon lui semble. Je crois que cette étape d'acceptation a été le déclencheur d'un plaisir - cérébral et physique - bien plus puissant que ce que j'ai pu ressentir jusqu'à présent. A nos débuts mon Maître m'avait fait la promesse de faire de moi une soumise désirable et convoitée. En toute humilité, je crois que je suis en train de m'approcher de son objectif. Je ne porte plus le même regard sur moi, je ne me dévalorise plus. 8 - Me renouveler dans mon couple vanille Sans jamais être intrusif, mon Maître sait aussi se faire présent, d'une certaine manière, au sein de mon couple. Il sait que ma famille est importe à mes yeux et il met tout en œuvre pour que je me révèle également dans un quotidien qui parfois perd un peu de sa saveur. Il exerce dans ce cadre un rôle de conseiller et je sais pouvoir compter sur son écoute attentive et sa discrétion. Peu à peu, mon propriétaire m'a appris à mettre de côté la culpabilité qui me pesait, ce qui me permet de vivre beaucoup plus librement ma condition. Je me sens en droit de m'accomplir au travers de mon asservissement et je pense avoir trouvé un équilibre de vie de cette manière. 9 - Faire une force du temps qui passe Pour être tout à fait honnête, je ne pensais pas, au début de mon engagement avec mon Maître, vivre une relation de soumission suivie sur le long terme. La raison est simple : je me connais, j'ai la fâcheuse tendance à me lasser. Je suis capable dans ma vie, du jour au lendemain de tout plaquer pour passer à autre chose. Je l'ai déjà fait dans le cadre de mon travail par exemple, en donnant ma démission sur un coup de tête ! Mon impulsivité fait partie intégrante de ma personnalité et je cherche là aussi, avec l'aide de mon Maître, à la maitriser. Mon niveau de conscience me permet de regarder aujourd'hui en arrière et de me rendre compte de tout le chemin que nous avons parcouru ensemble, mon complice et moi, et de tous les subtiles changements qui se sont opérés depuis que nous évoluons ensemble. Cela donne beaucoup de consistance à notre relation et donne une certaine puissance à notre duo expérimenté. Je me rend compte que cela n'a été possible qu'avec le temps. Il y a des mécanismes qui sont nécessairement longs à se mettre en place dans la connaissance de l'autre. Voilà toutes les raisons qui me permettent d'affirmer que l'influence positive de mon Maître laissera dans ma vie une trace indélébile. Son emprunte et ses enseignements marqueront à jamais la femme et la soumise que je suis, quoi qu'il advienne. swann
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Par : le 13/03/20
M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, Juliette fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer, pour prouver que je pouvais devenir un jour une parfaite esclave. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrême écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Mon martyre devint délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et ouverte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement. Juliette effleura de ses lèvres la dure pointe de mes seins, et de sa main le creux de mon ventre. Dans un éclair, je me sentis délivrée, anéantie mais comblée. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/06/20
Mercredi dernier, j’étais en plein blues. Je me suis connectée et j’ai passé une partie de la journée à échanger avec une jeune femme, maso comme moi, dans la même tranche d’âge que moi, également inscrite ici et dont les écrits avaient résonné en moi. Je tairais son nom, elle se reconnaîtra. _______________ Elle aussi était en plein questionnement existentiel, après une aventure qui l‘avait laissée blessée, meurtrie. Je ne sais si nos échanges l’ont aidée, en tout cas ils m’ont fait du bien et je lui en sais gré. Au fil de ses messages, mon spleen du jour m’est apparu pour ce qu’il était, totalement vain, infondé, parce que j’ai la chance de partager la vie d’un homme qui a su me comprendre, m’apprivoiser, me dresser et faire de moi tout à la fois sa «chose », son esclave mais aussi sa «femme », qu’il veille à distinguer de la « femelle » qu’il baise, et surtout sa compagne, son égale dans la vie. _______________ Pourtant, je me suis reconnue dans ses doutes et grâce à elle mon spleen m’est passé. Ce texte je le lui dédie, non pour m’exprimer en son nom, je ne m’en reconnais pas le droit, et elle l’a fait ici même, avec ses mots, bien mieux que je ne saurais le faire Je veux simplement lui réitérer publiquement ce que je lui ai écrit en privé, qu’elle mérite mieux que le salaud qui lui a fait du mal, parce qu’elle n’a pas seulement un corps qui est beau mais une âme qui est belle. Et parce qu’elle est comme nous toutes, jeunes femmes soumises qui nous offrons aux hommes, lumineuse dans ses désirs, forte et fragile à la fois Je ne suis pas pour autant passée sur l’autre rive. Mon appétence demeure envers les Mâles, et un seul désormais, et pas davantage aujourd’hui qu’hier ne s’adresse aux femmes. J’ai simplement apprécié nos échanges et son amitié. _______________ Mais je veux aussi et surtout dire ma colère et mon mépris envers tous les prédateurs et autres pervers narcissiques, heureusement minoritaires sur ce site, qui oublient qu’une jeune femme soumise ce n’est pas qu’un cul qu’on baise, une enveloppe vide sans contenu, et qu’il ne suffit pas de s’autoproclamer «Maîtres» mais que ce titre que nous vous décernons, Messieurs, il vous incombe avant toute chose de le mériter. C’est à ce prix que vous obtiendrez de nous la soumission de nos corps dans la jouissance partagée. Et n’oubliez jamais lorsque vous « jouez » avec nous et nos désirs, qu’il est des comportements qui peuvent blesser davantage et plus durablement que le fouet. _______________ Cette approche du sexe et du bdsm, ou l’autre n’est qu’un cul (ou dans mon cas une bite), je la connais bien pour l’avoir longtemps faite mienne et pratiquée, mais en ayant au moins l’honnêteté d’être toujours claire avec mes dom d’un soir sur ce que je recherchais. Pour autant, j’en mesure aujourd’hui la vacuité. et je ne pense pas, Messieurs, qu’en la matière vous soyez à ce point différents de nous. Quant à moi j’ai appris et je sais désormais que pour jouir pleinement de l’autre, que l’on soit dominateur ou soumise, Maitre ou esclave, il faut avant tout faire en sorte de le comprendre, de le respecter, en un mot de l’aimer. _______________ Loin de moi l’idée d'assimiler tous les « Mâles dominants » aux comportement de certains prédateurs. Je sais, Messieurs, que la plupart d’entre vous sont conscients de nos fragilités et ne s’en servent qu’à bon escient, pour nous aider à grandir. Le bdsm alors devient le lien magique entre deux êtres, deux sensibilités complémentaires, où chacun peut s'épanouir dans une jouissance partagée. _______________ Je déteste le « name and shame », façon « me too » ou «  balance ton porc », qui ne correspondent pas à mes valeurs. Aussi je m’en abstiendrai. Les protagonistes sauront se reconnaître et le reste ne concerne qu’eux.
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Par : le 02/08/20
« Comme j'aimerais révolutionner dans votre tête votre vision violente et sombre du BDSM pour y mettre des coloriages gaies de fleurs, de papillons et de petits camions. ^^ » Quel parent aime punir son enfant? Bien sûr on peut aimer donner la fessée, la recevoir. Mais punir, infliger quelque chose qu'on SAURA désagréable pour l'autre... quelqu'un qu'on cherche à élever... Personnellement, je n'aime pas ça. (Et je soupçonne que le contraire soit du sadisme pur et simple à la source de l'abus) Est-ce qu'on ne ressent pas une sincère et amère déception en soi de voir l'être qu'on aime transgresser nos limites? Pour moi, le BDSM n'est pas un jeu. Dans le BDSM il y a des jeux. Et pour certains, c'est peut-être un jeu. C'est peut-être bien ainsi. Mais je vous demande alors de comprendre que même ce que vous appelez ''soft'' comporte des enjeux et pas seulement le jeu. :wink: Faire semblant de punir c'est très bien. C'est mignon. On applique les quelques règles de sécurité et de consentement et c'est très ludique! Pour un dressage, là, c'est tout autre chose. C'est important de le comprendre je trouve. Vous ne pouvez pas punir impunément. :yum: Dans ma vision des choses, il est souhaitable que la dynamique occasionne du plaisir et de la sécurité pour les 2 partis. C'est assez difficile à faire si votre soumis craint continuellement de faire un faux pas (état de stress et de tension négative/chercher à échapper à quelque chose/atteinte à l'estime de soi) plutôt que d'espérer vous faire plaisir (état d'appréhension, d'anticipation, d'espoir: tension positive/dépendance à l'approbation du dominant). C'est très différent. L'un entraînera votre protégé dans des séquelles psychologiques et l'autre dans un entretien du lien qui vous unit. Et encore selon moi, le plus souhaitable reste, (une coche au-dessus) de tenter de faire en sorte que le soumis développe son propre discernement et auto-jugement pour qu'il ait grandit de votre échange une fois qu'il retournera dans le grand monde. :two_hearts: Pour cela, il est indispensable, à mon avis de forcer la dose de renforcement positif. Et pour ça, il faut être très attentif à son soumis/sa soumise. Il faut cerner ce qui peut constituer pour lui, une gratification qui occasionnera cet infime boost de dopamine dans son cerveau. Ce que vous considérez une récompense, pour lui, n'en est peut-être pas une. Afin qu'il reproduise le comportement attendu, il est essentiel que ça soit à LUI que vous pensiez. Et en fait, ça fonctionne également pour une soumise qui chercherait à signaler à son Dominant son appréciation. On récompense toujours ceux qui nous entoure pour leurs bienfaits. L'essentiel est de le faire avec ce qui, pour eux, constitue une gratification. Bonne journée mes amours! :blush: Mme Julie :blue_heart::revolving_hearts:
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Par : le 19/01/21
“Si rien ne nous sauve de la mort, que l’amour nous sauve au moins de la vie.” Pablo Neruda Pour la psychanalyse, la sexualité et l’organisation du psychisme sont totalement interdépendantes. Selon la conception, la sexualité humaine est une psychosexualité, organisatrice du psychisme, des conduites, ne se réduisant pas au biologique. Plus précisément la théorie des pulsions place la sexualité au centre du psychisme, ce qui constitue la révolution initiée par Freud. La sexualité n’est pas un reliquat animal, vestige malpropre à laquelle l’humanité est soumise pour la seule survie de l’espèce. Elle est la condition même du devenir humain, c’est-à-dire du développement du psychisme et de la culture. Il n’y a pas chez l’homme de sexualité sans culture, le développement de l’une est consubstantielle à l’évolution de l’autre. Sacrifiées, sacrifiantes, une troisième version de la scène sacrificielle s’esquisse à côté des deux premières, celle de l’auto-sacrifice, au plus près de la première. Ainsi, Cordélia, la plus jeune fille du "Roi Lear" de William Shakespeare, lointaine cousine d’Iphigénie, se sacrifie par amour, au lieu de le sacrifier par haine, comme ses sœurs aînées. Cordélia se laisse ainsi détruire pour ne pas le détruire lui. Une femme se fait alors l’agent et l’objet de la mise à mort par le père. Les places changent dans le scénario du parricide originaire, mais le scénario ne change peut-être pas fondamentalement. Une fille est sacrifiée par son père, sacrifiée à ses propres idéaux puisqu’elle ne dérogera pas, sacrifiée à son omnipotence infantile de vieillard, mais, telle la silencieuse déesse de la mort, feu divin féminin, elle est aussi l’agent de son élévation. La symbolique du destin sacrificiel colle aux femmes et les illustrations de tuer de façon tragique une héroïne se bousculent sur la scène. Antigone qui, avec son désir de mort, sacrifia sa vie pour enterrer son frère, Iphigénie qu’Agamemnon son père, sacrifia pour que les vents enfin poussent les grecs vers Troie et la guerre, Médée qui sacrifia ses enfants pour se venger de Jason. Sans oublier le sacrifice que, bien obligée, la Vierge Marie fait de sa féminité, ni les petits sacrifices qui additionnés mènent les mères à la sainteté ordinaire et à la folie maternelle, ordinaire elle aussi. Médée n’est pas seule à le faire savoir. Dans la langue même, sacrifice n’équivaut pas à passivité, ou alors il faudra préciser laquelle. Comme le deuil et le désir, dont il partage l’ambiguïté du génitif, le sacrifice en français est grammaticalement tantôt passif, tantôt actif. La demande de sacrifice d’Isaac par Abraham, mis à l'épreuve, est aussi le sacrifice d’Abraham, le sacrifice d’Iphigénie par Agamemnon est aussi le sacrifice d’Agamemnon. Dieu sait qu'Abraham le craint mais ne souhaite pas son abnégation. Les dieux qui demandent à Agamemnon de sacrifier sa fille le laissent seul avec son meurtre, auquel Iphigénie consent. La plainte mélancolique que le dehors réveille peut conduire jusqu’à la mise en acte sacrificielle. Il faudrait comparer de plus près les deux voies, celle du masochisme et celle du sacrifice, mais la mise à mal et le bénéfique narcissique qui en découlent se retrouvent dans l’une et l’autre, même si dans le masochisme la mise à mal est retournée sur soi, parfois jusqu’au suicide, avec un gain moindre en libido narcissique et plus souvent sous la forme du déchet que de la statue. Il faudrait aussi reprendre les trois masochismes, érogène, féminin et moral, que Freud décrit en 1924, pour examiner où et comment, dans laquelle de ces formes, le sacrifice jouerait sa partie. Montrer comment, dans le masochisme érogène, la douleur œuvre à l’élévation. Il faudrait expliquer comment dans le masochisme moral, le sacrifice viendrait satisfaire le besoin de punition réclamé à cor et à cri par le moi, objet du sacrifice. L’agent du sacrifice serait alors le surmoi, ou la réalité extérieure, sous le masque parfois des nécessités de la vie. L'abnégation serait-elle le sacrifice ultime de soi ? Pour répondre à cette question, il resterait à préciser la manière dont le sacrifice se situe entre le masochisme et la mélancolie, comme entre les deux rives de son cours, avec ses eaux mêlées de meurtre et de narcissisme, de mort et de libido, tout en touchant ces rives il se sépare et de la mélancolie, déliée et devenue pure culture de la pulsion de mort, et du masochisme où primerait la libido objectale, du moins à travers le fantasme de fustigation, version du fantasme de séduction. Concevoir le sacrifice comme une offrande à la divinité sacrée ou comme une communion avec elle, c’est se représenter le rite comme une relation ternaire dont les éléments constitutifs, le sacrifiant, la victime et le dieu, serait en quelque sorte homogènes. Or, si les deux premiers éléments de la relation sont immédiatement donnés à l’observation, l’existence et le statut du troisième ne vont pas de soi. Entre le sacrifiant et la victime, il y a bien, un troisième terme irréductible et surplombant, mais ce n’est pas le dieu, c’est-à-dire un tiers extérieur, c’est tout simplement la relation rituelle qui associe le sacrifiant et la victime et détermine chacun d’eux en tant que tel. Dans l'abnégation, même schéma. Décrire le sacrifice comme un don aux dieux, ou un acte de communion avec eux, est une chose, construire une théorie du sacrifice, une tout autre chose. Car une théorie ne doit pas expliquer les pratiques des hommes par les croyances qui les accompagnent, mais remonter aux causes communes des unes et des autres. C’est un point de méthode sur lequel des auteurs aussi divers que Marx, Freud ou Deleuze, s’accordent, et que l’on peut tenir pour acquis, même si l’on rejette par ailleurs toutes leurs thèses sur la nature de la vie sociale ou de la vie psychique. Rien donc n’autorise le théoricien à identifier la portée et le sens d’un rite accompli par des hommes avec les raisons que ceux-ci peuvent invoquer pour le justifier. Au demeurant, dans maintes religions, les croyances et les dogmes se réduisent à l’idée qu’il faut accomplir scrupuleusement les rites traditionnels. Car, si la divinité est seulement une représentation symbolique des institutions sociales, qui transcendent les individus, et leur apportent non seulement la sécurité matérielle mais les qualités spécifiques qui les distinguent des animaux, tout devient clair. La société, les dieux, et les rites où ils demeurent présents, ont autant besoin, pour subsister, des hommes et de leurs activités cultuelles, que les individus, de leur côté, ont besoin de la société et de ses dieux pour conduire durablement sans trop d'angoisses une vie proprement humaine. D’une part, l’individu tient de la société le meilleur de soi-même, tout ce qui lui fait une physionomie et une place à part parmi les autres êtres, sa culture intellectuelle et morale. Qu’on retire à l’homme le langage, les sciences, les arts, les croyances de la morale, et il tombe au rang de l’animalité. Les attributs caractéristiques de la nature humaine nous viennent donc de la société. Mais d’un autre côté, la société n’existe et ne vit que dans et par les individus. Que l’idée de société s’éteigne dans les esprits individuels, que les croyances, les traditions, les aspirations de la collectivité cessent d’être senties et partagées par les hommes, et la société mourra. Il est clair que, dans cette perspective anthropologique, le sacrifice est, par essence, tout autre chose qu’un don aux dieux. Il s’agirait plutôt d’un procédé d’autorégulation de la vie sociale, d’un des moyens les plus efficaces que les hommes aient découvert pour contenir la violence, pour borner la violence par la violence, tout comme dans l'univers du BDSM complice tirant sa force de son aspect psychologique qui est renforcé par la solennité des pratiques. Chaque étape de la relation, chaque progrès significatif est marqué par une cérémonie et des règles. Tout est précisé par écrit et la soumise est ainsi guidée dans chaque étape de sa relation. Lorsque la soumise atteint un niveau supérieur elle devient dame du donjon. Elle peut elle-même fixer de nouvelles règles, écrire des protocoles, des cérémonies et les proposer au Maître pour faire évoluer la relation. Le rituel de fin de séance est très important. L'esclave est une soumise qui a atteint le niveau suprême de la soumission mais qui ne veut pas de responsabilité par humilité. Elle abandonne toute limite, elle laisse au Maître le choix de contrôler la relation, de fixer les objectifs et des limites. Elle se donne totalement sans condition, sans exigences et sert avec dévotion. Elle est la sœur de soumission des soumises et un modèle à suivre de perfection et d’abnégation. Les astreintes et les obligations sont pour la Maîtresse ou le Maître des moyens d'évaluer l'abnégation de la femme soumise en éprouvant ses motivations et sa dévotion selon son niveau d'avancement dans sa soumission. Le respect de ces attentes et demandes est associé à l'obéissance et a contrario le non respect à la punition. Il ne faut néanmoins pas confondre, ni répondre, de la même manière selon le niveau des déviations constatées. Seule l'expérience et le caractère du partenaire dominant lui permet de rester crédible aux yeux de la personne soumise. Ainsi, tous les écarts ne doivent pas entraîner une punition basique et dépourvue d'imagination. Il ne faut pas confondre l'erreur et la faute. Si la faute est un manquement à une règle établie, comprise et déjà appliquée, l'erreur est une inadéquation temporaire de l'attente par rapport à la demande à exécuter. Charlotte, tout de blanc vêtue, me fait penser à ces collections de plâtres façonnés par le sculpteur Rodin. Des vases antiques recyclés d’où sortent des formes naissantes, des figures d’étude fragiles, des êtres en devenir, des ébauches de femmes encore siamoises, des esquisses collées au ventre du vase dont elles tentent de s’arracher, de se décoller. Charlotte, comme une pièce de musée, se rend pour le moins intouchable. Elle se sent dans un carcan , une sorte de cercueil d’accueil. Elle est encartonnée, me dit-elle. Et sa voix se déforme et devient métallique quand elle accueille et garde à demeure le fantôme de son abnégation et sa fierté d’esclave sexuelle. Elle se donne corps et âme, toute dévouée à mon plaisir. L’abnégation est un sujet tellement abstrait, tellement loin des faits parfois. Je pense qu’il est facile d’en parler, facile d’écrire ce mot magnifique, mais il est sans doute plus difficile de le ressentir véritablement tant qu’on n’est pas face à la situation qui le démontre. C’est un peu comme de dire que l’on est prêt à tout, jusqu’à ce qu’on réalise l’ampleur que peut prendre ce tout et alors on se met à douter de ce qu’on a promis. Lorsque, justement, il n’y a plus aucune question, juste de l’abandon. Elle avait beau toujours vouloir repousser ses limites et s’enfoncer un peu plus loin dans sa condition de soumise, elle avait conscience que les difficultés seraient très certainement plus importantes qu’elle imaginait et que son corps comme son esprit risquaient d’être mis à rude épreuve. Une fierté profonde éprouvée par les faits. Démontrée face aux situations les plus dures. Elle voulait cela et en même temps son abnégation l’effrayait. Ces tourbillons de sensations, se tariront quand les crises identitaires auront été traduites et remantelées dans la réalité. Aujourd’hui, la différence entre les mécanismes de déni et de dénégation ne posent que peu de problèmes, en théorie comme en pratique. Pour les psychiatres, cette bipartition est même considérée comme symptomatique des différences structurales entre les "organisations psychopathologiques génitales et prégénitales." De même, la différence ténue entre dénégation et négation n’entraîne pas davantage de difficultés, puisqu’elle n’est généralement pas retenue et que les deux termes sont employés indifféremment. Or, nous pourrions utiliser les deux termes dont nous disposons en français, négation et dénégation, sans en faire des synonymes comme nous avons l’habitude de le faire. L'abnégation désignerait dès lors l’envers, l’avatar développemental et le dévoiement pathologique d’un mécanisme de négation primaire qui échouerait à organiser, et a fortiori à structurer la psyché. Cette abnégation primitive pourrait relever d’un processus de répression précoce de l’excitation qui doublerait la négation par une hallucination négative de soi. L’abnégation serait le prix à payer dans ces traumatismes de l’irreprésentable. Dès lors, on pourrait interpréter l'abnégation comme négation lointaine, c’est-à-dire négation revenant de loin, et par extension, négation originaire dans la genèse de la psyché. Ab signifie, par interprétation, séparation, privation, abstinence, abdication, mais aussi achèvement. L’abnégation pourrait être ce qui est totalement totalement nié, ce qui parachèverait la négation, ce qui la renforcerait, ce qui la doublerait. Dans une relation de couple, les sacrifices continus ne mènent pas à un amour plus grand ou plus romantique. En fait, c’est tout le contraire. Les renoncements constants usent et abîment. Ils nous éloignent de nous-mêmes jusqu’à nous transformer en une autre personne. Dans une relation affective, il y a quelque chose de plus important que les sacrifices. Ce sont les engagements. "Quand on vous piétine, souvenez-vous de vous en plaindre." Dans le cas où vous ne le feriez pas, la personne en face de vous s’habituera sûrement à vous piétiner. Pourquoi ? Parce qu’elle pensera que cela ne vous blesse pas. Nous pourrions reprendre cette même idée pour l’appliquer aux liens de couple. Nous pouvons tous nous sacrifier pour l’autre personne à un moment donné. C’est parfaitement normal et compréhensible. Cependant, personne ne doit oublier que tout sacrifice a un prix. Tout renoncement fait du mal. Chaque changement de plan de dernière minute est désagréable. Chaque demi-tour ou virage effectué dans notre cercle vital, pour l’autre personne, est difficile. Ce peut être douloureux mais nous le faisons quand même, avec tout notre cœur. Parce que nous sommes engagés dans un même projet. Or, si l’autre personne n’est pas consciente de ce coût émotionnel qu’implique chaque sacrifice, cela veut dire que nous faisons fausse route. La confiance disparaîtra jusqu’à ce que les reproches éclatent. Les fantômes de chaque renoncement finiront par nous hanter et nous faire beaucoup de mal car les morceaux de notre être, abandonnés sur le chemin, ne reviendront pas. Ils seront perdus pour toujours. L’abnégation sans frontières dans les relations de couple n’est pas très saine. Le fait de céder et de se priver constamment est une façon triste de ruiner son estime de soi et de créer un substitut d’amour aussi douloureux qu’indigeste. Dans une relation BDSM librement consentie, il en va de même, car à force d'abandon et de renoncement, la personne soumise devenue esclave perd son identité, son moi profond. Sauf, si le bonheur est à ce prix et que l'épanouissement des deux partenaires est garanti. On dit souvent que les grandes amours, tout comme les grandes réussites conjugales et sexuelles, requièrent des sacrifices. Et nous ne pouvons pas le nier. Quand nous interrogeons des couples, investis dans une relation SM, beaucoup nous parlent des renoncements faits pour l’autre partenaire, des renoncements qui ont marqué un réel changement dans leur vie et qui en ont sans doute valu la peine. Car oui, désormais, ces couples profitent d’un présent heureux. Cependant, il y a des sacrifices qui ne sont pas acceptables. Beaucoup continuent de croire que plus le renoncement fait pour l’autre est grand, plus la relation sera authentique et romantique. Dans ces cas, c’est comme si l’amour était une espèce d’ancien dieu atavique que nous devrions honorer. Ou une entité mystique pour laquelle nous devrions à tout prix nous sacrifier. Il est nécessaire de comprendre que tout n’est pas admissible. En matière d’affection, il ne faut pas s’immoler car les sacrifices en amour ne doivent pas être synonymes d’abnégation. Nous ne devons pas mettre en place un bûcher afin d’y jeter nos propres valeurs, notre identité et le cœur de notre estime de soi. Il y a des limites, des barrières de contingence qu’il est nécessaire de connaître. En d’autres termes, une personne n’a pas besoin que son conjoint soit constamment en train de faire des renoncements. Ce qui est très important, c’est de savoir que le moment venu, lors d’une circonstance ponctuelle et extraordinaire, l’être aimé sera capable de faire ce sacrifice. Nous savons tous que l’amour dans une relation BDSM implique un engagement. Nous sommes aussi conscients que parfois, nous sommes obligés de faire des sacrifices pour que cette relation ait un futur. Qu’elle se consolide comme nous le souhaitons. C’est donc le moyen d’atteindre un objectif. Les gains dépassent les pertes et nous réalisons cet acte en toute sécurité et liberté car nous comprenons que cela constitue un investissement pour notre relation. Or, parfois, le sacrifice en dévotion peut se transformer en dette. En fait, certains l’utilisent comme une extorsion émotionnelle. Cet aspect, celui des dettes, est un détail que nous ne pouvons pas ignorer à cause de son essence ténébreuse. Car certaines personnes comprennent l’amour en des termes absolus et extrêmes. "Je te donne tout mais tu me dois tout aussi." Ce sont ces situations qui nous obligent à sacrifier sacrifier notre identité pour faire du “moi” un “nous”. En faisant cela, nous perdons totalement toute once de notre dignité. Le sacrifice en dévotion doit être récompensé afin de s'inscrire dans le cadre d'une relation BDSM épanouie et pérenne. Dans l’abnégation, seul compte le libre choix de la personne assujettie. Mais il existe une frontière infranchissable comme celle qui consiste à la faire céder face à un chantage, ou pire encore, à la transformer en une personne qu'elle n'est pas. Est-il un plus beau sacrifice ? Est-il une abnégation de soi-même et une mortification plus parfaites que de s'abandonner ? Bibliographie et références: - Friedrich Nietzsche, "Quel est le sens de tout idéal ascétique ?" - Michel Hulin, "Abnégation et vie mystique" - Pierre Hadot, "Abnégation et sexualité" - Alain Donnet, "Le concept d'abnégation" - Louis Gernet, "La notion mythique de l'abnégation" - Léon Robin, "La Pensée grecque et le sacrifice" - Marc Boucherat, "Ascèse et don se soi" - Pierre Charzat, "Le concept de l'abnégation" - Gilles Deleuze, "Logique du sens" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Gilles Deleuze, "Essai sur la nature humaine" - Sigmund Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/03/21
Trop de beauté nuit parfois au succès et à la volupté dans la mythologie et dans la réalité. La ravissante Psyché ne trouvait pas d'époux. Elle avait un corps, mais n’en savait rien, jusqu’à ce qu’Éros le touche et le lui révèle. La légende grecque peut se lire comme une métaphore de la prise de conscience d’un corps érotique. Ce que ne sait pas Psyché sur son corps se trouve dans son inconscient. Erreur souvent commise, penser le désir sur le mode du manque. Pourtant, telle semble la lancinante leçon assénée de toutes parts. Nous désirons ce que nous n’avons pas. Déjà Platon dans "Le Banquet" relatait le mythe d’Éros, fils de Poros et de Penia, jeune, turbulent et malicieux. Il était toujours dans l’indigence et rusé comme son père, il convoyait les belles créatures qu’il traquait sans cesse. Allégorie personnifiant l'âme, présentée comme une princesse dont la beauté provoqua la jalousie d'Aphrodite, à la suite de la prédiction d'un oracle, Psyché fut exposée sur un rocher, destinée à être dévorée par un monstre. Éros s'éprit d'elle, la transporta dans dans un palais magique, lui rendit visite chaque nuit, mais exigea l'anonymat. Elle n'avait pas le droit de voir son visage. Encouragée par ses sœurs, une nuit, Psyché contempla, éblouie, le visage de son amant à la lumière d'une lampe, mais laissa tomber une goutte d'huile bouillante sur lui, le réveillant. Éros s'enfuit, le palais disparut et elle demanda l'aide d'Aphrodite. Celle-ci la prit à son service et lui imposa des tâches humiliantes, dont elle s'acquitta avec l'aide occulte d'Éros. Paul Diel voyait en Psyché le symbole de la séduction sous sa forme perverse, de la perte de l'aspiration et de l'aveuglement et en Éros, la vision de l'amour physique. La légende fut chantée par La Fontaine, Corneille et Molière, reproduite par Gérard, David, Canova et Prud'hon. L'Histoire ancienne, égyptienne, grecque, romaine, indienne ou nordique a toujours été source d'enseignement. Tous les mythes avaient à l'origine pour objet de fournir une explication plausible aux phénomènes naturels et cosmiques. Aujourd'hui, dans le langage courant, un mythe désigne un sujet irréel ou incroyable. Pour les anciens, le terme avait une signification objective, dynamique, en rapport direct avec la réalité. Le romanesque des amours empêchés par une dépendance quasiment infantile, Tristan et Iseult, Lancelot et Guenièvre, Héloïse et Abélard, Juliette et Roméo, Roxane et Cyrano, touche l’âme mieux que les traités d’éducation sentimentale. En Amour, la parole gagne toujours sur la raison. La puissance de liaison, d’invention de sens que nous appelons amour ne nous paraît pas réductible à la seule figure d'Éros mais implique le travail de transformation de Psyché. Les ailes du papillon, allégorie de l’âme, du souffle invisible, et d’Éros figurent leur passibilité et leur éphémérité. Ainsi, ils se manifestent essentiellement par le mouvement, le passage, la transmutation et quand ils se posent, ils laissent apparaître une tension affligée, la langueur du corps et l'angoisse de l’âme, une attitude pensive plus proche de la mélancolie que du bonheur. Ils sont alors en position d’ouverture perpétuelle du devenir, d’envol et de révélation. La pensée comme les sentiments quittent le corps, mort ou privé de cette juvénilité qui est encore associée à la beauté, à la vitalité et à la séduction des corps pubescents dans l’indétermination réelle du désir et de la pudeur. Les deux personnages mythiques personnifient mieux que quiconque la belle allégorie chantée par Apulée dans ses célèbres "Métamorphoses." Éros fugitif et Psyché exilée sont dans la fougue juvénile mais ne sont pas affranchis. Ils continuent de subir l’autorité et la jalousie de la déesse de l’amour, l'amère mère. Aphrodite est fille d’Ouranos dont les organes sexuels tranchés par Cronos ont fécondé la mer et lui ont donné naissance dans l’écume des vagues. Elle préside à tous les sortilèges et tromperies de la séduction. Le souvenir du tableau de Botticelli, "La Naissance de Vénus", (1485) devrait-il en souffrir, l’icône florentine au doux visage ovale et pensif qui couvre à peine de sa chevelure blonde l’éclat de sa nudité, une fois installée dans son rôle de déesse va se signifier par ses colères et les châtiments qu’elle inflige aux femmes supposées ne pas l’honorer assez. Symbole des forces irrépressibles de la fécondité, son autorité s’applique plus au désir et au plaisir qu’aux fruits de l’amour; sans complexe vis-à-vis des prérogatives de Héra, de Déméter et d’Artémis dont elle peut déranger les plans comme elle peut égarer la raison de Zeus par les pouvoirs de sa ceinture magique qui rendait tout le monde amoureux ou abuser des services d’Éros. Il faut aussi considérer les représentations d’Aphrodite escortée par des fauves, pas seulement des colombes, pour saisir que ses intimations à l’amour peuvent avoir un caractère archaïque, encore non humanisé, voire pervers, la déesse se montrait impitoyable. Ses artifices pour conserver la suprématie de la beauté malgré la vieillesse, font d’Aphrodite le contraire d’une ingénue. Tout en étant l'image de la joie de vivre et de la jouissance sexuelle, la protectrice des unions légitimes est présentée avec une personnalité ambiguë voire redoutable. Elle pouvait éveiller des désirs, des passions coupables, incestueuses ou bestiales chez les dieux et les hommes. Le mythe Éros et Psyché peut être ainsi considéré comme le récit caché de l’affranchissement de l’amour infantile captif de la mère, premier prototype de l’amour. L’amour se réalise humainement par la transformation très lente, conflictuelle du couple des amants furtifs en une union conjugale inscrite dans l’espace symboliquement ordonné de la famille, en respectant la différenciation des générations, dans la durée, en survivant aux changements imposés à la beauté ainsi qu’aux modalités de l’amour. Il s’agit d’une union capable de contenir les retours œdipiens réactivés par le couple et de s’en délier. Un amour qui n’est plus un de ces prototypes de la psychose normale fondée sur l’idéalisation, le clivage et le déni, ni l’amour enjôleur soumis à l’emprise d’Aphrodite, jalouse en tant que mère et en tant que femme, de la grossesse et de la beauté juvénile de Psyché, ni l’amour évasion du groupe familial, fuite du groupe se consumant en fusion, en sacrifice à la domination sensuelle ou à la domination de la pensée. Le mythe traduit ainsi le passage de l'envoûtement et du subjugal en conjugal. La réalité érotique prend l'ascendant sur la pensée. Celle ou celui qui portait la ceinture magique, symbolisant la force irrésistible des passions, était alors possédé d'un désir insatiable. Pour un résumé du conte rapporté par Apulée, nous renvoyons le lecteur à Grimal (1963) et à Noireau (1991) pour une étude exhaustive. Nous évoquerons ainsi deux épisodes et la double transgression de Psyché en soulignant la profonde jalousie que la beauté virginale de celle-ci éveilla chez Aphrodite. Cette dernière chargera son fils Éros de la venger en inspirant à la trop belle mortelle un amour profond pour le plus misérable des hommes. Psyché fut d’abord livrée par ses parents désespérés de ne pouvoir la marier, et après consultation d’un oracle, aux soins d’un zéphyr qui la déposa au palais de son inconnu et monstrueux futur amant. Sous condition de ne jamais chercher à voir son amour de la nuit, Psyché vit dans un monde de rêve, de richesse, d’éclat, de sensations mais sans présence identifiable, sans visage et sans parole. Gagnée par l’ennui puis par la jalousie de ses sœurs qui vont éveiller son angoisse, une nuit à la faveur d’une lampe à huile, elle dévoile Éros, en laissant tomber une goutte d’huile le brûle et le réveille et ainsi le perd. Promise à une mort atroce sur un rocher inhospitalier, la sensuelle promise comme "La Belle au bois dormant", s'éveille. Exposée à errer et poursuivie par la jalousie d’Aphrodite, elle se livrera pour être asservie à des épreuves de prélèvement, de différenciation, de déplacement et de rangement qui en appellent à la logique jusqu’à la plus périlleuse, aller obtenir de Perséphone aux enfers un baume de beauté avec interdiction d’ouvrir la cassette le contenant. Une nouvelle fois trahie par sa curiosité, elle veut connaître la substance secrète contenue, transgresse cet interdit et s’évanouit. Éros, désespéré et prêt à affronter le courroux d’Aphrodite, réveillera Psyché d’une de ses flèches et obtiendra de Zeus et de sa mère la reconnaissance de leur amour puis la consécration de leur mariage par la naissance de Volupté. Tout au long du récit, cette initiation à la réalité de l’amour est placée sous la malédiction et l’emprise d’Aphrodite, qui maintient Éros lui-même et Psyché infantilement. La désobéissance d’Éros s’unissant clandestinement à Psyché, consiste à la captiver sensuellement et à la maintenir dans la magnificence de son palais, prison dorée, sans possibilité d’identification d’une forme humaine, ni de parole, "sois belle et ne vois pas", dans la terreur d’une jouissance irréelle. La nuit sans rêve ensevelit les forfaits du jour. Car les rêves sont faits de plaisirs inavouables et de chair assouvie sous le regard ébahi et jaloux de la déesse Aphrodite. L’excitation cumulative et continue, la contrainte de répétition, les passages à l’acte et les effets en chaîne ou de contagion déclenchés par un simple trait, effet papillon et tir de flèche. Violences exquises, puissance d’excitation, actes obscènes qui réalisent ce qui a été exclu du psychique, mus par l’angoisse de non-séparation de cette chose maternelle dont Éros ne peut se détacher et dont il devient l’instrument. Éros sème l’amour indistinctement, il demande à Psyché de se laisser aimer ainsi, de se laisser faire, sans voir, sans penser dans la seule alternance de l’intimité nocturne et de cet imaginaire diurne qui noie la singularité, qui échappe à toute emprise véritablement rationnelle, qui s’oppose irrémédiablement ou se confond indistinctement, tout ce qui comme l’ombre n’a aucune existence et dont cependant on ne saurait à la lumière de la vie concevoir l’absence. Sur ordre, influencé par la puissance attractive et séduisante de sa mère, Éros trouble, confond, dissout en agissant dans une liaison non conforme, donc réputée monstrueuse, par contacts instantanés qui sèment alors honteusement le désordre, par un jeu confusionnel, l'agitation et le trouble ne permettant ni ouverture ni mise en forme. Leur liaison se déroule sans encombre jusqu'au jour où Aphrodite surprend les amants ensemble dans le palais d'argent. En révélant le visage d’Éros, Psyché lui donne forme, elle transgresse sa "technique d’intimité." Paul Diel entend par là la tentative perverse "d’intimer de force l’autre ce qui relève de sa nature la plus secrète, également de décharger de façon compulsive, une tension instinctuelle puissante." La surévaluation de soi et de l’objet, l’idéalisation se substituent à une authentique relation d’objet. L’objet est manipulé, "usé et médusé, dévasté et mis au rancart, chéri et idéalisé, identifié symboliquement et privé de vie." Telle est Psyché captive d’Éros. En transgressant l’interdit de percer son intimité, elle va briser l'érotisme. L'agissement d’Éros brise son sentiment d’isolement le transformant en rapports actifs et ludiques, opposant son érotisme pétillant à la sensation de dépression, ou à la menace de dissolution et de désintégration. En partageant avec Éros "la pesanteur chérie" (Milos Kundera) du sommeil, Psyché crée un espace intime. En éclairant le monstre, elle révèle la forme d’un corps aimable, capable d’aimer, avec la perspective de se fixer émotionnellement et d’entrer plus tard en relation sans exploiter l’autre. Aussitôt que Psyché a identifié Éros, elle le perd physiquement, mais il devient mémorable. Réalité psychique, il devient possible d’aimer dans la durée et non plus seulement dans l’instant. La punition céleste s'abat sur eux et comme Hercule et ses travaux, la séductrice se voit condamner à effectuer des tâches ingrates. Rescapée de la confusion des sens entretenue par Éros, elle est condamnée à séparer pour collecter, un tas de graines mélangées pour les ranger par espèces, prélever un flocon de laine de la précieuse toison des moutons sauvages, puiser à la source du fleuve infernal, obtenir de Perséphone un philtre de beauté. Opérations de sélection, à première vue incommensurables et dangereuses, elles sont exécutées grâce à des procédés minutieusement observés et conseillés par des animaux plus indulgents que les dieux et capables de tirer parti de leurs automatismes à l’abri des émotions. La hantise narcissique d’Aphrodite de dominer en beauté et de pallier le vieillissement punit Psyché, qui une nouvelle fois est plongée dans un sommeil qui ressemble à la mort. L’attraction du visuel, la subjugation par l’image et l’incapacité de faire confiance à la parole, précipitent Psyché comme Narcisse, comme Orphée, dans un désastre. En refusant par deux fois de se soumettre aux injonctions de l’amour, par la voix d’Éros puis celle d’Aphrodite, Psyché se pose comme tiers dans ce couple des amours. Elle demande plus à l’amour qu’un bouleversement des sens ou de l'arrangement du sens, elle veut par la médiation de l'affect et des représentations transformer la relation pulsionnelle, en sentiment d’intimité, en orgasme du moi. Céder, l’instant d’un éclair, la loi d’agir des hommes, après seulement faire. Capable de frapper l'imagination de l'homme, l'héroïne audacieuse a inspiré la littérature et d'innombrables œuvres d'art. Par-delà le caractère allégorique de la conversion spirituelle, la modernité du mythe d’Éros et de Psyché réside dans le fait qu’il interroge moins la sexualité et la passion que les conditions de la liberté en amour, notamment chez les couples jamais complètement affranchis des amers de la parentalité et spécialement de "l’amère mère." L’ombre de la mère plane en effet toujours sur le couple, l’amour originaire sur les amours œdipiens et toute forme d’amour. C’est par Psyché que l’éphèbe inconséquent est transformé en époux malade d’amour puis en père. Le prix en est alors la consécration de leur couple et la position de mari. La sécurité du couple est propre à recréer la dyade originaire. Aboutissement d’une évasion de sa propre famille, exil ou affranchissement, le couple est aussi quête d’une nouvelle belle-famille. C’est un au-delà certes mais au prix de l’ambivalence de l’amour et des conflits conjugaux en assumant l'éphémérité de la vie affective, qui impose un long travail de recréation et pas seulement une gestion des biens communs ou une résistance à l’usure. Atteint au prix des antinomies de l’amour, qui éveille et rend aveugle, qui console et consume, cet au-delà s’oppose à une vision totalitaire et idéalisée du couple amoureux. L’amour n’est pas un remède mais une transformation de la copulation en conjugaison, non pas un recouvrement de la complétude mais une quête de la supplémentarité de l’intime, non pas une comptabilité des objets du désir mais la déclinaison de variations des modalités de l’amour: Éros, Philia et Agapè. Bibliographie et références: - Apulée, "L'âne d'or ou les Métamorphoses" - Henri Lemaître, "Essai sur le mythe de Psyché" - Sonia Cavicchioli, "Éros et Psyché" - Véronique Gély, "L'invention d'un mythe" - Nedjima Plantade, "Psyché d'Apulée" - Hésiode, "Théogonie" - Jean-Pierre Vernant, "L'univers et les dieux" - Alain Verjat, "Éros est renversant" - Emmanuel Plantade, "La figure d'Éros" - Pierre Hadot, "Dialogue sur l'amour" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/04/22
Ecrit par un soumis qui a compris le sens réel de la soumission : vassaldeReine Pas besoin de cuir ou d'un fouet pour être une Dame et/ou une Maîtresse. Ce n'est pas la tenue cuir , latex ou autres, ni la main qui tient le fouet et encore moins le fouet lui-même qui font la Dominante. Ce n'est pas les insultes, ni les ordres, encore moins l'autoritarisme qui font la Dame. C'est encore moins les pratiques qui font la Maîtresse. Tenir un fouet, s'habiller de cuir, insulter, faire preuve d'autoritarisme, avoir des pratiques est à la porté de tout le monde et de n'importe qui, même des soumis. La nature et la personnalité font la Dominante. L'intelligence, la culture, l'instruction, la philosophie, le savoir vivre, l'humour, le sens de l'observation, la psychologie, son équilibre, etc., font la Dame. Le savoir faire, la Maîtrise de son art, et la signature de sa domination font la Maîtresse. On peut naître dominante ou le devenir, la vie vanille vous apprend à être Dame, l'apprentissage et la formation feront de vous une Maîtresse, car l'on ne naît pas Dame ni Maîtresse sans apprendre. Idem pour les soumis. On peut naître avec une nature soumise ou pas, mais dans tous les cas servir une Dame ou une Maîtresse s'apprend. Ce n'est pas non plus la tenue qui fait le soumis, ni les pratiques ou leurs absences, ni l'art de ramper (s'il y en a un), ni dire "oui Maîtresse" à toutes les sauces alors qu'on ne le pense pas et qu'on ne le ressent pas, ni d'obéir pour "jouer le jeu", etc. La soumission est dans la motivation et le besoin de servir une Dame qui sait nous montrer avec intelligence, lucidité, et raison où est notre place. J'insiste sur "avec raison".
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Par : le 09/07/22
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture :wink: ___________________________________________________________ De 2012 a 2015 Je suis en terminale, fraichement célibataire et plutôt déçue du sexe, je ne suis plus autant en quête d'un pénis pour combler ma vie ... Je me réfugie auprès de mes copines et dans mes loisirs choisissant de me concentrer sur mes études pour le BAC en fin d'année ! Il y'a pourtant dans ma nouvelle classe un garçon qui ne me laisse pas indifférente, il a des yeux bleus à tomber, de beaux cheveux mi-longs blonds et il me fait beaucoup rire mais je ne me projette pas dans une quelconque relation pour le moment. Plusieurs garçons me tournent autour ayant appris ma rupture durant l'été et certains se montrent assez grossier en se comparant à Clément, ils sont d'emblés à mes yeux inintéressants en s'y prenant de la sorte mais pensent avoir une chance. Mon Crush discute de plus en plus avec moi par messages, nous avons beaucoup de points communs et une complicité rare, il flirte de plus en plus ouvertement, me complimente souvent le soir sur ma tenue du jour, me dit qu'il va rêver de moi quand il va dormir ... Je m'amuse en retour a lui dire que je suis en pyjama dans mon lit quand je lui parle ou bien que je sors juste de la douche (alors que souvent ce n'est pas vrai), je fais en sorte de lui mettre des images plus ou moins sexy de moi dans la tête pour attiser son désir et voir comment il réagit dans ses messages suivants. Je me caresse régulièrement avant de dormir en l'imaginant se branler en pensant à moi, un soir alors que je me touche pendant que nous échangeons par messages, il me dit le plus spontanément du monde, qu'il me laisse-là car il doit aller se branler avant de dormir et qu'il est tard ! J'hésite entre lui répondre un simple "d'accord, bonne nuit, à demain" ou le chauffer mais ma chatte qui supplie que je continue de jouer avec elle me pousse à choisir la seconde option, je lui réponds alors "c'est moi qui te mets dans cet état ?" Son texto mets quelques instants a tomber ... "Truc de mecs ma belle, faut faire sortir le venin pour bien dormir, n'y voit pas là un rapport avec toi, tu n'es pas le centre du monde" Je le prends un peu mal car il refroidit l'ambiance mais je sais qu'il cherche a me taquiner et me faire parler de sexe ou manifester par écrit une quelconque déception, je m'amuse alors de cet affront et décide de surenchérir ! "Je parie que t'as déjà la main dans le calbar pourtant puisque t'as mis un peu de temps a répondre, pas joli-joli de m'envoyer un message alors que tu secoues Popol !" " J'avoue que j'ai peut-être commencé mon affaire, après-tout je te l'ai dit, il se fait tard et on se lève tôt demain ..." " Ah tu vois, bon garçon j'aime quand tu es honnête, du coup ça se branle sur quoi ?" (Je me frotte le clito comme une folle sur notre conversation quand je ne lui réponds pas et attends son message) " Qu'est-ce que ça peut te faire ? C'est un peu gênant en plus; tu trouves pas ?" " Oh voilà qu'il fait le timide maintenant, je sais pas, je pensais que t'assumerais puisque c'est toi qu'a commencé a parler branlette !" " Je regarde une scène porno, t'es contente ?" " Ok, quelle genre, petit cochon ?" " Pourquoi tu veux en regarder un aussi peut-être, petite cochonne ?" (Je mouille comme une folle depuis plusieurs messages, il m'excite carrément trop, j'ai envie de lui, de le voir se branler ...) " Qui sait ? Peut-être que je vais m'en faire un petit avant de dormir aussi ..." " Ah ouais, tu regardes des pornos toi ?" " Moi aussi je me caresse souvent avant de dormir pour ta gouverne !" " Charlotte ... T'es en train de carrément m'exciter là, faut pas me dire des choses pareilles !" " De ? Savoir que je me frotte la chatte ça te rends fou ? Y'a pas que les mecs qui aiment le porno et prendre du plaisir avant de dormir" " C'était pas le moment pour me dire des choses comme ça, je me branlais petite idiote, maintenant je t'imagine le faire ..." " Bah justement si je peux aider, je vois pas où est le problème ..." " Ah ça te dérange pas de savoir que je suis en train de me branler en discutant de ça avec toi ? Que tu m'excites ..." " Non au contraire surtout de savoir que ça t'excite est flatteur et puis je fais peut-être la même chose ..." " Jure ?! Tu te touches là ?" " Peut-être, peut-être pas, en tout cas, je t'imagine t'acharner sur ta queue mon cher et ça m'amuse" " Bordel, je viens de finir, tu m'as complétement fait vriller, j'en ai mis partout, je me sens un peu honteux " " Faut pas, ça restera notre petit secret, j'espère que c'était bon en tout cas" " Ok, on fait ça, je te promets d'en parler a personne, j'ai kiffé mais a la fois je me dis qu'on a dérapé, allez bonne nuit la miss" " Yep a demain et y'a pas de mal a se faire du bien, dors bien" Je me caressa encore quelques instants totalement en transe avant de m'endormir avec un peu de remords d'avoir été aussi cru. Le lendemain matin, Thomas arrive dans la cour du lycée, me prends par la main, m'entraine avec lui en me disant qu'il faut qu'il me parle, il me plaque contre le mur derrière les toilettes, me regarde fixement dans les yeux "Je t'aime, petite cochonne" me dit-t-il avec aplomb, je rigole et lui réponds "moi aussi petit cochon", il me roule une pelle des plus intenses en me prenant dans ses bras, je fonds littéralement et tombe inéluctablement folle amoureuse de lui. Thomas et moi étions un couple très fusionnel, il était beau garçon, populaire et très apprécié, je l'étais aussi donc nous devînmes l'un de ses couples stars d'un bahut. Plusieurs de mes copines m'enviait notre relation, plusieurs de ses copains jalousait celui qui profitait de mon corps et ça, pour en profiter, il en profitait ... Thomas fut une révélation, il répara les dégâts de Clément (le précoce) avec lui je redécouvris cette passion que j'avais pour la queue, j'adorais sa bite, l'avoir dans ma main, dans ma bouche, dans ma chatte ! Thomas était endurant, mieux membré, plus sauvage, plus pervers, il me prenait dans toutes les positions, dans plusieurs pièces de nos maisons, à l'extérieur, il avait toujours envie de moi et c'était à chaque fois un réel plaisir que de satisfaire ses besoins ! Le sexe était un fondement de notre relation, on baisait tout le temps, on parlait de cul tout le temps, on était des animaux en ruts qui se découvrent une sexualité et la consume a toute vitesse ! J'adorais le voir en érection, savoir qu'il bande pour moi. J'adorais embrasser son gland, couvrir ses boules de baisers et dévorer son chibre de longues minutes en l'écoutant gémir de plaisir. J'adorais quand il dévorait ma poitrine, bouffait ma chatte et me léchait le cul, sentir son envie pour mon corps. J'adorais par dessus-tout ses coups de reins violents, sa bite raide qui tapait si fort et profondément en moi, la fougue qui le caractérisait et nos parties de jambes en l'air digne des pornos que nous regardions ! Thomas réveilla de nouveau la salope qui dormait en moi, il me rendit accroc a sa bite, au sexe et me déprava ! Totalement en confiance avec ce garçon qui me témoignait tout son amour et tous ses désirs, je me laissais aller et oubliait petit a petit la conception de pudeur, tabous ou limites. Thomas avait instauré une règle dans notre couple, nous devions toujours tout faire pour le plaisir de l'autre et ne rien lui demander que nous ne pourrions faire nous-même ! Si tu m'aimes, pourquoi m'empêcher de prendre du plaisir ou faire ce que j'aime ? C'était un peu son crédo et dans le fond ça se tenait. Je me dévouais a le faire prendre son pied et m'assurer qu'il exprime toutes ses envies et en retour il s'assurait également que je jouisse avant lui et communique sur mon ressenti ou ce dont j'avais envie. Thomas me fit découvrir le véritable plaisir, il m'emmena aux portes de l'orgasme que je ne franchissais pas mais nous n'étions pas loin, il savait me faire jouir et je vénérais sa queue. Il fut le premier garçon que je présenta a ma mère, elle l'appréciait beaucoup. Quelques semaines après avoir officialisé mon couple auprès de ma Maman elle m'offrit mon premier string en me disant que maintenant j'avais l'âge d'en avoir un, elle se doutait que j'étais devenue sexuellement active avec mon petit-copain alors elle me posa la question, je lui confirma que je couchais avec Thomas. Monsieur souhaitait que je prenne la pilule pour que l'on se passe du préservatif, j'en parla a ma mère en lui disant que je souhaiterais avoir une contraception plus sûre, elle m'encouragea a prendre en effet la pilule. Les premières baises sans capotes furent incroyables, la sensation du peau contre peau me fit redécouvrir sa queue ou la bite de manière plus générale, tout était plus doux, sensuel, meilleur et le sentir jouir en moi était une satisfaction totale, les jets chauds qui se déversaient dans mes entrailles me donnait l'impression de servir de vide-couilles, accomplir ma fonction jusqu'au bout. Au fil des mois, Thomas me baisait de manière plus brutale et j'aimais cela, ces mots devenaient plus crus, il parlait de mon corps de manière obscène, de moi en des termes peu élogieux mais dans les situations que nous vivions, il disait toujours vrai ... Comment contester le fait que j'étais une salope ? Moi qui adorait le sucer, m'étouffer sur sa queue raide pleine de salive, m'empaler dessus pour m'y remuer sans pudeur, gémir sans honte sous ses coups de bites, me faire remplir de sperme ... Comment contester le fait que j'étais une chienne ? Moi qui voulait toujours me faire baiser, qui en prenait plein la chatte tout le week-end, qui cambrait mon cul à m'en déboiter le dos et écartait mes deux fesses pour lui offrir la meilleure vue sur mes trous ... Comment contester le fait que j'étais une pute ? Moi qui obéissait à toutes ses envies, me faisait baiser en extérieur avec le risque d'être surpris, jouissait avec ses parents dans la pièce d'à coté, lui gobait les deux boules en même temps pendant qu'il se branle, lui léchait le cul s'il me le demandait, avalait son sperme ou le laissait me recouvrir le visage ... Au lycée et devant nos amis, j'étais sa petite amie. A la maison ou chez ses parents, j'étais sa copine. Entre nous, j'étais sa femme, sa meilleure amie, sa confidente, sa partenaire mais au lit quand les vêtements tombaient je n'étais plus qu'une salope bonne qu'à se faire défoncer la chatte, une chienne docile vouée a lui vider les couilles et une pute dépravée qui ferait tout pour satisfaire sa queue ... J'aimais cela, j'aimais être cette salope, j'aimais le sexe, la bite, sa bite et j'aimais ce qu'on était, c'était parfait ainsi ! Durant l'année de mes 18 ans, j'ai discuté un jour a cœur ouvert avec ma mère sur l'abandon de mon paternel, elle me raconta qu'ils ne s'entendaient plus du tout, qu'elle ne le comblait pas assez sexuellement selon lui mais aussi qu'elle savait qu'il avait une maitresse, fréquentait des établissement libertins et avait une double vie. Les révélations de ma mère me poussèrent a m'investir encore plus sexuellement avec Thomas, à le combler et ne rien lui refuser. Avec le recul, je pense que ma soumission trouve ses origines dans cet instant, mon rapport aux hommes a toujours été influencé par l'absence d'une figure paternelle dans ma vie mais mon rapport au sexe a aussi toujours été influencé par ce besoin d'affection et cette volonté de combler l'autre pour m'assurer qu'il reste a mes cotés. Savoir que mon géniteur était un salaud infidèle a la libido insatiable qui faisait passer ses besoins sexuels avant tout le reste m'aida a le détester encore plus mais je releva aussi les points communs que nous commencions à avoir ... Pire encore, parfois quand je me masturbais, j'imaginais cet homme qui baisait autrefois ma mère, elle qui m'a éduqué de façon plutôt stricte, que je ne vois jamais se relâcher, qui n'a jamais refait sa vie et que je ne peux imaginer avoir eu ne serait-ce qu'une aventure depuis leur séparation. A quoi pouvait bien ressembler leurs parties de jambes en l'air ? Un fantasme commença à germer en moi, celui d'un jour aller en club libertin ! Je m'informais régulièrement sur le milieu, ses codes, son fonctionnement et consommait de temps en temps du porno en lien avec le libertinage, l'échangisme ou les glory-holes. Quand je me caressais, Il m'arrivait de fantasmer sur une soirée dans un club avec Thomas, de voir des gens en train de baiser, de nous joindre à eux mais je n'en étais pas capable, ce n'était que des pensées obscènes quand j'étais trop excitée ... Pourquoi cela m'excitait autant d'ailleurs ? Est-ce que j'avais réellement envie de sexe a plusieurs ? Que Thomas me voit coucher avec un autre homme sous ses yeux ? De sucer la bite d'un parfait inconnu sans savoir à quoi il ressemble physiquement en le pompant à travers le trou d'un mur ? Un soir, je pris conscience que ce qui m'attirait autant dans ce fantasme du club libertin ce n'était pas tant le milieu décomplexé sexuellement et tout ce qui va avec mais plutôt l'idée de marcher sur les traces de mon paternel, que ce qui m'excitait c'était de me dire que je pourrais tomber sur lui, que je ne le reconnaitrais pas et lui encore moins, que je pourrais me faire baiser par mon propre père ou sucer sa queue sans le savoir ... Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faites du bien avec des pensées pareilles dans la tête ... Je fantasmais sur le fait d'entrer dans un club, de voir une femme se faire prendre sous mes yeux et de me dire que c'est peut-être mon père qui est en train de la baiser. Je fantasmais sur le fait de me faire baiser par Thomas devant des voyeurs et que mon paternel serait peut-être dans le groupe d'hommes qui me regarde, qu'il constate la chienne que je suis sans que lui ou moi ne le sachions. Je fantasmais sur le fait de sucer des bites dont je ne sais rien, d'en voir de toutes les tailles et diverses formes, de m'atteler à en vidanger plusieurs sans avoir la moindre idée de la beauté de l'homme derrière le mur, sa corpulence ou son âge. J''étais excitée par l'idée de sucer des mecs repoussants, qu'ils soient moches, gros ou vieux mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de pomper un gars de mon bahut, un de mes profs, le père d'une amie mais que je n'en sache rien. Que je sois en train de vider les couilles de mon propre père dans ma bouche mais que je n'en sache rien. Je fantasmais sur le fait de me faire prendre par de parfaits inconnus, que Thomas m'offre à des mâles en rut, m'échange à un gars contre sa copine, de n'être qu'un corps dont des hommes dont je ne sais rien disposent pour leurs besoins. Il y'avait de la perversion en moi qui aimait l'idée que mon père soit un jour l'un d'eux, qu'il pénètre dans la chatte de sa propre fille, celle qu'il a abandonnée dont il ne connait rien et surtout pas le manque dont elle a souffert, qu'il profite de ce qu'il a engendré, que son égoïsme et ses vices comme ma dépendance aux hommes et ma dépravation nous conduisent a baiser ensemble comme les obsédés maudits que nous sommes. Ce fantasme était irréalisable et bien trop immoral, il se manifestait dans un coin de ma tête quand j'étais très excitée et perdait le sens des réalités avant de jouir, je ne pouvais pas en parler à Thomas tant il était obscène, difficile a comprendre sans une parfaite connaissance de mes blessures psychiques et je ne voulais pas que mon petit-ami voit cet aspect de moi ... La vie suivait son cours, j'étais épanouie tant socialement, émotionnellement que sexuellement ! Depuis les révélations de ma mère et ma décision de m'offrir sans aucune limites a mon petit-ami, je ne faisais plus l'amour, je me faisais baiser. Je ne suçais plus simplement une bite, je m'exerçais a la gorge profonde. Je ne recrachais plus le sperme après une pipe, j'avalais son foutre, le laissait venir sur mon visage, ma poitrine, mon cul ou la plupart du temps, au fond de ma chatte ! Thomas était un conquérant, celui qui annexait mon corps, lui faisait vivre diverses premières fois mais surtout celui qui me ferait tout faire, tout vivre, tout essayer ne serait-ce qu'une fois juste pour voir ! Il ne cachait plus sa part d'ombre et me délivrait toutes ses envies, à chaque fois que nous repoussions nos limites ou faisions quelque chose de nouveau, il se tournait instantanément vers la prochaine étape, c'était comme une liste de pratiques, perversions, situations, jeux de rôles qu'il voulait cocher comme pour se dire, on l'a fait ! Mon obsédé de petit-ami m'avait convaincu de me laisser prendre en photos totalement nue et filmer en plein acte pour qu'il se branle sur moi/nous plutôt que du porno pendant la semaine. Il vouait un tel culte a mon corps que j'avais acceptée par amour de lui faire confiance pour garder ça pour lui. Je me disais que si ça l'aidait à rester focus sur moi même dans ses moments solitaires, il n'en serait que plus bouillant le week-end lorsqu'il retrouverait "la came" sur laquelle il se branlait toute la semaine ! Je me fis violence au départ pour lui offrir le contenu qu'il recherchait pour ses branlettes, les premiers shootings furent éprouvants et gênant mais quand il me filmait en train de le sucer c'était excitant de me dire que je devais fournir une belle prestation car elle était enregistrée et qu'il allait la revivre en solo. Au fil des mois, je me pris finalement au jeu et il amassa plusieurs centaines de photos allant de shootings complets dédiés a une tenue ou un ensemble de lingerie a des photos prises a la va-vite pendant nos ébats. Une baise sur deux, il sortait dorénavant son téléphone pour me filmer, il se filmait en train de se faire sucer, de me baiser et d'éjaculer sur mon visage ou mon corps. Déjà bien dépravée et sans pudeur, le fait de savoir qu'il détenait autant de photos/vidéos compromettantes sur moi où il avait la preuve que j'étais bel et bien une salope fit voler en éclats ma capacité a garder encore quelques limites ou lui refuser quelque-chose ... J'étais déjà soumise à cet homme sans le dire, nous ne mettions pas de mots sur cela mais dans les faits ma dévotion était totale depuis des mois, mes tabous presque tous envolés et la notion de limites, il savait la faire disparaitre. La semaine nous avions maintenant du sexe virtuellement, allant des sextos/appels cochons où on se touchent avant de dormir aux échanges de nudes, il n'y avait plus de temps morts avec le week-end où nous passions aux rapports plus concrets. J'aimais envoyer des photos de mon corps a mon mec, qu'il me réponde avec une photo de sa queue en érection ou me dise que si j'étais face a lui, il boufferait la chatte que je venais de lui envoyer ! J'aimais qu'il me promette "de me détruire" ce soir quand je lui envoyais une photo de moi dans mon bain m'épilant la chatte pour lui. J'aimais me réveiller et avoir une photo de ses jets de sperme sur le parquet de sa chambre où il me disait que c'était le résultat de sa masturbation devant notre vidéo du week-end dernier ! J'aimais aussi me toucher sur nos vidéos, parfois je lui demandais de m'en envoyer certaines quand j'avais trouver le moment génial pour pouvoir me masturber devant. Je ne m'en suis pas rendue compte à cette époque mais je pense que c'est à cette période que je suis devenue nymphomane, le sexe était présent chaque jour. Ma dévotion totale à mon petit ami, sa recherche constante de nouveautés et notre volonté de tout essayer nous poussèrent à aller très loin pour des jeunes de nos âges. Lorsqu'il m'avait demandé de lui faire un anulingus par exemple, j'avais au départ émis des réticences mais il avait argumenté en me disant qu'il me le faisait bien lui, alors pourquoi pas l'inverse ? J'avais rétorqué le fait de n'avoir rien demandé mais avec le couplet sur le fait de donner du plaisir à la personne qu'on aime en veillant a son épanouissement, j'y étais allé ! Les premiers coups de langues furent fébriles mais il s'était entièrement épilé pour l'occasion alors je lécha le pourtour de son anus et appuya légèrement sur son entrée, les gémissements de plaisir de mon copain m'encouragèrent a poursuivre cette mascarade. Dans les minutes qui suivirent, je recevais des ordres clairs et autoritaires me disant d'embrasser ses fesses, de lécher plus vite, de remuer de haut en bas ma langue, de la laisser sortie et de ne bouger que ma tête, de lui limer la raie dans son ensemble ! Son cul était baveux, le bas de mon visage recouvert de salive, j'étouffais parfois entre ses fesses, cherchant a reprendre une respiration contre son cul, il se branlait lui-même en me regardant et appuyais parfois sur ma tête pour me maintenir entre ses fesses. Il m'ordonna de rentrer ma langue dans son cul, je ne voulais pas le faire, lécher l'extérieur était une chose mais j'avais peur du goût ou d'un accident ... En exprimant un refus, il argumenta aussitôt sur le fait qu'il me le faisait, qu'il rentrait sa langue dans mon cul mais aussi dans ma chatte alors il prit ma tête et l'enfonça entre ses fesses en m'ordonnant de lécher, "mets-la dedans" me dit-il plusieurs fois alors que je léchais l'entrée puis j'obéis et pénétra son anus de la pointe de la langue ! "Fais des vas et viens, je veux te sentir entrer et sortir en moi" me dit-il en m'agrippant les cheveux. "Plus loin s'il te plait" me dit-il en appuyant derrière mon crâne pour m'enfoncer le visage dans ses fesses alors que ma langue était en lui. "Encule-moi avec ta langue" me dit-il pendant que je gardais ses fesses écartées et que j'y mettais des hochements de tête la langue enroulée pour en faire une pointe qui le gode ... Voici comment je suis passée en moins de dix minutes de quelqu'un qui ne s'était jamais approchée d'un anus a quelqu'un qui raclais l'intérieur d'un trou de balle avec sa langue ! Après cette première fois, je lui léchais le cul un week-end sur deux pendant nos préliminaires et cela ne me dérangeait plus. L'anus de mon mec était copieusement léché s'il soulevait ses jambes pour m'y laisser l'accès et j'aimais que ma langue remonte en continu de sa raie à ses couilles pour revenir à sa queue. L'anus de mon mec était habilement sollicité s'il se mettait à quatre pattes, je lui écartais bien les fesses et l'enculait avec ma langue tout en masturbant sa queue qui pendait dans le vide. L'anus de mon mec était violemment frotté contre ma langue et sur mon visage quand il s'asseyait sur moi pour que j'étouffe entre ses fesses alors qu'il se remuait sur la pointe de ma langue tout en se branlant et m'agrippant parfois par les cheveux pour enfouir mon visage dans son cul. Nous avions 18 ans et je bouffais le fion de mon petit-copain comme une actrice de gonzos ! Je pense que le plus hors du commun ou inavouable c'est quand nous nous sommes mutuellement pissés dessus ... Thomas m'avait plusieurs fois fait part de son envie de m'uriner dessus, sur le visage plus précisément mais j'avais évidemment tout de suite décliner la proposition et bien qu'il en reparle parfois sur ce sujet il ne me forçait pas la main sachant que c'était bien plus hardcore. Je lui avais demandé ce qu'il cherchait là dedans et il m'avait expliqué vouloir voir jusqu'où je pourrais aller pour lui, si ma dévotion était réelle et que c'était une façon de se sentir supérieur à moi sur l'instant, une envie d'humiliation, de dominer. Un soir après une bonne baise chez lui, nous avions tous les deux envie d'aller aux toilettes pour pisser puis a la douche, nous venions de passer un bon moment et lorsqu'on se chamaillait pour la première place aux WC, il me dit que je n'avais qu'à pisser dans la douche puisque je devais y aller, je lui concéda alors les toilettes en acceptant de le faire sous l'eau de la douche. Alors que je déclenchais l'eau, Thomas s'engouffra dans la salle de bain, la ferma a clé et me chuchota (parents dans le salon au rez de chaussée) que si j'étais capable de me pisser dessus moi-même dans la douche et bien nous n'avions qu'a nous pisser dessus à tour de rôles dans la douche. Je lui demanda pourquoi ça et il me rappela qu'il ne me demanderait jamais de subir quelque-chose qu'il n'est pas prêt à faire aussi donc que s'il me pissait dessus, il subirait l'expérience en retour ! Je ne sais pas si c'est l'euphorie de la soirée sympa que nous passions ou le fait que j'avais trop envie de pisser pour que l'on débatte mais j'accepta si c'était juste sur le corps. Thomas coupa l'eau, se positionna dans le bac de la douche et me dit de mettre un pied sur son épaule puis de me laisser aller, je fis ce qu'il dit et commença à uriner. Au début je me pissa plus le long de la jambe qui me servait d'appui que sur lui, je me retins alors de nouveau pendant qu'il se positionnait davantage sous moi bien collé à ma cuisse alors qu'il maintenait mon autre jambe sur son épaule. La seconde tentative fut aussi calamiteuse mais fonctionna, ma pisse coulait sur lui, sur son bras, une partie de son ventre et ses cuisses, il me demanda d'orienter ma chatte de la main alors je tira dessus pour tenter de viser avec le jet et lui en mettre un maximum dessus, on rigola énormément lorsqu'il me dit que "c'était très bizarre la sensation, chaud et que ça puait" alors que j'arrosais son torse et savourait ses grimaces. Monsieur se rinça puis m'invita a prendre place. C'était mon tour, je m'accroupis jambes écartés en étant bien appuyé sur mes talons, il me demanda de tenir et écraser mes seins l'un contre l'autre puis il débuta, c'était tout de suite bien plus facile pour un homme de viser ... Il s'amusa à pisser sur mes seins, mes épaules, mes cuisses, c'était brulant et ça démangeait, l'odeur était forte, je puais la pisse ! Il me fit me retourner a quatre pattes pendant qu'il retenait ses derniers jets puis il urina sur mes fesses et mon dos. Je me mis debout, puante avec des relents de dégout devant l'odeur de l'urine, on prit un fou rire en concédant tous les deux que ça puait et que c'était n'importe quoi ce qu'on venait de faire puis je me rinça en vitesse à grand renfort de gel douche ! Il est difficile de vous conter toutes les parties de jambes en l'air et diverses pratiques que nous avons vécues au sein de cette relation mais si je devais encore vous partager quelques anecdotes, je vous parlerais de notre penchant pour le sexe en extérieur ! Déjà c'était pratique, deux adolescents/jeunes adultes chez leurs parents c'est pas toujours simple pour baiser discrètement chez nous donc le faire à l'extérieur était un bon plan en plus de terriblement nous exciter avec le risque d'être surpris. Il y avait un petit bosquet derrière le quartier de Thomas, je ne sais pas combien de fois je me suis faites baiser contre un arbre ... Au lycée, nous nous éclipsions parfois le midi pour faire nos affaires entre les buissons d'un parc à coté du bahut ou dans une ruelle. Chez moi, nous partions nous promener dans les champs et mes premières exhibitions furent devant un troupeau de vaches. Il y'a aussi une anecdote honteuse, un week-end où les parents de Thomas n'étaient pas a la maison, il me fit part d'une découverte ! Monsieur avait trouvé dans l'un des placards de sa mère, un gode vibromasseur et il voulait que l'on essaie ... J'ai au départ comme souvent tenté de refuser en lui expliquant que c'était à sa mère, qu'elle se l'enfonçait dans la chatte et qu'il était hors de question que je fasse de même avec son jouet a elle ! "N'importe quoi, y'a rien de sale, je vais le passer sous l'eau avant de toute façon et on le nettoiera aussi après ! C'est qu'un jouet et puis tu faisais pas toutes ces manières quand on a baisé dans le lit de mes parents le mois dernier !" Thomas continua de me forcer la main en m'expliquant qu'on avait l'occasion d'essayer et de voir ce que ça me ferait, il alluma le sex-toy qui commença a vibrer et en regardant ce jouet en forme de pénis fuchsia vibrer, j'eue en effet envie de savoir ce que ça faisait. Mon pervers de petit-copain enleva ma culotte et me fit me coucher sur le dos, les jambes bien écartées, il frotta la tête du jouet contre mon sexe, les vibrations étaient agréables et stimulaient bien mon clitoris, je mouillais sur le sex-toy de ma belle-mère ! Thomas commença alors à me lécher, à insérer ses doigts puis fit entrer le gode en moi, au début il me pénétra avec le sex-toy à l'arrêt, il faisait des vas et viens en moi, j'étais trempée et très excitée. Thomas me goda de longues minutes avant de me défoncer littéralement la chatte à la force de son avant-bras, si le jouet n'était pas aussi bon que sa queue en sensations, la vitesse de pénétration et la cadence des vas et viens qu'il pouvait imposer à ce pénis par la force de sa main était bien supérieur à celle de ses coups de reins ! Je serra les cuisses et voulu interrompre la folle cadence ne tenant plus devant tant d'intensité, il me retourna, suréleva mes fesses et reprit de plus belle bien agrippé a mon postérieur qu'il tenait coincée entre son torse et ses bras ! Il alluma le vibromasseur qui commença alors à vibrer et résonner en moi, mes parois étaient chatouillées mais c'est plutôt la pénétration effrénée que reprit vite Thomas qui me faisait péter un plomb, trop de plaisir se mêlaient en moi. "Je croyais que t'en voulais pas ? Ecoute les bruits obscènes que fait ta chatte maintenant ! T'aimes te faire goder ma salope, regarde comment tu mouilles sur le sex-toy de ta belle-mère, tu vois que t'es qu'une pute ! - Oui, je suis qu'une pute qui aime s'en prendre plein la chatte !" Je gémis comme une chienne en chaleur, plusieurs fois je tente de fuir l'intensité de ma jouissance mais mon masturbateur ne me laisse pas bouger, je ne peux qu'encaisser sa fougue tant que son poignet en a sous le coude ! Thomas cessera ce divin supplice après d'intenses minutes, relâchant mon cul et me laissant inerte avec le sex-toy éteint mais encore plantée dans la chatte c'est un ordre qui me fit revenir a moi. "Allez maintenant, je veux que tu le suces bien fort et nettoie toute la mouille que t'as mis dessus" Thomas retire le jouet de ma chatte dilatée, il l'approche de ma bouche et je l'avale, il le remue entre mes lèvres et me demande de bien le lécher, je m'exécute et goute à de la mouille tout sauf délicieuse, il sort alors sa queue et me dit de manger de la vraie bite. Je me souviens que je l'ai sucé avec application, qu'à un moment j'ai repris le sex-toy de sa mère pour me goder moi-même pendant que je le suçais ... J'avais conscience d'être une dépravée mais j'ai eu du mal a regarder sa mère dans les yeux quelques temps après cet épisode. La dernière anecdote qui sort du lot et mérite d'être racontée serait qu'on se racontait des histoires de culs fictives avec des potes à nous dedans pour nous exciter ... Thomas fantasmait sur un plan a trois avec deux filles, moi sur mon club libertin donc souvent nous aimions nous masturber en écoutant l'autre nous raconter des obscénités sur nous et quelqu'un qui nous excite mais cet aspect sera plus amplement évoquer dans un chapitre bonus. Thomas était un pervers insatiable et moi j'étais devenue une salope dévergondée, nous nous comblions tellement ! Le seul point noir dans notre sexualité était le sexe anal, lui en raffolait et en regardait énormément en vidéos, moi pas plus que ça. Il avait forcé de longues semaines pour que je le laisse me sodomiser, j'avais fini par accepter d'essayer ! De longs préliminaires, beaucoup de lubrifiant et une pénétration patiente et progressive n'avait pas réussit à me détendre suffisamment pour que j'y prenne du plaisir, la sodomie avait été douloureuse et déplaisante. Une seconde tentative avait eu lieu le mois suivant de mémoire et c'était encore moins bien passée, il m'avait enculée jusqu'à se finir alors que je n'en pouvais plus et j'avais pris sur moi pour le laisser finir en me cramponnant au matelas de longues minutes ... Depuis ce jour, la sodomie avait été proscrite de nos ébats et si j'autorisais le doigt dans le cul, je lui refusais dorénavant l'accès à ce trou avec sa queue qui était synonyme pour moi de mauvais quart d'heure ! On ne pouvait pas dire que j'avais peur de la douleur ou que je ne laissais pas mon mec me violenter, les fessées franches en levrette, le tirage de cheveux pendant la pénétration, les claques pendant la pipe ou la baise, les étranglements et les jeux de salives étaient monnaies courantes après notre première année de couple mais l'anal restait a l'écart. Alors que nous approchions de nos deux ans de relation, je commis une grave erreur, toujours folle amoureuse de mon copain et épanouie, je ressentais néanmoins qu'une routine s'installait entre nous et passant tout mon temps avec lui, je ne me sentais plus que comme la copine DE alors je me demandais si je plaisais encore aux autres hommes ... Comme un besoin de séduire, de me rassurer ou de braver un interdit, j'alla flirter par messages avec un garçon qui prenait mon bus et que je trouvais pas mal, nous discutions de temps en temps et je le chauffait légèrement pour m'attirer ses compliments. Thomas le découvrit un jour en fouillant dans mon portable (chose qu'il ne faisait jamais mais il avait senti que quelque-chose se tramait) s'en suivit une dispute dévastatrice où je m'excusa à ses pieds et le supplia de ne pas me quitter, que je ne faisais que jouer pour me rassurer, que je ne l'aurais jamais trompé, il ne l'entendait pas ainsi et considérait que je l'avais trahi, il me quitta ... Ce fut un week-end à pleurer, m'en vouloir et tenter de le reconquérir, il était blessé, trahi et vexé. Mes déclarations d'amour, mes excuses, mes promesses de me racheter ne changeaient rien et alors que je le pensais perdu a jamais, il me donna rendez-vous chez lui le week-end suivant en me disant de venir que si j'étais prête à tout pour le récupérer ... Je rejoignis mon petit-copain blessé qui me faisait la gueule depuis plus d'une semaine, nous sauvâmes les apparences devant ses parents et montèrent vite à l'étage pour nous enfermer dans sa chambre et discuter. Thomas affichait toujours une mine grave, je le prit dans mes bras en m'excusant et lui rappelant que je l'aimais plus que tout, il me rassura en me disant que lui aussi et qu'il avait énormément de mal à vivre sans moi, que cette séparation le dévastait mais qu'il n'en était pas la cause, juste la victime suite a ma trahison, que si je voulais regagner sa confiance, je devrais lui prouver que je suis prête a tout pour lui et que je lui appartiens ! Je lui confirma être folle de lui et ne pas vouloir le perdre, que je saurais me racheter alors il me répondit d'un ton froid et autoritaire "on va voir ça, enlève ta culotte" ... Je m'exécuta avec un peu d'appréhension mais en me disant qu'il voulait sûrement se réconcilier par le sexe. "Voilà" dis-je les fesses à l'air devant lui, il me positionna a quatre pattes sur le matelas, baissa son jogging, cracha sur son sexe, sur mon anus et commença à y engouffrer un doigt, "Non pas ça ..." suppliais-je, notre dernière sodomie remontait a plus d'un an ... "Ta gueule, t'as pas le choix ! T'as dit être prête à tout ! Vouloir prouver que tu m'aimes ! C'est une bien maigre punition vu que ce que t'as osée faire, salope !" sa voix était différente, agressive, en colère, pleine de rancune ! "Alors j'entends rien ? Tu veux te faire pardonner ?" "Oui mais tu sais que je vais avoir mal, que j'aime pas ..." sa bite s'enfonce en moi, il me la mets sans prévenir et plus franchement que d'habitude, son gland entier entre d'un coup et il continue de la plonger dans mon anus sans aucune forme de retenue. Je pousse un cri et tente de faire ressortir sa bite, il m'agrippe le cul et les bras avec fermeté ! "J'espère bien que tu vas avoir mal, tu crois pas que j'ai eu mal, moi, hein ?" J'hurle de douleur, sa bite vient d'enflammer mon cul, d'habitude déjà, j'ai du mal a encaisser mais alors sans préliminaires ni lubrifiant, je dérouille ... Il me bouche la bouche, me dit de "fermer ma gueule", je me mets à pleurer ... "C'est ça, chiale pour une bonne raison, c'est facile de pleurer quand on se fait chopper a draguer un autre mec, là au moins t'as une bonne raison de pleurer" me dit-il revanchard et culpabilisateur ! Sa bite va et viens dans mon cul sans pitié, il me baise par ce trou si difficile pour moi comme si c'était ma chatte, je suis en larmes et pleure bruyamment ... "Allez mords donc dans l'oreiller, je veux pas t'entendre Charlotte, souffre en silence, a chaque fois que t'as mal, dis-toi que c'est rien comparé à ce que tu m'as fait et comment moi j'ai mal de découvrir que ma copine est une sale pute infidèle" Je pleure dans l'oreiller, mords dans le tissu et étouffe mes cris pendant qu'il m'encule sans la moindre retenue, pitié ou tendresse ! Je comprends ce qu'il me dit, je ne nie pas l'avoir blessé et devoir faire amende honorable, s'il a choisit mon cul pour cela, alors soit ... Je sens sa haine pour moi sur l'instant, que je n'ai surement que ce que je mérite, il me dit que ça lui fait du bien et qu'au moins après ça, il pourra sûrement me pardonner si je le laisse m'enculer à fond comme il en rêve depuis toujours, il ira mieux ! Il m'encule avec vigueur, se cramponne à mes hanches et mes fesses, me demande parfois d'écarter mes fesses, il filme la scène en commentant des obscénités très humiliantes du genre "Voilà ce qu'une chienne en chaleur mérite, ça t'apprendra à allez remuer du cul auprès d'un autre", "Sale pute t'as que ce tu mérites", "Dis moi merci de te punir et te pardonner, je devrais même pas t'enculer, tu mérites même plus d'avoir un gars comme moi" les minutes passent, la colère de Thomas redescends, je baigne dans mes larmes et ma salive avec le visage enfoui dans l'oreiller, je ne suis plus là depuis plusieurs minutes, mon cul me brule, il est en feu mais je ne sens même plus sa bite qui se déchaine. Il est désormais couché sur moi; il se termine avec des coups violents et profonds, je sens une éruption de lave coulée en moi, se mêler au brasier qu'est mon anus, Thomas se retire, prends en photo la destruction de mon fion et me laisse pleurer quelques minutes en me regardant. Je suis détruite psychologiquement comme physiquement, ma culpabilité me dévore et m'empêche de le détester pourtant je ressens bien de la haine et de la colère pour lui, mon anus me lance et son sperme qui en coule me fait me sentir encore plus souillée, je me sens sale, abusée, meurtrie. Je me tiens les fesses et pleure de nouveau à chaudes larmes maintenant que c'est enfin fini, je réalise a quel point cela a été éprouvant. "Voilà ce que ça fait, la trahison, la souffrance, je pense qu'on est a peu près quittes" a-t-il osé me dire pour briser le silence. "T'es qu'un connard" lui lançais-je haineuse a mon tour ! "Ouais c'est bien le minimum pour être avec une pute comme toi, maintenant soit on se pardonne, soit on va se faire foutre mais au moins, on est quittes" Je quitte la chambre part prendre une douche, expulser son sperme qui coule de mon cul en feu, j'ai mal, je pleure encore une fois sous la douche partagée entre les remords de l'avoir autant blessé pour l'avoir rendu aussi méchant lui qui était un amour et la honte de ce qu'il vient de me faire subir ... En sortant de la salle de bain, il me prends dans ses bras, m'embrasse et me demande si on est quittes, je lui dit qu'on l'est, il me réponds que dans ce cas, nous allons aller de l'avant. Les semaines suivantes je retrouva mon Thomas, le petit ami doux et amusant, l'amant sauvage et super bon coup mais dans les mois qui suivirent plusieurs choses dans son comportement changèrent au lit ... Adepte des jeux de soumissions et du sexe plutôt hard, Thomas était assez dominant et plutôt brutal au lit mais depuis cette "tromperie" je le trouvais plus dur dans sa manière d'être et plus tourné sur son plaisir dans les pratiques que nous faisions ! En bonne chienne docile que j'étais, j'obéissais et comblait toutes ses envies mais moi qui aimait particulièrement sucer je me retrouvais presque exclusivement à me faire baiser la bouche, la gorge profonde ou le baisage de gueule étaient quelque-chose que j'avais appris à maitriser et qui parfois me reposait (rien a faire, juste laisser monsieur aller et venir dans ma bouche) mais quand cela représente 90% de vos rapports buccaux ce n'est plus la même chose ... Thomas m'insultait constamment au lit alors qu'autrefois c'était une manière de pimenter nos ébats qui se manifestait ponctuellement, il n'éjaculait plus que sur mon visage ou dans ma bouche, il marquait au Stabilo sur mon corps des injures ou "Propriété de Thomas", "Sac a foutre de Thomas", "Pute de Thomas", nos rapports contenaient maintenant toujours une part d'humiliation ou de violence qui autrefois étaient des événements irréguliers et donc appréciables, cela devenait malsain et dégradant ... J'aimais toujours le sexe, j'aimais toujours qu'il me baise, j'aimais toujours le hard mais je n'aimais pas la façon qu'il avait de parler de moi au lit, l'image que je me renvoyais à moi-même dans le miroir, je perdais petit a petit confiance en moi et commençais a subir mon couple au point de ne plus me sentir à l'aise avec lui ... Quand nous baisions, j'incarnais mon personnage et remplissais ma fonction avec brio mais quand nous étions le reste du temps simplement nous, un couple, Charlotte et Thomas, j'avais l'impression qu'il ne restait plus grand chose ... N''étais-je pas devenue qu'une salope, une pute, une chienne, un sex-toy, un vide-couilles à ses yeux ? Après presque 3 ans de relations, je décida de le quitter formulant mes envies de profiter un peu plus de ma jeunesse, la sensation d'avoir perdu nos sentiments l'un pour l'autre et de n'être plus que des partenaires attachés l'un a l'autre, il confirma moins m'aimer et n'avoir jamais vraiment réussit à pardonner mon faux-pas mais me témoigna son attachement et sa reconnaissance pour notre histoire. Je quitta Thomas quelques semaines avant de partir étudiée dans une autre ville, je fis le choix d'un nouveau départ, je venais d'avoir 19 ans, j'allais avoir mon premier appartement, je devrais me trouver un petit job étudiant, prendre ma vie en main et c'est une Charlotte dépravée mais amochée par sa précédente histoire qui allait devoir se reconstruire seule afin de devenir celle qu'elle voulait être ... A suivre ...
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Par : le 05/06/22
Je devais attendre mon Maître à quatre pattes, dos à la porte, les jambes bien écartées et les fesses cambrées, bien en évidence. A côté de moi, toutes mes culottes étaient étendues sur le sol, les propres et les sales, dont une sur mon dos, la plus sale. Les accessoires étaient devant moi, prêts à être utilisés par mon Maître. Il n’était pas encore là que je me sentais déjà sous son entière domination, excitée, apeurée, réduite à l’état de chienne soumise prête à prendre très très cher. Ma chatte était déjà toute trempée, je pouvais le sentir sans la toucher. J’étais attentive au moindre son que j’entendais, toujours persuadée que c’était lui qui arrivait. Quand j’ai entendu la clé dans la serrure, je me suis redressée, tendue et impatiente qu’il ouvre enfin la porte. Je savais qu’il aurait une vue imprenable sur mon anus qui était tout offert à lui. Je l’ai senti s’approcher de moi, et j’ai senti la tension se faire de plus en plus forte. Il m’a tout de suite bandé les yeux, m’empêchant de voir ce qu’il se passait. La moindre de ses paroles me mettait dans un état indéfinissable. Je savais qu’il allait regarder de près mes culottes sales, et vérifier si j’avais bien mis en évidence la plus sale. Mon intimité entière était sous ses yeux, je n’étais plus qu’un objet, j’étais sa propriété, et il allait disposer de moi comme bon lui semblait. Très rapidement, je me suis retrouvée avec ma culotte sale dans la bouche. Je pouvais sentir mon odeur, l’odeur de ma chatte qui avait imprégné ma culotte et qui me remplissait maintenant la bouche. C’était très humiliant, et je me suis surprise à aimer ça. Quand il m’a enfermé dans les toilettes et attachée très fermement pour ensuite m’abandonner, avec ordre de ne pas bouger ni faire de bruit, l’humiliation était encore bien présente, et l’excitation encore plus. Je ne savais pas combien de temps j’allais rester plantée là, dans l’incapacité de bouger et de parler, et plus le temps passait, plus j’oubliais où j’étais. Je n’existais plus que pour satisfaire mon Maître je n’avais qu’une hâte : qu’il vienne me chercher. Je savais qu’il n’y avait aucune issue, aucune possibilité de me détacher. J’étais à lui, et j’allais devoir le satisfaire. Et j’en avais tellement envie ! Quand j’ai dû l’attendre face à la porte, les jambes écartées et la langue tirée, ayant à peine eu le temps de me préparer, j’étais extrêmement nerveuse. Encore sous le coup de l’adrénaline, mes jambes tremblaient et j’avais beaucoup de mal à les maintenir écartées, comme il me l’avait demandé. Je devais garder les fesses bien ouvertes pour que l’objet que je m’étais insérée dans l’anus reste bien à sa place. J’avais encore passé un cap dans l’humiliation, tant la position me semblait dégradante. J’avais envie de rentrer ma langue dans ma bouche, mais je m’efforçais de la garder tirer, comme une chienne qui réclame son maître. Quand il est enfin arrivé, j’ai dû lécher ma culotte sale. Encore une humiliation, je pouvais sentir l’odeur de ma mouille dans ma bouche, et cette odeur est restée très longtemps en moi. J’étais sa chienne, et il avait bien l’intention de me le rappeler. Interdite de me lever et obligée de le suivre à quatre pattes, tirée en laisse ou par les cheveux, tendant les joues pour recevoir ses gifles, cambrant les fesses pour prendre ses fessées, ses coups de cravache ou ses coups de bâtons, chaque minute, chaque seconde, me rappelait mon statut de soumise, et son entière domination sur moi. Mon excitation était à son paroxysme, et je le sentais également très excité. Dans sa voix, dans sa manière de me toucher, de me prendre, quand je sentais sa bite au fond de ma gorge et qu’il me donnait l’ordre de la garder toujours plus au fond de ma gorge et toujours plus longtemps. Quand il m’a baisée, brutalement et sans ménagement, récompense ultime de la soumise, j’étais dans un autre monde, incapable de savoir qui j’étais, juste bonne à recevoir son sexe au fond du mien et à le sentir bien profondément en moi, à me faire baiser comme une bonne chienne que j’étais. C’était tellement bon…
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Par : le 02/02/23
Le doute, et non l'irrésolution, la paralysait. Si sa Maîtresse avait délibérément décidé de refaire sa vie, de se mettre en parenthèses et de se consacrer à sa jeune stagiaire, elle adopterait une toute autre stratégie. Mais si elle était encore victime d'une de ses lubies, tous les espoirs étaient permis. Ainsi,quand elle franchit la porte de son bureau, Charlotte se sentait nerveuse. La veille, elle avait accepté, malgré elle, de se soumettre à Emmanuelle. Elle était revêtue de l'un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant qu'Emmanuelle ne lui impose des tenues plus provocantes. Le tailleur jupe, en flanelle noire, était composé d'une jupe droite lui arrivant très au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur, sous son corsage flottant, un soutien-gorge balconnet, ouvert, transparent et durement baleiné, rehaussant une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes. Elle ne portait ni string, ni tanga. Elle allait donc le ventre nu, d'autant plus nu qu'Emmanuelle exigeait qu'elle soit intégralement rasée, lisse, offerte et ouverte, et qu'elle porte en permanence, fixé au centre de ses reins, un rosebud anal, de façon que le mouvement de ses muscles ne puisse le repousser mais qu'en même temps, il serait ainsi facile de pénétrer au besoin son autre voie. Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends. La quarantaine passée, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminine. Ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts. Ce jour-là, elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Emmanuelle qui était assise à l'accueil, elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea rapidement vers son bureau. Où qu'elle fût, elle l'entrainerait désormais dans sa spirale. Ne lui restait plus qu'à reprendre leur chemin en sens inverse. Retrouver leurs endroits. Dans un but, un seul: faire surgir les traces de leur passion afin de mieux les effacer. Rien ne devait subsister de leur relation, alors qu'elle n'était même pas défunte. On peut convoquer la mémoire pour mieux oublier. L'exercice n'est pas sans danger, tant il paraît artificiel. Quand on revient sur ses pas, le désir n'est plus naturel. On ne sait jamais ce que le passé nous réserve.    Inconstante, elle l'était juste assez pour passer sans prévenir du registre de la séduction à celui de la frustration, de la tendresse à l'abandon, et retour, mais n'était-ce pas l'ordinaire des rapports de domination. Le bureau était spacieux, meublé en style moderne, d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor. Elle prit l'interphone et demanda à Emmanuelle de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte. Emmanuelle s'assit sans dire un mot. Ce fut Charlotte qui entama le dialogue: - Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire plus élevé que celui que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer." Emmanuelle eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Charlotte, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Emmanuelle décida d'entrer dans la bataille. Cependant, elle avait senti le changement de ton de Charlotte, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux. Au chagrin se substituait l'écœurement. Charlotte était décidément trop sentimentale.    Ce fut Emmanuelle qui prit la parole en premier, oubliant le respect qu'elle devait à sa patronne. Plus rien n'était sûr. Il faut dire que le terrain était fertile. - C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé. - Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Juliette. - Oui mais Juliette ne t'a rien imposé elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre votre relation ou non, c'est toi qui a accepté. - Tu as accepté oui ou non ? - Oui. - Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ? - Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit. - Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi, le plaisir de l'interdit sans doute. - Emmanuelle, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la même culture, tout nous sépare. - C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare. Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes. - Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire. Charlotte retira sa main énergiquement et baissa le tête, Emmanuelle lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton autoritaire: - Vas y je te dis ! Alors Charlotte, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa. - Écoute ma chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es exactement l'inverse, tu es ma soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Emmanuelle avait dû la harceler pour obtenir une explication qui ne fût pas un faux-fuyant. Charlotte devait à tout prix céder.    Ce qu'on ne dit pas devient un secret, un lieu où s'enracinent la honte et la peur. Mais Charlotte avait vite compris que désormais, il y aurait toujours cette différence entre elles, que l'une allait faire du mal à l'autre. Elle devrait baisser la tête, et abdiquant toute fierté, renonçant à toute pudeur, implorer sa clémence. Ainsi Emmanuelle poursuivit: -Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens." - J'ai compris. - Tu vas être sage et obéissante ? - Oui... - Alors dis-le. - Je vais être sage et obéissante. Emmanuelle se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Charlotte lui lécha le cul. Emmanuelle jouissait de la situation. Celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle, sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Emmanuelle se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus. - Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es mais tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégrafé deux boutons de ton chemisier. Charlotte, livide, acquiesça sans dire un mot. Lorsque Emmanuelle rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Charlotte, la prit affectueusement dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or, avec un médaillon gravé. - Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil. - Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon. Elle prit ses lunettes et lu "Charlotte" en gros, puis en petit "Propriété d'Emmanuelle de Moras" suivi de son téléphone. - Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question, tu vas trop loin maintenant. - Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ? - Non. Comme un robot elle approcha, Emmanuelle lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir. - Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer au fer sur le pubis. Le choix était tout fait.    Le jeu de leur relation était subtil et délicat. La directrice devenue soumise devait indiquer à sa Maîtresse les limites à ne pas franchir. L'autorité absolue est un savant jeu d'équilibre, le moindre faux pas aurait rompu  l'harmonie et au-delà aurait brisé la considération que l'une porterait à l'autre. Progressivement Charlotte s’enfonçait dans la soumission totale, Emmanuelle avait l'intelligence de la faire progresser par paliers. Jusqu'ou l'amènerait-elle ? Charlotte qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans, qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer. Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Emmanuelle s'assit sur le canapé, retira son string et écarta les jambes, puis l'œil narquois. - J'ai une petite envie, viens ici ! Sans dire un mot, Charlotte qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama un cunnilingus, bien malgré elle elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de sa langue puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, pendant ce temps elle pénétrait un doigt dans son anus, en faisait des petits cercles. La jouissance vint rapidement, une fois satisfaite dans un râle étouffé, Emmanuelle lui lui tapota la joue. - Maintenant, lèche moi l'anus, ce soir tu viens chez moi à vingt heures. Je sonne et au lieu d'Emmanuelle, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Charlotte fut effrayée à l'idée de ce duo infernal. Allait-elle devoir se soumettre en même temps à sa Maîtresse et à cette inconnue ?   Elle n'avait alors aucune expérience sexuelle de la pluralité homosexuelle, et éprouvait une certaine répulsion à l'idée de devoir se soumettre ainsi. Emmanuelle lui présenta simplement la jolie jeune fille. - Voilà, c’est Marion et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité. On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Emmanuelle me raconta leur rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après trois verres, Marion mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant Emmanuelle, elle acquiesça de la tête. Je me retrouvais dans les bras de Marion me guidant dans une danse lascive, ses ses mains sur mes reins. Emmanuelle nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Marion se posèrent sur mes hanches faisant remonter ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles. - "Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope" lui dit-elle. Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet. - Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Emmanuelle. Alors Marion fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira, frôlant de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Emmanuelle me voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les miennes, m’en faisant partager le goût. Je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Marion se coller dans mon dos. Bientôt Emmanuelle me fixa sur la bouche un bâillon-boule pendant que Marion me liait les chevilles avec des lanières de cuir reliées au canapé. Elle saisit ensuite mes poignets, qu'elle écarta en croix, comme mes cuisses. J'étais ainsi offerte à mes deux maîtresses. J'allais être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Ce fut Emmanuelle qui me flagella, sur le ventre, l'intérieur des cuisses et les seins. Puis, elles me détachèrent de façon à pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que très peu de temps. J’étais alors prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Marion dégrafant mon soutien-gorge pour qu'Emmanuelle pétrisse mes seins de ses deux mains. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche simultanément.    L'obéissance personnifiée. Leurs désirs sont des ordres. Qu'importe dès lors que l'on se serve de mon corps comme celui d'une putain ?J'étais en position, jambes docilement écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir de mes deux Maîtresses. Puis les lèvres glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre passant de mes seins à mon ventre. Doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands. Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par la main, et on se retrouva dans la chambre. Je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi. Je découvris le corps de Marion, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse. Emmanuelle m’encourageait en me caressant, tout en introduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant au plaisir et à la merci de Marion qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille. M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres d'Emmanuelle et pour la première fois, alors qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre inondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa. Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant. L'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants. Elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté. La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène nues à table et pendant que je finissais le dessert, Marion glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède. Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle ? - Qu’est-ce qui m’attend maintenant ? demanda Charlotte fébrilement. - Tu seras dressée par une Domina, une Maîtresse professionnelle. - Durement ? - Oui, très durement, tu franchiras un nouvel échelon dans la hiérarchie de l'esclavage. - La prochaine fois, lors d'une soirée privée, tu seras mise à l'abattage, mais ne t'inquiète pas les invités seront triés sur le volet, tu n'auras qu'à te soumettre docilement. Ces mots bouleversèrent Charlotte. Elle avait envie de lui répondre: - Ordonnez et j'obéirai, je veux vous surprendre pour que vous me placiez au-dessus de toutes les esclaves connues jusqu'à ce jour. Je suis capable de tout endurer pour simplement connaître le bonheur d'acquérir votre confiance et votre considération.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/03/23
Pourquoi la plupart des gens ont peur du BDSM ? Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certaines personnes pourraient trouver le BDSM intimidant ou effrayant. L'une des principales raisons est que le BDSM implique souvent des pratiques qui sortent des normes sexuelles traditionnelles et peuvent être considérées comme taboues ou déviantes par certaines personnes. Cela peut conduire à des idées fausses sur le BDSM, telles que la croyance qu'il est toujours abusif ou non consensuel, ce qui peut contribuer à la peur ou à l'inconfort. De plus, certaines personnes peuvent avoir peur du BDSM parce qu'elles l'associent à des stéréotypes de comportement extrême ou dangereux, comme la représentation du BDSM dans les médias populaires comme violente ou pathologique. Les représentations médiatiques du BDSM ont souvent été sensationnalisées ou déformées, créant une image biaisée du BDSM. Par exemple, certains films et émissions de télévision décrivent le BDSM comme violent, abusif ou non consensuel. Ces stéréotypes peuvent être inexacts et trompeurs, mais ils peuvent tout de même contribuer à la peur ou à l'inconfort. D'autres personnes peuvent tout simplement ne pas être familières avec le BDSM et ne pas comprendre les principes de consentement éclairé, de communication et de respect mutuel qui sont au cœur de la sous-culture. Sans cette compréhension, ils peuvent considérer le BDSM comme dangereux ou nuisible, conduisant à la peur ou à l'évitement. Alors que les participants aux activités BDSM prennent justement des mesures pour atténuer ces risques, comme établir des limites claires et utiliser des mots sûrs. Il est important de noter, cependant, que le BDSM peut être un moyen sûr et consensuel pour les individus d'explorer leur sexualité et leurs désirs. De nombreuses personnes qui pratiquent le BDSM rapportent que c'est une partie positive et épanouissante de leur vie, et que cela les a aidées à développer des liens plus profonds avec leurs partenaires et à explorer de nouveaux aspects de leur sexualité. Bien que ce ne soit pas pour tout le monde, il n'y a aucune raison de craindre ou de juger ceux qui choisissent de s'y engager.   Quelle est la philosophie du BDSM? Dans les profondeurs de la psyché humaine se révèle un royaume complexe et fascinant de désir et de plaisir. Un monde où le concept de pouvoir et de soumission, de douleur et de plaisir, se fond en une philosophie de vie profondément enracinée. Mais que se cache-t-il réellement derrière les liens noir et blanc de cette pratique ? Le BDSM, abréviation pour Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadisme et Masochisme, est bien plus qu'une simple inclination sexuelle ou une variante de l'érotisme. C'est un réseau complexe d'émotions, de confiance, de dévouement et de découverte de soi. Chaque lettre de cet acronyme dévoile une facette de l'être humain et nous invite à plonger profondément dans les abysses de nos propres désirs. Dans le BDSM, il ne s'agit pas seulement de céder au désir de douleur ou de soumission, mais aussi d'explorer les niveaux cachés de la psyché et de comprendre les nuances de l'interaction entre domination et soumission. C'est un voyage vers la connaissance de soi, où les limites sont repoussées, les peurs surmontées et une compréhension profonde de sa propre sexualité est acquise. La philosophie du BDSM repose sur les piliers du consentement, de la communication et du respect. Chaque action se déroule dans un cadre consensuel où tant le côté dominant que le côté soumis peuvent exprimer et respecter leurs besoins et leurs limites. C'est un monde de confiance et de responsabilité où les rôles sont clairement définis et où la liberté d'être soi-même existe, sans jugement ni honte. Le BDSM est une forme d'art érotique où le corps et l'esprit fusionnent. C'est une danse entre domination et dévotion, entre douleur et plaisir, qui nous apporte une profonde satisfaction et épanouissement. C'est une rébellion contre les normes sociales et un engagement envers la liberté de notre propre épanouissement sexuel. Dans les sentiers sinueux du BDSM se trouve une forme unique d'intimité où nous pouvons nous ouvrir complètement et nous découvrir d'une manière qui dépasse les limites du quotidien. C'est un monde d'extrêmes et de douceur à la fois, où les abîmes sombres de l'âme se fondent avec les sommets lumineux du plaisir. Le BDSM est un voyage de découverte, un voyage vers les recoins les plus profonds de nos propres désirs et peurs. C'est une invitation à nous explorer nous-mêmes et à trouver notre noyau véritable. C'est une philosophie qui nous enseigne que notre nature sexuelle est diverse et que la liberté d'exprimer nos besoins est une source de force et de bonheur. Dans la philosophie du BDSM, nous découvrons un espace de liberté, de croissance et d'accomplissement de soi, où les individus peuvent explorer leurs propres désirs et limites sexuelles. C'est un lieu où ils peuvent vivre leurs fantasmes les plus profonds sans jugement ni honte, afin de développer leur identité sexuelle et mener une vie épanouissante. Dans cet espace, la liberté individuelle, la croissance personnelle et la recherche d'une expression de soi authentique sont appréciées et encouragées. Certains thèmes et principes communs incluent : Consentement : Le consentement est la pierre angulaire de la philosophie BDSM. Toutes les activités doivent être négociées et convenues à l'avance par toutes les parties concernées, et toutes les frontières ou limites doivent être respectées.   Échange de pouvoir : le BDSM implique souvent une dynamique de pouvoir, où un partenaire assume un rôle dominant et l'autre un rôle de soumission. Cet échange de pouvoir peut être vu comme une forme de jeu, une façon d'explorer ses désirs et ses limites, et une façon d'approfondir l'intimité et la confiance.   Confiance et communication : étant donné que le BDSM implique un niveau élevé de vulnérabilité et de risque, il nécessite une base solide de confiance et de communication entre les partenaires. Une communication ouverte et honnête est essentielle pour négocier les limites, s'enregistrer pendant le jeu et assurer le suivi.   Exploration et découverte de soi : le BDSM peut être un moyen d'explorer sa sexualité, ses désirs et ses limites personnelles. En repoussant les limites de manière sûre et consensuelle, les individus peuvent découvrir de nouveaux aspects d'eux-mêmes et de leur sexualité.   Respect et empathie : Malgré la dynamique de pouvoir inhérente au BDSM, tous les participants sont égaux et méritent respect et empathie. Cela comprend le respect des limites et la reconnaissance de l'importance du suivi pour favoriser le bien-être émotionnel et physique.   La philosophie du BDSM est complexe et multiforme. Il souligne également l'importance de l'exploration de soi, de l'expression de soi et de l'acceptation de ses désirs et de ses fantasmes. Il encourage les individus à explorer leur propre sexualité, leurs désirs et leurs limites dans un environnement sûr et consensuel. Il met l'accent sur l'importance de la confiance et du respect entre les partenaires. Il est important de noter que l'échange de pouvoir n'est pas nécessairement une question d'abus ou de coercition. Dans le BDSM, le pouvoir est échangé de manière consensuelle et avec l'intention d'un plaisir et d'un épanouissement mutuels. Les deux partenaires doivent se sentir en sécurité, respectés et valorisés dans leurs rôles, et doivent pouvoir communiquer ouvertement et honnêtement l'un avec l'autre.   Comment se déroule une séance BDSM ? Les séances BDSM peuvent varier considérablement en fonction des préférences et des désirs des participants impliqués, ainsi que de la nature de leur relation. Cependant, il existe certaines directives générales que de nombreux praticiens BDSM suivent pour assurer la sécurité et le plaisir pendant leurs séances. Premièrement, les participants s'engageront généralement dans des discussions et des négociations détaillées au préalable pour établir leurs frontières, leurs limites et leurs désirs. Cela peut impliquer de discuter du type de jeu qui les intéresse, des limitations physiques ou émotionnelles qu'ils peuvent avoir et des déclencheurs ou des zones sensibles qui devraient être évités. Une fois ces détails convenus, la session peut commencer. Cela peut impliquer l'utilisation de divers outils BDSM, tels que des cordes, des menottes, des pagaies ou des fouets. Le partenaire dominant prendra souvent l'initiative de diriger les activités, tandis que le partenaire soumis peut être censé suivre ses instructions et céder le contrôle. Au cours de la session, les participants peuvent s'adonner à diverses activités, telles que le bondage, la domination, la soumission, le jeu d'impact ou la privation sensorielle. Ces activités peuvent être pré-négociées ou improvisées en fonction des préférences des participants. Tout au long de la session, les deux partenaires doivent vérifier l'un avec l'autre pour s'assurer que tout le monde est à l'aise et s'amuse. Il est important de prendre des pauses au besoin et de communiquer ouvertement et honnêtement au sujet de toute préoccupation ou problème qui survient. Les participants peuvent utiliser des mots sûrs ou d'autres signaux pour indiquer quand ils se sentent dépassés ou mal à l'aise, et le jeu peut être ajusté ou arrêté si nécessaire. Une fois la session terminée, les participants peuvent s'engager dans un suivi, qui consiste de débriefer et de discuter de ce qu'ils ont ressenti à propos de l'expérience, à fournir un soutien émotionnel, des soins physiques et à se rassurer les uns les autres. Cela peut être une partie importante du processus, car cela aide à garantir que les deux partenaires se sentent en sécurité, pris en charge et respectés après s'être livrés à des jeux intenses et intimes. Cela peut aider à établir la confiance et à renforcer la relation entre les partenaires. Il est important de noter que les séances BDSM doivent toujours être consensuelles, sûres et respectueuses, et ne doivent avoir lieu qu'entre des participants informés et consentants. Les participants doivent être conscients des risques liés à certains types de jeu et doivent prendre les précautions appropriées pour assurer leur sécurité et leur bien-être.   Quels sont les avantages d'une séance BDSM ? Les sessions BDSM peuvent avoir une variété d'avantages pour ceux qui choisissent de s'y engager. Voici quelques-uns des avantages potentiels du BDSM : Amélioration de la communication : le BDSM nécessite un haut niveau de communication et de négociation, ce qui peut aider les partenaires à développer des compétences de communication plus solides dans leur relation.   Confiance accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de confiance entre les partenaires, car un partenaire peut céder le contrôle à l'autre. Cette confiance peut aider à créer un profond sentiment de connexion entre les partenaires, alors qu'ils explorent ensemble leurs désirs et leurs limites.   Sens aiguisés : les jeux sensoriels, tels que le bandage des yeux ou la privation sensorielle, peuvent augmenter l'intensité des sensations et conduire à une expérience plus agréable.   Soulagement du stress : S'engager dans des activités BDSM peut fournir une libération du stress et des tensions quotidiennes, et permettre aux participants de s'immerger complètement dans le moment.   Exploration de la sexualité : les séances BDSM peuvent fournir un espace sûr et consensuel permettant aux individus d'explorer leur sexualité, leurs fantasmes et d'essayer de nouvelles choses. Cela peut aider à élargir les horizons sexuels et à augmenter le plaisir sans crainte de jugement ou de honte.   Autonomisation : pour certaines personnes, assumer un rôle de soumission ou de domination dans le BDSM peut être un moyen de se sentir autonome et en contrôle de leur sexualité.   Créativité accrue : les séances BDSM impliquent souvent un degré élevé de créativité et d'imagination, car les partenaires peuvent explorer différents scénarios et rôles. Cela peut aider à stimuler l'esprit et à augmenter la créativité dans d'autres domaines de la vie.   Conscience de soi accrue : S'engager dans des activités BDSM peut aider les participants à être plus en phase avec leurs propres désirs et limites, ce qui conduit à une plus grande conscience de soi et à une plus grande confiance en soi.   Pour ceux qui aiment le BDSM, cela peut être une partie enrichissante et épanouissante de leur vie sexuelle et émotionnelle. Maître Aik 2023
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Par : le 15/10/23
Bonjour à toutes & à tous, aujourd'hui je vais vous faire vivre la séance de Nadine. Femme mariée de 43 ans qui, a le fantasme d'être fortement contrainte et de subir les plaisirs intenses de l'orgasme forcé. Elle m'a contactée pour me révéler ce fantasme, être très fortement attachée sur une table, bâillonnée, les jambes écartées, dans l'impossibilité de les resserrer et ainsi exposer son intimité. Ainsi offerte, dans l'impossibilité d'empêcher cet Homme, ce dominateur, ce Maître de lui faire subir les plaisirs intenses, voire à la limite de l'insupportable qui, peuvent même aller jusqu'à provoquer l'évanouissement d'être ainsi stimulée au plus profond de son corps de Femme, de son esprit, de son âme et ne pouvoir rien faire, subir dans l'extrême des plaisirs féminin. Voilà plusieurs années qu'elle regarde ces vidéos de Femmes qui, ainsi offertes à leurs fantasmes, subissent ces plaisirs aux orgasmes multiples et tellement puissants qu'il lui semble voir ces Femmes en transes. Après en avoir parlé de nombreuses fois à son époux, celle-ci à décider de franchir le pas et de trouver celui qui réaliserait ce fantasme qui, la ronge de plus en plus. Elle m'a contacté et après bon nombre d'échanges, de réponses à ses questions, le temps que la confiance s'installe, qu'elle se sente prête à vivre cela dans les mains expertes mais, des mains étrangères qui, jusqu'à maintenant n'avait pas eu accès à son corps, celui-ci étant réservé à son époux. Le rendez-vous est pris, viendra-t-elle? Aura t’elle le courage, la volonté de venir et de s'offrir à cet homme mais avant tout, à ses fantasmes d'être ainsi prête à se livrer corps et âme et de subir ces plaisirs qui, lui semble irréels ?  Le jour du rendez-vous est arrivé, je l'attends dans mon donjon et d'une oreille attentive, guette le moindre bruit sur la porte extérieure de celui-ci.  J’ai préparé le bâillon, mes cordes sont toutes prêtent à lui contraindre le corps et l'âme, mes jouets vibrants et autres sont sur la table voisine à celle qui va accueillir son corps, son esprit et son âme de femme et ainsi, libérer la soumise qui sommeille en elle et la révéler au grand jour pour enfin qu'elle vive son lâcher prise. J'entends que l'on frappe à la porte, c’est bien le code que je lui ai dit de faire par mail pour être sûr que cela soit bien elle.  J'ouvre la porte et la découvre pour la première fois, le visage inquiet, le regard bas, noyé dans son esprit entre peur et excitation.  Je l'invite à entrer. Elle est là, devant moi, dans la tenue que je lui ai ordonné de porter, coiffée, maquillée, très féminine avec sa jupe droite, ses bas porte-jarretelles, ses escarpins à talons hauts et fins, son chemisier à petits boutons, sa queue-de-cheval, magnifique d'élégance, tout ce que j'aime et, en prenant en compte qu'elle s'est préparée pour moi, selon mes ordres ce qui, est encore plus jouissif comme pour elle quand elle s’est préparée pour venir s'offrir au Maître du lieu. Comme elle me l'a demandé, pas de discussion, pas d'échange, l'action immédiate pour qu'elle ne puisse écouter sa petite voix intérieure et partir en courant.  Non il n'en est pas question, elle est arrivée jusqu'ici alors, il faut qu'elle se fasse violence et aller jusqu'au bout et vivre enfin ce fantasme. Je retire son sac de son épaule, retire sa veste, la regarde droit dans les yeux et commence à déboutonner son chemisier. Bouton après bouton, son chemisier s'ouvre sur sa poitrine. Je retire le bouton de poignet, puis l'autre et lui retire son chemisier. Là toute chose, les joues rouges, la chair de poule, elle n'ose me regarder. Je glisse un doigt sous son menton et par ce geste, l'oblige à me regarder. De l'autre main que je glisse dans son dos, je dégrafe son soutien-gorge et libère ses seins qui sont d'une taille moyenne, ni gros, ni petit, qui serons très beaux car mis en valeur par mes cordes rouges. Voilà son buste nu, ses seins à ma vue la trouble, elle est gênée. Je prends une longueur de corde et prends ses bras pour les contraindre .Ses poignets, les bras, passe ma corde en dessus et en dessous de ses seins, plaquent ses bras contre son corps par une corde fermement liée avec son buste, bloquent le tout par les passages au niveau de ses épaules. Je continue sa contrainte par des passages de ma corde entre ses seins, ses bras relient ceux-ci et ainsi bloquant tout mouvement.  La voilà entièrement contrainte sur la totalité de son buste, offerte et prête à continuer. Je prends un moment pour lui demander si cela lui plaît, si elle ressent la soumission la gagner, si elle aime ce sentiment d'appartenance et d'offrande ?  Elle me répond qu'elle est envahie de sensations, de ressenties et que ceux-ci lui donnent du plaisir, plaisir qu'elle n'avait pas compris pendant nos échanges mais qu'elle comprend aujourd'hui. Elle me fait part également de sentiment qu'elle pense honteux d'être excitée d'être à ce point soumise et offerte à cet inconnue qui la touche aussi intimement. Ainsi contrainte, encordée, à ma merci, soumise à ses fantasmes, je déboutonne sa jupe, fait glisser la fermeture éclair, fait glisser doucement sa jupe le long de ses jambes, la faisant vibrer, légèrement trembler et, à la fois troublée.  Je découvre sont serre taille, ses bas couture, ses jarretelles et constate quelle à bien suivis mes ordres.  Sans petite culotte, sont intimité bien lisse et douce, elle est prête pour la suite de sa contrainte autant que son offrande. Nue devant moi, son intimité féminine sous mes yeux, elle est toute chose et les joues rougissantes, je la prends dans mes bras pour la poser délicatement sur la table, sur son dos. Cela l'impressionne encore plus, elle se sent encore plus offerte, plus soumise allongée ainsi sur cette table, encordée, contrainte, offerte et dans l'obligation de continuer la soumission qui l'envahie et qui inonde de sensation la totalité de son corps comme la totalité de son être.  Je saisis sa cheville droite, prends une corde et ainsi tour de corde après tour de corde, bloque celle-ci contre la cuisse oblige la jambe dans son entier d'être ainsi écarté. Quand je prends la cheville gauche, je sens un sursaut de la part de ma soumise, impressionnée par le sentiment de contrainte extrême d'être ainsi allongée, contrainte, attachée et exposée. Avec une autre corde, que je passe dans les liens de la cheville et de la cuisse, cette corde va tendre vers l’extérieur de la table la jambe droite. Celle-ci ne pourra plus revenir vers l'autre jambe et ouvre encore plus fortement l'accès à l'intimité de ma soumise qui commence à bien mouiller de ces plaisirs reçu et qu'elle découvre au fur et à mesure. Avec une autre corde, je fais de même avec la jambe gauche. Là, entièrement ouverte, offerte, sa féminité exposée, elle est toute soumise et n'attends plus que l'extrême contrainte du bâillon qui va par son action, amplifier grandement l'emprise de mes cordes sur son corps mais surtout, sur son âme de soumise prête à n'être et se révéler aux grands jours.  Je prends ce bâillon boule, à la lanière de cuir noir et cette boule de rouge vêtue, me dirige vers sa bouche, lui pose sur les lèvres et, attends qu'elle ouvre la bouche comme un signe d'acceptation et ainsi glisser la boule entre ses lèvres, entre ses dents et verrouiller très fermement le fermoir dans son cou.  Bâillonnée pour la première fois de sa vie, très fortement encordée, attachée, contrainte et offerte, le bâillon commencent à la faire baver, il est temps de commencer la sentence t'en fantasmée et désirée. Pour commencer, la pulpe d'un doigt sur ces grandes lèvres.  M’immiscer doucement avec ce doigt vers le haut de celles-ci. Appuyer doucement, bouger doucement, laisser les sensations, les ressenties monter en pressions. Insister légèrement sur le clitoris, avec un second doigt, faire semblent de vouloir m’immiscer entre ses grandes lèvres.  Attendre que la respiration s'accélère, attendre que les premiers gémissements se fassent entendre. La pénétrer avec un doigt et la faire sursauter, fouiller son intimité, trouver son point G, commencer à accélérer ses plaisirs, constater que sa respiration s'emballe, que les gémissements sont de plus en plus présents, insérer un deuxième doit, puis un troisième et commencer à la faire hurler dans son bâillon qui étouffe ses cris. La fouiller, va et vient, la rendre folle, tentent de se libérer, de bouger, de m'empêcher de continuer, constatent qu'elle ne peut, qu'elle est à moi et que je vais continuer à la posséder ainsi et commencer à prendre conscience qu'elle est prisonnière de ses fantasmes et que ceux-ci vont la rendre complètement en overdose de plaisirs intenses.  Haletante, le souffle saccadé, elle est complètement submergée par t'en de plaisir qu'elle ne peut contrôler et de ce fait, les ressenties, les sensations sont une adorable torture. Trempée sur la totalité de son corps, dégoulinante de plaisirs entre ses cuisses, je lui retire son bâillon, lui ressuie sa bouche, son cou, lui donnent à boire de l'eau bien fraiche.  Je lui demande si j'arrête là et, elle me répond non encorder Maître, emportez-moi, baissé-moi, prenez-moi, je suis votre chose, votre objet, votre jouet, encoreeeeee. Gentleman, je saisis le bâillon pénis, lui insert dans la bouche et verrouille celui-ci. Étonnée par cette intrusion buccale, heureuse de ce nouveau jouet dans sa bouche, je reprends mon jouet vibrant et le place  sur ses grandes lèvres que j'écarte largement pour, y introduire la boule vibrante de mon magic Wang. Bougeant l'outil d’intense plaisir de haut en bas de ses grandes lèvres, passant sur son clitoris, m'attardent sur celui-ci, passant de vitesse un à vitesse deux, elle est complètement en phase de jouissance, d'orgasme.  Le premier orgasme se fait entendre, un deuxième vient aussi tôt en suivant le rythme de mes irrésistibles actions sur son intimité trempée. Elle est complètement tordue dans mes cordes, ne sachant plus ou elle en est, crient, bavant, tremblant de tout son corps, de tout son être. Rouge de plaisirs, sa tête allant de gauche à droite de façon hystérique, son corps entièrement en émoi, bouleversée par toutes ces endorphines qui inonde la totalité de son corps de Femme soumise et offerte, dans l'impossibilité de gérer-t-en de plaisirs, elle crie dans son bâillon son incontrôlable plaisir. Je la laisse ainsi se reposer, reprendre ses esprits mais, aussi chaude que la braise, ses grandes lèvres très ouvertes, ses tétons bien tendus et durs, sa respiration au maximum,  Je reprends mon action elle démarre au quart de tour, un orgasme pratiquement instantané se fait entendre, son corps est entièrement en spasme, folle de plaisir elle ne contrôle plus rien et je suis l'heureux propriétaire de ses plaisirs et c'est moi et moi seul qui dirige ses orgasmes, laissant le magic Wang opérer sur son intimité, celui-ci la rendant complètement folle des plaisirs reçus, ne pouvant vraiment contrôler ce qu'elle subit.  Je choisis de lui introduire dans le vagin un god vibrant pour la priver de tout contrôle et qu’elle prenne conscience qu’elle est ma chose et je suis le seul à contrôler la totalité de son être. Celui-ci complétant à merveille le magic Wang et permet à mon objet de subir un trio d'orgasme qui la fait chavirer dans les overdoses de plaisirs si forts qu'elle a du mal voir, qu'elle ne peut contrôler. Jouant du magic Wang, jouant du god vibrant, elle perd pied et hurle tellement qu'elle sectionne la lanière du bâillon avec ses dents ne pouvant plus rien contrôler et succombent à la puissance intense des plaisirs reçus qui la mettent dans un état second, provoquant deux orgasmes supplémentaires et une petite perte de connaissance et, ne pouvant plus se retenir, urine sur le sol du haut de la table. vidée, exténuée, épuisée, je lui ôte le bâillon, la détachent des chevilles aux épaules, la prends dans mes bras car, ne pouvant plus tenir debout, ne pouvant plus marcher, tremblante, sans voix, le souffle irrégulier, le rythme cardiaque à 160 sous ses seins gonflés et durs. Je la dépose délicatement sur le lit du donjon, la prend dans mes bras, l'apaisent pour la calmer et lui permettre de reprendre pied.  Lui essuient le front, le visage, les seins tout mouillés de la bave provoquée par le bâillon et l'imposante excitation reçu, elle est là toute absente, le regard hagard. Elle se colle contre moi, je lui caresse les cheveux et lui parle doucement pour l'apaiser. Un petit peu remise de ces émotions très fortes, je lui offre boisson et petit gâteau pour lui permettre de reprendre des forces. Nous échangeons sur cette séance, elle m'avoue n'avoir jamais connu une t'elle jouissances, première fois pour elle d'avoir de multiples orgasmes. Elle m'avoue avoir vraiment perdu pied, d'avoir pour la première fois découverte ce qu'est le lâcher pris. Elle m'avoue également cette sensation incontrôlable et presque irréel d'être à ce point possédé. Sa séance était pour elle plus que réussie même si elle m'avoue que c'est tellement puissant qu'elle ne pourrait le vivre trop souvent tellement c'est presque une torture de plaisirs, deux mots qui ne vont pas ensemble mais qui relatent à la perfection les ressenties de cette séance. Elle ses rhabillée, vient m'embrasser et retourne vers son mari, va-t-elle lui raconter sa journée de plaisirs intensément incontrôlable, je ne peux vous dire. J’espère que le récit de cette séance vous a plu et mesdames, si l'envie vous prend de vivre cette expérience orgasmique, la porte de mon donjon vous est ouverte. Bien cordialement Passions. #photoperso
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Par : le 15/11/17
"Tu porteras un serre-taille et un shorty. C’est parfait pour ce que j’ai en tête". Comme toujours, Madame a donné sa consigne pour ma tenue. Inutile de poser la moindre question, je sais que je n’aurai aucune explication. Bien Madame est la seule réponse possible -et admise. Le moment venu, je me prépare avec soin, longue douche brûlante, maquillage un peu plus appuyé qu’en journée mais, c’est l’usage, pas de rouge à lèvres. Madame n’ayant pas précisé la couleur du serre-taille, j’en mets trois dans un sac. Je choisis aussi plusieurs shortys, j’ajoute deux paires de bas identiques et des bottines pointues à fin talon. En attendant, j’enfile une petite robe noire près du corps et des bottes montantes. Un chèche, un fin blouson en cuir ajusté, je suis prête. A l’heure prévue, je passe chercher Madame. Son sac -*le* sac- est particulièrement lourd, cette fois. Il nous reste un peu de route à faire, moment pendant lequel s’installe une ambiance joyeuse. Je n’oublie jamais que la femme assise à côté de moi est une Domina sévère et exigeante, qu’elle a mon profond respect et que je lui appartiens, mais nos conversations en voiture ne sont pas très codifiées. Nous nous connaissons bien et j’ai le privilège, dans l’intimité, d’avoir une grande liberté de ton. La brat en moi fait surface, je plaisante, le tête-à-tête est léger. Madame est détendue, elle plaisante aussi, son rire est cristallin. Je trouve cette connexion parfaite. Nous y sommes. Je prends ma place derrière Madame pour entrer. Soixante-dix personnes sont là, le cadre a été aménagé pour jouer dans toutes les pièces. Rapidement, nous allons nous changer. Madame désigne pour moi un serre-taille rouge et noir et un shorty en dentelle noire qui m’arrive à mi fesses. La tenue qu’elle a choisie pour elle-même me laisse sans voix. Son corset en cuir met ses épaules et son décolleté follement en valeur, sa jupe ample en voile laisse entrevoir juste ce qu’il faut de ses courbes, ses jambes sont impeccablement gainées dans des bottes à talons hauts. Je la trouve magnifique. Le temps de déposer nos affaires au cellier transformé en vestiaire et je rejoins Madame. Elle croise amis et connaissances. Je suis le mouvement, à ses côtés mais toujours en retrait. Madame discute ici et là, embrasse des Dominants, salue des soumis. Je reconnais du monde et je découvre avec plaisir des personnes croisées uniquement en virtuel jusqu'à présent. Nous plaisantons un moment avec deux soumises de nos "dîners de filles" lyonnais, qui accompagnent leur Maître. L’ambiance générale est agréable et respectueuse. Dans cette maison aménagée en donjon, la température monte doucement. Les soumis des deux sexes prennent leurs consignes pour le dîner de leurs Dominants. Madame s’installe dans un canapé. Je propose d’aller lui chercher une assiette au buffet. Inutile de demander ce qui lui ferait plaisir, je connais ses goûts. A mon retour, un regard bienveillant, un léger sourire : "Merci Lily, tu peux aller te servir". Je souris aussi, merci Madame. Comme d’habitude y compris lorsque nous sommes seules, je m’assois à ses pieds, position naturelle, évidente. Madame veille toujours à ce que j’ai suffisamment de place. Tandis qu’elle discute avec ses voisins, sa main se pose sur ma tête et joue avec mes cheveux. Un de ses gestes ordinaires de propriétaire. Le dîner s'achève. Les soumis débarrassent et font circuler les cafés, puis les invités se répartissent dans toutes les pièces de la maison, aux lumières tamisées. Très vite, les premières frappes des martinets se font entendre, des mains claquent sur des peaux nues, des fouets se mettent à siffler. Des gémissements leur font écho. Je surprends quelques regards qui m’amusent. Il est vrai que Madame passe rarement inaperçue, avec sa peau sombre et douce aux reflets satinés, son profil délicat et son autorité naturelle. Sa main glisse dans mon dos. La caresse devient griffure. Ses ongles, manucurés mais naturels ce soir, s’enfoncent dans ma peau. J’ai un hoquet de surprise. La pression s’accentue, elle s’étend à mes épaules et à ma nuque. La main de Madame se fait douce à nouveau et caresse mes seins nus, soulignés par mon serre-taille. Puis elle griffe encore, de plus en plus lentement mais aussi de plus en plus profondément, tandis qu’elle empoigne mes cheveux dans un ordre silencieux de ne pas bouger. La douleur naissante fait monter le plaisir, je m’entends gémir doucement à ses pieds. Madame laboure ma peau. Elle pince mes tétons, pince encore, de plus en plus fort. Son autre main se referme sur ma gorge. Elle serre, dans ce geste de Domination dont je raffole. Je ferme les yeux et je respire son parfum. Son souffle s’accélère dans mon cou. Madame fait une pause, désigne le sac et se lève. "Suis-moi". Nous passons dans la pièce voisine. Un banc. J’y dépose le sac et j’attends. Le bruit de la fermeture éclair me fait frissonner, comme à chaque fois. "Penche-toi. Tes mains sur le banc". J’entends un petit rire, puis deux claques s’abattent sur mes fesses. Suivent deux autres, plus fortes. Encore deux, intenses. Les deux dernières sont magistrales. Ça fait mal mais j’aime. Quelques personnes passent discrètement dans la pièce. Moi, je ne vois rien à part ma Domina. Madame plonge la main dans le sac et je comprends que cette petite fessée n’avait pour but que de sensibiliser ma peau, de la préparer pour la suite. Du coin de l’œil, j’aperçois ce qui m’attend. Je grimace et je me crispe. Non, pas lui. J’expire bruyamment. "Tu sais pourquoi". Oui Madame. "Je n’ai toujours pas mon dû". Mes comptes-rendus. Je suis horriblement en retard dans leur rédaction. La punition, je l’ai sous le nez : un paddle de cuir rouge garni de têtes de métal. Ce terrible paddle. Mieux vaut le chat, mieux vaut le fouet que le paddle. Je le déteste et je le dis. Madame s’esclaffe. "Mais lui, il t’aime beaucoup. C’est ton ami. En position". Résignée, je m'exécute. En rythme, le paddle vient rougir mes fesses. J’essaie de retenir mes gémissements. La punition s'achève enfin et je sens la caresse d’une main douce et fraîche. Je bredouille merci Madame. "Ce n’est pas moi que tu dois remercier. Dis merci à ton ami". Je ne réponds pas. Son corps se plaque derrière le mien, sa voix chuchote à mon oreille, sadique et autoritaire. "Lily. Dis merci à ton ami". Je murmure, merci mon ami. Madame me retourne, me tient dans ses bras et me fait un sourire éclatant. Mon regard se verrouille au sien, je me détends. Comment ne pas sourire en retour ? Mes fesses cuisent mais je sais que la douleur s’estompera rapidement. Du moins jusqu’à ce que je m’assoie. Avec soulagement, je vois Madame remettre le maudit paddle dans son sac. J’entends tinter. Des chaînes. Madame m’a enchaînée pour la première fois il y a quelques mois, bousculant mes certitudes, effaçant des années de crainte. Sans doute n’avais-je jamais été suffisamment en confiance pour repousser cette limite. J’ai eu mal. Mais j’ai aussi été dévorée par un plaisir cérébral autant que physique. Chaque fois que Madame sort ses chaînes, les sensations sont différentes, mais toujours intenses. Ce soir, je trouve les chaînes particulièrement froides. Je frissonne tandis qu’elles s’enroulent autour de moi, un peu à la manière d’un karada, et passent entre mes jambes, compressant déjà mon sexe. Madame me fait légèrement pencher en avant puis sur les côtés pour donner du jeu et accrocher les mousquetons. Dès que je me redresse, les chaînes se tendent et je sens les maillons appuyer sur mes flancs, mes clavicules, dans la zone du sacrum et du coccyx. Me tenir droite -point sur lequel Madame ne transige pas- va rapidement devenir douloureux, je le sais. Des bracelets de cuir rouge se referment sur mes poignets et sont reliés par des mousquetons à la chaîne qui passe autour de mon bassin. Je ne vais plus pouvoir faire grand-chose de mes bras. Madame recule et me détaille, comme elle le fait souvent. Les yeux plissés, elle semble satisfaite et prend quelques photos. Du monde continue à passer, on admire et on complimente respectueusement. Madame apprécie et remercie. Puis elle finit d'accentuer la tension en reliant deux maillons au-dessus de mon plexus par l'attache d’une laisse. Un coup sec sur la laisse et je suis à quelques centimètres, partiellement entravée, de cette femme à qui j’appartiens. Je pose ma tête dans son cou, je respire son odeur, j’embrasse sa peau. Madame me parle doucement à l’oreille. Je sens poindre une douleur sourde, surtout sur mes épaules, accompagnée d’une chaleur diffuse qui monte dans mon sexe pourtant écrasé. Madame s’assoit sur le banc et m'enjoint de m’allonger sur le dos à ses côtés, ma tête sur ses genoux. Je repose sur les chaînes et mes fesses sont loin d'avoir récupéré de ma punition. Une main ferme mes yeux et j'entends le bruit d'un briquet. L'heure de la cire. Mais je n’imaginais pas que les premières gouttes allaient être pour mon front. C'est une bougie de massage, je sens une délicate odeur d’agrumes. La cire tombe et coule, sensation surprenante mais pas franchement douloureuse. Madame l’étale et masse mon visage. Je me sens glisser dans un bien-être à forte connotation érotique, les chaines scient mon corps, mes fesses font mal mais mon intimité palpite franchement. Comme pour me rappeler à l’ordre, Madame me griffe à nouveau, les bras, la gorge, les seins. J’entends son plaisir, qui décuple le mien. Elle malmène, elle tire, elle tord mes tétons et je gémis de douleur autant que d’excitation. J’ai toujours les yeux fermés. Alors je sens couler une autre cire, cuisante cette fois. Des filets brûlants se répandent sur le haut de mon corps. Mes seins griffés et mes tétons, pincés à vif, sont peu à peu recouverts. Je peine à retenir mes cris, Madame exulte. J’ai l’impression que les maillons des chaînes sont incrustés dans mes os et que ma peau va bouillir. Le parfum de Madame me transporte, je suis trempée de désir. Écartant les chaînes, Madame glisse enfin une main dans mon shorty... #BMOM
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Par : le 07/11/19
"Il la cravacha à toute volée. Il n’attendit pas qu’elle se tût, et recommença quatre fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Il avait cessé qu’elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte." Histoire d'O La flagellation, pratique prisée dans l'art du jouir, n’est pas seulement un adjuvant régulier des combinaisons sexuelles que la pornographie se plaît à inventorier. Elle est en réalité un moyen de mettre en mouvement, dans une relation S/M, la combinaison des vigueurs masochiste et sadique des partenaires en les unissant par un instrument. La ritualisation de la posture, la recherche de la douleur et de la cruauté font de la flagellation une discipline désormais autonome dans le BDSM. Les partenaires recherchant des sensations cinglantes et précises en raffolent. Elle fait partie intégrante de certains jeux érotiques, dits BDSM ou SM. Elle accompagne ou non, d’autres pratiques, bondage, soumissions diverses. Une personne flagellée devient beaucoup plus docile, et ouverte à d’autres expériences. Une femme qui aime dominer ressent une profonde excitation à la pratiquer. Là où d'aucuns recherchent la douleur, d'autres jouissent simplement du fait de subir et d'accepter l'humiliation. Certains optent uniquement pour des séances de flagellation, sans autre pratique érotique, d'autres considèrent fouet ou martinet comme un prélude (ou un intermède) à leurs divers jeux SM. Encore faut-il non seulement en posséder la technique, l'esprit, mais aussi en connaître les nuances et les dangers. Au début du XXème siècle, les adeptes de la fessée se sont pris de passion pour ces instruments faisant advenir la douleur et la cruauté dans la soumission. On parle alors de flagellomanie, de flagellophilie, de masochisme ou d’algolagnie (amour de la douleur). La présence du fouet, ou du martinet dans l’ordre des pratiques sexuelles n’a cependant rien d’une nouveauté. Leopold von Sacher-Masoch, auteur de "La Vénus à la fourrure" (1870) est loin d’être l’initiateur de la théorie. Cette doctrine de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, ayant des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie est purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé. Mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l'affliction de souffrances physiques. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle est aussi active, car celle ou celui qui inflige la souffrance éprouve autant de jouissance que celle ou celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables. Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle. Les sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants. Samson et Dalila, Salomon et ses nombreuses courtisanes réduites à le flageller pour exciter sa virilité. Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles. Le culte de Cybèle à qui Athènes, Sparte, Corinthe, Rome même, sur le mont Palatin, ont érigé des temples. Lors de ces orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les prêtresses de Milet s’armaient du fouet pour attiser le feu de volupté brûlant en elles. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture si frappante. À Rome, les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins et leur seins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Tacite, Suétone, Martial et Juvénal, révélant les secrets intimes des Néron et des Caligula ont fourni des détails égrillards et obscènes sur le raffinement de leurs débauches. Le christianisme, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre. Des congrégations se fondèrent imposant à leurs membres l’obligation d’une flagellation réciproque en vue de dompter les élans de leur chair. De même que le Christ avait été attaché à la colonne et frappé de verges avant d'être crucifié. Elles cessèrent avec le temps d’avoir un caractère disciplinaire et prirent la forme d’une obligation purement religieuse. Comme une expiation éminemment enviable des souffrances imméritées infligées à l’adorable corps du Maître. Tels les Flagellants et les Purificants, les Dominicains, pour les ordres masculins, et les Franciscaines et les Clarisses pour les ordres féminins. En littérature, Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux Marquis de Sade, par nous étudié, son nom évoque le synonyme même de la pratique. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments. Ils étaient empalés sur des pieux et fouettés jusqu'au sang, lorsque ces malheureux la laissaient insatisfaite. Pour autant, l'Histoire est trompeuse. Ce n’est pas du fait d’être ancienne ou anciennement admise parmi les manières d’user du sexe que la flagellation tire son implantation dans l’ordre des plaisirs. C’est tout le contraire, elle devient jouissance en s’arrachant à ces usages anciens. La volonté ramifiée de tout savoir sur le sexe, en ne laissant plus de place à l'imaginaire corporel, de traquer les perversions, d’en suivre obstinément les usages disparates et de susciter partout l’aveu des écarts, a eu pour effet de la faire proliférer, en lieu et place de la pudibonderie ou de l’interdit. Dans les sexualités disparates et les plaisirs spécifiques, la passion du fouet a pris sa place. Lieu d’une triple convergence, faisant d’elle à la fois une pratique S/M et une forme particulière du jouir. Dans le champ des perversions, forgeant la catégorie de masochisme, ou jouissance née de la douleur reçue, dans la littérature érotique, avec Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Pierre Mac Orlan, enfin, dans la volonté des adeptes revendiquant sans fard la puissance extatique de la pratique, dans la la ritualisation des postures de soumission. Nue et debout, seins et ventre offerts, bras levés sur la pointe des pieds, ou en position de crucifixion, chevilles et poignets entravés sur une Croix de Saint André, la soumise ravalée à un état d’infériorité, comme une proie. La femme ou l'homme se soumet, celui ou celle qui fouette et qui bat se tient au-dessus, le geste ample, dans l’attitude féroce et cruelle de celui qui domine. Ce que disent ces scènes, c’est l’institution d’une sexualité qui joue de la domination en outrant ce qu’elle est. Toutefois, la recherche du plaisir entre partenaires consentants, responsables et conscients, lors d'une séance, ne doit pas occulter la sécurité. La dominatrice ou le dominateur devrait tester le matériel sur lui/elle-même avant de flageller son/sa partenaire. De même, elle ou lui vérifie le matériel avant chaque utilisation. En général, plus le matériau est léger, plus la pratique est sans danger, plus la séance peut se prolonger et plus la sensation est douce. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, la peau en cours de cicatrisation ne doivent jamais être flagellés, pour des raisons évidentes de sécurité. Les paumes et le dos de la main, sur les jointures quelles qu'elles soient, sur la surface entre le bassin et le bas des côtes (présence d'organes internes) peuvent l'être avec une extrême prudence et extrême légèreté. Les seins, bras, avant bras, intérieur des bras, intérieur des cuisses, zones génitales (vulve, pénis) avec légèreté. Un impact sourd (par opposition à un impact cinglant) sur des seins est à éviter. Les fesses, le haut du dos de part et d'autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules constituées d'os épais protégés par des muscles et une couche de graisse avec énergie, voire très énergiquement. En frappant très fort des ecchymoses peuvent apparaître, la peau peut se déchirer entraînant des infections. Enfin, la position du corps flagellé conditionne celle de la peau et des muscles. Lorsque le partenaire est penché en avant, les muscles tendus ne sont plus aussi épais et offrent donc une protection moindre. De la même façon, si la peau est tendue elle va réagir de façon plus forte que si elle était relâchée. Flageller quelqu'un qui se tient debout sans maintien risque de le/la faire chuter. A l'inverse, la ou le flagellée (é) défaillante (t) maintenu debout par des liens, se retrouvera en suspension partielle. Placer la (le) soumise (e) en position de se voir flageller lui apportera en général plus de jouissance. Des marques peuvent apparaître tout de suite, ne pas apparaître du tout ou apparaître après un jour ou deux. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. "O, je vais te mettre un bâillon, parce que je voudrais te fouetter jusqu’au sang, lui dit-il. Me le permets-tu ? Je suis à vous" dit O." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/03/20
Charlotte fut préparée dans l'attente de la soirée: elle avait été avertie que Béatrice serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle s'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger; il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave. On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Juliette avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins; elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices soient ouverts à ses besoins, ou à ceux des des inconnus à qui elle la destinait. Pendant que je lui nouai les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il me semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée; une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Je reconnus Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Charlotte; la maîtresse de lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles. Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main; au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme que j’imaginais se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénètraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. L’assemblée se tourna vers nous et nous salua en s’inclinant en silence. Ses doigts glissèrent le long de ma machoire, puis de mon cou, contournèrent mon sein gauche, carressant ma taille, et s’arrêtèrent sur ma vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile; saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur mes lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et me guida vers l'autel de mon sacrifice; au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, m'attendait la croix de saint André; j'avançai vers ma crucifixion, tenue par mes anneaux; Béatrice me tendit la main pour m'aider à gravir les deux marches qui me menait à mon calvaire; elle me plaqua le dos contre le bois, me laissant ainsi exposée de longs instants. Elle me présenta comme étant son esclave; tout me serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, je devinais une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, je devais obéir docilement; les yeux bandés, je ne pouvais apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse; ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, je me demandais pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur me paraissait aussi douce. On me détacha enfin pour m'exhiber. À peine libérée, quelqu'un me demanda de me tourner et on me délia les mains en m'ôtant le bandeau des yeux. On me fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait me toucher. Il m'ordonna de me déshabiller, et de me présenter, ce que je fis instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on me l'avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de mon intimité. Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession; la soumise ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique; c'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels. Béatrice apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis me tira par les cheveux et me força à m’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. J’entendis des ricanements dans l’assemblée. Ce n'était pas la caresse de mes lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de ma gorge. Il me fouilla longtemps, et je sentais gonfler et durcir en moi le baillon de chair qui m'étouffait, et dont le choc lent et répété me tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Béatrice faisait voler sa cravache sur mes reins. Elle m'ordonna de lui lècher les testicules et le pourtour de son anus; je m’exécutai, faisant glisser ma langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale. L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans ma bouche pendant que je le couvrais de salive; elle se plaça derrière moi et plongea ses doigts dans mon vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement ma vulve, remonta sur mon anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur ma croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Les lèvres forcées par le glaive charnel, je dus me cambrer pour atteindre la raie de mes fesses. J’introduisis tant bien que mal un doigt dans la moiteur de ma voie la plus étroite pendant que Béatrice continuait de me fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus"; je répondis d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de mes cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière moi: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Je m’exécutais docilement alors qu’elle forçait mon anus en écartant mes fesses de ses doigts pour faciliter mon intoduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était des plus humiliantes; j'étais partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant. Mais ce ne furent que les préliminaires. Béatrice me relèva en tirant sur mon collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, j’enjambai maladroitement l'esclave et m’accroupis dos à lui, tout en me demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Béatrice maintint le sexe à la verticale et me força à descendre dessus en tirant sur mon collier. Ma croupe s’écrasa sur la pointe saillante; tous les invités se regroupèrent autour de la scène et je pus voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches; alors que je m'efforçai de garder l’équilibre, l'esclave me força à m’empaler sur son sexe; je tentai de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça mes reins, distendant lentement mon anus. Une bouffée de chaleur m’envahit, tout mon corps était perlé de sueur. Béatrice exultant, ordonna l'esclave mâle à me pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope!”; l’homme obéit sans sourciller et m’attira contre son sexe brutalement pour me faire mal; mes deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il me pénétra d'un seul coup. Je manquai de m'évanouir. L’assemblée poussa un “Oooh” d’étonnement mêlé d’admiration; Béatrice demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné. Partagé comme moi entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en me maintenant dans cette position grotesque; accroupie, empalée au sommet de son sexe, Béatrice, agenouillée face à moi, me meurtrissait les seins en me pinçant les pointes tout en m’observant avec un regard pervers qui m'effraya; elle quitta mes yeux, plongea sa tête entre mes cuisses, posa délicatement sa bouche sur ma vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira mon clitoris entre ses lèvres. La bouche de Béatrice estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait mes reins. Je luttais pour ne pas jouir; les invités nous regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle que j'offrais, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Béatrice se dénuda alors et commença à se caresser tout en me fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de moi, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées; juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans mon ventre et irradia tout mon corps; parcourue de spasmes, je jouis en silence tout en éjaculant au visage de Béatrice; mes jambes vacillèrent mais l'esclave me tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais mon anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse; on entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour me regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir; plus loin un homme qui se masturbait en m'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Béatrice, s’essuya le visage du revers de la main et lècha ma cyprine sur ses doigts en m’adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre mes cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré; elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort; c'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya. L’effet ne se fit pas attendre; dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous moi et rompit le silence de la salle par un long râle bestial; je sentis son sexe tressaillir, me remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense que je fus à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Béatrice se redressa, posa ses mains sur mes épaules et se pencha sur moi pour m’embrasser. Elle goûta à mes lèvres, les aspira, les mordilla puis pénètra ma bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux et vaincue, je me laissai emporter par un nouvel orgasme. Alors que je m’abandonnai à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur mes épaules et me força à m’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant me pénétra facilement et m’envahit sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce que j’avais enduré auparavant. Mon orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Béatrice relèva mon menton du bout des doigts et me regarda jouir avec le sourire de la victoire; l'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en m’agrippant fermement par la taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire. Béatrice m’abandonna à mon sort. Elle s’accroupit juste derrière moi et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de me fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, mon corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce. Je faisais maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour de moi pour me regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant moi. Du haut de son estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de ma sodomie. Des mains glacées se posèrent alors sur ma peau et me firent tressaillir. Je m'offris avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un long silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont j'essayai vainement de percevoir le sens. Subitement, je me sentis soulevée de terre, mes poings et mes chevilles furent liés par force de nouveau à la croix. Dans cette position qui favorisait l'examen de mon corps, un doigt força brusquement mes reins et me pénétra avec douleur. Celui qui me violait ainsi, sans préparation, me menaçait durement. Soudain, on me cingla. Je reconnus immédiatement les coups appliqués par Juliette: elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé. Après le dernier coup, elle caressa furtivement mon ventre enflammé et cette simple marque de tendresse me donna le désir d'endurer encore davantage; quand le cuir s'attaqua à mes seins, je compris que je serais fouettée intégralement sauf le visage; comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de mon ventre, en cinglant mes lèvres intimes; je laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave; je reconnus à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper mon corps. Elles ouvrirent mon sexe. Peu après, mon ventre fut investi par un objet rond et froid que Béatrice mania longtemps avec lubricité. On décida alors de me reconduire au premier étage pour me placer dans un trou aménagé dans le mur. Alors que l'on usait de tous mes orifices, un homme exhiba son membre que je tentai de frôler avec mes lèvres puis avec ma langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois que j'allais atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on me refusa de me rendre aux toilettes. Confuse, je vis qu'on apportait une cuvette et je reçus l'ordre de me soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là: me montrer dans cette position si dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. L'impatience que je lus dans le regard attentif de Juliette parut agir sur ma vessie qui se libèra instinctivement. Lorsque j'eus fini de me soulager, Béatrice m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas me rebeller, je me mis à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, je fus amenée devant Béatrice dont je dus lécher les bottes vernies du bout de ma langue. On m'ordonna ensuite de me coucher sur le sol et de relever mes jambes afin que chacun puisse me prendre facilement. Je fus possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur mon corps. Puis on me releva pour me placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, mon ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on m'ordonna de m'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre mes reins profondément. Je sentais mon anus s'écarteler au fur et à mesure que je m'empalais sur le cylindre de latex. Longtemps, on me força à me pénétrer l'un et l'autre de mes orifices. " - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espèrais, tu dois continuer". Juliette venait de me signifier que mon dressage n'était pas achevé. Ma peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Une cravache noir me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un véritable rugissement; la rigidité du cuir enflammait mes reins et mon dos; les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, j'osai implorer leur pitié; je venais de rompre le charme. Ils décidèrent de me faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Je fus à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Béatrice qui m'installa. J'étais en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, ma bouche servant d'écrin; au même moment, un autre utilisait mon vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement mes reins, qui comme la totalité de mon corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qui se passait autour de moi. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra ma croupe; mon ventre se liquéfia. J'étais prise, on ravageait mes reins meurtris; je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont Béatrice s'était ceint à la taille. Elle exigea de moi que je me cambre davantage, pour qu'elle puisse "me remplir jusqu'au fond." Je cédai à l'impétuosité d'un orgasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler. Béatrice se détacha de Charlotte qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de Saint André face à la salle plongée dans la pénombre. Elle demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.        
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Par : le 25/03/20
On lui rappela, mais il lui paraissait peu probable qu’elle sût, en toute connaissance de cause, à quoi elle s'était engagée; lorsqu’elle l’aurait compris, il serait trop tard pour qu’elle échappât; après une route interminable, Juliette arrêta la voiture devant un portail austère où un homme nous attendait; le temps de reprimer son angoisse, Charlotte se retrouva les yeux bandés; elle portait une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide rehaussait ses seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir le ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; elle était chaussée de talons hauts; sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Le temps de réprimer son angoisse, une poigne énergique et brutale enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce qu'elle imagina minuscule, sorte d'antichambre où elle attendit un long moment; nous fûmes conduites dans un petit salon; je me glissai derrière elle, et soulevai sa chevelure, en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe, de la nuque, jusqu'au bas du dos, le vêtement tombait à ses pieds, tandis que je dégraffai ses bas en les faisant glisser le long de ses jambes. Le serre-taille rejoignit le reste de sa parure à ses chevilles, dénudant totalement Charlotte; elle conservait, fixée au centre de ses reins par trois chaînettes d'or tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, un bijou imitant un sexe dressé, destiné à distendre le cercle de chair, et à rendre encore plus aisé l'usage de cette voie; jugée trop étroite, pour la prêter, sa Maîtresse avait cru bon de l'élargir afin qu'elle fut doublement ouverte; ainsi forcée, elle en portait un chaque jour plus épais. Une présence se manifesta soudain l'arrachant de sa torpeur; on la poussa pour descendre les marches d'un escalier tortueux; l'odeur de la terre humide emplissait ses narines; au bas de l'escalier, se trouvait une cave avec son odeur caractéristique de moisissure; une véritable cave comme une esclave doit l'aimer; on retira la ceinture de cuir et on la fit asseoir sur une chaise en bois hérissée d'un volumineux godemichet de sorte qu'il la pénétre profondément entre ses reins. Empalée dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient l'odeur des anciennes prisons, on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche; elle ne fut pas fouettée tout de suite; les seins et la bouche offerts, dans cette froide pénombre où ne pénétrait aucun bruit, tremblant de froid, elle ne vit jamais les deux hommes qui entraient ni la jeune fille soumise. Quelqu'un l'appela "Numéro 2" et s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre"; Charlotte apprit qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des Maîtres, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni même trahir une quelconque émotion; c'était une femme ravalée au rang d'objet muet et servile; un homme s'approcha de la chaise; Charlotte devina qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. On la porta sur une table où elle fut allongée sur le dos et solidement ligotée; elle attendit quelques minutes dans la position infamante de l'esclave offerte et consentante; les hommes s'approchèrent d'elle et brusquement elle sentit des dizaines de doigts la palper, la fouiller, la dilater avant que les sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer; elle fut malmenée, saccagée, sodomisée; mais un Maître interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse; lorsque le mamelon fut bien excité, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit par conséquent de toute autre façon; d'autres aiguilles furent plantées, tout autour des aréoles, faisant perler quelques gouttes de sang, puis il transperça la peau endolorie des grandes lèvres. L'homme força sa bouche alors que les lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, protégé encore par sa gaine de douce chair; Juliette admirait les mouvement de la bouche refermée et resserrée sur le membre qu'elle avait saisi, et le long duquel elle montait et descendait, le visage défait de larmes chaque fois que le sexe gonflé la frappait jusqu'au fond de la gorge, repoussant la langue et lui arrachant une nausée; elle le reçut avec soulagement comme une offrande. L'homme, penché au dessus d'elle, tenait à la main une bougie; d'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur sa peau en cloques blanchâtres; l'idée d'être brulée vive la terrorisait; son martyre devenait malgré elle délicieux; elle perdait la notion du temps et de la douleur; soudain des coups de fouet la cinglèrent avec une violence terrifiante; elle compris que les cinglements étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient son ventre et ses seins. On détacha Charlotte de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que le temps de préparer l'épreuve suivante; on lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes au murs de pierre et on emprisonna ses poignets dans des bracelets d'argent pendus que l'on écarta en croix, comme les cuisses; elle était ainsi offerte dans cette position humiliante, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Les seins et le ventre offerts, et le lugubre silence; rien qui lui était d'autant de secours que le silence et les chaînes; se lassait-elle ? Non; à force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, sinon au fouet à force d'être fouettée; on lui ôta la cagoule; Charlotte parut fascinée par la noblesse des lieux; c'était une cave voûtée splendide, aux murs de pierres apparentes; des cierges ornaient chacun des angles dont les flammes tremblaient sur l'or des pierres. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres cinglements plus agressifs; l'homme passa rapidement à la cravache; elle en reconnut la morsure particulière; on la flagella avec une rigueur impitoyable, si bien que le ventre et le devant des cuisses avaient leur part autant que les seins; l'homme voulait entendre Charlotte hurler au plus vite; il écouta ses gémissements devenir des cris. Pendue aux bracelets qui lui sciaient les poignets, écartelée à en sentir les jointures de ses cuisses endolories, elle ne pouvait faire un mouvement, ni tourner la tête pour voir la jeune soumise; "Numéro 2" s'approcha de Charlotte; après un moment, on retira la cagoule qui l'aveuglait; elle aperçu la jeune fille, à peine plus âgée qu'elle; elle avait un corps parfait et un visage délicat; un homme lui murmura à l'oreille qu'elle devait se servir d'elle comme bon lui semblerait. Flattée, "Numéro 2" entendait amener Charlotte à merci; elle commença par lui caresser l'intérieur des cuisses; la jeune soumise semblait sûre d'elle, faisant preuve d'une tranquille détermination; elle ne ressemblait plus en rien à une esclave sinon sa nudité; au contraire, elle avait le port du visage fier; aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, Charlotte gémit. "Numéro 2" passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait; la suppliciée se débattait de toutes ses forces. Charlotte crut que les liens la déchireraient; elle ne voulait pas supplier; qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté, mais elle pensait que la jeune soumise cherchait moins à manifester son autorité qu'à établir une complicité; de fait,"Numéro 2" arrêta la flagellation pour s'amuser avec son sexe, écarter les chairs, agacer le clitoris, et la pénétrer avec le manche de la cravache; enfin, elle fit le tour du corps écartelé et détacha Charlotte épuisée. Souillée de sperme et de sueur, Juliette décida qu'elle devait être reconduite au premier étage pour qu'elle fût douchée; après une minutieuse toilette, elle lui ordonna d'uriner à même le sol dans une coupelle, de renifler son urine et de la boire; bouleversée par cette épreuve, au bord des larmes, mais n'osant se rebeller, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, elle se mit à laper le liquide tiède et clair et à l'avaler, prenant soin de ne laisser aucune goutte, sans être comblée de honte. Elle fut conduite dans la chambre qu'elle devait occuper, où nue et attachée, elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/04/20
Je n'avais pas été parfaite, loin de là: je m'étais laissé aller à un moment de faiblesse, et elle ne me le pardonnait sans doute pas. Je devais maintenant affronter une nouvelle étape initiatique bien plus éprouvante encore; ses reproches et les humiliations qu'elle allait inventer pour me punir. Juliette me traita de petite salope incapable, prétentieuse et sans honneur. J'avais failli à la parole donnée. Elle m'injuriait et cela me rendait triste. Sa colère était injuste, tout autant que ma dérobade était indigne de l'amour que j'éprouvais pour elle. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, elle fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre et enchaînée pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer pour devenir une parfaite esclave. Un Maître commença à me caresser. Il savait qu'en faisant cela, il me donnait une chance de faire oublier ma faute. Il s'empara d'un martinet et me travailla le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec les cinglements cruels et violents. Plus il frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant douloureusement. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment où je fus mise à quatre pattes au milieu de la cave. Le Maître dont j'étais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, juste en dessous du clitoris. Tout mon corps se balançait d'une façon obcène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par ses balancements pour satisfaire ma Maitresse et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation pendulaire des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche, de gauche à droite. Bientôt, la douleur devint intolérable. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise et esclave à un homme qui l'oblige à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de mon cerveau et commandait à mon corps de jouir de cette souffrance fulgurante magnifiée par mon obéissance servile. Ce fut une révélation plus que prodigieuse pour moi que de parvenir à me libérer et à jouir de la douleur imposée et voulue par le Maître à qui j'étais prêté, comme un objet sans importance, sans valeur, que j'étais devenue en refusant l'épreuve. Pour marquer sa satisfaction, ma Maîtresse me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'écartèlement extrème. Un inconnu s'approcha alors de moi, comme si je redevenais digne de son intérêt, et je crus lire dans son regard l'amour que l'on me donne parfois un peu maladroitement mais qui me rassure tant et qui est ma raison d'être. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrais au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Des images fulgurantes de sacrifices déferlaient en moi. Je me surprenais à souhaiter que ma chair se déchire et que mon sang coule. J'avais retrouvé la considération de ma Maîtresse, j'étais devenue esclave, digne de ce nom et digne d'elle. Et il n'est pas pour moi plus grand bonheur que de me savoir appréciée. C'était de l'amour avec le vertige en plus. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, un homme s'approcha de moi. Il me contempla silencieusement, nue et enchaînée; bientôt, je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à malmener, puis à presser pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque le mamelon fut excité, il y planta sa première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit de tout autre façon. J'aimais l'idée du supplice douloureux et long. D'autre aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur du faible éclairage faisait jusqu'à-là scintiller. Afin sans doute d'accentuer ma douleur, il me transperça la chair sur mon ventre. Je me consumais, j'avais les entrailles en feu. Ma Maîtresse, penchée au dessus de moi, tenait à la main une bougie. D'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur ma peau. Mon martyre devenait délicieux. Qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, je n'en avais jamais douté. Le pire restait à venir. Les coups de fouet me cinglèrent avec une violence terrifiante. Je devinais que ces cinglements abominablement cruels étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient mon ventre et mes seins. Hélas, je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsèrent mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus démanteler la croix qui me tenait contrainte. Ruisselante et fière, j'avais joui par la seule volonté de ma Maîtresse. Lorsque j'eus retrouvé la maîtrise de mes nerfs, je demandai à ma Maîtresse de me ramener dans le salon où les hommes attendaient mon retour. Je fis mon apparition, les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, guidée par Juliette qui me dirigea vers le cercle des hommes excités et ce fut moi qui m'agenouillai pour prendre leur verge dans ma bouche, l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur mon visage ou ma poitrine offerte. L'un deux s'approcha de moi, me palpa, s'insinua, me fouilla et me sodomisa. La pensée du sacrifice procure à certaines femmes un sombre plaisir. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/01/21
La sexualité envahit, comme le voulait Freud, la totalité de l’être, puisqu’elle est présente dans la psyché comme dans le soma, dans l’actualité du désir comme dans le vécu de chaque personne. Elle suscite interdictions et permissions, promesses et déceptions, sérénité et inquiétude, jusqu’à en arriver à des troubles susceptibles de la perturber dans son ensemble et dans ses racines, ou bien de frapper seulement l’un ou l’autre de ses multiples aspects. Des perturbations sexuelles peuvent être rattachées à des troubles plus psychologiques ou plus organiques, considérées comme acquises ou héréditaires, sans être prises trop au sérieux par la médecine puisqu’elles ne mettent pas la vie en péril. Les troubles concernant la sexualité sont en général subdivisés en troubles fonctionnels et en comportements "pervers"; ces derniers sont classés aujourd’hui plutôt sous le terme de paraphylie. Les troubles fonctionnels sont partagés en ceux qui affectent l'homme et ceux qui affectent la femme. Parmi les premiers, on trouve respectivement les troubles érectiles, avec toutes leurs variations possibles, et les troubles éjaculatoires, incluant l’éjaculation précoce et l’éjaculation tardive ou difficile. Parmi les seconds, on trouve la frigidité, désignée plus volontiers d'anorgasmie, et la dyspareunie, c’est-à-dire le coït douloureux possible aussi chez l’homme, mais chez lui beaucoup moins fréquent et le vaginisme. Les comportements paraphyliques, quant à eux, se réfèrent à une liste de "perversions" plus ou moins immuable depuis celle dressée au XIX ème siècle par Krafft-Ebing, à laquelle d’ailleurs Freud se réfère aussi. En tête de cette liste figurent bien entendu le sadisme et le masochisme, le voyeurisme et l’exhibitionnisme, et le fétichisme. Selon la pensée freudienne, la perversion sexuelle ne serait que le négatif de la névrose, alors que peut-être, de nos jours, nous serions plutôt enclins à en faire le négatif de la psychose. Le BDSM contemporain, enfin débarrassé de toute vision analytique, ou médicale regroupe un large panel de notions indissociables, la douleur, la contrainte, la frustration, l’humiliation, et le fétichisme. Le terme sadomasochisme est une combinaison des mots sadisme et masochisme. Le sadisme tient son nom de l’œuvre du marquis de Sade (1740-1814) et le masochisme de l'écivain Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895). C’est en 1885 que ces termes sont utilisés pour la première fois par Richard von Krafft-Ebing dans son ouvrage "Psychopathia sexualis" dans une optique de médecine légale pour désigner et pour isoler des réputés psychopathes. Dans cet ouvrage, l’auteur interprète le sadisme et le masochisme comme un comportement sexuel pathologique. Le sadisme y est défini comme un désir profond d’humilier, d’infliger de la douleur et d’abuser avec pour objectif d’obtenir un plaisir sexuel, pouvant inclure l’orgasme. À contrario, Krafft-Ebing décrit le masochisme comme la recherche du plaisir dans la souffrance et l’humiliation. Dès lors, la pratique du BDSM a longtemps été considérée comme une pathologie nécessitant une prise en charge thérapeutique. De nos jours, cette orientation sexuelle fait toujours débat au sein de la communauté des psychologues, psychanalystes et thérapeutes. Ce n’est enfin très récemment que l’"American Psychiatric Association" a retiré le BDSM de la liste des psychopathologies. Dans la cinquième édition du manuel diagnostique des troubles mentaux (DSM-5), la pratique du BDSM est dorénavant considérée comme une paraphilie et non plus comme un trouble paraphilique. Introduit en 1903 par le sexologue Friedrich Salomon Krauss, le terme paraphilie remplace la notion de perversion marquée péjorativement. Elle désigne une attirance ou pratique sexuelle qui diverge des actes sexuels considérés comme normaux. Le sexologue Néo-Zélandais John Money la décrit comme un "embellissement sexo-érotique, ou alternative à la norme officielle idéologique." Ainsi La paraphilie n’est pas un trouble mental, à distinguer du trouble paraphilique. Les personnes ayant des actes sexuels sans le consentement d’autrui ou qui causent délibérément un préjudice peuvent être atteintes d’un trouble paraphilique. Une paraphilie peut être optionnelle, élective, voire même indispensable dans la vie sexuelle des pratiquants. Les scientifiques aiment étudier, classifier, normer, comparer. La pratique du BDSM ne fait pas exception à ces réflexes normatifs. Toutefois, Il est difficile de définir la normalité et l’anormalité puisque ces concepts se rapportent à un modèle de référence. Hors, cette normalité chimérique peut évoluer suivant les époques, les sociétés, les mœurs et les cultures. À la fin du XX ème siècle, des neuropsychiatres ont élaboré doctement le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) comme un ouvrage de référence pour classifier les troubles mentaux. Cependant, les facteurs socio-culturels continuent d’interagir sur les frontières entre la normalité et le pathologique. C’est suite à une confrontation entre les rédacteurs avec des représentants de la communauté homosexuelle que l’homosexualité n’a plus été considérée comme une maladie. La révolution sexuelle a également permis la suppression de nombreuses paraphilies dans le BDSM. De récentes recherches en neurosciences démontrent que chez l’être humain, le comportement sexuel n’est plus seulement un moyen de reproduction mais bien plutôt un comportement érotique. Ainsi, le but de la démarche sexuelle ne se cantonne plus nécessairement qu'au coït ou à la pénétration vaginale mais vise la recherche du plaisir érotique et ce, quelques soient les moyens et les caractéristiques du ou des partenaire(s). En considérant ce modèle où les récompenses sont le principal moteur du comportement sexuel, les problèmes et pathologies liés à la sexualité ne se limitent plus aux pratiques, peu importe le moyen d’atteindre le plaisir, voire l'orgasme. Dès lors, les comportements pathologiques proviendraient d’un dysfonctionnement du processus de la récompense, telle l'hyper ou l'hyposexualité, ou la dépendance sexuelle ou des problèmes relationnels entre les partenaires; agression, non consentement, ou croyances sociales spécifiques, culpabilité pour certaines pratiques jugées extrêmes. Ainsi, le BDSM ne peut être regardé comme une pathologie si chaque participant donne son consentement, libre et éclairé, en toute connaissance de cause, et tout en respectant les limites de chacun. Cette relation est avant tout basée sur la confiance. C’est l’assurance que la personne dominante maîtrise son sujet, qu’elle ne recherche pas à infliger de sévères dégradations corporelles, en incorporant dans son jeu de domination l'indispensable safeword. C'est alors que souvent l’empathie occupe une place centrale dans toute relation BDSM. La personne soumise peut dans certains cas, se sentir fragilisée et a besoin de réconfort. Le partenaire qui domine éprouve le besoin d'offrir de la compassion et aussi de la violence. Paradoxalement, bien que la personne dominante inflige de la douleur physique ou psychologique à son partenaire, elle a besoin d’être rassérénée sur sa capacité à satisfaire les désirs de la soumise. Une relation dominant/soumis consensuelle est indissociable des notions de réciprocité et d’interdépendance. De fait, par sa soumission, la personne soumise nourrit l'imagination sans cesse renouvelée de la personne dominante et vice versa. Chaque participant tire son plaisir de la pratique mais aussi, et en grande partie, du plaisir qu’il créé chez son partenaire. La médecine a toujours montré quelque méfiance vis-à-vis du plaisir, se considérant investie surtout de la mission de lutter contre la douleur. En réalité, la douleur est connectée d’une manière inextricable avec le plaisir, ces deux pôles sensitifs étant deux perspectives existentielles sources l’une comme l’autre d’émotions intenses. En effet, au moment où quelqu’un éprouve une douleur physique, il est obligé de prendre conscience d’une façon inéluctable de son propre corps. Puis, en arrivant à maîtriser ou à réduire cette douleur, voilà qu’apparaît un premier degré de plaisir, tout à fait dépendant, encore dans ce cas, de la douleur qui l’a précédé et se configurant en pratique comme une simple réduction de l'intensité sensitive. En revanche, pour accéder à un possible degré de plaisir plus indépendant de la douleur, il faut tenir compte de certaines caractéristiques propres au plaisir en tant que tel. Il est physiquement moins localisable, et surtout beaucoup plus fugace que la douleur. En outre, même s’il semble pouvoir se répéter avec les mêmes traits, en réalité il est toujours quelque peu différent de la fois précédente. Il peut devenir par là un facteur de personnalisation, alors que la douleur a un caractère fondamentalement anonyme entraînant une plus grande disposition à la solidarité et à la socialisation. Si, de la douleur physique, on passe ensuite à ce qu’on pourrait qualifier de douleur morale, il est possible, que quelqu’un finisse préférer vivre dans l’angoisse, la peur, ou la frustration qui peuvent lui assurer un espoir, si lointain et ténu soit-il, de se réaliser, plutôt que de compter sur le maintien d’un équilibre émotionnel, difficile du reste à évaluer par rapport à des normes établies. À tout ceci se surajoute le fait que la mémorisation de la douleur est bien plus tenace que celle propre au plaisir. Toute maladie, en illustration, laisse en nous une trace plus profonde que ne le fait une longue période de santé. La sexologie, cependant, nous met souvent devant des situations cliniques d’où ressortent des contrastes et des paradoxes pas toujours faciles à affronter si nous n’avons pas modifié notre manière classique de voir les choses. C’est-à-dire que l’on peut constater le déclenchement, devant toute forme de plaisir, du même type d’angoisse et d’inquiétude que nous sommes habitués à remarquer face à la douleur. Que ce n’est donc plus l’anxiété en imaginant une sûre défaite qui est mise en place, mais au contraire une anxiété qui découle de la perspective d’un bonheur possible. C'est l'enjeu d'une relation BDSM. La gestion du plaisir, en outre, devient automatiquement encore plus compliquée et malaisée dans le contexte d’une vie de couple où l’érotisme ne se limite à une affaire individuelle, mais doit atteindre une syntonie et une synchronie bien loin d’être à disposition dans l’immédiat et à tout moment. Nous sommes tous assez bien préparés à affronter la douleur et la déception, mais les surprises les plus retentissantes pourront nous venir de l’effroi et de l’inquiétude qui, contre toute attente, pourraient se dégager d’un plaisir qui frappe à notre porte sans s’être annoncé. À propos du divin plaisir et des connections avec la douleur, n’oublions pas non plus que dans le domaine spécifique de la sexualité, la jouissance peut prendre le visage de l’attente, impliquant une hypervalorisation préalable du plaisir telle à engendrer la douleur liée à la déception, puisque le plaisir réel doit se confronter sans cesse avec un format idéal qui lui est souvent attribué, et dont on ne sait pas bien si c’est pour le tenir à distance ou pour entretenir le besoin de ne pas trop le négliger. En définitive, il n’est pas aisé de savoir si ce qui laisse le plus d’empreinte est un plaisir atteint ou un plaisir manqué, un plaisir désiré, et convoité, peut-être perdu de vue au dernier instant. En est l'ilustration, la frustration tirée de la privation d'orgasme. Si bien que dans beaucoup de pratiques sexuelles ou BDSM, peut se cacher de l’ambiguïté, celle de renoncer, par le biais du dysfonctionnement, à la jouissance immédiate, en se rabattant sur le recours à l’introduction d’un délai. Le désir sexuel, en somme, peut donner facilement l’impression d’une méthode apprise pour pouvoir jouer avec cette entité bifocale constituée par un amalgame de plaisir et de douleur, un peu comme le chat joue avec la souris. Ce serait uniquement le masochiste qui refuse de se situer dans cette ambiguïté permanente entre plaisir et douleur pour choisir un rôle définitif favorisant la douleur, une douleur supposée maîtrisable. Pour tous les comportements SM, par ailleurs, est concevable l’existence d’un tel pacte avec le diable, où le plaisir recherché est échangé à jamais contre une douleur, pourvu qu’on obtienne l’assurance de la maîtrise de la douleur en tant que telle et de ses équivalents moraux, y compris la culpabilité. Bibliographie et références: - Gérard Bonnet, "La sexualité freudienne" - Alain Badiou, "Deleuze, La clameur de l'être" - Richard von Krafft-Ebing, "Psychopathia sexualis" - Shiri Eisner, "La sexualité freudienne" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Sacher-Masoch, "L'Amazone de Prague" - Élisabeth Lemirre, "Le couple inconscient, le désir freudien" - Roland Jaccard, "Lecture pornologique" - Philippe Sellier, "Mythes érotiques" - Peter Horwath, "Friedrich Salomo Krauss" - Louis Thivierge, "Changement de paradigme, le DSM-5" - Steeve Demazeux. "L’échec du DSM-5, ou la victoire de la liberté" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/02/21
"Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières, si bien que le ventre et le devant des cuisses, avaient leurs part presque autant que les reins. Quand je t'aurai donnée aussi aux valets, je viendrai une nuit te faire fouetter jusqu'au sang. Une nuit, ils pénétrèrent dans sa chambre, saisirent chacun un long fouet et commencèrent à la flageller avec une vigueur qui lui fit mordre violemment les lèvres, jusqu'à ce que le goût de son propre sang l'eût empli la bouche." "Histoire d'O" de Dominique Aury. (1954) Comment le châtiment de la flagellation a pris sa place dans l'alchimie érotique de la partition des plaisirs ? De la naissance de la littérature "flagellante", à la multiplicité des études réalisées, en s'intéressant à la psychiatrie des perversions, le goût du fouet s'est imposé peu à peu, comme attirance spécifique, autonome de de la sexualité dans l'univers du sadomasochisme. La ritualisation attachée à ce châtiment, célébrant la beauté des sensations extrêmes, de la recherche de la cruauté et de la douleur, fait de lui, lors d'une séance S/M, dans cet art subtil et cérébral, une étape incontournable vers la jouissance sublimée. Défini comme un acte consistant à cingler le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou une cravache, le terme désigne une multiplicité de significations, religieuse, érotique, et disciplinaire, s'inscrivant dans un champ sémantique où sa compréhension sexuelle est pourvue de symboles, dans l'évocation imaginaire, de la verge au flagelle. Elle fut tout d'abord dans la religion une incarnation, utilisée comme un moyen de faire pénitence, telle une expiation de ses propres péchés, parfois même ceux des autres, et se pratique encore, aujourd'hui couramment dans certains ordres religieux ultra-catholiques. Dans l'histoire, la flagellation précédant la crucifixion était un préliminaire à la condamnation. Le nombre de coups portés très élevé pouvait alors conduire ni plus, ni moins, à la mort du supplicié. Elle fut utilisée par nombre de civilisations, encore employée aujourd'hui dans certains pays, comme ceux appliquant entre autres, la loi islamique, la charia. Les Romains l'employaient comme châtiment corporel. La fustigation était une peine appliquée aux citoyens ou aux émancipés jugée moins avilissante, que la la flagellation appliquée avec un fouet, le flagellum, réservée aux esclaves, dépourvus de citoyenneté, ayant commis des actes criminels, précédant dans la majorité des cas, la peine de mort. Aux XVIIIème et XIXème siècle, la bastonnade réalisée avec une longe calfatée, était une punition souvent pratiquée dans les pénitenciers avant l'arrêt de l'esclavage. La toute dernière flagellation publique, fut administrée, sous Louis XVI, en 1786 à l'encontre de la comtesse de La Motte, pour sa participation dans l'affaire retentissante du collier de la reine Marie-Antoinette. De nos jours, la flagellation demeure une sanction pénale encore appliquée en Iran et en Arabie Saoudite. En Littérature, l'œuvre de Sade, dans "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791) décrit, comme nous l'avons évoqué, au cours d'un précédent article, de nombreuses scènes de flagellation. "Thérèse philosophe", ouvrage moins réputé, attribué à Jean-Baptiste Boyer d'Argens (1748) y fait aussi largement écho. Sous l'Empire, l'actrice Émilie Contat, très courtisée à l'époque, vendait ses charmes en fouettant ses amants masochistes. Le sombre et intrigant ministre de la police de Napoléon, Joseph Fouché, fut le plus célèbre de ses clients, en fréquentant assidûment son boudoir. Dans la littérature érotique, ce sont les œuvres de Von Sacher-Masoch, et les études de Von Krafft-Ebing, fondateurs respectivement des concepts du "sadisme" et du "sadomasochisme" qui marquèrent les esprits. "La Vénus à la fourrure" de Leopold von Sacher-Masoch, parue en 1870 fait figure de roman novateur. les personnages Wanda et Séverin puisant dans la flagellation, leur source quotidienne de leurs jeux sexuels. De même, la flagellation chez Pierre Mac Orlan (1882-1970), auteur prolixe d'ouvrages érotiques, est largement présente. Dans "La Comtesse au fouet", "Belle et terrible", "Les Aventures amoureuses de Mademoiselle de Sommerange", ou "Mademoiselle de Mustelle et ses amies", enfin dans "Roman pervers d'une fillette élégante et vicieuse", récit de l'apprentissage de l'asservissement sexuel d'une très jeune fille. De même, on retrouve des scènes de flagellation, chez Apollinaire dans "Les Onze Mille Verges" (1907) et chez Pierre Louys en 1926, dans "Trois filles de leurs mère." Le roman "Histoire d'O" (1954), étudié précédemment, comporte de nombreuses scènes de flagellation. Plus proche de nous, la romancière, Eva Delambre, dans "Devenir Sienne" (2013), fait du fouet l'instrument de prédilection de Maître Hantz. Il en est de même dans "Turbulences." Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. L'ancestral goûtait déjà du flagellum. Lors de processions rituelles, il l'employait pour implorer les dieux afin de fertiliser la femme. Ainsi, dans la Rome Antique, la dévotion pour Junon, tutélaire féminin, lui imposait alors la flagellation, afin de combattre l'infécondité. Lors des fêtes des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens étroits entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III, dernier roi valoisien (1574 à 1589), grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre, l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment alors, la pratique de la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Chez Freud, le masochisme serait une perversion où le plaisir se lierait à une douleur recherchée, ou à l'avilissement voulu par l'individu soumis. Le désir de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Plaisir de faire souffrir la soumise ou l'esclave sexuelle, ou de facto, à l'inverse, recherche de la douleur par la flagellée. L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de la petite enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation SM entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quelles qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Tel est l'enjeu d'une séance de flagellation consentie. Car, on ne le répétera jamais assez, la flagellation est une pratique SM dangereuse si elle ne respecte pas des règles élémentaires de sécurité telles l'expérience du flagellant, l'écoute continue de la flagellée et l'existence d'un safeword. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui-ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Plus clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent à une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Dès lors, elle occasionne un plaisir à la fois corporel et mental, pour le sadique ou dominateur, comme pour la ou le masochiste. Les impressions de brûlures, et de souffrance conduisent alors au plaisir, parfois à l'orgasme. La flagellée, par dévotion et par volonté de se dépasser, atteint peu à peu une forme relative de confort. Son cerveau exsudant des antalgiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche le spasme. L'alchimie résidant dans l'expérience du Maître ou de la Maîtresse, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet, du martinet, de la badine ou de la cravache. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique. Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant ses rites. Citons "La Voluptueuse Souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, alias Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons que les séances de flagellation doivent être librement consenties entre des partenaires majeurs usant un safeword indispensable. Enfin, il est sage pour une novice en soumission de s'adresser à un Maître expérimenté. Bibliographie et références: - Marquis de Sade, "Justine ou les Malheurs de la vertu" - François Amédée Doppet, "Traité du fouet et de ses effets" - Leopold von Sacher-Masoch, "La Vénus à la fourrure" - Leopold von Sacher-Masoch, "Fouets et fourrures" - Bernard Valonnes, "Le règne de la cravache" - André Lorulot, "La flagellation et les perversions sexuelles" - Patrick Vandermeersch, "La chair de la passion" - Raymond-Josué Seckel, "La flagellation" - Guillaume Apollinaire, "Les Onze Mille Verges" - Eva Delambre, "Devenir Sienne" - Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury, "Histoire d'O" - Sigmund Freud, "Au-delà du principe de plaisir" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/06/21
Le jour J était enfin arrivé, Paris gare de Lyon destination Montpellier. Après environ 3h30 de Tgv, j'arrivais dans cette très jolie ville du midi de la France. J'accoste un taxi et l'invite à me transporter à l'Hotel. J'ai comme le sentiment qu'il connait l'établissement et m'adresse un petit sourire moqueur. Je n'ose aller à l'accueil.... Un homme, la quarenteine me reçoit - Bonjour, votre nom s'il vous plait ? - Yann - Entendu, réservation 3 semaines, c'est votre première fois ! Veuillez déposer votre valise derrière le comptoir, durant votre séjour elle ne vous servira à rien. Déshabillez vous complètement. Mon coeur bat à cent à l'heure, je suis à peine arrivé, j'ai à peine prononcé trois mots, je suis déjà sous l'emprise de cet homme. Sans résistance, je retire mes vêtements. Sans pouvoir me contrôler, sans savoir pourquoi, une légère érection me comble de honte. - Bon on va pouvoir te poser ta cage,..., ici tu n'auras pas le droit de bander sans autorisation, mais bon, à présent j'ai l'habitude de m'occuper des petits branleurs de ton espèce. Sans avoir le temps de souffler, il me pose des menottes dans le dos, m'attrape par les couilles, m'attire dans une petite pièce voisine. Je reçois une gifle, ma bitte est plongée dans une espèce de saladier rempli d'eau gelée avec glaçons. Je débande très rapidement et mon sexe reprend la taille de celle qu'il avait quand j'étais petit enfant. Cet homme, m'informe être Leon, le concepteur de ma cage de chasteté.. Cette dernière m'est rapidement imposé et épouse parfaitement les courbes de mon pénis réduit au repos. Je n'ai jamais autant ressenti une honte pareille de ma vie. - Je termine quelques derniers réglages et te voilà encagé pour trois semaines minimum. Nous allons à présent rejoindre le bureau de la Directrice qui est aussi mon épouse. Suis moi. Entièrement nu, à peine arrivé depuis moins de 30 minutes, les mains attachés dans le dos, je suis celui qui m'a posé à l'instant une cage de chasteté. Après avoir traversé plusieurs couloirs, Leon frappe à une porte. - Entrez indiqua une voie féminine. - Ahhhh, voilà notre petit nouveau, ...., yann, c'est bien cela ? - oui en effet, je suis Yann de Paris et ... - Tout d'abord, jeune homme, ici, avec moi ce sera 'Madame' et tu ne parleras qu'après autorisation. Mort de honte, à poil devant cette parfaite inconnue, en cage, les mains dans le dos, je ne pouvais que répondre. - .... Oui Madame - Parfait !!!! Je suis Emmanuelle, l'épouse de Léon, j'ai hérité de cet établissement qui malheureusement a failli faire faillite. Un jour, avec mon époux nous avons décidé du concept de cet hôtel unique au monde. Ici les touristes masculins sont dans l'obligation de porter une cage de chasteté qui contrôle leurs sexualité et tout au long de votre séjour la nudité y est obligatoire. Certains, comme toi, viennent seules. D'autres passent leurs vacances avec leurs épouses mais doivent suivre le même règlement. Il existe trois types d'hommes ici. Le touriste, alors la seule règle infligée est la nudité et le port de la cage. Les soumis, en plus de devoir vivre nus et de la cage, ils doivent également m'obéir en tout. Et les esclaves, ces derniers sont alors assujettis à toutes les femmes qui résident à l'hôtel.Je t'invite à m'indiquer dès à présent à quelle caste tu souhaites appartenir. Ses yeux sont rivés sur moi et attendent une réponse. Je ne sais quoi dire, je n'ai jamais pensé à tout cela. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que mon sexe veut sortir de cette cage avec une naissante érection. J'espère que cette femme ne va pas s'en apercevoir. J'ai, il est vrai, toujours fantasmé sur la soumission. Aucun son ne sort de ma bouche. - Alors que décides tu ? On va pas y passer la nuit. Elle se saisit de mes testicules. - Répond de suite ou je t'arrache les couilles. - Arghhhhhhh, ....., C'est alors, sans même avoir réfléchis, que je lui avoue accepter être en plus d'être un touriste, devenir aussi son soumis. - Très bien, ainsi tu resteras parmi nous durant les trois prochaines semaines, mon époux a confisqué jusque là ta valise devenue inutile, tu devras vivre nu, en cage et surtout m'obéir durant ton séjour. Puisque tu as choisis la soumission, en plus de la cage, mon époux va te poser un collier. C'est ainsi, tenu en laisse, que Monsieur Leon m'emmena à ma chambre. Cette dernière était très simple. aucune armoire, je pus observer la présence de nombreux mousquetons aux murs. - Puisque tu as choisis la soumission, lorsque tu seras ici seul, afin d'être sur que tu ne puisses pas utiliser tes mains, la nuit, tu seras attaché. Pour tes besoins, je t'emmènerais aux toilettes. Tu prendras tes repas dans la salle réception et toujours accompagné d'une tiers personne. Il commence à se faire tard, je vais te préparer pour la nuit. En plus de Madame, tu me dois aussi entière obéissance. Je n'en croyais pas mes oreilles, en si peu de temps, j'étais déjà dressé. Monsieur Leon m'emmena aux toilettes et la mort dans l'âme je dus me soulager devant lui. Il m'emmena à la douche et cette fois j'eu les mains attachés sous la pomme. C'était la première fois qu'un homme s'occupa de ma toilette au moyen d'un gant savonneux. - Ici, ceux qui ont fait le choix d'être soumis, doivent également passer leurs nuits avec un plug. Pour ta première fois, je vais t'en placer le plus petit. Son doigt me farcit alors mon anus d'un gel, puis m'introduisa le soit disant plus petit plug de sa collection. Je fus alors couché, les mains attachés à la tête de mon lit, en cage de chasteté avec un plug dans mon cul jusque là encore vierge. -Dort bien, je viendrai te chercher à 8h pour ton petit déjeuner, bonne nuit yann !
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Par : le 28/09/21
Mon premier dominant a rapidement prononcé une phrase au début de nos échanges qui ne m'a jamais quittée. Et qui constitue le socle de la réflexion que j'ai envie de vous proposer aujourd'hui. De cette fenêtre que j'ai envie de vous inviter à observer sur votre rapport à la domination et/ou la soumission. Qu'il s'agisse aujourd'hui pour vous d'une meurtrière, d'une lucarne, d'une fenêtre standardisée, d'une baie vitrée ou de l’hôtel des courants d'airs. Cette phrase c'est : "La soumission se vit en conscience". Et j'ai envie de vous proposer de faire le parallèle avec la domination : "La domination se fait en conscience". Cette phrase a résonné en moi, un peu la à manière des 4 Accords Toltèques de Miguel Ruiz. Pas au sens d'un accord en tant que tel, quoi que... Mais plutôt dans le sens où, comme ce livre, selon que notre expérience de vie évolue, lorsqu'on relit cet ouvrage (ou cette phrase), notre niveau de compréhension s'approfondit et s'élargit un peu plus à chaque fois. Aussi, j'ai eu l'occasion de décliner ma compréhension de cette phrase issue d'un début d'éducation à plusieurs reprises, à différents niveaux, en les expérimentant ou en les observants au cours de discussions. Le premier niveau de conscience que j'ai à la fois expérimenté et observé est un niveau plutôt instinctif, primal, et assez réducteur car basé uniquement sur l'hédonisme. Bien qu'en soit, savoir que l'on aime ou pas se soumettre ou dominer, c'est déjà un premier pas important et difficile pour certains. Et cela est sans jugement, chacun met le temps qui lui est propre et juste à poser ses compréhensions sur lui même, compréhensions qui évoluent avec le temps. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime dominer/me soumettre mais je ne sais pas pourquoi. J'apprécie les sensations physiques et cérébrales que ça me procure, mais je n'identifie pas clairement les stimuli en cause, ni pourquoi." Nous sommes dans la dimension du corps, peut-être commençons nous à entrer dans celle du mentale. A ce stade, nos désirs sont encore assez inconscients. Les limites peuvent être assez floues et difficiles à définir, ce qui peut impliquer une éventuelle mise en danger involontaire de soi ou son partenaire à différents niveaux. J'observe ensuite un second niveau de conscience, là encore basé sur l'hédonisme, mais qui permet de valider ou d'écarter les pratiques qui nous attirent ou non, et une première approche des limites qui s'y réfèrent. L'esprit critique s'allume, notre système de valeur commence à venir s'intégrer dans notre rapport à la domination/soumission et dans le choix de nos partenaires. La pratique et les expérimentations permettent d'ajuster les lignes et les contours de ce qui nous plait ou non, ainsi que de ce que l'on est prêt à accepter ou non. Cela pourrait s'exprimer par exemple ainsi : "J'aime donner/recevoir la fessée, attacher/être attaché, etc." On est plus uniquement dans le corps, la dimension mentale s'intègre, et l'on peut même commencer à conscientiser un "pourquoi de surface" de ce qui nous plait ou non dans telle ou telle pratique. Par exemple : "J'aime être promené en laisse en extérieur car cela renforce mon sentiment d'humiliation/d'appartenance, etc." Il est intéressant de noter à ce stade que tout le monde ne met pas le même ressenti derrière une pratique commune. Là ou certains se sentent humiliés, d'autres peuvent ressentir une forme de fierté, voire de l'indifférence. Ce qui nous emmène au prochain stade de prise de conscience que j'ai pu observer. Celui où l'émotionnel commence à entrer en ligne de compte. Je ne parle pas ici de l'émotionnel au sens "du lien" entre partie dominante et soumise, même si cela en fait partie ; mais plutôt de l'émotionnel au sens strict des émotions ressenties. Ici la personne mesure l'impacte de sa psyché dans l'expérience qu'elle vit et partage avec son partenaire. A ce niveau, il est possible d'établir des "liens logiques" entre les émotions ressenties et des souvenirs d'expériences passées. Ou de faire le lien avec des besoins que la pratique vient combler ou équilibrer en nous. Par exemple : "J'aime dominer car j'aime la sensation de contrôle que cela me procure, et que je ne peux peut-être pas exprimer dans certains autres domaines de ma vie." "La soumission m'apporte un moment de décompression, une soupape, un lâcher prise, dans mon quotidien ou je dois sans cesse prendre des décisions". On commence à toucher aux motivations plus profondes que l'on porte en nous. Il y a une forme plus ou moins poussée de lucidité sur ce que la pratique nous apporte, en quoi elle peut venir équilibrer un autre domaine de notre vie, ou sur ce que l'on y recherche. Je discute régulièrement avec des personnes qui me disent que le bdsm, la domination, la soumission, ne sont qu'un aspect récréatif de leur vie. J'avoue avoir un peu de mal à le concevoir strictement, car pour moi, nous avons toujours d'excellentes raisons de choisir telle ou telle activité/loisir/compensation. Simplement nous n'avons pas toujours conscience de ces raisons car nous nous portons un jugement négatif (consciemment ou non) qui n'a pas lieu d'être. Mais ça, ce n'est que mon opinion très personnelle, subjective, et fort heureusement discutable ;) C'est aussi à ce niveau qu'une relation profonde peut commencer à s'établir entre les deux partenaires, et qui sera fonction de la vision que ces partenaire en ont, de la direction et du contenu affectif qu'ils choisissent d'y impliquer. Enfin un autre niveau de lecture, peut-être plus "spirituel", porte à la conscience le sens de ce que nous expérimentons à travers l'exploration du bdsm, de la domination et de la soumission. Qu'il s'agisse de revisiter nos archétypes blessés pour mettre en lumière les parties de nous qui ont besoin d'être apaisées (effet "thérapeutique" de la pratique, permettant une reprise de confiance en soi par exemple que certaines personnes relatent), de se connecter/libérer les mémoires du collectif qui s'y rattachent, ou encore de prendre conscience de schémas répétitifs de notre existence un peu à la manière d'une pièce de théâtre dans le grand jeu de l'incarnation. Ces dernières propositions parleront à certains, sembleront perchées pour d'autre, c'est bien normal, nous parlons ici de nos systèmes de croyance. Ceci étant, selon le caractère et l'expérience de vie de chacun, je remarque que ces différents niveaux de conscience peuvent s'acquérir ou se croiser dans un autre ordre, s'imbriquer les uns dans les autres, voire se contre-dire. Dans la description de ces différents niveaux de conscience, j'ai fait le choix de ne pas parler de la dualité qui peut-être ressentie vis à vis des pratiques bdsm. Qu'elle se matérialise sous la forme d'une culpabilité plus ou moins appuyée, témoin bruyant ou silencieux des conflits intérieurs que nous portons ; ou qu'elle ne se matérialise pas du tout, car on se sent dans son alignement. Ce point est propre à chacun, encore plus propice à la fluctuation que les prises de conscience évoquées précédemment et fait l'objet de nombreux écrits déjà en ces murs ;) Voilà là réflexion que je souhaitais ouvrir ici. Merci à tous d'être ce que vous êtes
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Par : le 25/08/17
Ce texte est publié sous forme d'article avec l'aimable autorisation de sa rédactrice, Hamadryade.     "Parfois on me pose cette question, mais bien souvent, je croise des Dominatrices qui finissent par baisser les bras, par ne plus y croire, totalement désabusées et déçues par tout ce à quoi elles sont confrontées au quotidien.   Alors me concernant la réponse est simple, j'ai cru être Domina, mais le constat était sans appel, ça n'a jamais été le cas. Être autoritaire et indépendante dans le "civil" ne suffira jamais à faire d'une femme une dominatrice. Correction d'itinéraire en cours de route et aucune marche arrière envisagée ou envisageable. Sujet clos.   En revanche pour les Top-ines et les autres, pour ces FEMMES réellement dominantes et qui désespèrent de trouver le compagnon de vie qui saura se soumettre à leurs désirs à ELLES .... j'ai souvent de la peine et donc j'a eu l'envie de leurs prêter main forte et de leurs apporter tout mon soutien.   Du coup, suite à un post de Madame-L sur le mur général (https://www.bdsm.fr/murgeneral/wall/comment-id_17664/) et aussi à une question sincère d'un switch demandant où le bas blessait, je me suis amusée à tirer quelques fiches de soumis au hasard et à faire un petit (vraiment petit je vous le promets) florilège de tout ce à quoi ces femmes sont confrontées et qui finit par leur donner envie de rendre leurs cravaches.   Je n'ai trouvé aucune fiche n'exigeant pas, aucune fiche respectant les femmes auxquelles ces descriptions sont destinées. Parfois des profils totalement fermés ça oui, et alors ne vous étonnez pas de n'intéresser personne, mais pas une seule fois un profil qui sorte de l'ordinaire, qui donne envie d'en savoir + sur celui qui l'a rédigé. Bon je n'y ai passé que 15/20 minutes au max, et donc ma sélection n'est ni complète ni même objective, mais elles se rapprochent malheureusement énormément de cette triste réalité.   Alors voilà messieurs, pourquoi finalement vous ne trouvez jamais Domina à vos fantasmes. Vous ne vous concentrez que sur vous-même, oubliant systématiquement qu'avant d'être inscrite sur un site tel que celui-ci sous l'étiquette domina, celle que vous recherchez EST D'ABORD UNE FEMME. Avec des goûts, des envies, des attentes, des espoirs, des fantasmes de FEMME. Leur domination, ce n'est que la cerise sur le gâteau, que ce petit truc en plus qui pourrait transformer la relation que vous pourriez établir (avec beaucoup plus d'humilité pitié) avec l'une d'entre elles, en quelque chose de merveilleux pour vous 2.   Mais tant que vous ne fantasmerez que sur de la Dominatrix de papier glacé ou de pixel, alors vous aurez la garantie de devoir faire face à déceptions sur déceptions. Oubliez les récits fantasmés qui pullulent sur le net, les bandes dessinées érotiques, les images mises en scène, les livres gynarchiques etc. Oubliez tout ce fatras qui vous encombre les neurones et regardez avant tout en chaque Domina la FEMME. Tentez de la découvrir, de la séduire, de la faire vibrer émotionnellement, ne lui parlez pas de vos envies et autres exigences, apprenez à découvrir ses attentes à elle et je vous en supplie restez humble et oubliez toute l'obséquiosité dont vous croyez obligé de remplir les messages que vous lui envoyez. C'est insupportable. Stop les "divine Maîtresse", les "Oh ma Reine" et autres fadaises. Vous ne les connaissez pas et il n'y a qu'une minuscule chance qu'elles puissent devenir un jour VOTRE Maîtresse. La politesse ce n'est pas du léchage de pompe et du passage de la brosse à reluire, la politesse vous l'avez apprise enfant, c'est bête comme chou et ça change vraiment la donne.   Voici donc un petit florilège des passages que j'ai pu trouver sur vos profils et qui vous garantissent un échec en 2 secondes chrono :   La recherche tout zazimut, peu importe le flacon tant qu'il est sûr d'avoir l'ivresse   "La Maîtresse d'une vie ! ...ou une Maîtresse d'un moment... ou éventuellement une soumise..." / "relation bdsm, soumission avec femme, homme, couple" / "femme couple homme trans"   la recherche ultra ciblée (il sait ce qu'il veut mais qu'a-t-il a offrir en retour ???) dit aussi le soumis liste de courses "Recherche réel suivi : contraintes, humiliation, punitions corporelles" / "A la recherche d'une dominatrice maniant douceur et sévérité qui saura prendre en compte mes divers goûts..." / "Fétichisme cuir et naturisme souhaité." / "attache, enfermement, stage, obéissance, contrainte, services divers.. soirée privée, multi couples... chasteté et travestissement "léger" possible / "Soumis soft ! jeux humiliation !!! Fessés, gifles, uro" /. Je souhaite rencontrer des femmes black, dominatrice, vêtue d'un uniforme. Des femmes très sévères impitoyables ne cèdent pas aux soumis, pour réaliser des jeux de rôle, basés sur la domination féminine. Des spectatrices pour humiliation, seront les bienvenues."   la recherche dont tu sais que tu vas te coltiner tout le boulot et que tu n'as pas intérêt à relâcher une fois la bride sinon ça serra la preuve que tu n'es pas une vraie domina "soumis a éduquer par une femme autoritaire" / "une maîtresse qui me prenne en main qui me dresse" / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche qui te garantit que ta jouissance et la queue de ton gars, bah tu peux oublier tout de suite. T'es Domina merde, tu n'as pas le droit d'aimer te prendre un coup de bite, c'est indigne de ton rang. " Je ne recherche pas de relation sexuelle (à proprement parler) mais une utilisation forcée et quotidienne au gré de la Volonté de la Maitresse." / "passif soumis je suis aux désirs et offre mon corps de soumis aux jeux de mes maitres".   la recherche qui te fait dire que le gars ne veut surtout pas devoir aller pointer à l'usine, toi tu fais bouillir la marmite, lui il attend que tu rentres pour le fourrer avant que tu ne fourres la dinde parce que "oh mais Maîtresse vous faites tellement mieux à manger que moi" "Mariage gynarchique" / "très soumis, gynarchiste, âme d'esclave"   la recherche MOI JE (souvent chez les jeunots, ils viennent de quitter maman et z'ont peur tout seul le soir) "Je recherche une domination de préférence suivi afin d'accroître mon expérience et découvrir de nouveaux plaisirs." / "je cherche une maîtresse qui pourra éduquer le jeune novice que je suis."   la recherche ethnologique "Je suis a la recherche d'une Damme voulant bien me dresser et faire de moi son sujet d'expérience..."   la recherche cadrée dans le temps (Madame l'officielle part en vacances avec les enfants chez belle-maman, alors c'est maintenant ou tout de suite putain !!!) "A disposition cet été pour être placé en soumission domestique et sexuelle" Et tout ça n'est qu'un extrait minuscule de ce que l'on peut lire sur vos profils messieurs .... je suis certaine que les Dominantes de ce site ont du beaucoup plus lourd en stock.   D'ailleurs Mesdames si vous souhaitez partager tout ce qui vous insupporte (sans citer de pseudo, merci) ce post vous est offert. Et vu la masse de soumis en recherche de collier, même si seulement 2% d'entre eux évoluent un peu après cette lecture, ça fera déjà du monde ;) Ajout de Team BDSM : A lire également : https://www.bdsm.fr/annonces-dominatrices/
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Par : le 10/06/18
C'est mon truc. Tout est dans le titre. C'est ainsi. Lorsque j'ai enfilé ma première jupe, j'ai senti des picotements dans les doigts, l'envie de tenir un fouet, et j'ai beaucoup aimé cette sensation. Je me suis senti femme, une gynarchiste impitoyable. Ma mère voulait une fille. Elle a eu un garçon, mais ce besoin de féminité est resté profondément ancré en moi, comme pour beaucoup de travestis occasionnels. Mon premier orgasme a été celui d'une femme. Au judo, avec un beau jeune homme, fort séduisant, mon professeur, fier de sa ceinture noire. Nous étions seuls dans le dojo. Je n'étais que ceinture blanche et parfaite débutante, ce crétin a eu provisoirement le dessus. Il m'a projettée au sol, m'a immobilisée et a glissé sa jambe entre les miennes et a appuyé sur mon bas ventre. J'ai joui très fort, pas en éjaculant comme un homme, non, comme une femme au clito très très sensible. Des orgasmes à répétition. Il se frottait lorsqu'il a vu qu'il me faisait jouir très fort. Mal lui en a pris, car je l'ai retourné, j'ai défait sa ceinture, j'ai baissé son pantalon blanc et il a reçu une fessée monumentale. Il avait les fesses si rouges qu'il s'est mis à pleurer de plaisir. Je me suis servi de sa ceinture pour lui attacher les mains dans le dos. Fessé sur mes genoux, ce crétin m'a jouit dessus. J'avais sa semence sur mes jambes. Je l'ai obligé à me lécher. Il était aux anges, tout tremblant, tout en excuses. Sous la douche, je lui ai redonné une sévère correction et j'ai eu un nouvel orgasme, différent du premier, totalement cérébral cette fois. C'était si jouissif de voir les jolies petites fesses bien rouges et bien musclées de celui qui était censé être mon professeur de judo. j'aurais pu le sodomiser, mais j'ai préféré en rester à cette jouissance de femme. C'était le pied. J'étais une vrai fille à l'intérieur et j'adorais cela. Le beau jeune homme aux fesses bien rebondies avait envie de se faire prendre. Rien, je ne lui ai même pas donné mon gros clito à sucer. J'ai voulu le Frustrer, histoire d'en faire un chien docile. Il me regardait avec des yeux grand ouverts, comme en adoration. il a reçu une bonne baffe et il a couiné. Depuis, c'est ainsi, chaque fois que je passe une jupe, je me sens dominatrice impitoyable jusqu'au bout des ongles. J'adore attacher, et infliger de très sévères correction. Implorer ma pitié ne sert à rien. Avec une jupe, je deviens terrifiante. Je veux voir des fesses bien rouges et des larmes, celles du plaisir de mes soumises et soumis, en proie à l'extase. Travesti et dominatrice, c'est vraiment le pied.
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Par : le 08/08/20
Sur ce canapé de cuir, la main de Caroline, mon étudiante dominatrice, sur ma cuisse, Ennia face à moi, j’étais simplement tétanisé. Je ne pouvais détacher mon regard de la créature sexuelle qui s’exhibait face à moi. Je ne pouvais pas non plus ignorer la main de la plus excitante de mes étudiantes remontant vers ma queue déjà tendue. Ma réflexion était anesthésiée par l’afflux massif d’hormones, de fantasmes, d’interdits entre un professeur et ses élèves… La bouche de Caroline s’était rapprochée de mon oreille et c’est sa voix qui me ramena parmi elles : – Je te vois la regarder, depuis le début de l’année. Je sais qu’elle t’excite, et tu dois sûrement te branler en l’imaginant. Cette petite chienne est ma soumise, depuis 6 mois. Elle m’appartient. Je te l’offre. A une condition. J’avais retrouvé un semblant de réflexion et je savais que si j’avais encore une chance de partir, c’était maintenant. Si je ne voulais pas mettre ma carrière de professeur en danger, et sans doute mon couple et ma famille, je devais me lever et partir. Maintenant. -Laquelle ? m’entendis-je répondre. Je te l’offre si tu t’offres à moi. Elle t’excite mais moi, c’est toi qui m’excite. Je te veux. Tu vas devenir ma pute mâle, mon soumis, mon objet sexuel. Je suis une Dominatrice, et je te veux. Je ne pense qu’à cela depuis que je t’ai vu. Je veux te dresser et je vais te dresser. Sa main était remontée se poser sur ma queue, accentuant si il en était encore besoin mon érection. Caroline affermit sa prise, serrant plus fort à travers mon pantalon de costume. Cette divine manipulatrice me masturbait, très lentement, alors que mon regard ne quittait pas Ennia des yeux. – Ma chienne, excite le un peu… montre lui ce que tu as à lui offrir…. fais moi honneur ma petite pute, allez !. Ennia obéissait sans rechigner. Elle avait fait glisser sa jupe à ses pieds, apparaissant en dim-up, sexe nu, avec son petit haut transparent qui ne cachait rien de ses seins. Elle commença à onduler en se rapprochant. Une danse qui me fascinait et me faisait bander plus fort sous les doigts de Caroline. -Allez ma pute…. caresse toi pour ton professeur. Montre lui que tu es une vraie chienne en chaleur. Ennia faisait glisser ses mains sur son corps. Pinçant et étirant ses pointes à travers le voile, caressant ses lèvres, cuisses écartées, se tournant pour prendre ses globes à pleines mains, les écarter et m’offrir une vue directe sur son sillon, son oeillet mauve et sa chatte que je devinais trempée. Caroline avait extrait ma queue de mon pantalon et je sentais ses doigts chaud me serrer, de plus en plus fort, ce qui me fit gémir. J’aimais ça. Elle devait l’avoir deviné, je ne voyais pas d’autre explication. Elle devait savoir que je ne protesterais pas, que je resterais, que je me soumettrais parce que je rêvais de cela. Ennia serait le cadeau qui scellerait le pacte, mon pacte avec une diablesse. Oui, elle l’avait certainement senti, et je me foutais de savoir par quel super pouvoir elle m’avait eu. J’étais un homme, et avec ma queue bandée entre ses doigts, elle me dirigeait. Je percevais toute ma misérable condition de mâle dominé par ses pulsions, par son envie de sexe, par sa queue. Un pauvre mâle qui ne pensait qu’à cela, le cul, les culs. Un mâle qui ne pensait qu’à baiser. Elle allait devenir ma drogue et ma dealeuse. Elle l’était déjà du reste, et elle le savait. Je fixais les doigt d’Ennia qui branlaient sa chatte et j’entendis à peine la voix de Caroline lui ordonner d’approcher et de les porter à ma bouche. – Goûte sa chatte, lèche son miel. Tu vois comme elle est déjà trempée…. tu vas la baiser, pas tous les trous. Tu vas l’enculer, baiser sa chatte, tu vas la bouffer, la sucer, et vas enfoncer ta queue dans sa bouche… tu vas voir comme elle suce bien, une vraie pro. Tu vas jouir comme un dingue. Après cela, tu seras à moi, et ton dressage commencera. Ta queue de mâle en rut sera à moi, et elle ne jouira plus que quand je t’en donnerai l’autorisation. Ennia continue à te branler, ne t’arrête pas, il a adore ça. Nous on va adorer quand il devra se branler pour nous. Ennia est ma chienne, mais c’est une femme. Quand toi tu seras ma chose, ma pute mâle, elle deviendra aussi ta Maitresse. Bien que soumise, elle est supérieure à tous les mâles, tous ces chiens qui ne pensent qu’avec leur queue, comme toi. Sa voix était devenue dure. Elle serraient plus fort ses doigts sur ma queue et je commençais à souffrir sérieusement. J’apprendrais plus tard que cette douleur n’était rien, et que je connaîtrais bien pire. Mais pour l’heure, j’avais mal, mais j’aimais ça et elle le savait. Caroline me fit me lever en me tirant par la queue. – Déshabille toi…. et baise cette pute, baise la autant que tu veux, elle est à toi, tant que je l’ordonne. Je ne réfléchissais plus. Pilote automatique. Désir de baiser. Chatte, cul, seins, son goût sur ma langue, l’odeur de sa liqueur, sa langue dans ma bouche, la mienne dans sa chatte, entre ses fesses sur son anneau, ma queue dans sa bouche, dans son cul, ses doigts dans le mien, ses seins sous mes mains, sa bouche soudée à la mienne pendant que je m’enfonçe dans son ventre. Je suis une machine, une queue, plus rien qu’une queue qui baise, s’enfonce, ressort s’enfonce encore et ailleurs. Frénésie, folie sexuelle. Ennia me semble atteinte elle aussi. Nous ne sommes que cris, gémissements, mots crus, peaux luisantes de sueur, bras et jambes emmêlées, langues sorties, insatiables. Je remarque à peine Caroline qui tourne autour de nous, son téléphone à la main. Je m’en fous, je me fous de tout sauf de la chatte d’Ennia qui vient s’écraser sur ma bouche. Je la bouffe encore et encore et elle me suce encore et encore. Nous jouissons à nouveau dans ce dernier 69 qui nous laisse morts, repus de sexe et de plaisir. Nous reprenons notre souffle lentement, Caroline nous mitraillant toujours de son objectif. Je la regarde, conscient de ce qui vient de se jouer, mais comme détaché, fataliste. J’ai perdu, elle a gagné. Je n’ai été qu’un mâle faible, dominé par sa queue, comme je l’ai toujours été. Je pourrais encore me relever, lui arracher son téléphone et partir. J’en ai peut-être la force, mais plus la volonté. Ses images ne lui serviront à rien. Elle n’en aura pas besoin pour me faire chanter. Je veux être à elle, je veux être dressé, devenir sa pute, sa chienne. Elle m’a confronté à mon désir profond, à mon fantasme absolu. Je sais en cet instant que je n’aurai jamais qu’une Maîtresse, et que ce sera Caroline. Maîtresse Caroline, mon étudiante dominatrice.
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Par : le 22/09/20
Pas facile d'être une femme dans un corps de mec et de devoir faire avec ce pénis qui pend ou se dresse entre les jambes. Le reste cela va, peau douce, seins naturels, cils longs, peu de poils. J'ai pas besoin de changer quoi que ce soit. Si je passe des fringues androgynes, ni homme, ni femme, on me dit : "madame". C'est vrai que même sans soutif, j'ai les seins qui pointent. Alors c'est vraiment pénible ce truc depuis l'enfance. Vivre en femme ou en homme? C'est con mais j'aime bien les deux. Je ne cherche pas du tout à me féminiser. Je suis une nana très masculine ou bien un mec à joli cul et poitrine qui fait bander. Bref, c'est une galère ou une chance. En tout cas je jouis mieux et plus fort en femme. L'orgasme féminin, enfin presque, j'adore. C'est en fait multiorgasmique et je coule beaucoup, sans me toucher le clito. Mais en version pénis cela marche très bien aussi. Alors impossible de choisir. J'aime les deux, même si je préfère être pénétrée. Et comme si ce n'était pas assez compliqué comme cela, c'est nana dominante et mec je sais pas, ni dom, ni soumis. En femme j'ai la baffe facile et le fouet amer. En femme je cogne d'abord et je cause après. C'est fou les mecs qui sont soumis. Je suis terrifiante, impitoyable, j'adore attacher et faire pleurer. J'aime lorsque le soumis supplie, implore, verse des larmes chaudes. Cela m'excite et ne me parlez pas de codes ou autres procédures pour dire stop. C'est moi qui fixe les limites, pas le soumis attaché et bâillonné. Pourtant j'adore aussi jouer à la femme, même si je ne me travesti pas, pas besoin. Je reste nature. J'aime un beau soumis avec un cul rouge sang et une belle bite bien tendue. J'aime être prise et j'adore sentir son sperme en moi. Bref que des contradictions. De toute façon, le mâle qui veut me pénétrer doit faire preuve de son courage sous le fouet. J'aime pas les mauviettes.
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Par : le 16/04/21
Je suis un dinosaure du bdsm qui a connu l'époque où la notion de relation Maître-soumise avait encore un sens profond, était un Lien quasi sacré, un engagement réciproque, basé indispensablement sur un sentiment amoureux démultiplié par l'Appartenance et la Domination/soumission (pour celles et ceux qui auraient un peu de culture, j'ai connu Alain et Catherine dans ma toute jeunesse). Rien à voir avec les "listes de pratiques", le pseudo libertinage déguisé en cuir et clous, ou les masques de carnaval que je vois sur les sites. La mode du bdsm a fait des ravages... Incompatible avec tout ce cirque, je me suis éloigné de Paris et du microcosme bdsm. Nouvelles pages, nouveaux chapitres. Je cherche aujourd'hui celle qui se reconnaîtra dans une vision profonde de la relation D/s, celle qui viendra en amour et en confiance se placer sous mon autorité à la fois stricte, bienveillante et globale. Celle qui sera ma compagne, ma muse, ma putain, ma femelle, ma soumise, mon amie... Celle de qui je serai le mentor, l'ami, l'amant, le protecteur, le guide, et le possesseur. Celle avec qui partager des affinités culturelles et des valeurs assez traditionnelles et patriarcales de la relation, celle pour qui appartenir, servir, obéir, subir soit un vrai besoin et une condition d'épanouissement en amour. Celle avec qui construire un projet de vie à deux, une relation harmonieuse et apaisée, durable, pour la suite... Je sais qu'il y a peu de chance qu'elle existe sur ces sites... mais sait-on jamais. Monsieur V. Autre chose à tous ceux qui se prétendent Maître... C'est comme si je me décrétais champion du monde de patinage artistique... ! Ce n'est que la femme, qui en se soumettant corps et âme fait de l'homme son Maître.
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Par : le 25/04/21
Principes fondateurs de ma Gouvernance et de mes engagements de Dominant (par Myway) •    Poser les conditions de l’estime de soi, de l’accomplissement et du développement personnel, dans la contrainte dirigée, l’obéissance et la servitude volontaire. •    Accompagner & Servir l’épanouissement et la plénitude dans l’état d’abandon et le « lâcher prise ». •    Déployer & Mettre en œuvre un cheminement éducatif dans une démarche de progression, en adéquation avec vos aspirations conscientes et inconscientes et dans le respect de vos limites. •    Vous donner les clefs de compréhension de votre condition pour vous rendre « actrice de votre soumission ». •    Vous révéler à vous-même… Explorer & Sonder les méandres sinueux de votre nature profonde et vous amener à l’exprimer. •    Sublimer & Magnifier (et non pas modéliser ou transformer) vos prédispositions, vos attributs, votre féminité et votre identité de soumise et de femme. •    Faire de vous une noble et digne représentante de la condition de soumise et de votre Maison d’appartenance. •    Respecter et faire respecter votre intégrité. Vous protéger de vous-même si nécessaire. •    Me nourrir et Jouir de votre évolution, de votre appartenance et de notre interdépendance relationnelle. MyWay   .
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Par : le 02/06/21
Mes debuts dans la Domination avec Miss Pestouille Une journée  pas comme les autres écrite à quatre mains Beau souvenir Nous devons nous voir avec Miss Pestouille     Moi : Je suis dans le train. Je reçois un texto de la Miss Pestouille qui a loupé son train. Pffff,  Je ne suis pas étonnée,  elle va me faire attendre ENCORE UNE FOIS!!! Je lui promets une fessée, encore une. Je patiente en faisant les magasins et en la maudissant. Elle arrive vers moi, enfin!!! Toute mimi, en jupe, comme je lui ai demandé. La jupe est bien courte, on voit la lisière de ses bas....  Elle : (ben oui, quoi, jamais fichue d'être à l'heure, je sais, pardon ma Dame, mais je me suis dejà excusée plein de fois... comment ça, j'ai toujours des bonnes excuses?  mais non c'est pas pour avoir des fessées en rab... :p Elle :  cela faisait deux semaines que nous avions envisagées de nous voir, cela faisait un bon moment. ça nous changerait chacune les idées, on se fait toujours de ces parties de rigolade! nous deux dans un magasin bdsm, je me rappelle encore de la première chez D., on s'était faites repérées et disputées car ma Dame posait pour des photos salaces (avec le plus gros gode du rayon, impressionnant, c'est qui la gourmande?   et aussi elle essayait des martinets sur moi, me faisant cirer de... surprise, et bien rire un dom qui assistait à celà . je pensais venir en tenue décontractée, mais en discutant la veille avec ma Dame, elle m'interdit le jean :(, jupe obligatoire. En même temps, je lui ai confié vouloir un serre taille et quelques achats, un corset peut etre, si j'ai un coup de coeur! -après une nuit courte et agitée, ben oui, j'avais le trac, elle me fait un de ces effets, ma Dame! ça et les discussions sur le minou au soir, avec quelques filles, Msr L... toujours aussi agréable euh ronchon, K qui reclamait des photos, alors qu'Il ne veut meme pas faire honneur aux enchères!!  ;) et s'invitait presque au dejeuner, pour finir par se défiler (Il a affreusement peur du Maitre de ma Dame, je vois pas pourquoi!).  j'étais toute excitée moi. Lever difficile, je me suis préparée non sans mal, distraite par ma Dame qui me salue et papote sur le net. je me suis faite toute belle, vu que je La rencontrais de nouveau!!! lisse, crèmée, dessous sexy, ma jupe et mes bas, un pj, un top assorti, hésitant entre escarpins et bottes, je mets les dernières et emporte les autres! je fus chargée comme une bourrique, qu'elle blonde, ah non, la blonde c'est ma Dame, pardon faut pas que je dise cela :) ça m'a fait tout drole, frissonnant a un moment, on aurait cru que je me préparais pour aller voir mon Maitre, ben non marre des doms, qui tiennent pas le choc, je préfère me consacrer à ma Dame pour qui j'ai eu un vrai coup de coeur. l'heure tournant, je suis partie à la hâté, oubliant mon tel, pffff... j'arrive a la gare, le train part devant moi... aie, je m'étais promise de pas être en retard cette fois!) je préviens ma Dame et prend le suivant, pour enfin la rejoindre, toute embarrassée mais ravie. Qu'est ce que je vais encore ramasser^! Enfin, je la retrouve, la salue, l'embrasse. Ses levres me frolent , Ouf! j'ai cru que j'allais devoir m'excuser a genoux en public, mais elle a trop faim, elle m'en fait grâce... vite il faut contenter Madame. En marchant, ma jupe me pose souci, la doublure remonte, j'essaie maladroitement et genée, dans la rue, d'y remèdier. Dame Hydréane, ni une ni deux, passe sa main sous ma jupe pour tirer sur la doublure, oui tu parles. me voila surprise, toute rougissante! Moi : j'adore tu rougis si facillement Pestouille ...   Nous allons déjeuner dans une brasserie sympa où le serveur nous drague, nous disant qu'il nous a vues arriver , que l'on était classe ( ba oui les soumises sont classes, il croit quoi celui la). - Oui enfin surtout ma Dame, trop élégante et sexy, avec sa robe boutonnée de bas en haut, qui remonte quand elle marche, devoilant ses magnifiques jambes. Elle est toute appretée, faisant très naturelle en même temps, juste ce qu'il faut, très attirante, il a raison ce serveur^^ mais grrrr, pas touche! deja que je partage Madame avec Msr S ****** faut pas abuser! nous discutons de tout et de rien, confidences entre filles... dejeuner bref mais bon, Madame dit qu'on a pas que ça a faire, des achats surtout!  je suis, je n'ose La contredire.  Moi : Direction le magasin M. (merci le GPS intregré dans le téléphone de Pestouille qui nous a beaucoup aidées)...  - Elle : et oui, Madame a un sens de l'orientation aussi aiguisé que le mien, donc ni une ni deux, nous sommes arrivées au magasin repèré par ma Dame, après quelques détours. je regarde au passage les vitrines, les robes, mais d'un ton ferme, Madame me rappelle qu'on est pas venues pour cela, qu'il faut se hater, je ne la savais pas si autoritaire!!! j'en frémis encore^^ Moi : Nous nous glissons dans le magasin, qui est assez classe, il y a peu de" jouets " , certains en vitrine. Les murs sont en vielles pierres. nous regardons, touchons et admirons tout. Mais la ou j'emmène ma petite Pestouille c'est au sous-sol ... - Elle : j'étais déja venue, ma Dame me montre les engins de torture (roulette pleine de pics, baguettes et autres), qui la tentent ; non pitié, je la supplie du regard de ne pas essayer ceux là sur moi, cette fois en plein milieu de la boutique, ouf elle renonce quand nous trouvons au sous sol ce qui m'interressait. j'ai bien essayé de La conseiller en matière d'intruments pour chatier son taquin de Maitre, mais elle ne veut pas ..  Moi : Nous tombons sur les serre-tailles que Pestouille recherche... elle en trouve un qui lui plait, mais doit l'essayer! direction les cabines d'essayage... Elle : je me la joue discrète, furete, regarde, il y a tant de choses à voir, tentantes et quelques modèles qui me plaisent, certains peu abordables dommage. mais ma Dame en trouve un sobre, qui me plait beaucoup. Elle interpelle la vendeuse, alors que je file en cabine. ou je commence seule à me devetir. la vendeuse demande si elle doit aider, je decline l'offre car....   Moi : Evidemment, je rentre dans la cabine avec elle, pas question de la laisser seule, elle serait perdue sans moi^^ et mon Maître m'avait ordonné de l'aider ^^ je me suis pliée avec plaisir à Ses ordres......... Elle :  j'ai pas eu le temps de dire ouf que nous voilà a deux dans la cabine, je continue à enlever le haut, un peu embarrassée et essaie de mettre ce fichu machin sublime. "Bah faut enlever ta jupe pour l'essayer!" me dit-Elle... euh oui Ma Dame, bon me voilà en dessous.  Moi : Déshabillage de la belle. Oups, mince, elle est jolie en dessous noir et porte jarretelle assorti (je me pose la question si c'est pour moi qu'elle a mis ça).... Elle : -oh merki, encore a rougir, et oui en réel, je suis bien plus timorée et là, Madame est bien plus devergondée, qui aurait cru... oui c'est pour elle euhhhh et pour me sentir aussi bien, attirante.  Cette idée évoquée en plaisantant me tentait bien, excitante situation qui ne m'est pas commune!   Moi  : Je l'aide, non sans plaisir, à mettre le serre taille.. evidement que le frole et la pince , elle rougit encore ... Elle : aieeeeeeeeeeeeee! mais comment il se met ce truc, je me suis coincée la peau, pis y a des attaches qui partent en haut quand j'essaie de mettre celles du bas, et encore on a pas resserré! ah faut enlever le soutien gorge? bon en temps normal oui mais la bon, et puis non hé, la vendeuse elle vient pas s'en meler, bientot elles vont ouvrir le rideau. Il me faut essayer deux tailles différentes et voila Madame et le vendeuse qui s'affairent a me trouver le bon. Pas de corset dans le même genre dommage...  Moi : Il  faut être deux pour le mettre, personne ne Me dira le contraire. (voire trois !)  Je frôle sa douce peau... Hum, Je serre fort le cordon.... - Elle (mais euh je peux plus respirer, oui c'est joli, ça fait la taille fine, mais euh c'est toujours aussi serré, ah ouf, ça se détend a force de le mettre ok!)  Moi :  Hum sa taille est vraiment cambrée, elle est vraiment belle ainsi.. oups claque sur ses fesses, Je ne peux m’empêcher...  Elle : rhooo mais pas ici, remarque depuis le temps que j'attends Ses fameuses fessées, après Son entrainement par un certain Maitre S.  Mouais, un peut plus fort , ça m'étonne pas, vu le pas pro-fesseur^^ Moi : On ajuste le serre taille, ça lui va bien Je trouve, il lui manque le collier.... Je prends des photos d'elle,  normal non , je la trouve trés belle avec ses seins qui ressortent .. Elle : merci Ma Dame, je suis ecarlate déjà, Vous en rajoutez, c'est fait exprès ou quoi? ??? Ah oui, le collier, la laisse aussi pour pas que je me perde dans le métro ou les rues du quartier en cherchant les boutiques^^ Moi : si tu me le demande pourquoi pas charmante Pestouille ... Elle : me fait me devetir peu a peu, je sens Son regard sur moi, puis Elle me touche, m'effleure, replace ce serre taille, quant à mes seins , Madame les prends dans ses mains pour les remonter .., redescend, le centre par rapport a mes fesses... Ses gestes assurés, sensuels, me donnent soudain très chaud, je risque pas d'attrapper froid, je suis toute tendue et emoustillée, quand elle sort de la cabine, le souffle un peu mais regrette déjà qu'elle se soit éloignée. je dois me rhabiller, Elle m'aide a défaire le vetement, Ses mains comme Sa vois sont douces, sauf quand elle monte le ton. Son rire, si cristallin me transporte... quoi des photos? oui je Lui appartiens, Elle a le droit sauf de les montrer à n'importe qui .. nous choisissons de faire d'autres en boutiques avant de succomber devant ce modèle et je me rhabille pendant que ma Dame le remet en place  Moi : Nous repartons d'abord, sans rien, décidées à voir le magasin dont MONSIEUR L .. nous a parlé.... Nous marchons un moment, cherchons le magasin des yeux : pas de magasin à l'adresse indiquée!!!  MERCI MONSIEUR LE DINOSAURE , le magasin est fermé!!!  Je maudis L... et promets de le fouetter à la premiere occasion.. vous n'aurez pas les photos pour cela! Elle : ah j'aime quand ma Dame exerce son courroux sur quelqu'un d'autre, ça va morfler, le fouet en plus^^ mais Il va pas supporter à son age, Madame... Que nous avons marché et monté d'escalier, épuisant, mais ça fait de jolies jambes il parait... très déçues de trouver une vitrine vide, maudit soit ce Msr L. notre vengeance sera terrible... Moi : Nous traversons Paris pour un autre magasin , où j'avais vu des corsets et serre tailles vers Pigalle. Coup pour rien car ils n'ont plus ce que l'on cherchait, mais J'ai quand meme pris un palabe et en  ai donné quelques coups sur les fesses rebondies de la pestouille ..  qui a eu les yeux qui brillaient!  Je sais qu'elle aime ça et son air quand elle m'appele Ma Dame ne me trompe pas..... Cher lecteur, Je ne peux vous dire ce qui s'en est suivi mais c'etait divin. Elle : je ne connais pas ce quartier, pas très bien fréquenté, elle est folle ma Dame, mais avec quel pervers Ma Dame à t'elle osé y aller , je me doute de qui , ça m'étonne pas, ma pauvre Dame ^^ Elle me montre un hammam libertin qu'elle apprécie beaucoup, toute émue, elle est si touchante et si belle, je l'admire tant... Quel courage de subir ce pervers , vraiment. le lieu a l'air a l'interieur très joliment agencé et l'ambiance, agréable. C'est très chaud, il parait. j'avais défié ma Dame qui disait qu'elle m'y ferait entrer, alors que je n'ai pas très envie, ne me sentant pas très a l'aise dans ce genre de lieu, mais Elle n'a pas osé, par manque de temps paraiit il. la boutique recèle d'autres trésors mais pas ce qu'on desirait trouver... peu importe, ma Dame et moi sortons et reprenons les transports! Elle doit partir donc je La laisse tristement s'en aller et suis bien décidée a aller retrouver ce modèle vu et essayé, qu'elle a touché de ses mains, frolant mon dos, mes fesses, qui lui a devoilé mes formes, cette fois^^   Elle : chacune est rentrée, sagement, et nous voilà des souvenirs plein la tête, eclats de rire, vives émotions, que de rouge aux joues et vagues de chaleur pour moi^^ Moi : nous ne nous reverrons pas de suite, mais j'en ai deja très envie. gardons pour nous les choses plus intimes.. Lady H et MissPestouille ...
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Par : le 08/07/21
J'essayais de contrôler ma nervosité tandis que je me maquillais devant la glace de la loge. Si j'étais une telle boule de nerfs, c'est que ma partenaire de spectacle habituelle s'était brisé le bras la veille, et qu'une remplaçante devait aujourd'hui prendre sa place au pied levé. Il ne restait que quinze minutes avant le début du spectacle et la jeune fille que l'agence avait trouvée en catastrophe n'était toujours pas arrivée. J'entendais les hommes crier et siffler dans la salle adjacente alors que Béatrice dansait sensuellement pour eux. La porte de la loge s'ouvrit et une grande brune aux cheveux très courts fit son apparition. - Charlotte ? - Tu es la remplaçante Elle portait un court short en jean, dévoilant habilement des jambes interminables et hâlées. Ses pieds étaient chaussés de sandales blanches à talons et dont les sangles s'enroulaient autour de ses chevilles. Son t-shirt noir moulait des seins modestes et hauts placés. Les lunettes de soleil remontées sur sa tête tenaient en place ses cheveux de jais. Elle avait un visage fin et gracieux dévoré par de grands yeux verts. - Je m'appelle Juliette. Elle me serra la main, ses longs doigts touchèrent mes poignets. Elle me dominait d'une bonne tête, et je me demandais aussitôt de quoi nous aurions l'air sur scène. Je profitais du moment où Charlotte se débarrassait de tous ses vêtements pour la contempler dans la glace; elle avait un corps magnifique, des seins durs et naturels, un pubis lisse, et des fesses musclées. Un symbole chinois était tatoué au creux de ses reins. Ses aréoles très roses ressortiraient sous l'assaut des stroboscopes et plairaient aux clients, car les hommes n'aimaient pas en général les aréoles trop brunes. Je l'avais souvent remarqué. Je me raclais la gorge, et je lui tendis son costume que j'avais pris la peine de sortir du placard. Il s'agissait un déshabillé blanc, qui s'illuminait dans la pénombre. - Pendant que tu te maquilles, je vais t'expliquer le déroulement du spectacle. Charlotte prit place devant la coiffeuse. Elle n'avait pas encore revêtu le costume et elle se maquillait totalement nue, en se penchant vers le miroir. Ses seins étaient de marbre; ils restaient obstinément collés contre sa cage thoracique. - Ça débute sous la douche. Elle levait les yeux vers moi, et je remarquai ses pupilles d'un vert incandescent. - Ne t'en fais pas, l'eau est juste assez chaude. Puis, on fait mine de s'embrasser, sans contact avec la langue. Toutefois, de leur point de vue, les clients n'y voient que du feu. Lentement, on se déshabille. Quand commencent les premières notes de "Justify my love", on doit être totalement nues. On fait semblant de se lécher et mordiller les seins, puis on glisse sur le plancher pour simuler un soixante-neuf. Les mecs adorent voir deux femmes se gouiner ! Charlotte termina son maquillage et se leva pour mettre son costume. Elle enfila d'abord ses longues jambes bronzées dans le déshabillé, avant de remonter les bretelles sur ses épaules. - Pour la finale, je jouis en me cabrant sur toi. Ça va ? Tu as compris ? Charlotte se regardait dans la glace tandis qu'elle ajustait ses seins nobles dans les bonnets souples du costume de scène. Devant son mutisme, je commença à m'inquiéter. - Dis-moi que ce n'est pas ta première fois ... ? Elle sourit franchement. - Ne t'inquiètes pas, je vais très bien me débrouiller. Quelques minutes plus tard, nous nous tenons derrière le rideau de velours, entassées dans une douche de verre. Charlotte serrait ma main dans la sienne au moment où le rideau se leva et que le cri des hommes commençait à enfler. Au son de la musique, l'eau de la douche ruisselait sur nos corps, plaquant nos déshabillés sur notre peau. En utilisant des mouvements lancinants, l'une déshabillant l'autre très lentement, en balançant les hanches contre la paroi de verre. Les clients étaient euphoriques; ce numéro était toujours très populaire. Avant la fin de la première chanson, nous étions nues et nous utilisions deux pains de savon pour nous frictionner, pour caresser nos parties intimes et nous recouvrir d'une mousse que l'eau se chargeait de rincer par la suite. Charlotte était habile pour une débutante; elle avait le sens du spectacle. Ses yeux étaient rivés aux miens, refusant de les lâcher. Elle s'avançait, me coinçant contre la paroi et prit mes joues dans ses mains. Puis, on se prépara à simuler notre premier baiser. Mais, surprise, elle posa sa bouche sur la mienne avec détermination. Le rouge à lèvres rendait nos lèvres glissantes, très douces. Sa langue toucha la mienne. J'ouvris les yeux; les siens étaient assurés, enflammés. Je décidai de ne pas lui retourner son baiser, j'avais bien spécifié que nous devions feindre tout cela. De mon visage, ses mains glissèrent sur mes épaules. Nos seins se touchaient, nos pointes s'unissaient. L'eau coulait sur notre corps, sur nos sexes. Puis elle se tarit et les parois de la douche s'abattit sur le sol, nous laissant toutes deux debout au centre de la scène. Je descendis la première, en posant mes lèvres pincées sur ses mamelons. Charlotte fit mine d'avoir du plaisir en saisissant ma tête, en la pressant contre sa poitrine. Elle me prit par les coudes, elle me releva et, à son tour, sa bouche se referma sur mes aréoles deux fois plus larges que les siennes. Je sentis d'abord la succion de ses lèvres sur mes pointes, puis les petits chocs électriques du plaisir. Mais que faisait-elle donc ? Nous devions simuler, nous devions ... Mes pensées s'embrouillaient, car sa bouche se déchaînait sur mes seins, ses mains se faufilaient entre mes cuisses. J'étais moins consciente des cris enthousiastes autour de nous, mes seins sensibles ont toujours été mon point faible. Comme si elle connaissait parfaitement cette faille dans mon armure, elle passa à mon autre sein, en faisant tournoyer sa langue autour de mon mamelon enflé. Même si je me laissais tomber à genoux, sa bouche ne lâchait pas prise. Puis, je m'allongeai sur le sol et Charlotte se plaça au dessus de moi pour le soixante-neuf prévu. Je ne savais pas si c'était Madonna qui chantait, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait, tellement absorbée par mon plaisir et ma partenaire. Sa bouche recouvrait ma vulve, sa langue me pénétrait, bientôt imitée par deux de ses doigts. Je saisis mes pieds dans ses jambes bien hautes, totalement livrée à elle. Je faisais l'amour devant deux cents personnes; je ne les entendais plus, je ne les voyais plus, je ne faisais que ressentir cette langue qui roulait sur mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient tranquillement sans hâte. Je mouillais abondamment, ma cyprine barbouillait son menton. Sa vulve était à quelques centimètres de ma bouche, mais je ne pouvais me résigner à la lécher, je mordillais ses cuisses, en caressant ses fesses parfaites du bout des doigts, appréciant leur douceur, avant de glisser mon index sur sa fente soyeuse et mystérieuse. Cependant, je ne pouvais me concentrer sur ma tâche, car les manœuvres habiles de ma partenaire eurent tôt fait de me déstabiliser. La jouissance grondait en moi, merveilleuse, euphorique, diffuse et inconcevable. Je poussai sur mes talons, tellement fort que mes fesses se décolèrent du sol mouillé. Ma vision s'embrouilla de larmes. Je saisis Charlotte à bras-le-corps, en pressant ma vulve contre sa bouche, savourant la pénétration profonde de sa langue; je vibrai, je tremblai, je m'ébrouai violemment. Puis, peu à peu, les sons et les images revinrent. L'assistance se leva et nous acclama bruyamment. Je me levai, les jambes flageolantes, le cœur trépidant. Je tournai mon visage vers Charlotte, qui me sourit et me prit par la main. Le tonnerre d'applaudissement ne sembla pas vouloir s'arrêter. Le rideau s'abattit devant nous. Le Directeur de l'établissement, se précipita vers nous avec deux peignoirs, nous en tendant un à chacune. Je me drapai dans le mien. L'entrejambe liquéfié, le simple fait de marcher provoquait un frottement très agréable mais dérangeant. - "Juliette, C'était le meilleur spectacle que j'ai vu ... Vous étiez si enthousiastes, ça semblait tellement réel. - Je suis heureuse que ça vous ait plus. - Peut-elle revenir demain ? - Je vais voir avec elle. " En réalité, je tenais à ce qu'elle revienne, non seulement ici sur scène, mais surtout dans mon lit. Jusqu'à ce jour, l'idée de faire véritablement l'amour à une femme ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Tout ce que je désirais maintenant, c'était de dévorer Charlotte à mon tour, de goûter au sexe féminin sans faire semblant. Je voulais qu'elle m'initie à l'amour lesbien. Toute étourdie et haletante de bonheur, qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à son parfum intime âpre et fin. Serait-elle hautaine et inlassable dans ses exigences ? Était-ce la soumission qui me tentait ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/07/21
Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Juliette prit l'initiative de demander à sa Maîtresse Ka-Sandra de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, agréablement surprise. Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se laissa aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Ka-Sandra me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Ka-Sandra. Mes jambes commençaient à trembler. Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient donnés par ma Maîtresse Ka-Sandra. - "Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue. Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche." J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût. Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Ka-Sandra et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa. Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette, Maîtresse Ka-Sandra nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réalisé l'un de mes fantasmes, me vendre. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/09/21
Mia O. Propriété de Maitre G. Carnet de soumise. Extrait J 402 - Séance XX Sujet : Digréssion - Voyage à Madrid. Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - photo du net Ce voyage à Madrid 🤩🤩🤩🤩🤩 C’est le voyage le plus excitant et ludique que nous avons fait. Envie de me toucher à chaque relecture. Couleurs, maître, larmes, vanille, émotions… un « Nous » Parfait ! … Tu avais programmé cette date depuis longtemps. J’attendais sur l’aire d’autoroute. Ce samedi, en fin de matinée. Comme prévu. Mon enfant entre de bonnes mains. Libre comme l’air. Et chaude surtout. Très chaude. L’heure des retrouvailles avec mon maitre avait sonnée. Au début pourtant, j’avais très mal vécu ce long mois d'abstinence. Mais comme tu l’avais dit, finalement beaucoup de bénéfices pour mon corps et mes esprits. Pour ma vie aussi. Je comprends désormais les bienfaits de la frustration. J’ai reposé les pieds sur terre. Je savoure pleinement la réalité extraordinaire et précieuse de ce que je vis grâce à toi. De t’avoir dans ma vie aussi.:heart_eyes: ... C'est le jour J. Je suis excitée comme jamais. Putain ! Le manque de mon maitre est à son paroxysme. Mes entrailles cuisent à feu vif. Depuis la confirmation de notre rendez-vous, mon ventre subit de violents spasmes de désir. Des pensées lubriques m’habitent en permanence. Mon visage a besoin de ta main. De tes caresses. De tes gifles aussi. Et surtout. Il me manque quelques coups. Quelques traces de toi. Quelques marques de mon appartenance. Mon vagin est incontrôlable et appelle ta queue. Mon anus aussi. Ma bouche aussi. Tous mes trous. Et je fais les cent pas sur le parking. A chaque pas, le simple frottement de mes dessous me torture. Avec plaisir. Avec mon sac à dos. Plus l’habitude de faire le Backpaker à mon âge ! Tu me surprendras toujours !? Je ne connais rien de tes projets. Sauf pour la culotte que tu m’as demandé de porter. Chose curieuse et rare. Les dessous me sont habituellement interdits en ta présence. A moins que ce soit pour me les faire abandonner à la table d’un café avec un petit mot. :smile: J’attends. Mon téléphone sonne. Tu es déjà là. Tu m’observes me tortiller. Dans le bus, là-bas. Tu m’ordonnes de monter. Tu as pris place au fond. Les deux derniers rangs sont inoccupés. Destination Madrid ! Madrid ? En bus ?! Huit heures de route ! Sérieux ? Huit heures avec toi… :stuck_out_tongue: Long voyage ! Bon !? Plus je m’approche de toi, plus je suis paralysé par l’émotion. Je m’assois à tes côtés. Ou je m’effondre. Je ne sais pas. Retournée. Ton bras s’ouvre à moi. En silence. Tu m’accueilles. Tu m’enlaces. Étreinte, je pose ma joue sur le haut de ton torse. Te respire. Quel bonheur ! … Nous restons comme ça un long moment. Sans mots. Puis ma tête se relève. Nos lèvres s’embrassent comme les adolescents sur les bancs publics. … Plus tard les enlacements ont apaisé nos corps et nos âmes. Nous discutons beaucoup sur le bonheur d’être ensemble à cet instant. Tout au moins, j’essaie... Mon corps est bouillant, et mon langage troublé. Tu es vraiment là ! Je te touche pour être sûre. « Nous avons rendez-vous à Madrid ce soir. Je veux te présenter un grand maitre, que l’on ne voit pas souvent dans sa vie » A chaque remarque de ce genre, mes entrailles se nouent et mon souffle se coupe. Nouveau défi. Nouvelle étape dans mon éducation. Je grimpe dans les tours. Zone rouge ! Évidement je mouille… … À deux heures de la destination, pause pour tout le monde ! Nous descendons à la station grignoter un bout. Mes yeux te dévorent. J’ai as faim. Je meurs de faim. Tu le sais. Tu le vois. J’agonise. Attendre si longtemps. Mes yeux disent : « Ce n’est pas humain ! Je suis D/S pas SM ! Je suis soumise, mais pas masochiste… ! » Toi, ton sandwich à la main. Impassible et compatissant. « Hum…Tu veux ton dessert, c’est ça… ? » Spontanément : « Oui mon Chéri ! » Puis « Oui Monsieur. S’il vous plait Monsieur » Tu me regardes encore. Plus de compassion. Les yeux qui me font peur. Quand je vais prendre. Les yeux du lion. Que j’adore. Quel regard. Putain. Tu vas prendre Mia ! Je le lis dans tes yeux. Tu finis ton sandwich tranquillement. Lentement. Puis d’un geste, tu me traines avec fermeté derrière un gros camion. Me plaques sur sa remorque. Saisis mes cheveux, lèves ma jupe, écartes ma culotte et me pénètres profondément. D’un coup. Putain que c’est bon ! Inattendu. Suspect. Tu appuis fort ton bassin sur mes fesses pour toucher le fond et tape. Je gémis longuement. Puis sors. Je geins. Snif. Snif. Snif. Putain !…Triste ! Je savais bien que c’était louche. Tu me retournes et te branles devant moi. Je salive. Je m’agenouille, naturellement. A peine ma bouche effleure ton gland. Tes doigts pincent mon téton et me relèvent contre mon grès. J’adore que tu tires sur mes tétons. Tu m’interdis de m’agenouiller et me force à regarder ta queue la bave aux lèvres. « Ouvres le garde-manger !» L’œil espiègle, je souris. Je baisse ma culotte en tenant ma robe relevée. Tu l’inondes de ton sperme. Je me nourris de l’expression de ton visage alors que tu salis ma culotte. …..Hummmm…c’est bon ça. Délicieux de te voir jouir. T’entendre respirer. Je la remonte vite sur ma chatte. Surtout ne rien perdre. Je sens ta chaleur. Je suis trempée et salie de toi. …..Hummmm… ! Cela a beaucoup, beaucoup d’effet sur mon coquillage. Personne ne lui a donné de chaleur depuis si longtemps. Tes doigts claquent et montrent le sol. Je m’agenouille. Enfin à ma place. Tu laisses ma bouche remplir sa fonction et te nettoyer parfaitement. Le chauffeur du camion nous regarde dans son rétro. Il semble aimer le spectacle. Pas vu celui-là ! Toi tu l’as vu. Je le sais. Tes yeux me disent que cela t’a plu de te faire nettoyer la queue devant lui. Moi aussi ! « Vite...le bus !» Merci maitre. Et merci pour ma chatte. En partant, je salue le chauffeur. Lui fais un très grand sourire. Une goutte de sperme au creux de mes lèvres que je lèche avec ma langue en le regardant. Je ris. L’arrière-gout de ton sperme commence à me transporter. … Je te sentirai sur mon sexe jusqu’à Madrid. Et ce fut bon. Tellement bon. Quel bonheur de sentir mon clitoris nager dans ton liquide. D’abord chaud, puis tiède, puis froid. C’est déjà ça. Je respire. Mais cette compassion ne te ressemble pas. Soit la présence du chauffeur t’a donné envie exhiber ta petite chienne, soit ce soir je vais en prendre pour mon compte. J’ai un peu peur. De temps en temps, je glisse ma main dans ma culotte, pour me nourrir. Porte mes doigts à ma bouche. Garder le gout de ton sperme…. Me rassurer. En te regardant, les yeux souriants et coquins. Cette indécence que tu adores et qui te fait bander. Je suis heureuse quand je te fais bander. Je me sens bien quand je vois la bosse sur ton pantalon. …. Nous arrivons à Madrid. Nous sommes déposés à l’entrée d’une zone périphérique, mi- hôtelière, mi- industrielle. « Mi Quérida, aujourd’hui, il n’y aura de maitre que moi et un autre, plus grand que moi, et beaucoup de spectateurs » Mes yeux se perdent au milieu de rien. Loin des choses qui me rassurent. Je suis aussi anxieuse qu’excitée par ce qui m’attends. « Soit rassurée, je suis là et le resterai, contre toi. Au moment où tu jouiras sous son doigt, je serai là aussi. Fais-moi confiance et laisse-toi être. Laisse-nous être, et tu t’en souviendras toute ta vie. » J’ai encore plus peur. Je suis terrorisée. Au milieu d’une zone industrielle. Mon cou nu. Il ne saurait rester nu. Pitié. Vite. Tu l’as senti. Je reçois mon collier. Enfin. Dans la rue. L’anxiété disparaît. Ma tête se relève. Mes épaules et ma poitrine aussi. Je me sens fière. Porter mon collier dans la rue ! …Hummmmmm…. Seule l’excitation reste. Toi, me regardant dans les yeux : « Me fais tu confiance Mia ?» « Oui maitre, je vous fais confiance » Tu souris de l’effet magique que le port du collier à sur moi. « Alors porte ce collier avec toutes la distinction et la fierté dont tu es capable et que tu me dois. Moi, je ne serai fier de toi que si tu te laisses être-là, dans toute ton entièreté. Saches qu’il me fut très difficile d’obtenir l’entrée au temple. Et que j’ai dû m’organiser à la dernière minute pour la logistique. C’est pourquoi le voyage en bus. Maintenant, nous n’avons pas une minute à perdre. Il va de soi que tu devras écouter et obéir sans discuter. » « Oui monsieur » … A pieds, nous nous rendons à notre hôtel. Prenons possession de notre chambre. « Je dois te préparer, douche-toi et Pronto ! » Je suis un peu essoufflée. Déboussolée. Ce scenario ne nous ressemble tellement pas. Ne te ressemble pas du tout. Rencontrer un grand maitre non plus. Ai-je trop grandi ? Es-tu dans le doute ? J’ai peur. As-tu besoin d’aide pour m’éduquer ? T’ai-je mis en difficulté ? Qu’est-ce que c’est un grand maitre d’abord ? Toi : « J’attends ! » Moi : « Oui monsieur. » J’obéis et m’exécute sans réfléchir. Me douche à la vitesse de l’éclair. Juste le temps de soupirer de ne plus avoir ton sperme sur ma chatte. Je sors nue et toute propre. Mon regard : Mes trous sont à votre disposition monsieur ! Je vais enfin être utile. Utilisée. Usée. Comme vous savez si bien le faire. M’user longuement par tous les trous. Les papillons dans le ventre. Je me trémousse comme c’est mon devoir. Curieuse sensation. Depuis ton fauteuil, tes yeux ne me regardent pas comme d’habitude. Tu m’admires sans artifice. M’admires mais je ne vois pas ton désir. Pourtant ma posture et parfaite. Ai-je fait une bêtise ? Pourtant je sens la fierté que je sois tienne. Ton état émotionnel aussi. Je porte avec attention le nom et le collier que tu m’as donné. Ton regard est différent. Quelque cloche vraiment. Je te connais inébranlable. Le grand maitre te bouscule à ce point ? Qu’est-ce que ça va être pour moi ? Je suis nue, les tripes serrées. Dans l’attente de tes mots. Tu m’admires encore un peu. Puis tu reprends tes esprits. « Respires Mia» Je m’exécute. Tu m’assois sur le lit et t’agenouilles. Écartes mes cuisses en grand. Et jette ta bouche sur mon sexe. Me dégustes avec appétit. Puis me dévores. Je m’accroche aux draps. Tu me bouffes. Longtemps. Je ne jouis pas. Pas sans ta permission. C’est dur…C’est bon. C’est trop dur… C’est trop bon. Mais ta permission ne vient pas. Ta langue arrête de me torturer. Ouf. Monsieur peut jouir quand il le souhaite, mais moi je dois attendre sa permission. C’est la chose la plus excitante...rester dans le désir...pour toi…toujours prête. Mon clitoris est prêt à exploser. Je respire profondément. Je suis en feu. Ma chatte « est » le feu. Prête à être forgée. A servir d’enclume. Comme tu veux. … Une boule s’enfonce lentement. Ma chatte s’ouvre. La boule glisse. …hummm... Puis une deuxième. Elles ne sont pas trop lourdes. Puis le Plug. La sensation du métal. Il m’ouvre le cul pour toi. La ficelle est plus longue qu’à l’habitude. Tu me montres la plaque métallique gravée à ton nom. Au bout de la ficelle. Ficelle que tu glisses entre mes fesses. Avec un tour sur le plug. Tu me passes une nouvelle culotte. Une culotte ? Pourquoi renfermer ma chatte ? Danger ! Incendie possible ! Il ne faut pas faire ça ! Grrr. Mon visage reste impassible. La plaque dépasse sur l’arrière, par-dessus la ceinture de ma culotte. Au-dessus de la raie de mes fesses. « Mets ta robe et ces baskets, nous sommes pile à l’heure » Je suis surprise. Dans la penderie, la robe, courte, décolletée avec le dos nu. Des baskets ? Et pourquoi cette culotte ? Surement les instructions du grand maitre !? Pas de question. Je passe la robe. Je te sens tendu. Au bout de la ficelle, la plaque pendouille au bas de l’échancrure, à l’extérieur de ma robe. Dans le miroir je me vois porter ton nom. Profond sentiment de fierté. Puis un joli bracelet orné d’un triskèle acier. Ce n’est pas bon. Trop d’attention. Trop vite. Dans tes gestes. Dans tes yeux. Ça cloche. J’ai très très très peur. "Elle est en retard...Il faut que ton maitre se détende..." Qui ça elle ? On attend une « elle » ? Tripes nouées. Gros nœud. Mon regard profond sur ta bosse. Pas d’instructions. Je tente. Cherchant ta permission du regard, je m’agenouille timidement. Tu te places naturellement dans le fauteuil. Et acquiesces. Enfin ! Un mois et huit heures ! Mes genoux se posent au sol. Je défais rapidement ta braguette, et enveloppe ton sexe d’un geste avec ma bouche. Mon refuge. Ça va mieux. Mon ventre s’apaise. Puis je corrige ma posture pour tes yeux. Générosité improbable. Pourquoi ? Jusqu’à ce que ton gland me caresse le fond de la gorge. Je suis bien. A genoux. La bouche remplie. A ma place. J’attends. Quelques secondes. Que tu respires profondément. Pour nous deux. Je me sens en sécurité. « Toc toc » …une voie sexy et festive... « Hola ! estoy aqui ! » Et merde. J’ai faim moi. J’ai faim tout de suite. Faut que je bouffe ta queue bien plus que ça ! Maintenant ! Que je me nourrisse. Toi : « Ouvre la porte à Esméralda, en tenant ta robe pour que l’on voit bien ta chatte, puis accueilles la comme il se doit, et reviens à ta place » J’adore recevoir tes ordres. Obéir en silence. Hummm … je suis super excitée 🤩 ! Enfin, je suis capable de faire quelque chose d’excitant avec plaisirs. Mais comment je vais vivre de te partager ? J’ai peur. Je suis excitée. J’ai peur. Je suis excitée. Je bug. Redémarrage du système : Obeir. « Oui Monsieur » J’ouvre. Ça me retourne. On se regarde. On se sourit 😉. Pas besoin de mots. « Entra por favor !», Esméralda rentre. Elle porte aussi un joli collier. Arc en ciel dans les vêtements, à moitié hippie. A moitié diablesse aussi, dans la coiffure avec ses cornes réalistes mais très sexy. ??? Un gros sac dans une main et une cravache dans l’autre. Un personnage de manga Sm. Toi, avenant avec elle : « Bonjour Esmeralada. Asseyez-vous. Ma soumise va d’abord finir ce qu’elle a commencé, puis je la mettrai à votre disposition. » Elle, avec le sourire : « Prenez votre temps monsieur, je prépare mes instruments » Et me revoilà à genoux. Je tremble. J’ai peur. Ma chatte coule. Vite, ton sexe, pour me calmer. Et non. Tu mets d’abord tes doigts dans ma bouche. Au fond, jusqu’à provoquer des nausées. C’est rassurant ce viol de ma bouche. Puis ta queue bien raide qui rentre jusqu’à m’étouffer. Je ressens ta domination. J’oublie « l’autre » et tout le reste. Je sens que je dégouline… je me touche … uhmmm effectivement ça mouille… Je me penche en te suçant et baisse ma culotte. Me touche. « Suce ! Cesse de te toucher ! » J’adore vraiment quand tu me donne des ordres. En public en plus ! ...hummmmm… J’écarte un peu plus mes jambes pour m’exhiber. Mes reins se cambrent. Mes fesses s’ouvrent. Montrer à quel point je suis excitée. Pour la rendre jalouse ? Pour l’exciter… ? Je sens mon plug à chaque mouvement. Je sens aussi ton sexe se contracter. Trop rapide. Tu maitrises parfaitement tes orgasmes et choisi les moments où ils doivent être. Elle ne peut pas te faire cet effet. Quelque chose cloche et recloche. Ça me bouscule à l’intérieur. Tu as « choisi » de jouir maintenant. Pourquoi ? Tu exploses dans ma bouche. Grâce à tes saccades, une bonne giclée s’échappe sur ma joue. Génial ! Que c’est bonnnn ! Te sentir sur mon visage. …hummmm… Je te regarde, les yeux remplis de joie. Je recule mon visage et te branle pour t’apaiser. Ma bouche pleine de ton jus grande ouverte. Le regard en coin vers Esméralda. Elle nous regarde. Elle est en appétit, je le sens. Elle se tortille sur sa chaise. Les jambes serrées. On ne me la fait pas à moi ! Je vois bien qu’elle a faim ! Peur. Toi : « Avales » Ouf. Je me redresse en veillant à ma posture pour tes yeux. Ma bouche se ferme. Mon regard droit dans les yeux d’Esméralda. Le bruit de ma déglutition. En plusieurs fois pour te déguster. Mes yeux narquois, moqueurs et malicieux. Les siens envieux. Mon soupir coca-cola frais. Mon sourire de satisfaction. Toi : « Ce n’est pas très avenant ce regard Mia. Presque irrespectueux envers notre invité. Cela ne se fait pas ». Je prends conscience. Effectivement. Peut-être ai-je été cruelle. Alors qu’elle est seule avec son collier. Irrespectueuse. Moi : « Oui monsieur, je mérite d’être punie » Toi : « Baisses ta culotte jusqu’aux genoux, tiens ta jupe relevée et penches toi » Tu regardes d’Esméralda dans les yeux, puis fixe sa cravache. « Donnez-lui ce qu’elle mérite ». Tu prends ton livre et détournes le regard. Le bruit de ses talons. Les caresses du cuir. Sa main qui malaxe mes fesses. Puis les coups. Les fesses qui piquent. Mon cul qui chauffe. Ma sensation d’appartenance à mon maitre. Pas un bruit ne sort de ma bouche, comme je l’ai appris. Douleurs et silence. Juste quelques gémissements. Mon anus et mon vagin se contractent. Appellent à être remplis. Toi : « Merci. Vérifiez que son éducation a porté ses fruits, que ses orifices sont bien à disposition. Si tel est le cas, disposez d’elle à votre convenance et faites ce pourquoi vous êtes venue » Pas prévu ça ! Je suis en orbite, dans l’espace. Entre peur, excitations, désir et inquiétude. Je re-bug. Je sens la rougeur chauffer mes fesses. Pas le temps de réfléchir. Deux doigts fins s’enfoncent dans ma chatte. Poussent mes boules au fond et me fouillent. La ficelle accrochée au plug le fait aussi bouger dans mon cul. Je suis trempée. Ça coule. Ma chatte bave. Deux autres astiquent mon clitoris avec la délicatesse d’une femme. Puis la main se retire et se présente à mon maitre. Gluante de moi. Tu approuves d’un hochement de tête et détournes à nouveau les yeux sur ton livre. Esméralda me regarde du haut de ses talons. Me souris d’un air narquois. A son tour. Présente ses doigts devant ma bouche que j’ouvre en grand. Elle y met ses doigts salis de moi. Je les nettoie consciencieusement avec ma langue. Ses yeux dans les miens. Je ne sens pas sa vengeance. Mais je me sens quand même un peu humiliée. Bon, je l’ai bien mérité. Je sens le pardon dans ses yeux. Elle écarte un peu les jambes, puis baisse le haut de son corps vers moi. D’un geste d’une élégance rare. Ses fesses à portée de ta main. Sa cambrure à portée de tes yeux. Elle pose ses lèvres sur les miennes puis m’embrasse. Tendrement. J’aime le baiser des femmes. Longuement. Je mouille. Je ne sais pas pourquoi. Tu passes ta main sous sa robe et caresses négligemment ses fesses. Puis torture son clitoris. Elle continu de m’embrasser. Langoureusement. Putain ! Je sens ta main sur sa chatte dans ses baisers. Tes doigts qui la fouille. Elle me mange la bouche. Ta voix : « N’oubliez pas l’heure mademoiselle. » Elle retire ses lèvres et regarde sa montre. « Oui monsieur. » Elle se baisse à nouveau et me saisit le visage par le menton. Puis tourne ma tête, et d’un geste lape la giclée de ton sperme sur ma joue. Me fais un sourire en coin. La salope ! Puta ! Tu sais quelle punition cela est pour moi. Son regard dans le mien. Elle me fait un clin d’œil. J’ai bien senti sa vengeance ! Pile là ou ça fait mal ! Arrrrrrrrrrrrrrrg ! Je la deteste ! Grosse pulsion de lui sauter dessus et de fourrer ma langue dans sa bouche pour récupérer mon bien ! Mais dans ton regard … « Tu fais moins la maline maintenant ! Que cela te serve de leçon !» Dans le mien… « Oui monsieur… » Elle me tend la main, prend la mienne et m’amène au petit bureau. M’assois et ouvre sa mallette. Pleine de …pinceaux… ! ? "Esméralda va te préparer pour le grand maitre. Laisse-toi faire et aide là". Esméralda s'affaire à mon maquillage et commence par mes lèvres. Aux couleurs de l’arc-en-ciel. Puis mes yeux, violet et rose. Une demi-heure. Mes joues grisées. Une perruque…Bleue… Bleue… ! ? Des diamants et paillettes brillantes collés sur mon visage. Un vrai plaisir que de me laisser maquiller par Esméralda... pour toi... pour lui... ? Pour vous... je ne sais pas... Je me laisse faire pour Toi... tu décides toujours le bien pour moi. Le grand maitre doit être quelqu’un de très important. Une heure. Je m’occupe discrètement. Je te regarde lire en contractant ma chatte pour jouer avec mes boules. Quelques déhanchés discrets pour sentir mon plug. Tu es beau dans ton fauteuil. Dans le miroir le travail d’Esméralda est un chef d’œuvre. Mais je ne suis plus humaine. Je ne suis pas maquillée comme une femme. Je suis peinte. Je suis un objet. Un bel objet. Notre grand maître appréciera surement. Je remercie chaleureusement Esméralda. Tu ôtes mon collier. Nooooon ! Pourquoi ! J’ai déjà été suffisamment punie… ? Puis un autre arrive autour de mon cou. Pas de cuir, un tissu avec des Leds qui clignotent … !!?! ? Une laisse fluo ? Accordé à mon maquillage, ma perruque, ma robe et mes baskets. Trippes nouée, chatte trempée, laché de vachettes dans mes entrailles ! Défis Gogo Danseuse en club BDSM ? Tes instructions tombent : « Tu garderas ces lunettes noires enveloppantes et ce casque avec de la musique à fond jusqu'à ce que j’en décide autrement. En sortant de l'hôtel, dans la voiture et à l'accueil de la soirée. Jusqu'à ce que j’en décide autrement. » Tu t'habilles avec un pantalon en cuir noir, une chemise blanche entrouverte. Un collier croix et bois, un canotier sur la tête. Pourquoi ce collier ? Cette croix...? Gothique... Jamais je ne t’ai vu comme ça. Cela me déstabilise beaucoup. Je ne comprend pas. Je suis complètement perdue. Complètement. Lâcher prise. Il me faut lâcher prise. Je respire. Je regarde mon tatouage avec mon numéro de série et le nom de mon propriétaire. J’essaie de me rassurer. Je te sens ému et excité. Que t’arrive-il ? « Les rencontres avec les grands maitres me déstabilisent toujours un peu, dis-tu en souriant » Tu n’imagines pas pour moi qui n’en est jamais rencontré ! Ça bouillonne fort dans mon ventre. Les vachettes me piétinent l’intérieur. Toi, d’une voix douce : « Tu « n’est » pas encore avec moi ...mais c’est pour bientôt ...ne sois pas inquiète tu es sanguine ...il ne te faudra qu’une seconde. » Esméralda nous presse, nous sommes en retard. Nous partons. Je n’ai d’autre choix que de suivre. Dans l’ascenseur ces lunettes noir affreuses se posent sur moi. Suis dans le noir, je ne vois plus rien du tout. Puis le casque. La musique forte dans les oreilles. Pas facile de marcher comme ça. Heureusement ta main autour de ma taille. Qui me guide, comme toujours. Une petite tension sur la ficelle me rappelle à l’ordre par moment. Je relève mes épaules. Ma posture… je sais… Ce n’est pas facile. Tu es exigeant ! Mais je te dois d’être parfaite. A travers le mouvement, coupée de la vue et de l’ouïe, je commence à « lâcher prise ». Perdre pieds. Complètement. Je ne sens même plus les boules. Ni mon plug Ma respiration s’accélère. Mon cœur se serre. Sortir de l'hôtel. Des pas jusqu'à la voiture. La voiture qui roule vite. Qui tourne, retourne et me brusque. Descendre. Marcher encore. Je m'accroche à ton bras. Marcher encore. Nous entrons quelque part. De l’écho. Des sensations de métal partout autour de toi. Il résonne même dans mes pas. Des corps qui se serrent contre nous. J’attends. J’avance. J’attends. J’avance. Je suis à nouveau bousculée par des corps. Marcher encore. S’arrêter. Repartir. Une odeur collective de sueur. Un peu glauque. Très glauque. Sordide. Une discothèque échangiste ? Bizarre. Ce n’est pas nous. Je marche. Je m'arrête. Enfin. On ne bouge plus. Je sens que le parcours est terminé. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je ne suis pas sûr qu’il va tenir. Les gens tout autour de moi qui nous oppresse. Comme une esclave avant la vente, dans le chariot. Je me souviens ta lecture des chroniques de Gor. Tu m’avais déjà parler du marché aux esclaves. Très très peur. Ma ficelle se tend. Je sens que tu l’accroches à ta ceinture. Quelle fierté et quelle excitation d’être accrochée à ta ceinture. Je suis ligotée à mon maitre. Par la chatte. Et par le cul. J’adore ! Tes bras m’enlacent. Tu Serres mon dos contre ton torse. Tu respires profondément sur ma nuque. Un verre en plastique se pose sur mes lèvres. Ça c’est encore moins toi. Du plastique !? Ça craint ! J’avale une gorgée. Du champagne ! Hummm…. Loin dans le casque « Avales tout » Je bois tout le verre. Tu fais exprès de lever trop vite. Le champagne coule sur mon décolleté. Ou suis-je pour que tu m’exhibes et gaspille le champagne sur mon corps si vite ? C’est bon. J’ai trop chaud. Ça me fait du bien. A travers mon casque à peine entrouvert … fort : ..."Et tu là Mia ?" "Si Senior" De profondes basses à l’extérieur se mélangent à la musique de mon casque. Cognent sur ma poitrine. Je sens mon petit corps sous tension. Étreinte par mon maitre en public. Objet d’art. Je me sens belle comme dans un rêve. Comme Alice au pays des merveilles. Ton Alice...mais là, Alice… elle arrive plus à respirer ! Et soudain, plus de musique à l’extérieur. Le silence. Plus de basses qui vibrent. Un long silence. Aucune vibration. Juste des corps autour de moi. « ... je tremble Monsieur...prenez moi la main ». Je ne contrôle plus rien..🙃...mon cœur va bien finir par exploser...😬….tu me tues… Loin dans mon casque : « Je suis là. Mia, maintenant tu dois être mienne sans compromis ». Je sens ton bassin descendre un petit peu. Ta queue bien raide qui se cale entre mes fesses à travers nos vêtements et me rassure. Je ne sais pas ce qui se passe mais ça t’excite. Je me cambre et sors ma poitrine. Être parfaite pour toi. A l’aveugle. Ma ficelle se tend. La boule force sur ma chatte et le plug sur mon cul. Humm..que c’est bon. Dans mon casque entrouvert, ta voie me transperce : « Je vais libérer tes sens. Ton ouïe et tes yeux. Tu accepteras le plaisir du grand maitre parce que je te l’ordonne. Il te fera jouir alors que tu seras contre moi. … Il arrive … Il est là. Respires profondément et « Laisse le nous "être" » Si j’avais assez envie je crois que je me ferais pipi dessus ! Je vais me laisser faire...tu vas être fier de moi, promis... Obéissance totale des maintenant 😌🙏. Tu retires totalement mon casque. Un violon acoustique joue fort. Ma musique. Ma musique ? Tu me serres un peu plus. Des corps me touchent. Mes lunettes disparaissent. « Ouvre les yeux » J’ouvre les yeux. Le noir complet dans cette salle. Quelques secondes pendant lesquelles mon cœur se serre. Se serre et se serre encore…le temps que je comprenne. Lumières éblouissantes dans les yeux. Putain ! « Hiro de puta » … Tu avais raison … Une seconde ! ... pas plus ! Mes larmes coulent à flot. Ta bouche les boit. S’en délecte. Sur ma joue. Je ne peux que t’aimer 💕. L’amour si puissant de ma soumission. L’amour si puissant de ta domination. L'amour BDSM que rien n'égale. Cette foule autour de nous. D’autres femmes aussi belles que moi. D’autres garçons aussi. Je ne me l’attendais pas celui-là... !!! Les basses se réveillent, cognent fort et m’achèvent. Me tuent. Les 10 premières minutes nous seront trop émus. Sans mots. Sans mouvement. Être ici. « Être » ensemble. Comme nous l’avions rêvé Juste les basses qui raisonnent dans nos corps. Puis les dix suivantes, la transe du « nous » dominera et nous ne descendrons plus. Nos corps se frotterons dans un orgasme frénétique infini. Je te sentirai ton emprise dans ma chatte et dans mon cul à chaque mouvement. Quand j’entendrai "résistance de l'amour", mes yeux couleront encore. Rien n’a pu me ramener à la réalité. « L’étant » de nous ce soir, comme l’une des plus hautes émotions jamais ressenties. Ma musique préférée, un peu d’alcool, du sexe et surtout un concert ensemble. Lâché prise totale. Intégral. Téléportation sur mars. « Hijo de puta ! » Tu avais dit… « La récompense de mon travail pendant ce long mois et le reste » ! Je croyais simplement à une petite soirée ! Mais là ! Putain ! J’ai le cœur qui va exploser ! Pour moi, pour toi, pour nous. Un concert ensemble 💕 💕 💕. Putain. 🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩🤩 Merci Maitre. Vous savez ce que vous m’avez fait vivre ce jour-là. J’ai envie de vous demander comment vous faite pour m’amener toujours plus haut. Je ne veux pas savoir. Continuez. Dirigez-moi. Menez-moi. Emmenez-moi. Je vous remercie. Infiniment, infiniment, merci. Je vous dois tout ce que je suis et sachez que j’en ai conscience. Merci. J’en ai le ventre qui explose, rien qu’à l’écrire.
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Par : le 27/01/23
Elle pensait aux cinq hommes qui l'avaient prise dans sa vie. C'était d'abord un stupide cousin et elle mourrait de honte à cette idée. Il l'avait possédée par surprise et s'était sauvé ensuite. Le second était un personnage mystérieux, terrifiant, qui n'était jamais à court d'idée pour l'humilier. Le troisième était n'importe qui, un soir, elle avait trop bu. Et puis c'était assez réfléchir sur des temps lointains qu'elle sentait partir d'elle-même, comme un sang fatigué. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. Il était très excitant pour Charlotte de toujours ignorer ce qui pouvait advenir au cours d'une séance.    Elle était folle de compassion et du plaisir d'être aimée de cette façon brutale. Tant de dureté chez cette femme qui avait passé la trentaine. Jamais elle n'aurait peur d'elle tant elle était fière de lui appartenir. Sa Maîtresse était pourtant indifférente et cynique. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Dans cette position qui favorisait l'examen de son corps, le membre s'enfonça profondément.   Puis il se dégagea d'un mouvement lent, demeura immobile, les mains sur les genoux, ses lourdes paupières abaissées. Une seconde ainsi, pendant laquelle elle était déjà moins malheureuse de se sentir sauvage et plaint. Elle n'éprouva qu'un petit pincement aigu au moment où ses seins furent brutalement saisis par des pinces puis elle sentit les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. Un long silence suivit, troublé seulement  par quelques chuchotements dont elle essaya en vain de percevoir le sens.   Elle souffrait mais elle dominait cette souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle l'envahissait. Chacun des mouvements qu'elle faisait amplifiait alors le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Il s'enfonça sans préliminaire pour lui faire mal mais elle trouva le courage de ne pas gémir dans le regard de sa Maîtresse qui l'observait intensément.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           Elle avait les reins en feu, elle se consumait. Sans doute, n'était-ce pas là seulement la sensation du plaisir, mais la réalité elle-même. Arrivée au paroxysme de l'excitation, elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit, fière à l'idée qu'elle était devenue une esclave à part entière.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/01/23
Au ton qui était désormais le leur, on sentait que la tension montait progressivement. La jeune stagiaire avait vu juste car elle soupçonnait que peu à peu, sa patronne cédait secrètement à ses exigences de domination, même si elle se savait solidaire de toute femme en faute. La soumission, c'est d'abord l'oubli de soi. Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à son bureau, Charlotte portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant qu'Emmanuelle ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines. Sous ce chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins aux larges aréoles brunes. Comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une paire de bas, un porte-jarretelle, et un plug anal destiné à l'évaser car Emmanuelle souhaitait la prendre à son gré à l'aide d'un gode-ceinture, par sa voie la plus étroite. Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés. Juliette avait exigé d'elle qu'elle séduise Emmanuelle, la jeune stagiaire que Charlotte venait d'embaucher. Elle y parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Charlotte, sous ses attitudes hautaines avait des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester. Charlotte se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite, toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon. Sportive, elle avait gardé un corps ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. L'équitation qu'elle pratiquait depuis l'âge de seize ans avait façonné sa silhouette et musclé ses jambes, mais pas à outrance. Et surtout, elle était demeurée très féminine, sachant toujours mettre en avant ses atouts, en affaires comme en amour.    Son corps était là mais son esprit était déjà loin, si loin. Elle l'avait remarqué, et malgré son appréhension, rien ne lui échappait, l'esprit de géométrie ayant définitivement vaincu l'esprit de finesse. Sous le poids des responsabilités à son bureau, elle ignorait les interstices où se réfugie l'essentiel des vies parallèles. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Juliette souriante dans le hall qui discutait avec Emmanuelle, un café à la main. - On va aller à ton bureau on a des choses à te dire. Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Charlotte allait s'asseoir quand Juliette la stoppa. - Reste debout. Alors Charlotte, à bout de nerfs s'exclama: - Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle. - C'est justement de ça que nous discutions avec Emmanuelle, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent, tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope. - Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me semble... Alors, tu es à moi, point final. - Tu es une salope, dis-le. - Je... Je suis une salope. - Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant tu es devenue une vraie lesbienne et j'aime pas les lesbiennes, je préfère les membres bien durs, alors je te donne à Emmanuelle, c'est une brave fille et elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ? - À toi de jouer, Emmanuelle. La confusion gagna Charlotte. Un météorologue aurait été à même de définir son état: brumeux, avec quelques éclaicies. Un climat pesant, surtout pour sa fierté, mais au fond d'elle-même, elle désirait se jeter dans l'abîme.    Ce jour-là, l'épreuve lui parût insurmontable. Elle craignait que la jeune stagiaire prenne trop de place dans sa vie et plus prosaïquement dans l'agence de publicité. La solution était pour elle de cloisonner strictement ses vies. Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Emmanuelle étant à l'accueil, lui fit un clin d'œil, Charlotte détourna le regard faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau. - Oui entrez. Emmanuelle entra et referma la porte. - Tu m'ignores ? - Non Emmanuelle, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent. - Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Juliette ? - Non ne fais pas ça, je ne veux pas me fâcher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser, je ne voulais pas te vexer. - Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies. Emmanuelle s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui mordit les lèvres. Charlotte, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Emmanuelle lui lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses. - Vas y branle moi. Charlotte était morte de peur et résista. - Tu veux que je te le dise plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ? Charlotte céda. Emmanuelle jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices. - Plus vite, mieux que ça, pendant ce temps la jeune stagiaire malaxait la poitrine de Charlotte, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la fourra sous son string. - Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme. Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Emmanuelle lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en cuir du bureau. Elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus de sa tête. - Vas y suce moi, et fais le bien. Charlotte lui suça le clitoris avec application. Emmanuelle s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup. - Suce moi le cul, Juliette m'a dit que tu le faisais bien. Pendant ce temps, Emmanuelle se caressait le clitoris et Charlotte, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes les deux puis Emmanuelle se releva et se retourna vers elle. - Juliette avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ? Il te faudra également accepter d'être mise à nu et fouettée. Charlotte qui s'était assise, rougit et lui fit un signe de tête qui voulait dire qu'elle acceptait. Puis Emmanuelle se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna. Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Emmanuelle, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. La veille, elle s'était rendue, dans un institut de beauté, pour respecter la volonté de la jeune fille, avoir le pubis intégralement rasé, lisse, ouverte à ses désirs où à ceux de sa Maîtresse Juliette.    Les êtres sont doubles. Comment pouvait-elle désormais se passer d'une jeune femme aussi séduisante ? Le tempérament de feu qui façonne certains individus, attire, parce qu'il met en évidence ce qui est inexistant en nous. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Emmanuelle entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Charlotte. - Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes. Charlotte fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait classique sauf qu'Emmanuelle lui avait interdit de porter un soutien-gorge. La poitrine de Charlotte était ferme de sorte qu'on devinait bien les pointes à travers le chemisier, et vu sa taille généreuse, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait empêcher un balancement lascif de ses seins. Cela ne dura pas longtemps, un habitué de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui demander l'heure, puis il lui demanda s'il pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans son écouteur. L'homme qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, il était séduisant et avait les cheveux coupés courts, il commanda un café, puis souriant, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière qu'il croyait discrète sa poitrine entre sa veste entrouverte. Charlotte rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à des inconnus. Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'homme sortit un mouchoir et s'essuya le front, la poitrine de Charlotte à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors prenant cela pour une invitation, il s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille: - J'habite à côté, tu viens ? Elle entendit dans son écouteur: - Accepte et surtout, cède à toutes ses exigences, quelles qu'elles soient. Tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne comme une putain.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/02/23
Tout s'annonçait sous les meilleurs auspices. Même le temps se mettait de la partie. Il nous offrait une de ces pimpantes journées de juin pas encore caniculaires où le soleil joue allègrement entre les branches des arbres. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Il passa une main sur sa hanche, puis fit très lentement remonter le tissu de sa robe. Elle lui attrapa la main en cherchant son regard, mais ne l'arrêta pas ni ne l'aida. Il lui sourit et continua, jusqu'à ce que le string en soie noire apparaisse enfin.    Derrière son masque, elle pouvait le voir et fut rassurée. Un seul regard deviné dans les yeux de la jeune femme lui apprit qu'elle en avait autant envie que lui. Il déplaça ses doigts, et les pressa contre le tissu de son entrejambe. Cette fois, elle suffoqua. Un son étranglé lui échappa alors qu'il contemplait son sexe. Il suivit alors la jointure de sa cuisse du pouce avant de le presser contre son clitoris. Elle rejeta la tête en arrière en gémissant alors qu'il le caressait lentement et délicatement. Incapable de respirer, elle rouvrit les yeux pour le voir arrimer sa bouche sur ses grandes lèvres. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille. Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Pour lui, la seule chose plus stimulante que son désir était qu'elle le désire autant.    Il l'attira à lui, et elle se retrouva debout, dos contre son torse, ses mains emprisonnant ses seins menus. Elle tremblait à présent de tous ses membres. Les yeux clos, la tête rejetée en arrière, elle offrit et sa plaie et son esprit à l'emprise de l'inconnu. La jeune femme fit lentement ce qu'il lui ordonnait, et il croisa son regard dans le miroir mural qui, face à eux, leur renvoyait leur image. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras.    Elle obéit, sans qu'il sache si c'était pour lui, ou pour avoir le temps de reprendre son souffle. Il fit courir ses mains sur ses fesses puis il passa une main sur le ventre et l'autre sur un sein. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. Il lui caressa doucement les cheveux, lui lissa les sourcils du bout des doigts, lui baisa doucement les lèvres.    Le reflet de la lune qui était faible, éclairait son corps à elle, non ses gestes à lui. La main gauche de l'inconnu se posa contre sa taille. La jeune femme, songeuse, regarda naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes sur les arbres dehors au pied de la terrasse. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Il la regarda se débattre, si vainement, il écouta ses gémissements devenir des cris.    Finalement, sans mot dire, elle céda et se retourna, offrant à l'inconnu ses seins nus et son ventre lisse. La voix calme et posée de l'homme s'élevait dans un silence absolu. En même temps qu'elle entendit un sifflement dans la pénombre, Charlotte sentit une atroce brûlure par le travers des cuisses et hurla. L'inconnu la fouettait à toute volée. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Le tout avait duré cinq minutes. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre son identité. La jeune femme, encore meurtrie mais paradoxalement épanouie, songea seulement que s'il la quittait, c'était légitime. Ses yeux encore embués se perdirent par-dessus le balcon dans le crépuscule.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/02/23
Dans l'univers BDSM, la notion d'abnégation est souvent rapportée, comme une configuation extrème et idôlatrée d'une relation SM. De nombreux philosophes et écrivains se sont intéressés à ce sujet. Tel, Gilles Deleuze ou Pablo Neruda. “Si rien ne nous sauve de la mort, que l’amour nous sauve au moins de la vie.” Pour la psychanalyse, la sexualité et l’organisation du psychisme sont totalement interdépendantes. Selon la conception, la sexualité humaine est une psychosexualité, organisatrice du psychisme, des conduites, ne se réduisant pas au biologique. Plus précisément la théorie des pulsions place la sexualité au centre du psychisme, ce qui constitue la révolution initiée par Freud. La sexualité n’est pas un reliquat animal, vestige malpropre à laquelle l’humanité est soumise pour la seule survie de l’espèce. Elle est la condition même du devenir humain, c’est-à-dire du développement du psychisme et de la culture. Il n’y a pas chez l’homme de sexualité sans culture, le développement de l’une est consubstantielle à l’évolution de l’autre. Sacrifiées, sacrifiantes, une troisième version de la scène sacrificielle s’esquisse à côté des deux premières, celle de l’auto-sacrifice, au plus près de la première. Ainsi, Cordélia, la plus jeune fille du "Roi Lear" de William Shakespeare, lointaine cousine d’Iphigénie, se sacrifie par amour, au lieu de le sacrifier par haine, comme ses sœurs aînées. Cordélia se laisse ainsi détruire pour ne pas le détruire lui. Une femme se fait alors l’agent et l’objet de la mise à mort par le père. Les places changent dans le scénario du parricide originaire, mais le scénario ne change peut-être pas fondamentalement. Une fille est sacrifiée par son père, sacrifiée à ses propres idéaux puisqu’elle ne dérogera pas, sacrifiée à son omnipotence infantile de vieillard, mais, telle la silencieuse déesse de la mort, feu divin féminin, elle est aussi l’agent de son élévation. La symbolique du destin sacrificiel colle aux femmes et les illustrations de tuer de façon tragique une héroïne se bousculent sur la scène. Antigone qui, avec son désir de mort, sacrifia sa vie pour enterrer son frère, Iphigénie qu’Agamemnon son père, sacrifia pour que les vents enfin poussent les grecs vers Troie et la guerre, Médée qui sacrifia ses enfants pour se venger de Jason. Sans oublier le sacrifice que, bien obligée, la Vierge Marie fait de sa féminité, ni les petits sacrifices qui additionnés mènent les mères à la sainteté ordinaire et à la folie maternelle, ordinaire elle aussi. Médée n’est pas seule à le faire savoir.   "Elle me rendait amour pour amour, elle m'aimait avec toute l'énergie d'un cœur innocent et neuf, elle m'aimait comme les femmes savent aimer: s'ignorant, se se sacrifiant elle-même, sans savoir ce qu'est un sacrifice". Dans la langue même, sacrifice n’équivaut pas à passivité, ou alors il faudra préciser laquelle. Comme le deuil et le désir, dont il partage l’ambiguïté du génitif, le sacrifice en français est grammaticalement tantôt passif, tantôt actif. La demande de sacrifice d’Isaac par Abraham, mis à l'épreuve, est aussi le sacrifice d’Abraham, le sacrifice d’Iphigénie par Agamemnon est aussi le sacrifice d’Agamemnon. Dieu sait qu'Abraham le craint mais ne souhaite pas son abnégation. Les dieux qui demandent à Agamemnon de sacrifier sa fille le laissent seul avec son meurtre, auquel Iphigénie consent. La plainte mélancolique que le dehors réveille peut conduire jusqu’à la mise en acte sacrificielle. Il faudrait comparer de plus près les deux voies, celle du masochisme et celle du sacrifice, mais la mise à mal et le bénéfique narcissique qui en découlent se retrouvent dans l’une et l’autre, même si dans le masochisme la mise à mal est retournée sur soi, parfois jusqu’au suicide, avec un gain moindre en libido narcissique et plus souvent sous la forme du déchet que de la statue. Il faudrait aussi reprendre les trois masochismes, érogène, féminin et moral, que Freud décrit en 1924, pour examiner où et comment, dans laquelle de ces formes, le sacrifice jouerait sa partie. Montrer comment, dans le masochisme érogène, la douleur œuvre à l’élévation. Il faudrait expliquer comment dans le masochisme moral, le sacrifice viendrait satisfaire le besoin de punition réclamé à cor et à cri par le moi, objet du sacrifice. L’agent du sacrifice serait alors le surmoi, ou la réalité extérieure, sous le masque parfois des nécessités de la vie. L'abnégation serait-elle le sacrifice ultime de soi ? Pour répondre à cette question, il resterait à préciser la manière dont le sacrifice se situe entre le masochisme et la mélancolie, comme entre les deux rives de son cours, avec ses eaux mêlées de meurtre et de narcissisme, de mort et de libido, tout en touchant ces rives il se sépare et de la mélancolie, déliée et devenue pure culture de la pulsion de mort, et du masochisme où primerait la libido objectale, du moins à travers le fantasme de fustigation, version du fantasme de séduction. Concevoir le sacrifice comme une offrande à la divinité sacrée ou comme une communion avec elle, c’est se représenter le rite comme une relation ternaire dont les éléments constitutifs, le sacrifiant, la victime et le dieu, serait en quelque sorte homogènes. Or, si les deux premiers éléments de la relation sont immédiatement donnés à l’observation, l’existence et le statut du troisième ne vont pas de soi. Entre le sacrifiant et la victime, il y a bien, un troisième terme irréductible et surplombant, mais ce n’est pas le dieu, c’est-à-dire un tiers extérieur, c’est tout simplement la relation rituelle qui associe le sacrifiant et la victime et détermine chacun d’eux en tant que tel. Dans l'abnégation, même schéma. Décrire le sacrifice comme un don aux dieux, ou un acte de communion avec eux, est une chose, construire une théorie du sacrifice, une tout autre chose.   "L'acte d'amour le plus parfait est le sacrifice, cacher ses sentiments pour pouvoir être bon ami. Je t'aime et je crois que je t'aime depuis que nos regards se sont croisés". En effet, car une théorie ne doit pas expliquer les pratiques des hommes par les croyances qui les accompagnent, mais remonter aux causes communes des unes et des autres. C’est un point de méthode sur lequel des auteurs aussi divers que Marx, Freud ou Deleuze, s’accordent, et que l’on peut tenir pour acquis, même si l’on rejette par ailleurs toutes leurs thèses sur la nature de la vie sociale ou de la vie psychique. Rien donc n’autorise le théoricien à identifier la portée et le sens d’un rite accompli par des hommes avec les raisons que ceux-ci peuvent invoquer pour le justifier. Au demeurant, dans maintes religions, les croyances et les dogmes se réduisent à l’idée qu’il faut accomplir scrupuleusement les rites traditionnels. Car, si la divinité est seulement une représentation symbolique des institutions sociales, qui transcendent les individus, et leur apportent non seulement la sécurité matérielle mais les qualités spécifiques qui les distinguent des animaux, tout devient clair. La société, les dieux, et les rites où ils demeurent présents, ont autant besoin, pour subsister, des hommes et de leurs activités cultuelles, que les individus, de leur côté, ont besoin de la société et de ses dieux pour conduire durablement sans trop d'angoisses une vie proprement humaine. D’une part, l’individu tient de la société le meilleur de soi-même, tout ce qui lui fait une physionomie et une place à part parmi les autres êtres, sa culture intellectuelle et morale. Qu’on retire à l’homme le langage, les sciences, les arts, les croyances de la morale, et il tombe au rang de l’animalité. Les attributs caractéristiques de la nature humaine nous viennent donc de la société. Mais d’un autre côté, la société n’existe et ne vit que dans et par les individus. Que l’idée de société s’éteigne dans les esprits individuels, que les croyances, les traditions, les aspirations de la collectivité cessent d’être senties et partagées par les hommes, et la société mourra. Il est clair que, dans cette perspective anthropologique, le sacrifice est, par essence, tout autre chose qu’un don aux dieux. Il s’agirait plutôt d’un procédé d’autorégulation de la vie sociale, d’un des moyens les plus efficaces que les hommes aient découvert pour contenir la violence, pour borner la violence par la violence, tout comme dans l'univers du BDSM complice tirant sa force de son aspect psychologique qui est renforcé par la solennité des pratiques. Chaque étape de la relation, chaque progrès significatif est marqué par une cérémonie et des règles.   "Si un sacrifice est une tristesse pour vous, non une joie, ne le faites pas, vous n'en êtes pas digne". Tout est précisé par écrit et la soumise est ainsi guidée dans chaque étape de sa relation. Lorsque la soumise atteint un niveau supérieur elle devient dame du donjon. Elle peut elle-même fixer de nouvelles règles, écrire des protocoles, des cérémonies et les proposer au Maître pour faire évoluer la relation. Le rituel de fin de séance est très important. L'esclave est une soumise qui a atteint le niveau suprême de la soumission mais qui ne veut pas de responsabilité par humilité. Elle abandonne toute limite, elle laisse au Maître le choix de contrôler la relation, de fixer les objectifs et des limites. Elle se donne totalement sans condition, sans exigences et sert avec dévotion. Elle est la sœur de soumission des soumises et un modèle à suivre de perfection et d’abnégation. Les astreintes et les obligations sont pour la Maîtresse ou le Maître des moyens d'évaluer l'abnégation de la femme soumise en éprouvant ses motivations et sa dévotion selon son niveau d'avancement dans sa soumission. Le respect de ces attentes et demandes est associé à l'obéissance et a contrario le non respect à la punition. Il ne faut néanmoins pas confondre, ni répondre, de la même manière selon le niveau des déviations constatées. Seule l'expérience et le caractère du partenaire dominant lui permet de rester crédible aux yeux de la personne soumise. Ainsi, tous les écarts ne doivent pas entraîner une punition basique et dépourvue d'imagination. Il ne faut pas confondre l'erreur et la faute. Si la faute est un manquement à une règle établie, comprise et déjà appliquée, l'erreur est une inadéquation temporaire de l'attente par rapport à la demande à exécuter. Charlotte, tout de blanc vêtue, me fait penser à ces collections de plâtres façonnés par le sculpteur Rodin. Des vases antiques recyclés d’où sortent des formes naissantes, des figures d’étude fragiles, des êtres en devenir, des ébauches de femmes encore siamoises, des esquisses collées au ventre du vase dont elles tentent de s’arracher, de se décoller. Charlotte, comme une pièce de musée, se rend pour le moins intouchable. Elle se sent dans un carcan , une sorte de cercueil d’accueil. Elle est encartonnée, me dit-elle. Et sa voix se déforme et devient métallique quand elle accueille et garde à demeure le fantôme de son abnégation et sa fierté d’esclave sexuelle. Elle se donne corps et âme, toute dévouée à mon plaisir. L’abnégation est un sujet tellement abstrait, tellement loin des faits parfois. Je pense qu’il est facile d’en parler, facile d’écrire ce mot magnifique, mais il est sans doute plus difficile de le ressentir véritablement tant qu’on n’est pas face à la situation qui le démontre.   "Une vie de sacrifice ou d'abandon, est le sommet suprême de l'art. Elle est pleine d'une véritable joie. Ce qui compte, c'est la grandeur du but que l'on s'assigne". C’est un peu comme de dire que l’on est prêt à tout, jusqu’à ce qu’on réalise l’ampleur que peut prendre ce tout et alors on se met à douter de ce qu’on a promis. Lorsque, justement, il n’y a plus aucune question, juste de l’abandon. Elle avait beau toujours vouloir repousser ses limites et s’enfoncer un peu plus loin dans sa condition de soumise, elle avait conscience que les difficultés seraient très certainement plus importantes qu’elle imaginait et que son corps comme son esprit risquaient d’être mis à rude épreuve. Une fierté profonde éprouvée par les faits. Démontrée face aux situations les plus dures. Elle voulait cela et en même temps son abnégation l’effrayait. Ces tourbillons de sensations, se tariront quand les crises identitaires auront été traduites et remantelées dans la réalité. Aujourd’hui, la différence entre les mécanismes de déni et de dénégation ne posent que peu de problèmes, en théorie comme en pratique. Pour les psychiatres, cette bipartition est même considérée comme symptomatique des différences structurales entre les "organisations psychopathologiques génitales et prégénitales." De même, la différence ténue entre dénégation et négation n’entraîne pas davantage de difficultés, puisqu’elle n’est généralement pas retenue et que les deux termes sont employés indifféremment. Or, nous pourrions utiliser les deux termes dont nous disposons en français, négation et dénégation, sans en faire des synonymes comme nous avons l’habitude de le faire. L'abnégation désignerait dès lors l’envers, l’avatar développemental et le dévoiement pathologique d’un mécanisme de négation primaire qui échouerait à organiser, et a fortiori à structurer la psyché. Cette abnégation primitive pourrait relever d’un processus de répression précoce de l’excitation qui doublerait la négation par une hallucination négative de soi. L’abnégation serait le prix à payer dans ces traumatismes de l’irreprésentable. Dès lors, on pourrait interpréter l'abnégation comme négation lointaine, c’est-à-dire négation revenant de loin, et par extension, négation originaire dans la genèse de la psyché. Ab signifie, par interprétation, séparation, privation, abstinence, abdication, mais aussi achèvement. L’abnégation pourrait être ce qui est totalement totalement nié, ce qui parachèverait la négation, ce qui la renforcerait, ce qui la doublerait. Dans une relation de couple, les sacrifices continus ne mènent pas à un amour plus grand ou plus romantique. En fait, c’est tout le contraire. Les renoncements constants usent et abîment. Ils nous éloignent de nous-mêmes jusqu’à nous transformer en une autre personne.   "La vie, ce n'est pas la distraction et le mouvement du monde. Vivre, c'est sentir son âme, toute son âme". Dans une relation affective, il y a quelque chose de plus important que les sacrifices. Ce sont les engagements. "Quand on vous piétine, souvenez-vous de vous en plaindre." Dans le cas où vous ne le feriez pas, la personne en face de vous s’habituera sûrement à vous piétiner. Pourquoi ? Parce qu’elle pensera que cela ne vous blesse pas. Nous pourrions reprendre cette même idée pour l’appliquer aux liens de couple. Nous pouvons tous nous sacrifier pour l’autre personne à un moment donné. C’est parfaitement normal et compréhensible. Cependant, personne ne doit oublier que tout sacrifice a un prix. Tout renoncement fait du mal. Chaque changement de plan de dernière minute est désagréable. Chaque demi-tour ou virage effectué dans notre cercle vital, pour l’autre personne, est difficile. Ce peut être douloureux mais nous le faisons quand même, avec tout notre cœur. Parce que nous sommes engagés dans un même projet. Or, si l’autre personne n’est pas consciente de ce coût émotionnel qu’implique chaque sacrifice, cela veut dire que nous faisons fausse route. La confiance disparaîtra jusqu’à ce que les reproches éclatent. Les fantômes de chaque renoncement finiront par nous hanter et nous faire beaucoup de mal car les morceaux de notre être, abandonnés sur le chemin, ne reviendront pas. Ils seront perdus pour toujours. L’abnégation sans frontières dans les relations de couple n’est pas très saine. Le fait de céder et de se priver constamment est une façon triste de ruiner son estime de soi et de créer un substitut d’amour aussi douloureux qu’indigeste. Dans une relation BDSM librement consentie, il en va de même, car à force d'abandon et de renoncement, la personne soumise devenue esclave perd son identité, son moi profond. Sauf, si le bonheur est à ce prix et que l'épanouissement des deux partenaires est garanti. On dit souvent que les grandes amours, tout comme les grandes réussites conjugales et sexuelles, requièrent des sacrifices. Et nous ne pouvons pas le nier. Quand nous interrogeons des couples, investis dans une relation SM, beaucoup nous parlent des renoncements faits pour l’autre partenaire, des renoncements qui ont marqué un réel changement dans leur vie et qui en ont sans doute valu la peine. Car oui, désormais, ces couples profitent d’un présent heureux. Cependant, il y a des sacrifices qui ne sont pas acceptables. Beaucoup continuent de croire que plus le renoncement fait pour l’autre est grand, plus la relation sera authentique et romantique.   Dans ces cas, c’est comme si l’amour était une espèce d’ancien dieu atavique que nous devrions honorer. Ou une entité mystique pour laquelle nous devrions à tout prix nous sacrifier. Il est nécessaire de comprendre que tout n’est pas admissible. En matière d’affection, il ne faut pas s’immoler car les sacrifices en amour ne doivent pas être synonymes d’abnégation. Nous ne devons pas mettre en place un bûcher afin d’y jeter nos propres valeurs, notre identité et le cœur de notre estime de soi. Il y a des limites, des barrières de contingence qu’il est nécessaire de connaître. En d’autres termes, une personne n’a pas besoin que son conjoint soit constamment en train de faire des renoncements. Ce qui est très important, c’est de savoir que le moment venu, lors d’une circonstance ponctuelle et extraordinaire, l’être aimé sera capable de faire ce sacrifice. Nous savons tous que l’amour dans une relation BDSM implique un engagement. Nous sommes aussi conscients que parfois, nous sommes obligés de faire des sacrifices pour que cette relation ait un futur. Qu’elle se consolide comme nous le souhaitons. C’est donc le moyen d’atteindre un objectif. Les gains dépassent les pertes et nous réalisons cet acte en toute sécurité et liberté car nous comprenons que cela constitue un investissement pour notre relation. Or, parfois, le sacrifice en dévotion peut se transformer en dette. En fait, certains l’utilisent comme une extorsion émotionnelle. Cet aspect, celui des dettes, est un détail que nous ne pouvons pas ignorer à cause de son essence ténébreuse. Car certaines personnes comprennent l’amour en des termes absolus et extrêmes. "Je te donne tout mais tu me dois tout aussi." Ce sont ces situations qui nous obligent à sacrifier sacrifier notre identité pour faire du “moi” un “nous”. En faisant cela, nous perdons totalement toute once de notre dignité. Le sacrifice en dévotion doit être récompensé afin de s'inscrire dans le cadre d'une relation BDSM épanouie et pérenne. Dans l’abnégation, seul compte le libre choix de la personne assujettie. Mais il existe une frontière infranchissable comme celle qui consiste à la faire céder face à un chantage, ou pire encore, à la transformer en une personne qu'elle n'est pas. Est-il un plus beau sacrifice ? Est-il une abnégation de soi-même et une mortification plus parfaites que de s'abandonner ?   Bibliographie et références: - Friedrich Nietzsche, "Quel est le sens de tout idéal ascétique ?" - Michel Hulin, "Abnégation et vie mystique" - Pierre Hadot, "Abnégation et sexualité" - Alain Donnet, "Le concept d'abnégation" - Louis Gernet, "La notion mythique de l'abnégation" - Léon Robin, "La Pensée grecque et le sacrifice" - Marc Boucherat, "Ascèse et don se soi" - - Pierre Charzat, "Le concept de l'abnégation" - Gilles Deleuze, "Logique du sens" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - - Gilles Deleuze, "Essai sur la nature humaine" - Sigmund Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/07/23
Debout à l’avant du pont, cheveux au vent, je ferme les yeux pour me sentir en communion avec la nature, ressentir le souffle de l’air frais sur mon visage, entre mes cuisses. Je ne porte pas de culotte. Jamais ! Ordre du Maître. Le ferry s’approche du petit port de Rønne. Il va être temps de quitter le pont et de regagner ma voiture pour le débarquement. Les attaches du porte-jarretelles qui dépassent largement de la micro-jupe me donnent un air de pute, j’en suis persuadée. Toujours cette gêne que je ressens.  Difficile de se débarrasser de ma pudeur instinctive issue de mon éducation de fille bien sage. Mais je n’y peux rien, c’est mon Maître qui choisit mes tenues, même quand nous sommes séparés.  « Ainsi tout le monde sait que tu aimes la bite, et moi ça m’excite de le faire savoir » me répondait-il en souriant quand je lui faisais part de ma gêne. Ce n’est pas faux. J’adore la bite. Mais de là à le faire savoir aux inconnus que je croise… Un jeune homme m’aborde.  Même pas sûre qu’il soit majeur. Pour moi qui suis dans la trentaine, j’avoue que c’est flatteur.  « Hej frøken, rejser du alene? » Je lui réponds en anglais, que je suis française et que ne comprends pas le danois. Surprise ! Il me répond en Français, avec un fort accent, mais très compréhensible.  « Ah la France ! Quel beau pays ! Blablabla… » Je comprends surtout qu’il aimerait bien me mettre la bite. Mon Maître n’a pas tort, le message délivré par ma tenue est sans ambiguïté. Il me demande combien de temps j’ai prévu de rester et me propose de m’accompagner pour me faire découvrir l’île. Les consignes sont claires : je ne suis pas autorisée à prendre des décisions importantes toute seule. Je dois contacter mon Maître pour lui demander la conduite à tenir.  Mais là je n’ai pas le temps, il faut que je regagne ma voiture pour le débarquement. Alors je décline poliment.  J’en informerai mon Maître plus tard et il décidera s’il y a lieu de me punir pour cette entorse au règlement. Il me demande mon mail.  J’apprécie la délicatesse, c’est moins intrusif que le tél.  Il est sympa finalement.  Je crois que je l’aime bien.  Mais même ça je ne veux pas. Je lui demande quand même le sien pour garder une possibilité de contact, au cas où. Il me l’écrit sur un papier et me souhaite bon voyage. Il ne me met pas la pression. J’apprécie. Depuis l’instauration du fucking pass [1], les jeunes redoublent d’envie de baiser en cachette, malgré les risques encourus. L’attrait de l’interdit… Cela me donne un peu d’espoir. Peut-être qu’il reste encore  un peu d’humanité dans cette société lobotomisée. Je suis très concentrée pour débarquer, cramponnée au volant. La passerelle est étroite, et j’ai l’impression que je n’ai pas intérêt à faire un écart. Cela ferait certainement rire mon Maître, comme à chaque fois que ma nature de grande anxieuse remonte à la surface. Je pousse jusqu’ à Gudhjem, sur la côte Nord-Est de l’île. C’est un bourg pittoresque aux maisons colorées. Mais je n’arrive pas à profiter de l’endroit. Mon Maître me manque. Quand je suis à ses côtés, même le plus quelconque paysage me semble magnifique. Quand je suis loin de lui, tout me semble gris. Allez, il faut que je me ressaisisse ! « Un bon coup de pied au cul, rien de tel pour sortir de la spirale des idées sombres » m’a dit mon Maître quand un jour j’ai osé lui confier le découragement qui me traverse parfois l’esprit lorsque son absence me pèse trop. Je grimpe en courant à toute vitesse jusqu’au sommet de la colline pour admirer le panorama. Un sacré sprint… J’y arrive complètement essoufflée, mais ça m’a fait du bien, comme si courir jusqu’à la limite de mes capacités m’avait aidée à évacuer mes pensées toxiques. Sur la route vers l’hôtel, je me fais arrêter pour un contrôle du pass carbone. Ce n’est pas la police, visiblement. « Demokrati Forsvarsbrigader », c’est ce qui est écrit sur leurs casques. Ici aussi ils ont leur milice, apparemment. J’ai intérêt à me tenir à carreau pour ne pas attirer l’attention, mais dans la panique je n’arrive pas à retrouver mon pass. Ouf ! Le voilà. Je dois avoir l’air d’une fille qui a quelque chose à se reprocher, parce que dans la foulée il me demande aussi mon identifiant pour vérifier mon solde de crédit social. L’hôtel qui m’a été réservé est correct, sans plus. Mais, peu importe, j’y suis juste pour dormir, je dois me lever très tôt. Je ressors la pochette dans laquelle j’ai mis les documents étranges que j’avais reçus dans ma boîte aux lettres. Quelqu’un les y avait déposés, j’ignore qui, mais pas le postier en tout cas. Des billets de transport, des réservations d’hôtels, une feuille listant quelques consignes avec, en filigrane, à peine visible, le pangolin fou. Rapide petit déjeuner. Beurk ! Viennoiseries à la farine d’insectes, confiture d’asticots… Tant pis, je vais me contenter du café, ce sera bon pour ma ligne. Je laisse mon téléphone portable dans la chambre, comme indiqué sur la feuille de consignes. Au sein de la Suprême Alliance Démocratique, tous les téléphones sont maintenant équipés d’un dispositif de traçage, actif en permanence même quand le téléphone est éteint. L’intelligence artificielle qui analyse les données va peut-être trouver bizarre que je ne quitte pas la chambre de la journée, mais espérons que ça sera jugé sans grande importance. J’emprunte le sentier côtier, collier d’esclave au cou, conformément aux consignes. Le soleil est à peine levé, pas un brin de vent, mer d’huile, silence absolu. « Matin calme à Bornholm ». C’est le prochain titre que je donnerai au mail quotidien que j’expédie à mon Maître, pour lui raconter mes journées, mes émotions, mes joies et mes peines, … J’arrive à la destination qui m’a été indiquée. Un long escalier en bois, à l’accès envahi par la végétation,  descend à pic le long de la falaise. Cela fait un moment que personne n’est passé par ici. Je dois me faufiler parmi les ronces qui entaillent méchamment mes jambes nues. J’emprunte prudemment la descente, en faisant attention à ne pas déraper sur une marche instable. Le périple valait la peine. J’arrive à une magnifique petite crique déserte. C’est superbe. Mais qu’est-ce que je fais là ? Je l’ignore, mais autant profiter du cadre, puisque j’y suis. Je me déshabille entièrement, je range mes vêtements dans mon sac à dos,  et je m’accorde une petite baignade. Aie Aie Aie ! Ca saisit ! L’eau est bien fraîche ici. Mais je suis bien rôdée avec les douches froides que m’impose mon Maître, alors j’y vais. Le sel me brûle, à cause des profondes lacérations que les ronces ont infligées à mes jambes, alors je ne m’attarde pas trop. Après m’être séchée et rhabillée, j’aperçois à l’autre extrémité de la crique un objet que je n’avais pas remarqué. A mesure que je m’en approche j’en distingue de mieux en mieux la forme.  Une cage identique à celle qui se trouve chez mon Maître. Mais ce n’est pas la même. Ca j’en suis sûre. J’y ai passé du temps dans cette cage !  J’ai rayé les barreaux avec mes ongles dans mes moments de rage. Je la reconnaîtrais entre des millions tellement elle m’est devenue familière. Pourtant c’est exactement le même modèle. Dans la cage se trouve un petit coffre. Je l’ouvre. Il contient trois pénis parfaitement imités, de taille impressionnante, des accessoires de fixation, des bracelets, des anneaux, des cadenas, et un schéma explicatif. J’essaie d’organiser mes pensées rapidement pour déterminer ce que je dois faire. Pas de doute, cette cage m’est destinée. Cela ferait trop de coïncidences si elle était là par hasard. Je dois y entrer, mais il n’y a personne ici, cela me paraît risqué. Je laisse mon sac à côté de la cage et je parcours la plage en courant à la recherche du moindre indice. Mon Maître serait caché quelque part, à observer mon comportement ?  Mais rien, je ne trouve rien. Je suis seule, ou alors celui qui m’observe est très bien caché. Tant pis, je retourne vers la cage. Soit je ne prends pas de risque, je n’y vais pas, mais ce n’est certainement pas ce que l’on (c’est qui « on » ?) attend de moi, soit j’y vais mais ça me fait peur. Affronter ma peur ou décevoir celui qui a installé cette cage pour moi ? Mon Maître ou quelqu’un en lien avec lui, sinon ce serait une incroyable coïncidence que le modèle soit parfaitement identique. Pas besoin de réfléchir très longtemps, je sais ce que j’ai à faire. Je me déshabille à nouveau et je range soigneusement mes vêtements dans mon sac à dos, que je dépose prudemment tout près de la cage. J’ai un peu hésité, mais je doute que l’on attende de moi que j’entre dans cette cage habillée. Chez mon Maître, j’y entrais toujours nue. J’enfile les lourds bracelets métalliques autour de mes chevilles, et en haut des cuisses. Clic ! Ils se verrouillent automatiquement, comme je m’en doutais. Les anneaux de cuisses sont très serrés, mais c’est sans doute nécessaire pour qu’ils ne bougent pas. Malheureusement je me suis coincée la peau dans celui de gauche en le verrouillant et je n’arrive pas à la dégager. Ca  fait un mal de chien. Il va falloir supporter. Un dernier anneau, garni de pointes acérées, autour de l’abdomen. Clic ! Me voilà équipée. L’anneau me serre très fort le ventre ce qui, par contraste, souligne mes hanches. Mon Maître adorerait mes formes de femelle, s’il pouvait me voir. J’ai l’impression que les pointes vont me transpercer l’abdomen, mais non, c’est certainement bien étudié pour que ce soit sans risque. Je cadenasse mon collier d’esclave. J’ai bien fouillé le petit coffre. Aucune clé. Pas du tout rassurant, mais le choix entre les deux alternatives qui s’offraient à moi m’est apparu comme une évidence. Je fixe solidement deux pénis aux barreaux, conformément au schéma. Ils sont tous les trois différents, chacun étant adapté à un orifice. Le troisième, celui qui est destiné à ma gorge, devra attendre que je sois dans la cage et que j’aie descendu la grille coulissante. Il faut que je me lubrifie le cul en prévision de la pénétration. Pas de lubrifiant dans le coffre mais heureusement j’en ai dans mon sac à dos. Je dois toujours avoir du lubrifiant anal à portée de main.  Ordre du Maître ! C’est au moment d’entrer dans la cage que j’ai un flash.  « Zut, la marée ! » Est-ce qu’il y a des marées en mer Baltique ? Je n’en sais rien. Je réfléchis rapidement. C’est une mer presque fermée, 2000 km de longueur, à la louche. Probablement pas assez pour déclencher de puissantes ondes de marée. Mais je ne suis pas très rassurée malgré tout. Je ressors de la cage pour examiner le rivage, à la recherche d’indices, algues, couleur des rochers, qui me permettraient d’avoir une idée du niveau maximal, mais je ne vois rien de très concluant. Sans doute que les variations de niveau sont de trop faible amplitude, conformément à mon intuition. Sur la plage, la cage n’est qu’à une cinquantaine de centimètres au dessus du niveau actuel. En Bretagne, j’aurais été submergée dans ma cage en moins d’une heure. Je retourne dans la cage, en veillant bien à emporter avec moi tous les accessoires non encore utilisés, et je referme la grille, qui se verrouille automatiquement comme chez mon Maître. Maintenant les dés sont jetés… Pas de retour en arrière possible. Heureusement que le schéma est clair, car je n’aurais pas su comment fixer tout cela et dans quel ordre m’attacher. Je fixe le dernier pénis à une hauteur qui devrait me permettre de le sucer sans me tordre les cervicales. Avant de m’attacher les chevilles, je m’introduis les orifices pour vérifier l’écartement et l’orientation. L’introduction simultanée de la chatte et du cul est difficile, les pénis étant de diamètre généreux. J’y arrive péniblement, mais ça ne va pas, ils sont trop rapprochés, ça me comprime douloureusement la paroi. Je ne tiendrai pas longtemps comme ça, d’autant plus que je n’ai aucune idée du temps que je vais passer dans cette cage. Je dois les écarter un peu plus. A ce rythme là, je vais y passer la matinée avant de trouver le bon réglage, me dis-je. Mais par chance le deuxième essai est le bon, l’écartement est parfait. Je peux enfin m’attacher les chevilles. Pas facile à faire quand on est à quatre pattes en cage. Le schéma stipule que les anneaux de cuisses doivent être reliés à deux courts et larges élastiques préinstallés. Il faut tirer fort sur les élastiques pour arriver à les fixer et l’attache me glisse entre les doigts à plusieurs reprises. La tension est trop forte.  Une fois fixés, je comprends leur utilité. Ils plaquent mes fesses très fort contre les barreaux, entraînant par là même une profonde pénétration de mes orifices, à laquelle il m’est impossible de me soustraire à moins de dépenser une énorme énergie pour lutter contre la tension. L’anneau abdominal est plus facile à attacher à une courte chaîne qui pend du haut de la cage, heureusement. Deux gros hameçons sont au sol, reliés au plancher par de larges élastiques. Je ne suis pas encore annelée, alors il va falloir que je me perce les tétons. Le schéma ne laisse place à aucune ambiguïté. La tension des élastiques maintiendra mes mamelles en extension. Je commence par m’occuper de la mamelle gauche, après m’être bien badigeonné les tétons de la solution antiseptique que j’ai trouvée dans le coffre. Je dois m’y reprendre à plusieurs fois avant d’y arriver. Dès que ça commence à piquer trop fort, je renonce et là je vois que je n’ai rien percé du tout. C’est laborieux. J’y passe un temps fou, à me faire très mal à chaque fois, mais sans rien percer. Enfin j’y arrive ! L’hameçon est équipé d’un crochet anti retour. Impossible de l’enlever sans avoir une pince pour le couper. Pour la mamelle droite, ça va plus vite, j’ai enfin compris, il faut serrer les dents, ne pas réfléchir et y aller franchement. C’est le seul moyen. Après avoir introduit le pénis dans ma bouche, je fixe, péniblement, mon collier d’esclave à la courte chaine qui pend du haut de la cage. Et maintenant ? J’attends, à quatre pattes dans ma cage. La position n’est pas confortable, c’est le moins que l’on puisse dire. Personne à l’horizon. Le soleil monte rapidement. J’espère que je ne vais pas prendre un coup de soleil. J’aurais dû y penser et me mettre de la crème. J’en avais dans mon sac à dos. Mais maintenant c’est trop tard. Quand on n’a pas de tête… Je contemple la mer d’huile, mes yeux se fixant sur la ligne d’horizon. C’est ici qu’au milieu de l’été 2022 les plongeurs de combat formés à Panama City, en Floride, ont introduit de puissantes charges de C4 dans l’armature en béton qui protège les pipelines NordStream 1 et 2.  Deux mois plus tard, le 26 septembre 2022, un avion de surveillance P8 de la marine norvégienne a effectué un vol prétendument de routine et a largué une bouée équipée d'un puissant émetteur d'ondes acoustiques [2]. Le signal acoustique codé s'est propagé sous l'eau à la vitesse 5 300 km/h vers les gazoducs. Depuis deux mois, les récepteurs associés aux détonateurs analysaient en continu les signaux acoustiques sous-marins dans l’attente d’un code particulier. Pourquoi m’avoir conduite ici, sur les lieux du crime ? Ce n’est certainement pas une coïncidence. Plus le temps passe, moins je comprends les plans du pangolin fou. C’est long ! Chez mon Maître, je me masturbais pour faire passer le temps. Mais là, à quatre pattes dans ma cage, enchaînée, empalée, aucun mouvement ne m’est possible. Seuls mes bras sont restés libres. Je pourrais, bien que difficilement, atteindre mon clitoris. Mais quand bien même, je n’ai aucune sensation depuis que le zebralyvox y a élu domicile, alors quel intérêt ? Désœuvrée, je me mets dans l’idée de sucer le pénis qui est profondément enfoncé dans ma bouche. Difficile, car le collier relié à la cage ne me laisse quasiment aucune possibilité de recul. Mais je fais de mon mieux, avec ma langue, mes lèvres. Je suis surprise par une puissante éjaculation au fond de ma gorge, qui a failli m’étouffer. Je tousse, je suffoque et heureusement j’arrive à retrouver ma respiration très vite. Ils auraient pu prévenir !  Je reconnais le goût du sperme de mon Maître. Pas de doute. Cela me donne d’un seul coup une énergie incroyable, l’impression que je peux soulever des montagnes. Ma peur a disparu. Quoi qu’il doive m’arriver, je sais maintenant à 100% que j’ai fait le bon choix en entrant dans cette cage. Le sperme de mon Maître, c’est ma potion magique. Je savoure le sperme, je le garde le plus longtemps possible en bouche. Peut-être qu’il en reste dans le pénis ? Je me remets à sucer, longtemps, très longtemps, mais malheureusement rien ne se passe. Le réservoir est sans doute vide. Ou alors je ne suce pas assez bien. J’essaie de m’appliquer. Je me souviens des moments où je suçais la bite de mon Maître, quand il me mettait des baffes jusqu’à ce qu’il soit satisfait. « Je dois sentir ton émotion, sentir que tu y mets toute ta sensualité, toute ton énergie de chienne ! » Enfin ! Une nouvelle décharge au fond de ma gorge. Qu’est-ce que c’est bon, la semence du Maître ! Un dispositif électronique qui analyse la manière dont la femelle suce la bite et qui ne la récompense que si elle le mérite ! On n’arrête pas le progrès. Un canot motorisé apparaît à l’horizon et s’approche lentement. Deux grands gaillards blonds en débarquent. Ils parlent entre eux en danois je crois, ou bien dans une langue scandinave. Ils me sourient. L’un d’eux me dit quelque chose que je ne comprends pas. Impossible de lui répondre avec le pénis dans la gorge. Je crois qu’ils plaisantent entre eux. Une femelle nue, enchaînée et pénétrée, … Il y a certainement de quoi s’amuser. J’espère qu’ils apprécient le spectacle. Mais au moins ils ont l’air bienveillants. Je ne me sens pas en danger. Je suis rouge comme une tomate. Je me sens tellement humiliée que tous les seuils de honte sont probablement franchis. Ils ont remarqué les lacérations sur mes jambes et semblent s’en inquiéter. Je crois qu’ils me demandent ce qui m’est arrivé. Mais on ne peut pas communiquer. Ils embarquent la cage sans ménagement, et la balancent dans le canot. Heureusement que je suis bien sécurisée par mes multiples attaches, mais chaque secousse se fait brutalement ressentir dans ma chatte, mon cul, ma gorge via les pénis, dans mon abdomen via les pics de mon anneau ventral, dans mes mamelles via les hameçons.  J’ai morflé. J’ai hurlé malgré le pénis dans la gorge. Je ne comprends pas ce qu’ils disent, mais visiblement ils s’excusent, mes hurlements leur ayant fait réaliser à quel point ils ont manqué de délicatesse. L’un d’eux me caresse la joue comme pour me réconforter.  C’est donc pour être transportée que j’ai dû me sécuriser de manière aussi complexe ? La science du transport des femelles en cage a visiblement privilégié le côté humiliant sur le confort. Je pensais retrouver un peu de tranquillité une fois sur le canot, mais dès que le moteur deux temps du canot est démarré, je comprends mon malheur. Les vibrations du moteur se transmettent à mes entrailles de femelle multi-pénétrée. C’est une vraie torture. Je ne sais pas si je vais tenir le coup longtemps comme ça et je n’ai aucune idée de la durée du trajet. Je n’ai aucune idée du lieu où ils me conduisent.   à suivre… Références  [1] L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication)  [2] Seymour Hersh, “How America Took Out The Nord Stream Pipeline”, https://seymourhersh.substack.com/p/how-america-took-out-the-nord-stream
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Par : le 04/11/19
"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet, lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation. Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations, de l'attrait pour sa puissance symbolique et sa beauté brutale. Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque, célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels, l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine, dans la rhétorique du désir. Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre. Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux. Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite. Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie. L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec notre vision moderne. Les historiens ne se sont pas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs. La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique. Plutarque a écrit de nombreux récits lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates. "Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort, et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux, Il pouvait supporter d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation particulière." Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée de Jopée fut la première femme à entrer en servitude. Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva. Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte. Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux. Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient les hommes, pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées. Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine. Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme et des courtisanes libérées, avant de se livrer à des scènes orgiaques de débauche, avec de jeunes garçons, éphèbes et lisses qu'il sodomisait. Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels, à l'aide d'un fouet, le flagrum, à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier. La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra. Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé depuis le 17éme siècle. Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une de ses œuvres les plus célèbres. Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour, pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu", un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, allègrement rougi. Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre, Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie. L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes alors très populaires. Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments. De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de jeunes filles susceptibles de correction. Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations, avec une inclinaison naturelle, pour la position gomorrhéenne. La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et fine verge. Les lanières d'un martinet se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles, en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer. Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un état extatique. On employait indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la seule fessée. Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre. Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu. La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action. On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne, bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf, chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc. La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination. Le Fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir, de longueur différente selon les usages. Ses usages sont liés à sa composition. La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant. Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés, après une attention persévérante et soutenue. Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination pour celui qui soumet. Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups. Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération. Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau. Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé. En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement. Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables. L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance. Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître. La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé. C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper. La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de Saint André. Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante. L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu. Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme. La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables. Des conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde et de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article. Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir. Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées, chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur. La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement. Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance. Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables. La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation. Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur, pour des diamètres variables. Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité professorale ou directoriale. Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction. Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses, peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme. La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée. Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes. Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique. Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche. Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également. L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus. Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée. Il est indispensable de commencer doucement par échauffer les fesses afin de créer une sensation de brûlure profonde et sensuelle. Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission. Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise, son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance. La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes. Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après. La flagellation peut devenir un acte d'amour puissant, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument. Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article. "René, bouleversé, regarda longuement le corps mince où d'épaisses balafres violettes faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, du ventre, et des seins, et parfois s'entrecroisaient. De place en place un peu de sang perlait." Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 07/11/20
Kikou est comptable dans une grande société du quartier d'affaire. Il vit seul depuis qu'il a rencontré Maitresse Anaïs, une dominatrice de grande beauté qui l'a réduit en esclavage, marqué au fer rouge et obligé à ne vivre que pour elle. Maitresse Anaïs décide de tout, pense pour lui. Il n'a qu'une chose à faire, c'est obéir et faire diligence pour servir. Avec le confinement, Kikou a été contraint au télétravail. Maitresse Anaïs lui a imposé de venir se confiner dans son luxueux pavillon dans le quartier résidentiel chic. Elle a les moyens, ceux de ses esclaves. Kikou a le numéro 36 marqué sur sa fesse droite. Il obtempère. Etre reçu par Maitresse Anaïs est un signe de grande faveur. Arrivé chez sa Maitresse , il doit se doucher, se mettre nu, passer son collier d'esclave. Il est déjà sous cage de chasteté et pluggé. Il prend son service et ses ordres d'une assistante de Maitresse Anaïs. Une lesbienne fort jolie, nue et toute dévouée comme lui. Tout se passe dans un grand silence et une propreté de clinique. Tout est impeccable. Kikou est en stage de recyclage. Il sait qu'il va souffrir. C'est une autre assistante lesbienne qui lui impose le programme défini par Maitresse Anaïs. Cela a commencé par de dures séances de fouet. Kikou est lacéré. Son dos le brûle. A présent il doit nettoyer le parquet à quatre pattes, nu. Tout le monde l'ignore. Il n'a pas le droit de regarder plus haut que son éponge et son seau. Maitresse Anaïs le reçoit. Il lui baise les pieds. Il n'a pas le droit de regarder plus haut que son superbe mollet. Elle n'est pas contente de son esclave et donc lui impose des punitions. Son assistante note et ne manquera pas de les lui administrer. Kikou remercie et se retire comme un chien, avec son plug bien visible dans les fesses et sa cage de chasteté qui pend. Il n'est plus que le numéro 36... plus un humain...même plus un esclave...Numéro 36 dans le cheptel de Maitresse Anaïs. Il est définitivement castré. Il n'a plus droit aux orgasmes. Son moi a disparu dans un grand calme intérieur. Il est dans la paix du non désir.
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Par : le 20/08/21
"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple, fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets, dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin." "Histoire de Juliette ou les prospérités du vice" (marquis de Sade 1797) Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission, délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux. Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe, l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance. Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins, même les parties génitales (vulve, pénis). Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation. Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément. Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine, la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture". En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic, exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel, à des pulsions ou à des expériences sexuelles. Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants, ne sont pas classées parmi les troubles étudiés. Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques. Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée, en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral. Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants, mieux encore, consentants et enthousiastes. Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle. Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine. Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières, au nombre, d'une dizaine en général, en cuir. Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois, par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe. Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs. C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche, plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes, exigeant d'elles un respect absolu du règlement. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet, commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain, par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée, en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires). Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu. L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur, le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie. Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau. Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande. Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais, au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux. La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur, fait désormais partie des images d’Épinal. Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp). Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir. Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée. Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau. D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement. Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval. La liste étant loin d'être exhaustive. Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau. C'est l'indispensable période d'échauffement. Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté, en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices. L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance. La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites. La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance. les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti. Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur. Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance. Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin. La flagellation doit être considérée comme dangereuse. Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures. Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche. Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important. Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde. Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement: - Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat. - Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique. - Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement). - Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit. Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie. La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument. Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant. "Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens, elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois, ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/10/22
Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette la sentait raidie sous sa langue. Elle allait la faire crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détente d'un seul coup. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, et ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts en l'entendant gémir ou crier lui faisait tourner la tête. Charlotte le devinait-elle ? Alors elle prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/11/22
Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient secrètement leur existence avec plus ou moins de réussite.Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent aussi au reste du monde. Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre.   Dans la chambre, il fallut bien se dévêtir. Elles n'allaient pas rester plus longtemps frustrées d'un désir commun. Juliette ôta prestement ses vêtements avec l'aisance coulée d'une femme qui aime assez son corps pour ne pas être inquiête de l'offrir à une autre femme. Allumant la seule lampe qui était encore éteinte, pour bien signifier qu'elle ne craignait plus la clarté, Charlotte laissa choir le bref paréo qui lui tenait de jupe, sans se hâter, de manière que chaque instant comptât double. En dévoilant sa chair meurtrie par le cuir, c'était le sentiment de sa beauté retrouvée qu'elle exhibait, pour la première fois de sa vie. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Charlotte dénuda ensuite ses seins, cette parcelle de son corps dont l'effet de souffle était garanti, difficile à ne pas caresser ou le plus souvent à flageller. Juliette eut alors la faiblesse d'un toussotement de désir ou plutôt de remord.   Mais Charlotte les offrit avec un tel plaisir et une telle assurance de plaire que ce geste simple fut émerveillant, sataniquement féminin, à faire vibrer l'air épais d'humidité stagnante. Confiante, elle ne fut pas longue à être totalement nue, et radieuse de l'être, avec cette fierté jusqu'au bout des seins qui était comme un appel à la persécution. Charlotte fut dans ses secondes réellement aussi belle que la femme inaccessible dont Juliette s'était éprise en songe. Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler.    Elle, si pudique jadis, dansait sans le tracas du doute sur sa beauté, devant cette femme qui voyait d'abord ses qualités physiques et pour qui ses imperfections avérées, elle y tenait toujours, était un agrément, une évidente source de trouble, bien qu'elle s'en défendit encore. Chaque signe de fléchissement du rétif fut pour Charlotte un triomphe, affermissant son bonheur émerveillé d'être possédée par Juliette. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement, sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme au diable et à elle.   Juliette lui passa autour de sa nuque un collier en acier ras-du-cou et ne put résister au plaisir de l'embrasser sur la bouche en lui mordillant les lèvres jusqu'au sang. Charlotte se sentait une fleur disposée à s'ouvrir malgré elle, traitée par une subtile botaniste qui l'aiderait à croître. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle en fut bouleversée.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/01/23
Je suis la douceur et le danger, la sagesse et les excès Celle qui vous déboutonne ou vous emprisonne. Je suis la luxure et l’innocence, l’orage et la tempérance Le printemps qui nait et la neige blanche de sang tachée Je suis la maitresse lascive, impatiente, étonnée Je suis les yeux qui vous dévorent, la bouche qui vous boit, Celle qu’on élève en laisse, de corde ou de soie Je suis celle qui murmure et qui crie, la louve qui protège ses petits, la chienne qui se jette dans vos lits. Je suis vos éclats de rire, vos tremblements de voix, vos faveurs et vos droits, votre grandeur et votre pesanteur, vos envies d’exaltation et de domination. Je suis celle qu’on attache ou qu’on cache, qu’on fesse ou qu’on caresse. Qu’on captive ou qu’on délivre. Je suis celle qui réchauffe votre cœur l’ivresse et la candeur. Votre champ de bataille ou de douces retrouvailles. Je suis l’aurore, vos blanches nuits, vos sueurs. Mon sourire veille sur vous, mon désir aimanté comme un fou. Douleur et extase, enlacée à votre cou. Obsession et stupeur. Même si demain on me fouille les entrailles Même si je devais être violée, excisée, jetée sur la paille Je reste l’alizé, l’essence de la vie. Le calme et la furie. De votre souffle je renais Je suis la Femme, la flamme, l’affamée Le tourment de vos sens, le serment dans le temps Je suis La Femme La Flamme L’Affamée
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Par : le 18/07/23
Le canot ralentit, puis dérive lentement, moteur coupé. Quel soulagement ! Les vibrations du moteur deux temps, amplifiées par les barreaux de la cage et les trois pénis qui me pénètrent profondément, sont une véritable torture [1]. Les sensations dans le cul sont les pires. C’est atroce. Je suis en larmes. « Frøken, se på fuglene, der rede på klippen! » Le bras tendu me désigne ce que je dois regarder, une colonie d'oiseaux marins qui nichent à flanc de falaise, dans la partie supérieure. C’est très vertical ! Chaque arrête, même la plus minuscule, est surmontée de son couple de volatiles attitré. Guillemot de Troïl, Goéland argenté, Grand Cormoran, ..., de nombreuses espèces cohabitent. Spectacle original, certes! Mais on ne m'a quand même pas conduite jusqu'ici en cage, enchaînée, pénétrée, pour faire du tourisme ornithologique ??? Le canot redémarre et la terreur m’envahit à l’idée de cette torture qui va recommencer. J’ai envie de hurler « Pitié ! Arrêtez ce moteur », mais impossible de sortir un seul mot avec une bite artificielle dans la gorge. Étrange... Maintenant les vibrations se font moins durement ressentir dans mon cul.  Elles sont désagréables, mais supportables. Mes sensations ont radicalement changé. Quelques secondes plus tard, une expérience sensorielle que je reconnais parfaitement mais que j'avais presque oubliée m'envahit tout le corps. L'orgasme ! C'est seulement lorsque je reprends mes esprits après un plaisir intense que je comprends. Pas de doute, le zebralyvox [2] a migré, pour atténuer mes douleurs rectales, restaurant par la même occasion ma sensibilité clitoridienne. Je l'adore ce symbiote ! Il est toujours au bon endroit au bon moment. Mes réflexions sont de courte durée, car voici un nouveau pic de plaisir qui déferle irrésistiblement. Puis encore un autre ! Les vibrations du moteur sont terribles. Cela fait plus d'un an que je n'ai pas eu d'orgasme, et ma sensibilité est extrême. Le canot accoste dans la crique où j'avais été embarquée. Les deux gaillards blonds débarquent ma cage, délicatement cette fois, puis retirent les trois pénis de mes orifices. Je suis dans un état second, à force d’orgasmes répétés. « Du er en tøs! »  dit le plus grand des deux, en me montrant le pénis dégoulinant de cyprine qu'il vient d'extraire de ma chatte, ce qui fait bien rire son collègue. Je ne comprends pas le danois mais je devine ce qu’il a dit. Ils me libèrent de mes chaînes et m'aident à sortir de ma cage. Ils ont toutes les clés ! Néanmoins l’anneau abdominal et les hameçons sont laissés en place. Je leur montre le sac à dos qui contient mes vêtements, resté sur le canot. « Du skal forblive nøgen ! » et ils se marrent... Je ne sais pas ce qu'il y a de drôle, mais je comprends qu'ils ne comptent pas me le rendre. Des danois qui ne parlent pas un mot d'anglais ça doit être rare. Ceci dit, ces deux-là n'ont pas l'air très malins. Ils embarquent sur le canot et s'éloignent, me plantant là, seule, nue. Je parcours lentement la plage, me demandant ce que je dois faire. Je ne vais quand même pas rentrer nue à l'hôtel ! Faute de mieux, je m'allonge sur le sable chaud. C'est agréable. Je ferme les yeux tout en me masturbant lentement et j’atteins rapidement un état de somnolence semi-orgasmique très plaisant. Lorsque j’ouvre les yeux, il me semble apercevoir un mouvement au loin près de la falaise. Je ferme un œil et avec deux doigts j'appuie légèrement sur l'autre - technique que j'ai découverte par hasard, bien pratique pour focaliser correctement quand on est un peu myope et que l'on n'a pas ses lunettes. « Maître !! » Je me lève plus vite que mon ombre et je cours à toute vitesse vers lui. Je le distingue à peine dans une faille de la falaise, mais c'est bien lui. Je vais lui sauter au cou, le prendre dans mes bras ! Arrivée à quelques mètres de lui je me ravise. Une esclave sexuelle ne se comporte pas ainsi. Je stoppe net ma course et m'agenouille en position nadu, cuisses ouvertes, paumes vers le haut, m'annonçant ainsi disponible pour le plaisir des hommes, pour son plaisir. Mon Maître n'est pas très protocolaire, à part quelques règles que je dois respecter strictement. Il aime voir comment je m'adapte spontanément au contexte. Il me félicite ou me récompense lorsqu'il apprécie, m’engueule ou me punit lorsque mon comportement ne lui convient pas. « C’est ainsi que l’on dresse une chienne », aime-t-il à dire. Il semble apprécier mon initiative. « Tu es sacrément bandante, salope ! » C'est sa manière de me témoigner son affection. Je l'avoue, j'aurais aimé un « Bonjour Ysideulte, comment vas-tu? Qu'est-ce que tu m'as manqué! », mais je dois me faire une raison et accepter mon statut. Je suis sa chienne, pas sa compagne. « Merci Maître! Vous aimez les fentes on dirait ! » Il reste immobile dans cette haute et étroite faille de la falaise, qui me fait irrésistiblement penser à une chatte... « Quoi ? Ah oui, en effet. Ah Ah! Très drôle! » D'autres m'auraient giflée pour mon insolence et remise à ma place, mais lui il apprécie mon humour à deux balles... Cela le fait rire. « Ta chatte dégouline ! Tu devrais avoir honte ! » « Maître, puis-je vous demander à quoi rime ce délire de tourisme ornithologique en cage ? » « Ah, tu n'as pas aimé, salope ? » « Euh... Si, mais disons que ça paraît absurde dans le contexte. Quel intérêt? Je pensais que j'avais été conduite jusqu’ici pour quelque chose d'important. » Et puis je lui raconte la torture causée par les vibrations du moteur, et ma quasi-certitude que le zebralyvox a migré de mon clitoris vers mon rectum. Il me présente ses excuses et m’avoue n’avoir pas prévu les effets des vibrations. Rares sont les Maîtres qui admettent leurs erreurs. C’est dans ces moments-là que je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. J’aime cet homme. A la folie. Quel honneur d’être sa chienne ! « Qu’est-ce qui est arrivé à tes jambes ? » « Les ronces… L’accès de l’escalier en est envahi » « Aie ! Pauvre petite chienne, ça a dû te faire mal » Je ne peux m’empêcher de sourire à cette remarque venant d’un homme qui prend énormément de plaisir à me fouetter … « La balade en mer, c’est une idée de Sonia. Elle pense que c'est la capacité à donner de notre temps et de notre inventivité pour des choses sans importance, sans intérêt, qui fait de nous des humains, et je ne suis pas loin de partager son avis. Pourquoi prendre un verre ensemble quand on n'a pas soif ? Pourquoi baiser quand on ne veut pas se reproduire ? » « Sonia est ici, en Europe? ». Se jeter dans la gueule du loup... Elle n'a pas pu s'en empêcher. Je me doutais bien qu'elle est un peu folle. Mais ne faut-il pas un grain de folie pour rester fidèle à ses convictions, affronter la censure et le dénigrement, et maintenant prendre le risque d’être capturée, déclarée ennemie de la démocratie et exécutée ? « Tu parles trop ! Ouvre la bouche » Qu’est-ce que c’est bon de sucer la bite du Maître ! Mais le plaisir n’est que de courte durée. Il ne tarde pas à me prendre en gorge profonde, sans ménagement, et dans cette position c’est encore plus pénible. La gorge profonde, mon Maître y prend beaucoup de plaisir, moi beaucoup moins. Peu importe, voir que je n’aime pas du tout mais que j’accepte sans discuter contribue à son plaisir, et pour moi c’est la seule chose qui compte. Prendre du plaisir à travers le plaisir du Maître… Heureusement l’éjaculation arrive vite et le supplice est de courte durée. Mon Maître a veillé à déverser sa semence dans ma bouche et non dans ma gorge. J’apprécie la délicatesse. « Redresse-toi, Sonia est impatiente de te voir ». Il accroche deux lourdes clochettes aux hameçons. Aie ! « J’adore ! Tu fais vraiment femelle comme ça » me dit-il en posant les mains sur mes hanches, mises en valeur par l'anneau abdominal qui me comprime fortement le ventre. Il attache une laisse à mon collier d'esclave et me conduit à l'intérieur de la faille étroite. Elle est profonde et s'élargit lentement à mesure que l'on progresse. Les parois ruissellent. « On dirait un vagin ! », ais-je envie de m’exclamer, ce qui certainement provoquerait l’hilarité de mon Maître, mais avec du sperme plein la bouche impossible de parler.  Nous débouchons dans une cavité naturelle aménagée et éclairée. «  Hello Ysideulte ! » Le « Hello Sonia ! » attendra. J’ai la bouche pleine. Elle est accompagnée d'un homme nu, portant un collier d’esclave et tenu en laisse, comme moi. Il est en érection et tout son corps est marqué par le fouet. Les marques semblent toutes fraîches. Le pauvre a été fouetté jusqu’au sang. Je souffre pour lui. Sonia confie la laisse à mon Maître et me prend chaleureusement dans ses bras. Dominatrice... Très sévère au vu des marques de fouet. Les femmes sont cruelles… Allez savoir pourquoi je ne suis pas vraiment surprise. La découverte du fouet et de la soumission chez mon Maître [3] lui a visiblement donné le goût du bdsm, mais je la voyais mal poursuivre dans la position de soumise. Dommage, je ne pourrai donc sans doute jamais renouveler cette expérience qui m’a marquée, lorsque toutes deux nous étions en larmes sous les coups de mon Maître. « Profiter de l’instant présent car il ne se renouvellera peut-être jamais », c’est la pensée qui me vient à l’esprit. Une petite table déjà mise nous attend, au milieu d’écrans, d’ordinateurs, et d’un sacré bazar. Elle ordonne au soumis de nous servir le déjeuner.  « Avant de t’assoir, montre au soumis ce que tu as dans la bouche ! ». Moment d’humiliation que mon Maître apprécie tant… « Very nice ! You are a good slut » me complimente le soumis alors que j’ouvre délicatement la bouche, tête penchée en arrière, en prenant soin de ne pas en laisser échapper une goutte. « C’est bien. Tu peux avaler » Je suis autorisée à m'assoir, cuisses largement ouvertes comme toute soumise qui se respecte. S'assoir à la table des Doms, partager leur repas et leur conversation, est un honneur, j'en suis consciente, alors je veille à me tenir correctement, ouverte, cambrée, épaules bien positionnées pour faire ressortir mes mamelles. Les clochettes qui y sont suspendues m'obligent à des mouvements lents pour éviter de perturber la conversation de « ding! ding! ».  Je baisse les yeux dès que Sonia ou mon Maître s'adresse à moi. Le soumis a préparé le repas et fait le service, la bite à l'horizontale. Je suis surprise par la durée et la vigueur de son érection. Qu'est-ce qui l'excite à ce point ? Mon regard est irrésistiblement attiré. C'est beau une bite ! Quand il passe à côté d'elle, Sonia lui donne une sacrée tape sur la bite, ce qui la fait osciller jusqu'à retrouver son équilibre à l'horizontale. C'est excitant à voir... Côté gastronomie, il n'aura pas une étoile au Michelin, ça c'est sûr, mais de toute façon les pics de l'anneau abdominal qui me torturent le ventre me coupent un peu l'appétit. Mon Maître a parfaitement remarqué ce qui attire mon regard. « Tu aimerais bien l'avoir dans le cul, salope ? » « Je préfèrerais dans la chatte, Maître » « Ah ah! Je sais, mais ne rêve pas trop » Le soumis nous sert le plat principal, qui ressemble à une bouillie fadasse aux ingrédients méconnaissables, mais « garanti sans insectes » plaisante Sonia ! « Sonia réalise un film – un documentaire puissant et dérangeant. Il sera diffusé clandestinement », m'annonce mon Maître. Il n’en faut pas moins pour que je la submerge de questions. Alors que de l’idéal démocratique de nos ancêtres il ne subsista peu à peu que le nom, alors que les libertés publiques étaient grignotées jusqu’à en être dévorées, ses enquêtes solidement documentées, ses dénonciations de conflits d’intérêt majeurs et de corruption systémique, furent accueillies dans l’indifférence générale, puis implacablement censurées. Elle fut dénigrée par les fact-checkers, puis déclarée « ennemie de la démocratie » et pourchassée. L’information dérangeante n’intéresse pas, m’explique-t-elle d’un air triste. Les gens préfèrent le narratif officiel, ronronnant, du discours médiatique. Jouer sur l’émotionnel pour raconter une autre histoire, donner par cet intermédiaire l’envie d’en savoir plus, de questionner la doxa. Semer les graines du doute. Le doute… Une arme terrible que craignent tous les régimes totalitaires. Les fact-checkers n’ont pas été inventés sans raison : tuer dans l’œuf tout questionnement, dénigrer toute pensée dissidente. Si les gens commencent à réfléchir, à questionner, à s’informer, ce sont les fondations mêmes de la Suprême Alliance Démocratique qui risquent de s’en trouver fragilisées. Tout l’édifice pourrait s’écrouler comme un château de cartes. Un film, pourquoi pas. Il faut bien tenter quelque chose pour réveiller une société lobotomisée. Semer le doute, susciter le questionnement, saper les fondations. Les chances de réussite sont minimes, mais Sonia est douée. Un film… C’est donc pour cela qu’elle était si inquiète de l’état de sa caméra fracassée par les Brigades de Défense de la Démocratie [4]. Je ne peux m’empêcher de remarquer les images Sonar sur les écrans…   « What are you doing with these Sonar images ? » Sonia m’explique que le canot a parcouru l’une des zones du sabotage à de multiples reprises. Les seules images officielles qui ont été diffusées sont partielles et soigneusement sélectionnées pour être inexploitables. Mais celles qui ont été obtenues avec le Sonar de fortune embarqué sur le canot sont malheureusement de trop mauvaises qualité. « One more failure. I’m used to it, but it was worth a try » me répond-elle, l’air déçue. Après le déjeuner, mon Maître m’attire à l’écart pour une promenade en laisse sur la plage. « Maître, pourquoi ais-je été conduite ici ? Je ne comprends toujours pas. J’aimerais bien aider, d’une manière ou d’une autre, mais que puis-je faire ? Je me sens inutile » « Détrompe-toi, Ysideulte, tu es bien plus importante et utile que tu ne l’imagines » La promenade se poursuit en silence. « Sonia a pu se procurer une autre paire de zebralyvox », me dit soudainement mon Maître. « Où est-elle ? Je suis d’accord pour servir d’hôte ! », m’exclame-je, enthousiaste, pressentant une occasion d’être enfin utile. « Dans la bite du soumis ! » Ah OK !! Je comprends maintenant pourquoi il est en érection permanente. Le zebralyvox favorise l’érection afin de maximiser l’influx nerveux et de récupérer ainsi de plus grandes quantités d’énergie électrique. J’avais fait la même constatation : lorsque le zebralyvox y séjournait, mon clitoris était en érection permanente. C’était étrange de n’avoir aucune sensation alors que j’étais tout le temps en érection. Le symbiote détournait toutes les sensations à son profit. Une question me taraude depuis le début. Que fait mon Maître ici avec Sonia ? Pourquoi ne m’a-t-il rien dit ? Pourquoi n’a-t-il pas fait le voyage avec moi ? « Maître, est-ce que vous baisez Sonia ? » Gifle… Gifle… et Re-gifle ! Cela m’apprendra à m’occuper de ce qui ne me regarde pas. Je n’aurai pas de réponse. De retour dans la cavité vaginale, Sonia m’explique qu’elle voudrait transférer le symbiote de son soumis dans mon corps, ou l’inverse, dans l’espoir d’une reproduction. Mon symbiote et celui de son soumis sont sans doute les seuls spécimens naturels survivants. Les faire se reproduire est le seul espoir d’éviter l’extinction de l’espèce. Comment faire le transfert ? « Par les moyens naturels. Tu seras sodomisée à flanc de falaise » Quoi ?   « Pardon Maître, je ne comprends pas » « Vous escaladerez tous deux la falaise, nus, pour rejoindre une plateforme où tu t’empaleras sur sa bite. Cela fera de belles images.  » Sonia est complètement timbrée, me dis-je, avant de devoir admettre que sans nul doute cela fera de belles images. Je demande à mon Maître la permission d’uriner avant d’embarquer. « Tu videras ta vessie en escaladant la falaise.» Pendant que mon Maître me lubrifie copieusement le cul après m’avoir débarrassée de mon anneau abdominal et des hameçons, dont il coupe l’extrémité équipée de crochets anti-retour avec une pince, je vois Sonia s’approcher. Elle caresse les profondes marques que les pics de l’anneau abdominal ont laissées sur mon ventre. « Wonderful ! I want the same for my slave ! »  « Avec la permission de ton Maître, je vais devoir te fouetter jusqu’au sang, pour que tu sois marquée comme mon esclave. », me dit Sonia en anglais. J’ai une peur bleue du fouet, mais j’en comprends la nécessité. Soumis et soumise, tous deux fraîchement marqués par le fouet, escaladant la falaise nus, cela fera sans nul doute de magnifiques images. De toute façon, on ne me demande pas mon avis. C’est en pleurs et pleine de morve, lacérée par le fouet, que je suis conduite sur le canot, qui nous attendait sur le rivage. Quand Sonia fouette, elle ne plaisante pas… Les ronces c’était du pipi de chat à côté. Mais au moins cette fois j’évite le supplice du transport en cage. Je ne suis pas une pleurnicheuse et pourtant je sanglotte encore. Assise dans le canot, les déchirures du fouet me brûlent terriblement. Pendant le trajet, Sonia sèche mes larmes et me nettoie le visage, puis m’embrasse sensuellement. Elle aussi a été marquée par la séance de fouet chez mon Maître. Jamais je n’aurais imaginé être tellement excitée par les lèvres d’une femme sur les miennes. Je crois que nous sommes liées pour toujours. Le canot s’approche de la falaise et les deux gaillards aident le soumis à y prendre le premier appui. Il escalade la falaise en premier. Depuis le canot, Sonia pilote un drone qui filme la scène sous tous les angles possibles. Les images sur l’écran de contrôle sont magnifiques. Cela semble facile. Il atteint rapidement la petite plateforme et s'y allonge, la bite dressée vers le ciel, attendant fièrement qu'une salope s'y empale. C'est à mon tour. J'hésite, vraiment pas rassurée, mais quand il faut y aller, faut y aller ! La voie d’escalade à flanc de falaise a été équipée de points de préhension et d’appui, fixés à demeure, à intervalles rapprochés. Et pourtant, l'escalade est difficile pour moi, car je n'ai aucune expérience. Je ne suis pas assurée, mais au pire, je tomberai dans l’eau, me dis-je. Le choc sera violent, mais devrait être sans conséquence. « Prends ton temps, salope! Ce n'est pas une course! La bite t'attendra » me crie mon Maître d'en bas, voyant que je suis en train de m'épuiser. Instinctivement, je détourne le regard vers mon Maître. Grave erreur!  Ne jamais regarder en bas quand on a le vertige !!  J'ai la tête qui tourne et je me sens comme attirée par le vide. Effrayée, je m'immobilise le temps de me calmer. J’essaie de me raisonner. Pour tomber il faudrait vraiment le faire exprès, tant les points de préhension sont larges, rapprochés, et faciles à saisir. C’est ma peur plus que mes capacités physiques qui constitue mon principal ennemi. Regarder vers le haut. Penser à la bite qui m'attend, l'objectif à atteindre. Penser à mon Maître qui m’observe. Rien d'autre. Dans l'instant présent, le monde se résume à ça. La bite sur laquelle je dois m'empaler. Le vide en dessous, je m'en fous, je ne dois pas y penser. Je peux enfin reprendre mon escalade. « Vide ta vessie en grimpant, chienne! » Zut, j'avais oublié. Difficile ! J'y arrive, péniblement. Espérons que la caméra aura saisi cet instant sous l’angle idéal. Arrivée à mon tour sur la minuscule plateforme, accrochée à flanc de falaise au dessus du vide, je m'y déplace prudemment pour venir m'empaler sur la bite. Les points de préhension sur la plateforme sont rares et je m’y sens moins en sécurité que pendant l’escalade. Je m’empresse de m’empaler le cul, en me disant que la bite me maintiendra en place, ce qui me rassure un peu. Je pense surtout à ne jamais regarder en bas. Les consignes sont claires : faire durer la sodomie le plus longtemps possible pour maximiser les chances de transfert. De toute façon, je ne suis pas téméraire, alors mes mouvements sont lents et réfléchis. J’ai bien trop peur de tomber. Je demande au soumis s’il ressent quelque chose, parce que moi je n’avais aucune sensation dans le clitoris quand le zebralyvox y était. Il m’explique qu’il a des sensations, mais très atténuées. Pareil pour moi dans mon cul. Quelle ironie, cette sodomie dans laquelle aucun des deux partenaires n’a de vraies sensations ! Mais je m’en fous, c’est pour la bonne cause, et puis je dois avouer que l’idée complètement déjantée de Sonia est terriblement excitante. Profondément enculée, je chevauche prudemment la bite. J’ai très peu de sensations dans le cul, mais ma chatte dégouline, enduisant le bas ventre du soumis de cyprine. « Incredible ! What a slut you are ! » s’exclame-t-il. Oui, moi la fille timide et réservée, je suis une salope, et c’est bien pour cela que Sonia m’a choisie pour servir d’hôte. Alors que le drone tourne autour de nous, j’ai pendant un moment l’impression d’être une star improbable, mélange d’actrice X et de sportive de haut niveau ! Le sens du transfert est impossible à prévoir. On verra bien. Le soumis pousse soudainement un hurlement. Je ne tarde pas à ressentir à mon tour comme une  aiguille électrifiée qui me perce le rectum. Une douleur soudaine mais atténuée. Pas besoin d’être grand clerc pour deviner que c’est moi qui ai été choisie comme hôte. J'ai maintenant deux paires de zebralyvox dans le corps. Vont-ils copuler (à quatre!) et se reproduire? La reproduction du zebralyvox est une grande inconnue. La seule certitude est qu'une paire doit en rencontrer une autre pour que le complexe mécanisme de recombinaison des quatre patrimoines génétiques puisse se déclencher. Le summum de l'évolution ! Espérons que cela fonctionnera. C'est le seul espoir, tous les spécimens naturels découverts dans le Grand Nord Canadien ayant été détruits pour ne pas faire de concurrence aux versions génétiquement modifiées vendues à prix d'or par la Bill&Alvértos Fucking Corporation. Les spécimens conservés dans le grand glacier de l'île Komsomolets, au Nord de la Sibérie, ne sont plus qu’un souvenir. Un déluge de bombes thermobariques larguées par les bombardiers stratégiques de la Suprême Alliance Démocratique les a soigneusement éliminés [2]. Espérons !   à suivre...   Références L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). [1] « Matin calme à Bornholm », article publié sur bdsm.fr le 02/07/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8709/Matin-calme-à-Bornholm/ [2] « Zebralyvox gémellaire, l’étonnant passager », article publié sur bdsm.fr le 07/02/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8393/Zebralyvox-gémellaire,-l’étonnant-passager/ [3] « La charte du pangolin fou », article publié sur bdsm.fr le 27/04/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8558/La-charte-du-pangolin-fou/ [4] « Sonia », article publié sur bdsm.fr le 18/01/2023, https://www.bdsm.fr/blog/8332/Sonia/    
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Par : le 19/07/23
Le Triangle de Karpman dans le BDSM Attachez vos ceintures (et vos laisses) parce que nous allons explorer un sujet qui me tient à cœur : la manipulation dans notre cher monde kinky. Aujourd'hui, je vais débattre sur des commentaires que j'ai lu sur fetlife qui m'ont fait bondir de mon trône de princesse. On y parle de sauver les âmes, de détruire les limites, et d'autres stupidités qui me donnent envie de dire : "Stop, ça suffit !" 🔥🤚 "Sauver" les âmes : T'es pas Superman, mec ! Oh là là, arrêtons-nous un instant et rappelons-nous que nous ne sommes pas des super-héros en capes de latex (même si le latex c'est magnifique) ! Le besoin de sauver les autres peut sembler noble, mais désolé de briser votre illusion, c'est tout simplement impossible. Chacun doit prendre en charge sa propre guérison et chercher l'aide d'un professionnel compétent si nécessaire. Nous pouvons accompagner et soutenir, mais nous ne pouvons pas jouer les sauveurs. 🦸‍♂️❌ "Ma vérité est LA vérité" : Oh, le gourou a parlé ! Tenez-vous bien, parce que voici le grand gourou qui déclare détenir LA vérité universelle. Désolé de vous décevoir, mais nous sommes tous différents et il n'y a pas qu'une seule vérité. Chacun a le droit de penser par lui-même et d'exprimer ses opinions. La manipulation commence lorsque quelqu'un essaie d'imposer sa vision du monde sans laisser de place à la diversité des perspectives. Soyez ouverts d'esprit et laissez les autres exprimer leur vérité aussi. 🗣️🔓 Détruire des personnes : Vous avez dit quoi ? Euh, pardon ? On parle bien de BDSM ici, pas de films d'horreur psychologiques ! La notion de détruire quelqu'un, même de la "bonne façon", est tout simplement aberrante. Les conséquences émotionnelles et psychologiques peuvent être dévastatrices, sauf si vous êtes un thérapeute qualifié (et je parle de vrais thérapeutes, pas des "Dom-gourous"). Il est temps de respecter les limites et de reconnaître qu'il y a des lignes qu'il ne faut pas franchir. 💔🚫 Soumis(e) = victime : Pas de stéréotypes, pitié ! Oh, mais attendez une minute ! Prétendre que dans la généralités les personnes soumises sont des personnes blessées, brisées ou traumatisées, c'est comme dire que tous les dominant(e)s portent des fouets à la ceinture. Ce n'est tout simplement pas vrai ! La soumission est une forme d'expression saine et consensuelle, et il est temps de mettre fin à ces stéréotypes débiles. Une personne soumise n'est pas une personne qui a des traumatismes à régler ! Au secours, arrêtons de juger les préférences des autres et acceptons que chacun puisse explorer librement sa sexualité et ses désirs. 👥✨ La soumission ne guérit pas : Faites appel à un professionnel ! Mes amis, il est grand temps de rappeler une vérité fondamentale : la soumission n'est PAS un substitut à la thérapie. Le BDSM peut apporter du bien être EVIDEMMENT, mais il ne peut pas remplacer un traitement professionnel pour guérir des traumatismes. Si vous avez besoin de vous reconstruire, cherchez l'aide d'un thérapeute compétent qui comprendra réellement vos besoins. La santé mentale est primordiale, et il n'y a pas de raccourcis magiques vers la guérison. 🌈🧠 Voilà, voilà, les gens, il est temps de mettre fin à cette culture de manipulation qui s'insinue dans nos pratiques. Ne soyons pas des moutons aveugles guidés par des gourous autoproclamés, mais plutôt des individus éclairés, ouverts d'esprit et respectueux. Le consentement, le respect des limites et la communication claire sont les piliers de nos relations BDSM saines. Il est temps d'éduquer, de remettre en question et de faire évoluer les attitudes et les comportements dans notre communauté. Soyons des éclaireurs du plaisir consensuel, sans compromettre notre intégrité ni celle de nos partenaires. 🌟💪 Rappelez-vous toujours : le BDSM est un jeu ou une philosophie de vie, mais la manipulation n'en fait pas partie! Restons sains d'esprit, passionnés et engagés envers une expérience BDSM éthique et sécuritaire pour tous ! 🖤✨ Sortir des relations toxiques et identifier une personne toxique – Madame_Bliana
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Par : le 22/08/23
Avec cette canicule, c'est agréable de rester chez soi, au frais.  Maso fait le ménage, tout nu. Il me prend l'envie d'aller le branler. Je m'approche par derrière, me colle dans son dos puissant et empoigne son sexe de ma main droite. Son penis de toute façon est ma totale propriété.  Je fait coulisser la peau et il gonfle et durcit de suite. Un bon gros 22 cm par 6 de large, oui, j'ai mesuré.  Et j'aime que ce penis soit bien entretenu,. Maso se laisse faire. Ses fesses durcissent, il se contracte. Je le branle très souvent. Je refuse une cage de chasteté pour lui. Quelle horreur ! De toute façon c'est ma propriété et c'est moi qui fait l'entretien. Il bande et durcit de plus en plus. Il va gicler. Je lui mord le dos et il ejacule. De beaux jets de sperme que je recueille dans ma main.  J'aime lui faire avaler son sperme. C'est bon pour sa santé.  Je m'en sert aussi comme crème pour mes jambes.  Je griffe la poitrine de Maso. Lui pince les tetons. Lui masse les burnes. On ne fait plus l'amour depuis qu'il a voulu que je devienne sa domina. Mais comme je le veux très fort  je  l'astique souvent. Il n'est pas en manque. Par contre il n'a plus droit aux fellations non plus. Toute penetration de sa Maitresse par voie orale ou anale lui est absolument interdite. Et il n'a pas le droit de se masturber lui même.  S'il veut du plaisir c'est uniquement par moi et par ma main qu'il peut l'obtenir. Un excellent moyen pour le tenir sous contrôle. Il devient totalement psycho dépendant et comme c'est son choix, il respecte parfaitement ces règles.  Et puis j'adore branler sa belle bite et la faire gicler. Avant, lorsque j'étais sa femme, il voulait très souvent me faire l'amour. Et j'adorais cela. Devenir sa domina a coupé complètement le désir d'être pénétrée par lui. Cela s'est fait tout seul. Je l'ai alors branle et branle pour qu'il soit bien, après chaque séance de plus en plus hard. C'est moi qui me suis retrouvée en manque. Pas simple les relations SM . Avant, mais ça c'était avant  à peine il rentrait du boulot qu'il voulait me sauter. Peut être à cause du stress, de la pression. ? Il me culbutait partout où il avait envie. A présent c'est moi qui le masturbe partout où il me plaît de le faire.  Peut être regardait il du porno et se branlait il au bureau ? En regardant des domina exercer leur art ?  Quand il m'a demandé de faire cela, j'ai hésité. Cela avait déjà été si dur de réussir ma transition. Repartir dans autre chose. J'étais pas chaude.  Mais Maso est hyper intelligent.  Il avait du remarquer que j'avais cela en moi. A présent il prend son pied dans la douleur. Et non seulement je respecte, mais j'aime aussi beaucoup qu'il aie eu le courage déjà de vivre avec une trans, et ensuite de faire de cette trans sa domina quasi exclusive.  Le branler c'est pour associer aussi douleur et récompense. Je le finis très très souvent ainsi.   Voilà, c'est tout un art de bien masturber son homme. Faire monter et gicler sa sève de vie.  Décidément nous n'irons pas au paradis.  Déjà des amours transexuelles, c'est un interdit. La branlette aussi. Alors heureusement que l'inquisition n'est plus là.  J'aurais été brûlée depuis longtemps.   Le paradis, c'est ici et maintenant.   
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Par : le 27/06/13
Ce n'est pas être faible. Il est fort celui qui s'accepte tel qu'il est vis à vis de moi. Malgré la société autours qui lui indique que pour « être un homme » il lui faut être un goujat et un dominateur à la maison et au lit. C'est être fort que de constamment respecter les règles de la galanterie à l'ancienne, me tenir la porte, de porter mon sac, de supporter mes petits caprices et les trouver mignons... C'est être fort que de prendre soin de moi, de s'occuper de mon bien être, de m'éviter toute fatigue et contrariété, d'alléger voire effacer de mon esprit mes lourds soucis quotidiens. C'est être fort que de faire sa priorité de vie de moi et notre futur foyer. C'est être puissant que de jouer avec moi, aucun éjaculateur précoce ou impuissant ne le peut. Tenir jusqu'au point où j'ai donné mon aval, aucun faible ne le peut. C'est être fort d'esprit que de savoir passer de mon chevalier servant, mon rempart, à l'esclave de mes jeux et inversement. C'est être fort que de construire sa vie avec moi, avec le monde qui nous entoure, la société, les amis, les familles, les carrières professionnelles, les soucis et notre unicité.
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Par : le 12/09/16
J'ai encordé pour la première fois. Un homme. Une femme. Pas encore deux personnes à la fois mais cela viendra... J'ai fumé le cigare. Avec un Islay fumé plus que iodé. Me rappelle plus quoi, trop bourrée. Enfin pas tant que ça. Et puis le verre m'avait été offert... J'ai dominé un homme, contrôle, sensation de pouvoir extrême, frustration, baise dominante. J'ai peint sur un corps. J'ai écrit sur le mien des mots crus. On a écrit sur le mien des mots poétiques. J'ai été suspendue, en apesanteur, un peu trop court à mon goût. J'ai lâché prise dans les cordes. J'ai été couverte de lait, de salive, cachetée de cire. J'ai été fistée et j'ai fisté. J'ai failli vomir en gorge profonde. Mais paraît que j'ai fait des progrès ^^ J'ai été caressée par une lame. Du couteau de cuisine à la lame d'un sabre. J'ai fait une séance photo, ambiance médiévale dans une abbaye J'ai appris l'immobilité et la patience.
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Par : le 28/05/20
Juliette m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end. J'étais terriblement anxieuse de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés, qui pratiquaient les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même vécu. Ils seraient accompagnés de plusieurs invités auxquels je m'offrirais. Une fois encore, ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et à travers moi, ma Maîtresse. En tout état de cause, j'allais devoir donner le meilleur de moi-même, et considérer, dans les pires situations auxquelles je serais peut-être confrontée, l'honneur qui m'était accordé. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse. Dans la salle plongée dans la pénombre, j'entendais des gémissements, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, une soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, criait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins; Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse. Ce fut ma Maitresse qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Juliette m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/05/21
Événement pénible que cette pandémie avec ce maudit confinement qui l’accompagne. Le moral n’est pas au beau fixe. Mais Ma Maîtresse me fait quand même venir un après-midi. La joie m’envahit, je vais pouvoir être à ses pieds. Il n’est pas difficile de deviner le plaisir que Ma Maîtresse éprouve à retrouver son soumis car sans tarder Elle prend possession de mon corps. Elle me met à nu au propre comme au figuré. Je n’ai pas oublié mon collier mais Elle le réajuste. Je sais pourtant qu’Elle accorde une grande importance à la présentation. Je mets les bracelets de poignet et c’est encore Ma Maîtresse qui me les lie l’un à l’autre. J’ai peur qu’Elle se braque de devoir me reprendre si souvent mais la perspective de me frustrer la réjouit suffisamment pour échapper à ces foudres. Et pourtant, je n’échappe pas à la punition pour lui avoir proposé une photo perso trafiquée en rajoutant des marques sur mes fesses. Elle est tellement nature que ce genre de retouche ne peut que la contrarier. Quelle idiotie ! Je suis honteux. C’est avec la cravache que Maîtresse vient chercher un pardon que je tarde à lui donner. Ce n’est que par l’humiliation de ses crachats en pleine figure que je comprends enfin. «Ah quand même» soupire-t-Elle après que j’ai bredouillé «Pardon Maîtresse, je ne le referais plus jamais». Déjà mes fesses sont bien rougies ! La cravache est cinglante surtout sur mes cuisses et la punition est bien rentrée en moi. Ma Maîtresse ne me punit pas pour le plaisir. Elle préfère mon abandon par sa domination. Que je sois son jouet la comble bien plus que ces nécessaires punitions. Maîtresse sort ses cordes et m’attache à la rambarde de l’escalier. Un crochet anal lui sert de point de départ. Minutieusement, Elle tresse la corde entre mon corps et les montants en bois. Je sens monter son excitation mais Elle reste concentrée sur son bondage. Je fais de plus en plus corps avec le bois de l’escalier. Les mains au-dessus de la tête, Maîtresse termine par un mors de corde qu’Elle insert entre mes mâchoires. Je suis réduit au silence et totalement à sa merci. Ce n’est pas pour me déplaire. Je ressens parfaitement son plaisir montée par ses sourires, par ses questions auxquelles je ne peux répondre que par des grognements. Ma Maîtresse m’a demandé de lui apporter un objet de mon choix. Je lui proposais un long paddle en bois car, lui ayant présenté en photo, Elle m’avait dit bien l’aimer. Sur ce point pas d’erreur, ses impacts sur mes fesses m’en apportent la confirmation. Maîtresse est heureuse et elle arrive même à me faire rire entre les coups. Elle a pris le relais avec sa cravache qui atteint plus facilement les points sensibles de mon corps. La douleur augmente autant que le plaisir de Ma Maîtresse. Dans son excitation grandissante, elle me gratifie d’un beau sourire à travers les barreaux de la rambarde. Je fond littéralement de plaisir et j’essaye de lui renvoyer ce sourire tel un miroir. L’effet en est largement atténué par le mors de cordes. Je commence à piocher de plus en plus dans mes ressources, il me faut toute ma volonté pour ne pas sombrer et aussi cette envie de satisfaire Maîtresse qui est plus forte que tout. Maîtresse apprécie ma peau durcie par le paddle et la cravache. Elle me griffe le dos, me mord les flancs. Je la sens déjà tellement excitée que je suis presque surpris quand elle commence patiemment à défaire mes liens La pression retombe un peu. Je n’ai même pas le temps d’apprécier ma liberté de mouvement retrouvée que Maîtresse enchaîne par un nouveau bondage Elle m’attache les jambes, les poignets dans le dos et je me retrouve de nouveau à sa merci. C’est à genoux que je me présente difficilement face à Elle. Maîtresse me pose des pinces sur la pointe des tétons. Leur pose est malaisée car je n’ai pas de beaux gros seins féminins. Maîtresse les dominent néanmoins comme tout mon corps. La douleur s’estompe rapidement avec la privation de circulation sanguine. Elle m’arrache des gémissements que je ne peux cacher et son excitation reprend de plus belle. Maîtresse  tire la chaînette qui les relie, claque ses doigts et la cravache sur mes tétons hyper sensibles ; la douleur est vive. J'anticipe bêtement le  claquement suivant  en grimaçant. Maîtresse en rit et se moque : «Rnby, tu me fais quoi là à grimacer avant même que je te touche?  Tu me fais ta chochotte !». Waouh, je suis déjà ailleurs, manipulé comme une marionnette. Ma Maîtresse réussit malgré tout à m’arracher de nouveaux rires. Comment fait-Elle pour que ses supplices me paraissent si doux ? Elle est heureuse tout simplement. Je lui abandonne la maîtrise de mon corps. C’est à la fois stressant et valorisant. D’un côté ,je ne sais jamais où cela peut aller avec une telle imagination et de l’autre je satisfais ses désirs. Aujourd’hui son imagination est débordante. Maîtresse se détourne finalement de mes tétons et décide de me faire couler  en secouant ma cage qui devient vite étroite. Mes couilles se remplissent, Maîtresse les serre mais je ne pourrais gicler, la faute à tous ces supplices assurément. Finalement, Elle m’arrache les pinces sur mes tétons par des mouvements vifs et saccadés. Mes tétons sont de nouveau hyper douloureux en retrouvant la vie. Ils n’ont pas le temps de souffrir , Maîtresse me presse  les testicules puis donne  58 pichenettes comme le nombre de jours de chasteté du moment. Je chavire complètement, je n’en peux plu tellement la douleur est vive. Arrivé à ce stade, Ma Maîtresse est comblée, Elle vit ces instants passionnément. Je me sens vidé, pas loin de perdre pieds mais trop fier pour lui avouer ou trop envie de la satisfaire, je ne laisse rien paraître et finalement je reviens sur terre. Maîtresse m’amène contre la banquette, pose ses talons sur mon dos, prends la cravache et le paddle. Confortablement installée, Elle me fouette les fesses intensément tout en prenant grand plaisir à me forcer à tenir une conversation sensée. A chaque impact douloureux, ce sont des «Aïe» de plus en plus fréquents qui coupent mes phrases. Ma Maîtresse en sourit de bon cœur, Elle en profite pour accélérer les coups de cravaches avec force maintenant. La cravache claque sèchement sur ma peau rougie. L’excitation de Maîtresse est grandissante et encore plus forte quand j’implore sa pitié. Et pourtant le rythme ne faiblit pas, mes aïe de plus en plus bruyants ne laissent pas de doute sur mon ressenti. Maîtresse prend bien trop de plaisir pour s’arrêter là. Dans son emballement, Elle me retourne sans ménagement et me chevauche avec passion. Je ressens cette incroyable ivresse, comme une véritable transe et je ne veux surtout pas que cela s’arrête. Je suis son objet. Mes fesses deviennent sa planche de jouissance, Elle s’accroche sur mon dos en me griffant profondément. Son excitation est tellement communicative que je commence à gémir. Maîtresse m’intime le silence «tais-toi» car ces moments de passion lui appartiennent, même si Elle m’entraîne dans son sillage. Je serre des dents pour que cet emballement ne s’arrête jamais. Et puis Maîtresse lâche un grand soupir en s’abandonnant de tout son poids sur mon dos. L’émotion retombe et je n’ose pas bouger de peur d’interrompre ces moments de pur bonheur. Maîtresse se relève calmement. Mon cœur bat la chamade. J’ai atteint des sommets émotionnels par le simple fait de participer à l’excitation de Ma Maîtresse. Elle a une nouvelle fois obtenu mon total abandon. J’ai capitulé à ses pieds et je n’ai plus de force. Elle m’a tout pris et je n’ai surtout pas résisté. Ces heures ont été intenses et malheureusement l’horloge humaine va bien trop vite dans ces moments là. Je dois la quitter à contre cœur, tellement je suis comblé d’avoir vécu ces précieux instants et d’avoir servi ma sublime Maîtresse.
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Par : le 01/08/21
Mia O. Propriété de Maitre G. Carnet de soumise. Extrait J 000 - Séance 00 Sujet : Naissance - submissive's side Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Photo du net … Aujourd’hui je me rends là-bas autrement 😚 Grâce à lui. Mais ce jour-là. A contre cœur. Deux heures de route pour un anniversaire. Dans cette ville maudite pour moi. Les 50 ans d’une collègue de travail. Exceptionnellement mon « grand patron » sera là aussi. Venu de loin pour cette occasion. J’aime beaucoup mon grand patron. Il a toujours été présent pour moi. Amicalement. Ma copine est quelqu’un de sympa. Mais pas assez proche pour que je me désiste au dernier moment. Quelle Galère. Pourquoi j’ai dit oui ??? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pffffffff… Parce que c’était écrit…parce qu’on ne peut pas lutter contre le destin. Je suis vraiment trop gentille. Et le destin m’a fait un vrai cadeau. … Vingt-heures. Même pas envie d’être là. Que des inconnus. Pas encore assez forte pour affronter des gens. Être agréable comme le gens l’attendent de moi. Une bonne copine, c’est tout. Je ne connais pas vraiment les autres. A part un ou deux. Des collègues de travail qui gardent beaucoup de distance avec moi. Être veuve est très handicapant. Les gens ne savent pas comment vous aborder. C’est incroyable ! Et insupportable aussi. Je sens que je vais m’ennuyer sévère. Ça va être long, très long…je vais me coucher dès que je peux. Je suis trop gentille. J’aurais dû m’écouter et prendre un hôtel. Tout ça pour faire plaisir ! Je dois apprendre à dire non ! Mais qu’est-ce que je fais là ? Et puis c’est quoi ce type ? Première personne avec qui j’échange après le magicien. Un copain de la copine qui ne travaille pas avec nous. Un mec qui parle beaucoup. Trop sociable pour moi. Je n’ai pas envie de parler, ni de connaître personne. A part ma copine, lui ne connaît personne du tout. Comme moi. Un autre invité par compromis. Pourquoi il me parle ? Je vais être obligée de lui répondre… Non…tactique « je bouge » … changement de groupe. Je ne suis pas capable de rentrer dans une discussion, ni parler de moi. Je ne veux rien partager, je suis fermée au monde entier. Quelques mots. Quelques cigarettes. Encore lui ! On est plus de cinquante ce soir. Mais pourquoi il me parle ? Ma copine a dû lui dire de s’occuper de moi. Ça me fait chier grave. … Finalement il m’amuse. Je commence à le trouver sympa. Très sympa même. Je suis invitée et je dois bien me comporter. On va juste passer le temps avec diplomatie. Après tout, amusons-nous ! Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi envie de m’amuser ? Très longtemps que je ne me suis pas amusée. … Vingt-et-une heures. Et paf, assis à côté de moi. 😂😂😂 Tout le repas. Ça me fait rire comment il me tourne autour. Par fatalité ou stratagème, je ne sais pas. Stratagème c’est sur 😜 ! … Je suis transparente. Il est payé pour me parler, je ne peux intéresser personne. Un coup de ma copine !? … Finalement, il va rendre ma soirée agréable. Très agréable. À moi, mais aussi aux convives qui sont à table avec nous. Continuons de jouer alors. Ça m’occupe ! Puis il me prend ma bague et ma montre. D’un simple petit jeu, il ôte tous mes boucliers. Toutes mes armes. Je ne pourrais pas m’échapper. Une technique de lycéen, et qui marche toujours ! … Mon accent espagnol à l’air de lui faire de l’effet. Encore une fois. Ça me blase. Tout le monde me dit que je fais penser à Victoria Abril. Jamais su si c’était l’accent ou le sex-appeal. Je n’avais plus de sex-appeal. Totalement frigide. Pas grave. Tout se déroule normalement. Je comprends bien l’envie de me dire ça. Les français aiment beaucoup Victoria. Je ne peux rien faire avec mon accent. … Puis les petites attentions. Sa façon de me parler est gentille. La chaise qu’il glisse pour que je m’assois. Même si je ne veux pas l’avouer, j’adore profondément. Tous ce qui me plait arrive comme servi par un galant homme prévoyant. Il est génial. Son sourire, comme il bouge, comme il parle, c’est tellement bizarre… J’ai l’impression qu’il me plait depuis cet instant. Un vrai bon moment à table. Je ne pouvais pas manger. Lui oui. Il disait que j’étais un petit oiseau 😅. Il se lève plusieurs fois pour le vin. 😉👌 Il a vite compris que la petite bourgeoise voulait du vin blanc frais, alors on va la gâter… Pourquoi ? Pour me séduire ? En fait il ne cherche pas à me séduire. Il cherche quoi à ce moment ? Rien. Il est juste bien éduqué. Raffiné. Mais il est intouchable. Totalement. Les mots des autres ne changent absolument rien à ce qu’il est. Ricochent. Il « est » juste lui. Imposant. Il s’assure avec attention que le vin est à température pour moi. Parfait ! Ça fait vraiment plaisir. Ces attentions me touchent. Oui ça me touche beaucoup. Un petit sentiment de bien-être. Loin de ma vie, de ma vraie vie, loin de chez moi et de mes galères. Une belle parenthèse 😌. Bon, c’est quand même moi qui commande ! Eh oui, dans le sens ou ça commence là et ça s’arrête là, à la fin de la soirée. En plus il est marié. J’étais déçue quand il me l’a dit. Très clairement. Pourquoi être déçue ? Je croyais quoi moi? Un prince charmant, libre pour moi ? Je suis et serai toujours innocente et romantique. Tout va bien. Encore mieux. Pas de danger. Aucun risque de tomber amoureuse. Le seul risque est qu’il me vole ma montre et ma bague. Ma bague. Dernier cadeau de mon compagnon décédé. Elle finit par être perdue ce soir-là. Je ne lui ai rien dit. Je ne me suis jamais fâché. Comme si je voyais dans ce hasard un signe du destin. La fin d’une histoire. Le destin a utilisé cet homme pour perdre ma bague. Pour me faire comprendre quelque chose. … Vingt-deux heures trente. Spectacle de magie. Je suis appelée à participer avec le magicien 😅. Évidemment. Tout ce que je n’aime pas…peur du ridicule. Puis je m’assois pour regarder le spectacle. Ma chaise a été préparée par lui. J’espère l’avoir remercié et lui avoir donné un de mes meilleurs sourires. Je ne sais plus. Ma chaise à côté de la sienne. En sécurité. En temps normal j’aurais dit : «Oooh, il ne faudrait pas qu’il me colle trop celui-là ! » Et non. Ça me faisait plaisir d’être accompagnée par ce gentleman 🌟 On était bien ensemble. Comme d’hab. Nous sommes toujours bien ensemble. C’est comme ça. J’attrape une cigarette. Pas le temps de l’allumer. La flamme est devant moi. Le cendrier aussi. Une canette de coca vide. Tenue exactement où il faut pour que je m’en serve sans autre effort que déplier le bras. Pire que ça, il allumait les clopes par deux. Jusqu’au moment, plus tard dans la soirée, ou je lui ai dit que je ne pouvais pas le suivre. Pas fumer comme lui. Il est parfait. Comme s’il voyait l’avenir. Eh, peut-être le voyait-il déjà. Mais que pouvait-il voir ? C’est ma fragilité qui l’a séduit ? Moi je sentais sa protection. C’est lui qui a fait cette bulle autour de nous. … un vrai Ange gardien 😇 ? Plus tard je comprendrais que c’est là, dans sa bulle, sous sa coupe que je suis née. Me servir de cette façon gênante. Je ne suis plus habituée à être la princesse. Servir pour se faire servir ? Plus tard ? Dans le temps à venir ? Dans notre futur passé, dans notre futur présent et dans notre futur futur ? Aujourd’hui, j’espère bien le servir longtemps. Il aime ça et moi aussi. Quelle chance ☺️ ! Bizarre ? Non, simplement un mâle qui sent une femelle un peu faible, donc proie facile, pour une soirée ? Il a dû penser « celle-ci je vais me la faire ! » Un homme ça reste un homme, même si lui, c’est aussi un Ange 😜 Vingt-trois heures trente. Ça danse un peu. Heureusement les vins font leur effet. Carpe Diem alors 😜. Cela rend supportable cette mauvaise musique. Je ne me rappelle plus la musique. Juste lui existe. J’eu un regard très complice avec mon patron. Il ne comprenait pas notre proximité. Mais les personnes intelligentes comprennent vite. Il me sourit. « Cette musique m’ennuie, viens, nous allons écouter la mienne » J’ai adoré ce moment ! Partir derrière, tous les deux. Comme des adolescents. Seuls. Me voilà de l’autre côté de la maison, à écouter de la musique sur un smartphone. Tomorrowland en live… Armin… Il doit penser : très prévisible cette femme, une de plus dans ma collection ! Qu’est-ce que je fais là ? Pourquoi je l’ai suivi ? Parce que j’en ’avais envie. Vraiment. Envie d’échanger avec cet inconnu un peu plus tranquillement. Et paf. Premier son. La musique que j’aurais voulu entendre si on me l’avait demandé. Ma musique …il est mon mec idéal ! Sa musique Notre musique. Magique…il me montre ce que je veux voir ou écouter… sans rien lui avoir dit. Aujourd’hui c’est la même chose, ce que je rêvais il me l’apporte sur un plateau. Son regard fasciné par le son. Et le mien par l’ovni devant moi. Je ne voulais plus fermer les yeux. Pas perdre une seconde de sa compagnie. Et nous deux au milieu de rien, qui nous ne connaissions pas il y a 3 heures. A l’écart de la fête. Oubliant le reste des invités…rien à cirer. Je suis à l’abri dans sa bulle. Incroyable, mais il me plaisait déjà. Plus de patati patata. Un langage soutenu. Plus de superficialité. Juste de la sincérité, de la profondeur. Quelle merveilleuse soirée finalement. Et lui qui me parle de l’âme de notre musique. De son âme. Je ne comprends pas De la mienne. Encore moins. Je n’ai pas d’âme ! Qu’est-ce que c’est l’âme ? Pas de sentiments non plus. Je ne sais plus pleurer depuis longtemps et ça me fait de la peine. Pour moi les larmes, c’est de l’émotion. Si je ne pleure pas ce n’est pas un bon signe. L’âme ? Sérieusement ? N’importe quoi ce qu’il raconte. Je veux juste le regarder. L’écouter, entendre sa voix. Observer son sourire et sa personnalité. Il me demande si je le « sens ». En regardant son ventre. Je ne comprends pas. En regardant le mien. Encore moins. Ou je vais là ? Je ne sais pas, mais j’y vais. Je suis un peu effrayée. Amusée. Mais bousculée aussi. Je ne comprends pas ce qu’il me dit, mais ces mots raisonnent en moi. Indépendamment de ma volonté, il se passe quelque chose dans mon ventre. Pas de papillon non… Quelque chose me pénètre. Je ne comprends ce qu’il me dit. Je sens ce qu’il me dit dans mon ventre. J’arrive à m’approcher de son cou et à lui dire : « Tu es une bonne personne » Je ne risquais pas grand-chose avec cette phrase. Mais c’est la phrase qui est sortie. Sans réfléchir. Comment lui dire que j’avais envie de l’embrasser sur le cou. De de le mordre. De le bouffer. Je me sens lionne. Ça ne se fait pas… comment aurait-il réagit ? Ben non, il ne « va pas se la faire celle-là ». Il s’en fout. Mon appétit s’aiguise. Pourquoi je ne fuis pas le danger. Je n’ai jamais eu peur de personne. Je suis juste surprise qu’une étincelle ou un flirt puisse exister entre nous. Et pourtant je me serais marié avec lui ce jour-là si j’avais pu ! Je suis toute passion ❤️‍🔥😅 ! L’alcool m’aurait ôté toute forme d’instinct de survie ? Non, au contraire, je me suis accrochée à la vie. L’alcool aide à se détendre oui, mais pas à faire des choses à contrecœur. Je n’ai rien fait à contrecœur, je me rappelle de tout …ou presque 😅 . … Une heure du matin. … Deux heures du matin. … On ne voit pas le temps passer. Cinq ou six heures que nous sommes ensemble au milieu de cinquante personne. Dans sa bulle. A l’abri. C’est ça qui est vraiment magique. Je dois avouer que finalement, il m’a plût dès le début. Une aura puissante. Juste le son de sa voix, un regard et plus rien n’existe autour. Je veux que le temps s’arrête. Que cette soirée ne se termine jamais. … Puis nous revenons avec ce qui est devenu « les autres ». Nous dansons. Un homme qui danse ! Mon rêve !!! Il s’approche. Uhmmm …c’est bon ça, je me sens bien. J’adore être vivante ! Dans mon élément, la nuit, la piste de danse, et un petit peu d’alcool. De toute façon je suis dans ma combinaison pantalon intégrale inviolable hypersécu. Je pensais éventuellement à un bisou en partant…. Pas à ce qui allait m’arriver. Mais tous ses gestes me plaisent. Putain, il me plaît, ce con ! Au fond de moi « Hijo de puta !» En espagnol, cette expression n’est pas aussi péjorative qu’en France. Comme « Putain !», mais dirigé vers quelqu’un. Il me plait vraiment. En plus, pas de risque de main baladeuse grâce à ma combinaison de protection. Juste une petite fente dans le dos. Pas d’issue pour lui …hihihi ! J’ondule. J’ai hâte qu’il me touche. Au moins les cheveux. Les mains. Les bras. N’importe. Se toucher. J’ai envie de lui. Je vis la musique. Heureusement qu’elle m’apaise. Comme lui. Il est parfait. Comme lui ? Oui il aime la musique 😍. Ses yeux se ferment et s’ouvrent. Il ne s’est pas approché. Il danse ! Il ne me fait pas attention comme un homme le devrait ! Pas un homme ? Il me séduit comme ça. Je sais qu’il me regarde. Il ne prendrait pas son temps comme ça s’il voyait de la concurrence autour. Pas un chasseur celui-là ! Ou si… ? Un chasseur instinctif ? Un loup peut être…oui, surement un loup avec ce regard… ! Il attend. Il attend quoi ? Juste quelques sourires. On croise quelques regards profonds. Très profonds. Tellement fort le lien. Un inconnu se sent obligé de me prévenir du danger : « …Attention…il veut s’accoupler …» Moi pas répondu. Juste un sourire de remerciement. Au fond de moi je ne rêve pas. Au fond de moi, confirmation que peut être moi, j’ai envie, et que ça ne me fait pas peur. Quelques temps plus tard, à force d’attendre, je me mets dos à lui. Je me suis laissé aller…tant pis. Tant mieux ! Nos corps se rapprochent. Est-ce moi qui recule ? Oui. Est-ce lui qui se colle ? Oui (auto-déculpabilisation, si si, il se colle, j’en suis sûre…) Soudain son torse contre mes épaules. Mon Dieu… enfin 😛 ! Nos bassins s’accordent. C’est magique. Ses mains sur mes hanches. Je pourrais mourir, demain, après cette soirée 🤩. Je vais exploser. Je m’effondre sur lui. Et pourquoi pas ? Finalement je veux être dans ses bras plus que rien au monde ❤️. Pourquoi ce lâcher prise ? Parce que la nature est forte et que je suis un animal, tout simplement. Je suis basique, c’est comme ça. Nos âmes et nos corps veulent s’approcher. Pourquoi ma tête se pose sur son épaule ? Je veux être à lui. Je le sais. J’ai ce besoin en moi mais je ne sais pas comment ça s’appelle. La naissance de quelque chose ? J’ai envie de m’effondrer d’émotion dans ses bras. Mon front contre son cou. Je me love sur lui. Et je danse. La musique est le fils conducteur de notre jeu. Sa main se pose sur mon ventre. Mon dos posé sur son torse. Je ne veux plus bouger. « Montre-moi !» On doit être un peu ivre tous les deux ! Oui, sûrement. Que veut-il avec mon ventre ? Je ne comprends pas ce qu’il veut. Pas encore. Je m’en fous, je danse ! Depuis un moment je ne danse que pour lui... je veux le séduire…instinctivement. C’est moi la garce ;) Sa main rentre lentement par la fente arrière au dos de ma combinaison. Je sens cette sensation de bonheur…je me donne…je veux qu’il me possède. Elle fait le tour de moi, par l’intérieur, comme une couleuvre et se pose à nouveau sur mon ventre. Sur ma peau. Je suis paralysée de bonheur. Il me plaque contre lui. Mes yeux se ferment. Tendrement. Sa main caresse mon âme. Quelle douceur infinie. Pas un geste de défense ? Certainement pas ! Défendre de quoi ? De la gentillesse un peu coquine… ? Allons ! Je suis beaucoup plus ouverte que ça ! Je continu de me lover sur lui. C’est mon corps qui parle. Pourquoi ? Parce que son corps me parle aussi, et parce que j’ai laissé mon âme parler. Sa main sur mon ventre. C’est très charnel et romantique. Chose impossible, on dirait de l’amour. Nous sommes bien. Il n’y personne d’autre dans cette soirée. Nous, au milieu de tous les autres. Sa main est sous ma combinaison de protection ! Alerte ! Danger ! Danger ! Danger ! Danger ! J’ai bien entendu la sirène. 😂😂😂 Mais il ne se passe rien en moi. Si ! Je danse. On va faire languir le plaisir. Je ferme les yeux. J’ouvre les yeux. Trop tard. Le temps d’un battement de paupière sa main et dans ma culotte. Sur ma chatte. Je ferme les yeux. Moi au milieu de tous mes collègues de travail. Danser avec une main dans ma culotte. Malgré ma combinaison de sécurité. Et là, une seule envie. Qu’il continu. Exactement ! Qu’il continu ! Son doigt caresse mon clitoris. A peine le temps de quelques allers-retours. Je suis vivante ? Comment est-ce possible ? Quelques allers-retours, le temps que je me tortille. Que mon cul appui sur son bassin. Que mon cul cherche sa queue. Mes gestes sont juste ceux d’une femelle. Je me frotte comme une chienne. Pas longtemps. La seconde qui suit. Son doigt rentre dans ma chatte. … il va vite ! Avec délicatesse et fermeté. C’est bon ça ! C’est merveilleux. Bien profond. Je suis possédée. Il est sûr de lui. J’aime ça. Putain ! J’aime ça! N’importe quoi ! C’est quoi ce bordel ! Un éclair de lucidité. J’ai plus de quarante-cinq ans. Je suis au milieu de mes collègues à danser avec un doigt dans la chatte. Sérieux ! Même pas le temps de me demander ce que je dois faire. Cela n’a pas durer une minute. Sa main sort de ma combinaison puis se pose sur mon épaule. Il me retourne face à lui. Me repousse vers l’arrière. Me fixe profondément dans les yeux. Très profondément. Dominant. La morsure. Il me montre le doigt qu’il a mis dans ma chatte. Le porte à sa bouche et le suce. Le regard transperçant. Le regard du lion. En fait ce n’est pas moi qui m’amuse. Je ne l’ai pas vu venir. C’est lui le félin. Un félin calme. Posé. Puissant. En me regardant dans les yeux : « Vas discuter avec tes copines maintenant ! » Il me tue, je ne peux pas bouger. Je le laisse me tuer. C’est trop tard. La morsure du fauve. Je ne pourrais pas m’échapper. Je ne le veux pas non plus. Surtout pas. Je comprendrais plus tard qu’il m’imposa de donner le change à mes collègues. Que le « nous » ne nuise pas à mon image professionnelle. Sa bienveillance. Mais sur l’instant, je lui fis le pire regard. Totalement noir. Celui de l’andalouse en colère. Mon sang. « Hijo de puta !» « Hijo de puta !» « Hijo de puta !» Me rejeter vers l’arrière ! Moi ! Comme ça ! Après m’avoir mis la main dans la culotte ! Dans ma chatte ! Mais mon regard devant le sien. Mon regard devant le sien… Mon regard n’eut d’autre réaction que de plier. Plier. Plier est le mot juste. Instinctivement. Baisser les yeux. Et obéir. Vouloir cela. Obéir. Se soumettre à lui. Se soumettre comme le croyant devant dieu. M’humilier devant lui comme le croyant s’humilie devant dieu lorsqu’il s’agenouille. Instinctivement. … Moi. Et patati et patata avec les convives … avec le feu dans ma culotte et mes tripes qui font n’importe quoi. Lui. Qui danse seul, sans me regarder une seule fois. Et cela dure. Et je bouillonne. Ouragan à l' intérieur. … Quatre heures du matin. Fin de soirée. Discuter avec mon grand patron à six ou sept dans les canapés extérieurs. La musique s’arrête. Comme par magie, il réapparaît. Il s’assoit dans le fauteuil à côté de moi. Discrètement, caché par un grand accoudoir, sa main prend la mienne. Ses doigts croisent les miens. Je sens sa protection. Je ne suis plus désarmée. Il serre ma main. Fort. Mon cœur se serre. Longtemps. J’entends les collègues parler. Au loin. Qui s’éloignent. Je ne suis pas là. Longtemps. Il serre fort ma main. Jusqu'à ce que mon cœur s’arrête. Et je sens. Je sens. Le sien bat pour nous deux. Putain ! Je suis plus sur terre ! Je plane total ! Je suis en orbite ! … Six heures du mat. Tout le monde est parti. Reste moi, lui, et ma copine chez qui je dors. Impossible de se séparer. Je ne veux plus jamais me séparer de lui. Je le raccompagne à sa voiture. Je suis un pot de colle. J’aime être son pot de colle. Un dimanche matin. Personne. Le bruit des oiseaux. L’aube. Dans la rue. Je me glisse sur le siège arrière. Je présente mon arrière train en gémissant, comme une femelle. Généreusement, il me baise un peu sur les sièges arrière. Je veux être sienne. Qu’il me possède. Que c’est bon. Délicieux moment. Je le suce un peu. Je n’ai jamais eu envie sucer des queues. Cela n'a jamais fait partie de moi. Pourtant j’en ai envie. J’en ai besoin. Pourquoi ? Je le suce un peu plus. Plus tard je comprendrai que je ne savais pas faire. Quand il m’aurait appris. Mais c’était tellement bon. Je trouve du plaisir. Je veux qu’il aime que je le suce. Qu’est-ce qui me prend ? Je m’applique. Il jouit. Je lui fais du bien. Je suis contente Je suis salie de lui. Normalement je déteste ça. Vomitif. Mais non. Je suis contente d’être salie par lui. Et puis son arrière-gout salé.... Pourquoi ? J’ai lui ai servi à quelque chose. Pourquoi est-ce si important pour moi qu’il jouisse ? De lui être « utile » ? Qu’est-ce qui me prend là ? Je dois partir. J’ai la route à faire dans 3 heures. Fatiguée. Je retourne à la maison. Je me couche. Puis je l’entends revenir. Ça me fait rire, le petit voleur qui se faufile par-dessus le portail. Et là, il me baise. Pour de bon. Bien profond. Me rebaise. Je ne dirai pas le mot baiser. C’est trop tard. Une petite amitié, ou complicité s’est installée. C’est plus beau que baiser. Baiser quand même. Quand je me suis empalée sur lui. C’était une nécessité physique. Après l’excitation de l’avoir sucé de mon mieux. Il mérite ça et tout ce qu’il voudra !?!? Putain mais qu’est-ce qui m’arrive ? Au futur ??? Non pas de futur entre nous. Sans amour, donc baiser. Que peut-il y avoir d’autre ? Plus tard je comprendrais. Il me sert fort dans ses bras. Jeune homme ce n’est pas baiser ça !? C’est faire l’amour. Pourquoi me serres tu comme ça ? Et il continu. Vas-y ! Baises-moi encore. Baises-moi. « Hijo de puta ». Que c’est bon ... Pourquoi me serres tu comme ça ? « Hijo de puta ». C’est trop bon! C’est surtout trop. Je suis déstabilisée. Puis il part. Tremblements de terre dans mes entrailles ! Puis revient. Par la fenêtre. Me rebaise et me rebaise encore. M’use la chatte. Je suis une enclume. Être son objet. Utilises -moi ! Putain que c’est bon. Il rugit fort. Putain de lion ! … Neuf heures trente. Il part. Je lui donne mon portable. Comme on vend son âme au diable. Mon diable. Mon Maître. Il me regarde. Mon regard plie. D'instinct. Avec un soulagement. Un sentiment de satisfaction. De profonde fierté. De liberté aussi. Et surtout. Un sentiment d’appartenance. La morsure du lion. Ma soumission est née. Ce jour-là. Je l’aime depuis ce jour-là. Je suis sa lionne. Et je me donne à lui, je suis à lui, et je lui dois ma vie entière. Me sens à lui. Mon corps et mon âme. Depuis ce jour-là. Grâce à lui, je SUIS aujourd’hui ❤️
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Par : le 06/12/21
Je donne rarement une heure de rendez-vous à mon jeune soumis car sa route est longue pour venir à mes pieds et je ne veux pas l'inciter à commettre des imprudences pour être à l' heure. Une fois, il s'aventure lui même à préciser un horaire. _ " Je serai là à 20H30 Maîtresse. " m'écrit-il. Sachant à l' heure où il termine son job, c'est risqué de sa part. Moi j'aurais dis 21H mais laissons le faire. _ Parfait! A ce soir P---y J'avais vu juste, 20 H 30 personne. 20 H 38. Je monte dans sa voiture, en route pour mon petit coin dans les bois tout en lui expliquant que comme annoncé, chaque minute de retard vaut 20 coups du fouets de mon choix. Ce soir j' ai décidé que ce serait avec le martinet bleu aux larges et longues franges. celui qui claque bien fort... _ " Mais vous ne l' avez pas pris Maîtresse, me dit-il en regardant d'un air rassuré mon petit sac à main. Presque rassuré et pas pour longtemps. Mon sourire en coin le fait douter... Pour qu'il garde les yeux sur la route, je sors de mon petit sac magique mon plus grand martinet plié en 3 et l' étale de tout son long sur le tableau de bord. _ " Ha mais si, vous l' avez vraiment pris! S'exclame mon insouciant soumis. _ Bien sure si je te le dis , c'est que je l'ai. Maintenant faisons le compte! " J'ai le regard qui pétille... " 8 mn ça fait que tu me dois 160 coups. Ça tombe bien car comme je te l'ai dit cet après-midi, j'ai très envie de te faire mal..." Il sourit, amusé de de voir mon enthousiasme et content d'être là pour Sa Domina. L'heure est au plaisir , la punition son prélude... La nuit est tombée, sous les bois il fait trop noir pour que j'en profite bien, je le fais donc se garer plus proche des habitations, à la lueur d'un réverbère. Je veux qu'il tienne sa position seul alors pas de lien. Juste un arbre pour prendre appui. Je lui fait quitter son haut, je veux son dos... Je veux ses maux... Je veux ce qu'il y a au bout de ces 160 coups... Il me connait bien et sait déjà que tout va aller vite... Les premiers coups réchauffent sa peau... Ce martinet claque vraiment fort... J'entends sa résonance dans le calme de la nuit se mêler aux gémissements de mon soumis. Je le guide , lui ordonne de reprendre place, frappe, le laisse fléchir, lui parle du sentiment de volupté que je ressens... Les feux des voitures qui passent l' éclairent brièvement. Juste le temps de voir la nudité de son dos entre les arbres. A peine le temps pour lui laisser un peu de répit. Les lanières sont denses, elles lui recouvrent le dos en masse épaisse qui s'écrase sur sa peau... Je veux sa douleur, Je veux tout, tout de suite... Tout assez vite... Il essaie de tenir... Faiblit... Puise en lui la force de se redresser ... J'aime le voir ainsi... Je lui inflige tout assez fort pour qu'il s'effondre à mes pieds... J'irais jusqu'à se qu'il ne puisse plus... Il le sait... Il supplie... Il fait mon plaisir... A quel moment j' ai arrêté de compter? Quand ses genoux ont commencés à toucher terre , je crois... C'était si bon de le voir faiblir que Je ne sais plus trop... Le nombre n'était pas le plus important. Si j' ai dépassé les 160 ? Oui surement un peu... Voir un peu plus ... Je voulais sa limite. Son lâcher-prise... Je le voulais vite et ne lui ai laissé que peu de répit ce que je lui savais plus dur à tenir... Si j' ai aimé? Oui! Oh oui j' ai aimé. Surtout le moment qui suit, où ,la punition finie laisse place au réconfort... Ce moment où il s'abandonne à genoux dans la terre, à mes pieds , sa tête contre moi, mes mains caressantes... Où le reste n'a plus d'importance... Instant où je l'accueille avec tendresse et bienveillance , le temps de faire redescendre l'intensité et reprendre ses esprits. J'aime ce moment... Est-ce que lui a aimé? Il revient en sautillant gaiement à chaque fois donc Je dirais que oui, il a aimé... Il sait quand j'ai envie de lui faire mal... Quand j' ai envie d'autre chose... Les choses sont dîtes, acceptées, consenties... S'en est suivi une bonne soirée dans un restau à papoter devant un verre. ( ça date d'avant le covid ) Prendre le temps de mieux se connaître. Partager un temps différent... Puis , dans un autre temps encore différent, j' emmène Mon p' tit 4 heure faire un tour dans un recoin de ma ville pour assouvir quelques pulsions plus sexe. Ho rien de bien terrible non plus, juste de quoi me faire jouir. J'ai toujours un bout de corde dans mon sac, mais ça c'est une partie de l' histoire que je garde pour moi...
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Par : le 15/05/23
On entend souvent parler de lâcher prise dans les pratiques bdsm. Voici un petit essai de reflexion à ce sujet : Lâcher prise en revient à mon sens à quelque chose de méditatif : C'est à dire qu'on est seulement dans l'instant présent, à accueillir l'expérience telle qu'elle se présente, sans peser dessus de nos histoires ou de nos projets. Juste là maintenant ici. Sans chercher à prévoir ou sans comparer. Pas de passé ni de futur en jeu. Rien que le présent absolu. Sans se polluer de quoi que ce soit d'autre que l'expérience qui est en train de se dérouler. Sans se polluer de jugement, d'auto dénigrement, d'auto-satisfaction, sans se penser ou se regarder. Sans commenter ou sans juger autrui, sans le regarder par le prisme de nos attentes ou de nos peurs. Ca ne veut pas dire s'abandonner. Ca ne veut pas dire maitriser : C'est être absolument présent. Et être ainsi véritablement présent, c'est éprouver la sensation de liberté. Car ce qui entrave notre liberté c'est tout ce qui est hors de l'instant consciemment présent. Finalement ce que cherchent les soumis-es souvent c'est à ne plus penser ; et les domima-nts c'est aussi ce qu'on cherche ! Pour ma part : c'est de ne plus me sentir coupable. Être libre de mes propres pensées sur ce que je vie. Alors celui qui maîtrise maîtrise vraiment et celui qui s'abandonne s'abandonne vraiment. Moi je ressens facilement cela dans une sexualité primal : Je suis tout entier seulement à mon désir d'elle. Rien que l'envie puissante de jouir de toutes mes forces. Parce qu'elle me le permet : elle a consentis à ce que je puisse être tout entier à mon désir et nous avons vu ensemble ce qu'il m'est possible de faire, ou du moins  ce qu'il m'est impossible de faire ! Mais je le ressens aussi quand je suis absolument attentif et concentrer de toutes mes facultés sur l'impact de mes mains sur son corps qui jouit d'être ainsi tant sollicité. Car pour son bien et son plaisir, je cherche à être totalement connecté à elle sans être pollué. Lâcher prise c'est pas lié à ce qu'autrui fait, ce n'est pas autrui qui permet de lâcher prise. C'est soi, et uniquement soi qui lâche prise. Car il n'y a que soi qui tenait prise ! ^^ C'est plus facile de croire que lâcher prise est la conséquence mécanique d'une causalité : Il me frappe, j'ai de l'endorphine, je lâche prise. Ce n'est pas lâcher, ça c'est perdre prise ! Lâcher prise c'est s'en remettre à ce qui se passe maintenant. Pas sen remettre à quelqu'un. Ca s'est autre chose. C'est parler de responsabilité. Lâcher prise ce n'est pas être irresponsable ! Sinon les dominants ne pourraient jamais lâcher prise ! Tranmettre sa responsabilité c'est ok ! Dès lors que c'est communiqué, compris et conscentis de toues parts. Alors évidemment pour lâcher prise, quand on est pas habitué, il faut crée un contexte rassurant, qui limite les pollutions de l'esprit. Les doms sans le savoir ne font en fait qu'offrir un terrain favorable à ce que leur soum puisse lâcher prise. Mais lâcher prise ce n'est pas obligatoirement donner la prise à quelqu'un. La preuve, moi je lâche prise en prenant la prise de quelqu'un ! ^^ Donc lâcher prise c'est une histoire personnelle et individuelle d'attention à l'instant présent. Et la pratique du bdsm doit, je pense, ammener à se questionner sur la qualité de l'attention qu'on porte à l'instant présent qui est en train de se dérouler. Comment être véritablement au service d'un maître, dans le don de soi, si on est pas absolument là à ce qu'on fait juste maintnant ici ? Comment mâitriser une situation quand dans le contrôle qu'on opère on est parasité par des questionnements, des doutes, des peurs, ou des distractions ? Bonne reflexion à vous. Je vous souhaite paix, amour et plaisir ! Crédit illustration Artiste : Matija Peček https://www.artplaymagazine.com/shibari-matija-pecek/
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Par : le 02/06/15
...Ou la petite liste des situations horripilantes vécues. 1. Dom dépité : Oui je vous pointe du doigt, vous, Dom mâle en manque qui se rabat sur un soumis parce qu'il ne trouve rien d'autre. Votre recherche est claire, vous voulez de la femme soumise ! Mais les jours passent ... "Anne, ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? - Je ne vois que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie"... Alors pour soulager cette cravache qui vous démange, vous êtes prêt à la pire des bassesses, UN HOMME SOUMIS ! Quelle horreur, quel dégoût... Mais bon... Ça devrait faire l'affaire.. Avoir des préférences, c'est tout a fait normal, mais si l'idée d'avoir un soumis ne vous a jamais effleurée l'esprit avant cette "traversée du desert", par pitié, laissez ce pauvre soumis tranquille. Le coeur n'y sera pas. Depuis quand le BDSM se pratique sans un minimum de passion ? Dans tous les cas, je refuse d’être un choix par défaut. 2. Dom voyageur : Vous habitez sur Paris et moi en Dordogne " Ce n'est pas important, je me déplace facilement", redescendez sur terre ! Allons... ce n'est pas faisable. Ouvrez les yeux ! Vous savez très bien qu'il vous arrive très souvent d'avoir la flemme de descendre vos poubelles en bas de chez vous !!!!!!! Alors traverser la moitié de la France pour un soumis, que vous ne connaissez pas ou alors si peu ? 3. Dom SMS : "Slt t rech ?" Economie de lettre, économie de réponse... Oubliez moi comme vous le faites avec vos voyelles. Vous ne vendez pas un solex dans un journal de petites annonces, vous ne payerez pas plus cher en faisant un petit effort. Pour les fautes, passons (ce récit en étant truffé, j'aurais bon dos de dire le contraire), mais ce gloubiboulga de lettres... Très peu pour moi ! 3 bis. Dominator vulgaris : "Salut lope/chienne/pute, t'es une bonne suceuse ?" Avant d’être un soumis, je suis un homme. Je demande un peu de respect, et une certaine correction lorsqu'on s'adresse a moi. Pas de respect = pas de confiance= pas d’abandon = pas intéressant = pas la peine = je vous ai demandé de ne pas insister = mais c'est terrible a la fin ! = stop ! = arrêtez ou j'appelle la police !!! 4. Dom à risque : Sans vouloir une personne ultra-expérimentée, j'aimerais au moins quelqu'un qui sait ce qu'il fait, ou alors tout a fait conscient qu'il est novice ! Je vous offre mon corps après tout et nous "jouons" parfois a des jeux qui peuvent être dangereux... N'est pas Félindra, ou Indiana Jones, qui veut et ce n'est pas parce que vous avez un fouet dans la main que vous savez vous en servir ! Je ne veux pas finir a l’hôpital, j'ai une trèèèèèès mauvaise mutuelle... 5. Dom bout de ficelle : Pour moi, le BDSM c'est jouer avec le corps et l'esprit. Avec de l'imagination et un peu de systeme D, on peut faire des merveilles, mais si vous souhaitez user et abuser du corps de votre soumis autant le faire dans de bonne condition et avec le matériel adéquat... Non, toutes les cordes ne sont pas utilisables pour attacher, non la laisse avec enrouleur de votre défunt youki/medor/sultan n'est pas forcement une bonne idée, non ces menottes cheap offertes par un ami potache ne seront pas du tout "safe"... Et rangez moi cette boite à outils, vous allez blesser quelqu'un... 6. Dom prétexte : Je ne suis pas votre bonniche. Si vous avez JUSTE besoin de quelqu'un pour faire le ménage chez vous, inutile d'utiliser le BDSM comme excuse pour faire récurer gratuitement votre maison, les chèques emplois services sont faits pour vous ! J'en ai déjà bien assez a faire chez moi...
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Par : le 21/11/16
Non, je ne te fouetterai pas. Pourquoi ? Parce que je ne joue qu'avec des personnes avec qui j'ai un feeling. Je ne suis pas une machine à fouetter. J'ai déjà essayé de fouetter sans avoir le feu sacré, ce fut un fiasco. Je ne ressens rien, je fouette mécaniquement, je m'ennuie très vite, en fait. Tu mérites mieux que ça. En plus, ne me réduit pas à mes pratiques, je vaux mieux que ça aussi. Je ne suis pas une domina, je suis une femme. Si je m'intéresse à toi, ce sera à l'homme que tu es, bien avant de savoir ce que tu veux, ce que tu attends d'une domina. Il faudra que nous aimions discuter, que nous sachions rire ensemble, avant que j'ai envie de quoi que ce soit d'autre. J'aime créer tout un monde autour de mon partenaire, le faire entrer dans une bulle de sensualité, de cérébralité, d'érotisme. Comment veux-tu que je le fasse si je ne te connais pas. Et pour que j'ai envie de te connaitre, il ne suffit pas que ton annonce dise "Soumis bi curieux cherche Domina sévère". Et il ne faut pas que tu m'abordes en me disant "Bonjour, vous pratiquez telle chose ?". C'est compliqué ? Oui, mais, tu sais, ce sont les rapports humains qui le sont, en général. Tu vois, en arrivant dans ce monde, j'avais des fantasmes, comme tout le monde. Je les ai vécus, et maintenant, je n'en ai plus. J'ai acquis des techniques, je sais faire plein de choses, en matière de BDSM, j'ai de l'expérience. Je ne suis donc pas à la recherche d'une personne pour pratiquer telle ou telle chose. D'ailleurs, ce n'est jamais une pratique ou un accessoire que j'affectionne, c'est la personne qui me donne follement envie de pratiquer, qui est à l'origine de mon envie. Je cherche un compagnon, quelqu'un qui m'accompagne dans le chemin de la vie. Quelqu'un avec qui je partagerais bien plus que de la domination/soumission. Que veux-tu, je suis une incorrigible sentimentale. J'aime cette passion qui m'anime quand je joue avec quelqu'un que j'aime. J'ai besoin de respecter mon partenaire, pour faire de lui ma victime tant aimée, fêtée, bien que tourmentée. Et j'ai besoin que mon partenaire m'aime profondément, se donne par amour, à la femme qu'il aime, pas à la domina qu'il vénère. Tu sais, sur un piédestal, on est seule, on a froid. J'ai besoin de chaleur, de joie et de rire. Mon BDSM n'est pas l'expression d'une part sombre de mon être, c'est pour moi un chemin vers la joie. Tu vas peut-être me dire que je suis trop idéaliste, et tu auras peut-être raison. Si je ne connaissais personne qui vit ce genre de relation, je changerais peut-être d'envie. Si je n'avais pas vécu une relation pleine de richesse, en osmose avec une personne, je te dirais que oui, je n'ai pas le sens des réalités. Mais voila, je sais que ça existe. Alors non, je ne te fouetterai pas. Pas plus que je ne t'encorderai. Je suis patiente, je vais attendre les beaux cadeaux que la vie me fera, elle m'en a déjà fait, et il n'y a aucune raison que ça ne continue pas.
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Par : le 15/11/19
"Son autre main glissait entre ses jambes et elle la voyait par-derrière dans le miroir. De cette main, elle se caressait le sexe d’avant en arrière. Son majeur pénétra en elle et elle le fit aller et venir. Elle eut soudain envie d’être prise des deux côtés à la fois et de glisser son autre majeur entre ses fesses .." Delta of Venus-- "J’ai finalement décidé de publier des textes érotiques, parce qu’ils représentent les efforts premiers d’une femme, pour parler d’un domaine qui avait été jusqu'alors réservé aux hommes." Anaïs Nin écrivit ces lignes en septembre 1976, alors âgée de 73 ans, dans la préface de Delta of Venus, recueil de nouvelles érotiques. Pourtant ces récits furent rédigés près de 40 ans plus tôt. Pendant des années, l’auteure courut tantôt après la gloire, tantôt après le secret, mais sans cesse après le plaisir. Toute sa vie, Anaïs Nin fut tiraillée par ses sentiments, par son comportement, par ses volontés. Parfois digne épouse, parfois amante volage, en compagnie de femmes, d'hommes, souvent les deux à la fois. Sa personnalité fut marquée par cette dualité, la poussant à exercer son art, pour elle mais surtout pour les autres. Elle conta le désir féminin comme aucune femme ne l’avait fait auparavant. Femme libre et passionnée, elle fut souvent qualifiée à tort de féministe. Humaniste et idéaliste, proche des surréalistes, elle éprouvait un profond dégoût pour la politique. Seuls comptaient à ses yeux, la beauté et la vérité, le plaisir et le bonheur. "Mon plus grand problème ici, dans une Amérique éprise de polémique, c'est mon peu de goût pour la polémique. Intellectuellement, je déteste les joutes stériles. Je n'aime pas les discussions ni les luttes pour convertir les autres. Je cherche l'harmonie. Si elle n'est pas là, je m'en vais ailleurs." (1945) Muse et amante d'Henry Miller, elle sut avec élégance, oser aborder dans ses récits érotiques, des thèmes avant-gardistes, comme le plaisir féminin, la caresse et l'orgasme. Les deux artistes, unis par une connivence intellectuelle, brûlèrent la lumière. Leur passion libertaire et animale, mais aussi fidèle et féconde, dura neuf ans. Leur amitié littéraire, reliant leur exaltation sensuelle à leurs livres, toute leur vie. En Avril 1940, un homme d'affaires américain, sous couvert d'anonymat, proposa à l'écrivain d'écrire des récits érotiques pour un dollar la page. La femme de lettres, en proie à des difficultés financières, accepta aussitôt de rédiger les textes commandés. La tâche s’avéra laborieuse, le commanditaire mystérieux se montrant inflexible, exigeant des scènes toujours plus crues. "Laissez tomber la poésie et les descriptions autres que celle du sexe. Concentrez-vous sur le sexe." Anaïs Nin déplora l'injonction restreignant l'amour à d'ennuyeuses et vulgaires descriptions anatomiques. L'érotisme littéraire, expression artistique, nécessitant au contraire, à ses yeux, lyrisme et esthétisme. Le langage des sens, trop longtemps interprété par des hommes, demeurant inexploré, restait en réalité à inventer. De son écriture féminine et sensuelle, naquirent "Vénus Erotica" (Delta of Venus) suivi des "Petits oiseaux", deux livres regroupant une série de nouvelles. Au-delà d’une narration parfois un peu abrupte, ses textes sont d'authentiques chefs-d'oeuvre, compositions sensuelles, danse mélodieuse des mots, naviguant entre "Le Boléro" de Ravel et les "Gymnopédies" de Satie. Les personnages, d'un charme désuet, sont dépeints subtilement dans un foisonnement d'imagination débridée. Sans être cités, une multitude de thèmes métissant le récit, ésotériques ou réalistes, sont évoqués ; Hermaphrodisme, bisexualité, nécrophilie, inceste, exhibitionnisme, fétichisme, urolagnie , onanisme, etc ,,, Dans une atmosphère surréelle, des êtres en proie à des fantasmes non conventionnels, libèrent leurs pulsions. L'occasion de théâtraliser des scènes de domination ritualisées , cruelles souvent extrêmes mais toujours gracieuses. Entre les lignes, transparaît l'exigence artistique de la femme de Lettres talentueuse, volage mais esthète, choisissant de suggérer élégamment plutôt que de décrire crûment. La psychologie des personnages échappant à la vision binaire de la sexualité classique du coït ordinaire. Les genres s'interchangeant librement, tels des anges sexuels, des femmes sont hommes, les hommes sont femmes. De gracieuses adolescentes s'adonnent langoureusement à des jeux saphiques raffinés. Les héros sont uniques laissant leurs désirs s'enchevêtrer dans un hymne au plaisir. Les nouvelles sont concises, claires et poétiques mais également épicées, décomplexantes parfois sauvages. Sur un rythme suave, sous des mots impudiques et une cadence érectile, les corps exultent animalement. Le talent d'Anaïs Nin réside en sa capacité de restituer au sexe toute sa magie et son sens, fuyant l'explicite, et l'obsessionnel. Dans ces deux récits, l'auteure demeure sans cesse attentive aux sensations et aux sens. L'érotisme n’étant jamais l’objet principal d’une histoire, mais une quête de caresses satinées et de baisers gourmands. "Elle le léchait doucement, avec la délicatesse d’un chat, puis elle en prenait une partie dans sa bouche et refermait ses lèvres. Il tremblait." Son journal intime fut sa vie, ses nouvelles érotiques ses rêves. Lors d’une conférence donnée en 1973, elle révéla que la vie lui serait plus supportable, si elle la considérait comme une aventure ou un conte. L'auteure ne vécut que pour les rêves qu’elle inventait. Imperceptible, elle passa sa vie à se travestir, en jouant avec les mots, les frissons, les corps, ses fantasmes. Tout au long de son existence, la Femme de Lettres, muse et amante, presque asexuée, rayonnante de beauté et d'intelligence, fut en conflit permanent avec la réalité et l'imaginaire, la féminité et la masculinité. Le 14 Janvier 1977, jour de sa mort, à l'âge de soixante quatorze ans, le dernier tome n’étant pas encore édité. Ce fut le comédien Rupert Pole, son second mari qui s'en chargea. Elle repose au cimetière de Swan Point, Pawtucket, à Rhode Island. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/04/20
Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à son bureau, Charlotte portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Juliette ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce chemisier, un corset en dentelle noir, durement baleiné, long et rigide, rehaussait une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes, enserrant une taille très mince. Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends; à vingt ans, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminime; ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts; ce jour-là, elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Juliette qui était assise à l'accueil, elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea vers son bureau. Celui-ci était spacieux, meublé en style moderne, d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor. Elle prit l'interphone et demanda à Juliette de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte. Charlotte s'assit sans dire un mot. "Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire d'ailleurs plus élevé que celui que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer." Juliette eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Charlotte, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Juliette décida d'entrer dans la bataille. Cependant, Charlotte avait senti le changement de ton de Juliette, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux. - C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé. - Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Caroline. - Oui mais Caroline ne t'a rien imposée elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre votre relation ou non, c'est toi qui a accepté. - Tu as accepté oui ou non ? - Oui. - Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ? - Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit. - Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi, le plaisir de l'interdit sans doute. - Charlotte, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la même culture, tout nous sépare. - C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare. Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes. - Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire. Juliette retira sa main énergiquement et baissa le tête, Charlotte lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton autoritaire. - Vas-y je te dis ! Alors Juliette, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa. - Écoute ma chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es exactement l'inverse, tu es ma soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens." - J'ai compris. - Tu vas être sâge et obéissante ? - Oui... - Alors dis-le. - Je vais être sâge et obéissante... Charlotte se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Juliette lui lécha le cul. Charlotte jouissait de la situation; celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle, sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Charlotte se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus. - Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es mais tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégraffé deux boutons de ton chemisier. Juliette, livide, acquiesça sans dire un mot. Lorsque Charlotte rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Françoise, la prit affectueusement dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or, avec un médaillon gravé. - Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil. - Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon. Elle prit ses lunettes et lu "Juliette" en gros, puis en petit "Propriété de Charlotte de Moras" suivi de son téléphone. - Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question, tu vas trop loin maintenant. - Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ? - Non. Comme un robot elle approcha, Charlotte lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir. - Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer. Progressivement Juliette s’enfonçait dans la soumission totale, Charlotte avait l'intelligence de la faire progresser par paliers; jusqu'ou l'aménerait-elle ? Juliette qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans, qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer. Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Charlotte s'assit sur le canapé, retira son string et écarta les jambes, puis l'oeil narquois. - J'ai une petite envie, viens ici ! Sans dire un mot, Juliette qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama un cunnilingus, bien malgré elle elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de sa langue puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, pendant ce temps elle pénétrait un doigt dans son anus, en faisait des petits cercles; la jouissance vint rapidement, une fois satisfaite dans un râle étouffé, Charlotte lui tapota la joue. - Ce soir tu viens chez moi à vingt heures. Je sonne et au lieu de Charlotte, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Elle me présente la jolie jeune fille. - Voilà, c’est Caroline et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité. On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Charlotte me raconta leur rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après trois verres, Caroline mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant Charlotte, elle acquiesça de la tête; je me retrouvais dans les bras de Caroline me guidant dans une danse lascive, ses mains sur mes reins. Charlotte nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Caroline se posèrent sur mes hanches faisant remonter ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles. - "Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope" lui dit-elle. Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet. - Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Charlotte. Alors Caroline fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira frôlant de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Charlotte me voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Caroline se coller dans mon dos. J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Caroline dégrafant mon soutien-gorge pour que Charlotte pétrisse mes seins de ses mains. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre passant de mes seins à mon ventre; doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands. Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par la main, et on se retrouva dans la chambre; je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi. Je découvris le corps de Caroline, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse. Charlotte m’encourageait en me caressant, tout en intoduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant au plaisir et à la merci de Caroline qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille. M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Charlotte et pour la première fois, alors qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre innondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa. Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants; elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté. La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène nues à table et pendant que je finissais le dessert, Caroline glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède. Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle. - Qu’est-ce qui m’attend maintenant ? demanda Juliette fébrilement. - Tu seras fouettée…. Durement. - Durement ? - Durement. Par des professionnelles ! - La prochaine fois, tu seras offerte à des femmes. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/06/20
Il était moins de minuit quand nous entrâmes au Club 7 et nous allâmes nous asseoir tous les trois dans un angle où un guéridon était encore libre. Xavier commanda du champagne et Marie s'installa à côté de Juliette. Le contraste entre les deux femmes avait de quoi satisfaire un honnête homme. Marie était blonde, avec la fragilité apparente de la porcelaine de Saxe et de grands yeux bleus pleins d'innocence. Juliette, brune aux cheveux courts, un fauve racé, très sportive, croquant la vie à pleines dents et les jolies filles. Peu à peu, nos pupilles s'habituèrent à la pénombre qui régnait. L'endroit était frais, agréable, avec une musique anglo-saxonne en fond sonore; tout au bout de la salle, il y avait un grand rideau derrière lequel nous entendions par instants des éclats de rire et des exclamations. Autour de nuit, des couples flirtaient sans trop de retenue et Xavier leva son verre en direction de Marie qui lui répondit avec un sourire. Ils étaient beaux tous les deux et très amoureux l'un de l'autre. Ils ne s'adonnaient désormais plus aux jeux échangistes qu'ils pratiquaient autrefois. Le champagne était délicieusement frais et pétillant. Bientôt, une jeune femme passa devant nous qui attira tout de suite l'attention de Juliette. Elle était ravissante, cheveux blonds coiffés en queue de cheval, longiligne, le visage souriant, bronzée. Sa silhouette allongée était mise valeur par une jupe noire très courte montrant des bas qui luisaient langoureusement. Un charme fou et une distinction naturelle. Le Club 7 était un établissement dont l'organisation était sans défaut. On pouvait très bien rester dans la première salle et y boire un verre tranquillement dans une atmosphère qui ne dépassait pas le flirt un peu poussé. La jeune femme qui venait d'arriver s'était assise non loin de nous et nous aurions juré qu'elle venait là pour la première fois. À la table voisine, un couple, lèvres soudées, s'étreignait passionnément et la main de l'homme était invisible sous la robe de sa compagne dont les jambes frémissaient par instants, s'ouvraient insensiblement, puis se refermaient comme sous l'effet d'un retour de pudeur. Soudain, ils se levèrent et disparurent derrière le rideau rouge. Marie avait imperceptiblement changé d'attitude et Xavier la connaissait suffisamment pour deviner qu'elle avait très envie de lui et encore plus d'aller jeter un coup d'œil dans l'autre salle. Juliette de son coté, avait entrepris de faire connaissance de la ravissante blonde. Une conquête facile et surtout très agréable, d'autant que l'attirance paraissait réciproque. Elle avait de belles mains. Manifestement sous son chemisier noir, elle ne portait pas de soutien-gorge car on voyait ses seins se mouvoir sans entrave. Sous des airs de jeune femme BCBG, elle devait avoir un tempérament de feu. Elles décidèrent toutes les deux après avoir échangé quelques paroles anodines de rejoindre Marie et Xavier dans l'autre salle, derrière le rideau. Sur les banquettes garnies de coussins qui faisaient le tour de la pièce surchauffée, des couples faisaient l'amour sans retenue. Quelque part, s'éleva un long gémissement de plaisir. La douce Marie avait repris ses petits travers dont Xavier avait l'habitude. Un inconnu la contempla, surpris de leur sagesse, puis jeta un bref regard à Xavier, comme pour solliciter une autorisation. Au Club 7, tout le monde était bien élevé. Voyant qu'il n'y avait aucun refus, il se baissa souplement vers Marie qui gardait obstinément les paupières closes et, la prenant par la taille, la redressa doucement jusqu'à ce qu'elle fût agenouillée devant lui. Puis il releva sa robe le plus haut possible dans son dos et défit lentement le tanga en soie jaune qui voilait ses hanches. Elle frémit quand il commença à caresser ses fesses nues qui se tendaient vers lui. Elle adorait se faire prendre par un inconnu dont elle se refusait à voir les traits, ce qui devait combler son fantasme favori. Juliette avait conquis la ravissante blonde. Elle s'appelait Sarah. Le désir n'a jamais l'épaisseur qu'il a dans le silence. Elles s'embrassaient amoureusement, les langues entremêlées. À genoux, la main de Juliette allait à la découverte des merveilles entrevues dans le décolleté de Sarah. Ses seins tenaient juste dans la paume de sa main et avaient une fermeté remarquable. Le bout des doigts caressait, tour à tour, chaque auréole et elle sentait les pointes commencer à s'ériger. Elle la fit basculer pour l'allonger sur la banquette. Elle fermait les yeux mais sa respiration avait changé de rythme. Elle couvrit son visage de baisers par de multiples touches délicates, sur les lèvres, les yeux, passant sa langue derrière son oreille, ce qui la fit frémir. Sarah pinçait les pointes des seins de Juliette. Après lui avoir ôté ses talons hauts, Juliette commença à faire glisser sa main le long de la jambe dont le galbe du mollet était parfait, sa main crissait sur les bas. Bientôt la main continua sa reptation au dessus du genou, vers l'entrecuisse de Sarah. Juliette s'aperçut qu'elle ne portait rien d'autre sous sa paire de bas. Sarah riva son regard sur les doigts de Juliette qui parcouraient sa fente de plus en plus vite tandis que son clitoris, bien décalotté, pointait tel un dard. Pendant ce temps, Marie venait de jouir. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Sarah et Juliette avaient choisi de profiter d'un recoin sombre de la salle pour s'abandonner de façon plus discrète. Elles étaient entièrement nues maintenant. Étendue de tout son long sur le dos, les bras rejetés loin en arrière, offerte, Juliette avait décidé de la dompter, de la soumettre totalement, de la rabaisser, de l'anéantir presque. Mais le lieu ne s'y prêtait pas. Elle se jura en elle-même de parvenir à ses fins. Comme dans un rêve, sous ses caresses, elle entendit le feulement de Sarah qui se cambrait de tous ses muscles. Un instant ses cuisses se resserrèrent convulsivement autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon. Juliette plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Sarah avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Elle ne s'était pas trompé dans l'analyse qu'elle avait faite sur le comportement de Sarah. Après un apprentissage sérieux et continu, elle deviendrait une parfaite soumise. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/11/20
On dit que les femmes sont compliquées. Pourtant, j'ai souvent le sentiment que vous l'êtes bien davantage, Messieurs. Je ne parle pas évidemment de ceux que je qualifie de "machos imbéciles", qui croient que le fait d'avoir une bite leur donne tous les droits. Non, je parle des hommes, de ceux qui s'assument pour ce qu'ils sont, cet étrange mélange de force et de faiblesses. De ceux qui pensent que rien n'est jamais acquis, qui souvent doutent d'eux-mêmes, mais sans jamais oser le reconnaître. Parce qu'un homme, ça ne doit montrer de faiblesses. _______________ Il est vrai que nous ne vous facilitons pas toujours les choses, avec nos exigences parfois contradictoires. Quand nous vous demandons à la fois d'être le Mâle protecteur, dans les bras duquel nous aimons à nous réfugier, mais en même temps de respecter notre liberté, de nous considérer comme vos égales quand bien même parfois nous vous voulons aussi violents, pervers, dominateurs. _______________ Le monde d'avant était plus simple, lorsque chacun s'en tenait au rôle qui lui était dévolu par la société et les "gens bien". Lorsque c'était l’homme qui assumait l'entretien du foyer, la femme qui s'occupait des gosses et de le servir. Lorsque le sexe, le plaisir, la jouissance étaient votre privilège. Que nous n'avions pas notre mot à dire. Lorsque celles qui se voulaient libres d'assumer leurs désirs étaient considérées comme des salopes, des filles faciles, de mauvaise vie, aux services desquelles vous n'hésitiez pas à recourir cependant. Puisque vous considériez que c'était votre droit. Mais ce monde-là n'existe plus. Et, s'il était plus simple et confortable, en particulier pour vous, je ne suis pas sûre qu'il doive être regretté. Y compris par vous. Parce que cette liberté, qui est la nôtre désormais, à nous les femmes, qui exigeons de vous d'être traitées comme vos égales, quand bien même nous voulons aussi parfois nous soumettre à vous, en vous reconnaissant et en vous appelant nos "Maîtres" c'est aussi le prix à payer pour votre liberté à vous. Celle de vous assumer, d'assumer vos désirs, quels qu'ils soient, pour les partager avec nous. _______________ Le BDSM n'est paraît-t-il plus pour les psy made in USA (DSM5) une perversion mais une "paraphilie", terme générique regroupant l’ensemble des sexualités dites déviantes quant à leur objet de fantasmes et/ou leur objectif (exemple : faire ou aime souffrir)". Youpi. Cela étant, je m'en fous. Parce que je n'aime pas les cases et que peu me chaut dans lesquelles on me range. Parce que ma relation avec mon Maitre ne rentre dans aucune de ces cases. Et que si je devais la qualifier aujourd'hui, je dirais qu'il s'agit avant tout de notre façon à nous de vivre différemment les rapports hommes-femmes, dans le respect, la complicité, la confiance en l'autre et la violence de nos plaisirs partagés. En assumant d’être chacun nous-mêmes. _______________ Merci, Maxime, merci Maitre, d'être ce que tu es, d'être ce que vous êtes. En me permettant de contribuer à construire ensemble ce que nous sommes.
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Par : le 08/02/21
Que faire lorsqu'on est loin de l'objet de son désir ? Comment pratiquer une relation D/s à distance ? Dans cet article, je vais répondre à quelques questions que vous vous posez certainement. Sinon, vous ne seriez pas là ! Je vais commencer par analyser les besoins de chacun et comment y répondre au mieux. Et oui, dans une relation D/s chacun a un rôle à jouer. Accepter ce rôle, c'est s'engager dans une relation qui apporte bien plus que du plaisir sexuel. Je ne vais pas vous livrer un guide pratique à suivre pas-à-pas vu que chaque relation est différente. Par contre, je vais vous aider à comprendre ce qu'il se passe dans la tête et le corps des protagonistes. Et cela vous permettra de mieux vivre votre relation à distance. 1 - Chacun ses besoins ! Que l'on soit le D ou le s de la relation D/s, le S ou le M du mot SM, l'exhibitionniste ou le voyeur, chacun a des désirs différents. On en connaît la plupart, on s'imagine les autres mais quoi qu'il en soit, les voir en vidéo sur le net ou imaginer la scène nous met en émoi. Si certains signes physiques sont immédiatement reconnaissables (bander ou mouiller), c'est parfois plus discret et subtil, comme le fait de se mordre la lèvre inférieure. Mais attention, une excitation ne signifie pas forcément que l'on a le désir de concrétiser cette pratique. On peut être excité à regarder une personne attachée, suspendue dans le vide alors qu'on est soi-même sujet au vertige. On peut se masturber devant des vidéos de couples "jouant" avec des aiguilles et en avoir un peur bleue au point de s'évanouir à la vue d'un vaccin anti-CoVid. Il ne faut pas confondre fantasme, désir et envie. Je vais simplifier à l'extrême alors inutile de venir lancer un troll sur l'emploi que je fais de ces trois mots, on s'en fout, ce n'est pas le sujet de l'article. Et comme je n'ai pas la prétention de savoir parler français mieux que vous, je vais utiliser des gros copier-coller du dictionnaire de l'Académie Française. - Le fantasme : Issu de la psychanalyse de Freud, c'est une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse. Le mot clé, c'est imaginaire. Ce n'est pas réel ! C'est comme un rêve, éveillé ou pas. On s'imagine dans une situation et le cerveau sachant très mal faire la différence entre le réel et l'imaginaire, prend son pied comme si on vivait vraiment la situation. Et comme ça vient de Freud, le fantasme a forcément une connotation sexuelle. Le fantasme : c'est sexuel et dans la tête. (Non, c'est pas une fellation !!!) - Le désir : C'est l'aspiration profonde de l'homme vers un objet qui réponde à une attente. L'aspiration instinctive de l'être à combler le sentiment d'un manque, d'une incomplétude. Tendance consciente de l'être vers un objet ou un acte déterminé qui comble une aspiration profonde (bonne ou mauvaise) de l'âme, du cœur ou de l'esprit. Instinct physique qui pousse l'homme au plaisir sexuel, aux satisfactions des ardeurs de l'amour; convoitise qui pousse à la possession charnelle. Ici, on se rend compte que l'on sort de l'imaginaire pour y associer la notion de manque et surtout le besoin de le combler. Le désir : c'est le besoin de combler un manque sexuel. - L'envie : Petit filet de peau à la racine des ongles (si, si, c'est dans le dico). Plus sérieusement, l'envie est un besoin, désir plus ou moins violent. C'est éprouver le désir sexuel pour une personne. Le désir naturel de posséder le bien qui appartient à autrui. Dans l'envie apparaît la notion d'appropriation, de propriété et aussi une notion péjorative, celle de faire du mal à quelqu'un. L'envie : c'est le besoin de prendre du plaisir. Au final, une relation D/s, ce sont d'abord des fantasmes. Quelque chose qu'on a en soi et qui demande à s'exprimer. Puis on se focalise sur ses désirs, on cherche à combler un manque et on finit par éprouver du plaisir et avoir l'envie d'en avoir toujours plus. Et cette définition s'applique pour les deux parties, que l'on donne ou reçoive, que l'on prenne ou subisse, que l'on s'offre ou reçoive. Nous n'avons pas les mêmes besoins que les vanilles. Nous avons d'autres fantasmes, d'autres désirs et d'autres envies. Nous cherchons à répondre à d'autres besoins. Et pourtant il y a un besoin commun dans tout ça : celui d'être en accord avec soi-même. 2 - Les inconvénients de la distance Il y a plein de choses totalement impossibles à distance : attacher, fesser et tout simplement, le contact physique. C'est particulièrement ennuyeux pour une soumise qui aime se laisser aller. Elle peut attendre tant qu'elle veut à côté de sa corde, elle ne va pas s'attacher toute seule ! Mais le pire reste tout de même le manque de proximité. La seule présence de son Maître rend la soumise docile. Son aura se manifeste par sa présence physique à proximité de sa soumise. Il est là et occupe un espace, à une distance socialement inacceptable pour toute autre personne. Il est là à portée de main, il est visible, son odeur est perceptible, sa voix relaie ses ordres. Ce n'est pas un fantasme, il est là, en chair et en os. Où est le plaisir de la caresse sensuelle, du claquement sec du fouet contre la peau, le contact de la peau, la souplesse d'une paire de fesses qu'une main raide vient frapper ? Où est la chaleur du ventre de ma partenaire, qui réchauffe mes cuisses quand je lui donne une fessée ? Où est la joie d'être chatouillée par une plume et de ne pas savoir la direction qu'elle va prendre ? Et puis, c'est affreusement impersonnel. Il manque le regard. Les yeux en disent bien plus long que n'importe quel roman quand on parle des choses du cœur. Ils sont le reflet de l'âme, dit-on. Une larme chaude fait basculer le monde durant une session intense. Bref, la distance, c'est nul, on ne peut rien faire. Il manque tout ce qui fait une relation D/s. Il n'y a ni proximité ni toucher. L'abandon et la surprise sont aux abonnés absents, quand c'est pas les parties prenantes qui ont toujours la mauvaise idée de passer sous un tunnel au mauvais moment (surtout avec l'internet fixe de la maison). 3 - Faire de la distance un atout J'ai déjà entendu que "de nos jours, dominer à distance, c'est facile : une application d'appel vidéo et c'est parti, mon kiki !" C'est con, mais c'est vrai. Ce n'est pas la distance qui va faire qu'une relation est pourrie, c'est le manque de communication. Et de nos jours, grâce à internet, la communication est immédiate. Vous vous rappelez que dans ma première partie, je vous ai dit que le cerveau avait du mal à faire la différence entre le réel et l'imaginaire ? Et si on en faisait un as dans notre manche ? a - Démarrer ou poursuivre une relation à distance Quand on débute, la distance, c'est super sécurisant ! On peut rester anonyme, ne jamais montrer sa tête, se cacher derrière un pseudo : "Maître Dominant" ou "Soumise Obéissante". C'est très pratique pour changer de sexe sans avoir à subir ni l'opération ni les frais qui en découlent. Et c'est ultra sécurisant, vu qu'une simple pression sur le bouton off met fin à toute conversation un peu trop chiante. Ca permet de discuter avec des fous ou des gens biens et d'avoir le temps de se rendre compte s'ils sont de la 1ère ou 2ème catégorie avant de penser caresser l'espoir d'une hypothétique rencontre. Et oui, la distance : c'est la sécurité ultime ! Et c'est aussi le meilleur moyen de découvrir quelque chose de nouveau. Que l'on soit dans une relation depuis 30 ans ou complétement novice, il y a toujours une pratique que l'on ne connaît pas, mais que l'on désire essayer. On a fantasmé beaucoup dessus et maintenant, il est temps de passer à l'acte. Ou plutôt de se renseigner avant de prendre une telle décision et ne pas la prendre à la légère. La distance, ça permet d'aller à son rythme, de s'apprivoiser et de se rassurer. b - La valeur variable de l'engagement La distance permet la consommation de masse et éviter l'attachement. On peut se trouver un partenaire pour une session rapide en quelques minutes sur certains sites de chat spécialisés. Deux ou trois ordres et deux orgasmes plus tard, on se quitte bons amis et on se promet de recommencer, en sachant pertinemment que non. Ben ouais, physiquement c'est pas mon genre mais pour dépanner, ça le fait. Et bien entendu, une relation à distance, ça permet d'éviter l'adultère tout en ayant une vie sexuelle ! Obéir à quelqu'un qui n'est pas là, c'est avoir la volonté de lui obéir. Car il ne faut pas se leurrer : la soumise est bien consciente que le dominant ne peut pas se lever, l'attraper par les cheveux et la forcer à quoi que ce soit. La soumise obéit donc à son besoin de soumission. C'est la réponse à un désir. Cela vient combler un manque. Dès lors, il n'est pas étonnant qu'elle accepte de faire des choses aussi dégradantes ou aussi douloureuses pour son Maître. Qui lui assouvit son envie de dominer. La fessée a distance c'est complètement absurde quand on y pense. Se taper dessus, soi-même, pour se punir de n'avoir pas respectée une règle édictée par quelqu'un qui n'est pas présent... bienvenue dans le monde de Pierre Dac (ou des Monty Python pour ceux qui ne connaissent pas leur mentor). Et pourtant, dans presque toutes les religions, il y a des exemples d'auto flagellation pour expier ses fautes devant sa divinité. Serait-ce une marque de soumission ultime ? c - Comment faire durer une relation à distance : Parlez-vous ! Dans notre monde de télécommunication instantanée, on a la possibilité de se parler à l'autre bout de la planète... et pourtant, les échanges sont souvent stériles. Un D ou un s, c'est une personne ! Et il n'y en n'a pas deux identiques sur la planète. Même les jumeaux ont des goûts différents ! Dès lors, on ne doit avoir aucune certitude envers sa partenaire. Et puis les gens ont des humeurs en fonction du pied par lequel on se lève. Je peux avoir une envie terrible de fellation le lundi mais pas le mardi (ma soumise vous dira le contraire mais c'est juste pour l'exemple). La communication, c'est la base. Il faut se comprendre mutuellement pour que ça marche. Prendre des décisions pour sa soumise, c'est bien mais prendre de bonnes décisions qui vont la faire progresser, c'est mieux. Par exemple : la priver de dessert, c'est utile. Elle déteste le fait de ne pas pouvoir manger son délicieux gâteau mais dans le fond, elle sait que c'est pour son bien et le fera avec plaisir et surtout avec fierté. Et l'obliger à faire des choses qu'elle affectionne particulièrement, c'est la cerise sur le gâteau. Imaginez maintenant l'effet d'un ordre comme : obligée de se masturber tous les soirs à 22h17 ! Il faut savoir ce que votre soumise désire profondément. En apparence, c'est facile, surtout quand on lit un profil ou une annonce. Mais en fait pas du tout. Examinons un échange de message : - "Soumise aime être insultée et humiliée..." - "Salut sale chienne, prosterne-toi devant ton Maître" - "Va chier connard, chuis pas ta pute !" Et oui, elles sont loin mes premières expériences, mais je m'en rappelle encore ;-) Pendant longtemps, j'ai ressassé cet échec cuisant sans comprendre : je l'ai insultée et humiliée direct ! Qu'est-ce qu'elle voulait de plus ? Simplement qu'elle légitime la personne qui la rabaisse. En ce qui concerne les sentiments, on a souvent du mal à les exprimer. Et n'oubliez jamais que la communication est à deux sens. Cette analyse de la relation D/s à distance m'a permis de montrer qu'elle répond essentiellement aux besoins des protagonistes, aussi différents soient-ils. Et que si la distance peut-être vue comme un inconvénient majeur, elle peut également devenir un atout par la sécurité qu'elle apporte, par l'intensité de l'engagement qu'elle engendre et par les infinies possibilités de communiquer qui existent aujourd'hui. Ma soumise me dit souvent que j'arrive à mettre les mots justes sur ce qu'elle ressent. C'est sans doute pour ça qu'elle est toujours avec moi ;-)
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Par : le 11/03/21
Je me souviendrais longtemps de ce 16 février où Maîtresse m’a annoncé : «je suis officiellement Ta Maîtresse. Rnby tu es à moi». Je deviens son soumis, son maso, sa propriété. Je l'ai tellement désiré que j'en deviens fébrile, la peur m'envahit. Peut-être ai-je pris conscience de la tâche qui m'attend. Respect et obéissance ne devraient être qu'une formalité pour moi qui la vénère, et bien non, je fais des bêtises ! Elle a beaucoup joui de moi, sa petite salope. Je ne devrais pas le dire car mes sentiments passent au second plan, mais j'ai aussi beaucoup joui de cette intense domination aux pieds de Ma Maîtresse et de toutes ses pénétrations lors de cette fameuse première nuit. Je reviens à ma niche empli de joie. Bien sûr Maîtresse est la seule à posséder la clé de ma cage me privant ainsi de cette jouissance masculine mais je sais que ma chatte m'apportera bien plus de plaisir. J'avoue ma naïveté car Maîtresse n'est pas du genre à laisser son soumis dans son égoïste petit confort. Je reçois très vite, comme une claque, le nouveau défi de Maîtresse : "Je garde la clé et tu gardes chaste ta petite chatte. Tu mets un plug que tu n'enlèveras que pour faire tes besoins"   Aïe aïe aïe abstinence absolue, je palis. Plus aucune jouissance sans la moindre idée de la durée. Je devine bien ses sourires tant pour ce défi que pour la petite surprise qu'Elle me fait. Pas le choix, Ma Maîtresse a tous les droits. Les jours suivants ont été difficiles. L'impression désagréable d'être en manque permanent dès le 1er jour. J'ai vite caché tous les godes qui me faisaient jouir de plus en plus souvent. Éviter à tout prix toute tentation. J'ai bien tenté une esquive dès le lendemain mais tellement maladroite que mes fesses ont pris chères. Maîtresse n’a pas goûté à mon humour quand je lui ai dis que mes godes protestaient. "Qu'ils osent! " M'a t'elle répondu... Première erreur, j’ai fait parler mes godes pour obtenir sa clémence. «On veut notre jouet». Oh la la ! Que n' ai-je pas dit là... Je suis le jouet de Maîtresse et de personne ni rien d'autre. Deuxième erreur... Et en plus, je ne me rends pas compte de suite que l' orage s'est levé sur moi et je continue à faire parler mes godes : «Allez, au moins une fois par semaine Maîtresse». Quand enfin je prends conscience de mon erreur, sa foudre s'abat sur moi. Elle me fera payer cash ce manque de respect par une mémorable fessée au paddle et une humiliation publique, promené en laisse , la tête et les oreilles basses comme le petit toutou que je suis devenu. Ne plus pouvoir jouir et s’asseoir, je pense que Maîtresse doit beaucoup en rire encore maintenant ! Oui, le début a été dur. Mais la situation se normalise. Je bascule toute mon énergie sexuelle vers le plaisir absolu à satisfaire Ma Maîtresse. J'ai de plus en plus besoin de sa présence, de sa mansuétude. J'ai seulement l'envie de tout lui donner pour sa seule jouissance. Et si cela était Sa réussite de ma soumission ? Sa domination se met en place inexorablement lors de nos rencontres mais aussi à distance lorsque je suis à ma niche. Tous les canaux sont bons pour m'éduquer, me mettre à ses pieds, me surprendre... Aujourd’hui dimanche, ce seront les SMS de Maîtresse qui me donneront la leçon : Apprendre à répondre correctement à ses textos. -Tu es seul ma salope ? -Oui Maîtresse, je fais du repassage. -Repasse en regardant du porno de domination féminine bien hard pendant une heure. Je m'affaire avant de répondre correctement le « bien maîtresse» attendu et il est bien trop tardif à son goût. Elle me rajoute du temps... Je lui écris mon contentement à lui obéir mais : « Tu parles trop ! Mets-toi un bâillon». Je vais terminer mon repassage et mon ménage en bavant partout. J'ai fini par recevoir 30 minutes de plus de porno. Vous me direz rien de bien méchant, au contraire... Sauf que, quand vous êtes chaste de tous plaisirs et en cage , elle vous semble bien vite étroite. Je souffre tendu derrière ces barreaux. 11H15, Maîtresse me libère de ses contraintes mais Elle n’en finit pas pour autant avec moi ; un SMS suit dans la foulée. -J’aime quand tu manges dans ta gamelle. Manger dans ma gamelle aux pieds de Maîtresse est la place qui m’est dorénavant dévolue. Je prépare un petit repas adapté que je mange difficilement en lui adressant quelques photos pour lui faire plaisir. Maîtresse me laisse sur une promesse urticante. -Surveille l’arrivée des orties. Grâce au réchauffement climatique, ils arriveront sans doute plus tôt pour satisfaire ma Maîtresse. J’imagine déjà ses grands sourires quand viendra ce petit supplice
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Par : le 05/04/21
"C'est une grave erreur que de parler d'écriture féminine ou masculine. Il n'y a que des écritures tout court et plus elles sont androgynes mieux ça vaut." Nathalie Sarraute, figure de proue féminine du courant littéraire du nouveau roman n'a pas connu la littérature à l'époque des "bas-bleus", terme adopté par les conservateurs misogynes, voyant d'un mauvais œil la femme qui s'intéressait aux choses intellectuelles. Elle ne pouvait être qu'une "précieuse", qu'un homme "manqué" selon Barbey d'Aurevilly. Est-il néfaste pour celui qui veut écrire de penser à son sexe ? La littérature, comme tous les espaces de pouvoir, a toujours été un bastion détenu par les hommes. Néanmoins, quelles que soient les périodes, de Christine de Pisan à George Sand en passant par Louise Labé et Madame de Lafayette, les femmes appartenant aux élites sociales et ayant bénéficié d’une certaine instruction ont pu acquérir une visibilité au sein du monde des lettres. Pourtant, ces incursions demeuraient minoritaires à l’intérieur de l'univers littéraire. N’être plus ni muse, ni inspiratrice mais participer à la voix du monde. C’est le souhait de toute femme écrivant. N’être que l’écrivain qui se cherche dans l’écriture, s’invente et parle à l’autre de soi, de lui, d’elle. S’il s’agit de saisir pourquoi les femmes écrivent davantage aujourd’hui, il sera sans doute assez facile de parler du contexte social et culturel qui leur donne plus de facilités. Mais c’est davantage au sujet du contenu des textes, des mots employés, de la forme, que se trouve peut-être la clé de ce qui fait la spécificité de l’écriture féminine. La stigmatisation des femmes de lettres s’est élaborée autour de la catégorie "femme auteur", "bas bleu". Ce marquage sexué amalgamant sous ce dénominateur biologique commun les auteurs féminins, jugeant et classant leurs œuvres, imposait une séparation entre une littérature écrite par les hommes et une seconde écrite par les femmes. Aujourd’hui une telle opposition paraît désuète, révélant une évolution des modalités d’appréciation de la littérature produite par les femmes et la reconnaissance de leur accès à cet univers de la création. Certaines d'entre elles ont grâce à leur renommée servi de phare permettant ainsi à leurs consœurs de se libérer du joug. Au cours du siècle dernier, les auteurs féminins se sont affranchis peu à peu de cette stigmatisation de leur contribution à la littérature. Elles se sont imposées dans les rangs de l’avant-garde en mettant au cœur de leurs livres la revalorisation du féminin. Cette construction sociale et symbolique de la légitimité des écrivaines a été édifiée à la fois en dénonçant la suprématie masculine dans le monde des lettres et en définissant un esthétisme qui, théorisé, manifeste la possibilité qu’ont les femmes désormais d’occuper visiblement le territoire littéraire. Lutter contre le stéréotype de l’appartenance sexuée en la constituant en emblème esthétique s’inscrit dans un contexte où un espace s’ouvre aux femmes. D’une part, le contexte politique dominé par le mouvement féministe des années soixante-dix permet de faire entendre l’expression de l’arbitraire des jugements masculins à leur endroit. D’autre part l’évolution même du champ littéraire où apparaissent de nouvelles avant-gardes crée une brèche où le "féminin" peut être défini comme subversif. Depuis les années cinquante, le champ littéraire est dominé par deux courants d’avant-garde, l’existentialisme incarné par Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir et le "nouveau roman" porté par des auteurs tels que Nathalie Sarraute et Marguerite Duras. Le premier vise à défendre une littérature engagée s’inscrivant dans une filiation héritée de Zola depuis la fin du XIXème siècle. Le second rassemble des auteurs ayant une démarche apparentée à l’art pour l’art. Elle est sensible chez les nouveaux romanciers. Quelle part intime la femme apporte-t-elle dans les belles-lettres ? Ces courants littéraires accueillent dans leurs rangs des auteurs féminins bénéficiant d’une reconnaissance symbolique suffisante pour être affiliés à ces groupes. De Simone de Beauvoir à Nathalie Sarraute en passant par Marguerite Duras et Julia Kristeva, ces femmes participent aux créations théoriques de courants dans lesquels elles sont reconnues. Ces présences féminines révèlent la possibilité de fédérer l’appartenance sexuée et l’innovation esthétique dans un espace plus autonome du monde des lettres. Qu’en est-il de l’aveu de leur corps ? Qu’est-ce qu’une femme peut dire de son sexe qu’un homme ne saurait pas dire ? En somme, peut-on dire que l’écriture aurait un sexe ? La poésie serait-elle plus révélatrice du sexe de son auteur ? La femme est un sexe, le "deuxième", si l’on en croit Simone de Beauvoir. Il y aurait donc un premier et le deuxième se définirait par rapport au premier. Sexe de moins, sexe en moins, moindre sexe, sexe en creux comme on le dit du moule qui donne sa forme et son sens à la statue de bronze, celle-ci n’existant pas sans l’autre. "En tout ce qui ne tient pas au sexe, la femme est homme", a dit Jean-Jacques Rousseau, ce qui pourrait vouloir dire qu’en dehors de l’amour, de l’expérience amoureuse son sexe n’a pas d’importance. À voir, à moins que ce ne soient les formes du discours au féminin qui construisent le récit de la différence sexuelle. En réalité, l’écriture féminine ne révèle pas qu’une seule voix mais des sexualités plurielles. Sauf exception, le monde des lettres a péché par orgueil masculin dès l'origine. La plume ne pouvait être alors que virile. George Sand voulait être l’un et l’autre sexe. George, l’écrivain à Paris, et Aurore, la femme, à la campagne, bien que l’écriture se soit fabriquée aussi à Nohant. Reconnue comme un grand écrivain dès le départ par Henri James et Flaubert, elle est conspuée par Baudelaire et Barbey d’Aurevilly. Baudelaire la nommait "la vache laitière de la littérature." Est-ce seulement l’écrivain qu’il refusait ou la femme-écrivain ? Sappho est reconnue par son orientation sexuelle et par l’interprétation de son œuvre à la lumière des éléments connus de sa biographie. D’autres femmes en Grèce ont écrit de la poésie mais c’est le côté sulfureux des textes de Sappho qui nous est resté. Ce qu’elle mit d’elle-même et de sa vie, de sa relation à l’amour, Horace nous le dit: "feu" et "amour." Poète de la passion amoureuse, "la mâle Sappho, l’amante et le poète", dit d’elle Baudelaire, concédant à celle-ci le statut de poète parce qu’elle serait "mâle" ? Est-ce encore une façon de nier cette écriture féminine ? L’écriture est pour toute femme la transgression absolue. Sappho dans l’Antiquité, Christine de Pisan au Moyen Âge, Louise Labé et Pernette du Guillet à la Renaissance, d’autres encore dont les textes sont oubliés, mais si peu de femmes poètes. Pourquoi ? Étaient-elles muettes ou interdites d’écriture et de création ? Longtemps dans le corps social, la conscience féminine de l’identité personnelle ne se rencontrait pas. Elle ne trouvait pas le temps d'écrire. La femme occupait dans sa famille, dans la société, une place assignée, préparée par le contexte. Elle se soumettait, sans avoir ni la force, ni l’idée même de se révolter, sinon par une prise de pouvoir sur les structures familiales. On connaît l’idée de l’invention de la sœur de Shakespeare par Virginia Woolf et de sa destinée. L’invention du "moi" n’apparaît pour les hommes en général qu’à la période romantique. Pourtant, si le caractère de chaque individu le poussait à exister pour ou contre son milieu, la femme était plus généralement dans une lignée où elle avait un rôle à jouer qui remplissait grandement sa vie. Le problème de l’identité féminine va se forger lentement avec des rébellions personnelles et des revendications qui aboutiront aux réactions des féministes de la fin du XIXème au XXème siècle. La psychanalyse a aussi favorisé cette prise de conscience de l’identité personnelle. Si bien que nous nous trouvons actuellement à une époque où le sentiment d’identité, la conscience d’être une personne unique s’affirment dans toutes ses implications. D’où, au XXème siècle, l’explosion de l’écriture des femmes, d’abord des romancières puis, de plus en plus, des poètes. Et comment dire le plus et le mieux, que l’on écrit à partir de soi, d’une conscience singulière, qu’en laissant parler les mots du corps ? C’est dans la poésie, cette forme de littérature au plus près du corps, du murmure, de l’émotion vive, une écriture hors des formes et des normes, que les femmes révèlent actuellement leur singularité. Aujourd’hui, la femme écrit son corps comme une libération, dans un certain excès parfois. Mais cette parole muselée doit sans doute déborder avant de trouver son juste milieu. La poésie est ce qui se dérobe aux discours de pouvoir, aux sollicitations des marchands, peu vendue, peu éditée, elle est sans enjeu, c’est donc une écriture totalement libre. Depuis toujours, les mots libèrent en se tournant vers l'autre car écrire c'est inventer une langue à partir de l’imaginaire. La question du marquage sexué de l’écriture a divisé les femmes les plus dotées culturellement. Les plus anciennement installées dans le champ, Marguerite Yourcenar, Simone de Beauvoir, Nathalie Sarraute, ont subi tout au long de leur trajectoire son acception péjorée. La littérature féminine était définie comme un particularisme excluant de la littérature universelle, donc considérée comme mineure. Ainsi Simone de Beauvoir exprimait son rejet du marquage sexué: "Quand j’ai commencé à écrire, nombreuses étaient les auteurs féminins qui refusaient d’être classées précisément dans cette catégorie. Nous rejetions la notion de littérature féminine parce que nous voulions parler à égalité avec les hommes." La mise en évidence de la domination masculine, plutôt qu’objet de lutte militante, devient une référence contre laquelle s’invente une parole féminine. L’accent porté sur la spécificité offre la possibilité de promouvoir le "féminin" en inversant les valeurs auparavant stigmatisantes. Et cette mise en perspective de la différence posée en termes esthétiques oblitère toute possibilité de contester la prise de pouvoir objectivement observable des femmes produisant ce type de discours. Hissée au rang de singularité littéraire, la glorification du "féminin" s’inscrit dans une démarche distinctive, celle de l’invention d’un style littéraire. Et l’invention puise son caractère inédit dans l’expression de tout ce qui a trait au corps féminin: jouissance sexuelle, grossesse, accouchement, menstruations. Dire le corps féminin, affirmer la jouissance sexuelle, offre la possibilité de briser le préjugé d’une littérature du sentiment, facile fondée sur la douceur féminine. Admettre l'existence d'une écriture féminine, c'est admettre sa spécificité et avant tout tenter de la définir, non seulement dans le désir, l’amour charnel et l’érotisme même si c'est là où elles ont le plus à être enfin elles-mêmes. Tout ce qui a trait aux femmes est calqué sur le principe du texte en ce qu’il est autonome, trouve son fondement en lui-même par une sorte d’immanence qui justifie à la fois l’orientation esthétique et l’émancipation des auteures. Le corps et le texte de la femme sont articulés pour produire un discours s’opposant à celui du modèle masculin. Cette production révèle que "tout est trop là: les mots, les corps, l’angoisse, la passion de celle qui écrit. Le lecteur masculin est mis en présence d’une féminité qui n’est pas la sienne. Non plus parlées par la bouche des hommes, même des poètes les plus tendres, les plus raffinés, les plus amoureux. Leur voix peut enfin se dire par-delà les siècles de contraintes. Les femmes ne sont évidemment pas ce "continent noir" obscur et mystérieux. Elles peuvent parler pour elles et de ce qu’elles ressentent vraiment. On a aujourd’hui une littérature érotique abondante et même un peu complaisante, et c’est encore dans la poésie que les femmes peuvent se dévoiler au plus juste. Là où les mots obscènes sont surtout la reconnaissance des gestes forts, primitifs et naturels qui fondent les amants. Rituels de l’amour dans sa réalisation. Si la mécanique de la pensée vient du corps, l’écriture, elle, vient du corps profond, du corps intérieur par le langage maternel. Ce qui glisse du corps de la mère par le langage se retrouve d'abord dans les émotions de la petite fille, puis ensuite de la femme. Là où la plume se fait passion, de Louise Labé à Marceline Desbordes-Valmore, la littérature est de chair et de peau, et ce qui est ressenti du corps d’une femme par la femme proclame avant tout cette expérience-là. C’est dans le dépassement, la tension vers la lumière, la connaissance que surgit et se réalise l’écriture. Qu’est-ce qui, de l’indicible de l’être-femme, se communique de particulier, de mystérieux avec les mots de tous ? Est-ce qu’une femme lit mieux une autre femme ? Quelque chose d’impalpable, connu du fond de l’être passe-t-il chez la lectrice. Personne ne peut nier l’importance de Virginia Woolf ou d’Anaïs Nin, non sur la qualité ou la forme de l’écriture mais sur le témoignage, la réparation, que ces lectures ont apporté aux lectrices et futures femmes/écrivains. Pour échapper au carcan du discours de pouvoir, aux livres des hommes, aux pensées formulées par ceux qui ont déterminé pendant des siècles la formation de la pensée chez les femmes, pour échapper à cette sorte d’aliénation, une femme-écrivain doit inventer un langage nouveau, qui lui soit réellement personnel. Ce doit être le cas évidemment de chaque écrivain car toute écriture vraie est d’abord novatrice. Mais une femme devra sans doute l’être encore plus. Tout cela dans une certaine difficulté de reconnaissance car le monde reste dominé par des hommes. Les éditeurs sont en majorité masculins et, pour eux, publier une femme passe par savoir reconnaître l’originalité d’une écriture, avant d'accepter un certain nombre de femmes à leur catalogue. Les jurys les plus enclins à couronner des femmes comme le Prix Femina et le Prix Médicis en font rarement des lauréates. Bibliographie et références: - Denise Bourdet, "Nathalie Sarraute" - Christine Delphy, "L’ennemi principal" - Élisabeth Badinter, "La littérature féminine" - Françoise Héritier, "Masculin, féminin" - Luce Irigaray, "Spéculum" - Yvonne Knibiehler, "Qui gardera les enfants ?" - Michèle Le Dœuff, "Le sexe du savoir" - Joan W. Scott, "La romancière paradoxale" - Nicole-Claude Mathieu, "L'écriture des femmes" - Marguerite Duras, "Les parleuses" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/07/21
Sur ce site très SM, une annonce attire mon attention : « recherchons partenaires pour jeux d’adultes consentants». Rien de plus mais suffisant pour éveiller ma curiosité, suivait un numéro de téléphone de mobile suisse. Je décidais donc d’assouvir ma curiosité et j’appelais sans attendre ce fameux «Natel». Une voix d’homme me répond ; elle est douce et suave. Après les présentations d’usages, il m’explique qu’il est chargé par sa Maîtresse, qui est aussi son épouse, d’organiser un jeu où trois de leur amies Dominantes pourront tester et choisir leur soumis. L’homme me demande de l’appeler Allan à partir de maintenant. Je n’en saurais pas plus aujourd’hui C’est un concours version télé-réalité. Aucune sélection ne sera faite. Ils ont décidé de s’en remettre au hasard et les six premiers candidats seront retenues. Toutefois, je dois remplir tout un tableau des pratiques SM où je dois indiquer mon niveau sur une échelle de 0 à 5. Ce sera mon seul engagement écrit acceptant par avance les pratiques énumérées à l’exception de celle que je note «0». Impatient, je renvoie mon engagement par mail. En accusé de réception, Je reçois une date à partir de laquelle je devrais être à leur disposition deux semaines complètes. Le point de rendez-vous me sera seulement communiqué deux jours avant le début de la sélection. L’attente est longue et mon excitation grandit proportionnellement aux jours qui passent me rapprochant de cette aventure mystérieuse. J-2 arrive enfin et je reçois cette invitation tant attendue. Je dois me présenter à la porte d’un hangar à flan de colline à 16 heures, ni avant, ni après. Aucun retard ne sera toléré. Encore deux jours à patienter. Pas besoin de vous dire que mon excitation était à son comble A l’heure dite, je me présentait devant le hangar qui semblait s’enfoncer dans la colline. C’était de lourdes portes métalliques. L’une d’elle coulissa dans un grand fracas et j’entendis une voie féminine m’invitant sèchement à entrer. La porte se referma derrière moi et je me retrouvais dans la pénombre. C’était impressionnant, comme si je quittais ce monde. Pas le temps de gamberger. «Mets toi à poil et les mains contre le mur. Je suis Maîtresse Célia et j’ai demandé à Allan de préparer ce jeu mais maintenant tu m’obéis» Je m’empresse de poser mes vêtements mais sans doute pas assez vite car je reçois un cinglant coup de fouet sur mon dos. - Allez, presses-toi, on ne va passer la journée ici - Oui, Maîtresse Et je m’empresse de me mettre face au mur. Je sens quelqu’un s’approcher, me passer un bandeau sur les yeux et m’attacher un collier autour du cou. Je leur appartiens déjà et plus moyen de reculer. Ma curiosité prends le dessus et tout mon être accepte cette prise de pouvoir. Au collier est bien vite attachée une laisse. Elle se tend immédiatement et je suis mon hôte privé de tout repère. - STOP, ne bouge plus, on va t’examiner. Si tu n’est pas impeccable, tu repars immédiatement. Je dois présenter ma plante des pieds, mes mains. L’on me fait tourner sur moi-même et je sens une main saisir mes testicules et les tirer brutalement vers le sol. Je serre les dents mais aucun son ne sort de ma bouche. - A genoux, mains au sol, présente nous ton petit cul m’ordonne Maîtresse Célia Un gel coule sur ma raie et je sens des doigts fouiller mon intimité. Elle en profite pour me donner une forte claque sur mes fesses en ressortant ces doigts - Redresses toi. L’impression est correcte mais attention au moindre écart, c’est dehors. - Oui Maîtresse - Maintenant, on va t’expliquer comment cela va se passer. - Tu es le dernier arrivé, cinq autres soumis sont déjà en cage. - Ce soir, nous allons surtout tester ta motivation et ton envie de soumission. A partir de demain, trois Maîtresses auront la journée pour se faire une opinion en vous testant à leur bon vouloir. Tu ne connaîtras pas leur nom et tu devras les appeler Maîtresse tout simplement. Je ne connais pas leur envie donc ce sera surprise pour tout le monde. Nous sommes suffisamment bien équipé ici et tu pourras crier tant que tu veux, nous serons 30 mètres sous terre. Vos Maîtresses auront le choix de prendre 1 ou/et 2 soumis à la journée et cela durera 9 jours. Elle pourront vous accorder jusqu’à une journée de repos par tranche de trois jours mais dans ce cas vous restez au cachot et je ne sais pas si tu auras vraiment envie de te reposer ! - Allan va te conduire à ta cellule. Tu pourras retirer ton bandeau et tu m’attendras à genoux, front contre terre et mains au sol devant toi. Mon collier me tire en avant et l’on peut dire que je suis Allan aveuglément. Au fur et à mesure de notre progression, je sens de plus en plus de fraîcheur probablement le signe que nous nous enfonçons sous terre. J’entends une porte métallique grinçée et la tension de la laisse cesse. La porte s’est refermée. Allan me conseille de ne pas tarder à prendre ma position d’attente. Je me débarrasse de mon bandeau. La cellule est très sombre et il me faut quelques minutes avant que ma vue ne distingue des murs noirs équipés d’anneaux auxquels sont attachées des chaînes. Le sol est en pierre froide et je commence même à grelotter. Je ne découvrirais le mobilier qu’un peu plus tard car je me mets immédiatement dans la position souhaitée par Maîtresse Célia. Bien m’en pris car j’entends la porte s’ouvrir et les jambes de Maîtresse Célia viennent taper mes côtes sans ménagement. - Ce soir, je vais me faire plaisir avant de te laisser à mes amies. Allez bouge-toi un peu et vient nettoyer mes talons. - Oui, Maîtresses Je m’empresse de lui obéir et je lèche consciencieusement ces chaussures. Elles sont assez terreuse et j’ai du mal à leur rendre leur éclat mais Maîtresse Célia semble satisfaite. Elle me pousse avec ces talons pointus qui s’enfonce dans ma chair et je bascule sur le dos. S’étant déchaussé, elle m’enfonce ces orteils dans la bouche. Ils ont un goût de transpiration mais je fais attention à lui faciliter l’accès à ma bouche. Après ce traitement, elle me fera me lever et m’approcher du mur. Elle m’attache par mon collier à une des chaînes que j’avais repérée. En me poussant contre le mur, elle m’attache les bras et les chevilles bien écartés dans des anneaux métalliques. Le contact d’une cravache sous mes testicules ne laisse pas de doute pour la suite du scénario. Elle me détend habillement en me frôlant avec l’extrémité de cuir plat de la cravache. Je me détend et je reçois un grand coup sur les fesses qui me fait tressaillir. Les coups s’enchaîne sur mon dos. Variant les plaisirs, Maîtresse Célia me tapote les testicules. C’est douloureux. Je me tortille mais les anneaux d’attaches me maintiennent fermement à sa merci. Je capitule et demande pitié ce qui n’a aucun effet sur elle. La douleur devient terrible et je pends lamentablement sur les anneaux. Elle me détache et me retourne. Dos au mur et de nouveau prisonnier, la cravache me cingle le ventre, les tétons et le sexe. La douleur reprend toujours plus vive. Mes gémissements finissent par déclencher un emballement terrible de Maîtresse Célia. A ce moment mes certitudes vacillent. Ai-je bien fait d’accepter ce jeu ? De toute façon, il n’est plus possible de revenir en arrière alors autant faire bonne figure et satisfaire Maîtresse Célia. Le temps s’est arrêté et il m’est difficile de déterminer combien aura duré mon supplice. Maîtresse Célia me détache et je m’effondre sur le sol froid. Je n’ai pas vraiment le temps de récupérer qu’elle demande mon attention pour me donner ses instructions pour la nuit qui vient. Elle me montre une couche dans un coin de la cellule. - Tu dormiras là. Si Allan ne l’a pas oublié, tu dois avoir une couverture. Je remarque aussi 2 gamelles en aluminium. - Allan viendra te verser ton repas dans l’une d’elle. Pour la boisson, je vais te gâter Sur ce bon mot, Maîtresse Célia s’accroupit au-dessus de la gamelle, écarte son string et la remplit de son urine. - Voilà un nectar divin, ne le gâche pas. Si tu as encore soif, tu n’auras qu’à la remplir avec ta propre urine. A partir de maintenant ce sera ton unique boisson. - Sur ce je te laisse, demain réveil à 5 heures, petit déjeuner et toilettes. A son sourire narquois, je devine que ce ne sera pas de l’hôtellerie de luxe. A peine maîtresse Célia partit, Allan vient me verser une bouillie dans ma gamelle. - Bon appétit, sois en forme demain. Et sur ce, il s’éclipse discrètement et referme la lourde porte métallique à double tour. A suivre …. Ce texte n'est qu'une fiction sortie de mon imagination. Je ne rajouterais donc pas la phrase fatidique "Toutes ressemblances...etc"
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Par : le 16/11/22
J'ai cru longtemps m'être trompée. Encore aujourd'hui. Sirène blonde, tu t'es dérobée des années, et puis des mois encore tu as joué avec mes rêves. Le rayon bleu de tes iris a passé sur nos jours, et le myosotis a fleuri dans ma vie quand je n'y croyais plus. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Bientôt Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes.   Et si elle avait cherché, elle aussi de son côté ? Et si elle avait haleté dans l'ombre en brandissant, pour une brune trop absente, une cravache ? Incertitude est beaucoup dire. Etonnement serait plus juste. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible. J’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien.   Que le comportement de Charlotte vint d'une autorité en dehors d'elle, et ne fut pas le résultat d'une élémentaire stratégie, Juliette était à mille lieux d'y songer. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction.   On ne pouvait pas dire que Charlotte se défendit, ni se méfia. Elle était à la fois provocante et fuyante, d'une incroyable habilité à l'esquive, s'arrangeant sans jamais une faute pour ne donner prise ni à à un geste, ni à un mot, ni même un regard quit permit de faire coïncider cette triomphante avec cette vaincue, et de faire croire qu'il était facile de forcer sa bouche. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme.   Avec ce qu'il faut bien appeler de la reconnaissance, plus grande encore lorsque la demande prend la forme d'un ordre, par une espèce de langue de flamme, j'ai été atteinte et brûlée, je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées.   Elle se prête alors de son mieux, se décontracte et s'offre sans honte, en sentant que l'anneau de ses reins se serre autour de mes doigts. La forçant à peine, je la bascule brutalement sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis. Elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/11/22
Bonjour à tous, J'ai pris du temps à prendre la parole, ou plutôt à prendre mon clavier, afin de vous soumettre une des mes histoires, qui a plus de 20 ans, certes, mais me définit bien. Pour être parfaitement honnête, je l'ai présenté sur un autre forum, il y a 4 ans... et le peu de réactions me laisse à penser que ce forum, qui a l'air beaucoup plus actif, facilitera la discussion car cela en est le but. Si je ne suis pas au bon endroit (ou si la section "cas vécus" n'existe pas), je présente mes excuses aux modérateurs et vous laisse gérer ce témoignage. Si ce dernier reste, bienvenu dans monde, c'est parti : Cela se passe dans nom Nord natal, une jeune femme apprend par hasard, lors d'une soirée étudiante, que je suis attiré par les jeux de domination et de soumission (à cause d'un ami qui, étant au courant de mes tendances, s'est permis d'en parler sans prendre garde à l'auditoire : la jeune femme en question). A l'époque, nous organisions un petit voyage à Disneyland avec ma promo étudiante, chacun d'entre nous avait la possibilité d'inviter une personne et devinez qui je pris ? La jeune femme pré-citée, que j'appellerai Géraldine (le prénom a été changé). Je me retrouve donc en vadrouille à Marne la Vallée au milieu des décors en carton pâte et autre Mickey. Peu de monde, période de juin, nous profitons des attractions mais, la fatigue aidant, je décide, avec ma compagne d'un jour, d'aller voir un spectacle histoire de s'asseoir un peu. Le spectacle commençant dans une vingtaine de minutes, le discussion s'enclenche sur le BDSM, puisque son oreille avait glissé quelques jours plus tôt sur mes pratiques lors de la fameuse soirée. Elle m'avoue (quoique je ne vois pas où soit l'aveu, je ne vois là aucune culpabilité) avoir envie de pratiquer le SM, en tant que soumise, et le plus vite possible ! Je vous refais la scène, je suis au milieu d'un parc à thèmes pour enfants et une jeune femme me demande de la dominer. Euh, comment dire ? Hors-sujet ? trop tôt ou trop tard ? Je me vois donc dans l'obligation de lui demander a minima d'attendre notre retour en terre flamande pour envisager quoique ce soit. Elle acquiesce, nous profitons du spectacle mais je dois avouer que quelques images de ma future soirée commencent à s'immiscer entre Minie, Donald et autre Mulan.... vision bizarre, mais que je dois bien assumer. Je vous épargne le reste de la journée, mélange de poupées qui chantent "It's a small World after all" et mon imagination débordante faite de menottes, de martinet et de pinces sur tétons. Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre ! Le soir venue, Géraldine se prépare à rentrer chez elle une fois descendue du bus. Tout mon imaginaire s'effondre sur le champs ! Elle a dû changer d'avis, dommage ! Je cherche donc un taxi pour rejoindre Fives (un quartier de Lille) où se trouve mon appartement lorsqu'une voix me demande au moment où j'allais annoncer l'adresse à mon transporteur : "Je peux venir ?". Mon "oui" fût si rapide que Géraldine crût un instant que je m'adressais au chauffeur. Je lui tint la porte de notre carrosse (une Peugeot, si me souviens bien). Cela la rassura, je la pris par le bras comme pour l'introniser dans un bal où personne ne l'avais jamais invitée. Je la sentis un peu frileuse pendant le trajet, je la pris par la main avec mon discours habituel (code de sécurité, pratique négociée avant et, surtout, mon appartement possède un lit d'appoint dans le cas où elle ferait marche-arrière). Arrivée à l'appartement, un verre, vite ! Nous avons tous les deux la gorge sèche, comment pourrait-il en être autrement ? Je lui présente ensuite le matériel, menottes, cordes, pinces à linge, bougies, martinet. Lui expliquant chacun sans tabou. Je sens désormais que sa frilosité déguise en fait une véritable excitation, la soirée peu commencer... Je lui fait d'abord essayer les menottes, les bas devant, tel un suspect au tribunal. Elle comprend désormais que les clés que je possède seront son seul salut, elle assume de statut de soumise et me demande de tout essayer. Je commence donc par la libérer, lui demande ensuite de retirer ces vêtements, hormis sa culotte et son soutien gorge, elle s'exécute, tremblante, je lui retire moi-même les bretelles de son soutien-gorge, ses épaules son dénudées, tant mieux, je peux donc désormais l'attacher sur une chaise présente depuis le début de la scène, au milieu de ma chambre, et que je ne vous ai pas présenté : La chaise, je te présente Géraldine. Géraldine, je vous présente la chaise. Assise et menottée, Géraldine me lance un "je te fais confiance" qui marque définitivement ma mémoire comme un acte fondateur de notre future relation. Je lui attache les pieds, les genoux afin de valider la contrition. Je relie ensuite le bas de ses chevilles aux menottes, pour que le mouvement soit très limité... Et je pars dans mon salon... pour regarder un épisode de Friends, dont je suis fan, en version originale, s'il vous plaît (ça passait sur une chaine qui s'appelait Jimmy et qui état la seule, à l'époque, à les passer en VO). Pour être honnête, le salon et ma chambre sont dans la même pièce, Seule ma salle de bain, mes toilettes, ma cuisine et ma salle à manger sont à part. Je laisse donc Géraldine regarder l'épisode avec moi. Elle n'a pas l'air de comprendre, je lui explique donc que je lui laisse une demie-heure pour entrer dans son statut d'objet. Dix minutes après, c'est le cas, elle accepte sa condition, je peux donc maintenant lui faire accepter la mienne. Un aller retour au frigo me fait sortir quelque glaçons que je pose directement dans les bonnets de son soutien-gorge. Frisson immédiat, avec cette impossibilité de les retirer rendant ce frisson plus... excitant. Ne prononçant aucun code de sécurité, je prends le martinet et lui frappe, doucement d'abord, puis plus fortement, les cuisses, cela commence à rosir doucement. Au bout de cinq minutes, les glaçons ont fondu, le soutien-gorge n'est donc plus nécessaire, je lui retire avec, dans mes mains, une vingtaine de pinces à linge. La suite, elle l'a compris. Ses seins vont désormais souffrir, elle le comprend et ne bronche pas. Je commence avec les contours, la poitrine est généreuse, les pinces y trouveront leur place. Je garde les 4 dernières pour les tétons, 2 chacun, la douleur devient intense mais toujours aucun code de sécurité, je continue après lui avoir donné un peu d'eau. Cela fait partie du jeu, une souffrance pour une récompense. Le contraste entre la chaleur interne de son corps et ses tremblements externes nous font comprendre à tous les deux que chacun a trouvé ce qu'il était venu cherché, un moment de complicité. Nous avions atteint un seuil de complicité entre son acceptation de sa situation et ma volonté de maîtrise. Cet équilibre, quand il est atteint, est un colosse au pied d'argile, un détail peu tout gâcher, un acte déplacé, un bruit dehors, un changement de ton. J'y prends garde, je la possède, elle aime ça mais je me dois d'être prudent. Je commence donc à changer de rythme pour sentir sa sensualité. Les pinces posées sur sa poitrine sont désormais toutes en place. un dizaine sur chaque sein, 2 sur chaque tétons. Elle se concentre, tente de s'éloigner de cette douleur. Je suis là pour la lui rappeler. Avec le martinet, je caresse délicatement les pinces qui, de fait, se mettent à bouger, pinçant ainsi un peu plus par un effet levier qu'Archimède n'aurait pas nié. Le hasard des lamelles de cuir se promenant sur sa poitrine transforme une douleur diffuse en vague nerveuse à intensité variable. Elle ferme les yeux comme pour s'éloigner de la pièce. Le martinet reprend son office, quelques coups un peu plus fort sur les cuisses, à intervalle irrégulier, Géraldine ne sait pas où le prochain coup va tomber. Ses cuisses sont désormais rouges, sa position assise lui permet de constater l'étendu des dégâts, j'ai une soumise bicolore. Je lui laisse reprendre son souffle... pas longtemps, un petit cri de douleur vient lui rappeler son statut, je viens de lui retirer la première pince à linge et, si jamais vous ne le savez pas, cela est douloureux car la pince a pris le temps de faire corps avec la peau, la retirer engendre donc une douleur de faible durée, mais intense. Une à une, je lui demande de choisir la prochaine en lui interdisant les deux placées sur chaque tétons, je me les garde pour la fin. Cela dure cinq longues minutes, entre le temps de son choix et mon choix de technique pour les retirer. Lorsque sa poitrine n'offre plus à mes yeux que deux tétons sertis de bouts de plastique, je décide d'utiliser une technique redoutable : le "retirer remiser" qui consiste a enlever la pince pour la remettre quasiment aussitôt, effet garanti. Ses cris me le confirment. Elle voulait un maître, elle l'a eut, je voulais une soumise, je la tiens au bout de mes pinces. Petite pause, les pinces sont maintenant un souvenir, je lui sers un verre de vin blanc, elle l'accepte, cela lui donne une petite ivresse et des yeux merveilleux regardant son bourreau avec au fond une question : et maintenant, que fait-on ? Je n'oublierai jamais ce regard, jamais cet instant, nous avions passé un palier, ensemble, une osmose, ce sont des moments rares, je me permets donc de le partager avec vous. Il est donc temps de passer à une autre étape, de la déshabiller entièrement car le lecteur attentif n'a sans doute pas oublié que Géraldine était encore vêtue de sa petite culotte. Une soumission totale engendre une nudité totale. Je la détache et prépare la scène suivante… Géraldine se frotte les poignets, essayant d'effacer les marques de cordes. Elle sait que ses derniers vont encore être mis à contribution, mais ça la rassure. Je lui demande, sèchement, de rester debout les mains dans le dos. Elle s'exécute. J'installe la scène suivante. Mon appartement est vieux, rénové, certes, mais vieux, un tuyau en fonte qui jadis servait à irriguer l'eau, n'a pas été enlevé par mon propriétaire lors de ladite rénovation. Bien lui en a pris. Cela se passe en deux temps : j'utilise trois cordes, une attachée à chaque poignée de Géraldine, c'est ce que j'appelle une corde de non-pression. C'est une technique de sécurité (encore) qui consiste à faire plusieurs tours de corde autour d'un même poignet et de lier les extrémités de la corde ensemble. La corde non-pression permet à Géraldine d'avoir le poignet maintenu mais avec une tension supportable. En effet, si je n'avais fait qu'un seul tour autour de son poignée, la pression au niveau de la jointure serait intolérable, voire dangereuse. Une fois les deux poignets ainsi traités, ils se transforment donc en "bracelets" qui vont être attachés à la troisième corde elle même suspendue entre deux points d'attache. Géraldine se retrouve donc les bras en V, face au mur. La petite culotte est toujours à sa place. Pas longtemps, je la lui retire en la faisant glisser délicatement, je veux que chaque molécules de peau de sa jambe soit en contact avec la dernière pièce de tissus encore présente sur elle. Elle est nue, de dos, ne sachant pas ce qui va lui arriver. C'est une première dans notre relation, ses yeux ne lui sont plus utiles. Je prends donc la décision de surprendre, je lui caresse de dos, délicatement, descend lentement jusqu'à ses fesses, promenant ma main entre les deux, sans forcer, c'est trop tôt. je change soudain de direction, passe vers l'avant et commence ostensiblement à la caresser à l'endroit que la morale réprouve mais que le désir inonde, si j'en crois mes doigts. Réflexe, elle resserre les jambes. Mauvaise idée, je me saisis de deux cordes et lui attache les chevilles une par une et attache la première corde au radiateur en fonte et la seconde au canapé servant de lit d'appoint pour mes invités. Ma soumise était en V, la voilà désormais en X. Je reprends donc mes attouchements, elle se débat, crie un peu, j'aime ça. Les yeux, toujours les yeux, reflet de l'âme et parfait miroir du désir naissant en sa bouche offerte. Mes doigts rejoignent sa bouche. Elle les lèche, les tripote avec sa langue, seul organe libre de l'ensemble de ses mouvements. Ses yeux sont fermés, elle imagine, elle rêve, elle part. Il est donc l'heure de la réveiller. Mon martinet la fait sursauter ! La douleur aussi, sans doute. Son dos comprend vite. Nous en sommes à une phase avancée de la séance, les coups sont plus rudes, plus ciblés, plus insistants. Ma soumise devient torsion, tentant en vain de s'éloigner des lanières qui, inlassablement, tombe juste à chaque fois. Je marque une pause pour voir le regard de Géraldine, légèrement crispé, un peu humide et pourtant soulagé, non pas parce que je me suis arrêté, mais parce que je prends soin d'elle. Je la soulage de ses larmes naissantes à l'aide d'un kleenex, lui donne un peu d'eau, pas trop. Je l'embrasse, délicatement, sur la bouche, elle opine, cela commence à devenir excitant. Pour être clair et cru, je bande. Mais, là aussi, c'est trop tôt. Il est donc l'heure de la fessée, donc de la fesser. La fessée est un art, un concept, une autre approche de l'autre. Les diverses méthodes pour l'infliger permettent d'être plus ou moins à l'aise pour la pratique. En ce qui concerne Géraldine, après l'avoir dé-crucifier, je décide de lui attacher les mains vers l'avant, bien que je lui ai fait déjà fait essayer les menottes, je reste fidèle à mes cordes. Elle se laisse faire, a t-elle le choix ? Je m'assied sur la chaise et lui demande de se poser à plat sur mes genoux. Elle comprend ce qui l'attend. Avant cela, j'ai attaché une autre corde autour de ses mains liés, un peu comme une laisse, mais pour les mains. Une fois en position, je saisis cette laisse, la fais passer sous la chaise pour la faire réapparaître de l'autre côté, au niveau des genoux de ma soumise. Je lui attache les genoux avec en tirant assez nettement de sorte que ses mains soient immobilisées, ça appuie un peu sur mes jambes mais, en échange, j'ai une femme offrant son postérieur à mes yeux et à mes mains qui n'en demandaient pas tant. Je frappe, une fois, nettement, pour lui faire comprendre le standard de la fessée. Sa tête, pendante au dessus du vide, se redresse aussitôt. Seulement retenue par la tension de la corde, ce mouvement demeure assez réduit. Je recommence, sur l'autre fesse, même sursaut. Je continue avec une alternance de caresses très douces et de claquements violents. Son cul n'est plus que vibration tantôt guimauve, tantôt acide et rien dans mes mouvements n'est régulier, de sorte que la pauvre Géraldine ignore le type et la violence du coup suivant. Je termine cette phase par une apothéose, le final d'un feu d'artifice, je claque violemment les zones pas assez rouges à mes yeux, ma soumise se débat, je ressent ça sur mes cuisses qui la supporte mais, peu importe, je continue, elle crie "Stop", je n'arrête pas, elle n'a pas dit le code de sécurité. Soudain, tout s'arrête, le silence s'installe, à peine perturbé par son essoufflement. Le calme, après la tempête, je lui caresse les fesses, très délicatement, elle sursaute d'abord, pensant aux prémices d'un nouvel orage. Je continue, délicatement, tendrement, presque amoureusement. Elle se détend, je lui re-caresse la zone érogène ultime, des petits cris de contentements commencent à exhaler ma libido. Elle s'en rend compte et décide de bouger son corps pour exciter son maître qui, si cela continue, ne pourra pas retenir indéfiniment les assaut de la bête excitée. Je la détache, à temps. Je prends les menottes et lui attache les mains dans le dos. "Tu vas maintenant devenir une esclave sexuelle !, lui dis-je d'un ton proche d'un péplum de la 20th Century Fox, à genoux...". Je déplie mon canapé d'invité, je vais avoir besoin de lui. En effet, les nouveaux pieds de lit vont me servir à lui attaché les siens, lui forcer la position agenouillé et maintenir ses mains fixes sur le barreau en fer. Je prends mon temps, d'abord parce que c'est technique et surtout pour faire baisser ma pression interne. Hors de question de jouir trop tôt ! Je l'abandonne, un bon quart d'heure. La position, supportable au début, commence à devenir délicate, puis douloureuse, puis insupportable. J'entends des petits "Aïe" à chaque fois qu'elle cherche à mieux se positionner. Elle m'avouera, plus tard, que c'est la partie de notre séance qu'elle a préférée. Souffrir en l'absence (relative, j'étais dans la pièce à côté) de son maître. Elle m'a même dit que cette douleur ne ressemblait pas aux autres. Après avoir regardé 15 minutes de reportage animalier, très efficace pour débander, je reviens dans la salle où ma soumise, crispée dans tous les sens, me supplie du regard d'achever ses souffrances. Évidement, je n'en fais rien. Je lui demande, car notre entretien préalable n'en avait pas fait état si, pardonnez moi du terme, elle avale. Elle me dit n'avoir jamais essayé la fellation, je lui propose donc deux nouveautés : elle accepte. Je lui annonce donc que sa libération coïncidera avec ses deux nouvelles expériences. La scène suivante, sur laquelle je poserai un voile pudique, a été notre apothéose (en tout cas pour moi  ), car chacun de ses allers-retours lui faisait de plus en plus mal mais, sans ces derniers, la douleur n'en serait que plus longue. Je ne sais pas combien de temps à duré cette fellation, à la fois maladroite (c'était sa première) et délicieuse, un sentiment de bien-être à tutoyer les anges au moment où mon âme, exalté au plus haut point, transforma l'essai en réussite et la réussite en Nirvana. Je la remerciai, la détachai. Elle me dit "merci", j'en fîs de même, notre complicité s'est finie le lendemain matin, après un petit-déjeuner copieux. Elle repartit chez elle, dans son logement étudiant, je repris mon chemin. Ce n'était pas la dernière fois que nous nous voyons, mais nous ne le savions pas encore. Elle allait reprendre contact et changer les règles du jeu, et je ne savais pas à quel point cela aller me convenir… Mais tout ceci est une autre histoire.... Frédéric (oui, c'est mon vrai prénom)
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Par : le 18/09/23
"Tout ne lui serait pas infligé à la fois, elle aurait le loisir de crier, de se débattre et de pleurer. On la laisserait respirer, mais quand elle aurait repris haleine, on recommencerait, jugeant non par ses cris ou ses larmes, mais par les traces plus ou moins vives ou durables, que les fouets laisseraient sur sa peau." Histoire d'O (Anne Cécile Desclos)     Les réponses à cette question ont très largement évolué avec le temps. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux.    Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Pour la psychanalyse, souffrance et jouissance comme amour et haine, tendresse et cruauté s’éprouvent dans une intrication de physiologique, de psychique, de psychosocial et, prenant source dans l’ambivalence des pulsions de vie et de mort, se confondent ou s’inversent dans l’extrême de la sensation. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme. Le dialogue est indispensable.    Il est irraisonnable de réduire l'impression de bien-être ou de jouissance à sa seule expression biologique. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/03/24
Dans deux jours, ma Douce Soumise débutera une période de frustration de 15 jours, pendant laquelle elle sera privée de toute jouissance. Avant d'expliquer l'importance cruciale de cette étape, laissez-moi évoquer les raisons qui me poussent à lui imposer cette forme de chasteté. Tout juste âgée de 41 ans, ma Douce Soumise est en proie au doute. Depuis qu'elle a commencé à explorer sa soumission à l'âge de 40 ans, elle ne se sent plus désirable et se considère comme "périmée". Mon objectif a toujours été de la guider en douceur dans l'exploration de ses fantasmes, de la pousser à repousser ses limites et de l'aider à devenir la soumise qu'elle aspire à être. Jusqu'à présent, nous avons déjà franchi certaines de ces limites bien au-delà de ce que nous avions imaginé. Il y a moins d'un an, ma Douce Soumise pratiquait très rarement la sodomie ; aujourd'hui, elle est capable d'endurer un fist anal et d'y prendre plaisir. Elle n'avait également jamais avalé de sperme de sa vie, et maintenant, elle le réclame et ouvre grand la bouche pour recevoir mon nectar. Sans parler de l'uro, qu'elle ne connaissait même pas auparavant. En résumé, en l'espace de 8 mois, j'ai réussi à transformer ma femme "vanille" en une véritable soumise épanouie, obéissante et prête à se soumettre totalement à mes désirs. Un matin, dès son réveil, je lui ai demandé de s'inscrire sur Tinder et de créer un profil. Calmement, je lui ai annoncé que pour les 15 prochains jours, je souhaitais qu'elle rencontre un homme tous les deux jours. Parmi ces hommes, il devait y en avoir un dont elle n'aimait pas du tout le physique, ainsi qu'un homme de plus de 65 ans. Elle devait également coucher avec deux hommes lors d'une même journée. Ses consignes étaient claires : se rendre dans leur hôtel et les baiser comme une vraie pute, sans compromis. Pas de préliminaires, pas de rendez-vous avant ou après, juste du sexe brut. Dans la chambre d'hôtel, elle devait laisser son téléphone allumé pour que je puisse écouter. Après ces 15 jours de rencontres coquines, elle devrait subir 15 jours de frustration, plus deux jours supplémentaires pour chaque homme qu'elle n'aurait pas couché. Cette demande l'a choquée. Ma Douce Soumise n'imaginait pas que je serais capable de lui demander une telle chose. Au début, elle a protesté, affirmant qu'il lui était impossible de coucher avec d'autres hommes puisque nous étions mariés, et que cela n'était pas envisageable. Il faut dire que ma Douce Soumise est jalouse, tandis que moi, je ne le suis pas du tout. Pour moi, il y a une différence entre faire l'amour et simplement baiser. De plus, depuis toujours, l'un de ses fantasmes était de se faire prendre par un inconnu dans une chambre d'hôtel. J'étais en train de lui offrir son fantasme sur un plateau d'argent. Elle a fini par accepter, et son défi a commencé le jour même. En quelques heures, elle avait son premier rendez-vous avec un Canadien de 33 ans. Il faut dire que pour une femme, c'est extrêmement facile de rencontrer des hommes juste pour coucher. Elle s'est préparée à ce rendez-vous, s'est maquillée, coiffée, et a enfilé sa belle robe noire moulante. Elle était nerveuse ; en 14 ans de mariage, ma Douce Soumise n'avait jamais posé les mains sur un autre homme que moi. Je l'ai encouragée, ai trouvé les mots pour qu'elle ait le courage de franchir la porte. Je l'ai déposée à la réception de l'hôtel, puis je l'ai appelée pour pouvoir écouter tout ce qui se passait. C'était parti. Je l'ai entendue frapper à la porte, un hello nerveux. Ça y est, elle était dans la chambre d'hôtel, avec ce Canadien de 33 ans, musclé et vraiment bien foutu. Il faut dire que là où nous vivons, les touristes sont vraiment canons et musclés, pour la plupart ils viennent pour s’entraîner au Muay Thai de manière professionnelle. Je les ai entendus discuter un moment, lui prenant une bière, et  après quelques minutes, les voix ont été remplacées par des bruits de bouche. Ils s'embrassaient, j'étais terriblement excité, excité de voir ma Soumise rester dans cette chambre, excité de savoir qu'elle réalisait un fantasme tout en dépassant ses limites grâce à moi. Les respirations ont augmenté en intensité et déjà j'entendais les premiers gémissements de ma Douce Soumise. J'arrivais à deviner ce qu'il lui faisait juste par les bruits. Il est en train de la doigter, je reconnais le bruit très distinct de ma Soumise quand elle mouille et qu'elle est excitée. Ça y est, il la pénètre, ses gémissements ne trompent pas, elle prend son pied. Malheureusement pour elle, le jeune homme a succombé trop rapidement à son charme. Il part prendre sa douche, je reçois un message. "Maître, c'était trop rapide, puis-je rester un peu pour un deuxième round ?" Ma Douce Soumise avait succombé au charme de l'adultère consentant. Je lui accorde et le deuxième round fut bien plus intense... Pendant ces 15 jours, ma Douce Soumise n'a pas failli une seule fois. Parmi les hommes qu'elle a baisés, il y en avait quatre qui avaient du mal à la satisfaire : un Maître dominant expérimenté, dont je vous raconterai la soirée dans un autre récit, un homme de 64 ans, et un homme expert en libertinage qui a décidé de m'appeler en visio pour que je les regarde baiser. Ces 15 jours ont été vraiment très intenses. Ma Douce Soumise a vraiment repoussé ses limites. De plus, chaque fois qu'elle revenait d'un rendez-vous, je la baisais sans qu'elle ait le droit de se laver. Elle est passée par tout un tas d'émotions. Elle s'est sentie pute, désirable, sale, excitée, fatiguée, enjouée. Toutes ces émotions décuplées à 100% par l'adrénaline. Sa soumission n'a jamais été aussi parfaite. Je suis tellement fier de ma Douce Soumise...
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Par : le 09/07/15
Déjà posté ailleurs, mais ça a peut être aussi sa place ici ...Attention c'est longCes derniers jours je discute beaucoup et avec un tas de monde.Des soumis, des masos, des Dominas, des Dom, des switchs.Il ne manque que les soumises Et ces discussions, sauf avec mes 2 amours, sont sans enjeu, sans besoin de séduction, sans espoir de sentiments ni d'un côté ni de l'autre.Et cela libère ma parole, mais libère aussi avec bonheur la leur.Je deviens confidente et je me nourris avec délectation et un bonheur sincère de tout ce que ces personnes me donnent.Et je prends de plus en plus conscience du mal et des blessures, parfois devenus insurmontables, qu'a provoqués et que provoque encore la fantasmagorie de la Dominatrice implacable et inaccessible. Tant chez les Dominas que chez les soumis.Je suis venue à la Domination pour énormément de très mauvaises raisons, et même si j'ai enfin su me débarrasser de tout cela, je perçois, je devine que de nombreuses Femmes Dominantes sont paralysées, tout comme je l'étais, par ces mauvaises raisons.Je ne suis pas venue à la Domination par amour de Dominer, même si j'ai toujours été autoritaire et dirigiste dans ma vie réelle, je n'aimais pas particulièrement ça ou en tout cas ça ne me procurait aucun plaisir cérébral. C'était simplement comme ça, dans mon caractère.La Domination m'a au départ attirée, parce que ce que j'avais découvert que cette fantasmagorie littéraire semblait offrir une réponse idéale à mon mal être et à mes manques de l'époque.Les 2 « préceptes » qui me correspondaient le plus à l'époque, j'en avais en tout cas l'illusion sincère, étaient :- La Dominatrice garde son soumis chaste, tend à le rendre impuissant et n'a jamais aucun rapport sexuel avec lui, elle s'aide en cela d'une cage de chasteté et cette chasteté lui garantira un homme obéissant et servile à vie ….Et cette règle absolue faisait écho en moi. Même si j'avais multiplié bien au delà de la norme ou de la bienséance les plans culs d'un soir, j'étais alors et depuis si longtemps en conflit avec mon corps que je ne prenais pratiquement jamais de plaisir sexuel avec ces multiples hommes de passage. Dans la masse de toutes ces rencontres éphémères je ne me souviens que d'une seule m'ayant donné réellement du plaisir dans un abandon total.Je m'étais donc convaincue que je n'aimais pas ça, que ce n'était que du blabla et que je ne pouvais pas réellement éprouver de jouissance physique ET cérébrale avec un homme.Du coup la Domina qui ne baise pas avec son soumis c'était le top comme idée.Et j'ai été amenée à prendre conscience que je ne suis pas la seule à avoir pensé cela. Que beaucoup de Femmes Dominantes repoussent ou redoutent la pénétration et le plaisir sexuel. Peu importe les raisons de cette peur.- La Dominatrice ne doit jamais être nue devant son soumis, il ne doit pas voir son corps, il se doit de le servir sans limite mais il ne devra jamais voir l'objet de son désir. Il doit obéir aveuglement.Whaou le pied !!! Complexée comme je l'étais, avoir le droit, même l'obligation d'empêcher mon soumis de voir mon corps c'était l'idéal. J'allais pouvoir m'épanouir puisqu'il ne verrait jamais mes défauts physiques et donc il ne pourrait jamais être dégoûté de ces derniers et donc de moi. Parce que je me dégoûtais moi même, je me trouvais moche, difforme, obèse. Alors, avoir l'assurance que puisque j'étais maintenant une Domme, jamais plus un homme n'aurait à voir mon corps … quelle sublime perspective.Sauf que … sauf que la vie, la vraie, celle que l'on vit tous les jours ce n'est pas cela.Et maintenant que mes complexes, mes blocages, mon mal être ont disparu, je me rends compte à quel point j'avais fait fausse route. A quel point je me suis fait du mal à moi-même et à quel point je vivais dans un état de frustration permanente.Aucune de mes relations sexuelles n'avaient été épanouissantes, non pas parce que je n'étais pas physiologiquement capable de ressentir du plaisir, mais parce que ce plaisir me faisait peur et que je le redoutais.Et mon corps qui me faisait tant honte avant, ce n'était pas de le cacher dont j'avais besoin, mais au contraire de le montrer et de voir dans les yeux de l'autre, de ressentir dans ses caresses et ses baisers, d'entendre dans ses mots que mon corps lui plaisait, qu'il l'aimait parce qu'il faisait partie de moi, qu'il était moi et qu'il ne voulait pas s'en priver.Non, bien sûr, la pénétration n'est pas obligatoire, pas plus que les jeux sexuels si ces derniers vous sont insupportables.Non, bien sûr, vous montrer nue devant votre soumis n'est pas obligatoire et cela peut être bien trop difficile pour vous.Mais avant d'appliquer ces règles tirées des fantasmes de personnes qui ne sont pas vous, posez-vous les bonnes questions. Réfléchissez à la raison pour laquelle vous voulez les appliquer et faites-le uniquement si ça vous correspond très exactement. Sinon explorez d'autres voies, cela vous apportera bien plus de plaisir et d'épanouissement.Au départ je les ai appliquées avec conviction et espoir et je les respectais pratiquement à la lettre sauf quelques rares moments où la frustration et le manque devenaient insupportables.Mais avec le temps je me suis vidée, desséchée, j'avais perdu tout goût à la Domination, mais aussi au sexe, au plaisir, aux plaisirs de la vie elle-même. Je ne vivais plus, je survivais et je souffrais.Il m'a fallu du temps pour comprendre la perversion de mon analyse de départ. Pour accepter de regarder mes erreurs en face.Mon corps est ce qu'il est, ni mieux ni moins bien qu'un autre, il est en bonne santé et même si il ne l'était pas, il ne mérite absolument pas que je le haïsse, que je le méprise, que je le fasse souffrir. Mon corps est beau parce qu'il est moi, parce que c'est le mien, et il a droit aux plaisirs, aux attentions, aux regards amoureux, tout autant que le corps de n'importe qui.Et le corps de TOUTES les Femmes et de tous les Hommes sont aussi beaux que le mien, aussi parfaits dans l'accumulation de toutes leurs imperfections. Et tous les corps méritent de l'affection, du plaisir, de l'attention et de l'amour. TOUS !Par ailleurs, le fait d'avoir recueilli les confidences de nombreux soumis m'a permis de prendre conscience qu'eux aussi étaient paralysés et blessés par ces mêmes diktats venus d'on ne sait où.Combien deviennent impuissants ou au mieux précoces à force de se refuser et de se voir refuser ce droit à la jouissance ?Combien se morfondent dans une frustration qui les pousse à la dépression ?Combien encore sont venus à la soumission parce qu'ils vénèrent les Femmes et crèvent de ne pouvoir les aimer totalement et absolument, de les regarder, de les toucher, de les embrasser, de les vénérer, de les pénétrer et surtout de partager tout ça avec LA Femme qu'ils AIMENT ?Combien s'imposent ses règles imbéciles pensant que ça sera la seule et unique façon de plaire à une Domina, alors que ce sont ces règles mêmes qui les rendent malheureux ?Alors oui, en effet, pour de très nombreux soumis la jouissance implique une baisse de l'envie, une baisse de leur sentiment de soumission, un besoin d'isolement, un repli sur eux-mêmes.Et alors ?Cela voudrait dire que ce ne sont pas de « vrais » soumis ?Cela voudrait dire qu'il faut qu'ils vivent indéfiniment dans la frustration au point d'en perdre toute libido et de devenir impuissants ?Cela voudrait dire, qu'en punition d'un simple processus physiologique il faudrait les priver de tout ce qui fait que la vie est belle ?Cet état réfractaire ne peut pas être évité pour nombre d'entre eux, il est dans la nature même du corps humain. La jouissance provoque en effet une libération hormonale qui est plus forte que la volonté et l'envie.Et alors ?Elle est nécessaire au fonctionnement de l'organisme; de quel droit, une Femme, même la plus parfaite, devrait s'arroger le droit de refuser cela à un homme ?Et non, le soumis ne devient pas un gros macho violent et méprisant après la jouissance. Non, il ne va pas s'étaler dans le canapé devant le foot avec une bière dans une main et l'autre dans le caleçon à se gratter les couilles.Si votre homme vous est soumis, il le reste même après la jouissance, parce que sa soumission n'est pas physiologique mais cérébrale. Il ne vous en aime pas moins ensuite, bien au contraire.Bien souvent d'ailleurs, il redoute encore plus que vous ce moment où il n'est plus tout à fait comme il aime être avec vous. Parce qu'il a peur de vous déplaire, parce qu'il a peur de vous rendre malheureuse.Mais ça ne remet rien en jeu dans votre choix commun d'une vie où la Femme Domine et où l'homme se soumet à elle.Vous restez Maîtresse de vos envies et de vos plaisirs communs.Ce ne sont pas ces quelques instants, ridiculement insignifiants au vue d'une vie humaine, qui feront que votre homme ne vous sera plus soumis.A vous deux seulement de découvrir le rythme qui vous convient. Là non plus aucune règle obligatoire ou universelle, à part celle ci : l'échange de parole, la communication, l'écoute de l'autre et de soi-même.J'ai eu la chance extraordinaire de rencontrer un homme formidable il y a un peu moins de 2 mois, (53 jours exactement me dit Fetlife ).Nous discutons depuis tous les jours, longtemps, passionnément.Il est profondément et sincèrement soumis.Il prend un réel plaisir à servir sa Dame, à la combler, à la rendre heureuse.C'est une évidence pour lui, il ne peut être heureux qu'aux pieds de la Femme qu'il aime.Mais lui aussi pensait qu'il ne pouvait se permettre d'avoir des envies sexuelles pour sa Dame.« Ça ne se fait pas, une Domina n'aime pas qu'un soumis puisse avoir envie d'elle » …..A force de discussions, d'échanges, je crois avoir su le convaincre du contraire.Je l'espère sincèrement.L'autre jour il m'a fait un merveilleux cadeau, il m'a écrit qu'il se sentait revivre, que sa libido revenait et qu'il se sentait bien, qu'il se sentait mieux alors qu'il pensait ne plus jamais ressentir cela.Et très sincèrement il est pourtant tout aussi soumis, et prévenant, tout aussi adorable et gentil, peut-être même plus qu'au début de nos échanges.Oui il (re)bande, enfin, vraiment ! Et oh horreur, il jouit même … impensable n'est-ce pas ?Mais NON, il ne s'est pas transformé, il n'est pas devenu un être vil et méprisant, il est simplement plus heureux, plus épanoui et finalement encore plus soumis, encore plus enthousiaste à l'idée de servir sa Dame.Même dans ses périodes réfractaires. Même si elles restent encore un peu aujourd'hui « difficiles » pour lui car il ne sait pas encore vraiment en profiter sans culpabilité. Mais j'espère que je pourrai aussi l'aider à dépasser cela.Je sais que j'ai été une accompagnatrice pour lui, et ça me rend heureuse.Parce que je le sais plus heureux et plus épanoui aujourd'hui qu'il y a deux mois.Et la Dame qui aura la chance de lui passer son collier autour du cou sera une Femme heureuse.Et même si la vie fait que ça ne sera probablement pas moi.Quel pourrait être mon plaisir de rendre malheureux un homme qui échange et partage avec moi ?Quelle Domina pourrait bien vouloir rendre malheureux le soumis qui la comble d'attentions et d'amour ?Abandonnez les convictions que d'autres que vous-mêmes ont enfoncé dans vos têtes, abandonnez-les si elles ne peuvent vous rendre heureux.Le bonheur ne résidera jamais dans l'application imbécile et pulsionnelle de concepts ne vous correspondant pas.Et rien absolument rien ne justifie de se priver soi-même du droit au bonheur.Abandonnez vos carcans, soyez libre d'être heureux, nous le méritons tous !
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Par : le 17/09/15
Trouver son maître de soumission L'idée de cet article m'est venue suite à un échange avec un femme qui aspirait à se soumettre à un Maître et qui m'a fait part de son témoignage. Cette personne aspirante à être soumise est sur ce site BDSM et sans doute se reconnaîtra, ...... je pense. « La liberté, c'est de pouvoir choisir celui dont on sera l'esclave. » Jeanne Moreau Sachez que c’est là que réside l'une de vos deux libertés de soumise dans l'univers BDSM. La première liberté est le choix de votre Maître. Votre seconde liberté sera justement de la reprendre .... votre liberté . Ce choix de l'homme dominant est donc crucial ! Si vous acceptez d’entrer dans une relation de soumission avec un maître, vous choisissez cet homme pour vous donner à lui, vous autorisez cette personne à disposer de vous et à subir, en fonction de ce que vous avez convenu ensemble, des assauts, humiliations, peines, flagellations, etc... C’est votre complicité commune avec le maître qui transformeront ces moments de soumission et séances de BDSM en relation qui réponde réellement à votre recherche et à votre envie de plaisir Le Premier Rendez-Vous avec un Maître : Attention : Un Maître qui propose à une femme soumise une séance BDSM pour un premier rendez-vous est à bannir, ce n'est pas la bonne façon d'entamer une relation. Certains Maîtres ne cherchent par ce biais, qu’à profiter de votre naïveté (et de profiter de vous sexuellement au lit ). Un bon Maître voudra connaître son éventuelle future soumise avant de développer la relation, vous jauger sur votre envie et et vous préparer à cette première séance BDSM qui sera pour vous une découverte des pratiques SM liées à la soumission si vous êtes débutante, ou la découverte des pratiques d'un nouveau maitre si vous avez déjà un peu d'expérience. De plus, il y a bien d’autres façons pour un homme d'entamer la relation et de tester une personne soumise que de lui proposer une séance de soumission surtout lors d’un premier rendez-vous, surtout si la femme débute dans cet univers BDSM. Affinités de pratiques BDSM : Pour commencer donc, lors de ce premier rendez-vous, il vous faut poser un maximum de questions à votre éventuel futur homme dominant : elles seront déterminantes pour votre éducation de soumise. Et cela permet aussi à cet homme que vous envisagez comme Maître de construire la relation. Il est important pour la soumise de poser toutes les questions à son futur Dominant. Aucune question n’est anodine ou ridicule quand on envisage de devenir la soumise d'un Maitre. Le désir d’un Maître sadique (relation SM) peut être insoutenable si vos attentes sont celles d’une soubrette (relation DS). Les conséquences et engagements ne sont pas les mêmes selon que votre souhait est d’être une soumise de services, sexuelle, maso ou esclave voir un savant mélange de tout cela... La relation BDSM est en cela plus complexe qu'une histoire d'amour. Une fois que vous serez sa soumise, votre Maître pourrait en venir à vous imposer des pratiques de domination qui vous heurtent (ou qui font mal) ou aller voir ailleurs si vous n’êtes pas en mesure de le satisfaire. Il est important de déterminer toutes vos limites lors de cet échange ou d’informer votre futur Maître si vous ne connaissez pas encore votre vision et vos limites : •Attentes et désirs de soumission et/ou de sadomasochisme •Limites envisageables dans les séances de soumission/domination •Limites à ne jamais franchir par votre futur maître Dress-Code : Chaque Maître a ses propres exigences en ce qui concerne le Dress code. Toutefois, s’il suit les préceptes du BDSM, certains reviennent régulièrement concernant la tenue vestimentaire des soumises durant toute leur relation avec leurs maîtres : •Talons : plus le Maître est fétichiste, plus il réclamera de la hauteur, •Bas : couleur chair étant la plus approuvée, d’autres préfèreront la résille, le noir, ou même des jarretelles pour les « puristes », •Les culottes, strings et boxers sont inutiles et proscrits, •Toujours épilée (ou rasée, mais un Maître préfère que ce soit lisse, le rasage peut être frustrant), •Un décolleté plongeant est, en général, plus adéquat, mais ce sera à l’appréciation du Monsieur. Safe word : Le « Safe word » est la porte de secours de la soumise en pleine séance. Il s’agit d’un mot, un geste, un objet, un regard. A vous de définir ce qui vous conviendra le mieux à vous et votre Dominant pour lui indiquer la nécessité d’interrompre immédiatement la séance. Un Maître très expérimenté peut se dispenser d’un « Safe word » s’il estime être suffisamment attentif et fin psychologue. Il reste généralement vivement conseiller d’en établir un avant de commencer votre apprentissage (surtout si c'est un dressage avec des pratiques SM et que vous êtes appelée à recevoir des coups de fouet). Expliquez également les pratiques dont vous avez envie. C'est le meilleur moment pour le faire. Votre envie de telle ou telle pratique ou de telle ou telle recherche d'expérience sera moins facile à exposer quand vous serez réellement sa soumise. Un conseil : Des échanges approfondis avec le maitre et des discussions sur sa manière de prendre le pouvoir doivent précéder une première rencontre visant a explorer plus en avant l'éventuelle relation de domination - soumission. Profitez des nombreux moyens de dialogue mis à notre disposition aujourd’hui dans cet univers qu'est le BDSM : Tchat, Telephone, eMail, etc. Lors du premier rendez-vous avec celui qui sera peut-être votre futur maître, dites à une amie que vous allez rencontrer quelqu’un. Donnez rendez-vous à votre futur Maître dans un lieu public (dans un univers vanille donc), à une heure d’affluence. Vous aurez bien le temps pour les têtes à têtes lorsque vous l’aurez choisi pour Maître ! Prenez le temps de la réflexion avant de vous lancer dans une relation plus approfondie, même si vous semblez sûre de votre choix, vous n’êtes pas désespérée ni à 24 H près, et le laisser languir un peu (pas trop longtemps non plus) ne sera pas une mauvaise chose. Votre choix fait, rappelez le Maitre et commencez votre initiation. Le contrat : Envisagez la rédaction d'un contrat de soumission. Si ce contrat BDSM vous engage, il engage aussi votre dominant, et permet d'acter les limites que vous avez fixé avant de vous soumettre. Bien des soumises regrettent après coup de ne pas avoir la protection d'un contrat de soumission, elles ont fait confiance dans le maître, qui était parfois d'ailleurs très sincère mais la relation BDSM évolue parfois de part et d'autre et pas nécessairement dans le même sens. Il n'y a pas de problème quand la relation BDSM se fait dans un cadre vanille (et que l'homme dominant est le mari par exemple, et que la relation est déjà régit par l'amour, le sexe et le mariage). Pour qu'un jeu soit source de plaisir, il faut respecter les règles du jeu. Et la confiance dans le monsieur peut donc ne pas suffire. Comment faire la rencontre de son Maitre ? Ce n'est qu'une vision personnelle, mais je suis convaincu que l'internet et les réseaux sociaux sont un excellent moyen d'explorer les pratiques de soumission domination, car elle permettre à la future femme soumise de découvrir à son rythme, de prendre le temps d'affiner sa vision quant aux pratiques SM et à ce que le maitre éventuel peut attendre d'elle dans sa domination. Cela permet d'entrer progressivement dans le jeu, et la naissance de la relation entre la soumise et le dominant fait également partie intégrante du plaisir que l'on peut en tirer. Beaucoup de relations entre les soumis et les soumises et leur dominateur (ou leur dominatrice) démarrent de nos jours sur Internet.
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Par : le 08/03/17
J'aurais aimé être l'auteur de ce texte, tant les 7 piliers de la Dominance me parlent. Je n'en suis donc que le traducteur, en toute humilité... - Un dominant est un souverain, mais jamais un tyran. Mais gouverner exige la compréhension, et la compréhension exige de l'humilité. - Un dominant est fier, mais jamais arrogant. Mais la fierté exige la dignité et la dignité exige de l'humilité. - Un dominant inspire le respect, mais jamais la peur. Mais le respect exige la sérénité, et la sérénité exige de l'humilité. - Un dominant emploie la force, mais jamais la violence. Mais la force exige la connaissance, et la connaissance exige de l'humilité. - Un dominant analyse, mais jamais ne juge. Mais l'analyse exige le discernement, et le discernement exige de l'humilité. - Un dominant reçoit, mais ne prend jamais. Mais recevoir requiert de savoir donner, et le don exige de l'humilité. - Un dominant complète, mais ne tente jamais de changer. Mais pour compléter, il faut être capable de voir ce qui est là, non ce qui manque, et cela exige avant tout de l'humilité. J. Mikael Togneri Source : http://www.idahobdsm.com/articles/7pillars.html
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Par : le 19/01/20
La beauté de l'endroit semblait émerveiller Charlotte. C'était une vaste cave voûtée aux murs de pierres apparentes. Des cierges ornaient chacun des angles, pendant que les flammes des longues bougies blanches tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes; l'endroit paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus secrets, les messes noires et autres rituels sataniques. La lumière mordorée teintait sa peau, son corps nu se colorait de poudre d'or. Je lui liai les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes aux murs de pierre. Je saisis ensuite ses poignets, que j'écartai en croix, comme ses cuisses, et emprisonnai dans des bracelets d'argent pendus à des fers fixés exactement à la clé de voûte. Charlotte désirait être fouettée par moi, s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît, sa Maîtresse. J'accrochai sur la pointe de ses seins et les petites lèvres de son sexe des pinces dont le poids entraînait sa chair vers le sol. Le premier coup s'écrasa séchement contre sa poitrine. Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant aux fers qui la tenaient écartelée. Je la fouettai avec application, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes . Les cinglements précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement, le haut des cuisses, le renflement de son ventre. Son corps se tendait en une supplication muette. Vingt, trente, quarante coups; elle ne comptait plus. Sur la pointe des pieds, elle ondulait au bout des liens, le ventre creusé, les muscles tendus. Aux brûlures locales qu'elle avait d'abord éprouvées, s'était substituée une intense chaleur, comme si elle avait exposé sa chair à un âtre crépitant. Elle la sentait palpitante, écarlate du feu qui la consumait. Par défi, elle plongea son regard dans le mien; nous ne nous lâchâmes plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Tout à coup, son corps fut traversé par une fulgurante colonne de lumière rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une énorme boule de feu. Le plaisir et la douleur fusionnèrent et explosèrent ensemble. Charlotte hurla de nouveau, mais de plaisir cette fois. Je cessai aussitôt de la flageller pour contempler les longues estafilades, zèbrant sa peau nacrée, stigmates du cuir des lanières du martinet, et de sa soumission à l'être aimé. Hommage à Charlotte. Ecrire l’érotisme, la sexualité est un art délicat, auquel les écrivains s’essaient, avec plus ou moins de bonheur. Langage explicite, cru, trash ou au contraire poétique, raffiné, elliptique et suggestif: chacune, chacun s’approprie la sensualité, le péché de luxure, selon sa sensibilité, son style ainsi que son époque. Bizarrement, alors que le sexe n'a jamais été aussi envahissant, il ne s'est jamais trouvé autant de personnes pour déclarer l'érotisme en voie d'extinction. Pour Anne Garréta, nous vivons une désérotisation du monde, accompagnant son désenchantement. L'isolement, le sentiment de ne pouvoir établir un contact en profondeur avec d'autres êtres humains, telle est, semble-t-il, la maladie de notre temps; il en irait aujourd'hui de l'existence sexuelle comme de ces lieux de mémoire qui ne sont plus que des motifs d'attraction et d'animation. Jean-Jacques Pauvert qui, par son travail d'éditeur et sa célèbre "Anthologie historique des lectures érotiques", a tant fait pour le libertinage et la galanterie déclarait dans son dernier livre que l'érotisme, sous sa forme littéraire, était mort et enterré. Tout en dénigrant les tenants d'une sexualité froide et vulgaire, Pauvert dénonçait la pauvreté d'une littérature flasque et répétitive, incapable de donner un vrai souffle à l'écriture du choc amoureux. Faut-il voir un paradoxe dans cette opposition entre un exhibitionnisme permanent transformant l'individu contemporain en voyeur consumériste et un désenchantement sensuel dont le grincheux croit deviner l'odieux visage partout ? Faut-il s'étonner d'un côté de voir le corps banalisé par son omniprésence et de l'autre la littérature incapable de sublimer la mécanique du désir et de l'union sensuelle ? La question manque d'autant moins d'intérêt que le lecteur français s'est depuis longtemps accoutumé à l'idée que sa langue était la mieux faite pour célébrer la fusion des corps et le commerce amoureux. À la lecture de Jean-Jacques Pauvert ou de Sarane Alexandrian, l'amateur de gauloiseries se laisse volontiers persuader que l'extraordinaire littérature érotique de tradition française prouve la suprématie de la culture amoureuse hexagonale sur toutes les autres, alors que la Renaissance a célébré la sensualité italienne, que la période Ming finissante a été celle d'une véritable floraison d'œuvres érotiques en Chine et alors que le XIX ème siècle a été celui de l'épanouissement érotique anglais, encouragé par le succès précurseur de John Cleland et de sa fameuse "Fanny Hill." Ce chauvinisme mutin est néanmoins bien compréhensible quand on songe à la superbe histoire du libertinage et aux raffinements que le marivaudage a pu atteindre dans les boudoirs du XVIII ème siècle, de Sade à Laclos. Peut-être que sous sa forme furieusement amorale aussi, le libertinage a montré l'extraordinaire puissance de la grivoiserie au point de pousser les tenants de l'ordre ancien à vouloir interdire des ouvrages décrivant avec un peu trop de talent et d'acuité les affreuses débauches du clergé et les abominables frasques de la cour. Il est sans doute logique, en clair, que nombre de critiques aient essayé de rattacher l'avalanche d'ouvrages pornographiques publiés depuis peu à la longue histoire littéraire érotique de la France. Mais n'est-ce pas un contresens grave que d'imaginer Virginie Despentes dans la descendance de Louise Labé ou Michel Houellebecq dans les pas d'Andréa de Nerciat ? La révolution sexuelle a fécondé toute la littérature. Au moment même où les œuvres sèches des années structuralistes se sont effondrées pour laisser place à un retour au réalisme, parfois direct, parfois compliqué de jeux spéculaires et de trucages au troisième degré, le sexe a naturellement colonisé les pages des romans de la rentrée. La littérature peut-elle prétendre dire quelque chose du monde sans parler de cette extraordinaire mutation des mœurs ? La littérature classique est donc devenue de plus en plus sexualisée, obligeant la littérature galante à monter en gamme, si l'on peut dire, et offrir des textes trash ou nerveux pour se démarquer. Tous ces bouleversements qui, dans les magazines, nourrissent dossiers spéciaux et enquêtes inédites ont également suscité, sur le même mode mi-journalistique mi-sociologique, toute une littérature flirtant avec l'essai de comptoir ou la réflexion de bas étage sur la sexualité des temps nouveaux. Quoi que l'on pense de ses œuvres, force est de constater que les succès publics de Houellebecq viennent d'abord de l'intérêt général pour les choses du sexe et pour l'analyse des mœurs. À défaut, peut-être, d'être les meilleurs amants du monde, les Français ont une passion historique pour tout ce qui a trait à l'amour, et notre longue histoire littéraire en ce domaine prouve que les délices de la chair aspirent à se faire matière à textes, gagnent à être doublés par les mots. Entre Michel Houellebecq et Virginie Despentes, entre Catherine Millet et Catherine Breillat, la littérature du sexe aujourd'hui hésite entre le récit et la spéculation, entre le roman et l'analyse, pour faire réfléchir tout en faisant frissonner, parfois pour séduire, plus souvent pour surprendre, sinon pour écœurer. C'est que l'écriture érotique, hier maudite, aujourd'hui dévitalisée, change de statut en quittant le second rayon. Reconnue, plébiscitée, elle se voit vidée de sa force transgressive. Elle doit apprendre à exister par elle-même sans tirer de son interdiction ou de sa charge subversive, désormais improbable, sa raison d'être. Le sexe n'est plus ce grand impensé radical, ce territoire secret que chacun découvre dans le silence de la nuit en luttant contre les puissants effets de la honte et l'épouvantable poids des névroses. Dans le mouvement de l'explosion hédoniste et des mots d'ordre au jouir sans entraves, il devient un élément essentiel de l'épanouissement de l'être. Hier attaqué, sali, moqué, il est aujourd'hui aseptisé, branché. Cette révolution oblige toute la littérature galante à se reconstruire. Quand l'expression est gracieuse et de tonalité euphorique, on croit y percevoir la marque de l'érotisme. Quand la langue est obscène, vulgaire, acharnée à décrire une sexualité violente, on pense y deviner la signature de la pornographie. Mais toute la littérature lubrique depuis ses origines met en échec cette dichotomie artificielle dans la mesure où la grâce et le graveleux s'entre-mêlent sans fin dans les chefs-d'œuvre du second rayon. L'écriture du sexe n'est plus, loin s'en faut, une écriture de la fête des corps et des vertiges de l'amour. S'il reste heureusement des auteurs de la célébration des chairs, ils sont souvent perdus dans la masse des déçus de la sensualité ou des ennemis de la douceur. Le sexe colonise les pages de la littérature mais ce n'est plus pour y être encensé dans les champs sémantiques de l'extase et du ravissement. L'écriture légère et galante a laissé la place à une sombre "spermathorrée." Il y a nécessité à lier l’érotisme à l’émotion, à l’amour, au choix d’un être unique, personnalisé et individualisé, pour que le genre érotique retrouve ses lettres de noblesse, de Pauline Réage à Thérèse Leduc en passant par Françoise Rey ou Eva Delambre. En 1988, une jeune femme âgée de trente deux ans, déboula sur la scène littéraire avec un court et fulgurant roman au titre sanguinaire, "Le Boucher." Publié sous un pseudonyme, qu’elle conservera ensuite, emprunté d’une nouvelle de Julio Cortazar ("La Lointaine, Journal d’Alina Reyes"), écrit en une semaine pour participer à un concours de littérature érotique, alors qu’elle était étudiante à Bordeaux. Elle défraya la chronique et s’imposa d’emblée comme l’un des plus importants auteurs contemporains. Provocante et inattendue, Alina Reyes livra au lecteur un récit en forme de conte allégorique, celui de l’initiation sexuelle d’un petit chaperon rouge sensuel aux prises avec un loup qui a tout de l’ogre. Servi par une écriture charnelle, organique et métaphorique, "Le boucher" est un roman qui parle autant à la tête qu’au ventre, invitant à plusieurs niveaux de lecture. L'auteure a écrit un livre charnel au sens premier du terme. Un roman sur la chair, la viande,à la fois humaine et animale. À travers le personnage d’un boucher et de l’atmosphère d’une boucherie, elle retranscrit avec originalité, au plus profond cette conscience du corps, de notre peau dans toute sa nudité, sa fragilité et sa sensualité. Si cela peut surprendre de prime abord, le lecteur se rend compte très rapidement que cette métaphore, cette allégorie fonctionne admirablement bien. Elle parvient à transfigurer les gestes, les odeurs et les abats en une chorégraphie et une esthétique des plus sensuelles. L’histoire en elle-même est très simple et peut rappeler d’une certaine façon "Bonjour tristesse" de Françoise Sagan dans une version érotique. Une jeune fille, étudiante aux beaux arts, va perdre son innocence le temps des vacances d’été alors qu’elle occupe un job de caissière chez un boucher archétype même de la sexualité dans sa plus vulgaire obscénité qui fera son éducation sexuelle. En filigrane, elle raconte également sa relation avec son petit ami Daniel qui ne la satisfait pas vraiment. En jouant sur l’imaginaire et les fantasme de son héroïne, Alina Reyes fait peu à peu monter la tension érotique entre la jeune fille et le boucher qui s’apparente à une sorte d’ogre gargantuesque et semble tout droit sorti d’un tableau de Botero. Elle démontre comment ce qui est répugnant ("son gros ventre moulé dans son tablier tâché de sang, ses propos graveleux aussi gras que la charcuterie qu’il vend") devient excitant. Le cadre même de la boucherie est propice à une série d’allusions suggestives: le billot, les lames des couteaux qui fendent les chairs et sont extraites de leurs fentes en bois, le va et vient de la lame qu’on aiguise, le premier rayon de soleil qui darde entre les branches, les viandes comparées à des bijoux vivants, le rose, le rouge, l’odeur de la viande crue, la viande palpitante du bœuf, les croupions des animaux, les couilles de bélier, le saucisson qui ressemble à un pénis et jusqu’aux ébats au milieu des abats (la pièce de boucherie représentant la part la plus intime des animaux) dans la chambre froide entre le boucher et sa femme. L'image évoque une scène du film "Paris" de Cédric Klapisch où de jeunes mannequins bourgeoises aguichent des manutentionnaires de marché, dans une chambre froide à Rungis, au milieu des morceaux de viande qui pendent. Le désir un peu tabou va donc crescendo. ("mon sexe me montait jusqu’à la gorge ") jusqu’à la scène clé du roman dévoilant le passage à l’acte. Une scène intense et très belle sous la douche, où tendresse, bestialité et désir se mêlent pour une apogée orgasmique. "Le savon faisait une mousse fine et parfumée, un réseau arachnéen de petites bulles blanches flottant sur la peau mouillée, comme un tapis de douceur entre ma paume et ses reins." Le roman s’achève étrangement comme un rêve éveillé dans une communion avec la forêt, la "terre chaude", alors que la narratrice se donne à un autre homme dans un fossé. Cette fin n’est pas sans rappeler le truïsme de Marie Darrieussecq où la femme renoue avec sa nature, une errance onirique débutant au bord de la mer et donnant lieu à quelques passages évocateurs: "La mer n’arrêtait pas de baver, à se branler sans cesse contre le sable, à courir après sa jouissance. J’avais toute la nuit entendu la mer rêver sur de durs coussins, la forêt tressaillir." ou encore "La nuit vibrante et scintillante était passée sur moi, je l’avais bue à larges goulées, j’en étais pleine." Dans ce court récit, Alina Reyes évite l’écueil pornographique et développe une langue poétique au plus près des sensations où se mêlent réminiscences érotiques de son enfance et apprivoisement des pulsions sexuelles de jeune fille de son héroïne. Aucune vulgarité dans l'écriture pourtant explicite, l'auteure demeure toujours dans une délicatesse toute féminine avec une plume oscillant entre douceur et sauvagerie. Un roman réenchantant le sexe, montrant la beauté de la chair, salué par le prix Pierre Louÿs de la littérature érotique. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 07/04/20
Elle lui avait téléphoné la veille :" Demain 16h au xx Avenue de Paris au Chesnay appartement 42" puis il avait reçu un message précisant " Tu porteras une culotte en dentelle rouge et un corset assorti bien serré et tu monteras rapidement par l'escalier " Ansi vêtu sous sa veste et son pantalon en jean,il craignait le regard des passants, et surtout celui de ces belles versaillaises si élégantes avec leurs petites jupes écossaises et leurs chemises blanches. Allaient-elles imaginer qu'il avait rendez-vous avec l'une d'entre elles pour sa première séance de dressage? Oui il était un homme soumis. Cela avait été long pour l accepter, mais depuis que c'était chose faite, il se sentait mieux. Il se souvenait des sensations si agréables quand ses potes de karaté lui touchaient le sexe à plusieurs, impressionnés par sa taille . Il se souvenait la première fois qu'une amie l'avait obligé à se mettre à genoux sous sa jupe pour un cuni rapide après un pari stupide. Son sexe avait gonflé de plaisir de cette humiliation. Alors il s'était inscrit là, sur ce site de rencontres un peu particulières. Oh cela ne s'était pas fait sans hésitation. Mais ce déménagement en Île de France lui avait fait perdre sa partenaire. Et ces moments de soumission lui manquaient, c'était un réel besoin viscéral. Alors quand Maitresse Julie l'avait contacté pour lui proposer un rendez-vous chez elle, il avait de suite accepté avec enthousiasme.... Et me voilà tout intimidé devant ce bel immeuble de type Mansart à la grande porte en chaîne sculptée aux armes d'un quelconque noble disparu. Je tape le numéro 42 sur le digicode et j'entends le déclenchement de l'ouverture de la porte. Mon coeur rate un battement d émotion et je sens un frémissement dans mon ventre. Je cherche l escalier des yeux. Où est-il? Derrière cette porte? Non! Ah , suis-je nerveux, une flèche cuivrée dans un cadre de chêne indique sa direction. Je me précipite et monte deux par deux les marches en faux marbre de cet escalier majestueux. Une corde rouge court sur le mur tout du long, glissée régulièrement dans des anneaux de cuivre. Au troisième palier mon allure ralentit un peu. J'arrive tremblant et troublé au quatrième étage. Un carrelage blanc très chic s'éloigne des deux côtés. Mes yeux cherchent et trouvent rapidement la bonne porte. Elle s'ouvre devant moi et ma Maitresse apparaît. La silhouette de sa longue robe du soir se profile à contrejour, encadrée du montant de la porte et j aperçois derrière elle un couloir recouvert de moquette qui semble filer jusqu'à l'horizon. Le bras gauche tendu, une longue main fine couverte de bagues brillantes se pose sur mon sternum. Je suis pétrifié et ose à peine respirer. Son autre main vient se poser sur ma tête et appuie fermement. Mon cou se courbe,mon menton vient s'appuyer sur mon col . Instinctivement mes yeux se baissent sur la poitrine opulente de Maitresse Julie. Je rougis. La pression s'accentue et les deux mains s'emparent de mes épaules. Un murmure parvient à mes oreilles : " À genoux le chien! Devant moi." Mes jambes se plient sans que ma volonté intervienne. "Mains sur la tête! " . Heureux d'obéir, mes bras se plient et mes mains se croisent sur ma nuque. " Mmmm bien . Gentil chien " . Elle se penche vers moi et je sens son souffle dans mes cheveux. Malgré le plaisir éprouvé, j'ai très peur qu'un de ses voisins n'ouvre sa porte et ne me surprenne dans cette position humiliante. En même temps, le risque décuple les sensations, ma respiration accélère et je sens mon sexe gonfler. Elle saisit mon menton entre son pouce et son index et je sens son majeur forcer ma bouche. Mes dents s'écartent et son doigt se replie sur mes incisives inférieures. Elle tire sur ma mâchoire et murmure "Avance... ". Mes genoux progressent chacun leur tour sur le paillasson. La barre de seuil appuie fortement et je gémis. Une claque me fait retenir le gémissement suivant. J'entre dans cet appartement luxueux dans une position très humiliante et mon âme de soumis se réjouit. Après avoir passé la porte je vois sur ma gauche un fauteuil Voltaire habillé de toile de Jouy. Le doigt sort très lentement de ma bouche et je comprends que la porte se referme. Maîtresse Julie relève légèrement sa robe et s'assoit dignement sur le fauteuil. Elle saisit une badine accrochée au bras du fauteuil et soulève mon menton : " As-tu bien suivi mes consignes? " Je hoche la tête et murmure :" Oui Maitresse Julie" je savoure ces mots enfin prononcés à haute voix. Ma tête penchée en arrière je m'efforce de garder les yeux baissés. Elle sort sa langue et lèche ma joue. " Mmm tu transpires. Voyons voir. Ôte ta veste que je vérifie " . Mes doigts fébriles déboutonnent les fausses pressions de ma veste difficilement. Pourquoi les boutonnières sont-elles donc si petites? La crainte de faire attendre ma domina rendent mes mouvements encore plus maladroits. Elle ressent mon anxiété et caresse doucement ma tête. " Cool. On a le temps. Calme toi donc sale petit chien. " Ce mélange d'insultes et de douceur me perturbent encore plus. Mes yeux s' humidifient d'angoisse. Elle prend mes mains entre les siennes , les écarte et je me retrouve les bras ballants, la tête basse, les yeux humides de honte . Elle finit en murmurant :" Petit chien, il va falloir apprendre à mieux obéir. Tu vas être puni. " Et d'un coup sec elle m'arrache ma veste. Je perds un peu l'équilibre et me retrouve le front au sol. " Joli déshabillé, il te va très bien. L'as-tu volé à ton ancienne domina? Ou est-ce un cadeau? "Elle rit "Non tu l'as acheté exprès sur internet? Ou dans une boutique en disant que c'était pour ta petite amie? " Je murmure :" Sur Internet Maîtresse Julie " un franc sourire éclaire son visage " Au moins tu as du goût , même sur toi c'est très mignon " Heureux je frotte ma tête à ses chevilles et les entoure de mes mains. Elle se penche et caresse mon crâne . Mes cheveux ne sont pas si courts et elle tire un peu dessus pour relever ma tête ." Bien. Reste à terre et ôte ton pantalon et tes chaussures " Et pour être certaine que je ne me relève pas ,sa botte se pose sur ma joue et appuie de plus en plus. Je me contorsionne en tous sens et arrive à me dévêtir . " Mignonne petite culotte" s esclaffe-t-elle! Je rougis. La dentelle m'irrite . Des rougeurs sont apparues au creux de l'aine. Mon sexe est compressé, le gland coincé sous l'élastique me fait un peu mal. L'excitation tente de le redresser . Douleur et plaisir, honte et fierté, que de sentiments mélangés. "Bien, dit-elle en se relevant, nous n'allons pas passer la journée dans l'entrée! " Elle me tire les cheveux pour me faire avancer à quatre pattes sur la moquette qui brûle mes genoux nus. Nous arrivons dans un grand salon. Je ne vois que les bas des meubles mais il respire le luxe pour mes yeux de prolétaire provincial. L'assortiment des matières nobles indiquent un goût certain. Ma domina me dirige vers un canapé en peau de vachette et je vois une lirette qui dénote avec la décoration. "Vois ce petit tapis. Ce sera là ta place le chien quand tu m'entendras t'y envoyer . À genoux! Mains sur la tête! Et baisse les yeux! Tu vas te punir. Tu vas te fesser, compter, alterner les deux côtés, et dire après chaque : Merci Maîtresse . As-tu compris? Ou dois-je répéter? " Ces deux questions à la suite dont les réponses sont contraires me perturbent. Je me mets à bafouiller :" oui Maîtresse, non Maîtresse , heu....." Ma confusion la fait rire et je perds encore plus mes moyens. " Qu'attends-tu ? Commence " Rouge de honte je me penche un peu, me donne une claque sur la fesse droite et murmure :" Un Merci Maîtresse " Un coup de badine sur mes cuisses me déséquilibre et je l'entends me sussurer en se penchant sur moi : "Bien petit chien, mais je ne t'entends pas assez . Un peu plus fort s'il te plait. " Je me redresse et me fesse à gauche : "Deux, Merci Maîtresse " je perds de nouveau l'équilibre. Honteux de mon échec je tente de me relever. " Il va falloir t'entraîner chez toi d'ici la prochaine fois! Bon pour cette fois, allonge-toi sur le dos. " Allongé sur le dos,je serre mes genoux relevés et claque à droite en criant presque "Trois! Merci Maîtresse! " Elle approuve de la tête et je continue jusqu'à huit. La paume de mes mains est douloureuse, mon sexe se dresse un peu plus à chaque coup malgré la culotte qui le comprime, mes fesses commencent à me faire mal. "Stop! À quatre pattes! Tête au sol! Mains sur la tête! Pieds croisés! "Les ordres retentissent dans la pièce. Je m' efforce d'obéir rapidement. Une caresse me réconforte. Ma Maitresse est satisfaite. Je laisse échapper un petit soupir de satisfaction. Je sens un doigt se glisser sous l'élastique de la culotte et la glisser à mi-cuisses. Il me griffe l intérieur de la raie et vient appuyer sur mon anus . Malgré moi je me redresse un peu mais mon mouvement est vite interrompu quand je reçois un coup de badine sur mes fesses dressées. " Pas bouger le chien! Au sol!" Je replie mes jambes et mes fesses s'écartent un peu. Je sens un doigt s'immiscer dans mon orifice et je gémis, honte et plaisir, douleur et fierté, tout se mélange. Elle me masse doucement. Le plaisir monte en moi. Je commence à baver par terre. De l'autre main elle redresse ma tête pour savourer mon plaisir. D'un petit coup de langue elle remonte ma bave dans la bouche, lèche mes lèvres et mon menton,puis me mordille l'oreille. Son doigt s'agite de plus en plus et un deuxième le rejoint. Elle tire sur mon sphincter qui se dilate. Mon corps se souvient des doigtés de mon amie de province et un peu de sperme coule au sol. Les yeux de Maitresse Julie brillent de plaisir mais elle fronce les sourcils. Ses doigts quittent mon trou et je gémis de frustration." À genoux! Mains sur la tête " Elle s'assoit devant moi, remonte sa robe sur ses cuisses, écarte des jambes parfaites et j'aperçois son sexe délicatement poilu bien ouvert. " C'est bien petit chien, je t'autorise à te masturber, Mais Interdit De Jouir!! Une seule main! Et regarde moi! " Ma main s'agite, mon sexe grandit. Maîtresse Julie me regarde et je ne sais interpréter son expression. Ma deuxième main descend vers mon sexe et un coup de pied me fait rouler sur le côté. " Tu vas devoir apprendre à obéir! Une seule main! Qu'est ce que tu n'as pas compris? Allez sur le dos et tu te fesses comme tout à l'heure! Compris? " Frustré, honteux, je murmure :" Oui Maîtresse Julie " je me repositionne sur le dos et me fesse de nouveau. Mes mains et mes fesses me brûlent et je pleure. Mon nez coule et je bave. Mon décompte ne s'entend pas. Un pied bloque mon bras dès la deuxième claque assenée. Ma domina se baisse à croupeton sur mon visage, sa robe du soir est relevée et coincée dans son soutien gorge de dentelle rouge. Je comprends son exigence de couleur. Sa chatte s'écarte devant mes yeux éblouis. Elle suinte de mouille et vient se positionner sur ma bouche qui s'ouvre . Je tends ma langue et suçotte son clitoris. Enfin! Ça y est! J'ai enfin un soumis obéissant! Un peu maladroit certes, mais c'est notre première séance, je dois le ménager. Sinon il ne reviendra pas et ce serait fort dommage. Je lui pressens un fort potentiel à ce gars. Il n'en est même pas conscient. Il n'a sûrement jamais vu un tel logement dans sa province miteuse. Et bon sang, ce corps, wahou, je ne suis pas déçue. Beau cul belle gueule comme on dit. Langue agile en plus. Ma kundalini libérée s'enroule le long de ma colonne. Oh la vache! Plusieurs orgasmes d affilée. Trop bon. Allons, je dois être raisonnable, mais ce courant partout! Il a eu une bonne domina! Je vais me le mijoter aux petits oignons celui-ci. Mmmm Je sens le plaisir de Maitresse Julie couler dans ma bouche. Mon sexe se tend à me faire mal. Elle se redresse , se met à genoux à côté de moi et griffe doucement ma verge en pleine érection. Son regard capture le mien. Un sourire étire ses lèvres. Elle s'assoit à nouveau sur le canapé. Je trouve que son plaisir visible lui fait perdre un peu de dignité. Mais cela m'excite encore plus. " À genoux, branle toi et je t'autorise à jouir sur mes bottes gentil petit chien !" Ma main s'agite tout du long de mon sexe. Elle monte et descend, serre et se relâche. C'est si bon. Mais je crains que Maîtresse Julie ne m'interrompe et cela freine mon plaisir. " Stop! " Je lâche ma verge tendue en gémissant. Je mords ma lèvre d'angoisse. Une main relève ma tête. Maitresse Julie avance au bord du canapé, les cuisses écartées. Elle attire ma tête vers son sexe ouvert et glisse une jambe entre mes cuisses. " Tu vas lécher ma chatte petit chien. Tu as le droit de te branler mais donne moi du plaisir sinon gare à toi. " Son pied se dresse et remonte mes testicules vers mon scrotum. Je bande si fort que j'ai presque mal. Ce plaisir mélangé à la douleur et à l humiliation me réjouit. Je suis si bien là, aux pieds de ma Maitresse." Pourvu qu'elle accepte de me recevoir de nouveau. Pourvu que cette séance lui ait plu...Pourvu...Non , arrête de penser! Tu dois bien la faire jouir! ..." Je glisse ma tête vers ce moulin à miel offert. Ma langue titille le clitoris dressé. Mon nez souffle doucement sur sa vulve. Puis ma langue pénètre son intimité et je sens son plaisir jaillir. J'éjacule au même instant sur les bottes de cuir. Une boucle griffe ma fesse et un dernier courant de plaisir me parcourt. Je me tends et pousse un petit cri retenu. Ma tête est fermement maintenue et je continue à lécher ma Maitresse. Elle me pousse vers son anus et ma langue agile le pénètre délicatement. Ses cris sont indignes d'une domina mais je suis certain qu'elle ne simule pas. Elle crie:" je veux sentir tes doigts! " Je m'exécute fébrilement. Je n'ai jamais rencontré une femme qui réagisse de manière si intense, pourtant j'ai une certaine expérience. Je doigte m'a maîtresse tout en agitant ma langue. Ses mains tirent mes cheveux. Elle a lâché prise. Je suis si heureux. Puis brutalement elle me repousse d'un coup de pied au sternum, tire sa robe sur ses genoux et étend ses jambes. "Nettoie mes bottes! Lèche! Chien! " Le moment est passé, elle reprend un air sévère. À ses pieds je lèche ma semence répandue sur ses bottes. Mon hésitation me vaut des coups de badine : " Les femmes le font! C'est ton jus! Te crois-tu supérieur à une femme? Nettoie et plus vite! Ta langue est agile! Prouve le encore! " J obéis et sens une érection tendre mon sexe. Le cuir des bottes brillent de ma salive. Maîtresse Julie se penche en avant ,saisit mes couilles et leur inflige une violente torsion. La douleur parcourt tout mon corps en un instant. Je pleure et tremble, douleur et plaisir, je ne sais plus où j'en suis. De douces mains enserrent mon torse, je m'étire légèrement vers le haut. Ma Maitresse me caresse, m'embrasse doucement, et murmure tout bas, ma tête blottie entre ses seins généreux :" je suis contente de toi petit chien. Ta domina t'a bien éduqué. Je vais te faire dépasser tes limites. " Puis elle me fait asseoir sur mon tapis , me caresse gentiment, et m'autorise à me branler en la regardant. Elle se lève et revient vite, un bol plein d'eau à la main posé sur un plateau métallique . Sa main interrompt de nouveau mon plaisir. "As-tu soif petit chien? " Je lève un regard douloureux vers elle et hoche la tête. Elle désigne le bol d'un claquement de doigts. Je me remets à quatre pattes et commence à laper. Une caresse sur mes reins m'assure que j'ai bien interprété son souhait. L'eau coule le long de mon menton sur mon torse. Un frisson me parcourt. Maîtresse va ranger le bol mais laisse le plateau. Puis d'un geste moqueur elle m'ordonne de reprendre ma masturbation. Son regard glacial limite mon érection. Je gémis de douleur et reçoit plusieurs coups de badine. " À quatre pattes le chien! " je m'exécute vivement et elle commence à me branler violemment. Je serre les dents de honte et de douleur. Mais le plaisir monte, il irradie de mon bas-ventre, parcourt tout mon corps. Et au moment où son majeur me pénètre j'éjacule royalement dans le plateau avec un râle d'agonie. Je reste tremblant sur mes bras tendus. Mon bassin s'affaisse. Je sens des bras m'enserrer la taille, des lèvres lécher mon oreille gauche et j'entends dans un murmure . " C'est bien petit chien, je crois que nous nous reverrons ". Elle me laisse ainsi reprendre mon souffle puis revient avec des fruits secs dans une gamelle pour chien. Elle fait couler mon sperme dessus, attrape mes cheveux, pousse ma tête vers l'assiette. Sans rien dire j'attrape les fruits du bout des dents, lève les yeux vers Maîtresse Julie et croque le mélange. Je recommence jusqu'à vider l'assiette . Un froncement de sourcils me fait comprendre que je dois nettoyer l'assiette avec ma langue. Honteux du plaisir ressenti, je lèche jusqu'à la disparition de toute trace. Maîtresse Julie s'est redressée. Elle tapote l'intérieur de mes cuisses de sa badine de plus en plus fort. Un mélange de douleur et de plaisir électrise mon corps. Elle pousse la gamelle du pied et l'envoie rouler loin de moi. Puis avec un petit sourire en coin elle m'ordonne dans un claquement de doigts d'aller la chercher. Toujours à quatre pattes je me dirige vers le fauteuil sous lequel la gamelle a glissé. Je tends la main pour l'attraper mais un coup de badine brutal sur mes fesses stoppe de suite mon geste. "Un chien n'a pas de mains voyons. Aurais-tu oublié que tu n'es qu'un chien? " Je rougis, me colle au sol et rampe sous le fauteuil. Mon arrière-train dépasse . Une main appuie dessus et je me retrouve à plat ventre." Pas bouger le chien " Je me transforme en statue . Mes jambes sont violemment écartées, mon bassin soulevé, et je sens qu'un rouleau de plastique décoré de pointe est glissé sous mon ventre. La peur contracte mes muscles et me tétanise. Je ne vois rien. Le silence devient oppressant. Le bas de mon corps est à la merci de Maitresse Julie. Elle introduit alors un embout dans mon anus et de la vaseline en jaillit. Rassuré je me détends. Je sens des doigts me pénétrer. Je relache mon corps puis un gode les remplace. Le plaisir m'envahit. Il irradie. Je crie mon plaisir et le gode est ôté brutalement. Une tape me rappelle que je n'ai pas eu d'autorisation pour jouir. Mon sexe se replie. Maîtresse Julie pousse le fauteuil, se baisse et me muselle avec un torchon. Elle pose la gamelle sur ma tête. Puis elle me gode à fond en griffant mon dos. Penchée sur moi elle susurre: branle toi et jouis chien. Mes mains s'emparent fébrilement de mon sexe et leurs mouvements s'adaptent à celui de ma Maitresse. Je jouis de nouveau malgré l'inconfort de la situation . Mon ventre me brûle, mon fondement me brûle, mon sexe me brûle, mais je lâche prise et connais un moment d'extase. Des caresses sur mon dos permettent un retour en douceur dans mon corps. Mon sexe coule, mon nez coule, de la bave coule sur mon menton. Je plane encore. Maîtresse se lève et une douce couverture recouvre mon corps. Mes yeux se ferment de plénitude, je suis comblé et m'assoupit. Il est beau au repos ce bougre, je vais améliorer ses cuni et il sera prêt pour le concours. Sa bandaison est belle, il récupère vite. J'ai bien fait de le contacter. Cela va être un vrai plaisir je pense. Allongé au milieu du salon, le soumis rêve puis s'éveille. Une belle femme en robe du soir l observe. D'un claquement de doigts elle lui montre le couloir. Il tente de se relever mais le poids d'un pied sur son dos lui fait vite comprendre qu'il doit ramper. Il se déplace ainsi jusqu'à l'entrée. De la badine sa maitresse lui montre ses vêtements. Il se rhabille au sol. Un geste pour le mettre à genoux. La porte s'ouvre. Le couloir est vide. Il sort comme il est entré, il y a une éternité, à genoux les mains sur la tête. La lourde porte sécurisée se referme sans un bruit. Il se relève et se dirige vers l'escalier. Les quatre étages lui offre le laps de temps nécessaire pour qu'il quitte son personnage . La brûlure à l'aine lui rappellera cette soirée pendant un moment. Il sort de l'immeuble et sourit à la vie. Un bus passe . Il décide de marcher,libre et heureux. Cette belle séance lui a permis d'évacuer le stress. Sa nouvelle vie en région parisienne commence sous d'heureux auspices. La lune qui brille entre deux bâtiments lui adresse un clin d'oeil complice.
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Par : le 27/05/20
La salle de bain était vaste et comprenait outre une douche, une baignoire et deux vasques en marbre blanc, une coiffeuse, et une table de massage, ce qui n’empêchait nullement deux femmes d'utiliser ces commodités sans se gêner. Juliette se déshabilla et invita Charlotte à faire de même. En se dévêtant, elle se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais vue Juliette nue. Sans ses talons hauts, elle paraissait toujours aussi grande; sa poitrine parfaite faisait oublier sa sihouette un peu androgyne, accentuée par sa coupe de cheveux à la garçonne. Sa peau parsemée de taches de rousseur accentuait le hâle de son corps élancé. Elle avait les cuisses et des fesses musclées, les reins cambrés et le pubis nu, intégralement rasé, aussi lisse qu'à sa naissance. – Allonge-toi sur la table, je vais te masser. Charlotte se déshabilla à son tour et prit place, la tête calée dans l’appuie-tête et attendit. Juliette prit un flacon d’huile qui reposait dans un des lavabos rempli d’eau chaude et versa un peu de liquide au creux de sa main. L’huile coulait par petites touches le long de la colonne vertébrale de son amie. les deux mains se posèrent sur les épaules et commencèrent à masser. Charlotte ferma les yeux, ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait masser par une femme, mais elle savait qu’à partir de maintenant, à un moment ou à un autre, la séance allait basculer pour son plus grand plaisir. Juliette abandonna les épaules et descendit jusqu’aux reins en massant également les flancs puis abaissa encore et posa ses mains sur les deux globes charnus mais fermes. Juliette résistait pour ne pas brûler les étapes. Elle voulait que ce massage soit lent et progressif pour que sa partenaire ait le temps de s’abandonner complètement à ses doigts à la fois doux et audacieux. Elle s’aventura dans le sillon des reins de Charlotte en passant son pouce à l'entrée de son anus. Elle frissonna retrouvant ainsi les quelques sensations ressenties le jour de leur première rencontre; le cœur qui bat un peu plus vite, les fourmillements dans le bas du ventre, le délicieux courant d’air frais parcourant l’épine dorsale, et surtout l'humidification de son sexe. Juliette massait les fesses de Charlotte avec application, et faisait glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Juliette présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Charlotte releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. Juliette vida la moitié de l'huile dans le rectum de sa complice qui lui présentait sa croupe. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de Juliette conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Juliette avait retiré ses doigts en les remplaçant par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s'enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Charlotte avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque le godemichet força son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n’avait jamais reçu d’objet dur dans cette partie secrète, jusqu’à ce jour. Ensuite, ce fut l’équivalent de quatre doigts de son amie qui affola son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement. Juliette enfonçait toujours l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Charlotte se faisait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Charlotte avait l’anus bien dilaté et Juliette écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier. Juliette caressa le dos de son amie avec tendresse. - Ça va ? Charlotte fit un signe affirmatif de la tête, Tu peux te mettre sur le dos ? Charlotte se mit d’abord sur les genoux avant de s’allonger. Cette suite de mouvements eut pour effets de faire légèrement sortir le sextoy et de contracter l’anus, de façon naturelle. Juliette se pencha et l’embrassa. Sa langue n’eut pas besoin de forcer, la bouche de Charlotte vint à la rencontre de la sienne pour un baiser aussi doux qu’intense, leurs mains se cherchaient et elle enserra les doigts de son amie pour les amener sur le pubis puis sur les grandes lèvres en lui demandant à l’oreille de se caresser. Charlotte rougit une fois de plus à cette demande qu’elle n’avait même pas imaginée, se demandant si elle allait vraiment le faire. Elle se masturbait depuis longtemps, mais elle ne l’avait jamais fait devant une autre personne. Elle ouvrit ses yeux brillants et fixa son amie. Sans un mot, elle passa un doigt sur son clitoris d’un mouvement circulaire en appuyant sur le renflement qui grossissait suivant la cadence de la caresse. Elle ne put s’empêcher de descendre sa main pour toucher l'olisbos fiché entre ses fesses; il ressortait un peu et tira dessus pour le faire aller et venir. Juliette regardait le spectacle que lui offrait Charlotte, superbe avec sa peau claire, son corps parfait, et ses seins dressés. Elle écarta ses jambes juste au dessus de son visage et lui demanda qu'elle la lèche. Charlotte lapa son intimité avec une docilité absolue. Subitement, Juliette ouvrit davantage son sexe et se libèra violemment dans la bouche de sa partenaire. Aidant à relever son amie de la table de massage, ne voulant pas l'abandonner à ses rêveries, elle lui proposa de passer à l'étape ultime. La posséder par la seule voie qu'elle avait de commun avec un homme. Lui faire accepter une étreinte anale. Quittant la salle de de bain, Juliette s’hanarcha hors de la vue de Charlotte. Une ceinture faisait le tour de sa taille et deux lanières partaient du ventre pour se rejoindre sur ses reins. L'olisbos en forme de sexe dressé semblait d'un diamètre effrayant. Quand elle entra dans le séjour, elle vit que son amie était toujours à moitié assoupie sur le ventre, sur la table de massage. Juliette s’allongea vite sur elle. Les préliminaires ne durèrent pas très longtemps; dans l'action Charlotte se retrouva forcée de s'agenouiller tandis que derrière elle, Juliette dardant sa langue, préparait l'anneau de chair offert. Elle se positionna en présentant le gode sur l’anus et le força, Charlotte avait retenu la leçon et poussait également. Le gode franchit assez facilement les deux sphincters anaux et Juliette posa ses mains sur les hanches de son amie qui n’avait encore jamais eu cette sensation de possession; elle s’offrait naturellement, se sentait remplie, labourée. Elle paraissait fondre, son ventre se liquéfier, se cambrant davantage pour se faire pénétrer jusqu'au fond. Elle était profanée, anéantie mais en même temps délivrée. Plus tard, Juliette se retira et demanda à Charlotte de se mettre sur le dos, les jambes pliées, bien relevées. Le gode entra aisément et elles s’embrassèrent, les langues tournaient; le bassin de Juliette allait au-devant de celui de Charlotte qui butait contre ses fesses avec un bruit résonnant. Charlotte mis ses bras autour du cou de son amie, la serrant de toutes ses forces et elle hurla, sa jouissance fut si forte que son cœur battait à se rompre, le ventre inondé au point qu'elle crut un instant que la cyprine coulait le long de ses cuisses. Juliette se décolla de Charlotte, la laissant vaincue, les reins dévastés, mais heureuse. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/02/21
Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti. 1 - Les outils : a - Pour communiquer : On vit à l'ère du téléphone portable. Tout le monde est joignable 24/7. Et là, c'est une question de choix personnel. J'ai testé presque toutes les applications et au final, c'est une question de choix personnel : Skype, Messenger ou autre, elles fonctionnent toutes très bien et il n'y a pas vraiment de différence. D'un point de vue sécurité informatique, on dit que Signal est la plus populaire chez les terroristes. Comme c'est l'un des rares cas où ils peuvent vous faire une bonne publicité. b - Pour le plaisir : Herbert Léonard n'en a pas parlé dans sa chanson, mais il existe quelques jouets connectés qui en valent vraiment la peine. Je citerai sans hésiter "Lovesense" qui fait vibrer des milliers de camgirls tout autour du monde. Le principe est simple : un oeuf vibrant dont la télécommande est dans les mains de votre Maître, où qu'il soit sur la planète du moment qu'il y a internet. c - Pour soumettre : Des menottes, un collier, un bâillon, un sex-toy et c'est parti. Il n'en faut pas plus pour débuter. Ce n'est pas une relation en présentiel, on ne cherche pas à immobiliser la personne soumise ! Ici, la contrainte est dans la tête, on joue à se ligoter. Et heureusement d'ailleurs car le dominant n'est pas là pour détacher sa victime. Du coup, il faut pouvoir tout faire soi-même : s'attacher, se bâillonner, se libérer, etc. d - Pour contrôler : Il existe une multitude de systèmes de cadenas et cages de chasteté sur le web. Comme le fameux CellMate de Qiui. Pourquoi célèbre ? Parce qu'en janvier 2021, un pirate informatique a pris le contrôle de l'application et a demandé une rançon avec le message suivant : "Your cock is mine" ("Ton gland est à moi"). 0,02 BTC soit 600 € pour être libéré. Il a dû se faire des "couilles en or" ;-) e - Pour ne pas se ruiner : Le quotidien regorge d'objets tous plus utiles les uns que les autres. Les collants font de très bonnes cordes, les chaussettes et culottes de très bons bâillons. Régalez-vous avec des pinces à linge et mon accessoire préféré : un sac de riz ! Le riz, c'est magique ;-) On peut en faire compter une poignée, faire des carrés, des ronds, les peindre, les mettre dans sa culotte ou dans sa chatte, etc. Et bien entendu, on peut en faire deux petits tas et faire s'agenouiller sa soumise dessus.
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Par : le 16/06/20
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/10/20
Désolée pour les éventuelles fautes, je suis vilaine, je ne me relis pas.. J'écris instantanément. J'ai écris sur cette musique, donc je vous invite à lire en l'écoutant NINE INCH NAILS - "CLOSER" *************************************************************************** A peine arrivée chez lui après une longue journée, je n’avais qu’une envie. Me poser. Juste avant de toquer, je me regardais encore dans le miroir afin de paraitre à mon avantage. Mes traits étaient un peu tirés. Je portais une chemise blanche avec une jupe crayon. J’affectionne particulièrement ce style. J’avais pris soin de mettre des bas couture. J’avais échangé mes chaussures à petits talons contre mes vertigineux Nina Ricci, d’un vernis rouge hypnotisant. Je sonnais, il ouvrit la porte. Il était encore habillé de son costume bleu marine. Il était si sexy. Je sentais son regard me dévorer tout en étant froid. En voyant la cravache dans sa main, je baissais naturellement les yeux. Nous allions pénétrer dans notre jardin secret où nous sommes complètement à nu. Le bruit de pas se frayait le chemin dans son antre. Je prenais soin d’avoir la démarche la plus provocante qu’il soit. Je voulais le rendre fou comme il me rendait folle. La sensualité est un art. Je me postais au milieu du salon, les jambes entreouvertes avec mon appui sur la jambe droite, me faisant me déhancher. C’est là que je sentis la cravache sur ma hanche droite m’indiquant que je devais me tenir droite. - Voilà qui est mieux ! me dit il. Il était derrière moi, je sentais son torse contre moi. Mon cœur palpitait, mon souffle l’appelait. Ma tête se glissa en arrière, recherchant son contact. Il passa la cravache alors sur ma gorge. Cela m’électrisait. Mes mains commençaient alors à chercher son contact au niveau de son entrejambe. J’avais du mal à me contenir. Je me frottais contre lui telle une petite chatte en chaleur. Il plaça alors la cravache dans ma bouche. Il remonta d’un coup brutal ma jupe sur mon fessier. - Hum ce cul.. une peau si blanche. Je sais que vous aimez rougir. Je sentis cette vague en moi monter, j’avais envie de serrer fortement mes jambes, de contracter mon sexe. J’avais envie qu’il me prenne là et maintenant. Il caressa doucement mon fessier. Il écartait ses doigts pour mieux mesurer le galbe de chacune de mes fesses. Il me fessa à travers ma petite culotte. Je sursautais. Il appuya sur ma tête pour la baisser. Il tournait tout autours de moi comme si j’étais sa proie qu’il allait dévorer ou plutôt avec laquelle il allait se délecter. Il parlait peu. Mes sens étaient complètement en éveil. Le bruit de ses pas. J’aimais fermer mes yeux juste pour ressentir. La privation de la vue a toujours été si excitant me donnant ce sentiment de vivre la liberté de qui je suis. Je restais ainsi en attente. Je mouillais complètement. Il tira alors sur mes cheveux pour ensuite redresser ma tête. - Votre collier ma petite chienne. Il relacha son emprise au niveau de mes cheveux. - Relevez vos cheveux. Il passa entre mes bras et ma nuque pour me faire comprendre son statut de petite chienne, et j’adorais ça. Il aimait que je me tienne fière en le portant. Il le serra fortement. Je sentais un léger étranglement si érotique. Je sentais l’odeur du cuir et cette fois ci il le verrouilla un cadenas. Il m’excitant tant. Cette envie qu’il me possède. Ce désir si animal et à la fois si beau. Il était là en train de me respirer. J’avais toujours la cravache en bouche. Il déposa un baiser si sauvage dans mon cou à la limite de la morsure. Il me léchait. Sa langue était inquisitrice, puissante. Ses dents voulait marquer son désir. Je me contenais. Garder cette frustration. Il m’avait demandé de ne pas me caresser durant une semaine. J’étais dans un tel état. Alors que je ne m’y attendais pas il claqua mes fesses avec une telle force que j’ai failli en faire tomber la cravache. Il abattit une seconde fessée sur mon postérieur. Il saisit alors ma culotte pour qu’elle se fraye un chemin dans la douce raie de mon cul. Il tira vers le haut. Je sentais la pression du tissu sur mon clitoris. Il s’amusait ainsi à jouer en tenant ma culotte ainsi avec des va et vient. Mon sexe se consumait, ma mouille devait couler entre mes lèvres. Tout en tenant ma culotte fermement vers le haut, j’avais la sensation que ce string éphémère était e train de me faire perdre pied. Je me cambrais naturellement. Il passa sa main sur ma chatte. - Hum ma petite salope, vous êtes si trempée. IL passa sa main a hauteur de mes yeux.. Ses doigts étaient en effet trempés. Il était devant moi. Son regard plonger dans le mien. C’est là qu’il saisit la cravache de ma bouche. - Bonne petite gardienne. Je le regardais fixement, avec cette fierté, cette envie de le provoquer pour qu’il me punisse. J’adorais cela. Avec le bout de la cravache, il tapotait de chaque coté de mes cuisses pour m’indiquer de les ouvrir davantage. Il glissa alors la cravache sur la culotte au niveau de mon sexe. J’avais envie de me déhancher dessus pour me caresser avec. Totalement impudique, voulant me satisfaire et me libérer de ce désir. Soudainement il me cravacha le sexe. Naturellement j’eusse envie de serrer mes jambes. - Ecarte ! Je le regardais droit dans les yeux avec cette défiance et ce sourire provoquant. - E…car…te.. Je m’exécutais et je savais que j’allais me faire punir pour cette audace qu’il aimait tant. Je sentis alors la cravache s’abattre sur mes cuisses. Il jouait alors encore avec ma chatte pour ensuite la punir. Il alla chercher la laisse qui gisait sur la table. Naturellement je m’accroupis Il était là à mes côtés. Il me caressait la tête. Je plaquais ma tête contre sa cuisse. Il était d’une telle douceur. Je pouvais me laisser complètement aller. J’étais en confiance car je savais qu’il me considérait et il savait me rassurer. Il posa alors son pouce sur ma bouche pour en dessiner le contour. Il inséra doucement son pouce dans ma bouche. Je le suçais, je m’en délectais. Je voulais aussi lui apporter toute ma dévotion, ma reconnaissance et les sentiments que j’avais à son égard. Je lui offrais ma soumission pour me sentir libre. Combien il était bon d’être avec un homme qui partageait les mêmes envies que les miennes. Mes envies peuvent s’apparenter à l’univers du BDSM, mais pour autant je déteste les cases. Cet univers peut être peuplé de fantasmeurs, de manipulateurs ou de personnes qui réduisent la domination à de la violence, ou encore à pouvoir faire ce qu’ils veulent d’une femme ou d’un homme, ayant trop regardé peut être des pornos. La soumission se mérite et chacun en a sa définition. Cette mise à nu à tout se dire est la relation la plus intense que je connaisse. Avez-vous déjà vécu une relation où vous êtes simplement vous. Soumise ne veut pas dire qui n’a pas de personnalité, qui ne se respecte pas, bien au contraire, c’est une femme qui s’amuse. Je sais je parle au féminin. Elle demande à l’autre de faire des efforts, de vous connaître. Messieurs, vous pensez réellement que sans savoir prendre le temps de s’intéresser à l’autre vous pouvez tout obtenir de lui ?. Et là à ce moment ici où il attache la laisse, je suis libre. Je n’ai plus besoin de penser. Il prend les rennes. Quelle libération pour moi. Quel plaisir de marcher à quatre pattes à ses côtés. Il connait tout de moi, ma personnalité, cette femme-enfant, cette femme indépendante et celle qui a envie aussi de se laisser aller à sa perversité. Il me promenait ainsi jusqu’à sa chambre. Félinement je le suivais et parfois j’aimais résister pour que la laisse se tende. Arrivés à la chambre, il me plaça devant son lit sur son tapis. Il avait pris soin de mettre une musique des plus excitantes. Nous avions cette passion pour la musique, elle nous met parfois dans un tel état. Certaines musiques sont si sexuelles. Celle-ci me rendait folle. J'étais là à quatre pattes. Il descendit alors ma culotte sur mes cuisses. Il avait appuyé sur ma tête pour la baisser vers le sol. Il s’était placé au- dessus de moi. Il avait ses jambes de pare et d’autres de ma taille. Il redressa ma jupe complètement sur ma taille. Avec la cravache il appuya sur mon dos afin que je me cambre. Je devinais qu’il regardait mon cul offert à sa vue. Je ne sentais pas le temps passé. Que faisait- il ? que me réservait il ? C’est la que je devinais un paddle long caresser mon fessier.. Il le passait d’une fesse à l’autre. Quand le premier s’abattit, je sentis force et détermination. Le ton était donné. Je savais que je ne devais pas bouger, ni rien dire. J’aimais la fessée mais parfois ses coups étaient si forts que je n’en voulais pas davantage. Parfois je faisais taire la provocation. Il me donnait des coups ferme que j’avais presque envie de me dérober. Il savait me canaliser par des gestes tendres entre pour me soulager pour mieux me punir comme je le méritais. Quand il s’arrêta, je restais statique. Mon fessier devait être écarlate. La fin donnait place à cette endorphine qui me faisait me sentir bien. Il tournait autours de moi, me laissant ainsi. Puis avec sa main, il m’appuya la tête pour que je la mette au sol. - Reste ainsi. Il me fit attendre, comme une bonne chienne attend son maitre. Quand il me laissait ainsi, je savais qu’il pensait à moi et il savait que je pensai à lui. Cette tension était palpable, mon sexe était totalement en attente. Il était en train de défaire ses boutons de manchettes, tout en ôtant sa cravate. Il sortit de la pièce et revint avec un verre de Whisky à la main. Il consultait alors son portable. Je devinais qu’il gardait un œil sur moi. Mon cul surélevé lui donnait le meilleur angle d’observation. - Tu es divine ainsi. Quelle belles chaussures ! elle te vont à ravir. Je vais prendre un plaisir à m’occuper de toi. Il prenait son temps, je commençais à être impatiente. Ce n’était pas ma meilleure qualité. Il appuya sa chaussure sur ma tête… - Prête à être baiser come une petite pute ? - Je… Un long soupir s’échappa, oui j’avais envie de cela ! qu’il me libère de cette tension animale. Il saisit alors la laisse et me redressa. Il était face à moi, il me jeta alors sur le lit. Je tombais sur son bord. Ce sentiment de vulnérabilité me donnait envie de reculer. Je commençais doucement avec mes mains à me mettre vers le milieu de celui-ci. Il plongeait son regard dans le mien. C’était électrique Je le sentais sauvage, possédé, tout comme moi. J’étais panthère. D’un seul coup il me stoppa dans mon recul. Il écarta mes jambes brutalement. Il me saisit alors sous le genou et me tira violemment à lui. Je me sentais conquise, prête à être possédée avec cette fougue qui l’animait. Mon dos tomba sur le lit soudainement. Lui était au bord du lit entre mes jambes qu’il tenait fermement de ses mains dominantes. Nous nous regardions avec une telle intensité. Naturellement je lui appartenais, naturellement il me donnait envie de me soumettre. C’était d’une évidence. Cette passion. Il se pencha alors vers moi Je sentais à travers son pantalon son sexe dressé. Il mis alors sa main sur mon visage pour le caresser puis il passa son pouce sur ma bouche. Elle était complètement asséchée. Il força ma bouche à céder sous sa pression pour qu’elle s’entrouve. Il l’enfonça dans ma bouche. Naturellement je l’ouvrais davantage, je le désirai. Je commençais à me délecter de son pouce. Il saisit alors ma gorge pour maintenir plus de pression. Il s’approcha davantage pour passer sa langue sur ma bouche. Il plongea ses yeux dans mon regard. Je le regardais droit dans les yeux. Il me gifla. Ma tête était partie sur le côté gauche. IL mis sa main sur mon cou, il serra, tout en me léchant la joue, tel un loup qui s’apprête à dévorer le pauvre petit chaperon rouge. Il se redressa. Il saisit ma chemise et fit sauter les boutons pour me l’arracher. C’était si intense, si excitant. Il voulait libérer mes seins. Il me fixa encore. Il libéra mes seins en les sortant du soutien gorge. Il les pris alors de ses pleines mains pour les malaxer. Je sentais ses doigts marqués ma peau. Il saisit d’un coup net mes tétons pour les tirer à lui comme il aimait tirer sur ma laisse. Je me redressai alors. Il me gifla pour me faire comprendre que je ne devais pas bouger. Il avait pris soin de préparer les pinces à tétons que je redoutais tant. J’avais une sensibilité certaine. Il aimait me parer ainsi pour me rendre des plus dociles, sentir la douleur m’exciter. Il me para également de bracelets en cuir noir à mes chevilles ainsi qu’à mes poignets. Et les attacha ensemble pour avoir un accès total à mon sexe et à mon cul. J’étais là exposée, soumise à ses moindres envies. Il mis sur mes yeux un bandeau également tout en cuir. Ma poitrine se soulevait. Je ne tenais plus jusqu’au moment où je sentis ses doigts toucher mon clitoris. - Que tu es trempée, je vais me délecter de ce doux nectar. Quand sa langue s’abattit sur mon sexe, je soupirais. C’était si bon. Il titillait doucement mon clitoris. Mon sexe était lisse, sans poil, j’aimais sentir ses doigts recouvrir tout mon sexe de ma mouille. Il écartait mes lèvres pour l’aspirer c’était tellement intense. J’avais envie qu’il me possède sur le chant, qu’il me baise comme jamais. Il savait me rendre folle. Il m’acheva quand il enfonça ses doigts dans ma petite chatte. Il aimait s’y aventurer, me l’écarteler. J’adorais ça. Il y allait en profondeur avec des vas et viens puissants, tout en continuant à me lécher. Je me dandinais comme une bonne petite chienne qui n’attend que d’être prise. Je suffoque de ce désir. Il me fait monter à la limite de la jouissance. Je me contracte, voulant de cette jouissance, mais il arrive à me mettre au bord. Il m’a interdit de jouir. Pour me faire redescendre il aime continuer à me lécher tout en tirant sur la chaine de mes pinces. Des petits cris de douleurs, de plaisirs s’échappent alors de ma bouche. J’ai senti qu’il se redressait quand il plaqua sa main sur ma bouche. Il me détacha. Il saisit à nouveau mes jambes pour bien les ramener au bord. Tout en me regardant il prit la mouille de ma chatte, il se délecta les doigts puis les posa à nouveau à l’orée de mon trou. Il défit son pantalon et sortit son sexe en érection. Il me pénétra ainsi sauvagement. D’un coup sec. Il me tenait par les cuisses, il était debout. Il prenait ce qui était à lui. De bons coups de queue me transperçaient. Mes seins volaient dans tous les sens. Il me baisait comme une bonne petite putain. Il soulevait soudainement mes jambes pour les mettre contre lui. Je le sentais intensément. Ses coups étaient si fort. Il prenait aussi son temps pour me la mettre dans profond. Quand il saisit mes poignets pour me rapprocher de lui, c’était pour mieux me transpercer. - Petite putain ! J’aimais quand il m’insultait. Je n’ai jamais compris pourquoi cela me faisait tant d’effet. Mais j’aimais être sa putain. Il faut être femme, amante, maîtresse et putain. D’un seul coup il me retourna sur le ventre. Il saisit mes poignets et les attacha fermement dans le bain. En me tenant par les coudes, il me prit à nouveau sauvagement. Je le sentais bien au fond de ma chatte. Parfois une douleur venait. Mon utérus rétroversé parfois me donnait quelques douleurs. Mais que j’aimais être possédée ainsi. Je sentais alors son poids sur moi et il me tenait par la gorge. Je ne pouvais pas me cambrer comme je voulais au niveau de mon dos. Sentir son souffle était si bon. Il m’embrassait l’épaule gauche, il la mordait puis dans une frénésie il appuyait ma tête contre le lit. Et il entamait de me labourer comme il se devait. C’était si fort que j’en étais arrivée, je le devinais au milieu du lit. J’étais alors allongée sur le ventre. Il se relevait et écarter mes fesses. - Reste les jambes bien fermées. - J’ai tellement envie de rendre béante ta petite rondelle ma chienne. Laisser l’empreinte de ma bite. Il commença par insérer un premier doigt.. il s’amusait avec son jouet. Il faisait des va et vient. Il aimait ensuite passer sa main sur ma chatte pour s’assurer de bien me lubrifier de partout. J’étais si trempée. - Hum j’ai du travail à faire avec ton petit fion pour bien l’écarteler. Tu es si serré. Il plaça un doigt de chacune de ses mains pour l’ouvrir. Il voulait l’inspecter, voir ce qu’il pouvait en faire. Puis il remit deux doigts bien fermement. Il commença à nouveau des vas et bien puis à l’élargir. - Humm tu t’ouvres doucement. J’aurai tant aimé t’enculer comme ça à sec comme une vraie salope.. mais tu n’es pas encore prête. Cela me vexait mais m’excitait à la fois. - Je vais te faire porter un rosebud pour ton entrainement anal. Il me tenait le cou, et il me baisait de ses doigts. - Tu aimes avoue ! - Oui j’adore… encore… - Regarde moi comme tu te dandines… Je voulais davantage. Puis il écarta si fortement mes fesses que j’en eu presque mal. Je sentis alors sa queue au niveau de mon anus. -Hum si tu voyais comment ton petit orifice cède.. tu sais que tu vas prendre cher. Je ne veux rien entendre. Compris. - oui… - Oui qui ? - Oui.. Monsieur. Tout en douceur je sentais mon fion cédé. Quand il fut bien en moi, il prit son temps. Puis tout doucement commença à me chevaucher. Il me claquait les fesses. Un son s’échappa de ma bouche. Quand soudainement Il s’allongea sur moi, et mit sa main sur ma bouche pour me faire taire. Sa frénésie commença, je me débattais pour limiter son assaut. Mes mains dans le dos tentaient de le repousser pour le calmer. Il continuer de me baiser. Quand je sentais ses coups de rein de plus en plus fort, je compris que sa jouissance était proche. Il éjacula. Je n’entendais que son souffle. Ce silence qui parle. Je sentis alors son poids sur moi. Il s’était complètement relâché. - Ne bouge pas ! Il resta quelques minutes sur moi. Je sentais son cœur battre. Il était à nu sur moi. Je sentais sa chaleur, il transpirait. Il me caressait doucement les cheveux. Je sentais sa semence au fond de mon petit cul. J’ai toujours eu un rapport au sperme particulier. Au bout de quelques minutes il se releva. Il s’absenta. Il était allé se nettoyer. Quand il revint, il caressa mes fesses. Je sentais qu’il m’observait. Peut être regarder il le spectacle du sperme s’écouler de mon petit trou ?. Soudain, je sentis la chaleur d’un gant de toilettes me laver. C’était si érotique, intime. Quand il eu finit, il me retourna. J’avais toujours mon masque sur les yeux. C’est là que je lui dis. - Je ne tiens plus il faut que j’aille faire pipi. Tout en m’aidant il me releva. Il me conduisit aux toilettes. Il rabaissa alors la cuvette comme un réel gentleman. - Détachez moi, s’il vous plait C’est là qu’il me dit. - Allez fais tes besoins ma petite chienne, dit il . Je sentis dans son regard une forme de taquinerie. Je le regardais un peu gênée mais nous aimions jouer. Nous avions un tel degré d’intimité qu’au fond cela était presque naturel. Je m’assis alors sur les toilettes pour me soulager. Quand j’eusse fini il s’approcha de moi. Il saisit le papier toilettes et m’essuya et tira la chasse d’eau. Puis soigneusement il lava ma petite chatte Il me tira à lui et m’embrasser avec tant de passion. - Mademoiselle mouille encore.. Nous sortîmes de la salle de bain. Il me poussa alors sur le fauteuil. Il noua mes chevilles à l’assise pour que mes cuisses restent bien ouvertes. C’est là qu’il ôta mon bandeau. Il me regardait avec une telle passion, une telle détermination. Il mit ses doigts dans ma bouche pour que je les mouille. Puis tout en me regardant, il les mis dans ma chatte. Il le fit avec une telle intensité. IL me tenait bien dressée par le collier. - Allez .. - Non… non… Je voyais qu’il avait mis une serviette au sol, il aimait me rendre fontaine. Ca l’excitait. - Regarde tout ce que tu mets partout petite chienne - Tiens ma petite catin. Fontaine, je l’étais. J’en avais presque honte. Il recommençait, je perdais complètement pied. Il tapait ensuite sur ma petite chatte pour engouffrer à nouveaux ses doigts, il aimait me remplir. Puis une fois mûre il déposa sa langue sur mon clitoris. Il prenait ma chatte mais aussi mon petit fion. - Oh oui c’est bon des doigts dans la chatte et dans le cul.. hein ? - Oui.. c’est… c’est .. si bon. - Allez jouis ma belle…. Je me sentais au bord du précipice voulant que cela dure et à la fois être soulagée. IL m’acheva. Mon corps tremblait de partout. Je sentis les secousses m’envahir et ce plaisir me faire monter dans les étoiles. Les larmes commençaient à monter. Tout en me regardant il me détacha les jambes. Il me leva, pris ma place. IL me fit m’asseoir sur lui. Je me lovais contre lui. Tremblante de mon désir, de ma jouissance, d’avoir atteint ce bonheur, ce plaisir. Je me sentais à la fois vulnérable et à la fois protéger contre lui. Je sentais ses bras me tenir fermement et ses mains me caresser. Au bout de quelques minutes il me releva. - Viens, viens au chaud. IL m’invita alors à me mettre sous les draps. J’étais frigorifiée. Il me déshabilla complètement, je me laissais faire, j'en avais envie. C’est là que je me rendis compte que la pluie s’abattait dehors. Complètement heureuse d’être ici. Je m’endormais. Quand je me réveillais, il m’avait alors enchaînée au lit avec des cadenas…
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Par : le 11/12/20
Les artistes sont souvent des amoureux inconditionnels, passionnés et entiers. Salvador Dalí, référence du surréalisme, n'échappe pas à la règle. Lui qui vit avec le fantôme d'un frère qu'il a remplacé aux yeux de ses parents et l'absence d'une mère emportée par un cancer d'un col de l'utérus alors qu'il n'a que seize ans, a toutes les armes pour devenir un artiste maudit. À vingt-trois ans, il a croisé Picasso, quitté l'Espagne pour Paris et fréquente un cercle d'intellectuels surréalistes. C'est lors de vacances dans la maison de ses parents où il a invité tout ce petit monde, qu'il croise le regard d'Elena Ivánovna Diákonova, surnommée Gala. Elle n'est pourtant pas un cœur à prendre puisqu'elle est l'épouse du poète Paul Éluard. Le coup de foudre est immédiat entre le peintre et la jeune femme de près de dix ans son aîné. Il déclarera même que l'expérience la plus passionnante de sa vie est cette rencontre avec celle qui va devenir sa femme. Pour Gala, cette histoire naissante est l'occasion d'échapper à un schéma classique d'épouse dans lequel elle étouffe. Mariée à Paul Eluard, elle est aussi mère d'une petite fille. Mais elle s'ennuie dans ces rôles qui ne conviennent pas à sa nature indépendante et passionnée. La jeune femme a d'ailleurs déjà une relation extra-conjugale avec un autre artiste, Max Ernst. Elle quitte donc deux hommes pour Dalí. Lui est déjà fou d'elle, au sens littéral du terme. Ses "crises de folie" inquiètent les amis qu'il a conviés dans sa maison de Cadaquès. Entre l'artiste fantasque et la belle éprise d'indépendance et de culture, l'histoire est inévitable. Gala devient donc à la fois son amante et sa muse avant de devenir officiellement sa femme, civilement, en 1932 et religieusement, en 1958, après la mort de Paul Éluard. D'apparence pourtant ordinaire, Elena Ivánovna Diákonova, surnommée Gala, a déchaîné les passions tout au long de sa vie et suscite encore des réactions partagées près de quarante ans après sa mort. On retient souvent que la jeune russe, issue d'une famille très bourgeoise et cultivée, a rencontré le tout aussi jeune Paul Éluard lorsqu'elle avait dix-huit ans et se faisait soigner pour une tuberculose en Suisse. Ils se marient cinq ans plus tard et ont une fille, Cécile qui sera l'unique enfant de Gala. Les époux rencontrent quelques années après le peintre Max Ernst, qui deviendra l'amant de la jeune femme et ira même jusqu’à vivre avec le couple dans leur maison de la région parisienne. En 1929, douze ans après leur mariage, Gala et Paul Éluard se rendent à Cadaquès, en Catalogne, pour rendre visite au peintre Dali. Gala a trente-cinq ans, Dali vingt-cinq, et c’est le coup de foudre réciproque. Ils ne se quitteront plus jamais. "Sans Gala, je ne serais rien, elle est mon oxygène, disait le peintre catalan, c’est elle qui découvre et m’apporte toutes les essences que je transforme en miel dans la ruche de mon esprit." Mais la froide Russe agace l’entourage de Dali. "Elle pouvait être froide et calculatrice" reconnait Montse Aguer, directrice de la fondation Gala Salvador Dali. Selon son biographe Bertrand Meyer-Stabley, elle est ambitieuse, dominatrice, cynique et aime plus que tout l’argent et le luxe. Pourtant, c’est bien elle qui inspirera de nombreuses œuvres à ses différents maris ou amants, et fera en particulier la réussite du peintre catalan. Conseillé par Gala, Dali devient ce peintre excentrique que l'on s'arrache dans le monde entier. Le couple s'enrichit et mène un train de vie très confortable. Mais Gala était-elle vraiment cette femme fatale sans cœur décrite par certains ? Adorée par ses maris et amants, Gala était aussi l’amie de nombreux artistes et figures intellectuelles de l’époque, notamment les poètes René Char et René Crevel ou le peintre Man Ray. Cultivée et créative, elle produisait elle-même objets surréalistes et écrits en prose, et participait souvent au processus créatif des œuvres de Dali, qui signait certaines d’elles par Gala Salvador Dali. C’était une femme en avance sur son temps, qui va bien plus loin qu’un rôle de simple muse. Gala était surtout une femme libre, et c’est un exemple pour les femmes, elle luttait pour ce en quoi elle croyait, l’art et la littérature. Elena Ivánovna Diákonova, connue par tous comme Gala, est née le dix-huit août 1894 à Kazan, l’Empire russe à l’époque. Quelques années plus tard, son père mourut, et sa mère se remaria au bout d’un certain temps. La famille s’installa alors à Moscou. Elena avait de très bons rapports avec son beau-père, au point qu’elle a adopté le nom patronymique de celui-ci. Comme un papillon qui sort de sa chrysalide, la future muse de Dali a porté différents noms, Elena Ivanova, Elena Dmítrievna, Elena Diákonova, Elena Diákonova-Éluard, pour être finalement Gala, Gala Dali. À Moscou, Elena fait ses études dans une école pour jeunes filles. Elle rencontre Marina Tsvetaeva, une poétesse qui deviendra célèbre dans le monde entier. L’écrivaine la décrivait ainsi: "Dans la salle de classe à moitié vide, sur un pupitre, est assise une petite fille aux jambes longues et minces, vêtue d’une robe courte. C’est Elena Diákonova. Un visage allongé, une tresse blonde avec une boucle au bout. Des yeux inhabituels, marrons, petits, on dirait des yeux de chinois. Des cils foncés et épais d’une telle longueur que, comme mes amis l’ont prétendu, deux allumettes pouvaient être placées ensemble. Son visage reflétait l’obstination et ce degré de timidité d’une personne maladroite”. En 1912, Elena, âgée de dix-sept ans, fut atteinte de tuberculose, et sa famille l’envoya au sanatorium Clavadel en Suisse. C’est là qu’elle rencontre le poète inconnu Eugène Grindel. Il est devenu plus tard son premier mari. Elena elle-même était destinée à devenir une muse et à inspirer celui que le monde connaîtra plus tard sous le nom de Paul Éluard, qui écrira les poèmes d’amour les plus fervents. C’est ainsi qu’Elena découvre en elle son talent, peut-être le plus important, car elle est brillante, être une muse dans l'ambiance littéraire que cultivait sa mère. Le couple se marie en 1917. Un an après, elle a une fille. En 1921, Elena et Paul voyagent à Cologne, en Allemagne pour rendre visite à leur ami Max Ernst. C'est le début d’un triangle amoureux. C’était une relation ouverte. Ils habitaient, sans se cacher, sous le même toit. En 1929, le poète et sa femme se rendent à la ville espagnole de Cadaqué pour rendre visite à un peintre espagnol appelé Salvador Dali. "J’ai réalisé tout de suite que c’était un génie", avoua-t-elle plus tard. La relation avec Éluard prit donc fin. Paul Éluard quitte la maison de Cadaqués sans sa femme, emportant à titre de désagrément son portrait, fait par Dali. "J’avais l’impression que l’on m’avait confié le devoir de capturer le visage du poète, car je lui ai ôté la meilleure muse de l’Olympe", aurait dit plus tard le peintre. Gala devient sa muse. Alors, Gala et Salvador deviennent inséparables et, en 1932, lorsque le divorce avec Éluard est formalisé, le couple se marie officiellement. C'était un ménage assez particulier. Dali craignait les femmes et probablement les relations intimes, aux dires de certains, Gala était la seule à pouvoir le toucher, tandis qu’elle était sensuelle et passionnée. Dali était, lui aussi, passionné, mais juste dans ses fantaisies et ses créations. Gala, elle, assouvissait sa soif avec de nombreux jeunes amants, dont les marins de la zone. Les œuvres réalisées par l’artiste pendant leurs années de vie commune étaient signées par "Gala-Salvador Dali." Ce fut Gala qui réussit à ce que les collectionneurs et les amateurs de la peinture commencent à assiéger leur maison, sous prétexte de "toucher le génie de Salvador Dali." Autrement dit, c’était un manager très efficace. Si les œuvres ne se vendaient pas au prix souhaité, elle obligeait Salvador à faire de la publicité, créer des vêtements ou, par exemple, décorer des vitrines. En raison d’une différence d’âge de dix ans entre les deux, Salvador était pour Gala son fils, plutôt que son mari. Elle l’aimait bien plus que sa propre fille, Cécile, qui était à la charge de la mère d’Éluard. Salvador lui-même, dont la mère était décédée lorsqu’il avait quinze ans, et qu’il adorait sans mesure, acceptait volontiers ce rôle d’enfant gâté. Gala devient l'unique modèle féminin et le principal sujet d'inspiration du peintre qui ne cessera de la magnifier et de la représenter comme un mythe vivant et une icône moderne. De son côté, elle prend en main les affaires de son mari et saura les faire fructifier. Pendant plusieurs décennies, Dali peignit Gala de différentes façons. Elle fut immortalisée dans ses œuvres sous plusieurs formes, nue, faisant des poses obscènes, ou adoptant l’image de la Vierge Marie. Ce n’est pas pour rien que certains critiques d’art estiment que Gala n’était pas un modèle silencieux. Elle jouait le rôle de coauteur qui aidait le peintre à construire la composition de la toile. Gala contribua à la rupture de Salvador Dali avec les surréalistes, mais en même temps et grâce à son énorme talent et son esprit entrepreneur, l’artiste pouvait dire à juste titre: "Je suis surréaliste." En fait, la haine que l’un des fondateurs du surréalisme, André Breton, éprouvait envers Gala, suite au divorce d’Éluard, valut à la muse la renommée douteuse d’une femme aux mœurs légères et amoureuse d’argent. Plus tard, les médias l’ont baptisée la "Valkyrie insatiable", ce surnom étant l’un des moins offensants. Cependant, ni Gala ni Salvador ne semblaient s’en soucier. Pour le peintre excentrique, sa femme était sa Gradiva, sa Galatée. En 1934, les époux partent en Amérique suivant, comme d’habitude, le pressentiment infaillible de Gala. Elle estimait que ce ne serait qu’aux États-Unis que son mari pourrait obtenir une vraie reconnaissance et devenir riche. Et elle n’avait pas tort. En effet, c’est en Amérique où Salvador Dali commença à croire pour de vrai au surnom qu’André Breton lui avait donné en Europe, "Avida Dollars." Il s’agit d’un anagramme composé avec les lettres de son nom, et qui signifie “assoiffé de dollars”. Le couple organisait de nombreux événements lors desquels ils décoraient leur apparition en grande pompe. Alors que Dalí descend du navire sur les côtes américaines, il tient dans ses mains une miche de pain de deux mètres de long. Six ans après leur premier voyage aux États-Unis, Gala et Salvador y sont retournés et s’y sont installés pendant huit ans. Les deux ont travaillé sans relâche. Il peignait des tableaux et écrivait des scénarios. Il a créé le décor pour un film d’Alfred Hitchcock et a travaillé pour un dessin animé de Walt Disney. Gala, elle, qui jouissait d’une énergie intarissable, organisait tous ces événements et signait de nouveaux contrats, sans pour autant oublier ses propres besoins, trouvant constamment de nouveaux amants bien plus jeunes qu’elle. En 1948, le couple Dali retourna en Espagne. Salvador adorait sa patrie, et la regrettait de plus en plus. Ils avaient tout à l’époque, une bonne réputation, une grande fortune, un énorme succès. Mais quelque chose tracassait la vie de Gala. Elle vieillissait. Et plus vieille elle était, plus jeunes et nombreux étaient ses galants. Elle dépensait une fortune avec eux, leur offrait des bijoux, des voitures, et même des tableaux peints par son mari. Malgré tout cela, en 1958, Gala et Salvador Dali se sont mariés dans le rite catholique. Pendant plus d’un demi-siècle d’histoire depuis leur union, Gala fut invitée à de nombreuses interviews, lors desquelles elle ne révéla jamais les détails de la vie avec son mari. Dali affirmait que pendant quatre ans, sa femme avait écrit un journal en russe, mais personne ne connaît à cette date l’endroit où il se trouve, au point qu’on se demande s’il existe vraiment. L'artiste était connu pour sa mythomanie. En 1964, Gradiva fêta son soixante-dixième anniversaire, et elle et son mari s’éloignaient de plus en plus. Elle passait la plupart de son temps avec ses admirateurs, et lui, avec sa maîtresse platonique, la chanteuse Amanda Lear. En 1968, Dali a commis une action juste, propre à lui. Il acheta à sa Gala adorée le château de Púbol, où il ne pouvait se rendre qu’avec une autorisation par écrit de son épouse. Gala y passa ses dernières années empreintes d’amertume, luttant contre ses affections et essayant de résister à une inévitable faiblesse sénile. En 1982, elle se fractura le col du fémur, et suite à un long séjour à l’hôpital, Gala Dali, née Elena Ivánovna Diákonova, mourut à l’âge de quatre-vingt-huit ans, le dix juin 1982. Dali la fit enterrer dans la crypte du château de Púbol, dans un cercueil au couvercle transparent. Il lui survécut sans son seul amour seulement sept ans encore, victime d’une dépression profonde et atteint d’un Parkinson progressif. Le peintre mourut le vingt-trois janvier 1989 à Figueras, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans. Contre sa volonté, Il fut inhumé dans la crypte de son théâtre-musée et non dans le château de Púbol. Sa fortune fut pillée à sa mort. Bibliographie et références: - Adam Biro, "Gala" - René Passeron, "Dictionnaire général du surréalisme" - Robert et Nicholas Descharnes, "Salvador Dalí" - Paul Éluard, "Lettres à Gala" - Dominique Bona, "Gala" - Bertrand Meyer-Stabley, "La véritable Gala Dali" - Dominique Bona, "Une vie de Gala" - Carmen Domingo, "Gala Dali" - Victoria Charles, "La muse de Salvador Dali" - Jean-Pierre Thiollet, "Gala Dali" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/12/20
SOUMIS, (E) ou ESCLAVE : L'esclavage d'un soumis s'entend par sa possession totale: physique, intellectuelle et financière. Je ne suis pas d'accord avec le premier mot : l'esclavage . NON, il n'y a pas d'esclave pour MOI. Dans le "petit LAROUSSE" sens premier , du latin slavus, slave. -personne de condition non libre, considérée comme un instrument économique pouvant être vendu ou achetée et qui est sous l'emprise d'un maître. -personne qui est sous l'entière dépendance d'une autre . - personne entièrement soumise à quelque chose . L'esclavage remonte à l'antiquité. Principal outil de travail et objet du grand commerce , les esclaves sont alors des prisonniers de guerre et les individus les plus pauvres de la société. L'esclavage est aboli en Angleterre en 1833, en France en 1848, aux Etats Unis en 1865, au Brésil en 1888. L'esclavage est condamné par la Déclaration des droits de l'Homme en 1948. L'esclave comme nous l'entendons dans cette relation BDSM , pour moi n'existe pas et ce n'est pas possible. C'est irréalisable , voir dangereux. C'est mettre son soumis ou sa soumise plus bas que terre . Prendre possession de son corps : ho oui quel délice ! jouer avec lui avec des moyens cinglants ou brûlants, , le maltraiter, l'exhiber, le caresser, le réconforter, le rassurer etc... Prendre possession intellectuelle : oui dans une certaine mesure, car le soumis adhère complètement aux affres de Sa Maîtresse . Cela fait partie du JEU . mais je ne veux absolument pas d'un homme "OUI, OUI". Ce soumis doit rester conscient de sa personnalité, de ses réflexions, de ses idées etc... Prendre possession financière : alors là, NON. pas pour moi, c'est malsain. très malsain , c'est de la prostitution, de l'escroquerie, abus de pouvoir, etc... et personne n'a le droit de s'approprier le bien des autres. C'est une faute grave dans le code pénal. OU alors , oui, nous pouvons gérer les affaires pécuniaires d'une personne diminuée mais là, nous sommes prises comme Tutelles et nous devons passer devant le juge pour établir cet acte. J'ai un profond respect de la personne humaine et dans la D/s je ne recherche pas à avilir ni à dégrader mon partenaire soumis pour mon simple plaisir . Le vrai plaisir reste toujours en effet, la recherche du plaisir de l'autre. Et c'est merveilleux. Son corps ne saura qu'un instrument de plaisir pour l'aider à se découvrir lui-même tel qu'il est vraiment. Son esprit, son intellect sont présents et actifs. et j'aime ça. Dans cette relation S/M entre adultes consentants , il n'y a aucune norme. Tout est possible , tout est permis dans la mesure ou cela ne dérange pas l'autre. La liberté existe à ce prix là. La seule norme est celle qui procure le bien être et l'équilibre à deux personnes qui le désirent vraiment ensemble. Comme dit Freud " La domination, la servitude ne peuvent exister sans une complicité profonde entre Maîtresse et Soumis sans une sorte de jeu théâtral qui n'est qu'un avatar particulier de l'Amour". OUI la Domination et la servitude ne peuvent exister sans une COMPLICITE PROFONDE mais L'AMOUR est bien là, sincère, unique, magnifique. CE N'EST PAS UN AVATAR De l'Amour. Ce n'est pas une transformation ou une illusion . Pour Maîtresse Gabrielle et berny : c'est l'OSMOSE complète entre nous deux et cela dure, évolue certainement . comment voyez vous le soumis ou l'esclave ?
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Par : le 13/01/21
Le sadomasochisme est une relation singulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui la conçoit et par celle qui va la faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une intense décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie soutenu. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps, tel Janus aux deux visages, complémentaires et indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure", "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il bascule dans sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent profondément en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu ou d'un signal, avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des désirs permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celle ou de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser clairement que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C'est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais peut parfois varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action car le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant jamais en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, de se faire tatouer, de se faire percer le corps, ou enfin d'accepter des marques corporelles, dépassant ainsi ses limites. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc à priori, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès, lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérennité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher- Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/02/21
La dépréciation de la figure de proue du romantisme, prônant la sublimation des individus contre les mécanismes de reproduction sociale, a encouragé l’affirmation de théories relationnelles de l’amour. En même temps que décroît l'idée du sacrifice personnel et que devient centrale la composition des projets de vie, l’amour doit être dorénavant envisagé sous l’angle d'une visée virtuelle de l'union. Une telle redéfinition dans un contexte de modernité avancée ouvre dès lors un espace riche pour les sciences de l’information et de la communication qui peuvent examiner les processus amoureux inédits portés vers l’égalité des sexes et le respect des identités individuelles, les nouvelles représentations médiatiques et les inflexions des interactions proposées par l’Internet. Au-delà des oppositions philosophiques, la sphère intime contemporaine place la compréhension mutuelle au cœur de la communication amoureuse et s’avère pénétrée des problèmes de démocratie relationnelle, de rationalisation des sentiments et d’égalité de genre. La question est aujourd’hui de savoir quels codes remplacent l'entente valorisée par l’idéologie romantique à l'heure du numérique. Par la suspension, au moins virtuelle des distances spatiales et sociales entre individus, le Web permettrait dès lors un choix amoureux libre et ainsi d'engendrer plus rapidement un amour vrai. Chez Platon, dans "Le Banquet", éros, philia et agapè forment les trois inflexions de l’amour. Amour hypothétique, l’éros est une riposte imparfaite à la beauté d’autrui que la contemplation doit transfigurer en amour pur. Concernant la philia aristotélicienne, traduite en français par l’amitié, l’amour naît lorsque les hommes sont bons les uns avec les autres. En termes communicationnels, la philia est riche. Elle est partagée et implique réciprocité et évaluation des qualités d’autrui qui, si l’attachement est proportionnel à la qualité de l’individu, produisent une forme d’égalité. Lorsque la psychanalyse a érigé la libido, le narcissisme, le manque ou encore le transfert comme fondements psychiques du sujet, ces concepts sont devenus au mieux les seuls prismes par lesquels penser l’amour, ils l’ont au pire totalement enclavé et subordonné. Ces dieux cachés ont interdit d’envisager le sentiment amoureux en termes de liens communicationnels. Si l’on aime, c’est parce que l’autre est un miroir flatteur, que l’on éprouve un manque, que l’on se souvient ou que l’on transfère, mais jamais parce que l’on échange.Triste paradoxe.Tout amour ne serait que l’expression d’un psychisme inflexible, presque imperméable au monde extérieur, imperturbable dans son inertie. En psychanalyse, il apparaît plus opportun de relater non pas l’amour, mais un fantasme sexuel car le désir pour un autre rime avant tout avec celui pour soi-même ou pour une antique créature selon la mécanique constituante de l'abandon, du narcissisme ou de l'aliénation, trio conceptuel renvoyant la passion amoureuse au rôle de tendre auspice. Pourtant, les apports sont grands quand Sigmund Freud souligne la pluralité des manifestations qu’amalgame le seul terme d’amour et propose de nommer libido cette énergie qui, bien qu’elle émane de la sexualité, a trop souvent été réduite. Pour lui, les relations amoureuses sont la quête du sentiment de plénitude enfantin, dont l’individu cherche à combler la perte par une représentation parfaite de lui-même, nourrie par la libido narcissique. En conséquence, il n’y aurait pas d’amour pour l’autre, mais un amour de l’autre pour "les perfections que l’on souhaite à son propre moi." L’amour serait un trompe-l’œil dont la fonction serait de rendre viable l’expression du narcissisme, l’autre n’étant jamais une entité autonome avec laquelle se nouerait un échange mutuel, mais un simple miroir, un réceptacle ou un réservoir. Au dos de cette approche théorique est automatiquement visible le concept de l'homogamie, la tendance des êtres à constituer un couple avec un individu socialement semblable. Sujet courant en sciences sociales, l'homogamie fait l'objet de plusieurs travaux dont les résultats, les statistiques­ sont aujourd'hui connus au-delà du cercle académique. La foudre, quand elle tombe, ne tombe pas n'importe où. La ségrégation sociale des espaces de vie fait que les individus ont des opportunités de rencontres plus importantes lorsqu'ils sont proches dans l'espace social. Ensuite, et à l'intérieur de ces cercles de relations socialement restreints, l'homogamie advient du fait des préférences des acteurs. Les sites de rencontres mettent au défi ce modèle de la formation des couples. Déconnectés des lieux de vie, ils semblent désenclaver l'espace des rencontres amoureuses. Cela d'autant plus que, mettant en relation des individus sans interconnaissance préalable, ils suspendent la médiation des cercles de sociabilité. Cette apparente disparition du facteur homogame a conduit un certain nombre de commentateurs à voir dans ces sites un marché matrimonial plus libre et plus mouvant. Toutefois, ces sites se démarquent aussi des espaces de conjonction ordinaires par la manière dont les inclinations amoureuses vont pouvoir se formuler. Espaces numériques, ils se caractérisent par l'absence de face-à-face et par la communication écrite, proposant ainsi des conditions d'interaction différentes de celles hors ligne. Basés sur l'interaction à distance, les sites substituent un profil synthétique au corps physique pour remettre la rencontre de visu à un deuxième temps. Ces nouveaux services changent donc profondément les conditions de rencontres. Plus que de simplement annuler un des facteurs de l'homogamie, ils rendent difficile la mobilisation du modèle explicatif traditionnel de ce fait social. Dès lors, L’amour serait corrompu par une modernité libérale dont les acteurs seraient effrayés par les risques, la vérité et l’altérité. Dégradation de la sphère de l’amour qui ouvre trop grand le champ des possibles et appauvrit les liens amoureux, elle contribue à la prédominance d’une politique de la jouissance, une incapacité à connecter avec l’autre. Les individus postmodernes sont devenus "pervers" polymorphes et ne communiquent plus. Une fois de plus, l’individualisme est réduit à un égoïsme contrariant la mise en commun et bâillonnant de prolifiques échanges, là encore il est opposé aux logiques de reconnaissance sociale tirées d’une organisation plus globaliste. L'amour serait alors chargé d'imaginaire mercantile. Tandis que dans les espaces publics "offline" le corps matérialise l'existence d'un individu et renseigne sur sa personne, âge, genre, appartenance sociale­, sur Internet, pour y être, il faut se dire. C'est le cas sur les sites de rencontres où les utilisateurs sont présents à travers des profils largement textuels. Outre la photographie, facultative, les usagers sont invités à répondre à un certain nombre de questions à choix multiples et à des questions ouvertes. Il s'agit de se "profiler" à travers la mise en écrit, et donc en récit, de son identité sociale ainsi que de ses qualités et ses attentes dans le domaine des relations amoureuses et sexuelles. La fréquentation des sites de rencontres implique donc l'appropriation d'un outil technique où l'accent est mis, dans un premier temps, sur la présentation textuelle et visuelle de soi. L'annonce constitue un des éléments principaux du profil sur les sites de rencontres où les usagers sont invités à se présenter par un texte. Considéré comme un moyen de personnaliser une description de soi par ailleurs trop standardisée, ce champ libre est fortement investi par les personnes dotées de qualités empathiques et culturelles. Habitués et à l'aise avec la rédaction, ces usagers y voient un outil très privilégié pour se donner à voir à travers le contenu mais aussi la forme des annonces. Les fonctions du profil révèlent des usages de présentation de soi souvent très contrastées. Si l'objectif commun réside à s'offrir à voir et à mettre en avant ses aptitudes en tant que partenaire, la façon de l'effectuer diffère. Les éléments considérés valorisants et constitutifs de sa personne ainsi que la manière de manifester ceux-ci dépendent des ressources des acteurs et ne sont pas les mêmes d'un groupe social à l'autre. Pratique socialement marquée, l'expression verbale permet de situer socialement un individu inconnu. Cela est aussi vrai "offline" qu'"online" où l'interaction prend alors le plus souvent une forme écrite. La rédaction est l'objet d'une inégalité sociale qui s'exprime dans le degré de formalisme et de distance au langage parlé, d'une part, et dans la maîtrise de l'orthographe, d'autre part. Les sites de rencontres reposent ainsi sur un mode de communication fort inégalitaire. Les analyses révèlent que la rédaction devient un critère de choix ­ non prévu en tant que tel ­ dès lors que la sélection se fait par profil. Loin de rester un simple medium, l'écrit constitue en effet un moyen de filtrage central pour les interviewés scolairement dotés. Cela est particulièrement vrai pour l'orthographe. En effet, l'orthographe peut-être présentée comme un critère discriminant par la grande majorité des adeptes diplômés du supérieur, indépendamment du niveau et du secteur d'études. Il est aussi l'un des rares à être formulé en tant que tel. Une mauvaise expression écrite disqualifie immédiatement l'interlocuteur comme partenaire potentiel. Il constitue en cela un critère opérant une exclusion verticale nette vers le bas de l'échelle sociale. Lorsqu'il est motivé, le rejet s'inscrit dans un registre social mais avant tout dans celui du caractère. Sans être élitiste, la mauvaise orthographe n'en disqualifie pas moins la personne en tant que conjoint mais elle rebute plus largement. Intimement et implicitement liée à l'appartenance sociale, elle révèle alors que les préférences amoureuses ne traduisent pas seulement des goûts mais aussi des dégoûts. Puissant mythe, l’amour est un équilibriste qui oscille entre sentiments magnifiés et basse corporalité, l’antagonisme se résolvant dans le dialogisme et la communication, pour faire se rencontrer les plénitudes du corps et de l’âme. En effet, la littérature est à l’origine de ces codes. À partir de la seconde moitié du XX ème siècle, on observe une transformation des rapports amoureux portée par l’individualisme, les mouvements émancipatoires des femmes et des homosexuels (elles), et par la libération de la sexualité. Ce constat est décisif pour saisir les redéploiements communicationnels dans l’amour. On se satisfait d’un progrès laissant place à une liberté relationnelle et à l’épanouissement d’une vie sociale ne relevant pas d’un jardin secret parfois très culpabilisant, mais on peut aussi s’interroger, sur la difficulté à intégrer dans sa lecture aux dimensions modernes les joies d’un quotidien amoureux que d’aucuns peuvent juger aliénantes mais qui n’en sont pas moins réelles. De cet affaiblissement du romantisme et de la précarisation des relations, Internet est fréquemment perçu comme le témoin, voire l’opérateur. Affaibli par l’individualisme, le romantisme se rationalise. La rencontre de l’âme sœur se fait à partir des centres d’intérêts et de loisirs communs, ce qui ne favoriserait pas l’ouverture à l’altérité. La communication ne sort pas indemne des reformulations. La place du corps dans ces échanges en ligne est l’une des plus problématiques aujourd’hui. Internet réinstaure la distinction cartésienne entre esprit et corps, et écarte ce dernier. Pourtant, l’interaction textuelle en ligne ne saurait être qu’une facette des identités. Si la communication non verbale disparaît dans l’écrit, le corps ne disparait pas, dispersant des traces de son existence matérielle dans les photos ou les avatars, miroirs de ce que nous attendons aujourd’hui de nos corps réels. Internet propose des codifications qui font concurrence à celles des territoires sociaux classiques. En ligne, les femmes et les hommes, en âge de majorité, peuvent assumer leurs réels désirs sexuels. De même que les échanges virtuels, constitués de modèles amoureux divers, du romantisme banal à l’amour courtois médiéval qui, parfois, aboutissent à des échanges passionnels, les rencontres sont structurées par une définition de la sexualité comme loisir qui peine à se transformer en engagement conjugal. Toutes ces mutations peuvent finalement être résumées par le renversement du déroulement classique des rencontres amoureuses qu’induit Internet. L’intimité se dévoile avant la rencontre et la sexualité précède les sentiments amoureux, ce qui rend l’engagement d’autant plus compliqué. Ce qui serait aujourd’hui recherché par les individus ne serait pas tant le partenaire idéal que la relation parfaite en ce qu’elle respecterait le lourd travail identitaire effectué jusqu’ici par l’individu. En toute logique, ce nouveau mode amoureux suppose le minutieux travail d’une politique relationnelle pour communiquer ses envies et attentes, cela pour négocier le contrat amoureux et établir des compromis qui permettent au régime de se poursuivre. Un tel gouvernement relationnel s’exprime également dans la sexualité, entendue comme ars erotica, qui devient un pôle publiquement chargé d’électricité politique, un territoire personnel et social dans lequel se joue la liberté fondamentale à disposer et à jouir pleinement de son corps. L’approximatif et le lyrisme n’y sont imaginés que comme des fantasmagories romantiques qu’il convient rapidement de chasser au plus vite. Chat échaudé craint l’eau froide. Si la relation pure est prudente à l’égard de la fusion romantique, la poésie et le renoncement, c’est parce qu’elle a compris qu’hérité du romantisme, le sacrifice est celui de l’épanouissement, souvent féminin. Contrairement à une idée courante, les rencontres en ligne donnent rarement lieu à une longue relation épistolaire. Au contraire, lorsque les interlocuteurs s'apprécient par écrit, ils décident alors le plus souvent de se rencontrer rapidement en face-à-face. La volonté de voir l'autre se nourrit alors surtout du souhait d'apprécier esthétiquement l'autre. Nouveau lieu de rencontres, internet introduit un nouveau scénario de rapprochement. Alors que la rencontre physique constitue habituellement le prélude des relations intimes, elle intervient ici à la fin d'un processus de présélection des partenaires potentiels. Elle s'apparente à une audition où s'apprécient des candidats préalablement choisis par l'évaluation de fiches descriptives et par l'échange écrit. Ce nouveau scénario se traduit par un jugement processuel des partenaires. Modèle amoureux de référence depuis le XVIII ème siècle, le romantisme poursuit de sous-tendre les imaginaires et les pratiques dans les représentations culturelles et dans les nouvelles formes de rencontre amoureuse sur Internet. Mais ce mouvement moderne qui prédisait la liberté individuelle contre les codifications sociales s'avère être devenu ce contre quoi il s’était séculairement constitué, une nébuleuse virtuelle étouffant parfois les aspirations de ses adeptes. Dans une modernité avancée faite de liens distanciés, mais aussi plus nombreux et plus libres, la validation de l’identité individuelle par un autre genre, telle que le suppose le complexe sentimental, est un véritable enjeu et l’horizon de nouveaux modèles numériques à inventer. Compromis, concessions, renoncements, expression personnelle sont autant d’outils qui inciteraient à la tendre harmonie amoureuse pour certains auteurs compréhensifs ou à la tyrannie éloquente pour les auteurs critiques. Bibliographie et références: - S. Freud, "Pour introduire le narcissisme" - S. Chaumier, "L’amour virtuel, nouvel art d’aimer" - J. Habermas, "L'espace numérique" - Z. Bauman, "Le désir de la toile" - A. Casilli, "Les liasons numériques" - P. Flichy, "Le corps dans l’espace numérique" - N. Fraser, "Repenser la sphère virtuelle" - A. Badiou, "Éloge de l’amour" - J. Lacan, "Le séminaire" - P. Lardellier, "Écran, mon bel écran" - F. Bourin, "Sexe, amour et séduction sur Internet" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/07/21
(Texte personnel, ne pas copier ou diffuser sans mon autorisation) ********************************************************** ****************************** Je m’interroge sur cet étrange lien, qui perdure, au-delà de la relation. Quand le téléphone ne sonne plus, quand il n’y a plus de photos qui s’ajoutent dans le téléphone, de moi ou de Lui, et que Messenger est silencieux ….. Ce lien D/s est là, même si je ne le nourris pas ; comme une braise attendant d’être réactivée, comme une boite d’allumettes attendant la braise, ce lien attend. Est-ce moi qui ne suis pas capable de faire ça, de dénouer ce lien ? Est-ce moi qui suis handicapée à ce point ? Faire sans Dom ne m’est plus possible, déjà ? J’ai découvert le BDSM il y a 3 ans, 4 ans au plus ….. une addiction, un besoin vital. F. en 2019, puis C. que je n’ai vu que deux ou trois fois, G. l’amoureux que j’ai initié, tous sont là, présents, complets, et Dominants. Je sais qu’il me suffit de les regarder pour avoir envie d’eux, d’être leur soumise. Un besoin de baisser les yeux, de déposer les armes, de me livrer, sans combat, à celui que j’ai choisi : soumise dans l’âme, il semblerait ….. Juin 2021 Laidy Sienne
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Par : le 16/08/21
"On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, pour vous fouetter. À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction" Histoire d'O Anne Cécile Desclos, dite Dominique Aury alias Pauline Réage. Un sombre voile de plaisir recouvre la flagellation depuis l'orée des temps. Les antiques raffolaient déjà du fouet. Lors de cérémonies rituelles, ils l'utilisaient pour invoquer les divinités afin de rendre les femmes fertiles. Dans la Rome Antique, le culte de Junon, protectrice des femmes, leur commandait le fouet, afin de lutter contre la stérilité. Lors de la fête des Lupercales, après le sacrifice d'un bouc par les Luperques, prêtres de Faunus, deux jeunes pages le visage couvert du sang de l'animal, armés de lanières, fouettaient des femmes souhaitant devenir fécondes. Le culte de Diane chasseresse donnait lieu également à de véritables concours de fouettage. De même, la flagellation était prescrite par Hippocrate comme remède contre l'impuissance masculine. De nombreux textes anciens relatent avec lyrisme les liens entre douleur et jouissance. Ainsi, Hérodote décrit, non sans poésie, des scènes de flagellations érotiques au cours des fêtes d'Isis, où tous les fidèles munis de fouet se frappaient jusqu'à l'extase. Pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, lors des Dyonisies en Grèce ou des Bacchanales à Rome. Plus tard, de célèbres dévots éprouvèrent en se meurtrissant les effets stimulants du fouet. Henri III , dernier Roi valoisien (1574 à 1589) , grand pénitent mais aussi voluptueux raffiné, aimait à se "tourmenter les chairs", en compagnie de ses mignons. Sade, étudié précédemment, en fit, dans l'intégralité de son œuvre , l'un de ses instruments de jouissance de prédilection. Comment la flagellation a-t-elle pris place dans l'art du jouir ? Selon Freud, le masochisme, est une perversion sexuelle suivant laquelle la satisfaction est liée à la souffrance, ou à l'humiliation subie par le sujet soumis. L'envie de fouetter ou d'être fouetté proviendrait de la connexion directe entre plaisir et déplaisir. Désir de faire souffrir la (e) soumise (s) ou l'esclave sexuelle (el), ou le sentiment opposé, recherche de la douleur par la (e) flagellée (é) . L'envie de se faire souffrir, ou masochisme, serait la forme de perversion la plus répandue. L'attrait pour la flagellation, selon le psychanalyste, viendrait de la fixation, au cours de l'enfance, d’une correction punitive mêlée à une jouissance. Le sadomasochisme représentant alors la satisfaction liée à la souffrance ou à l'humiliation subie par un sujet dépendant. Des comportements érotiques exacerbés conduiraient à une pratique sexuelle employant la douleur par la flagellation pour parvenir à la jouissance. Un sadique étant toujours un masochiste, selon le neurologue autrichien, le flagellant prend plaisir à fouetter, aurait pour partenaire, un flagellé recherchant l'extase sous le fouet. Dans une relation D/S entre un dominant et un dominé, un Maître et un esclave, ou un masochiste et un sadique. La représentation religieuse de la flagellation l'associe à l'expiation d'une faute commise en vue de se punir de péchés. La mortification de la chair, dans une recherche mystique d'accaparation des douleurs du christ, permet de se rapprochant de Dieu. Quel qu’en soient les origines, apparaît de façon sous-jacente l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle offre à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur du mobilier, un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de saint André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation ,de douleur, et d'orgasme. Elles s'assimilent aux opiacés par leur capacité analgésique et procurent une sensation de bien-être. Lors d'une séance de flagellation, la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Elle procure un plaisir à la fois corporel et mental, pour la (e) sadique ou dominatrice (eur),comme pour la (e) masochiste, ou soumise (e). Les sensations de morsures, brûlures, et de douleurs précèdent toujours plaisir et jouissance. La flagellée, par soumission et par volonté de se surpasser, atteint progressivement un état relatif de confort. Son corps mobilisé secrétant des analgésiques ou euphorisants, elle supporte alors mieux la douleur quand approche l'orgasme. Le secret de l'alchimie résidant dans l'expérience du Maître, dans sa technicité et sa maîtrise de l'art du fouet. La caresse de la zone à fouetter, ou à pincer, au cours de la période d'échauffement, précède toujours la flagellation. Le dépassement de soi, en continuant à subir ou à frapper, plus longtemps et plus fort, s'acquiert avec le temps. À la douleur, s'associe le fantasme de la domination. Véritable raffinement érotique, la flagellation, pratique fétiche, source de sensations corporelles voluptueuses, est véritablement au cœur de la littérature érotique: Plus de sept cents livres lui ont été consacrés entre 1890 et 1940. Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Hector France ou Pierre Mac Orlan la vénèrent en déifiant sa ritualisation. Citons "La Voluptueuse souffrance" de Max des Vignons (1930), "Coups de fouet" de Lord Birchisgood, "Le magnétisme du fouet" de Jean de Villiot (1902), ou encore "Monsieur dresse sa bonne" (1996) de Georges Pailler, dit Esparbec. La flagellation, pratique autonome, est devenue aujourd'hui un symbole érotique incontournable de la domination. Rappelons, avec force, que toute stimulation du corps par la flagellation, doit être librement consentie par des partenaires majeurs, idéalement expérimentés, utilisant du matériel sûr et révisé, avec le recours toujours possible à un safeword. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/11/21
Vous m’offrez d’être une pièce unique dans le riche et étendu puzzle de votre destinée Vous me laissez m’y imbriquer, à ma place, dans un partage d’expérience unique et spécial... Vous me livrez petit à petit, sur un plateau d’argent, des morceaux choisis de votre existence Tantôt joyeux, tantôt douloureux… toujours émouvants et intimes Je les accueille comme s’ils étaient des coups de pinceaux sur une toile blanche, m’aidant à affiner chaque fois un peu plus votre portrait Je reste en admiration devant vos complexes méandres et la façon que vous avez de voir le monde avec votre filtre bien personnel Virevolte autour de vous, quelques autres jupons parfumés Dans ces moments, mes maux me hantent, vos mots me manquent Votre mutisme passager a vocation à me protéger, comme vous l’avez toujours fait Sevrage forcé de ma dépendance, lorsque vous vous éclipsez pour mieux briller dans des ailleurs qui me sont inconnus Offert à ma consolation, vous me permettez de ravaler ma grisaille en buvant votre liqueur Votre clairvoyance surpasse tout et m'aide beaucoup Notre complicité est à la fois simple à vivre dans le présent et complexe à entrevoir dans l’avenir Quand je parviens à chasser ponctuellement les pensées noires de vos nuits blanches, alors je me sens la plus utile des femmes Peu importe la manière, je suis ravie que les parallèles de nos vies s’embrassent, en osmose Dans mes silences, je vous espère heureux et en paix, en tant qu'homme, que Dominant aussi En présence de vos cellules organiques, rien n’existe plus en dehors de vous, de nous, d'un plaisir partagé Rien n’est plus beau que la rencontre de nos corps qui se meuvent en séquences saccadées Je m’abandonne impudiquement à l’engrenage de vos mains, à vos beaux yeux et à vos exigences de mâle Alpha Ma langue ne demande qu’à redessiner les moindres contours de vos viriles territoires intimes Même en votre absence, au tréfond de la nuit, vous êtes ma plus grande envie Vos grains de beautés, petites cicatrices, marques imperceptibles sur votre peau, constellent et illuminent mon obscurité Dans mes virées nocturnes, vous enveloppez mon cœur d’un cocon de tendresse et attachez mes cuisses pour vous les offrir grandes ouvertes Si vous saviez comme vos mots doux, vos caresses habiles et vos baisers complices allument un feu ardent en moi... Qu’il est appétissant de bientôt pouvoir vous servir docilement et jouir de mon harassant désir pour vous, Monsieur Vibrantes sensations de nos petites morts au creux de vos draps froissés… Vous célébrer et vous remercier en ce jour du souvenir, Seigneur de mon âme outrancière, me semble si évident Nos vies sont des batailles permanentes, contre nous-mêmes avant tout Chacun de nos moment, chacune de vos parole, chacun de votre apprentissage reste gravé dans ma mémoire de petit poisson rouge, mon S........ auquel je tiens et dont j'ai tant besoin Je vous aime comme on n’en revient jamais. Pendant ce temps, votre corps lointain se mêle au reste du monde... --------------------------------‐---------- À MyWay, mon incroyable Guide et Maître...pour ne pas oublier
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Par : le 27/10/22
Ma première expérience uro : J’avais contacté la dominatrice sur un ‘3615 Domi’ ou quelque chose comme ça. Elle était de Thionville. Nous nous étions donné rdv sur un parking près d’un Macdo à la sortie de l’A31. C’est elle-même qui m’avait précisé le numéro de la sortie à prendre, par téléphone, aucune chance de se tromper. Elle l’avait fait d’une voix directive sans doute car je me souviens d’elle comme de quelqu’un de très sec dans sa façon de me parler. Mais c’était une femme avec de la classe, très bien vêtue et jolie, une vraie blonde, de taille moyenne, plutôt fluette. Je me souviens de ses jambes fines et sensuellement garnies de bas noir. Je suis monté dans sa voiture et nous avons discuté. Cette première rencontre a été uniquement destinée aux présentations. Elle m’a proposé l’uro pour notre prochaine et vraie rencontre mais aussi le scato. J’ai rechigné en lui disant que cela me révulsait, mais pas l’urine que j’ai appris à aimer et même à déguster depuis. Mais à l’époque c’était un fantasme non encore réalisé. Je n’avais jamais pratiqué l’uro. Elle m’avait dit que pour le scato il suffisait d’y penser. Ah bon. J’étais dubitatif. Vingt ans après je pense qu’elle a raison. Il suffit d’y penser, puis de pratiquer. Il faut y aller progressivement je pense. Pour le moment je ne pense pas au scato, mais il ne faut pas que j’oublie d’y penser. La deuxième et ultime rencontre a eu lieu. Je l’ai vu qui attendait dans sa voiture, sur le parking. Elle me fit un appel de phare pour me signaler de la suivre jusque chez elle. C’est un petit lotissement bourgeois, hyper tranquille. La dame travaille au Luxembourg, elle possède un commerce de vêtements de marques. Elle et son mari semblent aisés. Lui-même est le soumis de madame. C’est lui qui fait les tâches ménagères m’a-t-elle dit. Notre séance s’est passée au sous-sol, en dessous d’un rez-de-chaussée surélevé. Aucunes fenêtres pour trahir mes exploits ni pour me permettre de fuir au cas où. Je n’ai pas fui et cette soirée fut la plus jouissive de ma vie. Je n’ai jamais connu un tel orgasme comme cette première fois. Après lui avoir longuement massé les pieds, après qu’elle m’eut adroitement mais de manière perverse humilié, elle m’a conduit au bout d’une laisse dans une autre pièce et m’a ordonné de m’allonger sur le dos. Mes mains ont été immobilisées par des chaines munies de légers cadenas. Elles étaient d’ailleurs assez mal fixées à mes poignets. Ma tête était encastrée dans une boite trouée par le dessus. Mon visage dépassait du trou circulaire. Madame, qui était nue en dessous de la ceinture, s’est assise sur cette boite comme sur une chaise trouée. En s’asseyant sur mon visage j’ai sorti par un réflexe instantané ma langue, ce qui provoqua une volée de coup de cravache sur mon corps et mes jambes. J’étais souvent en apnée pendant cette dure épreuve de face-sitting et cela devait l’amuser, l’exciter même. Je sentais si profondément son odeur de femelle que cela ne me dérangeait pas de ne plus respirer. Je baignais dans son odeur. Son odeur était mon oxygène. Il faut bien mourir un jour. Y a t’il plus belle manière de mourir ? Madame était donc assise sur mon visage tout en sirotant le Champagne que je lui avais apporté. Après longtemps, c’est-à-dire une bonne heure, le temps de vider toute seule sa bouteille, elle se leva brutalement et me dit que j’allais boire du Champagne à température ambiante, par comparaison je suppose, au Champagne frais qu’elle venait de boire. Passé dans ce jolie corps le voilà réchauffé ce Champagne et transformé en bonne urine chaude. Elle m’ordonna d’un ton sévère et menaçant d’ouvrir grande la bouche et de ne laisser rien couler sur le sol, sinon je devrais tout nettoyer. J’étais à partir de ce moment-là, sublime moment de réalité qui ressemble au rêve le plus érotique, dans un état d’excitation jamais ressenti. Elle m’ordonnait de fermer les yeux pendant l’opération, ce que je ne fis pas totalement. Je gardais les yeux mis ouvert pour attendre et voir sortir le divin nectar, ce nectar rêvé et fantasmé des centaines de fois peut-être et maintenant à quelques secondes de le recevoir. Mais Dieu que ces secondes sont belles, que ces secondes sont éternelles ! Et cette incertitude, coulera t’elle ou ne coulera t’elle pas la source chaude ? elle coulera c’est sûr, mais quand ? A quelle seconde ? Elle est toute proche, seconde magique qui en appelle d’autres, cette attente se termine et jaillit la source. Quand cela commença à couler, je sentis un chaud liquide clair comme de l’eau un peu amer et salé dans ma bouche puis couler au fond de ma gorge. Je bu ma première gorgée d’urine de femme, une urine de belle femme. Je sentais bien que cette urine avait un gout d’alcool. Il devait bien persister quelque pourcentage d’alcool dans cette urine. Je vais me souler. La seconde coulée fut une giclée longue et abondante. Je bu tout comme me l’avait ordonné Maitresse. Mais je bu avec délectation. Malheureusement je réussi à me libérer une main qui me servit à me toucher car je n’en pouvais plus. J’ai littéralement explosé et la jouissance a envahi toute ma tête telle un feu d’artifice cérébral indescriptible. C’est sans doute ça l’extase. Je l’ai connu c’est sûr. Ayant joui je n’étais plus apte à apprécier d’avantage. Je fus libéré. Je m’en suis retourné dans ma voiture, le cœur léger pour l’éternité. La Maitresse m’a recontacté par téléphone quelques jours plus tard. Je m’en souviens comme-ci c’était hier car l’occasion que j’ai eu ne s’est pas représentée. Elle m’a proposé de venir chez elle, elle organisait une soirée avec d’autres gens bien sûr, des copines à elles avec leur soumis. Elle avait bien deviné que j’étais fait pour ça. Je dis ça maintenant, mais à l’époque j’étais bien trop peureux et n’avais pas bien compris ce qui pouvait me rendre heureux. Je n’étais pas dans mon assiette ce jour-là, j’avais trop fumé de cannabis sans doute, j’avais l’esprit embué. J’ai décliné l’invitation. Tu as tords de ne pas venir, il y a aussi des récompenses me dit t’elle. Je n’ai donc jamais su de quoi elle voulait parler. Un merveilleux souvenir en tout cas que cette soirée où je bu ma première urine de femme.
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Par : le 18/12/22
[Les nombres entre crochets renvoient aux références citées en fin de texte, qui peuvent éclairer le lecteur sur certains aspects évoqués] Mon Maître sort un mètre ruban de sa poche et mesure mon tour de taille, sous l’œil intrigué, voire amusé, de certains passants. Instinctivement je bande mes abdominaux et je baisse la tête de honte, n’osant plus regarder autour de moi, et cherchant dans quelques cheveux la protection d’un bien dérisoire voile. Car même si la scène n’a rien de provocant ni d’ostentatoire, même si mon Maître est discret et que nous ne sommes pas en plein milieu du passage, je suis consciente que cela ne manque pas de susciter questionnement et amusement chez les témoins occasionnels. Puis c’est au tour de mes hanches et de ma poitrine d’être mesurées. "On reverra cela plus précisément quand tu seras nue". Il semble satisfait et me dit que l’on va y aller, que je peux descendre du pèse-personne [1]. Alors que je m’apprête à le ramasser pour le remettre dans le sac à dos, une voix peu sympathique me fait sursauter. "Police Nationale. Contrôle du fucking pass [2]." Je ne l'avais pas vu venir. "Je ne la baise pas..." répond mon Maître. "Nous sommes seulement de bons amis". "Vous me prenez pour un demeuré?" répond le policier. "Pourquoi est-ce que la demoiselle porte ce genre de collier?" Je me sens paralysée par le stress. Cette affaire va mal finir... "C'est bon, c'est bon, je m'en occupe" dit son collègue, que je n'avais pas vu tout de suite. Pendant que l'autre s'éloigne, il s’adresse à nous à voix basse  "Désolé, on a des ordres. Soyez plus discrets si vous ne voulez pas vous attirer d'ennuis". Alors que mon Maître le remercie, il nous dit sur un ton pessimiste "Ce n'est qu'un début. Soyez prudents à l’avenir." Est-ce à ce moment-là que j'ai pris la décision qui fera de moi une hors-la-loi [2] ? Difficile à dire. Parmi une multitude de gouttes d'eau, laquelle est celle qui a fait déborder le vase ? Mais je ne dois pas penser à cela maintenant. J'y penserai quand je serai de retour à la maison. Pour l'heure, je dois me concentrer. Donner satisfaction à mon Maître. Ne pas me laisser dépasser par mon esprit bouillonnant. Je suis mon Maître jusqu’au parking. Sa voiture est garée tout au fond, dans une zone peu passante. Il ouvre la portière et me demande de me pencher en avant. Je m’exécute, les coudes posés sur le siège. Après avoir mis mon sac dans le coffre, il revient vers moi. Je sens un doigt qui appuie fermement dans le bas de mon dos. « Cambre-toi correctement ! ». J’essaie de corriger ma position, faisant reposer ma poitrine sur le siège au lieu des coudes, creusant mes reins. Cela tire à l’arrière de mes cuisses. Je manque visiblement de souplesse : c’est décidément un point qu’il faudra travailler. J’écarte davantage les jambes pour réduire la tension. Ma robe est si courte que je me retrouve les fesses à l’air. Instinctivement, je la retrousse un peu plus, dégageant ma croupe, et j’écarte mes fesses avec les mains. « Belle initiative, Salope ! Je suis fier de toi. Tu as bien retenu la leçon » La voiture file sur l'autoroute. Impossible de me rappeler comment je me suis retrouvée là. Il y a deux secondes j'étais encore sur le parking, les fesses à l'air. Le trou. Trop d'émotions, trop de stress, mon esprit a dû déconnecter. C'est angoissant d'avoir un trou de mémoire, comme si des minutes de ma vie avaient été effacées. Pourtant, je me sens presque soulagée d'être là: le trac dans les jours précédents a été terrible, j'ai mal dormi, je ne suis pas au mieux de ma forme. Mais je dois tenir bon. Peut-être que finalement le plus dur a été fait: prendre la décision et m'y tenir. Ne pas renoncer au dernier moment, avant de monter dans l'avion. Ne pas me laisser submerger par la peur. Mon Maître a été très clair: cette relation sera non consensuelle. J'ai goûté à mes derniers moments de liberté. Maintenant je vais obéir. Je suis une esclave. Je suis sa propriété. "Non consensuelle"... Ces mots auraient dû me faire peur et pourtant je me sens presque sereine. Je lui fais confiance. Je sais qu'il n'abusera pas du pouvoir immense qu'il possède à présent. Je sais qu'au fond de lui c'est un homme bon. Je l'ai senti. J'en suis persuadée. Je me répète cela dans ma tête. Pourquoi? Ais-je encore un petit doute, encore besoin de me rassurer? Est-ce parce que je sais que je vais être fessée, giflée, fouettée, baisée comme une chienne ? Pourtant j'avais aimé quand il me l'avait annoncé, j'avais aimé cette franchise. Il faut que j'arrête de cogiter. Alors je regarde le paysage défiler, j'essaie de faire le vide dans mon esprit. Je sens que mon clitoris est gonflé à bloc. La tension sexuelle est à son paroxysme. J'ai l'impression d'être à deux doigts d'avoir un orgasme spontané. Mon esprit cogite encore, mais visiblement mon corps n'a pas d'états d'âme. Cela me rassure. J'ose jeter un rapide coup d’œil sur Mon Maître. Il semble heureux. L'expression de son visage est rassurante. Zut, il s'en est rendu compte. Je détourne le regard et baisse les yeux immédiatement. J'espère que je ne vais pas être punie pour avoir osé lever les yeux sur mon Maître. Il faudra que je sois plus prudente à l'avenir. Il faut vraiment que je me mette bien en tête que ma vie de femme libre fait partie du passé, que je suis une esclave à présent et que je dois me comporter comme telle. Il me parle, avec gentillesse. Se pourrait-il qui ait senti cet immense besoin d'être rassurée? Il m'incite à m'exprimer. Mais je ne suis pas une grande bavarde. Pourtant, quand on me branche sur certains sujets, je peux devenir intarissable. C’est bizarre la psychologie. Je préfère éviter de lui parler de mes sentiments, de notre relation, de peur d'être submergée par mes émotions. Je lui raconte le décès soudain du jeune homme dans l'avion, qui m'a perturbée [1]. "Probablement qu'il ignorait les risques qu'il courait en prenant l'avion", lui dis-je. "S'il avait su, il aurait évité... C'est triste". Puis, consciente que je n'ai pas choisi le sujet de discussion le plus réjouissant, je me permets de le taquiner en lui demandant si c'est pour m'impressionner qu'il a loué cette magnifique Aston Martin de collection pour venir me chercher. Ca le fait rire. Il sait que je ne suis pas attachée au paraître. Pourtant j'adore conduire et j'aurais bien aimé pouvoir prendre le volant de ce bijou, mais malheureusement mon permis de conduire m'a été retiré. Une étude de 2022, financée par le gouvernement Canadien, démontre que ceux qui ont refusé les injections salvatrices ont 72% de risques en plus d'être impliqués dans un accident de la route [3]. Cette étude a été ressortie par l'OMS et a fait tache d'huile dans les nations fondatrices de la suprême alliance démocratique [2]. Partout, le monde politico-médiatique s'est emballé et les appels ont fusé pour prendre d'urgence des mesures radicales afin d'écarter ces dangereux chauffards de nos routes. Les experts ont défilé sur les plateaux télé pour expliquer qu'il faut suivre le consensus scientifique et mettre les anti-science hors d'état de nuire. Pendant que je parle, je sens soudain un objet dur qui me fait très mal au cul. Quand me l'a-t-il mis? Sur le parking, sans doute. Comment se fait-il que je ne l'ai pas ressenti avant? Je ne suis vraiment pas dans mon état normal. Mon cerveau filtre mes sensations. Est-ce un mécanisme de défense face au trop plein d'émotions? Dans mon enfance j'ai eu une méchante blessure au bras. Je n'ai rien senti tant que je n'ai pas regardé et quand je l'ai vue la douleur a surgi d'un coup et j'ai hurlé. Est-ce le même type de mécanisme? On s'arrête sur une aire d'autoroute, très peu fréquentée. La journée touche à sa fin et il fait déjà un peu sombre. La voix de mon Maître est soudainement devenue plus dure. Il m'ordonne de retirer ma robe sur un ton qui me fait comprendre que je n'ai pas intérêt à l'obliger à répéter. "Tu peux profiter des toilettes, mais ne traîne pas". En temps normal j'aurais demandé à remettre ma robe, mais je sais qu'une telle insolence ne serait pas tolérée de la part de l'esclave que je suis à présent. Alors, c'est la boule au ventre que je sors de la voiture, nue, sous les yeux de mon Maître, mon propriétaire, celui qui à présent a tous les droits sur moi. à suivre... Références [1] "Un prénom qui n'existe pas", article publié sur bdsm.fr le 16/11/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8242/Un-pr%C3%A9nom-qui-n'existe-pas/ [2] "Le perchoir d'Ysideulte", article publié sur bdsm.fr le 15/09/2022, https://www.bdsm.fr/blog/8145/Le-perchoir-d%E2%80%99Ysideulte/ [3] D. A. Redelmeier, J. Wang, D. Thiruchelvam, "COVID Vaccine Hesitancy and Risk of a Traffic Crash", The American Journal of Medicine, 2022,  https://doi.org/10.1016/j.amjmed.2022.11.002    
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Par : le 09/01/23
Qu'est-ce que le candaulisme ? S'il fallait en donner une définition simple, on dira que le candaulisme et le cocufiage sont des pratiques sexuelles qui dans l'acte se ressemblent mais qui dans la cérébralité sont assez différente. Dans tous les cas, il s'agit pour l'un des partenaires de regarder l'autre avec une personne extérieure au couple. A bien des égards, cette pratique sexuelle peut se rapprocher du fétichisme puisque le candaulisme joue en partie sur la fascination de l'observation, le voyeurisme... Ce n'est pas de l'échangisme (qui ne nous intéressait pas du tout). Au niveau le plus élémentaire, le candaulisme se caractérise par l'excitation de l'homme candauliste de voir sa femme avoir une relation sexuelle avec un autre homme Le candaulisme peut être très teinté BDSM si l'acte est mis en scène dans un cadre de soumission de l'homme. Candaulisme et BDSM Le candaulisme a un caractère très transgressif, au regard de la culture judéo-chrétienne, de la monogamie et le rapport à la fidélité et son pendant, donc l'adultère. Il se dit que plus de la moitié des hommes et un gros tiers des femmes ont déjà fantasmé sur le candaulisme et rêvés de voir leur partenaire gouter au plaisir de cette pratique sexuelle. Du fantasme candauliste au passage à l'acte, il y a certes une sacrée différence, et celles et ceux qui ont ainsi fantasmé ne sont pas nécessairement dans une relation de Domination (de la femme) soumission(de l'homme). Le désir candauliste dans le couple J'avoue avoir clairement fantasmé sur le candaulisme, depuis bien longtemps, et que dans le cadre de notre exploration du BDSM avec Chouchou, nous avons pu faire cette expérience de couple (ne jamais oublier que ces de cela qu'il s'agit pour les candaulistes, une démarche de couple, résolument). Même si c'était plus facile à gérer, je pense, dans un jeu D/s (en plus de me voir prendre du plaisir avec un autre homme, Chouchou était attaché et bailloné), même si j'ai pris énormément de plaisir pendant, et même après, et que lui aussi a été serieusement emoustillé de me voir jouir avec un autre ... (et de me prendre ensuite), il faut avouer que cela "secoue" quand même dans un couple, une fois l'excitation passée. Ou du moins, cela fait s'interroger grandement, sur son rapport à l'autre, mais aussi sur soi-même. Surtout quand on se rend compte qu'on a vraiment aimer ça, et que l'envie de recommencer est patente. Et cette expérience est devenu un levier de Domination/soumission. Dans nos séances de DS, j'use parfois de ces souvenirs de candaulisme pour lui rappeler le plaisir que m'avait donné un autre homme. Du fantasme candauliste à la pratique Notre chemin vers le candaulisme a été progressif, à la base on était encore très vanille et on s'était amusé à se raconter nos relations passées, avec nos ex ... nos meilleurs orgasmes, les positions que l'on pratiquait avec eux ... et je m'étais risquée (à sa demande hein ! Consensuel) à lui raconter ce que mon ex faisait mieux que lui dans le cul. On a compris que cela nous exciter ... Le désir grimpait à chaque fois que l'on échangeait sur le sujet... La graine du candaulisme était plantée dans notre jardin secret !!! Évidemment, la jalousie rode (surtout chez les femmes, il parait, quand il s'agit de voir son homme avec une autre, mais ca n'est pas mon sujet ici, car nous n'avons pas testé cela) ... L'excitation vient aussi de jouer avec ce risque, avec cette jalousie, de jouer avec le feu. Et accepter de s’accommoder de cet instinct initial est finalement une belle preuve d'amour dans un couple. Le candaulisme vécu  Lors de nos quelques expériences candaulistes, nous sommes allés assez loin ensemble (enfin je trouve). Mon souvenir le plus troublant et quand est quand j'avais choisi un Dom sur ce site après des recherches assez poussées, et que j'étais allée me donner à lui lors d'un rendez-vous (pour du bondage et un rapport sexuel très bestial poussé à son terme, le Monsieur se finissant dans ma bouche...) et que Chouchou m'attendait en bas dans la voiture. J'étais redescendue en sentant la baise à plein nez et une fois en voiture, je lui avais roulé une pelle monumentale pour partager le goût du sperme qui subsistait dans ma bouche... Puis lui ai raconté par le menu ce qui s'était passé avec mon Maitre d'un jour et cerise sur le gâteau, mon dominateur d'un jour avait fait des photos (dont une envoyé tandis que Chouchou attendait dans la voiture). Mon récit à mon conjoint de ce qui s'était passé avait été fait sans prendre de gants, en ne lésinant pas sur les détails de ce que nous avions fait avec mon amant, mais aussi en essayant de retranscrire le plaisir que j'y avais pris. Chouchou écouta mis excité (c'était ... visible), mi agacé ... vous auriez vu son regard !... Puis il me posa plein de questions. Certaines dictées par une vraie curiosité, d'autres avec un petit côté maso. En mots très crus (en mode, "tu es une salope"). Autant perturbant que ludique. Et cela m'a "décoincée" pour lui faire comprendre que dans cette phase de jeu, il avait été mon soumis cocu, comme je lui rappelai quand nous nous sommes retrouvés à la maison pour faire l'amour (moment très complice et très libérateur) Quelques conseils avant de se lancer Si vous décidez de vous lancer dans une expérience de candaulisme, le premier des conseils, c'est de trouver le bon partenaire. Nous l'avons cherché dans le milieu BDSM car c'était finalement commode de ranger cela dans la case de notre histoire D/s (et nous épargner une approche dite "libertine" qui finalement aurait, je crois, était plus compliquer à gérer pour notre couple). Trouver un homme pour un plan à trois, est d'une simplicité déconcertante, mais il y a vraiment de tout. J'avais exploré les sites libertins pour cela, mais cela m'a semblait beaucoup beaucoup beaucoup moins fin que les sites BDSM. Dans tous les cas, il faut sans doute être plus exigeant dans le choix de la personne que vous allez rencontrés. C'est un rôle, il y a de la théâtralité, et pour ne pas que cela finisse en bain de sang dans le couple, il faut que l'homme soit "de confiance". Ce qui semble clair, c'est qu'il ne faut pas se lancer sur un coup de tête. D'abord parce que comme toute activité BDSM, il faut que ce soit consensuel. Ensuite, parce que comme je le disais, la "montée en puissance du fantasme" est une grande partie du plaisir (des divagations solitaires, à l'aveu de l'envie, des explorations d’encanaillement par confidence de relations passées à une démarche active d'un cocufiage, des rencontres à trois à la rencontre a deux avec confessions au retour ...) . Ce serait bête de ne pas profiter de tout cela. Parler, parler, parler avant de se lancer Les choses doivent être dites en tout cas. Votre mari ou compagnon se contentera-t-il de regarder de loin ? Ou va-t-il s'impliquer, faire des suggestions ou diriger l'action ? (certaines personnes dominatrices le voit plus plutôt comme ca, même si nous en l'a abordé en mode "cocu soumis"). Tout doit être discuté à l'avance, car il n'y a rien de pire qu'une expérience de ce type "mal goupillée", le candaulisme devient l'enfer si la jalousie s'en mêle, ou du moins si elle n'est pas "domptée" sereinement. Là aussi, il faut sans doute un safeword ! Il faut être attentif à la réaction de son compagnon car si "sur le papier", dans le scénario tout semble géré, lorsque nous voyons notre partenaire prendre son pied avec quelqu'un d'autre, la pression sociétale peut se réveiller et nous pousser à la révolte et nous faire enclencher la marche arrière ! Quelle que soit votre fascination pour le candaulisme, il existe bien des manières de vivre l'expérience. Des confidences un brin salace au plan à 3 sous l'oeil du soumis cocu, la clef reste la bonne communication, le respect mutuel et de vérifier régulières que vous êtes toujours avec votre partenaire, sur la même longueur d'onde et que tout le monde y prends plaisir. Ce n'est pas simple mais, croyez-moi, le jeu en vaut la chandelle, cet article se voulait un partage de ce que notre couple a pu tirer de l'expérience candauliste.
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Par : le 28/08/23
Plus tard, la jeune femme repasserait chez elle, et tournerait en rond devant son dressing. Comment s'habiller quand on dîne avec son amante. Comme d'habitude, elle parviendrait à se détendre, en se disant que l'apparence n'était pas forcément le plus important. Et puis, elle était encore à son bureau. De toutes les artères qui étranglent l'enclos, la rue de Monceau jouit d'un statut particulier. Son nom de baptême est un symbole. Elle a le rôle-titre. Nul n'y habite par hasard. Proust ne s'y était pas trompé. Quand elle relevait par instants les yeux de son travail, elle apercevait, venue des jardins du Parc Monceau, la lumière assourdie, élégiaque, des fins de journée, et ces quelques instants de beauté volés au temps social suffisait alors à son contentement. Ce jour-là, Charlotte portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts. La quarantaine arrivant, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard froncé dénaturaient son épanouissement. Dirigeant une agence de communication et de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Juliette lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové de l'avenue Gabriel qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Charles, une secrétaire, Marion et une jeune et ravissante stagiaire Aurore. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Charlotte, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Juliette ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Personnellement, elle préférait entretenir avec une femme une relation basée sur une relation de soumission car au fond d'elle-même, elle se savait masochiste. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, par fierté et sans doute par orgueil. On ne change pas comme ça d'environnement. On aurait pu écrire un roman à son sujet.    Il lui arrivait très souvent de douter et de s'interroger. Serait-elle à la hauteur de cette femme fantasque qui ne donnait plus de nouvelles. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Juliette. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit. "- Juliette, enfin... Je désespérais que tu m'appelles. - Eh bien, tu vois, tout arrive. - Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ? - Ai-je des comptes à te rendre ? - Heu... Non. - Te souviens-tu de notre dernière conversation ? - Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête. - Tu es toujours dans les mêmes dispositions ? " Charlotte avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement:"- Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis". Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission. "- Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule. - Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue du Bouquet-de-Longchamp , troisième étage, la porte sera ouverte. - Tout de suite ? - Tu es complètement folle ou quoi ?". La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier de l'ancien village de Chaillot, l'immeuble était immémorial mais de caractère, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Son cœur battait si fort et sa respiration se fit plus haletante. Mais elle avait décidé d'aller jusqu'au bout de ses fantasmes. Une femme soumise s'entend à mille choses qui nous échappent.    Elle ne semblait jamais vouloir s'arrêter. Elle attendit un long moment, un quart d'heure ou plus, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Elle se doutait de l'issue, mais au contraire de la contrarier, elle semblait résignée et sereine. Elle n'ignorait pas que ces séances faisaient partie de son éducation. Juliette était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit. "- Assieds toi". Sans un mot, Charlotte s'exécuta. "- Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ? - Oui, je te le promets. - C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ? - Oui. - Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout cela, réellement ?". Charlotte tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains. "- Je ne changerai pas d'avis. - Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ? - Euh... Oui". Juliette resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue. "- Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire". Charlotte s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Juliette poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main. "- C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en". Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Juliette ne se manifesta. La tension ne cessait de monter. Charlotte s'impatientait mais elle avait conscience que son bonheur avait été de trouver une Maîtresse à sa mesure, qui attendait tout ce qu'elle pouvait précisément lui offrir. Son masochisme grandissant, elle s'agaçait chaque jour davantage de ne pas être maltraitée et surtout fouettée, afin de jouir de la douleur imposée en se résignant à son état et en ne gâchant pas en bagatelle un temps qui pourrait être donné aux plaisirs de la souffrance.    Son tropisme mélancolique expliquait le dialogue avec l'invisible auquel elle semblait parfois se vouer durant de longs moments de solitude, enfermée dans son bureau. La pression intense que Juliette exerçait sur elle la conduisait parfois à remettre sa personnalité en question et à s'interroger sur elle-même. Charlotte était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel. "- Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite. - Mais, c'est que je suis très occupée. - Tu discutes ? - Pardon, 51 avenue Victor Hugo. "- OK j'arrive". Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Charlotte se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Juliette était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général où travaillaient Aurore et Charles, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains. "-Tu me présentes à ton personnel ?". C'est ce qu'elle fit. Juliette, enfin partie, Charlotte fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Juliette à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. Elle dissimulait mal sa gêne de fréquenter un tel endroit. Mais elle était Amstrong sur la Lune. Cet achat était un si grand pas pour son humanité.    Elle demeura un instant interdite. Même si parfois, c'est si facile de demeurer isolé au sein d'une foule affairée. Alors, il suffit de se faire intérieurement un rempart de sa solitude pour que cette position s'affiche naturellement et repousse tout envahisseur. Allait-elle se trouver seule ? Seule à elle-même ? Non, elle ne pouvait pas. Elle n'avait pas le droit de lui faire cela. Elle ne méritait pas de rester seule. Ses jambes commençaient à trembler. Autour d'elle, tout s'écroulait. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Juliette était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit: "- C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, ma chienne. mon esclave sexuel". Charlotte demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait. "- Déshabilles-toi totalement". Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Juliette se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Charlotte baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Juliette brusquement la gifla violemment, Charlotte recula protégeant son visage rougi de ses mains. "- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. "- Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans l'anus, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible". Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. "- Oui, oui ne t'énerve pas". Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. -"OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu t'y habitueras vite à devenir anale. Les passants dans la rue ne le remarqueront même pas". Fallait-il qu'en plus de son autoritarisme, elle prononce une phrase aussi stupide ?   Au vrai, ce que l'on prenait pour une froide mise à distance, n'était qu'une réserve due à la circonstance. Car elle savait qu'un jour, elle serait infibulée pour porter des anneaux et que la culotte la plus légère deviendrait rapidement insupportable, irriterait sa chair et lui ferait endurer les pires tourments. "- Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus". Charlotte s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant: "- Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ? - Aurore. - Ah oui, c'est ça, Aurore, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie". Charlotte avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Aurore ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau. "- Aurore, j'ai décidé de vous donner une prime. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame. Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel. - Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ? - Oui, Madame. - Je vous en prie, Aurore, appelez moi, Charlotte, j'aimerais que nous devenions amies". Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue. "- Aurore, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ? - Je ne suis pas mariée, Madame. - Appelez moi Charlotte, je vous en prie". Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture. Quand Aurore arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Charlotte sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle ne comprenait pas où sa patronne voulait en venir. Son comportement n'avait aucun lien avec l'enchaînement des actes de sa vie. Comme la manifestation d'une anarchie subite dans ses neurones: un acte gratuit.    Le temps passait et allait vers son accomplissement. Il lui semblait impossible de renoncer. Elle se mit alors à réfléchir. Peut-être avait-elle tort de refuser un ordre aussi facile, une simple invitation à dîner. Elle se sentit rassurée. Charlotte avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin. La soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Aurore, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit. Elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Charlotte n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement. Sa réflexion fut rapide, Aurore ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages. -" Je ne suis pas mariée, Charlotte". Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Aurore aventura sa main sur la cuisse de sa patronne. Troublée, Charlotte ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya. "-Tu viens prendre un verre ? - Euh... Oui, avec plaisir". Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Charlotte: que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ? "- Tu prends un whisky ? - Oui merci. - Cinq minutes je reviens". Lorsque Aurore revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Charlotte et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Charlotte se laissa faire passivement, puis Aurore se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme. Elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Charlotte était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme." - Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien. - Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire".  Preuve d'amour ? L'art d'aimer ? C'est savoir joindre à un tempérament de vampire la discrétion d'une anémone.    Peut-être son orgueil était-il, en vérité, plus fort que son attirance physique ? Elle nourrissait d'amers regrets et de sombres repentirs. Charlotte fut dévorée de remords jusqu'au soir. Une idée traversa la tête d'Aurore, Charlotte ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien. "- Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite. Le désarroi de Charlotte était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle. Elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Juliette. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille. "- Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis". Sans dire un mot elle s'exécuta. Aurore s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette aventure commençait à lui plaire. "- Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope". Contre son gré, Charlotte, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Aurore eut un petit rire moqueur. "- Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie chienne". Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Aurore, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Aurore entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau. "- Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut". Sans répondre, Charlotte s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras. "- Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof". Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches. "- Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy. Tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus". Charlotte décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Aurore et à Juliette. De retour chez sa Maîtresse, celle-ci décida d'essayer un certain nombre d'objets. Elle se servit d'elle et usa de son corps dans toutes les positions. Enfin, afin de rompre la mainmise usurpée d'Aurore, elle sangla fermement ses poignets à l'aide d'une fine cordelette qui lui entaillait la peau, la suspendit face à un large miroir mural, refletant sa nudité et la flagella à toute volée. Du martinet, elle passa à la cravache. Charlotte en reconnut la morsure particulière au creux de ses reins et elle oublia toutes ses résolutions pour se mettre à crier sous la meurtrissure des coups. La douleur se mua lentement en plaisir. Quand la nuit tomba, Juliette décida de l'attacher sur le dos, nue, à même le sol, les bras étirés et les cuisses écartées. Prise de sommeil, Charlotte s'endormit alors dans l'obscurité et le froid.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/09/23
Dans l'antiquité, en règle générale, les grecs se révélaient être, selon les textes anciens que seule une lecture minutieuse permet de découvrir, entre allusions lyriques et sous-entendus, "naturellement" bisexuels. Mais cette norme était plus admise pour le sexe masculin que féminin. Dans le milieu aristocratique de la Grèce archaïque, les hommes vivaient l’homosexualité ou plutôt la pédérastie, tout en étant hétérosexuels dans le cadre du mariage. La pédérastie avait une fonction initiatique, destinée à préparer les adolescents à la vie adulte et donc à leur rôle de citoyen. En revanche, chez les femmes, dans le "thiase", sorte d’école, les relations amoureuses n’avaient pas de valeur pédagogique. Elles étaient autonomes et pouvaient prendre la forme de mariages rituels. Mais les femmes restaient confinées dans leurs maisons et avaient une vie retirée et contrôlée par leurs pères puis maris et, à défaut, frères aînés. Ainsi, dans la Grèce antique, la société montrait une certaine tolérance des pratiques homoérotiques, exprimant le désir sexuel entre deux personnes du même sexe. Elles étaient toutefois réglementées. Ainsi, dans ces cités, on pratiquait la pédérastie dans le cadre de l’éducation de l’adolescent mâle. Le partenaire adulte, appelé "l’éraste" devait obligatoirement être le membre actif durant l’acte sexuel, au contraire de l’adolescent, "l’éromène" qui devait être le membre passif. Mais, on ne parlait ni d’hétérosexualité ni d’homosexualité, car ces connotations n’existaient tout simplement pas. On retrouve cette conception de la pédérastie chez Platon dans "Le banquet" ou "Phèdre". La différence, plus que le sexe, c’était le statut: libre ou esclave. Sparte se distinguait par la place accordée aux femmes dans la "Polis". Alors qu’elles sont tout juste au-dessus à Athènes, les spartiennes sont égales à l’homme. Ainsi, Amour platonique, lesbienne, pédérastie, autant d’expressions qui se réfèrent à la Grèce ancienne mais n’ont pas grand-chose à voir avec les théories de Platon, l’homosexualité féminine ou la pédérastie en ces temps anciens. L’amour décrit dans les dialogues de Platon était loin d’être purement spirituel, les pratiques lesbiennes n’avaient rien à voir avec l’homosexualité féminine mais se référaient à une sexualité orale. La pratique sexuelle que l'on cherche ici à étudier, à savoir la fellation, apparaît dans la documentation de manière allusive. Compte tenu de la rareté des sources pour l’Antiquité pour cette thématique en particulier, l'historien n'a parfois d’autre choix que de prendre en considération toute la documentation disponible, quitte à laisser de côté les questions chronologiques. Toujours selon les textes anciens, en particulier Hésiode, dans "La Théogonie", Callimaque dans "Hymnes", ou encore Déméter, dans "Les Hymnes homériques", les hommes étaient, en quelque sorte, les gardiens de la chasteté des femmes. Ils redoutaient de la part des femmes une capacité apparemment illimitée pour les rapports sexuels. Chez l’homme, l’éjaculation met un terme au coït. Chez la femme, semble-t-il, l’acte sexuel paraît ne pas avoir de fin. Elle possède une énergie sexuelle sans limites et, par conséquent, terrifiante. Les Grecs craignaient que la femme ne soit qu’une bête sauvage qui alors, sans la contrainte du mariage, se livrerait avec joie à son appétit nymphomane. La société avait des notions à la fois fantaisistes et terrifiantes sur la sexualité féminine. Sitôt qu’une femme était mariée, son appétit sexuel destructeur se trouvait dompté. Les jeunes filles vierges constituaient un danger. Lié à cette sauvagerie supposée des jeunes femmes, il y avait cette notion qu’à la puberté, les jeunes filles, en particulier, devenaient incontrôlables et qu’il y avait à cela des raisons physiologiques. Selon une idée très répandue, dès qu’une femme commençait à avoir ses règles, si l’orifice de son vagin n’avait pas été ouvert par un rapport sexuel avec un homme, le sang menstruel ne pouvait s’écouler facilement. Il s’en suivait des problèmes redoutables. On rapporte qu’à cette époque, certaines jeunes filles, à cette étape de leur vie, se jetaient au fond des puits pour s’y noyer. Le terme latin "fellatio" était désigné par le même verbe grec "arrêtopoeîn", littéralement "faire des choses que l’on ne peut pas nommer."   "L'homme lui ordonna. Cette caresse qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte." Ce qui est étonnant pour nous, est que la fellation soit attribuée à la déesse protectrice du mariage légitime. Selon certains témoignages, le philosophe stoïcien Chrysippe avait donné une interprétation allégorique d’une peinture exposée dans un lieu de culte consacré à Héra sur laquelle la déesse était représentée en train de prodiguer une fellation à son époux. Et le philosophe d’interpréter cette image comme une allégorie de la matière absorbant le logos "spermatikos" pour engendrer le cosmos. Pour Chrysippe, loin d’être obscène, ce tableau était donc l’illustration même d’une théorie philosophique. La matière, fécondée par les "raisons spermatiques", donnait naissance alors au cosmos. En intégrant dans son système cosmologique, par le biais d’une interprétation allégorique, la fellation illustrée par le peintre, Chrysippe nous expose l’une des nombreuses variantes de la théorie des relations de figure de style, de contenant à contenu, entre sperme et logos. Car si les Grecs attribuaient une valeur pédagogique aux relations sexuelles c’est sans doute parce que, selon eux, le sperme, cette "goutte d’encéphale", contenait le logos, le nous, la "pensée." De nos jours, bien après Freud et Lacan, lorsqu'il n’y a pas de phallus, la conversation s'abrège vite, tant dans les cours de récréation que dans les cabinets de sexologues. Il y a peu de chance pour qu’une femme en analyse, par le mouvement centripète de ses associations, se voie systématiquement ramenée à son propre sexe. L’étymologie des deux sexes est à l’image de cette dissymétrie. Pénis, le mot a d’abord désigné la queue des mammifères, en fait un mot presque autoréférentiel, voire tautologique. Le pénis, c’est la "queue", quand celle de vagin, vagina, la gaine, le fourreau est relative. Pénis et vagin sont complémentaires, si ce n’est que l’un est plus complémentaire que l’autre, l'épée et le fourreau. Le fantasme a l’âge du mythe d’Ève ou de Pandore, celui d’une femme dont l’incapacité à renoncer à ses désirs entraîne l’homme dans sa chute. Ève est inséparablement rien, ou si peu de chose, et tout, celle dont le pouvoir de séduction pousse l’homme hors du paradis, l’entraînant du plaisir à la mort. Le mythe n’exclut pas un certain socle de réalité, il n’est pas difficile de reconnaître derrière la première séductrice de l’humanité la compagne des premiers jours. "Chienne au lit, pas chienne dans la vie." La formule peut choquer, mais elle peut gouverner la vie sexuelle et amoureuse, de certains hommes avec les unes, amantes d’un soir ou de quelques mois. Ils s’accordent une sexualité brutale, dans les mots, les pensées, sinon dans les gestes. Avec leurs femmes, la contrainte par corps est réduite au minimum conjugal. Pauvres hommes, réduits à conduire leur vie sexuelle au rythme d’une logique tristement binaire. À l’une la tendresse, aux autres la sensualité. Le romancier ne raconte pas autre chose, à l’image de Kundera et de son héros Tomas, dans "L’Insoutenable Légèreté de l’être":   "Coucher avec une femme et dormir avec elle, voilà deux passions non seulement différentes mais presque contradictoires. L’amour ne se manifeste pas par le désir de faire l’amour, ce désir s’applique à une multitude de femmes mais par le désir du sommeil partagé. Ce désir-là ne concerne alors qu’une seule femme." Aujourd'hui, au sein d'un couple hétérosexuel classique, dans la sphère des pratiques, on observe des scénarii où le facteur humain et relationnel joue un rôle important. La sexualité orale mutuelle ou la masturbation réciproque impliquent ainsi une sorte d’échange. La sodomie elle-même n’est pas imposée par la violence mais résulte d’une négociation. Pour les Romains, la fellation était humiliante pour celui qui prenait en bouche, qui était considéré alors comme l’instrument du plaisir de l’autre. Ce n’est plus la représentation dominante dans notre société. Dorénavant, en dehors des rapports de D/S dans le cadre d'une relation de domination /soumission où la soumise vénère le sexe de son Maître, elle est présentée comme un instrument éventuel de pouvoir de la femme sur l’homme. Dans les rapports sociaux, les pratiques sexuelles sont en bout de chaîne et ce sont ces rapports qui dotent les pratiques de leur signification. À l’époque contemporaine, les techniques sexuelles de la prostitution, comme l’était la fellation, ont été réintégrées dans la conjugalité ordinaire, au prix d’un changement profond de signification. Dans la mesure où la sexualité est devenue l’élément central dans la construction du couple, le mariage institutionnel ne jouant plus ce rôle, un rythme d’activité sexuelle soutenu, fortement désiré par les deux partenaires, est devenu la norme, l’impulsion initiale nécessaire à la vie du couple. Tout manquement à ce stade de la relation augure tellement mal du futur du couple qu’on préfère le rompre assez vite. Tibère, dit-on, avait "instruit des enfants de l’âge le plus tendre, et qu’il appelait ses petits poissons, à jouer entre ses jambes lorsqu’il nageait, à le stimuler peu à peu de la langue et des dents. (Suétone, "Vies des douze Césars"). La fellation n’est en rien une application parmi d’autres du "principe", "un trou est un trou." Il est inséparable du fantasme qui en sous-tend la pratique et des éléments qu’il combine: l’équivalence sein/pénis, bouche/vagin, sperme/lait, du fantasme à la croyance instituée, il n’y a qu’un pas. Dès le mariage, l’homme Baruya donne à sa jeune épouse le sperme à avaler, avec l’idée que sa substance vitale va se transformer en lait et gonfler les seins de sa femme. Nous parvenons à la symbolique du sperme. Les Romains distinguaient l’acte de "fellare", sucer de celui d’"irrumare", introduire le pénis dans la bouche. La femme suce, que cette "femme" soit en réalité homme ou femme, tandis que dans l'Antiquité grecque, seul l’homme pénétrait. De nos jours, la fellation est devenue une pratique ordinaire de la vie sexuelle des couples. Un comportement qui se généralise et qui s'accentue. Ainsi, en 2019, plus de 85 % des femmes déclaraient avoir expérimenté le sexe oral, une véritable révolution au regard de l'image négative dont la fellation souffrait jusqu'aux années 1970. En effet, elle avait une connotation particulièrement humiliante, étant regardée comme encore plus licencieuse que la sodomie. Dans tout l'Occident, la fellation, fermement condamnée par l'Église, se pratiquait dans le secret. Elle correspondait à une forme d'anti-conception. Les mentalités ont changé et la fellation, comme le cunnilingus peut être un bon moyen de raviver le désir. Certains y voient un préliminaire, c'est-à-dire une pratique qui va avoir une suite. D'autres la conçoivent comme une relation sexuelle à part entière. En soi, elle accomplit une pénétration et se déroule dans une zone éminemment érogène, la bouche. Ainsi, elle réunit deux aires érogènes fondamentales, les sphères orale et génitale. En les comblant toutes les deux, elle apporte des plaisirs aux deux partenaires. Toutefois, elles ne sont pas tout à fait du même ordre. C'est ainsi que la buccogénitalité peut paraître plus rassurante que le coït vaginal ou anal car elle ne confère pas à la même béance corporelle. Elle permet une satisfaction sexuelle sans dévoiler les organes génitaux féminins, c'est à dire un trou.   "En outre, à la nuit, vous n'aurez que vos lèvres pour nous honorer." Ce qui est le plus difficile à surmonter pour l'homme, c'est la vision d'un sexe différent du sien. Lors d'une fellation, l'homme peut continuer de dénier la différence des sexes. Or celle-ci renvoie à la castration et à l'absence de pénis ce qui est anxiogène. La fellation le protège donc de l'angoisse liée au sexuel. Cependant, le plaisir tiré de la fellation ne provient pas seulement de cette barrière posée devant l'angoisse. Inconsciemment, l'homme pense satisfaire un des besoins les plus primitifs de sa partenaire, la pulsion orale. Il est en position d'être une mère nourricière toute puissante détenant le pouvoir de vie sur l'autre. La fellation est ainsi avec la sodomie une des pratiques sexuelles qui met le plus en jeu la question de l'articulation domination/soumission surtout dans le cadre d'une relation BDSM. Pour autant, celle qui accomplit la fellation n'est pas sans détenir un autre pouvoir sur son partenaire. Inconsciemment, elle est en mesure d'infliger une blessure radicale sur le sexe de celui-ci. Lors d'une relation bucco-génitale le fantasme de dévoration est sous-jacent. La femme détient la possibilité de castrer. Plus généralement, La fellation n'est pas une pratique sexuelle qui confirme suffisamment la différence de genres des deux partenaires. En sortant de la stricte satisfaction génitale, elle appartient au monde du prégénital et du sexuellement indéterminé. La différence des sexes y est gommée car la bouche n'appartient à aucun genre en particulier. Elle reflète alors la tendance qui fait voler en éclat la segmentation autrefois rigoureuse des catégories sexuelles (homosexuels, bisexuels, hétérosexuels). Elle rend floue la définition des sexualités qui reposaient jusqu'alors sur le pouvoir du genre masculin sur le genre féminin. Si la fellation est pratiquée par toutes les civilisations depuis la nuit des temps, il est indispensable de rappeler que la pratique est devenue un sujet d'inquiétude depuis l’apparition de l’épidémie de sida. L’absence de thérapie antivirale efficace au début de cette épidémie, associée à une mauvaise observance des mesures préventives en matière de port du préservatif, est à l’origine d’une diminution des rapports génito-génitaux en faveur d’une importante augmentation des rapports génito-oraux quelle que soit la préférence sexuelle. De par sa nature, la fellation peut conduire à l’éjaculation buccale. Par ailleurs, le sperme contient de nombreux constituants, notamment des lymphocytes qui peuvent véhiculer certains virus tels que le VIH. Pour que plaisir ne rime pas avec danger, et désir avec létalité, il est essentiel d'évoquer des précautions sanitaires. En cas d'incertitude quant au statut prophylactique du partenaire masculin, il est vivement recommandé de suivre les règles suivantes. Malgré l'altération des sensations physiques, le préservatif permet d’éviter le contact entre la fellatrice ou le fellateur et le sperme de l'homme. Il existe des modèles conçus pour cette pratique. En l’absence de protection, il convient de ne pas garder le sperme en bouche ni de l’avaler. En cas d’éjaculation buccale accidentelle, il est alors souhaitable de recracher le sperme, de rincer immédiatement la bouche à l’eau, d’éviter les bains de bouche alcoolisés qui pourraient fragiliser les muqueuse. La fellatrice ou le fellateur doit s’assurer de ne pas avoir de lésions labiales ou buccales qui pourraient augmenter le risque de transmission d’une infection sexuelle. De même avec les papillomavirus, la syphilis et l’herpès qui sont particulièrement concernés. En revanche, la fellation non protégée est moins risquée que les relations génito-génitales pour la transmission d’IST. Le port du préservatif, associé à la vaccination contre l’HPV et l’HBV, demeure la meilleure prophylaxie. En cas de contact accidentel de la muqueuse buccale avec du sperme "suspect", il est possible d'effectuer un traitement post-exposition de l'infection au VIH, en se rendant dans un service hospitalier le plus rapidement possible ou dans un délai de quarante-huit heures au maximum pour protéger la personne passive ou "insertive." En cas de certitude quant au statut prophylactique du partenaire masculin, la réception du sperme à l'occasion d'une fellation, peut paraître comme le faîte jubilatoire lorsque la fellatrice ou le fellateur trouve un réel plaisir à recevoir et à avaler le sperme de son partenaire. Accueillir la jouissance de l'autre peut faire partie des jeux sexuels. Ainsi, dès lors qu'il y a à la fois, consentement et sécurité, le sperme peut-être analysé comme étant une semence sacrée.   Bibliographie et références:   - Franck Évrard, "De la fellation dans la littérature" - Edorda Barra, "Fellation et cunnilingus en Grèce ancienne" - Bernard Brusset, "Oralité et attachement" - Violette Desjardins, "Tout savoir sur la fellation" - Gérard Leleu, "L'art de la fellation" - Thierry Leguay, "L'histoire de la fellation" - Franck Spengler, "Anthologie littéraire de la fellation" - Martine Dino, "Osez tout savoir sur la fellation" - Michel Bozon, "Enquête sur la sexualité en France" - Sida-info-service.org, "Modes de transmission du VIH" - - Paul Veyne, "Sexe et pouvoir à Rome" - Suétone, "Vie des douze Césars, vie de Tibère" - Claude Calame, "L’Éros dans la Grèce antique" - Chrysippe de Soles, "Sur la volupté et les plaisirs"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/02/24
Épisode 4 : la présentation    Un moment de détente dans ce cadre champêtre me fut proposé.     Le salon donnait sur le parc et une petite balade à l'extérieur avec la chienne s’imposait. J’acceptai. Tenue en laisse Marc fit marcher lilly à quatre pattes. Les pinces écartaient son sexe, et la meurtrissait dans sa chair la plus intime car chaque mouvement tirait sur les lèvres. Elle essayait de faire bonne figure, mais elle devait souffrir. Malgré les protections aux genoux, avancer dans les allées ainsi harnachée n’était pas une partie de plaisir mais il marcha lentement en prenant le temps de flâner. Il s'arrêta souvent pour me montrer un pin centenaire, un ginkgo biloba “l’arbre aux cent écus” ou un massif de plantes rares. Lilly prenait la pose à chaque halte. Cuisses écartées, ouverte et bien cambrée et il la taquina avec une cravache provoquant des plaintes de la chienne. Il le fit tout en m’expliquant l’origine des différentes espèces de plantes et l’histoire du manoir qui faisait partie de sa famille depuis plusieurs siècles. Arrivé devant un bassin ornée d’une statue d’une femme nue il la fit s’approcher de la fontaine et la fit boire en se penchant pour laper et elle obéit à regret.   Au détour d’un sentier, un arbre abattu barrait le chemin et il la positionna courbée en travers du tronc. Il proposa qu’on la prenne tous les deux simultanément en alternant bouche et cul. J’acquiesçai avec un plaisir non dissimulé. Cela faisait plusieurs heures que j’avais envie d’elle.   Il veilla à ce que son ventre soit bien à plat contre le tronc, cul et tête bien dégagés. Elle subit nos assauts, bouche et cul emplis par nos sexes vigoureux, en gémissant. D’un signe de la main nous décidions d’échanger nos places et elle fut traitée d’une manière assez bestiale. Au moment de jouir nous nous présentâmes tous les deux devant elle. Ejaculant sur son visage et dans sa bouche de concert. Elle avala nos semences mélangées sans rechigner. J’avais adoré la sensation de mon sexe la pénétrant dans son cul, pendant qu’elle suçait Marc.     Le moment est venu d’expliquer et de raconter notre histoire de couple afin de mieux comprendre pourquoi, j’avais amené ma soumise adorée pour la livrer ainsi à un dresseur de chienne. Il y avait 8 ans que lilly et moi formions un couple Maître soumise. Elle avait 35 ans et moi 15 ans de plus lors de notre rencontre. J’avais déjà une grande expérience de Maître et j’avais été marié avec une femme qui était ma soumise pendant de longues années, mais nous avons divorcé. Lilly ne connaissait que la vie vanille et je n’avais aucunement l’intention de vivre avec une femme qui ne serait pas ma soumise. Je l’ai donc initié et lui est fait découvrir le Bdsm. Elle a aimé et s’est épanouie et a rapidement été demandeuse. Lilly n’était pas soumise en 24/7 mais sur un simple mot clé elle devenait soumise et obéissante. Elle aimait la fessée, le bondage et tous les instruments qui font partie de ces jeux. Sauf la badine qu’elle redoutait par dessus tout et que je réservais aux punitions dures. Nous avions un grenier transformé en donjon pour nos séances.   Puis nous avons fait des rencontres Bdsm . Tout d’abord avec un couple d’amis que je connaissais et dont la femme était soumise et son mari dominant. Lilly a découvert le plaisir d’être attachée avec une autre femme et la complicité des deux soumises était une délicieuse découverte. Puis quelques autres couples, dont certains devinrent des amis, et nous avons vécu des moments de partage. D’autres ne furent que de passages. J’étais très sélectif et lilly redoutait toujours ces rencontres. Pourtant en même temps elle ressentait une réelle excitation à l’idée de jouer. Ce mélange de crainte et de désir donnait de très bon résultats. Oui je dirais que c’était à la fois ludique et sérieux selon les séances et les fesses de ces dames s’en souviennent parfois quelques jours après. On n’aimait pas trop fréquenter les clubs SM. Le fait que les dominants restent habillés toute une soirée figés dans leur rôle, le fouet à la main m’a toujours paru étrange.   Mais nous n’avons jamais rencontré d’échangistes purs et durs. Pourtant lors de ces soirées le sexe était quand même présent et j’aimais voir ma soumise sucer un inconnu et être fessée. Faire jouir les soumises attachées dans un savant dosage de plaisirs et de tourments. Mais le sexe n’était pas le but dans le cadre Bdsm. Parfois je refusais qu’elle soit pénétrée n’ayant pas trouvé le dominant à la hauteur ou simplement cela n’aurait rien apporté de plus dans nos jeux. Nous attendions d’être à deux pour finir en beauté la nuit en mélangeant plaisir et tourments. Et nos orgasmes étaient d’une rare intensité.   J’ai toujours beaucoup aimé mettre en scène les débuts de ses rencontres : arrivée les yeux bandés, avec collier et laisse, dans une tenue imposée et forcément sexy choisie par l’invité, pour découvrir la soumise prête et offerte. Le cadre, l’ambiance, la musique, les bougies tout cela faisait partie des détails qui font qu’une soumise privée de la vue va ressentir des sensations fortes et intenses tous ses autres sens étant en éveil.   Au bout de 8 ans de vie commune en faisant le point avec lilly on était arrivé à un moment que doivent traverser beaucoup de couples : la routine qui s’installe et le désir qui se fait plus rare. La faute au boulot, les enfants, les soucis  …cela prenait presque tout notre temps et notre énergie.   C’est là que soit on choisit de mettre une télé dans la chambre à coucher et c’est le début de la fin ou on part à l’aventure au bout du monde pour ressouder le couple.   On a beaucoup discuté et fait le point sur sa soumission, notre amour, nos envies… Elle m’a avoué que lors de ces dernières rencontres elle était souvent déçue, le domi était soit trop gentil, soit maladroit ou simplement sans imagination. Que moi je n’avais plus ce désir de la surprendre me contentant de nos jeux, et nous connaissant trop on était devenu moins créatifs. Elle aimait toujours le côté DS, être ma chienne mais elle avait besoin de nouveauté, de savoir si ses limites pouvaient être repoussées et moi mari et Maître je n’osais pas de peur de la blesser. Elle avait mille fois raison même si elle était traitée en chienne je n’allais pas au bout de mes fantasmes avec elle, car je l’aimais trop pour risquer de la perdre. Je compris qu’il fallait que ce soit un parfait inconnu qui lui offre cette possibilité de vivre cette expérience. Encore fallait il trouver ce dresseur, capable sans état d’âme de la prendre en main.     Je vous dirai pas comment après de longues recherches je l’ai trouvé et sélectionné, selon des critères précis et de longues discussions, mais voilà cet homme c’est Marc.   La suite au prochain épisode          
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Par : le 08/03/24
A chacun de mes pas, le plug enfoncé dans mes fesses me rappelle sa présence invasive, me contraint à la conscience permanente d’être dilatée et occupée. Les pinces, bien serrées sur mes seins et dissimulées sous mon manteau tendent ma poitrine. Elles la sensibilisent au moindre frottement du tissu sur mes tétons nus. La chaîne qui relie les pinces se balade le long de mon bras, dans ma manche, de manière à ce que mon Maître n’ai qu’à simuler de me prendre la main pour intensifier toute la tension que je ressens. Il suffirait qu’il tire un tout petit peu pour m’arracher une plainte ou un gémissement. Je redoute qu’il décide de le faire. Tout comme je redoute que le plug ne tombe, si je devais avoir envie d’éternuer par exemple. Les néons de la grande surface me piquent les yeux et je dois concentrer tous mes efforts pour conserver mon air impassible, masquer le désir insatiable qui m’étreint, passer pour une cliente lambda. Heureusement, l’hypermarché n’est pas bondé en ce début d’après-midi et les clients qui m’effleurent en passant sont plutôt rares. Mon Maître me tire de ma bulle : « Comme je te le disais tout à l’heure, nous allons recevoir des invités ce soir, ainsi que tous les autres soirs de la semaine pendant les sept prochains jours. » Je déglutis, Maître avait effectivement indiqué que nous aurions des invités ce soir, mais j’ignorais que cela allait se répéter pendant toute une semaine. Maître poursuit, toujours aussi calme : « J’ai pensé que le plus simple pour profiter de nos invités serait d’organiser des apéritifs dînatoires. Nous allons prendre ce qu’il faut, et tu t’occuperas de tout préparer une fois rentrés. » Un silence s’installe. Je sais qu’il attend de moi une réponse mais je suis trop nerveuse. Il est vrai que je lui ai exprimé mon désir de voir sa domination se faire plus présente dans notre quotidien, mais je suis tétanisée par la peur que l’on m’entende prononcer ces mots. « Tu as perdu ta langue ? » s’impatiente-t-il. Une vague d’adrénaline me traverse alors que je balbutie : « N… non, pardon… » Son regard se durcit face à ma réaction. Sa main attrape discrètement mais fermement la chaîne que je cachais dans ma manche et tire : « Pardon qui ? » La tension sur mon sein droit est trop grande, la douleur prend le pas sur l’excitation et je gémis sans pouvoir me contrôler. « P…pardon Maître. Cela me semble être une b…bonne idée. » Maître relâche sa prise sur la chaîne ce qui a pour effet de me soutirer un nouveau gémissement. Je regarde frénétiquement partout autour de moi pour m’assurer que personne n’a rien remarqué. Au fond de l’allée, une dame âgée ne nous lâche pas de son regard réprobateur. Je pique un fard et baisse les yeux. Maître lui, lui adresse un signe de tête assorti d’un sourire assuré et poli. La vieille dame retourne à ses courses. En caisse, je range les courses dans les sacs pendant que Maître cherche sa carte bancaire dans son portefeuille. L’hôtesse de caisse me dévisage, je dois être soit cramoisie, soit livide. Si elle savait à quel point ma culotte est inondée… Cette pensée me fait sourire alors que mon égo se gonfle de la satisfaction de mon audace. Elle me tend le ticket et je lui réponds machinalement : « Merci. » Maître se tourne immédiatement vers moi, de manière à ce que je sois la seule à croiser son regard noir. « Merci… qui ? » Ma respiration a un raté alors que ma culotte doit en retenir encore davantage en silence. Je prends un instant pour relancer une inspiration avant de prononcer les mots attendus d’une voix éteinte : « Merci, Madame. » « J’aime mieux ça. » Siffle-t-il avant de reprendre son air poli pour s’adresser lui aussi à la caissière : « Veuillez excuser ma chienne, elle est encore en phase d’éducation ». Silence. La caissière nous regarde alternativement pour tenter de mesurer la situation. Je suis abasourdie et honteuse, mon regard ne quitte plus mes mains qui s’accrochent au ticket de caisse comme à une croix face à l’apparition du diable. Le plug, les pinces, ma culotte détrempée et maintenant ça… Je suis envahie d’une foule d’émotions contradictoires et un vertige m’envahit. Je me retiens discrètement sur le bord du cadis. Un sourire entendu de Maître oriente la caissière vers la supposition d’une simple plaisanterie et nous la laissons là-dessus.
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Par : le 28/07/15
Depuis quelques jours, je sais que je vais livrer Shalimée à Kris.Elle est coquine Shalimée. On se connait juste virtuellement et la complicité arrosée de confiance s’est immédiatement installée entre nous.Elle cherche le frisson dans l’aventure et rapidement je lui suggère « de traverser le Golfe »… Pour moi, cela veut dire rejoindre l’antre très privée du beau Kris.Depuis quelques temps, il dit de moi que je suis sa meilleure attachée commerciale. Le terme « attachée » est, à mon grand regret, encore pourvu d’actualité…Bien que des mois soient passés où j’ai vu mourir notre relation sans rien pouvoir y changer ; alors que j’ai eu droit à la résurrection de frissons intérimaires et tellement mieux installée dans ma belle relation avec Masterlau, je lui garde toujours une certaine dévotion qui m’agace particulièrement.Pour une fois, je vais tenter de déléguer à Shalimée tout le poids de mon âne mort.Je me fais intermédiaire de leur moment intime, confidente des envies de l’un comme des craintes de l’autre. Je jubile de ce rôle d’entremetteuse qui va les réunir le temps d’un instant.Il me plaît qu’une autre sache, pour l’avoir vécu comme moi, ce dont ce beau dominant est capable de procurer comme sensations et à quel point il peut provoquer par la douceur comme la fermeté une foule de plaisirs partagés…J’ai reçu tôt dans la semaine, les désirs de Monsieur. Je les ai consignés précieusement dans ma mémoire et, le temps d’un instant, il me plaît de penser qu’ils me sont destinés.Rapidement, je me prends au jeu de faire troubler les yeux doux de Shalimée. Elle collecte les informations au compte-gouttes et s’en étonne à peine. Elle réfléchit, suppute, subodore, s’interroge…puis elle me pose des questions, doute, flippe…J’en souris d’un air bienveillant, car je sais que ce n’est que du bonheur qui l’attend.Brutalement, le jour J, je lâche l’information : « ce soir, 21h ». L’espace d’un instant, je crois que je lis une panique gourmande dans ses yeux. Elle bondit du lit où elle flemmardait langoureusement comme un diable sorti de sa boîte pour me montrer ce qu’elle pense porter pour l’occasion.« Tu valideras sa tenue, tu connais mes goûts » avais-je reçu comme consignes. Je jette un œil critique à la jolie guêpière que me soumet Shalimée. Je valide, ce sera parfait.Je la trouve particulièrement silencieuse ce jour-là, pensive et interrogative aussi, je crois. Je ne viens pas perturber ce calme trompeur. J’entretiens, au contraire, la part de mystère qui les entoure, tous les deux, de manière virtuelle, encore pour un temps.Elle sera en retard ! Je suis partagée entre le fait de me sentir coupable et celui de la remuer pour honorer celui qui l’attend.Je suis concentrée et tendue par l’acte que je vais commettre durant lequel j’ai reçu en offrande de Shalimée et Kris la confiance qu’ils m’ont, tous deux, accordée. Je sens tout le poids de cet acte, comme une lourde responsabilité. Je me suis portée respectivement garante de l’un auprès de l’autre et vice versa. C’est lourd comme un point de congestion qui m’oppresse et je me mure dans le silence, les dents serrées.Le babillage de Shalimée qui m’amuse et me distrait en d’autres circonstances m’est particulièrement insupportable dans la voiture qui nous mène à son domicile. Je crois que je lui intime l’ordre de se taire brutalement, une fois le barrage du gardien paranoïaque du domaine de Kris passé.Toutes ses instructions pour arriver, sans encombre à son nouvel appartement, font feu pour nous conduire toutes deux à la porte entrouverte de son logement.Je passe la première, je suis accueillie, sans être étonnée, par une lumière tamisée, une douce musique et l’odeur de nos vieux souvenirs. Mon cœur se serre, il bat vite pourtant. Le temps d’un instant, j’ai envie de jeter Shalimée dans l’escalier pour prendre sa place, et de m’attacher là où c’est prévu. Je souris intérieurement de ce macabre mauvais plan et je m’efface volontiers.Mon temps, notre temps, ce temps-là est révolu… Dehors m’attend ma vraie vie, celle qui me fait vibrer à chaque instant en me jetant aux pieds d’un Maître exigeant.Kris a préparé un cintre pour y déposer la robe de Shalimée. Tout est prévu et calculé. Comme toujours. J’aime ces scénarii millimétrés et carrés. Je fais observer à Shalimée tous ces préparatifs dignes d’un psychopathe de l’ordre établi, symboles du goût de sa maîtrise. C’est rassurant, en fait !J’aide Shalimée à ôter sa robe. Je constate à quel point, elle est maladroite, gauche et stressée. Je lui propose de boire, grâce à ce verre d’eau fraîche prévu à son intention.Je la positionne telle que Kris l’attend. Face à la porte du salon, les mains levées, les jambes écartées et je l’attache à la corde qui pend de la barre de traction. Je la rassure en lui garantissant que la porte du bonheur va bientôt s’ouvrir pour elle. Inconsciemment, je vis cet instant par procuration et je ressens son émotion, ce que je nomme « le doux flip », celui qui inquiète mais qui excite.Avant de la laisser, ainsi livrée pour me délivrer, je dépose un furtif baiser chaste sur sa bouche bâillonnée par le bandeau qu’il posera sur ses yeux…Nos regards se parlent… le mien est rassurant…
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Par : le 07/09/15
J'ai écrit ce texte il y a maintenant presque 4 mois et même si je pourrais en modifier très légèrement la fin, il est toujours d'actualité. Les chemins qui mènent au BDSM ne sont que rarement pavés de belles choses et de beaux instants. Nos vies passées nous ont bien souvent bousculées, voir même abîmées. De là à dire que le BDSM peut-être une voie de reconstruction et de renaissance je ne sais pas, je ne suis pas psy et je ne suis pas certaine non plus que cela soit la meilleure façon de le faire. C'est simplement celle que j'ai choisi parce qu'elle me convient et me ressemble. C'est mon chemin, mon parcours, mes chûtes, mes espoirs. Certains trouveront cela très exhibitionniste, bien plus qu'une photo où l'on devine les amygdales "vue d'en bas". C'est simplement pour moi un moyen d'avancer encore, de me libérer du poids des douleurs et des blocages du passé. Comme le dit l'hymne des travailleurs, si cher à mon cœur, Du passé faisons table rase... Voici donc celle que je suis, en partie au moins. Mais nous sommes tous, toujours beaucoup plus que ce que nous arrivons à dire de nous même. ----------------------- À des années lumières de la gynarchie, si je devais me coller dans une case alors ce serait celle des Dominas atypiques, natures et dilettantes avec un amour inconsidéré pour les blagues à 2 balles Rien ni dans mes tenues, ni dans mon physique, ni même dans mon attitude ne laisse transparaître ce « costume » mental que je peux prendre plaisir à endosser à l'occasion. Je suis surtout, bien avant d'être Domina, une maman célibataire accompagnée d'un petit gars de 6 ans accroché à mes jupons et vivant notre exil volontaire sous le soleil des Caraïbes. Et quelque sera mon choix de vie future, mon enfant passera avant tout le reste. Je suis une femme que le politiquement correct appelle une femme ronde, en réalité je suis grosse, une vraie de vraie. Et même si aujourd'hui je commence à accepter ce corps, mon corps, car j'ai compris après un long travail les causes psychologiques de ce surpoids, il m'a handicapé pendant longtemps dans la majorité de mes relations aux autres et aux hommes particulièrement, et continuera à m'handicaper probablement encore un peu tant que je n'aurais pas appris à m'accepter totalement telle que je suis. Quand tu ne t'aimes pas il est pratiquement impossible d'imaginer qu'un autre puisse avoir envie de toi. Soit tu te refermes et tu vis une vie de nonne recluse... bof pour moi. Soit tu te lances "à corps perdu" dans du tout et surtout du grand n'importe quoi simplement dans l'espoir d'accrocher un gars un peu plus que quelques heures et espérer oublier entre ses bras à quel point tu ne t'aimes pas. Ça a été mon cas pour la plupart de mes relations. Enfin pour la plupart des relations où je ne cherchais pas un simple plan cul. J'ai longtemps, en vanille, écumé les bars parisiens et provinciaux pour chasser. Dans ces moments là, je ne me posais pas trop de question sur les envies des mecs que je croisais ou sur mon physique. Pour reprendre une expression vulgaire mais tellement parlante : "un trou est un trou et une bite n'a pas d’œil". Il m'était donc très facile de ramener le gars que je voulais à la maison pour la nuit. Passé cette phase, qui finalement n'aide en rien à l'amour de soi même ... j'ai commencé comme toute nana dont l'horloge biologique avance à vouloir me caser ... et là sont arrivés les questions et les problèmes. Me méprisant pour mon physique, je n'allais que vers des personnes que finalement je méprisais aussi. Soit un trop gros, soit un trop alcoolique, soit un trop mal dans sa peau, soit un trop dépressif, soit un trop feignant pour vivre d'autre chose que du rmi (celui là m'a même fait un enfant ...) etc. etc. Dans ma recherche malsaine et constante du gars qui voudrait bien de moi je suis tombée, un soir, sur une discussion sur un tchat spécial grosses qui parlait de vanille. Je ne comprenais pas le terme, et j'ai horreur de ne pas comprendre ^^ J'ai donc commencé à réfléchir et à chercher dans cette direction. J'avais presque 40 ans et je découvrais pour la première fois l'existence du monde BDSM en tant que monde codifié et répondant à certaines « règles ». Je l'avais effleuré auparavant mais sans en avoir conscience. Les débuts furent chaotiques puisque j'ai dans un premier temps poussé la porte du site sensationsm en m'imaginant soumise. Et je suis tombée sur beaucoup de véritables malades (jusqu'au gars voulant me faire baiser par son berger allemand ...) j'en ai donc rapidement conclu que ce monde là était essentiellement peuplé de personnes ayant des besoins sexuels non seulement hors norme mais surtout malsains, qu'ils n'étaient pas "normaux" et que donc moi ne l'étant pas non plus vu mon physique j'allais pouvoir y trouver celui suffisamment malade pour bien vouloir de quelqu'un comme moi .... Oui je sais la démarche est dure et extrême, même blessante. Mais elle était mienne à l'époque, totalement abîmée que je l'étais par la vision que j'avais de moi-même. J'ai finalement croisé sur mon tchat préféré un gars vanille, marié et gros baiseur, qui pour me faire plaisir et surtout parce que ça lui permettait de faire ce qu'il voulait avec une nana m'a dit qu'il était Dom. Il en était loin, j'en ai pris conscience par la suite, mais c'était plutôt une bonne chose parce que très soft finalement, et on a eu une relation où on jouait à la soumise et au Dom à la fifty shade ^^. J'ai fini par me lasser, tenaillée à nouveau par mon envie d'une relation établie et en plus poussée par l'idée de trouver alors absolument un beau père à mon fils... (grosse erreur) J'avais lâché sensationsm et j'étais donc retournée, en vanille, à mon site de toujours et que je fréquente encore. J'y ai eu quelques aventures en tant que soumise dont une qui m'a longtemps fait rêver et continue parfois encore à me faire pousser un soupir de déception, non pour le côté soumise mais parce qu'il représentait l'Homme parfait pour moi intellectuellement parlant. J'ai peu après ça lâché l'idée d'une relation BDSM pour me recentrer sur le vanille que je pensais maîtriser. Et un soir, j'ai croisé le beau gosse de mes rêves ^__^ Il avait un vrai boulot, une gueule d'ange qui me faisait totalement craquer, adorable, gentil enfin tout quoi :D J'ai donc décidé de mettre la main dessus. J'ai fini par "l'avoir" et j'ai été passé une nuit chez lui. On a un peu parlé de nos expériences passées et j'ai donc abordé ma période de "soumission". Il m'a dit alors être en réalité soumis et chercher une Domina. Et donc ... pour lui plaire, pour lui faire plaisir et pour tout faire pour essayer de le garder (pffffff...) je lui ai dit banco je veux bien essayer d'être ta Maîtresse. Je me suis retrouvée un peu comme une poule devant un couteau, ne sachant absolument pas quoi faire et totalement "polluée" par mes habitudes vanilles. Ça n'a évidemment rien donné très vite. Ensuite, poussée par l'idée que finalement Domina pourrait être plus porteur que soumise j'ai commencé à me pencher sur la question. Toujours sur le même site j'ai discuté avec un gars qui s'affichait ouvertement soumis. On a pas mal discuté, j'ai posé beaucoup de questions, lui était bien prosélyte (qui a dit souminateur ? ^___^) et il m'a fait prendre conscience que finalement il y avait dans la Domination féminine des pratiques qui faisaient écho à ce que j'étais. Je me suis donc rendue compte que c'était le mode de relation que je voulais vivre. Toujours extrémiste et incapable de ne pas foncer bille en tête j'ai de suite imaginé que la D/s en 24/7 était MA solution. Moi la "grande" Domina vivant avec mon chevalier servant totalement épris de moi et répondant à tous mes désirs .... (oui je sais je n'étais absolument pas réaliste ) Je me suis donc mise à chercher des fora BDSM et je suis tombée sur un forum où le contenu n'était pas uniquement centré sur la consommation immédiate. Je m'y suis inscrite en tant que Domina et j'ai très vite croisé un soumis qui écrivait bien et ne semblait pas trop con. En moins d'un week-end totalement virtuel (msn+téléphone) il était devenu MON soumis .... à peine plus d'un mois après il venait vivre chez moi à Paris. Alors a commencé mon véritable apprentissage du BDSM en 24/7. Cette histoire a durée 2 ans ½ est elle est aujourd'hui terminée . À la fin de cette aventure je me suis retrouvée persuadée que le BDSM n'était absolument pas fait pour moi et que j'avais fait la plus grosse connerie de ma vie en me lançant la dedans. Toujours poussée par ce besoin de faire plaisir et surtout de tout faire pour garder l'autre, je m'étais perdue dans cette histoire et j'avais fini par en perdre toute libido et toute envie. Je me desséchais littéralement. Et je pense que je suis seule responsable de cela. J'avais donc envie de tout autre chose que de ce type de relation. Et puis le temps a passé, j'avais commencé une thérapie avant notre séparation et pris conscience de la perversion de mon mode de pensée. Du côté malsain non pas de ceux que je croisais mais bien de ma démarche et de mon dégoût de moi même. J'ai aussi compris et donc travaillé sur ce qui m'avait amené à cette vie et à ce mépris que je me portais. J'ai compris que je faisais fausse route et que malgré mon physique j'étais une personne que l'on pouvait aimer et que JE pouvais aimer, quelles qu'aient été mes blessures d'enfances. Que j'avais une vraie force de caractère et une capacité à l'indépendance importante. Que je n'étais pas une si mauvaise mère que ça et que j'étais une amie sincère et généreuse pour ceux que j'aimais. Et j'ai surtout compris que j'avais moi aussi réellement le droit au bonheur et que je ne voulais plus me complaire dans un malheur dont j'étais la seule responsable. Margot venait enfin de devenir adulte Ce que je sais aujourd'hui, après cette phase d'introspection, c'est que oui, je ne veux plus de 24/7, je ne veux plus de D/s où je dois porter la quasi totalité de la relation, tant sexuelle qu'humaine sur mes seules épaules. En tout cas je ne pense pas pour le moment être capable de revivre ça. Je sais que je ne veux pas d'un soumis incapable de me montrer qu'il a envie de moi et incapable de me faire l'amour. Aujourd'hui j'ai envie de vivre une relation BDSM certes, mais où le BDSM ne serait qu'une partie, importante pourquoi pas, mais seulement une partie et non pas la base principale voir unique de la relation. J'ai pris conscience que j'aime ces jeux de pouvoir mais surtout que je suis finalement assez sadique et que plus que l'échange de pouvoir au quotidien j'aime les jeux sexuels où je peux contraindre, attacher, fesser, fouetter, faire gémir, faire souffrir celui que j'aime ; mais que j'aime aussi les moments totalement romantiques et fleur bleue, où l'homme qui partage ma vie me fait l'amour tendrement et doucement avec une réelle envie de moi et sans que j'ai eu besoin de lui en donner l'ordre, où on passe une soirée à deux devant la télé à regarder une grosse connerie lové dans les bras l'un de l'autre sans que j'ai le besoin de le féminiser ou de l'attacher à mes pieds pour que cela lui plaise. Aujourd'hui mon exil à 7.000 km de la métropole dans une île pudibonde ne me laisse que peu d'espoir pour rencontrer THE soumis et je ne pense pas être en capacité de vivre une relation strictement virtuelle. J'aime bien trop le réel pour cela. Donc pour le moment, je ne cherche qu'à discuter, apprendre, dialoguer, échanger sur le BDSM et ses multiples facettes et je remets à « un plus tard » quand je me serais totalement guérie de mon mal être et de mon dégoût de moi même, l'idée de reconstruire une vie de couple pimentée de BDSM.
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Par : le 10/12/18
Sans avoir retrouvé un lexique ici sur tous les termes possibles et imaginables en BDSM, et en étant parfois perdue sur certains de ces termes, je reprends un lexique trouvé sur Fet-Life, plutôt bien documenté : s'il est déjà publié ailleurs, vous m'excuserez de ne pas avoir assez cherché et j'effacerai celui-ci Allez, c'est parti ! Case Gender Male (M) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'une homme ; Female (F) - une personne ayant l'identité et les caractéristiques d'un femme ; CrossDresser/Transvestite (CD/TV) - une personne qui aime s'habiller et se comporter dans le style et les manières généralement associés au sexe opposé ; Trans - une personne dont le sens de l'identité personnelle et du sexe ne correspondent pas au sexe biologique assigné à la naissance. ** Male to Female - homme vers femme (MtF) ; ** Female to Male = femme vers homme (FtM) ; Transgender (TG), terme vaste qui englobe toutes les personnes qui sortent du cadre traditionnel du genre qui leur a été assigné ; Gender Fluid (GF) - une personne qui fluctue entre plus d'un genre, ou entre avoir un genre et ne pas avoir un ; Genderqueer (GQ), une personne dont l'identité de genre ne correspond pas au binaire mâle-femelle. ; Intersex (IS) - une personne née avec une anatomie reproductive ou sexuelle qui ne semble pas correspondre aux définitions typiques de femmes ou d'hommes. ; Butch (B) - une personne généralement identifiée comme une femme mais dont les rôles sociaux et relationnels sont perçus par beaucoup comme masculins, ayant souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ; Femme (FEM) - une personne qui a une apparence ou d'autres caractéristiques traditionnellement considérées comme féminines, et qui ont souvent une orientation lesbienne, gay ou "étrange" ; Not Applicable = pas applicable. Sources : Mais qu'est ce que ça veut dire? - cherche traduction Anglais/français - Kinktionary Case Sexual Orientation Straight = hétérosexuel. Heteroflexible = personne qui s'identifie comme hétérosexuelle, mais qui peut parfois trouver le même sexe attrayant. Bisexual = bisexuel. Homoflexible = personne qui s'identifie comme homosexuelle, mais qui peut parfois trouver le sexe différent attrayant. Gay = gay. Lesbian = lesbienne. Queer = queer. Pansexual = pansexuel, a des activités sexuelles ou érotiques sans distinction de genre, sexe et/ou orientation. Fluctuating/Evolving = fluctuant/en évolution. Asexual = asexué. Unsure = incertain. Not Applicable = pas applicable. Case Role Dominant = Dominant (Dom), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s. Domme = Dominante/Domina (Domme), qui exerce un contrôle sur une personne soumise dans une dynamique D/s - terme habituellement féminin. Switch = Switch (Switch), qui peut se sentir Dominante/sadique ou soumis/masochiste en fonction de son partenaire, du contexte ou de son humeur, etc. submissive = soumis(e) (sub), qui donne le contrôle à un(e) Dominant(e) dans une dynamique D/s. Master = Maître (Master), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s. Mistress = Maîtresse (Mistress), qui exerce le contrôle en tant que propriétaire d'un esclave dans une dynamique M/s - terme habituellement féminin. slave = esclave (slave), qui donne le contrôle quasi-totale à son Maître/Maîtresse/Propriétaire. kajira = kajira (kajira), esclave féminine dans la culture Goréenne ; kajirus = kajirus (kajirus), esclave masculin dans la culture Goréenne ; Top = littéralement celui du Dessus (Top), qui exerce le contrôle pendant une session. Bottom = littéralement celui du dessous (Bottom), qui donne le contrôle pendant une session. Sadist = sadique (Sadist), qui aime infliger de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) sur une autre personne. Masochist = masochiste (Masochist), qui aime recevoir de la douleur et/ou de l'humiliation (émotionnellement et/ou physiquement) d'une autre personne. Sadomasochist = sadomasochiste (Sadomasochist), qui aime à la fois recevoir et infliger (émotionnellement et/ou physiquement) de la douleur et/ou de l'humiliation. Kinkster = kinkster (Kinkster), qui a des préférences sexuelles ou un comportement sexuel inhabituels pour la société. Fetichist = fétichiste (Fetishist), qui est excité par un fétiche spécifique. Swinger = Échangiste ( Swinger ), qui n'est pas monogame et peut avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes que les relations officielles. Hedonist = hédoniste (Hedonist), qui considère que la recherche du plaisir est la quête primaire de la vie. Exhibitionist = Exhibitionniste (Exhibitionist ), qui aime s'exposer ou s'afficher de manière publique ou semi-publique. Voyeur = Voyeur (Voyeur), qui aime regarder les autres, le plus souvent dans un contexte sexuel, sans s'impliquer envers eux. Sensualist = Sensualiste (Sensualist), qui considère la recherche du plaisir via les sensations physiques comme un de ses objectifs principaux dans la vie. Princess = Princesse (Princess), qui réclame un soin particulier en terme de compliments, d'attention et de précautions. Slut = littéralement une femme avec une morale d'homme (Slut), qui se donne la liberté de s'adonner à des relations sexuelles avec qui elle veut, comme elle le veut. ( complément) Doll = Poupée (Doll), qui aime être une poupée, mentalement et physiquement. sissy = sissy (sissy), qui se livre à un mélange de féminisation et d'humiliation afin d'atteindre un état émotionnel ou mental différent - généralement un homme soumis. Rigger = Attacheur (Rigger), qui pratique l'art du bondage ; la plupart du temps avec de la corde. Rope Top = littéralement celui "du dessus" avec les cordes (Rope Top), qui pratique le bondage sur un Rope Bottom. Rope Bottom = littéralement celui "du dessous" avec les cordes (Rope Bottom), qui pratique le bondage avec un Rope Top. Rope Bunny = littéralement lapin de corde (Rope Bunny), qui sert de modèle de démonstration avec des cordes, comme le Shibari. Spanko = terme racourci pour "spankophilie" : adepte de la fessée (Spanko), qui aime la fessée sans préjugé du rôle. Spanker = fesseur (Spanker), qui donne des fessées aux autres. Spankee = fessé(e) (Spankee), qui aime recevoir des fessées. Furry = adepte de personnage anthropomorphique (Furry) , qui s'identifie fortement à un animal particulier ou une créature anthropomorphe particulière. Leather Man = littéralement Homme de cuir (Leather Man), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement masculin. Leather Woman = littéralement Femme de cuir (Leather Woman), qui exerce le contrôle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather - terme habituellement féminin. Leather Daddy = littéralement Papa de cuir (Leather Daddy), qui exerce une figure paternelle pour un(e) garçon/fille, , terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather Top = littéralement celui du dessus (Leather Top), qui exerce le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather bottom = littéralement celui du dessous (Leather bottom), qui donne le contrôle pendant une session, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather boy = littéralement garçon de cuir (Leather boy), qui est un homme soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather girl = littéralement fille de cuir (Leather girl), qui est une femme soumies cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Leather Boi = littéralement garçon de cuir (Leather Boi), qui est un soumis cherchant une figure paternelle/maternelle, terme utilisé dans la communauté cuir/Leather. Boi désignant une personne de sexe biologique féminin qui adopte un comportement de jeune homme. Bootblack = littéralement Cireur de chaussures (Bootblack), qui considère dans le cirage de bottes comme appartenant au cadre du jeu. Primal = Primale (Primal), qui définit 1/ ceux qui veulent rompre avec les traditions en créant leur propre mode de vie sans règles pré-établies ou protocoles pré-définis. 2/ ceux qui se réfèrent à une sorte d'instinct primaire/primitif très animal. Predator Primal = littéralement Prédateur Primal (Predator Primal), qui cherche à chasser et à dominer sa proie. Primal Prey = littéralement Proie Primale ( Primal Prey), qui cherche à être chassé et se soumettre à un prédateur. Bull = littéralement Taureau (Bull ), qui a des relations sexuelles avec le partenaire "infidèle" dans un cocufiage dynamique. cuckold = cocu (cuckold), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement masculin. cuckquean = cocue (cuckquean), qui a un partenaire à long terme "infidèle" - terme habituellement féminin. Ageplayer = Adepte des jeux de régression (Ageplayer), aime qu'une différence d'âge soit incarné par l'un ou les deux partenaires. Daddy = Papa (Daddy), qui incarne la figure paternelle dans la relation - souvent mais pas toujours un Dominant. Mommy = Maman (Mommy), qui incarne la figure maternelle dans la relation - souvent mais pas toujours une Dominante. Big = littéralement Grand (Big), qui a un rôle de soutien dans une dynamique de jeux de régression/ageplay - souvent avec un little. Middle = littéralement Milieu (Middle), qui s'inscrit dans la dynamique Big/little mais qui se sent plus grand qu'un little - souvent mais pas toujours un soumis. little = littéralement petit (little), qui agit et se comporte comme un enfant- souvent mais pas toujours un soumis. brat = soumise insoumise/sale gosse (brat), qui est insolent, répond, et est désobéissant - souvent mais pas toujours un soumis. babygirl = bébé fille (babygirl), qui s'identifie ou joue le rôle d'une petite fille - souvent mais pas toujours un soumis. babyboy = bébé garçon (babyboy), qui s'identifie ou joue le rôle d'un petit garçon - souvent mais pas toujours un soumis. pet = animal (pet), qui aime le petplay (jeu d'identification à un animal familier) - souvent comme bottom ou soumis(e). kitten = chaton (kitten), qui s'identifie à un chaton ou un chat dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). pup = chiot (pup), qui s'identifie à un chiot ou un chien dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). pony = poney (pony), qui s'identifie à un poney ou un cheval dans le petplay - souvent comme bottom ou soumis(e). Evolving = En évolution (Evolving), qui est actuellement en évolution. Exploring = En exploration (Exploring), qui voyage librement dans le monde de la perversion/kink. Vanilla = Vanille (Vanilla), qui n'a pas de kinks ou de fétiches identifiés. Undecided = Indécis (Undecided), qui n'a pas encore identifié un rôle particulier. Not Applicable = pas applicable (Not Applicable), qui ne souhaite pas spécifier de rôle particulier. Source {en} : Describing Our Roles case How Active Are You I Live it 24/7 = je le vis en 24/7 (tous les jours, tout le temps). I Live The Lifestyle When I Can = je vis le style de vie quand je le peux. Just In Bedroom = seulement dans la chambre à coucher. Once In A While To Spice Things Up = une fois de temps en temps pour pimenter les choses. Curious And Want To Try = curieux et veut essayer. Just Curious Rgith Now = seulement curieux. Case Relationships Single = seul, célibataire ; Dating = voit/fréquente quelqu'un(e) ; Friends With Benefits = ami avec intimité sexuelle ; Play Partners = partenaires de jeux ; In A Relationship = en relation ; Lover = amoureux ; In A Open Relationship = en relation ouverte ; Engaged = fiancé ; Married = marié ; Widow = veuve ; Widower = veuf ; Monogamous = monogame ; Polyamorous = polyamoureux (Quand aimer ne se conjugue pas qu'au singulier) ; In A Poly Group = appartient à un groupe polyamoureux ; In A Leather Family = appartient à une "Leather Family" ; In A Pack = appartient à une "meute" ; In A Rope Family = appartient à une "famille de cordes" ; Member Of A House = membre d'une Maison ; It's Complicated = c'est compliqué. Case D/s Relationships Dominant = Dominant ; Sadist = sadique ; Sadomasochist = sadomasochiste ; Master = Maître ; Mistress = Maîtresse ; Owner = Propriétaire ; Master And Owner = Maître et Propriétaire ; Mistress And Owner = Maîtresse et Propriétaire ; Top = littéralement celui du Dessus ; Daddy = papa ; Mommy = maman ; Brother = frère ; Sister = soeur ; Being Served = est servi ; Considering = considérant ; Protecting = protégeant ; Mentoring = mentor ; Teaching = enseignant ; Training = formateur ; Switches = switch ; submissive = soumise ; masochist = masochiste ; bottom = littéralement celui du dessous ; owned and collared = appartenant avec collier ; owned = appartenant ; property = propriété ; collared = portant le collier ; slave = esclave ; kajira = kajira (cf ci-dessus) ; kajirus = kajirus (cf ci-dessus) ; in service = au service ; under protection = sous la protection ; under consideration = sous la considération ; pet = animal ; toy = jouet ; girl = fille ; boy = garçon ; babygirl = bébé fille ; babyboy = bébé garçon ; brat = soumise insoumise/sale gosse ; Keyholder = porteur de la clé ; in chastity = sous chasteté ; being mentored = sous mentorat ; student = étudiant ; trainee = stagiaire ; unowned = sans propriétaire ; unpartnered = sans partenaire ; It's Complicated = c'est compliqué ; Presently Inactive = actuellement inactif ; Not Applicable = pas applicable.   Liens complémentaires et sources :   {fr} Mode d'emploi francophone pour FetLife {fr} Faq francophone FetLife - Les questions les plus courantes {en} Roles, Orientations and Genders Defined.
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Par : le 18/10/19
Photo : Source Internet "Détends-toi" murmura-t-elle dans mon oreille alors qu'elle déboutonnait lentement ma chemise. Ses mains me donnaient l'impression de brûler ; des flammes de feu glissaient à l'intérieur du tissu et commençaient à explorer ma chair nue en dessous. Je frissonnais légèrement alors que ses doigts frôlaient légèrement mes mamelons durs puis ils firent glisser lentement ma chemise qui tomba au sol. Des frémissements passèrent dans mon dos, tirant un halètement de mes lèvres et un rire de elle. « Chhhhhut ... je n'ai même pas encore commencé avec toi" Le lourd collier de cuir qu'elle avait attaché autour de mon cou m’était étranger et bizarre mais excitant. Sa langue pénétra rapidement dans ma bouche, forçant son passage à l'intérieur avant que j'aie une chance de résister. Je commençais à l’embrasser, mais Elle rompit le baiser et me frappa le visage. "Tu ne devras JAMAIS plus prendre l’initiative avec moi, Jamais ! et ne l'oublies pas », dit-elle d'un ton cassant qui me surprit. Quelques secondes plus tard, j'étais poussé contre la table à manger. Une table en chêne très solide qui pouvait facilement supporter mon poids et plus encore. C’était clair qu’elle savait exactement ce qu’elle faisait. Elle attacha adroitement une corde à mon collier puis la passant de l’autre côté de la table, elle me força à me pencher et poser mon torse sur la plateau. De nulle part, Elle sorti quatre bracelets en cuir et commença à les boucler étroitement autour de mes poignets et de mes bras au-dessus de mes coudes. Surpris par sa vitesse, je ne pouvais dans ma surprise que regarder mes poignets être tirés et attachés aux coins opposés de la table et mes coudes tirés sur les côtés, immobilisant complètement le haut de mon corps. J’allais ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'elle allait faire, mais, soudain, elle fut remplie de caoutchouc au goût fétide. Une lanière fut serrée autour de ma tête et, à ma grande surprise, le bâillon commença à s'étendre, remplissant ma bouche et me faisant complètement taire. J'étais vraiment impuissant pour la première fois... Je sentis ses mains qui cherchaient la boucle de ma ceinture, l’ouvrant et puis descendant mon pantalon, me laissant complètement nu. Je sentis que des bracelets supplémentaires étaient bouclés autour de mes chevilles et de mes cuisses au dessus du genou. Mes jambes furent alors écartées. Je pouvais sentir courir ses doigts alors qu’elle travaillait, attachant mes chevilles aux pieds de la table puis écartant mes cuisses aussi loin que possible avant de les attacher aussi. Je ne pouvais plus bouger du tout. J’étais complètement nu, impuissant et bâillonné - totalement à la merci de ma Dame. «Maintenant, tu vas avoir un choix à faire. Tu t’imaginais très fort dans nos jeux SM de chambre à coucher. Je parie que tu pensais que j'étais juste une gentille maitresse avec qui tu joues au soumis pour avoir du sexe. Tu vois, je t’observe depuis des semaines, je sais ce dont tu as besoin. Encore mieux que ce que tu penses toi-même. Maintenant, la question est : as-tu le courage de l'accepter ? Je vais aller me préparer. Quand je reviendrai, je te donnerai ce choix : Soit tu demandes à être libéré, auquel cas je te détacherai - cependant, demain tu partiras et tu ne me reverras jamais. Ou soit tu me demanderas de continuer et tu te soumettras à ce que tu sais être ton désir le plus profond - ton contrôle par une femme puissante. Le choix est à toi. Sur ce, elle attacha un bandeau sur mes yeux et je l'entendis sortir de la pièce. Je n'avais aucune idée de combien de temps elle me ferait attendre. Mon esprit était survolté. Oui, j'avais eu des fantasmes de soumission ces dernières années. Comment diable le savait-elle? J’en avais jamais parlé à personne. J’avais 23 ans, cela faisait quelques mois que nous étions ensemble et pour être honnête, j’en étais amoureux fou. Je m’étais toujours refusé de me poser la question de ce que se serait d'être totalement sous le joug d'une femme aimante vraiment dominante... Je sentis le bâillon être enlevé, brisant mes réflexions. Je ne l'avais pas entendue revenir. Elle m'avait encore un fois pris complètement par surprise. J'étais loin d'être prêt, pourtant elle était là, demandant : "Eh bien, quel est ton choix ? Tu as 10 secondes pour me répondre.» J'ai avalé, bégayé et encore bégayé puis finalement j’ai pu prononcer les mots qui allaient changer ma vie. « S’il te plait, fais de moi ton soumis » . A peine les mots avaient-ils quitté ma bouche que le bâillon était replacé et complètement gonflé, me faisant taire à nouveau. Quelques secondes plus tard, je sentis une langue de glace couler sur mon cul. J’essayais de résister en vain, mais je ne pouvais pas. Son doigt était à l'intérieur de moi quelques secondes plus tard, touchant des endroits dont je n'avais aucune idée qu’ils existaient quelques secondes auparavant. Je ne pouvais rien faire, elle avait pris un contrôle total et complet. Je pouvais sentir son doigt bouger, doucement palper, chercher quelque chose. Puis tout à coup, elle pressa doucement et mon monde changea. Des sensations que je ne peux pas décrire m'ont traversé alors qu'elle commençait à masser lentement et doucement ce que je sais maintenant être ma prostate. Expertement Elle m'a travaillé, construisant un besoin puis me relâchant, chaque vague me donnant une sensation pas déplaisante, mais pas excitante pour autant. Pendant tout ce temps, elle chuchotait, me disant de ne pas m'inquiéter, de me détendre et que ça fonctionnait. Je sentais réellement que je commençais à me détendre et à me soumettre à cette pénétration. Elle a dû le remarquer parce que un doigt de plus s’ajouta, puis trois et je commençais à accepter cette prise de pouvoir, essayant de ne pas me crisper. Enfin ils étaient partis. J'ai essayé de me tourner, de me tortiller, mais c'était inutile. Mes liens étaient solides. Si solide qu'il n'y avait rien que je puisse faire pour m’échapper. C’est alors que je sentis ses mains sur mes hanches. Quelque part dans mon esprit, je savais ce qui allait arriver, mais j'essayais de l'ignorer, de le repousser ... jusqu'à ce que je ressente une pression lente et implacable. J'étais dégoulinant de lubrifiant et déjà bien ouvert, il n'y eu presque pas de résistance alors qu'elle glissait le gode au fond de moi. "Bien ... maintenant ... vas-y, n'essaie pas de te battre, tu ne peux pas et tu ne te feras que du mal si tu essaies » D'une manière experte, elle commença à prendre ma virginité anale. Chaque coup pressait le gode contre ma prostate déjà très sensible. J'étais perdu dans cette sensation. Mon esprit tournant à plein régime, essayant d’accepter cette pénétration. Pendant ce temps, elle a lentement, expertement, profondément baisé mon cul. Je ne sentis pas que mon sperme commençait à fuir. Ce n'était pas un orgasme, plus un écoulement lent pompé à chaque poussée. Aucun plaisir ne venait de mon cul. Mon pénis était quand même dur, mais négligé. Elle me vida comme jamais auparavant, me baisant jusqu'à ce qu'il ne reste plus une goutte de sperme dans mon corps. Et grâce au bandeau, je n'en savais rien! C'est alors qu'elle s'est retirée me laissant vide, ouvert et excité comme jamais. «Je vais te détacher. Tu ne retireras pas ton bandeau. Tu auras 120 secondes à partir du moment où tes mains seront libres de te faire jouir ... si tu ne le fais pas, tu passeras le prochain mois dans ta nouvelle ceinture de chasteté et moi seule aurait la clé. » Je sentis mes liens se desserrer puis sa voix. « Debout et commences ». Je me suis levé et j'ai attrapé ma pénis, essayant frénétiquement de provoquer une érection. Ce ne fut pas difficile. J’étais tellement excité que je réussis en quelques secondes, mais cela n’alla pas plus loin. J’essayais encore et encore, mais je n’arrivais pas à l’orgasme. C'était impossible. Rien de ce que je faisais ne m’approchait de cet orgasme insaisissable. "Time is up". Mes mains furent rapidement tirées derrière mon dos et cadenassées ensemble alors qu'elle riait.   « Tu n'avais aucune chance. Mais tu as maintenant un mois pour récupérer je crois ». Je sentis l'acier froid de la ceinture se refermer autour de mes hanches. Puis elle me choqua en appliquant de la glace sur ma pénis encore bien dur. En quelques secondes, je devins flasque et la seconde suivante mon pénis fut enfermé dans le tube en métal à l’intérieur de la ceinture. Enfin, elle enleva mes contraintes, mon bâillon et libéra mes yeux bandés. Je pus voir avec étonnement la flaque de sperme pour la toute première fois. "C'était toi. Tu as eu des gouttes et des fuites tout dès que j’ai commencé à t’attacher. J'adore le massage de la prostate. Ça rend les hommes si impuissants, si humiliés. Maintenant, nettoie moi ce gâchis et habille-toi. Nous allons sortir dîner pour fêter cet événement. Et n’oublies pas le mois prochain... J'ai la seule clé ! " Ce fut pendant ce diner qu’elle me parla de ses fantasmes, de ce qu’elle imaginait pour nous. Alors que je l’écoutais avec amour, ajoutant ici où là mes propres idées, mon sexe passa la soirée à lutter en vain contre l’acier qui le contrôlait.
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Par : le 09/11/19
"La pauvre Julie fut traitée avec une fureur qui n'a pas d'exemple, fouettée, nue et écartelée avec des verges, puis avec des martinets, dont chaque cinglement faisait jaillir le sang dans la chambre. La mère fut à son tour placée sur le bord du canapé, les cuisses dans le plus grand écartement possible, et cinglée dans l'intérieur du vagin." Histoire de Juliette ou les prospérités du vice (marquis de Sade 1797) Emblématique des cuisantes corrections d'enfance, le martinet éveille désormais des instincts de soumission, délicieux instants de jouissance partagée, prélude à d'autres tourments ou de simples ébats amoureux. Instrument traditionnel de correction né et utilisé autrefois en France et plus généralement en Europe, l'usage du martinet pour fesser un enfant est cependant tombé en désuétude, assimilé désormais à de la maltraitance. Le faisceau de lanières qui le compose, échauffe le corps tout entier: le dos, les bras, les fesses, les seins, même les parties génitales (vulve, pénis). Plus d'un tiers de la population francophone, en quête de cinglantes séances de soumission pratiquerait la flagellation. Le tabou persistant, au moment d’avouer ces fantaisies érotiques, rares sont les langues qui se délient aisément. Paradoxalement, elle figure toujours au titre des "troubles paraphiliques" dans la très sérieuse étude médicale américaine, la DSM5 (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders), comme diagnostiqués chez "des individus éprouvant une excitation sexuelle en réponse à une douleur extrême, à l'humiliation, à la servitude ou à la torture". En réalité, les nombreux adeptes peuvent se rassurer sur l'état de leur équilibre psychique car les critères de diagnostic, exigent que la personne éprouve une détresse, telle que la honte, la culpabilité ou l’anxiété liée à un fantasme sexuel, à des pulsions ou à des expériences sexuelles. Autant dire les choses clairement, les formes les plus légères de SM pratiquées entre adultes consentants, ne sont pas classées parmi les troubles étudiés. Le manuel exploité par l'armée de terre des Etats Unis fait en outre l'objet de vives critiques. Goûtons alors sans rougir (ou presque), aux délices épicés d’une séance de martinet bien administrée, en conservant à l'esprit, toutefois que le S/M est avant tout une jouissance mentale, un plaisir cérébral. Comme un jeu sexuel, un scénario érotique préalablement choisi, et consenti entre adultes consentants, mieux encore, consentants et enthousiastes. Exploration impétueuse d'émotions sensorielles inédites et saisissantes, la flagellation est l’occasion d’affirmer symboliquement les rôles au sein d'une relation S/M entre une soumise et son Maître, combinée à l'érotisme mental des jeux de pouvoir sexuel, elle apporte à leurs ébats une saveur nouvelle. Pratiquée de manière sûre, saine, consensuelle et ludique, la flagellation revigore une relation engourdie par la routine. Le martinet est un petit fouet, constitué d'un manche en bois d'environ vingt-cinq centimètres, équipé de lanières, au nombre, d'une dizaine en général, en cuir. Le martinet est similaire au chat à neuf queues, instrument à neuf lanières ou cordes longues, utilisé autrefois, par les forces armées, les institutions pénitentiaires dans l'empire britannique, et au knout de l'Empire russe. Au Moyen Age, jusqu'au XVIIème siècle, la peine de mort était prononcée et appliquée avec une extrême rigueur. Il fallut attendre le règne de Louis XIV pour qu’un certain officier supérieur nommé Martinet adoucisse les peines, léguant son nom au célèbre accessoire, instrument de nos plaisirs. C'est en effet un lieutenant-colonel, Jean Martinet qui, indigné des cruautés dont il avait été souvent témoin, eut la philanthropique idée de faire remplacer le fouet par de petites lanières fixées à un manche, plus inoffensives pour la peau, tout en imposant toutefois d' interminables exercices aux troupes, exigeant d'elles un respect absolu du règlement. Le nouvel instrument prit le nom de son inventeur, qu’il porte toujours aujourd’hui. Officier contemporain du célèbre Charles de Folard (1669-1752), l'officier supérieur Martinet, commandant sous l’armée de Louis XIV, mérite toute sa place à côté du stratège écrivain, par les changements révolutionnaires qu’il introduisit dans les manœuvres de l’armée, en modernisant le recrutement (suppression des mercenaires). Il est cependant fort probable que, sans quelques lignes de Voltaire, il serait à ce jour un illustre inconnu. L'armée du Roi Soleil ne comportait pas à l'époque d’inspecteurs d’infanterie et de cavalerie mais deux officiers de valeur, le chevalier de Fourille pour la cavalerie, et le colonel Martinet, pour l'infanterie. Précurseur également de la baïonnette, Il se distingua lors du fameux passage du Rhin chanté par Boileau. Ses inventions furent précieuses et décisives pour le monarque français lors de la partition de la Hollande. Utilisé jusque dans les années 1980, l'objet tant redouté des enfants, les tribunaux le considère désormais, au même titre que la fessée comme un instrument prohibé, de pratique répréhensible, punie par les tribunaux. La mégère Madame Mac'Miche l'infligeant sur le bon petit diable, Charles, de la moraliste Comtesse de Ségur, fait désormais partie des images d’Épinal. Tout comme la légende enfantine du Père Fouettard, dans le Nord de la France, et en Alsace (appelé Hans Trapp). Dans le sadomasochisme, on échappe toujours au plaisir, que pour être repris par le plaisir. Le martinet est un instrument de précision frappant de ses lanières la partie du corps décidée. Pour la Dominatrice, ou le Dominateur, il est primordial de prendre conscience de l'impact sur la peau. D'utilisation plus aisée que le fouet, indispensable est également d'apprendre à en contrôler le mouvement. Les lanières sont le plus souvent en cuir, en nylon, en tissus, en peau de daim ou de chamois, ou en crinière de cheval. La liste étant loin d'être exhaustive. Lors d'une séance de flagellation, il est conseillé de commencer par glisser doucement les lanières sur la peau. C'est l'indispensable période d'échauffement. Ensuite, les coups doivent être espacés et entrecoupés de caresses à l’endroit fouetté, en demeurant toujours attentive (if) aux réactions du partenaire soumis aux délices. L’injonction d’arrêter par l'emploi d'un safeword (verbal ou gestuel) mettant immédiatement fin à la séance. La personne soumise, ayant librement consentie, emportée par l'excitation de la séance, ou par le désir de satisfaire la ou le Dominatrice (eur), peut perdre elle-même le sens de ses limites. La dominatrice ou le dominateur, constatant que le seuil de tolérance est alors atteint, doit mettre un terme aussitôt à la flagellation, évitant blessures physiques ou mentales parfois irrémédiables. Rappelons que le safeword en amont est essentiel. Un simple code, visuel ou sonore permet de mettre fin aussitôt à la séance. les marques définitives ne sont acceptables que dans un processus ritualisé mûrement réfléchi, et consenti. Un onguent ou une crème analgésique font disparaître plus rapidement les traces, et calment la douleur. Sauf désir contraire de la soumise souhaitant les conserver comme marques fières d'appartenance. Quel qu'en soit le mode, rappelons avec force que frapper un corps humain n'est jamais anodin. La flagellation doit être considérée comme dangereuse. Il est indispensable, pour la soumise, ou le soumis, ayant librement consenti, de s'assurer de la technicité de la Dominatrice ou du Dominateur évitant ainsi désillusions ou blessures. Elle ou lui doit s'assurer que les lanières sont très fermement fixées à l'extrémité du manche. Pour la même énergie, plus la surface de la peau flagellée est concentrée, plus le dommage potentiel causé est important. Les lanières fines cinglent, alors que les lanières larges provoquent une sensation sourde. Concernant les techniques basiques de flagellation, quatre se distinguent généralement: - Le mouvement du poignet peut induire des coups par des lanières à plat. - Il peut provoquer un mouvement de balayage simple ou elliptique. - Il peut également entraîner des figures de rotation (attention aux risques d'enroulement). - Enfin conduire par un mouvement puissant, les lanières à frapper de manière sourde au même endroit. Le plaisir partagé tient tout autant de la ritualisation de la séance, de la mise à nu de la soumise, et de la posture choisie. La flagellation est un acte symbolique fort dans la soumission, comme l'union mystique de deux désirs par un instrument. Si l'expertise de la Maîtresse ou du Maître est requise, l'attention des deux partenaires l'est tout autant. "Une seule abominable douleur la transperça, la jeta hurlante et raidie dans ses liens, elle ne sut jamais qui avait enfoncé dans la chair de ses fesses les deux fers rouges à la fois, ni quelle voix avait compté jusqu’à cinq, ni sur le geste de qui ils avaient été retirés." (Histoire d'O) Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/11/19
"On ne peut pas aimer à volonté, répondait-elle. Je ne veux pas d'érotisme sans amour. Et l'amour profond ne se rencontre pas si souvent." -------- Delta of Venus (1940) Épistolière exaltée et diariste admirée, longtemps connue, de part et d'autre de l'Atlantique, que par de rares initiés, Anaïs Nin, livra dans son journal intime s'étalant sur plusieurs décennies, son âme avec audace et profondeur, osant la première à lever le voile sur les mystères du désir féminin, en bravant tous les interdits, jusqu'à l'inceste consenti. Sa vie fut une course au plaisir, marquée par sa passion incandescente pour Henry Miller. Elle fut également l'une des premières femmes à écrire des ouvrages érotiques, tout en avouant sa bisexualité, évitant la vulgarité et l'outrance, dans une écriture élégante, féminine et sensuelle, faisant place à la poésie. Le caractère introspectif de l'œuvre exige du lecteur une part d'abandon, appréciant ainsi un style musical finement ciselé, dans une longue traversée de fulgurantes sensations, pénétrant dans un monde intérieur fait d'ombre et de lumière. En menant intensément sa vie, dépeinte avec dextérité et exigence, elle offrit la vision de son amour pour la liberté, suggérant de rechercher sans répit, les apparences de la beauté et de la vérité, sans aucun compromis existentiel. Anaïs Nin est née en 1903 à Neuilly-sur-Seine. Son père, Joaquín Nin, pianiste compositeur, ami de Maurice Ravel, abandonna femme et enfants pour vivre à Paris. En 1913, à la suite du divorce de ses parents, elle quitta la France accompagnant sa mère aux Etats Unis, pour épouser un jeune banquier protestant, d'origine irlandaise, Hugh Parker Guiler, avant de devenir mannequin. L'année 1924 marqua le début d'une autre existence, suivant son mari muté dans le bureau parisien de la National City Bank. Elle se lia d'amitié avec de nombreux artistes et intellectuels, comme Breton, Gide, Marcel Duchamp, Tristan Tzara Zadkine, Waldo Franck, Rebecca West, John Huston, ou Théodore Dreiser. Anaïs Nin était fascinée par l'oeuvre de Proust, la transformation profonde des êtres au contact de leurs semblables. Sa profonde répugnance pour les conventions et la vie domestique conduisirent la jeune femme à s'épanouir dans l’écriture. C’est pour garder contact avec son père, artiste volage, qu’Anaïs Nin décida, à l'âge de onze ans, de tenir un journal intime. Comme la communion d'une âme avec sa conscience, dans une transparence cristalline et une liberté absolue. Écrite en français, cette poignante lettre à l’absent, devint un laboratoire intérieur pour l’adolescente exaltée. Le récit fleuve, comme une interminable poésie, a été réuni dans un vaste recueil intitulé "Cités de l’intérieur", édité en cinq volumes: "Les Miroirs dans le jardin", "Les Enfants de l'albatros", "Les Chambres du cœur", "Une espionne dans la maison de l'amour", enfin "La Séduction du Minotaure". Sa rencontre avec Henry Miller, écrivain en vogue, auteur du "Tropique du Cancer" marqua un tournant dans son œuvre. Le romancier américain n'hésitant pas à comparer le talent diariste de sa muse aux révélations de Saint-Augustin, de Jean-Jacques Rousseau ou de Proust. Dans "Journal d'une jeune mariée", elle confessa, ses attirances saphiques, ses incartades extraconjuguales, et ses fantasmes de soumission, dévoilant selon ses propres termes, son "continent noir". Se jouant de la réalité avec un talent mêlé d'imagination et de finesse, évitant de blesser en changeant les identités, de ses amis, Louise de Vilmorin ou Antonin Artaud. Elle écrivit,en 1932, dans sa maison de Louveciennes, une biographie de David Herbert Lawrence, l'auteur de "L’Amant de lady Chatterley", puis quatre ans plus tard, en 1936 "La maison de l'inceste". Ce poème en prose, inspiré du surréalisme, naviguant entre Rimbaud et Breton, est écrit dans une langue somptueuse. Comme chez Stendhal et Proust, la passion cristallise l’objet de l'amour, fantasme né de l'idéalisation. L’amant succombant incestueusement à son propre reflet dans le miroir, tel un spectre à l'image fantasmagorique. Explorant le domaine de la psychanalyse, pour déculpabiliser son attirance envers son père, elle côtoya Otto Rank, disciple favori de Freud. Elle rencontra à Paris au Monocle, Suzanne Jeanne Baulé dite Frede, directrice de cabarets, au charme brun irrésistible, à l'homosexualité affichée qui fit sandale en levant l'interdiction des danses entre femmes, dans les établissements de nuit parisiens des années folles. Frede, connue également pour sa liaison amoureuse avec Marlene Dietrich, créa après guerre, rue de Ponthieu à Paris,Le Carroll's, fréquenté par Brigitte Bardot, Arletty, Françoise Sagan, Michèle Morgan, etc .. S'éloignant de son mari, Anaïs se lassa rapidement de sa vie rangée qui la confinait à l'étouffement. Elle fuyait les préoccupations étroites et futiles de ses amis ou relations issues de la Banque. Tentant alors de trouver satisfaction dans la création romanesque, Anaïs Nin transforma son existence en roman. Sacrifiant l'esthétisation de sa vie pour l'exigence de sa création littéraire, par un système pervers où elle s'y installa. Elle séduisit frénétiquement femmes et hommes constatant non sans plaisir, le diabolique effet de ses charmes. En 1933, Anaïs Nin apparaît dans sa quête effrénée du plaisir, comme une femme adultère sans aucun scrupule. "Ma seule religion, ma seule philosophie, mon seul dogme, c’est l’amour. Tout le reste, je suis capable de le trahir si la passion me transporte vers un monde nouveau". L’érotisme devint le moteur pour son écriture, aucune femme écrivain, à part Kate Chopin n’avait osé le faire. Il est très rare de découvrir dans la Littérature, une femme qui fut à ce point libre en pensées et en actions. Son analyste René Allendy, membre éminent de la Société psychanalytique de Paris, n'y résista pas longtemps. Cédant à son attirance pour elle, il entraîna Anaïs dans une relation sadomasochiste. Se complaisant dans des postures de domination extrêmes, il la fouetta au cours de longues séances avant de la posséder. Allant jusqu’à l’inviter chez lui et à l'offrir à sa femme, elle aussi sous le charme de la ravissante et fragile artiste. Elle eut une relation saphique avec Helba Huara, jeune danseuse péruvienne, figure du tout-Paris de l'époque, avant de retourner à New-York pour se remarier en 1955, avec Rupert Pole, sans avoir divorcé. En 1966, un éditeur accepta de publier le premier tome de son journal intime. Anaïs Nin alors âgée de soixante trois ans, reçut un accueil favorable de la critique, entraînant un succès immédiat. Nommée Docteur Honoris causa du Philadelphia College of Art, puis élue au National Institute of Arts and Letters en 1974. Elle mourut en 1977 à Los Angeles. N.B: un diariste est un auteur écrivant un journal intime. "Seul le battement à l’unisson du sexe et du cœur peut créer l’extase". Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 04/02/20
Dans la rue qui conduisait au restaurant où elles devaient dîner, Juliette prit l'initiative de demander à sa Maîtresse Ka-Sandra de l'autoriser à se soulager dans le caniveau, ce qu'elle fit, agréablement surprise. Elle s'accroupit donc entre deux voitures et comme une petite chienne qu'elle voulait être ce soir-là, elle se laissa aller au besoin naturel, satisfaction qui se doubla de l'humiliation d'être observée dans cette posture intime. Au moment d'entrer dans le restaurant, sans que j'aie le temps de poser une question, Ka-Sandra me poussa dans le hall d'entrée de l'immeuble mitoyen et me tendit un walkman en m'ordonnant d'écouter la cassette glissée à l'intérieur et de suivre les instructions à la lettre. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette épreuve inattendue, je tentai d'intercepter le regard de Ka-Sandra. Mes jambes commençaient à trembler. Autour de moi, tout s'écroulait. Aurai-je la force, le courage d'appuyer sur le bouton "on" et d'écouter les indications ? J'ai alors réussi à contrôler les battements de mon cœur, et j'ai pressé le bouton pour écouter la bande. Voici scrupuleusement mot pour mot les ordres qui m'étaient donnés par ma Maîtresse Ka-Sandra. - "Dans le hall de l'entrée, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur Alexandre. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une très jolie jeune femme t'ouvrira, tu la déshabilleras et tu lui feras l'amour sans t'être déshabillée. Tu recevras ensuite un homme avec lequel tu devras te comporter avec gentillesse, tact et élégance. Tu le feras rentrer dans la chambre. Tu lui dégraferas son pantalon avant de lui ôter ses vêtements et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. L'homme te remettra la somme convenue. Elle le masturbera sur ta demande et lorsque son sexe sera suffisamment en érection tu le prendras délicatement dans ta bouche. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras sans rien dire. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche." J'appuyai sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pourrait commencer. Mes mains tremblaient et je sentis mon corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Je frappai à la porte, une très belle jeune femme apparût. Je commis ma première faute: j'oubliai de la déshabiller. Elle le fit elle même, avec grâce et naturel. Il me fallait réagir, si je ne voulais pas commettre une seconde erreur. Je commençais à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie parut étonnée de cette visite. L'homme entra. J'entrepris de dégrafer la ceinture de son pantalon suivant les instructions. Valérie acheva de le déshabiller et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il m'ordonna de m'allonger sur le lit, et après avoir écarté et levé bien haut mes jambes, sans que je sois préparée, il me pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre en position et la prit à son tour tout aussi brutalement que moi. L'homme demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Je pensais fort à ma Maîtresse, à la fierté qu'elle éprouverait. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre Valérie et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. La sonnette de la porte retentit. Valérie se précipita pour ouvrir. Je la vis se jeter au cou de Ka-Sandra et fus stupéfaite de la dureté avec laquelle ma Maîtresse la repoussa. Valérie fut contrainte de se mettre à quatre pattes et eut droit à une sévère correction. Elle ne put retenir ses larmes sous l'effet de la douleur et le spectacle de cette jolie fille en pleurs m'émut étrangement. Après une minutieuse toilette, Maîtresse Ka-Sandra nous ordonna de nous rhabiller avant de descendre dîner. J'étais heureuse et très fière d'avoir accompli ma mission. Je lui remis l'argent de mon travail. Ce soir-là, j'avais réaliser l'un de mes fantasmes, me vendre. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/04/20
Justement, à propos de boire… J’en ai peu dormi, cette nuit…, ma Maîtresse m’a demandé d’écrire sur la boisson. Pourquoi donc ce nom m’a-t-il empêché de m’endormir? Oh, tout simplement parce que venant d’elle, toute une série d’idées sont venues se bousculer dans ma tête. Sa présence, ses possibles idées… Tout d’abord, la boisson fait penser à l’eau et évidemment à son histoire. Je veux parler d’histoire d’O, ce roman écrit et surtout réalisé sous la forme d’un film qui a illuminé mes fantasmes et m’a préparé, il y a longtemps, à vivre ce que je suis devenu maintenant. Un soumis sensible à la théâtralisation, à l’adoration d’une Maîtresse, à l’accomplissement d’un être inférieur par rapport à la femme qui plus est, est soumis à une Maîtresse. Le parcours de Corinne Cléry, je l’avais pris pour moi et encore plus en y repensant justement cette dernière nuit. Histoire d’O met en lumière le parcours d’une soumise (évidemment la soumise peut aussi être un soumis) qui suit un parcours initiatique pimenté de flagellations, d’emprisonnement, de prêt, de bisexualité, d’épreuves couronnées par le débarquement de cette esclave fière d’appartenir. Cette esclave qui, à la fin, montre le chemin à une soumise suivante. Peut être que mon présent écrit a cette vertu, je l’espère, de guider les lecteurs qu’ils soient dominants ou soumis, sur ces parcours merveilleux de sensualité, de sensibilité, d’émotion aussi. De cette histoire découle évidemment la présence des liquides dans les pratiques, us et coutumes qui prévalent dans le monde BDSM. Etant donné que l’eau est la première boisson à laquelle on pense, évoquons ici, quelques chemins et expériences. L’eau que l’on boit dans un verre et qui souvent se révèle nécessaire au cours d’une épreuve un peu « hot ». L’eau que l’on donne dans un verre mais qu’une Maîtresse peut aussi cracher sur le visage du soumis ou gicler depuis sa bouche dans celle, ouverte de celui qui subit ses envies sadiques. L’eau qui peut passer d’une bouche à l’autre quand, dans le cadre d’un enfermement dans une cellule ou un cachot, l’un des deux soumis est incapable, à cause de son carcan, par exemple, de se désaltérer: une belle situation d’entraide. L’eau que l’on peut placer en dehors de la cage et dans laquelle se tient un soumis qui justement est en cours d’assoiffement, que l’on titille en lui montrant une écuelle d’eau qu’il ne peut atteindre. Petit moment de sadisme que je vais encore évoquer plus bas. Les jeux avec l’eau sont multiples et variés car si, à l’évidence, on peut faire couler la boisson dans la bouche, il est aussi possible de la faire couler au travers d’une canule fixée dans l’anus. Un lavement qui, en règle générale, selon la constitution des personne, peut ingurgiter 1 à 2 litres d’eau (notons ici que certains font des lavements avec des produits savonneux, voire même avec du vin ou du champagne, c’est dangereux et à proscrire!). L’eau donc que l’on peut garder malgré des contractions et des crampes qu’un bon bouchon peut retenir durablement. Ce lavement qui peut s’éjecter sur une cuvette des toilettes ou, par exemple, si le sujet est suspendu par les pieds, sortir par saccades… (Pour ceux qui n’aiment pas, et j’en suis, un petit prélavage est requis de telle façon que l’eau circule facilement dans les entrailles et que rien de trop sale vienne troubler une session). Après l’eau, les boissons peuvent être évidemment multiples et variées. J’ai souvent fait de mauvaises expériences quand, dans le donjon coulait le champagne ou d’autres boissons alcoolisées. Les sessions dérapent en général car l’alcool ne fait pas du tout bon ménage avec les bonnes pratiques BDSM. On parle champagne? venons-en alors, maintenant, à la boisson qui établit entre la dominatrice et le soumis une relations particulière et étroite, je veux parler de l’urolagnie, ou autrement dit celle de boire l’urine. Bien sûr que l’eau mentionnée ci-dessus et les descriptions de pratiques, peut avantageusement être remplacée par l’urine. Importée des USA, la technique fort sadique qui consiste à ficeler le soumis bien serré et de lui recouvrir le visage avec un linge sur lequel la dominatrice fait gicler sa petite fontaine dorée. L’effet de suffocation ne tarde pas à faire son effet que le soulèvement de ce bout de tissus permet de stopper. Pour le soumis c’est une délicieuse façon d’être entre les mains de sa domina, l’effet physique est doublé par une excitation cérébrale intense. La boisson « naturelle », chaude, est agréable et a un goût parfois assez sympa. Je me souviens de ce stage, écourté, à cause justement de l’alcool et la drogue (!!!). Je fus reçu, juste après le déjeuner. « On va te laver » me dit la dame. Nu, complètement ligoté, elle me fit subir le supplice de la baignoire. Je bus quelques mémorables tasses… entre deux étouffements, puis, en fin d’après-midi, alors que je commençais à avoir envie de boire quelque chose d’agréable, la dame me dit « hein, t’as soif? » elle baissa son leggings noir et pissa dans un verre qu’elle me tendit, la boisson avait un très bon goût de whisky! Je me souviens aussi de cette soirée en donjon où la dominatrice me tendant l’écuelle avec le repas du soir, la repris, écarta son slip pour pisser dans l’écuelle. « Comme ça tu aura ta boisson en même temps que ta pitance » me dit-elle, en riant. Il m’est aussi arrivé de boire l’urine froide du matin qui a elle un goût plus prononcé et parfois âcre. Mais quand on aime on ne chipote pas. Lors d’une préparation à une session uro, je me souviens de cet ami, propriétaire et gardien de prison, tatoué de partout d’ailleurs (avec une queue « insuçable » tellement elle était percée et gonflée par des implants sous la peau) qui avait pissé dans un verre avec l’intention de me le faire boire. En voyant, dans le verre, des « épaisseurs » comme de l’albumine, pas très catholiques; je lui dis que son urine devait contenir des éléments plutôt pathologiques et nous avions donc renoncé à la boisson. (Par contre l’arrosage, sans ingestion, ne me posa pas de soucis autre que celui de trembler de froid avant que l’urine n’ait séché alors que j’étais enfermé dans une cravate dans un sous-sol poussiéreux et assez frais). Il va sans dire donc que cette pratique suppose que les participants soient en bonne santé (pas de diabète, de cystite, d’infection). Il m’est aussi arrivé de boire des liquides (du lait en l’espèce) qui avaient été préalablement injectés dans le vagin d’une soumise, petit exercice souvent drôle, car il était toujours difficile de garder l’étanchéité de la « bouteille » improvisée… chose qui arrive notamment avec des pseudo-boissons du genre crème vanille, à la fraise ou au chocolat… (je ne parle pas ici, mais j’y pense quand même, des possibles petits « mélanges périodiques »…) on s’en met partout, souvent sous les rires et commentaires des spectateurs et des opérateurs avec pour finir le léchage de la soumise pour bien finir le « travail ». Les beaux moments sont aussi ceux de recevoir la boisson en étant enfermé dans un cachot, la « fontaine » coulant au travers de la grille du dessus. Ces nuits passées dans des cages superposées où celles, occupées au dessus, « alimentent » le ou les soumis placé en-dessous. Après une telle nuit dans ces conditions, il règne une petite odeur bien sui-generis qu’en bon soumis maso on apprécie toujours un peu, surtout quand les opérateurs viennent laver ça à grande eau bien froide. Evoqué et réalisé aussi, la boisson en circuit fermé. Oui, je l’avoue, ce fut une session un peu spéciale (mais bon ça peut se faire…). Insertion d’une sonde urinaire avec un tuyau qui va de la sortie de cette sonde à une sonde gastrique insérée dans le nez pour descendre jusqu’à l’estomac… le soumis s’hydrate tout seul sans rien faire notamment quand il est complètement momifié avec un tuyau dans la bouche pour respirer. Il va sans dire que venir se désaltérer à la source reste un privilège précédant ou suivant un délicieux cuni ou une belle pipe. En fonction de la situation, après, sous forme d’une délicieuse liqueur que l’on sert après un repas, les humeurs féminines ou le sperme viennent vous remplir la bouche que probablement, une dominatrice un peu perverse, viendra boucher avec un bâillon. Ce goût de liqueur et d’urine embaumera les papilles gustatives pendant une longue période pour le plus grand bonheur du soumis ou de la soumise d’ailleurs. Une façon possible de précéder la mise en sevrage qui pourrait durer, par exemple 24 heures, d’un soumis portant une bride-bavarde, enfermé dans une cage, exposé, titillé par des invités se promenant le verre à la main, crachant sur l’envieux en commentant et riant de sa soif. L’antithèse de l’action de boire en quelque sorte. A ma Maîtresse Gabrielle! Maîtresse, je suis la bouche ouverte pour recevoir votre divin liquide! Kaji (esclave SLNR: n° 386-312-138)        
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Par : le 31/05/20
Pour ceux trop pressés : la soumination n'existe pas, c'est une autre façon de dire D/s. Pour la suite de mon propos, j'ai choisi un Dominant et une soumise, mais le sexe des protagonistes n'a aucune importance, c'est le rôle et non le genre qui importe. Analysons les rapports de pouvoir dans une relation D/s. Tout le monde sait que le Dominant ordonne et que la soumise exécute. Donc la logique veut que ce soit le Dominant qui ait le pouvoir. Mais est-ce vraiment le cas ? À moins d'habiter dans certaines parties du monde où l'esclavage existe encore, la soumise se soumet par choix. Mieux, elle choisit même son Maître. Nous voici devant le premier paradoxe. Dans toute relation D/s de bon niveau, il est coutumier d'avoir un "safeword" qui signale au Maître qu'il dépasse les capacités de la soumise. Et j'irais même plus loin, si le Dominant ne remplit pas les attentes de la soumise, elle peut partir purement et simplement. Tiens encore un paradoxe : la soumise décide de quand on arrête. Certains ne jurent que par le contrat qui lient et sacralisent les limites des deux parties. Encore une fois la soumise a son mot à dire avant de signer. Elle va fixer des limites, formalisées ou non par écrit. Troisième paradoxe : la soumise fixe les limites. Avec une soumise qui choisit son Maître, qui a le pouvoir de dire stop et de fixer les limites de la relation, qui détient réellement le pouvoir ? La soumise ! Et oui, les soumises ont aussi des attentes. Certaines veulent souffrir, se faire humilier, aiment la violence ou le sexe. Aussi douloureuses et pénibles que soient les activités et punitions offertes par leur Maîtres, elles en ont besoin. Mais plus qu'un besoin physique, un besoin psychologique. De ce fait, une soumise va faire tout ce qu'elle peut pour pousser son Maître à la combler : la vilaine souminatrice ! Et le Dominant va tout faire pour garder sa soumise et donc tout faire pour la combler : le vilain souminateur ! Malheureusement, vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, une relation D/s durable sera faite de compromis. Dès lors, elles seront toutes des relations souminateur/souminatrice et là, personne n'y comprend plus rien, et personne ne sait qui fait quoi. Alors restons sur nos conventionnels D/s pour que chacun sache se situer et ce qu'il est censé faire et arrêtons de parler de soumination.
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Par : le 04/06/20
Chez moi, vendredi prochain, tu auras droit à cela, je te l'ai promis. Rendez-vous à dix-huit heures précise, sinon correction. Tu porteras ce que je t'ai demandé: des chaussures à talons hauts et une robe courte découvrant tes fines jambes brunies qui me reviennent. Si tu as mis un string ou un soutien-gorge, je suspends le jeu. Un arrêt irréversible. Tu es en retard ma Juliette qui longe les murs du boulevard, tantôt poussée, tantôt ralentie par ton désir qui t'éclabousse. Tu es venue en bus. La moiteur du skaï de la banquette rouge sous ton sexe ouvert. Ton sexe ouvert, mouillé, déjà prêt. Tu traverses la place ronde. À trois-cents soixante degrés, des terrasses de café. Des hommes. Leurs yeux comme des jumelles sous le fottant tissu à pois blancs de ta robe bleu. La main d'un vent taquin frôle l'intérieur de tes cuisses. Ils devinent tes seins. Ton désir te fait honte. Bientôt, tu marches très vite jambes serrées, une main tenant ta robe volage. Tu caches tes seins. Ton ventre lisse avance vers moi qui t'attends. Je t'attends sur le canapé, à l'angle. Un bras étendu sur l'accoudoir en velours grenat. Jambes croisées, pieds nus, ongles lissés d'un vernis rouge. En dessous noirs. Autour de dix-neuf heures, Juliette en retard sonne à la porte. Trop facile, pas de punition, je ne suis pas dupe. Nonchalante, elle pousse la porte entrouverte. À double tour, la referme. La voici introduite dans la pénombre fraîche de mon salon, par une très jeune fille nue, complice de nos jeux. En fond sonore, du Satie, les Gymnopédies; c'est la "fête des enfants nus". Doucement le piano pour entendre le bruit de tes pas quand sur le parquet point de hongrie, tu te déshabilleras lentement, une épaule après l'autre, ta robe glissera sur le sol. Doucement pour écouter le clapotis de ton sexe entre mes doigts. Je décroise mes jambes. Viens ici. Mes paumes claquant deux fois sur mes cuisses te prient d'avancer. Plus vite Juliette. L'œil de ton nombril, je le vois, de si près maintenant. Retourne-toi. Assieds-toi. Non, pas comme ça. Pas de profil. Ne me présente pas tes fesses. Pas de fessée. Tu ne le mérites pas, c'est trop facile d'arriver en retard. Tu me présentes ton dos. Le dessin de tes omoplates, ailes de papillon. La rivière de ta colonne vertébrale coule entre tes reins creusés par le désir. Le relief de tes vertèbres, des cailloux polis sous mes doigts. Assieds-toi. De dos, tu te présentes. Ta cuisse qui s'ouvre en arc de cercle. Lentement, joueuse. Ton sexe danse sur l'arête de mes genoux. Je sens l'écartement de tes lèvres, la pointe de ton clitoris. Ta nuque balancée qui dit tantôt non, tantôt oui. Mes doigts s'égarent dessus dessous les lèvres de ton sexe. Tu te laisses dompter trop facilement. Ainsi, tu le désires, tu exiges vraiment ce que je t'ai promis ? Tes yeux se retournent vers mon sourire. Te taire. Le silence, nous l'avons décidé ainsi. Tu devras t'efforcer de ne pas hurler quand je te flagellerai jusqu'au sang. Tu n'as pas le choix. Si tu désobéis, ce sera l'arrêt irréversible de la séance. Tes longs cils recourbés de chatte. La fente des pupilles. Tes yeux rieurs. Juliette ne sait pas ce qu'elle veut. La fouetter, oui mais plus pour son plaisir. Elle va y prendre goût. Comme le sperme des hommes. Elle s'en délecte maintenant. Déjà par dessus la nuque passe le harnais en cuir. Ton corps supplie. Toujours nue, de dos sur mes genoux. Bientôt, mes en synchronie, à gauche, et à droite, ont glissé, les lanières de cuir sur tes épaules et dans la fente de tes lèvres. Les épaules de papillon, tes omoplates, ont frissonné. Les reins soudain cambrés par un flux de désir. Le grain de ta peau sur ma langue. Les lèvres de ton sexe sur la pulpe de mes doigts. Ta joue sur ton épaule. Te taire. Tes mains à l'envers ont fermé les crochets en métal. Mon souffle effleurant le profil de tes seins dressés avec cette envie de toi qui tangue, cette envie de tout arrêter, cette envie de suspendre les gestes. Je t'attrape par la nuque. Te renverse sur le canapé. Je te dévores. Tu te débats. Tu me supplies. Juliette n'a pas de honte à exposer son corps asséché de solitude. Tout était évident. Tu es allongée. Au-dessus de toi, la caresse est légère presque rêvée, précisant l'ondoiement sur ton entrecuisse à peine ouverte. Ton désir est envahissant, toute les lèvres de ton sexe, l'émergence de sa pointe, la moiteur de ses plis, les battements de sa matrice. Le feu innonde tes reins. Tu es foudroyée. Tu me gicles au visage des flots de plaisir. La jouissance est à nouveau proche d'enfler ton ventre. Elle te pénètre. Mes mains sous tes fesses pour t'avoir encore de plus près, pour te fouiller plus loin, pour t'empêcher de te dérober à l'extase qui nous unit. Nos cris meurent en un baiser brutal, comme la secousse qui nous bascule. Un baiser qui énerva chaque projectile de jouissance. Assouvie nuit pareille à nulle autre, jamais Juliette ne l'accueillit avec autant de joie. Elle avait joui sans être battue. Dehors, il pleuvait, et le catalpa de la place près de la fenêtre se courbait et se redressait sous le vent. Des feuilles pâles, mouillées, se plaquaient sur les vitres. Il faisait noir comme au cœur de la nuit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/06/20
La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni. Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plus tard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Sacha a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté. - Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble. Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout. - J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Sacha, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation. - Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie. Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur - Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ? Sacha se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi. Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment. Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Sacha reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir. Le sexe de Sacha durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité. - Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille. - Où sont vos maillots ? Sacha se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse. - En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait. Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Sacha est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger que les deux hommes me saisissent à bras le corps. Sacha tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors. Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Sacha et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Sacha se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Sacha me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus. Je tressaille dans les bras de Sacha, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Sacha et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle. Heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Sacha en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration. Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison. Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Sacha se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Sacha masse mes seins et nettoie ma vulve. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir. Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Sacha se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Sacha jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi. Je jouis une seconde fois au moment où Sacha me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Sacha a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/06/20
Elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/06/20
Dans le train du retour, la jeune fille en imperméable était assise sur la même banquette au fond du compartiment, et je vins m'installer face à elle. C'était la première fois que je pouvais la dévisager en toute quiétude, et non plus de profil comme auparavant. Elle n'avait pas un regard aussi doux que son allure générale avait pu me le laisser croire. Je voyais une lueur d'autorité qui se dissimulait mal dans ses yeux vifs et il y avait dans les mouvements de son menton, le dessin de la détermination, la marque de ceux qui n'aiment pas perdre. Poutant, la jeune fille en imperméable restait frêle et agitée de courts frémissements. Elle était vêtue d'une jupe en coton noire qui descendait au dessus de ses genoux et d'un chemisier blanc. Les talons hauts qu'elle portait la grandissaient et conféraient à sa silhouette, une rare sensualité. Elle n'était pas maquillée et ses cheveux, coupés ras à la garçonne, lui faisait comme un casque de chevalier en partance pour une croisade, le visage lavé de toute perfidie. Je détournai la tête pour regarder les cèdres couverts de givre qui défilaient à travers la vitre du compartiment. Elle referma le livre qu'elle était en train de lire. Elle glissa l'ouvrage dans son dos et contempla la pointe de ses pieds comme pour me dissuader d'entamer un dialogue. Je n'allais pas être découragée pour si peu. " Cela ne vous ennuie pas si je m'assieds là ?" demandais-je. "Je vous en prie", fit-elle avec réserve. "Vous allez jusqu'où ?" dis-je. "Je m'arrête une station après-vous", répondit-elle. Elle réprima un rire, à peine avait-elle lançé son petit trait ironique qu'elle se mordit les lèvres. Patricia avait parlé vite sur le ton d'une enfant à confesse et d'un seul coup, je la reconnus. Je parvins enfin à reconstituer la première vision que j'avais eu d'elle, de face, lorsqu'elle portait encore les cheveux longs et ondulés et qu'elle m'avait séduite et éblouie lors de notre première rencontre à la piscine. Mais oui, c'était elle. Le souvenir du bout de sa langue rose entre ses dents d'une blancheur éclatante avait habité les premières nuits de Sarah. La souveraine, la conquérante dans la domination. Ce qu'elle cherchait dans les jeunes filles qu'elle poursuivait, Sarah s'en faisait une idée assez claire. Ce n'était pas qu'elle voulut se donner l'impression qu'elle rivalisait avec les lemmes, surtout celles qui sont dominatrices, ni compenser, par une conduite masculine, une infériorité féminine qu'elle n'éprouvait aucunement. Il est vrai qu'elle s'était surprise, à vingt ans, quand elle faisait la cour à la plus jolie de ses camarades, se déshabillant pour lui faire l'amour. Mais c'était là autant de manières qu'elle affichait pour faire scandale, par enfantillage beaucoup plus que par conviction. Au contraire, le goût qu'elle avait pour la douceur de très douces lèvres peintes cédant sous les siennes, pour l'éclat d'émeraude ou de ciel des yeux qui se ferment à demi dans la pénombre des chambres, en fin d'après-midi, quand on a triré les persiennes et allumé la lampe de chevet, pour les voix qui disent encore. Aussi vive était la joie printanière et cynégétique de la chasse. Probablement non pour la chasse en elle-même, si exhaltante ou sauvage qu'elle fût, mais pour la liberté parfaite qu'elle y goûtait. C'était elle qui avait l'intiative des paroles, des baisers. Sarah menait, elle, et elle seule le jeu, et depuis qu'elle avait des amantes, elle ne tolèrait à peu près jamais que la fille qu'elle caressait la caressât à son tour. Autant elle avait de hâte à tenir son amie nue sous ses yeux, sous ses mains, autant il lui semblait vain de se déshabiller. Souvent, elle cherchait des prétextes, pour l'éviter. D'ailleurs, il était peu de femmes chez lesquelles elle ne trouvât quelque beauté. Elle aimait, après les avoir martyrisé par le fouet, voire se répandre sur les visages cette buée qui les rend si lisses et si fragiles, d'une jeunesse hors du temps, qui ne ramène pas à l'enfance, mais gonfle les lèvres, agrandit les yeux comme un fard, et fait les iris scintillants et clairs. La nudité, l'abandon des corps, la bouleversaient, et il lui semblait que ses soumises lui faisaient un cadeau dont elle ne pourrait jamais offrir l'équivalent quand elles consentaient seulement à se montrer nue dans une chambre fermée. La beauté des traces, les longues cicatrices blanchâtres qui annoblissaient la peau, la comblait. Ainsi était-elle à la fois constamment complice des unes et des autres. Il y avait des parties difficiles. Que Sarah fût amoureuse de Patricia, ni moins, ni plus qu'elle avait été de beaucoup d'autres. Mais pourquoi n'en montrait-elle rien ? Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Patricia perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, elle aperçoit dans la glace Sarah qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Sarah se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Patricia sent ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Patricia se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Sarah ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Patricia s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Sarah. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Patricia examine Sarah pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Sarah. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Sarah lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Sarah faufile une main entre les fesses de Patricia, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Sarah le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Patricia se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Patricia. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Patricia me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Patricia écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Patricia. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Patricia se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relèva pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/08/20
– Tu sais, ça m’excite vraiment de voir un mec se faire dominer par un autre mec. J’adore regarder ce genre de vidéos. Avec toi, je vais pouvoir avoir ça en vrai ! Un bon suceur, un bouffeur de queue qui se fera bien dilater le cul. Je vais te choisir des amants hors normes ma pute. Je vais me régaler. Rien que d’y penser je mouille ! Mais comme je suis une bonne Maîtresse, je vais te préparer t’inquiète pas ma pute. Tu vas voir, je suis très gentille en fait. Je restai dans ma position, à genoux, yeux baissés. Les mots de Maîtresse Caroline m’avaient fait débander. Je ne m’imaginais absolument pas offert à des gays dominants qui feraient de moi leur lope. Mais je savais aussi que je n’avais pas vraiment les moyens de négocier avec Caroline. -Ennia, ma salope en chaleur, va chercher de quoi travailler ma nouvelle lope. Il va falloir qu’on la prépare. J’ai vraiment envie de réaliser mon fantasme, et pas dans trois mois. Ennia disparut à la salle de bains et revînt rapidement avec un plateau qu’elle déposa sur le guéridon, à côté de Caroline. Je n’osai lever les yeux pour regarder mais j’imaginais sans peine qu’elle allait vouloir assouplir mon cul. Je ne lui avais pas dit que c’était là un des mes fantasmes les plus intenses. Je me sentais profondément hétéro. Les hommes ne m’avaient jamais attiré. Au contraire. Mais je voulais découvrir le plaisir anal avec une femme, me faire prendre par un god ceinture. Si possible celui de ma Maîtresse. J’en avais vraiment envie, et je me mis à rebander immédiatement. Maîtresse Caroline le remarqua. – On fait sa mijaurée mais quand je parle de te fourrer le cul tu bandes bien dur ma lope. Tu vois que tu en as envie. Tu vas aimer. Mais pas autant que moi !. Elle pris un collier, large, noir, et me le passa autour du cou. Elle y attacha une laisse et me tira brutalement. – Allez la lope, en position. A quatre pattes sur la table basse. Je n’avais pas vu qu’elle avait aussi empoigné sa cravache. – Tu es une pute à baiser maintenant, alors offre toi bien. Cambres toi mieux que cela sale chienne. Ma dominatrice perverse ponctua son ordre d’un coup de cravache sur mes fesses. Je laissai échapper un cri, plus de surprise que de douleur. – Je t’ai à peine touché. Tu te fous de moi ou quoi ? Cinq coups, pour t’apprendre à la fermer. Compte et remercie moi. -Schlaaack. Un, merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack. Deux. Merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack Trois. Merci Maîtresse Caroline. -Schlaaack Cinq. Merci Maîtresse -C’EST MAITRESSE CAROLINE PETITE PUTE DEBILE. Tu viens d’en gagner un sixième ! Et elle frappa plus fort. J’étouffais tant bien que mal un cri de douleur. J’avais l’impression d’avoir le cul en feu, et je savais qu’elle avait frappé moins fort que tout à l’heure, avec Ennia. Elle avait vraiment du souffrir le martyr. Je n’aimais pas la cravache, et j’avais mal. – La salope, prépare le. Et mets la dose. Je suis énervée maintenant. J’ai besoin de me calmer. Tant pis pour lui ! Tu as 5 minutes, je reviens. Je sentis les doigts d’Ennia se poser sur mon anus. Ma seconde Maîtresse me caressait doucement, étalant un liquide froid que je savais être du lubrifiant. Elle me pénétra d’un doigt, le faisant coulisser. J’adorais cette sensation, pour l’avoir souvent expérimenté par moi-même. – Détends toi…. je vais te dilater un peu plus. Elle enfonça un deuxième doigt. J’essayais de me cambrer au maximum, et de bien lui offrir mon trou. Je venais même à la rencontre de ses doigts, pour lui signifier qu’elle pouvait y aller. Elle se retira et remplaça ses doigts par une canule fixée sur la bouteille de lubrifiant. Elle m’en injecta une bonne dose puis repris son massage anal, en ajoutant un troisième doigt, plus difficilement. -Tu es étroit je trouve, tu as vraiment besoin d’être assoupli, sinon tu vas morfler. Tu sais, je n’ai jamais enculé un mec, mais c’est mon fantasme. Maîtresse m’a promis qu’elle me permettrait de te baiser, un jour prochain. Baisé par ma déesse rousse. L’idée d’appartenir à Ennia me fit bander instantanément. Et je me mis à rêver, sans plus aucune retenue, l’imaginant avec un god ceinture énorme, la suppliant de me baiser, de faire de moi sa femelle. L’appelant mon amour, ma chérie. Je tombais amoureux d’elle. Et cette évidence me bouleversait. Je vivais. J’exaltais. Je brûlais de ce feu auquel je ne pensais pas me réchauffer à nouveau. J’avais 20 ans, et j’étais emporté par cet élan de liberté et de sentiments. J’avais besoin d’elle. Besoin de la sentir, de pouvoir la regarder, de son sourire, de son corps. J’étais accro. Dès la première prise. Pire qu’un pipe de crack. Et si pour avoir ma dose, je devais devenir la pute, la chienne de Maîtresse Caroline et accepter d’aller loin, très loin dans la soumission aux désirs de ma Maîtresse, j’en acceptais par avance les conséquences. Servir Caroline était la concrétisation de mes fantasmes. Aimer Ennia et pouvoir vivre cet amour était bien au delà. J’étais sans doute fou de penser tout cela. Caroline devait m’avoir drogué pour que je délire à ce point. J’étais un homme marié, un père de famille, et je redevenais un ado transi d’amour pour une déesse aux cheveux rouges. Je ne savais plus rien. Je ne savais qu’une chose. Alors que les doigts d’Ennia me fouillaient le cul, j’étais en transe et j’en voulais plus. -Alors, ma lope est prête ?. Caroline revenait. Plus sublime dominatrice encore que dans mes rêves les plus érotiques. Corset de latex, longs gants, cuissardes aux talons aiguilles vertigineux. Une créature surgit d’internet où pullulent les Maîtresses aux physiques parfaits, dignes de l’objectif de Christophe Mourthé. Elle était belle, attirante, et la plus excitante femme qui soit au monde. Du moins à mes yeux et en cet instant. Mon désir de me soumettre atteignait son apogée. (NDLA: Le désir sexuel, au risque de déplaire à nombre de Maîtresses et de paraître d’un égoïsme typiquement masculin, a toujours alimenté mon désir de soumission. J’ai besoin de désirer une femme pour me donner à elle et pour la servir. Ce désir physique est indispensable pour moi, même s’il est aussi, et je le sais parfaitement, ma plus grande faiblesse. En le maîtrisant, une femme dominatrice possède le moyen le plus sûr de s’assurer mon obéissance. Sans ce désir, je ne suis qu’un gentleman, respectueux des femmes. Mais si une Maîtresse me séduit, si elle sait jouer de mon désir, alors je deviens le plus dévoué des esclaves.) -Hmmm tu n’y es pas allée de main morte ma chienne. Tu l’as gavé de lubrifiant. On dirait qu’il mouille de la chatte. Tu as peur que je lui fasse mal ou quoi ?. En prononçant ses derniers mots, Maîtresse Caroline posa la pointe d’un plug sur mon anneau et poussa d’un coup. Je laissai échapper un bref gémissement, de surprise plus que de douleur. Caroline avait du utiliser le plus petit de ses plugs et je n’avais pas souffert. Etonnée par la facilité avec laquelle elle m’avait pénétré. Sans doute les doigts de ma déesse rousse m’avaient-il bien préparé, avec la douceur qu’elle me témoignera toujours lorsque nous serons ensemble, et ce encore aujourd’hui. -Et bien ma pute…. on dirait que ton cul est fait pour ça. Tu es étroit mais très souple…. on va essayer avec un plus gros calibre. Regarde ! Maîtresse Caroline me présentait un plug beaucoup plus gros. Conique et d’un noir luisant. -Il fait 5 cm à sa base. Celui-là, tu vas le sentir passer. Elle pesa d’abord doucement sur ma rondelle. M’ouvrant petit à petit. Il était effectivement beaucoup plus large, et même si j’étais bien graissé, la dilatation devint rapidement douloureuse. -Pousse ma chienne… je suis sûre que tu peux le prendre. Maîtresse Caroline appuya plus fort et mon anneau céda, m’arrachant un cri de douleur, aussitôt ponctué d’une claque sur mon cul. – Chuuuut ma lope. Tu souffres en silence ou je te corrige à la cravache. Tu es bien rempli. On va le laisser un peu en place, que tu t’habitues. Je veux que tu te dilates au plug chaque jour. Je te donnerai un programme d’entrainement, progressif. Je veux que ma lope soit bien ouverte, et toujours prête à se faire enculer. La truie, passe moi mon god-ceinture. C’est pas le tout de lui entraîner le cul, il faut aussi entraîner sa bouche et sa langue, si je veux en faire un bon suceur de queue. Ennia aida Maîtresse Caroline à passer un très beau god-ceinture noir. Je le trouvais énorme, avec un gros gland, et des veines saillantes. Un magnifique objet, et aussi effrayant. Elle le présenta à ma bouche. – Allez ma lope, sors ta langue et montre moi ce que tu sais faire. Toi, ma petite salope, continue à lui travailler le cul avec le plug. Je tirais ma langue et commençais à lécher le gland, doucement, à petits coups. Je l’enfonçais entre mes lèvres, léchai à nouveau, en pensant à la façon dont moi j’aimerais être sucé. Je pensais bien faire, mais ce n’était pas du goût de Maîtresse Caroline. Elle arracha le god à mes lèvres et me gifla. -Trainée, tu suces comme une godiche. T’as vraiment besoin d’être dressée ma lope. Tu ne penses pas faire jouir un mec comme ça quand même ? Allez… appliques toi, et regarde moi dans les yeux. C’est MA queue que tu suces. Donne moi du plaisir, excite moi, montre moi que tu es une vraie chienne en chaleur qui aime la queue. J’étais vexé. Et j’avais honte de l’être. Je ne suçais pas bien aux dires de ma Maîtresse, et même si imaginer sucer une vraie queue me dégoûtait, j’étais pourtant vexé de ne pas y arriver. Il faudrait que je réfléchisse à ce sentiment, plus tard. Pour l’heure je repris ma fellation, essayant au mieux de satisfaire les désirs de Maîtresse Caroline. Aspirant, suçant le gland, léchant les couilles, l’enfonçant le plus profond possible entre mes lèvres, à la limite du haut-le-coeur, accélérant, ou au contraire ralentissant, très lentement, juste en léchant le gland. Et je regardai Maîtresse dans les yeux. Cette situation m’excitait. Je me sentais humilié mais j’aimais ce sentiment d’humiliation, que Maîtresse Caroline me transforme en suceuse me faisait bander comme un âne. Les sensations du plug dans mon cul n’y étaient pas étrangères bien sûr. Mais regarder Maîtresse Caroline, avoir l’impression qu’elle ressentait vraiment les caresses de ma langue, de ma bouche sur son god-ceinture, cela me transportait, ailleurs. Quelque chose d’intense passait par nos regards soudés. Je ressentais toute la force de ma Maîtresse. Tout son désir aussi. Je m’en nourrissais. Caroline avait peut-être raison. J’étais une pute à queues qui s’ignorait, une chienne qui aimerait sucer et se faire baiser aussi. -Allez, débouche son cul. Tu l’as assez préparé. A mon tour de bien l’enculer.
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Par : le 03/11/20
Fille de Philippe Égalité et de Louise-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre, la princesse Adélaïde d'Orléans apparaît aujourd'hui comme l'un des grands esprits politiques de son temps. Née en 1777 dans les ors du Palais-Royal, élevée dans les idées nouvelles par Mme de Genlis, elle voit à l'âge de douze ans sa destinée bouleversée par la Révolution. Jetée sur les routes de l'exil pendant un quart de siècle, elle doit affronter l'opprobre des émigrés, qui ne lui pardonnent pas d'être la fille du régicide, et fuir constamment, de couvent en couvent, devant l'avancée des armées françaises. Confrontée à une mère "éternelle pleureuse", qui voulait régenter sa vie, elle sut s'en dégager et trouver l'âme sœur en son frère Louis-Philippe. Réunis en 1808, le duc d'Orléans et sa sœur ne se quitteront plus et formeront avec Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, duchesse d'Orléans, un trio inséparable. Le rôle de la princesse dans l'acceptation du trône en 1830 par Louis-Philippe sera primordial. Son journal intime et son étroite correspondance avec son frère révèlent une tête politique et une conseillère privilégiée, mais aussi une femme que la rudesse des épreuves, la piété et la force de caractère ont aidé à dominer sa grande sensibilité. Comme Louis-Philippe était un roi actif qui s’exposait personnellement beaucoup, il est toujours apparu comme le personnage dominant de la Monarchie de Juillet. Très intelligent, d’une loquacité intarissable et doué d’une constitution de fer, pendant tout le cours de son règne, il a exercé la prérogative royale dans toute son étendue, et surtout dans les domaines les plus importants, choisir ses ministres et diriger la politique extérieure. Ainsi, il n’est guère surprenant que Louis-Philippe ait toujours eu le rôle principal dans son propre règne. Ce portrait, cependant, reste incomplet. Il omet le rôle politique essentiel joué par Adélaïde de 1830 jusqu’à sa mort. Née en 1777, de quatre ans plus jeune que Louis-Philippe, Adélaïde fut sa compagne pendant une grande partie de l’émigration, et après 1808 ne le quitta quasiment jamais. Elle est presque totalement oubliée aujourd’hui. La seule biographie d’elle, un travail de vulgarisation qui ne repose pas sur des sources manuscrites date de 1908. Seul un ouvrage récent de Dominique Paoli, "Madame Adélaïde, sœur et égérie de Louis-Philippe" fait exception. En effet, dans trois sphères, sa contribution à la Monarchie de Juillet fut essentielle. Ce fut elle qui, de la part de Louis-Philippe, qui se cachait, accepta l’offre de la couronne faite par les représentants du Paris révolutionnaire le trente juillet 1830. Cela fut un acte décisif qui fonda le régime orléaniste. Pendant le règne de son frère, elle influença directement la politique par le moyen d’entretiens quotidiens de deux heures avec lui. Enfin, dans le champ d’activité qu’il jalousait le plus, la politique étrangère, Louis-Philippe délégua à sa sœur la direction journalière du ressort diplomatique qu’il prisait le plus, l’Angleterre. De 1830 jusqu’à 1840, Adélaïde s’occupa de celui-ci à travers une correspondance presque quotidienne, que le ministre des affaires étrangères ne vit jamais, avec deux ambassadeurs successifs de France à Londres, ses amis Talleyrand et le général Horace Sébastiani. La vie d’Adélaïde fut déterminée par son père, son frère, son éducation et par la Révolution française. Son père était Louis-Philippe-Joseph, duc d’Orléans, le futur Philippe-Égalité, qui l’aima beaucoup, et lui donna, ainsi qu’à ses frères, une formation d’avant-garde dirigée par sa maîtresse, la pédagogue Mme de Genlis. Bien qu’Adélaïde ne fît pas ses études au même niveau que ses frères, à la fin de son éducation, à dix-sept ans, elle était beaucoup plus instruite que la majorité des femmes de son âge et de son rang. Mais la Révolution guillotina son père, et la força à s’exiler. Plus cruellement encore, le régicide de Philippe-Égalité fit de sa fille un objet d’horreur pour les autres émigrés et la priva de tout espoir de mariage convenable. La Révolution fit ainsi d’Adélaïde ce qu’elle resta toujours, une vieille fille dont la vie émotionnelle se concentrait presque exclusivement sur Louis-Philippe, son seul frère survivant après 1808 et son seul protecteur pendant ces années périlleuses. L’intimité étroite entre frère et sœur ne fut guère diminuée par le mariage de Louis-Philippe en 1809 avec Marie-Amélie de Bourbon-Naples. Louis-Philippe plaisantait même en écrivant à Adélaïde que c’était uniquement parce qu’il ne pouvait pas l’épouser qu’il avait commencé à chercher une autre femme. Le lien fraternel intense qui les unissait était sincère et profond. Unies par leur dévotion commune à Louis-Philippe, Adélaïde et Marie-Amélie devinrent bientôt proches, et se consacrèrent à l’avancement de ses intérêts. Marie-Amélie organisa sa maison et fit souvent fonction de copiste, tandis qu’Adélaïde fut sa principale confidente et conseillère politique. Un aspect essentiel, et trop souvent négligé, des succès de Louis-Philippe avant et après 1830, fut le soutien sans faille de ces deux femmes remarquables. N’oubliant jamais les humiliations qu’elle avait éprouvées de leur part pendant les années 1790, Adélaïde détestait les émigrés et leurs héritiers politiques, les ultras de la Restauration. Elle ne portait aucune affection à ses cousins de la branche aînée des Bourbons, surtout à Louis XVIII et à la duchesse d’Angoulême. Enfin, pour une femme intelligente, célibataire de presque quarante ans, frustrée par les restrictions imposées à ses talents à cause de son sexe, et sans doute aussi déçue par la fin de ses espoirs de mariage, la politique devint un champ d’action essentiel. Après 1830, Adélaïde continua son rôle politique auprès de son frère comme sa plus proche conseillère, surtout dans le domaine des affaires étrangères. Cette activité est racontée de façon détaillée par un des plus proches hommes de confiance de Louis-Philippe, son intendant de la Liste civile, le comte de Montalivet, dans ses "Fragments et Souvenirs." Dans une description minutieuse de la journée du roi, Montalivet montre clairement la part qu’y jouait sa sœur. Bien que Louis-Philippe sût bien combien il était important de garder de bonnes relations avec les hommes politiques qui n’étaient pas dans le gouvernement, les recevoir publiquement comportait le risque de lui aliéner les ministres en fonction. Mais les conseils les plus importants d’Adélaïde furent donnés à un moment qui lui était uniquement réservé: deux heures en tout chaque soir dans dans le cabinet de son frère, entre 10 heures et minuit. Dans une époque où les femmes étaient exclues de la politique, le seul moyen qu’avait Adélaïde d’exercer toute son influence était en privé, et à travers un homme, son frère. Il était hors de question pour elle d’assister au conseil des ministres. Mais elle parvint à minimiser même cet obstacle. Louis-Philippe avait l’habitude de lui rendre visite après les réunions pour lui raconter ce qui s’y était passé. Mais la chute de Molé entraîna aussi l’éclipse de la puissance d’Adélaïde. La formation du second ministère Thiers provoqua le rappel de Londres de son ami Sébastiani et son remplacement comme ambassadeur en Angleterre par l’autre chef de la coalition, Guizot. D’un coup, le plus grand atout d’Adélaïde, sa part dans la diplomatie fut brisé, il est peu probable que cela soit une coïncidence. Une santé de plus en plus mauvaise contribua aussi à l’effacement politique de Madame Adélaïde. Quand Montalivet, souffrant de la goutte, envoyait sa femme vers la même époque pour l’exhorter à persuader Louis-Philippe de renvoyer Guizot, elle répondait qu’elle était trop épuisée pour l’entreprendre. Atteinte depuis longtemps d’asthme, Madame Adélaïde tomba dans le coma et mourut aux Tuileries, entourée de sa famille, le trente-et-un décembre 1847. Louis-Philippe fut bouleversé par la mort de sa sœur, et son désarroi fut tel qu’on peut se demander si la mort de Mme Adélaïde ne contribua pas à la chute définitive du régime juste six semaines plus tard lors de la révolution de février 1848. Il est clair qu’Adélaïde d’Orléans joua un rôle politique capital pendant la Monarchie de Juillet, un rôle d’autant plus remarquable vu sa qualité de femme. Ce rôle fut-il constructif, ou déstabilisateur ? D’une part, son interprétation de la prérogative royale, comme celle de son frère, attribuait beaucoup plus de pouvoir à la couronne que la plupart des hommes politiques de l’époque ne furent prêts à l’accepter. Sa présence énergique à côté du trône, sans qu’elle soit en aucune façon responsable devant les Chambres, exacerba la profonde méfiance envers le pouvoir royal dans une nation où le souvenir de Charles X était encore vivace. Il faut mettre au crédit de Madame Adélaïde le fait qu’elle percevait beaucoup mieux que nombre d’hommes politiques de son époque que la France avait autant besoin de réconciliation que d’ordre. Elle ne fut jamais le conservateur que Louis-Philippe devint et que Guizot fut toujours. Adélaïde d’Orléans joua une part importante dans le développement de la monarchie constitutionnelle en France. Elle mourut avant son échec final. Elle repose à la La chapelle royale de Dreux, la nécropole de la famille d'Orléans. Bibliographie et références: - Chantal de Badts, "Madame Adélaïde" - Arnaud Teyssier, "Louis-Philippe, le dernier roi des Français" - Dominique Paoli, "Madame Adélaïde, sœur et égérie de Louis-Philippe" - Guy Antonetti, "Louis-Philippe" - V. Bajou, "Louis-Philippe et Madame Adélaïde" - Jules Bertaut, "Louis-Philippe intime" - Marguerite Castillon du Perron, "Madame Adélaïde et Louis-Philippe" - Laure Hillerin, "La duchesse de Berry" - Daniel Manach, "Louis-Philippe et Madame Adélaïde" - Munro Price, "Louis Philippe, le prince et le roi" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/12/20
L'ensemble de ce récit est réel. Tous les évènements décrits se sont passés comme tels. J'ai certainement romancé certaines parties, selon le fruit de mes souvenirs. Je pars aussi dans beaucoup de détails et de digressions, car ces éléments me paraissaient importants. Mais je n'ai rien ajouté, ni retiré. Il y a certaines parties que j'ai peut-être moins bien décrites ou retranscrites, car j'étais à certains moments dans mon monde, sans plus voir, ni entendre ce qu'il se passait autour de moi, tellement les émotions ont été fortes ce soir là. C'est mon premier récit. J'espère sincèrement qu'il vous plaira. Bonne lecture Un café interrompu Samedi 12 novembre 2011 ; un après-midi pluvieux. Je suis assis sur le canapé chez un ami, bavardant avec lui de choses et d'autres, quand un message arrive : « Va à la station chercher une petite bouteille de vin et quelque chose à grignoter, et viens tout de suite. » Ma Maîtresse. Je n'étais censé La retrouver que deux heures plus tard. J'avale mon café encore tiède en quelques secondes, et prend congé de mon ami, prétextant un imprévu. Plein de questions se posent alors dans ma tête : que me réserve t'Elle ? Est-ce que je me suis trompé d'heure ? Ou est-ce que j'ai oublié un ordre qu'Elle m'aurait donné ? Je suis entre impatience et questionnement, quand j'arrive devant la station. Je vais faire les emplettes demandées, passe à la caisse, et regagne ma voiture pour faire les deux minutes de route qui me séparent de chez ma Maîtresse. Je parque la voiture sur la place « visiteurs », et monte le demi-étage pour arriver devant Sa porte. Comme à mon habitude, je frappe trois coups, et j'attend. Départ surprise « Entre ! » Je m'exécute, et me dirige vers le salon. Maîtresse est assise sur le canapé, télécommande à la main, à passer de chaines en chaines. Sur le canapé trônent Sa cravache, et la laisse. Je dépose le sac de commissions sur la table basse, puis commence le processus exigé à chacune de mes arrivées chez Elle : je me met nu, j'enfile mon collier de cuir à pics duquel pend un gros anneau, ainsi que mes bracelets aux poignets et aux chevilles. Je me dirige alors vers Elle, me met à quatre pattes, et dépose un baiser sur chacun de ses pieds : « Bonjour Maîtresse ». Je reste front au sol, jusqu'à ce que j'ai l'ordre de me relever. « Bonjour chien. Va chercher deux verres à la cuisine, et sers nous. ». « Bien, Maîtresse. » Je me lève, me dirige à la cuisine, m'empare de deux verres à pieds, et reviens me mettre à genoux à côté d'Elle. J'ouvre la bouteille, et sers les verres. Maîtresse prend Son verre en main, et me dis « santé », tout en tapant Son verre contre le mien. Elle avale une gorgée, et pose son verre sur la table. Puis, Elle prend la laisse, et l'accroche à l'anneau de mon collier. Maîtresse sait que j'aime être au bout de Sa laisse, bien tendu, prêt à être tiré en sa direction à chaque instant, et je crois qu'Elle aime ça aussi. De sa main, Elle vient inspecter ma cage de chasteté - une CB 6000, le long modèle, car la « small » n'était pas disponible au magasin quand Elle a été l'acheter, et Elle voulait à tout prix que je l'ai pour le jour de mon anniversaire. Elle est certes plus contraignante que la « small », mais la « surprise » fut réussie, entre la cage, et le martinet qu'Elle a acquis en même temps-. Elle inspecte donc ma cage, et effleure mes testicules du bout de Ses doigts : « C'est dur ? Tu n'a pas encore été libéré ce week-end. » Habituellement, j'étais enfermé en cage du dimanche soir au samedi matin. Maîtresse avait la bonté de me laisser libre ces deux journées. On ne se quittait pas, donc aucune chance que je puisse me toucher sans qu'Elle ne s'en aperçoive. Et j'avais bien trop peur de Ses punitions pour tenter quoi que ce soit. « Je ne te libérerai pas ce week-end. Tu te souviens de la soirée SM que tu as vu sur internet vers Montélimar ? Nous y allons. » J'explose de joie intérieurement. Quel bonheur, quel plaisir. Je me jette à Ses pieds, et les embrasse en La remerciant, et en Lui disant à quel point je suis heureux d'avoir de nouveau la chance d'être en public à Ses divins pieds. Le Mas Virginie, à Bouchet. En navigant sur le net, j'avais trouvé au détour d'un site ce club libertin, qui organise deux soirées SM par an. J'avais évoqué l'idée à ma Maîtresse, mais Elle ne m'en avais jamais reparlé jusqu'alors. Il se trouvait que je ne travaillais pas ce soir là. Mais Elle a attendu le samedi, au cas où un mandat de dernière minute arrive, et que je doive travailler. Maîtresse pensait à moi, et ne m'aurais pas privé d'une soirée de travail. Nous finissons nos verres, avalons un repas sur le pouce, moi toujours assis par terre, au bout de Sa laisse. Il est déjà 18h30, nous irons donc directement à la soirée, sans passer par l'hôtel. Elle file à la salle de bain se préparer. Quand Elle revient au salon, je suis en extase : Elle a enfilé une jupe noire, Son top noir marqué « Misstress », et chaussé Ses bottes Dr Martens noires vernies, qui montent jusqu'au genoux, dont je suis littéralement fou. Je ne me suis jamais considéré comme fétichiste. Mais j'en ai tout de même pour les chaussures de skate (inhabituel, j'en conviens), et les bottes et bottines Dr Martens. Quand je vois une femme chaussée de ces deux types de chaussures, j'ai les yeux rivé sur Ses pieds, sans pouvoir m'en détacher. Nous quittons son appartement. Vingt minutes de route, passage éclair chez moi pour me préparer à mon tour. Maîtresse me demande de me vêtir d'un string, de mon t-shirt en vinyle marqué « Slave », un jean noir, et mes Dr Martens noires mat. Trajet riche en émotions Nous voila partis pour 4h30 de route. En voiture, Maîtresse m'ordonne de garder mon collier et mes bracelets au poignets et aux chevilles. A ce moment là, je prie de toutes mes forces pour ne pas croiser de contrôle de police ; nous sommes samedi soir, c'est donc monnaie courante, autant de ce côté de la frontière, qu'en France. Et il y a le passage à la douane : pourvu qu'ils soient occupés ailleurs... Ils ont certainement dû en voir d'autres, des hommes soumis. Mais à cet instant là, je ne suis pas prêt à expliquer ça au forces de l'ordre. Je n'aime être fouillé et menotté que par ma Maîtresse. Trois heures de route passent. La voiture commence à avoir soif, et Maîtresse aussi. Nous nous arrêtons à une aire d'autoroute dans les environs de Lyon. En descendant de voiture, je m'aperçois de suite qu'il ne fait pas vraiment chaud, en cette soirée de novembre. J'ouvre la portière arrière afin d'enfiler ma veste, le temps de faire le plein. Puis, ça me permettra de cacher les divers accessoires en cuir qui entourent mon cou et mes poignets. « Tu laisse ça ici ! » L'ordre est tombé. Je regarde Maîtresse avec mes yeux surpris et implorants de ne pas me rendre à la caisse avec collier, bracelets et t-shirt visibles. « J'ai dis non ! » Je referme la portière, et vais faire le plein. Je rentre dans la station, plein d'appréhension. Dès la porte franchie, je sens les premiers regards sur moi. Je regarde droit devant moi, en tentant d'oublier tout ce qu'il y a autour. Je vais chercher une bouteille d'eau, et me dirige vers la caisse. Il faut bien sûr que le caissier soit absent, et qu'il y ai trois personnes qui attendent, histoire de rendre l'humiliation un peu plus grande. Ca serait trop facile, sinon. J'ai envie de me faire tout petit, de m'enfoncer dans le sol, de disparaitre. Je n'ose pas même me retourner quand j'entend deux femmes juste derrière moi, dans la queue, parler à voix basse, tout en riant doucement. Ont-elles vu l'inscription sur mon t-shirt ? Connaissent-elles le milieu ? Je ne le saurais finalement jamais. Après le passage en caisse, et avant de quitter la station, je vais à la machine pour prendre le thé demandé par Maîtresse. Je retourne à la voiture : « Ca a été ? Pas trop de remarques sur ta tenue ? », dit elle en esquissant un large sourire. « Non Maîtresse, ça a été ». Je veux faire bonne figure. Je tend Son thé à Maîtresse, et démarre la voiture. Pas un mot de sa part, juste son large sourire qui se poursuit longuement. A t'Elle joué un rôle dans les messes basses des deux clientes derrière moi ? Je ne le saurais jamais non plus. Encore 1h30 de route environ, ou l'épisode de la station service me tourne en tête, entre humiliation, et fierté de l'avoir fait pour Maîtresse. Le Mas Virginie 23h, nous voilà arrivés. C'est la première fois que je me rend dans un club libertin. Je m'attendais à un endroit plutôt intimiste, mais c'est devant une demeure autant énorme que somptueuse que nous nous garons, au milieu de 200 autres voitures. Nous rentrons dans la bâtisse, accueilli par un agent de sécurité, et par celui que je suppose être le Maître des lieux. Nous laissons nos vestes au vestiaire, nous acquittons du droit d'entrée, et arrivons dans la première salle, le club. Un vrai club, avec une centaine de personnes en train de danser sur les sons électro du DJ. Je suis moi-même DJ, et je dois avouer qu'a cet instant, mon côté professionnel a refait surface l'espace d'une seconde, et l'envie de mixer dans cette soirée SM m'a envahi. Ce doit être un tel plaisir d'exercer son métier dans un lieu et une soirée remplie de personnes qui aiment les mêmes choses. Mais je digresse. Maîtresse attend cet instant, ce moment ou quelques personnes se tournent, voyant de nouveaux arrivants dans la salle, attendant peut-être des amis ou autres compagnons de soirée, pour accrocher la laisse au large anneau de mon collier, et tirer dessus fièrement. Je la suis, non-moins fier, alors qu'elle se dirige vers le bar. C'est la première fois que nous venons en ces lieux, et seulement la troisième soirée publique que nous faisons. Maîtresse à donc besoin de se mettre dans le bain, surtout après les presque de 5h de route. Elle s'assoit sur un tabouret libre, qui donne une vue directe sur la piste. Le barman s'approche, demande ce que nous désirons boire : « Bonsoir Monsieur, une vodka red-bull, et un Havana brun-coca pour mon chien, s'il vous plaît. » Le ton est donné! Je défailli l'espace d'un instant, le temps d'intégrer où nous sommes ; puis je m'empli d'extase, parce que ca y est : on y est ! Elle me tend mon verre, claque des doigts, l'index vers le sol. Je me met à genoux pour trinquer avec Maîtresse. Nous avons à ce moment précis chacun un large sourire qui signifie que la soirée va pouvoir commencer. Découverte des lieux Verres vidés, Maîtresse se lève, tire sur ma laisse, et se dirige vers une autre salle. Nous arrivons dans des backroom, ou des couples font l'amour, chacun devant une dizaine de paires d'yeux. Plusieurs couples homme-femme, dans diverses positions. Deux femmes ensembles, spectacle dont Maîtresse se délecte. Puis, une Maîtresse et un soumis en train de se faire limer par un gode-ceinture dont la taille m'a littéralement pétrifié : « T'es pas prêt pour ça, toi ? » me dit-Elle, en tirant sur ma laisse, et en baissant les yeux pour croiser mon regard, alors que je suis de nouveau à genoux à côté d'Elle. « Non Maîtresse, et je pense que j'en suis loin. » Nous profitons du spectacle quelques minutes, puis continuons notre visite. Nous arrivons dans une nouvelle salle, avec juste quelques bancs disposés le long des murs ; un genre de salle de repos. Maîtresse s'assois sur un des bancs, me fait mettre à genoux : « Aller, lèche mes Docs, je sais que t'en crève d'envie, et tu l'as bien mérité. » Je ne suis que joie ! Je tombe à quatre pattes en moins d'une seconde, et je me mets au travail. Ma langue s'affaire à nettoyer les moindres recoins de ses bottes, à l'avant, les côtés, les coutures jaunes spécifiques à cette marque, et le long du zip qui remonte au genou. La botte droite, puis la gauche. « Stop, ca suffit. » Je m'exécute, non sans une pointe de déception, tant j'aurais aimé continuer encore et encore. Maîtresse décroche la laisse de mon collier : « Debout, à poil. Tout de suite. » Je défailli de nouveau. Correction C'est la première fois que je vais me retrouver complètement nu en public. Je lève les yeux pour lancer un regard en direction de Maîtresse, mais son regard à Elle ne laisse place à aucune négociation. Je me dis alors qu'Elle m'a fait la surprise de m'amener ici, il est donc hors de question que je la déçoive de quelque manière que ce soit. Je me lève, retire mon pantalon, mon t-shirt, et mon string. Maîtresse claque des doigts en direction du sol ; je me remet à quatre pattes, tête en direction du mur, suivant ses instructions. A partir de ce moment là, toute l'assistance peut voir la cage qui pend fièrement entre mes cuisses ; même le dos tourné, je peux sentir les regards posés sur mon entrejambe, et entendre les bribes de conversations et d'étonnement devant cet engin inconnu. Il faut préciser que Le Mas Virginie reste avant tout un club libertin ; une majeure partie de la clientèle ne connait donc pas cet accessoire. Maîtresse ouvre son petit sac à dos en toile, et en sort le martinet. Elle se lève, se met dos à moi et dos au public, s'accroupi vers moi, me met un coup de langue dans l'oreille – instantanément, ma cage est prête à exploser -, et me dis dans le creux de l'oreille : « C'est à mon tour de m'amuser ; je sais que tu es trop fier pour me dire en public d'arrêter, alors je ne vais pas retenir mes coups. Tu vas avoir mal, chien. Tu es prêt ? » C'est en plus à moi de dire si je suis prêt ou non ; à moi de donner le top départ de ma correction publique. Bien que les mots sortent difficilement de ma bouche, je ne me démonte pas : « Oui Maîtresse. » Elle se relève. Les lanières de cuir caressent délicatement mon dos, de ma nuque à mes reins, puis mes hanches, mes fesses, mes cuisses. Je sens Sa botte venir doucement soupeser ma cage. Elle repose Son pied au sol, et dit haut et distinctement : « Tu comptes les coups, et tu me remercie à chaque coup. » Rien ne me sera épargné ce soir. Mais j'entend la satisfaction et le plaisir dans Sa voix, ce qui me donne un regain de force et de courage. A partir de maintenant, je fais abstraction du reste : il n'y a plus qu'Elle et moi : « Bien, Maîtresse. » Le martinet frappe mon dos, assez doucement : « Un. Merci Maîtresse. » Le deuxième coup, sur mes fesses, est à peine plus fort : « Deux. Merci Maîtresse. » Ouf, Maîtresse a décidé d'y aller relativement soft, me dis-je. Avant que les lanières ne s'abattent violemment sur ma cuisse droite. Je me tend, crie intérieurement, mais je m’efforce de ne rien laisser transparaitre. « Trois. Merci Maîtresse. » Je dis cette phrase d'une voix visiblement pas suffisamment audible à Son goût : « J'ai rien entendu. On recommence à zéro. » Je me suis fais avoir comme un bleu. J'ai à ce moment la conviction que Maîtresse avait prévu son coup, afin d'ajouter une petite dose d'humiliation à la situation. J'aime quand Elle me pousse dans mes retranchements, qu'Elle repousse mes limites un peu plus. Elle le sait, et Elle en joue pour Son plaisir, et pour mon bonheur. « Bien, Maîtresse. Je Vous demande pardon, Maîtresse. » Le premier coup de la nouvelle série vient violemment meurtrir ma cuisse droite, précisément au même endroit que le précédent. Je me tend à nouveau, mais ne craque pas : « Un. Merci Maîtresse. » d'une voix forte et intelligible. S'ensuivent 49 autres violents coups repartis à peu prêt équitablement entre mes cuisses, mon dos, et mes fesses : « Cinquante. Merci Maîtresse. » Puis, plus rien. J'essaie tant bien que mal de me reconnecter au monde. J'entend ça et là des voix, sans trop comprendre ce qui se dit. Quelques secondes passent, j'entend un claquement de doigts. Le signal. Immédiatement, je me retourne, j'embrasse Sa botte gauche, puis la droite ; je pose le front au sol : « Merci, Maîtresse. » « Debout. Tu remets juste ton string et ton pantalon, que tout le monde puisse voir les marques sur ton dos. » Je me lève. Je ne me rend compte qu'à ce moment là qu'une bonne cinquantaine de personnes a assisté à ma correction. Je suis en extase, comme si mon esprit était ailleurs ; heureux de l'avoir fait, heureux de voir la fierté dans les yeux de ma Maîtresse. Je me rhabille, puis me remet à genoux, face à ma Maîtresse, qui s'est rassise sur le banc. Elle accroche la laisse à mon collier, et m'ordonne de faire un quart de tour, avec interdiction de poser les yeux au sol, afin que je croise les regards de toutes les personnes encore présentes dans la salle. Le soumis solo Maîtresse sors Son téléphone de Son sac. Pendant qu'Elle vaque à Ses occupations, mes yeux contemplent la salle, et la vie qui reprend son cours pour le public qui s'est arrêté admirer mon dressage. Mais une paire d'yeux regarde en notre direction avec insistance. Un jeune homme, d'une vingtaine d'années. Je le fais remarquer à Maîtresse : « Qu'est ce qu'il veut, à ton avis ? », me demande t'Elle. « Je pense que c'est d'assister au dressage au martinet, qui a du l’émoustiller quelques peu, Maîtresse. » Maîtresse retourne scruter son écran. Quelques minutes passent encore. Elle range Son téléphone dans Son sac, et aperçoit de nouveau le jeune homme, qui entre temps s'est rapproché de quelques places. Maîtresse me demande alors : « Mais il veut quoi ? Parler ? » « Je pense que si Vous lui adressez la parole, Vous en ferez le plus heureux des soumis pour les six prochains mois. Après moi, bien sûr, vu la soirée que je vis. », dis-je en souriant, et en La regardant, les yeux emplis de tendresse. Maîtresse sourit à son tour, me caresse le visage, approche ma tête contre Sa cuisse, et caresse mes cheveux. Nouvel instant d'extase. Elle repousse délicatement ma tête de Sa jambe. Elle se tourne en direction du soumis solo, pointe Son index en sa direction, et dirige Son index en direction de Ses bottes. Ni une, ni deux, le soumis solo galope en notre direction, et s'agenouille devant Maîtresse. Elle le toise du regard, et lui dis : « Tu nous fixe depuis tout à l'heure. Tu voulais demander quelque chose à Moi, ou à Mon chien ? » J'aime tellement quand Maîtresse m'inclus dans Sa phrase. Ce soir, nous ne faisons qu'un. « Non, Madame. Je voulais seulement Vous dire que j'ai beaucoup aimé regarder quand Vous avez puni Votre soumis au martinet, tout à l'heure. », répond il, avec toute la candeur du soumis débutant, période que l'on a toutes et tous connu. « Mais ce n'était pas une punition, Mon chien n'a rien fait de mal aujourd'hui. C'était juste pour le plaisir. Un simple dressage. » Je le vois un peu partagé entre excitation, et crainte de la réalité, après avoir vu de loin le résultat sur mon dos et mes fesses d'un « simple dressage ». Maîtresse ne le laisse pas répondre quoi que ce soit. Elle claque des doigts en direction du sol, tout en lui disant : « Embrasse Mes bottes, et retourne à ta place. » Il ne tarde pas à se mettre à quatre pattes, et à embrasser les bottes de Maîtresse, encore et encore, non sans qu'une pointe de jalousie apparaisse en moi. C'est à moi de lécher Ses Docs, pas à un autre ! Mais je fais fi de ce ressentiment, bien que Maîtresse s'en soit aperçu ; après tout, c'est moi qui lui ai parlé du soumis solo, alors j'assume ma bourde. Une dizaine de secondes passe, avant que Maîtresse lève Sa botte, pour le repousser délicatement. Le soumis solo remercie sa Maîtresse éphémère du plaisir qu'Elle lui a donné, puis retourne à sa place. Ma jalousie aura fait un heureux, ce soir. Retour au club Après toutes ces émotions, Maîtresse se lève, et tire sur ma laisse. Nous voila reparti pour poursuivre la visite. Petit arrêt au bar, reprendre les mêmes consommations qu'a notre premier passage. Juste une petite dizaine de minutes pendant laquelle Maîtresse m'interroge sur mes impressions, mon ressenti, mon état d'esprit. Que dire ? Je suis aux anges. Je vis une soirée absolument exceptionnelle. Les idées sont tellement en bazar dans ma tête que j'exprime ça comme je peux. Maîtresse quitte son tabouret, je la suis. Direction la piste de danse, toujours - ou de nouveau – sur les sons électro du DJ. Elle s'arrête au bord de la piste. Ca va aussi me faire du bien de danser un moment, pour me remettre les idées en place ; surtout que j'adore ce style de musique. Elle ne bouge pas, me regarde quelques secondes : « Tu veux une invitation pour te mettre à genoux ? » Fausse joie ; pas de danse pour moi ce soir. « Non, Maîtresse. Pardon, Maîtresse. » Je me met à genoux. Elle se met à danser, tandis que je remarque quelques visages qui étaient présents dans la salle d'à côté lors de la correction. Maîtresse danse peut-être une quinzaine de minutes – je n'ai plus trop la notion du temps, à ce moment là – puis m'ordonne de me lever. Elle se dirige de l'autre côté de la piste. Et là, je vois que Maîtresse se dirige vers ce qui m'a complètement échappé à notre premier passage dans le club : une croix de St André. Nous arrivons devant : « Face au mur ; lève les bras, écarte les jambes. » Maîtresse sort de Son sac les 4 mousquetons qu'Elle n'a pas oublié de prendre avec Elle, les accroche aux bracelets de poignets et de chevilles, et m'attache les quatre membres à la croix. Elle m'a fait grâce de me faire retirer mon pantalon, dans cette salle ou 200 personnes sont en train de danser. Mais la morsure des lanières du martinet ne tarde pas à se faire ressentir. Plus question de compter ; Maîtresse m'inflige un dressage en public. Cinq, peut-être dix minutes. Je n'ai cette fois pas eu le temps de comprendre ce qui allait se passer. Je pars de nouveau dans un autre monde. Et l'atterrissage allait être aussi abrupt que le décollage. Les coups cessent. Je sens les mains de Maîtresse libérer mes quatre bracelets de la croix. « Tourne toi. » Je m’exécute. Aussitôt, Maîtresse me rattache les 4 membres à la croix, mais face au public, et retourne danser sur la piste, esquissant un large sourire, me laissant exposé à la vue de tous. Je défailli, une fois de plus. Elle part de l'autre côté de la piste, se cache derrière un groupe de danseurs, afin que ne l'ai plus en vue. Tout se bouscule à nouveau dans ma tête : humiliation, fierté, honte, euphorie... J'essaie de garder mes yeux au sol, pour ne pas croiser le regard de qui que ce soit, mais mon esprit soumis, et l'envie de trouver le regard de ma Maîtresse m'en empêchent Encore dix ou quinze minutes passent, avant que Maîtresse ne revienne, sourire encore plus glorieux, et me libère de la croix. Elle s'approche de mon oreille, et me susurre : « Bravo mon chien. Je suis fière de toi » Elle m'enlace fortement, me met mes mains derrière Son dos afin de faire de même, et m'embrasse longuement sur la bouche. Nous nous enlaçons un long moment. De nouveau, il n'y a plus rien, ni plus personne autour de moi. Je suis seul avec Elle. Pause cigarette Nouveau passage au bar, histoire de se remettre de nos émotions. Nous prenons chacun notre verre, mais Maîtresse tire ma laisse avant que je n'ai eu le temps de me mettre à genoux. Elle se dirige vers le fumoir, attenant à la piste. Elle se positionne face à la porte, à peine en retrait. Je passe devant Elle, lui ouvre la porte, la laisse passer, et referme la porte. Elle se positionne contre une paroi, détache ma laisse : « Cendrier. » Je vais chercher un cendrier sur une table, et reviens à genoux à côté d'Elle, Lui tenant le cendrier à proximité immédiate de Sa main. Elle rattache la laisse à mon collier. Un couple d'une quarantaine d'années, main dans la main, accompagné d'une troisième personne, nous regarde un moment, puis se dirige vers nous. La femme du couple engage la conversation : « Excusez nous, bonsoir madame. Nous vous avons vu tout à l'heure dans la salle à côté du club. On a vu ce que vous avez fait, et on se demande si vous faites ça souvent, ou si vous vivez comme ça. » Je prie pour ne pas avoir à parler. Maîtresse s'empresse de répondre : « Bonsoir madame. Alors pas 24 heures sur 24, car il y a le quotidien, nos obligations professionnelles respectives, les humeurs de chacun. Par contre, il est à Mon service quand je le décide ; c'est lui qui fait à manger et la vaisselle ; et il porte la cage que vous avez vu tout à l'heure entre ses jambes 6 jours sur 7, ce qui lui rappelle en permanence qui commande. » L'homme du couple, visiblement très intéressé par les explications de Maîtresse,réplique : « Mais lui, comment il trouve du plaisir dans tout ça ? A prendre des coups de martinet, et a avoir une capsule (je me souviens très bien du terme employé :capsule) entre les jambes tout le temps ? » Ca ne manque pas, je ne vais pas y couper cette fois. Je me décompose encore une fois, au moment ou j'entend ma Maîtresse dire : « Vous pouvez lui demander directement. » L'homme, de me dire : « Comment tu trouves ton plaisir dans cette relation ? » Il connait déjà quelques codes, visiblement. Il vouvoie Maîtresse, mais il me tutoie. Un blanc s'installe. Je regarde Maîtresse. L'homme surenchérit : « Pourquoi il ne répond pas ? » « Parce que je ne lui ai pas encore donné la permission de parler », répond Maîtresse. « Tu peux répondre, chien. » Mode décomposition confirmé. J'essaie d'expliquer, tout en balbutiant, que j'aime l'humiliation, la soumission, et que par dessus tout, j'aime servir ma Maîtresse, qu'Elle me le rend bien, qu'il y a donc une alchimie qui fait que j'aime être à Ses pieds. A ce moment là, je suis tellement dans un autre monde que je me souviens plus des phrases des autres, que de mes propres mots. Le couple et leur ami entendent mes explications, acquiescent, et continuent d'échanger quelques mots avec Maîtresse. Le courant passe entre eux tous, le couple propose alors à Maîtresse de boire un verre avec eux, ce qu'elle accepte avec plaisir. Je suis donc tout ce petit monde du bout de ma laisse. Les trois amis s'installent à une table, suivi de Maîtresse. Je me met à genoux à côté d'Elle. La discussion tournera autour de notre vie de tous les jours, nos métiers, d'où nous venons. Discussion somme toute banale entre 5 personnes qui font connaissance, si ce n'est que je suis au bout d'une laisse, à genoux. Faux départ Une petite demi-heure passe, je commence à avoir de sérieuses fourmis dans les jambes. Maîtresse prend poliment congé de nos amis d'un soir, disant qu'Elle commence à fatiguer. Avant de partir, Elle décide de faire un passage aux toilettes, l'hôtel étant à Montélimar, à une quarantaine de kilomètres. Je me dis que mes tourments sont enfin terminés pour ce soir. Mais c'était sans compter sur le sadisme de Maîtresse. Nous nous rendons à l'étage, là ou se situent les toilettes. Un peu avant d'arriver à la porte des commodités, Maîtresse voit face à nous un couple d'environ notre âge, qui devaient certainement en sortir. Elle se tourne vers moi, et me lance un regard accompagné d'un sourire malicieux, qui ne présage rien de bon pour moi. Nous arrivons à la hauteur du couple. Aussitôt, Maîtresse leur dit : « Excusez moi, je dois aller aux toilettes. Vous pouvez me le garder un instant, s'il vous plait ? », en tendant le bout de ma laisse à la dame du couple. « Euh... Oui, bien sûr, avec plaisir. », répond la dame, un peu surprise par la demande de Maîtresse. « Merci beaucoup, c'est très gentil. Je ne voudrais pas qu'il s'échappe. » Je me dissous sur place. Je me retrouve face à un couple qui va tenir ma laisse. Deux inconnus qui scrutent immédiatement les longues trainées rouges bien visibles sur mon flanc, stigmates du martinet qui s'est abattu sur ma peau il y a quelques heures, auquel ils ont peut-être assisté. Puis, pour bien augmenter la difficulté de la situation, Maîtresse se tourne vers moi, et me dit en effaçant son sourire : « A genoux, les mains sur la tête. Tu ne bouge pas. » Puis rajoute encore une couche : « Si il désobéit, vous me le dites quand je reviens. Je le corrigerai devant vous. » Elle commence à partir. Puis après quelques pas, Elle se retourne, et ajoute en riant : « Et vous pourrez aussi le corriger, car ce sera à vous qu'il aura désobéit. »   Pour la deuxième fois de la soirée, j'ai envie de disparaître.   Ce sentiment ne va pas s’apaiser, en entendant le couple se parler, quelques instants plus tard :   « Ca serait génial d'en avoir un comme ça à la maison. Faut vraiment qu'on regarde ça. Tu n'aimerai pas, chéri ? » dis la femme.   L'homme de répondre « Ouais, ça pourrait être cool. Sinon, on part avec celui là ; il a l'air déjà bien dressé. On a le temps de vite partir avant qu'elle ne sorte des toilettes. »   Et les deux, de partir dans un éclat de rire.   Je suis, une fois de plus, rempli de sentiments ambivalents : d'un côté, je n'ose pas bouger d'un poil, ni répondre ; la peur de la correction promise par Maîtresse devant – et par – ce couple me fais frissonner. Et d'un autre côté, j'ai envie de la vivre, cette punition, de désobéir, pour être corrigé devant ce couple par Maîtresse ; pour être corrigé par ce couple devant Maîtresse.   Mon esprit a décidé pour moi : j'ai été un chien bien obéissant, et je n'ai pas contré les ordres de Maîtresse.   Un temps interminable passe, avant que Maîtresse ne revienne. Elle reprend la laisse des mains de la dame, et dit :   « Il a été sage ? Il n'a pas bougé ? »   « Très sage ; il n'a pas bougé d'un poil » répond la dame.   « Dommage d'ailleurs », ajoute l'homme, « ma chérie aurait bien voulu le frapper avec le martinet, comme vous, tout à l'heure ».   J'ai ma confirmation qu'ils étaient bien présents dans la salle, tout à l'heure.   Mais j'ai été obéissant, la dame l'a confirmé ; et Maîtresse est fatiguée. Je pense donc l'espace de quelques secondes y échapper. Jusqu'à cette phrase :   « Si ça vous fait plaisir de le fouetter, c'est avec plaisir pour moi. »   « Vraiment ? Mais je ne veux pas vous embêter. »   « Oui vraiment, ça me fait plaisir. Et je suis sûr qu'à lui aussi. »   Maîtresse lit en moi comme dans un livre ouvert. Elle transperce mes pensées les plus profondes. Je pense à cet instant qu'Elle pensait que j'allais désobéir ; peut-être même qu'Elle voulait que je désobéisse à Son ordre de ne pas bouger, quand je me suis retrouvé à genoux aux pieds de ce couple.   Maîtresse détache la laisse de mon collier :   « Debout. A poil. Face au mur, mains sur la tête. »   L'ordre tombe. Je m'exécute. Je me déshabille, et me met dans la position demandée.   « Comment tu fais ? », dit la dame.   Maîtresse fait cingler les lanières de cuir sur ma cuisse droite, l'endroit précis qui m'a fait vaciller lors de la première correction de la soirée. Puis, Elle frappe le dos, les fesses, et les flancs.   « Tu frappes où tu le souhaites, sans dépasser le niveau des épaules. Par sécurité, et pour pas qu'il n'y ai de marques à des endroits visibles. Ailleurs, tu peux t'en donner à coeur joie. Si c'est trop pour lui, je te le dirais. Lui, ne l'écoute pas, et ne fais pas attention à ses gémissements. »   Elles se tutoient. Je sais maintenant que ça va durer un moment. Je suis à la fois excité et apeuré d'être corrigé par une débutante. Ca va être un nouveau mauvais moment à passer, mais je sais que Maîtresse veille sur moi. Qu'elle ne me laisserai pas aux mains d'une inconnue, si Elle n'avait pas confiance. L'instinct féminin. L'instinct de la Maîtresse sur sa propriété.   La dame commence doucement. Puis, plus les coups pleuvent, plus ils se font cinglants et précis. Une Domina est en train de naître, du martinet de Maîtresse.   Le dressage de la Domina en devenir dure une bonne dizaine de minutes. La dame rend le martinet à Maîtresse, qui demande tout de suite à l'homme s'il souhaite aussi essayer. L'homme refuse poliment ; Maîtresse n'insiste pas. Toujours en position face au mur, mains sur la tête, je l'entend claquer des doigts. Je me tourne, me met directement à quatre pattes, et embrasse ses bottes en disant « Merci, Maîtresse ». Elle m'attrape par les cheveux, me redresse, me fixe d'un regard noir, et me gifle devant les yeux médusés de nos nouveaux amis :   « Qui est-ce qui t'a fouetté ? Il me semble que ce n'est pas moi ? »   « Non, Maîtresse. »   « Alors, tu attends quoi pour la remercier, sale chien ? Et excuse toi vite de ne pas l'avoir remercié avant. »   Une deuxième gifle, plus forte. J'aperçois le couple qui pouffe de rire, à me voir humilié de la sorte. La boulette. J'ai été quasiment irréprochable ce soir, et il faut que je commette cette erreur, au détour d'un passage imprévu aux toilettes.   Je me remet donc à quatre pattes, me dirige vers les pieds de la dame, et dépose un baiser sur chacune de ses chaussures :   « Merci Madame. Je vous présente mes excuses pour ne pas vous avoir remercié tout de suite. »   Elle me répond un petit « pas de souci », tout en semblant être aussi surprise de la situation que moi, mais avec un sourire malicieux dans la voix.   A cet instant, je suis au bord des larmes, sans que ça ne sorte. Nouveaux sentiments partagés entre l'humiliation extrême de la gifle devant un couple de passage, et la peur d'avoir déçu Maîtresse. Sans même me regarder, Maîtresse le sent directement. Alors que je suis encore front à terre, attendant un ordre, Elle claque de nouveau des doigts. Je me précipite à Ses bottes, et Elle me colle directement la tête contre Sa cuisse :   « C'est bien, mon chien. »   Elle rattache la laisse à mon collier, me caresse la joue, et tient fermement ma tête contre Sa jambe. Instantanément, je suis rassuré, et rempli de bien être. Décevoir Maîtresse est la pire chose que je puisse faire, que ce soit voulu ou pas.   Une nouvelle discussion démarre entre Maîtresse et le couple. Ils L'interroge sur ma cage, qui est bien en vue devant eux. Maîtresse leur explique que j'ai l'interdiction de me servir et de toucher mon sexe sans son autorisation, ou un ordre de Sa part. Que mon sexe ne m'appartient plus, qu'il est Sa propriété. Que c'est pour mon bien, qu'Elle seule sait ce qui est bon pour moi.   Après tous les évènements de la soirée, le sentiment de joie et d'appartenance à Maîtresse prend le dessus. J’acquiesce de la tête, lorsque la dame baisse son regard vers moi. Je suis fier d'être la propriété de Maîtresse. Je suis heureux de L'entendre dire que je suis Sa propriété.     Il est maintenant 5 heures du matin. Il y a un peu plus de douze heure, je recevais un message de ma Maîtresse, sans imaginer une seule seconde tout ce qui allait se passer ce soir. Je n'aurais voulu rater cette soirée pour rien au monde.     Le lendemain, sur la route du retour, Maîtresse me dira qu'Elle aurait aimé me forcer à faire une fellation à l'homme du couple des toilettes, ou qu'il me prenne dans une backroom ; mais Elle a eu peur que ça fasse trop pour moi, à cet instant précis. Et de nouveau, Elle est tombé pile dedans : c'est vrai que ça aurait peut-être été le truc de trop, mais j'aurais d'un autre côté aimé que Maîtresse m'amène vers la bisexualité forcée pour la première fois ce soir là.     Un mois plus tard, notre histoire prendra fin, pour des raisons extérieures à notre relation Domina/soumis. J'ai vécu d'autres splendides expériences, mais aucune aussi forte que cette soirée.        
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Par : le 20/03/21
J’attendais ce collier avec impatience. Maîtresse me l’avait choisi. Il est enfin arrivé et Elle a décidé de me le passer officiellement à l'occasion de ce « Munch and play » organisé dans la région. Cette officialisation devant témoins me plaisait beaucoup. Ce Munch était aussi ma première sortie avec Maîtresse comme soumis officiel. Elle m'a imposé un dress code très féminisé avec bas, porte-jarretelles, robe, bottes à talons, perruque brune et boucles d’oreille. Maîtresse m’a mis mon ancien collier et me tenait en laisse dès que nous sortions de la voiture. Récemment Maîtresse m’a lancé un défi de chasteté totale, je suis donc encagé et plugué. Les dernières recommandations tombent avant d'accéder à ce Munch mais comme il est un peu tôt, Maîtresse en profite pour faire un petit tour en centre ville. J’appris plus tard qu’elle aurait bien fait un petit échauffement en extérieur, malheureusement le centre ville ne s’y prêtait pas et elle en fut probablement frustrée. En bon soumis, je me tiens tête baisée en retrait de Maîtresse tout en évitant que la laisse soit tendue. Les passants sont assez nombreux à cette heure-ci. Je n’ai pas encore l’assurance pour soutenir leur regard mais finalement me regardent-ils vraiment ? J’admire Maîtresse, sa démarche droite, élégante et sa belle prestance. Certes j'ai un peu honte mais au final, je suis heureux à ses pieds et puis Maîtresse semble tellement contente de guider son soumis à travers ces rues. Maîtresse s’arrête devant une porte cochère. Je lui ouvre la porte. Elle me précède dans l'escalier. Sur le palier de l’étage, Maîtresse sonne. La porte s’ouvre promptement. Tête baissée, je dis «bonjour» assez maladroitement me semble-t-il tandis que Maîtresse engage une conversation guillerette. Elle enchaîne immédiatement par les présentations aux invités déjà présents. Quelle fierté de I'entendre dire "Rnby, mon soumis". Je reste là, silencieux, tête baissée, debout ou agenouillé selon sa volonté. L'appartement est bien équipé en points de fixation, croix de saint André, et autres. Notre hôte, dominant expérimenté, ne manque pas d'accessoires. Maîtresse avait déjà tout organiser pour que son jeune contact ici puisse prendre les photos de ma remise de collier. L'émotion me submerge. Maîtresse me retire mon ancien collier et je lui présente mon nouveau à genoux, bras tendus au-dessus de ma tête comme elle m’a appris. Elle s'en saisit délicatement, l'ouvre et me le referme autour du cou. CLIC, c'est fait, je suis encore bien plus sa propriété. Je suis ému, au bord des larmes, admiratif en regardant Ma Maîtresse. Je la trouve resplendissante et me jure de la vénérée comme elle le mérite. Nouveau clic avec la laisse, elle me tire au sol. Elle me possède tellement que mon corps suit naturellement. Talon sur mon torse, elle sollicite la résistance de mon collier qui malheureusement se détache trop facilement. Il est beau mais fragile. Maîtresse préfère s’attacher à la symbolique «Tu le porteras quand tu sortiras, il est discret». C’est avec un collier plus solide que Maîtresse ma ramène à genoux contre le divan, quelques essais de cravaches me chauffent les fesses avant un petit repas canadien. Un buffet est dressée au centre de la pièce avec les plats amenés par tous mais aussi avec les délicieux Sushi préparés par nos hôtes. Maîtresse me demande d’aller chercher ma gamelle et je peux ainsi manger à 4 pattes dans un coin du salon. Je m’imagine égoïstement que tous les yeux sont tournés vers moi. Mais non, quelle bêtise, dans cette ambiance mon comportement ne dénote pas puisqu’il est la volonté de ma Maîtresse. Je sais que je suis à ma place ici ou ailleurs. Je mange naturellement et je lèche ma gamelle avec application. Dès le repas terminé, c'est Maîtresse qui lance les premiers jeux et bien sûr vous devinez qui est son jouet. Elle m’attache nu à un crochet qui tend mon corps, me passe un bâillon boule qui me fait baver d’emblée et me réduit au silence. Un bandeau sur les yeux ne tarde pas à me priver de la vue. Maîtresse m'introduit un crochet anal et en profite pour me diriger en tirant dessus. J'essaye de me présenter du mieux que je peux pour recevoir ses supplices. Elle dispose de plusieurs fouets qu'elle manie aisément. Les sensations sont différentes pour chacun d’eux mais je ne vois pas leur forme. Maîtresse m'annonce les impacts dos, dos, fesses délicatement avec le fouet puis les lanières s’abattent alors sur mon corps comme annoncées. D’autres séries suivent fesses, dos, fesses, dos, et bien d’autres encore. Maîtresse me réserve quelques surprises, ne suit pas les annonces, varie les coups pour me déstabiliser. Ma peau se lacère de bleu, de rouge, se pare de traces géométriques propres à chaque fouet. Maîtresse me souffle dans l’oreille «encore ?», j’acquiesce en hochant la tête et en gémissant un oui incompréhensible à travers le bâillon. Les mains tendues sur ma laisse, je résiste. La douleur est forte surtout quand les coups sont répétés aux mêmes impacts. Maîtresse me soulage en venant tendrement contre moi. Elle passe sa tête au-dessus de mon épaule et me souffle quelques mots «doux» comme «j’aime te fouetter ma salope», ou «tu es à moi» et bien d’autres. Sa tendresse me rassure, je retombe dans une sorte de sérénité. Maîtresse marque de plus en plus mon corps. Elle le fait avec la dextérité et la fougue que je lui connais. Je sens Maîtresse de plus en plus excitée, les fouets dansent entre ces doigts agiles, un puis deux simultanément. Les lanières virevoltes, sifflent à mes oreilles. Leurs extrémités effilées viennent meurtrir mon corps, tout à la fois cinglants et mordants. Maîtresse s’emballe et les lanières s’abattent avec force et rapidité sur ma peau. Je gémis, tire sur mes attaches, je me tortille mais je suis bien obligé de reconnaître que Maîtresse a encore gagné. Des «pitié» étouffés s’échappent de ma gorge même si je désire intérieurement que les lanières continuent leur travail sur ma peau écarlate. Bien sûr Maîtresse ignore mes premières supplications ; chaque fois elle repousse un peu plus mes limites. Les derniers coups me laissent pantelant au bout de mes attaches. Maîtresse me susurre à l’oreille qu’elle m’aurait bien baisé mais cela ne peut pas se faire ici. Elle prend soin de moi, réchauffe mon corps en détachant mes liens et mes bâillons. Je tombe à genoux épuisé mais fier d’avoir montré à Maîtresse que je mérite son collier. J’ai quartier libre pendant que Maîtresse s’entretient avec d’autres invités. J’en profite également pour faire connaissance et échanger sur les motivations de chacun. Deux couples s’encordent doucement. C’est élégant et le montagnard que je suis apprécie tout particulièrement l’élégance de ces entrelacements et de ces nœuds. Chaque personne a ses préférences mais l’on ne ressens que de l’admiration et jamais de jugement ou de jalousie, comme si chacun s’imprégnait du savoir de l’autre. L’après-midi avance et il faudra bientôt quitter ce lieu de plaisir. Prêt à partir, Maîtresse jette son dévolue sur une invité un peu trop bavarde au goût d'un certain nombre de convives. Maîtresse est joueuse et ça l'embête de partir sans avoir attrapé quelqu'un, alors elle l'attire dans ses filets, exécute sur  sa proie  un shibari improvisé avec les cordes que lui a mis à disposition notre hôte. Rapidement, sans même que la femme s'en rende compte, les cordes l’entourent et la bâillonnent. Maîtresse décide alors de partir la laissant immobilisé et sans voix, ce qui fait rire tout le monde. Satisfaite, Maîtresse m'indique la sortie puis elle salue  tout le monde d'un signe de la main et d'un large sourire. Je dis au revoir de loin,non sans un petit pincement au cœur. Indiscutablement Maîtresse a apprécié et me le fait savoir. Je ne vois pas le retour passer. Maîtresse en profite pour sélectionner les meilleurs photos et me les envoyer. S’ensuit un petit débriefing où elle me félicite pour mon comportement et me signale aussi mes erreurs de débutants. Finalement la passion l’a emportée sur le stress et je me suis senti à l’aise aux pieds de Maîtresse. Lui donner du plaisir est essentiel et ce ne sera probablement pas la dernière fois. 
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Par : le 26/07/21
Juliette fut préparée dans l'attente de la soirée. Elle avait été avertie que Ka-Sandra serait accompagnée de plusieurs couples à qui elle l'offrirait, quoi qu'on pût exiger d'elle ou lui infliger. Il fut décidé qu'elle ne les verrait pas et que les mains attachées derrière le dos, on la conduirait dans une cave d'un manoir. On fixerait à son cou un collier et à ses poignets des bracelets. Ka-Sandra avait choisi sa tenue: une jupe courte en taffetas noire, dévoilant ses cuisses, et un chemisier clair marquant un corset en cuir resserré de façon à faire saillir ses seins. Elle s'assura que son ventre ainsi que le sillon de ses reins étaient parfaitement lisses afin que ses deux orifices soient ouverts sans frein à toutes ses exigences, ou à celles des inconnus à qui elle la destinait. Pendant qu'on lui liait les cheveux en queue de cheval, pour lui bander les yeux, un cri indubitablement féminin retentit, elle se mit à trembler. À force d'être humiliée, il lui semblait qu'elle aurait dû être habituée aux outrages, sinon au fouet, à force d'être fouettée; une affreuse satiété de la douleur et de la volupté devrait la résigner, comme le supplice d'une fille offerte comme elle, et même lorsqu'elle n'était pas livrée, de son corps toujours accessible. Un long silence suivit, troublé seulement par des chuchotements. Elle reconnut Ka-Sandra. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu'à ses bottes en cuir. Elle déganta sa main droite et posa doucement son majeur et son index près de l'oreille gauche de Juliette. La Maîtresse des lieux, qui semblait particulièrement l'apprécier, l'entraîna au bout d'une laisse dans la cave, au beau milieu d'une réception où des couples contemplaient le spectacle d'une jeune femme nue se faisant prendre sauvagement par des esclaves mâles. Des hommes et des femmes en tenues de soirée, tous masqués, étaient éparpillés çà et là une coupe à la main; au centre de la salle, sur un grand lit en fer forgé noir, érigé en estrade, la femme qu'elle imaginait se faire torturer, était possédée par deux hommes aux corps d’athlètes qui la pénétraient frénétiquement dans la lueur des torches. Elle avait de petits seins fermes et des hanches à peine formées. Les participants se tournèrent vers elles et les saluèrent en s’inclinant en silence. Ses doigts glissèrent le long de sa mâchoire, puis de son cou, contournèrent son sein gauche, caressant sa taille, et s’arrêtèrent sur sa vulve, en appuyant légèrement sur la chair fragile; saisissant la dragonne de la laisse reliée aux anneaux d'or fixés sur ses lèvres intimes, elle ouvrit les deux battants du grand salon et la guida vers l'autel de son sacrifice. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs diffusant une lumière pâle, l'attendait la croix de saint André. Avançant vers sa crucifixion, tenue par ses anneaux. Ka-Sandra lui tendit la main pour l'aider à gravir les deux marches qui la menait à son calvaire; elle la plaqua le dos contre le bois, la laissant ainsi exposée de longs instants. Elle la présenta comme étant son esclave. Tout lui serait infligé sans pitié pour juger de l'efficacité du fouet. En elle, elle devinait une volonté ferme et glacée, que le désir ne ferait pas fléchir, elle devait obéir docilement; les yeux bandés, elle ne pouvait apercevoir les derniers invités qui descendaient dans la cave, grossissant l'assistance silencieuse; ainsi exposée et écartelée sur cette croix, seule dans le noir et le silence, elle se demandait pourquoi tant de douceur se mêlait à tant de terreur, ou pourquoi tant la terreur lui paraissait aussi douce. On la détacha enfin pour l'exhiber. À peine libérée, quelqu'un lui demanda de se tourner et on lui délia les mains en lui ôtant le bandeau des yeux. On la fit avancer, trébuchant un peu, vers un homme qui voulait la toucher. Il lui ordonna de se déshabiller, et de se présenter, ce qu'elle fit instantanément: debout les bras coudés derrière la tête en écartant les cuisses, comme on le lui avait signifié, afin de livrer avec le plus d'indécence possible le spectacle de son intimité. Se présenter de telle façon oblige l'esclave à s'abandonner, quels que soient ses réticences, à mieux se donner. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié, sans concession; la soumise ainsi exhibée apprend à se surpasser dans l'épreuve, poussée parfois au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique; c'est ainsi qu'elle peut s'épanouir et accepter les châtiments les plus cruels de sa Maîtresse. Ka-Sandra apparut avec un esclave à demi-nu harnaché de cuir au bout d’une laisse. L’homme à l’allure athlétique était doté d’une musculature impressionnante et d’un sexe épais dont on osait à peine imaginer la taille en érection. Elle fit allonger l'homme sur le dos, puis la tirant par les cheveux, força alors Juliette à s’agenouiller entre ses jambes, la croupe en l’air et le visage écrasé contre son pénis. La soumise entendit alors des ricanements dans l’assemblée. Ce n'était pas la caresse de ses lèvres le long de lui qu'il cherchait, mais le fond de sa gorge. Il la fouilla longtemps, et elle sentait gonfler et durcir en elle le bâillon de chair qui l'étouffait, et dont le choc lent et répété lui tirait des larmes. Debout sur l'estrade, Ka-Sandra faisait voler sa cravache sur ses reins. Elle lui ordonna de lui lécher les testicules et le pourtour de son anus. Juliette s'exécuta, faisant glisser sa langue de la hampe jusqu'à l'entrée de sa cavité anale. L'esclave semblait apprécier et s'enfonçait dans sa bouche pendant qu'elle le couvrait de salive. Elle se plaça derrière elle et plongea ses doigts dans son vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement sa vulve, remonta sur son anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur sa croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Ka-Sandra était sûre d'elle et faisait preuve d'une tranquille détermination. Les lèvres forcées par le glaive charnel, elle dut se cambrer pour atteindre la raie de ses fesses. Elle introduisit tant bien que mal un doigt dans la moiteur de sa voie la plus étroite pendant que Ka-Sandra continuait de la fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus". Elle répondit d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de ses cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Mais sa Maîtresse avait décidé de la mener. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière elle: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Elle s’exécutait docilement alors qu’elle forçait son anus en écartant ses fesses de ses doigts pour faciliter son introduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était très humiliante. Juliette était partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant, une chose sans valeur. Mais ce ne furent que les préliminaires. Ka-Sandra la releva en tirant sur son collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, Juliette enjambait maladroitement l'esclave et s'accroupit dos à lui, tout en se demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Ka-Sandra maintint le sexe à la verticale et la força à descendre dessus en tirant sur son collier. Sa croupe s’écrasa sur la pointe saillante. Tous les invités se regroupèrent autour de la scène et elle put voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches. Alors qu'elle s'efforçait de garder l’équilibre, l'esclave la força à s’empaler sur son sexe. Juliette tentait de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça ses reins, distendant lentement son anus. Une bouffée de chaleur l'envahit, tout son corps était perlé de sueur. Ka-Sandra exultant, ordonna l'esclave mâle à la pénétrer tout en caressant ses testicules: “Allez, chien, défonce-lui son cul de salope!”; l’homme obéit sans sourciller et l’attira contre son sexe brutalement pour lui faire mal. Ses deux sphincters anaux se dilatèrent sous la pression et il la pénétra d'un seul coup. Elle manqua de s'évanouir. L’assemblée poussa un “Oh” d’étonnement mêlé d’admiration. Ka-Sandra demeura un instant interdite à la vue de ce membre à moitié emprisonné. Partagé comme elle entre douleur et plaisir, l'esclave mâle relâcha son étreinte, en la maintenant dans cette position grotesque, accroupie, empalée au sommet de son sexe. Ka-Sandra, agenouillée face à elle, lui meurtrissait les seins en lui pinçant les pointes tout en l’observant avec un regard pervers qui l'effraya. Elle quitta ses yeux, plongea sa tête entre ses cuisses, posa délicatement sa bouche sur sa vulve rougie par ses coups de cravache puis aspira son clitoris entre ses lèvres. La bouche de Ka-Sandra estompa peu à peu la douleur de la colonne de chair qui saccageait ses reins. Elle luttait pour ne pas jouir. Les invités regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle qu'elle offrait, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Ka-Sandra se dénuda alors et commença à se caresser en la fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de Juliette, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées. Juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait totalement, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans son ventre et irradia tout son corps; parcourue de spasmes, elle jouit en silence tout en éjaculant au visage de sa Maîtresse, ses jambes vacillèrent mais l'esclave la tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais son anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse. On entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour la regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir. Plus loin un homme qui se masturbait en l'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Ka-Sandra s’essuya le visage du revers de la main et lècha sa cyprine sur ses doigts en lui adressant un sourire narquois. Elle se pencha à nouveau entre ses cuisses mais cette fois pour s’occuper de l'esclave. Elle commença par effleurer ses testicules du bout des doigts puis elle remonta sur sa hampe qu'elle caressa comme un objet sacré; elle semblait s'amuser de façon perverse avec ce sexe surdéveloppé pour faire souffrir l'homme. Elle glissa une main sous ses fesses musclées et stimula son anus en le masturbant de plus en plus fort. C'était excitant d'assister à son érection: il grossit et se déploya. L’effet ne se fit pas attendre. Dans un ultime effort pour retarder l’inévitable, il se cambra sous elle et rompit le silence de la salle par un long râle bestial. Elle sentit son sexe tressaillir, la remplissant d’un flot de sperme saccadé. La sensation fut divine et l’instant si intense qu'elle fut à nouveau sur le point de jouir. Visiblement satisfaite, Ka-Sandra se redressa, posa ses mains sur ses épaules et se pencha sur Juliette pour l’embrasser. Elle goûta à ses lèvres, les aspira, les mordilla puis pénétra sa bouche de sa langue mouillée. Fermant les yeux, vaincue, la soumise se laissa emporter par un nouvel orgasme. Alors qu’elle s'abandonnait à son étreinte, elle appuya de tout son poids sur ses épaules et força Juliette à s’empaler de nouveau sur le sexe redevenu raide. Le pieu de chair dégoulinant la pénétra facilement et l’envahit alors sans plus aucune résistance. Distendue, la sensation d’être remplie totalement dépassa tout ce qu'elle avait enduré auparavant. Son orgasme redoubla d’intensité et semblait ne plus vouloir s’arrêter. Ka-Sandra releva son menton du bout des doigts et la regarda jouir avec le sourire de la victoire. L'esclave mâle qui était resté passif jusque-là recommença à s'ébranler lentement dans son foutre tout en s’agrippant fermement par sa taille, n'ayant rien perdu de son ardeur, bien au contraire. Ka-Sandra l’abandonna à son sort. Elle s’accroupit juste derrière Juliette et écrasa sa croupe sur le visage de l'homme. Ce dernier sembla apprécier cette douce humiliation et continua de lui fouiller les reins en redoublant d'acharnement. Dans un bruissement gras et humide, rompant le silence, son corps se balançait au rythme de ce va-et-vient féroce. Elle faisait maintenant face à l’assemblée qui se pressait autour d'elle pour la regarder jouir. Ne prenant même plus la peine de se cacher, plusieurs hommes se masturbaient sans retenue, juste devant elle. Du haut de l'estrade, une jambe sur l’accoudoir de son fauteuil, la Maîtresse des lieux se caressait tout en se délectant du spectacle de la sodomie. Des mains glacées se posèrent alors sur sa peau et la firent tressaillir. Juliette s'offrit avec docilité aux caresses de plus en plus insidieuses. Un silence suivit, troublé par quelques chuchotements dont elle essayait vainement de percevoir le sens. Subitement, elle se sentit soulevée de terre, ses poings et ses chevilles furent liés par force de nouveau à la croix. Dans cette position qui favorisait l'examen de son corps, un doigt força brusquement ses reins et la pénétra avec douleur. Celui qui la violait ainsi, sans préparation, la menaçait durement. Soudain, on la cingla. Elle reconnut immédiatement les coups appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée se traduisant par une caresse de la cravache avant le claquement sec, imprévisible et toujours judicieusement dosé. Après le dernier coup, elle caressa furtivement son ventre enflammé et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage; quand le cuir s'attaqua à ses seins, elle comprit qu'elle serait fouettée intégralement sauf le visage. Comme une confirmation, les lanières atteignirent le bas de son ventre, en cinglant ses lèvres intimes. Elle laissa échapper un cri de douleur, comme un écho au hurlement entendu dans le couloir. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave. Elle reconnut à la douceur des mains de femmes qui commencèrent à palper son corps. Elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Ka-Sandra mania longtemps avec lubricité. On décida alors de la reconduire chancelante au premier étage pour la placer dans un trou spécialement aménagé dans le mur. Alors que l'on usait de tous ses orifices, un homme exhiba son membre qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres puis avec sa langue, mais avec cruauté, il se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge. Prise d'un besoin naturel, on lui refusa de se rendre aux toilettes. Confuse, elle vit qu'on apportait une cuvette et elle reçut l'ordre de se soulager devant les invités rassemblés. L'humiliation était là. Se montrer dans cette position si dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, sa vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. L'impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Ka-Sandra parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Lorsqu'elle eut fini de se soulager, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Au bord des larmes mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper et à avaler le liquide clair et encore tiède. Après avoir subi les moqueries des invités, elle fut amenée devant Ka-Sandra dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. On lui ordonna ensuite de se coucher sur le sol et de relever ses jambes afin que chacun puisse la prendre facilement. Elle fut possédée par l'ensemble des invités qui se succédaient à la chaîne sur son corps. Puis on la releva pour la placer sur un tabouret hérissé d'un volumineux olisbos. Dans cette nouvelle position, son ventre devenait douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui ordonna de s'asseoir sur le cylindre massif et de le faire pénétrer entre ses reins profondément. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait sur le cylindre de latex. Alors, on la força à se pénétrer l'un et l'autre de ses orifices. La souffrance se mua en plaisir. " - Je suis fière de toi, tu te comportes comme je l'espérais, tu dois continuer". Ka-Sandra venait de lui signifier que son dressage n'était pas achevé. Sa peau subit aussitôt le contact de mains posées au creux de ses reins puis entre ses fesses. Une cravache noir la cingla brusquement avec une telle violence qu'elle poussa un véritable rugissement. La rigidité du cuir enflammait ses reins et mon dos. Les coups lacéraient sa chair, lui procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige l'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, elle comprit soudain qu'elle allait jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, elle osa implorer leur pitié. Juliette naïvement venait bien malgré elle de rompre le charme de la séance. Ils décidèrent de lui faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Elle fut à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que sa tête dépasse d'un coté et ses reins de l'autre. Elle allait être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Ka-Sandra qui l'installa. Elle était en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être fouillée et investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, sa bouche servant d'écrin. Au même moment, un autre utilisait son vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement ses reins, qui comme la totalité de son corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour lui faire mal. Le silence soudain l'exaspéra, car elle ne pouvait rien voir de ce qui se passait autour d'elle. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra sa croupe. Le ventre de Juliette se liquéfia alors. Elle était prise, on ravageait ses reins meurtris. Elle compris enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos à ceinture dont Ka-Sandra s'était ceint à la taille. Elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, pour qu'elle puisse "la remplir jusqu'au fond." Juliette céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pouvoir contrôler. Ka-Sandra se détacha de Juliette qui glissa au sol. Elle récupéra ses appuis et réussit à se tenir debout, mais on la rattacha fermement sur la croix de saint André face à la salle plongée dans la pénombre. Juliette demeura ainsi le reste de la soirée, souillée de sperme et de sueur, les chevilles et les poignets entravés. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/09/21
LA rencontre Comment expliquer ma rencontre avec ma nouvelle esclave (Kate) à nos familles ? La question me taraudait (oui même un Serial Dom peut dans des circonstances certes exceptionnelles être taraudé cher lecteur et surtout... trice) depuis quelques temps. En effet il est nécessaire de se coordonner afin de présenter la même histoire au monde vanille. Franchement vous me voyez lors d'une réception princière (forcément) chez Monsieur et Madame Kate répondre à la question : _ alors comment avez vous rencontré notre fille ? _ Bah c'est simple sur un site BDSM ; je cherchais comme toujours un nouveau cul à déglinguer et comme votre fille est folle de la bite, on avait tout pour s'entendre. J'ai toujours eu du flair pour repérer les chaudasses. Même si c'est évidemment la stricte vérité, une petite voix intérieure me disait que je devais édulcorer l'historique véracité. Kate proposa une version qui me sembla cohérente (pour une fois). _ Et bien par un de ces heureux hasards de l'existence, qui parfois fait bien les choses : un banal mini accrochage sur un parking alors que je reculais pourtant doucement et prudemment, un constat sur la terrasse du café voisin devant un verre, et me voilà follement éprise du plus merveilleux homme que cette terre ait porté. Le constat ne fut jamais signé, mais un infini bail commun si. Bon même si je n'étais pas totalement reconnu à ma juste valeur (notamment concernant mes performances sexuelles tout comme ceux de dom impitoyable), cela me convenait peu ou prou. Et puis tout n'était pas faux dans cette histoire. Surtout la seconde partie. Pour autant, ma haute conception de la déontologie me pousse à révéler à un public averti la stricte vérité. Légèrement différente. Que voici : par une belle journée marseillaise près des calanques, je reprenais le chemin de la ville dans ma super 5 plus âgée que moi mais formidablement conservée (point commun avec votre serviteur soit dit en passant), quand une folle furieuse pressée sortit comme à son habitude de sa place de parking tous pneus fumants. Me percutant par le travers, ma limousine (j'avais acheté mon carrosse près de Limoges) versa dans le ravin attenant : stoppant sa course folle après quelques tonneaux; j'eus la chance inouïe que les pompiers me désincarcèrent relativement rapidement. Il faut dire que quand on a ma tête coincée entre les genoux le temps peut rapidement paraître long. Transformant au passage ma berline en décapotable, ce qui lui conférait un aspect sport indéniable. Comme les nouvelles bosses sur la carrosserie ne se voyaient pas plus que les anciennes, j'étais assez satisfait, pour une fois que mon tuning, toujours de bon goût, était gratuit... Emmené inconscient en réanimation dans un état d'urgence absolue, je ne pus même pas profiter de mon baptême d'hélicoptère dont je me vanterai néanmoins évidemment à la première occasion. Rongée par le remords autant qu'émerveillée par ma beauté, celle qui fut cause de mon initial malheur, infirmière de son état, m'accompagnait pendant ce court vol. Ce fut le premier visage que je vis à mon réveil. Pas trop mal ma foi... Par la suite elle montra une dextérité certaine à s'occuper de moi ce qui lui fit marquer pas mal de points (être d'une beauté exceptionnelle ne suffit évidemment pas avec un serial dominateur). Evidemment comme tant d'autres elle tomba folle amoureuse de moi. Comment faire autrement? Je donnai le change flairant le bon coup... Pas si loin d'une sorte de variante du syndrome de Stockhlom ceci dit . Elle m'expliqua que j'étais amnésique suite au choc, ne me rappelant rien de "l'incident" et bien entendu elle se garda bien de m'avouer l'épouvantable vérité. Sans aucun doute rongée par le remord, elle est depuis une soumise ex-brat (mon dressage d'une efficacité qui contribua largement à ma légende étant passé par là) exemplaire, certainement pour se faire pardonner. Après 14 mois de rééducation intensive (oui même les sportif de très haut niveau peuvent mettre du temps à récupérer l'intégralité de leurs exceptionnels moyens), sa laisse l'attendait: elle devint donc mon esclave éternelle, juste retour des choses pour sa faute originelle. La justice divine était passée. NB: désormais assise à la droite de son Dieu, elle n'est plus jamais en face du volant.
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Par : le 21/06/22
Au 'chômage depuis un moment, je voyais le marché de l'emploi se refermer peu à peu. Les aides déjà s'amenuisaient et la perspective du RSA n'avait rien de réjouissant. Il n'est pas si facile de trouver un boulot en passant de l'autre côté de la rue pour un presque quarantenaire dont les jobs consistaient essentiellement à traduire des notices d'appareils ménagers domestiques et à cachetonner dans les piano bars. L'arrivée des traducteurs en ligne avait définitivement mis fin à ma carrière de traducteur et les bars en cette période de COVID ne recrutaient plus. Bref, je ramais depuis un moment regardant l'argent fondre de mon compte en banque comme l'ours blanc regarde la banquise fondre sous lui. Sans véritable attache familiale, sans véritable ami, trop fier pour demander de l'aide, je restai enfermé chez moi par cet été caniculaire. Les journée étaient rythmées par des recherches sur pôle emploi et le visionnage de films pornos. Si ces sites étaient payants, j'aurais sans doute été ruiné depuis bien longtemps. Sur un forum dédié à la recherche d'emploi, une annonce un peu étrange attira mon regard. "Recherche valet pour entretien de notre demeure "Cette personne devra effectuer des tâches ménagères, de jardinage et d'intendance "Elle aura la possibilité de distraire Madame "La maîtrise du piano serait un plus "Le savoir vivre, la discrétion ne sont pas une formule mais une règle que le postulant devra appliquer avec la plus grande fermeté "La propriétaire assure le gîte et le couvert ainsi qu'un salaire d'un montant de 1900 euros brut par mois (primes non incluses) "Contacter Madame K pour tous renseignements au "56 chemin du Petit Parc Rambouillet, Domaine Les chasseressesannonce était pour le moins bizarre, le ton employé avec le mot "fermeté", la "possibilité de distraire Madame", tout cela faisait vraiment très 19ème siècle. Je souriais intérieurement en imaginant une vieille rombière pleine de principes. Le genre de vieil maudissant à l'époque actuelle tout en regardant avec tendresse la photo de son défunt mari. La fin du message confirma ma première impression. il n'y avait pas de téléphone, juste une adresse où postuler. Peut être cela valait il la peine d'essayer. Le domaine des "chasseresses" offrait un bon salaire et sûrement pas mal de temps libre. L'idée de quitter Paris, de me rapprocher de la nature m'avait traversé l'esprit en cette période de confinement. Coincé sous les combles, mon logis devenait par cette chaleur un vrai four, se rapprocher de la forêt, de sa fraicheur me ferait le plus grand bien. Je pris donc ma plus belle écriture afin de répondre à l'annonce. Je laissai mon mail et mon numéro de téléphone souriant intérieurement de l'incongruité de ces renseignements pour celle qui, j'imaginais, serait une octogénaire à cheval sur les principes. Le lendemain, je trompais l'ennui sur internet lorsqu'un message me parvint d'un étrange Domainedeschasseresses@gmail.fr "Monsieur, votre candidature a été étudié avec attention, "Veuillez vous rendre au domaine pour subir une période de mise à l'essai dès demain 11 heures afin d'évaluer vos compétences Encore une fois, cette Madame K ne manquait pas d'audace, elle m'ordonnait de me rendre chez elle pour "subir" selon ses mots une mise à l'épreuve. Je l'imaginais plus jeune en maitresse d'école. Peu souriante, vêtue d'une robe longue et austère , elle devait régner sur sa classe à la baguette. Moi qui avait toujours eu des rapports complexes avec l'autorité, je me voyais déjà me prélassant dans cette vaste demeure pendant les longues siestes de Madame. Et puis, 1900 euros, la possibilité d'une bonne paye, même pour quelques mois, me plaisait aussi. Le lendemain, j'enfilai mon unique costume, pris le train jusqu'à Rambouillet. Arrivé à la gare, il m'a fallu louer un "Uber" pour me rendre chemin du Petit Parc. L'adresse était en dehors de Rambouillet, perdue dans la forêt. Les arbres centenaires se refermaient sur mon taxi d' (in) fortune recouvrant de leurs couverts ombrageux le chemin mal carrossé que empruntâmes. "C'est paumé chez vous," lança le chauffeur pour rompre la glace. oui possible, mais c'est aussi là que je postule pour un job...Un travail d'homme à tout faire" dis je, fier à l'idée de gagner de nouveau de l'argent, de retrouver une dignité." "C'est encore loin? " Dis je maussade à l'idée de passer mes journées loin de toute grande ville et de toute distraction. Le chauffeur sourit de toutes ses dents comme pour partager mon bonheur. Il me détailla ses difficultés, l'idée de faire Uber mais voyant que je n'écoutai qu'à demi son monologue, il m'annonça que 8km me séparait désormais de mon nouvel emploi. Un peu stressé, j'avais arrêté d'entretenir la conversation "Ca vous dérange si je met RTL?" S'enquit celui qui sans le savoir allait bouleverser ma vie. "Faites" dis je en consultant mon téléphone portable. La radio crachota quelques paroles indistinctes tandis que mon portable annonçait la fin du réseau. Le chauffeur me regarda ennuyé et presque navré pour moi. "Ce doit être une zone blanche" Nous arrivâmes à destination. Il s'agissait d'une porte d'acier forgée il y a bien longtemps, les arabesques dessinaient un K stylisé comme à l'époque victorienne. Le chauffeur déposa mes bagages au sol et repartit rapidement, heureux de regagner la civilisation. La grille s'ouvrit seule, majestueusement. Sur le moment, j'étais presque inquiet mais je compris lorsque je perçus une caméra perchée sur un chêne en bordure de la propriété. Je m'engageai dans le domaine non sans jeter un œil aux hauts murs couverts de tessons qui jetaient leurs ombres sur l'allée principale menant à la propriété. J'étais déjà dans le sous bois menant au jardin lorsque la porte se referma dans un bruit métallique. A l'époque j'étais loin de penser que cette porte scellerait celle de ma vie passée. Le sous bois franchi, le domaine des chasseresses s'offrait à moi. La demeure, plutôt massive, comportait 2 étages avec balcon. deux petites tours défiaient la cime des arbres, donnant aux propriétaires une vue imprenable sur la forêt. Je longeai un joli jardin à la française qui, comme moi, aurait eu besoin d'un rafraichissement, puis je contournais une fontaine où une diane d'albâtre terrassait un serpent en le foulant de ses pieds. Finalement un double escalier de marbre me permis d'arriver sur le perron. Une jeune fille en livret de domestique m'y attendait. Mains jointes, les yeux rivés sur son tablier de dentelle, elle rajusta sa coiffe lorsque je vins à sa hauteur. "Madame vous demande de l'attendre un moment " dit elle en m'indiquant le hall d'entré où une banquette m'y attendait. Je m'assis, heureux de trouver un peu de fraicheur tandis que la domestique montait à l'étage. La fille était jolie, belle même. Son uniforme quoique strict mettait en valeur la jeune fille. Derrière le chignon serré, on imaginait une chevelure fougueuse, blondie par le soleil. Sous le triste tablier blanc et la chemise noire brodée des seins lourds aux aréoles dressés pointaient. Le rouge à lèvres légèrement vulgaire dessinait ses lèvres charnues. Une tension sexuelle habitait visiblement ce lieu. Je fus dérangé dans ma rêverie par le bruit de talons aiguilles martyrisant le damier du sol. Une silhouette me faisait face dans le contrejour du couloir. Aveuglé, je cherchai à distinguai celle qui de son ombre me dominait. "Allons à mon bureaux" dit elle en gagnant prestement l'extrémité du couloir. "Dépêchez vous un peu" lança t elle sèchement tandis que je ramassai mes bagages. Le bureau était spacieux et Madame déjà installé lorsque je franchis la porte. Assise, elle me regardait admirer les curiosités et les objets rares qui peuplaient le lieu. Ses yeux aciers vinrent se poser dans les miens. Contre toutes attente, Madame n'était pas octogénaire. La cinquantaine tout au plus. Ses traits étaient fins et pouvaient certainement être durs. Sa coupe de cheveux, un carré dégradé renforçait ce coté dynamique qu'elle avait. Elle se cala dan son fauteuil, ajusta sa veste de chasse sur son chemisier blanc et me fit signe d'approcher. Je cherchais une chaise mais n'en vis aucune et restai donc debout face à elle. Mon embarras parut la satisfaire. Un mince sourire s'affichait sur ces fines lèvres. Quelque chose de magnétique m'attirait chez cette femme, quelque chose d'indéfinissable, comme un penchant un peu malsain. "Bonjour Simon, tu permets que je t'appelles ainsi puisque c'est ton prénom" Le ton était froid, presque tranchant. il n'impliquait en aucun cas une forme de réciproque. "Je lis que tu as une expérience de jardinier, quelques mois dans un restaurant également ainsi qu'une formation au conservatoire, un premier prix de piano." J'opinai du chef, la bouche un peu sèche à l'idée qu'elle découvre les petits mensonges distillés dans le CV concernant mes compétences dans les domaines manuels.Madame jouait avec son collier de perles tout en me parlant. Sans le vouloir mon regard fut attiré par ses mains blanches qu'on devinait douces, ses mains qui manipulaient de façon hypnotique les perles et dessinaient de mystérieuses arabesques. "Dites, vous m'écoutez ou vous regardez mes seins!" se fâcha celle qui dirigeait le domaine. Je bafouillait, m'excusant confusément mais elle ne parut pas satisfaite. L'obéissance, au domaine devait être totale, il n'était pas permis de resquiller ou d'avoir des pensées d'ordre sexuel. Madame avait du personnel à gérer, elle n'entendait pas que sa demeure se transforme en un "bordel". Elle sonna Mademoiselle Sonia, une jeune fille d'une vingtaine d'année. Sonia portait une jupe et un sous pull en fines mailles noires. Comme l'autre jeune fille, elle n'avait pas de soutien gorge et on pouvait deviner les piercing qu'elle avait sur chacun de ses tétons. Sans rien laisser paraitre, la brunette à la coupe garçonne me fit faire le tour des cuisines, du salon et du jardin précisant les tâches les plus urgentes à accomplir. Elle me présenta ma chambre. Celle ci était au second, un œil de bœuf donnait sur la piscine du jardin. La chambre ou plutôt la cellule était monacale, un lit à ressort, une table de chevet, une penderie et un tapis de sol constituaient avec le lavabo les quelques aménagements de ces 9m². Je remerciai Sonia qui quitta la chambre non sans l'avoir fermée et vis qu'on avais posé sur le lit un uniforme noir ainsi qu'un bouillon clair et une tranche de pain sur la table de chevet. Il était passé midi et mon estomac gargouillait. J'allai entamer mon maigre déjeuner quand un objet attira mon attention. Il s'agissait sous l'uniforme d'un objet oblong, court et courbe. A coté, une notice pour l'enfiler avec une note de Madame. "Nous ne tolérons pas les écarts à la conduite, "Toute faute fera l'objet de sanction "Lisez la notice et enfilez cette cage de chasteté. "Vous pourrez sortir de votre chambre après la sieste soit dans 2 heures. J'hallucinai! Mon employeur ne maquait pas de culot. Je voulus lui dire en face que les employés avaient des droits, j'essayai d'ouvrir la porte avant de me souvenir qu'elle était close. Je pestai, tournai en rond dans ma cellule puis finalement, appâté par le salaire et l'ambiance étrange du domaine, je me résolus à porter cette cage. Lorsque Sonia ouvrit la porte de ma chambre, ses yeux trainèrent sur mon pantalon. On pouvait clairement deviner la bosse dessinée par la cage qui enfermait mon sexe. "Je vois que tu as accepté" me dit-elle d'un sourire énigmatique. Humilié, je fulminai. Même les employées étaient au courant de cette chasteté imposée. Je devins rouge pivoine et tentai une échappatoire. J'allais me plaindre auprès de Madame, cela ne pouvait se passer comme ça. On ne pouvait isoler ses employés en les enfermant dans leur chambre et les traiter ainsi. Remonté comme une pendule, j'ouvris la porte du bureau un peu violemment. Madame pianotait sur son ordinateur et mon entrée fracassante lui fit froncer les sourcils. Elle se leva et pris machinalement une cravache qui trônait sur son bureau. Elle était magnifique. Sa tenue de chasse mettait en évidence ses formes et j'eus du mal à me concentrer lorsque ses yeux perçant s'abattirent sur moi tels des rapaces sur leur proie. Elle se leva et fit claquer dans ses mains la cravache comme pour tuer dans l'oeuf toute forme de contestation de son autorité. "Je suis occupée simon, qu'as tu à me déranger? Elle tournait maintenant dans la pièce et vint se placer derrière moi. je sentais son parfum capiteux m'envahir. Mes pensées se bousculaient dans ma tête, je ne savais plus quoi dire. Curieusement, mon sexe se débattait dans sa cage métallique. Complètement confus, je me perdis en excuses. "Vois tu, pendant que tu penses à ton petit confort personnel, à ta queue qui en ce moment aimerait bien pouvoir se raidir devant mes domestiques; moi je travaille. Je passe des contrats. Je fais en sorte que mes serviteurs ne manquent de rien. "Annonça t 'elle en s'asseyant sur son bureau. J'étais maintenant face à elle qui écartait largement les cuisses les 2 mains refermées sur sa cravache. "Maintenant, que ta minute de protestation est passée, je te conseille de te mettre rapidement au travail. La taille des arbres et des arbustes doit être exécutée rapidement. Quand tu auras fini, ce ne sera pas du luxe de rafraîchir les peintures dans vos chambrées. Et puis... Tu es trop gras, il est plus que temps de te mettre à l'exercice et à la diet. Tu peux disposer, je n'ai plus besoin de toi ici." Je retournai à mon nouvel emploi penaud. Les filles préparaient déjà le déjeuner. Je m'assis pour prendre mon petit déjeuner voyant le plateau qu'avait à peine touché Madame. Les viennoiseries, le jus d'orange pressé dans sa carafe de cristal me faisaient de l'oeil. lorsque Prune, la blonde pulpeuse déposa devant moi un porridge froid et gluant,je m'esclaffai. "Tu ne peux pas me donner ce truc à manger alors qu'il y a des croissants et du jus d'orange pressé sur la table!" "Ordre de Madame" décreta Prune dont les seins lourds et les hanches rebondies invitaient tant à la caresse. Je mangeais la bouillie insipide rapidement sans prêter attention aux chuchotis et rires étouffés des filles. La journée fut consacrée au jardin et particulièrement à l'art topiaire. Même avec la meilleure volonté du monde, le résultat ne fut pas des plus brillants. Le soir tomba rapidement et après un bref dîner avec Sonia et Prune (un bouillon clair), on me renvoya dans ma chambre. Je notai cependant un changement, on avait laissé la porte ouverte de ma "cellule". La confiance semblait tout de même se gagner. La nuit, je fus réveillé par des bruits étranges provenant du bureau. Des plaintes s'échappaient de la nuit entrecoupées de claquements secs. Intrigué, je descendis à pas de loup pour surprendre un éventuel cambrioleur. La porte du bureau était ouverte. J'y jetai un oeil discret. Prune avait les deux mains sur le bureau de Madame. Complètement nue, elle présentait son cul rebondi aux lanières de cuir qui claquaient et imprimaient de jolies boursouflures sur la peau de pêche de la domestique. Pour éviter qu'elle ne crie, un bâillon l'entravait. Un filet de bave s'échappait rendant la scène un peu plus obscène. "Tu as mérité ce qui t'arrive ma petite Prune et tu connais le châtiment. Je vous ai vu vous caresser toi et Sonia. Avez-vous eu mon autorisation?" Sans attendre la réponse, elle cala un énorme gode ceinture entre les fesses de l'infortunée soubrette. L'engin était de bonne taille et comportait des aspérités qui le rendait à proprement parler terrifiant. Sans plus de formalité, elle s'empala dans la chatte mouillée de Prune qui émit un long feulement. "Tu veux jouir, petite salope, tu veux savoir ce que c'est d'avoir d'être bien ramonée" lança Madame comme pour l'humilier davantage Les pénétrations qui suivirent furent profondes, chaque coup de boutoir de Madame amenait sa victime à gémir. De ma cachette, je pouvais voir les joues de Prune en feu, son sexe baveux répandait sa mouille sur le parquet lustré. Madame passa à la vitesse supérieure. Elle agrippait maintenant les seins de sa victime, griffait ses hanches. L'autre beuglait assaillie par des vagues de plaisirs. Mon sexe cognait maintennant dans ma cage. j'imaginai Sonia en train de me sucer pendant que Madame besognait Prune. Avais-je fait du bruit? Madame jeta un coup d'œil dans ma direction et cessa ses mouvements. Le plus discrètement possible, je me retirai de ma cachette. la dernière image que je vis ce soir là c'est l'énorme sexe de latex sortir du con dilaté de la jeune domestique et le regard perçant les ténèbres de ma patronne. Si j'avais su ce qui m'attendai, j'aurai, cette nuit-là, agi tout autrement. lendemain et les jours qui suivirent furent relativement calmes. Madame K, comme elle désirait être appelée, m'ordonna de faire de multiples tâches. Je progressais peu à peu et trouvais un certain plaisir à ne plus réfléchir, à m'abandonner aux décisions de la maîtresse de maison. Le régime strict et l'exercice physique qu'elle m'imposait depuis mon arrivée avait fait fondre mes quelques kilos superflus. Affûté, j'étais assez heureux de ma nouvelle condition si ce n'est cette cage qui contraignait ma queue de jour comme de nuit. Cette tension peu à peu me pesait et je devenais plus irritable. J'avais l'impression que Sonia cherchait, en permanence, à m'exciter. Ces jupes toujours d'un noir sobre et rigoureux se faisaient de plus en plus courtes. Un jour, lors du déjeuner, Madame fit tomber sa fourchette. Sonia qui avait pour ordre de veiller à ce que notre patronne ne manquât de rien se baissa pour ramasser le couvert. Venant de la cuisine, je m'arrêtais à la hauteur de Madame pour voir l'appétissant spectacle. Les fesses musclées de la servante étaient mises en valeur par un porte jarretelle maintenant ses bas coutures. Madame referma sa main sur la mienne et me chuchota. "Vois tu Simon, ma demeure est pleine de petites salopes. regarde Sonia, elle n'a même pas pris la peine de mettre une culotte aujourd'hui" Tandis que la jeune domestique se relevait, Madame poursuivit ses confidences. "Je crois que Sonia mérite une bonne correction, elle sera punie comme Prune, elles veulent de la queue, elles vont en avoir". La froide étreinte se relâcha sur mon poignet puis d'un revers de main elle me chassait. J'étais sur le point de quitter la pièce lorsqu'elle m'ordonna de me rendre aux écuries à 16 heures précises. Je n'étais jamais allé dans cette partie du parc et il me fallut du temps pour retrouver le lieu isolé. Le SUV BMW de Madame m'indiqua qu'elle était déjà à l'intérieur. Dans ma tête je cherchais mille et une excuses pour éviter une sanction mais cette fois, je n'en eu pas le temps. Madame sortit d'un box, elle portait un legging en simili cuir qui mettait ses formes parfaitement en évidence. Instinctivement, je baissai la tête mais elle me releva le menton de sa main de cuir gantée. Ses yeux plongèrent dans les miens comme pour juger de ma valeur, je voulus baisser la tête mais sa main s'était refermée sur mon menton. Madame me parlait mais j'étais hypnotisé par ses lèvres d'un rouge carmin, son maquillage loin d'être austère réhaussait la beauté opaline de son fin visage. La sève montait dans mes bourses, gonflait inutilement mes testicules d'un plaisir qui m'était défendu. Madame lut mon malaise. "Déshabille toi " "ici?" Dis je très mal à l'aise. "Tu crois peut-être que je n'ai jamais vu une queue?" répliqua t elle d'un ton qui n'admettait aucun refus. Je m'exécutai et tentai de masquer mon sexe enferméedans sa cage chromée. Un coup de cravache s'abattit sur mes doigts qui cachaient mon pubis. Puis un autre. "Mains dans le dos!" aboya celle qui m'avait progressivement dressé à obéir. Sous le choc, j'obtemperai évitant de croiser les prunelles d'aciers de celle qui affichait un sourire sadique de satisfaction. D'un geste souple, presque habituel, elle libéra mon sexe de ses entraves. Aussitôt, le sang se mit à affluer et ma verge entra en érection. "Ce n'est pas si mal" lâcha Madame qui scrutait mon malaise avec délectation. Elle s'approcha de moi et m'enlaça. Je sentai ses tétons sous son fin chemisier. Ses cuisses serrées contre ma jambe, elle vint de sa main gantée de cuir presser mon sexe déjà dur. D'autorité, elle m'embrassa ou plutôt, elle prit possession de ma bouche. Sa langue imposait un jeu électrique à la mienne, tournait autour de la mienne comme un serpent autour de sa proie. Lorsqu'elle vit qu'un peu de liquide séminal perlait sur la paume de son gant, elle me le fit lécher de force avant de me glisser dans la bouche un comprimé bleu. "Du viagra..., tu en auras besoin pour ce qui t'attend". Entre dit elle en ouvrant les portes de l'écurie. Le spectacle, que je contemplai, aurait fait pâlir d'envie le marquis de Sade en personne. Sonia était crucifiée nu sur une croix, des traces rouges de flagellation parcouraient son corps. Ses seins étaient mordus par des pinces à linge qui lui faisaient déjà des ecchymoses. Des poids maintenus par une chaîne étaient fixés aux piercing de ses aréoles. La jeune fille nous regardait avec des yeux horrifiés se demandant quels jeux pervers Madame allait inventer. En face de la jolie brune, Prune était attachée à un chevalet. Un bâillon et un loup privaient la blonde plantureuse de la parole et de la vision. Si elle avait vu la scène, elle aurait rougi de honte, elle aurait vu le porte jarretelle de latex qui entravait son joli cul, elle aurait vu les marques rouges virant au parme sur ses fesses, elles aurait vu l'énorme gode qui pénétrait sa chatte humide et lubrifiée mais elle n'aurait pu crier. "Occupe toi de ces traînées simon" me dit-elle en me tendant une paddle cloutée.
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Par : le 06/01/23
Au début de notre relation, ma Maîtresse m’avait demandé un petit travail de rédaction autour de ma conception de la soumission. Nous en avons évidemment discuté à de nombreuses reprises, mais tous mes essais de poser en mots ce que j’imaginais de ma soumission se sont avérés vains : tout évoluait si vite, et la vision du jeune soumis que j’étais me paraissait encore bien fragile, emprunte d’a priori, de raccourcis et de prétention. Aujourd’hui, profitant d’une pause involontaire, je reprends la plume pour fixer quelques idées. Je ne me sens pas franchement plus expérimenté ni libéré d’idées préconçues ou orgueilleuses, mais cette petite pierre blanche sur mon chemin me sera peut-être instructive à relire un jour, lorsque je regarderai la route parcourue. Pour éviter les lourdeurs de rédaction, je parle ici de « soumis » et de « maîtresse », mais la généralisation à toutes les situations entre une personne soumise et une personne dominante devrait être possible.   « Active ». C’est ainsi que je qualifierai avant tout ma soumission. Un soumis n’est pas, à mon sens, celui qui est soumis mais celui qui se soumet. Loin d’une position passive, plus proche de l’esclavage, vouloir vivre sa soumission c’est choisir consciemment dans un acte perpétuellement renouvelé de s’offrir et de s’ouvrir à sa maîtresse. C’est savoir qu’un retour en arrière serait possible à tout moment, et pourtant, aiguisant sa volonté dans un travail continu, c’est décider d’aller de l’avant, pas à pas. Anticiper, accompagner, proposer. Faire prendre conscience à ma Maîtresse de l’étendue des possibles qui s’offre à elle dans ce que je lui ouvre, pour mieux la laisser y tracer son chemin à sa guise.   « Folle ». Il y a une part de déraison, voire de folie, à choisir cette soumission. Enlever un à un ses vêtements, puis poursuivre en s’écorchant peu à peu le corps, et quand la peau n’est plus, racler la chair et ôter les os jusqu’à n’être plus qu’une petite flamme nue, fragile et vibrante offerte à sa vision et à sa protection. Je sens parfois, quand je deviens une pelote de nerfs à vif, combien il est déraisonnable de vouloir emprunter ce chemin, qui plus est quand la vie vient en obstruer le cours. Mais ces doutes ne tiennent pas longtemps face à la plénitude qui m’envahit quand je suis aux côtés de ma Maîtresse, face à l’apaisement du sentiment d’être à ma place, ni face à la beauté d’être moi sans aucune carapace. Le revers de cette mise à nue est la peur panique, l’espèce de terreur sans concession qui m’envahit au plus profond à la simple idée de la dégradation de notre relation et de sa fin. Mon cauchemar absolu.   « Un acte de foi ». « Pourquoi vouloir se soumettre ainsi à moi ? », s’interroge parfois ma Maîtresse. Il n’y a pas de réponse argumentée qui vaille. Au-delà d’un choix emprunt de raison, comme cela a jusqu’à présent prévalu dans ma vie, c’est bien plus à l’intuition que je me fis avec elle. Comment qualifier autrement que comme une forme de foi ce mélange d’intuition brute, de confiance absolue et d’abandon serein qui me pousse vers elle ? Je l’ai ressentie très tôt dans notre relation, et chaque épisode partagé depuis m’a conforté dans ma « foi » en elle. Elle sait se faire un réceptacle qui accueille tout, sans jugement ni a priori. Un océan chaud qui, quand je me plonge en elle, vient entourer et soutenir chaque parcelle de mon corps. Même si cette foi implique assurément une part de déformation, qui peut être mise aisément sur le compte de la subjectivité du soumis, elle n’est pas pour autant aveugle : ma Maîtresse est humaine, avec ses parts de lumières et de forces, mais aussi de faiblesses et de failles. Je les accepte toutes sans les nier. Un soumis n’est pas en droit d’exiger la perfection de la part de sa maîtresse, et réciproquement d’ailleurs. Il peut par contre attendre d’elle qu’elle s’emploie à s’améliorer et à progresser, tout comme la maîtresse attend de son soumis qu’il fasse toujours un peu mieux, un peu plus. En cela, ma Maîtresse n’a pas à rougir, ne serait-ce qu’au regard des trésors de patience dont elle sait faire preuve à mon égard.   « Cannibale ». J’aime cette dimension du cannibale dans notre relation. Elle embrasse l’animalité forte qui m’envahit au contact de ma Maîtresse, cet élan non contenu d’un appétit primitif et qui cherche tous les moyens de s’exprimer. Elle comprend aussi le désir de fusion auquel j’aspire, et auquel ma Maîtresse aspire aussi, je crois. Avaler l’autre pour le faire soi, pour que mon corps en perpétuelle construction s’emplisse de ses briques à elle. Simplement pour faire tomber les ultimes frontières qui subsisteraient entre deux êtres ayant renoncé aux tabous les plus ancrés. La soumission jusqu’à faire inscrire dans chaque cellule de mon corps, sur la longue chaîne de mon code génétique, les lettres m, a, î, t, r, e, s, s et e.   Un acte de foi, fou, actif et cannibale… Comment convaincre quiconque, initié ou non, de la beauté de ma soumission quand elle se résumerait ainsi ? C’est tout simplement qu'au-delà de ses ombres indéniables, il y a une lumière rare et précieuse qui me guide. Je pense souvent, en constatant combien ma soumission comporte de bouillonnement, que j’en deviens très envahissant, et que la frontière entre le très et le trop se franchit bien facilement... Qui peut d’ailleurs être assez folle pour endosser le rôle de Maîtresse et supporter d’être le réceptacle de toute cette charge ? A mon tour, il serait peut-être temps de poser ces questions : « Maîtresse, quelle est votre conception de la domination ? Pourquoi vouloir vous infliger tout cela ? ». Mais ce ne sont pas toujours de mots dont sont faites les meilleures réponses...
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Par : le 28/04/23
La jeune femme se souvenait comment elle s'était donnée, sans aucune retenue, à trois inconnus, avec cet abandon qui marque le don sans retour, l'entrée dans une sensualité qu'elle imaginait encore plus vaste, dans une confiance sans fêlure, sa Maîtresse s'était effacé dans le sommeil, la laissant brusquement tout à sa solitude, meurtrie qu'elle lui eût imposé son propre rythme, au mépris du tempo de ses sens. Elle avait négligé sans façon son penchant pour les heures sans fin, où l'amour n'est pas borné. Pas respectée, elle s'était sentie outragée par des sexes, et impuissante au surplus, furieuse, d'être si peu entendue, si mal considérée. Il est clair que Juliette n'avait cessé de violer pareillement le rythme intime de son être, de méconnaître cette pulsation qui régulait tous ses désirs. Sans qu'elle puisse se défendre, les trois hommes usèrent de ses trois orifices naturels, avec une prédilection exacerbée pour son anus où, sans préparation, les membres s'enfoncèrent, lui arrachant de véritables cris d'horreur et de douleur, ne se retirant que pour se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité,  provoquant un écœurement tel qu'elle se sentit prête à défaillir. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles.   Sa Maîtresse, toujours en avance, ou en retard n'avait jamais su aimer son émotivité-fleuve dont les zig-zags étaient si étrangers à son besoin vital de simplicité. À nouveau son irrespect aveugle éclatait, cinglant. Au fil des temps, la jeune fille s'était découvert une envie d'audace dans la façon d'être prise, le besoin même d'être forcée, emmenée loin de ses balises ordinaires par la femme qu'elle aimait, conduite, par elle seule jusqu'au tréfonds de ses peurs les plus tentantes. Charlotte lui en voulait qu'elle n'eût pas deviné qu'elle souhaitait désormais être "sa chienne", et regardée comme telle, parfois dans le clair-obscur de leurs soirées mitonnées pleines de sueur.  Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion.   La jeune femme n'était pas sûre de souhaiter que ce même homme la vît ainsi, qu'il pût superposer sur leur quoditien réglé les images d'elle abandonnée à ses dernières pulsions, rageant dans le plaisir de n'être pas affranchie une fois pour toutes de ses pudeurs.  Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge.   C'était bien avec sa Maîtresse, dans la sécurité de leur amour ancien, qu'elle eût voulu se risquer sur ces pentes où tout l'être engage sa bestialité pour mieux se refaire une âme. D'une certaine licence sexuelle improvisée ensemble, Charlotte attendait une collision décisive avec sa vie inconsciente. Derrière une fausse apparence d'ingénuité, la jeune fille se découvrait une nature de plus en plus masochiste. Sans avoir le goût pour l'aventure, elle recherchait l'inattendu, pour avant tout se faire peur. Il lui arrivait ainsi de plus en plus souvent de demander à Juliette, l'autorisation d'être battue, sans être attachée par des bracelets à une croix, à ses poignets et à ses chevilles, juste pour le plaisir de se surpasser dans le chemin de sa soumission, lui offrant ainsi la plus pure preuve de son abnégation. On prit le parti de lui concéder cette grâce. Confiance aveugle où elle devenait elle-même aveugle lorsqu'un bandeau, un masque de cuir ou une cagoule recouvrait ses yeux, lorsqu'elle devait se soumettre à certaines épreuves, en des lieux et avec des tiers connus d'elle seule. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite, mais heureuse. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement libérée. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit à même le sol, nue et épuisée. Souillée de sperme et de sueur, chancelante, seule dans le noir, elle se caressa lascivement dans l'obscurité, portant ses doigts à sa bouche, pour mieux se délecter de ce substrat mêlé, visqueux et glutineux, miel de son propre suc et de la semence des Maîtres, avant de sombrer dans la nuit, rassasiée et heureuse.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/05/23
La douleur ne se lasse pas. J'eus encore mal. Ce que je souhaitais de toutes mes forces, c'était que ma Maîtresse fût cruelle, qu'elle eût envie de me faire souffrir et de se venger de moi: alors, j'aurais pu espérer. Rêver à haute voix, avec cette fierté de la plainte et des pleurs, cette violence conquérante, avec cette rapacité de la souffrance et cette volonté, tendue jusqu'à la déchirure et à l'éclatement. M'ayant entraînée au fond de la cave, là où la pénombre était la plus dense, Juliette fit pivoter mon corps contre la paroi humide. Je sentis le salpêtre se dissoudre sous mes doigts qui s'accrochaient. Pour me racheter, j'aurais voulu être attachée, là, dans cette position, le ventre nu contre ce mur poisseux, le dos, les reins, offerts aux hommes qui auraient eu la libre disposition de moi, sans conditions. Sentir mes mains prises dans la pierre pour ne plus pouvoir bouger et tout endurer, pour prouver que je pouvais devenir un jour une parfaite esclave. Aucune imagination n'approcherait le bonheur que je ressentirais à la liberté avec laquelle on userait de moi, aucune limite à la façon dont sur mon corps on pourrait chercher du plaisir. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifiait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris.   Mes yeux, ses mains, sa bouche s'adressaient à elle. En quelques instants, elle obtiendrait de moi plus que je n'avais acquis depuis des mois. J'avais besoin d'une bonne Maîtresse, et qui se défie de sa bonté. Tout était sexe en moi, et jusqu'à l'esprit. Obéir jusqu'au sang. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrême écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Brûlante et raidie, mon martyre devint bientôt délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et ouverte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement. Juliette effleura de ses lèvres la dure pointe de mes seins, et de sa main gantée le creux de mon ventre. Elle me fit jouir sans relâche. Dans un éclair, je me sentis délivrée, anéantie mais comblée.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/07/23
"Le transfert a réussi ! The transfer was successful ! " (*) Je hurle ma joie à destination de mon Maître et de Sonia, en espérant qu'ils m'entendent. Je perçois la voix lointaine de mon Maître venant du canot en contrebas. "Bravo! Qui est l'hôte ? " "C'est moi ! It's me ! " J'ai un sourire jusqu'aux oreilles - j'espère qu'il le voit sur l'écran de contrôle. Le vent s'est levé et fait un bruit d'enfer à flanc de falaise. Les félicitations de nos propriétaires sont à peine audibles mais on les sent appuyées. Le soumis, qui vient de retrouver les sensations dans sa bite, est très excité et me demande la permission de jouir dans mon cul. Je ne sais pas - ce n'est ni à moi, ni à lui de décider. Sa voix porte plus que la mienne. D'un commun accord, c'est lui qui pose la question à nos propriétaires, pour nous deux. L'accord ne tarde pas à venir. J'en suis heureuse - il l'a bien mérité. Moi je n'ai plus aucune sensation dans le cul - deux paires de zébralyvox, c'est radical... - mais j'aime donner du plaisir. La descente à flanc de falaise est presque plus angoissante que la montée - je ne ferai pas cela tous les jours! Le soumis descend après moi. Il n'est plus en érection. Sa bite pendante et ses couilles se balancent joliment pendant la descente. Je n'arrive pas à en détacher mon regard. Mon Maître l'a bien remarqué. "Salope...", me dit-il affectueusement à l'oreille. De retour dans la crique, mon Maître me prend par la main. Le contraste entre nos couleurs de peau, sublimé par la lumière très particulière du Nord, me fait penser au Yin et au Yang. Noir et blanc entrelacés, complémentarité du Maître et de l'esclave, lien fusionnel. Le bonheur m'envahit. Sonia et son soumis s'éloignent discrètement, nous laissant seuls. Sonia est intelligente - elle a compris qu'à ce moment-là nous avons besoin de nous retrouver à deux, seuls au monde. Nous nous asseyons sur deux rochers qui semblent avoir été placés là à dessein et philosophons. Mon Maître me fait penser à un vieux sage africain. Je bois ses paroles. Il m'écoute attentivement aussi. Je ne me suis jamais sentie autant aimée et valorisée que depuis que je suis sa chienne. Aucun mot ne saurait exprimer le bonheur que je ressens à être là, nue, face à cet homme que j'admire. Comment expliquer ce lien si subtil ? Comment expliquer le bonheur d'être esclave de l’homme que l’on aime ? C'est impossible je crois. Il me met la laisse, pour rejoindre la cavité vaginale dans laquelle nous retrouvons Sonia et son soumis. Sur le trajet, je l'informe de la sollicitation du jeune homme sur le ferry. Il décide de ne pas me punir – il admet que matériellement il m'eût été difficile de le contacter. "Il te reste trois jours sur l'île - Profites-en et donne-lui du plaisir" "Je ne peux pas rester avec vous, Maître ? " "Il y a certaines choses que je ne peux pas te dire. C'est mieux pour ta sécurité. Obéis et ne pose pas de questions ! " Oui, bien sûr, j'obéirai. Sans discuter. Je l'ai toujours fait. J'ai juste le temps de dire au revoir à Sonia et à son esclave. Mon Maître me rend le sac à dos contenant mes vêtements et m'ordonne de rejoindre mon hôtel. De retour à l'hôtel, j'imprime le formulaire d'évaluation que j'avais sur mon PC et j'expédie un mail au jeune homme pour lui proposer de visiter l'île ensemble comme il le souhaitait. Je me réveille brutalement au milieu de la nuit et j'ai l'illumination. Mon cerveau a travaillé pendant mon sommeil.  Depuis le début j'étais intriguée par le ballet parfaitement synchronisé du zébralyvox gémellaire dans le flacon. Il scannait son environnement, c'est sûr! Le couple de zébralyvox agit comme un capteur différentiel, et en se déplaçant en parfaite synchronisation il se construit une image tridimensionnelle de l'activité électrique dans son voisinage. C'est comme cela qu'il détecte précisément les foyers de douleur. C'est aussi comme cela, sans doute, qu'il détecte la présence d'autres zébralyvox. C'est pour cela qu'il a une grosse tête - enfin, deux grosses têtes... Deux cerveaux intriqués, dédiés à la localisation fine des impulsions nerveuses. La grande quantité d'images Sonar géolocalisées mais de mauvaise qualité dont Sonia dispose, ne pourrais-je pas les traiter selon le même principe pour, par corrélation, calculer des images plus précises ?   Le lendemain matin je trouve sur mon mail une réponse enthousiaste du jeune homme, qui me propose un lieu de rendez-vous où se retrouver pour visiter l'île ensemble. Je passe le prendre à l'endroit indiqué. Avec les contrôles aléatoires liés au fucking pass, il faut être très prudent. Je ne peux pas lui proposer de venir me baiser à l'hôtel. Un employé de la réception risquerait de nous dénoncer à la milice. Et puis, les échanges par mail sont peut-être surveillés. Il faut faire très attention à ce que l'on écrit. Je m'habille en pute, un peu comme sur le ferry, mais en plus explicite - ordre du Maître. Sans culotte bien sûr. Collier d'esclave au cou. Autant qu'il n'ait aucun doute sur le fait que - certes nous nous retrouvons pour visiter l'île -  mais aussi qu'il pourra visiter mes orifices sur simple demande. Je me lubrifie le cul avant de partir. Dès qu'il monte dans ma voiture, il remarque les lacérations du fouet et des ronces sur mes jambes, et m'interroge. L'occasion pour moi de lui expliquer, en rougissant, que je suis esclave, propriété d'un Maître, et ici avec son accord. Ouf! Ce n'était pas facile à dire pour moi qui suis une grande timide, mais comme ça c'est fait, les choses sont claires. Après avoir visité les ruines spectaculaires du château Hammershus, qui surplombe la Baltique, nous trouvons une table de pique-nique à proximité. Je meurs de faim, n'ayant rien mangé à l'hôtel ni la veille au soir, ni au petit déjeuner.  Les insectes ça me dégoûte, mais malheureusement au sein de la Suprême Alliance Démocratique cela devient de plus en plus difficile de trouver de la nourriture traditionnelle. Il a apporté un panier de pique-nique et pendant que nous déjeunons il finit de me raconter l'histoire millénaire et sanguinaire de ce château. Il est vraiment sympa. Je l'apprécie de plus en plus. L'amélioration des images Sonar me trotte dans la tête. Après le pique-nique, je lui demande de m'accorder 30 minutes. Je sors mon PC portable pour tester une idée. Je suis comme ça. Quand une idée me trotte dans la tête, cela tourne vite à l’obsession. Il me pose des questions. Il s'intéresse. Je ne peux pas tout dire, mais juste un peu, ayant du mal à modérer mon enthousiasme. J'adore parler de ce qui me passionne - mais je ne dois pas être trop bavarde. Il me parle du lycée et des études scientifiques qu'il envisage. Tiens donc! Les sciences cela n'intéresse plus les jeunes en Occident. Il me plaît vraiment ce gars. Alors que je m'apprêtais à remonter dans la voiture, il me prend par la main et m'attire dans un coin un peu isolé, au milieu des ruines. Le site n'est pas fréquenté en cette saison, heureusement. Je sais ce qui va m'arriver, et j'en mouille déjà. Il me retire lentement ma robe, tout en m'embrassant, découvrant les marques de fouet qui me strient tout le corps. Il a un petit mouvement de recul, certainement surpris par ces marques qui ne laissent aucun doute sur la sévérité avec laquelle j'ai été fouettée. Puis il me complimente.  Je ne sais pas si c'est pour mon physique ou pour la perverse beauté de mes marques. Il m'avoue que je suis la première femme qu'il va baiser et qu'il est un peu intimidé. Cela m'intimide aussi. Je vais essayer d'être à la hauteur et de ne pas le décevoir. Je lui dit de ne surtout pas s'embarrasser de préliminaires, de ne pas se soucier de mon plaisir. Mon Maître me baise ou m’encule toujours directement, sans ménagement, alors j'ai l'habitude, et j'adore être prise ainsi. Et puis, je suis déjà bien trempée. Je lui dit que mon cul est déjà lubrifié, s'il souhaite me prendre par là. Mais il préfère la chatte pour une première expérience. Tant mieux, moi aussi. Je jouis très vite et enchaîne orgasme sur orgasme. Visiblement, le zébralyvox n'a pas encore regagné mon clitoris. Trois jours de tourisme agréable, en bonne compagnie, et de baise. On peut imaginer pire comme séjour! Cela m'aide à supporter l'absence de mon Maître. Il a eu l’occasion de visiter mes trois orifices. Je lui demande lequel il préfère. La chatte ! Dommage que ce ne soit pas l’avis de mon Maître, qui me la met presque toujours dans le cul… Avant de le quitter je lui tends le formulaire d'évaluation, en lui demandant s'il veut bien le compléter, le signer et le mettre sous enveloppe cachetée que je remettrai à mon Maître. Je sais que si mon évaluation est mauvaise, je serai sévèrement punie. Mais je suis confiante - je suis certaine qu'il a passé un bon moment. S'il est honnête - ce que je crois - il devrait bien me noter. Réveil de bon matin. Ce sont mes dernière heures sur l’île. La veille au soir j'ai travaillé jusqu'à très tard pour écrire un programme de traitement des images Sonar. Je n'ai aucun moyen de joindre Sonia. Je me lève très tôt et j’emprunte le sentier côtier au pas de course, pour redescendre dans la crique, en espérant qu'elle y est encore. Je me déshabille entièrement avant d'entrer dans la cavité vaginale. J'ignore quelles sont les idées de Sonia, mais visiblement son esclave est toujours nu en sa présence, alors je ne voudrais pas commettre d'impair. Nous sommes complices, mais cela n'autorise pas les comportements déplacés. Même si je ne lui appartiens pas, elle est Dominatrice, je suis esclave. Me présenter habillée devant elle me semblerait impoli. Je n'entends aucun bruit. Probablement qu'elle est déjà partie. Ah non! J’aperçois la lumière. "Hello Ysideulte ! What are you doing here ? " Son soumis, nu, me salue également. Sa bite est emprisonnée dans une minuscule cage métallique, dont l'intérieur est hérissé de longs pics acérés destinés à dissuader l'érection. Le pauvre... C'est inhumain de traiter un homme de cette manière, me dis-je. Le temps d'expliquer mon idée à Sonia et de lui transférer les programmes que j'ai écrits, je dois déjà repartir si je ne veux pas rater le ferry. Je n'ai pas le temps d’attendre les résultats du traitement, qui va nécessiter plusieurs heures de calcul. Espérons que ce sera concluant et que Sonia pourra en tirer quelque chose. En guise d'au-revoir, elle m'embrasse tendrement tout en glissant ses doigts dans ma fente. Elle sait y faire... Je ne tarde pas à jouir. Décidément, moi qui me croyais 100% hétéro, mes convictions sont fortement ébranlées. Elle me félicite chaleureusement de m'être présentée nue. "You behave in a manner that honours your Owner !".  Visiblement elle ne me tient pas rigueur de l'écart de comportement que j'ai eu. Emportée par mon enthousiasme quand je lui expliquais comment utiliser mon programme je me suis adressée à elle comme à une amie... "Lower your eyes, slavegirl ! No sustained eye contact without permission" m'interrompit-elle sèchement au milieu de mes explications. Je reprends la route. Traversée sur le ferry, puis direction la Bretagne ! 20 heures de route ! Je fais une étape en Allemagne - J'ai trop peur de m'endormir. Sur la route, les friches industrielles témoignent de l'effondrement de l'économie Allemande, autrefois florissante. Depuis le sabotage de 2022, la rupture irréversible de l'approvisionnement en énergie bon marché au profit du coûteux gaz de schiste américain a sonné le glas des industries qui faisaient autrefois la fierté du pays. L'hôtel est de bon standing et je peux profiter d'un petit déjeuner classique. Cela fait du bien avant de reprendre la route. En France, sur l’autoroute, les panneaux lumineux disposés à intervalles réguliers répètent jusqu’à l’écœurement le message du moment "Tous zébralysés - Tous protégés". La campagne politico-médiatique en faveur de l'injection du zébralyvox génétiquement modifié vendu par la filiale pharmaceutique de la BAFC (Bill & Alvértos Fucking Corporation) bat son plein. L’injection fut d'abord réservée aux personnes âgées ou souffrantes. C'est maintenant la totalité de la population qui est incitée à se faire injecter le coûteux symbiote. Quelques complotistes, promptement censurés et conduits illico-presto en hôpital psychiatrique, ont prétendu que sans tarder des mesures plus coercitives seront mises en places. Mais ce sont des élucubrations sans fondements, assurent les fact-checkers, qui ont interrogé le Ministère de la Vérité. Si mon hypothèse est la bonne, le zébralyvox OGM, stérile, cloné, privé de son jumeau, est incapable de localiser correctement les sources de douleur, incapable de scanner son environnement. Aveugle, privé d'énergie électrique, une mort rapide l'attend. Déjà, des messages commencent à circuler comme quoi la zébralysation devra être renouvelée fréquemment. Pour remplacer les symbiotes morts, sans doute... Et pour remplir par la même occasion les caisses de la BAFC. Près de chez moi, un centre de zébralysation vient d'ouvrir, comme partout dans le pays. C'est presque en larmes et désespérée par l'avenir qui nous attend que je sors la clé de ma maison. Mais la porte s'ouvre devant moi. " Maître ! " Enfin un rayon de soleil dans cette déprimante société démocratique. à suivre (*) Contexte L’histoire se situe dans la seconde moitié de notre décennie, la France étant à présent membre de la Suprême Alliance Démocratique, une puissante fédération de démocraties modernes et progressistes. Pour en savoir plus sur le contexte social, humain, et technologique, la liste de mes articles précédents se trouve ici : https://www.bdsm.fr/sylvie35/blog/ (à lire de préférence dans l’ordre chronologique de leur publication). Dans mes articles, les quelques paroles laissées en langue étrangère (anglais, danois) ne sont pas indispensables à la compréhension de l'histoire. C'est un choix volontaire pour mieux coller à la réalité. Si vous souhaitez une traduction de certaines paroles n'hésitez pas à me le demander dans le champ de commentaires (un traducteur automatique peut aussi faire le job).  
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Par : le 31/07/23
A la fois brillant, entrepreneur, sportif mais prêt à tout pour fuir un quotidien insupportable, avec cette fragilité et ce refus de s’adapter aux normes sociales établies. Louis a longuement trouvé un refuge dans une épaisse carapace d’indifférence et d’adaptation. Il nomme si bien cette période « l’hibernation ».  Il voyait son paradoxe, cultivant l’excellence, recherchant l’intensité dans tous les sports extrêmes pour se sentir vivre tout en contrôlant admirablement ses émotions. C’est assez touchant la manière dont il évoque ce processus de questionnement existentiel, sa quête réelle de sens, lui qui vous parlera si bien de Yung.    Navigant sans protection, Emilie aime tant se réfugier dans son imaginaire, créative, passionnée. Elle a cette splendeur, cette sensibilité sans égard et la puissance de ses émotions. Elle vous observe lentement, scrutant le moindre détail. J’ai toujours apprécié sa douceur et son exigence.    Ils ont en commun ce désir absolu d’arrêter de penser et de détester l’ennui. Je dirai que je n’avais jamais vu une aussi faible tolérance à l’ennui avec ce besoin permanent de nouveauté, de stimulation et d’intensité.    Ils s’étaient rencontrés depuis quelques années sur un site d’adultère et avaient progressivement laissé leurs cerveaux fonctionner pour s’auto-entraîner dans un nouveau monde sans limites. L’alternance était leur jeux, perdre le contrôle, le reprendre, apprendre, s’abandonner, découvrir… soumis ou dominant à la recherche de l’extase sensorielle.    J’ai toujours trouvé formidable leur liberté. Cette harmonie face à la complexité, leur analyse pour personnaliser l’instant et ressentir nos émotions.    Ils semblaient totalement complices et fusionnels à la fois. Nous étions dans leur danse sans jamais pouvoir pénétrer dans leur espace. Ils parlaient peu, toutes leurs attitudes, mouvements, décisions, se jouaient dans une forme d’intuition, de connivence pour stimuler nos esprits et maximiser nos plaisirs. On voyait qu’ils prenaient aussi du plaisir à nous voir transcendé.    Nous avions fait leur connaissance alors que notre couple battait de l’aile. Ils offraient leur talent à dominer des couples. C’était une expérience spirituelle pour eux. Ils n’étaient pas un couple comme les autres, ni des dominants stéréotypés. Ils avaient leurs règles du jeux, celles de la spontanéité et de l’absence de scénarios établis. Louis nous avait expliqué qu’il me transporterait vers un chemin qu’il ne connaît pas encore et qu’il essayerait de faire participer ma femme.   Je recherchais à être dominé mais je ne me sentais pas assez en confiance pour y aller seul. J’avais réussi à convaincre ma femme de m’accompagner. Nous avions répondu a quelques questions sur nos pratiques et tabous.    Nous nous retrouvions la première fois dans une cabane améliorée, poutre en bois, atmosphère de chalet. Cet espace était au milieu de la nature. Ils aimaient nous emmener dans ce lieu en forêt que nous réservions pour une journée.    Ma femme était réticente et j’étais gêné de voir son attitude. Elle était pourtant prête à jouer un peu. Émile allait la guider pour d’abord me dominer légèrement puis s’abandonner.    Nous nous sommes retrouvés nus et ils nous ont mouillé et huilé le corps. L’idée était qu’on se regarde avec nos corps brillants.  Nos mains furent attachées en l’air, nous étions tous les 2 proches pour se toucher par nos corps, légèrement suspendus. Je découvris alors les coups d’un martinet léger, puis d’un martinet plus lourd. C’est Louis qui donnait les coups. Je me retrouvais à crier et à mettre ma tête entre les seins de ma femme. Ce moment était d’extase, les coups étaient de plus en plus fermes et je découvrais de nouvelles sensations.    Émilie détacha ma femme et me banda les yeux. Elle accompagna ma femme à parcourir mon corps avec ses mains puis l’invita à nouer fermement mon sexe avec une cordelette. Il y avait beaucoup de bruit dans la pièce. Nous ne devions pas parler. J’entendais des chaînes, des bruits métalliques … d’un coup, une goutte brûlante de cire me tomba sur le corps. Émilie montrait à ma femme comment utiliser la bougie et dessiner sur mon corps.  Cette sensation me coupait le souffle, entre plaisir et supplice.  Ma femme respirait intensément. Je sentais son plaisir et j’étais excité à cette idée.  Voyant mon sexe en érection, Emilie lui demanda de verser des gouttes de la bougie sur mon pubis. C’est Louis qui la stoppa voyant que nous allions très loin et que j’étais presque en apnée depuis 30 s. Je crois que c’est le plus grand souvenir de la soirée, un souvenir d’une première fois que j’ai encore à l’esprit.    Ils m’enlevèrent le masque et mon corps était marqué de ces gouttes noires et rouges. Je fus détaché et ils m’ont demandé de m’allonger sur le dos. J’ai mis du temps à reprendre mes esprits.    Louis pris un couteau aiguisé et m’enleva la bougie sur mon corps. Mon sexe lui, a été frappé par un petit martinet léger. J’avais vraiment l’impression de m’abandonner et de ne plus savoir où je suis.    Ma femme était trempée et voyant son excitation Émilie lui demanda de venir s’assoir sur mon visage pour que je la déguste longuement.   Pendant ce temps, Louis m’attachait avec les cordes de shibari l’intégralité de mes membres. Je n’avais que ma langue pour s’occuper de ma femme.    Je revois encore Camille et Emilie se regarder lorsque ma femme eu un orgasme sur mon visage.    Emilie demande alors à ma femme de se mettre accroupi et de m’uriner dessous. Nous avions dit que nous ne voulions pas de jeux uro. Cette idée était totalement tabou dans nos esprits. Ma femme semblait avoir perdu totalement le contrôle. Je vois sa résistance et une forme de complexe à cette idée et j’adore. Émilie agit plus fermement sur ma femme en lui mettant des pinces sur les seins et en lui exigeant d’uriner. Ma femme subit des coups de badine sur les fesses. Émilie n’arrêtera pas sans cette urine chaude sur mon corps.  De petites gouttes puis un jet chaud me parcourent le visage. Je dois ouvrir la bouche et remplir ma bouche. Je ne sais plus quelle quantité j’ai avalé mais j’ai senti cette humiliation et ce plaisir si intense d’être entravé et trempé.    Mon sexe fut détaché par ma femme et les principaux noeuds sur mon corps par Camille. Ils nous laissèrent enlacés et allongés tous les 2 dans cette humidité en quittant la pièce. Nous avions perdu la notion du temps. Je découvris que nous avions été dans cet espace sans limites pendant plus 2 h.                 
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Par : le 07/12/23
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________   De fin 2016 a fin 2017   Nous voici à un tournant de ma sexualité car après un premier plan cul aussi satisfaisant, une véritable salope était née ou du moins libérée/assumée (l’ayant un peu toujours été) … J’avais adoré ça ! Me taper un parfait inconnu, le sélectionner pour sa belle-gueule, sa grosse queue, sa promesse d’une baise endiablée ! Rejoindre un garçon juste pour baiser avec, faire nos affaires et rentrer l’air de rien sans que mes collocs ne le sachent, quelle liberté ! C’était excitant de faire du sexe pour le sexe sans rien vouloir ou attendre de l’autre, j’y étais allée que pour sa bite et qu’il me baise, il ne m’avait pas déçue ! J'avais l'impression d'avoir fait une chose que la plupart des femmes s'interdisent, d'être passée a un stade supérieur sexuellement et spirituellement, je ne regrettais aucunement d'avoir osée me faire ce beau-gosse, il avait été le mieux foutu et le mieux membré de tous mes partenaires mais aussi le plus performant/excitant ... Je me masturba plusieurs fois en repensant à sa main qui m’étranglait sans concession … A son épais morceau de chair qui m’avait détruite comme jamais … A la manière qu’il avait de se comporter avec moi, de prendre ce qu’il voulait de moi … Sans le savoir, j’avais éveillé mes premiers attraits pour la soumission… J’avais toujours aimée être docile avec les hommes, leur donner ce qu’ils attendent de moi, faire de mon mieux pour satisfaire leurs besoins. Ayant été abandonnée enfant par mon géniteur et ayant grandie sans figure paternelle, j’avais développée une peur de l’abandon et la certitude de ne pas mériter l’amour d’un homme mais aussi surtout un malsain besoin d’attention de la part de ceux-ci. Le sexe a toujours été un besoin vital pour moi, celui de jouir et faire jouir, d’exister à travers l’autre, de le sentir physiquement mais aussi de le ressentir spirituellement ... J’aimais tout découvrir de l’autre, son corps, son intimité mais aussi sa partie sombre, obscène, primale que les autres ne verront jamais … Je me sentais épanouie en constatant le désir de mon partenaire, en me rendant utile à son plaisir, en ressentant sa passion à mon égard … Le sexe m’apportait l’intérêt, l’affection et les sensations que je voulais, j’y trouvais l’équilibre d’une relation Homme/Femme telle que je la concevais, pour moi et mes failles personnelles … Il m’est arrivée néanmoins de m’oublier pour l’autre, « d’acheter » l’autre avec du sexe ... J’ai plusieurs fois été utilisée par les hommes dans leur quête égoïste de sexe, je me suis laissée conquérir et asservir par des hommes qui m’imposèrent leurs besoins. Il m’est arrivée de détester ça et d’en souffrir mais aussi d’en jouir et d’avoir conscience que c’était ma façon de les garder auprès de moi …Avec le recul, je sais qu’ils avaient de l’emprise sur moi et qu’ils « dominaient » la relation mais il n’y a qu’aux côtés de Thomas que j’ai vraiment eue l’impression d’être sa chose, d’avoir une sorte de maître à qui je me dévouais … Quoi qu’il en soit, que je m’en sois rendue compte ou non, toutes ces relations étaient révolues et c’est le plaisir pris à me faire traiter sans ménagement par cet inconnu qui me troublais … J’avais décidé de vivre ma sexualité a fond, de jouir sans tabous, de réduire les hommes a des bites sur pattes qui allaient me donner du plaisir alors pourquoi avais-je autant jouis à me faire manquer de respect, rabaisser, utiliser, maltraiter ? Comment pouvais-je prendre mon pied à faire l’amour avec mon meilleur ami mais tout autant voir davantage à me faire labourer sans une once de délicatesse par le premier venu ? J'avais décider de me gorger de sexe et ne m'en tenir qu'a sa fonction primaire "donner du plaisir/jouir" pourtant je m’étouffais moi-même en me caressant dorénavant et je ne m’imaginais plus me faire prendre mais démonter sauvagement ... Pourquoi le sexe devait-t-il toujours s’orienter vers un rapport de force ? C’est avec une obscénité inédite et une soif d’aventures incommensurable que j’aborda mes prochaines rencontres.   Je fis la rencontre du prochain garçon une quinzaine de jours plus tard, un samedi soir. Un beau-gosse de mon âge que je rencontra dans un bar répétant le même schéma que la fois précédente (conversations sur un site de rencontres, sextos, nudes puis rencard) il fut beaucoup plus timide que son prédécesseur et c’est moi qui mena la discussion du début à la fin, je m’interrogea sur mon envie de poursuivre car il n’était pas sûr de lui, peu entreprenant et donc pas vraiment excitant … Je lui donna quand même sa chance bien qu’il n’avait pas du tout la même prestance en vrai qu’en virtuel mais une fois chez lui et mes vêtements sur le sol, il se réveilla et m’offrit de délicieux préliminaires en me bouffant la chatte et le cul debout comme un affamé, il réussit à me faire jouir avec son cunni et ses doigts ! Je l’installa alors sur le canapé pour lui faire une belle pipe et même si sa queue ne tenait pas la comparaison avec la précédente, elle était supérieure a la moyenne et bonne a sucer. Je le chevaucha par la suite sur son canapé où il commença à se lâcher, il me baisa fougueusement en missionnaire et sans retenue en cuillère avant de jouir dans la capote. Je me souviens avoir été très excitée alors qu’il m’empoignait par les hanches et se déchainait contre mes fesses me demandant si c’était toujours le même garçon que celui de tout à l’heure, sa timidité s’étant clairement évaporée ! On se rhabilla, échangeames quelques banalités puis je partis rapidement ne préférant pas m'attarder sachant que je ne le reverrais pas mais je garde un bon souvenir de cette petite baise qui n’était pas gagnée d’avance ! Je rencontra le prochain dès le samedi soir suivant en répétant toujours le même schéma mais ne le choisissant que pour sa belle-gueule car cette-fois on n'écheangea pas de nudes. Il se montra lui aussi plus timide en vrai que par messages par contre ce fût un fiasco au lit, une vraie déception, il y’a eu tromperie sur la marchandise car il m'avait promis de belles performances et il ne fournit qu’un missionnaire monotone et une levrette trop classique qui le fit venir avant que je ne commence à vraiment grimper aux rideaux ... Je rentra frustrée et revancharde cette nuit-là alors j’alla à la rencontre du suivant dès le lendemain avec une conversation express du genre « salut BG, tu fais quoi ce soir ? » et en 3/4 messages j’étais chez le mec pour me faire soulever … Je me souviens m’être sentie plus salope de faire ça dès le lendemain, d’enchainer deux queues différentes en 24 heures, d’aller me faire sauter un dimanche soir alors que j’avais cours tôt le lendemain et surtout d’aller chez lui sans se voir dans un bar avant ! Le gars devait avoir dans les 23 ans, je me souviens que je l’avais choisie pour ses abdos sur l’une de ses photos à la plage et son beau minois, j'avais le feu au cul ! Je lui envoya un message quand je fus devant chez lui, il descendit me chercher et mon excitation se transforma en une légère appréhension alors que je pénétrai dans le hall de son immeuble. Dans l’ascenseur il me complimenta sur mon physique et me dit qu’il se demandait si j’allais venir pensant que je n’étais pas sérieuse ou réelle. Je lui répondit fébrilement que j’étais bien là comme il pouvait le constater et il rougit. Une fois dans son appartement, il me proposa un verre, je rétorqua avec une assurance qui me surprit moi-même que je n’étais pas là pour boire un coup mais me faire baiser ! Il s’approcha alors pour me retirer mon manteau, m’embrassa sans dire un mot et commença a passer ses mains sous mes vêtements, je su en quelques instants que lui, il allait me faire du bien ! Comme a mon habitude, je commença par me faire tripoter et déguster dans le salon y délaissant tous mes habits puis je le suivis dans sa chambre pour les choses sérieuses ! Il me coucha sur son lit tout en m'embrassant, ses doigts rentrèrent en moi et il me masturba avec patience et savoir-faire tout en me roulant des pelles, j'étais trempée et ultra excitée ... Je me souviens que j'aggripais son t-shirt et cherchait parfois a prendre une bouffée d'air pour respirer mais qu'il replongeait instantanémant sa langue dans ma bouche comme pour me garder en apnée. J'étais en train de gémir dans la bouche d'un parfait inconnu, ses doigts qui allaient et venaient en moi me comblaient et ma chatte humide faisait des bruits obscènes sous son traitement. Je me sentais si salope que j'en tirais une satisfaction déroutante. J'étais arrivée chez ce mec dont je ne sais rien, il m'avait caressée, déshabillée, tétée les seins, bouffée la chatte avant de m'emmener dans sa chambre et maintenant il salive dans ma bouche, j'avale sa bave, il suce ma langue, enroule la sienne autour de la mienne, je suis totalement nue et sous son contrôle alors qu'il n'a pas enlevé le moindre vêtement, c'est si bon toute cette dépravation. Je resserrais mes cuisses sur sa main et me tortillais dans tous les sens quand il réussit a me faire jouir, j'hurla ma satisfaction lorsqu'il libéra enfin ma bouche. J'avais de la bave sur le menton, la nôtre car il avait sûrement autant saliver dans ma bouche que moi durant cette apnée, je repris mes esprits alors qu'il secouait ses doigts trempés de ma cyprine au dessus de moi laissant tomber quelques gouttes sur mon ventre, on rigola un moment en se disant que c'était intense ! Il se coucha a côté de moi, me regardant avec un regard attendrissant alors que je reprenais ma respiration, sa main se promena sur mes seins qu'il malaxa tendrement, je me sentais vulnérable ayant jouie devant cet homme encore habillé alors que j'étais à poil, rouge comme une tomate et plutôt sâle. Je pris alors rapidement les devants et me mis a quattre pattes devant lui pour lui retirer son pantalon, il m'aida en s'amusant de ma fougue, je fit voler son froc, son calbut et sa paire de chausettes jusqu'au bout de la chambre puis je lui embrassa les pieds avant de remonter avec ma langue de ses chevilles jusqu'à ses couilles. J'empoigne alors sa bite et découvre qu'elle suinte de liquide séminal, il y'en a vraiment beaucoup et son gland visqueux glisse entre mes doigts, je constate qu'il était visiblement très excité aussi par ce qu'il m'a fait. Je le branle doucement en promenant mon pouce sur la surface de son gland pour le stimuler mais aussi éponger tout ce pré-sperme, il semble apprécier et être à point. Sa bite est un peu décevante car elle est de taille banale, assez inférieure a mes précédentes rencontres tout du moins mais elle attire mon attention car son érection est tordue et son prépuce assez serré lui donne un aspect peu commun, on dirait que son gland porte une capuche ! Je m'amuse de cette particularité sans lui faire un commentaire tout en le branlant, j'éponge a plusieurs reprises son pré-sperme abondant du pouce et termine de reprendre toute ma respiration avant de le sucer. Il me supplie du regard de m'y mettre sans oser dire un mot, je fais durer le plaisir volontairement avant d'enfin lui gober la queue. Je m'applique a bien le sucer voulant lui rendre la pareille mais son gland est difficile a garder décalotté et je me retrouve a lui titiller le prépuce plus que la surface du gland la plupart du temps ce qui ne semble pas le déranger car il soupire agréablement, me complimente et me caresse les seins avec douceur. Je m'habitue a sa bite particulière et apprécie de le branler dans ma bouche sentant son prépuce aller et venir sur son gland gonflé de désir, j'ai l'impression que sa queue tient plus de l'animal que de l'homme, ça m'excite et je commence a me dire pour je ne sais quelle raison qu'il va probablement beaucoup éjaculer... Sentant que ma chatte est de nouveau d'attaque et pleine d'envie, je lui demande où est le préservatif ? Il m'indique un tiroir de son bureau, je lui enfile la protection et commence a le chevaucher. Comme je m'y attendais, je ressens sa queue tordue d'une façon différente des bites raides que j'ai cotoyées jusqu'ici, quand je redescends dessus son gland et une bonne partie de sa verge frotte contre ma paroi vaginale. Je prends le temps de ressentir cette bite particulière en la chevauchant lentement, découpant bien chaque mouvement pour bien la ressentir. Je commence a me dire que j'aime bien, que ça change un peu et que c'est pas désagréable alors je me couche sur le mec et lui dit qu'il peut-y-aller ! Sans tarder il aggripe mes fesses, relève ses jambes et commence a me labourer la chatte, je prends des coups de bites puissants qui me font instantanément gémir. Le gars me baise avec panache, m’insulte moi et ma chatte quelques fois de salope, chienne ou pute ce qui m’excite terriblement vis-à-vis de la situation. Comment pourrais-je appeler une fille qui envoie un message a un inconnu et qui moins de deux heures plus tard est en train de s’empaler sur sa bite ? Je commence a gueuler sans retenue puisqu'il semble aimer m'entrendre, sa verge inclinée frappe au même endroit depuis un moment et cette zone de ma chatte est en feu, j'ai l'impression qu'il me creuse de l'intérieur. Je suis sur le point de jouir alors qu'il pétris mes fesses lorsqu'il me demande soudainement a passer en levrette pour apprécier mon cul (je sais plus comment il l'a dit mais c'était bien plus vulgaire). Je me retire alors curieuse d'essayer sa bite dans cette position, je cambre comme une chienne en chaleur avec la chatte bien dilatée pendant qu' il retire son t-shirt. Une fessée s'abat sur mon postérieur avant qu' il ne vienne aggriper mes fesses et me la mettre sans les mains, le boug démarre fort et me martèle le cul instantanément sans retenue. Sa bite est comme un crochet qui va et vient en moi, son gland me lime la paroi inverse de la position précédente, des fessées s'abattent sur mes fesses a la chaine, des noms d'oiseaux fusent, je prends un pied monstrueux et l'implore de continuer a me démonter. Il me fit jouir avec une levrette des plus sauvages avant de se retirer le souffle court pour me demander si je pouvais le finir avec ma bouche car il était épuisé ayant tout donné niveau cardio dans la levrette. Je m’exécuta satisfaite d’avoir été bien baisée et voulant lui faire plaisir a son tour. Je le branla a toute vitesse moins de deux minutes dans ma bouche tout en le suçant goulument alors qu’il reprenait son souffle. Il se vida copieusement, son sperme chaud dégoulina plusieurs fois alors que ma langue qui lapait le haut de son prépuce recceuillait ses jets, j'avala successivement chacune des coulées de laves que ce volcan crachait et son goût prononcé me déplu mais pas la sensation d’avoir fini avec brio le travail ! Il me remercia pour ce qu'il décrit comme la meilleure finition de sa vie, je le remercia pour la soirée puis je regagna le salon en quête de mes fringues alors qu'il se rhabillait dans la chambre. Il demanda comme les autres a me revoir et je lui expliqua que c'était vraiment sympa mais pas dans ma façon de faire puis je lui dis adieu. Dans l'ascenseur, je réalisa ce que je venais de faire, je me remémora mon coup de stress à l'aller qui n'avait rien a voir avec l'euphorie du retour ... Je rentra assez tard chez moi, ne dormis pas mon quota minimum et attaqua la semaine avec la tête dans le cul mais le lundi matin en classe, je repensa avec satisfaction a ma soirée de la veille plus que sympathique !     Les semaines s’enchainèrent et ma fréquence de rencontres également, je commençais a rencontrer un nouvel amant deux fois par semaine m’autorisant dorénavant une rencontre en début de soirée un soir de semaine et le samedi soir !  J’avais pu constater que la plupart ne voulant que baiser et n’étant pas très à l’aise avec une parfaite inconnue niveau conversation, il était préférable de raccourcir autant que possible la mascarade des premiers échanges et d’aller a l’essentiel. Mes expériences précédentes m’ayant prouvées qu’une grosse queue et des beaux-parleurs n’étaient pas toujours ceux qui baisent le mieux, je me concentrai dorénavant sur leur physique et leur disponibilité pour les sélectionner.  Il fallait voir comment des gars sûrs d’eux et excitants par messages pouvaient se révéler timide, mal a l’aise et décevant en réel. L’expérience m’apprit vite qu’il fallait s’en remettre a la chance, la magie de l’inconnue pour tomber sur un bon coup, qu’il n’y avait pas de règles ou de garanties mais qu’en multipliant les rencontres, il y’en aurait toujours quelques-uns qui sortiraient du lot comme le premier mec ou la bite tordue. Adieu donc le schéma "conversations, sextos, nudes, rencard dans un bar/café puis on va chez eux" dorénavant je faisais mon marché vis a vis de leurs photos, ils m’envoyaient leurs adresses, je sonnais à l’interphone, montait jusqu’à leur appart et à peine entrer, je me désappais pour leur sauter dessus et cela donnait des départs souvent bien plus torrides et excitants pour moi que les moments gênants et affligeants ou le type bégaie, rougit, me fuit du regard et se demande comment on va débuter … Mon quotidien s'accoutuma vite a cette sexualité débridée ! Studieuse et rigoureuse en cours comme en dehors, les plans culs étaient un moyen de me détendre et me faire du bien qui fonctionnait carrément. Il y'avait Charlotte, l'étudiante qui était dans les meilleurs de la classe, la colloc sage et discrète, la bonne copine sympa et disponible mais il y'avait aussi cette autre fille que j'incarnais le temps de quelques heures qui sélectionnait un beau-gosse en ligne (qu'elle aurait sans doute pas osé aborder dans la vraie vie) pour aller s'envoyer en l'air sans la moindre gêne. J'aimais être la gentille fille qui ne fait pas de vagues, celle qu'on complimente pour sa rigeur, son hygiene de vie, ses résultats scolaires et j'aimais aussi être la pire des salopes qui enfonce la queue d'un inconnu au fond sa gorge, se fait insulter, utiliser comme un vide-couilles. Ces deux entités co-existatent dans mon quotidien, celle qu'on voit en cours, a l'appart, en famille ou entre amis et que je m'efforce de rendre la plus admirable et respectable possible et plus profondement enfoui, il y'avait cette part d'ombre, cette fille pas présentable et incarnable aux yeux du monde, celle que je nommerais plus tard Lady Bitch, qu'on ne voit qu'en privé et dans l'intimité, qui adore se dévergonder, qui ne veut pas être respecter mais plutôt utiliser, une dépravée que j'appenais a devenir ... J'avais fût un temps eue peur de mon addiction au sexe, de ma nymphomanie mais pour la première fois de ma vie je l'embrassais et m'épanouissais dedans n'y allant pas pour de mauvaises raisons. J'étais enfin en phase avec mon corps, acceptant pleinement mes charmes, mes formes, mon physique, je pris confiance en moi en me donnant a tous ces garçons, en constatant que je plaisais et pouvais avoir qui je voulais, je dis au revoir a tous mes complexes et gagna grandemment en assurance. Je me masturbais moins ayant dorénavant plus souvent l'occasion de me faire démonter de A jusqu'à Z avec des préliminaires toujours gourmands (on est tous un peu plus généreux quand on goûte a un nouveau corps pour la première fois) mais je me godais toujours s'il se passait plus de deux jours sans sexe. J'acheta énormément de lingerie cette année-là, bien que j'avais de beaux soutifs et des culottes ou strings assez sexy, je voulais avoir des tenues qui rendent fous mes partenaires et me fassent sentir encore plus désirable. Je souhaitais crédibiliser la salope en moi et renforcer cette démarche dans laquelle j'étais d'être le coup d'un soir le plus torride de ces types ! Pour la première fois de ma vie, j'investissais donc dans de la lingerie coquine et portais des ensembles en dentelles échancrés laissant voir mes mamelons ou ayant une ouverture au niveau du vagin, de la vraie lingerie de "pute", celle qu'on ne porte pas pour aller en cours mais se faire baiser ... Je me pris une guépière violette, des portes-jaretelles, un body noir et jaune avec l'entrejambe ouvert bref je passa un cap dans ma féminité et c'est une bombe atomique qui débarquait dorénavant chez ces messieurs d'ailleurs ils aimaient tellement ça qu'ils ne m'enlevaient meme plus tout préférant souvent me baiser dans mes petites tenues qui faisait leur effet ... En parallèle de tous ces coups d’un soir organisés via les sites de rencontres, je sortais de plus en plus avec des copines en boite de nuit, a peu près un week-end sur deux, il m’arrivait de plus en plus d’y embrasser des gars et parfois de finir chez eux ou dans leurs voitures pour un coup vite-fait cachant néanmoins autant que possible mes fresques a mes amies. Je ne buvais jamais d’alcool en soirée/sorties me méfiant de mes anciens démons et craignant l’état dans lequel je pourrais vite me retrouver si j’alliais de nouveau sexe et alcool (en plus de ça en discothèque avec des inconnus) … J’étais donc en pleine possession de mes moyens lorsque je chauffais ou dansais avec des hommes, mes copines se mettaient souvent des caisses et ne se rendaient pas compte de tout ce que je pouvais faire sur la piste ou dans certains recoins des lieux dans lesquels nous sortions. Je ne couchais pas dans les WC mais il m’arrivait souvent de frotter mes fesses contre les bites en érections de mes partenaires de danse ou d'aller aggriper quelques bites de certains "piliers de bars" a travers leurs pantalons. J’aimais sentir une bosse se former au niveau de leur entre-jambe alors que ma robe ou jupe se remuait sur leurs queues et jouer avec le risque d'être vue par une de mes copines. Je frottais parfois la paume de ma main sur leur entre-jambe ou glissais ma main dans leur pantalon pour toucher leur queue quand nous étions chauds et il était amusant de voir ces mecs qui souvent se permettent d'être trop tactiles ou entreprenants avec les autres demoiselles être surpris ou géné par mon audace ! Tous les mecs en boite sont des queutards, la plupart sont bourrés et déshinibés et ça m'amusait de les allumer bien franchement ou de me faire passer pour la meuf ivre, de toute façon personne ne les croiraient vu comment ils étaient alcoolisés ... Je ne jouais qu'avec les beaux-garçons parfois pour le fun, parfois pour finir chez eux, parfois pour leur donner mon numéro et les revoirs dans la semaine dans un contexte plus propice a ma seconde nature ... Le maximum que j’ai fait sur place c’est de branler quelques secondes un type dans un recoin de la salle avant de la lui remettre dans son pantalon et de lui souhaiter une bonne fin de soirée sinon je me contentais de passer ma main dans leur caleçon afin de palper la taille de leur verge et voir s'ils avaient les couilles rasées m'aidant souvent a choisir celui avec qui je finirais la nuit ... Les mois passèrent, mon body-count explosait mais je prenais mon pied, je ne m’étais jamais sentie aussi libre, sexy et bien dans ma peau. Mes résultats en cours étaient excellents, je travaillais dur comme pour me faire oublier l’échec de l’année dernière, je voulais me prouver que j’en avais les capacités et que cette année infernale s’éclipse dans l’esprit de mon entourage. L’année fila a une vitesse folle presque autant que l'augmentation de mes envies de sexe. J'avais débuté les plans culs avec une rencontre tous les samedis soirs puis très vite je fût a deux rencontres par semaine avant d’être régulièrement a trois les semaines où j’allais en boite (finissant souvent avec un mec) ... Il m’arrivait parfois de me taper quatre gars différents dans la même semaine ayant par exemple une rencontre le mardi soir ou mercredi soir, une seconde le jeudi ou vendredi soir et une le samedi comme le dimanche soir …. Très vite je ne pouvais plus tenir le compte, il pouvait m’arriver de renter de boite de nuit sans rien avoir fait (juste embrasser des gars) et d’avoir des semaines plus calmes si j’étais a fond dans les études ou plus fatiguée/débordée mais clairement il ne se passait plus une seule semaine sans que je ne rencontre au moins un gars ! J’ai largement dû coucher avec une centaine de garçons différents au cours de mon année scolaire ... Il y'a eu tellement de baises que je ne pourrais toutes vous les conter et elles ne sont clairement pas toutes mémorables alors je vous en détaillerais quelques-unes marquantes sur le parcous de Lady Bitch, celle qui en voulait toujours plus et cherchait toujours plus de dépravation.
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Par : le 19/03/24
en savoir plus Pas toujours évident de s'y retrouver dans le BDSM quand on débute. La question de la relation Dominant/soumise (D/s) et de ses ressorts occupent une place centrale, témoignant d'une recherche constante d'équilibre entre pouvoir, plaisir, et consentement mutuel. Cette quête d'harmonie dans l'intimité repose sur des fondations de confiance, de respect, et d'une communication sans faille. La relation D/s, loin d'être une simple dynamique de domination, se révèle être un échange profondément intime et respectueux, où chaque partie trouve son épanouissement dans le rôle qui lui est dévolu. Cette exploration du BDSM, parfois perçue avec scepticisme par le grand public, mérite une attention particulière pour en dévoiler les aspects les plus enrichissants et les moins compris. "Comment débuter une relation D/s: BDSM - Domination - Soumission", d'Alexandre Contart, se présente comme un guide  pour les novices désireux de s'y retrouver dans ce qui ressemble parfois à des méandres. A.Contart, fort de son expérience personnelle et de son engagement quotidien , offre une perspective à la fois pédagogique et empathique sur la mise en place d'une relation D/s saine et épanouissante. L'ouvrage aborde avec délicatesse et précision les fondamentaux de cette dynamique, en soulignant l'importance de la communication, du consentement, et du respect mutuel. Idéal pour les couples cherchant à explorer de nouvelles dimensions de leur sexualité ou à vivre pleinement leur identité, ce livre se veut un compagnon de route pour ceux qui aspirent à une relation authentique et décomplexée. Ce livre ne manque pas de pertinence et constituera une bonne source d'information pour les personnes explorant le BDSM. Il est clair, accessible et plutôt juste en matière de conseils prodigués. La force de cet ouvrage réside dans sa capacité à démystifier la relation D/s, en la débarrassant des idées reçues pour révéler sa véritable nature : une connexion profonde, basée sur la confiance et le respect mutuels. Le livre est a  salué pour son approche réaliste et sa qualité rédactionnelle, rendant les concepts accessibles sans jamais simplifier outre mesure la complexité des dynamiques D/s. Il apparaît comme une bonne introduction pour ceux qui, débutants ou curieux, aspirent à comprendre et à intégrer les principes du BDSM dans leur vie . "Comment débuter une relation D/s" se révèle donc être une lecture bien utile, offrant des clés pour un épanouissement personnel et partagé dans le cadre d'une relation D/s, soulignant l'importance de l'authenticité, de l'amour et du respect dans toute démarche BDSM. L'acheter chez votre libraire (de préférence) ou à l'acheter en ligne (à défaut) Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous.
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Par : le 29/04/13
Avant d’entamer la moindre pratique BDSM, il faut se souvenir de la devise qui s’impose à tous en la matière : les pratiques du BDSM doivent TOUJOURS être : - Sûres - Saines - Consensuelles Sûres, car il ne faut pas mettre en danger la personne soumise. Si la personne dominante n’est pas sûre de maîtriser une pratiquer, si elle ne peut assurer la personne soumise qu’il n’y a pas de danger, elle s’abstient. Toute démarche BDSM avec une nouvelle personne soumise commence par le choix d’un « safeword ». Le « safeword » est un mot de code que la personne soumise pourra utiliser pour signaler qu’elle souhaite que la pratique en cours s’arrête IMMEDIATEMENT. Certains pratiquants utilisent le mot « Rouge » (ce qui permet de nuancer avec Orange, si la personne soumise sent que la limite de ce qu’elle peut supporter est atteinte, « Jaune » pour arrêter la pratique à cet endroit du corps et « Vert » si tout va bien). Il faut également prévoir un code gestuel si la personne soumise est bâillonnée en fonction des libertés de mouvement de ses membres (faire « 2 » avec les doigts par exemple). La personne dominante devra alors être très attentive à la partie du corps par laquelle peut venir un signal d’arrêt. Pensez aussi à pouvoir agir en cas d’urgence : par exemple si vous attachez quelqu’un, vous devez avoir un outil pour le détacher rapidement (ciseaux). Et n’oubliez jamais qu’on ne laisse jamais une personne attachée ou bâillonnée sans surveillance : sans surveillance, une personne contrainte qui fait un malaise est en grand danger ! Saines, car il faut être très vigilant à la santé et à l’hygiène. Par exemple, les instruments doivent être nettoyés très régulièrement, et surtout OBLIGATOIREMENT si elle change de partenaire. Si vos pratiques génèrent un saignement, il faut désinfecter. S’il y a des pratiques anales, ce qui a pénétré ne doit pas pénétrer vaginalement sans nettoyage méticuleux. S’il y a rapport sexuel il doit y avoir utilisation de préservatifs, etc. Les précautions sont nombreuses, mais vous devez être informés et responsables : prenez le temps de lire et d’assimiler. Il faut aussi être sain dans sa tête : on ne domine pas une personne soumise si on a trop bu, on ne domine pas si on est en colère. Soyez sains, au sens propre, comme au sens figuré ! Consensuelles, vous devez obligatoirement en parler AVANT avec votre partenaire, avoir son accord et être bien sûrs que vous comprenez l’un(e) comme l’autre les risques et les conséquences des jeux BDSM que vous envisagez. Bien entendu, les jeux BDSM ont un piment particulier quand la personne soumise ne sait pas exactement ce qu’il va lui arriver. Etre prévenant(e) ne veut pas dire nécessairement « tuer le mystère » en dévoilant précisément ce qui va se passer. Mais pour autant, vous devez connaître précisément ce que la personne soumise ne veut pas, et respecter ses interdits. C’est INDISPENSABLE. Pour faire le point, il existe des questionnaires à faire remplir à la personne soumise pour qu’elle puisse lister qu’il est impensable pour elle, ce qui lui fait peur mais qu’elle veut bien essayer, ce qui l’attire, etc. La pratique du BDSM, c’est un PARTAGE et un jeu à deux.
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Par : le 30/01/17
Être Maitre ou Maitresse c’est, à minima, expérimenter la discipline et l’exigence pour soi même. Beaucoup sont capables de se dire Maitre ou Maitresse simplement parce qu’ils ou elles ont le désir d’être obéis, entendus, considérés comme tels. Hélas, ce n’est pas suffisant. Combien de relations de Domination soumission se terminent dans les six mois avec l’amertume partagée de ne pas avoir été à la hauteur ? Combien de personnes attirées par la Domination soumission se satisfont de leurs fantasmes nourris de toutes ces images et récits que les marchands produisent à longueur de temps afin d’augmenter leurs chiffres d’affaires ? Combien de personnes cherchent à reproduire l’image idéale du couple personne dominante personne soumise toujours en phase sans le moindre effort comme s’il suffisait de reproduire un modèle qui de toute façon n’existe pas. Il n’y a pas de modèle. Il existe des exemples, des personnes qui vivent en relation D/s depuis de longues années, dont chacun peut s’inspirer. Mais rien ne remplacera jamais la création de votre relation avec la personne choisie. Avec exigence et discipline. L’exigence et la discipline s’appliquent avant tout à vous même. Soyez exigeant envers vous même : ne vous laissez pas aller à croire que la vie et les relations humaines sont faciles, elles ne le sont pas. Ni l’une, ni l’autre. Exigez de vous même d’être le meilleur possible pour vous même. Faites preuve de discipline à l’égard de vous même avant d’imposer quelconque discipline à la personne soumise qui est dans votre vie. Soyez à l’écoute de vous-même, conscient du présent dans lequel votre vie se déploie à chaque instant. Est-ce s’améliorer que ne pas se laisser aller à toutes les distractions que proposent notre monde marchand ? Non, c’est juste être conscient de qui l’on est et de ce que l’on peut apporter à soi même comme au monde. Faites preuve d’exigence et de discipline, vous comprendrez immédiatement qu’il manque ce qui fonde la qualité primordiale de toute relation humaine, à commencer par la relation avec vous-même : la bienveillance. La bienveillance vous évite de tomber dans le piège du jugement, de la culpabilité, de la peur ou de l’inquiétude qui est sont les pires poisons de l’être humain. À tel point que leur rôle dans le déclenchement des cancers est aujourd’hui avéré. La bienveillance vous accorde à la vie qui coule en vous à chaque instant, elle s’accorde à la gratitude d’être vivant lorsque vous ressentez de la bienveillance envers vous même comme envers les autres et le monde qui vous entoure. La bienveillance est ce qui donne à l’exigence et à la discipline leur remarquable potentiel de création de relations humaines exceptionnelles, durables, riches et épanouissantes. Et sincèrement, si vous vous engagez à vivre une relation D/s voire une relation Maitre esclave, c’est bien parce que vous souhaitez au fond de vous vivre une relation remarquable, aussi exceptionnelle que celle dont vous rêvez. La clé qui ouvre la puissance de l’exigence et de la discipline est la bienveillance. Retenez-le, vous n’aurez qu’à vous en féliciter avec toute la gratitude que nous devons à la vie comme à la personne que nous avons choisie pour partager cette relation qu’elle soit D/s ou Maitre / esclave. Bonne semaine à T/tous et à T/toutes.
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Par : le 31/05/17
(Photo du Net) (En refaisant mes écrits, je recroise un vieux texte....Il y a presque 10 ans...Comme quoi les mots et Maux reviennent étrangement) Dans cette passion si forte ou le rôle de tout à chacun est définit bien souvent par des critères très spécifiques, il y en a un qui parfois m’échappe…et pourtant si présent Celui de la personne Dominante, souvent associé à celui de la froideur parfois sans cœur…. On lit si souvent la détresse des personnes s’abandonnant, rarement celles de ceux qui guident… Hors, je pense, et aujourd’hui cela est mon cas, que très souvent ces maux sont aussi les nôtres. Ce Don si précieux qui nous est fait et qui parfois nous échappe, ne nous laisse pas sans émois. La douleur de perdre celui ou celle qui nous a fait cette précieuse offrande est, je pense, aussi ressentit comme la pire. Le cœur perdu, blessé, douleur, sur lesquels peut-être avons-nous du mal à décrire, sont bien là. L’engagement dans nos actes et dans notre amour est parfois tel, par la démesure des sens que nous déployons pour garder ce Don si précieux, que lorsque l’autre reprend son offrande nous en souffrons avec la même démesure que cet engagement. Je risque de choquer certains en disant ses mots, mais oui, je le dis haut et fort… Le départ de l’autre est certainement plus fortement ressentis par nous, et parfois nous amène à renoncer ce qui fait de nous l’essence de notre passion. Pour ma part, je ressens aujourd’hui cette douleur, profonde, brulante, marqué à jamais par cette défaite. Certes il n’en demeure pas moins les passions vécues, présentes en notre mémoire mais il nous faut, il me faut du temps pour panser ses blessures…pour regoûter peut-être à nouveau à ce fruit passionnelle et passionnant…
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Par : le 26/06/17
Ma quête du Double Mâle-éfique... Le dominant guide sa Soumise c'est bien connu... Mais certaines vous diront "oui mais pas queue!" Pas queue quoi? Bah pas queue ça... Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi guider... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise... Car la vraie histoire se fait à deux... L'un révèle l'autre... L'un élève l'autre ... L'un éveille l'autre... Mais qui est l'un et qui est l'autre ? L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui s'élève grâce à Lui? Mais qui a le Pouvoir? Assurément le Dom! Voyons! Mais certaines vous diront "Mais pas queue!" Pas queue quoi? Bah pas queue ça encore une fois... Car la soumise peut souminer... La soumise peut aussi dominer... Mais oui Monsieur ! Ne vous en déplaise... Car le vrai Pouvoir du sexe s'exerce à deux... L'un excite l'autre ... L'un frustre l'autre... L'un tient l'autre ... Mais qui est l'un et qui est l'autre ? L'un ne doit il être que Lui le Dom? et l'autre la soumise-élève qui sex-prime grâce à Lui? Non... car si la Soumise connaît son pouvoir sexuel, cela ne l'empêche pas de se soumettre à son Dominant... lui même soumis à la tentation sexuelle dont se joue la soumise... Pas folle la guêpe ... Ils sont bien deux soumis! Et ... #LeDomEstUnSoumisCommeUnAutre !! Ce que cherche Dominant lui est propre... Mais chienne à son pied il aimerait... Soumise Sa-lope à lui, Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement féminine... Ce que MOI soumise je cherche est clair: je cherche le Double Mâle-efique... Bannir les freins d'une éducation judéo-chrétienne! typiquement masculine... Et c'est mon Pouvoir et mon jeu, Ma soumission et mes "vas-y", mes "tu peux" et mes "libère-toi" qui le déchaîneront! Pourquoi lui et pourquoi ça? Car il est l'exact contraire de son double... et parce qu'il est son contraire alors il me mérite. Alors je pars en quête... je chasse... je teste... j'appâte... je ferre...j'attise.... Linsoumise en mode Lionne: tapis à l'agachon (terme sudiste je m'adapte à la faune locale...), j'observe mon espace de jeu et les mâles qui s'y présentent. Choisir le bon endroit d'observation... toujours près du point d'eau... je les regarde faire pendant que JE ferre... Il y a là les romantiques, il y a là les goujats, un peu plus loin les morts-de-faim, les beaux parleurs sortent leurs belles phrases. Il y a ceux qui veulent m'apprendre la levrette et me faire des cunni pendant des heures... méprisables. Là je suis en mode snipper. Moi je sais ce que je veux et surtout ce que je cherche... Je cherche le metasex...pas de la baise! Ça c'est facile et quand je veux. Pas besoin de me donner la peine de chercher... j'ai mes 06 de secours en cas de besoin. Non. Je cherche autre chose... bien plus subtil, bien plus profond, bien plus cérébral... Mais surtout, je cherche un Dom qui s'ignore... car mon plaisir est aussi là. Oui lui aussi doit se libérer et ce n'est pas forcément simple... Le plaisir réservé aux dom? Alors je suis Dom sans l'ombre d'un doute... Éveiller. Conscientiser. Ouvrir les champs des possibles. Viser ses carcans et les exploser en vol. L'observer baisser ses barrières, l'observer grandir et devenir le Dom que moi je vois...et que je veux faire éclore... Dom mais en n'employant pas les mêmes chemins ni les mêmes armes... Car je cherche celui qui pourrait me soumettre... à terme. Et pour qui je ressentirai l'envie de... En dehors d'un physique sportif et musclé inévitable pour moi, il me faut un intérieur riche: riche en fantasmes, riche en potentiel sadique, riche en coeur, riche en émotions... Mais aussi, sentir un orage contenu, opprimé, fait de tellement de défauts qui font les qualités d'un Dominant... du Dominant que je veux. Oui que je VEUX. Car personne ne peut entraver ma volonté. Insoumise au fond? Ou soumise sur ce que je laisse à cet autre... et plus il est Dom et plus je lui laisse... Celui que j'ai choisi ...Est protecteur, romantique, émotionnel, généreux, ouvert, réfléchis, tolérant, attentif... amoureux. Mais j'ai senti autre chose... au premier regard. Et c'est cette dichotomie qui me passionne... cette Division en deux champs opposés nettement en lui : Dichotomie entre la raison et la passion, Entre son Moi et son Ça, Entre ce qu'il est et.. ce qu'il est. Entre ce que l'on sait de lui et ce que je sais de lui. Il est protecteur et a appris à me maltraiter, Il est romantique mais peut aimer le sordide, il est émotionnel et dévore nos émotions, Il est gentleman mais bestialement possédé, il est généreux et généreusement égoïste, Il est doux mais tellement violent, il est ouvert et sait me mener en m'écoutant, il est respectueux mais m'irrespecte avec amour, Il est réfléchis et intellectualise tout avant de fondre férocement sur moi, il est tolérant mais s'impose intransigeant, il est attentif toujours... Il est amoureux de moi et de Sa soumise, mon double femell-éfique... L'Ô-rage que je cherche est en lui... et savoir aller le chercher est un art... Pas trop vite, pas trop doucement mais aussi art instinctif... Il m'aime alors viol-emment, nul besoin de consentement, il m'aime alors intolérablement, nulle tolérance à prêter, il m'aime alors bestialement, nulle femelle autre que moi, prétentieusement, nulle générosité à ce moment là, égoïstement, nul plaisir autre que le sien, impunément... tous les droits sur moi... Et on a alors la rage au coeur et les tripes à vif. Machistador de mes désirs, ce double Mâle-éfique me tsunamise, me transperce, me pénètre, me tétanise, me terrasse, pour mieux me chérir le calme revenu... Il s'est pris au jeu, il a pris la main, et quand Dom prend... il EST Dom. Je ne me suis pas trompée... Il se révèle peu à peu, il se libère de tant de choses depuis que je le connais. Lui me prend au jeu, il ne s'est pas trompé non plus en changeant de vie... Je me révèle aussi peu à peu grâce à lui, je me libère lentement de mes carcans à moi... Il a progressivement bouger ses limites ... et maintenant il a encore beaucoup à faire ...avec les miennes.. il a progressivement modifié ses angles de vues ... et veut m'emmener dans ses distorsions digressives à l'infini ... Mais il a ma confiance et mon Amour pour qu'à nous deux nous trouvions le chemin de N/notre BDSM... Aventure Clair-obscur pour deux êtres de sang mêlé... Atypique? Piquez-moi! Étonnant? Étonnez-moi! Vicieux? Viciez-moi! Surpris? j'en suis heureuse... Je vous aime mon Dhom, vous et votre Double Mâle-éfique...
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Par : le 15/06/18
Je suis une partisane de la Suprématie Féminine, et j’aime utiliser mon savoir élaboré du dressage des esclaves afin d’aider d'autres femmes à apprendre comment transformer un mâle en un véritable Esclave. Totalement dévoués et vraiment très obéissants. Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles : la bisexualité forcée. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des bites est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine et de mentalité machiste Doit avoir été éliminée, et cette technique aide à le faire de même que de se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, j’aborderai aussi ce sujet une autre fois bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. C’est l’essence même de la hiérarchie dominante. Alors, pour qu’un mâle se soumette complètement à une femme, il doit la voir comme plus puissante que lui, exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre. J’ai d'abord entrainé mes soumis à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture et après leur pénétrer l'anus. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de mes lopettes. C'est aussi un mâle soumis, mais il peut être actif avec d'autres mâles soumis, Il est grand, musclé, bien monté. Il n’est pas véritablement homo, mais bi et vraiment très cochon. Pour préparer mon Esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring (lanière de cuir autour du sexe) et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très humiliante et je l’utilise souvent sur mon soumis quand je désire m'occuper de lui. Je prépare ainsi mon esclave car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d'impuissance. Je lui ordonne de se mettre debout devant mon soumis. Il est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur ordre. Il se déshabille et présente son sexe à mon soumis. Je le prends en main et oblige mon esclave à le sucer et à lui lécher les couilles, puis sur mon ordre il le met entièrement dans sa bouche. et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle puis je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Il reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon soumis trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sur et je suis la Maîtresse. Ce type d’entrainement est très utile en faire une vraie salope mâle lui dilater sa chatte anale, et obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon esclave.
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Par : le 02/07/18
Des jours, des heures à échanger et c’est ainsi qu’une envie de plus en plus présente s’installe. L’envie de rencontrer l’autre dans son être tout entier et pas seulement à travers des mots … des photos … Mais la peur, le doute, la distance … autant d’éléments qui freinent … nous freinent . Puis un jour, au détour d’un échange et d’un heureux hasard mêlant rendez-vous annulé et autres joyeuses libertés. Il propose … une rencontre de dernière minute. Pas le temps de s’y préparer, juste aller au plus important, la tenue, le maquillage … Ne pas vraiment le connaitre mais déjà avoir envie de lui plaire. L’heure tourne et c’est le moment. Il me propose de le rencontrer sur le vieux port de pêcheur qui n’a qu’un seul bar. Difficile de se louper. Je laisse ma voiture au parking et commence à me diriger vers le lieu de rendez-vous. Rester zen, ne pas montrer son appréhension, à ce moment toute mon attention est dirigée vers le point d’arrivée. Tellement que mon cœur sort de ma poitrine quand je sens une main serrée mon bras et ressens la présence d’un corps derrière mois. « Ne bouges pas ». Je m’exécute incertaine et fébrile. « Très jolie robe ». Je suis aux aguets. J’ai envie de courir mais cette voix est tellement douce, comme ensorcelante. Je me laisse prendre au jeu. Il sort de sa poche un bandeau et me demande si je l’accepte. Je n’arrive pas à répondre et fais un simple hochement de tête comme signe d’acquiescement. Une fois le bandeau posé et vérifié, il me prend la main. Je le sens vigilant et consciencieux dans sa guidance. Ca voix devient de plus en plus chaude et tendre. Puis nous nous arrêtons, il me guide pour enjamber ce qui me semble être un obstacle puis de l’autre côté, une drôle de sensation m’envahit. Mon équilibre est modifié. Je comprends que je me trouve sur un bateau. Je cherche à analyser le peu de donner que j’ai. Si je ressens le mouvement de l’eau c’est qu’il n’est pas très grand donc si je me déplace de trop je risque d’être au bord. Se calmer et ne pas bouger. A peine mes idées fusent dans ma tête, que je sens sa main sur mon poigner. « Ne te tracasse pas autant, tu risques rien ». Un soupir de soulagement sort de ma poitrine. C’est étrange la manière dont il me rassure. Il m’installe dans un confortable fauteuil. « Ne touche pas au bandeau, je te l’enlèverai. Encore un peu de patience ». Je le sens aller / venir … Je suis un peu désorientée, quand je le sens à nouveau derrière moi. Ses mains se posent sur mes épaules. Et il commence à retirer doucement le bandeau. « N’ouvre pas encore les yeux » dit-il en retournant s’asseoir. C’est alors que je le découvre dans une tenue décontractée et un sourire immense qui illumine son visage. Je reste silencieuse et un peu timide face à lui et mes yeux commencent à parcourir le lieu où nous nous trouvons. Un petit bateau, très loin des yachts mais très chaleureux et aménager pour l’occasion. Une décoration sobre mais ponctuée de douce attention. Nous sommes à quai et très proche des badauds. Je vois qu’il s’est souvenu que j’apprécie le côté invisible des choses, même et surtout, quand c’est sous le nez des gens. Je reviens peu à peu à moi, à mon état « normal » et on commence à discuter, de la journée, de comment on se sent … De tout et de rien. Parfois, il revient dans son côté dominant en ponctuant d’une note d’humour. Comme pour me signifier qu’il est pas loin et peut surgir à tous instants, j’en frissonne. L’air est doux et souffle parfois sur mes épaules. Agréable sensation dont je me délecte en quittant pour quelques secondes mon hôte qui me regarde d’un air amusé. Nous commençons à trinquer et déguster quelques mets toujours dans la simplicité, en échangeant des regards complice et parfois lourd de sens. Nous sommes rassurés car l’alchimie de derrière nos écrans est toujours présente. La soirée est déjà bien avancée et d’un coup, il me tend la main. Je la regarde d’un air surpris comme si je ne comprenais pas ce qu’il voulait. Pourquoi me tendre la main ?? Mon côté blonde qui arrive au galop … Son regard se fait plus sombre face à mon manque de réaction. En le croisant, je ressens comme un électrochoc et m’en saisie immédiatement. Nous nous déplaçons à l’avant du bateau et il me place devant lui pour venir doucement resserrer ses bras autour de moi. Nous restons là immobiles pendant quelques instants à contempler l’eau et l’horizon. Puis il approche ses lèvres de mon oreille « comment te sens-tu ? », « Très bien Monsieur ». Une de ses mains commence à explorer mon corps mais de manière délicate et pleine de pudeur comme pour poser ses premiers pas de possession sur moi. Il est en marche. Involontairement et de manière incontrôlé, mon corps donne des signes de faiblesses face à ses caresses. J’essaie de me ressaisir, de ne pas lui montrer à quel point je suis déjà sienne mais ma défaite est cuisante. Mon égo part boudé dans un coin et je deviens de plus en plus pantin entre ses mains. Je sens se dessiner un sourire sur ses lèvres. Oh non, ne pas penser à ses lèvres … Victorieux de cette première bataille, il range ses mains autour de moi et me serre contre lui. Puis me prend la main pour me guider vers la table. Il relance la discussion d’une manière si aisée que je suis un peu désarçonnée. Puis d’un coup, il se fait sérieux. « Retire ta culotte ». Je rougis et regarde partout autour de moi. La soirée est assez avancée pour qu’il reste moins de monde mais toujours un peu. Je m’exécute doucement et avec le plus de discrétion possible en ressentant la gêne qui s’empare de moi. « Je préfère ainsi » Mon dieu, moi qui avait oublié tout se protocole me voila servis. Il se rapproche de moi et me signifie clairement la présence de l’autre … L’autre c’est celui qui veut s’emparer de moi, me posséder, que je lui appartienne dans tous les sens de tu terme. Sentant une peur soudaine dans mon regard, il m’invite à me lover contre lui. Il le sait, il me fait céder … petit bout par petit bout. Je suis là, à sa merci et complètement déculottée sous les yeux de tous. Ma tête bouillonne et m’ordonne de fuir mais je me sens tellement bien dans ses bras. Soudain il me prend par le menton et vient déposer un baiser sur mes lèvres. « Tu es à moi ». L’écho de ces mots me parcourt le corps. Comme si ils s’imprimaient en moi. « Mais il est temps de rentrer. Je vais te raccompagner à ta voiture ». Il joue encore avec moi … Mais je cède au plaisir d’être encore en suspension, de ne pas encore être totalement sienne et de m’endormir avec le sourire béat des premiers rendez-vous qui vous laissent rêveuse en pensant au prochain. M
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Par : le 02/10/18
Partie 1 PREPARATIFS C’est la veille de cette nuit-là ! Mon Maitre Shape l’a décidé, nous irons ! Et j’en crève d’envie, j’en trépigne d’impatience. Pourtant comme à mon habitude, je me laisse bercer entre envie, désirs, curiosité absolue, peurs et doutes. Depuis une semaine, une boule au ventre grandie et pèse à mesure que les jours de la semaine s’égrènent. Ce weekend occupe mon esprit quoi que je fasse et habite mes nuits, beaucoup plus agitées. Tout se bouscule en dedans, les émotions s’agitent me procurant diverses sensations plus ou moins agréables à vivre. Je suis dans l’attente. Derniers préparatifs ... Les essayages ont lieu sous ses yeux, ses mains qui ajustent celle qu’il me faudra être pour lui. Le thème de cette soirée « La rentrée des Soumises » Un dress code est donné, et je dois me munir également d’une feuille blanche et d’un crayon bleu ou noir, afin de répondre à des questions de culture générale. Ce qui m’a valu de petites révisions … Je me transforme donc en une écolière d’apparence sage, avec une jupe écossaise rouge, une jolie chemise blanche, une veste en jean, un béret en feutrine noir et les bottines de la même couleur. En dessous, il me veut sexy. Des bas noirs sont tenus par un corset jarretière en dentelle qui nous a valu moultes questions, ajustements, rires, agacements et démêlages en cascade. Mais Ouff, il me va ! C’est la première fois que j’en porte un. Je me trouve presque jolie, je souris à tous les miroirs que je rencontre. Je m’amuse et joue à me promener dans la maison et à passer le balai ainsi vêtue, en repensant à certaine photos et images regardées, envieuse, ici et là sur la toile. Partie 2 LE JOUR J Je suis détendue, tout est callé. Shape a réservé une nuit sur le domaine ou nous nous rendons. Je pourrais donc prendre le temps de m’imprégner des lieux, d’avoir notre espace à nous (j’avoue avoir pensé au repli au cas où) . En prime, le lendemain, ballade en amoureux et découverte d’une côte Bretonne que je ne connais pas ! La route est interminable, il pleut sans discontinuer, le brouillard et le vent sont de mèches également. Ce qui pourrait me chagriner habituellement, voir me contrarier, m’adoucie et amène une certaine pesanteur qui semble me faire prendre le bon rythme. Je suis calme, en confiance et heureuse. Même mes mots, mes phrases sont dites sans précipitation. Je m’en fais la remarque et me répète à intervalle régulier, de ressentir, de profiter de l’instant. Nous échangeons encore une dernière fois dans la voiture, sur nos attentes, nos envies, les limites fixées, les codes que seuls nous comprendrons. En chemin nous nous sommes arrêté dans une boutique qui vend des accessoires,des vêtements, de la lingerie érotique et instruments SM . J'ai repéré un martinet à longues, lourdes et nombreuses lanières de cuir, absolument parfait pour réveiller et chauffer ma peau, mais Shape ne fait l'achat que d'une nouvelle cravache, le manche de la dernière ne lui plaisant pas. L'odeur de Patchouli gluant un tantinet trop vanillé de la boutique me rend presque nauséeuse et cela m'empêche de m'emballer pour un quelconque article. Je constate que Shape semble connu des lieux lorsque l'hôtesse lui fait remarquer que cela fait un moment qu'elle ne l'a pas vu et qu'ils engagent tous deux la conversation sur leur dernière entrevue au marcher aux plantes non loin de là. Elle se rend compte de ce que je pourrais mal interpréter et se rattrape en explications supplémentaires. Je ne lui dis pas, mais elle n'a pas besoin de le faire, je ne lui en veux pas, Shape m'expliquera. Alors je me contente de lui dire timidement "non mais pas de soucis".Elle est gentille, à une petite cinquantaine très fine voir maigre, habillée en femme fatale avec la coupe carrée stricte noir corbeau. Cela me fait penser que je m'étonne toujours du contraste qu'occasionne la dégaine de certains visiteurs qui passent la porte de ces boutiques. Moi, qui, il y a encore trois ans, pensait que cela était réservé à une certaine élite où aux Vicelards tordus. Je n'y suis tout de même pas encore bien à mon aise, ces endroits ne m'émoustillent pas le moins du monde, trop de déballage, et mon imaginaire se trouve comme bloqué. Il est 20h00 lorsque nous arrivons. Nous sommes en avance et comme prévu, Maitre Balthazar nous attend et nous conduit à notre chambre afin de nous changer. Il fait noir dehors et je n’ai pas pu admirer les extérieurs qui semblent magnifiques. Dans la demeure, je n’ai à aucun moment détourné les yeux de Shape et de Maitre Balthazar. Je veux tout entendre, tout comprendre. Je reste concentrée. Je vis l’instant et ne veux plus imaginer. J’ai entendu des voix et des rires dans une grande salle derrière la cuisine. J’ai frôlé des rideaux lourds dans un couloir qui mène à un escalier moquetté qui assourdi chacun de mes bruits de pas. Je suis comme en apnée, je m’en rends compte lorsque Shape ferme la porte de notre chambre et qu’il repart chercher nos affaires laissées dans la voiture. J’inspire alors à plein poumon, je frissonne. Les odeurs sont agréables et douces. Tout semble comme feutré. Je regarde les tableaux et les breloques accrochées ou déposées. La décoration ne me plaît pas vraiment, mais je me sens à mon aise. La note colorée de notre chambre est le rouge. Un rouge puissant et massif. C’est un signe ! c’est ce que je me dis en souriant. Une fois changée, je lui demande de faire des photos, je prends des poses debout sur le lit. Je joue, je rigole et j’adore ça. Il est si décontracté, à l’aise, je te trouve beau dans ses vetements sombres. Je suis en totale confiance, ou inconsciente, au choix, mais ça me va !!! alors simplement je profite. La boule au ventre est un lointain souvenir lorsque Maitre Balthazar frappe à notre porte et me surprend à faire l’andouille sautillant sur le lit. A cet instant ça y est, je le sais, je suis dans mon rôle, je prends une place qui me convient. Shape vient de me passer mon collier de Soumise autour du cou et tel un bolide, me voilà dans les starting block . Je contrôle encore le démarrage. Mais je sens les chevaux qui me poussent. « L’autre moi » prend place et n’en peut plus d’attendre d’être toute entière. Nous descendons dans cette grande salle. L’immense cheminée réchauffe la pièce. Il y a du monde. Les Maitres et Domina se tiennent debout et les soumis(es) souvent à genoux ou assis. Je ne me sens pas faire cela. Ce n’est pas dans nos codes et habitudes. Je reste donc droite comme un I aux côtés de Shape qui arbore un regard fier. J’admire tout, je n’ai pas assez de deux yeux, je n’ai pas assez de mes narines et de mes doigts pour gouter et savourer ce moment. Il nous est demandé de faire connaissance et de nous présenter. Chaque Dom le fait accompagné de sa moitié. Je dois visiblement me taire. Ici, ce n’est pas à moi de parler. Que c’est difficile pour moi ! Ma langue accepte de rester coincée entre mes dents. J’ai cette sensation de sourire bêtement et de ne pas savoir ou mettre mes bras et comment démêler mes jambes. Je m’appuie maladroitement sur une épaisse table en chêne massif. Je comprends qu’ il est au final plus facile d’être à genoux par terre!!! Shape serein et très calme nous présente succinctement tous deux, en précisant que c’est une réelle première pour nous. C’était parfait. Un verre est servi et les conversations commencent à remplir doucement la pièce. Je suis heureuse de reconnaitre une soumise, Luna que j’avais rencontré lors d’un Munch et after. Elle est aussi libertine et tellement nature, elle me fait rire. Et Dragon29 est là aussi. Un Maitre d’expérience qui nous connait Shape et moi puisque mon ancien Maitre nous avait introduit dans cette communauté du Triskèle dont Dragon était président. Le punch n’est pas assez fort à mon gout, je veux du pure du dur et pourtant j’ai déjà chaud. Après quelques échanges, je remarque que je suis la plus couverte. Certains jeux se mettent en place notamment sur cette grande table qui m’avait servie de soutien. Des culs sont déjà tendus et réclament. Ce que j’avais envisagé est donc, sous mes yeux, en train de se réaliser. Ce sont les soumis qui sont mis à contribution les premiers, ils semblent pouvoir détendre activement l’atmosphère. Les fessées fusent mais restent modestes. Les coups de cravaches ou de martinets sont timides. Je le sais, je le sens en moi, je veux voir du « spectacle ». Et le déguster comme un cadeau, comme quelque chose de beau. Le voir comme un précieux moment de « vie à part », de « parenthèse autorisée » et de partage. Non, Mieux, je veux avoir le courage de faire partie du tableau, qui s’agite et prend vie devant moi, de faire partie de ce spectacle ! je lève ma tète vers Shape, il était fixé sur moi. Il a compris, je le sais, je n'ai pas besoin de faire l'effort de lui dire. Je n’ai qu’à attendre, lui aussi en a envie. Je suis heureuse, et la patience sera mon amie. Les corps sont beaux. Ils ondulent, invitent, vibrent et vivent l’instant. Je crois que personne ne regarde comme moi; comme pour la première fois. J’ai peur de gêner parfois. Je souris beaucoup trop à mon gout, car il me manque de pouvoir dire tant de mots !! Une Domina répond à mon sourire en donnant la fessée à son soumis. Je fredonne tout en la fixant au travers de son masque, la musique qui passe à ce moment précis. Elle commence à battre le rythme sur les fesses rosies et appuie d’avantage les coups avec la cravaches. Je continue à chanter. Elle en fait autant, jusqu’à ce qu’un coup plus fort atteint le postérieur rouge du soumis et qu’il se met à crier. Cela me fait éclater de rire. Le soumis me dira merci peu sympathiquement plus tard dans la soirée. Je m’en ficherais un peu, mais afin de ne pas détonner, je m’excuserai du mieux que je peux, de mon attitude de petite peste que je ne me connaissais pas jusqu’ici. Maitre Balthazar nous invite Shape et moi à nous rendre dans la pièce bleue. Il y fait bleu oui, et des instruments et mobiliers sont installés autour d’un immense salon qui lui, se trouve en contrebas. Des tapis partout. Une croix magnifique en bois et cuir et d’autres meubles que je reconnais, mais dont je ne connais pas les noms. Je m’imagine attachée, mon corps nu et touché …mais nous sommes appelés. C’est le moment du test de culture générale. Shape me laisse m’installer autour de la grande table. Une soubrette Homme est non loin de moi. Deux autres soumis Hommes Femmes ou inversent me demandent si j’ai de quoi écrire. Leur voix les trahit, alors que j’ai envié peu de temps avant leur corps magnifique , sans avoir regarder si une chose, voir deux ou trois gigotaient au milieu. Ce qui m’étonne, c’est que je trouve tout normal et que je suis bien ici, à ma place, dans ce monde qui reflète les couleurs de ma vie intérieure et des valeurs qui me sont chères. Luna est à mes côtés. Comme dans un vrai examen les copies nous sont remises faces cachées. Et nous sommes surveillés. Luna et moi plaisantons et remplissons le rôle des élèves dissipés. Les questions ne sont pas simples du tout. Et entre les dates des grands évènements, les guerres, les problèmes de médecines et les départements, je me perds un peu. Ma concentration n’est pas au rendez-vous sur cette partie de soirée, et mes camarades de classe sont peu joueurs. J’essaye en vain de tricher. A deux reprises, on me demande de me taire et de travailler. C’est plus fort que moi. Je veux jouer à provoquer, histoire de voir. Et Luna me suit sur ce coup là. C’est alors que la Domina au masque nous dit à toutes deux, qu’après avoir rendue nos copies nous serons châtiées. Bizarre, Je crois être heureuse d’avoir comme gagné un bon point. La Domina n’est pas dupe et nous le dit d’ailleurs, que ce sera pour notre plaisir. Je me retourne vers Shape, qui me lance depuis le canapé, « C’est ce que tu voulais ?! Non ?! ». Je me retourne boudeuse et entoure ma dernière réponse, puis brandis ma feuille en criant « J’ai fini !! ». Luna me fait remarquer que je suis la dernière, et qu'il ne serre à rien de me venter. Nous rions comme deux gamines. Un Maitre sur ma gauche, me précise que la domina au masque, à la main lourde et semble inquiet pour moi. Un léger doute me prend, un genre de petit fourmillement envahit mes mains et tombe sur mes pommettes. je suis pourtant impatiente de recevoir ce qui nous a été promis. Luna me prend pour alibi et explique à la Domina que je suis novice et qu’il faudra adapter. « Si seulement elle savait !!!! ». Mais après tout un petit tour de chauffe tranquilou n’est pas de refus. Sa jupe est déjà remontée et ses fesses crient « je n’ai pas été gentille ! ». Je m’installe de la même façon, retroussant ma jupe, écrasant ma poitrine sur cette table et posant mon visage en direction de celui de ma copine de classe. Je sais que tous derrière peuvent voir mes jambes, mes fesses, et je m’étonne encore une fois, de n’avoir aucun souci avec cette nouveauté. Luna reçoit son due, le bruit est enrobant et je sais d’avance que ce seront alors des mains caressantes pour moi, et donc assurément frustrantes. Mais que je suis heureuse de cette première fessée donnée par des mains de femme. Je suis surexcitée !! Il me semble à cette instant, que je n’ai plus aucun tabou ni retenue. Je veux tout, j’ai envie de tout ce qui pourra s’offrir à moi en sachant que Shape est garant de Nos limites. Cette fessée est bien trop courte à mon gout. Je m’en veux de ne pas avoir dansé sur cette table la macaréna ou une autre connerie du genre. Shape et moi voyageons d’une pièce à l’autre. J’envie certain corps sublimes, mes yeux repassent leurs contours à coup de crayon de lumière. Mes mains accompagnent les mouvements. Je vois de l'amour, des câlins de la tendresse partout...Lui parle technique. Il est 23Hoo c’est l’heure ! Les corrections sont faites. Les notes établies. Nous nous rendons dans la pièce bleue. Il est demandé aux soumis(es) de s’asseoir dans la partie en contrebas, les Dom nous surplombant. Nous serons appelés un par un et devrons nous mettre à genoux afin de recevoir notre diplôme. Une punition sera donnée par la main de notre Maitre en cas de note inférieure à la moyenne. Je reçois mon diplôme après avoir manqué atterrir en mode vol plané aux pieds de Maitre Balthazar, ayant pris mon talon dans un tapis et un pouf au sol. J’ai un peu honte, j’aurais voulu m’appliquer et m’agenouiller avec classe comme j’ai appris à le faire. Mais, visiblement, je garde le mystère et cache mon jeu involontairement jusqu’au bout. En tous cas, c’est ce que je me dis pour me consoler. Shape ne semble pas m’en vouloir, il me sourit et hoche la tête en me félicitant pour mon diplôme de « bonne soumise ». Je me précipite à ma place et lui tends fière de moi. Seul deux n’ont pas été appelés. Un jeune soumis d’à peine 20 ans et une magnifique soumise au corps percé et tatoué. C’est elle qui ouvre le bal des punitions. Elle doit se placer sur la croix, bras et jambes écartées, et ne plus bouger. Son maitre lui explique qu’elle devra compter les coups à haute voix, et qu’en soustrayant le nombre de coups reçus de 20, elle saura sa note et pourra alors chercher son diplôme. Son Maitre prend un bâton lourd et long, une sorte de badine épaisse d’un diamètre de3 centimètres environ. Elle est entièrement nue. Lui, lui parle doucement à l’oreille. Je suis trop loin pour entendre, mais je ressens l’attention et l’affection qu’il lui porte. Le premier coup est donné suivi du « 1 » qu’elle donne dans un éclat de voix. Le silence envahit la pièce. Ça va faire très mal ! Une marque violette est déjà en place à la naissance des cuisses de la soumise. Je sais d’avance qu’au second coup à cet endroit, elle n’aura pas d’autres choix que de s’écrouler. Aux coups suivants, la jolie soumise se met à pleurer de plus en plus fort, son Maitre la soutien par des mots, des caresses, mais exécute impitoyablement la sentence. Certaines soumises ferment les yeux comme pour ne plus entendre, d’autres détournent le regard de cette scène, des mâchoires se crispent. L’atmosphère est devenue tendue, pesante, poisseuse, et je souhaite de tout cœur pour elle que sa note approche de la moyenne. Au treizième et dernier coup, elle s’effondre. Ses fesses, sont très marqués et la douleur ressentie doit être d’une extrême violence. Son Maitre la prend dans ses bras assez maladroitement, comme gêné par le regard des autres et lui demande « alors, qu’elle est ta note ? », elle répond "7, ma note est 7 Maitre" et le remercie. A cet instant, je ne sais pas quoi penser de cette scène et de ma complicité dans cette histoire subit. J’aurais voulu comme prendre sa place à un moment pour la soulager ou avoir la réponse au département 87. Mais moi aussi comme les autres je suis restée là, stoïque. Je laisse ces images en digestions. Je ne suis pas choquée. Je ne sais pas, c’est tout… et Luna la console déjà en me précisant « c’est dur la pauvre, elle n’est pas maso du tout ! ». Moi j’ai un léger doute à voir les tas de tatouages et de piercing placés là où ça ne doit pas faire du bien en plus du branding à la signature de son Maitre. Un peu plus tard, je la retrouverais épanouie à rouler sa cigarette et celle de son Maitre puis à vivre un moment de dressage merveilleux. C’est ensuite au tour du jeune soumis qui recevra le même nombre de coups avec une badine plus fine de la main de sa Domina très appliquée avec des gestes plus souples et plus chorégraphiés, esthétiques. A la suite de quoi, Shape est parti chercher le résultat de mon écrit. J’ai obtenu 12 sur 20. La pièce s’est vidée. Il me demande de me placer sur la croix et de compter les 8 coups me séparant de 20. Je ne rechigne pas. La badine est cinglante et libératrice. J’en avais besoin. Il est heureux des premières marques qu’il vient de m’administrer. Je l embrasse goulûment. La soirée reprendra son cours ensuite et se remplira de jeux SM plus marqués dans toutes les pièces. Des chaines suspendues au plafond seront aux premières loges pour admirer les corps offerts aux jonglages de martinets, aux coups maitrisés des fouets de toutes tailles. Je resterais admirative d’un homme maso qui venant de se faire écraser les testicules sur le sol pendant plusieurs minutes par sa Maitresse, se suspendra aux chaines et recevra sur l’ensemble de son corps, des coups d’une force et d’une voracité à peine imaginable pendant plus d’une demie heure. Sa Maitresse et lui sont en parfaite osmose. Ils se donnent autant l’un que l’autre. Ils sont animaux, bestiales et émettent des cris et sons à peine identifiables. Elles se déchaine, les coups pleuvent. J’ai l’impression qu’il n’arrive pas à lâcher, et qu’il ne sera jamais rassasié. Elle est comme à bout de souffle et finit par sortir une lame énorme et commence à lui entailler le dos doucement. Shape et moi nous détournons de cette scène, et retournons dans la pièce bleue. Il m’installe sur une sorte de cheval d’arçon et nous savourons tous deux ce moment de complicité et de marquage amoureux. Le fouet court qu’il a en main est un délice et je ressens chacune des marques qu’il me laisse à la surface de la peau comme un cadeau que je veux pouvoir garder sur moi le plus précieusement du monde. Nous sommes si bien là, tous deux ! Il s’applique comme jamais et je me nourris de ces moments comme toujours. Je suis si détendue, que cela pourrait durer des heures. Après ce moment complice, et autour d’un verre et de nos discussions, je lui soumets l’idée de s'essayer aux fouets et techniques de Dragon et de pouvoir apprendre et se perfectionner. Il en fait la demande, je les vois parler un peu plus loin. Dragon vient me chercher peu de temps après, et me fait déshabiller entièrement. Je m’exécute sous le regard de mon Maitre. Dragon me fait remarquer, à la vue des marques rouges sur ma croupe mes fesses et les cuisses, que je n’ai pas été si sage qu’il n’y parait. Je suis sur la croix et m’installe en suivant les consignes qu' il me donne. Je veux rendre fière mon Maitre et lui montrer comme je sais être une bonne soumise obéissante. Mes mains sont accrochées aux chaines qu’elles trouvent à taton. Mon front est posé contre le rond de cuir. Dragon s’essaye à de premiers instruments et comprend assez vite qu’il lui faut passer à d’autres « jouets ». Il me remercie de ma tenue et m’encourage à vivre pleinement ce moment. Il me dit l'apprécier également à chaque fois qu’il revient vers moi pour s’assurer que je vais bien. Je suis en totale confiance. Ses coups de fouets sont un supplice délicieux. Il me demande à intervalle régulier de me tourner d’un côté et de l’autre en faisant attention de lui laisser admirer mon visage. J’ai cette sensation d’être seule au monde avec lui et mon Maitre. Certains coups sont plus appuyés, incisifs. Il souhaite atteindre des zones de mon corps plus délicates. Il s’étonne que je ne bouge pas, ne pleure pas, qu’aucun son ne sorte de ma bouche. Seules mes lèvres s’entrouvrent par moment comme pour aspirer d’avantage de plaisir. Ma peau est chaude, je bouillonne littéralement, et suis ailleurs depuis déjà un long moment. Ce sera à lui et à Shape de savoir quand il faut arrêter, car moi je suis incapable de le dire car incapable de savoir quand il faudra stopper. J'ai trop peur qu'il m'en manque un peu, un bout de cet instant et que le regret me gagne, que je m'en veuille ensuite. Je suis si bien, à ma juste place, je me sens vivante et belle. L’adrénaline et toute cette excitation en moi, en plus du manque de sommeil cumulé fait que je voyage. Ma résistance physique est grande, je me fais confiance, elle ne faiblira pas. Je ne ressens pas la douleur, je m’en délecte, m’en réjouis. Douleur, même ce nom ne lui va plus ! Il faut que je lui en trouve un autre dans ces instants-là. Je l’offre, je la partage, la donne à apprécier, à la voir autrement, belle, heureuse, joyeuse, vivante, vibrante de bonheur et de vie... Je tremble, mes bras ne tiennent plus bien dans les chaines, ma tête tourne un peu. Je sens des mains posées et une voix qui me dira. On arrête là. Je me mettrais alors au sol en dévotion aux pieds de ceux qui m’auront aimés soumise cette nuit-là. Je suis sereine, souriante, d’un sourire qui veut enfin dire quelque chose et qui n’a pas besoin de se justifier en mot. Le reste de cette nuit fut douce, belle tendre et juste. Merci mon Maitre Shape pour ce weekend Notre parenthèse de VIE à deux . Je t'aime
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Par : le 24/06/19
L'homme aux couilles bleues Il était une fois, dans un lieu de perdition, que forcément la morale réprouve (alors moi imaginez donc)... Dame Hydréane et moi dans vaste et chaud jacuzzi, nous nous embrassions voluptueusement. Alentours, un couple faisait de même puis se rapprochait doucement, certainement portés par l'onde induline. Ce qui devait arriver, arriva, un instant d'inattention et me voici bécotant une fort douce et jolie blonde qui embrassait merveilleusement. Ma soumise n'était pas en reste gratifiant son nouveau compère en CDD de quelques caresses dont elle avait le secret. Emerveillé celui se plongea dans le piège habituel tendu par ma Douce, ses insondables yeux noisettes. Ebloui, il pensa à voix haute : « elle a de vrais yeux de coquine ...! ». Lâchant une seconde la langue de ma voisine, j'ajoutai : « tu vois ma Douce, quand on est bien élevé, on ne dit pas salope, mais coquine ! ». Fard de ma belle Hydréane que je vis à peine, hapé à nouveau par des lèvres voraces. Un peu plus tard, ma soumise s'adonnait à nouveau à des pratiques aussi lubriques que libidineuses, ce qui n'était pas sans me gêner, mais bon, je prenais sur moi comme souvent. Entre son tempérament exhibitionniste et son âme délicieusement décadente, j'étais vernis. Bref, celle-ci faisait une démonstration convaincante de ses capacités buccales à son Maître. Par son talent autant que sa plastique irréprochable attirés, quelques voyeurs des 2 sexes observaient attentivement la divine scène. La Belle, vorace, autant que par son ouvrage accaparée ne s'en souciait guère.  Aussi lorsque l'un d'eux, plus aventurier que les autres osa s'approcher de plus près, s'adonnant ce faisant à un plaisir onanique, la soumise ne s'en troubla pas. Redoublant même étrangement d'ardeur à la tâche ... Le mâle (pour l'instant heureux) s'activait de plus belle. Le Maître satisfait de sa soumise, se mis en demeure de la besogner sérieusement. Celle-ci ne s'en plaignit nullement, entamant comme à son habitude ses jolies vocalises, faisant passer comparativement la voix de La Callas pour celle de Jane Birkin (généralement quittant Paris je retrouvais la pleine mesure de l'ouïe aux alentours d'Auxerre). Notre voyeur impénitent, se rapprochait doucement du petit volcan cette fois proche de l'éruption… Dans un esprit confraternel autant que de Noël, le Maître intima à sa Douce l'ordre d'aider le quidam à se soulager en caressant les bourses de celui qui, dans un premier temps, vis cela comme une bénédiction; d'évidence la belle ne se fit point prier, obéissant à ce type d'ordre avec une bonne volonté qui ne cessait de m'émerveiller. Innocemment (on non?), la soumise se saisit des testicules du malheureux (cette fois …) les broyant gentiment dans sa petite main étrangement musclée pour l'occasion. J'entends encore ces mots «aaaahhhhh, doucement !!!» . Ce qui ne manqua pas de déclencher un début de fou rire du Maître autant que de la soumise. Quelle perverse! Le handicap de ce dernier était pour autant bien supérieur, suivant le sage adage qu'il est plus difficile de tendre le bras que d'écarter les cuisses (NDLR : philosophie paternelle). Avez-vous déjà tenté de maintenir une érection dans ces conditions ? (Les Dominas équipées de god-ceinture n'ont pas le droit de jouer). Dans un effort quasi surhumain, reprenant son sérieux, le Maître y parvint pourtant et se remis avec autant de volonté que l'application à la tâche, déclenchant assurément l'admiration de tous (voir l'envie pour certains…), enfin au moins de sa Belle. Celle-ci avait par ailleurs adoucit sa caresse, ce qui entraîna un effet immédiat sur son fan, momentanément entre 2 eaux. Libéré, le pauvre se retira en se tenant néanmoins étrangement les bourses… J'aurais parié qu'elles étaient bleues dans la pénombre du lieu ...
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Par : le 16/08/19
Voici une vision de la domination féminine sur l'homme, ce que représente pour cette femme dominante, le soumis idéal. Cette lettre date d'au moins une dizaine d'années, la rédactrice semble avoir disparu du net... "Les soumis me demandent souvent comment j'imagine le soumis idéal. Le soumis idéal existe-t-il vraiment ? Chaque femme le voit différemment, car nous sommes toutes différentes. Le soumis qui se rapprocherait de cet idéal serait l'homme qui saurait répondre à ce que j’attends de lui. Je suis exigeante sur le choix d'un soumis. Comment je le vois ? C'est un vrai soumis. Pas un fantasmeur. Un homme soumis dans sa tête d'abord, prêt à se donner corps et âme. Prêt à l'abandon total, prêt à renoncer à ses fantasmes et à ses préférences pour se convertir aux miennes. Etre soumis c'est d'abord un état d'esprit. Il doit surtout respecter la femme que je suis avant de me regarder comme une maîtresse. Celui qui viendrait à moi parce que je suis dominatrice et pas pour moi-même ne fera pas un bon soumis à mes yeux. Il doit m'aimer. Il doit aimer la femme que je suis. Le soumis doit aussi être humble et le rester. Etre humble c'est ne pas s'imaginer qu'il est le centre du monde ni le centre de ma vie. Il est là, il existe. Il existe pour moi et il est là parce que je le tolère. Il doit savoir que c'est moi qui domine, il doit être fier d'être choisi par moi mais rester humble. Je préfère qu'il ne montre pas que je le domine. Il fait comme s’il l’ignorait. Par respect pour la femme que je suis. Il obéit aux règles, aux ordres que je donne, en silence, immédiatement , sans faire le moindre écart. Mais ça doit paraître un comportement normal. Le bon soumis doit comprendre que je le domine pour mon plaisir et que mon plaisir est suprême. Ca veut dire que son plaisir à lui n'a le droit d'arriver que si je le décide, quand je veux ou je veux et comme je veux. Le plaisir du soumis appartient à la femme que je suis et dont il est le serviteur. Le soumis est un serviteur. Un bon serviteur. Un qui ne rechigne pas à la tâche. Un qui ne discute jamais les ordres. Un qui prend soin d'écouter quand je lui parle, qui enregistre ce que j'attends de lui, puis le fait. Sans délai, sans contester, sans essayer de discuter. Et le fait bien. Un soumis oublie ses petites affaires, ses soucis personnels, sa fatigue, ses opinions. Tout ça il le laisse au vestiaire avant d'entrer dans mon domaine. Mon domaine devient la cour dans laquelle il va devoir me servir. Il doit m'aimer comme un sujet aime sa reine. Pas comme un serf, mais comme un chevalier, avec la noblesse d'âme dont il est capable. Je deviens son seul centre d'intérêt. Il n'existe plus qu'à travers moi, ma vie est le miroir de la sienne. En tant que femme j'entends rester libre. Totalement libre. Le soumis doit s'en souvenir en tout. Je dis bien en tout. Il doit par contre savoir que lui n’est pas libre. Son espace de liberté s'arrête là ou je fixe les frontières. Et ces frontières ne sont pas figées. Je les fais se resserrer au fur et a mesure qu'il fait des progrès. Peu à peu son champ d'initiative se restreint parce que mon besoin de domination augmente. J'attends d'un soumis qu'il m'appartienne. Il devient ma propriété avec tous les droits que cela implique. Le soumis n'a pas d'autre vie privée que celle que je tolère. Il ne doit jamais me mentir, ne rien me cacher, tout me dire. Il n'a envers moi aucune pudeur, aucune intimité. Il n'y a pas de sujet tabou sur lequel il pourrait garder de secret. Le soumis idéal n'est pas qu'un serviteur. C'est avant tout un homme qui s'engage à servir la femme que je suis, en toute chose. Homme, j’attends aussi qu'il soit utile sexuellement. Ce n'est pas un but en soi. Mais pour moi ça fait partie de la relation. Évidemment en tant que soumis il n'est pas un amant ordinaire. Il doit accepter de tenir ce rôle seulement quand j en ai envie. J'aime faire l'amour. J'aime qu'on me fasse l'amour. Et bien. Alors le soumis doit être un homme viril, endurant, performant sexuellement. Pour ceux qui feraient semblant de ne pas comprendre je précise : Un soumis doit me satisfaire. Il doit me désirer, être capable de bander dès que j’attends ça de lui. Ses érections doivent durer aussi longtemps que je l'exige. Si je lui demande de me faire l'amour, il ne doit jamais jouir avant moi et ne pourra jouir que si je lui permets, quand je lui dirai, pas avant. C'est moi qui contrôle son plaisir et le soumis me doit le mien, aussi souvent que je l'exige, quand j'en ai envie. C'est le soumis qui me fait l'amour mais c'est moi qui le guide. En tout je choisis. Un soumis performant sexuellement c'est un homme capable de rebander très vite et qui est habile aussi avec sa bouche et sa langue. Etre une femme libre c'est n’avoir aucune contrainte. Un soumis doit accepter que je vois des amants, des liaisons ou des aventures comme ça me chante. Mon corps m'appartient et je suis libre de l'offrir à qui je veux quand je veux. J'aime que mon soumis soit jaloux. Je trouve ça normal de sa part et c'est même flatteur pour moi. Mais un bon soumis est jaloux en silence. Il garde sa jalousie pour lui sans jamais la montrer. J'aime retrouver mon soumis au retour de chez mon amant et lui dire que j'ai fait l'amour avec cet homme. Et je veux qu'il soit content pour moi si je lui dis que j'ai bien joui avec cet amant. J'ai remarqué qu'un soumis devenait dans ces circonstances bien plus performant que d'ordinaire et c'est bien pour moi s'il est excité. J'aime que mon soumis se sente humilié, j'aime humilier mon soumis je trouve ça très excitant. Je n'ai pas besoin d'un soumis seulement capable de se soumettre par jeu. Ce genre d'homme je le trouve ailleurs quand j'en ai envie. Pour qu'un soumis me convienne il faut qu'il soit à ma disposition pour tout ce que j’attends de lui, même si ça lui plaît moins ou pas du tout. Oui c'est vrai, la soumission telle que je la préfère est exigeante, et peu d'hommes sont capables je crois de s'y plier. Celui qui en est capable saura vivre heureux en étant soumis, débarrassé de son égoïsme et se consacrant tout entier à moi, à la femme que je suis, et en échange je serai sa maîtresse." Madame Fital
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Par : le 04/03/20
Mi-janvier, une partenaire me titille et s'amuse à m'exciter. Elle se demande combien de temps je pourrais tenir en chasteté, sachant que quelques jours avait toujours été le maximum que j'avais dû faire. En rigolant un peu elle suggère tout un mois. De fil en aiguille, je me demande si j'en serais effectivement capable. Elle continue à me donner des idées, des suggestions pour rendre la chose encore plus dure, me faire me sentir plus sale, et enfin j'en parle à Maîtresse, qui approuve l'idée et l'impose. Durant la totalité de février, j'ai dû: Porter ma cage de chasteté cadenassée Ne porter qu'une seule et unique culotte en satin nuit et jour Porter mes bracelets en acier aux poignets et aux chevilles Faire un rapport quotidien de mon expérience à Maîtresse Bien sûr, elle a ricané en remarquant qu'étant compatissante, elle imposerait cela sur le mois le plus court de l'année (tout en passant sous silence le fait que ce soit une année bissextile, bien sûr). Et en bonne petite soumise obéissante, je me suis bien sûr exécutée. Il s'agit d'une cage de chasteté en acier que j'avais assez peu portée, car lors du premier port, au bout de 24h le cadenas en bronze avait causé une vilaine réaction avec la peau de mon pubis, créant littéralement un trou dans ma chair, à un endroit particulièrement sensible. (Je vous rassure, nous avons bien nettoyé et il n'en reste aucune trace, je guéris heureusement très bien) De fait, j'avais acheté des cadenas en plastique pour ce dispositif, avec toujours la crainte qu'il y ait malgré tout un souci avec. C'était l'occasion de tester si je pouvais effectivement porter cette cage longtemps sans risque. Egalement, j'avais fait l'acquisition avant cela d'une cage de chasteté en silicone, et celle-ci venait avec un inconvénient de taille: je parvenais à jouir en la portant, tuant un petit peu l'intérêt de la chose... Avec cette nouvelle cage, impossible de jouir. Et pourtant, croyez-moi, j'ai longuement essayé... Au point d'avoir mes parties génitales gonflées à force de frotter à l'acier (rien de grave, encore une fois), et d'être tentée de supplier Maîtresse aussi basse que je puisse être pour qu'elle me libère (ce à quoi elle prenait bien sûr un malin plaisir à refuser d'un "Non." laconique, comme il se doit). Les 10 premiers jours furent particulièrement durs, étant habituée à me caresser pour m'endormir, je me retrouvais excitée dans mon lit, incapable d'aller jusqu'au bout, et de finir par m'endormir, assommée par ma propre excitation. Par malchance, le mois de février n'a pas été des plus reposants moralement parlant, et plusieurs sales coups nous sont tombés dessus ce mois-ci. Mais je tenais bon malgré tout, et m'accrochais à l'excitation excessive que me procurait la chasteté forcée pour continuer. Vers mi-février, je me sentais globalement moins excitée au quotidien, mais un rien suffisait à me rendre très tendue, le moindre effleurement à mes tétons, la moindre pensée perverse fonctionnait pour me rendre toute chose de façon très vive. Et la puanteur naissant de mon entrejambe captive entre l'acier et le satin ne faisait qu'aggraver la chose. J'ai même dû aller subir un examen médical pas du tout sexy ni BDSM durant lequel j'ai tenu bon et gardé les ordres qui m'étaient donnés (avec succès). J'ai également été agréablement surprise de la vitesse à laquelle mon corps s'est habitué à cette présence incongrue à l'entrejambe, et je suis complètement à l'aise à avoir mon intimité pourtant torturée dans une telle prison. J'avais peur que la sordide bosse ne m'eût dérangée, mais heureusement celle-ci resta discrète, quelque soit ma tenue. Les avantages à être grosse, je suppose. Et nous voici enfin le 29 février. Peut-être mon corps devine ce que mon esprit sait, et que la libération est enfin toute proche, mais cela fait quelques jours que l'excitation revient fortement. Les deux dernières nuits notamment ont été très difficiles, mais je tiens bon. En parallèle, Maîtresse m'a autorisée à m'offrir une nouvelle nuisette (la mienne tombant en ruines), et un collier en acier (qui est très explicite) qui sont arrivés. Je porterai la nuisette pour la première fois cette nuit, une fois débarrassée de la cage et de la culotte. Pas mal de personnes m'ont salué dans ce challenge, et me disaient ne pas être capables d'en faire autant. C'est amusant car je ne me suis jamais vraiment posée cette question pendant que j'obéissais. Et cela m'a permis aussi de rester concentrée sur ce que je faisais. Je suis fière d'avoir tenu bon, et j'ai aussi un peu peur de ce qui peut suivre, car Maîtresse semble avoir pris goût à m'avoir ainsi en chasteté, et facilement excitable. Comme d'habitude je préfère juste ne pas y penser, et me laisser guider.
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Par : le 22/03/20
Amazone. Ce mot n'évoque pas seulement une cavalière de la belle époque ou le costume qu'elle portait. C'est le souvenir d'antiques peuples de femmes guerrières. Filles d'Arès et de la naîade Harmonie, selon la légende, elles vivaient en Cappadoce, sur les rives du Thermodon, au Nord-Est de la Turquie, et conquirent de vastes étendues jusqu'en Asie Mineure; elles avaient l'habitude de se comprimer un sein dès l'enfance, afin de faciliter le tir à l'arc. Portant casque et armure, arcs de bronze et boucliers en demi-lune, ce furent les premières femmes à utiliser la cavalerie. Sans foi ni loi, vivant de pillage, elles constituaient des tribus matriarcales qui se perpétuaient par de brèves relations, une fois l'an, avec des hommes des régions voisines auxquels elles renvoyaient les enfants mâles, ne gardant que les filles qui étaient très tôt entraînées à la chasse et à la guerre. Leur pays était gouverné par une reine. Les récits les plus connus sur des Amazones viennent de l'antiquité grecque. Les Amazones apparaissent dans les textes au VIII ème siècle av. J.-C. chez Homère. Cependant, il est pratiquement certain que le mythe était transmis oralement bien avant son évocation dans l’Iliade. Cette apparition au VIIIe siècle lui donne une nouvelle impulsion et les guerrières font leur apparition sur des boucliers et des vases. Les plus anciennes représentations mises au jour datent de 700 av. J.-C. Elles se disaient filles de Mars, le dieu de la guerre; sous la conduite de reines énergiques: Orythie, Marpésia, Lam-pedo, Antiope, Hippolyte, Penthesilée, elles firent de vastes conquêtes en Asie; mais des expéditions conduites par les grands héros grecs, Hercule et Thésée défirent les Amazones sur leur territoire d'origine; Achille aurait tué Penthesilée en combat singulier pendant la guerre de Troie. Ainsi, disent les anciens, s'éteignit la nation des Amazones du Thermodon. Des historiens d'Alexandre le Grand relatent qu'il rencontra au Sud-Est du Caucase certaines de leurs descendantes. Accompagnée d'une escorte de trois cents guerrières, leur reine Thalestris vint au camp d'Alexandre et lui demanda de lui faire un enfant, afin d'allier les sangs de la plus forte des femmes et du plus puissant des hommes; selon la légende, moins ardent que Thalestris, Alexandre partagea son lit pendant treize nuits, au bout desquelles la reine rentra chez elle. L'historien grec Diodore de Sicile conte aussi les exploits des Amazones de Libye, des guerrières d'Afrique du Nord vivant avec des hommes et exerçant le pouvoir. On dit aussi qu'elles édifèrent le temple d'Ephèse qui fut l'une des sept merveilles du monde, qu'elles s'emparèrent de Troie mais que pourchassées par des tribus barbares, elles perdirent au combat leur reine Marpésia. Leur pays, gouverné par une reine, avait pour capitale, Themiscrya. Elles fondèrent Smyrne et Paphos. Enfin plusieurs historiens grecs et latins parlent d'Amazones qui auraient vécu en Scythie, dans le Sud de l'actuelle Ukraine près de l'embouchure du Don. Mais, ce ne sont pas à proprement parler des Amazones, car vivant avec des hommes, elles jouissaient d'une certaine égalité avec eux. On retrouve des Amazones en Bohème vers 730. Des voyageurs portugais du XVI ème siècle signalent des Amazones en Ethiopie; elles vivaient avec des hommes et avaient le pouvoir sur eux. Les Amazones sur lesquelles nous avons les informations les plus directes sont celles que rencontra et combattit en 1542, sur les rives du fleuve brésilien, portant maintenant leur nom, l'expédition de l'explorateur espagnol Orellana. Elles faisaient payer tribut aux peuplades voisines, et ramenaient de force de leurs expéditions, des prisonniers par qui, elles se faisaient féconder; elles gardaient leurs filles avec elles et renvoyaient les fils à leurs pères. Les Amazones du Dahomey étaient des guerrières de grande valeur qui disparurent lors de la colonisation française. Elles se distinguaient par leur mépris des dangers et par leur férocité. Au sommet des montagnes bordant la Guyane, un autre peuple d'Amazones n'obéissait qu'aux reines qu'il se donnait. Peu combatives, ces Amazones vivaient en parfait voisinage avec les autres tribus. Ainsi chaque continent connut ses propres Amazones aux mœurs différentes. Si certains historiens contemporains ont, dans leurs études, nié leur existence réelle, il parait difficile aujourd'hui de se rallier à leur opinion alors que tant d'écrivains et d'artistes ont fait figurer certaines d'entre elles dans leurs œuvres: Homère, Plutarque, Polyen, Pline, Isocrate, Lysias, Ptolémée, Hippocrate et que par ailleurs des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour des tombes de femmes guerrières, enterrées avec leurs armes entre 600 et 200 av. J.-C. Dans l'Antiquité gréco-romaine, Les Amazones formaient un groupe généralement indifférencié ou le collectif primait sur l’individuel. Dans la céramique, elles sont ainsi rarement identifiées par des inscriptions. Cependant trois Amazones se détachent du collectif et connurent des destins singuliers, abondamment contés par les auteurs anciens. Ces guerrières jouissant d’une place privilégiée dans la mythologie amazonienne sont Penthésilée, Hippolyté et Antiopé. Penthésilée, fille d'Arès et d'Otrera participe avec une dizaine d’autres amazones à la guerre de Troie afin de venir en aide à Priam, roi de Troie, suite à la mort d’Hector. Elle prouve sa valeur en tuant de nombreux Grecs et grâce à elle les Troyens reprennent le dessus. Mais Achille apparait, défie la reine des Amazones et la tue en combat singulier. Après sa mort, il tombe amoureux d’elle et pleure sa mort. Il recueille son corps et l'enterre avec tous les honneurs. Hippolyté, quant à elle, est la reine des Amazones et son père, Arès, lui a transmis une ceinture en reconnaissance de ses aptitudes guerrières. Lors de son IX ème travail, Héraclès doit récupérer cette ceinture pour la fille d’Eurysthée qui lui a commandé les travaux. Héraclès accoste à Thémiscyra, la capitale amazonienne, et combat les Amazones pour obtenir la ceinture. Il tue finalement la reine pour la lui soutirer. On raconte aussi qu'Hippolyté s'éprit du héros et lui offrit. Antiopé fut vaincue et enlevée par Thésée, qu'elle épousa et auquel elle donna un fils, Hippolyte qui fut aimé de Phèdre. son rapt amena les Amazones à marcher sur Athènes en représailles, afin de délivrer leur sœur. Siphione vint féliciter Jason après la capture de la Toison d'Or. Lysippé brisait les membres des garçons afin de les obliger à s'occuper des corvées domestiques pendant que les femmes gouvernaient et faisaient la guerre. Elle institua le culte d'Artémis. Les Amazones qui survécurent au massacre attribué à Héraklès se réfugièrent dans les montagnes d'Albanie, près de Colchis; certaines s'établirent au pied du mont Caucase, tandis que leurs voisins, les Gargarensiens, montaient vers le Nord; tous les ans, au printemps, les deux groupes se rencontraient sur la montagne, séparant leurs territoires, pour une cohabitation de deux mois, et s'unissaient après un sacrifice rituel; dès qu'une Amazone se trouvait enceinte, elle rentrait dans son pays; les garçons étaient confiés aux Gargarensiens. Les Amazones du Thermodon qui vivaient en Asie Mineure accompagnèrent leurs maris à la conquête de la Sarmatie asiatique. Impuissantes, elles assistèrent au massacre de leurs compagnons et durent, pour survivre, se revêtir des armes des morts et se battre. Elles vainquirent. Encouragées par ce premier succès, elles rentrèrent en traînant dans leur sillage des prisonniers. Elles constituèrent alors le premier royaume des Amazones et instituèrent des lois. Marpésia reçut le commandement des armées et Lampetho la direction de l'État avec le titre de reine. Les Amazones firent le serment solennel de renoncer au mariage mais, comme une présence mâle était indispensable à la reproduction, elles établirent la paix avec les Etats voisins. Une clause scellait cette apparente générosité. Les hommes devaient se trouver, chaque année, à époque fixe, sur la frontière du territoire. Les Amazones de la mer Caspienne ne doivent pas être confondues avec les Amazones libyennes vêtues de peau de serpent, qui vivaient sur une île du lac Tritonis qui s'allièrent à Dionysos. Leur reine Myrina, à la tête d'une puissante armée, envahit le territoire des Atlantes, s'empara de la cité de Cerné, extermina les hommes, emporta les enfants comme esclaves et rasa les murs de la ville. Lorsque le reste des habitants se rendirent, elle construisit la nouvelle cité de Myrina. Après la bataille, alors que les Amazones et les habitants célébraient leur victoire, leurs ennemis les surprirent désarmés et massacrèrent les troupes de la reine. Celle-ci s'échappa, traversa la Libye, se constitua une nouvelle armée, entra en Egypte où elle rencontra le fils d'Isis, Horus, puis envahit l'Arabie, créant des villes: Cycmé, Pitané, Priène. Elle soumit plusieurs îles égéennes, notamment Lesbos, y bâtit la cité de Mitylène. Elle fut enfin vaincue et tuée par le roi de Thrace. Ces femmes guerrières ne sont pas uniquement des produits de l'imagination des mythographes; certaines traditions confirment l'existence de femmes-soldats en Asie, en Afrique et en Amérique, voire en Europe. Au VIII ème siècle, il existait en Bohème, des femmes formant une corporation militaire sous les ordres de Vlasta; après avoir construit des fortifications, résisté au duc Przémyslas, elles exterminèrent tous les hommes ou les réduisirent en esclavage. Leur dureté est surtout une dureté guerrière, comparable à celle de bien des peuples belliqueux, et les preuves d'autorité qu'elles montrent sont comparables à celles de la plupart des groupes dominants. Si certains auteurs vantent leur virginité, d'autres les dépeignent comme des amoureuses sensuelles et actives lors de leurs contacts annuels avec les hommes. L'hypothétique ablation des seins est une mutilation volontaire que les Amazones, se seraient imposées à elles-mêmes. En littérature, la reine des Amazones Hippolyte apparaît dans la comédie de Shakespeare "Le Songe d'une nuit d'été", puis au siècle suivant, Houdar de la Motte met en scène Marpésia dans "Marthésie, première reine des Amazones." L'allégorie des Amazones continue d’être questionné par les époques postérieures jusqu’à aujourd’hui où leur mythe a été enrichi de nombreux nouveaux symboles. Les années 1970 marquent un tournant dans cette réception en raison du développement des luttes sociales et particulièrement des mouvements féministes. Les Amazones connaissent un écho particulièrement fort dans ces mouvements sociaux, en quête d’une légitimité. Source d'inspiration et de courage ou abomination et désolation ? Entre féminisme et sexisme, priorité à la réalité historique. En général, les Amazones sont très mal desservies par le cinéma, de Wonder Woman à Supernatural en passant par Xena, en véhiculant l'image stéréotypée de la femme guerrière, indépendante et agressive. Ce nouveau personnage féminin sert-elle un fantasme masculin de domination, ou introduit-elle une nouvelle liberté dans la conception du genre féminin ? En tout état de cause, ces femmes-soldats méritent pour le moins une plus grande considération. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/04/20
(Réédition du 28/04/2020 -> 20/04/2024 - 1438 Vues) . Les femmes mariées ont-elles des prédispositions dans la Soumission ? Qu'est-ce qu'une Femme Mariée dans son désir de sérénité, ses pulsions extrêmes, et sa volonté à s'épanouir dans une relation BDSM ? Entre illusion et idéalisme, frustration et désir de consommation à outrance, à l'éveil de leurs pulsions, les femmes mariées convergent toutes vers les sites où la lubricité est Reine. "Vers un dernier regain d'énergie, pour une jouissance se voulant libératrice" pourrait-on dire de celles-ci. A travers un dossier décryptant certains profils de femmes, leurs façons de penser et de réagir par leurs pulsions qui les étreignent, et les répercussions de leurs actes sur leurs environnements.. Plongez dans un sujet des plus captivants, où le rêve a plus d'importance que l'objectivité, la débauche a plus d'importance que les responsabilités. Et d'une vérité qui ne peut qu'éclater ; Leurs besoins de vouloir respirer à tout prix.   01 - A qui s'adresse cet article ? Ironiquement, moins pour les femmes mariées que pour leurs partenaires de vie, ou d'un soir.. Cet article pouvant se révéler dur et anxiogène pour les femmes n'ayant jamais effectué un travail d'introspection (Voir nuisible dans leurs désirs de spontanéité à se donner pour le plaisir). Il est plutôt recommandé pour les hommes en devenir, les "cocufiés", ou simplement les Dominants à la petite semaine ne comprenant pas les raisons de leurs ruptures avec ce type de femmes. Même si il est extrêmement difficile de se définir en tant qu'être humain dans une société pré-établie, seul les travailleurs/ses y trouveront leurs comptes dans ces écrits et conserveront une certaine excitation dans leurs lectures. Le but de celui-ci n'étant pas de se donner bonne conscience, mais de se donner les "clés" indispensables à la compréhension de ces femmes, afin d'identifier leurs bien être de leurs plaisirs, et leurs besoins de leurs envies.   02 - Quels sont les principaux profils de femmes mariées arpentant un site de BDSM ?   - La femme dite "Vanille". - La femme dite "Débauchée". - La femme dite "Masochiste". - La femme dite "En relation BDSM".   - La femme dite "Vanille". Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme dite "Vanille" a généralement une attitude constructive de communication dans son couple. Mais ne sachant pas comment fonctionne l'homme, elle sera d'une nature à vouloir régler sa frustration sexuelle et émotionnelle de façon factuelle (Rationnelle) sans connaitre la façon de l’appréhender de par ses pulsions de femme qu'elle décidera sciemment d'ignorer. Les échanges se révélant souvent infructueux avec leurs conjoints, elle aura d'autant plus de justification à rejoindre des groupes (Notamment créée par des ami(e)s extravertis), ou des communautés de sites "d'informations" sur les relations de couples. Profitant de ces escapades sous le couvert de vouloir faire évoluer leur couple, c'est souvent dans ce cadre que les femmes "vanille" se découvrent le temps et l'excitation à explorer des pratiques jamais réalisées auparavant (Voir refoulées). Il sera très difficile de faire la part des choses pour elle par la suite, oscillant entre son désir et son "travail" de faire revivre une continuité dans son couple, et l'ivresse de son appétit récemment découvert. Elle échouera de façon ponctuelle sur des sites BDSM de part ses rêves d'un amant fougueux et charismatique, ou d'un homme façonné de toute pièce estampillé "50 nuances de Grey" (Personnage créé et commercialisé pour satisfaire les désirs utopique des femmes sans expérience, et ayant bien sûr un pouvoir d'achat).   - La femme dite "Débauchée". Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme débauchée se veut sportive, créative et originale. A la fois synonyme de sa volonté de dépenser son énergie, que pour sa capacité à vouloir "leurrer" l'autre de ses besoins constants hors-normes. Ayant un fort désir sexuel et de fraicheur de vivre, sa relation de couple se sera basée essentiellement sur des hommes simples ayant eu juste le courage de les aborder. Cependant, sachant sa lubricité latente, et prônant les concessions envers leurs conjoints pour contrebalancer sa libido se rapprochant à l'apogée de la Nymphomanie, elle n'aura aucune stratégie à long terme pour contrecarrer l'épuisement moral et physique de leurs partenaires. Une routine s'installant de leurs "sens du service" contribuant à l’oisiveté de leurs conjoints, "qu'eux" attribueront à une "stabilité" de couple. Un mensonge éhonté sur ses besoins extrêmes dès la création de leurs relations, qui l'a feront chavirer à 180 degrés, l’obsession et la satisfaction sexuelle d'un mâle passant maintenant avant toutes choses.   - La femme dite "Masochiste". Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme Masochiste se veut cultivée, distinguée et marginale. Ayant une approche emplie de volontariat et d'initiative envers son partenaire, ses pulsions l'a porteront vers un tempérament caractériel lorsque la moindre stabilité se fera sentir. Comptant sur sa capacité à maintenir cette souffrance intérieure, elle n'aura de cesse pourtant de vouloir repousser les limites de leurs conjoints pour qu'il l'a stoppe, ou qu'il l'a touche de nouveau par les sentiments. Cependant, il devient impossible pour son conjoint de la contenter, de son incapacité à appréhender le masochisme en elle, qu'il avait pris pour une forte personnalité dans les débuts de leurs idylles. Sans-gène, et sachant pertinemment ses besoins perpétuels, elle n'hésitera pas à cumuler plusieurs partenaires pour se sustenter. L'excitation des actes étant plus important pour elles, que ceux qui les prodiguent.   - La femme dite "En relation BDSM". Lorsque ses pulsions se manifestent, la femme "En relation BDSM" s'évertue à légitimer ses choix. Se voulant concrètement épanouie, elle voudra s'afficher auprès de son Dominant dans un tourbillon d'esthétisme et d'osmose véritable. Libre d’apparence dans ses choix de vie, elle n'en n'est pas moins prisonnière d'une relation peu hétéroclite, où seul les sites extrêmes et un environnement averti, sont dans la capacité de témoigner de leurs complicités dans leurs pulsions. Si la relation avec ce type de femmes est basé et limité à la préservation de leurs plaisirs extrêmes, elle en est aussi la fondation et le réconfort dans leurs couples. Gravitant entre une désuétude à se renouveler, et l'obsession croissante à pouvoir se faire concurrencer/détrôner dans leurs idylles, elles se cherchent plus une voie à "immortaliser" leurs relations, qu'à la faire évoluer.   03 - D'où provient l'excitation d'une femme mariée ? Une femme traverse plusieurs étapes naturelles dans son existence, qu'importe la société où elle évolue. Elles les amènent à se confronter entre leurs choix d'évolution de femme, et leurs fonctions imposées (empiriques) par leurs corps. En fonction de son éducation, de son environnement et de ses aspirations, elle sera amenée très tôt à faire d'elle-même des concessions de vie, plus ou moins bien vécues. Cette limite définie sera précurseure de ses premières frustrations, et déterminera assurément dans le même temps son niveau d'excitation et de plaisir dans ses futures relations. Sachant cela, il convient qu'il devient difficile et usant, à vouloir se tracer une "route" bien droite en tant que femme, mariée et mère, qu'importe sa volonté et ses actes. (La citation que "La vie trouve toujours son chemin" suggère que celle-ci est d'ailleurs sinueuse, et qu'il est peut être une gageure de vouloir la rendre droite de son égo, à vouloir garder le contrôle de sa vie.) Clairement, la femme compense plus pour son plaisir, qu'elle n'a d'exigence envers lui. Ce qui me fait dire que plus elle travaillera à se donner un sens à sa vie, plus elle se donnera au plaisir pour lui échapper. Une logique et non un paradoxe d'un corps adapté prêt à épouser la vie, et non un homme.   La Suite : https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2)   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/3754/lhomme-enfant -> L'Homme Enfant. https://www.bdsm.fr/blog/4897/o-nanisme-je-men-branle-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis. https://www.bdsm.fr/blog/4212/mentalit%C3%A9-cum-slave-notions -> Mentalité : Cum-Slave. (Notions)
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Par : le 28/04/20
La voiture quitta la route pour s'arrêter en contrebas d'un bouquet d'arbres jouxtant une grange délabrée. Hormis quelques chants d'oiseaux et le bruissement du vent entre les feuilles, l'endroit était parfaitement silencieux. Le soleil était chaud, et l'endroit désert. Pourquoi, ne pas se laisser aller ? D'un geste, Charlotte dégrafa sa minijupe et la fit glisser le long de ses jambes en même temps que son string. Puis elle ôta son chemisier, son soutien gorge, et jeta le tout sur la banquette arrière. - Est-ce que je plais comme ça ? Minauda-t-elle. Juliette ne répondit pas, comme si elle n'avait même pas remarqué le rapide effeuillage de son amie. Pourtant, Charlotte la vit serrer les dents et presser un peu plus fort le volant entre ses poings. Enhardie par cette réaction, elle se pencha un peu et déboutonna le short de Juliette, juste assez pour que sa main puisse se frayer un passage jusqu'en bas de son ventre. Elle découvrit à tâtons un pubis parfaitement lisse, un peu plus bas encore, le léger relief intime des lèvres moites. Juliette se laissa faire quelques instants sans réagir. Brusquement, elle aggripa les cheveux de Charlotte et lui colla violemment la joue contre sa cuisse. - Ecoute-moi bien Charlotte, gronda-t-elle sur un ton abrupt, Il faut que tu saches que je n'aime pas beaucoup que l'on prenne les initiatives à ma place, tu as compris ? Charlotte acquiesça sans mot dire. Elle qui, quelques instants plus tôt, était persuadée d'avoir gagné le cœur de son amie, subissait à nouveau sa violence. Elle se sentait anéantie, ridicule ainsi contrainte et nue, mais en même temps, elle éprouvait un étrange plaisir qui l'empêchait de tenter de se dégager ou de fondre en larmes. Le sexe de Juliette était là, tout près de son visage. Elle en devinait le parfum intime. Elle l'avait touché du doigt. Elle l'avait senti humide et cela ne pouvait pas la tromper: Juliette était excitée elle aussi. Son amie relâcha sa pression qui devient caresse. Elle releva jusqu'à sa bouche les lèvres de Charlotte et l'embrassa à nouveau, plus tendrement cette fois. - Xavier ne t'a jamais emmenée ici ? Demanda-t-elle d'une voix de miel. Cet endroit appartient à l'un de mes cousins. Tu ne trouves pas cet endroit magique ? Elle demeura songeuse, appuyée contre le volant à observer les alentours. La grange, dont une partie de la toiture s'était effondrée depuis longtemps était dévorée de lierre et de chèvrefeuille. Un doux parfum de liberté et de sensualité flolttait dans l'air, enveloppant les deux jeunes corps d'un irrépréssible désir. Seul, un chemin serpentait entre les coquelicots et les fougères jusqu'aux ventaux vermoulus du portail. On le distinguait à peine derrière un groupe de jeunes sureaux indisciplinés qui en gardaient l'entrée. - Sors de la voiture, Charlotte, j'ai envie de te regarder. Charlotte obéit à nouveau. Dehors, sous les arbres, le sol moussu dégageait une odeur puissante d'humus. Elle demeura quelques instants immobile à sentir le parfum du vent tiède glissant sur sa peau. Être nue sous le feuillage, au bord d'une route de campagne, ne lui semblait en rien extravagant à cause du regard de son amie posé sur elle. Elle s'aventura de quelques pas dans la futaie. Sous la plante de ses pieds, les brindilles sèches craquelaient, tandis qu'à l'odeur fraîche de l'humus se mêlaient celles, plus entêtantes encore, des herbes chaudes et des fleurs gorgées de soleil. Tout éveillait en elle son animalité. Elle se retourna. Juliette avançait vers la grange d'un pas lent, à l'élasticité féline. Charlotte eut tout à coup le désir de posséder son amie. La prendre par les hanches et l'attirer vers elle. Caresser ses fesses, en découvrir les formes, embrasser ses seins fermes, en mordiller les aréoles brunes.Toucher son ventre chaud et lisse. Elle marcha à son tour vers la grange. Dans le fond du bâtiment, une échelle en bois menait à l'étage, une sorte de mezzanine sombre. Charlotte adora aussitôt cet endroit. Elle aimait le bruissement tranquille des arbres tout proches, la lumière dorée du soleil filtrant à travers le toit éventré, et le suave parfum d'été qui se dégageait de la paille. - J'aime bien te voir nue dans ce lieu. Elle roulèrent sans un mot sur le sol paillé. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant, se mordant et se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un jaillissement furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand Xavier commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent, On dirait un peintre occupé à préparer ses pinceaux. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. Juliette marqua une légère pause avant de reprendre: - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à une poutre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que Juliette l'ôtait de son short. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes du monde, devenir leur proie et se griser à l'idée de payer par le fouet, le fait dêtre leur plus dangereuse concurrente. Le premier coup claqua séchement contre ses fesses. Juliette n'était pas du style à y aller progressivement. Elle avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. Sa réaction sembla plaire à Juliette. Elle leva le bras encore plus haut, abbatit le ceinturon avec plus de force et cette fois, Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant à la corde qui la tenait étirée. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. - Retourne-toi, dit Juliette d'une voix calme. Aggripée à sa corde, ruisselante de sueur, Charlotte était épuisée. - Non, pas devant Juliette, haleta-t-elle, Pas devant. -Tu dois aller jusqu'au bout de ton désir, Chalotte, Allons retourne-toi vers moi. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Juliette ne refrappa pas immédiatement. Elle attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Au coup suivant, elle ne tenta plus d'esquiver. N'avait-elle pas désiré cette correction ? Juliette avait raison; elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà de cette douleur qui lui arrachait des cris et des larmes. Par dépit, elle plongea son regard dans celui de son amie et elles ne se lachèrent plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Elle se voyait onduler au bout de sa corde, en sentant ses seins frétiller, ses cuisses tendues, son ventre creusé. Elle se voyait brûler sous les coups, s'enflammer toute entière. Juliette continuait à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Se suspendant à sa corde, Charlotte jeta le bassin en avant, enroula ses jambes autour du cou de son amie pour emprisonner son visage contre son sexe ouvert. Juliette réagit en dardant une langue aussi droite et rigide qu'un membre d'homme sur son clitoris. À ce seul contact, Charlotte jouit aussitôt. Enfin Juliette se détacha d'elle. la corde à laquelle elle était suspendue fut coupée et Charlotte se laissa tomber sur le sol, savourant l'étrange bonheur de sa soumission. Les parties de son corps offensées, devenues douloureuses, lui apparaissèrent plus belles, comme anoblies par les marques fraîches, stigmates de la flagellation. Elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/20
Le sadomasochisme est une relation particulière dans laquelle deux partenaires s’engagent dans une relation dominant/dominé, de façon adulte et consentante et qui n'engendre aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants ou le public. C'est un choix individuel et libre. L'activité existe uniquement par celui qui le conçoit et par celle qui va le faire vivre, ou inversement. Aucune loi ne la régit, à part des règles de sécurité. Il y a autant de BDSM différents que d'individus qui le pratiquent. L'important est de se connaître afin de vivre au mieux ses fantasmes. Aucune pratique n'implique obligatoirement le passage à l'acte sexuel. Toutefois, il est fréquent de la voir interprétée par les participants comme un prélude érotique. Les pratiques BDSM ont un poids psychologique essentiel, voire fondamental. C'est le cas dans celles qui ont une forte dimension de soumission ou de domination liée à un statut ou une situation. Les partenaires pratiquent ces jeux afin d'obtenir, par l'exacerbation de leurs sens et de leurs fantasmes, un désir sexuel plus intense. La douleur psychologique, humiliation ou physique peut devenir souffrance. Mais la douleur devient plaisir lorsque la charge d'endorphine couvre le choc de la douleur. Ceux qui le découvrent seront toujours en quête, car dans ce cas, le désir est accru. Il ne faut pas confondre BDSM avec sadomasochisme, la dimension de douleur est nettement moins présente dans le BDSM qui se centre principalement sur l'aspect domination et la dimension psychologique. Pour certains adeptes, le plaisir sexuel se double d’une décharge d’endorphine, et la douleur plonge l’individu dans un état d’euphorie très intense. Depuis l’origine de l’homme, douleurs et plaisirs ont entretenu des rapports extrêmement ambigus. La douleur et le plaisir sont les deux faces opposées d’un même corps , tel Janus le dieu romain aux deux visages, complémentaires et sans doute indissociables des comportements humains. De nombreuses règles peuvent régir les comportements, les autorisations et interdictions des deux personnes, sous la la forme d'un contrat généralement écrit. Un journal peut aussi être tenu à jour quotidiennement. Ces engagements font partie de ce qui peut structurer une relation BDSM sans incorporer encore une fois, nécessairement des actes sexuels. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew: ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter, énonce les statuts des uns et des autres. À titre d’exemple, dans le roman "La Vénus à la fourrure": "L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété." Dans ce contexte, l’individu devient soumis, non pas parce que cet état est inscrit dans sa nature, mais parce qu’il le désire. En outre, il le devient, non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps: il le devient justement parce qu'il a un corps et que ce corps lui appartient. Le dominant prend possession de lui et il devient sa propriété. Dès lors, le rôle de la soumise ou du soumis est défini. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion juridique de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu de rôle et plus exactement, dans une modalisation. C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle la soumission mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que la Maîtresse ou le Maître prend entièrement possession de la soumise comme propriété, il précise également que, si elle sent qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, elle peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître pour stopper immédiatement une action ou une punition. De même, la soumise ou le soumis peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. Lors d'une séance, c'est le fameux safeword qui, utilisé par la personne qui se soumet, indique au partenaire qu'il doit immédiatement et sans discussion interrompre l'action en cours, et la délivrer de toutes contraintes éventuelles aussi rapidement et prudemment que possible. La négociation des fantasmes permet donc toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. On ne le répétera jamais assez aux novices en soumission, le safeword est toujours à considérer comme appelant une réaction de la plus haute urgence, quelle que soit la situation, et aussi anodine puisse-t-elle paraître aux yeux de celui qui contrôle les événements. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. Dans l’univers BDSM, le contrat de soumission n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’ état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Le véritable sadisme n’est-il pas d'infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait pas en principe partie de l’univers SM. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Dès lors, de quelle manière le dominant prend-il véritablement possession du dominé ? Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation; il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire peut varier dans le temps et dans l'espace. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. La Maîtresse ou le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de la personne dominée et, tout en ne mettant pas en danger la vie de la soumise, ou du soumis, édicte des règles de comportement, comme par exemple, d'exiger d'elle ou de lui, de vivre en permanence avec des signes de soumission, ou de se faire tatouer, de percer ou de se faire percer le corps. En d’autres termes, prendre possession de la soumise ou du soumis, c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public, à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Le jeu sadomasochiste est également signifié dans le langage lorsque les individus conviennent d’un certain nombre de rites d’usage. Le consentement, la négociation des désirs qui précède tout contrat, mais aussi souvent l’échange des rôles entre partenaires, indiquent combien le caractère dramatique du contrat n’est qu’illusoire. En quelque sorte, la soumise ou le soumis conserve toujours la maîtrise de son corps, puisque à tout moment il peut arrêter le jeu, et nous sommes ici bien plus dans un jeu de rôle ou de masque, que dans le tragique d’une relation humaine. Les pratiques BDSM n’ont donc en principe, aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique et toujours encadrée. Elles ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation de soumission, encore moins d'esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile et instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, trop souvent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent, en effet, aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique, des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Voilà pourquoi seule l'imagination de la Maîtresse ou du Maître, sans cesse renouvelée, peut assurer la pérénnité et l'épanouissement d'une relation SM. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de "La Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons à la représentation des catégories de sexe, il est possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il y ait une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Par ailleurs, il existe de véritables et authentiques cas de relation de domination féminine sur des hommes soumis. Alors que le rôle féminin et masculin ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Cependant, bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque et renouer avec les jeux de l’enfance. L’individu se projette et trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d’un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles et les statuts de chacun. Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir sans tenir compte des désirs de l’autre. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs, des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/05/20
Quand elle franchit la porte de son bureau, Juliette se sentait nerveuse; la veille, elle avait accepté, malgré elle, de se soumettre à Chloé; elle était revêtue de l'un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues plus provocantes; le tailleur jupe, en flanelle noire, était composé d'une jupe droite lui arrivant très au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur, sous son corsage flottant, un soutien-gorge balconnet, ouvert, transparent et durement baleiné, rehaussant une poitrine généreuse mais ferme aux larges aréoles brunes; elle ne portait ni string, ni tanga; elle allait donc le ventre nu, d'autant plus nu que Chloé exigeait qu'elle soit intégralement rasée, lisse, offerte et ouverte, et qu'elle porte en permanence, fixé au centre de ses reins, un rosebud anal, de façon que le mouvement de ses muscles ne puisse le repousser mais qu'on puisse pénétrer au besoin son autre voie. Elle entretenait sa silhouette, en faisant de la gymnastique quotidiennement, et en montant à cheval tous les week-ends; à vingt ans, c'était une femme au physique séduisant, à la fois stricte et féminine; ses lunettes fines lui donnaient un air sérieux et élégant. Elle en imposait car elle se tenait toujours très droite avec des chaussures à talons hauts; ce jour-là, elle portait le chignon et son maquillage était discret. Lorsqu'elle passa devant Chloé qui était assise à l'accueil, elle la salua d'un signe de tête sans dire un mot et se dirigea vers son bureau. Celui-ci était spacieux, meublé en style moderne, d'un canapé en cuir noir Knoll, et d'une grande table en verre. Des plantes vertes agrémentaient le décor. Elle prit l'interphone et demanda à Chloé de venir. Quelques instants plus tard, elle frappa à la porte. Chloé s'assit sans dire un mot. - Voilà, j'ai décidé d'arrêter ce petit jeu, c'était une fantaisie mais nous sommes allées trop loin, je ne suis pas vraiment lesbienne, vous non plus d'ailleurs, nous nous sommes accordées mutuellement des libertés mais je crois qu'il faut mettre un terme à tout cela. Nos relations resteront cordiales mais compte tenu de ce qui s'est passé entre nous il est préférable de nous éloigner. Bien entendu il est hors de question que vous en subissiez quelque dommage que ce soit, j'ai donc conclu un arrangement avec l'un de nos sous-traitants, il vous fera un contrat avec un salaire plus élevé que celui que vous percevez ici. Voilà, je vous conserve toute mon amitié mais il serait souhaitable à l'avenir de se vouvoyer." Chloé eut un nœud à la gorge, elle était déstabilisée, l'attitude calme de Juliette, le fait de la voir dans cette tenue qu'elle associait à celle qui était sa patronne froide et autoritaire, le fait de ressentir sa détermination, tout ça remettait en cause ses acquis, tout allait peut-être s'écrouler comme un jeu de cartes. Elle savait que sa prochaine phrase allait déterminer la nature de leur relation future. Ce sera celle qui fera la première erreur qui aura perdu se dit-elle. Elles s'observèrent un long moment, puis Chloé décida d'entrer dans la bataille. Cependant, elle avait senti le changement de ton de Juliette, celui-ci n'était plus aussi assuré, bien que cherchant à le dissimuler, elle commençait à perdre pied, elle profita de ce moment de faiblesse pour porter l'estocade, elle se leva et s'approcha, elle lui tira les cheveux pour la forcer à la regarder, droit dans les yeux: - C'est toi qui es venue me chercher, moi je ne t'avais rien demandé. - Euh oui je sais, mais j'y ai été contrainte par Laurence. - Oui mais Laurence ne t'a rien imposée elle non plus, je connais votre histoire, elle t'a laissé le choix de poursuivre votre relation ou non, c'est toi qui a accepté. - Tu as accepté oui ou non ? - Oui. - Tu dis que tu n'es pas lesbienne, je crois plutôt que tu es bisexuelle, maso-bisexuelle, tu as pris autant de plaisir que moi dans cette relation, alors pourquoi veux-tu arrêter ? - Mais vous non plus, vous n'êtes pas lesbienne, vous me l'avez dit. - Moi c'est différent, je suis libertine, je prends le plaisir là où il est sans me poser de question, me faire lécher par ma patronne, c'est une jouissance autant cérébrale que physique; pour toi de lécher ta secrétaire, c'est un plaisir aussi, le plaisir de l'interdit sans doute. - Chloé, je vous en prie, ne rendez pas ma tâche plus difficile, nous sommes libres de nos choix, nous avons joué vous et moi mais maintenant ça suffit, cette situation ne me convient plus, alors je vous le dit voilà tout. Regardez notre différence d'âge, nos styles sont différents, nous ne faisons pas partie de la même classe sociale, nous n'avons pas la même culture, tout nous sépare. - C'est justement pour ça que tu m'intéresses, parce que tout nous sépare. Puis elle lui saisit la main et la fourra entre ses jambes. - Allez vas-y, tu sais ce que tu as à faire. Juliette retira sa main énergiquement et baissa le tête, Chloé lui tira à nouveau les cheveux plus fort, puis d'un ton autoritaire: - Vas y je te dis ! Alors Juliette, mécaniquement, la main tremblante, lentement, remonta vers son sexe et le caressa. - Écoute ma chérie, il faut que tu te mettes dans la tête que tu as deux vies bien distinctes, ta vie classique, celle que tu mènes depuis toujours de femme d'affaires qui s'amuse à regarder les autres de haut et puis celle où tu es exactement l'inverse, tu es ma soumise, c'est toi qui doit exécuter tous mes caprices. Mais réfléchis, au fond tu as de la chance, avec moi au moins tu vis vraiment ! Bon je vais être gentille, je t'accorde la liberté totale en dehors de nos relations, c'est à dire que tu pourras rencontrer un homme si tu en as envie ou quoi que ce soit d'autre. Mais je te préviens, je n'accepterai plus de rébellion dans nos relations personnelles, tu dois accepter cette situation, tu n'as plus le choix, tu m'appartiens." - J'ai compris. - Tu vas être sage et obéissante ? - Oui... - Alors dis-le. - Je vais être sage et obéissante... Chloé se déshabilla et se mit à quatre pattes sur le canapé, Juliette lui lécha le cul. Chloé jouissait de la situation; celle qui un quart-d'heure plus tôt avec son tailleur Chanel lui faisait la leçon était en train de lui lécher l'anus, à elle, sa secrétaire. Puis, au bout d'un moment, Chloé se leva, se rhabilla et sortit du bureau, elle revint deux minutes plus tard, un trousseau de clés en main qu'elle jeta sur le bureau puis elle prit une feuille et griffonna quelque chose dessus. - Voilà c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu resteras habillée comme tu es mais tu auras ôté ton soutien-gorge et ton string et dégrafé deux boutons de ton chemisier. Juliette, livide, acquiesça sans dire un mot. Lorsque Chloé rentra chez elle il était vingt et une heures passé, elle s'approcha de Juliette, la prit affectueusement dans les bras et l'embrassa, en ouvrant un coffret qu'elle avait à la main et en sortit un large collier, ras le cou en or, avec un médaillon gravé. - Je t'ai fait un cadeau, tu ne peux pas dire que je ne te gâte pas. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à ça, vraiment c'est gentil. - Avant de dire que c'est gentil, lis ce qui est gravé sur le médaillon. Elle prit ses lunettes et lu "Juliette" en gros, puis en petit "Propriété de Chloé de Moras" suivi de son téléphone. - Non tu plaisantes !! Tu veux que je mette ça ? Tu n'as donc plus aucun respect pour moi ? C'est hors de question, tu vas trop loin maintenant. - Viens ici et baisse les yeux, tu veux que je me fâche ? - Non. Comme un robot elle approcha, Chloé lui mit le collier autour du cou puis sortant une petite pince de son sac écrasa le fermoir pour qu'on ne puisse plus jamais l'ouvrir. - Attention, si tu l'enlèves, je te fais tatouer au fer sur le pubis. Progressivement Juliette s’enfonçait dans la soumission totale, Chloé avait l'intelligence de la faire progresser par paliers; jusqu'ou l'amènerait-elle ? Juliette qui était une femme BCBG avait une honte infinie, d'abord de se retrouver à agir d'une manière qu'elle jugeait totalement avilissante et inavouable mais de plus avec une jeune fille de vingt ans, qui non seulement aurait pu être sa fille, mais qui de plus était son employée. Malgré cela et contre son gré elle devait bien admettre que cette situation l'excitait. Elle savait qu'elle obtiendrait tout d'elle, même ce qu'elle n'osait pas avouer. Le lendemain, au travail elle reçu un SMS : Appelle moi à ton bureau ! Elle le fit, une fois entrée, Chloé s'assit sur le canapé, retira son string et écarta les jambes, puis l'œil narquois. - J'ai une petite envie, viens ici ! Sans dire un mot, Juliette qui avait compris ce qu'elle attendait d'elle s'accroupit et entama un cunnilingus, bien malgré elle elle était devenue experte en la matière lui léchant d'abord les grandes lèvres avec le plat de sa langue puis se concentrant sur le clitoris le titillant du bout de la langue d'abord doucement puis en accélérant, pendant ce temps elle pénétrait un doigt dans son anus, en faisait des petits cercles; la jouissance vint rapidement, une fois satisfaite dans un râle étouffé, Chloé lui lui tapota la joue. - Maintenant, lèche moi l'anus, ce soir tu viens chez moi à vingt heures. Je sonne et au lieu de Chloé, c’est une belle inconnue qui m’ouvre riant de ma surprise. Je l'entends me demander de rentrer et de venir à la cuisine où elle s’active pour finir de préparer des cocktails. Elle me présente la jolie fille. - Voilà, c’est Laura et ne ris pas, moi aussi j’ai franchi le pas, c’est ma femme me dit-elle en m’embrassant doucement sur les joues. Je pensais que toutes mes prévisions tombaient à l’eau et j’étais bien loin du compte en réalité. On s’installa au salon pour déguster les douceurs un peu alcoolisées qui avaient été préparées. Chloé me raconta leur rencontre faisant référence à la nôtre en comparaison comme si elle voulait me la rappeler, en me narguant. Après trois verres, Laura mit de la musique douce et me demandant si j’aimais danser, elle me tendit la main; regardant Chloé, elle acquiesça de la tête; je me retrouvais dans les bras de Laura me guidant dans une danse lascive, ses ses mains sur mes reins. Chloé nous regardait sirotant son verre quand les doigts de Laura se posèrent sur mes hanches faisant remonter ma robe sur mes cuisses découvrant le haut de mes bas tenus par un porte-jarretelles. - "Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope" lui dit-elle. Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla en dessous de ma robe devait faire son effet. - Déshabille-la, elle adore ça dit en réponse Chloé. Alors Laura fit glisser la fermeture de ma robe, me la retira, frôlant de ses doigts ma peau la faisant frissonner à ce contact. Elle me fit tourner sur moi-même pour laisser Chloé me voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Laura se coller dans mon dos. Bientôt Chloé me fixa sur la bouche un bâillon-boule pendant que Laura me liait les chevilles avec des lanières de cuir reliées au canapé. Elle saisit ensuite mes poignets, qu'elle écarta en croix, comme mes cuisses. J'étais ainsi offerte à mes deux maîtresses. J'allais être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Ce fut Chloé qui me flagella, sur le ventre, l'intérieur des cuisses et les seins. Puis, elles me détachèrent de façon à pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Laura dégrafant mon soutien-gorge pour que Chloé pétrisse mes seins de ses mains. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre passant de mes seins à mon ventre; doucement les quatre mains firent glisser mon string, leurs bouches sur mes fesses pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, en me faisant tourner sur moi-même au bout d’un moment pour explorer l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands. Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par la main, et on se retrouva dans la chambre; je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi. Je découvris le corps de Laura, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse. Chloé m’encourageait en me caressant, tout en introduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant au plaisir et à la merci de Laura qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille. M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Chloé et pour la première fois, alors qu’elle ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre inondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa. Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants; elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté. La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène nues à table et pendant que je finissais le dessert, Laura glissa sous la table avec sa flûte de champagne, m'écarta et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède. Où était passée la fringante quadragénaire sûre d'elle ? - Qu’est-ce qui m’attend maintenant ? demanda Juliette fébrilement. - Tu seras dressée par une Domina, une Maîtresse professionnelle. - Durement ? - Oui, très durement, tu franchiras un nouvel échelon dans la hiérarchie de l'esclavage. - La prochaine fois, lors d'une soirée privée, tu seras mise à l'abattage, mais ne t'inquiète pas les invités seront triés sur le volet, tu n'auras qu'à te soumettre docilement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/05/20
Le lendemain, nous retournâmes chez nos amis où m'attendaient de nouvelles épreuves. Vers la fin de l'après-midi, je fus préparée dans l'attente d'un couple; j'avais été avertie que Béatrice était dominatrice, et qu'elle serait accompagnée d'une dizaine d'invités tous masqués. Il fut décidé que je ne les verrais pas. Juliette avait choisi ma tenue: je portais une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide réhaussait mes seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir mon ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; j'étais chaussée de talons hauts. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse. Ce fut la maîtresse des lieux qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Béatrice m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
On lui rappela, mais il lui paraissait peu probable qu’elle sût, en toute connaissance de cause, à quoi elle s'était engagée; lorsqu’elle l’aurait compris, il serait trop tard pour qu’elle échappât; après une route interminable, Juliette arrêta la voiture devant un portail austère où un homme nous attendait; le temps de reprimer son angoisse, Charlotte se retrouva les yeux bandés; elle portait une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide rehaussait ses seins, révélant les aréoles, et la naissance des pointes, en faisant saillir le ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; elle était chaussée de talons hauts; sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Le temps de réprimer son angoisse, une poigne énergique et brutale enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce qu'elle imagina minuscule, sorte d'antichambre où elle attendit un long moment; nous fûmes conduites dans un petit salon; je me glissai derrière elle, et soulevai sa chevelure, en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe, de la nuque, jusqu'au bas du dos, le vêtement tombait à ses pieds, tandis que je dégraffai ses bas en les faisant glisser le long de ses jambes. Le serre-taille rejoignit le reste de sa parure à ses chevilles, dénudant totalement Charlotte; elle conservait, fixée au centre de ses reins par trois chaînettes d'or tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, un bijou imitant un sexe dressé, destiné à distendre le cercle de chair, et à rendre encore plus aisé l'usage de cette voie; jugée trop étroite, pour la prêter, sa Maîtresse avait cru bon de l'élargir afin qu'elle fut doublement ouverte; ainsi forcée, elle en portait un chaque jour plus épais. Une présence se manifesta soudain l'arrachant de sa torpeur; on la poussa pour descendre les marches d'un escalier tortueux; l'odeur de la terre humide emplissait ses narines; au bas de l'escalier, se trouvait une cave avec son odeur caractéristique de moisissure; une véritable cave comme une esclave doit l'aimer; on retira la ceinture de cuir et on la fit asseoir sur une chaise en bois hérissée d'un volumineux godemichet de sorte qu'il la pénétre profondément entre ses reins. Empalée dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient l'odeur des anciennes prisons, on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche; elle ne fut pas fouettée tout de suite; les seins et la bouche offerts, dans cette froide pénombre où ne pénétrait aucun bruit, tremblant de froid, elle ne vit jamais les deux hommes qui entraient ni la jeune fille soumise. Quelqu'un l'appela "Numéro 2" et s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre"; Charlotte apprit qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des Maîtres, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni même trahir une quelconque émotion; c'était une femme ravalée au rang d'objet muet et servile; un homme s'approcha de la chaise; Charlotte devina qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles. On la porta sur une table où elle fut allongée sur le dos et solidement ligotée; elle attendit quelques minutes dans la position infamante de l'esclave offerte et consentante; les hommes s'approchèrent d'elle et brusquement elle sentit des dizaines de doigts la palper, la fouiller, la dilater avant que les sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer; elle fut malmenée, saccagée, sodomisée; mais un Maître interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce. Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse; lorsque le mamelon fut bien excité, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé et qui réagit par conséquent de toute autre façon; d'autres aiguilles furent plantées, tout autour des aréoles, faisant perler quelques gouttes de sang, puis il transperça la peau endolorie des grandes lèvres. L'homme força sa bouche alors que les lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, protégé encore par sa gaine de douce chair; Juliette admirait les mouvement de la bouche refermée et resserrée sur le membre qu'elle avait saisi, et le long duquel elle montait et descendait, le visage défait de larmes chaque fois que le sexe gonflé la frappait jusqu'au fond de la gorge, repoussant la langue et lui arrachant une nausée; elle le reçut avec soulagement comme une offrande. L'homme, penché au dessus d'elle, tenait à la main une bougie; d'un geste lent, le bougeoir doré s'inclina, la cire brûlante perla sur sa peau en cloques blanchâtres; l'idée d'être brulée vive la terrorisait; son martyre devenait malgré elle délicieux; elle perdait la notion du temps et de la douleur; soudain des coups de fouet la cinglèrent avec une violence terrifiante; elle compris que les cinglements étaient destinés à faire éclater les croûtes de cire qui constellaient son ventre et ses seins. On détacha Charlotte de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que le temps de préparer l'épreuve suivante; on lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes au murs de pierre et on emprisonna ses poignets dans des bracelets d'argent pendus que l'on écarta en croix, comme les cuisses; elle était ainsi offerte dans cette position humiliante, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Les seins et le ventre offerts, et le lugubre silence; rien qui lui était d'autant de secours que le silence et les chaînes; se lassait-elle ? Non; à force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, sinon au fouet à force d'être fouettée; on lui ôta la cagoule; Charlotte parut fascinée par la noblesse des lieux; c'était une cave voûtée splendide, aux murs de pierres apparentes; des cierges ornaient chacun des angles dont les flammes tremblaient sur l'or des pierres. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres cinglements plus agressifs; l'homme passa rapidement à la cravache; elle en reconnut la morsure particulière; on la flagella avec une rigueur impitoyable, si bien que le ventre et le devant des cuisses avaient leur part autant que les seins; l'homme voulait entendre Charlotte hurler au plus vite; il écouta ses gémissements devenir des cris. Pendue aux bracelets qui lui sciaient les poignets, écartelée à en sentir les jointures de ses cuisses endolories, elle ne pouvait faire un mouvement, ni tourner la tête pour voir la jeune soumise; "Numéro 2" s'approcha de Charlotte; après un moment, on retira la cagoule qui l'aveuglait; elle aperçu la jeune fille, à peine plus âgée qu'elle; elle avait un corps parfait et un visage délicat; un homme lui murmura à l'oreille qu'elle devait se servir d'elle comme bon lui semblerait. Flattée, "Numéro 2" entendait amener Charlotte à merci; elle commença par lui caresser l'intérieur des cuisses; la jeune soumise semblait sûre d'elle, faisant preuve d'une tranquille détermination; elle ne ressemblait plus en rien à une esclave sinon sa nudité; au contraire, elle avait le port du visage fier; aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, Charlotte gémit. "Numéro 2" passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait; la suppliciée se débattait de toutes ses forces. Charlotte crut que les liens la déchireraient; elle ne voulait pas supplier; qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté, mais elle pensait que la jeune soumise cherchait moins à manifester son autorité qu'à établir une complicité; de fait,"Numéro 2" arrêta la flagellation pour s'amuser avec son sexe, écarter les chairs, agacer le clitoris, et la pénétrer avec le manche de la cravache; enfin, elle fit le tour du corps écartelé et détacha Charlotte épuisée. Souillée de sperme et de sueur, Juliette décida qu'elle devait être reconduite au premier étage pour qu'elle fût douchée; après une minutieuse toilette, elle lui ordonna d'uriner à même le sol dans une coupelle, de renifler son urine et de la boire; bouleversée par cette épreuve, au bord des larmes, mais n'osant se rebeller, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, elle se mit à laper le liquide tiède et clair et à l'avaler, prenant soin de ne laisser aucune goutte, sans être comblée de honte. Elle fut conduite dans la chambre qu'elle devait occuper, où nue et attachée, elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/09/20
Il est 4h30. Le silence. Apaisant mentalement. Pour la douleur physique, il faudra plus de temps. Je viens d’achever une grosse partie du ménage. Débarrasser les cadavres de bouteilles de champagne, les verres, la vaisselle, vider les cendriers, nettoyer et ranger les accessoires de tortures dont mes Maîtresses, de jeunes étudiantes dominatrices, ont usé sur moi durant des heures. Il ne me reste que l’aspirateur, impossible à passer à cette heure. Mes Dominas d’une nuit sont parties vers 3h. Maîtresse Chloé dort, j’ai ordre de ne pas la déranger. Elle n’a pas cours aujourd’hui. Journée pédagogique. La plupart des professeurs sont en formation. J’y échappe miraculeusement, et je dispose moi aussi d’une journée off. Elle ne sera pas de trop pour récupérer de cette nuit folle. Le dernier gage, celui non limité dans le temps, m’a laissé des marques. Pour plusieurs jours sans aucun doute. Je porte les stigmates de ma soumission, pour le plus grand plaisir de Maîtresse Chloé. C’est elle qui a utilisé la canne. Et mes fesses en portent les stries violacées. Toutes mes Maîtresses ont abusé de moi. Le dernier gage, sans limite de temps, consistait à m’utiliser pour leur jouissance, sans aucune restriction. Autrement dit, à me faire subir tout ce qui leur passait par la tête. J’ai léché, sucé, j’ai été utilisé comme god vivant, mes reins ont été violés sans ménagement, j’ai bu leur champagne, nettoyé leur liqueur, j’ai reçu la cravache, le martinet, la fessée, encore et encore lorsqu’elles ne me jugeaient pas assez performant. Et pour finir, j’ai du me masturber, face à elles, et jouir sur le string noir de Maîtresse Christelle qui avait eu la chance d’être tirée au sort. String que j’ai ensuite léché longuement pour le nettoyer. La fin de soirée n’a été que cris de plaisirs et d’excitation, gémissements, cris de douleur pour moi, humiliations, coups, utilisation sexuelle et jouissance finale tout en éclatant en sanglots. Je reste dans ce silence, dans le noir. en fumant une cigarette retrouvée sur une table. En fait, je sais que je n’ai pas ce droit, mais Maîtresse Chloé n’est pas prête de se réveiller, aussi je prends ce risque. Je n’ai aucune consigne pour la réveiller à une heure précise, aussi je dois me tenir prêt. Mais je suis certain d’avoir quelques heures devant moi, pour plonger dans un sommeil réparateur. Je suis à bout, épuisé physiquement et mentalement. Je sens le cul, la jouissance, je me sens sale, imprégné des parfums de mes Maîtresses. Mais j’aime cela. Je sais que cette nuit marquera un tournant dans ma condition de soumis, d’esclave. Je ne saurais l’expliquer mais je le sens. Tout à l’heure, en me réveillant, je ne serai plus le même. Je programme mon réveil à 10h. En espérant que Maîtresse Chloé ne se réveille pas avant moi, mais j’estime les chances assez faibles au regard de la quantité de champagne ingurgitée cette nuit. 5 heures 30 plus tard, douché, épilé, je suis en dessous sexy, bas et serre-taille en vinyle noir à jarretelles en train de passer l’aspirateur. Je n’ai pas entendu Maîtresse Chloé se lever. Elle m’observe sur le pas de la chambre lorsque je croise son regard. D’un geste elle m’ordonne de cesser. Elle s’approche sans un mot et tourne autour de moi en laissant aller ses doigts sur ma taille emprisonnée dans le vinyle. -Hmmmmm mais tu t’es faite belle ma petite soumise…. j’adore te voir travailler dans cette tenue… Viens, suis-moi, tu vas me laver. Je sens la baise et j’ai horreur de ça au réveil. Ensuite tu me prépareras un café. Allez… Maîtresse Chloé prend tout son temps son la douche. Je la lave, la masse longuement sous l’eau chaude puis la sèche le plus doucement possible. Nous sommes tous les deux dans un état de fatigue avancée. Et quelque chose de très spécial flotte dans l’air. Une certaine tendresse j’ai l’impression. Je sens son trouble et cela renforce le mien. Je ressens cette sensation étrange depuis que je l’ai surprise à m’observer. -Hmm merci ma petite chatte… j’aime quand tu es doux avec ta Maîtresse. Viens, à genoux, j’ai envie ! Je colle ma bouche à son sexe et boit son champagne. Cela me dégoutte de moins en moins et je suis presque fier que Maîtresse Chloé m’accorde ce privilège. -Lave toi gourmande…. et rejoins moi dans la cuisine. Vite ! Je rejoins ma Maîtresse et lui fait couler son café. Elle me regarde sans dire un mot. Presque amoureusement je trouve. Maîtresse Chloé déguste son nectar noir lentement, debout face à moi. Je garde le regard baissé, comme Maîtresse Caroline m’a appris à le faire. Maîtresse Chloé se rapproche, et tout en buvant, commence à caresser ma queue. Je porte encore quelques marques de cravache, bien rouges. Je suis très sensible et je gémis de douleur lorsque ses doigts, bien que très doux, me font bander très dur. Elle m’effleure à peine, s’amuse avec ses ongles sur mon gland, prend ma hampe à pleine mains pour quelques allers et retours lents. -C’est notre dernière journée, seuls tous les deux ma petite soumise. Maîtresse Caroline, TA Maîtresse, rentre demain. Elle ne sera pas seule. Je ne t’en dis pas plus. J’ai envie de profiter de cette journée, de vraiment en profiter tu sais. Je ne sais pas quand tu seras de nouveau à moi pour plusieurs jours. Aujourd’hui, je veux que tu sois totalement à moi. Ton corps et ton âme. Aujourd’hui je veux que tu m’aimes. Regarde moi petite soumise…! Je lève mes yeux et plonge mon regard dans celui de Maîtresse Chloé. J’y lis beaucoup de douceur, de tendresse… et cela me bouleverse. Sans doute l’effet de la fatigue. Je me sens à fleur de peau, rempli d’émotions incontrôlables. Son visage se rapproche et ses lèvres viennent se poser sur les miennes. Un baiser infiniment doux. Nos langues se trouvent et nous nous embrassons passionnément. Je n’ose prendre ma Maîtresse dans mes bras, c’est elle qui attrape mes mains et les poses sur ses fesses. Je me laisse aller, redevient « homme ». Sans un mot, en nous embrassant, nous caressant, en riant aussi, Maîtresse Chloé m’entraîne vers la chambre. Je porte toujours mes bas et mon serre-taille, ainsi que mes longs gants de vinyle. Je suis allongé sur le dos, Maîtresse à mon côté, en appui sur un coude. Elle caresse mon corps lentement. Mon torse, mon ventre luisant et noir, ma queue dure. Nous nous embrassons encore et sa bouche quitte la mienne, descend, lèche, embrasse, effleure, agace…. je manque de jouir lorsque ses lèvres se posent sur mon gland, tant la sensation est intense. Je râle, gémis de plaisir sous la fellation douce, lente, de ma Maîtresse. -Chuuutttt doucement… résiste… aujourd’hui je veux faire l’amour… toute la journée…. retiens toi… ! Maîtresse Chloé replonge sur sa proie et l’engloutit. J’arrive à ne pas céder. Elle abandonne ma hampe et vient s’allonger sur moi. Sa main me saisie et me dirige, et lentement je sens la chaleur de son ventre m’absorber. Baisers lents et profonds, au rythme de ses va-et-vient sur moi. Je me laisse aller, et les larmes coulent sans que je puisse rien y faire. Je lui souris, je gémis de plaisir, de bonheur instantané, je l’embrasse, caresse ses fesses, les attrape pour mieux l’attirer sur moi. Nous faisons l’amour longuement, lentement. Maîtresse Chloé jouit la première. Je n’ose pas, pas sans son accord. Maîtresse reste empalée sur moi. Elle m’embrasse doucement, en retrouvant son souffle et me murmure… -Viens, jouis en moi… tu as le droit…! Elle recommence, très très lentement, à me chevaucher. Quelques va-et-vient suffisent tant je suis au bord de l’explosion et ultra sensible. Je jouis en elle, longuement. En cet instant précis, nous nous aimons, intensément.
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Par : le 22/09/20
Quand je rencontrai Patricia, j'étais dans la pire période pour tomber amoureuse. J'avais voulu le succès, l'amour, il ne me restait plus rien. Et Patricia proposait de me dédommager en m'offrant le bonheur, mais elle le faisait au mauvais moment, celui où je ne pouvais rien recevoir, rien donner. À cette époque, j'aurais dû la fuir, autant pour elle que pour moi. Il me fallait m'enfoncer dans ce deuil de l'amour, atteindre le fond. J'aurais dû reforger mon âme dans la solitude mais on ne décide rien. On est que l'observateur impuissant des événements qui doivent arriver. Et je vis Patricia, je la revis, alors je devins son amante puis sa maîtresse. Rarement, l'amour donne une seconde chance. Pourtant Patricia revint. Elle me pardonna. À force de tendresse, je tentais de lui faire oublier ce moment de folie. Son visage n'exprimait aucun sentiment de rancune. Elle était douée pour le pardon. Souvent, je me disais que je devais prendre modèle sur elle, être capable de tout accepter de l'amour, son miel comme son vin amer. Cette jeune fille me dominait en réalité par sa sagesse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle courbait avec grâce sous le fouet, mais l'esclave, ce n'était pas elle. C'était moi. Elle n'évoquait jamais l'incident de Sauzon, pas plus que s'il n'avait jamais eu lieu. Moi, il me ravageait. J'y pensais sans cesse. Qui pouvait m'en délivrer ? Ma faute m'emplissait de honte. Quand je la serrais dans mes bras, je respirais le parfum iodé de Belle-Île, la bien nommée. Nous nous promenions sur la côte sauvage, avec les yeux de John Peter Russell, le peintre australien si généreux que les marins appelaient affectueusement "l'anglais". La beauté de Marianna, son épouse, que Monet vantait et qui avait tant inspirée Rodin. Cachées dans une crique, nous nous baignons toutes les deux nues, non loin de la plage de Donnant. J'étais si empressée à reconquérir Patricia que j'en oubliai Béatrice. Certes je la voyais mais je ne la regardais plus. Nos gestes devenaient machinaux. S'en apercevait-elle ? Sans m'en rendre compte je baissai la garde. Je ne me préoccupais plus de lui dissimuler ma liaison avec Patricia. Non que je souhaitasse lui en faire l'aveu, mais je pressentais que le hasard se chargerait de lui faire découvrir la vérité tout en m'économisant un courage inutile. La souffrance vient bien assez tôt. Point n'est besoin de devancer l'appel. Je m'abandonnais à cette éventualité avec fatalisme. Un jour, je reçus une lettre particulièrement tendre de Béatrice. Elle y exprimait de manière explicite les élans de son cœur. Aussitôt, je fus consciente de sa gravité, de son pouvoir de séduction. Je la plaçais bien en évidence sur mon bureau afin de ne pas oublier de la dissimuler. Mais je fus distraite de cette sage précaution. Or oubliant l'existence de cette pièce à conviction, Patricia était seule chez moi. Le destin se vengeait. Quand je revins, la porte d'entrée était grande ouverte, ce qui m'étonna. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la maison offrait le spectacle d'un ravage comme si elle avait été détruite par le passage d'un cyclone. Je crus à un cambriolage. Mais très vite, je me rendis à l'évidence. Patricia s'était acharnée sur les bibelots qu'elle avait brisés. Les tableaux gisaient sur le sol, leur cadre fracassé. Cette fureur me soulagea. Ainsi tout était dit, du moins je le croyais. Mais Patricia revint bientôt à la charge. Il y avait dans son regard une flamme meurtrière qui n'était pas sans charme. Peu d'êtres ont réellement le désir de vous tuer. Tout ce que son caractère avait amassé de violence contenue s'exprimait à cause de moi. L'orage dura assez longtemps. J'en comprenais mieux que quiconque les raisons. Mais que pouvais-je alléguer pour ma défense ? Je n'avais rien à dire. Je plaidais coupable avec circonstance aggravante. Mon mutisme augmentait sa fureur. La vie seule portait la responsabilité de ce gâchis, la vie qui nous jette, sans égard pour autrui, là où nous devons être. Ne pouvant rien tirer de moi, elle partit en claquant la porte. Cet amour finissait comme il avait commencé, dans l'irraisonné, l'incohérence, la violence et la tendresse mêlées. Béatrice la douce et Patricia la rebelle. Elles coexistèrent quelque temps. Puis elles s'effacèrent comme si elles étaient reliées à une époque révolue de ma vie et n'avaient existé que pour m'offrir les deux visages d'un même amour. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est encore l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Claire. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Claire dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Claire, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Claire ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais parce que le sentiment amoureux qui ne se double pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Claire. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Claire qui s'anime d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que, de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvrent, les miennes se posent, ma langue cherche et investit. La bouche de Claire accepte et bientôt requiert. Les yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde ignoré. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/02/21
"Comment j'ai séduit Hydréane" Il y a longtemps , bien longtemps , tout au fond d'une lointaine galaxie … Ma réputation ( pour le moins non usurpée ) de dominant hors paires ( non aucune faute d'orthographe … ) avait depuis longtemps dépassé les frontières de mes terrains de chasse habituels . Ne pouvant être partout et faisant bien malgré moi de nombreuses déçues , j'entrepris de m'inscrire sur un forum . Le lecteur verra là mon coté sadique ; saturé de demandes je débarque en un lieu où elle ne pourront qu'être plus nombreuses encore tant je ne parviens jamais à passer inaperçu . Soyons clair , je n'allais pas là-bas pour échanger ( que pouvais-je bien apprendre moi qui pourrais plutôt donner des cours ? ) , m'enrichir des expériences des autres ( forcément plates à coté des miennes et qui de toute façon ne m'intéressent en rien ) ou je ne sais qu'elle ânerie d'intello oisif . Non je débarquais là avec une seule intention : niquer . Evidemement ma finesse d'esprit m'interdisait de l'annoncer tout de go ; je devais donc un temps faire profil bas ( certainement le plus dur moment de ma carrière de dominant ) . A la pêche on aurait dit amorcer . Après quelques de mois de public relation ( mon anglais est aussi parfait que le reste ) , le poids grandissant de mes corones ( et oui admiratif lecteur , l'espagnol non plus n'a plus de secrets pour moi ) m'indiquait chaque jour davantage qu'il était temps de passer à l'action . Je postai donc non pas une annonce comme tout pauvre dominant en manque de soumise , mais un test visant à me donner un large choix dans les innombrables proies qui ne manqueraient pas de m'écrire . Il faut avouer que ma boite à MP était restée désespérément vide jusqu'alors ; j'avais -comme toujours- l'explication : elles étaient intimidées , forcément . On ne le serait à moins . Cette peur de ne pas être à ma hauteur que j'ai si souvent rencontrée au cours de ma carrière . C'est idiot d'ailleurs comme réaction : évidemment qu'elles ne seraient pas à mon niveau , mais je n'ai pas le choix , je dois bien passer outre pour trouver une soumise . Logique . Ce qui ne signifie pas manque d'exigence . Juste que je prendrai la meilleure dans les prétendantes à ce statut plus qu'honorifique . Le test du fraisier vit donc le jour . Un succès phénoménal . Habituel pour moi certes , mais toujours agréable . Une véritable hécatombe . En le relisant , je me disais qu'incroyablement , je parvenais encore à me surprendre , tant c'était génial . A tel point que les autres « maîtres » ( je mets volontairement ce terme entre guillemets tant il me paraît évident d'être le seul à mériter ce titre ) devaient forcément en prendre ombrage . Je compatissais . Malgré des centaines de propositions , je ne parvenais toujours pas à trouver rangers à mon pied . Un jour errant sur le tchat où j'avais déjà fait tant de ravages , une certaine Hydréane attira mon attention . Je pense qu'elle était consciente de cet honneur . Bientôt elle en prendrait assurément encore plus la mesure . Rapidement elle tomba follement éprise de moi ; comment ne pas la comprendre ? Je finis par me dire qu'après tout , elle avait certaines capacités ( de jolies jambes entre autres , un cul prometteur , et des lèvres entre lesquelles j'imaginais déjà introduire une partie passablement développée de mon anatomie ) . Je devrais pouvoir , après des années de travail intensif , l'amener à ma cheville . Un record sans doute . Banco , elle deviendrait donc ma soumise . Evidemment , elle ne devait pas tout savoir de moi ; une aura de mystère se devait de continuer à entourer son Maître . Je masquai donc quelques points essentiels de ma vie . Aucune photo de mes charentaises . Elle ignorerait à tout jamais que le matin je déjeunais d'un petit chocolat chaud . Que l'après-midi un thé blanc à la framboise était mon ordinaire . Que chaque soir un tilleul menthe ( la verveine orange étant trop violente pour mon sommeil ) accompagnait mon passage dans mon fauteuil en velours devant la télé . Mon assiduité chaque soir devant question pour un champion et des chiffres et des lettres resterait également secret ; tout comme le fait que j'étais devenu très fort au scrable . Je ne voulais pas trop l'impressionner dès le départ ( cela à déjà provoqué la fuite d'autres , craignant sans doute de ne pas se révéler à la hauteur d'un tel Maître absolu ) . La Belle tomba dans les filets de la bête. Pour mon grand bonheur et son plus grand malheur . Mais la pitié comme le remord m'étant des sentiments totalement inconnus ...
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Par : le 20/04/21
Il y a 7 ans de ça, j'ai rencontré un homme jeune, 28 ans, un peu efféminé, avec qui nous discutions de BDSM. Il était homo à 80% et hétéro à 20% comme il me disait. Son coté hétéro, il l'acceptais uniquement dans le fait de se faire dominer par les femmes. C'était un soumis total. Il me savait Dom et je débutais dans le switch. Aprés plusieurs mois à nous raconter nos histoires, il me proposa de participer à une séance avec sa Domina. On s'est rencontré tout les 3 dans un bar de la région bordelaise. Sylvie était une femme de 45 ans, 1m70, trés fine, la peau brulée par le soleil, teinte en rousse sombre, et les yeux bleux gris. Pas vraiment jolie, peu de formes, et des cheveux plutôt long. Elle était une dom assez perverse mais se présentait comme étant une femme qui ne faisait que s'amuser comme elle disait. Cela faisait 3 ans que Nicolas (le jeune homme ) la fréquentait régulièrement. Sylvie était en couple mais ne disait rien de son coté SM à son mec. Elle cherchait un DOM pour l'accompagner dans un scénario à plusieurs avec des soumis dont un trés particulier qu'elle nous avait présenté comme un débutant. Pour me tester, elle nous a proposé une séance à 3. Lors de cette séance, elle s'est amusé avec Nicolas et m'a demandé de participer. J'ai fouetté, gifflé, fisté le jeune homme, et pour la première fois de ma vie je me suis fais sucer par un homme (je sais pas ce qui m'a pris de l'obliger à faire ça, ). Sylvie regardait, elle a été super excitée devant la scène, elle est venue prés de moi pour m'embrasser comme si elle venait s'abreuver dans ma bouche... j'ai cru qu'elle allait m'aspirer de l'intérieur tellement elle m'embrassait profondément. Suite à cette séance, elle me voulait absolument pour son plan à plusieurs. Quelques semaines plus tard, on s'est tous rejoint dans une maison dont elle s'occupait pendant l'abscence des propriétaires dans le périgord . Maison sympathique avec gros murs en vieilles pierres et piscine. Nous étions tout les 3 plus 2 autre hommes; Un autre devait arriver un peu plus tard . Avant son arrivée elle nous a briefé. C'était un ex à elle, une relation vanille, il était trés amoureux d'elle, et il avait accepté de participer en tant que soumis-cocu. Cela faisait 6 ans qu'ils ne s'était pas revu et là il venait se faire dominer. J'ai eu un mauvais préssentiment, la suite me donnera raison. Quand Pierre est arrivé, on s'est tous présenté. Je le voyais regarder Sylvie avec un air trés amoureux, ça ne sentait pas bon, il était là pour la reconquérir et il allait tout accepter par amour pour elle. Mais Sylvie n'était pas du tout dans le sentiment, elle le choyait certe, mais c'était malsain, trop. Plus comme quelqu'un qui carresse un animal pour le calmer avant de l'égorger, c'est ce que je ressentais, j'étais mal à l'aise. En discutant avec Pierre, il m'avait dit qu'il avait déjà pratiqué la soumission mais pas avec elle. Il aimait la violence, le god ceinture, mais pas le fist ni l'uro et le scato. Le rôle de Pierre était celui du soumis cocu attaché, et ça devait finir par un aftercare entre lui et Sylvie en dehors de notre présence, ils devaient baiser tranquille ensemble à la fin, comme pour le remercier à lui. La séance a commencé en attachant pierre, nu, bailloné, debout les mains en l'air accroché à une poutre. Devant lui nous avons commencé à carresser Sylvie, la lécher. Elle avait un bustier et porte jarretelle noir et un string. Nous étions debout devant pierre dans le salon. Puis J'ai pris mon rôle de DOM et SYLVIE de DOMINA. Nicolas et les deux autres hommes étaient les soumis, et Pierre regardait la scène. On a commencé à les fouetter, les tenir en laisse. de temps en temps, Sylvie allait voir Pierre pour le fouetter. Elle faisait le tour de l'homme en lui fouettant, tout le corps sans exception; Puis elle lui carressait le visage, l'embrassait sur les joues ou le front et revenait avec nous. Elle me demanda de tenir les 3 soumis en laisse à 4 pattes et les lui présenter comme une meute de chiens tour à tour. Elle était assise par terre, un drap devant elle et du lubrifiant. Je lui présentait les soumis tour à tour, et elle les fistait un à un. Parfois elle me demandait de me faire sucer pendant qu'elle les fistait, ce que je faisais sans problême. Au bout d'une heure de ce cirque, de vas et viens de Sylvie pour fouetter Pierre, elle décida que je devais m'occuper des soumis pendant qu'elle allait s'occuper de Pierre. Je pris les 3 chiens ensembles et je les ai forcé à se prendre mutuellement , ils étaient tous bi ou homo. Pendant ce temps là, je les fouettais de temps en temps et je regardais ce que faisais Sylvie. Elle avais détaché Pierre, le fouettait, le giflait, alternait la violence avec quelques carresses douces. Mais son regard à elle m'intriguait, il y avait un rictus trés pervers, trés méchant sur son visage, je n'aimais pas ça. Elle pris une ceinture god, et se mis à l'enculer sans ménagement; On voyait bien qu'il souffrait, il avait les yeux au bord des larmes. Il était à 4 pattes, elle l'insultait de tout les noms, et lui, les mains attachées dans le dos, la tête écrasée par terre, agitait ses mains en les ouvrant et les fermant frénétiquement. Elle le fouettait pendant qu'elle le sodomisait, lui hurlait dessus, ça me dérangeait elle criait trop fort, c'était un déferlement de haine et de rage contre lui. Puis elle s'arréta, en sueur, elle l'attacha à une chaise en fer forgé, les mains dans le dos, toujours bailloné. Pierre avait le regard triste, les yeux humides, mais aucun signe ou volonté d'arrêter. Il la regardait avec des yeux qui sortaient de ses orbites, un truc n'allait pas, il était trés énervé. Je le fis remarquer à Sylvie, mais elle me dit que ça faisait partie du contrat avec lui. Elle devait soi disant le pousser à bout de nerf, jusqu'à ce qu'il craque et pleure, c'était leur contrat. Bon, je trouvais ça bizarre, mais pourquoi pas. Aprés celà, nous devions terminer , les 3 soumis et moi par la baiser sous forme de gang bang classique devant le cocu attaché. Ce qui fût fait. Devant Pierre, elle a eu droit à tout, double pénétrations, double vaginale etc etc... Elle regardait Pierre de temps en temps en l'insultant "tu vois comment ils me baisent eux, pauvre merde"... etc etc... Et elle nous poussait à la baiser encore plus fort, plus violement. A un moment, je la regardais et son visage était en extase, elle regardait Pierre, et on voyais dans son regard un mélange de méchanceté et de plaisir extrême. Je regarda Pierre, il était en larmes, elle avait réussis son contrat. Pierre baissa la tête, en pleur. Sylvie se leva enragée, elle alla vers pierre et lui ordonna de continuer à regarder; Elle lui tira la tête en arrière , il pleurait, elle le gifla trés violement; Je voyais les mains de Pierre s'agiter de la même façon que tout à l'heure, il les ouvraient et les fermaient frénétiquement. Je me suis dit que c'était les menottes qui le serrait trop. Je me leva et dit à Sylvie "je crois que les menottes le serre trop, regarde ses mains". là elle se mit à me hurler dessus "de quoi je m'occupe toi ?". ça a mis un grand froid. Nous nous sommes regardés, les 2 soumis, Nicolas et moi, interloqués. On a décidés tout les 4 d'arrêter et de partir. Sylvie a été prise d'une crise d'hystérie contre nous, elle nous insultait, insultait Pierre en lui disant que tout ça s'était de sa faute, qu'il n'était qu' une merde, elle le giflait. Je l'ai agrippé par la main et là je lui ai collé une gifle monumentale qui la projeta à terre. Je lui ai dit d'arrêter, de le détacher et que c'était finis ses conneries. sans attendre les 2 soumis Nicolas et moi sont partis en les laissant tout les 2 pour l'aftercare que Pierre méritait bien à mes yeux. Il était 10h du soir, et avec Nicolas on s'est arrété dans un bar à 3 km pour boire un verre, on voulait débrieffer, on en avait besoin. Au bout d'une demi heure, Sylvie a débarqué dans le bar, elle y avait ses habitudes mais ne savait pas que nous étions là. J'étais surpris, 30 mn pour un aftercare aprés une séance si violente et Pierre absent, je ne comprenais pas. Elle ne nous avait pas vu et se pavaner toute souriante avec des amis à elle. Personne ne savait pour ses délires SM, aucun de ses amis ne nous connaissaient. Elle rigolait, s'amusait, tout allait bien, rien à voir avec la folle hystérique que nous avions quittés. Nicolas me regarda, inquiet et me dit "je crois qu'elle a fait une connerie, ça pu". On est tombé d'accord tout les deux, il restait là à l'observer et devait m'appeler si elle partait, pendant ce temps j'allais voir à la maison ce qui se passait. Quand je suis arrivé à la maison tout était éteint, fermé, mais la voiture de Pierre était encore là. Je commençais à monter en pression et sous le coup de l'énervement j'ai cassé une fenêtre pour entrer dans la maison. Quand je suis arrivé dans le salon, Pierre était là, encore attaché, et le visage tuméfié de coups. Je l'ai détaché, il était effondré, en larmes. on a discuté 5 mn, et il m'a dit que le coup des mains était le code pour qu'il arrête tout et devait être détaché, mais Sylvie ne l'a jamais respecté. Pendant notre absence elle l'a frappé comme une folle. Il m'a expliqué leur relation, que c'était un perverse , qu'il l'aimait encore et qu'elle lui avait menti sur le scénario; Il ne voulait pas la voir se faire baiser par d'autres ou alors juste en tant que domina se faire lêcher ou elle même sucer les soumis, c'était leur contrat, il m'a fait lire les sms et le coup du code aussi. Il s'est rhabillé, et là Nicolas m'a appelé, Sylvie sortait du bar. Alors je lui ai tendu un piège . J'ai envoyé un sms à Sylvie en lui disant que je devais revenir à la maison car j'avais oublié mes papiers et ma carte bleue. Je suis allé cacher ma voiture rapidement, et elle devait se retrouver seule face à Pierre dans la maison, il allait régler ses comptes. Elle est arrivé comme une folle, laissant la porte ouverte. Je me suis engouffré derrière elle et j'ai assisté à la conversation entre elle et Pierre; Elle a été surprise de le voir habillé et détaché. Ils se sont enguelé trés fort. En fait, elle avait organisé tout ça dans le but de lui faire du mal, elle voulait le voir chialer car elle n'avait pas supporté qu'il la laisse tomber. Une vraie malade mentale. Pierre a finis par lui mettre une correction qu'elle méritait bien à mes yeux. Elle l'a menacé de porter plainte, il a éclaté de rire et lui a dit "je crois que ce ne serait pas une bonne idée, il y a des témoins de ta manipulation et de tes mensonges, on est entre une forme de viol et d'actes de tortures et de barbarie" et là il pointa son doigt vers moi. Elle se retourna et son visage s'est déconfit. Je raconte cette histoire pour alerter certains et certaines qui débute dans le BDSM. Ce milieu ce n'est pas le SM de marc dorcel, il y a de vrais pervers et de vraies perverses. Il ne faut jamais accepter d'un dom ou d'une domina le total contôle sur la relation. Il faut, en tant que soum savoir imposer ses limites clairement. Et les dom, il faut savoir accepter que les soum ne sont pas notre "chose" ce sont nos partenaires, et ils doivent être respecté dans leur limites. Cette histoire n'est pas belle, pas jolie, mais il n'y a pas que de belles choses dans le BDSM.. et il ne faut pas se voiler la face car ce sont ce genre de choses qui donnent une mauvaise image du milieu.
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Par : le 25/04/21
Texte humouristique de ma première séance en tant que soumis. Il y a quelques années, aprés avoir été DOM, j'ai voulu tester le rôle de soumis. Je n'avais jamais pratiqué. Le plus extrême que je connaissais était des petits plugs dans mon petit anus si mignon, LOL, ou quelques massages de la prostate prodigués avec douceur et élégance (on parle du doigt qui vient vous titiller la prostate, pas des doigts qui font des va et viens pour vous sodomiser). Bref, vas y frappe, moi, fouette moi, attache moi, fait brûler ma peau pour faire monter ma transe, voilà où était mon désir. Je voulais connaître la violence sur moi, et qu'on soccupe un peu de mon petit anus qui se sentait seul. Je n'avais jamais pratiqué le god ceinture, je savais que j'y viendrais, mais il fallait y aller progressivement. A l'époque je ne connaissais que le god ceinture classique, celui qui était fixe sur une ceinture en cuir, je ne connaissais pas le straponme, le god que ces dames s'enfonce dans le vagin et qui leur dessine une verge à l'extérieur. Inscrit sur un site de rencontre célébre du monde vanille, ADOPTUNETORDUE, je discutais avec quelques femmes, mais rien qui ne m'interpelait. Puis un jour, un profil sans photo m'ajoute à son panier. Ce qui m'interpelait c'était sa taille 1m85. Je ne mesure que 1m75, qu'es ce qu'une grande gigasse vient s'intéresser à moi. Certe ma photo était sympa, mais je ressemblais plus à un repris de justice qu'autre chose. Nous avons commencé à discuter et elle était trés rigolote, trés fun, mais je n'avais pas de visage pour l'identifier. Alors j'ai décidé de commencer à la taquiner sur le conté SM, on avait déjà parlé sex ensemble . Pour tester, je lui ai dit "moi , j'aimerai bien me faire fesser par une grande femme comme toi, ça doit être fun". La elle m'a répondu "je suis un homme quand je baise" . Et elle m'a expliqué qu'elle aimait fister, doigter les hommes, les sodomiser etc etc... WWAAAOOOUUWW !! je tenais peut être ma maîtresse. Du coup on a échangé nos envies. Pour moi c'était clair : fouet, paddle, fessée, massage de la prostate, plug , sextoy de petit calibre mais je n'ai pas parlé de god ceinture. Du coup, elle m'a envoyé par mail sa photo; Elle n'était pas trés nette, mais on voyait une trés grande blonde aux cheveux au carré, avec un corps trés bien dessiné, de belles hanches et une belle poitrine. Mais c'était assez flou, j'avais un doute, ça ressemblait à un fake. Du coup nous nous sommes donnés rendez vous dans le bar d'un trés grand hotel à bordeaux (du même nom). Le vendredi du rendez vous, j'étais arrivé à l'avance. A l'entrée de l'hôtel, des majordomes m'indiquent le bar. Là, on ne rentre pas comme cela, un autre majordome me réceptionne et me propose une table. Trés bien placé, j'étais en face de l'entrée un peu décalé, je voyais toute la salle. J'avais indiqué que j'attendais une dame et je donnais mon nom au cas où elle me demanderait. Je lui envoyai un sms pour lui dire que j'étais arrivé et où j'étais. 5mn plus tard, je vois une espèce de créature gigantesque arriver. Plus haute que tout le monde, on ne voyait qu'elle. Je me suis dit "NON, c'est pas elle, c'est pas Stéphanie, elle est immense, mais c'est une bombe". Je me suis dit, non, ce n'est pas elle, je n'en croyais pas mes yeux, je me disais que j'avais été berné, je m'emballais juste sur une bombe. Puis le majordome avança dans la salle, suivit de cette femme. Tout le monde la regardait, et moi je regardais les gens, homme comme femme la regarder avec de grands yeux, mais je ne la voyais plus elle. J'observais les spectateurs, mais je ne voyais pas le spectacle. D'un coup , devant moi une masse sombre, le majordome était devant moi avec cette créature à coté de lui. Là j'ai senti des dizaines de paires d'yeux me scanner de haut en bas. Je me suis levé pour accueillir Stéphanie, elle était effectivement trés grande 1m85, mais en plus sur de trés hauts talons, hallucinante ; Elle était trés jolie, une femme de 42 ans, la peau sans rides, de jolis yeux noisettes et une coupe au carré blonde. Elle portait une robe trés moulante à fleurs, qui s'arrétait mi cuisse. On ne voyait que ses jambes trés bien dessinées , longues, trés longues, et son décolleté !!! . là aussi je crois que j'ai dû faire rire du monde. Debout, j'avais le visage à peine au dessus de ses seins et ils étaient..OUF!!! MAGNIFIQUES. J'ai eu un instant de blocage sur sa poitrine, mais trés rapide. Je passe toute la discussion que nous avons eu, mais elle m'a avoué qu'elle avait fait exprés de s'habiller comme ça, avec cette robe et ses talons haut, ça l'exitait de me gêner devant tout le monde. Aprés quelques verres et quelques patisseries, on a décidé d'aller s'amuser chez elle. En arrivant dans son appartement, elle m'a proposé d'aller me doucher. J'avais pris une douche avant, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai accepté, surement pour me faire redescendre de mon nuage. Quand j'ai eu terminé, il n'y avait pas de serviettes, je l'ai appelé pour le lui dire. Elle a ouvert la porte, j'étais nu sous la douche italienne. Elle avait tout prévu, le coup de la douche s'était pour qu'elle ai le temps de se changer. Elle avait un bustier noir qui soutenait sa poitrine tout en offrant la pointe de ses seins à la dégustation. Un string avec porte jarettelle noir aussi et des talons... j'étais tout petit, nu comme un vers, et elle m'a séché comme un enfant, en me mettant des petites tapes sur les fesses, elle commençait déjà son rôle. Là, elle me dit d'attendre dans la salle de bain. Elle est revenue avec une paire de menottes et un collier avec chaînes... Je bandais déjà comme un jeune adolescent ... Une foi les mains attachées dans le dos et le collier mis, j'ai eu droit à une petite séance de fessées debout avec quelques tapes sur mon sex. La maîtresse corrigeait le vilain petit garçon pour son érection.. Trés fun ,trés rigolo, et trés excitant !. Elle me tira dans sa chambre. je la suivais bien docilement, j'admirais ses fesses, justes sublimes, j'étais en plein rêve. Elle m'enleva les menottes et me mis à 4 pattes sur son lit, les fesses face à elle. Là elle me mit une bonne fessée. Puis, elle attrapa une cravache, me sortit du lit. Je me tenais debout devant elle, et elle commença à me cravacher doucement sur tout le corps en prenant soin d'y aller doucement sur mon sex. Mon corps commençait à chauffer doucement sous les coups. Puis elle pris un paddle et commença plus intensément à me frapper les fesses, les cuisses, l'entre cuisse et le dos. J'adorais. Elle commença à me pincer les tétons, de plus en plus fort, et de temps en temps elle me prenait la verge à pleine main pour me masturber un peu. Son visage était souriant, joyeux, rien de pervers, j'allait m'abandonner à elle complêtement, elle me donnait confiance. Aprés plus de 45 mn à me martiriser le corps, alternant coups et carresses sur le gland, elle se mit à genoux pour me sucer. J'étais aux anges, sa bouche m'aspirait le gland avec force, elle avalait ma verge dans sa plus grande partie avec une gourmandise indescriptible. Puis elle me dit "à moi maintenant, lêche moi". Elle s'allongea sur le lit, me tenant par la laisse et écarta ses cuisses pour enlever son string. J'étais à 4 pattes devant ma reine, je voyais sa poitrine dépasser du bustier, les tétons dressés, et elle m'offrait sa chatte toute épilée. Je ne me fis pas prier, je plongeais ma langue au fond de son hymen, je la pénétrais de ma langue. Sa chatte coulait de cyprine, je me noyais dedans, savourant chacune des odeurs intimes me parfumait le visage, je buvais sa cyprine, elle m'hallletait de sa chatte, j'étais au paradis. elle me dit "mais tu lêche divinement bien , continu je veux jouir". Excité par ses mots, je redoublais de voracité buccale, je happais, je lappais sa chatte, buvant le trop plein de sucs intimes pour ne pas en perdre une goutte. Puis elle m'appuya fortement la tête entre ses cuisses, elle s'est mise à gémir et à jouir en m'étouffant entre ses cuisses. Aprés cela, elle se leva. Elle ouvrit un tiroir duquel elle sortie un straponme mauve. Je n'en n'avais jamais vu. Je ne savais pas ce que c'était, je croyais que c'était juste un god classique. Là, debout face à moi, j'étais assis au bord du lit, je la vit s'enfoncer une partie dans sa chatte. Je me disais "merde, j'ai pas été bon, elle est obligée de se finir au god sans moi"; Puis elle attrapa un truc fait de lanières épaisse en cuir, et là je la regardais mettre ça comme une sorte de harnais qui venait soutenir le straponme comme un god ceinture classique..; HORREUR !! C'était un god ceinture, et je ne m'y étais pas préparé. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais d'un bond , je suis passé d'assis sur le bord du lit contre bloqué contre la tête du lit, les yeux écarquillés. Là elle me regarda avec une regard plein d'incompréhension. Je luis dit "mais ça c'était pas prévu". Elle éclata de rires, elle avait compris le quiproquo. On discuta 2 mn puis je lui ai dit ok, on essaye. La pauvre, elle a mis tout le lubrifiant qu'elle pouvait dans mon anus et sur son god. J'étais à 4 pattes, elle essayait de m'ouvrir l'anus avec ses doigts, mais il était étroit à cette époque. Au bout de 5 mn, elle essaya de me pénétrer; Malheureusement, quand on est pas prêt psychologiquement, Mr ANUS refusait qu'elle me pénétre. Je l'entendait se positionner dans tout les sens, je sentais le bout du god essayer de rentrer en moi, mais il ne du pas faire plus de 2 ou 3 centimêtres en moi, ça voulait pas. Je l'entendais souffler comme un mâle en rut qui essaye de sodomiser une femme qui se refuse. Au bout de 10 mn, elle décida d'arêter avec le god ceinture. Elle se l'enleva, et commença à me mettre un doigt, puis 2 et elle me sodomisa avec ses deux ou trois doigts . Frustré de n'avoir pas pu le faire avec le god, elle me violenta l'anus au point que j'ai eu le trou du cul en feu pendant 3 jours !! LOL!. Une fois calmée, rassasiée de mon anus, on s'est mis en 69; Elle me demanda de lui lêcher l'anus pendant qu'elle me suçait. J'étais allongé sur le dos, elle sur moi, et je voyais ses jolies fesses et son joli anus qui était loin d'être vierge. Trop concentré sur cette vision de rêve, sur ma langue qui s'enfouissait en elle, j'ai éjaculé dans sa bouche sans le sentir, sans aucun orgasme, une première pour moi : éjaculer sans rien sentir, sans orgasme. Nous nous sommes arrété là dessus. Nous avons pris une douche et bu une bouteille de champagne. Cette femme était ma première DOMINA. Nous sommes restés en contact, mais n'habitant pas la région, elle ne vient ici que pour raison professionnelle dans un appartement de fonction. Nos rencontres se font rares, mais depuis je lui ai généreusement ouvert mon derrière dont elle s'occupe de la plus belle des façons. Je n'ai jamais eu l'envie de me mettre en couple avec une femme qui pratiquait le SM, mais avec elle, vu qu'elle switche parfois, ce serait juste GENIAL !!. Mais le coup du god ceinture et ma réaction appeuré reste un joke entre nous. Et quand elle sent que je vais me faire avoir professionnellement ou sentimentalement elle me dit "attention à la tête de lit", sous entendu, "tu va te faire enculer" LOL! Texte humouristique de ma première séance en tant que soumis. Il y a quelques années, aprés avoir été DOM, j'ai voulu tester le rôle de soumis. Je n'avais jamais pratiqué. Le plus extrême que je connaissais était des petits plugs dans mon petit anus si mignon, LOL, ou quelques massages de la prostate prodigués avec douceur et élégance (on parle du doigt qui vient vous titiller la prostate, pas des doigts qui font des va et viens pour vous sodomiser). Bref, vas y frappe, moi, fouette moi, attache moi, fait brûler ma peau pour faire monter ma transe, voilà où était mon désir. Je voulais connaître la violence sur moi, et qu'on soccupe un peu de mon petit anus qui se sentait seul. Je n'avais jamais pratiqué le god ceinture, je savais que j'y viendrais, mais il fallait y aller progressivement. A l'époque je ne connaissais que le god ceinture classique, celui qui était fixe sur une ceinture en cuir, je ne connaissais pas le straponme, le god que ces dames s'enfonce dans le vagin et qui leur dessine une verge à l'extérieur. Inscrit sur un site de rencontre célébre du monde vanille, ADOPTUNETORDUE, je discutais avec quelques femmes, mais rien qui ne m'interpelait. Puis un jour, un profil sans photo m'ajoute à son panier. Ce qui m'interpelait c'était sa taille 1m85. Je ne mesure que 1m75, qu'es ce qu'une grande gigasse vient s'intéresser à moi. Certe ma photo était sympa, mais je ressemblais plus à un repris de justice qu'autre chose. Nous avons commencé à discuter et elle était trés rigolote, trés fun, mais je n'avais pas de visage pour l'identifier. Alors j'ai décidé de commencer à la taquiner sur le conté SM, on avait déjà parlé sex ensemble . Pour tester, je lui ai dit "moi , j'aimerai bien me faire fesser par une grande femme comme toi, ça doit être fun". La elle m'a répondu "je suis un homme quand je baise" . Et elle m'a expliqué qu'elle aimait fister, doigter les hommes, les sodomiser etc etc... WWAAAOOOUUWW !! je tenais peut être ma maîtresse. Du coup on a échangé nos envies. Pour moi c'était clair : fouet, paddle, fessée, massage de la prostate, plug , sextoy de petit calibre mais je n'ai pas parlé de god ceinture. Du coup, elle m'a envoyé par mail sa photo; Elle n'était pas trés nette, mais on voyait une trés grande blonde aux cheveux au carré, avec un corps trés bien dessiné, de belles hanches et une belle poitrine. Mais c'était assez flou, j'avais un doute, ça ressemblait à un fake. Du coup nous nous sommes donnés rendez vous dans le bar d'un trés grand hotel à bordeaux (du même nom). Le vendredi du rendez vous, j'étais arrivé à l'avance. A l'entrée de l'hôtel, des majordomes m'indiquent le bar. Là, on ne rentre pas comme cela, un autre majordome me réceptionne et me propose une table. Trés bien placé, j'étais en face de l'entrée un peu décalé, je voyais toute la salle. J'avais indiqué que j'attendais une dame et je donnais mon nom au cas où elle me demanderait. Je lui envoyai un sms pour lui dire que j'étais arrivé et où j'étais. 5mn plus tard, je vois une espèce de créature gigantesque arriver. Plus haute que tout le monde, on ne voyait qu'elle. Je me suis dit "NON, c'est pas elle, c'est pas Stéphanie, elle est immense, mais c'est une bombe". Je me suis dit, non, ce n'est pas elle, je n'en croyais pas mes yeux, je me disais que j'avais été berné, je m'emballais juste sur une bombe. Puis le majordome avança dans la salle, suivit de cette femme. Tout le monde la regardait, et moi je regardais les gens, homme comme femme la regarder avec de grands yeux, mais je ne la voyais plus elle. J'observais les spectateurs, mais je ne voyais pas le spectacle. D'un coup , devant moi une masse sombre, le majordome était devant moi avec cette créature à coté de lui. Là j'ai senti des dizaines de paires d'yeux me scanner de haut en bas. Je me suis levé pour accueillir Stéphanie, elle était effectivement trés grande 1m85, mais en plus sur de trés hauts talons, hallucinante ; Elle était trés jolie, une femme de 42 ans, la peau sans rides, de jolis yeux noisettes et une coupe au carré blonde. Elle portait une robe trés moulante à fleurs, qui s'arrétait mi cuisse. On ne voyait que ses jambes trés bien dessinées , longues, trés longues, et son décolleté !!! . là aussi je crois que j'ai dû faire rire du monde. Debout, j'avais le visage à peine au dessus de ses seins et ils étaient..OUF!!! MAGNIFIQUES. J'ai eu un instant de blocage sur sa poitrine, mais trés rapide. Je passe toute la discussion que nous avons eu, mais elle m'a avoué qu'elle avait fait exprés de s'habiller comme ça, avec cette robe et ses talons haut, ça l'exitait de me gêner devant tout le monde. Aprés quelques verres et quelques patisseries, on a décidé d'aller s'amuser chez elle. En arrivant dans son appartement, elle m'a proposé d'aller me doucher. J'avais pris une douche avant, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai accepté, surement pour me faire redescendre de mon nuage. Quand j'ai eu terminé, il n'y avait pas de serviettes, je l'ai appelé pour le lui dire. Elle a ouvert la porte, j'étais nu sous la douche italienne. Elle avait tout prévu, le coup de la douche s'était pour qu'elle ai le temps de se changer. Elle avait un bustier noir qui soutenait sa poitrine tout en offrant la pointe de ses seins à la dégustation. Un string avec porte jarettelle noir aussi et des talons... j'étais tout petit, nu comme un vers, et elle m'a séché comme un enfant, en me mettant des petites tapes sur les fesses, elle commençait déjà son rôle. Là, elle me dit d'attendre dans la salle de bain. Elle est revenue avec une paire de menottes et un collier avec chaînes... Je bandais déjà comme un jeune adolescent ... Une foi les mains attachées dans le dos et le collier mis, j'ai eu droit à une petite séance de fessées debout avec quelques tapes sur mon sex. La maîtresse corrigeait le vilain petit garçon pour son érection.. Trés fun ,trés rigolo, et trés excitant !. Elle me tira dans sa chambre. je la suivais bien docilement, j'admirais ses fesses, justes sublimes, j'étais en plein rêve. Elle m'enleva les menottes et me mis à 4 pattes sur son lit, les fesses face à elle. Là elle me mit une bonne fessée. Puis, elle attrapa une cravache, me sortit du lit. Je me tenais debout devant elle, et elle commença à me cravacher doucement sur tout le corps en prenant soin d'y aller doucement sur mon sex. Mon corps commençait à chauffer doucement sous les coups. Puis elle pris un paddle et commença plus intensément à me frapper les fesses, les cuisses, l'entre cuisse et le dos. J'adorais. Elle commença à me pincer les tétons, de plus en plus fort, et de temps en temps elle me prenait la verge à pleine main pour me masturber un peu. Son visage était souriant, joyeux, rien de pervers, j'allait m'abandonner à elle complêtement, elle me donnait confiance. Aprés plus de 45 mn à me martiriser le corps, alternant coups et carresses sur le gland, elle se mit à genoux pour me sucer. J'étais aux anges, sa bouche m'aspirait le gland avec force, elle avalait ma verge dans sa plus grande partie avec une gourmandise indescriptible. Puis elle me dit "à moi maintenant, lêche moi". Elle s'allongea sur le lit, me tenant par la laisse et écarta ses cuisses pour enlever son string. J'étais à 4 pattes devant ma reine, je voyais sa poitrine dépasser du bustier, les tétons dressés, et elle m'offrait sa chatte toute épilée. Je ne me fis pas prier, je plongeais ma langue au fond de son hymen, je la pénétrais de ma langue. Sa chatte coulait de cyprine, je me noyais dedans, savourant chacune des odeurs intimes me parfumait le visage, je buvais sa cyprine, elle m'hallletait de sa chatte, j'étais au paradis. elle me dit "mais tu lêche divinement bien , continu je veux jouir". Excité par ses mots, je redoublais de voracité buccale, je happais, je lappais sa chatte, buvant le trop plein de sucs intimes pour ne pas en perdre une goutte. Puis elle m'appuya fortement la tête entre ses cuisses, elle s'est mise à gémir et à jouir en m'étouffant entre ses cuisses. Aprés cela, elle se leva. Elle ouvrit un tiroir duquel elle sortie un straponme mauve. Je n'en n'avais jamais vu. Je ne savais pas ce que c'était, je croyais que c'était juste un god classique. Là, debout face à moi, j'étais assis au bord du lit, je la vit s'enfoncer une partie dans sa chatte. Je me disais "merde, j'ai pas été bon, elle est obligée de se finir au god sans moi"; Puis elle attrapa un truc fait de lanières épaisse en cuir, et là je la regardais mettre ça comme une sorte de harnais qui venait soutenir le straponme comme un god ceinture classique..; HORREUR !! C'était un god ceinture, et je ne m'y étais pas préparé. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais d'un bond , je suis passé d'assis sur le bord du lit contre bloqué contre la tête du lit, les yeux écarquillés. Là elle me regarda avec une regard plein d'incompréhension. Je luis dit "mais ça c'était pas prévu". Elle éclata de rires, elle avait compris le quiproquo. On discuta 2 mn puis je lui ai dit ok, on essaye. La pauvre, elle a mis tout le lubrifiant qu'elle pouvait dans mon anus et sur son god. J'étais à 4 pattes, elle essayait de m'ouvrir l'anus avec ses doigts, mais il était étroit à cette époque. Au bout de 5 mn, elle essaya de me pénétrer; Malheureusement, quand on est pas prêt psychologiquement, Mr ANUS refusait qu'elle me pénétre. Je l'entendait se positionner dans tout les sens, je sentais le bout du god essayer de rentrer en moi, mais il ne du pas faire plus de 2 ou 3 centimêtres en moi, ça voulait pas. Je l'entendais souffler comme un mâle en rut qui essaye de sodomiser une femme qui se refuse. Au bout de 10 mn, elle décida d'arêter avec le god ceinture. Elle se l'enleva, et commença à me mettre un doigt, puis 2 et elle me sodomisa avec ses deux ou trois doigts . Frustré de n'avoir pas pu le faire avec le god, elle me violenta l'anus au point que j'ai eu le trou du cul en feu pendant 3 jours !! LOL!. Une fois calmée, rassasiée de mon anus, on s'est mis en 69; Elle me demanda de lui lêcher l'anus pendant qu'elle me suçait. J'étais allongé sur le dos, elle sur moi, et je voyais ses jolies fesses et son joli anus qui était loin d'être vierge. Trop concentré sur cette vision de rêve, sur ma langue qui s'enfouissait en elle, j'ai éjaculé dans sa bouche sans le sentir, sans aucun orgasme, une première pour moi : éjaculer sans rien sentir, sans orgasme. Nous nous sommes arrété là dessus. Nous avons pris une douche et bu une bouteille de champagne. Cette femme était ma première DOMINA. Nous sommes restés en contact, mais n'habitant pas la région, elle ne vient ici que pour raison professionnelle dans un appartement de fonction. Nos rencontres se font rares, mais depuis je lui ai généreusement ouvert mon derrière dont elle s'occupe de la plus belle des façons. Je n'ai jamais eu l'envie de me mettre en couple avec une femme qui pratiquait le SM, mais avec elle, vu qu'elle switche parfois, ce serait juste GENIAL !!. Mais le coup du god ceinture et ma réaction appeuré reste un joke entre nous. Et quand elle sent que je vais me faire avoir professionnellement ou sentimentalement elle me dit "attention à la tête de lit", sous entendu, "tu va te faire enculer" LOL! Voir aussi Bandes Dessinées BDSM
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Par : le 24/06/21
Aux dernières heures de la nuit, quand elle est encore noire, avant l'aube, Juliette réapparut. Rares sont les soirées où elle n'éprouve pas l'irrésistible plaisir de maltraiter et d'user de sa jeune soumise. Elle alluma la lumière de la salle de bains, en prenant soin de laisser la porte ouverte, faisant ainsi un halo de lumière sur le milieu du lit, à l'endroit où le corps de Charlotte, nu et attaché, déformait les draps de soie, recroquevillé et contrainte. Comme elle était couchée sur la droite, le visage vers le mur, les genoux un peu remontés, elle offrait au regard sa croupe hâlée sur la soie grise. Tremblante de froid, elle avait attendu sans mot dire. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et fouettée afin qu'elle fut prête. Juliette eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant en pleine lumière pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre lisse, le tatouage portait en toutes lettres qu'elle était sa propriété. Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de sa maîtresse. Enfin les seins dressés, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Toute la résistance et le timide refus de son appréhension avaient disparu. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses dents, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendît d'un seul coup, moite de plaisir. Juliette était aussi attirante et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait, qu'inlassable dans ses exigences. Ni le plaisir qu'elle avait pu prendre la nuit ni le choix qu'elle avait fait la veille n'influaient sur la décision. Charlotte serait offerte, dans les pires conditions auxquelles elle serait confrontée. Elle ne survivrait que pour elle. Qu'à être offerte elle dût gagner en dignité l'étonnait; c'est pourtant de dignité qu'il s'agissait; sa bouche refermée sur des sexes anonymes, les pointes de ses seins que des doigts constamment maltraitaient, et entre ses reins écartés le chemin le plus étroit, sentier commun labouré à plaisir, elle en était éclairée comme par le dedans. Se soumettre, désobéir, endurer, alternances délicates auxquelles elle ne voulait plus se dérober. L'abnégation d'elle même qu'elle conservait constamment présente. Elle avait compris qu'il ne s'agissait plus seulement d'amour mais d'obéissance. Le lendemain, elle fut mise à rude épreuve. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Juliette expliqua seulement aux hôtes invisibles que sa bouche, ses seins et particulièrement les orifices de son corps pouvaient être fouillés à leur gré. Des hommes s'approchèrent d'elle, brusquement des dizaines de doigts commencèrent à s'insinuer en elle, à la palper, à la dilater. Juliette interrompit la séance qui lui parut trop douce. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet. Dans cette position infamante, elle attendit quelques minutes avant que des sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer. Sans trahir un quelconque sentiment, elle était ravalée au rang d'objet, muet et servile. Elle fut fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée. Elle était devenue une chose offerte et béante. Puis elle fut ramenée dans le salon où les hommes attendaient déjà son retour. Les yeux de nouveau bandés, nue droite et fière, Juliette la guida vers le cercle d'hommes excités et ce fut elle qui s'agenouilla pour prendre leur verge dans sa bouche, l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sa poitrine offerte. Souillée de sperme et de sueur, on l'envoya se laver. La salle de bain était vaste et claire. Juliette la rejoignit pour assister à sa toilette intime. Elle était accompagnée de deux hommes. Avant qu'elle ait eu le temps de se doucher, ils urinèrent sur elle en l'éclaboussant chacun d'un jet dru et tiède. Elle tourna sur elle-même afin que chaque parcelle de son corps reçoive leur ondée. L'excitation qui en résulta donna l'envie d'offrir le spectacle de sa soumission. Elle fut contrainte de se mettre à quatre pattes et de s'exhiber sans aucune pudeur, accroissant ainsi l'exposition des orifices les plus intimes de son corps. Après un minutieux nettoyage, sa maîtresse lui ordonna de s'habiller pour aller dîner. Elles allèrent dans un club échangiste pour achever la soirée. Outre son harnais et une ceinture de chasteté, Charlotte portait un bustier en cuir, des bas noirs et une veste en soie de la même couleur laissant entrevoir son intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse donnait à sa tenue un bel effet. Juliette l'amena en laisse jusqu'au bar. Elle la fit monter sur une table haute où lui fût administrée une violente fessée qui empourpra ses reins; un esclave mâle fut requis pour lécher et apaiser sa croupe; on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche de façon à ce qu'elle soit offerte; un homme lui baisa la bouche, sa gorge lui servant d'écrin; excité par le spectacle de la fellation, un autre décida brusquement d'utiliser ses reins. Il s'enfonça en elle sans préliminaire pour faire mal. Comment éprouver la satisfaction insane d'offrir son corps ? La seule raison d'être de Charlotte est de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne rien regretter, pour ne susciter aucun reproche et par fierté et par orgueil. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/07/21
Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit être éliminée, et cette technique aide à le se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante. J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant de lui avoir pénétré l'anus bien sur. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette. Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de véritables esclaves. Il est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring et lui attachais les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon esclave quand je désire m'occuper de lui correctement. Je le prépare ainsi car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation. Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles. une Femme peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon Esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui, ce qui me donne le droit de l'humilier même à l'extrême, et comme bon me semblera . Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour mon plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Quand Alan arrive, je le salue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer ! Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente. Après un moment, j’ordonne à Alan de se mettre debout devant mon amant. Steve est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur Ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma putain de salope à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire. J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon soumis de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas mon amant et dis des mots humiliants alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sûr et je suis la Maîtresse. J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actifs, reste à organiser tout cela ! 



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Par : le 16/07/21
Obstinément, Patricia gardait son front contre la vitre. Le soleil et le silence la brûlaient. La campagne, comme une peau bien morte, s'étirait sous ses yeux. Un grand morceau de cette peau, à chaque kilomètre, s'arrachait d'elle-même et la laissait désespérée, mais vive. Elles avaient l'air invincible, chacune dans une armure et un rocher. Si l'on regardait de plus près, leur visage était décomposé par le désir, l'envie ou le bonheur. Sarah, c'était le besoin de s'affirmer comme une femme, capable de faire souffrir. Patricia ne parvenait pas à affadir son amour pour elle. Il ne faut pas reprocher aux gens, d'être un peu faibles. Ils ont tort de le montrer, voilà tout, avait dit Sarah. Les traces, sur le corps de Patricia mirent quinze jours à s'effacer. Encore lui resta-t-il, aux endroits où la peau avait éclaté, une balafre un peu blanche, comme une ancienne cicatrice. Mais aurait-elle pu en perdre le souvenir; qu'il lui aurait été rappelé par le comportement de sa Maîtresse. Elle attendit longtemps, se demandant si elle la surprendrait en pleine nuit, si elle viendrait seule ou accompagnée. Elle souhait qu'elle vienne pour provoquer des marques nouvelles. Si Sarah poussait Patricia au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique lors de séances très éprouvantes, l'amenant à la limite de la rupture psychologique, il lui suffisait de lire dans son regard la satisfaction pour prendre conscience de son plaisir et cela pouvait décupler ses forces. La crainte de la décevoir par un refus la poussait parfois à accepter certaines humiliations qui pourtant la révulsaient, mais qui attestaient de son appartenance à elle. Donner ce bonheur, obéir, se soumettre, endurer et tout accepter d'elle était la seule préoccupation de Patricia. Elle savait aussi que les raisons de provoquer ces traces pouvaient disparaître. Sarah pouvait-elle un jour l'abandonner en rompant le lien qui les unissait. Bouleversée, elle regarda son pauvre corps mince où de fines balafres blanchâtres faisaient comme un quadrillage au travers des épaules, des cuisses, du ventre et des seins. En quelques endroits, un peu de sang perlait. L'un des plus grands bonheurs de sa vie était de se débarrasser des tabous qui l'habitaient. Sa fierté à sa soumission dans l'abandon lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Elle se disait aussi que tout était bien, car Patricia était heureuse d'aimer en elle son esclave. Il lui suffisait d'y songer, d'entendre simplement parfois sa Maîtresse lui dire qu'elle l'aimait. Après une route qui lui parut interminable, elle arriva dans la ville. Des carrefours sans âme et des feux se succédèrent jusqu'à ce que la voiture s'engageât dans une ruelle si étroite qu'elle lui fit penser à une espèce de coupe-gorge où elle n'aurait jamais osé s'aventurer seule. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Sarah arrêta la voiture devant un portail austère où un homme à l'imposante stature les attendait. Le temps de réprimer son angoisse, elle se retrouva, les yeux bandés face au colosse. Sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Une poigne brutale et soudaine enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce minuscule plongée dans l'obscurité totale, une sorte d'antichambre où elle attendit un long moment, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Une présence se manifesta bientôt en l'arrachant de sa torpeur. On la poussa dans un escalier qu'elle devina tortueux. L'odeur de la terre humide emplit ses narines. Au bas de l'escalier, une cave. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Sarah la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte, il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Patricia se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Sarah s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Sarah parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Patricia ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec toujours imprévisible et judicieusement dosé. Patricia sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette marque de tendresse lui donna le désir d'endurer davantage. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Sarah mania longtemps et avec une extrême lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de tous ses orifices, un inconnu exhiba devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'homme, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Sa Maîtresse l'avait pliée à toutes ses fantaisies, l'avait façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle les complaisances les plus outrageantes. Patricia n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le pensait. Mais elle était infiniment heureuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/21
"O était heureuse que René la fit fouetter parce que sa soumission passionnée donnerait à son amant la preuve de son appartenance, mais aussi parce que la douleur et la honte du fouet, lui semblaient le rachat de sa faute." (Histoire d'O) Anne Cécile Desclos alias Pauline Réage. Un soupçon de plaisir dissimulé a toujours pesé sur la flagellation. Une lecture historique dénote une constante évolution, au cours des millénaires et des civilisations, de l'attrait pour la puissance symbolique et la beauté brutale d'une pratique devenue incontournable. Á la ritualisation du supplice, pratiquée à l'origine, par une caste aristocratique grecque, célébrant la pureté des sensations excessives, s'est jointe une volonté de transgresser des mœurs sexuels, l'imposant par sa force érotisante, comme une véritable discipline incontournable, autonome et idoine, dans la rhétorique du désir. Dans la Grèce antique, la vérité et le sexe étaient liés par la transmission d'une connaissance d'un corps à l'autre. Le sexe servant, avant tout d'initiation pédagogique et d'apprentissage à des enseignements sophistiqués et précieux. Le degré de complexité du savoir dépendait de la sagesse et de l'appartenance souvent à l'élite. Certaines relations étaient axées sur le rapport élève/enseignant, d'autres comme à Thèbes sur la survie. L'étude des comportements sexuels, dans l'Antiquité, s'est trop concentrée sur la comparaison avec la vision moderne. Les historiens ne se sont pas hélas suffisamment penchés sur la richesse du discours de ces éléments constitutifs. La flagellation se rattachait plus globalement à un art de vivre, ne se résumant pas à une simple pratique érotique. Plutarque a écrit de nombreux récits historiques et lyriques sur les compétitions sportives de fouet spartiates. "Les garçons de Sparte ont été fouettés pendant toute la journée à l'autel d'Artémis Orthia, souvent jusqu'à la mort, et ils l'ont courageusement enduré, joyeux et fier, se disputant la suprématie sur l'un d'entre eux, il pouvait supporter alors d'être battu plus longtemps et plus souvent, et celui qui était victorieux avait une réputation très particulière." Andromède, fille du roi Céphée et de la reine Cassiopée fut la première femme à entrer en servitude. Enchaînée nue à un rocher, ce fut Persée qui la sauva. Euripide décrit Aphrodite ordonnant à Thésée de supplicier son fils Hippolyte. Les auteurs grecs et romains comme, Theopompus de Chios et Platon, qualifiaient les Étrusques d'immoraux. Dans les cités d'Étrurie, les femmes esclaves, lubriquement extravagantes, attendaient alors les hommes, pour subir, en place publique, nues et enchaînées, le supplice du fouet, avant d'être possédées sauvagement. Tite-Live légitimait la prostitution et le viol de Lucrèce, idéalisant la fidèle et vertueuse romaine. Le mari avait des rapports sexuels avec sa femme, des courtisanes libérées, ou des prostituées avant de se livrer à des scènes de débauche avec de jeunes garçons, éphèbes qu'il sodomisait. Les Romains l'utilisaient comme châtiment corporel, comme sanction pour punir des actes criminels, à l'aide d'un fouet, le "flagrum", à l'encontre de suppliciés avant de les crucifier en place publique. La fonction sexuelle de la flagellation apparaît donc en filigrane tout au long de l'histoire, dès le Kâma-Sûtra. Elle constitue un phénomène sexuel, clairement assouvi et assumé historiquement depuis le XVIIème siècle. Au début du XIXème siècle, Sade fit de la flagellation son châtiment de prédilection, lors de scènes de tortures d'une extrême sauvagerie, mêlant cruauté et fantasmes sexuels, décrites dans "Justine", l'une de ses œuvres les plus célèbres. L'écrivain libertin ne se contentait pas hélas de son imagination. Frédéric II de Prusse fouettait avec vigueur de sa propre main les femmes de la cour, ses favorites, pendant que Marcel Proust fervent adepte, lui même, décrivait dans "À la recherche du temps perdu", un baron de Charlus, inverti cultivé et aux goûts raffinés, le postérieur souvent allègrement rougi. Chez les femmes de pouvoir, jetant hélas leur dévolu sur des sujets non-consentants, après Messaline et Cléopâtre, Marie de Médicis (Pierre de Brantôme l’évoque) fut une grande manieuse de fouet, de même que Catherine de Russie. L'Angleterre, avec le déclin de l'Eglise catholique au XVIIème siècle, laïcisa la pratique dans les maisons closes. Le Roi Georges VI appréciait tout particulièrement la chaise fessée en prêtant son siège aux délicieux tourments. De nombreuses conférences étaient consacrées sur l'utilité et l'agrément de la verge par de ferventes Ladies appartenant à la meilleure société de Londres, désirant s'instruire dans l'art de la flagellation, mais surtout s'adonner à ce piquant et aimable passe-temps, avec de très jeunes filles susceptibles de correction. Détaillant avec d'infinies précautions, les postures idéales promptes à déclencher la jouissance, lors de fustigations, avec une inclinaison naturelle pour la position gomorrhéenne, seule capable d'emporter la majorité des suffrages. La victime mise à nu, les pieds et les poignets liées, les yeux bandés, était meurtrie jusqu'au sang par une longue et fine verge. Les lanières de cuir se promenaient des épaules aux chevilles, cinglant les endroits intimes et sensibles, en s'arrangeant pour lacérer la chair sans la déchirer. Les contorsions voluptueuses sous l'ardente meurtrissure exacerbaient le plaisir de la fouetteuse la conduisant à un état extatique. On employait alors indifféremment le fouet, la canne, la cravache ou le fouet, exceptionnellement la main réservée à la seule fessée. Le mot fouet, du XIIIème siècle, vient du latin "fagus", le hêtre, et signifie verge de hêtre. Le fléau, instrument pour battre le blé, signifie également châtiment adressé par Dieu. La flagellation inclut l'idée d'instrument, de mouvement, et d'action. On peut donc flageller son partenaire avec toutes sortes d'instruments: fouet, verge, bâton, badine, canne, bambou, ceinture, ceinturon, lanière, courroie, martinet, chat à neuf queues, cravache, baguette, nerf de bœuf, chambrière, orties, chardons, épines, herbes, raquettes, câble électrique, paddles, battes, etc. La liste n'est jamais exhaustive laissant libre cours à l'imagination. Le fouet est constitué d'un manche de cuir tressé muni d'une ou de plusieurs lanières de cuir, de longueur différente selon les usages. Ses usages sont liés à sa composition. La longueur de la lanière permet de frapper le corps avec une redoutable précision en le meurtrissant. Mais manié avec prudence et dextérité, il peut lui apporter de chaudes voluptés, après une attention persévérante et soutenue. Dans les relations BDSM, la flagellation par le fouet, véritable rite initiatique, constitue un symbole fort de domination pour celui qui soumet. Elle est presque toujours pratiquée de façon légère, de manière à ne pas blesser gravement la personne qui reçoit les coups. Son maniement spectaculaire exige une très grande technicité, et une indispensable modération. Un fouet mal utilisé, ou en mauvais état, peut très rapidement cisailler la peau. Un entraînement préalable sur un objet inanimé est vivement conseillé. En claquant le fouet, le bout de la lanière émet un bruit caractéristique en dépassant le mur du son, le claquement. Il est craint car il procure une intense douleur et peut laisser des traces durables. L'objet provoque à sa simple vue, chez la (e) soumise (s), excitation, émotion avant même le début de la séance. Promené sur les parties sensibles ou génitales, il provoque un sentiment d'abandon total de la part de la soumise et d'adoration à la Maîtresse ou au Maître. La soumise n'est plus que corps et volonté abandonnés dans la soumission à l'être aimé. C'est un instrument de précision exigeant beaucoup d'espace car le porteur du fouet doit se tenir loin de l'esclave pour le frapper. La personne fouettée est nue et attachée sur un cheval d'arçon ou le plus souvent sur une croix de saint André. Les yeux bandés, elle ignore l'emplacement de l'impact suivant, de la caresse cinglante et mordante. L'ambiance faisant partie intégrante de la séance, surtout lors de la préparation et la mise à nu. Les coups de fouet placés et répétés peuvent conduire à l'orgasme. La flagellation par le fouet exige expérience et entraînement pour des personnes consentantes, conscientes et responsables. Conseils d'utilisation, de prévention, de mise en garde, de sécurité lors de son utilisation, seront étudiés lors d'un prochain article. Le martinet s'apparente au fouet d'une longueur plus courte, doté de multiples lanières, en général en cuir. Les sensations qu'il produit varient en fonction de la matière dont elles sont constituées, chameau, soie, nylon, de leurs nombres, de leurs dimensions et de l'usage qu'en fait le fesseur. La flagellation peut-être légère ou énergique selon les endroits caressés, mais doit toujours être précédée d'un échauffement. Appliquée avec vigueur sur une zone érogène de la soumise, la douleur dissipée peut faire place à une fulgurante jouissance. Elle s'adresse également à des partenaires consentants, conscients et responsables. La canne anglaise semble être l'instrument qui fascine le plus dans les séances de flagellation. Généralement en rotin et plus rarement en bambou, elle mesure entre un mètre et un mètre-vingt de longueur, pour des diamètres variables. Réminiscence d'un passé punitif, très utilisée dans l'Angleterre Victorienne du XIXème siècle, elle représentait l'autorité professorale ou directoriale. Facile à se procurer et discrète, entre les mains d'un fesseur expérimenté, elle devient un redoutable instrument de correction. Les vibrations enregistrées dans les organes sexuels, lorsque la canne s'abat sur la partie inférieure des fesses, peut de la douleur au plaisir, conduire à l'orgasme. La cravache plus ou moins longue, plus ou moins épaisse, de couleurs différentes, peut être décorée. Elle possède des formes variées de poignée et de claquettes. Elles est constituée soit de cuir soit d'un matériau synthétique. Sa flexibilité la rapproche de la canne, mais possède une boucle de cuir à l'extrémité du manche. Le dominateur peut choisir de n'utiliser que cette partie de l'instrument, ou de se servir du manche également. L'instrument est d'une redoutable efficacité sur les cuisses ou les fessiers nus. Rien n’est comparable à la cravache quand elle est bien utilisée. Indispensable de commencer doucement par échauffer afin de créer une sensation de brûlure profonde et sensuelle. Notons qu'Il ne faut jamais utiliser la cravache et le fouet au cours de la même session de soumission. Les coups de la cravache (ou du fouet) peuvent devenir de plus en plus forts, seuls alors les supplications de la soumise, son orgasme ou bien entendu le mot d'arrêt (verbal ou corporel) peuvent arrêter la séance. La chaleur progressive envahissant les fesses offertes de la femme soumise se transforme peu à peu en ondes bienfaisantes. Elle peut atteindre rapidement l'orgasme, voire plusieurs orgasmes consécutifs lorsqu'elle est prise immédiatement après. La flagellation peut devenir un acte d'amour, les deux partenaires n'étant pas séparés mais reliés par l'instrument. Le savoir-faire et la sensibilité sont bien entendu indispensables, mais l'attention portée à l'autre l'est tout autant. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme dangereux. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. Les techniques, les parties du corps à fouetter, à ne jamais fouetter, ainsi que des conseils de mise en garde et de sécurité, à respecter pour un plaisir partagé, au cours de chaque séance seront étudiés dans le prochain article. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 16/08/21
Voici enfin arrivées ces deux semaines en ta compagnie. Depuis le temps que dure notre relation, c’est la première fois que nous allons pouvoir passer autant de temps ensemble. Je m’en délecte d’avance. Même si j’affirme depuis des semaines qu’en cette satanée année, ce ne sont pas de vraies vacances, ce séjour restera spécial quoi qu’il en soit. Signe d’un regain de forme notable doublé d’une certaine motivation, pour ne pas dire d’une motivation certaine, tu me proposes dès le deuxième soir de procéder à quelques essayages de tes dernières trouvailles. Je savais qu’elles existaient sans savoir à quoi elles pouvaient ressembler. Si pour la parure blanche, il faut remettre à plus tard, le temps d’adapter la taille, il en va, en revanche, différemment pour la noire. J’ai l’impression de ne pas encore avoir assez minci pour y rentrer. Pourtant tu as bien raison, le corset sombre avec ses motifs floraux blancs finit par bien s’ajuster sur mon corps de « mannequin ». J’ai de nouveau un doute lorsque tu me tends le string coordonné. C’est vraiment un petit modèle, surtout que ce genre de situation ne me laisse jamais de marbre. Pourtant, là encore, tout finit par se mettre en place. Et cette matière translucide souligne mon anatomie tout en ne dissimulant rien de mes sensations : quel lubrique et impudique nounours je deviens à cet instant précis. Tant qu’à y être, tu me fais chausser les talons avant de me faire prendre diverses positions lascives sous le regard curieux et attentif de ton objectif. La modiste semble ravie de son œuvre. En tout cas l’expression de ton visage l’exprime. Je reconnais, je le suis tout autant par cette mise en bouche. De toute façon, j’aurais peine à affirmer le contraire. C’est aussi l’occasion de me prélasser ainsi légèrement vêtu sur le nouveau drap en vinyle violet : protecteur, rehausseur de couleur, contact spécial. Je sens qu’il ne va avoir que des avantages. Validé malgré cet essai rapide ! Mercredi, le grand jour est arrivé ! Enfin, plutôt un jour spécial, et même deux pour être précis. Tu as organisé une visite pour nous permettre d’expérimenter des choses qui ne seraient pas (ou du moins pas encore) possible dans ton antre. Direction plein ouest, les pins, la chaleur, …, en cette chaude journée pour de nouvelles aventures. Sans surprise, l’accueil qui nous est réservé est des plus chaleureux et nous faisons alors la connaissance de la soumise de notre hôte. Passées les agapes du déjeuner, nous pouvons nous attaquer aux choses sérieuses, ou moins sérieuses (tous les points de vue sont possibles). Galanterie ou pas, il se trouve que ma « collègue » de soumission ouvre le bal sous les assauts des différents fouets de sortie, principalement ceux que tu as apportés. Il ne fait pourtant pas froid. Pourquoi donc vouloir directement faire monter autant la température. J’attends patiemment mon tour en profitant du spectacle et des marques roses et rouges qui commencent à joliment orner son dos et son postérieur. C’est troublant de se retrouver spectateur plutôt qu’acteur. Je suis totalement détendu et décontracté en attendant mon tour. La confiance aide beaucoup même si c’est une double première pour moi, à la fois dans la pratique et dans le fait ne pas être en ta seule présence. Visiblement, ma pudeur des débuts s’est bel et bien envolée. Depuis quelques années, tu as pris goût aux cordes pour mon plus grand plaisir. Oui mais voilà, tu n’avais pas la possibilité de me suspendre. Il faut dire que c’est loin d’être si simple : il faut la technique et un environnement adéquat. D’où l’intérêt de cette visite amicalement encordeuse … et plus. Tout est là : de solides poutres, une barre de suspension spécialement conçue pour cela et l’expertise qui va avec. Pour une première dégustation, nous choisissons tous ensemble de faire simple. Il ne s’agirait pas de tout gâcher en se lançant trop vite dans la difficulté. Ce sera donc tout simplement à l’horizontale sur le dos. Il n’y a, a priori, pas besoin de plus pour goûter à ces aériennes sensations, toutes nouvelles pour moi. Autant le levage au niveau des cuisses et des chevilles ne me gênent pas le moins du monde, autant la première tentative à hauteur du torse me donne une soudaine sensation d’oppression, comme un berceau de bois qui viendrait me broyer. Rapide retour sur une surface stable pour bien repositionner les cordes et l’ascension peut reprendre. Cette fois, je ressens l’inévitable emprise des cordes autour de mon corps, mais plus du tout cette première sensation gênante et désagréable. Grâce à la cagoule qui n’était pas prévue pour cela, j’ai l’impression de me concentrer encore plus sur l’instant présent, d’intérioriser à fond ce moment. Chaque seconde qui passe, la très légère appréhension des tous premiers instants se mue en un agréable instant. Illusion ou pas, j’ai l’impression de me balancer dans le vide. Ce n’est pas encore la sensation d’être un oiseau mais c’est clairement agréable de flotter ainsi, même contraint. De se sentir bercé, presque tout léger. Je ne te remercierai jamais assez de m’avoir permis de goûter à cette nouvelle sensation. Toutes les bonnes choses ont une fin : atterrissage en douceur avant de passer à une suite, cette fois partagée. Pour une fois, les marques sont au rendez-vous : tu ne manques pas l’occasion de les immortaliser. Comme quoi je marque … parfois. On a juste toujours pas l’explication du quand et du pourquoi ;-). Une soumise, un soumis, deux compagnons d’(in)fortune, deux cerveaux dominants, il eut été dommage de ne pas en profiter pour un tableau commun. Chacun avec notre bien légère tenue en vinyle noir, nous nous livrons à leurs cordes et à leur imagination fertile. Dos à dos, main dans la main, nous nous retrouvons partiellement suspendus, en presque parfaite symétrie, chacun faisant le pied de grue … ou de héron ;-). J’avoue que c’est une sensation nouvelle de sentir cette chaleur dans la main, d’entendre ma partenaire de cordes s’inquiéter de mon état. Tout compte fait, ce n’est pas désagréable du tout de partager ce genre de moments, quand bien même la contrainte des cordes reste quelque chose d’individuel. Je confirme aussi que l’humain n’est pas fait pour être un « monopède », pas plus que le nounours d’ailleurs. Il est quand même beaucoup mieux sur ses deux pattes … au moins. Faites vite les photographes, je fatigue ! Histoire de ne pas faire de jaloux, mon tour est venu d’être « réchauffé ». A mon plus grand regret (temporaire), le préchauffage avec ta toute nouvelle langue de dragon ne s’est même pas inscrit dans mon esprit, souvenir probablement submergé par le flot qui a suivi. En revanche, la longue tapette à clous a réussi à ne pas se faire oublier : il faut dire qu’elle a des arguments « percutants », tout à fait adaptés à un postérieur rebondi et avide. A priori, par la suite, il semblerait que j’expérimente surtout les dernières acquisitions de notre hôte. Si la queue de dragon du fouet court se révèle bien impactante lorsqu’elle vient atterrir tantôt sur mes épaules, tantôt sur mon dos ou encore sur mes fesses, le fouet arc-en-ciel me fait plus penser à un lourd flogger. A choisir je prendrais plutôt le « cracheur de flammes » ! Il semblerait que je sois dans un contexte favorable, mon endurance tout comme ma réceptivité se révèlent bien meilleures que la dernière fois, ce qui serait pour te satisfaire. Atmosphère décontractée de vacances ? Changement d’air ? Inconsciente volonté d’être à la hauteur devant nos hôtes pour que tu sois fière de moi? Un peu de tout cela probablement. Du coup, ce moment dure, dure, … s’étire en longueur. A tel point je suis presque surpris par toutes ces chaudes traces rouges et boursouflures sur mon dos lorsque je les découvre en photos. De l’intérieur, je ne soupçonnais pas une telle intensité. Disons que je me laissais aller à l’instant présent et profitais de ces nombreuses morsures, lâchant ici et là quelques grognements de satisfaction. Et dire qu’il est de notoriété publique que je ne me marque pas. A priori, quelque chose a dû changer. Et en bien ! Sinon, vive la cagoule ! Mon oreille gauche sifflerait presque encore de quelques claquements « proches ». La cravache qui t’est proposée n’est pas spécialement stimulante malgré sa tête en coeur, du moins tant que tu t’en tiens à son usage classique. Mais évidemment, tu ne résistes pas à montrer à un de tes « nombreux » petits plaisirs : la version ventilateur d’extrême proximité sur mon intimité avec un modèle plus standard. Impossible d’encaisser sans réagir, malgré les spectateurs : je ne peux pas faire autrement que me tortiller et couiner. Voici qui conclut à merveille cette première journée. Que demander de plus ? Des personnes sympathiques, un esprit décontracté. Il n’en faut pas plus pour que tout le monde s’amuse. Le petit-déjeuner est propice à phosphorer, bien évidemment pour produire des idées sadico-perverses. Pauvre soumise, c’est elle qui va pâtir de ces deux imaginaires démoniaques. Pour ma part, je suis simplement mis à contribution pour les préparatifs. Si seulement le barbecue n’était pas resté tout près de la terrasse… Il n’en fallait pas plus à nos deux esprits encordeurs pour envisager de la mettre à la broche au-dessus du grill. Je reconnais que le résultat final est plutôt visuellement réussi : je sais, c’est facile à dire quand on voit cela d’un œil extérieur et distant. Il était évident que je finirais par être mis à contribution. Ou plutôt que je finirais par être le centre des attentions. Il faut dire qu’un jardin tranquille et suffisamment dégagé se prête parfaitement à ce que tu espérais depuis longtemps déjà. Difficile d’exploiter tes plus longs fouets dans la quiétude protectrice et rassurante de ton antre. Quant à moi, je reconnais que le pépiement des petits oiseaux et la douce caresse sur ma peau des quelques souffles d’air matinaux offrent un environnement des plus emballants, déjà qu’il ne m’en fallait pas beaucoup pour être motivé par le programme esquissé. Simplement paré de ma cagoule en cuir, encore plus indispensable en ce jour, je me positionne au milieu de la pelouse, les orteils dans l’herbe. A partir de là, je suis bien incapable de dire ce qui se passe vraiment autour de moi. La seule certitude, c’est que je suis assailli de diverses manières : une langue de cuir vient me claquer régulièrement dans le dos, un bien long brin de cuir vient régulièrement enserrer mon torse … il y a même un fouet qui ose venir passer par-dessus mon épaule pour venir s’acharner sur ma main. Le fouet arc-en-ciel semble appliqué de manière légèrement différente : un ou deux brins viennent claquer avec un léger retard. Ca claque, ça mord, ça cingle, ça virevolte, mon esprit s’envole et se délecte … Pour autant, comme hier, je me sens particulièrement réceptif, et je me laisse bercer par cette vivifiante fouettée extérieure. J’ai l’impression qu’il y a un passage de relais dans mon dos. Les cibles visées et la façon d’impacter sont différentes, peut-être moins variées. Il faut dire que tu es plutôt du genre à ne pas faire de jalouses entre les diverses parties de mon corps. Ce que je n’aurais pas soupçonné, certainement plongé dans mes sensations, c’est que vous vous êtes mis à quatre mains pour vous occuper de moi pendant quelques minutes. Limite inattentif le nounours ! Il faut dire qu’à ce moment-là je suis plus dans l’intensité des impacts que sur leur fréquence. Effet chauffant efficace après de longues minutes offert à vos tourments respectifs, je suis en nage, mais ravi de l’être... La pause est la bienvenue, sous une bonne douche régénérante. Visiblement tout le monde en a bien profité, Maitresse comme moi.
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Par : le 10/10/21
C’est LadySpencer, à l’occasion d’une conversation semi publique dans laquelle elle est intervenue, qui m’a fait réfléchir autour de ce thème. Mon contradicteur n’ayant pas relevé le challenge, je me lance. En même temps, je le comprends. Pour un mec, il y a surtout des coups à prendre, compte tenu de nos exigences contradictoires concernant les hommes 😀. _______________ Dans le monde en général, et le bdsm en particulier, y-a-t-il seulement encore place pour cette approche surannée des relations entre les hommes et les femmes ? Celui qui prétend dominer une femme peut-il, peut-il, doit-il se montrer galant envers elle? N’est ce pas en contradiction avec son statut de dominant, qui décide, impose ? Quant aux féministes nouvelle version, dans leur étrange inversion du sens des mots et des choses, la galanterie ne serait pour elles qu'une survivance haïssable du modèle patriarcal. Ou au mieux une forme de sexisme "bienveillant", pire encore que le sexisme ordinaire, puisque insidieux. Qui traduirait la volonté des mecs de nous maintenir dans une position d'infériorité, de nous infantiliser pour mieux asseoir leur domination, sous le couvert des attentions qu'ils nous témoignent. Comme si l’égalité des sexes qu’elles revendiquent (moi aussi, mais pas toujours ni en toutes circonstances 😀) était antinomique avec la courtoisie désuète qui a longtemps prévalu dans les relations hommes femmes. Beauvoir déjà s'inscrivait dans cette logique qui écrivait à ce propos dans Le Deuxième Sexe "au lieu de leur faire porter les fardeaux comme dans les sociétés primitives, on s’empresse de les décharger de toute tâche pénible et de tout souci : c’est les délivrer du même coup de toute responsabilité. On espère qu’ainsi dupées, séduites par la facilité de leur condition, elles accepteront le rôle de mère et de ménagère dans lequel on veut les confiner". Gisèle Halimi également, que j'appréciais pourtant pour d'autres de ses combats, quand elle disait rejeter la galanterie comme une forme de domination masculine "parce qu’elle est dissymétrique, inégalitaire". _______________ Mon éducation « bourgeoise » (que je ne vois pas comme une tare, la connerie existe dans toutes les classes sociales et au global je ne me trouve pas plus conne que certain(e)s autres 😀) fait que que pour ma part je demeure sensible à ces attentions du quotidien. Sans y voir ce que certaines abhorrent. Une « infériorisation » de la femme. Qui devrait être « protégée » par l’homme, en contrepartie de sa soumission et de la reconnaissance par elle de son rôle prééminent. Je n’ai nul besoin d’être « protégée » par quiconque. J’ai appris à me défendre seule. Mais j’ai toujours apprécié que mes copains de facs, et mon mec désormais se sentent obligés de me défendre quant on m’importune. Même si je n'ai jamais dupe déjà à l’époque qu'ils poursuivaient parfois un autre objectif que celui de voler à mon secours 😀. Auquel il m’est arrivé de réserver une suite favorable. Et agréable pour chacun de nous 😀. Aujourd’hui, je suis soumise à mon Maître. Et je le revendique. Comme je revendique d’être son égale dans la vie. Mais j’apprécie aussi que dans les gestes du quotidien, il se comporte en « galant homme ». Que ce soit toujours lui qui ouvre et referme pour moi la portière de la voiture. Même si je conduis aussi bien que lui (enfin, presque, l'essentiel des rayure et des bosses à sa bagnole étant quand même de mon fait 😀.) Qu’il porte systématiquement mes bagages, et sans même se plaindre de tout ce que j'emporte à chaque fois 😀. Que quand nous sortons, c’est toujours lui qui le premier entre dans le resto. Quand bien même nous ne fréquentons pas habituellement de bouges justifiant qu’il s’assure avant de me laisser entrer que je ne risque rien. Que s’il nous arrive de prendre un escalier, il l'emprunte toujours en premier. Pour que son regard ne soit pas attiré par ce qu’il pourrait voir de mes hanches ou d'autres parties de corps. Et ce bien que ma nudité lui soit plus que familière 😀. Qu’il m’offre sa veste chaque fois que j’ai froid et des fleurs sans raison particulière. Alors, oui, j'apprécie que mon mec se montre galant en toutes circonstances. Son comportement vis à vis de moi fait sourire certaines de mes copines, mais je ne suis pas dupe. Puisque ce que je sens surtout de leur part, c'est une forme d’envie, de jalousie 😀. Parce que moi j'y vois non du sexisme de sa part, mais une acceptation et une appréciation de nos différences. Qui traduit quelque chose de plus profond chez lui. Une élégance innée. Identique à celle dont il fait preuve quand il manie la cravache. L’élégance de ses sentiments vis à vis de moi :smile:
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Par : le 07/03/22
Non aujourd'hui je ne parlerai ni BDSM, ni sexe pourtant l'intimité, le lien et le regard sont trois choses qu'ils ont en commun avec ce que j'ai vécu. Pour mon premier article je veux vous offrir une autre forme d'intimité, qui bien qu'elle ne concerne aucun de ces deux domaines, m'a totalement consumé lorsqu'elle m'est apparue. Pour mes 18 ans mes parents et grands-parents m'ont apporté un présent, servit sur un plateau d'argent. Un rêve devenu réalité. Je me revois encore, les larmes ruisselant sur mes joues, lorsque j'ai enfin compris où mes parents m'avaient emmené. Non, je n'allais pas passer trois merveilleux jours à parler philosophie, psychologie et art avec mon grand-père. Au lieu de cela, je me trouvais face à cet endroit isolé, dont le ciel bleu était animé par le vol d'une dizaine de grues, avec comme seule indication, une pancarte qui me fit revenir à la réalité : "Bienvenue à la Sainte Croix". Un parc naturel d'une centaine d'hectares entièrement privatisé pour 2 jours, sans publique. Seulement nous, quatre autres familles peut être, dans ce paradis si éloigné de notre civilisation numérisée. Ici pas d'internet, tout est en bois, une nourriture locale, des animaux que l'on ne trouve pas ailleurs en France et surtout une chose : des habitations donnant directement sur les animaux. Et c'est ici que l'intimité débute. Dans cette Lodge. Tout d'abord un regard, au début lointain et craintif. Puis une approche. Les pattes s'enfonçant dans la boue, il me dévisage. Il s'approche mais reste à distance. Je le vois faire des ronds, retournant vers sa meute, passant derrière un arbre mais toujours en me regardant. Je sais qu'il ne viendra pas tout de suite, pourtant c'est pour ça que je suis ici, à genoux face à la baie vitré du salon de notre Lodge, à regarder Thorgal, mâle dominant de cette magnifique meute de loups blancs. Un moment de silence englobe soudain l'espace. Tous mes sens s'atrophient à l'exception de ma vue. Je n'entends plus mes parents, je ne sens plus rien, je ne suis plus rien. Thorgal me captive de son œil doré tentant de sonder mon âme au loin: "puis-je m'approcher ? Peut-être ne devrais-je pas pour ma sécurité". J'attends, en tailleur, le regard fixé sur cette meute, plus particulièrement Thorgal, l'appareil photo à la main. Puis il avance. Il trace une ligne droite dans l'herbe, venant jusqu'à moi sans me lâcher du regard. Nous nous fixons, dans un moment d'intimité rien qu'à nous. Nous sommes liés par le regard. Je le sais, je le sens. Je ne suis plus, je ne vois que lui. C'est au moment où il me transperce de son regard, la truffe à cinq centimètres de la vitre, que je ne vois plus rien. Ma vue est totalement brouillée par des larmes qui m'empêchent de savourer plus longtemps ce qu'il se passe. Je reviens enfin à la réalité. Mes sens me reviennent d'un coup, tels une gifle faisant vibrer tout mon corps, toute mon âme. Je l'ai enfin eu, ce moment d'intimité avec un loup que je désire depuis si longtemps. Ce moment où je me retrouve face à lui, à portée de main, les yeux dans les yeux. Et à ce moment-là, une excitation grisante a enflammé mon corps me rendant impatiente de la suite. Une seule pensée habite alors mon esprit : le désir de la prochaine étape, le désir d'en toucher un après qu'il m'en ait donné l'accord. Ps : Thorgal a eu un accident à l'oeil gauche comme vous pouvez le voir sur la photo mais il va bien.
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Par : le 19/08/22
SAPIOSEXUALITE C'est un genre de supplice qui utilise le plaisir, la frustration, la surcharge sensorielle. Le MAÎTRE commence par bander les yeux de son soumis, voir lui imposer une cagoule ! Le Dominateur déshabille lentement le corps offert pour mieux en profiter d'abord visuellement, puis très sensuellement pour ensuite lui lier alors les mains sur la tête ou dans le dos! Une fois entravé par les poignets, Le MAÎTRE peut raser intégralement son soumis ,s'l le veut continuer à attacher le reste du corps, jusqu'à rendre tout mouvement impossible! Ainsi totalement immobilisé, Le MAÎTRE peut alors pose-imposer une cage de chasteté, tester la résistance de son soumis librement offert avec des pompes à seins, puis les pinces, les baguettes chinoises ! Ça consiste, sur un mec bien attaché de préférence, à l'exciter, le branler et le faire bander. L'amener au bord de l'orgasme. Interrompre l'excitation pour recommencer de plus belle un peu plus tard. Alterner subtilement l'excitation et le repos forcé. Et une fois son gland bien décalotté et lubrifié, le caresser avec le plat de la main, lentement et en insistant sur les zones les plus sensibles jusqu'à ce que la jouissance devienne inévitable ! Si Le MAÎTRE pratique une fellation buccale, ses mains libres peuvent s'occuper alors des seins! Et poursuivre cette alternance branle / caresses du gland jusqu'à pousser le mec à bout et qu'il n'en puisse plus. Ça fait énormément............ La domination physique n'exclut pas la sensualité, bien au contraire !!!
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Par : le 04/12/22
4 ans… 4 ans entre ces deux écrits… Pourquoi ? D’abord la frustration, cela fait plus de 4 ans que je n’aie pas évolué niveau BDSM. Je n’ai pas trouvé de partenaire, puisqu’étant un homme et que, dans ce milieu, c’est une tare, l’offre et la demande, sans doute. Ma première histoire (Episode 1 - elle s’appelait Géraldine) que vous trouverez sur ce même site (si vous voulez lire l’épisode qui précède et explique celui-ci), avait sans doute été un exutoire afin de mieux gérer ces pulsions. 4 ans après, j’ai encore besoin d’écrire, de partager et surtout d’espérer que les rares femmes sur ce forum apprennent que tous les hommes ne sont pas des pervers recherchant du sexe à tout prix et que cette pratique qui, bien que perçue comme perverse, ne l'ai absolument pas : le respect en étant le maître mot. J'ai commencé à me confier à quelqu'un, qui, à priori, n'est pas intéressée par le BDSM mais par mon histoire, à suivre... mais cela m'a immédiatement donné envie de réécrire. Voici donc la suite : Épisode 2 - Elle s'appelait Géraldine, et l'autre Caroline. La fin de l'épisode 1 se terminait pas "je ne savais pas que j'allais la revoir plus tard, mais ce fût le cas" et, oui, ce fût le cas. Nous sommes quelques semaines après... Géraldine et moi n'avions pas échangé nos numéros de téléphone. Nous pensions tous les deux avoir vécu une aventure d'un soir, ce qui m'allait parfaitement, le risque d'attachement sentimental, à cette époque, n'étant pas ma priorité. Seulement voilà, si vous vous souvenez du premier épisode, nous étions partis en groupe, en trip de fin de formation, à Disneyland Paris et Géraldine n'avait pas fait connaissance qu'avec moi, seule la fin de la soirée nous avait offert l'intimité espérée. Elle avait aussi fait connaissance avec Caroline (le prénom a aussi été changé) et ces deux comparses s'étaient construit une petite relation d'amitié les semaines suivantes ledit voyage. Tant mieux, c'est le but des relations humaines. N'étant pas au courant de cette relation, je tombe sur Caroline lors d'une visite sur notre ex-lieu de formation où nous avions chacun un rendez-vous administratif (les derniers papiers de fin de formation). La voyant, je la salue et elle me propose aussitôt sortie de l'établissement d'aller boire un café ensemble. Ce qui me surpris mais, après tout, nous avions fini notre diplôme et pas encore trouvé de travail alors, pourquoi pas ? Je dis surpris car Caroline ne faisait pas partie des "amies" de formation. Comme dans chaque groupe humain, des "clans" se forment toujours et nous n'étions pas dans le même. Sans s'ignorer foncièrement, nous nous contentions des conventions habituelles : Bonjour, bonsoir, à demain. Nous voilà donc au café Georges V, à Lille, afin de commander nos boissons chaudes et je m'attendais à une discussion, certes classique mais dénuée d'intérêt profond. Je me trompais. Dès le départ, je sentis dans son regard une interrogation, comme une envie de me poser une question mais une certaine gêne à l'édicter. Je lui demandai si tout allait bien car je la trouvais différente de d'habitude, 2 ans de formation commune créent une certaine connaissance de l’autre. "Tu connais bien, Géraldine, non ?!?", me dit-elle sur un ton qui, visiblement, n'attendais pas de réponse, mon regard surpris ayant suffi. Géraldine ? Pourquoi ce prénom s'immisce-t-il dans nos cafés de milieu de matinée ? Je tente, maladroitement, une réponse du type : "on a sympathisé et on a fini la soirée ensemble", sans trop donner d'indice. A ce moment précis, j'ai vu son regard changer. Un coup d’œil à droite et à gauche pour s'enquérir de notre solitude et la voilà partie dans une réplique immortelle : "Et tu fouettes souvent le cul de celles avec qui tu finis tes soirées ?" (Silence). Géraldine avait parlé. Certes, nous n'avions pas convenu de secret autour de cette nuit magique mais en parler à une personne que je connais, qui sait sans doute où je compte travailler plus tard, me sembla tout à coup un poil désobligeant. Caroline m'en dit plus : « Je t'explique, Géraldine et moi avons sympathisé après Disneyland. Avant qu'elle ne te rejoigne dans le taxi, nous nous sommes échangé nos numéros (Note pour moi-même : cela explique pourquoi elle ne m'a pas rejoint immédiatement après la descente du bus - cf. Épisode 1). Elle m'a appelé le lendemain après-midi et je lui ai demandé si elle avait passé une bonne soirée avec toi. Elle m'a répondu immédiatement « oui, c'était génial » sans en dire plus. Cela m'a rapidement intrigué car, d'habitude, les femmes ont tendance à raconter leur nuit d'ivresse avec moulte détails et autres ressentis. Je me suis dit : « calme-toi, tu la connais à peine, c'est normal ». Nous nous sommes revus le week-end suivant et avons très vite lié une amitié sincère, mais ça ne s'arrête pas là… » J'étais médusé. Une femme avait trouvé notre nuit ensemble géniale. Je suis conscient qu'au milieu de ces informations, là n'était pas l'essentiel mais je fus touché par ce détail, le reste demeurant du domaine de l'anecdotique... pour le moment. Mon regard bovin devant l'histoire qui se déroulait devant mes yeux n'a pas dû m'aider dans cette aventure, car cela allait en devenir une. Elle continua : "Il y a une semaine environ, Géraldine appris que je faisais partie d'un groupe de pratiquants BDSM. Pour être honnête, je le lui ai dit car je refusai certaines soirées sans qu'elle ne sache pourquoi. J'ai crevé l'abcès et Géraldine m'avoua, en conséquence, la teneur de votre soirée post-Disneyland." Faisons le point : une femme que je connais à peine avec qui j'ai eu une aventure BDSM a dévoilé à une autre femme que je ne connais guère plus la teneur de mes fantasmes les plus intimes. De plus, le diplôme que nous venions d'obtenir étant très spécialisé, nous risquions donc, Caroline et moi, d'être amené à travailler ensemble sur des dossiers communs. Garçon, un deuxième café, s'il vous plait ! Caroline approfondit son explication : « il y a quelques années, j'ai découvert que mon ex-petit ami aimait le BDSM. Il ne m'en avait jamais parlé. Lorsque je l'ai su, je lui ai demandé pourquoi » Et son explication coulait de source : pas de sentiment dans le BDSM, donc il fallait que Caroline sorte de sa vie pour que l'aveu se fasse. Ce fût la porte d'entrée de Caroline dans ce milieu. Elle franchit le pas et fût présentée, par son ex, à un groupe de pratiquants, tous lillois ou proche métropole. Ce groupe était particulier : il possédait un rite d'initiation, basée sur deux soirées où la - ou le - novice, ne peut participer à rien, est attaché(e) à un poteau, en petite tenue (slip pour les hommes et petite culotte, soutien-gorge pour les filles). Il ne se passe rien d'autre, aucune interaction, le novice regarde et, au bout de deux séances, choisit d'intégrer le groupe ou non. Elle n'était plus novice, et ce depuis quelques années. L'initiation s'était bien passée et elle avait décidé d'intégrer ce groupe. N'étant pas un novice en BDSM, une question me vint aussitôt à l'esprit : "Quid des dominant(e)s ?" Sa réponse me surpris, les dominants devaient aussi passer par cette initiation. Petit aparté : je sais que nous sommes sur un forum spécialisé mais, afin que nous soyons au clair question vocabulaire et pour faire très simple, il y a trois types de profil chez les adeptes du SM : les soumis, les dominants et les switchs (qui acceptent de jouer les deux rôles, c'est mon cas, vous allez vous en rendre compte dans la suite de ce récit). Si, pour les soumis et les switchs, cette initiation ne présente à priori aucun problème, il me semble difficile à vivre pour un dominant mais, bon, ce sont les règles de ce groupe. Cette première mise au point étant faite, je me doutais de la suite de la discussion. Caroline allait me proposer d'intégrer ce groupe : je refusai net ! D'abord à cause de cette initiation peu respectueuse des particularités de chacun et, ensuite, parce que, pour paraphraser le Général de Gaulle : "Vive le SM libre !" Si je ne suis pas allergique aux pratiques de groupes en BDSM (si un épisode 3 arrive un jour, vous le comprendrez) mais hors de question de le faire dans un cadre organisé, prévu, dirigé. L'improvisation est mère de connivence. Caroline me demanda pourquoi je refusai aussi vite. Je lui donnai mes arguments. Elle comprit. Cela sentait la fin de notre entretien... jusqu'à ce que ses yeux prissent une autre tournure, plus enjouée. « Tu sais que je pratique aussi de manière personnelle ? » - Seconde phrase que je retiendrai de cette journée ! Comme dirait Jean-Claude DUSSE, j'y vois comme une ouverture. En effet, Caroline pratiquait de chez elle. En fait, elle avait gardé la maison de ses parents, aujourd'hui retraités et partis pour des cieux plus ensoleillés. La famille a les moyens : proche banlieue de Lille, maison individuelle, 4 chambres... et Caroline qui y vit seule. On est presque dans la situation idéale. Et c'est là que Géraldine revint dans la discussion. Elle hésitait, à l'époque, à intégrer le groupe auquel Caroline appartenait. Apparemment, les deux séances d'initiation la dérangeaient, elle voulait pratiquer, mais sans taxe... Alors, Caroline lui avait proposé de l'initier à sa manière, de chez elle, afin de pas la frustrer. Cette dernière avait accepté et, ce soir, une deuxième séance de domination était prévue et il semblerait que je puisse en être la surprise. Alors commence la discussion. Caroline me confirma son statut de dominante. J'en pris bonne note. Elle me demanda aussi si elle pensait que Géraldine apprécierait d'être dominée par deux personnes. Un petit "Tilt" me vint immédiatement en tête. « Bon sang, mais c'est bien sûr, me dis-je à moi-même en avalant mon troisième café, aucune des deux femmes ne connait mon statut de switch. Si, dans l'épisode 1, Géraldine m'a clairement indiqué son identité de soumise et que, il y a quelques instants, Caroline assuma son rôle de maîtresse SM, mon identité n'avait jamais été évoquée. Il était temps de reprendre quelques respirations. Dois-je le révéler tout de suite ? » Je n'ai même pas pris de temps de m'autorépondre que Caroline comprit qu'il y avait anguille sous roche, ou plutôt soumis sous ses yeux. Elle me dit : "tu es Switch ?" - Ma réponse : "Oui, maitresse" finit par la convaincre de changer ses plans. Nous voilà donc partis dans une discussion, obligatoire pour toute relation D/S, autour de ce que j'accepte de subir et ce qu'elle accepte de faire subir. Indispensable précaution, que je conseille à tous car la pratique du SM n'est pas sans danger. La matinée touche à sa fin : je me sens vidé. J'ai donné une liste à une femme qui, en guise de réponse, m'a simplement dit : "ce soir, je ferai tout pour que ton corps n'oublie pas cette liste". Quelle promesse ! Trop hâte ! Je rentre chez moi et pense à Géraldine. Comment va-t-elle prendre cette surprise ? Je ne peux pas la joindre. Si elle le prend mal, je vais sans doute mal le vivre de mon côté. Tant pis : "Alea jacta est" pour paraphraser un autre général. Une sieste, vite, j'ai un rendez-vous ce soir et je ne veux pas le manquer. Caroline a été très claire : « tu arrives à 20h, tu auras déjà mangé et je ne veux rien de difficile à enlever en termes de vêtements. » Je choisis donc un slip, un T-shirt, un pantalon en toile, des baskets et une petite veste pour la route. Nous sommes, certes, en été mais c'est le Noooooooooooord, comme disait le grand Michel. 19h50 : je suis devant la maison, la gorge serrée mais je ne peux pas faire demi-tour, l'excitation est trop grande. Je sonne. Je vois l'ombre de Caroline à travers la porte translucide. Apparemment, la tenue est noire, typique d'une maîtresse, sans doute son personnage. J'entends un rude "Ouvre, c'est ouvert !", sur un ton qui introduit parfaitement l'ambiance de la soirée. Je m'exécute. Première surprise de la soirée : tout le matériel de domination est là. Menottes, cordes, bracelets en cuir (ou simili), chaines, fouets, martinets, pinces diverses et autres sex-toys. Deuxième surprise : Géraldine est déjà là. En petite tenue, à genoux, mains sur la tête, comme punie. Troisième surprise : Caroline me prend par les cheveux et me fait lire l'horloge du salon, un peu vieillotte, sans doute un héritage des parents. Il est 19h55 et j'avais rendez-vous à 20h. Elle me demande sèchement de retirer mes chaussures, mon pantalon et mon t-shirt. La soirée commence. Je suis déjà un vrai soumis. Je fais vite ce qu'elle me demande. Elle pose à terre une sorte de baguette, m'indique un coin du salon, me demande de m'y mettre à genoux... les mains sur la tête. Les genoux, reposant sur cette baguette, deviennent très vite douloureux. « Tu ne bouges pas tant que je ne te l'ai pas demandé, insista-t-elle, ceci est ta punition pour ne pas savoir lire l'heure ». Je comprends donc la position de Géraldine, désormais. Elle aussi, a une baguette sous les genoux. Nous sommes chacun dans un coin, ou plutôt « au coin » et aucun des deux n'ose prononcer un mot. Nous avons donc eu le même problème horaire. Être en avance n'était pas une bonne idée (je me le note pour plus tard). Derrière nous, ça s'affaire. Les préparatifs, à n'en point douter. On entend des bruits métalliques et des objets en déplacements. Ça promet. Notre imagination tourne à plein et cela engendre en nous une excitation non dissimulée, car non dissimulable (vous avez tous compris, ne faites pas semblants). Un coup d’œil à l'horloge. Ça fait 15 minutes, mes bras s'engourdissent, mes genoux ont l'air d'avoir intégré la baguette directement sur mes os mais, surtout, ne pas bouger, accepter sa punition et entrer dans ce rôle car je l'ai accepté. Caroline nous demande à tous les deux de nous lever. La baguette reste collée à mes genoux (qu'est-ce que je vous disais !). Je l'enlève et sourit intérieurement de cette baguette collante.  "Asseyez-vous !", ordonna-t-elle. Une vieille table et ses chaises assorties nous attendais. C’est l'heure des explications : Caroline repris un ton "normal" nous expliquant notre punition (ça, nous l'avions compris) et ce qui se passa après notre rendez-vous matinal. Elle avait pris le temps de prévenir Géraldine de ma venue, lui demanda si cela ne la dérangeait pas et établit avec elle un rendez-vous plus tôt, 19h30, afin de lui indiquer quelques règles supplémentaires, réservées aux soumises non expérimentées. Elle était arrivée à 19h20... vous connaissez la suite. Je n'avais pas fait attention mais il est vrai que ses genoux étaient beaucoup plus marqués que les miens, une bonne demi-heure de plus que moi. Ayant encore la douleur de ma session de punition, je ne pus que la plaindre. Donc, puisque Géraldine n'avait pas respecté l'horaire, elle n'avait pas non plus reçu ces fameuses règles supplémentaires. Le temps était donc venu. Ce que j'en ai retenu est que Caroline connaissait son rôle. Chaque détail y passa : du code de sécurité (ou plutôt des codes de sécurité, car, pour une débutante, c'est plus prudent - Orange : continue mais moins fort - Rouge : arrête ce que tu fais - Noir : fin de séance) en précisant bien que le but d'une séance est d'aller au-delà de ses limites et que ces codes ne doivent être utilisés qu'en cas d'urgence, physique ou psychologique. Sans vous spoiler trop, nous ne les utiliserons pas lors de cette soirée. Elle présenta aussi les objets en sa possession, nous demandant à chaque fois si nous l'acceptions ou non. Pas de spoil, cette fois ci, la suite est là pour ça. Elle termina sa rhétorique par la phrase rituelle : "acceptez-vous de vous soumettre à ma volonté ?" - Géraldine et moi avons répondu en chœur, et je sais que vous seriez déçu si nous avions dit non... alors, Caroline repris son ton inquisiteur : "Debout !" - Je croise le regard de Géraldine, un peu apeuré. Un mouvement de tête, se voulant rassurant, lui fit accepter sa condition. C'est parti ! Caroline pris une corde pour joindre les poignets de Géraldine, mains devant. Elle fit pareil pour moi. Une vraie dextérité, mes mains sont rapidement et solidement attachées, sans être serrées. Elle a de la pratique. Une autre corde va lui servir à nous tenir debout, attachés que nous sommes à la poutre en chêne du salon qui nous accueille. Nous sommes, Géraldine et moi, droits comme des "I". Je ne puis m'empêcher de penser aux repas de famille qui ont eu lieu dans cette pièce, entre l'anniversaire de la grand-mère, la communion du petit dernier et les fiançailles de la cousine. S'ils avaient su qu'ils étaient en fait dans une salle de torture en puissance... Mon esprit revint vite à la scène actuelle, j'y fus forcé. Caroline s'attaquait à moi, à ma fragilité, à ma quasi-nudité et mon comportement parfaitement en adéquation avec ce qu'elle imaginait d'un soumis : les yeux baissés, le silence et l'acceptation de la situation de contrition (ça en fait des mots en "tion"). Positionnée derrière moi, elle commence à me griffer légèrement le dos offert à ses mains pourtant douces. Elle alterne entre caresse, griffures et petites tapes. Étant un habitué, je sais qu'il ne s'agit là que de l'échauffement. Elle me tape discrètement les fesses, les caresse aussi. Mon slip est de trop selon elle. Elle le retire, doucement, ça me chatouille et m'excite en même temps. Le moment de nudité est venu. Tous les soumis et toutes les soumises savent, comme moi, que ce moment est magique. Il veut dire : "je t'appartiens, fais de moi ce que tu veux". J'en profite à fond. Une fois nu, ma tortionnaire m'attache les chevilles, celle de gauche rejoint le bord d'un meuble, apparemment plus lourd que la table susnommée (je vous en prie). Bizarrement, ma jambe droite resta libre et Caroline pris la direction de ma voisine. Un bon mètre nous sépare. Elle reprit le même rituel qu'avec moi, fait de griffures, de caresses et autres petits claquements qui sonnent comme le début d'un accomplissement chez tout soumis qui se respecte. La culotte retirée, avec la même délicatesse, les chevilles de Géraldine se retrouvent elles aussi entravées mais, surprise, notre maîtresse décide de changer l'orientation de sa soumise. Nous sommes toujours, elle et moi, côte à côte, mais j'ai une vue sur le côté "cour" et ma consœur sur le jardin. Elle aura une meilleure vue que moi... Sa jambe gauche rejoint une boucle de fer incrusté dans le mur, près de la cheminée. L'autre jambe demeure, elle aussi, libre. Pas longtemps. Notre tortionnaire joint nos deux chevilles ensemble, tant il est vrai que les salons bourgeois ont rarement un point d'ancrage au sol au milieu du salon. La situation est claire : nous voilà clairement limités dans nos mouvements et chacun des protagonistes a le loisir de voir les fesses de l'autre... et aussi son visage. Nous sommes prêts. Géraldine peut voir en exclusivité les instruments. Caroline en choisit un, le martinet : instrument symbole, que Géraldine connait un peu (cf. épisode 1). Ça la rassure sûrement, mais je sens, vu le parcours de notre dominante, que je vais ouvrir le bal. La première volée me le confirme. On change d’envergure sans pour autant monter dans la douleur. Ça fait mal mais juste assez pour préparer le corps à la suite des événements. Entre deux coups, je cherche le regard de Géraldine qui doit sans doute avoir la même réflexion que moi : je serai, à chaque instrument, le mètre étalon de la souffrance. Ayant déjà été dans cette position, Caroline se sert de moi pour lui indiquer en live ce qui l’attend. Finement jouée, Madame, la jeune femme appréciera. Au bout de quelques minutes et une peau du dos et des fesses commençant à prendre la couleur d’un soleil couchant, Caroline me caresse l’entre-jambes, décidée sans doute à en vérifier l’élasticité, personne n’est déçu du voyage pourtant si court… C’est l’heure de Géraldine. Elle tente de se libérer. Elle a peur. Caroline n’en tient absolument pas compte. Elle contemple sa prisonnière et se félicite d’avoir pris le temps d’apprendre à bien attacher ses amis lors des soirées lilloises. Ses mouvements de sursaut me font tressaillir également, nous avons une jambe en "commun". La maîtresse sonne la fin de la révolution d’un claquement de cuir qui, bien que faisant tressaillir ma compagne d’infortune, la calma aussitôt, prête qu’elle était à subir ce qu’elle était venue chercher. Elle ne fût pas déçue. Les lanières tombèrent sur l’arrière de son corps, à flots réguliers d’abord, puis à vitesse et intensité variable. Sa respiration pris le rythme d’un coureur de demi-fond et, sur la dernière salve, profita de la pause pour souffler un peu. Caroline pris de la distance pour contempler son œuvre : Recto-verso aurait pu en être le titre. D’un côté, un homme, soumis régulier et profitant de l’instant et de l’autre, une novice redoutant le suivant. « C’est bien, dit-elle d’un ton dégagé, on va pouvoir passer à la suite ». Des cordes, plus fines que celles qui nous contraignent et des pinces en métal. Elle s'approche de Géraldine, lui retire son soutien-gorge pour lui en fabriquer un autre, en cordage... Je ne peux qu'admirer la technique, le croisement d'ogives de chanvre à l'arrière de son dos forme une symétrie parfaite. Ses deux seins sont parfaitement soulignés par la couleur claire du cordage. Étant un novice en la matière, je prends des notes, sans stylo et sans main. Ma mémoire va me servir de calepin, vous en lisez le résultat, petits veinards... L’œuvre est presque terminée : les seins de Géraldine sont pris entre deux fourreaux. Ça offre une prise de choix aux cordes plus petites. Caroline choisit un sein et commença à le malaxer fermement, à la limite du pincement, puis l'autre, puis les deux. Elle entoura aussitôt le premier d'entre eux pour le bonder très fermement. La poitrine est généreuse mais, avec ce traitement, ses seins se contractent et prennent, vus de profil, la forme d'une ampoule rougeâtre (car les vaisseaux sanguins, très présents à cet endroit, ne peuvent renvoyer le sang dans l'organisme). Géraldine souffre. Elle n'a apparemment jamais connu ça, mais aucun code de sécurité en vue, seuls quelques cris de douleur viennent perturber le silence de ce quartier tranquille. Une fois les deux ampoules en place, une série de caresse et de très légères griffures, suffisantes vue la situation, traversent la poitrine de la soumise désormais partie dans une extase que je lui souhaite longue. Un regard noir me transperça alors. Ma dominante ne m'avait pas oublié. "Tu prends ton pied, là, non ?!?". Il est vrai que mon double statut de dominant/Soumis me permet de vivre cet instant… intensément. « A ton tour ! », me lança-t-elle. Elle prit ses cordes : je n’ai pas la poitrine de Géraldine et nul doute que son œuvre sur mes seins n’aura pas du tout la même esthétique. Seulement voilà, si les femmes ont les seins qui ressortent, nous, les hommes, avons aussi un organe externe. Je le compris rapidement et à mes dépens. Un petit tabouret sur lequel reposait une plante même pas exotique lui servit d’assise afin d’être au bon niveau pour le travail qu’elle entreprit sur moi… Lors de notre entretien matinal, nous avions convenu qu’il n’y aurait pas de Ballbusting mais Caroline insista pour que mon sexe fasse partie des organes « torturables » mais sans aucun coup. Ce qu’elle mettait en place respectait ce principe. Ce fût nouveau pour moi… elle encercla mes testicules et les serra assez fort pour que je puisse mentalement en imaginer les contours. Une autre ficelle vint les séparer, prenant ma verge comme point d’appui. Pour me faire souffrir un peu plus, ma maîtresse commença à ma tripoter de sorte que, l’érection en résultant participe naturellement à cet effet de serrage. Une fois bien tendue, un saucissonnage en règle de ma bite vint conclure cette partie. Mon organe le plus sensible, et de loin, ressent chaque cm² de fil. Géraldine regarde le tableau à son tour. Elle commence à s’habituer à sa douleur. Elle me voit sous un autre jour, un autre profil et regarde la scène se rappelant sans doute la dernière fois où elle avait vu ce sexe, dans un élan d’extase. Les pinces ! Je les avais oubliées. Pas elle, elle me demanda par lequel commencer, désignant du bout du doigt mes mamelons. Sans parler, je lançai un regard sur le gauche, sans plus d’explication sur ce choix. L’excitation aidant, mes tétons pointent clairement et sont prêts à accueillir l’objet qui se rapproche dangereusement de la zone, c’est parti. Caroline commença par le pincer et posa délicatement la pince, métallique et froide, sur cette partie sensible. J’émis un cri car le pincement est terrible et je sais que ce dernier risque de durer. Je me prépare pour le second mais, curieusement, elle se dirigea vers Géraldine qui, vu l’état de ses seins, pensait être dispensée de ce sort. Elle avait tort. Le même type de pince que moi vint lui serrer le téton et le cri qui s’en suivit me fît croire qu’elle allait jeter l’éponge. Une larme, seul réflexe du corps encore libre, sonna à la porte de ses yeux. Caroline apprécia ce moment, non pas par sadisme mais bien par complicité. « Tu voulais une dominatrice et tu l’as », semblait-elle lui dire à travers ses yeux eux aussi humidifiés. C’est ainsi que l’on reconnait les vraies maîtresses. Elles sont sans pitié mais pas sans cœur, ce qui peut sembler contradictoire mais, en fait, c’est cette amplitude que chacun recherche et plus le contraste est fort, plus le plaisir vient, tant que l’on reste dans les limites de chacun. Nos deuxièmes tétons reçoivent chacun leur pince (et les cris qui vont avec). Mon cerveau joue avec le haut et le bas de mon corps afin de savoir où est l’urgence dans l’expression de la douleur. Je commence, moi aussi, à me débattre, espérant, en vain, délivrer mes mains pour que celles-ci interviennent et mettent fin à mon supplice. Après quelques instants, j’abandonne ma tentative d’évasion tant la prison qui me retient est bien ficelée. Caroline apprécie chaque instant de cette acceptation et nous annonce qu’elle part dans sa chambre prendre du matériel et que nous pouvons discuter entre soumis pendant ce temps. L’image est cocasse. Géraldine souffre, moi aussi, et nous allons avoir le droit de parler, ce qui est rare dans une séance de SM. « Ça va ? », osai-je bien que connaissant la réponse. « J’ai mal », me répondit-elle aussitôt. Je ne lui ai pas répondu car elle savait que moi aussi. C’était sa troisième séance : je fus sans doute son initiateur mais Caroline l’avait clairement prise en main et son parcours venait sans doute de prendre une autre envergure. Les intensités et les douleurs avaient changé de niveau et il me fallut beaucoup de mots pour la rassurer, lui dire qu’elle avait dépassé ses premières limites et que cela lui serait bénéfique dans la vie de tous les jours, où nos limites sont sans cesse repoussées. Sans m’en rendre compte, je compris que je me parlais aussi à moi-même. De mon côté également, j’avais dépassé une limite. Nous nous contentâmes d’un silence commun, sans doute 5 bonnes minutes (je ne vois plus l’horloge), pour nous concentrer sur cette douleur, désormais diffuse mais bien réelle. Tout en se demandant ce qui nous attendait. Caroline refit son apparition, des chandelles dans les mains, blanches, immaculées et prêtes à servir. « Pourquoi des bougies ? », dû se dire Géraldine, décidemment très novice. Je compris assez rapidement à la vue de ces blocs de paraffine que nos positions allaient changer et que la jeune novice n’irait plus jamais déposer une chandelle à l’église sans avoir une pensée pour cette soirée. Fin de l’épisode 2 – Partie 1 : si celui-ci vous a plu, merci de le mettre en commentaire, que je sache si je peux continuer. Merci d’avance.
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Par : le 11/05/23
J'existais sans doute avant de partir pour la Jamaïque durant un été brûlant. Un grand vide précède aujourd'hui ces corps masculins déjà flous qui me firent tout oublier. Il me semble que je ne faisais, dans cette vie antérieure un peu guindée et véritablement absurde, que chercher à perdre ma jeunesse et mon temps en attendant l'heure des amours et de la liberté. J'avais peu d'expérience, un formidable appétit de vivre et beaucoup d'illusions. C'était l'été et les vacances. La villa nuptiale est une villa indépendante du complexe hôtelier. Nichée au cœur d'une végétation luxuriante, elle est à l'écart de la plage. Ses murs de stuc blanc et son toit de tuiles lui confèrent indéniablement des origines antillaises. Son jardin secret abrite une piscine et une douche en plein air. Le mobilier de résistance à l'intérieur est le grand lit à baldaquin et les voilages blancs suspendus un peu partout. Officiellement, je suis en voyage de noces. Sauf que le mari avec qui je devais en principe voyager s'est éclipsé quelques heures avant la cérémonie, brisant plus de cinq années de complicité sans explication. J'ai choisi de partir quand même, de ne rien changer à mes plans, et me voilà donc seule à loger dans la vaste villa nuptiale. J'ai décidé qu'étant nouvelle célibataire, je m'offrirai du bon temps, jouissant de chaque instant de ma vie de femme libre, peut-être avec mon professeur de tennis, en espérant qu'il soit séduisant. Je jette mes vêtements sur le lit me dénudant totalement et je glisse sous la douche. La brise vaporise l'eau sensuellement sur mon corps déjà bruni. Bientôt, je me sèche, j'enfile un simple string de bain et j'ouvre une bouteille de vin. Quelques minutes plus tard, on frappe à ma porte. C'est mon professeur de tennis, accompagné de son acolyte, un jeune stagiaire. Tous les deux portent un bermuda. Xavier a enfilé une chemisette, qu'il a laissé ouverte sur un torse bronzé et athlétique. Thomas porte un t-shirt ajusté. - Je me suis permis d'emmener Thomas avec moi. On fait toujours tout ensemble. Tout ? Je frémis, une image délurée me vient à l'esprit. Je me demande s'il est aussi bon professeur en tout. - J'espère que ça ne vous ennuie pas, reprend Xavier, méprenant ma mine songeuse pour une hésitation. - Au contraire, me suis-je empressée de déclarer, rayonnante de joie. Je leur sers un verre de vin dans le jardin. Une musique reggae joue sur le système audio branché à l'extérieur - Lequel d'entre vous peut me montrer comment danser ça ? Xavier se propose aussitôt pour ma plus grande joie. Il m'enlace par la taille, sa main se posant sur ma peau nue et déjà moite. Quant à moi, je glisse les miennes sur ses flancs, à l'intérieur de sa chemisette.   Le soleil, l'été, la Jamaïque, bientôt l'amour. J'ai un faible pour le banal. Je me sentais soudain très jeune, c'était charmant. Il bouge admirablement bien, au point que je me sens un peu maladroite pour suivre ses mouvements. Je passe bientôt d'un cavalier à l'autre, et je me fais la réflexion que c'est bien mieux que de danser avec un nouveau marié. D'ailleurs, ils ne semblent pas se formaliser que je sois logée seule dans la villa nuptiale, et c'est très bien ainsi. Je ne me sens pas d'attaque pour expliquer les ratés de la vie de couple. J'ai d'autres choses en tête pour le moment. Les pièces musicales s'enchaînent et mes mouvements deviennent plus fluides. Xavier reprend sa place et je repousse sa chemisette sur ses bras. Je promène ensuite mes mains sur ses abdominaux, je presse mon corps contre le sien. Dans ma tête, la musique se fait plus distante, le jardin devient une gigantesque serre incubatrice éveillant mon désir. Le sexe de Xavier durcit contre mon ventre. Je souffle fort dans son cou, ce contact décuple mes sens. Sa peau mate dégage un mélange aphrodisiaque animal de sueur et de plaisir. Pour ne pas être en reste, Thomas se presse contre mon dos. Je suis prise entre les deux, environnée de chaleur et de sensualité. - Baignons-nous un peu, suggère Thomas dans mon oreille. - Où sont vos maillots ? Xavier se fend d'un large sourire, en rejoignant la piscine. Je ressens encore sur mes seins la chaleur de son torse. - En Jamaïque, c'est comme cela qu'on fait. Puisqu'il a déjà perdu sa chemisette que je lui ai arrachée, il ne lui reste qu'à enlever son bermuda et son boxer. Son sexe en érection, pris dans ce dernier, rebondit sur son ventre musclé comme un ressort quand il est enfin libéré. Il est plus long que je ne l'imaginais et s'avère plus foncé que le reste de son corps. Il se retourne, ce qui me permet d'apprécier également le spectacle stimulant de ses fesses bombées, et il saute à l'eau avec fracas.   Je n'avais ni scrupules, ni remords, j'avais le cœur pur et la tête enfiévrée. Le soleil montait un peu. Et l'exaltation me gagnait. Thomas s'est aussi dévêtu dans mon dos. Alors que la silhouette de Xavier est athlétique, celle de Thomas est plus gracile. Son membre, plus court, est cependant massif. Je plonge alors dans la piscine et j'ai tout juste le temps d'émerger que les deux hommes me saisissent à bras le corps. Xavier tire sur la ficelle de mon string de bain me dénudant alors. Je me réfugie dans un recoin de la piscine avec eux. Bientôt, ma bouche gourmande alterne entre Xavier et Thomas, découvrant chez le premier un talent naturel pour les baisers langoureux. Thomas se montre plus impatient, ses lèvres parcourt mon corps en glissant sa langue dans mon sexe offert. Xavier se faufile derrière moi insérant sa queue entre mes fesses. Il me ceinture de ses bras au même moment où Thomas lèche mes seins excités en mordillant leurs pointes. Puis Xavier me soulève, en plaçant ses bras sous mes genoux. Adossée à lui, je me retrouve à moitié hors de l'eau, cuisses écartées, mon sexe béant livré aux lèvres enthousiastes de Thomas. Intrusives, elles me fouillent partout avec ardeur: mon clitoris, ma vulve et mon anus. Je tressaille dans les bras de Xavier, en rejetant la tête à l'envers, je parviens même à l'embrasser. Les seins livrés au soleil, je savoure la bouche infatigable de Thomas dans mes orifices. Puis, il empoigne la queue de Xavier et la dirige vers mon anus. Je grogne en m'asseyant sur ce phallus qui m'envahit en conquérant. C'est d'abord une sensation de trop-plein douloureuse qui me coupe le souffle.   Je sens ce soleil qui me frappe au visage, j'entends les rires de mes deux amis. Je me demande obstinément lequel des deux sera le meilleur amant. L'avenir n'est jamais tout à fait opposé ni tout à fait identique à nos imaginations. Mais la réalité reprend sa place et heureusement, en même temps, Thomas s'affaire exclusivement à lécher ma vulve, ce qui adoucit la sodomie. Je lance mes bras en arrière, autour du cou de Xavier en nouant mes mains sur sa nuque, et je me détends en me cambrant instinctivement au maximum pour profiter de sa pénétration. Thomas doit se frayer un chemin pour me pénétrer. J'ai l'impression que je vais éclater. Je suis bondée à déferler. Les va-et-vient dans mes deux orifices provoquent un déluge de douleur mais de plaisir et d'extase. En moi, je sens les deux membres qui se côtoient profondément dans ma chair en l'écartelant. Je noue mes chevilles sur les reins de Thomas, je fais le pont entre les deux, qui ont emprunté une cadence synchronisée pour explorer mes cavités. Je ne saurais dire lequel des deux maîtrise le mieux mon orgasme à venir. J'avais déjà goûté aux délices de la sodomie mais jamais à ce jour à l'ivresse de la double pénétration. C'est une sensation exclusive qui ne souffre d'aucune comparaison. Je jouis les yeux grands ouverts, levés au ciel, en plein soleil, un flux incommensurable parcourt mon corps de l'échine dorsale jusqu'aux reins. Je me raidis brusquement, à tel point que les deux hommes ont du mal à me retenir. Quand je m'apaise et que je me détends naturellement, Xavier se retire de mon anus. Après le plaisir ne subsiste que la douleur qui bien qu'alimentant la jouissance durant la pénétration, demeure inconfortable par la suite. Il s'éloigne dans un coin, nous observant Thomas et moi. Je me redresse dans l'eau, forçant mes seins bronzés encore excités à émerger. Les deux compagnons, encore très durs, sont désireux de continuer. Je les amène donc sous la douche. Consciencieux, ils entreprennent de me laver. Xavier masse mes seins et nettoie ma vulve.   Nous formions tous les trois de la vie une même idée fort simple, un peu sotte et assez plaisante. Nous avions le désir, nous avions l'amour joyeux. Mon air, c'étaient ces deux hommes. Thomas prenant le relais derrière, plonge son index mousseux dans mon rectum. Après la sodomie prolongée, les mouvements de son doigt lubrifié de savon me paraissent anodins. Leurs quatre mains se disputent mes seins relançant en moi des spasmes de plaisir. Je fais à mon tour mousser le savon dans mes mains, avant de les masturber simultanément. C'est une sensation de contrôle très grisante de tenir ces deux verges en érection en main. Une fois que l'eau de la douche a bien rincé le savon et débarrassé le sperme de mes cuisses et du siphon au sol, je prends dans ma bouche leur queue à tour de rôle. Dans le jardin, sur une chaise longue, je m'installe pour un soixante-neuf avec Thomas pendant que Xavier se place derrière moi pour me pénétrer. Thomas lèche ma vulve puis suce les testicules et le pénis de son compagnon. Cela m'excite beaucoup de voir entre mes jambes sa bouche engloutir la longue queue de Xavier jusqu'au fond de sa gorge. Une communion exacerbée par ma présence de désirs masculins avec un parfait naturel de nouveau inconnu pour moi. Je jouis une seconde fois au moment où Xavier me sodomise à nouveau et que la langue de Thomas me fouille le sexe. Mon orgasme est cette fois moins violent mais plus long comme il s'étirait sans fin. Je comprends que Xavier a éjaculé quand il se retire, libérant son sperme sur le haut de mes cuisses. Je me concentre sur le pourtour de l'anus de Thomas jusqu'à ce qu'il jouisse en frémissant. Je continue à les masturber tous les deux, ils sont si sensibles qu'ils sont secoués de spasme violents. Bientôt, je les suce à nouveau à tour de rôle. Maîtresse de la situation et heureuse d'être célibataire.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/06/23
Son visage calme aux traits réguliers réflèta curieusement une bienveillance qui eut sur la toute jeune femme des effets miraculeux. Elle se leva sans un regard au miroir pendu au-dessus du lit. Depuis la dernière séance de domination, elle semblait avoir renoncé à tout désir de coquetterie. Elle la regarda longuement, puis eut un vrai sourire, dans lequel en faisant un effort, on pouvait retrouver ce qui avait été sa féminité avantageuse mais qu'un nouvel élément transformait en une sorte de féminité crispée, mais tout de même empreint de sérénité. Juliette a eu raison bien à l'avance et je ne lui suis déjà plus loyale. Alors, je me sentis mue par cette naïveté qui habite les cœurs encore jeunes, je fus convaincue que ma vie sentimentale ne pouvait abriter deux intrigues à la fois. J'étais poussée, en outre, par je ne sais quelle intime impossibilité de lui mentir. Nous ne possédions rien ensemble. Rien d'autre qu'un engagement mutuel, un collier de cuir et un lit. Rien, aucune activité sociale, aucun contact avec d'autres êtres humains, la lumière du ciel ou de la ville. Il n'était rentré dans notre relation que la vérité, crue et nue, de notre sexualité. Nous n'avions pas eu à donner le change, pas plus à nous-mêmes qu'aux autres, et les subtils aménagements ou glissements successifs vers le mensonge et l'omission qui s'opèrent entre deux amantes, n'avaient pas pu amorcer le chemin qui mène très souvent, vers l'hypocrisie, le compromis et le malentendu librement consenti. Nous n'étions pas des animaux très sociaux. Le mensonge, dès lors, ne servait à rien et nous n'y avions pas eu recours. Aussi, je me sentais tenue de tout lui dire, sans même l'embrasser ou la caresser, mais je n'avais pas assez comptée sur l'appétit que nous avions l'une de l'autre, et je lui fis d'abord l'amour, et le mal après. Sous le fouet, elle ne réagit pas. Elle eut un bref pincement aux commissures des lèvres si promptes habituellement au sarcasme, elle baissa la tête, elle la releva à peine émue. Ce n'était pas de l'indifférence, mais de la discrétion. Charlotte regarda Juliette sans pouvoir prononcer une parole. Elle prit une douche, et se brossa les cheveux. Elle finit de se sécher et passa seulement un peignoir. Et tout en s'essuyant avec une serviette de bain, elle se regarda dans le miroir, en contemplant les deux lettres JM qui ornaient son pubis lisse, double signe de son appartenance, mais surtout les vives cicatrices. Les coups de cravaches. Juliette la fouettait généralement elle-même, mais il lui arrivait de la faire fouetter par une autre jeune femme. C'était une fille très mate de peau, élancée et fine, les yeux bleus dévorant le visage, des cheveux noirs coupés droits au-dessus des sourcils, en frange à la garçonne. Elle avait de petits seins fermes et frémissants, des hanches enfantines à peine formées. À force d'être battue, elle était tombée amoureuse de Juliette.   Malgré les quatre derniers jours harassants, l'inconfort des lieux, la promiscuité avec les cinq autres jeunes femmes, sa beauté demeurait intacte, comme à jamais préservée. Elle obtint le droit de demeurer près d'elle. Mais Juliette lui interdisait de la caresser, de l'embrasser fût-ce sur la joue, ou de se laisser embrasser par elle. Elle attendait qu'elle arrivât à se soumettre sans avoir été touchée par les mains ou les lèvres de qui que ce fût. En revanche, elle exigeait souvent, puisqu'elle ne la quittait à aucun moment, qu'elle la vît aussi bien caresser une autre femme mais uniquement en sa présence et pour son seul plaisir. Peut-être Juliette avait trop comptée sur l'indifférence à la fois et la sensualité de Charlotte par rapport aux jeunes filles. Jamais, elle n'avait eu avec elle l'attitude d'une amante amoureuse. Elle la regardait froidement, quand elle lui souriait, le sourire n'allait pas jusqu'aux yeux. En admettant que Charlotte fût avec elle aussi abandonnée qu'elle l'était avec une autre, ce qui était probable, elle ne pouvait s'empêcher de croire que cet abandon ne l'engageait pas à grand chose ou rien. Mais dans ce double jeu subtil de duplicité, la sensualité n'était jamais absente, et le plaisir à fleur de peau. Et quel repos, quel délice le fouet qui balafre la chair et marque pour toujours, la main d'une Maîtresse qui vous couche sur un lit de fer, l'amour d'une Maîtresse qui sait s'approprier sans pitié ce qu'on aime. Et Charlotte se disait que finalement elle n'avait jamais aimé Juliette que pour apprendre l'amour, mieux se donner, esclave et comblée, à elle. Comme si elle avait deviné l'intensité de son plaisir, qu'elle dissimulait de son mieux sous les râles et les spasmes. Elle apprit à aimer porter des pinces aux seins. Mais Juliette disait qu'elle en profitait trop, que le plaisir effaçait la douleur et que cela était scandaleux. Les lèvres de son sexe étaient en revanche très sensibles, quels que soient ses efforts. Mais cette farouche volonté de ne jamais la décevoir lui permettait alors d'assumer bien des sévices. Elle se concentrait de toutes ses forces pour oublier ses souffrances. Parfois elle parvenait à oublier la douleur lorsque brisant ses chaînes et la tension nerveuse qui la faisait trembler, Juliette la fouettait et qu'elle se débattait entre ses mains, le visage durci par la peur et le désir. Elle cessait de se raidir, pressée contre le mur, saisie au ventre et aux seins, la bouche entrouverte par la langue de sa Maîtresse, pour gémir de bonheur et de délivrance. La pointe de ses seins se raidissait sous les doigts et parfois même les dents de Juliette. Elle fouillait alors si rudement son ventre qu'elle crut s'évanouir. Oserait-elle jamais lui dire qu'aucun désir, aucune joie, aucune imagination n'approchait le bonheur qu'elle ressentait à la liberté avec laquelle elle usait d'elle, à l'idée que Juliette n'avait aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon dont, sur son corps, elle pouvait chercher son plaisir.   La chambre où elle se trouvait possédait des rideaux noirs et des volets toujours fermés, comme si de façon horriblement fantomatique, on l'obligeait à se cacher dans une cave, pour que son corps lui cause chaque fois un sentiment d'effroi et de révolte. Sans doute aussi, pour ne pas entendre ses cris. La certitude que lorsqu'elle la touchait, ce fût pour la caresser ou pour la battre. Sitôt que Juliette l'eut mise nue, certaine qu'elle ne désirait que sa parfaite docilité, elle demeura, les yeux baissés.Comme elle était là, plaquée contre le mur, les yeux fermés, les mains de sa Maîtresse montaient et descendaient le long d'elle la faisant brûler chaque fois davantage. Cette nuit, Charlotte passa une nuit agitée, maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement. Elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir, se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus. Puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle. Elle repensa à l'ardente virilité de l'homme et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. La foi où elle était que lorsqu'on la touchait, que ce fût pour la caresser ou pour la battre, c'était pour sa Maîtresse. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul. Ainsi vêtues toutes deux de blanc, on aurait dit des sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Charlotte exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors la jeune fille abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui. Il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Elle n'avait pas très mal. Chaque coup amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua bientôt. Elle se débattait entre ses liens, non pas pour s'en soustraire, mais au contraire, pour le plaisir d'être plus faible. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla. L'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant.   Autour d'elle cinq autres jeunes femmes se préparaient pour la nuit. Elles le savaient et s'accomodaient les unes aux autres. Charlotte apprit à être docile et patiente. Sa Maîtresse lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore. Parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte. Elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Mais quel bonheur, le cuir qui marque les chairs, le désir d'une Maîtresse qui sait s'adjuger sans compassionce qu'elle veut. Elle se disait qu'enfin, elle avait aimé son amante que pour mieux se donner, esclave et comblée. Elle laissa alors couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre un peu de repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps. Penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait alors la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva bientôt legémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut alors maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit. Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche. Avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de son sperme abondant et visqueux qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte.Ses yeux brillaient de grâce sous le regard envieux et jaloux des cinq autres jeunes femmes.    La jeune femme se sentait plus à l'aise, moins égoïste et surtout savait mieux apprécier le vrai bonheur d'être offerte. Elle s'aimait moins pour elle que pour l'homme. Ce sentimentalisme excèdait sa Maîtresse. -"Quels enfantillages !" pensait-elle. Le plaisir sur lequel elle ouvrait les yeux était un plaisir anonyme et impersonnel. Elle gémit bientôt sous les caresses de sa Maîtresse, et commença à crier quand son amante, se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre ses cuisses engourdies, les fines et souples petites lèvres.Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë. Doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé. Elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Alors, bientôt il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret. Alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège. Elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. L'homme ne la quitterait, qu'à la nuit tombée, après lui avoir avec frénésie, labouré les reins tant il était épais et roide. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche. L'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant. Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Elle avait remarqué que sa Maîtresse aimait aussi à tout instant, même si elle ne la désirait pas, la savoir à sa merci. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses bas instincts, ses plus vils fantasmes. Au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Elle ne fut pas déçue, lorsque Juliette décida finalement de la posséder outrageusement par l'arrière à l'aide d'un gode-ceinture, laissant à Paul ragaillardi, le soin de forcer sans aucun ménagement les lèvres de son vagin. Au bord de l'épuisement, sa Maîtresse l'offrit pour le restant de la nuit aux caprices des cinq jeunes vierges impatientes et envieuses, comme bon il leur semblerait.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/07/23
Le corridor du garage commençait à tanger. La musique de fond, grésillante mais curieusement ralentie, semblait de plus en plus grave. Par moments, l'éclairage zénithal sombrait en léthargie. Tout était de plus en plus lugubre et vacillant. Jamais le souterrain ne leur était apparu si interminable. On peut si perdre quand on cherche sa voiture mais on peut y perdre la raison quand on ne trouve pas la sortie. Où était la bonne porte ? Elles étaient toutes fermées. À l'entrée d'une grotte, il y a la lumière. L'endroit était humide et gris. Il en aurait fallu peu pour qu'il soit sordide. Cela l'était juste assez pour ajouter à leur excitation. Certains parkings peuvent être aussi borgnes que des hôtels. Un rai de lumière, provenant de l'allée centrale, formait une diagonale au mur, à l'entrée du box. Il n'était pas question de descendre le lourd rideau de fer, elles se seraient retrouvées enfermées. Elles échangèrent un long baiser, si imaginatif qu'il pouvait à lui seul dresser l'inventaire de tout ce qui peut advenir de prosaïque et de poétique entre deux êtres soumis à leur seul instinct, de l'effleurement à la morsure, de la tendresse à la sauvagerie. Elle s'appuya le dos au mur, exactement où le halo venait mourir, de manière à réagir à temps au cas où quelqu'un viendrait. Avant même qu'elle pût l'enlacer, elle lui glissa entre les bras tout en lui tournant le dos, avec cette grâce aérienne qui n'appartient qu'aux danseuses, puis posa ses mains contre la paroi, un peu au-dessus de sa tête, et se cambra tandis qu'elle s'agenouilla. C'était une femme livrée, qui avait forcé sa nature pour s'attacher corps et âme à son amante. Tout ce que Charlotte possédait, Juliette pouvait le lui retirer. Il ne fallait pas s'attendre à ce qu'elle se montre généreuse dans la disgrâce. Le tumulte de ses sentiments tendait douloureusement son esprit et la conduisait à chercher quelque issue pour évacuer ses humeurs agitées. L'abandon de Charlotte aux côtés de Juliette, l'intimité de leurs corps enlacés, l'évidence d'être l'une et l'autre vulnérables sous la trompeuse protection des draps tièdes qui les enveloppaient. Son désir physique submergeait la pudeur de son lien de soumission. Juliette caressa de ses doigts soyeux les traces qui faisaient comme des cordes en travers des épaules, du dos, des reins, du ventre et des seins de Charlotte, qui parfois s'entrecroisaient. Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité.   Tandis qu'elle ondulait encore tout en s'arc-boutant un peu plus, la jeune femme déboutonna son jean, le baissa d'un geste sec, fit glisser son string, se saisit de chacune de ses fesses comme s'il se fût agi de deux fruits mûrs, les écarta avec fermeté dans l'espoir de les scinder, songeant qu'il n'est rien au monde de mieux partagé que ce cul qui, pour relever du haut et non du bas du corps, était marqué du sceau de la grâce absolue, écarta ses béances, et la prit si brutalement que sa tête faillit heuter le mur contre lequel elle s'appuyait. Ses mains ne quittaient plus ses hanches que pour mouler ses seins. Le corps à corps dura. Là où elles étaient, là où elles en étaient, le temps se trouva aboli. Toute à son ivresse, Charlotte ne songeait même plus à étouffer ses cris. Fébrilement, au plus fort de la bataille, Juliette tenta de la bâillonner de ses doigts. Après un spasme, elle la mordit jusqu'au sang. Un instant, elle crut qu'elle enfoncerait ses ongles dans le granit de la paroi. Mais le badinage avait assez duré pour Charlotte. Sa Maîtressse lui ordonna de se redresser et de se coller au mur face à elle. Juliette sortit de son sac à main un petit martinet en cuir à quatre cils et la flagella à toute volée, n'épargnant aucune partie de son corps. Si bien que le ventre et le devant des cuisses, eurent leur part presque autant que les seins. Juliette prit le parti, après avoir arrêté un instant de ne recommencer qu'une fois. Chancelante et presque évanouie, sa Maîtresse la fit asseoir à même le sol, l'attacha et recouvrit sa tête d'une cagoule noire intégrale pour lui masquer le visage. Sans un mot, elle s'en alla, l'abandonnant dans l'obscurité menaçante pendant deux longues heures interminables. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde. Orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être. Absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Le lendemain, de nouvelles épreuves attendaient Charlotte. Elle mit d'abord ses bas et ses talons hauts, puis sa jupe, sans rien dessous. Il était huit heures moins un quart. Elle s'assit de biais au bord du lit, et les yeux fixés sur le réveil, attendit le coup de sonnette. Quand elle l'entendit enfin et se leva pour partir, elle aperçut dans la glace de la coiffeuse, avant d'éteindre la lumière, son regard hardi, doux et docile. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Charlotte savait que si Juliette l'avait trahie quelques heures plus tôt, c'était pour occasionner des marques nouvelles, et plus cruelles. Elle savait aussi que les raisons de les provoquer pouvaient disparaître, Juliette ne reviendrait pas en arrière. Ainsi, en manifestant sa volonté, fût-elle affectée, elle lui prouvait que sa résolution était intacte. L'assentiment de Charlotte avait une pleine valeur. Elle ne pouvait plus en ignorer l'évidence et si elle ne se récriait plus, c'était qu'un désir égal l'avait saisie. Il était inutile de le dissimuler. Cette ligne franchie, tout allait s'abattre sur elle. Il aurait fallu fuir, tout abandonner dans l'instant, mais l'amour ne donne de la force que pour entretenir son propre feu et la volupté dans sa soumission ne lui laissait aucune énergie pour autre chose que pour la renouveler encore dans l'étreinte charnelle. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice, non loin de l'église.   Quand la porte d'entrée s'ouvrit, elle hésita avant de franchir le seuil tant elle avait conscience d'abandonner le sous-sol pour les hauteurs même sordides, l'univers des ténèbres pour le monde des halogènes nauséeux, le noir foncé pour le blanc gris. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. Elle posa les paumes contre le mur et appuya au dos de ses mains son visage, pour ne pas l'égratigner à la pierre, mais elle y éraflait ses genoux et ses seins. Elle attendait. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. N'eût-elle rien résisté à ses gestes que sa Maîtresse aurait craint d'abuser de sa faiblesse. De fait, elle sentit bientôt qu'elle n'opposait à ses caresses que des postures qui les prolongeaient. En prétendant écarter ses mains, elle les prolongeaient. Juliette avait souvent martyrisé son corps, si bien qu'elle eut, cette fois, l'impresson de le découvrir. Elle fut frappée de le sentir si frêle. En même temps, tout délicats que fussent, sa poitrine, son ventre, elle les trouvait pleins, tendus de vie, brûlants, plus qu'elle ne l'attendait. La fine odeur de fleurs et d'épices qu'elle lui connaissait ne couvrait plus, dans cette proximité, le parfum de sa peau blonde, à peine piquant, qui mit alors le comble à son désir. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups plurent mais elle ne dit rien.   La jeune femme entendit les commentaires de sa Maîtresse, et guetta à travers ses paroles le respect et la docilité qu'elle savait lui plaire. Charlotte reçut les coups comme on reçoit un dieu. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/07/23
Jadis, elles se plaisaient, toutes les deux, à cultiver leurs différences, et même leurs oppositions. Juliette, impétueuse, Charlotte, lucide, elles se livraient un combat sans issue. L'Université avait fait d'elles des êtres rationnels, rationcineurs, péroreurs et subtils. Elles étaient claires, et ardentes de leur illusoire clarté. On aurait fait un roman de leurs confidences mélangées, mettant en tête la conclusion du premier, intervertissant l'ordre des chapitres du second, et terminant sur les deux préludes. Ainsi faisaient-elles. Elles ne dialoguaient pas. Elles juxtaposaient des monologues et en étaient totalement conscientes. En réalité, Charlotte redoutait plus que tout le déclin des passions, les pensées inodores, les amants mal rasés, les amours sans épices et les convictions flaques. Un évènement allait changer le cours de sa vie. La nuit tombait sur les angoisses de la jeune femme. L'ombre peu à peu avait envahi la chambre. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis plus d'une heure commençait à la faire souffrir. Passent encore les fourmillements dans les jambes et les bras. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle parvenait à relancer la circulation sanguine. Le plus insupportable, c'était cette douleur à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de ses jambes. De part et d'autres de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Juliette avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension à laquelle ils étaient soumis. Que faisait Vincent  ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée inonda la chambre. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Elle avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Vincent voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'embrasure, mais la lumière l'aveuglait. Elle ne ressentait aucun sentiment d'angoisse ou d'appréhension mais plutôt d'étonnement. Elle avait l'habitude de dormir toutes fenêtres ouvertes, depuis l'âge de ses seize ans. Confiante, elle s'attendait à une agréable surprise. C'était Vincent mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, la considéra d'un œil narquois et cruel. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son chemisier en dentelle blanche, ses bas transparents et ses chaussures à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une putain. Vincent avait amené une prostituée. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avec soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses, mais conserva son collant. Elle avait des jambes longues et musclées. En bas de son ventre, son pubis délicatement entretenu mais pas rasé se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son chemisier transparent, conservant la paire de bas, couleur chair, ses seins comprimés en jaillirent comme des léopards. Sans en être consciente, Charlotte tomba immédiatement sous son charme. La suite de cettre rencontre allait de façon déroutante, lui donner raison. Seul Vincent détenait la clé qui lui manquait.    La jeune femme angoissée sentit seulement sa présence, puis la fragrance onctueuse de son parfum. Charlotte prit enfin conscience de la situation. Malgré toute attente, afin de réaliser un fantasme prégnant, Vincent avait imaginé et mis au point un scénario sadomasochiste dont il serait la première victime. La putain était nue maintenant. Son catogan strict, son visage émincé, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans l'esprit d'esclave soumise de Charlotte en fauve qui allait la dévorer. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa mâchoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. Charlotte put assister au dressage de Vincent. Il était prosterné et agenouillé sur le sol, obtempérant aux instructions qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa caresse dégradante. Elle lui ordonna de jouir et presque aussitôt un jet de sperme éclaboussa alors les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher sa propre semence jusqu'à la dernière goutte. Il reçut sans broncher des coups de cravache qui cinglèrent ses fesses de longues estafilades violacées. Charlotte voyait son érection lentement renaître. Elle se surprit à découvrir le plaisir de contempler l'humiliation d'un esclave.  - "Tu viens, mon chéri ?" minauda-t-elle. Vincent se redressa et toujours nu, s'approcha lentement du lit, Charlotte remarqua qu'il bandait de plus en plus. Alors, il se maîtrisa et reprit le cours du scénario imaginé par lui, changeant alors radicalement de comportement et de ton   -" Fais ce que j'attends de toi", dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. -" Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi en répandre encore partout, mais avant il est temps d'assouvir tes fantasmes de soumission". L'inconnue le menaçant de sa fine cravache et toisant l'homme, s'approcha de son membre intumescent et lui affligea de douloureuses sanglades qui le firent se contracter davantage. Mais elle décida alors de mettre fin à son supplice et abandonna le jonc pour en profiter, comme bon lui semblait. Abasourdie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter bientôt avec adresse le sexe de Vincent dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Vincent, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Vincent enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Sa pureté étincelante la distinguait et son port de tête signalait une âme élevée, un corps gracieux, cuirassé contre la petitesse. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écœurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Vincent lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Vincent ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle respectait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Vincent enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelote de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. "- Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton travail et va-t'en". Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son chemisier blanc. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Vincent. Elle essayait de comprendre. Quel travail la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage.   Sans se l'avouer intimement, la séance à laquelle elle avait assisté, l'avait émoustillé et un sourd frisson parcourait son corps, de sa nuque jusqu'au bas de ses reins. Dans son esprit, la prostituée se mua insidieusement en hétaïre racée et respectable. Ainsi, Charlotte deviendrait à son tour l'objet de plaisir de cette femme étrangère. Bien que timide par nature, elle allait accepter de se prêter à une situation inédite. La beauté insolente de l'inconnue avait achevé de la convaincre. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec grand soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. L'inconnue passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procéda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une inconnue, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, lié à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, l'étrangère enroba le clitoris de la jeune femme, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. L'amour n'est pas une chansonnette de complaisance, un badinage d'étourdi mais bien une aventure radicale qui doit mobiliser jusqu'aux dernières fibres de notre être. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Vincent dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humiliante. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Vincent. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Charlotte se laissa sodomiser par cet homme auquel sa Maîtresse l'avait prêtée, car tel était son devoir. Elle était la plus heureuse des femmes.      Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/07/23
Il y avait un sujet d'étonnement plus réel dans la personne de la jeune fille. Il fallut très tôt cacher ses succès. Au début, on pouvait parler en riant des premiers prix de grec, des parties de tennis enlevées en quelques jeux, du piano dont elle jouait mieux que Saint-Saëns. Puis on dut modérer ces transports et même s'inquiéter, tant il devint évident qu'il ne s'agissait pas seulement d'une adolescente bien douée. À vingt ans, Charlotte était une jeune fille frêle, d'une vitalité extrême, avec un regard pétillant et une bouche remuante sous des cheveux bruns coiffés à la garçonne. Les femmes disaient qu'elle n'était pas jolie, parce qu'elle ne sourait jamais. Mais sa froideur attirait. Elle ouvrait la bouche et le silence régnait. Des yeux noirs brillants comme des cassis mouillés, un air de malice en accord avec son comportement fantasque, on sentait sous la désinvolture de sa jeunesse le nerf tenace des résolutions. En révolte contre les siens, mais sans aller jusqu'à casser de la vaisselle, elle transgressait les tabous de son milieu autant qu'il était convenable de le faire et même souhaitable pour prouver un fier tempérament. Elle s'amusait avec pas mal d'espièglerie d'un statut qui ne lui valait rien, sauf des égards et la faveur des snobs dont elle se fichait également. C'était romanesque d'être son chevalier servant. La domination mêlée à l'amour créait une atmosphère stendhalienne qui me plaisait. Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand, me dit-elle. Je la regarde. Elle n'a pas dû beaucoup changer: elle a à présent vingt-trois ans, elle vient de réussir l'agrégation, sans doute enseignera-t-elle l'année prochaine. Mais elle a gardé un air très juvénile, ce n'est sans doute pas un hasard, elle perpétue son adolescence, les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et une peau mate: Juliette a beaucoup de charme. Elle parait épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement des veines sur les tempes, mais ce pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Nous habitions Rouen, à l'époque. Sa cathédrale, ses cent clochers, Flaubert, et le ciel de Normandie. Même quand il fait beau, sauf pour Monet, quelque chose de gris traîne toujours dans l'air, tel des draps humides et froissés, au matin. Un charme bourgeois. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi comme la veille, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude, et que je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable; il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés; il les a ébouriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, et je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, j'avais les jambes qui flageolaient, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais un peu froid; quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Charlotte avait trop souffert en secret pour ne pas accepter cet outrage en respirant très fort.     Elle avait découvert tristement qu'un homme peut remplacer un idéal. Il remplace tout. Les autres femmes ne mettent pas tant de religion dans leur amour. Mais, à défaut d'une union spirituelle, un breuvage physique les retient. Un corps les nourrit de sa substance blanche. Pour Charlotte, le corps de l'homme avait un rôle différent. Dans ses bras, elle pensait d'abord qu'il était là, certainement là, et que pour une heure ou deux il n'allait pas disparaître, tomber dans le désespoir. Enfin, il était solide, comme la vérité, les tables, les chaises et non cet être mobile, douloureux qu'elle connaissait. Elle voulait bien que son amant fût une idée ou un objet, pas un vivant, elle savait qu'on doit atttendre le pire, surtout au début. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à connaître et à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide. Il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses inondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, il n'avait toujours pas éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était inacceptable pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglotante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip poisseux, souillé par son sperme. Je m'abandonnais à cette suave torture. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa l'eau de la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter surtout. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. J'allais franchir un nouvel échelon. "- Qu'est-ce que tu es ?", m'a-t-il demandé . "- Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui". Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Je consommais trop d'enthousiasme dans le désir.   Je l'avais longtemps supplié de m'aimer. Je l'avais laissé faire: ces mots abominables justifiaient ma punition. À présent, je tenais à lui, solidement, par tous les liens de l'habitude, de l'instinct et du dégoût de moi-même. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. J'étais devenue ce que je voulais être, un simple objet au bon plaisir de son Maître. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Ainsi, je ne m'appartenais déjà plus. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meurtrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, en se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites inattendus, l'abnégation de soi.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/08/23
Une voiture de gendarmerie se gare devant chez moi. Une superbe femme en sort, athletique, bronzée, en tenue civile, élégante et pleine de charme. Surprise, je reconnais mon adjudante préférée, celle qui aime me contrôler chaque fois que je la croise et qui s'amuse avec mes papiers où il est marqué "sexe masculin", ce qui ne correspondant pas du tout à ce que je suis, une femme trans. Elle tape. Maso est tout nu, il fait le ménage. Je l'envoi ouvrir la porte. L'adjudante rit en le voyant. Maso baisse les yeux et la fait entrer.  -Bonjour, fait l'adjudante. Alors vous m'adressez des bisous de la main au carrefour. Cela la fout mal devant mes hommes. J'apprécie pas beaucoup.  -Bienvenue, vous prendrez bien un thé ou un café. Veuillez m'excuser, mais c'est plus fort que moi lorsque je vous vois.  Je vous trouve si belle. J'ai adressé un bisou à la vie. Comment vous appelez vous? Moi c'est Toinette pour les intimes.  -Clara. J'accepte volontiers un café. J'ai eu une rude journée.  Nous papotons comme deux amies. Maso fait le service, toujours tout nu. Clara s'en amuse de plus en plus, surtout qu'il n'a pas le droit de regarder plus haut que nos genoux. Un service impeccable. Je l'envoie au piquet, mains sur la tête. Il nous montre ses superbes fesses bien musclées.  -Je suis domina Clara. C'est mon homme qui a voulu cela. Au debut j'ai fait cela pour lui faire plaisir et maintenant c'est notre quotidien.  Clara me regarde troublée. Elle est vraiment très belle, avec de tres belles formes. Je croyais que c'était une femme phallique. Non, pas du tout, sans son uniforme, c'est une femme tout court. Je devine qu'elle est celibataire et en manque de calins. Ce doit pas etre facile de diriger une brigade. Beaucoup de stress, des heures et des heures de boulot.  -Tu as envie de te détendre et d'essayer.  Clara est de plus en plus troublée. elle écarte doucement les jambes. Je lui empoigne les cheveux et je l'embrasse à pleine bouche. Ses lèvres sont si douces. Mes mains descendent sur ses beaux seins biens lourds. Elle se déshabille. Elle est encore plus belle nue. Je lui ecarte les jambes  et lui empiogne ses belles fesses charnues. Sa chatte est offerte. Je lui mange le clitoris. Elle jouit très fort dans ma bouche plusieurs fois. Je masse ses seins.  Et puis voilà, l'instinct de la domination ressort. Je la retourne et commence à lui claquer les fesses. Je sais faire très très mal. elle gémit. -plus fort, c'est trop bon. -une gourmande je vois. Allez zou, à coté de Maso et mains sur la tête.  Je vais chercher un tube de pvc. Un truc que m'a montré mon amant, Mael, et qui fait horriblement mal sans laisser de traces. Une vraie torture ce truc.  J'attache clara sur la table de la cuisine. Je devine que Maso est hyper excité de tout ce qu'il entend. Je vais donc le voir et lui flanque quelques coups de tube. il se contorsione aussitôt sous la douleur. -On ne bande pas quand Maitresse reçoit ! compris !.  Cela rassure Clara que Maso ne puisse pas la voir,  ni etre en erection pour elle. Elle n'est pas lesbienne, juste célibataire en manque.  -Tu n'aimes pas trop les hommes, je vois et tu trouves les femmes casse couilles. Je me trompe. -Non Maitresse. -Tu as des fesses superbes tu sais. Je vais bien te faire circuler le sang. Mais avant un baillon car tu vas hurler. Ici, il faut hurler en silence et pas me demander d'arreter. Tu es toujours ok, Clara. Elle tend les fesses. Elle meurt d'envie. Je commence par la caresser. Sa chatte dégouiline de douce cyprine qui sent très bon. Les coups pleuvent à présent. Clara se tord de douleur. C'est dingue ce truc de Mael pour faire si mal sans marquer. Juste de superbes rougeurs. Clara pleure. Larmes ou plaisir ? Ca y est, elle est prête pour la deconnection, lorsque le cerveau débranche pour ne plus sentir la douleur. Je vais toujours au bout. inutile de m'implorer. c'est ce moment là que je guette.  J'arrete enfin et laisse Clara récupérer. Elle tremble. elle est secouée de vagues ou douleurs et plaisirs s'emmelent. Une maso. et moi qui ne voulait plus prendre de nouveau partenaire de jeu. Je suis très fidele. Je ne cherche pas d'aventures. Mais là, comment refuser cette femme si belle et qui s'offre d'elle même. Je vais voir Maso. -Tu vois, avec une femme c'est pas te tromper. Avec mon unique amant non plus. Allez tu vas nous servir des rafraichissements. De bons jus de fruits ou de légumes. Zou ! Je détache Clara qui se love aussitôt dans mes bras. je lui caresse la nuque. Elle se rhabille. Nous papotons à nouveau comme de vielles amies en dégustant de délicieuses boissons, très vegan, très saines.  Je propose à Clara de rester pour dîner. Elle accepte. Maso fait le service, nu, debout derrière nous,  très heureux de son sort. C'est un excellent cuisinier. Un bip. Clara décroche. Elle doit partir. Son boulot et son devoir qui l'appele.  Je la racompagne  à sa voiture. -repasse quand tu veux ma chérie. tu seras toujours la bienvenue chez nous.  Elle doit repartir, très préssée, les yeux humides. Je souris en pensant qu'elle va avoir mal aux fesses toute la nuit. -ok, plus de bisous de la main au carrefour. Discrétion totale de rigueur à présent.  Clara apprécie beaucoup ma remarque. Je la sens heureuse et en confiance. Il n'y a pas de mal à prendre son pied dans les douleurs bien cuisantes.  Je garde mon bisou dans ma main.       
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Par : le 20/08/23
Elle se réveilla aux aurores, angoissée à ce qui l'attendait aujourd'hui. Elle savait que cette relation peu banale avec cette femme d'affaires n'était pas terminée, et qu'elle allait forcément devoir la rencontrer, sans doute plus tard dans la soirée. Après une mauvaise nuit, elle se leva peu avant six heures, prit une douche rapide et mit en route le café. Parfois, elle regrettait de ne pas avoir quelqu'un avec qui partager ses soucis. Non pas que le fait de vivre seule lui déplaise. Elle avait vécu pendant trois ans avec une jeune femme, une enseignante comme elle. Mais une fois passé leur état de grâce, elle était devenue de plus en plus dominatrice, voire parfois très humiliante et ourageusement sadique dans leurs jeux érotiques. Elle était soulagée de ne plus avoir à supporter son comportement autoritaire, ses humiliations et ses brutalités sans cesse renouvelées. Elle était pourtant si différente lorsqu'elles s'étaient rencontrées. Elle la faisait rire et la couvrait de cadeaux et de surprises. Mais tout cela s'était peu à peu tari quand elles avaient emménagé ensemble. Elle avait attrapé son poisson, et Charlotte avait parfois l'impression qu'elle lui déchirait les chairs pour retirer l'hameçon. Bien qu'elle ait été toujours indépendante, elle était calme de nature, un peu introvertie, soucieuse de protéger son intimité, et l'absence d'une femme chez elle ne la dérangeait pas. En dehors des éprouvantes séances de soumission où son corps était bafoué, leur vie sexuelle n'avait rien eu de spectaculaire, si bien que cela ne lui manquait pas non plus. Lorsque le désir la prenait, elle pouvait toujours se satisfaire elle-même, et elle appréciait la liberté que cela lui offrait. Elle avait éprouvé un tel soulagement quand cette relation s'était achevée qu'elle n'était pas sûre de vouloir un jour, à nouveau, partager son espace vital. C'était peut-être un trop grand sacrifice. Mais sa surprise fut grande quand, après quelques mois de solitude, elle rencontra au cours d'un dîner, la femme qui devint rapidement son amante et sa Maîtresse qui sut, jour après jour, satisfaire pleinement son tempérament masochiste. Ce fut pour elle une révélation. Elle se sentait comme illuminée de l'intérieur, quand Juliette l'humiliait, la brutalisait, dans des situations de plus en plus inconvenantes. De nature réservée, jusqu'à cette rencontre, elle n'aurait jamais osé tenir le rôle d'une prostituée, encore moins celui d'une esclave sexuelle. Sa fierté dans l'obéissance et l'asservissement lui procurait une exaltation proche d'un état permanent de jouissance. Ce soir-là, elle tenta d'articuler un mot, mais son visage se froissa. Ravagée de lubricité, elle regarda silencieusement sa Maîtresse. La soif de la débauche faisait d'elle une amante admirable et une esclave infatigable. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta sans ménagement. Il était essentiel pour Charlotte de se donner sans réserve. Elle se muait pour son plus grand bonheur en une femme refoulée au rang d'objet, silencieux et complaisant.   La souffrance devenait insoutenable, mais elle surmontait cette douleur. L'euphorie qui sourdait en elle l'exaltait en la glorifiant. Elle avait contracté la manie d'être indélébile dans la vie de sa Maîtresse. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Sa séduction demeurait une offensive de tous les instants. Cernée de brouillard, elle était à nouveau une féminité disponible. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Muette et comme enfermée dans un corridor de ténèbres, la jeune femme semblait cuver sa souffrance, digérer de l'amertume et subir au plus profond d'elle-même de terribles craquelures. Pas un instant elle n'eut la gravité légère d'une fière hétaïre ni la courtoisie de paraître heureuse. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la contraignait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait jamais de sédition.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/09/23
Son visage était l'écueil de la beauté ou son affirmation la plus éclatante. Elle était comme une panthère humaine que la panthère animale éclipsait. Et la bête cruelle ne cessait de la déchiqueter et ne se contentait jamais de triomphe. Souple et puissante, elle ne manquait jamais de générosité dans le dressage de sa proie. De coups de fouet rapides comme l'éclair. La jeune femme ne pensait déjà plus à ce que son amante venait de lui vriller dans l'esprit, à son insu. Il est vrai que cette dernière avait parfois des pratiques de prestidigatrice, de voleuse d'attention. Mais de son chapeau, elle ne faisait surgir le plus souvent qu'un avenir souillé de souffrances furieuses. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra.   Le secret de l'éclat de son visage était le masque de beauté que les hommes lui prodiguaient quotidiennement de leur semence. De fait, elle eut l'envie, qu'elle crut naturelle, d'apaiser elle-même ses désirs toujours vivaces. Elle résolut alors d'avoir raison de son incomplétude. Elle était prise. Le visage dégoulinant de sperme, elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Charlotte se sentit fondre et son ventre se liquéfia.    Elle ne savait plus où étaient sa bouche, ses reins, ni ses mains. Elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche et une afliction de crainte et de désir lui serrait la gorge. Brusquement, la jeune femme saisit toute la réalité de son naturel désespéré, ce vieux fonds qu'elle s'était toujours ingénié à combattre, et les effets calamiteux de ce mensonge entretenu sur ceux qu'elle aimait. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Elle était la plus heureuse des femmes. Son sourire de bonheur envahissait son visage.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/10/23
"Seule la mort est gratis, et encore, elle vous coûte la vie. Une des conditions fondamentales de l'amour est de se sentir valorisé parce qu'un autre vous place au premier rang de ses aspirations. Dans l'interprétation d'une œuvre musicale il y a un point où s'arrête la précision, et où commence l'imprécision de la véritable création. L'attrait essentiel de l'art réside, pour la plupart, dans la reconnaissance de quelque chose qu'ils s'imaginent comprendre". Cette femme qui nous toise, impériale et distante, a reçu le Prix Nobel en 2004 pour une œuvre d'une rare violence. Violence faite à la langue, violence imposée aux lecteurs, infligée à elle-même. De ce rôle d'imprécatrice, de cette image hautaine, elle souffre, fatiguée d'assumer sans répit la tâche de rappeler à l'Autriche sa tache originelle, son passé nazi enseveli, jamais liquidé. Elle est née le vingt octobre 1946 à Mürzzuschlag, en Styrie, dans les montagnes où se jouent son maître-livre, "Enfants des morts", et plusieurs de ses livres. Mais elle a grandi à Vienne, dans un cocon familial, terreau à schizophrénie. Une mère, bourgeoise, catholique, qui abuse de son pouvoir. Un père juif, opposant au nazisme, engagé à gauche, détruit par la guerre. Les deux sombreront dans la folie, lui très tôt, désertant la place, elle à la fin d'une longue tyrannie, à quatre-vingt-dix-sept ans. "Et c'est peut-être cette même folie que je côtoie dans mon écriture. Je parviens tout juste à me maintenir au bord, j'ai toujours un pied qui dérape dans l'abîme". Entre les deux, une petite fille destinée à être une grande musicienne, soumise à un dressage inhumain, privée d'enfance, qui se "claque" la tête contre les murs, formée "à l'école de la destruction". À dix-huit ans, une crise d'angoisse l'enferme dans sa chambre, agoraphobe, durant une année. Elle la passe à lire, la poésie américaine mais aussi des romans de gare, de la littérature trash, et à regarder des séries à la télévision "de manière presque scientifique", matériau dont elle saura tirer par la suite des effets d'écriture, particulièrement dans "Les Amantes", où l'on voit deux filles se faire engrosser pour se trouver un mari. C'est dans cette réclusion que la jeune femme commence à écrire. Des poèmes érotiques qui ont pour fonction de sublimer une libido écrasée. Dans "La Pianiste", son texte le plus autobiographique, on voit à l'œuvre les ravages d'une éducation mortifère. C'est son roman le plus connu, à cause du film de Michael Haneke (2001). Mais la poésie n'est pas sa voix. "Je ne suis pas quelqu'un de la réduction", reconnaît-elle. Il faut "que ça fuse dans tous les sens". Dans les années 1970, elle pratique alors le cut up, l'écriture aléatoire. Bouillonnante et révoltée, c'est à ce moment aussi qu'elle s'engage politiquement. "Pour bien s'y prendre avec les femmes, il faut connaître le secret. Il n'est pas absolument nécessaire d'être médecin pour éventrer les gens, mais il est préférable de l'être si l'on veut dénicher le serpent logé dans le ventre, ce vilain serpent qui nous a jadis induit en tentation". Elle s'engage en politique contre sa mère qui honnit la "racaille de gauche". Surtout par fidélité envers le père qui abdiqua toute autorité paternelle sauf pour imposer la manifestation du premier Mai. Elle entre même au Parti communiste, pour y rester jusqu'en 1991. Ce qu'aujourd'hui elle considère avec étonnement sans rien renier: "Je n'ai rien perdu de mon anticapitalisme, de ma haine de la destruction et de l'injustice sociale engendrée par un tel système". Ce qu'elle a perdu, en revanche, c'est l'illusion que l'art peut changer les choses. Pourtant, comme tant d'écrivains autrichiens, elle ne cesse de rappeler à son pays son allégeance au nazisme, la complaisance envers les anciens membres du Parti, l'amnésie générale. Le retour de Kurt Waldheim à la présidence en 1986, puis, la montée au pouvoir de Jörg Haider, l'antisémitisme renaissant poussent Elfriede Jelinek à se radicaliser.   "Erika ne sent rien et n’a jamais rien senti. Elle est aussi insensible que du carton goudronné sous la pluie"."Mais je tiens à dire que ma conscience juive n'a rien à voir avec le judaïsme ou la religion juive". Dans les années 1980, sa pièce "Burgtheater" fait scandale. En 2000, à Salzbourg, une affiche qui la représente est lacérée puis retirée. C'est alors elle-même qui se retire, interdisant que ses pièces soient jouées dans son pays, "par hygiène personnelle". "Je suis la caution de l'opposition aux nazis, aux néonazis, à la droite, au fascisme clérical, mais de ma démarche esthétique, il n'est jamais question", se plaint-elle. "Il est au fond arrivé un peu la même chose avec Thomas Bernhard", ajoute-t-elle. De cet auteur auquel on la renvoie souvent, elle perçoit avant tout "l'incroyable musicalité" alors qu'elle-même travaille les dissonances, la destruction de la musique qui a failli la détruire. Son modèle à elle, aux antipodes de son esthétique, c'est Robert Walser, "aussi bas que les fleurs", dont elle scelle toujours une phrase dans ses livres. Quant à elle, cataloguée comme politique et féministe, elle se voudrait "un auteur méditatif". D'abord effrayée par le poids du Prix Nobel, perçu comme un hommage à toutes les femmes, elle a fini par le recevoir comme une reconnaissance de son travail d'écriture. Dans son discours de Stockholm, intitulé "À l'écart", il n'est question que de la langue, cette entité qui est "la gardienne de sa prison", dont elle semble être coupée. "Je suis le père de ma langue maternelle". "L'art et l'ordre, parents ennemis. En sport la camaraderie s'arrête là où l'autre risque de vous gagner de vitesse". Cette phrase énigmatique renvoie à la défection du père mais aussi à l'impossibilité d'utiliser innocemment un langage souillé à jamais par tout ce qu'il a dû "cracher". Cet instrument, qu'elle compare aussi à "un chien en laisse qui tire celui qui le tient", elle le tord et le triture, le plie aux "assonances, variations, amalgames" jusqu'à ce que quelque chose s'écrive "qui relève aussi en partie de l'inconscient". Elfriede Jelinek se situe dans une esthétique du choc et de la lutte. Sa prose trouve, de manière exhaustive, différentes manières d’exprimer l’obsession et la névrose et vitupère à l'extrême jusqu'à l'absurde contre la phallocratie, les rapports de forces socio-politiques et leurs répercussions sur les comportements sentimentaux et sexuels. La rhétorique pornographique, exclusivement masculine, est déconstruite et dénoncée et le pacte inconscient qui consiste alors à voir le triomphe de l’homme sur la femme, analysé et fustigé. La décision de l’Académie suédoise pour l'année 2004 est inattendue. Elle provoque alors une controverse au sein des milieux littéraires. Certains dénoncent la haine redondante et le ressentiment fastidieux des textes de Jelinek ainsi que l’extrême noirceur, à la limite de la caricature, des situations dépeintes. D'autres y voient la juste reconnaissance d’un grand écrivain qui convoque la puissance incantatoire du langage littéraire pour trouver une manière neuve et dérangeante d’exprimer le délire, le ressassement et l’aliénation, conditionnés par la culture de masse et la morale régnante. La polémique atteint également les jurés du prix Nobel. En octobre 2005, Knut Ahnlund démissionne alors de l'Académie suédoise en protestation de ce choix qu’il juge "indigne de la réputation du prix". Il qualifie l’œuvre de l’auteur de "fouillis anarchique" et de "pornographie", "plaqués sur un fond de haine obsessionnelle et d’égocentrisme". Après l'attribution du prix, Elfriede Jelinek dit profiter de l'argent de la récompense afin de vivre plus confortablement et arrêter les traductions auxquelles elle est astreinte pour subvenir à ses besoins. La femme de lettres n’en est pas pour autant rentrée dans le rang. Malgré son statut de grande dame de la littérature de langue allemande, elle garde et mérite, en Autriche, sa sulfureuse réputation de "pétroleuse". Elfriede Jelinek s’insère dans la tradition des grands polémistes, misanthropes et grands satiristes viennois tels que Karl Kraus, Kurt Tucholsky ou Thomas Bernhard. La vigueur de sa pensée et l’originalité formelle de ses œuvres en font malgré tout l’auteur majeur de sa génération.   "Les applaudissements sont encore plus forts qu'avant l'entracte, car tous sont soulagés que ce soit fini. La mère dit qu'elle a sur le bout de la langue la citation latine de ce qu'elle vient de mentionner, qu'on apprend pour la vie et non pour l'école. Elle possède un réservoir de proverbes et de maximes". Elfriede Jelinek est née le vingt octobre 1946, à Mürzzuschlag dans la province de Styrie en Autriche. Après des études musicales au Conservatoire de musique de Vienne, elle étudia le théâtre et les beaux-arts à l’université de Vienne. C’est en 1968 qu’elle composa ses premiers poèmes. Son père décéda en 1969 dans une clinique psychiatrique. Le parcours de son père, chimiste, qui avait pu échapper à la déportation et fut enrôlé pour le travail forcé, a profondément marqué l’écrivain: "Mais qui suis-je ? La vengeresse ridicule de mon père accrochée au passé comme une mouche dans l’ambre jaune". Comme cela est le cas pour beaucoup d’écrivains de deuxième génération, le traitement littéraire du traumatisme n’est assurément pas un aspect mineur de son œuvre. C’est à ce titre qu’il doit être pris en compte. En 1969, engagée dans les mouvements estudiantins, elle participa aux discussions littéraires de la fameuse revue "Manuskripte". Elle était proche du groupe de Vienne, écrivains inspirés par le dadaïsme, la littérature baroque, le surréalisme, la philosophie de Wittgenstein et la littérature expérimentale. Les années 1970 furent consacrées à l’écriture de pièces radiophoniques, de traductions et de scénarios. En 1975, "Les Amantes", "Die Liebhaberinnen", son premier roman, célébrait un nouveau féminisme. Apprécié par le grand public et couronné de nombreux prix, il souleva néanmoins de vives polémiques. Son auteur, cynique et sans cœur, se désolidarisait de ses protagonistes féminines. Puis vint le premier scandale, en 1983, lors de l’avant-première de "Burgtheater". Dans cette pièce dont le titre est le nom du prestigieux théâtre national viennois, Jelinek s’attaquait à l’implication dans l’appareil de propagande nazi des artistes, comme Paula Wessly, l’une des comédiennes les plus populaires en Autriche. La presse, choquée que la vérité sur l’icône du théâtre viennois eût vu le jour, fit de Jelinek une Nestbeschmutzerin, celle qui souille son nid. Jelinek interdit alors donc la représentation de "Burgtheater" en Autriche qui n’y fut jouée que vingt ans plus tard. La femme de lettres démontra toute sa ténacité. "Il n'y comprendra rien, sera anéanti, et par la suite laissera sa fille en paix. Dans la famille de la mère, la culture est une tradition, elle n'est jamais laissée à l'initiative personnelle, étant trop précieuse pour cela. La savoir, le voilà le plus précieux des biens". Lors de la parution de "La Pianiste" en 1983, l’auteur fut alors insultée et en 1989, avec "Lust", elle s’attira la foudre de la presse. En 1995, suite à une campagne de diffamation déclenchée contre Elfriede Jelinek par le parti autrichien d’extrême droite, le FPÖ, l’écrivain refusa alors que ses pièces soient jouées dans les théâtres nationaux. En février 2000, après l’entrée dans la coalition gouvernementale de membres du FPÖ, parti autrichien d’extrême droite, Elfriede Jelinek interdit, une nouvelle fois, la représentation de ses pièces. En dépit de ses nombreux détracteurs, son œuvre fut couronnée par de nombreux prix prestigieux, dont le prix Nobel en 2004. Ce fut l’occasion d’un nouveau scandale, provoqué par Knut Ahnlund, membre de l’Académie suédoise, qui quitta définitivement son siège et fut rejoint dans un concert de critiques moralisatrices par le Vatican. Le portrait que brosse alors la presse autrichienne et étrangère de l’écrivain oscille entre pornographie et prix Nobel. Avant cette consécration, qui fut loin de faire l’unanimité, Elfriede Jelinek, qui fut pendant des décennies la tête de turc de la presse populaire en Autriche, s’est peu à peu retirée de la sphère publique. Le rapide cadre imparti ici ne suffirait pas à énumérer les scandales qui éclatèrent à propos de ses œuvres.   "Souvent la mère est prise d’inquiétude, car tout possédant doit apprendre d’abord, et il l’apprend dans la douleur, que la confiance c’est bien, mais le contrôle c’est mieux". Les œuvres de Jelinek sont lues dans différentes perspectives: littérature féminine, démythification, recherche sur la langue, études de la mise en scène de ses textes très souvent adaptés, critique de l’Autriche et du mensonge qui a permis de consolider une identité nationale très ébranlée après 1945 et après son occupation pendant dix ans par l’Union soviétique, critique de la société de consommation, réflexion sur l’oppression, sur la nature dans la littérature. Dans son entreprise de déconstruction, c’est à la langue que Elfriede Jelinek s’attaque d’abord avec la virtuosité de musicienne qui est la sienne. Jelinek, musicienne pendant toute sa jeunesse, devient compositeur quand elle prend la plume. Elle-même y fait allusion lorsqu’elle fait apparaître de façon récurrente des noms de compositeurs et des citations de leurs œuvres, par exemple: "La Belle Meunière" de Franz Schubert dans "Dans les Alpes", les trios de Haydn et une sonate d’Alban Berg dans "Les Exclus", et Clara et Robert Schuman, protagonistes de "Clara S". Elfriede Jelinek livre sans retenue ce qui la taraude, la terre allemande est de la cendre. "Ce qui vient de vous est toujours un facteur de risque, mieux vaut l'éliminer. Par ailleurs elle n'aimerait pas voir ces deux-là disparaître sans surveillance dans la chambre de jeune fille d'Anna aménagée par ses soins". Et au fil des années, la complexité des textes de Jelinek s’accentue, l’intertextualité devient presque inextricable. L’illisibilité des textes, dissonance assourdissante plus qu’harmonie musicale, semble pourtant accoucher d’un motif qui parcourt l’ensemble de son œuvre. Au cœur de celle-ci git un corps torturé. Ainsi dans le village de Rechnitz, le devenir des cadavres des déportés juifs reste mystérieux car la fosse commune, où ils sont susceptibles d’avoir été ensevelis, reste introuvable. D’une part leurs corps, portant les stigmates de la torture et de la mort, d’autre part l’impunité des bourreaux semblent vouloir obstruer l’espace de notre compréhension. L’incompréhension éprouvée face à de tels événements entraîne l’impossibilité de partager, mentalement, la motivation des bourreaux et de s’identifier au sort des victimes, donc, d’une certaine manière, de le partager. Ainsi le corps mutilé et assassiné barre la voie au partage de l’expérience. Et c’est assurément cet aspect des écrits de Jelinek qui établit un lien direct avec la mémoire de la Shoah. Ce motif du corps est déjà présent en 1975 dans son premier roman "Les Amantes" ("Die Liebhaberinnen"). En 1989, dans "Lust", la sexualité est traitée comme le lieu de la dominance masculine dans lequel le corps féminin, dont le désir est nié, n’est qu’un objet offert aux coups et la femme, "das Nichts", le rien. Plus que de sexualité, il s’agit ici de la négation de la personne, de la réification du corps et de l’usage qui en est fait, bafouant toutes les valeurs relatives au respect de l’autre. Le corps est maltraité et une voix semble commenter son propre accablement. Le corps chez Jelinek est tout entier livré à la violence qui lui est infligée. Les personnages, dénués de psychologie, s’appellent souvent homme, femme et ne sont là que pour subir les coups qui s’abattent sur leur corps sans visage.   "Aujourd'hui, un jeune homme sorti d'on ne sait où prend la place de cette mère qui a pourtant fait ses preuves et qui, froissée et délaissée, se voit reléguée à l'arrière-garde. Les courroies de transmission mère-fille se tendent, tirant Erika en arrière. Quel supplice de savoir sa mère obligée de marcher toute seule derrière". L'œuvre d'Elfriede Jelinek n’est scandaleuse que dans la mesure où le geste de la déconstruction, qui n’est ni théorie ni code ni règle, ne se soumet pas, il fait acte de résistance en opposant à l’essence, à la solidité de l’Être, la survivance du reste. En ce sens, le scandale est entier, non que l’auteur soit masochiste, sadique ou qu’elle flirte avec l’obscénité, mais parce que, dans son économie, son œuvre se fait tabou. Ce faisant, elle se réclame d’une appartenance indéfectible à l’après-Shoah, non pas d’un point de vue chronologique mais comme puissance qui surgit contre ce qui fut, advint et donc ne "cessera d’advenir". Pourtant, contre toute apparence et pour la raison énoncée précédemment, l’œuvre de Jelinek, en tant que telle, ne se réduit ni au sombre désespoir ni à la présupposée morbidité qu’elle affiche. Sa prolificité, ses débordements, sa fureur de dire sont l’expression d’une liberté que l’écrivain s’autorise. Si les textes de Jelinek sont illisibles, quand ils sont lus noir sur blanc, ils prennent vie, en revanche, quand ils sont proférés sur une scène de théâtre. Théâtre en tant que geste contre la mimesis qui n’est donc jamais la représentation de la vie. On en voudra pour preuve l’assertion d’Elfriede Jelinek: "Je ne veux pas de théâtre où les comédiens doivent dire ce que personne ne dit". Son théâtre qui est, comme la vie elle-même dans ce qu’elle a d’irreprésentable. Elfriede Jelinek a obtenu plusieurs récompenses de premier ordre dont le prix Heinrich Böll 1986, le prix Georg-Büchner 1998 et enfin le prix Heinrich Heine 2002 pour sa contribution aux lettres germanophones. Puis elle se voit attribuer, en 2004, le prix Nobel de littérature pour "le flot de voix et de contre-voix dans ses romans et ses drames qui dévoilent ainsi avec une exceptionnelle passion langagière l’absurdité et le pouvoir autoritaire des clichés sociaux", selon l'explication de l'Académie suédoise. Bien qu'Elias Canetti fût distingué comme auteur autrichien en 1981, Jelinek devient cependant le premier écrivain de nationalité autrichienne à être honoré par le comité de Stockholm. Elle se demande pourquoi Peter Handke n'a pas été couronné à sa place. "Qu'elle l'ait proposé d'elle-même n'arrange rien, bien au contraire. Si M. Klemmer n'était pas en apparence indispensable, Erika pourrait marcher tranquillement à côté de sa mère. Ensemble elles pourraient ruminer ce qu'elles viennent de vivre, tout en se repaissant de quelques bonbons".   "La douleur n'est que la conséquence de la volonté de plaisir, de la volonté de détruire, d'anéantir, et dans sa forme suprême, c'est une sorte de plaisir". Elle accepte ensuite le prix comme une reconnaissance de son travail. "Je n’irai certainement pas à Stockholm. La directrice de la maison d’édition Rowohlt Theater acceptera le prix pour moi. Bien sûr, en Autriche, on tentera d’exploiter l’honneur qui m’est fait, mais il faut rejeter cette publicité. Malheureusement, je vais devoir écarter la foule d’importuns que mon prix va attirer. En ce moment, je suis incapable d’abandonner ma vie solitaire". Elle dit une nouvelle fois qu’elle refuse que cette récompense soit "une fleur à la boutonnière de l’Autriche". Pour la cérémonie de remise de prix, elle adresse alors à l’Académie suédoise et la Fondation Nobel une simple vidéo de remerciements. À l'annonce de la nouvelle, la République autrichienne se partage alors entre joie et réprobation. À l'international et notamment en France, les réactions sont contrastées. La comédienne Isabelle Huppert, lauréate de deux Prix d'interprétation à Cannes dont un pour "La Pianiste", déclare: "En général, un prix peut récompenser l'audace, mais là, le choix est plus qu'audacieux. Car la brutalité, la violence, la puissance de l'écriture de Jelinek ont souvent été mal comprises. En lisant et relisant "La Pianiste", ce qui ressort, c'est finalement beaucoup plus l'impression d'être face à un grand écrivain classique". Sensible à l'expérimentation, l'œuvre d'Elfriede Jelinek joue ainsi sur plusieurs niveaux de lecture et de construction. Proche de l'avant-garde, elle emprunte à l'expressionnisme, au dada et au surréalisme. Elle mêle diverses formes d'écriture et multiplie les citations disparates, des grands philosophes aux tragédies grecques, en passant par le polar, le cinéma, les romans à l'eau de rose et les feuilletons populaires. L'écrivain affirme se sentir proche de Stephen King pour sa noirceur, sa caractérisation des personnages et la justesse de son étude sociale. Le langage de l'auteur combine déluge verbal, délire, métaphores aiguisées, jugements universels, distance critique, forme dialectique et fort esprit d'analyse. L'écrivain n'hésite pas à utiliser la violence, l'outrance, la caricature et les formules provocantes bien qu'elle refuse de passer pour une provocatrice. Elle se situe dans une esthétique du choc et de la lutte. "Avant-goût de la chaleur et du confort douillet qui les attend dans leur salon. Dont personne n'a fait échapper la chaleur. Peut-être arriveront-elles même à temps pour le film de minuit à la télévision. Quel merveilleux final pour une journée si musicale". Sa prose trouve, de manière exhaustive, différentes manières d’exprimer l’obsession et la névrose et vitupère jusqu'à l'absurde contre la phallocratie, les rapports de forces socio-politiques, leurs répercussions sur les comportements sentimentaux et sexuels. Dans "La Pianiste" ("Die Klavierspielerin", 1983), récit quasi-autobiographique, Jelinek dépeint, sous des angles multiples, l'intimité d’une femme sexuellement frustrée, victime de sa position culturelle dominante et d'une mère possessive et étouffante, ressemblant à la sienne. Elle revendique une filiation avec la culture critique de la littérature et la philosophie autrichiennes, de Karl Kraus à Ludwig Wittgenstein, en passant par Fritz Mauthner, qui réfléchit le langage et le met à distance. Elle dit également avoir été influencée par Labiche et Feydeau pour leur humour abrasif et leur étude très subversive de la bourgeoisie du XIXème siècle. Lorsque l'Académie suédoise décerne le prix Nobel à l'allemand Günter Grass en 1999, elle déclare avoir été largement marquée par sa lecture du "Tambour" dont le style a nourri son inspiration littéraire: "Le Tambour a été pour nous, les auteurs qui nous réclamions d'une activité expérimentale, quelque chose d'incontournable. Le début du "Tambour" est l'une des plus grandes ouvertures de roman dans toute l'histoire de la littérature. Peut-être qu'on a voulu honorer avec le Nobel l'auteur politique, mais l'œuvre aurait mérité de l'être depuis déjà longtemps". En réalité, Elfriede Jelinek a élaboré une écriture nourrie de négativité. Nul ne sera surpris, dès lors, de ne pas retrouver chez Jelinek d’éloge de la vieillesse. Quand Jelinek écrit la sénescence, elle ne se plie guère à la réalité ni ne fait d’elle un objet contre lequel il serait bon de se blottir. L’image des cheveux et des jupes est parlante, puisqu’Erika va à un certain moment scalper sa mère tandis que cette dernière ne peut s’empêcher de déchirer les robes de sa fille. Il s’agit d’indices nous révélant à nous, lecteurs, que la réalité passe entre la mère et la fille. La vie à l’écart que mènent Erika Kohut et sa mère permet à Elfriede Jelinek de s’attaquer à la vieillesse comme construction sociale historiquement et culturellement marquée. Par-delà leurs deux figures, c’est une culture entière dont elle dynamite les bases. La vigueur de sa pensée et l’originalité de ses œuvres en font l’auteur majeur de sa génération.     Bibliographie et références:   - Nicole Bary, "Elfriede Jelinek, la déconstruction des mythes" - Vanessa Besand, "L’œuvre romanesque d’Elfriede Jelinek" - Thierry Clermont, "Elfriede Jelinek, l'insaisissable" - Yasmin Hoffmann, "Elfriede Jelinek, une biographie" - Magali Jourdan, "Qui a peur d’Elfriede Jelinek ?" - Roland Koberg, "Elfriede Jelinek, un portrait" - Christine Lecerf, "Elfriede Jelinek, l’entretien" - Gitta Honegger, "Un Nobel imprévu, Elfriede Jelinek" - Claire Devarrieux, "Jelinek, la subversion primée à Stockholm" - Christian Fillitz, "L'Autriche partagée entre joie et réprobation" - Liza Steiner, "Elfriede Jelinek, anatomie de la pornocratie" - Gérard Thiériot, "Elfriede Jelinek et le devenir du drame" - Béatrice Gonzalés-Vangell, "Elfriede Jelinek" - Klaus Zeyringer, "Dossier Elfriede Jelinek"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/11/23
15/10/2022 Je met ce rapport qui date un peu pour V/vous faire attendre l'arrivée de mes prochains rapports. J'espere que cela V/vous plaira.   J'ai fait ma demande vendredi 14/10/2022 après une journée ou c'était compliqué, beaucoup de remises en questions, beaucoup de pleurs mais j'ai arrêté de réfléchir et j'ai fini par me laisser porter, donc je l'ai fait. Il m'a donné un baiser puis il m'a embrassé avec la langue longuement plusieurs fois. A ce moment là mon cerveau vrille, je n'arrivais plus à penser, je me sent juste bien, légère, heureuse. L reviens de son pipi et moi j'essayais de reprendre mes esprits, essayer de penser à ce qui venais de se passer avec Maitre. Peu après il part faire pipi, et moi je souhaitais aller au lit. Il sort des toilettes et la chambre où j'allais dormir étant juste devant les toilettes, il me vois et viens discuter avec moi, l'on discute de cette journée qui fut remplie en émotions et elle n'était pas finie encore. Nous avons joué ensemble, il commence d'abord par me masturber tout en me posant des questions afin que je puisse comprendre que mon sexe lui appartiens et que pour faire quoi que ce soit avec, c'est a Maître qu'il faut demander et que Maître c'est lui qui contrôle. Il m'a faite basculer sur le dos et continue de jouer avec mon sexe, malaxant mes testicules et mon sexe dans sa globalité. Je me sent comme paralysée entre ses mains, le regardant dans les yeux et prenant du plaisir à être sienne. Nous avons joué ainsi une trentaine de minutes, puis comme nous étions extrêmement fatigués, nous sommes partis dormir chacuns de notre côté.  Le lendemain nous nous préparons toutes a l'arrivée d'une personne qui n'étais pas calculé, on pars vers 14h et dans la voiture c'était un peu compliqué, de rester 5h sur la banquette arrière, au millieu, comme je suis la plus fine de nous 4, au millieu j'ai retiré mes chaussures comme mes pieds s'engourdissaient a la fin. Sur la route on a discuté un peu de tout et de n'importe quoi, on a pas trop discuté avec F, l'arrivante car elle était fatiguée, elle avais fait plusieurs heures de train avant. Sur la route je pense a plein de choses, je calcule énormément tout ce qu'il peux se passer et je pense même au fait que je puisse me faire kidnapper ou séquestrer mais c'est rapidement écarté, c'est juste que je pense trop. Au fur et à mesure des kilomètres, les pensées s'apaisent, et a chaque fois que je ferme les yeux, j'ai une décharge de dopamine et je me souviens de ma demande, des baisers que Maître m'a offert, et de la séance de jeu juste après. Nous arrivons vers 19h-19h30 dans un village dans les montagnes a proximité de Lyon. C'est une vieille bâtisse devant laquelle nous nous garons. On sort et on se met près de Maître qui parle avec un Monsieur, le propriétaire de cette bâtisse. Je prends les glacières pour les poser la ou le Monsieur le souhaites et je fais très attention, je reste patiente, sage et a l'écoute, je n'ai pas envie de faire une bêtise et que l'on pense que Maître éduque mal ses soumises, même si c'est mon premier jour d'appartenance et la première fois que je vais en donjon. Je pose les glacières puis je rejoinds Maître et les filles sur la terrasse. On commence à discuter de notre côté et un peu a "critiquer" les tenues des gens mais sans volonté de blesser, mais A, parle très fort et a ce moment là, elle critiquait a voix haute, L l'a grondée directement, car cela doit rester entre nous, que ça n'aille pas blesser les gens. On viens a rentrer dans une salle qui fais office de salon a ce moment là, Maître s'asseois sur les vieux canapés en cuir et nous le suivons. On patiente ainsi sagement durant une dizaine de minutes jusqu'à ce que le Monsieur arrive et demande si il y a des gens, des petites soumises ou petits soumis qui veulent faire le service et faire rentrer les gens pour le repas. Je regarde Maître, n'ayant pas vraiment envie et n'ayant pas les connaissances pour bien servir et bien faire, mais ça va, Maître n'a rien dit. Je surveille beaucoup autour de moi, ce qu'il se passe, et je fais aussi très attention aux sacs qui sont toujours sur la terrasse. Il y a vraiment tout type de personnes, A qui est en little, des punks, une kitten, une personne qui est habillé en paysan avec une tétine en guise de pendentif. Le Monsieur reviens pour nous dire que l'on peux monter à l'étage avec Maître, alors nous le suivons. Nous ressortons sur la terrasse, prenons les sacs et l'on rentre par l'entrée principale pour directement prendre les escaliers. Les marches grincent et sont assez petites, marcher en talon dessus ce n'est pas la joie. On monte au premier étage et l'on nous montre une pièce presque vide, un trône et quelques matelas sont placés dedans et on nous dit que c'est là où l'on vas se changer. La porte grande ouverte nous laissais a la vue de tous et toutes, c'était intimidant mais Maître sauras s'occuper des choses si cela déborde. Je change la robe noire avec les petits boutons dorés que je portais pour un corset bien serré et une petite jupette en tissu avec mes talons hauts. Comme ce n'est pas encore l'heure et que nous sommes en tenues, nous faisons des tours dans la maison, et Maître sort fumer. Nous rencontrons a ce moment là Maîtresse M, une Dame toute souriante et sympathique d'une cinquantaine d'années qui discute avec nous et qui nous raconte les histoires de son doudou qui a 10 ans je crois. Nous continuons à faire des visites avec Maître qui a son fouet en main puis viens l'heure du repas. C'est une grande salle qui est juste en face des escaliers pour aller au premier étage et plusieurs tables ainsi que des bancs sont placés là pour former une sorte de banquet. Avec Maître et mes soeurs nous nous installons vers le centre, ainsi nous sommes bien placés pour tout voir et être bien servis. Sur la table il y a déjà des entrées, des toasts au thons et salade de tomates avec du poulet ainsi qu'un liquide jaunâtre qui d'après Maître, serais du jus de pommes. Je regarde, j'observe les personnes qui passent et qui s'installent et face a moi, un couple, une Dame Dominante et son soumis, ils étaient venus s'habiller avec nous également, je les avais déjà remarqués. Maître commence par se servir dans les entrées puis se sert du "jus de pommes", j'attends qu'il finisse pour se servir puis je propose a la Dame si elle en veux, elle dit oui alors je vais pour lui donner la bouteille puis L, qui est assise à côté de moi me dit a l'oreille :"C'est une Dominante, tu dois la servir", alors je m'exécute et je la sert ainsi que son soumis tout en ayant un peu honte et un peu peur d'avoir fait honte à Maître. Je repose la bouteille entre Maître et nous 4, ses soumises puis je prends une gorgée de "jus de pomme" qui n'avais pas du tout le goût de jus de pommes comme c'était du vin blanc ! Maître et L rigole et afin de pouvoir me servir autre chose je bois mon verre assez rapidement, ce qui les choques. Le fait de ne pas avoir su qu'il fallait que je serve la personne Dominante ma poursuivie le reste de la soirée, je me sentais assez bête de ne pas avoir su cela, même si je n'avais aucune chance de le savoir avant que ça n'arrive mais bon... La soirée continue, je reste assez calme, sage et a l'écoute. Après le repas les filles et Maître sortent pour fumer, moi je pars seule avec Maître afin de lui parler seule a seule, lui posant des questions sur ma manière de faire, et lui parler du fait que je ne savais pas que je devais servir la Dame, et il m'a dit que ce n'était pas grave. On remonte assez rapidement et les gens partent assez rapidement aussi pour partir jouer au grenier et dans la cave. Nous on reste et on discute entre nous 5, parfois avec le couple qui est a côté de nous, nous discutons pendant bien 30-40 minutes avant de partir à notre tour pour faire un tour et trouver un bon endroit afin que l'on joue avec Maître. L'on descend dans la cave en repassant dans le salon et on se retrouve dans une sorte d'écuries avec un haut plafond de 5 mètres de haut, et des petits box en pierre, de la terre battue au sol. Quelques croix de saint André sont placés dans les box ou même au millieu du passage principal. Les personnes avaient déjà commencé à jouer, les fouets sifflaient dans l'air accompagné de cris. Maîtresse M avais attaché une personne travestie a une toile d'araignée en chaînes et qui la fouettais en l'insultant de salope et de connasse. On observe plus ou moins et F elle stressais beaucoup, alors je l'ai prise par la main un petit moment en passant mes doigts entre les siens pour essayer de la rassurer. Après un petit moment, on remonte puis l'on vas dans le grenier, avec de la chance, une personne était avec nous sur la croix de saint André et se prépare à partir, alors nous on se prépare, on enlève nos corsets, on se dénude pour Maître. La première a passer c'est A, elle se fait fouetter un peu au dessus de ses vêtements, ne pouvant pas enlever son body blanc car elle a ses règles et elle n'a pas écouté L, se retrouvant avec l'entrejambe taché de sang. S'en suit de F, qui avais peur des martinets. Avec L on regarde, et on ressent ce qui se dégage du moment entre F et Maître, avec L qui fait des petits commentaires sur ce qui se passe, que F se sent en confiance et bien, c'était un beau moment. Je pensais que ça allais être au tour de L mais elle en a décidé autrement... Je defais lentement mon corset avec le stress qui monte. Pendant la soirée, Maître jouais avec son fouet et ça faisais quand même assez peur, le son que ça provoquait et la vitesse c'était flippant, et les marques sur F également. je garde ma jupette mais je me retrouve la poitrine a l'air. Il m'ordonne de me pencher sur le chevalet ce que je fais puis le stress continue de monter. Je tourne ma tête doucement puis je vois qu'il prends le paddle. Il commence les coups sur le dos, puis sur les fesses. Ma peau commence à se réchauffer, la douleur a augmenter et je commence à vraiment avoir très mal. Maître me dit de me détendre pour que je puisse avoir moins mal, plus simple a dire qu'à faire, mais j'essaie tout simplement de me concentrer sur ma respiration et a ma position, venant même fermer les yeux, cela fonctionne et ça m'apaise légèrement. Il continue de me faire chauffer le dos avec la paddle et cela viens même a me brûler. Après une bonne cinquantaine de coups de paddle, il passe a son martinet spécial pour continuer de faire chauffer mon dos, il est plus simple a encaisser que la paddle, mais aussi je suis bien plus apaisée et détendue qu'avec le martinet. Il me donne une bonne vingtaine de coups de martinets puis il passe au clou du spectacle. Je l'entends marcher et fouiller dans le sac de jeu, je reste en position, je reste concentrée. J'entends ses pas revenirs vers moi, puis le fouet claque a ma droite, puis a ma gauche, puis au dessus de moi, et finallement, dernière moi. Il prends ses marques et continue ses coups de repérage jusqu'à me toucher les premières fois. Les premiers coups sont assez simples a encaisser comme ils me frôlent a peine, mais dès que ça touche bien, c'est plus compliqué... Des gros coups de jus, c'est la sensation que chaque coups me fait. Une grosse douleur me prends a chaque coups et la concentration et la détente deviens impossible et donc je me contracte, ce qui fait que la douleurs augmente. Les coups deviennent plus forts, ma peau brûle, la douleurs deviens insoutenable et je me met à pleurer a la fin de la séance. Maître viens caresser mon dos, et il me regarde, me disant que c'est fini. Je me retourne doucement, je vais voir F et je tombe a genoux face a elle puis elle me fait un câlin. La douleur s'estompe rapidement, les larmes arrêtent de couler, je me calme doucement et puis j'écoute L qui viens vers F et moi. Elle dit qu'elle est fière, car j'ai réussi à tenir jusqu'à ce que Maître a décidé que ce soit fini pour ma première fois, que j'ai réussi à encaisser tout cela pour ma première fois. On prends du temps, pour discuter et on regarde une autre personne qui se prends des coups de fouets, j'en profite pour discuter et me relaxer. Maître n'a pas pu jouer avec L car son poignet avait trop travaillé alors on se met a ranger les affaires dans le sac de jeu puis on se prépare au départ. On continue de discuter, on discute de nos marques que l'on auras demain, l'on parle de ce qui s'est passé, on partage ce que l'on a ressenti en rangeant tout. Pour la suite il ne s'est pas passé grand chose. Le lendemain, les marques étaient bien plus visibles, et surtout une grosse sur la fesse gauche qui vas durer, et finallement j'ai adoré cette soirée, ces moments avec mes soeurs et Maître. Lorsque je suis rentrée dimanche soir, j'étais vraiment euphorique pendant une petite heure, a me remémorer de tout, je souriais un peu bêtement, je rigolais sans raison, j'étais très heureuse, heureuse d'être la soumise de Maître, heureuse d'avoir passé du temps dans ce donjon.
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Par : le 27/12/23
"Un artiste est un explorateur. Nul n’est artiste du premier coup. L’œuvre d’art que je ne fais pas, personne ne le fera. Un conseil, ne copiez pas trop d’après nature. L’art est une abstraction. Tirez-la de la nature en rêvant devant et ne pensez plus à la création qu’au résultat. Le laid peut être beau, le joli, jamais. Le public veut comprendre et apprendre en un seul jour, une minute, ce que l'artiste a mis des années à comprendre". Voyageur infatigable, peintre itinérant et solitaire, Paul Gauguin (1848-1903) a peint la Bretagne et la Polynésie comme personne avant lui. Sûr de sa force et de son talent, celui qui abandonna tout pour devenir artiste ne connut jamais le succès de son vivant. Il est aujourd’hui l’un des peintres les plus chers au monde. Y croirait-il lui même ? Paul Gauguin naît à Paris en 1848. En 1851, son père fuit le coup d’État de Napoléon III et l’emmène au Pérou, où il passe quatre ans. Revenu en France, Gauguin s’engage dans la marine marchande, puis militaire. Il mène la vie de mousse pendant six ans et participe à la guerre de 1870. En rentrant à Paris, il s’établit comme agent de change à la Bourse. Gauguin s’enrichit rapidement. Il mène une vie de parfait bourgeois parisien et collectionne les impressionnistes. Il se met au dessin en dilettante et commence alors à fréquenter Pissarro. Ses premières toiles sont assez banales ("Les Maraîchers de Vaugirard", 1879) mais elles laissent déjà transparaître une perspective recourbée qui fera la renommée de ses chefs-d’œuvre. Il peint le portrait de ses proches dans le même esprit ("Clovis endormi", 1884). De plus en plus absorbé par la peinture, Gauguin s’ennuie de sa vie policée, et entre dans une crise de la quarantaine sans retour. À trente-huit ans, il quitte femmes et enfants pour se consacrer à l’art. Du jour au lendemain, le peintre se retrouve sans revenu, et se sépare alors de sa collection pour survivre. Sur les conseils d’un ami, il quitte Paris pour s’installer en Bretagne, à Pont-Aven. "Un trou pas trop cher", comme il le dira lui-même, où vivent déjà de nombreux artistes. Gauguin s’émerveille de la lumière et des paysages du bord de mer, d’où jaillissent le jaune, le vermillon et le bleu scintillant. Sa peinture devient brute, à l’image de son environnement. En observant Émile Bernard peignant "Bretonnes dans la prairie verte" (1888), lui vient une révélation. Il peint aussitôt "Vision après le sermon" (1888) et représente la vie de la population locale dans de nombreuses toiles ("Bretonnes dansant", 1888). Le périple breton se coupe de fuites chroniques en Martinique ou à Arles, où il cohabite orageusement avec van Gogh. En 1891, Gauguin effectue son premier séjour en Polynésie. Cédant alors au mythe de Rousseau, il espère retrouver la condition première de l’homme, loin de la civilisation. Il fait l’expérience des tristes tropiques bien avant l’heure. Jusqu’où l’artiste poussera-t-il ainsi sa quête de pureté ? Sous leur aspect idyllique, les grandes toiles paradisiaques cachent une réalité crue. À Tahiti, Gauguin trouve alors sa muse en la personne de Teha’amana, âgée de treize ans. Le peintre en a quarante-trois. Le talent ne s’embarrasse pas de considérations morales. Tout s’adoucit sous les tropiques, et l’artiste développe autour de lui un harem d’adolescentes qu’il pare bientôt des atours de l'érotisme. Une sensualité pour les enfants qu’il représentera dans de nombreux tableaux ("Merahi metua no Tehamana", 1893). Gauguin recompose ainsi un Éden originel alors bien éloigné de la réalité de la colonisation. Il construit des cabanons, grave des bas-reliefs en bois, renoue avec la "vie sauvage" qu’il décrit dans un journal, "Noa Noa". Qu’importe si tout n’est que pur fantasme. En 1893, le peintre rentre à Paris. Il organise une exposition chez Durand-Ruel, mais le succès reste mitigé. Même pour quelques centaines de francs, ses tableaux restent invendus. Il finit par les brader pour repartir dans les îles. Rentré aux Marquises, il reprend ses habitudes et aménage dans la "Maison du Jouir". En 1897, il réalise l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre, "D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?" Malade, Gauguin décède à Atuona en 1903, âgé de cinquante-quatre ans.   "Un grand artiste, c’est un grand homme dans un grand enfant. L’art n’a pas de limite et aucun artiste ne possède la perfection. Un artiste sans inspiration est comme un navire sans gouvernail ni pilote, qui ne sait où se trouve le port. Copier la nature, qu'est-ce que cela veut dire ? Suivre les maîtres ! Mais pourquoi donc les suivre ? Ils ne sont des maîtres que parce qu'ils n'ont suivi personne. J’aime la Bretagne, j’y trouve le sauvage, le primitif. Quand mes sabots résonnent sur ce sol de granit, j’entends le son sourd, mat et puissant que je cherche en peinture". Paul Gauguin nait à Paris, le sept juin 1848, son père collaborait au "National", d'Armand Marrast, avec Thiers et Degouve de Nuncques. Sa mère, Aline Chazal était la fille de Flora Tristan et la petite fille de Thérèse Laisnay et Mariano de Tristán y Moscoso, un militaire membre d'une famille de propriétaires terriens nobles espagnols du Pérou. Le peintre a d'ailleurs passé sa plus jeune enfance à Lima, où son père, mort en 1851 durant le voyage depuis la France, au large de Punta Arenas et enterré à Puerto del Hambre, venait fuir le régime politique de Napoléon III, auteur d'un coup d'État qui conforta son pouvoir. Le jeune enfant ne retourna en France qu’à l’âge de sept ans avec sa mère et sa sœur. Un exil péruvien qui développa probablement le goût du voyage et de l’exotisme chez Gauguin. De retour en France, le jeune Paul fit ses études dans le Loiret, fréquentant notamment le petit séminaire ou le lycée Pothier par lequel différentes personnalités d’hier et d’aujourd’hui sont également passées, comme l’essayiste Charles Péguy, l’avocat Jean Zay ou bien encore le compositeur Philippe Fénelon. Ce retour en terre natale fut un dépaysement pour Gauguin qui, pendant six ans, avait évolué selon la vie péruvienne. D’ailleurs, il parlait mal le français et une partie de lui était restée là-bas. Après son échec au concours d'entrée à l’École navale, il revient à Orléans, et s'inscrit, durant l'année scolaire 1864-1865 au lycée impérial de la rue Jeanne-d'Arc, futur lycée Pothier. À seize ans, Paul Gauguin s’engagea dans la marine marchande. La situation financière de la famille n’était plus la même depuis le décès du père. En retrouvant alors le continent de son enfance, le jeune matelot fut heureux. Il se rendit sur la tombe de son père, enterré à Puerto del Hambre (Chili), puis se dirigea vers le Panama, les îles polynésiennes. Il découvrit des mondes inconnus ou oubliés et profita de ces instants malgré un métier éreintant. Il occupa ses rares moments de repos par la contemplation et un peu de dessin. Mais il n’était pas encore touché véritablement par la fibre artistique, dessinant plus pour tuer le temps que par passion.Ces nouveaux paysages lui constituèrent une bibliothèque mentale d’images qui lui fut très précieuse par la suite.   "En désaccord avec son temps, c’est là ce qui donne à l’artiste sa raison d’être. Tout portrait qu‘on peint avec âme est un portrait, non du modèle, mais de l‘artiste. Le meilleur succès d'une œuvre c’est de faire du bien à son auteur. Voyez-vous j'ai beau comprendre la valeur des mots, abstrait et concret dans le dictionnaire, je ne les saisis pas en peinture. La vérité ne se dégage pas de la polémique, mais des œuvres qu'on a faites". Après ces quelques années dans la marine marchande, il effectue son service militaire dans la marine nationale. Il obtient le grade de lieutenant et embarque, en 1866, sur le trois-mâts "Chili", dont il est le second lieutenant puis sur la corvette Jérôme-Napoléon. Il participe à la guerre de 1870 et prend part à la capture de navires allemands. Après son retour à Toulon, le vingt-trois avril 1871, il quitte la marine. Il devient agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires. Il partage alors une vie bourgeoise confortable avec son épouse danoise, Mette-Sophie Gad et leurs cinq enfants. Son tuteur, Gustave Arosa, homme d'affaires et amateur d'art, introduit Gauguin auprès des impressionnistes. En 1882, il abandonne son emploi de courtier en bourse qui est dans une phase de mauvaise conjoncture, avec la faillite de l'Union générale pour se consacrer alors à sa nouvelle passion, la peinture. De janvier à novembre 1884, il s'établit à Rouen, où Camille Pissarro, qui l'avait guidé dans son approche de l'impressionnisme, vit également. Pendant ces dix mois passés à Rouen, il réalise près de quarante tableaux, principalement des vues de la ville et de ses alentours. Cela ne suffit pas pour vivre, il part vivre avec sa femme et ses enfants dans la famille de celle-ci à Copenhague. Il abandonne la peinture pour devenir représentant en toile goudronnée. Mais il n'est pas doué pour ce travail, ses affaires vont mal et sa belle-famille lui reproche son mode de vie bohème. Il retourne donc à Paris en 1885 pour peindre à plein temps, laissant femme et enfants au Danemark, n'ayant pas les moyens d'assurer leur subsistance. Il est déchiré par cette situation. En mars 1885, Paul Gauguin commence à travailler la céramique et il s’associe avec Ernest Chaplet pour produire cinquante œuvres en céramique. Cette même année, il fréquente le café-restaurant "Au Tambourin", tenu par Agostina Segatori, une modèle italienne, au soixante boulevard de Clichy. En 1886, sur les conseils d'Armand Félix Marie Jobbé-Duval, il effectue un premier séjour à Pont-Aven en Bretagne, où il rencontre Émile Bernard, le tenant du cloisonnisme. De retour à Paris, il rencontre alors pour la première fois Vincent van Gogh, en novembre de la même année. En avril 1887, il s'embarque avec le peintre Charles Laval pour le Panama où ils vont travailler au percement du canal. Ils y rencontrent des conditions de vie particulièrement difficiles et décident de partir dès qu'ils auront réuni suffisamment d'argent pour la Martinique, que Gauguin avait découverte lors d'une escale. Sous l'influence du peintre Émile Bernard, novateur et très croyant, son style évolue. Gauguin devient plus naturel et plus synthétique. Il cherche ainsi son inspiration dans l'art exotique, les vitraux médiévaux et les estampes japonaises, pour peindre des œuvres modernes qui soient spirituellement chargées de sens. Cette année-là, il peint "La Vision après le sermon" aussi appelée "La Lutte de Jacob avec l'ange", œuvre qui influencera Pablo Picasso, Henri Matisse et Edvard Munch. Cette œuvre est pour l'artiste le moyen de représenter "une hallucination collective" en retournant à un certain primitivisme de l'art, en questionnant le thème du sauvage.   "L’artiste doit nécessairement aimer la vie et nous montrer alors qu’elle est belle. Sans lui, nous en douterions. Elle était peu jolie, en somme, selon les règles européennes de l’esthétique. Mais elle était belle. Tous ses trait soffraient en revanche, une harmonie très raphaélique dans la rencontre des courbes de son corps". Gauguin rejoint Vincent van Gogh qui l'a invité à venir à Arles, dans le sud de la France, grâce au frère de celui-ci, Théodorus. Il découvre les estampes japonaises à travers Vincent van Gogh, alors qu'ils passent ensemble deux mois à peindre. Ils peignent alors la série sur les "Alyscamps", des portraits, des paysages et des natures mortes. Les deux confrères sont très sensibles et connaissent des moments de dépression. Gauguin, comme Van Gogh, tentera de se suicider. Rapprochés par un intérêt commun pour la couleur, les deux peintres entrent en conflit personnel et artistique, qui culmine quand Gauguin peint Van Gogh peignant des tournesols, portrait dont Van Gogh dira: "C'est bien moi, mais devenu fou". Leur cohabitation tourne mal et se termine sur le fameux épisode de l'oreille coupée de Van Gogh, le vingt-trois décembre 1888. En 1891, ruiné, il habite un temps à Paris, à l'hôtel Delambre, au trente-cinq de la rue du même nom dans le quatorzième arrondissement. Inspiré par l'œuvre de Jacques-Antoine Moerenhout et grâce à une vente de ses œuvres dont le succès est assuré alors par deux articles enthousiastes d'Octave Mirbeau, il s'embarque pour la Polynésie et s'installe à Tahiti où il espère pouvoir fuir la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel. Il passe désormais toute sa vie dans ces régions tropicales, d'abord à Tahiti puis dans l'île de Hiva Oa dans l'archipel des Marquises. Il rentre en métropole une seule fois. La légende de Gauguin a façonné notre image de l’artiste moderne, figure antinomique de toute activité commerciale et a fortiori étrangère au fonctionnement du marché international. Or, il fut conscient très tôt de l’enjeu des expositions à l’étranger. On a beaucoup écrit sur son génie, sur son œuvre et ses écrits, sur sa vie de misère, ses rêves et ses espoirs, son innovation artistique radicale. On a décrit aussi, un peu moins, le mythe constitutif de sa gloire. Gauguin aurait incarné l’espérance d’un "Paradis perdu", à l’âge de la modernité rationaliste, ou encore le retour aux valeurs primitives, suivant l’appel d’une nature bafouée par la civilisation technicienne et marchande. On n’a quasiment pas analysé, cependant, le processus par lequel se constituèrent ce mythe et cette gloire, et par quels canaux sa réputation de génie put s’étoffer très tôt à l’échelle internationale. La face oubliée, ou occultée, d’un Gauguin véritable affairiste des arts, n’est pas séparable du peintre des Tropiques, celui qui avait choisi l’exil et la barbarie. La construction, par l'artiste et ses soutiens, de sa figure d’exilé, participait de la même stratégie que ses tentatives pour exporter ses toiles. Le génie fêté aujourd’hui n’aurait pas existé sans une intense activité d’exportation de son œuvre, qui fut alors au centre même de la construction de son image de marginal radical.   "Honneur à tous les artistes qui s‘avancent dans l‘arbitraire et laissent après eux la nécessité. Ils sont la vie. Sa bouche avait été modelée par un sculpteur qui parle toutes les langues de la pensée et du baiser, de la joie et de la souffrance. Et je lisais en elle la peur de l’inconnu, la mélancolie de l’amertume mêlée au plaisir, et ce don de la passivité qui cède apparemment et, somme toute, reste dominatrice". Dès son entrée dans le champ de l’art français, Gauguin tenta d’exposer ses toiles à l’étranger. Dix ans plus tard, sa réputation commençait à percer. Il avait su activer l’efficace réseau international, médiatique et littéraire des milieux symbolistes qui pouvaient voir en lui un homologue de leur situation dans le champ de la littérature. Puis le peintre misa immédiatement sur ces liens à l’étranger pour construire sa réputation de prophète incompris. Après sa mort, cette image fut à l’arrière-plan de sa consécration parisienne. Elle accompagna encore l’expansion de son art vers l’étranger, sur fond d’activité fébrile de marchands décidés à faire monter ses prix. Si Gauguin fut capable d’envisager très tôt sa carrière dans une perspective internationale, c’est probablement parce qu’il avait été sensibilisé, dès son enfance, aux pays étrangers. Ses parents, mariés depuis 1846, partirent avec leurs deux enfants, Marie et Paul, chercher fortune au Pérou. Revenu en France, Paul s’engagea en 1865 comme pilotin à bord d’un navire de commerce sur la ligne "Le Havre-Rio". En 1868, il se dirigeait vers Valparaiso. La mort de sa mère arrêta son voyage. Il s’engagea alors sur le "Jérôme-Napoléon", naviguant sur les côtes de Norvège et du Danemark, pour ne rentrer en France qu’en 1871. À cette date, il renonça à la marine, entra à Paris chez un agent de change, et se mit alors à la peinture. Le nouvel artiste commença à exposer dès 1876, Paris étant bien sûr le pôle de ses préoccupations. N’était-ce pas la capitale mondiale de l’art, où se créaient les réputations, la bourse des valeurs artistiques ? Il fut admis au Salon de 1876 mais se détourna vite de la voie officielle. Son cosmopolitisme refit surface, qui le porta vers le milieu d’avant-garde constitué dans le quartier des Batignolles depuis les années 1860. On y parlait, d’après la presse populaire, toutes les langues. On n’y peignait "pas français". Gauguin misa tout d’abord sur le réseau impressionniste soutenu par le marchand Paul Durand-Ruel. Son caractère difficile le brouilla avec le groupe rapidement, et il lui fallut trouver d’autres pistes de vente. Il choisit immédiatement l’étranger. Ses relations familiales lui fournissaient de bons atouts. Sa femme, Mette, était norvégienne, et son beau-frère de même nationalité, Fritz Thaulow, était peintre. Chez Thaulow, Gauguin entra en contact avec la colonie scandinave à Paris. Il espérait trouver des débouchés au Norvège. En 1884, il envisagea d’y transporter alors ses activités. Thaulow l’avait fait participer début janvier à une exposition à Christiania, (Oslo) où il avait envoyé huit toiles.   "Dans chaque enfant il y a un artiste. Le problème est de savoir comment rester un artiste en grandissant. Il me fallut revenir en France. Des devoirs impérieux de famille me rappelaient. Adieu, terre hospitalière, terre délicieuse, patrie de liberté et de beauté ! Je pars avec deux ans de plus, rajeuni de vingt ans, plus barbare aussi qu'à l'arrivée et pourtant plus instruit. Oui, les sauvages ont enseigné bien des choses, ces ignorants, de la science de vivre et de l'art d'être heureux". En décembre 1884, il rejoignit sa femme à Copenhague. Le séjour s’avéra malheureux. Ses peintures, exposées à la Société des Amis de l’Art grâce au peintre Kröyer, rencontré à Paris chez Thaulow, scandalisaient le public. D’où une violente dispute avec la famille de son épouse. En juin 1885, Gauguin se sépara de sa femme et s’en retourna à Paris. Que faire ? Gauguin se brouillait avec tout le monde. À son retour en France, l’artiste hésitait entre deux stratégies. Fallait-il miser sur ses propres forces ? Ou s’attacher au réseau impressionniste soutenu par des marchands d’implantation parisienne et internationale ? Gauguin opta pour les deux solutions à la fois. Du côté étranger, il continuait sa tentative pour se faire connaître au Danemark, utilisant encore sa femme comme médiateur pour exposer alors des tableaux à Copenhague. Un nouveau scandale ne le désarma pas. Il le retourna, au contraire, pour travailler à sa réputation de prophète incompris. "Il faut constater la malveillance, voilà tout et pour cela n’en pas faire un secret", écrivit-il à sa femme en décembre 1885. "Si tu peux même le faire constater par la presse, c’est de la publicité et un jour on verra quel est le bon côté". Ce genre d’attitude détachée n’était tenable que parce que Gauguin misait aussi, de l’autre côté, sur le marché parisien, où il commençait à mieux s’intégrer. Il s’était, en effet, réconcilié avec les impressionnistes. Réconciliation fragile. Le marchand Durand-Ruel n’estimait pas son travail suffisant pour le montrer en Amérique, encore moins pour organiser une exposition Gauguin à Paris. Quoi qu’il en pensât, Gauguin n’était pas une valeur d’exportation. Est-ce à dire que l’artiste n’était doué pour l’international que lorsqu’il côtoyait alors des milieux cosmopolites déconnectés du monde des affaires ? Parti vivre à crédit à Pont-Aven, il y fut accueilli à l’été 1886 par une population dont la variété réveillait ses instincts d’homme d’affaires. Mais alors les artistes de Pont-Aven pouvaient-ils faire plus pour Gauguin que lui ne faisait pour eux ? Dettes et hôtels à crédit, déménagements très fréquents, mévente, tous subissaient le même lot. Gauguin ne plaisait d’ailleurs pas à tous. C’est peut-être pour cette raison que Gauguin misa de nouveau sur le réseau impressionniste. Il avait participé ainsi à la huitième et dernière manifestation du groupe, en 1886. Degas le soutenait dans son opposition farouche à la théorie des nouveaux jeunes, les "pointillistes" menés par Seurat et Signac. Bonne occasion, d’après Gauguin, pour se faire remarquer par la prestigieuse galerie Goupil, qui s’intéressait depuis quelque temps aux toiles impressionnistes.    "S’il veut être alors en paix avec lui-même, un musicien doit faire de la musique, un peintre peindre, un poète écrire. Chaque jour se fait meilleur pour moi, je finis par comprendre la langue assez bien. Mes voisins, trois très proches et les autres nombreux de distance en distance, me regardent comme des leurs. Mes pieds, au contact perpétuel du caillou, se sont durcis, familiarisés au sol". Pourquoi Gauguin s’investit-il si énergiquement dans la vente de ses toiles à l’étranger ? La logique de l’avant-gardisme parisien excluait des ventes aux amateurs français. L’art de Gauguin déplaisait, certes mais encore il était impensable d’envisager de vendre à Paris, car vendre aurait impliqué un art commercial, des compromissions avec Mammon et un nécessaire renoncement aux options esthétiques radicales de l’avant-garde symboliste. À l’étranger en revanche, on pouvait faire ce qu’on voulait. Paris n’en saurait rien. Une vente à l’étranger n’apportait que des bénéfices. On pouvait proclamer chez soi son succès à l’étranger, succès que peu sauraient mesurer, tant étaient encore séparés les champs artistiques nationaux. Gauguin fut l’un des premiers artistes de l’avant-garde parisienne à exploiter systématiquement la logique du "nul n’est prophète en son pays". Il sut miser, mieux que les autres, sur les logiques de distinction propres au champ de l’art moderne. Un artiste était d’autant mieux consacré chez lui, qu’il avait su prouver qu’il était accueilli ailleurs. Gauguin fut ainsi un véritable professionnel de l’exil: envoi de ses toiles alors à l’étranger, exil de lui-même et de son art, référence incessante à un au-delà qui participa de manière essentielle à la construction de son mythe. L’exposition de Bruxelles fut pour Gauguin une occasion de se faire mieux connaître du milieu littéraire franco-belge, alors queles marchands refusaient de prendre ses toiles. La génération symboliste franco-belge était relativement unie. Lors du Salon des XX (1889), une conférence de Teodor de Wyzewa sur "Les origines de la littérature décadente (Verlaine, Laforgue, Mallarmé)" marqua cette alliance entre les milieux d’avant-garde bruxellois et la littérature française novatrice. À Paris, le Mercure de France était l’homologue de la revue L’Art moderne, plate-forme des XX à Bruxelles, et Maus y avait d’ailleurs ses entrées. Au "Mercure de France", Albert Aurier et Charles Morice s’étaient imposés comme les théoriciens du symbolisme littéraire. Gauguin devint pour eux le héros de la peinture symboliste. En 1890, de retour à Paris après un séjour en Bretagne, Gauguin fut alors sacré "chef des peintres symbolistes", de façon tout à fait paradoxale, par les jeunes écrivains et poètes, mais pas par les peintres.   "En tant qu’artiste, votre loyauté est envers votre art. Si ce n’est pas le cas, vous serez un artiste de second ordre. Aucun grand artiste ne voit les choses telles qu‘elles sont réellement. S‘il le faisait, il cesserait d‘être un artiste. Mon corps, presque constamment nu, ne souffre plus du soleil. La civilisation s’en va alors petit à petit de moi. Je commence à penser simplement, à n’avoir que peu de haine pour mon prochain, mieux, à l’aimer. J’ai toutes les jouissances de la vie libre, animale et humaine. J’échappe au factice, j’entre dans la nature". La peinture de Gauguin représentait alors, par son exotisme, son refus des sujets contemporains, ses aplats et ses couleurs assombries, une rupture typique, et visuellement identifiable, avec l’esthétique impressionniste. Gauguin pouvait donc incarner un pôle fédérateur de l’opposition à l’impressionnisme, tout comme à l’esthétique littéraire qui lui était systématiquement associée: le naturalisme. Si bien que même le romancier Octave Mirbeau, qui avait embrassé le naturalisme et se moquait bien à l’époque du symbolisme littéraire, put, dans sa rivalité avec Zola, prendre parti lui aussi pour Gauguin, sans contradiction avec ses propres choix esthétiques. Lui-même introduit auprès des avant-gardes littéraires belges, Mirbeau poursuivait la logique de son propre détour par l’étranger, puisqu’il n’obtenait pas la place qu’il briguait dans le champ littéraire français. En prenant Gauguin sous sa protection, il étendait ce détour au champ de la peinture, de manière similaire à la stratégie de Gauguin. Ainsi, de même que "Mirbeau et consorts", entendons la nébuleuse naturaliste du champ littéraire, étaient un pilier pour la nouvelle légende de Gauguin, de même Gauguin était lui aussi un pilier des stratégies des avant-gardes littéraires de l’époque. L’originalité de la réputation de Gauguin était de reposer nécessairement sur les épaules des autres. Champ étranger, champ littéraire, ou l’épouse de l’artiste, mais jamais Gauguin directement. Gauguin, lui, avait embrassé son rôle d’artiste éloigné dans toutes ses implications. C’était à Mette, revenue à Paris, de vendre les tableaux de Gauguin pendant qu’il était à Tahiti. Mais Gauguin pouvait-il tirer profit d’une carrière conduite par d’autres ? À son retour à Paris, en août 1893, son œuvre commençait à intéresser les marchands. Durand-Ruel organisa une exposition Gauguin. Le retour de l’artiste vers le champ artistique était donc entamé. Un retour non seulement symbolique, celui de ses œuvres dans les galeries de peinture, mais aussi physique. Gauguin l’exilé ne pouvait alors laisser complètement sa réputation en des mains étrangères. Charles Morice lui proposa de faire un ouvrage sur ses souvenirs polynésiens. Ce fut "Noa-Noa". Désormais, il ne s’agissait plus d’une prise en charge du peintre par un homme de lettres, mais d’une collaboration. L'artiste Gauguin devait enêtre la figure centrale. Le peintre Gauguin se lança alors plus clairement, dans une diffusion plus personnelle.    "Il faudrait renaître une vie pour la peinture, une autre pour l'art. En quatre cents ans, on pourrait se compléter. J’ai connu la misère extrême, mais ce n’est rien ou presque rien. Ce qui est dur, c’est vraiment l’empêchement du travail. L’art est une abstraction, c’est le moyen de monter vers Dieu en faisant comme le divin Maître, créer". Mais cette initiative n’aboutissait pas du tout à l’indépendance vis-à-vis du champ littéraire. Elle se reliait, en effet, à la valorisation individualiste de la décadence et de la barbarie, lancée par Paul Verlaine puis par Maurice Barrès dans "Sous l’œil des Barbares" (1888). Dans cette perspective, elle restait dépendante du système de valeur et d’oppositions du champ littéraire. Le moi était barbare, radicalement autre. Gauguin s’inspirait implicitement de la figure d’Arthur Rimbaud, dont l’avant-gardisme avait abouti en une rupture totale, exil radical jusqu’à l’abandonde la poésie. Le mythe de Rimbaud s’était constitué en partie sur son absence et sa référence incessante à une altérité toujours décapante. Gauguin ne pouvait-il reprendre à son compte la genèse de ce mythe ? La référence de Gauguin était d’ailleurs mal conçue, et l’on y sent la non-familiarité du peintre avec les subtilités de la littérature de son époque. La disparition de Rimbaud avait accompli, aux yeux des milieux avant-gardistes, sa vocation de poète. Gauguin, lui, tirait parti des conséquences symboliques de sa proximité de "barbare" avec le poète. Mais il continuait de peindre. Pour que le système fonctionnât, il aurait fallu qu’il disparaisse lui aussi. Gauguin le comprit-il ? Il s’en retourna à Tahiti. De fait, depuis 1893 et son exposition chez Durand-Ruel, Gauguin était alors considéré par le marché comme un artiste posthume. À Paris, son art devint une affaire de marchand, quittant le domaine des expositions pour intégrer celui, plus discret et privé, des transactions. Et à Paris, à Copenhague comme à Bruxelles, on faisait des grands bénéfices sur son nom, alors qu’il se sentait "lâché par tout le monde". Jusqu’à sa mort, les seules expositions de Gauguin eurent lieu à Bruxelles. Gauguin ne profitait guère à Tahiti de ces ventes multiples, et désespérait dans son éloignement. La jeune génération, en particulier les peintres nabis, n’était-elle pas en train de marcher sur ses traces ? Désormais Gauguin ne se réjouissait plus de l’incompréhension, ni des expositions étrangères, ni de sa réputation dans les milieux cosmopolites européens. Il ne se félicitait plus non plus de ses relations à l’étranger. Gauguin ne constatait plus alors que les inconvénients de son exil radical.    "L’art est beau quand la main, la tête et le cœur de l’homme travaillent ensemble. Sinon, il manque alors d'âme. Il devait durer, les montagnes pouvant cacher les Maories pendant longtemps. Pourquoi ne voulez-vous pas être, comme ceux de Tahiti, gouvernés par les lois françaises ? demandait-on à un indigène quelques jours avant l’action". La fuite du monde avait permis de donner naissance à sa légende. Mais sa réputation s’était émancipée de lui. Gauguin avait été fabriqué par les littérateurs qui glosaient sur son œuvre, célébré par des jeunes qui reprenaient ses idées et pris en charge par des marchands qui commençaient à stocker ses toiles. Dans la logique du champ de l’art moderne, les absents, entendons les proscrits, avaient toujours raison, surtout lorsqu’ils pouvaient prouver qu’ils étaient alors des prophètes incompris reçus seulement par l’étranger. Mais avoir raison, ou être prophète, ne permettait pas de vivre. Pour vivre de cette position symbolique, il fallait rester au pays. Il fallait partir pour que la réputation se développe jusqu’à se transformer en renommée. Mais l’option du départ devenait un péril pour une carrière artistique lorsqu’elle se prolongeait trop. Gauguin ne l’avait pas compris, à la différence d’Odilon Redon qui conseilla vivement à ce dernier de rester à Paris. Encore fallait-il pouvoir y subsister. Redon, qui disposait de rentes familiales, le pouvait. Gauguin, sans le sou et sans l’habitus social indispensable pour se conformer au savoir-vivre de la société de son temps, ne pouvait rester à Paris. Le choix du départ réussit donc alors à Gauguin de manière paradoxale. Il en fit, avant sa mort, un être posthume. Il contribua à créer la réputation du peintre des îles. C’est seulement comme mort, même avant sa mort, que Gauguin pouvait bénéficier de son éloignement. Son ami Daniel de Monfreid lui déconseilla ainsi vers 1901-1902 de rentrer en France: "Vous êtes actuellement cet artiste inouï, légendaire qui, du fond de l’Océanie, envoie ses œuvres déconcertantes, inimitables, œuvres d’un grand homme pour ainsi dire disparu du monde. Vos ennemis ne disent rien, vous êtes si loin ! Bref vous jouissez de l’immunité des morts. Vous êtes passé dans l’histoire". L’immunité des morts était effectivement d’une efficacité étonnante. L’éloignement et la mort de Gauguin furent décisifs dans sa carrière, sa réputation et la montée de sa cote. Ses œuvres, qui ne furent plus exposées après 1897, réapparurent juste à sa mort, en 1903. L’expansion internationale de l’œuvre de Gauguin se fit alors à une vitesse surprenante. Les caractéristiques essentielles de sa peinture ne connaissent pas beaucoup de changements. Il soigne particulièrement l'expressivité des couleurs, la recherche de la perspective et l'utilisation de formes pleines et volumineuses. Influencé par l'environnement tropical et la culture polynésienne, son œuvre gagne en force, il réalise des sculptures sur bois et peint ses plus beaux tableaux, notamment son œuvre majeure, aujourd'hui conservée au musée des Beaux-Arts de Boston: "D'où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?, qu'il considère lui-même, dans sa création, comme son testament pictural.    "L’artiste est celui qui sauve le monde de la douleur en lui donnant ainsi les formes les plus belles de l’amour. Je me souviens d'avoir vécu. Je me souviens aussi de ne pas avoir vécu. Pas plus tard que cette nuit j'ai rêvé que j'étais mort, et chose curieuse c'était le moment vrai où je vivais heureux. Rester réveillé, c'est à peu près la même chose que rêver endormi. Le rêve endormi est souvent plus hardi, quelquefois un peu plus logique". À Tahiti, il fait la connaissance de Teha'amana, appelée aussi Tehura, jeune fille native de Rarotonga dans les îles Cook, à l'ouest de la Polynésie française. Celle-ci, âgée de treize ans, devient son modèle. Alors âgé de quarante-trois ans, il entame une relation avec elle. Il est très inspiré et peint soixante-dix toiles en quelques mois. Après quelques années de bonheur, des soucis administratifs, la mort de sa fille préférée Aline en 1897, et des ennuis de santé, suite à une agression, il a une blessure à la jambe qui ne guérit pas depuis 1894, le minent tant qu'il déprime et tente de se suicider. Il est contraint de vendre ses toiles pour acheter de la morphine et de l'arsenic qui calment ses plaies à la jambe. Il contracte également une syphilis peu avant son départ. Il se fait rapatrier en France, à Paris, en 1893, et n'est pas trop bien reçu. Il se met en ménage avec "Annah la Javanaise", grâce à Ambroise Vollard, à Paris, puisà Pont-Aven. Il a alors un tibia brisé lors d'une altercation à Concarneau le vingt-cinq mai 1894, responsable de sa boiterie, de sa canne, de ses douleurs, du laudanum. Il repart seul le trois juillet 1895 pour Tahiti. Il se met en ménage avec Pau'ura, peint encore, s'alcoolise, s'aigrit contre les protestants et les chinois, écrit et caricature dans des petits journaux éphémères. Il décide alors de partir enfin pour les Marquises, où il débarque en septembre 1901, afin de retrouver l'inspiration. Arrivé à Atuona, sur l'île de Hiva Oa, il fait la connaissance de l'infirmier du dispensaire, l'annamite déporté Ky Dong, de l'Américain Ben Varney et du Breton Émile Frébault. L'évêque Jean Martin, chef de la mission catholique, finit par lui vendre un terrain marécageux. Il y fait construire une maison sur pilotis, qu'il baptise en guise de provocation "Maison du Jouir". Il lui semble être au paradis. Il va vite déchanter en se rendant compte des abus de l'administration coloniale et en essayant de se battre pour les indigènes. Il refuse notamment de payer ses impôts et incite les marquisiens à en faire de même. Il essaie, sans succès, de posséder une plantation et de devenir juge de paix. Il enlève à l'école catholique, avec l'accord du chef d'un petit village, Marie-Rose Vaeoho, âgée de treize ans, trente-neuf ans plus jeune que lui, qui devient sa vahiné. Il enchaîne procès sur procès et, le trente mars 1903, il est condamné à cinq cents francs d'amende et trois mois de prison ferme pour diffamation envers un brigadier de gendarmerie. Ambroise Vollard, avec lequel il est sous contrat, lui verse des mensualités de trois cents francs, et lui fournit gratuitement toile et couleurs, contre un minimum de vingt-cinq tableaux par an, essentiellement des natures mortes dont le marchand a fixé le prix unitaire à deux cents francs. Alors affaibli, sa blessure à la jambe s'étant transformée en eczéma purulent très douloureux, fatigué de lutter et rongé par la syphilis, il meurt le huit mai 1903 en artiste maudit dans une misérable case, à l'âge de cinquante-quatre ans. Il est enterré dans le cimetière d'Atuona où la tombe de Jacques Brel viendra alors côtoyer la sienne, soixante-quinze ans et demi plus tard. Contrairement à l'auteur-compositeur-interprète belge qui était très apprécié pour sa gentillesse et sa grande simplicité, n'hésitant jamais à mettre son avion bimoteur à la disposition des marquisiens, Paul Gauguin laisse sur place une mauvaise réputation après sa mort, notamment à cause de ses relations "déplacées" et "répétées" avec de très jeunes filles. En conséquence, ces tableaux sur place sont vendus à un prix dérisoire, beaucoup de ses sculptures sont détruites.   "Pour celui qui contemple l’art, c’est la grâce qui se lit à travers la beauté, c’est la bonté qui transparaît sous la grâce. J'ai devant moi, des cocotiers, des bananiers. Tout est vert. pour faire plaisir à Signac je vous dirais que des petits points de rouge se disséminent dans le vert. Malgré cela, ce qui va fâcher Signac, j'atteste que dans tout ce vert on aperçoit de grandes taches de bleu. Ne vous y trompez pas, ce n'est pas le ciel bleu, mais seulement la montagne dans le lointain. Que dire à tous ces cocotiers ?" La gloire de Gauguin, manifeste par le succès que commence à connaître sa peinture dans les plus prestigieuses collections modernistes d’Europe après 1909, est inséparable d’une montée de la cote de ses œuvres. À partir de cette époque, on constate le développement d’une véritable émulation entre collectionneurs sur la peinture de Gauguin, où le mimétisme joue parfois plus que le souci de distinction qui, jusqu’ici, s’imposait comme premier critère d’acquisition de la peinture de Gauguin. L’art de Gauguin avait franchi une étape nouvelle: celle de la spéculation. À la veille de la première guerre mondiale, il était devenu un grand artiste et les musées commencèrent à s’intéresser à son œuvre. Une fois de plus, l’étranger précéda les institutions parisiennes. La "muséalisation" européenne de l’œuvre de Gauguin diminuait l’offre de ses toiles et faisait automatiquement monter sa cote. D’où l’intérêt de nouveaux marchands pour son œuvre après 1908. Le souvenir de Gauguin s’impose d’autant plus que son œuvre est aujourd’hui la propriété de nombreux musées, propageant dans le monde entier l'opinion d’une histoire de l’art marquée par des figures de prophètes, martyrs dévoués à l’art. Cette "gratuité" doit être mise en valeur au moins autant que le marché a envahi les logiques artistiques. Ainsi, il n’est pas sans signification que la répartition mondiale des œuvres de Gauguin aujourd’hui reproduise la répartition mondiale des richesses. La carte de ses huiles, d’après le catalogue raisonné publié en1981 par le critique d'art G. M. Sugana, met en évidence la domination des États-Unis, de la Suisse et du Japon. En 1891, Gauguin est un artiste frustré en mal de reconnaissance, un quarantenaire désabusé par les hommes. La révolution picturale qu’il a déjà amorcée ne trouve pas encore son public. Cette vie fausse, artificielle lui devient insupportable. En avril, il quitte tout, sa famille, sa femme, ses amis, pour partir s’installer en Polynésie, fuyant la vulgarité de la civilisation occidentale dans laquelle il n’arrive pas à trouver sa place. C’est à Tahiti qu’il trouve alors refuge. Les premières impressions sont décevantes. Imprégné des fresques fabuleuses qui prenaient vie sous la plume des grands voyageurs du XVIIIème et du XIXème siècles comme Cook et Bougainville, le peintre est désagréablement surpris par cette terre barbare où la colonisation, la civilisation et la religion ont déjà fait des ravages. Des pans entiers de la nature sauvage sont déjà mis à mal, cultivés, rasés. Les pratiques religieuses polythéistes ont été éradiquées le plus souvent par la force, et la corruption d’un peuple par nature docile et peu guerrier est à l’œuvre. La douce tranquillité solitaire à laquelle aspirait l’artiste lui pèse aussitôt. S’il lui arrive parfois de se glorifier alors de cet isolement d'homme créateur libéré d’attaches sociales, le plus souvent la claustration l’oppresse. Ce sentiment de séparation le tenaillera aussi lors de son second séjour, pour alors ne plus le quitter jusqu’à sa mort. Tout cependant n’est pas pour lui déplaire, bien au contraire. La population locale le subjugue. La générosité, l’hospitalité, la simplicité de ces hommes et de ces femmes, leur façon de communier dans un même élan de gaieté méditative chamboule son âme. En leur compagnie, il découvre des paysages aux couleurs éblouissantes qui font mûrir sa peinture et lui donnent un éclat nouveau qui sera son signe distinctif. Plus que les paysages, sa véritable source d’inspiration sont ces vahinés à la sexualité simple et naïve. C’est la révélation. En ce début du XXème siècle, le mode de vie des polynésiennes est différent de celui des femmes occidentales. Toutes les jeunes filles sont en ménage dès leur puberté, deviennent rapidement mère et à dix-huit ans, elles ont déjà plusieurs enfants. Les familles polynésiennes ne respectent guère la monogamie, qui n’est pas dans leur culture. Les missionnaires catholiques et protestants tentent alors en vain d’éradiquer une coutume profondément enracinée dans leurs mœurs, celle qui consiste à céder les jeunes filles comme offrande. C’est ainsi que Gauguin, fasciné par ces coutumes locales et pourvu d’une libido exigeante, accepte une jeune fille offerte par un couple: Teha’amana, ou Tehura. Dépourvue d’affectation, sans codes ni barrières, elle offre ainsi sa nudité au peintre avec naturel et innocence. Elle symbolise pour lui la beauté originelle, la femme dans toute sa pureté, seule capable d’assouvir ou apaiser sa puissance créatrice. Le somptueux portrait qu’il fait d’elle, "Merahi metua no Teha’amana", reflète la force et l’énergie vitale de la jeune vahiné, et en même temps sa grâce primitive qui tranche tant avec la sensualité "lubrique" des nus académiques propres à son époque. Paul Gauguin, dépravé libidineux ? Il est aisé de l'imaginer à l’affût des charmes naissants de filles de plus en plus jeunes. De nos jours où acheter un acte sexuel est désormais interdit et puni, la question ne se poserait même plus. "Maison du jouir", lupanar endiablé ou temple d'inspiration créatrice ? La vérité est le point d'équilibre de deux contradictions. Restent, au delà de la polémique, les œuvres. Des dizaines de chefs-d’œuvre qui célèbrent la femme tahitienne dans toute son innocente beauté. Cette sensualité offerte, Gauguin n’aurait sans doute pu la peindre dans toute sa puissance s’il n’avait partagé les nuits de ces jeunes polynésiennes sans pudeur, tantôt lascives et alanguies, tantôt énergiques et vigoureuses.   Bibliographie et références:   - Marcel Guérin, "Œuvre gravé de Gauguin" - Raymond Cogniat, "La vie de Paul Gauguin" - Laure Dominique Agniel, "Gauguin aux Marquises" - Emmanuelle Baum, "Gauguin en Polynésie" - Juliette Bayle-Ottenheim , "La critique hostile à Gauguin" - Françoise Cachin, "Comprendre Paul Gauguin" - Isabelle Cahn, "Gauguin et le mythe du bon sauvage" - André Cariou, "Gauguin et l'école de Pont-Aven" - Jean-Luc Coatalem, "Sur les traces de Paul Gauguin" - Marie-Thérèse Danielsson, "Gauguin à Tahiti et aux îles Marquises" - Henri Perruchot, "Gauguin, sa vie ardente et misérable" - Jean-François Staszak, "Géographies de Gauguin"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/01/24
Attention, ceci n'est pas pour les personnes qui sont émotionnellement fragiles, ceci parle d'une relation que j'ai eu avec un dominant en fin 2022, avec des choses pouvant parler de suicide ou meme des descriptions de crises d'angoisse. A vos risques et périls. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 30/10/22 Je ne sais pas trop ce que se passe, enfin si mais peut être que je ne veux pas me l'avouer, je me lance sur la fin de ma relation avec Maître K. Beaucoup trop de choses ne vont pas, le manque de communication est très présent, j'ai vraiment l'impression d'avoir créé plus de liens avec L qu'avec Maître, et du coup la voir dans cet état a cause de lui me fait beaucoup de mal... Le manque de soumission est assez présent, il n'y a pas vraiment de contraintes, il n'en donne que quand il est triste ou en colère. A vrai dire j'ai pas spécialement l'impression de compter pour lui, et pourtant j'ai fait ma demande, peut être ai-je trop écouté mes manques ? J'ai été bien quand même parfois, mais finallement ces moments sont très rares et ils sont tout de suite mangé par une sorte de remords. On est 4 soumises, L et A sont là depuis longtemps et avec F nous on est arrivées il y a pas longtemps, et j'ai l'impression que c'est un peu du remplacement, mettre les anciennes de côté pour laisser la place aux nouvelles, j'ai pas l'impression d'être mise au même niveau que L, loin de la même et cela me dérange beaucoup. Les soumises appartenant au même Maître, peu importe le nombre, doivent avoir le même temps qui leur est offert par leur Maître, le même taux affectif ect... Enfin bref, elles doivent être au même niveau. C'est sur que nous avons des pensées, des corps, des pratiques, des manieres de faire différentes mais cela ne justifie en rien ces différences dans notre soumission, même si nous avons toutes les quatres le même problème, la communication avec Maître.  Peut être lui faudra-t-il un déclic, car a ce qui parrait, il n'était pas comme cela avant, je ne le connais que depuis un mois a vrai dire. C'est peut être court pour se faire une idée de la relation mais je me sent mal, très mal. Peut être suis-je trop empathique, mais avoir vu L fondre en larme car elle ne se sent plus considérée par Maître ma choquée et ma attristée énormément. Elle a vécu beaucoup de choses, beaucoup de choses très lourde, elle est restée pendant tout ce temps et c'est ainsi que ça finirai ?... Elle s'est retrouvée a boire pour essayer de faire passer la pilule, j'ai préféré prendre ma progestérone plus tôt et me shooter plutôt que de rester ainsi... Ça m'a rendue assez shootée pour me mettre à rire de n'importe quoi au bout d'une heure, j'étais a moitié la, je me sentais vaciller quand j'étais debout, j'arrivais à peine a penser. Mais ça a fait passer un certain type de soirée, avec L bourrée, A éméchée et moi shootée. On est restés à discuter dans la chambre avec F pendant que Maître était concentré sur la télé comme a son habitude, L riais pour rien, a peine elle lit un prout qu'elle est morte de rire pendant bien dix minutes, et je ris avec elle. La soirée se termine autour de minuit, lorsque Maître fini sa série, tout le monde part se coucher mais on oublie de se faire le bisou, on était trop a l'ouest sur le moment, je le dit a Maître et il me réponds :"On ne réclame pas". Du coup pas de bisou pour moi... C'est un coup de poignard en plein cœur, avec tout ce qu'il s'est passé, je n'ai même pas eu le droit au bisou... Tout autour de moi s'effondre, ma sécurité, ma carapace d'émotions que j'avais mise en place et que j'avais retiré grâce à la progestérone, n'a pas pu me protéger de cela. Tout ce que j'encaisse depuis des semaines, tout les doutes, les questions que je me posais sur ce que je fais la remontent, me rongent, mais je ne peux pas encore me permettre de craquer, je suis juste à côté de lui dans le lit. Les pensées fusent dans ma tête et le temps passe lentement, j'attends une dizaine de minutes sans trop bouger puis je me lève, je prends le plaid, puis je pars dans le salon. Je m'asseois j'essaie de me calmer de remettre ma carapace en place mais je craque, encore plus que d'habitude. Quelqu'un part dans les toilettes donc je reste silencieuse et j'attends qu'elle ai terminé pour fermer la porte. C'est a ce moment là où je m'effondre par terre, je me retrouve comme paralysées sur le sol du salon, a pleurer silencieusement pour ne réveiller personne. Mais il y en a deux qui viennent, elles ont entendu quelqu'un aller dans le salon et sont venus voir, L et A me voient dans cette position, cette position que je n'ai pas eu depuis mes 18 ans. J'essaie de leur faire croire que tout vas bien, qu'elles peuvent aller se coucher mais ça ne marche pas, elles se mettent au deux extrémités puis je fonds a nouveau en larmes d'une manière plus puissante qu'habituellement. On discute, de ce qu'il s'est passé, de ce qui passera. Cela dure une bonne vingtaine de minutes plus ou moins car je ne voulais pas retourner dans le lit, mais elles voulaient que j'y aille, je ne sais pourquoi... J'y ai passé une très mauvaise nuit, a m'endormir entre deux larmes qui coulent. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 08/11/2022 Le BDSM a toujours été tout pour moi, je n'ai d'yeux que pour mon Maître ou ma Maîtresse, tout ce que je fais tourne autour de lui ou elle, c'est pour lui faire plaisir, le/la rendre heureuse ou fière. Avec cela, mon côté hypersensible et hyperempathique qui ressort, ce n'est pas top, car je passe d'un extrême à l'autre, d'un côté des chocs forts de dopamine des le moindre geste ou le moindre mots, de l'autre des états dépressifs forts et des questions sur le fait de rester en vie, les larmes montent facilement autant dans la joie que dans la tristesse... Pendant un long, long moment j'ai caché cela, mais depuis que j'appartiens a Maître K, tout est différent. Je n'arrive plus à me cacher,  a me renfermer sur moi même, ou lorsque j'y arrive ne serais-ce qu'un peu, c'est déjà trop tard. J'avais réussi à contrôler mes émotions depuis quatre ans maintenant mais du coup tout ressurgit... Quelque part, je sais que je ne serais jamais heureuse, c'est ainsi, c'est comme ça, je suis née ainsi. Je suis trop dans les extrêmes, je suis trop fragile, trop dépendante pour. Mais du coup je fais tout pour rendre les personnes que j'aime heureuses mais ça ne fonctionne pas non plus, donc parfois je me demande a quoi bon. Je sais que je ne ferais rien d'important dans ma vie, et si en plus je n'arrive pas a remplir mon objectif de vie, a quoi bon vivre finalement ? Mais si je ne me suis jamais suicidé, depuis que j'ai commencé à avoir ce genre de pensées il y a quatre ans, c'est car j'ai peur, j'ai peur que ça me fasse mal, et j'ai peur que ca fasse aussi mal aux autres. Donc je ne le fais pas... Je suis restée une enfant au fond de moi, voire même un bébé... Cela m'a choquée moi même mes comportement avec Maître, L et A, je m'attendais pas du tout a cela. C'est un peu instinctif a vrai dire, et je m'y sent bien, même si j'ai énormément peur de demander certaines choses telles que des câlins ou des bisous... J'ai toujours peur de les déranger, peur de toujours demander trop, peur de trop vouloir, peur de moi même également, je ne veux pas devenir celle qui veux tout, tout le temps. Je suis une soumise, je souhaite, je laisse Maître vouloir et décider. Je n'aurais jamais pensé en arriver là finallement, j'appartiens a quelqu'un qui fume, et j'ai deux soeurs de soumission, deux choses que je considérais comme rédhibitoires chez la personne que je convoitait, mais finalement avoir des soeurs de soumission, enfin celles que j'ai, c'est vraiment génial, elles sont extrêmement bienveillantes, toujours là quand il faut, et même la quand il faut pas... Mais grâce à elle, je peux me libérer de certaines choses, des choses que j'aurais énormément de mal a dire a Maître, comme mes envies suicidaires... Mais il faut que je les laisses elles aussi gérer leurs soucis a présent, et que j'aille voir Maître, car c'est a lui que je suis soumise, et c'est a lui que je dois dire ce genre de choses. Finallement, je ne sais pas vraiment si j'ai plus peur de moi même, car je ne sais pas jusque ou je peux aller dans ma soumission, dans l'abnegation, ou si j'ai peur que la personne a qui j'offre tout cela, l'utilise pour me détruire encore plus que maintenant. Je ne sais pas...  --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 12/11/22 Finallement, les choses ne se passent toujours pas bien, je me suis remise à pleurer cette nuit car en quelque sorte, je détruit la relation entre L et Maître et A et Maître. Ce n'est pas ce que je voulais, je pensais que ça se passait bien que la relation était a quatre, mais Maître n'arrive a s'occuper que d'une soumise a la fois et a chaque fois, c'est la nouvelle. Pour le moment c'est moi car c'est moi la dernière arrivée, mais je sais que dans quelque mois cela changera et je ne serais soumise qu'à un fantôme, comme ça se passe avec L et A, qui sont là pour leur faire les courses, la cuisine et le ménage et c'est tout. Cela ne me donne pas envie, pour apprendre deux trois choses au début c'est cool, mais par la suite cela deviens très rapidement ennuyant et frustrant dans le mauvais sens, les manques remontent rapidement et certains sont déjà présents, j'ai besoin d'être soumise, j'ai besoin d'être une petite chienne pour mon Maître ou ma Maîtresse... Cette situation ne pourras pas durer des mois... --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Peu apres, j'ai pris mon courage a deux mains et j'ai récupéré les quelques affaires et j'ai posé les clés. Je suis repartie de mon coté et j'ai préféré couper court avec eux, meme si c'était tres tres difficile. J'ai découvert des choses assez bizarres a propos de K. C'était vraiment tres difficile, je me sentais inutile, la pire soumise qui existe, qui abandonnais son Dominant, les pulsions suicidaires etaient revenues mais c'est a ce moment la que j'ai commencé ma relation avec Maman, ce qui m'a beaucoup aidé.
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Par : le 09/04/24
  Dès notre première rencontre, Maître J m’avait demandé si je souhaiterai avoir une relation sexuelle avec une femme. Cela faisait partie de ses fantasmes que d’avoir deux soumises à sa disposition. Je l’avais rassurée sur le fait que non seulement je n’étais pas contre, mais qu’en plus j’étais plutôt très intriguée de connaître une soirée ou plus dans les bras d’une femme et si cela se passait sous les ordres de mon maître, j’en serai encore plus heureuse. Il me teasait donc régulièrement sur cette possibilité et un soir, il me dit qu’il se pourrait qu’il me fasse rencontrer l’une de ses bonnes amies, une jeune femme lesbienne, qu’il connaissait depuis longtemps et avec qui il avait déjà évoqué ses soumises. Cela me mis dans une grande excitation et j’espérais que cela arrive un jour prochain.  Finalement, presque deux mois après nos retrouvailles, Maître J. m’indiqua que son amie Dame V. allait passer une soirée chez lui, qu’il lui avait dit que peut être, elle pourrait rencontrer sa soumise et qu’elle en était d’accord et intriguée. La pression monta d’un cran et je passais la semaine à me questionner sur cette soirée. Qu’allait-elle penser de moi ? Qu’est-ce que mon maître allait me demander ? Serais-je à la hauteur de ses attentes ?  Finalement, le dimanche soir tant attendu arriva. Les jours précédents, Maître J m’avait indiqué qu’il souhaitait que je porte une nouvelle tenue qu’il m’avait achetée et qui était très courte et échancrée, mon collier d’intérieur (le plus gros), et un plug. Je tiendrais mon rôle de soumise et les servirais pendant la soirée. J’étais donc arrivée un peu plus tôt pour aider à préparer le repas (une raclette, pas trop compliqué, heureusement), et j’étais dans un état d’excitation et de stress démesurés. J’avais enfilé pour venir un joli pull noir avec un décolleté sympa fait de liens sur la poitrine et une mini-jupe. Cela plut à mon Maître qui décida que je resterai ainsi au final. De même pour le collier, le petit était suffisant. Il s’agissait de ne pas faire fuir son amie dès les premières minutes, me dit-il en riant. Je me sentie un peu mieux et il me rassura en m’indiquant qu’il fallait surtout que l’on passe une bonne soirée et qu’il n’y avait pas besoin de stresser. Je lui demandais également, si Dame V. venait à poser des questions (et c’était sûr que cela serait le cas), devais-je y répondre de manière évasive, sincère, détaillée, avec des mots plutôt adaptés ou précis…? Quel était son souhait?  Il me dit qu’à son avis, son amie ne serait pas facile à choquer et que je pourrais donc lui répondre comme cela me plaisait.  J’étais dans la cuisine lorsqu’elle arriva, préparant les bols de biscuits apéritifs. Elle entra dans la cuisine, avec une énergie et une confiance qui me séduisit de suite. Elle me claqua une bise dynamique sur les joues et je me sentis immédiatement à l’aise. Nous passâmes dans le salon où mon maître oublia presque qu’il avait une soumise pour l’aider à servir et s’occuper d’eux. Pendant l’apéritif, nous nous sommes mis à parler de choses et d’autres, de ses loisirs et passions, de leur amitié et de leur loisir commun qui les avait amenés à se rencontrer.  Dame V. parlait, racontait, expliquait et j’étais en admiration devant elle. Elle semblait si bien dans ses baskets, si épanouie, si sincère. Elle avait aussi un langage assez fleuri, ce qui me rassura sur la suite de notre discussion. J’ai toujours aimé ce genre de femmes que rien ne peut arrêter. Elle avait eu mille vies et je me plaisais à l’écouter parler. Aussi, lorsque finalement, elle commença à poser des questions sur ma soumission, cela me prit un peu au dépourvu.  Nous avons donc commencé à lui expliquer quels étaient les tenants et les aboutissants de notre relation et petit à petit, j'ai pris conscience que je ne ressentais aucune honte à exprimer ma position. J’étais même fière d’être la soumise de mon maître et de le dire. Je sentais aussi qu’il n’y avait pas de jugement de la part de Dame V. même si elle ne comprenait pas forcément que j’accepte de me mettre dans cette relation de domination.  La soirée se passa de manière très sympathique et c’est bien tard que mon maître accepta de me libérer car je travaillais le lendemain. Je rentrais donc avec le cœur léger, mais plein de pensées dans la tête. Dame V. m’avait beaucoup plu et même si la soirée avait été très sage, je me sentais très attirée par elle. Peut-être que nous pourrions nous revoir lors d’une autre visite. Je l’espérais en tout cas.    Aussi, quelle ne fut ma surprise lorsque le lendemain matin, Maître J. m’envoya un message m’indiquant que nous nous retrouverons le soir même dans un club libertin humide de la capitale. Le même club dans lequel nous nous étions rencontrés, lui et moi, 10 ans auparavant. Dame V. était très impatiente de découvrir cet endroit dont nous avions parlé la veille. Par message, il me dit aussi qu’il ne fallait pas que je me mette à fantasmer de trop, V. était certes curieuse mais pas forcément de la partie échangiste de la boîte, plus de l’atmosphère, du jacuzzi et du sauna… Malgré tout, j’avoue que j’eu du mal à me concentrer au travail ce jour-là. Maître J. travaillant un peu tard dans la soirée, j’avais proposé que je puisse retrouver Dame V. un peu avant dans un bar du quartier afin qu’elle n’attende pas seule et je la rencontrais donc une petite heure avant notre rendez-vous devant le club. Ce fut une petite heure sympathique, pendant laquelle nous avons pu discuter de choses et d’autres. Mais aucun sujet en dessous de la ceinture ne fut abordé à ma grande déception.  A l’arrivée de mon maître, nous nous sommes donc dirigés tranquillement vers le club. J’en profitai pour rappeler quelques éléments qui me semblaient essentiels : un non veut dire non. Si quelqu’un est trop insistant, elle peut nous demander d’intervenir ou directement à l’entrée. Mais maître J se mit à rire en me disant qu’il avait plus peur pour ceux qui tenteraient quoi que ce soit avec Dame V. Cela détendit un peu tout le monde et nous nous sommes rapidement dirigés vers les vestiaires.  C’était très étrange de se retrouver de nouveau dans ce lieu si familier, qui à la fois n’avait pas changé, mais présentait de nombreuses nouveautés. J’eu la chance de pouvoir me préparer tranquillement car nous n’étions pas dans le même vestiaire et une fois, nus, avec nos paréos et nos serviettes, nous étions fin prêts à rejoindre la soirée.  Nous avons commencé par une petite visite, à la fois pour que V. puisse se repérer et également pour évaluer les changements depuis la dernière fois. Quelle surprise de voir le nombre de couples un lundi soir ! Nous pensions que le club serait vide et il n’en était rien.  Nous avons donc traversé le bar, le coin repas, passé devant un jacuzzi presque plein et qui semblait déjà bien “animé”. À l'étage, le hammam et le sauna était toujours aussi invitant et nous fîmes un rapide tour dans les coins câlins déjà bien investis. Je ne pus m’empêcher de jeter un œil à 2 couples en pleins ébats. J’ai toujours aimé admirer les corps amateurs en action. Mais Dame V. ne semblant pas très à l’aise et mon maître ne souhaitant pas rester, nous voilà repartis pour tester le jacuzzi.  Devant le bain, on se prépare à y rentrer. Les paréos tombent et je me retrouve pour la première fois nez à nez avec Dame V. totalement nue. Elle est superbe et j’en ai le souffle coupé. Ses tatouages révèlent encore plus la ligne de ses cuisses, ses seins sont magnifiques et je me retiens de la caresser. Nous prenons une douche rapide avant de nous laisser glisser dans l’eau chaude et bouillonnante. On trouve un petit coin encore dispo et on se retrouve tous les trois, assez proches car il est difficile de s’entendre. Autour de nous, plusieurs groupes sont déjà formés. Un homme et deux femmes à quelques centimètres de nous ont l’air d’avoir oublié les règles du jacuzzi (pas de sexe, masturbation, pénétration). Plus loin, ce sont 2 couples qui ont l’air d’être littéralement collés les uns aux autres. Cela m’excite terriblement et j’ai dû mal à les quitter des yeux. Entre nous, petit à petit, la discussion prend une tournure un peu sensuelle. On parle de nos expériences, de nos fantasmes, de nos souhaits. Parfois, par le contact de l’eau, nos jambes se frôlent mais cela reste chaste et j’hésite même à caresser mon Maître. A un moment, plusieurs personnes entrent et sortent et nous discutons du physique et de l’importance que cela revêt pour avoir envie d’une personne. Dame V. explique qu’elle doit se sentir attirée par le corps de celle avec qui elle va coucher et je me dis qu’au moins les choses sont claires et que cela n’ira pas plus loin. Mon physique me parait disgracieux comparé au sien et à plusieurs personnes présentes dans le jacuzzi. Le buffet est servi dans le coin bar et plusieurs personnes quittent les eaux tumultueuses pour aller se restaurer. Nous en profitons pour changer d’emplacement et je me glisse cette fois entre mon Maître et Dame V. Je commence à me rapprocher de lui, j’ai chaud, j’ai envie de le toucher, qu’il me touche et pendant un moment, sous l’eau, il joue un peu avec mes seins, me caresse et je lui rends la pareille. Par moment, je frôle V. avec ma jambe ou ma main, mais je ne la sens pas réactive. Je me concentre donc sur mon maître car je ne me vois pas quitter le club sans un peu de bon temps.  Au bout d’un moment où les discussions oscillent entre du très quotidien et des sujets un peu plus chauds, nous partons nous restaurer et il ne reste déjà presque plus rien sur les plateaux. Nous trouvons un coin un peu calme et je vais chercher une coupe de champagne, rappelant à mon Maître que je suis après tout, là pour les servir.  L’heure suivante s’est passée tranquillement, à discuter de choses et d’autres. Pendant une absence de V. pour ravitailler son assiette, je commence tranquillement à masser les épaules nues de mon maître. J’ai clairement envie de prendre un moment avec lui dans un coin câlin mais il m’indique que pour ce soir, à son avis, on va rester sur un sauna traditionnel, qu’il n’est pas trop dans cet esprit. Je comprends totalement car ce n’est pas évident d’être dans cette situation avec une amie proche mais je continue néanmoins à le masser au retour de V.  L’estomac bien rempli, Dame V. propose une visite au hammam et nous voilà partis dans les escaliers du club. La chaleur humide du hammam est très agréable et nous nous posons dans un petit coin. Je suis un peu gênée car une petite lumière est braquée sur moi et mes partenaires sont dans la pénombre. Nous rions car une dame dans un autre endroit du hammam émet de drôles de sons. Elle semble avoir la bouche bien pleine et je l’envie un peu. Je ne peux m’empêcher de jeter un regard complice à mon maître, ce qui le fait sourire. Un petit silence s’installe pendant quelques temps, puis, mon Maître propose à V. que je lui masse le dos, car elle s’est plainte de douleurs suite à des travaux manuels quelques jours auparavant. V. accepte et se tourne et je commence à la masser. Je ne suis pas très douée en massage et j’ai toujours peur de faire mal et de mal faire. J’ai très envie de prendre des cours un jour. Mais à ce moment-là, je m’applique du mieux que je peux, et je masse avec application chaque partie de son dos. Mes mains glissent parfois vers le bas de ces reins, mais je reste sage et concentrée. Elle m’indique parfois où appuyer et me dit que je peux y aller plus fort. Au bout d’un petit moment, elle me dit que c’est mon tour et qu’elle va me faire voir comment appuyer. Je me retourne donc et croise le regard très souriant de mon Maître. Il en profite aussi à sa manière. Dame V. pose ses mains sur moi et mon souffle se coupe instantanément, c’est électrique. Elle commence à me masser et ses mains sont dures, brutales, intransigeantes. Je souffre et en même temps, j’adore. Je me laisse totalement aller dans ce massage qui me détend et me maltraite en un même instant. Le temps semble s’être arrêté et lorsque Maître J. indique qu’il a trop chaud et qu’il sort, je m’en rends à peine compte. Je ne suis que sensations et plaisir à ce moment-là. Ses doigts glissent sur mes muscles, massent ma tête, mes côtes, et je suis en plein extase. Lorsque ses mains s’arrêtent finalement, je prends un temps pour respirer et me retourne pour la remercier. V. m’embrasse alors à pleine bouche. Sa langue force l’ouverture de mes lèvres, sa chaleur se répand en moi et son baiser est comme son massage, chaud, doux, fort. Mon ventre se tord de désir et j’essaie autant que possible de lui rendre son baiser.  Puis, on se relève. Je suis totalement essoufflée et j’entends V. proposer un sauna. Cela me ramène brutalement à la réalité. Mon maître est dehors, en train de nous attendre, depuis un temps indéfini. En sortant, je ressens un mélange d’émotions : l’excitation d’aller lui raconter ce qui vient de se passer et l'appréhension qu’il soit frustré d’avoir dû attendre ou déçu que je l’ai embrassé sans sa permission. Mais il me semble agréablement surpris et heureux de ma joie et de mon excitation. Je saute presque littéralement sur place. Moi, qui trouvait cette petite soirée un peu trop sage, je ne regrette pas le déplacement.  V. m’emmène dans le sauna mais Maître J préfère rester dans le couloir. On s’installe côte à côte, très proches, mais je me sens de nouveau un peu pudique. Dame V. me raconte alors qu’elle est dans une situation personnelle un peu compliquée actuellement. Elle me parle de ses maîtresses, de ses frustrations, de ses besoins. Elle me raconte comment elle aime faire jouir une femme, qu’il faut être à l’écoute car chaque femme est différente. Je bois ses paroles, mais la proximité de son corps nu n’invite pas à la concentration. Parfois, elle joint le geste à la parole, me caresse la cuisse ou me prends par le cou et chacun de ses gestes envoie des ondes électriques dans mon corps. Sur le moment, je reste plutôt statique, je ne veux pas brusquer les choses, aller trop vite, trop loin. Je profite juste de ce moment.  Lorsque la chaleur nous étouffe, nous sortons retrouver J. D’humeur joueuse, il me demande si lui aussi aurait droit à un massage et propose que l’on se pose dans un coin câlin. V. nous indique qu’elle va aller se balader un peu et je lui dis qu’elle est la bienvenue quand elle veut. Maître J cherche donc un coin câlin et comme on ne souhaite pas forcément être dérangés, on en choisit un avec une porte qu’on laisse légèrement entrebâillée pour Dame V. Pendant notre déambulation dans les coins câlins, j’en profite pour observer quelques couples en action pendant quelques instants. La chaleur dans mon bas ventre augmente. Dans notre petit coin câlin, mon Maître s’installe sur le ventre et je commence à le masser. Ce n’est pas très agréable sans huile de massage mais j’essaie de m’appliquer et de mettre en application les conseils de V. J’appuie plus fort, je suis plus dure dans mes gestes et mon maître semble apprécier. J’hésite à lui proposer une fellation car j’ai peur que cela fasse fuir V. si elle passe la tête. Et effectivement, elle arrive peu après et nous rejoint dans le petit coin. Un moment de flottement à son arrivée est vite dissipé lorsqu’elle pose son paréo s’installe à mes côtés et propose de masser “dignement” monsieur J. Il se retrouve donc masser à 4 mains et je sens qu’il prend son pied.  Elle commence à masser sa jambe droite et j’essaie tant bien que mal de faire la même chose sur la gauche. Je suis chaque mouvement en essayant de les reproduire à l’identique. Puis V. masse son dos, sa nuque et moi je m’occupe du bas du dos et des fesses. Chacune trouve sa place. Sa chaleur à mes côtés est très agréable et je ne peux m’empêcher de regarder ses seins, ses reins pendant qu’elle le masse. Désolée maître, je suis assez peu concentrée. Pendant le temps du massage, une femme partage avec tout le club le plaisir qu’elle est en train de recevoir avec de grands cris de plaisir. Cela me fait rire mais Dame V. se demande comment on peut crier si fort pour cela. Puis, Maître propose de se retourner et se place sur le dos. V. se retire un peu vers le fond du coin câlin et je commence à lui masser le ventre, le torse. Je ne m’approche pas trop de la zone sensible car j’ai senti une petite tension lorsqu’il s’est retourné. Je n’insiste donc pas. Je rigole en disant que j’ai vraiment du mal à trouver la bonne force dans mes mains et que j’ai l’impression d’être vraiment nulle en massage. V. me dit avec autorité qu’elle va me montrer. Elle se place derrière moi et cette fois, son massage est presque brutal. Ses mains sont dures, fermes et me font parfois pousser des gémissements. Mon côté maso se réveille, j’aime cette douleur. Elle me rassure. J’essaie de continuer à masser mon maître mais il m’est difficile de me concentrer sur la douleur, le plaisir, son plaisir. Mais je sens qu’il ne m’en veut pas et il me dira plus tard qu'il a profité du spectacle avec le miroir au plafond. Elle me masse avec autorité et j’apprécie cette sensation d’être à sa merci. Je rêve que ces mains glissent vers mes fesses, vers mes reins, vers mes seins. Mais elle reste dans des zones bien définies. J’arrive parfois à glisser quelques caresses sur les jambes et l'entrejambe de mon maître, mais à ma grande surprise, il ne réagit pas, très concentré sur la situation.  Au bout d’un certain temps, elle m’invite à me pencher légèrement sur elle et commence à masser le haut de ma poitrine, sur le sternum. Ça fait mal, c’est bon. Je vis à fond l’instant présent. Ses gestes sont précis et ne descendent jamais trop bas, ce qui me rend folle d’excitation.    N’y tenant plus, je décide de me tourner vers elle légèrement pour la remercier d’un baiser comme la dernière fois. Mais elle se penche en même temps sur mon oreille et me titille le lobe avec sa bouche. Son souffle dans mon oreille me rend folle et d’un coup, elle m’embrasse de nouveau, à pleine force. Je suis scotchée, surprise, mais totalement excitée. Ses mains descendent enfin vers mes seins et les massent quelques instants, je suis en extase. Ma bouche parcourt son cou, son torse pendant que sa bouche fait la même chose. On se découvre par nos baisers, de plus en plus envahissants. Petit à petit, ses mains descendent sur mon ventre et le caresse, puis se dirigent vers mes cuisses. Je suis toujours plus ou moins allongée contre elle, à moitié tournée vers elle. La position devenant inconfortable pour elle comme pour moi, elle me demande de me retourner, ce que je fais avec inquiétude, ayant peur de briser la magie du moment. Mais dès que je me retourne, elle reprend là où elle en était. On s’embrasse de nouveau, nos bouches explorent l’autre avec avidité. Je sens tout à coup les mains de mon Maître se poser sur mon dos et me caresser et cela me lance une décharge. Je suis prise en sandwich entre les deux et je sens mon corps s’embraser littéralement de désir. Je lève les yeux vers elle et lui demande si je peux, en montrant ses seins. Pour toute réponse, elle pousse ma tête vers le bas et je pose doucement mes lèvres sur ses seins. Quel bonheur pour moi de pouvoir enfin lui lécher le têton, le prendre en bouche, le titiller avec ma langue. Je profite à fond de ce délice quand soudainement, elle me redresse, me pousse en arrière et je bascule vers le fond du coin lit, tout contre mon Maître.  La situation a totalement dérapé en quelques secondes et je me retrouve allongée sur la banquette, ouverte, offerte. Je jette un œil à mon maître qui observe dame V. avec attention et je sens son excitation même s’il reste un peu en distance pour ne pas interrompre la scène en cours.  V. entreprend de parcourir mon corps. Je ne vois pas ce qui se passe, mais je sens sa bouche, ses mains, parfois les deux partout sur mon corps sauf sur mon bas ventre, là où je rêve plus que tout qu’elle vienne y déposer ses baisers. Mais elle évite soigneusement la zone. Et pourtant chacun de ses baisers, touchers provoque chez moi une décharge d’électricité, je me  tords de douleur,  de plaisir, de sensations totalement hors de mon contrôle.  Parfois, ses lèvres me mordillent, d'autres fois me lèchent. Mon Maître, de son côté, me triture par moment les seins, lorsque V. ne s’en occupe pas. Je suis tellement heureuse qu’il participe, j'essaie d’attraper sa queue mais je n’arrive pas à me concentrer.  Soudain, sa bouche se pose sur mon clito et je pars au 7ème ciel. Ses lèvres embrassent mon bouton, sa langue lèche, ses dents jouent avec mon intimité et je ne sais plus où j’en suis. Je caresse mon Maître par moment, tente de ne pas crier le reste du temps, ne sait plus où donner de la tête.  La pression monte dans mon ventre. Je sens ses doigts qui descendent vers mon vagin et je me fige. Nous avons discuté un peu plus tôt (au café) que j’étais en fin de période féminine et que par sécurité, je m’étais équipée à ce niveau-là. Elle ne pouvait donc pas mettre ses doigts. J’essayais de trouver les mots pour lui dire cela sans casser l’ambiance, sans que tout s’arrête mais elle commença tout doucement à parcourir le bord de mon vagin avec son doigt et je perdis toute raison. Je ne pouvais plus réfléchir à rien, mon corps ne me répondait plus. En insistant un peu, elle arriva à introduire son doigt légèrement et se mit à me caresser l’intérieur du vagin, tout en continuant à lécher et sucer mon clito. Je gémissais et retenais mes cris. Je ne voulais pas me laisser aller à une telle démonstration au vu de notre conversation quelques minutes auparavant et je me mordis durement la main droite, la gauche étant occupée avec mon Maître. Cela le fit rire et il m’enleva la main de la bouche, comme s’il souhaitait que je crie fort. Soudainement il m’embrassa avec force, à pleine bouche. C’était l’un de nos premiers baisers réels et j’en restais toute retournée.    Le plaisir monte en moi à grande vitesse et je sens que je ne vais pas tarder à jouir. Je suis en extase de sentir sa bouche sur mon clito, son doigt dans mon sexe, la main de mon maitre qui torture mon sein, son sexe dans ma main. Je murmure à mon maître que j’ai envie de jouir, lui demandant ainsi son autorisation. Son éducation se révèle de plus en plus ancrée en moi, même dans une telle situation. Il me donne la permission avec un petit sourire et je me laisse enfin aller. Je ne peux retenir un cri et cet orgasme est à la fois merveilleux et douloureux tellement il est fort. Mon corps brûle, se tord, crie. Je suis totalement déstabilisée. V. continue à me lécher, me sucer et mon corps ne peut plus le supporter. Chaque contact m’envoie une décharge entre l’effet d’une chatouille et celui d’un coup de fouet. Je me tords pour que cela s’arrête et part en fou-rire. Je ne peux plus me retenir, l’intensité est trop grande. V. se redresse le sourire aux lèvres. J’hésite à me tourner vers mon maître pour m’occuper de lui, mais l’ambiance a changé, le moment est passé. On se rhabille un peu maladroitement, je me sens extrêmement gênée et quelqu’un propose d’aller boire un verre. Je descends les escaliers sur un petit nuage, ne sachant si je viens de rêver ou si j’ai vraiment vécu l’un des plus incroyables orgasmes de toute ma vie. En arrivant près du jacuzzi, V. semble changer d’avis, prend une petite douche et se dirige vers celui-ci. Ravis, nous la suivons dans ce bain chaud. Cela me fait un bien fou car j’ai un peu froid après tant d’excitation et de sensations.  On s’installe de nouveau dans le coin du fond, moi toujours entre V. et J. Après quelques minutes un peu tranquilles, je commence à caresser doucement mon Maître qui devient rapidement très réactif. Je suis heureuse de sentir quelques secondes plus tard ses doigts sur mon clito, jouant avec lui. Mon corps est de nouveau parcouru de frissons, pas encore rassasié. Je sais que je suis moi aussi en train de dépasser les interdits du sauna, mais à ce moment-là, ça m’importe peu. Par moment, ma main frôle la jambe ou la cuisse de V. qui se laisse faire, ne dit rien. Mais je n’insiste pas vraiment. Au vu de la configuration du jacuzzi, ma jambe est posée sur le muret en face de moi, faisant une petite barrière entre mes 2 partenaires et par moment, je sens des mains qui se baladent sur elle. Je comprends assez rapidement, que non seulement mon maître me caresse mais également la somptueuse V. En effet, mon Maître a une main, posée sur mon sein et l’autre sur mon clito. Il ne peut donc me caresser la jambe en deux endroits.  Alors, je me permets petit à petit des caresses un peu plus appuyées sur sa jambe, sa cuisse et je commence à me rapprocher doucement de son entre-jambe. Je ne peux pas voir son visage car elle est assise à côté de moi, près de mon épaule et je n’ose me retourner pour l’observer, voir si elle est d’accord, j’y vais donc très en douceur, étape par étape, guettant la moindre crispation ou geste qui indiquerait que je doive retirer ma main. Je commence à caresser les doux poils de son pubis et là encore, je ne sens ni rejet ni rapprochement. J’hésite à continuer. Peut-être n'ose-t-elle pas me dire non ? Petit à petit, mon doigt descend le long de sa petite fente et touche puis masse son clitoris. Et finalement, je sens qu’elle repositionne légèrement ses jambes pour me permettre un meilleur accès. Je souris et mon Maître me regarde avec curiosité. Il n’a aucune idée de ce qui se passe sous la surface de l’eau et je continue à le caresser doucement. J’ai l’impression à ce moment-là de les posséder un peu tous les deux. Je m’occupe donc avec un doigt puis deux de son bouton et je le sens petit à petit qui gonfle, qui pousse les lèvres pour sortir et je suis toute émoustillée. L’un de mes doigts commence à se diriger vers son vagin et à le caresser. Mais je reste à l’extérieur, massant simplement la zone. Soudain, je sens sa main qui attrape la mienne et l’espace d’une seconde, je pense qu’elle va la retirer et me demander d’arrêter. Mais avec autorité, elle prend mon doigt et se l’enfonce dans son vagin. Mes yeux s'écarquillent et de nouveau, je sens le regard inquisiteur de mon maître. Je m’applique donc à lui pénétrer délicatement le vagin avec mon doigt. C’est une sensation extrêmement étrange que d’avoir le majeur à l’intérieur d’un sexe, chaud, humide, plein et creux en même temps. Quelques instants plus tard, V. appuie sur ma main pour m’indiquer que je peux aller plus en profondeur, plus fort. Je commence donc à la doigter un peu plus durement, à jouer avec son intérieur, sans trop savoir ce que je suis en train de faire. Je rajoute un 2ème doigt et je sens sa respiration qui s’intensifie. A ce moment-là, mon maître a compris qu’il se passe quelque chose et il s’occupe de ma chatte en même temps que de mes seins. Il fait très très chaud dans ce jacuzzi. V. respire de plus en plus fort, elle se cambre un peu.  Si ça continue comme ça, il va falloir qu’on retourne rapidement dans les coins câlins.  Est-ce une menace, une invitation? Je lui souris simplement et lui dis que je la suis avec plaisir. Elle se dirige en nageant vers la sortie du jacuzzi et je la suis en lui caressant les fesses, les jambes. Maître J. nous suit, totalement surpris. Un petit passage aux douches rapides et nous repartons dans l’escalier. Je m’assure que mon maître nous suit et je vois que V. prend le couloir du hammam plutôt que du coin câlin. Pourquoi pas après tout.  Mon maître étant un peu en arrière, je m’assure qu’il a vu notre destination et je rentre derrière elle. Je suis hésitante entre les deux et V le voit. Je lui demande si Maître J. peut venir et elle dit oui sans hésitation.  Elle s’est installée dans la salle principale du hammam cette fois, sur le banc en hauteur et lorsque je m’assois sur le banc du dessous, ma tête est pile à portée de son sexe. Maître J vient s'asseoir à côté de moi. Dame V. se penche pour m’embrasser, stoppant net les milles questionnements qui me passent dans la tête pour savoir où commencer. Comme plus tôt dans la soirée, ses baisers sont envahissants, puissants, chauds et humides. Je commence à y prendre vraiment goût et à lui rendre avec plus d’assurance. J’ai le souffle court. Timidement, je me dirige vers ses superbes seins et lui baise longuement. Maitre J. me caresse le dos doucement et cela m’excite énormément. Je commence à descendre mes baisers sur son ventre et lui dit que les préliminaires ayant déjà eu lieu, j’ai envie de descendre directement. En guise de réponse, elle appuie sur ma tête jusqu’à ce qu’elle atteigne son clitoris. J’imagine que cela veut dire oui, en souriant intérieurement.  Me voilà devant son pubis, joliment poilu, son clitoris apparaissant délicatement entre ses lèvres. J’ai déjà lécher une femme lors d’une soirée en club, mais cela avait durer un dixième de secondes et je n’avais pas ressenti grand chose. Là, je suis follement excitée mais également stressée. Vais-je savoir faire? Quel goût a sa mouille? Je suis en terrain totalement inconnu et le stress me gagne. Finalement, je me lance et commence à lécher avec ma langue. Instantanément, elle bascule légèrement en arrière et je suis heureuse de la voir réagir. Je sens avec ma langue qu’elle est très mouillée et cela me fait plaisir. Ma langue se fait plus envahissante et ses réactions s’intensifient. Elle gémit, se contracte, se rapproche, pousse sur ma tête. Je “kiffe” ce moment, j’aime cette sensation. Mon Maître en profite pour attraper mes seins à pleines mains et je suis aux anges. Je rapproche mes doigts de son vagin et commence à la pénétrer doucement. Je sens par moment la main de mon maître se promener sur mon clito et je rêve qu’il me prenne par derrière. Mais il reste sage et contribue seulement à mon plaisir du moment. De nouveau, elle attrape ma main pour que je la pénètre plus fort, plus profondément. Je lui enfonce donc deux doigts, fort, en faisant des vas et vient et elle gémit. Je la suce, je l’aspire, je la lèche, je suis totalement concentrée sur son plaisir. La sensation de ses muscles du vagin se crispant sur mes doigts est extraordinaire. Son orgasme est comme ses massages, puissant, soudain, violent. Elle se contracte en avant, emprisonnant mes doigts, avec un petit cri léger. Je suis totalement ébahie, heureuse, soulagée d’avoir pu, su la faire jouir. Je continue à la caresser quelques instants et elle m’indique à un moment de m’arrêter. Je me retourne d’un coup et me met à genoux devant mon maître pour le prendre en bouche. Cela les surprend tous les deux et les fait rire. Peu importe, j’ai envie de sa queue, je ne suis pas encore satisfaite. Je me mets à le sucer avec application, j’ai encore le goût de V. dans ma bouche, c’est totalement jouissif. Je m’applique sur sa queue, le gobant autant que possible. J’imagine que V. me regarde et cela m’excite. Mais V. ne se laisse pas intimider et se glisse derrière moi. Elle commence à jouer avec mon clito. Ses doigts le presse, le masse, le triture et elle joue avec le début de mon vagin. En quelques secondes, j’ai un orgasme puissant alors que je suis en train de sucer mon Maître et je crie sur sa queue pour ne pas hurler. Je n’ai pas pu lui demander l’autorisation de jouir, car j’ai été surprise et j’ai la bouche pleine :) . Au bout d’un moment, mon Maître me relève, il a trop chaud, et préfère que j’arrête pour l’instant. Ce soir, mon plaisir lui est prioritaire et j’en suis très heureuse. Je me retrouve donc assise par terre, entre leurs jambes nues. Je les caresse, les embrasse et je me sens totalement à ma place, dans une réelle position de soumise. Je suis totalement satisfaite de ce moment-là et c’est une image que je grave dans ma mémoire.    Au bout de quelques instants, J. décide de sortir car il a trop chaud dans ce hammam. Au fond de moi, j’espère qu’il ne m’en veux pas trop d’avoir joui de nouveau (parfois les idées d’une soumise sont un peu idiotes). Je me retrouve seule avec V., un peu ailleurs, dans un autre monde, et je continue à lui caresser doucement les jambes, les cuisses, à l’embrasser, la léchouiller.  Il va falloir que tu te calmes un peu, parce que si ça continue, il va falloir que tu recommences. Tes désirs sont des ordres Fais gaffe, il va t’arriver des bricoles.  Je prends cela comme une invitation et en un instant, je me retrouve de nouveau au niveau de son sexe. Lors de cette nouvelle session de cuni, elle est plus directive, m’indiquant comment la pénétrer, me demandant de mettre plus de doigts (j’en rajoute donc un 3ème puis un 4ème). Elle s’ouvre au fur et à mesure mais je ne force pas. Elle me demande d’arrêter les vas et vient et de simplement masser avec mes doigts à l’intérieur de son vagin. Je sens sa chatte qui pulse sur mes doigts, et je continue en même temps à m’occuper de son clito avec ma bouche. Elle jouit d’un coup, d’une seule pulsion vers l’avant, avec un cri un peu plus fort que la fois précédente. C’est fort et extrêmement satisfaisant. On reprend notre souffle toutes les deux et soudain, elle me pousse contre le dossier du banc, m’installe et se penche entre mes cuisses. De nouveau, cette sensation incroyable de sentir à peine ses lèvres sur mon clito, comme un souffle d’air, de douceur et d’un coup, une succion, un petit mordillement qui me portent aux bords de la jouissance. Elle pénètre mon vagin avec ses doigts un peu plus profondément et je suis incroyablement frustrée qu’elle ne puisse pas aller plus loin. C’est tellement bon que je ne peux me retenir de jouir dans un long cri qui la fait rire. On s’embrasse ensuite et on reste ainsi quelques instants. Je me dis qu’on a bien profité et que l’on va rejoindre mon maître, mais elle me dit qu’elle est insatiable, qu’elle pourrait baiser toute la nuit. Elle aussi est frustrée de ne pas pouvoir me prendre complètement. Je m’excuse de mon indisponibilité et que j’espère que l’idée de mes menstruations ne sont pas trop dérangeantes. Elle me dit de ne pas m’inquiéter. Cela ne la dérange pas, au contraire, elle aime le goût cuivré d’un vagin féminin et que si on était ailleurs, elle me demanderait de me rendre disponible quand même. Puis, pendant quelques minutes, elle m’explique comment s’assurer de faire jouir une femme, les signes à chercher pour savoir si cela lui convient, pour deviner ce qui la fait jouir. Nous sommes l’une contre l’autre et j’aime cette proximité, cette douceur. Je continue à la caresser doucement. Et finalement, elle attrape de nouveau ma tête et me penche sur son clito. Je me repositionne et repart à l'assaut de son mont de vénus. Je m’applique à suivre les consignes qu’elle vient de me donner, me concentre sur ses contractions, son souffle, ses soupirs. Je la pénètre de nouveau avec plusieurs doigts directement. Elle est toujours aussi mouillée, je ne sais plus si c’est l'excitation ou la moiteur du hammam. Tout à coup, un couple entre et s’installe un peu plus loin mais en face de nous. Je lui demande si elle veut qu’on arrête mais elle fait non de la tête, je me remets donc à la tâche avec application. Le couple ne nous quitte pas des yeux. De nouveau, elle jouit fort, se courbant sur moi comme après un choc électrique, mais cette fois, son orgasme se prolonge un peu en petits soubresauts.    Cette fois, nous sommes toutes les deux un peu fatiguées et l’on sort sans regret. J’ai vraiment besoin d’un verre et hâte de retrouver mon Maître. Je suis dans un nuage cotonneux et j’ai l’impression de flotter. On retrouve Maître J. à l’extérieur, il nous attend dans le couloir et je guette avec attention son ressenti. J’espère qu’il n’est pas frustré, ni déçu d’avoir dû attendre aussi longtemps. Je n’ai aucune idée du temps passé à l’intérieur, mais ça devait être long. Je sais qu’il était d’accord sur le principe, mais la réalité peut être différente. Pendant que V. prend une douche un peu plus longue que la mienne, je lui raconte en deux mots ce qui vient de se passer. Il m’indique qu’il faudra que je mette tout cela par écrit bien entendu, que je serai punie pour avoir joui sans autorisation (mais il le dit avec un grand sourire). Le club s’est vidé entre-temps, il est minuit passé. Ma soirée ne s’est définitivement pas terminée en citrouille et je suis heureuse. J’aimerai proposer à mon maître un temps tous les deux avant de partir, mais je sens qu’il est passé à autre chose et qu’il est un peu fatigué. On se pose un moment dans les canapés à l’entrée pour se remettre de nos émotions, avant de rejoindre les vestiaires. En sortant du club, j’ai l’impression de passer dans un univers totalement différent. Il fait froid, il pleut et j’ai l’impression d’être différente. Nous nous quittons sur le pas de la porte après un échange de baisers et je grimpe dans un uber. Je suis comblée, même si je reste un peu frustrée de n’avoir pu satisfaire mon maître, ou être pénétrée par l’un ou par l’autre. Mais cela laisse le champ libre pour d’autres soirées à venir. Quelques échanges de textos assez chauds avec V. avant de m’endormir me confirment qu’il y aura probablement une nouvelle session de découverte de ma bisexualité et j’en suis très impatiente. Je m’endors (très tard), le sourire aux lèvres.   
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Par : le 12/04/24
"Il la saisit alors avec férocité, il la place comme il avait fait de moi, les bras soutenus au plancher par deux rubans noirs. Je suis chargée du soin de poser les bandes. Il visite les ligatures. Ne les trouvant pas assez comprimées, il les resserre, afin, dit-il, que le sang sorte avec plus de force. Il tâte les veines, et les pique toutes deux presque en même temps. Le sang jaillit très loin. Il s'extasie et retournant se placer en face, pendant que ces deux fontaines coulent, il me fait mettre à genoux entre ses jambes, afin que je suce". Jadis, et sans nul doute de nos jours encore, le concept de perversion n’a été concevable que parce qu’il rejetait l’homme à un reflet de lui-même fondé sur le mal et donc sur la sanction divine qui en était la conséquence logique. Longtemps confondue avec la perversité, la perversion était regardée comme une manière particulière de retourner, de déranger ou de mettre sens dessus dessous l’ordre naturel du monde. Elle visait, disait-on, à convertir les hommes au vice, mais aussi à les égarer, à les corrompre, à leur éviter toute forme de confrontation avec la souveraineté du bien et de la vérité. L’acte de pervertir supposait alors l’existence d’une autorité divine. Et celui qui se donnait alors pour mission d’entraîner vers son autodestruction l’humanité entière n’avait d’autre destin que de guetter dans le visage de la Loi qu’il transgressait le reflet du défi singulier qu’il avait alors lancé à Dieu. Démoniaque, damné, criminel, dépravé, tortionnaire, débauché, charlatan ou délictueux, le pervertisseur était d’abord un être double, tourmenté par la figure du diable, mais habité du même coup par un idéal du bien qu’il ne cessait d’anéantir afin d’offrir à Dieu, son maître et son bourreau, le spectacle de son propre corps réduit à un déchet. C’est bien parce que le personnage du pervertisseur entretenait une telle relation avec l’ordre divin, que les pratiques les plus ordurières purent être élevées au rang de l’héroïsme le plus pur. Ainsi, quand ils furent adoptés par les mystiques, les rituels sacrificiels, de la flagellation à la dévoration d’immondices, devinrent-ils l’expression d’une sainte exaltation. Anéantir le corps physique ou s’exposer aux supplices de la chair. Telle était la règle de ce passage des frontières caractérisant, dans l’attitude mystique, le passage de l’abject au sublime.    "Il en fait autant à chacun de ses gitons, tour à tour, sans cesser de porter ses yeux sur ces jets de sang qui l'enflamment. Pour moi, sûre alors que l'instant où la crise qu'il espère aura lieu, sera l'époque de la cessation des tourments de la comtesse, je mets tous mes soins à déterminer cette crise, et je deviens, ainsi que vous le voyez, madame, catin par bienfaisance et libertine par vertu". Le paradoxe réside dans l'approche du concept lui-même. Quelles que soient donc ses facettes, la perversion a trait à une sorte de négatif de la liberté. Elle est la négativité de l’histoire en acte: anéantissement, déshumanisation, haine, destruction, emprise, cruauté, jouissance, mais aussi créativité, sublimation, dépassement de soi, excès. En ce sens, elle peut être aussi entendue comme l’accès à la plus haute des libertés puisqu’elle autorise celui qui l’incarne à être simultanément un bourreau et une victime, un maître et un esclave, un barbare et un civilisé. La fascination qu’exerce sur nous la perversion tient à cela qu’elle peut être tantôt sublime et tantôt abjecte. Sublime quand elle est incarnée par des rebelles au caractère prométhéen qui refusent de se soumettre au verdict des dieux ou à la loi des hommes, au prix de leur propre exclusion, abjecte quand elle devient l’expression souveraine d’une froide destruction de toute forme de lien généalogique. Par son statut psychique qui renvoie à l’essence d’un clivage, la perversion est également une nécessité sociale. Elle préserve la norme tout en assurant à l’espèce humaine la permanence de ses plaisirs et de ses transgressions. Que ferions-nous sans les pervers qui nous ont donné les œuvres les plus raffinées que la civilisation ait connu ? Que ferions-nous si nous ne pouvions plus désigner comme des boucs-émissaires, c’est-à-dire des pervers, ceux qui acceptent de traduire par leurs actes étranges les tendances inavouables qui nous habitent et que nous refoulons ? Que les pervers soient sublimes quand ils se tournent vers l’art, la création ou la mystique, ou qu’ils soient abjects quand ils se livrent à leurs pulsions meurtrières, ils sont une part de nous-mêmes, une part de notre humanité, car ils exhibent ce que nous ne cessons de dissimuler: notre propre négativité, la part inavouable de nous-mêmes.    "Le chef-d’œuvre de la philosophie serait de développer les moyens dont la Providence se sert pour parvenir aux fins qu’elle se propose sur l’homme, et de tracer, d’après cela, quelques plans de conduite qui pussent faire connaître à ce malheureux individu bipède la manière dont il faut qu’il marche dans la carrière épineuse de la vie, afin de prévenir les caprices bizarres de cette fatalité à laquelle on donne vingt noms différents, sans être encore parvenu ni à la connaître, ni à la définir". Pour les théoriciens, le danger réside comme toujours dans l'approche binaire et donc fatalement réductrice de la notion elle-même. Puisque ceux qui ne sont pas pervers et que l’on désigne comme des névrosés, il faut bien admettre qu’ils refoulent la perversion qu’ils portent en eux ou s’en tiennent à des fantasmes qui leur permettent de contourner le réel de l’acte pervers, cela signifie alors que la frontière entre la perversion et son envers est difficile à tracer. Et c’est la raison pour laquelle la notion même de perversion n’est pensable en psychiatrie, qu’en référence au double paradigme de la norme et de la pathologie, et dans la société qu’en relation avec la loi et avec la transgression de la loi. Qu’elle soit définie comme une déviance par rapport à l’acte sexuel dit "normal", pénétration génitale avec une personne du sexe opposé, ou par rapport à un déplacement quant à l’objet visé, qu’elle soit dangereusement narcissique plutôt que strictement sexuelle, comme le pensent des psychiatres contemporains, et que, par ailleurs, elle soit socialement pensée comme une déviation du sens moral, délinquance, des instincts sociaux ou de l’instinct de nutrition, elle n’est rendue possible, dans tous les cas de figure, que parce qu’elle pose à la loi la question de sa limite et à la norme celle de la validité de la psychopathologie. La perversion, est un phénomène sexuel, politique, social, psychique, transhistorique, structural, présent dans toutes les sociétés humaines. Et s’il existe dans chaque culture des partages cohérents, prohibition de l’inceste, délimitation de la folie, désignation du monstrueux ou de l’anormal, cela veut dire que la perversion a sa place dans cette combinatoire. En tant que part nocturne de l'individu et part maudite de la société, elle fut pendant longtemps l’objet d’une sacralisation. Par son statut psychique qui renvoie à l’essence d’un clivage, la perversion est paradoxalement une nécessité sociale. Elle préserve ainsi la norme en assurant à l’espèce humaine la permanence de ses plaisirs et de ses transgressions.   "Si, plein de respect pour nos conventions sociales, et ne s’écartant jamais des digues qu’elles nous imposent, il arrive, malgré cela, que nous n’ayons rencontré que des ronces, quand les méchants ne cueillaient que des roses, des gens privés d’un fond de vertus assez constaté pour se mettre au-dessus de ces remarques ne calculeront-ils pas alors qu’il vaut mieux s’abandonner au torrent que d’y résister ?". Le philosophe et économiste angevin Jean Bodin écrivait au XVIème sècle "qu'il n'est de richesse que d'hommes". Respectons cette sage pensée et cessons de disséquer continuellement les comportements humains. Les analystes perdent parfois tout bon sens à force de sonder les cerveaux. Ainsi, les adeptes des sciences cognitives, du conditionnement et du comportement ont tenté de démontrer que la perversion existait à l’état de nature, allant même jusqu’à vouloir prouver que des singes mâles qui s’accouplent entre eux seraient des invertis ou que les vaches qui parviennent à téter leurs mamelles seraient assimilables à des déviants, ou encore que, d’une manière générale, l’absence chez les mammifères de toute forme de copulation frontale pourrait être le signe d’une certaine organisation de la sexualité fondée sur la bestialité, la violence, l’agressivité, la domination et pourquoi pas la jouissance de l’autre. Moralistes et éthologistes ont d’ailleurs avancé l’idée que cette fameuse copulation frontale était le propre de l’espèce humaine, le signe d’une normalité de la sexualité humaine centrée sur la reconnaissance nécessaire du primat de la différence des sexes. Et ils en ont déduit que l’orgasme féminin n’existait pas dans le règne animal. Les uns et les autres, primatologues et spécialistes des mammifères, ont ainsi donné à cet accouplement face à face le nom de "position du missionnaire" afin de certifier qu’il aurait une partie liée avec la civilisation ou plutôt avec la mission civilisatrice de l’Occident chrétien. Si l’absence de cette position dans le règne animal a pu être comprise comme l’un des signes majeurs permettant de différencier l’homme de la bête, cela veut dire alors en contrepartie que la présence chez les humains du coït a tergo doit être interprétée comme la survivance d’un comportement animal. Pour les moralistes, ce type de copulation relèverait d’un instinct bestial, donc démoniaque ou pervers, le diable étant toujours représenté sous les traits d’un animal lubrique. De même, l’orgasme féminin pourrait être saisi, selon cette perspective, comme la prolongation d’une animalité de nature perverse. Pour les naturalistes au contraire, darwiniens et évolutionnistes, la présence chez les humains du coït a tergo ne ferait que prouver la réalité d’une continuité entre les deux règnes.    "N’ajouteront-ils pas qu’il est indifférent au plan général, que tel ou tel soit bon ou méchant de préférence. Que si le malheur persécute la vertu et que la prospérité accompagne le crime, les choses étant égales aux vues de la nature, il vaut infiniment mieux prendre parti parmi les méchants qui prospèrent, que parmi les vertueux qui échouent ? Il est donc important de prévenir ces sophismes dangereux d’une fausse philosophie". Les moralistes ont laissé de nos jours place libre aux analystes. Ainsi, quant aux psychanalystes, ils ont vu, bien souvent, dans la copulation frontale exclusivement humaine une sorte de preuve de l’existence d’un complexe préœdipien faisant de chaque homme un fils désirant fusionner avec sa mère et inversement, de chaque femme une mère transformant l’homme inséminateur en une annexe de son propre corps. La perversion n’existerait donc que comme un arrachement de l’être à l’ordre de la nature. Dès lors, à travers la parole du sujet, elle ne ferait que mimer le naturel dont elle s’est extirpée afin de mieux le parodier. C’est à quoi s’est attaché le plus flamboyant représentant du discours pervers en Occident, le marquis de Sade, en faisant du sperme un substitut de la parole et non pas de la parole un substitut de l’activité sexuelle comme le voudra Freud. Quand Sade décrit l’acte sexuel libertin, toujours fondé sur le primat de la sodomie, il le compare à la splendeur d’un discours parfaitement construit. L’acte sexuel pervers, dans sa formulation la plus hautement civilisée et donc la plus sombrement rebelle, celle d’un Sade non encore défini comme sadique par le discours psychiatrique, est donc d’abord un récit, une oraison funèbre, une pédagogie macabre, en bref un art de l’énonciation aussi ordonné qu’une grammaire. L’acte sexuel sadien n’existe que comme une combinatoire irreprésentable faite de postures dont la signification excite l’imaginaire humain. L’acte sexuel sadien est un réel à l’état pur, impossible à symboliser. Le sperme, ou plutôt le "foutre", ou encore la "décharge" y parle à la place du sujet. Mais Sade va plus loin encore. Pour le philosophe, l'acte de sodomie est utile et obligatoire.    "Il est cruel sans doute d’avoir à peindre une foule de malheurs accablant la femme douce et sensible qui respecte le mieux la vertu, et d’une autre part l’affluence des prospérités sur ceux qui écrasent ou mortifient cette même femme. Mais s’il naît cependant un bien du tableau de ces fatalités, aura-t-on des remords de les avoir offertes ?". Le propos n'est pas ici de juger l'homme Sade, ses excès et ses crimes avérés, mais d'étudier sa pensée phillosophique. Dans "La Philosophie dans le boudoir", rédigée en 1795, laquelle inclut un texte célèbre datant de 1789 ("Français, encore un effort pour devenir républicain"), il préconise comme fondement à la république une inversion radicale de la loi qui régit les sociétés humaines: obligation de la sodomie, de l’inceste et du crime. Selon ce système, aucun homme ne doit être exclu de la possession des femmes, mais aucun ne peut en posséder une en particulier. En conséquence, les femmes doivent non seulement se prostituer, avec des femmes comme avec des hommes, mais n’aspirer qu’à la prostitution leur vie durant puisque la prostitution est la condition de leur liberté. Comme les hommes, elles doivent être sodomites et sodomisées. Ainsi sont-elles soumises au principe généralisé d’un acte sexuel qui mime l’état de nature, le coït a tergo, et qui efface les frontières de la différence. Par cette obligation de la sodomie, Sade réduit à néant l’homosexualité dans la mesure où celle-ci suppose la conscience de la différence sexuelle et son possible démenti. Il chasse donc de la cité le personnage de l’inverti, celui qui n’aime que l’autre du même sexe, c’est-à-dire celui-là même qui est sensé incarner la perversion humaine la plus indomptable, au regard de la norme en outre, de la loi de l’autre. Sade propose donc un modèle social fondé sur la généralisation de la perversion. Ni interdit de l’inceste, ni sanction divine, ni séparation du monstrueux et de l’illicite, ni délimitation de la folie et de la raison, ni partage biologique entre les hommes et les femmes. Si aucune perversion n’est pensable sans l’instauration des interdits fondamentaux, religieux ou laïcs, qui gouvernent les sociétés, aucune pratique sexuelle humaine n’est possible sans le support du langage, sans une rhétorique. Quel que soit son expression, le sexe n'est jamais muet.   "Les plaisirs dont je voulais me priver ne sont venus s’offrir qu’avec plus d’ardeur à mon esprit, et j’ai vu que quand on était, comme moi, née pour le libertinage, il devenait inutile de songer à s’imposer des freins: de fougueux désirs les brisent bientôt. Pourra-t-on être fâché d’avoir alors établi un fait, d’où il résultera pour le sage qui lit avec fruit la leçon si utile de la soumission aux ordres de la providence, et l’avertissement fatal que c’est souvent pour nous ramener à nos devoirs que le ciel frappe à côté de nous l’être qui nous paraît le mieux avoir rempli les siens ?". L'approche philosophique a fait place à l'étude clinique, voire médico-légale. Il s'agissait à l'époque en effet de neutraliser les sujets réputés dangereux pour la socièté en les emprisonnant. En réalité de nos jours, c’est bien parce que la perversion est désirable, comme le crime, l’inceste et la démesure, qu’il a fallu la désigner non seulement comme une déviance, une transgression ou une anomalie, mais aussi comme un discours nocturne où s’énoncerait toujours, dans la haine de soi et la fascination pour la mort, la grande malédiction de la jouissance illimitée. Pour cette raison, elle est présente à des degrés divers dans toutes les formes de sexualité humaine. Freud est sans aucun doute celui qui a le mieux défini la notion, alors même que sur le plan psychique, il n’a guère produit d’écrits susceptibles d’éclairer la question du fonctionnement pervers. Le maître de Vienne, on le sait, n’aimait ni les psychotiques, ni les pervers. Mais c’est bien avec Sade, à la fin du XVIIIème siècle, et avec l’avènement de l’individualisme bourgeois, que la perversion non encore nommée ainsi, non encore introduite dans l’histoire de la psychopathologie, parce qu’elle avait encore affaire avec Dieu, plus qu’avec la finitude de l’homme, c’est donc bien avec cet avènement, que la perversion est devenue l’expérience illimitée d’une dénaturalisation de la sexualité. À travers l’inversion sadienne de la loi, elle est en quelque sorte désacralisée au moment même ou Dieu, comme la monarchie, est dépouillé de sa souveraineté. Et, dans le grand geste sadien de profanation sauvage, elle est abolie puisqu’elle ne défie plus rien d’autre qu’elle-même. Les visages de la perversion sont multiples et à chaque époque on a tenté de les circonscrire. À l’ère de la démocratie ultralibérale, annoncée par Sade, à l’ère de ce capitalisme postindustriel et quasi immatériel, centré sur la quête infinie de la jouissance, l’individu est roi, mais il est un roi qui n’a plus de relation sacrée ni avec un dieu, ni avec un maître, ni avec une quelconque figure d’autorité. S’il n’y prend pas garde, sa toute-puissance royale risque de n’être qu’une illusion et d’avoir pour destin de sombrer dans la démesure ou dans la déchéance.    "On vous dit à cela. La vertu est utile aux autres, et, en ce sens, elle est bonne. Car s'il est reçu de ne faire que ce qui est bon aux autres, à mon tour, je ne recevrai que du bien. Ce raisonnement n'est qu'un sophisme. Pour le peu de bien que je reçois des autres, en raison de ce qu'ils pratiquent la vertu, par l'obligation de la pratiquer à mon tour, je fais un million de sacrifices qui ne me dédommagent nullement". Puritanisme ou pornographie ? "Telle est la question" selon la formule consacrée shakespearienne. L'homme doit conserver son originalité, autrement à quoi bon ? Sans attaches à un ordre souverain, fût-il défaillant, l’individu n’est plus un sujet. Il perd sa liberté pour devenir une marchandise au service d’une biocratie. Condamné à la jouissance illimitée, c’est-à-dire à la pornographie, il ne peut alors reconstituer la loi que sous la forme perverse d’un dieu persécuteur, c’est-à-dire d’un surmoi puritain. À cet égard, la perversion est tout aussi visible dans les écrits qui prétendent la circonscrire ou la censurer, c’est-à-dire dans le discours puritain, que dans ceux qui visent à la promouvoir ou à l’exalter, c’est-à-dire dans le discours pornographique. Entre ces deux discours existe une sorte de symétrie, l’un produisant l’autre et réciproquement. Que l’on prétende abolir l’acte sexuel non reproductif au nom d’une croisade du bien contre le mal, ce qui est au fondement du discours puritain, ou que l’on impose l’obligation de jouir au nom d’un hygiénisme des corps ou d’une abolition des différences, cela revient toujours à faire de la sexualité un enjeu normatif contraire à l’essence du désir. Ainsi, le puritanisme comme la pornographie appartiennent à un ordre social et sexuel commun pour lequel la surveillance des corps prime sur l’épanouissement du désir. À l’ère libérale, où dominent ainsi ces deux impératifs, il semble bien qu’une partie du modèle sadien se soit réalisé. Dans les sociétés démocratiques, où règne l’État de droit, la victimisation de l’autre est un phénomène pervers, supposant toujours l’existence d’un persécuteur. Elle débouche sur une judiciarisation excessive des relations entre les sujets, c’est-à-dire sur une emprise toujours plus grande de l’expertise légale sur les passions de l’âme. Les individus doivent être protégés mais rien n’est plus terrible que cette surenchère de lois.    "Un incestueux, grand amateur de sodomie, pour réunir ce crime à ceux de l’inceste, du meurtre, du viol et du sacrilège, et de l’adultère, se fait enculer par son fils avec une hostie dans le cul, viole sa fille mariée et tue sa nièce. Le sage peut-il voir autre chose dans ce ramas de fables épouvantables, que le fruit dégoûtant de l’imposture de quelques hommes, de la fausse crédulité d’un plus grand nombre. Si Dieu avait voulu que nous eussions une religion quelconque, et qu’il fût réellement puissant. Ou, pour mieux dire, s’il y avait réellement un Dieu, serait-ce par des moyens aussi absurdes qu’ils nous eût fait part de ses ordres ?" Surenchère de normativité et de jugement. À force de le statuer et de le sentencier, l'homme perd toute son authenticité et finit par devenir un simple outil sans âme. À la fin du XIXème siècle, la généralisation d’une conception de la perversion en termes de choix d’objet eut pour effet de transformer de fond en comble l’organisation du sexe et de la subjectivité dans les sociétés occidentales. Car si le pervers se définit comme le malade qui peut réintégrer la norme grâce aux bienfaits de l’hygiénisme, de la psychiatrie ou de la sexologie, cela veut dire qu’il cesse d’être nécessaire à la civilisation en tant que part hétérogène ou que personnage sacralisé. Dans la société démocratique, qui instaure progressivement un droit individuel laïcisé, le pervers ne devient pensable que comme un être inférieur, anormal, handicapé ou encore invincible et donc irrécupérable. Aussi faudra-t-il tantôt le rééduquer, tantôt l’exterminer. L’implantation de la psychanalyse dans les grands pays occidentaux avait bien alors eu pour conséquence de désaliéner les pervers et d’écarter l’homosexualité en tant que telle du domaine des perversions sexuelles. L’apparition dans le DSM-III du terme de paraphilie restreignait le champ des anomalies et des déviances à des pratiques sexuelles contraignantes et fétichistes, fondées sur l’absence de tout partenaire humain libre et consentant. La nécessité se fit donc sentir pour la psychanalyse elle-même d’abandonner toute forme de thérapie "normalisante" au profit d’une clinique du désir capable de comprendre les choix sexuels des sujets dont les pratiques libidinales n’étaient plus toutes punies par la loi, ni vécues comme un péché, ni conçues comme une déviance par rapport à une norme. Le réputé pervers n’est plus ni le sujet d’une scène tragique, ni l’acteur d’un conflit dramatique, ni le protagoniste d’une histoire collective qu’il aurait intériorisée. Il est, bien au contraire, une "chose", mesurable, évaluable, quantifiable, sans histoire, ancré dans l’éternité d’une servitude volontaire. C’est pour son bien et pour le bien de la cité qu’il doit être un animal correctement dressé, un corps qui ne pense pas et ne se rattache à aucune histoire: un pervers dépossédé de sa perversion. À force de le débusquer afin de pouvoir l'étudier et de le classifier, le dissolu voit sa singularité se dissoudre dans la masse de la norme sociale. Jouissance des corps contre sujet désirant. Serions-nous tous hélas contraints à devenir des rats de laboratoire ?    Bibliographie et sources:   - Sigmund Freud, "La vie sexuelle" - Jacques Lacan, "Concept de structure" - Gérard Bonnet, "Les perversions sexuelles" - Alberto Eiger, "Le pervers narcissique et son complice" - Robert Stoller, "La perversion, forme érotique" - Saverio Tomasella, "La perversion" - Joyce McDougall, "Plaidoyer pour une certaine anormalité" - Henri Ey, "Les perversités et la perversion" - Élisabeth Roudinesco, "Visages de la perversion" - Sade, "Œuvres complètes" - Richard von Krafft-Ebing, "Psychopathia sexualis" - Georges Lanteri Laura, "Lecture des perversions" - Masud Khan, "Figures de la perversion"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/04/24
"La Soumise" est un roman érotique écrit par Tara Sue Me, traduit par Sylvie Cohen, qui plonge le lecteur dans une exploration des dynamiques de pouvoir entre un dominant et sa soumise. Situé dans le cadre fastueux de New York, le livre raconte l'histoire de Nathaniel West, un jeune et brillant PDG qui cache un penchant pour la domination, et Abby, une libraire avide de nouvelles expériences qui choisit de devenir sa soumise. Ce premier tome ouvre les portes d'un univers où la soumission n'est pas seulement physique, mais émotionnellement transformative. Au cœur de "La Soumise" se trouve la complexe dynamique entre Nathaniel et Abby. Le roman, rehaussé par un contexte BDSM clairement défini, dépasse souvent les simples conventions du genre érotique pour questionner les limites de la confiance et du consentement dans les relations de pouvoir. La relation entre les protagonistes est intense, mélangeant érotisme et émotions brutes, ce qui pousse Abby à se questionner sur sa propre identité et ses désirs. Comment ne pas penser voir dans cet ouvrage des similitudes entre "La Soumise" et le célèbre "Fifty Shades of Grey". Bien que les deux romans partagent des thèmes de domination et soumission, "La Soumise" se distingue par son approche plus directe et explicite des scènes érotiques, et par un développement de personnage qui met en lumière les conflits internes de Nathaniel, un dominant à la fois implacable et protecteur. Les critiques ont réservé un accueil partagé à "La Soumise". Certains louent le roman pour son audace et la profondeur psychologique des personnages.  D'autres, cependant, ont exprimé des réserves, pointant du doigt le traitement de Abby par Nathaniel, certains le trouvant trop extrême et dérangeant. "La Soumise" est indéniablement un pilier dans la littérature érotique moderne, offrant une histoire captivante et des personnages bien développés qui défient les normes traditionnelles des romances érotiques. Pour ceux qui cherchent un livre qui combine érotisme avec une exploration sérieuse des dynamiques de pouvoir, "La Soumise" pourrait être une lecture incontournable. Pour les amateurs du genre à la recherche d'une œuvre qui mêle passion, érotisme et introspection, "La Soumise" offre un regard nuancé sur une relation peu conventionnelle mais profondément transformative. Vous pouvez trouver ce livre dans les bonnes librairies ou sur Amazon  
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Par : le 05/01/15
Voici un article fort bien écrit que je me permets de publier, avec l'aimable autorisation de son auteur, Claude LEGENDRE Délivrez moi de moi... Quel est donc la motivation première de la soumise? Celle qui la pousse à se faire dominer dans ses relations sexuelles, jusqu'à parfois ses limites les plus extrêmes ? Sans doute parce qu'en ‘choisissant’ de perdre son libre arbitre, elle se libère ainsi de la peur primitive de l’humain envers l’écrasante responsabilité que constituent les innombrables décisions à prendre tout au long de sa vie. Contrairement aux idées reçues les femmes soumises sont presque toujours des femmes de caractère dans la vie. C'est souvent même une bonne manière de les repérer dans la vie de tous les jours ! Cette soumission consentie est pour elle un moyen de décompresser, de lâcher prise par rapport à un quotidien qu’elle aime ordinairement contrôler. Une façon d’inverser la tendance, de se laisser faire, de ne plus être en état de pouvoir réellement maîtriser cette nouvelle situation. Une sorte d’exutoire, d’oubli de soi...Sous contrainte maximale, la voici soudainement libérée de toute obligation d’action, de toutes responsabilités... Et puisqu'on décide de tout pour elle, elle n’a rien à délibérer, rien à trancher et réintègre ainsi le paradis perdu de la petite enfance ! Et un choix de transcendance spirituelle par l’oblitération du Soi qui ne passe plus par la prière enfantine, tombée en désuétude, mais par le masochisme et l’objectification sexuelle. Bien sûr dans sa jeunesse notre soumise s'est trouvée confrontée à ces fantasmes qui lui faisaient peur et honte, en contraste total avec son éducation et plus tard, avec d'éventuelles idées féministes. Combien ai-je vu ainsi de féministes s'étonner de découvrir ces penchants si soigneusement cachés au plus profond d'elles-mêmes ? Mais après avoir franchi le pas, leur regard change et elles reconnaissent que dans un cadre limite, établi à deux, elles s’épanouissent pleinement. Même si dans la vie au quotidien elles sont toujours loin d'être soumises ! Force leur est de reconnaître que dans cette nouvelle condition elles se sentent respectées, admirées, même quand elles se font cracher au visage. « Parce que c’est plus profond que ça, parce que je le veux », « Je me sens respectée parce que je me respecte, parce que j’en ai envie et que l’autre est à mon écoute. » Sans doute est-ce aussi parce que les relations avec leurs différents partenaires sont très profondes et nécessitent de part et d'autre, une implication totale de soi, contrairement aux relations classiques qui se succèdent, sans trop laisser d'empreintes sur les âmes et les corps... La confiance étant une chose essentielle dans cette relation, il faut accepter de se dévoiler totalement physiquement et mentalement, et accepter aussi tous les aspects de l’autre. Plus de tabous, les limites sont verbalisées, parfois repoussées, mais jamais dépassées sauf si les deux protagonistes l'ont souhaité. La confiance doit être totale mais suppose de se connaître parfaitement l'un, l’autre. Le dominant seul sait qu'un « non » peut vouloir dire « oui », qu'une muette acceptation peut être un signal pour aller plus loin et qu'un regard échangé peut signifier l'implicite acceptation de franchir une nouvelle étape, bien au-delà des limites convenues. Délicat : surtout pas se tromper et sentir parfaitement les besoins de l’autre... Quant à la découverte de la douleur… La soumise découvre qu'elle est relative et se teinte vite de plaisir. Oui une claque fait mal, tout comme se faire étrangler, tirer les cheveux ou se faire pénétrer « violemment ». Mais c’est une douleur recherchée, consentie, différente des autres, presque apaisante lorsqu’elle arrive ! Et quel délicieux suspense avant que la claque n’arrive ! Et quels précieux instants que ceux qui voient lorsque l'esprit s'égarer indéfiniment dans l'infini du « subspace », signant ainsi, pour au moins un instant, pour un instant seulement,le moment si rare et si désiré du total oubli du soi ! Claude Legendre
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Par : le 05/10/15
"Je vais te faire mal petite chienne" je ne peux répondre, mon attention est prise par cette voiture qui ne cesse de freiner.. Je le mérite de toute façon.. Au bout de 20 minutes interminables de "touche touche" je retrouve l'autoroute, et tente de rattraper tout ce retard.. Il est quasiment 22h, je trouve son hôtel, me gare, arrange ma robe pour cacher mes bas.. le parking est plein.. Rejoins sa chambre que je cherche.. trouve l'escalier qui mène à l'étage en dessous.. Je ne comprends pas l'endroit, mais je perçois un homme, en costume, assis dehors.. C'est lui.. je m'arrête nette. Je le regarde.. Beau comme un Dieu... L 'air sérieux imperturbable. Me fixe et fume sa cigarette.. Je suis heureuse.. Mais j'ai peur.. Descends l'escalier.. et marche à lui sans pouvoir le regarder.. Je ne note aucune réaction de sa part, pose mes lèvres timidement sur les siennes, en demandant poliment comment il va, et me tord un.. "Non, je suis très énervé" Fuyant son regard noir, je n'arrive pas à le jauger. Je pose mes affaires, fume et me perd en regardant cette Lune si claire.. Il éteint sa cigarette, ne dit rien et rejoins sa chambre, je le suit.. Me fais entrer, pose mes affaires au sol. Il me gifle sévèrement, me pousse sur le lit, saisit mon écharpe qu'il serre encore plus. Vérifie mon décolleté, me gifle à nouveau, tire et pince fort le bout de mon sein, observant ma souffrance, Me relève, saisit mes cheveux, m'embrasse passionnément.. il s'assoit sur le lit et me prend dans ses bras.. à cet instant c'est l' ivresse, des frissons me parcourent sans discontinuer.. Je le respire, le touche.. j'ai tellement envie de le serrer que je crains de le blesser... Des larmes montent en le sentant lui aussi m'étreindre comme un fou.. Sa bouche est délicieuse. Mon Dominant, retire ma veste, mon écharpe et m'agenouille à ses pieds, me fait avancer un peu plus loin et me somme de ne pas bouger. Obéissante, je patiente dans ma position d'animal. Il attache la laisse à mon collier que j'avais au préalable mis avant de partir, Divin relève ma robe à la taille, châtie sa chienne de sa longe de cuir, Le coup et le claquement m'excite profondément, tête baissée je reçois mes punitions Ses doigts me fouille, j'adore ça, j'en veux plus "tu mouilles ma Salope" Il s'arrête me place tout près de son visage, empoigne mes cheveux "Alors comme ça tu voulais que je te paie pour te baiser?" j'hoche un oui de la tête malgré ses mains ferment qui me tiennent "tu crois que je vais te payer pour te voir et te baiser salope? Réponds." - C'était de la provocation Maître - Tu as trouvé que ça? Tu te sent toute merdeuse là?... Alors écoute moi bien. Tu es ma pute.. A moi, je paie pas pour te baiser. Je serai ton proxénète. D'accord? Tu crois que tu vaut combien?" Je ne tiens pas à répondre.. " 600 euros .. Pffff...Tu vaut beaucoup plus que ça." Une claque ponctue son avertissement, il me relâche, place ma tête baissée, "Ne bouge pas." Je devine qu'il cherche ses subsidiaires. Ses mains me cambre, je n'arrive pas à décrire ce qu'il fait..Mon désir monte et s'impatiente.. Je comprends qu'une pointe parcoure mon derrière, à l'odeur, c'est un marqueur.. Que je sais indélébile.. Il s'affaire silencieux. Se plaçant maintenant devant il écrit aussi au dessus de mes seins, patiemment. "Tu sais ce qu'il y a de marqué sur ton cul ma chienne?" - Non Maître - MA PUTE. Et là? Je baisse la tête, devine des lettres capitales, mais ne vois pas son inscription. " CHIENNE parce que c'est que tu es. C'est ici qu'est ta place. Au pied de son Maître marquée comme une pute." Mon désir s'attise. J'aime tellement celle que je suis à cet instant. Mon acquéreur honore mon visage de son crachat, qu'il prend plaisir à étaler. il cambre son animal pour lire fièrement son marquage seins tendus, qu'il caresse divinement. Maître s'introduit dans ma bouche pour se faire sucer, retire ma main qui prenait appuis sur le lit afin d'éviter le moindre confort, et décide même quelques secondes après de m'entraver. Mains jointes dans le dos, bras tendues. "Lèche mes pieds." Je me soumet, et baise ses pieds ainsi, chiennement positionnée, totalement enflammée.. je le lèche sensuellement, langoureusement, longuement.. ses soupirs m'encourage... "Que c'est bon de te voir comme ça, marquée, à mes pieds. Lèche encore." Comme un accessoire il baise encore mon couloir, me bifle de sa belle queue tendue... Me doigte, mon plaisir est intense, il me fait couler sans difficulté, et sent ma liqueur se répandre sur sa main et le long de mes cuisses... Il insère ses doigts trempés dans ma bouche pour me faire gouter sa victoire.. Au sol, je découvre ma flaque. Mon Beau, Mon Maître sait m'assouvir. "Vas nous servir le champagne" Domestiquée, je le sert.. Nous échangeons un peu le temps de cette pause, courte, car à nouveau ma bouche couronne sa verge longuement, et y prends un plaisir divin. Il me retourne, et caresse mon dos de son fouet... Le pose lourdement sur l'épaule, les lanières froides glissent jusqu'au bas des reins.. J'en frissonne, cela m'excite terriblement. Ses coups se précisent, plus sévères.. je sursaute et gémis, il me visite de ses doigts "Mais tu coules petite chienne. Ecarte." A présent sa cravache tapote entre mes cuisses pour disposer d'une vue plus explicite Et corrige Sa Pute Ses coups sont impitoyables, cinglants, strict, il frappe aux mêmes endroits.. J'ai mal, mais exulte.. Le bruit du souffle, le claquement de sa badine, la douleur que Maître m'afflige, m'honore parfaitement.. Je ne veux pas qu'il s'arrête.. J'aime ma pénitence.. J'aime qu'il m'offense; Sadique poursuit ses châtiments en me placant, debout, face au mur, cambrée au maximum. Me prends soudainement, le sent merveilleusement bien, glisse en moi, et me baise comme il aime.. Violement. Comme une Salope, je me cambre plus, croise les jambes et me tord pour jouir sur ces assauts.. Il me prend aussi contre la fenêtre rideaux fermés, petite perverse espère qu'on la voit, qu'on l'entende Il bande fort.. je la sent presque totalement, continue et me pénètre profondément, par derrière sur le lit, il me fait mal, son sexe majestueux me charge, je tente de m'avancer pour qu'il me prenne moi loin.. Bel gueule est pris d'une bestialité sans pareil et ne me laisse pas la moindre chance de m'échapper.. Mes cris ne le freine pas et me baise comme il veut. Je le supplie d'arrêter, mais sa main étouffe mes supplications, mes cris. Me prend. De force. Il n'en a pas terminé; Il me retourne, met mes jambes tendues écartées pour en découdre. Son sexe est raidit au possible, il me baise aussi fort et jouit. Mourant sur mon corps.. Son ultime plaisir, vider le préservatif sur mon buste, et fait lécher tout son foutre à sa chienne. Irréelle.. Nous reprenons doucement nos esprits Un instant complice, tendre que j'affectionne tant se perpétue.. Je ne sais pas qu'elle heure il est mais je dois m'inquiéter de rentrer.. Je n'en ai aucune envie, nous fumons, buvons, bavardons.. Mais je reste totalement surprise car Maître retrouve toute sa vigueur, et ne tarde pas à empoigner mes cheveux pour lui la sucer.. Dévouée, obéissante je m'y attèle.. il bande aussi fort qu'il y a quelques minutes, j'ai peine à l'avoir entièrement dans ma gorge, mais il me force, me garde contre lui, je bave beaucoup..j'étouffe, parviens à respirer.. mais très peu de répit.. Au bord du vomissement Il décide de la cadence... baise ma bouche très fort et profondément, il ne me laisse toujours pas respirer, et parviens rapidement à me pencher pour vomir au sol.. Il exulte, et je suis totalement humiliée; Cela l'excite vraiment, il me replace, et se fait sucer à nouveau "Tu veux boire?" - Oui Maître. Bouche ouverte, j'attends mon cadeau... Je l'admire.. Ainsi fièrement sa semence jaillit. Et ne lui laisse rien avant de tout avaler.. Il est 1h30 du matin.. je n'ai aucune envie de partir.. mais finis par disparaître péniblement.. extrait http://carnetdebordduneputain.unblog.fr/
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Par : le 07/06/17
D’une très chère Amie, se posant des questions d’Etre ... à mon propre sentiment actuel… Je partage ses réflexions, ses mots et Maux… Pourquoi les gens vont-ils trop vite ? Un homme, un Dominant, un Mec, un Gentleman, un chevalier prenait le temps le temps avant... Il courtisait, charmait de ces mots et biens d'autres choses encore... Il ne montrait pas son Graal dès les premiers instants... Il n'énumérait pas ses prouesses et savoir-faire techniques dans tout domaine.... Il rassurait, Il protégeait... Avant d'avoir les faveurs de la Belle et l'emmener dans sa couche... Même les Rois les durs et rudes quand ils aspiraient Femme, même une courtisane... Ils devaient montrer Pattes blanches Seules les gueuses, pauvres et femme de petites vertus avait ce comportement...Et encore... Et La Femme, Dame, Damoiselle et courtisane... Séduisait tout autant, ou éconduisait le prétendant sans pour autant montrer leurs beaux présents de la Nature ainsi que leurs antres béantes et dégoulinantes ... Elle titillait, elle suggérait, elle charmait par leurs apparats et belles tenues et Tenues fasse aux prétendants Aujourd'hui tout est acquis... D'un Dominant, il est forcément Maître...et fait obéir de son propre statu autoproclamé D'une Soumise, elle obéit forcément car il est...et fait tout pour satisfaire l'autre au détriment d'elle-même.... (Cela s'applique aussi aux Domina et Soumis) Mais où est donc passé ces "fondamentaux" de rapports... Ces Pas de respects qui font d'une relation se construit avec Passion...Pour être vécue avec déraisons... Ces premiers instants, où la séduction est si croustillante... Cette élégance qui fait naître, à mesure du temps l'envie d'Etre, l'un pour l'autre... L'un offrant alors la Protection, l'autre offrant le Don de soi Pour que cette vie à Deux, ou plus, soit si Respectueuse, si prenante, si Luxuriante, si Décadente... Mais si somptueuse et enivrante.... Tout fout le camp....Revenons aux Fondamentaux...Non ?
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Par : le 22/10/19
"Il n'y a que deux conduites avec la vie:ou on la rêve ou on l'accomplit ". René Char.Poésies (1907-1988) En littérature, il existe des chemins hasardeux,et reconnaissons,qu'il faut une certaine audace, pour tenter d'examiner avec circonspection et objectivité,sans attiser la polémique, l'influence du Marquis de Sade, dans l'univers du BDSM,au début du XXI ème siècle. En effet,la réflexion ne doit pas se contenter,de légitimer sans recul,les excès cruels de l'homme et la perversité de sa pensée,ou de les rejeter en bloc,mais de les comparer,d'une part à l'idéologie classique fondée sur la liberté et le respect de l'individu,et d'autre part,à la réalité des pratiques contemporaines du BDSM,fondées fondamentalement sur le principe de base du libre consentement. Ces réserves émises,Il apparaît cependant illusoire d’aborder l'univers du BDSM,en occultant totalement l'oeuvre et la personnalité du Marquis de Sade. Tant,la mémoire de l'écrivain,libertin,pervers,cruel, amoral mais auteur fécond,libre penseur,précurseur et talentueux,semble dominer de son aura,ce monde étrange et fascinant. Les adeptes du sadomasochisme,en grande majorité,ont fait de lui,dans leur mode de vie et leurs pratiques,leur figure tutélaire. Sa création littéraire et de fait,l'homme,représentant pour eux,bon gré mal gré,la quintessence même de leur philosophie et de leurs jeux sexuels. De même et plus largement,son nom,associé à celui de Léopold Von Sacher-Masoch,écrivain et historien autrichien,est à l'origine du terme sadomasochisme. Mais si,de son patronyme,fut issu au XIX ème siècle,le néologisme sadisme,considéré en psychiatrie,comme une perversion, gardons en mémoire,cependant,que l'auteur de "La philosophie dans le boudoir" en ignorait l'existence même. Il n’a jamais connu ce mot, mais a théorisé avec talent, sur les passions,les goûts cruels, les plaisirs de la torture,se contentant d'employer,dans ses récits,le mot "pervers". Car, c'est le psychiatre allemand,Richard von Krafft-Ebing qui,dans une approche psychanalytique et clinicienne, l'inventa. Conduisant à entretenir, depuis des controverses passionnelles interminables, incarnant un Sade nouveau,véhiculant tous les fantasmes et légendes,et bien souvent engendrant, un personnage,totalement différent de l'original. Représenter Sade,positivement ou négativement, par un concept scientifique,de surcroît,à l'acception, totalement galvaudée de nos jours,conduit fatalement à caricaturer sa pensée en la dénaturant. La question de l'influence mémorielle de la pensée sadienne sur l'univers du BDSM moderne nécessite de rappeler quelques notions. Mode de vie,ou philosophie,c'est à la base,une orientation sexuelle, réalisée entre adultes consentants, comportant des pratiques de discipline, de domination et de soumission et/ou de sadomasochisme n'engendrant,en théorie, aucun préjudice physique ou moral pour les pratiquants. La relation D/S,basée sur la confiance et un respect mutuel,peut se réaliser à long ou à court terme,de façon personnelle ou anonyme,dans lesquels, les partenaires peuvent s'explorer émotionnellement à l'infini. Une relation D/S peut être sexuelle ou non, intime ou anonyme, contractuelle,par écrit ou non. Le safeword (mot de passe) permettant de mettre fin à la séance,quand la personne soumise se sent en danger ou souhaite simplement y mettre fin,peut s'avérer utile voire indispensable selon l'intensité de la séance. Loin d'être exhaustive, la liste des pratiques se résume ainsi: le bondage,l'enfermement,la flagellation,l'utilisation de pinces,de ventouses ou de roulettes,la pose d'aiguilles,de glaçons ou de cire,la dilatation et fisting,l'urtication,l'urolagnie,la scatologie et les lavements. La D/S peut enfin inclure la servitude domestique qui peut devenir sexuelle,la chasteté forcée,et atteindre le stade de la déshumanisation,où le ou la soumise est considéré(ée) comme un animal ou objet. Le fétichisme peut se définir,comme une fixation monopathique,d'adoration et de recherche, d'une satisfaction sexuelle sur une partie définie du corps ou d'un comportement. Tous les fétichistes ne sont pas soumis et tous les soumis ne sont pas fétichistes. Peuvent être également cités,le facesitting,le BBW,le dog training,le poney girl et le travestissement (cross-dressing). Aucune de ces pratiques n'implique obligatoirement en principe, le passage à l'acte sexuel. Cependant, il arrive très souvent de voir ces activités dénaturées,et représentées, comme de simples composants sexuels à fort caractère érotique. Conservons surtout à l'esprit que le BDSM est un choix personnel,émanant d'une volonté autonome,et revêtant des formes différentes selon les individus. L'univers existe pour deux protagonistes,le concepteur,dominant ou dominante et celui ou celle,le soumis ou la soumise qui l'accepte librement. En résumé, il y a autant de versions de BDSM,que de pratiquants. La diversité fait sa richesse. La part d'héritage de Sade dans le monde du BDSM contemporain,au delà de tout débat passionnel,de mysticisme ou de denigration,de légende dorée ou noire, pose la question de la possibilité de reproduire ou non, son univers réel couplé d'une imagination allégorique, sur la pratique moderne du sadomasochisme. Compte tenu de la cruauté qualifiée de ses actes,historiquement établie,et de l'absence patente de consentement de ses victimes, la réponse est clairement non. Écrivain libertin talentueux,ou fieffé scélérat débauché,le Marquis de Sade brille,dans sa tentative désespérée, de mettre à bas,en tant qu'esprit libre et vagabond,un ordre social et religieux,en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre, inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini,déshumanisant les corps,explore les abîmes sombres de l'âme. "L’imagination est l’unique berceau des voluptés, elle seule les crée, les dirige;il n’y a plus qu’un physique grossier,imbécile, dans tout ce qu’elle n’inspire ou n’embellit pas". Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/10/19
Ou je devrais peut-être mieux dire: «Qu’est-ce qui pousse un homme à permettre et même à encourager une Femme à enfermer sa virilité dans un dispositif expressément conçu pour la rendre inutile jusqu'à ce qu’il soit enlevé ?». Eh bien pour moi… la clé est dans la fin de cette phrase ... "jusqu'à ce qu’il soit enlevé ». La chasteté en elle-même n'est pas si intéressante. Évidemment, les dispositifs (les ceintures et les cages) exercent sur moi une certaine fascination mais tant que je pouvais les mettre et les enlever à volonté, ils ne sont rien de plus que des jouets coûteux. Si on m’enlève cette capacité, alors là, le jeu change du tout au tout… Toutes les dispositifs que j’ai eu portés et que je porte encore sont réels, entièrement fonctionnels et aussi sécurisés que possible. Dans tous les cas, le seul moyen pour en sortir est d’avoir la clé ou de le détruire. Ce n'est pas quelque chose que je ferais à la légère, sachant non seulement le prix payé pour le faire fabriquer à mes mesures, mais aussi le prix à payer vis-à-vis de ma Dame ! Je n’ai jamais, jamais eu une clef de réserve. Le jeu d’être verrouillé en en serai complètement faussé... Si j'avais une clef, j’aurais toujours le contrôle et ma Dame ne l’accepterait simplement pas. Donc toutes les clefs doivent et sont en sa possession. Cela implique pour moi de placer ma confiance totale en ma Dame qui va les gérer... Je sais qu’Elle peut, selon Son Désir, me rendre très très facilement la vie très très difficile. Ce genre de confiance nécessite une relation 24/7. La chasteté n'est pas vraiment quelque chose qui se prête à des sessions occasionnelles. Elle fonctionne que dans le cadre d'un mode de vie bdsm. Le moment où la clé est tournée dans la serrure et que je n'ai plus aucun moyen facile de sortir du dispositif est le début de l'aventure. Un frisson me parcourt suivit d’un long moment de panique ; même après plus de 20 ans de pratique… Qu'ai-je fait ? Pourquoi ? Mais c'est trop tard, bien trop tard. Il est trop tard parce que ma Dame qui m’a verrouillé à une volonté d'acier. Elle est totalement imperméable aux appels à la pitié... et croyez-moi sur parole, après plusieurs semaines de chasteté, je sais supplier, plaider ma cause et ramper pour en sortir ! C'est ça la chasteté. Ce n'est pas qu’une question de sexe. Il ne s'agit pas que de déni de sexe. Tout est question de contrôle. J’ai remis le contrôle absolu, non seulement de mes organes les plus intimes, mais de mon esprit, de mon corps et de mon âme. Je sais que je finirai par en sortir, mais sans jamais savoir quand, ni comment, ni pourquoi. Ne sachant jamais si ce qu’il m’attend est un orgasme réel, ruiné ou refusé. Ne sachant jamais si je vais baisé ou être baisé... C’est ça la chasteté. Rien d'autre que je connais ne donne un tel niveau de contrôle à ma Dame sur moi. En étant verrouillé 24/7, je ne suis jamais libre de son contrôle. Le dispositif est toujours là, qu’Elle soit là ou absente. Il fait toujours preuve de la même volonté d’acier, que je le veuille ou non. La question du choix est « Choisir d'abandonner le contrôle, ne jamais savoir quand il sera relâché, pour combien de temps et à quelles conditions ! » C’est ça de la chasteté. Ce n'est pas facile. C'est très frustrant, parfois inconfortable, parfois douloureux, parfois embarrassant, humiliant, dégradant mais toujours toujours très présent. Il n'y a pas de temps libre, pas de pause, pas de mot de passe qui va l'arrêter. C'est un échange d'énergie complet et total dans sa forme la plus basique et brute. Certes, ce n'est pas pour tous les hommes et les Dames qui maîtrisent à la perfection ce niveau de contrôle ne sont pas légion, même si Elles n’ont pas besoin d’être en mode « Dominatrice » 24/7. Le dispositif se charge parfaitement de la suppléance ; je l'appelle d'ailleurs ma Petite Dame. Leur motivation ne répond non plus pas à une règle unique ! Chacune a son vécu et ses envies. lulu
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Par : le 02/01/20
Lorsque nous entrâmes dans la maison, ma Maîtresse m'annonça devant les deux hommes que cette journée serait inoubliable pour moi. Je me retrouvai attachée à la croix de Saint André, dans une position d'écartèlement extrême. Elle commença à me fouetter sur tout le corps en insistant sur mes seins, auxquels elle vouait un véritable culte. Puis, ce fut au tour des deux hommes de me faire l'honneur de me battre. On me détacha avant de me placer dans un carcan afin que mes deux orifices, parfaitement disponibles, puissent être investis. Je fus possédée par l'ensemble des invités, y compris par Maîtresse Sophie, ceinte pour l'occasion d'un gode ceinture. Un long silence suivit, sans que je puisse me défendre, dans cette position qui favorisait l'examen de mes reins, le doigt de ma Maîtresse s'enfonça dans mon anus, m'arrachant un véritable cri d'horreur. Le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur mes lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que ma bouche fût imprégnée du goût âcre de ma cavité. Je ne pus réprimer une nausée de dégoût, principalement causée par l'humiliation que je ressentais. La littérature érotique permet aux femmes de sortir de la passivité sexuelle pour affirmer pleinement leurs désirs. Leur libre choix comporte une forte dimension érotique dans la soumission. Mes expériences alimentent le récit. Certaines n’avaient pas attendu la fin des années soixante pour se manifester. Toute une littérature nouvelle, d’abord marginale, s'est développée hors institution. C’est par un discours spontané, parfois sauvage, que les femmes s’interrogèrent sur leur rôle, dans le couple, la famille, la société, qu’elles énoncèrent leurs aspirations, leurs désirs. Cette écriture militante, caractéristique des textes féminins de conquête, gagna d’autres territoires, sacralisés de longue date, où dominaient le bon ton et la retenue attachés à leur rôle. Lorsqu'elles tentèrent alors de mettre en mots, le vécu spécifique de leur féminité, elles franchisèrent le pas et osèrent enfin exposer leur sexualité. Pour dire leur corps, le désir, les caresses, la jouissance sur un autre mode que celui du sentiment ou de l’émotion, elles s’approprièrent un langage averti, audacieux autant qu’inventif. Lorsque Françoise Mallet-Joris publia "Le rempart des béguines", elle avait à peine vingt ans et transgressa, avec ce premier roman, toute une série de tabous. D'ordre sexuel bien entendu, en évoquant la liaison d’une toute jeune fille avec la maîtresse de son père, mais aussi familial et social, dans le cadre d’une famille bourgeoise et d’un milieu provincial étriqué. La découverte de la sexualité et de l’homosexualité dégage pour cette adolescente davantage de charme que de trouble transgressif, Il s’agit bien d’une histoire d’amour, mais c’est le plaisir qui est mis en avant, complet, total et bien loin du sentiment. Les auteures de romans érotiques se singularisent par bien des aspects. Elles s’approprient désormais des domaines où elles n’auraient pas osé s’aventurer, il y a quelques dizaines d’années, sinon par provocation. Il est fréquent à ce jour que les femmes se spécialisent dans l’érotisme, voire qu’elles y excellent. Souvent couplée au besoin de se dire, chez elles, la parole sur le sexe se diversifie, se nuance, devient une parole sexuée ou genrée. Il n’y a plus de honte, en l’occurrence, à la qualifier de  "féminine." Mais les écrits de femmes vont bien au-delà. Le plus intéressant est sans doute qu’elles travaillent le corps même du littéraire, et subvertissent les genres ou les classes de textes. Introduire la thématique sexuelle dans le roman révèle souvent quelque aspect de la personnalité de l’auteure qui produit le texte sans pourtant toujours parler d’un investissement de l’intime. Quelle que soit la part de soi engagée, la fiction est un alibi confortable pour celle qui désire jouer de l’équivoque, entre le vrai et l’imaginaire entre lesquels elles peuvent seules distinguer. Il en va tout autrement de ces écrits émergeant dans un contexte de permissivité sexuelle et scripturale. Le réalisme nouveau se passe de la scène et des décors. Nul besoin de mettre en évidence une intériorité qui ne demande qu’à s’exhiber. Il arrive ainsi que le texte dévoile au plus près celle qui l’énonce. Comme la vie sexuelle fait partie de ce qu’elle veut montrer, la femme de lettres s'engageant dans cette voie va rejeter toute précaution ou pudeur, pour oser dire ce qu’elle a osé faire, même dans un contexte familial et social, professionnel parfois. Au danger éventuel qui la menace, elle oppose le primat de sa volonté individuelle. Si elle s'aventure de l’obscénité vers l’exhibition, c’est pour répondre à un besoin impérieux de se découvrir à soi-même bien plus que s'offrir à quelque voyeurisme que ce soit. Les françaises Christine Angot et Catherine Millet en ont fait la démonstration par leurs écrits, d'un différent niveau, reconnaissons-le, dans le dévoilement de leurs choix et comportements sexuels. Mais laissons au public le soin d'apprécier et de juger leurs récits. Quelques autres, comme Virginie Despentes, Catherine Breillat, ou Eva Delambre ont fait reculer les limites de la représentation de la sexualité et de sa dialectique. Caroline Lamarche et Nathalie Gassel ont produit des textes forts sur le sexe. Elles ont évoqué les rapports entre les sexes, entre les êtres, et bouleversé les discours sinon les valeurs de leur milieu. Caroline Lamarche se tient à côté de l’autobiographie, en privilégiant le jeu avec l’imaginaire et la poésie. Nathalie Gassel se désigne plus nettement, affronte durement sa réalité, cherche sans discontinuer à la définir au plus près et en fait le socle de sa réflexion existentielle et scripturale. Caroline Lamarche ose donc associer érotisme et subversion, amour et sadomasochisme dans une relation d'une beauté stupéfiante. Ses textes se situent en dehors des conventions de tous ordres, Dans "La nuit l’après-midi",elle décrit précisément des rapports sexuels sadomasochistes dépourvus d’amour, comme une expérience quelque peu aléatoire, la réponse à une annonce, mais qui se vit en contrepoint peut-être libératoire d’un attachement amoureux. Les rencontres sont minutieusement relatées et le récit des séances n’épargne aucun détail, quant aux attitudes, aux accessoires, aux dommages et à leurs conséquences. D’une humiliation imposée, elle entend faire une humiliation choisie. Se soumettre serait finalement une façon de se maîtriser, et de dominer une situation dès lors qu’on peut la mettre en mots. Qu’en est-il de ce plaisir sexuel intense, attaché à une pratique mais surtout à un être ? Il est en définitive, si l’on en croit le texte, avant tout cérébral, lié aux mots, reçus et donnés. Dans cet élan vers la jouissance, il y a la volonté de la jouer contre la souffrance de la privation: toute volupté est à atteindre et le sexe, le "rien" du sexe en est l’instrument le plus abordable, même s’il est le plus sérieux de l’être, L'auteure diversifie les approches vers son objet: tantôt elle en minimise l’enjeu tantôt elle le sublime, l’idéalise et y ajuste son propos. À défaut de philosophie, elle tente d’appréhender une formule intellectuelle, rendant sensible la totalité de son être au monde, car elle veut donner une voix à ce potentiel sexuel. Pauline Réage attendit d'avoir 87 ans pour avouer d'être l'auteur de Histoire d'O, récit fantasmatique, métaphore de la jouissance dans l'avilissement, vulnérabilité qui nous atteint lorsque nous sommes amoureux. Violette Leduc, dans "Thérèse et Isabelle" (1966) longtemps censuré, décrit avec une grande liberté de ton, la passion intense entre deux jeunes filles, classique de la littérature lesbienne. "Emmanuelle", œuvre majeure, féministe et libertine, invitant à penser autrement, à vivre le plaisir au présent, à s’épanouir dans un érotisme radieux frontalement opposé aux normes pornographiques actuelles. Vinrent ensuite "Vénus Erotica" (1977) d'Anaïs Nin, par nous déjà étudié. Puis "La Femme de papier" (1989) de Françoise Rey, roman libertin dédié au plaisir féminin. Ensuite, "La nuit, l'après-midi" de Caroline Lamarche, (1998). En 2004, "Ma reddition" de Tony Bentley, enfin  "Nu intérieur" en 2015, de Belinda Canonne. La jouissance et l’imaginaire érotique autonome des femmes ne sont plus occultés en Littérature. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir, suivie par Pauline Réage et "Histoire d'O" ont ouvert la voie. Catherine Robbe-Grillet, femme du célèbre écrivain, maîtresse de cérémonie sadomasochiste, a écrit de très beaux textes. Désormais, l’érotisme ne se réduit plus à l’assujettissement de la femme. Il devient possible d’envisager un rapport ludique, joyeux, décomplexé à la sexualité, de libérer les consciences en même temps que les corps, d’apporter un certain vent de liberté. La littérature érotique présente des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement amoureux. Le langage des auteures se libère des précautions chastes et de leurs illusions. L’érotisme devient même un art de vivre et la voie d’accès au bonheur humain. Le mouvement d'émancipation débouche malheureusement vers la banalisation du cinéma pornographique. Il réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité dans laquelle la femme demeure un simple objet sexuel. Le schéma pornographique occulte le raffinement, la multiplicité des désirs et des plaisirs féminins. La sensualité et la volupté disparaissent. L’érotisme a perdu ses lettres de noblesse au profit de la toute puissance de l'industrie pornographique, du culte de l’organique direct qui dépoétise, appauvrit et déshumanise le rapport aux choses de l’amour. Les femmes apportent de la fraîcheur à la littérature érotique, en brisant les codes et les rapports de domination préétablis. Les récits féminins les présentent comme assumant leurs propres désirs, ne se contentant plus d’une posture passive; elles enrichissent l'érotisme. Dans l'écriture comme dans la vie, il est essentiel de toujours se donner sans réserve. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 27/01/20
En France, au début du xxie siècle, la littérature féminine populaire, jusque-là traditionnellement sentimentale, est devenue érotique. On pourrait voir dans cette nouvelle écriture féminine et son dire érotique, un double défi: s’emparer d’un sujet longtemps tabou et occuper un territoire précédemment réservé aux hommes. Éros est dans l’air, à notre ère. Vit-il un âge d’or ? Si l’on considère le déploiement de l’érotisme dans la littérature féminine populaire contemporaine et les articles et émissions consacrés à ce phénomène, on peut y voir, sans nul doute, une période faste. Distribuée longtemps sous le manteau, la fiction érotique s’est démocratisée et évolue à l’avenant, en expansion et en évidence sur les étalages et dans les vitrines. Quant au marché du livre, la production et la consommation de ce type d’écrits tiennent le haut du pavé et les libraires contribuent à sa considérable diffusion. Nous assistons donc à une profonde transformation de la littérature féminine populaire en France, où les scripts permettent l’apparition d’une subjectivité désirante au féminin. Une des conséquences de cette parole féminine est d’abord linguistique: plus de dentelles pour nimber le désir comme à l’âge classique du roman d’amour obsédé par les bienséances et le happy end. Par la libération de la parole et celle des pratiques sexuelles, les auteures sont devenues plus égrillardes: leurs écrits traitent à présent du sexe en termes crus, évoquent des expériences souvent peu communes dans une langue facile d’accès et primesautière. Le corps nu y est banalisé par son omniprésence: les pudeurs du discours ont disparu. Cet exhibitionnisme s’explique tout à la fois par le désir de satisfaire le voyeurisme du lectorat et le plaisir d’offrir son texte comme on donne son corps. "Nous voici arrivés à l’âge masturbatoire de la littérature", écrit Xavier Deleu. Le désir est compulsif, le sexe un besoin pressant, Les héroïnes délurées de la littérature post-moderne se libèrent de leurs pulsions charnelles. Dans les scènes de copulation, tout se passe comme si, pour affirmer la verdeur du désir féminin, les auteures se sentaient obligées de détailler la mécanique de l’acte sexuel. Les romancières et la littérature féminine populaire s’adaptent à la nouvelle explosion des fétichismes et des obsessions. Dans la société contemporaine où la femme assume ouvertement ses pulsions, se livre aux pires turpitudes sans craindre les foudres d’un ordre moral désormais révolu, une nouvelle époque s’ouvre et donne une force noire au sexe. Le récit lubrique féminin, écrasé par la banalisation du sexe, est obligé d’aller aux extrêmes pour espérer frapper les esprits, appâter le chaland et parvenir à lutter contre la concurrence des images des films pornographiques et des sites web trash. Ne restait donc plus qu’à trouver le moyen, par des œuvres aguicheuses, de toucher un public de plus en plus large. Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont désormais inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis. Ainsi, la "littérature-viande" se déleste de ce qui est trop complexe pour aller à l’essentiel et plonge dans des passions fortes pour en finir avec les plaisirs fades. Les jouissances de l’héroïne sont inséparables d’une sexualité violente et du sadisme de l’amant qui multiplie les expériences lubriques pour l’emmener au cœur de pratiques à sensations fortes. Le roman féminin érotique est entré dans l’ère de la spécialisation: latex, BDSM, bondage, etc, Aucun insolite sexuel n’y est omis. Il y a là une nouvelle écriture érotique féminine, celle de la douleur et de la cruauté, d’une sexualité de la domination et de la soumission qui s’inscrivent en faux contre les évolutions libérales des sociétés démocratiques. Une mise en écriture d’expériences sexuelles débridées et une pratique à haute dose d’une obscénité fleur bleue mêlent mots doux et termes orduriers. Avant, de telles scènes, passées sous silence, existaient en creux dans les récits; à présent, elles occupent des chapitres entiers. Le roman érotique féminin est bel et bien un avatar novateur du roman sentimental traditionnel:il a su adapter son contenu afin d’être en adéquation avec le monde contemporain. La clé du succès du récit féminin de l’étreinte réside en un juste dosage entre le SM et le côté fleur bleue. Et cette version hot de Cendrillon évoque le mélange de deux imaginaires, celui du X et celui du sitcom. D’aucuns attribueront ceci à la difficulté d’innover dans un domaine par définition immuable on seulement la mécanique des corps n’a pas varié depuis les origines, mais les imaginaires érotiques qui ont nourri les littératures légères du libertinage comme celles du xxe siècle sont globalement restés les mêmes. Pour réussir à imposer une écriture originale, il faut un imaginaire hors norme, une fantasmagorie singulière qui est le propre des grands auteurs. Y a-t-il néanmoins des procédés spécifiques de l’écriture de l’érotisme au féminin?? Sarane Alexandrian et Francesco Alberoni voient, tous deux, de notables différences entre les textes lubriques féminins et masculins: l’homme étant davantage animé par des rêves de possession alors que celui du deuxième sexe est supposé faire davantage la part belle au désir de fusion, les textes "masculins" seraient plus dans la recherche de l’efficacité, dans l’envie d’aller à l’essentiel. La progression du désir que l’on trouve dans l’écriture féminine n’intéresserait pas les hommes; seules les romancières décrivent tout le chemin qui mène au lit. Quand le masochisme devient, comme ici, sentimental, il correspond bien plus au code du roman sentimental qu’à celui du véritable roman érotico-pornographique. De femmes-objets, ces dernières sont devenues aujourd’hui des femmes-sujets qui construisent et assument, via leur sexualité, leur manière d’être au monde. Affranchies des luttes qui ont mobilisé leurs mères et leurs grands-mères, et du stigmate de l’infériorité longtemps attribué à leur sexe, ces auteures ont le sentiment d’être libres de choisir leur existence, leur carrière, leur manière de s’approprier leur corps et celui de vivre leur sexualité. On peut néanmoins se demander si le libre arbitre est devenu pour les femmes un fardeau dont elles voudraient se délivrer par des fantasmes de soumission ou s’il faut y voir, au contraire, un signe de la liberté d’accéder enfin, sans complexes, à leur propres désirs. Or, qu’il soit le signe de l’échec ou du triomphe du féminisme, ce qui frappe dans cet érotisme nouveau, c’est à quel point, il est le symbole d'une littérature prometteuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 10/02/20
Histoire d'O de Pauline Réage est certainement l'un des romans les plus controversés du XX ème siècle. L'ouvrage porte en effet, tel un stigmate, l'étiquette, dans son cas assez problématique, d'érotique, voire même de pornographique, ce qui a eu, et ce qui a hélas encore pour conséquence d'attirer un certain lectorat amateur de sensations émoustillantes souvent déçu par "l'inconcevable décence" du texte, et de repousser un autre lectorat, académique qui se permet alors d'en critiquer la moralité en négligeant injustement la forme. Toutefois, dans des zones médiates, un autre lectorat pourrait produire une nouvelle lecture peut-être moins teintée de mépris ou d'excitation, et certains articles écrits sur "Histoire d'O" sont en ce sens tout à fait remarquables et académiquement très riches, comme par exemple ceux de Léo Bersani ou de Brigitte Purkhardt, et en particulier celui de Gaétan Brulotte qui met au jour les stratégies étonnantes d'une œuvre qui "apparaît comme un texte rusé, détourné." De la ruse à l'intelligence, il n'y a qu'un pas que franchira le lecteur averti dans une prospection poussée de la narration subtile, réfléchie, maîtrisée et incontestablement, intelligente que nous a offerte Pauline Réage. Mais qui sera le lecteur averti ? Il, ou elle, devra être capable de dépasser l'attirance ou la répulsion, ou simplement la curiosité, provoquées par l'étiquette sulfureuse préalablement plaquée sur l'œuvre. Le lecteur averti ne pourrait, par exemple, se permettre d'aborder et surtout d'analyser ce texte à travers certains filtres de subjectivité, de préjugé, et d'opinion personnelle sur le faux problème de la moralité, douteuse dit-on, d'une histoire qui a dérangé et qui dérange encore. C'est d'une écriture de la plus haute qualité qu'il s'agit dans Histoire d'O, un récit qui nous montre finalement qu'il y a un esclavage du texte et s'applique à en dévoiler les secrets, à en mettre au jour les limites, à en sonder les possibilités transgressives. En étudiant la structure narrative de ce récit, il est admirable de découvrir que la forme même de la narration prouve qu'Histoire d'O possède une chair littéraire plus délicate que ne le perçoit en général l'opinion publique ou académique Le roman a été écrit pour plaire et non pour provoquer ou repousser. Le récit utilise ainsi un nombre de ruses rhétoriques qu'un texte pornographique courant ne le fait. Il est triste de constater une telle hostilité, pour ne pas dire une véritable haine, envers une œuvre qui, au contraire, marque un tournant important de la littérature féminine, de sa libération. Histoire d'O n'est pas un livre qui énonce des arguments faciles, mais au contraire qui pose des questions complexes sur les relations entre hommes et femmes, d'une part, et sur l'écriture, en particulier féminine, d'autre part; leurs réponses ne sauraient se limiter à un simple rapport de sadomasochisme. C'est peut-être l'un des plus beaux romans écrits par une femme. Sir Stephen est bien un meilleur maître que René qui n'apparaît jamais, et on le voit clairement quand on relit le livre, comme un maître cruel, pas même comme un maître tout court. Il est au contraire assez insignifiant, à la limite de la sensiblerie adolescente. Il refuse de fouetter O. Le pouvoir qu'O gagne en devenant l'esclave de Sir Stephen, c'est celui de provoquer le désir, et même de se faire aimer, d'un homme puissant en apparence qui valide en quelque sorte sa "désirabilité", en d'autres termes, qui la valorise. Ce serait une erreur de penser qu'O est un être faible allant inexorablement vers la destruction, vers l'annihilation, car au contraire d'aller vers le néant, le rien, elle va vers le tout. Sa servitude apporte à O une force tranquille, un équilibre qui, au contraire de l'aliéner, la rend à elle-même, au respect d'elle-même. Elle se sert donc de ces hommes, ceux de Roissy, René, Sir Stephen, pour s'élever, et sans aucun doute s'élever au-dessus d'eux. Il faut être sensible au fait que ce sont les hommes, et les hommes seuls, qui n'ont pas droit à la parole dans le roman, ce qui semble avoir été souvent manqué par la critique. Si l'on accepte la domination d'O dans la narration, on ne peut plus la considérer comme le néant que représente son nom. Elle ne peut être ce zéro, ou plutôt elle ne peut être uniquement cela. Beaucoup ont fait l'onomastique d'Histoire d'O et certains ont trouvé des choses intéressantes. Pour certains auteurs, O est Ouverte, Obéissante, Objet, et Orifice. O, c'est aussi le cercle, l'anneau trop petit que porte O à son annulaire, les anneaux des colliers et des bracelets, eux-mêmes anneaux de cuir, puis de fer, mais aussi et surtout "l'anneau de chair", "l'anneau des reins", c'est-à-dire l'anneau anal. Le cercle génère ainsi de multiples signifiants pour rejoindre irrémédiablement l'encerclement de la narration par le narrateur qui commence et termine le récit en laissant la parole à O au milieu. O, à l'instar de la chouette dont elle porte le masque à la fin du roman, est tout autant proie et prédatrice avec Jacqueline, et il serait faux de la réduire à un archétype triste et sordide du sado-masochisme, qui n'est pas un terme satisfaisant pour exprimer l'œuvre de Pauline Réage. O, objet, ou orifice, appartient à un autre monde, un monde mêlant inspiration ésotérique et talent littéraire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/02/20
"Nous autres libertins, nous prenons des femmes pour être nos esclaves; leurs qualités d'épouse les rend plus soumises que les maîtresses, et vous savez de quel prix est le despotisme dans les plaisirs que nous goûtons; heureuses et respectables créatures, que l'opinion flétrit, mais que la volupté couronne, et qui, bien plus nécessaires à la société que les prudes, ont le courage de sacrifier, pour la servir, la considération que cette société ose leur enlever injustement. Vive celles que ce titre honore à leurs yeux; voilà les femmes vraiment aimables, les seules véritablement philosophes." La philosophie dans le boudoir (1795) Depuis longtemps, Sade a une réputation sulfureuse; cette réputation a précédé l’écriture de l’œuvre. Qui n’a pas entendu parler du jeune marquis fouettant des prostituées à Marseille, distribuant des bonbons à la cantharide ou blasphémant, découpant des boutonnières dans la chair de Rose Keller à Paris ? Qui n’a pas entendu parler de Sade enfermé treize ans à Vincennes puis à la Bastille par lettre de cachet délivrée à la demande de sa belle-mère et libéré en 1790 quand la Révolution a supprimé les lettres de cachet ? Bourreau ? Victime ? Cette réputation enflamme l’imagination. On accuse Sade, on défend Sade mais qui lit Sade ? En réalité, peu de monde. S’il est un dénominateur commun à tous les esprits libres n’ayant eu pour seule exigence que celle de dire la vérité, quitte à heurter conventions, mœurs et opinions dominantes, c’est sans doute celui d’avoir subi les épreuves de l’ostracisme, de l’anathème, voire de la peine capitale. Le cas de Socrate, condamné à boire le poison mortel de la ciguë, aussi bien que ceux de Galilée, Diderot, Voltaire, ou plus récemment encore, Antonio Gramsci, tous ayant souffert du supplice de séjourner derrière les barreaux, viennent témoigner de la constance historique de cette règle. Inscrire le marquis de Sade qui a passé vingt-sept ans de sa vie entre prison et asile d’aliénés dans cette lignée d’auteurs prestigieux risque d’offusquer bien des esprits. Sade: il est vrai que rien que le nom suffit à évoquer un imaginaire sulfureux: viol, fouettement, esclavage sexuel, inceste, etc. D’où une certaine aversion diffuse à son égard, qu’on retrouve peut-être davantage dans la population féminine très exposée dans ses récits. Le dossier Sade fut instruit durant deux siècles et enflamma les esprits. Est-il clos ? Durant tout le 19ème siècle et la majeure partie du vingtième, le nom de Sade fut associé à la cruauté et à la perversion avec la création du mot "sadisme" et ses ouvrages furent interdits. Depuis Apollinaire, sa pensée irrigue la vie intellectuelle et universitaire, jusqu’à sa reconnaissance littéraire et la canonisation par la publication de ses œuvres complètes dans la collection "La Pléiade". Alors que les manuscrits de Sade étaient encore interdits de réédition, Guillaume Apollinaire, dès 1912, fut le premier à renverser le mythe misogyne autour de Sade: "Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine; Juliette, au contraire, représente la femme nouvelle qu’il entrevoyait, un être dont on n’a pas encore l’idée, qui se dégage de l’humanité, qui aura des ailes et qui renouvellera l’univers", défendait le poète. Quelques décennies plus tard, c’est Simone de Beauvoir, qu’on ne peut soupçonner d'être idolâtre, dans son célèbre texte "Faut-il brûler Sade?", qui admet que "le souvenir de Sade a été défiguré par des légendes imbéciles." Pourquoi le XX ème siècle a-t-il pris Sade au sérieux ? le divin marquis fut au carrefour des réflexions féministes de l’après-guerre dont l'auteure de "L'invitée" et des "Mandarins" reste l’une des figures précurseuses. Sade aimait-il les femmes ? Car voilà une œuvre qui donne à voir, sur des milliers de pages, des femmes humiliées, violées, battues, torturées, tuées dans d’atroces souffrances, et leurs bourreaux expliquer doctement qu’elles sont faites pour être leurs proies et qu’ils ne savent jouir que par leurs cris de douleur et d’épouvante. Est-il nécessaire d’aller chercher plus loin ? Sade fut-il un militant fanatique, paroxysmique de la misogynie, des violences faites aux femmes et donc, puisque telle est la question traitée, est-il un auteur à rejeter ? Ces dernières années, cette opinion a été soutenue, de manière particulièrement tranchée, par Michel Onfray, qui a consacré à Sade un chapitre de sa "Contre-histoire de la philosophie", une partie de son ouvrage sur "l’érotisme solaire" puis un essai développant son propos. Pour lui, Sade prôna une "misogynie radicale" et une "perpétuelle haine de la femme"; il fut tout à la fois un "philosophe féodal, monarchiste, misogyne, phallocrate, délinquant sexuel multirécidiviste." Le réquisitoire est implacable et Michel Onfray le prononce en tapant à coups de masse sur tout ce qui, dans les multiples monographies consacrées à Sade, pourrait le nuancer. De fait, la galerie de portraits de ceux qui se seraient déshonorés parce qu’ils ont tenu Sade pour un grand écrivain est impressionnante: Apollinaire, Breton, Aragon, Char, Desnos, Bataille, Barthes, Lacan, Foucault, Sollers, tous frappés par le "déshonneur des penseurs." Certes, l’œuvre de Sade regorge d’horreurs ciblant particulièrement des femmes. Le nier serait une contre-vérité. Mais l'auteur de "La philosophie dans le boudoir" nourrissait-il une haine des femmes ? Sade était-il misogyne ? La question est posée avec tant de force et de constance par ses procureurs, que l'on se trouve pour ainsi dire contraint de s’y arrêter. Sade n’aimait pas sa mère, qui ne l’éleva pas, et détestait sa belle-mère, qui le lui rendait bien. Il en tira une exécration de la maternité toujours renouvelée dans son œuvre. Comme la plupart des aristocrates libertins de l’Ancien Régime, il était bisexuel; comme certains d’entre eux, amateur de pratiques mêlant plaisir et douleur, infligée ou éprouvée, rarement consentie. Avec sa femme, qu’il épousa contraint et forcé, il fut un mari tyrannique, infidèle, jaloux et goujat, mais, malgré tout, éprouva pour elle, à sa manière, une réelle affection liée à leur bonne entente sexuelle. Sa vie de "débauché outré", selon les termes motivant sa toute première arrestation, s’interrompit brusquement à l’âge de trente-huit ans par une lettre de cachet qui le condamna à une incarcération pour une durée indéterminée. Il passa douze années emprisonné à Vincennes et à La Bastille. Il fut libre durant douze ans et eut alors pour compagne, jusqu’à sa mort, une actrice qu’il surnomma Sensible qui partagea sa vie. Elle fut sa muse, constatant lui-même qu'il avait changé: "Tout cela me dégoute à présent, autant que cela m'embrasait autrefois. Dieu merci, penser à autre chose et je m'en trouve quatre fois plus heureux." Sade se comporta donc mal, voire très mal, avec certaines femmes, notamment dans la première partie de sa vie avec ses partenaires d’orgies, au demeurant parfois des hommes, considérées par lui comme des "accessoires", des "objets luxurieux des deux sexes" comme il l’écrivit dans "Les Cent Vingt Journées." Lorsque son existence prit un tour plus ordinaire, il se coula dans l’ordre des choses, n’imagina pas que le rôle des femmes qu’il fréquentait, mères, épouses, domestiques, maîtresses, prostituées pût changer et ne s’en trouva pas mal. De là, à dénoncer sa "haine des femmes." Sade adopta le genre le plus répandu à son époque, celui du roman ou du conte philosophique; beaucoup d’écrivains reconnus y allèrent de leur roman libertin, soit "gazés" comme "Les Bijoux indiscrets" de Diderot, Le "Sopha" de Crébillon, "Les Liaisons dangereuses" de Laclos, "Le Palais-Royal" de Restif de La Bretonne, soit crus comme "Le Rideau levé", ou "L’Éducation de Laure" de Mirabeau. La misogynie de l’œuvre de Sade, si elle avérée, doit donc être débusquée dans ce cadre où art et philosophie sont intriqués. Pour ce qui est de l’art, on s’épargnera de longs développements pour affirmer qu’aucune frontière ne doit couper le chemin qu’il choisit d’emprunter, quand bien même celui-ci serait escarpé ou scabreux. Sauf à prôner un ordre moral d'un autre âge. Féminisme ne rime pas avec ligue de la vertu, inutile d’argumenter sur ce point. L’œuvre d’art peut enchanter, elle peut aussi choquer, perturber, indigner, révolter, elle est faite pour ça. Exploratrice de l’âme, elle peut errer dans ses recoins, fouailler dans la cruauté, l’abjection, la perversion, explorer le vaste continent du Mal et ses "fleurs maladives". En matière philosophique, Sade forgea ses convictions au travers du libertinage, qui mêlait licence des mœurs et libre-pensée, la seconde légitimant la première. Critiques des dogmes et des normes et par conséquent de la religion, principal verrou bloquant la liberté de conscience, les libertins annoncent et accompagnent les Lumières. Il s’agit de la grande question du mal et de la Providence: comment entendre que sur terre les méchants réussissent, quand les hommes vertueux sont accablés par le malheur ? Sade s’accorda avec Rousseau sur le fait que l’homme à l’état de nature se suffit à lui-même. Mais Rousseau préconise dans le Contrat social la "religion naturelle" et la limitation de la liberté individuelle au nom de la loi issue de la volonté générale. Il affirme qu’au sortir de la nature, tout est bien; il définit la vertu comme un effort pour respecter cet ordre naturel, pour soi et pour les autres. Le plaisir concorde ainsi avec la morale; la tempérance est plus satisfaisante que l’abandon de soi dans la volupté. Sade s’attacha méthodiquement à réfuter ces idées, et cela en partant comme Rousseau de la question première: la relation de l’homme à la nature, qu’il traita en adoptant la philosophie matérialiste et biologique nourrie des découvertes scientifiques de l’époque. "Usons des droits puissants qu’elle exerce sur nous, en nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts." On peut ici, réellement, parler de pensée scandaleuse puisqu’il s’agit d’affirmer que le désir de détruire, de faire souffrir, de tuer n’est pas l’exception, n’est pas propre à quelques monstres dont la perversité dépasse notre entendement, mais est au contraire la chose au monde la mieux partagée. Sade nous conduit ainsi "au-delà de notre inhumanité, de l’inhumanité que nous recelons au fond de nous-mêmes et dont la découverte nous pétrifie." En fait, Sade ne trouvait qu’avantage à respecter le modèle patriarcal dans sa vie d’époux, d’amant et de père, ne pouvait en tant qu’auteur que défendre les idées sur les femmes de l’école philosophique à laquelle il s’était rattaché. Ainsi, il ne soutint jamais, contrairement aux préjugés de son époque, que les femmes n'étaient pas faites pour les choses de l’esprit. Surtout, dans son domaine de prédilection, celui de la passion, il balaya la conception de la femme passive dans l’acte sexuel, qu’il ne représenta ainsi que dans le cadre du mariage, institution abhorrée. Pour Sade, la femme est active et désireuse. Lors des orgies décrites dans ses romans se déversent des flots de "foutre", masculin et féminin mêlés; les femmes ont des orgasmes à répétition. Les femmes, affirme Sade, ont davantage de désir sexuel que les hommes; elles sont donc fondées à revendiquer, contre les hommes s’il le faut, le droit au plaisir. " De quel droit les hommes exigent-ils de vous tant de retenue ? Ne voyez-vous pas bien que ce sont eux qui ont fait les lois et que leur orgueil ou leur intempérance présidaient à la rédaction ? Ô mes compagnes, foutez, vous êtes nées pour foutre ! Laissez crier les sots et les hypocrites." Tout cela n’est pas vraiment misogyne. Pour comprendre les relations complexes entre l'homme de lettres et les femmes, il est nécessaire de "dépathologiser Sade et sa pensée pour substituer à la légende du monstre phallique l’image, bien plus troublante, du penseur, voire du démystificateur de la toute-puissance phallique" selon Stéphanie Genand, biographe. De là, à considérer Sade comme un auteur féministe, la réponse est nuancée, mais l’hypothèse pas sans intérêt. Le marquis de Sade avait sur la femme des idées particulières et la voulait aussi libre que l’homme. Ces idées, que l’on dégagera un jour, ont donné naissance à un double roman : Justine et Juliette. Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine. Juliette, au contraire, représente la femme nouvelle. De fait, Justine et Juliette, les deux sœurs d’une égale beauté aux destins opposés, sont devenues des archétypes: la première de la vertu, la seconde du vice; ou, plus justement, pour reprendre les sous-titres des deux ouvrages, des malheurs qu’entraîne la vertu et de la prospérité attachée au vice. La froide Juliette, jeune et voluptueuse, a supprimé le mot amour de son vocabulaire et nage dans les eaux glacés du calcul égoïste. Incontestablement, elle tranche avec l’image misogyne traditionnelle de la femme: faible, effarouchée, ravissante idiote sentimentale. Juliette est forte, elle est dure, elle maîtrise son corps et sait en jouir, elle a l’esprit vif et précis que permet l’usage de la froide raison débarrassée des élans du cœur. Sade théorise en effet la soumission dont les femmes sont l’objet. Concrètement, cette position d’analyste de l’asservissement féminin se traduit, chez lui, par le choix original de donner la parole à des personnages féminins: Justine, Juliette, Léonore dans Aline et Valcour, Adélaïde de Senanges ou Isabelle de Bavière dans ses romans historiques tardifs, sont toutes des femmes. Cette omniprésence des héroïnes leur confère une tribune et une voix neutres, capables de s’affranchir de leurs malheurs: raconter son histoire, si malheureuse ou funeste soit-elle, c’est toujours y retrouver une dignité ou en reprendre le contrôle. L’énonciation féminine suffirait, en soi, à contredire le mythe d’un Sade misogyne. L'homme de lettres a constamment appelé à une émancipation des femmes, notamment par le dépassement des dogmes religieux. Les dialogues des personnages de La philosophie dans le boudoir foisonnent d’appels à la révolte contre la soumission aux préceptes religieux inculqués aux femmes dès le plus jeune âge: " Eh non, Eugénie, non, ce n’est point pour cette fin que nous sommes nées; ces lois absurdes sont l’ouvrage des hommes, et nous ne devons pas nous y soumettre." On retrouve également des appels à la libre disposition de son corps, comme dans ce passage où Sade met dans la bouche d’un des personnages les conseils suivants: "Mon cher ange, ton corps est à toi, à toi seule, il n’y a que toi seule au monde qui aies le droit d’en jouir et d’en faire jouir qui bon te semble." Tout en lui reconnaissant une certaine considération des femmes, n'oublions pas que l’univers de Sade, enraciné dans l’Ancien Régime, est foncièrement inégalitaire; la société française est alors structurée par la domination, aussi bien sur le plan politique que sur le plan social: des élites minoritaires concentrent les richesses et le pouvoir, si bien qu’il est naturel d’y exploiter l’autre et de le nier dans ses prérogatives. Les femmes constituaient, à ce titre, une population singulièrement misérable: mineures juridiques, puisqu’elles ne bénéficiaient d’aucun droit, elles étaient aussi sexuellement exploitées puisqu’elles n’avaient le plus souvent d’autre ressource que le commerce de leurs corps, ne bénéficiant d’aucune éducation, hormis quelques privilégiées. Une fois qu’on a souligné tous ces aspects, il faut avoir l’honnêteté d’avouer que les romans de Sade regorgent de scènes bestiales où les femmes subissent les humiliations, sexuelles ou autres, les plus atroces de la part de leurs partenaires masculins. Faut-il en déduire pour autant que Sade incite à imiter ces comportements ? Érige-t-il les personnages qui en sont les auteurs en modèle à suivre ? À bien des égards, la réponse semble être évidemment négative. C’est Sade lui-même qui nous alerte contre ces interprétations erronées quand il estime que le romancier doit peindre "toutes les espèces de vices imaginables pour les faire détester aux hommes." D’où l’importance d’avoir connaissance de l’hygiène romanesque qu’était celle de Sade: "À quoi servent les romans ? À quoi ils servent, hommes hypocrites et pervers ? Car vous seuls faites cette ridicule question; ils servent à vous peindre tels que vous êtes, orgueilleux individus qui voulez vous soustraire au pinceau parce que vous en redoutez les effets", écrivait-t-il dans son essai intitulé Idée sur les romans. C’est donc l'être humain, dégarni des conventions sociales et dévoré par ses désirs, que Sade s’est proposé de dépeindre sans concession. "Ce qui fait la suprême valeur du témoignage de Sade, c’est qu’il nous inquiète. Il nous oblige à remettre en question le problème essentiel qui hante ce temps : le problème de l’homme à l’homme." Simone de Beauvoir Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/04/20
Lorsque je reçus le premier coup de fouet, je compris qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à me chauffer le corps avant d'autres impacts plus sévères. Du martinet, Juliette passa à la cravache. J'en reconnus la morsure particulière au creux de mes reins. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec nuance et précision, chaque coup reçu me semblait différent du précédent, selon que la mèche de cuir me frappait à plat, ou au contraire, sur toute la longueur de la tige. Juliette me flagellait avec une rigueur impitoyable et j'oubliais toutes mes bonnes résolutions pour me mettre à crier sous la morsure impitoyable du cuir. Mon corps se tendait en une supplication muette, mais éminemment éloquente. Bientôt, comme je le pressentais, la douleur qui me tenaillait se mua en plaisir, alors je ne pus me retenir davantage, mes reins se cambrèrent, propulsant mes cuisses et mon ventre en avant, dans un orgasme si violent que je crus défoncer la croix qui me retenait prisonnière. Honteuse et fière, j'avais joui des traitements infligés par la seule volonté de ma Maîtresse. Comme s'ils avaient deviné l'intensité de mon plaisir, que j'avais dissimulé de mon mieux sous des râles et des sursauts, Clothilde et Juliette accrochèrent soudain sur la pointe de mes seins et les petites lèvres de mon sexe, des pinces dont le poids entraînait la chair vers le sol. J'apprécie de porter des pinces aux seins, ma Maîtresse dit que je suis une jouisseuse des seins; me faire pincer les seins, parfois d'une façon très douloureuse me procure maintenant presque autant de plaisir que de me faire fouetter. En revanche, mes lèvres sont très sensibles et les pinces me font toujours beaucoup souffrir, et quels que soient mes efforts, j'ai bien du mal à surmonter ce genre de douleur. Lorsque Juliette installa l'une après l'autre les pinces dont le poids étirait douloureusement ma peau, je crus ne pouvoir jamais les supporter. Mais cette farouche volonté de ne décevoir ma Maîtresse, en aucun cas, m'a permis d'assumer bien des sévices. Je me concentrais de toutes mes forces sur un autre sujet susceptible de me faire oublier mes souffrances et je parvenais ainsi à oublier la douleur lorsque, brisant la tension nerveuse qui me faisait trembler au bout de mes chaînes, Juliette m'annonça la venue de Béatrice. Pendue aux menottes qui me sciaient les poignets, écartelée à en sentir les muscles de mes cuisses douloureuses, je ne pouvais faire un mouvement, ni tourner la tête pour contempler la belle femme qui était entrée dans la cave. Je sentis seulement sa présence, puis l'odeur envoutante de son parfum. Une main douce caressa mes fesses endolories et flatta mes seins meurtris par la flagellation. Je ressentis un apaisement qui n'était pas seulement dû aux caresses, mais à la présence de cette femme superbe que je n'avais pas le droit de regarder, même lorsque Juliette eut ôté le bandeau qui aveuglait mes yeux, puis libéré ma poitrine et mon sexe du carcan des pinces. Pour que je ne puisse avoir la tentation de me retourner vers la belle inconnue, Juliette plaça une cravache en travers de ma bouche, que je me mis à mordre instinctivement très fort entre mes dents. Je mourais d'envie de la voir; c'est un véritable supplice, de ne pas avoir le droit de regarder ceux qui vous frappent lors d'une séance de dressage. Cette frustration est à la fois blessante, car alors on a la preuve de ne pas exister, et terriblement excitante, car la curiosité est un trait dominant chez les esclaves. Enfin, elle fit le tour de mon corps écartelé et se plaça devant moi. Je la découvris, plus belle encore que je n'avais pu l'imaginer. Elle était grande, élancée, d'une finesse et d'une classe folle; la forme de ses lèvres sensuelles, la longueur de ses cuisses, la musculature de son corps de sportive. Béatrice semblait sûre d'elle et faisait preuve d'une tranquille détermination qui m'impressionnait. Juliette m'avait appris qu'elle avait été soumise, mais je ne décelai rien qui pût me conforter dans cette idée. Elle n'avait rien d'une esclave. Au contraire, elle avait le port du visage fier, comme celui d'une princesse dédaigneuse venue examiner ses sujets. Je ne pouvais l'imaginer agenouillée ou rampante, mais au contraire apte à dominer les femmes autant que les hommes. Ce soir-là, elle était nue, à part un mince string en voile noir qui mettait en valeur une chûte de reins magnifique et bronzée. Ses cheveux bouclés roux, son visage mince, ses yeux verts étincelants la métamorphosaient dans mon esprit d'esclave soumise en proie aux fantasmes d'une lionne qui allait me dévorer. Elle me détacha pour me placer face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. La véritable humiliation était là: me montrer dans cette position dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. Juliette commença à me flageller en insistant sur mes fesses, auxquelles elle vouait un véritable culte. Puis ce fut au tour de Clothilde et de Béatrice de me faire l'honneur de me battre. Je me tordis en gémissant sous le fouet, demandant grâce. Puis je sentis des doigts gainés de latex écarter mes lèvres, s'intoduire dans mon intimité, évaluer l'humidité involontaire que le contact de l'appareil avait suscité. Mes fesses furent écartées; je compris que j'étais inspectée plus intimement avec les doigts de latex, ensuite avec un speculum dont l'acier froid affola mon anus qui s'ouvrit lentement au gré de l'écartement de l'instrument qui le dilata jusqu'à la douleur. Comme je l'avais redouté, Juliette saisit un instrument de latex gonflable dont elle vérifia le fonctionnement sous mes yeux apeurés. Avec douceur et détermination, elle installa l'appareil en moi et commença à procéder au gonflage qui me dilatait inexorablement. La sensation devenait réellement insupportable. J'avais l'impression que mon anus se distendait sous l'envahissement de l'énorme cylindre conique qui semblait s'être fiché à jamais au plus profond de mes reins. Je ressentis un véritable dégoût à ne pouvoir contrôler l'orgasme lancinant qui montait en moi, me prouvant si besoin est que je devenais ce que Juliette voulait, un animal servile à la merci des jouissances les plus révoltantes. Après que Béatrice m'eut pénétrée les reins avec un nouvel objet plus épais mais très court, que l'on décida de laisser en place jusquà la fin de la soirée, une véritable terreur me submergea. Le feu crépitait dans la cheminée ancestrale, rendant l'atmosphère encore plus torride. Le supplice terminé, prise d'un besoin pressant, et ayant demandé à ma Maîtresse l'autorisation de me rendre aux toilettes, on m'opposa un refus bref et sévère. Confuse, je vis qu'on apportait au milieu de la cave une cuvette et je reçus de Juliette, l'ordre de satisfaire mon besoin devant les trois femmes. Une honte irrépressible me submergea. Autant j'étais prête à exhiber mon corps et à l'offrir à son bon vouloir, autant la perspective de me livrer à un besoin aussi intime me parut inacceptable. La véritable humiliation était là. L'impatience que je lus dans son regard parut agir sur ma vessie qui se libéra instinctivement. Lorsque j'eus fini d'uriner, ma Maîtresse m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. N'osant me rebeller, je me mis à laper, comme une chienne, en avalant le liquide clair et encore tiède. Quelques instruments rituels étaient disposés à proximité de l'âtre: il s'agissait de véritables fers de marquage. Béatrice s'approcha de moi en brandissant un fer qui avait rougi dans les braises. Le regard de Juliette ne répondit pas à ma supplication. Béatrice se pencha sur mes reins offerts, que Clothilde maintenait immobiles. On me lia les mains et les pieds. Perdue dans mon épouvante, je sentais la main de Béatrice sur le bas de mon dos, qui indiquait où poser le fer. J'entendis un sifflement d'une flamme, et dans un silence total, une seule douleur abominable me transperça, me jetant hurlante et raidie dans mes liens. Je ne pus retenir un cri d'épouvante lorsque je crus sentir la brûlure sur ma chair. Je perçus une lègére pression, un pincement aigu très sec, et ce fut tout. J'étais bel et bien marquée, mais seulement à l'encre rouge. Le but était de provoquer ma peur, non de me marquer réellement. Je fus à la fois soulagée par ce dénouement inattendu, et secrètement déçue peut-être, de n'avoir pu donner ainsi une preuve d'amour définitive. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/05/20
Nous nous étions connus en khâgne au lycée Louis-le-Grand, me dit-elle. Je la regarde. Elle n'a pas dû beaucoup changer: elle a à présent vingt-trois ans, elle vient de réussir l'agrégation, sans doute enseignera-t-elle l'année prochaine. Mais elle a gardé un air très juvénile, ce n'est sans doute pas un hasard, elle perpétue son adolescence, les visages en disent autant que les masques. Les yeux noisette, des cheveux noirs, coupés très courts, presque à ras, et une peau mate: Juliette a beaucoup de charme. Elle parait épanouie, à moins de détecter quelques signes d'angoisse dans ce léger gonflement des veines sur les tempes, mais ce pourrait être aussi bien un signe de fatigue. Nous habitions Rouen, à l'époque, Sa cathédrale, ses cent clochers, Flaubert, et le ciel de Normandie. Même quand il fait beau, sauf pour Monet, quelque chose de gris traîne toujours dans l'air, tel des draps humides et froissés, au matin. Je l'ai appelé, le soir. Nous avions convenu d'un rendez-vous chez lui. Il m'a ouvert. "Tu es en retard" a-t-il dit. J'ai rougi comme la veille, je m'en rappelle d'autant mieux que je n'en fais pas une habitude, et que je ne comprenais pas pourquoi ses moindres propos me gênaient ainsi. Il m'a aidée à ôter mon imperméable; il pleuvait pour changer, mes cheveux étaient mouillés; il les a ébouriffés comme pour les sécher, et il les a pris à pleine main, il m'a attirée à lui, et je me suis sentie soumise, sans volonté. Il ne m'a pas embrassée, d'ailleurs, il ne m'a jamais embrassée, depuis quatre ans. Ce serait hors propos. Il me tenait par les cheveux, j'avais les jambes qui flageolaient, il m'a fait agenouiller. Puis, il a retiré mon pull, mon chemisier et mon soutien gorge. J'étais à genoux, en jean, torse nu, j'avais un peu froid; quand je pense à nos rapports, depuis, il y a toujours cette sensation de froid, il a le chic pour m'amener dans des endroits humides, peu chauffés. Il m'a ordonné de ne pas le regarder, de garder le visage baissé. D'ouvrir mon jean, de ne pas le descendre. Il est revenu vers moi. Il a défait sa ceinture, il m'a caressé la joue avec le cuir. Ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai réalisé que j'étais littéralement trempée. Je dégoulinais, j'avais le ventre en fusion et j'étais terrorisée. Il a fini de défaire son pantalon, et il m'a giflé, plusieurs fois, avec sa queue, avant de me l'enfoncer dans sa bouche. Il était si loin, du premier coup, que j'en ai eu une nausée. Il avait un sexe robuste, rectiligne, large à la base, plus grosse que mon poignet. J'ai commencé à aller et venir de mon mieux. Je me suis dit que j'avais bien mérité de sucer ce membre épais. C'était comme un viol désiré. J'étouffais un peu. C'était la première fois. Pour tout d'ailleurs, c'était la première fois. Quand il est passé derrière moi et qu'il m'a descendu le jean à mi-cuisse. Qu'il m'a ordonné de me pencher, la tête dans les mains, les fesses offertes. Quand il m'a pénétrée du bout des doigts, essayant la solidité de mon hymen, avant d'enfoncer ses doigts dans mon anus, trois doigts, d'un coup, c'était juste avant qu'il me sodomise; pas un instant, à ce moment-là, je n'ai pensé qu'il pourrait me prendre autrement. Il est revenu dans ma bouche, sa verge avait un goût acre que j'ai appris à connaître et à aimer, mais là encore, il n'a pas joui. Il le faisait exprès, bien sûr. Il a achevé de me déshabiller, il m'a fait marcher à quatre pattes, de long en large. Nous sommes allés dans la cave, où il m'a fait allonger sur une table en bois, très froide; il y avait une seule lampe au plafond et il m'a ordonné de me caresser, devant lui, en écartant bien les cuisses. La seule idée qu'il regardait mes doigts m'a fait jouir presque tout de suite. Il me l'a reproché bien sur, c'était le but du jeu. J'étais pantelante, j'avais joui si fort que j'en avais les cuisses inondées, bientôt, il s'est inséré entre mes jambes, les a soulevées pour poser mes talons sur ses épaules, j'ai voulu le regarder mais j'ai refermé les yeux, à cause de la lumière qui m'aveuglait, et il m'a dépucelée. J'ai eu très mal, très brièvement, j'ai senti le sang couler, du moins j'ai cru que c'était du sang, il a pincé la pointe de mes seins, durement, et j'ai rejoui aussitôt. Quand il est ressorti de moi, il n'avait toujours pas éjaculé, il m'a dit que j'étais une incapable, une bonne à rien. Il a dégagé sa ceinture de son pantalon, et il m'a frappée, plusieurs fois, sur le ventre et sur les seins. J'ai glissé à genoux, et je l'ai repris dans ma bouche, il n'a pas arrêté de me frapper, le dos, les fesses, de plus en plus fort, et j'ai arrêté de le sucer parce que j'ai joui à nouveau. C'était inacceptable pour lui. Il a saisi une tondeuse à cheveux et il m'a rasé la tête. Sanglotante, il m'a dit de me rhabiller, tout de suite, sans me laver, le jean taché du sang qui coulait encore, le slip poisseux, souillé par son sperme. Je lui ai demandé où étaient les toilettes. Il m'y a amenée, il a laissé la porte ouverte, me regardant avec intérêt, sans trop le monter, ravi de ma confusion quand le jet de pisse frappa l'eau de la cuvette comme une fontaine drue. Il m'a donné en détail, le protocole de nos rencontres. Les heures exactes, mes positions de soumission, le collier et la lingerie que je devrais porter et ne pas porter surtout. Il m'a ordonné d'aller tout de suite chez un sellier acheter une cravache de dressage en précisant que le manche devait être métallique. - Qu'est-ce que tu es ? M'a-t-il demandé ? - Je ne suis rien. - Non, a-t-il précisé, tu es moins que rien, tu es mon esclave. - Je suis ton esclave, oui. Cinq jours plus tard, nouveau rendez-vous, juste après les cours. J'ai apporté la cravache. La porte était entrouverte, je suis entrée et je l'ai cherchée des yeux. Il ne paraissait pas être là. Je me suis déshabillée, et je me suis agenouillée, au milieu du salon, les mains à plat sur les genoux en cambrant les reins, devant un lourd guéridon bas où j'avais posé la cravache. Il m'a fait attendre un temps infini. Il était là, bien sûr, à scruter mon obéissance. Ce jour-là, il s'est contenté de me frapper sur les reins, les fesses et les cuisses, en stries parallèles bien nettes en m'ordonnant de compter un à un les coups. Ce fut tout ce qu'il dit. À dix, j'ai pensé que ça devait s'arrêter, qu'il faisait cela juste pour dessiner des lignes, et que je n'allais plus pouvoir me retenir longtemps de hurler. À trente, je me suis dit qu'il allait se lasser, que les lignes devaient se chevaucher, constituer un maillage, et que ça ne présentait plus d'intérêt, sur le plan esthétique. J'ai failli essayer de me relever mais il m'avait couchée sur le bois, et m'avait ligoté les poignets et les chevilles aux pieds de la table. Il s'est arrêté à soixante, et je n'étais plus que douleur, j'avais dépassé la douleur. J'avais crié bien sûr, supplié, pleuré et toujours le cuir s'abattait. Je ne sais pas à quel moment j'ai pensé, très fort, que je méritais ce qui m'arrivait. Il s'est arrêté, il m'a caressée avec le pommeau métallique de la cravache, qu'il a insinué en moi, par une voie puis l'autre. J'ai compris qu'il voulait entendre les mots, et je l'ai supplié de me sodomiser au plus profond, de me déchirer. Mais il est d'abord venu dans ma bouche. J'avais les yeux brouillés de larmes, et je m'étouffais à moitié en le suçant. Me libérant la bouche, il s'est décidé à m'enculer, sans préparation, pour me faire mal. Il se retira pour me frapper encore cinq ou six fois sur les seins en me meurtrissant les pointes. Je me mordais les lèvres au sang pour ne pas hurler. Il m'a donné un coup juste à la pliure des genoux, et je me suis affalée sur le sol glacé. Il m'a traînée dans un coin, et il m'a attachée avec des menottes à une conduite d'eau qui suintait. En urinant sur ma tête rasé, il me promit de me marquer au fer lors de la prochaine séance. J'avais de longues traînées d'urines sur le visage et sur les seins. Au fond, c'était un pâle voyou qui avait fait des études supérieures. Et qui m'avait devinée dès le début. Il avait su lire en moi ce qu'aucun autre n'avait lu. J'ai fréquenté, un temps, certains cercles spécialisés, ou qui se prétendent tels. Des Maîtres, jouisseurs, toujours si affolés à l'idée que l'on puisse aimer la souffrance et les humiliations, capables d'élaborer un scénario d'obéissance, où toutes les infractions sont codifiées et punies mais sans s'interroger jamais sur la raison ou la déraison qui me pousse à accepter ces jeux. Car c'est alors que mon corps peut s'épanouir, en se donnant à part entière. C'est l'extase, la jouissance exacerbée par des rites souvent inattendus, l'abnégation de soi. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/05/20
Juliette portait un tailleur gris anthracite croisé, une jupe au dessus des genoux, un chemisier blanc classique et des chaussures à talons hauts; la quarantaine passée, elle avait su conserver une silhouette jeune car mince de taille, les fesses musclées et une poitrine ferme, elle faisait beaucoup de sport mais son chignon et son regard sévère trahissaient sa maturité. Dirigeant une agence de publicité, en femme d'affaires avertie, elle était très exigeante avec son entourage professionnel. Elle vivait dans le luxe, mais elle ressentait au fond d'elle-même, un profond vide affectif. Peut-être que le hasard de cette rencontre avec Laurence lui permettrait-il d'égayer son quotidien, et de réaliser un fantasme secret et prégnant, jusqu'à ce jour irréalisé. Ses bureaux se trouvaient au premier étage d'un ancien immeuble rénové qui lui appartenait, elle avait trois employés, un comptable, Xavier, une secrétaire, Marion et une jeune stagiaire Chloé. Tous trois travaillaient silencieusement, dans leur bureau. L'ambiance était studieuse et feutrée. Dans son bureau, Juliette, malgré la charge de travail, de nombreux contrats à finaliser, était songeuse. Aucune nouvelle de son amie, elles avaient pourtant échangé leurs numéros de portable, mais celui de Laurence ne répondait jamais, alors elle s'était résignée à tourner la page sans pour autant selon ses consignes avoir eu de relations avec un homme. Mais ce jour là, il était près de midi, lorsque son téléphone sonna, elle le saisit et lu le nom de l'appelant, de l'appelante plutôt, car l'écran affichait Laurence. Un délicieux frisson mêlé d'appréhension l'envahit. - Laurence, enfin... Je désespérais que tu m'appelles. - Eh bien, tu vois, tout arrive. - Je t'ai téléphoné je ne sais combien de fois, pourquoi ne répondais-tu pas ? - Ai-je des comptes à te rendre ? - Heu... Non. - Te souviens-tu de notre dernière conversation ? - Oui parfaitement, j'ai chaque mot en tête. - Tu es toujours dans les mêmes dispositions ? Juliette avala sa salive avec difficulté, avant de répondre timidement: - Oui. - Alors redis-moi ce que tu m'a dis. Juliette se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette conversation et plutôt que de s'engager dans une aventure tordue, elle était tentée de poursuivre sa vie de femme à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de la soumission. - Je t'ai dit que je t'appartenais et que je ne voulais que toi, que j'étais disponible pour toi seule. - Ok, alors tu te prépares et tu viens au 18, rue Bouquet, troisième étage, la porte sera ouverte. - Tout de suite ? - Tu es complètement folle ou quoi ? La rue Bouquet se trouvait dans le vieux quartier, l'immeuble était vétuste mais correct sans plus, elle monta les étages, la porte était ouverte, elle pénétra dans la pièce sombre. Laurence était assise sur un canapé, les jambes croisées, elle avait changé de coiffure, ses cheveux étaient très courts maintenant, elle portait une jupe courte noire en cuir; sa tenue, la lumière tamisée, on ne distinguait que ses yeux lumineux comme ceux d'une chatte dans la nuit. - Assieds toi. Sans un mot, Juliette s'exécuta. - Je t'avais dit de ne pas te faire baiser par un homme, tu l'as fait ? - Oui, je te le promets. - C'est bien, mais je me renseignerai, à partir de maintenant, ce jour et cette heure tu m'appartiens on est d'accord ? - Oui. - Attention, si tu te rebelles, je saurais te remettre au pli, c'est à prendre ou à laisser, tu as réfléchi à tout ça ? Juliette tremblait tellement maintenant qu'elle ne pouvait empêcher le saccadement de ses mains. - Je ne changerai pas d'avis. - Je veux l'obéissance, la fidélité, tu devras satisfaire tous mes désirs et mes caprices sexuels, as-tu compris ? - Euh... Oui. Laurence resta assise et écarta les cuisses, sous sa jupe en cuir, elle était nue. - Bon, maintenant, tu vas me bouffer la chatte et tu te casses sans rien dire. Juliette s'approcha silencieusement, se mit à quatre pattes et fourra sa langue dans son sexe la tournant consciencieusement puis la rentrant au plus profond, le nez enfoncé dans le fin duvet, ça dura peu de temps, Laurence poussa un cri puissant, puis elle la repoussa vivement du revers de la main. - C'est bon, je crois que je vais faire de toi une vraie salope. Maintenant, va-t'en. Sans dire un mot car respectant son ordre elle prit son sac et s'éclipsa à pas feutrés. Dés qu'elle fut chez elle, elle prit une douche et se caressa, elle fermait les yeux en levant la tête. Elle sentit un orgasme arriver. Elle avait accepté une soumission totale. Trois jours passèrent sans que Laurence ne se manifeste. Juliette était occupée, en rendez-vous, quand le lundi matin, le téléphone de son bureau sonna, il était 11h15, énervée, elle prit l'appel. - Donne-moi ton adresse, je vais te rendre visite. - Mais, c'est que je suis très occupée. - Tu discutes ? - Pardon, 51 avenue Victor Hugo. - OK j'arrive. Lorsqu'on lui annonça son arrivée, Juliette se dirigea avec angoisse vers la porte d'entrée, Laurence était là, un sourire malicieux aux lèvres, la main appuyée sur la cloison. Étonnamment, elle était plutôt classe avec cette petite robe courte et légère aux couleurs vives, elle avait mit des talons hauts et portait un trois-quarts bleu marine. Cette jeune femme sombre dégageait à ce moment là un charme certain, ces habits masquaient sa grande minceur. Le hall d'entrée moderne possédait une grande baie vitrée; au bureau d'accueil, Marion tenait le standard, puis elles pénétrèrent dans le bureau général ou travaillaient Chloé et Xavier, enfin elle lui fit visiter son bureau extrêmement luxueux, fauteuils et canapé Knoll en cuir, et meubles contemporains. -Tu me présentes à ton personnel ? C'est ce qu'elle fit. Laurence, enfin partie, Juliette fut rassurée car avec elle on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. Une heure plus tard, elle reçu un texto. "Viens chez moi ce soir à 20 heures, pas à 20h01 ou à 19h59. Tu amèneras un gode pas trop gros." Elle arriva devant la porte de Laurence à 19h50 mais resta sur le palier, attendant qu'il soit 20 heures pile pour sonner. Avant cela, gênée, elle avait trouvé un sex-shop et acheté ce gode sous les regards narquois et amusés des clients car elle portait des lunettes de soleil. À 20 heures pile, elle sonna. C'est ouvert entendit-elle. Doucement elle pénétra dans l'appartement, Laurence était assise sur le canapé, détendue, souriante, une cigarette à la main, elle lui dit: - C'est classe chez toi mais ton argent, je m'en moque, ce qui m'intéresse, c'est de te transformer en véritable salope, et que tu deviennes ma pute, mon esclave sexuel. Juliette demeura muette, ne sachant quoi répondre, elle avait envie de partir en courant mais, déjà, elle mouillait. - Déshabilles-toi totalement. Elle se déshabilla rapidement puis se tint debout, les mains croisées sur son pubis, attendant de nouvelles directives. Laurence se leva, se dirigea vers elle en la fixant du regard, Juliette baissa les yeux devant celle qui aurait pu être sa fille mais qui la dominait. Arrivée près d'elle, Laurence brusquement la gifla violemment, Laurence recula protégeant son visage rougi de ses mains. - Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - Maintenant, enfonce-toi bien le gode dans le cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne t'énerve pas. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, elle n'en n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. -OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras tu t'y habitueras. Bon, tu vas commencer par me faire un cunnilingus, comme une salope en t'appliquant, tu es devenue une experte maintenant. Après, ce sera au tour de mon anus. Juliette s'exécuta et pendant qu'elle avait la tête fourrée entre les cuisses de la Domina, elle trembla en écoutant: - Maintenant relève toi, écoute ce que je vais te dire, je veux que tu séduises ta stagiaire, comment s'appelle-t-elle déjà ? - Chloé. - Ah oui, c'est ça, Chloé, alors tu vas la séduire, je te donne une semaine, je vais revenir te voir mercredi prochain, quand je reviendrai, je veux que cela soit fait et je veux que tu te montres obéissante avec elle comme avec moi, sinon tu prendras la raclée de ta vie. Juliette avait les yeux baissés, des larmes commençaient à couler sur ses joues, elle n'osa pas répondre mais acquiesça de la tête. Le lendemain à 14 heures puisque Chloé ne travaillait que les après-midi, gênée, elle lui demanda de la suivre dans son bureau. - Chloé, j'ai décidé de vous donner une prime. - Ah bon ? Je ne m'attendais pas à cela, mais merci beaucoup, Madame. Elle était étonnée car sa patronne était du style à n'être jamais satisfaite de son personnel. - Oui, je trouve votre travail excellent et je veux vous remercier, heu... Vous êtes heureuse de travailler ici ? - Oui, Madame. - Je vous en pris, Chloé, appelez moi, Juliette, j'aimerais que nous devenions amies. Le lendemain, la stagiaire gênée au début, était maintenant détendue. - Chloé, j'aimerais vous inviter à dîner ce soir, votre mari accepterait ? - Je ne suis pas mariée, Madame. - Appelez moi Juliette, je vous en prie. Le soir même elle vint la chercher chez elle à vingt-heures, comme convenu, elle l'attendait en bas dans la voiture; quand Chloé arriva vêtue d'une robe bleu ciel très sage, une veste bleue marine sur les épaules car la nuit était fraîche, Juliette sortit pour lui ouvrir la portière, la stagiaire la regardait décidément de plus en plus interloquée. Elle avait choisi un restaurant réputé, étoilé au guide Michelin; la soirée se passa agréablement, elle était pleine de petites attentions, lui servant le vin, étant à l'écoute de sa conversation, la complimentant pour diverses raisons. Chloé, qui sous ses aspects réservés, était une jeune fille très fine d'esprit; elle avait bien compris le jeu de sa patronne, pourquoi du jour au lendemain celle qui était si désagréable, s'efforçait de lui être sympathique et devenait si attentionnée, c'était plus qu'étrange, d'autant que Juliette n'avait rien à attendre d'elle, comme stagiaire elle n'avait pas de compétences particulières et avait une vie somme toute banale, la seule chose qui pouvait expliquer ce comportement, c'est qu'elle devait être lesbienne et qu'elle la draguait tout simplement. Sa réflexion fut rapide, Chloé ne se sentait pas spécialement attirée par les femmes mais c'était une fille qui avait eu de nombreuses aventures malgré qu'elle n'ait que dix-neuf ans, elle était plutôt libertine, elle décida donc de profiter de la situation qui s'offrait à elle car elle voulait avoir un vrai contrat de travail après son stage et sans aucun doute beaucoup d'autres avantages. - Je ne suis pas mariée, Juliette Elles étaient en voiture sur le chemin du retour quand Chloé aventura sa main sur la cuisse de sa patronne; troublée, Juliette ne réagit pas, alors elle la laissa durant tout le trajet, lui caresser doucement la cuisse, puis arrivées en bas de son immeuble elle la tutoya. -Tu viens prendre un verre ? - Euh... Oui, avec plaisir. Pendant qu'elles montaient l'escalier les idées tourbillonnaient dans la tête de Juliette; que faisait-elle encore ? Elle avait le sentiment de s'enfoncer dans un jeu qu'elle estimait pervers. Ne serait-elle pas accusée à tort d'harcèlement sexuel ? Jusqu'où tout cela la mènerait-elle ? - Tu prends un whisky ? - Oui merci. - Cinq minutes je reviens. Lorsque Chloé revint, elle avait passé un peignoir en soie noir, elle s'assit à côté de Juliette et sans lui demander la permission, l'embrassa sur la bouche, Juliette se laissa faire passivement, puis Chloé se leva et fit tomber son peignoir dévoilant sa nudité, elle était mate de peau, fine et grande, une poitrine de statue grecque, de taille moyenne et très ferme; elle avait défait sa queue de cheval et ses cheveux châtain clair couraient sur ses épaules. Elle éteignit la lumière puis entreprit de la déshabiller lentement comme si elle n'avait jamais fait que ça puis elle lui prit la main et l'amena dans la chambre, elles se mirent en position de soixante-neuf. Juliette était maintenant experte de sa langue et la fit jouir trois fois alors qu'elle même n'arriva pas à l'orgasme. - Tu n'as pas joui, ça me gène mais tu sais pour moi, c'est la première fois, alors je ne m'y prends pas très bien. - Non, ne t'inquiètes pas, je jouis rarement mais le plus important pour moi, c'est de te satisfaire. Une idée traversa la tête de Chloé, Juliette ne voulait que faire jouir sa partenaire sans s'occuper de son plaisir à elle ? Non seulement, c'était une lesbienne, se dit-elle, mais en plus elle aimait être dominée, elle eu un léger sourire au coin des lèvres, elle aimait ça, elle allait être servie. Et puis de toute façon que risquait-elle ? Rien. - Va dans ma chambre, tu prends le gode dans le tiroir de la table de nuit que je viens d'acheter, fais vite. Le désarroi de Juliette était visible, comment lui parlait-elle, cette petite stagiaire qui hier encore tremblait devant elle; elle ruminait intérieurement mais était obligée de respecter les consignes de Laurence. Elle alla donc sans rien dire dans la chambre et ramena ce gode qui était de grosse taille. - Maintenant, accroupis-toi, mets-toi le gode dans la bouche et tu le suces, pendant ce temps tu te masturbes, on va voir si tu jouis. Sans dire un mot elle s'exécuta, Chloé s'était assise sur le bord du lit et jouissait du spectacle, le regard amusé; cette aventure commençait à lui plaire. - Plus profond le gode, je vais t'apprendre à bien sucer toi, au fond tu es une sacrée salope. Contre son gré, Juliette, sentit monter en elle un orgasme puissant, elle ne put contenir un râle profond et long qui se termina par un petit cri aigu. Chloé eut un petit rire moqueur. - Et bien toi dis donc, sous tes airs de mijaurée, tu es une vraie salope. Le lendemain matin, lorsqu'elle arriva au bureau, elle était vêtue de son tailleur bleu-marine très classique, jupe au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'œil, elle lui répondit par un petit sourire gêné. Cinq minutes plus tard on tapait à son bureau, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur le coin du bureau. - Tu as mis une jupe c'est bien, mais tu es trop sérieuse, tu dois être un peu plus sexy, dégrafe un bouton de ton chemisier, il est fermé trop haut. Sans répondre, Juliette s’exécuta, essayant d'afficher un sourire complice de circonstance mais n'arrivant pas à dissimuler son embarras. - Fais voir ? Ouais c'est mieux... Bof. Elle s'approcha d'elle, lui dégrafa elle-même un bouton de plus et écarta son col, laissant apparaître les larges aréoles de de ses seins, à la limite supérieure de son soutien-gorge en dentelles blanches. - Voilà, c'est beaucoup mieux, reste comme ça toute la journée même pour tes rendez-vous, compris ? Je te surveille. Demain je veux que tu viennes encore plus sexy; tu mettras un soutien-gorge balconnet transparent, et dorénavant tu ne porteras plus jamais de tanga ou de string. Je veux te savoir nue et offerte à tout moment. Derrière ton bureau, tu ne croiseras plus jamais les jambes, non plus. Juliette décida avec honte mais secrètement avec bonheur de se soumettre totalement à Chloé et à Laurence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/05/20
L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte; il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent; elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taile. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait; elle fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses orifices ouverts, Xavier exhibait devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais Xavier, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu; ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Laurence dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut annoncé à son grand soulagement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/05/20
Aujourd'hui, dans les films érotiques, le BDSM sert de support à l'expression de fantasme de puissance. Sa mise en scène frise souvent le grand guignol. Pourtant, loin d'être une pratique fantaisiste, il traduit dans la sexualité une tendance du psychisme à osciller entre domination et soumission. Histoire d’O a certes défrayé la chronique de façon admirable, mais ce n’est qu’une œuvre littéraire, aucunement un manuel BDSM. Le SM dont nous abreuvent les médias n’existe pas ailleurs que dans l’imagination collective, sous la forme d’une pathologie hallucinatoire à laquelle aucun malade ne pourra jamais s’identifier. Et cette farce universelle, pour avoir le mérite d’alimenter les fantasmes populaires des deuxièmes parties de soirées télévisuelles, continuera longtemps à culpabiliser des individus normaux qui ressentent en eux un instinct proche de ce SM que les foules diabolisent. Loin de toute caricature, dans certains contextes, ce n’est pas tant la perception du statut immoral ou condamnable des pratiques BDSM qui est réprouvée ou qui serait perçue comme anormale, mais bien le fait d’étaler sa vie intime dans un contexte qui ne s’y prêterait pas. En somme, il est possible d’affirmer que le BDSM est plus acceptable qu’auparavant comme en témoigne son infiltration dans la culture populaire. Désormais ce n'est plus le caractère violent des pratiques qui est au cœur des débats mais bien plutôt la question du consentement. À l’intérieur de la culture BDSM, il semble que les discours se soient adaptés aux changements dans la normativité contemporaine où l’idéal de la communication, du consentement et du sujet libéral maître de ses choix se soit répandu. Dans cette optique, le SM est désormais pensé comme une activité sexuelle favorisant le bien-être des adeptes et l’atteinte du plaisir, ce qui entre dans la logique de la santé sexuelle. Cette vision s’appuie sur une conception libérale du sujet contemporain que l’on imagine capable de prendre conscience de son état ou de ses processus émotionnels dans le but d’exprimer ouvertement ses désirs sexuels pour les vivre avec un partenaire. L’accent mis par les protagonistes unis dans une relation sur la négociation des pratiques et la démonstration d’une compréhension raffinée du consentement qui demeure l’objet de perpétuelles réflexions, pourrait nous conduire à affirmer que les adeptes de BDSM se positionnent non pas dans le spectre de la déviance, mais dans celui d’une hypernormalité, au sens où ce sont bien eux qui correspondent à une figure avant-gardiste des idéaux contemporains de communication, de rationalisme et de quête de plaisir fondée sur les désirs réciproques de chacun. Le sexe sous tension libère du sexe. Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps que nous sommes est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés aux pulsions de vie et pulsions de mort. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente. C'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire. La résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité à l'œuvre dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique, attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru. Ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, s'occupe du masochiste, il répond à une tension. Cette structuration est explicite dans le troublant film de Michael Hanecke: " La Pianiste." Quel qu’en soient les origines, apparaît l'union entre le corps et l'esprit. En punissant, on veut faire entendre raison, en meurtrissant le corps, on pousse l'esprit à s'élever en se surpassant. Les informations cérébro-dolorosives transmises au cerveau agissent comme des détonateurs forçant l'esprit. Celui ci transmet à son tour au corps l'ordre d'endurer et de résister. Ce schéma synaptique neuromusculaire se produit lors d'une séance de flagellation. Clairement exprimé, la flagellation permet d'explorer le côté animal en transgressant les codes d'une sexualité classique. Elle confronte les partenaires, à la vulnérabilité ou à la puissance, au cours de jeux de rôles sexuels extrêmes, comme de puissants leviers d'excitation sexuelle. La ritualisation, en particulier, la mise à nu de la soumise exacerbe l'érotisation de la préparation à la séance de flagellation. Elle ou il offre à sa Maîtresse ou à son Maître, en signe d'offrande, le spectacle de sa nudité. Libre à elle ou à lui, de se livrer à un examen approfondi des parties corporelles à travailler. Les yeux bandés, et bâillonnée, elle est attachée avec des menottes, ou des cordes, sur un carcan, un cheval d'arçon, le plus souvent, une croix de Saint-André. S'infligeant une souffrance physique, le masochiste produit des endorphines, hormones sécrétées en cas d'excitation, et de douleur. Les endorphines ou endomorphines étant des composés opioïdes peptidiques endogènes secrétées par l'hypophyse et l'hypothalamus, lors d'activités physiques intenses, sportives ou sexuelles, d'excitation, de douleur, et d'orgasme. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Lors de pratiques SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. Elles renvoient à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal. Certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus). Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. L'anticipation, l'imagination, sont les portes de la volupté sexuelle. La soumise éprouve le bonheur d'être le centre d'intérêt, l’objet de tous les honneurs; félicité délicatement épicée par son imagination et l'appréhension qu'elle peut y puiser, tandis que l'excitation monte. Le dominant découvre avec surprise que ses pulsions sont finalement très complémentaires des attentes de sa compagne; les deux partenaires ont, en fin de compte, des goûts très en accord et des fantasmes communs. Le jeu BDSM a cela de libérateur qu'il crée un contexte où chaque protagoniste va pouvoir se décharger sans honte de ces tabous, pour jouir librement de sa libido, tout en se délectant du plaisir de l'autre. Le sexe, s’il ne rend pas aveugle, a cela en commun avec les occupations physiques intenses, comme les compétitions sportives, qu’il possède les facultés de désinhiber, et d’occulter magiquement l’environnement. Il en va de même en SM, lors d'une séance pour les partenaires. Ce sont des leviers connus dans la sexualité, qui décuplent l'excitation et le plaisir qui en découle. Pour quelles raisons ? Du côté du soumis (ou de la soumise), ces leviers jouent sur l'abandon à l'autre; il ou elle est à la merci de celui., celle qui pourrait tout lui infliger, et qui contrôle son plaisir. Un jeu qui simule l'exposition au danger. Du côté du (de) la dominant (e), il ou elle obtient la toute-puissance sur son (sa) partenaire, avec la possibilité de faire mal ou de faire jouir. En dehors du SM, il s'agit de fantasmes et d'imaginaire, pas de violence infligée chez la plupart des couples. Pour certain(e)s, c'est parfois tout simplement faire une fellation, assis (e) aux pieds de l'autre debout; qui est soumis(e) et qui domine ? Celui, celle qui est aux pieds de l'autre ? Ou celui, celle qui domine en étant maître ou maîtresse du plaisir de l'autre ? En psychiatrie, le sadomasochisme fait partie de ce que l'on appelle les paraphilies, baptisées autrefois les perversions, comme l'exhibitionnisme, le fétichisme, ou la zoophilie. Ce sont des pratiques qui n'utilisent pas les ressorts sexuels jugés "normaux" par la société. Le masochiste ne jouira que dans la souffrance et l'humilation ; il n'aura pas d'orgasme dans un rapport classique. Son cerveau produit des endorphines, des antidouleurs naturels, qui sont sécrétés lors du plaisir, de l'orgasme et de la souffrance. Celle-ci est transformée en plaisir sexuel dans le cadre du masochisme. Le sadique, lui, prendra un plaisir à la fois psychologique et physique dans la douleur qu'il impose. Il frappe ou humilie pour blesser son partenaire de jeux érotiques. Le pouvoir dont il dispose devant sa ou son partenaire, décuple son excitation et son plaisir. Il se confronte au pouvoir dont elle dispose sur un autre être humain et à sa toute-puissance. Les sadomasochistes utilisent exactement les mêmes ressorts que les adeptes de domination et de soumission, pour augmenter leur plaisir. Car le plaisir est mutuel et partagé, c'est là tout l'enjeu du rapport SM. Il apporte un apaisement et un épanouissement sexuel aux couples qui le pratiquent. La confiance, l'écoute, la discussion et la connaissance de l'autre sont les vrais points à rechercher dans toute relation, et c'est d'eux que naîtra, parmi mille autres plaisirs, ce doux sentiment d'abandon que d'aucun appelle allégoriquement le subspace. Le SM n'est pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentent la sexualité et ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le SM sain et modéré actualise et réalise une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 27/05/20
Le samedi qui suivit le départ de Paul, Juliette la sauva d'un après-midi de jardinage en lui proposant d'aller faire quelques courses. Charlotte aimait ces escapades entre filles. Elle aimait l'autorité tranquille avec laquelle Juliette la poussait à essayer des vêtements que jamais elle n'aurait osé porter, les remarques élogieuses qu'elle ne manquait pas de faire sur quelque détail de son anatomie et la façon qu'elle avait parfois de poser les mains sur elle sous prétexte de cintrer le haut d'une robe ou de juger du tombant d'un pantalon. Le soir, elle s'invita à dîner. Lorsqu'elle la quitta, elle embrassa Charlotte d'une façon plus appuyée. La jeune femme rougit. Cela la fit sourire. Le lendemain, Juliette s'annonça à nouveau. À son regard tendu, Charlotte supposa que quelque chose n'allait pas. Elle lui offrit un café que l'autre refusa. - Quelque chose ne va pas ? s'inquièta Charlotte. - Oh non ... Tout va bien pour moi mais c'est toi qui ne vas pas. Commença Juliette. - Moi ? Mais je vais très bien. - Dans ton tiroir à lingerie, je suis tombée sur tes photos ... Bon sang, ça m'a fichu un drôle de coup, on te reconnait bien là-dessus. L'aveu de son indiscrétion la détendit. Elle s'assit sur le canapé et croisa les jambes avec une nonchalence retrouvée. - En revanche, on voit bien que ce n'est pas Paul ... Je me demande comment il réagirait s'il les voyait, ces photos ... Tu les avais bien planquées: tu ne voulais pas qu'il les trouve ... - Tu me les as pas volées quand même. Bredouilla Charlotte. Juliette la regarda par-dessous et sourit. La situation tournait à son avantage. - Qu'est-ce que t'en as fait ? - Ne t'inquiète pas, poursuivit-elle sur un ton protecteur. Je ne les ai encore montrées à personne, mais. - Mais je pourrais le faire. À moins que ... - À moins que ? Cette fois, c'était Charlotte qui se sentait glacée. Juliette était venue pour la faire chanter. Jamais elle ne l'aurait crue capable d'une chose pareille. - Que tu deviennes ma soumise, ma chérie et que tu te montres docile et obéissante. - Mais, tu es une véritable salope, chuchota Charlotte. Vraiment une salope. - N'inverse pas les rôles, protesta Juliette. Ce n'est pas moi qui m'envoie en l'air attachée à un lit. - Soulève ta jupe. Cet ordre était tellement inattendu que pendant quelques instants, Charlotte crut qu'elle l'avait imaginé. - Qu'est-ce que tu as dit ? articula-t-elle. - Tu n'as pas compris ? soulève ta jupe ... répéta Juliette avec froideur. Charlotte posa les mains sur les bords de sa jupe plissée, la remonta en tremblant jusque sur son ventre. - Voilà, tu es contente ? - Juste une culotte en coton ? Feignit de s'étonner Juliette. Je m'attendais à quelque chose de plus sexy de ta part. Tourne-toi un peu pour voir ... Charlotte obéit, les lèvres serrées. - Tu as vraiment un beau petit cul, maintenant baisse ta culotte ... Elle retourna d'elle-même au milieu du salon, descendit sa culotte sur ses cuisses et releva sa jupe. Dans son dos, elle entendit Juliette s'étendre sur le divan. De longues minutes passèrent ainsi sans que ni l'une, ni l'autre ne dise un mot. - Tourne-toi - Super ! Tu es totalement épilée ... C'est parfait. - Ces photos, c'est vraiment pas bien. Tu as été une vilaine fille, une véritable salope. D'ailleurs dis-le. - Tu veux que je dise quoi ? marmonna Charlotte. - Dis que tu as été une salope et que tu mérites une correction. - J'ai été une vilaine fille, une véritable salope et je serai punie .. sanglota-t-elle. - Tu vas être sage et obéissante ? - Oui... - Alors dis-le. - Je vais être sage et obéissante... - Voilà, c'est mon adresse et mes clés, tu prépareras le dîner, je reviendrai vers 20h, tu porteras une courte robe noire et tu auras ôté ton soutien-gorge et ta culotte, en dessous, une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelles de la même couleur. Charlotte, livide, acquiesça sans dire un mot. Le soir, un peu nerveuse, je sonnais à sa porte et au lieu de Juliette, ce fut une belle inconnue qui m'ouvrit. - Enchantée, Charlotte, je m'appelle Laurence. - Regarde ma chérie, comme elle s’est habillée pour toi la salope. - Déshabille-la, elle adore ça, dit en réponse Juliette. Alors Laurence fit glisser la fermeture de ma robe qui glissa le long de mon corps, dévoilant mes cuisses et mon intimité. - Elle est très excitante, on va bien s'amuser, il faut tout lui faire, absolument tout, rajouta-t-elle. Je ne pouvais pas nier que la lingerie La Perla devait faire son effet. Laurence me fit tourner sur moi-même pour permettre à Juliette de me voir en entier. Au bout de quelques instants, celle-ci se leva du canapé, vint vers moi et m’arrêta face à elle et posa ses lèvres sur les miennes, m’en faisant partager le goût; je me laissai griser par le plaisir quand je sentis Laurence se coller dans mon dos. J’étais prise entre les bouches de ses deux femmes, désirant me soumettre. Puis les deux bouches glissèrent vers le bas, l’une dans mon dos, l’autre passant de mes seins à mon ventre; leurs lèvres sur mes fesses pour l’une et sur mon pubis rasé pour l’autre, me goûtant en totalité, me faisant pivoter, explorant l'intégralité de mon corps pris en étau, de leurs langues intrusives et de leurs doigts gourmands. Je jouis une première fois, bien incapable de savoir sous la langue de laquelle cela se produisit. Puis elles me prirent par la main, et on se retrouva dans la chambre; je m’allongeais docilement sur le lit, elles se déshabillèrent devant moi. Je découvris le corps de Laurence, sportif, très sculpté qui vint s’allonger contre moi. Je pus le caresser, l’embrasser, le goûter, pétrir ses seins, leurs aréoles et les pointes très sensibles, en érection déjà, et son ventre parfaitement lisse. Juliette m’encourageait en me caressant, tout en intoduisant un doigt dans mon rectum, puis elle s’arrêta, me laissant au plaisir et à la merci de Laurence qui me surprit, dans mon dos, par la dureté de l'olisbos dont elle s'était ceint à la taille. M'ordonnant de me mettre en levrette sans que ma langue ne perde les lèvres de Juliette et pour la première fois, alors qu’on ne me l’avait jamais imposé, elle frotta son gode sur mon ventre innondé de cyprine et d’un coup, me sodomisa. Les mains sur mes hanches, la jeune fille poussa des reins, et le cône se prêta aux replis de mon étroite bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue en se distendant; l'olisbos disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants; elles eurent toutes deux le spectacle de mon corps arqué dans un spasme délirant de volupté. - Ça te plaît ma chérie ? Tu vois comme elle aime çà. Je ne pus dissimuler mon émoi car Laurence glissa ses doigts dans mon sexe qui était inondé. - Oh oui tu aimes la voir se faire sodomiser, ma chérie.. tiens met çà. Tu vas la prendre à ton tour. Laurence tendit le gode ceinture à Juliette; il était très épais avec un gland fort marqué, des aspérités simulant les veines, et d'une longueur impressionnante. Je regardai Juliette, un peu interloquée. Mais bientôt, elle me pénètra à grands coups de reins, me soutirant des cris déchirants, mélange de jouissance et de souffrance. La douleur fut brève et remplacée par une vague de plaisir qui me fit trembler de tout mon être. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea de moi que je cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un orgasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler parce que c'était la seconde fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que Juliette connaissait elle même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle. Quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, épuisée, Juliette se décolla de moi comme l'animal après la saillie. - Tu aimes çà te faire malmener salope.. dis-le que tu aimes. - Dis moi que tu es une salope, une chienne et que tu m'appartiens. - Je suis une salope, une chienne et je t'appartiens. - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. - Je t'appartiens. - J'ai remis les photos à leur place. Juliette s'empara d'un martinet et Laurence m'allongea sur le ventre en m'interdisant tout mouvement. Elle commença par me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort, plus je m'offrais. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusqu'à ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Ainsi, je ressentis ma première jouissance cérébrale de femme soumise. Juliette exigea que je la lèche longuement avant de la faire jouir. Je dardai ma langue sur son clitoris et elle ne tarda pas à pousser des gémissements et des râles de plaisir. La fin de soirée dura un long moment, prenant du plaisir plusieurs fois chacune jusqu’à ce que la faim ne nous ramène nues à table et pendant que je finissais le dessert, Laurence glissa sous la table avec sa flûte de champagne, écarta mes cuisses et me força à uriner dedans, à la porter à mes lèvres et à en déguster jusqu'à la dernière goutte le nectar encore tiède. Cela me plongea dans un état d'excitation tel que je me sentis prête à faire tout ce qu'on pourrait me demander pour le plaisir de ma Maîtresse. À cet instant, je l'aimais à la folie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
Elle avait gardé les yeux fermés. Il croyait qu'elle s'était endormie tandis qu'il contemplait son corps inerte, ses poignets croisés juste à la cambrure de ses reins, avec le nœud épais de la ceinture du peignoir tout autour. Tout à l'heure, quand il est arrivé, elle n'avait pas dit un mot. Elle l'avait précédé jusqu'à la chambre. Sur le lit, il y avait la ceinture d'éponge de son peignoir. À son regard surpris, elle n'avait répondu qu'en se croisant les les mains dans le dos. Il lui avait entravé les poignets sans trop serrer mais elle lui avait dit plus fort et il avait noué des liens plus étroits. D'elle-même alors elle s'était laissée tombée sur le lit. Ça l'avait beaucoup excité de la sentir aussi vulnérable en dessous de lui. Il s'était dévêtu rapidement. Il lui avait relevé sa jupe d'un geste sec. Il avait écarté le string pour dégager les reins et l'avait pénétrée ainsi, toute habillée. Jamais Charlotte n'avait senti plonger en elle un membre aussi raide. Le plaisir du viol, peut-être, ou le frottement de l'élastique du string contre son sexe avaient aiguisé l'ardeur de Xavier. Longtemps il l'avait pénétrée ainsi, les mains posées à plat sur ses épaules. Méthodiquement, agaçant parfois du gland seulement l'entrée de l'orifice, pour l'élargir encore plus, s'enfonçant ensuite lentement, puissamment. Longtemps et à son rythme. Il allait et venait, d'avant en arrière, de haut en bas, ou imprimant à son sexe un mouvement de rotation comme s'il voulait explorer le moindre recoin de son intimité. L'anneau anal s'était élargi. Elle feignait alors la douleur, faisait semblant de chercher à se détacher en se tordant les poignets pour le seul plaisir de se sentir vraiment prisonnière. C'était ça, un homme était entré chez elle de force. Il l'avait bousculée, insultée, ligotée et maintenant elle gisait là, sous son contrôle et se faisait sodomiser. Pour l'instant, il la violait seulement mais le pire restait à venir. Bientôt, il la contraindrait aux mille humiliations que son imagination esquissait parfois. Il la rabaisserait, il la rendrait plus femelle que femme, plus chienne que femelle, plus chienne que chienne. Elle devrait sans doute le sucer ou se masturber devant lui avec toutes sortes d'objets, à quatre pattes. Elle n'aurait pour tout vêtement que le bandeau qu'il lui aurait mis sur les yeux. Il la flagellerait avec un martinet à lanières de cuir. Qu'importe. Grâce à ces liens, elle était libre de s'abandonner à la langueur qui suit l'amour. Face à lui, toutes ses pudeurs s'effaçaient. Elle effleura des lèvres le duvet brun du pubis au dessus du sexe de Xavier. Sous la peau souple et satinée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus bas, le membre de l'homme s'étira comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba sur le ventre mais sans cesser de grandir. Charlotte observa la fascinante métamorphose de ce monstrueux pénis. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe de chair, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Charlotte s'approcha du sexe. Elle posa le bout de la langue sur le sommet du gland et entama un délicat mouvement de balayage autour du méat urinaire. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. Lorsque, léchant toujours, Charlotte glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir de plaisir. Il plongea les mains dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sous les coups de langue, Xavier perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Charlotte jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière mais c'était un ordre. Elle n'eut qu'à ouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche, au fond de sa gorge. La charge fut telle qu'elle suffoqua. Le membre devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Violemment, il se contracta, manquant de ressortir. Il éjacula brusquement, inondant sa gorge, en l'abreuvant de son plaisir. le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton. Xavier entreprit d'autres jeux. Sans attendre, il dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'il attacha à une poutre du plafond au centre de la pièce, tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis que Xavier l'ôtait de son pantalon. Le premier coup claqua séchement contre ses fesses. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Xavier frappa fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. Sa réaction sembla plaire à l'homme. Il leva le bras encore plus haut, abattit le ceinturon avec plus de force et cette fois, Charlotte poussa un cri bref en se cramponnant à la corde qui la tenait étirée. Xavier la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups. Charlotte ne ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son Maître continuât à l'aimer. Elle souhaitait seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi et attendait muette. - Retourne-toi, dit Xavier d'une voix calme. Aggripée à sa corde, ruisselante de sueur, Charlotte était épuisée. - Non, pas devant Xavier, haleta-t-elle, Pas devant. -Tu dois aller jusqu'au bout de ton désir, Charlotte, Allons retourne-toi vers moi. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Xavier ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Au coup suivant, elle ne tenta plus d'esquiver. N'avait-elle pas désiré cette correction ? Xavier avait raison; elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà de cette douleur qui lui arrachait des cris et des larmes. Par dépit, elle plongea son regard dans celui de son Maître et ne se lachèrent plus des yeux tout le temps que dura la flagellation. Elle se voyait onduler au bout de sa corde, en sentant ses seins frétiller, ses cuisses tendues, son ventre creusé. Elle se voyait brûler sous les coups, s'enflammer toute entière. Xavier continuait à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Xavier cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, il attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'il couvrit de baisers. Il aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Enfin Xavier se détacha d'elle. la corde à laquelle elle était suspendue fut coupée et Charlotte se laissa tomber sur le sol, savourant l'étrange bonheur de sa soumission. Les parties de son corps offensées, devenues douloureuses, lui apparaissèrent plus belles, comme anoblies par les marques fraîches, stigmates de la flagellation. Elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/06/20
Lorsqu'elle s'éveilla, le soleil déjà haut dans le ciel, s'était engouffré dans la chambre et la transformait peu à peu en étuve. Juliette rejeta les draps humides entortillés autour d'elle. Le radioréveil lui indiqua qu'il était plus de onze heures. Tout le monde avait dû partir au travail maintenant. Une journée comme les autres commençait dehors. Elle avait mal dormi. Elle se mit à trembler de façon nerveuse, elle savait qu'elle jouait gros maintenant, il lui aurait été facile de couper court à cette relation de soumission et de poursuivre sa vie de femme d'affaires à laquelle rien ne résistait, mais son estomac se serra, la chaleur du désir l'envahissait, l'irrésistible envie de découvrir un univers totalement inconnu pour elle, celui de l'abnégation. En s'habillant, toutes les bonnes résolutions de la nuit s'étaient envolées. Elle rendit les armes. Lorsqu'elle arriva à son bureau, Juliette portait un de ses tailleurs classiques qu'elle affectionnait particulièrement avant que Chloé ne lui impose des tenues provocantes; celui-ci, gris anthracite était composé d'une jupe droite lui arrivant juste au dessus des genoux et d'une veste croisée sur un chemisier blanc au col entrouvert, mettant en valeur un collier de perles fines; sous ce chemisier, un soutien-gorge balconnet transparent aux baleines rigides, rehaussant ses seins aux larges aréoles brunes; comme l'avait exigé sa nouvelle maîtresse, sous sa jupe, rien qu'une paire de bas fins noirs, un porte-jarretelle de la même couleur, et un plug anal destiné à l'élargir. Elle sentait l’étau se resserrer sur elle, et pourtant cet étau, c'est elle qui l'avait mis en place, elle une femme de pouvoir, fière et crainte de tous, une femme de décisions, froide en affaires, distante avec ses subordonnés. Laurence avait exigé d'elle qu'elle séduise Chloé, la jeune stagiaire que Juliette venait d'embaucher. Elle y parvint facilement car cette jeune fille, sous ses apparences innocentes, était en fait une jeune femme très libérée qui avait compris tout l'intérêt qu'elle pourrait tirer de la situation. Bien que n'étant pas lesbienne, elle accepta cette relation inédite, mais elle se rendit vite compte que Juliette, sous ses attitudes hautaines avait des comportements qui laissaient deviner qu'elle était d'une nature soumise, alors elle décida de la tester. Juliette se sentant prise à son propre piège, se retrouvait maintenant à quarante-deux ans à la merci de ces deux gamines de vingt-trois et dix-neuf ans, mais paradoxalement de ce piège démoniaque elle jouissait, son esprit rejetait cette situation mais son corps la demandait. C'était une femme qui avait beaucoup de classe, se tenant très droite, toujours habillée avec élégance, ses cheveux châtains souvent coiffés en chignon; sportive elle avait gardé un corps ferme et bien proportionné avec une poitrine superbe. Arrivant au bureau son sang se glaça quand elle vit Laurence souriante dans le hall qui discutait avec Chloé, un café à la main. - On va aller à ton bureau on a des choses à te dire. Tremblante elle les précéda, les deux jeunes femmes s'assirent, Juliette allait s'asseoir quand Laurence la stoppa. - Reste debout. - Ecoutez, j'en ai assez de tout ça, on est allé trop loin, je ne vous en veux pas mais restons en là, je vous prie, je reconnais que c'est un jeu excitant mais je ne veux pas que ça interfère dans ma vie professionnelle. - C'est justement de ça que nous discutions avec Laurence, ne t'inquiète pas, nous n'en voulons pas à ton argent, tout ce qui se passe et qui se passera entre nous est strictement privé, on veut juste te faire comprendre qu'une femme comme toi n'est qu'une femme ordinaire, tu te crois supérieure ? Alors on va te faire comprendre la vie, tu m'as souvent humiliée, traitée comme une moins que rien mais en vérité, tu es juste une salope. - Je t'avais prévenue, je t'ai demandé si tu savais à quoi tu t'engageais en acceptant de m'appartenir, tu as dis oui il me semble... Alors, tu es à moi, point final. - Tu es une salope, dis-le. - Je... Je suis une salope. - Voilà au moins c'est clair, alors écoute bien ce que je vais te dire. J'en ai mare de toi, j'ai plus envie de te voir, maintenant tu es devenue une vraie gouine et j'aime pas les gouines, je préfère les bites bien dures, alors je te donne à Laurence, c'est une brave fille mais elle a envie de s'amuser un peu avec toi, donc tu l'écouteras comme si c'était moi. Ok ? - À toi de jouer, Chloé. Le lendemain matin lorsqu'elle arriva à ses bureaux, Chloé étant à l'accueil, lui fit un clin d'oeil, Juliette détourna le regard faisant mine de n'avoir rien remarqué. Cinq minutes plus tard, on frappait à la porte de son bureau. - Oui entrez. Chloé entra et referma la porte. - Tu m'ignores ? - Non Chloé, mais nous sommes au bureau ici, c'est différent. - Différent de quoi ? Tu me prends pour une imbécile ? Tu veux que j'appelle Laurence ? - Non ne fais pas ça, je ne veux pas me facher avec elle et puis tu es une amie maintenant, je te prie de m'excuser, je ne voulais pas te vexer. - Ton amie ? Je vais te montrer si on est juste amies. Chloé s'approcha d'un pas vif et l'embrassa à pleine bouche fourrant sa langue au plus profond de sa gorge, puis lui mordit les lèvres. Juliette, les mains posées sur son bureau, crispa les papiers qu'elle avait sous les mains. Chloé lui lui saisit la main droite et la lui fourra entre ses cuisses. - Vas-y branle moi. Juliette était morte de peur et résista. - Tu veux que je te le dises plus fort ? Ça ferait mauvais effet non ? Juliette céda, Laurence jouissait de la situation, elle sentait que sa patronne cédait à ses caprices. - Plus vite, mieux que ça. Chloé, pendant ce temps malaxait la poitrine de Juliette, par dessus son chemisier puis elle lui saisit sa main et la fourra sous son string. - Tu sais très bien où il faut caresser, je n'ai plus envie de te le demander, je veux un orgasme. Elle s'appliqua sur son clitoris, puis au bout d'un moment, Chloé lui prit la main fermement et l'amena sur le canapé en cuir du bureau, elle la positionna la tête sur un accoudoir, puis elle écarta les cuisses et se positionna à cheval au dessus de sa tête. - Vas-y suce moi, et fais le bien. Juliette lui suça le clitoris, Chloé s'accroupit un peu plus de façon, à ce que sa patronne ait la bouche et le nez fourrés dans sa vulve, puis la jeune fille se retourna, se baissa et lui mit ses fesses au niveau de sa bouche puis elle écarta ses cuisses avec ses deux mains, sa position était inconfortable, mais ça valait le coup. - Suce moi le cul, Laurence m'a dit que tu le faisais bien. Pendant ce temps, Chloé se caressait le clitoris et Juliette, elle aussi se caressait le sien. Rapidement elles jouirent toutes les deux puis Chloé se releva et se retourna vers elle. - Laurence avait raison, tu es une vraie salope, mais avec moi tu vas l'être encore plus, d'abord quand on aura des relations, je ne veux plus que tu te caresses, tu te caresseras quand j'aurais fini et je te surveillerai. Ton but ce sera de me faire jouir, moi je m'en fous de toi, tu auras le droit de te caresser, après toute seule. C'est ok ? - Maintenant, enlève tout ce qui te reste. Mets-toi toute nue, couche-toi à plat ventre, croise les chevilles et mets les mains dans le dos. Allez. Exécution. Tandis que, s'étant agenouillée, Juliette obéissait en silence, elle entendit Chloé sortir de son sac un objet qui tintait de façon métallique. - J'ai acheté quelque chose pour toi. Un beau jouet. Tu vas adorer, j'en suis sûre. Donne-moi tes bras. Deux claquements secs et les poignets de Juliette furent pris dans les collets d'une paire de menottes. Chloé la poussa à plat ventre, lui plia les jambes à l'équerre et emprisonna ses chevilles de la même manière. - Ce ne sont pas des menottes ordinaires, espèce de chienne. Tu vois, il y a quatres bracelets accrochés au même anneau. Voilà ce qui s'appelle être pieds et poings liés. Cela te plait ? Si je voulais, je pourrais être vraiment cruelle avec toi, Juliette. Contrainte ainsi, je saurais bien te faire hurler en te fouettant jusqu'au sang. Mais tu aimerais trop. Dans le fond, ça t'excite beaucoup d'être soumise ainsi. C'est parfait, tu vas voir, on va bien s'amuser ensemble. Puis Chloé se dirigea vers la porte et avant de sortir se retourna pour contempler Juliette. Le lendemain matin, lorsque elle arriva au bureau, elle était vétue de son tailleur gris anthracite, classique, jupe très au dessus des genoux, chemisier blanc, chaussures à talons hauts. Chloé, quand elle la vit arriver lui fit un clin d'oeil, elle lui répondit par un petit sourire géné. Cinq minutes plus tard, on frappait à sa porte, sans attendre de réponse, Chloé entra et referma la porte puis vint s'asseoir sur une chaise en face de Juliette. - Bon, je suis contente de toi, je vois que tu commences à t'y faire, on va passer à l'étape suivante, tu vas aller chercher des cigarettes mais ensuite tu t’assiéras à une table et tu commanderas un café, je ne serais pas loin de toi mais on fera comme si on ne se connaissait pas, je vais t'appeler, tu mettras un écouteur à l'oreille, on sera en ligne et je te donnerai des instructions. Rassure-toi, on est dans ton quartier et je ne te demanderai pas des choses extravagantes. Juliette fit un geste de la tête pour montrer qu'elle avait compris. Elle arriva donc dans le bar-tabac et acheta les cigarettes puis elle alla s'asseoir au fond de la salle et commanda un café. Ce jour-là elle avait opté pour une jupe classique noire au dessus des genoux et une veste cintrée grise. Sous cette veste, elle portait un chemisier blanc en satin. Tenue tout à fait classique sauf que Chloé lui avait interdit de porter un soutien-gorge, la poitrine de Juliette était ferme de sorte qu'on devinait bien les pointes à travers le chemisier, vu la taille généreuse de cette poitrine, lorsqu'elle marchait, elle ne pouvait empêcher un balancement de ses seins. Cela ne dura pas longtemps, une habituée de la brasserie qui l'avait observée depuis le début se dirigea vers elle pour lui demander l'heure, puis lui demanda si elle pouvait s'asseoir à sa table. Accepte, entendit-elle dans l'écouteur. La femme qui devait avoir une trentaine d'années portait un jean et un tee-shirt, elle était séduisante, avec des cheveux coupés courts; elle commanda un café, puis souriante, commença à lui parler de tout et de rien, observant d'une manière très peu discrète sa poitrine entre sa veste entrouverte. Juliette rougit de cette situation, elle n'avait pas l'habitude de parler à une inconnue. Enlève ta veste, entendit-elle dans son écouteur. Hésitant un moment elle finit par obtempérer. Bientôt, l'inconnue sortit un mouchoir et s'essuya les lèvres, la poitrine de Juliette à travers ce léger chemisier satin était plus que devinable. Alors prenant cela pour une invitation, elle s'approcha d'elle et lui glissa à l'oreille: - J'habite à côté, tu viens ? Elle entendit dans son écouteur: - Accepte et surtout, céde à toutes ses exigences. Retire discrètement ton plug anal et donne le moi. Je crois deviner ses fantasmes. Tu vas passer un bon moment avec elle. Elle aime l'anal et l'urolagnie. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/06/20
Obstinément, Patricia gardait son front contre la vitre. Le soleil et le silence la brûlaient. La campagne, comme une peau bien morte, s'étirait sous ses yeux. Un grand morceau de cette peau, à chaque kilomètre, s'arrachait d'elle-même et la laissait désespérée, mais vive. Elles avaient l'air invincible, chacune dans une armure et un rocher. Si l'on regardait de plus près, leur visage était décomposé par le désir, l'envie ou le bonheur. Sarah, c'était le besoin de s'affirmer comme une femme, capable de faire souffrir. Patricia ne parvenait pas à affadir son amour pour elle. Il ne faut pas reprocher aux gens, d'être un peu faibles. Ils ont tort de le montrer, voilà tout, avait dit Sarah. Les traces, sur le corps de Patricia mirent quinze jours à s'effacer. Encore lui resta-t-il, aux endroits où la peau avait éclaté, une balafre un peu blanche, comme une ancienne cicatrice. Mais aurait-elle pu en perdre le souvenir; qu'il lui aurait été rappelé par le comportement de sa Maîtresse. Elle attendit longtemps, se demandant si elle la surprendrait en pleine nuit, si elle viendrait seule ou accompagnée. Elle souhait qu'elle vienne pour provoquer des marques nouvelles. Si Sarah poussait Patricia au paroxysme de l'épuisement et de la souffrance physique lors de séances très éprouvantes, l'amenant à la limite de la rupture psychologique, il lui suffisait de lire dans son regard la satisfaction pour prendre conscience de son plaisir et cela pouvait décupler ses forces. La crainte de la décevoir par un refus la poussait parfois à accepter certaines humiliations qui pourtant la révulsaient, mais qui attestaient de son appartenance à elle. Donner ce bonheur, obéir, se soumettre, endurer et tout accepter d'elle était la seule préoccupation de Patricia. Elle savait aussi que les raisons de provoquer ces traces pouvaient disparaître. Sarah pouvait-elle un jour l'abandonner en rompant le lien qui les unissait. Bouleversée, elle regarda son pauvre corps mince où de fines balafres blanchâtres faisaient comme un quadrillage au travers des épaules, des cuisses, du ventre et des seins. En quelques endroits, un peu de sang perlait. L'un des plus grands bonheurs de sa vie était de se débarrasser des tabous qui l'habitaient. Sa fierté à sa soumission dans l'abandon lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Elle se disait aussi que tout était bien, car Patricia était heureuse d'aimer en elle son esclave. Il lui suffisait d'y songer, d'entendre simplement parfois sa Maîtresse lui dire qu'elle l'aimait. Après une route qui lui parut interminable, elle arriva dans la ville. Des carrefours sans âme et des feux se succédèrent jusqu'à ce que la voiture s'engageât dans une ruelle si étroite qu'elle lui fit penser à une espèce de coupe-gorge où elle n'aurait jamais osé s'aventurer seule. Elle avait si peur qu'elle se mit à trembler. Sarah arrêta la voiture devant un portail austère où un homme à l'imposante stature les attendait. Le temps de réprimer son angoisse, elle se retrouva, les yeux bandés face au colosse. Sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Une poigne brutale et soudaine enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce minuscule plongée dans l'obscurité totale, une sorte d'antichambre où elle attendit un long moment, dans un état d'angoisse et d'excitation extrême. Une présence se manifesta bientôt en l'arrachant de sa torpeur. On la poussa dans un escalier qu'elle devina tortueux. L'odeur de la terre humide emplit ses narines. Au bas de l'escalier, une cave. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Sarah la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte, il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Patricia se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Sarah s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler; c'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Sarah parut subitement échauffée; elle s'approcha d'elle, la coucha sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Patricia ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec toujours imprévisible et judicieusement dosé. Patricia sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette marque de tendresse lui donna le désir d'endurer davantage. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Sarah mania longtemps et avec une extrême lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait; elle fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de tous ses orifices, un inconnu exhiba devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'homme, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu; ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Sa Maîtresse l'avait pliée à toutes ses fantaisies, l'avait façonnée à sa mesure, avait exigé et obtenu d'elle les complaisances les plus outrageantes. Patricia n'avait plus rien à livrer qu'elle ne possédât déjà. Du moins, elle le pensait. Mais elle était infiniment heureuse. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/06/20
Elle avait vingt-huit ans, elle connaissait une foule de gens, toujours élégante, physiquement attrayante, intellectuellement stimulante. Elle avait fait une thèse sur Camus, avant de s'occuper de collections d'art contemporain dans toute une série de fondations. Visiblement, Sarah savait ce qu'elle voulait. Elle était tout le contraire de Patricia. C'est d'ailleurs elle qui l'a voulu, qui lui a laissé son adresse et son numéro de portable à la fin de la soirée, en lui recommandant de ne pas hésiter à l'appeler, et Sarah qui s'est fait désirer une bonne quinzaine de jours, avant de composer son numéro. Pourquoi l'a-t-elle revue ? Sans doute parce qu'elle voulait la revoir. C'était moins de l'amour ou du désir, en tout cas, qu'un sentiment étrange de vertige et de domination. Ce qui est sûr, c'est que passé la surprise de découverte chez cette jeune femme cérébrale, assez guindée sur les bords, un tempérament sensuel qu'elle ne lui imaginait pas, tout est allé très vite, probablement trop vite. Patricia s'est soumise, non sans restriction mentale de sa part. Elles sont aussitôt parties vivre une année à Naples où Sarah faisait des expertises, tandis que Patricia enseignait dans un collège français. Et il leur est arrivé là-bas ce qui arrive à tous les amants pressés qui s'engouffrent dans le premier hôtel venu coincés dans l'ascenseur, ils sont toujours bloqués et ont épuisé tous les sujets de conversation. Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits que l'on passe ensemble, les promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement de pressentir la part de bonheur ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Patricia n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de légèreté dans l'abandon serait la plus lourde des deux. Mais elle a fait comme si. Par manque d'assurance, par immaturité. Ce que la plupart des femmes recherchent dans toute leur vie, l'intelligence, la tendresse, Sarah lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'elle ne savait pas quoi en faire. Sarah la hissait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave en donnant vie à ses fantasmes. Elle est aussi juvénile et éclatante, elle a les mêmes cheveux clairs encadrant ses oreilles, les mêmes taches de rousseur, la même élégance, avec son T-shirt blanc sous une veste de soie noire. Elles s'étaient déshabillées dans la salle de bain, avec la prémonition que quelque chose de terriblement fort, de terriblement impudique allait se produire et que rien ne serait plus comme avant. Elles ne le savaient pas encore. Sarah était totalement nue, avec ses fesses musclées hautes, ses seins aux larges aréoles brunes, alors que Patricia avait conservé un tanga en soie rouge mettant en valeur son bronzage italien. Elle était grande et possédait de longues jambes galbées. Elles étaient paisibles, enveloppées par l'atmosphère fraîche de la pièce, et comme le plaisir les avait moulues, elles flânèrent encore un peu dans les draps, tandis que le rythme emballé de leur cœur se ralentissait peu à peu. Mais beaucoup plus tard, à force d'insistance, Patricia s'allongea docilement sur le dos, les bras le long du corps, accueillant le désir de Sarah mais sans le réclamer. Et d'un seul coup le silence se fit. Sarah soulevée sur les coudes, Patricia la bouche appliquée sur sa peau, descendant le long de son corps avec la lenteur d'un ballet aquatique. Le temps parut suspendu, la culmination toujours retenue. Elles retrouvèrent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes, sans doute car le sexe est toujours la réminiscence du sexe, avant de desserrer soudain leur étreinte et de rouler chacune de leur coté, le corps épuisé. La nuit tomba, un courant d'air fit battre le ventail de la fenêtre. Lorsque Sarah eut fini de se doucher, elle enfila un peignoir, les cheveux attachés au-dessus de la tête à l'aide d'une pince, Patricia préféra la régaler d'un copieux petit-déjeuner sur leur balcon. Elles s'installèrent toutes les deux, accoudées à la balustrade comme pour porter un toast au soleil levant et restèrent ainsi, à bavarder, à voix basse, la peau hâlée et les sens à vif. Au sortir du lit, il leur arrivait parfois de se promener dans le vieux Naples. La mer qui bougeait à peine, les pins immobiles sous le haut soleil, tout paraissait minéral et hors du temps. De grands murs à droite et à gauche protégeaient des voisins; l'aile des domestiques donnait dans la cours d'entrée, sur l'autre façade, et la façade sur le jardin, où leur chambre ouvrait de plain-pied sur une terrasse, au premier étage, était exposée à l'est. La cime des grands lauriers noirs affleurait les tuiles creuses achevalées servant de parapet à la terrasse. Un lattis de roseau la protégeait du soleil de midi, le carrelage rouge qui en couvrait le sol était le même que celui de la chambre. Quand Sarah prenait son bain de soleil totalement nue sur la terrasse, Patricia venait la rejoindre et s'étendre auprès d'elle. Il faisait moins chaud que de coutume. Sarah, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait dans la chambre. Patricia, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint la plus jeune domestique. Ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus des sourcils, en frange épaisse et droite au-dessus de la nuque. Elle avait des seins menus mais fermes, des hanches juvéniles à peine formées. Elle avait vu Sarah par surprise, en pénétrant un matin sur la terrasse. Sa nudité l'avait bouleversée. Mais maintenant, elle attendait Patricia dans son alcôve. Elle eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant ouvertes en pleine lumière. Les persiennes étaient tirées, la chambre presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. La jeune fille gémit plus d'une demi-heure sous les caresses de Patricia. Et enfin, les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux de bois qui formaient la tête de son lit à l'italienne, elle commença à crier, lorsque Patricia se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Patricia la sentait brûlante, raidie sous la langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup moite de plaisir, mais encore demandeuse. Patricia enfonça alors son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que la jeune fille n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de Patricia conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant avec délicatesse le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Elle était prête a subir l'insurmontable. Elle se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Patricia le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Alors elle s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, la jeune fille avoua qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes ses forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. La jeune soumise avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau accepta l'intrusion. La jeune fille se caressait parfois la nuit par cette voie étroite. Patricia admirait la jeune fille qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Elle se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. La jeune fille avait l'anus bien dilaté et Patricia écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un large cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière du plafonnier dévoilant leur nudité. Le jeune corps soumis réclamait toujours davantage; le devinant, Patricia ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors bientôt, elle se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Patricia sentit la jouissance l'envahir par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors Patricia retira très lentement son poignet. Elle était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse, détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. Elle écoutait, toujours renversée, brûlante et immobile, et il lui semblait que Sarah, par une étrange substitution, parlait à sa place. Comme si elle était, elle, dans son propre corps, et qu'elle eût éprouvé le désir, la honte, mais aussi le secret orgueil et le plaisir déchirant qu'elle éprouva à soumettre ce jeune corps. Même évanoui et nu, son secret ne tiendrait pas à son seul silence et ne dépendait pas d'elle. Patricia ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le moindre caprice, et c'était bien le sens de sa relation avec Sarah, sans s'avouer elle-même aussitôt, elle ne pouvait se permettre les actes les plus anodins, nager ou faire l'amour. Il lui était doux que ce lui fût interdit de s'appartenir ou de s'échapper. Elles décidèrent de retourner à Rome, pour oublier ce mensonge pour rien. Il lui sembla voir les choses reprendre enfin leur place. Elles avaient devant elle, deux semaines de soleil, de bonheur et de Rome. Elles entrèrent dans un jardin public. En un éclair, le monde se réorganisa alors et beaucoup d'omissions, longtemps obscures, devinrent explicables. Durant dix ou quinze jours, au lieu de disparaître dans l'oubli, l'éclipse prit fin et elles ressuscitèrent cet amour sans fin. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/08/20
Rien n'est plus érotique, plus stimulant pour l'imagination, plus échauffant pour les sens, que l'extrait du "Rouge et le Noir" où Julien après avoir gravi les degrés d'une échelle pénètre par la fenêtre dans la chambre de où l'attend Mathilde de la Mole: "C'est donc toi, dit-elle en se précipitant dans ses bras ...".................................................." Rien de plus sensuel que cette ligne de points, comme la suggestion qu'elle provoque. Quelle nuit réelle aura donné autant d'émotions, de feu, dans le cœur ? Ce jour-là, Stendhal n'a pas imposé une scène d'amour au lecteur. Il a fait beaucoup mieux. Il lui à prié d'entrer dans la chambre, de prendre Mathilde dans ses bras, toute chaude et frémissante dans sa chemise de nuit, et de faire à sa guise, jusqu'à l'aube, tout ce qu'il voulait. Rien de plus efficace pour la littérature érotique que la liberté de l'esprit. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes pornographiques dominantes, la littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiat; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques occultant les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique. Cette part maudite que tous les auteurs affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot, une anectode, un parfum. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase. Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'acôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le seul plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennces fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force est de constater que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux traitée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient toujours réciproquement tort. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/08/20
Il fait frais, et la voix de Madame résonne. Sans doute un parking souterrain. -Avance la pute. Stop. A genoux, mains dans le dos ! J’ai toujours les yeux bandés. Ainsi, j’obéis à cette femme naturellement dominatrice. Ma séance de masturbation, puis de nettoyage de mon foutre, m’a fait débander. Je me sens vulnérable comme jamais je ne l’ai été. Aucune présence familière. Juste cette magnifique femme qui me dirige à la voix, et un chauffeur que je n’ai fait qu’apercevoir en montant dans la voiture. Est-ce que ma divine Maîtresse est là ? Est-ce qu’elle me regarde ? Pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, la voix de Madame se fait à nouveau entendre. -Lorsque l’on vous transporte gratuitement, la moindre des choses, c’est de remercier ses hôtes, ne crois-tu pas la pute ? -Oui Madame, vous avez raison ! -Et bien…. remercie donc celui qui t’a conduit jusque là. Paul, approchez… la pute va vous dire merci ! En même temps que les mots de Madame résonnent dans le parking, je sens la présence du chauffeur qui s’est rapproché de moi, très près. J’entends, alors, le bruit caractéristique d’une fermeture éclair. Tout se bouscule dans ma tête… les mots de Madame… dire merci…le bruit de braguette que l’on ouvre… je comprends, mais ne veux pas comprendre en même temps. Pas ça… s’il vous plaît, pas ça… je ne suis pas prêt. Pas un mot ne sort de ma bouche. Mes suppliques sont silencieuses. -Allez la pute, remercie le comme il se doit. Paul est gâté par la nature, et il aime particulièrement se faire sucer par des putes comme toi…. Trop. Je craque, tombe prostré au sol, aux pieds de ce Paul, et mes larmes jaillissent. A mes sanglots répond le rire de ma divine Maîtresse Caroline. Elle était là, elle a tout vu… je l’ai sans aucun doute déçue, je ne suis pas digne d’elle, je ne suis pas assez fort pour devenir sa pute, ce qu’elle désire que je devienne, elle va me rejeter… Mes larmes redouble, mon humiliation explose, et la peur m’envahit. J’entends sans vraiment entendre ma divine Maîtresse Caroline saluer et remercier Madame. Le temps est suspendu, et je ne suis plus qu’une loque, au sol, pleurant sur son sort. En fait, je suis brisé, totalement. Enfin, des pas se rapprochent et stoppent à quelques centimètres de mon visage. Une voix. SA voix. -Alors, 15 jours sans me voir t’ont fait oublié la façon dont tu dois saluer ta Maîtresse, ma petite pute pitoyable ? L’insulte me fait d’autant plus mal qu’en cet instant, c’est exactement ce que je suis. Pitoyable. Je me jette littéralement sur ses pieds. J’embrasse, je lèche, je délire…. -Divine Maîtresse Caroline…. pitié Maîtresse… ne m’abandonnez pas je vous en supplie… je deviendrai la pute que vous voudrez, je sucerai toutes les queues que vous me présenterez…Divine Maîtresse Caroline, s’il vous plaît, ma Maîtresse, je vous supplie… gardez moi divine Maîtresse Caroline…. Maîtresse me laisse supplier, pleurer et embrasser ses pieds divins pendant de longues minutes. Puis elle recule, sans un mot… je reste à genoux, totalement désemparé, ne sachant que faire. Mains liées dans le dos, yeux toujours bandés, je suis offert et sans espoir. En cet instant, je crois que mon sort m’indiffère complètement. Je me sens anéanti, vide. Mes larmes cessent de couler.Ensuite, j’attends sans boucher, les cuisses écartées, sans aucune conscience du spectacle que je peux offrir. Quelqu’un pourrait surgir, je m’en fous. Maîtresse Caroline se rapproche, toujours sans un mot. Elle me contourne et vient se placer dans mon dos. Je sens un collier autour de mon cou, Maîtresse qui en manipule le mécanisme de fixation. J’entends le bruit d’une chaîne, Maîtresse la fixe à mon collier…. et mon espoir renaît. Je renais, pour elle, par elle. Debout, cambré, cuisses écartées, tête droite, j’attends et je me laisse envahir par la joie, le bonheur même. Elle m’a mis un collier. C’est donc qu’elle veut toujours de moi. -Ma pute. Mon chien. Ma salope. Mon soumis….. Ce que tu viens de vivre était un test. Que tu l’aies réussi ou non, peu importe. Ce que je voulais, c’est te briser. Et je n’ai eu aucun mal. Maintenant tu vas m’écouter très attentivement. Ce que je vais te dire maintenant, je ne te le répéterai jamais. A toi de ne jamais l’oublier. Tu ES A MOI ! J’ordonne, tu obéis. Je t’offre, tu te donnes. Je t’humilie, tu me remercies. Tu vis pour moi, par moi. Tu n’es plus rien et moi je suis tout. Ta vie m’appartient, ton corps m’appartient. Tu ne décides plus, tu subis. -C’est maintenant que tout commence pour toi. A mes pieds, moi, ta Déesse, ta Reine ! Tu as une unique chance. Dis juste NON, et je te libère. Je te rends photos, vidéos, et liberté. Mais alors n’espère plus jamais rien de moi. N’espère pas revoir Ennia. Tu n’auras, tu ne seras plus rien pour moi…. Ou alors donne toi à moi. Décide de m’appartenir et de me vénérer, et saches qu’il n’y aura pas de retour en arrière possible. Tu choisis, maintenant. Ta Reine ou ta liberté ! Maîtresse Caroline a dosé les silences… ses mots m’ont transpercé, transporté… elle me donne espoir, force… et en cet instant, je suis un soumis fou amoureux de sa Maîtresse. Un sentiment d’une puissance que n’ai jamais connue. Enfin, je pleure doucement, bouleversé par l’émotion. -Divine Maîtresse Caroline…. je n’ai qu’un désir, au plus profond de moi : vous appartenir. Je choisis ma Reine, vous, Maîtresse Caroline. Ma Déesse s’est approchée. Puis, elle prend mon visage entre mains, et murmure, avant de m’embrasser avec une infinie tendresse… -Je le savais.
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Par : le 07/09/20
La vie reprend et avec, mes habitudes de professeur soumis, aux pieds de Maîtresse Caroline. Plusieurs jours déjà, depuis son retour. Plusieurs jours qu’Ennia se repose. Et moi je deviens fou. Fou d’angoisse, fou d’amour… une angoisse permanente et tant d’interrogations. Je n’ose questionner Maîtresse Caroline. Elle aussi est marquée, silencieuse, et je surprends parfois de la tristesse lorsqu’elle sort de la chambre d’Ennia. Un calme certain s’est abattu sur nos vies, et j’avoue que cela n’est pas pour me déplaire. Maîtresse Caroline, Ennia et moi-même en avons besoin je crois. Moins de visite des amies de ma Maîtresse, de mes autres Maîtresses devrais-je dire, une certaine routine qui se révèle salvatrice. Déjà une semaine et la soirée s’annonce paisible, presque rituelle. Bain de ma Déesse, préparation du repas qu’elle prendra avec moi à ses pieds puis ensuite une longue séance de massage. Maîtresse Caroline n’a pas enlevé ma cage depuis que Maîtresse Chloé l’a remise en place, scellant ainsi la fin de notre parenthèse amoureuse. Je mesure ma chance d’être entouré de toutes ces femmes que j’aime profondément, chacune d’un amour particulier. Elles sont si belles, si grandes, si sublimes à mes yeux. J’en pleure de bonheur et je n’ai qu’un désir, les voir s’épanouir et être heureuses. J’ai trouvé ma place et ne n’en désire aucune autre. Les humiliations, les douleurs infligées, les frustrations ne sont rien comparées à l’honneur de les servir, de faire partie de leur intimité, de leur vie. Et puis j’aime souffrir… ma jouissance, lorsque l’on me l’accorde, n’en est que plus intense dans la douleur. Maîtresse Caroline a raison: je ne suis qu’une chienne assoiffée de sexe et je le resterai à jamais. Un jour, peut-être, je prendrai le temps de réfléchir sur ces désirs hors du commun, sur ce plaisir désormais associé à la douleur, l’humiliation et une certaine transgression. Désormais, mais peut-être que non. Entre les bras de Maîtresse Chloé, de Chloé simplement, lorsque je suis redevenu un homme amoureux dans les bras d’une femme amoureuse, sans rapport hiérarchique, sans soumission ni domination, mon plaisir fut tout aussi intense quoique différent. Un plaisir bien plus absolu, comme j’ai pu le connaître, avec une intensité inégalée, dans les bras d’Ennia. Lutte éternelle entre le plaisir physique trouvant ses racines dans les plus inavouables de mes désirs et le plaisir physique puisant sa force et son absolu dans l’amour le plus pur. Suis-je seul à m’interroger ? Mes pensées divaguent alors que je sers de repose pieds à ma Déesse pour sa cigarette du soir. Alanguie dans le canapé, Maîtresse Caroline garde le silence de longues minutes puis m’ordonne de m’agenouiller, face à elle. -Tu dois savoir ce qui est arrivé. Je pensais d’abord ne rien te dire, mais il est temps que tu la vois. Elle a besoin de toi. Tu ne pourras pas comprendre si tu ne sais rien. Et si tu ne comprends pas, ton amour seul ne suffira pas à l’aider. Je vais tout te dire… et ensuite, tu la rejoindras. Je ne dis pas un mot, mais l’intensité de mon regard soudé au sien vaut pour toute parole. J’ai le souffle court, j’attends, je tremble, j’ai peur. -Tu n’as certainement pas oublié la raison de son départ. Ce Maître qui me l’a achetée. J’ai abandonné tous droits sur elle, à sa demande. Je veux dire à la demande d’Ennia elle-même. Elle était comme envoûtée, attirée inexorablement par cet homme que je croyais respectable, que je croyais un bon Maître. Mais je l’avais juste cédée à un bourreau, un tortionnaire qui aurait pu la détruire, qui l’a presque détruite. C’est une autre soumise qui m’a alertée, en secret. Selon elle, Ennia risquait tout simplement sa peau, elle avait atteint les limites de sa résistance. Elle avait l’air vraiment inquiète c’est pour cela que je suis partie précipitamment. Je croyais que j’allais pouvoir la ramener avec moi, comme ça… la reprendre… mais… Les derniers mots refusent de franchir la barrière de ses lèvres et Maîtresse Caroline explose en sanglots. J’oublie une fois de plus ma condition d’esclave et je la prends dans mes bras, je la serre contre moi et ma sublime Déesse se laisse aller. -Si tu savais…. putain… si tu savais….. je… -Chutttt vous n’êtes en rien obligée de me le dire Maîtresse.. laissez-vous aller, vous êtes protégée ici. Vous l’avez ramenée, vous l’avez sauvée et je suis là, je suis là pour vous Maîtresse Caroline. Son corps se presse contre le mien, et Maîtresse Caroline continue son récit, entrecoupé de sanglots qu’elle ne peut maîtriser: -Comme je te l’ai dit, c’était un monstre, un bourreau. Elle était retenue dans les caves de sa maison bourgeoise. En fait, elle était réduite à l’état d’objet sexuel, servant à tous ses amis, aux amis de ses amis… battue tous les jours, fouettée, cravachée, mal nourrie… Elle ne réagissait même plus, ne hurlait plus, elle subissait, juste. Les séances de baise à la chaîne, la douleur des coups,… je ne comprends pas pourquoi.. pourquoi choisir une soumise, l’acheter et en faire cela… La première fois que je l’ai vue, je me suis précipitée vers elle. Mais ses deux sbires m’en ont empêché. Je me suis mise à hurler, à le menacer… Mais je n’étais pas de taille. Il m’a retourné une gifle qui m’a presque assommée alors que ses gros bras me tenaient. Puis il m’a parlé, sans crier, mais c’était glacial et à ce moment là j’ai eu peur, vraiment peur tu sais: Petite conne, tu te prends pour qui ??!!! Si tu la veux, je te la rends. Elle n’est plus bonne à rien de toute façon. Mais il va falloir que tu la gagnes sale petite pute bourgeoise qui se croit Maîtresse… tu la veux vraiment ? Je te donne 10 secondes pour répondre. Oui, on continue à discuter. Non, mes hommes te ramènent à la gare et je n’entends plus jamais parler de toi. Ni toi de cette salope que tu m’as vendue. Alors ? » 10, 9, 8, 7, 6, 5….4, 3….2….1….. -Oui -Oui quoi connasse ? Parle plus fort ! -Oui, je veux la reprendre ! Un autre gifle… -Répète après moi jeune idiote: oui Maître, je veux la reprendre et je ferai ce que vous voudrez pour cela… Maîtresse Caroline éclate d’un sanglot plus profond encore… -Et j’ai répété tu sais… mot pour mot…
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Par : le 17/09/20
Elle effleura des lèvres le duvet brun autour du pubis. Sous la peau souple et veloutée, les abdominaux se contractèrent à ce contact. Du bout de la langue, elle joua à en suivre les sillons. Un peu plus tard, le sexe de Xavier s'étirait comme après un long sommeil. Il se déroula paresseusement, se redressa un instant puis retomba contre le ventre mais sans cesser de grandir. Sarah observa la fascinante métamorphose de ce fabuleux objet de désir. Quelle chance pour les hommes d'avoir, greffé entre les jambes, un aussi beau jouet. Il semblait doué d'une vie propre. Voilà qu'il s'allongeait encore, comme tendant le cou pour mieux la regarder. Tout son corps cylindrique vibrait. Sa veine sombre et saillante palpitait et sous leur mince enveloppe, les testicules s'animaient comme d'un paisible mouvement de respiration. Sarah s'approcha de la bête. Elle posa le bout de la langue sur le sommet de sa tête et entama un délicieux mouvement de balayage. Le sang se mit à battre plus vite dans la veine. L'homme et son sexe se raidirent encore. Lorsque, léchant toujours, Sarah glissa vers la base du gland, Xavier étouffa un soupir. Il plongea la main dans les cheveux de la jeune femme. Ses doigts se refermèrent sur sa nuque. Sa langue continuait de frétiller le long de sa verge. Il se releva sur un coude et contempla le spectacle hallucinant de cette fille couchée à côté de lui, de ses mains liées dans le dos, de son échine courbée par les cordes, de ses fesses pointées vers le plafond, de sa jupe troussée jusqu'aux reins. Sarah changea de méthode. Elle plaqua la langue tout entière au creux des testicules et remonta la verge jusqu'à la commissure du gland, là où celui-ci semble se fondre en deux comme un abricot. Elle remarqua que l'étreinte de Xavier sur sa nuque se faisait plus pressante lorsque sa langue atteignait ce triangle rose pâle. C'était là qu'il fallait donc porter l'estocade. Ravie d'avoir découvert l'endroit sensible, elle continua de le torturer ainsi. Sous ses coups de langue, il perdait peu à peu le contrôle. Il tendait le ventre, ondulait des hanches. Brusquement, il accentua sa pression sur la nuque de Sarah jusqu'à lui écraser la bouche contre son pénis. Ce n'était pas une prière, c'était un ordre. Elle n'eut qu'à entrouvrir les lèvres pour que, propulsé d'un coup de reins, le sexe de Xavier s'engouffre tout entier dans sa bouche. La charge portée dans sa gorge fut telle qu'elle suffoqua. Pourtant, lorsque Xavier relâcha son étreinte, elle n'eut qu'un bref mouvement de recul, juste le temps de reprendre son souffle avant de le reprendre dans sa bouche et il éjacula. Quand aux liens, moi qui ne nourrissais jusqu'ici aucun fantasme particulier à leur sujet, je leur découvre une vertu que je ne connaissais pas. Au début de notre relation, je me contentais d'entraver les poignets de Sarah pour satisfaire à ce que je croyais n'être qu'un caprice de sa part. Mais peu à peu, nous nous sommes amusés à inventer des liens de plus en plus sophistiqués, des positions de plus en plus complexes auxquelles elle se soumet toujours sans protester. Je la pense, à dire vrai, incapable de s'en passer. C'est pour cela que je n'ai pas le sentiment de l'asservir. Comment expliquer cela ? Lorsque j'entrave Sarah, c'est comme si, à la manière d'un peintre ou d'un sculpteur, j'avais soudain le pouvoir de figer sa beauté dans l'espace et dans le temps. Nos rendez-vous prennent désormais des allures de séances d'atelier. J'arrive avec une nouvelle idée de pose et des tas de cordes, de sangles, de lanières. Le ficelage prend du temps. Ce sont de longues et excitantes prémisses. Les images de Sarah ainsi ligotée m'obsèdent. La voilà nue, assise sur une chaise, les bras légèrement fléchis. Je lui ai joint les poignets à mi-dos. Les cordes s'évasent jusqu'aux épaules, comme les nervures d'une feuille dont la colonne vertébrale serait la tige. Elles s'enroulent autour des cuisses, pressées contre la poitrine, remontent jusqu'à la nuque où je les ai nouées. J'ai entravé les chevilles l'une contre l'autre, tiré la ficelle entre les fesses. Je l'ai tendue au maximum pour la fixer aux poignets. Sarah est enroulée dans un cordon de cordes. Elle n'est plus qu'un souffle impatient du plaisir à venir. Souvent, elle-même m'encourage à plus d'excentricité encore. Elle veut ne plus rien pouvoir entendre, ne plus pouvoir rien dire, ne plus rien pourvoir voir, ne plus rien pouvoir faire que d'attendre le moment où je m'enfoncerai au fond de son ventre ou de ses reins. Alors, je comble sa bouche avec un morceau de tissu, je la bâillonne d'un large sparadrap, je l'aveugle d'un bandeau sur les yeux et je lui bouche les oreilles avec des boules de cire. Je l'attache avec un soin maniaque, centimètre par centimètre, jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus remuer du tout. Je la modèle sous mes doigts comme un sculpteur manipule la glaise. Et quand enfin j'ai terminé, je prends du recul, je l'admire, immobile comme une toile, aussi lisse qu'un marbre, statue de chair, chaude et tendre, inerte et pourtant vibrante de vie. Quiconque entrant dans la pièce à ce moment-là trouverait la scène choquante. Sans doute ne verrait-il pas que l'indécence extrême d'un corps emprisonné, la mâchoire distendue par sous le bâillon, l'obscénité des cuisses maintenues ouvertes, l'insupportable étirement des muscles, la brûlure des cordes serrées contre la peau. Il ne verrait que le sordide d'une femme soumise à un plaisir de mâle. Il ne verrait que l'humiliation. Pourtant, Sarah ne s'humilie pas en se livrant ainsi. Elle met en moi une telle confiance que je ne la respecte jamais autant que lorsqu'elle est ainsi asservie. Même tordue dans ses liens, elle conserve cette grâce qui fait souvent défaut aux amants, que je ne me lasse pas de contempler. Alors, au-delà de l'excitation physique que cette vision éveille en moi, je me surprends parfois à ressentir comme une fugace émotion d'artiste. Plus tard, je caresserai le satin de cette peau. Sous mes doigts, le tressaillement d'un sein frôlé. Plus tard, je la soulèverai. Il faudra bien alors que monte le désir. Je la fouetterai, je la fouillerai. Tenaillée entre deux douleurs, elle hurlera en me suppliant. Seulement plus tard. D'abord, je succombe à ce plaisir sadique de l'entraver. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/02/21
Évoquer Simone de Beauvoir relève de la gageure tant la femme de lettres portait de regards différents sur la société, le rôle de la femme et l'ordre politique à travers ses engagements, ses ouvrages et ses enseignements. Elle naquit femme. C’était un sort assez commun avant 1949, et qu’elle partageait, à l’époque, avec une bonne moitié de l’humanité. Elle fut également écrivain, destin déjà moins ordinaire même s’il en existe, depuis toujours, des exemples notables et, en outre, philosophe, le cas est encore plus rare. Elle écrivit un livre "Le Deuxième Sexe", qui a changé pour des millions de femmes et d’hommes leur manière de voir le monde, de s’y insérer, d’y vivre, peu d’auteurs ont eu ce privilège. Elle a en même temps, durant toute sa vie, pris part publiquement, souvent dangereusement et parfois contre sa propre famille politique, aux combats de son époque, les comparaisons deviennent de plus en plus malaisées. Elle a enfin, par son engagement public mais aussi privé, par son choix de vie, été l’une des premières à contester délibérément la séparation du personnel et du politique, du public et du privé, à mettre en jeu sa personne tout entière, servant ainsi d’inspiration, d’encouragement, souvent de modèle à des dizaines de milliers de femmes dans le monde, Il est impossible de trouver dans l’histoire récente un destin équivalent. Nous avons tous en mémoire des noms de femmes écrivains, de femmes philosophes, de femmes politiques, de femmes dont l’œuvre et l’engagement ont marqué leur époque. Pensons, pour ne prendre que des exemples récents, à Flora Tristan, à George Sand ou à Virginia Woolf, à Simone Weil ou à Hannah Arendt. Simone de Beauvoir n’a pas eu la vie qu’elle aurait dû avoir. C’est ce qui nous est raconté dans son œuvre. Une première vie lui avait été promise, celle envisagée avant les ruines familiales. Elle se marierait et serait une mère de famille dans le goût de la tradition. Ce dessein avorta quand il devint évident que ses parents ne pourraient la doter. Aussitôt, comme par le jeu mécanique d’un changement de décor, une deuxième vie se profila sous ses yeux, une vie de remplacement, la vie grise des femmes condamnées au strict célibat faute de dot, et conduites à déroger par le travail, activité entendue ici comme un instrument, non pas de liberté, mais de survie. Deux vies de femmes articulées comme les deux branches d’une alternative indépassable. On aurait dû en rester là, dans le respect d’un ordre naturel, et nous n’aurions peut-être rien su de l’obscure Simone de Beauvoir en proie au destin. Beauvoir aurait été une autre Beauvoir, prise par le quotidien, dans un face-à-face permanent et décalé avec une réalité qu’on aimerait fuir. Portrait intime de la femme aux mille visages. Elle naquit le neuf janvier 1908 dans une famille bourgeoise parisienne. Son père, avocat, goûtait du théatre en amateur, tandis que sa mère, issue du milieu très aisé de la haute finance verdunoise, se passionnait pour la musique et le piano. Tous les étés, elle se rendait en Corrèze à Saint-Ybard, à coté de Tulle, chez son grand-père pour son grand bonheur. Elle connut une adolescence heureuse où très tôt, elle se distingua par sa précocité et ses capacités intellectuelles. Dès lors, si fuite il y eut, elle se fit dans le réel, non hors d’elle. Malgré les injonctions qui déconseillent de s’aventurer sur les terres inconnues et qui préfèrent qu’on les rêve, Simone de Beauvoir explora ce que le monde offre au-delà des évidences. L’idée fut de vivre les contraintes du réel par la liberté car, Beauvoir l’écrit, "une vie, c’est la reprise d’un destin par une liberté." Salvateur déclassement que ce changement de décor social qui affecta les Beauvoir. Il permit dès lors à une jeue fille attentive et douée de faire la distinction entre le décor, le contexte qui prend les traits de la nature et son cas singulier. Simone de Beauvoir n’eut donc aucune des deux vies qu’elle aurait dû avoir. Elle en prit une troisième, donnant ainsi, par la transcendance, un autre sens à la réalité. C’est ce refus des alternatives étriquées qu’elle met en scène dans son œuvre en général et dans le chapitre du "Deuxième Sexe" consacré à la psychanalyse, en particulier. L’idée de choix domine et, plus encore, il s’agit chez Beauvoir d’un choix qui ne se laisse pas enfermer dans des options imposées par un ordre social essentialisé. Ce serait faire une place à la causalité et au déterminisme qu’elle rejette. "Quand la lune se levait au ciel, je communiais avec les lointaines cités, les déserts, les mers, les villages qui au même moment baignaient dans sa lumière." La parfaite symbiose avec la nature au cours de longues promenades révèle la vision en elle d'un destin hors du commun. Bientôt, agrégée de philosophie, Le choix sera plus ouvert et demandera un dépassement permanent. D’où la critique essentielle adressée par Beauvoir aux psychanalystes, auxquels elle reproche de repousser l’idée de choix et la notion de valeur. La philosophe opère ainsi un renversement. Elle inverse la hiérarchie entre poids du passé et ouverture vers l’avenir, entre cause et projet. Il ne s’agit pas pour autant pour elle d’être en totale contradiction avec Freud puisque, tout comme le père de la psychanalyse, Beauvoir accorde son importance au passé lorsqu’elle insiste, à plusieurs reprises dans son œuvre, sur le caractère décisif de l’enfance dans le développement de chacun et la possibilité de se projeter vers un avenir. Mais la vigilance est requise quand l’on croit identifier des points de convergence entre la pensée de Beauvoir et celle de Freud. En effet, à l’occasion de ce renversement entre cause et projet pour expliquer l’individu, Simone de Beauvoir opère un glissement à son profit. Elle donne alors un vêtement philosophique à la psychanalyse, qualifiant d’aliénation pernicieuse, l’identification de l’enfant à la mère ou au père. En résumé, il existerait une certaine proximité apparente entre la pensée de Beauvoir et celle de Freud, ce qui peut donner l’impression qu’il y a un peu de psychanalyste dans la philosophie et dans la théorie idélologique de Simone de Beauvoir. On ne saurait oublier à ce sujet que c'est à la fin de ses études supérieures, qu'elle devint à sont tour professeure de littérature puis de philosophie. Si Simone de Beauvoir est une opposition résolue de la théorie freudienne, son travail continu de critique est justement le signe de son profond intérêt pour la psychanalyse tout au long de sa vie. Dès les années 1930, elle a intégré l’enseignement de la psychanalyse dans les cours qu’elle donnait au lycée, elle a ensuite discuté l’œuvre de Freud dans "Le Deuxième Sexe." Elle a aussi fait référence à la psychanalyse dans ses romans, notamment dans "Les Mandarins", dont le personnage féminin principal, Anne, est psychanalyste. Au-delà de cette concurrence, il est significatif que des psychanalystes se soient intéressés à l’œuvre de Beauvoir, œuvre qui s’est élaborée à partir de la liberté de son auteure, qui refusait le déterminisme social. Liberté qui lui a permis de conduire, d’analyser et de faire partager, en en rendant compte à la manière d’une enquête, une vie qu’elle n’aurait pas dû avoir. 1949, une date-clef pour toutes les femmes, singulièrement pour celles qui reçoivent la parution du "Deuxième Sexe", comme une révélation, à mi-chemin entre une prise de conscience bouleversante de la condition mondiale des femmes et un devoir d’émancipation que ce texte-manifeste induit en filigranes. Près de soixante-douze ans plus tard la surprise, l’étonnement et le questionnement auxquels il nous soumet, demeurent toujours d’actualité. Simone de Beauvoir met en lumière, pour la première fois, l’inégalité structurelle régissant les relations entre les femmes et les hommes en montrant combien celle-ci procède d’un système culturel masqué par le recours à une naturalité abstraite construite. "On ne naît pas femme, on le devient, on ne naît pas libre, on le devient." Voilà en résumé l'axe central de la pensée de l'auteure du "Deuxième Sexe." Jamais avant, les femmes n’avaient été pensées comme sujets singuliers, aptes à dire et à porter l’universel. Elle assène de cruelles vérités. L’altérité est source de négation des femmes et non de leur reconnaissance en tant qu’humains à part entière. À n’être que l’autre des hommes, elles ne peuvent prendre place au sein de l’humanité, elles sont au contraire rabattues du côté du particulier et de l’immanence. Pour la première fois, les différences entre les femmes et les hommes y sont analysées comme étant le produit de savoirs historicisés et masculins, toujours déjà culturellement situés et socialement déterminés. Les sciences elles-mêmes, nous dit-elle, contribuent à maintenir l’antique hiérarchie entre les femmes et les hommes en faisant des premières les éternelles supplétives des seconds. Dans ce texte appelé à faire date, l’auteure inventorie sans complaisance toutes les formes de l’assujettissement des femmes et pose les jalons de l’analyse des mythes, avant Roland Barthes et la critique littéraire féministe. La nouveauté de l’œuvre réside dans la thématisation de la sexualité, de l’avortement, de l’homosexualité, de la prostitution et de l’idée plus générale que "le privé est politique", avant que cette phrase ne s’impose comme un slogan. Ce sont sur ces points que les réflexions de Beauvoir suscitent immédiatement un scandale en mai 1949 lorsque paraît en prépublication dans les "Temps modernes" le chapitre révolutionnaire sur l’initiation sexuelle de la femme en France. En mars 1931, elle est professeure agrégée et enseigne à Paris, dans le septième arrondissement au lycée Victor-Duruy. L'idée d'être éloignée de Jean-Paul Sartre lui est insupportable mais elle refusera de l'épouser pour le suivre au Havre. Dans l'hexagone, malgré les saillies violentes d’un Mauriac, d’un Camus ou d’un Nimier, le livre est dans un premier temps peu lu et commenté. Outre-Atlantique, en revanche, la réception est précoce si bien que la maternité de certaines des idées de Beauvoir a été attribuée, à tort, à des nord-américaines au moment où les travaux de ces dernières se diffusaient en Europe et en France, influençant sur les mouvements féministes des années 1970. À l’heure de la publication de l’œuvre autobiographique de Beauvoir dans la Pléiade, de son introduction dans les programmes de l’agrégation de Lettres modernes et du regain des mobilisations féministes depuis l’affaire Weinstein, les questions de la place de la pensée beauvoirienne dans les féminismes, de son appropriation demandent à être reposées à l’aune de nouvelles focales. D'abors, si le "Deuxième sexe" a fait l’objet de plusieurs exégèses, la production littéraire de Simone de Beauvoir a peu été explorée au prisme des questionnements féministes. Pourtant les relations de contradictions ou de complémentarité entre l’œuvre philosophique et l’œuvre littéraire de l’auteure ont été parfois pointées du doigt. Beauvoir a-t-elle prétendu avant Butler que le sexe n’existait pas, ou est-ce qu’au contraire, le corps est donné et matériellement résistant ? Ou encore, est-ce que la position de Beauvoir ne serait-elle pas médiane et complexe, ce qui expliquerait les réceptions multiples ? Pour la philosophe, la différence des sexes et des corps existerait mais elle n’en demeurerait pas moins interprétable et soumise aux actes de langage. Comment, dès lors, relire les usages de la pensée beauvoirienne par les mouvements féministes de la seconde partie du XX ème siècle, l'expression du Mouvement de libération des femmes, dans lequel elle est rarement citée, jusqu'aux tentatives de réappropriations par la droite conservatrice au XXI ème siècle en passant par le clivage égalitariste/différentialiste des débats pour la parité dans les années 1990 ? La romancière avait une position infiniment tranchée sur le rôle de la femme dans la société et au sein de la famille. "Je dois dire que pas un instant je ne fus tentée de donner suite à sa suggestion. Le mariage multiplie par deux les obligations familiales et toutes les corvées sociales. En modifiant nos rapports avec autrui, il eût fatalement altéré ceux qui existaient entre nous. Le souci de préserver ma propre indépendance, ajoute-t-elle cependant, ne pesa pas lourd; il m'eût paru artificiel de chercher dans l'absence une liberté que je ne pouvais sincèrement retrouver que dans ma tête et mon cœur." La philosophe était une théoricienne, pas une activiste. Elle votait peu, méprisait les institutions politiques, se méfiait du nous collectif. Son "Deuxième Sexe" est une phénoménologie de l’aliénation, pas un mode d’emploi de l’émancipation. Il ne donne aucune clé pour la réalisation concrète des conditions de l’égalité. Celle qui écrivit la bible du féminisme contemporain, traduite dans des dizaines de langues, se défendit même longtemps d’être une féministe. Elle était loin d’imaginer que son œuvre fournirait un substrat philosophique, un appui conceptuel aux luttes futures. En 1949, date de la parution de l’ouvrage, les femmes ont obtenu le droit de vote depuis cinq ans et le préambule de la Constitution de 1946 leur reconnaît des droits égaux à ceux de l’homme. Simone de Beauvoir a le sentiment de rédiger l’épilogue d’une époque révolue. Alors que son livre, ne faisait que souligner la puissance des déterminismes dans le destin de la femme et la difficulté pour chacune de s’en extraire, la partie était tout sauf gagnée. Elle le reconnaîtra par la suite lorsqu’elle s’engagera dans les combats féministes. En 1949, la réception du Deuxième Sexe fut houleuse. Malgré son union heureuse avec Sartre, "Castor" entretiendra des relations amoureuses avec certaines de ses élèves, mais elle repoussera toute sa vie, l'idée de la bisexualité. Les jeux de pouvoir l'intéressaient davantage. Plus les femmes prendront le pouvoir, plus le comportement des deux sexes se ressemblera. C’est le pouvoir qui crée l’abus de pouvoir. Pas le sexe. Les femmes ne sont pas toutes des anges. Pourquoi diable le seraient-elles ? Sauf à penser, comme les féministes différentialistes, qu’elles sont par nature meilleures, tolérantes, bienveillantes, empathiques, mais cela renvoie de nouveau les femmes dans l’impasse de leur genre. Cette libération de la parole est-elle l’ultime étape de la libération de la femme que Simone de Beauvoir appelait de ses vœux ? Pour répondre à la question il faut en soulever d’autres. Transformer Twitter en tribunal n’est pas une avancée. De même, "balancer son porc" sur les réseaux sociaux, n’est-ce pas prendre le risque d’abus et de dérives incontrôlables ? C’est par le droit et les lois que les femmes ont obtenu des avancées et qu’elles doivent poursuivre la bataille. La question du harcèlement déchaîne les passions car elle touche au plus intime: la séduction, le désir, la sexualité et les non-dits, les ambivalences, les paradoxes, les frustrations, qui rendent chacun si vulnérable. Quoi de plus asymétrique, de plus complexe que le désir ? Comment codifier les attentes et les réponses d’un sexe à l’autre, d’un individu à l’autre ? Comment uniformiser à jamais le ressenti d’une situation ? La philosophe se sentirait sans nul doute aujourd'hui perdue face à l'extrémisme outrancier de certaines positions ultra féministes. La parole doit continuer d’être libre, non seulement pour témoigner des attitudes indignes, mais aussi pour exprimer des nuances et laisser place au questionnement. Existe-t-il un continuum entre le geste déplacé du harceleur et le crime du violeur ? C’est ce qu’affirment les néoféministes. À l’instar du bon vieil adage "Qui vole un œuf, vole un bœuf", l’homme qui siffle dans la rue serait du même tonneau que celui qui viole. Une différence de degré, pas de nature. Un homme sur deux ou trois est un agresseur sexuel, affirme la militante féministe Caroline de Haas, ce qui est statistiquement faux. Outre le caractère excessif de cette théorie, criminalisant l’homme par essence, elle implique de dessiner en miroir une fatalité de la femme éternelle victime. Mais toutes les femmes ne sont pas des victimes. Lorsqu’elles le sont, les épreuves qu’elles subissent ne les détruisent pas forcément à jamais. Les victimes, elles, s’en trouvent minorées, relativisées. La femme libre est-elle en train de naître ? Oui, si elle peut se servir, à son profit, de cette libération de la parole pour affirmer sa liberté dans les relations avec les hommes. À côté de ce que l’homme ne "doit pas faire", comment s’approprier, sans risque mais aussi sans ambivalence, ce qu’elle-même "peut faire" ? Simone de Beauvoir écrivait que l’existence des femmes était inscrite dans la passivité. Version galante du ménage moderne. Mais à trop vouloir théoriser sur le rôle de la femme, de la mettre sur le devant de la scène, ne prend-on pas le risque d'une mise à l'index ? Élisabeth Badinter écrit dans "Le Pouvoir au féminin", à propos de Simone de Beauvoir que "le Deuxième Sexe" est porteur du message le plus libérateur qu’on ait jamais adressé aux femmes. Il est simple et tient en quelques phrases. Méfiez-vous de l’argument naturaliste. C’est toujours au nom de la sacro-sainte nature qu’on vous réduira et qu’on vous soumettra à vos fonctions biologiques. Simone de Beauvoir s’est réclamée de l’existentialisme de son compagnon pour combattre cette mythologie patriarcale. Mais, en vérité, son propos “on ne naît pas femme, on le devient” est le mot d’ordre le plus radical du culturalisme. C’est grâce à cette philosophie “à coups de marteau”, qui doit plus à Nietzsche qu’à Descartes, qu’on a pu réinterroger les évidences millénaires, notamment l’instinct maternel ou la nécessaire dépendance des femmes à l’égard des hommes. Cet universalisme qui transcende cultures et religions est aujourd’hui battu en brèche. Le relativisme culturel a le vent en poupe. Depuis le déclin des idéologies et la fin des luttes collectives, les droits individuels règnent. Chacun défend son groupe, sa communauté, ses particularismes. Le féminisme n’échappe pas à la règle. Il devient intersectionnel, il différencie les femmes entre elles pour exprimer plusieurs formes de discriminations ou de dominations simultanées: racisme, homophobie, classisme, sexisme. On cloisonne. On crée des assignations identitaires. Des femmes musulmanes, juives, lesbiennes revendiquent un récit identitaire propre. La philosophe rejetterait d'un revers de manche ces positions extrémistes qui conduisent la femme à son isolement. Car c'est bien là tout le risque. Les hommes finiront un jour par se trouver seuls face à ces femmes trop politisées. Là où les universalistes, héritières de Simone de Beauvoir, réclament pour chaque femme partout dans le monde les mêmes droits et les mêmes libertés, les néoféministes cloisonnent, différencient et créent des droits différents en fonction des ethnies, des cultures et des religions. Ce relativisme séduit un certain nombre de jeunes femmes issues de l’immigration, prises à partie dans un conflit de loyautés envers leur communauté d’origine dont il est difficile de s’affranchir, surtout en cette époque de maillage identitaire. Mais la France, qui donne leur chance aux femmes, ne doit pas oublier toutes celles, silencieuses, qui ne se reconnaissent pas dans ces assignations identitaires et espèrent continuer de vivre au sein de la République comme des femmes à part entière et des Françaises à part entière. Simone de Beauvoir était avant tout une femme libre. Elle détestait les cloisonnements revendicatifs et stérils. Alors rendons-lui hommage en ne mettant qu'en avant sa propre pensée filtrant dans l'intégralité de son œuvre. N'oublions pas qu'elle a obtenu le prix Goncourt pour "Les Mandarins" en 1954 et qu'elle fut l'une des femmes les plus lues au monde. De 1955 à 1986, elle vécut au numéro 11 bis de la rue Victor-Schœlcher à Paris où elle s'éteignit, le quatorze avril 1986, entourée de sa fille adoptive et de Claude Lanzmann. Elle repose au cimetière du Montparnasse à Paris, aux côtés de Sartre. Bibliographie et références: - Ingrid Galster, "Simone de Beauvoir" - Danièle Sallenave, "Castor de guerre" - Claudine Monteil, "Simone de Beauvoir" - Michel Kail, "Simone de Beauvoir" - Éliane Lecarme-Tabone, "Beauvoir" - Deirdre Bair, "Simone de Beauvoir" - Catharine Savage Brosman, "Simone de Beauvoir" - Marie-Jo Bonnet, "Simone de Beauvoir" - Kate Kirkpatrick, "Devenir Beauvoir" - Claire Largillier, "Mémoires d'une jeune fille rangée" - Annabelle Martin Golay, "Beauvoir intime et politique" - Marianne Stjepanovic-Pauly, "Simone de Beauvoir" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/02/21
Aborder la sexualité sous le prisme de la théorie du genre peut paraître tentant à la condition de ne pas verser dans l'obscurantisme de concepts normatifs tranchés et de ne pas s'éloigner par là du simple constat de la coexistence des deux sexes. Plus prosaïquement, il s'agit d'éviter l'écueil de sombrer dans l'analyse confuse de certains universitaires élitistes à la prose jargonnante et abstraite, grisés par le seul pouvoir des mots au bénéfice d'un tropisme abscons, réducteur de la pensée. Pour faire simple, il s'agit avant tout d'éclairer et non d'embrouiller. Lorsqu’ils définissent l’identité de genre comme performative, certains scientifiques américains, livrent la forme d’un discours par lequel elle se trouve identifiée et affirmée. Il s’agit d’un ensemble d’éléments signifiants s’agençant selon une certaine structure dans un ensemble ou une composition qui tire elle-même sa signification autant de ces éléments que de leur agencement. L’identité de genre est alors la résultante d’éléments distinctifs se structurant selon une certaine grammaire et un certain usage. Ils ont la forme d’un ensemble de lois, qui est à la fois un répertoire, et qui différencient chaque individu de ceux adoptant un autre genre. Ces éléments n’ont pas seulement une forme langagière. Ce sont des mots, mais aussi bien des gestes, des postures ou des attitudes qui prennent sens comme désignant ou, plus exactement, comme faisant signe vers une identité de genre. Mais loin d’être une théorie, le genre est un concept. Il s’agit d’un outil d’analyse, qui permet aux chercheurs d’étudier divers phénomènes sociaux, et à tout le monde de mieux comprendre comment s’articulent notamment les identités d’homme et de femme. On pourrait argumenter qu’une théorie spécifique est fausse, en avançant des preuves à son encontre, on ne peut pas dire de même d’un outil analytique. Le concept de genre permet par exemple d’étudier les comportements individuels ou collectifs et des expressions culturelles non imputables au sexe biologique. Dans ce sens les adversaires de la théorie du genre ne se trompent pas. Au lieu d’accepter que tout ordre social qui traite les hommes et les femmes différemment soit immédiatement explicable par la biologie, les études du genre cherchent des explications sociales. Or, ce serait une erreur de maintenir, comme le font certains médias, que les études du genre nient "toute distinction" entre les sexes biologiques. Au contraire, la majorité des chercheurs du genre acceptent ce fait. Or, ils l’interrogent pour porter un regard critique sur la manière routinière de vouloir tout expliquer, et justifier, par la biologie. La biologie des êtres humains n’a pas changé depuis des milliers d’années, et pourtant on a pu assister à une évolution dans les comportements des femmes et des hommes comme groupe. La biologie n’est donc pas en mesure d’expliquer ces changements, ni toutes les irrégularités, toute la diversité que l’on peut observer dans les comportements d'individus aux organes génitaux, hormones et chromosomes semblables. C’est ici que le genre peut jouer un rôle. Le sexe biologique des êtres humains est déterminé par une multitude de facteurs anatomiques, physiologiques et génétiques. Il faudrait rappeler que cette détermination n’est pas toujours évidente et qu’il y a toujours heureusement une variation dans l’expression diverse de ces divers facteurs biologiques. Ainsi à défaut d'être "politiquement" correcte, au sens étymologique du terme, c'est à dire, rapport d'un sujet par rapport au corps social, la théorie du genre le serait-elle sur un plan grammatical ? Genre féminin ou genre masculin ? La catégorie sexuelle correspond aux critères d’apparence associés à un sexe biologique donné. Lorsque nous voyions une personne dans la rue et que nous nous disons: "C’est un homme", nous lui attribuons une catégorie sexuelle, sans connaître sa composition chromosomique. Le genre est l’ensemble des pratiques, comportements et attitudes que la société considère comme étant approprié à une certaine catégorie sexuelle. En résumé, c’est la classification des comportements comme étant masculins ou féminins. Le genre représente les critères de cette catégorisation binaire qui constituent des normes dans nos sociétés. Les filles sont sensibles et les garçons sont durs, dit-on. Mais un garçon qui exprime sa sensibilité en se mettant à pleurer risque de se faire réprimander avec un "Ne pleure pas comme une fille." Le genre n’est donc pas seulement une réflexion de l’ordre majoritaire. Les normes de genre ont un pouvoir prescriptif: "Tu ne dois pas pleurer, puisque tu es un garçon." Les sociologues, historiens et anthropologues ont montré que les définitions du masculin et du féminin ont évolué au fil du temps, et qu’elles ne sont pas les mêmes d’une culture à l’autre. La mutabilité des genres à travers le temps et l’espace a fait l’objet d’innombrables ouvrages. Le concept de genre permet ainsi de remettre en question l’idée même qu’une catégorisation binaire va de soi. Dès lors que l’on constate que le genre est changeant, il peut aussi être remis en cause comme ordre immuable. C’est là que se trouve le potentiel égalitaire de l’analyse du genre. Le genre ne sert pas uniquement à identifier une catégorisation du féminin et du masculin, mais aussi à rendre compte des relations de pouvoir liées à ce type de distinction. Des comportements différents produisent des positions différentes dans la société, et celles-ci sont souvent hiérarchisées. Longtemps, la place de la femme a été cantonnée à la sphère domestique, son rôle étant principalement d’élever des enfants. Mais cette position attribuée aux femmes n’était pas neutre, elle les a longtemps privées du pouvoir en les écartant de la sphère publique et de la politique. L’analyse du genre est donc une analyse critique, susceptible de remettre en cause des relations de pouvoir entre les sexes. C’est pourquoi il n’est en rien antinomique à l’égalité filles-garçons. Bien au contraire, les études du genre, qui doivent en partie leur existence aux mouvements féministes, sont susceptibles de proposer des moyens d’atteindre l’égalité entre les sexes. Si les chercheurs sont d’accord pour utiliser le concept de genre pour étudier les définitions sociales du féminin et du masculin, la nature et l’origine de ces normes ne font pas l’unanimité. C’est la raison pour laquelle il existe non pas une mais bel et bien des théories du genre. Longtemps, à ce sujet, une des théories dominantes a été celle de la socialisation du genre. Le concept était que l’on s'appropriait son identité grâce au genre, par conséquent, la conduite adéquate à son sexe biologique, tout au long de la petite enfance, par la pédagogie parentale et par l'assimilation de son environnemant. On devient ainsi socialement fille ou garçon, et le genre ne change plus après cela. Vers la fin des années 1980, deux sociologues américains Candace West et Don H. Zimmerman, ont avancé une théorie différente. Selon eux, nous ne sommes pas notre genre, nous le "faisons" en permanence. Un système de sanctions et de récompenses sociales nous inciterait à agir en conformité avec les normes de genre, et en le faisant nous reproduisons ces mêmes normes. Mais, à son tour, cette théorie a été critiquée, et depuis, la discussion continue. De la même manière que le nom propre reçu ou que l’accord des adjectifs et des participes, ces types de conduite sont des marques indiquant et signifiant l’appartenance à un genre. Le genre est alors une stylisation langagière et corporelle qui identifie le sujet en tant que les spécificités d’un genre donné sont marquées par des pratiques discursives. Une telle conception place l’identité de genre du côté de la représentation ou de la performance. Il s’agit de prendre des postures linguistiques et physiques correspondant à une certaine identité. Pour comprendre ce qui se joue alors, la conception majoritaire actuelle, attribue à l’énonciation genrée une fonction qui n’est ni constative ni dissimulatrice comme c’est le cas dans la performance théâtrale qui réalise un rôle se substituant à l’identité de l’acteur le temps de la représentation. Les énoncés genrés sont définis comme performatifs au sens où le sont des actes de langage, ce qui signifie que l’énonciation a pour fonction de produire un effet et que la performance a une dynamique rituelle. Définir l’identité de genre comme performative signifie que l’énoncé genré ne se contente pas de signifier une chose, mais réalise ce qu’il nomme, de sorte qu’il y a une apparente coïncidence entre signifier et agir. L’identité est indissociable des énoncés qui la marquent. Le sujet genré n’a pas de statut ontologique indépendamment des actes qui constituent sa réalité. Il ne préexiste pas comme tel à son action et est donc un effet de son propre discours. Il ne précède pas ontologiquement ses différents rôles et fonctions par lesquels son identité prend sens et est socialement visible. Pour réaliser cet effet, l’énoncé doit être produit selon une forme déterminée. Les éléments énoncés ainsi que la manière dont ils le sont doivent respecter une norme contraignante et réglée. Ces mots et ces gestes s’inscrivent dans le cadre d’une définition normative conceptuelle subjetive de ce que doivent être les identités de genre et de la bonne manière de l’exprimer. Cet état se différencie de ce que serait une compétitivité au sens d’un aboutissant ou d’un acte déclamatoire. Ainsi, l’expression du genre constituerait une identité définie comme lorsqu’il s’agit de réussir à atteindre un but. Le genre ne les exprimerait pas mais constituerait une autre réalité discursive qui prendrait leur place. L’identité de genre exprimée dans le discours n’est donc pas l’expression ou la réalisation optimisée des potentialités ou des capacités d’un individu préalablement identifié, comme lorsqu’il réalise une performance. D’un autre côté, il ne s’agit pas d’un masque pris par un acteur le temps d’une représentation par-dessus ou à la place de sa véritable identité. L’identité n’est pas une mascarade, au sens où une fausse identité serait jouée sans que le sujet ne la prenne véritablement. Le discours genré n’est pas l’équivalent d’un vêtement qu’il serait possible de revêtir, sans pour autant que l’apparence ainsi prise n’exprime véritablement l’identité cachée derrière ce masque. Au contraire, l’apparence prise par l’usage du discours genré définit véritablement et ontologiquement le sujet qui l’assume. Ce n’est pas un rôle théâtral qui s’ajouterait au sexe pré-discursif comme pour lui donner des propriétés supplémentaires artificielles au lieu de les remplacer. Si l’identité de genre n’est pas ainsi une performance, c’est dans la mesure où le discours genré assumé par le sujet est la condition de possibilité de son identité. Il n’est ni la réalisation ni le masque d’un sujet. Il n’est pas un outil utilisé par un sujet au préalable défini. Si elle parle de pratique discursive ou de discours, ces mots et ces gestes par lesquels le sujet genré existe comme tel apparaissent alors être de l’ordre de l’histoire. Il ne suffit cependant pas de produire performativement une identité genrée, encore faut-il qu’elle continue à définir l’individu qui l’assume. Cette action doit se propager comme son propre écho. Il ne s’agit pas d’un acte singulier, non seulement dans la mesure où tous les sujets assumant un même genre l’effectuent, mais également au sens où un sujet genré doit continuer à le répéter pour le rester. Son existence dans le temps et non seulement comme instant est inséparable de cette construction réitérée assurant sa persistance et sa stabilité. Si la norme de genre se reproduisait exactement, ce présent aurait la forme de l’éternité. Pour faire clair, l’identité de genre est faite des discontinuités dans lesquelles les normes sont réinvesties et matérialisées en décalage avec ce que serait leur réalisation idéale dans la réalité purement objective. L’identité de gene ainsi conceptualisée aurait en outre, selon des universitaires américains un sens pratique. Pour eux, le genre ne serait pas défini par ce que l'individu serait mais bien plutôt parce qu'il réaliserait dans son existence. Si la question du corps érogène et des pratiques sexuelles n’a pas d’autonomie théorique propre, c’est qu’elle ne renvoie pas à des actes ayant une essence particulière. À une époque où le philosophe Michel Foucault a donné à la sexualité une place centrale pour définir l’identité, cette situation peut étonner. D’un point de vue théorique, le genre est une question plus générale qui engage les actions du sujet au-delà de ses pratiques sexuelles et englobe celles-ci. Cette conception s’inscrit dans l’héritage d’un certain féminisme qu’elle cite d’ailleurs abondamment. Lorsque Monique Wittig affirme que les lesbiennes ne sont pas des femmes, elle rabat la sexualité sur le genre. D’un point de vue politique, la mise en avant du genre provient de la volonté de la volonté à s’inscrire dans le champ du féminisme. Il ne s’agit pas, comme pour Monique Wittig, d’affirmer ainsi qu’il est possible d’être autre chose qu’une femme ou un homme, mais de montrer qu’il est possible d’être une femme autrement qu’en ayant une sexualité hétéro-normative. L’enjeu est de libérer le féminisme de l’idée d’une nécessaire base cohérente et unique, plutôt que de multiplier les identités sexuelles justifiant des engagements particuliers. Cela signifie qu’un sujet peut s’énoncer performativement comme femme d’une pluralité de manières, de sorte que cela ajoute un qualificatif ou un prédicat à cette qualité féminine sans pour autant la transformer substantiellement. Les différents actes qui sont alors posés sont de l’ordre des différences qui se produisent lors de la citation de la norme de genre. Ces actions ne peuvent que produire des décalages, et non contester l’identité genrée. À la différence de Michel Foucault, elle réinscrit toute pratique sexuelle dans ce cadre. Pour le philosophe, certaines pratiques sont plus que des occasions de subvertir les identités normativement établies en en ouvrant la signification. Les sujets sont ainsi tous pris dans une double relation. Ils s’adressent les uns aux autres et reçoivent des adresses. Chacun est pour ainsi dire seul face à la norme et se subjective dans une négociation avec elle plutôt que dans un échange avec ses partenaires sexuels. L’énonciation de la norme est cause du corps érogène et du désir. Ne serait-il pas opportun de penser les rapports sexuels comme communication et non plus comme théorie ? Bibliographie et références: - Laure Parini, "Le système de genre" - Elsa Dorlin, "Sexe, genre et sexualités" - Sandrine Teixido, "Critique du genre" - Juliette Rennes, "Encyclopédie critique du genre" - Odile Fillod, "Sexe et genre" - Pierre Bourdieu, "La théorie du genre" - Delphine Delphy, "Genre et corps social" - Carl Jordan-Young, "Le système des genres" - Laurence Buscatto, "Sexualité et genre" - Marc Duru-Bellat, "La théorie du genre" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/02/21
"En hommage à la Dame du Lac" Il pleut aujourd'hui . Encore une journée pourrie qui s'annonce . Alors que j'émerge péniblement avec une terrible gueule de bois , j'essaie de rassembler mes souvenirs . Je renonce à me rappeler la soirée d'hier mais il me semble bien que j'ai rencart aujourd'hui . Oh putain , il déjà 13h et je dois la rencontrer , pour la première fois à 13h30 . Une heure de route ; pas de panique ( j'ai toujours été fort en maths ) . Pas le temps de me laver , de toute façon je l'avais déjà fait avant hier . La salle de bain . C'est quoi cette horreur ? Comment ai-je pu mettre un tableau aussi horrible à cet endroit ? Ah merde c'est une glace … Cheveux hirsutes , pas rasé , des valises sous les yeux … Parfait . Pas le temps de toute façon . Je renfile mon jean d'hier ( qui était aussi celui de la semaine dernière , et de celui de la semaine d'avant aussi ) . Je vais bien trouver un tee-shirt dans la corbeille à linge sale … Bon pour un premier rencart il faut une touche classe : je vais mettre mes baskets neuves . Je suis un peu nauséeux là . Vite les toilettes avant de partir … Bon ça va presque mieux . Démarrer mon carrosse . GGRRRRR , BBBRRRRRR , GGGRRR, BBBRRRR … Saloperie de démarreur : les choses qui font ce bruit là on souvent besoin d'une bonne révision ! BOUM , teuf-teuf-teuf … Ah enfin , il y a une justice . CCRRRIII … CLAC ... première ; il faudra revoir l'embrayage aussi . Perdu dans mes pensées ( où est ce que j'ai bien pu foutre cet aspirine , j'aurais juré qu'il y en avait dans le vide-poche ) je roule à fond vers mon destin . Je bloque le compteur à 45 km/h , la vitesse de pointe de mon bolide ; au diable la maréchaussée . Inutile de mettre l'autoradio volé depuis longtemps , avec le bruit du moteur je ne l'entendrais pas ; et puis cet énorme trou dans le plancher me permet de ne pas m'endormir . Le seul soucis étant que la boue qui en remonte tache mes belles baskets Carrefour toutes neuves . J'approche enfin du cinéma . Mon coeur va sortir de ma poitrine tellement il cogne fort ; ah ben non , tiens , ce serait plutôt mon estomac … Ou mon foie . Freiner . Les 4 tambours , dans un hurlement déchirant , peinent à ralentir l'impressionnante berline . La place de parking convoitée est dans 428m ; si je veux m'arrêter à temps je dois ajouter le 5e frein et ma basket gauche se pose directement sur le bitume à travers le plancher . Dignement je me gare à cheval sur 2 places handicapés . Je descends , la cherche du regard ; je cherche mon téléphone : zut , plus de crédit . Je suis au bord de la syncope . Je crois que je vais re-vomir . Je la vois enfin . Elle était mieux en photo qu'en réel . Je m'approche d'elle , lui tends mes lèvres en lui disant bonjour . Elle détourne étrangement la tête . Bon c'est vrai que j'ai du oublier aussi de me laver les dents . Mais je connais bien les femmes : même si elle est subjuguée elle ne voudra rien montrer tout de suite . Elle a sa fierté . Sans échanger un mot je vais commander ma place . Je ne veux pas qu'elle me cède pour mon argent ; j'aurais l'impression de l'acheter . Déontologie quand tu nous tiens ... Nous nous installons ; ma main se pose sur sa cuisse , elle la repousse sans un mot . Héhé , je vois clair dans son jeu , elle vient de toucher ma peau . J'imagine comme ce doit être enivrant pour elle . Le film commence , il est nul à chier . Elle est adorable , faisant semblant de m'ignorer , de ne pas s'intéresser à moi ; je devine sa fragilité à cet instant . Ultime et vaine défense de celle qui est sur le point de céder . Savourant par avance ma victoire , gentleman , je ne la brusque pas . Lorsqu'elle me secoue pour me réveiller , la salle est déjà en train de se vider . Excuse moi Hélène , j'ai du … Margaux , pardon … j'ai du m'assoupir un instant . Vraiment génial le film non ? Elle est peu loquace . Sans doute toute intimidée la pauvre , je la comprends . Je passe devant elle en m'excusant de lui avoir marché sur le pied ; gentleman un jour , gentleman toujours ! Nous sortons sous un ciel bas , qui est comme une Ôde à cet instant magique ; elle m'avait dit avoir son après-midi de libre mais vient de se rappeler son rdv chez le dentiste dans une demi-heure . Ah les femmes et leur étourderie … Lorsqu'elle me tend la main en réponse à ma tentative de baiser , je sais que c'est gagné : ultime et dérisoire tentative de fuite de celle qui se sait déjà enchaînée . Je retourne à ma voiture en boitant ( ma semelle gauche étant beaucoup plus usée que la droite ) ; je ne me retourne pas , devinant qu'elle doit me dévorer du regard . Encore une ! Décidément , séduire , c'est inné
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Par : le 28/03/21
Il existe des rencontres qui vous marquent à jamais le corps et l'esprit. Je me souviens de Laura, jeune femme de 28 ans, jolie espagnole d'origine, avec de jolis yeux noirs et une coupe de cheveux mi longs chatain foncé . Petit bout de femme d'1m60, mais aux formes généreuse et à la peau d'une douceur extrême. Dés que je suis entré dans la chambre, elle m'ordonna de me déshabiller. Je me tenais debout, face à elle, immobile et nu . Elle était vétue d'un bustier porte jaretelles et d'un string en latex rouge qui soulignait parfaitement ses jolies fesses fermes et rondes. Elle me posa de suite le collier autour de mon coup. Elle m'attacha les mains dans le dos avec ses menottes. "tu es un bon esclave, c'est bien, j'adore ça". Elle commença par prendre mon sexe dans ses mains, me masturbant doucement, mais s'arréta au bout de 10 secondes . "mais tu bandes? es ce que je t'ai donné l'autorisation?" , je lui répondit, docile, "non maitresse". Alors elle pris son martinet et commença à me fouetter le dos, les fesses, les cuisses. J'étais toujours debout, elle me tenait par la laisse du collier pendant qu'elle me fouettait. Elle m'ordonna d'écarter les cuisses tout en restant debout. Je m'exécutais. là, elle se mis à me fouetter par derrière jusque sur le sex. je sentais les lanières carresser mon anus, et venir éveiller mes testicules et mon gland. je me remis à bander trés fort. Elle se mis en colère. "tu n'obéis pas esclave". Alors elle me tira avec la laisse dans un coin de la pièce. Là, elle se mit face à moi, me tenant toujours par la laisse, et se mis à me fouetter le torse, le ventre, les cuisses et le sex. 20 minutes plus tard, elle m'ordonna de me mettre à 4 pattes sur le lit, l'anus face à elle. Elle continua à me fouetter les fesses et le dos, puis elle pris un paddle. Elle me massacra les fesses et les reins avec. "tu es un vilain esclave, tu n'obéis pas". Puis elle prit un plug qu'elle m'enfonça dans l'anus. elle commença quelques va et vient et s'arrêta quand elle vit que je commençais à aimer ça. "ce n'est pas bien, c'est ta maitresse qui doit prende du plaisir" me disait t'elle. Alors elle repris la laisse violemment et me tira hors du lit. Toujours à quattre pattes devant elle, elle m'ordonna de lui lêcher les pieds.... mais ça ne lui suffisait pas... elle continuait à me fouetter pendant celà. Puis elle tira mon visage en tendant la chaîne. Elle m'ordonna de lui enlever le string. je commençais à m'exécuter lorsque je pris une giffle violente dans la figure "mieux que ça esclave, soit plus doux"... alors je faisais doucement glilsser son string sur ses jolies cuisses. je voyais son hymen qui me paraissait délicieux. Ses lèvres étaient déjà humides, j'avait une envie intense de gouter aux saveurs intimes de ma maitresse... une fois le string enlevé, elle me dit "lêche moi la chatte esclave". Toujours à 4 pattes je m'exécutait, je lui obéissait. Le coup tordu en arrière, je m'abreuvait de sa cyprine qui coulait à flot dans ma bouche. Je lappais sa chatte comme si je n'avais pas bu depuis des mois. ma langue s'enfonçait au plus profond d'elle, et je continuais encore et encore. pendant plus de 15 mn je m'abreuvais à sa source intime, parfumant ma gorge de ses sécrétions dont je me délectait. Elle lâcha complètement le fouet, sa tête complètement penchée en arrière, elle jouissait sous mes caresses buccales; "tu lêches vraiment trés bien esclave, continu, j'adore". Ma maîtresse plaqua de plus en plus fort ma tête entre ses cuisses au point où je m'étouffais dans son hymen. ma machoire se tétanisait entre ses cuisses, je me noyais dans ses sucs paradisiaques. Elle se tourna et m'ordonna de lui lêcher les fesses. je m'exécutait bien docilement, comme l'esclave que j'étais. Puis elle se mis en colère, se retourna. j'étais encore à 4 pattes et me gifla plusieurs fois. "je t'avais dit de me lêcher les fesses, tu ne m'a pas lêcher le cul esclave, lêche moi le cul esclave". Et elle repris le martinet pour me punir. A 4 pattes face à elle, elle me fouetta le torse, me gifla encore plusieurs fois... Puis elle me représenta ses fesses, se pencha en avant, pris ma tête avec sa main et m'ordonna de lui lêcher l'anus. Je commençais à lapper son anus délicieux. ses parfums ennivrants m'enflammaient le visage. Ma langue docile entrait dans son merveilleux anus ... elle gémissait doucement "oui esclave, c'est bien ,continu comme ça, j'adore". Au bout de 10 mn, elle m'ordonna de me coucher sur le dos sur le lit en tirant la chaine. J'obéissais. elle enfila un straponme, , me releva les cuisses, et doucement, elle me pris l'anus. d'une douceur extrême mais autoritaire, je lui appartenais, elle me prenait, j'étais à elle et elle étais en moi. Ses coups de reins devanaient de plus en plus forts, de plus en plus puissant, Puis elle se coucha sur moi, torse contre torse, elle passa ses bras autour de ma tête, je sentais sa belle poitrine s'écraser contre la mienne. les mains toujours attachées dans le dos, elle continuait ses va et viens en moi, j'étais son esclave, sa chose , son jouet. Elle se mis à gémir, à me serrer de plus en plus fort contre elle, à m'écraser sous son poids, mes jambes autour de ses hanches elle me pénétrait d eplus en plus vite. puis d'un coup, elle se mit à crier, "oh je jouis, je jouis, je jouis" en me serrant de toute ses forces entre ses bras, callant son visage dans mon coup, je sentais son orgasme l'envahir. Son corps pris de soubressaut lui faisait faire des coups de reins puissants qui me brisaient l'anus, j'avais mal, mais j'étais heureux de voir ma jolie maîtresse jouir ainsi en moi, en me prenant. Au bout de plusieurs minutes, ainsi calés l'un dans l'autre, elle se mis à me carresser doucement le visage, à m'embrasser, elle venait de me baiser et d'en jouir. elle me détacha les menottes, m'enleva le collier. "reste allongé mon esclave d'amour". Puis elle se mis à m'embrasser, à me carresser doucement le corps. descendant son visage jusqu'à mon entrecuisse, elle pris mon sex dans sa bouche. Elle commença à me sucer avec force, me tenant fortement la verge. Il ne fallut pas plus de 2 minutes avant que je n'explose dans sa bouche. Elle recracha mon suc sur mon ventre, l'essuya, et m'embrassa une dernière fois. Nous sommes restés collés presque une heure les bras l'un dans l'autre..... c'était juste parfait, doux et dur à la fois, violent et respectueux...elle m'avait donné confiance en elle, je me suis complètement abandonné à elle à ses désirs, elle aurait put aller plus loin tellement j'étais en confiance avec elle; mais c'est parce que je savais qu'elle n'irait pas plus loin que j'avais confiance en elle et que je me suis abandonné à elle...ça s'appelle le respect dans la relation SM... et tout l'art de cette pratique est basé là dessus :le respect de l'autre. Ah mon dieu, quel regret de ne plus la voir ma jolie espagnole..mais quel bonheur de domina... j'ai vécu bien plus extrême, mais cette relation restera à jamais celle qui m'a le plus bouleversé car nous étions dans l'équilibre, le respect, et la confiance
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Par : le 05/04/21
A ne pas être trop éloignés, il est plus facile de se voir plus souvent qu’à nos habitudes. Cette fin février, synonyme de congés, était l’occasion d’un petit week-end à tes côtés, qui plus est sous une météo plutôt plaisante, quoi que fraîche, à ne pas sortir un soumis dehors ! A peine arrivé ou presque, tu t’enquiers de mon état de forme pour savoir si tu peux profiter de la soirée pour faire un simple essai des conseils de « montage » du humbler que tu avais réussi à glaner suite à notre première expérience plutôt erratique. Bien évidemment que je suis partant. Et donc, lorsque la nuit fut venue, nous montâmes dans ton antre. Direction ton lit, dans le plus simple appareil bien évidemment. Tu me tends néanmoins la toute dernière cagoule plus adaptée pour certaines situations, puis le gros collier à clous. Tiens, tiens, je pensais avoir signé pour un simple essayage. On m’aurait menti ? Heureusement que j’aime ça. Tu me fais donc installer à genoux sur le dessus de lit, les cuisses écartées juste ce qu’il faut, le dos cambré comme il se doit pour faire ressortir les fesses et te laisser ainsi la meilleure accessibilité possible. Désormais, je ne peux que me fier à mes impressions : comme tu sembles ni te plaindre ni galérer, j’en déduis que les préparatifs sont efficaces. J’ai néanmoins une doute physique que cela passe. Il faut dire que ma morphologie n’aide pas forcément. Mais, patient que je suis devenu, j’attends la suite. Petit à petit, je sens que les deux plaques de bois viennent enserrer et contraindre mes testicules. L’effet ne se fait pas attendre : une certaine excitation se produit. Il semblerait que tu aies réussi ton coup. Pour un essai, tu aurais pu en rester là. A l’origine, tu voulais essayer ces conseils pour savoir si tu pourrais intégrer ce diabolique humbler dans nos prochaines séances. Que nenni ! Cela devait être trop tentant d’avoir son soumis ainsi immobilisé et exhibé. Surtout que tu ne dédaignes jamais tourmenter mon intimité. Ainsi, je suis contraint de subir tour à tour les assauts d’élastiques, de griffes, et même du paddle main. Autant les couilles sont devenus hyper sensibles, et donc très réactives au moindre contact, autant le pénis est plus « endurant ». En revanche, le faisceau de pailles révèle ses capacités piquantes comme jamais. Etonnant ! Le petit martinet cache aussi très bien son jeu. Habituellement, il est plutôt là pour apporter une touche de douceur. Mais lui aussi abuse de mon hypersensibilité passagère pour procurer des effets dignes de ses grands frères. Dans cette position plutôt inconfortable, je suis surpris par ma réaction à tes griffes. Pour la première fois, je ressens les mêmes frissons que quand tu viens me labourer le dos avec. Je n’aurais jamais parié que cela soit possible à cet endroit de mon corps. Bien au contraire. Tant qu’à avoir un fessier offert et un paddle à portée, tu ne peux t’empêcher de concilier les deux. Probablement pour faire un autre type d’essai, tu me demandes de me redresser sur les bras pour pouvoir glisser un gode sous mon visage. A charge pour moi de le sucer du mieux que je peux. Encore une fois, tu as vu juste, cette nouvelle cagoule convient beaucoup mieux pour ce genre d’exercice. D’ailleurs tu n’en rates pas une miette. J’ai l’impression d’être mitrailler par des paparazzi ! Visiblement cet essayage « plus plus » semble positif. Il restera quelques détails à peaufiner mais les perspectives sont là. Le lendemain soir, tu te lances dans un nouveau nouage de bras. J’admire ta patience pour arriver à faire tous ces nœuds aussi bien que possible. Mais je reconnais que le résultat est visuellement plaisant. Et dire que là encore, tu prends des repères pour un cordage plus complexe une prochaine fois. Après m’avoir libéré de me liens, tu te saisis d’une poignée d’élastiques, ta toute dernière acquisition, mais pas totalement au hasard, il faut qu’il y en ait au moins un de chaque couleur. Sans trop de difficulté, après avoir trouvé la technique, tu viens en placer cinq à mi-cuisse. Au passage, quelques poils disparaissent sous cette méthode d’épilation bien originale et des moins douces. Bien évidemment, cela ne servirait à rien de les laisser juste m’enserrer. Il faut bien que tu testes le claqué, de manière raisonnable pour cette première. On est assez loin de l’effet de tes lanières. Décidément, ce week-end était placé sous le signe des prises de repères.
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Par : le 18/04/21
Je suis nu au milieu de la pièce, avec mon collier, ma cage et un plug, comme tous les jours depuis un bon mois. Maîtresse a entre les mains une belle badine en rotin qu’on lui a présentée comme incassable. Je sens l’envie qu’elle a de vérifier. Et le test ne tarde pas. La badine virevolte dans l’air et s’abat sur mon corps. Maîtresse tourne autour de moi élégamment portée par la musique en visant mes fesses. Elle me chauffe, je ne le sais pas encore  mais Elle me prépare à  me surpasser. Elle va chercher son plaisir...   Le rythme s’élève progressivement . Je ne sais jamais où le rotin va  achever sa course. La douleur est fulgurante mais très éphémère. Seule la répétition devient insoutenable et pourtant je résiste. Je me dandine, je me tortille comme si je pouvais de la sorte lui échapper. Maîtresse m’a volontairement laissé libre de mes mouvements et se régale de me voir me recroqueviller ou tenter vainement d’esquiver le rotin. Dans un réflexe inutile, j'interpose mes mains sur mes fesses avec pour seul effet d'attirer la douleur sur mes doigts, aïe, aïe. Les tiges de rotin virevoltent de plus en plus vite, Maîtresse varie l’intensité, me fouette encore et encore. Le rotin se brise assez rapidement, Maîtresse y va de bon cœur, bien déterminée à aller au bout de son envie. Elle fait en sorte que j' encaisse. Les tiges cinglent progressivement de plus en plus fort. Des morceaux de rotin voltigent dans toute la pièce en se cassant sur mon cul et me tirant bien des grimaces qui excitent Maîtresse. La badine devient de plus en plus courte. Puis trop courte, ne reste plus que la poignée, les 3 tiges sont  entièrement  brisées.  Maîtresse en est ravie et très excitée. Tellement excitée qu'elle continue avec des triques de noisetiers qu’elle avait soigneusement préparées se doutant bien que le rotin ne lui résisterait pas longtemps. Elle me regarde avec son charmant sourire et me lance un irrésistible Encore ! Ce «encore» résonne si fort en moi. J’apprécie que Maîtresse prenne du plaisir, c'est ma motivation, je lui en servirais autant que je pourrais. De nouveau les tiges s’abattent sur mes fesses, mon ventre et mes cuisses. Maîtresse va se faire un plaisir de les réduire en miettes comme le rotin. Elle ne cesse de me répéter «Encore, oui tiens  encore» ,  «Encore,   continue allez encore», en s’emballant de plus belle. Je vois Maîtresse élever son plaisir proportionnellement aux marques qui me zèbrent tout le corps. J’atteins vite un lâcher-prise, une sorte d’état second qui m’échappe totalement. Je plonge au plus profond de moi pour endurer les baguettes de noisetier qui flagellent violemment ma peau déjà marquée par les coups de rotin...    Son bonheur m’irradie au même titre que la douleur. J’ai l’impression que Maîtresse n’a pas épargné un centimètre carré de ma peau. Je sens bien qu’elle est en train de réduire ma volonté de résister à néant mais un fantôme sorti de mon corps me dit «continue, tiens bon, Ta Maîtresse veut jouir de ta douleur. Toi tu n’es rien, tu ne comptes pas, regarde plutôt ce large sourire qui illumine Ta Maîtresse» Mes délires m’ont porté encore plus loin , les coups pleuvent sur moi, je ressens à nouveau le poids de la volonté de Maîtresse. Je tombe à genoux. Mais elle en veut  encore  plus. Elle m’arrachera bien des cris, mon corps capitule sous ses pieds, je sens les larmes montées. Je ne tiens plus, mais Maîtresse me pousse encore plus loin. Elle en retire tellement de jouissance. Je l’entends, elle me le dit, je suis fier mais la douleur me fait sortir des larmes qui surgissent du plus profond de mon corps. Maîtresse continue  de rompre ses branches  sur mon dos.  Le noisetier se brise comme fétu de paille. Il lui en reste encore suffisamment..  Maîtresse m'annonce alors la dernière ligne droite et va chercher les mots de mes maux. Elle  m' ordonne de ramper tout en continuant  de  me fouetter. Je me jette aussitôt à ses pieds et rampe en la suivant jusqu'à ce qu'elle m’arrache des pitiés sincères et répétées...    Enfin la fougue  de Maîtresse retombe,Je voudrais lui dire merci mais je n’ai pas la force mentale après avoir été si loin dans l’acceptation de sa domination. je n’ai plus de force tout court  et c’est à ce moment qu’elle m’offre un réconfort inespéré. Elle me cajole « c’est fini, c’est bien» en caressant mes cheveux.    Je m’écroule littéralement et je fond en larmes comme jamais. Mon cœur restera encore longtemps humide de toutes celles qui ne seront pas sorties de mes yeux.   Comme toujours, Maîtresse est prévenante, prends soin de son soumis ,l’éduque en le poussant à toujours plus se dépasser. A ce moment, j’ai compris pourquoi je voulais tant lui appartenir.  Elle a appuyé sur le bouton de l’ascenseur émotionnel, je suis monté très très haut   avant de redescendre les étages à une vitesse vertigineuse  et j’ai pleuré, une éternité il me semble...  J’ai atteint les sommets de la douleur, de l’acceptation. Mon corps flirtait avec le paroxysme de la résistance et alors qu’il n’espérait plus rien, Maîtresse a dressé un mur de tendresse où il s’est écrasé pour glisser à ses pieds...     Je me suis enfin redressé, j' ai vu ma Maîtresse  rayonnante, plus belle qu’un soleil d’été. Le résultat est immédiat, je retombe dans un bien-être oublié quelques instants auparavant... 
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Par : le 01/06/21
L’attente et le temps ont des vertus sur un soumis que la plupart des sévices ne peuvent qu’affleurer. C’est en tout cas ce que professaient mes premiers Maîtres. A leur service, je m’étais découvert des capacités insoupçonnées à rester à genou, accroupi, ou à rentrer serré dans la petite cage grillagée qu’ils me destinaient. Je devais leur être soumis depuis un peu plus d’un an. Étudiant, je passais la plupart de mes week-end chez eux, dans leur villa. Mes Maîtres n’étaient pas totalement débutants, ils avaient eu une soumise avant. Mais, ils aimaient à le répéter, j’étais leur “seconde création”. Ils voyaient d’ailleurs ce que nous vivions comme une sorte d’expérience artistique. Une sorte de happening dans la durée. J’étais la glaise et ils me sculptaient. J’adorais cette idée qu’en les servant, je devenais leur œuvre d’art. A chaque séjour chez eux, je m'apprêtais à découvrir quelle nouvelle idée de tourment ils avaient imaginé et, souvent, je découvrais combien mon imagination était limitée. Comme d’habitude, ils m’avaient récupéré en gare vêtu légèrement, et comme à chaque fois une halte entre la gare et leur villa avait permis que je termine le chemin nu, dans le coffre, une chaîne cadenassée au cou. La position était inconfortable: sous moi une roue de secours dont le métal brûlait ma peau et le caoutchouc la râpais venait ajouter à la chaleur étouffante de la fin d’été de la Côte d’Azur. Je n’étais pas lié, donc j’y recherchais vainement une position la moins inconfortable possible dans les cahots. Ce trajet, d’un quart d’heure peut être, était un sas qui me faisait passer d’humain soumis à jouet sans volonté propre. J’en sortit dans le garage et repris ma position d’attente appuyé sur le véhicule, membres écarté. Je devinais une agitation à l’extérieur sur la terrasse qui m’indiquait la présence de convives. Mais le temps d’apprécier la situation ne m’est pas laissé. Madame prends la chaîne autour de mon cou comme une poignée et me tire à sa suite. Je suis plié en deux, tête au niveau de sa taille, à moitié étranglé et je peine à suivre son pas. Mon champ visuel est réduit au carreaux et aux séduisants mollets de ma Maîtresse. Nous traversons la maison et allons vers la terrasse. Je ne sais pas combien de personnes sont autour de la table, je ne le saurais pas. Madame tire la chaîne qui enserre mon cou vers le haut. Je dois me mettre sur la pointe des pieds face au crépi pour suivre. Elle clippe un mousqueton et je me retrouve coincé: si je descends de la pointe des pieds les maillons viennent tirer douloureusement contre ma mâchoire. Autour de moi, des bruits de table, de discussion, quelques claquements de gifle ou fessées. Personne ne semble avoir remarqué mon arrivée. La chaîne est si tendue que si j’écarte la tête du mur, si je la tourne de côté, je perds de précieux millimètres qui accroissent la pression sur ma nuque et la mâchoire. Je vois quelques bribes en vision périphérique, mais aucun détail. De toute façon, l'inconfort de ma situation accapare toute mon attention. Je sens une main sur mes bourses. Quelqu’un les tire vers le bas, impossible de compenser en suivant des cuisses. La personne s’amuse à malaxer mes testicules, à les tirer. On m’y passe un parachute de cuir. Je sens son intérieur tapissé de petits piquants. Je ne connais pas encore l’instrument, mais j'appréhende les poids qui vont tirer dessus. J’avais raison, la personne qui joue de moi lâche brutalement un poids et j’ai d’abord l’impression que mes testicules vont s’arracher avant de sentir la piqûre de cent aiguilles autour du paquet. Malgré ma volonté de faire honneur à mes maîtres, un cri m’échappe et j’agite inutilement mes mains autour de moi comme pour me retenir à l’air. L’assistance s’en amuse. On commente sur mon côté douillet, je suis mortifié de ne pas avoir fait honneur à mes propriétaires. J’identifie à l’odeur la nouvelle présence derrière mon dos. Monsieur se saisit de mes poignets et guide mes mains au-dessus de ma tête. Je suis le mouvement sans résister. Avec un cordon mes deux coudes sont croisés, puis liés l’un à l’autre derrière ma nuque. La position presse ma tête vers le mur, tire douloureusement mes épaules et expose mon corps. Monsieur aime m’infliger cette posture à la fois simple et exigeante et qui enlève toute protection au corps. De contraignante, ma position devient vraiment douloureuse. Une main inconnue affleure mon dos. Je frissonne. Elle est remplacée par la brûlure de lanières de martinet. La surprise passée, ce n’est pas trop dur. Les coups tombent dru mais le martinet n’est pas trop méchant, même avec quelques mois d’expérience je les endure sans mal. En revanche, je dois contracter tous mes muscles pour éviter de bouger. Chaque mouvement fait balancer le poid qui tire sur mes couilles et glisse les gros maillons contre mon cou. Quelqu’un essaie de donner de la cravache sur mes testicules. Les coups me font peur, mais la plupart atterrissent sur le cuir du parachute ou les chaînettes des poids. Un ou deux touchent et me font crier. On me met un linge en bouche, un torchon ou une serviette. Je suis rempli de tissu et mes cris sont étouffés. Plusieurs se succèdent à jouer de moi et mon endurance est mise à rude épreuve. Dans les moments de pause, mes mollets tremblants de tétanie me tourmentent, ma nuque est raide et douloureuse, ma mâchoire meurtrie des frottements contre la chaîne. Mes mains sont gourdes d’être restées si longtemps au-dessus de ma tête. Je sens un corps chaud contre le mien, avant même qu’elle ne parle je reconnais ma Maîtresse. L’odeur, le toucher. Elle est très douce, chatte contre mes muscles tendus. Ses doigts sont caressants et ses ongles affleurent mon torse me donnant des frissons. “Je veux te faire crier, tu me donnerais ça ?” Elle connaît la réponse, je sais. Je suis à bout, mais je veux la satisfaire, je veux qu’elle fasse de moi, de ce corps son jouet, son plaisir. Elle me scrute en silence, toujours caressante. J 'hoche plus ou moins ma tête contrainte. Elle sautille joyeusement, “merci”, et m’embrasse en haut de la colonne avant de s’écarter. Le premier coup me fait bondir, oubliant la chaîne. Je connais cette morsure. C’est un martinet que j’ai tressé à la demande de mes Maîtres. Court, fait de cordelette synthétique noire terminée avec trois nœuds sur chacune des six queues. Ils m’avaient demandé de fabriquer un martinet qui me fasse peur, je m’étais surpassé. Cette cochonnerie était une horreur donc je n’avais testé l’efficacité qu’une paire de fois. Madame continue avec enthousiasme. Ses coups sont réguliers, tombant sur tout mon corps. Elle attend une ou deux secondes entre chaque coup pour me regarder encaisser. Je crie dans le baillon. Elle est enthousiaste, et accompagne la flagellation d’encouragement à danser d’un ton joyeux. J’ai l’impression que ma peau éclate en multiple endroits à chaque impact. Je ne sais plus ce que je fais, je lutte contre les liens, je sautille, je m’étouffe. Mais le supplice continue. Une crampe vient prendre mon mollet. Mais le supplice continue. A un moment, je pends au bout de la chaîne, ne luttant plus. Madame est collée contre moi, câline et me murmure “merci, merci”. Je n’arrive pas à interrompre mes sanglots. Monsieur vient aider Madame. Ensemble, ils détachent mes bras qui tombent sans force. La chaîne est détachée et sans leur soutien je m’écroulerai. Ils m’allongent au sol et me retirent le bâillon. Je sanglote encore. Ils me donnent un jus de fruit à boire avec une paille. Madame me parle doucement, me remercie. Mes mains reviennent à elles et piquent désagréablement. Je reprends un peu de vigueur. Je constate que mon corps est moucheté des traces du martinet, mais je ne vois qu’une ou deux petites plaies. Ce constat me rassure un peu. “Tu vas continuer” dit elle gentiment mais d’un ton sans appel. J’acquiesce silencieusement. Madame s’assoit sur une des chaises, écarte les jambes. Elle ne porte rien sous sa robe courte. J’obéis à l’appel sans qu’elle aie à formuler d’ordre. Tôt elle m’a entraîné à la satisfaire et je m’y emploie avec enthousiasme. Mon cou est raide, dur de l’immobilité subie. Mais j’y trouve une motivation supplémentaire à mon effort. Elle est très excitée, et elle vient vite plantant ses ongles dans mon cuir chevelu. Monsieur est à coté, sexe sortit. Elle le branle et elle relève ma tête vers sa verge alors qu’il jouit après elle. J’en attrape le plus possible au vol. La encore, je connais mon role et j’embouche le sexe qui débande pour le nettoyer de ma langue et mes lèvres. Autour de nous une paire de convives applaudit. Une femme demande si je peux la nettoyer, et Madame m’y enjoint. Son sexe est poisseux de foutre et je le lape propre. Excitée par le traitement, elle jouit dans ma bouche. Les invités sont moins nombreux que je ne croyais, deux couples en plus de mes Maîtres. Un des couples, la cinquantaine, est clairement purement dominant et est accompagné d’une soumise qui malgré sa quarantaine affiche un corps superbe. Le second couple dont j’ai servit la femme est un peu plus jeunes, la même trentaine que mes Maitres sans dout. Madame me récupère et je finis la soirée à ses côtés. Elle encourage des ébats, me fait lécher les bourses et la verge de son cavalier pendant qu’elle s’offre à une sodomie. Je termine la soirée à quatre pattes servant de support à la soumise que Monsieur couvre de cire. Les convives partent, je suis épuisé, agenouillé au pied de ma Maîtresse. Monsieur revient et me flatte de sa main sur le crâne “tu as été bien”. Je me sens très fier de les avoir honorés. “Nous avons prévu une autre surprise pour toi” me dit-il. Je reste silencieux sachant qu’en général leurs surprises sont éprouvantes. Je rentre dans la villa suivant sa traction sur mon collier de chaîne. Monsieur s'arrête à l’angle du couloir. “Voilà” Je ne comprends pas. “Voilà ton nouveau coin de nuit” Les briques nues rejoignent un sol de dalles roses en terre cuite. Je ne vois pas trop en quoi c’est aménagé. “Tu vas voir, ne bouge pas” Je reste assis sur place pendant qu’il s’absente. Il revient avec une sorte de muselière de cuir. Il me l’enfile. La chose me couvre du menton à sous le nez avec une excroissance qui entre dans ma bouche. Ce n’est pas inconfortable, mais je ne peux ni ouvrir ni fermer ma mâchoire. Il y’a un côté protecteur dans la pression du demi masque, mais je reste perplexe de la suite. Monsieur prends mes cheveux en main et guide ma tête vers le sol. A peut être 20cm du sol, un anneau fait saillie du mur. Jumeau de l’instrument de supplice du début de soirée, il permet d’y accrocher l’anneau qui fait saillie de devant ma muselière. Monsieur clipse un cadenas entre les deux et fait un pas en arrière. Madame nous a rejoint et c’est elle qui parle en premier. “Ah tu as découvert ton petit coin. Je suis certaine que tu vas en apprécier la perversité.” Les quelques secondes m’ont permis de tester les mouvements possibles: impossible de poser la tête à terre, impossible de s’adosser au mur. Même si mes mains et mes jambes sont libres, je suis coincé face au mur. Mes Maîtres me laissent. Ils débarrassent, rangent. Ma position est franchement inconfortable, mais surement, ils vont me détacher pour me faire dormir au pied du lit. C’est la soumise, que je croyais partie, qui m’apporte une couverture. Madame repasse, “Ah Marie a pris soin de toi. Pense bien à nous, c’est elle qui est dans notre chambre cette nuit”. Je ressens un pic de jalousie féroce qui doit se voir dans mon regard. Madame caresse ma joue, “Tu souffres pour ton Maître et moi. C’est pour t’apprendre la patience, et aussi pour le plaisir que nous avons à te savoir là. Profites-en, cette nuit, tu peux te faire jouir autant que tu veux.” Je suis perdu un instant entre plaisir, désir de plaire, frustration, jalousie. Mais surtout je me retrouve seul, dans le noir, dans une position qui empèche tout sommeil récupérateur et les moustiques pour seule compagnie. Malgré l’inconfort et la fatigue, ma plus grande frustration est que le bruit des grillons couvre les ébats que je devine derrière la porte close au bout du couloir. C’est en l’imaginant que je me fais jouir.
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Par : le 23/11/21
Bonjour, voici le récit de mon expérience. Il faut savoir qu'il s'agit d'un condensé de plusieurs années de vie dans quelques paragraphes. La première année a été plutôt soft et tout est monté crescendo. Ce premier article résume 2 ans de vie commune avec ma reine. La suite arrivera assez vite, j'espère que cela vous plaira. Bonne lecture. I Rencontre Nous étions dans les mêmes classes tout le lycée, on se connaissait, elle était très discrète on se voyait tous les jours mais nous ne faisions pas partie du même groupe d'amis, elle me plaisait et sans même se parler j'avais l'impression d'être tombé amoureux au premier regard. Elle c'est Anais et moi Florian, nous avons le même âge. Au fil des années j'ai continué mes études de commerce et nous nous sommes perdus de vu sans jamais avoir eu l'occasion de réellement se connaitre. je me rendais régulièrement sur les comptes de ses réseaux sociaux par curiosité. Un beau jour alors âgé de 24 ans j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de lui envoyer un message des plus banals - Salut tu te souviens de moi ? tu deviens quoi? Je n'ai jamais été à l'aise pour aborder une femme. Plusieurs jours sans réponse à regarder si elle avait daigné lire mon message je me suis dit tant-pis en voyant que non. Puis un beau jour je reçois une notification il s'était écoulé plus d'un mois, j'ai à peine eu le temps d'ouvrir mon téléphone que j'ai compris qu'elle avait enfin vu et répondu à mon message. Mon coeur s'est mis à battre très vite, que pense-t-elle de mon message ? Est-ce qu'elle répond uniquement par politesse ? Puis je me suis vite rendu compte qu'elle avait l'air agréablement surprise. S'en est suivi des échanges de messages à n'en plus finir des jours durant. J'avais l'impression de revivre mes flirts d'adolescents, nous n'avions pas pu nous revoir les premières semaines de discussions car nos agendas ne nous le permettaient pas mais c'était un mal pour un bien, il est toujours plus facile de se livrer virtuellement puis ce n'était que partie remise et nous vivions pas très loin l'un de l'autre. Notre première rencontre a eu lieu au marché de Noël de notre ville. Dès que je l'ai aperçue j'étais sous le charme rien n'avait changé si ce n'est qu'elle était devenue une femme, nous avions longuement marché et discuté puis nous avions décidé de diner dans un restaurant non loin du marché. À la fin du diner nous nous sommes quittés, le lendemain elle se réveillait tôt et je ne voulais pas paraître trop entreprenant. À peine installé dans la voiture je reçois un SMS d'Anaïs me remerciant de l'avoir invité à diner et de lui avoir changé les idées. Cela m'a provoqué un déclic il fallait que je lui dise que je lui avoue j'ai donc décidé de lui dire que j'avais eu un coup de foudre pour elle depuis le lycée et que cette soirée m'a permis de me rendre compte que ça n'avait jamais changé. Dans les minutes qui ont suivi je me suis dit mais qu'est-ce que tu as fait pourquoi avoir tout déballé par SMS c'est ringard bref la panique. Une panique qui s'est vite transformée en soulagement puis qu'elle m'a proposé de la revoir cette fois-ci chez moi. Nous nous sommes revu deux jours plus tard pour ne plus jamais nous quitter, le coup de foudre absolu, plus les jours les semaines et les mois passés plus nous étions fou amoureux. II Disputes réconciliations et vie sexuelle Comme dans le cas de beaucoup de couples, nous avions nos défauts, nos désaccords, qui se sont vite transformés en disputes parfois même au bord de la séparation mais notre amour reprenait le dessus toujours, se séparer était hors de question.Mais malgré ça les disputes étaient de plus en plus fréquentes, de plus en plus fortes et au fil du temps je me suis renfermé et je n'extériorisais plus rien, ni mes sentiments ni mes envies. je l'a faisait culpabiliser de nos disputes,je n'étais jamais la base du problème de nos désaccords et je me rendais pas compte de ce comportement destructeur. J'étais dans une sorte de revanche sur le fait d'avoir du attendre toutes ces années pour que cette femme s'intéresse à moi. Malgré ça elle restait toujours très directive, l'un comme l'autre essayait de prendre le dessus dans nos prises de décisions dans nos discutions etc.. et parallèlement à tout ça, nous avions une vie sexuelle très épanouie. Nous étions ouverts à essayer des choses à pimenter notre couple et très vite la domination a pris le pas dans nos jeux au lit. On aimait se rendre jaloux, parler de nos anciennes relations se provoquer s'attacher mais nous restions toujours soft. Nous avons également envisagé l'échangisme les plans à trois mais nous n'avions jamais franchi le pas. Elle aimait prendre le dessus, elle me faisait plus ou moins comprendre que le rôle de maitresse c'est quelque chose qui lui fait envie, qu'elle a sa en elle. A ce moment la je ne comprenais pas trop ce que cela signifiait, qu'elles sont ses intentions ses envies, ses limites, puis elle s'est mise à m'envoyer des articles sur l'art de la domination le BDSM. J'ai assez vite compris que j'avais fait des erreurs qu'elle voulait me les faire payer et me façonner à sa façon, tout contrôler, décider être le seul centre de ma vie et me rendre parfait à ses yeux. III Premiers ordres premières restrictions premières punitions Les jours qui ont suivi ont été assez soft, je devais l'appeler ma reine, la prévenir de chaque faits et gestes lorsque nous n'étions pas ensemble (travail, rdv etc.) je me voyais assez tranquille sans me soucier de ce qui allait arriver, elle continuait secrètement de se documenter sans cesse sur comment dominer, comment faire de moi l'homme idéal. La suite a été plus restrictive pour moi, elle s'est mise à vouloir gérer entièrement l'administratif, mes rendez-vous, à chaque ligne ajouté à celui-ci je devais passer par ma reine. S'en sont également suivi des restrictions et des ordres plutôt softs facilement gérables individuellement mais l'accumulation me donnait des journées bien remplies. A ce moment la elle a voulu également gérer mon temps libre, les tâches étaient écrites sur un post-it ou une feuille sur le frigo, je devais lui dire combien de temps me prenait chaque étape de cette liste. Au bout de quelques semaines, je gérais la maison, les repas, le ménage, le linge son service, j'étais en assez peu de temps devenu son domestique. Toutes ses premières bribes d'ordre et de restrictions ont également amené les premières punitions. Des mises au coin pouvant durer plusieurs heures, un nettoyage de sol à la brosse à dents, des punitions physiques comme des séries de gifles, de fouet de ceinture etc. Mon dressage prenait forme au fil du temps et j'aimais ça tout autant que ma reine. Nous faisions toujours autant l'amour, cette fois je ne prenais plus le dessus elle aimait m'utiliser comme esclave sexuel elle pouvait m'attacher me mordre me griffer. Un soir elle m'avait attaché les mains et les chevilles choses qu'elle n'avait jamais faite j'ai senti qu'elle préparait quelque chose. Elle m'a d'abord demandé de me mettre sur le ventre j'ai senti des caresses dans le bas de mon dos et ses doigts se sont vite retrouvé entre mes fesses, il n'a pas fallu longtemps pour les sentir s'insérer l'humiliation était à son maximum moi l'ancien macho égoïste me retrouvant pénétré. C'était ma hantise la pénétration anale je ne voyais pas comment cela était possible d'accepter et pire d'aimer ça, elle savait et dans un ton très pervers elle m'a averti que les rôles allaient bientôt être inversé et que je n'étais pas au bout de mes surprises… A suivre très vite.
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Par : le 04/12/21
Bonjour à tous, Je vous propose aujourd'hui un nouveau chapitre. Selon les retours, je continuerais, ou pas, à publier ce récit. ----------------------------‐--------------------------------------------------------- Dans cette cellule, j'ai perdu rapidement la notion du temps. Au bout d'un moment compris entre 20 minutes et 2h, la porte s'est rouverte et une femme en bustier noir est entrée, cravache à la main, suivie de Maitresse Sylvie. Cette dernière s'est approchée de la porte de la cellule. -  "Isabelle pour Maitresse Anna" Une femme en combinaison orange, les mains attachées dans le dos s'est approchée de la porte. Maitresse Sylvie a ouvert la cellule, en a tiré la prisonnière et a refermé la cage. La pauvre prisonnière est sortit de la pièce, poussée par la cravache de Maitresse Anna. Tout cela s'était passé sans un seul mouvement de mes co-detenus. J'ai  compris que chaque maitresse venait chercher sa proie dans cette cellule. Qui allait donc venir pour moi ? Je commençais à fatiguer à rester debout aussi longtemps. En plus, le bruit que je faisais à chaque mouvement à cause de la chaine commençait à énerver les autres prisonniers. Ils ne disaient rien mais je voyais leurs regards réprobateurs. Au bout de plusieurs heures (en tout cas, c'est l'impression que j'avais), Maitresse Sylvie est revenue accompagnée d'une nouvelle domina. - "Xavier pour Maitresse Lucy" Surpris, je me suis redressé et me suis approché de la porte. Maitresse Sylvie a  rattaché la laisse à mon collier et l'a tendu à Maitresse Lucy. Je l'est suivie à 4 pattes jusqu'à une nouvelle pièce. Maitresse Lucy était une belle femme, de 30 ans environ, vêtue d'un bustier noir mettant en valeur sa poitrine généreuse, des collants en dentelle et des escarpins. Elle m'a mis à genoux et a détaché la laisse. - "Je suis Maitresse Lucy, tu ne t'adresses à moi qu'en disant "Maitresse." Sinon, tu ne parles pas si je ne t'y autorises pas. C'est clair ?" - oui - Oui qui ? - Oui maitresse - Bien, maintenant, lève toi et viens par ici. Je me suis levé et me suis dirigé vers le mur que me désignait Maitresse Lucy. A suivre...
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Par : le 05/12/21
Un soir ma compagne après une petite séance très agréable me dit : -tu veux toujours m’attacher mais tu ne te rend pas compte à quel point c’est contraignant. ( ma belle si tu savais) Si tu étais à ma place peut-être que tu arrêterais de vouloir faire ça. -Si tu tiens vraiment à ce que je sache ce que tu ressent, tu n’a qu’a m’attacher, ça me va. -non, je ne saurais pas faire ça et en plus je ne saurais pas quoi faire de toi. -Ce n’ai pas un problème je vais te montrer comment monté un harnais et ensuite si vraiment tu ne sait pas quoi faire de mon corps je te dirigerai, te dirai quoi faire. -Non, je te l’ai dit, je ne saurai pas faire ça et je ne me sentirai pas à ma place. -Peut m’importe, je vais te montrer, je suis sûr que tu va adorer ça, de plus, après ça, tu ne pourra plus me dire que je ne sait pas ce que c‘est d’être dans le cordes. -Comme tu voudras. J’ai donc passer quelques heures à lui apprendre à faire un single et à monter un gote simple,histoire d’être bien verrouillé quand même, pour qu’elle ne puisse pas me dire que je n’étais pas attaché comme elle l’est habituellement, c’est une maligne, je la connaît bien ma petite soumise. Nous voici donc prêt pour un session très spéciale, j’en frémis de plaisir.Je commence donc par me dévêtir entièrement et lui ordonne de faire de même ( je tiens absolument à ce quelle voie ma réactions aux divers actions qu’elle sera amenée à faire sur moi) mais elle hésite, je le vois bien, il n’est pas dans sa nature de diriger l’action. Je la rassure et lui dit qu’elle n’a qu’a m’obéir comme elle le fait si bien habituellement. -Maintenant attache moi. -Oui Elle est intimidée, je le sens, mais elle s’exécute et me voilà pris dans les cordes. -Maintenant fais de moi ce que tu désir, contraint moi, donne moi tes ordres. -Tu veux que je fasse quoi ? -A toi de décider, tu dois bien avoir une petite idée. -Non, je ne sais pas, enfin je n’ose pas. Bon, ça va être plus compliqué que prévu. -Fais moi mettre à genoux. -D’accord Elle m’attrape par le harnais et tente de me tirer vers le bas. -J’ai 3 fois plus de force que toi, ce n’ai pas comme ça que tu y arrivera. Ordonne moi et oblige moi. PAF une grande claque sur la fesse droite -Met toi à genou (hmm, putain c’est bon, j’adore ça, elle commence à comprendre) -Merci maîtresse. -Non, ne dit pas ça. -Et pourquoi pas ? PAF( toujours la droite) -Parce que je n’aime pas ça. -Comme tu voudras, je ne suis toujours pas à genoux. PAF,PAF -A genoux (C’est bon elle a compris cette fois, et moi je commence sérieusement à monté) -Je le crois pas, t’es déjà tous tendu ! -Oui, alors ne me laisse pas retomber. PAF -Alors met toi à genoux. Cette fois je m’exécute, je ne voudrais pas lui casser son élan. -Et maintenant, je fais quoi ( bon sang,elle recommence) -Approche. -Encore. -Met ta main derrière ma tête et tire moi entre tes cuisses. Elle s’approche encore, ouvre légèrement les cuisses et me tire vers elle.Putain! j’adore . Je me cambre un peu, penche la tête en arrière et glisse ma langue entre ses lèvres, je la lèche, je la suce, je joue avec ses lèvres, avec son clitoris. J’entends son souffle qui s’accélère, elle retient des petits gémissement, mais je sens que ça l’excite. J’accentue mes caresses, je sens ses cuisses qui commencent à trembler. Je tend ma langue, la durcit au maximum et me glisse en elle. -Oh, oui, comme ça. Humm, elle en veux encore, je sens sa main qui tire sur ma nuque pour me faire entrer encore. J’accélère le jeu de ma langue, ses cuisses tremblent de plus en plus.Je suis de plus en plus dur, la tension va commencer à devenir douloureuse. Elle me lâche soudain, m’attrape par le harnais. -Lève toi. Elle me pousse en arrière, je tombe assis sur le lit. Elle me pousse encore, monte sur le lit, à genoux, et pose sa vulve sur ma bouche, Je suis aux anges, elle se lâche enfin complètement. Je lui offre ma langue avide de son plaisir. -Encore. Je la suce je la lèche encore et encore, elle se met sur ses pieds, s’accroupit, ses lèvres s’ouvrent, ses fesses s’écartent. -Oui comme ça, met ta langue, oh oui, vas-y. Je la pénètre avec ma langue, me glisse en elle, encore, je me tortille un peu, je descend pour faire glisser ma langue vers son anus. Petit cri de surprise. -Oui. Je titille son anus, je le sens se dilaté doucement. Je durcit la langue et la pénètre légèrement. -Oh mon dieu, oui. Attend. Elle se retire et me laisse, pantelant, Je suis tendu comme un dingue, cette fois c’est vraiment douloureux.Elle s’approche à nouveau, m’enjambe prend mon sexe dans sa main. -Dit donc t’es dans un bel état. Elle pose son sexe sur mon gland et s’assoie sur moi, m’enfonce en elle.Putain comme c’est bon. Elle bouge les hanches, elle se frotte contre mon ventre, je sens son plaisir monté rapidement. J’aimerais l’attraper par les fesses, lui donner le rythme, prendre ses seins dans mes mains, mais je suis coincé dans les cordes. Sa me rend dingue mais en même temps ça fait monté mon plaisir, je suis tendu c’est dément. Son rythme s’accélère, son souffle également, ses gémissements deviennent des plaintes, son plaisir la submerge complètement, je sens ses ongles qui griffe, qui s’enfoncent dans mes abdominaux (la vache, vas-y doucement) mais je ne dit rien, je sens qu’elle viens, je me retient, pas question qu’on en reste là, après ça je vais avoir besoin de la prendre, de la posséder, la sentir s’abandonner encore. Je la sens qu’y s’appuie sur moi de ton son poids, elle m’enfonce en elle aussi loin que possible appuis son clitoris sur mon bas ventre. -Oui, oh oui. Han. Je sens son orgasme, sa jouissance, son corps se tend, ses reins se cabre sur moi, ses cuisses à nouveau se mettent à tremblées. Et subitement, le relâchement, les derniers gémissements. -Détache moi. -Tu as mal ? -Non, je veux te posséder maintenant. Elle me tire vers elle pour m’asseoir, je suis toujours en elle, tendu de désir. Elle décroche le harnais. Mes muscles son tout endoloris, mais ça ne va pas m’empêcher de la baiser comme elle le mérite. Je l’attrape par les bras, la fait pivoter pour la mettre sur le dos. Je m’allonge sur elle, elle m’ouvre ses cuisses, m’attrape par les fesses. Elle s’approche de mon oreille -Viens, prend moi, baise moi. Bon sang, je deviens dingue, c’est la première fois qu’elle le dit spontanément.Je l’attrape par les hanches, la soulève légèrement , mes reins donnent la cadences, ses hanches mes suivent, nous entrons dans une danse infernale, je me perd entre ses cuisses, son plaisir me submerge, le mien également, je ne vais plus me retenir très longtemps. Je lâche ses hanches, je l’attrape par les poignets, lui bloque les mains au dessus de la tête, je la possède totalement, je m’enfonce en elle, mes coup de reins sont de plus rapides, de plus en plus puissants, ses cris, ses gémissement n’en finissent plus, je ne contrôle plus mon plaisir, je veux m’abandonner, mes perdre en elle. Ma langue remonte le long de sa nuque, je suce le lobe de son oreille, je sait que sa la rend dingue elle va jouir à nouveau et je vais la rejoindre. Lorsque son plaisir éclate, je sens ma queue qui enfle en elle, mon plaisir me submerge complètement, j’explose en elle, je sens les parois de son vagins qui enserrent ma queue, ma semence qui se déverse en elle. Je suis terrassé, repus, épuiser. Je me retire, doucement. Je m’allonge auprès d’elle et la prend dans mes bras, elle me souris et m’embrasse. -Merci Monsieur.(enfin elle accepte le jeu complètement) -Merci ma belle. -Les cordes ne vous ont pas fais mal? -Non, je me sens bien, c’est inconfortable mais pas insupportable, ni franchement douloureux. -Je sais. -C’était un stratagème, n’est-ce pas ? -Oui, je voulais juste voir si vous le feriez. -Tu ne me fera plus de reproche au sujet des cordes ? -Non Monsieur Voilà pour ma petite histoire, le début d’une relation, un apprentissage commun, une histoire très agréable, des souvenirs inoubliables. Je ne suis pas un très bon écrivain ( voir pas douer du tout), mais j’espère malgré tout que ma petite histoire vous à plus, même si c’est plus « vanille » que DS, l’expérience était super agréable.
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Par : le 06/04/22
Maîtresse m’avait demandé de venir pour midi. La pression était montée la veille quand elle m’informa qu’elle recevrait son amant après notre séance.
Elle me précisait « innocemment » qu’elle envisageait de lui faire passer quelques photos de notre première séance : lors de celle-ci Maîtresse avait commencé mon éducation de soumis pour m’entraîner notamment à être pris par des hommes. Étant hétérosexuel cette hypothèse me mettait particulièrement mal à l’aise. Je restais toutefois persuadé qu’il s’agissait avant tout de bluff de sa part pour jouer avec mes nerfs. Comment imaginer qu’après seulement une séance elle puisse oser m’offrir sans réel travail anal d’élargissement au préalable. Pour cette raison, je restais convaincu qu’il s’agissait d’un jeu pervers de sa part. Mon appréhension augmenta le matin quand elle m'imforma que son amant serait présent. Elle me demandait donc de veiller à être bien à l’heure pour la séance. A midi je sonnais à sa porte. Elle m’ouvrit en peignoir. Rapidement je me retrouvais nu. Je compris rapidement que j’avais sous-estimé sa perversité. «Suis-moi dans le salon », « Installe-toi sur ton coussin ! ». Je me retrouvais aux pieds de ma Maîtresse. Contrairement à notre précédente séance, celle-ci n’avait pas revêtu ses habits de Dominatrice. Elle avait enfilé des bas coutures sous une jupe longue et mis un chemisier fermé jusqu’au cou. Naturellement elle avait chaussée des talons impressionnants. Elle me faisait penser à une Gouvernante anglaise chic mais stricte. Il m’est apparu évident que le choix de ses vêtements ne m’était en aucun cas destiné. Je fus donc réduit à honorer ses pieds que je pris soin de lécher et masser pour m’éviter toute remontrance.
Elle ne fit aucun commentaire sur ma prestation. La qualité de celle-ci devant être une évidence. Un manquement de ma part n’aurait par contre pas manqué de déclencher une punition. 13h approchait. Maîtresse me fit mettre à 4 pattes afin de me plugger. « Il faut que tu sois prête si mon amant décidait de profiter de toi. » Elle m’entrava également les poignets, me mis une perruque blonde avant de m’enfiler un masque et de m’intimer l’ordre d’aller attendre au coin. L’interphone sonna et je me retrouvais fébrile, dans l’entrée, aux pieds de ma Maîtresse à attendre son invité. « Je te présente mon soumis » furent ses premiers mots quand il pénétra dans l’appartement. « Mignonne » dit-il sans plus de commentaires. J’essayais de faire de mon mieux, mais entre ma honte d’être mis en présence d’un tiers, nu coiffé de cette perruque et les cliquetis générés par mes entraves aux poignets j’étais particulièrement gauche. L’ordre claqua : « Si tu n’as rien à faire, occupes-toi de mes pieds ! ».
Aussitôt je m’empressais d’honorer les pieds de ma Maîtresse. Ce fut ma seule occupation, pendant que Maîtresse discutait avec son amant.
Elle lui expliqua combien j’étais docile même s’il y avait encore du travail de dressage à effectuer, notamment pour pallier à ma virginité anale avec de vraies bites même si elle me godait, tandis que ma langue passait et repassait sur les pieds de Maîtresse. Maîtresse s’était dévêtu et mis à l’aise dans le canapé. Maîtresse me positionna à genoux entre ses jambes, m’entrava les poignets et relia le tout à mon collier. Je me retrouvais ainsi dans une sorte de position de prière particulièrement humiliante. En m’enfilant mon bandeau elle me chuchota à l’oreille : « Occupe-toi de mon amant, tu commenceras par le caresser. Je ne veux pas t’entendre ». Je tâtonnais pour saisir son membre. Malgré mes mains entravées je parvins à le masser. Il gémit de satisfaction. « Remonte lui les couilles quand tu le caresse » m’intima ma Maîtresse. « Elle ne sait pas, il faut lui apprendre » dit-elle à l’intention de son amant. Je fis de mon mieux et pu sentir le membre durcir sensiblement. « Prends le dans ta bouche, mais garde tes mains sur ses couilles ! Continu à les caresser ! ». Maîtresse était clairement en train d’essayer de parfaire mon éducation. Je m’appliquais à le sucer au mieux afin d’éviter de m’attirer une punition de Maîtresse. Celle-ci n’aurait pas manquée d’être particulièrement sévère si j’avais déçu son amant. « Une bonne petite pute que tu as trouvée. » dit-il. « Oui, elle est particulièrement appliquée ». « Bon ça suffit, personne ne s’occupe de moi ». Maîtresse me remit ma laisse et me traina dans un coin où je fus laissé entravé. Elle ne prit même pas la peine de me préciser de ne pas bouger. Consciente de m’avoir parfaitement conditionnée et mise dans une bulle de soumission, je n’étais plus qu’un objet pour elle. Je demeurais parfaitement immobile, à quelques mètres de moi je pouvais entendre leurs gémissements tandis qu’ils se donnaient mutuellement du plaisir. Entravé, aveugle et frustré je n’avais qu’à attendre. La seule source de plaisir éventuelle aurait pu venir du plug toujours en place. Mais celui-ci était avant tout source d’inconfort. Je fus particulièrement soulagé quand enfin je senti des mains libérer mon anus. Leurs plaisir pris, je pensais que Maîtresse était comblé, mais celle-ci avait visiblement décidée de me faire subir un stage de vrai soumis. À peine le plug retiré je sentis son amant se positionner derrière moi. La panique me gagna. Elle allait me faire enculer par un homme et cela l'exciterait de me soumettre à ce point, de faire de moi une vraie lopette.
Nul doute que le conditionnement dans lequel m’avait mis Maîtresse joua. Je parvins à me maîtriser tandis que, ses jambes de chaque côté de mes fesses, je sentais le sexe de son homme se positionner contre mon anus.
Par réflexe je cherchais à résister mais entravé comme j’étais naturellement offerte. Son sexe pénétra en moi. Il s’introduisait et je me senti littéralement défoncé.
Il commença par des mouvements de va et vient lents et peu appuyés. Soucieux sans doute de travailler à m’élargir avant de commencer le vrai travail de pilonnage. La sensation était extrêmement désagréable, j'avais très mal au cul d’autant plus qu’il avait négligé de mettre du lubrifiant. Je pense que c'était ce que Maîtresse voulait, me faire sodomiser violemment pour augmenter mon masochisme afin que j'apprécie de me faire prendre dans la douleur pour les prochaines fois.
Chaque mouvement en arrière me laissait la sensation de me faire défoncer l’anus. Tandis que ses mouvements avant m’arrachaient des gémissements incontrôlables. Sentant que son travail marchait il modifia sa position. M’écartant les cuisses il se positionna entre mes jambes, raffermi sa prise sur mes hanches et s’enfonça au maximum en moi. Je creusais les reins et tentais de m’élargir au maximum pour limiter la douleur.
Il accéléra son mouvement tout en me traitant de petite pute. Il me possédait complètement et je ne parvenais pas à contrôler mes gémissements à chaque fois qu’il atteignait le fond. Maîtresse glissa un gode dans ma bouche et je me mis à le sucer. Elle le retira et pris ma tête entre ses mains pour me guider. Elle appuya mon visage contre son sexe. Son amant m’assaillait désormais avec des petits coups très vifs, s’enfonçant à chaque fois au maximum. Je me concentrais sur ma Maîtresse et me mis à la lécher frénétiquement dans le seul but de lui procurer un maximum de plaisir. Tout à cet objectif je ne saurais dire quand son amant cessa ses assauts : je ne faisais plus qu’un avec le sexe de ma Maîtresse et mon anus écartelé me faisait souffrir mais en même temps jouir. Maîtresse avait réussi à faire de moi un enculé bisexuel et elle ne se priverait pas à l'avenir de me faire enculer par des hommes.
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Par : le 08/08/22
Bonjour à vous. Je crée cet article afin de regrouper les conseils de bases que je donne à chaque fois, ils semblent logiques mais pas forcément évidents quand on commence dans ce milieu. 1 Nous sommes avant tout des êtes humains et donc des femmes et des hommes avant d’être des Maîtresses et des soumis. Respectez vous et vous serez respecté. Une femme Dominatrice est avant tout attirée par l'homme que vous êtes et ensuite par le soumis. En faisant la carpette vous n'attirerez pas grand monde car il n'y a pas d'intérêt d'avoir du pouvoir sur une personne qui dit oui à tout au bout de 5 minutes de conversation. 2 Ne JAMAIS appeler une femme Dominatrice Maîtresse sans son accord, vous n'êtes pas son soumis, cette place se mérite et c'est elle qui décidera si vous en digne ou pas. Donc TOUJOURS Madame ou Dame Y, si jamais elle souhaite que vous l'appeliez autrement elle ne se gênera pas pour vous le dire. 3 Quand vous souhaitez contacter une femme Dominatrice, faites attention à bien lire son annonce ou son profil (que ce soit ici ou ailleurs) ainsi qu'ajouter un mot expliquant votre démarche. Vous augmenterez radicalement vos réponses positives au dialogue de cette manière. Une demande d'amie sans mot est refusée à 95% quand on ne connait pas la personne. Veuillez aussi à correspondre un minimum à la recherche de la personne que vous voulez contactez. 4 Pour complétez le 3, quand vous faite une demande contacte et qu'elle est acceptée, ne fait pas une liste de pratique que vous voulez qu'une femme Dominatrice vous fasse "Je cherche une Maîtresse pour qu'elle me fouette, me sodomise tout en m'attachant, etc..." Quel intérêt pour la Maîtresse en question de le faire vu que vous avez tout prévue et qu'elle n'a au final qu'à se soumettre à votre plaisir. N'oubliez jamais qu'en tant que soumis vous êtes la pour son plaisir et non l'inverse. Il y a une ENORME différence entre "j'aime ceci et je suis curieux à propos de ça" et "je veux qu'on me fasse ceci comme cela". Vous avez le droit d'avoir vos préférences et vos kinks mais pas de les imposer à l'autre, soyez obéissant et dévoué et vous les vivrez, car les femmes Dominatrices ne sont pas des monstres, justes des femmes qui aiment diriger les choses et les faire à leur façon. 5 Dernier conseil basique, évitez tout ce qui est photos de parties intimes et ce genre de choses. Ce n'est pas très élégant et ce n'est pas ce que l'on souhaite savoir sur vous dans un premier temps. Si jamais l'autre est intéressée par cela alors vous lui enverrez les images en privé mais ne les mettez pas à la vue de toutes et de tous. Voilà si vous suivez ces conseils de bases, vous augmenterez grandement vos chances de dialogues et de rencontres car beaucoup trop de soumis font les erreurs listées plus haut et donc vous sortirez du lot. De ce fait messieurs calmez vos ardeurs, pensez avec votre esprit et votre cœur et non avec votre entre jambes, soyez courtois et vous même. En faisant cela vous verrez que votre situation va grandement s'améliorer.
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Par : le 21/10/22
Il y a quelques jours, nous partagions un article sur la pratique du fouet, et la prudence qu'il fallait avoir dans son maniement. Cet article nous a permis d'échanger avec des membres, à propos des sensations sur cette pratique de la flagellation. Cela nous a inspirer un article complémentaire. * Du délice de recevoir des coups de fouet sur sa peau Il peut y avoir quelque chose de sublime à sentir les coups de fouet sur sa peau. Il y a l'incomparable sensation de la piqûre du cuir sur notre peau mais aussi le ressenti que l'on a quand on sent notre corps frémir par anticipation (par le bruit du fouet dans l'air ou entre les mains de notre dominant.e). C'est littéralement électrisant.. Chaque coup de fouet fait naître un nouveau désir en nous, et nous ne pouvons nous empêcher de gémir de plaisir en nous abandonnant à son contact. Le fouet est notre moyen préféré de jouer, et nous ne pouvons rien imaginer de plus délicieux que sa piqûre sensuelle. La sensation du fouet est à la fois perçante et agréable. C'est un mélange de plaisir et de douleur qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Quand on est fouetté, on se sent vivant. Chaque nerf de notre corps est en feu, et nous pouvons sentir chaque mouvement du fouet : on peut sentir l'air nous frôler pendant qu'il se balance dans l'air, avant qu'il n'entre en contact avec notre peau. Et au moment ou le cuir rencontre notre peau, c'est comme si on se retrouvait dans un autre au monde. Pour avoir fait l'expérience, il y a vraiment quelque chose d'addictif dans cette pratique. , dont nous ne pourrons jamais nous débarrasser. Et nous ne le voudrions pas même si nous le pouvions. Parce que le fouet est ce qui nous fait nous sentir en vie. Le fouet nous fait nous sentir en vie, et même peut-être qu'il nous fait avancer sur un chemin, bien que cela soit difficile à expliquer. Il est comme une ascension d'une montagne. Un evrest. Ou un eldorado. Ou un nirvana ? Le bruit sec qu'il fait en claquant contre notre peau, ou la façon dont il laisse une trace de chaleur dans son sillage est sublime. Un bon coup de fouet bien appliqué peut être extrêmement érotique. La sensation n'est a nulle autre pareil. Que nous l'utilisions pour titiller notre partenaire ou pour lui infliger une douleur intense, le fouet est un outil polyvalent qui peut ajouter une toute nouvelle dimension à notre expérience BDSM voir osons le mot à notre vie sexuelle. * Les sensations de celui qui fouette son ou sa partenaire Déjà il y a le bruit que fait le fouet quand on le fait briser l'air. Il y a quelque chose dans le bruit d'un fouet qui m'excite profondément. Ce bruit donne une sensation de pouvoir. J'adore la manière dont il fait tressaillir ma partenaire. Quelle que soit la raison, on ne peut nier que se battre avec un fouet peut être incroyablement satisfaisant. Le fouet n'est pas un amusement, c'est un rituel. Il faut en fait beaucoup d'habileté pour manier efficacement un fouet (sans mettre en danger sa partenaire). Il faut s'être exercé pour maîtriser la force et la précision de chaque coup, et ce devoir de bien faire ne fait qu'ajouter à l'attrait du jeu. Pour moi, il n'y a rien de tel que la sensation de pouvoir exercer un contrôle sur ma partenaire et de savoir que je suis capable de lui faire ressentir du plaisir et de la douleur. * Le plaisir du ou de la fouetté.e à s'abandonner. C'est incroyablement libérateur que de s'abandonner à son partenaire quand il nous fouette. Lorsque vous cédez le contrôle à l'Autre et que vous vous permettez d'être vulnérable, c'est, d'expérience, vraiment libérateur. Le sentiment de lâcher est exaltant. C'est un moyen de se débarrasser de toutes ses inhibitions et de ses peurs, et de se sentir vivant dans l'instant.Vous êtes complètement à sa merci. Vous lui remettez votre confiance, pour qu'il vous fasse mal "juste ce qu'il faut".. Dans tous les cas, l'expérience du fouet est exaltante et valorisante. Et même si ce n'est pas la tasse de thé de tout le monde, ceux qui l'apprécient se retrouvent souvent dépendants de la montée d'adrénaline et d'endorphines qui accompagnent la perte de contrôle et la douleur ressentie. * Le fouet, exploration de sa part d'ombre et moyen de passer outre ses inhibitions Il y a quelque chose de délicieusement erotique (et pervers, avouons-le) d'utiliser un fouet sur son partenaire. Le fouet donne la possibilité d'explorer le côté sombre de notre personnalité et de nous défaire de toutes nos inhibitions. Nous pouvons être puissants et exigeants quand on fouette, ou nous abandonner complètement à la volonté de notre partenaire si on est fouetté.e. Il ne faudrait en tout cas pas considéré le fouet comme une activité purement sexuelle, il peut dont être aussi un moyen d'explorer le côté sombre de la personnalité et de se débarrasser de toutes les inhibitions. Il peut nous aider à nous comprendre sous un jour nouveau. Le fouet peut être une expérience cathartique, qui nous aide à libérer toutes les frustrations et la colère refoulées. Colère dont on aura pleine conscience et que l'on devra donc maîtriser pour la sécurité de notre partenaire. Il peut également s'agir d'une expérience extrêmement érotique, qui exacerbe tous nos sens et nous fait nous sentir vivants. * Fouet, adrénaline et endorphine En matière de jeux pervers, rien ne vaut une bonne séance de fouet. Que vous l'infligiez ou que vous le receviez, le fouet peut vous aider à atteindre de nouveaux sommets de plaisir. Pour la personne qui fouette, la poussée d'adrénaline qui résulte de l'exercice de son pouvoir peut être très enivrante. Et pour la personne qui reçoit, la poussée d'endorphines peut conduire à une expérience intensément jouissive. Le fouet est un outil puissant. Il peut être utilisé pour infliger de la douleur ou pour créer du plaisir. Mais surtout les deux à la fois, s'il est pratiqué en toute complicité. Lorsqu'il est utilisé correctement, il peut produire une intense poussée d'adrénaline chez la personne qui fouette, tandis que la personne qui le reçoit est submergée par les endorphines. Ce phénomène est souvent appelé "subspace" (qu'on peut atteindre par toute pratique qui convoque la douleur, au demeurant !). L'effet du fouet peut être une expérience extrêmement puissante pour les deux partenaires. Si vous souhaitez explorer ce type de jeu pervers, il est important de bien vous mettre d'accord avec votre partenaire habituel.le ... ou de faire vos recherches et de trouver un.e partenaire qui soit compatible avec votre désir. Quelque soit votre partenaire, avec un peu de pratique, vous pouvez apprendre à exploiter la puissance du fouet et à l'utiliser pour créer une expérience inoubliable pour vous et votre partenaire. * Le fouet et le troublant cocktail de plaisir et de douleur Pour certains, le fouet est l'outil par excellence pour aller à la quête du plaisir et de la douleur en simultané. Comme on l'a vu, le fouet nous donne à ressentir à la fois le plaisir intense de la piqure du fouet lorsqu'il frappe leur peau. En même temps, en recevant un coup de fouet on ressent la douleur d'abord lorsqu'il s'enfonce dans notre chair mais aussi ensuite avec l'afflux sanguin. Cette double sensation peut même créer une dépendance, et beaucoup de ceux qui aiment être fouettés en redemandent. Et la pratique va souvent crescendo. Une quête d'un peu plus de douleur. Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé pour créer différentes sensations, selon la façon dont il est utilisé. Lorsqu'il est utilisé avec des coups légers, le fouet peut créer une sensation de chatouillement qui est très agréable. Lorsqu'il est utilisé avec plus de force, le fouet peut créer une sensation de picotement et de piqûre qui est intensément douloureuse. Le fouet peut également être utilisé pour jouer de la crainte d'anticipation, car la personne fouettée sait qu'elle va bientôt ressentir du plaisir et/ou de la douleur. * Le fouet et le niveau d'intimité qu'il crée entre celui ou celle qui tient le fouet et la personne qui lui est soumisse La sensation de prendre le contrôle avec un fouet est unique. Que vous l'utilisiez pour émoustiller votre partenaire pendant les préliminaires ou pour lui donner un avant-goût de la vraie soumission, le fouet peut être une expérience exaltante. Et bien que cela puisse sembler être un acte de pure domination, le jeu du fouet peut en fait être un excellent moyen de créer des liens avec votre partenaire et d'explorer de nouveaux degrés d'intimité. En prenant le temps de connaître les limites et la manière dont votre partenaire va partager avec vous son plaisir et sa souffrance, vous pouvez créer un espace sûr et consensuel pour que vous puissiez tous deux vous laisser aller et profiter de l'expérience. * A NE PAS OUBLIER Tout.e bon.ne dominant.e sait qu'il est nécessaire d'essayer le fouet avant de l'utiliser sur un soumis.En effet, comment pouvez-vous espérer délivrer une douleur agréable si vous n'en avez pas fait l'expérience vous-même ? Le fouet est un outil polyvalent qui peut être utilisé de nombreuses façons différentes, il est donc important d'expérimenter et de vous entraîner. Et même si vous n'avez pas l'intention d'acheter un fouet en première intention, nous vous conseillons de vous entraîner avec une ceinture ou toute autre forme de sangle par exemple, pour voir si vous êtes "compatible" avec cette activité;. Cela vous permettra non seulement de mieux comprendre le fonctionnement du fouet, mais aussi d'explorer cette pratique de manière sûre et consensuelle.
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Par : le 10/02/23
Adossée à un pilier, elle souriait de sa surprise sans bouger. Tout de suite, son amante remarqua dans les cheveux noirs de jais de la jeune femme d'émouvants fils blancs. Si sur de si jolis visages dépourvus d'intérêt, les années passent un long temps sans laisser de traces, n'éclatant soudain que très tard pour révéler, un matin, une pitoyable poupée défraîchie, au contraire les stigmates de l'âge font resplendir les visages animés par une ardente vie intérieure. La beauté mûre de Charlotte émut Juliette comme une révélation. Une bouche fière, un tein mat, un nez aquilin, des yeux d'un noir oriental qui assombrissait le visage. Sur le lac Majeur, le ciel était bas et lourd, les étoiles absentes. J'observais Charlotte de cet œil impitoyable et injuste qu'on réserve aux êtres auxquels on a que des bienfaits à reprocher. Son amour me pesait. Les ombres de Stresa et de Verbania nous avaient communiqué leur poison. Par toutes mes pensées déjà je la trahissais. Je souffrais d'autant plus que j'étais seule coupable. Je ne pouvais me fournir à moi-même aucune explication. Sinon une: mon démon m'avait repris. Il avait un joli visage ce démon, tant de jeunesse et tant de fantaisie. Mon cœur inflammable était déjà embrasé. Rien n'est plus érotique, plus stimulant pour l'imagination, plus échauffant pour les sens, que l'extrait du "Rouge et le Noir" où Julien après avoir gravi les degrés d'une échelle pénètre par la fenêtre dans la chambre de où l'attend Mathilde de la Mole: "C'est donc toi, dit-elle en se précipitant dans ses bras ...".................................................." Rien de plus sensuel que cette ligne de points, comme la suggestion qu'elle provoque. Quelle nuit réelle aura donné autant d'émotions, de feu, dans le cœur ? Ce jour-là, Stendhal n'a pas imposé une scène d'amour au lecteur. Il a fait beaucoup mieux. Il lui à prié d'entrer dans la chambre, de prendre Mathilde dans ses bras, toute chaude et frémissante dans sa chemise de nuit, et de faire à sa guise, jusqu'à l'aube, tout ce qu'il voulait. Une route blanche de pousière coupait les haies, sautait les fleuves. Derrière la route, derrière les champs, derrière le riz à perte de vue, des montagnes naissaient de la nuit.    Plus loin, c'était Bergame et les lacs, un peu à droite, Véronne, les palais de Vicence, et puis Venise, Ravenne, Bologne et Ferrare, Parme et Modène. Il naissait de de ces noms qui jetaient au hasard, sur des campagnes intérieures, l'or de leurs peintures, de leur gloire et de leurs mosaïques. Rien de plus efficace pour la littérature érotique que la liberté de l'esprit. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes pornographiques dominantes, la littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiat; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques occultant les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique. Cette part maudite que tous les auteurs affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. L'odeur d'un parfum excite, une fragrance inédite, le corps devant elle se raidit. Revenons à l'amour, puisqu'il n'y a que cette passion éphémère qui donne seule à la vie un goût d'éternité. Souvent des images me reviennent. Chaudes, épicées, elles se superposent aux visages et aux corps. Les femmes que j'évoque m'apparaissent alors dans l'éclairage violent de de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Ces souvenirs familiers deviennent aussi étrangers que la mémoire d'anciens accès de folie. Pourtant un rien les ressuscite. Un mot, une anecdote, un parfum.   Ce qu'il  avait d'admirable dans mes relations avec mon amante, c'était que nous connaissions jamais si cette intelligence du cœur n'avait pas succédé entre-temps la froide logique des mots. Nous attendions des silences où nous lirions l'avenir. Peut-être allions-nous trouver des phrases où le cœur se tairait. L'incertitude, presque une angoisse se mêlait ainsi à l'aisance et à la facilité. C'était comme si nous continuions à nous servir d'un code dont nous risquions toujours d'avoir perdu la clef. Nous avions le désir, nous avions l'amour discret, nous connaissions le prix que donnent aux ardeurs cachées les lents détours et la patience du cœur. Aussitôt s'éveille et s'anime le théâtre de la jouissance, de l'extase. Je me demande quel lien l'unit à l'amour ? Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins, à la furie des corps embrassés à bouche-que-veux ? De ces feux éteints, que me reste-t-il ? Rien n'est volatile comme le souvenir de la volupté. Mais quelle denrée périssable que le seul plaisir. Le passé n'est pas le temps du désir. Celui-ci s'enflamme et s'enfuit ailleurs aussi vite qu'il était venu, comme une amante oublieuse et volage. Au présent, c'est le sexe qui nous tient, nous insuffle ses ardeurs; au passé, il faut faire un effort de mémoire pour rallumer nos anciennes fièvres. Car ce sont rarement les moments parfaits où tout concourait à l'harmonie de l'amour et des siens, les instants de la plénitude où la vie rendait justice. Ces heures-là, douces comme de paisibles siestes, basculent dans l'oubli comme tant de moments du bonheur passé. Nous ne conservons en souvenirs que les nuits d'excès et les scènes de perversité. La mauvaise humeur passa. Pas la blessure, qui demeura intacte. Cet échec ne fut pas inutile. Il donna matière à réfléchir. Je ne cessais de penser à Charlotte, non plus dans l'espoir d'un retour d'affection. J'étais trop meurtrie pour remettre en route cette machine à souffrir, mais pour tenter d'élucider l'énigme de sa conduite. D'autant qu'elle ne fit rien pour se justifier. Je ne reçus pas de nouvelles d'elle, ni lettre ni message d'aucune sorte.   Je ne pensais depuis six semaines qu'à ma première promenade dans Rome. J'avais Charlotte à côté de moi et Rome défilait sous mes yeux comme un trésor un peu absurde. Je m'en voulus presque violemment de mon inconsistance. J'avais rêvé de cette Italie de Stendhal et de Chateaubriand, et cette première promenade dans Rome n'allait même pas m'arracher à moi-même. J'avais envie d'elle et je n'étais pas certaine qu'elle eût encore envie de moi. Charlotte connaissait ces tourbillons d'insignifiances qui s'emparaient de moi. Je ne sais quelles conclusions elle en tirait sur mes rapports avec elle. Elle ne détestait pas ce qui l'intriguait. Ce qui l'amusait en moi, c'était ma faiblesse sous le cynisme. Elle s'était évanouie dans le silence. Cela fut l'occasion d'un examen de conscience. Avais-je des torts envers elle ? J'avais beau me livrer à la plus sévère critique de mes faits et gestes depuis notre rencontre, je ne trouvais rien à me reprocher. Pourtant j'étais experte en autodénigrement; mais en la circonstance, quel que fût mon désir de me flageller et de me condamner, force est de constater que pour une fois, peut-être la seule dans une vie amoureuse déjà longue et parsemée de petites vilénies, mon comportement se signalait par son honnêteté. Mais un doute affreux me traversait. N'était-ce pas justement dans cette honnêteté un peu niaise que résidait mon erreur ? Pourquoi s'imaginer que les jeunes filles veulent être traitées comme des saintes ou des chaisières ? Peut-être ce respect n'était-il pas de mise avec elle ? Ne m'eût-elle pas mieux traitée si je l'avais bousculée au lieu d'accumuler ces stupides désuets préliminaires ? L'amoureuse et la tacticienne, qui dans le succès amoureux ne font qu'une, s'affrontaient dans l'échec. Elles se donnaient toujours réciproquement tort.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/23
Assurément, j'aurais pu me faire entretenir, et l'occasion ne m'avait pas manqué. J'avais accepté une ou deux amantes, moins parce qu'elles me plaisaient, elles ne me déplaisaient pas, que pour me prouver que j'étais capable d'inspirer le désir et l'amour. La seconde m'avait fait cadeau d'une ceinture de chasteté exactement à ma taille et son créateur, dans un souci bien compréhensible d'efficacité, avait ménagé deux orifices qui pouvaient laisser pénétrer des objets cylindriques de moindre taille. Le soir, j'attendis Juliette impatiemment en devinant le programme qu'elle avait imaginé pour fêter le bel objet fantasmatique. Elle me proposa de m'emmener finir la soirée dans un club échangiste. Je fus ravie de cette proposition. Je brûlais d'impatience de m'exhiber devant les habitués de ce lieu, avec la fierté de n'appartenir qu'à celle que je suivais fidèlement. Je portais des bas noirs, la ceinture de chasteté et une veste en soie également noire dont l'amplitude laissait entrevoir mon intimité. Un collier de chien ciselé de métal argent et serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse donnait à ma tenue le plus bel effet. J'étais fière, je me sentais élue et fêtée, d'autant plus que ma Maîtresse m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end. J'étais terriblement excitée de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés, qui partiquait les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même vécu. Une fois encore, ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et, travers moi, ma Maîtresse. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte; il lui semblait sacrilège que sa maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand les lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage; elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser le membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu la quitta d'un brusque arrachement et lui aussi cria. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le dos sur un lit, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Charlotte darda alors sa langue et lapa avec avidité le ventre détrempé de sa Maîtresse.    On lui fit prendre des poses provocantes pour attiser le désir des inconnus. Elle en rajoutait jusqu'à devenir franchement obscène. Au moment où les moins timides commençaient à s'approcher d'elle, avec la compréhensible intention de profiter directement du spectacle qu'elle offrait, Juliette la fit mettre à quatre pattes et retira de la centure de chasteté le long olisbos d'ébène qu'elle avait placé au début de la soirée. Les traces de son excitation y étaient visibles et Juliette lui ordonna de les faire disparaître avec sa langue. Elle savait qu'elle allait être prise par l'arrière et contrainte par la bouche simultanément. Qu'importait dès lors que sa Maîtresse se se servît de sa bouche ou de ses reins comme celle d'une putain ? Ses cuisses musclées s'écartèrent sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra violemment dans sa bouche. Charlotte ne sentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne, son corps partait à la dérive. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir.Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. Elle fut mise à nue et attachée sur la croix de Saint André. Elle reconnut immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Elle découvrit ainsi que Laurence était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Charlotte fut mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Le parcours serait long. Pour son plus grand bonheur, elle n'était pas encore arrivée au bout.   La jeune femme luttait contre la tentation de prêter à ces choses si visibles des pensées et des sentiments humains. Mais accepter n'était pas un mot facile à accepter. Il ouvrait la porte à toutes les capitulations. Avec sa poitrine découverte, son collier métallique et ses bracelets de recluse, il suffisait aux hommes qu'elle servait d'exiger qu'elle se tînt auprès d'eux pour vouloir la sodomiser. Ce fut pourquoi on la maltraita davantage. Les yeux de nouveau bandés, nue, droite et fière, parée pour la circonstance d'un seul harnais et d'un bustier en cuir et d'une cagoule qui emprisonnait sa nuque, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche qui, ainsi pourrait être disponble si quelqu'un voulait l'utiliser. Ce fut sa Maîtresse qui la conduisit. Elle était alors en position, jambes docilement écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir de sa Maîtresse. Pendant que l'on usait de ses orifices ouverts, Xavier exhibait devant elle son sexe congestionné qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais Xavier, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Un homme dont elle ne put apercevoir le visage s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre". Elle apprit plus tard qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait les recevoir par tous les orifices de la nature, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. C'était une femme ravalée au rang d'objet, muet et servile. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Laurence dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne facile et docile. Le dîner fut annoncé à son grand soulagement, enfin le pensait-elle.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/09/23
Le petit matin était déjà là. On aurait pu croire que la nuit n'avait pas existé. Les deux amantes avaient alterné les moments d'éveil et d'assoupissement, mélangeant ainsi les frontières entre le rêve et la réalité. Qu'on imagine cette belle jeune fille, d'une ingénuité désarmante, élévée entre un père passionné de musique baroque, une mère qui s'est réfugiée dans un univers de paysages naïfs et de personnages de contes de fées, une institutrice qui n'apportait du monde extérieur que l'abstraction mathématique ou des formules chimiques vides de sens, qu'on imagine cette belle jeune fille découvrant que l'objet de ses amours enfantines, puis adolescentes, est au prise avec une autre femme dont, avec une maladresse inaccoutumée, il ne sait pas se débarrasser pour l'accueillir, elle l'immaculée, et on comprendra que la blessure soit profonde et triste. Mais il y a dans cette âme d'étonnantes ressources de hauteur et de dignité. La révélation du monde inouï de Rochechouart où elle avait été si longtemps confinée, sans effacer la déception si grande qu'elle paraissait même irréelle, impossible, cette révélation préserve Charlotte du désespoir. Il y a aussi en elle une farouche énergie, un mépris absolu du temps. Elle achète un piano. Il serait exagéré de dire qu'elle est une virtuose, mais elle a hérité de son père, une approche généreuse de la musique italienne des XVIIème et XVIIIème siècle, et un doigté si léger que ses mains semblent dessiner des arabesques au-dessus du clavier sans le toucher. La pièce est pratiquement plongée dans la pénombre. Le clair-obscur idéalise le beau visage fin aux longs cheveux noirs. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, là-bas en bas. Des fumées, par-ci, par là, s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouart était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Le soir qui tombe est un ravissement sous les grands arbres fantomatiques, éclairés par les premiers rayons de Lune qui attirent des myriades de papillons de nuit dont la danse est comme une chute de neige. Sur la route, plus bas, le long de la plaine, les phares des voitures défilent sans bruit et la cascade est si isolée, si intemporelle que Charlotte oublie le bonheur simple de cette fin de journée. Un souffle passe, purifiant l'air qu'elle respirait. L'apparition d'une jeune femme douée de grâce est un moment magique dans la vie et l'œuvre d'un romancier qui a toujours besoin de retrouver des sentiments dépouillés d'artifices. Sa quasi nudité évanescente était délicieusement indécente.    C'était comme un endroit qu'il fallait reconquérir, où il fallait ajouter du souvenir au souvenir. Sa peau, assuraient ses douces amies, avait le goût des abricots mûris au soleil. À la tombée de la nuit, elle ferma les yeux et nous pensâmes qu'elle ne les rouvrirait pas. Elle noyait toujours sa mélancolie dans l'ironie ou de longs silences. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent; ils font impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate; pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, sa femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Charlotte en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Que ferais-je sans elle, je serais un peu perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la Lune éclairer les arbres. Dehors défilaient la route, les arbres, les collines et les ruines du vieux château. Même dans l'obscurité, elle vivait le regard de quelqu'un qui l'aimait.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/09/23
Le rapprochement involontaire qui se faisait alors dans sa tête était insensé. Elle avait horreur de sa propre pensée. Aussi s'efforçait-elle d'étouffer, d'éteindre en elle cette fausse lueur, ce flamboiement qui s'était allumé, et qui avait passé dans son âme. Longtemps, elle resta derrière la porte, en attendant que la culpabilité lui tombe dessus. Mais non. Elle n'éprouva que du soulagement. Tout bien considéré, elle se demandait si elle n'aurait pas dû accepter de continuer à entretenir une relation purement sexuelle, au lieu d'y mêler des sentiments. L'air était chaud malgré la nuit avancée, elle ne portait pas son collier et ses bracelets de cuir, et elle était seule, n'ayant qu'elle-même pour témoin. Jamais toutefois elle ne se sentit plus totalement abandonnée à un dessein qui n'était pas le sien, plus totalement proie, plus heureuse de l'être. Elle était entièrement nue, avec des talons hauts. Son pubis était soigneusement entretenu mais pas totalement rasé. Bientôt, sa Maîtresse la rejoignit. Elle ne se souvenait pas qu'elle était si élancée. Une lumière crue aplatissait son corps. L'étincelle de joie dans ses yeux était presque insoutenable, folle, douloureuse. Elle lui sourit, et ce sourire mit le feu à son monde. Le temps s'écoula en vaguelettes chuchotantes. Bientôt, il ne subsista plus des nébulosités de son esprit qu'une bienheureuse et suave toile vierge. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Charlotte se surprit à penser que la pilosité de son pubis ne soit pas plus entretenu pour l'occasion. Elle aurait souhaité être imberbe.    La seule arme qui tue sans se passionner, tandis que l'épée de chair, au contraire partage la passion de la main. Tout cela était tellement inattendu. Jamais, elle ne l'aurait cru capable de mettre ses émotions à nu devant elle. Et jamais, elle ne se serait attendue à un tel élan. Elle le regardait, elle attendait qu'il dise quelque chose. Elle s'aperçut que l'homme regardait ses genoux, ses mains et enfin ses lèvres mais si paisiblement, et avec une attention si rigoureuse d'elle-même que Charlotte se sentit jaugée pour l'objet qu'elle savait bien qu'elle était. Il l'observa comme au ralenti une goutte d'eau qui glissait le long d'une tige et qui tombait sur le sexe de la jeune fille comme une perle ardente qu'il voulait s'empresser de boire, et en l'embrassant lui offrir une perle qui était une étoile et qui serait ses pleurs. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. Elle et lui, étaient deux abîmes insondables placés en face l'un de l'autre. Cette femme pâle, était claire et inscrutable comme la nuit. Elle aimait avaler et déguster sa semence jusqu'à la dernière goutte.    Elle tenait toujours sur lui des yeux indifférents et qui brillaient d'une impassible lumière. Ce n'était pas lui qui la brusquait, mais elle qui l'y entraînait. Et elle ne paraissait pas pouvoir se rassassier de lui. Son esprit s'égara alors là où elle ne voulait pourtant pas aller. Elle n'eut pas son mot à dire. Pourtant leur conversation fut immédiatement limpide. L'homme, sous le charme, était doux et enveloppant. Quant à la jeune femme, elle était concentrée tout entière sur l'instant qu'elle partageait avec lui, et sa manière absolue d'être présente, directe, rieuse, lui semblait presque insolite. Il n'eut pas besoin de lui ordonner de l'absorber totalement, de s'appliquer pour le sucer et surtout de se taire. Comment aurait-elle parlé ? Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ils n'avaient plus besoin de se presser. Elle nous tenait tous sous la griffe de son récit.   Elle rêvait de broyer son sexe avec ses dents mais la jeune femme ne fut pas chassée de ce supplice ni de cet amour, car elle connaissait trop bien son amante. Elle pouvait jouir de son triomphe sur eux puisqu'elle avait inventé ce couple, paradoxalement, elle la dominait. Elle imaginait à coup sûr. Juliette était réellement indifférente à son salut, à ses goûts, à son caractère. Elle passait à côté d'elle sans la regarder. Ses yeux s'emplirent de larmes. Le sexe les rendait précis, insatiables, sans limite. En jouissant, ils vivaient. C'est seulement dans l'amour qui les embrase qu'un homme ou une femme sont aussitôt, silencieusement, rendus à l'univers. L'être aimé ne propose à l'amant de l'ouvrir à la totalité de ce qui est qu'en s'ouvrant lui-même à son amour. Aucune communauté ne peut comprendre cet élan, véritablement fou, qui entre en jeu dans la préférence pour un être. Elle réalisa qu'une des choses qui lui étaient le plus lancinantes, c'était que l'usage de ses mains lui fût interdit, non pas que ses mains eussent pu la secourir, mais libres, elles en auraient esquisser le geste. Elle voyait le visage ironique mais attentif de l'homme, ses yeux qui guettaient la bouche entrouverte de la jeune femme et le cou que serrait le collier de cuir. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes.   C'était le même idéalisme enfantin. Sa figure souffrante. Heureuse, il s'agissait donc d'être heureuse ? Dans sa province de jeune fille, elle ne savait pas qu'il fallait attendre quelque chose de l'amour. Ses amies lui racontaient des histoires. D'un point de vue géographique, tout cela lui paraissait extraordinaire. Elle n'en demandait pas tant. Mais elle était entrée dans ce fleuve. Elle ne devait pas trop y réfléchir. Les mots s'écroulaient comme un château de cartes devant une telle évidence. C'était un secret terrible. Elle n'en parlerait jamais. Est-il possible de ne faire que l'amour, de ne plus avoir d'autre usage du temps que celui de s'aimer ? Si nous nous consumons de langueur, si nous nous ruinons, ou si parfois, nous nous donnons la mort, c'est qu'un seul sentiment de préférence nous a mis dans l'attente de la prodigieuse dissolution et de l'éclatement qu'est l'étreinte accordée. Il la posséderait ainsi comme un maître sacrifie une martyre, ou un dieu possede sa créature, dont ils s'emparent de l'esprit invisible ou de l'extase.Il ne voulait pas se séparer d'elle. Il tenait d'autant plus à elle qu'il l'en abuserait davantage. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement heureuse quand on considère qu'elle venait d'être saillie comme un animal pour signifier à tous, désormais, qu'elle appartenait à une seule femme, sa chère et vénérée Maîtresse et plus fière que jamais d'avoir été choisie par elle. Elle la hissait, en lui révélant les abysses de son âme, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit. Tard dans la nuit, Juliette la fit jouir de nombreuses fois en la flagellant jusqu'au sang au moyen d'une cravache qui la laissa pour morte.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/01/24
Le « bonjour toi » me rappelle Cat une ancienne maîtresse  dominante. Cavalière avec une puissance folle dans ses cuisses. J’étais sa petite chose. Elle adorait que mon petit sexe tente de la pénétrer en forçant l’entrée. Elle me sodomisait au gode ceinture, me claquait les fesses et utilisait parfois de la cire sur mon corps pour mieux me faire obéir. Un jour dans un bar de Dieppe avec ses copines elle me glisse à l’oreille d’aller me masturber dans les wc et me glisse sa culotte discrètement dans la poche. « Par contre je veux une preuve donc envoie moi qq photos de toi bien salope ma petite pute ok ? » Je rougis et m’absente. Je me déshabille rapidement pour exécuter le gage ordonné par maîtresse et lui envoi les selfies. Je jouis dans sa culotte que j’avais auparavant enfilé et 10min plus tard je remonte et constate la satisfaction sur son visage « tu étais où dis moi ? » « aux toilettes » « ah tu as été long je me demandais où tu étais »   J’observe alors un rictus sur son visage et quelques regards étranges posés sur moi. Je me sens toute nue devant ses copines. Moi le seul « homme » de la soirée.  Nous nous quittons tous une bonne heure après avoir bien bus et rigoles de manière grivoise parfois. J’étais hanté et troublé de doutes sur ce qui c’était passé en mon absence.  Arrivé à la voiture Cat me félicite de ma soirée. « Tu as été une superbe petite chienne j’ai adoré » « merci maîtresse » « oh mais de rien et en plus je n’ai pas été la seule à apprécier et je suis fière de mes copines qui ont su garder le silence » je pique alors un fard et me sens totalement femelle et vulnérable.  « Qu’ont elle dit ? » « Que tu es une bonne soumise et que je devais bien m’amuser avec toi »  Arrivé chez elle Cat me fit l’amour tendrement toute la nuit. Je me suis senti petit garçon initié et lui ai laissé tout mon corps et ai obéit au moindre de ses désirs.  J’étais partagé entre plaisir et pointé de jalousie car je savais que le lendemain elle allait aller voir le videur black du casino qui la baise si bien avec un membre hors norme gros comme mon bras me disait elle à chaque fois.  Ohhh maîtresse hummm
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Par : le 23/03/24
Né en Italie en 1945, Milo Manara est un artiste dont le nom est synonyme de souffre dans l'univers de la bande dessinée. Quatrième d'une fratrie de six, il grandit dans une petite ville italienne, Luson, nichée entre les montagnes et imprégnée d'Histoire, non loin de la frontière autrichienne. C'est un monde où l'art rencontre l'histoire, et où Manara, dès son plus jeune âge, se découvre une passion dévorante pour le neuvième art. Sa rencontre avec la bande dessinée s'effectue dans l'atelier du sculpteur espagnol Berrocal, où les œuvres de Barbarella et Jodelle lui ouvrent les portes d'un monde nouveau. Rapidement, sa vocation se précise et, dès 1968, il finance ses études d'architecture à Venise en publiant ses premières planches, des récits érotiques qui marquent le début d'une carrière qui allait s'avérer exceptionnelle. De Genius à Jolanda, de l'adaptation du Décaméron de Boccace à Le Singe, Manara ne cesse d'explorer et de repousser les limites de son art. En 1978, il lance les aventures de Giuseppe Bergman, personnage emblématique qui traverse des récits à la fois oniriques et profondément humains. Mais c'est en 1983, avec la publication du Déclic, que Manara devient un maître incontesté de la bande dessinée érotique. Cette œuvre, devenue culte, illustre à la perfection l'audace, la sensibilité, et l'élégance de son trait, captivant un public international. Sa collaboration avec Hugo Pratt pour Un été indien, puis El Gaucho, ainsi que ses travaux avec le grand Federico Fellini, témoignent de son incroyable capacité à fusionner les univers, à dialoguer avec les grands esprits de son temps, pour créer des œuvres immortelles. Toujours avide de nouveaux défis, Manara ne s'est pas contenté de régner sur le monde de la bande dessinée érotique. Son talent d'illustrateur s'est exprimé dans de nombreux projets, du diptyque consacré au Caravage à ses collaborations avec Alejandro Jodorowsky pour la série Borgia. Sans oublier sa passion pour la sculpture, illustrée par sa création à l'effigie de Brigitte Bardot. La reconnaissance de son œuvre est mondiale : prix, expositions, et même une monographie, "Sublimer le réel", célébrant cinquante ans de carrière. Mais ce qui frappe le plus chez Manara, c'est sa capacité à rester profondément humain, à toucher à l'universalité à travers l'érotisme, à célébrer la beauté sous toutes ses formes. Milo Manara, avec sa maîtrise incontestée du dessin et sa capacité à explorer les profondeurs de la psyché humaine, a su aborder les thèmes du fétichisme et du BDSM, de ci delà. Son œuvre, souvent empreinte d'une sensualité érotique et d'une exploration audacieuse des désirs, offre un regard nuancé et artistiquement riche sur ces aspects de la sexualité. Dans les univers créés par Manara, le fétichisme dépasse l'obsession autour d'un objet ou d'une partie du corps. Le fétichisme est souvent là en filigrane, du moins les adeptes savent le trouver dans la manière dont Manara l'intègre comm élément narratif, capable de révéler la complexité des relations et des désirs de ses personnages. Ses illustrations, d'une précision et d'une beauté captivantes, invitent le lecteur à explorer des fantasmes souvent inavoués, rendant le fétichisme non seulement esthétiquement séduisant mais aussi psychologiquement profond. Manara dépeint le fétichisme avec un respect et une délicatesse qui en valorisent l'aspect humain et relationnel, offrant une vision à la fois sensuelle et introspective. Quant au BDSM, il se glisse parfois discrètement dans ses œuvres les plus provocatrices, Manara le traite avec une habileté narrative qui transcende le sensationnel pour sonder les dynamiques de pouvoir, de contrôle et de libération. . Le BDSM, dans l'univers de Manara, est loin d'être un simple motif érotique ; il devient un moyen d'explorer les limites de l'expérience humaine, les frontières entre douleur et plaisir, domination et soumission, toujours avec une élégance graphique et une profondeur narrative. Les œuvres de Manara ne se contentent pas de représenter le fétichisme et le BDSM ; elles invitent à une réflexion sur la nature du désir et sur la recherche de l'épanouissement personnel à travers la découverte de soi et de l'autre. En cela, Manara ne se limite pas à illustrer ces thèmes ; il les intègre dans des récits complexes où la beauté artistique se mêle à une exploration sans jugement des aspects les plus intimes de l'âme humaine. Quarante ans après Le Déclic, Manara regarde son parcours avec une pointe de nostalgie, conscient des changements dans la perception de l'érotisme, mais toujours philosophe. Sa contribution à la bande dessinée ne se limite pas à ses créations ; il a ouvert des chemins, inspiré des générations d'artistes et de lecteurs. Milo Manara, c'est malgré tout une forme de candeur, d'ingénuité, le plaisir de l'art. Dans un monde où les saisons de la liberté semblent parfois incertaines, son œuvre reste un phare, illuminant la beauté éternelle de l'imagination et du désir. Il est plus qu'un artiste ; il est un voyageur entre les mondes de l'éros et du papier, un pont entre les rêves et la réalité. Et son voyage, à travers le neuvième art, continue de nous fasciner, de nous émouvoir, et surtout, de nous inspirer. Quelques albums cultes : L'art de la fessée Noirs desseins Le déclic : l'intégral  
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Par : le 23/04/24
Bernard Montorgueil, est le pseudonyme d’un illustrateur français dont on ignore toujours à ce jour l’identité réelle. Bernard Montorgueil est un illustrateur du BDSM et du fétichisme, qui a été principalement actif dans les années 1920 et 1930. Ses œuvres explorent les thèmes de la domination féminine et de la soumission masculine, richement détaillés dans un style typique en Europe dans l’avant Seconde Guerre mondiale. Malgré la richesse visuelle et thématique de son travail, très peu d'informations biographiques sur Montorgueil sont donc disponibles, son identité et ses origines restent donc un mystère. Initialement, ses œuvres furent publiées de manière clandestine, souvent diffusées sous le manteau dans des cercles restreints. Dans les années 1970, des rééditions limitées ont été produites par les Éditions Bel-Rose aux Pays-Bas et en France, il y eut également des transcriptions allemandes où son patronyme a parfois été ecrit "Montorgeuil" par erreur. Les illustrations originales de Montorgueil étaient en noir et blanc et ont parfois été colorisées lors de ces rééditions, souvent par des artistes embauchés par les maisons d'édition. Ces colorisations, qui datent probablement des années 1970, contrastent parfois de manière notable avec les nuances plus subtiles des originaux. Une partie de l’histoire de l’œuvre de Montorgueil s’est révélée lors d'une vente aux enchères chez Christie's en 2014, où quatre manuscrits uniques contenant des dessins originaux ont été vendus pour 30 000 livres. Ces manuscrits, intitulés "Dressage", "Une Brune piquante", "Une Après-midi de Barbara", et "Les Quat' Jeudis", comprennent des textes manuscrits accompagnés de dessins au crayon papier avec un ajout de légères touches de couleur, qui révèlent ainsi que certaines œuvres n'étaient pas strictement en noir et blanc comme on l’a longtemps cru. La revente de ces œuvres a contribué à un regain d'intérêt pour Montorgueil, remettant en lumière l'importance et la complexité de son art. Les rééditions ultérieures, notamment celles de Leroy en 1979, bien que largement diffusées, ne présentent souvent que des versions tronquées des œuvres originales, ce qui a suscité des polémiques quant à l’exhaustivité et la fidélité des reproductions disponibles. Des rééditions telles que celles publiées en fac-similé par les Éditions Bel-Rose en 1970 pourraient s’avéraient être les reproductions les plus fidèles des manuscrits originaux, d'autant plus qu'ils semblent inclure les dessins incolores correspondant aux descriptions des manuscrits vendus chez Christie's. Enfin, le mystère de Montorgueil et la discrétion qui entoure sa vie personnelle et son œuvre continuent de fasciner les chercheurs et les amateurs d'art érotique, tout en nous interrogeant collectivement sur les questions d’authenticité et sur la problématique de la préservation des œuvres d'art quand elles ont été diffusées par des canaux clandestins. Bernard Montorgueuil reste en tout cas une figure majeure de l'illustration érotique du 20e siècle et un mystère. Saurons-nous un jour qui il était ?
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Par : le 26/10/13
Quand on a été si longtemps vanille... Que les relations étaient toujours égalitaires, recherchant le consensus, n'osant rien imposer... Que tout cela fonctionne ainsi par éducation, imitation, par valeurs humaines certes, mais par facilité de caractère aussi et conformisme un peu... Que tout cela devient tiède et gris, et ne suffit plus... Quand on bouscule tout cela, qu'on franchit la barrière, qu'on bascule vers le terrible, l'impensable, l'inimaginable domination-soumission... Qu'on s'autorise à vivre ces plaisirs colorés en rouge et noir, qu'on ne se reconnaît plus mais qu'on se retrouve... Que l'on vit des moments décomplexés, d'abus choisis... Comme cela libère et enivre, enfin ! Bien sûr ce sont des jeux, d'adultes consentants, de deuxième degré, de confiance et de non violence... (Et patati et patata) Mais qu'il est bon de se donner, se soumettre, s'abandonner... Mais qu'il est bon d'abuser, de soumettre, de jouir de prendre les rênes !
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Par : le 30/08/15
Il est des aventures dont on ne sait s’il faut en rigoler ou s’en attrister… et là, je vais plutôt en rire. Je discutais depuis quelques jours sur un site spécialisé avec un homme plutôt cultivé et courtois qui aurait pu me convenir en que dominant. Nous avons donc échangé nos numéros de téléphone et le contact téléphonique s’est poursuivi, tout aussi intéressant que nos écrits. Là où ça a tout de même un peu péché, c’est qu’il m’expliquait être Grand Maître. Il avait été élu (ou nommé je ne sais plus) par une confrérie avignonnaise chargée de former les Grands Maîtres. Je vous explique brièvement : le Maître est formé sur toutes les activités bdsm courantes et apparemment, sur la psychologie de la soumise (comment se comporter avec elle et être un bon maître pour elle). Une fois que le maître a réussi a amené une soumise au niveau « O » , il est proclamé Grand Maître par la confrérie et peut donc à siéger à leur table. (Je veux bien !) Ayant pour habitude de ne jamais prendre pour argent comptant ce que l’on me dit (surtout venant des dominants, pardon messieurs les Doms), je décidais de faire un petit tour sur le web afin de me renseigner sur cette fameuse confrérie. Elle est carrément bien planquée ! Je n’ai rien trouvé… (d’ailleurs si quelqu’un sur ce site peut m’éclairer sur le sujet, j’en serais ravie… mais je doute !) Je décidais de laisser cette histoire de confrérie de côté pour le moment et de me concentrer sur la personne en question, ses pratiques et sa façon de vivre le bdsm. Je me trouvais de plus en plus d’affinités avec lui. Aussi, lorsqu’une amie m’a invitée à une soirée bdsm chez elle, j’en ai fait part à mon contact qui s’est dit ravi de m’accompagner. Nous pourrions même « jouer » ensemble ! Et c’était pour moi l’occasion de le rencontrer en terrain neutre. Nous décidions donc de nous retrouver une heure avant dans un endroit public afin de faire connaissance. Si nous nous convenions physiquement (oui, le physique est tout de même un critère qu’on ne peut ignorer), nous irions à cette soirée ensemble. Si non, nous repartirions chacun de notre côté et je m’y rendrais seule. J’avais, de toute façon, l’intention d’y aller. Nous nous sommes donc rencontrés. Tout s’est bien passé : bonne conversation, bon échange, mise au point sur certaines petites choses et le monsieur était décidé à m’accompagner. « je te suis », me dit-il Nous avons pris nos voitures respectives et il s’est mis à me suivre car ne connaissait pas notre destination. Nous avons passé un premier rond point puis un deuxième ! Et là, je constate avec stupeur, que le monsieur est en train de faire demi-tour et de s’enfuir !!! Pourquoi ? Cela reste un grand mystère et je ne vais pas chercher à savoir… Je suis simplement éberluée de voir qu’un homme qui se prétend dominant, et plus encore puisque soi-disant grand maître, ne soit même pas capable de dire à une soumise qu’il rencontre qu’elle ne lui convient pas ! Ou alors, le monsieur a eu peur de se faire démasquer dans une soirée entouré de gens « du milieu » ! Cette histoire n’est qu’une histoire parmi d’autres et il y aurait beaucoup à dire sur la lâcheté des dominants
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Par : le 15/11/15
Un de mes textes publiés ailleurs Une femme n'est pas qu'une petite chose gentille, tendre, ronronnant et ondulant comme un chaton pour plaire ! Et une femme dominante, quand elle ne se montre pas franchement autoritaire, est souvent sexy, désirable, et représente un défi, souvent la réalisation d'un fantasme lors d'un moment exceptionnel. La séduction : Une femme marche souvent aux coups de cœur. Mais parfois le gibier se fait rare. En période de disette, si elle découvre un homme qui peut être intéressant, faute de mieux, et dans le doute, elle ira l'étudier avec l'acuité d'un entomologiste passionné par son sujet. Les tests : Se montrer impolie, désagréable : (donc tester les limites), ou essayer de le mettre en colère Poser un lapin Tenter de rendre jaloux Elle parle de sexe directement, histoire de déstabiliser l'homme (eh non, chez une femme, parler sexe ce n'est pas faire des avances) Lui demander combien il gagne, quel auto il conduit : tester vos valeurs et/ou son porte-monnaie Lui demander s'il est gay : façon de découvrir si vous êtes à l'aise avec vous-même. Bon, le Monsieur a réussi les tests... Mais peut-être faut-il rajouter le fameux "je ne couche pas le 1er soir", délicate merveille de perversité féminine emballée sous un papier de soie de convenances ? La femme un chouia dominante a une caractéristique : elle prend le contrôle des choses, fermement, mais avec assez de subtilités que vous n'y verrez que du feu. C'est ce qui la différencie de la femme autoritaire. Elle prend les initiatives, elle sait ce qu'elle veut ! Mais enfin, ça y est, MONSIEUR est dans la place, enfin, dans la chambre de Madame (Enfin, ça, c'est s’il ne s'est pas fait violer avant !!!) Donc, assis du bout des fesses sur une courtepointe de boutis rose, un peu interloqué, il voit la dame de ses pensées présentes, câline mais déterminée, lui retirer ses vêtements. Détail significatif : elle laisse la cravate. Et voilà l'homme toutou d'un soir, assez décontenancé. Elle-même se charge de retirer ses vêtements, langoureusement. Vous tentez de la toucher, elle esquive gracieusement. L'homme se rend assez vite compte qu'il n'a plus qu'à abdiquer. Quel homme n'a pas rêvé, au moins une fois dans sa vie, de s'abandonner ? Et l'important, l'essentiel, le primordial, pour un homme, est de faire l'amour. Et tant que la femme n'essuie pas ses escarpins sur sa fierté comme sur un vulgaire paillasson, aucun risque qu'il se rebiffe! D'autant que la dame, sous ses façons autoritaires, ne lui veut que du bien : lui faire l'amour. Elle prend les initiatives des caresses, des baisers. Peut-être lui passera-elle des menottes fourrées aux poignets, pour le lier aux barres de cuivres de son lit, réalisant ainsi un de ses fantasmes secrets ? Ou pourquoi pas, prendra-t-elle peut-être l'initiative de le masser, jouant avec ses sens et ses zones érogènes ? Lui bandera-t’elle les yeux, vous faisant picorer des douceurs, avant d'offrir sa propre intimité à déguster dans un face-sitting ? Au terme des préliminaires, où Madame, par de savantes manipulations, de caresses avisées en fellations raffinées a mis en forme sa monture impatiente, dont le vit turgescent vibrant comme un ludion supplie désespérément qu'on daigne lui offrir un nid douillet ou une délivrance à son heureux calvaire, vient enfin l'instant T des chevauchées coquines. Une femme dominante, c'est une femme qui se place au dessus, et qui s'y maintient. Si elle est parvenue à attacher l'homme, aucun risque qu'il ne retourne la situation, au propre ou au figuré. Cela dit, sa situation à lui reste toutefois enviable! Nombreuses sont les positions possibles et délicieuses. Elles offrent également moins de risques d'éjaculations prématurées, et la possibilité pour la femme de stimuler à loisir son clitoris. Les inconvénients : Le risque un poil accru de fracture pénienne, incident toutefois rare, mais qui vous enverra derechef finir la soirée aux urgences. Mais revenons plutôt à nos amants ! Puisque Monsieur est sans défense, Madame peut décider d'explorer plus en avant. Un mini vibro posé sur des boules à l'écoute ou la rose de Monsieur peut être une sensation terriblement excitante! Madame peut aussi se révéler sacrément délurée, et profiter de son état de faiblesse momentané pour tenter des privautés parfaitement inconvenantes, et aller taquiner du doigt votre prostate. L'orgasme prostatique est souvent intense, et peut être multiple. Le 1er set joué, comment et pourquoi ne pas tenter d'enchaîner sur un second ? Ce qui est parfaitement possible si le Monsieur est en verve et spécialement excité. Il suffit parfois de discuter un peu d'inflation, pour que le tour soit joué...
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Par : le 02/02/16
01 une enfance entre le France et l’Espagne, pendant longtemps je ne me suis senti ni d’ici ni de la bas 02 J’aime la corrida et j’y trouve souvent une corrélation avec le SM 03 L’adolescence en France, décalée pas la même culture 04 Les vins de France notamment les bordeaux restent pour moi un vrai choc de bon gout. 05 Perdre ma virginité étais pour moi un « détail « j’ai donc fait comme un casting pour choisir le bon 06 Premier émois SM, une révélation mêlée d’un fort sentiment de honte 07 J’ai aimé le sexe fort dès le début, par ici les mecs en mode « connard » de préférence 08 Je me suis marié avec après réflexion mon meilleur ami, par gout de la fête alcool musique et 2/3 trucs pas légal 09 Des années de fêtes, insouciance, nous avons la jeunesse, les moyens et les envies 10 Du sexe, du SM, des orgies, des voyages, une époque sympa …mais l’envie de se poser arrive et elle n’est pas partager 11 Un divorce compliqué plein de rancœur 12 Une période bizarre, ou j’accumule les hommes, les soumis, je découvre aussi les femmes … 13 Et LUI …un homme mystérieux, lumineux …on s’installe, on construit, on monte une entreprise 14 Découverte du sm adultère et honteux 15 Son mauvais caractère ….ses cris…sa violence contenue …je suis forte, il va changer 16 Mon FILS, ma bouture mon amour ma vie …. 17 Une gifle …une bousculade …un coup de poing …il va changer 18 Test de grossesse positif, une fille, il change se calme 19 Explosion de haine de violence, ma fille arrive. Beaucoup trop tôt elle rejoint les anges …. 20 Descente aux enfers j’essaye de me noyer d’oublier je coule volontairement 21 Ma mère présente pour mon fils arrive à me faire reprendre pied 22 On survie, on re vie, on réapprend à vivre à avoir envie de rire 23 Je découvre la légèreté dans les relations, ne jamais s’attacher. 24 Je découvre les amitiés sm , et elle me donnent un sentiment de liberté , pour être vrai … 25 Le sm sans entrave, je teste la soumission, pour le laisser aller, sexuellement kiffant mais cerebralement bof 26 Pas d’amis, pas d’amoureux, pas d amoureuse, juste ma bulle avec mon fils 27 Au détour d'un check up, diagnostic, cancer et la …au lieu de sombrer la rage …je laisse la porte ouverte 28 Des amitiés, du soutien, les mêmes combats, on se comprend. On rit, on vomi, on compte nos cheveux 29 Une panne informatique, une amie m’envoie un de ses copains ….le coup de foudre .un détail 15 ans de moins que moi 30 On s’aime, c’est indéniable, pas simple a accepter, mais un jour c’est juste une évidence, je prends, on verra bien 31 Nos premières séances ensemble, il n’adhère pas, mais adore me voir faire (voire ca l’excite) 32 Une relation pleine de joie, ma fripouille qui lui demande un soir pourquoi tu pars, reste avec nous 33 J’aime les weekends entre amis avec des enfants partout, du bon vin, des tapas, et un peu de « chill out » 34 Je hais ses kilos en trop que je n’arrive pas à perdre, 35 J’essaye d’être quelqu’un de facile à vivre, d’humain. 36 J’ai perdu mon père l’été dernier, c’est dur parfois, souvent en fait 37 J’ai pleurée en écrivant ses lignes 38 J’aime pas me plaindre, je n’aime pas que l’on me plaigne 39 J’aime le soleil, pas la pluie et le froid 40 J’aime dominer les dominants …oui ! C’est une annonce déguisé ! 1 de + pour remercier roifaune et vous donner un lien de chill-out que j’aime RAPPEL DES REGLES DU JEU : Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. Si vous cliquez sur « j’aime », je vous donnerai un nombre entre 1 et 50. Vous devrez alors 1) écrire autant de choses sur vous que le nombre que je vous ai donné, 2) me dédicacer le titre de la manière suivante « x choses sur moi pour Maestria », 3) publier ce texte dans votre section « articles » 4) me le faire savoir. Vous devrez indiquer la même règle du jeu avec texte (en haut ou en bas) et agir de même avec celles et ceux qui cliqueront sur « j’aime » pour votre texte.
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Par : le 18/03/19
La voici. Première soirée de soumise. Mon Dom m’a demandé de porter pour l’occasion une petite robe noire sexy mais plutôt habillée, au décolleté carré généreux, croisée dans le dos, des escarpins noirs simples et un soutien gorge en dentelle noir, des bas noirs. Des perles blanches aux oreilles et un bracelet fin au poignet. Je me sens féminine, je devrais être à l’aise dans cette robe que j’adore, mais je suis terriblement stressée. Je ne sais pas ce qui va se passer. Mon Dom m’a expliqué le strict minimum. Un dîner de Dominants, des soumis et soumises devant assurer le service et le plaisir de ces Dames et Messieurs, la possibilité d’être prêtée à un autre Dominant. Je suis excitée, nerveuse, heureuse… Nous sommes en pleine campagne. Mon Dom me caresse la joue et me souris tendrement. Il me chuchote à l’oreille : « Fais-moi confiance, je sais que tu seras parfaite ». Je devrais être rassurée par ces doux mots mais je n’arrive pas à me raisonner, j’ai peur de commettre un faux pas, de décevoir mon Dom, de ne pas réussir à me laisser aller, de ne pas po... Je suis interrompue par une grosse tape sur mes fesses, et par le bruit de la sonnette. Sourire, souffler, me tenir droite, sourire, respirer… Nous sommes accueillis par une femme élégante et un homme plutôt trapu. Un échange cordial, des sourires francs et conviviaux. Je respire un peu. J’ai à peine le temps d’apercevoir la tablée au fond de la pièce, de ressentir la chaleur d’un feu de cheminée et de parcourir des yeux cette grande pièce rustique. Déjà la main ferme mais douce de l’homme me tire vers une autre pièce. Je tourne la tête et je vois le sourire bienveillant de mon Dom qui me couve du regard s'éloigner peu à peu. Nous nous rapprochons d’une pièce qui sent terriblement bon et d’où fusent des rires. Trois autres personnes sont déjà là, un autre homme et deux femmes, qui me saluent à mon entrée dans ce qui s’avère être une belle cuisine en bois brut. « Voici Jen » Je me retourne vers mon hôte, surprise d’entendre mon nom prononcé. Il m’adresse un clin d’œil « J’ai bien travaillé ». Chacun se présente et explique de qui il est le soumis. Je reconnais quelques noms. L’ambiance se détend peu à peu. Enfin, JE me détends peu à peu car mes voisins semblent parfaitement à l’aise. Arrive une dernière soumise. Pour elle aussi il s’agit de son premier repas, je suis soulagée de ne pas être la seule novice ce soir. Minou nous distribue les tâches. J’ai beaucoup ri lorsqu’il a annoncé son petit nom qui ne colle pas vraiment à son gabarit. Je suis pour l’heure assignée au portage d’un plateau garni de petits fours apéritifs. Je félicite mon hôte pour son travail titanesque. Il m’avoue non sans humour que sa Maîtresse l’a assisté dans son travail. Je suis alors presque (presque hein) détendue. Les 5 petits serviteurs que nous sommes se dirigent vers la pièce principale. 2 femmes et 3 hommes sont assis sur des fauteuils qui paraissent moelleux et accueillants. Je passe tout sourire vers chacun, heureuse de la légèreté ambiante. J’essaie malgré tout de ne pas trop me relâcher, de rester la plus élégante possible dans mes déplacements. Nous sommes autorisés à nous asseoir aux pieds de nos Dom respectifs au milieu de l’apéritif. Cette position ne m’est pas très familière mais je la trouve ce soir plutôt naturelle. Puis nos charmants Dom s’installent autour de l’imposante table pour la suite du repas. Nous sommes invités avec forces fessées à nous presser de déguerpir et d’activer les fourneaux. Nous avons en réalité peu de travail qui nous attend car nos hôtes du jour ont réellement bien fait les choses. Chacun est chargé d’apporter une assiette et je me retrouve à servir une charmante Maîtresse. Sublime. En chemisier léger. Une jupe que je devine. Je croise le regard de mon Dom à qui mon sourire n’a pas échappé. Il pose son menton sur sa main et m’observe, amusé, un peu échauffé sans doute aussi. Au fur et à mesure de la soirée, les conversations virent et s’aiguisent. Côté salle à manger, et côté cuisine. On échange des anecdotes, des éclats de rires, des regards entendus. Est-ce le vin, la situation, les gens qui m’entourent , mais je me sens quelque peu excitée. Et je glousse. Bon dieu je glousse. Plus de vin pour moi ! Nous entendons « Le dessert ! » L’une des soumises se lève. Sans plateau. D’accord. C’est elle le dessert. Je frissonne. Elle avait l’air si sereine. Je l’envie, je l’admire… et je suis curieuse, tiens un peu jalouse peut-être aussi de savoir ce que mon Dom goûterait de cette belle. Minou l’accompagne. Nous observons discrètement la scène en passant la tête par l’ouverture de la porte. Minou est en train de la déshabiller et de l’asseoir sur la table basse, les Dom assis autour d’elle dans les fauteuils. Elle est en lingerie, la peau éclairée par la lumière douce de la cheminée. Le spectacle est à couper le souffle. Certains la touchent, on la pince, on la fait se mettre à 4 pattes, on la fesse, on la caresse. Mon Dom compris. Comme c’est excitant. Je ne vois pas son visage à elle mais je l’imagine très bien, je devine ses soupirs. Nous admirons le spectacle sans en perdre une miette. Minou revient nous chercher et nous demande de nous rasseoir aux pieds de nos Doms. L’air est chargé d’intensité. Mon Dom me passe un collier et une laisse. Certains quittent la partie salon, sans doute pour se diriger vers des chambres à l’étage. Restent nous deux, un Dom, notre hôte Domina et une soumise. Mon Maître se lève et tire sur ma laisse pour me faire avancer à 4 pattes. Il m’emmène vers l’autre Dom, lâche ma laisse, se baisse vers moi et me dit « Travaille bien ma belle ». Pas besoin de dessin pour comprendre ce qu’il attend de moi. Je suis tellement excitée que j’en oublie mes spectateurs du jour. Ou peut-être même que ces spectateurs participent à mon excitation (sûrement en fait). Mais là je suis déjà ailleurs, trop pour m’attarder à ces pensées. Je croise le regard gourmand de l’homme devant lequel je suis désormais agenouillée. Je lui adresse mon plus beau sourire de salope. Je déboutonne son pantalon sans le quitter des yeux. Je sens le regard de mon Dom sur moi, la présence des autres autour. J’ai envie de faire jouir cet homme sous ma langue, j’ai envie d’exciter mon Dom et de le satisfaire. Je veux qu’il soit fier de sa suceuse salope. Encore plus devant ce petit public, une nouveauté pour moi. Je veux mériter aussi dans mes actions tout ce qu’il m’offrira. Qu’y aura-t-il d’autres d’ailleurs ? Pour l’heure, tais-toi et suce.
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Par : le 10/04/20
Il a reçu un nouveau message de Maîtresse Julie. Il doit aller dans le parc du Château de Versailles et la retrouver près du loueur de barques vendredi à 16h. Il fait chaud en ce mois de mai qui débute. Maîtresse Julie a demandé s'il faisait le pont du premier. C'est le cas et elle lui a proposé de passer le week-end avec elle. Sa verge s'est tendue d'anticipation à la lecture du sms. Heureusement sa collègue n'a rien vu bien qu'un afflux de sang l'ait fait rougir de honte. Il a plongé sous son bureau pour dissimuler ce curieux changement de teint que rien dans son travail ne pouvait justifier. Il n'a pas de relations suffisamment intimes avec ses collègues pour parler de sa sexualité marginale. Il est un homme soumis à une magnifique jeune versaillaise du Chesnay qui représente pour lui le summum de l'élégance. Il se souvient de son regard et de ses mains si fines qui l'ont branlé à quatre pattes comme le chien qu'il devient à ses pieds. Il n'a pas oublié le goût de sa mouille quand elle a joui dans sa bouche. Son visage rougit encore de la crainte d'être surpris quand il a pénétré à genoux mains sur la tête dans ce luxueux appartement de l'avenue de Paris au Chesnay. Son aine est resté irritée par la dentelle de la culotte rouge qu'il portait sur son ordre. Il va la rejoindre au parc du Château. Il porte de nouveau cette culotte en dentelle à laquelle sa peau est sensible. Sous son short de coton blanc elle se devine au soleil. Sa chemise rayée bien glissée dans la ceinture ne la cache pas entièrement. Il craint les regards moqueurs des nombreux touristes qu'il croisera. Comble du ridicule il porte des sandales avec des chaussettes. C'est par obéissance qu'il s'est ainsi attifé car cette tenue n'est guère seyante. Sa grande taille le fait souvent remarquer et ses yeux clairs sous ses cheveux bruns attirent l'attention des femmes en général, mais aujourd'hui c'est son ridicule qui jouera ce rôle d'aimant et en sortant de son meublé la honte lui fait déjà baisser la tête. Il va devoir prendre le bus 171 et remonter l'avenue de Paris jusqu'au terminus. Il est préférable qu'il ne marche pas trop car il a le sentiment que le week-end va être fatigant. Deux jeunes filles le regardent et rigolent derrière leurs mains. Une vieille dame aux cheveux bleutés pousse un soupir et tourne la tête. Il surprend le sourire en coin du grand black qui conduit le bus. Le trajet va sembler long! Et il devra encore traverser la place d'armes remplie de cars de tourisme, puis emprunter le passage où les visiteurs attendent pour acheter les billets. Une fois de l'autre coté il n'empruntera pas les majestueux escaliers qui conduisent au canal, mais se faufilera plutôt entre les haies et les statues. Avec un peu d'imagination il les entend aussi se moquer, elles qui ont vu tant d'élégants se promener dans ces lieux historiques. Ça y est , j'aperçois enfin la cabane du loueur de barques. Quelques-unes naviguent au loin mais la plupart sont attachées au ponton. Je n'ai que rarement ramé. Pourvu que je réussisse à mener Maîtresse Julie où elle le souhaite. Si je la fais chavirer elle ne voudra plus de moi. Si je l'arrose elle sera fâchée. Si je...non stop. Tout va bien se passer. Je vais obéir promptement à ses ordres et être un bon soumis. J'aimerais tant revoir son si beau visage lorsqu'un sourire éclatant illumine son regard. Ou quand elle jouit. Oh je dois arrêter de penser. Lâche prise Baptiste! Lâche prise! Tu vas bander et ça va se voir.Ce nest vraiment pas le moment. Concentre toi et trouve la. Elle est sûrement arrivée. Tiens,tiens cette silhouette déguingandée ressemble à mon soumis. J'ai bien choisi sa tenue. Un bon point pour lui, il a respecté les consignes. Je me demande s'il a conscience de son ridicule? Allons Julie, ne sois pas si méchante. C'est un provincial, d'accord, mais il n'est pas idiot pour autant. Et ces bécasses qui ont ricané en le croisant ne savent pas combien il réussit les cuni. Oh zut, je dois me calmer, je mouille déjà à l'imaginer au fond de la barque à me donner du plaisir. .. Julie attend assise à siroter un café crème à la terrasse devant le ponton où les barques sont attachées. Le cliquetis des chaînes la rend songeuse. Aurait-elle dû mettre une culotte? Sa robe est longue, le petit vent de printemps qui remonte de la plaine ne risque pas de la trahir. Mais il ne faudrait pas qu'il devienne plus fort car l'ampleur de la jupe pourrait se soulever et dévoiler son impudeur aux touristes. Cette tenue est adaptée : elle pourra cacher son soumis dessous dans le parc. Y penser déclenche déjà son moulin à miel. Belle image qu'elle a retenue d'un poème érotique de cet ami photographe. Moulin à miel.... "Bon assez rêvé. Je vais me manifester et dans ma grande générosité offrir un diabolo menthe à ce grand dadais". Maîtresse Julie fait un geste du bras et Baptiste l'aperçoit . Il avance vers elle et se tient debout derrière la chaise de bistrot. Sur la table verte assortie la crème du café lui fait de l'oeil . C'est sa boisson préférée. Osera-t-il commander la même boisson que Maîtresse Julie? Ne serait-ce pas lui manquer de respect? Le serveur approche. D'un geste négligeant Maîtresse Julie fait signe à son soumis de s'asseoir. "Ce sera un diabolo menthe pour le jeune homme s'il vous plaît et soyez gentil d'apporter l'addition " Le serveur sourit d'une manière obséquieuse . Ce n'est pas la première fois que cette élégante femme vient louer une barque avec un jeune homme. Et ce n'est jamais le même. Il l'a repérée car il a un sixième sens pour deviner les relations qui sortent de l'ordinaire. " Et je suis sûr que c'est encore un nouveau gigolo. Il est beau gosse celui-ci. Il faudrait que j'ose lui parler à cette versaillaise. Bon ,et un diabolo un!. J'espère qu'il aime ça. " Une fois servi, les deux mains sur ses genoux, peut-il ou non commencer à boire? Un petit regard vers Maîtresse Julie impassible ne lui donne aucune information. Le mieux est sûrement de baisser les yeux et d'attendre. Elle ne le regarde pas et sa main fine saisit l'anse de la tasse. La mousse glisse vers le bord. Et juste avant de boire un ordre claque. " Bois ! Et ne traine pas! Il est déjà tard!" En rougissant il attrape son verre d'une main que l'anxiété fait trembler. "Contrôle! Ne renverse pas! " Le verre est vidé sans incident. Un soupir lui échappe. Un sourire étire les lèvres de Maîtresse Julie et elle tourne la tête vers lui. "La classe ta tenue le chien ,murmure-t-elle dans un souffle, il ne te manque que le collier. Cela va attendre. Mais tu dois imaginer qu'il encercle déjà ton cou. Compris? " En rougissant il acquiesce. "Oui Maîtresse Julie " et ces trois mots, que seule une autre personne en dehors du couple devine, scelle le début d'une longue séance de dressage. Baptiste baisse humblement la tête alors que Julie relève la sienne avec un sourire triomphant . Le serveur aux abois garde un visage professionnel impassible mais un éclair brille dans ses yeux. Il a bien compris la relation qui existe dans ce couple qui sort de l'ordinaire. Il n'oubliera pas ces deux visages. Julie se lève et de son pas dansant approche l'employé préposé aux barques. Elle lui tend le jeton et regarde l'heure . "Bien il est seize heure quinze, allons-y. Aide moi. Donne ta main. " Elle enjambe le rebord de la barque et va s'assoir à l'avant, les jambes écartées pour garder l'équilibre. Baptiste pose ses fesses sur le banc et sous le regard ironique des deux employés commence à ramer. Il se débrouille plutôt bien et la barque s'éloigne sur l'eau calme du canal. Julie remonte un peu sa jupe, et de plus en plus. Elle montre ses jambes parfaites à son soumis en récompense de sa bonne tenue. La barque avance vite et est déjà au milieu . " nous allons tourner dans ce bras et tu nous rapprocheras du bord" . Malgré la douleur qui commence à irradier ses mains, il répond de ces mots si doux à sa langue" oui Maîtresse Julie,il en sera comme vous le désirez . " Elle ferme les yeux de plaisir et remonte encore son ample jupe. D'un claquement de doigts suivi d'un geste impérieux, elle lui montre son sexe dévoilé par l'absence de sous-vêtement. Baptiste tire sur les rames pour les remonter afin qu'elles ne glissent pas dans l'eau. Il ne doit pas passer pour un idiot aux yeux de sa domina. Il a déjà peur de son mépris par rapport à sa méconnaissance du milieu bdsm. Il craint d'être repoussé et se concentre pour bien se comporter. La règle est simple : obéir, obéir, faire jouir et jouir après y avoir été autorisé. Ce contrôle est si doux à son âme. Pourtant il est plutôt meneur et autonome dans la vie. Il prend des décisions et des responsabilités, trop parfois peut-être. Mais obéir et ne plus réfléchir et lâcher prise dans la jouissance, quel bonheur si profond! Seuls les autres soumis rencontrés au hasard de discussions sur les sites spécifiques le comprennent . Et c'est ainsi qu'il baisse les yeux devant cette jolie femme et qu'il exécute ses ordres avec diligence. Le voici à genoux sur les planches du fond de la barque. Il se penche encore, pose ses mains au sol et sa tête sur des chaussures noires qui bougent lentement, dans une danse silencieuse. " N'as-tu pas oublié? Mains sur la tête bâtard! Et lèche mes chaussures! " il sursaute sous l'insulte criée à ses oreilles et s'empresse de mieux se positionner. Un pied frappe sa joue et le pousse un peu. De surprise un cri lui échappe. "Décidément, tu ne sais pas te taire. Tu me déçois beaucoup. Comment faire pour que tu comprennes que tu n'as pas le droit d'émettre le moindre son? Je ne peux pas te museler à l'extérieur, même si l'envie me démange. Tu vas être puni. Ça commence fort!" Elle agrippe ses cheveux et soulève la tête de ce chien desobeissant. Elle mord son oreille. Un gémissement lui échappe. Elle relâche ses dents et le regarde avec un gros soupir. Puis elle mord l'autre oreille. Il arrive à se contrôler. Elle caresse sa tête gentiment :" tu vois que tu peux te contrôler petit chien. " Elle l'attire vers lui et caresse sa queue qui se gonfle de plaisir. Mais l'élastique de la culotte coince le gland et des larmes perlent au coin de ses yeux. Honte et douleur, peur et envie, sentiments mêlés, cerveau perturbé. Baptiste ne sait plus où il en est et lève la tête vers Julie . Elle le serre dans ses bras et caresse encore sa tignasse brutalement. Douceur et brutalité, plaisir encore. Elle murmure :"tu es un bon chien, tu apprendras tu verras. Lèche moi bien et fais moi jouir, tu seras récompensé à l'appartement. " Elle pousse sa tête vers son sexe poilu et légèrement odorant. Sa cyprine le rend tout humide. Il saisit délicatement la petite excroissance de chair si sensible entre ses lèvres et suçotte en aspirant doucement. Les jambes de Julie s'écartent encore plus. Elle le pousse en gémissant. Il donne des petits coups de langue et souffle avec son nez. Puis il mordille délicatement et sent le plaisir de Maîtresse Julie couler sur son menton. "Ohoh ne pas trop montrer sinon il va s'y croire ...ohoh wahou. Ça c'est un p'tit cuni! Il faudra le féliciter. Oui mais pas trop. Ohoh .allez je le repousse. L'heure tourne." Et dans un dernier soupir Maîtresse Julie repousse Baptiste tout doucement afin qu'il retourne ramer. Et sans un mot , dans un claquement de doigts, elle lui montre les rames. Puis elle défait sa chaussure et étire tout son corps pour poser son pied nu sur l'entrejambe de son rameur. Ses orteils entament de petits mouvements de rotation, son talon appuie sur ses testicules, la verge se gonfle et les rames s'immobilisent sous la puissance du ressenti. Il mord sa lèvre inférieure pour ne pas exprimer son bien-être. Elle le fixe dans les yeux d'un air sévère. Et appuie de plus en plus. Une douleur lancinante commence à irradier son bas-ventre. Il mord encore plus sa lèvre. Elle sourit, commence à relâcher la pression, et une caresse de son pied allégé parcourt toute cette verge gonflée. D'un lent va-et-vient elle monte et descend son pied. Il cesse de se mordre et la fixe dun air béat. Elle le regarde baver et son sourire s'élargit. Ses orteils pianotent doucement sur le short. Puis elle replie sa jambe et remet sa chaussure. "Dépêche toi! Nous allons avoir du retard. Tu traines! Tu traines! Je n'ai pas envie de payer encore à cause de toi!." La barque avance vite. Il sent que c'est une fausse colère mais s'applique à bien ramer. Il ne veut pas décevoir sa domina. Ils rejoignent le ponton et il lui offre sa main pour descendre. Elle s'éloigne très vite. Il se sent abandonné et la suit des yeux . Les employés sourient mais un lui claque le dos:" Ne traîne pas mon canard. Ou tu la perdras. Le parc est grand. " Il accélère le pas dans la grande allée si droite. Ce n'est pas celle qu'il connaît et il craint de se perdre. Il aperçoit Maîtresse Julie qui l'attend impatiemment à un embranchement. Elle s'éloigne dès qu'il s approche et se dirige vers un bosquet. Bien caché par les arbustes, un banc de pierre moussue sur lequel Julie est assise apparaît. D'un air narquois elle tient un collier relié à une laisse métallique en anneaux .Baptiste rougit, envie et honte, peur et désir, inquiétude et plaisir mêlés, cerveau perturbé. "À genoux devant ta Domina le chien, mains sur la tête " À entendre cet ordre tant attendu, il sent son coeur accélérer, ses paupières cacher son regard, son cou plier vers l'avant , ses genoux ployer vers le sol , ses bras partir vers l'arrière et ses doigts se croiser. Il sent un collier de cuir encercler son cou et un doigt griffer sa peau. Un léger cliquetis accompagne un mouvement qui tire sa tête vers le bas. Elle se retrouve sur les pieds de Julie. Il se sent bien. Cette position si souvent rêvée est devenue réalité. Une petite brise caresse ses jambes nues. La laisse dirige sa tête vers l'entrejambe de Julie dont les cuisses se resserrent. La jupe relevée retombe sur le soumis agenouillé et le dissimulera entièrement aux regards indiscrets de visiteurs qui se seraient égarés. Plus un mouvement ne perturbe cette scène irréelle. Julie prend son téléphone dans son sac , appuie sur une touche et écrit un message à son amant : Vous aviez raison Maître. Il est prêt". Puis elle range son téléphone et sourit d'un air mi-rêveur,mi-inquiet. " Tout va bien se passer. Tout va bien se passer. Je vais le récompenser et j'aurais ma récompense aussi. Le Maître n'a qu'une parole ". Elle appuie sur la tête de Baptiste et ,exprimant son anxiété d'une voix forte elle crie:" Chien! Lèche ta maîtresse! Fais moi jouir! Et utilise tes doigts! Je veux te sentir partout! Devant et derrière! Je veux savoir si tu es un bon chien qui lèche comme il faut! " elle sent des doigts fébriles explorer ses orifices. Elle sent une langue agile s agiter sur et dans son sexe. Elle sent un souffle animal sur son intimité. Elle perçoit des grognements mais décide de ne pas les réprimer. Ses jambes s'écartent à lui faire mal. Son bassin bascule vers l'arrière et glisse jusqu'au bord du banc si froid à sa peau. Elle s'agrippe au dossier du banc et rejette sa tête en arrière. La jouissance se diffuse de son bas-ventre à tout son corps. Des vagues de plaisir irradient son corps. Des doigts longs et souples explorent son vagin et son arrière-train. Cette double pénétration la fait gémir, puis grincer, puis se taire en apnée. Enfin le hurlement d'une louve comblée perturbe le silence du parc. Près des barques les employés lèvent le pouce de la victoire. Le gardien à la grille sursaute puis sourit, une jeune femme sourit à son bébé dans sa poussette. Le parc du Château tout entier sent un courant de plaisir le traverser. Les branches s'agitent, les oiseaux se posent, les chiens s'assoient et frottent la base de leur queue au sol. La marchande de glace sourit aux anges. Et les énormes poissons du canal pointent leurs têtes à la surface. Un moment parfait hors de la réalité , le ciel semble plus bleu. Dans le petit bosquet, Julie, en complet lâcher prise , sent qu'elle a communié avec la Terre. Baptiste à ses pieds commence à souffrir de son sexe gonflé. A travers l'épaisseur de tissu sur sa tête il sent la main de sa domina le caresser tendrement. " Je vais te donner ton plaisir petit chien, tu le mérites. " Julie se penche en avant et ,repoussant doucement son soumis, elle défait sa ceinture et glisse sa main pour saisir le pénis tendu de Baptiste. Ses doigts forment un anneau qui monte et descend plus ou moins serré. De l'autre main elle remonte sa jupe et dénude ses fesses. La robe sur le banc elle se penche encore et ordonne dans un souffle :" À genoux chien, mains sur la tête! " D'un mouvement souple elle s'éloigne juste un peu et continue de branler cette pine gonflée. Le short a glissé jusqu'aux genoux et seule la petite culotte de dentelle rouge protège encore si peu les fesses de Baptiste. Julie la fait glisser à mi-cuisses. Les jambes tremblantes , le soumis retient un gémissement et se penche vers le banc. La domina attrape les mains sur la tête et tire les bras vers l'arrière. La tête vient heurter le banc sur la robe et sans bruit car la chute maîtrisée se fait en douceur. Puis l'anneau des doigts sur la verge accélère son mouvement et la semence se répand dans un râle contenu. L'extase du lâcher prise se lit dans le sourire béat et dans les yeux brillants de Baptiste. Julie caresse son front tendrement et le laisse récupérer. Son majeur mouillé de sperme va masser l'anus de son soumis et le pénètre delicatement . Il laisse échapper un petit cri de souris et rougit. Son plaisir prolongé provoque une légère érection. Le doigt se fait plus intrusif, un deuxième puis un troisième le rejoignent. Ils entrent et sortent. Une vague de plaisir sauvage parcourt tout le corps de l'homme agenouillé . Il retient son cri mais s'écroule en avant. Maîtresse Julie se rajuste et pose son pied sur la tête de Baptiste. Celui-ci est en extase devant la prestance de sa domina. Malgré l'inconfort de sa position, le risque d'être surpris et le vent qui fraichit , il vit un moment parfait qui restera pour toujours dans sa mémoire. Sa domina est satisfaite, il semble être un bon soumis. Son coeur se gonfle de joie.
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Par : le 22/04/20
Le lendemain de cette nuit où fut suppliciée la jeune soumise, Xavier avait été absent une partie de la journée. Charlotte était restée seule avec Juliette à s'ennuyer, mais après dîner, elle était montée dans la chambre de sa Maîtresse qui faisait sa toilette; la nudité aidant, d'attouchements en attouchements, elle avait dû s'avouer vaincue et cèder à son désir de soumission. Bénéficiant des ardeurs de Juliette, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser par des inconnus dans des poses d'une lubricité atroce. puis peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Xavier et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Xavier; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Xavier. Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Xavier se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Xavier, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Xavier frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Xavier dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Xavier de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Vincent qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Xavier dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Xavier fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Xavier, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Vincent sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Xavier se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/20
Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, chancelante et à demi endormie, Charlotte glissant dans les bras de Juliette, eut juste le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, et que toute émotion l'eût quittée, d'entendre la voix cruelle de Juliette, briser le silence régnant dans l'assemblée des couples masqués venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement et qu'on l'élargisse; quand elle sera prête. Elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller; la maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Charlotte; elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. Enfin, on glissa profondément entre ses reins un large rosebud anal afin d'élargir son anus Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée d'escarpins Louboutin, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, la soumise à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses d'une jeune fille, raidie sous sa langue. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, à la même hauteur que la croix de saint André était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Charlotte par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Juliette s'approcha, contempla les deux seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Charlotte regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La maîtresse des lieux attira Charlotte au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Béatrice en fixa un à chaque poignet de Charlotte et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Juliette examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Charlotte ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Charlotte, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Charlotte tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, et Juliette suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise; de profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Charlotte se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Charlotte râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Juliette la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Juliette levait le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Charlotte qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Juliette frappa de bas en haut sous les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Charlotte comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Charlotte. Elle trouva un coussin, y appuyât ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Charlotte; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Charlotte pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Charlotte sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le coussin. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Charlotte; un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Charlotte, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Clothilde comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait Juliette; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans bien entendu jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, le corps labouré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/05/20
L'ombre peu à peu avait envahit la cave. Charlotte n'arrivait plus à distinguer la fissure dans le plafond à laquelle elle avait fixé son regard. La position dans laquelle elle s'était elle-même figée depuis près d'une heure commençait à la faire souffrir. Passaient encore les fourmillements dans les jambes et les bras attachés. Elle en avait l'habitude maintenant. En remuant les doigts, en bougeant les pieds, elle arrivait toujours à relancer la circulation du sang. Le plus insupportable, c'était cette douleur, à l'articulation des cuisses. Elle avait fait preuve de trop de zèle, tendant les chaînes au maximum de ce que lui permettait l'écartement de se ses jambes. De part et d'autre de son visage, ses genoux touchaient presque les barreaux. Elle avait aussi trop serré le bas. Il lui distendait les lèvres comme le mors d'un cheval. De temps à autre enfin, il lui fallait empoigner les barreaux pour soulager ses bras de la tension dans laquelle ils étaient soumis. Que faisait donc Xavier ? Dans la rue, les lampadaires s'allumèrent les uns après les autres. Leur lueur orangée innonda la cave. Le cœur de Charlotte s'emballa: toute à son excitation. Et s'il avait décidé de ne pas venir en lui jouant un tour cruel, celui de charger le hasard de choisir celle ou celui qui la découvrirait ainsi harnachée, nue et enchaînée. Mais non, c'était impossible, il l'aimait. Charlotte se sentait en danger constant, tant la curiosité des visages la dévorerait, et qu'elle serait fouettée par l'un ou par l'autre, non pas à la vérité qu'ils s'en aperçurent mais sans doute chaque fois qu'ils auraient eu envie de l'humilier ou de la posséder. Et si, il avait encore eu l'envie de l'offrir à des inconnus. Charlotte avait beau tenter de rejeter de toutes ses forces cette idée, celle-ci la tenaillait et ne la lâchait plus. C'était cela, Xavier voulait l'offrir. Il leur avait dit qu'ils trouveraient là une jeune femme, esclave sexuelle, qui n'atteignait le plaisir qu'en donnant vie à ses fantasmes. Elle mimait la résistance, mais c'était pour mieux en jouir. N'avait-elle pas elle-même avoué qu'elle affectionnait particulièrement l'idée du viol ? Des pas retentirent dans le couloir. Elle cessa de respirer. Une clé tourna dans la serrure. La porte s'ouvrit. Charlotte distingua une silhouette dans l'ambrasure. La lumière l'aveuglait. C'était Xavier mais il n'était pas seul. Celle qui l'accompagnait, les mains sur las hanches, la considérait d'un oeil narquois. C'était une jolie fille élancée à la peau bronzée. Son bustier en lamé noir, son short ultracourt sur des bas résilles et des cuissardes à hauts talons ne laissaient planer aucun doute: une pute. Xavier avait amené une putain. Hébétée, Charlotte portait alternativement son regard de l'un à l'autre. Il l'évitait avac soin. Lui tournant le dos, il alla jusqu'à la fenêtre de la cave et, les mains dans les poches, observa la jeune femme en attendant qu'elle se soit déshabillée. Toisant Charlotte, à sa merci, nue et attachée, elle fit glisser son string le long de ses cuisses. Elle avait des jambes longues et musclées; en bas de son ventre, son pubis lisse se distinguait à peine, velours nacré sur la chair hâlée. Lorsqu'elle dégrafa son étroit bustier, ses seins comprimés en jaillirent comme des fauves. Tout en elle dégageait une étrange impression de sauvage énergie, d'animalité indomptée, jusqu'à sa machoire figée en un rictus menaçant contre laquelle dansaient des boucles d'oreilles en longs losanges effilés et cette queue-de-cheval haut placée sur la tête à la manière des Amazones d'autrefois. Elle se coucha en travers du lit, les mains derrière la nuque. - Tu viens, mon chéri ? minauda-t-elle. Xavier se débarassa de ses vêtements. Lorqu'il s'approcha du lit, Charlotte remarqua qu'il ne bandait presque pas. - Fais ton job, dit-il à la putain. Elle empoigna le pénis d'une main, passa l'autre sous les testicules, comme pour évaluer leur poids. - Allez, je suis sûre que t'as là-dedans de quoi m'en foutre partout. Abasoudie de surprise, Charlotte regardait sans réagir la main de la jeune femme solliciter avec adresse le sexe de Xavier dont l'érection se faisait de plus en plus puissante. Ses lèvres gobèrent le pénis tendu. Xavier, les yeux clos, serrait les dents. Pendant quelques instants, il n'y eut plus dans la cave que les bruits de succion de la fille et le cliquetis des chaînes dans lesquelles Charlotte commençait à s'agiter. La prostituée prit la pose pendant que Xavier enfilait un préservatif. Lorsqu'il la pénétra, elle poussa alors un gémissement de plaisir. Même en se tordant le cou, Charlotte ne pouvait pas les voir mais elle les imaginait aisément. Ondulations élastiques, mouvements synchrones, halètements convenus. Tout cela l'écoeurait. Elle renversa la tête sur l'oreiller. Pourquoi Xavier lui avait-il seulement demandé de s'attacher et de se bâillonner ? Pourquoi ne lui avait-il pas également permis de se bander les yeux ? Quelle perversité était la sienne pour vouloir lui imposer un tel spectacle ? Elle tressaillit. Des doigts venaient de se poser sur son sexe. On voulait aussi qu'elle participe à la fête des sens avec une putain. Relevant la tête, elle distingua une main, qui commença à la fouiller entre ses cuisses. Déjà des doigts hargneux s'engageaient en elle. D'autres cherchèrent à écarter le passage de ses reins pour forcer son anus. Elle se débattit autant que lui permettaient ses liens, voulut crier mais ses cris s'étouffèrent dans sa gorge. Xavier ne voyait rien. Il n'entendait rien. Il continuait de défoncer la putain qui, gémissant fort pour couvrir les plaintes assourdies de sa prisonnière, répercutait chaque coup reçu au fond du ventre de Charlotte. Elle était là, attachée sur un lit, à entendre l'homme qu'elle aimait s'acharner sur une inconnue qui lui faisait payer le prix de sa fureur. Xavier enfin donna les ultimes coups de reins. La putain abandonna aussitôt Charlotte et feignit un orgasme démesuré. Il se releva et jeta sur le lit une pelotte de ficelle et alla prendre une chaise qu'il disposa près du lit. - Tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens voilà les clés des menottes et des cadenas. Termine ton job et casse-toi. Le ton de la voix n'admettait aucune réplique. La prostituée se contenta de hausser les épaules tout en tassant ses seins dans son bustier. Charlotte cherchait en vain à capter le regard de Xavier. Elle essayait de comprendre. Quel job la fille devait-elle donc terminer ? Pourquoi ne la détachait-il pas lui-même ? Mais il gardait les yeux fixes. Son visage marmoréen n'exprimait qu'une grave détermination. Elle le vit s'asseoir sur la chaise, de lui-même se passer les mains derrière le dos et, d'un léger mouvement de la tête, donner à la pute l'ordre de commencer. En soupirant, celle-ci déroula une longueur de ficelle et lui attacha les poignets qu'elle fixa ensuite solidement au dossier. De la même façon, elle lui entrava les bras, les chevilles, les jambes, le torse et la taille jusqu'à ce qu'il soit totalement immobilisé, comme soudé à la chaise, le sexe lourd pendait entre les cuisses légèrement ouvertes. Charlotte vit alors la fille s'approcher à nouveau, s'asseoir près d'elle et se pencher tout contre son visage. Bientôt, elle alla s'installer entre ses jambes en les maintenant écartées en hauteur. La façon dont elle se tenait lui donnait l'air d'un étrange gynécologue. Elle la vit poser les mains bien tendues de part et d'autres de sa vulve avec une douceur inattendue. Elle sollicita les grandes lèvres pour les écarter peu à peu du bout des doigts. Leur contact, même s'il demeurait ferme, n'avait plus du tout la sauvagerie d'auparavant. Elle ouvrit le sexe offert avec soin. Charlotte ferma les yeux. Elle cherchait à se concentrer sur le plaisir que cette fille exigeait d'elle. Il devait venir. Elle devait à tout prix réussir à jouir. La putain passa plusieurs fois la langue sur ses lèvres et, tout en le maintenant ouvert, les approcha du sexe humide de Charlotte. De l'entrée du vagin jusqu'au clitoris, elle procèda à de longues succions. Étape par étape, elle aspira la chair tendre des petites lèvres, les caressant avec la langue, les frôlant parfois des dents, puis les abandonnant pour recommencer ailleurs, un peu plus haut ou un peu plus bas. Charlotte survolait la cave. Une fille, attachée et nue, était écartelée sur un lit. Une putain, également nue, la suçait. Un homme, bronzé et nu, liè à sa chaise les observait toutes les deux. De sa langue, large et souple, la pute enroba le clitoris de Charlotte, l'excita pour l'éveiller, pour l'obliger, à se redresser et à prendre de l'ampleur sous sa caresse. La chair se gonfla alors. Simultanément, des pouces elle redessinait l'entrée du vagin, en soulignant les contours humides. Un doigt s'insinua dans son anus en le dilatant peu à peu. Le viol de ce territoire interdit fit naître dans le ventre de la captive d'irrésistibles ondes électriques. Charlotte creusa alors les reins. La fille comprit l'invitation. Abandonnant la vulve, elle concentra ses caresses sur la voie étroite. Elle élargit des doigts l'anneau anal à travers lequel elle poussa profondément la langue. Lorsqu'elle eut suffisamment préparé le passage, la fille posa le pouce contre l'anus de Charlotte et l'enfonça lentement, de toute sa longueur, jusqu'à la paume. Quand il fut bien planté au fond, s'en servant comme d'un axe, elle fit pivoter sa main de gauche à droite, les doigts repliés sur l'entrée du vagin. Sans cesser son mouvement de balancier, la putain plongea sa main plus profondément dans le sexe de Charlotte, éprouvant entre pouce et doigts l'élasticité de la fragile cloison. De l'autre, elle écarta les petites lèvres pour dégager le clitoris. Puis elle se reconcentra à nouveau sur l'anus. Elle avait décidé de la pénétrer avec le poing. À l'instant même où le poignet atteignit le fond de ses entailles, Charlotte se convulsa longuement dans ses chaînes et tremblait encore lorsque la fille, s'étant rhabillée, lui détacha les mains. Malgré elle, des ondes de plaisir la parcouraient encore, comme un orage qui ne s'éloigne que peu à peu, abandonnant ça et là d'ultimes grondements. Libérée de ses liens, elle se sentait plus impuissante encore que lorsque les chaînes l'entravaient. Les larmes lui montèrent aux yeux comme un torrent. Elle se mit à pleurer frénétiquement, sans bruit mais les épaules secouées de spasme, et cela dura longtemps. Elle dut dormir un peu. Xavier dormait-il lui aussi ? Elle n'osait se tourner vers lui. Son souffle était inaudible. Pourquoi l'avait-il contraint à une telle séance ? Avait-il voulu la faire souffrir ? Rien dans son attitude n'avait pourtant trahi un quelconque plaisir à une situation si humilainte. Cela n'était donc pas un jeu, plutôt un passage obligé, un rituel auquel lui-même n'aurait pu échapper. Qu'avait-il donc voulu lui prouver ? Elle tendit l'oreille, à l'affût d'un signe de Xavier. Elle se rappela à ce moment-là qu'il avait un bâillon. Elle se leva et se précipita vers lui. Il gardait les yeux clos mais il ne dormait pas. L'enjambant, elle s'assit sur lui, les bras autour de ses épaules, les lèvres contre les siennes. Il posa le front contre sa poitrine. Elle sentait au bout de ses seins la caresse de son menton mal rasé. Charlotte sentit son pénis se dresser sous ses fesses. Elle le laissa la pénétrer là où elle avait déjà joui. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/05/20
Il avait fait moins chaud que de coutume. Xavier, qui avait nagé une partie de la matinée, dormait sur le divan d'une pièce fraîche au rez de chaussée de la villa. Charlotte, piquée de voir qu'il préférait dormir, avait rejoint Juliette dans son alcôve. La mer et le soleil l'avaient déjà dorée davantage: ses sourcils, ses cuisses, ses seins et son pubis semblaient poudrés d'or, et comme elle n'était pas maquillée, sa bouche était du même rose que la chair rose au creux de son ventre. Pour qu'elle pût totalement la contempler, Juliette eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les maintenant ouvertes en pleine lumière. Les volets étaient tirés, la chambre obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de Juliette, et enfin les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine mains les barreaux de bois qui formaient la tête de lit à la grecque, commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Juliette la sentait brûlante et raidie sous sa langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendît d'un seul coup, moite de plaisir. Puis elle la renvoya dans sa chambre, où elle s'endormit, sans penser au lendemain. Elle était réveillée, quand Xavier vint la chercher. Il lui rappela, mais il lui paraissait peu probable qu’elle sût, en toute connaissance de cause, à quoi elle s'était engagée, lorsqu’elle l’aurait compris, il serait trop tard pour qu’elle échappât. Après une route interminable, Juliette arrêta la voiture devant le portail d'un manoir Régence où un homme nous attendait; le temps de reprimer son angoisse, Charlotte se retrouva les yeux bandés; elle portait une une robe droite noire, avec une fente arrière arrivant jusqu'à mi-cuisse; en dessous, un corset rigide rehaussait ses seins, révélant les aréoles brunes, et la naissance des pointes, en faisant saillir le ventre, des bas fins et noirs tenus par un porte-jarretelles; elle était chaussée de talons hauts; sa Maîtresse lui attacha les mains derrière le dos. Le temps de réprimer son angoisse, une poigne énergique et brutale enserra ses bras frêles et la conduisit dans une pièce qu'elle imagina minuscule, sorte d'antichambre où elle attendit un long moment; nous fûmes conduites dans un petit salon; je me glissai derrière elle, et soulevai sa chevelure, en faisant glisser la fermeture éclair de sa robe, de la nuque, jusqu'au bas du dos, le vêtement tombait à ses pieds, tandis que je dégraffai ses bas en les faisant glisser le long de ses jambes. Le serre-taille rejoignit le reste de sa parure à ses chevilles, dénudant totalement Charlotte; elle conservait, fixée au centre de ses reins par trois chaînettes d'or tendues à une ceinture de cuir autour de ses hanches, un bijou imitant un sexe dressé, destiné à distendre le cercle de chair, et à rendre encore plus aisé l'usage de cette voie; jugée trop étroite, pour la prêter, sa Maîtresse avait cru bon de l'élargir afin qu'elle fut doublement ouverte; ainsi forcée, elle en portait un chaque jour plus épais. Une présence se manifesta soudain l'arrachant de sa torpeur; on la poussa pour descendre les marches d'un escalier tortueux; l'odeur de la terre humide emplissait ses narines; au bas de l'escalier, se trouvait une cave avec son odeur caractéristique de moisissure; une véritable cave comme une esclave doit l'aimer; on retira la ceinture de cuir et on la fit asseoir sur une chaise en bois hérissée d'un volumineux godemichet de sorte qu'il la pénétre profondément entre ses reins. Empalée dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient l'odeur des anciennes prisons, on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche; elle ne fut pas fouettée tout de suite; les seins et la bouche offerts, dans cette froide pénombre où ne pénétrait aucun bruit, tremblant de froid, elle ne vit jamais les deux hommes qui entraient ni la jeune fille soumise. Quelqu'un l'appela "Numéro 2" et s'adressa à elle en la traitant de "sac à foutre"; Charlotte apprit qu'elle était là pour servir de réceptacle à la semence des Maîtres, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni même trahir une quelconque émotion; c'était une femme ravalée au rang d'objet muet et servile; un homme s'approcha de la chaise; Charlotte devina qu'il tenait au poignet, un martinet aux lanières en cuir. On la porta sur une table où elle fut allongée sur le dos et solidement ligotée; elle attendit quelques minutes dans la position infamante de l'esclave offerte et consentante; les hommes s'approchèrent d'elle et brusquement elle sentit des dizaines de doigts la palper, la fouiller, la dilater avant que les sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer; elle fut malmenée, saccagée, sodomisée; mais Juliette interrompit brutalement la séance qui lui parut trop douce. Lorsqu'elle reçut le premier coup de fouet, elle comprit qu'il s'agissait d'un martinet souple utilisé de façon à lui chauffer le corps avant d'autres impacts plus sévères. Du martinet, l'homme passa à la cravache. Elle reconnut la morsure particulière au creux de mes reins. C'était une cravache longue et fine, d'une souplesse trompeuse et d'un aspect presque rassurant. Maniée avec nuance et précision, chaque coup reçu lui semblait différent du précédent, selon que la mèche de cuir la frappait à plat, ou au contraire, sur toute la longueur de la tige. Le Maître la flagellait avec une rigueur impitoyable et elle oublia toutes ses bonnes résolutions pour se mettre à crier sous la morsure impitoyable du cuir. Son corps se tendait en une supplication muette, mais éminemment éloquente. Bientôt, comme elle le pressentait, la douleur qui la tenaillait se mua en plaisir, alors elle ne put se retenir davantage, ses reins se cambrèrent, propulsant ses cuisses et son ventre en avant, dans un orgasme si violent qu'elle crut défoncer la croix qui la retenait prisonnière. Honteuse et fière, elle avait joui. On détacha Charlotte de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que le temps de préparer l'épreuve suivante; on lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes au murs de pierre et on emprisonna ses poignets dans des bracelets d'argent pendus que l'on écarta en croix, comme les cuisses; elle était ainsi offerte dans cette position humiliante, que la lumière ne parvenait pas à rendre impudique. Les seins et le ventre offerts, et le lugubre silence; rien qui lui était d'autant de secours que le silence et les chaînes; se lassait-elle ? Non; à force d'être outragée, il semble qu'elle aurait dû s'habituer aux outrages, sinon au fouet à force d'être fouettée; on lui ôta la cagoule; Charlotte parut fascinée par la noblesse des lieux; c'était une cave voûtée splendide, aux murs de pierres apparentes; des cierges ornaient chacun des angles dont les flammes tremblaient sur l'or des pierres. Pendue aux bracelets qui lui sciaient les poignets, écartelée à en sentir les jointures de ses cuisses endolories, elle ne pouvait faire un mouvement, ni tourner la tête pour voir la jeune soumise; "Numéro 2" s'approcha de Charlotte; après un moment, on retira la cagoule qui l'aveuglait; elle aperçu la jeune fille, à peine plus âgée qu'elle; elle avait un corps parfait et un visage délicat; un homme lui murmura à l'oreille qu'elle devait se servir d'elle comme bon lui semblerait. Flattée, "Numéro 2" entendait amener Charlotte à merci; elle commença par lui caresser l'intérieur des cuisses; la jeune soumise semblait sûre d'elle, faisant preuve d'une tranquille détermination; elle ne ressemblait plus en rien à une esclave sinon sa nudité; au contraire, elle avait le port du visage fier; aux premiers coups qui la brûlèrent au ventre, Charlotte gémit. "Numéro 2" passait de la droite à la gauche, s'arrêtait, reprenait; la suppliciée se débattait de toutes ses forces. Charlotte crut que les liens la déchireraient; elle ne voulait pas supplier; qu'une femme fût aussi cruelle, et plus implacable qu'un homme, elle n'en avait jamais douté, mais elle pensait que la jeune soumise cherchait moins à manifester son autorité qu'à établir une complicité; de fait,"Numéro 2" arrêta la flagellation pour s'amuser avec son sexe, écarter les chairs, agacer le clitoris, et la pénétrer avec le manche de la cravache; enfin, elle fit le tour du corps écartelé et détacha Charlotte épuisée. Souillée de sperme et de sueur, Juliette décida qu'elle devait être reconduite au premier étage pour qu'elle fût douchée; après une minutieuse toilette, elle lui ordonna d'uriner à même le sol dans une coupelle, de renifler son urine et de la boire; bouleversée par cette épreuve, au bord des larmes, mais n'osant se rebeller, elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas, elle se mit à laper le liquide tiède et clair et à l'avaler, prenant soin de ne laisser aucune goutte, sans être comblée de honte. Elle fut conduite dans la chambre qu'elle devait occuper, où nue et enchaînée, elle s'endormit. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/05/20
Je l'attends. Comme tous les jeudis, je l'attends. Un air doux remplit ma chambre. Comme je l'aime cette chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spatieuse, blanche, elle abrite des meubles en bois naturel. Ceux-ci sont peu nombreux, limités au nécesaire: un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, une commode aux formes arrondies, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. Aujourd'hui, le temps est magnifique. Il est au même diapason de mon attente. Je l'attends et pourtant je ne l'ai jamais vu. Il vient tous les jeudis et je ne connais pas son visage. Ce mystère m'excite, m'enivre. Il change mon quotidien. À chaque rencontre, je me dis: c'est peut-être lui; je regarde chaque homme avec un regard particulier, essaie de retrouver dans ses gestes le souvenir de mon plaisir. Cet homme me fait voyager au-delà du possible. À chaque passage, il maquille ses repères, tantôt imberbe, tantôt mal rasé, tantôt barbu. Ses parfums ne sont jamais les mêmes. Il joue avec ses cheveux, emprunte perruques diverses pour me confronter au lisse, au crépu, au court, au long. Il fait de même avec ses poils qu'il épile. Il dessine ainsi sur son corps une véritable carte sensorielle. Je l'ai rencontré par le biais d'une amie, il y a trois mois. Nous étions à un cocktail pour les prix de communication destinées aux agences de publicité. Ne l'ayant pas vu depuis quelque temps, je lui trouvais un éclat particulier. - Bonjour, Juliette, tu vas bien ? Tu es vraiment lumineuse. Il faudra que tu me donnes ton truc. Elle me regarda avec un regard encore tout chaviré de sa rencontre avec lui, mais cela je ne le savais pas. - J'ai une recette incroyable, que nous nous passons d'amies en amies, je t'en parlerai quand tu voudras. Notre conversation dériva sur notre domaine d'activité et la soirée fut un moment très agréable. Deux jours plus tard, au cours d'une réunion plus qu'ennuyeuse, le visage de Juliette réapparut dans mes pensées vagabondes. Avec le recul, elle m'apparut encore lumineuse. Dès qu'un moment libre se présenta, je décidai de l'appeler. Après le bonjour rituel, j'osai aborder le sujet directement. - Écoute, ma recette, c'est un homme, mais pas n'importe quel homme. Je ne le connais pas, il vient chez moi une fois par semaine. Je l'attends, les yeux bandés. Il a les clès et dès qu'il arrive, il mène le jeu. Il m'a fait découvrir un plaisir incoyable, basé uniquement sur le sexe. Il n'y a pas d'amour, pas de partage. Il ne parle pas. Ses mains, son corps, son pénis: il met tout en œuvre pour que j'explose. Un homme que pour jouir. - Tu te laisses baiser par quelqu'un que tu ne connais pas, mais c'est fou. - Au départ, j'étais comme toi. Plutôt réservée et méfiante. Mais l'idée a fait son chemin. Un jour, j'ai franchi le pas. J'ai donné mes clés. Le jour X est arrivé. J'éprouvais de l'appréhension. Je ne te parlerai pas de la suite, mais tout ce que je peux te dire, c'est qu'aujourd'hui, je ne peux plus m'en passer. Si tu veux profiter de ses visites, c'est très simple, tu m'envoies un trousseau de clés avec une étiquette où tu précises ton adresse, ton téléphone, et quel jour de la semaine tu veux baiser avec lui. J'ai reposé le combiné, troublée. Ouvrir ses jambes, se laisser pénétrer par le sexe d'un homme que je verrai jamais: incroyable; moi si classique, si traditionnelle, j'ai un amant certes créatif mais dont je connais toutes les fantaisies. Baiser avec lui est un havre de bien-être, de complicité. Nos sexes se connaissent et se reconnaissent. Un passage au toilette m'a fait découvrir l'effet de cette conversation. Un jus clair, tiède s'écoulait de mon chatte, déjà en éveil à l'idée d'une telle rencontre. Je l'ai caressée doucement; je lui reconnaissais son attente. Je l'apaisai d'un plaisir au singulier, entraînant une délicieuse vague de chaleur partout dans mon corps. Me faire pénétrer par un homme que je ne connaîtrai jamai; le désir était né. Dès le soir, dans les bras de mon amant, je lui ai demandé de me bander les yeux; j'ai pensé à lui, lui que j'attends déjà. Tout mon corps, mon esprit se sont centrès sur son sexe, un membre superbe, tendu, turgescent, allant et venant. Le plaisir a envahi tout mon être. J'ai hurlé comme sous ses coups, j'a joui avec une telle intensité jusqu'alors jamais ressentie. Le lendemain, l'envie était toujours là, pensée permanente trottant dans mon esprit. Toute la journée, j'ai essayé en vain de chasser son désir. Mais tous mes sens s'opposaient vivement. L'idée semée au cours de la soirée avait grandi et elle se défendait vigoureusement. Trois, quatre jours passèrent ainsi. Je restais dans une dualité qui ne m'apportait aucun répit. Un désir de plus en plus fort s'imposait au fil des jours, qui profitait à mon fiancé tout surpris de retrouver une dynamique dans notre couple. Demandant une explication, je lui ai dit que je venais de gagner un très important contrat face à une agence concurrente. En réalité, je ne me sentais pas bien; j'avais rompu l'équilibre que j'avais si soigneusement réussi à construire. Le sixième jour, n'y tenant plus, je courus faire un double de mon trousseau de clé. Je mis le trousseau dans une enveloppe et l'envoyai à Juliette. Un frisson incroyable me parcourut quand je la glissai dans la fente de la boîte aux lettres, un avant-goût du plaisir animal qui prit place désormais dans ma vie. Je décidai le jour même de ne plus porter de sous-vêtements sous mes robes, délaissant ma lingerie La Perla. Ce soir-là, je fis l'amour avec un lâcher-prise qui laissa mon partenaire de jeu épuisé mais émerveillé. J'avais consenti à accepter l'un de ses plus grands fantasmes, un triolisme érotique avec une très jeune fille désirable et infatigable. Le premier jeudi arriva. Il fut au-delà de mes attentes; un moment rare. Depuis, ma vie a changé de couleurs: hier dans les couleurs pastel, aujourd'hui, jaune, rouge, verte: elle brille aux éclats comme un arc en ciel après la pluie. Je l'attends. Dès que je suis rentrée du bureau, j'ai pris une douche pour me détendre et chasser toute pensée professionnelle. Je me suis massée afin d'assouplir mon corps, le rendre plus animal, plus félin. Je l'ai parfumé délicatement, nappant mon sexe d'un voile odorant. Depuis que je le connais, j'ai rasé son duvet pour qu'il soit encore plus doux, pour que l'éclat de ma fleur ne soit aucunement ternie. Enfin, j'ai mis en place au creux de mes reins, le rosebud anal pour m'élargir et m'exciter. Je suis là allongée sur le lit, mes sens en alerte. Le plaisir est là qui tient en éveil mon bas-ventre; les pointes de mes seins dardent dans l'attente de ses morsures. Mes yeux masqués ne voient plus le soleil ambiant. Soudain, j'entends la clé dans la serrure, qui la pénètre aussi efficacement que son sexe pénètre le mien. Il se déshabille sur le chemin qui mène à ma chambre, lançant ses chaussures sur son passage. Le frottement de sa chemise et de son jean sur sa peau est la plus douce musique, prélude à notre étreinte. Pour le reste, je suis incapable de savoir s'il porte un slip ou non. Il ne vient jamais directement dans le lit. Je sens son regard qui, centimètre après centimètre, prend possession de mon corps. Il ne me touche pas et pourtant déjà celui-ci se rend sous le coup de l'émotion. Qu'attent-il pour me prendre, je suis en manque de lui depuis une semaine. Il reste là à brûler ma peau. Je reste là à attendre, le sexe moite et impatient. Il se lève, il rejoint le lit d'un pas tranquille et monte avec la souplesse d'un félin. Aujourd'hui, son odeur rapelle une ambiance boisée, presque un peu lourde par rapport à l'esprit printanier de la journée. Je ne peux toujours pas le toucher, car c'est lui qui mène le jeu. Il commence par mordiller les pointes de mes seins, en suçant les larges aréoles brunes, puis d'un coup me retourne exposant mes fesses à la lumière. Il attrape mes mains, et avec des menottes, me les attache dans le dos. Sa langue reprend sa douce promenade, découvre mollets, cuisses. Son trajet décrit des courbes ne pouvant me laisser prévoir aucune logique. Sa langue se glisse entre mes fesses, vient forcer mon intimité, ôtant lentement avec une délicatesse infinie le rosebud qui lui interdisait l'accès à ma voie la plus étroite. Je dilate et je cambre pour mieux l'accompagner. Il la déflore avec un doigt, l'éveille d'un va-et-vient progressif, un deuxième, bientôt un troisième viennent rejoindre le premier. Je commence à partir, mes mains emprisonnées ne peuvent partir à sa découverte et me saisir de son sexe entre mes doigts. Il ose me prendre comme peu d'hommes ont osé. Il ne tient pas compte de mes cris, de mes suplliques: il fouille, prend, envahit, me fait mal, me libère pour mieux me reprendre. Quand il me sent au bord de l'extase, il me retourne. Sa langue reprend mon sexe, le suce avec avidité. Je hurle, j'aime sa douceur, sa force, sa violence, la chaleur de sa langue tonique. Je m'ouvre, impudique pour que ma chatte béante capte chacun de ses coups de langue, pour qu'il me pénètre au plus profond. J'ose lâcher tout l'animal qui est en moi, être pute, offerte, libre dans mon plaisir. À aucun moment, je ne me sens menacée ni jugée, je suis libre au pays d'Éros; une liberté qui me rend aussi dépendante de lui que d'une drogue. Je suis accro de sa peau, de sa bouche, de ses mains, de sa queue qui me délivre d'une attente d'être. Je le supllie de me pénétrer. Enfin, il répond à mon impatience et entreprend la découverte de mon sexe avec ses doigts. Quel plaisir de m'ouvrir, coulant sous le désir de ses caresses sur mon clitoris, mes petites et grandes lèvres. Mon corps se déchaîne; mes reins se cambrent pour mieux me livrer. Je brûle. Je perds toute pudeur. Mon vagin, mon anus, ma bouche, mes plis, ma chair veulent être pénétrés. Je le supplie. Esclave, je lâche prise. Son gland rosé, gonflé caresse le sillon de mes fesses. Il entre, je m'offre, je me laisse envahir, je suis pleine, je le guide, je rythme ses va-et-vient. Je suis lui, il est moi. J'aime d'être enfournée de sa queue si dure, campée, enfilée. Son plaisir est rapide, mais il se retient. Quand je le sens prêt, je l'appelle par mes parois et ma voix. Il crie, longtemps, au même rythme qu'il se vide en moi. Je happe ses jets, les suce, les conserve. Il s'effondre sur moi. Je suis dans l'entre-deux, espace intemporel, le voyage s'achève et la vie reprend. La trêve est terminée. Il me retire mes menottes. Il s'écarte de moi. Puis laisse ma peau abandonnée de son contact. Je l'attends et pourtant, je ne le connais pas. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/05/20
"Mes porteurs se sont écartés du mur et je me suis trouvée soulevée par deux puissants vérins en même temps. Un fantasme actif, qui alimentait depuis longtemps mes séances de masturbation, à savoir que j’était entraînée par deux inconnus dans un hall d’immeuble obscur et que, me prenant en sandwich, ils m’empalaient ensemble, l’un par le con, l’autre par le cul, trouvait ainsi une consistance dans une ambiance opaque où les images fabriquées dans mon cerveau et la réalité s’interpénétraient mollement." Catherine Millet. "La vie sexuelle." On a amplement décrit le "nouvel ordre sexuel" qui nous gouverne, des ouvrages documentés, font bien le point sur l’invasion inédite du sexe dans notre société de consommation: de l’érotisation soft de l’environnement quotidien aux expressions pornographiques les plus hard en passant par la publicité sexy envahissante et les reality shows télévisés racoleurs. Le caractère banalisé, surexposé du sexe, inséparable de l’escalade de la représentation de la violence est un phénomène inédit qui tient d’abord au système médiatique tout-puissant dans lequel nous vivons. Bien daté, le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques. L’érotisme de masse, dans sa caractéristique majeure de jouissance à montrer, s’avère désormais un mode d’expression privilégié pour aborder la littérature érotique. Au diable Casanova, Laclos, Mirabeau ou Sade et tous les autres, qu'ils reposent en paix. La pornographie a dépouillé l’érotisme de son contenu artistique en privilégiant l’organique et le spirituel sur le mental et la chair sur l'Éros. L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité, la vérité d’un être singulier bien sûr. Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot. Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies. Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique. Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant, en le naturalisant ou en le simplifiant. D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain, enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps. L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation: multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits." L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation. C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie. L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque. La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse. L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage. l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité. La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le compose, et il raisonne dessus après en avoir joui." L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation. La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité. On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative, imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique, sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie. L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines, la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes, pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques. L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIII ème siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à "Histoire d’O". La pornographie a dépouillé l’érotisme de son contenu littéraire, en privilégiant la chair sur le mental, comme si le désir et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines. Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental, liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Éros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une chair proche du trash ou du gore ? Sans que nous nous en rendions compte, le début du XXI ème siècle coïncide avec de profondes mutations dans les mentalités: peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont perdu leur grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; crudité sans complexe, violence militante, c’est la face terrible du dieu Éros. Le texte écrit avec le projet d’exercer une suggestion, un entraînement au désir, tend à disparaître au profit de l’image. L'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/05/20
La beauté de l'endroit semblait subjuger Charlotte. C'était une vaste cave voûtée aux murs de pierres apparentes. Des cierges ornaient chacun des angles, pendant que les flammes des longues bougies blanches tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes; l'endroit paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour le plaisir et la souffrance, pour les rites les plus secrets, les messes noires et autres rituels sataniques. La lumière mordorée teintait sa peau, son corps nu se colorant de poudre d'or. Juliette lui lia les chevilles avec des lanières de cuir reliées par des chaînes aux murs de pierre. Elle saisit ensuite ses poignets, qu'elle écarta en croix, comme ses cuisses, les emprisonnant dans des bracelets d'argent pendus à des fers fixés exactement à la clé de voûte. Charlotte désirait être fouettée, s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît, sa Maîtresse. Juliette commença par me caresser. Elle savait qu'en faisant cela, elle me donnait une chance de me faire oublier ma faute. Elle s'empara d'un martinet et commença à me travailler le corps en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières avec des coups cruels et violents. Plus elle frappait fort et plus je m'offrais. Je n'éprouvais qu'un pincement aigu au moment où mes seins furent brutalement saisis par des pinces, puis je sentis les pointes broyées par l'étau de métal qui les tirait vers le sol en s'y suspendant. Chacun des mouvements que je faisais alors amplifait le balancement des pinces, provoquant une sensation effrayante d'arrachement. Je me souviens de ce moment précis où je fus mise à quatre pattes sur le sol au milieu de la cave. Juliette dont j'étais désormais l'esclave d'un soir fixa d'autres pinces sur les lèvres de mon sexe, en dessous de mon clitoris. Tout mon corps se balançait de façon obscène, tenaillé entre deux douleurs, partagée entre le désir de faire cesser mes souffrances et celui d'en augmenter l'intensité par mes balancements, pour satisfaire Juliette et mériter son pardon. J'observais avec orgueil la rotation des poids suspendus aux pinces attachées à mes seins, de droite à gauche et de gauche à droite. La douleur devenait intolérable, mais je devenais la spectatrice de cette douleur. Je souffrais, mais je dominais cette souffrance: le plaisir qui naissait en moi la dépassait, la stigmatisait. Pour marquer sa satisfaction, Juliette me désigna la croix de saint André où je fus attachée dans une position d'extrème écartèlement. Un inconnu s'approcha de moi, comme si je devenais digne de son intérêt. Ils saisirent chacun un long fouet et commencèrent à me flageller avec une vigueur et un rythme qui me firent écarquiller les yeux. Pour étouffer mes hurlements, je mordis violemment mes lèvres, jusquà ce que le goût de mon propre sang m'eût empli la bouche. Je me livrai au châtiment avec une joie quasi mystique, avec la foi de l'être consacré. Juliette me dit soudainement: - J'aimerais te fouetter jusqu'au sang. Je lui répondis que je lui appartenais. Dans la cave déserte, où les effluves d'humidité évoquaient celles d'une tombe, l'inconnu me contemplait silencieusement et je m'aperçus qu'il tenait à la main deux longues et fines aiguilles; Il s'empara d'un sein qu'il se mit à pétrir, à caresser, puis à pincer pour en faire jaillir la pointe granuleuse. Lorsque la pointe fut excitée, il y planta la première aiguille, puis presque aussitôt après, la seconde dans le mamelon du sein qui n'avait pas été caressé. D'autres aiguilles furent plantées tout autour des aréoles, quelques gouttes de sang vinrent ternir le métal que la lueur d'une ampoule faisait jusque-là scintiller. Mon martyre devint délicieux. Ainsi, j'étais devenue l'objet de plaisir de cette femme et de cet homme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi et de me libéra de la croix de saint André. Avant même que je puisse savourer ce répit, on me porta sur une table où je fus allongée et solidement attachée. Je fus alors fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée comme une chose muette et offerte. L'inconnu qui violentait mes reins se retira brusquement pour forcer ma bouche. L'homme semblait apprécier et s'enfonçait dans ma gorge pendant que je le couvrais de salive; Juliette se plaça derrière moi et plongea ses doigts dans mon vagin déjà humide de désir. Elle explora longuement ma vulve, remonta sur mon anus, le caressa du bout des doigts, puis se redressa: “Enfile-toi un doigt dans le cul!”; sa cravache siffla dans les airs et s’abattit sur ma croupe: “Allez chienne, doigte-toi le cul!”. Les lèvres forcées par le glaive charnel, je dus me cambrer pour atteindre la raie de mes fesses. J’introduisis tant bien que mal un doigt dans la moiteur de ma voie la plus étroite pendant que Juliette continuait de me fouetter: “Tu aimes ça, chienne, te doigter l'anus devant des inconnus"; je répondis d'un “oui” chevrotant en écho aux coups de cravache mordant maintenant l'intérieur de mes cuisses, espérant ainsi mettre fin à mon supplice. Elle laissa tomber sa cravache et s’agenouilla derrière moi: “Enfile tes autres doigts, chienne !”. Je m’exécutais docilement alors qu’elle forçait mon anus en écartant mes fesses de ses doigts pour faciliter mon intoduction. Les invités semblaient goûter à la scène, se regroupant pour regarder. La situation était des plus humiliantes; j'étais partagée entre le sentiment de honte et l’étrange plaisir d’être utilisée comme un vulgaire objet sexuel, humilié et gémissant. Mais ce ne furent que les préliminaires. Juliette me relèva en tirant sur mon collier comme on le ferait pour rappeler un chien à l’ordre: “Ça ira comme ça, salope. Maintenant assieds-toi sur sa queue!”; encouragée par ses coups de cravache, j’enjambai maladroitement l'inconnu et m’accroupis dos à lui, tout en me demandant comment accueillir un sexe aussi monstrueux. Impatiente, Juliette maintint le sexe à la verticale et me força à descendre dessus en tirant sur mon collier. Ma croupe s’écrasa sur la pointe saillante; tous les invités se regroupèrent autour de la scène et je pus voir distinctement leurs regards lubriques et cruels briller derrière leurs masques dans la lueur des torches; alors que je m'efforçai de garder l’équilibre, l'homme força à m’empaler sur son sexe; je tentai de résister, mais en vain; son membre surdimensionné défonça mes reins, distendant lentement mon anus. Une bouffée de chaleur m’envahit, tout mon corps était perlé de sueur. Je luttais pour ne pas jouir; les invités nous regardaient dans un silence quasi religieux; le spectacle que j'offrais, haletante, empalée sur ce sexe monstrueux agissait sur l’assemblée comme un puissant aphrodisiaque. Juliette se dénuda alors et commença à se caresser tout en me fixant, les yeux brillants de désir. Non loin de moi, une femme s’était accroupie aux pieds de son compagnon et le gratifiait d’une fellation des plus passionnées; juste à côté, deux hommes encerclaient une ravissante brune aux cheveux courts qui s'abandonnait, basculée à la renverse, à leurs doigts qui la fouillaient. Une boule de chaleur explosa dans mon ventre et irradia tout mon corps; parcourue de spasmes, je jouis en silence tout en éjaculant au visage de Juliette; mes jambes vacillèrent mais l'inconnu me tenait toujours fermement embrochée au sommet de son sexe. Il ne s'était pas encore libéré mais mon anus qui se contractait nerveusement le mettait au supplice. L’assemblée demeurait silencieuse; on entendait juste les sons de gorge profonds de la femme accroupie, étouffée par le sexe de son son compagnon qui lui tenait la tête des deux mains et déversait son sperme en elle. Les deux hommes qui étaient masqués, s'immobilisèrent pour me regarder, délaissant pour un instant la jeune femme brune, maintenant nue à leur merci, pour mieux l'envahir; plus loin un homme qui se masturbait en m'observant n’arriva plus à se retenir et éjacula. Juliette, s’essuya le visage du revers de la main et lècha ma cyprine sur ses doigts en m’adressant un sourire narquois. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position la plus humiliante pour l'esclave; une cravache noir me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un véritable rugissement; la rigidité du cuir enflammait mes reins et mon dos; les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. Lorsque la tige m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, je compris soudain que j'allais jouir; une fois la fulgurante jouissance dissipée, j'osai implorer leur pitié; je venais de rompre le charme. Ils décidèrent de me faire payer chèrement cette inqualifiable faiblesse. Je fus à nouveau placée dans le mur comportant un trou en son milieu, de façon à ce que ma tête dépasse d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche. Ce fut Juliette qui m'installa. J'étais en position, jambes docilement écartées, la bouche déjà ouverte, la croupe exagérément offerte, prête à être investie. Ce fut l'abattage. Impatient de se satisfaire, un homme prit la place de l'autre, ma bouche servant d'écrin; au même moment, un autre utilisait mon vagin sans ménagement, avant de forcer brusquement mes reins, qui comme la totalité de mon corps étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qui se passait autour de moi. Espérant le fouet comme une délivrance, un troisième sexe plus dur encore pénétra ma croupe; mon ventre se liquéfia. J'étais prise, on ravageait mes reins meurtris; épuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, l'homme se décolla de moi comme l'animal après la saillie. Après m'avoir conduite à la salle de bain où l'on me doucha, on me conduisit dans la chambre tapissée de toile de Jouy où je m'endormis. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/05/20
Le terme BDSM est généralement employé pour décrire les comportements d'échange de pouvoir et l'utilisation de douleur dans un contexte sexuel. Antérieurement appelé simplement SM, le sigle BDSM est plus couramment utilisé aujourd'hui pour une meilleure représentativité de la diversité des pratiques. Ce dernier inclut trois composantes distinctes du jeu de pouvoir: le bondage/discipline (BD), la domination/soumission et le sadomasochisme (SM). Le BD représente une combinaison entre la restriction de mouvement et la punition ou encore le contrôle du partenaire. Le jeu de Ds renvoie à la domination et à la soumission et représente l'échange de pouvoir ou de contrôle érotique d'un partenaire à un autre, sans nécessairement inclure la douleur physique. La composante SM, c'est-à-dire sadomasochiste, fait référence à l'érotisation de la douleur. Même si peu de chercheurs ont étudié la communauté BDSM, ceux qui l'ont fait, sont unanimes: un peu partout dans le monde se trouvent des communautés dynamiques et structurées qui regroupent des centaines de personnes pratiquant le BDSM. La communauté BDSM est un lieu de rassemblement pour les personnes ayant un intérêt pour le BDSM, mais peu d'auteurs s'entendent sur une définition claire de ces pratiques. On identifie généralement cinq composantes qui sont essentielles à tout ce qui réfère au BDSM: l' apparence d'une relation de domination et de soumission; un jeu de rôle; un consentement à participer au jeu; un contexte sexuel; une définition mutuelle que l'activité constitue une pratique BDSM. De très nombreux discours présentent le BDSM comme une simple variation à la sexualité et établissent des normes pour rendre les pratiques saines, sécuritaires et consensuelles, tandis que d'autres écrits tentent d'opposer le BDSM à la sexualité non-BDSM (qualifiée de vanille dans le milieu BDSM) et le présentent comme une identité transgressive. Les auteurs comparent cette vague d'écrits à une étape de transgression essentielle dans l'acquisition d'une citoyenneté sexuelle. Les évènements sociaux seraient une occasion d'afficher son propre style de comportements BDSM devant autrui; les soirées ont également une fonction sociale, c' est-à-dire qu'elles permettent aux personnes ayant des intérêts similaires de se rejoindre pour interagir sur des sujets liés au BDSM. Le statut d'un membre dans la communauté est tributaire de son expérience, son niveau de sécurité. Son implication dans le groupe et sa pratique des jeux nécessitant de l'entraînement, du talent et de la pratique. Il semble que les communautés soient autosuffisantes en termes d'éducation et de prévention. Les membres des communautés BDSM à travers le monde basent leurs pratiques sur le crédo "Sane, safe and consensual", qui signifie que toutes les pratiques se doivent d'êtres saines, d'être sécuritaires, saines et consensuelles. L'accent est mis sur la communication, la négociation et le consentement égalitaires et honnêtes, puisque dans tout jeu, la confiance mutuelle est fondamentale et les limites et préférences des partenaires doivent être respectées. La participation forcée n'est pas acceptée dans la culture BDSM; seule l'illusion que les individus sont victimes de coercition est permise. L'accord sur les différentes normes et valeurs de la communauté serait un moyen de diminuer les risques liés aux pratiques. La notion de sécurité dans la communauté BDSM n'est pas seulement une question de technique, mais aussi de principe. Ce principe est le socle de toute relation BDSM, qui l'utilise pour se dissocier de la criminalité et de la maladie mentale. Dans les relations et mises en scène BDSM, la négociation est à la base du consentement. Les partenaires s'entendent sur les pratiques qui auront lieu pendant une séance et discutent des limites de chacun. Ils utilisent un mot de sécurité en anglais, le safeword, pour aviser le partenaire dominant qu'il approche ou a dépassé une limite. Certaines personnes dominantes testent les limites de la personne soumise et se permettent occasionnellement de repousser la limite qui avait été négociée lorsqu'ils connaissent l'autre personne. Cette transgression n'est pas perçue comme une violation; le fait de repousser les limites ajoute alors un sentiment d'authenticité et de réalisme à la scène et plusieurs soumis apprécient cette incartade. Dans de telles circonstances, la négociation des mots de sécurité, par exemple "jaune" pour ralentir et "rouge" pour arrêter, devient primordiale. Le respect de la sécurité est fondamental. Les pratiques BDSM expriment la volonté de présenter une alternative à la sexualité traditionnelle dans une exploration des différentes dimensions du corps humain en termes de sensualité et d'émotions, l'occasion d'une opportunité pour une forme de spiritualité en utilisant le corps. Lors d'une séance, le but est de débuter le jeu de manière douce pour ensuite augmenter graduellement la fréquence et la force des coups donnés, entrecoupé de massages ou de caresses. Certaines séances revêtent un caractère exclusivement physique tandis que d'autres incluent un aspect psychologique, mais l'orgasme n'en est pas nécessairement la finalité. Selon l'opininon générale, les pratiques BDSM devienent sexuellement excitantes pour les partenaires ou éveillent leur désir de s'engager dans de telles relations. Il y a aussi une motivation exhibitionniste à jouer en public; certains trouvent que le regard des autres augmente leur excitation, tandis que d'autres apprécient la reconnaissance et les compliments qui suivent une séance. Même si la plupart des donjons ne présentent pas de règlements contre l'activité sexuelle, l'activité coïtale ou la recherche d'orgasme exclusivement sexuel est rare. Le coït est trop personnel pour être effectué en public ou parfois, il consiste principalement en la culmination de la soirée. Souvent, le lieu n'est pas approprié ou structuré pour permettre de telles pratiques, mais lorsque ces dernières surviennent, elles se font normalement dans un couple établi et rarement entre deux personnes qui viennent de se rencontrer. Que ce soit en public ou en privé, le coït ou la stimulation sexuelle menant à l'orgasme ne fait pas régulièrement partie de la vie sexuelle des partenaires, en particulier chez le couple Dominante/soumis. Toutefois, la recherche de la jouissance sexuelle reste ultimement présente dans ce type de relation. Sommes-nous fous, pervers, au moins irresponsables ? En fait, pas vraiment: les personnes qui pratiquent le BDSM sont plus extraverties, moins névrosées, plus ouvertes aux expériences nouvelles, plus conscientes, plus épanouies intimement que les autres. Ces désirs ne sont d’ailleurs aujourd’hui plus considérés, médicalement, comme des pathologies. Et si certains adeptes trouvent leur satisfaction dans l’abandon d’une partie de leur contrôle, quitte à se transformer en véritables jouets sexuels, d’autres apprécient l’aspect élitiste de ces fantasmes. Pour d’autres encore, le monde du BDSM permet l’expression d’un amour sans faille et d’une confiance totale. C’est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
J’ai toujours été attirée par les mecs. C’est à l’adolescence, au moment des premiers émois, qu’est né mon désir, mon besoin d’ «être soumise», et la conviction que sexe et domination sont indissolublement liés. A l’époque déjà, j’étais tout sauf une petite fille sage. Mes rapports avec les garçons avaient toujours été très libres, et pour moi, si j’étais certes une fille, je me voulais aussi leur égale. _______________ C'était le mec le plus sexy de la classe, un charisme fou malgré ses 16 ans. Le prototype du jeune alpha, sûr de lui et dominateur. Nous sommes sortis ensemble jusqu’au bac. Au lycée, nous étions tout le temps fourrés ensemble. Il était drôle, parfois brutal, parfois tendre, mais surtout fier de s’afficher avec moi, de me présenter à ses potes comme sa « meuf », alors que nombre d’entre eux en étaient encore aux plaisirs solitaires des ados en chaleur. C’est avec lui que j’ai découvert le sexe. Nos jeux étaient certes innocents mais avec déjà une composante «domination» de sa part et de «soumission» de mon côté. Il aimait me prendre brutalement, jouer avec mes seins, que je le suce à genoux pendant qu’il se tenait debout, fier de sa queue dressée et du désir que je lui témoignais. C’est lui aussi qui le premier a pris l’habitude de m’attacher pour me baiser, pour que je sois totalement à sa disposition, sans autre choix que de me laisser faire. Lui enfin qui m’a initiée à la sodomie. Au début, je ne voulais pas, mais j’ai appris à y prendre goût, à éprouver du plaisir à sentir son sexe forcer mon intimité pour aller et venir en moi. Nous étions jeunes, libres mais c’était déjà l’époque d’internet, qui permettait par vidéos interposées de découvrir de nouveaux jeux. Nous ne nous en sommes pas privés, baisant chaque fois que nous le pouvions, en tous lieux et positions, chez lui, chez moi, dedans, dehors, explorant ensemble le champ des possibles. Après le bac, nos chemins se sont séparés. Aux dernières nouvelles, il était marié, avec deux fillettes. Je ne sais s’il continue avec sa femme les jeux que nous pratiquions ensemble ou s’il s’est rangé, rentrant dans la norme du sexe aseptisé. De mon côté, j’ai poursuivi sur le chemin qu’il m’avait découvrir, avec d’autres hommes qui m’ont entraînée toujours plus loin dans mon besoin de me soumettre aux Mâles et fait découvrir le plaisir de leurs vices, évoluer des amours adolescentes vers des jeux d’adultes, bdsm d’abord, sm ensuite. _______________ Le bdsm est un voyage, un parcours initiatique, avec un point de départ et d’arrivée. Il a été ce point de départ, le moment magique de la découverte de nos corps au travers du corps de l’autre. C’est aussi de lui que j’ai appris ce dont je suis désormais convaincue, que le sexe est indissolublement lié à la domination de celui qui baise, à son désir de posséder l’autre. Parce qu’il a été le premier, il a conservé une place toute particulière dans ma vie. Mais je sais aussi que lui et tous ceux qui l’ont suivi n’avaient en fait qu’une seule fonction, me préparer pour Maxime, pour mon Maitre, en faisant de moi ce que je suis désormais. Son esclave.
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Par : le 04/06/20
Quand elle se présenta à la porte, Juliette se sentait nerveuse; sa Maîtresse lui avait ordonné de s'offrir à une inconnue rencontrée par hasard dans un restaurant chic. Un peu affolée à l'idée d'affronter cette nouvelle épreuve inattendue, ses jambes tremblaient. Autour d'elle, tout s'écroulait. Elle ne savait plus: aurait-elle la force et le courage d'appuyer sur le bouton de l'interphone et de se soumettre à tous les fantasmes d'une étrangère ? Seule face à elle-même, elle demeura là, interdite de longs instants. Tout se bousculait dans sa tête. Mais finalement, elle pensa à sa Maîtresse, à la force du lien qui les unissait, et surtout à la fierté qu'elle éprouverait quand tout serait fini. Elle réussit à contrôler les battements de son cœur et elle pressa sur le bouton. Aucune voix ne répondit, mais la porte s'ouvrit. Elle pénétra dans l'entrée de l'immeuble et se dirigea vers l'ascenseur. Il était encore temps de faire demi-tour, mais maintenant elle ne voulait plus reculer. Elle frappa à la porte, sans même sans apercevoir. Elle étouffait, mais l'inconnue apparût. Elle était réellement superbe et devait avoir son âge. Au comble de l'émotion et de l'excitation, elle commit sa première faute, en oubliant de se déshabiller. L'inconnue le fit pour elle, avec grâce et naturel. Puis, elle retira à son tour son jean et son chemisier. Son corps était absolument parfait. Juliette se sentit soudainement complexée. Elle connaissait ses imperfections, que Ka-Sandra ne manquait pas de critiquer cruellement. Elle avait des petits seins. Et ses cheveux trop courts lui donnaient un air de garçon manqué. En se surprenant dans le reflet d'un miroir, elle se rassura. Son bronzage la rendait attirante mais timide et nue, les mains croisées sur le pubis, elle avait l'air d'une escort-girl inexpérimentée. L'inconnue se leva, se dirigea vers Juliette en la fixant du regard. Arrivée près d'elle, brusquement elle la gifla violemment. Juliette recula protégeant son visage rougi de ses deux mains. - Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait. - Non, mais c'est juste pour te montrer qui commande, ici, comprends-tu ? - Oui. - As-tu retiré ton plug anal ? - Oui - Parfait, prends celui-ci et enfonce le profondément dans ton cul, mais à sec, sans préparation. - Mais, c'est impossible. Elle leva la main faisant mine de la gifler à nouveau. - Oui, oui ne vous énervez pas. Elle s'accroupit et fit pénétrer le gode doucement, c'était très douloureux, pourtant, l'inconnue n'avait pas choisi un gros. Il avait un bout évasé, de façon, à ce qu'il puisse pénétrer complètement et profondément, tout en restant fixé en elle. - OK viens t'asseoir près de moi. - Ne t'inquiètes pas, tu vas t'habituer, chaque fois que tu viendras me voir, je veux que tu le portes en toi pour t'élargir. Il faudra que tu apprennes à marcher avec sans te faire remarquer, tu verras, tu t'y feras très vite. - Maintenant, allonge-toi sur le ventre sur le canapé. Curieusement, la voix de l'inconnue était devenue plus chaleureuse, presque amicale. Elle massa les fesses de Juliette avec application, en faisant glisser ses doigts sur les lèvres intimes et l’anus depuis plusieurs minutes quand elle s'arrêta, ôta le plug anal et se saisit d'une petite seringue à bout arrondi remplie d'huile. Elle présenta le bout du tube sur l’anus et appuya, la seringue entra de trois ou quatre centimètres. Juliette releva sa tête surprise, un pli entre les deux yeux et reposa sa tête. L'inconnue vida la moitié de l'huile dans le rectum déjà dilaté. – Ça va t’aider, et dis-moi si je te fais mal; elle fit un petit geste de la main en guise d’approbation. L'inconnue enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Juliette n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche; elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de de l'inconnue conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Juliette se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvement du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. L'inconnue le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Juliette s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé. Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, L'étrangère devina qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes leurs forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle pensait fort à sa Maîtresse qui lui reprocherait. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. Juliette avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus; la chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. L'inconnue admirait Juliette qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et en passa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avec une nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Juliette se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrement le sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. Juliette avait l’anus bien dilaté et l'inconnue écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière dorée du plafonnier dévoilant la nudité des deux jeunes femmes. Le corps de Juliette réclamait toujours davantage; le devinant, l'inconnue ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors Juliette, détendue, se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant; la décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. L'inconnue sentit la jouissance envahir Juliette par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Juliette desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors l'inconnue retira très lentement son poignet. Juliette était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse et détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. - Je suis donc anale ... soupira-t-elle. - En doutais-tu ? lui répondit l'inconnue. - Vous reverrais-je bientôt ? demanda Juliette. - Certainement, ma chérie. Mais n'oublie pas le plug anal, tu le porteras désormais en permanence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/06/20
Un air doux remplit sa chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spacieuse, blanche, pour seuls meubles, en bois naturel, une commode ronde et une simple coiffeuse avec deux miroirs. Un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. La nuit est magnifique. Elle est au même diapason de son attente. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. Le désir comme tous les sens s'éveillent. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inétanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Elle roulèrent sans un mot sur le sol carrelé de la salle de bain. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant et en se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un combat furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand ton amant commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à un anneau au plafond, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le sifflement des lanières en cuir d'un martinet. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son amante continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Charlotte s'abandonna. Charlotte avait accepté secrètement non sans abnégation de se soumettre définitivement à Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 14/06/20
Des courbes féminines ondulaient langoureusement sous la caresse ardente d'une main de femme qui semblait couler entre les épaules nues, doucement, pour s'attarder dans le creux des reins et remonter lentement sur les dunes soyeuses des fesses. Les doigts se posaient sur l'arrondi délicat, timides un instant, puis suivirent le sillon étroit et intime jusqu'à disparaître entre le haut des cuisses. Bientôt, les seins furent prisés. La maîtresse des lieux avait accepté la requête de sa soumise favorite, lui ouvrir son lit pour un soir. L'illusion de la liberté à celle qui devait s'abandonner toujours au premier mot et qui avait perdu le droit de se dérober sauf dans la solitude de ses nuits. Elle devait savoir ce qu'il y avait au-delà des cris et des larmes, des supplices et des outrages. Le bonheur dans l'abnégation. Des plaisirs inavouables. Les corps amoureux se reflétaient dans le somptueux miroir de la de la chambre parfumée du manoir. Autrefois capitale du royaume d'Écosse, place forte disputée au XIVème siècle, entre les anglais et les Écossais, la nature a bâti, au pied des Monts Grampians, un gigantesque cirque de près de trois cents mètres de diamètre bordé par une paroi rocheuse, comme tranchée dans le massif, atteignant par endroits la hauteur de quatre cents mètres. La passe menant à ces paysages, baptisée la vallée magique n'est large que d'une vingtaine de mètres. Depuis la nuit des temps, ce fier caprice de la nature appartient à la famille O'Laren qui a édifié là, vers la fin du XVIIIème siècle, un château majestueux et inquiétant, au milieu d'une forêt assez dense. Les O'Laren devaient leur immense richesse à l'élevage bovin, à la culture des céréales et à l'exploitation, tout à fait de mise à l'époque, des miséreux agriculteurs du comté. À l'aube du XXème siècle, les descendants du clan s'étaient contentés de cette fortune amassée durant des décennies. Mais, aucune mine d'or n'étant inépuisable, après la seconde Guerre mondiale, à deux doigts de la ruine, Robert O'Laren avait eu l'idée de reconvertir son château en prison dorée pour jeunes gens délinquants, où les les plus grandes familles britanniques pouvaient cacher le fruit de leur honte pour un loyer annuel très substantiel, prix justifié de leur tranquillité. Personne ne rendait jamais visite aux pensionnaires. À la mort de Robert, veuf depuis six ans, Sean O'Laren, son fils unique et également ultime représentant de la lignée, continua l'entreprise familiale en la modifiant partiellement: le centre devint un havre de paix pour les victimes du stress contemporain. En 2010, après un long séjour aux USA, la dernière des O'Laren ajouta à son château, la vocation de clinique sexuelle. Comme certains sexologues américains, elle se proposait d'épanouir la libido de ses patients ou de guérir les déficients, en se gardant bien de préciser sa dévorante passion pour l'univers du BDSM. Rapidement, elle était devenue une dominatrice célèbre et réputée pour le raffinement des traitements qu'elle réservait aux esclaves venus la rencontrer depuis l'autre bout du monde. Ka-Sandra était la figure emblématique du sadomasochisme. Sans être lesbienne, elle avait une préférence marquée pour les femmes, surtout les plus jeunes, qu'elle pouvait modeler à sa guise, au cours d'un long et éprouvant apprentissage. Les plus douées apprenaient à se muer rapidement en chiennes soumises et dociles capables de supporter les pires tortures et humiliations, enchaînées la nuit, nues dans des cellules, et subissant le jour des séances de flagellation ou de supplices sexuels. Parmi ses favorites, Juliette était devenue une esclave parfaite. Elle rêvait d'aller au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Ka-Sandra. Sa frange brune lui barrant le front la rajeunissait et conférait à son visage un air juvénile et timide. En réalité, c'était une jeune fille masochiste mais fière avec un corps de femme, ravalée au rang d'objet muet, et servile. Le carillon de la vieille pendule sonne minuit. La nuit est noire, longue, interminable. La dernière des O'Laren baisse les yeux et contemple le feu dans la cheminée. Deux énormes bûches se consument doucement et dispensent une chaleur qui emplit la pièce. Dans le vaste salon décoré somptueusement trônent sur les murs des tableaux d'ancêtres de la famille. Aux quatre coins du salon, de gigantesques chandeliers blancs projettent leurs ombres dorées sur les corps féminins dénudés crucifiés sur des croix de Saint-André. Au centre de la salle, sur un massif guéridon en chêne repose un impressionnant assortiment de martinets aux manches de cuir, de métal et d'ivoire aux lanières tressées, plombées, garnies de pointes, ainsi qu'une collection exhaustive de vibromasseurs et autres olisbos. Ka-Sandra est assise dans un confortable fauteuil en cuir et contemple Juliette. Les flammes des longues bougies tremblaient sur l'or des pierres centenaires en faisant surgir des ombres sinueuses et menaçantes. Les invités semblaient fascinés par la noblesse et la prédestination évidente de ce lieu. Le salon paraissait avoir été conçu depuis la nuit des temps pour la souffrance et le désir, pour les rites les plus secrets et autres cérémonies sataniques. Ils étaient tous masqués. Ils tirèrent au sort la victime qui allait être suppliciée. Quand on la libéra enfin de la croix, aux premières heures de la nuit, frigorifiée et à demi endormie, Juliette, glissant dans les bras d'une femme vêtue d'une cape et d'un large masque, eut le temps, avant que tout eût tourné autour d'elle, d'entendre la voix cruelle de Ka-Sandra briser le silence régnant dans l'assemblée des couples venus assister à son dressage, prononcer froidement la sentence: - Qu'on l'harnache fermement; quand elle aura été fouettée, elle sera à vous. Elle sentit qu'on la tirait en avant, et marcha. Le contact de ses pieds nus qui se glaçaient sur le sol de pierre finit par la réveiller. La Maîtresse des lieux, entièrement vêtue de cuir, traversa la salle en la tirant par une laisse puis monta sur une estrade surmontée d’un majestueux fauteuil. Là, elle la fit s’asseoir à ses pieds sur le sol, s’assit à son tour et fit signe à l’assemblée de reprendre les festivités. Il devait bien avoir une vingtaine d’invités, habillés en tenue de soirée, regroupés autour d'un grand lit en fer forgé noir, érigé en autel au centre de la salle. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et annelée afin qu'elle fut prête. La Maîtresse des lieux prit grand soin, rituellement de lui renverser les jambes pour qu'elle pût la voir en détail. Sur son ventre nu, le monogramme affichait son appartenance de soumission. Intégralement rasée, lisse, offerte, ouverte à ses désirs ou à ceux des inconnus à qui elle la destinait, ses grandes lèvres portaient deux anneaux d'or. Une jeune soumise nue, à la tête rasée, déploya à ses pieds un harnais en cuir noir, faisant luire l'acier des anneaux qui maintenaient les sangles entre elles; elle se glissa derrière elle et entoura le buste des bras pour le comprimer sur la poitrine de Juliette. Elle cercla chaque sein par les plus gros anneaux; ensuite, elle fixa une première boucle sur la nuque, vérifia le centrage des seins dans leur bonnet métallique et attacha fermement la seconde sur les reins. Il ne lui resta plus qu'à se baisser, à passer les doigts entre ses cuisses et à saisir la dernière sangle qui pendait à l'avant; elle la fit alors venir vers elle pour la remonter entre les fesses jusqu’à la boucle fixée sur l’anneau dorsal; la sangle se plaça ainsi d'elle-même dans l'axe du sexe, et le cuir, écartant les chairs, creusa un sillon sombre entre les grandes lèvres. On glissa profondément entre ses reins un rosebud anal afin de rendre cette voie plus commode. Jamais son sexe ne fut autant mis en valeur; la sangle verticale, qui écartait douloureusement ses chairs intimes, accentuait la ligne de ses grandes lèvres, de sorte que l’ensemble de la vulve semblait avoir doublé de volume tant elle était comprimée; elle demeura interdite devant l’image que lui renvoyait le miroir. Jamais elle n'accueillit avec tant de joie, les bracelets qui joignaient ses poignets et le collier trop serré à son cou, annonçant son supplice. Sans qu'on l'interrogeât, on entendit des gémissements autour de l'autel, où maintenant des corps s'entremêlaient. Une grande femme brune, aux seins fermes, à peine dissimulés sous un chemisier transparent, chaussée de talons hauts, aux jambes interminables, galbées dans des bas à couture noirs, s'offrait à trois hommes qui la prenaient, allant et venant, dans les trois voies qui leur étaient offertes, pour finalement se répandre dans sa bouche. Plus loin, l'esclave à la tête rasée, les cuisses renversées, gémissait sous les caresses fougueuses d'une invitée déchaînée. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante blonde aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa robe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la robe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaître l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. Un cercle se forma bientôt autour de l'alcôve, avec autant de verges tendues que de participants, n’attendant plus que sa langue et sa bouche pour les enjôler; elle voletait de l’un à l’autre, au gré de leur ardeur; le premier à se libérer maintint fortement sa tête, jusqu’à que la source ne fut tarie; elle avala la précieuse semence qui inondait sa gorge; l’un après l’autre se délivrèrent; le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; l'un des invités se coucha sur le dos et la fit l’allonger sur lui, il la bloqua aux épaules et la pénétra en la forçant à se cambrer. Pendant qu’il la prenait, un autre s’intéressa à son orifice le plus étroit et y introduisit alors un doigt; approchant sa virilité de ses reins offerts, il la sodomisa brutalement avant de se retirer libéré; un autre, stimulé par la facilité à laquelle elle se prêtait à cette double pénétration, prit rapidement la place et éjacula en longues saccades; ils furent trois à choisir cette voie exiguë, à mêler leur foutre dans les entrailles de la jeune femme masquée qui n'était plus qu'un réceptacle béant. Du plafond pendaient des cordes. Le seul objet qui fût au plafond, outre le lustre à la même hauteur que la croix était un gros anneau brillant, où passait une longue chaîne d'acier. On attacha Juliette par ses poignets, debout les bras écartés, face à l'assemblée, offrant son corps nu, au reflet d'or des flambeaux qui ornaient chaque angle de la cave. Ka-Sandra s'approcha, contempla les seins arrogants qui s'offraient à elle et étonnamment avec des gestes plein de délicatesse, dégrafa le harnais, après avoir passé la main sur le ventre, s'assura que son anus était forcé par l'épais rosebud. Un peu de rougeur monta au visage de la jeune femme, tandis qu'une douce chaleur envahissait son intimité. Les yeux de Juliette regardaient la croix, mais ne virent pas la jeune esclave qui retirait un carré du tapis, libérant un miroir dans lequel étaient creusées, à une distance convenable, de chaque coté, deux encoches en forme de pied. La Maîtresse des lieux attira Juliette au dessus du large miroir que rien n'illuminait. Alors du plafond descendirent les deux cordes sur lesquelles étaient reliées deux bracelets en cuir. Ka-Sandra en fixa un à chaque poignet de Juliette et les cordes s'élevèrent, entraînant les mains de la jeune femme anxieuse; ses bras formaient un angle ouvert au dessus de ses épaules; les longes s'arrêtèrent de monter, une lueur douce et dorée s'éleva du miroir, illuminant les cuisses de la soumise; ainsi exhibée, face à l'assistance; l'ordre pour elle, était de se montrer obéissante tout au long de la soirée. Ka-Sandra examina longuement les seins insolents et posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême. Bientôt une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons. Cuisses serrées, Juliette tordait doucement son bas-ventre que gagnait la jouissance, Ka-Sandra suivait, penchée sur le miroir, la danse voluptueuse de la croupe soumise. De profonds soupirs s'échappaient de ses lèvres; elle comprit que loin de vouloir l'épargner, on échauffait son corps pour la battre ensuite. Elle regarda son bourreau, mais déjà le visage s'était revêtu d'un masque impassible et les lanières en cuir effleuraient ses seins frémissants; on éloigna ses chevilles pour que ses pieds se placent dans les encoches du miroir au sol; ainsi écartelée, Juliette se tint aux cordes tendues. Alors sous l'excitation, elle ne se posséda plus; ses cuisses frémirent, son ventre se tendit, se recula et les contractions nerveuses, ouvrirent sa vulve au dessus du miroir. Juliette râla de jouissance; dans un sursaut, elle referma ses cuisses, mais Ka-Sandra la saisit et la remit dans les encoches. Elle s'abandonna et ne refusa pas le spasme qui montait en elle. On emprisonna fermement ses chevilles dans deux bracelets scellés au sol pour tenir ses jambes immobiles. De nouveau, Ka-Sandra levait le bras, une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Soudain, Ka-Sandra frappa de bas en haut les globes, qui musclés et durs, frémirent à peine et parfois, sous un coup de coté, ils se choquaient entre eux. Puis on la cingla en tout sens de façon à l'entendre hurler et au plus vite. L'orgueil qu'elle mettait à résister ne dura pas longtemps; on l'entendit même supplier qu'on la détachât, qu'on arrêtât juste un seul instant; c'était comme une caresse de feu qui irradiait sa chair, la faisait frissonner tandis que des stries rougeâtres apparaissaient. Elle se tordait avec une telle frénésie pour échapper aux morsures des lanières qu'elle tournoyait presque sur elle même, les bracelets enfermant ses chevilles devenant lâches; tout comme un pantin, elle s'agitait dans ses entraves; son ventre se tendait, son sexe contorsionné s'ouvrait, se fermait; son reflet dans le miroir attirait le regard lubrique des invités. Alors la maîtresse des lieux la frappa encore plus fort et dès cet instant, les coups ne s'égarèrent plus, sinon délibérément. Une chaleur intense inonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La Maîtresse de Juliette, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que la soumise avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Les invités l'observaient attentivement et commentaient chaque fois que la main qui la tenait, la fouillait, revenait, de plus en plus profondément, à la fois dans son ventre et dans ses reins qui s'enflammèrent. Le silence tomba; seuls s'élevaient de l'assemblée, les soupirs profonds de la suppliciée, et les gémissements des femmes masquées se donnant aux hommes. On la détacha pour la conduire sur le lit en fer forgé qui trônait en autel au centre de la salle. La maîtresse des lieux fit alors venir un esclave mâle endurant et bien bâti, dont elle s'était assurée par une longue privation à toute satisfaction, de sa capacité à se raidir, avant d'être forcé à répandre son foutre là où elle exigerait qu'il le fut, avec la préférence qu'elle lui connaissait à toujours choisir l'orifice le plus étroit, commun aux hommes. Elle lui ordonna de rejoindre Juliette. Elle trouva un coussin, y appuyait ses mains les bras tendus, les reins offerts. Alors, avec une angoisse folle, elle sentit derrière elle, un autre homme qui quitta l'assemblée pour rejoindre l'estrade. En quelques secondes, il lui lia les mains derrière le dos. Nue et écartelée, son sexe et ses intimités béants s'offraient à la vue des deux autres dont elle sentait le souffle chaud frôler son dos; elle voulut crier, mais la peur la paralysait. L'invité lui malaxait les seins, pressant les pointes avec force; des doigts s'infiltrèrent entre ses fesses, forcèrent l'étroit pertuis de ses entrailles; le sexe de l'esclave, nu et harnaché, était encagé dans une poche faite de lanières cloutées. Un trouble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance à la fois la saisit. Cherchant le regard de l'invité, mais celui-ci, les yeux fixés sur l'anus, ne relevait pas les paupières jusqu'au visage de Juliette; il força brusquement ses reins avec son doigt en la pénétrant avec violence; surprise par la douleur, elle tenta d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle; elle se cambra de toutes ses forces; le doigt se retira aussi brutalement qu'il était entré et vint se promener sur ses lèvres, qui furent écartées et ouvertes pour que sa bouche fût imprégnée du goût âcre de sa cavité. Obéissant à la maîtresse des lieux, l'esclave mâle ôta le rosebud anal qui dilatait déjà l'anneau de chair de Juliette pour le substituer par de plus épais afin de l'élargir davantage; un sourd gémissement marqua l'écartèlement de l'étroite voie, souillée par un braquement menaçant et oblong; fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, elle râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendit la chair, tandis que la main de l'homme appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante et chaude, distendue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Mais le gode saillant était énorme et noueux, zébré de veines saillantes; l'homme poussa avec force, avec un intense bruit de succion, tandis que les sphincters s'ouvraient et se fermaient aspirant l'olisbos sous les regards lubriques des invités; sa croupe s'infléchit, l'anus résista un peu tandis que Juliette sentait une souffrance sourde monter dans ses reins, puis la voie céda; il lui sembla que ses muscles se déchiraient, que son cul s'emplissait totalement; la bouche ouverte, un râle s'arrêta au fond de sa gorge, les yeux hagards, elle demeura tendue, haletante, puis il y eut un cri, suivi d'un sursaut de mouvements convulsifs, le gode énorme fut aspiré. Elle s'affaissa sur le coté, les doigts crispés sur le matelas. Pour la maîtresse des lieux, le jeu avait assez duré; elle ordonna à l'esclave mâle d'ôter la cage de cuir qui emprisonnait son sexe; libéré, le membre monstrueux se tendit aussitôt; non sans impatience, il lâcha le factice. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent en demi-cercle, autour du lit érigé en autel, pour contempler le spectacle. Le gland affleura, puis le membre tout entier s'enfonça, et l'étalon sodomisa Juliette. Un bruissement gras s'éleva, silencieuse, elle se laissa enculer et nul ne songea dans l'assemblée à faire cesser son sacrifice; il se retint une dizaine de minutes avant de se libérer en longues saccades dans les entrailles de la suppliciée; l'homme qui les avait rejoint ne tarda pas à le remplacer; il la plaqua sur le dos et écarta ses reins afin qu'un autre puisse s'introduire simultanément en elle, glissant dans le sperme. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de la gaine de ses reins. Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Ka-Sandra comme jamais sa Maîtresse ne l'avait fait gémir, crié sous les membres des invités, comme jamais elle avait crié. Elle devait être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle vénérait Ka-Sandra. Elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes, qu'elle devait recevoir par tous les orifices prévus par la nature, sans jamais protester ni trahir un quelconque sentiment, comme un objet muet. Lorsque tous les invités furent repus, on la conduisit dans sa cellule et on l’étendit sur un lit de fer. Viciée de sperme et de sueur, le corps lacéré par le fouet, on lui donna un bain, et elle s'endormit. Hommage à Ka-Sandra, la Maîtresse de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/08/20
Ennia partit deux jours après notre dernière étreinte. J’avais passé l’après-midi en cours et elle n’était plus là à mon retour. Maîtresse Caroline m’avait accueilli sur un ton très dur. -Ma pute, maintenant il n’y a plus rien pour te distraire. Tu n’as qu’un seul but, une seule personne sur qui concentrer toute ton attention : ta Maîtresse. Moi ! J’ai l’intention de faire entrer ton dressage dans une nouvelle phase. Mais avant, je vais devoir m’absenter quelques jours, je dois rejoindre ma famille. Je vais donc te confier à Maîtresse Chloé. Elle a toute ma confiance et pourra disposer de toi à sa guise, pour tout ce dont elle a envie. J’attends de toi que tu la serves comme si c’était moi. Je pars demain. A ton retour de cours, ta gardienne sera là. Ne me déçois pas petite salope, sinon je n’hésiterai pas à me débarrasser de toi. Définitivement ! Maîtresse avait raison. Désormais, Ennia ne devait plus occuper mes pensées. Seulement je n’y arrivais pas. Elle m’avait marqué dans ma chair, et je souffrais d’un manque intense, physique. Une douleur lancinante et permanente. Pourtant je devais oublier mon amour et me concentrer sur mon devoir : servir Maîtresse Caroline, de mon mieux. Tendre vers la perfection, du moins celle qu’elle attendait de moi. La servir, lui obéir, aveuglément. Elle tenait mon destin entre ses mains, au propre comme au figuré. La perspective de ces quelques jours au service de Maîtresse Chloé me réjouissait. Maîtresse Chloé m’attirait beaucoup. J’aimais ce qu’elle dégageait. Une puissante sensualité alliée à une certaine tendresse. Mais en même temps, elle avait cette classe naturelle, hautaine, et un regard qui pouvait se faire si dur que nul, surtout pas moi, ne désirait alors discuter ses désirs et encore moins ses ordres. Je la croyais moins dure que Maîtresse Caroline. Mais comme je l’avais dit, elle n’avait jamais eu l’occasion de se « révéler » vraiment en tant que Dominatrice. J’étais impatient, excité, et aussi un peu effrayé. Une Maîtresse ne réagit jamais comme le soumis s’y attend. C’est ce qui fait sa force. J’appréhendais donc un peu de me retrouver aux ordres de Maîtresse Chloé. Certes la gestion de l’appartement, de la cuisine, des courses, du ménage… tout cela était maintenant bien rodé et Maîtresse Chloé n’aurait pas à s’en soucier. J’étais devenu un expert, un parfait majordome, enfin presque. Plutôt une parfaite gouvernante. Doublé d’une petite pute, une chienne en chaleur assoiffée de sexe et de soumission. Si je faisais le compte de ma vie, j’étais heureux. J’avais atteint, aux pieds et entre les mains de Maîtresse Caroline, une certaine plénitude. Le lendemain, j’assurais mes cours normalement. Avec l’impatience difficilement dissimulée de retrouver Maîtresse Chloé à mon retour à l’appartement. Je n’avais pas sa classe en cours cet après-midi là, aussi je n’avais aucune idée de ce qu’elle me préparait. Je terminais vers 18h, après un cours particulièrement intéressant sur l’équilibre des opinions dans le traitement de certaines informations. Déséquilibre devrais-je plutôt dire. A 18h10 je sonnais à la porte, prêt à me mettre au service de ma gardienne, Maîtresse Chloé, pour quelques jours. Sa voix m’accueillit dès l’entrée : -A poil sale pute ! Tu enfiles le collier, les bracelets et la cagoule que je t’ai préparés sur le fauteuil. Puis tu viens au salon ! Dépêche. Je t’attends depuis une heure et j’ai horreur d’attendre. Sa voix était dure. Je ne connaissais pas cette autorité, presque violente, chez Maîtresse Chloé. Je me dépêchais de lui obéir et de la rejoindre. -Relève toi ! Et viens de mettre en place pour que je t’attache. Nous allons vraiment faire connaissance. Et je ne crois pas que tu vas vraiment aimer. Plus vite la chienne… j’ai des fourmis dans les mains… ça me démange de t’échauffer le cul !!! Maîtresse Chloé m’immobilisa rapidement. Puis elle me mis un bâillon-boule, avant de me libérer de ma cage. -J’aime un soumis qui bande dur… si tu étais à moi, plutôt que de te mettre en cage, je te menotterais pour que tu ne puisses pas te toucher. Je te contrôlerais autrement mais tu banderais le plus souvent possible. Par contre, tu ne jouirais pas très souvent, crois-moi. Pas plus qu’avec ta Maîtresse actuelle. Mais au moins tu me ferais l’honneur d’être bien dur pour moi, pour me montrer à quel point je t’inspire le désir. Et puis…. torturer une queue bandée, c’est tellement plus jouissif. Tu vois, c’est la première fois que tu es à moi toute seule. Et pour plusieurs jours. Je vais commencer par marquer mon territoire. Par te marquer. Tu peux hurler tant que tu veux, je ne suis pas du genre à m’émouvoir de la douleur d’une pute attachée. Ton corps est à moi, et tu vas bien le sentir ! Maîtresse Chloé avait disposé sur le canapé tous les instruments dont disposait Maîtresse Caroline. Un martinet court, un autre avec des lanières plus longues, une cravache d’équitation et un paddle en cuir noir. Elle vînt se placer face à moi et m’enlaça… -Avant de t’échauffer, je vais te chauffer un peu… je te veux excité à mort ma pute. Tu es à moi, mon jouet sexuel que je peux exciter et torturer à ma guise… Hmmmm j’adore ça !!!! Ma pute à moi, ma salope ! Elle se colla contre moi, et la chaleur, la douceur de sa peau me fit bander immédiatement. Elle joua longuement de ses ongles sur mes tétons ou sur ma hampe et mon gland. Maîtresse Chloé était d’une sensualité animale, brute, et surtout communicative. Sa langue et ses griffures me rendaient fou de désir, mes sens étaient poussés à leur maximum. Je haletai et gémissai, sa chienne en chaleur qui réclamait sa dose de plaisir. Maîtresse Chloé se détacha de moi pour saisir le martinet. -Je crois que t’es à point là… moi aussi, je suis trempée. Mais ce n’est rien. Tu vas voir, après la correction que je vais te mettre, je vais couler comme une fontaine. Je t’es déjà dit que j’étais une dominatrice sadique en fait ? Elle ponctua sa phrase par une série de coups rapides, secs, durs. Je ruai et criai dans mon bâillon. Elle n’épargna aucune partie de mon corps. Torse, dos, cuisses, fesses, queue…. Elle prit un malin plaisir, entre les séries, à masturber lentement ma queue. Elle me ramena chaque fois au bord de la jouissance, avant de passer à la suite. La séance dura plus de 30 minutes. Le martinet court, puis le long, le paddle et enfin la cravache avec laquelle elle s’acharna sur mes fesses. Je hurlai de douleur. Mes reins devaient se zébrer de rouge sous la violence de ses coups. J’avais arrêté de compter depuis longtemps, incapable d’encaisser la douleur sans broncher. Maîtresse Chloé avait voulu me briser, pour sceller son emprise. Elle avait réussi. Je pendais au bout de mes chaînes, retenu par mes poignets. Mon corps, et particulièrement mon cul irradiait de douleur. Maîtresse Chloé vînt se planter face à moi. Elle me retira mon bâillon puis releva ma tête et me força à la regarder. J’avais les yeux pleins de larmes. Elle se masturbait doucement, ou plutôt recueillait sa liqueur abondante. Elle avait raison. M’infliger cette correction l’avait excitée au plus haut point. Elle essuya ses doigts sur ma bouche, mon nez : -Sens moi ma pute, lèche et goûte moi ! Mon miel va te redonner de la force tu vas voir. Maintenant tu sais ce dont je suis capable. Et je crois même que je peux être encore plus dure. J’ai adoré te faire souffrir. Fais attention de ne pas m’en donner trop souvent l’occasion. Autrement dit, je veux ton obéissance totale. Sinon je te punis. Et j’aime vraiment ça. Hmmm ma pute à moi, ma salope, ma chose ! Maîtresse Chloé m’enlaça et m’embrassa longuement, profondément. Ses ongles enfoncés dans ma tige qu’elle masturbait très lentement, mais douloureusement. Je rebandai presque instantanément. La douleur n’avait pas réussi à venir à bout de mon excitation, de mon désir de chienne. J’avais besoin de jouir. Mon corps ne pensait, ne vivait que pour cela. L’assouvissement de mon besoin sexuel. J’aimais cette dépendance, plus forte, de plus en plus forte à mesure des semaines entre les mains de mes Maîtresses. J’étais frustré en permanence, sauf les rares fois où Maîtresse Caroline m’autorisait à jouir, à jouir vraiment. Sinon, par hygiène, elle avait recours à la traite, pour me vidanger disait-elle, sans plaisir. Elle me masturbait, tout en me doigtant pour stimuler ma prostate. Et elle arrêtait ses caresses quand j’explosais. Mon sperme coulait, mais sans que j’atteigne vraiment la jouissance. Je pleurais de frustration à chaque fois, en léchant mon foutre recueilli par les doigts de ma Maîtresse. Jouir m’obsédait. J’avais toujours été accro au sexe, au cul, au porno. Mon addiction n’avait fait que s’accroître, de conserve avec l’emprise de Maîtresse Caroline. Mon plaisir ne m’appartenait plus depuis un moment. Il était entre les mains de Maîtresse Caroline, qui en disposait désormais à sa guise. Pour trois jours, Maîtresse Chloé en était la propriétaire. Et elle ne comptait pas m’en faire cadeau. J’allais devoir mériter ma jouissance. -Allez mon esclave, va faire couler un bain pour ta Maîtresse ! Ensuite tu prépareras mon repas ! Hmmmm la soirée va être délicieuse. Enfin pour moi. Pour toi, elle risque d’être un peu plus dure.
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Par : le 02/09/20
Suite à cette séance je dormis aux pieds du lit de mes Déesses. Le réveil était programmé sur 6h. Après avoir préparé leur petit-déjeuner, je dus les réveiller chacune à leur tour en leur prodiguant un long cunnilingus. Maîtresse Christelle, prétextant que le matin était la meilleure heure pour faire du sport, entreprit de me chauffer au martinet. Elle s’amusa à me rougir le cul pendant que je léchais Maîtresse Chloé. Puis je dus également la faire jouir avec ma langue. Je ne portais toujours pas ma cage de chasteté, selon le désir de Maîtresse Chloé. Ainsi, je bandais dur, comme toujours à la vue du corps de mes sublimes Déesses et surtout de leur miel qui agissait sur moi comme le plus puissant des aphrodisiaques. La veille, je n’avais pas joui. 6 jours déjà, sans jouissance. Mes Maîtresses n’avaient aucune idée de la douleur que l’abstinence, doublée d’une excitation quasi permanente, pouvait engendrer. Je ressentais une douleur sourde, permanente, lancinante, qui vous prend tout le bas du ventre. Rien, sans doute, comparé à la douleur d’un accouchement. Je me souviens avoir lu un article sur la douleur des contractions. Une douleur qu’aucun homme ne connaîtra jamais, et que sans doute peu seraient à même de supporter. Aussi ce que je ressentais n’était rien, même si cela occupait pour l’heure tout mon esprit. Je fis jouir mes Maîtresses plusieurs fois, uniquement avec ma langue. Pendant que Maîtresse Christelle occupait la salle de bains, Maîtresse Caroline me fit m’agenouiller aux pieds du lit, face à elle. Cuisses ouvertes, mains dans le dos, regard baissé… position de présentation que j’adoptais depuis un certain temps mécaniquement, sans même y réfléchir. Maîtresse Caroline aimait à dire qu’elle m’éduquait comme un chien, qu’elle programmait mon cerveau d’esclave. Elle avait raison. Peu à peu j’avais acquis certains réflexes. Une routine finalement reposante. Nul besoin de réfléchir, juste obéir. Et c’est de cette routine, justement, dont Maîtresse Chloé voulait me parler…. -Petite chienne, il est temps de casser un peu nos habitudes. Cette fois tu vas servir en dehors de cet appartement. On va t’exposer !!! Tu vas voir, tu n’es pas au bout de tes surprises crois moi…. Allez, après moi tu passeras à la douche. Je t’ai préparé tes dessous. Tu vas avoir l’air d’une bonne salope, une bonne pute en chaleur. Par dessus, costard, comme d’habitude. N’oublies pas que tu as cours tout à l’heure. Maîtresse Chloé avait prononcé ces derniers mots sur un ton très ironique et je redoutais le pire. Jamais encore mes Maîtresses ne m’avaient exposé en dehors de l’appartement. Sauf une fois, dans ce garage au sous-sol froid, lorsque Maîtresse Caroline m’avait fait venir chercher à la gare par une de ses amies dominatrices. Ce fut la seule fois. Depuis, je servais toujours sur le terrain douillet et protecteur de son appartement, son univers qui était maintenant le mien. Etre exposé en dehors de ce cocon m’effrayait énormément. J’avais peur même si je faisais confiance à mes Maîtresses. 10h50, l’heure de gagner l’école. Sous mon costume noir, une tenue de pute, Maîtresse Chloé avait bien choisi : bas noirs à couture, corset porte jarretelles en latex, de couleur rose, plug… et dans un petit sac, une cagoule aveuglante également en latex, de même couleur ainsi que deux longs gants. Elle avait rajouté un gode-ceinture, de très bonne taille, ainsi que du lubrifiant, un collier de cuir lui aussi rose, une chaîne et deux cadenas. Mon esprit tournait à pleine régime. Pourquoi devais-je emmener tout cela à l’école ? Où allait-elle m’emmener après mes 2 heures de cours ? J’avais pour consigne, à 13h, de rester dans ma salle après le départ de mes élèves. J’appréhendais la suite. Maîtresse Chloé me rejoignit à 13h05, accompagnée par Christelle, dans sa tenue de secrétaire stricte, tailleur gris, chemisier blanc. C’était un uniforme qui lui allait merveilleusement bien et qui me faisait bander à chaque fois que je la croisais. -Ma salope, cet après-midi tu vas servir… Tu vas être réellement un esclave de plaisir. Tu vas prendre ton sac, avec tes jouets et me suivre. J’obéis, m’attendant à sortir de l’école pour me rendre dans un autre lieu. Mais Maîtresse Chloé se dirigea vers les toilettes des femmes. Elle m’y fit entrer discrètement, un sourire amusé sur son visage face à mon incompréhension totale. -Ma salope, entre là-dedans : me dit-elle, en me désignant les toilettes pour handicapés. -Déshabille toi, dépêche ! -Mais Maîtresse….! Une gifle me fit taire immédiatement. -Ta gueule, tu obéis, c’est tout. Je ne t’ai pas autorisé à parler que je sache ! Je m’exécutai rapidement. Maîtresse Chloé fit disparaître mon costume dans son sac puis elle m’enfila la cagoule, posa le collier sur mon cou et y fixa la chaîne, cadenassée à la fois à l’anneau de mon collier et à la tuyauterie des toilettes. -Voilà, tu ne vas pas te sauver comme ça… A genoux, regarde moi ! A partir de maintenant, et jusqu’à ce que l’on vienne te chercher, tu es à la disposition de quiconque pénètre dans ces toilettes. Tu obéis, sers, exécutes ! Tu lèches, suces, nettoies et surtout tu te tais ! Avec Christelle, nous avons prévenu un certain nombre de filles qu’un esclave sexuel serait à leur disposition, aujourd’hui. Tu n’imagines pas le nombre que cette nouvelle a excité ! Tu ne vas pas t’ennuyer à attendre la cliente je crois. Rassures toi ma petite salope qui bande déjà, Christelle a réussi à se procurer une clé. Tes utilisatrices n’auront qu’à se la passer entre-elles, ainsi pas de risque que tu sois découvert par hasard. Nous ne voulons pas de scandale, et nous tenons à ce que notre petite chienne personnelle reste à son poste de professeur…. Allez, je te laisse… Et attention, tu as intérêt à les satisfaire… Et qui sait, va savoir, tu auras peut-être d’autres surprises…. je sais que ces toilettes sont réservées aux femmes, mais… Je restai sans voix. Ainsi, elles me mettaient à la disposition des élèves, comme une salope qu’on emmène sur un chantier, pour qu’elle vide tous les ouvriers. Avant de sortir, Maîtresse Chloé avait disposé le gode-ceinture et le lubrifiant bien en évidence sur le lavabo. Et elle avait scotché une pancarte au dessus des toilettes : Pute à votre service. Abusez-en ! Elle me quitta, refermant à clé la porte derrière elle. Mon calvaire n’allait pas tarder à commencer. Je perdis rapidement la notion du temps. Ma première « cliente » arriva seulement quelques minutes après le départ de Maîtresse Chloé. Impossible de deviner qui était entré dans ces toilettes. Impossible de reconnaître sa voix. La cagoule déformait les sons et me privait de ma vue. -Wouahouh….. putain mais c’est dingue ! Elle avait murmuré et semblait ne pas croire ce qu’elle voyait. Elle s’approcha de moi, toujours à genoux, dans ma posture de présentation, cuisses ouvertes, mains derrière le dos, queue bien bandée. Maîtresse Chloé m’avait posé un cockring très serré, pour que je sois apte à bien satisfaire une cliente, selon ses propres mots, si l’une d’entre-elles avait envie d’une queue. Ou simplement de me travailler un peu. Toujours en murmurant, ma visiteuse m’ordonna de me relever. Ensuite, elle tourna autour de moi, laissant ses mains parcourir mon corps. Elle n’en revenait pas. -Et si je t’ordonne quelque chose, tu le fais ? Tu le fais vraiment ? -Oui Mademoiselle ! -Voyons voir…. dos contre le mur, branle-toi, très lentement ! Je m’exécutai pendant que je l’entendait se déshabiller. Je savais que je n’avais pas le droit de jouir, sauf ordre express d’une cliente. Elle se rapprocha lentement et, toujours en murmurant, m’ordonna de me mettre à genoux. -Lèche moi, fais moi jouir avec ta langue ! Elle m’offrit mon premier orgasme de cette journée de travail à la chaîne. Les sexes juteux s’enchaînèrent durant deux heures. Peu de ces jeunes femmes osaient ordonner autre chose que de les faire jouir avec ma langue. L’une m’avait même sucé, mais sans me permettre d’atteindre la jouissance. Ma queue me faisait terriblement souffrir. En effet, elle était gonflée à bloc, ultra sensible. Une autre s’était enhardie à me donner une fessée, et à jouer avec le plug qui remplissait mon cul. Aucune n’avait encore utilisé le gode-ceinture. J’étais surtout une langue obéissante, et mon visage avec ma cagoule de latex rose, était maculé de mouille. Dans l’ensemble elles avaient été plus surprises que vraiment perverses, mais je savais que cela ne durerait pas. A 15h, la sonnerie de fin de cours retentit. 15 minutes de pause. J’entends des voix, plusieurs, qui résonnent dans l’espace toilette réservé aux Dames. J’entends la serrure jouer, et plusieurs personnes entrer. Rires, commentaires, surprise… -On peut vraiment lui faire ce que l’on veut ? Lui donner des ordres ? -Essaye, tu verras… -Tiens, regarde, il y a une cravache, J’ai toujours eu envie de tester sur mon ex…. il l’aurait bien mérité. Soph, tiens-le par la queue, qu’il ne puisse pas bouger. Debout, mains dans le dos, enchaîné par le cou à la tuyauterie, aveuglé, je ne vois pas comment je pourrais fuir. On me retourne contre le mur, cul offert. Une main saisie la base de ma queue, et me maintient fermement. -Chuttt… ne bouge pas petite chienne… Ma copine va donner sa première fessée, et à la cravache en plus… j’espère que tu vas aimer! Avec une main inexpérimentée, il n’y a que deux possibilités : soit elle hésite et caresse, soit elle ne maîtrise pas sa force et fait mal, très mal. Cette Sophie, que je ne pensais pas avoir comme élève, appartenait à la deuxième catégorie. Grisée par la situation et par la présence de ses amies qui l’encourageaient, elle m’asséna une dizaines de coups, rapides, secs, forts. Je ruai et tentai de maîtriser mes cris de douleurs, avec plus ou moins de succès. -Ta gueule… tu veux qu’on se fasse choper ou quoi ? Vas-y, encore quelque uns, pour qu’il apprenne à la fermer. Et puis moi j’aime bien les marques que ça laisse… ça m’excite. Tu vas bientôt goûter ma chatte, esclave, je coule comme une fontaine ! Je n’avais pas reconnu la voix de celle qui me tenait maintenant par les couilles. Mais visiblement, elle avait un peu d’expérience en matière de domination, ou alors elle était faite pour cela. -A moi maintenant… il y a un truc que j’ai envie de faire depuis que j’ai vu son petit cul. Je meurs d’envie de le baiser. De l’enculer bien à fond. Céline, passe moi le gode-ceinture s’il te plait. Et le lubrifiant ! Céline. Si je ne me trompais pas, elle suivait mes cours, en deuxième année. Petite, menue, plutôt jolie avec un regard qui ne laissait pas indifférent. Si elle était là, ses deux amies, Sophie et celle qui me tenait fermement, devaient aussi être parmi mes élèves. Je n’avais qu’une hantise… qu’elles me reconnaissent. Pour l’instant, aucune n’avait eu l’idée de retirer ma cagoule. Peut-être que Maîtresses Chloé et Christelle les avaient briefées. Je sentis des mains écarter mes fesses, une autre retira le plug… -Hmmm regarde, j’hallucine, son cul reste bien ouvert ! Vas-y, doigte-le bien et remplit le de gel, je vais le défoncer ! Éclats de rire, trois doigts qui m’ouvrent. Je sens le gel froid qui coule. Ensuite, elles me remplissent directement en introduisant l’embout du flacon. Puis le gland qui se pose sur ma rondelle. -Allez… ma petite pute, je suis ton mâle, tend ton cul vers moi ! Dis nous que tu as envie de te faire enculer… Allez ! -Oui Maîtresse, j’ai envie de me faire enculer. Baisez moi le cul Maîtresse s’il vous plaît ! Putain, c’est une vraie chienne ! je crois que je n’ai jamais été excitée comme ça ! Ses mains sur mes hanches, le gode-ceinture s’enfonce d’un coup, jusqu’à la garde. Je crie mais une main posée sur ma bouche étouffe mon hurlement. Ma cliente me baise bien à fond, sans ménagement. Ainsi, elle se retire presque entièrement puis replonge entre mes reins. La sodomie brutale dure plusieurs minutes avant qu’elle ne cède la place à Céline. -Ta nouvelle Maîtresse est plus petite. Vas y ma salope, plie les jambes pour bien te mettre à niveau, offre ton cul mieux que ça ! Toujours cette voix que je ne réussis pas à identifier. La meneuse du groupe. C’est elle qui décide. Céline est donc plus petite, je dois avoir raison : c’est bien l’élève à laquelle je pense. Un intense sentiment d’humiliation s’empare de moi, moi le professeur soumis, je suis devenu la pute de l’école. Je suis attaché dans les toilettes pour filles et une de mes élèves est en train de m’enculer. Céline le fait avec douceur. Je la sens coulisser en moi, ses mains me caressent le dos, les hanches pendant qu’elle rythme sa pénétration. Une main se pose sur ma queue et me branle doucement. Je sens le plaisir monter. Ensuite, je me tends vers le gode et la Maîtresse du groupe le remarque : -Hmmm regardez les filles, elle vient se baiser elle-même sur ton gode Céline. Regardez comme elle aime ça… une vraie chienne en chaleur !!! Nad, tu veux la baiser toi aussi ? Nad. Pour Nadia, sans aucun doute. Deuxième année elle aussi. Grande, brune, un peu forte. Assez effacée comme élève. -Non… par contre je meurs d’envie de me faire lécher la chatte… A genoux esclave ! Nouvel éclat de rire général. Nadia m’ordonne ne m’accroupir, dos au mur, et vient coller son sexe contre ma bouche. Elle m’abreuve de son miel, abondant, et jouit rapidement. La troisième participante prend aussitôt sa place, suivie par Sophie. -Moi, j’ai surtout envie de pisser ! Tu dois avoir soif, la lécheuse, non ? Ouvre bien grand, et avale ! Son jet m’inonde la bouche, et j’ai du mal à surmonter mon dégoût. Son urine coule sur mon visage, mon torse…. -Hmmmm j’espère que tu apprécies mon champagne. Allez, maintenant, fais moi jouir. Et dépêche toi, on a cours ! La porte se referme. Je pue la pisse et le cul. Je n’ai pas le temps de m’apitoyer, la serrure joue à nouveau et deux personnes pénètrent dans les toilettes. -Lave-le ! La voix est féminine et je crois la reconnaître, sans certitude. La main armée de lingettes nettoyantes, qui passe et repasse sur mon corps, mon visage cagoulé, qui s’attarde sur ma queue, entre mes fesses, sur ma rondelle laissée nue par l’absence du plug, je ne sais pas. Aucun mot n’est échangé. J’entends une fermeture éclair, quelques gémissements. Deux mains appuient sur mes épaules pour me faire m’accroupir. -Vas-y, baise lui la bouche. Interdiction de jouir ! Aucun doute. C’est une Maîtresse et son soumis. Élève ou non ? Dans ma classe ou non ? Un gland énorme se pose sur mes lèvres, et ma langue, docile, vient à sa rencontre.
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Par : le 05/11/20
Caro et Anna sont deux copines de fac, lesbiennes et fort jolies toutes les deux, au désespoir de tous les males qu'elles font craquer et qui ne pourront jamais les sauter. Elles ont sauté de joie, justement, à l'annonce du confinement. Les parents de Caro possèdent une petite maison en province, loin de tout et l'ont laissée à disposition pour leur fille et cette retraite imposée. Elles sont vite parties en train. Déjà elles avaient du mal à ne pas se rouler des pelles sur la banquette. Mais masque et covid oblige, elles sont restées sages. Puis il a fallu prendre un bus et au final continuer à pied. La maison n'est qu' à un kilomètre du dernier village, mais elles n'ont pas pu attendre jusque là. Caro a plaqué Anna contre un grand arbre et l'a embrassée goulument. Elle a baissé son jean et son mini slip et fourré sa langue dans les plis intimes de sa compagne tétanisée de plaisir. Anna a joui très fort et Caro a bu son plaisir avec délectation. Le confinement est un plaisir. La petite maison est agréable, sans voisins autour. Elles peuvent se bronzer nues au soleil, faire l'amour devant la cheminée le soir et bosser tranquillement les cours via internet. Elles aiment étudier et aussi les longues promenades à vélo ou à pied dans la campagne drapée de superbes couleurs d'automne. C'est Caro qui a eu envie de jouer au bdsm et qui s'est improvisée dominatrice. Anna a été un peu rétive au début et puis elle s'est révélée très douée. Une parfaite soumise. Caro a commencé par l'attacher, la fesser, puis la flageller. Anna a trouvé du plaisir à être sévèrement punie et à devoir dire merci. Maitresse Caro a pris de plus en plus d'assurance. C'est la soumise qui fait la maitresse. Le joli petit cul d'Anna est vierge et Maitresse caro s'est fait un plaisir de le sodomiser avec un doigt, puis deux et enfin sans le moindre ménagement au god ceinture. Depuis c'est devenu une pratique quotidienne. Anna obéit bien mieux après avoir été sodomisée par sa Maitresse. Les suspensions, la cire chaude et le fouet c'est pour bientôt. Pourvu que le confinement dure jusqu'à Pâques ou à la Trinité.
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Par : le 12/02/21
La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire."  Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là une objection, celle d’accéder à une réalisation perverse de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans la quête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant  "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées. La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi. Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient tendres ou sadomasochistes. De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L' offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montre inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions. Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton. Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normatives se cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir comment le désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel. Le roman "Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le Sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution néo sexuelle. La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif. Afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O." Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développement a inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie : penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la tabouisation de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une cinquantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans la couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie. Bibliographie et références: - Michel Foucault, "Histoire de la sexualité" - Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle" - Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices" - Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe" - Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes" - Hélène Martin, "Sexuer le corps" - Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités" - Patrice Lopès, "Manuel de sexologie" - Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine" - Bernard Germain, "La sexualité humaine" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/06/21
Bon, je sais. Compliqué d’écrire sur un sujet déjà abordé, surtout quant il l’a été par Méridienne. https://www.bdsm.fr/blog/6064/Litt%C3%A9rature-et-sadomasochisme-:-l'abn%C3%A9gation-dans-Histoire-d'O/ Alors, j’ai hésité. Mais comme j’avais déjà commencé à rédiger quelque chose, j’ai continué. Et puis finalement, je me suis dit, « tant qu’à faire, quand bien même je n’ai pas son talent à elle, autant publier aussi mon texte ». _______________ Je n’ai jamais aimé la littérature érotique. Je suis plutôt « classique » en matière de littérature. Le XIXè, le XXè. Chateaubriand, Hugo, Zola, les poètes du Parnasse, Rimbaud, Verlaine, Malraux, Bernanos, Georges Sand, Yourcenar, Beauvoir, Camus, St Ex, Gary. Les surréalistes aussi, Breton et tout particulièrement "Nadja", Eluard et "Liberté" publié clandestinement en 1942 dans "Poésie et vérité" et repris en 45 dans "au rendez vous allemand". Entre autres. La littérature contemporaine m’ennuie. J’aime les auteurs qui ont quelque chose à dire. Et pas seulement sur eux. J’ai commencé cinquante nuances. J’ai du m’arrêter à la 20è ou 30è page. Mal écrit, sans doute pour partie par un nègre (dans le sens d'écrivain en sous-traitance. Pas envie de me coltiner une plainte pour racisme par les adeptes du "politiquement correct" :smile:). Comme souvent ce type de « littérature ». Je n’ai évidemment pas acheté les différentes suites … ______________ Histoire d’O par contre a toujours fait exception à mes yeux. J’ai découvert le roman de Dominique AURY/Pauline REAGE quand j’étais ado. En même temps que le sexe et mon goût pour la soumission. Je l’ai dévoré en cachette. Bon, mes parents ne m’ont jamais interdit grand-chose, mais quelque part je craignais quand même qu’ils ne me questionnent à ce sujet. J’ai aimé le style, l’écriture, les mots. La manière dont ils étaient ciselés. Mais en même temps, le texte lui-même m’interpellait. La manière dont O était traitée, tout en étant toujours totalement consentante. La violence extrême de ce qui lui était infligé. Femme même pas objet, moins qu’un objet, utilisée, exploitée, prostituée. Et en même temps, son acceptation de ce qu’on faisait d’elle, son abnégation totale, sa dévotion pour ses « Maîtres ». Le tout dans un cadre feutré, des décors somptueux. ,_______________ A l’époque, je découvrais la soumission, avec un gamin de mon âge. D’une manière totalement différente, ludique. Dans une confrontation joyeuse où à la fin, c’est lui qui prenait le dessus. Mon côté « brat » (que j’ai quand même perdu un peu avec le temps). En tout cas, totalement étrangère au sado masochisme violent dont O était la victime consentante. Si tant est qu’elle fût réellement masochiste. _______________ Histoire d’O a été publié en 1954. D’abord proposé à Gallimard, qui l’a refusé pour cause de « pornographie », puis aux Editions des Deux Rives (nouveau refus), c’est finalement Jean Jacques PAUVERT qui en fût l’éditeur, avec un premier tirage, confidentiel, à 600 exemplaires. Les critiques d’emblée furent à l’image de l’œuvre : « à vomir » pour Mauriac, élogieuses de la part de Graham GREENE et Georges BATAILLE. Les éditions PAUVERT ont d’ailleurs été poursuivies pour « outrage à la pudeur » mais le procès n’a jamais eu lieu. L’année suivante, Histoire d’O obtint le prix des Deux Magots. _______________ Je ne serais jamais O. Tout simplement parce que tu ne pourrais être ni René et encore moins Sir Stephen. Ta vision de la femme, ta « dominance » reposent non sur la négation de la personnalité de « ta » soumise mais au contraire le besoin de la faire « grandir » dans la confiance et le respect. Et ton « sadisme » ne vise pas à satisfaire tes pulsions à toi (quoique 😊 ) mais au moins tout autant mes désirs. Parce que tous deux nous avons besoin du plaisir de l’autre. Pourtant, aujourd’hui, je me retrouve par certains aspects dans le personnage d’O. Ou du moins je la comprends mieux. Non pas dans les pratiques extrêmes qu’elle subit (même si j’ai connu le fouet grâce à toi), mais dans son désir, sa dévotion aux hommes qui la possèdent. Le caractère presque sacré de sa relation à eux. Quand bien même dans mon cas, de Maître, il n’y en aura jamais qu’un :smile: _______________ Lors d’une ballade récente, c’était en février, nos pas nous conduits au marché au livre ancien du square Georges BRASSENS. Et là, en flânant entre les étals des bouquinistes, je suis tombée sur le deuxième tirage (pas l’édition originale hélas, mais de 1954 quand même) d’Histoire d’O. Sans "Retour à Roissy" qui ne fût publié qu'en 1969. Evidemment, tu as voulu me l’offrir. L’ouvrage trône aujourd'hui dans notre bibliothèque. Peu importe désormais ce que les gens penseront. Je m’en fous.:smile:
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Par : le 29/06/21
Quand je rencontrai Patricia, j'étais dans la pire période pour tomber amoureuse. J'avais voulu le succès, l'amour, il ne me restait plus rien. Et Patricia proposait de me dédommager en m'offrant le bonheur, mais elle le faisait au mauvais moment, celui où je ne pouvais rien recevoir, rien donner. À cette époque, j'aurais dû la fuir, autant pour elle que pour moi. Il me fallait m'enfoncer dans ce deuil de l'amour, atteindre le fond. J'aurais dû reforger mon âme dans la solitude mais on ne décide rien. On est que l'observateur impuissant des événements qui doivent arriver. Et je vis Patricia, je la revis, et je devins son amante puis sa maîtresse. Rarement, l'amour donne une seconde chance. Pourtant Patricia revint et elle me pardonna. À force de tendresse, je tentais de lui faire oublier ce moment de folie. Son visage n'exprimait aucun sentiment de rancune. Elle était douée pour le pardon. Souvent, je me disais que je devais prendre modèle sur elle, être capable de tout accepter de l'amour, son miel comme son vin amer. Cette jeune fille me dominait en réalité par sa sagesse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle se courbait avec grâce sous le fouet, mais l'esclave, ce n'était pas elle. C'était moi. Elle n'évoquait jamais l'incident de Sauzon, pas plus que s'il n'avait jamais eu lieu. Moi, il me ravageait. J'y pensais sans cesse. Qui pouvait m'en délivrer ? Ma faute m'emplissait de honte. Quand je la serrais dans mes bras, je respirais le parfum iodé de Belle-Île, la bien nommée. Nous nous promenions sur la côte sauvage, avec les yeux de John Peter Russell, le peintre australien si généreux que les marins appelaient affectueusement "l'anglais". La beauté de Marianna, son épouse, que Monet vantait et qui avait tant inspirée Rodin. Cachées dans une crique, nous nous baignons toutes les deux nues, non loin de la plage de Donnant. J'étais si empressée à reconquérir Patricia que j'en oubliai Béatrice. Certes je la voyais mais je ne la regardais plus. Nos gestes devenaient machinaux. S'en apercevait-elle ? Sans m'en rendre compte je baissai la garde. Je ne me préoccupais plus de lui dissimuler ma liaison avec Patricia. Non que je souhaitasse lui en faire l'aveu, mais je pressentais que le hasard se chargerait de lui faire découvrir la vérité en m'économisant un courage inutile. La souffrance vient bien assez tôt. Point n'est besoin de devancer l'appel. Je m'abandonnais à cette éventualité avec fatalisme. Un jour, je reçus une lettre particulièrement tendre de Béatrice. Elle y exprimait de manière explicite les élans de son cœur. Aussitôt, je fus consciente de sa gravité, de son pouvoir de séduction. Je la plaçais bien en évidence sur mon bureau afin de ne pas oublier de la dissimuler. Mais je fus distraite de cette sage précaution. Oubliant l'existence de la pièce à conviction, Patricia était seule chez moi. Le destin se vengeait. Quand je revins, la porte d'entrée était grande ouverte, ce qui m'étonna. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que la maison offrait le spectacle d'un ravage comme si elle avait été détruite par le passage d'un cyclone. Je crus à un cambriolage. Mais très vite, je me rendis à l'évidence. Patricia s'était acharnée sur les bibelots qu'elle avait brisés. Les tableaux gisaient sur le sol, leur cadre fracassé. Cette fureur me soulagea. Ainsi tout était dit, du moins je le croyais. Mais Patricia revint bientôt à la charge. Il y avait dans son regard une flamme meurtrière qui n'était pas sans charme. Peu d'êtres ont réellement le désir de vous tuer. Tout ce que son caractère avait amassé de violence contenue s'exprimait à cause de moi. L'orage dura longtemps. J'en comprenais mieux que quiconque les raisons. Mais que pouvais-je alléguer pour ma défense ? Je n'avais rien à dire. Je plaidais alors coupable avec circonstance aggravante. Mon mutisme augmentait sa fureur. La vie seule portait la responsabilité de ce gâchis, la vie qui nous jette, sans égard pour autrui, là où nous devons être. Ne pouvant rien tirer de moi, elle partit alors en claquant la porte. Cet amour finissait comme il avait commencé, dans l'irraisonné, l'incohérence, la violence et la tendresse mêlées. Béatrice la douce et Patricia la rebelle. Elles coexistèrent quelque temps et elles s'effacèrent comme si elles étaient reliées à une époque révolue de ma vie et n'avaient existé que pour m'offrir les deux visages d'un même amour. La pluie, le soleil, la brume ont peut-être plus d'influence sur notre comportement amoureux que nous l'imaginons. il me semble que la nature a toujours émis des messages. Et le vent. Le vent qui soulève le sable du désert, des oasis du Hoggar, et les dépose sur les arbousiers du maquis corse. L'invisible, ses sarabandes, ses fêtes, ses débauches, ses orgies des sens, la fabuleuse orchestration qui s'y déroule sans qu'on y prête attention, quelle conscience nous reste-il de l'immensité de tout cela ? Un instrument d'observation inapproprié, un organe atrophié fossile d'une fonction perdue, l'amour. Lui seul nous fait pressentir l'invisible. Et la poésie des corps. Mais c'est l'amour qui la suscite, l'éclaire, module son chant et fait frémir ses incantations lumineusement obscures. Le désir le conjugue au plus-que-parfait. Chaque étape initiatique de notre existence, par des liens secrets, est en relation avec un amour qui épanouit ses virtualités. Parfois, quand l'inanité d'écrire me ravage, je ne reprends alors confiance qu'en m'agrippant à la certitude que ce que je recherche ne réside que dans le partage, et la seule chose qui m'importe est ce qui jette mon destin dans de vastes espaces, bien au-delà de moi-même. La grande distinction d'Arletty coiffée de son turban blanc. Trois années avaient passé depuis ce réveillon où j'avais fait connaissance de Claire. Cette rencontre m'avait placée dans une position qui avait le caractère d'une parenthèse. Elle appartenait à un monde irréel puisque aucun des maux de ce monde ne l'atteignait. Un univers trop parfait n'est pas fait pour une femme qui veut toujours se prouver quelque chose en modifiant le cadre de son existence. Le temps passait avec une lenteur inexorable. Il semblait enfermer Claire dans une perpétuité du bonheur. Il me fallait des drames, des souffrances, un théâtre d'émotions, des trahisons qui ne pouvaient nullement se développer sur ce terreau-là. Claire, insatisfaite comme on l'est lorsqu'on choisit le chemin de la perfection, avait trouvé en moi un dérivatif à sa passion d'aimer endurer. Aimer c'est souffrir mais c'est aussi vivre. Vivre avec Claire ? J'y songeais, je le souhaitais et je le redoutais. Je le souhaitais car le sentiment amoureux ne se doublant pas d'amitié n'est qu'un état intérimaire de peu de durée, que l'indispensable amitié se fonde sur le temps qui passe, sur une accumulation heureuse de situations partagées, de circonstances vécues en commun. Je le redoutais parce que j'ai déjà fait l'expérience de prendre des trains en marche. Pas besoin d'imagination pour prévoir ce qui, tôt ou tard, adviendra, il me suffit d'avoir un peu de mémoire. Me voici, soumettant Claire. Nous dégustions les charmes de cette situation nouvelle dans une profonde entente mutuelle. Je la fouettais avec application tout en réfrénant son masochisme. Je ne voulais pas casser ma poupée de porcelaine. Me manquait-il une certaine cruauté ? Voici Claire qui s'anime alors d'amples mouvements à la rencontre du cuir. Voici qu'ils se confondent et s'exaspèrent et que de sa bouche captive, elle pousse un gémissement qui me déchire le cœur. L'insensée crie et m'invite plus intensément. Ils se perdent ensemble au au comble d'une tempête dont je suis le vent. Les yeux clairs s'agrandissent et leur eau se trouble. Elle ne me voit plus, son regard s'accommode au-delà. L'un après l'autre, les traits du visage changent d'ordonnance, alors ils se recomposent en une géographie que je ne connais plus. Sur ses lèvres qui s'entrouvrent, les miennes se posent, ma langue cherche et investit. La bouche de Claire accepte et requiert et c'est bientôt son corps qui se transporte. Ses yeux immenses se ferment et je devine qu'ils se tournent en dedans sur un monde encore ignoré d'elle. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/07/21
Ambiance musicale sur laquelle j'ai écrit... https://youtu.be/nz3I6OFXIIg J'ai soif.... J’étais assise en petite culotte sur mon lit, un simple T Shirt bleu marine léger, laissant percevoir mes tétons libérés sous le tissu. Fièrement dressés Je réfléchissais à la dispute que nous avions eu. Je savais que j’allais être punie de mon insolence, de ma désobéissance. Ce besoin intense de vouloir prendre l’ascendant était aussi fort de mon besoin de soumission. C’était animal. Je voulais qu’il me possède, qu’il me prenne, qu’il me domine sans me laisser le choix. Je voulais être sa poupée, sa chose, celle à qui il pouvait faire ce qu’il voulait mais de l'autre j'étais cette femme indépendante qui avait soif de s'exprimer. Cette relation n’est possible qu’en réelle confiance, mais pouvais-je lui faire confiance ? Cette volonté indépendante est venue au fil du temps où la vie nous oblige à être indépendante, pour ne pas être dépendante de qui que ce soit. C'est une ligne de vie que je me suis faite. Ne jamais être dépendante.. Il pénétra la chambre, torse nu, avec son caleçon. Je ne voulais pas le voir. - Je me demande sincèrement si tu as envie d’être soumise à moi. Tu testes toujours mes limites pour voir jusqu’ou je vais. Je levais les yeux vers lui, perdue. Puis je baissais la tête, je ne voulais pas lui parler, ni lui répondre. Je ne voulais pas le voir tout simplement. - Attache tes cheveux m’ordonna t il. Je ne voulais rien lui céder. - Attache tes cheveux répéta t- il en insistant sur chaque syllabe. J’obéissais, malgré moi car au fond je voulais cela. Lui obéir . Cette dualité que je ne m’expliquais pas. Pouvions nous être les deux en même temps.. soumise, dominante? Il s’approcha de moi en me caressant les cheveux puis me murmura à l’oreille. - Voilà la bonne petite chienne que je veux que tu sois. Ma poupée. Il caressa alors ma joue tout en tentant de m’embrasser. Je détournais alors la tête. Je refusais qu’il m’embrasse. - Regarde moi ! Il bougea son doigt devant moi me montrant le chemin pour le regarder. J’étais toujours hésitante. - Regarde ton corps, il appelle à cela. Tes seins qui pointent ( il s’en empara, les sous-pesaient) Puis toujours de manière animale, il me respira. - Ton odeur est si intense, je te mangerai bien là de suite ma louve. - Ne me résiste pas. Ecarte tes cuisses ! Je le laissais faire, comme hypnotisée, incapable de lui résister. J’en avais plus qu’envie, il le savait. Ce besoin d’être traitée ainsi. Tout le monde ne le comprend pas, c'est bien plus que sexuel. Je sentais sa main s’enrouler autours de mon cou , m’agrandissant. Cette étreinte encerclante, ensorcelante me faisait défaillir. Il se mit derrière moi Tout en me maintenant contre lui. Je sentais sa respiration au creux de mon oreille. Son autre main en profitant pour s’occuper d’un de mes tétons en le pinçant fortement. - Oui gémit ma chienne ! Je n’arrivais pas à répondre. Je me débattais. - Tout doux ma belle effrontée, je vais te remettre dans le droit chemin. Je sais que c'est ce que tu veux au fond de toi. Sa main se posa alors sur le dessus de ma culotte. - Regarde combien tu es déjà trempée à travers le tissu. Il prenait complètement possession de ma chatte avec sa grande main. Il commençait à la claquer de sa main. Je refermais alors mes cuisses - OUVRE MOI CES CUISSES ! Il resserra davantage son étreinte autours de ma gorge. Son souffle était si animale. Je cédais. Naturellement je les écartais, en voulant plus malgré moi. Je ne pouvais me défaire de cette emprise qu’il avait sur moi. Cette communion sexuelle et cérébrale. J’acceptais son emprise. - Je sais que tu aimerais que je te fourre plusieurs doigts ou des queues ou des godes dans ta chatte, ou ton cul, mais tu ne me mérites pas petite salope. Il relâcha sa main de mon cou, de mon sexe et se leva. - Rejète moi autant que je peux te désirer ma douce. - Mets toi à quatre pattes. Son regard était pénétrant, perçant. Je savais que je devais lui obéir. Naturellement, je me soumettais à lui c"etait plus fort que moi, alors que mon autre voie me disait de ne rien faire. J’étais à quatre pattes, la tête vers le bout du lit. Il plongea ses yeux dans les miens et appuya sur ma tête. - Suce maintenant, montre moi tes talents. Il remonta alors mon t -shirt et caressa mon dos. Puis il s’empara de ma culotte pour la resserrer dans sa main et tendre le tissu comme un string pour jouer avec. - C’est ça excite toi dessus petite chienne. Ma bouche glissa autours de son sexe. Je faisais des vas et vient et le contact du tissu sur ma chatte me rendait folle. - C’est ça petite suceuse, applique toi, mange la. Il me baisa la bouche, me laissant aucun répit. La bave commençait à couler. Puis il relâcha la culotte et appuya fortement sur ma tête. - Hum bien au fond, chienne. Garde la. Hum bonne chienne de garde… Il empoigna ma queue de cheval et pris en charge la cadence que je devais subir. Voila quelle était ma pénitence. Il me griffait le dos, me fessait intensément et sauvagement la fesse droite. J’avais envie de lâcher un cri qui s’étouffa avec sa queue qui était au fond de ma bouche. Il posa sa main sous ma gorge pour l’enfoncer davantage. J’avais presque envie de vomir. - Au final tu n’es pas aussi bonne suceuse que tu le prétendais. Je vais t’apprendre à t’étouffer avec ma chienne. Je rougissais de cette humiliation. Il se déchaînait. Je savais que c’était sa punition, celle de me mettre à un état de poupée destinée à m’occuper de lui. Sa poupée sexuelle. Il me tenait par la queue de cheval pour me redresser. J’étais face à lui. - Branle moi ! Je m’emparais alors de son sexe pour le combler. - C’est ça va y… hum ma petite salope. - Enlève ton T shirt. Je ne voulais pas obéir. Il me gifla. - Continue de me défier ma chienne, je vais prendre plaisir à te mater à un tel point. Tu me rends fou. J’esquissais un petit sourire. Il me gifla à nouveau. Il prit dans chacune de ses mains mes seins puis glissa jusqu’à mes tétons. Il les pinça. Je retenais mon gémissement pour ne pas lui accorder ce plaisir. Il le savait, je devinais un sourire caché. Je ne voulais toujours rien lui céder. Je prenais ce malin plaisir à le masturber comme il l’aimait, je voulais le rendre fou, un peu comme se besoin d'avoir l'ascendant. Au fond nous étions chacun le soumis de l’autre. Nous ne pouvions exister l’un sans l’autre dans cet univers qui nous est propre. Il me repoussa, je tombais alors sur le lit. - Recule. Reste assise sur tes genoux. J’étais là obéissante, baissant la tête comme ne voulant pas croiser son regard. Comme si cela me permettait d’assumer la chienne qui était en moi. Il s’allongea sur le dos. - Viens a moi à quatre pattes. Il me regardait avec cette intensité Il tenait son sexe en main. Sans qu’il n’ait à me faire comprendre ce qu’il voulait, j’approchais ma bouche de son gland. - Pas touche, admire le. Sors moi ta petite langue. - Voilà qui est bon, je sais que tu aimes cela au fond de toi. Tu peux me rejeter, faire ce que tu veux, je sais qui tu es, je ne te juge pas. Il me gifla la joue avec sa queue. - Lèche moi mes couilles. - Humm c’est bon ma chienne. Tu es si douée de ta langue. Il se releva un peu pour mettre ses doigts dans ma bouche. Il me pénétrait avec comme pour combler un vide. Je bavais sur sa queue. Il avança ma bouche à sa queue et avec ses deux mains sur ma tête me forcer à l’empaler dessus. Il commença à me baiser si sauvagement. Je n’avais aucun répit. Je .bavais encore et encore. Il pinça alors mon nez tout en maintenant ma tête avec sa main. - Bonne putain.. hummmm. Je sais que tu aimes ça. J’aimerai tant te voir fourrer par derrière par une autre queue, je sais que tu le voudrais, mais tu n’assumeras pas de me le dire. N’est ce pas ma salope ? Il relâcha son étreinte. Je me relevais, suffocante ; Cet assaut était si… Je n’arrivais plus à trouver mes mots, ni à savoir ce qui m’arrivait. Je me laissais faire. Je lâchais prise. Il se releva et me regarda. - Alors réponds ? Je baisais les yeux comme un aveu mais ma pudeur m’empêchait de lui répondre. Il me gifla et serra sa main sur ma bouche. - Tu me l’écriras c’est cela ? sourit -il. Je sais ce que tu es, qui tu es. Il me lécha alors le visage tout en me tenant la queue de cheval. Je savais que je lui appartenais dans ces moments là. C’était plus fort que nous.. Tout en me tenant ainsi, il me força à me lever. Une fois tous les deux debout, il me fessa encore et encore. Je ne tenais plus, admettre que je le voulais, j’étais bien trop fière pour lui dire. Je le défiais encore et encore. Il me jeta au sol. Mon dos était presque contre le lit - Reste à mes pieds, offerte. Avec son pied, il m’obligea à ouvrir mes cuisses. Il me tendit à nouveau son sexe. - Tu as besoin d’un bon entrainement. Ma mâchoire ne cessait de craquer depuis que je m’étais fait retirer mes dents de sagesse. J’avais du mal à tenir cette cadence. - Je veux que tu aies des courbatures. Plus tu t’entraineras, moins tu en auras. Il me tira par les cheveux et me baisa - Reste ta bouche bien ouverte. Je n’avais pas le temps de comprendre. J’étais son petit trou à pipe , comme il le disait sans ses moments d’humiliation. Il me poussa la tête jusqu’au bord du lit. J’étais prisonnière de cet étreinte. Il se retira. - Ouvre ta bouche, salope, sors moi ta langue de putain. - Tu sais que tu es ma putain ? Je ne voulais toujours pas répondre. A la fois honteuse et fière. - TU ne veux toujours pas me parler, ce n’est pas grave. - Branle moi que j’éjacule dans ta bouche ! Il savait que jamais je ne voudrais. Il tenait ma tête. - Je t’ai dit de me branler. Il me maintenant avec la queue de cheval. Je fermais les yeux. Craintive qu’il éjacule dans ma bouche. Jouait- il avec cette limite ? je lui avais toujours dit de ne jamais la franchir. - C’est ça , continue bonne chienne. T’es bonne qu’à ça. Je commençais presque à pleurer j’avais trop peur de cette situation. Je gémissais. - j''aime te voir ainsi... suppliante. Je pouvais toujours prononcer notre code d’alerte quand ça allait trop loin. J’étais à nouveau trop fière. Tant de question se posait en moi si je le laissais faire. Lui faire confiance ? vouloir contrôler ? Il me testait. Je sentais son sexe se gonfler davantage. J’aimais ressentir ce moment où il ne pouvait plus rien contrôler, ou il se lâchait. De l’autre j’avais cette peur qu’il ne franchisse cette limite. - C’est ça.. ohhhhh ohhhhhhhhhhh ohhhhhhhhhhhh petite vicieuse. Tiens moi bien les couilles.. hummmmm .. allez… s…ors cette ..Lan…gue. Apprécie mon jus. Il tenait ma tête fermement et à ce moment là il prit sa queue en main et éjacula sur mes seins. Le temps se figea comme une peinture laissant deviner la sutite. Il me caressait le visage. - Un jour tu baveras de mon sperme.. nous avons tout notre temps… Il se recula et mis ses mains sur ses genoux. - J’ai pour toi un réel profond respect. Sache que jamais je ne franchirais tes limites. Il m’embrassa le front. - Il m’aida à me relever. Il me jeta alors sur le lit et m’y attacha. Je n’en ai pas fini avec toi. Je te laisse méditer à ta condition. Je restais ainsi souillée à l’attendre comme une bonne chienne attend son maitre.
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Par : le 13/07/21
Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inextinguible de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis. Elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/08/21
LA LACTATION ÉROTIQUE, qu'est-ce que c'est ?? Parmi toutes les pratiques sexuelles, la lactation érotique est probablement l’une des plus méconnues, mais aussi l’une des plus taboues en France. C’est pour cela que j'ai rédigé cet Article. Effectivement, cette pratique est tellement restreinte en France que très peu de personnes en ont entendu parler ou savent exactement de quoi cela traite. Il a pour but d’expliquer aux membres de ce blog, ainsi qu’à tout lecteur qu’est-ce que la lactation érotique, mais aussi pourquoi certaines personnes s’y intéressent et quelles sont les pratiques.  I- Qu’est-ce que la lactation érotique ? La lactation érotique est une attirance ou une excitation sexuelle pour la lactation. Elle consiste à procéder à un allaitement d’un partenaire adulte (après accouchement ou par le biais d’une lactation induite ou d’une relactation) ou en exhibant son lait, toujours dans un but érotique ou sensuelle ou, encore, en regardant tout simplement la femme en train allaiter ou exhiber sa lactation. Médicalement parlant, on appelle souvent cela « fétichisme du lait » ou « lactophilie » (termes pouvant susciter la controverse). La lactation érotique serait née au Japon – et est encore beaucoup pratiqué dans ce pays de nos jours. La lactation induite consiste à produire du lait « artificiellement » par stimulation en l’absence de grossesse. La relation consiste à relancer la production de lait par stimulation après interruption sur une période plus ou moins longue. Dès le Moyen Âge, une multitude de créations artistiques (littéraires ou picturales) évoquent le rôle érotique de la lactation, le plus souvent imprégnées de religion, car représentant la charité (on parle alors de « Charité romaine » ou Carità romana). II-Pourquoi cet intérêt de la lactation érotique ? Les humains (surtout les femmes) sont les seuls primates à avoir des seins élargis en permanence après la puberté (chez les autres espèces de primates, c’est uniquement après la grossesse). Une théorie suppose qu’au cours de l’évolution, les seins de la femme ont évolués par répondre à la fois à l’allaitement ainsi qu’au plaisir physique de la meilleure façon possible. De ce fait, les seins, et plus spécifiquement les tétons, sont alors devenus des zones fortement érogènes. Leur stimulation est universellement liée à la sexualité humaine dans la culture occidentale ou nordique (médicalement, il semblerait que cette stimulation réduirait les risques du cancer du sein). Puisque les seins et les mamelons féminins sont si souvent érotisés, il est donc courant que des couples procèdent à une stimulation orale. Stimulation renforcée par la caractéristique érogène des lèvres qui « embrassent » les mamelons tout aussi érogènes. Il n’est donc pas surprenant que des baisers ou succions intensifs puissent aboutir à un allaitement. "Jeux de lactation ? Tout genre d’activité sexuelle qui inclut le lait de la femme. après qu’une femme a donné naissance et expérimente un réflexe lorsqu’elle est sexuellement stimulée (Variétés de lactation érotique). Ce type d’activité sexuel est très répandu parmi les pratiques de la lactation érotique. Beaucoup de femmes l’adoptent quelque temps après la naissance de leur enfant par réflexe émotionnel tout en étant excitées sexuellement. Il arrive qu’à force de stimuler le mamelon (pendant ou après la grossesse), le partenaire masculin déclenche un flux involontaire de lait chez sa partenaire féminin (Galactorrhée). "Lactation induite et relactation ? Si l’ANR est très répandue chez les femmes déjà allaitantes, elle est très souvent employée afin de pratiquer une lactation induite ou une relactation, constituant une alternative au pompage. De nombreuses femmes ou hommes stimulent la lactation en tétant régulièrement leur partenaire féminin (plusieurs fois par jour et à chaque fois pour un allaitement d’une vingtaine de minutes), en massant et en pressant leurs seins, ou parfois avec l’aide de médicaments (comme la dopamine ou le dompéridone), d’herbes ou de tisanes d’allaitement. Occasionnellement, la femme peut faire sa propre induction en suçant seule ses mamelons. Il n'existe aucun âge limite à partir du moment que les seins sont développés, n'importe quelle femme peut induire à tout âge. " Pompage ? Beaucoup de femmes ressentent un plaisir sensuel à pomper le lait de leurs seins avec un tire-lait, ou une pompe mécanique, dans ce cas, elles ont recours à une trayeuse électrique (Photo ci-dessous ) en exprimant manuellement le lait avec ou sans son partenaire. En pompant leur lait, les femmes éprouvent non seulement un plaisir sensuel, mais elles se sentent aussi encore plus femmes, encore plus féminins. Et ce grâce à la stimulation de leurs seins ainsi que la production de leur lait. Par conséquent, certaines femmes continuent d’allaiter, même après avoir sevré leur bébé, pour des raisons émotionnelles ou sensuelles. Il existe quatre variétés de BDSM dans la lactation érotique : 1. L’infantilisme : Dans ce jeu de rôle parfaitement sexuel, le partenaire masculin (ou féminin) assume le rôle du bébé allaité par sa mère (rôle joué par son partenaire féminin). L’allaitement peut jouer un rôle secondaire dans ce type de relation par le fait d’être choyé(e) par la « maman » ou de porter des couches. 2. La récompense (ou plaisir de substitution) : L’allaitement du partenaire soumis peut servir de récompense pour sa soumission, par exemple dans le cadre d’une relation adultérine. Dans ce cas, l’allaitement maternel peut remplacer les rapports sexuels « normaux » refusés par le partenaire trompeur. 3. La traite : Ici, le partenaire dominant (homme ou femme) trait la femme soumise, ou lui ordonne de se traire elle-même ou de lui donner son lait. 4. Le gavage forcé : Dans ce cas de figure, la femme dominatrice force ou commande son partenaire à recevoir son lait. Des claques contre le partenaire suivi d'une prise forcé d'un sein illustre parfaitement ce "jeu". Conclusion. Il est difficile de faire une conclusion sur un sujet aussi tabou que la lactation érotique. Si, comme nous l’avons vu, il y a des éléments négatifs, comme l’assimilation à l’inceste, il existe quand même des côtés positifs (une intimité, de la tendresse, de l’érotisme, un sentiment de féminité, etc.). On pourrait donc voir là le principe du verre à moitié vide et le verre à moitié plein. Selon la culture, l’expérience et les affinités de chacun d’entre vous, certains verront la partie vide de ce verre, d’autres peut-être la moitié pleine. Même si, à l’heure actuelle, elle est toujours restreinte en France en raison de la force du tabou, les débats sur Internet (par exemple, à travers des forums de discussions), semblent permettre d’alléger progressivement les réserves. Pourquoi les Français se sentiraient-ils coupables contrairement aux Britanniques et aux Américains (y compris les Québécois) ? Ainsi, la lactation érotique paraît lentement, mais sûrement ancrer de plus en plus au sein de l’intimité des couples qui y voient, pour une partie d’entre eux, certains bienfaits. Ceci n’est, en réalité, qu’un début de conclusion. Il ne tient plus qu’à vous de la terminer à partir de votre opinion sur la question. "BEAST MASTER"
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Par : le 08/08/21
Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde; orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être; absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice, non loin de l'église. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups pleuvirent mais elle ne dit rien. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 08/08/21
Juliette n'était pas du genre à accepter l'échec dans quelque domaine que ce soit surtout auprès des femmes. Elle avait le sens de la compétition, exacerbé par la pratique de l'équitation qu'elle pratiquait encore régulièrement. Rien ne lui plaisait plus que l'odeur des écuries, monter et démonter des barres en carrière au petit matin, s'endormir dans le van au retour d'un concours de saut d'obstacles. Elle avait fait la connaissance de Sarah dans un club. Depuis, elle n'avait qu'une idée en tête, la pousser à se soumettre totalement à elle, corps et âme. Elle était déjà son amante attitrée depuis leur rencontre. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne déplaisait pas à Juliette. Elle était intelligente, sentimentale et charmante. Mais surtout, elle pressentait en elle, un réel potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui porterait, Juliette obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Sarah lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvrirait ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant la sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Juliette sentait les doigts anxieux de Sarah. Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, resserrée à la taille mais un peu lâche à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Sarah frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précédait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préféré être nue sous une longue cape. L’entrée passée, Juliette l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégrafa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Juliette lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Juliette sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Sarah se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Sarah se regarda furtivement dans le miroir avant que Juliette noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité et la noblesse du cuir. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnurent aussitôt Béatrice. Sa mince silhouette était entièrement vêtue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Juliette lui tendit sans hésiter la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Sarah. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Claire. - Et moi, Sarah, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que Juliette vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Claire lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Sarah savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espérant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Sarah avait ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Juliette ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la mèche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Claire prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Juliette. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanières atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Claire frappait fort et plus Sarah s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance: le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Claire recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Claire attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux mâchoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Claire, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnée entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Juliette. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablit la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Juliette la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/21
La domination et l’amour… Ceci est un essai, des paroles vides de sens sans contexte. Chacun pourra, j’espère entendre un écho de lui résonner dans cette histoire. Je vous invite à vous détendre et vous installer confortablement pendant quelques minutes, à vous mettre à l’aise, car cela pourrait vous bousculer… un peu. Je vous poserai déjà cette question: qu’est ce que l’amour? La langue française utilise ce mot pour décrire bon nombre d'idées, de ressentis, de sentiments, mais reste flou et libre d’interprétation, quand d’autres langues utilisent différents mots(ex: love, like, etc). Pour ma part je le conçois comme le “oui”, le lien qui accueille, qui accepte. Pas étonnant dès lors que l’on puisse lui attribuer toutes les valeurs personnelles ou culturelles, changeant, évoluant inlassablement en même temps que l’individu qui aime. Maintenant la question serait alors: “qui aime quoi ?” Vous est-il déjà arrivé d’avoir des pensées contradictoires, ou des ressentis inversés à ce que vous devriez ressentir dans certaines situations? Quand on/vous vous dit(es) que telle ou telle chose est mal, et que vous ne comprenez pas pourquoi car vous y trouvez une forme de plaisir.... Ou à l’inverse. Si vous faites une action en y prenant plaisir, alors que l’autre subit, ce sentiment où vous pouvez jouir d’un sentiment de puissance, de pouvoir, ou de contrôle. La douce étreinte de la domination, que la soumission de l'autre vous autorise à vivre, à y prendre plaisir, de par son sacrifice volontaire (ne vous inquiétez pas, il y a aussi une joie dans la soumission et l’abandon de soi, ça s’appelle la Foi, et ça n’a rien de religieux). Allons plus dans le détail, la subtilité si vous voulez bien. Vous croyez être vous, mais comment savez vous qui vous êtes? Êtes vous ce que vous faites? Ce à quoi vous vous identifiez? Vos qualités? Vos défauts? Ou un tout, un amalgame indéfini de tout cela, et bien plus encore? Imaginez ceci, être un écosystème de croyances, de ressentis, d’émotions, incompréhensible et pourtant palpable, vivant. La dedans il existe une partie de vous qui aime dominer, qui aime être tout puissant(de ce que l’autre lui laisse faire, dans l’idéal). Et en même temps il peut y avoir une autre partie qui veut chérir, prendre soin de, protéger l’autre. Deux situations contradictoires, où l’on peut se perdre, car toutes les deux existent, sont légitimes mais ne peuvent communiquer entre elles, séparées par le gouffre béant de leur vision du bien, du mal, du bon, du mauvais, du plaisir et de la douleur. L’une éprouve le plaisir de dominer, l'autre la peur de blesser. L’une éprouve la joie à faire subir, l’autre souffre de voir l’impuissance chez le/a soumis/e. Choisir c’est renoncer… Au milieu du maelstrom de ces parties de nous, dansant inlassablement entre elles, il peut être difficil de communiquer avec elles, de tende l’oreille et les écouter, de nous écouter, de les voir, de nous voir, tel que nous sommes, au delà de l’apparence, de l’étiquette. C’est le jeu de l’égo. Voilà cette digression est maintenant terminée, n’hésitez pas à échanger et partager si ça vous à plus. Je pense que le prochain post dans ce genre concernera la projection(le fait de se reconnaître dans l’autre), l'ouroboros(le cycle qui se répète) et le triangle de karpman(le jeu du sauveur victime bourreau)
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Par : le 23/09/21
A lire avant, le chapitre 1, Clandestine, le Chapitre 2, l'interrogatoire Claudia ! Claudia… criais-je - Chut Véronika.. calme toi ! je suis navrée de ce qu’il t’arrive, je n’ai jamais voulu cela. Je vais te sortir de là, ne t’inquiète pas. - Qui es tu Claudia ? - Je ne peux pas te le dire mais fais moi confiance, je te sortirais de là ! Ne dis plus rien sur moi, juste le minimum. Son apparition fût si soudaine et rapide. La fièvre me gagnait. Je ne savais même plus si j’avais rêvé. J’avais senti le parfum d’Herr Ludwig, ou bien était-ce mon imagination? Cet homme me réconforterait malgré lui, après tout ce que je traversais. - Comment est-elle ? est-elle capable d’être interrogée ? compris-je… la voix d'Herr Ludwig - La voie féminine répondit Nein.. Puis, je me rendormais. J’avais si froid, si chaud., si fro id. Je sentis alors une main sur mon front. J’ouvrais les yeux. - Mademoiselle Lane, reposez-vous, reprenez des forces. Votre périple ne fait que commencer. On me demande un rapport à votre sujet. Je ne sais pas si vous êtes notre espionne ou non. Je dois tirer les choses au clair. - Herr Ludwig.. merci. Merci de m’avoir tirer de ce lieu. - Vous n’avez pas à me remercie. Herr Lintzer a eu quelques méthodes que je n’approuve pas. Je n’aime pas qu’on frappe une femme inutilement. Et ce n’est pas ainsi qu’on fait avouer à une personne. Sinon elle peut avouer n’importe quoi. Vous a-til… - Violer ? non heureusement. - Herr Ludiwig, je ne saurai vous remercier pour votre bienveillance. Je puis vous assurer que je n’ai rien à voir dans votre affaire d’espionnage. Je n’ai rien qui peut prouver ma parole. - Reposez-vous. Mes supérieurs ont ordonné que les interrogatoires se poursuivent d’ici demain. J’étais lasse, si lasse. J’aurai aimé que le temps s’arrête avec cet homme. Je me sentais si bien quand il était présent. Pourquoi l’avoir rencontrer dans de telle circonstance. Je devais me sortir de ce mauvais pas. Claudia.. je ne l’avais pas rêvé. Qu’allait -elle faire? Dans la nuit, j’entendis une voix chuchoter. - Veronika.. Véronika. Je me levais doucement.. Claudia? - Viens, je vais te faire sortir. Mets ce manteau et viens. Ce soir là je fuyais Munich… Je ne savais pas où nous allions. Claudia était là. Elle m’avait donné le minimum d’explications. - Je travaille pour les renseignements français. Nous surveillons des officiers allemands. Il se passent des choses en ce moment en Allemagne, nous devons être très prudents. Quand je ‘ai vu, ton allure, ta beauté, je me suis dite que tu étais la bonne opportunité pour aller à cette soirée. - As-tu tué Franz ? - Je.. je n’ai pas eu le choix Véronika. Je ne peux pas t’en dire plus mais il fallait le faire. - Et me faire accuser ? - Je ne voyais que cet échappatoire, mais je vais te sortir de cette situation. Nous allons te donner une nouvelle identité et tu vas fuir l’Allemagne. On va t’envoyer en Suisse. - Mais que fais tu de ma famille !? Claudia.. ou quelque soit ton vrai prénom, que vais-je devenir ?. Ne me laisse pas ! - Ton autre option est de venir avec moi, de m’aider à renseigner notre pays. Belle comme tu es, tu seras parfaite. Tu as cette innocence.. je t’apprendrais à user de tes charmes pour arriver à tes fins ? - Je.. - Tu vas vivre parmi les gens importants de ce pays, te fondre dans cette masse, reste inaccessible, fais que les hommes ne puissent se passer de toi, fais en sorte qu’ils se confient à toi sur les décisions importantes. Nous avons quelques cibles. Dommage que tu doives fuir car Herr Ludwig est une de nos cibles. Nous étions arrivés à Berlin, cette fois ci. Je me rapprochais de la terre de mes grands parents. Claudia s’occupait de moi, elle avait réussi à me transformer.. J’avais une sublime garde robe, elle m’apprenait à me mettre à mon avantage, à avoir confiance en moi. Malgré cette situation, je savais que c’était une femme indépendante, de conviction, se battant pour son pays. Elle m’impressionnait. Plusieurs semaines s’étaient écoulées. Nous passions de soirées en soirées mondaines. Une certaine tension se faisait sentir dans le pays. C’était si simple, si plaisant. Claudia était devenue mon amie. J’avais eu raison de lui faire confiance. - Robe dos nu, ce magnifique bijou de dos, ce masque.. ma mystérieuse Véronika.. pardon Elena.. tu vas faire tourner les yeux de beaucoup d’hommes ce soir ! - Et toi, robe blanche, une chute de rein incroyable, ne parlons pas de ce fessier, les hommes seront au pied de l’ange que tu es.. rire… lui répondis-je. L’ombre et la lumière, ensemble. Nous nous entendions si bien. Nous nous rendions à une soirée masquée dans cette maison d’un politique proche d’Hitler. Cet homme faisait froid dans le dos. Je l’avais aperçu une première fois à une soirée. Il me faisait penser à ce Herr Lintzer. Froid, implacable, le regard vide, fou et maitre de lui. La fête battait son plein. Chanteurs, chanteuses, du champagne, des hommes toujours élégamment vêtus.. Nous avions nos deux cibles pour la soirée, à pister. Notre plan se dérouler à merveille. J’avais réussi à appâter ma cible. Il parait que mon regard même à travers mon loup est saisissant. Je regardais toujours droit dans les yeux, ne baissant jamais le regard. Et là je feignais d’être parfois cette femme fragile. Quand ma cible se rapprocha de moi, un autre homme lui emboita le pas.. je le reconnu immédiatement.. Herr Ludwig. Je tentais de partir faisant quelques signes à Claudia mais trop tard. Je m’étais présentée sous le nom d’Elena. Mon allemand s’était nettement améliorée au fil des semaines. - Oh Herr Ludwig, laissez moi vous présenter un ange ou plutôt une tigresse, Elena… dit -il en allemand. - Enchantée Herr Ludwig.. Je m’appelle Elena. Mon corps tremblait à sa vue. Toujours ce parfum, cette prestance qui me faisait perdre tous les moyens. Je devais me ressaisir. Je tentais de prendre une sorte de fuite qu’Herr Ludwig me rattrapait par le bras. - Vous partez déjà ? - Ja… je vais rejoindre mes amis. - Ne nous sommes nous déjà pas rencontrés ? - J’en doute Herr Ludwig, je m’en serai souvenu, répondais je en allemand. - Vous avez cet accent charmant. Etes vous Française? - Du côté de ma mère oui. Je viens de Baden Baden. Claudia m’avait crée toute une identité et une vie que j’ai du apprendre par cœur. - Accepteriez-vous de danser avec moi ? - Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. - Je vous l’ordonne, vous n’avez pas le choix. Il saisit ma main gantée. Puis face à face, je ne pouvais que baisser mon regard. J’étais si troublée mais je devais résister. Je sentis sa main ferme dans le creux de mon dos. - Elena, votre maintien et votre port de tête sont des plus exquis. Vous dansez à merveille. - Je vous en remercie Herr Ludwig. - Vous etes certaine qu’on ne s’est jamais rencontré ? j’ai la sensation que si… votre odeur, votre peau.. - Je.. vous vous méprenez je le crains. - Moi, je ne crois pas… Véronika… Je tentais de me défaire de son étreinte. Il me plaqua à lui. - Vous voyez les apparences sont trompeuses. Jamais je ne vous aurai pris pour une espionne quand vous étiez allongée, fièvreuse et si vulnérable. Là, je découvre une femme sure d’elle. Que tentez-vous de faire ? - Je… vous vous méprenez à nouveau sur la situation. - Vous ne me laissez pas le choix Véronika… vous allez me suivre sagement jusqu’à ma voiture, vous allez me suivre, m’obéir ou alors, vous voyez l’officier là bas… je vous laisse entre ses mains. Et croyez-moi, à côté de Herr Lintzer, lui est bien pire… Que choisissez-vous ? - Je… Ma gorge s’était asséchée. Il me tenait le poignet fermement. Je cherchais Claudia mais impossible de la voir. Il m’emportait avec lui. Soudain, je vis Herr Lintzer, mes jambes se mirent à ne plus me soutenir. C’est là qu’il me plaqua contre le mur. - Embrassez moi ! m’ordonna t’il. Il plaqua ses lèvres contre les miennes, m’imposant ce baiser, laissant mes lèvres céder la place à sa langue inquisitrice. Le temps s’arrêtait. Je me laissais emporter par ce tourbillon. - Je vous ai reconnu, lui aussi vous reconnaîtra. Vous êtes une très belle femme. Il vous recherche depuis des semaines, vous êtes pour lui, je pense une obsession. - Cet homme , je ne veux plus jamais me retrouver avec lui. - Pourtant vous.. votre activité fait que vous n’y échapperez pas. Je vais devoir prendre les choses en main et vous mettre hors d’état de nuire. - Je.. - Chut…. Suivez-moi. Il m’attira dehors. - Apportez moi ma voiture. Il me poussa sans ménagement dans sa voiture. - Où m’emmenez-vous ? Qu’allez vous faire de moi ? - Ma prisonnière. - Je vous en supplie ne faites pas cela. Je vous promets que je ne fais rien de mal. - De mal ? vous espionnez mon pays. - Il se passe des choses pas très claires dans votre pays et vous ne pouvez le nier. - Ainsi, vous ne niez pas être une espionne. - Vous vous trompez sur mon compte. Quand la voiture s’arrêta à un carrefour, je pris mon courage à deux mains pour tenter de sortir de la voiture. Il m’attrapa par la taille et me jeta vulgairement sur le fauteuil arrière. - Lâchez moi ! - Lâchez moi je vous en prie Herr Ludwig… Je me retrouvais le dos sur la banquette, lui dessus de moi, me dominant . - Lâchez moi je vous en conjure. - Vous savez que c’est impossible, cessez de vous débattre. Je luttais de toute mes forces. Il était bien plus fort. Sa stature, il faisait au moins 1m85, ses muscles, je les sentais à travers son smoking. Je devinais aussi que le désir l’avait saisi. - Vous… vous méritez que je vous corrige ! Maintenant taisez-vous ! Arrivés devant un immeuble, il sortit et me tendit sa main. - Avancez maintenant. - Non.. je vous en supplie, laissez-moi repartir. Je vous promets de rentrer en France, vous ne me verrez plus ! - Avancez, ce sera de gré ou de force. Vous ne repartiez nulle part. - Voulez vous que j’utilise la force ? ça risque de ne pas vous plaire. Je me redressais fièrement, passant devant lui. - Voilà qui est mieux. - Peter, merci de préparer la cellule en bas, je vous prie. Je me retournais, en colère. Il s’approcha de moi. Il me plaqua à nouveau contre le mur de ce couloir. Il plongea ses yeux dans les miens. -Voilà qui est mieux., dit-il en ôtant mon masque. voir vos jolis yeux de biches. - Je… Il me rendait complètement folle. Comment résister à ce désir, cette tension que nous avions depuis le début, cette évidence. Devais-je lui faire confiance, céder ou résister ? Je restais là les bras contre le corps. Je voyais son sourire satisfait sur les lèvres. - Humm, déjà apprivoisée ? Je fronçais déjà les sourcils. - Peter va vous conduire à votre cellule. - Vous m’emprisonnez ? vous n’avez pas le droit de faire cela, sans motif. - Sans motif ? Vous rigolez Véronika. Je peux faire ce qu’il me plait de vous maintenant. Vous êtes soupçonnée d’espionnage. Soit vous restez ici, soit je vous libre à mes autorités.. Avec résignation, je suivais Peter. Il me fit descendre dans une cave aménagée. Je devais reconnaitre, que le confort était un peu plus présent que ma première cellule. Herr Ludwig avait suivit Peter. - Un si bel oiseau en cage. - Allez au diable ! Cela l’avait fait rire. - Peter, la clé je vous prie. Il ferma ma cellule en me regardant. - Vous voyez, pour atteindre la clé, il faudra venir la récupérer ici… Il la mettait dans un trousseau de clés qui était dans sa poche. Il semblait si satisfait. Je tenais les barreaux ma tête se plaquant contre eux. - Je vous souhaite bien du courage pour me supporter. - J’ai tout mon temps pour vous apprivoisez.. Mademoiselle l’espionne. Je fronçais les sourcils à nouveau. - Arrêtez, vous mourrez d’envie que je m’occupe de vous ! - Que vous vous occupiez de moi ? mais vous rêvez je crois.. Herr…Ludwig - Humm j’aime quand vous m’appeler Herr Ludwig, on y décèle une certaine pointe d’ironie… - Je ne connais pas votre prénom. - Et c’est bien ainsi. Je serai toujours Herr Ludwig. Je pestais. - Vous n’allez pas quand même me garder ici ? - Vous croyez quoi ? vous avez déjà fuit à Munich, dans ma voiture ? vous ne me laissez pas le choix.. peut être préférerez vous dormir attachée avec moi au lit. - Vous… vous êtes .. un .. - Un quoi ? - Je préfère ne rien dire, vous ne le méritez pas. - Sur ce, je vous laisse râler dans votre coin, bonne nuit chère Mademoiselle Lane. - Bonne nuit Monsieur Herr Ludwig… Der Kommandator !!! Il y avait des couvertures bien chaudes, un lit, et un petit cabinet de toilettes bien agréable. J’avais une petite bougie pour m’éclairer. Je ne savais pas à quelle heure je m’étais réveillée, ni quelle heure il était. Ce fut le bruit des pas suivi de l’odeur d’un vrai repas qui m’enlevait de ma torpeur. - Bonjour Mademoiselle Lane. Avez-vous bien dormi ? - Parce que vous dormez bien vous quand vous êtes prisonnier ? - Ah je dois dire que cela ne m’est jamais arrivé. Vous ne semblez pas si maltraitée que cela ? - Je… Il ouvrit ma cellule et m’apporta un plateau repas des plus soignés. Des fruits, des œufs, du pain.. et un chocolat chaud… hummm je me remémorais ma grand-mère qui me préparait un chocolat chaud. Elle faisait chauffer du pain sur les fourneaux, y mettait un peu de beurre puis elle râpait le chocolat. Si précieux. - Aller manger maintenant. - Ne m’infantilisez pas ! je mangerai si je le décide. - Vous ne décidez de rien, vous ne comprenez pas votre situation je le crains. Sachez que je suis là pour vous protéger bien que je sache que vous êtes une petite espionne. Je ne savais quoi répondre. Il avait raison. Je me devais de faire profil bas. - Je viendrais plus tard vous interroger. J’ai quelques affaires qui m’attendent. Vous avez intérêt à coopérer. - Vous ne voulez pas manger, tant pis pour vous. Il reprit alors le plateau et quitta la cellule et remonta. Je constatais qu’il avait laissé la porte ouverte. J’en profitais pour me faufiler. Remonter au plus vite. - Lâchez moi !!!! Peter m’avait récupérer à peine en haut de l’escalier. - Attachez là au lit ! quelle lionne vous êtes. Je me débattais. Peter, sans ménagement, m’enchaina au lit. J’entendais le cliquetis des chaines. Je reconnus les pas d’Herr Ludwig... ses pas. - Je vais devoir m’occuper de vous plus tard. En attendant je vais devoir vous bâillonner. Je reçois du monde et je ne voudrais pas qu’il tombe sur vous ce cher Herr Lintzer. - Je me tairais promis, je ne ferais pas de bruit. Son parfum m’envoutait malgré moi tout comme sa présence. Je sentais sa bienveillance. Je le savais aussi juste et strict. - Je vais quand même bâillonner cette jolie bouche. Il m’attacha plus fermement les mains au dessus du lit. J’étais ainsi incapable de bouger, sans pouvoir parler. - Humm vous êtes si belle surtout quand vous ne parlez pas ! Je fronçais les yeux, je le savais taquin, ce jeu qu’il y avait dès le départ entre nous deux. En partant il m’embrassa le front. - A plus tard petite espionne. Je trouvais le temps long, j’avais terriblement envie d’aller aux toilettes. Il m’avait tellement bien ligotée que je ne pouvais même pas sortir du lit. Je n’allais quand même pas me faire dessus. Je n’arrivais pas à tenir. N’en pouvant plus, je me lâchais. Quel soulagement mais quelle honte aussi !. Je commençais à ressentir ma pisse froide me picoter, mes vêtements imbibés de l’odeur. Quand j’entrevis la lumière, j’étais éblouis. - Humm si sage et docile. Un enchantement pour les yeux. Je protestais. - Quelle odeur est-ce ? Il se rapprocha de moi. Il s’assit sur le côté. - Mais c’est vous ! Il ôta mon bâillon. - Oui c’est moi j’avais tellement envie d’aller aux toilettes, vous avez vu combien de temps vous… Et là il me remit le bâillon. - Tellement mieux ainsi. Il me détacha du lit et me souleva sans aucun effort. - Venez. Il me poussa avec vigueur, jusqu’à l’étage, puis nous montions un nouvel étage. - Peter, préparez moi un bain, nous devons nettoyer notre petite souillon. Il m’avait attaché les mains dans le dos à une chaise, toujours bâillonnée - Maintenant vous allez me dire ce que je veux savoir. - Le bain c’est deux options : soit je vous interroge avec rudesse pour obtenir ce que je veux savoir ou alors vous prenez simplement un bain. Il releva ma robe sur mes cuisses. - A votre âge, vous faire pipi dessus. Il avait saisi une serviette. Il commença doucement à me nettoyer les cuisses. Je pinçais mes lèvres. Cette sensation m’était impossible. Cette proximité. Je voulais plus et je savais que je devais rester éloignée de lui. Il prenait son temps, me regardant fixement dans les yeux. - J’aime que ma prisonnière soit propre, très propre. Je ne pouvais répondre. - Voulez-vous que je vous nettoie de partout ? Je faisais les yeux gros. A quoi bon protester, il avait réponse à tout.. - Je vous sens bien chaude, votre corps vous trahit ma chère. Vous aimez être traitée ainsi. Cela vous excite n’est ce pas ? Doucement, il commença à tamponner mon entrejambe. Je protestais. - Laissez vous faire ! Ecartez vos jambes ! Obéissez. Vous mourrez d'envie de lâchez prise! Il me regardait droit dans les yeux. Il m’embrassa à travers mon bâillon. Je tentais de me défaire. Je sentis sa douceur lorsqu’il nettoya mon intimité. - Dois-je utiliser la manière douce ? ou rude pour obtenir mes informations ? Il ôta mon bâillon. - Allez au diable. - Ah je vois le retour de la véritable tigresse. Laissant passer sa véritable nature. Si je vous libère, je vais devoir rester méfiant sur vos techniques fourbes. Mais je vais avant cela vous interroger et cela ne va pas vous plaire, croyez-moi. Vous allez m’obliger à faire ce que je n’aime pas faire ! - Alors ne le faites pas. Laissez moi partir, je ne dirais rien. - Ah parce que vous souhaitez le dire à qui ? laissez-moi rire? Il empoigna mes cheveux par l’arrière. - Allons nous occuper de votre cas, chère Véronika. Il me détacha, et me retenait les poignets d’une manière ferme dans le dos. - Peter, comment est l’eau du bain ? - Excellente température. - Parfait ! - Donc Mademoiselle Lane, quelle information recherchiez vous ? - Je ne vous dirais rien. Sans que je comprenne ce qui se passe, il plongea ma tête sous l’eau et la ressortit. - Vous ne voulez toujours pas parler ? - Non… Et il la replongea encore, et un peu plus longtemps. Des vas et viens réguliers. Il testait mes limites, je testais sa résistance.. - Parlez ! - Non ! Cette fois-ci, il me laissa la tête sous l’eau. Je tentais de me débattre, mais il la maintenait fermement. Je compris qu’il ne plaisantait pas. - Alors ? toujours pas envie de parler ? - Je.. d’accord, je vais parler. - Voilà j’aime mieux cela. Je vous écoute ! - Nous sommes ici car nous nous inquiétons de cet homme Adolf Hitler, nous le surveillons depuis quelques temps. Nous devons glaner le maximum d’information pour les renseignements français. - Depuis combien de temps êtes vous en mission ? - J’ai commencé il y a quelques semaines après le meurtre de ce Franz.. je vous jure, je n’avais rien à voir avec tout cela. Il replongea ma tête sous l’eau. - Je vous jure c’est la vérité. J’avais de plus en plus de mal retenir mon souffle. Je lui livrais tant d’informations. Une fois qu’il eut terminé, il rajouta de l’eau chaude. - Vous allez l’avoir votre bain ! Vous le méritez. Je vous laisse quelques vêtements pour vous changer. Merci de votre coopération ! J’obtiens toujours ce que je veux , sachez-le ! Je n’arrivais plus à parler, j’étais fatiguée. Je ne résistais pas à un bon bain. Cela faisait si longtemps que je n’en avais pas profité. Je sentais mes muscles se détendre. Je savourais cette parenthèse. Comment cet homme arrivait tant à me troubler. J’étais incapable de lui résister avec force. En arrivant dans la chambre, sa chambre, je vis la finesse des meubles . Il avait si bon goût. Je découvris alors sur la table une robe somptueuse, quelques affaires pour la nuit. Je tentais de glaner des informations en fouinant mais rien... Dans la salle de bain, je vis son rasoir.. il avait oubliez son rasoir.... En revenant dans la chambre, je vis ce mot tomber au sol: Soyez prête à 19H. Il voulait jouer, nous allions jouer. Mais cette fois je je lui céderai rien. Je tentai d’ouvrir la porte mais j’étais enfermée. Soudain, j’entendis toquer. - Prête ? - Oui.. Il ouvrit la porte et pénétra dans sa chambre. - Vous êtes somptueuse. - Je.. que voulez-vous de moi ? a quel jeu jouez vous ? - Je vous l’ai dit, j’obtiens s toujours ce que je veux. - Et que voulez vous ? - Vous… Sa réponse m’avait surprise tellement son regard était rempli de sincérité. Il était si troublant, ce coté lumineux, l’autre si sombre. J’aimais sa poigne. J’aimais lâcher prise malgré moi avec lui. Je me sentais protéger et en sécurité. Il me tendit son bras. - Venez, allons dîner. Nous descendions ensemble les escaliers. Cette tension sexuelle entre nous deux était si évidente. - J’ai pris soin de choisir vos vêtements et vos sous-vêtements. Je n’ai qu’une hâte les découvrir. - Vous.. - L’idée vous plait, avouez le vous ! Nous dinions à l’opposé l’un de l’autre. Il avait mis un sublime phonographe. Des bougies allumées,. - Vous dansez ? - Je.. Je baissais les yeux. Il m’avait tendu sa main. Je m’avançais à lui. Il mis sa main dans mon dos et m’attira à lui. - Je sens votre cœur battre ma chère. Vous êtes là où je veux que vous soyez. Je vous veux libre et docile à la fois, libre et prisonnière. Je vous veux tout simplement. Je veux vous posséder. Je n’osais pas répondre.. - Où est passé la femme qui me résiste ? Je n’arrivais pas à résister car au fond de moi c’est ce dont j’avais envie. D’etre protégée, d’etre désirée ainsi. - Allez vous asseoir sur la table. Je l’écoutais, je m’assis sur la table. - Remontez votre robe et laissez-moi admirer vos bas. Doucement je remontais ma robe, dans ce moment si érotique. - Humm quelle déesse. Il se rapprochait de moi, il glissa ses doigts sous mes bas de soie, caressant ma peau. - Votre peau est un délice le savez vous. C'est à ce moment que je sortis le rasoir.. - Laissez moi partir maintenant. - Allez y égorgez-moi! vous en êtes incapable. Il prit mon poignet et saisit le rasoir avec tant de facilité. Il se mit alors à genou, commençant à embrasser l’intérieur de mes cuisses. Il se délectait. Il me forçait à écarter davantage mes cuisses. Il se redressa. - Humm vous êtes une telle invitation au plaisir de la chair.. chère Véronika. Je vais prendre un plaisir à vous prendre sur cette table. J’allais parler quand il prit possession de ma bouche. Une de ses mains s’égarant dans mes cheveux avec fermeté. Mes lèvres s’égaraient alors sur son cou. Il me redressa en me tenant les cheveux. - Tout doux ! Il avait pris le rasoir et couper le haut de ma robe. Voilà, vos seins ne méritent pas d'être cachés plus longtemps, exposez les que je les admire. Exhibez-vous ! Non.. je.. - Exhibez-vous ! - Caressez-le, faîtes moi pointer vos tétons. Pincez-vous comme vous aimeriez que je le fasse. Mes lèvres s’entrouvraient. - C’est ça caressez le bien. Comme vos tétons pointent ! Continuez, vous aimez cela ! Je n’arrivais plus à parler, il m’hypnotisait, comme s’il me connaissait, ce dont j’avais besoin. - Hummm, je devine combien vous êtes déjà humide. Laissez moi vérifier. Il prenait ce qui lui appartenait. Il prit ma chatte de pleine main. - Frottez-vous maintenant… frottez- vous comme la chatte que vous êtes. - C’est cela.. humm je sens votre mouille sur toute ma main. Quel délice. J’ai hâte de vous goûter. Il ôta sa main et la lécha. - Quel nectar. Il commença à dessiner de ses doigts ma bouche puis les engouffra . Je les léchais naturellement. - C’est ça … léchez bien.. humm, léchez ces doigts qui vont vous pénétrer. Je me sentais interdite mais si excitée. Il me plaqua le dos contre la table Il poussa mon fessier contre le rebord. - Ecartez bien vos jambes que je vois votre con. Mademoiselle.. - Prenons la température de votre excitation. Je crois que vous êtes bien chaude. - Je…. - taisez-vous ! Il glissa trois doigts dans ma chatte. - Vous êtes déjà bien ouverte, vous le savez. Vous transpirez cela. Vous êtes destinée à cela. Avouez-le vous. Je vous veux suppliante, seule vous me direz quand je vous possèderais. Je vous veux entière.. entièrement. Il s’agenouilla. Je sentis sa langue se mêler à ses doigts faisant des vas et viens. Il me tenait les cuisses. Je tentais de me dégager, ne tenant plus. Il me léchait avec une telle intensité. Je sentais sa langue s’engouffrer dans mon être, écartant de ses doigts la peau autours de mon clitoris, y déposer des coups de langue, l'aspirer. Je gémissais encore et encore. - C’est bon hein ma belle…. - C’est ça écartez bien vos cuisses que je vous savoure plus. Votre chatte est divine. Il glissa à nouveau plusieurs doigts en moi. Il se releva. Je sentais toute sa puissance conquérir mon antre. Il prit mon sein droit puis gauche. Il les empoigna avec force pour mieux me prendre. Il était sauvage. Alors que je me relevais, il saisit mon cou et le serra fortement. - Vous me rendez fou. - Un quatrième doigt dans votre chatte vous fera peut être arrêter de gémir ? Il plaqua sa main sur ma bouche et me baisa avec ses doigts. - Je sais combien c’est bon, je vois combien vous dégoulinez de plaisir. Il me posa sa main alors sur mon ventre et ses va et viens étaient si intenses. Je n’arrivais plus à me contenir. Je me relevais, ma main tentant de l’éloigner. Il m’agrippa fermement le cou pour me maintenir contre la table. Il était si ferme. Cela m’excitait. - Vous allez jaillir ! allez !!! Je ne tenais plus, il me fît jaillir. C’était la première fois que cela m’arrivait ; Je voyais des jets de partout. - Femme fontaine.. le meilleur des champagnes. - Regardez ma main, petite putain. - Je ne suis pas une putain. l me releva. - Si vous êtes ma putain, là est la différence. Il me retourna, je me laissa faire docilement. Il avait mis mes mains dans mon dos, son avant bras contre mon dos. Je laissais aller ma tête contre lui. - Dites le.. que vous êtes ma putain. - Je.. ne suis pas.. votre putain…. Il lâcha son emprise au niveau de mon cou et claqua mes fesses, encore et encore. - Vous méritez votre correction ! Il tenait toujours fermement mes poignets dans le dos. Il écarta avec ses pieds mes jambes. Il saisit à nouveau son rasoir et découpa ma robe. Elle était en lambeau. Je me retrouvais nu avec mes jarretelles et mes bas. - Si vous êtes ma putain, regardez vous, le cul à l’air, prête à être cueiillie. Sentez-vous mon désir? Je sentais son sexe dur à travers son pantalon. - C’est ça que vous voulez dans votre con de petite putain.. - Non… - De quoi alors ? quelle terminologie vous préférez ? Chienne ? Femelle ? femme ? Putain.. Pour moi vous êtes un tout. Je sentais sa cuisse s’amuser à se plaquer contre mon sexe. Je me trémoussais. J’en voulais plus, malgré moi. Il m’avait mise dans un tel état. - C’est ça, dandinez-vous petite putain. Ne vous retenez pas, Soyez-vous avec moi. Vous me direz quand je dois vous prendre. - Je… - Maintenant… Monsieur… - Oh déjà maintenant… je vous que vous ne pouvez tenir à l’idée qu’on vous baise. Et vous refusiez de me dire que vous êtes une espionne. Il s’empara vigoureusement de ma chatte. D’un coup sec il prit l’assaut. Il tenait mes poignets. Les premiers coups étaient au départ doux. Il glissa bien au fond. - Hum si chaude ! je vais vous baiser comme vous le méritez. Il claqua alors mes fesses et me pilonna. Je ne cessais de crier mon désir. Chaque coup me remplissait bien au fond. Dans son élan, il mit un doigt dans mon anus..... *********************************************************************************
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Par : le 08/12/21
Voila le jour tant attendu. Elle est maintenant devant la grande facade blanche de l'hotel parisien. Elle hésite une dernière fois et se décide à rentrer. Elle se dirige vers l'accueil et demande la carte de la chambre 112. L'homme en uniforme lui donne d'un geste de la main en professant un "bon séjour parmi nous". Sans un mot, elle prend la carte et se dirige vers l'escalier en granite et le monte deux marches à la fois en prenant soin à ce que personne ne remarque ce qu'elle porte sous son grand manteau noir qui volète sur les cotés. Elle arrive devant la porte. Elle toque inutilement. Pas de réponse, elle le savait. La jeune femme insère alors la carte dans l'encoche et pénètre dans la chambre. La porte se referma timidement derrière elle et la chambre est désormais plongée dans le noir, à l'exception de la lumière diffuse que le réverbère fais rentrer à travers les voiles. Elle insère la carte afin d'activer l'éclairage. Elle découvre alors trônant au centre de la piece le materiel dont lui avait parlé l'Homme, celui qui lui avait donné rendez vous ici, celui qui lui avait donné la liste de consigne qu'elle avait mémorisée, celui qui l'avait introduit à la domination et qui aujourd'hui commencerait son dressage. Elle prit le collier posé à terre et le passa autour de son cou. A l'avant, un cadenas le verrouillait. Elle chercha la clef des yeux avant de les poser sur les autres objets. Aucun n'avait de clé. Une fois qu'elle avait fermé les cadenas, seul LUI pouvait la libérer. Elle hésitat avant d'appuyer sur le cadenas et se rappela ce qu'IL lui avait dit "tu hésiteras, mais la mouille coulant de ton vagin te rappellera pourquoi tu es là". Il avait dit vrai. Elle n'avait pas besoin de vérifier pour sentir son entrejambe mouiller plus qu'elle ne l'avait jamais été. Elle ferma donc le cadenas. Enleva son grand manteau, relevant au miroir, seul autre occupant de la chambre libre sa tenue. Porte Jaretelle et corset, tel qu'IL l'avait demandé. Elle se posa sur les yeux le bandeau présent à sa disposition et place ses mains dans des menottes attachées à une barre à même le sol, l'immobilisant désormais complètement. Quelques minutes passèrent et soudain, aveuglée et immobilisée, une révélation lui vient. Elle n'avait pas entendu la porte claquer. Etait elle fermée? Elle ne le pensait soudain plus. Elle s'était refermée, c'était certain mais était elle complètement fermée, elle n'en savait plus rien. Elle se tourna alors dans tous les sens pour arriver à enlever le bandeau. Après 10 minutes de combat avec les menottes elle tomba à la renverse et était dans l'impossibilité de se relever. Elle finit cependant à réussir à retirer le bandeau pour s'apercevoir avec horreur que la porte n'était pas fermée... Une ouverture s'agradissait et se rétrécissait aux mesures des courants d'airs. Alors elle réalisa que la situation était plus déséspérée encore. Non seulement n'importe qui pouvait entrer désormais mais quand IL arriverait, s'il arrive, il la trouvera sans bandeau et pas dans la position demandée... Elle allait commencer son dressage par une punition... _____ La suite: Partie 1: https://www.bdsm.fr/blog/7305/La-chambre-d'hotel-#1/ Partie 2: https://www.bdsm.fr/blog/7305/La-chambre-d'hotel-#2/ Partie 3: https://www.bdsm.fr/blog/7371/La-chambre-d'hotel-#3/ Partie 4: https://www.bdsm.fr/blog/7371/La-chambre-d'hotel-#4/
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Par : le 07/01/22
A défaut de pratiquer à nouveau et d'être en attente, voici ce qui m'est arrivé lors d'une soirée. Surement banal mais vécu intensément. Je suis aussi somme toute banal, agréable, début cinquantaine, comportement toujours correct. Jai des relations "vanilles" avec les femmes, bon amant, et parfois des fessées données et des exib imposées, car j aime dominer dans les ébats si la partenaire est demandeuse. Donc j arrive à une soirée, qui se dit libertine sans définir de limite ni de thèmes. Je connais l'hôte et la propriété est grande. De la musique, des femmes superbes, souriantes et accessibles, le tout dans la bonne humeur, une trentaine de personnes, une dizaines d hommes. Des couples s'embrassent, des femmes entres elles, quelques hommes aussi et du cuir dans une partie de la pièce principale. Je flâne dans cette partie et là je vois une femme plus jeune que moi, assise sur un fauteuil, en cuissarde, cravache à la ceinture, elle me regarde et me sourit. Je suis attiré comme un aimant. C est la première fois que j ai une érection à la simple vue d'une personne et j approche en sentant mes mains devenir moite. Je suis debout près d'elle, elle me regarde puis jette son regard sur ses pieds et me regarde à nouveau sans le sourire. J ai toujours été excité à l idée de ponctuellement me soumettre sans avoir osé passé à l acte. Je ne me sent plus maitre de moi et me jette à ces pieds, le sexe plus dur que jamais et mon palpitant qui bat des records. Une sensation nouvelle. Elle m ignore puis met sa main sur ma tête, s'approche de mon oreille et me dit "novice?". Je dit oui. Elle me dit qu'elle adore les novices, qu'elle est soft, dominante, humiliante, sexuelle et prend son pied à dresser les débutants. Elle m attire dans un coin plus intime en m amenant par les cheveux mais sans me faire mal, cela devant l assemblée qui regarde, et seule son amie qui était à coté d'elle nous suit. Je dois marcher à quatre pattes autour d'elle . Puis, elle me plaque contre le mur, me demande de me mettre nu et de cambrer mes fesses. Je reçois une fessée magistrale, je suis en érection nu face au mur et son amie s'est assise et à rapprocher la chaise près de moi. Puis elle me retourne et me cravache légèrement sur le corps et le sexe. Elle me retourne à nouveau, mets ses gants me masturbe. je sent que son amie mets du lubrifiant sur mon anus, elle aussi gantée. Elle me pénètre avec un, puis deux, puis trois doigts. Je n aurai jamais pensé aimé cela. Je vais imploser,exploser de désir. Je suis bien dilaté. Ma soumission dure depuis plus d'une heure, j'en suis sûr. Elle me retourne. Je dois me mettre à genou et lécher les pieds de son amie qui rit. Un jeune homme de leur connaissance arrive. Il embrasse son amie. Elle lui ôte son pantalon et son slip. Je ne suis pas Bi et n ai jamais eu ce genre de situation et je me demande inquiet mais excité ce qui va m arriver. Elle me relève et me branle, puis me demande de branler le jeune homme qui embrasse et caresse toujours son amie. C est la première fois que je touche une queue, je suis conquis par cette maitresse, douce, sensuelle mais perverse et autoritaire dominatrice. Je branle le jeune homme et je sent un sexe chaud entre mes mains. 10 minutes de râles, de cris étouffés, puis elle dit" laissez nous" et je me retrouve seul avec elle. Elle me gifle, me pince les tétons, se doigte et enfonce durement ses mains souillées et mouillées dans ma bouche. Elle me dit " j ai aimé, tu te branlera à l idée que j aurai pu te faire sucer la queue que tu as branlé, j aurai pu te travailler au god ceinture aussi". Elle me tire la tête en arrière par les cheveux et me gifle à plusieurs reprises, puis m emballe en m'écrasant le sexe. Elle me dit pour finir," tu repart nu avec tes habits à la main et te rhabille dehors". Ce que je fis, toujours en érection. Voilà, il était tard, plutôt tôt dans la matinée et je prenais mon service professionnel tôt. Je suis directement allé au travail, me suis branler dans la douche de service, douché puis pris mon service. La soumission n est pas un mode de vie pour moi, mais ponctuellement j ai pris un plaisir jamais égalé à ce jour, j ai branlé un mec, incroyable, et j attend comme jamais, de rencontrer à nouveau une femme aimant dominer pour revivre, poursuivre et découvrir. Je me suis branlé chaque soir pendant deux semaines revivant les scènes. De récrire mon aventure m' a excité, j'espère que vous prendrez plaisir à lire. Bien à vous.
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Par : le 25/01/22
Juliette convint que la séance de flagellation endurée par Charlotte la veille suffisait. Non pas qu'elle le regrettât, au contraire, mais il fallait que tout ne lui soit pas infligé à la fois, pour qu'elle ne s'habituât pas à en tirer du plaisir. Elle recommencerait pour juger du résultat, non pas de ses cris ou de ses larmes, plutôt des traces, plus ou moins mordantes et durables, que les lanières de cuir laisseraient sur sa peau. Et surtout, il lui paraissait sage d'alterner les tourments et les languissements, les supplices et les délices, afin que la confiance qui les unirait, conditionne à l'avenir tous les excès, c'est à dire tous les bonheurs. Le devoir de Charlotte serait de s'abandonner toujours au premier mot de Juliette ou de qui l'enjoindrait. Lorsque Juliette eût pris le soin de diriger le rayon de la lampe de façon que la clarté tombât d'aplomb sur son visage et sur le sexe de sa soumise, qui en était tout près, elle le fourrât brutalement. Elle gémit quand les doigts, qui appuyaient sur le renflement de la chair d'où part la corolle intérieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe de la langue l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentait durcir l'aiguille cachée, qu'entre les dents et les lèvres une longue meurtrissure aspirait et ne lâchait plus, une longue et douce meurtrissure, sous laquelle elle haletait. Comme dans un rêve, on entendait le feulement de Charlotte monter peu à peu vers l'aigu et un parfum déjà familier s'exhala de sa chair sur laquelle les lèvres de Juliette s'étaient posées. La source qui naissait de son ventre devenait ruisseau, à l'instant précédant la jouissance, quand Juliette prit la perle qui se cachait entre les nymphes que sa soumise lui offrait. Se cambrant alors de tous ses muscles, sa main droite balaya inconsciemment la table de massage sur laquelle elle était allongée nue et plusieurs objets tombèrent sur le sol. Ses cuisses se resserrèrent alors autour de la tête de Juliette puis s'écartèrent de nouveau dans un mouvement d'abandon exquis. Elle était délicieusement impudique, ainsi couchée devant Juliette, les seins dressés vers le plafond, les cuisses ouvertes et écartées dans une position d'offrande exhibant les moindres replis de ses intimités les plus secrètes. Elle commença à trembler de tout son être quand Juliette viola d'un doigt précis l'entrée de ses reins et l'orgasme s'abattit sur elle avec une intensité inouïe. Pendant tout le temps que le feu coula dans ses veines, Juliette but les sucs délicieux que son plaisir libérait et quand la source en fut tarie, elle se releva lentement. Charlotte était inerte, les yeux clos, les bras en croix. Juliette lui caressa doucement les cheveux, lui lissa les sourcils du bout des doigts, lui baisa furtivement les lèvres. Elle lui dit qu'elle l'aimait. Charlotte, encore tremblante, lui répondit: "-Je vous aime", et que c'était vrai. Venant d'un autre monde, sa Maîtresse entendit sa voix lui dire qu'elle était heureuse et qu'elle voulait que cela ne finisse jamais. Juliette s'agenouilla entre les jambes de Charlotte, faisant alors onduler ses cheveux clairs au-dessus de la vulve alors prisonnière du plus doux et du plus chaud des fourreaux qui lui prodiguait la plus divine des caresses. Un court instant, elle s'interrompit pour lui dire qu'elle n'aurait jamais pensé qu'il était aussi bon de la dominer sans la violenter puis brusquement, ses doigts vinrent se joindre à ses lèvres et à sa langue pour la fouiller. Mille flèches s'enfoncèrent dans le sexe de Charlotte. Elle sentit qu'elle allait jouir de nouveau. Elle voulut l'arrêter mais bientôt les dents de Juliette se resserrèrent sur la crête rosée. Un plaisir violent et doux s'abattit sur les deux amantes et le silence envahit la pièce. Le plafond était haut, les moulures riches, toutes dorées à la feuille. Juliette invita Charlotte à pénétrer dans la salle de bains où elle fit immédiatement couler l'eau dans une baignoire digne d'être présentée dans un musée, un bassin en marbre gris à veinures rouges, remontant à l'avant en volute, à la façon d'une barque. Un nuage de vapeur emplissait le monument. Elle se glissa dans l'eau, avant même que la baignoire ne fut pleine. La chaleur est une étreinte délicieuse. Une impression d'aisance l'emplit. Voluptueuse, Charlotte s'abandonna à ce bien-être nouveau sans bouger. Le fond de la baignoire était modelé de façon à offrir un confort maximum, les bords comportaient des accoudoirs sculptés dans le marbre. Comment ne pas éprouver un plaisir sensuel ? L'eau montait sur ses flancs, recouvrait son ventre pour atteindre ses seins en une onde caressante. Juliette ferma les robinets, releva les manches de son tailleur et commença à lui masser les épaules avec vigueur, presque rudesse. Ses mains furent soudain moins douces sur son dos. Puis à nouveau, elle la massa avec force, bousculant son torse, ramollissant ses muscles. Ses doigts plongèrent jusqu'à la naissance de son ventre, effleurant la pointe de ses seins. Charlotte ferma les yeux pour jouir du plaisir qui montait en elle, animé par ces mains fines et caressantes qui jouaient à émouvoir sa sensibilité. Une émotion la parcourut. L'eau était tiède à présent. Juliette ouvrit le robinet d'eau chaude et posa ensuite sa main droite sur les doigts humides de Charlotte, l'obligeant à explorer la cavité de son sexe, la poussant à des aventures audacieuses. Ses phalanges pénétrèrent profondément son ventre. Juliette, que Charlotte n'osait plus regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Elle avait saisi et lentement ouvert, les lèvres qui protégeait le creux de son ventre. Juliette la tira vers elle, afin qu'elle fût mieux à portée et son bras droit glissa autour de sa taille. Cette humiliation qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, lui semblait sacrilège. Que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens. Elle se vit alors fourvoyée. Juliette perdit l'équilibre et bascula sur le bord de la baignoire. Son tailleur trempé devint une invitation à la découverte, et la soie blanche de son corsage fit un voile transparent révélant l'éclat de ses sous-vêtements. Elle dégrafa sa jupe et se débarassa de son corsage. Dessous, elle portait un caraco vaporeux et une culotte de soie, un porte-jarretelle assorti soutenant des bas fins qui, mouillés, lui faisaient une peau légèrement hâlée. Les pointes durcies de ses seins pointaient sous le caraco. Elle le retira délicatement dénudant ainsi sa poitrine. Bientôt, les mains de Charlotte se posèrent langoureusement sur ses épaules, glissèrent aussitôt sous les bras pour rencontrer les courbes gracieuses de la gorge. Il était rare que sa Maîtresse lui accorde un tel privilège. Elle aima cette pensée. Enhardie, ses doigts fins s'écartèrent du buste pour glisser jusqu'à la ceinture élastique de la culotte. La caresse se prolongea sous le tissu. Juliette pencha la tête en arrière et s'abandonna au plaisir simple qui l'envahit. Alors, rien n'exista plus pour elle que ce bien-être animé par le voyage rituel de ces doigts dans la cavité de sa féminité. L'attouchement fut très audacieux. Combien de temps restèrent-elles ainsi, à se caresser et à frissonner, ne fut-ce pas un songe, l'ombre d'un fantasme ? Elles n'oseraient sans doute jamais l'évoquer. Mais Juliette se rhabilla et abandonna Charlotte sans même la regarder. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/06/22
Maitresse Julia lâche 2 paires de bracelets en cuir devant moi. Je comprend tout de suite ce qu'elle souhaite et j'enfile rapidement les bracelets aux poignets et aux chevilles. Maitresse accroche les bracelets des poignets dans le dos et les chevilles ensemble grâce à des petites chaînes qui m'empêchent de me déplacer aisément. Elle me met debout, attache une laisse au collier que je portais depuis le début, me bloque la vue avec un bandeau et m'entraîne à sa suite dans les couloirs. Pieds nus, je la suis sur le sol froid du donjon. Nous atteignons une nouvelle porte. Maitresse Julia frappe à la porte. - " Entrez" répond une voix d'homme. Je vais être offert à un dominateur ? Je commence à avoir peur. Je ne souhaite pas être utilisé par un homme, c'est une limite que j'avais fixé depuis le début. Maitresse Julia me fait entrer dans la pièce, me fait avancer, m'oriente sur la gauche puis m'arrête. J'entend à nouveau la voix de l'homme en même temps qu'un coup de fouet mais pas pour moi  : - "Suce le" Je sens alors une bouche me lécher la bite délicatement. -" Bon, ils ont quand même respecté mes limites et choisie une soumise" pensais-je intérieurement. Cette pensée me rassure et je me laisse faire. Jusqu'au moment où j'entend Maitresse Julia ajouter : -" Toi aussi !" Je reste immobile, pensant qu'une deuxième soumise va nous rejoindre. Soudain, je reçois un coup de cravache sur mon cul. - "c'est à toi que je parle, petite lopette." En même temps, je sens que Maitresse  me pousse la tête en avant. Sans comprendre, je sens alors quelque chose dans ma bouche. Mais ça ne ressemblait pas à du caoutchouc ni à du silicone. Il me faut plusieurs secondes pour comprendre la situation : je suis en train de sucer un homme qui me suce en même temps ! Maitresse Julia me maintient la tête de façon à ce qu'il me soit impossible de reculer la tête suffisamment pour sortir cette bite de ma bouche. Elle me forçe à le sucer de longues minutes. Elle me retire le bandeau des yeux et je peux constater ce que je pensais. Un homme était attaché par les pieds, la tête en bas, les mains attachées dans le dos également. Et on se suçe mutuellement. Troublé, je ne sais pas comment réagir face à cette situation et me laisse faire par Maitresse. A suivre...
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Par : le 01/08/22
Dominant Féministe. Je sais, cela parait un impossible antagonisme, et pourtant je le revendique totalement. Celles qui ont été mes soumises sont des femmes fortes dans leur vie, libres, artistes pour la plupart et même assez rebelles, farouches et indépendantes (je m’ennuierais profondément avec une soumise sans personnalité, sans reliefs…). Ce qui a rendu d’autant plus beau leur souhait de m’être soumises, et le fait de s’agenouiller pour s’en remettre à moi. J’ai toujours été profondément ému par ce moment, ce geste, par ce don de soi en consciente et en confiance. Cela me rend d’autant plus responsable, conscient de la préciosité de cette soumission, et de ma responsabilité de Maître, de guide, de Mentor, de confident, d’ami, d’amant… Vous comprendrez que pour moi, un homme ne peut que respecter totalement la femme qui se remet aussi pleinement à lui, et ne peut que souhaiter la voir s’épanouir en tant que femme, à tous points de vue, tout en étant pleinement soumise. La voir vivre sa vie professionnelle, sociale, amicale, familiale sans rien empêcher, en étant présent et en accompagnant, en étant là pour écouter et pour donner conseil, tout en étant toujours le Maître qui décide quand il le faut. Un Maître désireux que sa soumise soit une femme libre et indépendante dans sa vie en général, tout en étant pleinement sous sa coupe. Un Maître défenseur du droit des femmes, et du droit des soumises (combien de fois me suis-je battu pour ça !), et pourtant désireux d’une appartenance totale de sa soumise. Alors oui, j’aime les femmes à la fois libres et soumises, et je suis un Dominant Féministe.
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Par : le 13/12/22
Le edging, que l'on traduit le plus souvent  par "déni d'orgasme", est un type de pratique le plus souvent lié au BDSM (même si certains le pratique dans le cadre d'une relation de couple vanille). Le edging est une pratique sexuelle qui consiste à stimuler son soumis ou sa soumise jusqu'au point de quasi-orgasme, et d'obliger le contrôle d'orgasme ou d'arrêter temporairement le jeu avant que votre orgasme arrive. Le déni d'orgasme dans le BDSM Dans le BDSM, le déni d'orgasme est donc utilisé comme un moyen d'assoir la relation entre le soumis ou la soumise et la partenaire qui domine tout en prenant du plaisir. La personne soumise devra faire attention à respecter le moment dont le partenaire dominant va décider s'il peut jouir. Cette pratique joue à plein sur la psychologie et s'articule autour de la dynamique du pouvoir. Le edging dans une relation BDSM aboutit donc à des moments très forts tant d'un point de vue physique qu’émotionnel. Le déni d'orgasme, au delà de la tension sexuelle est aussi une pratique extrêmement cérébrale. Ceux qui pratiquent le edging le font, en première intention pour prolonger le plaisir (en le faisant durer) tout en l'intensifiant (l'orgasme final est très puissant du fait de l'accumulation de la tension sexuelle qui va crescendo . Le plaisir à l'issue d'une séance de edging est quasi systématiquement bien plus puissant. Comme les autres pratiques BDSM, le déni d'orgasme se fait après accord de chaque membre du couple. Au delà du consentement qui est la pierre angulaire de toute relation BDSM, comme chacun sait, le edging implique en plus que la personne qui s'y soumet fasse tout pour obéir et retarder sa jouissance. Comment se lancer dans le edging ? Parmi les conseils que l'on peut donner si vous avez envie de tester le edging, on trouvera l'immuable invitation à discuter entre partenaires. Lors de la discussion préparatoire entre les partenaires, pourra être déterminé les pratiques qui vont être employé par la maîtresse ou le maître pour emmener la personne soumise au bord de l'orgasme. Les pratiques peuvent être de tout ordre, l'edging peut inclure des stimulations plus ou moins rugueuse du gland et surtout de son frein (pour les soumis), du clitoris, de l'anus et des tétons (pour les soumise). Le jeu sexuel pourra également se faire avec des sextoys, notamment des vibromasseurs plus ou moins puissants (du vibro de base au très intense magic wand). Pour mieux contrôler la personne soumise et assoir sa domination, on aura souvent recours à des moyens d'immobilisation type menottes ou liens ou cordes de bondage. Cela peut participer grandement à l'excitation et au délicieux tutoiement de la limite de son désir, avant le basculement dans la jouissance. Le edging c'est stimuler très très très (très) progressivement Le principe est dans tous les cas de commencer doucement les stimulations de la personne sur qui on va pratiquer le edging. Il faut commencer par des contacts légers comme des caresses (pas nécessairement portées sur des zones érogènes) puis augmenter progressivement la tension liée au plaisir en se focalisant de plus en plus sur des zones érogènes. C'est ensuite le levier de l’intensité de la stimulation qui sera activé. On caressera plus fort, on griffera, on pincera. La personne qui domine est libre de choisir les pratiques (et de les utiliser graduellement, en finissant par la pratique qui donne le plus de plaisir, d'habitude, à leur partenaire). Pour emmener votre soumise au edging, vous pouvez regarder du côté des vibromasseurs offrent des réglages de vitesse et de rythme ajustables et qui peuvent ainsi être utilisés pour explorer différents niveaux de sensation, des grondements lents aux vibrations rapides qui enverront des vagues de plaisir dans tout le corps. De la même manière, pour les soumis, on pourra utiliser cockring vibrants, qui offrent également des modèles de vibrations réglables qui produisent des effets similaires à ceux des vibromasseurs tout en offrant un maintien supplémentaire aux organes génitaux masculins. Le edging si je suis seul.e c'est mort ? On l'a vu, un des piments (fort !!!) dans le déni d'orgasme c'est ce qui se noue entre la personne soumise et la personne dominante. Toutefois, le plaisir du déni d'orgasme (et l'intensité de l'orgasme, au bout du compte) peut être exploré en solitaire lors de la masturbation (j'avoue y succomber quand Chouchou est en déplacement). 1) Commencez encore plus doucement que d'habitude : mettez le téléphone en mode avion, fixez vous une heure avant laquelle vous vous refuser à jouir, et augmentez très très progressivement la pression, la vitesse ou l'intensité de vos stimulations sexuelles (qu'elles soient manuelles ou avec sextoy). 2) Faites des pauses, c'est l'une des clés : Lorsque vous vous sentez au bord d'un orgasme, changez de stimulation ou faites une pause (ne serait-ce que pour quelques instants). Cela permettra aux sensations d'excitation de se dissiper un peu avant de reprendre ( la reprise est en général très très très intense, un à chaque fois encore un peu plus "compliqué" de garder le contrôle). 3) Changez de main ! Que vous soyez un homme ou une femme, vous avez une main agile et précise et l'autre un peu plus gauche (même si c'est la mais droite !). Vous pouvez vous contraindre à vous caresser avec votre main la plus maladroite pour retarder les risques de jouir. 4) Concentrez-vous sur la respiration : Prendre de profondes respirations pendant que vous vous masturbez (ou pendant vos pauses) peut aider à détendre votre corps ce qui est très important pour essayez de retarder l'orgasme ! 5) Limitez l'utilisation des vibromasseurs, par exemple forcez vous à n'utiliser que l'intensité la plus faible de votre vibro habituel, ou imposez vous à ne l'utiliser qu'à travers vos vêtements pendant X minutes. 6) Rédigez un texte sur vos pratiques et vos sensations au fur à mesure que votre excitation monte. La phase de rédaction étant incompatible avec la masturbation, d'écrire vous forcera donc à arrêter (tout en vous excitant de l'écrire, ce qui a un côté redoutable, j'en conviens). Si c'est une masturbation edging parce que votre partenaire habituel.le est loin vous pourrez d'ailleurs lui envoyer ce texte quand vous aurez craqué ! (si vous n'avez pas de partenaire attitré(e), pourquoi ne pas les partager sur les sites (ou même dans les commentaires de cet article !). --- La première fois que l'on teste "en conscience" le déni d'orgasme n'est rien quant à ce qu'on ressentira les fois suivantes. En réalité, c'est d'avoir connu le déni d'orgasme et la libération finale parfois après des heures de stimulations (et de pause) qui va rendre un peu plus délcieuse encore la pratique : on sait l'intensité de ce que l'on va ressentir à la fin si on résiste !!!  
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Par : le 09/02/23
"Deux démons à leur gré partagent notre vie et de son patrimoine ont chassé la raison. Je ne vois point de cœur qui ne leur sacrifie. Si vous me demandez leur état et leur nom. J'appelle l'un, Amour, et l'autre, Ambition". Si de nos jours, Le mot "succube" désigne un démon féminin qui séduit les hommes et abuse d’eux pendant leur sommeil, quant est-il de sa signification autrefois ? Certes, personne n'ignore les noms de Mallarmé, Verlaine ou même Huysmans. Ce sont des astres encore vifs. Mais qu'en est-il de Remy de Gourmont, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Robert de Montesquiou, Renée Vivien, dont la lumière, qui a fécondé toute une littérature de la modernité et inspiré une génération d'écrivains illustres, n'aurait besoin que de nouveaux regards pour retrouver son éclat ? Qu'en est-il, a fortiori, de Louis Denise, Camille Lemonnier, Jules Bois, Camille Delthil, étoiles désormais éteintes, braises dormant sous la cendre de l'histoire littéraire, sur lesquelles soufflent seulement de rares spécialistes du romantisme noir, de la décadence ou du symbolisme ? Progressivement ou subitement, ils ont disparu dans la nuit. Peut-être l'avait-il eux-mêmes trop convoquée de leur vivant ? Sans doute était-il inconsidéré de plonger un siècle positiviste, tout entier tourné vers le progrès matériel, éclairé par la seule fée électricité, dans les ténèbres, fussent ces ténèbres celles de l'être. L'entrée en force des succubes, déjà connus dans l'Antiquité et étudiés au Moyen Âge, dans le roman gothique d'abord puis dans la littérature de la fin du siècle avant-dernier, réclamait l'instauration de la nuit la plus noire. Celle qui rend l'homme à lui-même, à son mystère. Le succube, ou l'incube, son pendant masculin, ou encore l'égrégore qui ne s'attache qu'aux personnes du même sexe, est un phénomène spirite, une manifestation démoniaque, spectre ou vampire, qui vient abuser le dormeur pendant son sommeil, et l'épuise, voire l'anéantit. Voilà qui renseigne sur les inquiétudes, les angoisses d'une société troublée en quête de sens. Mais là n'est pas l'enseignement essentiel délivré par les succubes. Car il faut bien voir que si le succubat fut défini et condamné par l'Église comme manifestation diabolique, c'est qu'il échappe justement au social, c'est qu'il isole justement l'individu de la société. "Quand je m'arrache de ce lit, où seul j'agonise. Quand je me traîne dans la rue, je suis si blême, si décharné que les hommes se détournent quand je passe et que les femmes poussent un cri". L'être que visite le succube ou l'incube est en entier livré à son esprit. Ce sont des imaginatifs.   "Les êtres humains sont des créatures compliquées. Ils sont capables de grands élans de générosité mais ils sont également capables de la plus ignoble des trahisons. Une bataille permanente fait rage à l'intérieur de nous. Elle oppose notre nature angélique à nos tendances démoniaques. Et, parfois, la seule façon de résister à nos démons intérieurs c'est encore d'allumer la flamme de la compassion". Tel est le désir, car il s'agit bien de cela et exclusivement de cela. Tel est le désir dont ces récits de succubes nous disent la puissance et l'origine: cet "infracassable noyau de nuit" dont parlait André Breton. Freud n'avait pas encore théorisé l'inconscient, Charcot s'intéressait déjà à l'hystérie dont l'héroïne de Remy de Gourmont, la "nerveuse et pauvre, imaginative et famélique, Douceline qui se prit d'une tendresse de contradiction pour le coin méprisé et défendu", présente toutes les dispositions. L'adolescente se prend d'une passion dévorante pour les images pieuses. Le désir de Jésus la creuse, charnellement. Elle s'éprend de Péhor qui "se logea dans l'auberge du vice, sûr d'être choyé et caressé, sûr de l'obscène baiser des mains en fièvre". Douceline est visitée, possédée par l'incube. Le désir s'extériorise, prend forme, devient autre. Douceline ne s'appartient plus. Elle appartient à Péhor, elle appartient à son désir, "et l'âme de Douceline quitta ce monde, bue par les entrailles du démon Péhor". Comme si on faisait ce qu'on veut de son corps ! lancera, en 1926, Aragon en conclusion du magnifique "Entrée des succubes". Les succube sont des démons qui, sous une apparence féminine attrayante, se présentent aux hommes. Certaines théories disent qu’elles peuvent changer de forme, s’adaptant ainsi au goût de chaque homme et même se faire passer pour des femmes connues qu’un homme désire. Dans tous les cas, par le biais du sexe avec sa victime, le succube draine l’énergie et implante des penchants pervers qui mènent à la perdition. Étymologiquement "succubus" vient d’une altération de "succuba", un terme latin signifiant "prostituée". De même, le mot succube dérive du préfixe sub ("sous") et du verbe "cubo" (qui se traduirait par "je reste"), véhiculant ainsi l’idée de quelqu’un qui reste en dessous d’une autre personne. La plupart des témoignages sur l’apparition des succubes proviennent du Moyen Âge, période durant laquelle ces démons ont connu leur apogée dans l’imaginaire social et dans la sphère théologique. De ces témoignages, on peut déduire que, dans une large mesure, l’apparence de la succube varie en fonction du goût sexuel de la victime masculine supposée, un fait qui suggère la possibilité que le phénomène puisse provenir totalement ou partiellement de la psyché de l’individu.   "Parfois, j'ai l'impression d'être possédée d'une multitude de démons. Un peuple qui tue son dieu se fabrique des démons avant d'adorer le dieu de son voisin". En dépit de ce qui précède, les érudits médiévaux s’accordent à dire que les succubes apparaissent généralement comme des femmes d’une beauté irrésistible, voluptueuse et surnaturelle, même si, à côté de ces traits agréables, il y a toujours des détails qui trahissent leur affiliation démoniaque: crocs acérés, oreilles pointues, ou encore pieds boueux. Selon les représentations les plus répandues, les succubes présentent des caractéristiques telles que des ailes de chauve-souris sur le dos, des cornes, des griffes, des yeux de serpent, une queue se terminant par un triangle ou encore un vagin denté. Enfin, bien qu’il ne soit pas possible de parler d’une image spécifique, un fait curieux est qu’au Moyen Âge, on utilisait des images de succubes dans de nombreuses maisons closes et bordels. Le célèbre théologien Saint Augustin d’Hippone avait postulé que le passage de la Genèse 6:4 faisait référence au fait que les anges déchus avaient des enfants avec des femmes mortelles. Sur le même passage, le pape Benoît XIV (1740-1758) a déclaré: "Ce passage fait référence aux démons connus sous le nom d’incubes et de succubes". De même, et étant donné qu’entre saint Augustin et lui-même (Benoît XIV) de nombreux théologiens s’étaient prononcés sur le sujet, le père a résumé, en ayant l’humilité de ne pas utiliser son autorité doctrinale pour trancher la question. le tableau simplement par ces mots:  "Certains auteurs nient qu’il ne puisse y avoir de progéniture… d’autres, en revanche, affirment que le coït est possible, de sorte qu’il peut y avoir place pour la procréation". C’est cependant bien avant Benoît XIV que, à partir du XIIIème siècle, la question des incubes et des succubes a commencé à prendre de l’importance, en grande partie grâce au pouvoir dominant et répressif de la Sainte Inquisition, une institution qui a joué un rôle clé dans le fort renforcement au Moyen Âge de la relation entre le mal, le sexe et les démons. C’est dans ce cadre de fanatisme et de superstition que le sinistre "Malleus Maleficarum" (publié en 1489) a été rédigé par Kramer et Sprenger. Il y est dit, parmi tant d’autres choses sur les démons, que les succubes et les incubes n’ont pas de sexe fixe, le même démon agissant en tant que succube devant un homme et en tant qu’incube devant une femme, prenant le sperme du premier pour féconder la femme qu’il victimise lorsqu’il prend son état d’incube. Au début des années 2000, l'actrice Angelina Jolie est considérée comme la succube ultime, grâce à son look de "bad girl".    "On a tous autour et en nous des démons à combattre, sur Terren la vie est un éternel combat. Vivre, c'est lutter contre eux". Plus tard, en 1595, le magistrat et chasseur de sorcières Nicalás Remy publie son "Daemonolatriae libris tres" (1595), dans lequel il affirme que les démons (et donc les succubes) sont incapables d’amour, mais peuvent avoir des relations sexuelles et même vivre dans un état de luxure permanent, le sexe étant pour eux un instrument d’humiliation et de soumission complètement détaché de l’amour et de la tendresse. À l’encontre d’un certain aspect de ces propositions, l’éminent théologien Thomas d’Aquin (XIIIème siècle) pensait que les démons étaient incapables de désir sexuel et donc de luxure mais que, malgré cela, ils ne reniaient pas leur sexualité et l’utilisaient comme moyen d’infliger des douleurs et des souffrances. Quoi qu’il en soit, il est clair que Thomas et Rémy soutenaient tous deux que les démons utilisaient le sexe pour infliger des dommages et même, dans un prétendu cas réel rapporté par Rémy, que les rapports charnels avec les démons n’étaient pas du tout agréables. De son côté, Pierre de Rostegny (1553-1631) postulait que les démons, qu’il s’agisse de succubes ou d’incubes, préféraient avoir des relations sexuelles avec des hommes ou des femmes mariés, car ils ajoutaient ainsi au péché de luxure le péché d’adultère. De plus, l'auteur tenait un discours que beaucoup d’autres tenaient également, à savoir que les démons jouissaient de manifestations sexuelles interdites ou désapprouvées par l’Église, même au sein du mariage, des manifestations telles que, dans le cas des incubes, le sexe anal. Quant à leur comportement, une chose que l’on a toujours cru (même aujourd’hui) à propos des succubes est qu’ils attaquent principalement la nuit, après que la victime se soit endormie. Cependant, certains rapports font état d’attaques pendant les siestes de l’après-midi ou autres, ce qui montre que le simple fait de dormir rend un homme plus sensible aux attaques de succubes. Enfin, certains démonologues ont affirmé que les succubes peuvent apparaître sous la forme de personnes familières, un pouvoir qu’elles utiliseraient pour causer un préjudice moral bien plus important que s’il leur suffisait de se présenter sous la forme de la voluptueuse diablesse qui coupe le sommeil du chevalier pour forniquer avec lui. Ainsi, en théorie, ce pouvoir de succube expliquerait les cas étranges où un homme est à l’aise et, contrairement au comportement qu’il affiche alors depuis des années, sa belle-sœur semble le séduire ou, pire encore, son cousin ou sa sœur.   "Le matin, passons du temps dans la prière. Nous vivons dans un monde totalement influencé par les démons. Et le diable danse avec eux, et la sarabande est loin d'être terminée." Dans le cadre des conceptions de la réincarnation qui excluent la possibilité de se réincarner en un animal, il existe une certaine théorie selon laquelle les succubes et les incubes ne sont pas des démons mais des âmes désincarnées lascives qui, n’étant pas encore entrées dans le processus de renaissance dans un autre corps, errent sur les plans inférieurs du monde astral, des plans où se trouvent les désirs les plus terrestres, comme, par exemple, la volupté débridée qui les habite et leur cause une grande angoisse et anxiété car ils ont un désir sexuel mais n’ont pas de corps pour satisfaire pleinement ce désir. Ce serait alors l’origine supposée des succubes et des incubes, puisque ces esprits désincarnés seraient attirés par les personnes qui émettent des vibrations astrales de désirs sexuels intenses et fréquents. Ainsi, pendant les heures de sommeil, ces succubes et incubes se rendaient auprès de certains hommes et femmes et établissaient un contact sur le plan éthérique, laissant la personne imprégnée des fluides énergétiques du désir charnel, fluides qui les inciteraient à développer des perversions et qui augmenteraient toujours la luxure, tendant ainsi à plonger la personne dans un cercle vicieux dans lequel la partie astrale de son énergie libidinale attirerait des succubes ou des incubes, qui augmenteraient alors cette énergie libidinale et avec cela la personne aurait tendance à attirer plus de succubes ou d’incubes, et ainsi de suite indéfiniment à moins que quelque chose ne se produise, venant de l’extérieur ou de l’intérieur de la personne, pour arrêter le processus. Dans l’esprit scientifique, les rencontres avec les succubes et les incubes sont en fait des épisodes d’hallucinations visuelles, auditives, tactiles et même dans certains cas olfactives et gustatives qui surviennent principalement lors de paralysies du sommeil et dans une moindre mesure lors d’épisodes de rêves intenses. Quant à la cause, ces épisodes hallucinatoires seraient principalement motivés par le désir sexuel, qui dans de nombreux cas serait un désir sexuel refoulé ou un désir sexuel frustré. Enfin, et pour montrer l’utilité de l’explication scientifique, il suffit de rappeler qu’au Moyen Âge, la plupart des cas connus de succubes et d’incubes étaient la proie de prêtres, de moines et de nonnes, ce qui nous amène à nous poser la question suivante: Les hôtes lubriques du Diable se sont-ils attaqués à eux parce qu’ils étaient "purs" et "pures" et ont-ils voulu les éloigner de Dieu, ou ont-ils vécu sexuellement de façon si réprimée et refoulée que, pour ne pas éprouver la culpabilité qu’impliquerait la violation volontaire du vœu de chasteté, leur esprit a créé pour eux des diables et des démons qui, sans rien demander, ont fait irruption et donné libre cours aux actes charnels ?   "La civisation n'est que l'usage efficace du corps, et surtout du système nerveux. Le trait qui distingue l'homme éduqué du barbare, c'est le contrôle de l'imagination, des démons et des rêves". L’approche de base, développée par des chercheurs avant-gardistes, stipule que, de manière générale, nous constatons que dans la culture occidentale, les individus ont tendance à considérer la sexualité comme quelque chose de sale et à la vivre souvent comme quelque chose qui produit de la culpabilité, de la honte et de la détresse, en particulier lorsqu’elle se produit en dehors des expressions socialement acceptables. Selon la théorie présentée ici, cela est dû au fait que l’héritage judéo-chrétien a fait que les individus ont introjecté l’association sexe-mal-démon, une relation qui, tout au long des siècles de christianisme, s’est accompagnée d’une misogynie qui a considéré les femmes comme un être plus enclin au mal que les hommes, dont l’expression est le fait que le premier démon sexuel était une succube: Lilith. Elle n’est mentionnée que dans un seul passage de la Bible, mais elle était la première compagne d’Adam selon les interprétations rabbiniques de la Genèse, interprétations d’où émerge une histoire acceptée au sein du judaïsme selon laquelle Adam, lorsqu’il a voulu avoir des relations sexuelles avec Lilith, lui a demandé de s’allonger sous lui. Elle a dit: "Je ne m’allongerai pas sous toi", et il a répondu: "Je ne m’allongerai pas à côté de toi, seulement sur toi. Car tu n’es fait que pour te coucher en dessous, alors que moi j’ai été fait pour me coucher au-dessus de toi". Lilith, cependant, trouvait cette position humiliante car elle se considérait comme l’égale d’Adam et ne pensait pas avoir le devoir de lui obéir. Elle finit par quitter l’Eden après qu’Adam eut tenté de l’y contraindre. Plus tard, on dit que Lilith a forniqué avec le démon Asmodée et que de cette union sont nés les premiers incubes et aussi de nouvelles succubes. Les versions de la Bible et conceptions chrétiennes ne gardèrent pour figure centrale du mythe de la création qu’une seule femme: l’Ève que nous connaissons. Selon les croyances, Lilith fut remplacée par cette femme plus sage. Il faut attendre la Renaissance pour trouver le nom de Lilith dans les écrits chrétiens. Son caractère androgyne la place au centre de tous les mythes qui traitent de la sexualité, de l’amour, de la distinction des sexes, de la question des origines, du pouvoir et de la force la plus obscure de l’humain: son animalité. Pour les hommes, Lilith les séduit car elle se nourrit de leur semence. Née du Limon elle est l’esprit tellurique primitif, le démon de la terre. Aussi chaque fois que la semence d’un homme tombe sur la terre, il la féconde et engendre un démon. Mais ces enfants-démons n’ont qu’une durée de vie réduite, plus courte que celle d’un humain, alors que la Lilith a la durée de vie de la Création, née au début elle ne mourra qu’au jugement dernier.   "Les faits des démons incubes et succubes sont si multiples, qu'on ne saurait les nier sans imprudence". Les démonologues du Moyen Âge et de la Renaissance, dans leur énorme littérature, écrivent beaucoup sur Lilith, qu’ils ont l’air de bien connaître. Ils mélangent toutes les traditions, en particulier ils amalgament le mythe grécoromain et celui de la religion Assyro-babylonienne. Lamme est devenue les Lamies. Lamia, fille de Belos et de Lybia, reine de Lybie, est la reine des Lestrygions anthropophages qui dévorèrent les compagnons d’Ulysse. Elle est aimée de Zeus, et Hera jalouse tue tous ses enfants sauf Scylla qui avait des chiens autour des aînés et qui s’installe face à Charybde. En compensation elle a le pouvoir de tuer tous les enfants des autres. Elle est aidée par les Pharées, au derrière d’ânesse et par les Empuses, qui sucent le sang des jeunes hommes et dont on ne se sauve qu’en les insultant et en les traitant de putes. Et J. Bril approche Lilith, de Gorgone, de Méduse, des Grées qui n’avaient qu’un œil pour trois, des sphinx, des sirènes, de la Lorelei. Par la suite nous retrouverons Lilith tout au long de notre littérature, mais le mythe va en se réduisant. En 1857 Alfred de Vigny entreprend d’écrire "Lilith ou le génie de la nuit", où elle est vaincue par Eloa, né d’une larme de Dieu. Victor Hugo parle plusieurs fois de Lilith. Dans "la Fin de Satan", il écrit: "je suis Lilith-Isis, l’âme noire du Monde, la fille aînée de Satan". Et une assimilation est faite avec Isis, la déesse égyptienne aux ailes d’hirondelle, qui était pourtant en Égypte une image de la bonne mère, comme la poule qui protège ses poussins sous ses ailes. Et dans "Le Gibet", Lilith est la grande Ombre Noire qui s’élève sur la terre, lorsque Jésus est arrêté au jardin des Oliviers et meurt cloué sur le Golgotha, la colline du Crâne. Et par contamination avec Ghula, la ghoule arabe, elle devient la Bouche Obscure. En 1889, Anatole France écrit "La fille de Lilith" toujours jalouse de ses demi-sœurs, les filles d’Ève. Enfin ceci rejoint la psychanalyse, en 1940, avec Anaïs Nin qui écrit une nouvelle, "Lilith" dans sa "Vénus érotica". Lilith était frigide, égoïste, masochiste, anxieuse, jalouse, agressive, la bête en fureur et elle lui donne tous les aspects de la négativité féminine. Récemment le mythe est en train de renaître avec force. Lilith est devenue la figure emblématique de tout le mouvement féministe, particulièrement aux USA où un véritable culte religieux lui est rendu. Lilith est le souvenir des femmes non encore soumises à l’homme selon Samuel. Au passage du matriarcat au patriarcat lors de l’invention de l’agriculture, elle fut transformée par le mâle dominant en un terrifiant vampire suceur de sang. Elle porte son obsession sexuelle sur son visage, puisqu’elle a son sexe dans la tête et ne le cache pas.   "Nous nions l'existence de nos anges. Nous nous persuadons qu'ils ne peuvent pas exister. Mais ils se manifestent. Là où on les attend le moins, et quand on s'y attend le moins. Ils peuvent s'exprimer à travers tout être sorti de notre imaginaire. Ils crieront à travers des démons s'il le faut. Pour nous pousser à engager le combat". Par la suite, la peur de la sexualité inassouvissable des femmes fait imposer tous les mythes de la pudeur et de la Virginité ainsi que tous les instruments d’oppression qui vont avec: tchadors et tchadris. Ainsi une figure identique surgit sans cesse des ténèbres. La psychanalyse nous permet de mieux comprendre qui est Lilith, en nous révélant les racines inconscientes de ces transformations sociales. Lilith est la projection de l’archaïque. Pomper, vider, sucer à mort, assécher, aspirer l’énergie vitale se retrouve dans de nombreux mythes comme la lutte du jeune Krishna contre la nourrice Putana. Dans tous les peuples sévissent ces démons vampirisants dont les hordes babyloniennes sont les prototypes. Et le nouveau-né est le premier cannibale puisqu’il se nourrit du corps de sa mère. Lilith, cette exhibitionniste du sexe, a beaucoup de rapport avec le mauvais œil, le regard fascinant et dangereux sur l’énigmatique scène primitive, ce coït parental constitutif de mon être. L’origine des frayeurs nocturnes des enfants, ce sont les avatars fantasmatiques de l’image refoulée de la scène primitive. Lilith se nourrit de chairs d’enfants, elle représente les pulsions cannibaliques qui s’établissent à l’articulation de la séduction et de la dévoration où ce que l’on aime se trouve être succulent comme pour le nourrisson. L’humanité a longtemps cédé au vertige de ce fantasme et n’a cessé de s’entre-dévorer pendant toute la préhistoire, ouvrant les os et les crânes pour en sucer la substantifique moelle. Depuis elle a soulevé de puissantes barrières d’horreur devant ce vertige. Mais il est soutenu par toutes ces pulsions archaïques. Aussi est-il plus facile de parler d’un animal dévorant que de sa mère. Ce n’est au fond que le fantasme du retour au sein maternel, mais par la bouche: être englouti en étant mangé, "c’est pour mieux te manger, mon enfant !" Il s’agit donc d’un inceste précoce de nature orale. À travers la succion alimentaire, les invocations conjuratoires, l’agressivité cannibalique, Lilith est la figuration des pulsions orales. Est particulièrement significative dans de nombreuses langues, la liaison du double LL avec l’oral labial, lécher, lingula, lèvres, lippe, du grec lalein, le latin lalare signifie, chanter pour endormir, d’où la lallation. Lilith est donc la bien nommée et ce n’est pas par hasard. La succube aspire l’énergie vitale de ses victimes par un baiser. Quand elle utilise ses pouvoirs, on peut voir un halo rouge qui l’enveloppe, son "énergie". S’il y a permanence du mythe, c’est que le mythe est toujours vivant même au XXIème siècle. Ce qui pose bien des questions.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir. 
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Par : le 30/04/23
Ses yeux retrouvèrent cette expression douloureuse et aimante d'autrefois. Elle baissa la voix et reprit avec l'intonation simple que sa Maîtresse avait toujours connue: - "M'offrirez-vous encore cette nuit, Madame ?". Juliette ne dit rien de plus que de se préparer. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage.   Cette idée la flatta là où elle était inquiète. Elle eut donc la faiblesse de se fier à Juliette et ne fit guère d'efforts pour se persuader qu'elle avait peut-être menti. Elle allait être prise par l'arrière et contrainte simultanément. Qu'importait pour elle que l'on se servît de ses lèvres comme celle d'une putain ? Elle était l'orgueilleuse esclave de Juliette, sa Maîtresse vénérée. La jeune femme se mit également à genoux pour mieux prendre l'inconnu dans sa bouche, avec un tel délice que ses lèvres osaient à peine effleurer la pointe du sexe, que protégeait encore sa gaine de douce chair. Elle pensait que sa bouche était belle, puisqu'un homme daignait s'y enfoncer et s'y répandre. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé.   La jeune femme savait qu'en exigeant une conduite, elle faisait naître chez sa Maîtresse le désir de l'interrompre. Or depuis qu'elle avait découvert le plaisir de la franche colère, si jouissive dans ses débordements, elle avait tendance à s'installer dans cette facilité pénible pour elle. En acceptant ce comportement au point de le prescrire, elle reprenait le contrôle de la situation, qu'elle avait d'ailleurs suscitée. Charlotte ne pouvait tolérer qu'elle cherchât ainsi à maîtriser ses coups. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait.   Troublée, cherchant à se maîtriser, la jeune femme oublia de critiquer cette singulière déclaration très contradictoire quant à l'objectif suivi. Elle en admit plus facilement les évidentes conclusions, tout en saisissant bien ce que sa Maîtresse lui demandait à mots couverts, sans qu'elle l'eût fait expressément. Juliette n'avait jamais la naÏveté d'ordonner. Ses mots se contentaient d'ouvrir des chemins, d'inventer des opportunités. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. On la fit asseoir sur un tabouret hérissé d'un volumineux godemiché. Dans cette position, son vagin devint rapidement douloureux, mais ce fut pire lorsqu'on lui demanda de le faire pénétrer profondément entre ses reins. Elle sentait son anus s'écarteler au fur et à mesure qu'elle s'empalait sur le cylindre de latex. Elle découvrit le plaisir extrême que l'on éprouve à se prendre soi-même. Elle se masturbait, en perdant toute notion de pudeur. Juliette l'observait, la jeune femme percevait l'intensité de son excitation. Elle n'était plus elle-même, mais elle avait conscience de son amour pour elle. Elle était une esclave à part entière et assumait avec fierté sa condition.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/06/23
La fin de l'amour, on ne l'aperçoit pas toujours. Mais parfois, si. Parfois même, on peut la dater. Mais le début ? Et de vanter les merveilles de la passion véritable, quand on s'aime vraiment, le sexe et l'union des corps comme une fusion. La métamorphose fut délectable. Les souvenirs très précis de leur dernière étreinte la cambrèrent d'une délicieuse honte et courut en petits frissons dans son dos. Une bouffée d'orgueil l'obligea soudain à sourire et à respirer très vite. La première fois, c'est la promesse d'une longue série d'autres fois, mais c'est aussi le deuil de quelque chose qui n'arrivera plus. Il ne peut pas y avoir hélas plusieurs premières fois. Charlotte prit sur le lit une robe dos-nu, très échancrée sur les reins, le serre-taille assorti, les bracelets en cuir et le corsage, croisé devant et noué derrière pouvant ainsi suivre la ligne plus ou moins fine du buste, selon qu'on avait plus ou moins serré le corset. Juliette l'avait beaucoup serré. Sa robe était de soie noire. Sa Maîtresse lui demanda de la relever. À deux mains, elle releva la soie légère et le linon qui la doublait découvrit un ventre doré, des cuisses hâlées, et un triangle glabre clos. Juliette y porta la main et le fouilla lentement, de l'autre main faisant saillir la pointe d'un sein. Charlotte voyait son visage ironique mais attentif, ses yeux cruels qui guettaient la bouche entrouverte et le cou renversé que serrait le collier de cuir. Elle se sentait ainsi en danger constant. Lorsque Juliette l'avertit qu'elle désirait la fouetter, Charlotte se déshabilla, ne conservant que l'étroit corset et ses bracelets. Juliette lui attacha les mains au-dessus de la tête, avec la chaîne qui passait dans l'anneau fixé au plafond et tira pour la raccourcir. La chaîne cliquetait dans l'anneau, et se tendit si bien que la jeune femme pouvait seulement se tenir debout. Quand elle fut ainsi liée, sa Maîtresse l'embrassa, lui dit qu'elle l'aimait, et la fouetta alors sans ménagement. Un touble mélangé de honte, de volupté, de rébellion et d'impuissance la saisit à la fois. Il y eut une plainte, un sursaut de poitrine. Elle soupira, serra les dents, regardant intensément Juliette, alors animée du désir irrésistible de vouloir la dépecer, puis renversa la tête et attendit. À nouveau, une longue plainte jaillit des lèvres serrées, finit en un cri aigu. Endolorie et horrifiée, elle ne savait comment remercier Juliette de ce qu'elle venait de faire pour elle, mais elle était aussi heureuse de lui avoir fait plaisir.    Son triomphe fut modeste et absolu. La domination venait de son amante. Lorsque Charlotte tourna la tête vers Juliette, alertée par le bruit d'une cascade qu'elle avait, à sa grande confusion, du mal à maîtriser et à diriger, il y avait sur son visage, non pas cette attention pointue et intimidée que sa Maîtresse attendait, ce guet presque animal, regard aminci, sourcils bas, lippe close et frémissante, mais une gravité douce, comme si soudain elle avait eu la pudeur de ses exigences, et honte qu'on les satisfît. Qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à ses lèvres gonflées, à son cou enserré par le collier, et à ses yeux plus grands et plus clairs, et qui ne fuyaient pas. Elle la regarda se débattre, si vainement, elle écouta ses gémissement devenir des cris. Le corset qui la tenait droite, les chaînes qui la tenaient soumise, le silence, son refuge y étaient peut-être pour quelque chose. À force d'être fouettée, une affreuse satiété de la douleur dût la plonger dans un état proche du sommeil ou du somnambulisme. Le spectacle aussi et la conscience de son propre corps. Mais au contraire, on voyait sur son visage la sérénité et le calme intérieur qu'on devine aux yeux des recluses. Elle perdit le compte des supplices, de ses cris, que la voûte étouffait. Charlotte oscillait de douleur. Mains libres, elle aurait tenté de braver les assauts de Juliette, elle aurait osé dérisoirement s'interposer entre ses reins et le fouet, qui la transperçait. Chaque cinglement amenait un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irradia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la suppliciée sortirent de longs soupirs, entrecoupés de sanglots. Juliette, excitée, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements furent plus profonds. Lorsqu'elle entendit un sifflement sec, Charlotte ressentit une atroce brûlure sur les cuisses et hurla. Elle la flagella à toute volée sans attendre qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent quadrillées. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à sa tête. Alors Juliette s'approchât de Charlotte et lui caressa le visage, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée, puis elle lui ordonna de se retourner et recommença, frappant plus fort, les fines lanières de cuir lacérèrent sans pitié l'auréole de ses seins. Le dénouement était là, quand elle ne l'attendait plus, en admettant, se disait-elle, que ce fut bien le dénouement. Charlotte laissa couler quelques larmes. Mais espérer que cette faiblesse désarmerait sa Maîtresse était futile, et elle savait bien que c'était tout le contraire. Sa douceur offerte appelait les blessures autant que les caresses. Elle eut ainsi un moment d'illusion.    Une femme menacée, ce n'est pas un pléonasme. Le ridicule ne tue pas, la violence, si. Elle sut alors que la position de sa Maîtresse était plus difficile que la sienne, car on ne s'improvise pas meneuse de jeux érotiques, violeuse de tabous, dénonciatrice de routine. Sa résistance l'eût peut-être agaçé, ou déçu, mais réconforté. Elle avait obéi, et elle se sentait soudain dépassée par l'idée que le geste était un geste d'amour pour un bourreau étrange auquel on s'efforce de plaire. Alors Juliette arrêta de la flageller. Elle ne la détacha pas de ses liens, mais la laissa ainsi exposée, le reste de la soirée, deux longues heures, cuisses écartées et toujours enchaînée. Elle ne cessa de souhaiter refermer ses jambes. Penchée sur le ventre offert de sa soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité, tandis que de sa bouche s'échappait la plainte d'amour, des gémissements étouffés de la chair humide et palpitante, elle céda à la jouissance. Juliette dut maintenir ses hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et ininterrompus. Elle se consuma. Sans doute, ce ne fut pas là seulement la sensation du plaisir mais la réalité même. S'approchant d'elle, Juliette tenait à la main une bougie allumée. Lentement, le bougeoir doré s'inclina sur sa peau, la cire brûlante perla ses seins en cloques blanchâtres et incandescentes. Son martyre devint délicieux. Le fantasme d'être brûler vive augmenta son excitation. Elle perdit la notion du temps et de la douleur. Elle aimait l'idée du supplice, lorsqu'elle le subissait elle aurait trahi le lien qui l'unissait à Juliette pour y échapper, quand il était terminé elle était heureuse de l'avoir subi d'autant plus épanouie qu'il avait été plus long et plus cruel. Sa Maîtresse ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à sa révolte, et savait parfaitement que son merci n'était pas dérisoire. Charlotte ne se lassait de sentir le satin de ses caresses, de haut en bas et de bas en haut. C'était toujours comme pour la première fois qu'elle éprouvait le bonheur dans la forme la plus belle de la soumission, celle de l'abnégation. De la souffrance qu'elle aimait subir, elle n'en éprouvait aucune honte. Se laisser fouetter, s'offrir à des inconnues, être toujours accessible, aimable et nue. Elle ne se plaignait jamais. Pour l'amour qui faisait battre son cœur, on ne la forçait jamais. On était fâché contre elle parce qu'on ne lui connaissait pas de rébellion. C'était de la discrétion.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/06/23
"Il aimait entendre leurs gémissements se confondre avec leurs cris de douleur ou de plaisir, et l’épuisement de celles qui n’en peuvent plus, mais qui se donneront, encore et encore pour lui, malgré les muscles tétanisés, malgré cette sensation de ne plus pouvoir faire un geste de plus. Il aimait faire durer, les amener là où elles n’étaient jamais allées, plus longtemps qu’elles ne l’avaient jamais connu. Et lorsqu'elles pensaient qu’il allait enfin jouir, il aimait se retirer violemment pour prendre leurs bouches, s’y enfoncer aussi loin que possible, jamais assez loin, pour leurs prendre leurs dernières forces. Il attendait de sentir poindre les dernières limites, leurs derniers soubresauts d’énergie, et alors, il donnait les derniers coups de martinet ou de cravache en même temps qu'il jouissait, enfin, d’un plaisir sans pareil, inondant leurs bouches de son sperme". (Marquée au fer- Eva Delambre) "   L’esclave, anciennement libre de sa propre personne, accepte et établit qu’il veut et a l’intention de se livrer ainsi complètement entre les mains de son Maître. Le Maître accepte et établit alors qu’Il veut et a l’intention de prendre possession de l’esclave. Par signature de ce contrat d’esclavage, il est convenu que l’esclave donne tous les droits sur sa propre personne, et que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété". Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l’idée de "personne", l’idée du "moi". Toutefois, la "catégorie du moi", le "culte du moi" ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts récents. La persona latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un nom ou un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. Les pratiques sadomasochistes sont aujourd'hui devenues moins taboues. Elles peuvent agrémenter l'imaginaire voire, sous une forme consentie et sécurisée, pimenter la sexualité des individus. Si les modes d'entrée dans l'univers du sadomasochisme sont variables, par le biais d'un partenaire, d'une curiosité pour une pratique à la mode, la plupart des adeptes disent avoir toujours été attirés par la soumission ou la domination. La première expérience est vécue comme une initiation, qui permet le réajustement entre les fantasmes initiaux, très violents et extrêmes, et la réalité de la relation sadomasochiste, encadrée par des limites précises. Dans le sadomasochisme, une grande importance est accordée aux décors, aux lieux, aux accessoires utilisés, qui concourent à une forme de théâtralisation des pratiques. Les mises en scène et les scenarii sont d'une grande importance, tout comme l'esthétisme. Porter un certain type de tenue est un des nombreux codes qui placent les individus dans des rôles hiérarchisés, admis et choisis. Les humiliations et les douleurs infligées n'existent que pour les confirmer. L'univers sadomasochiste est fait de règles strictes, censées garantir la sécurité et le bon déroulement des pratiques en interdisant les débordements. Par conséquent, c’est d’abord à partir de la "personne" que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" "parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres". Ce type de droit se rattache aussi à la notion de territoire et est entendu comme titre de possession, de contrôle, d’usage ou de libre disposition d’un bien. La propriété, c’est-à-dire le fait d’user, de jouir et de disposer d’une chose d’une manière absolue et exclusive, se trouve en effet au centre de l’organisation sociale qui devient un subtil agencement de territoires. À ce titre, le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de la femme ou de l’homme, est avant tout le premier bien dont elle ou il dispose.   "Il prenait son rythme. Souvent rapide, violent même. Il aimait le sexe quand il était intense, brutal quand les corps se mettaient à transpirer, quand les respirations se faisaient rapides, quand l’effort physique était à son comble. Il aimait sentir l’épuisement de ses partenaires, les sentir à bout de souffle, à bout de force. Il aimait les tourner et les retourner comme des poupées de chiffon, et sentir leurs cœurs palpiter comme jamais". S’il va de soi, dans nos sociétés occidentales contemporaines, que l’individu est une personne qui possède un corps et que ce fait lui ouvre des droits fondamentaux et immuables, comme le respect de soi et celui des autres, mais aussi respect du corps et de ses "territoires", qu’advient-il lorsqu’une pratique sociale remet en cause ces principes ? Cela est le cas des pratiques sexuelles sadomasochistes nommées aujourd’hui BDSM. En effet, elles se présentent comme des pratiques sexuelles ludiques qui ne cessent de jouer avec les concepts de propriété et de pouvoir. Il semblerait à première vue que des individus se soumettent à d’autres individus de leur plein gré, les premiers confiant leur corps aux seconds qui les dominent. Mais qu’en est-il exactement ? À quoi consentent véritablement ceux qui se soumettent ? Qu’acceptent-ils de concéder de leur personne ? Et que s’approprient les personnes qui dominent ? Le sadomasochisme peut se définir comme une relation particulière dans laquelle les individus s’engagent dans une interaction dominant/dominé, le savent, font référence à un certain nombre de représentations, et le disent. Ce qui signifie que la relation sadomasochiste est une relation consentante, négociée, contractualisée, mais qui se complexifie, en réalité, en se doublant d’un comportement particulier, appelle masochisme ou sadisme. En effet, le BDSM intègre alors une dimension éthique. Les pratiques se basent ainsi sur l’acronyme SSC (sain, sûr, consensuel). Elles reposent donc sur un dispositif de réglementations et de codifications qui interdit ainsi tout débordement. Définir le sadomasochisme comme une relation entre deux ou plusieurs individus pose toute la complexité du problème de la propriété. Dans ces jeux de rôle ritualisés, le dominant, pour un temps donné, domine son partenaire. Cependant, les limites sont fixées à l’avance, et à tout moment il est possible, pour la personne dominée, d’arrêter la séance (safeword). Il n’en reste pas moins que les fantasmes à l’origine de ces pratiques sont guidés par le souhait de s’abandonner à l’autre (lâcher-prise) ou d’en prendre possession.   "Je regardai mon Maître, l’esprit encore troublé par tout ce qui s’était passé durant ce week-end complètement insolite. Peu de gens auraient pu me comprendre, mais je l’aimais de plus en plus. J’aimais sa façon de m’obliger à dépasser mes limites, à me pousser toujours plus loin, à me remettre en question sur ce que je voulais. Avec lui, je n’avais aucun répit, aucune certitude sur ce que j’allais vivre le lendemain, il n’y avait ni routine, ni ennui". Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ? S’agit-il de prendre possession du corps de l’autre ? de sa volonté ? de sa liberté ? Si la négociation des fantasmes permet de connaître les goûts et les désirs du partenaire, les contrats nous renseignent bien plus sur l’enjeu des relations BDSM. Les contrats sont, en effet, une convention par laquelle un ou plusieurs individus s’obligent, mutuellement, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. Parfois écrits, ils peuvent être aussi tacites. La contractualisation occupe alors une place importante dans les relations BDSM et possède un caractère transgressif. Elle échappe, en effet, à tout contrôle institutionnel. Dès lors, qu’ils soient écrits ou non, les contrats s’apparentent surtout à des pactes qui sont des conventions solennelles entre deux ou plusieurs individus. Ce qui signifie que la caractéristique des relations BDSM n’est donc en rien l’invention d’un espace où tout serait permis, mais au contraire la création d’un territoire savamment limité et réglementé, d’autant plus fragile qu’à tout moment les règles peuvent être transgressées. Le plus célèbre des contrats est sans nul doute celui qui lie Sacher-Masoch à Mme Dunajew. Ainsi Séverin s’engage-t-il, sur sa parole d’honneur, à être l’esclave de Mme Wanda Dunajew aux conditions qu’elle demande et à se soumettre sans résistance à tout ce qu’elle lui imposera. Les pratiquants BDSM affectionnent ce type de contrat qui stipule des règles précises à respecter et énonce les statuts des uns et des autres. Dans ce contexte, l’individu devient "esclave", non pas parce que cet état est inscrit dans sa "nature" mais parce qu’il le désire. En outre, il devient "esclave" non pas parce qu’il n’a pas de biens propres, de nom ou de corps. Il le devient justement parce qu’il a un corps et que ce corps lui appartient, ou est censé lui appartenir. Le dominant "prend possession" de lui et il devient ainsi sa "propriété". Dès lors, le rôle de l’esclave est défini. L’"esclave" accepte d’obéir et de se soumettre complètement à son Maître en toutes choses. Il n’y a aucun endroit, instant ou situation dans lequel l’esclave pourrait refuser d’obéir à un ordre ou une directive du Maître, excepté dans la situation où le droit de veto ou safeword s’applique.   "Je me frottai à lui et sentis son sexe dur contre mon ventre. Comme j’aimais son corps contre le mien. J’avais tellement envie de lui, de son sexe. Je glissai mes mains dans son boxer et le caressai, il gémit tout de suite mais retira ma main. Il s’allongea et je vins le prendre dans ma bouche". L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. L’"esclave" accepte de plaire à son Maître au mieux de ses possibilités, étant entendu qu’il n’existe que pour le plaisir de son Maître. L’"esclave" accepte aussi par signature de ce contrat d’esclavage que son corps appartienne au Maître qui en usera comme bon lui semble. En ce sens, les pratiques BDSM sont transgressives car elles remettent en cause la notion même de personne en tant que fait fondamental du droit, c’est-à-dire qu’elles remettent en cause la liberté de jouir de sa propre personne. Cependant, c’est oublier que nous sommes dans le cadre d’un jeu, plus exactement, dans une "modalisation". C’est-à-dire que la relation BDSM prend pour modèle l’esclavage mais lui accorde un sens tout à fait différent. Ainsi, si le contrat stipule que le Maître prend entièrement possession de l’esclave comme propriété, il précise également que, si l’"esclave" considère qu’un ordre ou une punition va nettement au-delà de ses limites, il peut faire usage d’un mot de passe convenu avec le Maître (safeword) pour stopper immédiatement une action ou une punition". De même, l’"esclave" peut user d’un mot de veto convenu avec son Maître pour refuser un ordre qui mettrait en péril sa vie professionnelle ou son intégrité physique. La négociation des fantasmes permet toujours de fixer des limites, des frontières à ne pas dépasser. Le contrat BDSM a pour fonction de préciser que l’on ne se situe surtout pas dans une véritable relation de sadomasochisme au sens classique du terme. En effet, Freud définit ainsi le sadomasochisme comme le désir de faire souffrir l’objet sexuel ou le désir de se faire souffrir soi-même et considère que le sadisme est le complément du masochisme. Deleuze apporte une nuance en précisant que le masochisme n’est en rien le complément du sadisme. Il est pour lui inconcevable qu’un sadique accepte que la personne qu’il domine tire un quelconque plaisir de sa domination. Inversement, le véritable masochiste ne cherche pas une personne sadique. Sadique et masochiste appartiennent ainsi à deux univers différents qui ne se croisent pas. Les théories évoluent en fonction des opinions doctrinales mais les fantasmes demeurent heureusement. En réalité, dans l’univers BDSM, le contrat d’esclavage n’est qu’un simulacre dans le sens où masochisme et sadisme ne s’y rencontrent jamais à l’état pur. Des individus acceptent néanmoins, pour un temps donné, d’endosser le rôle du sadique ou celui du masochiste. Ils peuvent même inverser les rôles.   "Je savais qu’il allait jouir et pris mon temps pour en profiter un peu. Après quelques va-et-vient, je sentis son sperme gicler dans ma bouche à plusieurs reprises. J’avalai tout comme à chaque fois, et continuai de le lécher quelques instants. Je me rallongeai près de lui, il me prit dans ses bras et me serra contre lui tendrement". Le véritable sadisme n’est-il pas d’infliger une douleur non souhaitée, non espérée, non désirée ? Le véritable sadisme n’est-il pas dans l’authenticité de la souffrance ? C’est la raison pour laquelle le véritable sadisme ne fait en réalité pas partie de l’univers SM. Mais ce type de sadisme va au-delà de la relation consensuelle. Le BDSM n’est jamais négateur de l’autre. Ni le désir ni le plaisir de l’autre ne sont ignorés. Il s’agit bien plus de trouver un consensus, de délimiter un territoire où chacun des protagonistes trouvera plaisir et satisfaction. Le contrat BDSM, formel ou tacite, est nécessaire pour amorcer la relation. Il crée une rupture avec le quotidien et instaure un espace de jeu. Celui-ci n’est pas fixe mais au contraire varie beaucoup. Il peut s’agir d’un donjon, d’un lieu privé, voire d’un lieu public. Toutefois, au-delà des décors et des situations, l’espace du jeu se focalise avant tout sur le corps de la personne dominée. Le corps devient le lieu même de l’action puisque le dominant l’utilise tel un objet et exerce une action sur lui. Le Maître accepte la responsabilité du corps et de l’esprit de l’esclave, en prend possession, et, tout en ne mettant pas en danger sa vie, édicte des règles de comportement. En d’autres termes, prendre possession de l’"esclave", c’est prendre possession de ses territoires, et surtout de ses territoires les plus intimes: le corps et l’esprit. Dès lors, l’espace du jeu se décline n’importe où, n’importe quand. Même si les décors ont une importance, parce qu’ils véhiculent une certaine atmosphère, le jeu peut se dérouler dans n’importe quel lieu public à l’insu des autres. La domination consiste alors à choisir pour l’autre, à décider de ses attitudes ou de son comportement. Par exemple, l’action sur le corps de l’autre est présente dans les parures sélectionnées par le dominant. Elle est aussi présente dans les modifications corporelles, des marques que l’individu dominé accepte de porter, voire de conserver. L’introduction d’un mode d’expression particulier, qu’il s’agisse de la manière de parler ou de se tenir, délimite un territoire, signe la propriété de l’autre qui décide de ce qui est approprié de faire ou non. L’"esclave" n’a plus de vie privée, plus de corps, plus de droit.   "Je trouvais ça très excitant de le vouvoyer et de l’appeler Maître dans un lieu public, même si j’étais certaine que personne ne m’avait entendue. Je me dis que je pourrais relever ta robe jusqu’à ta taille, exhiber tes jolies fesses à tout le monde, et ce qui me fait vraiment bander, c’est de savoir que tu ne dirais rien, que tu te laisserais faire, honteuse, mais excitée". Cependant, les contrats n’ont aucun caractère immuable ou définitif. C’est ce que montre l’échange des rôles (switcher), toujours possible. En effet, si le contrat définit les rôles de chacun, il arrive qu’ils soient réversibles. Cette réversibilité peut s’effectuer ainsi pendant ou en dehors de la séance. Dès lors, les pratiques BDSM n’ont donc aucun caractère violent, tout au plus s’agit-il d’une violence canalisée, voire symbolique, telle qu’elle peut aussi l’être dans une pratique sportive. En effet, la violence agit sur le corps, mais surtout elle plie, elle brise, elle détruit. Elle ne tolère aucune résistance et surtout n’attend aucun consentement pour s’exercer. Rien de cela dans les relations BDSM, a priori. Ces dernières ne font que mettre en scène une relation de pouvoir qui ne peut être, par définition, une relation d’esclavage. En outre, dans les relations BDSM, le pouvoir est mobile, réversible, instable. En d’autres termes, la relation de pouvoir ne peut exister que dans la mesure où les sujets sont libres. Dès lors, il importe de déterminer jusqu’à quel point les individus, dans ce contexte, sont libres et consentants et jusqu’à quel point il s’agit de relations de pouvoir jouées et non pas d’une manifestation masquée de domination masculine ou d’une intériorisation des normes caractérisant le féminin et le masculin, qui emprisonnent l’individu dans un rapport de domination sans issue. Les jeux de rôle BDSM nous interpellent, à plus d’un titre, par leur caractère stéréotypé. Les histoires que se racontent et que jouent les pratiquants empruntent aux rôles traditionnels, notamment féminins et masculins, et à la représentation classique des rôles de sexe mais en les exacerbant et en les caricaturant. Ainsi, au rôle d’"esclave" est souvent attribué celui de prostituée, de servante, voire d’animal. Force est de constater que la caricature se conjugue très souvent au féminin. Un homme en position de soumission usera facilement de travestissement pour faciliter l’entrée dans le rôle qu’il se donne. À l’inverse, une femme, soumise ou dominante, restera féminine et conforme au désir masculin. Pour prouver sa domination, elle s’équipera d’instruments, son statut s’étayant de la présence de cet équipement. Dans ces représentations, le féminin est souvent dévalorisé alors que le masculin est valorisé.   "Je ne crie pas, et pourtant, c’est comme si jamais je n’avais poussé tel hurlement. Le cri d’une bête à l’agonie. Le cri de celle qui croit mourir. Un cri sans élégance ni classe, juste un cri de douleur. Puissante et indicible douleur. Mais je ne crie pas". La littérature nous fournit des illustrations singulièrement différentes en ce qui concerne le sexe de l'agent dominé. La comparaison des romans d’"Histoire d’O" de Pauline Réage et de la "Vénus à la fourrure" de Sacher-Masoch est à ce titre tout à fait significative. Dans le premier, bien que O soit une femme autonome et active, sa soumission paraît naturelle et se passe de justification. La manière dont elle vit et dont elle ressent sa soumission est exprimée, mais jamais son désir de l’être. La soumission est ici féminine. Dans "La Vénus à la fourrure", la soumission est masculine et n’a aucun caractère naturel. À l’inverse d’O, Séverin est celui qui construit sa soumission, choisit celle qui le dominera et à qui il impose un contrat qui stipule sa servitude. Ici, le soumis est celui qui dicte les règles. Si nous nous en tenons strictement à la représentation des catégories de sexe, il est alors possible d’observer une reconduction de la domination masculine. Il y a une affirmation de la domination lorsqu’un homme domine et une affirmation de la soumission lorsqu’une femme se fait dominer. Il y a très souvent une illusion de la domination lorsqu’une femme domine. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait alors une perpétuation de la domination masculine. Les relations BDSM ont ceci de paradoxal qu’elles sont l’endroit où cette domination peut-être reconduite tout comme elle peut s’évanouir. Il existe de nombreux cas de relation de domination féminine sur des hommes. Alors que le rôles féminins et masculins ne cessent de se redéfinir l’un par rapport à l’autre, il semble que les relations sadomasochistes ne fassent que théâtraliser des rôles traditionnels figés, en les appliquant ou en les inversant. Mais bien que les rôles soient prédéfinis et stéréotypés, il est toujours possible de les réinventer, de composer, de créer son masque, de renouer avec les jeux de l’enfance. Ainsi, l’individu trouve des réponses aux questions qu’il se pose inconsciemment. Selon son désir, il choisit d’être homme ou femme, sadique ou masochiste, dominant ou soumis. Ainsi, Il s’identifie et expérimente. Il peut laisser libre cours à son imagination puisqu’il est entendu qu’il s’agit d'un jeu et que les limites de chacun seront bien heureusement respectées. Il n’importe pas de chercher une explication de type pathologique à un désir de soumission ou de domination mais d’être sous le charme d’un érotisme qui peut faire exploser les rôles habituels. Toutefois, la difficulté de l’analyse des relations BDSM réside dans le fait que la relation sadomasochiste ne saurait se réduire à un jeu sexuel basé sur un contrat qui énonce les rôles de chacun.   "Lui seul sait. Lui seul peut me comprendre et me deviner, il me ressent. Il touche ma peau et sait. Il croise mes yeux et sait. Il perçoit mon souffle et sait. Le fer n’est plus en contact avec ma peau, pourtant la douleur semble s’intensifier, elle se diffuse, elle irradie et étend son territoire comme si elle voulait m’englober". "Il n'est de richesse que d'hommes" le soulignait, le philosophe angevin du XVIème siècle, Jean Bodin dans "Les Six Livres de la République". Les individus établissent un lien avec l’autre, lien qui implique une relation humaine, source d’émotions et d’affects. Avant d’être une relation BDSM, il s’agit d’une relation entre deux individus. Lorsque l’on connaît le mode de fonctionnement de ce type (consentement mutuel, négociation des désirs, contrat), la relation BDSM laisse tout d’abord apparaître la complicité, la réciprocité, la connaissance de soi et de l’autre. Et, en effet, beaucoup de pratiquants évoquent un épanouissement possible dans cet univers qu’ils ne trouvent pas ailleurs, basé sur une connivence mutuelle. C'est toute la richesse du lien de domination ou de soumission. Mais parce que les pratiques BDSM sont aussi des pratiques sociales, on y trouve les mêmes travers que ceux observés dans la société, et la même hétérogénéité. Certains individus ne cherchent qu’à satisfaire leur désir. Il en va ainsi des pseudo Maîtres dominateurs qui trop souvent contactent des soumises pour assouvir un classique désir sexuel tarifié, comme des soumis qui consultent des dominatrices professionnelles pour vivre leur fantasme. Le corps de l’autre n’est alors utilisé que comme objet et ne nécessite aucune relation authentique de complicité. Comme les pratiques BDSM sont aujourd’hui plus visibles et pénètrent dans l’univers du sexe en général, certains prétendent vouloir engager ce genre de relations alors qu’ils cherchent tout à fait autre chose. Le jeu sensualiste et érotique devient alors pornographique. Les relations BDSM sont hétérogènes et ne diffèrent en rien de n’importe quel autre type de relation. On y trouve, comme partout ailleurs des mécanismes de domination et d’appropriation de l’autre. Cependant, elles sont aussi l’endroit où un véritable échange peut s’observer. Ainsi, elles ne constituent pas plus que d’autres une entorse au respect des personnes. Comme toute relation, elles peuvent reconduire des rapports de force ou bien participer à la construction des identités. Les pratiques BDSM ne remettent donc pas en cause les principes fondamentaux du droit. Il n’y a pas un individu qui s’approprie le corps ou l’esprit d’un autre. Deux partenaires, dont l’identité est en perpétuelle construction, s’investissent dans un univers où les règles sont fixées, non seulement par le contrat, mais aussi, plus profondément, par le jeu social lui-même. C’est pourquoi ces pratiques, qui ne sont transgressives qu’en apparence, se donnent pour principe de fonctionnement, le respect mutuel et la négociation. Loin d’être sauvages, elles sont bien au contraire socialisantes. C'est paradoxalement en usant de masques, en ritualisant et en théâtralisant l’échange, que deux partenaires ont la possibilité, dans une relation SM pérenne et saine, de pimenter leur sexualité, en réalisant une part de leurs désirs inconscients informulés et de s’affirmer comme personnes à part entière, consentantes et responsables dans la plus grande liberté. Un grand merci au studio Imag'in rider photography qui m'a aimablement autorisé à illustrer cet article sur le BDSM par cette photographie originale.   Bibliographie et références:   - Sigmund Freud, "Névrose, psychose et perversion" - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - Gilles Deleuze, "Présentation de Sacher-Masoch" - Jacques Lacan, "La logique du fantasme" - Gala Fur, "Dictionnaire du BDSM" - Arnaud Alessandrin, "BDSM fantaisies: pouvoir et domination" - Gini Graham Scott, "La domination féminine" - Véronique Poutrain, "Sexe et pouvoir" - Gabrielle Rubin, "Le Sadomasochisme ordinaire" - Mona Sammoun, "Tendance SM" - Jean Streff, "Les extravagances du désir" - Mark Thompson, "Dominant women, submissive men" - Margot Weiss, "Techniques of pleasure"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/06/23
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage a livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage a faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________ En 2016 C’est la rentrée, me voici dans une nouvelle ville et une nouvelle école pour un nouveau départ ! Ayant appris de mes erreurs et étant dorénavant consciente de mes démons, j’emménage dans une collocation avec deux étudiantes que je ne connais absolument pas. La colocation était une manière de partager le loyer et d’avoir de l’aide pour les tâches ménagères mais c'était aussi surtout une solution pour ne ne pas vivre seule afin d’avoir une vie sociale m'assurant une présence limitant ma capacité à faire une rechute ou me laisser aller. C'est ainsi que je fais la connaissance d’Ines et Delphine mes deux colocataires de 19 et 20 ans qui faisaient également leurs études loin de chez elles. Ines est dans mon université, elle est studieuse, d’un naturel calme et a une joie de vivre contagieuse, elle est célibataire. Delphine est plus turbulente, a un sens de l’humour affuté et est plus bordélique, elle est en couple. Nous devinrent rapidement copines et vivre avec elles au quotidien était très agréable, ça me changeit de mon année précédente avec pour seules compagnes ma solitude et la déprime. Je ne vais pas détailler plus que ça de la manière dont nous vivions par contre je vais aborder les deux seuls points qui ont de l’intérêt : - Les garçons étaient interdits à l’appart - Nous n’avions pas le droit d’entrer dans la chambre des autres. Le premier point était une règle nous permettant de rester concentrées sur nos études, de ne pas imposer la présence de nos fréquentations ou petits copains aux autres et ça m’allait très bien car cela posait des barrières autour de mon addiction au sexe tout en évitant que les filles m’entendent jouir ou me faire défoncer (ce qui valait aussi pour elles). Le second point était essentiel pour que l’on garde une vie privée et un semblant d’intimité, ma chambre était comme mon havre de paix, la pièce dans laquelle je pouvais me couper de mes colocs afin de réviser, me détendre ou... me faire du bien. Cette chambre ressemblait à la chambre de la parfaite petite étudiante, un lit double, un bureau, une armoire et du matériel de make-up, elle était toujours propre et rangée. Pour autant si vous regardiez sous mon lit, vous y découvririez une valise avec à l’intérieur toute une collection de sex-toys et si vous aviez le mot de passe de mon pc portable pour le déverrouiller vous y découvririez un historique internet et des favoris cochons, l’étudiante studieuse en prends un coup ! Les premières semaines je me masturba calmement dans mon lit en repensant à Kévin ou quelques fantasmes habituels mais très vite je recommença a consommer du porno et me goder savourant ce plaisir secret et intime à l’abri du regard de mes colocs. Plus les jours passèrent et plus je passai du temps sur les sites de rencontres où je m’étais inscrite à parler avec des mecs en quête de mon premier plan cul, il était temps que je me fasse sauter ! Mon envie de bite se faisait de plus en plus ressentir et ma concentration en cours commençait à en pâtir car je me surpris plusieurs fois à scruter des garçons en me demandant s’ils feraient l’affaire ... Je voulais m’amuser et j’avais décidée de rencontrer des mecs pour leurs queues et rien que leurs queues ! Je ne voulais plus durant les prochains mois m’intéresser à eux mais uniquement à ce qu’on allait faire ensemble ... Se rencontrer, Se déshabiller, Se consommer et Se séparer. J’y avais mûrement réfléchi et j’avais décidée de m’assumer en tant que salope et d’enchainer les aventures, de profiter de ma jeunesse, de m’épanouir sexuellement et de jouir de ce physique si durement retrouvé ! Quelques garçons me tournaient autour en cours, comparée à l’année dernière j’étais mieux intégrée et j’avais réussie à me faire des amis (filles comme garçons) mais j’étais trop dévouée a mes cours et mes révisions pour flirter avec eux. Je m’appliquais à avoir de bons résultats afin de ne pas revivre une désillusion scolaire et ma mère payant cette fois-ci le loyer afin de m’éviter de prendre un petit boulot à côté, il était primordial d’avoir une bonne moyenne pour lui prouver que je n'allais pas me foirer et que cet effort financier portait ses fruits. L'école nétant donc pas un terrain de chasse propice a des coups d'un soir (surtout que je me serais rapidement fait une réputation) et bien je me tourna naturellement et rigoureusement vers les sites de rencontres. Alors pourquoi après plusieurs semaines n'avais-je pas encore trouvée ma prochaine conquête ? Vous devez vous demandez pour quelle raison prenais-je autant de temps à sélectionner ce mec ? Il allait être ma 10ème bite …   Jusqu’ici je tenais le compte et même si j’avais prise la décision de les enchainées prochainement et de ne plus me soucier de mon nombre de partenaires, le fait de passer la dizaine me donnait envie de bien la choisir, qu’elle soit mémorable car je savais que ce gars allait être la fin de cet intérêt pour mon nombre d’amants mais aussi l’amorce de quelque-chose donc je ne voulais pas me précipiter et m’assurer d’avoir un amant inoubliable ou une bite extraordinaire pour ce premier plan cul … J’ai conversé avec beaucoup de garçons. J’étais très sélective physiquement, je cherchais un mec qui me fasse de l’effet ... Un beau-gosse qui serait mignon de visage et à la carrure plutôt sportive, le gars qui me ferait mouiller comme une folle ! Mon profil, mes photos et ma bio étaient équivoques, je n’étais sur ces sites que pour du cul ! J’avais postée 3 photos de moi : - L' une prise du dessus qui plongeait dans mon plus beau décolleté afin de montrer que j’avais « du monde au balcon », - Une seconde de mes jambes dans la baignoire avec de la mousse sur mon entrecuisse (camouflant mon pubis) où l’on pouvait voir tout le bas de mon corps sans que mon intimité ne soit révélée et où j’affichais fièrement mes pieds pour les fétichistes (je me trouvais super sexy sur cette photo). - La troisième de derrière où l’on me voyait de dos en bikini sur la plage pour avoir un aperçu de mes fesses. J’enchainais les matchs et les conversations mais je me rendais vite compte que la plupart des mecs étaient tous les mêmes, peu bavard et bien souvent trop rentre dedans dès le départ en cherchant un rendez-vous immédiatement … La rançon de la gloire quand on a fait la fille facile dans sa bio et son allumeuse avec ses photos … Mon plan cul devait être excitant physiquement mais aussi psychiquement, je voulais que cette 10ème bite soit parfaite, que cette baise soit inoubliable et pour ça il me fallait un gars qui sache me stimuler. La plupart ne sortait pas du lot quand je commençais à les chauffer ou leur demander ce qu’il me ferait si je venais chez eux ce soir (il fallait qu’ils puissent recevoir étant dans l’impossibilité d’en ramener un a l’appart). Leurs réponses étaient peu originales et c'était rarement excitant de lire ce qu’ils avaient en tête ou ce qui les excitaitent. Quelques gars se démarquèrent parfois mais au moment de discuter de nos pratiques ou fantasmes c’était là encore plutôt fade et convenu ... Celui qui se démarqua apparu fin octobre alors que j’allais avoir mes premiers jours de vacances de l’année, j’avais fait le choix de rester à l’appartement pour me reposer, réviser et rattraper mon retard sur une série TV mais c’est une soirée chez ce beau-gosse que je programma finalement le soir du départ en vacances. Il avait de beaux cheveux longs qu’il attachait avec un chignon, c’était un mec musclé qui affichait de beaux abdominaux et de gros pectoraux/biceps sur ses photos torse nu, physiquement une bombe, je me voyais déjà promener mes mains sur son corps pendant qu’il me baiserait ! Il m’avait fait de l’effet par messages en me disant qu’il aurait aimé prendre ce bain avec moi pour glisser sa main entre mes cuisses et m’ôter cette mousse (visible sur ma photo) ... On s’était alors chauffer quelques jours et il m’avait dit être très endurant, accroc au sexe et incapable de se poser avec une fille tant il aimait séduire. Cela me vendait du rêve et puis au moins c’était clair, avec lui aucune chance ou de s’attacher ce qui en faisait un coup d’un soir de choix ! Il avait eu le courage et l'audace de m’envoyer sa bite en photo quand je lui avait demander s’il en avait une grosse et la photo avait été une réponse des plus convaincantes, elle était épaisse, bien veineuse et imposante donc j’étais ravie. Pour être honnête, je ne me rappelle plus de son prénom mais je me souviens qu’il avait 5 ans de plus que moi (25 ans), son propre appart en plein centre-ville et qu’il fournissait les capotes donc puisqu’il m’excitait à mort physiquement et par messages, je décida de foncer !   Nous avions choisis de nous rencontrer dans un bar proche de chez lui, je me rendis là-bas avec un décolleté plongeant mettant en avant mes atouts, un pantalon simili cuir et des talons de pétasse. Coté lingerie, un string noir à dentelle que je portais avec un soutif rouge lui aussi à dentelle. Je me souviens avoir été toute excitée en me rasant la chatte quelques heures avant, de m'être caressée en sortant de la salle de bain et d'avoir été fière de l'allure que j'avais dans mes sous-vêtements face a mon mirroir. Le régime et mes nombreuses séances à la salle avaient payées ! Je m'étais maquillée avec soin, j'avais mis mon plus beau rouge à lèvres, je m'étais faites aussi belle que possible et habillée de façon sexy pour lui. Dans la rue, je vois plusieurs hommes me reluquer, je me sens sexy et leurs regards me confirme que j’ai probablement choisie une bonne tenue pour stimuler rapidement ce beau mâle qui m’attends. J’entre dans le bar, il est comme prévu assis à une table au fond. Je ne suis pas déçue, il est encore plus beau en vrai que sur ses photos. Je m’installe à sa table timidement et légèrement mal a l’aise n’ayant jamais encore "date" un parfait inconnu, il semble a l’aise et sûr de lui, le feeling passe bien. Après quelques minutes, deux trois échanges de banalités et l’arrivée de nos verres, il lance enfin un sujet plus croustillant en me complimentant sur mon physique. Je lui demande alors si je lui plais car il n’avait aucune photo de mon visage ? Il me confirme son attirance, ce a quoi je lui réponds ne pas être déçue également, une tension sexuelle s’installe, elle est palpable, son regard dans le mien est électrique, il me déstabilise autant que j’ai envie de foncer chez lui ! Il commence a poser sa main sur la mienne au fil de notre conversation, on évoque mon inexpérience en dates et que c’est la première fois que je viens à la rencontre d’un gars pour du sexe, il m'expose alors le contraire, son habitude à ce type de rencontres et me rassure sur le fait qu’il va prendre soin de moi et que tout va bien se passer, qu’on va se régaler … Une pulsion m’anime alors et je lui demande « qu’est-ce qu’on attends pour y aller dans ce cas ? » Il sourit, termine son verre d’une seule gorgée et me réponds « allez, c’est parti » ! J’avale d’une traite le mien à mon tour et prends mon sac pour le suivre, on rigole, il prends ma main, mon cœur s’emballe ... Que suis-je en train de faire ? On marche quelques instants, il passe sa main par-dessus mon épaule et m’explique qu’il habite à deux rues d’ici, il sent bon, j’aime l’odeur de son déo/parfum, le soleil est en train de se coucher et illumine son visage d’une sublime teinte. Je le trouve si beau … Me voici dans son appartement, un léger stress s’empare de moi au moment où il ferme la porte a clé, il se retourne et me sourit, je lui rends timidement son sourire sans un mot. Il s’approche, pose ses deux mains sur mes joues et m’embrasse langoureusement. Mon stress s’envole et mon bas-ventre s’éveille. Alors que nous nous embrassons plus sauvagement et que nos langues se mêlent, il me pousse en arrière tout en me gardant contre lui, je recule en continuant notre baiser avant de basculer a la renverse sur son canapé. Ses lèvres et sa langue quittent ma bouche pour plonger dans mon décolleté et m’embrasser le haut des seins !  J’adore sa fougue et qu’il y aille aussi franchement sans même me dire un mot depuis qu’on entrés chez lui ... Il m'excite. Ce garçon que je ne connaissais pas il y’a 20 minutes est en train d’enlever mon haut et sortir mes seins de leur soutif pour me dévorer les mamelons, je gémis comme la salope que je suis alors qu’il me suce les pointes et malaxe d’une poigne ferme ma poitrine. Mes gémissement de plaisir semblent le déranger car il enfonce rapidemment deux doigts dans ma bouche comme pour me faire taire ou m’ordonner d’essayer d’endurer sa fougue le plus discrètement possible. Je commence alors a sucer ses doigts, promener ma langue autour de ceux-ci, ce qui a pour effet de le faire devenir plus bestial, il commence à mordiller mes tétons et m'assenne même des claques sur les seins. J’aime qu’il me traite ainsi, je me sens comme une Femelle réduite à l’usage de ce Mâle, il est si sauvage que plaisir et souffrance se mêlent mais j’ai la sensation d’être sa chose et ça m’excite carrément.  Je commence à avoir mal aux seins, mes tétons ont étés maltraités et le tripotage sans retenue ainsi que les multiples coups administrés a ma poitrine me donne la sensation de n’être plus que deux énormes bleus ... Je n’allais pas tarder à arrêter de lui sucer les doigts pour lui demander de laisser un peu de répit a ma pauvre poitrine quand il se redressa de lui meme pour déboutonner son pantalon face a moi et me donner un ordre des plus directs « Suce moi ! ».   Je me redresse sur le canapé alors qu’il grimpe dessus, la situation m’embarrasse, son sexe est en érection face a moi, je l’ai littéralement sous le nez et je trouve cela légèrement rabaissant, il ne m’a pas laissé le plaisir de découvrir sa queue, de l’extirper de son pantalon/caleçon, la prendre en main, la lécher, jouer avec avant de le prendre en bouche … Il me l’a mise directement sous le nez, à quelques centimètres de moi et m’a donné l’ordre de le pomper, cette posture avec les mains sur les hanches alors qu’il bande aussi virilement devant moi me gêne, c’est comme si cette situation affirmait sa supériorité sur le jouet sexuel que je semblais être pour lui, ça m’excitait autant que ça me gênait qu’il soit si à l’aise. Je m’exécute tout de même, j’empoigne sa grosse queue gonflée de désir, elle est chaude et plus dure que toutes les queues que j’ai le souvenir d’avoir un jour prise en main ...  Je le branle délicatement alors que ma langue se pose sur sa verge, je prends conscience du morceau et réalise qu’elle est vraiment monstrueuse, une vraie bite d’acteur porno … Je lèche cette queue d’une rigidité inquiétante en me demandant si elle ne va pas me faire mal quand je l’aurais en moi ? Ma langue parcourt son chibre et ses veines donnent du relief à « l’objet », sa queue est encore plus impressionnante qu’en photos, il était définitivement le meilleur choix ! Son énorme bite me fait fondre d'excitation autant que je la crains pour la suite ... Je suis complètement excitée par la situation, être les seins à l’air avec le soutif encore agrafé sur mon ventre dans le salon d’un parfait inconnu en train de goûter à la bite la plus virile qu’il m’a été donnée de voir est super excitant. J'adore cette liberté que je m'accorde, cet interdit que je brave, je me sens cochonne et supérieure à celles qui n'osent pas vivre ça. Je décalotte pleinement le gland de mon partenaire et enfonce sa queue dans ma bouche, je la lèche, la suce, l’aspire, la pompe et la goûte comme si je n’en avais pas eue en bouche depuis des années, je me sens affamée, j’ai envie de la déguster encore et encore, je prends du plaisir à le sucer. Je commence à me laisser totalement aller et faire tout ce qui me passe par la tête, ma fellation devient plus obscène et baveuse, je lui fais du « sâle » alors que ma chatte est en feu, j’ai l’impression d’être trempée, j’ai envie de me caresser le clito pendant que je le pompe, d’enfoncer un doigt en moi pour constater l’effet qu’il me fait … D’un coup, il se mets à me tenir le crâne et me baiser la bouche, ses pouces sont au-dessus de mes oreilles alors que ses 8 autres doigts m’écrasent le crâne, il ne fait preuve d’aucune délicatesse dans sa manière de me tenir la tête et encore moins dans la manière dont il me baise la bouche. Ses couilles volent au rythme de ses vas et viens, elles claquent parfois contre mon menton tellement il y va vite, il me fourre la bouche comme si c’était une chatte, je le trouve encore une fois beaucoup trop a l’aise et humiliant pour un plan avec une parfaite inconnue mais là aussi ça m’excite d’en être déjà à faire des choses si obscènes/intimes avec un mec que je connais à peine ... Il me fait soudainement basculer en arrière bloquant ma tête entre le dossier du canapé et son pubis afin de me la mettre plus profondément, j’ai son énorme queue en plein dans la bouche, j’étouffe comme je n’ai jamais étouffé mais je prends sur moi … Ma langue est coincée sous sa queue, il a trouvé la bonne inclinaison pour se payer ma gorge, il me baise la bouche plus calmement mais bien plus loin ! Je n'y arrive pas, sa queue tient à peine dans ma bouche et me coupe totalement la respiration, son énorme morceau de chair appuie sur ma langue et me donne envie de vomir. Ma gorge se fait malmener un moment sans que je puisse gérer ce qu’il se passe, m'avouant vaincue, je commence à taper sa cuisse pour lui demander de me laisser respirer mais sans succès, il ne m’écoute pas et continue son œuvre. J’essaie alors de m’extirper mais il me tient fermement par les cheveux, coincée contre le canapé et le poids de ce gars sur moi, je n’y arrive pas. J’ai l’impression que je vais lui gerber sur la queue et m’étouffer par manque d’oxygène, c’est un énorme relent qui m’aidera finalement à le dévier en m’extirpant dans un rejet qui frôla le vomissement ! Ce fut un véritable haut de cœur et j’en bondissa hors du canapé pour saliver abondemment sur son parquet comme une vulgaire pute … « Mec, c’était quoi ça ? T’es malade ! » lui reproche-je alors que je reprends péniblement mon souffle et ravale ma salive. Il me redresse, essuie mon eye-liner qui dégouline sur mes pommettes, m’embrasse à pleine bouche alors que je suis encore pleine de bave, dégrafe mon soutien-gorge qui tombe au sol puis me pousse de nouveau sur le canapé où il se mets a enlever mon pantalon, je reprends encore mes esprits après avoir étouffée sur sa queue lorsqu’il me donne un nouvel ordre : « A quatre pattes maintenant » … Il me fait cambrer devant lui afin d’admirer mon cul en string puis l’écarte pour plonger un doigt en moi, il m’informe que je suis trempée (comme si j’en doutais) puis il baisse mon string avant de venir plonger son visage entre mes fesses afin de me lécher les deux trous avec gourmandise. Je suis décontenancé, il ne s'est meme pas excusé pour m'avoir faites presque vomir avec sa gorge profonde. J'en reviens pas qu'il ne m'a même pas répondu quand je me suis plaintes. Ce mec m'a embrassée, déshabillée et mis dans la position qu'il souhaite et je me suis docilement laissée faire ... Il me traite comme un jouet dont il peut disposer et je le laisse faire ...  Je prends conscience de la chienne qu'il croit avoir chez lui, son attitude me renvoit brièvement a mes séances de psy ... Suis-je capable de me laisser encore traitée ainsi par un homme ? Puis-je laisser un homme faire ce qu'il veut de moi ? Suis-je d'accord avec ça ? Est-ce normal de finir toujours dans cette posture, ce rôle, cette façon de coucher ? Est-ce qu'une femme est faites pour se faire prendre de la manière dont l'homme en a envie ? Ne suis-je pas faites pour ça ?  Voulais-je baiser avec un inconnu ou me faire utiliser par un inconnu ? Pourquoi ce traitement toxique m'excite-t-il ? Suis-je une chienne qui ne veut que ça ? Servir les besoins des hommes ? Ces questions se bousculent dans ma tête alors qu'il me dévore sucessivement les trous. Sa façon de me bouffer le cul est animale et sale, il salive beaucoup trop et ma raie finit trempée ce qui est loin d’être agréable. Il enfonce plusieurs fois sa langue dans mon anus ce qui n’est pas ce que je préfère. En revanche, sa manière de me lécher la chatte est plus maitrisée et fait mouche, il embrasse mes lèvres du bas avec les siennes et sa langue se promène dans mon trou ou sur mes lèvres, de bons coups de langues bien précis et quelques frottements du doigt titille à souhait mon clitoris et me font fondre sous ce traitement. Je m’agrippe au dossier du canapé totalement excitée par le fait de sentir son front et son nez complètement enfoncés dans mon cul, lui aussi est a son tour en apnée entre mes fesses. Mes pensées s'estompent pour ne laisser place qu'à une image où je me vois à quatre pattes en train de prendre mon pied avec l’intégralité du visage de cet animal dans mon cul, on ne m’avait jamais fait ça dans cette position ! Il se redresse après de longues et délicieuses minutes, il me dit de ne pas bouger, fait quelques pas puis revient vers moi avec une capote, il la déchire et l’enfile avant de venir frotter sa queue contre ma chatte. Je me crispe instantanément en me demandant si commencer par la levrette est une bonne idée avec une telle bite ? Il ne me laissera pas le temps d’en débattre et me la mets lentement, cela me coupe le souffle, elle est énorme et l’absorber est incroyable. Je me fais prendre avec patience et maitrise, ma chatte s'habitue à son membre avec bonheur, elle est trempée et était finalement totalement prête à l’accueillir. Mon amant est bon, on vient de commencer mais je sens instantanément qu’il sait y faire, il me lime doucement pour bien que je sente sa verge sur toute la longueur.  Je constate qu'il sait se jouer d'une femme quand il me lime l’entrée plusieurs fois rapidement en me pénétrant peu puis pousse d’un coup vif et puissant au fond pour me faire l’encaisser profondément et m'arracher a coup sûr un cri/gémissement ! Je m'habitue a le laisser m'entendre jouir sous ce traitement, il tape deux fois tout au fond avant de reprendre une dizaine de courtes pénétrations pour me faire saliver et espérer de plus gros coups de reins, pas de doute, il sait y faire pour asservir une femme à sa queue. La véritable levrette débuta après m'avoir totalement décomplexée, de vrais coups de reins en cadence me faisaient dorénavant couiner comme une chienne en chaleur et ma chatte aspirait son épaisse bite comme si elle avait toujours été aussi dilatée. Ses mains parcourent mes fesses, il les malaxent, les écartent, les remuent ! Il s'aggripe à mes fesses et les broient entre ses doigts, il me secoue le cul sur sa bite sans qu'on bouge comme pour se branler avec ma chatte, il me fait remuer dessus seule, il profite de tout ce que j'ai à offrir ... Les minutes passent et ma chatte se fait pulvériser, de grands coups de bites s'abattent dorénavant en moi pendant qu'il me tient par les hanches, il me frotte l’anus du pouce, passe une main sous mon ventre pour me caresser le clito ou par moments il tripote mes seins qui pendent dans le vide. Il m'arrache de nombreux gémissements intenses et me fait jouir a répétitions. « T’as l’air d’apprécier être ma chienne, dis-moi que t’aimes cette queue !  - Je l’adore, elle est trop bonne ! Et toi ? T’aimes ma chatte ? - Tu mouilles abondement, ma bite glisse si facilement en toi ! J'aime le bruit que ta chatte de salope fait, ça m’excite grave ! - C’est parce-que tu me rends folle, baise-moi plus fort ... - Oh, tu veux y aller à fond ? Voyons ce que tu peux encaisser ! - Défonce-moi, je suis là pour ça » Une levrette brutale, intense et mémorable débuta.   Il retire sa queue de ma chatte, me repositionne à l’avant du canapé alors qu’il se met cette fois debout face a mon cul. Il ôte mon string que j'avais sur les chevilles depuis un moment, j'allais l'aider a retirer mes talons quand il refuse et me dit de les garder, ça l'excite. Il rentre de nouveau en moi et débute alors une série de coups de bites bien plus brutaux. Je suis le cul en l’air avec le visage contre le canapé, un étalon me prends sans retenue et fracasse mes pauvres fesses contre lesquelles son pubis et ses cuisses claquent a toute allure. Il est brutal, ses coups de reins sont effrénés et sa lance me perfore trop profondément, j’ai l’impression qu’il tape contre mon utérus, j’en ai mal au ventre mais l’intérieur de ma chatte et mon clito se régalent, mes parois vaginales sont limées sans ralentissements, j’hurle de plaisir/surprise/douleur sous ses assauts. Quelques insultes/compliments accompagnent ses coups de reins, on se lâche complétement verbalement et physiquement, il n’est plus qu’un chien en rut, vulgaire et violent et je ne suis plus qu’une chienne en chaleur, obscène et soumise. Le bruit de son corps qui s’entrechoque avec mon fessier, nos gémissements décomplexés, nos obscénités verbales et le bruit que fait son canapé qui avance sur son parquet par moments me font penser aux voisins qui doivent nous entendre, ça m’excite, on est des putains d’animaux. Je prends mon pied, je couine, gémis, hurle par moments et j’ai les larmes aux yeux car je commence à ne plus supporter tout ça, j’en perds le souffle, la tête et ma chatte ressent trop de choses, du bon comme du mauvais, il me la broie de l’intérieur, j’ai l’impression de n’être plus qu’un trou béant qui ne se refermera plus, sa grosse queue me fait autant de bien que de mal et je ne sais pas si j’ai envie de pleurer de plaisir ou de douleur. Une fessée puis deux puis trois s’abattent sur mes fesses, je sens déjà ma peau rougir, il m’insulte de chienne et autres joyeusetés alors qu’il me frappe. Le paradoxe se fait de nouveau sentir, est-ce que j’aime qu’il fasse ça ? Pourquoi je me sens mal à l’aise ou humiliée/rabaissée à être traitée ainsi ? Pourquoi est-ce que ça me dérange qu’il se permette ça sans m’en avoir parler ? Pourquoi est-ce que je ne l’arrête pas alors que ça fait mal ? Pourquoi est-ce que je me sens excitée par le fait qu’il me manque de respect comme ça, me réduise a ça, se permette ça, me traite comme ça ? Pourquoi est-ce que je le trouve viril et excitant a se comporter ainsi ? Pourquoi est-ce que j’aime du coup qu’il fasse ça ? Est-ce que ça fait du bien ou juste mal ? Je suis partagée et est-ce que ce n’est pas cette dualité entre mes sensations/sentiments qui m’excite autant justement ?   Quelque-chose grimpe en moi, quelque-chose d’intense, j’ai envie d’ouvrir les bras a cette sensation autant que la fuir pour qu’elle s’éloigne. Mon bras commence alors à freiner instinctivement mon partenaire, je pose ma main contre son ventre pour réduire sa capacité de pénétration et sa vitesse, je constate qu’il est en sueur. Cela m’excite ... NON !!! Ce n’est pas le but ... Pourquoi je n’arrive plus à me tenir ? Il me prend alors le bras puis l’autre et me voici encore plus vulnérable avec les deux poignets l’un sur l’autre alors qu’il me menotte de sa main. Il me baise moins vite mais pas moins fort, je n’arrive plus à tenir, ça fait mal, ma chatte n’est plus en mesure de le servir, je le supplie d’en finir l’informant que je suis hors-service ! Il me soulève alors le haut du corps a la force de ses bras en tirant sur les miens, il bascule son dos légèrement en arrière et me pilonne sans aucune retenue ou pitié alors que je viens de lui dire être détruite ... Mes seins volent dans tous les sens, je suis droite, à gémir de douleur et de bonheur sous le traitement que je subis, je suis empalée sur sa queue, il va définitivement me détruire la chatte, je serre les dents et attends qu’il finisse me fiant a sa respiration haletante et la vivacité de son assaut, il ne tiendra plus longtemps. C’est alors que l’impensable arriva, dans un dernier élan destructeur pour moi et salvateur pour lui. Il passe son bras droit entre mon dos et mes deux bras, fermant mes bras entre son avant-bras et son biceps et me redresse contre lui, je me retrouve le dos contre son torse avec les deux bras maintenus fermement par le sien ! Sa main gauche me malaxa un moment les seins et les tétons avant de se fermer sur mon cou, il m’étrangla alors dans un dernier élan de sauvagerie et ce n’était pas un étranglement délicat ou pour le jeu sexuel ... C’était un étranglement réel, bestial, brutal qui aurait pu s’avérer fatal car je sentais qu’il ne relâcherait qu’après avoir joui. J’entends cet homme en rut râler de plaisir alors qu’il me déboite, mon corps est tordu en deux, mon cul et mes hanches sont cambrés sur sa queue et le haut de mon corps fait une arche, ma tête est sur son épaule, il me lèche la joue alors qu’il m’étrangle de toute ses forces comme s’il allait me tuer. Je n’arrive plus à parler, je ne respire plus depuis un moment, j’ai mal au dos, à la chatte et je commence à perdre connaissance, je ne l’entends bientôt plus gémir, le bruit de ses coups de reins disparait et je ne ressens plus rien. Rien sauf sa queue qui me pilonne, la sensation que j’ai cherchée à éloigner accélère subitement et je me tords alors sentant le bas de mon ventre imploser, c’est intense, c’est comme s’il avait rompu quelque-chose en interne dans ma chatte. J’essaie d’hurler mais j’étouffe, je suis de retour dans le monde réel et me débat, j’essaie de me jeter en avant tout en remuant ma tête dans tous les sens, il relâche subitement ma gorge, je tousse et m’écroule, ses bras me libèrent, je suis sur son canapé à trembler de partout et m’agripper à l’accoudoir ... Je pousse enfin un long gémissement de plaisir alors que ma chatte semble jaillir, je viens d’avoir mon premier orgasme. Je reste un moment affalé sur le canapé avec les jambes qui tremblent, je reprends mon souffle péniblement, quelques larmes coulent, j’ai la gorge en feu et ma chatte semble n’être plus qu’un trou béant. Mon corps accuse un sérieux contre-coup, j’ai mal partout mais je suis aussi comme sur un petit nuage, je me sens légère, je flotte hors du temps et je me sens en paix. Une palpation de mes fesses me ramène avec lui alors qu’il s’approche de ma chatte détruite. Je m’extirpe aussitôt hors de son contact refusant qu’il me la touche de nouveau. Je me retourne face a lui pour lui dire que je suis hors-service et que je vais le finir avec ma bouche mais je constate qu’il commence à débander et que la capote est pleine de sperme. « Doucement, je suis plus en capacité de te laisser la toucher … - Haha, ok ! - Je ne savais pas que t’avais joui, t’es venu quand ? - Bah en même temps que toi, quand tu te tordais dans tous les sens, j’étais en train d’envoyer la sauce. - Tu veux dire qu’on a … jouis en synchro ? - Oui, ensemble, te voir avoir un orgasme m’a achevé ! - Je ne crois pas avoir déjà eu un orgasme ... En tout cas pas d'avoir joui aussi intensément et ça ne me parle pas non plus d’avoir joui en même temps que mon partenaire, je trouve ça fou ... - On était compatibles, que veux-tu ! - Ouais … plutôt … - En tout cas, peu de filles arrivent a encaisser ma bite comme tu l’as fait ! - C’est vrai ? Bah, je dois avouer que j’ai super mal au ventre maintenant mais c’était le pied. - C’est normal, j’ai tellement tapé dans le fond … Tu veux boire un truc ? - Un verre d’eau s'il te plait puis je vais y aller … - Ah ouais, tu ne veux pas passer la nuit ici ? On pourrait recommencer tout à l’heure puisque t’as l’air d’avoir aimé ça ? - Haha j'apprécie ton entousiasme mais je suis plus du tout en état, je t’assure que là c’est impossible. - Ok, pas de soucis, c'est toi qui vois - Ta salle de bain est où, je vais aller me passer un coup d'eau » Il retire sa capote, la jette dans la poubelle de la cuisine, m'indique la salle de bain et ouvre son frigo. Je m'éclipse péniblement, mes jambes flageolent, j'atteins la salle de bain et découvre une fille en piteux état ! Mon maquillage est ruiné, je ressemble a un panda, mon eye-liner a coulé partout, mes cheveux sont en bataille, je suis hideuse. Je me rince le visage, tente de me redonner une apparence présentable et me passe un coup d'eau sur les cuisses. Je retourne dans le salon pour y retrouver mon hôte, il est toujours nu, je suis encore nue aussi ne portant que mes talons, on boit un dernier verre ensemble en se complimentant mutuellement physiquement et pour cette bonne baise puis je me rhabille et quitte ce dangereux étalon. Il m’embrasse sensuellement devant le bas de sa porte, mon cœur s’emballe, je rentre chez moi avec une sensation de plénitude. C'est dingue, je pourrais tomber amoureuse du premier mec qui me baise ? Je m'étais jurée de ne jamais remettre le couvert une autre fois avec mes futurs plans culs alors pourquoi j'ai déjà envie de le revoir ? Je sais depuis le début que ce queutard est incapable de se poser et qu'il va en baiser d'autres alors un peu de sérieux Charlotte ... Il m'a fait prendre mon pied comme jamais ce mec, bien foutu, bon coup, un brin dangereux et pervers, quelle rencontre ! Raison de plus, si un parfait inconnu peut me baiser aussi bien, autant en essayer pleins d'autres et vivre d'aussi bons moments ! En rentrant dans l'appartement je croise Ines qui me demande si j'ai passée une bonne soirée, je lui dis avoir été au restaurant avec un mec mais qu'il n'était pas très intéressant. Elle me réponds que c'est dommage. Je lui mens ouvertement afin qu'elle ne se doute pas un instant que sa coloc vient de se faire démolir par un inconnu. Je lui explique que je suis morte et que je file prendre une douche avant d'aller dormir. Une fois nue dans la salle de bain, je constate les dégats ! Mes seins ont des rougeurs, mes fesses gardent des traces de ses fessées, ma chatte est hyper-sensible, le passage du jet d'eau ou de mes doigts est une sensation trop vive. Comment ce gars a-t-il pu me faire jouir plus fort que tous mes exs et me démolir plus que tous mes partenaires ? J’ai envie de me toucher en me mettant au lit mais je n’y arrive pas, je ne suis pas en état alors que j’en crève d’envie. Je m’endors péniblement, je repense a sa main sur ma gorge, a sa grosse bite dans ma bouche, a ce qu'il a fait de ma chatte ... Ma chatte resta sensible le lendemain, impossible encore de me masturber, mes seins et mes fesses gardèrent quelques jours des ecchymoses, les voirs m'excitait, ça me ramenait à lui, aux coups que j'ai pris, au traitement que j'ai subis, au plaisir qu'il m'a donné. Ces bleus étaient de courts trophées, ils s'estompèrent comme mon envie de le recontacter laissant place a une soif d'aventures, de nouvelles bites, de nouveaux amants, de nouveaux souvenirs mais cette 10ème bite me resta en mémoire comme l'une des meilleures baises de ma vie et je m'étrangla moi-meme en solitaire quelques fois dans les semaines qui suivirent en me masturbant ... L'année ne faisait que commencer, ce premier coup d'un soir avait été un franc succès et avait éveillé de nouveux vices en moi, plus motivée que jamais a me découvrir sexuellement et profiter des hommes pour ce qu'ils sont, je débuta ma nouvelle vie.  
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Par : le 13/07/23
La jeune femme serait entourée de sœurs de soumission. Il était difficile de savoir si elle en serait fière ou non. Il était également convenu qu'un jeune homme serait dressé. Autour d'elle, tout avait l'air étrangement calme et inanimé. Le temps lui-même semblait figé, inerte, exactement comme si cet instant de sa vie s'était tout entier contracté et que rien ne lui succéderait jamais. Un tel déni de réalité avait forcément une explication. Ce rôle que le destin lui attribuait tout à coup s'apparentait à la vérité. Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se degorgea. Epuisée, des gouttes de sueur étaient venus éclater sur ses épaules, mais elle était fière de l'hommage buccal rendu à la chair durcie. Pendant ce temps, le jeune soumis, agenouillé sur le sol, les yeux baissés, se masturbait lentement, obéissant aux ordres qui lui intimaient de ralentir le rythme de sa carence infamante. On lui ordonna de jouir et presque aussitôt, il lébéra un jet de sperme qui éclaboussa les dalles de pierre. Il fut obligé de lécher jusqu'à la dernière goutte. Puis il fut flagellé pour avoir éjaculé aussi abondamment. Elle était résolue, avec plus de rage que d'élan. On lui avait demandé de retirer ses bas et de demeurer muette. Ses jambes effectuaient alors une drôle de rotation, et elle se mit à tourner sur elle-même, les bras écartés à la façon d'un pantin désarticulé, tandis que les mouvements de son corps semblaient complètement déconnectés de sa conscience, les yeux perdus dans le vide, aussi dépourvue de ressources qu'un animal attaqué par le non-être. Pourtant, elle savait qu'elle n'avait pas le droit de se laisser à la peur.   Elle lui avait caressé les cheveux, l'avait embrassée comme autrefois. Son amante lui avait dit: "On appelle ça de l'amour". Alors, elle voulait se racheter par orgueil, pour prouver qu'elle pourrait devenir un jour une parfaite esclave, enviée de tous les Maîtres, sujet d'orgueil de la seule qu'elle vénérait, sa Maîtresse. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Charlotte prit plaisir à exhiber ainsi son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette et de ses invités, en acceptant le supplice pour être digne d'elle. Elle n'était plus à elle, et ce qui d'elle était le moins était certainement cette moitié de corps qui pouvait si bien servir en dehors d'elle. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait en la réhaussant dans son statut d'objet sexuel. Que ce désir de soumission ait pu se transformer un jour en une affection mutuelle et exclusive devait relever d'une conjonction astrologique.   La jeune femme savait maintenant que c'était l'histoire d'un amour. Quand on est forte, on ne laisse pas les autres démolir cet amour. Quand on est forte, on ne décide pas de se cacher. Même si cette relation n'était pas non plus tout à fait dénuée d'arrière-pensées, de part et d'autre. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de jouir de cette humiliation prégnante magnifiée par son obéissance servile. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes. Mais on lui opposa un refus bref et sévère. Une angoisse incontrôlable l'envahit alors.   Son amante était une femme de génie et une personne très séduisante. Elle avait des yeux auxquels on obéissait toujours et elle parlait d'une montagne inconnue, beaucoup de bonté et monstruosité. Pourquoi, à chaque fois qu'elle le constatait, en était-elle, non pas surprise, mais comme persuadée à nouveau, avec à chaque fois aussi fort le même trouble qui l'immobilisait, et qui la livrait davantage ? Qu'importe que des hommes se soient servis de sa bouche comme celle d'une putain, qu'on la malmenât et l'abreuvât de leur plaisir, c'était une forme ultime d'humiliation, et Juliette en était tout à fait consciente, comme elle était consciente d'être dans ces moments-là la complice objective de sa perversion, qui frôlait souvent par sa passivité la complaisance. Charlotte lui paraissait seulement plus pâle, mais encore plus désirable qu'à son habitude, dans ses manières humbles et son air abattu,qui la prédisposaient encore plus favorablement. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement. Charlotte n'était plus l'ingénue libertine de ses débuts, elle avait gagné ses galons d'objet servil. Elle ne pouvait, puisqu'elle l'aimait, qu'aimer tout ce qui venait de Juliette. Sa Maîtresse obtiendrait sa soumission, non malgré elle mais pour l'incomparable plaisir de lui appartenir. Béatrice, à la fin du repas, interrompit ses méditations en lui ordonnant de s'agenouiller pour recevoir quelques coups de fouet avec laquelle elle marqua ses seins de longues estafilades que Charlotte fut longtemps fière d'exhiber. Puis, elle lui pénétra les reins avec un olisbos plus épais, mais très court, qu'elle décida de laisser en place jusqu'à la fin de la soirée, avant de la forcer à s'asseoir sur le tabouret, de lui bander les yeux et de lui lier fermement les mains derrière le dos avec des menottes, en lui ordonnant de cambrer au maximum ses reins, de façon à renfler sa poitrine. Les Maîtres s'approchèrent d'elle, et sous la lourdeur des regards,se déversèrent tous sur son visage, ou sur ses seins nus offerts. On la libéra ensuite pour l'attacher de nouveau à la croix de saint André. Ainsi contrainte, il ne lui serait plus possible de se caresser et de jouir de ses propres caresses, la douleur se muant lentement en plaisir. Elle s'endormit en souriant, impudique mais heureuse..   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/08/23
Dominer en privant Maso du regard. C'est magique. Lui interdire de me voir nue. Lui interdire de regarder plus haut que les genoux au quotidien. J'adore.  Toccare ma non guardare. Le laisser toucher, pour me laver dans le bain, me masser, mais uniquement les yeux bandes.  C'est une forme de gynarchie redoutable. Yeux bandes, aveugle, il perçoit mieux au bout des doigts. Le laisser imaginer. Ne lui laisser que le désir.  Est ce une façon de le pousser à grandir au fond de lui même?  La domination par une forme de mystique repose sur des privations. Le silence est une règle d'or.  Priver du regard est ce ouvrir les yeux de l'âme ?   
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Par : le 31/08/23
Elle retournait parfois sur le lieu de leur rencontre. Sur ce trottoir où elle avait marché, anonyme d'elle, sept ans plus tôt. Elle se demandait: "Et si quelqu'un d'autre m'abordait maintenant, quelle serait ma réaction ?. Mais personne ne venait interrompre son recueillement. Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte. C'était un apaisement infime, mais l'éclair d'un instant, elle était comme une sainte avec le diable au cœur. La question de fidélité ne se posait plus, au fond, que par rapport à elle même. À son idée de l'amour.    Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et folles étreintes joyeuses. Rarement les frontières de son moi n'avaient été si explorées.    Trop lourd de garder secrète une vie secrète. Ce souterrain creusé en elle n'avait pas fait qu'exténuer son corps devenu inhabitable. Il lui avait dévasté l'âme. Elle n'était plus qu'un labyrinthe troué d'alvéoles. De sa vie, de sa double vie. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Tant de délicatesse.    Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. L'apaisement ne pourrait venir que du sentiment d'infini, ce sentiment océanique qui est ici-bas le plus proche de la sensation d'éternité, le seul qui fût de nature à la réconcilier avec ses propres ténèbres.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/10/23
Elle était assez intelligente pour savoir qu'on ne s'improvise pas femme politique. Il faut apprendre. Elle se contenta alors à plaire au roi vieillissant. "Vous connaissez Madame du Barry. Elle n'a nulle haine, elle connait votre esprit et ne vous veut point de mal. Le déchaînement contre elle est atroce et à tort. On serait à ses pieds si. Et, laissant en suspens sa phrase, Louis XV ajoute à Choiseul: "Ainsi va le monde. Elle est très jolie, elle me plaît, cela doit suffire". Jeanne Bécu, restée dans la postérité sous le nom de comtesse du Barry, fut la dernière maîtresse officielle du roi Louis XV. Elle s'est gardé de le conseiller dans les affaires publiques mais lui a rendu la joie de vivre et l'a aidé à prendre confiance en lui-même. Mais la Cour ne lui en sera aucunement gré et elle n'arrivera jamais à se défaire de ses origines populaires et de son passé de courtisane. Jeanne Bécu, dite "de Cantigny", mais aussi Mademoiselle de Vaubernier", était issue par sa mère d'une famille de haute domesticité attachée à la cour de Lorraine à Lunéville. Une de ses grands-mères, Anne-Jeanne Husson, avait elle-même vécu à Versailles où, avec son mari Fabien Bécu, dit de Cantigny, ancien maître rôtisseur, elle fut au service de la "belle Ludres", une des maîtresses de Louis XIV. Dans l'histoire de France, peu de femmes ont connu une ascension aussi spectaculaire. Ayant pour seuls torts son origine et sa réussite, elle a été méprisée et traînée dans la boue par ses adversaires à Versailles, alors même que tout était en elle que bienveillance à l'égard des autres. Jeanne le doit autant à son caractère qu'à son extraordinaire beauté. Elle sera victime des affres de la Terreur sous la Révolution, et conduite à l'échafaud comme symbole de la monarchie par le peuple dont elle était pourtant issue. L’histoire aurait gardé de sa fin le souvenir de déchirantes supplications qui sont loin d’être avérées lorsque la comtesse Jeanne du Barry gravit les marches de la guillotine. Un fait est réel cependant, attendant son jugement à la Conciergerie, Jeanne laissa passer une possibilité d’évasion qui s’offrait à elle au profit d'Adélaïde de Mortemart, aristocrate recherchée. Madame de Mortemart put ainsi quitter sa cachette et gagner l’Angleterre. Jeanne du Barry, petite modiste devenue "La du Barry", favorite royale, fut guillotinée le 8 décembre 1793 par le bourreau Charles Henri Sanson, un de ses anciens amis du temps des galanteries de la rue du Bac. "Il est un sujet que Jeanne aborde rarement avec le roi: la non-consommation du mariage du dauphin. Le fait ne trouble pas outre-mesure le monarque".   Exit l'égérie bafouée et vilipendée, place à l'amoureuse. "Mon petit-fils n'est pas fort caressant, a-t-il écrit à l'infant de Parme, mais il aime bien la chasse. Jeanne en revanche juge cette situation si anormale que, lorsque le duc de Saint-Mégrin la prie d'intercéder auprès de Louis XV pour qu'il admette le dauphin aux soupers intimes, elle accepte volontiers". Appelée à Paris auprès de familles de la haute aristocratie, Anne Bécu, la mère de la future favorite, entra vers 1742 au service de Claude-Roch Billard du Monceau, receveur des finances de Lorraine, lequel pourrait avoir été le père de Jeanne, mais refusa formellement d'endosser cette paternité. Lors de son mariage avec le comte Guillaume du Barry, Jeanne dut justifier de ses origines paternelles, aussi fut-il suggéré de la déclarer fille d'un certain "sieur de Vaubernier" où chacun voulut reconnaître Jean-Jacques-Casimir Gomard, "de Vaubernier", dit aussi "frère Ange", moine du couvent de Picpus à Paris, qui fut en effet témoin au mariage. La jeune Jeanne Bécu bénéficia d'une éducation soignée chez les dames de Saint-Aure, dans le couvent de la rue Neuve-Sainte Geneviève, à partir de 1753, grâce à Billard du Monceau ou à son beau-père Nicolas Ranson de Montrabé, receveur des gabelles, que sa mère épousa en 1749. Elle sortit de ce couvent vers 1758 pour entrer au service d'une famille de Lagarde issue de la Ferme générale. Elle acquit la distinction de manière qu'on lui connaissait. "Ainsi pourra-t-elle étudier en toute quiétude ce grand garçon malingre, guère séduisant malgré ses yeux bleus pleins de douceur et assurément mal dans sa peau". Le roi ayant accédé à sa demande, Louis-Auguste est désormais convié aux petits voyages à Saint-Hubert. Contrairement à la version donnée par Mercy-Argenteau à l'impératrice, il n'y renonce pas dès qu'il apprend de la bouche de ses tantes, à qui il va, lui aussi, rendre visite, le passé de la favorite. Sans doute par crainte de leur déplaire et de provoquer alors un conflit avec son épouse. À dix-sept ans, elle devint vendeuse dans une luxueuse boutique de mode située rue Saint-Honoré à Paris, les traits galants, appartenant à un notable parisien, Jean-Baptiste Buffault, échevin, qui a laissé son nom à une rue de Paris. Ce personnage dont un des fils fut plus tard co-fondateur et régent de la Banque de France, fut aussi administrateur de l'Opéra puis devint plus tard l'homme d'affaires et le confident de la comtesse du Barry. La beauté de la jeune fille la fit remarquer et elle fut reçue dans divers salons dont certainement le "bureau d'esprit", fort connu, de Mme Buffault, née Barbe Peeters, où, probablement, Jean Baptiste du Barry l'aperçut. Jean-Baptiste Dubarry, dit Le Roué, gentilhomme toulousain, connu dans les milieux de la galanterie parisienne, la remarqua alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans. Il en fit sa maîtresse et, pendant un temps, elle fit les honneurs de l'hôtel du Barry à Paris où, selon Fabre de l'Aude, venaient beaucoup de personnages remarquables, appartenant au monde de la littérature et des arts. C'est le début de l'ascension de Jeanne.   Elle avait acquis la conviction qu'il fallait qu'elle se rende nécessaire au roi de France. "Il vient pour la première fois à Saint-Hubert le neuf mai 1770 et y reste souper. Il y retourne trois fois en juin et deux fois en juillet. Puis deux fois en mai, six fois en juin et quatre fois en juillet 1771. En 1772, ses venues à Saint-Hubert prennent une cadence accélérée. Huit fois en mai, sept fois en juin. Il y reviendra encore en mai Or, il y a beau temps qu'il est fixé sur la vie de Jeanne avant qu'elle ne devienne la favorite de son grand-père". Du Barry était en effet un amateur de musique et surtout de peinture, doublé d'un mécène, c'est à son contact que Jeanne, dite Mlle de Vaubernier dans le monde, se forma à la culture des beaux-arts. Lors d'un dîner, Jean-Baptiste du Barry aurait fait l'éloge de la jeune femme au maréchal de Richelieu qui imagina de la présenter à Louis XV. La rencontre se fit par l'intermédiaire de Lebel, premier valet de chambre du roi. Cette opération n'était pas indifférente à Richelieu qui voulait contrer le projet que préparait le clan du premier ministre. En effet, élevé au ministère par la grâce de la défunte marquise de Pompadour, le duc de Choiseul caressait l'espoir de placer auprès du roi sa sœur, la duchesse de Grammont, ou toute autre femme à leur dévotion. La déconvenue et le ressentiment des Choiseul à l'égard de Mme du Barry, qui leur fit perdre une part d'influence auprès du roi, fut immense. Car en peu de temps, Louis XV s'était épris de Jeanne qui avait à ses yeux un charme infini et certains talents qui lui donnaient une nouvelle jeunesse. Son amour pour le roi était d'une profonde sincérité. On peut donc penser que ces repas de chasse, dans une ambiance dénuée d'un strict protocole, constituent alors pour le jeune homme intelligent mais complexé qu'est le futur Louis XVI des moments de détente physique et morale. Ému par la beauté mais aussi la bonté de Jeanne, il prend plaisir à la voir rire, à l'entendre discuter. Dans son orbe il se heureux. Il oublie "l'Autrichienne" comme sa tante Adélaïde surnomme Marie-Antoinette". L'année 1768 avait clos pour le roi une décennie parsemée de deuils. Louis XV, ayant en effet souffert dans les années précédentes de la mort de ses proches. Sa fille la duchesse de Parme, morte en 1759, son petit-fils aîné, le duc de Bourgogne, mort à dix ans en 1761, sa petite-fille l'archiduchesse Isabelle, élevée à Versailles, morte en couches en 1763, sa favorite en titre, la marquise de Pompadour, morte en 1764, son gendre Philippe Ier de Parme et son fils et héritier le dauphin Louis-Ferdinand, morts en 1765, sa belle-fille Marie-Josèphe de Saxe, morte en 1767, laissant cinq enfants ayant entre treize et trois ans. Le dauphin, futur Louis XVI avait alors treize ans, ce qui suffisait pour monter sur le trône sans régence mais était tout de même bien jeune, ce qui devait alors causer beaucoup de souci au roi et sa femme la reine Marie Lesczynska décédée elle-même en 1768.   Elle s'efforce d'adopter en tout et pour tout le point de vue du roi. Il lui arrivera de se tromper, bien sûr, dans ses amitiés comme dans ses haines. Mais jamais elle ne s'asservira à un clan comme à un autre. "Un homme de mes amis fut chargé, malgré lui, de dire au duc de Choiseul que Mme du Barry désirait vivre en bonne intelligence avec lui et que, s'il voulait se rapprocher d'elle, elle ferait la moitié du chemin". Ce furent les paroles de la favorite. Le négociateur représenta que les maitresses chassaient les ministres et que les ministres ne chassaient pas les maitresses. L'orgueil et l'humeur du duc furent inflexibles. Aussi l'hostilité permanente de Choiseul commence-t-elle à l'agacer. Lors d'un séjour à Compiègne, elle l'a prié par lettre d'intervenir en faveur de l'un de ses protégés. Il n'a pas daigné répondre. Et lorsque à l'instigation du Roué, le duc de Lauzun, neveu de Choiseul, a tenté d'aplanir l'atmosphère entre elle et son oncle, ce dernier l'a reçu "avec la fierté d'un ministre persécuté des femmes et qui croit n'avoir rien à redouter. Malgré l'exemple donné par Mme de Pompadour, Jeanne n'aspire pas à jouer un rôle politique. Ce qu'elle souhaite: demeurer auprès d'un monarque qui tient à elle et pour lequel elle s'est prise d'affection, être entretenue et vivre en bonne harmonie avec ceux qui l'entourent". Le roi, toujours très beau mais vieillissant, alors âgé de cinquante-huit ans, désira faire de cette jeune femme de vingt-cinq ans sa nouvelle favorite officielle, ce qui ne pouvait être sans une présentation officielle à la cour par une personne y ayant ses entrées et sans qu'elle fût mariée. L'inconvénient était que le chevalier Jean-Baptiste du Barry était déjà marié, aussi tourna-t-on la difficulté en mariant Jeanne au frère aîné de Jean-Baptiste, le comte Guillaume du Barry, qu'elle épousa en effet le 1er septembre 1768. Quant à la marraine, on dégota la comtesse de Béarn, un très grand nom mais très vieille et surtout très endettée, qui accepta la "besogne", contre paiement de ses dettes, au grand dam des bien-pensants. Jeanne pouvait désormais être officiellement présentée à la cour, ce qui fut fait en avril 1769. Pour Louis XV, le pari était gagné, sa favorite était enfin intégrée à la cour. "Dans l'après-dîner du deux mai, Louis XV et sa maitresse se rendent à Bellevue afin d'admirer, de la terrasse du château, le feu d'artifices que la ville de Paris offre aux nouveaux époux et qui va être tiré sur la place Louis XV, future place de la Concorde, alors en travaux entre les bâtiments à colonnade construits par Ange-Jacques Gabriel". Cependant, le clan Choiseul n'avait pas désarmé et c'est à une de ses créatures, Pidansat de Mairobert qui fut le rédacteur des "Mémoires secrets après la mort de Bachaumont" que l'on doit les premières attaques, souvent triviales, dont Mme du Barry fut l'objet pendant sa vie entière. Il diffusa ou suscita des chansons grivoises et même des libelles pornographiques. Par la force des choses, Madame du Barry se retrouva soutenue par le parti dévot, par le fait même qu'il était hostile à Choiseul qui, pour avoir conclu le mariage du nouveau Dauphin Louis-Auguste et de l'archiduchesse Marie-Antoinette d'Autriche, semblait encore pour très longtemps intouchable. Prévenue contre Madame du Barry dès son arrivée en France, la dauphine, jeune et entière, lui voua d'emblée un mépris profond en ne lui parlant pas, ce qui était grave quand on vivait à la cour, moins parce qu'elle était favorite royale que parce qu'elle était non agréée par le parti Lorrain de la cour. En effet, Marie-Antoinette était de la Maison de Lorraine. En 1771, à la suite d'humiliations répétées contre Mme du Barry, au théâtre de Fontainebleau, Louis XV décida le renvoi de Choiseul et des siens, et le fit remplacer par le duc d'Aiguillon, ce qui accrut la rancœur de Marie-Antoinette à son égard. S'ajoutait à cela une querelle de préséance, car Marie-Antoinette prétendait être la première dame du royaume, et ne céderait en aucun cas sa place à une ancienne prostituée, fut-elle favorite.   Elle avait compris que l'amitié pouvait créer des liens aussi forts, et plus sûrs, parce que non soumis aux turbulences de la passion. "Jeanne est trop fine pour n'avoir pas réalisé qu'en faisant nommer le duc d'Aiguillon à un poste clé, elle renforçait l'équipe Maupeou-Terray qui lui est toute acquise, donnant ainsi naissance à un triumvirat éminemment influent et consolidant le triomphe du parti dévot". En revanche, cette nomination a été mal ressentie par Marie-Antoinette qui voit en d'Aiguillon l'ennemi juré de Choiseul et l'homme lige de Mme du Barry. Aussi, dès l'intronisation du nouveau secrétaire d'Etat, la dauphine a-t-elle fait preuve envers lui d'une grande froideur tandis qu'elle redoublait de morgue avec la favorite. Informée par Mercy du comportement de sa fille, Marie-Thérèse s'inquiète et le charge de veiller à ce que la dauphine "traite bien, sans affectation, les personnes du parti dominant, comme des gens que le Roi veut distinguer et dont elle doit ignorer tout ce qu'il y a de méprisable dans le caractère et la conduite". Mais c'est dans le domaine des arts que Madame du Barry a particulièrement brillé et mérite qu'on lui rende hommage, comme cela a été fait à l'occasion d'une exposition organisée à Marly en 1992. Elle a véritablement joué le rôle de mécène, contribuant à développer et faire connaître l'artisanat d'art français. Elle inspira les plus grands artistes dont le sculpteur Boizot, directeur de la manufacture de Sèvres, et elle contribua à l'essor du néo-classicisme en révélant Ledoux qui bâtit son pavillon de musique de Louveciennes, ou en passant des commandes importantes aux peintres Vien, Drouais, Greuze ou Fragonard, aux sculpteurs Lecomte, Pajou ou Allegrain, d'autres encore. D'un goût très sûr, comme en témoignent ses collections décrites par Charles Vatel, Mme du Barry a d'une certaine manière inventé le style Louis XVI. "Madame du Barry fut une courtisane, amie des lettres, des artistes, et qui passa sur terre en répandant libéralement autour d'elle or et consolations." "Après quoi, dans ce style qui lui est propre, elle écrit à Marie-Antoinette: "Je dois vous avertir qu'on n'était pas content comme vous avez reçu ce nouveau ministre, et généralement que vous marquez à tout ce parti trop d'éloignement. Il vous suffit que c'est le Roi qui distingue une telle ou un tel, que vous lui devez des égards, point des bassesses. La réprimande maternelle fait alors de l'effet. Lors du séjour fastueux de la Cour à Compiègne, Marie-Antoinette parla à la favorite, et cela de bonne grâce, sans affectation et sans qu'il y eût trop ou trop peu". À la mort de Louis XV, le dix mai 1774, son petit-fils et successeur, probablement inspiré par Marie-Antoinette, fit délivrer toute affaire cessante une lettre de cachet contre Madame du Barry. C'est ainsi que Lamartine relate les faits. " Jeune encore à la mort de Louis XV, Madame du Barry avait été enfermée, quelques mois, dans un couvent par la décence: caractère du règne nouveau. Affranchie bientôt de cette clôture, elle avait vécu, dans une splendide retraite auprès de Paris, au pavillon de Louveciennes, au bord des forêts de Saint-Germain.   Pourquoi exclure tout sentiment sincère ? Elle donna au roi maints témoignages d'un amour vrai, il ne s'y trompait pas, et de le rendre heureux. Le duc de La Vrillière, ministre de l'Intérieur, la fit conduire de nuit au couvent du Pont-aux-Dames à Meaux. Puis il fit saisir ses papiers qui arrivèrent en partie entre les mains du clan Choiseul. Certains furent utilisés pour publier une correspondance apocryphe, mêlant le vrai et le faux, et qui parut quelques années plus tard. Ainsi naquit la légende selon laquelle Madame du Barry serait sortie du bordel de Madame Gourdan, une légende que la favorite, grande dame, eut la sagesse d'ignorer mais qui, malheureusement, a été reprise et amplifiée par erreur ou par calcul. La comtesse du Barry put retourner chez elle à Louveciennes en octobre 1776". À quelque temps de là, lors d'une chasse au daim que la dauphine suit toujours en calèche, elle fait dire à la duchesse d'Aiguillon, l'épouse du nouveau secrétaire d'Etat, de l'y accompagner, "ce qui fit très bon effet auprès du ministre", assure Mercy à l'impératrice. Seulement, sous l'influence de Mesdames chez qui, par désœuvrement, elle continue de se rendre fréquemment, Marie-Antoinette reprend alors vite ses airs de hauteur envers Jeanne". Victime d'un vol de bijoux, Madame du Barry avait dû se rendre à Londres pour authentifier ceux de ses joyaux qui y avaient été retrouvés et qui étaient entre les mains du fameux espion Nathaniel Parker-Forth qui les conserva jusqu'à leur vente, à son profit, chez Christie, quelques années après l'exécution de la comtesse. Après la mort de Louis XVI, à la veille de la déclaration de guerre avec la Grande-Bretagne, Mme du Barry revint de Londres en France pour éviter l'apposition des scellés sur sa propriété. Elle fut dénoncée par un nommé Greive identifié plus tard comme étant un agent d'influence anglais en France. Cet individu, acharné à sa perte, semble avoir convoité ses papiers, notamment sa correspondance avec Brissac, qui donnait de précieuses indications sur les efforts des royalistes de l'intérieur pour tenter de sauver feu le roi Louis XVI. "Pour l'autre portrait, dont il ne subsiste que la gravure de Jacques Firmin Beauvarlet, elle a posé en tenue de chasse: jaquette de coupe masculine en soie grise, gilet de même ton laissant entrevoir le chemisier blanc à bord de dentelle. Tous deux ont fidèlement reproduit les quatre grains de beauté dont s'orne le visage de la favorite. L'un au-dessous de l'oeil gauche, l'autre au-dessus du sourcil droit, un troisième près de la narine droite, un quatrième sous la lèvre inférieure. Elle confiera plus tard que ces "mouches" naturelles étaient jugées par son royal amant, Louis XV comme un de ses plus grands charmes, qu'il les couvrait sans cesse de baisers. C'est moins ce qui restait de fortune à Madame du Barry que son ancienne condition de maîtresse royale qui en firent une cible parfaite pour les révolutionnaires. Malgré les nombreux témoignages des habitants de Marly et de Louveciennes en sa faveur, elle devint vite suspecte dès le vote de la loi de ce nom, le sept septembre 1793, fut déclarée ennemie de la Révolution et, après un long procès prédéterminé, elle fut condamnée à être guillotinée. L'exécution eut lieu le huit décembre 1793 après des retards pour enregistrer des révélations que Madame du Barry prétendait faire, au sujet de ses bijoux, pour obtenir sa grâce. Le courage qu'elle avait montré au moment de son procès l'abandonna sur la charrette. La peintre Élisabeth Vigée-Lebrun rapporte. "Elle est la seule femme, parmi tant de femmes que ces jours affreux ont vues périr, qui ne put avec fermeté soutenir l'aspect de l'échafaud. Elle cria, elle implora sa grâce de la foule atroce qui l'environnait, cette foule s'émut au point que le bourreau se hâta de terminer le supplice." Ses derniers mots au bourreau, sans doute apocryphes, furent: "De grâce, monsieur le bourreau, encore un petit moment." Attitude moins digne que celle de Marie- Antoinette, mais pas moins humaine. Si Jeanne du Barry s'est ainsi accrochée à la vie, c'est parce qu'elle a espéré jusqu'au dernier instant, un sursaut du destin, comme elle en avait tant connu au cours de sa vie.   Bibliographie et références:   - Michel Antoine, "Le règne de Louis XV" - Édouard de Barthélémy, "Jeanne du Barry" - Danielle Gallet, "Madame du Barry ou le plaisir au féminin" - Mathieu-François de Mairobert, "Lettres originales de la comtesse Du Barry" - Barthélemy-François-Joseph Moufle d'Angerville, "Vie privée de Louis XV" - Alexandre Dumas, "La Femme au collier de velours" - Charles Vatel, "Histoire de madame du Barry" - Jacques Levron, "Madame du Barry ou la fin d'une courtisane" - René de La Croix de Castries, "Madame du Barry" - André Castelot, "Madame du Barry" - Jacques de Saint Victor, "Madame du Barry, un nom de scandale" - Jeanine Huas, "Madame du Barry" - Cécile Berly, "Les femmes de Louis XV" - Christiane Gil, "La comtesse du Barry, favorite de Louis XV" - Pierre Verlet, "Le château de Louveciennes"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/11/23
Petit rappel même s'il est complètement évident que tout le monde, maintenant, connaît cette série :D Cette série concerne à la fois le dressage de mon esclave et l'aménagement, en parallèle, d'une pièce spéciale (vous pourriez l'appeler un donjon, mais je n'aime pas trop ce terme). Il faut imaginer une pièce complètement vide, et, chaque récit verra apparaître un nouvel objet. NDM: je ne considère pas le collier et la laisse comme 2 objets. C'est discutable mais, pour moi, ils sont indissociables de mon esclave. J'aurais aimé ajouter un gag à mon esclave. Je ne l'ai pas fait, par contre. Partie 1 (sofa) - Partie 2 (grande et belle table en bois) Comme à chaque séance, tu réponds quand je t'appelle pour entrer dans notre pièce. A genoux, en lingerie noire. Maquillage soigné, rouge vif qui décore non seulement tes lèvres mais barre ton front d'une SALOPE. Tu es prête à être utilisée comme je voudrais. Tu as conscience que tu es ici pour ton éducation et mon plaisir. Je ne rentrerai pas dans les détails mais tu sais très bien que tu m'as déçu ces derniers jours. J'imagine que tu sais que tout va se régler aujourd'hui. Je prends la laisse et je traîne jusqu'à la table que je fais descendre. - Regarde moi. Tu sais que tu vas être punie pour ton comportement récent ? - Oui Maître, je le sais, je le sens et je le veux. Je le mérite. Je suis ta salope et je veux que tu m'utilises. Mais je comprends que je dois mériter ce droit et je suis heureuse de payer pour te servir ensuite. Si tu le souhaites, bien évidemment Maître. - Monte sur la table ! Prends ton string et mets-le dans ta bouche. Je n'ai pas envie de t'entendre dire Merci ou plus fort quand je te fesserai. Je n'ai pas du tout envie de t'entendre, d'ailleurs. Tu te mets en position. Tu as remarqué les liens sur la table. 4 liens dont la largeur est ajustable. 2 pour les mains, 2 pour les pieds. Tu vas naturellement positionner tes mains dans les menottes que je serre fort. Pas encore de baillon dans cette pièce et c'est bien dommage mais ton string fait l'affaire pour l'instant. Ni de paddle ou de fouet. Mes mains devront suffire. Et elles suffisent jusqu'à ce que ton cul soit rose foncé. La marque des mes mains disparaît au fur et à mesure que tout ton cul se colore. Je te traite de tous les noms. Je cite également tout ce que je veux ajouter à cette pièce. Un objet à chaque fois, c'est finalement trop peu. Je voudrais que ton dos, tes cuisses soient zébrés maintenant. Pas juste ton joli cul. Mes mains chauffent, je me rapproche de ton cul pour le mordre et il dégage une belle chaleur également. Sans même y réfléchir, je retire ma ceinture. Ce n'est pas tricher, de toute façon. Je l'avais sur moi et je fais les règles. Quelques minutes intenses et ton corps est zébré, des épaules au bas des cuisses. Quelques minutes de plus encore. Je n'arrive pas à m'arrêter. Je pense, non, je suis certain que je n'ai jamais été aussi prêt de perdre le contrôle et je sais que tu sentiras la douleur pendant toute la séance. Sans doute même bien les soins post-séance. Je détache tes mains. Tourne-toi salope ! Dos contre la table. Remets tes mains en place. Je les menotte et j'écarte tes jambes pour fixer tes chevilles également. Tu es écartelée au maximum supportable. Ton corps est sur la table, ta tête dans le vide. Je me déshabille et m'approche de toi. Dès que je retire ton string de ta bouche, tu commences à lécher comme l'immense salope que tu es. J'en profite pour m'occuper de tes seins et de ton sexe. Pas question de les laisser jaloux de ton dos et de ton cul. Eux aussi ont le droit d'être maltraités, claqués. Je m'écarte de toi et je t'ordonne d'essayer de cracher sur ma queue. Pas facile mais je viendrai m'essuyer contre ton visage jusqu'à ce qu'il soit luisant, recouvert de salive. Encore. tant pis si ça commence à te couler dans les yeux et le long des cheveux. Je te crache dessus pour accélérer les choses. - Voilà maintenant ouvre grand la bouche. Je sais que tu ne maîtrises rien. Je sais que la position est inconfortable et que tes abdominaux ne peuvent plus te permettre de te redresser. Tu vas juste subir. Je presse mes mains autour de ton cou. Je serre jusqu'à ce que ton visage soit aussi coloré que ton cul. Tu sembles avoir du mal à récupérer et tu es obligée de déglutir et ton visage devient encore plus luisant. Ton mascara coule et ça m'excite. Je recommence. Encore et encore. Tu sens enfin que mes doigts ouvrent ta bouche et que ma main commence à la baiser. Quel plaisir de la retirer et de la sécher sur ton corps ou ton visage. J'aime que tu sois recouverte. Mais là il est temps de mettre ma queue et de te baiser encore et encore. Parfois rapidement, parfois avec une lenteur calculée jusqu'à ce que tu puisses lécher mes couilles. Parfois en agrippant tes cheveux pour forcer ta tête à aller et venir. Ton visage est blanc. Blanc de salive. Avec des très jolies nuances de mascara. Je te détache. - À genoux salope. Tu sais que tu n'auras pas l'honneur de me faire exploser. Mais tu as trop envie de recevoir mon sperme sur ton visage méconnaissable pour ne pas obéir prestement. Tu ouvres la bouche, tu tires la langue. Je viens me branler à quelques centimètres de toi. Parfois contre ta langue. Je jurerais t'entendre gémir comme la chienne que tu es. Je regrette de ne pas avoir encore équipé la pièce d'un simple verre car c'est en te regardant boire mon sperme que je voudrais finir. Tant pis, je m'arrête. Une petite distorsion des règles et je reviens 30 secondes plus tard avec une flûte à champagne. Je me tourne, je fourre ta langue dans mon cul et, en même temps que tu essayes de l'enfoncer le plus profondément possible, j'explose et je remplis le verre. Je vais me mettre dans le sofa et tu accours. Enfin accours à 4 pattes. - Maître je t'en supplie. Je veux vous boire. Je lui tends la flûte. Tu as interdiction de boire. Je reste interdit quand elle vide le verre mais je comprends quand elle la remplit en recrachant tout à nouveau. Elle bascule la tête en arrière et vide, précautionneusement le contenu sur son visage. Le dressage avance bien !
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Par : le 16/01/24
"Si toute vie va inévitablement vers sa fin, nous devons durant la nôtre, la colorier avec nos couleurs d'amour et d'espoir. Ma chambre s'éclairait du bleu foncé, tombant de la fenêtre unique. La lumière venait de loin. De la colline, où se trouvait l'église. J'éprouve du plaisir à peindre une fois de plus cette église et cette petite colline sur mes tableaux. Je haïssais le travail de la retouche. Jamais je ne m'en suis tiré. Je ne voyais pas la nécessité de boucher ces points, rides et pattes, de rajeunir des figures toutes différentes, jamais vivantes. Quand je tombais sur le portrait d'une connaissance, je lui souriais. J'étais prêt à l'embellir, pour son bonheur, celle-là". De son véritable nom, Moïche Zakharovitch Chagalov en biélorusse, Marc Chagall (1887-1985) est souvent associé à une myriade de mouvements artistiques, d’un genre profondément post-impressionniste ou à des interprétations cubistes de fables. Regardant sa ville bien-aimée de Vitebsk s’écrouler sous les attaques antisémites, les œuvres fantaisistes de Chagall dépeignent avec nostalgie le mode de vie paysan. Bien qu’il soit une figure centrale de l’art moderniste, les peintures de Chagall rendent sans cesse hommage à la tradition et au passé.Très peu d’artistes ont réussi à exposer au Louvre de leur vivant. Georges Braque a été le premier avec son œuvre "Still lifewith harp and violin". Tandis que, Chagall, avec d’autres artistes, Salvador Dalí, Pablo Picasso ou bien Edgar Degas, ont commencé leur parcours artistique en copiant les œuvres des maîtres anciens au Louvre. Le peintre rencontre sa muse, sa femme et son amante, Bella Rosenfeld, en 1909 et l’épouse peu de temps après. Le couple partageait ensemble une vision unique du monde, et lorsqu’elle rencontra Chagall pour la première fois, Bella décrivit romantiquement les yeux de l’artiste comme étant si bleus qu’ils étaient "comme s’ils étaient tombés tout droit du ciel". Bella apparaît dans de très nombreuses peintures de Chagall, et il la dépeint souvent flottant dans les airs, défiant alors la gravité avec son amour. "La terre qui a nourri les racines de mon art était Vitebsk". Il cherchait à capturer l’essence même de la vie paysanne et l’âme de sa maison, affirmant que sa ville avait une présence fantasque et qu’elle existait principalement dans son âme et ses rêves. Vaches, granges, poulets, chevaux, femmes qui travaillent et dansent le violon remplissent ses œuvres, capturant l’esprit de la vie paysanne. Avec trois récriminations à côté de son nom en raison de son statut de juif, d’artiste et d’émigré, Chagall a été dépouillé de son identité. Son style artistique allait à l’encontre du réalisme socialiste qui a formé l’art soviétique, et on se moquait souvent de lui pour sa préférence pour le style de vie français. Les œuvres de Chagall ont même été interdites dans les musées, les livres et les espaces publics. Non seulement en raison de leur style peu conventionnel, mais aussi de leur représentation de la culture juive. Il a peint le plafond de l’Opéra Garnier à Paris. D’une superficie de plus de deux cents mètres carrés, la peinture de Chagall est l'hommage aux quatorze compositeurs d’opéra importants et à leurs œuvres, et il l’a achevé à l’âge de soixante-dix-sept ans. Malgré cette tâche colossale, l'artiste a refusé d’être payé pour son travail. "C'est toute une vie qui s'identifie à mon travail". L'artiste connaît une longue et prolifique carrière en Europe de l'Ouest et aux États-Unis. Il réalise tableaux, dessins, estampes, sculptures et céramiques, conçoit des costumes et des mises en scène pour le théâtre et le ballet, et peint des décors. Vers la fin de sa vie, il est un grand artiste en vitraux. Son influence est particulièrement forte dans le Paris des années 1920 et 1930. Chagall reçoit une éducation juive traditionnelle avant de fréquenter l'école secondaire russe. Il étudie l'art auprès de Yehuda Pen et de Nicholas Roerich, puis s'inscrit à l'école Zvantseva de Léon Bakst et de Mstislav Dobuzhinsky. À compter de 1910, Chagall vit principalement en France, sauf durant son exil en temps de guerre où il réside en Russie et aux États-Unis. Il finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, dans les Alpes-Maritimes, célèbre dans le monde entier.   "L’essentiel c’est l’art, la peinture, une peinture différente de celle que tout le monde fait. Mais laquelle ? Dieu, ou je ne sais plus qui, me donnera-t-il la force de pouvoir souffler dans mes toiles mon soupir, soupir de la prière et de la tristesse, la prière du salut, de la renaissance ?  Si mon art n’a joué absolument aucun rôle dans la vie des miens, par contre, leur vie et leurs activités ont trouvé une place très significative dans mon art. J'ai souvent affirmé que je n'étais pas un artiste, mais une sorte de vache. Cela ne fait aucune différence. J'ai eu l'idée sotte de coller l'image d'une vache sur ma carte de visite". L’artiste a connu le régime tsariste, la révolution communiste, la première guerre mondiale, l’horreur du nazisme, l’exode de 1940, la seconde guerre mondiale, la pacification de la guerre froide et l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev. Son œuvre, elle, a frôlé la modernité, le primitivisme, le cubisme et le surréalisme. Mais sa créativité a toujours su suivre sa destinée malgré les événements externes. Les bouleversements politiques et esthétiques donnent à ses œuvres ce magnétisme chagallien indéfiniment lié à sa force d’inspiration. Juif biélorusse du XXème siècle, Chagall devait voir sa vie bouleversée par les occurrences politiques. Tantôt refugié, tantôt exilé, tantôt refusé, l’artiste a vécu à Paris, Moscou, New York, laissant ses émotions s’exprimer dans ses créations et son style suivre ses pulsions. Bien que Chagall demeure à ce jour un des seuls peintres "inclassables", sa touche créatrice et son langage artistique le lient à toutes les facettes de l’avant-gardisme. Fauviste dans ses trois couleurs dominantes: le bleu, le vert et le rouge. Cubiste dans sa manière de travailler l’espace et les formes géométriques. Surréaliste dans ses images de "rêve", authentiques fruits de l’inconscient. Son art est toujours en évolution, liant et mélangeant tous les styles, réconciliant les différences des mouvements artistiques de son temps, sur l’espace d’une toile. Cette capacité de suivre à la fois toutes les tendances mais en même temps aucune réellement lui vaudront l’approbation et l’admiration de Guillaume Apollinaire qui a dit de lui: "artiste extrêmement varié, capable de peintures monumentales et embrassé par aucun système", un artiste "surnaturel" en somme. Dans ses mains, toutes les différences artistiques se concilient pour envoyer sur la toile les "messages" de la vie de Chagall. L’artiste est ainsi empreint d’une spiritualité profonde et utilise le support artistique pour dévoiler ses états d’âme. Malgré le contexte de la pensée moderniste de l’art du XXème qui valorisait avant tout la dimension subjective de l’artiste et demandait à ce dernier de s’effacer peu à peu du tableau, la place que Chagall s’auto-attribue dans ses œuvres reste fondamentale.   "Si je crée avec mon cœur, à peu près tout fonctionne. Si c'est avec ma tête, c'est presque rien. J'avais envie de les faire transporter sur mes toiles, pour les mettre en sûreté. C'est ma conception de l'art". Il puise l'inspiration dans ses peurs, ses frustrations, sa nostalgie pour son pays natal, son amour pour Bella, son exil. Il raconte son vécu, l’histoire du siècle qui l’a vu naître et le verra mourir. Finalement, la peinture n’est qu’un support pour faire ressortir son humanisme, partager ses souvenirs immatériels et rendre palpables ses émotions. Les couleurs ne sont ainsi qu’un moyen pour externaliser le contraste de sa vie. La dissolution de la perspective et la primitivité des formes ne sont que des portes d’entrée dans le monde chagallien. Pour qu’une œuvre existe pour l’artiste, au sens qu’il donne à ce mot, elle doit transmettre une part de son autobiographie. Les touches sont des mots d’un vocabulaire artistique et d’une symbolique très personnelle. l’œuvre de Chagall peut se lire comme une vaste autobiographie. Il a par même écrit un dictionnaire Chagall, pour explorer le "réseau de symboles"qui construit les tableaux et qui donne une explication à son imaginaire. La présence de l’Église, par exemple, rattache Chagall à son pays natal et à la fascination d’un gamin juif pour les inaccessibles églises orthodoxes. Il a d’ailleurs écrit dans son autobiographie "Ma vie": "J’éprouve toujours du plaisir à peindre une fois de plus cette église sur mes tableaux". Le couple est également un symbole récurrent dans l’œuvre de Chagall. Toujours le même, toujours uni, toujours Bella et Marc. Tout comme les paysages d’Aix-en-Provence où les pommes sont pour Cézanne le passage obligé pour que se développe son art, le couple est la figure fondamentale qui permet à la peinture de Chagall d’exister. La figuration et la dimension narrative du peintre sont les objectifs de sa création artistique. Les traces autobiographiques tout au long de ses œuvres font découvrir à la fois les émotions personnelles de l’artiste et les traumatismes du siècle qu’il a traversé. C’est sûrement là le secret du magnétisme chagallien. Chagall, dont les parents sont illettrés, est l’aîné d’une famille de neuf enfants. Son père travaille dans un dépôt de harengs, tandis que sa mère tient un modeste commerce d’épicerie. Son œuvre est illuminée par les images de son enfance heureuse, passée dans la petite ville de Vitebsk, en Russie. D’origine juive, il menait dans le ghetto une existence relativement libre, au sein d’une famille de condition modeste, qui toutefois ne connaissait pas la pauvreté. C’est un univers de chaleur et de foi, univers baigné par la tradition hassidique, courant mystique d’Europe centrale selon lequel l’omniprésence du Dieu caché se révèle dans les merveilles du monde.   "Je suis bien à l'aise avec vous tous. Mais avez vous entendu parler des traditions, d'Aix, du peintre à l'oreille coupée, de cubes, de carrés, de Paris ? Je l'avoue, je ne pourrais pas affirmer que Paris m'attirait et savais qu'il fallait partir enfin". Les séjours passés à la campagne, chez son grand-père, ont marqué l'imaginaire. Son œuvre témoigne de la fascination qu’exerçaient sur l’enfant les animaux de la ferme. À Vitebsk, le jeune Chagall entre dans l’atelier de Pen, pour y étudier le dessin et la peinture. Déjà, il puise son inspiration dans la vie familiale et l’observation du quotidien ("La Femme à lacorbeille",1906; "Mariaska",1907; "Le Mariage",1909). Mais peu satisfait de l’enseignement qu’il reçoit, il part étudier à Saint-Pétersbourg. Étant juif, il doit obtenir un permis de séjour, et pour cela trouver un emploi. Par chance, il rencontre l’avocat Goldberg, d’origine juive qui le prend chez lui comme prétendu domestique, lui laissant tout loisir de suivre le cours de peinture de Nicolas Roerich, puis de Léon Bakst, comme lui d’origine juive. Auprès de ce dernier, décorateur des ballets russes fondés par Serge de Diaghilev, il trouve plus de liberté et affirme sa vision de coloriste. La revue "Zoltoe Runo" ("La Toison d’Or") lui fait connaître les peintres novateurs de Paris (Cézanne, Van Gogh, Lautrec, Matisse) . À travers leur exemple, Chagall découvre ainsi le pouvoir expressif de la couleur ("Le Nu Rouge",1908; "Le Mort",1908). En 1910, un mécène, Vinaver, lui offre une bourse pour séjourner à Paris. Chagall s’y rend l’année suivante, et trouve un atelier à "La Ruche", où résident la plupart des futurs maîtres de l’école de Paris. Il y rencontre aussi Guillaume Apollinaire, dont il écrira avec humour qu’il portait "son ventre tel un recueil d’œuvres complètes". Apollinaire reconnaît d’emblée le talent du jeune peintre. Chagall est aussi l’ami du poète Blaise Cendrars qui lui consacre en 1913 son "Quatrième poème élastique" et titre les tableaux de cette période. Il vivra avec Fernand Léger, Chaïm Soutine, Amadeo Modigliani. À Paris, Chagall découvre la peinture de Cézanne, les nouvelles recherches des peintres cubistes. Il retient certains principes de leur construction rigoureuse, sans renoncer pour autant à son imaginaire ("À la Russie, aux ânes et aux autres",1912; "Moi et le Village", 1913). En 1914, à la fin de son premier séjour à Paris, il envoie à Berlin à la Galerie Der Sturm, qui réalise sa première exposition, tout un ensemble de peintures et de dessins. Chagall, qui avait regagné Vitebsk pour y épouser Bella Rosenfeld, se voit contraint de rester en Russie à cause de la guerre. Accusés d’espionner pour le compte de l’Allemagne, les juifs sont chassés des régions frontalières, et Vitebsk accueille bientôt un flot important de réfugiés. "Pourim" (1916), "Cimetière juif" (1917), "La fête des tabernacles" (1915), témoignent du nouvel intérêt de Chagall pour les coutumes et traditions de son peuple. En retrouvant ainsi le monde de son enfance, il revient à une sorte de réalisme, "La Maison grise" (1917), "La Mère" (1914). Plus tard, l'artiste sera marqué par son exil.    "De Bach et de Mozart, j'entends leur souffle qui sonne, moi-même je deviens un son. Comme sur la palette du peintre, il n’y a dans notre vie qu’une seule couleur qui donne un sens à la vie et à l’art, la couleur de l’amour". Le XXème siècle a, pour une large part, refoulé l’allégorie et le narratif dans les œuvres d’art. Et c’est parce que Chagall a su s’affranchir des règles et des codes, voire des diktats, de la pensée moderniste tout en s’en nourrissant, qu’il a ainsi pu rester figuratif et témoigner de son temps. Il emprunte alors aux mouvements d’avant-garde, cubisme, surréalisme, quelques-unes de leurs formes, semble parfois s’en rapprocher, mais demeure toujours indépendant. Le parallèle entre les images de guerre et les images de paix révèle la complexité d’une œuvre ne se réduisant pas à un genre donné, mais intègre les événements, les situations et les émotions de l’artiste. Ainsi, selon les circonstances, Chagall visite et revisite ainsi certains thèmes, les enrichissant à chaque fois d’une dimension personnelle: sa ville natale de Vitebsk, les traditions juives de son enfance, les épisodes bibliques dont la crucifixion, ainsi que le couple et la famille. Chagall a passé trois années à Paris où il s’est nourri, sans y adhérer, des recherches d’avant-garde des artistes cubistes et futuristes, s’est lié d’amitié avec Apollinaire, Cendrars et Delaunay. Son identité artistique se construit par une articulation entre cette modernité et ses racines juives et russes. En 1914, Chagall se rend au vernissage de sa première exposition à Berlin et poursuit son voyage vers la Russie pour y retrouver sa famille et sa fiancée, Bella Rosenfeld. La déclaration de guerre l’oblige à y rester huit longues années. Chagall épouse Bella en 1915 et leur fille Ida naît le printemps suivant. Il crée une série de peintures représentant son environnement proche et l’intimité avec Bella: "C’est comme si elle me connaissait depuis longtemps, comme si elle savait tout de mon enfance, de mon présent, de mon avenir, comme si elle veillait sur moi. Je sentis que c’était elle ma femme. Je suis entré dans une maison nouvelle, j’en suis inséparable". À Vitebsk, qui est une ville-garnison, Chagall assiste aux mouvements des troupes et des populations chassées des lignes de front en 1914. Mobilisé au milieu de l’année 1915, il échappe aux combats en travaillant alors dans un service d’intendance à Saint-Pétersbourg. Son engagement politique à combattre les inégalités sociales et les différences de traitement entre les religions est sensible. Il rend compte ainsi des ravages désastreux de la guerre et en livre une chronique vivante à travers notamment une série de dessins expressifs.    "Mes chers, vous voyez, je suis revenu vers vous. Je suis triste ici. La seule chose que je désire, c'est faire des tableaux et encore quelque chose. Ni la Russie impériale, ni la Russie des soviets n'ont besoin de moi". Les évolutions artistiques majeures n’ont pas lieu dans l’agitation d’une capitale, mais dans une petite ville reculée de province, aussi pittoresque que paisible: Vitebsk. Située au nord-est de la Biélorussie actuelle, elle ne dénote pas particulièrement dans le paysage de l’art, elle n’est pas non plus connue pour sa faune artistique, mais devient ainsi dès 1918 l’un des centres névralgiques des avant-gardes européennes. Pourquoi ? En 1918, les bolchéviques se sont emparés du pouvoir et plongent le pays dans un état de guerre civile. Il souffle alors en Russie le vent torride de la contestation populaire. Tout affairés qu’ils sont à mater l’armée tsariste, les révolutionnaires donnent à de nombreux artistes des responsabilités clés dans le champ de la culture. Une première. C’est dans ce contexte que Chagall est nommé commissaire des beaux arts de Vitebsk, sa ville natale. L’artiste juif est alors tout auréolé d’un succès rencontré lors de son passage bref à Paris. Pris dans l’élan de la révolution, ravi de son statut enfin acquis de citoyen russe, il souhaite célébrer les idées socialistes qui affleurent dans le pays en fondant une école d’art nouvelle génération. Désireux de balayer d’un revers de main les vieilles idées du passé, il ne défend pas dogmatiquement une ligne esthétique qui incarnerait ainsi à elle seule la révolution, mais sait une chose essentielle. Il faut enseigner l’art autrement et ce quoi qu’en pense la population locale, celle-ci restant un peu penaude face à ses propositions à la fois politiques et picturales. "L’École populaire d’art" est ainsi inaugurée en 1918 et elle est ouverte à tous, sans restriction d’âge et gratuite pour ceux qui n’en ont pas les moyens. Mutée en véritable laboratoire pointu des formes artistiques, accueillant notamment le chantre du suprématisme Kasimir Malevitch, l’école est un peu passée à la trappe de l’histoire, en France en tout cas. Sa courte durée d’activité ayant probablement empêché sa juste appréciation. On retient surtout alors, la mythique école allemande du Bauhaus qui naîtra un an plus tard en juin 1919.   "Voici la mansarde d'Apollinaire, Zeus doux. En vers, en chiffres, en syllabes courantes, il traçait pour nous un chemin. Il sortait de sa chambre d'angle, souriait peu farouchement et ses yeux doux et mystérieux chantaient la volupté". L’école de Vitebsk réunit sous le même toit pendant quatre ans des styles absolument contradictoires, faisant d’elle un lieu hors-norme d’émulation intellectuelle et artistique. Et un lieu de tensions. Malevitch poussera peu à peu vers la porte son fondateur Chagall. Charismatique et pédagogue, le théoricien vampirise autour de lui les étudiants et prend sous son joug le troisième pilier de l’école, El Lissitski. Ce dernier, d’ailleurs peu connu, signe des œuvres surprenantes dépliant sur la toile des architectures en perspective isométrique. À la différence de l’approche individualiste de Chagall, celle de Malevich considère l’art comme une expérience collective dont l’objectif est d’inventer une nouvelle réalité sur la toile mais aussi de la traverser pour partir à la conquête des espaces urbains. Naît alors à Vitebsk, Ounovis, un mouvement initié par Malevitch. Ses membres portent blason sur le bras, un carré noir sur fond blanc, en signe de reconnaissance.Ils imaginent des décors de théâtre, peignent des trams, recouvrent la ville de leurs occurrences géométriques. À Vitebsk, les artistes veulent révolutionner l’art, comme les bolchéviques ont su révolutionné la politique et le pays. L'idole de Chagall en Russie était le peintre symboliste Mikhaïl Vroubel. Dans son autobiographie, il s'appelle lui-même "disciple de Vroubel". Une continuité de nature stylistique est très difficile à tracer entre les deux artistes, mais Chagall n'en est pas moins l'héritier d'une puissante tradition mythologique créé par Vroubel. L'art de Vroubel puis celui de Chagall procèdent tous deux à la transformation totale du monde visible, les objets sont encadrés dans des supports matériels aux significations spirituelles infinies. Des détails insignifiants participent chez les deux artistes à la grande dynamique d'un monde en mutation. Dès 1914 apparaît également la figure du "Juif errant": un baluchon sur l’épaule, il peut être l’illustration littérale d’une expression yiddish, "Luftmensch", l’homme de l’air, désignant l’homme pauvre, vagabondant de ville en ville. Il symbolise l’espoir et la conscience d'un monde menacé, que Chagall sera alors bientôt appelé à quitter.   "Dieu, toi qui te dissimules dans les nuages, ou derrière la maison du cordonnier, fais que se révèle mon âme, âme douloureuse de gamin bégayant, révèle moi mon chemin. Je ne voudrais pas être pareil à tous les autres. Je veux voir un monde nouveau". L'artiste retourne en 1922 à Berlin puis à Paris. Ses œuvres sont connues aux États-Unis où des expositions sont organisées. En 1923, Chagall fait la connaissance d'Ambroise Vollard, marchand et éditeur de livres qui, ensuite, lui commande trente gouaches et cent eaux-fortes illustrant les "Fables de La Fontaine" (1925), cent dix-huit eaux-fortes pour "Les Âmes mortes", de Nicolas Gogol (1926) mais aussi, et surtout, des illustrations pour la Bible (1930).Entre 1927 et 1929, Marc Chagall s'installe alors au mas Lloret, à Céret, dans le département des Pyrénées-Orientales. L’illustration de la Bible permet à Chagall de s’inscrire dans la très longue tradition des représentations bibliques, à la fois occidentale et orientale. Avant d'entreprendre ce projet, il ressent la nécessité d'approcher la terre mythique de ses ancêtres et part pour la Palestine en 1931. L’expérience est alors bouleversante, tant sur le plan plastique que sur le plan spirituel. "En Orient, dit-il, j’ai trouvé la Bible et une part de moi-même". Ainsi, dans les quarante gouaches sur la Bible, préparatoires aux eaux-fortes, le choix des sujets montre à la fois une parfaite connaissance du texte biblique et une grande liberté à l’égard de la tradition. Chagall puise dans ses souvenirs, ceux de Vitebsk et ceux plus récents de son voyage en Palestine, pour créer ses figures de prophètes et de patriarches à visage humain. Il condense chaque récit en une image réduite à ses protagonistes principaux, qui annonce ainsi par sa puissance évocatrice la monumentalité des grandes compositions bibliques ultérieures. On ne peut le réduire au rôle de peintre, interprète de la tradition juive prédominante, dans sa ville natale, le hassidisme. Il sort de cet univers culturel, pour faire de "la peinture tout court". Au début des années 1930, il voyage beaucoup avec sa famille. En juillet 1937, il prend la nationalité française pour fuir l'antisémitisme de l'Europe centrale. C'est cette année-là qu'il fait la connaissance du peintre hongrois Imre Ámos à Paris, qui s'est ensuite inspiré de son style dans certaines de ses peintures. À la fin du printemps 1941, Chagall est arrêté et doit son salut au journaliste américain Varian Fry, qui lui permet de rejoindre les États-Unis. Il vit alors en exil à New York, comme de nombreux intellectuels français. La guerre et les persécutions inspirent à l’artiste des scènes douloureuses comme les crucifixions ("Obsession" 1943), ("Crucifixion blanche" 1943), et des scènes villageoises qui, éclairées par les incendies tout proches, semblent autant de pogroms. Après Picasso, c'est au tour de Marc Chagall de peindre la souffrance des communautés juives d’Europe centrale. Autour de la croix, des scènes de violence et de panique: synagogue en flammes, lamentation des anciens, mais aussi une troupe de révolutionnaires rouges et un homme vêtu de l’uniforme nazi. Dans ces deux œuvres, la symbolique de la Passion est appliquée aux troubles du temps, à la folie meurtrière des hommes. Il innove radicalement. Il ose peindre un Jésus rendu à sa judaïté, dans une représentation de la crucifixion qui associe toutes les souffrances du judaïsme européen à l’agonie du Christ en croix.   "Tant d'années se sont écoulées depuis qu'elle est morte. Où es tu, maintenant, petite mère ? Et toi, petit père ? Au ciel, sur la terre ?" À New York, le peintre découvre la lithographie en couleurs, il réalise à nouveau des décors et des costumes de scène, pour le ballet "Aleko" d’après un argument de Pouchkine, et pour "L’Oiseau de feu", sur une musique de Stravinsky. Sa femme, Bella, meurt en 1944. Cet événement marque le choix de ses sujets à cette époque. Pendant quatre mois, il cessera de peindre. Il rencontre en 1945 Virginia Haggard, mariée à John McNeil dont elle n'est pas divorcée. Marc et Virginia ont un fils en 1946, le futur chanteur et auteur-compositeur David McNeil, lequel porte le nom du mari de sa mère. Il a raconté ses souvenirs d'enfance avec son père dans "Quelques pas dans les pas d’un ange". Une première rétrospective de son œuvre en 1947, au musée national d’art moderne, donne à Chagall l’occasion de revenir à Paris. Il s’installe désormais en France, résidant d’abord à Orgeval, puis en Provence à Vence et enfin à Saint-Paul, sur la Côte d'Azur où il aide Frans Krajcberg à partir pour le Brésil. Il rompt alors avec Virginia et se remarie en 1952 avec Valentina Brodsky (1905-1993) dite Vava. Maeght vend ses œuvres à travers le monde entier et ses techniques se diversifient: gravures, mosaïques, vitraux. Il continue alors de peindre des décors, conçoit des costumes pour l'opéra, notamment "La Flûte enchantée". En juin 1970, il représente une grive et une mère offrant du raisin à un enfant pour l'étiquette du célèbre vin bordelais "Château Mouton Rothschild". Il aborde la céramique et la sculpture. L’œuvre prend une ampleur exceptionnelle. Ce sont les grandes suites lithographiées dans l’atelier parisien de Mourlot qui illustrent "Daphnis et Chloé" (1959-1961) "The story of the Exodus" (1966), "Le Cirque" (1962-1966), dont il écrit lui-même le texte, "L’Odyssée" (1974-1975). À partir de 1956, son art prend une dimension monumentale. L’artiste découvre le vitrail et la mosaïque. Il trouve dans ces techniques le mode d’expression privilégié de son inspiration biblique que mettent en œuvre les maîtres verriers Charles Marq et Brigitte Simon à l'église d’Assy, aux cathédrales de Metz et de Reims, et à la synagogue de Jérusalem. Sur le thème d’Ulysse, il réalise pour l’université de Nice une mosaïque de onze mètres de long qui est inaugurée en 1969, précédant l’ouverture du "Message Biblique" en 1973 qui le consacre définitivement comme l'un des plus grands peintres de son temps. Il s'éteint à Saint-Paul-de-Vence le premier avril 1985, à l’âge de quatre-vingt-dix-sept-ans ans, célèbre et reconnu dans le monde entier. L’artiste, surnommé alors"l’ange-peintre" repose dans le cimetière du village baigné par la lumière méditerranéenne qu’il a tant aimé.   Bibliographie et références:   - Marc Chagall, "Mon univers, autobiographie" - Marc Chagall, Ma vie et mon œuvre" - Denise Bourdet, "Marc Chagall" - Franz Meyer, "Marc Chagall" - Alexandre Kamenski, "Chagall, période russe" - Daniel Marchesseau, "Chagall, ivre d'images" - Didier Ottinger, "Le monde renversé de Chagall" - David McNeil, "Quelques pas dans les pas d’un ange" - Bill Wyman, "Wyman shoots Chagall" - V. A. Shishanov, "La vie de Marc Chagall" - Jackie Wullschläger, "École artistique de Vitebsk"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/01/24
Exhibée : réponses aux questions simples.   Lady Scarlett, ma Maîtresse, respectée et Obéie, est satisfaite de mon retour sur cette scène où je dois me raconter et dialoguer, échanger. Elle remercie celles et ceux, Dominant-e-s et soumis-e-s, qui m'ont posé des questions ; les plus simples, les plus factuelles vont trouver réponses dans ce post, qui pourra être interrogé ; les plus complexes recevront réponses dans des posts ultérieurs, par exemple: qui t'a dressé ? qu'est-ce qu'un dressage à la dure ? Lady Scarlett remercie plus particulièrement pour la qualité de leur dialogue avec moi : Maîtres I....5 et I...........t ; elle adresse ses sentiments les plus sincères et chaleureux à Maîtresse C.......m. Les questions supplémentaires sont, évidemment, bienvenues.   Maître V - Soumission et dressage ? - Maintenant, j'ai des règles de vie assez complexes, parfois stables, parfois changeantes ou imposées pour quelques jours.  J'ai une gouvernante à Paris, mariée à une femme, chez laquelle je vis lorsque je ne suis pas à Londres ; son rôle est simple : "surveiller et punir" ; elle est sévère. A Paris, c'est aussi elle qui satisfait mes besoins sexuels (que j'avoue "substantiels") en se payant sur la bête.  Je suis donc châtiée, baisée de façon régulière ; seule ma Maîtresse m'exhibe et m'humilie, de façon irrégulière, souvent surprenante. A ce stade de mes Confessions, je dois dire que j'aime obéir, beaucoup, et que les châtiments corporels m'excitent bien que je les redoutent comme les exhibitions ; les humiliations sont, elles, des épreuves difficiles pour moi. Les règles de vie sont au fondement de mes dressages, dès le début, par Ana puis Scarlett. Elles font partie de ma vie et plus encore de ma personnalité, de ma personne, de moi. - Vices et perversions ? - Si vous pensez à mes vices et à mes perversions, à ceux qui m'habitent, les principaux sont le cosplay, de toutes sortes : panthères, tigresse, poney, pirate, esclave, fille de harem, princesse, "Blanche-Neige", médecin, etc.  En tant que pony-girl, j'adore être harnachée, recevoir des mors, un filet de tête, une pony-tail, être exhibée ainsi, défiler ; bien sûr, je redoute la cravache, les cravaches, de celle à claquette à celle de dressage. Je dois confesser un goût peu modéré pour la lingerie, toutes les matières, coton, soie, cuir, vinyl, toutes les couleurs, tous les assortiments. Curieusement, je me sens valorisée et j'apprécie énormément que ma Maîtresse, ma Gouvernante ou des Amies choisissent et m'imposent de la lingerie (ou son absence!). Si vous pensez aux vices et aux perversions de ma Maîtresse, ils sont nombreux, divers, variés, je dirais aussi changeants. Je ne peux jamais savoir, jamais anticiper.  - Des domaines à explorer ? - J'imagine ; mais, ce n'est pas à moi de les choisir. Maître D - Dressée à la dure ? - On y reviendra. Maître C - Lesbienne? Bi ? - Depuis mon adolescence, je suis lesbienne, attirée exclusivement par les femmes, de façon éclectique. Je trouve de plaisir dans les rapports avec des femmes, jeunes femmes ou femmes âgées, connaissances ou inconnues, avec ou presque sans préliminaire, à deux ou à plus, dans l'intimité ou en groupe, dans une chambre, en forêt, dans une voiture. Mais, j'apprécie (j'ai besoin de) les corps propres, très propres, parfumés aussi.  Je ne suis pas bi, mais j'ai dû, par Obéissance à ma Maîtresse, "recevoir" le sperme de mâles, Maîtres, soumis ou vanilles, sur moi - cheveux, seins, dos, le visage parfois ; c'est, pour ma Maîtresse une preuve de soumission, de docilité de ma part. Je redoute et je n'aime pas ces défis, ou ces surprises ; j'en pleure, même si j'en jouis fortement, tout en culpabilisant de ce plaisir et de mon Obéissance.  Il arrive que je sois menacée d'être baisée par des hommes à titre de punition en cas de faute grave ; c'est, je crois, la plus forte menace de punition possible.  Je subis souvent le gode vaginal, à la main ou à la machine, notamment pour assurer mon "calme sexuel". Maître T - Décrivez-vous ! Présente-toi ! - Je suis grande, élancée mais musclée, rousse, Italienne, chef d'entreprise, soumise sous collier. La peu claire, et malheureusement , de nombreuses tâches de rousseur ou brunes sur tout le corps. Une poitrine ronde, haute, une taille mince mais des hanches larges et de "grosses fesses" (que je n'aime pas). Esclave sexuelle ? - Totale. J'accepte tout : je suis volontaire pour et dressée à. Je suis l'esclave, notamment sexuelle, de ma Maîtresse Lady Scarlett. Déjà fécondée ? - Jamais ! Vraiment rousse ? - Oui, roux vénitien pour les cheveux et les aisselles, roux-blond clair pour le sexe, pubis et grandes lèvres. - Epilée ? - Les exigences de ma Maîtresse varient et je dois m'adapter "immédiatement".  Ma nuque est toujours rasée, les tempes parfois, selon les désir de ma Lady. La situation des aisselles varie souvent : épilées ou poilues, parfois teintes. L'anus et les grandes lèvres sont le plus souvent épilés à la cire. L'épilation ou le rasage total ou partiel du pubis, sa teinture sont des choix que ma Maîtresse se réserve. Les épilations, rasages, teintures sont faites par la Gouvernante ou une esthéticienne ; jamais par moi. Maître M - Pourrais tu être intéressée par une mise en esclavage permanente 24/7..?! - C'est le cas aujourd'hui.  C'est très facile à gérer, je vis dans des cadres changeants et je sers ma Maîtresse. - Maître P - Tu n'es soumise qu'avec des Dominas ? - Ceci est une évidence absolue pour moi. - Quelle est jusqu'à présent la plus grade humiliation que vous avez dû subir ? - Boire de l'urine de plusieurs personnes, être douchée avec, être baisée sur un parking de voyeurs. Maîtresse I - A lire ton profil tu as été dressée jeune ? - Oui, 17 ans. - Un dressage dur donc ? - Oui dur. A Milan, par un couple de femmes. J'étais étudiante. Elles, l'une prof, l'autre étudiante. Elles étaient exigeantes, sévères, attentives. - Quelles exigences ? - Habillement. Travail pour la fac et ménager. Services sexuels.   Un esclavage réel, total, sans violence mais avec des punitions physiques. - Je t imagine le style de meuf qui au début devait être assez prétentieuse ?  - Effectivement : Grande, rousse, cheveux longs, musclée. 1,84, 68 kg. - Annelée ou pas encore ? Quatre perçages : Tétons et petites lèvres. - Marquée au fer rouge ? Non. A suivre.
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Par : le 30/04/24
Je m'endors, mes dernières pensées vont vers mon Maître, je me réveille il en est de même. La nuit, je rêve de la vie qu'il me fait découvrir, et le jour je voudrais le satisfaire tout le temps. Cela pourrait être perçu comme de l'obsession.. en est-ce? Ou simplement l'excitation d'une rencontre aux saveurs inconnues, grisantes ? Prise de conscience de quelque chose de tellement complexe et en même temps si simple. Les règles sont prédéfinies, tout est clair dès le début. Pas de questions interminables concernant les sentiments. Respect et dévotion. 2 mots qui donnent le tempo, 2 mots qui suffisent à évaluer l'état de la relation. Alors que les lettres SM inspirent crainte et méfiance au 1er abord, il s'agit plus de sécurité et de limites infranchissables. Je  me suis déjà sentie bien moins respectée dans des relations vanille avec des hommes soit-disant attachés à moi. L'attachement. Ou privation de liberté non consentie, inconsciente. L'attachement qui incite à aliener l'autre pour assouvir son propre besoin de sécurité ; pour remplir son vide intérieur. L'attachement que l'on confond avec l'Amour alors qu'il nous en éloigne. Amour de soi, amour des autres. Fusion/confusion. "J'attends de toi que tu viennes combler mon manque, cicatriser mes blessures, le jour où tu ne remplis plus ce rôle, la relation se déchire. Viens me soigner, à tout prix. J'ai tellement besoin d'être sauvé que je peux bafouer tes propres besoins, tes valeurs,  involontairement, en te criant que je t'aime, en y croyant profondément." Ici plus d'attachement. Relation qui invite à aller explorer ses propres limites. Relation qui expose les blessures au grand jour. Plus d'autre choix que d'aller à leur rencontre. Personne pour y poser un pansement. Juste Soi, et sa propre conscience. Les ressentis sont exacerbés. Les traumas reviennent en force. Prétérisation. C'est depuis le présent de l'adulte que je suis que j'observe mon passé. Avec un regard nouveau, sous un angle nouveau. Le regard de la soumission, qui invite à lâcher prise, à changer le référentiel en place. Sortir de la dualité pour aller explorer les nuances. Les notions de bien et de mal sautent. Tout comme le jugement. Lâcher prise. Lâcher prise et explorer : limites, douleur, passé. Accompagnée par ces 2 mots : respect et dévotion. Exploitation de la force intérieure, pour dépasser. Dépasser la douleur du présent et affronter celle du passé. Force pour accepter de se guérir, sans chercher refuge chez un autre que soi-même. Se peut-il que domination / soumission soit une forme de relation plus honnête, plus claire, plus transparente qu'une relation vanille ? Peut-être suis-je juste entrain de trouver une excuse pour valider cette expérience. Si tel est le cas, est-ce grave? Suis je entrain de me mentir face à une situation parfaitement malsaine ? Ou est-ce que je réussis enfin à mettre du sens sur une expérience en sortant du jugement et de la dualité? Le jugement. Valeur humaine, qui n'existe que sur notre plan d'existence. Au niveau de l'âme, il n'y a ni bien, ni mal. Il n'y a que des expériences sources d'évolution. C'est pour cela que je cherche à mettre du sens dans mes actes. Pour cela que je tiens absolument à en mettre dans cette relation. Pour pouvoir plus facilement sortir du jugement. Pour pouvoir réduire ce vécu à ce qu'il est : une expérience. Qui dit expérience, dit observation des résultats. Expérimenter, ressentir, éprouver, exprimer. Sans jugement. Libéré des contraintes d'une relation sans règle pré-definie. Libéré de l'attachement. Relation dans laquelle cette notion d'attachement est clairement exposée et limitée dans ses contours. Comme un filet de sécurité. Combien de fois ai-je dit que je ne voulais plus de libre arbitre ! Que les guides et l'univers n'avaient qu'à se démerder, me mettre en pilote automatique et m'amener directement vers ma mission d'âme. Alors aujourd'hui, je ne sais pas si je suis ma mission d'âme, mais entout cas je n'ai plus de libre arbitre dans le cadre de cette relation. Encore une preuve qu'il faut vraiment faire attention à ce que l'on demande ! Ce n'était pas tout à fait ce à quoi je pensais. Mais après tout. Peut-être est-ce la meilleure voie pour moi pour réussir à lâcher prise, à lâcher mon libre arbitre. Peut être qu'avant de me mettre au service des guides et de mon âme je dois me mettre au service de mon Maître. Peut être ai-je besoin de cela pour prendre la mesure de ce que signifie réellement servir. Sans doute l'engagement est-il moins lourd de conséquences. Je commence à percevoir le sens de la danse...  
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Par : le 01/02/15
Mon Maître ne m'est pas inconnu bien qu'aucune rencontre ait été avant mi janvier 2015. En effet, fin 2009 suite à mon annonce sur un site BDSM, il m'avait envoyé une ligne dans un mail, avec toujours cette pointe d'humour. Tous deux étions en 'quête', lui ayant fait une belle rencontre quelques mois avant que mon ancien Maître ne m'écrive. Nos chemins se sont éloignés. Les rares échanges se faisaient quand de nouvelles galeries ou de nouveaux récits étaient validés. J'étais fan des écrits de sa soumise, un suivi épisodique entre nous. Il m'écrivait parfois des mails auxquels je ne répondais pas, n'étant pas très bien vu la fin de ma relation. Il m’arrivait d’accepter ses coups de fil et j'en étais troublée. À d’autres moments je faisais silence, mettant de la distance. Patient il était là. Je recevais un courrier de temps en temps, toujours avec un peu d’humour pour me faire sourire, malgré ma tristesse. Un peu plus tard, sachant mon annonce modifiée, il a correspondu de nouveau, toujours délicat, respectueux, prenant de mes nouvelles. À aucun moment il n’a essayé de pénétrer dans cette brèche non cicatrisée. Non pas comme certains profiteurs trop pressés, s’imaginant déjà vous posséder, voulant s’imposer dès les premiers mots échangés. Des mots avilissants, déshonorants, qu’un vrai Maître ne saurai prononcer sans connaître la personnalité, les besoins mais également les limites de sa soumise. Ses vœux pour la fin d'année m'ont touchée. Depuis le contact s'est fait en suivi. La relation D/s avec sa soumise s'est terminée depuis peu. De part et d'autre, nous gardons ce beau vécu en notre cœur mais également contact avec cElle ou ceLui qui nous a fait vivre d'intenses bonheurs. Une photo m'avait été envoyée ainsi qu’un petit échange par cam. Non pas pour confirmer la réalité de la personne mais pour mieux afficher un visage à un instant T. J’ai pu le découvrir de visu. Mon cœur a parlé en le voyant à la gare, bien qu'il ait fait le « pitre » avec son humour toujours présent. Impression bizarre, comme des retrouvailles. A un moment donné j'en ai été émue, déjà des pleurs. J'étais en confiance et tard le soir un premier abandon. Tant de choses intenses se sont passées lors de ce beau week-end, votre accueil, respect, l'invitation de vos amis Justine et sa Maîtresse, la découverte de ce superbe donjon. J'étais émerveillée et l'émotion m'a submergé. Entre nous c'est très fort et j'avoue que cela me fait un peu peur. J'ai fait le choix de vous suivre dans ma soumission. Vous avez touché mon cœur, mon âme et mon corps et je vous dis : encore. Vous me faites voyager, me dépasser, me délivrer de certains mots bannis, pouvoir enfin les rayer de mon vocabulaire interdit en souvenir d'une certaine enfance... Ce mot qui refusait de sortir de ma bouche: « plaisir ». J'arrive à le dire depuis peu, je le remplaçais par bonheur ou le mettais entre parenthèses dans mes récits, articles. À un moment de la domination chez Justine, vous vous êtes placé devant moi à me parler doucement. Je vous ai écouté, j'ai accepté que vous caressiez mon corps, que vous m'embrassiez. Ce que je refusais depuis mon entrée en soumission, avec vous le verrou a sauté. J'ai encore pleuré, baissant ma tête, ne vous regardant plus. La photo où vous êtes devant moi est forte en ce symbole de lâcher-prise. J'avoue que depuis cet instant vous avez allumé le feu en moi. Bien que des étincelles à répétition ont été la veille. J'avais dit et écrit que je n'aurai qu'un seul Maître dans ma vie. Quand une Personne se présente, humble, respectueuse, me plait, que le feeling est en la réalité, pourquoi laisserai-je passer ma chance. Y'a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis. 61 ans (l'âge est dans la tête) un autre livre s'ouvre. Comme quoi il ne faut pas dire : jamais. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Tourner la page sans en oublier le vécu n’est parfois pas aisé, la vie continue. La vie est belle et réserve de bien magnifiques surprises. le 30 janvier 2015
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Par : le 31/01/16
40 choses sans importance, (Pour King Faune et Loic) 1/ Je déteste faire la cuisine et le ménage 2/ Je suis une vraie gourmande 3/ Je peux me montrer d'une mauvaise foi abominable et je suis trés tétue 4/ Je n'ai quasiment jamais quittée ma région, la Franche-Comté 5/ En vrai, je suis trés timide et beaucoup moins expansive que sur le net, ça surprend parfois. 6/ Je suis venue au BDSM tardivement, avec la découverte du net et de l'ordinateur, et je suis passée à la pratique prés de dix ans plus tard, au hasard d'une rencontre avec un Dominant sur un site libertin 7/ Je suis d'une nature joyeuse rieuse et optimiste (qui dit que les Balance sont mélancolique?) 8/ Quelques dictons qui m'ont accompagnés dans les aléas de la vie: "Demain sera un autre jour", "Ce qui ne vous tue pas vous rends plus fort", et "Fais de ta vie un réve et de ce réve, ta réalité" 9/ J'ai vu Kill Bill 2 en boucle, à l'époque de mon divorce, période trés difficile pour moi : non que j'y piochais des moyens de meurtres, mais parce que j 'aimais cette vision de la femme, incassable et obstinée. 10/ Un des grands regrets de ma vie est de ne pas avoir eu de fille(s). On ne peut guére parler shopping, cuisine, potins avec des gars. Mais j'ai quand meme fabriqué un mécano, c'est bien pratique! 11/ J'aime le printemps pour cette force qui soudain jaillit de rien, le bonheur de fleurs qu'on fait naitre et qui vous crient que bientot reviendra le temps des siestes au soleil dans un hamac, et des fraises du jardin tiédies au soleil 12/ Une de mes bonnes résolutions de 2016 c'est de me remettre au sport (quelqu'un pour me botter les fesses?) 13/ Je suis non fumeuse et j'aime pas les fumeurs, mes bronches non plus. 14/ Mes toutes premiéres expériences BDSMeuses ont été des démélés avec des millimaitres, puis j'ai rencontré un vieux soumis qui m'a bombardé d'office Domina et souminait à mort. Et il m'a fait une crise d'asthme la premiére fois où l'on s'est vu chez moi, il était allergique aux chats. (on pense rarement à aborder ce sujet préalablement.) 15/ Mon idéal BDSM, c'est la complicité d'Ana et de Christian G, le fait qu'ils progressent ensemble, tant dans leur BDSM que dans leur vie perso, pro... Pourtant je n'ai jamais vraiment été liée à un Dom en particulier, volontairement, parce qu'à la recherche d'un Dom le plus proche de mon idéal, et que peut etre que cet idéal comme le Prince Charmant n'existent pas. 16/ La fin de mon mariage, la période de mon divorce sont une des périodes les plus noires de ma vie: depuis je ne supporte plus les contraintes, les gens toxiques et manipulateurs 17/ Je pense qu'aimer quelqu'un, c'est lui donner des ailes, et non tenter de les rogner. 18/ Je suis frileuse, déteste tout ce qui est sensation de froid et j'adore le soleil 19/ J'ai découvert le BDSM, comme beaucoup, avec le film" 9 semaines et demie", et le sado-masochisme en lisant "Histoire d'O". 20/ Ma journée est foutue si je n'ai pas mon choco chaud du matin, et mes tartines beurre/ miel 21/ Je déteste me lever tôt le matin, surtout l'hiver. 22/ Ouf, déjà la moitié du chemin de fait, mais je trouve qu'avec 40 lignes, King Faune a sacrément chargée la mule! :p 23/ Je vis trés mal le stress 24/ Je ne survis pas sans net, sans TV sans portable et sans choco 25/ A 40 ans je me suis brulée au 3e degré au visage, aux mains et aux bras en allumant un feu à l'essence et au briquet. J'ai eu trés peur de rester défigurée et eu la chance de n'en pas garder pas vraiment de traces. Et j'ai eu un temps la phobie du feu. 26/ Je suis quelqu'un de trés paradoxal, c'est un peu mon armure. 27/ Je conduis comme une savate mais je n'ai jamais d'accidents. :D 28/ Je déteste le mauve et j'adore les couleurs vives, le velours noir et les matiéres douillettes. 29/ On avance, on avance, lentement mais surement! Si j'ai une cata et que je doive tout reprendre dés le début je péterai un plomb, c'est sur! 30/ J'ai été la fille unique de parents déjà agés que j'ai perdu tôt. Du coup, j'ai voulu des enfants jeunes, et une famille nombreuse. 31/ Je suis méga fan de GOT, de la série Viking, de Trueblood (les 3 premiéres saisons et les livres de Charlaine Harris) et j'ai adoré Twilight. Eh oui, je suis restée une ado, quelque part! 32/ J'ai adoré 50 nuances de Grey. Mon côté midinette. Et puis la chambre rouge de la douleur était trop chouette dans le film. Quoi, c'est po du BDSM? Et les buds à fourrure du film étaient une tuerie! 33/ Je pourrais tuer pour des oeufs à la neige maison, mon péché mignon. En plus j'ai du mal à les réussir! 34/ J'ai un don pour partir dans de méga fou-rire à des moments impromptus. 35/ J'ai longtemps eu une peur absolument irraisonnée des pinces à sein. Elle s'est envolée lorsqu'un Dom m'a posé des pinces à vis. J'ai été surprise et heureuse de ne pas ressentir de douleur. Et cru mourir quand m'ayant bloquée sous lui, il a tiré sur la chaine... Sauf que n'étant pas serrées, elles m'ont quitté d'elles-memes, la phobie avec. Depuis, j'aime bien les pinces!:D 36/ Je crois au feng shui, à l'écologie, que peut etre avec de petits gestes on peut influer sur les choses, à notre petite échelle. Au moins on aura essayé! 37/ Mes efforts écolos sont parallélement anéantis par mes fils, grand amateurs de suremballages, de canettes, de cochonneries industrielles et de diesel. 38/ Enfant, j 'étais assez garçon manqué. Ado, j'étais androgyne, j'adorais qu'on se demande si j'étais un garçon ou une fille 39/ J'ai été brune, rousse, noir corbeau, prune. Depuis quelques années je suis blonde et j'en explore toutes les tonalités. J'aime etre blonde, ça me donne une douceur que je n'ai pas ^^. 40, enfin!!!! Quoi mettre? Je suis nulle en math, plutôt littéraire et totale blonde, dans les gaffes et les étourderies. Tant pis! Vive les blondes! J'aurais aussi pu mettre que je suis une maniaque des smiles et une fan des acronymes.
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Par : le 02/09/17
La douleur est un thème qui me tient à coeur . La douleur et le marquage au fer rouge. Je suis une personne travaillant dans le milieu médical. Je suis également une Dominatrice d'où le paradoxe entre l'idée de calmer la douleur professionnellement et de l'infliger pour le plaisir. (le mien et celui de la personne que je domine). Dans tous les cas, je ressent un immense plaisir. Comme soignante, j'éprouve une grande satisfaction de voir les patients qui me sont confiés, éprouver du soulagement à la suite des soins que je leur prodigue. Il en est de même quand je domine mon soumis, quand je lui administre « les douleurs qu'il aime ». Douleur : sensation pénible, désagréable ressentie dans une partie du corps : sens premier. Pour moi soignante , une seule et unique définition : Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d'un tel dommage. J'exerce ainsi ma profession dans le respect de la vie et de la personne humaine. Je respecte la dignité et l'intimité du patient et de sa famille. Ce qui implique que je dois reconnaître la personne et sa souffrance dans le respect de la vie. Il y a aussi bien d'autres définitions de la douleur , moi j'en rajouterai une : sensation agréable et transcendante ressentie par certains êtres humains dans différentes parties du corps. Cette sensibilité que l'on ressent permet d'éprouver du plaisir. C'est la douleur en tant qu'objet de plaisir. Celui ou celle qui subit la douleur a besoin de l'exprimer par des cris, des pleurs, des gémissements ou mêmes des rires. Cela constitue une décharge émotionnelle qui soulage le corps humain. C'est une nécessité d'exprimer l'émotion créée par la douleur . Le fait de pleurer crier ou autre , calme et apaise. Cela permet l'intégration de la douleur par le corps et la rend supportable . Dans le cas des masochistes comme le sont la plupart des soumis, y compris le mien , la douleur est souhaitée admise, intégrée à leur mental, recherchée. Elle leur est indispensable. ATTENTION dans la limite de leur douleur et de leur préférence en cette matière. Mais toutes les Dominatrices de qualité savent cela. Cependant, nous les Dominantes savons toutes que les limites de nos soumis sont faites pour être dépassées; et nous les dépassons allègrement avec le consentement de nos soumis. Il suffit pour obtenir ce consentement de leur laisser le choix « FRANCHIR CETTE FRONTIERE OU PAS ? ». Dans la majorité des cas , ce consentement nous est acquis, sinon au moment même ,du moins quelques temps plus tard. Car les soumis ont à coeur d'offrir ce « DON DE SOI » à leur Dominatrice . Ils ne subissent pas uniquement de manière égoïste. Le Marquage au fer rouge de mon soumis berny nous a demandé des mois de préparation psychologique. A l'origine , je voulais qu'il porte un tatouage mais cela ne nous convenait pas vraiment . Berny souhaitait quelque chose de plus définitif . Il pensait déjà au fer rouge tout en le redoutant. L'idée m'a séduite et franchement , MESDAMES, quel cadeau de la part de l'homme qui vous aime . J'ai rapidement accepté. Il a fallut faire fabriquer le fer et organiser la cérémonie. Cela a demandé du temps et de la persévérance. Le jour du marquage arriva , néanmoins lors de cette fête, berny a bougé au moment du contact du fer et gémit. Je n'avais pas appuyé ni gardé le contact avec la chair de berny suffisamment longtemps. Ma marque s'est estompé en quelques mois. Lors de la cérémonie du renouvellement de son serment d'allégeance, le 12 JUIN 2010, chez Maître FARELL, je ne voulais pas qu'il bouge, ni qu'il crie ou gémisse. Je voulais qu'il soit fort , de cette force intérieure que les hommes savent éprouver et offrir quand ils sont amoureux. Je voulais que cette douleur que je lui infligeais soit sienne, soit nôtre, qu'elle soit son amie , de par l'amour que nous éprouvons l'un pour l'autre. Je voulais que MA marque soit indélébile. J'ai donc appuyé et prolongé le contact du fer rouge sur la peau de berny. Il a fallut 4 semaines de soins avant de laisser la brûlure à l'air libre. A chaque changement de pansement , berny me demandait de lui appliquer de l'alcool. (son côté maso) .Sa manière à lui de prolonger cet instant. Durant le jours qui ont suivi, nous avons beaucoup parlé. Berny a analysé ce qui l'avait fait, pour me donner satisfaction . Il a fait appel à sa force mentale , d'auto persuasion, d'auto hypnose. Il s'est aidé de son stress qui a accéléré les battements cardiaques et de sa respiration, en profitant pour forcer le rythme de celle ci. Chacun sait que la respiration joue un rôle primordial dans le contrôle des émotions et des réactions physiques. La présence du public, était influant aussi. Il ne voulait pas faillir . Je terminerai en remerciant mon soumis pour l'offrande de son corps et de son âme. White Lady . Je viens apporter mon témoignage sur le marquage au fer qui ne vaut que par ma vérité et ma réalité . En aucun cas je ne prétends que cela est LA vérité universelle . Ce n'est qu'une histoire vécue entre Maîtresse Gabrielle et moi . Mais quelle HISTOIRE . . . Il est certain que chaque couple D/s vivra cette aventure différemment . Tout d'abord nous sommes , Maîtresse et moi des êtres humains , ce qui régit notre union (libre en l'occurrence pour l'instant) c'est l'amour . Ensuite nous sommes Dominatrice et soumis . Nous vivons comme tous les couples amoureux , des moments extraordinaires , d'autres qui le sont moins .Comme tout le monde . Quand je dis (union libre ) Ce n'est pas exact , je me sens lié à Maîtresse , par l'amour mais aussi par quelque chose de plus , qui n'appartient qu'à nous autres , les gens du BDSM . Quelque chose que les profanes ne comprennent pas . Les Dominatrices exigent plus de l'homme qu'ELLES aiment , les soumis donnent plus à CELLE qu'ils aiment . Cocteau disait "" Il n'y a pas d'amour ,il n'y a que des preuves d'amour """ . Je ne suis pas d'accord avec ça : il y a les deux . Quand on aime quelqu'un on veut le lui prouver . C'est ce que j'ai voulu faire en même temps que faire mentir la désillusion contenue dans cette citation . Un jour Lady m'a posé la question : < Que serais tu prêt à faire pour me prouver ta soumission > Je n'ai pas répondu , je ne savais pas . Nous étions au début de notre relation . ELLE m'a laissé du temps pour Lui apporter ma réponse . ELLE souhaitait me faire tatouer , cela ne nous semblait pas assez fort . Bientôt , l'idée du marquage au fer s'imposa dans mon esprit . En effet , quelle preuve d'amour est plus forte ? plus symbolique ? plus significative ? Quand j'ai proposé cela à Maîtresse , ELLE fut horrifiée , puis séduite . Mais cela ne s'est pas fait en un jour . Il a fallut des mois de préparation psychologique .Moi aussi j'étais horrifié par le marquage au fer . La première fois où j'ai vu cette pratique remonte à mon enfance . C'était dans une bande dessinée "" Barbe rousse "" ( souvenez vous Pilote , Astérix ,) Eric son fils était marqué au fer avant de partir aux galères . Puis Jean Gabin alias Jean Valjean dans ""Les Misérables"" qui se brule lui même . Il y eut d'autres scènes de films ou de passages de livres qui m'ont marqué .J'étais fasciné . Voilà l'origine de ma proposition à ma Maîtresse . Le cheminement mental a été long pour y arriver . Ma motivation première était "" le don de soi "" à une Personne bien précise . S'est ajouté à cela d'autres sentiments et évènements : amour , envie de vivre ce que je suis , séparation , ne plus perdre de temps , être vrai , accorder mes prétentions avec mes actes , aller au bout de mes choix . . . La douleur n'a pas été si terrible que ce que l'on peut penser . Entre le moment où Ma Lady avait décidé de me marquer et le jour de la cérémonie , il s'est écoulé environ une année . Nous avons beaucoup parlé de cet acte . J'étais donc particulièrement bien préparé psychologiquement . Cela n'empêche pas ,cependant , l'appréhension , notamment durant les dernières heures avant l'instant crucial . J'ai été marqué deux fois , la première fois j'avais bougé , en raison de la peur , du stress , du manque d'assurance de Maîtresse peut être ( ça ne doit pas être évident de tenir le fer rouge et de l'appliquer sur un être vivant ). La deuxième fois ,chez Maître Farrell nous étions mieux préparés . Maîtresse m'avait demandé de ne pas bouger ni crier ni gémir . Inutile de dire que j'ai dû faire appel à toute ma volonté pour lui donner satisfaction . Grâce à la volonté et à la détermination on peut TOUT . La douleur que l'on ressent alors n'est pas la même que celle ressenti lors d'une brûlure involontaire . Et je sais de quoi il est question : je me suis brûlé très souvent au cours de ma carrière professionnelle ( chef de cuisine ) Là , elle est admise , souhaitée , offerte !!! La différence est fondamentale . Pour moi, la douleur : "La douleur est pour moi, un moteur. J'en recherche certaines comme j'en redoute d'autres. celles ressenties en périodes BDSM sont évidemment mes préférées. Cependant toutes les parties de mon corps ne réagissent pas de la même manière face à la douleur qu'on leur inflige. Mon sexe et mes côtés supportent difficilement les coups cinglants, alors que les pincements et broyages leurs conviennent parfaitement. Je pense que chaque être humain est différent face à la douleur ainsi que le seuil de douleur est différent pour chacun. certains ont une résistance physique considérable alors que d'autres sont très douillets. Entre ces deux extrêmes , il y a certainement toute une échelle de valeur. Les masochistes ont des préférences dans les pratiques SM dont ils ne sont pas responsables. Certains préfèrent les coups d'objets frappants, d'autres les pincements, d'autres les piqûres etc... Outre les douleurs volontaires en BDSM, il y a celles qui sont provoquées par le hasard des accidents de la vie. Il est évident que les traumatismes imortants ne sont pas ma recherche, tels que fractures, entorses, plaies. Cependant après un tel évènement quand les soins appropriés ont été prodigués, mon esprit se libère de tout stress et la douleur devient exquise. Quand les calmants commencent à agir, le bien être envahit mon corps , alors je le regrette presque. Il m'arrive souvent de pratiquer un exercice mental afin de canaliser la douleur dans l'attente de soins et de médicaments. J'essaie de l'apprivoiser par la manière de respirer, je me décontracte et j'isole la partie en souffrance du reste de mon corps, de séparer mon esprit de mon enveloppe corporelle. L'auto suggestion est très efficace. Je me demande toujours ce que ferait une autre personne dans une telle situation. La réponse est invariablement positive, elle résisterait. Donc , moi, je ne peux faire moins, et je me pose une question fondamentale : suis je ou non Masochiste ? Alors, j'essaie de tranformer la douleur incapacitante en douleur plaisir. A partir de là, je rejoints mon état de masochiste et mon cerveau se met à fabriquer les endorphines qui vont aider mon corps à supporter la douleur. Il y a un autre aspect de la relation à la douleur. Dans une période de souffrance, mon esprit me dicte l'attitude à avoir. Les connections de mon cerveau se mettent en action pour me dire que j'ai mal. C'est que j'existe, que je suis vivant , que j'ai un combat à mener. C'est dans l'adversité, la douleur , les échecs que je me sens le plus vivant, car mon nstinct m'oblige à réagir, à faire en sorte d'améliorer la situation. Je crois que cela s'appelle "l'instinct de survie". Nous avons tous des méthodes personnelles pour apprivoiser la douleur. Pour ma part, j'en ai une qui consiste à penser à quelqu'un ou à quelque chose d'agréable. Là encore, le plaisir créé par les souvenirs va m'aider à atténuer les effets insupportables de la douleur. Les pensées érotiques ainsi que les fantasmes qui provoquent chez moi le désir sexuel et qui m'invitent à me masturber, et au final l'orgasme sont des moyens très éfficaces contre la douleur. Je crois que tout être humain voire même tout animal a ses propres auto défenses. Car vivre pour MOI signifie obligatoirement souffrir et chaque être vivant se prémunie comme il le peut contre la souffrance. La présence du public m'a également beaucoup aidé , je ne voulais pas faillir devant l'assistance . Je m'en étais refusé le droit . Je terminerai en remerciant Ma Lady , cette marque est la sienne , la mienne . c'est pour ELLE que j'ai subi cette douleur , par ELLE je suis fier de cet acte . berny
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Par : le 11/02/19
L'endroit est juste magique, à seulement trois quarts d'heure de la maison. Un château caché au fond d'un immense parc arboré animé d'éclairages mettant en scène les plus beaux spécimens d'arbres venus de multiples continents. Le Bâtiment est imposant, cossu, richement décoré. Mélange d'ancien, de noble et de plus moderne, mais avec un goût qui ne peut laisser indifférent. On me presse pour les présentations d'usages, j'embrasse avec enthousiasme Maître Georges toujours si gentil avec nous. C'est son anniversaire, et c'est ce que l'on appelle une célébration en grande pompe. Je m’imprègne des lieux, je respire cette atmosphère particulière et m'invente des histoires du passé. Il y à de la pierre taillée que je touche, l'escalier est majestueux. En montant, je m'applique a tenir ma robe de chaque côté, je suis une princesse. Les marches sont si larges que deux couples peuvent se croiser. Des balustrades en fer forgées permettent de s'appuyer dessus et d'admirer les étages du dessous et tout ce petit monde qui fourmille, discute, se croise ou se toise aussi parfois. Je suis au spectacle, au balcon de l'opéra... allez stop Lilo, ne t'éparpille pas, reviens là, ici, dans l'instant, accrochée solidement au bras de Shape. Qu'il est beau, tout classe, en noir et bleu foncé sa badine à la main. Le thème de la soirée pour fêter ce non anniversaire sur deux jours et ce avec plus de 150 invités est "Alice au Pays des Malices". Je porte pour être raccord à mon Maître, une robe bleue foncée avec un bandeau de satin noir style année 50, en dessous un tutu noir, une paire de bas, des petites chaussures à talons et pour faire référence au chat d'Alice j'ai des oreilles sur le crâne et un masque qui me donne un air "bête", ou mystérieux, c'est selon. J'ai déjà dis bonjour à beaucoup de monde avec mon plus beau sourire, celui que je suis seule à savoir qu'il ne veux rien dire . J'admire ....encore ...aux plafonds des dorures et de lourds lustres, sur les sols des tapis immenses fourmillants de détails colorés. Les meubles sont beaux, les lits démesurés et les fauteuils en cuir invitent à tous les essayer .Je veux voir partout. Dans certaines pièces je pourrais y loger le rez de chaussez de notre chez nous, et il y à ces portes épaisses lourdes et tellement bien travaillées, je serais capable de m'y frotter. Quelques jours avant, Shape avait reçu l'invitation et m'avait demandé de répondre à un questionnaire, sur des jeux auxquels je souhaiterai éventuellement participer. Il n'avait fait aucun commentaire sur mes réponses. Il me fallait attribuer une note allant de zéro à 10. Il y avait celui de la table de black Jack : avec la mise en jeu de son soumis ou soumise pour 10 minutes aux mains du ou de la gagnante. Celui des Renardes en détresses : soumises attachées devant sortir d'une pièce en moins de 15 minutes sous peine de punition en cas d'échec. Les petits fantômes lubriques : dans une pièce plongée dans le noir, pendant 10 minutes, laisser parler les sens des mains souhaitant faire connaissance. Le défilé des soumis'(es) : défiler devant un jury après avoir été préparé (es) sur le thème de la soirée. Les œuvres d'arts :à différents moments de la soirée, être meuble ou objet de décoration utile ou non, ou simplement oeuvre d'art exposée à la vue de tous sous vitrine. Et je ne me souviens plus des autres, sûrement qu'ils m'attiraient bien moins. Je me rappelle avoir été super emballée et dans un premier temps avoir attribué la note de 9 pour le jeu de carte. Je rêvais de l’atmosphère moite et tendue dans de vieux films mafieux, les gros cigares les chapeaux qui cachent stratégiquement les regards, l'éclairage peu généreux, le tapis vert, et ce sentiment d'être misée, jouée, réclamée et utilisée tel un lot remporté. Les renardes 8. J'imaginais des tas de filles attachées à des meubles ou radiateurs, avec ce sentiment de panique car à la clef les coups à vivre. Je me suis même vu dans la situation d'avoir réussi à me détacher, et comme dans Fort Boyard, à quelques secondes de la fermeture de la grille et de pouvoir m'échapper, le deal d'aider une ou deux complices me suppliant de les sauver. Les fantômes pour leurs mystères ont obtenus 7. J'étais à devoir traverser une pièce les yeux bandés et subir différents attouchements, coups ou humiliations. Les objets ou œuvres 5, moi contre un mur, poitrine à l"air, contrainte, tenant un plateau immobile plusieurs longues minutes sans rien pouvoir faire ou dire, trop difficile. Le défilé obtint la note de 4, trop de temps à passer à se préparer en plus du stresse d’être à la hauteur et tellement de choses potentielles à louper de la soirée, sans compter le jugement et l’attribution de notes telles des bêtes à concourir, j'aime pas. Et puis je me suis ravisée, croyant voir au 9 attribué une légère tension sur le visage de Shape. "Euh, non, non attend, je change, je mets 7 au black Jack et 9 aux fantômes, c'est mystérieux et ça me fiche déjà la trouille d'avoir les yeux bandés et si c'est dans le noir on risque de bien rigoler" . Cela fait plus d'une heure que nous sommes arrivés, nous retrouvons en nous promenant, nos amis et les têtes connues et rassurantes. Nous rejoignons Louna à la table du Black Jack lorsque la salle des jeux ouvre. Elle veut remporter au moins un des lots proposés et souhaite participer au même titre que les Maîtres et Dominas présents. Après tout, il n'était pas précisé que les soumises étaient exclues du jeu, et que notre place était uniquement celle d'être misée!!! Je suis à fond. Nous allons gagner !! Elle me demande conseil pour miser. Nous sommes sur excitées toutes deux. Elle joue les jetons et moi je compte. Louna à les seins à l'air et un serre taille. Elle donne envie à un photographe d'immortaliser l'instant. Moi j'ai les fesses en l'air à quatre pattes mes genoux enfoncés dans l'assise d'un canapé en cuir noir Chesterfield, mon ventre reposant sur l'accoudoir. Shape m'observe, il s'amuse à remonter mon jupon et à caresser mes fesses à l’abri des regards, pendant que je croise les doigts sur les mises un peu folles de Louna. Elle peut remporter une femme brune bien faite de sa personne, qui se tient debout à côté de son Maître. Le lot est décrit à voix haute. J'adore! Elle porte un bandeau et entend tout des conversations qui vont bons trains autour de la table de jeu. Je sens son envie et ses angoisses et, sadique, j'en rajoute en mettant plus d'ambiance, en riant plus fort en rajoutant au suspens et en jouant des mots. Je sais aussi qu'en faisant cela je participe à faire monter son désir. La peur étant un détonateur de plaisir encore plus fort.. Alors, je reçois à intervalle régulier, les premières claques de mon Maître sur mon cul qui en réclame déjà tellement plus. Je sais déjà, que je ne serais pas des plus sage à cette soirée !!! Louna remporte la Dame aux yeux bandés et elle est invitée, un peu gênée, pour le coup, à disposer de son lot dans une autre pièce. Elle me lance "Merde, je sais pas ce que je vais en faire moi !" J'explose de rire : "Bien fait. Improvise. Tu seras trouver. Ou mets son Maître à contribution, et là Pafff tu auras gagné sur tous les tableaux ! " A cet instant avant que je ne puisse baisser mon jupon, une sensation plus cuisante, c'est abattue sur ma fesse gauche. Je me relève et regarde Shape d'un air plus que renfrogné. Alors que nous sortons de la pièce et que nous croisons le lot suivant, un encordeur est aux manœuvres avec la protégée de Maître Balthazar. Shape me fait asseoir sur une chaise et me demande de me calmer un peu et de regarder. Ma poitrine serrée dépasse de ma robe. Il me surplombe, et je sais qu'il regarde ses deux monts que je tente alors, encore davantage de mettre en évidence. En face de moi, des cordes, un portique en bambou et une jeune soumise concentrée et détendue profitant de l'instant. Respiration dosée, yeux semblants comme ailleurs. Je peux observer aussi le dos de Maître Balthazar qui veille et regarde attentivement ce corps qui s'abandonne aux laçages trop méthodiques et sans aucune poésie à mon goût. Je m'ennuie un peu. Shape le sait, mais les cordes l’intéressent, d'autant plus que nous venons de traverser un passage pénible tous deux lors d'une séance de bondage à la maison. Un moment de panique mal géré de part et d'autre. Le corps de la soumise s'envole et son Maître peut alors vérifier si elle apprécie. 15 minutes pour moi sans action. Cela commence à être long. Shape me sourit, et me caresse alors les seins, il les sort d'avantage du décolleté " Ne bouge pas, regarde" alors la badine vient percuter gentiment et amoureusement ma poitrine qui gonfle à mesure et prend de la couleur. Je ne bouge pas, je regarde et moi aussi, à mon tour, je contrôle et respire. Nous sommes sur le balcon, là ou le passage se fait . Mais personne ne voit cet instant complice. Et que c'est bon. A ma droite, plus loin, une soumise se fait punir. Elle est nue agenouillée sur un fauteuil les mains en l'air contre une fresque au mur, son rosebud bien en place. Son Maître crie et gesticule. Il fait le show. Ma poitrine s'allume, elle me brûle littéralement, lorsque j'apprends le pourquoi de ces immenses coups sur son postérieur : " Chienne, la prochaine fois, lorsque je te demanderais de te caresser, qu'il y ai du monde ou pas, le feras tu? " ..... Et moi, je pourrais le faire ça ?? .... "Aie Aie Aoutch Shape !" Mes yeux sont mouillés, je verse une larme sans un bruit. Les caresses apaisantes finissent par calmer la morsure de cette badine métronome. Mon décolleté me fait penser aux culs rouges de certains babouins, c'est pas trop la classe, mais je souris et j'apprécie. A gauche deux Domina magnifiques préparent leurs soumis tenus en laisse à recevoir le fouet. Elles vont en jouer à quatre mains et sortent leurs instruments avant de s’entraîner face à face. Eux attendent, ils sont habillés de cuir, leurs torses sont restés en parti nu ainsi que leurs fesses et sexes encagés. Ils n'ont d'yeux que pour leur Maîtresse. Jusqu'à ce que Maître C fasse exploser ses fouets non loin de nous. C'est un passionné de cet instrument, ses créations sont des bijoux que je n'ose toucher qu'avec les yeux. De véritables œuvres d'art. Le bruit est plus que percutant et me fait sursauter à chaque fois.Je me demande à quel point, il ne fait pas exprès d'en faire la démonstration à cinq mètres à peine de mon visage. Shape s'est d’ailleurs légèrement déplacé et me bouche un peu la vue. Ce mûr du son est si éclatant, qu'il va nous rendre sourd. Un des soumis est alors placé dans un carcan en fer forgé extrêmement bien travaillé et riche de détails. C'est Maître C qui l'a également conçu. Il administre ensuite quelques coups de fouet longs, certains forts appuyés, avant que ce ne soit au tour des Dames. La séance s'arrête très vite lorsque la Maîtresse du soumis se rend compte que sur l'un des coups administrés par Maître C, une blessure laisse perler le sang de son protégé. Elle ne semble pas contente du tout. " Oh Ca va, c'est un bonhomme, il est pas en sucre ! " C'est tout ce que j'entendrais car Shape me demande de le suivre pour aller dîner. Je me lève et tout en marchant, je peux apprécier la vision de cette belle Domina au corps vinyle et à la longue queue de cheval blonde ,agenouillée aux pieds de son soumis en train de le panser de la façon la plus délicate qui soit. Cela me touche. A table nous discutons avec un couple très sympa et je retrouve Louna et Maître Balthazar. Louna me dit que pour finir la soumise était Switch et qu'au bout de quelques coups administrés sur son postérieur, elle à failli s'en manger une. Alors elle les a bien vite laissé jouer entre eux. Une bagarre manque d'éclater sérieusement derrière nous. C'est une scène animale ou les femelles s'en mêlent pour défendre leurs mâles La bêtise sur dosée en testostérone atteint ceux qui se disent grands et forts, pour peu qu'une histoire de couleur ou de frisure de cheveux s'en mêle !!! . Que c'est dommage, moi qui nous imagine tous égaux dans ce monde qui tend à faire oublier presque totalement nos complexes individuels créés et nourris par une société faite pour l'élite, les biens pensants, le pognon, le blanc, le fin etc etc .... Je suis mal à l'aise, je tremble un peu. Je crois que j'ai envie de partir. Shape et d'autres tentent de calmer les énervés et de faire redescendre les tensions. C'est à cet instant que Max m'invite à participer, après validation de Shape à l'instant "des petits fantômes ".... Shape lui précise "je vous la confie", il m'embrasse et me dit qu'il sort fumer une cigarette. Me voilà toute seule au bras de Max. Je le trouve très attirant, il à l'âme bienveillante et fort joueuse. Je suis à la fois emballée, heureuse et anxieuse. Il le sent et me prend alors la main pour me la serrer plus fort. Impossible de feindre le calme, alors je commence à lui poser dix questions à la seconde. Il me répond uniquement," suis moi, je vais tout t'expliquer"....
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Par : le 24/12/19
"Le sexe ne saurait prospérer sur la monotonie; sans inventions, humeurs, sentiments, pas de surprise au lit; le sexe doit être mêlé de larmes, de paroles, de promesses, de scènes, de voyages à l'étranger, de nouveaux visages, de musique, de danse, de vin." En Avril 1940, un homme d'affaires anonyme commanda à Henry Miller des écrits érotiques pour un dollar la page afin de satisfaire sa libido "intellectuelle." Miller vit l’écriture sur commande comme une insulte à son talent. Il demanda alors à Anaïs Nin, son amante, de le remplacer. C’est ainsi que s’ouvrit la voie de la littérature érotique féminine. Le mystérieux commanditaire exigeait que les écrits soient expurgés de poésie. "Laissez tomber la poésie et les descriptions autres que celles du sexe. Concentrez-vous sur le sexe." Anaïs Nin accepta l'exigence et étudia le Kamasutra tout en s'inspirant des aventures amoureuses de ses amis proches. Trente ans plus tard, en les relisant, elle décida de les publier. Constitué d’une quinzaine de courtes nouvelles, "Vénus Erotica" entraîne le lecteur dans des fantasmes improbables pour l'époque, dérangeants parfois, mais toujours excitants. Il ne s’agit pas d’une littérature classique mais bien d’une utopie de la sexualité. Chaque rencontre est une osmose, un voyage vers l'inconnu, une félicité des sens. L'ouvrage est voluptueusement hédoniste, un véritable remède à la monotonie de la vie. Si l’acte sexuel demeure le centre de chaque histoire, il est le prétexte pour brosser le portrait des personnages. Anaïs Nin fait preuve d’une imagination débordante pour entraîner le lecteur dans la vie sulfureuse de ses héros. Chaque nouvelle raconte un personnage à travers sa sexualité et parfois certains se rencontrent. Les récits comme les corps s’entremêlent. L'auteur sait retranscrire les subtilités du désir, le plus souvent féminin. Plus qu’une description anatomique, crue et froide, elle soigne les mises en scène en les rendant surprenantes et débridées. Elle décrit la bisexualité féminine, non pour exciter la lecture masculine mais pour raconter les désirs au féminin. C’est là un des plus beaux paradoxes de la genèse de l'ouvrage. La littérature érotique féminine est née d’une commande d’un homme en recherche de perversité, à une femme romantique qui écrivit: "Seul le battement à l’unisson du sexe et du cœur peut créer l’extase." Peu de femmes avant elle avaient abordé la littérature érotique. Le domaine était réservé aux hommes. Ainsi naquirent ces nouvelles empreintes d’exotisme et de style. Les émois de l'hermaphrodite Mafouka sont d'une grande modernité, autant que la passion de Marcel. Le lecteur suit, de nouvelle en nouvelle, des personnages récurrents comme Bijou ou le Basque, dans des contextes imaginaires où les femmes sont au cœur du fantasme masculin ou féminin. Toutefois, on ne peut s’empêcher de sourire à la lecture de quelques-uns de ces récits, comme "L’Anneau", dans lequel un homme enfile un anneau dit de mariage sur son pénis. Malheureusement, il n’avait pas anticipé certains développements. Si l'ouvrage possède un charme certain, il demeure difficile à juger car il énonce d'emblée sa faiblesse. Il a été écrit sur commande avec pour consigne explicite d'expurger tout lyrisme. L'auteur ne disposait pas dans ces conditions de toute liberté créative. Cette retenue imposée brida son imagination. Anaïs Nin avoua en préambule que son érotisme manquait de profondeur. Se plaignant également à la relecture d'une précipitation de style et d'intrigue. Ces défauts incontestables sont certainement à l'origine du succès que le livre rencontra à sa sortie. La littérature érotique est un exercice délicat. Il exige un savant mélange de provocation et d'esthétisme,mais surtout de spontanéité. Grâce soit alors rendue au commanditaire. Car Anaïs Nin, fort heureusement, a surtout, de ces exaltations enivrantes et pleines d’affolants désirs, de ces transgressions adorables, de ces amoralités vertigineuses, brossé le tableau intime d’une femme. Ces moments de chaleur haletants, mêlés d'érotisme subtil, où l’on devine l'auteur excité par le développement ardent de ses propres idées, constituent des sommets de langueur et de plaisir où les sens sont fidèlement retranscrits, où les intentions et les fantasmes sont des projecteurs efficaces de représentation pour le lecteur. Il perçoit la lubricité envoûtante des corps en appel, en s’insinuant dans des esprits noyés de visions comme autant d’appâts irrésistibles. Il suit le langage intime des sensations et leur rapport ambigu aux dominations et aux soumissions, sans ambages, sans fausse vertu, sans construction excessive, avec passion et avec fièvre. La femme se révèle non pas féministe fabriquée de toutes pièces, mais suave et bâtie de volontés profondes comme des gouffres moites d’instincts et de pulsions. C’est en ce sens, une femme libérée que ces récits érigent avec grandeur, libérée non pas de la brutalité de l’homme, mais de sa propension à taire sa nature, bridée par ses retenues sociales, jetée sur la réalité de ses désirs élémentaires. Proclamer qu'une femme soit aussi une béance exprimant à grands cris le vœu primordial d’être durement possédée et remplie. C'est ce qu'Anaïs Nin a su oser hautement déclarer, en s'inspirant d’elle-même comme modèle, à une époque de pseudo-maturité émancipatrice qui n’en était encore qu’à ses balbutiements. La véracité de cette situation est plus élevée qu’on ne l'imagine. Sand, Colette, Duras, Sagan se dissimulaient toujours quelque peu, seule la parution de leur journal révélait leur intimité véritable. On devine une femme sensuelle, bouillante, et libre, en parfaite harmonie avec son corps. En littérature, cette entreprise d’étonnante franchise est précieuse. Il est rare de livrer l’ambivalence de ses sentiments plutôt que de les dissimuler. Il fallait du courage pour oser écrire à cette époque de telles pages. Anaïs Nin était une femme libérée et, inconsciemment peut-être, a-t-elle permis à des générations de jeunes filles de prendre connaissance de leur condition d’égale à l’homme et de jouir de leur corps. "La plupart y prennent plus de plaisir. Cela fait durer plus longtemps. Mais moi je ne peux plus le supporter. Laissons-les jouir de leurs sensations; ils aiment rester assis là, les hommes avec leur verge raide et les femmes ouvertes et trempées de désir, mais moi, je veux en finir, je ne peux plus attendre." L'extrait résume les divergences entre la femme de lettres et son commanditaire. D'une rencontre fortuite ont jailli de beaux textes à la fois sensuels et crus, jubilatoires et poétiques, mettant à l'honneur le plaisir féminin. Libérer la parole, c’est libérer les corps, continuons sur le chemin ouvert par l'auteur. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 04/03/20
Aux dernières heures de la nuit, quand elle est encore noire; avant l'aube, Juliette reparut. Rares étaient les soirées où elle n'éprouvait pas l'irrésistible plaisir de maltraiter ou d'user de sa jeune soumise. Elle alluma la lumière de la salle de bains, en laissant la porte ouverte, faisant un halo de lumière sur le milieu du lit, à l'endroit où le corps de Charlotte, nu et attaché, déformait les draps de soie, recroquevillé et contrainte; comme elle était couchée sur la droite, le visage vers la fenêtre, les genoux un peu remontés, elle offrait à son regard sa croupe pâle sur la soie rose. Il lui parut naturel de la préparer ainsi dans sa condition d'esclave marquée et fouettée afin qu'elle fut prête. Juliette eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant en pleine lumière pour qu'elle pût la voir en détail; sur son ventre lisse, le tatouage portait en toutes lettres qu'elle était sa propriété. Charlotte gémit plus d'une heure sous les caresses de sa maîtresse; enfin les seins dressés, elle commença à crier lorsque Juliette se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Elle la sentait brûlante et raidie sous ses dents, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendît d'un seul coup, moite de plaisir; Juliette était aussi attirante et hautaine dans le plaisir qu'elle recevait, qu'inlassable dans ses exigences. Ni le plaisir qu'elle avait pu prendre la nuit ni le choix qu'elle avait fait la veille n'influaient sur la décision. Charlotte serait offerte, dans les pires conditions auxquelles elle serait confrontée. Qu'à être offerte elle dût gagner en dignité l'étonnait; c'est pourtant de dignité qu'il s'agissait; sa bouche refermée sur des sexes anonymes, les pointes de ses seins que des doigts constamment maltraitaient, et entre ses reins écartés le chemin le plus étroit, sentier commun labouré à plaisir, elle en était éclairée comme par le dedans; se soumettre, désobéir, endurer, alternances délicates auxquelles elle ne voulait plus se dérober; l'abnégation d'elle même qu'elle conservait constamment présente. Le lendemain, elle fut mise à l'abattage. On lui banda les yeux avant de la lier à une table, jambes et bras écartés. Juliette expliqua seulement aux hôtes invisibles que sa bouche, ses seins et particulièrement les orifices de son corps pouvaient être fouillés à leur gré; des hommes s'approchèrent d'elle; brusquement des dizaines de doigts commencèrent à s'insinuer en elle, à la palper, à la dilater. Juliette interrompit la séance qui lui parut trop douce. Elle fut détachée pour être placée sur un chevalet; dans cette position infammante, elle attendit quelques minutes avant que des sexes inconnus ne commencèrent à la pénétrer. Elle fut fouillée, saccagée, malmenée, sodomisée. Elle était devenue une chose muette et ouverte. Puis elle fut ramenée dans le salon où les hommes attendaient déjà son retour. Les yeux de nouveau bandés, nue droite et fière, Juliette la guida vers le cercle d'hommes excités et ce fut elle qui s'agenouilla pour prendre leur verge dans sa bouche, l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'ils soient tous parvenus à la jouissance et se soient déversés sur son visage ou sa poitrine offerte. Souillée de sperme et de sueur, on l'envoya se laver; la salle de bain était vaste et claire. Juliette la rejoignit pour assister à sa toilette intime; elle était accompagnée de deux hommes; avant qu'elle ait eu le temps de se doucher, ils urinèrent sur elle en l'éclaboussant chacun d'un jet dru et tiède; elle tourna sur elle-même afin que chaque parcelle de son corps reçoive leur ondée. Après un minutieux nettoyage, sa maîtresse lui ordonna de s'habiller pour aller dîner; nous allâmes dans un club échangiste pour achever la soirée; outre son harnais et une ceinture de chasteté, Charlotte portait un bustier en cuir, des bas noirs et une veste en soie de la même couleur laissant entrevoir son intimité; un collier de chien ciselé de métal argent serti d'un petit anneau destiné au mousqueton de la laisse donnait à sa tenue un bel effet; Juliette l'amena en laisse jusqu'au bar. Elle la fit monter sur une table haute où lui fût administrée une violente fessée qui empourpra ses reins; un esclave mâle fut requis pour lécher et apaiser sa croupe; on glissa sur sa tête une cagoule emprisonnant la nuque et aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche de façon à ce qu'elle soit offerte; un homme lui baisa la bouche, sa gorge lui servant d'écrin; excité par le spectacle de la fellation, un autre décida brusquement d'utiliser ses reins; il s'enfonça en elle sans préliminaire pour faire mal. Comment éprouver la satisfaction insane d'offrir son corps ? Le souhait de Charlotte est d'aller toujours jusqu'au bout de ses fantasmes, au-delà des désirs de Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/04/20
"Elle ne vit jamais les hommes qui entraient, parce qu'un valet entrait chaque fois avant eux pour lui bander les yeux, et détachaient le bandeau seulement quand ils étaient partis. Elle perdit aussi leur compte, et ses douces mains ni ses lèvres caressant à l'aveugle ne surent jamais reconnaître qui elles touchaient. Parfois ils étaient plusieurs, et le plus souvent seuls, mais chaque fois, avant qu'on s'approchât d'elle, elle était mise à genoux et fouettée." Histoire d'O Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés autour des notions de pulsions de vie et pulsions de mort. L'analyste décrit ainsi cette dualité. On considère habituellement le masochisme comme étant le fait de trouver du plaisir dans la souffrance, qu'elle soit physique ou morale. Ce n'est pas exactement cela, car le plaisir provient aussi des conséquences de la douleur, après la douleur ressentie. Le masochiste, lorsque son corps ou son âme est agressé, il souffre, il a mal, ce qui à l'instar de chacun génère une excitation psychique. De cette excitation, il trouvera dans certaines conditions sa jouissance. Le terme masochisme fut élaboré par le psychiatre austro-hongrois Richard Freiherr von Krafft-Ebing (1840 - 1902) à partir du nom de Leopold Ritter von Sacher-Masoch (1836 - 1895) qui décrivit ses fantasmes désormais masochistes dans un roman intitulé "La Vénus à la fourrure". D'ailleurs, Sacher-Masoch ne fut pas très heureux de cet honneur que lui fit Krafft-Ebing de désigner à partir de son nom ce que l'on considèrerait dorénavant comme une perversion sexuelle. Ne percevons-nous pas derrière l'appellation masochiste un jugement de valeur, une connotation morale qui, comme l'homosexualité, se voit qualifiée de perversion, alors qu'il s'agit de trouver son plaisir différemment du commun. La question est par conséquent de savoir s'il y a du mal à se faire du bien en se faisant mal ? Cela étant, comme dans le roman de Sacher-Masoch, cette question n'a d'intérêt que dans le cadre d'un masochisme sexuel assumé, ce qui est bien loin d'être toujours le cas, tant sur le versant sexuel qu'assumé, notamment pour ce qui est du masochisme moral. Le sadisme, terme développé à partir du nom du Marquis de Sade consiste, pour une personne, à infliger des souffrances à l’objet de son désir en vue d’accéder au plaisir. Le masochisme à l’inverse, consiste à recevoir, et à avoir besoin, de cette souffrance pour atteindre ce même plaisir. Les partenaires vont donc établir une relation de dominant/dominé, où la mise en œuvre de violences verbales, de sévices corporels va leur procurer une satisfaction intense pour le plaisir intense des deux. Mais dans cette pratique longtemps considérée comme déviante et répréhensible, il faut faire une distinction entre violence et agressivité. La violence est une pression que l’on exerce sur l’autre, une contrainte. Elle blesse et détruit. La violence n’entraîne pas d’excitation, parce qu’elle nie l’existence de l’autre, elle ne lui accorde pas de liberté. Mais les personnes adeptes de pratiques sadomasochistes encadrent, balisent, contrôlent leur violence qui, finalement, se résume à une agressivité consentie. De nos jours, le sadomasochisme, longtemps condamné par la société, est beaucoup mieux toléré. La médecine porte toujours au contraire un regard plutôt méfiant sur ce type de comportement, estimant que le sadisme relève d’une pathologie psychiatrique sévère; toutefois, le risque de rencontrer un réel sadique est rare, car les règles du jeu doivent être au départ définies par les partenaires. Il s’agit plus d’un comportement dominateur temporaire consenti, que d’un réel penchant pervers qui n’aurait pas de limites. Des limites doivent être fixées pour éviter les dérapages. Certaines pratiques sont dangereuses, car qui dit violence, dit blessures. Les partenaires auront donc établi un code (safeword) qui, lorsque utilisé par la personne qui se soumet, commande l’arrêt immédiat, sans discussion de l’action en cours. La sécurité est ici une condition non négociable, de la même manière qu’il faut bien mesurer l’impact de ces pratiques sur l’équilibre psychologique de chacun, en particulier sur celui de la dominée ou de la soumise. Dans les pays européens, le sadomasochisme n’est pas interdit par la loi tant qu’il se pratique entre deux adultes consentants. Et c’est là que se situe la limite. Même si le sadomasochisme repose sur une relation dominant/dominé, les sévices ne peuvent être infligés à l’autre sans son consentement. Sinon il s’agirait d’une agression caractérisée, et la victime serait ainsi en droit de porter plainte pour atteinte à son intégrité physique et/ou agression sexuelle. Les violences et humiliations que les partenaires s’autorisent ne sont pas indissociables du lien affectif qui les unit. Au contraire. Les rituels sadomasochistes reposent d'abord sur la confiance mutuelle de chacun envers l’autre, c’est pourquoi le sadomasochisme se pratique le plus souvent dans le cadre d’une relation de couple stable. S’adonner au sadomasochisme se décide à deux, et comme tout comportement sexuel, il n’est pas indépendant des sentiments qui existent entre les deux personnes. La dimension affective ou amoureuse est essentielle. Se retrouver sans préparation dans l’une ou l’autre des situations peut conduire à un échec voire au pire à un traumatisme; le dialogue est nécessaire. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente; c'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire (la faim, la soif,..). Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir; c'est le masochiste qui crée le sadique; en attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru; ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, répond à une tension à contrôler. Lors des actions SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal; certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus, …); toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Posséder la douleur, c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Me concernant, de nature profondément masochiste, la douleur me grise et me plonge dans un état second. Le sadisme a une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime; hors des situations pénalement condamnables, le couple sadomasochiste est pourtant solidaire. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte; c'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités; le sadique n'est alors qu'un outil du masochiste. Il se plie au besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne; nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, famille, …). Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus: le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre, ou de la matrice pour une femme dominatrice. Le SM n'est donc pas une perversion mais l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure, en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentant la sexualité, ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. Le sadomasochisme actualise et réalise de façon positive une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/04/20
Juliette m'avait préparée à vivre des évènements importants au cours de ce week-end. J'étais terriblement anxieuse de me retrouver face à un couple de dominateurs chevronnés, qui pratiquaient les rites du sadomasochisme depuis plus d'années que j'en avais moi-même vécu. Une fois encore, ma principale crainte était de ne pas avoir la force et la volonté de me montrer à la hauteur des épreuves sur lesquelles on allait me juger, et à travers moi, ma Maîtresse. En tout état de cause, je devais donner le meilleur de moi-même, et considérer, dans les pires situations auxquelles je serais peut-être confrontée, la chance qui m'était offerte. Lorsque la porte d'entrée se referma sur moi, ma déception fut vive. Mes yeux s'équarquillèrent et je passai en revue l'espace des pièces où l'on me conduisait sans y déceler la moindre trace de matériel, d'accessoires, ni même l'ombre d'une ambiance SM. Cette première soirée dura environ trois heures. Selon le rite cher aux initiés, c'est la Maîtresse qui présente son esclave, afin que ses hôtes puissent se rendre compte de ses limites réelles et ainsi l'utiliser au mieux par la suite. Selon le désir de Juliette, je relevai ma robe puis j'écartai mes jambes en me cambrant. Cela accentue la courbe de mes reins et met en valeur le galbe de mes fesses musclées. Se présenter ainsi oblige l'esclave mise à nu à mettre son corps en offrande quels que soient ses défauts, à mieux se connaître et à mieux s'assumer. Par cette mise à nu, le corps livré, déshabillé, disséqué, est comme bafoué, humilié sans concession. L'être ainsi exhibé apprend le pouvoir de son corps et l'esclave tire sa force de la fascination qu'il exerce sur la Maîtresse. Ma peau subit assitôt le contact de mains froides posées au creux de mes reins puis entre mes fesses. Ces mains inconnues, redoutées et tant attendues, me palpèrent, me flattèrent, comme si elles voulaient à la fois découvrir mes formes et mes pensées; j'ouvris davantage mes cuisses afin que les doigts attentifs puissent m'explorer en totalité. Lorsque ma Maîtresse qui me testait fut parfaitement convaincue de mon absolue docilité, les Maîtres entreprirent d'autres jeux. Une cravache noire me cingla brusquement avec une telle violence que je poussai un rugissement. Il est connu que l'alternance de la douceur et de la violence contribue à dresser les esclaves réticents: mais moi, pauvre débutante désireuse de bien faire pour le bonheur de ma Maîtresse, je ne savais rien de tout cela et crus être punie pour une faute commise à mon insu. Aurais-je déplu par ma position ? Mon regard, malgré moi, se serait-il montré insolent ? La rigidité de la cravache enflammait mes reins et mon dos. Les coups lacéraient ma chair, me procurant de lancinantes sensations de brûlure. J'avais perdu l'habitude du fouet, dont j'avais été privée depuis un bon mois. Juliette me promettait parfois de me fouetter, comme s'il s'agissait d'une récompense. Insensiblement, la douleur parut s'atténuer pour laisser place à une sensation de plaisir diffus. Les coups devenant plus légers, plus dirigés, je compris soudain que j'allais jouir. Lorsque la tige de la cravache m'atteignit exactement entre les cuisses, sur le renflement du pubis, j'éprouvais la délicieuse honte de me laisser aller à gémir, en fléchissant légèrement les jambes pour serrer mes cuisses, et je connus un orgasme qui enchanta ma Maîtresse et ses hôtes. Une fois la fulgurante jouissance dissipée, je sentis revenir la douleur me tenailler et, avec une inconscience rare, j'osai imporer leur pitié. Les invités se regardèrent, déçus et interloqués. Ils décidèrent de me faire payer ma faiblesse. Ce fut ma Maitresse qui me conduisit. Je fus placée face à un mur comportant un trou en son milieu de telle façon que ma tête dépassait d'un coté et mes reins de l'autre. J'allais être prise par l'arrière et contrainte par la bouche en même temps. Juliette m'installa. J'étais en position, jambes écartées, la croupe exagérément offerte, la bouche déjà ouverte, prête à être investie selon le bon vouloir des invités. À me voir ainsi soumise, leur colère s'apaisa. Qu'importait dès lors qu'un homme se servît de ma bouche comme celle d'un esclave docile. Qu'il me malmenât et m'abreuvât de son plaisir. Impatient de se satisfaire à son tour, un autre homme prit la place du précédent. Il me baisa la bouche, ma langue lui servant d'écrin. J'accomplis cette fellation avec un recueillement mystique. Pendant ce temps, un troisième utilisait mon vagin sans ménagement. Excité par le spectacle de la fellation que je pratiquais, il décida brusquement d'utiliser mes reins, qui, comme la totalité de mon corps, étaient à sa merci. Il s'enfonça sans préliminaire pour me faire mal et je trouvai le courage de ne pas gémir dans le regard de ma maîtresse qui m'observait intensément; je comprimai sa verge avec mes deux mains au même rythme que les coups qui me projetaient en avant. Je croyais l'épreuve terminée, mais un troisième sexe plus épais que le précédent força les lèvres de mon vagin. Je ne comprenais plus. Le silence soudain m'exaspéra, car je ne pouvais rien voir de ce qu'il se passait autour de moi. J'étais prise, on me pénétrait, j'étais aveugle, je ne reconnaissais aucun des invités. Je compris enfin que le membre qui me pénétrait était un olisbos à ceinture dont ma Maîtresse s'était ceint la taille. Cette audace m'excita. Je me sentis fondre, mon ventre se liquéfia. Avec un vocabulaire outragieusement vicieux, elle exigea de moi que je me cambre davantage, que je m'offre afin qu'elle puisse me remplir jusqu'au fond. Je cédai à l'impétuosité d'un ogasme que j'aurais voulu pouvoir contrôler, tout simplement parce que c'était la première fois qu'une femme me pénétrait ainsi. Je jouis avec la certitude que ma Maîtresse connaissait elle-même le plaisir en m'empalant comme si elle avait été un mâle, un de ces mâles qu'elle aime dresser pour les humilier dans leur machisme. Epuisée, quelques gouttes de sueur étaient venues éclater sur mes épaules, Juliette se décolla de moi comme l'animal après l'accouplement et m'aida à sortir de mon carcan. Après m'avoir conduite à la salle de bain, où elle me doucha, elle m'ordonna d'aller rejoindre les hommes. Ainsi, j'étais l'objet de plaisir de ces trois hommes et de cette femme. Juliette parut subitement échauffée: elle s'approcha de moi, me coucha sur le sol, écarta ses jambes et exigea avec humeur que je la lèche comme une chienne. Je lapai son intimité avec une docilité absolue. Elle était douce, et ce contact nouveau me transporta. Ses cuisses musclées s'écartaient sous la pression de ma langue et de mes dents. Elle ouvrit davantage son sexe et se libéra violemment dans ma bouche; surprise par cette véritable éjaculation, je connus un nouvel orgasme qui me tétanisa, lorsque je pris brutalement conscience que je jouissais sous l'autorisation de ma Maîtresse. Un homme plaqua mon ventre contre la table et m'ordonna d'écarter les cuisses. D'un coup de rein brusque, après avoir observé le spectacle impudique que je lui offrais malgré moi, il pénétra mes reins en criant avec fureur. Je me laissai sodomiser par cet homme auquel Juliette m'avait prêtée, car tel était mon devoir. Une jeune femme, intégralement nue, soumise également, me rejoignit. Elle prit le sexe de l'homme qui venait de me sodomiser entre ses doigts effilés. Elle le masturbait lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après lui avoir ordonné sèchement de cesser de le masturber, il lui demanda de s'allonger sur le sol et après avoir écarté et levé bien haut ses jambes, sans qu'elle soit préparée, il la pénétra sans le moindre égard. Ensuite, il me demanda de me mettre en position et me reprit tout aussi brutalement. Il demanda d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Je répondis spontanément que je le désirais. Il m'ordonna de le prendre dans sa bouche pendant qu'elle caressait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Je suçai avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous ma langue. Le membre devint si volumineux que j'eus quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de mes lèvres. Il éjacula brusquement, inondant ma gorge d'un liquide que je pris à coeur de boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Il nous envoya nous laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant que nous ayons eu le temps de nous mettre sous la douche, il urina sur nous en nous éclaboussant d'un jet dru et tiède. Nous tournions sur nous même afin que chaque parcelle de notre peau reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta me donna l'envie de lui offrir une scène d'amour entre la jeune femme et moi. Nous fîmes l'amour presque tendrement. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/05/20
Charlotte passa une nuit agitée, et maintes fois la jeune fille se réveilla en sursaut. L'aube fraîche apaisa son énervement; elle en conclut qu'elle n'avait plus l'habitude d'être fouettée et quelques traces douloureuses sur ses reins la confirmèrent dans cette idée. Étendue nue sur son lit, elle se remémora la soirée et seulement toute l'horreur de son abandon lui apparut. Elle frémit à l'idée qu'elle avait pu s'offrir et se laisser ainsi sodomiser dans des poses d'une lubricité atroce par des inconnus; puis, peu à peu, le souvenir de certaines émotions charnelles supplanta la vague de pudeur qui déferlait en elle; elle repensa à l'ardente virilité de Paul et trouva la vie plus belle que jamais. Elle se caressa dans la douce lumière du jour tamisée par les volets. L'après-midi, elle retrouva Juliette et l'emmena chez Paul; vêtues toutes les deux de blanc, elles avaient l'air de deux sœurs et le miroir éclairé renvoya bientôt aux yeux de l'homme leurs intimités lisses et moites. Bientôt, les deux corps dénudés se roulèrent sur le lit en une étreinte sauvage où Juliette exhala non sans passion sa volupté toujours puissante. Alors Charlotte abandonna son corps aux désirs sadiques de Paul. Il l'entraîna sur une table haute en bois et l'allongea à plat-ventre, jambes et bras écartés en lui liant les chevilles et les poignets fermement avec des cordes en prenant soin d'étirer ses membres en position d'écartèlement extrême. Paul se saisit d'un martinet aux lanières en cuir et commença avec art à flageller les reins qui s'offraient à lui; il commença doucement, visant le sommet des fesses tendues. Charlotte n'avait pas très mal; chaque cinglement amenait seulement un sursaut, une contraction de ses muscles fessiers, mais peu à peu, une douce chaleur irridia sa croupe, se propageant à son vagin. Une torsion légère des cuisses et de ses hanches donnait au corps un balancement lascif. De la bouche de la soumise contrainte sortirent de longs soupirs. Paul, excité, commença à frapper plus fort par le travers et les gémissements de Charlotte furent plus profonds et la danse de la croupe s'accentua. En même temps qu'elle entendait un sifflement, elle sentit une atroce brûlure dans les reins et hurla; l'homme la flagellait à toute volée. Il n'attendit pas qu'elle se tût, et recommença cinq fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Charlotte crispa ses poignets dans les liens qui lui déchiraient la chair, le sang monta à la tête. Alors Juliette s'accroupit près des épaules de Charlotte et lui caressa la tête, penchée sur elle, lui donnant de longs baisers qui grisèrent la soumise éplorée. Paul frappa encore plus fort et les fines lanières claquèrent dans un bruit mat les fesses musclées. La suppliciée se mit à gémir en hoquetant et en tordant son buste que sa Maîtresse maintenait tout en le caressant; elle lui promit toutes les joies charnelles qu'elle voudrait sur son propre corps, mais lui demanda de résister encore; parfois Charlotte se tournait vers Paul dénudé, qui, tel un démon, les yeux fous de luxure, le ventre tendu, la verge en érection, la flagellait avec une force inouïe. Alors les lanières léchèrent le sexe entre les cuisses écartées et un long cri s'échappa des lèvres de la soumise douloureusement atteinte; elle voulut fermer les jambes mais des cinglements plus vifs l'atteignirent sur leur coté. Mais la douleur devint trop vive. Charlotte laissa couler quelques larmes sur la main de Juliette qui fit signe à Paul de cesser la flagellation. On la détacha de façon à lui permettre de pouvoir prendre du repos, mais cet intermède ne dura que peu de temps; penchée sur le ventre ouvert de la soumise, Juliette posa ses lèvres frémissantes sur le sexe humide et ardent, la faisant sombrer dans une indicible félicité; mais elle même, sentit monter en elle la plus violente des jouissances sous la caresse précise de Paul qui, glissant sa langue entre ses reins, lapait la peau satinée de sa voie étroite, tandis que des lèvres de Charlotte s'échappait la plainte d'amour, s'éleva le gémissement étouffé de la chair humide et palpitante de Juliette, jouissant de toutes ses forces. Paul dut maintenir les hanches à deux mains, tant les sursauts du spasme furent violents et inintérrompus. Quand Charlotte eut repris ses sens, tous trois revinrent sur le lit; Paul fit prendre à la jeune soumise les positions les plus indécentes, puis à son tour, il lui tendit sa verge en érection. Elle s'agenouilla et le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair avant de le prendre en bouche; avec violence le phallus se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres qui l'aspiraient pour le retenir. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge de sperme qu'elle avala mystiquement jusqu'à la dernière goutte. Juliette posa son index sur l'anus de Charlotte, et lentement l'enfonça dans les entrailles chaudes, jusqu'au bout. Les yeux fermés, elle cherchait à imaginer, en sentant les contractions des sphincters intimes, la volupté ressentie par un homme dont le membre était pris dans cette voie exiguë; doucement, elle agita son doigt dans l'orifice offert, tandis que sa soumise redonnait de la vigueur à Paul, par le mouvement de sa bouche refermée et resserrée sur le membre gonflé; elle comprit simplement qu'à son tour, il souhaitait frayer un chemin au plus étroit. Il se dégagea, se leva et, attirant par les reins Charlotte, laissa son sexe se caresser au sillon des reins, que Juliette avait laissé à regret; alors avec force, sans préliminaire, il enfonça son phallus, remontant et allant frapper au fond de la cavité de l'orifice naturellement étroit. Dans un long gémissement, elle accepta cette chair qui distendait ses reins non sans se débattre et sans être comblée de honte, mais à laquelle, elle ne se déroberait pas, même si cela lui semblait sacrilège; elle gémit encore plus fort, quand elle sentit le membre caché, buter au fond de ses entrailles offensées. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Paul, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. Paul sodomisa profondément ce jeune corps soumis, se regardant glisser hors de l'étui intime, se contracter et distendre les bords plissés de l'anneau anal. Bientôt, l'excitation fut trop forte et il accentua la cadence, secouant la croupe empalée. Charlotte, elle même avivée par ce frottement intense dans ses entrailles forcées, s'abandonna à son tour, tandis que l'homme lançait en elle, par saccades quatre jets de sperme visqueux et âcre. Elle se tordit de jouissance et, dans une longue plainte, soupira, s'écroula, vaincue par un orgasme dont l'intensité la bouleversa. Paul se retira, la libérant; Charlotte voulut le prendre dans sa bouche pour le laver, mais dédaigneusement, il refusa. Semi-consciente, elle pensa seulement qu'aucun orifice de son corps ne serait épargné, qu'elle devrait aussi accepter d'être prise au plus étroit et savait que cette humiliation lui serait infligée par la volonté de la maîtresse qu'elle aimait. Elle était là pour que Juliette assouvisse ses plus bas instincts, ses plus vils fantasmes; au fond d'elle même, elle était décidée à ne pas la décevoir. En fut-elle délivrée ? Chaque jour et pour ainsi dire rituellement salie de sueur, de salive, et de sperme, elle se sentait comme un réceptacle d'impureté. Cependant les parties de son corps les plus souvent offensées lui paraissaient, malgré elle, plus belles, comme anoblies. Sa liberté serait pire que n'importe quelle chaîne. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/05/20
Jai 16 ans, je suis allée garder Francois-Xavier, ce petit bonhomme de sept ans a les oreillons. Son petit visage est tout gonflé sur le côté gauche, difforme. Il est très fatigué, et , pour une fois, va se coucher sans discuter. Ce n’est pas moi qui aurais dû venir le garder ce soir, mais maman n'a pas voulu que mon frère Pascal, qui a un an de plus que moi, risque d attraper les oreillons. Il ne les a jamais eus et à son âge ce peut être dangereux pour sa virilité, ou sa fertilité, vu que cela se déplace des oreilles vers les testicules, ou qu’elles sont aussi touchées. Je ne sais plus, je ne me rappelle plus les conséquences pour un jeune adulte mâle s'il est en contact avec cette maladie. Plus tard il y aura un vaccin, le ROR, mais ce sera pour la génération suivante. Il faudrait que je demande à un médecin maintenant que j’en ai dans mes relations. Je suis au lycée, en première scientifique au lycée pilote de Sèvres . Il a changé plusieurs fois d’appellation . Il est particulier, expérimental, international, certains cours sont donnés en anglais. Pour moi c’est juste le lycée du secteur. Je m’y rends avec mon deux-roues, 103 Peugeot orange. Rien de très original. Mais j’ai mon autonomie. C’est pour ça que je peux faire des baby-sittings dans ma commune. J’ai donc emporté mes devoirs à faire, probablement des maths, mais la soirée va être longue. Une fois terminés, je n’ai pas de livres et me dirige vers la bibliothèque en chêne aux lourdes portes vitrées. J’ai libre accès à la maison. Les propriétaires me connaissent, ainsi que mon frère, ce n’est pas la première fois que je viens, ils ont confiance et ne ferment rien à clef. J’aime lire. Je lis tout ce qui me tombe sous la main. Ma surprenante mémoire m empêche de lire plusieurs fois le même livre, contrairement à mes amies. Je me souviens déjà de toute l histoire dès les premières lignes relues. Cela se vérifiera tout au long de ma vie. Ce souvenir, j’ai 58 ans quand je le couche cette nuit sur le papier, ou plutôt sur l’écran de ma tablette. Et j’ai l’impression d’avoir lu cette histoire il y a quelques mois a peine. Je dois reconnaître que je me la suis ressassée bien des fois. Elle a été mon premier support masturbatoire et le seul pendant longtemps, toujours mon préféré, celui qui m’a révélé mon souhait le plus profond que je peux enfin vivre. Celui qui me montrai que j'étais soumise. Dans la bibliothèque, bien serrée entre d’autres livres, une petite revue en papier de moyenne qualité, format A5, semble m appeler . D’après plusieurs dominants à qui j’en ai parlé il s'agit de L’Union, mais le titre ne m’a pas marqué, contrairement au contenu. C’est l’histoire d’un couple. Maintenant je sais qu’il s agit dune relation DS, mais à l’époque, j’étais encore très innocente . Mon expérience se limitait à des baisers profonds et quelques caresses plus poussées. Je n’ai pas encore couché avec un garçon, ma mère me met une telle pression sur ma virginité, les risque de grossesse, les problèmes de la pilule. Bref, pas de relations sexuelles uniquement des flirts. La définition en est très simple « la main dans le machin, le machin dans la main , mais pas le machin dans le machin » .Oh j’ai vu, touché, palpé, et même sucé et léché, sans connaitre le nom de cette caresse buccale approfondie. Fellation et gorge profonde ne font pas partie de mon vocabulaire. Donc Monsieur a passé une annonce pour expliquer qu’il souhaite livrer son épouse à un couple pour le week-end, en sa présence mais au service de leurs hôtes. Ou il répond à une annonce qui demande une esclave.Il reçoit un appel téléphonique qui lui donne les premières consignes. --pas de douches ni de bains ni de toilettes intimes , Monsieur essuiera délicatement sa femme après ses passages aux toilettes, mais pas d eau ni de savon, --ce sera monsieur qui lui fera sa toilette au gant et savon sur le reste du corps mais ni douche ni bain -- pas de toilette non plus après les rapports sexuels, elle restera couchée de manière à garder le foutre dans sa chatte --on ne changera pas de culotte pendant la semaine qui précédera le rendez-vous, et il s agira d’une grande culotte en coton blanc , pas de culotte basse -- interdiction de se masturber mais bien évidemment Monsieur la prendra autant de fois que désirées --le vêtement porté le jour de la rencontre sera ample pour laisser accessible les fesses La date et le lieu sont fixés, les consignes répétées et la semaine passe ainsi. L esclave sent le foutre et la transpiration, sa culotte présente des tâches de différentes couleurs mêlées. Le rendez-vous est dans le parking d’une de ces nouvelles grandes surfaces qui commencent à s’ouvrir un peu partout en périphérie des villes. Il est très facile de se retrouver à l’ouverture ce samedi matin à 10h. Les deux couples sortent de la voiture. L’esclave porte une grande jupe rouge à ceinture élastique et un corsage bleu marine dont les deux boutons du haut ouverts laissent apparaître la dentelle du soutien-gorge de coton blanc. Les couples se rapprochent , les hommes se serrent la main , l’esclave baisse la tête et n’ose relever les yeux. L’autre femme s approche et glisse sa main dans la ceinture de la jupe, puis dans la culotte et va tripoter l’intimité de l’esclave qui rougit. C’est la première fois qu’une femme fouille dans sa culotte. L’odeur qui se dégage la fait rougir de honte. La domina lèche son doigt avec un sourire approbateur, et sort de sa poche un beau saucisson. --bien , dit-elle, assieds toi sur ce banc, remonte ta jupe, dégage ta culotte sur le côté, je vais introduire ce saucisson entre tes jambes ». L’esclave rougit encore, mais, après un regard inquiet vers son mari qui fronce les sourcils, elle s’empresse d’obéir. La domina la doigte un peu et introduit le saucisson puis remonte la culotte. Le vagin est tellement humide que le saucisson glisse vers le bas et fait une bosse dans la culotte. --nous allons faire quelques courses toutes les deux pendant que ces messieurs fument leurs cigarettes » Elle prend le bras de l’esclave et se dirige vers les boutiques. La marche n’est pas aisée. Le saucisson gêne quelque peu .A la pharmacie elle lui fait demander des préservatifs masculins et de la vaseline. A cette époque ce n’était pas en libre service, il fallait demander aux pharmaciens . Malgré la honte et ses joues rouges, les achats sont faits. Puis les quatre adultes montent dans la voiture du couple dominant pour rejoindre leur domicile pas vraiment éloigné. Ils arrivent devant une maison tout à fait ordinaire de banlieue. Une de celles de la reconstruction d’après-guerre qu’on retrouve partout France. Carrée, avec un petit jardin devant et un plus grand à l’arrière. On y entre après avoir monté un escalier d’un demi-étage qui donne sur un petit balcon. La porte franchie, tout le monde ôte la veste et se dirige vers le salon , sur la droite dans le couloir traversant. Et l’esclave se déshabille pendant que les autres la regardent. Des phrases moqueuses jaillissent , des sourires étirent les lèvres, les dominants semblent satisfaits. En culotte , le saucisson lui fait une drôle de bosse qui amuse la Maitresse. Elle croise ses mains pour cacher et maintenir sa lourde poitrine, mais un coup de badine surgi de nulle part lui fait rapidement étendre les bras le long du corps. Sur un claquement de doigts de son mari elle se précipite vers lui à quatre pattes, ses seins pendant telles de lourdes mamelles, et pose sa tête au sol, les mains croisées sur sa nuque. Elle redresse sa croupe et son mari se met accroupi sur ses talons pour lui ôter sa culotte et ainsi bien présenter l’intimité de son épouse au couple dominant, puis il s’éloigne pour s’assoir sur le tabouret que lui indique son hôte. Celui-ci se lève du canapé dans lequel il s’était assis et commence à tourner autour de l’esclave en la tapotant du pied. Elle ne bouge pas et reste silencieuse. Sa femme s’approche de lui et lui caresse l’entrejambe. Une belle érection tend la toile du pantalon et l’homme défait sa ceinture et ouvre sa braguette. L’esclave tirée par les cheveux se redresse et se retrouve à genoux devant lui . Elle ouvre la bouche et s’empare du sexe tendu pour une première fellation . Il tient sa femme par la taille et lui caresse la poitrine en l’embrassant. Il jouit assez vite et la femme agenouillée avale promptement le nectar qui jaillit. Puis il retourne se vautrer dans le canapé et laisse sa femme jouer . Elle utilise le saucisson dégoulinant de cyprine comme un gode dans tous les orifices de la femme qu’elle a fait remettre à quatre pattes. Elle prend une laisse et un collier et la fait déambuler dans le salon comme une chienne. Mes souvenirs sont un peu flous pour la suite. Assise dans le canapé du salon , ma main droite fouille dans ma culotte et j’ai du mal à tenir la revue de la gauche. Mes jambes se sont tout naturellement écartées et mon majeur joue avec mon clitoris. Je le connais bien bien que je ne sache pas son nom. Je sais les sensations qu’il m’offre quand je suis sur mon deux-roues. Il y a bien longtemps que j’ai découvert son pouvoir quand j’appuie dessus, ou que je le pince , ou avec l’eau de la douche que je règle assez fort quand je m’allonge les cuisses écartées au fond de la baignoire. Mais une scène remonte toujours à ma mémoire, ce sera elle mon principal support pour mes séances de plaisir solitaire. Le dominant est retourné sur le canapé, l’esclave à quatre pattes le suce de nouveau. Elle est nue , sa culotte a servi plusieurs fois pour la bâillonner et sa salive s’est mélangée aux autres sécrétions. Puis l’autre femme la fait se lever et la guide pour qu’elle vienne s’empaler sur le sexe tendu de l’homme assis. Elle lui tourne le dos et , les genoux pliés, on la penche en avant. Sa tête appuie sur le sol , ses mains s’agrippent à celles de son mari qui s’est approché. Ses cuisses sont manipulées pour être écartées au maximum. Sa rondelle est ainsi bien exposée. La domina attrape une baguette et donne un petit coup sec sur l’anus bien ouvert après les nombreuses sodomies subies. Par réflexe, tous les muscles se contractent. Puis elle se penche pour bien inspecter l’anneau. Elle observe le visage de son époux et redonne un petit coup sec. L’opération se répète, le rythme change, l’esclave pleure non de douleur mais de honte à cette inspection répétée. Le mari veut intervenir mais un coup de baguette sur sa tête le stoppe dans son élan. La jouissance du Maitre explose dans un cri. L’esclave est épuisée et glisse au sol. Son mari la prend pour aller l allonger sur une couverture près du radiateur. Elle ne pourra resservir de jouet qu’après un temps de repos et une collation. C’est comme une pompe à plaisir, le résultat de ces coups sur l’anus est fabuleux. Le vagin se contracte et se resserre sur le sexe du mâle qui la pénètre et il en retire un plaisir très fort. Mais cela épuise les esclaves, et il doit renouveler ses contacts. C’est pour ça qu’il passe des annonces régulièrement. Il trouve toujours de nouveaux hommes qui veulent prêter leurs femmes et regarder. J’entends la voiture arriver et m’empresse de ranger la revue à sa place . Mon grand pull tiré sur mon pantalon ne me trahira pas. Ce fût la toute première fois que je fus en contact avec un récit bdsm. Je le pris pour histoire vraie. Je lus d’autres témoignages dans d’autres numéros car ce n’était pas le seul que je trouvai chez ce couple de catholiques pratiquants dont je gardai l’enfant a plusieurs reprises . Jai lu par la suite de nombreux ouvrages, mais aucun n’a su retenir aussi longtemps mon attention. Ce récit peut vous paraître naïf mais il est sincère. Merci de m’avoir lue.
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Par : le 02/07/20
Allongée dans le lit, la jambe de Sarah pressée contre la sienne, Patricia respirait avec bonheur le doux parfum épicé de son amante. La chaleur qu'elle dégageait la rassurait autant qu'elle aiguisait ses sens. Cette nuit, elle ne dormirait pas seule. Et si d'aventure, il arrivait que Sarah l'embrasse encore, et apaise ses brûlures qu'elle avait fait naître sur tout son corps, elle se plierait avec joie à son bon plaisir. Les longues jambes fuselées, le triangle inversé de la fine toison qui plongeait entre ses cuisses, le galbe des hanches d'une perfection appelant la caresse et là-haut au-dessus de la taille crémeuse, les seins ronds qui pointaient. Pourtant, elle comprit tout de suite, qu'elle ne se livrerait pas en totalité. Ce baiser manifestait la violence de son désir, l'accuité des sensations qu'elle éprouvait mais l'esprit de Sarah demeurerait à distance. Cela, alors qu'elle se donnait sans compter. Elle risquait de rompre le charme. Elle était si claire de cheveux que sa peau était plus foncée que ses cheveux, bise et beige comme du sable fin quand la marée vient juste de se retirer. Un peu de sueur brillait sous ses aisselles, qui étaient épilées et Patricia en sentit l'odeur âpre et fine, un peu végétale et se demanda comment une femme si belle pouvait parfois se montrer d'une si grande cruauté. Elle savait à qui elle appartenait mais se demandait où étaient sa bouche, ses seins et ses reins. Les exigences de Sarah, le plus difficile n'était pas de les accepter, le plus difficile était simplement de parler. Dans la moiteur de la nuit, elle avait les lèvres brûlantes et la bouche sèche, la salive lui manquait, une angoisse de peur et de désir lui serrait la gorge, et ses mains étaient froides. Si au moins, elle avait pu fermer les yeux. Mais non, elle veillait sur la lancinante douleur des traces. La veille, elle avait accepté d'être fouettée jusqu'au sang par Sarah. Elle se souvint seulement qu'elle ne lui avait jamais dit autre chose qu'elle l'aimait. Un ordre l'aurait fait se rebeller, mais cette fois-ci, ce qu'elle voulait d'elle n'était pas qu'elle obéît à un ordre, mais qu'elle vînt d'elle-même au-devant de ses désirs sadiques. Encore un instant, avait-elle dit. Patricia se raidit, mais en vain. Elle reçut quarante coups de cravache. Elle le subit jusqu'au bout, et Sarah lui sourit quand elle la remercia. Dans le lit, elle ne pouvait cesser de désirer refermer ses cuisses meutries. Sarah s'était révélée chaque nuit de leur vie languissante toujours plus fougueuse dans leurs ébats d'alcôve. Toutes les femmes amoureuses ont le même âge, toutes deviennent des adolescentes exclusives, inquiètes, tourmentées. Sarah n'échappait pas à la règle. Mais cela ne ne déplaisait pas à Patricia. Sa Maîtresse était au fond intelligente et sentimentale. Mais surtout, elle pressentait en elle, un potentiel de soumission. Guidée par la confiance qu'elle lui portait, elle obtiendrait tout d'elle, la forcerait à concrétiser tout ce qu'elle désirerait, surtout ce qu'elle n'osait pas intimement s'avouer. Confiance aveugle indispensable pour Patricia lorsqu'un bandeau de velours ou un masque de cuir recouvraient ses yeux, lors de séances de soumission, en des lieux et en présence d'inconnus. Les humiliations, les sévices sexuels et le fouet l'épanouiraient. Mais en respectant sa dignité et sa sécurité. Tout être humain a ses limites, l'esclave a les siennes. N'avait-elle pas l'habitude d'attendre les décisions de ses plaisirs. Elle dut reconnaître en elle-même la raison de son trouble. La dépossession où elle était en réalité, elle-même. Elles étaient devant une porte, à double battant, une antichambre étroite. Dans sa main, Sarah sentait les doigts anxieux de Patricia . Elle tremblait, non de froid, elle savait ce qui l'attendait de l'autre coté. Bientôt, elle connaitrait la révélation en pénétrant dans la cave du manoir. Un mélange de curiosité et d'angoisse surgissait en elle. L'inattendu est une arme de séduction. Le jeu des situations insolites l'excitait et le danger la grisait en la plongeant dans un état second où tout son être se sentait autoriser à se dédoubler, libérant ses pulsions refoulées. Elle portait une robe droite descendant sous le genou avec une fente arrière jusqu'aux reins, ressérée à la taille mais un peu lache à la poitrine. Dessous, seulement une paire de bas noire tenue par un porte-jarretelle. Dans une des poches de sa Maîtresse, la laisse métallique qui lui était destinée lestait sa veste. Patricia frottait nerveusement ses cuisses et ses genoux les uns contre les autres faisant crisser ses bas. Elle semblait adorer l'appréhension qui précèdait sa première mise à l'épreuve, excitée par la sensation d'être préparée ainsi à son sacrifice telle une vestale. Elle aurait seulement préréfé être présentée nue sous une longue cape. L’entrée passée, Sarah l'entraîna dans un petit salon dont l’un des murs était occupé par un grand miroir. Elle se glissa derrière elle, et souleva sa chevelure. Elle fit glisser la fermeture Éclair de sa robe de la nuque, jusqu’au bas de ses reins, dégageant ses épaules et sa poitrine. Son vêtement tomba à ses pieds. Elle ne portait plus que ses bas et une paire de talons hauts. Puis, elle dégraffa ses bas et les fit glisser le long de ses cuisses. Bientôt le porte-jarretelle rejoignit le reste de sa parure au sol. Sarah lui ôta ses chaussures. Elle était totalement nue. Sarah sortit de son sac un rosebud orné d'une couronne en rubis. Elle le prit dans ses doigts quelques instants pour le réchauffer. Patricia se pencha alors en avant en écartant ses fesses pour faciliter l'intromission. Il avait été décidé qu'elle serait privée de bâillon, pour l'entendre crier mais qu'en revanche un bandeau l'interdirait de voir ceux qui la fouetteraient ou ceux qui auraient envie de la posséder par tous les orifices naturels selon leur fantaisie. Sa Maîtresse lui enserra le cou d'un collier et lui passa à ses chevilles ainsi qu'à ses poignets des bracelets. Patricia se regarda furtivement dans le miroir avant que Sarah noue le bandeau sur son visage. Elle se trouva belle dans le secret de sa nudité. L'esclavage, c'est un peu comme l'amour, le vertige en plus. Le temps de réprimer son angoisse, la porte s'ouvrit. Elles reconnûrent aussitôt Laurence. Sa mince silhouette était entierement vétue de noir, du col officier de son chemisier, jusqu’à ses bottes en cuir. Patricia lui tendit sans hésiter la la dragonne de sa laisse. Elle s'en saisit de ses mains gantées de cuir. - La nudité te va bien. Tu as un corps superbe, fait pour le sexe et pour le fouet. - Merci Madame, répondit Patricia. Elle ouvrit les deux battants et la guida vers son sacrifice; le lien pendait entre elles deux. Elle ne la tira pas, comme on mène un animal. Elle marchait derrière elle, les mains liées dans le dos, en se cambrant au maximum, projetant sa poitrine en faisant saillir ses reins. Attachée, mais libre, elle s'offrait. Au fond de la salle, éclairée par des projecteurs, l’attendait une croix de saint André. À coté d'elle se tenait une jeune fille brune aux cheveux très courts. - Je m’appelle Anne. - Et moi, Patricia, lui répondit-elle d’une voix respectueuse. - Nous allons beaucoup te faire souffrir. - Je sais que ma Maîtresse vous l’a demandé. - Madame a décidé: nous irons au bout de ce qu’elle a choisi pour vous, mais vous connaissez le code du safeword. - Je le connais et je suis prête. Anne lui entrava les chevilles et les poignets en fixant aux bracelets des cordes maintenus à la croix par des chaînes. Elle était écartelée, face à la salle plongée dans l'obscurité. Patricia savait que des yeux l'observaient, imaginant les tortures qu’ils aimeraient faire subir à sa fière poitrine, ou à son sexe ouvert. Mais seul, le regard de sa Maîtresse lui importait, en espèrant qu'elle la trouve digne de lui appartenir. Atteindrait-elle le niveau de perfection qui sublimerait leur relation périlleuse. Il était essentiel pour elle de se donner sans réserve, sans rien attendre en retour que de mériter le rang et le titre d'esclave choisie parmi toutes, pour ne susciter aucun reproche, ou plus simplement par orgueil ou par fierté. Donner cet immense bonheur à la femme qu'elle aimait était une préoccupation majeure, bien plus que la concrétisation de ses fantasmes masochistes. L'une comme l'autre ne devaient pas se décevoir mais en respectant les limites à ne pas franchir. Patricia a ses limites, l'esclave qu'elle allait devenir aurait les siennes. Sarah ne l'ignorait pas. Sur une table basse, un martinet à longues lanières en cuir, un fouet dont la méche est tressé de deux cuirs différents, et une fine cravache. Anne prit le fouet, et lança son bras. La lanière s’enroula autour de sa taille et le serpent la mordit au centre de son ventre. Le coup fut doublé au même endroit par le martinet. Bientôt, ce fut le haut des cuisses qui attira l'attention. Jamais auparavant, ces parties de son corps n'avaient été touchées même par Sarah. Et quand les lanières s'attaquèrent à ses seins en lacérant leurs pointes, elle comprit qu'elle serait intégralement fouettée sauf au visage. Puis c’est le haut de ses cuisses qui fut l’objet de leurs attentions. En écho, les lanères atteignirent son pubis mais avec plus de délicatesse. Elle cria sa douleur, comme la femme qu'elle avait entendue dans le couloir. Elle aussi avait souffert, nue et crucifiée comme elle. Plus Anne frappait fort et plus Patricia s'offrait. Elle souffrait, mais elle dominait sa souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle la dépassait, la stigmatisait. Elle ressentait sa première jouissance cérébrale. Anne recommença méthodiquement à la flageller, lentement, alternant fouet et martinet, descendant et montant de ses épaules à ses cuisses, en quadrillant tout son corps, afin que les traces fussent nettes. La tête penchée sur le coté, elle pendait au bout de ses bras crucifiés. Bientôt, la croix qui la soutenait fut basculée vers l'avant parfaitement à l'horizontale. On lui ôta le rosebud puis une large olive métallique pénétra sans préparation son anus lui arrachant un cri de douleur. C'était un crochet anal. Anne attrapa le lien de sa chevelure et le passa dans l’anneau de métal, elle tira, cabrant sa tête en arrière. Une main adroite malaxa les pointes de ses seins pour les durcir avant de les prendre en étau par des pinces dentelées. Les deux machoires mordirent sa chair. Tout cela était nouveau pour elle, mais elle se montrait courageuse. Pas un instant, elle n'eut l'idée d'arrêter la séance en prononçant le code du safeword. Elle se découvrait plus masochiste qu'elle ne le pensait. Pour Anne, il était grand temps de franchir une nouvelle étape dans la séance. Ce furent les brûlures par une bougie. Les premières perles de cire brûlantes s'écrasèrent sur ses épaules. Bientôt les larmes de feu atteignirent ses seins zébrés par le fouet. Enfin la brûlure gagna son périnee entre les deux voies intimes. Dans son esprit échauffé par cette succession de peurs, de douleurs et de plaisirs entremêlés, des images fulgurantes de sacrifice déferlèrent en elle. Elle se surprit à chuchoter "merci" à chaque nouveau coup alors même que sa chair se déchirait et que son sang coulait. Elle allait gagner la considération de Sarah. Devenir esclave, digne de ce nom. C'était pour elle comme l'amour avec une excitation vertigineuse en plus. La fin de la soirée s'écoula comme dans un rêve. Après avoir ôté le crochet anal, on rétablissa la croix de saint André à la verticale, pour la libérer de ses liens. Honteuse mais fière, elle avait joui des traitements infligés par la seule volonté de sa Maîtresse. Sarah la rejoignit, recouvra ses épaules d'une cape et l'embrassa. Patricia n'avait plus rien à offrir qu'elle ne possédât déjà. Sa Maîtresse considérait qu'elle était infiniment plus émouvante lorsqu'elle portait des traces, quelles qu'elles fussent, car elles indiquaient aussitôt que tout était permis à son égard. Elle la prit fermement par la nuque pour l'attirer contre elle, remettant à plus tard les préludes indolents. Elle quémandait qu'on la fouette. Sarah ne demandait pas mieux. Elle puisait plaisir et fierté dans les gémissements qu'elle lui arrachait. Quand elles furent toutes les deux nues dans le grand lit, Patricia se sentit enfin en paix. En paix et en feu. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/20
Charlotte est vaincue, nous le savons déjà. L'important est de savoir comment elle chutera, si tant est que l'on puisse parler de chute pour une femme pressée de consentir. Peut-être le plus important est-il d'ailleurs de savoir où elle chutera car elle a perdu, depuis le début, sa superbe et l'initiative. Elle sait que c'est inéluctable mais elle n'est plus en mesure de décider du jour ou de la nuit. Ce n'est pas la première fois, c'est la seconde. La première a été une cruelle déception, une déception unique dont elle conserve un souvenir humiliant. Elle est sortie frustrée de cette épreuve qui ne lui a pas appris le plaisir et a laissé en elle une défiance animale à l'égard des femmes dominatrices. Or, par une fatalité assez fréquente, elle est retombée une fois encore sur une femme qu'elle est assez lucide pour ranger dans la catégorie détestée. Néanmoins, elle peut espérer que cette séductrice aux mille ruses saura lui faire partager ses émois. Il y a dans chaque femme aux abois de l'amour une part de fragilité. La passion, la jalousie, le dépit et la fureur entrèrent en même temps dans sa vie et l'occupèrent toute entière. La victoire de Juliette avait fait écrouler ses espoirs, mais elle avait encore fortifié leur amour. Une espèce de violence l'avait saisi sur l'instant. Le temps passé à l'attendre s'était transformé, non en une absence de temps, mais en un temps qui n'était plus tendu vers ce seul espoir: la revoir, et qui s'était comme affaissé en s'abandonnant à une doucereuse déréliction. Le monde de l'amour malheureux est à la fois orienté et absurde; orienté, parce qu'il est tout plein d'un seul être; absurde, parce que cette présence envahissante n'est pour nous qu'une absence et qu'elle ne semble être là que pour nous faire subir un vide. Charlotte était sortie du monde de l'indifférence pour entrer dans un monde où la passion l'avait contrainte par la force à donner un sens aux choses. Tandis qu'elle rêvait d'étreintes sublimes au clair de lune sur la plage de Donnant, ou dans des draps blancs dans la chambre de l'hôtel du Phare à Sauzon, furieusement mélancolique, sa séductrice méditait une leçon d'amour dans un endroit où sa victime ne pourrait rêver et, refusant un affreux décor, fermerait les yeux pour ne penser qu'à elle. Elle avait la certitude qu'elle serait définitivement écrasée par la laideur et la promiscuité d'une maison sordide de rendez-vous. Quand Charlotte, à bout de force, fut enfin capable de renoncer à ses rêves pour la recevoir, elle la conduisit dans une une maison de rendez-vous près de la Place Saint-Sulpice, non loin de l'église. Cette maison se distinguait à peine des autres dans une rue bourgeoise sans boutiques à cela près que ses volets étaient clos. L'entrée par une lourde porte en bois donnait sur un petit hall où la réceptionniste ramassait la monnaie, contre sa discrétion, remettait une clé avec un numéro correspondant à l'étage et prévenait la femme de chambre en appuyant sur la sonnette. L'ascenseur ne marchait plus depuis longtemps et dans l'escalier, elles croisèrent un couple qui descendait; une femme légère et un gros homme rougeaud qui semblait satisfait et arborait un sourire béat. Charlotte baissa la tête et supporta avec un haut-le-cœur la femme de chambre du palier qui les accueillit avec un regard complice, en leur confiant les deux serviettes et le savon bleu. La chambre elle-même était sinistre avec ses rideaux tirés, l'armoire à glace hideuse, le grand lit de bois marron, le lavabo et l'obscène bidet. Charlotte ne retint plus ses larmes. Elle était très loin de la plage de Donnant, de celle des Grands Sables, près du village de Bordardoué, ou des promenades romantiques dans la vallée de Chevreuse. En fait, elle ne comprenait pas ce que Juliette voulait, ni pourquoi, elle lui infligeait ce supplice. Quand elle la déshabilla, elle demeura passive, le regard perdu. Juliette eut la surprise de découvrir un ravissant corps de jeune fille, une douce poitrine, de jolies et longues jambes. Son sexe était une discrète ombre claire au bas du ventre. Sa maîtresse fut émue, un vague remords la saisit. Elle la caressa debout, contre elle, plus pour calmer sa honte que pour la voir défaillir dans ses bras. Charlotte fut à la fois consentante et paralysée. Juliette acheva de la déshabiller. Elle la poussa vers le lit sur lequel elle tomba et se retourna n'offrant que ses reins et ses fesses naïves dont la vue soudaine provoqua sur le visage de son amante un sourire impatient où le désir l'emportait sur la satisfaction. Les coups pleuvirent mais elle ne dit rien. Elle n'eut pas très mal. Elle espérait seulement un châtiment plus brutal, plus violent et plus sauvage. Elle savait bien que cette attente pouvait mener Juliette à la passion. Elle serait là, discrète, calme et amoureuse. Alors sa maîtresse finirait par l'aimer de nouveau. Les passions sont traversées ainsi de zones calmes et douces où souvent l'horreur des bouleversements cède la place, pour quelques heures à des apaisements illusoires qui ne font rien d'autre que nous rendre à une vie normale, mais qui nous apparaissent, par contraste, comme des sommets de félicité. La passion tend à se perpétuer. Qui n'a vu le monde changer, noircir ou fleurir parce qu'une main ne touche plus la vôtre ou que des lèvres vous caressent ? Mais on est où nous le sommes, on le fait de bonne foi. C'est tellement peu de choses que ce n'est rien. Mais on n'avoue jamais ces choses-là. Comme c'est étrange cette douleur infligée par les corps, parce que des souffles se mêlent et qu'une commune sueur baigne ses plaisirs, une âme au loin, une imagination souffrent des tortures incroyables. Mais parler en amour, c'est agir. Juliette passa ses bras autour du cou de Charlotte. Elle l'enlaça à contrecœur tandis qu'elle posait la tête contre sa poitrine. Elle l'embrassa dans le cou et se serra contre elle. Glissant la main dans ses cheveux, elle posa ses lèvres timidement sur sa joue puis sur sa bouche, l'effleurant délicatement avant de l'embrasser passionnément. Involontairement, elle répondit à ses avances. Elle descendit très lentement ses mains dans son dos, et la plaqua contre elle. Ce fut dans la clandestinité et la laideur qu'elles s'aimèrent tendrement. La nuit qui tomba fut un ravissement sous les grands arbres éclairés par les lampadaires aux globes de verre laiteux. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/08/20
« Tu as 5 minutes pour être à poil devant ma porte sale pute. Garde juste tes bas. » Ces mots résonnaient dans ma tête. Sonner. Monter. Me déshabiller. Frapper. Attendre. Je suis nu, ou presque. Je ne porte que mes bas et ma cage. Je suis anéanti. Incapable d’une pensée rationnelle. N’importe qui peut monter l’escalier. Un voisin, une voisine. Maîtresse Caroline le sait. Que vais-je faire si quelqu’un arrive ? Nul part où me cacher. Me rhabiller ? Même pas la peine d’y songer. Je suis juste là, sur le palier de ma Maîtresse. Terrorisé, soumis humilié, au bord des larmes. En ces quelques minutes, le bilan se dresse. Ce que j’ai trouvé, ce que j’ai perdu ou vais perdre. Le plaisir, la concrétisation de mes fantasmes les plus inavouables, Ennia et l’amour, Maîtresse Caroline et le désir insondable qu’elle m’inspire. En face, mon couple qui n’en était plus un, ma dignité – mais ne pourrais-je pas la retrouver, ou plutôt en trouver une autre dans la servitude de Maîtresse ? Et au fond, ma dignité a t-elle encore une importance ? Pour qui ? – je suis brisé et soulagé. Je crois que je n’arriverai jamais à expliquer ce sentiment ambivalent. Plus je m’enfonce plus je renais. Plus je me perds, plus je me trouve. Moins j’existe, plus je vis. Des pas qui montent. Je frappe de nouveau. J’entends du bruit derrière la porte. Un froissement. Maîtresse Caroline m’observe. Elle doit lire ma détresse sur mon visage. Suffisamment pour éprouver quelque pitié. Les pas montent et montent encore. Un palier de différence. Maîtresse ouvre et m’assène une gifle magistrale qui m’achève. Je me tombe à ses pieds et j’explose en larmes. -Maîtresse…. pitié…. Caroline… je t’en supplie ! Mais la fureur ne peut être apaisée par les jérémiades de la lope, du soumis humilié que je suis en cet instant. Caroline claque la porte, et hurle en me cravachant : -SALE PUTE !!!! SALE SOUS MERDE !!! MAIS COMMENT TU OSES ???? TU CROIS QUE T’ES QUOI PAUVRE CHIENNE DE MERDE, HEIN ???? TU CROIS QUE T’ES QUOI ??? Les coups pleuvent, je suis recroquevillé au sol. Je me protège comme je peux et j’encaisse, en criant à chaque coup. D’abord frappant au hasard, sa cravache se fait plus précise, mon cul, mon dos, mes cuisses. Maîtresse Caroline tourne autour de moi sans cesser de m’insulter. Je hurle lorsque le cuir rencontre mes couilles. Chloé, qui assiste à la scène depuis le début, sans broncher, retient le bras de Caroline. -Dis, tu y vas un peu fort non ? -Cette salope, cette truie n’a que ce qu’elle mérite !!!! Jamais, JAMAIS une pute ne m’a humiliée comme ça… Monsieur veut jouer le petit prof ??? Hein sale merde ??? Mais putain.. tu vas morfler, fais moi confiance. Je vais te passer l’envie de me faire une remarque, devant toute la classe. Tiens, j’ai une idée, je vais tous les inviter pour une petite projection privée. Un petit film bien trash, avec une truie qui se fait enculer… tu crois que ça leur plaira ??? -Pitié Sublime Maîtresse Caroline, pitié, pas ça ! Je ne le ferai plus, je ferai tout ce que vous voulez Maîtresse, mais pas ça je vous en supplie ! Je me jette à ses pieds et je les baise, je les embrasse comme si ma vie en dépendait. Maîtresse Caroline peut tout. Je ne suis que son soumis, sa pute, sa chienne ou tout ce qu’elle voudra. Je n’ai d’autre option que de m’humilier, me rabaisser, aussi bas qu’elle le désirera. Aller loin, aussi loin qu’elle l’exigera. Obéir, subir, me taire, m’offrir, accepter, progresser, me donner. Voilà me seules perspectives. Aux pieds de Maîtresse Caroline, je rends mes armes, moi le soumis humilié. Je pleure en suppliant, mais Caroline n’en a cure. Sans l’intervention de Chloé, je crois qu’elle m’aurait fait très mal tant sa fureur est intense. -Sale pute, debout au milieu du salon, mains dans le dos, cuisses écartés…. TOUT DE SUITE !!! Je m’exécute, sans broncher. Je prends la pause ordonnée, et je suis rapidement rejoint par Maîtresse Caroline. Elle me passe une paire de menottes et immobilise mes bras dans mon dos. Puis elle pose deux bracelets sur mes chevilles et y fixe une barre d’écartement. -Maintenant, je vais pouvoir te corriger tranquillement ma sous-merde. Tu vas bien prendre sale pute…. Tiens Chloé, voici la clé de sa cage. Libère le et…. tu veux bien le faire bander s’il te plaît ? Remarque, cette salope est tellement en chaleur, à mon avis, tu ne vas pas avoir grand chose à faire…. Tiens, qu’est-ce que je te disais ?!!! Il bande déjà comme un âne… En effet, à peine Chloé m’a t-elle libéré que je me mets à bander. Très dur. Maîtresse Caroline s’approche et empoigne mes couilles. Elle les presse et m’arrache un cri…. -TA GUEULE LA TRUIE !!!! TES COUILLES SONT A MOI ET J’EN FAIS CE QUE JE VEUX. T’AS PIGE SALOPE ? -Oui Maîtresse, je suis à vous. -Maintenant en position, sur la table basse… et t’as intérêt à bien offrir ton cul !!! Je me mets à genoux comme un bon soumis humilié puis pose mon torse sur la table. Mes cuisses sont maintenues ouvertes par la barre et je me cambre du mieux que je peux. -Tiens Chloé, prends ça et chauffe lui le cul pendant que je vais chercher quelques jouets…. Maîtresse Chloé s’empare du martinet et m’assène quelques coups, plutôt légers. Caroline revient sur ses pas…et lui arrache des mains. -Mais vas-y, t’as oublié ce que cette sale pute nous a fait ??? Elle nous a viré du cours je te rappelle… Elle doit payer. Alors vas-y, fais la bien chauffer. Je veux entendre le claquement des lanières sur son cul de salope en chaleur… Vas-y, ne te retiens pas, elle adore ça j’en suis sûr. Chloé frappe avec plus d’ardeur, je tente de contenir mes gémissements, mais j’ai de plus en plus de mal. Elle y prend goût et frappe de plus en plus fort. Lorsque des lanières touchent mes couilles, je ne peux retenir un cri de douleur. Loin de calmer Chloé, ce cri la galvanise… et elle se prend au jeu de la Dominatrice. -Sale chienne… t’aime ça hein ???? Hmmm si tu savais comme ça me fait mouiller de te dresser, je coule comme une folle… tout à l’heure tu vas bien me nettoyer ma petite lope. Hein ma pute… Tiens, prends ça… Elle frappe encore et encore.. . je ne sens plus mon cul, je gémis sans discontinuer lorsque Maîtresse Caroline fait son retour dans le salon. -Hmmm tu l’as bien chauffer. Bravo… cette truie n’a que ce qu’elle mérite. On va encore bien jouer avec, et bien la punir pour lui passer l’envie de recommencer…. Tiens, la salope ne bande plus…. Les coups m’ont fait débandé. Maîtresse Caroline qui a enfilé des gants de cuir s’empare de ma queue et commence à me branler sans ménagement. -Allez ma pute, bande pour tes Maîtresses, c’est un ordre. Chloé, je crois qu’il a besoin d’être dopé. Et je ne connais rien de mieux pour les putes dans son genre que la mouille de sa Maîtresse. Je t’ai entendu dire que tu étais trempée, t’as pas envie de te faire nettoyer en profondeur ? -Hmmm si, avec plaisir. Allez sale chienne, tu vas bien enfoncer ta langue, et me nettoyer la chatte. Lèche moi bien la pute, lèche ta Maîtresse… Chloé se met à genoux sur la table et empoigne mes cheveux pour fourrer mon visage entre ses cuisses. Elle ruisselle littéralement, et trempe mon visage. Je lèche, fouille, aspire, bois sa mouille…. Maîtresse Caroline avait raison, le parfum et le goût de Chloé me font bander immédiatement. Maîtresse Caroline est passé derrière moi et entreprend de lier mes couilles et ma queue avec une fine cordelette. Très serrées. Je deviens dur, je crois que je n’ai jamais bandé à ce point. Elle en profite pour me branler sans aucun ménagement, pendant que de son autre main elle presse et tord mes couilles. Je gémis de douleur, gémissements étouffés entre les cuisses de Chloé qui s’approche rapidement de l’orgasme. -Sale pute, fais jouir ta Maîtresse, allez lèche là encore mieux que ça… T’es juste bonne à nous lécher, et à te faire baiser le cul sale truie. Je fais faire de toi un sac à foutre… tu vas avaler des kilomètres de queues bien dures et juteuses crois-moi. Je vais te droguer à la queue et au foutre. Je vais te faire baiser par des blacks pendant qu’on se branlera en regardant…. Hmmmm allez fais jouir mon amie Chloé !!! Chloé explose de plaisir en inondant mon visage. Je la bois et je me régale, malgré la douleur que Maîtresse Caroline m’inflige en jouant durement avec mes couilles gonflées à exploser. J’ai entendu tout ce qu’elle vient de me dire… mais dans un état second, concentré sur le plaisir de Chloé. Je sais qu’elle est capable de me faire subir tout cela. Je sais aussi qu’au fond de moi, dans les méandres les plus sombres de ma perversité, je le désire. Je veux être tout cela pour Maîtresse Caroline. Je veux être son soumis humilié. Et elle le sait.
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Par : le 08/09/20
Les mots de ma Maîtresse me glacent.... je resserre mon étreinte et le corps de Caroline épouse le mien. Ce que je ressens à l'écoute de son récit est un mélange d'effroi, de tristesse, de colère... J'aime cette femme, si fragile en cet instant. Je l'aime de tout mon être. Maîtresse Caroline me raconte tout. Comment, maintenue à genoux par les deux monstres gardes-du corps, le bourreau a d'abord violé sa bouche, sans aucun ménagement. Comment il s'est répandu sur son visage, lui interdisant ensuite de s'essuyer. Comment dans la foulée elle a du se déshabiller et s'offrir à ses sbires, réclamer à voix haute leur queues, réclamer d'être "baisée comme une pute, comme une truie" selon les mots dictés par son nouveau Maître. Comment, pendant 5 jours, elle a subi viols à la chaîne, cravache et fouet, humiliations diverses et perverses pour la briser. Elle me raconte ce qui lui a permis de tenir, son amour pour Ennia, son désir de la sauver. Elle a enduré, pleuré, souffert... mais elle n'a pas flanché. Je l'entoure de ma chaleur, lui caresse les cheveux, l'embrasse tendrement en pleurant. Son récit me bouleverse. Elle arrive au final, baisée par des dizaines de queues devant une foule d'invités. Un viol collectif sous les rires et les moqueries, les coups de cravaches assénés par les Maîtresses présentes, la séance d'uro avec les soumises de la soirée, qui ont toutes uriné sur elle sous l'oeil d'une caméra. Elle me parle de ce film, épée de Damoclès, miroir de son avilissement entre les mains de ce monstre. Elle me parle de sa peur maintenant. Elle me dit son départ, Ennia dans ses bras, presque inerte. La voiture qui les laissent sur le bord d'une route de campagne, à moitiés nues... Elle me parle aussi de ses sentiments, la honte, l'humiliation, la douleur physique, la douleur psychologique. Je la sais forte, si forte et pourtant je mesure, à l'aune de ses paroles, combien elle a souffert et combien cet épisode l'a marquée.  Je l'aime et je l'admire. Nous restons ainsi, enlacés, durant un temps qui me paraît infini. Plus de parole, juste le silence et nos corps serrés l'un contre l'autre. Puis Maîtresse Caroline échappe lentement à mon étreinte. Elle me regarde longuement et m'embrasse. Entre tendresse et amour. Un long baiser, pour sceller un pacte. Celui de l'oubli. Effacer, ne plus en parler et se tourner vers l'avenir, notre avenir. Maîtresse Caroline, Ennia et moi. "Il est temps mon soumis, va, elle t'attend. Je sais que tu trouveras les mots maintenant. Et puis.... merci. Je t'aime". Ces dernières paroles me font fondre en larmes immédiatement. Impossible de contenir la boule d'émotion qui me submerge. Maîtresse me prend la main et me guide, pas à pas, vers le seuil de la chambre. Ennia dort profondément lorsque je pénètre dans la pièce. Doucement, je viens m'asseoir sur le lit. Et je découvre mon amour.... et je pleure en silence. Elle est encore méconnaissable. Si amaigrie, si marquée. Dans son sommeil, elle a repoussé la couette et je vois son corps, les marques violacées, profondes, les cicatrices, la trace des fers qu'elles portait en permanence aux poignets et aux chevilles. Et je sens une vague de haine m'envahir. Je pose délicatement ma main sur ma sienne, et ma belle s'éveille en sursaut, apeurée, levant ses bras comme une protection dérisoire. Elle met quelques secondes à comprendre, à me découvrir. Aucun mot. Je ne sais où elle trouve cette force qui la projette dans mes bras. Elle me serre, si fort. Sa bouche trouve la mienne et nous nous embrassons, passionnément, longtemps, très longtemps. Je retrouve le goût de sa langue, le contact de sa peau, l'alchimie de nos corps, faits pour se comprendre. Je n'ose la toucher, la serrer, de peur de lui faire mal. Ennia a de la force pour deux et son étreinte ne se relâche pas. Nos bouches se détachent et nous nous regardons. Tout passe par nos yeux, nul besoin de mots. Elle me dit tout, pleure et sourie en même temps, caresse mon visage comme je caresse le sien. Il est des instants qui font de la musique et celle que j'entends est à mes oreilles la plus sublime du monde. Je romps le silence, en murmurant : " Je ne veux plus être séparé de toi. Jamais plus. Mon amour, jamais plus". Ennia se blottit contre moi et nous restons allongés l'un contre l'autre. Nous perdons tous deux la notion du temps et nous finissons par nous endormir. Nous nous réveillons avec la lumière du jour qui filtre à travers la fenêtre. Maîtresse Caroline vient de tirer les rideaux. Elle semble heureuse, apaisée. Je sursaute, réalisant que je ne me suis pas levé, comme à mon habitude, pour préparer son petit-déjeuner et être à son service dès son réveil. "Pardon Maîtresse, je suis sincèrement désolé, je vous demande de bien vouloir me pardonner, j'ai manqué à mon devoir, je..." Elle m'interrompt : "Chuttt. Aujourd'hui, et pour les quelques jours qui viennent, il n'y a plus de Maîtresse Caroline. Plus de soumis, ni de soumise dit-elle en faisant un clin d'oeil à Ennia. Je vous aime, et je sais qu'Ennia a besoin de toi. Bientôt, très bientôt, nous reprendrons notre vie. Notre ménage à trois, et toi, ma belle petite chienne, tu reprendras ton service à mes pieds et aux pieds d'Ennia. Et toi Ennia, tu me serviras à nouveau, pour notre plaisir commun. Mais nous avons le temps. Rien ne presse. Restez au lit si vous voulez. Pour ma part, je vais aller voir mes amies. J'ai besoin de leur insouciance. A tout à l'heure ! " Elle quitte la pièce et nous nous regardons, Ennia et moi, comme si nous venions de rêver. Mon amour semble elle aussi apaisée. Elle porte encore, et pour de longs jours voire de longues semaines, les stigmates de sa détention, de son calvaire, mais ses yeux brillent à nouveau de cette flamme qui m'a brûlé le coeur dès le premier jour. Elle me sourie et vient m'embrasser tendrement. Je la prends dans mes bras et nous nous retrouvons de nouveau allongés. "Mon amour.... je suis là pour toi. Dis moi, et je fais. Tout et n'importe quoi. Ce que tu veux, ce qui te plaît, ce qui te fera du bien. Demande moi s'il te plaît. Je t'aime Ennia, je t'ai aimée dès que je t'ai vue. Dès la fin de mon premier cours avec toi, Je t'aime, je t'aime, je t'aime". Maîtresse Caroline fait irruption dans la chambre un seconde fois, alors qu'Ennia et moi nous nous embrassons de plus belle, lentement, tendrement. Un baiser qui n'a rien de sexuel, un baiser totalement amoureux, fou. "Les amoureux, pour quelques jours, je vous confie ceci..." Et elle lance la clé du cadenas de ma cage de chasteté. Je l'attrape au vol. Maitresse Caroline est déjà repartie et nous entendons la porte de l'appartement claquer. Je pose la clé au creux de la paume d'Ennia... "Je suis à toi, uniquement et absolument à toi". Son visage s'assombrit et un voile de tristesse vient obscurcir ses yeux... "Je... je ne peux pas tu sais... pas maintenant... c'est... trop tôt, trop dur.. je ne sais pas si je pourrai.." Elle éclate en sanglots... "Je ne sais pas... peut-être que je n'y arriverai plus...." Elle pleure de plus belle et se presse contre moi... "Pardon, pardon mon amour... je t'en supplie... pardonne moi". Elle s'active fébrilement et libère ma queue. Plusieurs jours déjà, sans jouir, sans bander si ce n'est en pensée. Je me dresse immédiatement, dur, ultra sensible... "Je t'en supplie, moi je ne peux pas, mais toi.... s'il te plaît, donne toi du plaisir, jouis pour moi". Je m'allonge sur le dos et la bouche d'Ennia vient trouver la mienne. Je me caresse au rythme de ses baisers... elle pleure et murmure des mots sans suite, comme possédée. Je comprends qu'elle me raconte, à sa manière. Elle se libère, laisse aller ses émotions alors que ma respiration s'accélère. Sa main rejoint la mienne et je jouis avec une rare violence. Mon amour porte ses doigts maculés de mon sperme à ma bouche. Je suce, lèche... et sa langue vient à nouveau trouver la mienne. Un baiser au goût de foutre. Je l'aime, et j'aime ne pas, ne plus avoir de tabou avec elle. Une certitude... je vais être heureux, totalement, si elle l'est elle aussi. Et je ne la quitterai plus. Nous passons presque toute la journée au lit. Je n'en sors que pour faire couler un bain, qu'Ennia partage avec moi. Et pour nous préparer une repas froid, que nous mangeons également au lit. Je la masse longuement et doucement, par peur de réveiller les douleurs de ses cicatrices encore bien visibles. Ce corps torturé, sous mes doigts, me hante. Comment peut-on vouloir détruire à ce point une femme ? Pourquoi ? Pourquoi détruire cette beauté ? Je prends soin d'elle de la même façon les jours suivants. Les cours sont terminés et je peux me consacrer totalement à sa guérison. Ennia aime me voir jouir et elle me le demande, plusieurs fois par jour. Petit à petit, elle s'enhardie et joue avec mon plaisir. Sa bouche se fait plus exploratrice et elle aime me contrôler, m'arrêter aux portes de la jouissance, puis m'ordonner de reprendre mes caresses. Elle joue avec moi mais je ne peux toujours pas la toucher. Elle a parfois de mouvement de recul, s'excuse aussitôt et vient se serrer contre moi. Je lui répète qu'elle a le temps pour elle, qu'elle ne doit se forcer à rien, que je suis là uniquement pour son bien-être, pour elle, que je comprends, accepte totalement... mais rien n'y fait, Ennia me demande souvent de la pardonner. Maîtresse Caroline passe beaucoup de temps avec ses amies. Elles viennent parfois à l'appartement, mais je suppose que Maîtresse les a prévenues car aucune ne se comporte en Maîtresse avec moi. Caroline semble aller de mieux en mieux elle aussi. Elle redevient parfois la Maîtresse qu'elle est naturellement. Un ordre fuse, un geste lui échappe... Mais elle n'insiste pas. J'avoue attendre de reprendre ma place à ses pieds. A leurs pieds. Je me comporte en soumis, assurant le ménage, les repas, les courses. J'aime m'occuper d'elles, de leur confort. Ennia a repris quelques kilos et elle redevient lentement la beauté rayonnante qu'elle était avant ce monstre. Les marques s'effacent, seules 4 ou 5 cicatrices, sur ses reins et ses seins, restent encore bien visibles. Moi, je suis heureux. Heureux de les voir aller mieux, heureux d'être avec elles, heureux de les servir, heureux d'être entouré de ses deux magnifiques femmes, profondément humaines, entières, si fortes et si fragiles. Nous avons trouvé un équilibre qui frise la perfection et je sens Maîtresse Caroline redevenir Domina, de plus en plus. Il n'y a qu'une chose que j'appréhende.... le retour en cage. Je jouis plusieurs fois par jour avec Ennia. Et Maîtresse Caroline utilise ma langue, autant qu'elle en a envie. Elle le sait, je suis une chienne assoiffée de sexe et la cage est pour moi la plus dure des règles qu'elle puisse m'imposer. Pourtant, en mon for intérieur, je sais que ce contrôle m'est indispensable dans la durée. Pour ne pas céder à mes pulsions. L'animal s'impose toujours sur l'homme d'esprit et de coeur. J'aime intensément, mais mon désir profond de jouissance peut être bien plus fort que ma volonté. Je le sais pour l'avoir vécu, maintes et maintes fois. Pour avoir perdu cette bataille, sacrifié et perdu tant pour cet instinct primaire venu du fond des âges. Mais perdre m'a fait trouvé ce que je vis aujourd'hui, ce que je redoute le plus au monde de perdre: Elles.
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Par : le 15/09/20
Préambule: Je soumets ce texte après l'approbation de Maîtresse Lady Gabrielle. Il s'agit d'une énumération d'idées destinées à agrémenter vos réflexions et intentions d'organiser un tel événement. J'ai vécu de similaires situations qui avaient été couronnées de succès mais aussi, une fois, un malheureux "bide". Par ce préambule je veux aussi éviter de me faire accuser d'une quelconque demande, juste contribuer à la réflexion. C'est pour cette raison que j'ai demandé à ma divine Maîtresse l'autorisation de publier ce dernier. Quelques idées relatives au dîner protocolaire Rencontrer des amis autour d’une bonne table. Voilà qui ressert les liens d’amitiés ou de confraternité entre dominants et dominantes. L’occasion de réaliser un repas protocolaire permet d’associer les soumis et soumises aux libations de leur propriétaires. On désigne donc ces repas sous le vocable « dîner protocolaire » en ce sens que pour bien marquer la différence entre un repas copain-copain, on délimite la zone de la domination avec celle de la soumission. On la délimite selon des règles, un protocole dans lequel chacun occupe son rôle, le tout étant sous-tendu par la pratique BDSM. J’ai parfois eu le sentiment que la compréhension « protocole » signifiait des règles strictes de présentation de table, de place des verres et des couteaux. C’est à mon sens aller un peu trop loin. Le protocole veut plutôt dire, je suis Maître ou Maîtresse et toi mon soumis, mon esclave tu vas me servir et servir les invités. Servir à manger et à boire bien sûr mais aussi servir de toutes les façons que ces derniers veulent. A l’expérience, ces rencontres demandent que tous participent de façon active et volontaire pour animer le repas. Cela demande donc, de la part de chacun des dispositions, une inclination naturelle à des pratiques sadiques, humiliantes et aussi d’être ouvert à des comportements désinhibés. Alors, d’abord choisissons les invités. Des personnes que l’on connaît et dont on sait leur niveau de domination. Des personnes qui ont aussi leur self contrôle. Nous connaissons les gens qui s’enivrent et qui font transforment la soirée en une salle de bistrot qui n’a plus rien à voir avec la pratique originelle. Des gens qui ne craignent pas de se dévêtir pour satisfaire une de leur envie préférée. Des invités qui, de bonne humeur, aiment discuter entre eux, pincer le téton d’une soumise, piquer avec la fourchette le sexe d’un soumis, fourrager avec ses doigts la bouche d’un garçon, faire exprès de laisser tomber sa serviette pour gifler le servant inattentif, goûter un vin mais recracher dans la bouche de celui qui a servi. Parmi toutes ces belles choses qui agrémentent un « dîner protocolaire citons : • Le cadre, un salle à manger assez large pour permettre le mouvement de tous les participants, un salle attenante pour la préparation des plats. • Un salon pour l’apéritif d’entrée et éventuellement le café de la fin. • Marquer le personnel de service « préparé » avec des pinces, des attaches, des marquages ou des décorations sur la peau. • La haie d’honneur, à l’entrée des invités, avec les soumis/soumises nus, menottés ou « bondagés » ou décorés avec des aiguilles sur les seins ou sur la peau, une bougie dans la bouche, la tête étant renversée ou dans les mains. • Utiliser un ou deux soumis utilisés comme porte-manteaux à l’arrivée. • Au cas où la maison le permet, disposer une cage pour y mettre des soumis en cage pendant la phase d’arrivée des invités. • Aligner les soumis et soumises regroupés, nus enchaînés ou entravés avec un bâillon dans la bouche. • Disposer des statues vivantes emballées complètement dans du cellophane avec la queue dégagée et debout pendant une partie du repas. • Pendant l’apéro faire manger les soumis dans des écuelles par terre avec de la nourriture qui tache (spaghettis bolognese par exemple). Les soumis se nettoient mutuellement à la langue. • Mettre sur pied un petit spectacle genre fléchettes, ou flagellation. (Dans le cas où cette pratique est faite en attendant l’arrivée de tous les invités, le ou la soumis est ensuite utilisé pendant le repas comme tableau vivant avec une ou deux bougies en plus. • Disposer des soumis sur le sol, procéder à un petit cérémonial d’entrée de la personne qui préside en la faisant marcher sur des soumis couchés par terre, elle-même tenue par les mains par des soumises. • Disposer pour le repas une ou deux soumis/ses nus posés sur la table et recouverts de choses à manger. Changer le décors en faisant une pause et en ordonnant à d’autres soumis de les « laver » en léchant le reste collé au corps. • Disposer des soumis comme meubles pendant l’apéro comme tabourets, tables, comme servir-boy, avec un plateau accroché autour du torse. • Utiliser des soumis comme porte panier à pain avec une corbeille attachés par des pinces aux seins. • Bander les yeux de soumis qui sont chargés d’apporter les plats mais avec un autre soumis utilisé pour guider le premier pour servir. • Selon les envies du moment glisser un soumis ou soumise sous la table pour effectuer les cunis/turluttes avec le jeu, entre les invités de deviner qui est en train de jouir. • Chaque dominant ou dominante nourrit les soumis, à genoux derrière les invités assis et les invités, en « crachant » par terre ou dans la bouche des soumis/ses la nourriture pré-mâchée. • Faire boire dans une écuelle remplie d’eau ou d’urine selon les envies et le moment. • Prévoir un petit spectacle homosexuel (des hommes aiment voir deux lesbiennes faire l’amour ou les femmes deux homosexuels) lors du café. • Au cas où des servants ont été particulièrement maladroits, petite séance de kick-boxing (ça change des coups de cravache quoique ça peut aussi se faire évidemment). • Imaginer un jeu (tirage au sort) pour permettre à la gagnante ou au gagnant de faire quelque chose avec un soumis ou une soumise. Par exemple trouver sur un soumis ou une soumise une combinaison de numéros ou un mot qui aura été marqué sur la peau dans un endroit un peu difficile (genre sous les seins tombants, à côté des lèvres du sexe, sous le scrotum, près de l’anus, que sais-je encore. Le but étant évidemment de favoriser le « toucher » des soumis/soumises par les invités. A l’expérience aussi, il est préférable que quelqu’un préside le repas et s’il y a assez de monde un Majordome qui commande les divers « tableaux » ou phases du repas selon un programme ou un « protocole » de choses qui se feront tout au long du repas: 1. l’entrée des invités, 2. arrivée de la présidente, 3. apéro, 4. repas des soumis, 5. exposition des statues, 6. prise place autour de la table, 7. repas, etc. 8. le "fumoir », les invités affalés dans leurs fauteuils ou divans et les soumis/ses faire des cuni ou des fellations. 9. animation genre flagellation, joutes entre deux sujets, service des cafés, etc. Comme cela se fait lors de belles rencontres, il est souvent préférable au tout début de l’invitation de citer le code de conduite pour l’occasion, des règles de ce qui est permis et ce qui est défendu et autorisé, régler le problème de la prise de photographies et de vidéos. Si c’est possible désigner un dom ou une domina qui agit comme « bourreau » (attacher, détacher, enfermer, allumer, fouetter, etc., etc.) En ce qui concerne le repas, la succession de petits plats permet de provoquer des situations multiples qui exposent les soumis et soumises. Un bon traiteur permettant de libérer les organisateurs du souci de réussir un plat. Bon appétit alors… Kaji, soumis de Lady Gabrielle. (slnr: 386-312-138) Photo tirée du film "Sleeping Beauty"
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Par : le 05/10/20
Vous appelez cela cirer ? Il me regardait fixement en me serrant la gorge. Il plaçait sous mon nez ses bottes d’équitation. - Alors ? j’attends vos explications ? - Je.. commençai-je hésitante, je n’ai pas eu le temps de les cirer, Monsieur. - C’est bien ce que je constate. Vous savez j’aime que lorsque je vous donne un ordre et que vous vous engagiez à le faire, que ce soit exécutez. - Oui.. Monsieur. - Donc, vous savez ce que vous me contraignez à faire ? je crains que vous manquiez de discipline. Nous allons remédier à cela. Devant moi il mis alors ses bottes. - Vous allez les nettoyez maintenant. J’allais chercher avec hâte le nécessaire pour cirer ses bottes. Il s’installa dans son fauteuil chesterfield fétiche. Il tenait dans sa main la cravache. Je savais que j’allais être punie. J’avais fauté. Après tout, j’avais fait exprès. Ma journée avait été pleine de tensions, j’avais besoin de lâcher prise. Je m’assis devant lui sur mes genoux, la boite de cirage juste à coté. Je commençais ma tâche. Il ne me regardait pas puis quand je jetais un regard furtif, je sentais son intransigeance. Son regard était froid, possessif. Je savais qu’il ne me laisserait rien passer. - Appliquez-vous mieux que cela, je vous prie. - Oui.. Monsieur. - Frottez bien, mieux que cela ! Soudainement il releva mon visage avec le bout de la cravache sur le menton. - Vous savez que je vais vous punir. Je le regardais avec une certaine gravité. Je hochais la tête pour lui dire que je comprenais. - Allez continuez de frotter ! plus fort ! allez. Je m’attelais à ma tache pour faire briller ses bottes. - Remontez moi votre robe sur votre cul, écartez moi donc ces jambes. Avec sa cravache, il savait me faire exécuter ses ordres. Son autorité était naturelle. - Parfait, je vois que vous n’avez pas de culotte. Maintenant mettez votre chatte sur ma botte que vous venez de nettoyez et faite la luire de votre mouille de petite chienne. J’obéissais. - Allez encore ! Voilà c’est bien. Je baissais la tête. Je savais qu’il ne ratait pas une miette de me voir en train de me masturber sur sa chaussure. - Je vais vous enseigner de rester à votre place. Je continuais encore à me déhancher d’avant en arrière sur sa botte, quand il m’ordonna de me reculer. Il leva sa botte et la regarder. - Humm voilà c’est presque parfait. Maintenant lécher. Je m’abaissais lentement. Il se releva tout en restant assis pour s’avancer vers moi. - Suffit maintenant vos petites provocations. Il indiqua de son doigt sa botte. Il me gifla sans trop de force. Il n’aimait pas me faire plier par la force. Bien au contraire. Et c’est ça que j’aimais chez lui. Ce respect que nous avions l’un pour l’autre. Certain ou certaines pourraient juger cela irrespectueux, mais au fond pourquoi est ce que je ressens ce désir en moi ? faut il en chercher des causes alors que nous sommes en train de nous satisfaire l’un de l’autre. Je baissais alors le regard et j’avançais ainsi vers le bout de sa botte. Je sortais ma langue et je commençais à lécher avec une certaine délectation comme si je léchais une sucette. Au bout de quelques instants, après s’être délecter de ce spectacle, il m’ordonna de me releva. - Venez ici. J’étais alors sur mes genoux, mon ventre se mit contre sa cuisse ferme et réconfortante. Je sentais sa chaleur comme une étreinte. Il me fit poser mes coudes sur la table basse en bois. Il releva davantage ma robe légère que je portais. Elle était noire et blanche, avec un col qui se fermait de manière assez stricte. J’étais parfaitement dans le jeu de rôle que nous jouions.. Il commença alors sa fessée. Je sentais sa main forte s’abattre sur mes fesses. Il me parlait. - Alors pensez vous mériter que je vous punisse. - Oui.. Monsieur. - Savez vous que c’est pour votre bien. Je veux que vous gardiez cela à votre esprit. Vous devez chaque jour vous améliorez dans votre tache. Ses fessées se faisait de plus en plus forte. J’avais de plus en plus chaud. Je gémissais. Il ne s’arrêtait pas. Je gémissais, quand il fessa encore de plus belle. - Vous pouvez gémir autant que vous voulez. Vous n’avez que ce que vous méritez. Je contractai mes fesses comme pour atténuer la douleur. Je devinais qu’elles étaient rouges, bien rouge. Marquées en signe de punition pour mes manquements. Chaque coup de sa main était déterminé et ferme. J’entendais chaque claquement résonner. - Je n’accepterai plus que vous preniez vos libertés sans demander permission. - Aller mettez vos mains au sol et posez votre tête dessus. - Bien. Quelle belle posture. - Maintenant écartez vos jambes. - Parfait ! Il caressa alors mes fesses puis les malaxa fortement. Puis il repris de plus belle la belle fessée que je méritais. - Je crois que chaque jour je devrais vous fesser, pour que vous rougissiez de honte d’avoir été vilaine. Encore une fois chacun de ses coup de main étaient déterminés. Intérieurement je me demandais comment il faisait pour ne pas avoir la main qui le démangeait à force de me fesser. Quand il s’arrêta, il se replongea sur son fauteuil et déposa sa botte sur mon dos. - Voulez vous que je vous laisse encore une dernière chance ? de bien faire ce que je vous demande ? ou dois je bien vous faire comprendre que je serai de plus en plus intransigeant ? - Alors ? que dois-je faire de vous ? Je savais que je devais me taire, ne pas répondre. Je sentis alors la cravache s’abattre sur mes fesses bien rouges tandis qu’il gardait sa botte sur le haut de mes fesses. Puis, quand il s’arrêta, il garda le silence quelques secondes. Il ôta sa jambe puis m’ordonna de me redresser face à lui. Il dégraffa alors le haut de ma robe afin de me libérer de mon carcan. Je ne portais pas de soutien gorge. Je savais qu’il aimait voir mes seins pointés à travers le tissu. Et j’assumais cette féminité. La liberté de ne pas en porter. - Voilà qui est mieux. Hummm… alors ? Je relevais mes yeux pour le regarder. Il posa sa main sur ma joue comme pour me réconforter. Mais cela ne fût que d’une courte durer quand il me gifla. Je savais qu’il était sensible à mon regard. Je voulais en jouer pour atténuer la punition que je méritais. Mais quand il était dans son rôle, il ne faisait preuve d’aucune clémence à mon égard. - Allez redressez votre dos Tenez vous droite. Vos seins doivent être présentables. Presque froidement, il les admira, les sous-pesa comme pour s’assurer qu’ils tiennent bien. Puis pour être certaine que je sois présentable, comme il le disait, il posa la cravache contre ses cuisses, puis saisit mes tétons et les tira vers lui. Je commençais à râler. Il me gifla une autre fois. - Tournez vous d’un quart de tour sur votre gauche. - Baissez donc votre tête ! arrêter votre arrogance je vous prie. Je m’exécutai, j’avais juste envie d’obéir, de ne plus penser à rien. J’avoue toute son attention. Il avait j’imagine aussi passer une rude journée. J’étais toujours admirative de sa détermination à tenir ce rôle tout en gardant sa maîtrise. Je ne savais pas s’il y avait un meilleur rôle à tenir le sien ou le mien. Dans mon cas c’est de lui offrir ma soumission, ma dévotion et toute ma confiance pour qu’il profite de moi, de l’autre, lui devait s’assurer de ma parfaite sécurité, de mes limites, de comprendre chacune de mes réactions et d’avoir cette inventivité et ce contrôle de soi. Il repris sa cravache pour me caresser alors les seins avec. Il la passa sur ma bouche, ma gorge. Je fermais les yeux, comme pour ne pas voir ce qui allait suivre. - Ouvrez vos yeux ! Dès que je les ouvris, je sentis la cravache frapper en premier mon sein droit puis gauche. Puis de sa main, il venait me cajoler avec une telle douceur. Cela ne durait que quelques secondes avant de reprendre son envie de me punir et de s’attarder à nouveau sur mes fesses. - Taisez vous je ne veux rien entendre, sinon je serai contraint de vous bâillonner. Il semblerait que ce ne soit pas suffisant. Il plaça alors la cravache dans ma bouche. Et j’entendais à nouveau le claquement de ses mains sur mon fessier bien douloureux. - Allez à quatre pattes, petite effrontée. A peine mise à quatre pattes, ses coups de cravache étaient précis. - Je vous ai donné un travail à faire et vous ne l’avez pas fait. Vous êtes ingrate. Je m’occupe de vous et au lieu de me rendre fière, vous m’obligez à vous corriger. - Vous voulez me tenir tête, vous allez voir comment je punis les vilaines filles comme vous. - Ne bougez pas ! je n’en ai pas terminé avec vous. Je gémissais encore et encore. Il soupirait comme s’il était exaspéré. - A genoux, le ventre contre vos genoux, mettez vous en boule. J’ai envie de voir quel repose pied vous faites. J’avais ma tête sur mes mains. Il me parlait de ce qu’il pouvait faire pour m’éduquer. - Je vais vous donner une belle correction pour vous faire mieux progresser rapidement. - Vous êtes bien confortable quand vous êtes à votre place, à mes pieds. Avec la cravache, il tapa sur le sol pour me montrer comment je devais me mettre. Je me relevais pour faire demi tour, - restez à quatre pattes, tête au sol. - Jambes écartées ! Allez plus vite. - Votre cul est bien rouge, comme le rouge de la honte dont vous devriez être couverte. Je sentais alors sa main douce me caressa doucement le sexe. J’étais toute trempée. Il me rendait complètement folle. J’aimais sentir ses caresses. Elles étaient un peu comme cette atmosphère après un orage, le relâchement de tensions, une plénitude. Il s’amusa à écarter mes jambes puis à insérer un doigt dans ma petite chatte. Je commençais à gémir. - Non vous ne le méritez pas. Il saisit sa cravache et s’affaira à continuer ma punition. Quelques coups s’abattaient sur ma petite chatte, sans y mettre trop de force. Cela me faisait sursauter. Il savait doser pour me donner cette douleur qui me procurait ce plaisir. - Maintenant redressez- vous , mettez -vous ici. - Allez sur les genoux, bien droite. - Mains dans le dos. - Plus vite j’ai dit ! - Baissez votre tête ! Il marqua une pause un bref instant et cravacha mes seins par des coups bien fermes et précis. Je gémissais encore voulant me défaire de cette position inconfortable. Quand il reposa sa cravache il posa à nouveau sa main sur ma joue. Je m’aventurai à le regarder, quand il me gifla. - Embrassez ma main. J’embrassais alors sa main comme l’adolescente qui avait été prise en faute et qui demandait pardon. - Pensez vous que je dois reprendre cette leçon combien de fois ? - Combien de fois faut il pour que vous compreniez ? - Maintenant vous allez aller dans votre chambre, je ne veux plus vous voir. Je me relevais pour aller dans ma chambre. Je regardais alors dans le miroir les marques de ma punition. Mes fesses étaient d’un rouge vif, parfois bleutées par endroit. J’avais quelques boursouflures. Certains ou certaines penseront que j’aime me faire battre, mais il n’en ai rien. C’est un contrôle de soi qui amène à libérer un plaisir. Il y a toujours un dosage aux coups et à la douleur. Ce qui est important c’est notre état d’esprit. Il y aura des personnes qui aiment être énormément marqués, allant à des pratiques qui ne sont pas les miennes. Certaines peuvent être selon moi des déviances. En tout cas chaque chose qui sont faites dans ce genre de relation sont voulus. La communication, le respect et parler de ce qu’on veut et ne veut pas dès le départ sont très importants. Ainsi, un homme à qui j’offre ma soumission ne fera jamais ce que je ne veux pas. Et si cela ne correspond en rien à mes envies, la confiance sera rompue, tout comme la relation. Un homme réellement dominant le sait. Et c’est ce qui en fait la différence avec un dominateur qui prend son plaisir en se fichant de sa partenaire. Je n’osais pas sortir de la chambre, comme une vilaine fille qui n’a que ce qu’elle mérite. J’allais alors prendre une bonne douche pour ensuite me poser en attendant qu’il vienne. Cette douche me fit le plus grand bien, elle me cajola. Quand je sortis de la douche il était là. A la main, une cagoule. Je devinais alors qu’il n’en avait pas fini avec moi. Il me saisit alors par les cheveux et me jeta sur le lit. Il me redressa en me tenant par les cheveux puis saisit avec brutalité mes mains. Il s’empressa de me mettre des liens et de les attacher dans mon dos. Fermement. Bien fermement. Puis il me mit cette cagoule sur la tête avec un trou au niveau de ma bouche. Puis pour parfaire le tout, mis mon collier. Je savais que je serais sa chienne ce soir. Je me sentais complètement désorientée et plus aucun repère. Il me jeta ensuite sur le lit puis s’allongea sur moi. Je tentais de bouger pour me défaire. Il dit à mon oreille : - Ta punition est loin d’être finie. - Ouvre ta bouche. Il y insérera un écarteur. Il voulait que je reste bien ouverte pour être sa disposition. Ainsi offerte à ses plaisirs. Je me retrouvais dans la position où j’étais à genoux, le ventre replié vers mes cuisses. IL ne disait aucun mot. - Prête ma petite chienne ? Il pénétra alors bien profondément ma chatte. Je ne pouvais dire mot. Ma bouche était grande ouverte. J’émettais juste le son de cette petite chienne qui allait être saillie. Il saisit alors le haut de la cagoule en empoignant également les cheveux. Il me redressait. Cela me cambrait un peu. Je ne pouvais davantage avec mes problèmes. Mais je savais qu’il voulait me baiser avec frénésie, sans aucun ménagement. - Regarde toi petite chienne. Tu n’attendais que cela avoue le ! Je sentais son souffle quand il me prenait, chaque coup où ses couilles s’abattaient contre moi. Quand il décidait de se stopper il prenait alors possession de ma bouche. J’étais son objet à disposition. Il pouvait alors faire de moi ce qu’il voulait. Il avait le choix de me prendre par le trou qu’il désirait, la chatte, le cul ou alors ma bouche. Avec l’écarteur, il ne se gênait pas pour me la mettre bien au fond de la gorge, à m’étouffer. J’étais sa salope. Il maintenait toujours ma tête par le haut de ma cagoule tout en me baisant la bouffe. Je ne pouvais dire aucun mot, juste quelques sons. Il me baisait si fortement. Il me rejeta sur le lit comme une marionnette et vint cette fois prendre l’assaut à nouveau de ma chatte. Il me mit alors sur mon flanc et remonta mes jambes sur le coté. Il tenait encore ma tête comme pour montrer que j’étais qu’un objet pour le satisfaire. - Regarde quelle bonne petite salope tu es. - T’es qu’une putain et tu dois m’honorer avec tous tes petits trous. - Regarde combien je te bourre ta petite chatte. Il rejeta ma tête violemment pour se saisir de mon sein gauche. Il le malaxait bien fermement tout en me baisant. Puis parfois il s’agrippait à mes hanches puis revenait me gifler les seins. Une fois il me disait qu’il m’aimait me punir d’être aussi belle. Il les tenait bien fermement et me pilonnait encore et encore. - Je sais que tu aimes être ma putain. Regarde toi. Tu es si belle. Puis il stoppa et me claqua les fesses. Il me laissa ainsi sur le lit. Je perdais la notion du temps. Je ne sais pas au bout de combien de temps il était revenu. IL m’agrippa par les chevilles pour me tirer au bord du lit. J’avais les pieds au sol. Avec son pieds il me fit écarter les jambes. C’est là que je sentis la froideur du métal sur mon petit trou. Il le passa sur ma petite chatte. - Oh comme t’es humide, prête comme toujours à ce que je t’utilises. Soudain, je sentis une boule de métal dans ma bouche. - Regarde ce que je vais mettre dans ton cul de pute. - J’aime quand tu ne peux rien dire, juste subir. Quand il le sortit de ma bouche, il s’assit à califourchon sur mon dos. Il écarta bien mes fesses de ses mains… Je sentais qu’il forçait le passage de la boule pour qu’elle soit aspirée. Doucement il cédait à cette pression pour qu’elle disparaisse. Il tira ensuite dessus… - Voilà, tu vas pouvoir être bien tenue. Droite. Il se dégagea puis accrocha le crochet anal à mes mains liées dans mon dos. Il s’était arrangé pour que je ne puisse plus bouger. Puis pour être certain que je sois bien maintenue, il encorda mes mains à mon collier. IL tira ensuite sur la corde. Cela me faisait me redresser, et je sentais la pression du crochet dans mon petit cul. Je sentais qu’il s’était levé. Puis il écarta mon cul, j’imagine pour admirer son œuvre. - Comme tu es belle, exposée ainsi. Il tapotait légèrement ma fesse gauche. - T’inquiète pas je vais encore te baiser petite chienne. Puis il me laissa là. Cette position était un peu inconfortable. Je tentais de me défaire mais rien à faire. Il m’avait attaché bien solidement. Puis il me donna une fessée pour me stopper dans mon élan. Il écarta encore mes fesses. - Je vois que cette situation te plait, tu dégoulines Il passa avec son sexe sur ma chatte pour le lubrifier. - Voilà petite salope. Tu as ce que tu mérites. Je sentais son membre glisser bien au fond de mon con. Je sentais son pouvoir sur moi. Quand il pris la corde qui me tenait mes mains à mon collier, cela me fit me redresser. Il voulait jouer de la contrainte. Le nœud qu’il avait fait m’étranglait un peu. Parfois il relâcha la pression pour me permettre de reprendre mon souffle. - T’es qu’une salope bonne à baiser. Je sentais son hardeur à me prendre sauvagement, fermement et bien profondément. Je ne pouvais émettre trop de son. Il me malmenait ce soir. Il tira à nouveau sur ma cagoule. Je gémissais, encore et encore. Il ne cédait rien. Il avait poser ses mains sur les miennes. Je sentais sa chaleur pendant qu’il me besognait. Puis il s’arrêta et me délaissa à nouveau. Quand il revint, il retira alors mon crochet. Il enleva mon écarteur bucal. Je n’offrais plus aucune résistance. J’étais à ses ordres ou étais ce lui qui était au mien. - Demande moi de t’enculer. - Je.. Je reprenais mon souffle, et je desserrai ma mâchoire, qui était restée ouverte si longtemps. - Alors ? - Monsieur, je vous en prie, enculez moi. - Croyez vous que vous méritez que je vous honore de mon membre alors que vous avez été si vilaine ? - Je vous en prie.. Monsieur. Il malaxa bien mes petites fesses, puis introduit son pouce dans mon fion. - Hum, comme il est bien ouvert… Je me dandinais. - Je vous en supplie, monsieur, enculez moi. Il retira son pouce et posa son membre à l’orée de mon auréole S’il vous plait Monsieur… - Non, tu ne le mérites pas. Il me retourna alors brutalement sur le dos, me retourna la tête pour la mettre au bord. Et il me baisa la bouche. J’étais endolori. Il me tenait la gorge pour qu’elle soit bien au fond. J’étais presque sur le point de vomir tellement il voulait me punir, me faire taire. Il éjacula sur mes seins. - Alors? Il me donna un claque sur la joue.. - Remercie moi! - Je vous remercie.. Monsieur? Tu me remercies de quoi? - Je vous remercie de m'honorer comme vous le faîtes. - Continue? - Je vous remercie de m'avoir punie. Il caressa alors ma joue et me laissa ainsi attachée et souillée.
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Par : le 04/02/21
Hier encore, le terme "queer" était majoritairement perçu de façon péjorative. Aujourd'hui, il existe des enseignements dispensés dans les universités américaines spécifiquement consacrés à l'esprit "queer" qui connaît un essor notable. En effet, aux États-Unis, le "Queer Movement" se revendique comme un mouvement politique qui a pour but de combattre l'hégémonie de l’hétéropatriarcat, légitimant ainsi le combat féministe, pour proposer une vision alternative au modèle matérialiste dominant. Dès lors, comment et quand, ce concept a été convoqué pour regrouper les individus échappant à la normalité sexuelle bipartite ? Pour saisir pleinement la représentation "queer" , il faut remonter à la fin du XVIème siècle, à la première utilisation connue du mot. À l’époque, "queer" était utilisé pour décrire un état étrange et irrégulier. De nos jours, le discours scientifique, la théorie libérale, les différentes écoles de représentativité démocratique promeuvent l’individu au détriment du sujet, qui se trouve emporté vers des terres inconnues quant aux modes de consommation, de sexualité et de rapport à l’autre. Le corps, ses représentations, son usage est bien entendu central dans cette mutation puisqu’il est le lieu de la jouissance. Voilà deux thématiques à la fois centrales et problématiques des théories "queers". Le mouvement "queer" se situe dans cette translation qui va d’une modernité dépassée vers des lendemains vertigineux. Le mouvement et la mutation sont des signifiants utilisés par les théoriciennes du "queer", pour parler des êtres "queerisés", faisant du même geste de ces sujets les incarnations paradigmatiques de ce monde sans garantie d’aucun autre. Rappelons que la contestation à l'encontre d'un féminisme hétérocentré et la réappropriation des textes de Monique Wittig en relation avec la critique de l’hétérosexualité comme système social et la politique lesbienne versus la politique féminine a occupé bon nombre de séminaires de l’association queer "Le Zoo". "Queer" est à l'origine un sobriquet nord-américain, qui vient nommer l’autre dans son étrangeté, sa bizarrerie. Étymologiquement, ce signifiant renvoie à un travers, s’opposant dans la langue anglaise moderne à "straight", c'est à dire hétérosexuel dans le champ de la sexualité. Il est en usage depuis le XXème siècle pour désigner les sexualités de travers, traduisibles en français par inverti ou homosexuel. Des groupes de lesbiennes n’appartenant pas au monde homosexuel nord américain intégré par sa lutte dès les années 1970-1980, ont fait de cette insulte un étendard et se sont autoproclamées "queers" pour marquer leur volonté de non-intégration dans la marche au pas de la norme hétérosexuelle et "middle class." Ce marqueur identitaire, peu à peu détourné de sa valeur d’insulte, fut mis sur la selle de la théorie par Teresa de Laurentis en 1991. Aujourd’hui, il déborde les termes stricts de l’homosexualité pour désigner au-delà toute pratique transgressant les classifications en vigueur, les représentations traditionnelles. Les transsexuel(le)s, les travesti(e)s hétérosexuel(le)s, les bisexuel(le)s, les sadomasochistes sont autant pris en compte que les lesbiennes et les gays. Ces catégories sont à la fois contestées et instrumentalisées. Dans la presse scientifique, le “queer” dépasse alors la simple étude de l’homosexualité. Il débusque ce qui est “pervers” dans les textes, il étudie les stratégies par lesquelles les œuvres subvertissent les catégorisations sexuelles et le système de genre. Observons la circonspection des fondateurs du mouvement "queer" à l'encontre du concept lui-même, dont ils soulignent, qu’il revêt la forme d’un corps normatif hiérarchisé. L'universitaire américaine Teresa de Lauretis l'assimile à un concept conceptuellement abstrait. Le fondement du mouvement "queer", c’est la désarticulation du sexe, du genre, et partant du corps et de la jouissance sexuelle tels que l’un et l’autre sont normalisés, aucun de ces sujets n’étant naturel ou biologique. Le sexe et le genre, basés sur le binaire masculin/féminin sont fictions, constructions d’un discours dominant marqué de son hétérosexualité. Le sujet lui-même est fictif et il s’agira de détruire tout essentialisme déclaré ou caché dans les modes de le penser. Malgré leurs écarts, les théoriciennes du "queer", car ce sont en majorité des femmes, se réfèrent toutes à Foucault, et, en particulier, à son "Histoire de la sexualité." le pouvoir réprime mais fait tout aussi bien exister. Quant à la sexualité, loin d’être absente, elle y est au contraire centrale. L’examen de conscience et la confession catholiques, puis un véritable corpus pseudo-scientifique s’en sont emparés depuis le XVIIème siècle et la sexualité devint le critère fondamental de l'identité du sujet. Dans cette élaboration discursive, l’homosexualité reçut de nouvelles définitions, le savoir ayant un effet performatif, c’est-à-dire qu’il vient marquer au fer la sexuation et les modes de jouissance. Pour Foucault, le sexe n'est une construction théorique, une "unité fictive et totalitaire" et un faux principe causal, dont il fait la généalogie. La génitalité et l'inversion sexuelle possédant un passé, les concepteurs du "queer", se sont revendiqués du discours foucaldien pour analyser les normativités "hétérosexuelle, "lesbienne", "homosexuelle", "bisexuelle" ou "pansexuelle." Cette vision réduit l’hétérogénéité des terrains "queer" et les tensions conceptuelles qui animent ce mouvement, alors même qu’il serait pertinent de parler du "queer" et des théories "queer", comme phénoménologie. Par cette excessive simplification, le queer cesse de fonctionner comme une question dérangeante et devient une réponse réconfortante, un alibi pour les uns, un exercice mécanique et réflexe de déconstruction pour les autres. Les premiers chercheront, grâce à un concept particulièrement plastique, à prouver leur intérêt pour des questions qu’ils se gardent bien de penser par ailleurs. Par l’emploi de quelques citations, ils montreront que la dimension sexuelle a bien été prise en compte dans leurs recherches, sans pour autant endosser le coût d’une référence plus explicite à l’homosexualité, à la transsexualité ou au féminisme. La "théorie queer" a même servi de blanc-seing à ceux-là mêmes qui s’étaient opposés aux études féministes et LGBT (lesbiennes, gays, bi et transsexuelles) en France. Le genre étant performatif et le sexe construit, la théorie "queer" apporterait dès lors la preuve que les tenants des études identitaires s’étaient largement fourvoyés. Face à une telle argumentation, la technique opposée, fondée sur un principe de désarticulation identitaire, sous la forme de la prouesse ou de la sémantique, apparaît également illusoire et vide de tout sens. "Queeriser" c’est déjà capituler. Se départir virtuellement du monde en prétendant être en même temps dehors et challenger, plutôt que d’interroger sur les balancements et interconnexions de ces deux concepts. Les études sur les femmes, le genre et les homosexualités, car elles tendent à mettre en lumière le rôle de la sexualité dans l’incorporation de l’identité nationale, ont longtemps cristallisé les peurs d’une société française en pleine crise économique, soucieuse de refonder son contrat social autour d’un nouveau totem, la république. Ainsi, toute déconstruction du missel universitaire contrevenait ainsi à la prétention monopolistique de l’État à socialiser ses citoyens par la célébration de références culturelles communes. La situation de Monique Wittig est, à cet égard, emblématique. Co-fondatrice du Mouvement de libération des femmes, puis animatrice du groupe "Les gouines rouges" qui se détache du "Front homosexuel d’action révolutionnaire" (FHAR), trop androcentré, elle quitte la France pour les États-Unis en 1976 et devient professeure à Tucson. L’importation des théories "queer" en France s’inscrit tout d’abord dans un souci de résistance à la nationalisation des réflexions sur les sexes et les sexualités et une mise en évidence de l’assignation, par le système de genre, à une nature humaine "naturelle", infra-politique. Dans la littérature lesbienne, Monique Wittig est le phare du concept "queer" grâce à son ouvrage "Le corps lesbien", également pour ses trois études théoriques, collectées sous le titre, "La pensée straight". Pour Wittig, ce qui est essentiel, c’est l’élimination totale et sans appel de tout idéalisme pour appréhender la sexualité. La sexuation serait une catégorie, imposée par le système hétérosexuel dominant, mais en aucun cas une ontologie fondée sur le biologique ou la nature. Elle s’écarte dès lors du féminisme traditionnel des années 1970-1980 qui promeut un féminisme de la différence. Elle rejette toute idée de "La femme", mais pour autant, elle critique Lacan et le structuralisme avec lui, pour leur non-prise en compte de la dimension de l’histoire et, pense-t-elle, des conflits de classes et d’intérêts. Pour elle, "il n’y a pas d’être homme ou d’être-homme. "Homme" et "femme" sont des concepts d’opposition, des concepts politiques. Si nous, lesbiennes, homosexuels, nous continuons à nous dire, à nous concevoir comme des femmes, des hommes, nous contribuons au maintien de l’hétérosexualité." Les genres masculin et féminin sont présumés exprimant la naturalité des mâles et femelles et celui qui ne respecte pas cette répartition agit comme un dévoilement fécond de la limite inhérente à cette imposition. L’apparence du sexe serait réalisée par une astuce du langage et du discours qui amène au genre. Dénonciation du bipartisme normatif malgré la multiplicité des sexes et de leur fondamentale liberté à s'affirmer. L'arbre ne cacherait-il pas la forêt ? À force de vouloir étiqueter les comportements, ne prend-on pas le risque de restreindre leur liberté ? Ce sont ces oscillations elles-mêmes entre masculin et féminin qui amènent le trouble dans le genre. Notons là que pour ce qu’il en est du rapport d’un sexe à l’autre, le binaire est exclu pour la psychanalyse, puisque la dissymétrie entre les sexes est radicale. Relevons aussi que les vacillements de l’hystérique quant à ses identifications sexuées sont bien connues depuis Freud. Quant à la question du "phallus" comme organisateur des jouissances et comme orientant le langage, les critiques de la psychanalyse vont bon train. En général est faite une continuité entre phallus et pénis, le "phallus" n’étant érigé en trait différenciateur que par un discours mâle dominant et hétérocentré auquel la psychanalyse participe. Seul le pouvoir des mots fait choix du "pénis" pour le transformer en "phallus", car seul le langage peut nommer et faire de la différence dans ce que nous pourrions appeler le réel de l’organisme. S’agit-il alors de mettre en place un autre "phallus", un "phallus-queer" qui orienterait langage et jouissance différemment, de façon non hétéro-phallocentrée ? Ou bien le langage peut-il se passer d’un signifiant-maître qui vienne le lester ? L'identité est fluctuante, floue, instable, dépend d’idéaux, elle est imaginaire et imaginative. Nous savons aussi que le choix d’objet est orienté par le discours, pensons à l’algama grecque si chère à Foucault et un peu moins aux "queers." Se fait jour la limite des théories "queers" qui, en dénaturalisant avec raison le sujet, le réfutent malheureusement dans le même mouvement. Elles réfutent ce lieu d’un savoir insu, lieu qui résiste à tout discours normalisant. À cet égard, tout sujet est fondamentalement "queer", bancal, pervers, cherchant en vain dans le partenaire un objet a-sexué. Aucun mur ne résiste au désir d'évasion des "hommes." L'individu "queer" s'accomplirait dans un monde imaginaire sous une identité inattendue, reconnue par un état extrémiste, luttant contre le bipartisme de genre sexuel. L'évocation traditionnelle du pénis, comme condensateur de jouissance pour les hommes, la plus difficile nomination de l’organe jouissant pour les femmes depuis le XVIIème siècle, pour in fine faire du clitoris l’organe du plaisir féminin, délimitent des jouissances permises sur le corps tout en excluant certains autres organes. Les organes sexuels en tant que tels n’existent pas pour les théories "queers", mais sont produits par un mécanisme discursif de nomination. Ainsi en va-t-il de l’anus qui est le grand absent de la jouissance. Organe appartenant à tout humain, qui ne vient donc marquer aucune différence entre les sexes, il ne fut jamais nommé comme lieu du plaisir, mais pourtant, il faut bien dire que cela fut découvert par beaucoup d’humains, avant toute citation "queer", et Freud avait déjà remarqué, que, même à l’âge adulte, le névrosé obsessionnel avait une jouissance anale, pour autant d’inclure la métonymie dans la matérialité même de la jouissance, l’argent en place de l’excrément. Ainsi, le "queer" expliquerait ces jouissances vagabondes, donc ayant échappé au refoulement par "la faille constitutive de l’hétérosexualité", puisque la norme hétérosexuelle vise à une naturalité sexuelle qui n’existe pas, elle serait donc toujours à même de se fissurer. Cette vision kafkaïenne selon laquelle l'éros allierait organe et plaisir qui cheminerait fortuitement par un sujet autonome, est celle de Wittig, dans son enjoué poème, "Le corps lesbien." "Ma délectable, ma langue humecte l’hélix de ton oreille se glissant tout autour avec délicatesse, ma langue s’introduit dans le pavillon, elle touche l’anthélix, mes dents cherchent le lobe, elles commencent à le broyer, ma langue s’immisce dans ton oreille. Je t’emplis de salive." Mais sont nommées dans ce travail, des parties du corps dont la jouissance est à jamais inaccessible à tout savoir jouissance follement schizophrène. Wittig met sans doute là en poésie ce que pourrait être une jouissance non phallique. Le monde qu’est le corps de l’amante devient alors anamorphique, pris dans d’extrêmes mutations. Mais il s’agit là sans doute de jouissance d’écriture et non de jouissance de corps. Finalement, L’histoire se répète. L’identité de l’homosexuel comme celle de la femme et celle de l’hétérosexuel entendue comme un sujet stable et cohérent est synonyme de régulation de relations de genres stables et rapprochée de la matrice hétérocentrée. De possible base qu’elle était pour établir une continuité entre homosexuels et lesbiennes ou bien homosexuelles, lesbiennes, bi et transgenres, l’identité homosexuelle est devenue une source normative pour les autres minorités qui convoquent le mouvement "queer". Finalement, à chacun son genre. Bibliographie et références: - Bruno Laprade, "Réception du mouvement queer" - Teresa de Lauretis, "Théorie queer et cultures populaires" - Emmanuelle Coster, "Une esthétique queer" - Léo Thiers-Vidal, "Rupture queer" - Marie-Hélène Bourcier, "Queer Zones" - Monique Wittig, "La pensée straight" - Patrick Cardon, "La recette du queer" - François Cusset, "Le mouvement queer" - Judith Butler, "Marché au sexe" - Georges-Claude Guilbert, "Un garçon ou une fille ?" - Michael Lucey, Les ratés de la famille" - Lionel Labosse, "Altersexualité" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/21
C’était un matin d’hiver. Cette aube naissante que j’admirais à travers la fenêtre. Les nappes de brouillard sur les champs dessinaient une toile vivante éphémère où les rayons du soleil essayer de se frayer un chemin pour colorer cette nature sauvage. Chaque saison a sa beauté, mais l’hiver semble figer le temps. Je m’apprête à partir un voyage que j’ai toujours rêvé de faire. Ces mois difficiles passés, je voulais respirer. Après ce moment d’égarement, je retourne à la préparation de ma valise. C’est toujours un casse-tête. Je souris toujours tellement je prends d’affaires. On ne sait jamais ce que les événements nous réservent, les rencontres inattendues, l’envie de rester dans une ville.. Je descendais les escaliers avec cette valise bien trop lourde. Je me disais bien qu’avec mon regard, des hommes m’aideraient à porter mes bagages. Il est bon d’être une femme. Je me rendis jusqu’à Paris, Gare de l’Est pour partir dans ce voyage fou, indécent que je m’offre. Habillée chaudement avec un manteau long noir, avec ce col en fausse fourrure, des gants en cuir et une chabka blanche sur la tête et chaussée de mes petites salomés fatiches , je me rend sur le quai de la gare d’où partais mon train. Ce train mythique, un voyage dans le temps. J’avais tant économisé. Quelle émotion de le découvrir. La teinte bleu, les lettres couleur or.. l’Orient Express - Bienvenue pour ce voyage pour Venise, Madame, entendais-je de cet homme vêtu d'un uniforme bleu et or. Je n’avais jamais goûté à tel luxe. J’avais ce regard d’enfant émerveillé. Poser mon pied sur la marche de ce train mythique m’avait fait un effet. Je prenais mon temps pour en savourer chaque seconde. On me conduit jusqu’à ma cabine. La cabine n° 11. Je n’en croyais pas mes yeux en découvrant l’intérieur de ce train. C’était plus beau que je n’avais pu l’imaginer. - Madame, voici votre cabine. Le dîner sera servi à 20h. Je suis à votre disposition. Je me prénomme Danielo. Je serai votre assistant pour votre voyage. Vous pouvez aller vous rafraichir dans notre voiture piano bar. Une fois que vous partirez dîner, je m’occuperai de préparer votre cabine pour la nuit. Je vous souhaite une belle installation. Mes mains ne purent s’empêcher de toucher les matières de cette chambre. C’était comme traverser le temps. Je commençais à m’installer et savourer chaque minute passée à bord. Je commençais tout d’abord par sortir la robe que j’allais porter ce soir. J’étalais mes affaires sur la salle de bain si petite, mais bien pensée. Je prenais une grande inspiration, je ne réalisais pas. Le train s’apprête à partir dans quelques minutes, il est 14h. J’ai prévu de quoi m’occuper durant le trajet. Ecriture et Lecture. Je sortis de ma cabine pour partir à la découverte de cette majesté. Je ne pouvais l’appeler autrement. A peine je refermais la porte de ma cabine, je croisai un homme seul allant à sa cabine. Il venait d’arriver. Mon regard se porta en premier lieu sur son chapeau qui lui donnait cette allure folle. Je baissais assez rapidement mes yeux, ne voulant pas être surprise à l’admirer. Puis en marchant jusqu’à sa rencontre, nous nous croisons. - Je vous en prie, Mademoiselle, passez. - Je vous remercie, Monsieur. Son regard pénétra le mien, en quelques secondes j’étais sous le charme. Ma timidité me poussa à rejoindre, avec une rapidité certaine ce fameux piano-bar. Mon cœur battait fort, je souriais. Son parfum était un véritable envoûtement. Etait- il seul ? - pourquoi est- ce que je suis partie si rapidement ? Pourquoi !!? me reprochai-je Arrivée avec excitation dans le piano bar je découvrais une pièce d’une telle beauté. Il y avait déjà quelques personnes installées dans ces magnifiques canapés bleu. Je me retrouvais à cette belle époque que j’affectionnais. Un serveur vint à ma rencontre, et me proposa de m’installer. J’avais envie de me pincer. Ce dernier me tendit une coupe de Champagne rosé accompagné de framboises et de maras des bois.. mes fraises préférées. Une atmosphère du passé régnait. Je me sentais tellement bien dans ce lieu. Mon esprit s’égara, mais je ne puis m’empêcher de repenser à cet homme que je venais de croiser. Je mis quelques framboises dans ma coupe de champagne. Mon regard se noya à les observer. J’adore l’effet que cela fait, de voir cette effervescence. Je savourais mon verre tout doucement.. Je scrutais la porte espérant secrètement l’apercevoir.. cet inconnu. Je ne devrais pas m’enthousiasmer ainsi. Un homme comme lui est forcément accompagné. Je ne devrais pas me réjouir autant. j’étais déçue,hélas, je ne le revis pas. Un pincement au cœur me rendit, durant quelques secondes, mélancolique. Je suis restée une heure, reprenant un autre verre de champagne. Mais pas d’inconnu en vu. Un brin nostalgique, je me levais pour rejoindre ma cabine et savourer son confort. Je déambule dans ce couloir fait de bois, matière si noble. Le train était parti il y a 30 min. Arrivée dans ma rame, Je pose ma main sur la clenche et rentre dans ma cabine. Quand soudain confuse, je me retrouve nez à nez avec lui. Je réalisais soudainement mon erreur. - Euh, désolée Monsieur, je me suis trompée de cabine. Quelle sotte je fais ! Veuillez me pardonner. Je commençais à repartir aussi vite que j’étais rentrée. - Cela arrive de se tromper, me dit-il avec un sourire taquin. - Je suis si maladroite, je suis confuse voyez-vous. Pardonnez -moi de vous avoir dérangé. - Oh mais vous ne m’avez aucunement dérangé. Au contraire. Je rougissais. Il avait un charme incroyable. Je ne pus m’empêcher d’admirer cet homme si classe, vêtu d’un costume bleu, sans parler du détail qu’il avait mis dans sa tenue. Puis il m’envoya un sourire si charmeur. Il était bien seul, pas accompagné. Avec mon regard malicieux, je lui renvoyais son sourire. J’étais envoûtée. Mon voyage prenait alors une autre dimension. - On peut dire que vous êtes une femme directe et aventureuse. Pénétrer ainsi dans ma cabine, c’est une première, me dit-il d’un ton taquin. - Oh… Vous êtes en train de vous jouer de moi. Cela est bien mérité. - Sasha, Mademoiselle, enchanté de faire votre connaissance. - Mademoiselle Lane.. Enchantée… ravie de faire votre connaissance. - Vous allez peut-être me trouver un peu cavalier, Mademoiselle. Mais êtes-vous prise ce soir ? - Eh bien, non. - Dans ce cas, vous l'êtes à présent. 20h. Je ne puis m’empêcher de sortir un oui plein d’enthousiasme. Il émanait de lui cette force, ce charisme du haut de sa stature. Il était grand. Je me sentais en sécurité sans comprendre pourquoi. - Je vous dis à ce soir, je vais prendre congé et vous laisser profiter de votre après midi. Je sortis honteuse de ma bêtise. Il a dû me prendre pour une cinglée. Je sortais en refermant la porte et j’émis un cri silencieux d’une adolescente qui a un rendez- vous. J’étais chipée, excitée. Ce soir, je me dis en plus de me faire belle pour moi, je me surprise à vouloir me faire belle pour lui. Je décidais à ce moment- là de me détendre dans ma cabine. J’avais tant envie de savourer chaque instant et cette envie d’être déjà ce soir. Je m’assis contre la fenêtre, et je voyais le paysage défilé. Je pris mon carnet, avec ce besoin de poser mes émotions par des mots. Mon esprit vagabondait. C’est alors que ne tenant plus, j’entrepris de commencer à me préparer pour la soirée exceptionnelle. J’aime beaucoup prendre le temps de me faire belle. Prendre le temps de me coiffer, de me maquiller, de mettre avec une certaine audace mes bas avec mes jarretelles, choisir une lingerie appropriée. Cela a toujours été pour moi un bijou caché. Mais ce soir, je le ferai pour lui.. peut-être qu’il ne le saura jamais. Je regardais le résultat dans le miroir. Je me trouvais assez jolie. J’étais en retard. Mais quelle femme ne fait pas attendre un homme?. La dernière touche.. Le parfum. Quel choix cornélien ! J’hésitais entre deux. Mais je savais au fond de moi lequel porter. Idéal pour un premier rendez -vous. Ne jamais trop en faire. Me voila prête. Juste avant de sortir, je m’emparais de mes gants en satin blanc. Mon cœur battait très fort. Je m’apprête à ouvrir la porte pour accéder à la rame suivante. Soudain, le train saccada un peu. Je perdis légèrement l’équilibre sur mes chaussures pailletée d’argent. Je sentis alors une main enlacée ma taille. Je sursautais. - Mademoiselle, il serait dommage de vous blesser. Je sentais la chaleur de ses mains à travers le tissu de ma robe. Quant à sa voix chaude et suave.. j’en perdais la tête. Que m’arrivai t-il ? C’est alors qu’il passa devant moi pour m’ouvrir la porte. - Mademoiselle, je vous en prie. Je ne pouvais cacher mon trouble. C'était animal, cette envie d'être à lui. - Prenons une coupe de champagne pour faire connaissance, qu’en pensez vous ? - C’est avec plaisir. Nous étions assis l’un en face de l’autre. Nous discutions de choses et d’autres. Tout était si simple, si naturel. Cette sensation de toujours se connaître. J’étais toujours en plein rêve totalement réel. La musique douce nous transportait. Nous n’arrêtions pas de rire, pendant tout le repas. Le temps défilé tout comme le train filait bien trop vite à mon goût. Il était temps de retourner à nos cabines respectives. Le cœur palpitant, j’avais juste envie de prolonger la nuit avec cet homme. Juste parler, se connaître. A mon grand regret, et très gentleman, il me raccompagna à ma cabine. Me baisa la main et me souhaita une très belle nuit. J’étais conquise devant ses manières, bien que j’eusse à ce moment une envie irrésistible de l’embrasser. Une fois le seuil de ma cabine franchi, je découvris que la banquette lit avait été mis en place. J’allumais cette lampe qui rendait une atmosphère chaleureuse à cette pièce. Malheureusement je n’arrivais pas à tenir en place. J’avais juste envie de sortir et d’aller frapper à sa porte. Il était si difficile de se retenir. C’est alors que j’entendis des bruits de pas à ma porte. Je vis un billet se glisser sous ma porte. Intriguée, je m’avançais pour le récupérer. « Pour que cette nuit continue, accepteriez vous une danse ? Vous savez où me trouver. S. Mon cœur battait encore plus. Je serai folle d’y aller, mais folle de ne pas y aller. Profiter de la vie, de ce moment présent. C’est alors que je pris mon courage à deux mains, serrant ce billet contre ma poitrine. Je passais rapidement me refaire une beauté, regarder si ma tenue est impeccable. Je me parfumais une dernière fois. J’étais toute tremblante en repassant le rouge à lèvres rouge, sur mes lèvres entre-ouvertes. Je pris une grande respiration. Ajusta mes cheveux. Je toque trois coups à sa porte. Il me donne un sourire tellement charmant. Son regard plonge dans le mien. La température monte tellement il me fait de l’effet. Il avait pris soin de mettre une musique de fond, qui nous transportait. C’est alors qu’il me tendit sa main. - Puis je ? C’est alors que je lui tendis la mienne. Le temps s’arrêtait. Il se pencha pour y déposer un doux baiser. Avec assurance il me tira à lui. Je frissonnais. Comment cacher mon émoi ? Ce fut le début de cette danse. Je sentais sa main en haut de mon dos. Sa joue se rapprochant de la mienne. Il était indéniable que le désir apportait une tension. Soudain sa main caressa mon dos. Je frissonnais à sa caresse. C’est là que je sentis sa bouche s’approcher de mon oreille - Vous êtes très séduisante, Mademoiselle Lane. Le savez-vous ? - Je.. je peux vous retourner ce compliment Sasha. Il remis une mèche de cheveux derrière mon oreille avec sa main droite, sa bouche douce sensuelle se perdit dans mon cou. J’aimais sentir son souffle. Puis son étreinte se fit plus intense et il m’empoigna avec fermeté les cheveux. Et d’une extrême sensualité m’embrassa Fougueusement. Je lui rendis son baiser. Mes jambes tremblaient.. intensément. - Je vous veux. Terriblement, me confessa- t -il. Je doute de pouvoir rester un parfait gentleman à vos côtés. - Vous êtes un parfait gentlemen, mais je ne vous garantis pas de ne pas être moi-même une Lady. Quand il souriait.. je fondais.. sa bouche était un appel au crime. Il se dirigiea vers le mini bar. Il se servit un whisky. Puis alla s’asseoir. D’une voix ferme me dit - Continuez à danser. Je suis si piètre danseur, je préfère vous admirer. Il prit une gorgée. Je l’observai. Je continuai à danser seule, tout en le regardant. J’étais là en train de danser, à me rendre lascive. Je promenai mes mains sur mon corps, d’une manière suggestive. J’imaginai que c’était ses mains qui me caressait. Je fermais les yeux pour apprécier ces caresses, puis je les ouvrais en le regardant droit dans son regard de velours. Je voyais ses lèvres se pincer. Je m’avançais vers lui. De mon genou, j’écartais ses jambes qu’ils avaient croisé. Toujours son verre à la main, je lui pris pour y tremper mes lèvres. Je descendai à hauteur de ses lèvres pour tendre mes lèvres.. L’effleurer. Il allait rendre mon baiser quant il comprit que je le taquinais en me relevant. - Petite joueuse, vous ne le paierez… me sourit il - Ah oui ? je ne vois pas de quoi vous parlez… Puis, de ma main j’entrepris de décroiser ses jambes. Mon genou se plaça entre pour jeter de part et d’autres ses jambes. Je me plaçais entre. Je me mis dos à lui et je descendais progressivement en m’ondulant avec sensualité. Je m’assis juste devant lui. Je sentais son désir entre ses jambes. Il ne pouvait voir le sourire qui se dessinait sur mon visage. Je m’amusai à onduler, à l’exciter sans qu’il entreprît de me toucher. Je le sentais qu’il savourait son whisky sans rater une miette du spectacle. C’est là qu’il me caressa les cheveux. Je sentais sa main me caresser le dos, puis remonter jusqu’à mon cou.. Sa main prenait possession de ma gorge. J’aimais sentir cette etreinte qui me rendait folle. Puis il m’attira en arrière et me dit à l’oreille - Vous êtes une très.. très vilaine fille. Mademoiselle Lane. Vous savez ce qui arrive au très vilaine fille qui joue avec le grand méchant loup ? - Non, dis-je avec une pointe de taquinerie. - Eh bien vous allez le découvrir me dit il avoir un sourire presque machiavélique.. Tandis qu’il me maintenait la gorge, je sentis que de l’autre, il defaisait sa cravate. - Vous allez être à moi, vous êtes à présent mon objet de désir. Je vais faire de vous ce que je veux. L’acceptez-vous ? Je.. (mon cœur palpitant par tant d’érotisme).. Je veux être à vous. Faîtes de moi ce qui vous plaît. - Vous m'appelez Monsieur. Fermez vos yeux. A présent, je vous interdis de parler, sauf si je vous l’y autorise. Est-ce bien clair ? - Oui, Monsieur, c’est très clair. -Si vous n’obéissez pas je serai obligé de vous punir chère Mademoiselle Lane Je.. (rougissante)… Oui Monsieur. Je sentis qu’il me bandait les yeux avec sa cravate. Toujours en me maintenant par la nuque, il me releva. Il me fit marcher ainsi jusqu’à la porte. Il plaqua mes mains contre celle-ci, au dessus de ma tête. - Ne bougez pas. Je sentis ses mains inquisitrice partir à la découverte de mon corps. Tout d’abord sur mes chevilles, il remontait le galbe de mes mollets. - Tenez votre robe ma chère. Je veux voir votre cul. Je descendai alors mes mains dans les dos pour tenir le bas de ma robe et lui offrir la vue sur ma croupe. Il continuait sa découverte. Arrivé à hauteur de mes bas, je sentais ses doigts pénétrer l’intérieur pour y caresser ma peau. Il me rendait folle. Ses mains si douces. - J’ai envie de vous voir indécente.. très indécente. - Je.. - Vous ai-je autoriser à me répondre ? C’est là que je sentis sa main s’abattre sur mon fessier à plusieurs reprises. - Restez dans cette position, vilaine petite provocatrice. - J’aime punir l’insolence et vous n’attendez que cela. Être punie. N'est ce pas Mademoiselle Lane? Répondez. Oui... Monsieur, avouais- je. D’un geste rude, il déchira ma culotte. C’était si.. intense. Il m’hypnotisait. - Cambrez-vous, penchez-vous. Je sais que vous attendez que cela. J’allais lui offrir une vue sur mon sexe, Offerte à son regard unquisiteur. - Quelle belle chienne vous faîtes. Vous remplir avec ma langue, ma queue sera un réel bonheur. Dîtes- moi que vous êtes ma chienne. - Oui.. Je suis votre chienne, Monsieur. - Je n'ai pas bien entendu me railla t il. - Oui.. Monsieur, je suis votre chienne D’un seul coup, je sentis deux doigts pénétrer la chatte, sans ménagement. Il effectuait des vas et vient. Que vous êtes trempée. Je doute que ces deux doigts suffissent pour vous remplir comme vous le méritez. Je vais en rajouter autant que votre chatte dégouillante en souhaite. Il s’approchait de mon oreille. - J’aime vous baiser ainsi. Sentir votre chatte qui se dilate. Vos trous sont ma propriété. J’étais honteuse de m’offrir ainsi à un inconnu rencontrer quelques heures plus tôt.. Il a ce côté animal qui me donne envie de lui appartenir. - Retournez vous et agenouillez vous. - Défaîtes tout de suite mon pantalon. Votre bouche a été un appel au crime durant cette soirée. Voyons quelle sont vos talents de petite suceuse. Il était rude dans ses gestes et sa voix. Cela ne me faisait que mouiller encore plus. Puis il pris mes mains pour les plaquer sur son sexe. - Sentez dans quel état vous m’avez mis. - Ouvrez votre bouche, Mademoiselle Lane. Il y mis son sexe sans ménagement et me baisait par la bouche, me soumettant le rythme grâce à ses mains sur ma tête. C’était érotique car je sentais son sexe dur me prendre, grossir. J’entendais ses soupirs de plaisir. J’aimais sentir son corps frémir. Avec la privation de ma vue, mes autres sens étaient plus en éveil. Dès qu’il me touchait cela ne faisait qu’augmenter mon excitation. Puis il me releva, me plaqua contre la porte et m’embrassa fougueusement tout en tirant mes cheveux en arrière. Il passa sa main sur ma joue, sur mes lèvres, sur mon cou avec une telle douceur. Il saisit mes seins à travers ma robe. Avec un geste assuré, il dégrafa ma robe pour la faire tomber à mes pieds. J’avançais dans le noir, il était mon guide. Je sentais sa bienveillance. Il m’assit sur son fauteuil. - Relèvez tes jambes .. voila.. ainsi c’est parfait. Ne bougez pas. Ma respiration était saccadée. Je me sentais à la fois honteuse d’avoir cédée si facilement à cet homme et si excitée par qu’ il était. Quand soudain, je sentis sa langue se poser sur mon clitoris. Je poussais alors un long soupir. Sa langue joueuse, aventureuse.. Je gémissais de plaisir, comme une bonne petite chienne. - Cessez de bouger. Je ne veux pas entendre un seul son, sinon je serai obligé de vous baîllonner. D’un seul coup, je sentais ses doigts s’insérer en moi tout en continuant à me lécher. Je ne m’appartenais plus. Je mouillais tellement. Il était fougueux, habile de son langue, de ses doigts. J’étais au bord de la jouissance quand il s’arrêta. Je poussais un cri de protestation. Il fît alors descendre sa cravate sur mon cou. Puis me releva en la tenant à la main. l avait ce côté animal… Mâle, dominant, qui m’avait tout de suite plu. Cela ne s’explique pas. Un sentiment d’appartenance, de désir, de passion dès notre premier regard. Il prit fermement en main la cravate et l’enroula dans sa main. Il me forca ainsi à le suivre vers la petite salle de bain. - Posez vos mains sur le rebord. Tendez bien vos fesses. - Regardez vous Mademoiselle Lane ! Tellement belle, tellement élégante, tellement putain. Demandez moi de vous prendre sur le champ. Je me sentais interdite de le faire, presque honteuse et pourtant j’en mourrai d’envie. D’un seul coup il me fessa comme une mauvaise élève. Un cri s’échappa. Puis une seconde fessée.. une troisième.. Alors, Mademoiselle ? Il passait sa main sur mon fessier rouge. C’était d’une douceur. C'est alors qu'il était derrière moi, tenant ma tête par les cheveux, me forçant a le regarder à travers le miroir. - Regardez moi dans le miroir, et demandez moi de vous prendre. J’attend ! - Monsieur.. Prenez-moi, maintenant, je ne tiens plus. Il me regardait, fixement, satisfait de me voir soumise à lui. Il placa son sexe à l’entrée du mien. Il me releva et me regarda dans le miroir. Il me pénétra avec une telle douceur, il me calma, me caressa le dos. Un peu comme un cheval qui se fait dresser, à comprendre qui est le maître. Il me chevauchait, me tenant par les cheveux à me pilonner avec une grande fermeté. Il prenait dans ses mains fermes mes seins. Il les serraient fort, il s’amusait avec mes tétons. Je sentis alors ses dents se planter sur mon épaule. Il ne me laissa aucun répit. C’est alors qu’il mit sa main sur ma bouche. Et il devient alors sauvage. - Regardez vous vous faire prendre, ainsi. Petite chienne. Si bonne à baiser.Quelle chatte ouverte. Puis il se retira. - Retournez vous, m'ordonna t il. - A genou tout de suite!restez ainsi. vous ne bougerez que lorsque je vous y autoriserai. - Quelle docilité! vous êtes si facile à prendre en main, Mademoiselle Lane. Il prit une gorgée de son verre et se dirigea vers le peignoir suspendu à côté de la salle de bain. Il en tira la ceinture. - Donnez moi vos mains. Je me retrouvais ainsi attachée,à ses pieds. C’est alors qu’il se positionna au dessus de moi. - Sortez votre langue. Léchez avec délicatesse mon gland, savourez-le. Petite putain. Ma langue se delectait de son sexe quand tout à coup, il planta son sexe au plus profond de ma gorge, tout en maintenant ma tête avec ses mains. J’avais envie de protester mais je ne pouvais pas. Il me baisa par la bouche puis se stoppa tout en remplissant ma bouche de son sexe. J'étais ainsi impuissante. Il se retira alors d'un geste brusque. Il me mena par la cravate qui faisait office de laisse jusqu'au fauteuil. Je me retrouvais alors à moitié allongé. Il fixa mes mains à la tringle des rideaux et m'écarta les jambes. - Quelle belle position, Mademoiselle Lane. Gardez bien vos jambes relevez sinon je serai obligé de vous punir. Il passa sa main sur mon sexe. Et découvrant le flot de mouille qu’il y avait, il sourit. - Je vois que vous aimez être traitée ainsi ma chère, n'est ce pas? - Avec un certain sourire, je ne pouvais qu'approuver. Je sens que je vais rentrer soit dans votre petite chatte ou dans votre fion, comme dans du beurre. Toute cette mouille..
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Par : le 31/07/21
De prime abord l’on pourrait croire que le Dominant possède tous les droits et pouvoirs sur sa soumise. Il n’en est rien. En vérité chacun possède des pouvoirs en fonction de sa position. Je dirais même plus que le Dominant en possède moins que sa soumise. Ceci peut être sujet à discussion. Surtout avec les personnes qui s’inventent dans des rôles du jour au lendemain avec des Fantasmes en tête et qui ne regardent pas avant tout l’autre. Le Dominant pour moi a un rôle primordial sur sa soumise et se doit non seulement de la protéger mais de prendre soins de ses désirs avant toutes choses. Et s’il y a relation d’appartenance 24/24, il a le devoir de pourvoir à ses besoins vitaux pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même. Le Dominant ne marchera pas sur la tête de sa soumise et ne la jettera pas dans les toilettes sans d'abord avoir entendu un grand "oui, s'il vous plait". J’entends par là : Il est absolument nécessaire d’avoir une discussion et briefing après chaque séance permettant au Dominant d’analyser et tirer des conclusions sur les désirs cachés ou mis au grand jour de sa soumise. Un Dominant n'est pas guidé par le sexe, c'est lui qui le guide. Un Dominant n'étale pas sa domination, elle se découvre à force de le connaitre. Le but ultime du dominant n’est pas de satisfaire son égo en premier lieu mais plutôt de pousser sa future soumise vanille ou non à se révéler à elle-même, en dépassant ses tabous et limites. Il est certainement plus compliqué et plus difficile d’être un bon dominant qu’une bonne soumise. Reste quand même à en discuter avec les intéressés. La soumise dans son rôle primaire doit exécuter les ordres de son Dominant qui s’attache lui à atteindre les limites des limites de sa soumise. La soumise fait tout pour faire plaisir à son dominant, mais reste son égal en tant qu’être humain et possède le droit de donner son avis à un moment donné. Certain couple décide de fonctionner par séances, d’autres l’intègre dans la vie de tous les jours, peu importe le fonctionnement les règles de bases ne changent pas. La soumise tire son plaisir dans l’apprentissage et le désir de satisfaire son Dominant Les règles : Je ne suis pas spécialiste des règles du monde BDSM, mais les lignes suivantes sont les fruits de mes expériences et mon ressenti personnel : Les limites : On sait très bien que les limites évoluent dans le temps et suivant le profil de chaque personne. Il est primordial d’avoir discuté en amont sincèrement, librement et sans contrainte des pratiques. Ces frontières évoluent au fur et à mesure de l'évolution de la relation. La communication verbale et non verbale: Tout Dominant doit s’attacher à détecter tous les signes de sa soumise. Il se doit de poser les questions appropriées, même pendant la séance et de pousser sa soumise à s’exprimer sincèrement. Il doit aussi la rassurer et montrer une seconde d’affection pendant la pratique. La séance : Pendant son déroulement, le Dominant va s’employer corps et âmes à satisfaire sa soumise. Il doit faire passer le plaisir de sa soumise avant son propre plaisir, mais oublier le sien n’est pas la bonne solution non plus. Le Dominant s’emploiera pendant la séance d’atteindre les limites de sa soumise sans les dépasser. Il n’est pas obligatoirement nécessaire de fonctionner par séance. Les mots clés : Le dominant doit installer avec sa soumise des mots clés. Pour ma part de façon à mieux appréhender et ressentir ma soumise, je procède de la façon suivante : Rouge : Arrêt total des pratiques et de la séance. Ceci doit être un échec pour le dominant. Le dominant doit préférer la séance qui se termine après jouissance de sa soumise ou naturellement lorsque l’un ou l’autre en ressent le besoin. Orange: Arrêt total de l’action en cours. Le dominant doit ressentir le besoin d’en parler avec sa soumise et de comprendre le pourquoi. Le mot Orange ne doit pas être un échec il est là pour aider le dominant et la soumise à discuter de la pratique. Pour ma part : je pousse souvent l’action à l’extrême limite jusqu’à ce que ma soumise éprouve le besoin de dire Orange alors que je l’avais prévu en amont. Vert: La soumise prononce ce mot lorsque elle en veut plus. Ceci est rare c’est au dominant à ressentir sans que la soumise prononce ce mot. Les blessures et marques : Aucunes blessures ou marques ne doit être infligées à la soumise sans son consentement total et sans équivoque. Chaque action doit être calculée de façon à ne pas infliger de blessures, physiques ou mentales, durable à la soumise.
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Par : le 09/08/21
Un air doux remplit sa chambre. Elle est le lieu de toutes les libertés, de toutes les expressions. Spacieuse, blanche, pour seuls meubles, en bois naturel, une commode ronde et une simple coiffeuse avec deux miroirs. Un grand lit au centre, encadré de voiles blancs qui accompagnent le moindre vent, deux grands fauteuils blancs au cadre en bois. La nuit est magnifique. Elle est au même diapason de son attente. Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. Le désir comme tous les sens s'éveillent. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésistible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inétanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Elle roulèrent sans un mot sur le sol carrelé de la salle de bain. Leur envie réciproque de se posséder les transforma en lutteuses. Elles s'encastrèrent l'une contre l'autre en s'embrassant et en se griffant, seins contre seins, ventre contre ventre, en un combat furieux. - Raconte-moi ce que tu ressens quand ton amant commence à nouer des cordes autour de toi demanda Juliette. Quelle sensation cela procure de se retrouver nue et vulnérable ? - J'ai peur. Et en même temps, je suis impatiente. - Il te caresse en t'attachant ? - Non, il est comme absent. - Il t'a déjà fouettée ? - Non, jamais. - Et tu le regrettes ? - Peut-être, oui. Charlotte fut surprise de sa propre réponse, comme si ce n'était pas elle qui avait répondu mais une autre. Sans attendre, Juliette dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une épaisse corde de chanvre qu'elle attacha à un anneau au plafond, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le sifflement des lanières en cuir d'un martinet. - Qu'est-ce que tu fais ? - Je répare un oubli, répondit Juliette. - Tu veux que je te bâillonne ? Charlotte secoua la tête. Non, elle ne voulait pas être bâillonnée. Elle voulait sentir la douleur lui monter jusqu'à la gorge pour y exploser. Cela devait faire partie du rituel. Il fallait que quelque chose sorte d'elle. Elle osa un regard par dessus son épaule. Indifférente, bien campée sur ses jambes fuselées, ses seins dressés tressautant au rythme de ses larges mouvements. Juliette éprouvait la souplesse du ceinturon en en fouettant l'air. Ainsi nue et armée, elle ressemblait à une déesse antique. Charlotte ferma les yeux. Elle désirait être fouettée et Juliette seule pouvait lui faire subir cette épreuve. Ce serait non seulement s'offrir en captive à l'amour, mais mieux encore, se donner en esclave, à une autre femme de surcroît. Accepter ses coups, encaisser à travers elle, la fureur de toutes les femmes. Juliette la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Trente, quarante, cinquante coups Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle avait exposé son dos à un âtre crépitant. Le supplice était le prix à payer pour que son amante continuât à l'aimer, elle souhaitait seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi et attendait muette. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. Juliette cessa aussitôt de la frapper et tomba à genoux devant elle. Posant avec une infinie délicatesse les doigts sur ses reins meurtris, elle attira jusqu'à sa bouche la peau empourprée des cuisses et du ventre qu'elle couvrit de baisers. Elle aspira entre ses lèvres, les lèvres de son sexe, les lécha avec douceur. Charlotte s'abandonna. Charlotte avait accepté secrètement non sans abnégation de se soumettre définitivement à Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/08/21
"Il la cravacha à toute volée. Il n’attendit pas qu’elle se tût, et recommença quatre fois, en prenant soin de cingler chaque fois, ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces fussent nettes. Il avait cessé qu’elle criait encore, et que ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte." Histoire d'O La flagellation, pratique prisée dans l'art du jouir, n’est pas seulement un adjuvant régulier des combinaisons sexuelles que la pornographie se plaît à inventorier. Elle est en réalité un moyen de mettre en mouvement, dans une relation S/M, la combinaison des vigueurs masochiste et sadique des partenaires en les unissant par un instrument. La ritualisation de la posture, la recherche de la douleur, de la cruauté font de la flagellation une discipline désormais autonome dans le BDSM. Les partenaires recherchant des sensations cinglantes et précises en raffolent. Elle fait partie intégrante de certains jeux érotiques, dits BDSM ou SM. Elle accompagne ou non, d’autres pratiques, bondage, soumissions diverses. Une personne flagellée devient beaucoup plus docile, et ouverte à d’autres expériences. Une femme qui aime dominer ressent une profonde excitation à la pratiquer. Là où d'aucuns recherchent la douleur, d'autres jouissent simplement du fait de subir et d'accepter l'humiliation. Certains optent uniquement pour des séances de flagellation, sans autre pratique érotique, d'autres considèrent fouet ou martinet comme un prélude (ou un intermède) à leurs divers jeux SM. Encore faut-il non seulement en posséder la technique, l'esprit, mais aussi en connaître les nuances et les dangers. Au début du XXème siècle, les adeptes de la fessée se sont pris de passion pour ces instruments faisant advenir la douleur et la cruauté dans la soumission. On parle alors de flagellomanie, de flagellophilie, de masochisme ou d’algolagnie (amour de la douleur). La présence du fouet, ou du martinet dans l’ordre des pratiques sexuelles n’a cependant rien d’une nouveauté. Leopold von Sacher-Masoch, auteur de "La Vénus à la fourrure" (1870) est loin d’être l’initiateur de la théorie. Cette doctrine de la jouissance dans la douleur a de tout temps existé, ayant des adeptes et des défenseurs. Parfois la douleur infligée ou subie est purement morale, c’est l’abnégation de soi-même envers l’être aimé. Mais le plus souvent cette abnégation va jusqu’à solliciter l'affliction de souffrances physiques. Cette forme d’érotisme n’est pas purement passive, elle est aussi active, car celle ou celui qui inflige la souffrance éprouve autant de jouissance que celle ou celui qui la subit. L’histoire ancienne et les mythologies abondent en exemples semblables. Bacchus et les Ménades, Hercule et Omphale, Circé et les compagnons d’Ulysse, Attis et Cybèle. Sacrifices à Moloch et à Baal, Thomyris la reine des Massagètes, Sémiramis fouettant les princes captifs devenus ses amants. Samson et Dalila, Salomon et ses nombreuses courtisanes réduites à le flageller pour exciter sa virilité. Phéroras, le frère d’Hérode, se faisait attacher et frapper par ses esclaves femelles. Le culte de Cybèle à qui Athènes, Sparte, Corinthe, Rome même, sur le mont Palatin, ont érigé des temples. Lors de ces orgies, le premier des devoirs était de se martyriser en honneur de la Déesse. Jetés dans une sorte d’extase par le recours à des danses frénétiques et autres stimulants, les fidèles s’emparaient de son glaive pour s'automutiler, au plus fort de leur délire. Les prêtresses de Milet s’armaient du fouet pour attiser le feu de volupté brûlant en elles. Les mêmes coutumes se retrouvent aux fêtes d’Isis, dont Hérode nous a laissé une peinture si frappante. Les fêtes des Lupercales semblables aux Bacchanales et aux Saturnales étaient l’occasion d'épouvantables orgies. Les prêtres, brandissant leurs fouets, hurlant et criant de joie, parcouraient les rues de la ville. Les femmes se précipitaient nues à leur rencontre, présentant leurs reins et leur seins, les invitant par leurs cris, à les flageller jusqu'au sang. Tacite, Suétone, Martial et Juvénal, révélant les secrets intimes des Néron et des Caligula ont fourni des détails égrillards et obscènes sur le raffinement de leurs débauches. Le christianisme, pour établir son influence, dut avoir recours à l’antique usage du fouet, non plus pour éveiller des désirs érotiques, mais au contraire pour maintenir l’homme dans la voie du devoir. Les cloîtres employèrent le fouet, pour mater les novices se révoltant contre les règles de leur ordre. Des congrégations se fondèrent imposant à leurs membres l’obligation d’une flagellation réciproque en vue de dompter les élans de leur chair. De même que le Christ avait été attaché à la colonne et frappé de verges avant d'être crucifié. Elles cessèrent avec le temps d’avoir un caractère disciplinaire et prirent la forme d’une obligation purement religieuse. Comme une expiation éminemment enviable des souffrances imméritées infligées à l’adorable corps du Maître. Tels les Flagellants et les Purificants, les Dominicains, pour les ordres masculins, et les Franciscaines et les Clarisses pour les ordres féminins. En littérature, Brantôme, Boccace, Pogge, l’Arétin, Restif de la Bretonne, citent fréquemment des cas de flagellation. Quant au trop fameux marquis de Sade, par nous étudié, son nom évoque le synonyme même de la pratique. La belle princesse Lubomirski faisait mettre à mort ses amants, après leur avoir fait subir les plus cruels tourments. Ils étaient empalés sur des pieux et fouettés jusqu'au sang, lorsque ces malheureux la laissaient insatisfaite. Pour autant, l'Histoire est trompeuse. Ce n’est pas du fait d’être ancienne ou anciennement admise parmi les manières d’user du sexe que la flagellation tire son implantation dans l’ordre des plaisirs. C’est tout le contraire, elle devient jouissance en s’arrachant à ces usages anciens. La volonté ramifiée de tout savoir sur le sexe, en ne laissant plus de place à l'imaginaire corporel, de traquer les perversions, d’en suivre obstinément les usages disparates et de susciter partout l’aveu des écarts, a eu pour effet de la faire proliférer, en lieu et place de la pudibonderie ou de l’interdit. Dans les sexualités disparates et les plaisirs spécifiques, la passion du fouet a pris sa place. Lieu d’une triple convergence, faisant d’elle à la fois une pratique S/M et une forme particulière du jouir. Dans le champ des perversions, forgeant la catégorie de masochisme, ou jouissance née de la douleur reçue, dans la littérature érotique, avec Gustave Le Rouge, Louis Malteste, Pierre Mac Orlan, enfin, dans la volonté des adeptes revendiquant sans fard la puissance extatique de la pratique, dans la la ritualisation des postures de soumission. Nue et debout, seins et ventre offerts, bras levés sur la pointe des pieds, ou en position de crucifixion, chevilles et poignets entravés sur une croix de saint André, la soumise ravalée à un état d’infériorité, comme une proie. La femme ou l'homme se soumet, celui ou celle qui fouette et qui bat se tient au-dessus, le geste ample, dans l’attitude féroce et cruelle de celui qui domine. Ce que disent ces scènes, c’est l’institution d’une sexualité qui joue de la domination en outrant ce qu’elle est. Toutefois, la recherche du plaisir entre partenaires consentants, responsables et conscients, lors d'une séance, ne doit pas occulter la sécurité. La dominatrice ou le dominateur devrait tester le matériel sur lui/elle-même avant de flageller son/sa partenaire. De même, elle ou lui vérifie le matériel avant chaque utilisation. En général, plus le matériau est léger, plus la pratique est sans danger, plus la séance peut se prolonger et plus la sensation est douce. Le visage, la tête, le cou, les doigts et doigts de pieds, la peau en cours de cicatrisation ne doivent jamais être flagellés, pour des raisons évidentes de sécurité. Les paumes et le dos de la main, sur les jointures quelles qu'elles soient, sur la surface entre le bassin et le bas des côtes (présence d'organes internes) peuvent l'être avec une extrême prudence et extrême légèreté. Les seins, bras, avant bras, intérieur des bras, intérieur des cuisses, zones génitales (vulve, pénis) avec légèreté. Un impact sourd (par opposition à un impact cinglant) sur des seins est à éviter. Les fesses, le haut du dos de part et d'autres de la colonne, les cuisses, le bas des épaules constituées d'os épais protégés par des muscles et une couche de graisse avec énergie, voire très énergiquement. En frappant très fort des ecchymoses peuvent apparaître, la peau peut se déchirer entraînant des infections. Enfin, la position du corps flagellé conditionne celle de la peau et des muscles. Lorsque le partenaire est penché en avant, les muscles tendus ne sont plus aussi épais et offrent donc une protection moindre. De la même façon, si la peau est tendue elle va réagir de façon plus forte que si elle était relâchée. Flageller quelqu'un qui se tient debout sans maintien risque de le/la faire chuter. A l'inverse, la ou le flagellée (é) défaillante (t) maintenu debout par des liens, se retrouvera en suspension partielle. Placer la (le) soumise (e) en position de se voir flageller lui apportera en général plus de jouissance. Des marques peuvent apparaître tout de suite, ne pas apparaître du tout ou apparaître après un jour ou deux. Quel qu'en soient les modalités, frapper le corps humain doit être considéré comme DANGEREUX. La flagellation doit être pratiquée par des personnes consentantes, responsables et conscientes. La ou le soumise (s) disposant toujours de la possibilité de mettre fin à la séance par un safeword. "O, je vais te mettre un bâillon, parce que je voudrais te fouetter jusqu’au sang, lui dit-il. Me le permets-tu ? Je suis à vous" dit O." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/08/21
L'opinion selon laquelle les thématiques de sexualité et de genre méritent d'être étudiées ensemble n'est pas nouvelle. Pour autant, elle a mis du temps à s’imposer et ne va toujours pas de soi. Catégories sociales d’invention très récente, l’hétérosexualité et l’homosexualité ne constituent pas seulement des types de pratiques sexuelles, mais un ensemble de significations et de contraintes normatives dont le caractère situé reste impensé. L’approche constructionniste de l’homosexualité en sciences sociales et en histoire, radicalisée à partir des années 1990 par la théorie queer, n’a eu de cesse de mettre au jour ce cadre invisible, notamment grâce à la multiplication des travaux réalisés aux États-Unis. Hier encore, le terme "queer" était majoritairement perçu de façon péjorative. Aujourd'hui, il existe des enseignements dispensés dans les universités américaines spécifiquement consacrés à l'esprit "queer" qui connaît un essor notable. En effet, aux États-Unis, le "Queer Movement" se revendique comme un mouvement politique qui a pour but de combattre l'hégémonie de l’hétéropatriarcat, légitimant ainsi le combat féministe, pour proposer une vision alternative au modèle matérialiste dominant. Dès lors, comment et quand, ce concept a été convoqué pour regrouper les individus échappant à la normalité sexuelle bipartite ? Pour saisir pleinement la représentation "queer" , il faut remonter à la fin du XVIème siècle, à la première utilisation connue du mot. À l’époque, "queer" était utilisé pour décrire un état étrange et irrégulier. De nos jours, le discours scientifique, la théorie libérale, les différentes écoles de représentativité démocratique promeuvent l’individu au détriment du sujet, qui se trouve emporté vers des terres inconnues quant aux modes de consommation, de sexualité et de rapport à l’autre. Le corps, ses représentations, son usage est bien entendu central dans cette mutation puisqu’il est le lieu de la jouissance. Voilà deux thématiques à la fois centrales et problématiques des théories "queers". Le mouvement "queer" se situe dans cette translation qui va d’une modernité dépassée vers des lendemains vertigineux. Le mouvement et la mutation sont des signifiants utilisés par les théoriciennes du "queer", pour parler des êtres "queerisés", faisant du même geste de ces sujets les incarnations paradigmatiques de ce monde sans garantie d’aucun autre. Rappelons que la contestation à l'encontre d'un féminisme hétérocentré et la réappropriation des textes de Monique Wittig en relation avec la critique de l’hétérosexualité comme système social et la politique lesbienne versus la politique féminine a occupé bon nombre de séminaires de l’association queer "Le Zoo". "Queer" est à l'origine un sobriquet nord-américain, qui vient nommer l’autre dans son étrangeté, sa bizarrerie. Étymologiquement, ce signifiant renvoie à un travers, s’opposant dans la langue anglaise moderne à "straight", c'est à dire hétérosexuel dans le champ de la sexualité. Il est en usage depuis le XXème siècle pour désigner les sexualités de travers, traduisibles en français par inverti ou homosexuel. Des groupes de lesbiennes n’appartenant pas au monde homosexuel nord américain intégré par sa lutte dès les années 1970-1980, ont fait de cette insulte un étendard et se sont autoproclamées "queers" pour marquer leur volonté de non-intégration dans la marche au pas de la norme hétérosexuelle et "middle class." Ce marqueur identitaire, peu à peu détourné de sa valeur d’insulte, fut mis sur la selle de la théorie par Teresa de Laurentis en 1991. Aujourd’hui, il déborde les termes stricts de l’homosexualité pour désigner au-delà toute pratique transgressant les classifications en vigueur, les représentations traditionnelles. Les transsexuel(le)s, les travesti(e)s hétérosexuel(le)s, les bisexuel(le)s, les sadomasochistes sont autant pris en compte que les lesbiennes et les gays. Ces catégories sont à la fois contestées et instrumentalisées. Dans la presse scientifique, le “queer” dépasse alors la simple étude de l’homosexualité. Il débusque ce qui est “pervers” dans les textes, il étudie les stratégies par lesquelles les œuvres subvertissent les catégorisations sexuelles et le système de genre. Observons la circonspection des fondateurs du mouvement "queer" à l'encontre du concept lui-même, dont ils soulignent, qu’il revêt la forme d’un corps normatif hiérarchisé. L'universitaire américaine Teresa de Lauretis l'assimile à un concept conceptuellement abstrait. Le fondement du mouvement "queer", c’est la désarticulation du sexe, du genre, et partant du corps et de la jouissance sexuelle tels que l’un et l’autre sont normalisés, aucun de ces sujets n’étant naturel ou biologique. Le sexe et le genre, basés sur le binaire masculin/féminin sont fictions, constructions d’un discours dominant marqué de son hétérosexualité. Le sujet lui-même est fictif et il s’agira de détruire tout essentialisme déclaré ou caché dans les modes de le penser. Malgré leurs écarts, les théoriciennes du "queer", car ce sont en majorité des femmes, se réfèrent toutes à Foucault, et, en particulier, à son "Histoire de la sexualité." le pouvoir réprime mais fait tout aussi bien exister. Quant à la sexualité, loin d’être absente, elle y est au contraire centrale. L’examen de conscience et la confession catholiques, puis un véritable corpus pseudo-scientifique s’en sont emparés depuis le XVIIème siècle et la sexualité devint le critère fondamental de l'identité du sujet. Dans cette élaboration discursive, l’homosexualité reçut de nouvelles définitions, le savoir ayant un effet performatif, c’est-à-dire qu’il vient marquer au fer la sexuation et les modes de jouissance. Pour Foucault, le sexe n'est une construction théorique, une "unité fictive et totalitaire" et un faux principe causal, dont il fait la généalogie. La génitalité et l'inversion sexuelle possédant un passé, les concepteurs du "queer", se sont revendiqués du discours foucaldien pour analyser les normativités "hétérosexuelle, "lesbienne", "homosexuelle", "bisexuelle" ou "pansexuelle." Cette vision réduit l’hétérogénéité des terrains "queer" et les tensions conceptuelles qui animent ce mouvement, alors même qu’il serait pertinent de parler du "queer" et des théories "queer", comme phénoménologie. Par cette excessive simplification, le queer cesse de fonctionner comme une question dérangeante et devient une réponse réconfortante, un alibi pour les uns, un exercice mécanique et réflexe de déconstruction pour les autres. Les premiers chercheront, grâce à un concept particulièrement plastique, à prouver leur intérêt pour des questions qu’ils se gardent bien de penser par ailleurs. Par l’emploi de quelques citations, ils montreront que la dimension sexuelle a bien été prise en compte dans leurs recherches, sans pour autant endosser le coût d’une référence plus explicite à l’homosexualité, à la transsexualité ou au féminisme. La "théorie queer" a même servi de blanc-seing à ceux-là mêmes qui s’étaient opposés aux études féministes et LGBT (lesbiennes, gays, bi et transsexuelles) en France. Le genre étant performatif et le sexe construit, la théorie "queer" apporterait dès lors la preuve que les tenants des études identitaires s’étaient largement fourvoyés. Face à une telle argumentation, la technique opposée, fondée sur un principe de désarticulation identitaire, sous la forme de la prouesse ou de la sémantique, apparaît également illusoire et vide de tout sens. "Queeriser" c’est déjà capituler. Se départir virtuellement du monde en prétendant être en même temps dehors et challenger, plutôt que d’interroger sur les balancements et interconnexions de ces deux concepts. Les études sur les femmes, le genre et les homosexualités, car elles tendent à mettre en lumière le rôle de la sexualité dans l’incorporation de l’identité nationale, ont longtemps cristallisé les peurs d’une société française en pleine crise économique, soucieuse de refonder son contrat social autour d’un nouveau totem, la république. Ainsi, toute déconstruction du missel universitaire contrevenait ainsi à la prétention monopolistique de l’État à socialiser ses citoyens par la célébration de références culturelles communes. La situation de Monique Wittig est, à cet égard, emblématique. Co-fondatrice du Mouvement de libération des femmes, puis animatrice du groupe "Les gouines rouges" qui se détache du "Front homosexuel d’action révolutionnaire" (FHAR), trop androcentré, elle quitte la France pour les États-Unis en 1976 et devient professeure à Tucson. L’importation des théories "queer" en France s’inscrit tout d’abord dans un souci de résistance à la nationalisation des réflexions sur les sexes et les sexualités et une mise en évidence de l’assignation, par le système de genre, à une nature humaine "naturelle", infra-politique. Dans la littérature lesbienne, Monique Wittig est le phare du concept "queer" grâce à son ouvrage "Le corps lesbien", également pour ses trois études théoriques, collectées sous le titre, "La pensée straight". Pour Wittig, ce qui est essentiel, c’est l’élimination totale et sans appel de tout idéalisme pour appréhender la sexualité. La sexuation serait une catégorie, imposée par le système hétérosexuel dominant, mais en aucun cas une ontologie fondée sur le biologique ou la nature. Elle s’écarte dès lors du féminisme traditionnel des années 1970-1980 qui promeut un féminisme de la différence. Elle rejette toute idée de "La femme", mais pour autant, elle critique Lacan et le structuralisme avec lui, pour leur non-prise en compte de la dimension de l’histoire et, pense-t-elle, des conflits de classes et d’intérêts. Pour elle, "il n’y a pas d’être homme ou d’être-homme. "Homme" et "femme" sont des concepts d’opposition, des concepts politiques. Si nous, lesbiennes, homosexuels, nous continuons à nous dire, à nous concevoir comme des femmes, des hommes, nous contribuons au maintien de l’hétérosexualité." Les genres masculin et féminin sont présumés exprimant la naturalité des mâles et femelles et celui qui ne respecte pas cette répartition agit comme un dévoilement fécond de la limite inhérente à cette imposition. L’apparence du sexe serait réalisée par une astuce du langage et du discours qui amène au genre. Dénonciation du bipartisme normatif malgré la multiplicité des sexes et de leur fondamentale liberté à s'affirmer. L'arbre ne cacherait-il pas la forêt ? À force de vouloir étiqueter les comportements, ne prend-on pas le risque de restreindre leur liberté ? Ce sont ces oscillations elles-mêmes entre masculin et féminin qui amènent le trouble dans le genre. Notons là que pour ce qu’il en est du rapport d’un sexe à l’autre, le binaire est exclu pour la psychanalyse, puisque la dissymétrie entre les sexes est radicale. Relevons aussi que les vacillements de l’hystérique quant à ses identifications sexuées sont bien connues depuis Freud. Quant à la question du "phallus" comme organisateur des jouissances et comme orientant le langage, les critiques de la psychanalyse vont bon train. En général est faite une continuité entre phallus et pénis, le "phallus" n’étant érigé en trait différenciateur que par un discours mâle dominant et hétérocentré auquel la psychanalyse participe. Seul le pouvoir des mots fait choix du "pénis" pour le transformer en "phallus", car seul le langage peut nommer et faire de la différence dans ce que nous pourrions appeler le réel de l’organisme. S’agit-il alors de mettre en place un autre "phallus", un "phallus-queer" qui orienterait langage et jouissance différemment, de façon non hétéro-phallocentrée ? Ou bien le langage peut-il se passer d’un signifiant-maître qui vienne le lester ? L'identité est fluctuante, floue, instable, dépend d’idéaux, elle est imaginaire et imaginative. Nous savons aussi que le choix d’objet est orienté par le discours, pensons à l’algama grecque si chère à Foucault et un peu moins aux "queers." Se fait jour la limite des théories "queers" qui, en dénaturalisant avec raison le sujet, le réfutent malheureusement dans le même mouvement. Elles réfutent ce lieu d’un savoir insu, lieu qui résiste à tout discours normalisant. À cet égard, tout sujet est fondamentalement "queer", bancal, pervers, cherchant en vain dans le partenaire un objet a-sexué. Aucun mur ne résiste au désir d'évasion des "hommes." L'individu "queer" s'accomplirait dans un monde imaginaire sous une identité inattendue, reconnue par un état extrémiste, luttant contre le bipartisme de genre sexuel. L'évocation traditionnelle du pénis, comme condensateur de jouissance pour les hommes, la plus difficile nomination de l’organe jouissant pour les femmes depuis le XVIIème siècle, pour in fine faire du clitoris l’organe du plaisir féminin, délimitent des jouissances permises sur le corps tout en excluant certains autres organes. Les organes sexuels en tant que tels n’existent pas pour les théories "queers", mais sont produits par un mécanisme discursif de nomination. Ainsi en va-t-il de l’anus qui est le grand absent de la jouissance. Organe appartenant à tout humain, qui ne vient donc marquer aucune différence entre les sexes, il ne fut jamais nommé comme lieu du plaisir, mais pourtant, il faut bien dire que cela fut découvert par beaucoup d’humains, avant toute citation "queer", et Freud avait déjà remarqué, que, même à l’âge adulte, le névrosé obsessionnel avait une jouissance anale, pour autant d’inclure la métonymie dans la matérialité même de la jouissance, l’argent en place de l’excrément. Ainsi, le "queer" expliquerait ces jouissances vagabondes, donc ayant échappé au refoulement par "la faille constitutive de l’hétérosexualité", puisque la norme hétérosexuelle vise à une naturalité sexuelle qui n’existe pas, elle serait donc toujours à même de se fissurer. Cette vision kafkaïenne selon laquelle l'éros allierait organe et plaisir qui cheminerait fortuitement par un sujet autonome, est celle de Wittig, dans son enjoué poème, "Le corps lesbien." "Ma délectable, ma langue humecte l’hélix de ton oreille se glissant tout autour avec délicatesse, ma langue s’introduit dans le pavillon, elle touche l’anthélix, mes dents cherchent le lobe, elles commencent à le broyer, ma langue s’immisce dans ton oreille. Je t’emplis de salive." Mais sont nommées dans ce travail, des parties du corps dont la jouissance est à jamais inaccessible à tout savoir jouissance follement schizophrène. Wittig met sans doute là en poésie ce que pourrait être une jouissance non phallique. Le monde qu’est le corps de l’amante devient alors anamorphique, pris dans d’extrêmes mutations. Mais il s’agit là sans doute de jouissance d’écriture et non de jouissance de corps. Finalement, L’histoire se répète. L’identité de l’homosexuel comme celle de la femme et celle de l’hétérosexuel entendue comme un sujet stable et cohérent est synonyme de régulation de relations de genres stables et rapprochée de la matrice hétérocentrée. De possible base qu’elle était pour établir une continuité entre homosexuels et lesbiennes ou bien homosexuelles, lesbiennes, bi et transgenres, l’identité homosexuelle est devenue une source normative pour les autres minorités qui convoquent le mouvement "queer". Finalement, à chacun son genre. Bibliographie et références: - Bruno Laprade, "Réception du mouvement queer" - Teresa de Lauretis, "Théorie queer et cultures populaires" - Emmanuelle Coster, "Une esthétique queer" - Léo Thiers-Vidal, "Rupture queer" - Marie-Hélène Bourcier, "Queer Zones" - Monique Wittig, "La pensée straight" - Patrick Cardon, "La recette du queer" - François Cusset, "Le mouvement queer" - Judith Butler, "Marché au sexe" - Georges-Claude Guilbert, "Un garçon ou une fille ?" - Michael Lucey, Les ratés de la famille" - Lionel Labosse, "Altersexualité" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/01/22
(illustration: photo du net... forcément ; ) ) Quand je suis arrivé ici il y a presque 2 ans, ce qui était singulier est que l'on trouvait tant des photos personnelles inspirantes - il est toujours utile de montrer que oui, ce que nous faisons existe, est possible... - que des photos du net choisies avec justesse pour illustrer des textes ou des idées intéressantes. Ou encore permettant à des gens voulant faire des rencontres de montrer ce que serait leurs univers, leurs références. Nombre de personnes ici perpétuent cet usage de nous livrer des textes vivants, inspirés, personnels, illustrés par des images trouvées sur internet, majoritairement élégantes, dont ils ou elles ont d'ailleurs souvent l'élégance de rappeler qu'elles sont issues du net. Au fond, ce forum n'était pas un univers lamba ou une page de simples fantasmeurs fans de la pratique BDSM heureux de s'exciter en postant du "n'importe quoi" qui aurait été immédiatement censuré sur Facebook ou Twitter. Après tout, sur la page d'accueil, on peut lire "Véritable site de rencontres communautaire dédié aux annonces liées à la soumission/domination, au sado-masochisme et au fétichisme...". Le MurGé était la première traduction de cette réalité. Et images personnelles ou issues du net y cohabitaient sans peine, car elles étaient au fond les deux faces de la même pièce : une façon par delà l'image d'exprimer des situations ou des envies réelles, d'engager des échanges plus intéressants que le simple "oh, elle a du prendre cher", "oh les belles marques". Bref, de faire vivre de façon singulière cet endroit si singulier. Pour le dire simplement, toute image du net illustrant un propos, une démarche, une envie, participe à la vie de ce site au même titre que des publications plus personnelles. Mais hélas, depuis quelques temps, une autre tendance s'est développée, jusqu'à devenir majoritaire quand certains évènements réguliers n'animent pas le mur : le partage compulsif d'images sans commentaires ou intention, un torrent souvent médiocre et laid de publications d'autant moins intéressantes qu'elles sont des productions commerciales effectuées par des professionnelles payées pour les faire. Puis vint le partage de photos de corsets, de tatouages, de petits chats, ou que sais-je. Et peut-être prochainement, si une soumise est amatrice de fromage ou de macramé, un post quotidien du dernier roquefort ou du dernier napperon tissé de ses petites mains. Le plus triste, de mon point de vue, est que cela ne rend pas hommage à l'engagement sincère de celles et ceux qui partagent ici des contenus personnels pour inspirer les autres. Je fais partie de ceux-là, soucieux que je suis pour encore quelques jours de rendre à ce formum un peu à ce forum qui m'a permis de rencontrer olympe-TK-. D'offrir des bribes de notre réalité pour inspirer celles et ci qui attendent, qui désirent, et qui peuvent à la longue être découragés par les affabulatrices ou fantasmeurs médiocres qui errent aussi ici. Une telle démarche demande bien plus qu'un clic / sauvegarder / poster sur la première image venue trouvée sur Google. Elle représente, pour nombre de soumises notamment, un effort, un moment où l'on passe le cap important de se livrer un peu "pour de vrai". La chose est plus simple pour un dominant, tant il serait contradictoire de s'affirmer comme tel pour ensuite se cacher derrière son clavier et se draper derrière un "je ne partage jamais de photos personnelles" tout simplement surréaliste. Une tentation naturelle est bien sur d'invoquer la tolérance, la liberté d'expression, l'égalité ou que sais-je pour mettre sur le même plan l'exception d'un moment de vie partagé par un membre avec cette communauté et la banalité d'une photo piquée sur le net. Mais alors la suite est alors connue. Le nivellement se fait par le bas. Il est à l'oeuvre depuis plusieurs semaines. Et celles et ceux qui soutiennent le flot de posts inutiles qui l'alimente participent souvent involontairement mais toujours activement à cette situation. Comme le disait Lady Oriane dans un message qui a motivé cet article : "Le forum est ce que nous en faisons." Certes. Mais un tel endroit ne devrait pas, du fait de la conduite d'une minorité envahissante, conduire les gens à devoir en bloquer d'autres pour éviter la nausée de leur publications sans intérêt. Et à terme, pour nombre des plus intéressants et impliqués dans de réelles relations à s'en désintéresser.
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Par : le 04/12/22
Historiquement, le fétichisme des pieds remonte à l'Égypte ancienne. Les sandales étaient souvent gravées d'images érotiques et de nombreuses tombeaux contiennent des peintures murales intégrant des illustrations autour du pied. Au Japon, les Geishas se contraignaient parfois les pieds pour les faire paraître plus petits et plus délicats. S'il fallait en donner une définition, un fétichiste des pieds est une personne qui est sexuellement excitée par les pieds. Le fétichisme des pieds est l'un des fétichismes les plus courants, et on le trouve autant chez les personnes dominantes (qui vont contraindre par exemple leur soumise à porter des talons hauts) que chez les personnes soumises (qui vont prendre plaisir à embrasser les pieds de leur Maîtresse ou de leur Maître). Les fétichistes des pieds peuvent aimer embrasser, lécher, sucer les orteils, masser ou sentir les pieds (l'odeur du pied fait partie des déclinaisons fétichistes autour du pied) . Certaines peuvent également aimer voir des pieds gainés dans un bas nylon, dans des chaussettes ou dans des chaussures ouvertes. On trouve également des fétichistes qui vont trouver leur plaisir dans la vénération du pied (ce qui peut prendre deux formes différentes, la vénération du pied de leur partenaire, ou l'adoration par leur partenaire de leur propre pied). Le fétichisme des pieds est souvent considéré comme une déviance dans le monde vanille car les pieds sont considérés comme sales (car en contact avec le sol). Quelles sont les causes du fétichisme des pieds ? On dit souvent que les fétichismes se développent durant l'enfance. Si tel est le cas, le fétichisme des pieds pourrait trouver son origine dans vos jeunes années quand vous étiez chatouillé par les pieds ou que tout petit vous aimiez-vous que vos pieds soient frottés. D'autres pensent que les personnes fétichistes des pieds pourraient s'intéresser aux pieds parce qu'ils symbolisent le pouvoir et l'autorité. D'autres encore, suposent que les pieds provoque une excitation sexuelle car ils sont souvent cachés, ce qui peut les rendraot encore plus intrigants et désirables. Comment savoir si vous êtes fétichiste des pieds ? Si votre premier réflexe, l'été, quand les femmes sont courtes vêtues est de vous focaliser sur les pieds dénudés plutôt que tout autre partie du corps et de les regarder avec attention et en détail, spontanément, et d'en ressentir une excitation sexuelle c'est sans doute que vous êtes fétichiste du pied, à une échelle ou une autre. Si vous êtes un homme et que vous vous arrêtez devant les magasins de chaussures pour contempler les talons de stiletto féminins, c'est également un indice. Bien évidemment si la vue d'un pied vous procure de l'excitation ou du désir, il n'y a aucun doute. Mais si l'attrait est donc plus soft, ce peut être que vous faites un rejet de votre fétichisme (et de ses déclinaisons sexuelles). Beaucoup d' hommes sont donc fétichistes mais se refusent à se l'avouer à eux-mêmes. Il n'y a pourtant aucune honte à être fétichiste des pieds, regarder prioritairement les pieds d'une femme ou ses orteils n'est pas moins nobles que de regarder d'autres partie de son corps tels que ses seins, ses fesses ou ses parties génitales ! Si vous vous sentez fétichiste, il n'y a aucun mal à explorer davantage vos désirs, seul ou avec une partenaire consentante. Les femmes sont moins réfractaires qu'on ne le dit, et certaines adorent se faire masser les pieds ;-). Le fétichisme du pied en bas nylon Le fétichisme du pied en nylon est assez répandu et il se décline en plusieurs "sous catégorie" existe un certain nombre de sous-catégories différentes . Il existe ainsi plusieurs types de fétichisme des pieds en nylon, notamment -L'odeur des nylons : Certaines personnes sont attirées par l'odeur des nylons, qui peut varier en fonction du type de tissu utilisé, -La sensation des bas nylon : La douceur du tissu quand elles caressent le pied de leur partenaire peut être considérée comme excitante pour certaines personnes, -Le bruit des bas nylon : Le bruissement des bas nylon peut également être excitant pour certaines personnes, -La vue des bas nylon : L'aspect des bas nylon sur un pied peut provoquer une excitation visuelle. -Le goût des bas nylon sur le pied : Certaines personnes aiment lécher et goûter les bas nylon, souvent parce qu'ils ont un goût sucré ou sexy. Le fétichisme axé uniquement sur les doigts de pieds Une branche du fétichisme des pieds s'est développée pour devenir un fétichisme quasi à part entière. Les personnes qui ont ce fétichisme particulier sont souvent appelées, non sans mépris parfois, "suceurs d'orteils". Bien que la succion des orteils puisse être intégrée au fétichisme traditionnel des pieds, elle constitue donc également un fétichisme distinct. Les origines de la succion des orteils Les origines de la succion des orteils remontent à l'Égypte ancienne. En fait, de nombreux historiens pensent que la succion des orteils était pratiquée dans le cadre d'une cérémonie rituelle au cours de laquelle la femme du pharaon baignait les pieds de son mari, puis lui suçait les orteils. Cette pratique était censée symboliser la soumission de la femme à son mari. Bien que les origines spécifiques de la succion des orteils ne soient pas totalement connues, on pense que cette pratique a commencé à gagner en popularité au début du XXe siècle. À cette époque, de la littérature érotique incluant la succion des orteils comme acte sexuel a commencé à circuler. Ce phénomène, combiné au fait que les femmes portaient plus souvent des chaussures ouvertes (ce qui rendait leurs orteils plus accessibles), a probablement contribué au développement de cette perversion particulière. Le fétichisme des ongles de pied vernis Le fétichisme des ongles vernis est un intérêt sexuel pour les orteils qui ont été polis avec du vernis. Il peut s'agir d'un vernis à ongles transparent ou d'un vernis de couleur vive. Parfois les hommes fantasmes sur une couleur de vernis bien précise. L'excitation est provoqué par la vision d'ongles de pied de femme qui soient brillants et lisses. Pourquoi les hommes sont-ils si excités par les ongles d'orteils vernis ? Il existe plusieurs théories différentes sur les raisons pour lesquelles les hommes s'intéressent de plus en plus aux ongles vernis. L'une d'entre elles est que les ongles brillants sont considérés comme un signe de féminité et peuvent donc exciter les hommes qui sont attirés par les femmes très soignées, pour leur côté inaccessible. Le fétichisme des talons hauts qui mettent en valeur le pied féminin Dans l'histoire, Les premiers talons hauts ont été créés dans les années 1500 pour être portés par les hommes et les femmes. Cependant, ce n'est qu'au XVIIIe siècle que les talons hauts sont devenus populaires parmi les femmes de la noblesse européenne. Ces premiers talons hauts étaient constitués de fines bandes de métal ou de bois qui étaient fixées à la semelle des chaussures. Ces bandes permettaient d'élever le talon plus haut que le sol et rendaient la marche des femmes plus difficile, ce que beaucoup d'hommes trouvaient assez érotique. Ce qui s'exprime alors c'est une domination de l'homme et une soumission de la femme. Au fil du temps, les talons hauts sont devenus de plus en plus populaires parmi les femmes de toutes les classes sociales. Au début du XXe siècle, des stars hollywoodiennes comme Marilyn Monroe ont contribué par leurs films à sexualiser davantage l'image de la femme à talons hauts. Et dans les années 1950, les talons aiguilles ont été inventés, ce qui a ajouté à la fascination des hommes pour les chaussures de femmes. Aujourd'hui, il existe toutes sortes de types de talons hauts parmi lesquels les femmes peuvent choisir - et les hommes en baver ! Le fétichisme du pied a ainsi basculé, le plus souvent, comme un fantasme de soumis pour sa maîtresse. D'une dévotion de l'homme soumis pour la féminité de la dominatrice. Les fétichistes de l'odeur des pieds Les fétiches des odeurs de pieds sont plus courants que vous ne le pensez. En fait, selon une étude, près de 5 % de la population a une sorte de fétichisme olfactif. Et même si cela peut sembler peu, cela représente tout de même un nombre important de personnes. Alors, qu'est-ce qui fait que certaines personnes trouvent l'odeur des pieds si attirante ? Pour de nombreuses personnes fétichistes des odeurs de pieds, l'attrait réside dans la nature taboue de l'odeur elle-même. Il y a quelque chose d'excitant à savoir que quelqu'un trouve vos pieds si odorants qu'il en est excité. C'est la même raison pour laquelle certaines personnes sont fétichistes des odeurs corporelles ou même du léchage des aisselles, mais c'est un autre sujet. Mais pour d'autres, c'est simplement l'odeur des pieds qui les excite. Certaines personnes trouvent l'odeur de la sueur et du fromage carrément enivrante. Le fait que les pieds sont souvent chauds et transpirants parce qu'ils sont enfermés dans des chaussures toute la journée, semble être déterminant dans l’excitation sexuelle de ces fétichistes. Ce fétichisme de l'odeur des pieds est assez répandu dans les milieux gays. C'est même peut-être le principal fétichisme dans cette communauté. Voir également le fétichisme des collants
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Par : le 06/02/23
  Bonjour à toutes et à tous. Pas de photos de la séance cette fois-ci, elle a refusées et comme toujours, c'est un devoir pour moi de respecter cela. Après trois mois d'échanges par mail, par textos, une rencontre autour d'une table d'un établissement sympathique pour faire connaissance autour d'un verre en toute convivialité, le rendez-vous est pris. La voilà devant la porte de mon donjon, belle, féminine, élégante, bref Femme avec un grand F. Je l'invite à entrer, lui ôte son lourd manteau d'hiver pour découvrir une magnifique robe de laine de couleur grise qui, galbe sa silhouette et mets bien ses formes en valeur. Des magnifiques escarpins assortis à talons hauts et fins qui lui font un magnifique galbe de ses jambes. Ces jambes habillées de bas, mon imagination fait le reste et dans un moment, cela ne sera plus imaginaire. Coiffée pour l'occasion, maquillée avec soin, bijoux qui brillent, elle est magnifique. Je la laisse vagabonder dans le donjon, la regarde toucher le chevalet du bout d'un doigt, faire une pause le regard imaginatif devant mon poteau de l'offrande, se dirige vers le pilori et là, toute chose, touche le bois de sa main fébrile, caresse le velours, passe une main dans une ouverture où sont poignet sera bientôt contraint. Elle me regarde avec un regard aussi bien excité que fébrile avec ses joux qui rougissent. Elle s'assoit sur un des supports du pilori où, une de ces jambes sera bientôt liée, encordée, contraintes, dans l'impossibilité de bouger, de se libérer. Elle se lève, se dirige vers ma commode et prend le collier en inox chirurgical et me donne celui-ci d'un regard décidé et prêt à vivre enfin ce fantasme qui la ronge depuis plus de 3 ans. Elle s'agenouille devant moi, mets ses bras dans son dos, les poignets l'un contre l'autre, resserre ses jambes pour que ses chevilles soient l'une contre l'autre. Elle lève la tête, me regarde et d'une voie presque tremblante, me dit, je suis à vous, faite de moi ce que vous voulez, je suis votre chose, votre jouet, votre soumise pour cette après midi. Utilisez-moi, dominez-moi, prenez-moi, je suis à vous. Comment résister devant cette offrande ? Pour ma part, impossible mais, je le reconnais, je ne suis pas un saint et j'aime les Femmes. Les posséder en leurs donnent le plus de plaisirs possibles, c'est ainsi qu'elles m'appartiennent. Je lui ordonne de se lever et, glisse mes mains sous sa robe pour retrousser celle-ci et ainsi, lui ôter. Je découvre sous cette robe un ensemble trois-pièces en satin de couleur gris comme la robe, élégante et coordonnée jusqu'au bout des ongles. Un magnifique soutien-gorge balconnet qui met en valeur sa joie poitrine. Un serre-taille bien large avec 8 porte-jarretelles, une petite culotte que je vais m'empresser d'ôter. Ses bas porte jarretelle magnifiquement féminin et tellement glamour. Je la caresse sur la totalité de son corps, dégrafe.    son soutien-gorge pour libérer cette poitrine en forme de poire. Je commence avec la pulpe de mes doigts, caresser ses seins, ses tétons. Elle frissonne, croise ses jambes, pince ses lèvres. D'une voix ferme et autoritaire, je lui ordonne de décroiser ses jambes et lui donne une bonne fessée. Très stimulée par cette chaleur et ces couleurs sur son fessier, elle baisse les yeux. Je lui pose le collier en inox autour du cou, froid, lourd elle est impressionnée et, quand le clique du verrouillage de la serrure se fait entendre, elle se met à trembler. Je prends les bracelets de poignets de cette parure d'esclave et immobilise ses poignets dans son dos. Elle tente de tirer pour séparer ses poignets mais la contrainte d'acier l'en empêche. Je la regarde droit dans les yeux et prends devant elle avec un sourire diabolique les bracelets de chevilles. J'ouvre ceux-ci et me baisse pour les mettre en place sur ses fines chevilles féminine. La voilà en sous-vêtements, les poignets et les chevilles enchaînés, un collier d'esclave autour du cou. Magnifiquement soumise, je viens vers elle pour lui montrer qui est le Maître. Je passe un doigt dans l'anneau du collier, l'oblige à baisser sa tête pour l'embrasser et lui montrer, lui faire comprendre, qu'à ce moment elle n'est plus à elle mais à moi, tel un objet, une chose. Je pose une chaîne supplémentaire pour marier les bracelets de poignets et de chevilles. Impossible pour elle de bouger, aucun mouvement ni liberté. Je prends une cravache et commence à la caresser avec sur la totalité de son corps, ses seins, son ventre, son dos, son entre jambes. Passé le moment des caresses, les gestes se font plus fermes, plus francs, plus durs. Des petits cris sortant de sa bouche, doux mélange de plaisirs et de honte. Après avoir bien stimulé sa poitrine, les tétons bien durs et bien tendus, je pose sur ceux-ci des pinces avec chaîne pour, être coordonnées avec le collier et les bracelets. Une Femme doit toujours être élégante et coordonnée, je m'en voudrais d'être l'hauteur d'un tel sacrilège. Elle est profondément excitée, des gémissements se font entendre à chaque coup de cravache. Je mets mes mains sur ses hanches, elle sursaute. Je glisse doucement mes mains le long de ses hanches pour m'arrêter sur le début de l'élastique de sa petite culotte. Là sa respiration s'emballe, ses cuisses se resserrent. Je passe ma main à l'intérieur de sa petite culotte et toute en la fessant, là stimule avec un doigt entre les lèvres de son intimité. Je m'attarde sur son clitoris et redouble les fessées. Elle n'en peut plus et commence à vaciller, ces sensations, ces ressenties, ces plaisirs sont presque insupportables car, contrainte et dans l'obligation de subir ces vagues de plaisirs intenses. Cette fois il est temps d'ôter ce bout de tissu qui ne sert à rien et le faire tomber sur ces chevilles contraintes par ce métal. Les seins nus, son intimité à mes yeux, elle se sent honteuse d'être ainsi exposée et de plus, ouverte, humide, voire mouillée. Je saisis une laisse, la pose sur l'anneau du collier et d'un geste ferme, l'oblige à s'agenouiller. Je saisis ses cheveux, les réuni pour faire une queue-de-cheval qui va devenir bientôt, un levier de commande pour faire d'elle, mon objet de plaisir. Ses cheveux dans une main, je déboutonne mon pantalon, fait glisser mon slip, prends mon pénis et lui ordonne de le prendre en bouche. Elle hésite et d'une main dirigiste, lui Insert mon pénis dans sa bouche rouge, chaude et douce. Grâce à sa chevelure, je dirige vitesse et profondeur pour mon plaisir, t'elle une esclave, elle finit par s'exécuter et m'offre une fellation gourmande. Au bout d'un moment, je prends un fouet et tout en exécutant son devoir, je lui fouette le dos, les fesses. Mon sexe en bouche, je l'entends gémir de plus en plus au rythme des va-et-viens et des lanières de cuir qui frappent sa peau. Pas de doute elle aime beaucoup, enfin elle est contrainte, utilisée, soumise, utilisée par cette Homme qui fait d'elle une chienne heureuse de servir enfin. Je finis par éjaculer sur sa poitrine et du bout d'un doigt, prendre de ma semence et lui Insert dans la bouche, une autre façon de la posséder, d'être à moi. Elle lèche mon doigt avec gourmandise. Je lui ôte les contraintes de métal sur ses poignets, ses chevilles mais laisse le collier et la laisse. Je prends celle-ci, lui ordonne de se positionner à quatre pattes et lui fait faire ainsi plusieurs tours du donjon tout en lui fouettent les fesses. Au bout d'un moment, très humiliée, un peu essoufflée, les fesses colorées, je lui ordonne de se lever et de s'installer sur le pilori. Le cou posé sur le bois, les poignets dans les trous qui leur sont réservés, je referme la planche qui vient verrouiller ceux-ci et les cliques des cadenas retentissent pour bien marquer son subconscient et ainsi comprendre qu'elle est prisonnière de ce meuble, ne fessant plus qu'un avec lui et dans l'impossibilité de s'en libérer. Mes mains parcourent la totalité de son corps ainsi offert, ses jambes écartées, dans cette position d'offrande de toute son intimité, t'elle une esclave sexuelle, je glisse une main jusqu'à une de ses chevilles, saisie celle-ci et avec une corde, immobilise cette cheville, et le mollet pour une douce sensation de contrainte forte et bien présente. Au lieu de me précipiter pour contrainte son autre cheville, son autre mollet, je fais glisser doucement ma main le long de sa jambe encordée pour, m'attarder à la porte de son intimité trempée et la stimulée ainsi presque entièrement contrainte et offerte au Maître du lieu. Sa peau vibre, la chair de poule se fait présente, les gémissements sont de plus en plus en notre compagnie, son seul membre de libre, sa jambe droite sautille comme une anguille au rythme de ses plaisirs nouveaux et intenses. Après l'avoir bien fait criée, après l'avoir bien fait mouiller, je saisis une autre corde et entrave cette dernière cheville, ce dernier mollet et la voilà, complètement contrainte, offerte, dans une position très humiliante de chienne en chaleur, prête à être possédée par tous ses orifices et comblée d'être enfin arrivée là et de devoir subir les plaisirs extrêmes d'être baissée ainsi. Je me positionne devant elle et lui Insert mon sexe dans sa bouche et, fait des va-et-vient pour lui faire comprendre, prendre conscience, qu'elle n'est plus qu'un objet à mon service mais, il est vrai, à nos plaisirs. Elle de n'être plus qu'une esclave dans l'obligation de donner des plaisirs et d'être utilisée ainsi et pour moi, quoi de meilleur que la bouche d'une Femme entravée et dans l'obligation fantasmée de sucer. Au bout d'un moment, je lui fais mouiller avec sa salive en lui introduisant dans la bouche, un crochet anal. Une fois bien humide, je lui introduis dans l'anus et fixe une corde à son anneau. Cette corde bien sûr va me servira à le faire mouvoir quand je serai à nouveau dans sa bouche, offrande dont elle raffole. Me voici en elle, tirant sur la corde pendant qu'elle me suce avec beaucoup de vitalité et de puissants gémissements qui ressemblent de plus en plus aux prémisses d'un orgasme. Comme je suis un vilain garçon, au bout d'un moment, j'ajoute à ces sensations, les douces sensations des lanières de cuir sur ce magnifique postérieur qui ne demande pas moins. Mon pénis en bouche, le crochet et sa corde, le fouet la voilà en trans, s'agitent comme un démon en cage et de se sentir fortement contrainte, utilisée lui déclenche un orgasme puissant. Je profite de ce moment pour la pénétrer d'un coup sans prévenir ni ménagement là, complètement en overdose de plaisirs intenses, un deuxième orgasme arrive. Trempée, exténuée t'elle une bête, je la laisse souffler ainsi épuisée par toute cette adrenaline. Mais très rapidement, elle me supplie encore, encore, baisez-moi Maître, je veux encore, je vous veux en moi, au plus profond de moi, je suis votre chienne, votre salope, baisez-moi. C'est curieux chez les Femmes quand elles sont excitées, comme elles peuvent s'humilier elle mêmes. Non sans idées pour lui faire connaître des plaisirs encore plus forts, je désire lui introduire dans le vagin des boules de geisha motorisées et télécommandées. Oui je sais, je ne suis pas gentil...... Je ne mets pas en route dans l'immédiat ce jouet vibrant des plus diaboliques. Je me dirige à nouveau vers sa bouche pour profiter de celle-ci qui est si accueillante qui pour moi et ce que je préfère même avant la pénétration vaginale ou anale. Une fois bien en place dans sa bouche, je fais avec la télécommande vibrer les boules. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie et, dans une explosion de plaisirs, elle m'offre un troisième orgasme dont je ne me laisserai jamais. Je profite de ce moment de trans intense pour la prendre et la fouetter en même temps et, c'est un quatrième orgasme qui vient à la suite. Je suis heureux pour elle, d'avoir découvert, vécu, sont fantasmes de domination, de soumission, d'être une esclave utilisée comme jamais. L'heure tourne malheureusement et avant de nous séparer, un moment de partage, d'échange, gentiment assis sur le bord du lit comme deux amants qui se quittent avec regret, tout deux encore drogues par tous ces plaisirs intenses. J'espère que ce résumé vous a plu et que les photos habituelles de mes séances ne vont pas trop vous manquer. Cordialement Passions
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Par : le 22/04/23
Elle savait quelle demeurait transparente aux yeux de sa Maîtresse. Il est vrai qu'elle ne faisait rien pour attirer son regard. Elle n'était pas du tout le genre de femmes à débarquer dans une soirée cheveux au vent, les seins débordant d'un haut trop petit, moulée dans une jupe très sexy et arborant des chaussures à talons vertigineux. Instruite du résultat habituel de ces cérémonies, Charlotte s'y rendit pourtant de bonne grâce. Elle continuait à espérer, tout en se moquant d'elle-même, que viendrait un jour où sa Maîtresse cesserait de l'offrir au cours de ces soirées éprouvantes, les seins relevés par un corset de cuir, aux mains, aux bouches et aux sexes à qui tout était permis, et au terrible silence. Ce soir-là, figurait un homme masqué qui retint immédiatement son attention. Il posa sur elle un de ces regards mais sans s'attarder, comme s'il prenait note de son existence avec celle du mobilier, un miroir dans lequel se reflétait au fond de la salle, dans l'obscurité, l'ombre d'une croix de Saint André et un tabouret. Elle n'aurait pas aimé qu'il s'attarde, comme le faisaient les autres. Pourtant, elle souffrit de le voir détourner les yeux d'elle. Elle ne s'arrêta pas à considérer si c'était seulement l'effroi. On halerait son corps pour la crucifier, les poignets et les chevilles enchaînés, et on la fouetterait nue, le ventre promis à tous les supplices. L'inconnu, qu'elle n'osait toujours pas regarder, demanda alors, après avoir passé la main sur ses seins et le long de ses reins, qu'elle écartât les jambes. Juliette la poussa en avant, pour qu'elle fût mieux à portée. Cette caresse, qu'elle n'acceptait jamais sans se débattre et sans être comblée de honte, et à laquelle elle se dérobait aussi vite qu'elle pouvait, si vite qu'elle avait à peine le temps d'en être contrainte. Il lui semblait sacrilège que sa Maîtresse fût à ses genoux, alors qu'elle devait être aux siens, elle sentit qu'elle n'y échapperait pas. Elle gémit quand des lèvres étrangères, qui appuyaient sur le renflement de chair d'où part la fine corolle inférieure, l'enflammèrent brusquement, le quittèrent pour laisser la pointe chaude l'enflammer davantage. Elle gémit plus fort quand les lèvres la reprirent. Elle sentit durcir et se dresser un membre qui l'étouffait, qu'entre les dents et les lèvres, une onde aspirait, sous laquelle elle haletait. L'inconnu s'enfonça plus profondément et se dégorgea.   La cagoule spécialement confectionnée des mains mêmes de sa Maîtresse emprisonnait sa nuque, aveuglant ses yeux, ne laissant passer l'air que par une ouverture pratiquée au niveau de la bouche qui, ainsi, pourrait toujours être disponible si quelqu'un voulait l'utiliser, elle percevait des présences, devinait la lourdeur des regards qui semblaient coller à sa peau, en particulier entre ses cuisses où le magnétisme de tous ces yeux dirigés en ce point précis provoquait une brûlure. Dans un éclair, Charlotte se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait accomplit la fellation avec un recueillement mystique. Le silence soudain l'exaspéra. Elle était prise. Elle comprit enfin que le membre qui la pénétrait était un olisbos dont Juliette s'était ceint la taille. Avec un vocabulaire outrageusement vicieux, elle exigea d'elle qu'elle se cambre davantage, qu'elle s'offre totalement pour qu'elle puisse être remplie à fond. Elle céda à l'impétuosité d'un orgasme qu'elle aurait voulu pourvoir contrôler. C'était la première fois qu'une femme la possédait par la seule voie qui soit commune avec un homme. Juliette parut subitement échauffée. Elle s'approcha d'elle, la coucha sur le sol, écarta ses jambes jusqu'au dessus de son visage et exigea qu'elle la lèche. Ses cuisses musclées s'écartèrent alors sous la pression de sa langue. Elle s'ouvrit davantage et se libéra dans sa bouche. Charlotte ne ressentait plus que le collier, les bracelets et la chaîne. Elle se rendait compte également que sa façon de tout prendre en charge effrayait la plupart des femmes, même si Juliette ne s'en plaignait pas, bien au contraire, de son efficacité pendant les heures de bureau ou dans un lit. On l'avait délivrée de ses mains, le corps souillé par l'humus du sol et sa propre sueur. Juliette tira sur la taille fine de Charlotte, strangulée par le corset très serré, pour la faire encore plus mince. Si durement baleinée et si étroite, qu'on aurait dit un busc de cuir destiné à la priver de toute liberté, pire à l'étrangler comme une garrotte médiévale. Des mains glacées se posèrent sur sa peau et la firent tressaillir. Ce premier contact l'avait surprise mais elle s'offrit avec docilité aux caresses qui devinrent très vite agréables. On lui fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à son dressage. Chacune d'entre elles allait lui donner dix coups de fouet. Elle se préparait à cette épreuve en se concentrant sur la volonté dont elle allait devoir faire preuve. On lui ôta son corset afin de la mettre à nu et on l'attacha sans ménagement sur la croix de Saint André dans une position d'écartèlement extrême de sorte qu'elle crut un instant être démembrée, tant les liens qui entravaient ses poignets et ses chevilles meurtrissaient sa chair. Elle reconnut alors immédiatement les coups de fouet appliqués par sa Maîtresse. Elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque la dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement ses fesses enflammées et cette simple marque de tendresse lui donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire.   Elle avait pris conscience d'être le fantasme de tous les voyeurs, elle qui doutait tant de son pouvoir de séduction, avait allumé le désir, celui des hommes, celui des femmes. Elle avait consciencieusement accompli sa tâche, celle d'être la digne salope que sa Maîtresse voulait. On la libéra et on lui ordonna de se mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que sa Maîtresse lui avait appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Elle reconnut à leur grande douceur des mains de femme qui commencèrent à palper son corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent son sexe. Peu après, son ventre fut investi par un objet rond et froid que Juliette mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors qu'elle devait être reconduite au premier étage. On lui débanda les yeux et elle put alors apercevoir le visage des autres invités. Juliette prit tout son temps, étalant longuement l'huile sur sa peau frémissante, glissant le long de ses reins, sur ses hanches, ses fesses, qu'elle massa doucement, puis entre ses jambes. Longuement. Partout. Elle s'aventura bientôt vers son sexe ouvert, écarta doucement la sa chair et introduisit alors deux doigts glissants d'huile en elle. Pourtant, il ne lui sembla pas reconnaître le visage des hommes dont elle avait été l'esclave, à l'exception de songes fugitifs, comme si aussitôt après le rite, son esprit voulait en évacuer tous les anonymes pour ne conserver de cet étrange et subversif bonheur, que l'image d'une complicité extrême et sans égale à ce jour entre sa Maîtresse et elle. Elle découvrit que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux bleus, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Elle se fit la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle qu'elle l'imaginait. Elle fut bientôt soumise dans le trou aménagé dans le mur, où elle avait été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de ses autres orifices, un homme exhibait devant elle son sexe mafflu qu'elle tentait de frôler avec ses lèvres, puis avec la pointe de sa langue dardée au maximum.   Elle lui offrait son intimité et il la violait avec rudesse, sans le moindre égard, elle aimait cela. Elle ne pouvait plus se passer de ces mises à sac brutales, violentes mais passionnées. Mais l'inconnu, avec un raffinement de cruauté qui acheva de l'exciter, se dérobait à chaque fois qu'elle allait atteindre sa verge, l'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. Elle entendit alors quelques commentaires humiliants sur son entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu. Ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient son ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en elle, lui firent atteindre un orgasme dont la soudaineté la sidéra. Elle avait joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à sa Maîtresse l'autorisation de se rendre aux toilettes, on lui opposa un refus bref et sévère. Confuse, elle vit qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et elle reçut de Juliette l'ordre de satisfaire son besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible la submergea. Autant elle était prête à exhiber son corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de se livrer à un besoin aussi intime lui parut inacceptable. La légère impatience qu'elle lut dans le regard attentif de Juliette parut agir sur sa vessie qui se libéra instinctivement. Elle réussit à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de ses cuisses. Lorsque elle eut fini d'uriner, sa Maîtresse lui ordonna de renifler son urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, elle se sentit au bord des larmes, mais n'osant pas se rebeller, elle se mit à laper en avalant le liquide encore tiède et à sa vive surprise, elle éprouva une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, elle fut amenée devant Béatrice dont elle dut lécher les bottes vernies du bout de sa langue. La jeune femme séduisante la récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis, d'une chienne docile. Le dîner fut alors annoncé à son grand soulagement.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 07/05/23
Il était une fois une dogyy de ma connaissance... Une doggy que nous appellerons "Line" Elle aime Line... Aime à être une doggy depuis son adolescence.. Quand sa famille à découvert son penchant, direction le psy! Mais le problème est que cette doggy, à "ça dans le sang".... Seulement voilà... et nous en sommes tous là! Parmis toutes les annonces, beaucoup de joueur, de fantasmeurs... Mais Line ne recherche pas un joueur.... un fantasmeur... Elle, ce qu'elle veut, c'est s'ouvrir, développer sa relation.... Elle à donc trouvé un qui lui semblait plus sérieux dans cette jungle d'annonce... Elle s'est ouverte... (Et pour ceux qui se pose la question, Line n'a que 24 ans et se voit mal avec un homme ayant l"age de son père... ce qui n'empêche que nous échangions, et que, à ma mesure essaie d'être présent pour elle) Puis; elle découvre que la personne en question n'est qu'un usurpateur d'identité, qui se jouait d'elle... Chaque jour, elle donnait d'elle.... Petit à petit, elle s'est dévoilée, offrant son intimité.... Mon coup de gueule? Que vous soyez joueur, fantasmeurs, n'est pas en soit un problème.... Mais putain! Arrêtez de jouer, avec ceux qui recherchent une réelle relation! Assumez vous! Que vous jouiez un dominant, une soumise, vos jeux peuvent avoir un impact négatif!!!! Car comment se sent Line après avoir donner de soi? Après s'être ouverte, dévoilée ainsi, croyant avoir trouvé celui qu'elle attend depuis son adolescence? Encore une fois: que vous soyez juste un joueur, un voyeur, un fantasmeur, celà n'est absolument pas un problème! Mais assumez-vous!!!! Assumez vos actes, votre choix! Mais arrêtez de jouez avec ceux qui sont en face de vous!!! Est-il si dur de s'assumer? Qui d'entre nous sont alors les "dérangés"? Vous qui jouez avec les sentiments des autres? Ou nous qui avons une sexualité qui n'est pas la votre??? Et oui! petit édit: ce coup de gueule est à la base une histoire réelle.. Je connais "Line" personnellement, mais comme beaucoup d'entre nous, passé, prséent et à venir victime de ces joueurs.... Mais ce qui m'enerve au dessue de tout est l'incapacité de certains à s'assumer!!!!!    
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Par : le 03/07/23
La jeune femme n'aimait rien tant qu'être surprise. Il faut préméditer l'imprévu avec suffisament de génie pour que cela paraisse naturel. Pourtant elle prit l'ascenseur, les paumes moites, le cœur battant à tout rompre. Pour accompagner son string, elle s'était offert un soutien-gorge très pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. Et la caresse de son corsage sur leur pointes dressées ajoutait encore à son excitation. Un porte-jarretelles assorti et une paire de bas noire. Tout ce qui restait à savoir, c'était le rôle qu'elle allait jouer, l'assistante ou la soumise ? À cette perspective, un désir violent assaillit ses reins. Au creux de ses cuisses, la dentelle du string était déjà humide. Des réactions dont Juliette ne saurait rien. Ses doigts serrèrent la poignée. Les pensées se bousculaient dans son esprit, de plus en plus confuses. Peu importaient les risques. Elle s'aimait trop en femme audacieuse pour s'arrêter en si bon chemin. Pensait-elle à elle au moins ? Sa Maîtresse était passionnée et ne vivait que pour sa passion: le sadomasochisme. Cette philosophie représentait à ses yeux un mode de vie idéal. Elle adorait alterner les douleurs et les langueurs, les délices et les supplices. Charlotte est très masochiste. Juliette peut tout obtenir d'elle, la forcer, concrétiser tous ses fantasmes. Un mélange de curiosité et de détresse surgissait en elle mais le jeu des situations insolite l'excitait trop pour se dérober. Ce soir, elle s'offrirait en esclave sexuel docile et insatiable. À peine la porte franchie, une voix lui ordonna de se présenter, ce qu'elle fit instantanément. Pour que tous les spectateurs puissent apprécier son obéissance, elle se retourna lentement. Des voix emplissaient l'espace sans qu'elle fût capable de dire à combien de personnes elles appartenaient. Six ou huit, peut-être davantage. Un doigt força brusquement ses reins avec violence. Surprise par la douleur, elle réagit avec insolence en tentant d'échapper à l'index qui continuait à vouloir s'insinuer en elle. Celui qui la violait ainsi, sans préparation la menaçait durement. Les hommes en face de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, le reflet voluptueux des jarretelles. Les bottes en cuir affinaient sa silhouette. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet.. Elle suivait derrière les cils baissés leur impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, au-dessous, son sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus. Elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. À nouveau, on lui demanda de se tourner. Face à ses dénégations, elle insistait et, le regard humide remerciait sa Maîtresse. Elle savait comme nulle autre faire en sorte que le grain du temps soit dans le grain des mots. Mais où pouvait-elle bien être ? Jamais plus intensément que dans ces moments-là, elle ne mesurait à quel point l'un lui faisait tolérer l'autre. Jamais autant qu'auprès d'elle elle ne s'était sentie hardie de corps. Elle lui avait permis de célébrer son assujettissement triomphant et sa passion dévorante.    Quand elle en prenait conscience avec une acuité particulière, et que le sentiment amoureux était exalté par la plus vive émotion de l'instant présent, elle pensait à Juliette et la remerciait. Un long silence suivit. À nouveau, ses reins furent violentés, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, son anus fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. La soirée avait commencé. Subitement, elle se dégagea, se tourna; il la plaqua face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins; elle goûta la sensation de cette chair conquérante et raidie; lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui pinçant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son entrecuisse. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui torturait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Rien ne l'arrêterait dans son désir d'abnégation. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche; elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge; elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif des invités. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair; les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte.   On ne dit pas ces choses-là. On n'imagine pas l'effort que doit parfois fournir une femme dégoûtée. C'était le mot qu'elle employait à dessein non sans l'avoir longuement ruminé, pesé, mûri, pour évoquer cette peau et cette odeur qui lui étaient imposées tous les soirs. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Ainsi écartelée, elle était offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas lui faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, et quand elle ne put plus résister, elle céda; tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence retomba et Charlotte, les yeux clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident; elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé; sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité; il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le silence dans la salle sous le regard satisfait des invités. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins; le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée et coupable. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans une chambre et on l’étendit sur un lit. Charlotte avait été encore une fois, méritante, docile et obéissante. Elle ferma les yeux et s'endormit.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 12/07/23
Elle lui avait dit qu'elle l'aimait. "-Juliette, donne-moi deux ans de bonheur. Donne-les-moi, si tu m'aimes". Si tu m'aimes ! Mais le pire n'est pas dans la cruauté des mots, il est dans les images qui font haleter de douleur. Il lui arrivait d'aller jusqu'à la fenêtre et de l'ouvrir pour tenter de respirer mieux. Une sorte de bref répit de l'air, un sauvetage miraculeux. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction. Une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre elles. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placée pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes, que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion. Dans l'indifférence, rien ne compte.   Dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette alors les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre sous les cieux, un rêve où l'on s'enfouit à deux, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Avait-elle pensé à l'intensité de ces visions d'elles ensemble, à leur féroce précision ? Elle connaissait si bien son corps, Juliette le voyait comme personne ne pouvait le voir. Elle l'avait baigné, séché, frotté, passé au gant de crin. Il arrivait à Charlotte d'hurler comme une bête, quand elle entendait un sifflement dans la pénombre, et ressentait une atroce brûlure par le travers des reins. Juliette la cravachait parfois à toute volée. Elle n'attendait jamais qu'elle se taise et recommençait, en prenant soin de cingler chaque fois ou plus haut ou plus bas que la fois précédente, pour que les traces soient distingues. Elle criait et ses larmes coulaient dans sa bouche ouverte. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Les bracelets, les gaines et le silence qui auraient dû l'enchaîner au fond d'elle-même, l'oppresser, l'effrayer, tout au contraire la délivraient d'elle-même. Que serait-il advenu de Charlotte, si la parole lui avait été accordée. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses.   Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Elle regardait naître une lente aurore pâle, qui traînait ses brumes, envahissant les arbres dehors au pied de la grande fenêtre. Les feuilles jaunies tombaient de temps en temps, en tourbillonnant, bien qu'il n'y eût aucun vent. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels.   Assurément, elle ne serait pas déçue et les conséquences iraient bien au-delà de ses espérances. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Elle devrait obéir que Juliette soit présente ou absente car c'était d'elle, et d'elle seule qu'elle dépendrait désormais. Juliette la donnerait pour la reprendre aussitôt, enrichie à ses yeux, comme un objet ordinaire, corps servile et muet. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 17/07/23
Je suis donc l'instructeur qui interroge Catherine avec le jeune milicien comme assistant. Je suis assis à mon bureau, plongé dans l'examen du dossier et écoutant les réponses de la femme. Le jeune milicien intervient : « Madame je vois que vous ne jouez pas le jeu ! Vous ne gardez pas la poitrine gonflée ! - mais si, je, je...enfin si ! - Non Madame, vous vous ne gardez pas la poitrine tendue, tant pis pour vous. Retirez votre chemisier. Allons, vite ! » Catherine se tourne vers moi implorante : « Oh, s’il vous plaît Monsieur, pas cela ! Je, je… - Obéissez si vous ne voulez pas goûter encore à la canne de bambou. » Rouge de honte, Catherine sort les pans de son chemisier de son pantalon et commence à le dégrafer puis retire le vêtement et le pose sur une chaise à côté d'elle ; elle croise pudiquement les bras. « Madame, placez les mains sur la tête et ne cachez pas votre soutien-gorge. Respirez, tendez votre poitrine... ! » Depuis mon bureau, je me régale du spectacle des seins lourds dans le soutien-gorge tendu. Le milicien place carrément sa badine sous les seins de Catherine et les soulève : « Bien, parfait ; gardez la position. » Je reprends le dossier sachant que les questions qui arrivent vont la déstabiliser : « Madame, de quand date votre dernier rapport sexuel ? » Catherine suffoque : « Oh mais Monsieur, je… je… C'est très intime, je ne peux pas... » Elle n'a pas le temps de finir sa phrase : la badine du milicien frappe ses seins sur le soutien-gorge de haut en bas, visant les tétons. « Aïeee, noooonn, aïïe ! » Catherine se tortille mais garde les mains sur la tête, le milicien lui impose de se redresser. « Je vous écoute, Madame… - Euh, il… Il y a quatre jours, sanglote-t-elle, vendredi soir, Monsieur... - Avec votre mari ? - Oh oui, bien sûr : je suis une épouse fidèle, je... Je n'ai pas d'aventure... - Jamais ? - Oh non Monsieur... » Je prends mon temps et relis un peu le dossier. « Vous avez joui ? » Catherine se liquéfie, les questions devient très intimes. Elle bafouille : « Euh oui… Oui Monsieur. - Vous aimez jouir ? - Euh… Bien, oui…Oui Monsieur. - Vous pratiquez la fellation, Madame ? » Catherine est très choquée mais elle sait qu'elle doit répondre, le milicien promène sa badine sur son soutien-gorge, prêt à frapper, cela fait un moment qu'il lui agace et caresse les tétons qui pointent sous le soutien-gorge. « Je… Oh mon Dieu, je… Noon, noon, jamais Monsieur, c'est pas bien, c'est... » Je me lève en souriant et viens vers Catherine avec le dossier ; arrivé à son niveau, sans un mot, je la gifle d’un aller-retour avec le dos de la main. « Aïïeii ! Ooooh mais je… je… Pourquoi ? Sanglote-t-elle. - Madame, cela fait un moment que vous vous moquez de nous ! J'ai reçu votre mari il y a une semaine pour remplir avec lui votre dossier, écoutez sa réponse à cette question : "Oui, ma femme pratique la fellation. Elle aime d'ailleurs beaucoup cela ; pendant les préliminaires elle le fait systématiquement, cela l'excite beaucoup, je peux même dire que c'est une très bonne suceuse, experte. Par contre, elle a beaucoup de réticence à avaler le sperme, il m'arrive parfois de le lui imposer, cela lui donne envie de vomir… Mais sucer, oui : elle adore !" Alors, qu'avez-vous à dire, Madame ? Votre mari est un menteur ? » Catherine est blême, elle commence à transpirer beaucoup. « Non monsieur, il a raison : je… je… Oui, je pratique la fellation... - Vous êtes donc une menteuse ? - Oui Monsieur, désolé. - Vous allez être punie, Madame... Retirez votre soutien-gorge. Allons, vite ! » Malgré sa honte, Catherine sait que rien ne sert de résister. Elle dégrafe le sous-vêtement, fait glisser les bretelles et le maintient devant sa poitrine. « Allons Madame : retirez-le ! Et montrez-nous vos seins ! » Catherine est morte de honte ; elle obéit et se présente seins nus. Je suis ravi de pouvoir humilier cette femme, ronde, sensuelle ; je me place derrière elle, lui bloque les mains dans le dos et ordonne : - Cinq coups... sur les seins... Cela lui apprendra à mentir... - NOOOOOON, aïe, pas sur les seins, aïïïïe, nonn, c'est trop douloureux ! Snifff… Aïïe, pas les tétons, pas les tétons !... Aïïïïe ! » Je lâche Catherine, le milicien lui impose de se tenir droite, seins tendue mains sur la tête. Ces gros seins sont zébrés de 5 stries rouges, " passent à travers les tétons. « Bien, que cela vous serve de leçon. Vous allez obéir ? - Oh oui Monsieur ! - Vous ne mentirez plus ? - Non Monsieur. » Je fais un signe au milicien qui commence à ouvrir le bouton du pantalon de Catherine puis descend la fermeture éclair... et attend. Je lui fais signe de continuer et il commence à descendre le pantalon, la femme apparaît en culotte, le jean baissé aux genoux, nous pouvons l'admirer. « Faites ballotter vos seins de droite à gauche Madame ! » Catherine, qui ne veut pas recevoir une seconde punition, obéit malgré sa honte, elle balance ses seins doucement. « Plus vite et plus fort, Madame ! » Elle obéit ; ses seins claquent une fois à droite, une fois à gauche et deviennent douloureux. Catherine transpire beaucoup ; malgré tout, ses tétons sont érigés, gorgés de sang. « Stop ! » Elle éclate en sanglots. « Retirez votre pantalon, complètement... Vite ! » Elle obéit, il ne lui reste que sa culotte. Elle est déjà pieds nus depuis la salle d'attente, c'est le premier principe d'humiliation : quand une femme arrive au centre, elle retire ses chaussures, ses chaussettes ou ses collants, elle se présente pieds nus devant l'instructeur. Je reprends le dossier. « Bien. Madame, depuis ce rapport sexuel, il y a euh, quatre jours, vous vous êtes masturbée ? » Catherine sombre un peu plus, hésite et du coup, reçoit un coup de canne sur les fesses. « Aïïïïee ! - Alors ? - Non Monsieur, non ! - Vous vous masturbez régulièrement ? » Catherine sait que son mari a dû parler de ses pratiques, elle doit être franche. « Euh, non Monsieur, pas très souvent mais parfois cela m'arrive. Je euh, oui, pas très souvent mais régulièrement, mon mari me demande de le faire devant lui. Au début, je n’aime pas mais après, cela euhh, cela m'excite, Monsieur. - Et vous jouissez ? » Catherine baisse les yeux. « Oui Monsieur. - Répondez par une phrase, je vous prie : "oui Monsieur, je jouis". - Oh pardon. Je, je… Oui Monsieur, je jouis. - Bien. Vous utiliser des accessoires pour vous masturber, ou uniquement vos doigts ? - J'utilise uniquement mes doigts, Monsieur. - Bien. Je vois que vous êtes devenue plus docile, c'est parfait. » Je pose le dossier et m'approche d'elle, je la regarde dans les yeux et lui empaume les seins. Je lui soupèse, je les palpe... Elle a toujours les mains sur la tête, les seins offerts c'est un vrai régal. Au bout d'un moment, ce que j'attendais arrive : elle craque, elle se secoue et libère ses seins. « Arrêtez, laissez-moi ! Je, je… » Le milicien s'apprête à frapper je lui fais signe d'arrêter : « Non, attends ! Apporte le tabouret... » Il place au centre de la pièce une espèce de caisse d'environ soixante centimètres de haut et, saisissant Catherine, lui menotte les mains dans le dos. Je m'approche d'elle ; je vois à son regard qu'elle est terrorisée. Je lui caresse doucement le ventre puis, pour marquer ma domination, j'écarte l'élastique de sa culotte et regarde son sexe poilu et brun... « Tu as déjà été épilée ? Complètement ? - Oh non Monsieur, jamais ! » Je fais claquer l'élastique sur son ventre : « Monte sur la caisse. Comme tu manques encore d'obéissance, tu vas être punie... Saute ! » Catherine saute. Ses seins claquent douloureusement contre son ventre. « Remonte ! Saute ! Remonte, saute ! » Les nichons claquent, ballottent dans tous les sens, rougissent, deviennent douloureux et extrêmement sensibles, les tétons sont gonflés. « Remonte ! Saute ! Remonte ! Saute… » Au dernier saut, Catherine chute au sol et se met à sangloter. « Allons, Madame Aldo, relevez-vous et arrêtez de pleurnicher comme une gamine. » Elle se relève péniblement, ses mains étant toujours menottées derrière son dos, et, ne voulant pas être à nouveau punie, se tient droite et gonfle la poitrine. « Je pense que cette fois vous avez compris la leçon ? Durant votre séjour ici, vous devez être dans l'obéissance TOTALE ! - Oui, oui Monsieur, je serai obéissante, promis ! - Durant votre séjour ici, vous serez considérée comme un objet sexuel, les maris de femmes présentent au Centre auront accès à votre cellule de jour comme de nuit grâce à leur carte magnétique ; seul votre mari ne pourra pas accéder à votre cellule. Mais bien sûr, à celles de toutes les autres pensionnaires. Quoi qu'ils vous demandent vous devrez obéir c'est compris ? - Oui Monsieur. - Vous pourrez également être louée à de riches personnalités qui souhaitent réaliser leurs fantasmes, seuls ou avec leurs épouses ou des amis... Ce qui plaît beaucoup en ce moment, est le scénario de la visite médicale en tenue de collégienne... » L'homme sourit. « … Mais l'arrestation par la Gestapo et l'interrogatoire plaisent également beaucoup. Dès demain votre dossier, avec photos nue, sera diffusée à notre clientèle privée. - Oh mon Dieu... - En tout cas, vous avez intérêt à être obéissante sinon, la prochaine fois, vous allez goûter aux plaisirs de la suspension mammaire... » Catherine n'ose pas parler, terrorisée. Je m'approche et commence à lui palper les seins, qui sont douloureux et bleus après le dernier exercice. Cette fois Catherine ne dis rien malgré sa honte elle se laisse palper. « Vous avez les seins douloureux ? - Oh oui Monsieur. - Retire lui les menottes. » Le jeune milicien les lui retire. « Vous allez masser vos nichons, Madame. - Euh mais je, je... - Allons, ne discutez pas. » Catherine passe ses mains sous ses seins et commence à les masser, les soupesant, cela calme un peu la douleur. Pendant qu'elle se masse, je l'observe, tourne autour d'elle. - Vous portez toujours des culottes aussi... enveloppantes... Taille haute... ? - Oh euh, oui, oui Monsieur. » Pendant qu'elle continue à se masser, je saisis l'élastique de sa culotte et remonte le sous-vêtement fermement vers le haut... « Aiiiie ! Ohhh, sniff… » Cela a pour effet de faire pénétrer le tissu dans sa raie culière et dans sa fente, puis je roule l'élastique sur ses hanches jusqu'à dévoiler environ quatre centimètres de son pubis et le haut de son sillon fessier ; aussitôt, je la sens tendue, humiliée à l'extrême. Je ricane : « Voici une culotte plus conforme à ce que nous exigeons ici... Massez également vos bouts, Madame. Allons, obéissez. » Catherine pose ses paumes sur ses bouts et les frotte, je vois bien que cela les fait gonfler... « Vous êtes excitée Madame ? » Elle rougit de plus belle. « Euh, je, non, je ne sais pas pourquoi… - Votre dossier mentionne que lorsque votre mari vous impose de vous masturber devant lui, vous commencez toujours par vous caresser les seins, donc je me pose la question. - Oh mais... Je… » Bien sûr, j'ai remarqué qu'elle commençait à respirer plus fort en se caressant les seins et qu'elle commençait malgré elle à être un peu excitée. « Tirez sur vos pointes de seins, Madame. - Oui monsieur. Aïeee, aïïee, hummmm ! - Plus fort Madame : pincez bien vos tétons... - Aïeee ! - Bien. Stop, mains sur la tête… Parfait ! Nous allons vérifier un point du dossier. » Je fais signe au jeune milicien d'approcher. « Baisse ton pantalon. » Il s'exécute. « Baisse ton caleçon. » Catherine voit apparaître le sexe en demi-érection du jeune homme, elle est stupéfaite quand d'une main, je saisis les testicules du jeune homme et de l'autre, je commence à le masturber... « - D'après votre dossier, vous êtes une très bonne... "suceuse". Vous allez nous montrer cela ! À genoux ! Gardez les mains sur la tête ! Avancez sur les genoux... » Stupéfaite, Catherine regarde le sexe du jeune milicien que je suis en train de masturber sans pudeur. Ayant encore les seins bleuis et douloureux suite à la première punition, elle a peur d’être encore corrigée et s’empresse d’obéir. Elle avance sur les genoux avec les mains sur la tête, en se tortillant de façon ridicule. Elle sait qu’elle va devoir sucer le milicien, puisque son mari a affirmé qu’elle était une bonne suceuse. C’est vrai qu’elle aime faire les fellations mais à son mari, pas à des inconnus, ni sous la contrainte... « Approchez-vous plus près, Madame. » Son visage couvert de larmes est à cinq centimètres du sexe du garçon que je masturbe encore et qui est devenu très dur. « Vous allez commencer par lécher ce sexe de la base au gland, en sortant bien la langue et en salivant fortement. » Terrorisée, Catherine s’exécute et même s’applique, malgré sa honte et son dégoût, elle lèche, sort la langue en grand… « Les testicules maintenant. Allez, léchez ! » Elle a horreur de cela : le jeune homme à les testicules poilues et cela lui donne des haut-le-cœur mais je la stimule avec ma baguette en tapotant ses fesses. « Bien. Maintenant, prenez le sexe en bouche et sucez. » Le jeune homme respire fort et gémit, Catherine s’applique redoutant une nouvelle correction. Elle pense : "Pourvu qu’il ne me mette pas tout dans la bouche". Mais elle suce avec ardeur, aspirant bien la verge, serrant bien ses lèvres autour, et passant souvent sa langue sur le gland du garçon qui gémit de plus en plus... Quand elle sent que la verge gonfle et devient de plus en plus dure, elle essaye de retirer le sexe de sa bouche pour éviter la décharge... Mais le garçon plaque ses mains sur sa nuque, enfile sa verge au fond de sa gorge et immédiatement, éjacule un sperme gras et abondant au fond de sa gorge. Catherine éructe, tousse, est prise de vomissements, mais le jeune homme la maintient fermement, ce qui l’oblige à avaler l’intégralité de sa liqueur. Le milicien prend son temps ; Catherine étouffe, manque d’air... Puis il relâche sa pression et retire son sexe repu. Catherine s’affale au sol et sanglote. « Allons, cessez vos jérémiades et vos pleurnicheries. Debout, vite ! » Catherine se relève et se place mains sur la tête, bien droite, poitrine tendue mais encore secoué de sanglots. Du regard j’interroge le milicien : « Oui, son mari a raison : elle suce parfaitement, sa langue est douce sur le gland. - Bien, c’est parfait. » Je remplis son dossier en même temps. « Madame, nous allons maintenant procéder à l’examen de vos orifices, puis au marquage. » Catherine, entre deux sanglots, me regarde avec un regard affolé mais ne semble pas tout comprendre. « Retirez votre slip madame et tendez-le-moi. » Catherine est effondrée : cette fois, elle va être toute nue devant les deux hommes sans aucun rempart pour sa pudeur. Néanmoins, elle obéit, descend son slip en se baissant, puis l’enjambe et, honteuse, me le tend avant de reprendre sa pose. Nous pouvons enfin apprécier sa touffe fournie de poils bruns. J’examine le fond de sa culotte et je lui fais remarquer qu’il est humide, Catherine rougit et baisse le regard. « Il me semble que le fait de sucer provoque un grand émoi chez vous, Madame. - Je euh, noon, je, je ne sais pas… Sniff ! » Cette femme ronde et pudique, nue, presque indécente, me donne très envie de l’humilier et me provoque une forte érection. J’enfile des gants d’examen et m’approche de Catherine qui, par réflexe d’obéissance, rectifie sa position et tend la poitrine dont les tétons semblent durcis. Je commence à examiner ses cheveux en disant que cela sera agréable de la voir être tondue par le coiffeur du centre. Puis saisissant sur la table un spéculum auriculaire, j’inspecte ses oreilles en veillant à n’être pas trop doux afin que l’examen soit douloureux. « Penchez la tête en arrière, Madame, je vais inspecter vos narines, penchez plus ! Allons… - Oui, aïeeee, oooh c’est désagréable ! - Bien. Redressez-vous ! Ouvrez grand la bouche ! Tirez la langue ! » J’enfile deux doigts au fond de sa gorge et lui maintiens la nuque... « Allons, résistez : ne vomissez pas ! » Catherine bave beaucoup tousse, manque de s’étouffer… « Allons, reprenez votre calme ! » Je la gifle, elle se redresse automatiquement. « Oh pardon, excusez-moi Monsieur. » Je continue mon examen un peu approfondi : mes mains descendent sur ses seins. Pour la première fois, je les palpe avec plaisir puis je saisis les tétons et les tords en les tirant vers le haut. Catherine se retrouve sur la pointe des pieds, le visage grimaçant, elle essaye de résister à la douleur puis craque : « Aïïïe ! Arrêtez, arrêtez, je vous en supplie : c’est trop douloureux ! Aïïïïeeeee ! » Je la laisse reprendre la pose mais pas de répit : je descends ma main sur ses fesses et les caresse longuement, juste pour qu’elle sente que j’ai tous les droits sur son corps... Je joue un peu avec sa raie, mais ne touche pas encore son sexe... J’effleure à peine son anus. Puis je lui indique la table gynécologique : « Installez-vous, Madame... Les pieds dans les étriers... » Catherine hésite, tremblante ; le jeune milicien la saisit par un bras et la dirige de force vers la veille table gynécologique entièrement en métal, un peu rouillée... « Allongez-vous Madame... » Catherine obéit, le métal froid lui donne la chair de poule. Le jeune milicien commence à l’immobiliser sur la table : il passe une sangle de cuir autour de son cou, une au niveau des hanches, bien serrée ; il positionne ses pieds correctement dans les étriers et passe une sangle au niveau des chevilles et une au niveau des genoux. Catherine se sent complètement impuissante. Pour le moment, seuls ses bras ne sont pas attachés. Le jeune garçon écarte les étriers au maximum. Catherine sent son sexe s’ouvrir, son intimité se dévoile, impudique ; elle sanglote de honte. Je passe des gants d’examen propres... « Bien. Madame, nous allons continuer l’examen de vos orifices. - Oh noon… S’il vous plaît… C’est terriblement humiliant ! Je… oh mon Dieu ! » Je commence à palper longuement son ventre et son pubis, fouillant son nombril. Cela est douloureux, elle gémit. « Humm, c’est bien ce qu’il me semblait : votre vessie est pleine... Passez-moi une sonde, je vous prie.... - Mais enfin nonn… Pourquoi, je… » Le jeune homme me passe un sachet chirurgical d’où j’extrait un cathéter. Catherine essaye de se débattre ; le milicien saisit ses mains et les maintient au niveau de sa tête... J’ouvre son sexe d’une main et découvre sans ménagement le méat urinaire ; j’enfile le tube de plastique. Catherine gémit... Rapidement, le tube se remplit d’urine. « Bien. Nous sommes dans la vessie. » Je plonge l'extrémité du tube dans un bocal et ouvre le robinet... L’urine s’écoule rapidement et emplit le bocal bruyamment, pour la plus grande honte de Catherine qui se sent se vider sans pouvoir se contrôler. Dès la dernière goutte dans le bocal j’arrache la sonde sans ménagement. Catherine hurle de douleur... « Allons Madame, modérez-vous, je vous prie. Bon. Vous êtes droitière ? - Euh oui, oui, pourquoi ? Je, je... » Le jeune milicien lui attache le bras gauche le long du pied de la table. « Bien. Madame, je vais devoir procéder à un examen en profondeur de votre vagin ainsi que de votre utérus. Pour cela, vous devez être bien lubrifiée, et rien ne vaut la lubrification naturelle... » Catherine ne comprend pas mes propos jusqu’à ce que l’ordre tombe : « Masturbez-vous, Madame. » Catherine est estomaquée, abasourdie. - Me...Oh non, jamais… Je ne peux pas faire ça devant vous, jamais ! » Je fais un signe au milicien qui approche une table à roulette avec dessus des câbles et un générateur. Le jeune homme m’interroge du regard : « Sur les bouts de seins. - Bien Monsieur. » Le jeune homme pose des pinces sur les tétons de Catherine et les relie à la machine. « Mais arrêtez ! Mais que faites-vous... Je, je.... » Sur un signe de tête, le milicien déclenche une décharge. Catherine hurle, son corps s’arc-boute... La douleur est terrible. Après la coupure, elle tremble. « Ah, ah ! Pas cela, arrêtez... Je vous en prie… Ahh ! - Bien, alors soyez obéissante, sinon la prochaine fois, ce sera une décharge sur le clitoris. » Catherine baisse le regard. « Oh mon Dieu, je vous en prie, pas là... Oui Monsieur, je serai obéissante. » Je prends sa main droite et la pose sur son sein. « Bien... Commencez par vous caresser les seins, Madame. » Catherine rougit et hésite, mais les pinces du terrible générateur sont toujours fixées sur ses tétons et elle redoute une nouvelle décharge. Avec sa main droite, elle se touche les seins sous le regard vicieux des deux hommes. Au bout de quelques minutes, je prends sa main et la guide... Je passe sur son ventre puis place sa main entre ses cuisses ouvertes, sur sa vulve ; elle frémit au contact de sa propre main... « Allez-y, Madame : masturbez-vous... » Sa main commence timidement à bouger entre ses cuisses, massant sa vulve... Catherine respire de plus en plus fort... Nous regardons attentivement ses gestes. Ses doigts deviennent de plus en plus précis, son index décalotte son clitoris et le masse... Elle gémit... « Hummmmm’ohhhhh huummmm ! - Vous aimez que l’on vous regarde en train de vous masturber, Madame ? - oh mon Dieu, noon : c’est terriblement gênant... - Gênant certes, mais cela vous excite... » Catherine est rouge de honte et d’excitation, jamais elle n’avait fait cela devant deux hommes... Parfois son mari lui demandait de le faire, pour lui seul. « Ooohhh oui, oui Monsieur, c’est honteux et excitant... Hummmm hummmm, oui, c’est bon… J’aime que vous me regardiez... Faire ça ! » Catherine est de plus en plus excitée… Elle mouille terriblement. Sanglée sur la table gynéco Catherine continue à se masturber avec ardeur malgré sa honte. Je lui impose de garder les yeux ouverts et de nous regarder... Son corps nu est trempé de sueur... Elle gémit de manière indécente... À sa tension et à ses gémissements, je remarque qu'elle va jouir... Je fais signe au jeune milicien qui, aussitôt, saisit sa main et l'attache à la table, la laissant dans un état de frustration terrible. « Ohhhh ! Non, je vous en prie, laissez-moi prendre du plaisir... Je, je, oh j'ai trop envie... de… de jouir, oh mon Dieu ! » Elle éclate en sanglots « Allons Madame, reprenez-vous. Restez digne, je vous prie. » Le milicien lui envoie une décharge électrique dans les seins... pour la calmer. « Aiiiiiiiieeeee ! Non, non, stop ! - Je ne souhaitais pas que vous ayez un orgasme... Je voulais juste que vous soyez parfaitement lubrifiée pour examiner votre vagin ainsi que votre utérus... » Une suite à l'admission de Catherine... Elle est nue, sanglée sur la table gynéco, et je viens de lui annoncer que j'allais examiner son vagin et son utérus. Je passe calmement des gants d’examen puis prépare sur un plateau métallique les instruments. Le générateur est toujours branché sur les tétons de Catherine. Elle me regarde les yeux ronds, terrorisée... Elle vient de se masturber de force devant nous et d'être frustrée de son orgasme. « Bien, voyons cela, Madame... » J'écarte sans ménagement ses petites lèvres et la pénètre à deux doigts... Elle gémit doucement. - Bien. Vous êtes parfaitement lubrifiée, Madame... Vous mouillez toujours comme cela ? » Elle est rouge de honte. « Euhh, oui, je pense, oui Monsieur. » Je fais allez et venir mes deux doigts dans son vagin. Catherine se raidit, elle gémit... « Hummm, ohhhh, hummmm ! Oh, je vous en prie, arrêtez... Vous, ohh, vous allez me... me faire jouir ! - Ce n'ai pas le but, Madame. » Je pousse mes doigts au fond de son vagin et palpe le col de l'utérus... L'examen est douloureux ; à plusieurs reprise, Catherine crie de douleur. « Allons Madame, restez digne je vous prie. Je vais mesurer votre utérus. » Je prends sur le plateau un longue tige métallique terminée par une forte boule. La tige est graduée et une bague coulisse dessus. Je pose l'instrument froid sur le ventre de Catherine. Puis je prends un fort spéculum métallique et le lui présente : « Je vais vous ouvrir, Madame. - Oh noon, s’il vous plaît, noon, pas ça ! » Je la pénètre avec l'instrument et actionne la molette. « Aïïïe ! Non, pas plus ! Aïïïe, c'est douloureux ! - Je sais, Madame, mais je dois vous examiner. » Son sexe est béant, humide, tellement ouvert que son clitoris est décapuchonné et complètement tendu, gorgé de sang... hypersensible… Je demande au milicien de me passer une petite pince aux bords dentés. « Je vais vous poser cette pince sur le clitoris pour vous calmer, Madame. - Noooon, noooon, je vous en prie ! » Je place la pince sur le petit bourgeon. Catherine hurle, essaie de bouger dans les sangles et pleure de douleur. Sans la laisser respirer, je la pénètre avec la tige, place la boule sur le col et d'un geste sec, la fait entrer dans son utérus. Catherine hurle un bref moment puis s'évanouit… Avec une pince, je fais coulisser la bague contre le col pour prendre la mesure. Puis m'adressant au milicien : « Comment tu la trouves, cette femelle ? Un peu ronde mais baisable ? - Oui plutôt. J'aime bien ses gros nichons et elle semble une salope au lit. - D'après son dossier, elle apprécie la sodo en plus, cette chienne ! » Les hommes ricanent. Profitant de son évanouissement je décapuchonne fortement son clitoris tourmenté. -« Tu as vu : elle à un gros clito. » Les hommes rient encore. « Bon, allez, réveille-la. » Le milicien appuie sur le bouton et envoie une décharge dans les seins de Catherine qui se réveille en gémissant. Je retire la tige : « Bien. Profondeur utérine sept centimètres et demi, vous êtes dans la moyenne, Madame. »        
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Par : le 02/09/23
La jeune femme rêvait. Pendant des semaines, elles n'avaient cessé de faire l'amour, de se retrouver par le corps. Il y a parfois bien plus d'émotion à retrouver un amour qu'à le découvrir simplement. Au début, ce fut une toute petite tache, comme une forme de nostagie. Mais non, en se rapprochant bien, on pouvait discerner l'aspect mauve de la mélancolie. Et de plus près encore, on pouvait voir la vraie nature d'une certaine gravité. Elle songeait avec une volubilité charmante, de ses beaux rêves chantants sans aucune des intonations criardes ou bien geignardes des paysannes. On la sentait possédée de son propre plaisir. Juliette acquiesçait et Charlotte souriait. Charlotte, accoudée à la fenêtre de sa chambre, regardait le soir descendre sur la vallée. Le soleil venait de passer derrière les grandes collines, presque des montagnes, que le contre-jour rendait noires, avec des franges de lumière sur le dos des châtaigniers qui montaient courageusement en escalade jusqu'à leurs faîtes. Elle se sentait en paix. Il y avait au loin le tintement des cloches de vaches dans l'ombre, de rares grondements de moteurs d'automobiles que l'on ne pouvait discerner sur la route sinuant sous les arbres, en bas. Des fumées s'élevaient des toits de tuiles des fermes tapies à la lisière des bois. Quelle merveille d'ajouter les fumerolles d'une cigarette aux volutes qui montaient aux flancs des collines, un verre de meursault à portée de la main. La petite ville de Rochechouard était bâtie sur une corniche de rochers dominant la vallée. Les quelque cents maisons qui la composaient se groupaient en troupeau au pied d'un château féodal dont deux tours ébréchées subsistaient seules. Le clocher de l'église, un peu plus bas, ne s'élevait pas très haut au dessus des toits pointus des maisons anciennes. C'était un village typique, les habitants disaient ville, ils y tenaient, "bien de chez nous", dominant de façon assez abrupte, un des plus beaux paysages du monde. Maintenant, il règne un silence parfait, un silence villageois, à l'heure où les travaux des champs sont abandonnés, un concert de chiens emplit la maison. Charlotte, en déshabillé noir, cache pudiquement son corps bruni par le soleil. Le diable va là où il trouve à manger et à boire. Juliette s'amusait. Elle jouait avec Charlotte, et montait et démontait de petits mécanismes et elle se promettait d'avance les satisfactions les plus vives à les voir fonctionner. Ce qu'on exprime est souvent obscur. On peut discuter sur les mots, mais enfin les mots sont là. Ce qu'on pense et ce qu'on sent, au contraire, n'est en vérité nulle part ailleurs que dans les gestes qui en naîtront ensuite. La pensée, le sentiment, tout ce qui ne s'exprime pas directement n'est pas un language intérieur perçu par une oreille secrète qui n'a qu'à le traduire en paroles pour que tout devienne clair et public. Il n'y a pas de langage intérieur et la pensée et le sentiment, qui ne sont tout de même pas rien que néant, sont plus proches de n'être rien d'autre que d'être quelque chose d'exprimable, d'univoque et de tranché. L'amour, comme la fortune, est cumulatif. Ainsi prennent place dans la chaîne des évènements, des êtres qu'on s'imagine aimer. Elles s'aimaient, non pas d'un amour impossible mais d'un amour vrai. On n'en finit jamais de nos passions.   Il n'est rien de plus grands fâcheux que ceux qui entreprennent de raconter leurs rêves. Alors en silence, elle pense à Juliette. Elle n'oublierait jamais leur première rencontre, la mémoire de leur amour à naître, brûlante, glacée, courbées par le désir, comme une bataille d'enfants avec la même innocence et les mêmes rêves. Les yeux fermés, à sa fenêtre, sans pensée, toute envahie de son absence, elle ne peut interdire sa main de glisser le long de son corps et de se caresser. Les amours l'avaient laissé indemne jusqu'à Juliette. Elle adore voir la joie de vivre dans ses yeux malicieux, avec la parfaite connaissance de ses doigts soyeux du corps féminin, jamais lasse d'étreintes fiévreuses, toujours à l'assaut. Pour Charlotte, les hommes sont le mensonge, avec leurs mains fausses, leur appétit, la politique dont ils parlent. Ils font souvent impression jusqu'au jour où leur faiblesse éclate. Pour la plupart, ils sont peureux et paresseux, et la faiblesse engendre la vulgarité. Juliette était la femme de sa vie. Avec le temps, les corps s'apprivoisent et les caractères se sculptent. Elle avait accepté de se soumettre à elle dans une totale abnégation. La flagellation et les humiliations sexuelles, ça faisait partie de la poésie de Charlotte. Entre douleur et langueur, supplices et délices, telle de la glace sur du granit, le désir était devenu une terre ardente où s'épanouissait son corps. Quand Juliette évoquait l'anatomie altière de Charlotte, sa grâce brune et allongée, femme-enfant, fragile et éternellement adolescente, ses seins parfaits, ses longues jambes toujours brunies par le soleil, elle avait peur pour elle, du soleil, des coups de cravache trop violents qui semblaient devoir la brûler. Elle l'aurait voulue, idéalement dans la pénombre d'un boudoir, dans un décor vaporeux qu'elle aurait éclairé de la lueur de ses longs cheveux noir de jais croulant en cascade sur ses épaules nues. Fragile et forte, forte mais attendrissante de faiblesse pensait Juliette en regardant la nuit monter dans le ciel immense. Ces menus débordements étaient des débauches fort modestes. Il n'y avait peut-être au fond pas de quoi fouetter un chat. La morale, toute seule, la légèreté toute seule ne sont jamais graves. Ce qu'il y a de terrible, c'est ce mélange de rigueur et de faiblesse dont on donne souvent un déplorable exemple. Elle était trop dure pour ce qu'elle avait de faible, trop faible pour ce qu'elle avait de dur. Elle se demandait si ses rêves n'étaient pas la réalité et ses brefs éveils à la réalité des rêves infiniment trompeurs, heureux état d'inconscience.   Il lui était agréable d'imaginer que même si elle fuguait, elle reviendrait cette même nuit s'installer dans sa tête. Elles furent très bien ainsi, laissant tomber de temps en temps, un mot qui exprimait avec avarice et retenue, une gamme de sentiments, l'écho sourd d'un plaisir confus. Que ferait-elle sans elle ? Elle serait totalement perdue, désemparée. Charlotte s'ouvrit et se cambra au contact de son doigt qui remontait et qui se mit à masser doucement son bouton de chair turgescent qui gîtait dans l'ombre de son pubis. Ineffable lui fut la caresse de son index à l'orée de sa voie la plus étroite, provoquant en elle une sensation de plaisir telle que jusqu'au fond de son ventre et de ses reins, elle fut traversée d'une tension exquise, presque insoutenable. Elle s'abandonna à cette jouissance, à cette extase irradiante. C'était comme si son être entier, tout son corps, tous ses nerfs, tout son sang bouillonnant affluaient dans son hédonisme solitaire. Elle eut un éblouissement d'impudicité. Elle cria sa lasciveté, avec des saccades et des soubresauts. Elle demeura debout, les cuisses écartées, les bras mous immobiles le long du corps. Elle avait encore en elle des ondes d'orgasme qui se répandaient dans une fréquence de plus en plus lente, comme les vagues qui meurent sur le sable quand la mer est calme sous un ciel étale. Une femme experte n'aurait pas été plus habile à lui donner autant de plaisir, sauf Juliette. Mais elle était heureuse de dormir seule dans le grand lit, avec le calme de la campagne tout autour. Elle allait tirer les rideaux, laisser entrer la lumière du soir recouvrir ses rêves et la lune éclairer les arbres. C'est quand on les condamne à mort que les victimes parfois sont le plus folles de bonheur. Car entre les rapports entre les êtres ne sont, tout le monde le sait, que des malentendus. C'est ainsi que naissent souvent les amours malheureuses, les illusions du cœur. Parce qu'ils rompent avec le quotidien d'où naît si vite l'habitude qui est ennemie de la passion. L'amour ne se fait que trop souvent qu'après le coucher du soleil. Tant que le soleil brille, les petites sottes peuvent faire tout ce qu'elles veulent. À partir de minuit, sauf dans le cas de l'ineffable cérémonie des bals, le danger rôde toujours. Si forte que soit la grâce en Juliette, elle sait l'étouffer, et peut-être y a-t-il du courage à se conduire ainsi.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/09/23
La fidélité n'est jamais ridicule, et si sensible qu'elle soit à certains prestiges du temps, elle la plaçait très haut. De ce qui n'était qu'une canfouine sous les toits d'un quartier parisien chic, la jeune femme avait fait un réel refuge à sa semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les pièces qu'habitèrent des générations de grands bourgeois dont la vie grise avait déteint sur les murs, elle les avait meublés de couleurs exactes et de formes nécessaires. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodités. Ici rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un appartement pour états d'âme, un micro-climat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence: le calme. En apparence, rien de moins remarquable que les rapports des deux amantes, rien de plus rationnel. La courte nuit d'été s'éclaircit lentement, et vers cinq heures du matin, le jour noyait les dernières étoiles. Charlotte qui dormait fut tirée du sommeil par la main de Juliette entre ses cuisses. Mais Juliette voulait seulement la réveiller, pour que Charlotte la caressât. Ses yeux brillaient dans la pénombre. Charlotte effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre, Juliette fut prompte à se rendre, mais ce n'était pas à Charlotte. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grand les yeux face au jour était un plaisir impersonnel et anonyme, dont Charlotte n'était que l'instrument. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage bruni et rajeuni, sa bouche haletante, indifférent que Charlotte l'entendît gémir quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée dans le sillon de son ventre. Simplement, elle prit Charlotte par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire: "Recommence". Juliette avait pareillement aimé Charlotte. Elle lui avait enlevé ses fers. Charlotte osa adresser un regard complice et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table en bois occupant un des coins de la chambre et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la nuisette de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, se saisit d'un martinet, qui était rangé dans le tiroir de la table de nuit, et travailla les épaules, le dos et les fesses de Charlotte en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières de cuir avec des coups cruels et violents. Plus Juliette frappait fort et plus Charlotte s'offrait. La douleur devenait intolérable, elle se rendait spectatrice de cette douleur. Elle souffrait, mais dominait cette souffrance. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle, la dépassait, la stigmatisait en la glorifiant. Juliette ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à la révolte de Charlotte, et savait bien que son merci était dérisoire. Il y avait cependant une raison qu'elle lui expliqua. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait dans sa maison, qui se soumettait à elle, que sa condition de femme ne serait pas déconsidérée, du seul fait qu'elle n'aurait de contact qu'avec d'autres femmes, sauf à être offerte à des hommes. Et que pour cette raison, elle exigerait à l'avenir qu'elle soit constamment nue, de nuit comme de jour. La façon dont elle avait été fouettée, comme la posture où elle serait désormais entravée n'avaient pas d'autre but. Charlotte avait ressenti une jouissance cérébrale de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. La certitude que Juliette ne tenait compte que de son propre désir la comblait, au point que chaque fois qu'elle en avait la preuve, une chappe de feu, une cotte brûlante qui allait de se seins jusqu'à ses reins, s'abattait sur elle.    On ne doit pas être prisonnier de ce qu'on est, mais on ne doit pas, on ne peut pas non plus le récuser. Elle avait cédé par faiblesse et parce que les manœuvres préliminaires lui avaient procuré un amusement pervers. Elles avaient d'instinct les mêmes désirs, les mêmes besoins, les mêmes rêves, le même esprit, la même âme. On ne pouvait imaginer ni terme ni limites à leur connivence. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut alors une révélation pour elle. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu te voyais, sale chienne!" Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa nuisette était à terre, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La lourde porte en bois à double serrure en fer entre les deux pièces était close. Cependant, on pouvait l'entendre crier. Elle oublia vite ce détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit de nouveau, sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Juliette se délecta du spectacle offert par sa soumise. Après lui avoir demandé de la remercier, elle dit seulement: "C'est curieux, j'ai trouvé que ton sexe avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Charlotte leva la tête. Juliette ne l'eût pas regardée, comme elle faisait toujours. Elle n'eût pas autrement bougé. Mais cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer le regard de Charlotte. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage fermé. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla lentement. Juliette lui sourit et lui caressa les pointes de ses seins qui durcirent.    La jeune femme avait toujours eu de la facilité à tout accepter. C'était une véritable grâce qu'elle avait reçue. La malheureuse n'avait rien compris à cette sauvagerie soudaine. Comme atteinte de nystagmus, son regard vacilla avant que jaillissent des larmes provoquées plus par la surprise que par la honte. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin de la pièce. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une servante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. Charlotte était allongée sur la table où brillaient, noires et blanches, comme des flaques d'eau dans la nuit, toutes les images de Juliette. Avant, elle s'attouchait la nuit quand elle était seule. Elle se souvint des questions de sa Maîtresse. Si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu'elle caressât. Puis l'esclave entreprit le massage proprement dit, commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donnât. Qu'on la tutoyât ou lui dît vous, elle ne l'appelait jamais que Maîtresse, comme une servante. Tout cela était presque religieux. Un oiseau qui passe tous les cent ans et qui, tous les cent ans, du bord de son aile effleure la terre et l'éternité c'est le temps qu'il faut pour que la vie disparaisse.    L'éternité n'est pas du tout allongé, c'est l'absence du temps. "O mon âme, n'aspire pas à la vie éternelle, mais épuise le champ du possible". Le mur d'air, de race, d'espace, de vide qui existait entre les deux jeunes femmes, elle brûlait de l'abîmer, et l'autre goûtait en même temps l'attente où elle était contrainte. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait fini par atteindre ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses. Cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter. La jeune esclave lui dit seulement qu'il ne fallait pas qu'elle se crût libre désormais. Charlotte l'écoutait sans dire un mot, songeant qu'elle était heureuse que Juliette voulût se prouver, peu importe comment, qu'elle lui appartenait, qu'il n'était pas sans naïveté, de réaliser que cette appartenance était au-delà de toute épreuve. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe échancrée au milieu du dos libérant les reins. Elle comprit du même coup que sans doute Juliette avait décidé de la prêter.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/09/23
Elle s'était déshabillée. Elle l'avait arrêtée, l'avait embrassée violemment. Elle s'était demandée si elle l'aimait vraiment de cette façon, si elle était la même avec d'autres femmes. Elle l'imaginait tenant quelqu'un contre elle, l'embrassant avec passion. Elle enlevait ses bas, lui caressait les seins et elle la voyait enlever les bas d'une femme, caresser les seins d'une femme. Elle n'était pas soupçonneuse: c'était bien pis. Elle n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. Sa jalousie ne la trompait pas. Il est vrai qu'elle était heureuse et mille fois vivante. Elle ne pouvait pourtant faire que ce bonheur ne se retourne aussitôt contre elle. La pierre aussi chante plus fort quand le sang est à l'aise et le corps enfin reposé. Ce n'est qu'aux moments où elle souffrait qu'elle se sentait sans danger. Il ne lui restait qu'à prendre goût aux larmes. Aussi longtemps et fort qu'elle la flagellait, elle n'était qu'amour pour Juliette. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire endurer volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échafaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Juliette avait tout remplacé. Elle tenait d'ordre et de religion. On ne pouvait la tromper. Charlotte avait faim, elle avait froid et elle était heureuse. Elle l'avait l'air triste et retenu des jeunes femmes qu'on aperçoit, les mains jointes, sur les tableaux anciens.    Elle ne la comprenait pas très bien. Plus tard, seulement, elle avait imaginé ce qu'elle voulait dire. Ce n'était qu'un rêve. Ce qui est solide et vrai, c'était son visage qu'elle voyait très bien à cette heure. Il était plein de reflets, comme les eaux noires qui coulent. Ce visage ne faisait qu'un avec la Seine. Elle savait qu'elle serait entraînée assez loin. Ce fleuve puissant et méandreux où elle entrait aux côtés de son amante ne la lâcherat pas. Elle voyait sa bouche et elle pensait à la bouche d'une autre femme. Cette bouche remuait dans la nuit, pour parler. Dans une autre nuit, elle pouvait s'approcher et vivre contre vous. Comme un être fiévreux, elle pouvait se perdre dans vos cheveux, dans votre corps. Des lèvres, des mains, tels étaient les charmes qui servaient à vous faire mourir. Ils vous étendaient sur des plages inconnues, ils vous recouvraient d'une sustance nommée: plaisir, et Charlotte sentait ce plaisir dans son sang. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Charlotte demeurait alors dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps.    Dans son genre, la lucidité est une passion aveugle. Elle voit tout, mais elle tue ce qu'elle voir. Elle voit tout, sauf la vie, qui reste importante, même pour ceux qui n'en sont pas amateurs. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle, comme un tournesol au soleil.    Elle se réjouissait de la jeunesse de sa race et son amante devinait, au coin de ses lèvres, le pli qui disait la mélancolie d'être née trop tôt. Elle titubait de bonheur. Maintenant on pouvait tout lui prendre, sa vie, ses désirs, elle acceptait. Même si son amante était menteuse, inconstante, égoïste, à peu près comme un pays produit du maïs ou de la tourbe. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Elle ne s'avouait pas complètement sa vie. Elle cachait aussi la passion, à moitié étouffée, qui subsistait dans son cœur pour la littérature. Cet autre monde l'entraînait vers la solitude, l'espoir d'une vraie solitude où la vie serait limitée par les quatres côtés d'une page blanche, où l'on serait en prison et libre à l'intérieur. Dans son inspiration, elle trouverait autant de plaisir que sur les lèvres de son amante. Elle débrouillerait les choses. Elle ferait semblant d'avoir confiance. Elle serait séduisante, pour lui plaire. La nuit l'aiderait à supporter cette idée. Dans la nuit, rien n'est vrai, moins qu'autre chose.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 16/09/23
Il n'y a pas de question plus indécente que celle-là: êtes-vous heureuse ? Elle voulait séduire les hommes sans jamais leur parler. Longtemps, elle resta derrière la porte, en attendant que la culpabilité lui tombe dessus. Mais non. Elle n'éprouva que du soulagement. Tout bien considéré, elle se demandait si elle n'aurait pas dû accepter de continuer à entretenir une relation purement sexuelle, au lieu d'y mêler des sentiments. L'air était chaud malgré la nuit avancée, elle ne portait pas son collier et ses bracelets de cuir, et elle était seule, n'ayant qu'elle-même pour témoin. Jamais toutefois elle ne se sentit plus totalement abandonnée à un dessein qui n'était pas le sien, plus totalement proie, plus heureuse de l'être. Elle était entièrement nue, avec des talons hauts. Son pubis était soigneusement entretenu mais pas totalement rasé. Bientôt, sa Maîtresse la rejoignit. Elle ne se souvenait pas qu'elle était si élancée. Une lumière crue aplatissait son corps. L'étincelle de joie dans ses yeux était presque insoutenable, folle, douloureuse. Elle lui sourit, et ce sourire mit le feu à son monde. Le temps s'écoula en vaguelettes chuchotantes. Bientôt, il ne subsista plus des nébulosités de son esprit qu'une bienheureuse et suave toile vierge. À demi endormie, comme dans un éclair, elle fut traversée par la certitude, mais aussitôt évanouie, qu'elle l'aimait. Bien qu'elle n'y crût pas, et se moquât d'elle-même, elle en fut réconfortée. Alors, pour la première fois depuis qu'elle la faisait venir deux ou trois par semaine, et usait d'elle lentement, la faisait attendre dénudée parfois une heure avant de l'approcher, écoutant sans jamais répondre à ses supplications, car elle suppliait parfois, répétant les mêmes injonctions au même moment, comme dans un rituel, si bien qu'elle savait quand sa bouche la devait caresser, et quand à genoux, la tête enfouie entre ses mains dans la soie de l'oreiller, elle ne devait lui offrir que ses reins, dont elle s'emparait désormais sans la blesser, tant elle s'était ouverte à elle, pour la première fois, malgré la peur qui la décomposait, ou peut-être à cause de cette peur. Et pour la première fois, si doux étaient ses yeux consentants lorsqu'ils rencontrèrent les yeux clairs brûlants de Juliette. Le plaisir qu'elle prenait à la voir haleter sous ses caresses, ses yeux se fermer, à faire dresser la pointe de ses seins sous ses lèvres et sous ses dents, à s'enfoncer en elle en lui fouillant le ventre et les reins de ses mains, et la sentir se resserrer autour de ses doigts. Charlotte voulut parler, poser une question. "- Un instant, dit Juliette, va dans la salle de bain, habille-toi, et reviens". Charlotte prit les bas noirs, le porte-jarretelle et la jupe, posés sur une chaise près de la coiffeuse et lentement se revêtit. Elle accrocha ses bas aux quatre jarretelles et sentit son ventre et sa taille se creuser sous la pression du corset, dont le busc descendait devant presque jusqu'au pubis. La guêpière était plus courte par-derrière et laissait les reins totalement libre, de façon à ne pas gêner si on ne prenait pas le temps de la déshabiller. L'homme à la gauche de Charlotte regardaient les jambes gainées de soie, et de chaque coté des cuisses, sous la jupe, le reflet voluptueux des jarretelles. Insensiblement, elle écarta les genoux, leur laissant voir leur face intime et leur reflet. Elle suivait derrière les yeux baissés son impatience, attendant que le compas de ses cuisses soit assez ouvert pour dévoiler le pubis et, en-dessous, le sexe dans toute sa splendeur, bouche fermée et rose, au fond du sillon ombré du mont de Vénus, au-dessus de ses reins.   Tout cela était tellement inattendu. Jamais, elle ne l'aurait cru capable de mettre ses émotions à nu devant elle. Et jamais, elle ne se serait attendue à un tel élan. Elle le regardait, elle attendait qu'il dise quelque chose. Elle s'aperçut que l'homme regardait ses genoux, ses mains et enfin ses lèvres mais si paisiblement, et avec une attention si rigoureuse d'elle-même que Charlotte se sentit jaugée pour l'objet qu'elle savait bien qu'elle était. Il l'observa comme au ralenti une goutte d'eau qui glissait le long d'une tige et qui tombait sur le sexe de la jeune fille comme une perle ardente qu'il voulait s'empresser de boire, et en l'embrassant lui offrir une perle qui était une étoile et qui serait ses pleurs. À la fin du repas, il lui demanda de le rejoindre immédiatement, au rez-de-chaussée, dans les toilettes pour hommes. À peine dans l'escalier, elle sentit deux mains se plaquer sur ses reins, la presser, soulever sa jupe et des lèvres se coller à sa chair, tandis que deux autres caressaient ses seins avec ardeur, érigeant leurs pointes douloureusement. De nouveau, sa jupe fut troussée, ses fesses subirent l'ardeur caresse de mains nerveuses, l'anneau de ses reins fut frôlé par un doigt inquisiteur, son sexe fut caressé par un index pénétrant. Soudain, sous sa main qui pendait le long de ses cuisses, elle sentit un phallus raidi et palpitant. Elle le prit et, tandis que l'homme caressait son sexe avec passion, elle lui prodigua quelques douces caresses de ses doigts effilés. Le désir s'empara de lui. Il se plaqua contre son ventre et chercha, debout contre le mur, à glisser sa verge entre ses cuisses ouvertes. Subitement, elle se dégagea, se tourna. Il l'accola face au mur, affolée, elle sentit le membre glisser entre ses reins, comme une épée dans son fourreau. Elle goûta la sensation de cette chair palpitante et mafflue. Lui, la bouche à son oreille, lui ordonna de s'ouvrir, en lui prenant un sein d'une main, l'autre fouillant les fesses et son ventre. Brûlante, un désir tenace la tenaillait d'être sodomisée par cet inconnu qui semblait si maître de lui. Mais il se redressa et lui glissa son sexe entre les doigts tandis qu'il lui pinçait les mamelons. Charlotte se complut à caresser le membre au gland turgescent, la verge nerveuse et renflée dont elle sentait les veines saillantes. Puis, il lui ordonna de s'agenouiller et de le prendre dans sa bouche. Elle suça avec ferveur la verge tendue qui se cabrait sous sa langue. Le phallus était long et épais. Elle ouvrit la bouche et engloutit le sexe jusqu'à la gorge. C'était une force de la nature, un homme d'une virilité monstrueuse.    Dans ces instants-là, pour la jeune femme, elle était juste utile à être possédée. Ce n'était pas lui qui la brusquait, mais elle qui l'y entraînait. Et elle ne paraissait pas pouvoir se rassassier de lui. Son esprit s'égara alors là où elle ne voulait pourtant pas aller. Elle n'eut pas son mot à dire. Pourtant leur conversation fut immédiatement limpide. L'homme, sous le charme, était doux et enveloppant. Quant à la jeune femme, elle était concentrée tout entière sur l'instant qu'elle partageait avec lui, et sa manière absolue d'être présente, directe, rieuse, lui semblait presque insolite. Il n'eut pas besoin de lui ordonner de l'absorber totalement, de s'appliquer pour le sucer et surtout de se taire. Comment aurait-elle parlé ? Elle eut un hoquet tant il avait été enfoncé loin. Alors, dans la pièce silencieuse, s'éleva le bruit de la succion. Charlotte n'était pas très experte, elle préférait sucer les femmes, mais c'était peut-être un charme de plus. Avec effroi, elle pensa soudain à la déchéance de se retrouver ainsi agenouillée devant ce ventre nu, à sucer cette virilité inconnue. Elle releva la tête, mais il la saisit par les cheveux et la força à engloutir le phallus entre ses lèvre sensuelles, sous le regard lascif de l'inconnu. Le gland était beaucoup plus gros que la hampe. Alors, au contact de cette main dominatrice, elle oublia tout, et ce fut une profusion de caresses instinctives qui enveloppèrent la colonne de chair. Les lèvres sucèrent les moindres recoins de ce vit. Le phallus devint si volumineux qu'elle eut des difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, innondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à cœur à boire mystiquement, jusqu'à la dernière goutte. Après quoi, il la fit le rajuster, et partit. Un garçon du restaurant, que la soumission de Charlotte, et ce qu'il avait aperçu des lacérations de son corps bouleversaient, au lieu de se jeter sur elle, la prit par la main, remonta avec elle l'escalier sans un regard aux sourires narquois des autres serveurs, et ne la laissa alors, qu'une fois installée de nouveau, dans le cabinet privé du deuxième étage. Elle vit la pièce tourner autour d'elle et se retrouva à plat ventre sur un lit de fer. On la déshabilla alors totalement. On lui lia les chevilles avec des lanières de cuir, puis ses poignets que l'on écarta en croix, comme ses cuisses. Le tableau est là et il était heureux. Elle avait l'impression de changer de personnage pour vivre enfin sa propre vie. Charlotte se rejoignait alors, comme le fleuve se verse dans la mer.   La jeune femme ne fut pas chassée de ce supplice ni de cet amour, car elle connaissait trop bien son amante. Elle pouvait jouir de son triomphe sur eux puisqu'elle avait inventé ce couple, paradoxalement, elle la dominait. Elle imaginait à coup sûr. Juliette était réellement indifférente à son salut, à ses goûts, à son caractère. Elle passait à côté d'elle sans la regarder. Ses yeux s'emplirent de larmes. Le sexe les rendait précis, insatiables, sans limite. En jouissant, ils vivaient. C'est seulement dans l'amour qui les embrase qu'un homme ou une femme sont aussitôt, silencieusement, rendus à l'univers. L'être aimé ne propose à l'amant de l'ouvrir à la totalité de ce qui est qu'en s'ouvrant lui-même à son amour. Aucune communauté ne peut comprendre cet élan, véritablement fou, qui entre en jeu dans la préférence pour un être. Elle réalisa qu'une des choses qui lui étaient le plus lancinantes, c'était que l'usage de ses mains lui fût interdit, non pas que ses mains eussent pu la secourir, mais libres, elles en auraient esquisser le geste. Elle voyait le visage ironique mais attentif de l'homme, ses yeux qui guettaient la bouche entrouverte de la jeune femme et le cou que serrait le collier de cuir. Ainsi écartelée, elle serait offerte à des inconnus. Charlotte allait être fouettée dans cette position humiliante, bras et cuisses écartés, sous la lumière qui rendait son corps impudique. On la cingla alors brusquement avec une cravache. L'homme ne voulait pas faire mal, il voulait l'amener à ce degré d'excitation qu'il savait procurer, pour en faire après son esclave et celle de ses invités. Il savait que cette croupe consentirait à se laisser forcer par des verges inconnues, mais il voulait que tous profitassent cérébralement de cette Vénus callipyge. Et les cinglements résonnèrent dans le silence, couvrant les soupirs de désir des hommes penchés sur ce corps dans l'étreinte puissante du cuir. Les reins furent vite rouges et une chaleur intense irradia alors la chair de Charlotte, amenant une intense excitation à ses intimités déjà exacerbées. L'orgueil qu'elle mit à résister et à se taire ne dura pas longtemps. Les invités l'entendirent même supplier qu'on arrêtât un instant, un seul. Sa tête était en feu, tenaillée de douleur, elle gémissait de douces souffrances. Elle résista longuement à son ordre quand il voulut qu'elle écartât davantage les cuisses, quand elle ne put plus résister, elle céda. Tel un pantin désarticulé, elle offrit le spectacle du sillon sombre de ses reins qui allait être forcé. Le silence rejoignit alors la nuit. Charlotte, les yeux mi-clos, goûtait la sensation de ces regards sur ses intimités secrètes, comme une caresse imperceptible frôlant ses chairs, béantes. Elle ne sentit que la caresse du phallus qui s'insinua soudainement. Il fut violent, poussant de ses reins, il força sous son gland compressible et humide, l'étroite bouche à s'ouvrir. Et ce fut l'acte délicieux tant espéré de Sodome. Un long cri strident. Elle s'y attendait pourtant, haletante, les tempes battantes. Possédée et outragée, elle sombra alors dans un état de demi-somnolence.   Heureuse, il s'agissait donc d'être heureuse ? Dans sa province de jeune fille, elle ne savait pas qu'il fallait attendre quelque chose de l'amour. Ses amies lui racontaient des histoires. D'un point de vue géographique, tout cela lui paraissait extraordinaire. Elle n'en demandait pas tant. Mais elle était entrée dans ce fleuve. Elle ne devait pas trop y réfléchir. Les mots s'écroulaient comme un château de cartes devant une telle évidence. C'était un secret terrible. Elle n'en parlerait jamais. Est-il possible de ne faire que l'amour, de ne plus avoir d'autre usage du temps que celui de s'aimer ? Si nous nous consumons de langueur, si nous nous ruinons, ou si parfois, nous nous donnons la mort, c'est qu'un seul sentiment de préférence nous a mis dans l'attente de la prodigieuse dissolution et de l'éclatement qu'est l'étreinte accordée. Il la posséderait ainsi comme un maître sacrifie une martyre, ou un dieu possede sa créature, dont ils s'emparent de l'esprit invisible ou de l'extase.Il ne voulait pas se séparer d'elle. Il tenait d'autant plus à elle qu'il l'en abuserait davantage. Elle réalisait lentement la pénétration forcée de ce membre en elle. D'un seul coup, il s'était enfoncé. Sa voie étroite dilatée, distendue, lui faisait mal, mais en elle, était le priape enflammé, elle le devinait fouiller ses reins. L'inconnu avait poussé dur. Oubliant la souffrance du viol, et fermant les yeux, elle laissa échapper un cri, mais au fur et à mesure que l'homme sentait venir la volupté, le bruit de son intimité exigüe déchirée par le membre, s'amplifia, devint plus précipité. Il y eut quelques râles chez l'homme auxquels se mêlèrent les plaintes de la jeune fille, puis ce fut le spasme exquis et le silence, coupé de soupirs exténués. Elle reçut la semence saccadée puis l'homme se retira, libérant Charlotte. Il venait de jeter dans ses entrailles sa sève gluante et chaude. Son anus, tout empreint de sperme accepta sans peine un second membre qui la pénétra profondément entre ses reins. Le membre lui sembla colossal mais elle se laissa sodomiser par cet inconnu car tel était son devoir. Un troisième voulant se frayer également un chemin au plus étroit la fit hurler. Elle cria, comme sous le fouet. Quand il la lâcha, gémissante, dans un éclair, elle se vit délivrée, anéantie, maudite. Elle avait crié sous le choc du phallus de l'homme comme jamais elle avait crié. Elle était profanée mais paradoxalement heureuse quand on considère qu'elle venait d'être saillie comme un animal pour signifier à tous, désormais, qu'elle appartenait à une seule femme, sa chère et vénérée Maîtresse et plus fière que jamais d'avoir été choisie par elle. Elle la hissait, en lui révélant les abysses de son âme, la sublimant en tant qu'esclave, en lui faisant accepter son rôle d'objet. Sous les regards, sous les mains, sous les sexes qui l'outrageaient, sous les fouets qui la déchiraient, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à la soumission mais aussi à la délivrance. Lorsque tous les invités furent assouvis, on la conduisit dans sa chambre et on l’étendit sur un lit. Souillée de sperme et de sueur, chancelante et presque évanouie, seule dans le noir, elle s'endormit. Tard dans la nuit, Juliette la réveilla alors pour l'enchaîner et la fit jouir de nombreuses fois en la flagellant jusqu'au sang au moyen d'une cravache qui la laissa pour morte.     Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/10/23
"Je regardais autour de moi pour ne découvrir que la destruction la plus totale de la peinture. La banalité dans laquelle l'art avait sombré m'inspirait du dégoût. J'étais révoltée. Je recherchais un métier qui n'existait plus. Je travaillais très vite avec un pinceau souple. J'étais en quête de technique, de métier, de simplicité et de bon goût. Mon but: ne pas copier. Créer un nouveau style, des couleurs lumineuses et brillantes, retrouver l'élégance dans mes modèles". Elle aimait le champagne, les bijoux, les fourrures, les toilettes de Poiret et de Chanel. D'une élégance racée digne de Greta Garbo ou de Marlene Dietrich, Tamara de Lempicka (1898-1980) est une artiste et une personnalité mondaine du Paris de l'entre-deux-guerres. Ses tableaux, principalement, des portraits et des nus féminins, mélangeant esthétique moderne et maniérisme, sont à l'image des Années folles. Lempicka, dont l'œuvre ne ressemble à aucune autre, a su créer son style. Sulfureuse, émancipée, à la bisexualité déclarée, autant fascinante que dérangeante pour l'époque, elle est la peintre icône du style Art déco. Un graphisme, un trait, des ombres, un style Lempicka. Et puis derrière l'œuvre, ou en parallèle, comme toujours, il y a la personne, l'âme, la femme: Tamara, née Maria Gorska, à Varsovie en 1898, d'une mère polonaise et d’un père juif russe. Ses premières émotions artistiques, elle les ressent à douze ans, à la découverte des peintres de la Renaissance lors d’un voyage en Italie. Elle entame plus tard des études d'art, qu'elle abandonne pour se marier à un comte, Tadeusz de Lempicki. Avec lui, elle doit quitter la Russie et son confort aristocratique, lors de la révolution bolchévique, abandonnant tout sur place, pour rejoindre Paris. Paris qui lui ouvre ses portes, celles de sa future émancipation, et qui lui permet de reprendre, à vingt ans, ses études d’art. Sur sa route, elle rencontre un professeur, un mentor, déterminant, André Lhote. Elle devient la portraitiste du Paris huppé le jour, et la sulfureuse jeune femme plongeant dans l’ivresse noctambule parisienne, à l’heure où les masques tombent, où l’on ose tout. Elle y laisse libre cours à son attirance pour les corps, voluptueux , féminins comme masculins. Une source d’inspiration et même plus, une nourriture pour la peintre en devenir, dont elle ne se rassasie pas. Ainsi, sans tabou, elle délaisse foyer, mari et fillette, pour briller le soir dans les salons mondains où elle croise marquis et duchesses, mais aussi le fleuron du monde artistique underground, Cocteau, Colette, et ensuite finir ses nuits au bras de son ami André Gide dans les cabarets de la capitale, jusqu’aux clubs travestis, le cheveu plaqué et en costume d’homme, attirant dans sa toile ses futures modèles. "Tu n’es pas une femme ! Tu es un monstre ! Un monstre d’égoïsme et de vanité !" lui crie son mari.   "Non, je ne suis pas un monstre ! Je suis une femme ! Je suis même l’incarnation de la femme ! Une femme moderne qui fait de sa vie, ce qu’elle a décidé d'en faire", lui répond-elle. Une modernité et une sensualité que l'on retrouve dans ses œuvres du moment, ces fameuses années folles. "Pensez au rythme qu’il faut insuffler sur le tableau. Travaillez vos diagonales" lui dit le professeur Lhote. Bientôt, l'élève dépassera le maître. Les nus signés Lempicka font parler d’eux, laissant dans leur sillage un parfum de scandale, exemple lors d’un vernissage, au cours duquel elle met en scène l’une de ses modèles, entièrement nue, à peine couverte par les coquillages et toasts destinés aux invités, telle un plateau vivant prêt à déguster tout offert au public. Et puis il y a la rencontre avec la muse, Rafaëla, aux courbes si généreuses, aux ombres suaves, aux chairs palpitantes, qui "possède ce don divin de déclencher le désir rien qu’en la regardant", celle qui devient "La belle Rafaëla", l’un des tableaux les plus illustres de l’œuvre de l’artiste, le plus beau nu du XXème siècle selon ses admirateurs. Durant les années art déco, elle fut aussi, parmi d'autres, de Louise Brooks à Coco Chanel, l’un des visages incarnant le style garçonne, l’expression d’un des premiers mouvements sociaux de poids qui contribueront à faire naitre le féminisme. Une vision haute couture des femmes au sortir de la guerre, cheveux coupés et corset abandonné après avoir dû remplacer dans les usines et les champs, les hommes alors sur le front. Plus tard, dans les années 1960, consciente de faire partie de cet ancien monde, l'artiste tente de relancer sa carrière à Paris. Révisant sa technique, elle adopte le couteau, mais le public n’est pas au rendez-vous. Délaissant Paris, elle rejoint encore les États-Unis puis le Mexique où elle meurt à l’âge de quatre-vingt-un ans.   "Avant toute chose, pour réussir dans la vie, il faut ne penser qu’à ça. Le verbe aimer est difficile à conjuguer: son passé n'est pas simple, son présent n'est qu'indicatif, son futur est toujours conditionnel. Les rêves sont la littérature du sommeil. Même les plus étranges composent avec des souvenirs. Le meilleur d'un rêve s'évapore le matin. Il reste le sentiment d'un volume, le fantôme d'une péripétie, le souvenir d'un souvenir, l'ombre d'une ombre". Joséphine Baker, Tamara de Lempika, Hélène Boucher, Suzanne Lenglen, Joan Bennett, Mistinguett, Greta Garbo, autant de femmes célèbres qui forgèrent la légende du glamour des années folles. Si leurs noms et leurs silhouettes nous sont familières: corps sportifs et élancés, cheveux courts coiffés de petits chapeaux cloches, manteaux manches chauve-souris sur pantalons fluides, c’est que le cinématographe les immortalisa. Alors au service de la femme moderne, une femme émancipée par la première guerre mondiale, engagée et active, les créateurs de cosmétiques ou d’accessoires redoublent de fantaisie et de faste. À la suite de Paul Poiret, premier couturier français à créer son propre parfum en 1911, Jeanne Lanvin propose Arpège, en 1927, dans une bouteille goutte mordorée. Renée Lalique, Coty ou Jean Patou embrassent la tendance et multiplient les fragrances aux flacons géométriques fantaisistes. Au "Petit Echo de la Mode" succèdent les magazines "Vogue" ou "Eve", diffusant tendances et interviews de starlettes et championnes, nouvelles égéries d’une société en mutation. Tenues de soirées, souliers à boucles, pochettes du soir et affiches de mode déclinent la femme sous toutes ses coutures, mi garçonne mi amazone. Ainsi, les robes de facture française permettent de saisir l’élégance des lignes souples de cette nouvelle Eve. La femme chinoise de cette époque, silhouette magnifiée par la qipao et le cinéma shanghaïen, succombe, elle aussi a cette mode gracile et plus fluide, en témoignent les photographies de l’actrice sino-américaine Anna May Wong. S’il est un domaine où l’expression "Années folles" s’est imposée avec constance, c’est sans doute l’histoire de l’art. Bien que les continuités soient en vérité très fortes avec la période précédente, une génération d’artistes s’affirme en rupture avec les normes et le bon goût dominants, recherchant l’audace, l’interdit, allant parfois jusqu’à revendiquer l’anti-art. Avant-gardistes, ces créateurs le sont dans leur rejet des conventions, à la fois dans leur art et, souvent, dans leur mode de vie. La portée de leurs gestes et de leurs œuvres diffère cependant. Si, succédant au mouvement dada, le surréalisme promeut le rêve et la révolution, les nouvelles bohèmes qui voient le jour dans le domaine des arts plastiques et en littérature affirment moins leur volonté de transformer la société qu’elles n’assument en réalité leur marginalité, tandis que les expérimentations menées sur scène soulèvent la question de la place du spectateur. Les femmes se firent phare.   "Avancer toujours avancer, sans regarder en arrière, et ne penser qu'à l'avenir. Les miroirs feraient bien de réfléchir avant de renvoyer les images". Grâce à un talent inné pour la communication et la médiatisation, l'artiste a savamment construit son personnage de femme peintre. Furieusement à la mode dans l’entre-deux-guerres, elle intégra les codes de la société du spectacle naissante, créant des œuvres aussi efficaces que des affiches publicitaires ou des photos hollywoodiennes. Dans un film des actualités Pathé, projeté dans les cinémas français au début des années 1930, deux belles femmes déambulent dans Paris. Une brune un peu hiératique, et une blonde spectaculaire. Toutes deux portent des chapeaux d’homme, marchent avec l’assurance des mannequins de Madame Grès et fument cigarette sur cigarette. Surtout, elles osent s’installer sans chaperon dans un café, où elles flirtent ouvertement avec un homme. Ce film, qui sent passablement le soufre pour l’époque, est consacré ainsi à une journée type de la vie de Tamara de Lempicka. Tamara, c’est la femme blonde, aussi à l’aise que Garbo, son idole, devant l’objectif. Une figure du tout-Paris, et même du gotha international. Une aristocrate, émigrée polonaise, qui s’est fait un nom dans la peinture. La meilleure société, cette coffee society ancêtre de la moderne jet-set, veut être immortalisée sous ses pinceaux. La brune, c’est Ira Perrot, l'une de ses maîtresses. En l’exhibant ainsi devant des centaines de milliers de spectateurs potentiels, Tamara de Lempicka sait parfaitement ce qu’elle fait. Si elle est au sommet de sa carrière de peintre au début de cette décennie où s’annonce l’épouvantable orage de la seconde guerre mondiale, elle joue aussi le rôle de sa vie. Celui de la femme libérée, sans tabou. Elle construit sa légende. Comme l’écrit à son propos un journaliste, aussi épouvanté que sentencieux, répertoriant les nouvelles habitudes féminines de l’époque, entre conduite automobile, pratique du sport et sensualité affirmée. Ève est devenue l’égale d’Adam. En cette période qui suit de près le krach de 1929 et conserve le souvenir affreux de la boucherie de 1914-1918, tous les repères traditionnels sont alors remis en cause. Mais des débâcles, Tamara de Lempicka, née Tamara Gorska à Varsovie en 1898, en a affronté d’autres. Et elle a toujours triomphé. Étourdissante de culot et de confiance en elle, elle a un don pour survivre qui va de pair avec celui de se mettre en scène. Où a- t-elle acquis cette fantastique assurance ? Difficile de le savoir, tant l'irrésistible a menti toute sa vie sur sa biographie, pour être plus crédible sur le théâtre de son existence. Peut-être au cours d’une adolescence dorée et choyée. On sait qu’elle reçoit, auprès de sa sœur Adrienne, une excellente éducation, qu’elle séjourne dans les villégiatures élégantes et à la mode d’Europe, et que sa famille est liée à l’aristocratie russe.   "La journée est faite pour le travail, la nuit pour les plaisirs. C'est ainsi que fonctionne ma vie. Le tout dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin". Née le seize mai 1898 à Varsovie, fille de Boris Górski, un juif russe, et d'une mère polonaise, son enfance se passe dans un milieu aisé et cultivé entre Saint-Pétersbourg et Lausanne. En 1914, elle est retenue par la guerre à Saint-Pétersbourg où elle s'inscrit à l'Académie des Beaux-Arts. Elle épouse en 1916 Tadeusz Łempicki (1888-1951), un jeune avocat polonais. La révolution d'Octobre bouleverse sa vie et, après un court détour par Copenhague, elle gagne Paris. Elle y est recueillie par ses cousins qui l'ont précédée dans l'exil. Tamara commence alors avec beaucoup de ténacité une carrière de peintre. En 1920, à l'académie Ranson, elle reçoit l'enseignement de Maurice Denis et à l'académie de la Grande Chaumière, celle d'André Lhote. C'est là qu'elle forge peu à peu son style qui, dans une synthèse inattendue de l'art maniériste de la Renaissance et du néo-cubisme, va correspondre parfaitement à la mode de son époque. L'envol de sa carrière coïncide avec sa première exposition personnelle à Milan en 1925. C'est là qu'elle fait la connaissance de Gabriele D'Annunzio et de son entourage, aussi aristocratique qu'excentrique. Héros de la première guerre mondiale, il soutient le fascisme à ses débuts, s'en éloigne par la suite. Principal représentant du décadentisme italien, il reste aujourd'hui célèbre pour deux de ses sept romans, "L'Enfant de volupté" (1889) et "Les Vierges aux rochers" (1899). Passionné de vitesse et de sports mécaniques, et notamment de vitesse sur l'eau depuis l'expédition de Buccari, qui utilisait des bateaux à la pointe du progrès technique, équipés de très puissants moteurs Isotta Fraschini, D'Annunzio s'associe en 1927 avec Attilio Bisio, un ingénieur naval, pour une tentative de record de vitesse à bord du racer Spalato couronnée de succès. La vitesse est très à la mode. De toutes les clés incontournables de la machine, la pédale est, la première, familière aux femmes. Celle de la machine à coudre les rivait à la maison, celle de la voiture met la mobilité à disposition. Pourquoi ne pas y réfléchir ? Sous le pied, au pied, une machine d’une puissance inouïe, capable d’arracher les femmes à leur poids tellurique, de les rendre aériennes, de les libérer. Pour convaincre les femmes, il ne suffit pas d’améliorations techniques ni de confort en trompe l’œil. Et d’abord créer les fantasmes, en déclinant mille fois l’image-choc, celle de la collusion intime et non pas de la collision accidentelle entre la femme et la voiture. Faire de la voiture une image de femme. Pour la vendre, a- t-on usé et abusé de cette représentation, jusqu’à développer une sorte de sémiotique iconique du sexe ? L’image de la femme ne renvoie- t-elle pas d’abord à l’amour ? L’auto de course est un pénis, l’auto de ville une conque. Vénus peut y naître. À vos marques, artistes, écrivains, poètes. Transformer jusqu’à la mode, et la rendre synchrone.   "L'amour ne connaît pas de genre, le désir est universel, seule compte la liberté et le plaisir. L'avenir n'appartient à personne. Il n'y a pas de précurseur, il n'existe que des retardataires". Paul Poiret, précisément, présente en 1912 une collection portée par des top-models automobilistes de voilure allégée: aigrettes raccourcies au sabre, taille très souple, sans corsets, jupes-culottes protégeant la conductrice contre l’indiscrétion des voituriers de Maxim’s. Les constructeurs, grâce à Poiret, peuvent abaisser les toits des "conduites intérieures". Une double révolution. Sonia Delaunay va plus loin. Elle ose créer pour l’exposition des Arts Déco de 1925 une carrosserie de couleurs simultanées assorties aux robes et aux étoffes. Chanel, Patou, Molyneux rivalisent de tenues sport aux couleurs neutres, assorties aux carrosseries, beige, gris, noir. Leurs modèles de robes ou de manteaux s’appellent "torpedo", ou bien "cigarette". La boucle est achevée lorsque les concours d’élégance automobile font oublier qu’elle roule. Elle défile le long des plages à la mode. Le moteur réduit au silence par les caméras du muet. Luxe, calme et beauté. La vitesse qui effraie, et sent la mort, est abolie, escamotée. Il n’est pas question d’admettre que la voiture retire à la femme une once de féminité. Imposer l’image double est le must des publicitaires. Ils ont le plus extrême besoin d’une représentation tout à la fois irréelle et positive de la femme, pour matérialiser les ventes. On lui concède quelques aménagements luxueux à l’intérieur, pour donner le sentiment qu’elle peut y vivre et y paraître aussi avantageusement qu’en son boudoir. Un peuple d’artisans travaille à décorer l’intérieur, des carrossiers s’acharnent à concevoir l’extérieur comme une forme, un objet d’exposition, presque une œuvre. "Ma Bugatti est plus belle que toutes les œuvres d’art" dit alors le peintre Giacomo Bella. Et Colette, parlant dans Gigi de la voiture comme d’une robe: "Cette année là, les automobiles se portaient hautes et légèrement évasées". Tamara de Lempicka "divinité aux yeux d’acier de l’ère de l’automobile" pour le New York Times, pilote d’une Renault jaune vif s’immortalise alors dans son autoportrait "Tamara dans la Bugatti verte". La voiture n’est plus un objet d’art, mais un objet pour l’art. L’opération séduction est au sommet. La fascination pour les machines rapides, avions, automobiles et trains, s’affirme dans le fameux autoportrait de 1929 qui fait la couverture du magazine de mode allemand "Die Dame", où l’artiste se représente au volant d’une Bugatti verte, casquée et gantée. Le vertige qui saisit l’intelligentsia de la vieille Europe devant les gratte-ciel illuminés de New York, preuve irréfutable qu’un nouveau monde est né, se retrouve dans le célèbre "Nu aux buildings" de mars 1930. "Une femme seule est toujours en mauvaise compagnie. Ensemble à deux, elles se délectent de leurs sens. La beauté est une des ruses que la nature emploie pour attirer les êtres les uns vers les autres et s'assurer leur appui. Je suis un mensonge qui dit toujours la vérité". Elle ne quitte plus l’hôtel des Ioussoupov à Boulogne, que fréquentent des artistes comme le peintre Alexandre Iacovlev et le pianiste Arthur Rubinstein. C’est là qu’elle choisit alors le nouveau personnage qui va lui permettre d’obtenir ce qu’elle attend de la vie. Cette fois, le programme est plus ambitieux qu’une simple opération de séduction. Réussir, coûte que coûte, devenir célèbre et riche, acquérir la gloire qui réparera les outrages que l’histoire a infligés à sa jeune existence. Tadeusz s’étiole et Tamara la flamboyante s’est déjà lassée de lui. Elle a appris à peindre, comme bien des jeunes filles de la bonne société. Dans ce loisir destiné à la désennuyer en attendant un mari, elle a démontré des aptitudes certaines. Son choix est fait. Elle sera peintre. D’ailleurs, ne vit-elle pas à Paris, où d’excellents artistes qui font référence internationalement donnent des cours gratuits ? À l’académie de la Grande Chaumière, à deux pas de ce Montparnasse où rugissent le jazz et le surréalisme, Maurice Denis et André Lhote enseignent. Elle devient l’élève de ce nabi fou de lumière et de ce cubiste amoureux d’Ingres. Elle partage le credo de Maurice Denis selon lequel la peinture doit être décorative. De Lhote, qu’elle présente comme son maître essentiel, elle hérite le souci de la composition, de la répartition virtuose des lignes, des volumes et des couleurs sur la toile, l’obsession de créer un tableau d’emblée attirant pour l’œil. Son œuvre se nourrit aussi des influences des avant-gardes. Certes, Lempicka ne cède jamais au lâcher-prise surréaliste. Mais cette cosmopolite connaît fort bien le futurisme italien et les avant-gardes polonaises, leur travail sur le mouvement et le rythme. De toutes ces influences, elle fait son miel et élabore une peinture imparable. Immédiatement séduisante par sa composition. Suffisamment classique dans ses références pour séduire l’élite financière dont elle fait sa clientèle. Suffisamment fidèle à l’esprit du temps pour provoquer l’admiration de la critique et des intellectuels, de Gide à D’Annunzio. Car toute la frénésie de ces années qui pressentent le désastre, on la retrouve en arrière-plan des portraits qui font la gloire de Lempicka.   "Rien de plus beau que le corps d'une femme désirée par une autre. Dans la vie on ne regrette que ce qu'on n'a pas fait. De temps en temps, il faut se reposer de ne rien faire". Au fil des œuvres de Lempicka, les postures convulsives ou trop abandonnées des corps, les déformations volontaires des lignes suggèrent l’étourdissement auquel s’abandonne une société qui danse au bord du gouffre, entre cocktails surdosés et rythmes du jazz, s’enflamme pour les postures outrées du paso doble et la sensualité quasi animale de Joséphine Baker. "La Tunique rose" de 1927, portrait de la très alanguie et pulpeuse Rafaëla, prostituée du bois de Boulogne qui fut peut-être le grand amour de Tamara de Lempicka, évoque les corps qui exultent, le saphisme à la mode, paré de tous les attributs des garçonnes. Cheveux courts, regard charbonneux et poitrine arrogante. Elle participe pleinement à la vie artistique et mondaine parisienne où elle rencontre de nouveaux modèles: André Gide, Suzy Solidor, des industriels, des princes russes émigrés. En 1929, elle installe sa maison-atelier au numéro sept de la rue Méchain, dans le quatorzième arrondissement de Paris, conçue par le célèbre architecte Robert Mallet-Stevens, décoré par Adrienne Gorska, sa sœur, et illuminé par Jean Perzel. Sa vie amoureuse est agitée. Elle la partage entre Rafaëla et Suzy Solidor. De son vrai nom, Suzanne Marion, elle est chanteuse, actrice et romancière à ses heures perdues. Celle que l'on nomma "la Madone des matelots", fut une figure emblématique des années 1930. Symbole de la garçonne des "Années folles", elle a contribué à populariser auprès du grand public le milieu lesbien parisien. Elle apprend à conduire en 1916 et passe son permis l'année suivante, ce qui à l'époque était exceptionnel pour une femme. Peu avant l'armistice de 1918, promue chauffeur des états-majors, elle conduit des ambulances sur le front de l'Oise, puis de l'Aisne. Après la guerre, elle s'installe à Paris. C'est à cette époque qu'elle rencontre ainsi Yvonne de Bremond d'Ars, la célèbre et très mondaine antiquaire, qui sera sa compagne pendant onze ans. Ce fut Bremond d'Ars qui la première lança Solidor en tant qu’œuvre d'art et qui la présenta au public comme icône. "Elle m'a sculptée, déclarait Suzy Solidor". Après leur séparation en 1931, Suzy Solidor aura plusieurs liaisons avec des femmes. Elle se tourne vers la chanson en 1929, et prendra peu après le pseudonyme sous lequel elle est connue. Elle fait ses débuts à Deauville, au cabaret "Le Brummel". Son répertoire se compose essentiellement de chansons de marins et d’œuvres plus sensuelles, équivoques et audacieuses. Sa voix grave, quasi masculine, "une voix qui part du sexe" selon Jean Cocteau, son physique androgyne, ses cheveux blonds et sa frange au carré marquent les esprits. Tamara de Lempicka réalise alors son plus beau portrait. "Ce qu'on te reproche, cultive-le, c'est toi. Je ne suis ni gaie ni triste. Mais je peux être tout l'un ou tout l'autre avec excès. Dans la conversation, si l'âme circule, il m'arrive d'oublier les chagrins que je quitte, un mal dont je souffre, de m'oublier moi-même, tant les mots me grisent et entraînent les idées". Ces amazones font écho aux nouvelles idoles que l’artiste vénère, les sulfureuses vedettes du cinéma que sont Brooks, Dietrich et Garbo. Le septième art se transforme alors en culture de masse. Les foules oublient les rigueurs de la grande dépression dans de nouveaux temples, immenses salles de projection créées par des architectes spécialisés, notamment une certaine Ada de Montaut. Cette autre idole du Paris de l’époque, première femme membre de l’Union des artistes modernes, n’est autre qu’Adrienne, la sœur de Tamara. Ce n’est pas seulement pour cette raison que le peintre raffole du cinéma. Sa toute-puissance hypnotique l’inspire. Elle prend très au sérieux l’art de la pose des studios d’Hollywood. Elle le pratique au quotidien dans sa vie mondaine, ce qui lui vaut d’être occasionnellement le modèle de célèbres photographes de mode, comme Madame d’Ora. On retrouve l’influence de la photo de stars dans ses tableaux, où l’éclairage, comme des coups de projecteurs sur l’architecture des visages, sur les pleins et déliés des corps de femmes, appâte l’œil. L’art de l’affiche, à la fois étendard du cinéma, support de la publicité naissante et spécialité des avant-gardes polonaises, influence aussi sa peinture. Tamara de Lempicka utilise les mêmes méthodes d’opposition des couleurs pour donner encore plus d’impact à ses images. Les critiques de l’époque parlent de "l’immédiateté" de ses tableaux, et certains s’en plaignent au début des années 1930. Quelle frontière entre tant d’efficacité picturale et une forme de tricherie ? Qu’importe, l’artiste écrit un nouveau chapitre de son existence. Divorcée de Tadeusz depuis 1928, elle épouse en 1933 un amant de longue date, Raoul Kuffner, propriétaire terrien hongrois dont la famille a été anoblie par l’empereur d’Autriche. C’est un grand admirateur et collectionneur de ses toiles. La même année, appelée par Rufus Bush, un riche américain qui lui a commandé le portrait de sa fiancée, Tamara de Lempicka fait son premier voyage à New York. Outre le portrait de commande, elle exécutera sur place plusieurs tableaux, dont des études de gratte-ciel. Elle expose simultanément en Pologne (médaille de bronze à l'exposition internationale de Poznan), à Paris, dans quatre salons et à la célèbre galerie Colette Weil, et aux États-Unis au "Carnegie Institute" de Pittsburgh".   "On ne doit jamais reconnaître une femme à son style mais à son regard. La critique compare toujours. L'incomparable lui échappe". Dès qu’elle devient la richissime baronne Kuffner, Tamara change de vie et de peinture. Elle s’autorise ainsi une dépression. Est-ce un simple lâcher-prise, enfin, après tant d’efforts fournis pour parvenir à cette réussite sociale ? Le pressentiment de ce qui attend le monde, et plus particulièrement la Pologne qui l’a vue naître ? Ses tableaux se peuplent de créatures fragiles, enfants angéliques, vierges implorantes, tristes paysannes polonaises en fichu. En 1939, les Kuffner fuient l’Europe à feu et à sang pour s’installer aux États-Unis avec Kizette, la fille de Tamara et Tadeusz. New York et Hollywood, dont l’artiste a tant rêvé, deviennent sa deuxième patrie. Elle pose avec Garbo dans les magazines, dispense aux célébrités ses conseils de reine parisienne de la mode. Elle continue de peindre, s’oriente même vers l’abstraction à l’orée des années 1960. Mais quel rapport entre cette virtuose de la mise en scène sophistiquée des corps et la vague hippie qui s’annonce ? Après l'échec de son exposition de 1962 à la galerie "Iolas" de New York, elle quitte la scène artistique. Au tout début des années 1970, l’engouement pour l’esthétique Art Déco la met de nouveau sous le feu des projecteurs, mais elle se désintéresse alors du passé. Elle s’éteint, le dix-huit mars 1980, à l'âge de quatre-vingt-un ans dans sa retraite dorée de Cuernavaca, au Mexique. Aujourd’hui, ses toiles de la grande époque 1919-1939 atteignent des sommes folles. Les stars, comme Madonna, se les arrachent. Un destin rêvé pour cette pionnière du "star system". Malgré une production modeste, à peine cent cinquante tableaux, dans sa meilleure période, T. Lempicka occupe une place à part dans l'art du XXème siècle. Avec une stylisation néo-cubiste, ses œuvres, principalement des portraits, se caractérisent par un modelé accentué, des couleurs vives mais dans une gamme restreinte, mises en valeur par des fonds gris ou noirs. La composition très resserrée s'inspire du cadrage cinématographique. Brillante, belle et audacieuse, inclassable, mystérieuse et contradictoire, elle a fait de sa longue vie une succession de mises en scène très élaborées. Prônant le luxe et la modernité, elle aimait avant tout les femmes mais s'est mariée deux fois. Son œuvre se rattache au mouvement Art déco qui prend naissance en Belgique avant la première guerre mondiale. Il s’internationalise dans les années 1920 et 1930 puis décline. Il s’agit d’un mouvement artistique global qui concerne aussi l’architecture, la sculpture, la décoration. Influencé par le cubisme, il se caractérise par des formes géométriques arrondies, car les angles droits sont proscrits, et un goût pour l’ornementation répétitive. Ses plus grands succès sont des portraits qui restent classiques par le dessin apparent, la surface parfaitement lissée, les ombrages très appuyés. Ingres, le dernier grand portraitiste académique, utilisait la même technique. Les fonds, tout en nuances de gris, contrastent puissamment avec les couleurs vives habillant les figures. Le modelé des étoffes et des visages est travaillé avec soin, comme le faisaient les artistes de la Renaissance. Mais l’influence cubiste apparaît nettement dans l’assemblage des formes géométriques et dans le refus de la convention perspectiviste. Mais au-delà de son style, Tamara de Lempicka fait évoluer l’image de la femme. Cheveux courts, regard assuré, corps libéré, sensualité revendiquée, tout correspond au climat années folles dans les hautes sphères de la société et débouchera après la seconde guerre mondiale sur une réflexion (Simone de Beauvoir, "Le deuxième sexe") et de nombreux mouvements de libération des femmes dans les pays occidentaux. Tamara de Lempicka propose donc une lecture nouvelle de la féminité, d’autant que sa bisexualité assumée constituait un acte de liberté rarissime. Preuve qu'elle se considérait pleinement comme une artiste moderne.   Bibliographie et références: - Arsène Alexandre, "Le regard de Tamara de Lempicka" - Dictionnaire Bénézit, "Chapitre Art Déco, Tamara de Lempicka" - Jean Chanterlain, "Tamara de Lempicka" - Georges Anglade, "L'œuvre de Tamara de Lempicka" - Béatrice Reslin, "Art Déco et peinture: T. de Lempicka" - Kizette Foxhall, "Art and Times of Tamara De Lempicka" - Gioia Mori, "La vie de Tamara de Lempicka" - Gilles Néret, "L'art de Tamara de Lempicka" - Isabelle Mourgere, "Tamara de Lempicka, femme libre" - Tatiana Fromet de Rosnay, "Tamara par Tatania"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/12/23
Dans le processus de féminisation d'un homme, sa transformation est complète. Il embrasse pleinement sa féminité et abandonne son sexe masculin pour toujours. Désormais, son pénis est décrit comme un petit clitoris, symbolisant sa nouvelle identité en tant que femme. Pour rappeler à cet homme féminisé que son petit clito ne sert plus à rien, il est maintenu en permanence dans une cage de chasteté. Cette cage est un rappel constant de son engagement envers sa féminité et son rôle de femme soumise. À chaque instant où il ressent la pression de la cage contre son clito, il se rappelle qu'il est désormais à la merci de ses partenaires dominants et que sa satisfaction sexuelle dépend entièrement de leur volonté. La cage de chasteté devient un symbole puissant dans le processus de féminisation, privant l'homme féminisé de tout plaisir sexuel, tout en l'amenant à se concentrer uniquement sur la satisfaction de ses partenaires dominants. C'est un rappel constant de sa soumission et de sa dévotion envers ceux qui le contrôlent. Dans cet univers de féminisation, les plaisirs sont réinventés, les rôles sont redéfinis et les frontières de l'identité de genre sont repoussées. C'est dans cette exploration audacieuse et épanouissante que l'homme féminisé trouve une véritable libération et un accomplissement de soi en tant que femme. Chapitre 2: L'Asservissement de l'Homme Au sein du monde du BDSM, l'homme subit une transformation complète, se soumettant entièrement à son rôle de soumis. Sa masculinité est reconfigurée, et il embrasse sa nouvelle identité en tant que soumis, prêt à obéir et à servir. Pour marquer cette transformation, son sexe est redéfini. Son pénis, autrefois symbole de puissance, est désormais relégué au rang de petit clitoris. C'est un rappel constant de son statut de soumis, de sa dépendance envers ses dominateurs et de sa fonction de donner du plaisir plutôt que d'en recevoir. Dans le cadre de cette soumission totale, l'homme est contraint à porter une cage de chasteté en permanence. Cette cage emprisonne son clito, le privant de tout plaisir sexuel. Chaque mouvement, chaque pulsation rappelle à l'homme sa condition de soumis, le maintenant dans un état constant de frustration et de désir ardent pour l'approbation et les attentions de ses dominateurs. Chapitre 3: La Domination et le Plaisir Au sein de cette dynamique BDSM, l'homme féminisé trouve un épanouissement profond dans sa soumission. Il se délecte de chaque instant où il se soumet aux désirs de ses dominateurs, trouvant un plaisir intense dans l'abandon total de son contrôle. Les séances de jeu de rôle, les punitions et les récompenses deviennent des éléments essentiels de cette dynamique. Il apprend à se plier à chaque ordre, à accepter les marques et les corrections, et à se dévouer entièrement au plaisir de ses dominateurs. Chaque instant de douleur ou de plaisir qu'il endure devient une offrande à ceux qui le dominent, renforçant ainsi sa satisfaction et son épanouissement personnel. Chapitre 4: L'Épanouissement dans la Soumission À mesure que l'homme s'immerge davantage dans son rôle de soumis, il découvre un épanouissement profond dans sa soumission. Il se libère des contraintes et des attentes de la société traditionnelle, embrassant pleinement sa nature soumise. Dans cet état de soumission totale, l'homme trouve une véritable libération et un accomplissement de soi. Chaque acte de servitude, chaque marque de discipline, chaque moment de plaisir partagé avec ses dominateurs le rapproche de sa véritable essence. Il se sent vivant, comblé et en harmonie avec sa nature profonde.
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Par : le 22/12/23
Le BDSM et la franc-maçonnerie sont deux univers qui, à première vue, semblent n'avoir rien en commun. Cependant, si l’on y regarde de plus près, il est manifeste que l’un et l’autre partagent certains éléments fondamentaux, même si leurs pratiques et leurs objectifs soient évidemment très différents. Une réputation sulfureuse BDSM et la franc-maçonnerie ont un premier point commun : ils sont tous deux sujets à des idées reçues, rumeurs et clichés, souvent dus à un manque de compréhension ou à une représentation sensationnaliste dans les médias et la culture populaire. Dans le cas du BDSM, les idées fausses sont largement répandues. Souvent, le BDSM est mal interprété comme étant abusif, dangereux voir pathologique d’un point de vue psychiatrique, ignorant le fait que les pratiques BDSM sont basées sur le consentement, la communication et la confiance mutuelle. La représentation médiatique du BDSM tend souvent à l'exagérer ou à le dramatiser, ce qui contribue à une incompréhension de ces pratiques et les caricaturant comme nécessairement extrêmes ou marginales. La franc-maçonnerie, quant à elle, est souvent entourée de bien des malentendus. Beaucoup de rumeurs et de théories du complot circulent autour de la franc-maçonnerie, la dépeignant comme une organisation secrète ayant des intentions cachées ou un pouvoir considérablement exagéré. Ces clichés sont alimentés par la nature discrète de certains de ses rituels et par sa longue histoire longue parfois mal interprétée (y compris par certains franc-maçons eux-mêmes qui voit la franc-maçonnerie comme à l’initiative de la révolution française, alors que cette légende résulte de la propagande anti-révolutionnaire (voir l’oeuvre de l’Abbé Baruel https://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Barruel)). La représentation de la franc-maçonnerie dans les films et les livres, souvent dramatisée et romancée, contribue également à ces fausses idées, éloignant la perception du grand public de la réalité des pratiques et des objectifs de la Franc-maçonnerie. Ces idées reçues et clichés ont bien des effets pervers (si l’on peut dire). Pour le BDSM, les clichés peuvent entraîner discrimination et jugement de ceux qui pratiquent ces activités. Pour la franc-maçonnerie, les malentendus peuvent mener à une méfiance et une suspicion injustifiées. Dans les deux cas, les individus peuvent se sentir obligés de cacher leur appartenance ou leurs intérêts pour éviter la stigmatisation. La similitude dans la manière dont le BDSM et la franc-maçonnerie sont perçus par le grand public montre comment la méconnaissance et la représentation sensationnaliste peuvent fausser la compréhension des pratiques culturelles et des organisations. Rituels et cérémonies du BDSM et de la Franc-maçonnerie Dans le BDSM et la franc-maçonnerie, les rituels et les cérémonies jouent un rôle essentiel, bien que dans des contextes et avec des objectifs différents. En franc-maçonnerie, les rituels sont ancrés dans une tradition séculaire et s’avèrent très structurant dans la démarche. Ils sont utilisés lors des cérémonies d'initiation pour accueillir de nouveaux membres, lors des « promotions » pour marquer le passage à un degré supérieur, et lors de commémorations spécifiques. Ces rituels sont chargés de symbolisme, chaque geste, parole et objet ayant une signification particulière. Ils visent à transmettre des enseignements moraux et philosophiques, mais aussi à renforcer les liens entre les membres, et à perpétuer les traditions et les valeurs de la franc-maçonnerie. La répétition et la mise en scène de ces rituels créent un sens de continuité et d'appartenance à une histoire plus vaste. Dans le BDSM, les rituels peuvent, pour certains avoir une grande importance, même si bien sûr ils sont de nature différente. Ils sont souvent utilisés pour créer une dynamique et une atmosphère spécifiques dans le cadre des jeux de rôle et des interactions entre participants. Les rituels dans le BDSM peuvent inclure des pratiques comme la mise en place de règles ou de protocoles, des cérémonies de "collaring" (où un collier est utilisé comme symbole d'engagement dans une relation D/s), ou des scénarios élaborés où les participants jouent des rôles spécifiques. Ces rituels aident à établir les dynamiques de pouvoir, à renforcer la confiance et à intensifier l'expérience émotionnelle et physique des participants. Ils permettent également d'exprimer et d'explorer des désirs et des identités dans un cadre sécurisé et consensuel. Dans les deux cas, les rituels servent à créer un espace distinct du quotidien, où les participants peuvent vivre des expériences qui ont une profonde signification personnelle ou collective. Il y a dans l’un et l’autre cas une sacralisation de l’instant. Les rituels offrent un cadre structuré au sein duquel les individus peuvent explorer, apprendre et s'exprimer, tout en renforçant les liens avec les autres membres de leur communauté respective. Anecdotiquement, tant en BDSM qu’en franc-maçonnerie, les rituels peuvent avoir recours au bandeau, au feu, aux cordes, à l’enfermement, aux serments, à la nudité (partielle en franc-maçonnerie ;-) ) ... La confiance et le consentement sont déterminants en BDSM comme en franc-maçonnerie La confiance et le consentement sont des élément fondamentaux aussi bien dans le BDSM que dans la franc-maçonnerie, jouant un rôle crucial dans la façon dont les interactions et les relations se développent dans l’un et l’autre des domaines. Dans le BDSM, le consentement est la pierre angulaire de toutes les activités. C’est par une communication claire et honnête sur les désirs, les limites et les attentes de chaque personne impliquée que ce consentement est recherchée. Le concept de "SSC" (sain, sûr et consensuel) ou "RACK" (risk-aware consensual kink) est souvent mis en avant, soulignant l'importance d'une approche réfléchie et consensuelle des pratiques BDSM. Cette communication ouverte permet d'établir une confiance mutuelle, essentielle pour que les participants se sentent en sécurité et respectés. Dans les relations BDSM, la confiance permet aux individus de se livrer à des expériences intenses, sachant que leurs partenaires respecteront leurs limites et prendront soin d'eux. En franc-maçonnerie, la confiance est également un pilier central. Les membres sont souvent tenus de garder confidentiels les détails des rituels et des enseignements maçonniques, ce qui requiert un haut niveau de confiance mutuelle. Cette confiance est nécessaire pour maintenir l'intégrité et la solidarité de la loge. Elle est aussi essentielle pour créer un environnement où les membres peuvent ouvertement discuter de questions morales, éthiques et philosophiques, partageant des réflexions personnelles dans un cadre sûr et respectueux. Certaines cérémonies initiatiques y sont assez « physiques » et prévoit que l’impétrant(e) confirme son désir de poursuivre au fil de l’avancée des cérémonies. La confiance au sein de la franc-maçonnerie permet aux membres de s'engager dans des discussions profondes et significatives, sachant que leurs pensées et opinions seront reçues avec respect et discrétion. Dans les deux domaines, la confiance et le consentement sont donc non seulement essentiels pour la sécurité et le bien-être des individus, mais aussi pour renforcer la cohésion et la qualité des interactions au sein de la communauté. Que ce soit dans une loge maçonnique ou dans une relation BDSM, ces valeurs créent un fondement solide sur lequel les individus peuvent construire des relations enrichissantes et significatives.   Hiérarchie et définition des rôles en BDSM et en franc-maçonnerie La notion de structures hiérarchiques et de rôles définis est un autre élément commun entre le BDSM et la franc-maçonnerie, bien que ces structures servent bien évidemment des buts et des dynamiques différents . Dans le BDSM, la hiérarchie est souvent exprimée à travers les rôles de la personne dominante et de la personne soumise. Ces rôles ne sont pas simplement des étiquettes, mais représentent des dynamiques de pouvoir consenties et négociées et sont donc au cœur de nombreuses pratiques BDSM. Le dominant assume généralement un rôle de contrôle ou de direction, tandis que le soumis se place dans une position de consentement à cette direction. Cette dynamique hiérarchique est flexible et peut varier considérablement selon les personnes impliquées et leurs préférences. Elle est établie sur la base de la confiance, du respect et du consentement mutuel, et est souvent accompagnée de règles et de protocoles qui aident à définir la relation et à assurer la sécurité et le bien-être de tous les participants. En franc-maçonnerie, la structure hiérarchique est plus formellement établie. Elle est organisée en différents degrés ou niveaux d'initiation, chacun avec ses propres enseignements, rituels et responsabilités. Les jeunes maçon(ne)s sont contrait au silence, et la personne qui dirige la loge est le/la « Vénérable Maître(sse) ». Les membres progressent à travers ces degrés au fil du temps, souvent en démontrant une compréhension et un engagement envers les principes maçonniques. Cette progression est symbolique de la quête personnelle et spirituelle. Différence notable, la hiérarchie maçonnique n'est pas une question de pouvoir sur les autres, mais plutôt de développement personnel et de service à la communauté. Dans les deux cas, ces structures hiérarchiques et les rôles définis offrent un cadre pour la progression, l'apprentissage et l'expression. Dans le BDSM, ils permettent d'explorer des dynamiques de pouvoir complexes dans un environnement sécurisé et consensuel. En franc-maçonnerie, ils facilitent le perfectionnement moral et spirituel des membres et renforcent les liens entre eux. Bien que les motivations et les applications de ces hiérarchies soient différentes, elles jouent un rôle important dans la création d'une structure et d'un sens au sein de leurs communautés respectives.   Respect de la discrétion et de la vie privée La discrétion et la vie privée sont des aspects cruciaux tant dans le BDSM que dans la franc-maçonnerie, bien que pour des raisons et dans des contextes différents. Dans le BDSM, la discrétion est souvent lié à la protection de la vie privée des participants. En raison des jugements et des malentendus courants concernant le BDSM dans la société, beaucoup choisissent de garder leurs pratiques et intérêts dans ce domaine privés afin de s’épargner d’être victime de stigmatisation sociale, la discrimination au travail, ou simplement parce qu’ils nourissent le désir de séparer cette partie de leur vie de leur identité publique. La discrétion dans le BDSM est donc respectée pour sauvegarder l'intimité personnelle et la sécurité des individus impliqués, même dans les clubs ou les munchs. Elle permet aux participants de s'explorer et de s'exprimer dans un cadre où ils se sentent en sécurité et acceptés, sans crainte de jugement externe, en toute humanité et bienveillance. En franc-maçonnerie, la discrétion (même si on parle parfois de secret) a historiquement joué un rôle différent. Bien que l'institution maçonnique (les obédiences et les loges qui en dépendent) ne soit pas secrète en elle-même, certains de ses rituels et enseignements le sont. Ces « mystères » ne sont pas destinés à exclure les non-initiés, mais plutôt à renforcer le lien entre les membres et à préserver la nature sacrée et sérieuse des enseignements maçonniques. Le secret maçonnique crée un sentiment d'appartenance et un engagement partagé envers les idéaux de la humanisme. Il contribue également à la mystique et au respect de la tradition au sein de la franc-maçonnerie, ajoutant une dimension de profondeur et de continuité à l'expérience maçonnique. Dans les deux cas, le secret et la vie privée sont essentiels pour maintenir l'intégrité et la valeur de l'expérience pour ceux qui sont impliqués. Que ce soit dans le BDSM ou dans la franc-maçonnerie, la capacité de maintenir certains aspects de l'expérience à l'écart du regard public permet aux individus de se livrer plus pleinement et sincèrement à leurs activités, favorisant ainsi un environnement où ils peuvent s'épanouir et se développer en toute confiance.   Communauté et appartenance Le sentiment de communauté et d'appartenance est un élément fondamental tant dans le BDSM que dans la franc-maçonnerie, jouant un rôle crucial dans l'expérience des individus au sein de ces deux sphères. Dans le BDSM, la communauté offre un espace où les individus peuvent explorer leurs intérêts et désirs dans un environnement accueillant et sans jugement. Pour beaucoup, trouver une communauté BDSM (par les munchs, par exemple) est une expérience libératrice, leur permettant d'exprimer des parties de leur identité qui pourraient être incomprises ou stigmatisées dans d'autres contextes. Ces communautés fournissent souvent des ressources éducatives, du soutien, et des opportunités pour partager des expériences et des connaissances. Les événements sociaux, ateliers, et les sites communautaires comme BDSM.FR sont des exemples de la manière dont la communauté BDSM favorise la connexion et l'apprentissage. Au sein de cette communauté, les individus trouvent souvent une réelle acceptation, un sentiment d'appartenance, et la possibilité de former des relations basées sur des intérêts et des valeurs partagés. Dans la franc-maçonnerie, la communauté est également d'une importance capitale. Les loges maçonniques ne sont pas seulement des lieux de réunion pour la réalisation de rituels, elles sont aussi des espaces de fraternité, de soutien mutuel, et de développement personnel. Les membres partagent un engagement envers des principes et des valeurs communs, tels que la fraternité, l’humanisme, et la quête de la vérité. Cette communauté offre un environnement où les membres peuvent développer des liens forts, s'engager dans des discussions profondes, et travailler ensemble pour des objectifs communs. Tant dans le BDSM qu’en franc-maçonnerie, la communauté et l'appartenance jouent un rôle essentiel dans l'enrichissement de l'expérience des individus. Que ce soit dans une loge maçonnique ou au sein d'une communauté BDSM, les membres bénéficient d'un sentiment de connexion, de soutien et de partage d'expériences. Ces communautés offrent un espace où les individus peuvent non seulement s'engager dans des activités qui leur sont chères, mais aussi trouver une reconnaissance et un respect mutuel, éléments clés pour le bien-être et l'épanouissement personnel. (Les initiés pourront rejoindre le groupe V.I.T.R.I.O.L : demandez moi en ami et faites vous reconnaître comme tel.le dans le message d'accompagnement : https://www.bdsm.fr/vitriol/ ) VOUS ETES CURIEUX/SE ? DEUX LIVRES ! : Pour les adeptes du BDSM curieux de la franc-maçonnerie : Ce guide se présente comme une ressource pour celles et ceux qui envisagent de rejoindre la franc-maçonnerie ou qui à tout le moins ont de la curiosité à cet égard. Sa structure méthodique et son approche claire le rendent très accessible. Les auteurs abordent le sujet sans prosélytisme excessif et en fournissant des informations essentielles tout en préservant le mystère et le caractère sacré des cérémonies d'initiation. L'un des points forts de "Devenir franc-maçon(ne)?" réside dans son approche pratique. Il guide le lecteur à travers les différentes étapes menant à l'initiation maçonnique, offrant une perspective introspective unique. Ce voyage initiatique est enrichi par la présentation des origines historiques et des idéaux maçonniques, permettant ainsi une compréhension approfondie de l'institution. Un autre aspect remarquable est l'absence de parti pris envers une obédience maçonnique particulière. Cette neutralité que se sont imposés les auteurs est essentielle, car elle permet aux lecteurs de faire un choix éclairé en fonction de leurs convictions personnelles et de leur recherche spirituelle. Commander ce livre   Pour les franc-maçon(ne)s curieux du BDSM qui se retrouveraient sur cet article par hasard : Le livre "BDSM: Les règles du jeu" participe à la compréhension du BDSM dans le contexte contemporain. Cet ouvrage en constitute une exploration détaillée et sans préjugés et s’efforce de vous livrer les clés de l’univers BDSM souvent bien mal interprété voire marginalisé. L’auteure aborde le BDSM non pas comme une anomalie ou une perversion sexuelle, mais plutôt comme une forme d'art et de plaisir où la contrainte joue un rôle central. Le livre tord le cou aux représentations médiatiques stéréotypées ou irresponsables, qui omettent souvent l'importance du consentement et de la sécurité dans ces pratiques. L’auteure, dont l'intérêt pour le BDSM a débuté presque par hasard pendant ses études, offre une perspective unique et éclairée. Elle a passé plus d'un an à interroger et observer attentivement de nombreux adeptes du BDSM et c’est à l’issue de cette immersion qui lui a permis de découvrir une communauté non seulement réglementée, mais aussi extrêmement solidaire, qu’elle a écrit ce livre. "BDSM: Les règles du jeu" se pose donc comme une ressource précieuse pour ceux qui cherchent à comprendre les dynamiques complexes et les règles non écrites qui régissent le monde du BDSM. Il s'agit d'un guide éducatif et d'un témoignage culturel important, qui éclaire les aspects souvent méconnus de ces pratiques, tout en soulignant l'importance du respect, du consentement mutuel, et de la responsabilité partagée. Commander ce livre  
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Par : le 20/01/24
Cet article conte la même punition que celle déjà décrite par Lily dans un article précédent, puis la suite de la séance, du point de vue du Maître cette fois-ci. Ce récit est plus long et plus détaillé car écrit plus tôt, et écrire des articles n’est pas ce que Lily aime le plus. Publier un texte sur sa punition faisait d’ailleurs partie intégrante de son châtiment.   Comme les fois précédentes, je laisse Lily se préparer, pendant que je prépare de mon coté le matériel photo et vidéo. Cette fois-ci je porte attention sur ma tenue : pantalon de costume, chaussures de ville et chemise HUGO BOSS, bref tenue un peu classe, ça fait son effet sur ma Lily.   Une fois prête, elle arrive dans le salon, vêtue d’un petit masque sur les yeux, de son collier de soumise, d’un harnais sur le buste, de collants ouverts, un string noir, son plug en verre et ses talons aiguilles.   Je prend le temps de l’observer un peu, je la fais asseoir sur le canapé, face à moi, jambes écartées. Je lui pose des ventouses sur ses tétons puis ma main se pose sur son entrejambe, je sens la chaleur de sa petite chatte à travers le tissus de son string, je la caresse un peu, puis c’est ma bouche qui viens se poser sur son petit minou, je tire son string sur le coté et ma c’est ma langue viens dire bonjour à ses lèvres…   Quelques minutes s’écoulent... Lily profite de ce moment de tendresse, puis je lui rappelle que je dois la punir. En effet, lors de notre dernière séance, Lily avait oublié de mettre ses talons aiguille, elle avait également oublié de recopier la liste des ses obligations préalables à nos séances, ça commence à faire ! Je ne peu pas tolérer autant d’étourderies, Lily doit y passer...   Donc, pour sa première punition relative à l’oubli du recopiage de sa liste d’obligations, je décida qu’elle n’allait non pas la recopier une seule fois, mais cinq fois ! Mais que vais-je faire moi pendant qu’elle recopie ses foutues lignes? La regarder en me pignolant ? Non ! Elle recopiera donc ses lignes pendant que je la sodomise ! Bon moyen de passer le temps, n’est-ce pas ?   C’est parti, je l’installe sur une chaise, à genoux sur celle-ci afin que son cul me soit bien accessible. Papier et stylo devant elle, je lui demande d’attendre avant de commencer à écrire, j’installe éclairage et camera afin d’immortaliser ce moment, je lui ôte son plug, une goutte de lubrifiant sur ma queue et je la glisse aussitôt entre ses fesses.   A présent elle peut commencer à recopier.   Je la pénètre lentement, sans entrain, pas de course de Formule 1 ici, mais plutôt un tracteur labourant son champ, lentement mais sûrement. C’est une sodomie ennuyeuse... en apparence. Je ne veux pas qu’elle prenne de plaisir, elle doit subir, c’est une punition après tout.   De mon coté, je feins de ne prendre aucun plaisir.   Mais soyons honnête, difficile de ne prendre aucun plaisir à pénétrer un beau petit cul hein ? D’ailleurs, au bout de cinq minutes environ, je sens que je vais jouir, je me retire de son cul, des gouttes de sperme coulent du bout de ma queue, puis j’expulse une grosse giclée, qui vient atterrir sur ses fesses… Je ne m’étais pas branlé et nous n’avions pas baisé non plus depuis au moins trois jours, les citernes étaient pleines.   La pression étant redescendue, je bande toujours et je reviens donc dans son petit cul. Je m’autorise parfois un petit tour dans sa chatte ou l’utilisation d’un gode, je contemple son anus qui commence à se dilater, tranquillement . Beau boulot me dis-je.   De temps à autres, Lily pose son stylo et relève la tête pour apprécier ce moment. Bien entendu je lui rabaisse la tête dans ses ligne et lui ordonne de continuer en intensifiant légèrement mes coups de queue.     Au bout de quinze minutes environ, Madame a finit de recopier ses lignes, encore quelques aller-retours dans son cul, j’ai toujours un mal fou à sortir de celui-ci, puis c’est la pause.   On se désaltère un peu, puis nous enchaînons sur la deuxième punition.   Punition plus physique cette fois, puisque je vais cravacher ma petite Lily, je vais la cravacher jusqu’à ce qu’elle prononce notre safeword. Safeword qu’elle prononcera quand elle sera à environ 10 % de sa limite. Elle est prévenue, elle se conditionne donc mentalement à ce qui va se passer. Et de mon coté cela me permettra d’avoir une idée de jusqu’où je peux aller avec elle.   Elle est donc à genoux sur le canapé, son cul face à moi. Je lui pose son crochet anal, que j’attache avec une corde et je passe la corde dans une boucle de son harnais afin de pouvoir y mettre un peu de tension. Puis tombent les premiers coups, plutôt gentillets, sur différentes partie de son corps, la cravache dans une main et la corde du crochet dans l’autre.   Les minutes passent et les coups s’intensifient et se concentrent de plus en plus sur ses fesses. Plus le temps passe, plus les claquements résonnent dans la pièce. Ses fesses prennent de la couleur, je calme le jeu de temps en temps en venant glisser ma queue dans son postérieur, difficile de résister à la tentation. Je prend soin de lui dire qu’elle est ma chienne. Mais surtout, je le lui fait dire à haute voix, c’est vraiment quelque chose de terriblement excitant de l’entendre dire « oui Maître, je suis votre chienne ».   Au bout d’une quinzaine de minutes, les coups pleuvent, je trouve que j’y vais fort, mais ma Lily n’a pas l’air prête de prononcer son safeword, je m’assure qu’elle est toujours là, je lui demande de me rappeler le safeword, elle s’exécute, Lily est toujours bien consciente, je peut continuer.   Je me lâche vraiment, je la cravache violemment et de plus en plus rapidement, je vois Lily qui commence à se tortiller, à vouloir éviter les coups, je n’entend rien, je continu.   Ce n’est qu’au bout d’une bonne vingtaine de minutes que le fameux safeword sort de sa bouche.   Les coups s’arrêtent immédiatement, je pose mon instrument de torture et je viens effleurer ses fesses, rouges et brûlantes, puis je la prend dans mes bras. Elle à besoin de réconfort, moi aussi à vrai dire, c’était assez intense, pour tous les deux.   On bois un coup, madame tire quelques taffes sur sa cigarette électronique, on discute un peu, un petit debriefing rapide sur cette punition, chacun y a trouvé son compte.   Afin de redescendre en douceur, on s’octroie un petit 69 dans la chambre. Je prend un plaisir immense à perdre ma bouche dans l’entrejambe de madame pendant que ses lèvres glissent le long de ma verge.   Instants de pur bonheur, puis je lui demande de venir s’asseoir sur ma queue.   Elle s’exécute et se met ma bite dans sa chatte, c’est son choix, je n’ai rien précisé après tout. Après quelques aller-retours, sans aucune instruction de ma part elle se la met dans le cul, elle me connaît tellement bien ma petite Lily...   Je suis dans son cul, nos langues commencent à s’entremêler, l’excitation commence à monter, j’ai envie de lui défoncer le cul, mais je veux filmer tout ça, immortaliser ce moment. Lily n’a pas l’air de vouloir interrompre ce moment torride, j’avoue que j’aimerai le continuer aussi, mais non, je décide de vouloir garder un souvenir de ce moment.   Je me retire, un gode traîne sur le lit, je lui donne et je lui demande de se le mettre dans le cul le temps que j’installe le matériel.     Je vais chercher la caméra, quand je reviens, Madame s’est mis ce long gode en silicone (double ended dildo) en double pénétration, anal/vaginal, la coquine.   Bref, une fois le matos installé, nous reprenons nos ébats où nous les avions stoppés.   Lily remonte sur moi pour me chevaucher, directement dans ses petites fesses.   Je la sodomise gentiment tout en lui mangeant les seins, j’affectionne tout particulièrement cette position : je noie mon visage dans ses seins et ma queue se noie dans son cul, sensation exquise !   Puis soudainement, je ne veux plus de douceur, je veux du hard, je veux lui démonter le cul. Toujours sur moi, madame se mets en position accroupi, j’ai une bonne amplitude de mouvement, et je commence immédiatement à la pilonner, fort, très fort. En regardant les vidéos, je pense que je ne l’ai jamais pénétrée aussi rapidement d’ailleurs. Puis je la serre contre moi, on retombe dans la douceur, on fusionne.   On recommence ainsi trois ou quatre fois. Je ne me rappelle plus si j’ai éjaculé, mais en tout cas je suis vidé. J’ai encore envie de malmener son postérieur, mais mon corps ne suit plus. Une pause s’impose.     Il est environ 17H, j’ai prévu d’emmener Madame au restaurant ce soir, on décide de faire une petite sieste, histoire d’être en forme pour le repas.   Une fois reposés, nous nous préparons pour sortir, Madame mettra un gros décolleté et je lui impose de porter son collier d’appartenance, ça sera la première fois qu’elle le porte en public.   Lily n’a pas l’habitude porter des décolletés, encore moins en public, elle n’est pas très à l’aise en arrivant au resto, il y a déjà quelques personnes attablées, mais bon rien d’insurmontable et je prend un plaisir coupable de la voir ainsi dans un lieu public, c’est assez excitant je dois avouer.   Après le repas nous avions prévu de continuer la séance, mais autant Lily que moi même n’avons pas l’énergie.   On décide de se poser devant un film, ce sera « Domination », très bon film sur le SM, tiré d’une histoire vraie.   Durant le film, je n’ai quand même pas pu m’empêcher de ressortir la cravache, quelques coups, pas très méchants, juste histoire de redonner un peu de couleur à ses petites fesses, que je finirais par pénétrer évidemment, tout en douceur, jusqu’à jouir dans son petit cul, au plus profond de celui-ci...     C’est ainsi que nous allâmes nous coucher, lessivés, mais disposés à faire de jolis rêves…         Bilan de la séance : Bien que nous ayons apprécié chaque instant de cette séance, le bilan de celle-ci est en demi teinte. Pourquoi ? Tout simplement car celle-ci est inachevée. J’avais prévu que cette rencontre se déroule en 4 temps : -Première punition -Deuxième punition -Partie de baise sur le lit -Jeu de cire/bougie avec Lily attachée sur le lit   Je sais que Madame attendait avec impatience cette dernière partie, malheureusement, je n’avais plus la force physique et mentale pour le faire. J’ai eu les yeux plus gros que le ventre. Lily était dans le même état que moi, donc sur le coup, la déception fut estompée.   Cette déception, était partagée, moi son Maître, je n’ai pas pu assurer jusqu’au bout, je ressentait un sentiment de défaillance, alors que je suis censé être son phare dans la nuit, son protecteur… Comment garder cette image de Maître protecteur/dominant si Madame ne peu pas me faire confiance ?   Plus les séances passent, plus je me rend compte de l’énergie que cette pratique demande.   Avant je fantasmais la chose : je fermais les yeux et le décor était planté, ma soumise était là, dans la position que je souhaitais, sans même lui avoir demandé, je bandais toujours dur, comme par magie, le fouet, la cravache, le martinet, les sextoys, tous les accessoires étaient à porté de main, pas besoin de les chercher ! Avec le peu d’expérience que j’ai, je me rend compte que la réalité est bien plus dur, bien plus compliquée, mais aussi bien meilleure...   A l’avenir, il faudra que je tienne compte de mes limites aussi.   Bref, après discussion, Lily me demande maintenant que je la fasse jouir à chaque séance. Je ne vois pas comment je peu lui refuser ça. La challenge pour moi sera d’arriver à la faire jouir tout en ayant la possibilité de continuer la séance, je m’en vais réfléchir à la chose…   A la prochaine, séance.   MJ.  
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Par : le 27/01/24
Nous nous sommes vus deux fois uniquement. Pour être franc, nous nous sommes perdus de vue pour 2 raisons: elle avait des choses à régler avec son précédent Dom et j'ai dû repartir à Bucarest plusieurs mois pour mon travail Dommage pour moi bref... Après notre 1ere rencontre,  nous avons bcp échangé sur ce qu'elle avait ressenti, sur ce qu'elle avait plus aimé et souhaiterait pour la prochaine fois. Nous nous sommes donc donnés RDV dans mon hôtel du moment, dans le 9e. Elle devait arriver vers 19h. 19h15 puis 20, puis 25, tjrs pas de nouvelle. Puis elle m'envoie un sms: je me gare et je vous appelle lorsque j'arrive à l'hôtel. 5 minutes, 10 minutes, 15 minutes passent. Je lui envoie un sms, pas de réponse. Je m'inquiète. Et le téléphone de ma chambre sonne: "bonjour, Madame X vous attend à la réception". Surpris, je descends. Elle est assise devant le réceptionniste en jupe courte et talons. Il avait une vue imprenable sur ses jambes. Elle me voit et vient à ma rencontre. Elle est très gênée: elle n'avait plus de batterie et ne pouvait m'appeler.  Je me suis senti con de ne pas être aller à sa rencontre plus tôt. Ce n'était pas gentleman... Le réceptionniste nous regarde avec un sourire coquin. Nous montons dans l'ascenseur et je la prends par les cheveux pour l'attirer à moi. Je l'embrasse à pleine bouche. Nos langues se mélangent, sa bouche est douce et humide. Nous arrivons,  je la relâche et nous entrons dans la chambre. Je l'invite à mettre son sac, son manteau sur une chaise. Elle pose son sac et avant d'enlever son manteau, elle ôte sa culotte en premier. Dans nos échanges avant ce rdv, elle devait venir en jupe et sans culotte. Elle m'explique qu'elle n'avait pas osé marcher dans la rue sans culotte. Elle semble très gênée de me l'avouer. Je souris parce que finalement à ce moment là, je me rends compte que de la voir ôter sa culotte devant moi, pour moi dès son arrivée m'excite. Par ce geste, elle me fait passer le message qu'elle se donne à moi. Loin de la réprimander, je suis au contraire excité. Elle enlève son manteau et se positionne devant moi en attente. Je la regarde et l'embrasse de nouveau. Une main tenant ses cheveux, l'autre glissant sur ses fesses. Je soulève sa jupe et empoigne ses fesses. Puis je glisse vers sa chatte.  J'aime les femmes épilées, c'est ainsi, mon choix. Et nous étions d'accord qu'elle serait inspectée à son arrivée. Sa chatte est douce, vraiment douce. "parfait"lui dis-je. Elle comprend bien sûr. "Déshabilles toi". Elle s'exécute sans attendre. Elle est nue devant moi. "J'ai rapporté mon collier et ma laisse, Mr" me dit-elle et me tent ses accessoires sortis de son sac. Je suis ravi et lui mets son collier, l'attache à sa laisse. Elle m'est alors reliée Je tire sa laisse pour lui faire sentir mon emprise et l'approcher de moi. Je suis plus grand qu'elle. Je la regarde de haut, elle n'ose pas lever le regard. "À genoux" Elle se positionne mais elle n'a pas le temps de rester ainsi,  je l'entraine par sa laisse à 4 pattes dans la chambre. Elle n'est malheureusement pas très grande alors je lui fais faire des ronds. Elle se dandine. Ses fesses sont à ma vue, ma merci. Je la fesse sans violence mais qu'elle sente sa domination. Je m'arrête "mets-moi nue pieds" Elle est à genoux et retire chaussures et chaussettes avec attention. Je prends sa tête par les cheveux et l'amène sur mes pieds "Embrasse-les, leche-les". Je sais qu'elle aimait cet acte. Elle m'en avait bcp parlé. En tant qu'homme, je me rend compte qu'une femme est en train de lécher,  embrasser mes pieds: c'est tout de même un instant assez incroyable. Je réalise un fantasme une nouvelle fois: lors de notre 1er rdv, elle avait déjà réalisé ce désir. J'ai une chance énorme de l'avoir rencontrée. Je reprends mon récit avant que mes souvenirs s'effacent... Elle est là, à genoux, à embrasser et lécher mes pieds. Je profite de ce moment de domination et cette sensation de sa bouche sur mes pieds. C'est une sensation agréable. "Ça suffit,  relève toi" elle reprends sa place à genoux. Elle n'ose me regarder alors que je n'attends que ça.  Elle rougit: a-t-elle honte de son acte? De son envie d'embrasser les pieds d'un homme ? Plus tard, je lui dirai que j'ai aimé cet instant.  Je veux qu'elle se sente en confiance, qu'elle se lâche, qu'avec moi elle peut être celle qu'elle souhaite être. Nos désirs sont nos plaisirs. Je ne la juge pas, bien au contraire je l'accueille volontiers. "Enlève mon pantalon" lui ordonne-je toujours tenue en laisse. Elle enlève ma ceinture, déboutonne mon pantalon et le fait glisser sur mes jambes.  Elle soulève un pied et passe le pantalon,  soulève le second et me débarrasse de ce vêtement superflu. Elle se remets en place. Elle attends. "C'est très bien, enlève mon boxer" Elle prends mon boxer de chaque côté et le descend avec précaution. Mon sexe jaillit droit vers elle. Ce n'est pas une surprise,  je gardais tellement que s'en était évidemment visible et prévisible. Elle me débarrasse enfin... Elle se remets en place et attends. Je m'occupe de ma chemise seul. Je veux qu'elle reste ainsi dans l'attente d'un ordre. Je me débarrasse de ma chemise. Je suis nu devant elle. Sensation agréable d'être soi tout simplement sans arrière pensée. Je tire sur la laisse doucement pour qu'elle s'approche de mon sexe. "Prends mon sexe en bouche. Ne suce pas". Elle pose ses mains sur mon sexe dur. "Sans les mains". Elle les retire et avale mon sexe. Ses lèvres sont toujours aussi douces et sa bouche chaude,  humide. Un VRAI plaisir. Je suis dans sa bouche, elle ne bouge pas. Elle n'en a pas le droit. Je profite de cette bouche offerte. De son souffle sur mon sexe. "Suce maintenant doucement" Elle entreprend son va et vient. Ses mains sur ses cuisses. Juste sa bouche. Au bout de quelques minutes, je lui autorise d'utiliser ses mains. Et ses doigts fins caressent mon sexe pendant qu'elle continue son office. Je m'associe sur le lit juste derrière moi, elle me suit et continue sa condition. Je suis assis, jambes écartées, nu, ma soumise en laisse me suce. "Crache sur mon sexe, mets ta salive,  je veux sentir ton humidité". Elle crache ce qu'elle peut, glisse sa langue encore plus qu'avant. Mais clairement, elle ne sait pas cracher (je ne lui en veux pas naturellement, elle démontre son savoir-vivre). "N'oublie pas mes couilles". Et elle glisse sa tête entre mes jambes pour les lécher,  les sucer, les gober, les malaxer... Je me couche sur le lit. Je profite de cet instant intense de cette femme à genoux pour moi, en laisse pour moi, faisant de son mieux pour me satisfaire. Quel plaisir. Je sens sa salive couler sur mon entrejambe :-) Je me lève. "Ça suffit, monte sur le lit à 4 pattes". Je l'aide à se relever et elle se mets en position. Elle sourit: Je vais m'occuper d'elle. "Écartes tes jambes ". Imaginez la scène : elle est en laisse, cul et chatte offerts, jambes écartées, sa bouche humide de mon sexe, ses seins pendant. Rien que d'y repenser... Je me place derrière elle. Je caresse ses fesses, ses cuisses, ses mollets, ses pieds. Je prends mon temps. Et doucement je la fesse sur une fesse, puis l'autre. J'alterne. Elles rougissent doucement. Je n'ai aucune envie de lui faire mal mais juste lui faire ressentir mon emprise. J'alterne avec des caresses pour apaiser le feu des claques. Puis je passe ma main entre ses cuisses,  je passe sur sa chatte humide, lisse, douce. J'entreprends des va et vient sur ses lèvres. Je ne la pénètre pas encore. Puis je m'arrête et j'enfonce doucement un doigt en elle, puis deux. Elle est trempée. Et je prends ainsi, avec mes doigts. Doucement ou fort, j'alterne pour la surprendre. J'arrête et je me place à côté d'elle pour enfiler une capote. Je la regarde en même temps. Ses seins pendant m'attirent. Je les prends à pleine main, les caresse, les maltraite, pince ses tetons. Elle sourit ou grimace légèrement selon le moment. Puis Je monte sur le lit derrière elle, toujours en laisse. Je prends mon sexe et je m'enfonce en elle. Elle gémit de cette introduction. Je la prends alors par les hanches et je la baise ainsi. Elle retient ses gémissements, son souffle. J'aime. Mais encore plus, j'aime lorsqu'un rale s'échappe de sa bouche. Petit à petit elle se lâche et elle gémit plus fortement. Doux son que celui d'une femme qui gémit de plaisir. Je tire sur sa laisse pour qu'elle se cambre, je prends ses cheveux et d'une main sur son cul et l'autre tirant sur ses cheveux, je la possède. La suite dans le second article...
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Par : le 05/02/24
"Mon travail consiste à peindre ce que je vois, non ce que je sais être là. Tu te souviens de cette petite lumière qu'on voit au fond du canal, et qui se reflète et se multiplie sur les vieux marbres luisants de la maison de Bianca Capello ? Il n'y a pas dans Venise un canaletto plus mystérieux et plus mélancolique. Cette lumière unique, qui brille sur tous les objets et qui n'en éclaire aucun, qui danse sur l'eau et semble jouer avec le remous des barques qui passent, comme un follet attaché à les poursuivre, me fit souvenir de cette grande ligne de réverbères qui tremble dans la Seine et qui dessine dans l'eau des zigzags de feu". "Passons maintenant à mon voyage de retour. Je doute fort qu’un autre pauvre diable que moi en ai fait de semblable, la neige a commencé de tomber à Foligno, la diligence s’est mise à déraper en tous sens tant elle était chargée, si bien que nous dûmes marcher, puis à Sarre-Valli, lecoche glissa dans un fossé et il fallut six bœufs, qu’on alla chercher à trois miles de là, pour l’en retirer. Cela prit quatre heures, et nous arrivâmes à Macerata avec dix heures de retard sur l’horaire prévu, et, affamés et gelés nous atteignîmes enfin Bologne". L’homme qui, le seize février 1829, décrivit cette épopée dans une longue lettre à un ami n’en était pas à sa première traversée des Alpes. Il était anglais. Il avait cinquante-quatre ans, si l’on en croit la date de naissance qu’il inscrivit plus tard sur son testament, ou alors soixante, puisque, sa vie durant, il affirma qu’il était né la même année que Napoléon. Depuis l’adolescence, il sillonnait les lochs sauvages d’Ecosse, les ports de pêche de Cornouailles, les falaises du pays de Galles et les rives de la Tamise. Et cela faisait alors quatorze ans, depuis la levée du blocus napoléonien, en 1815, que, chaque été, il traversait ainsi La Manche. Il parcourait alors la France et l’Italie. Passait parfois par les Pays-Bas ou l’Allemagne, puis revenait à Londres l’automne venu, voire au cœur de l’hiver, comme en cette année 1829 où, selon sa missive, la route avait disparu sous la neige depuis Foligno, près d’Assise en Ombrie, jusqu’aux environs de Paris. Et, loin de le décourager, ce genre de mésaventures faisait de ses expéditions un rituel nécessaire, auquel il ne mit fin bien plus tard, à l'âge de soixante-dix ans. Ce voyageur hors pair n’était ni un représentant de commerce, ni un noble oisif, mais un artiste: Joseph Mallord William Turner (1775-1851), le peintre le plus célèbre de l’Angleterre du XIXème siècle.    "Je racontai à Piero comme quoi j'avais voulu un soir te faire goûter cette illumination aquatique, et comme quoi,après m'avoir ri au nez, tu m'embrassas beaucoup avec cette question: En quoi cela est-il si beau ?" Un génie bien conscient de sa valeur, qui, à sa mort, en décembre 1851, s’assura la postérité en léguant à son pays le contenu de son atelier. Soit trois cents toiles et quelque trente-mille aquarelles et croquis. Parmi ce pêle-mêle d’œuvres plus ou moins achevées, des sages compositions de ses débuts aux paysages de la fin, proches de l’abstraction tant ils se dissolvent dans la lumière, se trouvaient trois cents petits carnets de route, riches de milliers de paysages. Une banque d’images saisies au pinceau ou au crayon, au fil de ses pérégrinations. Ses héritiers et les historiens d’art se jetèrent avec avidité sur ces modestes calepins, car l’artiste n’avait jamais laissé quiconque y jeter un coup d’œil. Aucun grand maître de la peinture n’avait autant puisé son inspiration dans ses voyages. Depuis la fenêtre de sa diligence franchissant alors le col du Grand-Saint-Bernard, sur le pont des gabares remontant la Loire, en marchant le long des corniches surplombant la Méditerranée, Turner dessinait tout le temps. C’est en tout cas ce que racontèrent les rares touristes qui le croisèrent. Formé chez des architectes, en tant que topographe, avant d’entrer à la Royal Academy de Londres, il était habitué à étudier les panoramas avec la précision la plus extrême. "Lorsqu’il empoignait un sujet, il ne le lâchait pas, il testait un nombre incroyable de points de vue pour l’aborder, comme un photographe chercherait aujourd’hui l’angle idéal". En 1828, l’artiste se rendit à Rome en passant par Marseille. Là, il cerna le Vieux-Port, depuis le fort Saint-Jean jusqu’à l’anse des Catalans. Trente-deux croquis sommaires et deux aquarelles en attestent. Aller sur le terrain, ou "dessiner sur le motif, selon le jargon des peintres, et en rapporter une empreinte la plus précise possible de la réalité. Aujourd’hui, on appellerait ça de la conscience professionnelle. Mais à l’époque, cela frisait l’excentricité. La plupart des grands maîtres de sa génération n’yauraient pas même songé. Les français ? Ils ne quittaient pas l’atelier. Et de toute façon, pour eux, la peinture de paysage était un sous-genre. Villages et bosquets n’apparaissaient qu’en fond des grandes fresques historiques qu’ils portaient au pinacle de l’art. En 1825, une poignée d’originaux, comme Camille Corot, s’aventura bien en forêt de Fontainebleau et osa considérer la nature comme un sujet et non un décor, mais ils furent largement moquées.    "Et qu'y trouvez-vous de beau en effet ? me dit notre ami - Je m'imaginais, répondis-je voir dans le reflet de ces lumières des colonnes de feu, des cascades d'étincelles qui s'enfonçaient à perte de vue dans une grotte de cristal". Même en son pays, Turner était vu comme un phénomène. John Constable, son grand rival, était alors sidéré que l’on veuille aller voir ailleurs pour chercher matière à créer. Quant au peintre renommé, Caspar David Friedrich, le grand romantique allemand, dont la sensibilité aux panoramas hors norme était proche de celle de Turner, il refusait de voyager sous prétexte que cela lui abîmait les yeux. Alors, qu’est-ce qui pouvait bien pousser notre homme à s’aventurer sur les routes d’Europe ? Le sens des affaires, tout d’abord. Il possédait sa propre galerie et cherchait des images fortes qu’il pourrait revendre à sa riche clientèle londonienne sous forme de tableaux ou de suites d’aquarelles. Certains de ses travaux, une fois gravés, illustreraient aussi les guides touristiques, les premiers de l’histoire. Il fallait donc que Turner suive la tendance. Qu’il parte sur les itinéraires prisés des Anglais, mais aussi qu’il repère des paysages dans le goût de l’époque. Or, le Tout-Londres était lassé de la nature idéale recomposée à partir de silhouettes d’arbres, de formes de rochers ou de tracés de rivière stéréotypés que les peintres servaient depuis la Renaissance. Les riches acheteurs et les mécènes voulaient du réel. Un jour de 1813, alors qu’il séjournait dans le sud-ouest de l’Angleterre, dans les environs de Plymouth, Turner fut alors invité à une partie de pêche au homard en compagnie d’un autre peintre, d’un officier et du rédacteur en chef de la gazette locale, qui raconta ensuite cet épisode. Le groupe monta à bord d’un bateau en direction de l’île de Burgh. Mais bientôt le vent forcit tant qu’il fallut attacher le militaire, malade au point de risquer de passer par-dessus bord. Mais pendant toute la traversée, William Turner, lui, dessina alors les vagues. Imperturbable. Et, lorsqu’après un accostage difficile, ses compagnons se réfugièrent dans un abri, il partit escalader le sommet de l’île, sous la tempête, pour croquer la mer en furie. Turner appréciait ses pérégrinations, mettait alors en scène l’expérience qu’elles lui procuraient. Pour Montesquieu, "traverser une zone montagneuse, c’était traverser une zone vide". Quant aux adeptes du Grand Tour, cette exploration "initiatique" du Vieux Continent que tout Européen bien né se devait d’entreprendre pour parfaire son éducation, "il vivait alors le trajet comme une épreuve indispensable, qu’il fallait subir pour arriver à destination".    "La rive me paraissait soutenue et portée par ces piliers lumineux, et j'avais envie de sauter dans la rivière pour voir quelles étranges sarabandes les esprits de l'eau dansaient avec les esprits de feu dans ce palais enchanté". Joseph Mallord William Turner a été baptisé le quatorze mai 1775, à l’âge de trois semaines environ, dans le quartier Covent Garden de Londres où il est né. Son père est barbier-perruquier et sa mère, fille de boucher. Envoyé chez son oncle vers l’âge de dix ans, il est scolarisé et se découvre alors un appétit pour le dessin. Son père le soutient beaucoup, notamment en vendant ses dessins dans sa boutique, lui trouve un emploi de coloriste chez un graveur. À quatorze ans, il est employé comme dessinateur par Thomas Hardwick, un architecte, et apprend les techniques du paysage topographique. a même année, il rentre à la Royal Academy et son ascension y sera spectaculaire. En 1796, sa première peinture à l’huile exposée assoit sa réputation. Grâce à de nombreux appuis et beaucoup de travail, il se constitue une honorable clientèle et ouvre sa propre galerie en 1804. De formation romantique, il est alors considéré comme un précurseur de l’impressionnisme par sa capacité singulière à jouer avec la lumière, en particulier celle des incendies. Il subit de nombreuses influences qu’il glane en voyageant régulièrement dans tout le Royaume-Uni et en Europe. Il devient président de la Royal Academy en 1845, mais préfère quitter la vie publique en 1846. Il meurt le dix-neuf décembre 1851 à Cheyne Walk, auprès de sa compagne Sophia Caroline Booth. À sa demande, c’est auxcôtés du peintre Joshua Reynolds qu’il est enterré, au sein de la crypte de la cathédrale Saint-Paul, à Londres. Siècle de guerres, de conquêtes, de révolutions, d'empires construits et détruits, le XIXème siècle, comme sous le coup de ce trop-plein d'histoire, voit le grand genre vaciller dans ce qui semble alors être l'ultime soubresaut d'une crise déjà ancienne. Chateaubriand disait de Napoléon qu'il avait tué la guerre en l'exagérant, il en alla de même avec sa représentation spectaculaire, incompréhension et désintérêt, voire doute quant à la possibilité même de continuer à montrer l'histoire sous ce registre, dominant les esprits d'un public en quête de nouveauté. Ce diagnostic de mort par épuisement de la peinture d'histoire est alors partagé par la jeune génération des artistes romantiques, et tout particulièrement par ceux qui, en Allemagne comme en Angleterre, choisissent de vouer leur vie au paysage. Philippe Otto Runge, Caspar David Friedrich, John Constable, et le génial précurseur anglais, Joseph Mallord William Turner.   "C'est en y vivant jour après jour que vous ressentez la plénitude de son charme, que vous laissez son influence exquise s'emparer de votre esprit. Cette charnelle créature a les variations d'une femme nerveuse, qu'on ne connaît que lorsqu'on a fait le tour de tous les aspects de sa beauté". Tous ne peignent quasiment que des paysages, mais, chacun à sa manière, tous pensent leur pratique non pas comme une substitution d'un genre à un autre, mais bien telle une relève, par le paysage, d'une peinture d'histoire désormais proclamée défaillante. Dans une lettre à un de ses amis, John Fisher, en mai 1824, John Constable, qui séjourne alors à Brighton, en raison de la santé fragile de sa femme, écrit: "Mardi dernier, le plus beau jour qu'il y ait eu, nous sommes allés au Rempart, qui est en réalité les restes d'un camp romain, dominant alors un des plus admirables paysages de nature qu'il y ait au monde, et par conséquent une scène des moins faites qui soit pour un tableau. C'est l'affaire du peintre de ne pas lutter avec la nature en mettant un pareil paysage, une vallée remplie de sujets sur une étendue de quatre-vingts kilomètres,sur une toile de quelques centimètres, mais de faire alors quelque chose de rien, effort qui doit forcément le rendre poétique. Proclamation étonnante, tant elle prend à revers l'ancienne et toujours populaire tradition du paysage de ruines, que la mode du pittoresque et celle du sublime ont alors, notamment en Grande-Bretagne, largement relancé. Ce refus d'affronter la ruine comme sujet prend un sens bien particulier lorsqu'on le confronte avec la réalité de la pratique de Constable. Sans doute Constable avait-il en tête, en écrivant à son ami l'archidiacre Fisher, qui exerçait son ministère à Salisbury, un autre site, qu'ils avaient découvert ensemble, lors de promenades, vers 1820: Old Sarum, le site antique de New Sarum, ou Salisbury. Il l'avait déjà dessiné sur le motif, il y reviendrait quelques années plus tard de multiples façons. Old Sarum c'est, littéralement, l'inverse du Rempart: l'histoire sous le paysage, un banal tumulus prenant l'apparence d'une colline où paissent des moutons, plutôt que le paysage servant de cadre à l'histoire. En 1818, Turner livre avec "Le Champ de bataille de Waterloo" une peinture d'histoire peu commune, dont le pessimisme va là encore de pair avec un rapport singulier entre histoire et paysage. Pessimisme, car, dans ce qui, pour les Anglais, est une grande victoire, Turner, et cela choqua, ne voit que morts anonymes et agonisants. Pas de héros ici, mais le constat amer de la souffrance engendrée, de part et d'autre.    "Elle a l'esprit élevé ou bas, elle est pâle ou elle est rouge, grise ou rose, fraîche ou blafarde, suivant le temps et suivant l'heure. Elle est toujours intéressante et presque toujours triste, mais elle a un millier de grâces incidentes".Dans le catalogue qui accompagne l'exposition à la Royal Academy, Turner cite "Childe Harold's Pilgrimage", de Lord Byron: "Ami, ennemi, en une sépulture rouge mêlés". Ce n'est pas le triomphe de sa patrie, mais les horreurs de la guerre, qu'il peint. Et ces horreurs, ce spectacle donné par l'humanité s'anéantissant elle-même, s'incarnent dans cette façon de laisser ainsi à l'homme la portion congrue dans un vaste paysage noir. Comme si le champ de bataille était en train d'engloutir ceux qui avaient livré combat en son sein. De fait, ce n'est pas la bataille que peint l'artiste, mais l'après. Ce moment où la seule trace du combat est un monceau de cadavres que fouillent quelques femmes à la lueur d'un flambeau. Un après qui vient s'ancrer dans une expérience personnelle de l'artiste qui, dès 1816, c'est-à-dire dès qu'il a été de nouveau possible pour un anglais d'aller sur le continent, a réservé son premier voyage au champ de bataille de Waterloo dont il a rapporté plusieurs dessins proches de l'esprit des premiers dessins d'Old Sarum, tant c'est là le banal et le rien qui dominent, et que seules des formes affleurant laissent deviner ce qui a eu lieu. Turner, qui voua sa vie à la promotion du paysage, ne fut jamais un défenseur du paysage contre l'histoire, un porte-drapeau moderne d'un art moderne, qui s'édifierait tel le nouveau sur les ruines de l'ancien. Au contraire, comme l'a parfaitement compris Ruskin qui voyait dans le "Frontispice" du "Liber Studiorum" une image du déclin de l'Europe, son art du paysage est celui d'un homme habité par une vision tragique de l'histoire, qui rejoue par sa propre dissolution au sein de ses œuvres son sentiment qu'une autre disparition hante le monde. De l'histoire, ses paysages sont alors le cénotaphe, non le tombeau. Des monuments dédiés à la déploration d'un absent, à l'image de ce tableau accroché sur des ruines. Turner fait de son "Frontispice" de 1812 un manifeste pessimiste. Cette peinture accrochée sur le mur d'unmonument en ruine place son "Liber Studiorum" sous le signe de la destruction, symbole de la décadence. "Elle est toujours sujette à d'heureux accidents. Vous commencez à éprouver une extraordinaire affection pour ces choses. Vous comptez sur elles. Elles font alors partie de votre vie. Voilà l'art". Ce renversement au sens où chez Turner, le paysage, au lieu d'être le lieu où un sujet potentiel devient réel, est précisément celui où le sujet reste à jamais enfoui. Dans le cinquième et ultime volume des "Peintres Modernes" (1860), il s'arrête longuement sur une aquarelle peinte vers 1841, "Aube après le Naufrage" (Tate Britain, Londres). Sur cette œuvre au format modeste, mais d'un haut degré de fini, le seul être vivant est un chien, qui hurle, seul, sur une plage que borde une mer calme. On peut interpréter cette scène comme une lamentation élégiaque sur les pouvoirs de destruction de la mer. L'un des "plus tristes et tendres" rêves momentanés de Turner, "une petite esquisse d'une aube, faite dans ses dernières années. C'est un petit espace de rivage plat. Au-dessus, une douce lumière pâle à l'Est. Les derniers nuages d'orage se fondant au loin, barre oblique dans l'air du matin. Un petit vaisseau, un charbonnier, sans doute, a disparu dans la nuit, avec tout l'équipage. Seul un chien est parvenu jusqu'au rivage. Complètement épuisé, ses membres cédant sous lui, et sombrant dans le sable, il se tient là, hurlant et grelottant. Les nuages de l'aube portent le premier écarlate, juste une faible nuance, qui se reflète avec la même teinte de sang sur le sable. Ici, comme lorsque le voyageur Turner visita le site de la bataille de Waterloo, nous sommes dans l'après-coup. Ce paysage, car dans cette œuvre, tout, hormis le titre, semble appartenir exclusivement à ce genre. Ce paysage, donc, est un endroit où quelque chose a eu lieu,que nous ne voyons pas. Turner, qui a peint tant de naufrages, tant de tempêtes et de batailles navales, franchit le pas là où, si souvent, il s'était tenu en lisière, entre sujet lisible et illisible. Plus de figuration de l'événement, ici, plus de personnage rajouté in extremis, mais ce petit chien, figure triste de la déploration, et ce titre, "Aube après le Naufrage", qui dit bien ce que Turner peint là. Le paysage est ce qui vient après l'histoire, quand celle-ci a disparu, sur le mode de la catastrophe. Ainsi, le paysage ne vient-il pas remplacer l'histoire, mais commémorer sa disparition. Cette mer calme, c'est alors une pierre tombale pour des morts introuvables. Un simple cénotaphe devant lequel un pauvre chien sans maître vient pleurer une disparition.   "Votre affection devient de la tendresse. Il y a quelque chose d'indéfinissable dans ces rapports personnels et intenses qui s'établissent peu à peu. L' endroit paraît se personnifier, devenir humain, sensible, et conscient à votre affection". Le paysage, comme le désastre, c'est ce qui reste alors quand tout à disparu: lieu de l'enfouissement et de la trace. Il y a là une sorte de synonymie paysage/ruines. La représentation de la guerre vient rencontrer et revivifier alors l'ancienne tradition du paysage de ruines, cette peinture non de l'événement mais de l'après où, le temps ayant passé, seule la trace altérée dit de quoi le paysage fut le lieu. Après la bataille, longtemps après: le paysage. Ainsi naît de la fusion entre les vaincus et le territoire qui les vainc une autre forme de paysage, apocalyptique, dont, après Tuner, Paul Nash, qui combattit côté anglais durant la première guerre mondiale, est l'un des plus justes représentants. À un moment où l'échelle inédite de la guerre rendait celle-ci irreprésentable, ses paysages étaient lus comme autant d'autoportraits, mais surtout comme métaphores de l'humanité, parce que s'y donnait à voir cette souffrance humaine informulable. Ce glissement progressif d'une peinture d'histoire à sujets militaires vers une peinture de paysages en ruines, vaut comme métaphore de la situation de l'histoire dans la peinture au sein d'un grand XIXème siècle. Si, un temps, elle semble mourir sous sa forme épuisée de grand genre, c'est pour ne cesser de ressurgir, tel un cauchemar tragique dont les artistes tentent en vain de s'éveiller, sous de nouvelles espèces qui, à l'instar du paysage, assurent la relève de ce qui vient se nicher en son sein. À son époque, William Turner était un artiste admiré mais incompris, souvent raillé par ses contemporains. Ceux-ci s’étaient empressés de le classer parmi les peintres de paysage. "William Turner: contre-jour" est un titre de poème inhabituel parmi les œuvres d’Ingeborg Bachmann. Il donne certes des informations sur les grands axes du poème, à savoir le peintre et son rapport à la lumière et à l’espace, mais de façon étonnante, peu fréquente, voire unique dans la poésie de Bachmann, il met alors en relief, de façon remarquable, le nom du peintre.    "Vous avez le désir de l'embrasser, de le caresser, de posséder; et c'est finalement un doux sentiment de possession qui s'élève. Votre séjour devient une perpétuelle affaire amoureuse". Si la passion avouée et avérée d’Ingeborg Bachmann pour la musique est connue de ses lecteurs, sa relation à la peinture est en revanche passée inaperçue jusqu’à maintenant, restée dans l’ombre des pochettes cartonnées des conservateurs de la Bibliothèque Nationale Autrichienne. Le nom, ce voile déposé au-dessus du poème,s’étend et se déploie jusqu’à engloutir alors toute la présence de ce qu’il désigne. Le nom reste à l’esprit, il l’imprègne et supplante la présence même de ce qui, un jour, exista avant lui. Il brise la chaîne du signe et s’émancipe du système des représentations, se suffisant de son propre rayonnement. Pour arriver à une telle fulgurance, il s’inspire de l’exemple de Proust. Tout en exprimant son admiration pour le roman "À la recherche du temps perdu", elle explique le processus du baptême des noms chez Proust: "Il a dit des noms tout ce qu’on peut en dire et il a agi dans deux directions. Il a intronisé les noms, les a plongés dans une lumière magique, puis les a détruits et effacés". William Turner, né bien avant Cézanne, n’en était pas encore à la déconstruction cézannienne de l’espace, mais il la pressentit vraisemblablement. On ne lui connaît pas d’autres portraits, ni d’autres autoportraits d’ailleurs, ainsi la peinture à l’huile qu’il fit de lui-même entre 1798 et 1800, a dû procéder d’un sentiment très fort à un moment particuliers. C’était comme s’il avait voulu immortaliser un J. M. W. Turner maître de lui-même. Lui aussi, à son tour, choisit la vue frontale, pour diminuer le relief de son nez. Déjà pour cet autoportrait, William Turner a peint ainsi un éclairage plus intense sur la chemise, de façon à écraser le visage dans le plan du tableau. Le visage de Turner s’estompe dans la pénombre translucide des glacis. Après cette expérience picturale, WilliamTurner ne peindra plus d’autoportrait. Il choisit de s’isoler hors du tableau et de s’extraire de la peinture. Cela équivaut d’une certaine manière à quitter l’histoire de la peinture, qui jusque là était aussi une histoire de la représentation de l’espace. Anecdotique, mais témoignant de l’obsession de Turner pour l’anonymat.    "Venise était bien la ville de mes rêves, et tout ce que je m'en étais figuré se trouva encore au-dessous de ce qu' elle m'apparut, et le matin et le soir, et par le calme des beaux jours et par le sombre reflet des orages. J' aimais cette ville pour elle-même, et c'est la seule au monde que je puisse aimer ainsi, car une ville m'a toujours fait l'effet d'une prison que je supporte à cause de mes compagnons de captivité". William Turner menait de longs débats au sujet du spectre lumineux. Il se faisait donc tirer le portrait, tout en s’offusquant d’une peinture à son image. La posture contradictoire de Turner est d’autant plus remarquable qu’elle se situe en plein romantisme. Ainsi William Turner ne concédait la surreprésentation de sa personne qu’à la seule condition d’un anonymat intact, qui portait sur son corps comme sur son nom. Dans ce contexte, la méprise sur le titre dans l’autoportrait de Turner, ressemble fort à une falsification du nom et semble parer au désir de dénommer. Il n'hésite pas à tester des combinaisons étranges d'aquarelle et d'huile ainsi que de nouveaux produits dans ses toiles. Parfois, il utilise même des matériaux inhabituels comme le jus de tabac et la bière vieillie, avec pour conséquence la nécessité des restaurations régulières de ses œuvres. Le peintre et critique d'art George Beaumont qualifie Turner et ses suiveurs comme Callcott de "peintres blancs" car ils mettent au point dès le début du XIXème siècle l'utilisation d'un fond blanc pour donner à leurs tableaux la fraîcheur des couleurs et la luminosité, permettant le passage direct des effets de l'aquarelle dans la peinture à l'huile, "effets tout à fait différents de ceux obtenus avec les fonds rouges ou bruns traditionnels des anciens maîtres". Son passage d'une représentation plus réaliste à des œuvres plus lumineuses, à la limite de l'imaginaire ("Tempête de neige en mer"), se fait après un voyage en Italie en 1819. Turner montre le pouvoir suggestif de la couleur, ainsi, son attirance pour la représentation des atmosphères le place pour des critiques d'art comme Clive Bell, comme un précurseur de la modernité en peinture, de l'impressionnisme, jusqu'à devenir "le peintre de l'incendie". Mais il peint rarement sur le motif contrairement aux impressionnistes, qui feront de cette pratique une règle. Il préfère en effet recomposer en atelier les nuances des paysages, aidé de sa grande mémoire des couleurs. D'autres critiques préfèrent pousser plus loin encore leur analyse en voyant dans l'absence de lignes et de points de fuite ou la dissolution de la forme dans la couleur, dans les paysages marins de Turner, les prémices de l'abstraction lyrique, voire de l'action painting en gestation.   Bibliographie et sources:   - Olivier Meslay, "Turner, l'Incendie de la peinture" - Térésa Faucon, "L'ABCdaire de Turner" - Michael Bockemühl, "William Turner" - Anthony Bailey, "Standing in the sun, a life of Turner" - Marcel Brion, "William Turner" - Éric Shanes, "Turner, les chefs-d'œuvre" - Pierre Wat, "Turner, menteur magnifique" - Frédéric Ogée, "Turner, les paysages absolus" - John Gage, "Turner, le génie de la lumière" - Ian Warrell, "Turner et le Lorrain" - Delphine Gervais de Lafond, "William Turner" - Christine Kayser, "Peindre le ciel: de Turner à Monet"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 20/02/24
Je ne sais pas si c’est un questionnement, un débat ou juste ma perception des choses que je met là mais après une conversation avec une certaine personne je vous pose ces réflexions ici. Notre conversation nous à emmener sur les sujets tels que l’emprise dans une relation D/s, le « pouvoir » que détenais le ou la soumise, les limites et la sexualisation dans certaines pratiques plus que d’autres. Je m’explique : Pour moi, il y a déjà la base à savoir qu’une relation D/s est consensuelle. C’est un accord entre deux parties dans laquelle l’une des partie cède le contrôle à l’autre. C’est une relation consensuelle ET hiérarchisé sur la base d’accord écrit ou verbaux passé entre deux personnes. Sans accords de l’un ou de l’autre : pas de pratique. L'interrogation qui viens naturellement après ça est tout simplement « Puisque c’est généralement le/la soumise qui pose les limites, au final, n’es ce pas elle/lui qui détiens tout le pouvoir dans cette relation ? » Et là, comme j’ai répondu lors de notre échange, c’est une question délicate. Certains vont crier au souminateur(trice) si je répond oui. Mais franchement, pour moi, c’est bien le cas. Et je n’ai pas l’impression de dominer quand je dit « non » ou « stop » à un Dominant. C’est parce que je suis consentante que l’échange de « jeu » est possible. Sans cela, c’est une agression, point. Et le pire des affronts ce sont les « dominants » (et je ne mettrais pas de majuscule dans ce cas là!), qui, sous couvert du « bien-être » et de « l’éducation » de leurs soumis(e) vont faire fît de ces limites ! En tant que Dominant, vous avez la responsabilité du bien être physique et mentale de votre soumise (que se soit en session ou autre : 24/7) ! C’est pour ça que ce type de relation n’est pour moi, vraiment mais vraiment pas à prendre à la légère ! C’est un engagement personnel envers quelqu’un, où la limite entre relation saine et emprise destructrice peut être ultra fine et qu’il se faille d’un rien pour passer dans quelque chose de malsain. Évidemment, il faut être en accord avec sois même, être le plus équilibré possible mentalement. Savoir ces faiblesses et, en fin de compte, simplement : se connaître. J’ai remarqué que les gens avaient peur de se retrouver/confronter face à eux même… Mais sans ce travail là comment pouvez vous mettre le moindre curseur « d’acceptable ou non » sur quoi que se sois dans votre vie ? Dans le BDSM cela se traduit par « es se que se que je vie est en accord avec mes principes ? Cela me porte t-il préjudice mentalement, physiquement ou émotionnellement ? Dans ma vision d’une bonne relation D/s, le Dominant est là pour « révéler » le/la soumise. Pour l’amener à se découvrir, à faire confiance et à céder le contrôle au Dominant (n’es ce pas ça qui vous fait vibrer ? Le pouvoir et le contrôle que vous exercer sur votre soumis(e) ?) Ce qui me fait peur c’est certains postes (et je ne citerais personne) que je peut lire où le/la sub est du « côté obscure de la force ». Il/elle c’est perdue, annihilé par cette relation qui est devenue écrasante que son/sa Dom n’a pas su gérer. C’est ça le secret : donner sans s’oublier. Céder sans que l’on devienne une coquille vide, avide de la remplir avec tout ce que l’autre donne. Parce que quand on est plus capable de remplir sa coupe (émotionnel, d’égo etc..) sois même on deviens dépendant. Et aucune drogue n’est jamais bonne à court ou long terme. La suite plus tard !
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Par : le 17/10/16
2 – Le grand nettoyage. *********************** Comme, je l'ai déjà dit, Saint Ouen, c'est... folklorique ! Bon, pour me motiver, je m'imagine, invitée chez Laurent Ruquier pour parler de mon dernier livre... Hélas, un de ses chroniqueurs, le méchant, il y en a toujours un, se met à descendre mon livre. Pffff... Même mon imagination me joue des tours ! J'arrive devant le café... Il n'est pas très engageant. Il y a surtout des hommes. Quand j'entre, tout le monde me regarde. Je me fraye un passage vers le bar pour demander si Monsieur Bajram est là. Le patron me montre une table où il y a quatre hommes qui discutent. J'y vais et je dis : — Bonjour, excusez-moi de vous déranger, je voudrais parler à Monsieur Bajram. Un gros homme, la cinquantaine et noir de poils, me regarde : — C'est moi... mais, tu nous interromps pendant qu'on est en train de discuter. Je deviens toute rouge : — Pardon, mais... Il me coupe, — Sois polie et attend qu'on ait fini de parler. Je ne peux pas dire que je raffole de me faire « gronder » en public ! L'homme qui est assis à côté de lui, se recule un peu et me montre un petit bout de baquette. Je le remercie et m'y assied un peu difficilement, vu le peu de place et le volume de mon derrière ! Ils parlent encore... pendant une bonne dizaine de minutes. Enfin, la discussion se termine. Bajram se souvient de mon existence et se tourne vers moi. Il n'a pas l'air commode du tout. Gros, suant, poilu... une cicatrice sur le menton et une sur le sourcil, une vraie, en zigzag. Il me dit : — Alors, pourquoi, nous as-tu interrompus ? On parle au-dessus de l'homme qui m'a fait une place. — ... euh... je viens de la part de Monsieur William, parce que je... cherche du travail. — Dans le nettoyage ? — ... euh...oui... Il n'a pas l'air de trouver très crédible qu'une fille comme moi, c'est à dire... euh... assez séduisante… ait envie de nettoyer des bureaux, plutôt que de chercher une place de vendeuse ou de serveuse. Je lui donne l'enveloppe en disant : — J'ai ceci pour vous. Il l'ouvre, lit et éclate de rire, ce qui ne doit pas lui arriver souvent. Il donne le mot aux autres qui se mettent à rire aussi. Ben, pourquoi ?? Il me tend la feuille. Il est écrit « Cette petite suce comme une reine ! » — Qu'est ce qui est écrit Bajram ? demande une femme qui est à deux tables de nous. Il lit tout haut : — CETTE PETITE SUCE COMME UNE REINE. Franc succès... comique ! Tout le monde me regarde et moi, je regarde mes pieds. Je les fais bien rire… enfin grâce à William ! On devrait peut être monter un numéro ! Bajram me dit, bien fort : — Bon, tu as références intéressantes. Je t'engage pour une semaine. C'est quoi ton nom ? — Mia, Monsieur. Alors, quoi ? Est-ce que je me tire, honteuse comme... une renarde qui vient de se faire enculer par surprise et par un petit lapin ou... je fonce ? Je n'ai pas dépensé des sommes folles pour le voyage en car, plus un sandwich, un coca, un ticket de métro... Je fonce. — Merci, Monsieur, je travaillerai bien. Il m'examine plus attentivement... puis il dit : — C'est dur le nettoyage, tu es capable ? — Oui Monsieur, je vous assure, je... Il me coupe. — D'accord, tu commenceras ce soir. Tu viendras à l'entrepôt avec moi. — ... euh... oui, merci Monsieur... C'est le soir ? Il secoue la tête en prenant l'air accablé : — Tu crois qu'on fait ça, la journée quand tous les gens sont là ? Comme je ne sais pas quoi répondre, il dit : — Bon, tu peux rester ici, si tu veux. Ils recommencent à discuter dans une langue qui pourrait bien être de l'Albanais. J'ai bientôt un boulot, alors je ne compte plus, je commande une bière et un sandwich. Bajram regarde arriver la bière et me dit : — Tu n'en bois qu'une, va falloir travailler dur cette nuit. — Oui, Monsieur. On reste encore une petite heure, puis Bajram me dit : — On y va. Les gens du café nous regardent partir. J'ai droit à un : — Suce bien, petite. Et un : — Tu fais le nettoyage des bites ? J'en passe et des moins classes ! Bajram a une grande camionnette. Sa raison sociale est écrite sur les côtés et à l'arrière. ***************** « Bajram et associés » Nettoyages bureaux Salles de spectacles... Service impeccable « À l'ancienne. » ***************** En dessous il y a le dessin d'une femme à genoux qui nettoie un sol, à l'aide d'une brosse. Je comprends ce que « à l'ancienne » veut dire ! On arrive à son entrepôt. Il y a des femmes qui attendent. Des Arabes, des Blacks et les Occidentales viennent de l'Est. *** — Viens en au fait, Mia. Les lecteurs veulent savoir comment, tu as fini par rencontrer le directeur de la maison d'éditions et s'il s'est montré intéressé. Oui, je sais, la Voix... mais ça a été trois jours pénibles. Tu veux bien le raconter à ma place ? — Mais... tu crois que je n’ai que ça à faire ? Steuplé... Steupléééééé… — Pfffff… bon, d’accord. *** Le soir même, Mia part avec trois autres filles pour nettoyer des bureaux. Hélas, il s'agit d'un autre building abritant des sociétés. Une fille lui dit : — Vendredi on va dans le building du cul, tu verras, c'est marrant ! Encore 3 nuits de nettoyage, pour Mia. Bajram veut que les femmes travaillent à l'ancienne, c'est à dire, à genoux. Ça plait beaucoup aux employeurs ! Nettement moins aux filles ! En contrepartie, il paye bien. Mia déteste faire le ménage. Pour tout dire, chez elle, une chatte ne retrouverait pas ses petits ou un capitaliste les codes secrets de ses comptes off shore... Donc, Mia a du nettoyer à genoux des kilomètres de couloirs et des mètres carrés de chiottes ! De plus, le patron a voulu vérifier ses références, « cette petite suce comme une reine ». Elle a dû lui faire des fellations en rentrant, épuisée, d'une nuit de dur labeur ! Bon, à toi, Mia ! Enfin, vendredi, c'est le tour des Éditions Millevertus !! Après, 3 nuits à récurer à genoux et à sucer la bite du patron, j'arrive devant le saint des saints : le bureau du directeur. Sur sa porte, il est écrit « Directeur général ». J'ouvre la porte et je vois tout de suite le grand agenda dont m'a parlé le Black. Oh ! Il y a un homme assis derrière un bureau... Je bredouille : — Pardon... Monsieur, je reviendrai plus tard. — Non restez, vous tombez bien ! C'est un homme d'une cinquantaine d'années, bien habillé. Il n'a pas l'air content... et il le dit : — Je ne suis content du tout de la façon dont mes bureaux en général et le mien en particulier, sont nettoyés ! Il se lève et va vers la fenêtre : — Regardez ces traces sur les carreaux. Allons, venez voir. Il me montre de vagues traces. — Oui... euh... — Et ça ? Il passe le bout de son index sur l'appui de la fenêtre. Il est vaguement sale. — Oui, mais... Il me coupe à nouveau : — Je vais me plaindre à votre patron ! Si vous avez choisi de nettoyer, faites-le bien, au moins. Je dis très vite : — Je ne suis là que depuis 3 jours, Monsieur. Il m'examine : — J'espère que vous allez mieux nettoyer que vos collègues ! — Oui, Monsieur. C'est un maniaque ! Ce bureau est impeccable ! Il ajoute : — J'attends un coup de téléphone. Je vous demanderai de sortir à ce moment-là, mais, en attendant, mettez-vous au travail et faites ça bien, pour une fois ! — Oui, Monsieur. Comme je ne bouge pas, il dit : — Quoi, encore ? — ... euh... Monsieur, je ne fais ça, que provisoirement... Il hausse les épaules en disant : — Je suppose que personne ne veut faire du nettoyage de bureaux, définitivement. Et là, il me vient une idée ! Oui, je suis blonde, mais ça m'arrive. — C'est... euh... mon amie... qui me punit, parce que je ne m'occupe pas assez bien du ménage. Elle m'oblige à faire ça pendant une semaine. Une relation lesbienne avec une femme dominante qui aime la propreté, ça devrait grave lui plaire ! Il est surpris, mais pas plus souriant, — C'est très gentil à vous de me raconter votre vie, mais ça ne m'intéresse pas, mettez-vous au travail ! Bon, je n'ai plus rien à perdre, alors, je me lance : — Je vous dis ça... parce que... euh... c'est une coïncidence, mais j'écris. Il me détaille de haut en bas. Je suis habillée d’une robe tablier tachée. Mes bas sont trop grands et ils tirebouchonnent sur mes mollets. De plus, j'ai un torchon dans une main et un seau dans l'autre. Il a l'air amusé et... méprisant. — … et qu'écrivez-vous, Miss Souillon ? Ouch ! C'est violent, ça ! J'en ai les larmes aux yeux. — J’écris des histoires érotiques, Monsieur. Je sors le dvd de ma poche et lui tend. Il doit trouver qu'il a été un peu fort avec son « Miss Souillon » car il lève les yeux au ciel, pousse un long soupir, mais... il met le dvd dans son PC... en disant : — Je vais jeter un coup d'œil. Mais, ne restez pas plantée là, commencez à nettoyer. — Oui. Tout de suite, Monsieur ! Je vais chercher le liquide pour les carreaux et enlever toutes les traces. Ensuite, je nettoie comme si la vie de mon livre en dépendait ! Mon Dieu, faites, qu'il aime ! Les carreaux sont bientôt impeccables. Je me mets à genoux pour nettoyer sous les meubles. Il pourra ainsi apprécier mon meilleur profil ! *-*-*-*-*-*-* A suivre. PS mes livres : “Mia sans dessous.” Avec 81 dessins de Bruce Morgan. http://www.lamusardine.com/P30476-mia-sans-dessous-morgan-bruce-michael-mia.html https://www.amazon.fr/Mia-sans-dessous-Michael-ebook/dp/B01DUI7ZJW/ref=pd_sim_351_3?ie=UTF8&psc=1&refRID=6ECBWGE65BVE6MR3RH95 “Les fesses d’Eva L.” 155 pages 3,50 e https://www.amazon.fr/fesses-dEva-collection-Pleine-Lune-ebook/dp/B01JM76ABO “Eva en uniforme.” 155 pages 3,50 e https://www.amazon.fr/Eva-uniforme-II-aventures-dEva-ebook/dp/B01LZV7WG2
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Par : le 09/03/17
Comme à son habitude, en cette fin de semaine, elle n'utilise pas son chauffeur pour se rendre à son travail. Elle choisit de déambuler sur le boulevard circulaire du quartier de la Défense. Croiser des gens qui errent, où se traînent tous ses destins pour qu'elle puisse enfin être seulement elle. Consciente de sa position sociale, responsable du sort de milliers d'âmes qui survivent sous sa coupe. Elle n'en reste pas moins une femme avec ses états d'esprits, ses défauts et ses qualités. Ce qu'elle apprécie le plus dans ce pèlerinage c'est d'entendre claquer ses talons sur l'asphalte. Voir son tailleur se mouvoir dans les vitres glaces au rythme de ses hanches. Elle est une femme que l'on remarque, qui a de la prestance, elle est grande, "pulpeusement" ronde mais ce qui fait tout c'est son regard... Ses yeux sont dorés, son regard n'a pas besoin de discours, ils parlent et gèlent le sang de celui qui en fait les frais! Elle passe la double porte de verre, remarque que le garde n'est pas à son poste. Commence alors la ronde des "Bonjour Madame" des têtes qui se penchent légèrement vers l'avant en pressant le pas. Intérieurement, elle jubile! La nouvelle demoiselle de l'accueil est derrière son guichet, elle est entrain de papoter avec devinez qui? Le garde de la porte d'entrée... -Cher Monsieur Merson comment allez vous? L'homme en uniforme se retourne précipitamment tout en baissant les yeux... -Bien merci Madame Altones et vous même? -Je vais bien je vous remercie de vous en inquiétez! Mais j'aurais pu vous le dire il y a déjà au moins cinq minutes si vous aviez été à votre poste dès mon arrivée... -Je vous prie de bien vouloir m'excu... -Vous n'auriez pas à me présenter des excuses si... Alors ne m'en présentez pas lorsque vous pourriez vous en dispenser si vous n'aviez pas été en faute! Sur ce le garde encore secoué presse le pas pour regagner son poste. Elle est de celles qui pensent que s'excuser n'a pas de valeur lorsque cela aurait pu être éviter. Il suffit à bon nombre d'anticiper, de se poser les bonnes questions lors d'actions qui pourraient nuire à autrui. Son regard se porte sur la demoiselle qui s'est paré d'un rouge aux joues très révélateur... -Mademoiselle, je comprends aisément que votre charme puisse faire tourner la tête de Monsieur Merson. En dehors des heures de bureau vos vies privées ne me regardent pas mais ici je souhaite que chacun accomplisse la tâche qui lui est dû. A l'avenir je vous pris de ne pas avoir peur de dire à Monsieur Merson que tous deux avez un travail à assumer. Puis affirmez vous devant les hommes! Conseil d'amie... La jeune femme ne su que répondre et resta bouche bée devant ce ton ferme mais empli de bienveillance à son égard. Sans s'attarder Eva se dirige vers les ascenseurs, là, seule, dans la mâchoire d'acier qui la hisse dans sa tour d'ivoire, elle se perd dans le tourbillon de ses pensées. Son planning est chargé, sa secrétaire va sûrement lui annoncer à son arrivée que de nouveaux rendez vous ont été glissé à des horaires insupportables. Mais ce qui la rassure c'est que ce soir elle va pouvoir se prélasser. Dommage qu'elle n'ait pas un homme sous sa coupe actuellement pour palier à ses besoins... Car si elle a bien un défaut c'est celui de ne pas savoir lâcher prise. Elle en est incapable, depuis toute jeune la vie l'a forcé à tout maîtriser, à commencer par elle. Rien d'étonnant à ce que dans ses relations intimes cela soit pareil. Elle est une Dominatrice comme la nomme les initiés. Peu importe ce qu'elle est, elle est avant tout une femme hors normes, qui assume son plaisir différent en soumettant un homme. Pas pour qu'il devienne un homme à tout faire! Elle ne le supporterai pas mais un homme présent, une épaule sur laquelle se reposer et assez confiant pour lui remettre les clefs de sens envies perverses. Au delà de l'aspect sexuel divergent, elle souhaite un compagnon de vie mais sans la routine des vies vanille. Elle veut une coupe chocolat/vanille pour parfumer son existence d'effluves d'humidités palpitantes. Les portes s'ouvrent et la sort de sa rêverie surtout lorsqu'elle aperçoit sa secrétaire pincer les commissures de sa bouche. Eva comprend que les nouvelles ne vont pas la satisfaire... -Madame Altones, Richard a téléphoné... Je cite: "Si nous ne voulons pas que le marché avec Tokyo nous échappe, tu dois te rendre ce soir au dîner de bienfaisance de Monsieur Yan Tsong qui sera donné au Grand Palais, j'y serais pour vingt heures. Notre générosité sera récompensée!" -Quoi?! Ah non pas ce soir! Appelez Richard, passez le moi dans mon bureau! Merci Mathilde... Eva pose son sac, son attaché-case sur le fauteuil face à son bureau, regarde par la baie vitrée le manège des gens pressés de la Défense. A la première sonnerie de son téléphone, elle se précipite pour décrocher. -Richard Madame, ne quittez pas! -Allo ma grande comment vas tu? -J'irais bien mieux si ce soir je n'allais pas à ce dîner de bienfaisance... -Allons allons, tu sais bien que mes charmes ne sont pas à ta hauteur! Si nous voulons décrocher ce contrat tu vas devoir te parer de tes plus beaux atours! -Oh Richard... Je suis fatiguée! Usée de devoir continuellement oeuvrer pour le bien de la société... -Usée?! Tu ne peux pas l'être ma douce... Pas du haut de tes trente neuf ans! Puis une fois ce contrat décroché tu pourras t'éclipser si tu le souhaites. Aller zou! En piste! -Je serais là vers vingt heures trente... -Bisous à ce soir! Je suis ravi que tu viennes cela fait un bon petit moment que nous ne nous sommes pas vus! -Bisous Richard... Décidément Eva ne peut rien refuser à son ami Richard, il a toujours les mots pour la faire céder. Non pas ses mots, simplement leur amitié ancestrale qui la fait plier devant cet homme, ce confident de toujours, celui qui sait tout! Il n'y a jamais eu d'ambiguïté entre eux, puisque Richard aime les hommes et ne voit en Eva que la petite soeur qu'il n'a jamais eu la chance d'avoir. Eva décroche son téléphone, appuie sur une touche. -Mathilde, pouvez vous s'il vous plait appelez Linda, lui dire de me faire parvenir une tenue de soirée, je la veux noire et aussi une paire de talons aiguilles noir aussi... Qu'elle pense que c'est pour un dîner de bienfaisance, du japonisant fera bien l'affaire... Pour les accessoires je lui fais confiance mais pas outrageux s'il vous plait. -Bien sûr Madame. Autre chose? -Non ce sera tout Mathilde pour le moment. Merci. Une fois raccrocher Eva retire ses escarpins car elle sait que cette journée va être éreintante.
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Par : le 09/03/18
Je suis toujours surpris qu'une femme s'abandonne à mes désirs. C'est pour garder cet émerveillement devant cette offrande que je me suis arrêté pendant des années. Car dominer C'est aussi savoir donner à sa soumise, de son temps, être créatif, empathique, l'amener à aller au delà de ses limites en respectant ses intimes frontières. C'est aussi se connaître et savoir que dominer n'est pas que hurler des incantations. Et le sourire d'une soumise épanouie...
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Par : le 27/11/18
BDSM & LE protocole —————— Avertissement au lecteur :   Ici il est question d'un BDSM Gaulois, depuis la France avec des yeux de Français. Il va de soi que les origines et les variables de ce qui suit peuvent avoir eu lieu dans d'autres situations sur d'autres continents, je me contente ici de relater des faits qui se sont produits en France.   ——————   Mythe ou légende pour certain, sacré ou fondateur pour d'autres, le (bd)sm est souvent présenté comme étant accompagné ou précédé d'un protocole.   Attachons-nous au sens du mot. Protocole : Recueil de règles à observer en matière d'étiquette, dans les relations officielles. Simple, efficace, ne souffre pas d'interprétation. Voilà pour le fondamental, le protocole est un document ou les règles à observer en termes de comportements sociaux dans un groupe social ou dans certaines situations officielles.   Ils sont nombreux à l'avoir cherché, a l'avoir documenté, critiqué, expliqué, démonté, interprété, et pourtant, aucun d'eux n'est en mesure de le sourcer, de le livrer dans sa forme initiale, personne n'est capable aujourd'hui de donner une source, étayer un semblant d'argumentaires reposant sur les écrits originaux.   C'est difficile de pouvoir parler de la bête du Gévaudan, alors que personne ne l'a possédé personne ne l'a jamais ausculté, autopsié. Les descriptions foisonnent, les témoignages sont multiples, variés, si variés qu'ils en définissent chacun une bête protéiforme, monstrueuse, gigantesque et particulièrement cruelle. Aucune certitude, des soupçons, des débats qui durent depuis 1764, dans les faits : rien pour attester de la réalité d'une bête. Rien.   Le protocole (bd)sm est une magnifique bête, terrifiante, stricte, qui conditionne les individus, leurs démarches, leurs rang dans la caste des Maîtres·se, des Seigneurs, des Dom', des serviteurs, des soumis·es, des esclaves ... Quoi que nous fassions, nos rites, nos désirs, nos gestes sont régis par des écritures, de saintes Écritures, de bibliques codifications.   Ainsi, une soumise(1) se doit d'observer douze positions de soumission, elle doit connaitre de la pointe d'un téton orgueilleux à la courbe ciselée d'un creusement de reins, cette gamme qui manifeste combien elle est docile et disciplinée.   Sauf que ... dans la vraie vie, l'histoire est différente.   Les douze positions sont issues d'une série de photographies produites aux environs des années 1995/1997, elle-même inspirée des écrits de John Norman, photos diffusées via Internet (sur les news groupe Alt.), repris dans l'espace français par un couple particulièrement en vue à la fin des années 1990, Mastermind et salomé. Couple qui proposait des écrits relatifs à ce rituel sur leur site web, puis dans le livre parus en 2002 aux Éditions Blanche "soumise", par salomé. Dans cet ouvrage aux accents de témoignage, salomé relate son expérience et mets en forme sa soumission auprès de Jean-Pierre, son Maître. La légende est posée, écrite, c'est gravé ???? Voilà comment naissent des légendes, du protocole, de l'Étiquette. L'exemple des douze positions proposées par salomé démontre à la fois le processus et démontre également comment ces témoignages deviennent une règle explicite pour une population, alors que salomé et Jean-Pierre aiment ritualiser leurs relations, ces positions de dévotions ont un sens particulier pour eux. Ils n'imaginaient pas que les aficionados du sadomasochisme français allaient massivement adopter la chose comme un devoir nécessaire. Salomé s'est ouvert de cette déconvenue très tôt après la sortie de son livre.   Cette histoire permet d'éclairer la problématique que soulève le "protocole", comme s'il existait une pierre représentative d'un édifice dont il y aurait eu des traces historiques, une cité perdue, mythique, dont tout un pan d'une population se réfère, comme une religion.   Une réalité prosaïque et précédée d'éternelles mystifications. La publication fondatrice en francophonie pour ce qui est du "rituel" (bd)sm, c'est un ouvrage commis à l'aube de l'an 2000, par un certain Maître BoB, sous le doux titre «Les amis de Germinicus», qui ouvre le bal d'une branche nouvelle et particulièrement règlementée, du (bd)sm, le sacro-saint protocole.   L'ouvrage s'ouvre sur un préface de Maîtresse Piétra de Foubrasse, elle nous invite «par certains côtés, vous permettra de mieux connaître "Les Amis de Germanicus" et leurs activités, mais peut-être pas de mieux les comprendre.» ... Nous avons le manuel, et peut-être pas l'équipement intellectuel pour comprendre les arcanes de ces aminches du fouet et de la fessée. C'est ardu, comme concept.   Dans son avant-propos, Bob de Germanicus nous offres ses médailles, «adoubé et armé Maître en 1994 puis élevé au rang de Connétable au printemps de l’an de grâce 2001 par le Vénérable de Reims (France).» et n'en déplaise aux couche-tôt, il est d'obédience Latine. Notez l'obédience, elle va vous servir plus tard.   Dans cette veine orgueillifère, l'auteur nos mets clairement en garde contre les «faux Maîtres, les faux soumis et surtout les fausses soumises» qui sont si nombreux, on ne sait pas bien s'il décrie déjà Montréal ou il vient de s'établir ou s'il égraine ici une des nombreuses banalités. Ce qui est admirable dans son avant-propos, c'est qu'il pose clairement les jalons de ses inspirations, de ses sources, comme-ci le profane ne pouvait détecter dans le choix des mots ses influences. Notons que les Admirables (avec une majuscule) sont des soumises... qui peuvent prétendre, si elles y arrivent, à prononcer un serment d'allégeance, car "sacrée" soumise Latine. Notre Bob s'éponge le front et nous indique qu'il est également le précepteur de trois Maîtres adoubés par le Connétable Maître Bob de Germanicus, d’obédience Latine. (t'arrives toujours à suivre ?° Et là, le gars à pas encore tout déballé, hein, t'es qu'à la page 3 du bouquin ;-)   Notons quelques clichés, ils ne manquent pas, mais doivent venir à ta connaissance d'ignorant (parce que t'es un ignorant, forcément, puisque tu t'informes sur LE protocole). —livré texto, dans son jus : «Je ne souhaite pas être lu par les rustres, les imposteurs ou ceux qui considèrent l’art de la Domination comme une pantomime ou un carnaval. La Domination est un art, c’est un art majeur.» / «Je n’ai rien à vendre, tout est offert. Je ne souhaite être ni aimé, ni admiré, ni détesté. Je n’espère convaincre personne. Je ne recherche ni considération ni reconnaissance en dehors de notre communauté, bien que ce livre soit orienté vers le grand public des non-initiés. Je me contente de parler, à vous de décider d’écouter ou de partir.»(sic)   Pour déboucher sur une citation de Sade, «Je ne m’adresse qu’à des gens qui sont capables de me comprendre, ceux-là me liront sans danger ». On se demande qui ne la voyait pas viendre.   Dans la foulée naissent quelques mythes qui ont prospéré dans l'univers (bd)sm francophone à la vitesse d'une blennorragie dans une bordel militaire de campagne. A commencer par les fameuses (fumeuses?) obédiences, elle naissent en France, ici, en 2000, page 7 de la Bible-SM, on retrouve ici l'école Latine, et le dénie d'être d'autres obédiences, à savoir anglo-saxonne, extrême-orientale ou gothique. Voilà, c'est pesé-emballé ... y'en as un peu plus, je vous le laisse ? S'ensuivent quelques péroraisons futiles, des enfoncements de portes déjà largement ouvertes, un laïus dont les clichés rivalisent les uns avec les autres, faisant monter l'odeur de soufre pour pas cher. Comme dit mon vieux pote Benichou, ça Klaxon déjà !   La nécessité de parler d'une élite «"Les Amis de Germanicus" se revendique de la haute aristocratie de cette communauté et entendent défendre les valeurs premières», voilà c'est fait.   La nécessité d'évacuer la problématique sectaire : «Vu de l'extérieur, les cercles latins, très discrets et fermés, presque secrets, donnent une fausse impression de secte.», Done !   L'impérieuse obligation de démentir être à l'origine d'une bible : «Ce livre veut être le contraire d'un livre de recettes ou d’un guide pratique. Il n'existe ni standard ni méthode universelle pour l'élaboration d'une mise en scène.», Ronald Hubbard t'a qu'à bien te t'nir !   En réalité, ce livre est construit —gauchement— comme un manuel de Maçonnerie, avec les écueils d'une culture profane, d'un manquement évident de connaissance du sérail. Il donne le change, car celle ou celui qui est en quête d'un rituel, d'un protocole est généralement en demande de solution dirigée et encadrée, non pas qu'il soit faible ou incapable, mais il est légitime pour un individu d'aller prospecter dans les manuels.   Dès lors que vous intégrez ces notions, il est parfaitement audible de prendre le livre de Maître BoB comme source légitime d'inspiration (Latine ! hein déconnez pas !! ), sous réserve que les individus qui y ont recours et en popularise la pratique n'en fassent pas un dogme qui serait au coeur des véritables pratiques, excommuniant de fait les autres praticiens de la gaudriole claquante. Voyez-vous le côté sectaire du bidule ? Avant de toucher la doxa, il est important de retrouver dans les fondamentaux du sadomasochisme (le terme bdsm est d'usage récent) il faut noter qu'une révolution de la perception de ces pratiques à eu lieu en 1967, en dehors de savoir que cette année-là, je vois le jouer, le philosophe Gilles Deleuze casse les repaires psychiatriques et des perversions en proposant une lecture nouvelle des fantasmes, essentiellement dans sa présentation de la Venus à la fourrure, de Sacher-Masoch, en quelques mots, Deleuze pose les fondements d'une compréhension holistique des rapports sadomasochistes et mets en évident la dichotomie entre les deux faces de ce qu'il était commun de considérer comme une même pièce. Dès lors, la réflexion sur l'aspect fantasmagorique et idéalisé des rapports sadomasochistes peut prendre une nouvelle direction, cependant il faudra attendre 2013 pour voir dépsychiatrisé les rapports érotiques de pouvoir, dont le SM et plus largement le (bd)sm s'inspire.   Le besoin de trouver des justifications dans leurs pratiques peut désormais faire son chemin, puisque les dogmes sociaux autour de la dinguerie de ces pratiques sont en train, peu à peu, de s'estomper. Ce n'est pas un hasard si à la fois Deleuze peut produite une telle analyse et qu'il soit possible de constater des évolutions de mœurs significatives, quelques barrières sont tombées au niveau littéraire, avec deux pavés qui font date, l'ouvrage d'Emmanuel Arsan en 1959 et quelques années plus tôt, c'est 1954 que Pauline Réage produit Histoire d'Ô, sans le moindre doute, pour la mythologie du (bd)sm, c'est l'ouvrage fondateur, de par sa modernité. Les références sont nombreuses, les portes sont ouvertes, Barbarella peut se diffuser, Gwendoline s'exprimer, que cela soit Kubrik dans Eyes wide Shut ou Adrian Lyne dans 9 semaines 1/2, ils font tous référence plus ou moins explicitement aux cérémonies décrites par Réages. Ces deux ouvrages et les films qui en ont été tirés fondent la première excursion en profondeur d'une sexualité féminine libérée des affres d'une jouissance dépendante du mâle. Ces deux textes disent sans le moindre doute que la femme est autonome quant aux choix de ses plaisirs, de ses amants, de ses dévotions amoureuses. La pilule arrivera bien plus tard, le droit à l'IVG encore plus tard, mais la folle aventure de la liberté des femmes dans l'univers de l'autonomie sexuelle est devenue imparable.   L'émancipation et l'autonomie amoureuse, corollaire du besoin de régler, régir, scénariser ses relations de pouvoir ?   Toute la difficulté est de sortir de la doxa, du communément admis, pour laisse aux amateurs d'amours alternatives, aux pratiquants de sexualités atypiques, aux adeptes de relations sadomasochistes, de Domination/soumission, et de toutes ses variables. Il est nécessaire de comprendre que cette doxa repose sur une mythologie moderne, qui puise pour l'essentiel son inspiration d'un ouvrage fondateur, Histoire d'Ô. Histoire d'Ô est un ouvrage majeur dans l'univers de l'érotisme moderne pour une raison qui, malheureusement, n'est que trop rarement discutée, le fait que cette ouvrage, revendiquer comme une longue lettre d'amour à son amant, Jean Paulhan par Anne Cécile Desclos (alias Dominique Aury alias Pauline Réage), qui revendique cette dépendance amoureuse, cette dévotion charnelle, cette apologie de l'abus comme un désir profondément assumé et recherché, pour qu'elle puisse être démonstrative de son amour, de sa puissance. Ô, mise à toutes les épreuves, Ô qui puisse démontrer son attachement, son amour à son "Maître". C'est la force et l'enjeu majeur de l'ouvrage, qui frappe définitivement la littérature érotique par son entrée fracassante dans la puissance de l'amour au féminin.   Dernièrement dans "Outrage", Maryssa Rachel remet l'église au milieu du village, comme Vanessa Duriès le fit en 1993, par ces témoignages poignants et puissants, qui donnent le vertige par ces amours sans limites, car il est bien question ici, de femmes amoureuses, de femmes engagées, de femmes libres de choisir leurs chaines, de femmes incommensurablement audacieuses. Ces femmes terrifient les hommes, ces femmes, parce que maîtresses de leurs plaisirs, savent se donner. La trouille au ventre, les hommes doivent apprendre à apprivoiser celles que jadis, l'ont pouvait nommer sorcières.   Toutes ces bases, ces images d'Épinal, ces épreuves ou ces tourments ne peuvent se fonder que sur des écritures, sur une bible. Voilà le postulat, la femme soumise ne saurait être entendue comme telle, la femme amoureuse à en crever, saillie par un chien ou piercée des seins et du sexe, ou cherchant le bonheur d'être cloîtrée dans 3 mètres carrés, tout cela n'est supportable que s'il existe un dogme, une parole sainte, une justification.   C'est l'utilité du "protocole", que celui de dédouaner, d'accompagner le manque de responsabilité, celui de proposer un bréviaire des séances à réaliser, des méthodes pour mieux dresser son esclave (y parait qu'un d'eux a réussi à en vendre 2.500 exemplaires, attendons la réponse du fisc au berger ???? puisque les agents de Bercy revendiquer enquêter via Facebook ????), voilà comment la peur, la trouille, l'effroi du désir, du plaisir, de la maîtrise féminine de la jouissance multiple et sans fin, on conduit quelques mâles à avoir le besoin de formaliser leurs pouvoirs et étayer le mythe du "sur-mâle", le dominant alpha, le Maître de l'esclave.   C'est aussi une utilité positive, car cela donne du sens à des actes, des objets, le collier "de chienne", la bague d'Ô, les seins piercés, les scènes aux décorum XIXè, le langage de l'amour courtois, le culte de la bienséance hautaine, les effets religieux, le sentiment d'appartenir à un groupe, une communauté secrète, de franchir les espaces délimités par les rapports sociaux de la vie professionnelle, familiale ... Autant de vertu pour croire qu'il puisse y avoir "un protocole".   Le protocole, au risque de vous décevoir, n'est pas un ouvrage, il n'existe pas. Plus exactement, toi lecteur, quelque soit ton genre, ton rang, ta classe, tes origines, tu as la capacité à l'écrire ce "protocole", et si tu te sens à ton aise de croiser des gens qui ont un rite en particulier, que tu t'y reconnais, garde à l'esprit qu'ils agissent, eux aussi, avec une structure qui n'existe pas, pas avant eux.   Certains aiment à faire courir le bruit qu'il existe "un manifeste" (le manifeste des dix, embarquant selon les versions, le couple Mastermind et salomé dans cette boucle ...), c'est essentiellement dans un petit territoire que les Gaulois n'ont jamais concédé aux Latins (romains ?) que cet écrit circule, faisant croire, là encore à un texte sacré, dont il n'y aurait que peu de copies. Son auteur revendiqué étant aujourd'hui décédé, il est encore plus facile (et misérable) pour ceux qui en sont les pseudo-gardiens, de s'en revendiquer. Là encore, accepter que c'est le fruit d'une écriture isolée et adoptée par un petit cercle n'est en rien une vilaine pensée, ce qui pourrait rendre le document dangereux, n'est pas qu'il existe, mais de ce qu'en font certains pour légitimer leurs abus, leurs manques de respect vis-à-vis des profanes.   Si tu sais être libre, détaché des codes, alors tu sauras mieux que quiconque observer le "protocole", celui que tu auras librement choisi, tu pourras t'y retrouver et le vivre avec zèle, personne ne saurait t'en tenir rigueur. De grâce, ni crois pas que ta religion vaut mieux que celle de ton voisin, ne dit pas que tu es dans le vrai et que les autres sont des ignorants, ne développe pas la haine comme principe de base que certains ont mis en place au sein de leurs associations, pour chasser les nuisibles, comme ils disent, parce que les nuisibles, c'est comme les cons, on l'est toujours d'un autre.   Oui, d'accord, mais l'Étiquette dans tout ça ?   Et bien, il me semble que vous savez vous conduire en société, ou si ce n'est pas le cas, vous devriez le savoir. L'Étiquette ce n'est rien d'autre que quelques règles de bienséance qui vont régir vos rapport au sein d'un groupe, que vous entriez en germanicusserie, que vous fréquentiez un Munch parisien ou lorrain, que vous passiez une soirée entre amis de bonne compagnie, que vous alliez à une soirée délurée ou les fétichistes se mèlent aux mélangistes, il y auras toujours des constantes, des bases de comportement qui sont attendu de vous, de tous. • Est-il nécessaire et obligatoire de se vouvoyer ? — non, ce n'est qu'une convention, respectable, que des personnes décident librement d'appliquer entre eux. • Y a-t-il des exercices qui prouvent que je suis un véritable Maître digne de ce nom (VMDDCN, label oh combien méritoire) — Non il n'existe pas de diplôme, pas plus qu'il existe de formation, pas plus qu'il y à la nécessité d'avoir un mentor, un guide. • J'aime alterner les rôles, c'est mal ? — comme tous les clichés posés plus avant dans ce texte c'est une fadaise de base, malheureusement. Quiconque est heureux et vit ses relations avec un sentiment d'épanouissement n'a pas à devoir rendre de compte. • Je suis une femme, je suis forcément soumise. — Non, pas plus que vous avez l'obligation d'être une dominante, une Domina, ni d'être alternatif, ni d'entrer dans l'univers SM... vous pouvez avoir des envies fétichistes sans avoir le moindre rapport de pouvoir. • Qui connaît LA vérité ? — Personne.   Il existe de nombreux blogs ou s'expriment des personnes avec des expériences singulières, ils expriment généralement une méfiance à l'égard des personnes trop a cheval sur le protocole et insistent sur la nécessité de comprendre que c'est avant tout un repaire de circonstance et de bienséance dans des espaces parfaitement identifiés. Je ne ferais pas ici la liste exhaustive de ces sites, ils sont nombreux, et ils participent avec talent à donner un sens critique aux personnes qui découvrent l'univers sadomasochiste, le (bd)sm. Et si je ne suis pas toujours en accord avec leurs nuances, leurs pratiques ou leurs définitions, ces personnes ont pour elles le mérite de la sincérité et de l'altruisme, valeurs précieuses s'il en est.   Quelques liens ou le partage d'expériences prévaut sur l'ego : (en français) http://auroraweblog.karmaos.com http://bdsm101.fr/ https://www.bdsminfo.org/accueil.php https://lesybariteblog.wordpress.com/ http://www.paris-m.org   CULtureS, pour penser. Les 400 culs http://sexes.blogs.liberation.fr paris derrière https://www.parisderriere.fr/qui-suis-je-sur-quelle-etagere/ Pour réfléchir : http://www.leschahuteuses.fr   Lectures : évitez les sophismes.   Dictionnaire des fantasmes et des perversions https://www.amazon.fr/DICTIONNAIRE-FANTASMES-PERVERSIONS-Brenda-Love/dp/2846281432/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1542710622&sr=1-1&keywords=dictionnaire+des+fantasmes+et+perversions   ENCYCLOPEDIE DU SADOMASOCHISME http://www.lamusardine.com/P7782-l-encyclopedie-du-sm.html   LA SALOPE ÉTHIQUE (traduction) http://www.tabou-editions.com/guides/44-la-salope-ethique-a-paraitre-en-avril-9782915635768.html   Note à Béné : Psssit' ... je te rappelle que c'est un billet, un état de mes interprétations et de mes connaissances, d'un regard à la fois critique et construit sur la bdsm-sphère française. Cela n'a rien d'un essai, d'un cour magistral, souviens t'en avant de me prendre pour un geyser de savoir.   ————————————————————   1 Bien comprendre le sens des maux : Soumise : forcément, une femme-cis hétéro qui sera progressivement bisexualisée si elle ne l'est pas à l'origine, puis mutée avec un brio qui n'a d'égale que son Maître en une Domina cruelle, féroce et talentueuse.
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Par : le 14/12/18
Merci à ces profils amis d'ici avec lesquels j'ai partagé de belles et souvent profondes conversations, dont l'humour et la bonne humeur n'étaient cependant pas exclues ! C'est incontestablement pour eux que je reste, eux que je n'ai peut-être pas eu le plaisir de croiser dans la vie réelle mais dont le cheminement m'intéresse et que je ne souhaite pas perdre de vue. De nouvelles connaissances de cette qualité sont toujours possibles, je ne ferme aucune porte, mais je ne me fais plus guère d'illusions quant à la possibilité pour moi de trouver ici ou ailleurs celle qui pourtant existe forcément quelque part. Je n'attends plus rien. J'ai été pourtant actif et persévérant, j'ai continué encore et encore à tenter le pari de séduire avec probité, pensant naïvement que cela finirait par payer. Trop idéaliste ? Non, je crois que c'est l'inverse : trop réellement concret, trop concerné avant tout à mettre en pratique plutôt qu'à chanter de faux espoirs. J'exècre l'hypocrisie des belles paroles et les vendeurs de rêves : un vrai rêveur enchante le réel par des actes et ses paroles sont indexées sur des faits probants, pas sur des promesses fumeuses ni des postures de coq fièrement dressé sur son ego de plumes hypnotiques. Le charisme ? Je n'en ai aucun ! Je ne mise pas sur la représentation égocentrique qu'une société me reconnaitrait, fût-elle underground et éliste comme celle du BDSM. Le charisme je le laisse au grandes gueules qui savent par leur agitation d'apparât subjuguer les encore moins épais qu'eux. Tant mieux s'ils se trouvent et nombreux ! Est-ce à dire que je n'ai point d'ego ? Bien sûr que si ! Mais je ne l'étale pas comme une confiture visqueuse pour attirer des mouches… Les papillons m'intéressent plus, même encore sous leur forme larvaire : je sais voir le diamant avant qu'il ne soit taillé pour laisser pénétrer la lumière. Spirituel ? Assurément ! Mais ne venez pas vous frotter si le mot n'est qu'un leurre de votre intelligence. Le mental m'est un outil précieux, je prétends bel et bien le maitriser, mais j'ai la sagesse de savoir que ce n'est pas lui qui supporte mon esprit. Je suis libre, humblement comme il se doit, discrètement, terriblement ! Oui, car être libre s'accompagne d'une solitude qu'il est bien plus facile de fuir que d'affronter. Je ne prétends pas être le seul de ce bois-là, mais il faut pour nous débusquer être soi-même un peu mieux qu'un dormeur inconscient. J'ai millle failles, faiblesses et défauts, ce sont mes meilleures armes pour me fondre dans la masse. Ni vu ni connu, c'est ainsi qu'on observe le mieux car il vaut mieux voir qu'être vu ! Vous ne comprenez pas ? Je n'expliquerai pas. La domination ? Quelle prétention ! Qui peut prétendre se dominer en toute circonstance avant de prétendre dominer l'autre ? La soumission ? Finalement une bien plus véridique voie de compréhension de sa nature humaine. Alors, quoi ?? Je suis dominant, c'est à dire soumis au service de la vie. Et si mon rôle m'amène à accompagner l'autre dans cette voie, ce n'est peut-être que pour y progresser aussi, par le partage sublime d'une complémentarité où nul ne domine mais les deux s'élèvent. Ne laissons pas les mots nous enfermer, ils ne sont là que pour libérer de l'indicible, transmettre une énergie, vivante, mouvante, évolutive. Je ne suis pas dominant : rien ne me définit. Ce n'est qu'un point de repère, un nuage de fumée blanche pour qui cherche à s'orienter. Je m'interdis de me vanter, mais cela ne doit pas m'interdire de parler. Je connais ce que risquer veut dire. Pour tout gagner il faut être prêt à tout perdre. Pour me trouver, il a bien fallu me perdre. J'ai survécu, maintenant je vis. Je suis en mesure de le prouver, combien font de même ? Combien prétendent connaître le chemin sans reconnaître qu'ils ne naviguent qu'à vue ? Il n'y a pas de chemin. Il n'y a que le présent et ce qu'on en fait. Le présent : l'offrande et le cadeau. Je continuerai de m'offrir, je continuerai de recevoir les présents. C'est tout, il n'y a pas à demander plus. Et celles et ceux qui l'entendent ainsi le partagent avec moi. Aux autres, que le passé déborde des ses échos, je souhaite de rencontrer la vacuité qui libère. Aux autres, que l'avenir obsède de projections complexes, je souhaite de dépasser les souffrances qu'ils appellent sans conscience. « Il n'y a que la spiritualité » m'a-t-elle dit avant de lancer des mots dont elle ne maitrisait pas la première lettre du premier mot. « C'est lourd comme dialogue » a-t-elle conclu sans avoir même commencé d'y participer. Oui, c'est lourd : lourd comme une pierre autour du cou quand on prétend s'envoler plus déplumée qu'une poulette du KFC ! Elle ne me lira malheureusement pas, et me lirait-elle qu'elle ne se reconnaitrait même pas, mais je l'en remercie : grâce à son involontaire participation, elle me permet de me libérer de tout ce que je chercherais encore. Résolûment, je continuerai de trouver personne à qui parler pendant que tous les Polyphèmes aveuglés continueront de lancer leurs rochers à l'amer ! Merci.
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Par : le 14/12/18
Quel bonheur pour un soumis de se sentir à la merci de sa Dominatrice pour arriver au summum de son plaisir, et c'est tellement beau et bon d'arriver à cet instant. Le lâcher prise est présent à ce moment Là. Quelques réflexions sur le lâcher prise : - Lâcher-prise, ce n'est pas couper les liens mais prendre conscience que l'on ne peut contrôler autrui. - Lâcher prise , ce n'est pas être passif, mais au contraire , tirer une leçon des conséquences inhérentes à un événement . - Lâcher prise , ce n'est pas blâmer ou vouloir changer autrui, mais donner le meilleur de soi-même. - Lâcher prise , ce n'est pas assister , mais encourager. - Lâcher prise , ce n'est pas juger mais accorder à autrui le droit d'être humain. - Lâcher prise , ce n'est pas s'occuper de tout ce qui arrive , mais laisser les autres gérer leur propre destin. - Lâcher prise, ce n'est pas materner les autres mais leur permettre d'affronter la réalité. - Lâcher prise, ce n'est pas rejeter , mais au contraire accepter. - Lâcher prise , ce n'est pas critiquer ou corriger autrui, mais s'efforcer de devenir ce que l'on rêve de devenir. - Lâcher prise , ce n'est pas regretter le passé, mais vivre et grandir pour l'avenir. Avec le lâcher prise, on accepte de ne pas contrôler les événements de la vie. On fait place à la souplesse et à l'acceptation. On se concentre sur sa sagesse intérieure et on se laisse agir. On accepte le lâcher prise sur ce qui nous arrive. Ce n'est pas si grave si tout ne se règle pas maintenant , à notre convenance. On accepte l'idée que la vie nous réserve toujours ce qu'il y a de mieux pour nous. Si on lâche prise avec son corps , on peut lâcher prise avec son esprit. On se trouve dans un état de relaxation adéquate pour être au top de nos performances. Lady Gabrielle
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Par : le 31/01/19
Ce récit est extrait du Blog de Mlle EMILIE. " J'écris pour témoigner sur ma condition d'homme soumis, afin d'expliquer ici mon réel bonheur à servir et aimer une femme en choisissant délibérément la soumission. Beaucoup d'hommes en effet ne comprennent pas, ou ne veulent pas comprendre mon attitude et ma dévotion envers la Femme que j'ai choisi d'aimer. Et je dis bien choisi, car ce n'est ni par contrainte ni par faiblesse que j'ai décidé d'obéir à celle qui est devenue ma Maîtresse, mais simplement par amour et par passion. Et en m'abandonnant à elle, c'est le bonheur que j'ai découvert. La soumission n'est pas une prison, ou alors avec la porte grand ouverte car aujourd'hui, rien ne m'empêche de partir. Mais quand on a découvert le bonheur, le plaisir et la sérénité, on n'a plus envie de le quitter. C'est aussi simple que ça. L'abandon de soi n'est pas un sacrifice,mais un acte d'amour. Quel autre plaisir aussi fort peut-il y avoir que de rendre une femme heureuse ? Car ce que j'ai découvert dans l'évolution de notre relation domination soumission, c'est qu'en donnant beaucoup à ma Maîtresse, je recevais dix fois plus d'amour qu'avant. Ma Maîtresse ne m'aime que davantage devant mon amour pour elle. Et depuis que je la sers et lui obéit, elle est beaucoup plus attentionnée à mon égard, plus câline, plus amoureuse. Notre relation s'est trouvée enrichie. Alors aujourd'hui, pour rien au monde je ne voudrais quitter ma douce vie d'homme soumis, pour retrouver la vie de couple monotone de monsieur et madame tout le monde qui finit souvent par une séparation après tant de déboire et de chamailleries. Que de temps perdu inutilement, et quel dommage de passer à côté du bonheur qui souvent nous tend les bras. Bien sûr, j'imagine que certains hommes en me lisant doivent être sceptiques, et se demandent comment on peut trouver le bonheur en étant un esclave. C'est justement que je ne suis pas un esclave, comme beaucoup de gens ont tendance à penser quand on parle de domination. En effet, beaucoup de gens parlent sans savoir, et dès que l'on prononce le mot soumission, beaucoup y perçoivent immédiatement le côté dégradant et vulgaire. Alors qu'il n'en est absolument rien. La relation de Maîtresse soumis n'est pas une relation de force ni un abus de pouvoir, c'est en fait un échange, ou chacun occupe sa place qu'il a librement choisie. C'est une relation d'amour qui ne peut évoluer que dans le respect mutuel, et quand on a compris ça, on peut enfin entrevoir le bonheur qui se propose à nous. Aujourd'hui, je suis un homme parfaitement épanoui, et cela grâce à la Maîtresse merveilleuse qui saura me guider. Chaque jour je vais travailler, je peux voir mes amis et ma famille aussi souvent que je le veux, je peux faire du sport et sortir pour me détendre comme c'est le cas pour beaucoup d'entre vous. La seule chose qui change avec tous les autres couples, C'est que la femme domine. Et je dois dire aussi qu'aujourd'hui, j'y trouve beaucoup d'avantage. Beaucoup plus que dans une vie dite " normale ", où l'homme doit sans cesse prouver et décider. Mais bien sûr on ne devient pas soumis en quelques jours. C'est un long cheminement, une progression lente avec beaucoup d'amour et de complicité. Il faut d'abord aimer la Femme avant de vénérer sa Maîtresse et que celle-ci aime d'abord son homme avant de dominer son soumis. Sans respect mutuel, sans amour et sans complicité, cette relation n'a aucune chance d'aboutir. Il n'était nullement question de domination. On s'est aimés comme n'importe quelle couple, partageant amour, plaisir, et complicité. Cela a commencé lentement. D'abord par notre vie sexuelle. Ma femme n'avait rien de la femme qui s'allonge sur le dos et qui attend que l'homme lui donne du plaisir, alors tout naturellement, dès les premiers instants elle prit les initiatives. Si cela m'a un peu perturbé la première fois, je dois dire que je me suis habitué très vite. Car c'était très plaisant pour moi. Je n'avais rien du macho de base qui se sent obligé de jouer les hommes virils en montrant sa puissance. Toutes les autres femmes que j'avais connues avant ma femme étaient plutôt du genre à attendre, à me laisser toutes les initiatives. Et je dois avouer que si cela ne me déplaisait pas, je n'éprouvais pas pour autant une grande satisfaction à diriger. Et pour tout dire, je trouvais à l'époque que faire l'amour n'avait rien de bien transcendant. Cela me plaisait, mais sans plus. Alors quelle différence avec une Maîtresse femme ! Le fait de faire l'amour avec une Femme active qui assumait pleinement ses désirs fut une révélation pour moi. En la laissant prendre les initiatives, elle me fit découvrir tout le bonheur à faire l'amour. Elle jouait avec mon excitation, faisant monter mon plaisir, avant de le freiner pour mieux le laisser rejaillir. Et quelle force dans la jouissance quand vous ne la contrôlez plus. Quel plaisir de se laisser bercer, caresser, cajoler. Je découvris grâce à elle ce que voulait dire faire l'amour. Les Femme sont une vraie connaissance et une vraie sensibilité à l'érotisme, à la sensualité, à l'amour. Et je découvris en même temps le plaisir qu'il y avait, non pas à obéir, mais à se laisser guider. Car comme je lui laissais les initiatives pour mon plus grand plaisir, elle m'indiquait ce qu'elle aimait elle. Je me laissais faire, et comme elle me donnait tellement de plaisir, c'est avec bonheur que je répondais à ses demandes. Je crois qu'inconsciemment, c'est là que j'ai pris conscience du plaisir à donner, à offrir, à me laisser guider. Plus de questions à se poser, plus de réponses à trouver, plus de pression. Je n'avais plus besoin de réfléchir sur comment rendre ma Femme heureuse. Elle m'indiquait où était son bonheur, et moi je me soumettais volontiers, et lui offrais ses désirs pour la rendre heureuse.Quel plaisir et quel confort de s'abandonner à ses désirs. Je n'avais jamais éprouvé un tel sentiment d'importance, de bonheur et de liberté. Pour le reste, tout a été lent et progressif. Mais néanmoins, le plaisir de me laisser guider, d'être soumis à ma reine se fit encore plus présent et plus évident. Je me sentais bien, et j'avais envie de la rendre encore plus heureuse, d'être un homme protecteur et attentionné. Je voulais veiller sur elle, sur son bonheur. Alors naturellement, comme elle rentrait tard du travail, je me mis à préparer le repas, à mettre la table et la servir. Ses yeux étaient brillants chaque soir, et je savais que cela la rendait heureuse de trouver le dîner prêt à son retour à la maison. Et il était naturel pour moi qu'elle se détende après une dure journée de travail. Un dimanche, alors que je débarrassais la table, je surpris ma femme en train de commencer la vaisselle. Sur le moment, je fus surpris. Et cette image me déplut. Je me suis alors approché de ma femme, je l'ai enserré amoureusement,et gentiment, je lui ai retiré ses mains du bac à vaisselle. Tendrement je lui ai alors glissé à l'oreille qu'elle n'avait pas à faire ça, que j'étais là et qu'elle devait plutôt se détendre et profiter de son dimanche. Son sourire était radieux et j'étais heureux de pouvoir lui offrir tant de bonheur. A partir de ce jour, je me mis naturellement à m'occuper de la maison. Ma femme ne me dominait pas encore comme elle le ferait aujourd'hui, mais il devenait évident pour moi que je m'occupe des tâches ménagères. J'admirais ma femme, qui n'était pas encore ma Maîtresse mais que je commençais à voir comme telle. Et naturellement, cela devenait inconcevable pour moi que ma femme, travaillant dur la semaine, fragile, tendre et amoureuse, fasse ces choses-là pendant son temps libre. Je voulais la décharger de tous ces petits soucis du quotidien. Je voulais qu'elle se détende, qu'elle soit heureuse. Les jeux de domination soumission se sont développés comme une suite logique. Cela a commencé en douceur. J'avais toujours eu un petit faible pour les pieds des Femmes. J'étais en quelque sorte sans vraiment le savoir un fétichiste des pieds. Et un jour naturellement, alors que ma femme rentrait du travail, épuisée après de long moment de marche, je me proposais du lui retirer ses chaussures et lui faire un petit massage des pieds pour la détendre. Et comme elle appréciait beaucoup, je recommençais ainsi chaque jour pour son plaisir. Et une fois, sans vraiment m'en rendre compte, je lui fis un petit bisou sur le pied. Elle a souri immédiatement, me disant que c'était très agréable d'avoir son homme à ses pieds, et de se les faire embrasser. Ce qui était un simple petit jeu, est devenu par la suite un rituel auquel je prenais moi aussi beaucoup de plaisir. Alors chaque soir, c'était devenu un moment incontournable. Quand ma femme rentrait du travail, elle s'asseyait dans le canapé, et je venais tout naturellement la déchausser, et les petits bisous du départ sont devenus de gros bisous, et une véritable vénération pour ses pieds. Je prenais chaque soir un grand plaisir, et je dois avouer qu'avec l'habitude, c'était devenu un rituel dont aucun de nous deux ne voulait se passer. Comme je l'ai dit plus haut, tout se fait dans le respect mutuel et dans la complicité. Car sinon rien ne pourrait se passer. Et si tout est concentré en quelques lignes, je rappelle qu'il faut du temps, et que cette relation ne se développe qu'avec la patience et au fil des mois. Mais bien sûr, ici je suis obligé de regrouper les événements. Bien plus tard, alors que ce petit rituel durait depuis plusieurs mois,ma femme est un jour rentrée avec de jolies et longues bottes en cuir noir. Je l'ai d'abord félicitée sur leur beauté. Je la trouvais plus belle encore. Plus femme. Mais lorsqu'elle s'est trouvée assise et que je m'apprêtais à lui retirer, elle m'arrêta avec un sourire. Elle s'est juste contentée de me dire "embrasse les avant, fais-moi plaisir ". Je ne fus pas vraiment surpris de cette demande, et comme dans un rêve, sans vraiment chercher à comprendre, je me suis penché et avec amour j'ai embrassé ses bottes. Elle m'a demandé ensuite de me mettre nu pour le faire. Ce qui m'a gêné à ce moment-là, ce n'était pas vraiment d'être nu, mais plutôt de lui montrer ma belle érection. Car cela m'excitait énormément. Je ne pouvais donc plus lui cacher davantage mon trouble à être à ses pieds et lui embrasser ses bottes. Je dois avouer qu'à cet instant, ma crainte était plutôt de la décevoir. Mais devant son énorme sourire, je fus immédiatement rassuré. A partir de ce moment-là, chaque jour je me mettais nu pour la recevoir, et c'est avec un immense plaisir que je lui embrassais ses chaussures avant de lui retirer. Ma femme n'ordonnait pas, ne me forçait pas. Elle me guidait juste dans le plaisir de ces jeux. Elle m'éduquait avec subtilité et tendresse, pour me faire progresser à ma vitesse, vers un jeu où nous prenions beaucoup de plaisir. Et c'est avec une grande joie que j'accueillais à chaque fois ses nouvelles idées. C'est le collier qui est arrivé ensuite. Ma femme savait me présenter les choses, en utilisant les allusions bien placées. Et un jour, alors que je lui embrassais ses escarpins, je l'entendis me dire que je serais certainement plus beau avec un collier, et que cela devrait m'aller très bien. Pendant quelques jours, je me demandais ce qu'un collier pourrait apporter de plus. Comme d'habitude, ma femme ne m'imposait rien. Elle se contentait de me suggérer les choses, et elle me laissait le temps d'y réfléchir, d'y penser librement. Et lentement dans ma tête, a germé la notion de symbole fort. Un symbole d'appartenance dans la complicité, dans l'amour. Une sorte d'alliance qui montre à la personne aimée à quel point on l'aime. Je me suis rendu compte du merveilleux cadeau que je pouvais lui faire. Et c'est donc moi, un samedi après-midi, qui ai formulé la demande pour aller acheter un collier. Nous l'avons donc choisi ensemble. Et le soir même, j'éprouvais une grande fierté à le porter pour elle. Ma femme était ravie. Ce fut, je dois le dire un grand moment qui restera gravé dans nos mémoires. Et sans m'en rendre compte, je me suis aperçu que je ne le quittais plus. C'est ma femme qui me le fit remarquer. Un peu surpris, et ayant peur de la décevoir, je lui demandais alors si cela lui déplaisait. Elle me répondit avec un grand sourire qu'au contraire, cela lui plaisait beaucoup, et qu'elle était heureuse que je lui montre mon bonheur en portant ce collier. Quelques semaines plus tard, c'est la laisse qui vint pimenter nos jeux. Je découvris alors le plaisir de la promenade avec ma femme. Depuis quelques temps déjà, elle s'amusait à me faire marcher à quatre pattes, me disant qu'elle me trouvait très beau et que c'était très excitant à voir. Alors dès qu'il y avait quelque chose à aller chercher, j'y allais à quatre pattes pour faire plaisir à ma femme. La laisse est donc venue naturellement. Si le collier est un symbole d'amour et d'appartenance que j'aimais porter, la laisse représente un autre symbole. Celui qui nous relie ensemble physiquement. Quand ma femme me tenait en laisse, c'est son amour qu'elle tenait fort près d'elle pour que personne ne lui prenne. Et je me sentais fort, important, aimé et respecté. Les choses ont évolué petit à petit, comme une progression normale, sans jamais que je ne sois forcé ni contraint. Mais ce qui était acquis devait le rester. Et c'est comme ça que la notion de punition est arrivée. Elle aussi, naturellement. Quand ma femme me trouvait un peu mou ou peu enthousiasme, elle avait trouvé la solution de m'envoyer au coin pour me motiver. Et en revenant,je me sentais encore plus soumis, ce qui l'a rendait heureuse. Je dois même avouer, que non seulement ces punitions me faisaient beaucoup de bien, mais aussi que parfois je les provoquais pour vérifier son amour. Puis, nos jeux ont évolué et vont donc beaucoup plus loin. Ma femme a su m'éduquer pour faire de moi un parfait soumis à son plaisir. J'ai progressé, pour mon bien et pour notre bonheur, et à chaque fois, ses nouvelles idées me transportent de plaisir car je sens vraiment ma femme heureuse et épanouie. Alors comme je le disais plus haut, qu'y a-t-il de mieux dans la vie que de rendre sa Femme heureuse ? Dans la relation femme et soumis, le jeu est important, et je dois dire que ma femme aimait particulièrement jouer avec moi. Bien sûr, certains hommes en me lisant peuvent être surpris à la lecture de certains actes ou certaines positions que je suis amené à faire pour notre plaisir. Mais il faut replacer les actes dans leurs contextes, car en les lisant comme ça, à froid, on peut les trouver ridicules. Mais quand on est soumis, et que notre femme nous domine avec amour, tout cela se fait naturellement. Par exemple, ma femme aimait particulièrement me promener à quatre pattes. Et un jour, pour pimenter le jeu, elle a posé devant moi un bol d'eau fraîche. Dans le contexte, j'ai trouvé cela tellement naturel que j'ai bu l'eau en lapant sans me poser de questions. Ma femme était fière de moi, et la récompense fut grande et intense pour moi. Et logiquement, après quelques semaines où je prenais l'habitude de boire dans mon bol, ma femme me fit manger à ses pieds, dans une gamelle. Je dois avouer que la première fois, je fus assez hésitant et elle dut m'encourager pour prendre mon repas complet à ses pieds. Mais aujourd'hui, c'est un véritable plaisir. Et comme je ne le sais jamais à l'avance, à chaque fois que je vois ma gamelle sortie dans la cuisine, je suis toujours très impatient et très excité à l'idée de manger à ses pieds après une bonne promenade. La sodomie est aussi arrivée comme une logique. Ma femme m'avait déjà suggéré son envie de me faire l'amour ainsi. Alors, pour lui faire plaisir, je lui ai offert moi-même à un Noël un gode ceinture. Elle fut très heureuse de son cadeau. Depuis, elle prend un plaisir immense à me faire l'amour. Elle m'a sodomisé toujours avec douceur, écoutant avec passion mes gémissements que je lui offrais par la pénétration. Au début, comme tous les hommes qui pratiquent la sodomie, j'avais quelques craintes. Mais bien vite, grâce à la tendresse, la patience et le savoir-faire de ma femme, mes peurs ont vite disparues pour laisser place à un plaisir commun. Notre vie sexuelle se trouva vraiment enrichie et très excitante à vivre. J'ai pris du plaisir comme jamais auparavant une femme ne m'en a donné. Ma femme ma fait toujours découvrir de nouveaux jeux, dans l'amour et le respect mutuel, ce qui est la base de notre relation. A travers ce témoignage, je voulais simplement, non pas faire l'apologie de la soumission, mais essayer d'éclairer certains et certaines d'entre vous sur le bonheur qu'il peut y avoir à se laisser dominer. Je voulais juste essayer d'expliquer que c'est avant tout une relation d'amour. Je me suis décidé à écrire mon histoire, parce que beaucoup trop de gens confondent les jeux de soumission dans le couple, avec le SM, ou la domination par intérêt, par perversion ou par dépendance. Dans une relation telle que la nôtre, il n'y a que de l'amour, de la complicité et un grand respect. Aujourd'hui, je suis un homme malheureux. Je ne suis ni un esclave, ni une machine qui obéit et qui n'a pas le droit à la parole. Trop de gens ont tendant à faire l'amalgame entre être soumis, et être une espèce de bête de foire qu'on enchaîne à la cave. Je voulais juste remettre les choses à leur place et montrer que la soumission peut être un merveilleux rêve éveillé. A l'heure où je termine d'écrire ce témoignage ma femme est décédée. Depuis 20 ans. "
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Par : le 13/10/19
Où trouver la clé du Boudoir de Sade pour tenter d'approcher l'auteur dans sa création littéraire ? De fait, l'homme ne s'est jamais raconté. Dans l'ensemble de ses écrits,aucune trace autobiographique, dans l'œuvre libertaire, hostile à toute censure,de réputation fâcheuse, à la plume sauvage,souvent d'une grande beauté,mais en continuel combat, dans la description littérale de scènes bestiales et de tortures d'une rare cruauté. Sa mémoire est souvent noyée dans un bain de soufre,noircie par les scandales et les clichés associés à son nom. Né,le 2 Juin 1740, sous le règne de Louis XV,et mort, le 2 Décembre 1814,à quelques mois de l’éphémère avènement de Louis XVIII,juste avant l'épopée des Cents jours napoléoniens,il traversa une période tourmentée de l'Histoire de France,aux régimes politiques multiples,de la Monarchie à la Révolution Française,puis de l'Empire à La Restauration,en passant par la première République. C'est sur ce décor de profonde mutation sociale,au siècle des Lumières, scène digne du talent de l'écrivain philosophe mais également dramaturge, qu'il planta librement le désordre de son existence, faisant de lui « le plus obscur des hommes célèbres ou le plus célèbre des hommes obscurs ». Errance d'un homme qui, tout au long de sa vie, rechercha,dans les outrances de ses débauches,au mépris du tumulte provoqué par son écriture,et de sa mise au ban par un ordre social dont il refusait les croyances et les codes,la part sombre de sa vérité. L'écrivain athée ne voyant dans l'amour que la passion bestiale assouvie dans les plus affreuses tortures infligées à ses victimes,a longtemps été sacrifié par un ordre moral pudibond et bien pensant. C'est seulement à la fin de sa vie,que pris de mélancolie,il confia un sincère repentir. En littérature, il existe des liaisons dangereuses,et il faut admettre,qu'il faut une certaine audace, pour approcher avec circonspection,l'oeuvre de Sade,guidée seulement par la seule volonté de la partager sans porter de jugement. Car de son nom est né le sadisme où se mêlent cruauté et luxure,comme une façon particulière de n'accéder à l'orgasme qu'en infligeant à son partenaire une douleur extrême pour s'octroyer une satisfaction fondée sur la souffrance de l'autre considéré comme un objet. Consistant à défier la religion et la loi, en tirant plaisir d’une autre forme constitutive de l’accès au plaisir sexuel,en jouissant d'idéaux en négatifs, en allant même parfois jusqu'au meurtre comme crime le plus spectaculaire. En s'en prenant à des sujets faibles ou fragiles, valorisés dans l'imaginaire collectif, au lieu de leur accorder le respect qui leur est dû, le sadique atteint le summum de sa jouissance;il s’agit là d’un véritable défi en enfreignant la loi morale la plus sacrée,la religion surtout dans le cas de Sade. À la mort du Régent, les rênes de la France furent confiées au cardinal de Fleury, qui domina la vie politique pendant une quinzaine d’années (1726-1740), en rétablissant une certaine stabilité sociale et économique du pays. Malgré ses initiatives, la cour de France resta célèbre à l’étranger pour ses pratiques de débauche. Cette attitude libertine fut encouragée par le roi Louis?XV lui-même. Après sa consécration (1723) et son mariage de raison avec la princesse polonaise,Marie Leszczynska (1725), Louis?XV mena une vie particulièrement dissolue dès les premières années de son règne. Fort du modèle offert par son illustre prédécesseur, Louis?XV parvint à créer un sérail royal,en alternant la fréquentation de ses amantes officielles avec des rendez-vous galants plus occasionnels. La Marquise de Pompadour, favorite du monarque,secondée par Level, le premier valet de chambre, se chargeait de l'organisation des plaisirs du Roi en gérant la maison du Parc-aux-cerfs où le souverain rencontrait de très jeunes filles, provenant de la bourgeoisie ou du peuple,sélectionnées, par le seul critère de leur exceptionnelle beauté juvénile. ?Il s’agissait d’un véritable harem,où le monarque voluptueux,se livrait à des scènes de débauche et de luxure fort coûteuses,symbole du despotisme monarchiste et de ses dépenses folles. Il arriva même au Roi,alors âgé de vingt quatre ans,à la stupéfaction de la cour,pourtant dépravée,et malgré l'opposition courroucée du Cardinal de Fleury,son éminence grise, de refuser la confession et la communion. C'est dire,que Sade,en 1769 quand éclata l'affaire Rose Keller qui fut flagellée,sodomisée,incisée par un couteau,enduite de cire brûlante et forcée à blasphémer, ne faisait que reproduire, certes de façon exacerbée, le comportement de son souverain. Sade,adepte de la scatologie,et même de pulsions criminelles mais jamais assouvies (fait historiquement prouvé) ne fit qu'irriter davantage, de façon hypocrite,l'ordre social,en descendant de la sphère élevée où sa naissance et son rang,l'avaient placé. Louis XVI (1774-1792) monarque très pieux et pudibond,qui souhaitait plus de contenance, tenta par son modèle vertueux et irréprochable, de fidélité conjugale,de moraliser la cour au dessus de laquelle, flottait un parfum capiteux de débauche et de subversion. Mais à cause de sa faible personnalité,celui-ci fut incapable d'imposer la pudicité,ni à ses sujets,nobles et ministres,ni même à sa propre famille. Les cas les plus frappants sont le Comte d'Artois (futur Charles X),le Prince de Condé et surtout le Duc de Chartres devenu,en 1785, Duc d'Orléans. Le clivage entre amour conjugal et sexualité alimenta un autre clivage,social et culturel celui-là, entre l’aristocratie et la bourgeoisie, cette dernière ne partageant pas du tout la même vision. Il se produisit au contraire,un nouvel élan de libertinage parisien, dans les dernières années de l’Ancien Régime.  Dans « Les liaisons dangereuses » (1782), Choderlos de Laclos sublime en Valmont le prototype du libertin, séducteur cynique qui se moque de l’amour-passion et en joue. En Provence, la noblesse, fragilisée par la récession économique, se voit déclasser au profit d'une bourgeoisie naissante d'armateurs et de négociants. Sade et Mirabeau en sont les plus criants exemples. Les terres de La Coste pour le premier,et de Beaumont pour le second voient leurs fermages se dévaluer fortement et pour conserver leur rang, les deux écrivains libertaires sont contraints de s'endetter lourdement. Place alors à la contestation. Les positions de Sade face à la religion,et celles de Mirabeau face à l'arbitraire de la monarchie peuvent se comprendre comme autant de manifestations visant à transformer leur déchéance en déstabilisation de l'ordre régnant. De façon consciente ou non, ils élaborent une pensée qui a pour finalité la destruction des principes de l'Ancien Régime. Pour ces deux nobles,le boudoir est le lieu où les pulsions sexuelles miment les situations résultant d'un état conflictuel avec le pouvoir déclinant. Les rôles amoureux sont distribués en fonction d'une inégalité politique clairement perceptible: (maître/esclave,oppresseur/opprimé,bourreau/victime) les comportements exprimés sous la forme du sadisme ou du masochisme ne sont que les reconductions dans le secret de l'alcôve d'une sexualité inquiète. Ainsi, le sadique peut éprouver le plaisir dans la chute,dans l'humiliation de sa victime ; le masochiste éprouve lui une douleur dans l'acceptation de sa déchéance,et de sa soumission. Le Directoire,le Consulat puis l'Empire connurent au moins au début un regain d'activité économique dont profita une nouvelle élite, celle de la noblesse d'Empire, et une classe industrielle de riches manufacturiers. Au sortir de la Terreur,Sade donna à « Justine » une nouvelle édition,encore plus osée et violente,lui faisant connaître des ennuis qui inspira à Restif de La Bretonne une « Anti-Justine » laquelle dépassa Sade dans le genre. Sade a-t-il écrit « Zoloé et ses deux acolytes », un pamphlet érotique mettant en scène Bonaparte (Orsec) et Joséphine (Zoloé) ? On le prétendit à l'époque mais en réalité,il convient d'en attribuer la paternité à un dénommé Rosset qui écrivit notamment, « Les plaisirs de la citoyenne Bonaparte ». L'Empereur Napoléon Ier éprouva pour le Marquis de Sade jusqu'à la mort de ce dernier à l'asile de Charenton, le 2 Décembre 1814,une hostilité violente,refusant toutes les demandes de mise en liberté émanant de sa famille. «  La véritable liberté consiste à ne craindre ni les hommes, ni les Dieux » Marquis de Sade Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 13/11/19
"Nous nous enfoncions dans l'obscur univers de la chair, monde de vibrations, où chaque caresse est une joie. Il saisit mes hanches avec fermeté et les pressa contre lui. Il avait peur de me faire mal. J'écartai les jambes. Lorsqu'il me pénétra, le plaisir surpassa la douleur." Delta of Venus (1940) La genèse littéraire et la vie amoureuse se rejoignent parfois harmonieusement, pour dessiner une ligne gracieuse et sublimatoire, ébauchant l'esquisse d'un trait entre masochisme et Psyché féminin. Anaïs Nin, tant dans son existence que dans son œuvre, mit en scène des personnages masculins, ayant des rôles différenciés, censés correspondre à des fonctions préétablies. L’amant (Arthur Miller), séducteur et écrivain ; le mari (Hugh Guiler), rassurant et banquier ; le psychanalyste (René Allendy), dominateur et cruel ; l'analyste (Otto Rank), protecteur et aimant ; le père (Joaquín Nin), incestueux et sublimé. "La seule personne à laquelle je ne mente pas est mon journal. Et même à lui, par tendresse, il m’arrive quelque fois de mentir par omission." Le 14 mai 1933, jour où son mari faillit les surprendre au lit avec Henry Miller, alors même que l’amant se rhabillait dans la chambre d’invité, elle trouva l’aplomb de lui tenir tête en lui déclarant : "Henry est venu me voir hier, et comme c’était le soir de congé d’Émilia, j’avais peur de rester seule et il a dormi ici." Puis elle enchaîna, en se noyant dans une logorrhée interminable. Sa voix tour à tour, se fit calme, rassurante, enjouée. Dans un dernier effort de lucidité, son mari s’agrippa. "J’ai cru entendre Henry sortir précipitamment de ta chambre." Mais saisissant la situation avec acuité et clairvoyance, sachant Henry sauf, elle osa : "Quelle imagination tu as ! Crois-tu que si je devais te tromper, je le ferais de manière aussi flagrante ?" Connaissant la nature humaine, mais surtout se connaissant elle-même, Anaïs Nin assumait le mensonge. "J’ai recours à des demi-vérités : elles fonctionnent parfaitement, parce qu’elles écartent les soupçons." Aucun de mes mensonges blesse, cela me procure un sentiment d’innocence resplendissant sur mon visage." Pour cacher à son mari ses aventures extraconjugales, Anaïs faisait la distinction entre deux journaux : un pour les faits "réels" et un pour les faits "imaginaires." Ainsi, lorsque son mari lisait inopinément un passage, où il était question d’une visite à l’hôtel avec Henry Miller en septembre 1933, Anaïs lui soutenait qu’il s'agissait de son "faux" journal, celui de la femme écrivain et de ses fantasmes. Elle lui proposait alors séance tenante de lire le "vrai", qu’elle rédigeait le soir même en cachette. Mais elle allait plus loin encore : pour gérer ses multiples doubles vies, réelles ou fictives, son mari Hugh Guiler, ses amants, l'écrivain Arthur Miller, les psychanalystes René Allendy, Otto Rank, sa maîtresse, la propre femme de Henry Miller, June, ou son père, la femme de Lettres avait mis au point un système de fiches classées qu’elle nommait, sa "lie box" (boîte à mensonges), qui ne la quittait jamais où elle consignait les mensonges, évitant ainsi de les confondre et surtout ne pas être confondue. En comparant la version de 1966, date de la première publication du journal, expurgé par elle-même, à celle de 1979, on réalise à quel point Anais Nin a passé sa vie à jongler entre mensonge et vérité. "Tandis que nous roulions à bicyclette, Henry avait dans sa poche des lettres d’amour passionnées de Hugo. Et il a lui-même posté mes lettres d’amour à son père." Si elle semblait en rire parfois, pour le côté rocambolesque, il lui arrivait également d’en souffrir, comme ce 23 juin 1933, où elle écrivit : "Je n’ai jamais autant détesté mes mensonges. J’étais prisonnière de toutes mes tromperies à la fois. Je ne voulais pas que père sache que j’étais capable de retrouver Henry après neuf jours passés avec lui. Et je ne voulais pas que Henry sache que je ne voulais pas le rejoindre." Anaïs Nin, mariée jeune, dévoreuse d'intellectuels vigoureux et collectionneuse de brunes évanescentes, ne trouvait plus dans l'union conjugale, satisfaction sexuelle et occasion de construire son identité féminine. Sa passion avec Arthur Miller éphémère et intense, fut le ferment de leurs créations respectives pendant près d’un an. La relation d’emblée privée d’un engagement durable, signa le masochisme moral de ses protagonistes. Tous deux en couple, la séparation d’avec leur conjoint respectif était inenvisageable. La rencontre de ces deux auteurs ardents, s'enivrant de sensualité, s’inscrivit dans un désir de s’affranchir de toute dépendance, sublimant l’insoutenable réalité, mais paradoxalement, ils se soudaient dans leur appartenance affective et érotique. Anaïs Nin ne pouvant suffisamment apaiser sa soif inextinguible d’excitations sexuelles, en particulier saphiques, rechercha frénétiquement de nouvelles expériences. Alors qu’elle se vivait comme un "laboratoire de l’âme" explosive et féconde, Anaïs Nin révélait sa Psyché féminine dans sa passion avec Arthur Miller, au point qu’il devint le repère fixe et obsessionnel de son existence. Pour elle, l’écriture journalistique investie dans un but anti traumatique, de satisfaction pulsionnelle depuis l’âge de 11 ans (abandon de son père), masquait une intrusion incestueuse de son intimité qu'elle n’eut de cesse de défouler, dans une scène œdipienne rejouée, en s’immisçant de façon perverse, dans le couple formé entre Arthur Miller, et sa femme June. Ce ballet à trois révèle la rivalité sentimentale mais également, la tentative de retrouver l’image protectrice de sa mère, témoignant de l’incapacité pour elle, de renoncer à l’idéalisation de l’objet incestueux mais sublimé, de son père. Dès lors, dans ce contexte masochiste de sacrifice, mortifère de ses propres désirs au profit de ceux de Miller, lui-même sadisé par June, elle s’offrit corps et âme à l'écrivain. En se soumettant à lui, Anaïs Nin, put s’approprier l’arrachement de la jouissance, retrouver un sexe féminin, satisfaire sa bisexualité en possédant à son tour la fragile June. En cherchant à provoquer des occasions de rendre sa vie excitante, pour nourrir sa création littéraire, dans d'incessantes et compulsives relations extraconjugales, elle cherchait à se déculpabiliser de l'inceste consenti avec son père. Ce masochisme irréductible la conduisit à exploiter un sadisme sur son propre corps, mais également sur celui des autres. L'auteure se fit alors experte en art de la séduction pour mieux piéger ses proies des deux sexes, mais son apparent contrôle dissimulait en réalité, dépendance masochiste et emprise perverse. À côté d'engagements durables, comme Hugo son mari, Miller son amant, Allendy et Rank, psychanalystes, amants sauveurs, Anais Nin se donna et s’adonna à nombre de partenaires, dans une boulimie de sexe au point de s’y perdre elle-même, pratiquant "la fidélité des putains", abandon libidinal et frénésie corporelle, bisexuelle, bigame, et versée dans la Domination / Soumission. L'œuvre d’Anaïs Nin apparaît comme un démenti à l’horreur et à l’irréparable, l’inceste consenti. La demande illimitée d'amour se conjuguant avec l'identité artistique de la femme de Lettres. Le travail d’écriture, comme l’amour, sont des expériences sublimatoires autorisant un gain de soi. Fulgurances hystériques et dévoiements pervers cohabitent avec hédonisme féminin et talent littéraire. Œuvres d' Anaïs Nin: 1932 : D.H. Lawrence : une étude non professionnelle 1936 : La Maison de l'inceste,poèmes 1939 : Un hiver d'artifice  1944 : La Cloche de verre, recueil de nouvelles 1959 : Les Cités intérieures. 1946 : Les Miroirs dans le jardin 1947 : Les Enfants de l'albatros 1950 : Les Chambres du cœur 1954 : Une espionne dans la maison de l'amour 1958 : La Séduction du minotaure 1964 : Collages 1968 : Le Roman de l'avenir  1973 : Alice : et autres nouvelles  1975 : Ce que je voulais vous dire 1976 : Être une femme 1977 : Vénus érotica (Delta of Venus ) 1977 : Waste of Timelessness  1979 : Les Petits Oiseaux 1966-1981 : Journal (7 tomes) 1978-1982 : Journal d'enfance (4 tomes) 1986 : Henry et June, cahiers secrets  1989 : Correspondance entre Anaïs Nin et Henry Miller 2003 : Journal de l'amour 1992 : Inceste (1932-1934) 1993 : Le Feu (1935-1936) 1996 : Comme un arc-en-ciel (1937-1939) 2010 : Journaux de jeunesse (1914 - 1931) "L'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie." Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 02/12/19
Qui était Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895), romancier fécond, aristocrate libéral, disciple de Tourgueniev, qui témoigna précocement d'un talent littéraire ? Il est des réputations dont les écrivains se passeraient bien, tant elles oblitèrent leur oeuvre davantage qu'elles ne l'éclairent. C'est le cas avec Masoch, esprit brillant, reconnu de son vivant, qui échangea une longue correspondance avec Kafka, dont le patronyme donna naissance, bien malgré lui, au néologisme "masochisme", à cause de son roman "La Vénus à la fourrure" paru en 1870. D'un siècle à l'autre, le regard porté sur lui évolua, apprécié en Europe, au XIX ème siècle, pour l'exotisme de ses "Contes Galiciens", et ses pièces de théâtre, Il était proche de la paysannerie, philosémite, et surtout viscéralement anti prussien. Ses violentes critiques à l'égard de l'hégémonie matérialiste de l'Allemagne bismarckienne, exprimées dans "Les idéaux de notre temps", ouvrage publié en France en 1877, au sortir de la guerre de 1870, lui attirèrent en France, engouement littéraire, et reconnaissance patriotique, de la III ème République, qui l'éleva à la dignité de chevalier de la Légion d'honneur en 1887. La malédiction le frappa à la fin de sa vie, lorsqu'en 1890, un psychiatre autrichien détourna son nom, pour inventer une pathologie, le "masochisme." Richard Freiherr Krafft-Ebing, professeur de psychiatrie de l'université de Vienne, s'inspirant de son œuvre, s'empara de l'auteur, pour en faire un "pervers", autant dire, un exclu, un réprouvé, allant même jusqu'à le qualifier, de "suicidé de la société." Dans son étude "Psychopathia sexualis" de 1886, décrivant le "masochisme" comme un champ de perversions culminant dans le "monstrueux", l'associant au "sadisme", le clinicien entendait, en produisant des symptômes, repérer pour réprimer, dans le seul but, de justifier l'internement de sujets psychopathes. C'était faire d'un romancier prolifique, l'homme d'un seul livre, d'un seul vice, mais surtout opposer deux écrivains aux univers littéraires totalement différents. Tel Sade et le concept de "sadisme", Sader-Masoch ne peut se réduire à une pathologie. La particularité de l'oeuvre de Masoch est l'absence d'obscénité, contrairement à celle de Sade, qui est démonstrative. La fonction mythique, source de l'imagination idéale, s'opère par la décence esthétique du récit. Le langage est persuasif ou éducateur, jamais violent ou impératif. En opposant le "sadisme" au "masochisme", Krafft-Ebing les dota, d'un critère commun, le pouvoir, projetant ainsi la violence sociale sur la violence sexuelle, mais en considérant le masochiste comme celui qui se trompait de sexe, le psychiatre n'hésita pas à exalter, en censeur homophobe, la seule norme hétérosexuelle. Il ne faisait, en réalité, que reprendre les confessions recueillies dans son cabinet, d'un patient berlinois, aimant être fouetté et martyrisé par une femme, pour reproduire scrupuleusement les scènes décrites dans les romans de Sacher-Masoch. Leopold von Sacher-Masoch fut, lexicalement éternel, mais détruit en tant qu'homme de lettres, en perdant son identité pour devenir un concept. Paradoxalement, il rendit Sacher-Masoch immortel mais le bannit en tant qu'écrivain. Si quelque psychiatre, avait forgé le concept "proustien", l'oeuvre "À la recherche du temps perdu" n'aurait-elle pas risqué de disparaître de la Littérature pour devenir le jardin secret d'une sexualité marginale? Sacher-Masoch refusa avec indignation cette mise à l'écart. Il vécut un destin de créateur, il avait été l'amant inventif de superbes maîtresses: il ne pouvait admettre que tout cela fût rabaissé au niveau d'une maladie sexuelle. Pas plus que le Gréco ne pouvait accepter que sa peinture fût seulement le résultat de troubles de la vision, ou Van Gogh, que sa création ne reflétât qu'un simple dérangement mental. Pour tenter de comprendre l'oeuvre de Sacher-Masoch, et tracer une esquisse de sa vie, il faut d'abord se débarrasser des interprétations cliniques ou psychiatriques, précédant toute analyse, on doit à un écrivain de ce mérite, avant toute éloge, d'abord et avant tout, la part de sa vérité. Romancier et journaliste autrichien, Leopold Ritter von Sacher-Masoch qui publia certains de ses ouvrages sous différents pseudonymes, est né le 27 janvier 1836, dans une famille aristocratique aisée, à Lemberg en Galicie, une province polonaise annexée par L'Autriche, aujourd'hui Lvov, en Ukraine. Sa famille paternelle était d’origine espagnole. Don Mathias Sacher combattit les protestans d’Allemagne à Mublberg sous l’empereur Charles-Quint, fut retenu en Bohême par une blessure, y épousa une marquise Jementi et fit sa patrie, celle de sa femme. Les Sacher vinrent en Galicie avec le grand-père du romancier, à l’époque où le démembrement de la Pologne, en faisait une province de l'Autriche. Son père, chef de la police et conseiller de la Cour, à Lemberg, puis à Prague et à Graz, dut réprimer les insurrections des nationalistes polonais et tchèques contre le centralisme des Habsbourg. Son mariage avec la dernière descendante d’une ancienne maison slave lui permit de joindre, au nom de ses ancêtres celui de Masoch. Caroline Josepha Masoch était la fille d'un médecin et universitaire ukrainien réputé, Franz von Masoch, qui, craignant de voir s'éteindre son nom, fit prendre aux Sacher, en 1838, le nom de Sacher-Masoch. Leopold reçut une excellente éducation; il parlait, l'allemand bien sûr, mais aussi le français et le polonais, et témoigna précocement d'un talent littéraire. L’enfance du romancier se passa presque tout entière dans l’hôtel de police de Lemberg, triste séjour en ces temps de troubles. Il est permis de croire que les premières impressions du jeune Léopold eurent quelque influence sur son futur talent. De même que Charles Dickens, enfant, condamné par la pauvreté à vivre dans les bas quartiers de Londres, trouva devant les hospices, les dépôts de mendicité, le germe des inspirations qui plus tard le rendirent célèbre. Sacher-Masoch n'oublia jamais les figures de vagabonds amenés chaque jour par les soldats. Sa mère ne pouvant le nourrir, l’enfant chétif fut confié à une nourrice ukrainienne, Handscha, dont les chants le marquèrent profondément, tout autant que ses longues promenades estivales dans les bois et les champs, où il s'enthousiasmait de parler avec des paysans, avant d'écrire, le soir pour amuser ses petites sœurs, les histoires qu'il avait entendues. Les scènes affreuses de l’insurrection de 1846 le frappèrent vivement. Tandis que les troupes autrichiennes repoussaient les Polonais révoltés, le peuple des campagnes s’insurgeait à son tour, Il se situa du côté des minorités et des opprimés. Il avait seize ans à peine quand un de ses professeurs devina en lui l’étoffe d’un écrivain. Il commença ses études à Prague, puis à Graz où il fut reçu docteur en droit en 1856. Habilité en histoire après avoir présenté une étude sur  "L'insurrection de Gand sous l'empereur Charles-Quint" (1857), il enseigna deux ans, avant de décider, de se consacrer exclusivement à l'écriture. En 1862, il rompit ses fiançailles avec sa cousine Marie et se lia avec Anna von Kottowitz. Celle-ci lui inspira une première version de  "La Vénus à la fourrure"  puis, lorsqu'elle le quitta, "La Femme séparée" (1866). La guerre de 1866 le détourna quelque temps de ses travaux littéraires. Après le désastre de Sadowa, il eut l’occasion de jouer un rôle politique en fondant un journal d’opposition anti-prussien. Il publia "Le Capitulant" (1872), dans lequel, pour la première fois, apparut une figure de femme, celle d'une paysanne, digne d’un trône, par l’intelligence et la beauté, dont l'ambition patriote, l’élevait du foulard rouge à la pelisse de zibeline, et qui de maîtresse d’un pauvre diable devint comtesse sous le nom de Catherine, de Dzwinka ou de Théodosie. La "Revue des Deux Mondes" le publia en France dans son numéro du 1er Octobre 1872. L’idée complète du "Legs de Caïn" vint à Sacher-Masoch pendant les voyages qu’il fit à travers l’Europe. En 1869, il fit la connaissance de Fanny von Pistor, avec laquelle il signa un premier contrat, dans lequel, il s'engageait à se soumettre à ses ordres et désirs pour une durée de six mois. Afin de réaliser cet engagement, les deux amants partirent en Italie mais il rentra bientôt seul à Gratz, où il rédigea la version définitive de "La Vénus à la fourrure" (1870) traduit en français qu'en 1902. Séverin, le héros, s’éprend de Wanda, une très belle jeune femme rousse aux yeux verts comparée, tantôt à Catherine II, tantôt à une déesse, tantôt à une statue de pierre, tantôt à un animal avide de plaisirs et de jeux parfois cruels. Très élaboré sur le plan esthétique et très théâtral, multipliant les mises en scène, dans un style lyrique et pudique, ainsi que les jeux de rôles et de miroirs, le roman est un conte mystique reposant sur un effet de mise en abîme. Le rituel érotique commande que Wanda doit toujours être vêtue d'une fourrure lorsqu'elle le flagelle, scène capitale réitéré avec une insistance croissante tout au long du roman. Une relation avec un tiers nommé, "Le Grec", à la beauté divine, exacerbe le fantasme. L'auteur, féru d'art, fait de nombreuses références à la mythologie grecque, à la littérature au "Faust" de Goethe, et à la peinture, en particulier à la toile du Titien représentant la Vénus à la fourrure. La symbolique de la fourrure, évoque à la fois la douceur et la chaleur, mais aussi la sauvagerie et les instincts primaires. Mais Vénus, dans l'imaginaire du romancier n'est pas une femme. C'est dans le marbre que l'auteur sculpte ses fantasmes soumettant le désir au strict protocole d’une fiction quasiment liturgique. Se livrant à une lecture en public, il fit la connaissance d'Aurora Rümelin. Hanté par son roman, l'écrivain cru avoir trouvé l'incarnation de l'héroïne de "La Vénus à la fourrure." La désirant noble, il la baptisa Wanda von Dunajew. Elle serait sa maîtresse dominatrice, celle qui accepterait de le maltraiter, de le fouetter, tout en se pliant à son obsession, revêtir toutes les fourrures qu’il lui achèterait avant de le soumettre. Concrétisant son roman, il signa un contrat de soumission de dix ans. Les premiers temps de leur relation furent heureux. Wanda et Léopold se montrèrent très complices. En public, elle s’effaçait devant le succès littéraire grandissant de son mari. Dans l’intimité, il se soumettait avec bonheur. Mais très vite, le mariage tourna court. Wanda se montra hésitante, puis se résigna à respecter le contrat signé. A Leipzig, où ils déménagèrent, Léopold dirigeait une revue littéraire "Au sommet." Le couple fit alors la rencontre d’un journaliste français, Armand de Saint-Cère, un escroc qui parvint à subjuguer le naïf Sacher-Masoch, tout en lui détournant de fortes sommes d'argent. Wanda quitta le foyer, pour le suivre, abandonnant derrière elle, mari et enfants. En son nom, elle contracta de multiples dettes qui finirent par ruiner Léopold, dont le succès s’épuisait. Ils divorcèrent officiellement en 1886. Il trouva refuge dans l'écriture. Il publia des nouvelles, des romans et des ouvrages de critique sociale, dont notamment, un important cycle de recueils intitulé "Le Legs de Caïn," qui traitait de six thèmes: l'amour, la propriété, l'argent, l'Etat, la guerre, la mort. La section "L'Amour" intégrant "La Vénus à la fourrure." La référence biblique à Caïn, renvoie à un monde mythique, placé sous le signe de la culpabilité et de la violence. Aurora von Rümelin commença, elle aussi à écrire, signant sous le pseudonyme de Wanda von Dunajew. Il entreprit un cycle de conférences et devint rédacteur des "Cahiers des Belles-Lettres", puis édita et dirigea à Leipzig, la revue "Sur les Hauteurs" tout en publiant plusieurs ouvrages dont: "L'ennemi des femmes" (1879), "Entre deux fenêtres" (1880) et "Le Cabinet noir de Lemberg" (1880). Léopold se remaria avec sa secrétaire, la timide et cultivée Hulda Meister. Épouse modèle, elle soutint son mari, dans le malheur et les difficultés. Il perdit son fils Alexandre, atteint du typhus, à l'âge de dix ans. Perclu de dettes, Sader-Masoch dut se résigner à liquider ses revues littéraires. La vie du romancier bascula quand fortuitement, lors d'un passage en librairie, il découvrit qu'un médecin réputé, s’intéressant aux déviances sexuelles, venait de créer un néologisme dérivé de son nom, Le "masochisme" était né. "La Vénus à la fourrure , la parfaite incarnation: Ces perversions de la vie sexuelle peuvent être appelées masochisme, car le célèbre romancier Sacher-Masoch, dans de nombreux romans et surtout dans son célèbre, La Vénus à la fourrure, a fait de ce type spécial de perversions sexuelles le thème favori de ses écrits." Le psychiatre viennois ne pouvait poser diagnostic plus infamant. Le romancier fut dès lors dévoré par son œuvre. Désormais, son nom était lié à celui de Sade, qui fut rejeté par ses pairs, incarcéré sans jugement, puis interné, jusqu'à sa mort, dans un asile d’aliénés. Ce fut la déconsidération et l'opprobre. Surnommé le "Tourgueniev de la Petite Russie", Il mourut à Lindheim (Allemagne), le 9 mars 1895, à l'âge de 59 ans. Connait-on réellement Léopold von Sacher-Masoch ? Dans son existence, où se mêlèrent aventure, exotisme et érotisme, cet écrivain extraordinairement fécond écrivit plus de cent romans ou recueils de nouvelles. Il inventa sa vie, mettant en scène des femmes, dont il était qu'en apparence le jouet, organisant lui même la transgression.Son imaginaire "suprasensuel" se nourrissait des contes slaves de son enfance, dans un érotisme toujours indirect. Dévoyée par la psychanalyse, son œuvre tomba injustement dans un semi-oubli sulfureux. Auteur lyrique, Sacher-Masoch ne se contenta pas seulement de puiser dans sa propre réalité, la substance pour écrire, mais en abordant ses relations amoureuses en poète, il inventa un type nouveau de relation; au fond, il savait que la vie a besoin du sel de l’imaginaire pour échapper à la monotonie du quotidien. Il fallait donner la voix à ce romancier injustement méconnu. "La Vénus à la fourrure" inspira le musicien Lou Reed dans l'album The Velvet Underground and Nico (1967), le dessinateur Guido Crepax dans une Bande dessinée (1984) et le cinéaste Roman Polanski (2013) dans un film tiré d'une pièce de David Ive. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 19/01/20
La première fois que j’ai vue l’encodeur c’était une rencontre de forum ,  Il a donné sa corde à une soumise , je la regardais respirer cette corde en coco , elle se l’appropriait, je crois que c’est la première fois que je voyais une soumise qui respirait les cordes , ils s’accordaient si bien tous les deux .. c’était une joie de voir l’encordeur tourner autour d’elle de poser ces cordes sur elle .. Il y a eu d’autre rencontre ou l’envie des cordes montaient  en moi , je le regardait faire , le plaisir qu’il avait , ses yeux parfois était sadique , malin , son regard qui suivait ces cordes ou ça partenaire du moment .. Je l’ai vu aussi encordée un soumis pour la première fois j’ai pousser le soumis dans ses cordes , il en garde un bon souvenir, s’il me lit il se reconnaîtra ..  Évidemment il fallait que je fasse le premier pas , lui demander .. Et à se moment la plus rien n’existe, plus de Domina ou de Dom , le statut n’est pas de mise , je lui demande son sourire en dit long  pas de chatouille , sourire complice ..  Les cordes rouge glissent sur moi , passe d’un coter de mon corps m’entourent , on dirait que la poutre ou L’encordeur a glissé les cordes m’appelle , mon corps ce soulève , ma tête est en bas , il me balance doucement , moment d’envol ..  retour allongé sur le sol .. je sens le poids des cordes qu’il pose partout sur mon corps et remonte sur mon visage , d’autres que moi on senti les cordes d’autre que moi on voyager dans ces cordes ..  Merci pour ce voyage au pays des cordes Jacques encordeur aux yeux malins .. L.H Encordeur : Jaques Photograpphe : HVK Super modèle très sage : moi
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Par : le 04/03/20
La voix du maître des lieux soudain retentit: "Je vous présente Charlotte, la soumise de Juliette. Elle est ici pour se faire dresser et devenir une esclave obéissante." On me banda les yeux de façon que je ne puisse voir les invités qui descendaient dans la cave. Quelqu'un me demanda de me tourner et de monter mon cul, ce que je fis avec complaisance. On m'ordonna de m'approcher d'un invité qui voulait me toucher et, en aveugle, je fis quelque pas dans la direction qu'on m'avait indiquée. Des mains glacées se posèrent sur ma peau et me firent tressaillir. Ce premier contact m'avait surprise mais je m'offris avec docilité aux caresses qui devinrent tès vite agréables. On me fit savoir que plusieurs personnes étaient venues assister à mon dressage. Chacune d'entre elles allait me donner dix coups de fouet. Je me préparai à cette épreuve en me concentrant sur la volonté dont j'allais devoir témoigner, l'entraînement à la douleur n'est après tout qu'un entraînement sportif comme un autre: on parvient aisément à reculer les limites et à endurer à chaque expérience un peu plus longtemps la sensation de souffrance à laquelle on finit par s'habituer, d'autant plus lorsque comme moi, on en tire une vive excitation et un plaisir incomparable. Je reconnus immédiatement les coups de fouet appliqués par ma Maîtresse: elle a une méthode particulière, à la fois cruelle et raffinée, qui se traduit par une sorte de caresse de la cravache ou du martinet avant le claquement sec, toujours imprévisible et judicieusement dosé. Juliette sait mieux que quiconque me dresser. Après le dernier coup, elle caressa furtivement mes fesses enflammées et cette simple marque de tendresse me donna le désir d'endurer encore davantage pour la satisfaire. On m'ordonna de me mettre à quatre pattes, dans la position sans doute la plus humiliante pour l'esclave, mais aussi la plus excitante pour l'exhibitionniste que ma Maîtresse m'a appris à être, en toutes circonstances et en tous lieux. Je reconnus à leur douceur des mains de femme qui commencèrent à palper mon corps. Avec un certain doigté, elles ouvrirent mon sexe. Peu après, mon ventre fut investi par un objet rond et froid que Béatrice mania longtemps et avec lubricité. Les Maîtres décidèrent alors que je devais être reconduite au premier étage. On me débanda les yeux et je pus connaître le visage des autres invités de cette soirée mémorable. Je découvris ainsi que Béatrice était une superbe jeune femme brune aux yeux clairs, avec un visage d'une étonnante douceur dégageant une impression rassurante de jovialité. Je me fis la réflexion qu'elle était physiquement l'inverse d'une dominatrice telle que je l'imaginais; je fus mise à nouveau dans le trou aménagé dans le mur, où j'avais été contrainte la veille. Pendant que l'on usait de mes orifices ouverts, Vincent exhibait sous mes yeux son sexe congestionné que je tentai de frôler avec mes lèvres puis avec la pointe de ma langue dardée au maximum. Mais Vincent, avec un raffinement de cruauté qui acheva de m'exciter, se dérobait à chaque fois que j'allais atteindre sa verge, m'obligeant à tendre le cou, la langue comme une véritable chienne. J'entendis quelques commentaires humiliants sur mon entêtement à vouloir lécher la verge de l'inconnu; ces injures, ajoutées aux coups qui ébranlaient mon ventre et aux doigts qui s'insinuaient partout en moi, me firent atteindre un orgasme dont la soudaineté me sidéra. J'avais joui, comme fauchée par une rafale de plaisir que rien n'aurait pu retarder. Ayant été prise d'un besoin pressant et ayant demandé avec humilité à ma Maîtresse l'autorisation de me rendre aux toilettes, je me vis opposer un refus bref et sévère. Confuse, je vis qu'on apportait au milieu du salon une cuvette et je reçus de Juliette l'ordre de satisfaire mon besoin devant les invités rassemblés. Une panique irrépressible me submergea. Autant j'étais prête à exhiber mon corps et à l'offrir au bon plaisir de Juliette ou à apprivoiser la douleur pour être digne d'elle, autant la perspective de me livrer à un besoin aussi intime me parut inacceptable. La véritable humiliation était là: me montrer dans cette position dégradante, alors qu'exhibée ou fouettée, prise ou sodomisée, ma vanité pouvait se satisfaire de susciter le désir. En urinant devant les invités rassemblés, je ne suscitais le désir de personne. C'est à cette occasion que je pris conscience de l'orgueil réel de l'esclave, qui motive, et par conséquent explique et excuse tout. En fait, les rites du sadomasochisme reposent sur l'orgueil: l'orgueil de la Maîtresse de posséder une belle et docile esclave, mais aussi orgueil sans limite de l'esclave, convaincue d'éveiller les désirs les moins avouables, et donc les plus rares à éprouver, chez ces êtres supérieures que sont les maîtres. La légère impatience que je lus dans le regard attentif de Juliette parut agir sur ma vessie qui se libéra instinctivement. Je réussissais à faire abstraction de tous les témoins dont les yeux étaient fixés à la jointure de mes cuisses. Lorsque j'eus finis d'uriner, ma Maîtresse m'ordonna de renifler mon urine, puis de la boire. Bouleversée par cette nouvelle épreuve, je me sentis au bord des larmes, mais n'osant pas me rebeller, je me mis à laper sans l'avaler le liquide encore tiède et à ma vive surprise, j'éprouvai une indéniable délectation à ce jeu inattendu. Après avoir subi les regards des invités, je fus amenée devant Béatrice dont je dus lécher les bottes vernies du bout de ma langue. La jeune femme séduisante me récompensa par une caresse très douce, qui ressemblait au geste que l'on fait pour flatter le col d'un animal soumis. Le dîner fut annoncé à mon grand soulagement. Juliette sut gré à Vincent d'avoir trouvé Charlotte à la hauteur de ses espérances. Hommage à Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/03/20
"L’enchaînement et la confusion des étreintes et des coïts étaient tels que, si je distinguais les corps, ou plutôt leurs attributs, je ne distinguais pas toujours les personnes; certains contacts étaient très éphémères et, si je pouvais les yeux fermés reconnaître une femme à la douceur de ses lèvres, je ne la reconnaissais pas forcément à des attouchements qui pouvaient être violents, il m’est arrivé de ne réaliser qu’après-coup que j’avais échangé des caresses avec plusieurs femmes en même temps; j’étais livrée à une hydre." Catherine Millet. "La vie sexuelle." L’exploration du domaine du sexuel est revendiquée par des auteurs féminins comme un instrument d’émancipation majeur avec, souvent, une visée sociale, voire même des effets purificateurs d’autothérapie; pour plusieurs de ces femmes écrivains, le thème de la sexualité, constituant la matière des récits, touche l’essence même de la littérature dans son ambition de cerner la vérité d’un réel au-delà des apparences; il s’agit d’écrire un texte destiné à établir une vérité, la vérité d’un être singulier bien sûr. Cette érotique féminine s’exprime évidemment dans des tonalités très singulières: intellectuelle et distancée avec Catherine Millet; cérébrale avec Anne F. Garréta; passionnelle, mais résolument sans lyrisme avec Annie Ernaux; hyperlibérée avec Catherine Cusset; sensuelle avec Alina Reyes; dépressive avec Catherine Breillat ; exaltée avec Christine Angot. Qu’ont en commun, ces textes qui définissent un érotisme nouveau ? Foncièrement d’exposer, sans états d’âme et sans fioritures, ce qui relève du plus intime de l’univers sexuel: un vif antiromantisme, un antisentimentalisme s’imposent comme traits dominants; si, pour Bataille, l’interdit et la transgression sont la condition même de l’érotisme, la recherche du plaisir s’affiche ici dans un univers mental et social où les limites tendent à être abolies. Une sexualité affranchie des tabous, c’est le moins à quoi on puisse s’attendre venant d’une littérature érotique; il n’est pas surprenant que toute la panoplie des pratiques inventées depuis la nuit des temps et soutenues par des fantasmes éternels se trouve convoquée; avec, certes, des configurations dominantes et exposées au grand jour, compte tenu de l’évolution structurale que connaît notre univers plus pervers que névrotique. Mais, encore une fois, ce qui sollicite le questionnement est d’abord le traitement collectif de ces discours; la médiatisation de l’éros, phénomène jusqu’ici jamais rencontré, s’accompagne d’une certaine désaffectivation, comme si le même sillon que creusaient tous ces écrits consistait à faire une littérature démystifiant le sexe, en le banalisant, en le désacralisant, en le naturalisant ou en le simplifiant. D'autant plus que l’érotisme apparaît désormais comme un terme marchand et consumériste; la sexualité se réduit à une simple gymnastique, alors que le cerveau demeure le principal organe érotique et orgasmique; cette évolution le prive de sa force originelle, de son histoire culturelle, de sa capacité à rendre compte de la richesse imaginative de l’être humain, enfin de son inventivité concernant ses désirs, ses plaisirs, son rapport au corps. L’obsession du nombre pour Catherine Millet est en soi un indicateur de la logique propre à la société de consommation: multiplicité des partenaires et enchaînement des étreintes; la rationalité appliquée à l’éros conduit à mettre sur le même plan, plaisir et travail bien fait; tandis qu’A. Garréta, qui s’impose d’écrire ses souvenirs comme un exercice, par ordre alphabétique, se définit elle-même comme un fonctionnaire du désir conceptualisé en douze "nuits." Dans le contexte d’une relation où l’on est "palpée et retournée comme une marchandise de choix", la dénonciation féministe de l’éternelle aliénation des femmes à être objet paraît bien déplacée, car cet érotisme neutre et rationnel ne fait que dégager la pure logique de l’objet pulsionnel indépendante de la différence des sexes; on peut voir en filigrane dans les variantes de l’usage mercantile du sexe et du plaisir qu’il produit. L’intérêt de ces écrits n’est pas tant en effet de montrer comment l’érotisme triomphe de la répression sociale que de suggérer une illustration du fonctionnement de l’être-objet pour chacun des partenaires, ce qui suppose une véritable subversion de la conception de l’objet; Catherine Millet décrit là, l’expérience intérieure de l’érotisme selon Bataille, où la dimension d’abjection de la jouissance est saisie sans récupération romantique, sans la moindre idéalisation. C’est un fond déshumanisé, opaque et angoissant, où s’articulent le non-sens et le sexuel dans certains écrits féminins contemporains dans la filiation de Sade et de Bataille; leur vérité cynique permet de dépasser tout moralisme, y compris un certain préjugé humaniste qui voudrait maintenir une réserve de subjectivité en ce point ultime où le sexe n’est plus qu'une matière aveuglante; c'est là le cœur de la dénonciation de la pornographie. L’érotisme doit se distinguer de la pornographie qui recherche davantage l’excitation immédiate; l’érotisme comporte une dimension poétique, artistique, mais aussi affective et psychologique; l’érotisme littéraire féminin devrait s’attacher à relier le plaisir et les sentiments amoureux avec leur pouvoir aphrodisiaque. La jouissance et l’imaginaire érotique des femmes semblent occultés; l’évocation de la sexualité féminine provoque le scandale. "Le Deuxième sexe" de Simone de Beauvoir ouvrit une brèche, suivie par Pauline Réage; Histoire d’O narre le parcours d’une femme consentant à la soumission et au masochisme avec torture, esclavage; O devint un modèle repoussoir qui incarna la servitude volontaire à travers la soumission amoureuse. Catherine Robe-Grillet, femme du célèbre écrivain, écrit également sous pseudonymes le récit de passions mortifères. Elle valorise le sado-masochisme et l’esclavage amoureux volontaire; la dimension sentimentale semble moins mise en avant; une littérature érotique brise également l’image angélique de la féminité, supposée douce et gentille; des récits mettent en scène des femmes sadiques, dominatrices et cruelles. Cet érotisme noir insiste sur la soumission amoureuse; la littérature érotique plus classique valorise également la femme à la sexualité passive qui se contente d’attendre les initiatives de son amant; cette littérature s’oppose à l’émancipation des femmes. Beauvoir désire au contraire l'avènement d'une femme indépendante s’émancipant de la tutelle masculine, maîtrisant sa sexualité et ses désirs pour sa plus grande jouissance. L’érotisme féminin s’attaque au mythe de l’amour passionnel, à celui de la femme objet; l’amour doit être délivré de sa pesanteur tragique et de sa valeur sacré; le mythe de Grisélidis symbolise la soumission féminine au sein du mariage. l’épanouissement érotique devient un enjeu central; c’est sous les draps que les femmes doivent s’émanciper, conquérir leur dignité de sujet, acquérir une maîtrise de leurs désirs; un rapport de réciprocité doit s’instaurer dans la sensualité. La littérature érotique présente progressivement des femmes qui assument leurs désirs en dehors de tout attachement amoureux; le langage des auteures se libère contre les précautions chastes et leurs illusions; on est loin de Casanova pour qui "le seul homme est susceptible du vrai plaisir, car doué de la faculté de raisonner, il le prévoit, il le cherche, il le compose, et il raisonne dessus après en avoir joui." L'érotisme se focalise maintenant vers des modalités de satisfaction prévalentes comme la sodomisation ou la fellation. La pure pulsionnalité se trouve absolutisée dans le sens des pratiques qui visent une satisfaction de comblement sur le mode compulsif de la drogue; elles répondraient à un érotisme rudimentaire, marqué par une dégradation de la sensualité. On ne parle même plus de pulsion, mais d’instinct sexuel, négligeant tout ce qu’implique la sexualité de vie représentative, imaginative, fantasmatique, ou relationnelle; Catherine Millet parvient à choquer; sa description semble froide et clinique, sans la moindre sensualité; la réalité prime sur l’obscénité; en revanche, elle valorise la sexualité multiple et ouverte à tous les possibles, avec le plus grand nombre de partenaires; le faire l’emporte sur le dire, le descriptif sur le narratif; le sexe constitue le ressort de l’action, son principe et sa finalité; le récit se rapproche alors de la pornographie. L’appel à la jouissance n’attaque pas toujours l’ordre existant; un hédonisme consumériste incite surtout à acheter de nouvelles marchandises pour satisfaire des désirs qui ne font que renforcer la logique capitaliste; dans les magazines, la jouissance devient même une injonction; pourtant, notre époque se caractérise surtout par une grande misère sexuelle et affective; la pornographie réduit la sexualité à une froide mécanique sans inventivité, répétitive et bestiale. La volupté, les caresses, la sensualité permettent de réinventer le plaisir sexuel en dehors des normes sexistes, pornographiques dominantes, une littérature érotique féminine insiste sur l’imagination et le désir pour créer un climat sensuel, contre le plaisir immédiate; cette conception de la sexualité semble aussi plus réaliste que les scénarios érotiques qui occultent les relations humaines, avec leurs frustrations et leurs contrariétés; dans la pornographie traditionnelle, les individus se livrent au plaisir sexuel sans même se rencontrer et se connaître. Que l’amour soit un chef-d’œuvre, que l’éros soit poésie, nul n’en disconviendra; non pas au prix toutefois du rejet de la négativité, ce noyau de réel au cœur de l’expérience érotique; pourtant, cette part maudite, tous ces auteurs l’affirment diversement est inséparable du travail littéraire dont elle est la source. Ce n’est plus la digue de la pudeur qui est abattue, mais celle de la répulsion, voire de l’insoutenable; il semble bien loin le temps des risques de poursuite pour "outrage aux bonnes mœurs"; daté le temps des obscurités fascinantes de l’univers libertin clandestin aux relents de soufre, avec ses mises en scène sophistiquées marquant la proximité du plaisir, du secret et du danger dans les orgies où corps souillés et orgasmes mystiques exigeaient pseudonymes et autres masques. L’emploi du terme érotisme n’est-il pas inadapté, face à un tel contexte socioculturel à bien des égards inédit ? L’érotisme a une histoire spécifique dans notre culture et dans notre littérature; des choses ont bougé dans le paysage de l’érotisme classique, que ce soit sous l’angle du libertinage du XVIIIe siècle, ou sous celui de la créativité dans ses expressions picturales et littéraires les plus accomplies, par exemple dans le surréalisme, et jusqu’à Histoire d’O. La pornographie a dépouillé l’érotisme de contenu artistique, en privilégiant l’organique sur le mental, comme si le désir et le plaisir avaient pour protagonistes des phallus et des vulves et que ces appendices n’étaient que de purs serviteurs des fantasmes qui gouvernaient notre âme, séparant l’amour physique des autres expériences humaines. Un voile de pudeur, sa transgression, une aura de secret, un frisson de beauté, est à la frange du dénudement sentimental, liant amour et sexe pour accéder à l’érotisme. Eros, fils de Mars et Vénus, ou de Poros et Pénia paraît être définitivement castré par son frère, l’obscène Priape. S’agit-il d’éros, s’il ne reste qu’une viande proche du trash ou du gore ? Sans que nous nous en rendions compte, la fin du XX° siècle coïncide avec de grands changements dans les mentalités: peut-on parler de la fin de l'érotisme ? Á force d'être obligatoires dans tous les récits, les écritures érotiques ont perdu leur grâce littéraire, pour n'être plus que des répétitions anatomiques vulgaires; l'écriture féminine saura-t-elle relever le défi ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/05/20
J'essayais de contrôler ma nervosité tandis que je me maquillais devant la glace de la loge. Si j'étais une telle boule de nerfs, c'est que ma partenaire de spectacle habituelle s'était brisé le bras la veille, et qu'une remplaçante devait aujourd'hui prendre sa place au pied levé. Il ne restait que quinze minutes avant le début du spectacle et la jeune fille que l'agence avait trouvée en catastrophe n'était toujours pas arrivée. J'entendais les hommes crier et siffler dans la salle adjacente alors que Béatrice dansait sensuellement pour eux. La porte de la loge s'ouvrit et une grande brune aux cheveux très courts fit son apparition. - Charlotte ? - Tu es la remplaçante Elle portait un court short en jean, dévoilant habilement des jambes interminables et hâlées. Ses pieds étaient chaussés de sandales blanches à talons et dont les sangles s'enroulaient autour de ses chevilles. Son t-shirt noir moulait des seins modestes et hauts placés. Les lunettes de soleil remontées sur sa tête tenaient en place ses cheveux de jais. Elle avait un visage fin et gracieux dévoré par de grands yeux verts. - Je m'appelle Juliette. Elle me serra la main, ses longs doigts touchèrent mes poignets. Elle me dominait d'une bonne tête, et je me demandais aussitôt de quoi nous aurions l'air sur scène. Je profitais du moment où Charlotte se débarrassait de tous ses vêtements pour la contempler dans la glace; elle avait un corps magnifique, des seins durs et naturels, un pubis lisse, et des fesses musclées. Un symbole chinois était tatoué au creux de ses reins. Ses aréoles très roses ressortiraient sous l'assaut des stroboscopes et plairaient aux clients, car les hommes n'aimaient pas en général les aréoles trop brunes. Je l'avais souvent remarqué. Je me raclais la gorge, et je lui tendis son costume que j'avais pris la peine de sortir du placard. Il s'agissait un déshabillé blanc, qui s'illuminait dans la pénombre. - Pendant que tu te maquilles, je vais t'expliquer le déroulement du spectacle. Charlotte prit place devant la coiffeuse. Elle n'avait pas encore revêtu le costume et elle se maquillait totalement nue, en se penchant vers le miroir. Ses seins étaient de marbre; ils restaient obstinément collés contre sa cage thoracique. - Ça débute sous la douche. Elle levait les yeux vers moi, et je remarquai ses pupilles d'un vert incandescent. - Ne t'en fais pas, l'eau est juste assez chaude. Puis, on fait mine de s'embrasser, sans contact avec la langue. Toutefois, de leur point de vue, les clients n'y voient que du feu. Lentement, on se déshabille. Quand commencent les premières notes de "Justify my love", on doit être totalement nues. On fait semblant de se lécher et mordiller les seins, puis on glisse sur le plancher pour simuler un soixante-neuf. Les mecs adorent voir deux femmes se gouiner ! Charlotte termina son maquillage et se leva pour mettre son costume. Elle enfila d'abord ses longues jambes bronzées dans le déshabillé, avant de remonter les bretelles sur ses épaules. - Pour la finale, je jouis en me cabrant sur toi. Ça va ? Tu as compris ? Charlotte se regardait dans la glace tandis qu'elle ajustait ses seins nobles dans les bonnets souples du costume de scène. Devant son mutisme, je commença à m'inquiéter. - Dis-moi que ce n'est pas ta première fois ... ? Elle sourit franchement. - Ne t'inquiètes pas, je vais très bien me débrouiller. Quelques minutes plus tard, nous nous tenons derrière le rideau de velours, entassées dans une douche de verre. Charlotte serrait ma main dans la sienne au moment où le rideau se leva et que le cri des hommes commençait à enfler. Au son de la musique, l'eau de la douche ruisselait sur nos corps, plaquant nos déshabillés sur notre peau. En utilisant des mouvements lancinants, l'une déshabillant l'autre très lentement, en balançant les hanches contre la paroi de verre. Les clients étaient euphoriques; ce numéro était toujours très populaire. Avant la fin de la première chanson, nous étions nues et nous utilisions deux pains de savon pour nous frictionner, pour caresser nos parties intimes et nous recouvrir d'une mousse que l'eau se chargeait de rincer par la suite. Charlotte était habile pour une débutante; elle avait le sens du spectacle. Ses yeux étaient rivés aux miens, refusant de les lâcher. Elle s'avançait, me coinçant contre la paroi et prit mes joues dans ses mains. Puis, on se prépara à simuler notre premier baiser. Mais, surprise, elle posa sa bouche sur la mienne avec détermination. Le rouge à lèvres rendait nos lèvres glissantes, très douces. Sa langue toucha la mienne. J'ouvris les yeux; les siens étaient assurés, enflammés. Je décidai de ne pas lui retourner son baiser, j'avais bien spécifié que nous devions feindre tout cela. De mon visage, ses mains glissèrent sur mes épaules. Nos seins se touchaient, nos pointes s'unissaient. L'eau coulait sur notre corps, sur nos sexes. Puis elle se tarit et les parois de la douche s'abattit sur le sol, nous laissant toutes deux debout au centre de la scène. Je descendis la première, en posant mes lèvres pincées sur ses mamelons. Charlotte fit mine d'avoir du plaisir en saisissant ma tête, en la pressant contre sa poitrine. Elle me prit par les coudes, elle me releva et, à son tour, sa bouche se referma sur mes aréoles deux fois plus larges que les siennes. Je sentis d'abord la succion de ses lèvres sur mes pointes, puis les petits chocs électriques du plaisir. Mais que faisait-elle donc ? Nous devions simuler, nous devions ... Mes pensées s'embrouillaient, car sa bouche se déchaînait sur mes seins, ses mains se faufilaient entre mes cuisses. J'étais moins consciente des cris enthousiastes autour de nous, mes seins sensibles ont toujours été mon point faible. Comme si elle connaissait parfaitement cette faille dans mon armure, elle passa à mon autre sein, en faisant tournoyer sa langue autour de mon mamelon enflé. Même si je me laissais tomber à genoux, sa bouche ne lâchait pas prise. Puis, je m'allongeai sur le sol et Charlotte se plaça au dessus de moi pour le soixante-neuf prévu. Je ne savais pas si c'était Madonna qui chantait, je n'avais plus conscience de ce qui m'entourait, tellement absorbée par mon plaisir et ma partenaire. Sa bouche recouvrait ma vulve, sa langue me pénétrait, bientôt imitée par deux de ses doigts. Je saisis mes pieds dans ses jambes bien hautes, totalement livrée à elle. Je faisais l'amour devant deux cents personnes; je ne les entendais plus, je ne les voyais plus, je ne faisais que ressentir cette langue qui roulait sur mon clitoris, ses doigts qui me fouillaient tranquillement sans hâte. Je mouillais abondamment, ma cyprine barbouillait son menton. Sa vulve était à quelques centimètres de ma bouche, mais je ne pouvais me résigner à la lécher, je mordillais ses cuisses, en caressant ses fesses parfaites du bout des doigts, appréciant leur douceur, avant de glisser mon index sur sa fente soyeuse et mystérieuse. Cependant, je ne pouvais me concentrer sur ma tâche, car les manœuvres habiles de ma partenaire eurent tôt fait de me déstabiliser. La jouissance grondait en moi, merveilleuse, euphorique, diffuse et inconcevable. Je poussai sur mes talons, tellement fort que mes fesses se décolèrent du sol mouillé. Ma vision s'embrouilla de larmes. Je saisis Charlotte à bras-le-corps, en pressant ma vulve contre sa bouche, savourant la pénétration profonde de sa langue; je vibrai, je tremblai, je m'ébrouai violemment. Puis, peu à peu, les sons et les images revinrent. L'assistance se leva et nous acclama bruyamment. Je me levai, les jambes flageolantes, le cœur trépidant. Je tournai mon visage vers Charlotte, qui me sourit et me prit par la main. Le tonnerre d'applaudissement ne sembla pas vouloir s'arrêter. Le rideau s'abattit devant nous. Le Directeur de l'établissement, se précipita vers nous avec deux peignoirs, nous en tendant un à chacune. Je me drapai dans le mien. L'entrejambe liquéfié, le simple fait de marcher provoquait un frottement très agréable mais dérangeant. - "Juliette, C'était le meilleur spectacle que j'ai vu ... Vous étiez si enthousiastes, ça semblait tellement réel. - Je suis heureuse que ça vous ait plus. - Peut-elle revenir demain ? - Je vais voir avec elle. " En réalité, je tenais à ce qu'elle revienne, non seulement ici sur scène, mais surtout dans mon lit. Jusqu'à ce jour, l'idée de faire véritablement l'amour à une femme ne m'avait même jamais effleuré l'esprit. Tout ce que je désirais maintenant, c'était de dévorer Charlotte à mon tour, de goûter au sexe féminin sans faire semblant. Je voulais qu'elle m'initie à l'amour lesbien. Toute étourdie et haletante de bonheur, qui aurait résisté à sa bouche humide et entrouverte, à son parfum intime âpre et fin. Serait-elle hautaine et inlassable dans ses exigences ? Était-ce la soumission qui me tentait ? Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/05/20
Elles roulèrent sans se parler vers le centre ville. Juliette conduisait sa voiture à travers la circulation avec son autorité naturelle. À coté d'elle, Charlotte ne savait pas comment se tenir et gardait le visage tourné vers la vitre. Où allaient-elles ? Juliette n'avait même pas répondu à la question. Elle flottait entre inquiètude et excitation, ivresse et émoi. À l'extérieur ne défilaient que des silhouettes floues, échappées d'un mirage. Cette fois, elle savait que l'univers parallèle qu'elle s'était tant de fois décrit en secret était tout proche, enfin accessible. La réalité peu à peu s'effaçait. À tout moment, elle s'attendait à ce que la main de Juliette se pose sur sa cuisse. Une main douce glissant sa caresse sur le satin de sa peau. Ou une main dure au contraire, aggripée à son corps. N'importe quel contact lui aurait plu, mais rien ne passait. Indifférente à la tension de Charlotte, aux imperceptibles mouvements que faisaient celle-ci pour l'inviter à violer son territoire, à ces cuisses bronzées que découvraient hardiment une minijupe soigneusement choisie, Juliette ne semblait absorbée que par les embarras du trafic. Enfin, elle gara sa voiture devant la devanture d'une boutique de lingerie urtra-chic. Luxe, calme et volupté, commenta-t-elle. Sur les murs couleur pêche, des strings, des tangas et des soutiens-gorge tendus entre des cadres dorés dessinaient dans le vide des silhouettes raffinées. Regroupées par couleur, mises en lumière avec un soin maniaque, des centaines de dentelles arachnéennes et de satins précieux reposaient sur des rayonnages d'acajou, telles de prestigieuses pièces de collection. Charlotte sentit un léger frisson la parcourir de l'échine aux reins. L'élégance extrême de ce temple dédié aux dessous féminins ne la mettait pas à l'aise. Juliette s'en moquait. Déjà, elle se penchait sur les étagères pour y pêcher des articles froufroutants. Elle lui jetait des coups d'œil malicieux. Et elle l'entraîna jusqu'à l'une des cabines d'essayage. Dans cet établissement ultra-chic, les cabines d'essayage n'avaient rien à voir avec les vulgaires isoloirs des autres magasins. C'étaient de véritables salons: une porte de verre dépoli s'ouvrait sur un espace de deux mètres sur deux tapissé d'acajou et d'une profonde moquette noire. Au fond, un large tryptique permettait de se voir sous toutes les coutures. Juliette poussa Charlotte à l'intérieur et s'y engouffra à son tour. Bientôt, elle lui demanda de se déshabiller. Cet ordre excita Charlotte, non seulement parce qu'il lui avait été donné par sa Maîtresse, mais aussi à cause du lieu où elles se trouvaient. La présence de Juliette observant tout près d'elle son strip-tease acheva bien sûr de l'émouvoir. Se retrouver totalement nue pour essayer un string et un bustier de satin abricot assorti la troublait encore davantage. Charlotte respira un peu plus vite en regardant dans le miroir les mains de Juliette se poser sur ses hanches sur l'échancrure du string. Elle lui fit faire un demi-tour, passant et repassant les doigts sur ses fesses à travers le satin. Le souffle court, Charlotte ferma les yeux et entrouvit légèrement les cuisses. Elle craignait de tâcher le fond de la culotte, tant les doigts de sa Maîtresse frôlaient déjà son sexe depuis l'entrejambe jusqu'au nombril, sans s'attarder, comme distraits. Elle posa une main sur celle de son amante dans l'espoir de la guider mieux, mais sans oser la forcer à pousser plus loin ses investigations sensuelles. - Je pourrais te plaquer à plat ventre contre la cloison. Imagine le contact lisse de l'acajou contre tes seins pressés. Tu sentirais la pointe des miens contre ton dos et mon sexe brûlant contre tes fesses. Je te mordillerais le cou, ici même avec toutes les clientes autour de nous. Je suis sûre que cela te plairait. À cet instant, une vendeuse entrouvit la porte. - Est-ce que ça lui plait ? demanda-t-elle avec un large sourire. - C'est tout à fait charmant sur vous, pousuivit la vendeuse. Voyez comme les bonnets pigeonnants valorisent votre poitrine. Prenez-vous celui-ci ou souhaitez-vous essayer autre chose ? - Non, elle prend celui-ci, annonça Juliette. La vendeuse emmaillota avec mille précautions la lingerie dans du papier de soie. - Vous constaterez d'ailleurs que ce modèle est aussi confortable que sophistiqué. Monsieur trouvera lui aussi cet ensemble tout à fait charmant. - Pas Monsieur, Madame, rectifia Juliette en s'emparant du sac de papier rose. Elle passa son bras sous celui de Charlotte et sortit du magasin en riant, ravie de son impertinence et de la stupéfaction de la vendeuse. - Maintenant, on va au Dépot, annonça-t-elle en se remettant au volant. Le Dépot était un café-brasserie sans âme, uniquement fréquenté par une clientèle masculine. Elles s'installèrent à l'opposé du bar et Juliette commanda deux salades. Les hommes parlaient mais ne s'écoutaient plus. Ils n'avaient plus d'attention que pour les nouvelles venues, pour leur jambes et leurs seins, pour leurs jupes si courtes. - Écarte un peu les cuisses, chuchota Juliette à l'oreille de Charlotte. - Quoi ? Mais tu es folle ? - C'est un ordre. - Maintenant, passe la main sur une de tes cuisses, et arrange-toi pour relever les jambes un peu plus haut. Un coup d'œil lui permit de constater qu'elle avait obéit à son ordre avec beaucoup d'application: sa jupe remontait si haut qu'elle pouvait voir l'amorce blanche de sa culoltte. Juliette souriait, les yeux droits dans les siens, et elle eut la sensation qu'enfin elle lui plaisait vraiment. Son zèle la bluffait. - Je vais faire tomber la salière et tu vas la ramasser, annonça Juliette. Mais d'abord, ouvre ton chemisier de deux boutons de plus. Tu as compris ? Charlotte hocha la tête, fit mine se s'essuyer la bouche avec sa serviette et en profita pour échancrer un peu plus son corsage. - Embrasse-moi dit Juliette. Elle avait brusquement rapproché son visage et ne souriait plus du tout. Elle passa sa main dans le cou de Charlotte et attira d'autorité ses lèvres vers les siennes. N'eut été le délicat parfum Miss Dior, elle aurait pu croire que c'était un homme qui était en train de l'embrasser, tant Juliette mettait de fougue à posséder sa bouche. Dans la brasserie, les conversations s'étaient tues brusquement. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, Charlotte découvrit autour d'elle des hommes pétrifiés dans leur attitude. - Maintenant, écoute-moi attentivement, le brun aux cheveux presque rasés qui porte un jean s'appelle Xavier. Il habite à deux pas d'ici. Il va partir avant toi et tu vas le rejoindre. Voilà son adresse. Dans le hall de l'entrée de son immeuble, appuie sur le bouton marqué au nom de Monsieur de Saint-Avit. Prends l'ascenseur jusqu'au deuxième étage, c'est la porte de droite. Une jolie jeune femme t'ouvrira, elle s'appelle Valérie. tu te déshabilleras et lui feras l'amour sans la déshabiller. Ensuite tu dégraferas le pantalon de Xavier et tu donneras l'ordre à Valérie de se dévêtir. Elle le masturbera à ta demande et lorsque son sexe sera en érection tu le prendras dans ta bouche. Charlotte, ébahie, écoutait religieusement Juliette, mais sans oser ni intervenir encore moins protester. Tu t'allongeras ensuite sur le lit, en prenant soin de tenir tes jambes bien écartées. Allongée sur le lit, tu t'offriras à lui pour qu'il te prenne. Une fois qu'il t'aura prise, Valérie te léchera jusqu'à ce que tu jouisses dans sa bouche. Puis vous irez toutes les deux dans la cabine de douche où l'homme urinera sur vous. C'est son fantasme. Tu accepteras. Ensuite, tu urineras sur Valérie et elle en fera autant sur toi. Accepte cela et accomplis ta tâche. Elle appuya sur le bouton de l'interphone, sans rien ne pouvait commencer. Ses mains tremblaient, sentant son corps plus vulnérable encore. Aucune voix ne répondit. Elle frappa à la porte, une très belle jeune femme apparût. Elle commit sa première faute; elle oublia de se déshabiller. Valérie le fit pour elle, avec grâce et naturel. Il lui fallait réagir, si elle ne voulait pas commettre une seconde erreur. Elle commença à embrasser son ventre doux et moite, délicatement parfumé, lorsqu'on frappa à la porte. Valérie ne parut pas étonnée de cette visite. Xavier entra. Elle lui dégrafa la ceinture de son pantalon. La jeune femme acheva de le déshabiller avec élégance et prit le sexe de l'homme entre ses doigts effilés. Elle le masturba lentement, en roulant sa paume tout autour du cylindre de chair. La verge était maintenant massive et congestionnée, d'une parfaite obscénité. Après avoir ordonné sèchement à Valérie de cesser de le masturber, il demanda à Charlotte de s'allonger sur le lit, sur le ventre, en cambrant ses reins au maximum. Sans qu'elle y soit préparée, il la sodomisa sans le moindre égard. Ensuite, il demanda à Valérie de se mettre dans la même position, il la prit à son tour tout aussi brutalement. Xavier somma d'une voix autoritaire: - Laquelle veut me recevoir ? Charlotte répondit spontanément qu'elle le désirait. Il lui ordonna de le prendre dans sa bouche pendant que Valérie caresserait la partie de son sexe qu'elle pouvait atteindre. Elle suça avec ferveur la verge enflammée qui se cabrait sous sa langue. Le membre devint si volumineux qu'elle eut quelques difficultés à le conduire au terme de sa jouissance. Avec violence, il se contracta, manquant de ressortir de ses lèvres. Il éjacula brusquement, inondant sa gorge d'un liquide qu'elle prit à coeur à avaler avec dévotion. Juliette lui avait appris à se délecter de sperme, à plus soif. Xavier les envoya se laver. La salle de bain était vaste et claire. Avant qu'elles n'eurent le temps de se mettre sous la douche, il urina sur elles en les éclaboussant d'un jet dru et tiède. Elles tournèrent sur elles-mêmes afin que chaque parcelle de leurs corps reçoive son ondée. L'excitation qui en résulta leur donnèrent l'envie de lui offrir une dernière scène. Elles refirent l'amour presque tendrement. Quand Charlotte rentra chez elle, épuisée mais heureuse d'avoir franchi une nouvelle étape dans son abnégation, elle reçut un appel de Juliette. Froidemement, elle lui annonça qu'elle serait offerte prochainement lors d'une soirée privée. Elle s'endormit presque aussitôt après avoir pris un bain. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/06/20
Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas la faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Juliette, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Charlotte était bien placé pour savoir que Juliette mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Charlotte pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Juliette avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, la tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et la blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un irrésistible plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces Finistères ou Morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre enfin à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines accomplissent l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point de perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Juliette en était là. Charlotte aimait la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Juliette les avaient meublées de couleurs exactes et de formes harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un microclimat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Charlotte la voyaient telle qu'elle était. Juliette la dominait mais en réalité, c'est Charlotte qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Juliette et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou très long et de l'attache de ses épaules, cette flexibilité qui fascinait tant Modigliani en peignant sa tendre compagne, Jeanne Hébuterne. Charlotte avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Juliette était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Juliette lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terroriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Juliette agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Charlotte lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Juliette. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintes dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Juliette. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Juliette. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Charlotte fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnaît et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Juliette. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 01/07/20
Maître Trépuissant éprouve un grand plaisir à contrôler ainsi le plaisir de ses soumis-esclaves.Le sexe de Marc la soubrette entre et sort de l’anus de la jeune Bianca au rythme des claquements des doigts du dominant. Les deux autres femmes sentent quant à elle leurs anus et leurs vagins se resserrer à l’écoute de ce petit bruit qui résonne si bien dans le silence du salon. Elles ont été soumises à Maître Trépuissant toutes les deux, elles ont appris à contrôler leur plaisir afin de pouvoir par la suite maîtriser celui des soumis. Elles ont connu la frustration des interdictions de jouir qui sont imposées pour la satisfaction du Maître et comme le chien de Pavlov, elles ont acquis des réflexes conditionnés qui persistent alors qu’elles sont devenues toutes les deux des domina chevronnées. Mais dans ce pavillon de la banlieue de Versailles qu’elles connaissent si bien pour y avoir vécu de nombreuses séances de dressage, leurs corps réagissent parfois encore comme lors de leur état antérieur, en soumises malgré leur changement de statut . Maître Trépuissant qui connaît bien ses anciennes soumises sourit intérieurement de la force du conditionnement qu’il leur a imposé. Il voit à leurs expressions le plaisir diffus lié au petit son répétitif du claquement de doigts. Cela lui procure une satisfaction intense, un pur plaisir cérébral rare , une jouissance intellectuelle difficile à décrire tant l’intensité en ce moment parfait est importante. Il n’est pas jusqu’au p’tit soumis qui ne réagisse à ce rythme claqué doucement. Sa tête dodeline d’un coté à l’autre bien qu’elle soit maintenue contre le torse de la jeune Julie. C’est un pur moment , un exemple parfait d’entente entre les protagonistes de séances de jeu bdsm. La jeune Bianca jouit de plus en plus, et Marc derrière elle commence à sentir ses genoux le brûler. Son plaisir s’amoindrit. Maître Trépuissant perçoit le changement sur le visage de la soubrette et d’un doigt relevé lui indique qu’il peut jouir sur le dos de Bianca. Marc se retire de l’anus si bien servi et de son sexe tendu jaillit un long jet de sperme chaud qui inonde le dos de la petite esclave. Il s’empresse de tout lécher avant que sa semence ne coule à terre comme un certain nombre de coups de fouet sur ses fesses ont fini par lui apprendre à le faire avec une grande célérité. Le p’tit soumis de Maîtresse Julie est très surpris de cette capacité et s’interroge : « saurait-il lui aussi se contrôler aussi rapidement ? » en cet instant il en doute fort, il est persuadé qu’il n’y arrivera pas, tellement ses éjaculations le vident de ses forces et l’obligent à se reposer. Dame Méphista le regarde d’un air interrogateur, un sourcil fin relevé vers son front et un petit sourire asymétrique sur les lèvres. La jeune Bianca s’étire lentement comme elle sait en avoir le droit puis vient poser sa tête sur les chaussures de son maître avec un profond soupir de satisfaction. Elle est si heureuse de s’être ainsi offerte entièrement à cet homme si grand, si beau, si juste mais surtout si bon Maître. Avant de le rencontrer elle avait tenté la soumission auprès de deux autres dominants. L’un était assez âgé, et malgré de profonds et longs échanges sur un site spécialisé, puis des conversations téléphoniques répétées, elle avait été déçue de ce début d’apprentissage : il ne l’autorisait jamais à jouir, se satisfaisant lui de la grande frustration qu’elle laissait apparaître sur son visage rond. Il l’obligeait sans cesse à porter des tenues vraiment horribles, elle devait seule apprendre à se fister, il ne la complimentait ni ne l’encourageait jamais mais par contre s’adonnait à l’insulte, elle ne savait pas s’il était satisfait ou pas. Bien sûr la frustration fait partie du jeu, mais il doit exister un juste milieu, puis ce dominant âgé, malgré son expérience, ne lui apportait pas réellement satisfaction. Elle qui voulait connaître le plaisir sexuel de la jouissance n’y trouvait jamais son compte et ressortait désenchantée des rares séances accordées. Elle avait alors porté son dévolu sur un jeune Maître qui semblait toutefois expérimenté.La situation était très différente, malgré ses dires, il ne donnait que quelques fessées au début des rencontres, puis lui faisait l’amour un peu vivement, ce qui semble être appelé de l’amour vanille épicée. Encore une fois déçue,Bianca avait hésité à faire confiance une troisième fois. Ce n’est qu’après de longs échanges avec Méphista qui était encore soumise, qu’elle avait accepté de se joindre au couple. Son attente avait été enfin comblée et rapidement de soumise elle était devenue l’esclave du couple. Cette situation l’enchantait, elle continuait ses études d’infirmières au centre mutualiste de La Verrière , était logé chez le couple et n’avait que très peu de frais pour ses études. Elle avait ainsi économisé sur sa bourse d’étudiante pour s’acheter une petite voiture qui lui apportait un peu d’autonomie pour se rendre à l’école. Il lui était permis une fois par mois d’aller voir sa famille, mais celle-ci ne lui manquait guère. Elle se sentait bien plus en paix en présence de ses Maîtres. Sa situation d’esclave sexuelle lui apportait un vrai contentement, elle aimait les punitions, elle jouissait des humiliations, elle éprouvait une profonde satisfaction à être utilisée comme un jouet sexuel,réduite à ses orifices pour le plus grand plaisir de ses dominants. Elle avait découvert des capacités insoupçonnées jusque là. Elle lâchait facilement prise car sa confiance en eux était totale.Ils la laissaient s’entraîner et participer à toutes les courses de vélo qu’elle souhaitait. La soubrette Marc était attentif à ses besoins et à ses goûts, il lui préparait régulièrement des petits desserts sucrés et prenait soin d’équilibrer son alimentation. Par rapport à ses amies élèves infirmières elle s’estimait chanceuse . Elle se sentait sereine et épanouie dans son corps malgré son jeune âge. Maître Trépuissant retourne s’asseoir dans la Méridienne délaissée par son épouse. Celle-ci garde un air rêveur sur le visage, il connaît cette expression : Madame souhaite encore jouer avec le p’tit soumis de son amie Julie. D’un clignement des yeux il lui donne un accord tacite. Maîtresse Méphista pose sa tablette sur un guéridon au coin de la pièce et s’approche de Julie qui s’est relevée, son soumis à ses pieds. Elle l’enlace et lui murmure quelques mots à l’oreille. Julie se fend d’un magnifique sourire vers son ancien Maître et s’éloigne. Baptiste ressent un changement dans l’ambiance de la pièce, il tourne un regard inquiet vers les autres soumis mais ceux-ci restent impassibles. Marc a changé de position, il sert de repose-pied à Maître Trépuissant qui a déployé ses longues jambes. La petite jupe blanche de soubrette s’est relevée sur son dos afin que les chaussures du Maître ne soient pas en contact avec le dos humide de transpiration du soumis. Son derrière est bien relevé, son service trois-pièces pend librement entre ses jambes, son sexe ramolli est à peine visible derrière ses testicules plutôt grosse. Ses cuisses peu poilues sont tendues à la verticales et s’ajustent parfaitement à la hauteur du siège. Maître Trépuissant est très bien installé ! Il caresse doucement Bianca qu’il a fait allonger contre lui , la tête sur ses cuisses. Julie regarde son p’tit soumis d’un air dubitatif. Il a l’air perdu, toujours à même le sol les membres repliés, seul son derrière est redressé pour bien présenté son anus à la domina. Celle-ci s’est équipé d’un gode ceinture qu’elle a fixé à sa taille . Le diamètre en est modeste mais le sphincter de Baptiste n’a connu que des doigts de femmes plutôt fins. Il a été décidé d’y aller progressivement et de commencer par le petit gode. L’idée n’est pas de le faire fuir, mais plutôt de stimuler une réelle sodomie qui est le but final à atteindre. Méphista a attrapé un tube de gel lubrifiant sur la table et en a déposé une noisette près du petit orifice vierge. Baptiste frémit de crainte quand le froid du gel pénètre son anus. Méphista lui caresse la tête et lui parle gentiment « ne t’inquiète pas petit chien , je sais faire, je vais te préparer, tu n’auras pas mal. Enfin pas trop » murmure-t-elle dans un léger ricanement. Elle sait que les premières pénétrations sont souvent douloureuses. L’appréhension limite la dilatation de l’oeillet malgré le gel qui assouplit un peu.Alors Méphista prend son temps , elle caresse autour de l’orifice, donne un petite tape sur la fesse rebondie, et lui caresse aussi la tête pour le rassure.Elle introduit un index long et fin , le fait entrer et sortir , puis passe au majeur. Elle joint les deux doigts , et en ajoute un troisième puis tente le quatrième. Baptiste n’est pas prêt et tente d’échapper aux doigts inquisiteurs. Sa position ne le lui permet pas et un coup de ceinture claque près de lui. Il sursaute et se met à trembler. Julia se rapproche, prend le cou du jeune homme entre ses mains et positionne de nouveau sa tête contre son sein en souriant à sa complice.Le p’tit soumis rassuré se détend un peu et la domina recommence à masser son anus.Elle y introduit de nouveau ses doigts un à un et s’aperçoit que l’intervention de Julie a été bénéfique, l’anneau se dilate très bien. Elle s’agenouille alors derrière le soumis et commence à approcher le gode tout en continuant le massage. Baptiste se crispe un peu mais il a donné son accord à Julie. Il a dit qu’il accepterait une sodomie préparée bien qu’il ne l’ait jamais pratiquée.Mais il veut être un bon soumis pour sa Maîtresse versaillaise si élégante, si belle, si souriante si...si belle domina. Il ne veut pas lui faire honte devant ses amis. Même s’il ne connaît pas tous les tenants de l’histoire, il est conscient qu’il s’agit d’un test, non seulement pour lui mais aussi pour Julie. Il entent son coeur battre fort sous sa poitrine généreuse. Il ne veut pas la décevoir et tiendra ses engagements. Dame Méphista va le dépuceler avec son gode, malgré sa peur il ne fuira pas l’épreuve. A ce moment là il sent le plastique qui commence à forcer sa rondelle. La main douce de Julie caresse sa tignasse tendrement, il essaie de régler sa respiration sur la sienne, il se concentre sur leurs souffles mêlés pour ne pas sentir le viol de son intimité. Bien sûr il a donné son accord , bien sûr Dame Méphista le fait avec une délicatesse surprenante, n’empêche qu’il est en train de se faire défoncer le trou de balle par une nana ! Heureusement que personne de son entourage n’est au courant, lui qui plaît tant aux jeunes et jolies voisines de ses tantes de province qu’il visite régulièrement. Que dirait ces jeunes filles catholiques si sages si elles avaient vent de cette histoire ? La réputation de toute sa famille en pâtirait grandement c’est certain. Tout à ses réflexions, Baptiste commence à ne plus avoir mal d’être ainsi sodomisé par cette femme qu’il rencontre pour la première fois. Le contact doux de sa domina le rassure, il se sent bien, il est réduit à être un jouet dont usent et abusent ces femmes, mais il en est heureux. Il commence alors à se concentrer sur les sensations qui lui parviennent de son arrière train : curieux, cela ne fait pas si mal si on se détend. Il éprouve même du plaisir. Les mains un peu rugueuses de Méphista caresse doucement ses fesses, Julia continue à le bercer de sons rassurants, Baptiste se laisse aller. Et au moment où le gode le pénètre il en est à peine surpris, il trouve même agréable cette situation. Deux belles femmes sont aux petits soins pour lui et il en oublie l’humiliation légitime qu’il pourrait ressentir. Puis un claquement de doigts rythmé se fait de nouveau entendre et il sent le gode suivre le son, en avant et en arrière , doucement puis lorsque la vitesse accélère, le gode pénètre de plus en plus vite, de plus en plus loin. Et dans un éclat surprenant, un point particulièrement sensible se révèle au p’tit soumis tout surpris, tout surpris et tout heureux. Son sexe tente de s’étirer, son anus se dilate et un rayonnement diffus accompagne les mouvements. De curieuses sensations lui parcourent tout le corps et il ne peut retenir un petit cri de satisfaction. Celui-ci cesse rapidement quand Julie tire de toutes ses forces les cheveux si doucement caressés l’instant d’avant. Elle fait claquer l’élastique de la culotte rouge en dentelle qui a été juste écartée pour faciliter le passage du gode. Méphista continue et Baptiste se détend et se sent bien, son visage se lâche, et son sexe tente de se redresser malgré les entraves qu’a installées Marc la soubrette ou plutôt Marc le repose-pied tout à l’heure dans la cuisine. Maître Trépuissant commence à ressentir une certaine admiration pour ce jeune soumis mais il n’en laisse rien paraître. Il ne faudrait pas que le p’tit soumis se croit autre chose que ce qu’il est : un soumis, un chien, un jouet sexuel dont on use et abuse. Difficile pour le dominant de comprendre qu’un homme aime être ainsi avili par des femmes. Mais bon , chacun sa vie, chacun sa façon de vivre ses relations bdsm du moment que tout le monde y trouve satisfaction. Julie a l’air de l’apprécier, elle se montre tendre et cruelle avec lui. Dame Méphista a l’air de bien s’amuser aussi. Baptiste se sent bien , son sexe se gonfle, il n’aurait jamais supposé qu’il allait réellement aimer cela, même avec un gode aussi fin. Vivement la prochaine séance.
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Par : le 07/07/20
(Réédition du 07/07/2020 -> 20/04/2024 - 1103 Vues) . Quelles peuvent être les véritables raisons, qui poussent les femmes mariées à s'ouvrir au BDSM ? Quelles sont les limites de ces femmes censées être sociétalement établie ? Ironiquement, deux questions qui n'ont que finalement que très peu d'importance, lorsque l'homme entreprends une relation BDSM avec une femme mariée. L'auto-satisfaction de la conquête ou de répondre à l'envie d'adultère paralysant toutes exigences, à savoir si la relation que l'on débutera sera aussi éphémère que futile. Et c'est lorsque le plaisir de consommation retombe, qu'un vide abyssal se dévoile en terme de compréhension et de communication envers l'autre. Comprendre que le domaine du BDSM est affilié à un public de "niche", c'est accepter que pour beaucoup, c'est la facilité de palier à une frustration en utilisant l'autre qui attire.. Aucunement de se donner dans ses pulsions viscérales, pouvant se révéler invivables en solitaire, et s'ouvrir à une perspective d'avenir moins sombre avec un partenaire adéquat. Pour en appréhender la portée, la Domination / Soumission appelle à l'état de conscience suivant : Est-ce que le plaisir BDSM des femmes les amènent t'elles à s'accepter, ou à s'éloigner de leurs chemins à s'épanouir dans leurs existences ?   07 - Les femmes dites "switch" au service de la compréhension des femmes mariées ? "Soit "Switch" ou mariée !" : Pourrait-on dire à l'étalage flagrant de profils les plus répandus sur internet, ou du chouinement perpétuel des femmes envers la gente masculine, dans leurs propos de la vie quotidienne. Pour en découvrir la raison, et ainsi permettre de faire la part des choses entre une volonté de s'émanciper dans leurs vies sexuelles, tout en s’affranchissant de l'homme.. Intéressons-nous à certains traits* de l'attitude "switch" : La frustration et les tensions étant légion dans le domaine du BDSM, l'aspect "switch" est une attitude basée sur l'incertitude et l’opportunité. Les "switchs" sont de véritables couteaux suisses, où leurs polyvalences leurs offrent un argument de choix à ne pouvoir se placer et s'investir dans une relation, par jeux ou nécessité. Un mécanisme propice à combler ou renouveler une partie de leurs libidos, non dans une aspiration à s'épanouir. Entre amertume, désappointement, et famine... 3 raisons majeures poussent les femmes à devenir "Switch" pour continuer à côtoyer l'homme :   - Entre amertume et désir, d'accéder aux plaisirs "simple" de l'homme (Penser que l'hypothétique "pouvoir" d'imposer, ou répondre à une demande, soient liés à la notion d'aller plus facilement vers son plaisir). - Le désappointement de ne pas avoir atteint son paroxysme de plaisir et d'épanouissement en tant que femme (Vouloir témoigner leurs hautes frustrations à leurs partenaires, sous le couvert de pratiques Dominantes). - L'état de "famine sexuelle" de ne pouvoir sustenter leurs besoins nutritionnels personnels (Espérer dans la dévotion au plaisir de l'autre, un retour sur investissement en terme de plaisir charnel ou au moins dans l'égo d'avoir été utile). En résulte une dualité à vouloir se différencier de l'homme et non de le compléter, et pourtant s'évertuer à mimer sa vénalité et son adaptabilité pour arriver à ses fins. Les femmes dites "switch" et les femmes mariées se rejoignant sous la même bannière : "Ce que tu ne peux atteindre, tu le deviens."   08 - L'Union ou le Célibat ; Quelle est la source ou l'origine d'un meilleur épanouissement BDSM ? Le BDSM amène à un état de conscience développé. Il réponds à un besoin perpétuel à se réguler, et à l'hypothétique désir "d'être", ce que l'on était destiné à "être". Pour la métaphore, c'est comme faire face au cahier vierge de sa vie, que tous le monde possède à sa naissance, et se torturer à écrire dessus de ses doigts ensanglantés.. Tout cela parce qu'un "vil" environnement, nous a piqué notre crayon ou notre stylo. La Domination étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, cela ne nous empêcherait pas de faire et d'écrire de la "merde". La Soumission étant de reconnaitre qu'avec l'outil retrouvé, nous ne l'utiliserions pas pour autant, de peur de raconter des "conneries". Un désir fort d'exister et de compenser en révélant une authenticité qui nous est propre, et par la même occasion approcher de notre ferveur à l'ouvrage, une des vérités absolues de la vie. Il sera toujours possible de copier ou d'écrire sur le cahier de son voisin, mais il est assurément plus difficile d'écrire à deux avec le même stylo, pour raconter sa propre histoire ! Clairement, pour n'évoquer que ces autres exemples métaphoriques, un couple ouvert d'esprit écrivant son expérience au crayon, aura toujours la possibilité de réécrire sa propre histoire individuellement.. Tandis qu'un couple l'ayant écrit au stylo, témoignera à jamais de sa frustration à vouloir effacer ou se ré-accaparer ce qu'il ne leur appartient plus, car tombé sciemment dans le "tronc commun". Vouloir se donner plus de force à se convaincre que son ou ses partenaires soient nécessaires à son propre épanouissement, est du domaine de la puérilité ou de la paresse, aucunement du BDSM. La femme mariée par définition, a autant de possibilité de s'investir dans une relation BDSM que la femme célibataire. Encore faut-il qu'elles s'avouent toutes les deux, que ce n'est pas une question de chance ni de disponibilités, mais bien d'un travail préalable d'introspection personnel, réel et immodéré.   09 - Y a t'il un âge révélateur de l'éveil des pulsions BDSM d'une femme mariée ? Si l'on se devait de faire des conjonctures et statistiques sur des tranches d'âges des activités pulsionnelles des femmes mariées, 4 périodes seraient mise à l'honneur :   De 18 à 25 ans : Age révélant l'idéalisme, ou au contraire l'aspect militant d'une femme mariée. Une volonté et plaisir à se trouver des preuves à s'aimer, et s'appartenir par un esprit de mise en valeur, de sécurité, ou de fuite en avant. De 26 à 39 ans : Age révélant sa maturité ou sa puérilité à faire face à la vision de son corps se transformant irrémédiablement. Dans l'enfantement, dans l'assèchement et l'épuisement professionnelle, ou dans la boulimie à vouloir profiter de la vie. De 40 à 50 ans : Période d'âge où la notion des contraintes d'horloge interne prends tous son sens. Et qui en découle l'anxiété d'un sursis d'une ménopause à venir, l'évolution d'un corps et de son humeur qui désormais ne nous appartient plus, ainsi qu'une perception différente du plaisir et de son bien être. Plus de 50 ans : l'âge de la résolution, de la résignation, ou de la détresse palpable du corps et de l'esprit. Où la principale activité d'une femme n'est plus de cumuler du plaisir, mais au minima de le retrouver. Majoritairement, les femmes mariées ou célibataires s'évertuent à prendre élan sur le BDSM pour ne pas penser à la réalité de la vie qui leurs échappent. Les femmes ayant besoin de Soumission quand à elles, n'aspirent qu'à la commencer. Les femmes et mères à l'apogée de leurs maturités, ou à contrario à bout de souffle, ont plus un besoin BDSM pour faire un bilan de leurs vies, plutôt qu'à envisager de s'épanouir dans ce substitue. Un désir de troquer ne serait-ce qu'un instant, "leurs chronomètres" accrochés à leurs cous (Représentation de leurs horloges internes qui défilent), par le collier tout neuf d'un Dominant (Représentation de l'emprise et d'un plaisir éternel). La stimulation qu'engendre ce "médoc" qu'est le BDSM, étant propice à être de nouveau en accord avec elles-mêmes. (Le BDSM pouvant être affilié à la "pilule bleu" de l'homme à se redécouvrir une nouvelle jeunesse, dans un bon coup de fouet !)   En conclusion : Plus excitée par la transgression, que pour se livrer à un dépassement de soi dans le BDSM, la femme mariée souhaite être plus fidèle à elle-même, que Soumise à l'autre à proprement dit. Sujette à l'obsession à se prouver "qu'elle vit sa vie au lieu de passer à coté", l'homme sert de "défouloir" pour ces femmes se plaignant de ne jamais joindre le "service après-vente" de la vie. Celle-ci leur ayant vendu d'office la certitude de ne jamais oublier ce pourquoi leurs corps sont programmés à réaliser, reléguant leurs épanouissements en second plan. (*Oui parce que bon, je vais pas écrire systématiquement 5 articles pour traiter une thématique !)   A suivre : Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 4 sur 5)   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5075/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-1) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 1) https://www.bdsm.fr/blog/5144/Femmes-mari%C3%A9es-et-BDSM-;-Un-m%C3%A9nage-%C3%A0-trois-(Partie-2) -> Femmes mariées et BDSM ; Un ménage à trois. (Partie 2) https://www.bdsm.fr/blog/4897/%22O%22nanisme-;-Je-m'en-branle,-donc-je-suis -> "O"nanisme ; Je m'en branle, donc je suis. https://www.bdsm.fr/blog/2703/Les-trois-chemins -> Les trois chemins.
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Par : le 22/07/20
Un nouveau pas dans mon éducation à la soumission. J'avais rendez-vous à l'hôtel avec une domina; je l'appellerai Madame dans la suite de ce récit car c'est ainsi que j'avais pris l'habitude de l'appeler lorsque je m'adressais à elle. Je devais l'attendre dans la chambre, vêtu avec classe (pantalon, chemise, noeud papillon) mais je devais également porter un string et un bandeau noir satiné sur les yeux. Je devais avoir préparé à l'attention de la dame: champagne, coupes, des amuse-bouche, des fraises, des cigarettes... Madame m'avait également demandé d'amener mes sextoys, à savoir un rosebud et un plug anal transparent en verre; j'y avais adjoint un double dong noir acquis récemment ainsi que du gel lubrifiant. Arrivé un peu avant à l'hôtel, J'ai disposé l'ensemble de façon harmonieuse sur la table de la chambre , puis je me suis passé à a douche pour être bien présentable; j'avais pris soin de faire un lavement après mon dernier repas du matin et j'ai relavé mes fesses au savon. Je me suis habillé comme l'avait demandé Madame, j'ai attendu le SMS de Madame me disant qu'elle arrivait, je lui ai répondu en lui donnant le numéro de la chambre, j'ai entrouvert la porte de la chambre pour qu'elle puisse entrer, mis le bandeau sur les yeux et me suis assis sur le lit, les mains posées sur les cuisses. En attendant, j'entendais les femmes de chambre qui faisaient le ménage dans les chambres voisines; la porte étant entrouverte, je redoutais un peu qu'elles entrent dans la chambre que j'occupais... finalement j'ai entendu que l'on poussait la porte et j'ai entendu Madame arriver. Je me suis levé pour la saluer et elle m'a félicité sur ma tenue qu'elle trouvait très élégante; Madame a également apprécié le soin que j'avais apporté pour répondre à ses attentes: le champagne, les coupes, les fraises, les amuse-bouche, les cigarettes et allumettes... les sex toys, le gel lubrifiant spécial "back door". Madame m'a ensuite dit qu'elle allait se mettre en tenue; elle m'a fait assoir sur le lit, s'est mise devant moi et a posé mes mains sur sa poitrine qui était fort opulente, puis m'a demandé de lui enlever sa robe...j'ai dû y aller à tâtons pour trouver comment l'enlever... elle m'a ensuite demandé de lui enlever ses chaussures. J'ai ensuite dû l'aider à enfiler sa tenue de domina: ses longues bottes noires entrevues par l'espace entre le bandeau et mon visage, son corset en cuir noir avec des lanières dans le dos qu'elle m'a demandé de bien resserrer (la j'ai été autorisé à enlever le bandeau pour bien tirer sur les lanières). Ce corset laissait sa poitrine apparente, après m'avoir demandé de remettre le bandeau, elle m'a demandé de lui prendre un sein à deux mains, de le lécher, et de lui mordiller le téton... c'était plutôt excitant... elle avait les tétons volumineux et bien fermes. Après quelques instants, elle m'a repoussé en disant "ça suffit". Bien Madame... Ensuite elle m'a demandé de la prendre en photo avec son téléphone portable... (Madame voulait des photos d'elle en tenue de domina!) ce n'était pas facile avec les yeux bandés: je devais tenir l'appareil tel qu'elle me l'avait donné et prendre une photo à intervalle régulier... elle a encore changé de tenue et a continué à me demander de faire des photos... Madame est ensuite venue vers moi et a commencé à me déshabiller: le noeud papillon, la chemise, les chaussures, les chaussettes, le pantalon... Elle a tiré sur mon string pour inspecter mon sexe, je n'étais pas du tout en érection car assez impressionné par ce qui se passait et cette inconnue qui inspectait mon corps... de plus je n'étais pas là pour du sexe mais pour être soumis au désirs de Madame. Elle ma demandé de me retourner et de me mettre à quatre pattes, puis a tiré un peu sur le string, a attrapé une fesse dans chaque main pour bien les écarter et a craché à deux reprises sur mon anus pour le lubrifier... C'était très excitant de recevoir les crachats de Madame dans le cul. Puis elle a introduit directement le plug en verre dans mon anus et l'a enfoncé jusqu'au bout sans ménagement; c'était trop douloureux et je me tordais de douleur, j'avais l'impression qu'on me déchirait... j'ai dû l'enlever car c'était vraiment trop douloureux. J'ai suggéré à Madame de me mettre d'abord le rosebud ce qu'elle a fait un peu à contre coeur... celui là est rentré bien plus facilement... Elle m'a fait allonger sur le dos et a commencé à me faire découvrir ses différents instruments: cravache, martinet, un long fouet... Elle faisait tournoyer ses jouets au dessus de mon corps et m'effleurant de temps en temps... c'était assez effrayant... pas douloureux car elle ne portait pas les coups pour le moment mais effrayant d'entendre l'air siffler au passage des lanières. Elle a ensuite fouetté un peu plus violemment mon torse et mes cuisses avec le martinet... la sensation était plus douloureuse surtout quand une lanière s'abattait sur mon sexe même si ce n'était pas lui qui était visé... je me tordais comme un ver de terre... Madame a ensuite ouvert la bouteille de champagne, a servi deux coupes et m'en a donné une... nous avons trinqué à notre rencontre... elle a glissé un peu de nourriture dans ma bouche et nous sommes passés à la suite... Madame a dit qu'elle allait m'encorder, pas vraiment façon shibari mais plutôt pour décorer mon corps avec des cordes d'une façon qui soit à son goût... Pratiquant moi-même l'encordage j'étais plutôt ravi de me prêter à cette activité... de toutes les façons, ravi ou pas c'était Madame qui décidait. L'encordage a pris pas mal de temps, je prenais les positions demandées et je sentais les cordes glisser sur mon corps, se serrer autour de mon buste, de mes cuisses... Pendant l'encordage Madame me racontait son plaisir d'encorder, de faire glisser les cordes sur la peau, de glisser ses mains sur mon corps... En plus des cordes, Madame m'a également ajouté les pinces à tétons que j'avais amenées et à la fin m'a ajouté un collier de soumis avec une laisse, en me disant: "maintenant que tu as le collier, tu obéis bien à mes ordres!"... "Oui Madame..." Puis Madame a fait des photos en me demandant de prendre différentes poses, en tenant la laisse à la main ou encore son fouet dans une main et le martinet dans une autre... Je me suis conformé bien docilement à ses ordres, c'était plutôt agréable de prendre les poses, d'être son objet... Elle m'a fait mettre à quatre pattes sur le lit, les fesses bien exposées et a commencé à me donner des claques sur les fesses avec ses mains, des coups de martinet violents ou comme des caresses ou encore des coups de cravache... je sentais mes fesses de plus en plus chaudes, douloureuses et rougissantes... Madame m'a demandé de compter à haute voix les coups de martinet et uniquement de martinet, sans compter les claques, sans compter les coups de cravache, sans compter les effleurements comme des caresses... je devais reconnaître ce qui me tapait et ne compter que les coups suffisamment forts... si j me trompais je recevais évidemment une punition sous forme de coups gratuits que je ne devais pas compter... nous avons arrêté l'exercice après un long moment et un décompte de 70 coups de martinet... mes fesses étaient plutôt rouges et douloureuses. Madame a refait des photos de mes fesses rouges en posant quelques instruments sur mon corps: fouet, martinet... J'étais toujours à 4 pattes et madame est venue présenter une fraise devant ma bouche; je pensais que c'était pour me nourrir puis j'ai compris que Madame voulait que je la suce comme le gland d'un sexe masculin; j'ai commencé à lécher et sucer la fraise... Madame m'a dit "Bien!" en me demandant si j'aimais sucer des bites. J'ai répondu "Oui Madame" et la maîtresse m'a dit qu'il faudrait qu'elle me trouve des mecs à sucer... J'ai continué à sucer la fraise et finalement je l'ai avalée... Madame m'a alors dit à l'oreille "Je suis sûre que tu voudrais que je te prenne au gode ceinture"; j'ai répondu "Oui Madame" tout en étant un peu inquiet de la taille de l'engin... Madame s'est positionnée derrière moi, a enlevé le rosebud qui était toujours profondément enfoncé dans mes fesses, m'a longuement léché l'anus en profondeur puis a introduit le double dong noir après l'avoir lubrifié... elle a laissé le double dong pendre de mes fesses et a chaussé son gode ceinture; elle est venue près de ma bouche pour que je suce le gode, que j'avais du mal à prendre en bouche... Madame gémissait comme si elle avait un vrai sexe d'homme que j'étais en train de sucer... Après un moment, elle s'est levée, est passée derrière moi, a retiré le double dong de mes fesses et a présenté son gode ceinture à l'entrée de mes fesses; il est entré plus facilement que je ne pensais et madame à commencé à faire des allers retour dans mon cul; elle me demandait de bien m'empaler dessus pour que mes fesses rejoignent son ventre... Madame m'a alors donné l'autorisation de me branler et j'ai joui assez rapidement. J'étais complètement épuisé... Nous nous sommes faits un câlin dans les bras l'un de l'autre puis a commencé la longue période pour défaire les cordes et ranger la chambre... J'ai remercié Madame pour tout ce qu'elle m'avait fait et j'ai repris la route pour Toulouse... Deux jours plus tard, mes fesses me faisaient toujours mal et portaient encore la trace de certains coups de martinet... ce fût pour moi une très belle première expérience de rencontre à l'aveugle, soumission, encordage et prise au gode ceinture...
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Par : le 05/09/20
Sa queue me semble hors norme. J’ai déjà sucé deux beaux membres, ceux des deux livreurs à qui m’avait offert Maîtresse Caroline. Mais là c’est un autre calibre. Je l’embrasse du bout des lèvres, le lèche à petits coups pour en appréhender toute la grosseur. Je ne saurais décrire le désir trouble qui m’étreint à ce moment là, accroupi dans les toilettes, habillé comme une chienne bonne à baiser, enchaîné aux tuyaux par mes étudiantes dominas. J’ai envie de donner du plaisir à cette queue qui s’offre à ma bouche. Et la Maîtresse du soumis que je suce ne manque pas de le remarquer : -Mais c’est que tu as bien progressé dis-moi. J’avais vu que tu aimais ça sur la video. mais là je suis impressionnée. Tu es devenue une vraie pro de la suce… !!! Christelle, c’est bien sa voix que j’avais reconnue. Ma Maîtresse, ou plutôt mes Maîtresses, mes étudiantes dominas, c’est une chose. Mais elle…. Peut-être est-ce parce qu’elle appartient au personnel administratif de l’école, peut-être parce qu’inconsciemment je la considère plus comme une adulte. Je ne sais pas, mais le fait qu’elle me domine, et surtout qu’elle sache qui je suis vraiment m’humilie avec une intensité inégalée. Ses mots me brûlent et me transpercent. Et si les larmes perlent à mes yeux, ce n’est pas uniquement à cause de la colonne de chair qui me fouille la gorge. Je me concentre entièrement sur ma fellation, comme pour oublier mon humiliation, la chasser de mon esprit. J’ai envie de donner du plaisir à cette queue, je veux la faire jouir. Je veux son miel, comme une victoire pour la petite salope en chaleur que je suis devenue grâce à mes Maîtresses, mes étudiantes dominas. Mais ma Domina perverse n’est pas de cet avis. Christelle ordonne à son soumis de se retirer de ma bouche et à moi de me redresser, face au mur, cul bien offert et cambré : -Il est temps de donner du plaisir à sa petite chatte… Vas-y, encule là, elle n’attend que cela, n’est pas la chienne ? Silence. Ma réponse tarde. Quelques secondes de trop pour Maîtresse Christelle. Ainsi, elle attrape mes couilles entre mes cuisses et serre : -Je t’ai posé une question salope…! Je gémis de douleur. -Tu as envie de te faire enculer ? J’articule difficilement un -"Oui Maîtresse ! " -Demande-le mieux que cela au mâle qui va te baiser la chatte. Tiens retourne toi, frotte toi contre lui comme une bonne femelle en chaleur. Montre lui que tu en crèves d’envie. Caressez-vous et embrassez vous les putes, j’ai envie de vous regarder. Excitez moi bien mes salopes !!! Son soumis m’attire à lui et fourre sa langue dans ma bouche. Les hommes ne m’attirent pas. Ne m’excitent pas. Et je n’ai jamais ressenti le désir d’embrasser un homme, de caresser amoureusement, avec un désir intense, leur corps. Seule l’idée de soumission à une queue m’excite. Toucher, caresser, embrasser, sucer une queue cela fait bouillir mes sens. Me comporter avec un homme comme je sais me comporter avec une femme, j’en suis incapable. Aussi, j’ai un mouvement de recul qui n’échappe pas à Maîtresse Christelle. La réaction est cinglante, sous la forme d’un coup de cravache brutal sur mes fesses. Suivi par sa voix, dure bien que murmurante, à mon oreille : -Si je veux que tu sois sa femelle amoureuse, tu deviens sa femelle amoureuse… ne m’oblige pas à enlever ta cagoule et à te laisser visage nu pour l’heure qu’il te reste à passer ici. Tu as vraiment envie que tout le monde sache ? -Non Maîtresse, pitié, s’il vous plaît…. -Alors à toi de jouer ma chienne ! Je pose mes mains sur la taille de mon « amant » et je viens me coller à lui. Maladroitement, je pose mes lèvre dans son cou. Ensuite, je laisse mes mains descendre sur ses fesses, je frotte ma queue contre lui. J’ai envie de sexe, vraiment envie. Et cette envie s’ajoute à la peur que j’ai de voir mon identité révélée. Elle la dépasse même, rapidement. Les encouragement de Maîtresse Christelle m’y aident beaucoup : -Hmmmm bien… frotte toi bien contre lui, embrasse-le… suce ses tétons pendant que tu le masturbes, il adore ça…. c’est bien ma salope, laisse toi aller totalement. Tu es une femelle qui a envie de son étalon black. Dis-lui….. Je suis en plein délire sexuel. Envoûté par la voix de Maîtresse, submergé par mon désir de cul, par mon besoin de cul. J’embrasse à pleine bouche, je joue de la langue avec la sienne, je la laisse descendre sur sa poitrine, je caresse ses fesses, ses couilles, je branle sa queue tout en lui disant mes envies. -Baise moi… je veux ta queue dans ma chatte, encule moi… hmmm viens, je veux te sentir… je suis ta pute… fais moi jouir, ouvres moi… remplie moi de sperme… j’ai trop envie. J’entends vaguement Maîtresse Christelle gémir de plaisir. Elle doit se caresser en se délectant du spectacle. Je me retourne et je tends mon cul vers son soumis, une main appuyée au mur, l’autre tenant sa queue maintenant recouverte d’un préservatif pour venir caresser mon œillet avec son gland. Il est si gros. J’ai peur d’être déchiré mais j’ai besoin de me faire baiser. Avec la cagoule qui préserve mon anonymat, mes Maîtresses me permettent de plonger au plus profond de mes fantasmes. Je n’aurais jamais été capable de leur avouer, de vive voix, face à elles. Mais là, plus rien ne me retient. Je peux les vivre, mettre à terre toutes les barrières psychologiques et morales qui sont encore en moi. J’ai réellement envie de lui. Le contact de la douceur de son gland sur mon anus m’électrise. Je sais que je vais souffrir lorsqu’il va me pénétrer, mais le désir est si fort. -Baise-moi ! Ses mains ouvrent mes globes et je sens sa pression. Lentement il m’ouvre. Je gémis de douleur, laisse échapper un cri. Maîtresse Christelle approche son visage du mien. J’entends ses halètements qui s’accélèrent. -Prends-le.. allez ma chienne, tu en as trop envie… ouvre toi pour lui ! Son gland franchit le barrage de mon anneau. Et il me pénètre lentement, jusqu’à la garde, encouragé par mon long gémissement ininterrompu. De douleur et de plaisir, je ne sais plus. J’entends le plaisir de Maîtresse Christelle qui augmente. Au fur et à mesure que son soumis me baise plus vite, plus profondément. Ma Domina l’exhorte à me pilonner sans aucune retenue. En appui, les deux mains contre le mur, je subis cette sodomie violente, cette possession totale. Maîtresse jouit longuement alors que mon amant se déchaîne. Elle reprend son souffle et lui dit de se retirer. Sensation unique de vide. Elle lui arrache sa capote et lui ordonne de se branler pour décharger sa semence sur le sexe délicat de ma Maîtresse. Il jouit rapidement en grognant de plaisir. Puis Maîtresse plaque ma bouche sur ses lèvres maculées de foutre : -Nettoie-moi, et fais moi jouir encore !
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Par : le 05/09/20
Maîtresse Christelle et son soumis m’abandonnent. La porte se referme, à clé, et je reste à genoux, épuisé, le visage maculé de foutre. Je suis dans un état second. Ensuite, le temps passe, lentement, et nulle autre cliente ne se présente. J’en suis presque déçu. Enfin, la sonnerie qui marque la fin de la journée retentit. Et Maîtresse Chloé vient me délivrer… -Wouahouh… ça pue le cul ici. C’est intenable ! Alors ma salope, on a bien travaillé ? Maîtresse Chloé ne me laisse pas le temps de répondre et me jette mes affaires « civiles » au visage. -Tu as 3 minutes pour être présentable ! De retour à l’appartement, Maîtresse Chloé m’ordonne de me doucher, puis de la rejoindre au salon. Cependant, elle m’autorise à prendre mon temps dans la salle de bains. Chose rare, car mes passages y sont généralement minutés. Je reprends peu à peu des forces sous l’eau chaude, et mon esprit tente de faire le bilan de ce que je viens de vivre. Je suis forcé de reconnaître que j’ai aimé cela. J’ai aimé être offert à ces jeunes femmes et à cet homme. J’ai aimé n’être qu’un objet de plaisir, un esclave que l’on baise, que l’on utilise. L’humiliation, la douleur, la perversité de ces instants uniques m’ont amené au bord de la jouissance. Plus cérébrale que physique. Et c’est un nouveau monde pour moi. Comme une nouvelle libération. Un stade supérieur dans ma soumission, aux pieds de mes Maîtresses. Ensuite, je rejoins Maîtresse Chloé au salon, comme ordonné. J’ai passé une tenue minimale, préparée par ma Maîtresse : bracelets de cuir à mes poignets et mes chevilles, collier large et cagoule de latex. Rien d’autre. J’ai lutté contre l’envie de me caresser. Le contact de l’eau et les souvenirs de mon abattage m’ont fait bandé. C’est, ainsi, la queue dressée que je viens m’agenouiller devant ma Maîtresse, dans la posture de présentation. -Hmmmm je vois que la séance de cet après-midi ne t’a pas fait perdre ta vigueur ma chienne. As-tu joui ? -Non Maîtresse. -Debout, et approche…. J’obéis, et viens me présenter devant Maîtresse Chloé. Elle saisit ma queue et commence à me masturber lentement. Puis de son autre main, elle vient caresser mes testicules, gonflées à éclater. -Tu es bien plein ma petite salope… depuis combien de temps n’as tu pas été vidangé ? Cinq jours Maîtresse Chloé. Hmmm il est temps de te traire, mais ne crois pas que je vais faire le boulot…. J’attends Christelle, et je crois qu’elle vient accompagnée. De qui, je ne sais pas. L’heure de la traite n’a pas encore sonné dit-elle en éclatant de rire. En attendant, déchausse moi, et occupe toi de mes pieds. Ils ont besoin d’un bon coup de langue. Je lui ôte ses bottines, puis ses bas, et je commence ma vénération de ses divins pieds. Car ils sont vraiment divins. Fins, racés, doux… Je ne suis pas un fétichiste des pieds mais j’avoue qu’user de ma bouche, de ma langue sur ceux de mes Maîtresses me trouble profondément. Et j’y mets toute mon ardeur, tout mon désir de bien faire. Tout mon amour oserais-je dire. Maîtresse Chloé savoure mes caresses et se laisse aller dans son fauteuil. J’aime intensément ces instants, pendant lesquels je peux voir le plaisir que je donne à ma Maîtresse. C’est une totale satisfaction de soumis que de la regarder s’abandonner et apprécier mon travail. Ainsi, je redouble d’application, suce, lèche entre les orteils comme Maîtresse Chloé adore, pendant que des mes mains je lui masse la plante des pieds. La séance de vénération est interrompue par la sonnerie de l’entrée. J’abandonne à regrets ses pieds pour aller ouvrir. Maîtresse Christelle entre la première, et je me jette à ses pieds pour les baiser en lui souhaitant la bienvenue. D’autres escarpins suivent, sans que je puisse voir à qui ils appartiennent. Je les baise également en signe d’allégeance et de bienvenue. Et avant que je ne puisse refermer la porte, c’est une paire de ballerines qui entre, suivie par une autre paire de talons-aiguilles. Baisers, paroles de bienvenue, prosternations. Ensuite, je me redresse et conduis les invitées au salon. Je réussis à glisser un rapide coup d’œil. Céline, Nadia et une troisième jeune femme que je crois être Sophie. Trois de mes clientes de cet après-midi. Heureusement pour moi, elles ne peuvent me reconnaître, ou plutôt m’identifier. -Hmmm Chloé, tu as vraiment de la chance d’avoir cette pute à domicile. Et toi aussi Christelle, j’ai cru comprendre que tu en profites pas mal ! C’est Céline qui a parlé. Céline qui a baisé mon cul avec une infinie douceur. Merci les filles, de nous inviter à en profiter encore. Maîtresse Chloé réclame le silence, difficilement, au milieu des éclats de rire. -Ce soir, nous allons jouer. Avec notre salope bien entendu. J’ai préparé plein de petits papiers. Vous allez écrire dessus tout ce que vous avez envie de faire et de faire subir à notre petite chienne. Un gage par papier. Ainsi, au cours de la soirée, nous tirerons chacune à notre tour un bulletin dans cette boîte. Et celle qui tirera devra désigner celle qui appliquera le gage. En attendant, Puta va nous servir le champagne et les petits fours. Que la fête commence ! Ces Dames discutent de choses et d’autres, des cours, de mecs. Rires de plus en plus forts, au fur et à mesure que le champagne coule. J’ai très régulièrement droit à une claque sur mon cul, une caresse appuyée sur la queue ou mes couilles. Maîtresse Christelle, assise confortablement dans le grand fauteuil, m’a administré une fessée, sur ses genoux, pour me chauffer a t-elle dit. Maîtresse Chloé réclame une nouvelle fois le silence. -Il est temps de commencer le jeu ! Sophie, le tirage au sort t’a désignée. A toi d’ouvrir le bal des supplices ! Sophie tire un bulletin, et le lit à haute voix, en ménageant son suspens… -Le premier gage pour notre salope sera…… 3 minutes de léchage de cul ! Et je désigne Céline ! Applaudissements, rires… Céline ôte sa jupe, elle ne porte rien dessous. -Allez ma lécheuse, viens me montrer ce que tu sais faire ! Elle se met à quatre pattes sur le canapé et je viens me placer derrière elle. Ensuite, je lèche délicatement son oeillet, enfonce timidement ma langue. Céline semble apprécier. -Plus fort la chienne… bouffe moi bien la rondelle ! J’obéis, pendant que Maîtresse Chloé garde un oeil sur le chronomètre. Ma Maîtresse délicieuse gémit sous mes coups de langues plus appuyés. Une main sur ma tête, elle maintient mon visage plaqué entre ses globes. -Top ! 3 minutes ! Céline proteste, arguant qu’elle commence à peine à être excitée. -C’est à toi de tirer un bulletin Céline ! -Et le gage est … 10 coups de cravaches, Et je désigne…. Nadia ! Nouveaux applaudissements. Ainsi, Nadia m’ordonne de prendre place au centre du salon. Debout, mains sur la tête, cuisses écartées. Elle prend son temps, tourne autour de moi. Mes autres Maîtresses se sont installées pour profiter du spectacle. -Compte petite pute… et remercie ta Maîtresse à chaque coup ! Le premier s’abat en travers de mes fesses. Nadia a frappé fort et je lâche un cri, oubliant de remercier. -Petite pute…. on reprend à zéro ! Ensuite, elle enchaîne 4 coups, salués par des salves d’applaudissement. Je n’oublie pas de compter cette fois, j’encaisse difficilement car Nadia à la main lourde. -Ecarte mieux tes cuisses, salope ! Mes jambes tremblent. Mes reins irradient de douleur et j’appréhende en sentant le cuir caresser l’intérieur de mes cuisses. Nadia prend son temps, effleure à nouveau mes fesses, fait glisser la cravache sur mon ventre, ma poitrine… puis un coup sec sur ma queue bandée. Hurlements de joie des spectatrices. Je me plie en deux sous le coup de la douleur. -Debout, tiens ta position soumis ! -Cinq.. merci Maîtresse Nadia ! -Christelle, tu veux bien te mettre derrière lui et lui tenir les bras s’il te plaît ? Voilà… Sophie, Céline, tenez ses chevilles, bien écartées… les 5 derniers pour ses couilles ! Prêt à encaisser petite salope ? Je hurle de douleur et mes jambes cèdent. Seule Maîtresse Christelle, en me tenant les bras dans le dos, m’empêche de vraiment m’effondrer sur le sol. Je suis tétanisé et j’ai peur. La violence de mes Dominatrices vient de franchir un cran. Et je bascule dans un autre monde, dans lequel je réalise pleinement ce que je suis : un jouet. Que l’on martyrise pour s’amuser. Peu importe ce que je peux ressentir, mon ressenti n’a justement pas sa place, il n’existe pas aux yeux de mes Maîtresses d’un soir. Effet de groupe ? De l’alcool qui coule à flots ? Sadisme communicatif ? Leur excitation semble croître de concert avec ma douleur. La soirée sera longue, douloureuse, et je redoute vraiment ce que mes Maîtresses dominatrices vont inventer, tant la notion de limite me parait inexistante ce soir. Nadia se penche vers moi : -Alors ma petite chienne…. on a mal à ses petites couilles, hein ? Elle explose de rire avant de tirer à son tour un gage. -Hmmmm intéressant, dommage que je ne sois pas tombée sur celui là ! Le gage suivant est…… 10 minutes de sodomie ! Et je désigne….. Christelle ! -J’ai le choix de mon arme ? répond l’intéressée. -Bien sûr… Chloé, montre-lui ta collection s’il te plaît. Je suis sûre que tu as le gode-ceinture parfait pour baiser notre salope… -Hmmm je crois que je sais lequel Christelle va choisir. Nadia a vu juste. Christelle ne prend que quelques secondes pour faire son choix. Elle jette son dévolu sur le plus beau et le plus gros. Maîtresse Caroline ne m’a prise que rarement avec celui-là. Et Maîtresse Chloé ne l’a utilisé qu’une fois. Noir, luisant, un gland énorme… Maîtresse Christelle s’harnache avec l’aide de Céline. -Ma pute, tu vas goûter au plaisir de te faire prendre par ta Maîtresse. Enfin, peut-être que le plaisir ne sera que pour moi…En position, à quatre pattes sur la table basse, et offre bien ton cul, je te veux cambrée comme une chienne qui a envie de se faire saillir. Aller, ta petite chatte n’attend que cela j’en suis sûre… » Je me positionne selon les ordres de Maîtresse Christelle. Je me cambre au maximum, espérant secrètement que mon obéissance parfaite rendra Maîtresse Christelle plus clémente. Mais j’en doute, connaissant sa capacité à se montrer sans pitié. Mes 5 Maîtresses m’entourent, elles sont toutes sous l’euphorie de l’alcool et totalement désinhibées. Je sens leurs mains sur mon corps, je ne sais plus laquelle appartient à qui. Une main se glisse sur mon torse et me travaille le téton, l’autre ouvre mes fesses pour mieux offrir ma petite chatte à Maîtresse Christelle, une autre empoigne mes couilles et les étire ce qui me fait gémir de douleur, je n’ai pas encore récupéré des coups infligés par Nadia. J’implore la pitié de mes dominatrices. Maîtresse Chloé consent à me préparer : -Attends Chris, faut le lubrifier correctement, sinon tu vas le déchirer… Et Caro va me pourrir si jamais je lui abîme son jouet préféré..! Je sens l’embout de la bouteille de lubrifiant forcer mon anneau, et le liquide froid couler abondamment. Plusieurs fois, elles me massent, s’enfoncent, m’ouvrent sans aucune douceur. Je gémis et me tortille, tentative vaine pour échapper à mes tourmenteuses. Je prends une série de claques sèches sur mon cul, pour me faire tenir tranquille. Puis le silence se fait. Maîtresse Christelle caresse mon anus avec le gland de son gode-ceinture. Mes cinq Maîtresses retiennent leur souffle.. Nadia murmure ses encouragements, non pour moi, mais pour Christelle : -Hmm vas-y Chris, baise le bien, force encore.. regarde, il commence à s’ouvrir… C’est fascinant, je crois que c’est le plus beau spectacle du monde, le cul d’un soumis qui accueille le sceptre de sa Maîtresse !!! Éclat de rire général…. L’excitation te rend poète Nadia ! rigole Maîtresse Chloé. Maîtresse Christelle s’impatiente, elle a beau forcer, le gland est trop gros, et mon anneau refuse de céder. Je gémis de douleur, je suis à la limite de craquer. Je fonds en larmes et j’ose implorer la pitié de mes Maîtresses… erreur. Maîtresse Chloé rentre dans un colère noire : -Ta gueule sale chienne, personne ne t’a autorisé à t’adresser à nous. Tu es là juste pour notre plaisir, t’as pas encore compris ? Tu n’es rien ! Un esclave, une chose pour qu’on s’amuse ! Christelle, baise-le, vas-y. défonce moi cette sale petite pute, qu’elle comprenne une bonne fois pour toutes ! Attends qu’on se retrouve toutes les deux, salope, tu m’as fait honte devant mes amies, tu vas prendre une bonne raclée pour t’apprendre le respect. Crois-moi. Vas-y Chris, encule-le ! Maîtresse Christelle n’hésite pas. Elle appuie plus fort et force. Je hurle en sentant mon anneau céder. Mes Maîtresses encouragent Christelle comme si elles étaient au stade , alors que Maîtresse Nadia déclenche le chrono: -Top, c’est parti ! Vas-y, à fond, défonce-la… encule-la plus profond cette salope… Encore, baise-la au maximum… Allez Christelle, allez Christelle, allez Christelle !!! Elles se laissent griser, emporter dans leur délire sportif. Maîtresse Christelle s’enfonce jusqu’à venir coller ses hanches contre mes fesses. Je crie sans discontinuer, à moitié étouffé par le string trempé de liqueur que Maîtresse Céline a fourré dans ma bouche. Je pleure de douleur, le corps tremblant, tétanisé par cette sodomie brutale. Maîtresse Christelle se retire entièrement et me force à nouveau. Insoutenable. Je suis au bord de l’évanouissement, totalement ailleurs, assommé par la douleur, les cris de mes Maîtresses, l’humiliation jamais ressentie. Maîtresse Christelle joue avec mon cul, se retire, rentre, alterne lenteur et baise brutale. Commentaires crus des spectatrices, claques sur mon cul, ordres qui fusent en tous sens… -Cambre toi la pute, empale toi bien sur sa queue… hmmmm mais c’est qu’elle aime ça regardez les filles, elle est bien ouverte notre chienne… vas-y Chris, baise là encore plus fort… il te reste 3 minutes, défonce la ! -Top ! Terminé ! Maîtresse Christelle se retire une dernière fois. Je ne sens plus mes reins, je me sens béant, comme anesthésié… je tiens à peine en appui sur mes bras et mes genoux. -Debout esclave, nos verres sont vides, allez… abreuve tes Maîtresses ! L’ordre vient de Chloé, et ne souffre aucune rébellion. Je me relève, chancelant, j’ai mal et je peine à me diriger vers la cuisine, prendre du champagne au réfrigérateur. Étonnamment, je bande. Dur. Les deux pilules bleues que mes Maîtresses m’ont déjà fait avaler font leur effet. Ma queue se dresse comme jamais, ce qui fait hurler de rire mes Maîtresses… -Regardez les filles, elle en veut encore notre salope, elle est toute excitée… va falloir qu’on s’en occupe : rigole Sophie. -T’inquiète Soph, il reste encore un gage…. tu vas voir, on va se régaler ! La soirée n’est pas finie ! : commente Maîtresse Chloé. Je reviens chargé de champagne frappé et j’assure le service, en prenant bien garde de n’en renverser une goutte, sous peine de punition. Et dans l’état de déchaînement de mes Maîtresses, je ne sais ce qu’elles seraient capables de m’infliger. Maîtresse Christelle demande le silence : -Chères amies, je crois que notre soumis a droit lui aussi de boire un coup. Et je crois que Céline a très envie, n’est-ce pas ? -Oui… je n’en peux plus. Le champagne me fait un effet terrible, j’ai trop envie là… ! -Allez la chienne, va chercher une coupe pour toi ! Je reviens avec une flûte à champagne propre et la tend à Maîtresse Céline. -Vas-y Céline, soulage toi. Notre petite salope a très soif, n’est-ce pas ? Je tarde un peu trop à répondre, et Maîtresse Chloé me cingle le reins d’un coup de cravache. -Oui Maîtresse, j’ai très soif, je vous remercie de m’offrir à boire votre champagne ! Céline a rempli mon verre et le dépose sur la table basse du salon. Entouré de mes Dominas, je viens à quatre pattes boire mon dû. Humiliation maximale. J’ai un haut le coeur, je n’ai jamais aimé l’urine, cela me dégoutte. Maîtresse Caroline affirme qu’un bon soumis doit déguster le champagne de sa Domina, il doit l’adorer, l’espérer, c’est un honneur que de le boire. Mais je n’arrive pas à m’y faire. Sauf que je n’ai pas le choix. -Allez, ne fais pas ta mijaurée.. avale et remercie comme il se doit Maîtresse Céline ! J’avale d’un trait, tant bien que mal et je remercie Maîtresse Céline pour sa liqueur précieuse. Je ne me sens plus rien, je ne suis plus rien. Rien d’humain à mes yeux. Je suis brisé, du moins c’est ce que je ressens. J’atteins un stade où je suis prêt à subir n’importe quoi, plus rien ne m’importe. Ni ma condition, ni la souffrance, ni les conséquences. Maîtresse Chloé me regarde longuement puis lance le départ du dernier gage, un gage non limité dans le temps précise t-elle, qui marquera la fin de la soirée. Je n’ai plus aucune idée de l’heure qu’il peut être. Une nuit sans fin, à souffrir pour le plaisir de mes Déesses.
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Par : le 07/09/20
Aujourd’hui. C’est aujourd’hui que Maîtresse Caroline revient. 9 jours sans ma Maîtresse. 9 jours d’une intensité inouïe. 9 jours qui m’ont marqué, psychologiquement et physiquement. Je porte encore les traces des assauts de mes Maîtresses d’une nuit. La journée d’hier, dans les bras de Maîtresse Chloé, m’a laissé dans un état de faiblesse psychologique intense. Je suis redevenu un homme, amoureux, tendre, sensuel. J’ai caressé, embrassé, serré dans mes bras une femme avec qui j’ai partagé mon âme, l’espace de quelques heures. Nous avons fait l’amour encore et encore, dormi dans les bras l’un de l’autre, peu parlé mais beaucoup communiqué par nos regards et nos gestes, comme si la parole était superflue. J’en ai oublié ma condition de professeur soumis, de salope aux ordres, mon état de dépendance totale à ma Maîtresse Caroline, son emprise sur moi, sur ma vie. Nous avons été un couple, lié par delà nos corps en sueur collés l’un à l’autre. Le réveil est douloureux et je suis triste. Maîtresse Chloé a remis ma cage de chasteté en place ce matin, après que nous avons fait l’amour une dernière fois. Une étreinte lente, tendre et sensuelle. Je me suis vidé en elle, et j’ai explosé en larmes, au creux de ses bras. Maîtresse Chloé est partie en cours à 8h45, me laissant nu, encagé, avec pour consigne de ranger parfaitement l’appartement. Je n’ai pas cours avant 11h. Et ma journée se termine à 15h. Maîtresse Chloé est prise toute la journée. C’est donc Maîtresse Christelle qui a pour charge de me ramener à l’appartement et de me préparer au retour de Maîtresse Caroline, vers 17h. Après la tendresse et l’amour de Maîtresse Chloé, la sévérité sans pitié de Maîtresse Christelle est un choc brutal. Elle ne prononce que quelques mots, secs : -Dépêche toi salope, je n’ai pas que ça à faire ! Une fois dans l’appartement, elle continue sur le même ton. -Tu te douches, et tu rappliques. Je te donne 10mn maxi. N’oublie pas de bien te récurer la chatte ! Je m’exécute. Lavement obligatoire donc. Même si j’ai horreur de cela, je crains encore plus que mes Maîtresses ne me fassent sucer le god souillé sortant de mes reins. Douche, vérification de mon épilation. 9 minutes plus tard, je me prosterne aux pieds de Maîtresse Christelle, assise dans le canapé du salon. Sans un mot elle me relève et commence à me préparer, en commençant pas la cagoule de latex et un masque qui m’aveugle totalement. Puis vient le collier de cuir, le corset qu’elle prend bien soin de serrer au maximum quitte à me couper le souffle, mes bas de latex noir, bracelets à mes poignets et mes chevilles. Je ressens une grande excitation à l’idée de retrouver Maîtresse Caroline. Et je m’interroge sur celui ou celle qui l’accompagnera. Maîtresse Chloé m’a bien rappelé qu’elle ne serait pas seule. Maîtresse Christelle fixe la barre d’écartement entre mes chevilles. Ensuite, elle attache mes poignets à la chaîne qui pend du plafond, tendue au maximum, et sans aucun ménagement, à peine un peu de gel, me remplit le cul d’un plug de bonne taille. Elle termine ma préparation en fixant un bâillon-boule. -Hmmm voilà qui est mieux. Je crois que Caroline sera satisfaite de te voir ainsi ma soumise. Ah, au fait, elle m’a laissé carte blanche pour imprimer ma marque, avant son arrivée. Ça tombe bien, j’ai besoin de me défouler. Elle ponctue sa phrase par un coup de cravache sur mes reins. Elle a frappé fort et je hurle à travers mon bâillon. Maîtresse Christelle se lâche. Les coups s’enchaînent rapidement. Mon cul en prend la majeure partie. Je ne suis pas encore remis de ma nuit de soumission avec mes jeunes Dominas déchaînées, et la souffrance est atroce. Je pends au bout de ma chaîne, brisé par la douleur. Maîtresse Christelle repose la cravache et vient se saisir de mes tétons. Nouvelle décharge de douleur. -Debout soumis ! Ta Maîtresse va arriver d’une minute à l’autre. Je veux te voir debout, cul tendu, prêt à la recevoir. Tu n’as pas envie de me faire honte je pense…. sinon ce n’est pas la cravache qui va te faire hurler, mais la canne ! Je fais non de la tête et j’essaie de me redresser, tout en me cambrant au maximum. J’entends mal, les sons sont diffus à cause du latex qui recouvre ma tête. Mais Maîtresse Christelle a crié pour bien se faire comprendre. J’entends vaguement la sonnette, les talons de Maîtresse Christelle, des voix. Je crois reconnaître celle de Maîtresse Caroline. Je ne saisis pas totalement la teneur de leur conversation. Cependant, je crois comprendre « emmène là dans la chambre s’il te plaît Chris… ». Emmène-là. C’est donc une fille dont il s’agit. Je n’ai pas le temps de gamberger. La main gantée de Maîtresse Caroline se saisie de mes couilles. -Alors ma petite chienne… on s’est bien amusée pendant mon absence ? Ta seule et unique Maîtresse est revenue. Je vais te reprendre en mains. Fini les réjouissances. On passe à la vitesse supérieure. Elle serre, tord et m’arrache un hurlement. Puis elle me détache les poignets et je m’effondre au sol, à genoux. La mise en condition de Maîtresse Christelle m’a brisé. -Viens renifler ta Maîtresse ma petite chienne, et donne lui quelques coups de langues. Montre-lui qu’elle t’a manquée. Allez…! Maîtresse Caroline saisie mon collier et colle mon visage entre ses cuisses. Je redécouvre le parfum et le goût unique de ma Domina. Au fond de moi, je suis heureux de la retrouver. La fascination qu’elle a toujours exercée sur moi, depuis la première fois où je l’ai vue, en cours, ne se dément pas. Je suis marqué, sous son emprise et je me régale de son calice divin. Maîtresse profite quelques minutes de ma langue puis me repousse et ôte mon masque pour me rendre la vue. -Regarde moi ! Je plonge mon regard dans le sien, et je découvre une Maîtresse qui semble à bout. Marquée. Par quoi ? Qu’a-t-elle bien pu vivre pendant ces neuf jours d’absence ? J’oublie un instant ma condition d’esclave et j’ose… -Maîtresse, vous semblez épuisée. Tout va bien ? Maîtresse Caroline ne relève pas mon manque de discipline. Elle semble même touchée par mon empathie. Elle me regarde sans un mot. Je prends conscience de ce que je viens d’oser et je m’en effraie soudain. Mais Maîtresse Caroline m’apaise d’un doigt posé doucement sur mes lèvres… -Shuuuttt… tu as raison. Je suis épuisée. Ces derniers jours ont été très éprouvants pour moi. Et pour elle. Elle est de retour tu sais. Je l’ai ramenée… Non, je t’en prie. Elle a besoin de temps. Et d’abord elle a besoin de repos. Vraiment. Elle m’a fait jurer de ne pas te permettre de la voir. Pas comme cela. Alors respecte sa volonté. Le temps viendra, vite je l’espère. D’ici là, je crois que tu as une Maîtresse à laquelle tu as juré fidélité. Occupe t’en. Va me faire couler un bain ma jolie chienne… j’en ai bien besoin. Maîtresse Caroline me sourit tendrement et essuie la larme qui coule sur ma joue. Ennia est revenue. Mais je dois patienter. Le bain de ma Maîtresse, lui, ne peut attendre.
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Par : le 08/09/20
Albert Londres, c’est l’histoire d’un homme engagé qui, poète par vocation, s'affirma comme écrivain de valeur, et surtout, de façon indiscutable, comme le premier tout grand reporter de l'entre-deux-guerres. Dans son indolence et soucieuse de la défense de ses privilèges, une certaine presse a tendance à s’enfermer dans l’anecdotique, le sensationnel, à se soucier moins de la qualité littéraire, à se cantonner dans une fonction morne, souvent répétitive, d’enregistrement et de restitution des faits. Tout cela, à l’exact opposé de ce qui fait la noblesse du métier d’informer, telle que le concevait Albert Londres, à savoir le réveil des consciences, la pédagogie, le militantisme et la recherche de la vérité. Pour lui, un journaliste n’est pas un enfant de chœur, son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans la corbeille de pétales de roses. "Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie", dit le reporter dans son ouvrage "Terre d’ébène". Albert Londres est engagé au service des nobles causes. Il considère qu’il existe "une plaie", c’est l’indifférence devant les problèmes à résoudre. Albert Londres est né le 1er novembre 1884 à Vichy. Il est issu d’un milieu modeste. L’un de ses grands-pères est chaudronnier, l’autre est colporteur et ses parents vont tenir une pension de famille, "la Villa Italienne." Très vite, l’enfant témoigne d’un goût prononcé pour les lettres. Fervent lecteur des grands auteurs du XIX ème siècle, il a notamment un penchant pour les oeuvres de Victor Hugo et Charles Baudelaire. Le patronyme de Londres aurait d'abord été Loundrès, terme gascon désignant des zones humides ou marécages. Après des études secondaires au lycée de Moulins, en 1901, il quitte l’Allier pour Lyon où il occupe un emploi de commis aux écritures au service comptabilité de la Compagnie Asturienne des Mines. Consacrant le plus clair de son temps libre à l’écriture, il rédige à cette époque quelques poèmes de facture classique, ainsi qu’un chant tout en vers à la gloire de Léon Gambetta. Rien qui puisse le faire passer à la postérité. Pour gagner sa vie, il exerce la fonction de journaliste parlementaire au "Matin", et couvre pendant la première guerre mondiale les fronts européens. Ce journal refuse de l’envoyer aux Dardanelles, mais il s’y rend pour le compte du "Petit journal." Grand reporter, il collabore avec "l’Excelsior", le "Quotidien" et le "Petit parisien." Ouvert sur le monde et aux autres, notamment aux marginalisés comme les bagnards, les prostituées, les Juifs persécutés, les colonisés, les malades mentaux, Albert Londres va choisir de dénoncer la misère et l’injustice au quotidien, érigeant en parti pris journalistique son militantisme social. En 1903, Albert Londres "monte" à la capitale. Il y fréquente les milieux littéraires, en compagnie de ses deux amis venus de Lyon avec lui: Henri Béraud, futur journaliste et Charles Dullin qui se destine à une carrière de comédien. François Coppée, notamment, exerce une influence notable sur le jeune homme. Mais après la publication de quelques textes poétiques dont "La Marche aux Étoiles", une oeuvre en vers consacrée aux pionniers de l’aviation, celui-ci abandonne vite ses ambitions lyriques. Un nouvel emploi lui donne l’occasion de mettre à profit plus utilement son penchant pour l’écriture. En 1904, il devient correspondant à Paris du journal lyonnais "Le Salut Public". Cette première expérience du journalisme éveille en lui une véritable vocation. Après deux ans, il est embauché par le grand quotidien "Le Matin", pour lequel il rédige des chroniques politiques. Réformé du service militaire, il n’est pas mobilisé lorsque éclate la guerre en 1914. Il travaille alors comme reporter à la Chambre des députés. La première guerre mondiale constitue pour Albert Londres une aubaine inestimable, un véritable coup de pouce du destin. Mais le journaliste sait la saisir au moment opportun. En septembre 1914, quittant Paris, il se rend de sa propre initiative dans la ville de Reims, qui vient juste d’être libérée à l’issue de la bataille de la Marne. Il y assiste au bombardement allemand sur la cathédrale. De cette expérience, il tire un article qui aura un énorme retentissement. "Ils bombardent Reims", paru dans Le Matin du 21 septembre 1914. Son style nouveau, alerte, vivant et enflammé, au service de l’un des grands symboles du patriotisme français lui vaut, contrairement aux usages du "Matin", de signer l’article de son propre nom. C’est le début de la célébrité et Albert Londres devient ainsi le premier correspondant de guerre français. "La Victoire, quel alcool !", écrit Londres après l’armistice de novembre 1918. Mais une fois dégrisé des joies de la paix recouvrée, le reporter doit se trouver de nouveaux terrains d’investigation. En septembre 1919, il couvre pour le magazine "Excelsior" le coup de force de Gabriele d’Annunzio sur Fiume. Il ne cache pas dans ses articles la sympathie que lui inspire le mouvement romantico-politique du poète italien, ce qui lui vaut l’inimitié de Georges Clemenceau, tenant des traités de paix, qui voyait d’un mauvais oeil de telles initiatives. Quittant l’Europe pour le Moyen-Orient, Albert Londres se rend ensuite en Syrie et au Liban, où le mandat français se met en place, non sans mal ni combats. Les articles qu’il y rédige tiennent à la fois de l’analyse de la domination franco-britannique sur les anciennes provinces ottomanes que du roman d’aventure. Mais le coup de Fiume comme les mandats orientaux ne sont que des sujets périphériques pour le grand reporter. La Russie, qui a basculé dans la révolution depuis 1917 lui offre d’autres espaces, à la mesure de ses ambitions. Les Bolcheviks ont quasiment coupé le pays du reste du monde et la guerre civile n’arrange rien. Albert Londres sait qu’il y a là un magnifique sujet d’investigation. Mais pour rendre compte à ses lecteurs de l’état de la Russie, encore faut-il pouvoir y entrer. Après plusieurs démarches auprès du ministère des Affaires étrangères, l’aide financière dont il a besoin lui est refusée. Il avait bien proposé aux autorités françaises de jumeler son travail de journaliste à une activité clandestine de déstabilisation du régime bolchevique, mais rien n’y a fait. Lorsqu’il quitte Paris pour les pays baltes, il n’a pas un sou vaillant. Ce handicap matériel ne le freine pourtant pas. Passé d’Estonie en Finlande, il arrive à Petrograd après cinquante deux jours de périple. Le voici à pied d’œuvre. Ce qu’il voit le révolte et ses comptes rendus sont dénués de toute nuance. L’ancienne capitale des Tsars n’est plus "qu’une sinistre cour des miracles" peuplée de mendiants affamés, le régime bolchevique est une monarchie absolue. Le tableau que brosse Albert Londres de la Russie bolchevique est sans appel. Après la Russie, Londres parcourt l’Europe orientale, puis il part pour l’Asie en 1922. L’année 1922-23 est également celle d’un reportage qui fera grand bruit, celui sur le bagne de Cayenne. Avec l’aide du gouverneur général de la Guyane Canteau, Albert Londres fait découvrir aux lecteurs du "Petit Parisien" les rudes conditions de vie des bagnards dans cette "usine à malheur. Prenant fait et cause pour Eugène Dieudonné, un bagnard évadé qui clame son innocence, il plaide en sa faveur dans ses articles, avec une telle éloquence que l’opinion publique s’en émeut. Le dossier est rouvert. Un second procès a lieu, qui aboutit à la grâce de Dieudonné. Mais ce succès ne doit pas cacher la teneur réelle des écrits de Londres. Car au-delà des conditions carcérales, il dénonce le retard économique et social de la Guyane. À partir de 1923 et sous la direction de son ami Henri Béraud, les articles de Londres commencent à être publiés en livres, sous forme de recueils. Le journaliste sort alors du cadre strict de la presse et de la relation de l’instant présent. Ses textes rassemblés constituent dès lors de véritables études sur son époque. En même temps que son style, Albert Londres s’est forgé un personnage tout à fait particulier. Coiffé d’un chapeau de feutre taupé à larges bords, barbu, il affecte une allure de poète rêveur et bohème. Le type même du globe-trotter a désormais un visage: le sien. Il a également une ligne de conduite: la sienne. En 1924, dans la foulée de son reportage sur Cayenne, Albert Londres se rend en Algérie, où il visite le bagne militaire de Biribi. Une fois encore, le journaliste dénonce en décrivant et ses écrits obtiennent un large écho. Sous sa plume, les Français découvrent les sévices corporels, les punitions humiliantes, les gradés sadiques ou les mutilations volontaires des condamnés désespérés. Entre deux reportages sur le Tour de France, ce voyageur insatiable ne cesse de parcourir le monde, au détriment de sa vie privée. Sa fille unique, Florise, née en 1904 de son union avec Marcelle, sa compagne morte à 23 ans avant même d’avoir eu le temps de se marier avec lui. En 1928-29, Albert Londres est en Afrique Noire. Il y visite notamment le chantier de la voie ferrée qui doit relier Brazzaville à Pointe-Noire. Le tableau qu’il en brosse est épouvantable. Les ouvriers meurent par milliers et des populations entières sont décimées en servant de vivier de main d’œuvre à cette entreprise meurtrière. Ses reportages pour le "Petit Parisien" sont rassemblés dans "Terre d’Ebène", un livre-réquisitoire paru en 1929, qui obtient un grand succès, mais qui attire à son auteur les foudres des autorités coloniales. En 1929, il enquête sur la communauté juive en Europe de l’Est. Il découvre alors les vexations quotidiennes d’un peuple qui souffre. De fil en aiguille, il suit la route des émigrants et se rend en Palestine, pour savoir si l’idée d’un "foyer national" juif est valide ou non. Ses conclusions sont mitigées. Le dernier grand reportage d’Albert Londres est publié dans Le Petit Parisien en 1931. Il concerne les Balkans, et plus précisément la lutte des Comitadjis macédoniens contre le dépeçage de la Macédoine entre la Bulgarie, la Yougoslavie et la Grèce. L’année suivante, le cinquante-troisième périple du journaliste doit le conduire en Chine. Le sujet de cette nouvelle enquête est à sa mesure. Depuis l’agression japonaise de 1931, la Chine est en guerre. Le pays est en proie au chaos et aux "éclats de rire devant les droits de l’homme." Ce qu’il découvre à Hong-Kong et à Shanghaï est terrifiant: trafic d’armes et d’opium, viols, tyrans locaux, pillages, exactions en tous genres perpétrées par les communistes chinois. Lorsqu’il s’embarque sur le "Georges Philippar" pour revenir en France, début mai 1932, il possède la matière d’une série d’articles exceptionnelle. Mais Albert Londres ne pourra jamais livrer ses révélations à ses lecteurs. Le 16 mai 1932, le "Georges Philippar" est détruit par un incendie alors qu’il s’apprêtait à entrer en mer Rouge. Le journaliste fait partie de la quarantaine de personnes tuées dans le sinistre. On a beaucoup écrit sur les origines de cet incendie. Peut-être était-il criminel ? Peut-être même était-il destiné à empêcher Albert Londres de publier certaines des informations sulfureuses glanées en Chine ? Quoi qu’il en soit, cette disparition brutale met un terme à une existence hors du commun, alors même que Londres songeait à faire une pause, pour fonder un foyer et se rapprocher de sa fille. Le destin ne lui en aura pas laissé le temps. On ne sait, en relisant Londres, s’il reste encore des plumes aussi acérées. On se doute que subsistent encore des scandales. S’ils ont moins d’ampleur, leur dénonciation en est rendue plus difficile, tout aussi exigeante, pas moins nécessaire. Quelques mois après la disparition du journaliste, Florise Londres (1904-1975) et d’anciens compagnons de route de son père créent le prix Albert-Londres, décerné encore aujourd’hui à des reporters travaillant dans la presse écrite et dans l’audiovisuel. Il leur faut pour cela se montrer fidèles à la devise d’Albert Londres. "Notre rôle n’est pas d’être pour ou contre, il est de porter la plume dans la plaie." Bibliographie et références: - Jean Débordes, "Vichy au fil de ses rues" - Pierre Assouline, "Albert Londres" - Gérard Berthelot, "Albert Londres aux Dardanelles" - Léon-Marc Levy, Albert Londres" - Philippe Ramona, "Paquebots vers l'Orient" - Sophie Desmoulin, "Albert Londres par lui-même" - Régis Debray, "La mort d'Albert Londres" - Didier Folléas, "Albert Londres en terre d’ébène" - Jean Lacouture, "Les Impatients de l’histoire" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/10/20
Je n’ai pas, loin s’en faut, le talent de Méridienne d’un soir. Ni sa culture, ni son érudition. Mais j’aime la littérature. C’est aussi quelque chose que je partage avec mon mec. Parce que si le sexe est fondamental, la vie ne se résume pas à cela. Et qu'entre deux plans cul, nous aimons aussi parler ensemble ce que nous aimons, des livres qui nous plaisent. *************** Je crois aussi que le plaisir passe par la connaissance, la compréhension intime de l'autre. Je sais que c'est une gageure, quelque chose que l'on n'atteindra jamais. Mais je pense qu'un des moyens pour au moins approcher la part de vérité de l'autre, c'est de s'intéresser à ce qu’il aime. *************** Malraux est l'un des auteurs qui figurent au panthéon littéraire de Maxime. Pour ma part, si j'ai toujours été fascinée par l'homme, son parcours, si j'aime ses écrits sur l'art, ses essais, l'homme précaire, les voix du silence, les antimémoires, les chênes qu'on abat, j'avais moins accroché avec ses romans. Alors, durant les vacances, je m'y suis (re)mise. En commençant par son œuvre emblématique, le Goncourt 1933, la condition humaine. Quelques semaines avant le covid, au hasard de nos flâneries du week-end, je l'avais trouvé en édition originale, numérotée alfa 1475. Le bouquin trône désormais en bonne place dans la bibliothèque de Maxime, avec les mots que j'y ai laissés. Mais c'est dans une édition de poche, maintes fois relue, cornée, annotée, surlignée de sa plume que je me suis replongée. Et j'ai autant aimé l'œuvre que les gribouillis de Maxime. *************** La condition humaine est le dernier des romans de la période asiatique de Malraux, entre les conquérants et la voie royale et avant le temps du mépris et l'espoir. C'est son second roman qui traite des mouvements révolutionnaires en Chine. Malraux a longtemps été vu sinon comme un communiste, du moins comme un compagnon de route. Mais en réalité il n'a jamais été ni l'un ni l'autre. Ce qui attirait Malraux dans la révolution et le communisme, c'était la geste héroïque, le romantisme révolutionnaire, la lutte pour la liberté des hommes et de l'homme. Rien de moins conforme à la doxa communiste que ses mots tirés de la préface du temps du mépris : "L'individu s'oppose à la collectivité mais il s'en nourrit. Comme le génie, l'individu vaut par ce qu'il renferme. Il est difficile d'être un homme, mais pas plus en approfondissant sa communion qu'en cultivant sa différence". Le marxisme, l'homme en tant qu'élément de classe, rien n'est plus étranger à la pensée de Malraux. *************** La condition humaine c'est d'abord un moment de l'histoire. Une unité de temps et de lieu. Les 3 semaines, de fin mars à mi-avril de la conquête de Shanghai par Tchang Kaï-chek et l’armée du Kuomintang, appuyée par le soulèvement du peuple, sous l'égide des cellule communistes, puis le massacre du peuple et des dirigeants communistes par les soldats du même Kuomintang. Après que sur ordre de Moscou, ils aient rendu les armes aux soudards de Tchang Kaï-chek. Mais ce sont surtout des personnages. Tchen, le communiste, fasciné par le terrorisme, qui mourra dans un attentat raté. Ferral, la caricature de l’occidental colonialiste, qui ne prend plaisir que par la domination. Y compris celle, malsaine, de sa femme. Gisors, le sage, l'intellectuel engagé, communiste, en quête de transcendance au travers de l'opium. Kyo, le fils de Gisors, l'idéaliste engagé dans l'action, celui qui l'inspire et la dirige, pour qui le sens de la vie était de redonner à l'homme sa dignité. May, la compagne de Kyo, allemande, médecin, intellectuelle, militante communiste, libre, forte, indépendante. Katow, l'ancien militant de la révolution de 1917, qui a rejoint la Chine par idéalisme politique, pour participer à la révolution. Et qui avant de mourir, prouvera sa bravoure et sa générosité en offrant sa dose de cyanure à deux prisonniers qui avaient trop peur de la torture. Le baron Clappique, l'homme de l'illusion, l'anti héros, le bouffon, le mythomane. Enfin Hemmelrich, le communiste belge. Le seul prolétaire de la geste malrucienne. Malgré le contexte historique qui lui sert de trame, la condition humaine n'est pas un roman politique au sens classique du terme. C'est un roman sur l'homme, dans lequel chacun des personnages incarne sa vérité devant la vie et dans l'action. Dans ce qu'elles ont à la fois de vil et de sublime, et donc de contradictoire. *************** C'est aussi, du moins c'est comme ça que je l'ai lu, un roman sur la passion entre deux êtres, Kyo et May. Passion amoureuse, mais au delà du raisonnable, et surtout dans la liberté de chacun. Parce que l'un et l'autre ne croient en l'amour que dans la liberté, ils étaient convenus d'accepter chacun la liberté de l'autre. Mais lorsque May lui avouera s'être abandonnée dans les bras de Lenglen, un ancien camarade, Kyo réalisera qu'entre la volonté de laisser l'autre libre et savoir qu'il a usé de cette liberté, il y a un fossé. Surtout pour un homme. Mais il saura surmonter sa jalousie, parce que pour lui, pour elle, aimer quelqu'un, c'est s'ouvrir à l'autre et non pas le posséder. _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Et cela donne ces mots "Il faut que je te dise quelque chose qui va peut-être t'embêter. Appuyé sur le coude, il l'interrogea du regard. - J'ai fini par coucher avec Lenglen cet après-midi. Il haussa l'épaule, comme pour dire : ça te regarde. Mais son geste, l'expression tendue de son visage s'accordaient mal à cette indifférence. ... Elle s'assit sur le lit, lui prit la main. Il faillit la retirer, mais la laissa. Elle sentit pourtant son mouvement. - Ca te fait de la peine ? - Je t'ai dit que tu étais libre... N'en demande pas trop, ajouta-il avec amertume. Il retira sa main. Tu es libre, répéta-t-il. Peu importe le reste. - Enfin, je devais te le dire. Même pour moi. - Oui. Qu'elle dût le lui dire ne faisait question ni pour l'un ni pour l'autre. Il voulut soudain se lever. ... Mais pourquoi faire ? Tout était tellement vain... Il continuait pourtant de la regarder, à découvrir qu'elle pouvait le faire souffrir. L'aimerais je moins que je ne crois ? pensa-t-il. Non, même en ce moment, il était sûr que si elle mourait il ne servirait plus sa cause avec espoir mais avec désespoir, comme un mort lui-même. ... Kyo souffrait de la douleur la plus humiliante : celle qu'on se méprise d'éprouver. Réellement, elle était libre de coucher avec qui elle voulait. D'où venait donc cette souffrance sur laquelle il ne se reconnaissait aucun droit, et qui se reconnaissait tant de droits sur lui ? ... - Kyo, je vais te dire quelque chose de singulier, et qui est vrai pourtant ... jusqu'il y a cinq minutes, je croyais que ce te serait égal. Il y a des appels qui n'ont rien à voir avec l'amour. Pourtant la jalousie existait, d'autant plus troublante que le désir sexuel qu'elle lui inspirait reposait sur la tendresse. Sa blessure venait d'abord de ce qu'il prêtait à l'homme qui venait de coucher avec May, du mépris pour elle. Il connaissait la mysoginie fondamentale de presque tous les hommes. Pour May, la sexualité n'engageait rien. Il fallait que ce type le sût. Qu'il couchât ave elle, soit, mais qu'il ne s'imaginât pas la posséder. ... La révélation de ce qu'il voulait tomba enfin sur lui : coucher avec elle, se réfugier là contre ce vertige, dans lequel il la perdait tout entière ..." (la condition humaine, première partie) _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Kyo, capturé, se suicidera, non par peur de la torture mais pour ne pas parler. May, ravagée par la mort de Kyo, s'embarquera pour Moscou. _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Le roman se termine par un ultime dialogue de May avec Gisors, le père de Kyo. "Elle ne répondit pas, ce désir toujours passionné lui semblait maintenant une trahison. Mais elle contemplait avec épouvante ce visage serein. Il lui revenait en vérité du fond de la mort, étranger comme l'un des cadavres des fosses communes. Dans la répression abattue sur la Chine épuisée dans l'angoisse ou l'espoir de la foule, l'action de Kyo demeurait incrustée comme les inscriptions des empires primitifs dans les gorges des fleuves. Il reprit : -La seule chose que j'aimais m'a été arrachée, n'est-ce pas, et vous voulez que je reste le même. Croyez-vous que mon amour n'ait pas valu le vôtre, à vous dont la vie n'a même pas changé ? -Comme ne change pas le corps d'un vivant qui devient un mort. Il lui prit la main : -Vous connaissez la phrase Il faut neuf mois pour faire un homme, et un seul jour pour le tuer". Nous l'avons su autant qu'on peut le savoir l'un et l'autre. May, écoutez il ne faut pas neuf mois, il faut soixante ans pour faire un homme, soixante ans de sacrifices, de volonté, de tant de choses Et quand cet homme est fait, quand il n'y a plus en lui rien de l'enfance, ni de l'adolescence, quand vraiment il est un homme, il n'est plus bon qu'à mourir. Elle le regardait atterrée, lui regardait de nouveau dans les nuages : -J'ai aimé Kyo comme peu d'hommes aiment leurs enfants, vous savez... Il tenait toujours sa main, il l'amena à lui, la prit entre les siennes : -Ecoutez-moi; il faut aimer les vivants et non les morts. -Je ne vais pas là-bas pour aimer. Elle se leva lui rendit sa main en signe d'adieu. Mais lui prit le visage entre les paumes et l'embrassa. Kyo l'avait embrassée ainsi, le dernier jour, exactement ainsi, et jamais depuis, des mains n'avaient pris sa tête. -Je ne pleure plus guère maintenant, dit-elle avec un orgueil amer." _________________________________________________________________________________________________ ******************************************************************************************************************************************* Je n'avais pas aimé la condition humaine quand je l'avais lu la première fois. Je l'ai re-découvert, et j'ai aimé ce que je lisais. Sans doute aussi parce le contexte était différent pour moi. *************** Alors, sur la dernière page, j'ai complété les gribouillis de Maxime avec mes mots. "May n'est pas une révolutionnaire. Elle est l'image de la femme, de l'intellectuelle, passionnée, idéaliste, l'image de la vie face à la mort. Ce n'est pas à la révolution qu'elle adhère, c'est à Kyo. Et lorsqu'après la mort de Kyo, elle part pour Moscou, ce n'est pas pour venger Kyo, ni pour s'engager dans la révolution. C'est pour continuer de le faire vivre. En elle. Pour elle. Laisse moi devenir May" *************** Je les ai fait lire à Maxime. Il m'a serrée dans ses bras. Fort, très fort. Mes vacances, nos vacances ont été belles. Bonne lecture.
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Par : le 01/12/20
Nous nous voyons depuis quelques semaines. Et ce matin, elle m’a envoyé un sms qui disait « Va sur le site xxxxx et choisi un homme recto-verso Tu le feras venir chez toi samedi en 8 Je vous rejoindrai. En attendant abstinence pour toi » Elle sait a quel point l’abstinence met difficile. Surtout lorsque elle ne pas mis en cage. Nous avons souvent parlé de ma tentation pour la découverte du rapport bi. Je m’inscris donc et je cherche plusieurs. Un homme semble se dégager du lot, gay, muscle imberbe la trentaine attiré par le bdsm sans avoir pratiqué. Je l’invite pour le soir prévu mais je suis dans l’incapacité de lui répondre sur ce qu’il va se passait. Durant cette semaine, je tiens au courant domina de mes échanges. Essayant d’avoir des informations sur ce qui se passera ce fameux soir. Je suis a la fois excité, anxieux, impatient et en même temps esperant que cette rencontre ne se réalise pas. La veille de la rencontre elle précise par sms quel arrivera 5 minutes avant Romain, l’homme que j’ai dragué sur un site homo. Et que comme de coutume je devrai l’attendre nu. Le samedi arrive des mon réveil, je tourne en rond chez moi ne sachant que faire, tendu nerveux et excité. Je me prépare pour Domina effaçant volontairement de mon esprit pierre qui arrivera une demi heure après elle. Enfin l’heure arrive, je suis nu dans le salon. La clé tourne. Elle entre , sourit, ouvre le tiroir sort ca cravache habituelle. Elle me regarde sans mot dire. Le silence est difficile. Elle ait que ca me déstabilise. La porte sonne. Elle répond « un instant » Elle utilise la cravache pour caresser mon sexe qui se tend immédiatement au bout d’une semaine d’abstinence. - « entre , la porte est ouverte » dit elle La cravache a quitté mon sexe Pierre entre , elle lui sourit je croit qu il atres envie de toi lui dit elle Pierre me regarde nu en erection, il s’approche - « défait toi » dit elle Elle appui légèrement sur ma nuque et pour la première fois de ma vie je sens un sexe d’homme dure tendu gonfle dans ma bouche Domina caresse mon sexe avec ca cravache au rythme des va et vient de ma bouche sur ce sexe Pierre gemis - « tu peux jouir » lui dit-elle Il explose dans ma bouche. Simultanément la cravache cesse son mouvement. La main de domina la remplace - elle m’ordonne « avale et jouis » et ca main appui sur le bout de mon sexe me donnant un orgasme pendant que je sent ce liquide chaud envahir ma bouche et ma gorge
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Par : le 10/01/21
Je ne suis guère adepte de la théorie des genres, selon laquelle l'environnement social de l'individu, son éducation et sa culture joueraient un rôle déterminant dans la construction de son identité sexuelle par l'intégration de représentations stéréotypées qui, au final, conduiraient à pérenniser l'inégalité entre hommes et femmes. Non que je nie l'importance de la culture, de l'éducation, de nos expériences de vie dans ce que nous sommes. D'autres, bien avant les "gender studies" nées aux Etats Unis dans les années 70 et qui sont au fil des ans devenues une "mantra" pour certains mouvements féministes, ont écrit sur le sujet, sans pour autant partir dans des classifications hasardeuses fondées sur des stéréotypes culturels datés. _______________ Dans un post récent, Jaegger nous avait proposé un test de ce genre. https://www.bdsm.fr/photo/665754/Capture/?comment=2337345 et, pour le test lui-même https://www.idrlabs.com/fr/role-de-genre/test.php Pour voir, je m'étais amusée à le faire. Résultat, androgyne. Youpi. Certes, vu la taille de ma poitrine, mon allure générale, ma coupe à la garçonne, je ne correspond pas nécessairement à l'image de la femme fatale aux formes opulentes. Certains apprécient, d'autres moins :smile:. Pour autant, je n'ai jamais eu de doutes quant à mon "identité ", ni mon Maître d'ailleurs. _______________ Au delà de ce que je pense des "tests en tous genres", qui veulent à toute force nous rentrer dans des cases, celui utilisé m'est apparu sur le plan méthodologique particulièrement discutable, puisqu'il s'agissait de répondre à des questions, sans connaître la manière dont celles-ci seraient interprétées derrière. Pourtant c'est sur la base de nos réponses, magie de la "boite noire", que nous nous trouvions finalement classé(e)s dans telle ou telle catégorie. Alors, et bien que je déteste les stéréotypes, j'ai quand même creusé, pour essayer de comprendre ce qui me valait d'être "androgyne". In fine, et bien qu'évidemment les polémiques sur le sujet sont légion (pire qu'ici :smile:), ça se ramène à une succession de clichés aux termes desquels, nous les femmes, serions (entre autres) "timides, flatteuses, dévouées, compatissantes, tendres, gentilles". Et je passe sur naïves et crédules. Et vous, les mecs, "sûrs de vous, indépendants, ayant toujours raison, avec une forte capacité d'analyse (nous pas !), dominants voire agressifs". Et dire qu'il y a des gens qui sont payés pour produire de telles conneries ! _______________ Bilan, j'ai quand même demandé à mon mec/Maître de faire le test à son tour. Résultat (ouf !), même s'il ressort en limite côté androgyne (ce que je n'avais pas perçu jusqu'ici au niveau de son entrejambes), il demeure malgré tout un Mâle. Qu'aurais-je fait s'il en avait été différemment ? Ce qu'on a fait après qu'il se soit prêté à l'exercice. J'aurais contrôlé par moi-même. Et le résultat n'eût pas été différent de ce que je sais qu'il est. Maxime, mon mec, mon Maître. Un homme. Dans toute les acceptions de ce terme. Alors, si on se contentait tous d'être simplement nous-mêmes ?
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Par : le 23/01/21
Dominatrices et soumises inattendues. Chapitre 1 : Magalie se venge. Extrait : » Récupérant un rouleau de scotch de déménageur qu’elle a gardé après le dernier déménagement de sa copine Claire elle lui scotche les bras et jambes aux pieds de la table. Maintenant il est là bandant comme jamais la regardant avec un regard lubrique inhabituel. Il a l’air d’aimer ça le bougre…. Admirant ce corps offert elle fignole en lui attachant la queue et les couilles avec son foulard de soie tirant sur le foulard qu’elle attache à la barre transversale sous la table. Maintenant il est allongé sur la table le sexe dressé à la verticale… Après un moment de stupeur Claire est la première à réagir. Je t’avais demandé de le voir à poil mais je ne me doutais pas que tu l’aurais fait et encore moins comme ça. Magalie maintenant fière de son coup met la main sur le membre encore dressé de Tristan et fait quelques mouvements de va et vient. IL est bien monté mon male tu veux toucher je pense qu’il ne dira rien…. » La trentaine à peine entamée Magalie se pose la question, j’ose ou je n’ose pas. Hôtesse de caisse dans un supermarché elle vit seule dans son deux pièces et on peut dire que on quotidien est banal. Le taf, quelques bonnes copines, quelques aventures sans trop de lendemain avec des mecs plus ou moins lourds. Elle aime le sexe mais se sent insatisfaite au fond d’elle-même. Magalie est plutôt jolie, châtain clair, un mètre soixante-dix, cinquante kilos, elle arbore un bon 95C. Elle a une jolie frimousse et attire autant la sympathie des femmes que le regard intéressé des hommes. Sportive elle a deux bonnes copines, Claire et Anna qui sont aussi sympas que différentes. Claire est grande, exubérante, dévergondée accumule les conquêtes alors qu’Anna est petite elle a encore un visage d’ado et n’a pas un grand tableau de chasse à son actif. Visiblement les hommes ont peur de draguer une fille qui semble être encore mineure. Elle est cependant très attachante et Magalie est sûre qu’Anna se couperait la main pour elle. D’ailleurs quand elles sont ensemble Anna cherche toujours le contact physique avec Magalie. Il y a quelques jours Magalie a été invitée à une séance type Tupperware ou les boites en plastiques ont été remplacées par des sex toys. Avec ses deux meilleurs copines, Anna petit modèle typé manga mais belle comme tout et travaillant dans la pharmacie du quartier et Claire esthéticienne, elles n’ont pas hésité longtemps avant d’accepter l’invitation et elles se sont retrouvées avec quelques femmes d’âge d’hiver devant un étalage de divers objets sensés pimenter le bonheur du couple. Effectivement certains toys lui ont fait un peu fantasmer, notamment un gode très réaliste qu’elle a longtemps touché sans toutefois franchir le pas. Pour une prochaine fois peut être. Anna, proche de la trentaine, timide mais belle comme un soleil a regardé d’un air un peu gêné les différents toys notamment les accessoires dédiés au bondage, mot qu’elle vient d’apprendre. Claire, sa meilleure copine, une rousse incendiaire a une peau très blanche et une paire de seins à faire pleurer de dépit un chirurgien esthétique, contrairement à Anna elle multiplie les conquêtes sans lendemains et elle est très open sur le sexe. Très enthousiaste a tout voulu voir et tâter n’hésitant pas à faire des commentaires très suggestifs. Elle a essayé les habits et les nuisettes rouges ou noires qui il faut l’admettre s’accordaient sublimement avec son corps merveilleux donnant presque un sentiment de jalousie à Magalie. Cependant Claire n’a pas concrétisé d’achat, se laissant le temps de la réflexion. A la fin de la vente Magalie était quand même un peu émoustillée envisageant des situations, positions et des accessoires qu’elle n’avait jamais imaginés. Ayant un bon contact avec Eve la vendeuse elles profitaient des moments ou les toys circulaient de main en main pour parler boutique et finalement Eve lui proposa d’organiser elle-même des séances de vente de sex toys. Un peu surprise Magalie préféra éluder la question mais accepta néanmoins le 06 d’Eve lui promettant de réfléchir à cette proposition. Sans qu’elle n’y prenne garde la proposition faisait quand même son chemin dans la tête de Magalie et elle hésitait à prendre ce job si particulier sensé mette du beurre dans ses épinards. C’est la tête dans les nuages qu’elle a croisé Tristan, ce client un peu macho mais bien proportionné qui lui a fait du gringue en payant ses lames de rasoirs à sa caisse et elle a accepté de prendre un café avec lui. Depuis maintenant quelques semaines ils sortent ensemble et elle doit s’avouer que si il ‘a pas une conversation de haut vol ou une ouverture d’esprit telle qu’elle aurait aimé il était bien monté et endurant la faisant monter au septième ciel à chacune de leurs nuits torrides. Elle le soupçonne quand même de papillonner à gauche et à droite et aimerait le punir de cela tout en conservant ses talents d’étalon pour elle. Ses copines ont fait de nombreux commentaires sur Tristan notamment Claire plus hardie qui lui dit, un soir ou elles sirotaient leur troisième cocktail dans un bar ou elles avaient leurs habitudes qu’elle aimerait bien le voir à poil pour se faire une idée sur celui qui battait des records de longévité avec Magalie. Anna, pour ne pas être trop en reste annonça qu’elle aimerait bien être là aussi. L’alcool aidant L’idée faisait son chemin dans la tête de Magalie mais pas facile à réaliser ? Prendre des photos ? Lui demander de faire un strip devant les copines ? Pas très cool notamment si Tristan aurait aimé se mettre en avant devant ses copines au risque de tenter de les mettre dans son lit. Quelques jours plus tard ayant terminé sa journée de bonne heure elle se retrouve dans son appart avec un Tristan plus excité que jamais. Un peu brut de décoffrage, pas très familier des préliminaires il veut la culbuter à la hussarde sur le champ. Pas pressée elle veut que ça dure plus longtemps et après un apéritif bien consistant elle lui propose de jouer aux cartes, pimentant le jeu en le transformant en strip poker. Les règles sont simples. Une fringue et un verre pour chaque main perdue et celui ou celle qui déjà nu perdrait la main serait esclave de l’autre pour la nuit. Enthousiaste Tristan bande déjà comme un taureau accepte le jeu et ses règles dans l’état, jurant qu’il accepterait tout en cas de perte à condition qu’elle fasse de même. Après une demi-heure de jeu ils sont un peu allumés, surtout lui car Magalie mène sérieusement. Maintenait il est nu face à elle qui possède encore son soutif et sa culotte. Fier de lui il étale un brelan de dames. Très émoustillée désormais elle envoie au diable ce brelan en étalant 3 as, elle a toujours été forte à la triche au poker et il n’est plus en mesure de soupçonner quelque chose. Désormais elle doit trouver quelque chose à faire de ce male qui lui est offert sur un plateau pour tous ses fantasmes. Tentée de le mettre dans son lit elle repense à la séance d’Eve et se dit que l’occasion est bonne de le punir un peu pour ses frasques. Débarrassant la table du salon elle lui demande de s’y coucher sur le dos. Récupérant un rouleau de scotch de déménageur qu’elle a gardé après le dernier déménagement de sa copine Claire elle lui scotche les bras et jambes aux pieds de la table. Maintenant il est là bandant comme jamais la regardant avec un regard lubrique inhabituel. Il a l’air d’aimer ça le bougre. Voulant le plaisir de cette scène pour elle seule elle lui bande les yeux et lui met du scotch sur la bouche afin qu’il ne perturbe pas la scène par des paroles idiotes. Admirant ce corps offert elle fignole en lui attachant la queue et les couilles avec son foulard de soie tirant sur le foulard qu’elle attache à la barre transversale sous la table. Maintenant il est allongé sur la table le sexe dressé à la verticale faisant un tableau bien tentant. A ce moment elle repensa à la soirée arrosée avec ses copines et se dit qu’il ne risquerait pas de draguer ses copines si elles le voyaient dans cette position. Prise d’une envie incontrôlable de frimer devant ses copines elle les appelle les invitant à venir toute affaire cessante pour prendre un apéro avec une surprise de taille. Intriguées ses deux copines sonnent à la porte dix minutes plus tard. Entre temps Magalie s’est rhabillée et quand même un peu nerveuse elle les fait rentrer dans le salon. Tristan comprenant qu’ils n’étaient plus seuls dans la pièce se met à se débattre inutilement car il est bien attaché sur la table. Après un moment de stupeur Claire est la première à réagir. Je t’avais demandé de le voir à poil mais je ne me doutais pas que tu l’aurais fait et encore moins comme ça. Magalie maintenant fière de son coup met la main sur le membre encore dressé de Tristan et fait quelques mouvements de va et vient. IL est bien monté mon male tu veux toucher je pense qu’il ne dira rien. D’abord hésitante Claire empoigne à son tour la queue de Tristan et annonce en connaisseuse tu ne dois pas t’ennuyer avec une queue comme ça. Mais comment as-tu fais pour nous le présenter comme ça. En quelques mots Magalie raconte son début de soirée. Tristan, après le moment de stupeur initial bien que ne voyant rien comprend qu’il était l’objet de l’attention de trois nénettes et à sa grande surprise cela l’excite de plus en plus. Sentir qu’une autre main s’est posée sur son sexe le rend fou. Tu vois ça n’a pas l’air de lui déplaire annonce Magalie en voyant l’état d’excitation de Tristan. Claire enhardie demande si elle pouvait le sucer un peur pour voir si il tenait dans sa bouche. Magalie amusée lui accorde l’autorisation mais en stipulant que Claire ne devait pas le faire jouir car elle voulait profiter un bon moment de cette situation, sachant qu’une fois le coup tiré Tristan risquait de ne plus aimer la situation. Magalie se tourne vers Anna qui n’avait pipé mot depuis le début. Cette dernière est visiblement très émue et contemple avec les yeux rêveurs le bondage réalisé par Magalie. A voix basse Magalie lui demande si elle préférait être à sa place ou à la place de Tristan. Anna ne répond pas mais rougie encore plus ce qui étonne Magalie qui ne pensait pas que c’était possible. Laissant Anna dans ses rêves Magalie détourne la conversation en proposant un drink aux filles et elles sirotent leurs verres en contemplant Tristan qui désormais en sueur exhibe toujours une queue tendue au maximum dressée vers le ciel. Claire dit qu’il avait bon gout mais qu’il aurait fallu le raser intégralement et que la prochaine fois qu’elle apportera son nécessaire pour qu’il devienne lisse comme un miroir, que son attirail serait bien mieux mis en valeur et qu’on ne risquerait pas d’être gêné par un poil en le pétrissant. Après quelques minutes de conversation orientée et de palpages du corps offert les deux copines finissent par la laisser seule avec son ornement de table de salon en lui assurant qu’elle avait fait très fort. En guise d’au revoir Magalie susurre à Anna qu’elle serait la prochaine. Anna répondit un piteux t’as qu’à croire qui manque cependant de conviction. Se demandant si Tristan lui en voudrait après ça elle se dit qu’elle devait profiter peut être pour la dernière fois de ce membre et enfourche Tristan pour un cavalcade effrénée à son rythme à elle. La jouissance est extrême ; certainement le meilleur pied qu’elle n’avait jamais pris. Rassasiée elle libère Tristan s’attendant à une scène, des reproches et une rupture fatale. A sa grande stupeur Tristan ne lui fait pas de reproches en lui disant que quand elle joue au strip poker elle va jusqu’un bout de ses fantasmes. Il ne dit pas qu’il a apprécié mais elle sent au fond d’elle-même qu’il a pris un pied pas possible.
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Par : le 04/02/21
Maîtresse me demande de me présenter en soubrette ce mercredi, 11 heures et le jour venu, un SMS me montre bien vite que son impatience était aussi forte que la mienne. Quel bonheur de recevoir ce «VIENS» qui en dit bien plus qu’un long discours avant l’heure prévue. Une demi-heure plus tard, j’étais au pied de son immeuble puis réellement à ses pieds après les protocoles d’usage. Maîtresse a de la prestance et il ne lui faut pas longtemps pour investir sa petite chose que je suis devenue. Je la ressent très joueuse ce matin mais n’en est-il pas souvent ainsi ? Un petit peu de ménage vient justifier ma tenue de soubrette vite interrompue. Je me retrouve au bord de la table. Maîtresse me plaque le torse contre elle. Mes fesses sont plaquées contre son intimité. Je suis son objet sexuel et sentir cette fougue m’excite autant qu’elle l'est elle-même. Elle retire mon plug et son gode ceinture vient vite combler le vide qu’il a laissé. Il ne faut pas longtemps pour qu'elle obtienne mon abandon. Ce va et vient du gode dans mon cul est un moment particulièrement intense. Maîtresse s’enfonce en moi et je sens ma chatte vibrée. Je jute comme une femme fontaine. Ma prostate envoie des signaux de jouissance à mon cerveau qui a perdu toute maîtrise sur mon corps. Elle s’approprie mon corps, me griffe, me mord, m’encule encore et encore... et se retire au bout de l’excitation. Corps à corps, elle me récompense de ces douces caresses. Je reste suspendu à ces désirs dans un bien-être inexplicable «Va chercher le  rouleau d'essuie-tout dans les toilette s! Cours ! " Elle se met à compter: 1, 2, 3,4… 29; 30. 31. ... 42 à mon retour, après avoir essuyé mes traces de jus sur ses cuisses et au sol.  A la suite de quoi, Maîtresse m’enfile un impressionnant rosebud avec une laisse et des grelots. Promené comme son petit chien par cette laisse un peu particulière, je me retrouve dans le salon où elle me fait cambrer pour bien lui présenter mes fesses. Je reçois 20 coups de cravache sur chacune puis 1 et 1 pour les 42 secondes comptabilisées tout à l’heure. C’est douloureux sur l’instant car les séries sont rapides et appuyées  mais je lui appartiens alors elle peut faire ce qu'elle veut de moi. Je me sens le devoir de la satisfaire et ce n’est pas ces quelques coups qui vont me décourager. La sentir s’emballer sur mon cul me procure tellement de jouissance intérieure. Je reprends mon balayage, que je n’ai toujours pas terminé et que je ne terminerai pas encore cette fois. Il faut dire qu’elle me fait dandiner mon petit cul et que ça l’excite. Je me retrouve vite couché sur le dos. Maîtresse retire ma cage et m’enduis le sexe de dentifrice. J’en ressens immédiatement une impression de froid. Ouf, je n’ai pas droit à la brosse à dents ! Mais en dominante aguerrie, elle joue avec la badine électrique sur mes couilles et ma queue blanchie, se demandant si le dentifrice est conducteur. Mes tétons ne furent pas à l'abri. La badine en cuir vient varier le rythme, rougir ma peau . Elle m’arrache quelques gémissements qui, je le sais, la ravissent .  Je rampe, je sursaute aux décharges, je me tortille mais je ne lui échappe pas... Elle s'en amuse, en rit et je ne peux m' empêcher de rire avec elle. Je me sens en communion  avec Maîtresse... " Tu n'as pas encore fini de balayer? Que tu es lent !" Je reprends donc le balai... (Pas pour longtemps …) Mon émotion retombe mais je sais que c’est pour rebondir encore plus haut. Je suis si bien que je suis impatient de subir les assauts passionnées de Maîtresse. Le temps passe vite, dans la joie et la passion, Maîtresse m’a envahie encore plus vite que la dernière fois. C’est elle qui maîtrise mon lâcher prise, ma volonté. «Retourne toi» me dit-elle d’un ton qui ne laisse pas place à la désobéissance. Je me retrouve sur le ventre à proximité d’un saladier rempli de 220 pinces, plastiques, métal, bleues, grises, noires, enfin tout ce qu’il faut pour me sculpter à sa convenance. Assise sur mes fesses, elle enchaîne les lignées de pinces sur ma peau et aussi improbable que cela puisse paraître, les 200 pinces en plastique et quelques bonus de métal ont pris leur aise sur ma peau. Je verrais plus tard la belle œuvre qu’elle a réalisée avec toutes ses pinces. Pour le soumis que je suis, le plus dur n’est pas leur mise en place mais leur arrachage et Maîtresse prendra grand plaisir à entendre mes gémissements, mes cris quand la cravache les arrachent sans ménagement. Quand ce n'ai pas avec ses talons ou par grosses poignées...  L’épreuve est pimentée : Je sens la chaleur de l’urine couler sur mon corps et j’en suis heureux, Je reçois cette douche dorée comme un immense privilège. «Rnby tu sens la pisse» me dit-elle . Mais c’est la votre divine Reine , elle est précieuse. La douleur devient vite insupportable tant son entrain est vif. Je supplie Maîtresse mais sa fougue, son excitation ne retombe pas. J’ai mal mais elle repousse incroyablement mes limites. A chaque pause, mon corps se détend et en redemande bien plus. Elle me dit alors que quelques lignées n’ont pas encore été arrachées et pourtant je ne les sens plus. Elle s'en occupera plus tard. Tout cela lui a ouvert l' appétit, il est donc temps de manger...  (à suivre) 
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Par : le 15/02/21
Cela fait maintenant un an que je me suis lancée dans le BDSM, grâce à un homme que j’ai rencontré sur TINDER, cet homme est un Maître extrême, mais qui m’attire beaucoup. Car, c’est l’inconnu de ce monde qui fait qu’il m’attire, et le désir d’apprendre et peut-être découvrir une autre facette de moi, qui était enfouie Il a su faire sortir de ce corps, la soumise que j’étais, par de simple rapport peut-être parfois, poussé à l’extrême, mais il avait besoin de savoir, jusqu’où il pouvait aller avec moi. Nous nous sommes revus, les choses ont évolués, nous sommes toujours en contact d’ailleurs, mais nous nous voyons moi. Je suis inscrite sur le site depuis moins d’un an, j’ai rencontré des dominateurs supers, d’autres moins. Puis un avec qui je suis toujours en contact, et qui a parfaitement lu mon annonce, et pris le soin de me connaître, et de me prendre sous ses ailes, pour m’éduquer, me faire accepter mon corps, mes craintes…je le remercie pour cela. D’ailleurs, c’est grâce à mon 1er Maître que nous nous sommes rencontrés. Nous vivons une relation virtuelle car la distance ne nous permet pas de nous voir. Les choses évoluent à mon rythme, car il prend en compte mon passé difficile, mais j’aimerai de temps en temps qu’il bouscule les codes…je lui en ai fait part, et j’espère qu’il va agir. Je suis passée à une étape, que je ne pensais jamais passer, l’achat d’objets sexuels dans un premier temps, et je passerai à la tenue adéquate pour être vraiment une soumise, car pour le moment, c’est nue que je me présente à lui. Je suis novice dans ce milieu, donc pas forcément les tenues sexy adéquates, mais cela me permet aussi de lâcher prise sur mes formes. J’ai testé les boules de geisha, et drôle de sensation, agréable d’ailleurs….Cela peut faire sourire certaines ou certains d’entre vous, mais s’épanouir en tant que femme ou soumise, n’est pas simple pour moi au vu de mon vécu….Ceux avec qui j’ai échangé, le savent et ont compris mes craintes…mais ils m’ont réconfortés avec leur mots, et leur compréhension. Je les remercie d’ailleurs, car ils ne sont pas partis en courant comme je le pensais. Il est rare pour moi de raconter, comment je suis arrivée là aujourd’hui, mais un besoin que vous le sachiez afin que certains prennent cela pour du voyeurisme ou autres. Cela me permet de voir aussi, que l’on peut être mince, ronde ou grosse, les hommes sont attirés par toutes les morphologies, j’ai souffert de cela pendant 22 ans avec mon ex, c’est pour cela qu’aujourd’hui, je me permets de poster des photos, et de lire les commentaires qui me réconfortent sur le fait que malgré mes rondeurs, mon corps plaît… Je sais mes photos sont sensuelles, trop sage, mais l’évolution viendra où elles seront plus BDSM. En 1 an, j’ai évolué sur mes aprioris, mes peurs, mes craintes sur les commentaires, et je constate que m’exposer me libère de tout un poids et de tout jugement que j’ai sur moi Je sais ce texte, n’est pas comme ceux que je publie d’habitude, mais j’avais besoin que vous sachiez que je me sens bien dans ce milieu, car le respect de la femme est fort aux yeux de certains Dominateurs, moins pour d’autres, mais ceux la je les zappe….et l’ignorance est le meilleur moyen d’avancer et de prendre conscience et confiance en soi…. Merci à tous pour votre compréhension, et le temps que vous avez pris pour lire ce petit texte
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Par : le 20/06/21
L'initiation Chapitre 6 : Croisement   Le second Jack Daniels commençait à me faire oublier l'inconfort de la banquette aux formes torturées. J'aimais le bruit du glaçon que je faisais machinalement tourner dans mon verre. Mon regard comme celui du reste de la population masculine de l'assemblée avait du mal à se détacher de la créature assise nonchalamment sur le tabouret en cuir du bar. Elle n'était pas que sublimement belle. Elle n'était pas qu'un sosie de Monica Bellucci incarné. Elle ne portait pas qu'une vêtue tout droit sortie de mes fantasmes. Non, elle possédait une rarissime qualité: une classe folle. Beaucoup d'autres qu'elle n'auraient eu l'air que d'une fille de petite vertu dans cette tenue délicieusement indécente. Elle, c'était la sensualité faite femme, la définition même du sex-appeal. Et elle le savait.     Je l'avais remarquée dans la rue déjà, m'approchant de ce club parfaitement inconnu. De dos, sans la voir. Sa démarche de mannequin, assurée, naturelle malgré ses bottines noires aux talons largement plus hauts que la moyenne avaient captivé mon attention. Ses bas noirs à couture également. Ses longs cheveux de jay flottaient au gré de son pas chaloupé sur son trois quart sombre. Je bénis le ciel qu'elle aille, pour quelques secondes au moins dans la même direction que moi. Elle semblait marcher sur un fil, sachant en outre parfaitement où elle allait, d'un pas serein.     Les battements de mon muscle cardiaque se sont accélérés quand elle s'engagea sous le porche qu'un ami m'avait indiqué. « Tu verras, l'immeuble est banal. Le nouveau club installé au rez-de-chaussée et en partie au sous-sol beaucoup moins. L'entrée est non seulement hors de prix mais en outre la clientèle soigneusement sélectionnée ». De fait après avoir franchit le barrage du portier puis le seuil du lieu après qu'une hôtesse outrageusement décolletée m'eût délesté simultanément de ma veste et de quelques billets, j'avais eu l'impression de pénétrer le saint des saints. Dire que certains feignent de croire qu'un minimum d'argent ne fait pas le bonheur...    C'est l'infarctus cette fois que j'évitai de justesse lorsque l'inconnue confia devant moi son manteau au vestiaire. Un demi sourire qui n'était en rien de la gène mais plutôt un amusement devant l'air niais que je devais avoir éclaira son visage lorsque délestée de sa protection contre le froid elle m'apparut uniquement vêtue d'un corset en cuir noir, de gants qui lui remontaient au coude, et de bas de soie noirs -un trop rare délice à l'oeil- reliés à son corset par 3 jarretelles. Sa peau blanche, presque laiteuse tranchait avec le rouge et le noir d'un entrelacs de roses tatoué sur son épaule droite. Il rappelait le carmin qu'elle avait soigneusement appliqué sur ses lèvres fines. Un mélange incongru mais terriblement sensuel de blanche neige et de Mata Hari. A sa démarche souple et féline lorsque elle s'éloignait feignant d'ignorer l'incendie qu'elle venait d'allumer, j'aurais juré qu'elle avait fait de la danse. Chapitre 5: Le lieu du crime Après avoir visité le rez de chaussée doté outre un vaste espace bar et d'un coin salon, d'une petite piste de danse, je m'étais assis sur cette banquette traumatisante pour mon auguste fessier. J'aurais été incapable de l'approcher. Tétanisé sans doute par un enjeu qu'il me plaisait d'imaginer à la hauteur de sa plastique parfaite. L'idée d'une Monica Bellucci de 25 ans , bien que je fusse passablement peu doué pour ce jeu de d'attribuer un âge à autrui- me revenait à la vue de profil de son somptueux 95C. J'admirais ses bottines en cuir vernis, lacées sur le devant, mettant parfaitement en valeur ses jambes fines, élégamment gaînées de ces bas voiles qui s'assombrissent comme d'une jarretière au fur et à mesure que l'on approche du Saint Graal...  A la serveuse qui se déplaçait de table en table je commandai cet alcool comme pour me redonner contenance. Cette dernière pourtant fort jolie et sexy dans sa courte et décolletée robe ivoire était transparente. Les jambes de ma Diva retenaient toute mon attention ; fines mais musclées, délicatement galbée, comme j'adore. Elle était sportive, j'en étais convaincu. J'en étais là dans ma pseudo analyse Sherlock Holmesque lorsque qu'un indésirable visiblement moins sur la retenue que moi l'aborda. Je dis indésirable, pour moi cela va de soi, étant évident désormais que quiconque parlerait à la déesse deviendrait de fait mon ennemi mortel. Mon incongrue jalousie étant renforcée par le fait que le mâle tentant sa chance était élégant dans son costume sombre et plutôt bien fait de sa personne. Je ne saurai jamais ce qu'elle lui répondit mais les talons qu'il tourna rapidement eurent le mérite de me dessiner un sourire d'une oreille à l'autre.  Pendant la demi heure qui suivi une demi-douzaine de pourtant dignes représentants de l'espèce mâle tenta sa chance, tous sans le moindre succès. Le plus méritant du tenir à ses coté 5 minutes, dont les 3 dernières sans le moindre mot ni regard de la belle. Finalement le scénario m'amusait, un peu sadiquement je l'avoue. Assez lâchement également j'en conviens vu que je n'étais pas suffisamment suicidaire pour courir moi aussi au désastre. Une icône inaccessible sortie des magasines...  La situation semblait aussi amuser une femme à quelques mètres de moi. Sans grand intérêt à vrai dire ; des traits fins pourtant, mais les affres du temps qui ne nous épargnera pas non plus, l'avaient affublée de quelques rondeurs pas forcément disposées aux meilleurs endroits. Une opulente poitrine certes, mais une opulence disons un peu généralisée. Sa robe stricte, aux genoux, au col ras de son cou était certes classe mais pas franchement un appel au viol. Pourtant elle dégageait quelque chose d'attirant ; sur l'instant j'aurais néanmoins été incapable de dire quoi. Peut-être son chignon impeccablement tiré ; tout sur elle était parfaitement ordonné. Elle sirotait tranquillement un alcool blanc, une vodka peut-être.  Deux couples et quelques femmes seules commençaient à prendre possession de la piste de danse. Sur la banquette à quelques encablures, deux femmes goûtaient visiblement avec plaisir aux lèvres l'une de l'autre, sous l'oeil égrillard de leurs conjoints respectifs. Visiblement l'affaire fut rapidement conclue, l'un des hommes entraînant sa moitié vers un court couloir donnant sur des marches descendant à priori vers un sous-sol, suivi par l'autre couple se tenant par la taille. Dur statut que celui d'homme seul dans ces lieux. Certes je découvrais cet endroit récemment ouvert, mais ce genre de club ne m'était pas inconnu. Depuis une bonne dizaine d'années. Généralement je les fréquentais avec ma conquête du moment, parfois seul, avec des fortunes il faut bien l'avouer assez diverses. J'en étais là de mon apitoiement sur mon pauvre petit sort lorsque le fantasme incarné fit mouvement. Chapitre 4: L'allégeance Elle entama quelques pas sur la piste, jouant avec une barre de Lap Dance sous le regard à la fois agressif, exaspéré, désespéré et il faut l'avouer envieux des représentantes de la gente féminine présentes. Sentiments probablement accentués par la bave coulant aux commissures des lèvres des mâles présents, auxquels je ne faisait pas exception. Elle n'était donc pas que sublimement belle, son corps ondulant avec une grâce infinie. Danseuse disais-je ? Rapidement elle se dirigea vers cette femme proche de moi et s'agenouilla à ses pieds sans mot dire, tête baissée, semblant lui tendre son cou gracile. Sans même un rictus de victoire qui n'eut pourtant rien eu d'exagéré celle ci y fixa un collier métallique de soumise. Elle la regarda avec une visible tendresse , lui caressa la joue en lui murmurant quelque chose d'inaudible sous la musique de fond.  Certains mâles semblaient désespérés, d'autres rassurés quant à leur pouvoir de séduction en découvrant que dès le départ ils n'avaient pas l'once d'une chance. Cette attelage hétéroclite, la maîtresse devant probablement avoir l'âge de la mère de la soumise, la première avec un physique et une tenue relativement banale alors que la seconde mériterait de faire la couverture de Playboy pour les 1.000 prochaines années, étrangement me parut parfaitement assorti. Presque une évidence. Je les comprenais, toutes les deux. Leurs différences complémentaires sans doute ajoutaient la pointe pimentée qui plaçait de cette relation dans le haut du panier de mes fantasmes. J'étais pourtant totalement novice dans ce type de relation qui m'attirait beaucoup, essentiellement par son coté fétichiste. Ces tenues, matières avaient toujours provoqué sur moi des effets étranges... En l'absence d'internet à l'époque et son flot d'information, j'ignorais tout en revanche du coeur de cette connexion si particulière.  La jeune femme resta un moment ainsi, finissant par poser sa tête sur les cuisses de sa maîtresse qui ne semblait pas prête à galvauder la fin de son verre. Celle-ci ne se privait pas, en caressant les longs cheveux de jais de proie, d'observer son environnement, plus par curiosité que par provocation. Je crois que c'est cela qui me fit le plus d'effet. Sobre dans la victoire, la marque des grands. Les questions se bousculaient dans ma petite tête tandis que j'observais ostensiblement la superbe croupe, absolument pas protégée par son string noir. J'étais abasourdi par le fait qu'elles aient toutes les deux été capable de jouer, feignant de ne pas se connaître, devant cette assemblée plus que troublée. Bien vu, bien joué. J'arborais un inexplicable sourire, d'une encore moins explicable tendresse à leur égard. Alors que désirs ou jalousie était plutôt la norme alentours. Je ne remarquai le pourtant imposant sac posé à coté de la maîtresse que lorsque elle s'en saisit en se levant. Point besoin de laisse, sa soumise la suivit avec un plaisir non dissimulé, prenant le chemin des catacombes. J'étais précisément en train de me dire qu'il me fallait absolument visiter plus avant les lieux que plusieurs mâles visiblement prêts à échanger sans drame un statut d'acteur pour celui de voyeur (faute de grives...) me devancèrent, s'engouffrant à leur suite. Chienne de vie. Le passage opportun de la serveuse me décida à changer de fesse sur cette maudite banquette et à recommander la même chose.   Il me fallut un bon quart d'heure pour remettre mon cerveau à peu près en état de fonctionner quand le coup de grâce arriva. J'en était à regarder enfin les autres présentes et à me dire que finalement , certaines méritaient un certain intérêt pour ne pas dire un intérêt certain, que la maîtresse remonta seule. Et vint s'asseoir sans l'ombre d'une hésitation à mes cotés. Mon regard ahuri du l'amuser un instant. Que voulait-elle? Je ne l'avais pas vu me regarder auparavant. Elle ne se départit pas de son sérieux pour autant en me posant cette question hallucinante: serais-je capable de respecter ses consignes et de lui obéir absolument strictement, condition sine quanon pour entrer momentanément dans leur univers. Je ne m'entendis pas répondre, ou peut-être prit-elle mon étranglement pour acceptation, toujours est-il qu'elle me dit sur un ton qui n'appelait ni réponse ni discussion: « suis moi ». Chapitre 3: Hypnotique Dire que j'étais fier comme Artaban en passant devant mes congénères atterrés est un euphémisme. Déjà en descendant l'escalier je me faisais l'impression d'être l'Elu. J'étais pourtant bien trop stressé malgré une ridicule apparente décontraction pour me la péter un minimum. On a tous notre heure de gloire parait-il, la mienne était visiblement venue. Un petit hall en bas donnait sur plusieurs couloirs, chacun abritant des pièces différentes, comme à thème. En suivant cette femme qui en imposait et semblait connaître les lieux comme sa poche, nous passâmes devant une salle vidéo, un glorihole, et divers « coins câlins », certains occupés, d'autres non. Des gémissements de bon aloi parvenaient de certaines alcôves.  Je ne me demandai pas longtemps où m'emmenait la Maîtresse en avisant plusieurs types attendant devant une porte désespérément close.  Elle s'arrêta devant, la mer semblant s'ouvrir devant elle. Elle me fixa: « à partir de maintenant, pas un mot si je ne t'ai questionné, pas un geste que je ne t'aie ordonné; aucune seconde chance, une seule sanction, la porte. Suis-je claire? ». Le fait qu'elle m'ait dit cela devant ces types dont certains arboraient un rictus aussi moqueur que jaloux me déstabilisa, ce qui était assurément son second objectif. Et peu compliqué à atteindre en outre tellement je me sentais flotter hors de mon corps. Dans un effort surhumain, je parvins à articuler « parfaitement clair »; c'est non sans un sourire vengeur et inutile vers les mâles destinés à rester dehors que je pénétrai dans cette salle à sa suite. Lorsqu'elle referma derrière elle, j'eus le sentiment que l'on venait de me passer les menottes. Sa soumise était là, immobile, assise sur ses talons, mains sur les genoux au centre de la pièce. Elle ne me regarda même pas. Rejet, indifférence, dans sa bulle de soumission? Mon questionnement intérieur fut interrompu par un signe du doigt de la Maîtresse, me désignant visiblement ma place. J'avais juste eu le temps de voir un chevalet derrière la belle, une croix de St André au mur, un anneaux auquel pendait une solide corde accroché au plafond que la maîtresse répondit involontairement à ma question. «Sophie est punie; elle déteste être observée en séance, qui plus est par un homme, elle qui, comme moi est purement lesbienne. Ta présence est donc une partie de sa punition». Si j'avais jamais rêvé d'être un cadeau... Le coup de grâce fut «à poil» ; je mis un certain temps à comprendre qu'il m'était destiné. Comme cette femme diabolique lisait en moi comme dans un libre ouvert, elle simplifia ma réflexion et nettoya mon esprit des centaines d'idées qui s'y carambolaient: "je déteste attendre ou répéter; je te rappelle que tu as toujours le choix". Ce n'est pas une hypothétique carotte qui s'annonçait que la certitude qu'il n'y avait pas autre chose de plus intelligent à faire qui me poussa à m'exécuter gauchement. Choix rapidement fait et tout aussi vite exécuté. C'est donc en tenue d'Adam que je m'installai sur une sorte de pouf en cuir rouge. Surtout ne pas poser la moindre question quant à la raison de la punition de sa soumise. Au moins n'aurais je pas de mal à me taire, assurément aucun son n'aurait pu franchir la boule au fond de ma gorge. Au fait pourquoi ma nudité ? Instaurer une sorte d'équilibre entre sa soumise et moi ? Se rincer l'oeil (quel prétentieux...) ? Gêner encore plus sa divine complice ? Participer d'une façon ou d'une autre ? Elle ne voudrait quand même me dominer au si, elle m'aurait demandé mon avis. Au fait, j'étais en train de faire quoi là à part lui obéir ? Tranquillement la Maîtresse sortit une cravache, un single tail, un martinet de son mystérieux grand sac, ainsi que des pinces et quelques sex-toys, sans oublier d'autres objets dont j'ignorais autant l'existence que l'utilité. Une sorte de balais commença alors entre les deux femmes, parfaitement réglé, absolument silencieux. La jeune femme se leva; sa maîtresse passa derrière elle pour défaire son soutient-gorge que je n'avais pas vu: en cuir noir aussi, se fondant avec le corset. Deux merveilles apparurent alors, à peine troublés par la loi de la gravité. Il me vint à l'esprit une autre réponse potentielle à mon questionnement : observer avec certitude l'effet sur moi produit. Chapitre 2: Dans le vif du sujet Privilège de la jeunesse. Injustice de la nature penseront d'autres. La façon dont elle enleva son string sur l'ordre de sa Maîtresse, se baissant sans fléchir ses jambes, la croupe tendue en ma direction eu un effet comment dire, Eiffelesque? Les tétons de la soumise furent amoureusement caressés, gobés, suçotés; je compris rapidement que l'effet recherché était loin d'une d'une intention de douceur,  mais pragmatiquement de faciliter la pose d'imposantes pinces japonaises sur d'appétissants tétons roses dardés. Sophie ferma les yeux en se mordant les lèvres lorsque son sein droit fut ainsi décoré. Nul attendrissement en vue de la domina qui équilibra le tableau sur le téton gauche. Après une caresse sur la joue de sa soumise, elle joua douloureusement avec la chaînette les reliant. Elle semblait admirer elle aussi cette poitrine somptueuse dont elle comptait bien user et abuser. Une caresse sous le dessous du sein me donna l'impression qu'elle voulait le soupeser ainsi paré. Imposants, ronds mais d'une absolue fermeté, je me serais aisément vu y apporter mon estimation personnelle. Dont elle n'avait bien entendu cure. Tournant autour de sa proie, elle multipliait les caresses, sur la croupe, sur le pubis totalement glabre de la belle. Elle finit par s'agenouiller devant elle, et après avoir embrassé ce mont de vénus si pâle, elle fixa deux autres pinces, plus petites sur chacune des lèvres. Je crus voir sa langue pointer pour goûter le résultat de son travail. Depuis le départ aucun mot n'avait été échangé. Un frisson me parcouru lorsqu'elle se saisit du martinet, me regardant. Mon visage inquiet devait lui dire  « non pas moi, il y a erreur, je ne suis que spectateur ! Privilégié, certes mais... ». Elle installa sa soumise les mains posées sur le chevalet, croupe tendue, jambes légèrement écart; cette dernière avait pris la position rapidement, semblant la connaître parfaitement. La maîtresse se tenait dans le dos de la belle, de sorte que celle-ci ne devait pas savoir ce qui l'attendait. Elle fut vite au fait de son futur immédiat lorsqu'un premier coup, que je jugeai assez violent pour le novice que j'étais, lui cingla la croupe, laissant une trace rouge. Sa peau blanche et fine marquait très vite. Elle devint en quelques minutes cramoisie sous l'avalanche qui s'abattait sur elle:  pas de brutalité, mais de la régularité, de la sérénité, un objectif bien précis. J'étais impressionné, la Domina enfin dans son élément irradiait étrangement désormais. Le ballet souple et coordonné de ses gestes précis, les lanières virevoltantes, les bruits secs. La belle se tortillait de plus en plus, dansant d'une jambe sur l'autre. Jusqu'à ce qu'une plainte sortit de sa jolie bouche. Un dernier coup fut appliqué entre ses cuisses... lui arrachant un véritable cri de douleur cette fois. Je me disais que la maîtresse devait se rendre compte qu'elle était allée trop loin lorsqu'elle cessa pour se diriger vers ses « jouets ». Elle en revint en fait avec un bâillon boule noire qu'elle fixa tranquillement, sa soumise ouvrant la bouche toute grande pour lui faciliter la tâche. Sa docilité me stupéfiait. Sans doute un long dressage... Elle reprit le martinet et c'est le haut du dos de Sophie qui fut cette fois durement marqué. Sa précision était diabolique, ses gestes sûrs et appliqués. Je vis une larme couler doucement sur la joue de la belle. Je me faisais presque violence pour ne pas bouger. La Maîtresse l'avait vu également. Elle l'avait même sûrement deviné avant moi. Elle repassa devant sa soumise, la regarda un moment, comme pour la jauger, essuya sa larme d'un revers de la main en souriant. Sans me regarder, toujours les yeux plantés dans ceux de la belle,elle lança: « va me ranger ça -me tendant le martinet- et ramène moi la cravache ».  Un instant interdit, tant par le fait qu'elle n'en était visiblement qu'au début de son œuvre que par le fait qu'elle s'adresse à moi, je m'exécutai rapidement. J'étais partagé entre le souhait de voir s'interrompre le supplice de Sophie qui devait vraiment souffrir, et l'envie égoïste de continuer à découvrir un spectacle aussi excitant qu'inédit pour moi.  Elle jouait avec la cravache sur le corps de mon fantasme incarné comme un musicien avec son archet sur un violon. C'était beau, enivrant comme un Gevrey-Chambertin; j'avais la sensation qu'elle pouvait en tirer le son qu'elle voulait. Pour l'heure il s'agissait de gémissements de plaisirs, déformés par le bâillon, lorsque l'instrument caressais lentement une peau qui semblait si douce. Lorsqu'elle passa entre les magnifiques cuisses de la belle, l'instrument ressortit luisant... C'est alors que le premier coup laissa une courte traînée rouge sur la fesse de la belle. Chapitre premier: la révélation La bave qui coulait aux commissures de ses fines lèvres carmin tombait sur ses seins. Obscène et aimantant à la fois. Sa croupe se striait de traces rouges foncé qui s'entrecroisaient. Pourtant rien de vulgaire, comme si sa classe et sa beauté fussent inoxydables, peu importe la situation. Ce spectacle pourtant trash , inédit pour moi, sonnait comme une révélation, comme si quelque chose émergeait peu à peu du plus profond de mon être. Un verrou sur un couvercle depuis toujours fermé venait de sauter. Mon avenir était dans ce monde, sans grande certitude quant à ma place. Evidemment bien davantage de questions que de réponses, mais quel immense espace de découverte s'ouvrait...  La Maîtresse recula de quelques pas; elle semblait contempler son œuvre, son coté artiste sans doute. Son inflexibilité intimement lié à une visible énorme tendresse pour sa complice m'impressionnait autant que la docilité de celle-ci. Le courage aussi de cette dernière. Encore que je ne savais pas trop s'il fallait parler de courage si elle recherchait ces sensations. Mes idées s'entrechoquaient, mes certitudes tombaient les unes après les autres ; par exemple quant les pinces furent enlevées c'est à ce moment précis que Sophie semblait avoir le plus mal. Un murmure à son oreille, une caresse sur sa joue, un baiser furtif sur ses lèvres, et la voilà attachée sur le chevalet par une corde. Nœuds rudimentaires mais efficaces ; les chevilles et les poignets en bas, sa poitrine s'écrasait sur le cuir usé. Sa croupe insolemment tendue était un véritable appel au crime. L'impressionnant plug en plastique dur et transparent dont la domina se saisit me confirma qu'au moins cet avis était partagé... J'aurais donné n'importe quoi pour qu'elle me fît participer à ce qui aurait pu ressembler à la récompense de sa soumise après les jeux d'impact. Mais c'est elle-même qui caressait le petit trou de la belle qui semblait enfin se détendre. Ces gestes tendres, sensuels, contrastaient avec la taille de l'objet qu'elle avait lubrifié avant de commencer à l'introduire de le fondement de sa proie consentante. Cela ne rentrerait jamais... Si. Un baiser sur la fesse, des doigts qui frôlent les lèvres et voici que la soumise entamait une plainte déformée par la bâillon. Le plug fut ressorti et rentré plusieurs fois, à chaque fois plus facilement. Ce n'était visiblement pas une première. La Maîtresse, qui semblait m'avoir oublié, caressait la belle, trouvant rapidement son bouton d'amour avec lequel elle jouait. Comme tout à l'heure avec sa cravache, elle semblait utiliser un instrument de musique. Obtenant de jolis sons... Sophie n'avait depuis longtemps plus le droit de ne jouir qu'ainsi, l'anus rempli.  Le plus hallucinant peut-être était que tout semblait naturel, j'allais dire «normal» si je n'exécrais pas ce mot. Oui on pouvait être impitoyable et tendre, oui on pouvait faire mal et donner du plaisir en même temps, oui on pouvait avoir une grande distance hiérarchique et une énorme proximité intellectuelle et affective... Sentiment étrange de découvrir autant de mes « certitudes » aussi rapidement qu'évidemment balayées, définitivement sans doute. Ce fut le moment que choisit la Maîtresse pour débâillonner sa soumise, sans doute parce qu'elle aimait l'entendre jouir. Un god vibrant se joignit bientôt au plug inerte, se frôlant à travers une frêle parois. La dextérité manuelle de la domina faisant le reste, ce fut bientôt une véritable symphonie qui bientôt empli la pièce.  Sophie haletante, en sueur, fut vite emportée dans une tempête de jouissance que sa Maîtresse organisait avec dextérité. Cette dernière me fascinait, gardant toujours sa maîtrise de soi, ne montrant rien sur son visage. Ses gestes aussi inflexibles qu'attentifs et tendres parlaient pour elle. J'aurais juré qu'il y avait de l'amour entre elles. Un hurlement emplit soudain la pièce. J'avais je n'avais vu un orgasme aussi intense, dévastateur. Et ce n'était pas fini... Prologue: l'ouverture Préciser l'état physique de votre serviteur me semble totalement inutile. Les pensées en revanche parvenaient à la vitesse grand V à l'infime partie de mon cerveau encore capable d'un semblant de réflexion. La domina envisageait-elle me faire participer autrement qu'en voyeur? Une fellation se Sophie en guise de punition finale pour sa soumise me semblait de plus en plus une excellente idée. Probablement qu'en  me concentrant très fort, la transmission de pensée ferait le reste... J'avais encore un peu de travail avec de devenir un véritable jedi. Le calme revenait peu à peu dans la pièce. La belle semblait émerger d'un quasi état de transe tandis que sa maîtresse caressait amoureusement son dos, ses cheveux, ses seins, sa croupe meurtie. C'est à peu près au même moment  que ma lucidité revint. A cet instant précis je me sentis furieusement de trop, comme gêné d'être là. Comme si la scène devenait tout à coup trop intime. On changeait d'univers. Je ne voyais plus l'utilité d'une quelconque participation et était plein de reconnaissance pour cette maîtresse femme qui avait ouvert tant de portes en moi, fait sauter tant de verrous. Sans jamais s'occuper de moi pourtant. J'avais le sentiment d'avoir vécu un instant incroyablement privilégié.  Convaincu que je devais les laisser seules pour partager sans moi cette intimité, je me levai et remerciai avec sincérité ces deux femmes. Je leur était infiniment reconnaissant et  le leur dit. Ma meilleur récompense fut un même sourire éclairant leurs deux visages. La domina me raccompagna vers la porte, instant pour que je la franchisse mes vêtements à la main, nu comme un vers. Pour la refermer aussitôt derrière moi non sans m'avoir glissé qu'elle était certaine que nous nous reverrions... C'est à ce moment précis que je compris ce que signifiait vraiment marcher sans toucher le sol.
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Par : le 10/09/21
Apres cette journée bien rempli, j’avais le droit de souffler un peu. Histoire de digérer le fait d’avoir perdu une journée de congé à faire de l’administratif, je me suis décidé à m’offrir ce petit cadeau qui me faisait de l’œil depuis quelques temps. Sur la route du supermarché, se trouve le sexshop du coin. Etant donnée qu’il n’est que 16h, j’ose m’y aventurer, me disant qu’il n’y aura personne a cette heure ci en pleine semaine, et que je ne risque pas de croisé le regard jugeur d’un autre client, ou même d’une connaissance. D’un naturel très timide, l’une de mes craintes est d’exposer aux yeux des autres ma sexualité que certains qualifierait de décalé, ou étrange. A peine le moteur coupé, je sens une sorte d’anxiété monté en moi. Rapidement, je me rend compte que ce sentiment est accompagné d’excitations. Je respire profondément et prend mon courage a deux mains. Je sors de ma voiture et me dirige vers l’entré du magasin. « C’est une recherche tout a fait normal, tu n’es pas bizarre » me dit une petite voix dans ma tête. A l’intérieur, l’espace est immense, le plafond très haut. Les murs sont peint en rose sur la moitié haute, tandis que le bas est en noir. A l’entrée sur la gauche se trouve les premiers rayons de sextoys. Des modèles assez « classe » et discret, pour éviter d’effrayer la clientèle, j’imagine. Au milieu se trouve le comptoir de vente avec les caisses. Je suis accueilli avec deux « bonjour » léger et enjoué. Ces mots viennent de deux femmes se tenant à côté du comptoir. A ce moment la un homme sort d’une pièce sur la droite, dont l’entrée est fermée par un rideau. Il s’approche des caisses 2 boites de DVD en mains, le regard fixé sur le sol, fuyant mon regard, de la même manière que j’aurais fuis le sien dans sa position. Je rejette un coup d’œil au rideau et vois le panneau qui surplombe l’encadrure indiquant le rayon de film pour adultes. « Allez, tout va bien ce passer. Détends-toi ! ». Je commence à faire le tour des rayons, en quête de ce qui m’a amené ici. Bien que pressé d’en arriver au but, je prend le temps d’observer avec grande attention tout les rayons. Les godes du plus petits des vibros au gros machins qui semble impossible de s’enfiler, des dessous sexy d’infirmière aux tenues intégrales en latex, il y en a pour tout les gouts et tout les besoins. Je prends un plus mon temps au rayons plug anal. J’essais d’imaginer l’insertion de chacun d’entre eux dans un anus, ce qui a tendance a faire monter l’excitation que j’ai en moi. Je passe lentement, l’ère de rien, devant les accessoires SM, notamment les martinets, cravaches et autres outils permettant de fouetter. J’imagine, là aussi, l’effet de chaque objet sur une paire de fesses ou sur quelque autre endroit d’un corps. Voilà déjà 20 minutes que j’ère dans les allées de ce sexshop. Je fini enfin par tomber sur ce que je cherche. Il s’agit maintenant de trouver le bon modèle. Là encore, il y a en pour tout les gout, de toutes tailles, en différentes matières, etc. Un peu perdu devant autant de choix, j’observe, et essaye d’esquisser un semblant de réflexion pour orienter mon choix. Apres quelques minutes planté devant se rayon, une douce voix me dit : « Puis-je vous aider ? ». Mon petit sursaut témoigne de ma surprise. Malgré la légèreté de sa voix, je n’ai pas pu m’empêcher de tressaillir de peur. « Toutes mes excuses, je ne voulais pas vous faire peur » me dit l’une des deux vendeuses. « Non, non pas de soucis, c’est moi qui m’excuse, j’étais perdu dans mes pensées ». « Je comprends. Alors dites-moi, comment puis-je vous aider ? » Sa voix était extrêmes poser. Bien sûr, travaillant ici, elle avait l’habitude de conseiller des clients sur des objets intimes, et ne ressentait donc aucune gêne pour en parler. Cela avait quand même le don de me surprendre. « Est-ce que vous avez déjà des modèles qui vous intéressent ? » « Oui… non… a vrai dire, je n’en ai aucune idée. J’ai regardé chaque modèles sous toutes ces coutures, mais j’arrive pas a m’orienté vers l’un ou l’autre ». « De les avoirs tous regardé est déjà un bon début, pour trouver le bon modèle ». « On peut le voir de cette manière… » « Est-ce que c’est pour offrir ou est-ce que c’est pour vous ? » Je senti le stress faire son retour. « C’est… euh.. c’est pour of.. c’est pour offrir à moi-même. » ma voix était tremblante. « Très bien » me dit la vendeuse, d’un ton toujours aussi léger. Cependant, je vis, avec ces mots, quelques étincelles illuminer son regard. Elle laissa un court instant de silence avant de reprendre : « On progresse ». Sa bouche esquissait un discret sourire bienveillant. « Est-ce la première fois que vous acheter ce genre d’outil, si j’ose dire ? » « Oui » « Alors, si c'est pour découvrir la sensation que ca procure, je vous conseil ce modèle ou celui-ci. Ils sont assez facile d’utilisation. Le premier est en plastique dure, alors que le second est souple. Il sera plus doux avec votre intimité, la ou le premier dictera un peu plus son jeux. Avant de choisir la taille, il faut, je pense, vous décider sur le type que vous souhaitez prendre. » « Le premier me semble peut-être plus adapté à ce que je cherche. Et je dois avouer que cet anneau rigide me plait plus que sa version souple. » Je m’étonnais moi d’être parvenu a sortir ces quelques mots du premier coup, tant j’étais intimidé de discuter de cela avec la vendeuse. Celle-ci vit dans mon regard fuyant, que je n’étais pas à l’aise avec la situation. « Si vous voulez, on peut prendre quelque modèles et aller dans mon bureau, afin de poursuivre cette discussion dans un endroit discret. Je vous sens pas forcement a l’aise avec ce sujet, je pense qu’il peut être pas mal de démystifier tout ça ensemble. Qu’en dites-vous ? » J’étais tétanisé. Mon pouls c’était accéléré, de terreur, mais aussi d’excitation. L’espace d’une fraction de seconde, je m’étais imaginé une session d’essayage privée avec cette femme, dans son bureau. Essayant de paraitre tout à fait serein, je dis, sur ton maladroit : « et bin pourquoi pas ?!» Elle prit quelques modèles, 2 en plastiques souples, et 4 rigides, et me proposa de la suivre. Son bureau était situé au premier étage. Apres avoir passé une première porte sur la droite de la salle principale du magasin, un escalier mené a une grande pièce rectangulaire. La porte se situait au milieu de celle-ci. Face a l’entrée, le mur était couvert de fenêtre donnant sur l’extérieur du bâtiment. A chaque extrémité de la pièce ce trouvait un bureau, un pour chacune des vendeuses j’imagine. Entre ces bureau ce trouvait, contre les fenêtres un coin détente, composé d’un canapé et de deux fauteuils. « Asseyez-vous, je vous en prie » me dit-elle. « Est-ce que je peux vous offrir un café, un thé, ou un verre d’eau ? » « Je veux bien un verre d’eau, s’il vous plait . » Elle se dirigea vers son bureau, a côté duquel se trouvait un petit frigo. Je ne pu m’empêcher de la regarder lorsqu’elle eu le dos tournais. C’était une femme ravissante d’une trentaine d’années, 35 peut-être. Elle faisait a peu près ma taille, avec ses talons. Ses cheveux étaient d’un noir brillant, et tombaient sur ces épaules. Elle portait une jupe en jean, qui s’arrêtait juste au-dessus du genoux, ainsi qu’un t-shirt blanc. Sa silhouette était fine et élancé. Son allure était franche mais légère. Elle sortie une bouteille d’eau du frigo, pris un verre qui était posé retourné sur un plateau, et revint vers le canapé. Durant son retour vers le canapé, mon regard se tourna vers les murs, cherchant quelques chose d’intéressant a regarder autre que la vendeuse. Elle pris place sur le canapé face a moi. « Tenez. » « Merci. » « Alors, voyons ce que nous avons là. » me dit-elle en étalant ce qu’elle avait ramené de la salle sur la table. J’avais la sensation d’être a une soirée Tupperware pour adulte. J’étais toujours aussi terrifié et excité a la fois. « Comme je vous est dis tout a l’heure, les souples sont plus doux, plus « abordable », là où le rigide procure plus de sensations, bonne et mauvaise. Ici on a trois modèle différents et j’ai pris deux tailles de chacun. Vous m’avez dis être plus attiré par un modèle rigide. J’imagine que vous êtes plutôt à la recherche de sensations. » « Oui effectivement. Les rigides me semble plus sympa. » Son visage était toujours illuminé un sourire bienveillant. Elle baissa les yeux vers la table, avant de les relever, et me dire en me regardant droit dans les yeux : « Enfin que vous sentiez plus à l’aise, j’aimerai vous dire que je suis là pour vous aider à trouver le produit qui correspondra le mieux a vos attentes. J’ai l’habitude de conseiller et de vendre ce genre de chose. C’est mon métier. En plus de ça, pour tout vous dire, il m’arrive assez régulièrement d’en utiliser avec des hommes dans ma vie. » Mon cœur fit trois tours sur lui-même. Je ne sais pas si ses paroles avaient apaisées ma peur, ou si c’est l’excitation qu’elles provoquaient en moi qui avait confiné la peur. J’ouvris la bouche, mais aucun mots n’en sorti. « Pourriez-vous me dire ce qui vous amènes a vouloir faire cet achat ? » « euh… et bien… » Je pris une grande respiration, histoire de regrouper un peu de courage. « Je… disons que je cherche… enfin, je suis… disons que j’explore différents aspect de ma sexualité. Je... Je m’intéresse depuis quelques temps au milieu BDSM, sans trop savoir précisément ce qui m’attire la dedans. Et... » « Ca y est, j’ai mis les pieds dans le plat !! » me dis-je intérieurement. La vendeuse me regardait fixement. Elle semblait comme pendu à me lèvre, dans l’attente de la suite. Un simple « ok » accompagné d’un hochement de tête, me signifiait de continuer. « Ce qui est sûr, c’est que j’ai plutôt une tendance à être attiré par la soumissions. Cependant, il y a une partie de moi, qui souhaiterai dominer. Mais c’est une domination plutôt perverse, et j’ai du mal a voir claire en elle. J’ai déjà eu des expérience de pseudo SM, lors d’ébat sexuelles. Et ils m’ont plutôt conforté dans cette attirance pour la soumissions. Le fait est que je n’ai pas de partenaire, en ce moment, mais que j’ai envi de m' enfoncé un peu dans le BDSM. Afin d’approfondir mes envies. » Je ne sais par quelle sortilège, elle était parvenu, à me faire dire tout ça, mais j’étais fier de moi, d’avoir surmonté ma timidité. « Je comprends, pratiquant moi-même, le BDSM, je sais a quelle point la découverte de ce monde est à la fois perturbante et excitante. Cependant, vous ne m’avez pas clairement exprimé quelle était la motivation de votre achat, me semble-t-il ? » Son sourire était devenu un peu plus prononcé, et semblait exprimer une certaine perversité. Comme si elle se faisait un malin plaisir de me pousser dans mes retranchements, jouant avec ma timidité pour me torturer. « Il est vrai. En fait, je… Comment dire ça. Comme je vous l’ai dit, je cherche a explorer comme je peux, avec les moyens du bord, certaines sensations. Notamment, la soumissions. La partie perverse de moi-même, à suggérer qu’il pourrait être intéressant, de… d’utiliser ce genre d’objet de temps en temps, chez moi, pour… me… enfin… pour me soumettre à moi-même. » « Intéressant. Donc votre achat n’est pas motivé par une tiers personne ? » « Non. » « Et vous êtes a la recherche d’expériences me dites-vous ? » « Oui. » Le silence rempli la pièce durant quelques seconde. Je ne savais pas ou me mettre. L’absence de parole fit remonter la timidité. Je tenta de briser le silence, avant d’être aussitôt interrompu. « Je. » « Non ! » Elle avait placé sont index sur sa bouche, me signifiant de me taire. « Si je comprends bien, vous êtes en pleine découverte de votre sexualité. Vous vous sentez plutôt soumis, et chercher à confirmer ceci. Pour ce faire, vous voulez vous offrir ça, et le porter chez vous afin de vivre une sorte d’expérience de soumission ? » « Oui c’est bien ça. » Elle laissa un long silence, avant de reprendre : « Si je vous demandais de vous mettre à quatre pates devant moi, le feriez-vous ? » Mon corps se raidis. Est-ce que j’avais bien compris ce qu’elle m’avait dit ? « Je… c’est-à-dire ? Je ne suis pas sûr de bien comprendre. » « Vous avez parfaitement compris. Mais pour ôtez tout doute persistant, je vais me répéter. Si je vous demandais de vous mettre à quatre pattes devant moi, maintenant, le feriez-vous ? » Je restais sans voix. Je n’osais pas assumer ce que j’avais compris. Par curiosité, je répondis, balbutiant : « Oui » « Intéressant, faite le. » Je m’exécutas. « Bien. Maintenant, si je vous demandais de vous lever, de marcher jusqu’au bureau, de revenir et vous remettre a quatre pates devant moi, le feriez-vous ? Je ne dis mot, et effectuât ce qui m’avait été demandé. « Bien. » J’étais devant elle, a quatre pate, dans l’attente de la suite. Je sentais son regard posait sur moi. « Si je vous demandais d’embrasser mes chaussures, le feriez-vous ? » Une fois encore, elle dictat, je fis. J’embrassas délicatement chacune de ses chaussures, sur le dessus. « Très bien. Debout, maintenant ». Sa voix avez légèrement changer. « J’ai comme l’impression que vous êtes extrêmement volontaire pour essayer de nouvelle choses. » me dit-elle d’un air sérieux. « Je dois avouer qu’en effet, cela tendance à aiguiser ma curiosité. » « hmmm…. Bien bien bien. Que diriez-vous de jouer a un petit jeu avec moi ? » « Quelle genre de jeu ? » « Le genre qui fait découvrir des choses ! Disons, que j’aime m’amuser avec les hommes. Particulièrement, ce qui débutent dans le BDSM. Et vous me semblez particulièrement prometteur. Je vous propose de vous soumettre a moi le temps d’une heure ou deux aujourd’hui. Si l’expérience est concluante, soit je vous prendrais sous mes ordres de manière plus régulières, soit je vous enverrais vers des collègues. Qu’en dites-vous ? » J'étais sous le choque. « wow. Je ne m’attendais vraiment pas à ca en venant ici. Je ne sais pas quoi dire… je. » « C’est oui ou c’est non ? » « Euh, c’est oui, je pense. » « J’ai besoin d’un peu plus d’entrain ! » « C’est oui Madame ». « Bien. Alors pour commencer tu dois m’appeler Mademoiselle. C’est une manière de signifier que tu ne m’appartiens pas encore. » « Oui Mademoiselle ». « Tu comprends vite, c'est bien. Que dirais-tu, pour commencer, d’essayer un des jouet qu’il y a sur la table ? » « Avec plaisir Mademoiselle. » « Enlève tes chaussures, chaussettes, pantalons et caleçon. Pose le tout, plié correctement sur mon bureau. On va voir quelle taille de va le mieux. » Suite au prochain épisode.
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Par : le 10/09/21
Elvire est une dominante, une sportive , une combattante. Elle a tout d'une amazone, sauf qu'elle n'a pas envie de se faire couper un sein et qu'elle n'est pas du tout lesbienne. Non, Elvire aime la bite, les belles grosses bites bien dures et bien juteuses. Son grand plaisir, ce qui la fait jouir, c'est de les dompter, à la cravache si besoin. Après tout pourquoi pas. Il existe bien des dresseuses de tigres ou d'éléphants, pourquoi n'y aurait il pas des dresseuses de bites et de façon amusante tout est dit, des femmes qui savent bien les faire dresser et les rendre bien dures pour s'empaler dessus avec plaisir. Des femmes qui savent en faire leurs propriétés exclusives, les apprivoiser pour les mettre en cages. C'est son sport préféré. Elle repère les hommes bien bâtis, avec un bon cœur, un bonne pompe cardiaque bien solide. De quoi bien faire gonfler une grosse bite endurante. Après c'est elle qui domine. Le male doit se soumettre et se laisser faire. C'est toujours lui qui est dessous. C'est Elvire qui le trousse, l'allonge, dégage son membre et s'empale dessus. Elle adore chevaucher un mec, le baiser. interdiction pour ce dernier de jouir sans qu'elle en donne l'ordre. Elvire aime prendre son pied et elle a tout son temps. C'est de l'amour cosaque dans les grandes plaines d'Ukraine ou de Russie, c'est pas un concours de jumping. La jouissance d'Elvire d'abord et si le mâle ne se retient pas, la redoutable cravache cosaque est là et ce con de mec morfle grave. Non seulement les males doivent avoir une superbe bite mais ils doivent obéir et se contrôler. C'est cela une bonne dresseuse de bites. Pas d'éjaculation prématurée mais que sur ordre et bien crémeuse et généreuse, le meilleur du sperme. Elvire a son harem d'étalons. C'est elle qui choisit avec qui et quand. Pour que ses étalons soient plus calmes et bien obéissants, bien disponibles, ils sont tous sous cages de chasteté. C'est Elvire qui les a faites faire à leurs frais, sur mesure, en bon acier. C'est elle qui garde les clés. Si les males de son harem veulent se faire purger les couilles et la prostate, ils doivent baisser la tête et obéir en tout et pour tout à leur dresseuse experte. La morale de cette histoire c'est qu'un trou inversé est un trou dominant. Rires.
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Par : le 06/11/21
J'aime ressentir ta main qui se referme sur mon identité virile … C'est d’abord à peine perceptible, les sphères intimes sont presque insensibles au contacte léger de tes doigts, c'est comme un murmure d'érotisme au milieu du corps. Comme un souffle léger qui me dit que j'existe dans ta main,. Cela se passe avant tout dans l'esprit, je me sens exister pour toi. C'est une brise osée et tendre … Mon cœur s'ébroue, et ma fine peau bien épilée frissonne sous ton préambule. Tu te blottis contre moi … mes fesses s'arrondissent vers toi, ta prise se fait plus ferme, tes doigts prennent possession de moi, tu ressens mes rondes chaires fragiles qui glissent entre tes doigts … Tu t'amuses à les rencontrer , à les malaxer , à te les approprier. Tu souris de l'impudeur .. Je sens maintenant ta pression dans ma vulnérabilité :) … je prend conscience de mon intimité incarcérée, je frissonne de ton exploration éhontée, je sens le partage chatoyant naitre depuis mes rotondités … Mon corps frémit et commence à onduler, un murmure ému s'échappe de mes lèvres, ma respiration reflète mon émoi, je creuse les reins, mes fesses musclées se tendent, elles veulent s'encastrer en toi, mon chibre se déploie et se raidit, il se dresse pour honorer ta présence, et te dire qu'il est là pour toi et qu'il est fière !!! En dessous de l’obélisque à la dureté ostentatoire, tu sens la fragilité de ma chair double si tendre dans ta main, tu sens la puissance de ta capture.... tu en ressens ma vulnérabilité à ta disposition , l'eau monte à ta bouche, l'eau descend à tes lèvres profondes, ton pouvoir frappe à ta conscience, et ta cruauté te pousse à l'exercer !!! Ta prise de mes sphères fertiles devient forte, elle devient maintenant de plus en plus serrée, mes muscles se contractent, mon souffle s’accélère, tu vois mon cœur battre, Tu ressens les effets de ton pouvoir, ta main devient cruelle, mes premiers soubresauts apparaissent et secouent ma carcasse. Ton émotion caracole et te stimule, c'est si simple de faire déferler la cruauté, que ta main n'y résiste pas … Ma chair soudain suffoque sous ta pression, la boule de feu envahit mes entrailles … elle ondule, elle enfle pendant que l’étau se referme … Je sens ma chair transpercée à l'endroit où jaillit la douleur. Ce torrent enfle et envahit tout mon corps, tout mon être ... Elle carillonne et me remplit entièrement de mon identité virile, son langage est le cri muet de la chair qui ne ment jamais. Bien loin de la négation de la virilité , c'est un torrent qui me hurle que je suis un homme. .... Mon être bascule dans un autre monde. Je suis dépouillé de tout ce qui n'est pas la virilité torturée et irradiante. J’atteins l'essence de moi-même.... L'érotisme et la puissance féminine transforment la peine en délice, c'est une drogue qui laisse exprimer la douleur et en même temps me submerge de plaisir érotique , un cocktail d'acide et de miel qui me fait ressentir entièrement la vie.... Ma tortionnaire joue de ce langage, elle tient dans sa main ma sincérité, ma soumission, ma virilité, mon fondamental … Lorsque qu'elle les explore, elle fait chatoyer la communication indécente, cela me touche dans le partage intime, je me sens exister pour elle, je me sens à sa merci, elle jouit de sa liberté dévastatrice. Je lui donne en cadeau le plaisir de bousiller la fragilité ; Elle jouit de la puissance du sacrilège. Dans ma folie érotique j'écarte encore l’accès à mon intimité … Elle serre de toute la puissance de sa cruauté. La douleur me transperce, me pénètre sans orifice, écarte les profondeurs de ma chair close, et saccage l'intérieur de mon être dans le flamboiement de la tempête que nul bouclier ne peut arrêter. Mes couilles sont les prunes sans noyau dans le pressoir … Elle vibre du plaisir de les comprimer pour en extraire tout le suc de ma nature essorée ! Je gigote et cela la fait rire, mes soubresauts sont son festin. Mes muscles tétanisés sous ma peau, les veines saillantes à mon cou de taureau, le rictus de ma bouche, ma tête rejetée en arrière dans une transe de détresse … tout mon être lui donne le délicieux spectacle de sa puissance dominatrice fulgurante ! J'aime cela ... j'aime être sur la ligne de crête, à la limite du trop loin, les yeux aveugles, et le corps hoquetant à la frontière de son dépassement. Elle est mon bourreau, elle est mon guide, elle broie ma virilité, et elle aime mon cœur. Elle jouit de ma chaire d'homme qu'elle possède entièrement.et se délecte de son ignominie. Elle me serre sur le fil du rasoir de sa cruauté, je crois que je vais basculer dans le gouffre, mais elle me retient, elle fait battre mes ailes qui surmontent ma douleur, je vibre à la limite extrême. Mes boules écrasées suffoquent de virilité extrudée, ma bite déployée lui rend hommage. Je sens le précipice, le bonheur est tel que je ne sais plus si je veux encore avancer dans la fournaise de mon ventre. La volonté n'a plus de socle. les arguments de la raison flottent au vent de l'exaltation … Je suis à sa merci … ...et c'est elle qui me rattrape, qui me ramène du bord du gouffre, qui ouvre doucement sa main, qui passe une caresse sur ma joue, qui pose un baiser sur mon intimité, qui libère la tendresse, … Une vague d'amour me submerge !
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Par : le 06/01/22
J'ai trouvé, dans une brocante, un vieil abécédaire en tissu brodé, payé quelques €. D'où l'idée saugrenue de mettre des mots en regard de chaque lettre. Une sorte d'abécédaire perso, dédié à celui dont je partage désormais la vie. ________________________________________________________________________________________________________________________ A. Comme Aimer. Un mot longtemps banni de mon vocabulaire. Qu'il m'a appris à apprivoiser. Qui ne me fait plus peur désormais. Parce que oui, je l'aime. Lui. Et tout spécialement (mais pas seulement :smile:) la façon dont il me baise. Dont il utilise mon corps et mes trous. Et aussi pour Appartenance. Ce besoin que j'ai de me savoir à lui. Et à lui seulement. Pour Albatros enfin. Ce qualificatif que je lui ai trouvé et qui lui va si bien. Oiseau sublime quand il déploie ses ailes immenses pour m'emporter dans l'azur. Et pourtant si gauche dans les choses du quotidien. _______________ B. Comme Bite. Qui pour moi est tout à la fois le symbole, la justification et l’instrument de son pouvoir. Celui que je lui ai conféré sur moi. Et aussi comme Baise. Parce que j'aime quand il me baise. Brutalement, violemment. Ou Badine. Cette baguette mince et souple entre cravache et fouet en termes de sensations. _______________ C Comme Cul. Cet orifice dont ce n'est pas pourtant la fonction première, mais qui est celui qu'il préfère pour jouir de moi. Mais aussi pour Confiance. Ce sentiment qu'il a su faire naître en moi qu'avec lui, quoi qu'il fasse, je ne risquerai jamais rien. Et Cravache. Cet instrument grâce auquel quand bien même je maîtrisais déjà le plaisir des Mâles, j'ai appris ses désirs à lui. _______________ D Comme Domination, évidemment. Pour cette nécessité que j'ai d'être dominée par lui. Ce besoin que je porte désormais en moi. Mais aussi pour Don. Ce don réciproque, le mien, puisque j'ai voulu me donner à lui. Et le sien, pour tout ce qu'il m'a donné. Sans oublier Dévotion. Ma façon de lui démontrer ce qu'il représente pour moi. Quand je m'agenouille devant lui. Et dont j'apprécie qu'elle le fasse bander. _______________ E. Comme Esclave. Puisque c'est ainsi que j'aime me définir vis à vis de lui. Même si lui n'aime pas ce mot. Puisqu'il veut que je demeure ce que j'ai toujours été, libre, indépendante. Ce que je suis restée aussi. Grâce à lui. Et aussi pour Egale. Puisque c'est aussi ainsi qu'il me voit et me veut. Son Esclave au lit (avec des réserves de son côté) mais avant tout son Egale dans la vie. _______________ F. Comme Femme. Ce que je suis puisque c'est ainsi que je suis née. Et pour Femelle. Puisqu'avec lui je peux assumer pleinement cette part d'animalité que je porte en moi. Mais aussi pour Fière. Parce qu'il m'a donné la fierté d'être moi. Sans oublier Fouet. Cet autre instrument, fascinant et terrifiant à la fois, dont le premier il s'est servi sur moi. Contre son gré. Alors que je voulais, moi, lui faire ce cadeau. Et que ce jour là, j'ai joui comme jamais auparavant. Et enfin Foutre. Cette liqueur sacrée qui pour moi est l'essence de lui. En même temps que la preuve ultime du plaisir qu'il prend avec moi. _______________ G. Comme godemiché ? Il lui arrive parfois d'en utiliser. Mais ça n'est pas ce que je préfère. J'aime mieux l'instrument original, celui qui lui appartient en propre, qu'un médiocre substitut. Ou encore Geisha. Pas pute. Même si j'aime aussi me comporter en pute avec lui. Mais plutôt courtisane, puisque Geisha est une contraction de gei (art) et sha (personnes) et que leur fonction était avant tout d'agrémenter les soirées masculines, par leurs danses, leur conversation et les jeux de l'esprit. De toute manière, le sexe avec lui est aussi une forme d'art. Dans laquelle l'esprit a toute sa part. _______________ H. Pour Homme. Ce qu'il est incontestablement. Ce complément indispensable à ce que je suis moi. Mon égal, mon semblable différent. Un Homme, avec ses force et ses faiblesses. A l'opposé du cliché du Mâle prétendument Alpha. Le plus souvent autoproclamé. Dont la suffisance n'a d'égale que la terrifiante vacuité. _______________ I. Comme Irrépressible. Parce qu'il est des évidences qui s'imposent. Ce que j'ai ressenti quand je me suis offerte à lui pour la première fois. Cette évidence que tous les autres ne compteraient plus. Qu'il n'y aurait désormais que lui. Que j'avais besoin de lui. Mas aussi comme Imposer. Parce que j'aime qu'il m'impose ses désirs, son sexe, son plaisir. Puisque j'ai voulu qu'il soit mon "Maître". Parce que ses désirs correspondent, sont complémentaires des miens. Et que c'est en me soumettant aux siens que je peux les satisfaire et le satisfaire. _______________ J. Pour jouir. Parce que je n'ai jamais joui avec un autre comme lui me fait jouir. Parce qu'avec lui il ne s'agit plus seulement de sexe, de mécanique. Mais de quelque chose d'autre. De plus profond. Qui me concerne aussi bien mon corps, mon sexe que ma psyché. Et me fait vibrer à l'unisson de lui. _______________ K. Comme Knout. Ce fouet court à lanières de cuir, muni aux extrémités de boules ou de crochets, utilisé dans l'ancienne Russie pour punir les criminels ou les délinquants politiques. Il en existait aussi une version plus simple, mono-lanière, terminée par une boule de cuir au lieu de métal, utilisée par les cosaques. Une idée peut-être pour un autre "cadeau". _______________ L. Comme Lui. Parce que c'est 'lui". _______________ M. La lettre que je préfère entre toutes. L'initiale de son prénom, Maxime. Celle aussi de ces deux mots que j'aime accoler pour le définir, lui, mon mec/Maître. Même si ces deux mots sont encore réducteurs par rapport à ce qu'il est désormais pour moi. Mon mec/Maître, certes. Mais aussi mon ami, mon amant, mon confident, celui avec lequel je peux être pleinement moi, sans crainte d'être jugée, celui qui m'a libérée de mes doutes, de mes craintes, le complice qui me permet de réaliser mes désirs les plus fous. Ou alors pour masochiste ? Je n'ai jamais beaucoup aimé ce terme. Je suis comme tout le monde, je n'aime pas avoir mal. Si je me brûle, si je me coupe, je réagis comme tout un chacun. Mais la douleur physique que je ressens quand c'est lui qui me l'inflige est différente. Elle est un exutoire à la violence qu'il porte en lui et à laquelle j'aime me soumettre. Elle me permet aussi de lui montrer que je suis "à lui". Que mon corps lui appartient. Qu'il est en droit de l'utiliser à sa guise. Puisque je jouis de le servir ainsi. Et aussi pour Moi. Pleinement moi. Avec lui, grâce à lui, pour lui. _______________ N. Pour Nous. Lui, avec moi, moi, avec Lui. Lui, en majuscule et moi en minuscule, mais dans l'intimité seulement. Pas non plus lui devant, moi derrière. Mais bien nous, ensemble. Avec moi à ses côtés (je lui laisse quand même cette préséance, puisque j'ai voulu qu'il soit mon Maître :smile:). Le regard tourné dans la même direction. _______________ O. Comme Histoire d'O ? J'ai commis un article sur le roman de Pauline REAGE. Il me l'a offert, dans l'édition originale. Pourtant, même si plus jeune, j'avais apprécié le style, les mots, la puissance du texte, je sais aujourd'hui que je ne serai jamais O. Parce que lui ne pourrait être ni René et encore moins SirStephen. Parce que sa "dominance" ne repose pas sur la négation de ce que je suis mais au contraire sur le besoin de me faire « grandir » dans la confiance et le respect. Et ce que nous partageons dans l'intimité. _______________ P. Pour Plaisir. Pas seulement le plaisir physique qu'il m'offre. Mais aussi le plaisir d'être avec lui, à lui, de partager sa vie. A cause de ses petits riens du quotidien, de l'attention qu'il me porte. De nos goûts partagés, de nos échanges, intellectuels autant que physiques. De nos désaccords parfois, mais que nous parvenons toujours à résoudre. D'une manière ou d'une autre :smile: Mais aussi pour Pouvoir. Cette notion dont Oscar Wilde écrivait que c'était l'essence même du sexe. Ce pouvoir que j'ai voulu lui conférer sur moi. Parce que j'en ressentais le besoin. _______________ Q. Comme Queue. Cette partie de lui dont il use en virtuose, quand elle se tend, dure, raide. L'archet dont mon corps, mes trous sont le violon.. _______________ R. Pour Respect. Ce respect qu'il me porte. Quand bien même il maltraite mon corps, mes seins, mon sexe, mes reins. En dépit de sa brutalité, de sa sauvagerie. Parce que je sais qu'en arrière-plan, il y a toujours ce respect qu'il éprouve pour moi. Pour ce que je suis. Une femme avant tout. La sienne. Mais aussi pour Reconnaissance. Ma reconnaissance pour lui. Pour ce qu'il m'a apporté et continue de m'apporter. Et que j'essaie désormais de lui rendre. En sachant que je demeurerai toujours sa débitrice. _______________ S. Comme Sexe, évidemment. L'activité autant que l'instrument qu'il a entre les jambes. _______________ T. Comme Toi. Toi, Maxime, qui a fait de moi ce que je suis désormais. Qui a su me guider, me sculpter, me façonner. Me faire grandir enfin. Toi, sans qui ma vie serait toujours ce qu'elle était avant que je ne te rencontre. Celle d'une adolescente attardée en quête d'elle-même. Qui faisait certes bonne figure, qui ne manquait pas de partenaires de rencontre pour agrémenter ses nuits et satisfaire à ses désirs. Mais pourtant vide, creuse. Qui n'avait encore ni appris ni compris de ce qu'était vivre. Avec Toi. _______________ U. Comme Uro. J'en déteste toujours autant le goût. Mais cela importe peu. Parce que j'ai voulu tout goûter de lui. Y compris ce déchet liquide dont son corps doit se débarrasser. Et dont j'aime désormais qu'il devienne une part de moi. _______________ V. Pour ce mot, Vice, que je n'aime pas pourtant. Parce que je préfère le laisser aux autres, à ceux qui jugent sans comprendre. Et le plus souvent pour entrer en voie de condamnation. Alors que pour moi, il n'y a rien de vicieux dans la manière dont nous sommes ensemble. Dans les plaisirs que nous partageons. Et surtout rien de mal à prendre chacun son pied ensemble. Avec et grâce à l'autre. Et aussi comme Violence. Cette violence, consubstantielle au sexe que le Mâle porte en lui. Qu’il a besoin d’exprimer en défonçant la chatte, la bouche ou les reins de sa femelle pour la posséder et jouir pleinement d’elle. Et lui donner du plaisir à elle ce faisant. _______________ W: Comme Wartenberg (roulette de ou pinwheel). Cette roulette crantée dont il aime (avec d'autres instruments ou matériels) se servir sur ma poitrine, mon ventre, mes cuisses, mon sexe lors de nos "préliminaires", qui sont autant de prémisses à ce qui va suivre et aboutit à chaque fois à me donner encore plus envie de lui. Outre de générer à chaque fois une moiteur caractéristique en certaines parties basses de mon corps. Ou Wand. Cet autre instrument dont il se sert parfois, qui me rend folle alors même que je déteste jouir ainsi, sans lui donner à lui le plaisir que je lui dois. Mais qui aboutit toujours quand il s'en sert au même résultat. _______________ X. Il y a peu de mots en français qui commencent par X. Et celui que j'ai choisi est de moins en moins usité. Xénophile, composé à partir de Xenos, étranger en grec ancien. "Qui aime ce qui est étranger". Aujourd'hui, hélas, c'est plutôt son antonyme, xénophobe, qui a le vent en poupe. Avant de rencontrer mon mec/Maître, j'ai connu d'autres mecs. Sans que je n'attache jamais d'importance à la couleur de leur peau, à leurs origines, leur race, leurs opinions politiques ou religieuses. Auxquels j'ai donné du plaisir et qui m'en ont donné en échange. Parce que peu importe la race, les origines ou la couleur de la peau. Ce qui compte c'est ce que nous sommes. Et de privilégier ce que nous partageons plutôt que ce qui nous divise. Il y a aussi une autre raison qui m'a fait choisir ce mot. Parce que c'est aussi à lui, à mon mec/Maître que j'ai pensé. Lui, qui même lorsque nos corps fusionnent, demeurera toujours étranger à moi, différent de moi. Puisque c'est un mec, qui pense et réagit en mec, se comporte en mec. Mais dont j'ai besoin, comme il a besoin de moi. Alors, oui, en souvenir d'eux et surtout à cause de lui, ce "étranger" proche, qui est aussi mon semblable, mon double différent, je continuerai de me revendiquer comme "xénophile". _______________ Y. Pour le Yin et le Yang. Ces deux forces à la fois opposées, interconnectées et complémentaires de la philosophie taoïste. Les principes masculins et féminins. Le soleil et la lune, le ciel et la terre, donner et recevoir. Indispensables l'un à l'autre. Et définitivement liés par quelque chose qui les dépasse. _______________ Et puis Z enfin. Comme Zob. Ce terme, emprunté à l’arabe زَبَّ, le « membre viril », passé dans la langue française par le truchement des zouaves de l’armée d’Afrique, que Bruant orthographiait « zèb ». Que je préfère à « zizi », qui désigne certes le même instrument, mais dans sa version enfantine, non encore pleinement opérationnelle. Mais aussi l'initiale de Zi, "il est vivant", en grec. Parce que c'est grâce à lui que je me sens vivante désormais. Au point que je ne pourrai plus concevoir de vivre sans lui.
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Par : le 12/11/21
« ORDONNEZ et J'OBEIRAI… » Ces 4 mots, résument incontestablement ce que ma complice soumise tient pour devise intime et personnelle dans l’expression de sa condition ! Des mots à la portée déclarative percutante, que des femmes et des hommes rêvent de pouvoir prononcer à l’attention d’une compétence choisie et reconnue, car ils cristallisent et symbolisent l’essence même d’une condition à laquelle elles/ils aspirent volontairement, dont les motivations et les fondements sont propres à chacun. Des mots que d’autres en revanche, jugeront obscènes et asservissants…s’imaginent par facilité ou par étroitesse d’esprit, qu’ils ne peuvent être prononcés que sous la contrainte et l’asservissement mental… C’est pourquoi, il me semble judicieux de rappeler ici publiquement, dans une logique de témoignage, que bien avant d’introduire l’idée d’une soumission assumée, dont mon obligée fait de moi l’heureux dépositaire, comme d’autres de ses congénères (masculins et féminins), font la fierté et la satisfaction de leur Dominant, ces 4 mots peuvent laisser entrevoir ou supposer au premier abord, dans l’esprit de non-initiés, les applications d’une obéissance aveugle, déraisonnable, irréfléchie… à la faveur d’une servitude dirigée, qu’ils imaginent nécessairement mal saine, voire, manipulatrice, destructrice, si ce n’est auto destructrice. Ces 4 mots qui me sont consacrés et dédiés pourtant, sont avant tout évocateurs du choix délibéré, réfléchi, conscient et consciencieux, et j’y veille, comme d’autres y sont attentifs, afin qu’ils soient le reflet fidèle ce que ma complice entreprend et accompli avec détermination et courage, au service de sa nature de femme, de son épanouissement, de sa quête de liberté et d’accomplissement identitaire, sous la gouvernance d’un homme qu’elle a choisi et qu’elle reconnait aussi compétent que méritant à les entendre. Au même titre que notre univers souffre aujourd’hui encore de clichés et de préjugés souvent associés aux pratiques les plus extrêmes, à des représentations imagées très connotées donnant le sentiment d’assister à des situations subies, le plus souvent jugées dégradantes, non enviables, annihilantes, aussi surement que parfois, lorsque notre intérêt « pour la chose » et nos activités si rapportant sont connus de tiers, nous serons jugés et qualifiés de personnes déviantes, tordues, dévoyées et perverses, ou que parfois, des esprits vindicatifs et dénonciateurs aux motivations variées, à la critique acerbe, jalouse, invasive et inquisitrice, et pour le coup, aux agissements lâches et vicieux, sont parfois tentés de nous discréditer, de porter atteinte à notre image, à notre réputation, à notre probité, à notre intégrité sociale, à notre liberté, en pointant du doigt et en dénonçant notre intérêt de pratiquant, pour en faire un jugement de valeur visant à nous dénigrer, à nous isoler. Des individus d’une pauvreté abyssale, qui s’appuient sur nos aspirations intimes envers cet univers, qui leur échappent le plus souvent, mais auxquelles ils aspirent parfois secrètement, dans la frustration et le refoulement de leurs sombre nature, pour établir, en s’appuyant sur la base du socialement correct et moral, « la preuve » sensée attester que nous sommes des sociopathes déviants, des irresponsables, des pervers narcissiques obsédés par le sexe ou notre propre personne...et ce, très souvent pour mieux détourner l’attention de leur propre et réelle dépravation et assoir l’idée de leur normalité… Si légitimes et bienveillantes soient nos aspirations et l’expression de notre liberté individuelle et quand bien même, nous évoluons dans la discrétion, dans un infini respect du genre humain, de nous-même et dans celui de la légalité juridique, il est en effet bien commode, pour certains individus qui trouverons nos activités « déplaisantes », ou qui chercheraient à assoir l’illusion de leur propre valeur en écrasant la nôtre, de s’emparer de ce que nous faisons de notre liberté, pour l’exposer à l’opinion publique (à nos proches parfois), afin de nous fustiger et nous discréditer socialement. Si la richesse, la complexité (au sens positif du terme) ainsi que la profondeur de notre « petit monde », n’est pas la dimension la plus facilement reconnaissable de l’extérieur, ce dernier a malgré tout tendance à se démocratiser, contrairement peut être à celui des libertins. Bien qu’il soit en effet de plus en plus visible et acceptable socialement et même étudié, notamment depuis que des intérêts commerciaux s’en sont emparés pour en livrer une version vulgarisée, ludique et édulcorée, attirant de plus en plus de curieux, de pratiquants récréatifs, mais aussi d’adeptes, de ce que l’on appelle désormais des pratiques sexuelles alternatives, nous restons donc exposés à la critique et au jugement d’une certaine hypocrisie sociétale et morale, le plus souvent par ignorance, mais aussi parfois, par jalousie, ou plus radicalement par malveillance. J’en profite pour glisser ici une petite citation de Georges Bernard Shaw qui m’est précieuse : Lorsque l’on fait quelque chose, on a contre soi, ceux qui veulent le faire à notre place, ceux qui font précisément le contraire et l’armée des gens d’autant plus sévères, qu’ils voudraient que l’on ne fasse rien du tout… » Mais dans le sillage de cette petite « révolution des mœurs », s’il n’est pas étonnant de voir se multiplier des intérêts et des vocations, il ne faut pas s’étonner davantage que dans le cortège de ses pratiquants, viennent dans le même temps s’immiscer des opportunistes, des fantasmeurs, des imposteurs, des prédateurs et tout ce que la nature humaine peut engendrer de personnages plus ou moins tourmentés et toxiques, lesquels considèrent notre univers comme un vivier dans lequel il suffit sans effort aucun, de plonger la main pour en ressortir « du prêt à consommer volontaire »… Certains se conduiront en « Charmeurs de Sssserpents »…considérant leur interlocutrice comme une « Salope Sexuellement Servile à Soumettre » ! Mais la morsure fatale….ce sont eux qui cherchent à l’infliger ! D’autres, seront dans l’attitude du « Bonimenteur »…Le produit idéal qu’il vous faut, du rêve, des promesses, une grande gueule sympathique aimable et blagueuse, quelques formules magiques, la petite ristourne spécialement pour vous madame…emballé c’est pesé ! Quand d’autres encore, les 3M…les « Menteurs Manipulateurs Mégalomanes », des individus foncièrement obsédés par eux même et leur soif d’exercer un contrôle annihilant, sont tellement persuadés d’être omnipotents, compétents et légitimes, qu’ils en deviennent très convaincants, car ils savent vous endormir et prendre le visage que vous voulez voir ! Mais ensuite… ! A ce propos, pour celles et ceux qui n’auraient pas lu la première partie de ce petit traité, vous retrouverez quelques ficèles pour vous permettre de les identifier dans l’article « Petit Guide Introductif du Noviciat (Part 2) ». Un article qui n’a pas plu à certains concernés, dont l’obscurantisme et la lâcheté sont à l’image de leur véritable nature (évidemment dissimulée) et qui sur ce Forum par exemple, m’a valu d’être la cible d’une alliance sournoise. Un article qui m’a également valu la réaction épidermique et vengeresse d’une personne dont je ne connais que trop bien les travers, les déviances comme les traumatismes et leurs origines, qui font d’elle, ma lectrice la plus assidue, mais aussi la plus discrète et la plus camouflée au sein de notre paysage communautaire. A vouloir porter un peu de lumière là où d’autres ne survivent que dans l’ombre et la noirceur, je ne peux m’étonner d’être la cible d’une cabale et de détracteurs se donnant pour objectif de me faire avaler ma chique, ma bite, mon couteau et mon stylo…en déployant une véritable campagne de diffamation calomnieuse visant à me discréditer, à m’isoler, démultipliant les faux profils, pour m’épier, diffuser de fausses informations et saloper ma réputation, de Dominant bien entendu, mais aussi d’homme et de père, s’agissant de ma lectrice la plus attentive et fidèle, qui n’est pas la plus passive et inactive quant à ce qu’elle fait de mes publications... Quelle énergie et qu’elle « intelligence » déployée, pour s’assurer de pouvoir continuer à vous/nous exploiter à nous contrôler, à cultiver l’illusion de leur normalité et surtout, pour continuer à vivre et jouir de leurs obsessions perverses au sens négatif et sadique du terme !!! Si je partage avec ces gens-là un intérêt pour l’exploration d’une certaine idée de « la perversité », la comparaison s’arrête ici ! Puisqu’en ce qui me concerne, j’en observe et j’en exploite les mécanismes et les méandres sinueux au service de votre plénitude et de votre accomplissement. Mon BDSM, ma démarche, j’en fais un domaine d’exploration philosophique, sociologique et même artistique, considérant ce qui se rapporte au domaine sexuel comme « un moyen » d’exaltation et non « une finalité ». Tandis que le leur, d’intérêt, il est centré et mobilisé par des intentions manipulatrices obsessionnelles et compulsives. Ils cherchent à se nourrir, à se gargariser, à jubiler et à jouir des conséquences destructrices et toxiques de leur influence, de leur emprise sur votre/notre existence, dont ils cherchent à obtenir le contrôle, non pas dans la perspective de vous révéler à vous-même, mais dans celle impérieuse pour eux/elles, de vous déposséder de vous-même !!! Si cette finalité de vous « déposséder de vous-même » constitue le principal mobil d’une certaine catégorie d’individus marqués du statut de Dominant, (que l’on appellera « des contrôlants » en société), elle est aussi très souvent révélatrice du fait que ces personnages, sont tout simplement dans le déni de leur propres traumatismes d’enfance. Un traumatisme qui repose sur le fait d’avoir justement été dépossédés d’eux-mêmes ! Ils chercheront donc inlassablement à obtenir le contrôle sur une vie, reproduisant ce qu’ils ont vécu… Ce qui en fait de dangereux prédateurs inconscients qui surnagent dans le bain trouble d’une démence qu’ils s’évertuent à rendre invisible, et dans laquelle ils flottent dans l’illusion et le déni de leur propre souffrance, ainsi que dans celles qu’ils infligent… C’est pourquoi ils excellent dans l’art du « paraître », de la « mystification », du « mensonge » et des « faux semblants » et très souvent, dans celui de la « victimisation ». Le mensonge sous toutes ses formes n’est pas pour eux un mal nécessaire ni même une religion, c’est un mode de vie…une constante ! Outre le fait de se donner le droit et la légitimité permanente et totalement décomplexée de vous mentir, ils s’agit surtout pour eux de maintenir l’eau du bain à bonne température, pour rester dans la vapeur illusoire qui dissimule l’insupportable réalité…Autrement dit, il se mentent à eux-même…car il en font une question de survie ! C’est ainsi que leur alcoolisme, leur anorexie, leurs phobies, que leurs déviances et autres troubles du comportement disparaissent dans une mystification quotidienne du réel. Ce sont des fossoyeurs du réel ! Ainsi, bien au-delà de chercher à « nous faire croire », à « nous donner à voir et à penser que », de bien des manières, ce sont des pratiquants de « l’auto suggestion », de « l’auto conviction » etc…ils sont donc d’autant plus capables de vous convaincre, de rendre leurs discours plausibles, qu’ils sont convaincus eux même de la véracité de leurs propos, du bien fondé de leurs initiatives, de leurs intentions et de leurs élans destructueurs. Ce qu’ils veulent, leur but ultime, c’est vous voir à terre…dépossédé de vous-même, incapable de réagir ! Ils n’en font pas un simple plaisir pervers, mais une quête, un besoin, dont ils tirent une véritable jouissance sadique et jubilatoire. Ils utilisent contre vous ce dont ils sont dépourvus…votre empathie, votre générosité, vos émotions, votre amour… De manière générale, ils utilisent les autres, qui ne sont que des pions à déplacer sur l’échiquier et qu’ils gèrent sans considération, sans émotivité, comme on gère des biens de consommation ou de simples objets inanimés. J’ajoute que ce sont des individus extrêmement susceptibles, orgueilleux et paranoïaques… Lorsqu’ils en arrivent à constater votre déchéance, ils vont s’assurer que vous restiez dans cet état d’incapacité et d’emprise léthargique. Ils vont vous piétiner, vous harceler et vous dénigrer, avant de vous ignorer, de vous rejeter et de vous abandonner à votre sort. Et là, le paroxysme de leur perversité les conduira à se tourner vers des tiers pour leur faire constater votre état de merditude et d’inadaptation sociale, motivant ainsi leur décision de s’être détourné de vous, en se victimisant !! Pour ça, rien de plus facile…il leur suffira de pointer le doigt vers vous là encore et de vous attribuer « leurs propres mérites », si j’ose dire de manière sarcastique. C’est ainsi que vous deviendrez soudainement « une personne à problèmes », « un alcoolique dépressif », « un pervers narcissique », « un manipulateur », « une personne déviante, violente et harcelante », « un irresponsable intéressé », « un obsédé sexuel » allant jusqu’à suggérer de manière insidieuse que vous avez abusé de sa personne, de sa confiance, de ses ressources, de son intégrité, de son corps et bien entendu, de sa volonté etc… Autant d’accusations dont ils feront une véritable dénonciation calomnieuse et diffamatoire et qui seront la liste exacte et précise de ce qu’il sont, de ce qu’ils font et de ce qu’ils vous auront infligés ! Parallèlement, et déjà depuis un moment, ils seront à nouveau en chasse…sous votre nez, pour mieux vous affecter ! Ils/elles se projetteront dans un nouveau cycle relationnel pour étancher leur insatiable soif vampirisante. Si vous êtes encore dans leur paysage à ce moment-là et que vous avez encore l’énergie de réagir et de survivre, ils pourront vous pousser jusqu’à espérer votre mort physique et quoi qu’il en soit, ils organiseront votre mort sociale. Et dans ce domaine, leur imagination, leur ingéniosité et leurs capacités de nuisance dépassent l’entendement…elles sont à la hauteur de leur détermination obsessionnelle et maladive. Je pense (peut-être à tort), qu’au sein des pratiquants de notre communauté, le ou la plus masochiste d’entre nous ne rêve pas de se soumettre à ça volontairement… Pour conclure ce volet, un candidat masculin à la soumission m’a dernièrement interpellé suite à sa lecture de mon premier article. Celui-ci m’a questionné comme suit : Dans quelle mesure peut-on transposer cela à des Dominas ? Est-ce que ces archétypes de dominateurs se retrouvent dans la domination au féminin, ou y en a-t-il des spécifiques ? Voici la réponse que je lui ai apportée : Question fort judicieuse et vous faites bien, au motif de dissocier les sexes, de nommer ces archétypes "dominateurs" et non pas Dominants... Je suis fort bien placé à titre personnel, pour vous assurer que la gente féminine comprend son lot d'individus narcissiques, mégalomanes, manipulateurs et toxiques.... A ce titre, il me semble donc que vous puissiez considérer comme étant très probable qu'au sein de notre communauté siègent des femmes occupant le statut de Domina, dont certaines sont animées de caractéristiques très semblables à celles que je décris ici de manière très résumée et quasi caricaturale. Quant à la question portant sur les éventuelles spécificités (ou subtilités) qui les distingueraient, je serais tenté de vous répondre que dans le cadre stricte de l'individu qui se présente comme Dominant et qui serait un pervers narcissique et manipulateur, au sens pathologique du terme, les mécanismes de la perversité et de la manipulation obsessionnelle sont les mêmes au féminin et au masculin... J'ai observé qu'une femme de cette nature n'a rien à envier à un homme s'agissant d'instaurer et d'exercer son emprise mentale et toute forme de cruauté ! Je dirais même qu’elle jouit d’atouts et de pouvoirs supplémentaires qui rendent son attitude plus insoupçonnable, son discours plus audible et par voie de conséquence, qui rendent ses aptitudes au machiavélisme pervers plus « efficaces » et prégnants encore. Parmi ces atouts, il y a cette idée communément admise dans la représentation collective, qu’une femme ne peut être foncièrement mauvaise…(Heuuu….si si si….elle peut !) Fort heureusement, il y a dans notre "petit monde" plus de fantasmeurs, de maladroits(tes) et d'incompétents(tes) autoproclamés(ées) que de malades narcissiques qui s'ignorent, obsédés par eux même et leur besoin de contrôle... Mais sortons de ce focus pour reprendre un peu de hauteur chers lecteurs… Indépendamment de quelques comportements extrêmes qui sont à la recherche de proies candides, placides et de cobayes (ici même comme dans la vie), beaucoup s’imaginent par méconnaissance et préjugés, qu’un rapport de nature D/s implique exclusivement (par logique induite, dogmatique et nécessaire), une relation foncièrement unilatérale, faite d’iniquités, d’obligations et de devoirs pour l’un, de privilèges et d’un pouvoir autocratique, omnipotent et incontestable pour l’autre… Ou encore, cette idée préconçue que « le sexe » et « l’humiliation » sont des vecteurs systématiques et omniprésents dans les pratiques BDSM, impliquant pour celles et ceux qui aspirent à se soumettre, de n’avoir que la possibilité de ramper, de se cambrer, d’ouvrir les cuisses et de dire « OUI Maître », même malgré eux, à toutes sollicitations émanent d’un individu se présentant comme Dominant assermenté !!! Nombre de femmes présentes sur des sites BDSM dédiés et qui affichent un statut de soumise, sont régulièrement amenées à en faire le constat, lorsqu’elles sont interpellées par des attitudes masculines qui se réclament de fait, d’une autorité et d’un pouvoir eu égard au rang et au statut qu’ils arborent, tel un passeport diplomatique ou une belle étoile de Sheriff, qui leur accorderait pouvoir et privilèges, en particulier celui de les soumettre à leur volonté et de les baiser, parfois dans tous les sens du terme. Et ce, en avançant l’argument que si elles ne se plient pas à leurs exigences, c’est qu’elles ne sont pas à leur place, ou qu’elles sont de piètres soumises ! Et oui…Puisque vous semblez rechigner à leur laisser la possibilité de faire de vous des merdes à leur service…ils vous convaincront que vous étés d’ores et déjà de belles fientes inutiles… Mais dans notre domaine, comme en société, un statut et un rang n’ont bien entendu jamais légitimé et justifié la moindre compétence…à plus forte raison si celles et ceux qui s’en réclament sont des individus autoproclamés qui ne s’appuient sur aucune démarche construite et structurée, aucun engagement, et souvent, aucune expérience antérieure justifiée et probante, tout en se prétendant légitimes à soumettre et disposer d’une âme et d’un corps, au motif que leur statut leur en accorde incontestablement le droit et l’autorité ! Or, au même titre que la dimension sexuelle ne constitue pas une constante, « une pratique attendue » dans le cadre de la variété des pratiques BDSM et préfigurant de ce qui caractérise « une bonne et vraie soumise », il en est de même concernant les notions de « relation suivie et durable », « d’appartenance » ou encore « d’exclusivité », qui ne représentent pas le Saint Graal de toute personne cherchant à faire l’expérience de la soumission. Rappelons, ou informons les plus novices d’entre nous qu’en effet, au sein de notre communauté, des Dominants exercent sans pour autant inclure le sexe dans leurs pratiques. Leurs motivations ou raisons peuvent être variées (choix idéologique, moral, éthique, blocages, absence de désir, complexes, impuissance, culpabilité, volonté de dissociation et de cloisonnement avec la vie vanille, etc). Cette logique et leurs motifs me semblent tout aussi valables et légitimes en ce qui concerne les aspirants et aspirantes à la soumission ! Le domaine du sexe nous offre donc de considérer la pluralité des pratiques au sein du cadre BDSM dans toutes leurs nuances, puisque par exemple, une vraie distinction est à faire entre l’absence totale de pratiques à caractère sexuelle et le fait d’encorder, d’entraver, de suspendre un corps partiellement ou totalement dénudé, de fesser un cul nu, de travailler et malmener une pointe de sein, de cravacher, d’entraver, d’épiler, d’exposer, de malmener un appareil génital etc…avec au bout du paradigme en objet, des pratiques impliquant des attentes et une disponibilité de nature sexuelle consenties, laissant place à la stimulation, à l’intromission et à toutes formes d’interactions et de pénétrations à caractère sexuelle. Dans le même ordre d’idée, pour illustrer que l’univers BDSM offre autant de pratiques nuancées, qu’il contient de pratiquants mobilisés par une expérience, une culture et des motivations différenciées, sans doute faut-il mentionner que tout aspirant(e) à la condition de soumis(e), ne cherche pas à se projeter dans une relation d’appartenance et de considérer son partenaire Dominant comme « son Maître à faire et à penser » ! À ce propos, selon mon interprétation personnelle, un Maître n‘est pas tant « celui qui dirige et possède une soumise », qu’une figure référente, reconnue par des tiers, des pairs et des soumis(ses), pour son expertise concrète et appliquée, comme l’art des cordes par exemple, la photographie, ou bien encore celui d’être un guide spirituel, un éducateur à la pédagogie efficiente…mais aussi et presque surtout, pour ses capacités et son expertise à transmettre son savoir et ses connaissances en vue de les perpétuer…et ce, qu’il le fasse en conscience avec cet objectif, ou qu’il soit devenu une sorte d’influenceur inspirant. Que cela implique ou non le concept d’appartenance et celui de propriété, si l’on s’accorde à penser que le principe d’une certaine iniquité fonde « grossièrement » le socle d’une relation dite D/s, dans le sens où cela constitue une sorte de déterminisme conditionnant non pas nécessairement le principe d’une hiérarchie, mais peut-être plus encore, l’articulation efficiente et fonctionnelle d’une interdépendance relationnelle qui vient faciliter l’expression de nos fonctions respectives, il n’en reste pas moins qu’il appartient à chacune et chacun d’en faire son interprétation et d’aménager son cadre d’expression, pour vivre le BDSM qui lui correspond, en lien étroit avec sa personnalité, ses aspirations et ses limites du moment. Pour ma part, j’estime que je ne suis Dominant et légitime à l’être, que dans la mesure où celle qui me confie son appartenance me reconnaît comme tel. C’est donc ma complice et protégée @Txoria swann, qui me confère actuellement, et depuis plusieurs années maintenant, le statut, le rôle, la responsabilité et le privilège, d’être reconnu comme Dominant légitime à jouir de son appartenance et de sa dévotion. Mais sur quelle base précisément ? Sans doute moins sur mes déclarations d’intentions que sur mes actes !!! Swann et ses congénères pourront peut-être apporter leur contribution sur ce point dans le fil d’actualité de ce post !?? Pour aller un peu plus loin, toujours est-il que dans le cadre de ma fonction, j’assume et je revendique même ma propre servitude…, car ma fonction, je considère qu’elle m’oblige, qu’elle m’engage et me contraint. Je me soumets à ses exigences, plus précisément, je me soumets aux exigences que j’estime inhérentes à ma fonction de Dominant. J’en fais donc une interprétation personnelle, en lui donnant une dimension de « mission », dans laquelle je m’impose des obligations de résultats, des objectifs, une méthode, des règles, une éthique et autant de devoirs). Le tout étant régulièrement réinterrogé ! En tant que Dominant résolument cérébral, déployant une démarche à vocation clairement éducative, il m’est impensable, impossible, d’envisager mon rôle comme celui d’un « jouisseur autocratique et consumériste d’une volonté sans droits, décérébrée, ou plus franchement aliénée » ! Quand bien même celle-ci n’aspire qu’à se montrer servile, obéissante et respectueuse de mes attentes comme de mon enseignement. Quand bien même celle-ci soit animée par le désir d’être traitée comme une véritable chienne dépravée ou une vraie petite pute. Rien ne m’est plus inspirant, gratifiant et jouissif, que de me savoir considéré et reconnu par un esprit aspirant au lâcher prise et à l’abandon, qui soit à la fois équilibré, instruit, bien formé, animé de de profondes valeurs, se montrant curieux, éclairé et exigeant par nature. Au-delà de m’obliger à me dépasser, cela donne à sa soumission une saveur bien plus intense qui pose le défi permanent d’être cohérent, structurant et pertinent, ce qui augure une relation au combien plus enrichissante et satisfaisante. Personnellement, j’ai besoin de me dépasser et de m’estimer exemplaire et méritant à jouir d’une servitude ! J’ai besoin de donner du sens à ma mission et d’être reconnu compétent, en premier lieu par celle que je tiens en laisse ! Depuis mes premiers pas de Dominant, je suis porté par cette idéologie qui consiste à viser l’excellence et qui implique de me l’imposer (sans jamais omettre de me savoir limité, perfectible et faillible) et ce, avant l’attendre et de l’exiger de ma complice. Cela n’est d’ailleurs pas sans conséquences, car si je me sens relativement cohérent, en accord avec moi-même, j’ai pour autant bien du mal à m’auto évaluer compétent, ou à prendre pleinement conscience de ce que ma démarche et mon attitude peuvent inspirer en termes d’exigence. Pourtant, il me suffit d’observer ma protégée, pour constater combien elle doute et redoute, parfois avec angoisse et tiraillement, de « ne pas se sentir à la hauteur de mes attentes ». Pourtant il n’en n’est rien bien au contraire, car au-delà du tâtonnement, des erreurs, des rares manquements et des échecs, au-delà même des contraintes qui limitent sa disponibilité et qui l’obligent à de véritables contorsions organisationnelles et psychologiques pour s’extraire de sa vie vanille et professionnelle, afin de se tenir à ma disposition, je regarde et considère avant tout les efforts, la pugnacité, la détermination, les batailles successives qu’elle livre avec elle-même, tout ce qu’elle entreprend, manifestes et déploie afin de m’offrir absolument tout d’elle-même, pour s’en remettre humblement à moi dans la perspective d’évoluer, de progresser, de performer, de jouir de sa condition de soumise et de femme, tout en cherchant à faire de ma satisfaction, de ma fierté et de mon plaisir, une priorité quasi existentielle. C’est juste aussi impressionnant que colossal ! J’en profite pour saluer le courage et les efforts de toutes celles et ceux qui se reconnaîtront dans cette quête et dans leur quotidien ! Aussi, qu’il s’agisse d’Éros, de Vénus, d’Aphrodite ou de toutes autres références divines, réputées compétentes à faire rayonner une certaine idée de l’érotisme, d’une beauté pure, tantôt exaltée et débridée, de l’Amour et de la dévotion inconditionnelle aussi, je suis persuadé que le comportement de ma dévouée swann n’inspire pas que de l’admiration, de l’envie, certaines convoitises et autres érections terrestres…que si celle-ci parvient à faire aussi bien bander les hommes qu’à faire parfois couler les femmes ici-bas, je suis certain qu’elle attire aussi sur elle le regard contemplatif et bienveillant de certains anges, qu’ils soient de confession masculine ou féminine… Je parle ici de quelques rares élu(e)s célestes, qui ont atteint une hauteur de vue suffisante, tels les gardiens du Temple, pour insuffler et inspirer des vocations, apprécier et reconnaitre tous les efforts entrepris et concédés par celles et ceux qui à travers le sens et la force qu’ils donnent à leur engagement de Dominant et de soumis(se), font d’une apparente dépravation, une invitation à l’élévation de soi, une véritable ascension spirituelle… Cette idéologie de l’excellence, je n’en suis pas le seul aspirant au sein de notre communauté, puisque poursuivie, cultivée et brillamment mise en application sur ce seul forum, par certains confrères tels que @TK-o-, @Miangel ou encore @Parloire, pour ne citer qu’eux. Chacun officiant avec son interprétation, son domaine d’expertise, ses particularismes et sa singularité. Cette quête d’excellence n’étant pas la seule préoccupation de quelques-uns de mes pairs, masculins comme féminins, avec lesquels je partage certaines valeurs et concepts, je souhaite saluer celles et ceux, avec ou sans collier, qui à travers leur vœu de soumission, ont le désir de s’inscrire avec dévouement dans la recherche d’une telle ambition et qui contribuent à donner ses lettres de noblesse à notre « petit monde », quand d’autres n’en seront que les consommateurs. Très loin de considérer ma démarche comme supérieure ou plus valable qu’une autre, je ne néglige ni ne dénigre par ailleurs, en aucune façon, toute autre forme de gouvernance et de soumission, de la plus soft à la plus rugueuse, qui s’en éloignerait, si ce n’est, celles qui mobilisent ces esprits sournois et manipulateurs, qui à défaut d’avoir l’honnêteté et parfois la conscience d’eux même, mettent intentionnellement à l’œuvre des forces malveillantes à vocation destructrice… De cette reconnaissance à être légitime par la démonstration et l’exemplarité, par l’observation du plaisir, du bien-être, de la détermination et des efforts de celle qui se met à mon service, c’est la fermeté et la vigueur de mes érections spirituelles, émotionnelles et même physiques qui en dépendent ! Je jouis avant tout du cerveau…Comme la majorité des femmes !!! Ainsi que celle de mon égo…car il existe, bien que je tente de le faire taire le plus souvent possible, pour limiter son influence sur ma perception, mes analyses, mes initiatives et sur ce qui en découle dans le cadre de ma fonction de Dominant à savoir…mon attitude, mes orientations, mes choix et mes directives !!! De fait, je me considère comme « un instrument au service d’une volonté d’abandon ». Un moyen humain se proposant de poser les conditions de l’accomplissement d’une volonté féminine consciente, dans l’expression de sa soumission, en incluant (pour ce qui concerne ma démarche), le parti pris de cultiver son libre arbitre, son esprit critique, veillant à la rendre attentive, capable de discernement, lucide et expressive, en lui transmettant les clefs de compréhension des enjeux et des mécanismes qui se jouent en elle, comme dans notre relation, laquelle par conséquent, ne s’inscrit pas dans un rapport unilatérale, mais au contraire, dans une véritable interdépendance relationnelle. C’est ce que j’appelle dans ma démarche « Vous rendre actrice de votre soumission » ! Progressivement, en m’appuyant sur la notion fondamentale de « Lâcher prise », il s’agit pour moi d’accompagner une femme aspirant à s’éveiller, à se trouver, à se réaliser, de la guider sur la voie de son épanouissement, de lui faire sonder son animalité pour lui permettre de se rapprocher de son humanité… À terme, au-delà de m’engager à vous faire éprouver un sentiment d’accomplissement, de quiétude et de liberté, l’enjeu repose sur un gain de conscience et d’estime de vous-même. Autrement dit, je m’autorise à croire que je conduis une démarche qui dans sa finalité, comme dans sa méthode de mise en œuvre, se trouve être précisément l’exact inverse de toute posture gouvernante portée par des velléités de prédation et d’asservissement mental. Mais une fois encore, je ne me sens ni omnipotent, ni infaillible et il m’arrive régulièrement de me demander si, au motif de poursuivre ce qui me semble être un louable dessein, je ne commets pas malgré moi, des impairs et des cicatrices. Peut-être que ma swann pourra venir ici pour en témoigner librement et à cœur ouvert ?! Je n’expose pas tant ici mes convictions personnelles, que ma manière d’entrevoir mon rôle et de déployer ma gouvernance, en lien étroit avec mon identité, mes singularités et mes aspirations. Par ailleurs, il n’est jamais vain de se rappeler qu’il n’y a pas qu’une façon d’exprimer sa condition, que chacun est légitime (mais aussi responsable) à explorer et poursuivre sa voie et qu’à ce titre, si l’on ôte de l’équation « la comparaison », « les jugement de valeur », « les idées préconçues et les préjugés », mais également « les imposteurs, les faux profils, les fantasmeurs, les opportunistes, les affabulateurs, les dominants et soumis(ses) auto proclamés », ainsi que « les manipulateurs toxiques, obsessionnels et narcissiques… », il n’y a pas de soumises ou de Dominants plus ou moins valables que d’autres…il n’y a qu’un phénomène de microcosme social (ou communautaire), dans lequel se pose à chacun de nous « la problématique de la bonne adéquation relationnelle », en particulier si l’on est dans la recherche d’une relation D/s suivie et durable incluant le concept de développement personnel et de transmission éducative sous collier (c’est-à-dire sous appartenance), ce qui ne correspond pas aux aspirations de tous et de chacun, faut-il le rappeler et en informer les plus novices d’entre nous. « Ordonnez et j’obéirai… » Ma très attentive et méritante complice en conviendra certainement, il en est d’autres, des mots, plus explicites et prégnants encore qui l'accompagnent et bordent son cheminement, que je lui demande parfois de prononcer devant moi, ou qu’elle me fait la joie de déclamer à mon intention exclusive, sur sa propre initiative, dans une posture toujours appropriée ! N’est-ce pas ma jolie brune ?! Ces mots qu’elle connait par cœur, ils expriment sa condition, sa volonté de soumission, le socle de son appartenance. Ils orientent, justifient et guident le sens de ses actions quotidiennes sous ma gouvernance... Des mots que j’ai certes rédigés moi-même jadis, mais non sans avoir pris soin de m’assurer qu’ils lui parlent et résonnent en elle, prenant parti de lui en faire valider le sens et la portée, avant de l’en imprégner, jusqu'à ce qu'ils transpirent et coulent d'évidence pour elle...aussi surement et naturellement que ses épanchements incontrôlés de cyprine traduisent son excitation de mouilleuse docile, servile et dépravée ! Des mots désormais intégrés, gravés dans son esprit, presque tatoués dans sa chair, qui s’inscrivent, palpitent et vivent en elle tel « un repère philosophique, une guidance spirituelle ». Des mots et rien que des mots, savamment semés, patiemment cultivés, renvoyant aux racines de son appartenance ! Des mots qui lui ont été transmis, qui l’encadrent, l’engagent, l’obligent et l’enlacent fermement, mais qu’elle chérit et vénères religieusement, qu’elle honore et glorifie dans une forme de devoir passionnel qui vient paradoxalement supplanter toute notion de contrainte et d’obligation foncièrement aliénante. Ces mots choisis, indépendamment de ma propre volonté à en solliciter parfois l’écho profond et retentissant, je lui ai offerts plus qu’imposé, afin que qu’elle puisse alternativement, en fonction des circonstances de son existence, de ses besoins, de ses élans émotionnels et de ses propres désirs, « exprimer et rappeler toute la détermination de son vœu pieux d’obédience », « Donner vie à sa condition, Honorer son statut et celui de son Guide et Maître », « Répandre à ses pieds son infini respect, sa confiance et sa reconnaissance, m’Exposer le résultat de son éducation », mais aussi pour « l’Aider à basculer endosser sa fonction », à « Signifier sa disponibilité », « Invoquer l’exercice de l’emprise…Introduire la pose de son collier, Appeler sa condition et Convoquer la mienne », et surtout, pour que dans les moments de doute, dans la difficulté, elle puisse « s’y référer, s’y réfugier », « y puiser sa substance nourricière, se ressourcer et le cas échéant, y trouver des appuis pour se recentrer »… Bien au-delà d’être ta devise ma jolie brune…ces mots constituent dorénavant un emblème, notre emblème, ton Serment de soumise confirmée ! Je te demande ma belle, au titre d’un témoignage à verser au domaine public, de venir ici même, déclamer ce Serment, tel un exercice d’exhibition illustrant ta condition et de considérer cette demande comme une directive.
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Par : le 23/01/22
J'étais heureux ce matin de mai . J'avais réussi , à réserver un voyage pour deux personnes pour l'Ile de la Réunion . Depuis notre voyage de noce , Lady Gabrielle et moi rêvions de retourner sur cette île merveilleuse . Nous rêvions de retourner manger des samoussas sur les marchés colorés de Saint Paul ou de Saint Denis , revoir le Piton de la Fournaise , nager avec les poissons aux couleurs de tropique , déguster la cuisine créole et profiter de tout ce que cette île propose . Je n'avais plus qu'à appuyer sur « enter » . Ce que je fis avec prudence craignant la « fausse manip » . Mais tout c'est bien passé . Les quatre feuilles de ma « résa » étaient imprimées . J'avais bien mérité le grand bol de thé que je me préparais ainsi que le pain au chocolat de la veille que je réchauffais pour qu'il redevienne croustillant . Je dégustais mon petit déjeuner quand Lady Gabrielle me rejoignit encore ensommeillée . J'avais placé les feuilles entre son énorme bol à p'tit dèj qu'elle affectionne tant et le petit vase où règnait en majesté une rose « Queen Elysabeth » » cueillie dans notre jardin . Quand elle découvrit l'objet de ces feuilles son visage s'éclaira comme la terre lorsque le soleil apparaît à l'horizon . La date de notre départ arrivait . Chaque jour nous voyait nous occuper d'une nouvelle préparation . Je dois avouer que la joie de retourner sur cette terre de prédilection était troublée par l'appréhension que j'ai des voyages en avion . Non pas que j'ai peur mais le fait de passer 12 heures coincé dans un siège trop petit pour moi ne m'enchante pas du tout . L'attitude blasée et l'état d'irritation permanent du personnel de cabine participaient pour beaucoup à mon appréhension . La veille de notre départ nos préparatifs étaient terminés . Nous profitions d'une journée calme avant d'affronter ce petit chamboulement qu'est un voyage en avion . Il était onze heure du matin quand Lady Gabrielle m'ordonna de me dévêtir . Elle avait envie de me flageller . J'étais à mille lieues de partager la même envie à ce moment là mais je m'exécutais. Je suis sont soumis , mari aussi, mais surtout soumis . Je pensais que Lady Gabrielle le pensait aussi . Après la flagellation elle me fit assoir , me menotta poignets et chevilles aux barreaux et montants de la chaise . Je ne pouvais pas me libérer . me dit-elle . Je ne voyais pas du tout où elle voulait en venir . En outre j'étais étonné , elle n'avait jamais commencé une séance BDSM , juste avant le repas de midi . Quand je sus la raison de son comportement , j'étais complètement abasourdi . Lady Gabrielle n'avait jamais laissé apparaître le moindre signe ni le moindre indice qui aurait pu me faire soupçonner ce qu'elle m'annonça ce matin là , veille de notre départ . > Tout d'abord j'avais pensé à une plaisanterie . Il lui fallut faire preuve de beaucoup de persuasion pour me convaincre . Quand enfin mon cerveau me fit admettre le sérieux du projet de Lady Gabrielle , la stupéfaction et le rejet m'envahirent . > J'étais stupéfait . > > J'acquiesçais du bout des lèvres . > A ce moment là , je décidais de ne plus récalcitrer . Mais j'avais du mal à cacher mon désappointement . > Revenus à de meilleurs sentiments ? Tout était relatif mais je n'avais pas le choix . N'avais-je pas , au début de notre relation , fais serment d'obéissance à Lady Gabrielle ? Ne m'étais-je pas offert à Elle ? Allais-je en quelques mots détruire cette relation Domination/soumission ? Certainement pas , je ravalais ma déception et tâchais de faire bonne figure . Quelle ironie de la part de Lady Gabrielle . L'après-midi elle me conduisit , effectivement , chez le couple de dominateurs propriétaires d'une ancienne ferme fortifiée transformée en gîte rurale , un gîte spécialisé BDSM qui a pour nom '' Le Domaine de H&K ''. L'établissement était géré par eux même , Maîtresse Karole et Maître Hadès et entretenu par un couple travaillant à demeure . J'apprendrais plus tard qu'ils étaient tous deux soumis mais rémunérés et qu'ils participaient parfois , aussi à la domination des soumises et soumis clients de l'établissement tout en subissant celle de leurs Maîtres . Certains de ces soumis étaient envoyés là par leur dominant comme c'était mon cas . D'autres venaient ici de leur propre chef pour assouvir leurs fantasmes . La durée du séjour était au choix des clients . Nous étions arrivés vers quinze heures . J'avais voyagé à l'arrière de la voiture yeux bandés et poignets menottés . Lady Gabrielle m'avait ordonné de mettre les vêtements les plus vieux que je possédais . Cet ordre m'avait intrigué , à juste titre . Bien sûr je portais ma cage , je ne devais plus la quitter jusqu'à la fin de mon stage . La deuxième chose que je dû faire après avoir salué , à genoux , les propriétaires du lieu fût de retirer tous mes vêtements , sauf mes baskets , et de les jeter dans un fût en métal où ils furent brûlés par l'homme du couple de soumis .A ce moment là je réalisais que Lady Gabrielle reprenait le contrôle sur notre relation de manière très sévère . La Propriétaire des lieux m'ordonna de faire mes adieux à ma Maîtresse . Lady Gabrielle me regardait avec un sourire quelque peu narquois et avec une autre lueur indéfinissable .Je lui embrassais les pieds , je savais qu'il aurait été malvenue de lui faire un baiser de mari ( sur la bouche ) ou de copain ( sur les joues) . Elle partit sans plus de commentaire à mon grand désarroi . Elle ne me donnait même pas une parole de réconfort . > Je m'étais étonné de la relative indulgence de Maître Hadès , ce que je subissais , je l'avais fantasmé de nombreuses fois mais dans mes rêves les poids étaient plus lourd . Cinq kilos au moins pour mes testicules et mes poignets . Je marchais depuis une éternité et je comprenais que l'indulgence n'avait rien à voir avec mon supplice , c'était du réalisme . Je n'aurais certainement pas tenu longtemps avec des poids de cinq kilos . Quand j'avais commencé à marcher en rond, j'avais ressenti le bonheur '' d'une première fois '' et l'excitation de l'accomplissement d'un fantasme . Je m'étais senti à ma place , une place que j'avais rêvée et j'y étais placé par ma Maîtresse , même si elle n'était pas à mes côtés j'étais connecté à Elle . Je savais qu'Elle pensait à moi dans son manque de sommeil dû à la fébrilité l'accompagnant , dans cette veille de départ pour la Réunion . A ce moment là je ne lui en voulais plus du tout , Elle m'avait offert le plus beau des cadeaux qu'un soumis puisse recevoir . Je n'allais pas toujours penser cela au cours de mon séjour . Je marchais depuis longtemps . Maintenant la souffrance était bien présente . La fatigue et les crampes provoquées par les poids étaient insupportables . Les pinces irradiaient une douleur intense dans mes seins . Mais j'avais peur du fouet . Je me cramponnais à mon rêve : je subissais ce que j'avais rêvé . . . Non? De nombreuses minutes plus tard j'étais à un stade où j'avais dépassé toutes prudences . Plus rien ne comptait que de me reposer et de soulager la douleur de mes seins et de mes bras , je m'accroupissais . J'oubliais de faire tintinnabuler les grelots de mes seins . Erreur funeste , Maître Hadès vint me rappeler à l'ordre par un coup de fouet qui n'avait rien de bienveillant . J'essayais de me relever mais mes jambes me trahirent .> L'apprentissage de cet exercice fut relativement facile . Nous nous sommes assez bien habitués à tirer le sulky avec nos couilles . Une heure d'adaptation nous fut quand même nécessaire pour y arriver. Maîtresse Karole n'eut pas beaucoup de raisons de nous fouetter avec sa chambrière mais Elle le fît quand même , gratuitement , pour assouvir son sadisme . Elle fît tourner ainsi son manège original durant une heure et demi ne se privant pas de nous stimuler dans l'effort en fouettant aussi nos testicules . Elle nous libéra au début de la soirée . Gérôme nous reconduisit dans nos cellule tandis Tandis que Maîtresse allait se rafraîchir dans sa piscine . J'étais à nouveau enfermé et je ne connaissais pas la suite du protocole prévu . Je prenais une douche à l'eau froide me séchais tant bien que mal dans une petite serviette . Personne ne vînt me chercher jusqu'au lendemain mais je restais dans l'angoisse de l'incertitude . Cela faisait quatre jours maintenant que je suivais ou plutôt subissais ce stage de redressement D/S . Je n'avais droit qu'à un repas par jour et toute l'eau que je souhaitais au pommeau de la douche. J 'étais affamé , moi qui faisais trois repas par jour . La veille ,tous les soumis présents au gîte , avaient été réveillés à six heures du matin . Nous avions été conduits dans le petits bois du parc et attachés à un arbre . Nous étions positionnés à intervalle d'une cinquantaine de mètres des uns des autres et nous sommes restés ainsi sans explication . L'attente dans l'interrogation de ce que l'on va subir est extrêmement stressante . Mon stress augmentait au fil des minutes . J'attendis deux heures attaché à cet arbre la suite de mon protocole . Maître Hadès et Maîtresse Karole apparurent enfin sur le chemin du sous-bois en tenue de jogging . Ils s'arrêtèrent devant moi pour souffler . Quand Maîtresse Karole eut exécuté ses exercices de respiration , elle s'approcha de moi , saisit mes bouts de seins entre index et pouces pour les pincer avec une force que je ne soupçonnais pas puis me donna une série de coups de genoux dans les testicules . J'étais solidement attaché à mon arbre je ne pouvais donc pas tomber ni même me plier en deux comme mon corps l'aurait fait impulsivement sous cette douleur atroce . Je criais instinctivement mais cela ne retenait aucunement Maîtresse Karole , elle continuait de plus bel . Quand elle fut satisfaite du supplice qu'elle m'avait infligé elle céda la place à Maître Hadès . Il se montra moins violent , craignant peut être l'accident . Heureusement lors de ce supplice , la douleur provoquée par les coups dans les testicules est atténuée par le fait que le genoux frappe aussi l'entre cuisse , ce qui freine sa vélocité . A l'écoute des cris des autres soumis , je sais qu'ils ont tous subit le même sort que moi . Nous avons été reconduit dans nos cellules à midi complètement épuisés , les testicules endoloris . Je ne devais plus rien subir avant le lendemain . Ce ne fut pas le cas de certains de mes co suppliciés . Je restais seul à me morfondre en pensant à Lady Gabrielle qui devait déguster des samoussas et faire tout ce que nous avions imaginé . Léonie m'apporta mon repas dans une gamelle qu'elle posa sur le sol , s'accroupi au dessus et urina dedans . Elle me souhaita un bon appétit et me donna l'ordre de manger devant elle . J'avais tellement faim que je me jetais sur la nourriture . L'urine de Léonie ne me gênait pas étant habitué à déguster le nectar de ma Maîtresse . Quand j'eut terminé mon '' repas '' elle me fit coucher sur le sol , s'assit sur ma bouche et m'ordonna de la faire jouir . Elle me quitta dans l'après midi comblée , moi étais épuisé . Le lendemain , au sixième jours de ma présence ici , Gérôme vint me chercher à huit heures . > Il me laissait là sans plus de commentaire . De nombreuses minutes plus tard , j'entendis enfin Maîtresse arriver . Sans dire un mot elle me donna vingt coups hargneux de cravache sur les fesses et sur le dos témoignant de sa mauvaise humeur . Elle monta sur son cheval et parti sans plus prêter attention à moi . Je tentais tant bien que mal de garder mon équilibre au bout de la longe . Chose extrêmement malaisée en raison de la vitesse du cheval , qui pourtant était mené au pas et du mauvais entretien du chemin semé de trous de sabot . Durant la promenade de Maîtresse je tombais trois fois mais jamais elle ne dit mot . De retour à l'écurie , c'est Gérôme qui comptabilisa les coups de la sanction . Je reçus les soixante coups de cravache mais je ne reconnaissais pas la dextérité du dominant qui me punissait . Je ne percevais pourtant pas d'autre personne présente dans l'écurie . Ce n'était pas Maîtresse Karole qui me cravachait ni Maître Hadès ni même Gérôme ou Léonie , tous m'avaient m'avaient abondamment fouetté tout au long de la semaine . Qui cela pouvait bien être . Les soixante coups assenés Gérôme m'enleva la cagoule . Quand mes yeux furent réadaptés à la lumière je reçus un tsunami d'étonnement et d'émotion . Lady Gabrielle se tenait devant moi , souriante . >
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Par : le 27/02/22
Non aujourd'hui je ne parlerais ni BDSM, ni sexe pourtant l'intimité, le lien et le regard sont trois choses qu'ils ont en commun avec ce que j'ai vécu. Pour mon premier article je veux vous offrir une autre forme d'intimité, qui bien qu'elle ne concerne aucun de ces deux domaines, m'a totalement consumé lorsqu'elle m'est apparue. Pour mes 18 ans mes parents et grands parents m'ont apporté un présent, servit sur un plateau d'argent. Un rêve devenu réalité. Je me revois encore, les larmes ruisselant sur mes joues, lorsque j'ai enfin compris où mes parents m'avaient emmener. Non, je n'allais pas passer trois merveilleux jours à parler philosophie, psychologie et art avec mon grand père. Au lieu de cela, je me trouvais face à cet endroit isolé, dont le ciel bleu était animé par le vol d'une dizaine de grues, avec comme seule indication, une pancarte qui me fit revenir à la réalité : "Bienvenue à la Sainte Croix". Un parc naturel d'une centaine d'hectares entièrement privatisé pour 2 jours, sans publique. Seulement nous, quatre autres familles peut être, dans ce paradis si éloigné de notre civilisation numérisée. Ici pas d'internet, tout est en bois, une nourriture locale, des animaux que l'on ne trouvent pas ailleurs en France et surtout une chose : des habitations donnant directement sur les animaux. Et c'est ici que l'intimité débute, dans cette Lodge. Tout d'abord un regard, au début lointain et craintif. Puis une approche. Les pattes s'enfonçant dans la boue, il me dévisage. Il s'approche mais reste à distance. Je le vois faire des ronds, retournant vers sa meute, passant derrière un arbre mais toujours en me regardant. Je sais qu'il ne viendra pas tout de suite, pourtant c'est pour ça que je suis ici, à genoux face à la baie vitré du salon de notre Lodge, à regarder Thorgal, mâle dominant de cette magnifique meute de loups blancs. Un moment de silence englobe soudain l'espace. Tous mes sens s'atrophient à l'exception de ma vue. Je n'entends plus mes parents, je ne sens plus rien, je ne suis plus rien. Thorgal me captive de son oeil doré tentant de sonder mon âme au loin: "puis-je m'approcher ? Peut être ne devrais-je pas pour ma sécurité". J'attends, en tailleur, le regard fixé sur cette meute, plus particulièrement Thorgal, l'appareil photo à la main. Puis il avance. Il trace une ligne droite dans l'herbe, venant jusqu'à moi sans me lâcher du regard. Nous nous fixons, dans un moment d'intimité rien qu'à nous. Nous sommes liés par le regard. Je le sais, je le sens. Je ne suis plus, je ne vois que lui. C'est au moment où il me transperce de son regard, la truffe à cinq centimètres de la vitre, que je ne vois plus rien. Ma vue est totalement brouillée par des larmes qui m'empêchent de savourer plus longtemps ce qu'il se passe. Je reviens enfin à la réalité. Mes sens me reviennent d'un coup, tels une gifle faisant vibrer tout mon corps, toute mon âme. Je l'ai enfin eu, ce moment d'intimité avec un loup que je désire depuis si longtemps. Ce moment où je me retrouve face à lui, à porté de main, les yeux dans les yeux. Et à ce moment là, une excitation grisante a enflammé mon corps me rendant impatiente de la suite. Une seule pensée habite alors mon esprit : le désir de la prochaine étape, le désir d'en toucher un après qu'il m'en ait donné l'accord. Ps : Thorgal a eu un accident à l'oeil gauche comme vous pouvez le voir sur la photo mais il va bien.
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Par : le 16/08/22
Un vieil article que j'avais posté avant de quitter le site, et qui me semble d'autant plus important qu'il me sert de rappel également. Comment ça je suis prétentieux ?   Je ne suis pas ici pour juger qui que ce soit et je suis bien conscient qu’il existe des tas de Doms très différents les uns des autres. Mon but n’est pas ici de dire qui est Dom ou non, mais de trouver ce petit truc qui les réunit tous… Trouver ce qui fait qu’un Shibariste est aussi Dominant qu’un Sadique ou qu’un obsédé sexuel malgré leurs différences, définir ce qui fait que le plus laxiste des Doms sans cadre l’est tout autant que le plus intransigeant des Doms à l’anglaise. Il n’y a donc pas de jugement de valeur sur la manière de vivre sa domination, mais juste une recherche de ce qui nous définit tous.   Pourtant, je vais poser deux bases qui me semblent indispensables pour définir l’objet de ma réflexion.   D’une part, ma réflexion ne porte que sur les Doms au sens BDSM. D’une part parce qu’il existe des gens très dominants qui ne s’intéressent pas à nos pratiques, et d’autres part parce que certains très bon Doms BDSM ne sont pas forcément très dominants dans la vie de tous les jours. Cela peut sembler anachronique, mais de la même manière que certaines personnes assument des tas de responsabilités avec un caractère fort dans la vie de tous les jours mais s’épanouissent dans la soumission BDSM, d’autres s’épanouissent chez nous dans la Domination tout en étant plutôt réservés et en suivant le moule dans leur vie de tous les jours.   D’autre part, ma réflexion porte sur la définition d’un Dom sain ! Je ne parle pas ici de SSC ou autre philosophie, mais je ne suis pas ici non plus pour justifier les comportements malsains de quelques destructeurs qui sont pourtant tout à fait dominants par ailleurs, que ce soit dans la vie vanille ou le monde BDSM (Spoiler alerte, oui, il y a des gens malsains dans le BDSM)   Ce dernier point est d’ailleurs en partie à la base de ma réflexion, puisque la question « Qu’est-ce qui fait qu’on est un Dominant BDSM ? » pourrait tout à fait être posée dans les termes suivants « Qu’est-ce qui distingue un Dominant d’un connard manipulateur et malsain ? »     Bon, on passe à de longues explications chiantes ???   Ben, non, parce que je n’ai pas la réponse à la question. Ne me huez pas trop vite svp…   Cependant, ce qui me semble intéressant pour la suite, c’est de poser diverses suppositions, et de démontrer pourquoi cela ne permet pas de définir ce qu’est un Dominant… Un peu comme les bouddhistes qui définissent le Nirvana par ce qu’il n’est pas et non en expliquant ce qu’il est. Sauf que, rassurez-vous, je proposerais quand même une conclusion toute personnelle.   Non mais tu nous la sers ta tambouille oui ?!?   Ok, allons-y pour une série d’hypothèses plus ou moins intéressantes.     Le Dom est un Sadique !   Ben, non en fait… A cela plusieurs raisons. D’abord, il faut être conscient que le sadisme, c’est la capacité à prendre du plaisir dans le fait d’infliger une forme de douleur. Or, si nous sommes tous capable de sadisme, ce n’est pas le moteur de tous les Doms. Il suffit de reprendre l’exemple des shibaristes dont beaucoup ne pratiquent que dans la sensualité. D’ailleurs, quand ça devient sadique, ça porte un autre nom. Le but n’est donc pas la douleur en elle-même. Je pourrais aussi évoquer des pratiques comme le pony play dont l’objectif est plus cérébral que physique (même si je ne doute pas que ça puisse être assez douloureux à la longue) ou simplement évoquer l’aspect plus sexuel de la domination qui constitue la base pour un certain nombre de pratiquants. Mais le plus parlant reste dans les pratiques plus classiques telles que l’impact, la cire, le knife play ou autre… Elles ne sont pas nécessairement douloureuses… Bien sûr, un coup de martinet, cravache, fouet n’est jamais très agréable à la base (sauf pour les plus maso), mais selon la technique employée, le matériel choisit et l’état d’esprit, il est tout à fait possible d’amener la personne soumise dans des états de plaisirs intenses en limitant fortement l’aspect douleur, et bon nombre de Doms restent plutôt doux sans que cela les empêche de dominer.     Oui, mais le Dom est un obsédé sexuel !!   Bah… Il suffit de discuter avec quelques dominas pour se rendre compte que plusieurs ne sont pas du tout attirées par le sexe dans le cadre de leur lien. Je connais personnellement au moins deux dominants dans le même cas qui refusent purement et simplement d’intégrer le sexe dans leurs pratiques. Et sur un plan plus personnel… J’aime le sexe, mais c’est surtout un outil de contrôle et de plaisir formidable… et je m’en passe très bien dans un cadre D/s…     Le Dominant humilie sa soumise !?!   Alors là, je dois avouer que ma réponse sera nécessairement plus mitigée… Mais, finalement, NON. Ce qui est vrai à mon sens, c’est que la possessivité du Dom le pousse régulièrement à demander plus à la personne soumise, et à lui demander des choses potentiellement humiliantes d’un point de vue extérieur. Qu’il s’agisse de la promener en laisse, de la mettre au coin, de se servir d’elle comme repose pieds ou de jeux uros, exemples parmi des dizaines de possibilités. Mais si certains cherchent réellement à humilier la personne soumise, d’autres n’y voient que l’expression du contrôle, de l’offrande, du lien et cherchent à valoriser la personne soumise a travers ces épreuves. Au final, l’humiliation ou non tient moins à la pratique en elle-même qu’à la manière dont le ressenti de la personne soumise est induit… « A genoux sale truie » n’aura pas le même effet que « A genoux ma belle. » Pourtant, l’acte est le même.     Oui, mais un Dom sait s’imposer !!! . On en arrive à un point plus délicat… Certes, il est plutôt courant pour un Dom d’être capable de poser se couilles sur la table (ou ses ovaires selon les cas), en exprimant de manière très assurée ses convictions… Mais d’une part, cette caractéristique est également très présente chez bon nombre de soum… D’autre part, elle est présente chez bon nombre de gens qui n’ont rien à dire mais ressentent le besoin de s’imposer pour ne pas se remettre en question… Et surtout, je connais quelques personnes (essentiellement des femmes je dois l’avouer) qui sont tout à fait capable de dominer avec énormément de douceur. J’ai notamment une amie qui m’amuse toujours beaucoup lorsqu’elle s’adresse à son esclave. La voix douce, l’intonation enjouée, le regard pétillant. Jamais un mot plus haut que l’autre, jamais une attitude stricte… Et pourtant, non seulement elle ne perd jamais le contrôle de la situation, mais en plus, personne ne peut douter que l’obéissance est exigée et que toute incartade donnera suite à de sévères conséquences.     Tu nous influences là… un Dom garde le contrôle !?!   On en arrive très précisément à la définition qui m’a donnée il y a quelques années. Dominer, c’est être capable de prendre et garder le contrôle. Mais cette définition avait entrainé une petite discussion ensuite… Parce que prendre et garder le contrôle, oui, mais de quoi ?   Si j’arrive face à une parfaite inconnue « A genoux et suce Salope ! », est-ce que j’ai le contrôle ? Bon, déjà, je peux espérer que la personne soit joueuse et pas à mes dépends (parce que tomber sur une domina est toujours amusant), qu’elle ne prenne pas mal le fait que je cherche a m’imposer sans la connaître (« non mais t’es qui toi ? »), qu’elle ne me ri pas au nez (« Très drôle le comique, et sinon, tu fais quoi dans la vie ? ») et qu’elle ne soit pas en lien… ce qui pourrait avoir des conséquences encore plus gênantes selon les lieux (s’il est parfois bien vu de dominer toute soumise présente, le donjon ou je me rends parfois a plutôt tendance à virer manu militari les petits malins qui s’y essaient). Résultat, outre le fait de me taper la honte, je n’ai rien contrôlé du tout à la base, je n’ai aucun contrôle sur la réaction, ni sur les conséquences…   Le contrôle doit donc s’appliquer sur soi avant tout (Mon comportement me permet-il d’atteindre mes objectifs ?), mais aussi sur la situation (Vaut-il mieux m’imposer, discuter, m’excuser, gueuler un coup pour atteindre mes objectifs ?), sur la personne en face de moi (Quel comportement de ma part à le plus de chance de l’amener là ou je veux qu’elle soit ?) mais également sur la définition de mes objectifs et de leurs terme (Est-il bien intelligent de décider que je veux baiser cette inconnue qui est en lien et sort épuisée d’une séance de fouet, ce soir en quittant le donjon, alors que je ne connait ni la demoiselle ni son Dom ?). Il faut également contrôler les moyens (la badine, le martinet, le fouet, la cire ou un verre d’eau, quel est l’outil le plus adapté pour calmer la soif de la personne qui me fait face ?), les risques (la cire, brule a partir de quand déjà ??), les techniques (Oups, je voulais l’étrangler et je lui ai écrasé la trachée…).   Le contrôle est donc une chose globale, qui s’applique à soi et son environnement avant de s’appliquer aux autres.     Le contrôle définit assez bien ce qui détermine un dominant… de manière globale. Toutefois, j’avais bien précisé que la question à laquelle je cherche à répondre peut être reformulée de la manière suivante « Qu’est-ce qui distingue un Dominant d’un connard manipulateur et malsain ? »   Or, je pense qu’un « connard manipulateur et malsain » est tout à capable d’appliquer un contrôle extrême (et probablement bien plus ferme que moi) sur son environnement et ses victimes… Que manque t’il donc pour faire la différence ?   Qu’est-ce qui fait que je peux prétendre ne pas être « un connard manipulateur et malsain » ? Sachant que je ne suis qu’un homme et que je peux tout à fait être un connard à l’occasion… Et je crois qu’il y a plusieurs réponses possibles et qui se complètent.   Le contrôle de soi : Je l’ai déjà évoqué plus haut dans l’idée d’être capable de choisir la bonne attitude pour atteindre ses objectifs, mais je pense ici à la capacité à laisser s’exprimer certains besoins (notamment sadique par exemple) sans les laisser nous déborder, sans les laisser prendre le dessus sur la raison… Sans entrer dans une bulle dans laquelle l’autre n’est plus qu’un objet que l’on utilise, afin de ne pas laisser nos envies rendre nos pratiques dangereuses ou malsaines.   L’altruisme : Le mot peut paraitre amusant, mais je pense que les comportements malsains sont souvent égotiques, et qu’il est important de ne pas oublier que si les pratiques peuvent être égoïstes, la domination se fait tout autant voire plus pour la personne soumise. Cela revient à prendre soin du pommier pour en recueillir les fruits le moment venu.   L’attention : Surveiller l’autre, ses ressentis, ses réactions, son état physique et mental…   L’écoute : Savoir entendre et comprendre ce que l’autre exprime sans a priori sur ce qu’il devrait penser ou ressentir…     Mais quoi que ?? Etre Dom, ce serait être au service du Soum ?   Alors là, il y a un énorme débat qui est plus une question de ressentis et de sémantique que de réalité. Je ne me considère pas plus au service d’une soumise que je ne suis au service de mon chien ou de mon rosier. Mais, je dois en prendre soin pour l’amener à s’offrir en toute sérénité, à s’épanouir dans les pratiques que j’apporte avec moi, et pouvoir ensuite jouir des fruits de mon travail. Si certains Doms considèrent cela comme être au service du soum, soit… Mais c’est la combinaison entre le contrôle et cette notion de soin de l’autre qui représente au final, pour moi, ce qui fait qu’on est Dominant au sens BDSM du terme.     Tout ceci n’est évidement que le fruit de mon avis, de ma réflexion, et n’engage que moi. Je ne prétends pas qu’il y ait là une vérité absolue, ni qu’il soit possible de ne jamais commettre d’erreur, ou d’impair. Ceci est simplment une base de réflexion.
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Par : le 06/11/22
Ce n'était pas notre première envie, il faut bien l'avouer. Nous étions plutôt bandeau, menottes, un peu de bondage pour débutants, etc. Bref, à nos débuts, nous étions assez mainstream, biberonnés à 50 nuances de Grey ! Et puis de jeux en jeux, l'idée a fait son chemin dans sa tête. Il me disait que j'étais sa chienne, lors de nos jeux... Alors après tout ... J'avais regardé les colliers dans les sexshops SM en ligne mais je trouvais plus excitant les vrais accessoires destinés aux animaux. Je ne voulais pas un collier qui soit un bijou ou un accessoire de mode. Je lui ai donc dit que je voulais bien mais que je voulais un vrai collier en cuir de chienne avec une vraie laisse en métal, vous savez celles avec des maillons très lourd authentiquement prévus pour l'animal. Je trouve que cela participe au symbole et à la cérébralité du truc ! Il s'est donc débrouillé en allant en animalerie et m'a fait la surprise et faut offert un bon gros collier et la laisse qui va bien. Il m'a avoué plus tard qu'il avait même envisagé d'acheter un collier d'occasion déjà porté par un animal, sur le bon coin, mais n'a rien trouvé de probant. Il ne s'agissait évidemment pas d'économiser dans l'achat du collier, mais que ce soit de facto un vrai collier de chien. L'idée m'aurait profondément excitée au demeurant. Bref. Mais le tout neuf était très bien aussi, de bonne qualité, très classique, en cuir de couleur noire, avec une grosse boucle en inox pour la fermeture, et la force du tout neuf c'est sans doute la plus forte odeur du cuir, j'y reviendrais. On a fini par essayer et j'avoue avoir tripé sur la connotation de possession et de domination/soumission. Comme l'expérience était faite avec préméditation, j'ai essayé de me concentrer sur les sensations et le ressenti du port du collier et de la laisse. La sensation de possession J'ai adoré cette nouvelle manière d'être son objet, d'être SA chienne, cela m'a vraiment bouleversé. Même si je suis un peu brat, je sais bien, et lui aussi, que je suis une soumise dans l'âme, qui ne switche que parce que j'aime les expériences et pour faire plaisir. Quand il a ajusté le collier autour de mon cou, j'en ai eu le cœur qui s'est affolé. Ceci pour dire que porter un collier et être tenue en laisse, m'a semblé très "gratifiant" ... Qualificatif un peu bizarre, j'en conviens. Je me suis sentie un peu plus possédée encore. Mon partenaire devenait vraiment mon maître. Et en plus de la sensation du cuir sur ma peau, la sensation sur mon cou, j'ai trouvé l'expérience enivrante de par l'odeur du cuir. Et maintenant, quand je sens l'odeur du collier, je me fais un peu chienne de Pavlov ;-) La sensation d'être dominée avec le collier Alors la sensation de soumission, d'être dominée, je commence à bien connaitre. Mais là, la sensation m'a semblé un peu plus forte encore que d'habitude une fois le collier en cuir et la laisse posée est dans le prolongement de la sensation de possession qui était le premier à m'être venu. Mon Maître a quasi aussitôt tiré sur la laisse pour voir (en réalité pour voir si le collier était bien fixé et pour vérifier les points d'attache). Moments d'appartenance, de soumission et de dévotion qui m'ont fait terriblement mouiller (et lui bander, c'était manifeste) ! J'ai senti que j'étais sous son contrôle, et à cet instant-là, j'étais habitée par le désir d'obeïr à toutes ses exigences. J'étais une bonne chienne, avec mon collier et ma laisse (de vous l'écrire maintenant, même avec le recul m'excite encore ...). La sensation d'être contrainte par le collier Ca m'a fait quelque chose de particulier d'être limitée dans mes mouvements , même si ce ressenti m'était moins inconnu puisque nous avons une panoplie d'accessoires de contraintes (menottes etc...). Cela fait vibrer les mêmes cordes que le bondage, grosso modo. Mon collier de chienne et la laisse, avait peut-être cela de différent qu'ils contraignent moins les mouvements (sauf quand mon partenaire a enrouler la laisse dans sa main pour me tenir au plus court, en mode dressage ... ouahhhh) mais qu'il sert (avec prudence je vous rassure) le cou : cela fait se sentir davantage encore à la merci. Je me suis sentie très vulnérable et le sentiment de devoir obéir allait au delà du jeu consenti. Le collier facilite la contrainte par le Maître. Un collier (bizarrement) rassurant J'ai trouvé aussi, encore un paradoxe, que cela avait quelque chose de rassurant. Difficile à expliquer ... mais dans l'idée que je m'en fais le maitre d'un chien ou d'une chienne, en prend grand soin, veille sur lui, se fait caressant sauf si la chienne désobéit. La sensation d'être tenue en laisse à un côté libérateur, finalement. Mon Dominant a globalement été attentif à mon bien-être, cela rejoint sans doute ce que l'on récent dans les pratiques d'infantilisation (je ne connais pas cette pratique, je ne fais que supputer). De ce point de vue le collier et la laisse offre une sensation d'importance et de valorisation, que je n'imaginais pas. Avant qu'on explore les pratiques BDSM et la domination/soumission, je crois que j'aurais trouvé ces histoires de colliers et de laisses assez dégradantes. Et très cliché, genre un soumis soixantenaire et bien en chair avec sa cagoule, sa laisse et son collier. Mais maintenant que nous connaissons mieux ce milieu et que nous avons de l'expérience, mon vécu me donne à ressentir tout ce que je pouvais ignorer quand j'étais vanille. Devenir une chienne, être d'une autre façon à la merci de mon dominant m'a donner des sensations complètement inattendus... et délicieuse. J'avais été dominée de bien des façons. Mais la force du symbole, la collection de sensations qui en découle, le lien que la laisse et le collier tissent entre les partenaires. Il y a plein d'autres ressentis qui m'ont traversé : le froid du métal est par exemple très érotique, surtout quand la chaine courre sur les tétons ... Rhaaa !!!), la posture de chienne avec son collier autour du cou est bien plus qu'une mise à quatre pattes ! J'ai adoré cette expérience. Ca se sent, hein ? ^_^ Je me retrouve attachée (c'est le cas de le dire) comme rarement à ce collier au point que nous avons décidé d'en acheter un second collier bdsm pour que je fasse vivre l'expérience à chouchou qui lui aussi aime bien être dominé à ses heures (mais pas trop souvent quand même :) ). Cette fois ci c'est donc moi qui vais l'acheter. Probablement dans une boutique spécialisée cette fois, j'ai vu quelques belles pièces sur les boutiques SM mais celles orientées gay. Je crois que cela lui irait très bien... A lire également : https://www.bdsm.fr/blog/8226/Bondage-:-conseils-et-accessoires/ https://www.bdsm.fr/forum/thread/3763/Cagoule/ https://www.bdsm.fr/collier-appartenance/  
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Par : le 12/12/22
Les pinces à tétons (on dit nipple clamps en anglais) m'ont longtemps semblé terriblement intimidantes de prime abord, même pour tout dire, elles me faisait peur, car j'avais peur que mes tétons ne supportent pas les pinces. Pourtant, j'aimais bien qu'on me pince les pointes de sein, mais entre la peau des doigts d'un partenaire (qui peut arrêter de suite si la pression est trop forte) et celle d'une pince qui continuera son serrage même si cela fait trop mal, il y avait dans ma tête une sacrée différence. Mais après avoir franchi le cap, en testant, d'abord seule, j'ai pris goût peu à peu à cette pression sur mes tétons, et mes seins, depuis n'ont cesse d'en redemander. Les mamelons étant une zone très érogène, les pinces à tétons peuvent donc être utilisées pour augmenter les sensations et dans certains cas peuvent conduire à l'orgasme, ou du moins y participer grandement. Je n'ai pas eu le bonheur de jouir rien que par les seins, mais quand on me stimule le clitoris alors qu'on m'a mis des pinces à seins, le plaisir est extrêmement rapide à venir et l'orgasme d'une intensité rare. Les pinces à seins meprocure des sensations graduelles (la première était une crainte quand je débutais, mais de nos jours, la crainte à laisser la place à l'envie). Le cheminement dans le plaisir lié à l'utilisation des pinces à sein.   La pince à sein et l'effroi Lorsque vous posez la première pince pour la première fois sur votre sein, vous pouvez être surpris par la sensation qu'elle procure, la pression est de la pince sur le bout des seins est une sensation inimitable, qui irradie littéralement tout le mamelon et même l'ensemble du sein. La sensation n'est comparable à aucune autre (même si la sensation des pinces sur le clito s'en rapproche peut-être un peu). L'excitation provoqué par les pinces Une fois la barrière de la peur et de l'effroi passée, vous commencerez à ressentir de l'excitation dans tout votre corps. Vous serez étonné(e) de constater à quel point cette expérience est aussi agréable que douloureuse. Ou plutôt que la douleur est une délicieuse stimulation de vos seins, qui rend la pratique terriblement excitante et vous emmène assez vite au plaisir. Et même visuellement, c'est terriblement excitant : j'adore voir mes seins quand ils arborent des pinces, c'est esthétique, je trouve, comme peuvent l'être les bijoux et quand j'ai commencé à pratiquer, seule, je le faisais devant un miroir et je trouve que cela participait grandement à l'érotisation de la pratique. J'ai commencé par pratiquer les pinces seule. Rien que de saisir la pince entre mes doigts, sentir l'acier (c'était des pinces en acier reliées entre elle par une chaîne) me faisait terriblement mouiller. Le plaisir de la torture des seins À mesure que le flux sanguin vers vos mamelons augmente du fait de la pression des pinces, vous commencez à ressentir une douleur et un plaisirs plaisir que vous n'avez sans doute jamais connu auparavant. La combinaison de la douleur et du plaisir vous donnera envie d'en d'aller encore plus loin, que vos seins soit encore un peu plus martyrisés. L'intensité de la pression des pinces Plus vous portez les pinces longtemps, plus les sensations deviennent intenses. Vous risquez assez vite d'être submergée par le plaisir, surtout si vous débutez, car cela n'en est que plus intense. Surtout si votre partenaire vous retire les pinces puis vous les remet juste après. La douleur et le plaisir décuplent à chaque retrait qui aboutit à remettre les pinces, quand la pression revient. La stimulation n'en est que plus intense. Je ne saurais que vous conseiller de disposer de pinces à tétons qui permettent le serrage avec une vis. Le serrage réglable va permettre à votre dominant de doser progressivement l'intensité de la douleur en jouant sur le réglage, et de vous faire monter au paradis crescendo. La libération du retrait des pinces à seins Lorsque vous aller finir par retirer les pinces, la libération de toute l'intensité accumulée peut être explosive.La douleur est très intense du fait de la stimulation aiguë des mamelons et de la souffrance qui en résulte. La sensation dépendra du temps pendant lequel vous avez porté les pinces, le poids qui reposait sur vos tétons (il est possible d'accrocher un poids à la pince), et la manière dont votre partenaire aura joué avec les pinces. Certaines pinces disposent d'une chaine pour que le dominant puisse jouer à tirer sur les pinces, ce qui pour les pinces japonaises aura en plus pour conséquence de les rendre un peu plus mordantes encore. Quand les pinces se font porte d'accès au nirvana Vous ressentirez une incroyable vague de douleur qui sera accompagnée d'une bouffée de plaisir qui vous fera parfois défaillir (on parle de subspace en SM). Une fois l'intensité retombée, vous vous retrouvez dans un état de bien-être incomparables. La rémanence de sensations aussi intenses ne ressemble à rien d'autre, et vous vous sentirez satisfait et content. La relaxation lors de la redescente Une fois que tout est dit et fait vos seins auront été stimulés, pincés, torturés et que la douleur et le plaisir liés aux pinces s'éloignera progressivement, vous vous sentirez probablement très détendue ! Les jeux de pinces sur les mamelons est une véritable épreuve, quand les jeux sont finis, le sentiment de relaxation est proportionnel à l'intensité de la stimulation de vos pinces à seins. Pourquoi j'en pince... Lorsque mes mamelons sont pincés juste comme il faut (vous l'avez compris, cela change au fil de la séance), je ressens une sensation électrisante qui parcourt mon corps et allume un feu en moi. Ce que j'ai compris en essayant de comprendre pourquoi, c'est que cette pratique entraine la libération d'hormones comme l'ocytocine et la dopamine, ce qui participe à une sensation de bien être malgré la douleur. J'aime quand Chouchou me les pince légèrement au début, puis qu'il augmente progressivement la pression pour finalement se libère de s'en occuper en m'apposant des pinces (pince à linge ou japonaise, en ce qui me concerne). D'avoir les seins pincés intensifie toutes les autres sensations, tant physiques qu'émotionnelles (ce qui est finalement le plus étrange dans cette affaire), que je ressens pendant les rapports sexuels. Lorsque mes tétons sont stimulés de cette manière, je deviens plus sensible à toutes les autres zones de stimulation, comme la stimulation clitoridienne ou vaginale. Disons les choses, ça me rend plutôt ... chienne... ! Et ça, Chouchou, il l'a bien compris même s'il aimait déjà mes seins avant !  
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Par : le 20/01/23
Pour se détendre avec humour parce que c'est pas parce qu'on est dans le BDSM pour coller des gifles et des fessées qu'on doit se priver de rigoler un-peu, voici quelques Dominants assez célèbres au cinéma.   King-Kong (King-Kong) Assez calin, genre grosse peluche. Enfin, très très grosse peluche, même. Il a également de la poigne, du doigté et du poil au menton (et un peu partout, en fait.). Ce qui en fait un homme, un vrai ! Il aime la vie au grand air et courir tout nu dans les bois. Spécialité(s) : Cordes, Shibari   La bête (La belle et la bête) D'humeur assez changeante, certains matins peuvent être assez pénibles. Il a également tendance à sortir la nuit pour manger des animaux tout crus et comme il ne connais toujours pas le dentifrice, ça reste un peu un problème... Cependant, il s'efforce de protéger sa prisonnière de tous les dangers extérieurs : les animaux aussi sauvages que lui, les voisins, le facteur, les amis, la famille, l'aide humanitaire, etc. Spécialité(s) : Griffures et morsures, Knife Play, Blood Play   Terminator, modèle T800 (Terminator) Fonctionnant sur piles (très) longue durée, il ne laisse JAMAIS tomber la personne qu'il protège. Cependant c'est du courant alternatif et il peut disparaître du jour au lendemain et réapparaître des années plus tard sans que vous sachiez ni comment ni pourquoi. Mais quand il est présent, il ne vous lâche plus d'une semelle et vous n'avez absolument pas le temps de vous ennuyer. Il vous change la vie... et le monde aussi. Spécialité(s) : Fusil à pompe.   Xenomorphe (Alien) Parle peu mais bave beaucoup. Assez collant et très gluant, avec une assez furieuse tendance à vouloir engrosser tout ce qui bouge (homme, femmes, chiens, etc.), adepte de l’échangisme et des orifices en tous genres, très peu porté sur la fidélité et l'hygiène. De plus, sa soumise ne sert généralement qu'une seule fois... Spécialité(s) : Gorge (très) profonde et césariennes foireuses.   Lord of Darkness (Legend) Très théâtral et sachant parfaitement soigner son entrée, il impressionne par l’ampleur des moyens qu'il met en œuvre pour captiver sa soumise : si il veut fermer la lumière, il éteint le soleil ; Si il veut manger un steak, il capture une licorne ; Si il veut un petit chez-soi avec sa belle, il s'offre un royaume. D'un caractère assez fougueux, il voit souvent rouge. Spécialité(s) : hypnose.   Jabba the hutt (Star Wars) Un autre Dominant très collant et très gluant. Ce magnifique corps d'athlète est aussi celui d'un riche homme d'affaire très influant qui sais toujours très bien s'entourer et placer sa soumise en bonne vue. Dans l'intimité, sa grosse langue très agile remplace admirablement tout le reste qui est beaucoup moins agile. Spécialité(s) : Cunnilingus.
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Par : le 09/04/23
Mes doigts parcoururent l’ensemble de son corps, passant d’une partie recouverte de latex à de la peau nue. Je soupesais ses seins, volumineux, lourds, ses aréoles finirent rapidement entres mes doigts. Je m’excitais toute seule à découvrir et jouer avec, comme une gamine, c’était ma poupée à moi. Elle ne disait rien, gémissait au pire des cas, mais ne bougeait pas. Je me saisi de sa tête, la redressa et vint l’embrasser sur la bouche. Le baiser continuât, de plus en plus intense et profond. Mes mains exploraient son dos, ses fesses, les malaxaient, la collant à moi, écrasant sa poitrine contre la mienne, situation des plus excitante. Puis je la lâchais, la repoussa dans son coin, jubilant de ce pouvoir. Me tournant je partis vers la commode, les talons me faisaient déjà onduler des fesses, mais je prenais un réel plaisir à amplifier la chose. Je me sentais belle, supérieur, désirable. Dans les tiroirs, laisses, menottes, mousquetons, martinets, bâillons, une belle collection de jouets mais rien pour pénétrer ou faire jouir. J’allais devoir m’occuper de cet aspect de façon artisanal. De retour vers ma soumise, je lui accrochai la laisse et la tira d’un coup sec en direction de la table, j’avais faim moi. Ses poignets furent attachés ensemble tout comme les bracelets qu’elle portait aux biceps, tendant sa poitrine vers l’avant. Avant d’aller m’asseoir de l’autre coté de la table, une tension sur la laisse la mit à genoux. En m’asseyant je senti les godes, à l’intérieur de ma ceinture, bouger et venir encor plus profondément. C’était surprenant et bon, je jouais à onduler du bassin sur ma chaise, pour amplifier le mouvement. Je voyais juste ses yeux me fixant, se demandant ce que j’allais faire d’elle. Je fini par récupérer la laisse sous la table et la tirai vers moi, l’obligeant à avancer à genou de manière maladroite. Quand elle fut à mon niveau je lui attachai des pinces à seins, reliée par une chaine, à ses grimaces cela lui faisait de l’effet. Lui relevant la tête, je fis quelque chose que je n’aurais jamais pensé faire, une chose que j’avais vu sur le net, je lui crachais à la figure. A sa réaction cela la surprit, mais sans savoir pourquoi je jubilais encore plus. Cette secrétaire, hyper sexy, sure d’elle, sans doute Dominatrice à ses heures aussi, était là à ma merci. Faisant passer la laisse sous mon pied je l’obligeais à se pencher près de celui-ci. Embrasse et lèche, chaussure et pied. C’est tout ce que tu auras comme repas. Oui Madame. Je l’avoue c’était une pure revanche par rapport à son arrivée. Mais le « Oui Madame », me prit par surprise et me fit bien plus d’effet que tout le reste. Ne pouvant me toucher, j’ondulais encore plus fort sur ma chaise. C’était bon, je mangeai plus lentement qu’à l’accoutumée, tellement j’étais prise par des sensation nouvelles et étranges. Ses coups de langues et baiser occupaient tout mon esprit au début, mais plus le temps passait, moins j’y prêtais attention. Une fois fini de manger, je me relevais, elle ne bougeait pas à genoux sous la table, pliée en deux. J’en fis le tour, son postérieur était magnifique ainsi présenté. Debout et va te mettre dans la même position sur le lit, jambes encore plus écartées. Bien Madame Pendant qu’elle se déplaçait, j’observait à nouveau le contenu des tiroirs, pire qu’une gamine à Noël. Je fis mon choix dans les jouets et vins les poser à ses côtés. La barre d’écartement, fut rapidement installée entre ses chevilles, l’obligeant à les maintenir bien ouverte. Tirant sur le collier elle fut obligée de se redresser, je pu facilement lui installer le bâillon-O, l’obligeant à garder la bouche grande ouverte et disponible. Je l’embrassais sur le coins et lèvres et la repoussais sans ménagement elle s’écrasa sur le lit, dans un cri gémissement le temps de sa chute. Faisans le tour du lit, j’attachais la laisse à une des attaches qui m’avait maintenue cette nuit, impossible pour elle de se relever. Elle était tout à moi, offerte sans défense, j’allais pouvoir commencer à m’amuser. Chose étrange dans cette situation, c’était la soumise qui pouvait jouir, tandis que moi j’étais toujours interdite d’accès à mon entrejambe.
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Par : le 11/04/23
Monsieur me saisi la tête et me l’enfonça à nouveau entre les jambes de Madame. Ma langue recommençait à s’occuper de l’entrejambe. Je n’osai enlever mes bras croisés dans le dos et m’appliquais au mieux. La pression sur ma tête se relâcha, cependant je continuais à m’occuper de ce succulent entrejambe. Il me délia les bras, je compris que j’en avais à nouveau l’usage, je me saisi des hanches et me plaqua encore plus contre. Monsieur fit le tour, à la réaction de Madame elle ne l’avait pas encore vu. Passé le moment de surprise elle semblait sourire à nouveau, semblant tenter de le charmer. La laisse fut libérée et Monsieur s’installa face à elle, ses jambes de part et d’autre. Vu qu’elle se redressait, je devais modifier mon angle d’attaque, inconfortable pendant un moment. Au bruit Monsieur devait jouer avec la chaîne entre ses seins et embrasser je ne sais quoi en même temps. Un temps calme et je devinais Monsieur enlever son pantalon et à voir la scène devait lui faire de l’effet. Madame repartie en avant et englouti ce membre, elle était bien obligée, la bouche tenue ouverte. Leurs gémissements s’unirent, me redonnant une nouvelle ardeur dans mon exploration, à la langue et aux doigts. Mon autre main partie vers mon entrejambe, mais ne tomba que sur l’anneau métallique et la ceinture de cuir. Cela dura un moment, Madame fut redressée, à ma plus grande surprise. Je fus obligée de m’interrompre, il y avait juste mes mains l’enlaçant et m’occupant du haut de ses grandes lèvres. Monsieur se leva, se saisi de la laisse et partit en direction de la porte avec Madame, qui marchait difficilement avec la barre d’écartement. Je restais à genoux à côté du lit et me remis les bras dans le dos en attendant d’autre instructions. Reste là je reviens. Oui Monsieur La porte se referma et les bruits de pas s’éloignèrent. Je redescendais de mon nuage de Domination, me surprenant de ma manière d’agir, je ne me reconnaissais pas. Mais qu’est-ce que j’avais aimé ça et cela devait être encore mieux avec la pleine jouissance de son corps. Devant moi restai la tache de bave laissé par Madame sur ma couette, je la devinais encore là à genou. Je ne sais combien de temps j’étais là à l’attendre, quand la porte s’ouvrit à nouveau il y avait juste Monsieur. Il me saisi par l’anneau du collier, et me faisant me relever m’emmena en direction d’une pièce déjà visitée, j’en frémi. Lorsque la porte s’ouvrit je reconnu cette planche où il avait voulu m’attacher pour ma première nuit, cette planche où j’utilisai mon Safeword de panique. Mais cette planche n’était pas vide. Dessus se trouvait Madame, attachée, sans défense, toujours bâillonnée un bandeau sur les yeux en plus. Monsieur en fit le tour, jusqu’à se trouver derrière sa tête, laissant glisser sa main sur son corps, elle frémit d’abord puis soupira ou gémit de plaisir. Apparemment cette planche n’avait pas le même effet sur elle que sur moi. Il me fit signe d’approcher, me pointant l’espace entre ses jambes écartées. J’approchais, il se tourna pris un objet et se rapprocha de moi. Mes yeux s’écarquillèrent quand je reconnu un gode d’une belle taille. Sans trop de difficulté il me l’installa à l’anneau métallique, comme s’il faisait ça souvent. Les préliminaires sont déjà bien entamés, passons à l’étape suivante. Et d’après ce qu’elle m’a dit, tu te débrouilles très bien dans ce rôle. Euh.. Merci Monsieur, comme vous le voudrez. Je voyais cet appendice, rouge translucide suivait mes mouvements, balançant si je bougeais trop rapidement. Alors que j’étais obnubilé par ce jouet je reçu un coup de cravache sur les fesses. Monsieur me regardait sévèrement. Je ne devais pas faire attendre ses ordres. M’approchant de Madame je vis son sexe dégoulinant. Fais comme si je n’étais pas là.
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Par : le 24/04/23
Tout à coup, la jeune femme frissonna de se trouver jolie pour la première fois de sa courte vie; non qu'elle ne le fût pas, au contraire, l'effet de souffle de sa frêle beauté était inévitable, mais elle était de ces ex-petites filles blessées dans leur image qui, toujours, ignoreront les triomphes de leur éclat, convaincues qu'elles sont indignes d'être contemplées avec des yeux éblouis. Bien sûr, depuis son adolescence, les hommes s'étaient relayés pour soigner cette inquiétude mais, toujours, alors qu'ils lui bricolaient des adjectifs persuasifs, elle n'y avait vu que de la flagornerie destinée à la culbuter, ou la marque de ce dérèglement du jugement qui va avec la passion. Elle aimait sa persévérance. Elle signifiait qu'il prenait très au sérieux les sentiments qu'il éprouvait pour elle. Mais, en même temps, les innombrables attentions qu'il lui prodiguait la déstabilisaient. Elles ne lui laissaient pas le temps de souffler et rendaient plus difficile encore la possibilité de lui résister. Elle ne put s'empêcher d'être émue par ses pensées. Charlotte pénétra dans le hall d'entrée et salua d'un signe de tête la réceptionniste. Elle prit l'ascenseur, les mains moites, le cœur battant à tout rompre. Sous sa robe, pour accompagner son string, elle avait choisi un soutien-gorge pigeonnant, dont le voile léger couvrait à peine ses seins. La caresse de la soie sur leurs pointes dressées ajoutait encore à sa suave excitation. Elle portait un parfum léger, sensuel. Et sa façon de le saluer, toute simple, était éblouissante. Il ne se souvenait pas qu'une femme l'ait jamais intrigué à ce point. Peut-être était-ce dû au masque qu'elle portait ou à la réputation qui la précédait. Quoi qu'il en soit, elle était ravissante, et de celles qui accrochent le regard et fascinent. Et ce n'était pas une question de robe ni de bijoux. C'était toute sa personnalité qui transparaissait: sexy, impertinente, séductrice. S'amuser à provoquer un homme aussi désirable, était plus facile qu'elle ne l'aurait cru. Le déguisement n'était qu'un artifice. C'étaient ses yeux verts derrière son masque et sa bouche sensuelle qui le troublait. La soie fluide moulait somptueusement les courbes de sa silhouette. Le précieux collier plongeait de manière suggestive entre ses seins, le métal froid lui rappelant que si elle jouait correctement son rôle, très bientôt les doigts de l'inconnu effleureraient sa peau avide de caresses. Elle laissa ses doigts glisser le long du collier, jusqu'au cabochon niché au creux de sa poitrine.   Par sa simple conduite, l'homme venait de lui certifier sa beauté. Sa gêne même l'attestait, tandis que son regard se fixait obstinément à côté d'elle, s'accrochant au murs de marbre blanc pour ne pas glisser vers le danger qu'elle était alors subitement devenue pour lui. Elle avait réussi à le surprendre, à l'intriguer. Elle ne disposait que d'une nuit. - Monsieur, dit-elle. Je veux que nous fassions l'amour. L'homme leva un sourcil étonné et un sourire amusé effleura ses lèvres. Charlotte ne voulait surtout pas qu'il réfléchisse. Elle voulait qu'il se contente de ressentir et de réagir. D'un geste téméraire, elle glissa la main vers sa nuque, noua les doigts dans ses cheveux sombres et attira son visage vers le sien. C'était elle qui avait pris l'initiative du baiser. Ce fut l'homme qui en prit le contrôle. Il n'y eut pas de phase d'approche. Ses lèvres pressèrent les siennes, sa langue pénétra sa bouche, trouva la sienne, s'y mêla en un baiser sauvage, exigeant, prenant d'elle tout ce qu'elle avait à donner. Elle s'abandonna à son étreinte, s'enivrant de l'odeur de sa peau, une odeur virile, troublante. - Allons dans un endroit plus intime, voulez-vous ? Il eut un bref mouvement de sourcils, comme s'il soupçonnait un piège, mais il était trop poli pour répondre. - Nous venons d'arriver. - N'avez-vous pas envie d'être seul avec moi ? Car je n'ai aucune envie de différer mon plaisir. Ni le vôtre. - Comment savez-vous que nous aurons du plaisir ? - Une femme sait ces choses-là. - Même si mes exigences sortent du commun ? L'ascenseur s'immobilisa à son étage. Elle prit l'homme par la main et ils franchirent la double porte aux vitres gravées, traversèrent le hall de marbre et gagnèrent la luxueuse suite préparée. Elle était toute entière éclairée de bougies et ils traversèrent le salon en direction de la vaste chambre élégante, raffinée, décorée dans un subtil dégradé de tons chauds. D'autres bougies étaient disposées de part et d'autre de l'immense lit. Sur la commode, on avait disposé deux flûtes de cristal et une bouteille de champagne dans un seau à glace en argent. Le lit était entrouvert et les draps soyeux, comme une invitation aux ébats. Charlotte avait ouvert toutes grandes les portes de la terrasse qui surplombait l'océan pour laisser la brise parfumée baigner la chambre. L'homme ne prêta pas la moindre attention au décor. Il ne s'intéressait qu'à elle. - Baissez la fermeture de ma robe, susurra-t-elle d'une voix enjôleuse. - Vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que je prenne mon temps, j'espère, murmura-t-il à son oreille.   Il y a des beautés flagrantes, comme ça, contre lesquelles il faut se prémunir pour conserver ses moyens et il est plus facile de conserver son sang froid devant une femme qui fascine en évitant de la regarder. Naturellement, tout en parlant, il mit un soin maniaque à ne pas la fixer, à laisser ses yeux là où elle n'était pas, et cela ne fit qu'enfler la gêne et le trouble déjà énorme de Charlotte.Elle se sentit soudain la bouche sèche. Elle avait envie d'être nue, de sentir ses mains sur elle tout de suite, mais aussi follement envie qu'il prenne tout son temps. Il descendit la fermeture Eclair de quelques centimètres. Le corsage de la robe s'ouvrit dans son dos, s'écarta de sa poitrine et elle sentit un souffle d'air frais balayer ses seins. Du bout des doigts, il caressa son son cou, ses épaules, décrivant de petits cercles sur sa peau nue tandis qu'elle écartait doucement les pans de son corsage. Elle n'avait pas bougé, tenant toujours ses cheveux relevés pour lui, dans une position cambrée qui projetait en avant ses seins avides de la caresse de ses mains expertes. Elle ne s'inquiéta pas quand il plaça autour de son cou, un collier en acier comportant une charnière, située au centre. Il le verrouilla brusquement grâce à un système de vis et d'écrou. - Vous avez un dos superbe, dit l'homme sans se troubler. Il fallait qu'elle s'écarte, qu'elle reprenne le contrôle du jeu. Mais c'était si bon de sentir ses mains sur ses seins qu'elle n'en eut pas la volonté. Et il s'y attendait. Il savait qu'elle ne pourrait pas. Il l'avait lu dans son regard, senti dans la façon dont elle cédait à la tentation, s'abandonnant à ses mains expertes. Ses paumes effleuraient sa chair, ses doigts la frôlaient à peine. La sensation était telle qu'elle dut se mordre les lèvres pour ne pas gémir. Elle referma les doigts sur ses épaules. Sa peau était chaude et douce. Du velours sur de l'acier. Chaque caresse de ses mains sur ses seins, chaque pression de ses doigts faisait croître le désir niché au creux de son ventre. Jamais elle ne s'était sentie à ce point prête pour un homme, excitée, humide. Elle l'était déjà au moment où elle avait ôté sa robe. Il pressa de nouveau la pointe de ses seins. Mais l'homme avait décidé d'imposer son rythme, de l'exciter, de la pousser à bout, puis de faire machine arrière au moment où il la sentirait prête à chavirer. Quand elle glissa les pouces sous l'élastique de son string et le fit glisser très lentement sur ses fesses, des fesses musclées, elle se retourna et il découvrit son pubis finement rasé, il la fixa, fasciné, le regard brûlant de désir, une expression si intense sur le visage qu'elle fut saisie de peur.   La caresse de son regard en coup de fusil, qui cependant évitait toujours ses yeux, étonna la jeune femme, heurtée par la douceur soudaine de cet inconnu dont la note dominante était la virilité la plus sauvage, sous une fine pellicule d'éducation. Derrière ses pupilles volontaires se formaient déjà les réflexions qu'il avancerait ensuite en stratège. L'homme bondit alors, tel un animal sauvage, et tandis qu'elle se redressait, il la souleva dans ses bras. Lorsqu'il l'eut posée sur la terrasse, il saisit la rambarde, emprisonnant Charlotte entre ses bras. Elle était piégée. Son petit numéro de strip-tease avait définitivement chassé l'homme réservé et distant et libéré l'être viril et impétueux. Comme attirés par un aimant, ses doigts se refermèrent sur son sexe. Il était long et dur. Il sursauta lorsqu'elle allongea les doigts, les referma sur ses testicules qu'elle pressa doucement. Du pouce, elle effleura son gland gonflé et fut heureuse de l'entendre gémir de plaisir. - Je vais explorer toutes les zones sensibles de votre corps avec ma langue, murmura-t-elle. Comme hypnotisée par le bruit des vagues qui se brisaient sur les rochers de la côte, en contrebas, elle s'agenouilla et prit le sexe de l'homme dans sa bouche. Il avait le goût du vent et de la pluie, le goût viril d'un homme. Et comme elle le lui avait promis, elle l'amena au bord de l'orgasme. Brusquement, il glissa les mains entre ses reins. Perchée sur ses talons hauts, elle se trouvait cambrée, les fesses en arrière, dans la position idéale pour qu'il glisse un doigt en elle. Un doigt qu'il plongea dans sa voie la plus étroite, l'élargissant avec volupté jusqu'à ce qu'elle fut détendue. - Je veux que vous veniez en moi par cet endroit. - Je le sais. Mais il s'arrêta. Il se redressa, plaqua son corps contre le dos de Charlotte. Son membre dur plongea entre ses fesses. Elle se cambra pour le prendre en elle, mais il s'écarta, referma les mains sur ses seins et en pressa la pointe durcie. Ce fut comme si une décharge électrique traversait le corps de la jeune femme. Elle se cambra de nouveau, collant son rectum contre lui. Lorsque enfin, il la pénétra, elle était si brûlante, si excitée qu'elle jouit aussitôt dans une explosion de tous les sens. Elle se serait écroulée si les bras puissants de l'homme ne l'avaient retenue. Il glissa une main entre ses cuisses et, ouvrant délicatement sa chair, il se mit à caresser son clitoris. Elle le sentait partout, avec son sexe planté profondément dans ses entrailles. Quand elle atteignit l'orgasme, il se décolla d'elle brutalement. Bientôt, tandis qu'elle retrouvait ses esprits, l'homme la tenait serrée contre lui, blottie dans ses bras. - Avez-vous déjà été attachée et fouettée ? - Non jamais. Sans attendre, l'inconnu dit à Charlotte de se lever pour lui lier les poignets d'une corde de chanvre qu'il attacha au plafonnier de la chambre, bien tendue pour l'obliger à se tenir bras levés et sur la pointe des pieds. Elle entendit le cliquetis de la boucle de la ceinture tandis qu'il l'ôtait de son pantalon. - Que faites-vous ? - Je répare seulement un oubli. Souvenez-vous de mes exigences spéciales. La douleur laissera alors place au plaisir. L'homme commença par apprécier la souplesse du ceinturon en cuir en fouettant l'air. Le premier coup claqua sèchement contre ses fesses.   C'était à elle de parler maintenant. Consentait-elle ? Mais elle ne pouvait parler. Cette volonté qu'on lui demandait tout à coup d'exprimer, c'était la volonté de faire abandon d'elle-même, de dire oui d'avance à tout ce à quoi elle voulait assurément dire oui, mais à quoi son corps disait non, au moins pour ce qui était du fouet. Car pour le reste, s'il fallait être honnête avec elle-même, elle se sentait trop troublée par le désir qu'elle lisait dans les yeux de l'homme. Il n'était pas du style à y aller progressivement. Il avait frappé fort avec l'assurance qui lui était coutumière et Charlotte sentit sa peau d'abord insensible, réagir rapidement à la brûlure du cuir. Le deuxième coup tomba, plus assuré encore, et elle gémit de douleur en contractant les muscles de ses fesses. L'homme la fouetta avec application. Ses coups précis, parfaitement cadencés, atteignaient alternativement une fesse, puis l'autre, parfois le haut des cuisses, parfois le creux des reins. Vingt, trente, quarante coups. Charlotte ne comptait plus. Aux brûlures locales d'abord éprouvées, s'était substituée une sensation d'intense chaleur, comme si elle était exposée à un âtre crépitant. - Vous voudrez bien vous retourner. - Non, pas devant, haleta-t-elle, Pas devant. - Vous devez aller jusqu'au bout de vos fantasmes de soumission. Charlotte pivota lentement sur elle-même. Elle avait gardé les yeux baissés mais elle aperçut quand même le ceinturon s'élever dans l'air et s'abattre sur elle, au sommet de ses cuisses. Elle hurla à nouveau et releva la jambe pour essayer de se protéger du coup suivant. Elle sentit soudain qu'elle n'y échapperait pas et se vit perdue. Il ne refrappa pas immédiatement. Il attendit que Charlotte ne puisse plus se tenir ainsi sur la pointe du pied et qu'épuisée, elle s'offre à nouveau au fouet. Il continua à la fouetter méthodiquement sur les hanches et sur les seins. Quand le cuir atteignit le renflement de sa vulve, subitement son corps fut traversé de part en part par une fulgurante flamme de couleur rouge orangé. Elle en sentit la chaleur l'irradier et plonger dans son ventre comme une boule de feu. La douleur et le plaisir fusionnèrent ensemble. Elle hurla à nouveau mais de plaisir cette fois. L'homme cessa presque aussitôt de la frapper. Il s'approcha de la jeune femme et ce fut lui qui remarqua le premier que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois par fantaisie. Charlotte n'avait aucune envie de bouger. Comblée, elle ne rêvait que de rester là, blottie dans les bras de l'inconnu. Mais pour lui, il était hors de question de passer la nuit avec elle. Le risque était trop grand qu'elle découvre son identité.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/04/23
Azhara a lancé il y a quelques semaines une discussion sur le forum qui interrogeait la communauté : dominer est-ce manipuler ? Comme chacun sait, la domination et la soumission sont deux piliers essentiels du BDSM. Les pratiques sexuelles et érotiques consensuelles impliquent une dynamique de pouvoir, où l'un des partenaires assume le rôle de dominant et l'autre celui de soumis. Toutefois, la question de savoir si la domination implique la manipulation a donc été soulevée dans dans cette discussion du forum (dans la continuitié d'un échange sur le Mur Général). Certains membres du forum estiment que la domination peut facilement se transformer en manipulation si l'on utilise son pouvoir pour son propre bénéfice sans prendre en compte le consentement de l'autre. Pour ces personnes, la frontière entre la domination et la manipulation est mince, et il est facile de tomber dans la manipulation lorsqu'on exerce un pouvoir sur l'autre. D'autres membres, en revanche, affirment que la domination et la manipulation sont deux concepts différents. Selon eux, la domination est un échange mutuel de pouvoir et de contrôle qui est décidé à l'avance, tandis que la manipulation est l'utilisation délibérée et trompeuse de l'influence pour obtenir quelque chose de l'autre. Faut-il le rappeler, la domination dans le BDSM ne doit jamais être abusive ou violente. Elle doit être exercée de manière responsable et éthique, avec le consentement de l'autre partie. La domination peut être une pratique saine et consensuelle dans le BDSM si elle est faite dans le respect des limites et des besoins de l'autre. La communication est un élément clé dans toute relation BDSM, et la domination ne fait pas exception. Les partenaires doivent discuter de leurs limites, de leurs désirs et de leurs besoins avant de s'engager dans toute pratique BDSM. Il est également important que les partenaires comprennent clairement ce que la domination implique pour eux et comment cela peut affecter leur relation. Les membres du forum ont également souligné que la manipulation n'a pas sa place dans les relations BDSM. La manipulation peut être nocive et abusive, et elle n'est pas une pratique consensuelle. Dans une relation BDSM, la communication doit être claire et les partenaires doivent être respectueux les uns envers les autres. En fin de compte, la domination peut être une pratique saine et éthique dans le BDSM si elle est faite dans le respect du consentement et de la communication claire. Les partenaires doivent comprendre les limites de chacun et être conscients de leurs propres besoins et désirs. La manipulation n'a pas sa place dans les relations BDSM, et il est important que les partenaires soient respectueux les uns envers les autres à tout moment. Cliquez ici pour relire l'intégralité de la conversation du forum (ce résumé peut être perfectible !) et participez au débat !
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Par : le 26/05/23
CONFIANCE / RECIPROCITE / COMPLICITE / SENSUALITE :    1 CONFIANCE Ce n'est pas anodin que de pratiquer une relation BDSM ! En premier lieu, le Soumis doit avoir une confiance aveugle envers son Maître, car il y a des risques à  se laisser librement & volontairement dominer autant sensuellement, physiquement & sexuellement! Le soumis peut en effet se retrouver dans une situation bien délicate où alors il lui sera impossible de demander une libération ou de pouvoir se libérer lui-même ! C'est déjà arrivé de trouver un soumis incapable de se libérer! Le Maître doit également avoir une entière confiance avec celui qui a accepté de se livrer, une fois bien clairement établi les limites des deux complices bien réciproques! J'ai pu ainsi me laisser entraver dans des lieux privés ou publics en toute confiance envers celui qui aimait ainsi voir mon corps offert et disponible en toute sérénité et confiance ! Je savais qu'il prenait du plaisir à me voir ainsi immobilisé autant que j'en prenais à me savoir à sa disposition !    2 RECIPROCITE : Ce n'est guère évident de trouver une réelle réciprocité entre le soumis et son Dominant : j'avoue avoir eu le bonheur et la chance d'avoir pu expérimenter une réelle réciprocité avec deux de mes anciens Maîtres ! Je suis toujours venu chez mes Dominateurs sans crainte du risque de pouvoir me trouver dans une situation indésirable ! 3 COMPLICITE : Pas toujours sur de trouver une agréable complicité entre les deux partenaires complémentaires et pourtant bien opposés ! Quels bonheurs et plaisirs surement partagés de se savoir réellement complice de son dominateur ! Savoir et parfois voir que son Dominateur prend autant de plaisirs à Vous contraindre qu'il en à Vous dominer physiquement, sensuellement et sexuellement ! Avoir la possibilité de sentir son corps à la complète disposition d'un Maître qui est vraiment complice d'une relation Dominant-Dominé !   4 SENSUALITE :   Personnellement c'est un passage obligé : je n'entrevois guère une relation Domi/soumis sans une réelle sensualité ! Le Maître doit exercer une sensualité forte sans brutalité qui doit mener son soumis à une soumission réelle, non exclue d'une forte sensualité bien réelle! Le Maître doit pouvoir parcourir l'ensemble du corps de son soumis sensuellement jusqu'à la limite du supportable sans devoir exercer une brutalité trop souvent inutile! La Domination n'exclue pas la sensualité, bien au contraire : elle peut être d'une violence souvent plus efficace que la brutalité!
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Par : le 04/11/23
"Pourquoi les choses, un instant avant d'arriver, paraissent-elles déjà être arrivées ? C'est une question de simultanéité du temps. Et voilà que je te pose des questions et elles seront plusieurs. Parce que je suis une question. Mais heureusement, notre entendement se fait au travers des mots perdus et des mots sans signification. S'il n'en était pas ainsi, pauvre serait notre compréhension mutuelle. Mes mots déséquilibrés sont le luxe de mon silence. J’écris par pirouettes acrobatiques et aériennes, j’écris à cause de mon profond vouloir parler. Quoique écrire ne me donne que la grande mesure du silence". "Écrire est un acte compulsif", expliquait Clarice Lispector (1920-1977) lorsqu'on lui demandait de parler de son œuvre. Et elle ajoutait: "L'acte créateur est une douleur. Il faut un courage fou, effarant. Et l'acte créateur est dangereux. Vous pouvez être amené là d'où il n'est pas certain que vous puissiez revenir". "De Près du cœur sauvage" à "L'Heure de l'étoile", en passant par "La Passion selon G.H", l'œuvre de Clarice Lispector est d'abord faite d'égarement et de rupture par rapport aux images convenues du moi et du corps, comme aux frontières qui séparent habituellement vie et littérature. Elle rompt enfin avec une certaine image de la littérature brésilienne qu'elle a contribué à changer en profondeur. Au Brésil, Clarice Lispector exerce une fascination qui va grandissant depuis sa mort en 1977. Benjamin Moser, son biographe américain, souligne "la relation entre littérature et sorcellerie" comme un pan important de la mythologie qui s’est développée autourde sa figure, surtout depuis l’avènement d’Internet. En Europe et aux États-Unis, son œuvre reste relativement secrète. En France, où elle est largement traduite aux Éditions des femmes, on la compare à Virginia Woolf et à Joyce pour le monologue intérieur, à Katherine Mansfield, pour la vision féminine. Son univers échappe à ces parallèles. Il émane de ses livres une étrangeté singulière, très forte dans son roman le plus connu, "La Passion selon G.H", une syntaxe biaisée, un malaise diffus sous l’apparente normalité de la vie d’épouses et de mères, issues comme elle de la bourgeoisie de Rio. Son œuvre singulière est ancrée dans la société brésilienne, irriguée par la tradition juive, dans un alliage singulier. Clarice Lispector est née le dix décembre 1920 à Tchéchelnik, un shtetl d’Ukraine, alors que ses parents allaient émigrer,dans ce temps de famines, de violences et de pogroms. Elle avait deux mois à son arrivée au Brésil. La famille s’est d’abord installée au Nordeste. Sa mère est morte quand elle avait neuf ans. Le père a emmené ses filles à Rio. En dépit de son extrême pauvreté, il voulait leur donner des armes pour réussir. Clarice n’avait pas vingt ans à sa mort, a fait des études de droit. Extrêmement belle et élégante, elle représentait le glamour, le charme, la sophistication et la culture. Journaliste, spécialisée dans la mode, elle a publié ses premières nouvelles, puis elle a épousé un diplomate dont elle a eu deux fils, et qu’elle a suivi en Europe et aux États-Unis, avant de divorcer et de revenir finalement au Brésil en 1959.   "J'entre lentement dans mon offrande à moi-même, splendeur déchirée par le chant ultime qui semble être le premier. J'entre lentement dans l'écriture ainsi que je suis déjà entrée dans la peinture. C'est un monde enchevêtré de lianes, syllabes, chèvrefeuilles, couleurs et mots, seuil d'entrée d'ancestrale caverne, utérus du monde, d'où je vais naître". Dans les vies rangées de ses personnages s’ouvre très souvent une faille, imperceptible, innommable, par laquelle s’infiltrent le désordre, l’horreur, un bouleversement durable. Parce qu’elle s’est trompée d’heure en convoquant son chauffeur, une femme se trouve confrontée à la réalité de la rue, et sa rencontre avec un mendiant manque de faire basculer tout l’édifice de sa vie. Vous vous remettrez au bal, la rassure le chauffeur qui la ramène chez elle. Pour une autre, c’est le spectacle d’un aveugle à l’arrêt de bus qui instille en elle le doute et qui l’oblige à considérer tous les objets familiers comme des ennemis potentiels. Ces figures suivent l’évolution de l’auteure elle-même. Ce sont d’abord de jeunes femmes aux prises avec le sentiment amoureux, les rapports de force entre hommes et femmes dans une société fortement patriarcale, des velléités d’indépendance. Si les féministes célèbrent Clarice Lispector, ses textes n’ont rien de militant ni de démonstratif. Ils opèrent par glissements, petits effondrements qui finissent par miner l’édifice social et familial. Une jeune femme reconduit sa mère à la gare après un séjour chez elle et à la maison, son mari jouit de son samedi et l’enfant attend qu’elle l’emmène en promenade: il ne s’est rien passé, mais on se demande si mère et fils reviendront jamais. Une très vieille femme, dont les descendants réunis fêtent l’anniversaire, observe sans tendresse ces gens issus d’elle et qui font taire leurs dissensions pour quelques heures. Si ces "liens de famille", titre d’un recueil, occupent une bonne place, les élans du corps sont aussi très présents, surtout ceux, inadmissibles, incongrus, qui persistent en dépit de l’âge, du rang social, des conventions. Les animaux aussi jouent un rôle important,"encore très proches de Dieu, un matériau qui ne s’est pas lui-même inventé, encore chaud de sa propre naissance, qui vit aussitôt pleinement et qui vit chaque minute d’un seul coup, jamais petit à petit, sans jamais s’économiser".   "Il avait à présent tous les sens dont dispose un rat, plus un avec lequel il constatait ce qui lui arrivait: la pensée. C'était la façon la moins dénaturée de s'en servir. Pour le moment, l'homme en fuite restait assis sur la pierre parce que, s'il avait voulu, il aurait pu ne pas s'asseoir sur cette pierre". La publication de "Près du cœur sauvage", le titre est emprunté à une citation du "Portrait de l'artiste en jeune homme" de James Joyce, marque une véritable césure dans la littérature brésilienne, essentiellement dominée jusqu'alors par une veine sociale et néo-naturaliste. Ce livre inaugure en effet une lignée introspective, autoréflexive et attentive à l'écriture plus qu'au thème, aux variations intimistes plus qu'à la narration,dans "une relation perturbée, perturbante, perturbatrice au réel". "Le Lustre" (1946), "La Ville assiégée" (1949), inscrivent cependant l'œuvre de Clarice Lispector entre enracinement ou nostalgie rurale et affrontement avec la ville et la modernité. Ses nouvelles ("Liens de famille, 1960; "Corps séparés", 1964; "Où étais-tu pendant la nuit", 1974) se situent dans la lignée du "flux de conscience", avec les modèles que sont Virginia Woolf et Katherine Mansfield: émotion, sensibilité, ouverture au mystère indéchiffrable, à l'interrogation sans réponse, attentive à détecter les ondes secrètes du moi dans les interstices du silence, creusant jusqu'"au niveau microscopique où la causalité est minuscule et minutieuse". "Le Bâtisseur de ruines" (1961) reprend ces thèmes récurrents: la faute, le mal, l'innocence, la culpabilité. Quant à "La Passion selon G. H" (1964), il s'agit sans doute de l'un des romans les plus déconcertants de l'écrivain. On y assiste à la découverte d'une blatte dans la chambre de sa domestique et à son incorporation par la narratrice. Certains y ont vu une réécriture de Kafka, d'autres y ont perçu l'expérience existentielle de la nausée, voire une signification mystique. L'œuvre de Lispector va évoluer désormais vers des textes courts et fragmentaires, proches des chroniques qu'elle donne dans les journaux ("La Découverte du monde"). "Agua viva" (1973) veut "capter l'instant qui passe". "L'Heure de l'étoile" (1977) évoque la vie d'une jeune nordestine immigrée à Rio. Le personnage du Nordestin, comme celui du provincial reprend le thème de l'incommunicabilité et de l'altérité. Quant à la rencontre avec les animaux, elle renvoie à la quête d'identité, à la perplexité d'être, au vide et à la solitude. La relation n'existe ici qu'entre empathie et effroi, entre identification et différence irréductible. Ces animaux si présents dans cette œuvre de Clarice Lispector, disent à la fois l'enracinement rural et l'étrangeté radicale. Ils participent d'une vie antérieure à nous qui "vient alors de l'infini et va vers l'infini". Dès lors, la communication passe totalement par le sensible, et non plus par le langage.   "Dégonflé, avec ses lunettes, tout ce qu'il croyait prêt à être dit s'évaporait, à présent qu'il voulait le formuler. Ce qui avait empli ses journées de réalité se réduisait à rien devant l'ultimatum du dire, l'homme dans le noir est un créateur". Au fil de la lecture, l’expérience se modifie, le tempo évolue, le format aussi. Le lieu intime des premiers textes de Clarice Lispector, leur intériorité saturée, instable, omniprésente, font comme une pellicule ou une surface entre les êtres qu’on ne cesse de questionner dans sa porosité sans qu’elle exclue pour autant la façon dont ces mêmes êtres sont étanches l’un à l’autre, la façon dont ils ne coïncident pas tout à fait, ou de manière trop fugitive pour pouvoir s’accompagner durablement, la façon dont leurs manières de pensées ne se recouvrent jamais totalement, la façon dont ils demeurent un mystère entier, une énigme infinie, une sorcellerie l’un pour l’autre, se connaissant de ne pas se connaître. On peut être seule à deux ou accompagnée et solitaire tout ensemble, amoureuse d’un amour qui n’en est pas un et qu’on peine à reconnaître comme tel, ou encore on peut désaimer ce qui est le propre de l’amour, aimer totalement l’homme étranger, ses bottes et son chapeau, comme un tout non détachable. Certaines nouvelles se reprennent même l’une l’autre, celle d’après relisant celle d’avant avec humour et mettant alors l’écrivaine, ses personnages et ses fragments, dans la tête d’une jeune femme lectrice de l’œuvre déjà écrite et qui saisit la vieille femme montée dans son wagon à la lumière du portrait écrit par Clarice Lispector d’une autre vieille femme. Ainsi,dans "Le départ du train", Angela Pralini cite la dernière phrase de "À la recherche d’une dignité", cette nouvelle qui raconte une journée particulière de Mme Jorge B. Xavier, soixante-dix ans, perdue dans le stade de Macaranã et péniblement rentrée chez elle, "peut-être fatiguée d’être un être humain". La "vitalité désespérée" de ces femmes est poignante, puissante, d’autant plus qu’elle s’astreint à dire la pulsion de vie dans les corps les plus fourbus qui soient, les plus ridés, les plus esseulés et marqués par les années, rompant le silence de la sensualité, l’émotivité du corps envieilli, cherchant les métaphores et les images organiques pour les dire. Elle saisit quelquechose qui était plus tranquille chez les grands-mères de Doris Lessing, assume le paroxysme et la dignité jamais regardée dans ces états d’âme et autres émotivités souvent maintenues taboues. On se tiendrait plus proche d’Alice Munro et de son art de la dérive, sa façon de ne pas fixer les protagonistes ni les longueurs de récit, et pourtant Clarice Lispector déploie une singularité totale et une acuité sans précédent dans ses écrits et ce travail sur les protagonistes inquiets. Sont guettés ainsi tout ensemble: fléchissement, déploiement, états oscillatoires, intranquillité constitutive, sujet qui ne semble pas tenu et tient de cette même nature instable et exploratoire, forte émotivité, processus d’emprise et de remise de soi à l’autre, achoppements, conscience aigüe de ce qui va suivre.   "La vie oblique ? Je sais bien qu'il y a un désaccord léger entre les choses, elles se choquent presque, il y a un désaccord entre les êtres qui se perdent les uns les autres entre des mots qui ne disent presque plus rien. Mais nous nous entendons presque dans ce léger désaccord, dans ce presque qui est la seule forme de supporter la vie en plein, car une rencontre brusque face à face avec elle nous effraierait, affolerait ces délicats fils de toile d'araignée. Nous sommes de travers pour ne pas compromettre ce que nous pressentons d'infini autre dans cette vie dont je te parle". La brutalité singulière de certains récits brefs et incisifs, comme d’un canevas qui met à nu, à cru, les émotions, les pensées, les cruautés, saisit. L’épaisseur d’une feuille de cigarette peut séparer l’expérience de la violence et celle de la douceur: la rue, le train, la famille, la société amènent leur lot de détresse et creusent de cicatrices invisibles les psychés des personnages. Ainsi dans "Préciosité", où les seize ans sont l’âge du premier viol de rue. Dans "Un parler enfantin" ("A língua do P"), où "la langue de P", sorte de javanais parlé par deux hommes dans un train et langue de l’enfance qu’on tord et détourne pour un projet détestable, vient alerter Maria Aparecida, vierge, alias Cidinha, d’un destin implacable, dont elle parvient à s’extirper, mais dont elle connaîtra l’implacabilité, car elle en aura eu l’intuition, l’expérience, la connaissance. "Brasilia" est également une crue de lumière et d’abstraction qui pleut sur la protagoniste où l’on reconnaît l’écrivaine. "Sur ma vie propre, je n’accepte de dire rien de plus que je suis mère de deux fils. Je ne suis pas importante, je suis une personne commune qui veut un peu d’anonymat. Je déteste accorder des entrevues". Le récit se fait variation de définitions sur la ville, tout à la fois artificielle, cinglante, fulgurante, sublime. Elle met le travail de l’écriture au cœur de l’expérience architecturale et de l’éblouissement éprouvé. Brasilia ? ". Ce n’est qu’une question de lumière trop blanche. J’ai les yeux sensibles. Je suis envahie par la blanche clarté et tant de terre rouge". D’autres textes sont comme des fils effilochés à la lisière d’un vieux tissu, on comprend le désordre, on perd le dessin, le dessein. Et c’est ainsi que s’opère le heurt du sujet lyrique, suspendu par quelque chose qui est de l’ordre d’un "comprendre de ne pas comprendre", ou de ne pas comprendre tout à fait là où cette incertitude devient la seule forme possible, précise, pour décrire la surface de situations qui n’ont pas de fond. Façon de sorcellerie, de relation magique à l’opacité, à la confusion, aux lignes sinueuses de la vie de l’esprit et de l’expérience sensible, qui nous ballottent dans des formes de mystères, qu’on défigurerait par une composition ou une linéarité plaquée pour les évoquer, guettant ce mot, ce chemin de vie à prendre et encore en latence.   "Il avançait simplement. Sa tête vide ne lui était plus d'aucun secours. Dans sa marche, il paraissait être guidé uniquement par le fait qu'il était entre terre et ciel. Et ce qui le soutenait c'était l'impersonnalité extraordinaire qu'il avait atteinte, comme un rat dont l'être même est ce qu'il a hérité d'autres rats. Cette impersonnalité, l'homme la maintint en se refrénant légèrement, il savait peut-être que, s'il redevenait lui-même, il tomberait à la renverse". Au rebours de Carver, où l’effondrement des piliers de la vie permet d’exhausser quelque teneur de vérité, mais aussi de Fitzgerald où fêlures et vengeances retournent le récit, loin encore des portraits féminins extrêmes passés sur le scalpel de Patricia Highsmith, les motifs chez Clarice Lispector ne viennent pas consolider des savoirs ou des apprentissages qui seraient acquis une fois pour toutes, ni des instants décisifs où l’on sauve sa vie et sa vertu, mais plutôt des zones de possibles où tout est conservé, y compris, l’obstacle une fois franchi, l’épisode, l’expérience. Ainsi de ce voyage en train dans "Un parler enfantin", où une jeune fille se sauve du viol à venir en outrant sa conduite, jouant la prostituée qu’elle n’est pas plutôt que la vierge qu’elle est, pour tuer dans l’œuf, dans les deux hommes face à elle, le désir de viol qu’ils traduisent dans cette langue à peine étrangère. Par la farce, sur le fil dramatique du danger où elle joue sa vie, elle renverse consciemment le jeu de pouvoir, retourne la machination et semble se déshonorer elle-même plutôt qu’être déshonorée par l’autre, dominateur. Elle échappe, car les deux hommes, qui auront tôt fait de changer de wagon en se désintéressant de la folle, en trouveront uneautre à sacrifier. On retrouve l'élément autobiographique du traumatisme du viol de la propre mère de l'auteure. La naissance de Clarice Lispector, en Ukraine en 1929, serait liée à une superstition selon laquelle la syphilis contractée par sa mère, à la suite d’un viol au cours d’un pogrom, pourrait être guérie par une grossesse. Clarice était la troisième fille du couple, qui a émigré lorsqu’elle avait deux mois. Comme son grand-père, son père a fait un mariage arrangé avec une femme dont les parents étaient susceptibles de financer ses études. Ce sont les bijoux de la mère de Clarice qui ont servi pour l’émigration. Le père n’a cependant jamais pu poursuivre ses études en raison de sa judéité. Clarice avait deux ans lorsque après un long périple, ils sont venus s’installer au Brésil.   "Je ne comprends pas ce que j’ai vu. Et je ne sais pas même si j’ai vu, puisque mes yeux ont fini par ne plus se distinguer de la chose vue. Ce n’est que par un inattendu tremblement de lignes, par une anomalie dans la continuité ininterrompue de ma civilisation, que j’ai fait l’expérience de la mort vivifiante". Sa mère n’a pourtant pas été guérie,ce qui fera dire à Clarice: "Je ne me pardonne pas, j’aurais voulu tout simplement naître et guérir ma mère". La vie de la famille, à Recife, n’a pas été rose. Le père, marchand ambulant, gagnait difficilement sa vie, la mère, paralysée, alternait les séjours à la maison et à l’hospice, où elle est morte lorsque Clarice avait dix ans. Sa sœur aînée note que la tristesse avait alors marqué cette petite fille qui essayait jusque-là, par des saynètes qu’elle jouait devant sa mère, de la faire sourire. Elle situe sa décision de devenir écrivain à l’âge de treize ans, qui fait suite à une enfance au cours de laquelle elle écrivait déjà des histoires de guérison miraculeuse pour sa mère. "Près du cœur sauvage", c’est l’aventure de Joana, petite fille puis jeune femme indépendante, fille d’une mère morte très tôt et d’un père affectueux mais pas très présent. Au père qui demande, alors qu’elle est enfant, à propos d’une poésie qu’elle vient de lui dire, comment on fait une poésie si belle, l’héroïne de "Près du cœur sauvage" répond: "Ce n’est pas difficile, il suffit d’aller disant". Entre elle et les objets, "il y avait quelque chose qu’elle ne parvenait pas à attraper. Elle ne trouvait que sa propre main, rosée et désappointée". Elle poursuit: "Oui, je sais, l’air, l’air ! Mais cela n’expliquait pas. C’était l’un de ses secrets. Jamais elle ne se permettrait de raconter, même à papa, qu’elle n’arrivait pas à prendre la chose. Tout ce qui valait le plus exactement, elle ne pouvait le raconter".  Petite fille qui se pose des questions qu’elle ne parvient pas à adresser, comme celle-ci: "Jamais est homme ou femme ? pourquoi jamais ? n’est-il ni fils ni fille ? Il y avait beaucoup de choses totalement impossibles. On pouvait rester des après-midi entiers à rêver".   "La mort raffinée qui m’a fait palper le tissu interdit de la vie. Il est interdit de dire le nom de la vie. Et je l’ai presque dit. À peine si j’ai pu me dépêtrer de son tissu, ce qui serait la destruction en moi de mon époque. Dommage qu'on ne puisse pas donner ce qu'on ressent, parce que j'aimerais vous donner ce que je ressens comme une fleur". "Près ducœur sauvage" traite aussi de l’incompréhension du mari, Otavio, quant à l’indépendance de sa jeune femme Joana,et de l’échec de leur relation. Que ce texte soit fortement imprégné de la vie et des attentes de Clarice Lispector est confirmé par une lettre de son mari après leur séparation. Dans cette lettre, il lui demande alors pardon pour son incompréhension. "Ce nom ne serait pas un mot clair, mais un mot inconnu, un dont à nouveau il nous faudrait dire. C’est un symbole. Quand bien même ce serait cette fois-ci le dernier symbole, le plus proche du nom réel, et non le symbole du symbole du symbole comme sont les autres mots". Elle poursuit ainsi: "Je suis parfois dans un état de grâce tellement suave que je ne veux pas le briser pour l’exprimer et je ne pourrais pas. Cet état de grâce n’est rien d’autre qu’une joie que je ne dois à personne, pas même à moi, une chose qui arrive comme si on m’avait montré l’autre face des choses. Si je pouvais voir plus longtemps cette face et si je pouvais la décrire, tu verrais quel est le nom de la bête sauvage que tu as oublié dans ton rêve". Elle en parle de nouveau, vingt-deux ans plus tard, dans une chronique du "Jornal do Brasil", datée du six avril 1968. Ce n’est pas dans un roman et elle y emploie aussi le "je". "Qui a déjà connu l’état de grâce reconnaîtra ce que je vais dire. L’état de grâce dont je parle n’est à aucun usage. C’est comme s’il venait seulement pour qu’on existe réellement. Dans cet état, outre le bonheur tranquille qui rayonne de personnes et de choses, il y a une lucidité que je trouve légère seulement parce que dans la grâce tout est tellement, tellement léger. C’est une lucidité de qui ne devine plus. Sans effort, il sait. Rien de plus, il sait. Ne me demandez pas quoi car je ne peux que répondre de la même façon enfantine. Sans effort on sait. Et il y aune béatitude physique qui ne se compare à rien. Le corps se transforme en un don. Et on sent que c’est un don parce qu’on expérimente, d’une source directe, l’offrande indéniable d’exister enfin totalement matériellement".   "Entre deux grains de sables si contigus soient-ils il existe un intervalle, il existe un sentir qui est entre-sentir, dans les interstices de la matière primordiale se trouve la ligne de mystère et de feu qui est la respiration du monde, et la respiration continue du monde est ce que nous entendons et appelons silence". "Agua viva", bien sûr, c’est "Eau vive". Il faudrait des heures pour restituer la richesse de ce texte qui constitue, entre autres, une recherche de ce qu’elle nomme "l’instant-déjà". "J’essaie de capter la quatrième dimension de l’instant-déjà, qui, d’être si fugitif n’est plus, car maintenant est devenu un nouvel instant-déjà qui à son tour n’est plus, je veux m’emparer du est de la chose"."À écrire je m’occupe de l’impossible. De l’énigme de la nature. Et du Dieu. Qui ne sait pas ce qu’est Dieu, jamais ne pourra le savoir. Dieu, c’est dans le passé qu’on l’a su. C’est quelque chose qu’on sait déjà". La récurrence du récit de ces événements dans son œuvre me semble indiquer l’importance que l’état de grâce revêt pour elle, d’autant qu’il se renouvelle. Cette question est reprise dans un moment très fort vers la fin du texte. Il faut savoir que ce livre est fragmenté par des intervalles dans lesquels Clarice Lispector insère des éléments la concernant,elle, en train d’écrire, ou d’arrêter son travail pour faire autre chose: boire un verre d’eau, indiquer l’heure et le jourqu’il est. C’est une félicité suprême. "L’état de grâce n’est utilisé à rien. C’est comme s’il venait seulement pourqu’on sût que réellement on existe et que le monde existe. Et il y a une béatitude physique qui ne se compare à rien. Le corps se transforme en un don". Elle dit n’avoir jamais connu l’état de grâce des saints et ne pas l’imaginer, et considère que ce "n’est que la grâce d’une personne commune qui la rend subitement réelle".Toute l'œuvre de l'écrivain oscille entre expérience de la solitude et la nostalgie de la communion. Elle meurt d’un cancer, à l'âge de cinquante-six ans, le neuf décembre 1977. Elle repose au cimetière juif de Caju à Rio de Janeiro.   Bibliographie et références:   - Lucas Iberico Lozada, "Clarice Lispector" - Michel Bousseyroux, "Clarice Lispector" - Brigitte Legars, "L'autoportrait de Clarice Lispector" - Matthieu Garrigou-Lagrange, "Clarice Lispector" - Hubert Juin, "L'œuvre déroutante de Clarice Lispector" - Hélène Combis, "Clarice Lispector" - Gregory Rabassa, "Clarice Lispector" - Julie Salamon, "C. Lispector, the brazilian James Joyce" - Benjamin Moser, "Complete stories by Clarice Lispector" - Yudith Rosenbaum, "Uma leitura de Clarice Lispector" - Paul Weismann, "Le monde magique de Clarice Lispector"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/01/24
La pièce était faiblement éclairée, l'air était lourd d'anticipation.  La porte grinça en s'ouvrant, une silhouette émergea des ombres. C'était le diable lui-même, un sourire séducteur jouant sur ses lèvres. Il s'approcha de Pat, ses yeux brillant d'une joie perverse. "Bienvenue dans un monde au-delà de ton imagination, Pat", chuchota-t-il, sa voix envoyant des frissons dans le dos de Pat. D'un geste de la main, le diable transforma Pat qui etait homme en une femelle soumise. Le corps de Pat devint doux et courbé, ses vêtements se métamorphosant en une tenue révélatrice qui accentuait sa féminité nouvellement acquise. Le diable ricana, conscient du pouvoir qu'il détenait sur les désirs de Pat. "Maintenant, ma chère, il est temps de réaliser les fantasmes les plus sombres des autres", déclara le diable, conduisant Pat dans une société souterraine secrète où le plaisir ne connaissait aucune limite. Des hommes et des femmes de tous horizons s'y rassemblaient, leurs yeux affamés de désir.Pat fut remis au plus offrant, une femme dominante assoiffée de contrôle. Elle prenait plaisir à explorer les limites de Pat, le poussant vers de nouveaux sommets de soumission. La pièce était remplie des sons de gémissements et de cris, une symphonie de plaisir et de douleur. Pat passait d'une personne à l'autre, chaque rencontre étant plus intense que la précédente. Il était soumis à une multitude de désirs, allant du bondage à la fessée, au fouet, aux jeux de rôle ,la privation sensorielle. Le plaisir qu'il ressentait dépassait tout ce qu'il avait jamais connu. Mais au milieu du plaisir, une question restait dans l'esprit de Pat. Est-ce réellement ce qu'il désirait, ou était-il simplement perdu dans le monde enivrant de l'interdit ?  Seul le temps le dirait.  Le regard de Pat se promenait dans la pièce, s'imprégnant des scènes de désir et de domination qui se déroulaient tout autour de lui. Des couples enchaînés, des fouets claquant dans l'air, des murmures de plaisir et de commandes. C'était un spectacle à la fois fascinant et troublant. Pat se sentait à la fois attiré et révolté par ce monde. Les sensations fortes qui l'envahissaient étaient indéniables, mais une part de lui se demandait s'il devait continuer à céder à ses désirs les plus sombres. Une voix intérieure criait que tout cela était mauvais, immoral. Pourtant, le diable était là, toujours présent, observant Pat avec un sourire satanique. "Ne résiste pas, Pat. Laisse-toi emporter par le plaisir interdit", chuchota-t-il d'une voix envoûtante. Pat se demandait s'il devait suivre cette voix tentatrice ou écouter la voix de sa conscience. Mais dans cet instant, il se sentait si vivant, si libéré de toutes les contraintes et les inhibitions du monde quotidien. Alors, sans plus hésiter, Pat se laissa emporter par le tourbillon du plaisir interdit. Il se soumit pleinement aux désirs des autres, explorant les recoins les plus sombres de sa propre sexualité. Chaque rencontre, chaque expérience était un pas de plus vers la découverte de soi. Et ainsi, le voyage de Pat dans le monde du BDSM et de la soumission commença véritablement. Il était prêt à explorer les limites de son corps et de son esprit, à se perdre dans les délices de la soumission. Alors que Pat s'enfonçait plus profondément dans le monde du plaisir interdit, il commença à découvrir des nuances insoupçonnées de son propre être. Chaque expérience, chaque rencontre lui révélait une facette différente de sa sexualité et de sa personnalité. Il rencontra des dominants et des dominatrices aux personnalités variées. Certains étaient doux et attentionnés, prenant plaisir à guider Pat dans les méandres de la soumission. D'autres étaient plus sévères, utilisant la douleur et la discipline pour atteindre de nouveaux sommets de plaisir. Pat se rendit compte que le BDSM était bien plus qu'une simple expérience physique. C'était un jeu psychologique complexe, basé sur la confiance, la communication et la compréhension mutuelle. Chaque acte de soumission était un acte de volonté, un choix conscient de se laisser aller et de se perdre dans les bras du désir. Mais tandis que Pat plongeait plus profondément dans ce monde, il commença à se poser des questions sur ses propres limites. Jusqu'où était-il prêt à aller pour satisfaire les désirs des autres ?  Jusqu'où était-il prêt à sacrifier sa propre dignité et son intégrité ? Ces questions troublaient l'esprit de Pat, mais en même temps, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une excitation indéniable. Chaque nouvelle expérience était un défi, une opportunité de découvrir de nouvelles facettes de lui-même. Le voyage de Pat dans cet univers érotique et inexploré ne faisait que commencer. Il était prêt à se perdre dans les délices du BDSM, à explorer les recoins les plus sombres de ses désirs et à repousser ses limites pour atteindre l'extase ultime. Pat se trouvait maintenant au cœur d'une soirée dédiée au BDSM, entouré de personnes qui partageaient les mêmes désirs et fantasmes. Des cordes s'enroulaient autour de corps enivrés par la passion, des murmures d'ordres et de supplications emplissaient l'air. Alors que Pat observait, un homme s'approcha avec un regard intense. Il était beau, charismatique, et il semblait dégager une aura de dominance irrésistible. Sans un mot, il prit la main de Pat et l'entraîna dans une pièce à l'écart, loin des regards indiscrets. La tension était palpable alors que Pat attendait, se demandant quelles épreuves allaient se présenter à lui. L'homme commença par lui bander les yeux, plongeant Pat dans l'obscurité totale. Chaque sensation était amplifiée, chaque caresse, chaque contact, chaque coup. Des frissons couraient le long de sa colonne vertébrale, lorsqu'il sentit les lanières d'un fouet glisser sur sa peau. Chaque coup était une explosion de plaisir mêlé de douleur, un mélange délicieux qui le faisait se sentir plus vivant que jamais. L'homme savait exactement comment repousser les limites de Pat, comment lui offrir un plaisir intense et exaltant. Il jouait avec les cordes de la soumission, alternant entre douceur et fermeté, procurant à Pat une montée d'excitation qui le faisait frissonner d'anticipation. Dans cet échange de pouvoir, Pat se sentait libéré de toutes les contraintes de la vie quotidienne. Il se laissait emporter par les vagues du plaisir, abandonnant toute résistance, se perdant dans le tourbillon de la soumission. Chaque nouvelle expérience le rapprochait de la découverte ultime de soi. Jusqu'où serait-il prêt à aller pour atteindre l'extase totale ?  Seul le temps le dirait, et Pat était plus que prêt à explorer chaque recoin de son désir. La rencontre avec l'homme dominant avait laissé une empreinte profonde dans l'esprit et sur le corps de Pat. Une part de lui était fascinée par la puissance et la maîtrise que cet homme avait démontrées, mais une autre partie se demandait s'il était prêt à se soumettre totalement à quelqu'un d'autre. Pat avait toujours été attiré par les jeux de pouvoir, mais cette expérience avait soulevé des questions plus profondes sur ses propres désirs et limites. Jusqu'où Pat était-il prêt à aller pour trouver le plaisir ultime ? Ces interrogations tourbillonnaient dans l'esprit de Pat alors qu'il continuait à explorer le monde du BDSM. Chaque nouvelle rencontre, chaque nouvelle expérience était un pas de plus vers la compréhension de soi. Pat se rendit compte que c'était bien plus qu'une simple pratique sexuelle, c'était un moyen d'explorer les recoins les plus sombres de son être et d'embrasser sa véritable nature. Au fur et à mesure que Pat se plongeait plus profondément dans le monde du plaisir interdit, il commença à rencontrer des personnes qui partageaient ses propres désirs et fantasmes. Des liens se tissaient, des connexions se formaient, et Pat trouvait un sentiment d'appartenance et de compréhension qu'il n'avait jamais ressenti auparavant. Mais alors que Pat se perdait dans les délices du BDSM, une question persistait : est-ce que cette quête de plaisir et d'exploration de soi était réellement ce dont il avait besoin ?  Ou bien était-ce simplement une échappatoire temporaire à ses problèmes et à ses frustrations ? Le chemin vers la découverte de soi était semé d'embûches et de défis, mais Pat était prêt à les affronter. La recherche du plaisir ultime et de l'acceptation de soi-même était un voyage sans fin, mais c'était un voyage qui en valait la peine. Le doute continuait de hanter Pat alors qu'il avançait dans son exploration du BDSM, se demandait si ce chemin qu'il avait emprunté était réellement celui qui lui convenait, ou s'il était simplement emporté par les désirs et les fantasmes des autres. Pat se rappela des paroles du diable lors de leur première rencontre. "Laisse-toi emporter par le plaisir interdit", avait-il dit. Mais qu'en était-il du véritable plaisir de Pat, de ses propres désirs et besoins ? Le monde du BDSM était vaste et diversifié, offrant une multitude de possibilités et de pratiques. Pat commença à se poser des questions sur ce qui le stimulait réellement, sur ce qui le faisait vibrer au plus profond de lui-même. Il décida de prendre du recul, de faire une pause dans son exploration. Il devait se reconnecter avec lui-même, s'écouter et comprendre ce dont il avait vraiment besoin pour trouver le véritable plaisir. Au cours de cette période d'introspection, Pat commença à réaliser que le BDSM n'était pas seulement une question de soumission et de domination, mais aussi de confiance, de respect mutuel et de communication. Il comprit que pour vivre pleinement sa sexualité, il devait trouver un équilibre entre ses propres limites et celles des autres. Armé de cette nouvelle compréhension, Pat reprit son voyage dans le monde du BDSM. Cette fois-ci, il aborderait les rencontres et les expériences avec une nouvelle perspective, en se concentrant sur la recherche de son propre plaisir authentique.Le chemin de Pat dans le monde du BDSM était encore long et parsemé d'incertitudes, mais il était désormais prêt à affronter ces défis avec une nouvelle force et une clarté d'esprit renouvelée.Les séances de domination et de soumission devenaient des moments de partage et d'exploration, où chaque partenaire pouvait s'abandonner en toute confiance et trouver le plaisir dans la réciprocité de leurs désirs. Alors que Pat continuait à se perdre et à se trouver dans ce monde du plaisir interdit, il embrassa cette nouvelle facette de sa sexualité avec détermination et ouverture d'esprit. Il était prêt à explorer les recoins les plus sombres de ses désirs, à satisfaire ses fantasmes les plus profonds. Le diable incitait Pat à aller plus loin, à explorer les profondeurs inexplorées de ses fantasmes les plus interdits. Il chuchotait à son oreille, susurrant des promesses de plaisir et de satisfaction ultimes. Pat sentait une attraction magnétique envers cette tentation démoniaque, mais il se demandait si céder à cette incitation était la bonne chose à faire. Le diable était un maître manipulateur, capable de jouer avec les désirs et les peurs de Pat. Il savait comment flatter son ego et le pousser à franchir les limites qu'il avait autrefois considérées comme infranchissables. Pat était tiraillé entre la fascination pour cette proposition alléchante et la crainte des conséquences. Mais alors que Pat réfléchissait à la tentation du diable, il prit conscience que le choix lui appartenait. Il pouvait décider de résister aux appels du diable La décision était difficile, car Pat était attiré par l'inconnu et l'excitation de se laisser aller complètement. Mais il savait aussi que le chemin du plaisir interdit pouvait être périlleux et semé d'embûches. Pat écouta les tentations du diable et décida de plonger plus profondément dans cet univers du plaisir interdit. Il se laissa emporter par les sensations intenses et la libération que cet univers lui offrait. Chaque expérience était une échappatoire des limites et des contraintes morales de la société. Dans cet univers de BDSM, Pat se sentait enfin libre d'explorer ses désirs les plus profonds sans jugement, sans honte. Les rôles de soumission lui permettaient de se libérer de toutes les conventions et de vivre pleinement ses fantasmes les plus secrets. Les chaînes, les fouets, les menottes, tout cela était devenu des symboles de plaisir et de libération, plutôt que de soumission et de douleur. Pat découvrit une nouvelle dimension de bonheur dans ces jeux de pouvoir, où il pouvait se perdre dans les bras du désir sans aucune inhibition. Dans cet univers, les notions de bien et de mal semblaient obsolètes. Les règles étaient redéfinies, les tabous étaient abolis. Pat se sentait véritablement vivant, en harmonie avec ses propres pulsions et désirs. Il réalisa que la morale des hommes était souvent construite sur des préjugés et des peurs irrationnelles. Ici, dans cet univers du BDSM, il trouva une communauté qui acceptait et célébrait la diversité des plaisirs et des identités sexuelles. Pat, immergé dans l'univers du plaisir interdit, décida de poursuivre son exploration avec une confiance renouvelée. Il embrassa pleinement son rôle de soumis, se laissant guider par le diable qui semblait être le catalyseur de sa véritable libération. Le diable devint son guide, son confident et son amant dans cet univers sensuel et interdit. Pat découvrit que sa relation avec le diable était bien plus profonde que de simples jeux de pouvoir. Il y avait une connexion intense et une compréhension mutuelle qui transcendaient les apparences. À travers cette relation, Pat se sentait pleinement accepté et désiré, libéré de toutes les inhibitions et les conventions de la société. Le diable comprenait et nourrissait ses désirs les plus sombres, lui permettant d'explorer les recoins les plus profonds de sa sexualité sans jugement ni culpabilité. Dans cet univers, Pat trouva un bonheur authentique et une forme de plénitude qu'il n'avait jamais connues auparavant. Il se sentait enfin complet, connecté à une part de lui-même qu'il avait longtemps réprimée. Alors que Pat poursuivait son exploration de l'univers du plaisir interdit, il réalisa que le diable l'avait emmené dans un monde qui le libérait de toutes les chaînes morales oppressantes.  Le diable lui avait ouvert les yeux sur la véritable nature de la moralité. Il avait brisé les barrières de la société qui étouffaient les désirs les plus profonds de Pat, révélant une vérité troublante : la moralité n'était rien de plus qu'une illusion restrictive.Les frontières traditionnelles du bien et du mal s'estompaient, laissant place à une exploration sans entraves des désirs et des fantasmes. Il avait découvert une libération totale, une véritable connexion avec sa propre sexualité et une compréhension nouvelle de lui-même.  Il savait que le diable était son guide, mais il était également conscient de l'importance de ne jamais perdre de vue son propre pouvoir de choix et de consentement. Le diable, en tant que guide et amant, l'entraînait dans des abysses de jouissance et de soumission. Pat se laissait emporter par cette spirale de passion et de libération, découvrant en lui des aspects cachés et inexplorés. Il se sentait vivre pleinement, sans peur ni restriction. Dans cet espace de soumission et de transgression, Pat se réalisait pleinement. Il embrassait sa nature soumise et trouvait une forme de libération totale. Les limites traditionnelles du bien et du mal s'effaçaient progressivement, laissant place à une exploration sans retenue de ses désirs les plus profonds. Le diable, en tant que gardien de ce sanctuaire, lui offrait une compréhension profonde et une acceptation inconditionnelle. Il l'encourageait à se laisser aller, à se perdre dans les plaisirs interdits, à vivre chaque instant avec intensité et abandon. Pat savait qu'il avait enfin trouvé sa place, son refuge où il pouvait être pleinement lui-même. Il se délectait de chaque expérience, conscient que c'était dans cet univers de transgression qu'il pouvait se connecter à sa véritable essence. Ainsi, Pat continuait son voyage sans aucun doute ni hésitation. Il se sentait enfin en harmonie avec lui-même, acceptant et célébrant sa nature soumise. Dans ce sanctuaire du plaisir interdit, il avait trouvé sa véritable liberté. En pactisant avec le Diable, Pat était libèrè de ses contraintes et à découvert son véritable potentiel. ¨Pata osé aller à l'encontre de ce qui est considéré comme "normal" ou "acceptable" pour suivre notre propre chemin. En embrassant cette voie non conventionnelle,il a pu découvrir une liberté et une authenticité qu'il n'aurait jamais connues autrement.  Ainsi Pat remercia le diable d'avoir éclairé son esprit et de l'avoir libéré des chaînes de la moralité et des règles oppressantes établies par l'homme.
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Par : le 13/02/24
"Vous êtes mon palais, mon soir et mon automne, et ma voile de soie et mon jardin de lys, mon parc et mon étang de roseaux et d’iris". Exigeante poétesse de la Belle Époque, mais fragile et crépusculaire, toujours en quête d'absolu et d'inaccessible perfection, Renée Vivien (1877-1909) était une femme libre exprimant dans ses poèmes ses amours saphiques, passionnées, mais souvent malheureuses. Méprisée par la critique de son temps, l'auteure britannique de langue française, voix du Parnasse oubliée, à la vie tragique et tumultueuse, osait déclarer son amour pour une femme, à l'époque où la société condamnait pourtant l’homosexualité, considérée alors comme une maladie mentale, dans un univers littéraire réservé aux hommes. Les femmes de lettres étaient alors dénommées, avec ironie, les "bas-bleus." Mais qu’importe les conventions, Renée Vivien prenait la plume avec courage en publiant des textes lesbiens, mais aussi très féministes, condamnant le mariage et rejetant la maternité. Jugée trop sulfureuse et accusée de perversité, "Muse aux violettes" ou "Sappho 1900", ses surnoms, se contentait d’éditions confidentielles à compte d’auteur. Renée Vivien naît à Londres, le 11 juin 1877, sous le patronyme de Pauline Mary Tarn d’un père rentier, John Tarn, et d’une mère américaine, Mary Gillet Bennet. Elle grandit en partie entre Paris et Fontainebleau, étouffée par les préceptes de l’Église anglicane paternelle et la sévère éducation catholique qui prévaut en France à cette époque, et plus particulièrement dans l’institution où ses parents les ont placées, elle et sa sœur cadette Antoinette. C’est là qu’elle rencontre les sœurs Shillito, d’autres jeunes américaines élevées comme elle dans une famille aisée, cultivée et cosmopolite. Entre Pauline et l’aînée des Shillito, Violette, les liens d’amitié sont si forts et leurs comportements si tendres qu’ils éveillent les soupçons des surveillantes de l’internat. Elles se font sermonner, voire réprimander. Entre les deux jeunes filles, l’intimité est exaltée par des traits de souffrances communes. Pauline a perdu son père, qu’elle admirait énormément, à neuf ans. Accablée, seule face à ses maux, elle est très tôt attirée par la morbidité.  "Vous êtes mes parfums d’ambre et de miel, ma palme, mes feuillages, mes chants de cigales dans l’air, ma neige qui se meurt d’être hautaine et calme". Violette quant à elle, sans être souffreteuse, donne à tous ceux qui l’approchent l’impression d’être éphémère, comme au bord de la vie. À Pauline qui cependant se projette et affirme haut et fort, dès son adolescence, qu’elle veut être poète, Violette répond: "Je ne serai rien." Quand la veuve Tarn, remariée, décide de rentrer en Angleterre, c’est pour Pauline un arrachement amoureux, "un déchirement affreux" de sa "patrie d’enfance" et elle pleure Violette chaque jour. De plus, la famille est endeuillée une seconde fois à la mort de l’oncle de Pauline, qui plonge dans le spleen et la mélancolie. Seule, car sa mère est distante et lui préfère la solaire Antoinette, elle dépérit dans une ville sombre qu’elle déteste où "un brouillard tous les jours" mue la cité en presque tombeau. Heureusement, il y a les vacances en Europe avec les Shillito et leur gouvernante française, Mademoiselle Méjean, dont Pauline se dit la nièce afin de s’inventer une famille et de trouver chaleur et compassion. Cette dernière l’encourage à écrire des vers, épaulée et critiquée par Violette. Dès qu’elle découvre la poésie, Pauline n’est plus seule. Des carnets retrouvés longtemps après sa mort font état d’une ambition immense. Elle veut écrire une épopée française, une fresque historique, exhumer toutes les gloires passées, réhabiliter le mélodrame et secouer la critique littéraire. Sans se l’avouer, elle veut prendre aux hommes un territoire qui leur est réservé. Elle pressent déjà que le talent seul, en ce début de XXème siècle, n’est pas suffisant lorsqu’on est femme. Aussi acquiert-elle, en autodidacte, une culture assez remarquable. Elle apprend le grec pour lire et traduire les rimes de Sappho dont elle tire son inspiration, d'exaltation du féminin. Elle lit Dante en italien et en fera plus tard des traductions jugées honnêtes, elle s’imprègne du romantisme de Victor Hugo, du réalisme de Zola, revient aux grandes envolées wagnériennes en faisant sienne la devise de son père: "Vincit qui curat", est vainqueur celui qui persévère.  "J’épie avec amour, ton sommeil dans la nuit, ton front a revêtu la majesté de l’ombre, tout son enchantement et son prestige sombre". Elle acquiert aussi, toujours seule, des idées politiques dans les livres qu’elle dévore. Elle est "républicaine dans l’âme" et farouchement opposée à "l’abomination" qu’est la peine de mort, convaincue également, suivant Hugo, de la nécessité des États-Unis d’Europe. À cela s’ajoutent des idées féministes très tranchées qu’elle puise chez Sappho mais aussi en elle, sentant avec exaspération l’oppression subie par les femmes dans une société phallocrate, religieuse et hypocrite. Dans ce bouillonnement intérieur, elle écrit beaucoup, se lamente de sa vie solitaire et ne vit que pour les retrouvailles définitives avec Violette. C’est chose faite en 1898, lorsque Pauline est émancipée un an avant sa majorité et qu’elle fuit Londres pour Paris, à l’abri du besoin grâce à l’héritage paternel. En 1899, un an après son arrivée à Paris, elle rencontre Natalie Clifford Barney, riche femme de lettres américaine, ouvertement lesbienne, avec laquelle elle entame une liaison. Celle-ci la fait entrer dans le cercle de Paris-Lesbos, fréquenté par de nombreuses intellectuelles de l’époque. Les années 1900 voient une floraison d’œuvres écrites par des femmes, célébrant l’amour entre femmes: Lucie Delarue-Mardrus, Colette ou Anna de Noailles font partie de ces auteures. Renée Vivien commence alors à écrire, et ne s’arrête plus. Toute sa vie Renée voulut fuir la réalité et se réfugier dans son monde de rêve, de littérature, sublimation du quotidien et d'aventures amoureuses. Femme à la silhouette frêle et discrète généralement vêtue de noir ou de violet, elle semblait avoir rassemblé sa beauté dans "ses lourdes et délicates paupières et leurs longs cils noirs" à tel point que Lucie Delarue Mardrus disait d'elle, que sa personnalité n’apparaissait que lorsqu’elle fermait les yeux. Ce n’est pas anodin car toute sa courte vie s’est déroulée derrière ses paupières closes comme derrière les portes closes de son appartement, véritable sanctuaire oriental, situé au rez-de-chaussée du vingt-trois de l'avenue du Bois de Boulogne donnant sur un jardin japonais.Ce refus d’affronter le monde extérieur est symptomatique d’une sensibilité presque maladive, d’une personnalité exaltée, éprise d'absolu mais refusant tout compromis avec le monde extérieur, aimant malgré tout la vie mais hantée par la mort. Seule la littérature pouvait faire jaillir du vide et de la douleur une eau de vie. En neuf années de vie littéraire, la poètesse publie quinze volumes de vers et de proses, auxquels s’ajoutent six volumes posthumes. Son œuvre est très souvent le commentaire lyrique de sa vie mais elle constitue aussi une sorte de biographie chimérique, lieu du fantasme inassouvi. "Tu dors auprès de moi, comme un enfant. J’écoute ton souffle doux et faible et presque musical, s’élevant, s’abaissant, selon un rythme égal". Dans l’amour homosexuel, c’est sa propre image que chercha Renée et elle pensa la trouver dans le visage approchant des autres femmes, dans le reflet trompeur que renvoie le miroir. Natalie Barney et Renée Vivien ont toutes les deux vingt ans quand elles se rencontrent. Un coup de foudre soudain mais explosif frappe la sensuelle amazone et la prude Pauline, au corps endormi. Elles écrivent des vers, côte à côte, et Natalie admet, chose rare, que Pauline est plus douée qu’elle. "Son chant me plaisait plus que le mien", écrira-t-elle. Pauline offre à son amante des vers, que celle ci veut faire publier. C’est ainsi que paraît en 1901 "Études et Préludes" sous l’intrigant pseudonyme de R.Vivien, puis "Cendres et Poussières" en 1902, sous le nom de René Vivien et enfin "Évocations", un troisième recueil de poésies, cette fois sous le pseudonyme complet de Renée Vivien. Dès l’apparition d'"Études et Préludes", la critique est d’autant plus enthousiaste qu’elle pense avoir affaire à un jeune poète. Ainsi, avant d’être happée par un mysticisme sombre et presque nécrophage, Renée Vivien commença sa carrière dans un éclat de rire provoqué par cette méprise et une irrévérence, aux lois de l’édition de l’écriture féminine dite de la Belle Époque. Elle était jugée trop sombre, trop languide, mais surtout trop décadente et trop féministe. Entre la volage et amazone Natalie Barney et celle qui, déjà, exprime une haine profonde du corps pour ne s’attacher qu’à l’idée de "la Femme", la passion brûle et les déchire. Les infidélités régulières de Natalie, et son comportement solaire et fantasque se heurtent à la timidité et la gaucherie de Renée, qui bientôt ne le supporte plus. Elles se séparent avec fracas, tout en restant liées à vie, car Natalie n’accepta jamais tout à fait la perte de son "Paul" et déploya une folle énergie à la reconquérir, allant même, entre l'envoi de fleurs ou de lettres enflammées jusqu'à solliciter Pierre Louÿs pour plaider en sa faveur. Renée Vivien saisit l’occasion de cette douloureuse rupture pour publier en 1904 "Une femme m’apparut", récit à peine masqué de sa folle passion avec Natalie Barney et ses amantes. Elle y affirme davantage son esthétique personnelle saphique et un féminisme transgressif que la critique masculine ne lui pardonne pas. Lassée de sa vie sentimentale agitée, elle voyage beaucoup, de Nice où elle possède une maison, en Grèce et au Japon, plus pour se fuir que pour de réelles découvertes. Elle entame alors une relation sincère et stable avec la richissime baronne Hélène de Zuylen, mariée et mère de deux enfants. Ensemble, elles publieront quatre recueils de poèmes, et Vivien lui dédiera plusieurs de ses œuvres.    "Tes yeux lassés sont clos, ô visage parfait ! Te contemplant ainsi, j’écoute, ô mon amante ! Comme un chant très lointain, ton haleine dormante, je l’entends, et mon cœur est doux et satisfait". C’est l’amour-protection qui se révèlera en définitive le plus puissant. Hélène de Zuylen veillera sur elle jusqu’à son dernier souffle. Mais toutes ses amours sont des images de mort désirée, et Renée les vit selon un schéma dominatrice-dominée. Elle reproduit un rapport de force en s’attribuant ou en attribuant à la femme aimée le rôle de l’amant. Mais en réalité, c'est toujours elle qui se donne la place du page soumis à sa reine. Renée Vivien ne pouvait assumer son être. Elle haïssait son corps et détestait ses origines. Elle rejetait sa mère qui la négligea pendant son enfance après la mort de son père, puis fut jalouse des attraits de sa fille et découragea les jeunes gens qui voulaient s’en approcher. Après une cour éperdue et des rendez-vous manqués, Natalie séduit à nouveau Renée et elles partent ensemble à Mytilène fouler la légende. Là, elles passent les semaines les plus passionnées et les plus belles de leur histoire. Les deux femmes forment alors le projet fou d’établir à Paris une colonie d’artistes lesbiennes, sur le modèle de l’école des amies de poésie de Sappho. Cependant, la baronne de Zuylen avertit Renée de son arrivée sur l'île de Lesbos et propose qu’elles se retrouvent. Effrayée par sa propre trahison, Renée Vivien rentre aussitôt à Paris, en jurant à Natalie Barney qu’elle va rompre avec Hélène de Zuylen. Les lettres qu’elles échangent alors, prouvent à quel point la jeune poétesse est, sinon un esprit retors, au moins un esprit fragile et atteint. De fait, dépendante à un sédatif pour dormir, l'hydrate de chloral, à l’alcool qu’elle boit et au jeûne, que l’on ne nomme pas encore anorexie, Renée Vivien est malade. En 1907, Hélène de Zuylen la quitte tout à coup pour une autre femme. Cette rupture la bouleverse profondément. Elle s’évade par de nombreux voyages mais elle s'affaiblit au cours de l’une de ses escapades, et sa santé ne fait que se détériorer, jusqu’à sa fin. Entre 1906 et 1909, elle s’enfonce de plus en plus dans la dépression et l’alcoolisme, mais trouve toutefois la force d'écrire. En quatre ans, elle publie neuf ouvrages. À la même époque, Vivien entame une relation amoureuse épistolaire avec une admiratrice turque, Kérimé Pacha mais les deux femmes n’ont que très peu d’occasions de se rencontrer. Avec Kérimé, c’est au-delà de l’amour, le rêve de l'amour, rêve poétisé et idéalisé que Vivien va vivre et créer. Ce culte envers cette lointaine partenaire se transforme rapidement en culte de l’amour. Le songe oriental ajouté au piment de l’interdit, car Kérimé était mariée et cloîtrée dans un harem de Constantinople, enflammait Vivien. Cet amour de loin, comme celui des troubadours, s’alimentait de rêves et d’imaginaire.    "Ma douce, nous étions comme deux exilées, et nous portions en nous nos âmes désolées. L’air de l’aurore était plus lancinant qu’un mal, nul ne savait parler le langage natal". La courte vie de Renée Vivien apparaît comme un exil permanent, une errance entre le passé et le présent, l’idéal et le réel, la mémoire et l'éphémère, l'exigence et la faiblesse, les fréquentations les plus hautes et les plus vulgaires. Elle accumule les liaisons et les passades. Elle se met à fréquenter le demi-monde, certains milieux d’actrices et de courtisanes, dont une demi-mondaine de bas étage, Jeanne de Bellune caractérisée par sa laideur et sa vulgarité. Elle se replie de plus en plus sur elle-même. En 1908, lors d’un voyage à Londres, elle tente de se suicider au laudanum. Elle met en scène sa propre mort, s’allongeant sur son canapé, un bouquet de violettes à la main en souvenir de son amie Violette décédée en 1901. Mais cette tentative échoue, et ne fait que l’affaiblir. Dès l’été 1909, elle doit se déplacer avec une canne. Elle ne chante plus dans ses poèmes que le déclin, le silence et la mort. L’amour et la poésie ne sont plus que du passé. Souffrant d'une gastrite chronique due à des années d'abus d'alcool, elle renonce bientôt à s'alimenter. Les dernières années de sa vie sont décrites par son amie Colette, dans "Le pur et l’impur" (1942). Celle-ci avait été son amie depuis ses premiers jours à Paris. Elle évoque dans son roman cette "immodeste enfant", "innocente et crue", mais "diaboliquement attachante". Quelques jours avant sa mort, elle se convertit au catholicisme. Elle meurt le dix-huit novembre, à l’âge de trente-deux ans. C’est la baronne de Zuylen qui s’occupe des funérailles et qui, jusqu’à sa propre mort, fleurit la tombe de Renée Vivien au cimetière de Passy. Marginale à son époque et novatrice toujours, cette muse inquiète et mélancolique qui redoutait tant l’oubli, a peu à peu gagné en modernité. Le lyrisme du vers séduit et offre avec naturel et aplomb une vision personnelle de l’amour. Mais réduire Renée Vivien à une poétesse homosexuelle est une erreur, car elle était avant tout une femme à la recherche d’un idéal littéraire. Survit son œuvre, oubliée parce que trop datée, mais redécouverte parce que majeure.    Bibliographie et références:   - Marie-Jo Bonnet, "Renée Vivien, l'érudite poètesse" - Yvan Quintin, "Sappho avec le texte grec" - Nicole G. Albert, "Le langage des fleurs" - Jean-Paul Goujon, "Renée Vivien et ses masques" - Marie-Ange Bartholomot, "L'imaginaire dans l'œuvre de Renée Vivien" - Nelly Sanchez, "Renée Vivien, lettres inédites" - Claude Bac, "Renée Vivien, une femme m'apparut" - Camille Islert, "La poésie lesbienne de Renée Vivien" - Denise Bourdet, "Natalie Clifford Barney" - Colette, "Le pur et l’impur"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 04/03/24
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile. Voir le monde dans un grain de sable et le paradis dans une fleur sauvage, tenir l'infini dans le creux de sa main et l'éternité dans une heure. L'arbre qui fait verser aux uns des larmes de joie n'est aux yeux des autres qu'une chose verte qui se dresse en travers du chemin. Certains ne voient dans la nature que ridicule et difformité. D'autres, c'est à peine s'ils voient la nature. Mais aux yeux de l'homme d'imagination, la nature est l'imagination même. C’est avec les pierres de la loi qu’on a bâti les prisons, avec les briques de la religion, les bordels. Pour créer la moindre fleur, des siècles ont travaillé". Le temps a rendu justice à celui qui, longtemps considéré comme un fou, fut le grand poète, graveur et visionnaire que l’on sait, éternel enfant, éternel "primitif" que son ardeur imaginative, son lyrisme, sa violence condamnèrent à n’avoir de renommée que posthume. Autodidacte, William Blake (1757-1827) dénonce la raison tyrannique des philosophes, s’enflamme pour la révolution. Ses admirations sont aussi significatives que ses refus. Il préfigure quelques-unes des lignes de force du romantisme et goûte certains de ses grands intercesseurs, Swedenborg, Shakespeare, Dürer. Une vie intérieure puissante, une simplicité mystérieuse et désarmante guide son bras. Dans "Le Mariage du Ciel et de l’Enfer", il proclame alors l’unité humaine, attaque la prudence et le calcul au nom de l’épanouissement de l’être réconciliant désir, sagesse et raison. L’amour comme la haine étant nécessaires à la vie, c’est le choc des contraires qui provoque le surgissement de la force créatrice et la progression de l’être individuel. Il oppose ainsi la raison à la vision intuitive, à laquelle va sa préférence. "L’astre Blake étincelle dans cette reculée région du ciel où brille aussi l’astre Lautréamont. Lucifer radieux, ses rayons revêtent ainsi d’un éclat insolite les corps misérables et glorieux de l’homme et de la femme" (André Gide). Bien que considéré comme peintre, il a peint quelques tableaux à l'huile, préférant l'aquarelle et le dessin, voire la gravure et la lithographie, il s'est surtout consacré à la poésie. William Blake, peintre, poète, graveur, prophète est né en 1757 au-dessus d’une échoppe de bonnetier, à Londres. De toute son existence, il ne quitta guère sa ville. Implantée dans cette sphère étroite, sa vie fut, à première vue, banale, sans aventure, centrée sur son travail de graveur. Elle échappe pourtant dans une large mesure, écrit Georges Bataille, qui consacra à Blake une étude dans "La Littérature et le Mal", aux "limites communes de la vie". C’est que Blake, au-delà du cercle restreint où il se déplaçait, de son occupation absorbante, des soucis d’une vie quotidienne difficile, voyait bien d’autres scènes et d’autres mondes.    "Celui qui veut conquérir la joie, malgré lui, la brisera. Mais celui qui, quand elle passe, sait doucement l'embrasser pourra toute sa vie en profiter". Sur la réalité prosaïque de l’univers extérieur, il donna la préférence à son pouvoir de vision, opposé à la simple vue, qu’il appelle alors "génie poétique" ou "génie prophétique", "imagination", ou par d’autres termes encore. L’imagination lui représentait un monde plus précis, plus vivant et plus vrai que celui qui nous est livré par le regard. Mais, insistait-il, un tel pouvoir ne lui était pas réservé. Chaque homme à l’origine le possède. "De même que tous les hommes sont semblables par la forme extérieure, de même, ils sont semblables par le génie poétique". Opprimés par la vie, lancés dans des poursuites sans intérêt, argent, pouvoir, paraître, ayant de ce fait perdu leur état de disponibilité, la plupart oublient le don qu’ils possédaient enfants, le sentiment d’éternité qui lui est lié. Cette capacité, il en fit très tôt l’expérience. Dieu d’abord, qui lui apparaît à la fenêtre, puis un arbre chargé d’anges et, un jour, parmi les ramasseurs de foin, des anges, encore, visions inspirées par la Bible. Sur la fin de sa vie, le soleil, bien différent de la pièce d’une guinée que verrait un avare, mais disque resplendissant d’esprits qui chantent en chœur "saint, saint, saint". Ces images se sont imprimées dans son imagination avec une si grande intensité que la vision s’est produite, projetée devant lui, la différence entre monde extérieur et intérieur effacée. Il ne voyait pas, comme il l’a écrit, "par ses yeux", mais "à travers". Et ce qui lui apparaît à travers, au-delà du monde sensible dont le témoignage lui sembla toujours douteux, à tout le moins insuffisant, c’est la réalité spirituelle, telle que la représente l’Imagination. Ainsi, cette "double vision" lui révélera non pas l’oiseau qui fend l’air, spectacle que nous montre l’organe œil, mais l’immensité que traduit son vol. "Ne comprends-tu pas que le moindre oiseau qui fend l’air est un monde de délices fermé par tes cinq sens ?" Dans le vol de l’oiseau, c’est l’illimité qui nous est donné, et la joie que procure une telle liberté. Pourvu que nous sachions "voir", c’est-à-dire que nous vivions par l’imagination cette expérience, éprouvant en nous-même la sensation de l’envol et de l’espace, l’oiseau qui fend l’air nous porte dans une tout autre région de l’être que celle qui est définie et bornée par les sens. Le vol de l’oiseau nous dévoile l’infini dont nous sommes faits. William Blake était un pur poète.    "Le chemin de l'excès mène au palais de la sagesse. Il importe peu qu'un homme prenne la bonne route ou la mauvaise, pourvu seulement qu'il la suive avec sincérité et dévotion, jusqu'à sa fin, car toute route le conduira à son but. Ceux qui répriment leur désir, sont ceux dont le désir est faible assez pour être réprimé". Si les portes de la perception étaient nettoyées, chaque chose apparaîtrait à l’homme pour ce qu’elle est infinie". Mais nous sommes enfermés en nous-mêmes, à tel point que nous ne percevons plus que par les "fissures étroites de la caverne", écrit Blake se souvenant de sa lecture de Platon. De notre époque il avait tout prévu et de la sienne tout compris. Il ne fut pas entendu de ses contemporains qui, mis à part quelques esprits amis, l’ignorèrent. Il fut même jugé fou en raison de ses visions et parce qu’il s’entretenait avec les esprits, il ne s’en cachait pas, tout au contraire. Il vécut pauvre et incompris, sans pourtant jamais renoncer à sa vision, à sa mission, à laquelle il consacra l’essentiel de son art, de sa vie. Newton, Bacon, Locke étaient ses bêtes noires, ses ennemis déclarés et, selon lui, ceux du genre humain, même si dans ses écrits tardifs, à la fin de Jérusalem, ils bénéficient de la réconciliation universelle, la science venant se ranger aux côtés de la poésie dans l’harmonie des contraires. Newton, que représente une saisissante gravure de Blake, assis dans les eaux de la matière, mesure l’univers à l’aide d’un compas. C’est le monde de la "vision simple", expliqué, mesuré, mis en ordre, monde géométrique fait de particules de matière dure et solide, alors que Blake les voit brillantes comme des "joyaux de lumière". Celui de l’économie moderne et des "sombres moulins sataniques" qui broient et écrasent l’homme, celui d’hier comme d’aujourd’hui. Froideur rationnelle de la science divorcée de l’imagination, le système qui comptabilise et uniformise, c’est la technologie nouvelle et la production industrielle exclusivement occupée du nombre et de la masse. Non que Blake ait détesté les découvertes de la science dont il a donné de poétiques descriptions. C’est à ses prémisses qu’il s’attaque, à la prédominance donnée à la raison, domination qui implique l’exclusion de tout un ensemble de savoirs traditionnels considérés comme inadéquats par l’esprit rationnel. Newton est selon Blake l’annonciateur du matérialisme moderne, cette philosophie qui consiste à placer toute réalité non dans l’esprit, mais dans la matière, et que Blake avait donc en horreur. C’était là, a-t-il dit, la maladie la plus grave de l’âge moderne, la cause de notre absence de vision et celle de la mort intérieure de nos sociétés.   "Si les portes de la perception étaient purifiées, toutes les choses apparaîtraient à l'homme telles qu'elles sont, infinies. Car l'homme s'est enfermé, jusqu'à voir toutes choses au travers des étroites fentes de sa caverne". La philosophie matérialiste que combattait déjà Blake n’a fait depuis lors que croître et s’imposer. En 1945, dans un livre intitulé "Le règne de la quantité et les signes des temps", René Guénon écrivait: "Parmi les traits caractéristiques de la mentalité moderne, nous prendrons ici tout d’abord la tendance à tout réduire au seul point de vue quantitatif, tendance si marquée dans les conceptions “scientifiques” de ces derniers siècles qu’on pourrait presque définir notre époque comme étant essentiellement et avant tout “le règne de la quantité”. Mais, plus précisément, Blake s’attaque à ce qui va devenir le mode de fonctionnement principal du monde moderne, "le système", dont il eut à souffrir directement dans son métier et qui repose sur les lois de la marchandisation. C’est la conversion de l’art en argent qu’il accuse. "Partout où on a en vue l’argent, on ne peut justifier l’art, mais seulement la guerre", son enrôlement au service du profit, son évaluation, ainsi que celle de l’homme, en termes de chiffres et de la quantité. Dans son " Adresse publique", une suite de notes écrites après l’échec de l’exposition qu’il avait montée autour de ses propres œuvres et la publication, en 1809, du Catalogue descriptif, il dénonce: la soumission des esprits à l’air du temps, à l’opinion ambiante, aux modes et à tous leurs diktats. Esclavage qui implique alors le renoncement à penser par soi-même, dans la solitude, à l’abri du conformisme général. À son habitude, prenant de la hauteur, dépassant ce moment de l’Histoire, il élargit son propos. Il décèle une tendance à l’uniformisation, le "commerce" nécessitant pour plus d’efficacité la production massive des mêmes biens, et donc alors, bientôt, une forme d’enrégimentement des esprits formés à ce mode de fonctionnement, par la masse. "Le commerce ne peut supporter le mérite individuel. Son estomac insatiable doit être nourri par ce que tous peuvent faire aussi bien. William Blake, dans ses positions était avant-gardiste.    "Sans aucunes contraintes, il n'est pas de progrès. Attraction et répulsion, raison et énergie, amour et haine, sont nécessaires à l'existence de l'homme. Ce qui est maintenant prouvé ne fut jadis qu’imaginé". La crainte de Blake étant que ceux-là seuls qui savent faire la même chose, et pensent de la même façon, se prêtant aux lois du marché, aient le droit d’exister dans une société uniformisée, parce qu’ils sont des rouages utiles à la machine à produire, tandis que les autres, ceux qui ne sont pas conformes, qui pensent et créent par eux-mêmes, restent en marge de ce vaste mécanisme, ignorés, laissés pour compte. Pour Blake, soucieux au plus haut point de l’intégrité de l’homme, la division des tâches, quand la conception est séparée de l’exécution et que le travail devient purement machinal, était inacceptable. "Une machine n’est pas un homme ni une œuvre d’art, elle est destructrice de l’humanité et de l’art". Une machine, c’est-à-dire l’instrument qui exécute, ou l’ouvrier réduit à accomplir les mêmes gestes, auquel on a ainsi dénié la faculté de penser. Autrement dit, cesser de croire dans le pouvoir de l’esprit revient à se soumettre sans plus de résistance aux lois de l’économie. Celles-là détruisent l’art véritable, ou encore "l’homme véritable", la figure de l’artiste-poète-créateur étant au centre de son œuvre. Au nom de l’argent, elles assassinent la part vivante de lui-même, le transformant ainsi en une "ombre", un "spectre", selon ses propres termes. Épris de la Révolution, il en suivit l’éclosion avec espoir, puis, venue la Terreur, avec désillusion. Bientôt, il cessa de croire dans la politique. "Je suis vraiment attristé de voir mes contemporains se soucier de politique. Si les hommes politiques étaient sages, le plus arbitraire des princes ne pourraient leur faire de mal. S’ils n’ont pas cette sagesse, le plus libre des gouvernements ne peut être qu’une tyrannie. Homme de gauche, il le resta toute sa vie, en révolte contre l’ordre établi, antimonarchiste, anticlérical, pacifiste, défiant l’autorité, ses institutions et ses lois. Pour prophétique que soit sa poésie, elle présente, mêlée au message religieux, une suite de références aux événements de l’époque comme un énoncé de ses espoirs et déceptions. "Dans la vie, sois toujours prêt à dire ton opinion, et le lâche t'évitera".    "L'homme croit voir le monde à travers deux yeux, deux petites ouvertures étroites, et les choses lui apparaissent dès lors limitées et à distance. En réalité, nous ne voyons pas le monde à partir de petites ouvertures, deux petites fissures mais à partir de l'espace infini. Quand on s'éveille à cette vision sans voyant, alors les choses sont unes avec l'infini, deviennent elles-mêmes l'infini". Est-ce à dire que la liberté que revendique Blake et la confiance en l’homme dont elle témoigne autorisent la libération des instincts, tels qu’ils sont liés à "nos corps mortels végétatifs" ? Il n’en est rien. "L’Homme n’a pas de corps distinct de son âme, car ce qu’on appelle corps est une partie de l’âme perçue par les cinq sens. Toute jouissance est d’ordre spirituel. Blake a constaté l’insuffisance de son évangile libertaire, il n’y renonce pas mais chemine au-delà. On ne trouve pas de contradictions avec ses premiers textes. Mais on y découvre un point de plus: le pardon, le pardon absolu, inconditionnel, profond, lié à l’amour. Au bout de grands travaux sur lui-même, assouplissant sa vision pour y faire entrer la promesse d’un salut universel, il se reconvertit au christianisme. Jésus ne meurt pas sur la croix mais il y abandonne ce qui attache l’homme au monde, la sujétion à des lois restrictives et punitives, la soumission au monde sensible qui n’est alors qu’un reflet trompeur, l’attachement au "moi", au faux moi enclos en lui-même, avec son maladif appétit de puissance,"the satanic selfhood". Dans cette dépossession de soi se réalise la plénitude. Rouvrir les fontaines de lavie, rendre l’homme à lui-même et à la joie qui est en lui, telle est la mission du poète. La poésie, qui "nie et détruit la limite des choses, a seule la vertu de nous rendre à son absence de limites", écrit Georges Bataille. C’est par la poésie que Blake entendait délivrer l’homme de la geôle où il est enclos, lui restituant la vision double, c’est-à-dire le pouvoir dont il dispose, qui est de percevoir en lui-même l'essence de la vie.    "La prudence est une riche et laide vieille fille à qui l'incapacité fait la cour. Autrefois, les poètes de l'antiquité peuplaient le monde sensible de dieux et de génies, auxquels ils donnaient les noms, et qu'ils revêtaient des attributs, des bois, des ruisseaux, des montagnes, des lacs, des peuples, des cités, et de quoi que ce soit que leurs nombreux sens élargis pussent atteindre". Blake lui-même sacrifia ainsi ambition, argent, reconnaissance à sa conception de la poésie et du divin, qu’il voulut mettre au service de tous. Ce fut sa vertu, écrit Bataille, de dépouiller la figure individuelle de la religion comme de la poésie et de leur "rendre cette clarté où la religion a la liberté de la poésie, la poésie le pouvoir souverain de la religion". Livré à un matérialisme écrasant, passif, emprisonné, l’homme, écrit W.B. Yeats, que Blake inspira, "cogna à la porte". Il y cogne toujours. Mais Blake ne prône aucune liste de vertus, nulle recette, nulle règle de conduite. Il se contente de dénoncer le faux et d’exalter le vrai, qui loge dans l’esprit poétique. Dans cette vie, à ce stade de l’Histoire, l’esprit nous parle uniquement dans les révélations de la poésie. Elle seule est capable de dévoiler à l’homme la réalité de ses enfers et de ses ciels. La nouvelle "bonne nouvelle" est que la joie est en nous, et qu’elle n’est pas une question de circonstances mais de vision. "La joie que nous avons en vue ne tire sa dépendance d’aucun objet extérieur, elle arrache l’homme aux contingences, le hisse au-dessus de lui-même et ouvre devant lui la voie qui mène à la vraie vie". La vision poétique, consistant à percevoir le vivant, possède le pouvoir de nous conduire hors de nos enfers vers le ciel que des moments privilégiés nous ont fait entrevoir. "L’Enfer est ouvert au Ciel". En même temps, il fait figurer dans plusieurs expositions de l'Académie royale des peintures allégoriques, historiques et religieuses. Il publie en 1790 "The Marriage of Heaven and Hell", satire du "Heaven and Hell" de Swedenborg. Ses quarante dessins gravés par Luigi Schiavonetti pour une édition du poème "The Grave" (1808) de Blair sont très admirés,de même que sa grande estampe, le "Pèlerinage de Canterbury" (1809). Sa mort, le douze août 1827, à l'âge de soixante-neuf ans, interrompt l’illustration de "The divine comedy" (1825-1827) de Dante. Il est enterré, en compagnie de sa femme, au cimetière de Bunhill Fields, dans la banlieue Nord de Londres.     Bibliographie et sources:   - Gerald Eades Bentley, "William Blake" - John Johnson, "Memoirs of the Life of William Blake" - Hervé Le Tellier, "William Blake poesy" - Peter Ackroyd, "Life of William Blake" - Pierre Boutang, "William Blake: manichéen et visionnaire" - Armand Himy, "William Blake, peintre et poète" - Christine Jordis, "Vision prophétique de William Blake" - John Yau, The wild children of William Blake" - François Piquet, "Blake et le sacré" - Kathleen Raine, "Imagination chez William Blake" - David Worrall, "William Blake et ses mécènes"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/03/24
Esclave financier, comment on tombe dans le piège ! Suite à différentes discussions que j'ai eues sur le site dernièrement, je vois que ce sujet revient sur le devant de l'actualité. Je me permets de (re)publier ce texte autobiographique que j'avais écrit il y a quelques années. En fait, il n'y a pas que moi en tant qu'idiot à avoir donné à sa Dame des moyens de pressions. Il y a aussi les esclaves financiers. Ces hommes (rarement des femmes) qui offrent à une Maîtresse du matériel à révéler publiquement s’ils ne remplissent plus leurs obligations de paiement. - Chantage dans le SM et le BDSM - un esclavage peut-être à vie ! Si vous cherchez une Maîtresse qui va, disons le clairement, vous faire chanter, vous trouverez généralement une Maîtresse, enfin je suppose, à qui vous allez envoyer, transférer régulièrement une somme d'argent prédéterminée. En retour, vous obtiendrez de l’humiliation verbale, des insultes, des remarques méprisantes et désobligeantes sur le fait de n’être qu’un porte-monnaie stupide qui n’est là que pour son argent. Un esclave financier peut être rapidement amener à signer un contrat qui induit un aspect juridique. Par exemple un contrat de prêt avec intérêts. Il ne touchera évidemment pas le montant du prêt. Mais Oui, juridique, rien à voir ici avec le BDSM. Ce contrat détermine combien d'argent est dû et à quels intervalles. Une fois conclu, la Dame peut toujours augmenter le taux jusqu'au maximum légal... Ainsi, il est facile d'imaginer quelles seront les conséquences si l'esclave financier est en retard dans un ou plusieurs paiements ou cesse de faire des paiements. Comment le chantage se met en place. Il existe plusieurs possibilités. Un site Web spécialement conçu, comme une sorte de pilori public où le contenu personnel collecté par la Maitresse est publié d'abord en privé. La Maitresse augmente au fur et à mesure la pression en donnant accès à ce site à l'esclave financier. Si l'esclave financier ne paie pas à nouveau, alors du contenu personnel sera rendu visible pour tous sur Internet. Évidemment, tout ce fait par étape. Il est clair que pour éviter une augmentation de la somme due, l'esclave financier pris dans l’engrenage devra remettre de plus en plus de documents pertinents à sa Maîtresse. Il creuse son propre trou. Selon le type et la portée du chantage, diverses formes de sorties publiques peuvent avoir lieu. Des photos qui le montrent clairement, de grandes photos faciales, des photos du corps entier nu, des photos de sa femme et des photos nues de sa femme etc… A un moment, sa Maîtresse peut lui demander de lui remettre une copie de sa carte d'identité ou les adresses électroniques de sa femme et de ses supérieurs, ses collègues et des membres de sa famille. - Promesse de séance SM, BDSM et l'avidité de vouloir tout remettre - le repentir s'installe rapidement. Il y a des Maîtresses qui offrent les premières séances. Ainsi, Elles peuvent, par exemple, prendre des photos, faire un film plus ou moins secrètement dans lequel l'esclave financier doit se présenter puis s'humilier verbalement en disant quelle misérable créature il est. La Maitresse continuera à le filmer et le photographier alors qu'il est soumis à des pratiques sexuelles dégradantes. Ensuite tout s’accélère. Les vidéos sont de plus en plus sales et violentes. Pisse, gode ceinture, utilisation par un autre homme, anal et oral etc… Pour certains esclaves financiers, le chantage les dépasse ; ils doivent humilier leurs femmes devant la caméra de la Maitresse en disant qu'elles ont trop peu à offrir sexuellement et donc qu’elles forcent leur mari à chercher une amante. D'autres ont dû prétendre avoir trompé leur femme avec des prostituées à plusieurs reprises et avoir eu plusieurs rapports sexuels non protégés dans leur voiture dans la rue. Tout ça très bien orchestré et filmé. Tout ça peut très bien rester dans le placard à poison si l'esclave financier remplit ses obligations financières. Mais ce que j'ai vu a été conçu que pour être complètement divulgué et publié. A un moment donné, les montants mensuels sont tout simplement trop élevés pour pouvoir continuer plus longtemps. Il y a des pratiques où, dès le premier versement manquant, la divulgation publique commence. Les pauvres gars retrouvent sur Internet leurs photos, leurs adresses, parfois des photos nues de leurs femmes, sous-titrées d'insultes humiliantes. Et il y a parfois pire. Il est absolument insensé de s'impliquer dans le SM et le BDSM en payant de l’argent chaque mois afin d'être soumis à un chantage qui pourrait publiquement révélé que vous êtes un "pervers" devant votre famille, votre travail, vos amis. Vous payez pour ne pas être publié sur Internet comme un idiot naïf. Tôt ou tard vous serez sur internet et reconnu. - Mon expérience Pourquoi ces pensées flottent en moi. Je ne savais rien de tout ça avant que ma première Dame entre dans ma vie. Pendant un certain temps j'ai poursuivi l'intention de devenir son esclave. Ne rien recevoir, ou en fait si peu, mais donner tout pour cette Dame. Devoir lui prouver que je l’aimais et que j’étais prêt à tout faire pour la mériter, m'excitait beaucoup. A mes débuts, j’ai été un esclave financier des années sans l'avoir appelé ainsi. Ma première Dame non plus ne l'a pas appelé ainsi. Elle a juste contribué à sortir l'argent de ma poche. Être contrôlé financièrement par cette Dame m'excitait beaucoup. Au final, cette forme existentielle de domination et de soumission nous a rapidement conduits à la surveillance et au contrôle de mes finances et jusqu’à me priver de mon propre argent. Voilà le résultat d’années avec une dominatrice qui n’a voulu que m’humilier, me détruire. Un soumis averti a autant de valeur que deux !
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Par : le 16/04/24
Depuis sa visite en début de semaine je ne cessai de penser à Gilles.....  Je me suis donc préparer avec soin pour ce premier rendez-vous, j'étais tendu, un peu inquiet mais surtout très excité! La route pour aller jusque chez lui m'a semblée interminable.... Impossible de trouver une place de stationnement, j'ai eu l'impression de faire 1000 fois le tour de la résidence, pour voir enfin une place se libérée. Mais à 10h précise je sonnais à la porte de son appartement. Il cria: Entre c'est ouvert! L'appartement  n'était pas très grand, une grande pièce à vivre, une chambre, une cuisine assez spacieuse... Je trouvai Gilles assis sur son canapé, juste vétu d'un peignoir noir.  - Viens, approche-toi, ne reste pas planter là!"  Je ne savais pas trop comment me tenir, je me sentais gauche, terriblement intimidé, ayant à la fois envie de prendre les jambes à mon cou et me  jeter à ses pieds.... - Tiens, je te rends ta clé...je n'ai aucune intention de te faire chanter...je voulais juste te donner un petit coup de pied aux fesses pour que tu sautes le pas....autrement tu ne serais jamais venu, je me trompe?" - Non Gilles tu ne te trompes pas! J'ai pris la clé dans ma main, je l'ai regardé et je la lui ai rendue.... - Garde là j'ai totalement confiance en toi! - Merci Nicolas, cette marque de confiance me fait plaisir et je me confirme que j'avais raison.... me dit-il avec un petit sourire - IL faut que nous fassions connaissance tous les deux, va me chercher un café dans la cuisine S'il te plait...Elle est juste là sur la droite, tu trouveras les dosettes dans la panière à côté de la machine.... Tu me mettras un sucre... Tu peux en prendre un aussi si tu veux... Comme si c'était naturel, je me suis levé et j'ai été préparer son café avec un morceau de sucre.... Tasse, soucoupe, petit cuillère, le tout sur un plateau et me voila de retour. - Merci Nicolas, en plus c'est bien présenté...tu es une perle! - Bon parle moi de toi Nicolas - Que veux-tu savoir Gilles - Bien....  Pendant une demie-heure j'ai répondu à toutes ses questions sur qui j'étais, ce que j'avais fait comme études, si j'étais heureux en ménage, combien d'enfants, si je faisais du sport..... Puis ce furent des questions plus intimes sur notre vie sexuelle dans le couple.... Je voyais bien ou il venait en venir mais à aucun moment je n'ai pensé lui dire stop! cela suffit  Non, au lieu de cela je répondais honnêtement à toutes ces questions... - Tu sais, Nicolas, j'ai vu ce que tu regardais en cachette l'autre jour.....Cela t'attire? - Oui ces relations dominant/soumis m'attirent depuis longtemps...je crois même que cela m'a toujours attiré...J'ai essayé d'entrainer ma femme dans ce genre de relation mais ce n'est pas son truc...donc je ne fais que rêver ...En même temps serait-je capable de me livrer ainsi? -Tu sais il faut commencer progressivement, ne pas vouloir faire tout de suite ce que l'on peut voir sur ces sites, ce sont des personnes expoérimentées et certaines fois ce ne sont que des trucages... Si tu veux moi je peux t'apprendre à devenir mon soumis....veux-tu essayer? - Oui Gilles, Oui je veux essayer, je veux que tu m'apprennes à devenir ton soumis! -Très bien Nicolas, mais tu comprends bien qu'il va y avoir des règles....Tu ne seras plus totalement libre de faire ce que tu veux, quand tu le veux... - Oui gilles, je le comprends et je l'accepte - Par exemple, ici tu devras toujours être nu et porter ce collier de cuir autour du cou. Tu vois il y a un anneau qui pourra me servir à y attacher une laisse, ou à t'attacher à un radiateur si j'en ai besoin ou envie. -Oui Gilles je l'accepte - Tu dois me vouvoyer désormais et me dire Monsieur plus de Gilles , compris? - Oui, Gi.... Pardon Oui Monsieur - Parfait, tu dois être rentré pour quelle heure? - 17h Monsieur - Très bien,  déshabille-toi et mets-toi à genoux devant moi. Je fis ce qu'il me demandait et me mis à genoux devant lui, je bandais dur et cela le fit rire.... - Tu bandes déjà petite salope....Tu me plais de plus en plus ....  et là dessus je reçu ma première fessée.... La claque m'avait surpris et la douleur m'avait à la fois irrité et excité.... - Mais... - Chut.... Si j'ai envie de te donner la fessée tu n'as rien à dire....tu dois baisser les yeux et me remercier de t'avoir remis à ta place... C'est cela être un soumis! - Merci Monsieur de cette leçon et de m'avoir remis à ma juste place. - Bien avance toi, et tends bien ton cou, je vas te mettre ton collier je crois que tu le mérites! - Merci Monsieur - Bien tu vas aller préparer le déjeuner. Tu trouveras bien de quoi nous faire quelque chose dans le frigo Je suis parti dans la cuisine, préparer le repas, de temps en temps, Monsieur venait voir ou j'en étais, une petite claque sur les fesses et repartait.... - Tu m'apporteras le repas sur la petite table il y a un plateau dans le placard.... Je mis sur le plateau nos deux assiettes, et tout ce qu'il fallait pour le repas.... - Non, non, toi tu mangeras après si je te laisse quelque chose...En tant que soumis tu manges après ton maître, ce qu'il veut bien te laisser manger - Bien Monsieur - Toi tu te mets à genoux, derrière moi et tu attends que je te donne l'ordre de bouger - Bien Monsieur Quand monsieur eut finit son repas, je rapportai à la cuisine son plateau avec quelques restes et lui préparai son café tout en mangeant rapidement les quelques chutes de son repas. - Très bien Nicolas pour cette première journée nous allons en rester Là...Quand peux- tu revenir? Peux-tu prendre quelques jours de vacances ou de RTT pour que nous passions au moins deux jours ensemble? - Oui Monsieur, je vais m'arranger quand aimeriez-vous?  La semaine prochaine c'est trop court pour moi, je ne peux techniquement pas déplacer mes rendez-vous mais dans 3 semaines si vous voulez ? - Cela me va??? le mardi et le mercredi c'est possible pour toi? - oui Monsieur Rendez-vous fût pris et je suis parti très heureux de cette belle expérience et après échange de nos coordonnées téléphoniques privées.   A suivre...
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Par : le 20/04/24
"On appelle défauts ce qui, chez les gens, nous déplaît, et qualités ce qui nous flatte. Pour le primitif l'art est un moyen, pour le décadent, il devient un but. On méprise l'aumône qui est dure, mais on ne se méprise pas d'être si complètement dépourvu de véritable charité". Incarnation pour beaucoup du poète pur et intransigeant, Pierre Reverdy (1889-1960) fonda son autorité sur une pratique sans faille du poème où perça jusqu’à la fin un sens aigu de l’évolution des formes poétiques. Mais également sur une réflexion visant à dégager les "moyens" propres à la poésie et ceux, non moins spécifiques, d’autres arts comme la peinture. Car s’il fut un "phare" de la poésie du XXème siècle, c’est aussi parce qu’il s’affirma en publiant des textes théoriques et esthétiques susceptibles de désencombrer lucidement l’idéologie moderniste de son temps. Assise sur sa pratique autant que sur sa parole théorique, cette autorité ne s’imposa pas seulement à ses cadets surréalistes, qui du reste s’essayèrent parfois à en secouer le joug. De nombreuses générations de poètes jusqu’à nous ont en effet continué à se référer périodiquement à l’auteur de "Plupart du temps" et du "Livre de mon bord". "Legs de Reverdy" s’émerveillait Breton dans "L’Amour fou", au point de faire de sa rencontre fortuite avec ce "legs", rappelé par le titre d’une affiche légale pointée par René Char sur les murs d’une mairie, un événement majeur de hasard objectif. Et si Soupault comme Aragon surent également rendre hommage à celui qui fut à jamais à leurs yeux "le poète exemplaire", la fascination n’épargna ensuite ni la génération de Cadou et son école de Rochefort, ni celle des poètes nés de l’après-guerre, Du Bouchet et Dupin en tête, ni encore aujourd’hui, par des manifestations réitérées d’intérêt et de gratitude peu communes à l’égard d’un poète mort voici plus de soixante ans, les générations contemporaines. Et il ne faudrait pas oublier ici les peintres, les artistes, qui lurent aussi et continuent à lire passionnément Reverdy, de Picasso, Braque et Juan Gris, à, plus près de nous, Simon Hantaï, Gérard Titus-Carmel et François Rouan. Cependant, si l’influence de Reverdy et de son œuvre est un fait qui se constate régulièrement, le contenu et les modalités de cette transmission ne sont pas sans poser problème, et c’est aux questions qu’ils soulèvent que le présent ensemble voudrait apporter quelques réponses. D’une part en effet l’œuvre de Reverdy, par sa singularité, continue d’opposer une résistance notable aux efforts de description et de commentaire. L’œuvre de Reverdy pose en outre la question de la subsistance d’une forme de transmission au cœur de la modernité. C’est en cela qu’elle révèle l’existence d’une "tradition moderne". Par "tradition moderne", nous n’entendons pas le retour, encore moins la revanche ou le triomphe de la tradition dans la modernité. Plutôt en réalité, une tradition qui se cherche et se réinvente alors.   "Il n'y a pas d'amour sans souffrance et il ne peut pas y avoir de christianisme sans amour. On est plus durement prisonnier de la haine que de l'amour". Il s’agit en première approximation de tout ce qui, dans la modernité, par-delàl es mots d’ordre de singularité, d’autonomie, de table rase, d’intransitivité, travaille souterrainement à la transmission de savoirs et de pratiques, de questions partagées, tout ce qui contribue à la constitution d’un langage collectif et favorise l’apparition d’une communauté à elle-même. Reverdy lui-même ne l’entendait pas autrement, lui qui se revendiquait tout autant agent de la modernité que de la tradition: "Nous nous rattachons à une pure tradition de poésie", n’hésitait-il pas à proclamer en mars 1918 dans ce numéro de "Nord-Sud" rendu célèbre par le fameux texte sur l’image invoqué plus tard par Breton dans son premier "Manifeste du surréalisme". Pareille revendication d’une appartenance à la tradition pouvait, et peut toujours, surprendre venant d’un poète soucieux de se situer à l’extrême pointe des avant-gardes littéraires de son époque, voire de toute de la modernité artistique. D’autant que cette affirmation, loin d’être isolée, était alors largement amplifiée dans le même numéro de revue par une de ces "mises au point" dont Reverdy avait le secret et qui s’intitulait précisément "Tradition". Néanmoins si le directeur de "Nord-Sud" y revendiquait nettement son aspiration à la tradition, c’était bien à la condition de la redéfinir, en la déclarant profondément compatible avec le mouvement moderne. Sous sa plume, l’innovation devenait en effet indispensable à la perpétuation d’un apport artistique commun: "Créer grâce à une sensibilité nouvelle, servie par des moyens nouveaux appropriés, des œuvres qui, par leur différence, sont un apport de plus au domaine de l’art, c’est rester dans la tradition. C’est le seul effort qui soit utile". Rejoindre cette tradition vivante, tel est dès lors le but avoué du créateur moderne. Redéfinie par Reverdy comme un niveau d’excellence, la tradition devient implicitement un autre nom de la valeur littéraire, et s’obtient donc au prix d’un effort d’innovation réussi. N’est-ce pas ainsi afficher l’ambition de produire des classiques de la modernité littéraire ? Des classiques qui, au même titre que ceux d’autrefois, atteignent ce statut grâce à la nouveauté durable qu’ils introduisent ? Rien de réactionnaire ici: la prise de position de Reverdy en faveur de la tradition lui permet bien de se démarquer fermement des traditionalistes et des néoclassiques bornés de son temps, férus de répétitions en tous genres, mais aussi des tentations qu’Apollinaire pouvait lui-même nourrir en ce sens, notamment dans sa conférence intitulée "L’Esprit nouveau et les poètes". La poésie de Reverdy naît tout armée, comme une Minerve anxieuse.   "La gloire est un vêtement de lumière qui ne s'ajuste bien qu'aux mesures des morts. L'infini, c'est la limite ou l'échec de nos facultés d'appréciation et de mesure". Ensuite nous la verrons se diversifier, doter le poème envers d’une forme nouvelle, réfléchir ses propres principes dans une esthétique aux dimensions de l’art moderne, et revenir au plus près de sa source spirituelle. Si Reverdy est tout entier dans les Poèmes en prose, cela veut dire que son esthétique y est à l’œuvre. C’est en effet non des recueils en eux-mêmes, mais du travail de création qui les a suscités, que cette esthétique se dégage. Elle donne une forme générale et explicite aux principes intuitifs auxquels la poésie obéissait, et qui à ce stade n’existaient encore, outre les discussions auxquels ils avaient donné lieu, que par les effets qu’ils déterminaient. De même le rêve préexiste à son élucidation, qui n’en est pas le sujet, et la théorie se forme à côté de l’expérience onirique. En revanche les enjeux littéraires qui sont impliqués par le choix d’un titre tel que "Poèmes en prose" ne peuvent manquer d’être conscients. ils se situent sur un autre plan, mais entre les deux apparaissent des points de tangence. Donner à sa première œuvre publiée le titre de "Poèmes en prose" est une démarche à la fois modeste et orgueilleuse. Modeste par la neutralité du terme et le refus d’un mot faisant image, tel qu’"Illuminations" ou plus tard "Capitale de la douleur". Mais cette modestie avait été le fait de Baudelaire et de Mallarmé, et récemment encore de Fargue. En la circonstance, c’était se réapproprier en en proposant un nouveau modèle, simple, cohérent et moderne, un genre instable, toujours en attente d’une définition, et qui en se répandant risquait de se perdre dans l’élégance facile des chroniques et des pages de littérature. Le geste ne s’accompagne d’aucune justification. Lui seul a valeur de manifeste. On sait que cette démarche revêt une autre dimension. Quoi qu’on puisse en penser, Reverdy a devancé Max Jacob. Nouveau Jacob de ce nouvel Esaü, il l’a dépouillé de son droit d’aînesse. Aborder la question de la présentation chez Pierre Reverdy, c’est assurément se situer au point d’articulation entre sa réflexion théorique d’une part, où la notion de "présentation" s’affirme comme un concept-clé, et sa pratique poétique d’autre part. Or c’est cette articulation qui est problématique dans son cas d’authentique poète, de praticien talentueux, voire génial, uni à un théoricien. Théorie et pratique sont-elles cohérentes chez Reverdy ?   "II y a des hommes qui ont le sens de la réalité, et d'autres à qui il fait totalement défaut. L'amour sans les actes n'est que la plus grande illusion supportée par un mot des plus courts". Certes la poésie a toujours été présentée. Ni "Les Ardoises du toit" ni même le "Coup de dés" de Mallarmé ne modifient en cela la nature ancestrale de la poésie. Mais avec Reverdy ce geste est repensé, on serait tenté de dire: non repensé mais pensé, la crise du vers libre à la fin du dix-neuvième siècle ayant révélé les défaillances d’une pensée de la présentation poétique, sensibles notamment dans la domination du paradigme musical sur un paradigme visuel pourtant plus pertinent. Pensé donc, mais conjointement mis en pratique, avec des interactions mais peut-être aussi des distorsions entre théorie et pratique. Dans le discours théorique de Reverdy en 1918, donc juste avant le tournant de 1919 et l’arrivée en force des surréalistes, la notion de présentation revient comme un leitmotiv, presque un mot d’ordre, sans jamais toutefois donner lieu à la création d’une étiquette de groupe comme c’est alors à la mode. Il n’y aura pas d’art ni de poésie dite "présentative" ou "présentativiste" revendiquée pour faire pièce à d’autres "ismes". Reverdy se méfiait des étiquettes de groupe. Chaque fois, sous sa plume, le mot présentation apparaît en couple avec celui de représentation, sur le mode de l’opposition. D’abord dans un curieux compte rendu des "Ardoises du toit" publié dans "Nord-Sud", composé par Reverdy lui-même à la manière des "critiques-réclames" qu’Apollinaire faisait sous pseudonyme de ses propres ouvrages dans les journaux. Pris dans les rafales du temps, glissement lent des plis du jour sur les plis des jours, la poésie de Reverdy s’éloigne pour les lecteurs négligents. Pierre Reverdy, l’ermite de Solesmes, est un poète passé de mode, lui qui fut longtemps considéré comme le plus grand. On préfère maintenant des liqueurs plus fortes comme les éclats de silex de René Char, ou les jongleries verbales de Gherasim Luca ou Jacques Roubaud. Mais il est tant de poèmes de Reverdy pour lesquels je donnerais les œuvres complètes de ceux-là. Notre Narbonnais aux sourcils noirs, à la mèche combattante et à l’accent épais et râpeux comme le vin lourd de la Clape, est décrété trop monotone. Certes bien sûr il a écrit des centaines de poèmes, mais en fait toujours les mêmes vous dit-on, comme ce pauvre Vivaldi avec ses concertos. C’est ne rien vouloir comprendre aux mouvements imperceptibles de l’infini. Mais qui encore écrit comme cela de nos jours, qui va aussi loin dans la réalité du silence ? Sa lecture demande la complicité des nuits haletantes où tout est suspendu.   "Qu'est-ce que c'est qu'un grand homme méconnu ? C'est comme un arbre dont les branches constamment taillées et retaillées le laisseraient se développer d'abord tout en racines. L'épanouissement en hauteur n'en serait que plus luxuriant après, mais ceci n'est dit que pour l'œuvre. De l'homme, autant dire, évidemment, que ce n'est rien". Une suite de mots infiniment simples, d’objets familiers, de sensations connues, et leur mise en ligne dans le poème conduit aux grands mystères. En se mélangeant ces morceaux de briques élémentaires font un château hanté. Sa poésie semble se refermer hautaine sur de l’ombre entrevue, elle nous ignore nous de l’autre côté de la feuille blanche, elle nous résiste, nous sourit comme un sphinx. À vous de voir et de savoir nous dit-elle, chat noir parmi les chats noirs. Il a fait partie de l’équipage du Bateau-Lavoir, jusqu’en devenir l’astrolabe. Il est le théoricien de la poésie et du cubisme. Reverdy aura été ce charbonnier au fond des forêts des fougères d’images et des arbres sombres, il aura allumé bien des feux où le quotidien a fait naufrage. Il a traqué "Cette émotion appelée poésie". Il lui a fait rendre gorge. On veut tendre les mains pour saisir les sens du texte, celui-ci se dérobe, se replie, s’enfuit de l’autre côté de la page. Oui chez Reverdy tout est dans les replis. Mais ils semblent tissés de rosée et d’inquiétude, alors on n’ose les dérouler. Il procède par replis, lentes énumérations, lisières des choses. Mais contrairement aux surréalistes, il refuse le hasard non contrôlé des images. Et il refuse d’être un simple médium passif du monde. Lui l’ascétique, le converti au catholicisme en 1926, et très vite désillusionné, refuse le jeu. Il met toujours son existence en balance dans ses mots. Ses poèmes "ne sont qu’entre les lignes". Il faut les deviner, passer par leur ambiguïté, leurs flaques de silence et de verre, leurs tourbillons d’ombre, leur musique d’ombre. L’univers de Reverdy est un univers mouvant, incertain. Il faut savoir s’y perdre, se chercher dans ses déchirures, ses signes énigmatiques. Il met les mots à la suite "comme un tas de pierres". Ils continuent à tenir debout malgré tous les vents du temps.   "Mémoire sans éclat où rien n'est enfermé. Esprit qui se rendort aussitôt qu'éveillé. La nuit d'un œil hagard contemple le désastre". Pourtant il nous faut lentement déplier les strates d’émotions, faire sécher sur la table des sentiments les draps humides de ses dérobades. Ses poèmes refusent de fournir la moindre aspérité où s’accrocher, pas de prise, le vertige plus bas, il faut escalader à mains nues en créant ses propres voies. Et nul ne vous assure, vous tomberez tout au fond, sans rappel aucun. Pas de chemin, pas de balise, une zone proche de celle que décrivait Tarkovski dans "Stalker", on sait que s’y trouve une source d’éternité, d’apaisement, mais on ne la voit qu’avec un cœur pur, donc jamais. La poésie de Reverdy se situe dans une autre échelle de temps, qui paraît immobile pour nous, qui vit à l’intérieur de lui-même. Inquiet, il regardait vivre le monde et ne voulait pas le suivre. Il se fait grand silence dans les poèmes de Pierre Reverdy. Les mots sont inquiets, ils font le guet, les chemins tournent vers le rien, le temps est suspendu mais cela doit être un piège, il va nous tomber dessus, au-delà du toit. Les catastrophes sont tapies, elles ne se montrent pas, on voit leurs ombres à contre-lune. Une porte craque, et en se refermant sur elle-même elle tombe dans le grand vide. Les choses lentement s’effacent, tombent alors au ralenti dans ce drôle d’espace-temps que sont les poèmes de Reverdy. Toute en impression fugitive, sa poésie semble rester la patte en l’air, figée par ce qu’elle seule a vu, et que nous ne voyons pas encore. Ce descendant d’une lignée de tailleurs de pierre savait ce que voulait dire le geste juste, le geste sobre, le geste d’éternité. Son père lui avait appris le vent dans la montagne, la lecture et l’écriture. Il connaissait le poids du pain, le poids des choses, la difficulté de l’amour. Une inquiétude qui sourd, un climat de suspension avec le terrible tapis devant la porte. Quelque chose est passé ou va passer, et le simple frémissement du vent est peut-être notre heure dernière. Des mots élémentaires, des phrases courtes, simples à pleurer. Des ombres furtives de mots. La poésie de Reverdy ne dit pas, elle chuchote. L’angoisse est aux aguets. Le temps s’arrête. L’invisible marche de long en large. Ses pas craquent jusqu’à nous. Pudique il parlait peu de sa vie, il sera simplement mentionné qu’il est né le treize septembre 1889 à Narbonne, qu’il aura été imprégné des odeurs de la Montagne et de la mer, qu’il aura connu Paris et ses artistes dès 1910.   "La poésie a été mise au monde par l'homme et elle ne peut être ailleurs que dans lui, mais il la cherche dans la nature comme s'il l'avait laissé échapper". Là il débarque dans les brumes de la ville et des locomotives. Il aura froid, il aura faim. "En ce temps-là le charbon était devenu aussi précieux et rare que des pépites d’or et j’écrivais dans un grenier où la neige, en tombant par les fentes du toit, devenait bleue". Il parlera peinture comme ses amis peintres, Juan Gris, Picasso, Braque. Il parlera poésie comme ses amis poètes, Apollinaire, Max Jacob. Ses premiers poèmes en prose sont de 1915. Sa revue emblématique "Nord-Sud" est lancée début 1917. Avoir quasiment instauré sur terre la religion du surréalisme ne lui suffira pas. L’immensité de ses manques ne pouvait se résoudre dans la traque de l’invisible et du surréel. Ses doutes et son cheminement spirituel le conduisent à rompre avec le brillant littéraire et s’installer à Solesmes en 1926, aux portes de l’abbaye. Il n’a même pas trente-sept ans. Il ne trouvera jamais la clé de la porte, et comme dans un conte de Kafka, restera dans l’antichambre où le gardien lui dira que cette porte n’était que pour lui. Veilleur, il n’aura pas vu l’ennemi venir car "la prière est inconnue aux habitants de l’ombre". Le dix-sept juin 1960, il meurt à soixante-et-onze ans, à Solesmes, dans "cet affreux petit village où il fait toujours froid". Dans la solitude et l’exigence. Il voulait alors vivre et mourir dans la même tempête, ce fut une tempête de silence et de questions. Il écrira peu en ce lieu, toujours tendu vers Paris. Sa poésie est traces de passage, avertissement des feuilles qui craquent, de la nuit qui rôde. Il est totalement limpide, dangereusement limpide, aux frontières de la transparence et de la disparition. Nous ne sommes plus sur la terre ferme, mais dans l’infini volatil. Pierre Reverdy est le cristal de l’attente, il sait rendre le flottement dans les flaques des jours, et ses mots en marge sont "une lutte contre le réel tel qu’il est". Il rend palpable ce qui ne peut être retenu, ce qui se dissout dans une angoisse tapie, et dans la déchirure des nuits froissées. Il retisse l’invisible dans la couture de l’incertain. Il fait de la poésie "un réel humanisé" en transformant par sa création le quotidien en l’énergie de drames intérieurs que nous ne pouvons que deviner. Un grand mystère passe sur la poésie de Reverdy. Grande est sa fascination. Un souffle obscur où il est question de lui, question de nous. Tous ces manques, ces absences, ces trous de mots, sont emplis de cette vie qui nous cristallise. La poésie de Reverdy est lourde, lourde de sens, et lucide, secrètement aimantée par les rêves des pierres. Une flamme sourde. Mouvants reflets d’un monde très proche et étranger à la fois. Dans sa poésie une étrange partie se joue. Nous ne voyons pas les cartes. Et c’est pourtant notre destin qui se joue face à nous et sans nous. Le vent se tait, la voix se tait. Sans bruit, la neige de ses mots tombe sur nous. Grâce lui soit rendue.     Bibliographie et références:   - André du Bouchet, "Envergure de Pierre Reverdy" - Claude Cailleau, "Dans les pas de Pierre Reverdy" - Michel Collot, "Reverdy selon Du Bouchet" - Michel Collot, "Horizon de Reverdy" - Jean-Claude Coquet, "La poésie de Reverdy" - Valéry Hugotte, "Vertige de la poésie, Pierre Reverdy" - Odysseas Elytis, "Pierre Reverdy entre la Grèce et Solesmes" - Mortimer Guiney, "La Poésie de Pierre Reverdy" - Gil Pressnitzer, "Pierre Reverdy, une poésie aux aguets" - Jean-Baptiste Para, "Pierre Reverdy" - Gaëtan Picon, "Poétique et poésie de Pierre Reverdy" - Jean Rousselot, "Pierre Reverdy"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 23/04/24
"Oh ! Vous, les étoiles, et les nuages, et la brise, que vous importent mes tourments ? Si vous avez vraiment pitié de moi, débarrassez-moi de mes souvenirs, de ma sensibilité, et laissez-moi sombrer dans le néant. Sinon, écartez-vous de moi, laissez-moi seul dans mes ténèbres. Aucun homme ne choisit le mal pour le mal, il le confond seulement avec le bonheur, le bien qu'il cherche. Les travaux des hommes de génie, même poursuivis dans de fausses directions, ne manquent jamais de se révéler, en fin de compte, nettement bénéfique au genre humain". De l'aveu même de Mary Shelley (1797-1851), fille unique de deux écrivains, William Godwin et Mary Wollstonecraft, sa vocation littéraire va de soi. On peut cependant admirer la précocité dont elle fait preuve dans la meilleure et la plus célèbre de ses réalisations littéraires, "Frankenstein", publié en 1818 et commencé au cours de l'été 1816 qu'elle passe en Suisse en compagnie de son mari, le poète Percy Bysshe Shelley, de lord Byron et du Dr Polidori. La lecture commune d'histoires allemandes de revenants, dans leurs traductions françaises, les incite à un défi selon lequel chacun doit tenter, à son tour, d'écrire une histoire de revenants. Mais, seule Mary Shelley réussit à mener son projet à bien. Le pouvoir de sa propre vision imaginative, mais aussi les longues conversations philosophiques qu'entretiennent alors Byron et Shelley sont à l'origine de l'histoire de "Frankenstein ou le Prométhée moderne" ("Frankenstein, or the Modern Promethus"), où s'allient aux mythes de la poésie romantique certains effets de terreur propres au roman gothique en vogue deux décennies plus tôt. Le mythe Frankenstein, tel qu'il se développera par la suite dans la littérature populaire et surtout au cinéma, même si son caractère de "science-fiction" lui est conservé, est le plus souvent en rupture avec l'œuvre d'origine. Celle-ci s'inscrit, de par l'insertion sociale de son auteur, dans un courant littéraire où répondent, comme en écho, le Prométhée délivré ("Prometheus Unbound, 1820") de Shelley, Le "Dit du vieux marin" ("Rime of the ancient mariner", 1798) de Coleridge, ou le "Manfred" (1816) de Byron. Longtemps connue du public averti comme auteur du seul "Frankenstein" et ignorée du grand public, Mary Shelley, depuis environ deux décennies, paraît enfin jouir de la considération littéraire qui lui est due. La plus grande accessibilité des sources primaires et la floraison des études critiques ou biographiques ne parviennent cependant pas entièrement à rendre justice à cette femme d’exception, qui vit le jour le trente août 1797. Le retentissement de son "Frankenstein" a contribué paradoxalement à laisser dans l’ombre, aux yeux du plus grand nombre, la personnalité de l’auteur et le reste de son œuvre. Comme la créature monstrueuse assemblée de toutes pièces par le docteur Victor Frankenstein échappe à son concepteur avant de se retourner contre lui, on a parfois le sentiment que la célébrissime histoire forgée par Mary Shelley, a, dès les origines, acquis une inexorable autonomie par rapport à la romancière britannique. En accédant au statut de mythe et en s’incrustant durablement dans l’imaginaire collectif, la fiction se détache de toute genèse. Mary Shelley a été ainsi la victime de son propre succès. Ne retenir que "Frankenstein" est une mutilation. Mais c’est surtout un grand dommage intellectuel et esthétique, tant il est vrai que telle nouvelle ou tel essai de Mary Shelley, telle page de sa correspondance ou de son journal intime et, bien entendu, ses autres romans, recèlent de vraies beautés et de grandes intuitions. La femme de lettres britannique se révèle une romancière de grand talent.    "Apprenez donc, sinon par mes préceptes, du moins par mon exemple, combien il est redoutable d'acquérir certaines connaissances, et combien plus heureux que l'homme qui aspire à devenir plus grand que sa nature ne l'y destine, est celui qui s'imagine que sa ville natale est le pivot de l'univers". Il s’agit d’appréhender la compagne du poète Percy Bysshe Shelley, fille de l’homme de lettres William Godwin et de l’essayiste préféministe Mary Wollstonecraf, comme membre d’une mouvance de penseurs, de poètes et d’écrivains où se rencontre ce que la Grande-Bretagne, en une période très courte de son histoire littéraire, a produit de plus original et de plus fécond. Chez ses parents, se trouve la clef de bien des problèmes soulevés par l’étude de la vie de Mary Shelley et de ses œuvres. Sans tomber dans un déterminisme naïf, force est de constater qu’en faisant l’impasse sur les origines familiales de cet écrivain-là, on risque de passer à côté de l’essentiel. D’autant que père et mère ont en l’occurrence une influence tout à fait contraignante sur la formation de Mary Shelley. Farouches défenseurs l’un et l’autre de la liberté politique, ils sont eux-mêmes, en termes philosophiques, les adeptes d’un strict déterminisme. Homme de principe, le père de Mary, William Godwin, a voulu, en disciple un peu raide de Locke qu’il était, "forger" un jeune esprit, comme sa femme Mary Wollstonecraft disait sans relâche qu’il était possible de le faire. D’où le primat théorique de la formation dans leur vision de la nature humaine. D’où la légitimité d’une démarche qui vienne, dans la pratique, tester la validité de l’analyse des parents comme l’étendue de la plasticité de leur enfant. La vie de Mary Shelley est à bien des égards une réécriture de celle de ses parents. La mère et sans doute plus encore le père sont à la fois des modèles et des rivaux. L’admiration est le trait le plus ostensiblement affiché. Admiration pour une mère qui meurt quelques jours à peine après la naissance de sa fille, à laquelle il est d’autant plus tentant pour Mary de s’assimiler qu’elle y est unie par une quasi-homonymie. Culte du souvenir pour la génitrice archétypale qu’elle est aux yeux de sa fille, qui, adolescente, lit alors longuement à l’ombre des saules qui se penchent vers sa tombe. Admiration pour un père dont la pensée est omniprésente, mais qui suscite chez Mary des sentiments qui vont parfois bien au-delà de la simple ambiguïté. Mary, qui définit elle-même sa relation à son père d’attachement excessif autant que romanesque, reconnaît que Godwin fut son Dieu jusqu’à ce qu’elle rencontre Shelley. Mary ne résiste pas au plaisir de parler d’elle-même. Non qu’elle soit impudique, c’est le contraire qui est vrai. Toutefois, héritière de la tradition la plus radicale et la plus rationaliste de l’esprit des Lumières, elle vit trop de plain-pied avec les grands noms de la littérature romantique pour songer à récuser l’intrusion du moi.    "Elle mourut paisiblement, conservant sur ses traits éteints l'image de la tendresse. Je n'ai pas besoin de décrire les sentiments de ceux dont les liens les plus chers sont ainsi rompus, la douleur qui s'empare des âmes, le désespoir qui marque les visages. Il faut du temps avant de se rendre compte que l'être aimé que l'on voyait chaque jour près de soi n'existe plus, surtout lorsque sa vie même semblait être une partie de la nôtre, que l'éclat des yeux qu'on a admirés s'est évanoui pour toujours, qu'une voix familière et douce ne vibre plus à nos oreilles". Quant à ses œuvres de fiction proprement dites, elle y transpose volontiers les difficultés qu’elles a connues, les passions, les tragédies, les hantises, sa relation aux systèmes de pensée auxquels elle s’est frottée. En d’autres termes, sa plume lui permet de tirer au clair les interrogations qui sont les siennes. Même si tout décodage direct de l’œuvre paraît pour le moins réducteur, Mary Shelley, sensible et imaginative, pose et recompose dans ses livres, dans ses histoires les épreuves de sa propre vie. Jamais écrivain n’entretint des relations plus paradoxales avec sa propre ascendance que l'auteur. Même si elle n’en eut pas conscience, ce paradoxe n’en représente pas moins une gigantesque ironie du sort et de la nature. Cet être d’exception, fille de deux êtres d’exception, est en effet issue du mariage d’un homme et d’une femme qui non seulement ne se résolurent à sacrifier au rite honni du mariage que pour éviter les inconvénients de la relégation sociale, mais firent tout au long de leur existence profession de mépriser et de dénoncer le principe même d’hérédité ou de lignage, alors qu’ils donnaient le jour à une fille dotée d’une somptueuse ascendance. Père de celle qui s’appellera plus tard Mary Shelley, William Godwin, grande figure du radicalisme libertaire de la fin du XVIIIème siècle et futur "gourou" des plus politiquement extrêmes parmi les romantiques, ne peut supporter que l’on accorde quelque préséance que ce soit au biologique. La transmission héréditaire est l’exemple parfait de ce que la réalité sociale comporte pour Godwin d’inacceptable: de ces "choses comme elles sont", qu’il dénonce avec force en 1794 dans le plus célèbre de ses romans, "Caleb Williams". L’être humain est pour lui le fruit du travail conjoint de la raison et de l’éducation. Légitimer une affinité fondée sur l’instinct ou sur la nature, c’est enfreindre à ses yeux l’omnipotence nécessaire du principe de rationalité, véritable pierre angulaire de l’humaine condition.    "C'est à quoi l'on pense les premiers jours mais quand le temps prouve la réalité du malheur, s'installe l'amertume du chagrin subi. À qui la main effroyable de la mort n'a-t-elle pas enlevé un être cher ? Pourquoi devrais-je décrire une peine que tout le monde a ressentie ou devra ressentir ? Ne pas connaître l'amitié est la pire des infortunes.Tout ce nouveau savoir m'inspirait des sentiments bizarres. L'humain pouvait-il être si puissant, si magnifique, et à la fois si mauvais, si vil ? Se montrer grand, noble, sensible, mais également plein d'abjection et de bassesse?" Mary Shelley est née Mary Wollstonecraft Godwin à Somers Town, petit faubourg londonien au sud de Camden Town, le trente août 1797. Elle est la deuxième enfant de la philosophe féministe, éducatrice et femme de lettres Mary Wollstonecraft, et la première enfant du philosophe, romancier et journaliste William Godwin. Sa mère meurt onze jours après la naissance de l'enfant et Godwin se retrouve seul à élever Mary et sa demi-sœur, Fanny Imlay, née hors mariage de l'union de Mary Wollstonecraft avec le spéculateur Gilbert Imlay. Un an après la mort de sa femme, Godwin lui rend un hommage en publiant "Mémoires de l'auteur de défense des droits de la femme" (1798). Ces mémoires provoqueront le scandale en révélant les liaisons de Mary Wollstonecraft et son enfant illégitime. D'après la correspondance de la gouvernante et femme de charge de William Godwin, l'enfance de Mary est heureuse. Mais Godwin, souvent très endetté, et pressentant qu'il ne peut élever seul ses enfants, décide de se remarier. En décembre 1801, il épouse Mary Jane Clairmont, femme instruite, déjà mère de deux enfants, Charles et Claire. La plupart des amis de Godwin n'apprécient pas sa nouvelle femme, la trouvant querelleuse et irascible, mais Godwin lui est dévoué et le mariage est heureux. Mary Godwin déteste sa belle-mère, probablement, comme le suggère le biographe de William Godwin au XIXème siècle, parce que cette dernière préfère ses propres enfants. Les époux Godwin ouvrent une maison d'édition nommée M.J. Godwin, qui vend des livres pour enfants, ainsi que de la papeterie, des cartes et des jeux. Les affaires ne sont pas cependant florissantes et Godwin est obligé d'emprunter des sommes importantes pour assurer la survie de son entreprise. En 1809, l'affaire de Godwin est proche de la faillite. Il est sauvé de la prison pour dettes par des admirateurs de sa philosophie tels que Francis Place, qui lui prête de l'argent. Mary ne suit pas une scolarité régulière, mais son père assure lui-même en partie son instruction, lui enseignant les matières les plus diverses. Godwin a l'habitude d'offrir à ses enfants des sorties éducatives. Ils ont ainsi accès à sa bibliothèque et côtoient les nombreux intellectuels qui lui rendent visite, comme Samuel Taylor Coleridge, le poète romantique, ou Aaron Burr, aventurier et ancien vice-président des États-Unis.    "Un être humain qui veut se perfectionner doit toujours rester lucide et serein, sans donner l'occasion à la passion ou à un désir momentané de troubler sa quiétude. Je ne pense pas que la poursuite du savoir constitue ainsi une exception à cette règle. Si l'étude à laquelle vous vous appliquez a tendance à mettre en péril vos sentiments et votre goût des plaisirs simples, c'est que cette étude est certainement méprisable, c'est-à-dire, impropre à la nature humaine". Si Godwin reconnaît ne pas élever ses enfants en accord avec la philosophie de Mary Wollstonecraft, telle qu'elle l'avait décrite dans des ouvrages comme "Défense des droits de la femme" (1792), sa fille Mary reçoit cependant une éducation poussée et rare pour une fille de son époque. Elle a une gouvernante, un professeur particulier, et lit les manuscrits de son père portant sur l'histoire grecque et romaine pour les enfants. En 1811, et durant six mois, elle est mise en pension à Ramsgate. À quinze ans, son père la décrit comme "particulièrement audacieuse, quelque peu tyrannique, ayant l'esprit vif. Sa soif de connaissances est sans limite et la persévérance qu'elle met dans chacune de ses entreprises est inébranlable". Pour cristalliser tant de tendances prometteuses mais latentes, pour donner une forme constructive et volontariste à tous ces dons, pour leur apprendre à trouver l’expression la plus appropriée, il était en effet nécessaire que Mary rencontrât une force de stimulation particulière. Cette stimulation, à la fois affective et intellectuelle, prit l’aspect avenant et le discours fulgurant de Percy Bysshe Shelley, dont la jeune Mary devint en peu de temps l’admiratrice, la maîtresse puis l’épouse. C’est en 1812 que la fille de Godwin rencontre celui qui va devenir, au sens le plus fort du terme, l’homme de sa vie. En novembre de cette année, au lendemain de son premier retour d’Écosse, la jeune fille voit en effet Percy pour la première fois. Accompagné de son épouse Harriet, Shelley est invité ce jour-là à la table du philosophe-romancier, dans la maison du 41, Skinner Street. Le jeune homme est de longue date un admirateur de la prose de Godwin et des principes cultivés par ce dernier. Même marié, à supposer que cela puisse être un obstacle, il a de quoi attirer l’attention de Mary. De haute taille, il possède une beauté délicate à l’excès et presque féminine avec ses boucles blondes et ses yeux bleus. Godwin lui-même est frappé par ce physique ravageur. On l’entendra dire ainsi un jour qu’il est dommage que tant de beauté soit unie à tant de malfaisance. Plus tard, les œuvres de Mary Shelley verront surgir de multiples avatars de cette beauté juvénile qui n’est pas loin de brouiller les frontières entre l’homme et la femme. On songe au charme androgyne du prétendu Ricciardo, héros de "A Tale of the Passions", dont la finesse de traits s’explique lorsque l’on apprend que c’est en fait une jeune fille déguisant son identité pour des raisons politique.    "Si cette règle avait toujours été observée, si les hommes renonçaient à toute tâche de nature à compromettre la tranquillité de leurs affections familiales, la Grèce n'aurait pas été asservie, César aurait alors épargné son pays, l'Amérique aurait été découverte par petites étapes, sans que fussent anéantis les empires du Mexique et du Pérou. Ah ! Que les sentiments des humains sont variables ! Et combien étrange est cet attachement que nous portonsà l'existence ! Même si elle ne nous dispense que peines et chagrins !"  Mary et Percy commencent à se rencontrer secrètement au cimetière St Pancras, sur la tombe de Mary Wollstonecraft, ils tombent amoureux. Elle a presque dix-sept ans, lui près de vingt-deux. Au grand dam de Mary, son père désapprouve cette relation, essaye de la combattre et de sauver la "réputation sans tache" de sa fille. Au même moment, Godwin apprend l’incapacité de Shelley de rembourser ses dettes pour lui. Mary, qui écrivit plus tard "son attachement excessif et romantique pour son père", est désorientée. Elle voit en Percy Shelley la personnalisation des idées libérales et réformistes de son père durant les années 1790, et notamment celle que le mariage est un monopole tyrannique, idée qu’il avait défendue dans l’édition de 1793 de Justice politique mais qu'il désavoua plus tard. En juillet 1814, le couple s’enfuit en France, emmenant Claire Clairmont, mais laissant alors derrière eux la femme enceinte de Percy. Après avoir convaincu Mary Jane Godwin, qui les avait poursuivis jusqu’à Calais, qu’ils ne voulaient pas revenir, le trio voyage alors jusqu’à Paris, puis jusqu’en Suisse, à travers une France récemment ravagée par la guerre." C’était comme de vivre dans un roman, comme d'incarner une histoire romanesque" se rappelle Mary Shelley. Durant leur voyage, Mary et Percy lisent des ouvrages de Mary Wollstonecraft et d’autres auteurs, tiennent un journal commun, et continuent leurs propres écrits. À Lucerne, le manque d’argent les oblige à rentrer. Ils voyagent alors jusqu’au port danois de Marluys, pour arriver à Gravesend (Angleterre), dans le Kent, en septembre 1814. La situation qui attend Mary Godwin en Angleterre s’avère semée de difficultés qu’elle n’avait pas toutes prévues. Avant ou pendant le voyage, elle est tombée enceinte. Elle se retrouve avec un Percy sans argent, et, à la grande surprise de Mary, son père ne veut plus entendre parler d’elle. Enceinte et souvent malade, Mary Godwin doit faire face à la joie de Percy à la naissance de son fils et de celui d’Harriet Shelley à la fin de 1814 et à ses très fréquentes sorties avec Claire Clairmont. Le vingt-deux février 1815, elle donne naissance à une fille prématurée de deux mois, qui a peu de chances de survie. En mai 1816, Mary Godwin, Percy Shelley, leur fils et Claire Clairmont partent pour Genève. Ils ont prévu de passer l'été avec le poète Lord Byron, dont Claire est enceinte. Le groupe arrive à Genève le quatorze mai 1816, et Mary se fait appeler Mme Shelley. Byron les rejoint fin mai, avec un jeune médecin, John William Polidori, et loue la villa Diodati à Cologny, un village dominant le lac Léman.    "Bien que multiples, les péripéties de l'existence sont moins variables que le sont les sentiments humains. Si je suis méchant, c'est que je suis malheureux. Ne suis-je pas repoussé et haï par tous les hommes? Toi, mon créateur, tu voudrais me lacérer et triompher de moi. Souviens-t 'en et dis-moi pourquoi il me faudrait avoir davantage pitié de l'homme qu'il n'a pitié de moi ?" Percy Shelley loue une maison plus modeste, la Maison Chapuis, au bord du lac. Ils passent leur temps à écrire, à faire du bateau sur le lac, et à discuter jusqu'au cœur de la nuit. Entre autres sujets, la conversation tourne autour des expériences du philosophe naturaliste Erasmus Darwin, au XVIIIème siècle, dont on prétendait qu'il avait ranimé de la matière morte, et autour du galvanisme et de la possibilité de ramener à la vie un cadavre ou une partie du corps. Autour du foyer de la villa Diodati, les cinq amis s'amusent à lire des histoires de fantômes allemandes, le "Gespensterbuch" traduit en français sous le titre "Fantasmagoriana", ce qui donne à Byron l'idée de proposer à chacun d'écrire sa propre histoire fantastique. Peu après, rêvant éveillée, Mary conçoit l'idée de "Frankenstein". Byron et un autre ami, John William Polidori, écrivent "Le Vampire", un court récit qui lança le thème du vampirisme en littérature. Mary, alors âgée de dix-neuf ans, signa pour sa part "Frankenstein". Au début de l'été 1817, Mary Shelley termine "Frankenstein", qui est publié anonymement en janvier 1818. Critiques et lecteurs supposent que Percy Shelley en est l'auteur, puisque le livre est publié avec sa préface et dédié à son héros politique, William Godwin. À Marlow, Mary rédige le journal de leur voyage continental de 1814, ajoutant des documents écrits en Suisse en 1816, ainsi que le poème de Percy, "Mont Blanc". Le résultat est "Histoire d'un circuit de six semaines", publié en novembre 1817. La période qui commence pour Mary Shelley est placée, en un premier temps, sous le double signe de la quotidienneté domestique et de l’affect. Avec le couple Shelley et le petit William, Claire Clairmont s’installe elle aussi à Marlow, ainsi qu’une petite fille, née en janvier, fruit des amours tumultueuses de Claire et de Byron. D’abord prénommée Alba, l’enfant sera baptisée l’année suivante sous le nom de Clara Allegra Byron. Mary annonce la nouvelle au père dans une lettre qu’elle signe du nom de "Mary W. Shelley." Cette naissance, comme on le verra, ne stabilisera pas, tant s’en faut, la relation entre le poète Lord Byron et Claire. Comme souvent, les écrits intimes que Mary produit alors accordent une large place aux détails de l’existence.Tandis que le journal a le statut de liste de lectures, elle n’hésite pas dans ses lettres à aborder les détails triviaux.    "J'entrevoyais encore d'autres possibilités. Provoquer l'apparition de fantômes et de démons était une chose que mes auteurs favoris disaient tout à fait réalisable. Évidemment mes incantations demeuraient sans effets, mais j'attribuais mes échecs plutôt à des erreurs dues à mon inexpérience qu'à un manque de savoir-faire ou à une carence dans les théories de mes éducateurs. Rien n'est plus pénible à l'esprit humain, après que les sentiments ont été surexcités par une succession rapide d’événements, que le calme plat de l'inaction". En voyageant, ils s'entourent aussi d'un cercle d'amis et de connaissances qui va souvent se déplacer avec eux. Le couple consacre son temps à l'écriture, la lecture, l'apprentissage, le tourisme et la vie en société. Pour Mary, l'aventure italienne est cependant gâchée par la mort de ses deux enfants, Clara, en septembre 1818 à Venise, et William, en juin 1819 à Rome. Ces pertes la laissent dans une profonde dépression et l'isolent de son mari. Pendant quelque temps, Mary Shelley ne trouve de réconfort que dans l'écriture. La naissance de son quatrième enfant, Percy Florence, en novembre 1819, diminue quelque peu son chagrin, même si elle pleurera la mémoire de ses enfants perdus jusqu'à la fin de sa vie. L'Italie offre aux Shelley, à Byron et autres exilés, une liberté politique inaccessible chez eux. Malgré le lien avec ses deuils personnels, l'Italie devient pour Mary Shelley "un pays que le souvenir peindra comme un paradis". Leurs années italiennes sont une période d'activité intellectuelle et créative intense pour les deux Shelley. Pendant que Percy compose une série de poèmes majeurs, Mary écrit le roman autobiographique "Matilda", le roman historique "Valperga" et les pièces "Proserpine" et "Midas". Le bord de mer permet à Percy Shelley et Edward Williams de profiter de leur "jouet idéal pour l'été", un nouveau voilier. Le premier juillet 1822, Percy Shelley, Edward Williams, et le capitaine Daniel Roberts naviguent le long de la côte jusqu'à Livourne. Une semaine plus tard, Percy Shelley et ses amis reprennent la route du retour. Ils n'atteindront jamais leur destination. La mort de son époux n’est pas un simple deuil pour Mary Shelley. Si cruelles qu’aient été ces épreuves-là, elle n’est pas de même nature que la disparition, à une exception près, de tous les petits êtres qui faisaient leur commune descendance. Cette mort n’est pas de ces pertes que l’on guérit. En vérité, ce qui suit le naufrage du Don Juan ne peut être compris qu’au travers de la logique d’un basculement affectif et quasi ontologique. D’emblée Mary décide, par une sorte de décret, que la disparition de son cher Percy produit en elle une forme de mort "morale" et qu’elle vaut condamnation à la douleur perpétuelle. Tout se passe comme si sa propre vie, ou ce qu’il en reste, n’était désormais que le théâtre d’un dialogue avec la mort, sous le regard d’un Shelley disparu. Au reste, sans aller jusqu’à nourrir des pensées suicidaires, que lui interdit l’attention qu’elle porte à son enfant, elle intègre sa mort au nombre de ses attentes, voire de ses espérances. Avec toute l’ambivalence inhérente à la sensibilité romantique, elle s’approprie alors une solitude qui est faite de désarroi et de réconfort.    "Bien long, en vérité, est le temps qui s'écoule avant que l'on puisse se résigner à l'idée que plus jamais l'on ne reverra l'être cher que l'on avait chaque jour auprès de soi et dont la vie même était comme une partie de la vôtre. Tu as tort, répondit le démon. Au lieu de menacer, je me contente de raisonner avec toi. Si je suis méchant, c'est que je suis malheureux. Ne suis-je point repoussé et haï par tous les hommes ? Toi, mon créateur, tu voudrais me lacérer, et triompher de moi. Souviens-t 'en, et dis-moi pourquoi il me faudrait d'avantage avoir pitié de l'homme qui n'a pitié de moi ? Pour toi, ce ne serait pas un assassinat si tu pouvais me précipiter dans l'une de ces crevasses et détruire mon corps, que tu as fabriqué de tes mains. Respecterai-je l'homme, alors qu'il me méprise ?" Une fois Mary Shelley réinstallée en Angleterre, le récit de sa vie peut être mené plus rondement. La tension en est moins forte. Elle est moins fertile aussi en événements très marquants, rien en tout cas n’égale ce qu’ont été en leur temps la rencontre avec Shelley, la découverte de l’étranger, la mort du partenaire. Plus qu’avant, la structure en devient cyclique. Le vécu cède désormais le pas à l’œuvre, ou à la consolidation de la cellule familiale. La Mary Shelley que l’on retrouve dans son pays natal souffre d’une instabilité psychologique profonde et de toute évidence pathologique. Cyclothymique, elle passe alors alternativement par des phases de grande dépression et de soulagement, ou de relative ataraxie. Les pages de son journal intime traduisent assez bien la récurrence des symptômes. En janvier 1824, niant symboliquement un travail de réadaptation qui pourtant s’accomplit, elle se dépeint littéralement comme une exilée, comme une prisonnière, tandis que l’éloignement lui embellit l’Italie. Et de juger sa situation comme particulièrement déprimante. Elle recourt, pour rendre compte de son état d’esprit, à la mélancolie, affirmant, pour faire bonne mesure, qu’elle n’a jamais autant désiré la mort. Entre 1827 et 1840, Mary Shelley est écrivain et éditeur. Elle écrit "Perkin Warbeck" (1830), "Lodore" (1835)et "Falkner" (1837). Elle écrit l'essentiel des cinq volumes des "Vies des hommes de lettres et de science les plus éminents", qui font partie de la "Cabinet Cyclopaedia" de Dionysius Lardner. Elle écrit également des histoires pour des magazines féminins. Mary continue à n'aborder alors qu'avec circonspection d'éventuelles aventures amoureuses. En 1828, elle rencontre l’écrivain français Prosper Mérimée, qui lui fait la cour, mais la seule lettre encore existante qu’elle lui ait adressé est une lettre brève et sans ambiguïté de rejet de sa déclaration d’amour.    "Qu'il vive donc avec moi, et qu'on nous laisse faire échange de prévenances. Alors, au lieu de lui porter préjudice, c'est avec des larmes de gratitude que je le comblerai de bienfaits pour l'avoir accepté. Mais cela ne peut être: les sens de l'homme créent des barrières insurmontables à notre union. Je ne me soumettrai pourtant pas à une servitude abjecte. Je me vengerai du tort que l'on m'a fait. Si je ne puis inspirer l'amour, je causerai la peur". En1848, Percy Florence épouse Jane Gibson St John. Mariage heureux, Mary et Jane s’apprécient mutuellement. Mary habite avec son fils et sa belle-fille à Field Place, dans le Sussex, berceau ancestral des Shelley, à Chester Square, à Londres, et les accompagne durant leurs voyages à l’étranger. Les dernières années de Mary Shelley sont altérées par la maladie. Dès 1839, elle souffre de migraines et de paralysie de certaines parties du corps, ce qui l’empêche parfois de lire et d’écrire. Elle meurt à l’âge de cinquante-trois ans, le premier février 1851, à Chester Square. Son médecin soupçonne une tumeur cérébrale. D’après Jane Shelley, Mary Shelley a demandé à se faire enterrer avec sa mère et son père. Mais Percy et Jane, jugeant la tombe de St Pancras "épouvantable", choisissent de l'enterrer à l’église St Peter, à Bournemouth, près de leur nouvelle maison de Boscombe. Si le premier roman de Mary Shelley a la violence de la foudre, le dernier qu’elle livre au public possède en revanche la douceur melliflue d’un relatif apaisement. Pourtant, de même que "Frankenstein" n’était pas que récit d’horreur ou conte gothique, "Falkner" ne laisse pas non plus un goût de mièvrerie. Dans cette ultime étape de son itinéraire romanesque, en effet, Mary Shelley fait apparaître la rémanence du danger et de la tragédie. Chaque roman offre au fond un fragment de la tragi-comédie humaine, avec ses incertitudes, ses vices, ses peurs, et toujours ses destructions sauvages. La justice n’est cependant pas totalement impuissante, "Falkner" le suggère, face à l’immensité tragique. Bel exemple de balancement et de sagesse. Que dire de celle qui a côtoyé non sans gourmandise les originaux de son époque, a systématiquement cultivé l’étrangeté au-delà même de l’étranger, a été frappée non seulement des coups du sort les plus funestes, mais de dangers théâtraux et pittoresques, elle qui ne dédaigne la compagnie des aventuriers ? On est tenté de faire de Mary Shelley vieillissante une bourgeoise assagie récupérée par les forces du conformisme. On ne saurait oublier l’éclat souvent chaotique de cette vie romantique ni les intuitions littéraires fulgurantes qui modèlent aujourd’hui encore nos mythes et notre imaginaire.    Bibliographie et références:   - Betty T. Bennett, "Romantism of Mary Shelley" - Jane Blumberg, "Mary Shelley's early novels" - William D. Brewer, "Romantism of Mary Shelley" - Charlene E. Bunnell, "Sensibility in Mary Shelley's novels" - J. A. Carlson, "Mary Shelley" - Jean Bruno, "Mary Wollstonecraft Shelley" - Pamela Clemit, "Beyond Frankenstein" - Gregory O'Dea, "Mary Shelley after Frankenstein" - Haifaa Al Mansour, "Mary Shelley" (film 2017) - Anne K Mellor, "Mary Shelley: her life, her monsters" - Alain Morvan, "Mary Shelley et Frankenstein" - Emily W Sunstein, "Mary Shelley: romance and reality" - Daniel E. White, "Journals of Mary Shelley"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/04/24
"Prévenir toujours les désirs n'est pas l'art de les contenter, mais de les éteindre. Ce n'est pas l'esprit qui est dans le corps, c'est l'esprit qui contient le corps, et qui l'enveloppe tout entier." Quel plaisir d'avoir raison avec Rousseau. Le corps est le premier et le plus naturel des instruments de l’homme. Mais le corps cristallise également l'idée de"personne", l’idée du "moi." Toutefois, le culte du moi ou le respect du moi et celui des autres sont des concepts très récents. La "persona" latine désigne le masque tant tragique que rituel ou ancestral. Cependant, les sociétés latines ont fait de la personne bien plus qu’un fait d’organisation, bien plus qu’un droit à un personnage et un masque rituel, elles l’ont érigée en fait fondamental du droit. C’est d’abord à partir de la personne que l’on va déterminer ce qui est permis ou non et la "persona" va devenir une individualité qu’il faut respecter. Seul l’esclave n’a pas droit à la "persona" parce qu’il n’a pas de corps, pas d’ancêtres, de nom, de biens propres. Le corps, avant d’être le premier et le plus naturel des instruments de l’homme, est avant tout le premier bien dont il dispose. Pole-dance, lap-dance, strip-tease, à New York, ils sont à la mode depuis les années soixante-dix. Dans les films de Scorsese, Cimino, Coppola de cette époque, on voyait souvent sur le fond d’un décor où gangsters et mafiosos se donnaient rendez-vous, des femmes en train de se déshabiller ou de danser nues, voluptueuses, accrochées à un poteau. Les productions hollywoodiennes ("Striptease", 1995, "Showgirls", 1996) aussi bien que le cinéma d’essai ("Exotica", 1994, "Irina Palm", 2007) se sont consacrés à la production de film ayant le strip-tease et l’ambiance des clubs pour comme thématique principale. En Italie, à partir des années quatre-vingts, les pornostars ont pris la place des divas du cinéma en tant que figures idéales à imiter ou à désirer, dans l’imaginaire des hommes comme des femmes. Aujourd’hui, en France comme en Angleterre, les performances corporelles en question sortent des boîtes spécialisées et souvent sordides, pour rentrer dans les écoles de danse les plus chic, où à côté de la danse classique et des claquettes, on peut suivre des cours de strip-tease et de pole-dance. Pole-dance, strip-tease. Il s’agit de vraies performances corporelles. Les filles pratiquant ces activités ont des corps parfaits, construits en s’imposant des régimes rigoureux, des exercices physiques, des massages, de la chirurgie esthétique, du botox, sans aucune limite pour un corps qui doit se dépasser pour rejoindre son idéal. Idéal qui n’est pas seulement un corps sans défauts, comme pourrait l’être celui des mannequins, mais qui doit déclencher le désir sexuel, provoquer, exciter la communauté masculine tout entière. Sans se donner. Tout se passe au niveau du spéculaire, dans le mécanisme habituel du renversement de la pulsion décrit par Freud: voir et être vue et vice-versa.Tout s’arrête là, mais les enjeux de ces performances ne se réduisent pas au plaisir pulsionnel du voyeurisme. Le maintien de l’idéal symbolisé, du désir idéal, du sexe idéal avec une femme sexuellement idéale, est également en jeu.    Le corps est à la fête et c'est la fête des corps. La femme devient cygne dans cet étrange ballet où le fantasme devient irréel. On a l’habitude de penser l’amour du côté de l’idéal et le désir sexuel en opposition à celui-ci. Mais l’idéal, sous le versant de l’idéal du moi comme du moi idéal, n’est pas dépouillé de libido. Freud et Lacan l’ont montré à de nombreuses reprises. Cela invalide un schéma assez simple qui suppose l’objet du désir sexuel nécessairement séparé de l’objet idéalisé. Cette séparation n’est pas toujours confirmée dans l’expérience. Un homme peut évidemment être partagé entre une femme occupant la position de la mère et une autre celle de la putain, l’idéal n’est pas toujours du côté de l’objet désexualisé. Ainsi Freud dans "Des types libidinaux" (1931) distingue alors le type "narcissique" et le type "érotique. Le type"narcissique" aime, à la différence du type "érotique", qui a besoin d’être aimé. L’homme qui a besoin d’être aimé devient dépendant d’une femme qui dépend de lui, c’est-à-dire d’une femme-mère et non d’une femme-idéale, indépendante,"phallique", qui déclenche le désir sexuel, incapable d’aimer et encline, plutôt qu’à aimer, à se faire aimer elle-même.La femme-mère, en revanche, se présente souvent comme effacée, démunie, demandeuse de son homme-enfant pour exister. L’homme-enfant prend la place du phallus qu’elle n’a pas, et l’homme se sent gratifié de l’investiture de ce pouvoir. Le rôle de la femme-mère, pour l’homme qui a besoin d’être aimé, est limité à celui de la femme qui aime. La femme-mère n’est pas souvent un objet du désir, et non plus un idéal. La dichotomie idéal contre objet sexuel est bouleversée. La même femme peut venir occuper pour un homme, paradoxalement, les deux positions. Dans le poème de Rimbaud, "Venus anadyomène", la femme est décrite comme un "idéal céleste" et comme un "objet déchu." "Belle hideusement d’un ulcère à l’anus", dit le dernier vers du poème, avec le recours à une antinomie. Belle/hideusement. Mais comment une femme, peut-elle, en même temps, être valorisée comme un idéal et rabaissée comme simple objet sexuel ?    Comment la métamorphose se produit alors chez la femme devenue objet de toutes les convoitises ? Un homme, après son mariage, peut commencer à ne plus désirer sa femme. Sa femme, dont il était amoureux, était une femme attirante mais, au cours de la vie en commun, elle se laisse aller. Elle ne soigne plus son aspect et elle ne cherche plus à séduire, ni son mari, ni personne d’autre. Il ne peut pas désirer une femme qui n’excite pas les autres hommes. Sa femme est encore disposée aux activités sexuelles, mais, elle n’y met aucun charme. Il veut une femme désirable. Son rêve, c’est que sa femme soit comme les femmes qu'il voit dans les films pornographiques. Il sait que c’est impossible. C’est la femme idéale ! Pour cet homme, le fantasme de la putain se confond avec l’idéal, impossible. Idéal d’une femme sexy et désinhibée qui excite toute la gent masculine, et qui pourtant ne peut s’incarner dans aucune femme accessible. Idéal dans son sens platonicien. La femme doit être dans une relation de ressemblance avec l’Idée. Une femme, pour déclencher le désir dans l’homme, doit-elle ressembler à son idéal sexuel ? De même, les hommes qui assistent aux performances de strip-tease, pole-dance et lap-dance, sont pilotés par le fantasme de la putain. Mais il s’agit alors d’une putain à la fois intouchable, inaccessible, impossible, une "putain idéale" en somme. Car le passage à l’acte, à l’acte sexuel, est impossible. Les hommes ne peuvent pas toucher les filles pendant leurs danses et ne peuvent non plus les rencontrer dehors. C’est l’idéal, idéal d’un sexe fantasmatiquement parfait avec une femme incarnant le modèle sexuel pour l’homme, à soutenir certaines formes de désir masculin. Mais à quoi bon s’exciter devant une femme magnifique, sexuellement idéale, dont on ne peut pas jouir ? Le dilemme semble sans fin tant la femme sublimée semble parfaite.    Le désir masculin est-il éveillé subitement à la vue du corps parfait de la femme dont le but est d'encourager ses sens et de susciter une pulsion ? La vision de la femme nue pour tout le monde en même temps que pour lui seul déclenche l’excitation de l’homme, excitation qui cependant ne se termine pas avec un orgasme. Le regard suffit. Une jouissance pulsionnelle-scopique vient remplacer la jouissance orgastique, et c’est uniquement dans le regard que se concentre alors la jouissance de l’homme. Tout s’arrête à la vision. Avec l’avantage que le narcissisme de l’homme n’est pas mis en danger. Aucun risque pour lui d’une mauvaise performance sexuelle. Le phallus "tient", grâce à l’excitation que la représentation de la femme sexuellement idéale lui procure. Mais la réassurance narcissique pour l’homme ne s’arrête pas là. Les danseuses disent qu’elles doivent constamment "soutenir" leurs clients, en donnant l’impression d’être complètement à leur disposition. Elles doivent "masser l’ego des hommes." Chaque stripper ne danse et ne se déshabille que pour l’homme qui la regarde pendant une lap-dance, une table-dance, une couch-dance, une friction-dance, comme si elle avait vraiment choisi l’homme qui la regarde, pour son charme et ses attraits. Narcissisme, pulsion scopique et idéal. La pulsion scopique détient un lien privilégié avec l’idéal. Pensons aux métaphores visuelles utilisées par Platon dans "La République" pour expliquer son concept d’Idée, "eidos", qui en grec veut dire aussi "forme." Pour Platon, la forme, l’idée, autrement dit la chose idéale, est l’essence de la chose même, toujours bien distincte de son existence, ou même en opposition à elle. La danseuse érotique est, pour utiliser un terme platonicien, un paradigme de l’idéal sexuel. Et faire d’une femme un idéal sexuel, c’est la priver de son existence. La femme s’égale à son corps, un corps idéal qui peut cependant être remplacé par un autre. C’est le destin de tout idéal, impossible à résister aux aléas du désir.    Pourtant, Ies deux concepts d'absolu et de sensualité sont très différents. Dans la vie, l'homme aime avant tout le réel. L’idéal se construit, sous la forme du trait unaire, à partir du phallus, phallus qui est aussi avant tout le point zéro de la chaîne signifiante. L’objet a, en revanche, se constitue à partir d’une perte, il tombe de la chaîne signifiante et laisse une béance au niveau du symbolique. Béance, intervalle entre un signifiant et l’autre, coupure. C’est l’espace du désir, l’espace du désir comme manque. Une femme désirée en tant qu’idéal sexuel, ne sera pas désirée en tant qu’objet, c’est-à-dire en tant que manque. Elle est, en revanche, désirée comme "phallus". Celui qui la désire ne pourra pas en jouir, ce serait pour lui risquer l’anéantissement. Ce qui rend possible la jouissance sexuelle est le manque dans l’autre, non la plénitude phallique. L’objet a fixe le manque, manque qui permet le désir et la jouissance, mais qui se désigne, de même que toute perte, comme une blessure narcissique pour le sujet. À la différence de l’idéal qui, au contraire, soutient le narcissisme du sujet. La femme, pendant les performances de pole-dance, lapdance et strip-tease, est réduite à son corps, un corps fétichisé. Pensons au strip-tease, c’est-à-dire à l’art de dévoiler le corps par étapes, par morceaux. La femme est coupée en parties, réduite aux fragments du corps qu’elle exhibe: ventre, jambes, pieds, seins, fesses, pubis. La femme devient une série de fétiches. Bascule de l’idéal à l’ambiguïté, à ce qui est à la fois sacré et déchet. Fétiche comme seul objet momentané capable de déclencher le désir. Les femmes pratiquant les danses érotiques représentent la série des objets fétiches convoqués dans le désir de l’homme. Le corps-fétiche devient alors à la fois un idéal et un déchet pour l'homme.    L'émotion pulsionnelle provoque alors dans l'imaginaire masculin une série d'instincts primaires refoulés. Il y a des hommes qui ont besoin de savoir que n’importe qui, ou même n’importe quoi, peut facilement remettre leur désir en marche. Le désir autonome est un désir qui a besoin de "réassurance", et la tâche des danseuses érotiques est notamment de rassurer un certain type de désir masculin. L’absence de désir sexuel entraîne la détumescence, et l’idéal d’un phallus disparaît avec la disparition de l’érection. L’érection compte plus qu’un orgasme, qui comporte nécessairement la détumescence, preuve que la jouissance a pu effectivement se produire. En ce sens la jouissance s’oppose à l’idéal, idéal d’un pénis éternellement en érection, fantasme qui persiste dans l’excitation déclenchée par un corps anonyme de femme. Dans le strip-tease, la femme est un corps, un corps dans sa consistance imaginaire, c’est-à-dire une image, aussi bien qu’un corps capable de faire jouir, par le truchement du regard. Mais la femme est irréductible à un objet de jouissance, à une image, à un corps, ou à une partie de celui-ci. Une femme peut refuser la réduction. Elle combat contre l’identification au fétiche. Ou à l’idéal. De quelle manière peut-elle mener ce combat ? La position de femme-fétiche-idéal, la femme peut croire la combattre en l’assumant. La femme exhibitionniste, paradoxalement, pour sortir de la position d’objet sexuel, "prend" un homme ou plusieurs pour se faire admirer, désirer, payer par lui ou eux en exposant son corps. Mais la confusion des rôles subsiste. Qui est alors l’objet vis-à-vis de l’autre ? L’objet du regard, la femme ou celui qui est sous le charme de son objet, l’homme ou les hommes ?    La solution peut d'emblée sembler évidente mais à regarder de plus près, d'un point de vue analytique, la réponse surprend. Apparemment, le renversement de rôles, des buts rend la pulsion plus supportable. Tenir la position d’objet sexuel donne l’impression de dominer l’autre, son désir. C’est un leurre. Derrière ses calculs, le sujet est sous l’emprise du mécanisme pulsionnel, la pulsion implique alors forcément une dépersonnalisation. Il s’agit d’une tentative de maîtrise sur l’homme destinée à l’échec. La femme n’échappera pas à l’opération qui la réduit à son corps. Le sujet jouit pulsionnellement en essayant en même temps de se débarrasser de ce qui s’est mis en boucle, qui ne le lâche pas, qui l’angoisse. Au lieu d’interrompre la boucle pulsionnelle dans laquelle il est pris, il la fait tourner à l’infini par le renversement de positions. Ni le sujet dans la position active ni celui dans la position passive ne dominent. C’est la pulsion qui mène le jeu. L’exhibitionnisme est une forme de toute-puissance. La femme exhibitionniste a l’impression qu’en se faisant objet du regard, elle maintiendra le pouvoir sur celui qui la regarde en tant qu’objet merveilleux. D’autant plus, que, grâce au regard de l’autre, elle croit l’être, cet objet merveilleux. Elle se regarde dans le regard de l’autre, elle regarde son corps à travers l’autre qui le regarde. Pourles femmes du strip-tease, auto-érotisme et narcissisme constituent ensemble ce stade préliminaire de la pulsion du regard. Auto-érotisme et narcissisme sont conviés dans la jouissance éprouvée dans l’action de se faire regarder par les hommes.   C'est tout le paradoxe de l'affaire. Les protagonistes se regardent et s'observent dans ce miroir sans tain et sans fin. Une femme peut se sentir attirée par son propre corps qu’elle regarde à travers les yeux des hommes en train de la regarder. C’est un corps qui doit exciter. Un corps qui doit plaire. L’exhibitionnisme est une interrogation sur le regard, regard de l’"autre", aussi bien que de l’"Autre", évidemment. Autre comme la surface du miroir, qui doit projeter une image idéale, jubilatoire, du sujet. C’est le moi idéal, destiné, encore une fois, à combler les défaillances maternelles. Mais l’idéal efface le sujet qui s’annule alors derrière la surface de l’image parfaite de son corps. Nous l’avons montré avec la conception de l’idéal selon Platon. S’il y a l’idéal, il n’y a pas la chose. Réduction du sujet à son image, n’oublions pas que personne ne peut ni approcher ni toucher les danseuses, le sujet disparaît derrière l’objet du regard, idéal auquel il est identifié. La femme exhibitionniste, avec ses spectacles, passe de l’image idéale reflétée dans le regard des hommes, à l’image de son corps"fractionné." On est de nouveau dans l’autoérotisme. Chaque fragment, indépendant des autres, est censé procurer une jouissance. Jouissance pour celui qui regarde, mais aussi bien pour celui qui s’exhibe. On voit clairement le rapport entre auto-érotisme et pulsion scopique. Et fétichisme. Lors de l’exhibition de strip-tease, la libido se fixe sur certaines zones ducorps de la femme qui se déshabille. Elle jouit de chaque morceau de son corps tel un fétiche. La jouissance de l’autoérotisme comme la jouissance du fétiche est silencieuse. La parole n’est pas nécessaire, elle reste hors-jeu. Pas tout à fait. Le fétiche devient un signifiant. Fétichisme, exhibitionnisme et culte de l’idéal se rencontrent dans la femme qui montre son corps dans les spectacles érotiques. Dans le fétichisme, le corps est utilisé pour combler un manque insupportable, dans l’exhibitionnisme, ce manque est dénié, pour le dévoiler dans l’autre. Les Romains appellent "fascinus", ce que les Grecs appellent "phallos". Pour les Romains, le mot "phallus" n’existe pas. Fasciner veut dire contraindre celui qui voit à ne plus détacher le regard. Ravissement, sortilège, effroi, c’est l’homme qui subit le fascinus de la femme. Exhibitionnisme comme expression de la toute-puissance de la femme, comme une forme d’identification au phallus. Un excès dans la forme, puisqu’il ne peut pas être vécu. Isolement, distance, altérité de la femme. Négation de l’autre et de son désir, autre qui existe seulement comme spectateur d’une brillance vide. Excitation et Désir sont mis en scène pour dénier la castration.    Il faut bien avouer que rien n'est plus délicieux que de voir danser une femme nue à la plastique parfaite. L'effet escompté est similaire, en ce qui concerne la vision d'un homme dénudé car il existe aussi de nos jours des strip-teases masculins. La femme exhibitionniste est dans la position d’idéal et de déchet, c’est-à-dire, de fétiche. Position qu’elle cherche et qui peut la faire souffrir. La femme a horreur de se faire découper. Et pourtant, elle en jouit, narcissiquement. Jouissance qui lui coûte cher. L’exhibitionnisme plonge la femme dans une identification avec l’idéal phallique sous la forme de l’objet sexuel. Être un objet sexuel, l’objet sexuel n’est pas seulement un corps découpé en partie, mais un sujet qui se met au service du désir de l’autre, en laissant tomber son propre désir. C’est le point plus douloureux de cette identification anéantissante. Dans plusieurs entretiens, les strippers confient que ce qui est humiliant dans leur travail, ce n’est pas demontrer son propre corps nu, mais de faire semblant d’être attirées par les hommes. Les hommes qu’elles excitent et qui payent, qui "achètent" une danse. Incarner la position d’objet sexuel n’est pas une forme de masochisme féminin, comme s’il y avait une certaine jouissance morbide à se mettre dans une position humiliante face à l’homme. Certaines femmes tentent de dominer l’homme "par le bas", à travers la domination de son désir. La femme se transforme en lieu de plaisir. Mais la présumée liberté de se faire objet de l’autre va avec la totale soumission au désir de l’homme. Plus la femme en position d’objet se réduit à un déchet, plus elle sera admirable, extraordinaire, surprenante, désirable dans sa fonction de dispensatrice de plaisir. Corps-performance, corps-représentation d’un désir, d’un rapport sexuel embrouillés avec l’idéal. Tout s’arrête à l’excitation, le désir et le rapport sexuel restent alors hors-jeu. Ce n’est pas le rapport sexuel l’enjeu de l’affaire, mais le phallus. Cela vaut pour l’homme qui regarde comme pour la femme regardée. Sexe ne se consommant pas, s’arrêtant à sa forme idéale ou masturbatoire, un idéal impossible, l’impossible du rapport sexuel, cette fois-ci, réel.    Bibliographie et références:   - Jacques Lacan, "La relation d’objet" - Ernest-Charles Lasègue, "Les Exhibitionnistes" - Julien Picquart, "Œil et Sexe" - Gérard Bonnet, "Voir, être vu" - Julie Bindel, "Strip-tease et fantasmes" - Pascal Quignard, "Le sexe et l’effroi" - Jacques Lacan, "Le désir et son interprétation" - Sigmund Freud, "Pulsions et destins des pulsions" - Piera Aulagnier, "La féminité et ses avatars" - Laurence Reisner, "La féminité achetée" - Platon, "La République et la justice"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/04/24
"O ne souhaitait pas mourir, mais si le supplice était le prix à payer pour que son amant continua à l'aimer, elle souhaita seulement qu'il fût content qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers lui."  La relation SM nécessite impérativement un échange protocolaire se distinguant du propos coutumier car au commencement, il y a l'alliance constitutive unissant intimement deux partenaires tout en les disposant dans une posture dissymétrique. Évoquer tout ce qui est possible sexuellement, en portant une attention particulière, à l'indispensable consentement. Car il n'y aurait plaisir sans respect de la sécurité. Dès lors, cet échange peut convoquer de façon irrationnelle et mystique, dans l’espace imaginaire commun aux deux partenaires, un troisième personnage, l’autre, lieu où la vérité parle, trésor de signifiants qui déterminent le désir et, parmi ces signifiants, à une place éminente, le sujet supposé ardeur, raison du transfert. Le protocole du contrat avalisé offre un forum à la prise en compte de la découverte mutuelle dans le dialogue masochiste et par là contribue à élever ce dialogue au rang de sublimation spécifique dans la formalisation. Se baser sur l'extase dans l’interprétation signifie que l’on considère le désir sexuel tout aussi essentiel que sa seule satisfaction réelle, pour autant bien sûr que l’on puisse dissocier les deux niveaux, car la pulsion est selon l'expression lacanienne un "écho dans le corps du fait qu’il y a un dire."  Ce qui, dans l’analyse, concerne le plaisir masochiste, comme mode de jouissance d’un sujet, relève de la recherche du plaisir dans la douleur, et non de la libido classique. Il y a là une rupture de causalité entre la sensualité traditionnelle, l'éducation telle que représentée dans la société et l’investissement libidinal. L'adhésion meublant alors la place de cette rupture. L'extase serait-elle de l’ordre de l’écho ? Il y a bien là évidemment une objection, celle d’accéder à une réalisation "perverse" de la pulsion sexuelle, sa réalisation s’effectuant dans un environnement fondamentalement nouveau. Certes, Freud en a défini dans "Pulsions et destins des pulsions", la source et l’objet, mais, elles demeurent telles quelles, un montage un peu surréaliste. D’où l’intérêt de cette affirmation, qui à première vue semble paradoxale, mais constituant un progrès décisif que c’est la jouissance qui révèle la nature propre de la pulsion. Le concept de plaisir féminin a-t-il une signification ? L'interrogation semble étonner. Mais si l’on considère en SM qu’il s’agit d'une pulsion de mort en psychanalyse et non de sexualité traditionnelle, il cesse d’en aller ainsi. Car il s’agit bien de savoir si la notion d'attirance féminine pour la souffrance a un sens et comment elle se différencie de la psychosexualité classique. Ainsi, à ce sujet, la construction de la pensée analytique se caractérise par une oscillation dont la Bible fournit une allégorie. L’origine étymologique du féminin, dans la Genèse est bâtie non pas sur un seul récit, mais sur deux. Les deux textes sont catégoriquement opposés. Le premier pose la création simultanée de deux êtres, l’un masculin, l’autre féminin, d’emblée érigés dans leur différence et formant couple. Mais quatre versets plus loin, un second conte renommé, fait du féminin une part prélevée au masculin. Tout le débat de la psychosexualité féminine pourrait s’afficher dans l’espace de conflictualité qui s'établit ainsi. Dès lors, c’est dans ce champ que devient lisible le mystère des origines du féminin, de la différence des sexes, telle l’alternance des identités masculines et féminines différemment négociée en chaque sexe. C’est dans cet espace libre que la dimension du lien de soumission entre l’homme et la femme devient également pensable. Ainsi organisée par deux récits mythiques, et non un seul, cette relation échappe au poids d’une référence unique. La complexité en découlant offre une signification au lien de jouissance tissé entre les deux partenaires du duo BDSM. Lacan livre ainsi deux pôles de l’expérience analytique. D’une part, celle du refoulé soumis qui est un signifiant et sur lequel s’édifie de façon synchronique la relation. D'autre part, celle de l’interprétation qui s’identifie au désir dans laquête de la transgression normative. Dans l’intervalle, il y a la sexualité. La jouissance dans la douleur, destin d’une pulsion sexuelle non refoulée, occupe cette place dans l’intervalle et donc facilite la liaison sexuelle entre l’identification de la souffrance au désir. Au XVIIIème siècle, le masochisme larvé de Rousseau met en lumière l’interaction des liens qui unissent recherche de la douleur et quête de la jouissance. Débat qui a été posé en psychiatrie en termes de rapports entre la folie et le génie, ou entre l’homme et l’œuvre. On sait que des opinions contradictoires se sont affrontées. Indépendance des deux termes, détermination de l’un par l’autre, privilège de l’un sur l’autre. Pour le philosophe Michel Foucault, dans "Propos sur le septième ange", la posture a fluctué. Du tonitruant  "Absence d’œuvre, folie", le normalien finit par en faire le cœur même de l'expression de la littérature moderne, telles celles de Breton et d'Artaud. En employant l’expression de "paranoïa de génie" pour Rousseau et en comparant ses écrits à ceux d’Aimée, Lacan ouvre la voie à une autre approche que celle d’une opposition binaire, une approche selon les virtualités de création, que la psychose a produites et non pas juste épargnées.    "Vous abandonnerez toujours au premier mot de qui vous l’enjoindra, ou au premier signe, ce que vous faites, pour votre seul véritable service, qui est de vous prêter. Vos mains ne sont pas à vous, ni vos seins, ni tout particulièrement aucun des orifices de votre corps, que nous pouvons fouiller et dans lesquels nous pouvons nous enfoncer à notre gré. Par manière de signe, pour qu’il vous soit constamment présent à l’esprit, ou aussi présent que possible, que vous avez perdu le droit de vous dérober, devant nous vous ne fermerez jamais tout à fait les lèvres, ni ne croiserez les jambes, ni ne serrerez les genoux."  La sublimation est la désignation de la séparation accomplissant une déconnection d’une communion du sujet supposé savoir et de la personne désirée. Il faut maintenant considérer comment la structure même du signifiant sujet supposé savoir se prête à cette fusion et, partant, à sa coupure possible dès lors qu’on en discerne les lignes de forces ou le tracé. Lacan témoigne de cette fusion dans le cas des névroses hystérique et obsessionnelle mais on ne saurait l’exclure pour les autres structures. Il en donne quelques indications quand, dans "Problèmes cruciaux pour la psychanalyse", il affirme que le symptôme définit le champ analysable en cela "qu’il y a toujours dans le symptôme l’indication qu’il est question de savoir." La structure de l’obsessionnel est de ne surtout pas se prendre pour un Maître car il suppose que c’est le Maître qui sait ce qu’il veut. On aurait pu croire que la possibilité de se dire lacanien permit une certaine unification des analystes qui énoncent ce dire, au-delà des différences de lecture. Il n’en est rien, et les lacaniens sont traversés par les mêmes conflits qui existent ailleurs et sont déclenchés pour des raisons variables. Il y a cependant chez les lacaniens une attention et une sensibilité particulières aux disparités qui les désunissent. Ils ne se sentent pas quittes avec les différences reconnues. La disjonction du savoir et de la vérité, avec son enjeu scientifique, entre aussi en ligne de compte dans les relations entre analystes. Freud a analysé la sublimation comme la fatalité d’un instinct génésique non refoulé. Dans ces conditions, n’est-ce pas la part de la pulsion à attendre de l’analyste ? Quand Lacan ajoute que "la sublimation révèle le propre de la pulsion", cela signifie qu’elle révèle, en particulier dans l’analyse, ce destin d’un sexuel non refoulé. Ce destin peut être appelé une dérive, traduisant au plus près Trieb en s’inspirant de l’anglais drive. Quelle dérive ? Une dérive de la jouissance. De quelle jouissance ? De la jouissance sexuelle qu’il n’y a pas, en lien avec une jouissance du désir. Qu’il n’y a pas quand il n'y a pas rapport sexuel. Ce sont les pulsions partielles qui représentent le sexuel avec le concours d’un seul signifiant pour les deux sexes, le phallus, signifiant de la jouissance, quels que soient les signes jamais satisfaisants dont on veut caractériser le masculin et le féminin et qui, à en rester là, rejettent la psychanalyse dans le culturalisme. Les pulsions suppléent au non-rapport sexuel inscrit dans l’inconscient. La sublimation quant à elle n’est pas une suppléance qui ferait rapport sexuel, elle révèle le non-rapport sexuel auquel les pulsions partielles suppléent. Elle révèle en quelque sorte un manque de suppléance. Une vie amoureuse épanouie correspond au désir le plus profond des êtres humains, et rien ne nous rend plus heureux, mais aussi plus désespérés et plus vulnérables que nos expériences relationnelles. Dans nos sociétés modernes et post-modernes, la satisfaction sexuelle est devenue le paradigme d’une vie autonome et caractérise d’une façon exigeante la qualité d’une vie de couple. Les représentations actuelles de la sexualité s’identifient à un concept se focalisant sur la libération totale de contraintes sexuelles et la réalisation du Soi.    "Devant nous, vous ne toucherez jamais à vos seins: ils sont exhaussés par le corset pour nous appartenir. Le jour durant, vous serez donc habillée, vous relèverez votre jupe si on vous en donne l’ordre, et vous utilisera qui voudra, à visage découvert, et comme il voudra, à la réserve toutefois du fouet. Le fouet ne vous sera appliqué qu’entre le coucher et le lever du soleil."  Cette expression d’indépendance renvoie à un principe d'affranchissement et de cognition conduisant à transcender les contraintes précédentes dans la relation et la sexualité, en mettant l’accent sur la puissance créatrice propre à chacun pour parvenir à la satisfaction sexuelle. Dans ce contexte, le corps est considéré indépendamment de ses limites physiologiques. De nombreux couples échouent en raison des contradictions entre les représentations modernes et les identifications inconscientes et il n’est pas rare que le désir sexuel soit laissé pour compte ou devienne l’arène du conflit. Car les conflits qui mènent les gens en thérapie ont toujours affaire à leur satisfaction sexuelle et de sexe. Aujourd’hui, les hommes et les femmes ont peur d’échouer ou ils ont honte de ne pas être pleins de désirs orgastiques comme les images médiatiques l’imposent. Partant du présupposé que l’imaginaire social influence les auto-constructions individuelles, ces conflits ne peuvent pas être seulement considérés au niveau individuel, mais en relation avec les influences internes et externes des discours culturels sur le genre et sur les imagos maternelle et paternelle. L’analyse du corps, du sexe et des pratiques sexuelles dans le couple évolue en ce sens à différents niveaux entremêlés les uns aux autres. C’est-à-dire d’un côté la question de savoir quels sont les motifs culturels proposés par les discussions publiques concernant les genres et la libération sexuelle afin de gérer l’affinité sexuelle du corps et le désir sexuel dans la relation, et donc quelles sont les représentations d’une sexualité satisfaisante qui orientent les couples. Et d’un autre côté de quelle façon ces discours influencent la dynamique intrapsychique dans la conduite des différentes pratiques sexuelles ? Tout groupe humain possède ses propres expressions caractéristiques d’une libido épanouie, de ces modes et de ses conduite. Dès lors, l'édifice est uni à un idéal et à des valeurs désignant les rôles féminins et masculins ainsi que le différents modes d'actions. Alors que pour la relation hétérosexuelle romantique classique, il y avait une répartition des rôles de la sexualité masculine et féminine, tout au long des diverses transformations sociales, non seulement ce sont les représentations de sexes qui ont changé mais aussi les pratiques et les interactions. Aujourd’hui, à l’époque des représentations relationnelles et sexuelles postmodernes, l’idéal d’autodétermination sexuelle occupe une importance centrale et s’accompagne de la promesse de pouvoir construire l’amour et le bonheur par soi-même. Dans notre société postmoderne, la focale se concentre sur une optimisation de la beauté corporelle et du désir sexuel. Les promesses alléchantes de bonheur s’accompagnent d’un corps parfait, d’une vie amoureuse et de fantasmes sexuels accomplis. Le but est alors de conquérir le corps comme une marchandise esthétique ou d’insuffler un souffle de perversion à la vie sexuelle "sotte" jusqu’à présent. À l’heure actuelle, le niveau du consensus moral d’égal à égal est l’essentiel pour tous les couples, indépendamment de leurs préférences sexuelles, qu’elles soient "tendres" ou sadomasochistes.   "Mais outre celui qui vous sera donné par qui le désirera, vous serez punie du fouet le soir pour manquement à la règle dans la journée : c’est-à-dire pour avoir manqué de complaisance, ou levé les yeux sur celui qui vous parle ou vous prend : vous ne devez jamais regarder un de nous au visage. Dans le costume que nous portons à la nuit, et que j’ai devant vous, si notre sexe est à découvert, ce n’est pas pour la commodité, qui irait aussi bien autrement, c’est pour l’insolence, pour que vos yeux s’y fixent, et ne se fixent pas ailleurs, pour que vous appreniez que c’est là votre maître, à quoi vos lèvres sont avant tout destinées."  De nos jours, les mentalités ont changé et le sexe est regardé dès lors comme un simple moyen d'expression de plaisir de plus en plus "marchandé." Les possibilités d’amélioration de la libido vont des images esthétiques du corps jusqu’à la chirurgie esthétique en passant par la musculation et le traitement hormonal. La possibilité d’optimisation du corps s’accompagne de la promesse d’un bonheur alléchant et promettent à travers un corps parfait un gain en attractivité sexuelle et une vie amoureuse plus heureuse et plus remplie. L'offre d’optimisation du désir sexuel à travers les pratiques et les préparations esthétiques du corps est variée et médiatiquement présentée. La virilité est désormais visible à travers un agrandissement du sexe. La féminité est représentée à travers une dissimulation esthétique. Les modifications intimes visent non seulement à l’esthétisation du génital visible et à la fabrication d’un design vaginal avec réduction des lèvres vaginales, promettent aussi une amélioration du désir sexuel. Ici aucune zone du corps n’est omise. À l’ombre de la libéralisation et de la libération sexuelle s’est développée une pression vers la perfection variant selon le genre. Mais par conséquent, une construction de soi esthétique a relayé le développement de l’identité sur la base du corps et a développé un idéal normatif. Les corps et les pratiques sexuelles étant configurés et adaptés aux normes sociales, les stratégies de normalisation des optimisations corporelles et esthétiques sont confirmées et reproduites. Le corps est devenu le lieu éminent de confrontations personnelles et sociales au sujet de l’identité, de la différence, et de ce qui est considéré comme normal et socialement acceptable, ou déviant. Les constructions de normalité et de déviance au sens de Foucault qui sous-tendent les pratiques et les discours d’optimisation esthétiques et sexuels du corps et du soi peuvent être considérés au niveau sociétal comme une microphysique du pouvoir. La timidité ou la pudibonderie ne sont plus du tout de mise dans les relations amoureuses à l'occasion des rapports sexuels entre partenaires. L'objectif déclaré, sans aucune fausse honte est sans cesse, la quête du plaisir, quitte à se montrer inventif voire gourmand dans la découverte de nouvelles expériences telles la sexualité anale, le triolisme, ou encore l'exploration jubilatoire de l'univers du BDSM. En d’autres termes, les pratiques corporelles et sexuelles sont le moyen et l’expression de la constitution d’un ordre social mais aussi d’un ordre de genre. À première vue, il semble toutefois que l’optimisation du corps ait ouvert un accès aux désirs cachés et réprimés jusqu’ici et des chemins à une sexualité auto déterminée. Néanmoins, en tenant compte des paradoxes évoqués, la question se pose de savoir si les acquis constituent des conditions de possibilité d’autonomie et de liberté ou bien s’ils contribuent à l’aliénation corporelle et finalement à des processus de désincarnation. Aujourd’hui, dans les temps post modernes, les possibilités illimitées d’une auto détermination et de libertés nouvellement gagnées promettent de transcender les limites du corps et exigent le développement incessant de nouvelles capacités et compétences. D’un autre côté, cela s’accompagne d’insécurités qui ravivent une nostalgie pour les anciens modes de relations traditionnelles que l’on croyait dépassés et réactivent des parts psychiques inconsciemment rejetées. Chaque identification consciente incarne toujours la tension entre la reprise des normes socio-culturelles et les particularités individuelles. Par conséquent, la hiérarchie sociale de la masculinité et de la féminité suscite des tensions dans les deux identités de sexe psychologiques. Cela conduit les couples à un conflit, lorsque les parts rejetées derrière lesquelles se cachent le plus souvent des parts de sexe opposés, sont projetées sur le partenaire et s’y livrent bataille. Ici, les rêves et les fantasmes ainsi que les symptômes corporels se prêtent de façon particulière à l’approche analytique de l'ensemble de toutes ces questions.   "Dans la journée, où nous sommes vêtus comme partout, et où vous l’êtes comme vous voilà, vous observerez la même consigne, et vous aurez seulement la peine, si l’on vous en requiert, d’ouvrir vos vêtements, que vous refermerez vous-même quand nous en aurons fini de vous. En outre, à la nuit, vous n’aurez que vos lèvres pour nous honorer, et l’écartement de vos cuisses, car vous aurez les mains liées au dos, et serez nue comme on vous a amenée tout à l’heure. On ne vous bandera les yeux que pour vous maltraiter, et maintenant que vous avez vu comment on vous fouette, pour vous fouetter. "  Tout autant que la réalité de la vie sexuelle conjugale réelle, à travers une remise en question de pratiques antérieures, telles un changement de partenaire ou une expérience de sexualité multiple (HHF) ou (FFH), le fantasme occupe une place non négligeable dans notre libido, par son rôle déclencheur dans sa réalisation dans la réalité. Cette conception du rêve et du symptôme part de l’idée qu’ils constituent la clé pour l’autonomisation et le développement à venir. Le rêve suivant est lu de façon double et en deux temps. Tout d’abord comme un document temporel, dans lequel l’histoire du devenir biographique est incarné, mais aussi comme expression émancipatrice vers le changement, et donc orienté vers le futur. Il s’agit concrètement de se pencher sur les désirs sexuels et de découvrir si des prescriptions et des exclusions lui sont associées, constituant par ailleurs le cadre des transgressions. Car le concept de transgression ne fait sens que par rapport à des normes dominantes. "Je suis allongée dans un grand lit avec un inconnu. Il veut que je le satisfasse oralement. Son pénis est long et épais, ce qui est satisfaisant et excitant. Avec excitation, et le souhait d’être une partenaire sexuelle satisfaisante, je réalise son désir. Le sperme emplit toute ma cavité buccale, déborde de ma bouche et se répand en filaments sur mes lèvres et mon menton." Le désir laisse augurer une matrice de la normativité collective hétérosexuelle en laquelle le plaisir féminin actif est socialisé de façon destructive comme le "le vagin denté." Comme il ressort de l’interprétation de la séquence du rêve présenté, derrière les pratiques sexuelles hétéro normativesse cachent les fantasmes féminins. Les rêves offrent un accès permettant d’explorer des concepts culturels de sexualité mais aussi de pénétrer dans des espaces de possibilités jusqu’alors "tabouisés", non pensés et surtout non réalisés. D'où l'importance cruciale pour un couple hétérosexuel ou homosexuel de vivre ses fantasmes pour atteindre alors une sexualité épanouie sans cesse renouvelée. C'est la clé du succès. Dès lors, l’analyse du corps considère que le désir s’accompagne de l’excitation, d’une tension sensuelle, des impulsions qui ouvrent et passent des frontières. Sur un niveau somatique, un changement s’opère dans un mode de mouvement entre activités et détente ou bien au sens figuré absorber/tenir et lâcher, de donner et prendre. En tant que principe actif corporel, les mouvements de vitalité basée somatiquement peuvent être traduits métaphoriquement en tant que mode intersubjectif de donner et prendre. Avec un regard critique du point de vue des genres sur le contenu du rêve, la façon dont les influences profondes des représentations hétérosexuelles normatives influence le vécu corporel subjectif est évidente. Comme les rêves, les livres, et en particulier les best-sellers, donnent accès aux attentes centrales, aux idées et aux valeurs. Ils peuvent être lus comme les produits culturels de fantasmes collectifs. Ils nous donnent la réponse à la question de savoir commentle désir sexuel prend forme actuellement, mais aussi quelles sont les conditions suivies par l’ordre sexuel.   "À ce propos, s’il convient que vous vous accoutumiez à recevoir le fouet, comme tant que vous serez ici vous le recevrez chaque jour, ce n’est pas tant pour notre plaisir que pour votre instruction. Cela est tellement vrai que les nuits où personne n’aura envie de vous, vous attendrez que le valet chargé de cette besogne vienne dans la solitude de votre cellule vous appliquer ce que vous devrez recevoir et que nous n’aurons pas le goût de vous donner. Il s’agit en effet, par ce moyen, comme par celui de la chaîne qui, fixée à l’anneau de votre collier, vous maintiendra plus ou moins étroitement à votre lit plusieurs heures par jour, beaucoup moins de vous faire éprouver une douleur, crier ou répandre des larmes, que de vous faire sentir, par le moyen de cette douleur, que vous êtes contrainte, et de vous enseigner que vous êtes entièrement vouée à quelque chose qui est en dehors de vous. "  Le roman"Histoire d'O" de Dominique Aury alias Anne Cécile Desclos traite d’une relation de soumission entre O et plusieurs Maîtres. Ils ont des goûts sexuels spéciaux, en particulier des pratiques sadomasochistes dans lesquelles l'esclave sexuelle est la femme qui occupe une position passive et masochiste. Les livres et les pratiques sexuelles propagées intéressent particulièrement les femmes mariées au-dessus de trente ans et les étudiantes. Il est également intéressant dans ce contexte que les couples qui recherchent des établissements sadomasos, évoquent des heures entières de jeux sexuels, comparables à des jeux de rôle fantasmatique. De nos jours, le sexe revêt une forme singulière. C'est ainsi que l'on assiste à un changement radical dans les mentalités et les comportements sexuels. Dès lors, la structure classiques hétéro nominative dans laquelle, l’homme est instruit et encouragé à prendre la position dominante agressive et inversement la femme à prendre la position masochiste. Il s’agit de la troisième révolution ou de la révolution "néosexuelle". La sexualité ne serait plus la grande métaphore, qui relie au couple, mais une mise en scène culturelle exagérée et permanente, un désir sans retenue de l’exhibition publique. Considérons les pratiques sadomasochistes, comme celles proposées au début, comme un conflit conscient et inconscient, nous pouvons examiner les pratiques sadomasochistes de façon différente. D’un côté sur un plan inconscient et corporel et de l’autre sur un plan postmoderne et normatif.  Ainsi afin de comprendre les besoins sexuels et les pratiques sadomasochistes et particulièrement une disposition féminine à se mettre souvent volontairement dans une situation passive et masochiste et en outre à considérer le partenaire mâle comme devant consentir à prendre la position agressive et dominante, il est utile de se référer de nouveau à la différence que fait Freud entre sexuel et sexualité. Tout en refusant de réduire le sexuel à du génital et à une fonction de reproduction, Freud tisse un large continuum d’expériences et de comportements sexuels ainsi qu’un polymorphisme dont les frontières entre normal, pervers, sain et malade sont fluides. Aujourd’hui nous sommes confrontés à des formes de libération spécifiques qui se réfèrent non seulement aux diverses formes de l’homosexualité et de l’hétérosexualité, mais aussi à des pratiques sexuelles, comme elles sont popularisées, par exemple, dans le roman "Histoire d'O."    "Quand vous sortirez d’ici, vous porterez un anneau de fer à l’annulaire, qui vous fera reconnaître: vous aurez appris à ce moment-là à obéir à ceux qui porteront ce même signe, eux sauront à le voir que vous êtes constamment nue sous votre jupe, si correct et banal que soit votre vêtement, et que c’est pour eux. Ceux qui vous trouveraient indocile vous ramèneront ici. On va vous conduire dans votre cellule."  Depuis toujours, bien avant les travaux de Freud, il est difficile d'oublier que la représentation sociale du corps féminin, dans notre culture occidentale, est soumise, depuis la nuit des temps à des tabous. L’appropriation du corps pubère et désirant sexuellement lors de l’adolescence et le rapport aux désirs sexuels propres à chacune sont particulièrement soumis à de multiples jugements caractérisés par la répression et le tabou. Les idéaux normatifs contrarient le désir d’exploration indépendant du corps, y compris des organes génitaux féminins. À cet égard, l’image corporelle subjective n’est pas limitée à l’exploration du corps propre, mais provient essentiellement des représentations corporelles de genre, maternelle et parentales transmises à l’enfant. À examiner ce phénomène de plus près, ce développement commence au plus tard à la naissance. L’absence de représentation en ce qui concerne l’image du corps féminin en développementa inévitablement des conséquences pour l’investissement libidinal du schéma corporel et s’accompagne d’un manque narcissique dans l’image du corps. Car symboliser signifie: penser et différencier les sensations corporelles et les organes. Pour compenser la congruence manquante entre le schéma corporel réel et l’image du corps dans le ressenti corporel, il faut alors rechercher des symbolisations signifiantes pour les aspects corporels non symbolisés, mais perçus par les affects de façon diffuse. Ainsi, la femme ne peut pas traduire ses expériences corporelles au sens authentique en un désir autonome ou bien en une capacité d’action auto-efficace. Dans le combat pour les structures de genre normatives, la relation entre la beauté féminine et la "tabouisation" de la force corporelle féminine conserve un caractère productif de sens en relation avec la subjectivation féminine et se reproduit dans l'usage d’optimisation esthétique. Du fait de l'évolution des mœurs et du mouvement profond et inédit de la libération sexuelle depuis une soixantaine d'années, au regard des changements des relations amoureuses et des techniques sexuelles, nous constatons que les conduites sexuelles sont différentes, quelques-unes traditionnelles et d’autres modernes et libres. Mais les imaginations de la liberté caractérisent un nouveau développement des pratiques sexuelles qui se focalisent sur la libération des contraintes sexuelles et la réalisation du soi. D’où le fait que les représentations d’identités transmises et existantes jusqu’à présent sont aussi ébranlées et s’accompagnent spécialement de mécanismes de défenses psychiques, ce qui détermine des conflits psychiques individuels internes et dans le couple. Comment pouvons-nous comprendre la promesse postmoderne du dépassement des frontières corporelles ? Pouvons-nous interpréter les pratiques sexuelles actuelles absolument comme des formes de résistance, comme une résistance contre l’hétérosexualité normative ? En perpétuant la séparation bivalente entre les désirs actifs et passifs, les désirs sexuels se trouvent ainsi restreints à un schéma traditionnel. Dans ce sens, l’homme et la femme continuent dès lors à incarner et à reproduire des structures hétéronormatives. Dans ce contexte, les pratiques BDSM constituent des pratiques stabilisatrices pour les tensions entre les relations de sexe car elles intègrent de la même manière dans la palette des pratiques des modes de désir sexuel excessifs et apparemment incontrôlables. En satisfaisant l’exigence d’un épanouissement sexuel, elles sont une solution novatrice pour associer l’instabilité structurelle entre les sexes avec l'exigence moderne d’autonomie.   Bibliographie et références:   - Sigmund Freud, "Trois essais sur la théorie sexuelle" - Michel Foucault, "Histoire de la sexualité" - Jacqueline Comte, "Pour une authentique liberté sexuelle" - Alain Robbe-Grillet, "Entretiens complices" - Alain Robbe-Grillet "Pour une théorie matérialiste du sexe" - Jacques Lacan, "Deuxième Séminaire" - Jeanne de Berg, "Cérémonies de femmes" - Hélène Martin, "Sexuer le corps" - Sylvie Steinberg, "Une histoire des sexualités" - Patrice Lopès, "Manuel de sexologie" - Philippe Brenot, "Dictionnaire de la sexualité humaine" - Bernard Germain, "La sexualité humaine"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/04/24
"La réalité ne pardonne pas qu'on la méprise. Elle se venge en effondrant le rêve, en le piétinant, en le jetant en loques dans un tas de boue. Le mouvement lui paraissait d'ailleurs inutile et l'imagination lui semblait pouvoir aisément suppléer à la vulgaire réalité des faits". Élève le plus zélé de Zola et de l’école naturaliste à ses débuts, héritier du Baudelaire des "Fleurs du mal", Joris-Karl Huysmans (1848-1907) n’a pas fini de faire parler de lui. Son œuvre se fait l’écho de ses propres crises intérieures et d’une époque de métamorphoses de la société française: industrialisation, découvertes scientifiques, destruction du vieux Paris sous les trouées hygiénistes du baron Haussmann. Fils d’un immigré hollandais qui travaillait comme lithographe et d’une institutrice française, Huysmans, né Charles Marie Georges Huysmans, a passé trente ans comme employé au service du ministère français de l’Intérieur, tout en produisant une œuvre que l’on juge aujourd’hui considérable. Depuis les débuts naturalistes de "Marthe, Histoire d’une fille" (1876) jusqu’à "En route" (1895), en passant par "À rebours" (1884), son roman alors le plus célèbre, la trajectoire de Joris-Karl Huysmans a suivi étroitement, faut-il comprendre, celle des protagonistes de ses romans. Jean des Esseintes, son héros inusité, aristocrate en fin de ligne, dandy solitaire revenu de tout, hypocondriaque écrasé par un spleen sans issue, esthète "fini" et critique discret de la bourgeoisie triomphante de la fin du XIXème siècle, a vite marqué les esprits. La portée de Huysmans est bien réelle. L’"orgue à parfums" qu’il imaginait dans "À rebours", par exemple, a vite été adopté par les plus grands parfumeurs. Et pourtant: "Je pensais écrire pour dix personnes, ouvrer une sorte de livre hermétique, cadenassé aux sots". Formidable styliste, Huysmans avance à découvert avec son pessimisme profond sur la nature humaine, de l’ironie à revendre, un humour peint en noir. Mais les protagonistes de ses romans ne sont en réalité que des déguisements: Huysmans nous parle de lui-même, cela ne fait aucun doute. La magie noire et le satanisme, les séances de spiritisme, les consolations de l’art, l’écrivain aura tout essayé pour combattre son "dégoût de l’existence". L’époque, même sur le plan spirituel, était aux expérimentations. Converti au catholicisme en 1891, son orgue à parfums présentera désormais des dominantes d’encens et de cire entre les plains chants et le "De profundis". Devant les excentricités radicales d’"À rebours", Barbey d’Aurevilly: "Après un tel livre, il ne reste plus à l’auteur qu’à choisir entre la bouche d’un pistolet ou les pieds de la croix". Rappelant cette phrase dans une préface, quelques années avant sa mort, l'auteur se permet de l’actualiser: "C’est fait."    "Il faut avoir vécu dans la promiscuité des hospices et des camps pour alors apprécier la valeur d’une cuvette d’eau, pour savourer la solitude des endroits où l’on met culotte bas, à l’aise". Il y a un mystère Huysmans. Adoubé par Zola, admiré par Maupassant, il fait partie des premiers "naturalistes", et participe, avec "Sac au dos", au fameux recueil des Soirées de Médan, auquel Maupassant donnera "Boule de suif" qui, en 1880, sera considéré comme un véritable manifeste de l’école inspirée par l’auteur de "L’Assommoir". Mais, dès 1884, avec "À rebours", il prend ses distances avec le maître, rupture consommée avec "En rade", en 1886. Dès lors, son itinéraire littéraire se double d’un itinéraire spirituel, qui le mène au satanisme de "Là-bas" (1891), avant sa conversion en 1892 à la religion catholique, qui imprégnera "En route"(1895), puis "La Cathédrale" (1898) et "L’Oblat" (1903). Il correspond avec Léon Bloy. Son dernier livre important a pour titre "Les Foules de Lourdes", en 1906. On est loin, alors, du jeune romancier qui, en 1876, faisait son entrée en littérature avec "Marthe, histoire d’une fille", qui aurait pu être signé par les frères Goncourt. Au XXème siècle, son nom restera connu, mais sa célébrité dans le grand public tiendra essentiellement à "À rebours", lu hors du contexte de l’œuvre prise dans son ensemble. Ses autres romans seront peu réédités dans la deuxième moitié du XXème siècle. "Un inexplicable amalgame d'un parisien raffiné et d'un peintre de la Hollande", tel est, selon ses propres termes, le portrait de Joris-Karl Huysmans. Si l'on y ajoute une sensibilité maladive et exacerbée, une bile toujours prête à s'échauffer et à se déverser en flots de hargne et de rancune contre une époque honnie, des maux d'estomac avivés par l'infâme "tambouille" des gargotes de la capitale, fléau inévitable pour un petit fonctionnaire, on aura une approche de l'univers de médiocrité et de mesquinerie voulue où croupit une œuvre ancrée dans la réalité la plus quotidienne. Mais c'est en esthète, au style savoureux empreint d'un relent de faisandé d'échoppe d'apothicaire, en artiste amoureux de la couleur et de la lumière intimiste, qu'il dénonce les platitudes de l'existence petite-bourgeoise auxquelles on n'échappe que dans la retraite authentique du cloître où survivent les beautés non mercantiles de la liturgie et du plain-chant. Parisien d'adoption, c'est au cœur du quartier Latin que naît ce demi-hollandais fier de ses origines. Le remariage de sa mère ne sera guère étranger à la misogynie dont témoigne toute son œuvre et toute sa correspondance, jusqu'à la réconciliation en Marie, la mère des mères. Après un baccalauréat passé avec succès commence, faute de ressources, une vie hybride d'étudiant-fonctionnaire. Une ou deux années suffisent à épuiser les joyeusetés estudiantines ainsi que la générosité familiale; aussi Huysmans s'installe-t-il pour un bail, qui fut de vingt-cinq ans, dans l'administration. Belle fidélité à une carrière de gratte-papier dont de vertueux exemples familiaux lui traçaient la voie, interrompue seulement par un bref et peu héroïque séjour sous les drapeaux.    "Puisque, par le temps qui court, il n’existe plus de substance saine, puisque le vin qu’on boit et que la liberté qu’on proclame, sont frelatés et dérisoires, puisqu’il faut enfin une singulière dose de bonne volonté pour croire que les classes dirigeantes sont respectables et que les classes domestiquées sont dignes d’être soulagées ou plaintes, il ne me semble, conclut des Esseintes, ni plus ridicule ni plus fou, de demander à mon prochain une somme d’illusion à peine équivalente à celle qu’il dépense dans des buts imbéciles chaque jour, pour figurer que la ville de Pantin est une Nice artificielle, une Menton factice". Huysmans naît le cinq février 1848 au onze rue Suger dans le sixième arrondissement de Paris, d'un père néerlandais du nom de Godfried Huysmans, lithographe de profession, et d'une mère française, Malvina Badin, maîtresse d'école. Il passe toute son enfance dans cette maison. Il fit toute sa carrière au ministère de l'Intérieur, où il entra en 1866. En 1880, il collabore au journal "Le Gaulois", alors hostile à l'expulsion des jésuites décrétée par le gouvernement. Sous la pression de ses supérieurs hiérarchiques, il cesse sa collaboration. En tant que romancier et critique d’art, il prit une part active à la vie littéraire et artistique française dans le dernier quart du XIXème siècle et jusqu’à sa mort, en 1907. Défenseur du naturalisme à ses débuts, il rompit avec cette école pour explorer alors les possibilités nouvelles offertes par le symbolisme, et devint le principal représentant de l’esthétique fin de siècle. Dans la dernière partie de sa vie, il se convertit au catholicisme, renoua avec la tradition de la littérature mystique et fut un ami proche de l'abbé Mugnier. Atteint d’un cancer de la mâchoire, J.-K. Huysmans mourut célibataire à son domicile parisien du trente-et-un, rue Saint-Placide le douze mai 1907, et fut inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse. La Société J.-K. Huysmans fut créée après sa mort à l’initiative de son ami le romancier Lucien Descaves. Par son œuvre de critique d’art, il contribua à promouvoir en France la peinture impressionniste ainsi que le mouvement symboliste, et permit au public de découvrir l’œuvre des artistes primitifs. Il fut aussi un conteur remarquable de Paris.   "S’aimer de loin et sans espoir, ne jamais s’appartenir, rêver chastement à de pâles appas, à d’impossibles baisers, à des caresses éteintes sur des fronts oubliés de mortes, ah ! C’est quelque chose comme un égarement délicieux et sans retour ! Tout le reste est ignoble ou vide. Mais aussi, faut-il que l’existence soit abominable pour que ce soit là le seul bonheur vraiment altier, vraiment pur que le ciel concède, ici-bas, aux âmes incrédules que l’éternelle abjection de la vie effare". Incorporé en 1870 dans les mobiles de la Seine, réformé, réintégré dans son ministère, il fait quelque temps après la guerre un voyage en Hollande, à la suite duquel il prend les prénoms de Joris-Karl. En 1874, il publie à ses frais "Le Drageoir aux épices", recueil de poèmes en prose, suivi d'un premier roman, "Marthe, histoire d'une fille". Ces débuts le font remarquer d'Émile Zola, en compagnie de Henry Céard, Guy de Maupassant, Paul Alexis et Léon Hennique, Huysmans, avec sa nouvelle "Sac au dos", collabore aux Soirées de Médan, recueil-manifeste de la toute jeune école naturaliste. En 1879, c'est à Zola qu'il dédie "Les Sœurs Vatard". Dès cette époque, cependant, son originalité s'affirme en marge du groupe. Son style d'abord, de visuel, de peintre, avec une précision et un coloris d'enluminure, le distingue véritablement des autres naturalistes. Le naturalisme, d'autre part, déborde d'une santé robuste, il manifeste une confiance presque mystique dans les forces élémentaires de la vie, tandis que Huysmans est un petit bourgeois hépatique et pessimiste, exhalant son écœurement devant le monde moderne qu'il considère composé en majorité "de sacripants et d'imbéciles". Dans "En ménage" (1881), "À vau-l'eau" (1882), c'est lui-même qu'il met en scène dans des personnages de petits célibataires lamentables aux prises avec des filles ou, comme M. Folantin, avec la mauvaise cuisine des restaurants à bon marché. Ces misères dérisoires prennent chez lui une importance démesurée, obsédante, car elles symbolisent l'absurdité d'existences ternes, inconnues, sans issue. Avec une sorte de parti pris et un impitoyable soin du détail, le romancier s'établit dans ce désespoir d'autant plus accablant qu'il ne tient pas à des circonstances exceptionnelles mais à l'essence même de la vie quotidienne. Tout en publiant ses livres, J.-K. Huysmans poursuit posément, exactement, sa carrière de fonctionnaire, suivant la filière administrative, voyageant peu, sans autres aventures que celles de son imagination, de sa passion pour l'art.   "Apprendre, deux, trois ans après, alors que la femme est inaccessible, honnête et mariée, hors de Paris, hors de France. Apprendre qu’elle vous aimait, alors que l’on n’aurait même pas, quand elle était là, osé le croire ! C’est le rêve, cela ! Il n’y a que ces amours réelles et intangibles, ces amours faites de mélancolies éloignées et de regrets quivalent ! Et puis il n’y a pas de chairs là-dedans, pas de levain d’ordures !". "À rebours" (1884) marque une rupture déjà plus nette avec l'esthétique naturaliste. Des Esseintes, le personnage de ce livre, est le type du "décadent" maniaque impuissant à renouveler sa sensation sinon par un détraquement systématique du système nerveux, par une recherche effrénée d'imaginations bizarres et d'excentricités morbides. C'est l'époque où le jeune Maurice Barrès s'écrie: "Réfugions-nous dans l'artificiel" et "À rebours" illustre le changement profond que va connaître la littérature avec le symbolisme. Des Esseintes reste pourtant de la même famille spirituelle que M. Folantin. Si leurs moyens d'évasion sont différents, c'est bien un même dégoût du siècle qui les anime. Huysmans arrive à une sorte de nihilisme qui justifie le dilemme où l'accule Barbey d'Aurevilly: "La bouche d'un pistolet ou les pieds de la Croix". Avant de se convertir, il passe par l'étape satanique avec "Là-bas" (1891), où s'exprime son intense curiosité des phénomènes surnaturels, suscitée par ses relations avec des occultistes, des magnétiseurs, et surtout avec le prêtre défroqué Joseph-Antoine Boullan. Huysmans vit alors pendant quelque temps entouré de pressentiments, de menaces mystérieuses. Il se croit victime des vengeances diaboliques des Rose-Croix, mais Boullan meurt en 1893 et le romancier se trouve désormais sous la seule influence de l'abbé Mugnier, qu'il a rencontré en 1891. C'est sur le conseil de celui-ci que, l'année suivante, il fait à la trappe d'Igny une retraite suivie, de 1894 à 1896, par plusieurs séjours à Solesmes et à Saint-Wandrille. À Igny, Huysmans se confesse et communie: conversion soudaine, racontée dans "En route", qui suscite une vive agitation dans les milieux littéraires parisiens. Centré sur le personnage de Durtal, le roman de sa conversion va se poursuivre par "La Cathédrale" (1898) et "L'Oblat" (1903). En 1898, il avait décidé de prendre sa retraite et d'aller mener la vie des oblats à côté de l'abbaye de Ligugé. C'est là qu'il écrit sa biographie de "Sainte Lydwine de Schiedam". Les moines ayant été expulsés par la loi sur les congrégations, Huysmans rentre à Paris, se retire chez les bénédictines de la rue Monsieur, fait paraître en 1906 "Les Foules de Lourdes", réplique au livre d'Émile Zola. La rupture avec le maître naturaliste était alors définitive.    "Le choix des pierres l’arrêta; le diamant est devenu singulièrement commun depuis que tous les commerçants en portent au petit doigt. Les émeraudes et les rubis de l’Orient sont moins avilis, lancent de rutilantes flammes, mais ils rappellent par trop ces yeux verts et rouges de certains omnibus qui arborent des fanaux de ces deux couleurs, le long des tempes. Quant aux topazes, brûlées ou crues, ce sont des pierres à bon marché, chères à la petite bourgeoisie qui veut serrer des écrins dans une armoire à glace". Il meurt à Paris le douze mai 1907, à l'âge de cinquante-neuf ans, après de terribles souffrances supportées avec une foi ardente. Car son christianisme est absolument sincère même si l'écrivain n'a rien renié de son esthétique passée. Converti, il garde le "style artiste"et renouvelle avec un réalisme imagé et savoureux la littérature catholique. Il a le droit de rester fidèle à l'art, puisque c'est l'art d'abord qui l'a attiré vers l'Église et attaché à elle. Le critique qui, en 1883, exaltait dans "L'Art moderne" des méconnus comme Paul Cézanne, Edgar Degas, Georges Seurat, Camille Pissarro et Odilon Redon, ne se lasse plus d'être émerveillé par le symbolisme de la cathédrale de Chartres, par les lumières colorées de ses vitraux, par les in-folios enluminés des vieux moines. J.-K. Huysmans est un merveilleux érudit, trop érudit pour être un véritable romancier: il s'occupe moins de construire une intrigue que de faire entrer dans son roman d'abondantes et passionnantes digressions sur l'art, l'histoire, la science, la bibliophilie, la religion. Peut-être est-il aussi trop réellement tourmenté par le problème de sa propre vie pour inventer des personnages. Il n'a pas eu de son vivant les triomphes de librairie d'un Zola ou d'un Maupassant, mais son succès est durable, entretenu par un cercle de fidèles fervents qui aiment en lui l'homme autant que l'écrivain. L'art comptait plus que tout.    "Décidément, aucune de ces pierreries ne contentait des Esseintes. Elles étaient d’ailleurs trop civilisées et trop connues. Il fit ruisseler entre ses doigts des minéraux plus surprenants et plus bizarres, finit par trier une série de pierres réelles et factices dont le mélange devait produire une harmonie fascinatrice et déconcertante". De par ses origines hollandaises, du côté de son père, graveur et miniaturiste, Joris-Karl Huysmans a toujours gardé une profonde attirance pour la peinture flamande (Rembrandt, Hals) puis germanique. Il a aussi ce trait incisif du graveur dans son écriture acérée et précise, et le goût du détail raffiné du miniaturiste. Il n'en demeure pas moins que Huysmans a été avant tout un homme de son temps, passionné par l'énergie de la modernité. Sa description du monde de l'art, elle aussi impitoyable, a gardé une forme d'actualité: "L'art étant devenu une des occupations recherchées des riches, les expositions se suivent avec un égal succès, quel que soit ce qu'on exhibe, pourvu que les négociants de la presse s'en mêlent, et que les étalages aient lieu alors dans une galerie connue". Ses chocs esthétiques, Huysmans va les trouver dans les peintres de la vie moderne: Caillebotte, Manet, Degas notamment, dont les œuvres sont profondément incarnées dans le réalisme, et dont la composition et le chromatisme sont puissants. À partir de 1876, Huysmans collabore, en tant que chroniqueur d’art, à différents journaux pour lesquels il rédige des comptes rendus des Salons de peinture. À cette occasion, il découvre les tableaux de plusieurs jeunes artistes indépendants qui exposent à l’écart des Salons officiels, où leurs œuvres sont systématiquement refusées par le jury. Il s’enthousiasme pour Édouard Manet. Dès lors, Huysmans prend la tête du combat visant à imposer l’impressionnisme au public, auquel il fait successivement découvrir les œuvres de Claude Monet, Edgar Degas, Gustave Caillebotte, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Paul Gauguin, Georges Seurat, Jean-Louis Forain. Il fut par ailleurs un opposant farouche à l’art salonnier dont il fustige les principaux représentants: Alexandre Cabanel, Jean-Léon Gérôme ou Carolus-Duran. Il réunira par la suite ses nombreuses chroniques d’art dans deux recueils: "L’Art moderne" (1883) et "Certains" (1889). Claude Monet dira: "Jamais on n'a si bien, si hautement écrit sur les artistes modernes". Et Stéphane Mallarmé verra en Huysmans "le seul causeur d'art qui puisse faire lire de la première à la dernière page des Salons, plus neufs que ceux du jour". Après sa conversion au catholicisme vers 1895, Huysmans redécouvre ensuite l’art religieux, et en particulier la peinture des primitifs. Il signe alors de très beaux textes sur Matthias Grünewald, Roger van der Weyden, Quentin Metsys, ou enfin sur Robert Campin. Ce parisien lettré, raffiné et bohème sut décrire avec talent les paysages lépreux et les promiscuités troubles du ventre de Paris ouvrant une brèche féconde dans le pacte de lecture proposé par lui, de Marthe à des Esseintes.   Bibliographie et références:   - Henri Bachelin, "Un artiste complet: J.-K. Huysmans" - Jean Borie, Huysmans: "Le Diable, le célibataire et Dieu" - Alain Buisine, "Huysmans à fleur de peau, le goût des Primitifs" - Gustave Boucher, "Une séance de spiritisme chez Huysmans" - Joanny Bricaud, "J.-K. Huysmans et le satanisme" - Gustave Coquiot, "Le Vrai J.-K. Huysmans" - Léon Bloy, "Sur la tombe de Huysmans" - André du Fresnois, "La conversion de Huysmans" - Lucien Descaves, "Les dernières années de J.-K. Huysmans" - Alain Vircondelet, "Huysmans, entre grâce et péché" - Jérôme Solal, "Huysmans et l'homme de la fin"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 26/04/24
"Je voudrais faire un livre qui dérange les hommes, qui soit comme une porte ouverte et qui les mène où ils n’auraient jamais consenti à aller, une porte simplement abouchée avec la réalité. J'aurais voulu trouver quelque chose d'intelligent à vous dire, pour bien marquer ce qui nous sépare, mais inutile. Je suis un esprit pas encore formé, un imbécile, pensez de moi ce que vous voudrez". Le temps est venu d’abandonner un certain nombre d’images attachées au nom d’Antonin Artaud (1896-1948). Pas pour réinsérer son nom dans une histoire bien pondérée de la littérature du XXème siècle, mais pour dégager l’authentique puissance de subversion de son œuvre du mythe auquel elle donna lieu. Un jour, il faudra d’ailleurs faire le récit de cette mythification, avec ses acteurs sincères, ses naïfs et ses profiteurs. L’un des effets de cette fascination fut de ne pas percevoir la folie d’Artaud d’abord comme aliénation et souffrance mais comme pur pouvoir de création et d’anarchie. L’extraordinaire singularité d’Artaud se trouva ainsi diluée au profit d’une généralité sans contours, sinon ceux des groupes qui se l’appropriaient: l’antipsychiatrie, les révoltés de Mai 68 ou les poètes de la "beat generation". En 1959, André Breton lançait déjà, avec une grandiloquence suspecte: "À jamais la jeunesse reconnaîtra pour sien cette oriflamme calcinée". Est-il besoin de brandir la figure bouleversée d’Artaud pour lui rendre justice ? Ce bouleversement, il est temps de l’évaluer avec conscience, hors du fanatisme imprécatoire qui mime sans profit l’attitude même du poète. En peu d’années, avec une fulgurance sans exemple, l'artiste a posé comme une nécessité absolue l’adéquation de son être, ou de l’être en général, et de sa littérature, comme il le fit également, à un autre niveau, pour le cinéma, le dessin et surtout le théâtre. L’œuvre d’Antonin Artaud s’inscrit dans le prolongement de la voie ouverte au siècle précédent par Rimbaud, qui invite à la danse des mots et des corps dans une "Saison en enfer". Artaud tentera lui aussi d’écrire le corps qui danse, d’entraîner le lecteur en deçà du langage et des signes, dans une écriture des rythmes, du cri, du mouvement et des gestes. Il s’agit pour cet écrivain d’échapper ainsi à son corps cadavre afin de se réincarner dans "le corps neuf de l’écriture", et il s’acharne à démembrer, désarticuler, désincarner, décharner à la fois son propre corps et le corps de la langue. Il se proclame un "insurgé du corps" et il ne cessera dans son œuvre de reconstruire son corps et le corps de la langue, de s’exproprier de son propre corps pour pouvoir s’approprier dans l’écriture un corps auto engendré.    "La vie elle-même n'est pas une solution, la vie n'a aucune espèce d'existence choisie, consentie, déterminée. Elle n'est qu'une série d'appétits et de forces adverses, de contradictions qui aboutissent ou avortent suivant les circonstances d'un hasard odieux. Ce qui unit les êtres c’est l’amour, ce qui les sépare c’est la sexualité. Seuls l’homme et la femme qui peuvent se rejoindre au-dessus de toute sexualité sont forts". Alchimie non pas du verbe, comme dirait Rimbaud, mais du corps, qu’il s’agira de transmuter dans le corps de son œuvre: "Car c’est le corps d’un écrivain qui tousse, crache, se mouche, éternue, renifle et souffle quand il écrit". Ce cours extrait des derniers écrits d’Artaud enracine le processus créateur de son œuvre dans la corporéité, un des pôles organisateurs de l’écriture moderne, qui se partage, entre une écriture du corps et une écriture de la pensée, qui fait de l’écriture la seule matrice à représentation. La focalisation de la critique contemporaine sur le rôle joué par le corps dans les processus de création, témoigne des enjeux actuels du rapport entre l’art et l'analyse. De façon générale, au-delà du champ de la littérature, les approches artistiques contemporaines engagent le corps du sujet de la modernité. Ainsi, dans le domaine des arts plastiques notamment, depuis les années soixante, le corps humain est devenu le support de nombre de créations artistiques, par exemple le body art ou l’art charnel. Artaud apparaît comme le précurseur ou l’annonciateur de cette centration des créateurs sur le corps humain, soumis par les artistes à des traitements extrêmes, corps fécalisés, transpercés, éviscérés, dépecés, torturés et aussi corps machiniques, désincarnés, dévitalisés, voire cadavérisés. Ses derniers écrits sont parcourus par l’obsession de "refaire l’anatomie" de l’homme, en le faisant passer, "sur la table d’autopsie". Artaud est l’aîné et ses parents ont donné naissance à huit enfants après lui, dont deux seulement survivront. Quand Artaud a quatre ans, deux jumeaux meurent, l’un à la naissance, l’autre peu après. À huit ans il perd sa sœur Germaine, âgée de sept mois, morte à la suite de mauvais traitements de sa nourrice et ce deuil le marquera profondément. Germaine est un signifiant clef de son œuvre, associé notamment à la germination de l’écriture et à la résurrection de son corps après les électrochocs de Rodez. Enfin Artaud lui-même a été un enfant chétif et fragile, très attaché à sa mère, qui semble avoir été habitée par la peur de le perdre, après le deuil d’un premier enfant. Sa famille est par ailleurs marquée par une atmosphère d’inceste, avec de nombreux mariages consanguins. ses deux grands-mères notamment étaient sœurs. Ce brouillage des générations et le thème de l’inceste se trouvent au cœur de son œuvre.    "Le mal est disposé inégalement dans chaque homme, comme le génie, comme la folie. Le bien comme le mal sont le produit des circonstances et d'un levain plus ou moins agissant. J'ai très besoin, à côté de moi, d'une femme simple et équilibrée, et dont l'âme inquiète et trouble ne fournirait pas sans cesse un aliment à mon désespoir". Bien au-delà des particularités de sa biographie, le génie d’Artaud se manifeste dans sa conception d’une œuvre, qui se caractérise par un destin similaire du corps et du mot: l’écrivain ne cessera de décliner sa terreur d’une momification dans le corps de son œuvre. Le style lui fait horreur et il refuse en quelque sorte l’imposition d’une langue préétablie, figée et aliénante, il rejette l’inscription dans la langue commune, dans le corps mort de la langue maternelle, où l’on est nommé avant même de parler. Artaud se propose donc de refaire conjointement son propre corps et le corps de la langue. Se refaire un corps neuf, pour échapper à la putréfaction, et refaire le corps de la langue, pour échapper à la momification dans la langue mère, pour ne plus être parlé et pensé par l’autre. Les textes d’Artaud mettent en scène à la fois le refus de son inscription dans une généalogie et son rejet de la langue des ancêtres. Dans "Suppôts et supplications", il dénonce ce qu’il nomme "l’éternel pli conforme de papa maman". Il refuse d’être né d’un père et d’une mère et dénie jusqu’à sa naissance: "Je ne me souviens pas d’être jamais né, je me souviens de n’être jamais né". Poète, théoricien du théâtre, acteur, dramaturge et essayiste français, Antonin Artaud est né le quatre septembre 1896 à Marseille. La poésie, la mise en scène, la drogue, les pèlerinages, et le dessin, chacune de ces activités a été un outil entre ses mains, un moyen pour atteindre un peu de vérité. Contrairement à ses contemporains il a conscience de la fragilité de la pensée et se revendique timidement en quête d’un absolu dans ce domaine. Toute sa vie, il a lutté contre des douleurs physiques, diagnostiquées comme issues de syphilis héréditaire, avec des médicaments, des drogues. Cette omniprésence de la douleur influe sur ses relations comme sur sa création. Il subit aussi des séries d’électrochocs lors d’internements successifs, et il passe les dernières années de sa vie dans des hôpitaux psychiatriques, notamment celui de Rodez. Si ses déséquilibres mentaux ont rendu ses relations humaines difficiles, ils ont aussi contribué à alimenter sa création. À partir de 1914, il fait des séjours en maison de santé, conséquence possible d'une méningite qui l'atteint à l'âge de cinq ans. Il éprouve alors, dira-t-il, "une faiblesse physiologique qui touche à la substance même de ce qu'il est convenu d'appeler l'âme". Il parlera également, dans une lettre à Jacques Rivière, d'une effroyable maladie de l'esprit. Son œuvre apparaît en partie due à l'oppression exercée par des souffrances continuelles d'ordre nerveux et physiologique, qui firent de son existence une tragédie.    "Ces derniers temps, je ne te voyais plus sans un sentiment de peur et de malaise. Je sais très bien que c'est ton amour qui te fabrique tes inquiétudes sur mon compte, mais c'est ton âme malade et anormale comme la mienne qui exaspère ces inquiétudes et te ruine le sang". Inventeur du concept de "théâtre de la cruauté" dans "Le Théâtre et son double", Artaud a tenté de transformer radicalement la littérature et surtout le théâtre. S’il n’y est pas parvenu de son vivant, il a certainement influencé les générations de l’après Mai 68, en particulier le théâtre américain, et les situationnistes de la fin des années 1960 qui se réclamaient de son esprit révolutionnaire. Antonin connaît à Marseille une petite enfance choyée dont il garde des souvenirs de tendresse et de chaleur. Cette enfance est cependant perturbée par la maladie. Le premier trouble apparaît à l’âge de quatre ans et demi, lorsque l’enfant se plaint de maux de tête et qu’il voit double. On pense à une méningite consécutive à une chute. Déjà, on préconise l’électricité pour le soigner. Son père se procure une machine qui transmet l’électricité par des électrodes fixées sur la tête. Mais son premier grand choc vient de la mort d’une petite sœur âgée de sept mois, bousculée par un geste violent d’une bonne. Elle apparaît dans les écrits d’Antonin Artaud comme une de ses "filles de cœur". Antonin Artaud a quatorze ans lorsqu’il fonde, avec ses camarades du collège du Sacré-Cœur de Marseille, une petite revue où il publie ses premiers poèmes inspirés de Charles Baudelaire, d’Arthur Rimbaud ou Edgar Poe. Mais lors de sa dernière année de collège, en 1914, il est atteint de dépression, ne se présente pas au baccalauréat, et l’année suivante, sa famille le conduit à Montpellier pour consulter un spécialiste des maladies nerveuses. Il est envoyé au sanatorium de la Rouguière, en 1915 et 1916 et publie en février 1916 des poèmes dans "La Revue de Hollande". Le conseil de révision le déclare d’abord bon pour le service avant que l’armée le réforme provisoirement pour raisons de santé, puis définitivement en décembre 1917 grâce à l’intervention de son père. L’année 1914 est un tournant dans la vie du jeune homme, à cause de la guerre, mais c’est aussi pour Antonin sa dernière année de collège. Il doit passer l’examen de philosophie, mais son état de santé ne le lui permet pas. Il est en état de dépression après avoir connu sa première expérience sexuelle, qu’il décrit comme dramatique, comme un traumatisme sur lequel il reviendra souvent dans ses écrits. Il a le sentiment qu’on lui a volé quelque chose. Entre 1917 et 1919, il fait un certain nombre de séjours dans des lieux de cure et maisons de santé. Il peint, dessine, écrit. Éclosion de ses vocations.   "Je ne veux plus vivre auprès de toi dans la crainte. J'ajouterai à cela que j'ai vraiment besoin d'une femme qui soit uniquement à moi et que je puisse trouver chez moi à toute heure. Je suis désespéré de solitude. Je ne peux plus rentrer le soir, dans une chambre, seul, et sans aucune des facilités de la vie à portée de ma main". Vers sa vingtième année, il a l'idée d'un "théâtre spontané" qui donnerait des représentations dans les usines. Il devient d'abord devenir comédien, grâce au docteur Toulouse, qui lui fait écrire quelques articles pour sa revue Demain et lui fait rencontrer Lugné-Poe au début de 1921. Le directeur du "Théâtre de l'Œuvre" lui confie un petit rôle dans "Les Scrupules de Sganarelle" d'Henri de Régnier. Remarqué par Charles Dullin, qui l'engage à l'Atelier, il y joue "avec le tréfonds de son cœur, avec ses mains, avec ses pieds, avec tous ses muscles, tous ses membres". Instable, il passe en 1923 chez Pitoëff. Prévu pour le rôle du souffleur dans "Six personnages en quête d'auteur" de Pirandello, il disparaît le jour de la générale. L’aventure théâtrale d’Artaud commence en 1922 avec la première répétition des spectacles de l’Atelier, où il joue "L’Avare" de Molière. Suivront d’autres rôles, toujours avec Dullin qui lui demande de dessiner les costumes et les décors de "Les Olives de Lope" de Rueda. Parallèlement, il est acteur de cinéma. Il tient entre autres rôles celui du moine Massieu dans "La Passion de Jeanne d'Arc" de Carl Theodor Dreyer et grâce à son oncle, obtient un petit rôle dans "Mater dolorosa" d'Abel Gance. Mais c'est surtout son incarnation du personnage de Marat dans le "Napoléon" du même réalisateur qui est restée mémorable. Gance le décrit comme une "sorte de nain, homme jaune qui assis semble difforme. Sa bouche distille sans cesse avec âpreté les mots les plus durs contre Danton". Le cinéma lui apparaît comme un médium essentiellement sensuel qui vient bouleverser toutes les lois de l'optique,de la perspective et de la logique. Le mois de mars 1923 est aussi celui de sa rupture avec Charles Dullin, au moment où l’Atelier crée "Huon de Bordeaux" mélodrame dans lequel Artaud a le rôle de Charlemagne. Mais il est en total désaccord avec le metteur en scène et l’auteur de la pièce sur la manière de jouer. Fin mars, le rôle est repris par un autre acteur: Marcel Achard. Interrogé, Artaud aurait dit: "Moi j'ai quitté l'Atelier parce que je ne m'entendais plus avec Dullin sur des questions d'interprétation. Aucune méthode mon cher. Ses acteurs ? De pures marionnettes".   "Il me faut un intérieur, il me le faut tout de suite, et une femme qui s'occupe sans cesse de moi qui suis incapable de m'occuper de rien, qui s'occupe de moi pour les plus petites choses. Une artiste comme toi a sa vie, et ne peut pas faire cela". Par l’intermédiaire de Madame Toulouse, Antonin est alors présenté à André de Lorde, auteur de Grand-Guignol, bibliothécaire de métier. André de Lorde a ainsi déjà mis en scène une adaptation d’une nouvelle d’Edgar Poe "Le Système du docteur Goudron et du professeur Plume" qui se déroule dans un asile d’aliénés. Et il a mis au point ce qu’il nomme le "Théâtre de la peur" et le "Théâtre de la mort", un style qui va inspirer Antonin Artaud pour le "Théâtre de la cruauté". Engagé par Jacques Hébertot, Artaud interprète le rôle du souffleur au"Théâtre de la Comédie des Champs-Élysées" dans la pièce de Pirandello, "Six personnages en quête d’auteur", montée par Georges Pitoëff, avec Michel Simon dans le rôle du directeur. En 1946, Antonin Artaud décrit son entrée en littérature ainsi: "J'ai débuté en littérature en écrivant des livres pour dire que je ne pouvais rien écrire du tout, ma pensée quand j'avais quelque chose à dire ou à écrire était ce qui m'était le plus refusé". Il a une prédilection pour les rôles de victimes ou pour des rôles qu'il tend à transformer en rôles de victimes. En 1923, il publie un court recueil de poèmes, "Tric-Trac du ciel". Il en publie également dans des revues, même si la Nrf refuse de les accueillir. C'est d'ailleurs à l'occasion de ce refus qui lui est signifié par Jacques Rivière, que son œuvre commence véritablement. Un dialogue épistolaire s'engage alors entre les deux hommes, Artaud acceptant d'emblée comme valables toutes critiques que lui adresse Rivière à l'égard de ses écrits, tout en revendiquant de sa part la reconnaissance d'un intérêt littéraire dans la mesure où les maladresses et les faiblesses mêmes qui lui sont reprochées rendent compte de l'étrange phénomène spirituel qu'il subit et qu'il décrit en ces termes:"Je souffre d'une effroyable maladie de l'esprit. Ma pensée m'abandonne à tous les degrés. Depuis le fait simple de la pensée jusqu'à sa matérialisation dans les mots. Il y a donc quelque chose qui détruit bien ma pensée."    "Tout ce que je te dis est d'un égoïsme féroce, mais c'est ainsi. Il ne m'est même pas nécessaire que cette femmes soit très jolie, je ne veux pas non plus qu'elle soit d'une intelligence excessive, ni surtout qu'elle réfléchisse trop". Dans les livres qui succèdent ainsi à cette "Correspondance avec Jacques Rivière", publiée en 1927, il s'assignera pour but de transcrire avec la plus grande fidélité cette étrangeté qui l'habite, cherchant à soumettre, en les déterminant par le verbe, ces "forces informulées" qui l'assiègent: en les localisant ainsi, il s'en désolidarise, échappant par là même au risque de se laisser totalement submerger par elles. Il peut en outre espérer, s'il parvient à rendre compte de ses troubles grâce à la magie d'une savante transcription évocatoire, obtenir alors du lecteur une reconnaissance de leur existence et par là même sortir de cette manière de néant où sa monstruosité psychique le place, le bannissant du monde des humains. Cependant, si l'investigation systématique que l'écrivain poursuit alors vis-à-vis de lui-même aide à mettre au jour les processus les plus subtils de la pensée, lesquels demeurent cachés à ceux qui, sains d'esprit, ne ressentent pas le manque révélateur de son essence, celle-ci débouche par ailleurs sur une contradiction fondamentale qu'il ne cessera de vivre tragiquement: celle de vouloir "se déterminer, comme si ce n'était pas lui-même qui se déterminait, se voir avec les yeux de son esprit sans que ce soient les yeux de son esprit, conserver le bénéfice de son jugement personnel en aliénant la personnalité de ce jugement, se voir et ignorer que c'est lui-même qui se voit" ("Bilboquet", publication posthume). Sa tentative de prendre continuellement conscience du vertige psychique qui le désoriente et l'affole précipitera en fait plus avant le poète vers "un effondrement central de l'âme", un état de "bête mentale", paralysé par le regard qu'il dirige sur lui-même dans une sorte d'hypnotisme narcissique où il ne ressent, à la limite, plus "rien, sinon un beau pèse-nerfs, une sorte de station incompréhensible et toute droite au milieu de tout dans l'esprit". À la fin de 1924, Antonin Arthaud adhère au mouvement surréaliste. Par l'intermédiaire du peintre André Masson, il rencontre la plupart de ceux qui animent ce mouvement, surmontant ainsi la méfiance première qu'il avait à leur égard.    "Il me suffit qu'elle soit attachée à moi. Je pense que tu sauras apprécier la grande franchise avec laquelle je te parle et que tu me donneras la preuve d'intelligence suivante: c'est de bien pénétrer que tout ce que je te dis n'a rien à voir avec la puissante tendresse, l'indéracinable sentiment d'amour que j'ai et que j'aurai alors inaliénablement pour toi, mais ce sentiment n'a rien à voir lui-même avec le courant ordinaire de la vie". Il collabore à "La Révolution surréaliste", rédige le tract du vingt-sept janvier 1925. Mais le malentendu porte sur le mot révolution. Pour Artaud, il s'agit d'être "révolutionnaire dans le chaos de l'esprit", et il conçoit le surréalisme comme "un cri de l'esprit qui retourne vers lui-même". Une lettre d'André Breton le sommant de renoncer à collaborer avec Roger Vitrac est l'occasion d'une rupture devenue inévitable. Refusant l'action politique, faisant ses adieux au surréalisme en juin 1927 ("À la grande nuit ou le bluff surréaliste"), il explique que pour lui le surréalisme, le vrai, n'a jamais été qu'"une nouvelle sorte de magie". "Le Pèse-nerfs" (1925) et "L'Ombilic des limbes" (1925) restent les meilleurs témoignages de cette période de l'activité créatrice d'Artaud. On note même la présence de petits textes surréalistes conçus pour le théâtre, comme "Le Jet de sang". Mais désormais Artaud laisse à Breton le rôle de dictateur. Dès le vingt avril 1924, dans un article publié dans Comoedia intitulé "L'évolution du décor", Artaud exprime sa ferme intention de "re-théâtraliser le théâtre", de substituer au "théâtre de bibliothèque" de Henry Becque et même au "théâtre théâtral" de Gaston Baty un "théâtre dans la vie". L'aventure du Théâtre Alfred Jarry va illustrer cette intention. Artaud publie dans la Nrf un article où il annonce la fondation du Théâtre Alfred Jarry pour promouvoir l'idée d'un "théâtre absolument pur", d'un "théâtre complet", et faire triompher la "force communicative" de l'action. Il entre en résistance.    "Et elle est à vivre, la vie. Il y a trop de choses qui m'unissent à toi pour que je te demande de rompre, je te demande de changer nos rapports, de nous faire chacun une vie différente, mais qui ne nous désunira pas". Cette tentative aboutit à quatre spectacles mémorables: un premier spectacle réunissant les trois fondateurs. Artaud, "Ventre brûlé ou la mère folle"; Max Robur alias Robert Aron, "Gigogne"; Roger Vitrac, "Les Mystères de l'amour" en juin 1927. La projection du film de Poudovkine, "La Mère", accompagnée du seul troisième acte de "Partage de midi" de Paul Claudel, le quinze janvier 1928, "Le Songe d'August Strindberg", le deux juin 1928, "Victor ou les enfants au pouvoir" de Roger Vitrac, le vingt décembre 1928 et le deux janvier 1929. L'entreprise sombre alors dans l'agitation suscitée par les surréalistes, Breton en tête, l'hostilité publique et les difficultés financières. Le projet sera repris dans les années trente. Antonin Artaud fixe le "principe d'actualité". En 1931, il découvre le théâtre balinais, où il sent "un état d'avant le langage et qui peut choisir son langage. "Musique, gestes, mouvements, mots". Il affirme "la prépondérance absolue du metteur en scène dont le pouvoir de création élimine les mots". Après avoir pensé à un "Théâtre de la Nrf", pour lequel il essaie vainement d'obtenir la collaboration d'André Gide, il évolue vers un "Théâtre de la cruauté", qu'il annonce en août 1932 et qui va aboutir alors, après différents projets et essais, aux représentations des "Cenci" aux Folies-Wagram en mai 1935. Artaud n'est pas allé au bout de ses intentions. Ce qu'il a écrit est encore le texte d'une tragédie, inspirée de Percy Bysshe Shelley, mais il a travaillé ce texte comme une partition musicale, il a lui-même impressionné le public en jouant le rôle du vieux Cenci, bourreau devenu victime. Cruauté reste le mot clef d'Antonin Artaud dans les textes des années trente, qui seront recueillis en 1938 dans "Le Théâtre et son double", livre décisif, qui contient la théorie du "Théâtre de la cruauté" et divers témoignages sur ses possibles ou réelles illustrations. "Par ce double", précise l'auteur dans une lettre à Jean Paulhan, "j'entends le grand agent magique dont le théâtre par ses formes n'est que la figuration en attendant qu'il en devienne la transfiguration." Artaud ne se contente pas de mettre en scène, par tous les procédés connus de l'illusion théâtrale, des scènes cruelles avec des bourreaux et des vraies victimes. il veut exercer lui-même la cruauté, faire souffrir l'acteur, "faire souffrir la scène", "faire crier" le spectateur.    "Car on ne peut accepter la vie qu’à condition d’être grand, de se sentir à l’origine des phénomènes, tout au moins d’un certain nombre d’entre eux. Sans puissance d’expansion, sans une certaine domination sur les choses, la vie est indéfendable. Une seule chose est exaltante au monde: le contact avec les puissances de l’esprit". Avant même la publication du "Théâtre et son double", Antonin Artaud quitte Paris et la France, comme pour vérifier la présence ailleurs de cette magie qu'il voulait recréer sur scène. C'est le sens de son voyage de 1936 au Mexique, où il part à la recherche du peyotl, cette drogue dont l'ingestion correspond pour les Indiens Tarahumaras à un rite d'identification totale à la race, de rentrée en soi-même. Il en résulte un beau livre sur "Les Tarahumaras", qu'il faut lire moins comme un documentaire sur les Indiens que comme un témoignage sur la lutte d'Artaud aux prises avec les profondeurs de l'être. L'année suivante, il se rend en Irlande, d'où il rapporte ce qu'il croit être la canne de saint Patrick. Il l'exhibe sur le bateau qui le ramène en France et aurait menacé de sa puissance secrète les autres passagers. "Sur le plan terre à terre", observe alors André Breton, qui s'intéresse désormais à Artaud, "l'homme, et la société dans laquelle il vit, est passé tacitement à un contrat qui lui interdit certains comportements extérieurs, sous peine de voir se refermer sur lui les portes de l'asile ou de la prison. Il est indéniable que le comportement d'Artaud sur le bateau qui le ramenait d'Irlande en 1937 fut de ceux-là. Ce que j'appelle "passer de l'autre côté", c'est, sous une impulsion irrésistible, perdre de vue ses défenses et les sanctions qu'on encourt à les transgresser." Antonin Artaud est interné successivement à Quatremare, à Sainte-Anne, à Ville-Evrard. En 1942, inquiets du sort de leur ami dément en zone occupée, Paul Éluard et Robert Desnos demandent au docteur Ferdière de le prendre dans son asile de Rodez. Il va y subir un traitement par électrochoc. Antonin Artaud en profitera alors pour écrire.    "Mais si j’enfonce un mot violent comme un clou je veux qu’il suppure dans la phrase comme une ecchymose à cent trous. Je vous veux pour votre sensibilité". Les "Lettres de Rodez", écrites du dix-sept septembre au vingt-sept novembre 1945 à l'intention d'Henri Parisot, traducteur de Lewis Carroll, et publiées en 1946, constituent un témoignage bouleversant sur cet internement, sur cette cure contestable, et sur les souffrances d'un homme qui, dès la lettre qu'il adresse le vingt-deux octobre 1923 à sa compagne d'alors, Genica Athanassiou, dit que l'"idée de souffrance" est "plus forte"pour lui "que l'idée de guérison, l'idée de la vie". Alarmé, un comité se réunit pour le délivrer. Le docteur Ferdièrey consent le dix-neuf mars 1946. Le vingt-six mai, l'écrivain arrive à Paris. Confié aux soins du docteur Delmas, à Ivry, il bénéficie d'une relative liberté et d'une certaine autonomie. Un soutien s'organise alors, des présences attentives veillent sur lui, en particulier celle de Paule Thévenin. Le créateur retrouve ses droits. À l'occasion d'une exposition Van Gogh au Musée de l'Orangerie en janvier 1947, il écrit un long texte, "Van Gogh le suicidé de la société". Il n'y a pas loin, il le sait et il veut qu'on en soit persuadé, de Vincent Van Gogh à Artaud le Mômo. Le ton de ces nouveaux écrits est âpre, l'ironie mordante, le style jaculatoire. Ainsi, écrit-il, "on peut parler de la bonne santé mentale de Van Gogh qui, dans toute sa vie, ne s'est fait cuire qu'une main et n'a pas fait plus,pour le reste, que se trancher une fois l'oreille gauche, dans un monde où on mange chaque jour du vagin cuit à la sauce verte ou du sexe de nouveau-né flagellé et mis en rage, tel que cueilli à sa sortie du sexe maternel". De cette violence intime témoignent l'émission "Pour en finir avec le jugement de Dieu", que la radio renonce à diffuser, la Conférence-spectacle au Théâtre du Vieux-Colombier et maints textes tardifs où éclate une ironie féroce sur le monde et sur lui-même. Le dernier "Théâtre de la cruauté", dans le texte qui porte ce titre, daté du dix-neuf novembre 1947, c'est le théâtre du corps souffrant d'Antonin Artaud, rongé par le cancer dont il va mourir à Ivry-sur-Seine le quatre mars 1948. Il est enterré civilement au cimetière parisien d’Ivry par le cercle de ses amis. Sa famille fera transférer ses restes près de trente ans plus tard, en mars 1975, au cimetière Saint-Pierre à Marseille.    Bibliographie et références:   - Évelyne Grossman, "Antonin Artaud, œuvres" - Florence de Mèredieu, "Antonin Artaud, Portraits et gris-gris" - Franck Jotterand, "Le nouveau théâtre américain" - Marc de Smedt, "Antonin Artaud l'homme et son message" - Jean-Pierre Le Goff, "Mai 68, l'héritage impossible" - Jacques Derrida, "L'écriture et la différence" - Thomas Maeder, "Antonin Artaud" - Paule Thévenin, "Antonin Artaud" - Laurent Vignat, "Antonin Artaud, le visionnaire hurlant" - Jérôme Prieur, "La véritable histoire d’Artaud le mômo"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 28/04/24
"Baise m’encore, rebaise-moi et baise. Donne m’en un de tes plus savoureux, donne m’en un de tes plus amoureux. Je t’en rendrai quatre plus chauds que braise. Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, j’ai chaud extrême en endurant froidure. La vie m’est et trop molle et trop dure. J'ai grands ennuis entremêlés de joies. Tout à coup je ris et je larmoie. Et en plaisir maint grief tourment j’endure. Mon bien s’en va, et à jamais il dure. Tout en un coup je sèche et je verdoie". Pendant longtemps et encore aujourd'hui, les censeurs et amateurs de biographies scabreuses ont joui d’un succès de scandale qui les a fait renchérir sur les détails licencieux d’une vie tout à fait hypothétique car à la vérité, on connaît bien peu de choses de la vie de Louise Labé. Les outrances amoureuses attribuées à Louise ne sont que le désir et la volonté de disposer de sa vie. Louise est transparente dans l’aveu de son espérance d’amour. Elle va donner voix à l’expression féminine de la passion. Une femme peut oser déclarer son désir sans attendre de se sentir désirée. Sa religion est l’amour, sa morale est l’amour, sa liberté est l’amour. "Le plus grand plaisir qu’il soit après l’amour, c’est d’en parler". Dans ses textes, Louis Labé exprime les joies amoureuses, son érotisme mais aussi la douleur de l’absence. Le roi Henri II, de par sa protection, fit qu’en 1555 les textes de Louise furent alors publiés de son vivant. Ce sera la seule lyonnaise à être consacrée ainsi. Devant son énorme succès, l'ouvrage connaîtra trois rééditions en 1556. Icône de la Renaissance, c’est alors la plus connue des poétesses françaises. Sulfureuse, sa poésie bouleverse depuis près de cinq siècles. Et pourtant aujourd’hui, alors que paraissent ses œuvres complètes dans la Pléiade, la légende de la courtisane lettrée s'effrite dans une énigme savoureuse. La poétesse la plus fameuse du XVIème siècle, figure du féminisme, ne serait qu'invention. C'est la thèse défendue par l'universitaire Mireille Huchon, qui jette un doute sur le travail des biographes. Elle a publié en 2006 un essai consacré à Louise Labé, "Une créature de papier", qui fit grand bruit, car il remettait en question l'existence même de la personne derrière le nom de plume. C'est elle, qui en 2021, coordonne les œuvres complètes de Louise Labé publiées dans la Pléiade chez Gallimard. Relevant la modernité du texte, sa simplicité, sa compréhension immédiate à la lecture, elle en soulève aussi les nombreuses références implicites et les effets de double sens, souvent sulfureux. "On se rend compte qu’il y a un certain nombre de pièces très obscènes sous la plume de Louise Labé, de jeux sexuels, évidents pour qui arrive à les décrypter". Des preuves de l'existence de Loyse Labbé, dite "la belle Cordière" sont pourtant avérées. Des pièces administratives l'attestent.   "Las, te plains-tu ? ça que ce mal j’apaise, en t’en donnant dix autres doucereux, ainsi mêlant nos baisers heureux. Jouissons-nous fort l’un de l’autre à notre aise. Lors double vie à chacun en suivra. Chacun en soi et son ami vivra. Permets m’Amour penser quelque folie". De nombreux témoins de l'époque racontent la vie tumultueuse de cette Loyse Labbé, faisant état d'affaires d'empoisonnements, de romances diverses. Parmi eux, sans doute aussi des calomnieux qui n’ont pas supporté cette femme libre. On a même retrouvé la trace de son testament signé en 1565. Elle est enterrée un an plus tard, dans la force de l'âge. Lyon sombre alors dans le chaos des guerres de religion, de la peste. Plus tard, les récits de sa vie romanesque se diffusent. On lui invente des aventures à partir des projections sentimentales de ses poèmes. Les Lumières la redécouvrent. La modernité féministe la revendique. Comparée à la poétesse grecque Sapphô, Louise Labé entre au panthéon de la poésie française. Mais avec la parution de l'ouvrage de Mireille Huchon, des indices fissurent la légende dorée, jusqu’à faire douter de son identité. "L’ouvrage qu’elle fournit suppose qu’elle savait le latin, qu’elle avait une bibliothèque absolument extraordinaire, mais son père ne sait pas signer, il est illettré. Il y a beaucoup de poètes femmes au XVIème siècle, mais qui s’occupent plutôt de morale, de religion. Là nous sommes dans un cas très particulier. L’affaire est très compliquée, très complexe, mais tout à fait passionnante". Pour plusieurs spécialistes de la littérature et de l'histoire de la Renaissance, Louise Labé ne serait qu'une supercherie, l’invention d’un groupe de poètes lyonnais d’avant-garde dans une décennie miraculeuse du milieu du XVIème siècle. Un nom apposé à une œuvre qui serait en réalité un jeu oulipien avant l’heure des brillants Maurice Scève, Magny, des mauvais plaisants, prêts à tout pour dorer le blason d’une poésie française à inventer. "En Italie, il y avait Dante, Pétrarque, et en France, on tente au milieu du XVIème siècle, dans une sorte de défense et d'illustration de la langue française, de créer une poésie française. Ronsard fait du Pindare. Et on va avec cette femme, inventer une nouvelle Sapphô, la poétesse grecque du VIIème siècle avant Jésus Christ, dont on ne connaît que des fragments actuellement, et qui sont, apparemment aussi, d’une très grande simplicité. C’est donc une poésie festive, de jeunes gens lettrés qui se sont amusés". De cette imposture, tout est encore à prouver, mais il subsiste de cette étonnante et sublime invention poétique quelques uns des plus beaux poèmes français, de toute éternité.   "Toujours suis mal, vivant discrètement, et ne me puis donner contentement, si hors de moi ne fais quelque saillie. Ainsi Amour inconstamment me mène. Et, quand je pense avoir plus de douleur, sans y penser je me trouve hors de peine". Trois élégies, décasyllabes à rimes plates, un texte en prose et vingt quatre sonnets ont fait de Louise Labé la maîtresse des passions extrêmes, enflammant les codes de l’amour courtois. Le corps a désormais sa place au creux des mots et des poèmes. “Baise m’encor, rebaise moy et baise”, quatre syllabes ont suffi à la “belle Cordière” pour entrer dans la légende du XVIème siècle. Il est bon de rappeler qu’au siècle de Louise Labé, ce verbe ne dit encore que le fait, plus ou moins fougueux, de poser ses lèvres avec affection et respect. L’"Épître dédicatoire à Clémence de Bourges", sur laquelle s’ouvre le recueil, est un texte important pour l’histoire de l’humanisme et du féminisme. Louise Labé prend alors la plume au nom du "bien public". De là la requête aux dames vertueuses, c’est-à-dire à ses contemporaines qui ont la force de caractère de "regarder un peu au-dessus de leurs quenouilles et de leurs fuseaux". Ayant compris qu’une femme isolée dans un milieu culturel au mieux malveillant ne peut changer les structures sociales qui l’oppriment alors, la poétesse voudra ainsi inviter ses lectrices à s’entraider, à "s’encourager mutuellement" afin de faire comprendre autour d’elles la véritable mission qui est la leur. Le "Débat de Folie et d’Amour" est un conte mythologique dialogué en prose qui traite, de façon allégorique, des aspects conflictuels de la passion et du désir. Le thème est le partage actif du pouvoir entre les forces universelles rivales, hommes/femmes. Louise prône le débat entre les deux sexes pour le bien public et invite vivement la femme à y prendre part, car dit-elle "les hommes redoubleront d’efforts pour se cultiver, de peur de se voir honteusement distancier par celles auxquelles ils se sont toujours crus supérieurs quasiment en tout". La Fontaine s’inspirera d’ailleurs de cet écrit dans sa fable  "L’Amour et la Folie" (Livre XII, fable quatorze). Les documents concernant Louise Labé sont rares. Moins d'une dizaine, au nombre desquels le testament qu'elle rédige le vingt-huit avril 1565, alors qu'elle est malade et alitée, exécuté par Thomas Fortin, un riche Italien qui était alors son protecteur.   "Puis, quand je crois ma joie être certaine, être au haut de mon désiré heur, il me remet en mon premier malheur. O dous regars, o yeux pleins de beauté, petits jardins, pleins de fleurs amoureuses, ou sont d'amour les flesches dangereuses, tant à vous voir mon œil s'est arresté". Son père, Pierre Charly, apprenti cordier, avait épousé vers1493, en premières noces, la veuve d'un cordier prospère, Jacques Humbert dit Labé ou L'Abbé. Pour assurer sa présence dans cette profession, il reprit pour lui-même le surnom du premier mari de sa femme et se fit appeler Pierre Labé. À la mort de sa femme, Pierre Charly, alias Pierre Labé, se remaria, et c'est de ce mariage que naquit Louise Labé et son frère, François. Ils résident rue de l'Arbre sec, où elle reçoit une éducation dont on sait peu de choses durant son "énigmatique adolescence". Louise Labé reprend également le pseudonyme de son père et se voit surnommée "La Belle Cordière" en raison du métier de son père, puis de son mari. Elle aurait été la femme d'Ennemond Perrin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon et aurait trouvé dans la fortune de son mari un moyen de satisfaire sa passion pour les lettres. Dans un temps où les livres étaient rares et précieux, elle aurait eu une bibliothèque composée des meilleurs ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français. Elle aurait possédé des jardins spacieux près de la place Bellecour où elle aurait pratiqué l'équitation. Chez elle, on remarque l'influence d'Homère, d'Ovide, qu'elle connaît bien, qu'il s'agisse des "Métamorphoses" ou des "Héroïdes", inspirant ses élégies. Assimilée à la "dixième muse", elle aurait alors contribué à faire redécouvrir Sappho, à une époque où la poétesse grecque est relue par Marc-Antoine Muret et Henri Estienne. Elle mentionne notamment Sappho dans le "Débat de Folie et d'Amour", et "Amour Lesbienne" dans la première de ses élégies et se voit surnommée "nouvelle Sappho lyonnaise", par Jean et Mathieu de Vauzelles. Avec Maurice Scève et Pernette du Guillet, Louise Labé appartient au groupe dit "école lyonnaise", bien que ces poètes n'aient jamais constitué une école au sens où la Pléiade en était une. La lecture de ses œuvres confirme qu'elle a collaboré alors avec ses contemporains, notamment Olivier de Magny et Jacques Peletier du Mans, autour de l'atelier de l'imprimeur Jean de Tournes. Lyon est alors un centre culturel grâce à la renommée de ses salons et du fameux collège de La Trinité.   "O cœur félon, o rude cruauté, tant tu me tiens de façons rigoureuses, tant j'y ai coulé de larmes très langoureuses, sentant l'ardeur de mon cœur tourmenté. Donques, mes yeux, tant de plaisir avez, tant de bons tours par ses yeux recevez mais toy, mon cœur, plus les vois s'y complaire, plus tu languiz, plus en as de soucis, or devinez si je suis aise aussi, sentant mon œil estre à mon cœur contraire". Louise Labé écrit à une époque où la production poétique est intense. D'une part, la poésie française se donne alors des bases théoriques avec les nombreux arts poétiques, comme ceux de Jacques Peletiers du Mans, de Thomas Sébillet, ou de Pierre de Ronsard, issus du mouvement de "réduction en art" qui dégage des préceptes transmissibles à partir des usages existants, et remplacent les anciens traités rhétoriques. D'autre part, la poésie française se dote alors d'un vaste corpus d'œuvres avec Ronsard, Olivier de Magny, Pontus de Tyard, et d'autres, suivant le modèle contemporain de Pétrarque en Italie, et d'auteurs anciens tels que Catulle et Horace. Avec "Le Débat de folie et d'Amour", Louise Labé prend vigoureusement position contre la façon dont Jean de Meung achève le travail interrompu de son prédécesseur Guillaume de Lorris, en passant d'un récit mythique et symbolique à des descriptions bien plus terre à terre, et même sensiblement misogynes. Et contre ses héritiers, tels que Bertrand de la Borderie avec son "Amie de Court", qui présente les jeunes filles comme des êtres vains et impudiques ne demandant que d'être admirés. L’œuvre de Louise Labé est souvent envisagée telle un modèle d'écriture fortement féministe, en ce qu'elle incite ses contemporaines à faire valoir le droit à être reconnues. Dans ses écrits, elle se concentre sur l'expérience féminine de l'amour, et réhabilite alors des figures de femmes émancipées, l'héroïne du "Roland furieux" de L'Arioste, l'"Arachné" des Métamorphoses d'Ovide, ou "Sémiramis".   "Tout aussitôt que je commence à prendre dans le mol lit le repos désiré, mon triste esprit, hors de moi retiré, s'en va vers toi incontinent se rendre. Lors m'est avis que dedans mon sein tendre, je tiens le bien où j'ai tant aspiré, et pour lequel j'ai si haut soupiré que de sanglots ai souvent cuidé fendre. Ô doux sommeil, ô nuit à moi heureuse". C’est à la Renaissance que ce qu’il est convenu d’appeler "l’écriture au féminin" devient une réalité incontournable qui s’affirme en Europe. Pour la France, alors que Christine de Pizan apparaît isolée au tournant des XIVème et XVème siècles, une série de femmes de lettres investit alors la scène littéraire dans la période suivante, au sein desquelles Louise Labé occupe une place singulière par son rayonnement exceptionnel. Ainsi, dans les "Evvres", l’écriture au féminin de Louise Labé permet à la poétesse de conquérir, non sans un combat de haute lutte, sa place sur le champ éditorial d’obédience masculine qui est celui de son époque. "Louïze Labé Lionnoize" met sa féminité au service de l’accession au statut d’auteur. L'expression de la "Belle Cordiere" traduit la perception dominante qu’on avait de la jeune femme dans les années 1540 et 1550. En effet, bien avant la première édition des "Evvres"en 1555, la beauté de Louise Labé fut célèbre à Lyon et, associée à une liberté d’esprit, peut-être de mœurs, jugée trop éclatante, lui valurent vite une réputation sulfureuse. Dès 1547 par exemple, Philibert de Vienne n’hésitait pas, dans son ouvrage satirique, "Le philosophe de court", à mettre la "Cordiere de Lyon" sur le même plan que Laïs, fameuse prostituée de l’Antiquité grecque dont le nom et les aventures étaient proverbiaux chez les humanistes. Et ce rattachement dégradant à la catégorie des "putains et courtisanes" se confirme après la publication du volume de ses "Evvres". Mais la dimension proprement littéraire de la vocation proclamée par la jeune femme au milieu des années 1550 s’affiche avec un troisième surnom, celui de "nouvelle Sappho lyonnaise". Si le surnom n’apparaît pas tel quel dans le volume des "Evvres", il est largement suggéré par l’appellation de "premiere ou diziéme" des Muses "couronnante la troupe", retenue comme titre de la neuvième pièce des "Escriz à la louenge de Louïze Labé Lionnoize" par Jean de Vauzelles. Ainsi, dès son entrée sur la scène littéraire, elle cesse d’être une femme ordinaire.   "Et si jamais ma pauvre âme amoureuse ne doit avoir de bien en vérité, faites au moins qu'elle en ait en mensonge. Qu'encor amour su moy son arc essaie, que nouveaus feus me guette et nouveau dars. Qu'il se despite, et pis qu'il pourra face". Bien entendu, il existait des modèles de femmes écrivains à la Renaissance, que ce soit en Italie ou en France, qu’elles fussent princesses ou courtisanes plus ou moins honnêtes, auxquels on pouvait se référer. Dans la production française, les femmes n’étaient pas en reste, encore qu’elles s’illustraient peut-être plus souvent dans la prose que dans les vers. En premier lieu, on doit nommer évidemment la compatriote de Louise Labé, Pernette du Guillet, dont les "Rymes" ont été publiées à titre posthume par Antoine du Moulin en 1545. Mais Pernette se présente comme l’égérie soumise de Maurice Scève et n’affiche pas la même autonomie que Louise Labé. Cela étant, une pareille profusion d’auteurs de sexe féminin, de part et d’autre des Alpes, coïncide en ces années avec la vogue de certains thèmes donnant la vedette à la femme, qui transparaissent chez Louise Labé. La "Querelle des Amyes" au début des années 1540 confronte ainsi des personnalités féminines contrastées, dont l’éventail donne un avant-goût des états d’âme et d’esprit que va parcourir l’errance amoureuse du "canzoniere labéen". L’affranchissement à l’égard des conceptions masculines de la femme ne suffit pas à Louise Labé. Elle entend utiliser sa féminité pour accéder, grâce à la subjectivité nouvelle qui s’en dégage alors, au statut d’auteur à part entière, c’est-à-dire en dehors de tout sexisme. En définitive, face aux "vertueuses Dames" résignées au regard réducteur qui, au XVIème siècle, les fige en objets muets du désir masculin, c’est par son insistance forte sur le plaisir d’écrire que la conception proprement féminine présentée par Louise Labé apparaît hardie et novatrice. Le souci d’épanouissement personnel, non tributaire des réflexes du métier de plumitif, est peut-être chez cette femme audacieuse, le meilleur gage de réussite de son entreprise littéraire. Alors, "Louise Labé, une créature de papier" selon Mireille Huchon, professeure à la Sorbonne ? Ou "géniale imposture" selon l'historien et académicien Marc Fumaroli, décédé en juin 2020 ? Peut-être, est-il plus sage de penser avec François Rigolot, professeur de littérature française à l'université américaine de Princeton, que Louise Labé a bel et bien existé en tant que poétesse, mais que son "œuvre est sans doute le produit d'une entreprise collective, comme d'ailleurs beaucoup d'œuvres avant la promotion du solipsisme romantique. Ronsard lui-même, le grand Ronsard, soutenu par Charles IX, qui embouchait à tout moment la trompette de la gloire pour revendiquer la priorité dans le renouveau littéraire, ne doit-il pas une bonne partie de son œuvre à ses condisciples de la Pléiade ? "Je vis, je meurs, je me brûle, me noie". Elle mourut le vingt-cinq avril 1566 à Parcieux-en-Dombes où elle fut enterrée.    Bibliographie et références:   - Louise Labé, "Œuvres complètes poésie" - Bruno Roger-Vasselin, "Louise Labé et l'écriture au féminin" - Madeleine Lazard, "Louise Labé, ou le renouveau" - Jean-Pierre Gutton, "Les Lyonnais dans l'Histoire" - François Rigolot, "Louise Labé ou la Renaissance au féminin" - Michèle Clément, "La réception de Louise Labé au XIXème siècle" - Mireille Huchon, "Louise Labé, une créature de papier" - Guy Demerson, "Louise Labé, les voix du lyrisme" - Daniel Martin, "Les Evvres de Louïze Labé Lionnoize" - François Pédron, Louise Labé, la femme d'amour" - Enzo Giudici, "Louise Labé et l'école lyonnaise" - Marc Fumaroli, "L'Âge de l'éloquence" - Georges Tricou," Louise Labé et sa famille à Lyon"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 27/04/24
 Alors on danse. La danse de la domination et de la soumission. Valse où chacun s’élance en suivant les mouvements de l’autre. Maitre mène la danse, serrant soumise contre lui. Il donne le rythme, guide soumise qui se plie au tempo, s’abandonne et accepte les directives. Ensemble ils ne font plus que trois : lui, elle et la confiance. Cette confiance issue de la connaissance parfaite de chacun, des désirs, des possibilités et des limites. Soumise sait qu’elle peut suivre Maitre les yeux fermés. Elle sait qu’il l’emmènera toujours plus loin, plus profondément en elle-même, et qu’il la retiendra sans jamais faillir. Elle ne pourra jamais se perdre ; quoi qu’il arrive, Maitre sera toujours là pour la rattraper. Ainsi accompagnée, sécurisée, soumise peut suivre les pas, elle peut tournoyer en répondant à toutes les exigences de Maitre. Soumise n’est pas faible, soumise est une Femme forte, qui fait face seule aux épreuves, sans jamais faiblir. Mais être Femme peut devenir épuisant, parfois ce pouvoir est si lourd que Femme oublie que ce n’est pas qu’un poids qu’elle traine derrière elle. Alors Elle décide de devenir soumise, de confier son pouvoir à Maitre, le temps d’une danse, le temps de tout oublier. Et c’est en virevoltant dirigée par Maitre que soumise revient à elle. C’est en suivant les pas de Maitre, qui ravive son pouvoir, que soumise se souvient. Elle se remémore qu’elle est Puissance, Invulnérable. C’est dans les bras de Maitre, au contact de sa souveraineté, qu’elle reprend contact avec ce qu’elle est : Divine. Soumise redevient Déesse, Grâce. En transcendant la danse, soumise retrouve le chemin, elle peut reprendre son pouvoir si précieusement choyé par Maitre. Maitre qui use de sa propre énergie pour encourager soumise. Maitre qui accepte la responsabilité de cette danse. Maitre qui offre le souffle salvateur, l’espace de vie nécessaire au réveil de la flamme, au ressourcement, à l’abandon. Parfois la danse est intense, souvent délicieusement douloureuse. Les pas devenant complexes peuvent faire peur à soumise. Une peur suave, qui invite à la réflexivité. Ainsi contrainte, dominée, soumise n’a plus d’autre luxe que de plonger en elle-même. Maitre lui offre ici cet espace de découverte de soi, au moment le plus important de toute vie : Maintenant. C’est dans ce précieux espace-temps que soumise va pouvoir, sous le regard bienveillant de Maitre, se découvrir, se gouter, reprendre contact avec son Féminin Sacré. Evoluer, danser dans l’ici et maintenant. Alors on danse...
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Par : le 04/09/13
Je suis toujours surpris quand je lis un Dom se plaindre de son soumis qui "ne se comporte pas comme il faut"... De mon point de vue, c'est le soumis qui conduit une relation D/s, pas le Dom. Un Dom n'a que le pouvoir de le soumis lui donne (voir mes autres articles). Sans un soumis, un Dom n'est rien : un Dom n'existe que grâce à un soumis. Le but d'un Dom est de répondre aux besoins de son soumis, pour aider ce soumis à explorer ses désirs intérieurs (parfois ignorés, refoulés), à se développer, à expérimenter de nouvelles sensations en toute sécurité. Bien entendu, le Dom doit aussi y trouver son avance en réalisant ses désirs, mais pas au détriment du soumis ! Abuser n'est pas dominer (si un soumis demande à être abuser, ce n'est plus de l'abus, puisque volontaire). Manipuler n'est pas dominer (si un Dom arrive à ses fins en manipulant son soumis, c'est de l'abus pas de la domination). Concernant la modification comportementale, ce n'est pas à mon sens de la domination. Il s'agirait plutôt pour moi de «coaching». Bien entendu, cela sous entend une demande de la part du soumis. Si les modifications comportementales, sont imposées par le Dom, ou obtenues par manipulation, il s'agit là d'abus de la part du Dom. Une fois de plus, la communicaion est fondamentalle pour identifier la limite entre abus et domination. Il est du devoir d'un soumis de toujours s'interroger si les demandes du dominant correspondent à ses attentes ou si c'est le dominant qui tente d'abuser de la situation.
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Par : le 10/01/14
1- Nous avons monté le site BDSM.FR par hasard, parce que nous avons découvert un jour que le nom de domaine était libre 2- Certains d'entre nous sommes à l'initiative de www.charnelleattitude.com 3- Les mêmes sont tout en rondeurs ou amateurs de femme ronde 4- La plupart des membres de l'équipe ont une expérience du BDSM plus ou moins poussée 5- Dans l'équipe, il y a une personne ayant connaissance de la soumission 6- Dans l'équipe, il y un switch 7- Dans l'équipe, il y a une domina 8- Dans l'équipe, il y a un couple dom 9- L'un de nous a un doctorat de sciences 10- Un ou deux vont tous les ans aux Festival des Vieilles Charrues à Carhaix (qui promet une superbe édition 2014) 11- Nous manquons de temps pour faire tout ce que nous souhaiterions pour le site 12- La plus vieille rencontre en ligne "sexuelle" faite par un membre de l'équipe date de 1990 (Minitel) 13- L'un de nous est électricien 14- Qu'on nous accuse de lire les MP dès gens est la pire insulte qu'on puisse nous faire ... 15- ... car quitte à être voyeur, on préfère l'être en vrai 16- On a voulu faire un site gratuit par idéologie et militantisme 17- ... et c'était encore plus vrai pour CharnelleAttitude 18- Notre site BDSM payant préféré est SensationSM 19- On met de la publicité sur le site pour payer les deux serveurs qui font tourner le site 20- Quand le serveur plante, on est plusieurs a recevoir des SMS pour réparer, ca nous reveille (ou pas) parfois à 3h du matin 21- On a envie de foutre des baffes à ceux qui agissent ou réagissent comme des clients/consommateurs 22- On vire parfois des membres qu'on appréciait mais qui enfreignent les règles, dura lex, sed lex 23- On supporte au quotidien des membres qui nous insupportent, on aimerait tant qu'ils transgressent les règles, mais dura lex bis repetitae 24- Gérer une communauté, c'est comme travailler dans un restaurant toute la journée, ça donne pas envie de faire la bouffe 25- ... et oui, la modération entame plus ou moins la libido 26- Comme ce n'est pas une activité alimentaire, on veut pas trop s'emmerder non plus ... 27- ... on fait les choses par instinct, par conviction, pas par intérêt 28- on ne doit rien à personne. 29- On ne sait pas à quel prix on accepterait de vendre le site si on nous le demandait 30- ... mais comme tout bébé, le prix qu'on demanderait serait sans doute suffisamment déraisonnable pour qu'en fait ca ne se fasse pas 31- Nous sommes propriétaires d'un autre joli nom de domaine orienté BDSM qui mériterait un site ... mais pas le temps ! 32- Il y a deux modérateurs principaux 33- D'autres font de la technique, du brainstorming, du cheerleading ... 34- Il nous arrive de tomber sous le charme d'un(e) membre, et que cela nourisse le fantasme 35- ... mais nous n'avons jamais fait de rencontre sur notre propre site (voir 24-) 36- Certains membres de l'équipe sont bisexuel(le)s 37- Nos outrances "kinky" sont malgré tout surtout derrière nous 38- Deux d'entre nous voulait devenir journalistes mais ont fait autre chose 39- Nous sommes très attachés à la liberté d'expression, y compris pour raconter des énormités. Chacun prend ses risques... 40- ... mais à condition que cela ne blesse pas son prochain de manière directe et personnelle 41- La modération a déjà été faite sur un portable à partir de 3 continents différents 42- Quand on nous menace de procès, on rigole. On sait ce qu'on fait. Même pas peur. 43- 0% des lettres recommandées et des assignations en justice qu'on nous a promis n'est parvenue. Grandes gueules, pipeau ! 44- Le jour où on en aura marre, on est du genre à tout envoyé chier plutôt que de vendre le site 45- Un membre de l'équipe a une maladie chronique incurable (Sclérose en plaques) mais ça va quand même pour le moment 46- Certains membres de la communauté nous touchent dans leurs écrits 47- Une plume élégante nous rend parfois d'une indulgence excessive ("O" tempora, "O" mores) 48- Pour avoir une plus belle communauté, il faudrait que les membres en parlent à leurs amis pour qu'ils nous rejoignent, mais on ne veut pas saouler les gens avec ca, donc on laisse les choses se faire naturellement (sauf là ) 49- On aime Cavanna : "La liberté consiste à faire tout ce que permet la longueur de la chaîne." 50- ... et Maupassant, qui terminait son roman "Une Vie" par la phrase suivante : "La vie, voyez-vous, ca n'est jamais si bon ni si mauvais qu'on croît ..." ---- Ceci est le jeu du portrait Québécois qui fait fureur sur Fetlife. 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Par : le 09/02/14
Mon autoportrait ?... Pour « Arc en ciel » qui me fait un petit rappel (sourire). Certes j’ai tardé : je devais me reconstruire après ma dernière relation BDSM, étant passée par la colère, la tristesse aujourd’hui que j’en arrive au mépris, que je vois le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ; je peux m’exprimer objectivement.Par où commencer un auto - portrait ? N’est-ce pas notre parcours de vie qui nous conduit pas à pas vers le BDSM ?Enfant rebelle, face à une maman, strict, autoritaire, exigeante et pas assez câline pour moi à l’époque, déjà je ne me sentais pas à ma place, m’ennuyais à l’école, m’évadais en rêveries et dans le dessin. 4 années passées hors du foyer familial à l’adolescence m’émancipèrent rapidement. Il me fallu toutefois encore m’affirmer dans le choix d’une orientation artistique : lycée, puis Fac où je dû autofinancer des études dans lesquelles personne ne croyait avec un poste de surveillante d’externat qui me guérissait d’une timidité maladive.A 25 ans, j’étais professeur d’Arts plastiques, je peignais, exposais, le conservateur du musée d’arts modernes de la ville Paris m’avait contacté, un poste en université m’était proposé, je devenais seule propriétaire de la maison où je vis actuellement. J’avais grandit et appris à me débrouiller par moi-même dans bien des domaines : Ceci je le dis pour certains Dom qui pensent que s’afficher soumise, signifie être une pauvre fille paumée, sans caractère ayant besoin qu’on la guide pour qu’elle s’en sorte et nous savons tous qu’il y en a !!! A peu prés à la même période je vivais un amour passion, avec un homme de 15 ans mon ainé : grand, très charismatique, un brin dominant. J’adorais ça : je me sentais belle, aimée et protégée, c’était si bon. Du fait d’un éloignement géographique, je compris vite que je n’étais pas volage mais libertine, car non jalouse : encore un truc hors des sentiers battus.Quelques années plus tard, l’attrait pour le BDSM commençait à titiller sérieusement : Je m’informais, lisais, allais sur des forums. Puis je croisais quelques partenaires de jeu dominants : Et oh combien il fût délicieux de pouvoir enfin « lâcher prise », ne pas avoir à décider tout en pouvant dire non, de s’abandonner à quelques jeux D/S et coquins, me grisant de sensations jusque là inconnues.Il y a quelques années je rencontrais un homme : rapidement je lui parlais de ma vie libertine passée et de mon attirance pour les moments de soumission. Quelle ne fût pas ma surprise et ma joie lorsque lorsqu’il vint me voir la fois suivante, avec du matériel BDSM qui ne sortait pas de magasin ! Pas de Maître, ni soumise, mais durant 7 ans, nous formions une couple joueur et libertin, bien qu’au fil du temps le jeu se fît de moins en moins présent.Six moins après notre rupture, je rencontrais un pseudo Maître, et compris vite qu’il me conduirait à des dépravations que je ne souhaitais pas : en une semaine ce fût plié. Déléguant facilement, il me fît croiser un autre Maître qui se montrait joueur, taquin, attentif (enfin les premiers temps), et sa présence m’était agréable : il ne m’en fallu pas plus pour franchir le pas. La troisième fois que nous nous sommes vus, le collier me fût proposé, mais je le déclinais pour l’instant, cela me semblant bien trop prématuré. Rapidement il me fît rencontrer d’autres personnes avec qui je découvrais de nouvelles pratiques : ce Maître avait-il lui-même déjà donné tout ce qu’il pouvait en termes de pratiques BDSM ? Je fus ensuite amenée à dominer avec lui, cela pouvait m’amuser, mais n’était pas mon trip : peu à peu, je me sentais de plus en plus frustrée. La suite et fin restera privée, n’étant pas là pour alimenter des rumeurs.Je tire des leçons de tout ceci : cela m’aura permis d’avancer et de rencontrer des gens très bien, de construire pas à pas des amitiés qui me sont précieuses. Avoir à dominer m’a appris des choses côté soumise : il m’arrive encore de switcher occasionnellement toujours accompagnée, pour le plaisir de faire plaisir, dans l’échange et par goût d’apprendre ; mais j’ai retrouvé ma place et tant pis si certaines personnes m’auraient mieux vu en Domina : je suis la seule à connaître le côté qui m’épanouie le plus !Je ne suis pas retournée au libertinage, devenu à la mode et qui a perdu ses valeurs : Savoir-vivre, courtoisie, respect, raffinement, subtilité, un brin de séduction... Le respect des autres m’est naturel, mais ne faut-il pas commencer par se respecter soi même ? De toute évidence, le BDSM ne sortira plus de ma vie. Si je n’ai plus de Maître à ce jour, je peux encore quelques fois pratiquer le BDSM dans un contexte amical, bienveillant, respectueux, sécurisé et continue d’apprendre beaucoup, de découvrir.Si je suis à la recherche d’un Maître ? Je dirai oui et non : mon profil est là, et j’aime à penser que la bonne personne se présentera au bon moment.
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Par : le 11/06/15
Texte sorti de mes sombres pensées. "Nous avons construit notre vie sur cette confiance. Cette confiance implicite que tu murmurais au creux de mes reins. Et tout ceci commença par des rires et du désir... Maintenant tout n'est que poussière. Nous nous disputons, nous nous battons. Nous nous tuons... Tout cela n'est que poussière. Tu prends la dominance mais je te l'arrache comme tu as arraché mon cœur, comme tu as volé mes pensées et ravagé mon cœur. Je t'appartiens, corps et âme et cette dépendance addictive aura raison de celle que jadis tu vénérais la souffrance et les vices. Et alors que tu affirmes ta puissante, que tu l'oppresse, moi ta soumise suffoque et se fane. Elle meurt dans tes bras. Et nous brûlons dans ce désir évidemment toxique. Nous nous disputons, on ne se bat plus. Debout au milieu de la nuit, caressant les courbes volubiles de ce corps qu'est le mien tu te rends compte... Que je ne suis plus rien. Que je suis ton objet. Tu as eu ce que tu voulais, mon amour, ma raison, mon cœur et mon âme. Ainsi ta domination est assurée." Cela n'est pas a prendre au sens premier
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Par : le 10/10/16
Je livre ici un extrait de correspondance que ma soumise m'a écrit : (je précise qu'elle est consentante à la publication de cette correspondance) F, J'ai besoin de t'écrire, sans comprendre à première vue la texture de mes attentes envers toi. Il me semble que j'aime forcer mes limites, et que c'est ce lieu de dépassement qui anime mes élans à vivre. Je suis capable d'encaisser pas mal de violence, car j'y oppose une résistance acharnée, orgueilleuse, ce qui m'emmène vers des contrées où se fracture la confiance que j'ai en mes propres forces. Je me pousse à aller loin, et j'ignore souvent le moment où je ne respecte pas mes fragilités, parce qu'en vrai, je me refuse fragile. Tu l'as entrevu par toi-même lors de notre dernière discussion, en m'envoyant cette belle gifle à travers la figure, pour provoquer les larmes que je me suis une nouvelle fois évertuée à contenir: «Tu dois tout me donner, même tes larmes, surtout tes larmes», m'as-tu dis à ce moment-là. Tu me questionnes sur cette gifle: en effet, je ne l'ai pas vu venir, elle m'a pour ainsi dire assez surprise, et dans l'instant, je n'ai pas su à quoi m'en tenir. Sortais-tu de tes gonds, sérieusement? Quoi qu'il en soit je ressens à présent qu'elle vient marquer en moi le désir qui t'anime de me voir baisser la garde jusqu'au bout, mais j'espère seulement que tu maîtrises la source et la portée de tes emportements. 

Je me demande avec une certaine frayeur ce qui me grise dans l'accueil de ta main sévère, et quel rapport entretenir avec ma propre soumission pour m'aider à expurger les douleurs et les peurs en moi. D'une part j'ai besoin de subir les fantasmes masculins parce qu'ils me hantent, et que, comme beaucoup de femmes, j'ai appris le désir au travers du regard des hommes. Exister dans un rapport de pouvoir, c'est correspondre à ce que les dominants valorisent, et aussi d'ailleurs à ce qui leur permet de garder leur ascendance: une femme rendue vulnérable et dépendante permet à l'homme de se renforcer dans un rôle où il se doit d'être puissant, autant protecteur que bourreau. Je ressens la nécessité de vivre cela, et de jouir de ce qui relève quelquefois d'une brutalité vulgaire, crue, sans détour ni ambiguïté, qui ne s'embarrasse pas de dentelles. Je cherche à affiner la compréhension que j'ai de mes propres désirs pour que les dominations auxquelles tu me confrontes continuent de me nourrir, et nous permettent de décupler la jubilation que l'on partage. Je te rassure: je jubile déjà, si tu savais à quel point (je crois que tu le sais), tellement que ma conscience se désintègre quand je prends du recul sur tout ça et tente d'y mettre de l'ordre. Je joue à être ta soumise et ce jeu m'entraîne plus loin que ce que j'aurais imaginé, et pourtant c'est avec une pâle délectation que je me dévoile chaque fois un peu plus pour te permettre de m'appréhender au plus près de mes douces terreurs, jusqu'aux plus imperceptibles frissons. Me voilà confinée dans le creux spiralé de ces quelques journées grises, recouvertes d'un ciel placide, lourd d'une latence qui se donne pour horizon. Je suis alitée, la gorge nouée d'avoir tant couru, bercée par le clapotis des livres à mon chevet qui fredonnent à mi-voix quelques incantations pour me remettre sur pied. J'espère revenir d'aplomb et j'ai hâte d'entendre le bruit discret d'une clé se fermant derrière moi, je fonds à l'idée de sentir ton regard parcourir mes stupeurs, ton sourire ébaucher la fierté qui ta-bite de me sur-prendre encore, de me surpasser sur le corps dément-ibulé de toutes droitures d'esprit. Envie d'être investie entière enfermée vivante et laissée là, sur le carrelage blanc et froid vibrante emmurée dans un bal aux pensées folles sans fond d'où perce une source assoiffée de se frotter, ivre et prétentieuse, à la ténacité de tes possessions. Mon sexe se déploie et prend toute la place en moi, tant il était contenu et timoré jusque-là. Mon dos se hérisse de ta main qui furtivement passe 
et s'empare, nerveuse de ce qui crépite en sourdine 
et me lézarde tant j'enrage à présent 
de n'être pas déjà là, 
étreinte. 
 Silva
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Par : le 19/11/17
Je VOUS livre , ici , les perversions mentales de Lady Gabrielle , qui , sommes toutes , ne sont pas aussi perverses que l'on pourrait le penser mais quand même très cérébrales. Personnellement ,je n'ai jamais manipulé ma Maîtresse pour obtenir des faveurs . Il m'est bien arrivé , comme beaucoup de soumis , de demander des choses que je n'ai pas souvent obtenu , d'ailleurs . Mais je l'ai toujours fais en direct , sans utiliser de subterfuge. En revanche , Lady Gabrielle , a fait preuve d'une certaine habileté mentale . Dans son cas le mot perversion est un peu fort . C'est l'histoire que je m'en vais vous conter maintenant . Au début de notre relation , nous ne vivions pas ensemble , pire , nous étions séparés par 150 km de plaines et de montagnes , heureusement pas infranchissables puisque traversées par une autoroute des plus pratique que je n'hésitais pas à emprunter maintes et maintes fois . Et puis nous n'étions pas dramatiquement éloignés comme dans les contes romantiques et moralisateurs des temps passés. Nous nous sommes beaucoup servi de nos téléphones portables . Vous voyez , nous n'étions pas dans un conte de Perrault. Mais c'était et c'est encore une très belle histoire . Je disais donc que nous étions reliés par téléphone. En effet, Lady Gabrielle avait exigé dès les premiers jours de ma soumission envers ELLE , un SMS journalier . Pour moi , cela n'avait pas constitué une contrainte mais au contraire une joie et une preuve supplémentaire de ma soumission à Maîtresse . Pour la petite histoire , sachez que j'ai changé 3 fois de forfait téléphonique entre août et décembre 2005. Avec le numéro deMaîtresse illimité la nuit ainsi que les SMS illimités 24/24 . Sinon j' aurai considérablement contribué à enrichir les actionnaires d'ORANGE . Tout ça pour dire que ,au début , notre relation était essentiellement téléphonique et seulement épisodiquement physique. Un jour enfin une nuit , au cours d'une de nos conversation , Maîtresse m'a suggéré la chose suivante : ELLE me demandait ce que je pensais de me prosterner devant ELLE à chacune de nos retrouvailles . Il faut savoir , avant toutes choses , que les suggestions de Maîtresse Gabrielle , émises sur un ton doux et souriant sont tout ce que vous voulez ,mais certainement pas des suggestions ! ! ! Ce sont des ordres impératifs et péremptoires que soumis berny serait très mal venu de transgresser. Ma réaction première fut un silence interminable que l'on pourrait comparer à celui des cimetières s'il n'était pas déjà éternel . Ma surprise passée , la réflexion et mon esprit, au pouvoir hautement analytique , ayant fait leur travail, je voyais cette suggestion tout à fait réalisable . Sauf que . . . Sauf que je ne connaissais pas encore très bien Maîtresse Gabrielle . Moi je pensais que je devrais me prosterner devant ELLE discrètement , dans des endroits retirés , dans des coins sombres de portes cochères . . . Que nenni : je devais accomplir cet acte de soumission en public ! ! ! Et si possible , large , le public . Notre rencontre suivant cette suggestion péremptoire et impérative eut lieu deux jours plus tard , à la gare de la Part -Dieu à Lyon , Maîtresse Gabrielle étant venu en train , dans le grand hall , un samedi à 11heures . Ce matin là ,une foule de valises à roulettes tentaient de retenir des voyageurs en perdition , semblant leur dire > ou Oui enfin bon . . . Moi j'avais une suggestion à accomplir devant Maîtresse Gabrielle . Inutile de dire que durant les deux jours précédents, l'anxiété était monté en puissance dans mon esprit de soumis . Oserai je me prosterner , aurai je assez d'abnégation , aurai je le courage ? Samedi matin , 11heures , octobre 2005. Il faisait beau ce matin là . Forcément je retrouvais ma Maîtresse . Hall de la Part-Dieu à Lyon . Je suis planté au milieu , je domine la foule par ma taille , par mon épanouissement , par la force qu'ELLE me communique , parce que je suis à ELLE . Voyageurs qui courrez , arrêtez de courir ! ! ! Cherchez LA avec moi ! vous verrez SA beauté . Tout à coup ,une lumière . Ma tête se vide . ELLE apparaît en haut de l'escalier . ELLE est venue . Parce que la peur qu'ELLE ne vienne pas fait partie de mon anxiété , à chaque fois . Parce que la peur qu'ELLE ne vienne pas fait partie de mon anxiété . Mais ELLE est là . Les pas -perdus de la gare ne la regarde même pas . ? . ? . ? Sacrilège . Pourtant ELLE est belle dans son tailleur façon Chanel , son chemisier blanc à col ouvert , ses escarpins noirs , avec ses cheveux blancs et courts , son visage rondinet , son petit nez à la retroussette , ses yeux toujours souriants , ses lèvres fines et sévères . ELLE est là , radieuse . Et moi , dire que je suis heureux ne serait qu'un doux euphémisme . Mon esprit est envahi de . . . mon esprit ? quel esprit? Mon cerveau est en ébullition . . . mon cerveau ? quel cerveau ? Ma tête . . .oui ma tête ! mais elle est vide ma tête et elle n'a qu'une chose en . . . tête : L'IMAGE DE MAÎTRESSE GABRIELLE descendant les escaliers du hall de la gare de la Part -Dieu par ce beau samedi d'octobre 2005 . Et toi berny . . . hou hou berny ferme la bouche , et ne reste pas planté là comme un benêt va prendre sa valise . Je monte quelques marches , à sa rencontre . Que dis je des marches : je gravis une montagne et comme je rejoins Maîtresse tout disparaît autour de moi . , le hall est une vallée noyée dans le brouillard. Il n'y a plus que la montagne , Lady Gabrielle , le brouillard à nos pieds et le soleil . A ce moment là je me suis mis à genoux , je me suis prosterné , j'ai embrassé SES pieds tour à tour . Enfin paraît il . Car ce n'est que plus tard , bien plus tard que Maîtresse m'a affirmé que je l'avais fait . J'avais été à la hauteur . . . de ses pieds en l'occurrence . C'était la première fois que je me prosternais en public pour Maîtresse , et comme toutes """ les premières fois """ ce fut une charge émotionnelle extraordinaire . Je ne l'avais jamais fais avant pour personne . Et bien sur , depuis , je ne l'ai plus jamais fais pour quelqu'un d'autre sauf sur SON ordre . Ce WE fut effectivement un beau WE plein de BDSM , CHACUNE et chacun de son côté préféré du fouet . La fin de ces deux jours arriva très vite , trop vite . Je raccompagnais Maîtresse à la gare le dimanche soir . Nous allions nous quitter . Je n'avais pas de tristesse . Je savais que nous nous reverrions . Et puis un fil nous reliait ::: le téléphone . . . sans fil . Je montais dans le wagon sans compartiment avec un couloir central , je déposais la valise de Maîtresse dans le filet . ELLE me tendait la main pour que je l'embrasse , ce que je fis , et sans qu''ELLE me l'ai demandé je me prosternais à nouveau et embrassais ses pieds . Maîtresse fut surprise mais , sommes toute , très contente . Et imaginez la surprise des voyageurs et la promiscuité du lieu . Depuis ce jour ; j'ai accompli cet acte de soumission dans maints endroits comme la terrasse de plusieurs restaurants , dans divers magasin , galerie marchande etc . . . Et toujours avec un immense plaisir décuplé par le fait que j'ai la possibilité de laisser entrevoir ma soumitude aux profanes . Oui je sais ça devient compliqué . En un mot ce n'est pas une humiliation c'est une joie pour moi . Voilà l'histoire de ce que j'appelle l'habileté mentale de Lady Gabrielle . J'espère qu'elle vous a plu . Je m'en vais vous conter la perversion mentale qui a traversé le cerveau hautement dominateur de Maîtresse Gabrielle hier à 16 H 37 . Elle est très semblable à celle que je vous ai contée dans cette rubrique ( la première ) . Allez c'est parti . En ce moment le calme est plat sur la mer du BDSM entre Maîtresse et moi . Je suppose que cela arrive dans tous les couples . Et comme nous sommes nombreux à le dire nous ne vivons pas BDSM 24/24 . Donc hier , nous faisions nos courses dans un supermarché du Pays de Gex , quand à 16 H 37 précisément il nous vînt l'envie de boire du café . Pour accomplir cet acte salvateur nous nous rendîmes dans un bar à café sis au centre de la galerie marchande du supermarché sus-cité . je déposais nos achats nécessaires ,utiles et même les superflus ( ceux qui font le plus plaisir ) au pied du guéridon .(et si tu n'es pas guai ou guay ou gué part ) Je tirais la chaise afin que Maîtresse puisse y prendre place aisément puis je commandais les boisson caféinées . Nous devisions calmement , amoureusement , enthousiasmement ( je vous laisse trouver tous les mots en ement que vous voudrez ) sur un projet qui n'a rien à voir avec le BDSM . Quand , tout à coup et soudainement Maîtresse Gabrielle , qui peut être agacée par mon verbiage de bavard , me """suggéra """ de me mettre à genoux ! Là ! Tout de suite ! Je peux vous dire que ma température passa en une nanoseconde , de 36,9 degrés Celsius à 391 degrés Farenheit Imaginez le trouble qui était le mien à ce moment là . Nous ne sommes pas sur le mode BDSM, nous parlons d'un sujet qui nous fait rêver , et cet ordre qui tombe abruptement . Je dois dire que Maîtresse Gabrielle a le secret de ce genre de revirement psychologique . J'oserais ,même dire qu'ELLE est redoutable dans cette pratique . Bon mais que croyez vous que je fis ? Que je refusai ? Que nenni ! ! ! je n'ai pas intérêt . Je demandais seulement quelques instants de préparation psychologie ( aussi ) . Hé oui je ne suis pas ""SUPERSOUMIS"" je vous l'ai déjà dis . Donc je m'exécutais après un silence intersidéral de plusieurs siècles . Alors évidement ,je me suis concentré sur le visage de ma Maîtresse , incapable de regarder ailleurs , je devais être rouge ou blanc ou peut être bien vert enfin je n'en sais rien ;. Toujours est il que je n'en menait pas large malgré la largeur de mes 107, 500 kg . Quand à Maîtresse Gabrielle , tranquille , souriante , sereine , calme , détendue , heureuse en quelque sorte , ELLE regardais alentour . ELLE m'a dit par la suite que les têtes et les regards masculins , féminins et les autres ont tous convergé , en un instant vers nous . Et ELLE m'avoua , si tant est qu'une Maîtresse puisse avouer quelque chose , avoir eu cette pensée pour les femmes et pour les hommes > Et là . . ."" pour un instant , pour un instant seulement "" je me suis senti dans la peau de """ SUPERSOUMIS """ Merci Lady Gabrielle , merci de me faire vivre des moments d'une telle intensité . Je dois dire que l' "" après immédiat"" puis le souvenir de cet acte me remplissent de fierté , de bonheur , de joie . Fierté d'avoir osé pour la FEMME que j'aime , je dis bien pour la FEMME même si la Maîtresse fait partie intégrante de cette FEMME . En un mot j'aime la FEMME qu'est Lady Gabrielle . ( je crois que c'est plus simple exprimé ainsi ) Alors vous allez dire que ça ressemble à mon premier post sur cette rubrique ( je vous avais prévenu ) et vous avez raison mais la situation était différente . Voilà , j'espère que vous aurez aimé cette petite histoire . Berny
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Par : le 28/09/18
Cela fait maintenant 13 ans révolus que je suis le soumis consentant de Lady gabrielle. Depuis le jour où Elle m'a proposé d'être son serviteur docile, notre relation a bien évidemment évoluée. Les trois années durant lesquelles nous ne vivions pas ensemble ont été une période de pure Domination/soumission . Puis , nous nous sommes installés ensemble et par la force du changement qui a constitué un chamboulement dans nos existences , nous avons mis notre BDSM de côté. Il nous fallait nous adapter à notre vie commune. Le côté « vanille » avait prit le dessus. Ce n'est que deux années plus tard , que nous avons renoué avec ce mode de vie qui fait parti de nous , de nos individualités, de nos « MOI » profonds. Attention, je ne parle pas d'égo. Nous avons bien vécu ces années entre « vanille » et BDSM. Il nous est ,cependant,impossible de négliger nos familles respectives. La famille , les amis procurent obligatoirement une très certaine et inévitable perturbation dans le déroulement de notre relation BDSM. Sept ans après notre rencontre Lady gabrielle a exigé que l'on se marie pour sceller définitivement par la loi mon appartenance. Il va sans dire qu'un mariage peut s'interrompre par un divorce mais c'est beaucoup moins aisé qu'une rupture entre compagnons. Avec notre mariage et la vie commune , notre côté BDSM était devenu une sorte de consensus un peu mou. Dans ce mode de vie aussi , le BDSM, la routine peut s'installer . C'est ce qui nous est arrivé. La rencontre d'une jeune femme soumise nous a obligé à nous remmettre en question. Au cours d'une soirée dédicace organisée par cette amie, nous avons rencontré l'auteure de livres traitant du BDSM. Cette auteure , authentique soumise masochiste, décrit parfaitement la relation D/S qu'elle entretient avec son Maître. Une relation de plénitude, de compréhension , d'envies respectives, de complèmentarité et peut être d'amour. Au cours de nombre de leur conversation, cette soumise emploie souvent le mot « abnégation ». Son Maître quelque peu agacé par cette demande plus ou moins latente décide d'approfondir ce sujet et amène cette jeune femme à réfléchir sur ce mot. Pour ce faire , il lui impose un retrait du monde, un huis-clos, de pur BDSM dans lequel elle va subir un dressage d'une rigeur extrême , dans l'obligation d'obéissance mais pas forcément dans la douleur des punitions reçues pour parvenir à cet état de soumission aveugle désiré par son Maître. Douleurs bien présentes pour marquer l'esprit de cette soumise et cependant sans brutalité. C'est à la lecture d'un de ces récits et à la suite d'évenements survenus dans notre couple que Lady Gabrielle a organisé un huis-clos entre nous, à l'image de celui décrit dans ce livre. Notre BDSM était devenu trop fluide, trop facile , trop indulgent , trop ludique , trop prévisible. Lady Gabrielle a décidé de revenir à un BDSM plus stricte , moins tolérant, moins consenti. Au cours de ce huis-clos qui s'est déroulé en l'espace d'un week end et qui sera suivi par d'autres moments plus ou moins longs, Elle a redéfini ce qu'Elle attendait de moi, de son soumis. En tout premier lieu, que je réfléchisse sur ma soumission envers Elle. Elle désire que je définisse , que j'appréhende en conscience ma façon de me soumettre à son autorité. Je dois reconnaître que cette dérive de notre BDSM est en grande partie de ma responsabilité . Mon caractère exubéant, atrabilaire, ironique, facétieux, meneur de jeux avait fait de moi un soumis moins attentif à ce que souhaite Lady Gabrielle. Tout en étant entièrement dévoué à Ma Maîtresse , je discutais nombre de ses ordres. Je ne me comportais plus comme le soumis que j'étais au début de notre relation. Moi qui rêvais dès ma pré adolescence d'enfermement, d'attente enchaîné, d'assujetissement , de servitude, d'esclavage, je n'obéissais plus aussi promptement à Ma Maîtresse. Je discutais ses ordres, négociais mes punitions. Je ne faisais plus abstraction de mon environnement . Je laissais nos proches , par leurs avis et paroles intempestives, influencer et appauvrir ma capacité de soumission. Je me détournais de ma fonction première , celle d'obéir à Ma Maîtresse et de la considérer comme mon seul point d'horizon. Au cours de ce we de huis-clos , nous avons loué une chambre d'hôtel dans laquelle Lady Gabrielle nous a enfermé . Elle a posé les règles auxquelles je ne devais déroger sous aucun pretexte. Et là, loin de notre maison, il m'a été plus simple d'échaper durant ces deux jours à notre quotidien qui me ramène , nous ramène, inévitablement trop rapidement à nos petites habitudes, même après une séance poussée de SM. Lady Gabrielle m'a fait reprendre conscience que je suis le soumis qu'elle a choisi voici 13 ans , et que j'ai accepté d'être. Elle m'a fait reprendre conscience que je suis un homme vraiment soumis dans mon esprit et que je ne dois pas me laisser entraîner par des interventions extérieures à notre couple sur d'autres voies que celles de l'obéissance que je lui dois. Il m'a été facilité par l'éloignement de nos habitudes vanille, d'appréhender et comprendre les causes de mon état présent vis à vis de ma soumission que je lui dois et que je m'étais engagé à Lui montrer sans faiblir . C'est sous la douleur de la badine que j'ai reçu plusieurs fois au cours de ce WE que Lady Gabrielle a marqué voir gravé dans mon esprit , ce rappel de ma soumission. L'une des règles qui a régenté ce WE était que je ne devais rien réclamé. J'ai observé toutes les règles établies par Lady Gabrielle . Cela m'a été difficile mais Lady Gabrielle sous des dehors réservés sait très bien se montrer fine psychologue en m'accordant sans que je m'y attende , puisque je pensais ne pas y avoir droit , ce qui est l'ADN de mon masochisme , ce sans quoi rien ne pourrait exister , le pincement extrême de mes tétons. Durant tout ce WE de réorientation, de recadrage , j'eu a subir plusieurs fois la badine, très fortement. Non pas avec brutalité intentionnellement exagérée mais quand même avec une grande force de coups auxquels je n'étais pas habitué. Lady Gabrielle , par cette fermeté voulait me ramener quelques années en arrière. Elle voulait me faire quitter ma zone de confort, et sans doute, la sienne aussi. Zone où nous nous complaisions depuis quelques temps. Par ce procédé de grande fermeté, Elle voulait que nous revenions à des séances SM difficiles. Des séances qui nous laissent pantelant, fatigués mais à la fin de celles-ci , pour ma part , fier d'avoir tenu sans avoir demandé grâce et fier des marques sur mon corps bien présentes , encore, deux jours après. Il y a un proverbe turc qui dit : «  Un jardinier est prêt à subir la torture de mille épines pour l'amour d'une rose ». Je suis ce genre de jardinier et je suis aussi un soumis prêt à subir la torture de mille aiguilles , posées sur ma peau par Lady Gabrielle. Il n'y en eu pas mille mais une cinquantaine seulement dont une qui me transperça l'un de mes tétons à sa base. L'autre téton n'eut pas à subir ce supplice , le stock d'aiguilles étant épuisé. Mais cela n'est que partie remise . Lady Gabrielle m'a promit d'apposer 4 de ces aiguilles à la base de chaque téton . Depuis je fantasme sur cette pratique. Il m'est beaucoup plus facile de subir un supplice énoncé à l'avance car j'ai le temps de me préparer psychologiquement. Préparation qui représente une attente délicieuse mélée d'appréhension. Cependant tout ce que j'ai subi ce we ne m'a pas été annoncé. Ma Maîtresse veut que je sois capable à terme , de subir sans aucune préparation tous suplices qu'Elle juge bon pour moi . Quand Lady Gabrielle m'a ordonné de prendre la position « à 4 pattes «  sur le lit, j'avais les yeux bandés. Je pensais subir une autre flagellation « poussée ». Mon soulagement fut marqué par un soupir que je n'avais pas le droit d 'émettre. Je payais imédiatement cette dérogation à l'une des règles par une paire de gifles . Je dois avouer que je supporte assez mal ces gifles survenant à la suite d'une faute. C'est d'ailleurs un objectif fixé par ma Maîtresse : pouvoir recevoir des gifles à tous moments en cas de faute sans émettre la moindre plainte . Lady Gabrielle plaça entre mes jambes une fuck machine munie de son plus gros god; dont je devais subir les assauts. Les premières minutes de cet assaut furent très douces , Maîtresse avait réglé la vitesse au minimum de sa puissance mais c'était sans prendre en compte ses intentions. Je passais les vingt minutes suivantes dans un supplice allant crescendo . Lady Gabrielle avait progressivement réglé la machine sur sa puissance maxinum.J'eu beau la supplier de mettre fin à cette sodomie mécanique . Elle ne m'accorda à aucun moment son indulgence. Elle a tout juste consentit à rajouté du lubrifiant sur le god intrusif. Les 30 minutes de ce traitement me laissèrent jambes coupées et intérieur secoué de spasmes qui eurent du mal à disparaître Dans Sa grande mansuétude , Lady Gabrielle me laissa me reposer avant de reprendre son fouet que j'ai dénomé dès sa première utilisation « la peau de vache » tout simplement parce que son cuir est en peau de vache et qu'il fait un mal de chien. Lady Gabrielle aime utiliser ce cuir sur le mien avec la méthode de «  l'enroulé «  Elle se positionne assise , la main tenant « la peau de vache «  en dessus de sa tête et d'un mouvement de balancier du poignet , la lanière vient s'enrouler autour de mon torse. C'est une sensation extraordinaire. Il arrive que le fouet vienne frapper trop bas sur mon sexe ou trop haut l'un de mes tétons , ce qui m'arrache des cris de véritable douleur . A la fin de cette flagellation qui nous laisse épuisés . Lady Gabrielle ma annoncé que nous allions dîner dans un restaurant japonnais. Je pensais que mon WE de réorientation prenait fin … j'avais oublié la promesse d'une surprise qu'Elle m'avait faite. Après quelques minutes de repos et une douche qui nous ragaillardie, nous nous rendîmes dans ce restaurant. Nous terminions les délicieux sushis qui avaient constitué l'entrée de notre repas quand je demandais la permission d'aller chercher des légumes sur le buffet. Maîtresse me l'accorda mais avant Elle m'ordonna d'aller aux toilettes. Je lui dis que je n'avais pas besoin d'aller aux toilettes. Elle m'ordonna d'y aller, d'enlever la cage que je portais depuis une semaine , de me masturber, d'éjaculer le plus vite possible et de ramener à notre table , mon éjaculat dans un petit pot . C'est un euphémisme que de dire que la température du restaurant a soudainement et fortement augmenté. J'imagine que beaucoup de soumis ont lu dans des récits BDSM puis fanstasmés sur ce scénario de domination pur et dur. Tout comme moi d'ailleurs. Mais , moi, j'ai eu la chance de recevoir réellement cet ordre et j'ai eu le plaisir de l'exécuter. C'est au bout de 15 minutes que je revenais à notre table , tentant de dissimuler plus ou moins adroitement le fruit de ma production . Lady Gabrielle avait , durant mon absence crapuleuse, été cherché deux assiettes de légumes. Elle s'empressa de verser le contenu du petit pot dans celle qui m'était destinée. Elle mélangea le tout et m'ordonna de manger sans émettre le moindre signe de dégoût. J'ai vraiment vécu cette situation dont j'ai lu la description dans maints récits sur internet ou dans des livres. Ce que je n'ai jamais lu nulle part c'est ce que Lady gabrielle m'infligea à notre retour dans notre chambre d'hôtel. Alors que je m'apprêtais à me déshabiller après lui avoir préparé un café , Elle m'ordonna non pas de me déshabiller mais au contraire de mettre des vêtements supplémentaires. Lady avait décidé de me faire passer la nuit dehors. Dans le petit parc arboré entourant l'hôtel , il y avait un petit bosquet touffu. Elle me fit enlasser le tronc d'un des arbres au centre de ce bosquet , me menotta les poignets . Je ne pouvais absolument plus désenlacer ce tronc. Elle me mit un baîllon avec une boule volumineuse qui ne me permettait que des bruits de gorge affaiblis . En me quittant, Elle me dit qu'Elle me laissait ainsi pour une vingtaine de minutes ou plus , peut être une heure ou deux et que je devais mettre à profit ce temps pour penser à notre nouvelle relation BDSM et prendre conscience qu'elle ne serait plus aussi consensuelle qu'avant, qu'un tournant avait été pris. J'étais vraiment convaincu de ce changement quand , trois heures plus tard Lady Gabrielle vint me libérer. Elle ne s'était jamais montrée aussi ferme et déterminée. Quand, Elle me libéra , j'étais transi de froid. J'avais les jambes engourdies . De retour dans notre chambre, j'eu la permission de prendre une douche chaude qui calma le frisson dont mon corps était pris. Je passais le reste de la nuit chaudement emmitouflé dans les couvertures. Maintenant, nous sommes rentrés chez nous et je vois bien dans l'attitude de Ma Maîtresse que rien ne sera plus jamais comme avant. Ce WE de réorientation nous a ramené quelques années en arrière . Nous nous sommes souvenu de la cérémonie durant laquelle Lady Gabrielle m'avait marqué au fer . Je lui avais fais serment d'allégeance en prononçant un texte que je ne retranscrirai pas ici , ce texte nous est personnel . Ce souvenir est bien ancré dans notre mémoire mais au fil du temps ce serment avait perdu de son intensité . Je suis très heureux qu'il soit revenu au premier rang de mes préoccupations . Je remercie Lady Gabrielle de l'y avoir remit , de m'avoir fait prendre conscience que les mots de ce serment n'étaient pas vides de sens pour Elle . Elle m'a rappelé la sincérité de mes mots , MA sincérité quand je les prononçais . Merci Lady Gabrielle Votre mari soumis, berny
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Par : le 30/11/18
Ma vie se constitue de cycle plus ou moins long, plus ou moins riche, plus ou moins épanouissant, plus ou moins heureux, plus ou moins triste... Mais chaque cycle m'a appris ! En contrepartie de l'expérience vécue, j'ai toujours appris une leçon...Oui, j'ai de la chance : je suis d'une race peu commune entre le pokémon et un super saïyan, je suis en constante évolution :D Je vais donc vous raconter un bout de ma petite vie : fin janvier 2014, je traverse un cycle vraiment très bas : - professionnellement : mon contrat n'est pas renouvelé alors que j'ai déménagé dans une ville que je n'aime pas exprès pour ce job X_X - psychologiquement : c'est juste un pur chaos après un amaigrissent de 70kgs j'ai perdu la moitié de moi-même et je me sentais perdue... - sentimentalement : je suis dans un break BDSM depuis plusieurs mois parce que je tombe régulièrement sur des pseudo dominant qui font semblant de s'investir... Les derniers m'avaient usé et j'ai voulu découvrir un temps la vie sentimentale vanille que je ne connaissais pas... Du coup face à ce bilan de ma vie à l'époque, un très bon pote Bosk me motive à venir chez lui sur Bruxelles, en plus le week end prochain ya la Fetish Project de février, je ne peux pas refuser !! Bon à l'époque mon seul argument à une telle proposition c'était : "Désolé mais trop de pervers au mètre carré, je vais prendre un joker !" Bosk étant un très bon commercial, j'ai fini par accepter le voyage sur Bruxelles. J'ai besoin d'être en présence d'un ami proche et surtout j'ai besoin de pouvoir parler de tout ce que je ressens... Durant la soirée à la Fetish Project, j'ai eu l'impression de rentrer enfin chez moi après une errance dès plus horrible ! Je comprenais les codes, les blagues, les gens ! Je suis restée un moment à observer tout ce joli monde rire, jouer, papoter... C'était vraiment un sentiment agréable que d'être là et faire partie de cette communauté. Je n'ai pas seulement observé, j'ai joué aussi avec des gens que je ne connaissais pas 2 minutes avant !!! Cela ne m'était jamais arrivé, cela n'était même pas concevable pour moi avant cette soirée !!! J'y ai rencontré des gens qui m'ont beaucoup touché et je voulais garder contact avec eux, ils m'ont parlé de fetlife et je ne connaissais pas du tout ce site... Plus tard, je me suis inscrite sur ce site et j'ai eu envie de m'enfuir tellement ça avait l'air compliqué et chiant !!! Mais je suis tombée sur un magnifique tuto ( j'en profite pour remercier très fort @humeur-joueuse ) qui m'a permis de comprendre le site et de l'explorer. Je suis tombée sur un fil de discussion pour une rencontre sur montpellier qui datait de 6 mois. Alors j'ai demandé si c'était encore d'actualité, j'ai proposé une date, puis une fois la majorité d'accord j'ai cherché un lieu, quelqu'un du groupe qui m'avait contacté en mp pour me proposer son aide m'a proposé le lieu et le premier munch était né ! [https://fetlife.com/groups/19301/group_posts/5154655][Le fil de discussion du 1er munch] Je suis évidemment arrivé en retard ! Nous étions 15 à cette première rencontre, c'était magique, je me souviens que j'avais si peur d'être toute seule que 15 c'était incroyable ! A la fin de ce 1er munch, quelqu'un m'a demandé : "C'est quand la prochaine ?" Voilà comment je me suis retrouvée à organiser des munchs sans faire exprès. Puis un ami m'a recommandé à un club pour faire des soirée BDSM sur montpellier dans un club libertin, j'y ai fais une soirée par mois d'octobre 2016 à juin 2017 puis je me suis fais aidé par Maitre PI pour la saison d'octobre 2017 à juin 2018. En parallèle, j'ai fais la connaissance du gérant d'un autre club libertin sur frontignan où j'ai pu y faire mes munchs 1 fois par mois de janvier 2017 à juin 2018. Il se trouve que fur et à mesure que le temps passait, j'ai fini par faire 3 soirées BDSM par mois en general sur 3 week end différents, j'ai commencé à ressentir des obligations alors qu'au départ je ne suis qu'une simple bénévole... Je me suis sentie obligée et je n'ai pas aimé se sentiment ! En plus de tout cela, j'ai ouvert ma propre entreprise en janvier 2018, j'ai commencé à faire passer ma vie personnelle enfin professionnelle et ça n'a pas plu au club libertin montpellierain dommage mais bon je n'étais pas une employée, je ne suis qu'une petite bénévole j'ai préféré lâché l'affaire ! J'ai cherché des remplaçants. J'ai proposé à une douzaine de personne et personne n'a été intéressé (tu m'étonnes !!!)... Cet été, j'ai pris beaucoup de recul en partie dû à beaucoup de travail et en partie dû à des événements survenue dans ma vie personnelle. J'ai pris la décision de refaire des vrai munch en lieu neutre. Je peux avoir des projets ponctuels sur différents clubs mais je ne souhaite plus être dans un club de manière régulière. Car je ne souhaite plus être affilié à un club en particulier n'étant pas une employée, je n'ai strictement aucune influence sur la manière de diriger des lieux et ne le souhaite pas non plus. Je veux rappeler aux gens que : * je suis bénévole, je n'ai jamais touché un seul €uro, * je n'ai aucune action nulle part, * j'organise des événements bdsm par simple envie égoïste... Je tiens à rappeler aussi que libre à tous d'organiser leurs propres événements que ce soit à Montpellier ou ailleurs, que ce soit en club ou en lieu neutre ! Je n'ai aucune autorité et je ne souhaite aucune responsabilité... J'ai choisi un lieu neutre pour permettre aux participants de pouvoir bénéficier de toutes les garanties d'être libre d'aller et de venir. L'endroit doit être facile d'accès et permettre de laisser aux participants le choix de leurs anonymats. Ce lieu se doit d'être neutre et ne doit pas être isolé et/ou clos pour permettre aux participants d'être à l'aise. C'est mon choix personnel qui ne concerne que moi ! Je suis uniquement responsable de mes actions pas de celles des autres... Merci de m'avoir lu et j'espère vous croiser quelque part ;)
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Par : le 25/02/19
Nous montons l’escalier principal, je dois ressembler à une enfant, les yeux pétillants ayant hâte de découvrir sa surprise. J’ai ce sourire d’envie qui s’affiche en grand sur mon visage. J’ai chaud aussi. Les deux verres de vin bu à table quasiment cul sec, pour nous remonter le moral avec Louna après les gesticulations violentes et les éclats de voix, me chauffent les joues. Arrivés en haut, Max m’invite à tourner de suite à droite. Des personnes que je ne prends pas le temps de regarder se tiennent de chaque côté d’un petit renfoncement. Max pousse alors la porte de cette vaste chambre explorée plus tôt dans la soirée avec Shape. Elle est plongée dans le noir, ou plutôt dans une pénombre violette, à cause de grands néons fluo disposés aux quatre coins de la pièce qui donnent à nos dents le sourire émaille diamant et à nos yeux un air de vieux chien diabétique à la cataracte avancée. Il referme rapidement la porte derrière nous, après avoir dit aux personnes restées dehors « quelques secondes de patience ». A cet instant je ressens une petite touche d’angoisse, là au creux de mon ventre. Passagère, je sais que Shape ne me laisserait pas, là où je ne souhaite pas être. Respire Lilo, fais lui confiance. « Max, Shape, connait le jeu des fantômes ? Vous lui avez expliqué ? Ou vous lui direz ? » « Oui, oui ne t’inquiètes pas. Tu aimes jouer ? et ce soir tu vas pouvoir mener la danse ! » Je respire encore. Le lit immense est à ma gauche. Une armoire recouverte d’un miroir orné de jolies moulures se tient fièrement à droite. A côté il y a un mannequin de couture sur pieds. Un fauteuil joliment habillé fait face au lit. J’entends de suite, des rires et des secrets qui se partagent à voix basses derrière un paravent de tissus brodés dans le fond de cette grande chambre. Max me propose de me mettre plus à l’aise, et de retirer ma robe. Je commence donc à me déshabiller sans sourciller. Se tenant dans mon dos, il m’aide à y défaire le nœud. Je suis légèrement troublée mais également touchée par cette attention. Il me tend son bras afin que j’y dépose la robe. Lorsqu’il découvre mon tutu, je comprends qu’il me faut aussi le lui remettre. Encouragée par son sourire et ses yeux charmeurs, je me déchausse également. Me voici en sous-vêtements et bas, prête à participer à un jeu dont je ne connais toujours pas les règles. Voyant que je ne m’oppose pas à l’idée de me dévêtir, Max m’explique que je ne serais pas nue à la vue des hommes puisque recouverte d’un drap blanc, et que je serais bien plus à mon aise sans ma culotte et mon soutient gorge, mais que j’étais libre de le faire maintenant ou plus tard, ou pas. Trop de choix s’offrent à moi. Je ne réponds rien et ne bouge plus. Il invite alors les voix de derrière le paravent à finir de me préparer. Trois petits fantômes arrivent. Ce sont des femmes. Je suis rapidement recouverte d’un grand drap blanc, il y a des trous pour mes yeux et un pour ma bouche. Max fixe au niveau de mon regard un masque rose qui permet de maintenir les trous aux bons endroits. Puis il me rassure en me disant que je suis aussi très jolie en petit fantôme et me place face au miroir de l’armoire. Nous sommes quatre formes blanches fluorescentes. Je souris, j’adore cette image dans ce décor. Nous sommes les spectres magiques qui hantent ce château ! « Voilà ce qui va se passer, je vais faire entrer un homme Soumis ou Dominant choisi par mes soins dans la chambre des petits fantômes et vous aurez dix minutes pour faire ce que vous voulez de lui, Absolument tout. Il aura pour consigne de se laisser faire et de ne rien dire. » Mes trois autres complices sont emballées. Moi, sur l’instant, j’arrête bien vite mes gesticulations et mon début de balai fantomatique en me rapprochant de mes trois nouvelles amies. Le fantôme n’en mène plus large du tout. Et pourtant dans ma tête, des envies commencent à embouteiller le portillon. Personne ne me verra, je serais et ferais ce que je veux et cet homme volontaire sera le complice obligé de mes jeux. OUIIIiiiii, mais ouiiiiiiii, J’applaudi presque hystérique, au moment où Max quitte la pièce. Nous entrons doucement dans notre rôle et voletons sur le parquet, les immenses draps blancs se distinguent fortement dans l’environnement très sombre et perçu comme plus inquiétant de la chambre. Je recommence à danser, comme j’aime toujours à le faire. Je suis une petite fille à qui l’on vient d’offrir une superbe robe à paillette qui tourne ! Je fais l’oiseau avec mes bras, tente de découvrir mes jambes de façon sexy en face du miroir. Je trouve ces formes et leurs contrastes appuyés très jolies. Sous le tissu, je boue déjà et ma respiration et l’humidité qu’elle transporte me pique un peu les yeux. C’est à cet instant que Max réapparait dans la pièce avec notre première victime consentante. Mes trois amies se précipitent à sa rencontre tandis que je l’observe. Il est de taille plutôt petite, n’est pas souriant et semble comme gêné. Son regard est peu expressif, alors que les filles sont à caresser son corps au travers de ses habits de soirée. Je comprends à ce moment-là, que le trou pour la bouche ne serre pas uniquement à respirer. L’un des petits fantômes s’agenouille aux pieds de ce timide et s’empresse de défaire la fermeture éclair et la ceinture de son pantalon. Dans un premier temps, mes pieds sont comme vissés au sol, je n’arrive pas à me décoincer. Elles sont deux agenouillées à présent. J’ai fait un pas ou deux ou trois peut être. Je veux voir maintenant. Elles le font s’asseoir sur le lit. Lui frotte le ventre à six mains. Je suis toute proche. Il a l’air si mal à l’aise. Il m’est presque gênant de me tenir debout et de voir son visage. Je n’arrive pas à savoir s’il a une érection, alors qu’elles s’entraident à remettre en phase les bouches et orifices des tissus. Max au moment de ressortir, nous incite à nous amuser d’avantage car il ne reste plus que quelques minutes. Je m’encourage, -Allez Lilo, lance-toi, c’est le premier pas qui compte ! Je fais alors l’effort de m’agenouiller et de me frotter à sa jambe. A quatre patte, j’attrape ses lacets avec ma bouche et défais sa première chaussure, puis sa seconde et les envois loin de lui. Je fais de même avec ses chaussettes. J’ai envie qu’il me caresse la tête, les fesses aussi que je m’amuse à gigoter. J’ai besoin d’être encouragée pour toucher sa peau. Mais rien ne vient. Alors toujours à quatre pattes, je fais le tour du lit et m’allonge dans son dos afin de reprendre ma place de spectatrice. Un des petits fantômes vient me rejoindre, passe sa main sous mon drap et touche l’une de mes cuisses, je suis surprise, je me laisse faire pourtant. Et comme pour remercier ce geste, je pose ma bouche délicatement sur la sienne, c’est amusant. Je reçois une caresse sur mes fesses et un « merci c’est très agréable ». C’est le premier baiser que je donne à une femme. Max revient accompagné d’une dame brune qu’il installe sur le fauteuil faisant face au lit. Elle regarde plus qu’attentivement la scène qui s’offre à elle, le visage pointu, la bouche tout aussi serrée que sa jupe droite en simili cuir. Etrangement je sens l’homme timide plus détendu. L’un des fantômes incite la femme à se transformer également en spectre blanc, je les aide à fixer le masque. Ce nouveau complice se mélange alors aux autres l’espace d’un instant, mais me rejoint très vite à l’autre bout du lit en me disant « cela ne m’excite pas du tout ! » Max entre à nouveau « les dix minutes sont écoulées ! Monsieur, Madame, après vous…Petits fantômes, tenez-vous prêt, un autre candidat arrive ». « Bah, zut, je ne pensais pas rester pour un second round moi » et en même temps l’étincelle curiosité clignote en mode feux de Bengale. J’ai envie de voir qui s’invitera à présent chez nous. Je déguise le mannequin de bois et de velours, afin de rajouter une touche mystérieuse. Un des fantômes sera immobile et n’en perdra pas une miette ! Han…, il me vient une idée, celle que Shape pourrait lui aussi à son tour passer la porte de la chambre et se laisser aller aux plaisirs prodigués avidement par d’autres sous mes directives implicites. Il me reconnaitrait rapidement, malgré ce drap, c’est certain. C’est étrange, je suis jalouse, possessive, ses yeux ne doivent être que pour moi, ses intentions aussi, mais là, dans ce décorum, et grâce au jeu, je suis excitée en projetant une scène dans ma tête sur écran géant. Moi à ses genoux le suçant de manière appliquée et amoureuse et lui touché et explorant le corps d’autres… Oh … ou alors, non…il entre et assis sur le fauteuil regarde les fantômes lubriques animer d’autres désirs en plus des siens qui resteraient secrets. Il noterait les sévices et corrections qu’il s’appliquerait à me faire subir ensuite, à moi, sa vilaine soumise incapable de rester sage. Je souris. Je veux jouer encore… Il entre. Brun, la cinquantaine, un peu plus grand que moi, de corpulence moyenne, le visage sombre. Mes amies s’animent autour de lui, je m’avance à mon tour et trouve rapidement ma place face à lui légèrement décalée sur sa droite, ma jambe gauche bloquée par un fantôme déjà afféré à le masturber. J’aime sa main. Je la caresse doucement, remonte le long de sa chemise, son épaule, et dessine sa bouche avec mon index. C’est osé, mais il a pour consigne de se laisser faire, et moi j’ai tous les pouvoirs, alors… Il me fixe. Je ne décrocherais pas la première ! Il touche ma poitrine au travers du drap, la malaxe avec ses deux mains. Nos regards ne se lâchent pas. Puis il fait remonter le tissu et tire fortement sur mon soutient gorge pour faire sortir mes tétons déjà saillants. Il les ferre, et se met à les pincer. - Je ne lâcherais rien Monsieur. Mes yeux le lui disent, et je sais qu’il a compris, car déjà son emprise se fait plus forte. Encore un peu plus mordante à mesure que je soutiens plus intensément son regard. Je suis à présent obligée d’entrouvrir la bouche, afin de gérer cette douleur qui me trempe l’entre jambe. Ne sachant plus rester droite, je commence à frotter mes cuisses l’une contre l’autre. Je ressens une pointe honteuse, mais surtout du plaisir qui remonte depuis mon nombril, vacille en passant par la pointe de mes tétons suppliciés et termine à présent en soupir, là, tout contre mon palais. Lui transpire, son visage perle. J’aime ce qu’il me fait, j’aime cette façon qu’il a de me tester, j’aime le provoquer, me bousculer. Je gémis un peu, jusqu’au moment où, plus fort que moi, je lâche un cri et quitte ses yeux pour baisser les miens. Son souffle est devenu râle. Il lâche alors mes seins, dépose un baiser sur mon front puis je me retire. Je reprends ma place à l’autre bout du lit et récupère doucement une respiration plus calme. En retirant mon soutient gorge, et réajustant mon habit de lumière, je réalise avoir pris du plaisir uniquement grâce à mes tétons. Là encore, une première ! La personne suivante est plus joviale, il lui tarde de toutes nous toucher. Son corps est dur, son ventre rond. Il est debout au milieu de la chambre. Il m’est facile, de me faire féline à quatre pattes et de caresser, mes flancs, mes fesses, mes cuisses et une fois debout, d’écraser ma poitrine emplie de désir tout frais contre lui. Excité, il veut m’embrasser, mais ne trouve pas l’accès à ce qu’il désire, l’ouverture pour ma bouche ayant perdue sa place et se trouvant à présent sur le haut de mon crane. Aucun intérêt ! N’en pouvant plus, il soulève le drap et me retrouve en dessous. Je suis démasquée, à découvert. Il me voit, moi, mon visage qu’il caresse brutalement. Petit malaise, bien vite oublié. Je veux tout, satisfaire ma curiosité surtout, savoir de quoi je suis capable aussi. Je ressens comme une frénésie, un désir irrépressible, une faim de plaisir. Je sais à cet instant, que je ne contrôle plus rien, ou du moins, que je m’autorise à ne plus rien contrôler. Advienne que pourra Lilo, joue, joue, joue ... Je me sens puissante, forte, en pleine confiance. Il me saisit la nuque et prend ma bouche avec sa langue en l’enfonçant aussi durement qu’elle est raide et presque rêche. Je n’aime pas son contact, mais je l’accepte car son désir est fort. Il passe rapidement sur mes seins et se dirige bien vite dans ma culotte, ses doigts raides s’agitent et glissent sur ma mouille. C’est alors que deux fantômes nous rejoignent sous le chapiteau. Ses doigts quittent mon sexe et se perdent ailleurs. Je suis presque soulagée. Je laisse ces trois, puis quatre corps qui s’agitent et commencent à émettre des couinements. Je m’allonge sur le lit écartant mes bras et mes jambes pour récupérer un peu de fraicheur. Je retrouve alors ma bobine à question : - Qu’est-ce que je viens de faire ? Que va dire et penser Shape ? Vais-je être capable de tout lui raconter ? Sait-il ce qui se passe ici ? Max le tient informé ? Ces hommes lui font un rapport en sortant ? Ou est-il, Pourquoi ne vient-il pas ? Quelles seraient les limites à ne pas dépasser selon lui ? … « Petits fantômes, c’est le dernier candidat, il faut tout donner, je vous envoie le plus beau ! » Je me redresse rapidement. « C’est Shape ? » « Ah non, effectivement, ses Dames en avaient fait la demande, mais il a décliné l’invitation. » Je suis dépitée, n’ai plus envie de jouer. Je replace pourtant le masque et réajuste ma culotte en boudant. Est-il possible que tout est été discuté, prévu, avant ?... Mais non Lilo, ne soit pas bête, nous ne nous sommes pas quitté de la soirée ! . Il est là, une carrure de garde du corps, un athlète, avec des muscles qui doivent soulever de la fonte. Il est métisse, une petite quarantaine. Je n’ai jamais touché en corps comme celui-ci. Mes yeux se rallument à la vitesse de l’éclair. Je veux qu’il ne regarde que moi. Alors je me mets debout sur le lit et commence à bouger. Je fais le spectacle. Au départ timidement, puis je me mets à danser plus sensuellement, à faire voler ce blanc, plus haut, plus fort, je ris même un peu. Ses yeux sont sur moi maintenant. Je descends du lit et vais le retrouver en prenant tout mon temps. Arrivée derrière lui, mes mains passent dans son dos, et, sans comprendre ce qui me prend, comme énervée, je le mords, assez fort. Mes dents au niveau des omoplates, puis de ses reins, lorsque son pantalon tombe à ses genoux. Je le mords aussi sur ses biceps et lui pince les pectoraux. Je me trouve alors projeter sur le dos dans le lit. Et son corps écrase aussitôt le mien. Je ne vois plus rien. Le drap est appliqué sur mon visage et me colle. Son sexe dur, pressé sur ma hanche. Je ne proteste pas. Ne bouge aucunement lorsqu’Il retire mes bas et fait descendre ma culotte. Il n’est plus seul à me toucher, je le sais. Le drap se replie à mesure que mon corps se découvre à la vue de tous. J’ai un peu peur. D’abord des caresses sur l’intérieur de mes cuisses, un pli de plus, et c’est mon ventre que l’on touche, un pli encore, c’est au tour de ma poitrine d’être étreinte délicatement, un dernier pli. Le drap est toujours plus épais sur mon visage. Inquiète, je tente de décoller mes épaules du lit. Alors, une de mes nouvelles amies découvre ma bouche et m’embrasse affectueusement. Mes genoux sont écartés et je sens le souffle chaud de sa bouche à lui, se rapprocher, là à cet endroit. Sa langue me lèche, s’enfonce en moi, ses lèvres me sucent. Je ne sais plus réfléchir, je suis heureuse et soulagée lorsqu’il me pénètre de deux doigts fortement, je veux ça oui plus fort encore. Je perds la notion du temps, du bien du mal. Quatre personnes sont là et s’occupent de me donner du plaisir, à moi Lilo qui souvent hésite à aller au bout de celui-ci. Je ne tiens plus, je ne sais plus où je suis, ce qui se passe. J’entends que l'on m’encourage alors que j’hurle à ne pas reconnaitre ma propre voix. Mon corps se tord, s’étire, se cambre, se disloque. Oh non, je n’ai plus de craintes, je veux donner, leur donner et prendre aussi. Je jouis comme il est rare de jouir. Je jouis à en déchirer une solide pellicule qui encombrait mon corps de tant d’interdits. Je jouis de me retrouver moi, je jouis de les rencontrer eux. Je jouis de bonheur, je jouis à en chialer de toute l’affection que l’on me donne si généreusement. Je jouis pour ce partage d’amour simple, primaire, presque animal et pourtant tellement poétique. « Merci, merci, merci » Je le crie si fort lorsque ma nuque révulse et que mon crane pénètre le matelas. Les formes blanches me remercient à leur tour, l’une d’entre elles reste contre moi et me caresse le visage qu’elle vient finir de découvrir. Je respire fort, comme pour la première fois un air nouveau emplissant mes poumons avides de retrouver leur souffle . J’ouvre les yeux et lui souris lorsqu’ elle me dit « c’était si beau, quelle chance, quel cadeau ». Max est là au pied du lit et nous annonce que le spectacle commence à côté. Qu’il est temps de nous changer. « Et bien Lilo, ça a été crescendo, je me trompe ? Allez vite rejoindre votre Maitre, il vous attend impatient. A tout à l’heure ». Je peine à retrouver mes sous-vêtements dans le noir. De l'autre coté du lit, l’homme musclé fini de se rhabiller puis m’apporte mes bas et découvre alors mon visage. IL me prend dans ses bras, m’embrasse. Le gout de ce moment magique est accroché à sa peau. Je suis comme mélangée. Alors que je suis calme et sereine, j'éprouve une sorte de gêne, de petit malaise et aussi une grande reconnaissance envers cet homme . Il me remercie de lui avoir fait confiance, et prononce ce mot que je peine aujourd'hui à écrire hors contexte : "sublime". Il entoure mes joues de ses deux mains, me caresse la nuque et essuie mes yeux. Nous restons un moment debout l’un contre l’autre. Un instant je voudrais lui donner plus. Mais le jeu est terminé et je retrouve mes limites, le cadre n'est plus le même. « Au plaisir de nous revoir… » Je rejoins Shape en jupon et soutient gorge, je ne veux pas m’encombrer de d’avantage. Il est non loin de la chambre à regarder le spectacle qui se donne sur l’étage du dessous. Une magnifique femme, aux écailles de Dragon tatouées sur plus de la moitié de son corps se contorsionne autour d’une barre et crache du feu. J’ai besoin de me blottir contre lui, fort, de retrouver son gout, son odeur, qu'il me serre, m'écrase, qu’il m’embrasse et reprenne possession de moi entièrement. Plus personne n'existe autour de nous. Les sons se trouvent amortis contre cette bulle qu'il me faut urgemment reconstituer. « C’était bien ? » « Oh oui Shape, j’ai adoré et ai pu prendre tant de plaisir. C'était si étrange et tellement bon. J'aurais voulu que tu sois là. Tu veux que je te raconte tout ? Max t'a expliqué en quoi consistait le jeu ? Merci de m'avoir autorisé cela » « C’est bien alors, je suis content. Oui, je veux que tu me dises, si tu en as envie » « Shape, S’il te plait corrige moi fort avec la badine, donne moi la fessée sur le lit ou je me suis donnée, j’ai besoin de nous retrouver… » FIN
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Par : le 14/04/19
Aussi loin que je me souvienne, c’est-à-dire il y’a 10 ans la domination s’est révèle à moi comme quelque chose d’essentiel Avec le temps j’ai rassembler les morceaux du puzzle compliquer qui me constituer disons cerebralement. Pourquoi mes relations vanilles ne marchait pas ? Par ce que rien ne me retenait chez l’autre, par ce que chacun avait ses secrets sa vie bien distincte et ce pseudo couple constituait seulement un espace à combler et pourtant je me sentais tellement vide. Puis vint le bdsm d’abord vécu comme quelque chose d’interdit, d’inavouable, j’avais 19 ans et n’avait qu’une idée très vague. Puis il y’a eu cette jeune fille sur qui je prenais le contrôle chaque jour un peu plus, tout me venait de façon quasi naturelle, j’avais l’impression que les mots, les gestes avait été enfouies quelques parts et qu’ils ressurgissaient comme si je l’avais déjà vécu dans une autre vie dans d’autre temps Petit à petit le bdsm venait combler cet espace et m’aider à mieux comprendre qui j’étais et ou je devais aller. En cherchant à analyser pourquoi et qu’est-ce que j’avais besoin dans le bdsm je comprenais que le mot appartenance était l’essence même de ce dont j’avais besoin contrairement à un couple vanille ou l’on cherche à enchainer l’autre a sa propre vie finalement le bdsm me permettait à travers l’appartenance à m’enchainer a l’autre je comprenais que la chaine avait deux bouts et que l’un et l’autre s’enchainer mutuellement « si tu tombes, je tombe » Vivant ma vie avec passion, je comprenais que derrière une relation bdsm se cachait un sentiment unique l’amour inconditionnelle c’est ce que je cherchais depuis le début. Et je comprenais également que le vanille était parfois dote d’un amour conditionnel qu’il fallait donner sans recevoir parfois et inversement. Alors j’ai cherché, j’ai vécu se sentiment parfois de façon trop éphémère, on tombe mais on se relevé car il est notre but L’outil internet permet de nous rassembler, de pouvoir partager nos visions nos points de vue et c’est libérateur, mais dans cette quête c’est parfois compliquer car cet outil se cache derrière un écran l’être humain peut alors jouer de ça et peut être trompeur. Les mots sont parfois mal utilisés ou manque totalement de sincérité par ce qu’on s’essaye à son pouvoir de séduction l’écran nous cache il ne nous révèle pas tel que nous sommes vraiment. Malgré ça on se retrouve parfois derrière des profils qui comme soi, sont vraiment eux même car ils ont compris qu’être dominant ou soumis n’est pas un choix mais que c’est de notre nature profonde que le blanc et le noir sont indissociable. On attend seulement cet autre qui vous complètera cet autre avec qui votre âme échangera, ça peut être la, ou au détour d’une rue mais c’est ce qui nous rend vivant
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Par : le 23/09/19
(Réédition du 23/09/2019 -> 31/03/2024 - 927 Vues) . Quelques bons conseils, le BDSM n'étant pas qu'une question de pratiques et d'accessoires, il y a de nombreuses jouissances à vivre et encore plus d'excitation à prendre en ces lieux en lisant ces quelques lignes. Mais d'abord, posons nous la question de savoir si vous êtes bien ici chez vous, et surtout dans la bonne catégorie de profil ! : -> Vous vous sentez l'âme d'une Soumise, vous souhaitez satisfaire vos pulsions les plus intimes ou simplement vous épancher et vous exprimer dans votre désir de libido.. -> Vous n'avez qu'une seule hâte ; Vous livrez et vous abandonner dans la bestialité, la perversité et le dirigisme... que cela soit sur un coup de dé, ou que votre présentation soit des plus soignées. Vous souhaitez toujours avoir des membres attentifs à vos attentes et prêt à vous contenter. -> Votre désir secret serait de vivre une relation durable avec un(e) Dominant/Domina teintée de vanille ou d'extrême ? Trois mots d'ordre ; Travail, discipline, et bon sens. Et tout s'avère possible ! Conseils&Recommandations pour vous, nouvelle venue : 01 - Ceux/Celles qui vous suggèrent que le monde est petit et que la sécurité est primordiale, en vantant dans le même temps leurs paroisses dans un but commercial, de rabattage, de féminisme mal avisé, ou ma foi d'une justification de leurs expériences... sont nombreux sur les sites communautaires liés à la sexualité. Au delà de les ignorer, rappelez-vous pourquoi vous êtes venue dans ce dernier bastion ; Le besoin d'assouvir dans le plaisir et le bien être. Vous aviez un cerveau fonctionnel à vous protéger, bien avant d'arriver sur ce site non ? Pour le reste : https://www.bdsm.fr/conditions/ ou encore https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32239 02 - Soyez "contributrices" ; Avoir de la visibilité, c'est bien... Contribuez dans votre passion BDSM, c'est mieux ! Poster sur le mur général vous permettra d'échanger plus facilement avec les membres. Vous pourrez vous présenter et commenter sur ce que vous avez dans les tripes ou dans le cœur. Cependant, n'oubliez pas d'apporter ce qu'il y a de meilleur en vous, en prenant une part active sur le site ; Écrivez des articles, dévoilez votre vision personnelle à travers des photos et vidéos plus intimistes, ou tout simplement créez, animez ou participez à des événements autour du BDSM. 03 - Vous n'arrivez pas ou ne comprenez pas comment attirer des Dominants/Dominas et Maîtres/Maîtresses dignes de ce nom, et les seules approches que vous avez obtenues ont été décevantes ? Prenez systématiquement en compte qu'ils n'en soient pas moins des hommes et des femmes derrière leurs écrans, et concentrez-vous à savoir ce qu'ils/elles les attirent, et ne rejoignez jamais les cercles de frustré(e)s avides d'utiliser votre fragilité pour une amertume qui n'est pas la votre. Autant les Femmes Soumises sont très prisées, autant les Hommes/Femmes Dominants/Dominas sachant ce qu'ils font le sont encore plus. Alors démarquez-vous dans votre Soumission et faite preuve de créativité et de patience. Bon séjour sur le site !   *Trait d'humour caché dans le titre de cet article. Article non officiel, avec du bon sens, et donc indispensable comme un bon coup de martinet.   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique. https://www.bdsm.fr/blog/4723/Un-Ma%C3%AEtre,-Des-Soumises/ -> Un Maître, Des Soumises. https://www.bdsm.fr/blog/4500/L'Amour-%22Brat%22-;-L'Amour-fendu-en-deux/ -> L'Amour "Brat", L'Amour fendu en deux.  
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Par : le 16/10/19
"Revenir là où je n’ai jamais été En rapporter ce que j’ai déjà vu Aux prises avec l’ignorance .. Le temps d’arracher les yeux à l’inconnue Toujours plus fière" René CHAR, "L’illusion imitée", "Le tombeau des secrets" (1930). Quand en prison, Sade acheva sa vie,naquit un écrivain,qui en ébranlant un ordre social, sur le déclin,explora une version répulsive et pervertie, d'une sexualité classique aux rôles amoureux normativement établis. Son Monde,peuplé d'allégories, et de représentations fantasmées,dépassa notre imagination par une plume superbe, en surpassant conceptuellement la puissance du mal. L'analyse de son oeuvre,ne consiste toutefois pas,à valoriser sans recul sa pensée,mais de la comparer, avec circonscription,dans le contexte libertin de l'époque, à une idéologie en théorie fondée sur la morale, afin de permettre au lecteur de se forger un jugement objectif. L'oeuvre sadienne est une mise en scène construite,mentalement et physiquement autour d'une perversion lascive mais brutale,avec des récits parfois encastrés les uns dans les autres, dans un perpétuel et cadencé balancement, entre l'imaginaire et le monde réel. "L’Histoire de Juliette", par exemple, est le récit d’un personnage se situant à la fin de La "Nouvelle Justine", représentant une histoire plus longue encore que celle dans laquelle elle est incluse. Pour aborder l'oeuvre de l'écrivain,soulignons en préambule, avec force que la notion de sadisme,néologisme inventé par le psychiatre allemand,Richard von Krafft-Ebing, à la fin du XIX ème siècle,résulte d'une approche psychanalytique, s'inscrivant dans une démarche clinicienne,obéissant de façon plus globale,à une idéologie germanique en quête d'ordre. En effaçant l'homme et l'écrivain par un concept scientifique,on contribue,à dénaturer de façon caricaturale, la pensée même de Sade,parvenant à une acception du terme totalement galvaudée. En talentueux psychologue des passions, Sade perça les tréfonds et les élans les plus secrets et inavouables de l'homme dans ses bassesses et sa perversion, sans épargner le lecteur mais ignora la notion qui n'existait pas. Le terme pervers apparaît dans les écrits de Sade,le mot sadisme jamais. Les opinions portées de nos jours, sur Sade, soient-elles laudatives ou réprobatrices sont majoritairement inaptes à fournir une lecture cohérente, fidèle à l’oeuvre de Sade. Prétendre que "Sade jouissait sexuellement de la torture et qu'il écrivait la pornographie d’horreur pour justifier la torture et le meurtre" est une malhonnêteté intellectuelle, doublée d'une contre-vérité. L'oeuvre sadienne prouve qu’il fut capable de portraiturer littérairement la cruauté, même l’infinitude de la cruauté. Mais cette capacité, toute seule, ne doit préjuger en rien, de la vie réelle de son auteur pourtant non exempte de déviances. Personne ne songe jamais, à interpréter la vie de Sade au travers de personnages comme Justine (la vertu torturée) pleins de bonté ou Zamé, le roi de Tamoë,mais en revanche,on lui accorde volontiers les traits de caractère des bourreaux des "Cent vingt journées de Sodome". Sade su décrire, avec autant de talent,la cruauté bestiale et l’obscénité,que les plus hauts degrés de l’amour, la bonté et la vertu. La cruauté de ses écrits, se rapportant à la morale et à l’imagination,insista sur l'inadéquation de l'ordre social, représenté par la frêle,candide,et inadaptée Justine,avec l'univers pervers personnalisé par la cruelle, impitoyable et cynique Juliette. Sade n’établit jamais une classification scientifique des dérives sexuelles mais décrivit le dépassement de la nature par une débordante créativité permissive. La difficulté morale traditionnelle résulte du non-respect de l’autre. L’étude du corps dans l'écriture sadienne se fonde,elle sur une jouissance bannissant totalement le respect d’autrui. La sexualité fantasmée ne connaissant aucun obstacle,ni moral ni corporel,la sexualité dans l'asservissement de l'auteur de "La Philosophie dans le Boudoir" l'est encore moins. La plume de Sade,est rapide et haletante,laissant peu de répit au lecteur abasourdi par la succession,en un rythme effréné d'horreurs,de tortures et de sévices. Son écriture lui permet tous les excès et tous les écarts. On allonge les supplices,on disloque les corps, on multiplie les soumissions jusqu'à l'agonie,en surpassant l’endurance des victimes et la performance des bourreaux. Le style a souvent été boudé, même par ceux qui reconnaissaient son génie et sa valeur transgressive. On a beaucoup glosé sur les répétitions dans ses écrits. En réalité,par ce procédé,l'auteur repoussa les limites de la narration,dans son travail de destruction de ses victimes. Sade décrit l’insupportable pour le louer dans une rhétorique de répulsion et de provocation. Définissant largement la religion comme une aberration, il lui répond avec la force contenue dans ses récits par des scènes d'avilissements d'une bestialité blasphématoire et d'un esprit satanique sans borne. "Il n'y a point de Dieu, il n'y en eut jamais. Cet être chimérique n'exista que dans la tête des fous ; aucun être raisonnable ne pourra ni le définir, ni l'admettre ; et il n'y a qu'un sot qui puisse adopter une idée si prodigieusement contraire à la raison ". (extrait de Justine). Le libertin détenant un pouvoir inaliénable, physique et mental sur sa victime,le matérialisme philosophique de l'auteur est dans les écrits,sa meilleure arme,la seule,capable de mettre à bas l'illusion religieuse. La sodomie (crime passible de la peine de mort à l'époque),est alors omniprésente,tandis que la pratique du coït conventionnel (seul autorisé à l’époque de Sade), devient iconoclaste et très anecdotique. L’homosexualité est également très présente, en particulier dans "Juliette". "Ô mon Dieu,ne suis-je donc née que pour vivre au milieu du crime et de l’infamie,et serait-ce pour exercer ma patience que votre équité me condamne à de si cruelles épreuves". On connaît les épreuves que doivent affronter Justine et Juliette, orphelines et ruinées à l'âge de quatorze ans. Justine, naïve, au caractère sombre et romantique, Juliette, cynique,cruelle et sans pitié. Repoussée, emprisonnée, calomniée, violée, punie dès qu’elle est vertueuse,c’est l'âme pure, qu'elle affronte tous les supplices,non résiliente, mais tout au contraire endurante. Sade,plus soumis que dominateur,au sujet de la sodomie, de la fustigation ou de la coprophilie ? "Je suis heureux, moi, ma chère depuis que je me livre à tous les crimes de sang-froid .. Qui sait s’endurcir aux maux d’autrui devient inaccessible aux siens propres ..". Preuve en est, de la richesse de la personnalité de cet écrivain talentueux,aux multiples facettes,mais tellement attachant. Dans son essai "Idée sur les romans", Sade écrit "qu'ils servent à peindre les hommes hypocrites et pervers tels qu’ils sont. Le pinceau du roman saisit l’homme de l’intérieur et la connaissance la plus essentielle qu’il exige est bien certainement celle de son cœur". Aimer Sade, c'est le lire "littéralement et dans tous les sens" ,comme l'écrivait Arthur Rimbaud. prédisant avec Guillaume Apollinaire,que cet homme,tel un phare éclairant la nuit, dominerait le XX ème siècle. Hommage lui soit rendu,tant encore de nos jours,son talent littéraire et sa radicalité demeurent immense et indépassable. "On endurcit difficilement un bon cœur, il résiste aux raisonnements d'une mauvaise tête, et ses jouissances le consolent des faux brillants du bel-esprit". "Justine ou les Malheurs de la vertu" (1791). Bonne lecture à toutes et à tous, Méridienne d'un soir. N.B: la liste complète des œuvres du Marquis de Sade sera incluse dans le prochain article.
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Par : le 14/01/20
"Je creusais dans son cou avec mes dents, j'aspirais la nuit sous le col de sa robe: les racines d'un arbre frissonnèrent. Je la serre, j'étouffe l'arbre, je la serre, j'étouffe les voix je la serre, je supprime la lumière." Passion de la chair, jeune, rose, fraîche, découverte charnelle, exploration du corps de l'autre pour appréhender le sien propre, recherche du plaisir absolu, du bonheur éphémère et violent. Deux femmes, jeunes filles, en cachette, dans leur cellule d'interne, chaque nuit luttent contre l'aube qui, à chaque fois, clôt leurs ébats, tue leur amour, leur amour de jour. "Le jour s'épuisait, ma cellule dépérissait, des duvets s'envolaient des lèvres de mon aimée absente, La nuit s'engageait, la nuit: notre couverture de cygne. la nuit: notre baldaquin de mouettes." Quelques bouffées d'air, durant cette apnée diurne, pendant une pause déjeuner, ou une simulation de malaise, le moindre prétexte est exploité pour assouvir encore cette violence qui les fait se heurter, se confondre, se dissoudre l'une dans l'autre. L'amour n'a pas d'âge, pas d'époque ni de lieu; l'amour n'a besoin de personne pour dicter la conduite à tenir. L'amour touche, blesse, et reprend, ou il oublie; mais il ne s'oublie jamais. L'interdit règne, empêche, intensifie, terrifie, sentiments atemporels, mots universels, oscillant entre le cru et la métaphore, parmi les creux, par-dessus bord. "Les petites lumières dans ma peau convoitèrent les petites lumières dans la peau d'Isabelle, l'air se raréfia. Nous dépendions des forces irrésistibles. Nous avons perdu conscience mais nous avons opposé notre bloc à la nuit du dortoir. Le désir nous ramenait à la vie: nous sommes rentrées dans plusieurs ports. Je ne voyais pas, je n'entendais pas, pourtant j'avais des sens de visionnaire. Nous nous sommes enlacées: un miracle s'éteignait au lieu de rayonner." Passion adolescente au zénith de sa puissance, de par la peur d'être séparées, surprises, dénoncées. Violence des corps, des coeurs en pleurs, en sueur, en lueur. Amour irraisonné, insatiable, perdu d'avance. Deux bouches qui n'osent se dire, quatre oreilles qui n'osent entendre ces mots si chers aux amoureux, de peur de les voir disparaître à jamais, de les perdre dans le silence, dans l'absence. "Nous parlons: c'est dommage, ce qui a été dit a été assassiné; nos paroles, qui ne grandiront pas, qui n'embelliront pas, se faneront à l'intérieur de nos os." "Thérèse et Isabelle" constituait la première partie d'un roman, "Ravages", présenté aux Éditions Gallimard en 1954. Jugée "scandaleuse", elle fut censurée par l'éditeur. C'est au printemps 1948 que Violette Leduc, encouragée par Simone de Beauvoir, qui fut sa muse et sa protectrice, entreprit la rédaction de ce texte auquel elle consacra trois années, avec ses pages inédites âpres et précieuses, sa langue nue et violente témoignant d'une liberté de ton qu'aucune femme écrivain, en France, n'avait osé prendre avant elle. Au début des années soixante, Violette Leduc greffe une partie de "Thérèse et Isabelle" dans le troisième chapitre de "La Batârde": elle supprime des passages, resserre des pages, atténue des métaphores, modifie le déroulement de quelques dialogues, Thérèse est métamorphosée en Violette. L'autre partie est publiée séparément en juillet 1966. En 2000 enfin, paraît chez Gallimard, "Thérèse et Isabelle" comme une œuvre en soi, dans sa cohérence initiale et sa continuité. La femme de lettres était proche de Jouhandeau, de Genet, de Sarraute et de Cocteau. Avec sa réputation de femme libre et d’amante scandaleuse, elle représentait une icône culte et underground des années 60, dont on ne parle aujourd’hui plus hélas assez. Auteure d’une œuvre intimiste aux accents autobiographiques, "La Bâtarde" publiée en 1964, récit de son parcours de fille illégitime puis de ses amours bisexuels,demeure la plus connue; elle décrit le plaisir charnel, comme Pauline Réage, dans une langue raffinée et poétique, d’une précision et d’une finesse très inventives. Elle osa aborder sans détour les amours homosexuelles, en souvenir de ses expériences juvéniles. Elle inspira Martin Provost, après la peintre Séraphine, qui la remit à l’honneur dans un film, fin 2013, avec pour l’incarner l'actrice Emmanuelle Devos. Entrées en amour, deux collégiennes s’aiment et découvrent ensemble le plaisir physique au fil des mois. Isabelle, la tentatrice entraîne et fait succomber Thérèse, l’élue qui très vite s’abandonne corps et âme à la volupté du plaisir. Bravant les interdits, elles aspirent à jouir sans trêve, même si la menace et l’angoisse de la séparation finale ne les quitte jamais. Le lecteur suit le désir impatient de se toucher à travers leurs tabliers qu’elles chiffonnent, tout au long du jour puis enfin, leurs nuits d’amour incandescentes aux  "jambes broyées de délices" et "entrailles illuminées" au risque d’être surprises par les surveillantes et leurs condisciples. "L’aube serait notre crépuscule d’une minute à l’autre." On se sait rien ou à peine des deux héroïnes, ni leur âge exact, ni de leur famille. Seule existe leur relation et leur passion exclusive oscillant parfois dans une certaine fureur, pendant trois jours et trois nuits. C’est avant tout une fine analyse psychologique des rapports entre les deux amantes, entre bravade, jalousie, crainte, silence forcé, hantise du lit gémissant, peur de rire, de crier et finalement l’abandon à l’emprise, l’empire des sens plus fort que tout. " Nous nous aimions et nous nous retenions: nous nous tenions en équilibre sur le pétale d’une églantine." Dans le secret des "cabinets", des " cellules" de dortoir, le pensionnat, lieu austère et confiné de leurs aventures, est hautement évocateur et possède toute une esthétique, une atmosphère qui avive l’imaginaire. Murs épais, lits étroits aux barreaux de fer, toilettes à l’eau froide, discipline quasi militaire, sous le regard sévère des "surveillantes générales" de ces ingénues en uniforme, constituent un décor transgressif rappelant les couvents du marquis de Sade, les prisons de Genet ou le château de Roissy d'Histoire d’O. L'interdit de leur amour renforce bien sûr son intensité. Par-delà la polémique sur la censure de l’ouvrage, aujourd’hui périmée, ce qui fait l’intérêt et la beauté du livre, c'est son style unique pour écrire l’érotisme et la sexualité. Dans ce roman, l’auteure a poussé son art au paroxysme avec une écriture d’une extrême élégance féminine, où l’émotion affleure toujours sous le charnel, lyrique, haletante, brûlante, parfois âpre, et lumineuse, servie par des métaphores poétiques inédites où la nature tient une grande part. Avec une infime précision et une richesse lexicale éblouissante, elle décrit les gestes de l’amour les plus torrides: les moindres mouvements de mains sur les corps, détails subtils et sensations. L'acte physique apparaît dès lors comme transcendé, livré dans un érotisme quasi mystique. Violette Leduc nous offre à entendre une musique à la fois violente et mélodieuse, un cantique exalté, une prière envoûtante au corps de l’être aimée. En s'inscrivant dans la tradition de l'érotisme littéraire au féminin, de Colette à Pauline Réage, l'auteure nous montre que le sexe peut être d'autant plus troublant qu'il n'est pas séparé du sentiment, et qu'en littérature, les pouvoirs de l'érotisme sont augmentés par ceux du langage. La manière d'aborder l'intime, associant à la description précise des gestes et des sensations, des images et des métaphores poétiques est empreinte d'une rare beauté lyrique. Il y a certes une infinie tendresse, mais aussi de la violence dans la passion érotique des deux amazones. Leurs amours sont guerrières, vivifiantes, éclatantes. Tel que le définissait son auteure, le projet parait totalement inédit. "J’essaie de rendre le plus le plus exactement possible, le plus minutieusement possible les sensations éprouvées dans l’amour physique, Il y a là sans doute quelque chose que toute femme peut comprendre. Je ne cherche pas le scandale mais seulement à décrire avec précision ce qu’une femme éprouve alors." Ainsi, de la fougue passionnée de ses deux héroines, Violette Leduc se défend avec force de toute résonnance obsène. De fait, on ne trouve pas trace, dans le roman, du sadomasochisme plus ou moins ritualisé présent chez d’autres auteures plus contemporaines de l’érotisme, d’ailleurs toujours tournées vers l’autre sexe, comme Catherine Millet, ou Catherine Robbe-Grillet, alias Jean(ne) de Berg. L’érotisme à la fois cru et lyrique se dégageant de "Thérèse et Isabelle" serait sans doute à rapprocher plutôt des "Guérillères" (1969) ou du "Corps lesbien" (1973) de Monique Wittig. Pourquoi doit-on lire "Thérèse et Isabelle" encore aujourd’hui ? Se demanderait-on pourquoi lire "Madame Bovary" ? Or Emma et Thérèse se ressemblent. Toutes deux jeunes filles de province, cloîtrées dans un destin qui les ennuie, elles cherchent une échappatoire dans la lecture et dans l’amour; leur destin se rappelle cependant bientôt à elles par le truchement de la censure qui sanctionne leur aspiration à la sensualité. Parce qu’il s’agit d’un des plus beaux textes amoureux de la langue française, comme "Tristan et Iseult" ou "Paul et Virginie", le roman appartient au patrimoine littéraire français. Comme la princesse de Clèves, ou "Madame Bovary", l'ouvrage de Violette Leduc s’impose par le style. La littérature amoureuse est fulgurance. "Elle rejeta sa chevelure pour me l’envoyer au visage; j’eus sa masse de cheveux sur mes lèvres." La défloration de Thérèse est aussi celle de la littérature française. L’auteure force la langue, écartèle le lexique, dépucelle les figures de rhétorique. L’endroit où, selon Marguerite Duras, les femmes aiment et écrivent, est encore intact: "Isabelle écartelait et commençait à déflorer, les doigts m’opprimaient, ils voulaient, ma chair ne voulait pas." "Elle donnait des coups et des coups, on entendait les claquements de la chair; elle crevait l’œil de l’innocente." Le texte se tend, claque et crève comme la peau de Thérèse. Le texte est un hymen qui rompt sous la lecture. Car le roman marque un tournant dans l’histoire des représentations littéraires. Virginie Despentes l'a très bien formulé: "Quand en 1948, Antonin Artaud meurt, tel Bataille ou Breton, les hommes faisaient exploser les limites du dicible, Violette Leduc entreprenait la rédaction magistrale de "Thérèse et Isabelle", c’était un récit de sexualité lesbienne aussi crue que du Genet." La publication du roman en 1966 force les représentations à changer. Dès les premières lignes, le lecteur est introduit dans un univers sensuel. Les deux jeunes filles sont neuves; elles s’aiment dans un collège pendant trois jours et trois nuits. Elles ne voient pas le mal, Thérèse et Isabelle sont trop authentiques pour être vicieuses. Plus encore que le genre sexuel, la lecture de "Thérèse et Isabelle" trouble l’horizon d’attente lié au genre textuel. Le lecteur ne pénétre pas dans un univers pornographique classique, mais en réalité, dans un roman poétique. "Elle nous voulait osseuses, déchirantes, nous nous déchiquetions à des aiguilles de pierre, le baiser ralentit dans mes entrailles, il disparut, courant chaud dans la mer." L'auteure déniche des tropes inédits dans un défoulement de douceur. "Thérèse et Isabelle" ne parle pas seulement aux lesbiennes. Le roman est une révolution pour toutes les lectrices. Deux jeunes filles "découvrent le monde entre deux jambes." Il y a une virtuosité de l'écriture ne tenant pas à l'exercice lexical mais à un souffle intérieur singulier. Les phrases s'enchaînent sans qu'on puisse deviner si ce sont des images ou des faits. La parole est si profonde qu'elle a quelque chose d'hypnotique. Elles échappent continuellement à ce langage ordinaire construit sur des formes expressives communes et pré-données. Elles ignorent le lieu commun en ménageant des espaces insolites qui ne sont pas des refuges, mais des tangentes mobiles en équilibre. Il faut enfin le lire car c'est le livre de référence de la littérature lesbienne. Le désir et le plaisir sexuels sont racontés de façon inédite car en marge de la logique de la domination masculine et de la séduction féminine, outre les catégories patriarcales masculin/féminin, sujet/objet, activité/passivité, par-delà vices et vertus, sans culpabilité ni éjaculation finale. Le corps féminin tant de fois mis en scène et représenté, occulté, sublimé, élevé, voilé, vêtu, dévêtu, dévoilé, revoilé, mythifié, mystifié, dénié, connu ou méconnu, par les peintres et les écrivains, surgit nu et inconnu à travers "Thérèse et Isabelle", ces deux Aphrodite "lesbiennes" au sens où Louise Labé entendait le mot, c’est-à-dire chantées par une femme. Aines, aisselles, seins, parties intimes, épiderme, gorge, anus sont créés par le verbe de l’auteure. Sexualiser le corps féminin ne signifie pas pour elle réduire celui-ci à un orifice stérile et pénétrable. Les foyers de douceur sont multiples et leur rayonnement se propage en vagues de curiosité et de tendresse. Thérèse et Isabelle appartiennent résolument à cette lignée des amantes célèbres de la Littérature. Elles lui donnent les moyens d’affirmer sa dimension universelle. "Il faut, à une femme, une grande et rare bonne foi, une modestie assez noble pour juger ce qui, en elle, trébuche et verse du sexe officiel dans le sexe clandestin" pensait Colette qui préférait en Renée Vivien, "le poète qui chante la pâleur des amantes" à l’amie témoignant de sa "considération immodeste pour les sens et la technique du plaisir." Avec Violette Leduc, le sexe clandestin devient décomplexé et sans fard. Il ne trébuche plus et ose s’affranchir du carcan de la modestie féminine pour explorer la technique du plaisir sans pour autant jamais verser dans la vulgarité. La romancière était parfaitement consciente de la portée de son œuvre et de son rôle de pionnière littéraire. "Nous avions créé la fête de l’oubli du temps. Nous serrions contre nous les Isabelle et les Thérèse qui s’aimeraient plus tard avec d’autres prénoms." Le destin de Violette Leduc est entièrement marqué par sa naissance illégitime, le 7 Avril 1907 à Arras, d'une femme de chambre et d'un fils de famille de la grande bourgeoisie qui refusa de la reconnaître. Berthe Leduc élèva "l'enfant de la faute" dans la haine des hommes. Au collège, où elle était bonne élève, Violette trouva réconfort dans les bras d'Isabelle, et découvrit "Les Nourritures terrestres" qui l'enflammèrent au point d'écrire à André Gide; sa liaison, plus tard, avec la surveillante du collège fit scandale. Puis installée à Paris, Violette rencontra son futur mari. Elle raconta ce mariage désolé marqué par un avortement dans "Ravages", un roman sans pitié, y compris pour elle-même. Sur la page, l'écrivain se met en scène, transmue le réel; ses phrases courtes tendues sont les marques d'un style reconnaissable entre tous où la justesse du mot frappe constamment. Soutenue par Simone de Beauvoir et par le mécène Jacques Guérin, dont elle tomba amoureuse alors qu'il était homosexuel, Violette Leduc épuisa son entourage de ses désolations; mais après le succès de son autobiographie, elle devint une icône excentrique des années 60, filmée par William Klein. Elle s'éteignit dans la lumière de sa maison du Midi, à Faucon près de Vaison-la-Romaine, le 28 Mai 1972, sans avoir eu le temps d'achever son dernier roman, "La Chasse à l'amour." Il est temps de redécouvrir cette femme qui, en offrant sa vie aux lecteurs, avec une sincérité intrépide, a bravé les tabous, en faisant de sa solitude et de ses passions impossibles, une grande œuvre littéraire. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 14/02/20
"Livrez-vous, Eugénie; abandonnez tous vos sens au plaisir; qu'il soit le seul dieu de votre existence; c'est à lui seul qu'une jeune fille doit tout sacrifier, et rien à ses yeux ne doit être aussi sacré que le plaisir." La philosophie dans le boudoir. (1795) Entre érotisme et perversion, les récits du Marquis de Sade font toujours l'objet de polémiques, tant pour leur violence que pour leur outrance. Mais alors, que peut nous apporter la lecture de ses écrits aujourd'hui ? La vie et les œuvres de Sade ont fait l'objet de mille appropriations, par des écrivains aussi divers que Georges Bataille, les surréalistes, Roland Barthes, Maurice Blanchot, Jean-Jacques Pauvert, Annie Le Brun et bien d'autres. Dans une nouvelle série d'articles, après ceux publiés en Octobre dernier, il nous est apparu intéressant, en dehors de tout jugement moral, de jeter un regard littéraire sur son univers, afin de mesurer la richesse et la portée de son œuvre. Divin Marquis ou affreux pornographe ? L'insupportable et l'intérêt de son écriture résident précisément en ceci que les deux sont indissociables. Sade est irréductible à quelque case que ce soit. Être dans l'enfer, c'est être livré aux gémonies, à l'excès, et à l'irrationalité. Étudier l'écrivain n'est pas le canoniser ni l'institutionnaliser mais interdit d'écrire, à tout le moins, n'importe quoi à son sujet. Il est à la fois un maître de la liberté et son texte est insupportable, si on le tient pour un texte réaliste. On a l'impression au contraire de quelqu'un qui établit un rapport critique à la langue, aux stéréotypes moraux. En réalité, aborder Sade exige une double lecture, tout en séparant l'homme de sa création littéraire. Quand on voit l'attention avec laquelle il se corrige, quand on regarde le glissement du point de vue dans les différentes versions de "Justine"; dans "les Infortunes de la vertu", elle parle à la première personne, ensuite on parle pour elle, elle est aliénée, on ne peut s'empêcher de penser que Sade est un grand écrivain; ce sont des choses très simples, comme le choix de ses titres: "l'infortune" entraîne des malheurs indus; les "malheurs", eux, peuvent être mérités. Il serait injuste de le considérer comme un malade couchant ses fantasmes sur du papier. Il semble qu'il ait écrit avant la prison mais c'est la prison qui transforme le libertin en un homme qui n'a plus que la lecture et l'écriture dans sa vie. Son écriture présente un côté obsessionnel de la reprise incessante des mêmes thèmes qui investissent toute son oeuvre. Sade tient en parallèle une écriture pour le public, tant il rêve d'être reconnu comme un homme de lettres; mais il va jusqu'au bout de ses obsessions dans des oeuvres impubliables. Son style est à la fois décalé et ironique. Il possède le talent de raconter des histoires de vertu malheureuse dans la langue policée du XVIII ème siècle, tout en mêlant des termes bruts et crus; c'est pourquoi, Il faut dépasser des réticences ou des dégoûts, ce déplaisir subtil que peuvent aussi provoquer ses œuvres, pour prendre toute la place qui leur échoit dans la fiction elle?même. Les tonalités aussi se mélangent, le rire, l'ironie coupante succédant à des exposés philosophiques ou politiques. Il a besoin d'écrire comme Rousseau, qu'on lui interdit de lire à la Bastille quand on lui autorise Voltaire, pour écrire comme personne. Il est aussi un homme de son époque qui pratique l'écriture sensible. Lui-même joue à ce type de littérature. Son style le plus violent se joue comme une parodie. Après tout, la littérature sensible prétend faire couler des larmes, la littérature érotique, du "foutre". C'est également une littérature pathétique, cherchant un effet. Sade était également un homme de théatre. Son écriture est aussi un rapport à la vérité. Il semble être un homme de pensée ancienne dans la manière qu'il a de blasphémer, qui paraît l'installer dans un monde manichéen. Et son écriture est moderne, en ce qu'elle témoigne de la conscience qu'elle est le deuil du savoir, de la vérité. On a l'impression d'un homme qui ne croit à la Révolution que par comparaison à celle des astres, comme un cycle perpétuel de progrès et de décadence. Proust fut aussi un homme qui traversa toute sa vie en écriture. Sade fut confronté à une série de situations limites: un libertinage de son temps mais aux limites de la légalité et la prison où il passa plus de la moitié de sa vie. Enfermé, il est livré à lui-même; une partie de sa création littéraire, dont "les Cent Vingt Journées de Sodome", ne put être publiée. C'est une limite évidente à l'expression de son talent. Son obsession est celle de l'écrivain qui rabâche. Elle s'oppose à l'ouverture de son écriture. En se répétant, il montre que le travail d'écriture est essentiel même si, en apparence, c'est la même histoire. Quand il est arrêté en 1801, il prépare encore une nouvelle "Nouvelle Justine". En découvrant les trois premières versions, on pense qu'il ne peut aller plus loin. Au contraire, l'écrivain provoque le fantasme du lecteur qui imagine une écriture capable de repousser toujours plus loin. On n'est pas obligé d'être complice mais on s'engage dans une surenchère fantasmatique. Or c'est justement dans ces litanies d'horreurs, de tortures et de sévices, dans cet étourdissant effet d'énumérations, que réside une grande part de la modernité de la langue de Sade. Sade n'invente pas le thème de la vertu malheureuse. Rappelons que Diderot a déjà écrit les "Épreuves de la vertu." Il y a toute une littérature complaisante dans la représentation de la vertu malheureuse. Sade reprend ce thème de la pure jeune fille mais avec le goût sacrilège de bafouer cette vertu et encore s'agit-il d'une vertu qui résiste et d'une jeune fille cicatrisant très vite; il a besoin d'inventer des "doubles" de Justine qui meurent pour qu'à chaque fois Justine résiste sauf à la foudre fatale. Plus il avance, plus la figure centrale est le couple Justine-Juliette, couple de personnages concret, conflictuel, contradictoire, qui correspond à la manière dont il se présente comme une victime de l'Ancien Régime. Justine est sans cesse enfermée; celle dont il se revendique en libertin athée, qui va faire bien pire, sur le papier, que dans la réalité, c'est le versant Juliette. Son œuvre apparait à première lecture scandaleuse, mais porte en elle, en réalité un discours philosophique. La transgression n’est pas principalement l’écart de conduite, bien que, Sade en ait commis beaucoup, ni non plus seulement la déviance à l’égard des pratiques sexuelles "licites." Il est d’abord ce qui prend ses distances avec le respect, la vénération accordés à ce qui ne mérite que railleries. Sade fut insolent avec constance, et cette irrévérence lui coûta. Son œuvre est truffée de caricatures, de raisonnements spécieux, d’exagérations; l’outrance conduit au grotesque et les énormités qui parsèment les descriptions d’horreurs de ses ouvrages constituent autant de moments de respiration permettant au lecteur de sortir du gouffre où le récit le plonge. La figure de Justine est formellement, littérairement idéale: elle est le prétexte à une addition sans fin d'épisodes. Une jeune fille qui pratique les vertus, déclenchant une série de catastrophes: la trame offre une perspective ouverte, car elle semble ne rien vouloir comprendre. Juliette est cruelle dès le départ mais son histoire est celle d'un devenir. L'une est dans le temps immobile, l'autre dans l'espace. Juliette est un tourbillon d'air sulfureux. Lire Sade est un excellent exercice de critique de toute dialectique moralisante. Les pires libertins chez Sade tiennent en effet un double discours. Ce n'est pas là un simple plaisir anticlérical mais dénoncer ce qu'il y a de plus pervers dans les institutions prétendant à la vérité et imposer un mode de vie aux individus. L'homme de lettres parvient dans son oeuvre à brasser tous les discours théoriques de son siècle et chacun de ces discours va renvoyer peu à peu à la même pratique de domination. Il y a dans cette fiction une dérision générale du discours théorique. Écrivain libertin talentueux, ou fieffé scélérat débauché, Sade brille, dans sa tentative désespérée, de mettre à bas, en tant qu'esprit libre et vagabond, un ordre social et religieux, en déclin à la fin du XVIII ème siècle. Son œuvre, inspirée d'une conscience matérialiste de l'infini, déshumanisant les corps, explore les abîmes sombres de l'âme. Il demeure un grand auteur, capable de nouveauté et d’audace, plaçant la littérature à la hauteur de son exigence. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 24/02/20
Un des progrès les plus important dans la domination féminine a été l’invention du gode ceinture. Cette activité a plus fait pour libérer les femmes. Pourquoi ? En raison des implications sociales et psychologiques du gode ceinture. A présent, la femme est celle qui porte l’ancien symbole de la supériorité masculine. A présent la femme est le donneur et l’homme le receveur. Cette pratique est celle du sexe de l’esprit. Pourquoi les femmes l’aiment tant ? C’est une grande et importante question. Le phallus attaché autour des hanches de la femme est un objet inanimé. Alors a moins que la femme achète un harnais qui puisse la stimuler en même temps, elle ne ressent aucun plaisir physique pendant cette séance. Et pourtant plein de femmes aiment cela en raison de la stimulation mentale que cela leur procure. C’est un échange de pouvoir incroyable qui a lieu pendant la séance et souvent la stimulation mentale est bien plus grande que tout ce que peut apporter le physique en ce domaine. C’est un grand préliminaire sexuel pour une femme. Les femmes trouvent cette activité très libératrice. Le gode ceinture enlève à l’homme sa masculinité et son machisme. L’homme rend sa force et sa volonté aux pieds de la femelle agressive. Une femme ressent cet abandon de résistance, et le fait qu’il plie et se soumette. C’est un afflux de pouvoir incroyable pour la femme. Les effets de cette activité ont en plus une certaine durée. L’homme qui se soumet ainsi ne redeviendra pas macho de sitôt avec elle. Il devient habituellement doux et soumis à elle en dehors de la chambre après cette activité. La pratique du gode ceinture est un échange de pouvoir et n’a rien a voir avec l’homosexualité ou une femme voulant être un homme. Bien au contraire, cette activité renforce le pouvoir de la femme car elle libère un autre niveau de son pouvoir, qui était en elle mais endormi. Un homme pris par un autre homme c’est du sexe. C’est une activité de stimulation sexuelle pour l’homme qui prend. L’utilisation du gode ceinture entre une femme et un homme relève du sexe psychologique tout autant que de la stimulation mentale qui provoque un échange de pouvoir entre les deux parties. L’homme soumis ressent une combinaison de stimulation sexuelle, de sensation désagréable, et d’humiliation pendant la séance. Il sait à présent que ce qu’il situait si haut (son pénis) n’est plus un outil pour conquérir la femme mais qu’a présent l’échange des rôles a eu lieu et que la femelle lui a retiré ce symbole de masculinité et l’utilise contre lui. La femme dit à l’homme qu’elle n’est pas impressionnée par le pénis du mâle, qu’elle peut s’en acheter un plus gros pour la satisfaire elle-même et qu’elle peut même l’utiliser comme un objet pour mettre en esclavage le genre masculin. Le gode ceinture, qui fut d’abord un symbole de la conquête masculine des femmes, est a présent utilisé par les femmes pour prouver aux hommes leur supériorité. Alors changez votre façon de voir cette activité. Vous avez besoin de reprogrammer vos schémas de pensées. Vous n’êtes pas dominé par un homme. Vous êtes dominé par votre femme et vous vous soumettez à cette activité humiliante, non pour votre plaisir, mais en raison de ce que cela représente pour elle. En vous soumettant au gode ceinture, vous abdiquez votre volonté et vous acceptez sa domination et sa suprématie dans votre relation. Alors soumettez-vous.
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Par : le 15/04/20
Un week-end tout en douceur En ce samedi matin pluvieux, il est temps de jouer un peu avec ma soumise, me souvenant du retard que j’ai pris sur quelques punitions. Comme une bonne soumise, elle monte se préparer. Elle doit être parfaite. Obéissante, mon petit fourreau à bite porte son collier auquel j’accrocherai sa laisse. Un corset en cuir couvre son ventre et son dos mais ne cache aucunement ses seins. Ses bracelets de contraintes sont déjà sur ses chevilles et ses poignets. Je lui demande poliment et fermement de se mettre en position d’inspection. Debout, les jambes tendues mais écartées, les mains derrière la tête. Je tourne autour d’elle, elle m’est complètement offerte. Mes mains la caressent de temps en temps. Je pince légèrement le bout de ses seins. Elle garde bien ses mains derrière la tête, le regard parfois inquiet, parfois trahissant son désir d’obéissance et son excitation. J’obstrue sa vue d’un masque rouge. « Allez, mets-toi en position offerte » sur un ton ferme et autoritaire. Elle s’agenouille sur le sol et ses bras se tendent loin devant elle, le front posé sur le sol. Je prends le temps de la regarder, l’attente est aussi un doux châtiment. Je lui demande d’écarter un peu plus les cuisses pour que je puisse voir sa vulve et son cul… ou plutôt ma vulve et mon cul, devrais-je dire ! Le temps s’écoule pendant que je sors lentement des accessoires de la valise dédiée. Elle entend les bruits, les craquements, le son des douceurs et des douleurs que je sors lentement avant de les poser sur la table. Elle ne bouge pas d’un pouce, concentrée sur sa condition de femme offerte. Je saisis ma cravache que je laisse traîner sur son dos, quelques coups partent en direction de ses fesses mais tout en douceur. Je chauffe un peu ses fesses en martelant doucement ce cul pour la préparer à recevoir sa punition. Je sens son excitation augmenter. Ma petite putain est prête ! j’intervertis ma cravache par un martinet avec lequel je fouette un peu ses fesses. Puis mon bras prend un peu plus d’élan et j’entends le son des lanières de cuir heurter ce cul. Elle a oublié de compter, ce sera donc un coup pour rien. Mon excitation perverse monte dans ma verge tandis que je l’entends compter chaque punition, m’en remerciant par un « merci Maître » à chacun des coups. Tandis que la douleur monte un peu plus à chaque fois, le ton de sa voix change, monte d’un cran et le « merci » se raccourcit en se perdant dans la douleur. Son cul est marqué de ce rouge qui est l’apanage des femmes bien éduquées. Je m’assois sur le canapé. Elle est encore dans la même position, mes pieds entourent sa tête toujours posée sur le sol. Je la rassure en lui murmurant qu’elle a été une bonne petite chienne. Mes mains caressent également ses cheveux coiffés d’un chignon. Je vois et admire sa nuque que je trouve réellement magnifique. Le tintement du métal contre métal résonne à ses oreilles quand je lui fixe sa laisse. Je la caresse encore tel que je le ferai avec un chien. Je prends le temps de penser un peu, m’apercevant qu’en très peu de séances et à mon grand étonnement, elle apprécie ou supporte de mieux en mieux la douleur. Le mot magique convenu entre nous pour arrêter l’action en cours, ne sort plus du tout de sa bouche. Sous mes ordres, elle tient la position qu’on appelle « Tenir » et qui s’avère éreintante pour les cuisses. Cette position est certainement l’une de mes favorites. Accroupie, sur la pointe des pieds, bras derrière la tête, je claque des doigts. Elle s’exécute comprenant que ce son lui intime l’ordre d’ouvrir la bouche et de tirer la langue. Je me lève, elle entend le zip de ma braguette descendre. Je sors ma queue, la place dans sa bouche béante, tout en plaçant mes mains derrière sa nuque. Je commence doucement à pénétrer sa bouche, lui intimant l’ordre de lécher mon gland. Puis je l’enfonce entièrement jusqu’à entendre ce râle qui indique que je suis au fond de sa gorge. Je ressors pour mieux recommencer. Elle a gardé précieusement la position. Lorsque je lui demande de se relever, je lis des tremblements musculaires involontaires sur ses cuisses. La position est rude quand elle est tenue un long moment. Elle est debout, face à moi, les jambes écartées et les bras derrière la nuque. Je tire sur ses lèvres, les écarte, elle suinte de bonheur. Mes doigts pincent ses tétons, les tirant vers moi, puis de haut en bas. Je fixe sur ses tendres excroissances mammaires, ces tasses qui en tournant une vis, les aspirent et les font grossir, jusqu’à entendre de légers cris de douleurs sortir de la bouche de mon élève. Je me saisis de 2 pinces reliées par 2 élastiques à un seau, j’accroche ces pinces à ses lèvres que je vois se tendre vers le sol. Je pose dans le seau quelques éléments avant de le faire se balancer d’avant en arrière. Elle pince ses lèvres entre ses dents. Ses tétons sont tendus et la douleur a disparu et il est temps de les aspirer de nouveau, tant et si bien que je les vois toucher la paroi transparente de ces objets de torture. Sublime, j’en fais le tour et ma main claque ses fesses rouges à plusieurs reprises faisant se balancer le seau, accentuant l’étirement sur ses lèvres. Je tourne toujours et mes doigts s’introduisent à mon bon vouloir dans le vagin, le cul et la bouche de ma petite chienne qui se régale de les laver. Ma petite soumise adore les odeurs, elle est très sensible aux phéromones. J’inverse finalement les pinces que je vais clipser sur ses tétons qui ont triplé de volume. Ils sont devenus hypersensibles. Le seau pend maintenant et caresse son ventre. Je lui donne l’ordre de se remettre en position « Offerte » qu’elle prend immédiatement mais sans trop d’empressement. Le seau touche le sol et je lui demande de se poser sur ses mains pour qu’il puisse se balancer librement et voir ses seins attirés par la gravité. Je n’oublie pas de lui parler et chaque parole irrespectueuse lui procure un plaisir immense. Je finis souvent par une question à laquelle elle n’oublie jamais de répondre et de finir pas un « oui Maître » de respect qui m’indique que sa volonté est respectée. Je tapote fermement sa chatte pour faire monter le sang avant de sortir de l’huile de pépin de raisin que j’ai pris soin de faire chauffer. La bouteille prend de la hauteur avant de laisser couler ce liquide chaud presque brûlant entre ses fesses ce qui lui extirpe quelques cris. Mes mains glissent sur son cul et sa chatte, j’adore la sensation que l’huile procure à mes caresses. Ma petite chienne est d’ouverture facile, ses orifices se dilatent rapidement, en quelques instants, ma main pénètre complètement son vagin. Une fois à l’intérieur, mon poing se ferme et je tourne lentement ou énergiquement en fonction de ses râles de bonheur. A chaque mouvement, je la sens apprécier cette main qui lui caresse les organes internes.Ma main ressort, blanchie. Elle se tait. Elle attend. Je prends la cravache pour finir mes punitions. Elle frappe de plus en plus rapidement et fortement sa croupe. Le dernier « merci Maître » sort en même temps que le son de douleur ce qui donne de charmantes vibrations à sa voix. Je me place derrière elle, place mon sexe à l’entrée de son anus. Je m’y enfonce aisément, prenant plaisir à défoncer ce joli cul pour l’instant un peu étroit. Je ressors et la félicite pour son cul toujours bien propre. Je m’assois tranquillement sur le canapé caressant sa vulve avec mon pied, le rentrant dans son vagin. Elle ne bouge pas et me laisse exécuter mes fantaisies. Quel pied de posséder ma belle petite putain ! je prends le temps de quelques caresses sur son dos et ses fesses pour la remercier d’être bien obéissante. Puis ma main comme souvent se dirige vers son cul que je dilate petit à petit. Un doigt, puis deux, trois et enfin quatre enfoncés jusqu’à la garde que représente le creux de mon pouce. De plaisir, elle gémit, jure, apprécie de sentir ma main s’enfoncer en va-et-vient rapides. Elle jouit parfois ainsi mais ce n’est pas encore le moment que j’ai choisi. La position d’exposition est prise sous mon ordre. Genoux au sol, mains derrière la tête, l’allure fière, je lui demande de se caresser d’une main tandis que l’autre gardera la position. J’enlève son masque qui la rendait aveugle aux supplices. Je lui murmure que je vais bientôt la recouvrir de mon urine et je pars chercher quelques serviettes pour ne pas souiller le tapis. Quand je reviens, elle se caresse toujours, se donnant du plaisir tout en sachant qu’elle n’a pas le droit de jouir sans ma permission. Je place mon sexe au niveau de sa gorge et lui demande si elle veut recevoir mon urine. Elle me répond du fameux « oui Maître ». Son regard part en tous sens, cela va complétement à l’encontre de son éducation, de la morale mais je lis dans ses yeux qu’elle en a envie. Son regard est à la fois inquiet et suppliant. Mon jet commence à sortir de ma queue, lui chauffant le torse et le colorant d’un ton jaune. Elle bouge légèrement pour sentir le liquide couler sur ses seins, avant d’atteindre sa main caressante et enfin le sentir passer sur sa chatte, son sexe. Je m’arrête un instant pour lui demander de nettoyer ma queue avec sa langue. Je sens que c’est plus difficile pour elle mais elle me lèche le gland. Je reprends mon jet d’urine sur son corps offert. Elle se laisse aller à apprécier la chaleur et je lui laisse sans lui dire la liberté de choisir l’endroit où s’écoulera mon urine. Je la regarde, bougeant comme si elle prenait une douche, choisissant le chemin à emprunter. Elle est sous excitation depuis plus de 2 heures et je décide de lui donner l’autorisation de se libérer par sa propre masturbation. Elle me dit « c’est vrai Maître ? j’ai le droit de jouir ? ». Je lui réponds affirmativement. Je me place derrière elle, assis. Elle se caresse dans la même position, le corps souillé, de plus en plus vite. Mes pieds se perdent sur ses reins, l’arrière de ses cuisses et je lui murmure qu’elle est une belle chienne, qu’elle est prête à être bien obéissante et que bientôt je l’emmènerai pour l’offrir à d ’autres hommes, peut-être confier la laisse qui lui passe entre les fesses, à un autre dominateur. Enfin sa libération arrive, elle crie, elle jouit longuement. La délivrance est belle comme un déchirement, les sons qui sortent sont puissants et je suis de mon regard, les tressautements musculaires de son bassin. Elle est belle ainsi, belle comme une fleur de printemps qui vient d’éclore.
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Par : le 29/04/20
Au fond du cachot… Attendre sans aucune raison que de tuer le temps est difficile et parfois, par rapport au temps qui passe, respectivement à sa durée de vie, peut être compris comme étant du gaspillage. Je n’aime pas cela! Je suis quelqu’un d’actif et plein de ressources avec une imagination très riche. L’attente pour elle-même m’est donc pénible. Pour attendre, il faut entrer dans le monde BDSM. Là, la vie change de couleur. Attendre, aussi longtemps que la Maîtresse le décide, c’est autre chose. Alors ces moments provoquent chez moi un afflux absolument débordant de réflexions, de pensées, d’idées. Un mélange tout à fait au hasard de situations vécues, de films visionnés, de lectures, de conversations, toute une série d’images et de situations qui défilent dans la tête. Attendre comme je l’ai déjà fait avec vous, Maîtresse. Vous vous en souvenez certainement alors que j’étais entravé avec ce carcan qui vous enserre le cou et les poignets. A plusieurs reprises, vous vous êtes placée au-dessus de moi et vous m’avez inondé avec votre liquide doré. Je devais lutter contre l’inconfort, j’étais trempé de votre liquide divin, j’en avais autant que je pouvais d’ailleurs. Et après, j’ai attendu. Une attente tout au contraire captant ces images et ces sensations, pour un soumis, c’est un véritable délice. Ces moments mettent d’ailleurs en relief toute la relation. Dans mon parcours, je crois vous avoir expliqué que, j’avais attendu dans cette oubliette, nu, complètement souillé de poussière et d’urine, les mains menottées dans le dos. C’était dans cette prison de Grossenhain près de Dresde. Ou encore cette attente dans le cachot, où je posais ma tête sur le boulet de prisonnier. Reposer ainsi sur le sol, se transformant en un véritable supplice car rester sur une épaule devient difficile et je devais donc me retourner pour m’appuyer sur l’autre épaule, souillant du coup tout mon corps d’un mélange de poussière de petits gravats et d’urine. En fait pour moi, ce fut absolument délicieux et je m’en souviens comme si c’était à peine fini. Je me souviens aussi de ce terrible supplice qu’est d’être enfermé dans une cravate. Attendre, en souffrant l’horreur, j’ai crié de douleurs à cause des crampes dans mes jambes, je tremblais de froid après avoir été aspergé d’urine par mes deux « gardiens ». En plus, j’avais le goût délicieux d’une abondante giclée de sperme encore en bouche d’une fellation faite sur la queue du soumis que le gardien avait amené. Cette attente était aussi merveilleuse. Je sais que je tremblerai de peur d’être encore bloqué dans cet innocent instrument de torture (mon mal au dos étant sauf…). J'y suis resté 4 heures 48 minutes d'ailleurs. Attendre nu, couché sur le sol, dans le noir, entravé, la bouche occupée par un bâillon qui fait baver. Une belle épreuve surtout quand on sait que bientôt je vais être, à nouveau, torturé et supplicié. Attendre, complètement attaché, incapable de bouger, après avoir été giflé et boxé, le visage couvert de crachats qui coulent lentement le long du visage. Attendre jusqu’à ce que ces crachats, justement, sèchent, probablement une attente interrompue par un petit arrosage « champagnesque »… suivi d’une nouvelle attente. Autant de souvenirs et de moments qui font bouillir le cerveau de choses absolument indescriptibles. Vous savez, Maîtresse, que dans mes rêves, je m’imagine être enfermé, nu, souillé, dans un cachot. Je l’ai déjà été pendant 5 ou 6 heures. C’était bien. Mais mon rêve donc, c’est l’attente pendant 24 heures au moins, sans être abreuvé ou juste arrosé de temps à autre, pas nourri, juste prisonnier. Peut être interrompu par des visites de vous ou de vos amies, pour rire et commenter cet objet que je suis ou, si l’envie vous en prenait, de me sortir, de me faire subir une flagellation, une séance de kick-boxing assez dure pour tout de suite après me remettre dans la cage ou le cachot. Peut être, juste avant de fermer la porte, de me cracher sur le visage histoire de me dire, « hi hi, t’as soif? eh bien voilà, je te donne un peu de ma salive car je prends soin de toi ». Moisir dans la cage exposé aux visiteurs et initiés qui mangent ou boivent devant, viennent vous pincer le corps entre deux conversations, vous tirer par les cheveux et se moquer de vous… Etre enfermé, avec un autre soumis mais la bouche entravée avec une bride-bavarde ou la bouche cousue pour m’empêcher de pouvoir communiquer avec l’autre et attendre, nu, sur le sol poussiéreux. Evidemment, Maîtresse, une attente avec tout le décorum que l’on peut imaginer, chaînes, fers, plugs insérés dans l’anus et reliés à une chaîne, cages, oubliettes, cellule sale, participe à rendre l’attente comparable à une session. L’attente consécutive à une explication de ce qui attend le soumis, lui expliquer qu’il va affronter une dure session, un échange oral ou s’échangent aussi caresses, gifles, coups de genoux ou de pieds, plonger la main dans la bouche, où le soumis dit son désir de montrer sa dévotion, son désir de souffrir pour prouver, pour aimer aussi. Cette longue préparation qui va « potentialiser » toute la relation. Cela permet aussi à la dominante ou au dominant de disposer du temps pour elle, pour lui, de préparer la session suivante, de manger, de boire, de se reposer, de lire ou de regarder la TV, de s’occuper d’un autre esclave. Les conséquences de ces attentes sont évidemment une montée en puissance de l’effet des tourments et des supplices. Probablement aussi une meilleure performance et de résistance aux supplices qui arrivent par une préparation des décharges d’endorphines. L’attente est donc, si vous voulez, une sorte de potentiomètre agissant sur le cérébral du soumis dans la relation et les actions qui suivent. Avant de conclure, j’aimerais mentionner les moments d’attente qui précèdent une session. Les temps consacrés à la préparation, la manipulation des fers, des chaînes, des cordes, le temps de fixation, les explications ou les mots prononcés par l’opérant au soumis. Je pense par exemple aux sessions sur les croix de St.-André (j’en parle car je l’ai pas souvent vécu) où l’on attache, lentement, vérifiant la solidité, où on en rajoute pour bien fixer tout le corps, où l’on glisse le bâillon dans la bouche. Tout ces moments qui préparent le soumis à la torture pour votre plaisir et votre joie de posséder et de faire toutes les choses qui vous passent par la tête. Finalement l’attente met en relief tout ce qui est avant et après une session et cela joue en moi un effet important. Je suis reconnaissant à Maîtresse Gabrielle de me permettre d’évoquer cela dans le détail. Cela aide à la compréhension mutuelle et apporte aussi aux autres lecteurs des éclairages qui parfois manquent. Maîtresse, j’attends la fin de se satané confinement car, ça, c’est devenu une attente intolérable! Kaji, SLNR 386-312-138
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Par : le 02/05/20
À quatre pattes, Baptiste un peu inquiet, voit la porte s’ouvrir devant lui. Maitresse Julie , dans sa tenue de petite diablesse rouge qui met en valeur ses longues jambes , approche avec un petit sourire narquois aux lèvres. Ses talons compensés claquent sur le parquet de chêne ancien. Elle lui caresse la tête et s’empare de la poignée de la laisse que Marc lui présente avec déférence. Sans un regard pour la soubrette elle s’adresse à son soumis : « Nous sommes chez Madame Méphista et Monsieur Trépuissant. Tu vas venir leur rendre tes hommages. Marche fièrement et cambre toi bien, que tout le monde voit bien que tes parties sont bien retenues dans le cuir et que tu as un bel arrière-train .» Tout en écoutant sa domina, Baptiste sent la main libre de celle-ci se glisser à l’arrière et vérifier les sangles qui compriment son sexe d’une manière inconfortable. La culotte en dentelle rouge l’irrite et les sangles le compriment. Mais il relève la tête et tend fièrement son dos et ses fesses vers le haut. Julie le fait se diriger vers le côté droit du salon. Il aperçoit un homme en costume sombre allongé nonchalamment sur une superbe méridienne en velours bordeaux , devant lui Madame, une badine entre les doigts, est assise sur un tabouret de cuir ébène . En s’approchant Baptiste se rend compte de son erreur, ce qu’il a pris pour un tabouret est en fait une magnifique jeune femme métisse à quatre pattes, la tête baissée, qui sert de siège à sa domina. À la même hauteur qu’elle, il aperçoit un objet brillant qui lui écarte les fesses ainsi que des menottes reliées par des chaînes aux poignets et aux chevilles. Ses seins sont comprimés par plusieurs rangs d’une corde soigneusement tendue et de petits anneaux brillent au bout de ses tétons. Dans sa bouche une boule brillante maintenue par une lanière de cuir l’empêche de la refermer. De la bave coule au sol et forme une flaque à la verticale . Baptiste comprend que la boule l’empêche de déglutir et il se souvient en avoir porté une aussi. Vue sur cette jeune femme l’effet est saisissant. La salive fait luire la peau noire de son menton. Les yeux baissés la soumise glisse un regard en coin vers Baptiste. La laisse qui tire sur son collier et une claque sur les fesses interrompent ses observations. Il entend Maitresse Julie demander à ses amis d’être indulgent, c’est la première fois qu’il voit une femme-meuble. L’homme glisse son pied sous la laisse et relève le menton de Baptiste avec un petit sourire moqueur. « C’est bien parce que c’est vous chère Julie. » Puis il s’empare de la laisse tout au bord du collier et tire un coup sec « Regarde moi bien jeune soumis car ce sera la seule et unique fois où tu en auras le droit ! » Baptiste déséquilibré lève les yeux vers l’homme qui s’est redressé : de type méditerranéen, celui-ci est très brun de peau, bien rasé de près à l’exception d'une fine moustache qui met en valeur sa bouche sévère et souligne son nez grec , ses yeux très bleus ressortent derrière des lunettes à la fine monture dorée et rectangulaire . Il appuie sur la tête du jeune soumis jusqu’à ce que sa bouche se heurte à la fermeture éclair du pantalon du costume bleu nuit dont il est vêtu. La pression est très forte et Baptiste sent sa bouche s’ouvrir sous la douleur, honteux il sent de la bave couler sur l’entrejambe du dominant. Une rude main virile attrape ses cheveux et tire vivement sa tête vers le haut. Surpris Baptiste laisse échapper un gémissement vite interrompu par la claque que sa maîtresse lui assène sur la fesse droite. « Veuillez me pardonner cher ami, il a encore du mal à maitriser sa gueule de chien ! Je m’efforce de le dresser mais c’est seulement notre deuxième journée. Le bâillon va lui apprendre, du moins j’espère.. --- Oui je comprends, ne vous inquiétez pas jeune Dame, nous sommes là pour vous aider par notre expérience. --- Merci beaucoup, votre magnanimité vous honore », répond Julie d’une voix toute timide. Puis il voit Madame Méphista ouvrir délicatement la braguette de Monsieur, sortir le membre viril déjà légèrement dressé , et il sent sa tête poussée vers le sexe de cet inconnu. Un ordre claque :« Lèche chien ! Ou il t’en cuira ! Ici tu n’es qu’un animal à notre disposition ! Tu me dois obéissance ! » Et comme malgré lui, Baptiste sort sa langue et donne de petits coups timides sur le gland décalotté qui lui est présenté. Les trois dominants échangent un regard complice et un léger clin d’œil de Trépuissant à Julie la rassure sur son intégration à ce petit groupe bdsm dirigé par le couple propriétaire de cette demeure bourgeoise aménagée pour recevoir ces visiteurs si particuliers. Baptiste sent le sexe frémir sous la caresse buccale et en ressent curieusement une certaine fierté. Il a passé l’épreuve et semble bien être le soumis de Maîtresse Julie à partir de cet instant. Une vague de soulagement le traverse et sa bouche se tend pour saisir le gland de Trépuissant. Il entend rire Julie , les deux autres se joignent à elle « Beau p’tit soumis ça ! Bon chien ! Bon, Fini de jouer ! » Un coup de badine sec et puissant sur son dos, un coup vers l’arrière à hauteur du front et ses cheveux tirés en arrière par sa domina lui rappelle que son corps ne lui appartient plus. Un claquement de doigts lui enjoint de poser sa tête sur les pieds de l’homme assis pendant que celui-ci se réajuste, ses bras se plient et ses mains vont tout naturellement se nouer sur sa nuque. Il abaisse sa croupe et se replie du mieux possible dans une belle position de soumission totale. Il sent plus qu’il ne voit l’homme déplier ses longues jambes et se lever. Méphista dont les mains torturent impatiemment la badine se lève et se dirige vers la grande table rectangulaire en chêne massif et ses deux bancs. La jeune soumise ne bouge pas, sa salive continue à couler le long de son menton et la flaque entre ses bras tendus s’étale lentement . Julie joue machinalement avec la laisse que Trépuissant lui a rendue. Elle observe la femme-meuble et un petit sourire étire sa bouche à l’idée d’imposer cela à Baptiste bientôt. Des idées surgissent dans son esprit et un franc sourire éclaire son visage. « Julie, vous semblez rêveuse ? Des idées neuves ? -Oh oui chers amis, mais ce sera pour plus tard. Trépuissant claque des doigts et la jeune soumise s’étire lentement. Son Maître caresse ses cheveux presque crépus, et la fait se lever à genoux. P’tit soumis ne bouge pas, les yeux rivés au sol , seules ses oreilles lui donnent quelques informations sur ce qui se passe autour de lui. Toujours bâillonnée, les yeux baissés, la jeune Bianca ne bouge pas à l’exception de ses mains qui vont rapidement et sans ordre donné se nouer derrière sa nuque. Le Maître caresse distraitement la tête de sa soumise tout en prenant Julie par la taille. Baptiste ne bouge pas et malgré l’inconfort de sa joue sur les lacets du dominant il attend patiemment comme Maitresse Julie lui a expliqué dans la voiture. Puis il sent que l’on tire sur sa laisse, sa tête se redresse, ses membres se déplient et il se retrouve à quatre pattes, le dos bien cambré, le sexe coincé. De petits courants de douleur traversent son corps, mais il en ressent un plaisir sombre. Cette position humble le comble. Jamais ces collègues ne l’imagineraient dans cette tenue, ni dans cette position animale. Et surtout comment comprendraient-ils le plaisir qu’il ressent à ne plus penser, ne plus décider, juste obéir à cette si belle versaillaise ou à ses amis, lui, celui qui paraît si sûr de tout , lui dont l’expression est toujours si péremptoire, lui qui a toujours réponse à tout ? Mais voilà, c’est ce cerveau si dynamique qui le fatigue, ces décisions toujours à prendre qui l’épuisent, ces responsabilités qui le rongent. Il envie souvent ses subalternes qui le jalousent de sa mutation récente et qui vivent sans ces questions incessantes qui tournent dans sa tête depuis toujours. Il n’y a que depuis qu’il a découvert ces jeux de soumission avec son ancienne compagne qu’il arrive à se sentir mieux. Un coup sec de sa laisse le ramène à l’instant présent. Il suit le mouvement initié par sa domina et se retrouve au pied de la table en chêne. Ses poignets sont tirés brutalement par Madame Méphista qui est accroupie face à lui et, bien qu’il ait les yeux baissés, il ne peut s’empêcher d’apercevoir sa fente largement écartée par sa position. En effet sous la courte jupe en cuir, l’absence de sous-vêtement révèle au p’tit soumis toute l’intimité de la domina. Sa position légèrement déséquilibrée fait se mouvoir de haut en bas une charmante minette bien épilée. Une érection brutale à cette vue se bloque dans les nœuds de cuir que Marc a soigneusement serrés tout à l’heure et Baptiste a du mal à retenir un petit gémissement. Heureusement celui-ci est couvert par les bruits de la chaine et de la barre d’écartement que manipule Julie qui s’est baissée. Les yeux du soumis s’écarquillent à cette vue. Maitresse Julie se penche encore un peu et lui murmure à l’oreille : « c’est seulement pour tenir tes bras bien écartés et pour empêcher tes mains de venir te branler. Cela ne te fera pas mal, en principe », ajoute-t-elle avec un petit sourire narquois. Et pendant que la barre est glissée sur ses épaules et que ses poignets sont attachés à des anneaux, Méphista tire sur ses chevilles pour les attacher aux pieds de la table. Baptiste ainsi immobilisé ne peut plus guère bouger. La jeune soumise est de nouveau à quatre pattes. Baptiste voit bien son sexe épilé entre ses cuisses écartées et son membre tente encore une fois de se redresser dans sa prison de cuir. La petite soumise recule vers lui, et bien qu’il baisse les yeux, il ne rate aucun des roulements de ses grandes lèvres sombres. Il sent qu’il se met à baver mais il ne déglutit pas. Marc lui a bien expliqué que cela lui est interdit : un chien ça bave ! Il ne doit surtout pas avaler sa salive ni fermer sa bouche, ni rentrer sa langue : les chiens ont toujours la langue pendante. Il est un chien et doit se comporte comme tel ! Sinon ses fesse lui en cuiront ! Les maitres ont la badine facile, et pour preuve Marc a retroussé son tablier de soubrette pour exhiber les cicatrices sur ses propres fesses. Et même si l’accord entre Julie et Baptiste interdit les cicatrices, quelques marques provisoires sont acceptables. Baptiste vit seul et ne craint pas les regards indiscrets mais il ne tient pas à marquer son corps. Il l’entretient régulièrement à la salle de sport et en est fier. Julie approche alors sa main gauche de ses parties intimes, elle l’ouvre et des pinces à linge de bois apparaissent bien à plat sur ses doigts tendus. Baptiste sent son cœur accélérer de plaisir anticipé : son amie Marie lui en faisait mettre régulièrement. Le pincement au moment de la pose est désagréable, mais ce n’est rien par rapport au courant de plaisir douloureux qui le parcourt quand on les ôte ! Julie saisit une pince entre son pouce et son index droit, elle la fait s’ouvrir et vient la frotter sur la langue baveuse de son soumis. Puis elle la fait claquer et l’approche de son testicule droit dont elle saisit de la peau. Elle installe la pince et sourit de la grimace de son soumis. Elle prend une deuxième pince et recommence son manège mais cette fois elle l’installe sur le testicule gauche. Elle recommence plusieurs fois jusqu’à être satisfaite du résultat : quatre pinces de chaque côté qui forment un arc de cercle du plus bel effet. Puis en s’appuyant sur la tête de Baptiste elle se relève et la lui caresse doucement. Il se sent heureux du sourire satisfait qu’elle lui a accordé à chaque pince posée. Entretemps le dom s’est approché, il ouvre sa braguette et après avoir demandé à Julie l’autorisation, il force la bouche de Baptiste jusqu’au fond. Le pauvre soumis a un haut le cœur de surprise. Sa salive abondante coule en un jet au sol. Trépuissant maintient fermement sa nuque et il ne peut bouger. « Première gorge profonde on dirait chère Julia. Ce n’est pas toi qui peut faire cela ! » Julia rougit et Baptiste prend de nouveau conscience de la hiérarchie de ce petit groupe. Il ne connait pas la relation réelle entre les protagonistes mais il est clair que l’homme est un pur dominant qui a l’ascendant sur les deux femmes présentes. Madame Méphista s’est installée devant sa soumise et lui tire la tête en arrière. Le dos cambré, la bouche baveuse toujours obstruée par la boule brillante, la belle brune échange un long regard avec sa domina. Puis elle sent les mains de Julie ôter le bâillon mais sa bouche reste ouverte, et avec un curieux petit bruit Madame Méphista laisse couler un filet de salive dans sa bouche déjà bien pleine. La bave coule et d’un coup sec sous le menton la domina referme cette bouche béante. Heureusement ce n’est pas la première fois qu’elle se livre à ce petit jeu et Bianca sait quelle doit rentrer sa langue pour ne pas se mordre. Quelques morsures malencontreuses le lui ont appris et elle sait anticiper. L’ordre sec suit «Avale chiennasse ! ». Baptiste sursaute en entendant cette insulte et bien qu’elle ne soit pas à lui adressée, il rougit de honte par empathie. Alors Maitresse Julie se place devant lui et il pressent qu’il va avoir droit à un traitement identique. Effectivement Julie le regarde et laisse couler un filet de salive de sa bouche vers celle de Baptiste. Et pour être certaine que son but soit atteint elle maintient ouverte la mâchoire de Baptiste de sa petite main si forte. Puis elle lui referme la bouche et murmure « Avale petit chien ! »Il s’empresse d’obéir avec un certain dégoût qu’il n’arrive pas complètement à dissimuler aux yeux inquisiteurs de sa domina. Un regard sévère le scrute longuement et il commence à rougir de honte. -
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Par : le 02/05/20
L’ér?s entre femmes était-il différent de l’ér?s entre hommes en Grèce antique ? Hors de la nécessité de domination typique des sociétés patriarcales, les femmes grecques auraient connu des rapports érotiques où la réciprocité était absolue et l’affection véritable. Alcman, poète spartiate du VII siècle, composait des poèmes destinés à des chœurs de jeunes filles. Celles-ci chantaient leur admiration et leur élan érotique pour plusieurs figures féminines. L’élan érotique se formulait selon une situation exactement inverse à ce que l’on trouve dans les poèmes érotiques dits pédérastiques. La personne qui occupait une position supérieure était représentée comme l’objet du désir de celles qui lui étaient inférieures. Au yeux des hommes, la jeune fille était toujours objet du désir. Le cas des poèmes de Sappho est différent, car certains d’entre eux supposaient un auditoire complétement féminin. L’existence d’une asymétrie dans l’ér?s est essentielle pour comprendre les strophes où Sappho n’est pas protagoniste du rapport érotique, mais simplement assiste à un lien entre deux femmes. Il est essentiel d’utiliser ici le terme de "femmes", car l’idée que les amies, les "phílai" de Sappho étaient toutes des jeunes filles est un préjugé contemporain ou une surinterprétation littéraire. L’interprétation qui va dans le sens d’une réciprocité totale n’implique cependant pas la symétrie: la philót?s est un type de relation qui suppose une réciprocité souvent asymétrique. Si un paîs masculin ou féminin peut non seulement recevoir les dons de l’amant mais aussi donner sa cháris, si un paîs peut chercher son amant et le désirer, un rapprochement entre la philót?s érotique et le rapport de compagnonnage, l’hetaireía, pourrait être significatif: l’hetaireía, en effet, n’est rien d’autre qu’une déclinaison de la relation de philót?s. L'hétaïre étant une compagne ayant reçu une éducation supérieure. Or, un des rapports considéré comme paradigmatique du compagnonnage guerrier, celui entre Achille et Patrocle, montre que la réciprocité entre les deux partenaires ne se base pas sur une égalité d’âge ou de statut social: Patrocle, qui est le serviteur d’Achille et a même peur de lui, est plus âgé qu’Achille, mais inférieur en ce qui concerne la force. La condition de supériorité, pourtant, n’empêche pas Achille de faire cesser sa colère pour venger la mort de son compagnon Patrocle, lui qui émet le souhait d’un tombeau commun avec son phílos hetaîros. Les Grecs anciens ne se définissaient pas personnellement en fonction d’une sexualité, le sexe de la personne désirée n'était pas un critère pour définir et catégoriser un individu. Ils n’ont jamais considéré que pouvaient être regroupées dans une même catégorie d’individus des personnes, hommes et femmes, de tous statuts (citoyens, étrangers, esclaves), de toutes origines et de tous milieux sur le simple critère qu’ils étaient attirés par des personnes de l’autre sexe, ou sur le critère d’une attirance pour des personnes du même sexe. L’étude des textes montre clairement que la première distinction perçue par les Anciens n’est pas celle du sexe mais celle qui oppose les individus libres à ceux qui ne le sont pas, ceux qui disposent de leur corps et ceux dont le corps appartient à un maître, à savoir une très importante proportion de la population, la population servile. De façon générale, quand les Grecs évoquaient les "ándres" ou "gynaîkes", ils désignaienr uniquement la population citoyenne, ou au mieux les individus libres (citoyens, affranchis, métèques, étrangers): de ce fait, ces termes n’ont pas le même sens qu’ont, aujourd’hui, les mots, hommes et femmes. l’hétérosexualité et l’homosexualité, en tant que telles, n’existaient pas dans l’Antiquité. En Grèce ancienne, le caractère désirable d’un corps n’était pas lié à son sexe mais à son statut. Solon, poète et législateur athénien du vie siècle, apporte des indications sur les perceptions grecques des âges de la vie d’un homme libre. Malgré la subdivision arbitraire de la vie humaine en périodes de sept ans, on y peut distinguer cinq moments: l’enfance, quand le paîs n’est pas pubère; l’adolescence, caractérisée par une condition éphémère, car la "fleur" de la peau change et les joues se couvrent de poils; la jeunesse adulte, quand l’homme de vingt et un ans devient néos et n’est plus n??pios, car il est au sommet de sa force et vertu; la maturité, quand l’homme est formé, qu’il se marie autour des trente ans et qu’il a acquis la prudence; enfin, la vieillesse, quand la personne a perdu sa force, mais se trouve au sommet de la sagesse. Cette subdivision ne s’adapte pas aux femmes: chez elles, en effet, on trouve l’enfance; la nubilité (parthenía), qui dure plus ou moins quatre ans et qui est caractérisée par le désir érotique que la jeune fille suscite; la condition, très brève de jeune épouse (nýmph?), qui n’a pas encore enfanté; celle de femme adulte (gyn??), qui est désormais devenu mère; la vieillesse, quand la femme a perdu la possibilité d’enfanter. La future épouse, ainsi, est donnée en mariage par son père ou son tuteur, parfois promise très tôt et avant même que la cérémonie du mariage (le gámos) ne soit célébrée. Enfin, les jeunes filles pouvaient être mariées avant d’avoir leurs premières menstruations. Une question se pose alors: cette asymétrie dans l’âge du mariage fait-elle des hommes mariés des individus aux penchants pédophiles ? Tout le monde percevra l’anachronisme de cette question. Pourtant son équivalent pour les relations sexuelles entre hommes a souvent circulé, preuve que les regards vers le passé sont toujours informés de codes moraux du présent. L’âge du jeune homme n’est pas un critère qui le constituerait comme un partenaire sexuel interdit, car vulnérable; au contraire, sa jeunesse en fait un partenaire privilégié. Le consentement du paîs à la relation est recevable et son amant n’est de ce fait pas un violeur ni un pervers mû par des désirs inavouables. Si, par ailleurs, cette personne joue un rôle dans la formation du jeune homme et s’il est de noble famille, et de bonne réputation, la relation n’en est que plus valorisée. Ainsi, dans le Banquet de Xénophon, le riche Callias, amoureux du jeune Autolycos, invite son aimé et son père à la soirée qu’il organise dans sa maison du Pirée, qui accepte bien volontiers. Nous voilà loin des cadres contemporains de la sexualité surveillée des mineurs. Dans les représentations des historiens, les femmes incarnent aussi le sexe faible par excellence. Faibles parce que sans aucune force physique: Cyrus promet de rendre le fleuve Gyndès si faible que même les femmes pourraient le traverser aisément sans se mouiller les genoux (Hérodote). Le féminin est aussi associé dans les représentations historiographiques à des caractéristiques physiques précises: peau claire, épilation, vêtements, bijoux, maquillage. La lubricité et la recherche excessive des plaisirs du corps ne conviennent donc pas à l'homme viril, l'historiographie comme l'ensemble de la littérature grecque montrent bien que ces vices sont bel et bien féminins. Selon la tradition misogyne grecque, remontant à J'époque archaïque et représentée notamment par les poètes Hésiode et Sémonide d' Amorgos, la femme est un être insatiable, un "ventre creux", constamment affamé de nourriture et de sexe. C'est pourquoi, d'une part, avoiIr une femme à la maIson, c'est cohabiter avec Faim ou Famine. Ces femmes soumises à une libido démesurée se retrouvent de même dans la comédie ancienne, qui regorge de ces représentations de femmes lubriques et ivrognes. Celles qui par exemple, chez Aristophane, planifient de faire la grève du sexe pour rétablir la paix dans la cité, ont peine à s'imaginer devoir vivre en se "privant de verges." La liste des malheurs subis par les femmes, quel que soit l'historien et quelle que soit l'époque, met en lumière la position objectivée de toutes ces femmes face aux entreprises des hommes, quel que soit leur niveau social. Le féminin considéré comme genre ou symbole évoque, en accord avec la vulgate littéraire, mythique ou philosophique, l'idée de lâcheté, de faiblesse, de démesure ou de violence incontrôlée. Enfin, si les vices associés au féminin semblent permanents d'un historien à l'autre, il en va de même pour les vertus dites féminines. Les historiens attribuent tous aux femmes des qualités qui leur sont propres. Mais cet idéal fait de modestie, de dévouement et de soumission impliquait que les femmes ne sortent pas de la sphère d'activité qui leur est dédiée, de l'univers domestique et familial. La femme était considérée vertueuse si elle possèdait ces qualités et si elle se conformait au rôle qui lui était attribuée. Bibliographie et références: - Callimaque, "Hymnes" - Déméter, "Les Hymnes homériques" - Foucault M, "L’invention de l’hétérosexualité" - Hérodote, "Histoire" - Hésiode, "La Théogonie" - Homère, "Odyssée" - Homère, "L’Iliade" - Pausanias, "Description de la Grèce" - P. Chantraine, "Dictionnaire étymologique de la langue grecque" - Platon, "République" - Platon, "Le Banquet" - Plutarque, "Vie de Sappho" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 09/05/20
Juliette avait cru, ou voulu croire, pour se faire pardonner, que Charlotte serait farouche. Elle fut détrompée aussitôt qu'elle voulut l'être. Les airs pudiques que prenaient son amie, fermant la porte du boudoir où elle mettait et ôtait ses jupes, étaient précisemment destinés à l'aguicher. Quand l'aidant à s'habiller, elle la laissait saisir ses seins, fermes et hauts placés, l'embrasser et la caresser, les yeux fermés, encore moite de son bain, en gémissant. Elle se réveilla, la tête pleine d'images, elle revoyait Charlotte, attachée, fouettée, sodomisée, râlant de plaisir sous les coups de cravache de Xavier. Sous la douche, glissant le pommeau entre ses cuisses, elle se besogna, en s’imaginant baisée et flagellée par des inconnus. Elle ne se doutait pas que son fantasme allait se réaliser le soir même au Cercle. Lorsqu'elles entrèrent dans le salon, un homme, assis dans un canapé, jouait avec le sexe d'une nymphette. Du pommeau de sa cravache, il la masturbait à travers sa culotte de coton blanc. Charlotte glissa à l'oreille de Juliette: - C'est Chloé, une nouvelle. Je soupçonne Xavier de vouloir en faire son esclave, une vicieuse de prédilection. La fille semblait sortie tout droit du pensionnat. Brune, les cheveux courts, de grands yeux bleus, la lèvre boudeuse. - Chers amis, je vous présente Chloé, une petite perverse qui va découvrir les délices de la condition de soumise. Aujourd'hui, elle va faire connaissance avec la cravache. Xavier fit signe à Chloé de s‘approcher. Elle resta debout devant lui, les yeux baissés. Après un long silence, il dit le plus naturellement du monde: - Tu es une gamine vicieuse. Et les vicieuses méritent une correction. Une Maîtresse apporta une boîte de godes, un foulard et une cordelette. Chloé fit mine de se déshabiller. - Garde ta culotte. Chloé obéit avec un frisson d’angoisse. Cependant, ce n’était pas désagréable, au fond, d’avoir peur. En tout cas, cela ne l’empêchait pas de mouiller. La Maîtresse lui banda les yeux. Elle lui attacha les poignets, l’amena sous une poutre, fixa la cordelette à un crochet. Chloé se retrouva les bras en l’air. Elle dut se dresser pour que ses pieds reposent sur le sol. La position faisait saillir ses fesses musclées et ses seins haut perchés. Après l’avoir attachée, ni la Maîtresse, ni Xavier ne donnèrent signe de vie. N’y tenant plus, la petite demanda au bout d’un moment: - Maîtresse, Maître, s’il vous plaît, où êtes-vous ? Elle cria. Un objet métallique froid vint se poser sur sa nuque. Elle réalisa qu’il s’agissait du pommeau de la cravache. Xavier le glissa le long de son dos en épousant les arêtes de la colonne vertébrale. Il jouait avec les nerfs de la fille. Arrivé aux creux des reins, il fit le tour de la taille et se retrouva devant elle. Le pommeau de la cravache s’attarda sur le nombril avant de remonter entre les seins. Chloé s’efforça de demeurer impassible, mais comment dissimuler son excitation, quand on a les mamelons tendus, et que l'on devine une tache humide s’élargir dans sa culotte ? Xavier jouait, il lui tapota la pointe des seins et lui caressa les aréoles avec le pommeau de la cravache. Ensuite, il redescendit au nombril, et de là dans l’entrecuisse de Chloé. Elle écarta les jambes autant que le lui permettait sa posture. Le pommeau s’introduisit dans la fourche. Il appuya sur le fond de la culotte comme s’il voulait la pénétrer avec la cravache. Le tissu épousa les contours de la chatte et chaque attouchement provoquait un bruit mouillé. - Tu es trempée, petite salope. Tu as vraiment le feu au cul. Xavier poursuivit son jeu un moment avant de se reculer. Maintenant Chloé implora: - Encore, Monsieur. C’est bon. Pour toute réponse, elle reçut un coup de cravache sur le haut de la cuisse. Il n’avait pas frappé fort. Assez, cependant, pour arracher un cri à Chloé et lui faire redouter la suite. Il passa derrière elle, glissa la tige de la cravache entre les cuisses et entama un va-et-vient. Elle se démèna au bout de la corde en se mordant les lèvres pour ne pas gémir de plaisir. Ce n’était pas de l’orgueil. Elle craignait seulement de recevoir un nouveau coup de cravache. Il la branla ainsi un long moment. Xavier jouait avec tous les endroits sensibles du corps de sa victime: les seins, les fesses, le bas-ventre. Même à travers la culotte, il parvint à la rendre folle en caressant son clitoris, ses petites lèvres, les bords de son vagin. Chloé n’en pouvait plus. Au fond, il lui sembla qu'elle préfèrait être fouettée. Elle se mit à geindre et immédiatement la cravache s‘abattit sur sa cuisse. Plus fort cette fois. Elle poussa une plainte. La cravache striait ses fesses, lui arrachant un cri strident. Alors les coups se mirent à pleuvoir, ou plus haut, ou plus bas pour laisser des traces. La cravache s‘abattit sur ses cuisses, ses fesses et son ventre. Chloé se tordait au bout de la cordelette. Elle ne criait plus, elle sanglotait, une sourde plainte s‘échappa de sa bouche, à la fois de douleur, mais surtout de plaisir. À plusieurs reprises, Chloé crut s‘évanouir mais Xavier s’arrêta au dernier moment. Il cessa de la fouetter et s’agenouilla devant elle. Il baissa sa culotte et lècha les grandes lèvres. Chloé se tortillait au bout de la cordelette. Il dut l’immobiliser en la prenant par les fesses. Il se livra à un long et cruel travail de sape. La chatte en feu, elle n’avait plus peur de crier, à présent, quand la langue de Xavier s’attaqua à son clitoris et à ses petites lèvres. Chloé était à demi-évanouie quand il lui enfonça un gode dans le vagin. Elle cria et eut un orgasme d’une violence inouïe. Au point qu’elle l'urina. Xavier se plaça derrière elle. De ses doigts , il sépara les fesses et plaça l’extrémité du gode sur l’anus. Encore secouée par les frissons de sa jouissance, elle gémit de douleur et de plaisir pendant que ses deux sphincters anaux cèdaient. Bientôt, le gode fut enfoncé jusqu'à la garde. Les muscles l'empêchèrent de sortir de l’anus. Xavier le lâcha et en prit un autre, plus gros, en métal, qu’il introduisit dans le vagin. Il le fit aller d’avant en arrière, comme une verge. Chloé eut un second orgasme presque aussi violent que le premier. Il lui retira les godes et la détacha. Il lui ôta son bandeau et la conduisit jusqu’au canapé où il l’allongea. Chloé eut du mal à reprendre ses esprits. Les muscles de ses bras et de ses jambes étaient douloureux et ses jouissances semblaient l'avoir anéantie. N’empêche, elle était contente d’échapper à la fessée, bien qu'au fond, une part d’elle-même se sentit frustrée. - Messieurs, je souhaiterais que vous complétiez mes premiers enseignements. Elle est à vous. Aussitôt, des mains se précipitèrent sur Chloé, palpèrent chaque recoin de son corps. On lui écarta les cuisses. Des doigts inquisiteurs forcèrent son intimité, pincèrent ses seins, s'attardèrent sur les marques de fouet laissées sur sa peau. Un homme sollicita l'autorisation de Xavier pour forcer la bouche de sa soumise. Il y consentit. Elle fut contrainte d'accepter le membre qui se présenta avec violence à ses lèvres, et qui s'enfonça très vite au plus profond de sa gorge. Suffoquant, respirant à peine, elle suçait la verge sous les insultes, pendant que les mains d'autres hommes la fouillaient sans relâche. Spectatrice de la scène, Juliette n'en pouvait plus, son excitation était parvenue à son paroxysme. Elle n’avait qu’un désir: être prise, pénétrée, saccagée par des hommes en rut. Une ravissante blonde aux cheveux courts, assise à côté d'elle sur le canapé, lui caressait l’intérieur des cuisses, effleurant son sexe déjà moite. Elle sentait la cyprine couler dans son intimité. La main posée sur celle de la blonde, Juliette écarta les jambes, guidant les doigts de la femme sous son string. Elle se laissait branler langoureusement. Un homme sortit son sexe, le donna à sucer à sa compagne, puis força de sa verge raide la bouche de Juliette pendant que la blonde se lèchait les doigts avant de les plonger profondément dans le vagin innondé. Xavier intervint: - Juliette, je constate que cette séance t'a plu, je dirais même excitée. Et s'adressant à la responsable du Cercle: - Béatrice, déshabillez notre amie. La maîtresse des lieux lui ôta sa robe, lui laissant seulement des bas noirs tenus par un porte-jaretelle, puis la débarassa de son string , qu'elle tendit à Xavier. Il le porta à ses narines, et le renifla: - Tu n'es qu'une femelle en chaleur, Juliette. Béatrice, emmenez cette chienne au salon bleu, elle n'attend que cela. Juliette sentit cette tension voluptueuse, cette lourdeur lui tordre le ventre lorsque elle pénètra dans le petit salon, où des participants, tous masqués, une vingtaine, masculins surtout, cinq ou six femmes, déambulaient dans la pièce. Dans une alcôve plongée dans la pénombre, une ravissante brune aux cheveux courts, commençait à se déshabiller; sa jupe flottait au gré de ses mouvements; par moments, elle s’ouvrait sur le côté laissant apparaître la blancheur d’une cuisse nue jusqu’au niveau de l'aine; elle attrapa le bas de la jupe et la fit voler, découvrant volontairement ses jambes au regard de l’assistance; elle défit les boutons de son chemisier dévoilant son ventre en ondulant des hanches dans un balancement lascif; un homme s'enhardissant lui ôta; le soutien-gorge descendu fit apparaitre l'aréoles de ses seins. Elle s’exhibait sans retenue; deux autres invités s’approchèrent, un dégrafa le soutien-gorge, libérant les seins qui étaient déjà fièrement dressés; il les caressa et les malaxa sans douceur; le second attoucha ses fesses; elle était maintenant nue. De nombreuses mains prirent alors possession de son corps offert, aucune partie ne fut oubliée; les doigts fouillèrent son vagin et son anus; elle demanda à être prise; un homme s’allongea sur elle, la pénétra tout aussi rapidement et commença des mouvements de va-et-vient; un sexe s’approcha de sa bouche, elle happa le membre viril qui s'enfonça dans sa gorge. On attacha Juliette à une croix de Saint-André. Des lanières en cuir maintenaient ses poignets et ses chevilles au bois, ainsi que ses aisselles et le haut de ses cuisses. Le point de jonction se trouvait juste au-dessus de ses épaules nues. Sa tête était libre, elle pouvait regarder autour d'elle. Elle savait que les participants pouvaient tous voir sa vulve offerte. Béatrice examina longuement les seins insolents, elle posa ses mains sur les globes fermes et de douces caresses les parcoururent. Juliette ferma les yeux, se laissant griser par le reflet du miroir de l'intimité qu'elle offrait impudiquement aux invités. Alors la maîtresse des lieux prit un martinet au poil soyeux et, doucement, effleura un mamelon d'une lente caresse sur la pointe extrême; une sensation délicieuse envahit le corps de Juliette, parcouru de frissons. Alors bientôt, Béatrice leva le bras et une méthodique flagellation commença. Les coups étaient dosés, mesurés pour ne pas blesser Juliette qui, les yeux clos, sentait monter en elle une chaleur intense; sa poitrine était secouée par des coups de plus en plus secs, comme une caresse de feu qui irradiait sa chair. Les seins devenaient de plus en plus marqués. Une chaleur intense innonda la poitrine de Juliette comme une boule de feu; ses seins, plus violemment heurtés, se choquèrent dans un bruit mat, les lanières s'entouraient autour d'eux, giflaient la chair, écrasaient les pointes en cinglant les aréoles. La maîtresse des lieux, après trois derniers coups, cessa de la flageller pour écarter ses cuisses. Elle plongea ses doigts humides dans l'intimité moite, constatant non sans fierté, que Juliette avait réellement joui. Les portant à sa bouche après, elle les lècha longtemps entre ses lèvres, se délectant de l'éjaculat mêlé à la cyprine. Deux femmes ayant assisté au spectacle de la flagellation, s'approchèrent de Juliette. Elles commencèrent par la caresser puis la pénétrèrent à l'aide de godes de plus en plus épais. Fesses tendues, bouche tordue par la jouissance impérieuse, Juliette râlait doucement, goûtant avec ferveur le cruel supplice raffiné; mais le gode, plus gros encore, distendait la chair, tandis que la main de l'invitée appuyait à peine pour faire pénétrer le phallus en elle. Et un autre prit la place dans la gaine gluante, distentue mais docile et souple; l'anus plissé disparaissait derrière le renflement émergeant au milieu de l'olisbos. Bientôt, les deux femmes se déshabillèrent, et se ceignirent chacune d'un gode-ceinture. Elles s'approchèrent de Juliette, les hommes formèrent un cercle autour des trois. La croix de Saint André fut alors mise en position horizontale. les deux femmes sodomisèrent Juliette avec force dans un intense bruit mat de succion. Sur un signe, tous les invités se levèrent en silence et vinrent contempler le spectacle. Ce fut une dizaine d'hommes qui se succédèrent, remontant et frappant au fond de ses reins. Charlotte, éberluée, assistait pour la première fois à une séance de soumission de sa propre Maîtresse. Pour Juliette, la douleur ressentie lors de la double pénétration se transforma en jouissance. Le corps marqué par de longues estafilades, elle avait gémi sous les coups de Béatrice comme jamais une femme ne l'avait fait gémir, crié sous le choc des membres des invités, comme jamais elle avait crié; elle devait leur être soumise et les accueillir avec le même respect avec lequel elle accueillait une Domina; elle était là dans la soirée pour servir de réceptacle à la semence des hommes qu'elle devait recevoir par tous les orifices, sans jamais protester ni même trahir un quelconque sentiment. Sur le chemin du retour, épuisée mais heureuse, Juliette s'endormit sur l'épaule de Charlotte. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 13/05/20
Il n'y a qu'une heure qu'elles sont couchées, chacune dans une chambre, quand Charlotte perçoit du mouvement dans le couloir, puis dans sa chambre. Le clair de lune jette son halo fantomatique dans la pièce. Bien qu'elle tourne le dos à la porte, Charlotte aperçoit dans la glace Juliette qui s'avance vers son lit. Elle est nue, ses seins fermes et hauts placés ainsi que ses jambes galbées et bronzées lui confèrent une silhouette indéniablement désirable. Elle soulève le drap et se glisse dessous. Une légère brise tiède agite le rideau à la fenêtre. Juliette se blottit dans le dos de son amie, telle une amante. Charlotte peut sentir ses cuisses brûlantes et ses mamelons durs contre sa peau. - Tu voulais enfin que je te l'avoue ? J'ai très envie de te faire l'amour. Charlotte se retourne brusquement, Elle porte juste un tanga en soie noir. - Juliette ! - Quoi ? Ne me dis pas que tu ne t'en doutais pas, quand même ! Charlotte s'allonge dans le lit en ramenant le drap sur sa poitrine. - Je croyais que c'était un jeu, Juliette. - Eh, bien non, je n'ai jamais été aussi sérieuse de ma vie. Charlotte examine Juliette pour s'assurer qu'elle est sincère. - Je ne suis pas lesbienne, affirme-t-elle au bout d'un moment. - Comment tu le sais ? - J'ai un amant. - Et alors ? Tu as déjà essayé ? s'amuse Juliette. - Tu sais bien que non. - Alors, laisse-moi faire .. Après, tu prendras ta décision. Les mains de Juliette lui prodiguent des caresses d'une douceur infinie. Elle accueille d'abord passivement le baiser de son amie, avant de s'abandonner pour de bon et de lui rendre fougueusement la pareille. Juliette faufile une main entre les fesses de Charlotte, puis son index suit la fente de sa vulve. Profitant de la réceptivité de son amie, Juliette le pousse à l'intérieur, où elle découvre son sexe ouvert et humide. Ses cuisses sont moites et ses fesses, très chaudes. Le corps de son amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D’une brusque contraction, elle comprend que sa belle jouit. Les spasmes qui enferment ses doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle n’est plus que frissons. Elle vibre. Elle gémit. Elle râle. Elle crie. C’est beau, une femme s’abandonnant à l’orgasme. Après un instant de calme, ses convulsions reviennent avec plus de force. La respiration de Charlotte se bloque. L’air de ses poumons est expulsé dans un long cri de plaisir. Un silence s’est fait dans la pièce. Contraste saisissant avec les sons de nos ébats. Ce calme est reposant. On est bien, dans les bras l’une de l’autre. Le réverbère éclaire légèrement la chambre. Une pénombre agréable noie la pièce et je devine plus que je ne vois le visage de Charlotte. Et, bercées par les caresses douces et régulières, le sommeil a fini par nous saisir. Bientôt, je me réveille. J’ai soif. Je me décolle du corps de mon amante de la nuit en tentant de ne pas la réveiller. Je reste quelques instants appuyée contre le chambranle de la porte. Je regarde sa silhouette, seulement éclairée maintenant par le halo de la lune qui éclaire faiblement la chambre au travers des volets. Elle est belle. Plus grande que moi, plus musclée aussi. Ses courts cheveux bruns lui donne un air androgyne irrésitible; j’entends son souffle. Son corps bronzé s’étale lascivement sur le drap blanc. Je souris en m’écartant de la porte pour gagner la cuisine. Il fait assez clair dans la petite pièce pour que je puisse me servir d’eau sans allumer la lumière. Je n’ai pas envie que les néons brisent la quiétude de la nuit. J’ouvre deux placards avant de me saisir d'un verre. J’ouvre le robinet et me sers un grand verre. Je sursaute. Un corps chaud se colle au mien. Des bras se nouent sous ma poitrine. Ses lèvres se posent contre ma jugulaire. Je ne peux m’empêcher de frissonner. Sa bouche est si douce. Je pose le verre au fond de l’évier et m’appuie sur elle, en murmurant: - Je connais ton corps, mais je ne connais rien de toi. Je la sens rire gaiement alors qu’elle pose son front contre mon épaule et que ses mains descendent contre mon pubis. - Tu apprendras à me connaître. Je frémis sous ses doigts. Je ferme les yeux. Mes doigts, au dessus de ma tête, se perdent dans les cheveux bruns de mon amante. Les siens s’égarent dans ma fente encore moite et ouverte de nos plaisirs de la nuit. Humide, je le suis. Son souffle dans mon cou, ses mains sous mes seins, je frémis de ses caresses. Charlotte me retourne dans ses bras. Elle se colle contre moi. Son corps est chaud et doux. Je tends mes lèvres en fermant les yeux. Sa bouche se pose sur la mienne dans un baiser plein de tendresse. Elle pose ses lèvres à de multiples reprises juste au dessus de ma bouche et sourit de mon agacement quand je veux les capturer. Elle retire son visage quand je cherche à établir un contact. Un affectueux sourire se dessine sur sa figure. - Tu es toujours trop pressée. Mes mains jusqu’alors posées sagement sur ses fesses attrapent ses joues qui me fuient. Nos langues se nouent. Sans hâte, mais dans une fièvre conviction. Je pose mes bras sur ses épaules. L’attire encore plus contre moi. Ma langue se fait plus fougueuse. On s’écarte à regret mais à bout de souffle. - J’ai raison d’être pressée ! Tu n’aimes pas mes baisers ? Son rire mélodieux me répond. Je fixe ses yeux. Un nouvel éclat transparait dans son regard sombre. Elle frémit dans mes bras. J'y vois du désir, de l’excitation, de l’appétit. Je devine dans son regard une soif inépanchable de plaisir et de passion. Son bras me décolle de l’évier. Elle me soulève pour me poser sur la table de cuisine. J’écarte les cuisses. Elle s'insère entre elles. Le haut de ses jambes frotte contre mon sexe ouvert. Un doux baiser sur mes lèvres et bientôt elle s’agenouille. Sa bouche est à la hauteur de ma vulve. Je suis trempée. Je la regarde. Elle est belle, comme cela. Cette vision m’électrise. D’un souffle, elle me fait me cambrer. Sa langue sort lentement de sa bouche et commence à me lécher. Charlotte écarte mes nymphes de ses lèvres. Ses légers coups de langues remontent vers mon clitoris déjà tendu. Elle tourne autour, sans jamais le toucher. Redescend vers mon sexe moite qui implore une pénétration. Je sens les contractions désordonnées. Sa langue me pénètre. Elle fouille mon intimité docile. Elle lèche l’intérieur de mon vagin. Je rejette la tête en arrière. Un gémissement de plaisir passe mes lèvres ouvertes, elles aussi. Son organe lingual remonte vers mon clitoris. Il est dur et elle le lape, l'aspire, le pince et le mordille. D’un geste saccadé, je maintiens sa tête entre mes cuisses. Je gémis. Mon bas ventre s'enflamme. Je geins. Une longue plainte m’échappe. Le bonheur m’empêche de respirer. Je lance mon ventre contre sa bouche. Je me déchaîne. Deux doigts me pénètrent profondément. C’en est trop. Je pousse un dernier cri avant d’être prise de tremblements. Chavirée de secousses, je jouis. Elle se relève, alors que son index et son majeur continuent à me fouiller. Elle me soutient le dos en passant un bras derrière mes épaules. Ses doigts en moi ont trouvé mon point G. M'amollissant avant de partir dans de longs soubresauts, je m'abandonne en giclant dans un orgasme parcourant mon corps tendu. Quand je rouvre les yeux, je suis allongée dans le lit de ma fabuleuse amante. Ses yeux brillants dans la nuit me fixent. Je l’enjambe, mon corps encore lourd de l’abandon s’écrase contre le sien. Nos lèvres se joignent encore. Son ventre et ses abdominaux que j’avais deviné au premier regard. Ma bouche s’écarte, je m’en vais agacer le bas de sa côte droite. Mes mains lâchent ses adorables seins pour découvrir ses flancs. Ma bouche découvre pour la seconde fois de la nuit ce sexe épilé, ce clitoris érigé et le goût si particulier de cette cyprine. Je donne un bref coup de langue sur ce bouton tendu qui fait frémir mon amante et poursuit mon inlassable descente. Le vagin qui a avalé une partie de ma main tout à l’heure m’appelle de nouveau. Je le pénètre, de ma langue, de mes doigts, suivant la respiration de Charlotte. Elle gémit, se tend, vibre. Je quitte ce lieu humide pour continuer la voie des délicieuses découvertes, non sans laisser mon index au chaud. Je lèche avidement le périnée. Je touche enfin mon but: le petit orifice entre ses fesses musclées. Je la bascule sur le ventre en écartant son genou pour pouvoir lui dispenser ma caresse buccale. Je lèche consciencieusement, passe sur l’anus qui se détend peu à peu, tourne, contourne et retourne. Mon doigt pénètre toujours plus profondément son intimité. Mon plaisir me guide entre ses reins, dans la vallée chaude de ses fesses, à l'entrée de l'étroit pertuis; elle se cambre pour aller à la rencontre de mes doigts inquisiteurs. Je souris aux encouragements de ma belle et fais tournoyer ma langue sur les pourtours de son anus pénétré. Quand je la sens complètement détendue, un second doigt entre en elle. Elle se redresse et se cambre encore plus en émettant une longue plainte. À genoux devant moi, soumise et débauchée. Le spectacle est beau et jouissif. Elle s'offre à moi. Le corps de mon amante trésaille, ses grognements sont sourds, sa tête totalement rejetée en arrière. D'une brusque contraction, je comprends qu'elle jouit. Les spasmes qui enferment mes doigts en elle se font plus forts et désordonnés. Elle crie. Elle n’est plus que frissons. Je continue mes mouvements de va-et-vient pour que perdure sa jouissance anale. Après tant de jouissances, nos esprits sont brumeux. Sa main douce contre mon flanc, mes lèvres contre les siennes. Des jolis moments tendres en attendant le sommeil, de nouveau. Réveillée, elle se lève, m’embrasse tendrement et m’entraine vers la salle de bain. Elle m’enlace en me faisant rentrer dans la douche. L’eau chaude coule sur nos corps amoureux. Rapidement, la buée envahit la petite pièce. La proximité que nous impose l’étroitesse de la douche est mise à profit. Mes mains redécouvrent ce corps magnifique. Sa bouche aspire mes seins tendus. Ses doigts agacent mon clitoris. De lents mouvements en douces caresses, je suis surprise par la jouissance qui me saisit. Je me retiens à elle, me sentant vacillante. Je dépose un baiser au creux de ses reins avant de me relever. D’une pression sur son épaule, Charlotte se retourne. Je prends du gel douche et poursuit amoureusement mon massage. L'intérieur de ses cuisses, ses fesses et le pourtour de son anus; je masse la zone sous les seins, si érogène. Je saisis sa poitrine, frictionne et agace les pointes. Elle gémit sous la caresse. Je souris. Je pose mes genoux contre la faïence du bac de douche. Je suis juste à la hauteur de son sexe qui semble toujours aussi demandeur. Mes mains jouent avec ses abdos et son pubis lisse. Je m’égare sur l’aine, j’embrasse le clitoris qui dépasse de ses lèvres. Elle s’appuie contre le mur. Ma langue écarte ses petites lèvres, guidée par les mouvements de bassin, j’amène mon amante à la jouissance. Je me relève pour l’embrasser tendrement. Une bien belle nuit, en somme. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/05/20
Phèdre, en grec ancien, ??????, Phaídra, (Brillante), est la fille du roi de Crète Minos et de Pasiphaé, sœur d'Ariane, qui devint l'épouse du héros Thésée, père d'Hippolythe par l'Amazone Antiope. Phèdre rencontra son beau-fils aux mystères d'Eleusis, y conçut pour lui une folle passion et le suivit à Trézène. Elle y érigea le temple d'Aphrodite Catascopia d'où elle pouvait apercevoir le jeune homme s'exercer au gymnase. On raconte que, frustrée et nerveuse, elle perforait les feuilles d'un myrte qui poussait par là, et que c'est depuis qu'elles présentent les perforations qui les caractèrisent. Le soleil, grand-père de Phèdre, a un jour voulu ridiculiser Vénus, en éclairant ses amours illégitimes avec Mars. De ce fait, Vénus s’est vengée, en maudissant toutes les femmes qui descendraient du soleil. Pasiphaé fut la première. Reine de Crète, elle tomba amoureuse du taureau que Minos, son mari, voulait sacrifier à Neptune. De cet amour, naquit le minotaure, qui sera alors enfermé dans un labyrinthe. Puis, c’est le tour de ses filles. Quand Thésée, qui est athénien, vient pour tuer le minotaure, Ariane, la première fille de Pasiphaé, l’aide à le tuer et surtout à sortir du labyrinthe, une fois la bête tuée. Elle s’échappe avec lui, mais il l’abandonne sur la première ile grecque qu’ils croisent: l'île de Naxos. Ariane, reste sur cette ile, abandonnée. Le mythe s'inscrit dans la légende minoenne. Minos est un roi de Crète, qui vivait, dit-on, trois générations avant la guerre de Troie. Le plus souvent, il passe pour être le fils d'Europe et de Zeus, élevé par le roi de Crète Astérion, ou Astérios. Mais parfois on le donne pour un fils d'Astérion. Il avait pour frères Sarpédon et Rhadamante. Après la mort d'Astérion, Minos régna seul sur la Crète. L'on raconte que, lorsqu'il émit la prétention de prendre le pouvoir à lui seul, ses frères firent des difficultés. Minos répondit que les dieux lui destinaient le royaume, et, pour le prouver, il affirma que tout ce qu'il demanderait au ciel lui serait accordé. En offrant un sacrifice à Poséidon, il demanda au dieu de faire sortir un taureau de la mer, promettant en retour de lui sacrifier l'animal. Poséidon envoya le taureau, ce qui valut à Minos le pouvoir, sans conteste, mais le roi négligea de sacrifier le taureau, car il trouvait que c'était un bel animal, et il désirait en conserver la race. Il l'envoya donc dans ses troupeaux. Mais Poséidon se vengea, en rendant le taureau furieux, si bien que plus tard Héraclès dut le tuer, à la demande de Minos. Ce serait le même taureau pour qui Pasiphaé, la femme de Minos, aurait plus tard conçu une passion coupable donnant la vie au Minotaure. Minos épousa Pasiphaé, la fille du Soleil (Hélios), et de Perséis. On prêtait à Minos un grand nombre d'aventures amoureuses et, l'invention de la pédérastie. Il existait une tradition selon laquelle c'est Minos, et non pas Zeus, qui aurait enlevé Ganymède. De même, il aurait été l'amant de Thésée, se serait réconcilié avec lui après l'enlèvement d'Ariane, et lui aurait donné sa seconde fille, Phèdre, en mariage. Parmi ses amours féminines, on cite Britomartis, qui se précipita dans la mer plutôt que de lui céder ; puis Périboea, l'une des jeunes filles du premier tribut qu'il ramena d'Athènes, après la mort d'Androgée. Ses maîtresses furent si nombreuses que Pasiphaé, sa femme, s'en indigna; elle lui "jeta un sort", si bien que toutes les femmes qu'il possédait mouraient, dévorées par des scorpions, des serpents qui sortaient de son corps. Phèdre qui dépérissait à vue d'œil, finit par avouer son amour à Hippolyte, qui horrifié, l'accabla de reproches. Aussitôt, l'amoureuse bafouée déchira ses vêtements et cria: " Au secours, on me viole !". Puis, elle se pendit après avoir écrit une lettre à Thésée accusant Hippolyte. Ce dernier fut maudit et banni d'Athènes par son père, qui demanda à Poséidon de punir le coupable. À peine Hippolyte était-il sorti de la ville dans son char, qu'il fut secoué par une vague surmontée d'un énorme chien de mer. Terrorisés, ses chevaux firent un brusque écart, son char fut projeté contre un rocher et son corps fut déchiqueté. Artémis le transporta, mourant à Trézène, où son père eut le temps de se réconcilier avec lui. L’histoire d’Hippolyte et de Phèdre appartient au cycle mythologique de la fondation de la cité d’Athènes: elle est intimement liée aux luttes livrées par les premiers rois légendaires, Érechtée, Cécrops, Pandion, Égée et Thésée pour asseoir leur pouvoir et le transmettre à leur fils. Le grand-père d’Hippolyte, Égée, roi d’Athènes, avait eu deux femmes, dont aucune ne lui donna d’enfants; la légende raconte que ce serait Aphrodite en colère qui pour se venger lui infligea cette peine. Le mythe de Phèdre, tel qu’il est formalisé au V ème siècle avant notre ère par les Tragiques, présente une belle-mère qui persécute son beau-fils dont elle est amoureuse. Cet aspect de l’histoire n’est, en ce qui concerne la seule pièce que nous puissions juger, celle d’Euripide, qu’un élément secondaire qui n’épuise nullement la signification du récit. Hippolyte est d’abord, comme beaucoup de tragédies attiques, un thème sur l’éphébie. Toutefois, puisque, dès l’époque romaine, le personnage de Phèdre a pris une importance plus grande que celui de l’éphèbe, au point de donner au mythe, par la suite, sa signification principale et son nom, il est essentiel de démontrer la dimension du logos euripidéen dans une série de récits plus large et dans une autre logique que celle de l’inceste. Plusieurs légendes grecques présentent en effet un homme, presque toujours investi d’un pouvoir royal, qui punit ou tente de punir un fils issu d’un premier mariage, soupçonné, le plus souvent à tort, d’avoir entrepris de séduire une deuxième femme de son père. La plus anciennement attestée est celle d’Amyntor maudissant son fils, Phénix, qui, à la demande insistante de sa mère, avait séduit, sans trouver beaucoup de résistance, selon Eustathe, la concubine de son père. Mais ici les conséquences de la malédiction ne sont pas mortelles. À la différence d’Hippolyte, Phénix n’est victime que d’un exil ou d’une blessure selon les versions. Parfois la vengeance paternelle aboutit effectivement à la mort du fils. Cassandre, emporté comme dans un tourbillon par la jalousie, se précipita avec rage dans la forêt le fer à la main, à la poursuite de son fils, pour avoir attenté aux noces paternelles. Le fils, poursuivi de tous côtés, se jeta dans le fleuve Rhombos qui fut appelé d’après son nom Hébros, ainsi que le raconte Timothée dans le livre XI de son "Péri potamôn." S’agit-il pour autant d’inceste ? Plusieurs éléments incitent à répondre par la négative à cette question. Tout d'abord, loin d’être proscrite, l’union avec la belle-mère semble admise en Grèce. La Télégonie, poème cyclique qui passe pour avoir été écrit dans le premier tiers du VI ème siècle avant JC, montre ainsi les deux fils d’Ulysse épouser chacun leur belle-mère, et Héraclès, dans Les "Trachiniennes" de Sophocle, donne lui-même en mariage son épouse à son fils. Ensuite, si la plupart des récits présentent des marâtres qui cherchent, et parfois parviennent à obtenir de leur époux la mort de son fils, ces légendes s’inscrivent dans une série plus large, comprenant notamment des variantes des précédentes, dans lesquelles la victime n’est plus un fils. Il peut s’agir d’un neveu, comme dans une des versions données par Hygin du mythe d’Athamas. C’est enfin, la volonté d’enfanter qui, pousse à de telles unions. Peut-on faire du mythe de Phèdre un paradigme d’inceste ? Pour Euripide du moins, la réponse est négative. Le problème est celui du fonctionnement patriarcal de la société grecque. La belle-mère perturbe la domination paternelle sur les fils en risquant de dresser les enfants du premier lit contre le père. La femme adultère remet en cause la domination masculine sur le corps des femmes. C’est donc l’ensemble du pouvoir patriarcal qui est ébranlé par la marâtre adultère. Le mythe de Phèdre est une source d'inspiration pour les écrivains depuis l’Antiquité. Pour Euripide, le personnage tragique de la pièce, c'est Hippolyte, mourant victime des mensonges de sa marâtr (belle-mère). Phèdre se réduit chez lui à un pur moyen de vengeance utilisé par Aphrodite contre Hippolyte, qui s'est voué tout entier au culte d'Artémis, la déesse vierge. Dès lors, chez Euripide, il n'est guère question de la faute de Phèdre: elle n'est qu'un jouet des dieux. Sénèque, dans "Phaedra", concentre en revanche l'action sur le personnage féminin. La pièce de Sénèque annonce une nouvelle interprétation du mythe; ce n'est plus Hippolyte qui est au centre de la tragédie, mais bien le personnage de Phèdre. Elle n'est guère ménagée. Elle déclare à son beau-fils sa passion: horrifié, il a la tentation de tuer Phèdre, mais se ravise; son épée jetée au sol l'accuse lors du retour de son père; Thésée le maudit puis le jeune homme meurt. Racine écrit sa tragédie, "Phèdre", en 1677. Sa pièce est une analyse et une dénonciation de la passion amoureuse à travers le personnage de Phèdre. Phèdre avoue son amour "incestueux" qui la brûle et la déchire mais qui est plus fort qu'elle. Face au rejet du jeune homme et découvrant l'amour d'Hippolyte pour Aricie, elle accuse Hippolyte à tort devant son père, entraînant une double mort, celle de Phèdre et celle d'Hippolyte, suivie des tourments de Thésée. Phèdre illustre la conception pessimiste de l'homme de Racine, une conception nourrie par le Jansénisme, conception religieuse, selon laquelle seuls quelques élus choisis par Dieu seront sauvés. Chaque homme est prédestiné et aucune bonne action ou comportement exemplaire ne saurait changer le fait initial d'avoir ou pas la grâce divine. Ainsi Phèdre met en avant la croyance de Racine en la théorie de la prédestination, ainsi que la misère de l'homme sans la grâce divine. Racine tend à nier la responsabilité de la faute de Phèdre. Mais il la rend coupable dans une autre partie de la pièce pour rendre son œuvre plus intéressante sous tous les angles. Racine sous-entend que Phèdre est une personne destinée à mourir. C’est pourquoi il dit qu'elle n’est pas coupable. Il est probable que Racine essaie d’innocenter Phèdre, mais d'une manière péjorative. La malédiction familiale qui suit Phèdre montre comment l’homme n’a pas de choix face à son destin. Il y a des ressemblances dans le personnage de Phèdre de Sénèque avec celui de Racine en ce qui concerne le remords. Phèdre se qualifie elle-même de traitre et confesse à son mari toute la vérité avant de se suicider: "tes remords te suivront comme autant de furies; tu croiras les calmer par d’autres barbaries." (Racine, Britannicus, acte V, scène VI, v .12-13). La faute de Phèdre est plus lourde du fait qu’elle confirme indirectement les mensonges de sa nourrice envers son beau-fils. Zola, dans son roman "La Curée", dans la série des Rougon-Macquard, imagine une histoire d'amour entre une jeune femme, Renée Saccard, et son beau-fils Maxime; contrairement à Hippolyte, Maxime aime les femmes. Il épouse Louise. Renée, issue de la noblesse, connaît la mésalliance en épousant Aristide Saccard. Elle est violentée par un homme plus âgé, le jour même du coup d'état de Napoléon III: elle est déshonorée, symbolisant la France profanée par un usurpateur. La mésalliance concrétise le matérialisme d'une société qui ignore la pureté des relations : l'amour entre Renée et son mari n'existe pas, il est remplacé par l'argent. Renée connaît un destin tragique: elle est prise d'une passion frénétique pour Maxime qui l'abandonne pour épouser la jeune fille qu'a choisie son père. Elle meurt dans la solitude alors que le roman se termine sur le triomphe cynique de Saccard. Le mythe de Phèdre continue à inspirer des écrivains contemporains, notamment le grand poète grec Yannis Ritsos. La passion de Phèdre pour Hippolyte n’a peut-être jamais été chantée avec autant d’intensité que dans cette version du mythe par le poète grec Yannis Ritsos. La Phèdre de Yannis Ritsos est une femme accomplie. Elle est touchée par un amour soudain, sans préavis, amour qui changera sa vie de façon définitive. Phèdre serait victime de son hérédité: elle doit à sa mère Pasiphaé le dérèglement de ses sens, et sa passion "dépravée" pour un taureau et la naissance d’un monstre, le Minotaure. Aphrodite poursuit Phèdre et sa famille de sa haine et œuvre sans relâche à leur perte. Il y aurait sur Phèdre une malédiction divine, sous le signe des amours défendus et maudits. La passion que Phèdre éprouve pour Hippolyte déclenche chez elle un dérèglement sensoriel. Phèdre se sent coupable des sentiments incestueux qui l’habitent. Passionnée, c'est un personnage ambigu et complexe. Racine disait que "Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente". La tragédie raconte la déchéance d’un être souffrant d’un mal qui le ronge et sans lequel il ne peut vivre. Elle serait le symbole incarné du drame d’une humanité écartelée par le combat de la chair et de l’esprit. Le scandale est celui de l’existence d’une femme amoureuse. Sans aller jusqu’à parler, comme Paul Valéry, à propos de la Phèdre racinienne, de sa "rage de sexe", Euripide a choqué en mettant en scène le désir sexuel féminin. Avec Phèdre, la femme cesse d’être un objet de plaisir pour devenir un sujet désirant. Par sa passion, Phèdre fait entrevoir au spectateur grec un monde nouveau, où l’union du fils avec l’épouse du père renverserait l’ordre patriarcal en permettant l’alliance de ses deux victimes, et une forme nouvelle d’amour dans lequel le don remplacerait la possession. Phèdre, la "Brillante", princesse incestueuse ? Non, Phèdre scandaleuse. Le mythe de Phèdre inspira au cinéma, Jules Dassin dans "Phaedra" (1962) avec Melina Mercouri et Anthony Perkins. Bibliographie et références: - Apollodore, "Bibliothèque" - Apollonios de Rhodes, "Argonautiques" - Diodore de Sicile, "Bibliothèque historique" - Euripide, "Hippolyte" - Hésiode, "Théogonie" - Homère, "Iliade" - Hygin, "Fables" - Ovide, "Métamorphoses" - Pausanias, "Description de la Grèce" - Platon, "Phèdre" - Racine, "Phèdre" - Virgile, "Énéide" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/06/20
Marc entre les jambes de Bianca introduit doucement sa langue dans la fente de ses lèvres ouvertes. Il sent son sexe durcir mais ne s arrêtera pas car cet instant est dédié au plaisir de Bianca en récompense de sa docilité. Maître Trépuissant est sévère mais juste, toute attitude servile est récompensée par un moment de plaisir intense. Bianca pousse de petits cris de jouissance parfois interrompus par un silence très long. C’est à ce moment là que sa cyprine coule le plus. Marc a appris à coup de martinet à satisfaire la jeune femme. Lorsqu’il a commencé à servir le couple de dominants il était aussi débutant que l’est Baptiste aujourd’hui, ses cuni étaient brusques et trop courts. Il a compris qu’il ne connaissait rien au plaisir féminin. Il a dû observer un soumis expérimenté et répéter les mouvements de sa langue bien des fois sur un sexe féminin en plastique pour bien en comprendre la géographie. Dame Méphista a de très grandes lèvres un peu épaisses contrairement à celles de Bianca qui sont si fines. Le vagin de la petit esclave s’ouvre moins , même lorsque ses cuisses sont écartées au maximum , son périnée est très musclé car c’est une vraie sportive. Elle participe à de nombreuses courses cyclistes locales et régionales et en a gagné quelques-unes malgré une rude concurrence . Tout ce sport régulier fait qu’elle peut tenir à genoux de longues périodes, elle s’y entraîne tous les jours. Marc souffle doucement avec son nez sur l orifice de Bianca qui jouit de plus en plus. Ses longs doigts souples jouent avec le bouton dressé. Ce petit appendice est une source intense de plaisir qu’il a appris à stimuler en le faisant tourner doucement entre son pouce et son index pendant que sa langue se dirige vers la fleur étoilée à l arrière. Il masse l entrée avec délicatesse puis introduit un doigt humide de la cyprine qui coule et inonde sa bouche. L anneau se desserre. Plusieurs va et vient délicats vont permettre l introduction d un deuxième puis d'un troisième doigt. Peut-être aura-t-il la chance de sodomiser cette femelle si son Maître est satisfait ? Il a compris que faire jouir l esclave lui fait obtenir le droit de la prendre par l arrière. Le Maître se réserve le vagin et c’est lui qui décide du moment de l éjaculation de Marc. Ce fût très difficile au début de retenir son plaisir et de ne pas jouir. Il a reçu de nombreux coups de martinet et de fouet pour son incapacité à contrôler sa jouissance, mais depuis quelques mois maintenant, il en a acquis toute la maîtrise, par de longs entraînements et le port d’une cage pour de longues périodes allant jusqu’à un mois. Il aime sentir le contact du métal sur son membre qui tente en vain de se redresser. Bianca s envole sous l’effet du cuni de Marc. Son Maître caresse sa tête et ses épaules. Il connait les réseaux nerveux cachés et sait les exciter par un effleurement très léger. Ses doigts semblent être devenus des papillons qui parcourent le dos de la jeune femme dont l état de jouissance augmente très vite. Son sexe offert à la bouche expérimentée de Marc, sa peau stimulée par les doigts de son Maître, la petite esclave est aux anges, elle a bien mérité cette récompense. Malgré tout son entrainement sportif ses cuisses lui font mal d être restée si longtemps a genoux au début de la séance de dressage de ce week-end. Mais elle sait ne rien manifester, elle l’a appris à coups de fouet sur son dos et ses cuisses. Il lui a été excessivement difficile de réprimer ses sourires de plaisir et ses rictus de souffrance. Maitre Trépuissant est intransigeant sur tout ce qui concerne les expressions faciales. Nulle expression sur le visage ne doit trahir la douleur ou le plaisir, il doit rester semblable à un masque de carnaval. Marc et elle ont eu bien du mal à contrôler leurs muscles car les réflexes sont très difficiles à contrecarrer et Baptiste ne sait pas du tout le faire, on lit sur son visage tout son ressenti. Marc introduit un quatrième doigt dans l anus de la jeune femme, son sexe se tend mais est contraint par sa cage qu’il porte avec un certain plaisir voire un plaisir certain. Croiser une jeune femme dont le vent relève la robe et révèle que le port de culotte n’est plus une obligation l excite régulièrement lorsqu’il prend un bus qui traverse la plaine venteuse de Versailles. Beaucoup de jeunes filles qui paraissent si timides ont jeté leurs sous-vêtements et n’en portent plus. Les seins pointent sous les t-shirts de coton fin et le vent coquin soulève les petites jupes évasées laissant apparaître les fesses nues. D y penser Marc a de nouvelles érections, un mélange de plaisir et douleur irradie de son sexe emprisonné. Bianca inonde sa bouche de son miel et crie de plus en plus. Marc s applique avec ses doigts et sa langue. Le Maître est satisfait du plaisir donné, il se lève lentement et pousse Marc du pied pour qu’il se recule un peu . Il tient entre ses doigts une petite clé dorée qu’il fait tintinnabuler telle une clochette. D’un claquement de doigts il ordonne à Marc de se mettre à genoux et celui-ci s empresse de se redresser, les mains sur la tête et le dos bien droit. D’un petit tapotement sur le dos bronzé de Bianca, elle comprend qu’elle doit se mettre à genoux dans la même position face à l’homme qui va la prendre par derrière. Le Maître lui remet la clé et elle déverrouille la cage. Le membre emprisonné surgit dressé. Une légère poussée de Maitre Trépuissant met en contact la verge tendue et la bouche ouverte de la jeune femme penchée. Il s ensuit une gorge profonde que Marc contrôle. Quelle belle récompense que cette fellation pour la soubrette ! Puis Bianca se retourne sur l’ordre de son Maître. Elle présente sa croupe tendue et prête à se faire prendre à l’homme à genoux qui attend l’ordre de s exécuter. Le dominant jubile, il ressent toutes les tensions sexuelles présentes dans la pièce. Les deux dominas le regardent avec attention, debout entre le sexe de Marc turgescent et l arrière-train tendu dans une belle position d offrande de Bianca qui attend sans laisser paraitre la moindre émotion. Julie tient toujours son p’tit soumis contre elle dans une attitude protectrice et maternelle. Le jeune homme observe et enregistre dans sa mémoire impressionnante tous les mouvements et expressions de la soubrette Marc. Il sait que celui-ci est un modèle pour lui, il aspire à aussi biens se contrôler. Il admire son contrôle de soi. Ses cunis sont acceptables mais la maîtrise de Marc est impressionnante. Dame Méphista joue négligemment avec un rosebud qu’elle a pris sur la table parmi les ustensiles de plaisir mis à sa disposition. Elle observe son époux avec une grande tendresse mêlée d admiration. Il a le don de la mise en scène et elle se saisit d’une tablette blanche pour immortaliser la scène : Monsieur debout dont on devine l érection à la tension du tissu de son pantalon, la petite esclave qui tient la position d offrande à ses pieds, et le soumis juste vêtu d’un tablier blanc de soubrette relevé par son sexe tendu à genoux mains sur la tête baissée, le regard dirigé vers les chaussures de son Maître. La splendeur de la domination, la noblesse de l offrande des soumis, le plaisir partagé, tout cela sera immortalisé dans cette photo. Dame Méphista est satisfaite, son après-midi promet encore de nombreux plaisir. Maitre Trépuissant tapote la tête de Marc, il l’autorise à prendre Bianca comme se prennent les hommes. Pas question de pénétration avant pour le soumis ! Déjà bien de lui laisser l arrière ! Le dominant sourit intérieurement, la prochaine étape sera la sodomisation de Baptiste par Marc. Mais il ne laisse rien paraître, il est trop tôt, le p’tit soumis n’est pas prêt, ni physiquement, ni mentalement. Aller trop vite est une erreur de débutant, les soumis ont des étapes à franchir, rien ne sert d aller trop vite, ou il s’enfuira, traumatisé pour longtemps. Ce n’est pas le but du jeu, chacun doit y trouver son compte, mais le p’tit soumis de Julie est prometteur, il est plein de bonne volonté. On sent qu’il a eu une maîtresse auparavant qui lui a inculqué quelques bases. Bien que plongé dans ses pensées Maître Trépuissant n’en oublie pas de contrôler Marc. La verge de celui-ci fait des aller-retour puissants dans l anus de Bianca qui recommence à jouir. Elle relève la tête et ses yeux brillants cherchent ceux de sa maitresse qui lui rend son regard avec un grand sourire satisfait. C’est un signal : la petite esclave peut se lâcher, crier et laisser son visage s agiter en tous sens. D’un claquement de doigts le sexe s’arrête sur le bord de l orifice, un cri jaillit, la cyprine inonde le parquet, et Marc recommence ses mouvements. Plusieurs fois le Maitre interrompt les va et vient pour faire connaître à ses Esclaves le plaisir des pénétrations répétées. Baptiste bave devant la scène, une grosse tache de salive s étale sur le petit top de Julie mais celle-ci s’en désintéresse. Sa grotte s humidifie au rythme des mouvements du sexe de Marc. Elle sent son anus s’ouvrir et se fermer et ses seins se tendre. Son plaisir est grand et sa main glisse sur le dos de son soumis. Baptiste se tend et se frotte contre sa maîtresse tel le chien qu’il est devenu. Sa queue est contrainte, un mélange de plaisir et de frustration l’envahit, il se sent enfin en lacher-prise, l observation du couple aux pieds de Maître Trépuissant lui donne un plaisir cérébral intense. Dame Méphista tourne son téléphone vers son amie Julie qui ne bouge pas et prend quelques photos du jeune couple au sol.
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Par : le 17/07/20
Anja, est une jeune fille chétive, une qui n'attire pas les garçons, avec ses cheveux raides et ses boutons. Elle n'a ni copains, ni copines et on se moque d'elle dans ce monde des réseaux sociaux où ce n'est que l'apparence qui compte. Anja a une qualité, c'est sa grande intelligence. -S'ils veulent de l'apparence, ils vont en avoir, ces petits cons et ces poulettes au culs levés. Elle s'inscrit dans un club de fitness tenu par Akim, un gay qui a la passion des beaux corps bien musclés, de l'idéal grec antique. Il aime bien Anja et ses complexes. Il a l'habitude et son histoire l'amuse. -allez Anja, on va les faire bander tous ces mecs qui se sont moqués de toi. Au travail. Pauvre Anja, au début ce sont les poids qui ont le dessus. Ce sont eux qui la font bouger, et pas l'inverse. Un cas désespérant. Heureusement Akim est là pour lui remonter le moral. Il décide de la booster un peu....protéines, testostérone, ...à l'insu de son plein grès. Elle prend du muscle, arrive enfin à bouger les poids. Elle se redresse, prend confiance. Les garçons commencent à la regarder. Avec les hormones d'Akim, son clito, Anja ignorait qu'elle en avait un, commence à gonfler. Elle jouit quand elle se caresse. Se donner du plaisir la rend belle.C'est ainsi, jouir c'est aimer la vie, peut importe la manière dont on jouit. C'est d'ailleurs le sens de l'expression « Carpe Diem » que l'on peut traduire de façon grivoise, prend ton pied tous les jours, ce n'est pas quand tu seras mort que tu pourras le faire. Akim qui est gay, se garde bien de donner des conseils à Anja, mais il sait qu'elle se caresse de plus en plus et qu'elle est devenue hyper sensible du clito.Il est temps qu'elle fasse l'amour. Est elle lesbienne, hétéro ou bi. Impossible de savoir . Anja reste secrète et semble s'autosuffire. Elle rencontre le beau Toinou, un grand brun basané et bien baraqué. Ce dernier en pince vite pour Anja et son look athlétique. Il l'invite à sortir et Anja accepte à condition que Toinou reste sage. -Pour garder un homme, il faut le faire attendre, lui conseille sa mère. Si tu veux qu'il t'aime, ne soit pas une conquête facile, il doit te mériter. Anja sourit. Cela change du temps où personne ne la regardait et où on se moquait de son corps malingre. Elle se laisse embrasser, puis caresser, et enfin dépuceler par son beau Toinou qui visiblement sait y faire. Ils se mettent en ménage. Anja découvre vite le point faible de son homme. C'est un beau macho bagarreur à l'extérieur, mais à la maison, il aime être soumis à sa femme. Cette dernière commence à jouer. Elle s’aperçoit vite qu'elle adore dominer. Elle commence par attacher Toinou et à le monter. C'est elle qui conduit les rapports sexuels. Son sexe est très musclé. Suffisamment pour retarder les éjaculation de son homme. Elle aime contrôler ses orgasmes. Elle constate qu'il adore subir. Elle passe donc à la cravache en cuir. Elle attache Toinou à la table de la cuisine avec un solide ruban adhésif . Il a beau se débattre, solidement fixé aux quatre pieds, il est totalement à sa merci. La première fois elle frappe si fort et fait si mal que Toinou hurle et bave. Elle ne joue pas sa timide. Elle le chope par la tignasse et le force à lui brouter le minou. -Ta gueule, mon homme. Tu es à ta place et tu dois souffrir en silence. Hurler c'est pour les mauviettes. Allez mange moi bien le clito et fais moi jouir. Mieux que cela ! Voilà, cela vient. Et pour te remercier tu vas en prendre une nouvelle série mais bâillonné cette fois. Et il faut pas hurler, il faut dire merci. Toinou a finit par s'habituer à la cravache et il aime de plus en plus ; Cela le fait presque jouir avec les contractions du fessier sous les coups. Cela donne des idées à Anja. Elle enfonce son index dans le cul de son homme et commence à lui masser la prostate. Il explose un orgasme et inonde les carreaux sous la table de la cuisine où il est solidemnt attaché, tout nu et le cul bien cravaché. -Mais tu aimes cela, mon Toinou, tu jouis comme une femme, ma parole. Elle continue son massage et il enchaîne les orgasmes, toujours plus saccadés et violents. Il se vide complètement de son sperme. Une vraie bonne purge. Anja découvre une nouvelle forme de torture, celle qui consiste à multiplier les orgasmes de son sujet. Il se contracte de plus en plus, il hurle de plaisir et de douleur à la fois. -Allez, une bonne séance de cravache pour te détendre à présent. ! Toinou remercie vivement. -Ben voilà, dit Anja, cette fois tu sais dire merci à ta Maîtresse. La morale de cette histoire c'est que l'art de la domination c'est parfois pousser le plaisir à l'extrême.
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Par : le 02/08/20
Sarah n'aurait pas poussé la cruauté mentale jusqu'à s'effacer définitivement de sa vie après y avoir tenu une telle place, sans un mot d'explication. Pas elle, pas avec Patricia. Quoique ... Plus rien n'était sûr. Il faut dire que le terrain était fertile. Le moindre indice favoriserait l'angoisse du revirement. Les symptômes s'associaient en elle avec un naturel de malfaiteur, d'autant qu'elle les accueillait bien volontiers. Au vrai, Patricia passait auprès de ses amis pour une anxieuse, une hypocondriaque des troubles de l'esprit. Elle médicalisait en permanence tout ce qui lui advenait d'inquiétant, quoiqu'elle consultât plus souvent les grands classiques littéraires que les dictionnaires spécialisés de la Faculté. Cette fois, elle se sentait l'âme cernée par une conjuration de névroses. Le colonel Chabert et le baron de Münchhausen y campaient joyeusement en attendant d'être rejoints par leurs nombreux amis. Non, un tel épilogue eût été indigne de leur histoire. Au chagrin se serait substitué l'écœurement, qu'aurait suivi une insondable déception. La fin d'une liaison n'est pas tenue d'être médiocre. Elle peut même ne jamais advenir. Longtemps après une passion, il est des amitiés amoureuses qui ne s'achèvent qu'avec la mort. Inconstante, elle était juste assez pour passer du registre de la séduction à celui de la frustation, de la tendresse à l'abandon, et retour, mais n'était-ce pas l'ordinaire des rapports amoureux ? Une première fois déjà par le passé, Sarah avait pris ses distances. Patricia n'avait pas pu déterminer réellement si plus labile qu'elle ne l'eût crue, elle s'était éprise d'une autre ou si, rattrapée par un remords mal enfoui, le mensonge lui était devenu aussi invivable qu'elle le prétendait, elle qui s'en était jusque-là apparemment si bien accomodée. Il n'est pas envisageable de vivre heureux dans le mensonge, à moins d'être deux en un, justement. L'une attachée, l'autre détachée. Elle s'était éloignée au point de ne plus l'appeler que sous sa pression insistante. Leurs rendez-vous étaient régulièrement repoussés sous les prétextes les plus divers, réceptions imposées par son travail, agenda surchargé à son cabinet, toute la litanie des mille et un devoirs et obligations qu'elle savait si bien maîtriser et qui soudain, bizarrement, l'accaparaient. Elle avait dû la harceler pour obtenir enfin une explication qui ne fût pas un faux-fuyant. Une lettre de deux pages égrenant des motifs qui se voulaient des raisons, aussitôt lues et aussitôt oubliées car elle avait mis les petits mots dans les grands, mais qui s'achevait par un "Je ne t'aime plus." Quelque temps après, elle était revenue vers elle. Sans plus d'explication. Or, ce qu'on ne dit pas devient un secret, un lieu où s'enracinent la honte et la peur. Mais elle avait vite compris que désormais, il y aurait toujours cette différence entre elles, que l'une avait fait du mal à l'autre. Un jour, dans un restaurant, quand cette douleur affleura à nouveau au détour d'une conversation, elle avait baissé la tête, lui avait pris et baisé la main à plusieurs reprises avec ferveur et, abdiquant toute fierté, renonçant à toute pudeur, avait imploré sa clémence. Ne l'aurait-elle pas retenue qu'elle se serait agenouillée entre les tables sous le regard effaré des clients. Elle pourrait pardonner mais jamais oublier. Les mots tracés sur le papier, plus encore que les paroles, restent gravés dans l'arrière-pays de la mémoire. Surtout des mots aussi puissants et rares. Certaines phrases, on aimerait les gifler. Elle se connaissait des adversaires et des ennemies, elle savait quelles inimitiés et quelles critiques, elle pouvait même compter sur la haine sourde et tenace de quelques irréductibles, mais nul n'avait encore jamais éprouvé l'impérieuse nécessité de lui dire qu'elle ne l'aimait plus. Et moins encore de lui écrire. Souvent les propos s'envolent, la lettre est olographe. Un sentiment passe pour être plus médité, quiite à paraître moins spontané, quand on l'a couché sur le papier. La lettre de Sarah avait tout du testament, vierge de toute rature, entièrement écrite à la main, datée et signée. Comme si la testatrice était parfaitement consciente de la forme sacramentelle de son texte. Cela ne se faisait pas. Il fallait que cette peine lui fût infligée par celle qui lui importait plus que tout. On ne dit pas ça, et on ne l'écrit pas davantage. On se tait ou on disparaît au bout du monde sans un mot. Elle en était là, à cette simple mais ferme conviction: une femme comme elle ne pouvait pas faire souffrir volontairement. Pas après avoir déjà pris la mesure de cette douleur. Elle ne pouvait y trouver ni plaisir ni intérêt. C'est donc qu'il y avait autre chose. Ce ne pouvait être que l'ultime scénario envisagé, celui qui aurait dû s'imposer en tout premier, n'eût été ce délire qui pousse tout amoureux à se croire le centre du monde de l'autre. Depuis, de Sarah, elle attendait tout mais n'espérait rien, du moins le croyait-elle. Le sujet avait été évacué. Il y aurait toujours cela entre eux. Puisqu'elle l'avait fait une fois, pourquoi n'en serait-elle pas capable à nouveau ? Son esprit et son corps la comblaient, mais elle nourrissait des doutes sur la qualité de son âme. Rien ne démentait en elle une mentalité de froide amante dominatrice. Après tout, leurs deux années de vie commune dans la clandestinité la plus opaque qui soit, non pour cacher mais pour protéger, les avaient fait passer maîtres dans l'art de la dissimulation. Sarah était bien placé pour savoir que Patricia mentait avec aplomb, et vice versa. Elles s'adaptaient différemment à la déloyauté, et cloisonnaient leur existence avec plus ou moins de réussite. Mais jamais elles n'auraient songé à élever la trahison au rang des beaux arts. Puisqu'elle lui mentait, et par conséquent au reste du monde, Patricia pouvait supposer qu'elle lui mentait aussi. Sarah avait-elle échaffaudé ce scénario pour s'évader de tout et de tous avec une autre. L'amour impose le sacrifice et le privilège de l'être aimé. Il leur fallait se reconquérir, alors tous les matins seraient beaux, les lèvres dessinées en forme de baisers, frémir de la nuque, jusqu'au creux des reins, sentir le désir s'échapper de chaque pore de la peau, tanner comme un soleil chaud de fin d'après-midi, et blanchir fraîchement comme un halo de lune, que les draps deviennent dunes et que chaque nuit devienne tempête. L'indifférence prépare admirablement à la passion; dans l'indifférence, rien ne compte; dans la passion, rien ne compte non plus, sauf un seul être qui donne son sens à tout. Seul est pur l'élan qui jette les corps l'un contre l'autre, les peaux désireuses d'un vrai plaisir. Un lit où l'on s'engouffre, un rêve où l'on s'enfouit, des doigts soyeux, un arpège harmonieux. Refaire sa vie ailleurs, là où on est rien pour personne. Sans aller jusqu'à s'installer à Sydney ou ailleurs, combien de fois n'avait-elle pas rêvé à voix haute de vivre dans un quartier de Paris ou une ville de France où elle ne connaîtrait absolument personne. Un lieu au cœur de la cité mais hors du monde. Un de ces finistères ou morbihans où elle ne représenterait rien socialement, n'aurait de sens pour personne, ni d'intérêt pour quiconque. Où elle ne serait pas précédée d'aucun de ces signes qui préméditent le jugement, vêtements, coiffure, langage, chien ou chat. Une parfaite étrangère jouissant de son anonymat. Ni passé, ni futur, sérénité de l'amnésique sans projet. N'était-ce pas une manière comme une autre de changer de contemporain ? Une fuite hors du monde qui la ferait échapper seule à la clandestinité. À tout ce qu'une double vie peut avoir de pesant, de contraignant, d'irrespirable. Vivre à cœur ouvert. Ce devait être quelque chose comme cela le bonheur. Un lieu commun probablement, tout comme l'aventure intérieure qu'elle avait avait vécue avec elle. Mais souvent hélas, la vie ressemble à des lieux communs. La Baule-les-Pins ou Le Touquet. Une mécanique perverse fait que le corps s'use durant la brève période d'une maturité dont nul n'ignore qu'elle est un état instable. Rien de plus menacé qu'un fruit mûr. Des mois précèdent cet instant de grâce. Des semaines nécessaires pour accomplir l'épanouissement. Entre ces deux évolutions lentes, le fruit se tient, l'espace d'un jour, à son point d'idéale perfection. C'est pourquoi la rencontre de deux corps accomplis est bouleversante. Sarah en était là. Patricia aimait la la retrouver parce que, en elle, elle se retrouvait. De ce qui n'était qu'un grand appartement sans âme, elle en avait fait un refuge à semblance: lumineux, paisible, harmonieux. Les chambres qu'habitèrent des générations de gens sans goût dont la vie morne avait déteint sur les murs, Sarah les avaient meublées de couleurs exactes et de forme harmonieuses. Le baroque engendre souvent la tristesse et le confort l'ennui lorsqu'il se résume à une accumulation de commodité. Chez elle, rien n'offensait ou n'agaçait. C'était un endroit pour états d'âme et étreintes joyeuses. Elle avait crée chez elle un micro-climat privilégié fait d'un confort invisible qui se haussait à la dignité de bien-être et de cette forme supérieure du silence, le calme. Les yeux de Patricia la voyaient telle qu'elle était. Sarah la dominait mais en réalité, c'est Patricia qui devait veiller sur elle et la protéger sans cesse de ses frasques, de ses infidélités. Elle ne supportait mal d'être tenue à l'écart. Avec une patience d'entomologiste, elle avait fait l'inventaire du corps de Sarah et souhaitait chaque nuit s'en régaler. Elle s'arrêtait pas sur ce qui, dans le corps, atteignait la perfection. La ligne souple du contour de son visage, du cou long et de l'attache de ses épaules, flexibilité qui fascinait Modigliani en peignant sa compagne, Jeanne Hébuterne. Patricia avait connu la révélation en pénétrant pour la première fois dans l'appartement de celle qui allait devenir, sa Maîtresse et l'amour de sa vie. Elle n'avait ressenti aucune peur, elle si farouche, en découvrant dans une pièce aménagée les martinets pendus aux poutres, les photos en évidence sur la commode de sycomore, comme une provocation défiant son innocence et sa naïveté. Sarah était attentionnée, d'une courtoisie qu'elle n'avait jamais connue avec les jeunes femmes de son âge. Elle était très impressionnée à la vue de tous ces objets initiatiques dont elle ignorait, pour la plupart l'usage, mais desquels elle ne pouvait détacher son regard. Son imagination la transportait soudain dans un univers qu'elle appréhendait sans pouvoir cependant en cerner les subtilités. Ces nobles accessoires de cuir, d'acier ou de latex parlaient d'eux-mêmes. Ce n'était pas sans intention que Sarah lui faisait découvrir ses objets rituels. Elle savait qu'elle fuyait plus que tout la banalité. Elle avait pressenti en elle son sauvage et intime masochisme. Les accessoires de la domination peuvent paraître, quand on en ignore les dangers et les douceurs d'un goût douteux. Comment une femme agrégée en lettres classiques, aussi classique d'allure pouvait-elle oser ainsi décorer son cadre de vie d'objets de supplices ? L'exposition de ce matériel chirurgical, pinces, spéculums, anneaux auraient pu la terrorriser et l'inciter à fuir. Mais bien au contraire, cet étalage la rassura et provoqua en elle un trouble profond. Sarah agissait telle qu'elle était dans la réalité, directement et sans détours. Instinctivement, Patricia lui faisait confiance, cédant à la curiosité, recommandant son âme à elle. Elle ne marchait plus seule dans la nuit éprouvant un véritable soulagement d'avoir enfin trouver la maîtresse qui la guiderait. Malgré le cuir, l'acier et le latex, elle est restée avec elle ce soir-là. Elle n'a plus quitté l'appartement et elle devenue l'attentive compagne de Sarah. Car, en vérité, si elle avait le goût de l'aventure, si elle recherchait l'inattendu, elle aimait avant tout se faire peur. Le jeu des situations insolites l'excitait et la séduisait. Le danger la grisait, la plongeait dans un état second où tout son être se dédoublait, oubliant ainsi toutes les contraintees dressées par une éducation trop sévère. Ce double jeu lui permettait de libérer certaines pulsions refoulées. De nature réservée, elle n'aurait jamais osé jouer le rôle de l'esclave jusqu'à sa rencontre avec Sarah. La fierté dans sa soumission lui procurait une exaltation proche de la jouissance. Était-ce seulement de ressentir la satisfaction de la femme aimée ? Ou de se livrer sans condition à un tabou social et de le transgresser, avec l'alibi de plaire à son amante, d'agir sur son ordre. Elle apprit à crier haut et fort qu'elle était devenue une putain quand un inconnu la prenait sous les yeux de Sarah. Agir en phase avec son instinct de soumise la faisait infiniment jouir. Étant donné la manière dont sa Maîtresse l'avait livrée, elle aurait pu songer que faire appel à sa pitié, était le meilleur moyen pour qu'elle redoublât de cruauté tant elle prenait plaisir à lui arracher ou à lui faire arracher ces indubitables témoignages de son pouvoir. Ce fut elle qui remarqua la première que le fouet de cuir, sous lequel elle avait d'abord gémi, la marquait beaucoup moins et donc permettait de faire durer la peine et de recommencer parfois presque aussitôt. Elle ne souhaitait pas partir, mais si le supplice était le prix à payer pour que sa Maîtresse continuât à l'aimer, elle espéra seulement qu'elle fût contente qu'elle l'eût subi, et attendit, toute douce et muette, qu'on la ramenât vers elle. Sous le fouet qui la déchirait, elle se perdait dans une délirante absence d'elle-même qui la rendait à l'amour. On s'étonna que Patricia fût si changée. Elle se tenait plus droite, elle avait le regard plus clair, mais surtout, ce qui frappait était la perfection de son immobilité, et la mesure de ses gestes. Elle se sentait désormais, au cœur d'un rêve que l'on reconnait et qui recommence. Elle avait enfin reconquis Sarah. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/08/20
Les deux jours suivants, on prend le petit déjeuner dans la salle à manger... Pas trop envie de me faire niquer au réveil. Bon, Julien a quand même eu le droit de me faire le bisou du matin?! Il faut que ça bouge : je veux des sensations, du fun, du rock'n roll. J'ai de l'argent, enfin, suffisamment. J'ai aussi un ou une esclave, au choix. Et, enfin, je suis belle, j'ai les seins et les fesses de Marilyn à 22 ans... J'ai pas l'intention de passer des vacances de retraités. Je veux du sexe, mais du sauvage, pas le garçon d'étage qui vient apporter le petit déjeuner le matin, avec un plateau dans une main et sa bite dans l'autre. Je veux des étreintes viriles avec des guerriers berbères. Je veux être une proie, prise dans une razzia. Faut que je me calme, moi?! Enfin, faut surtout que ça bouge?! D'abord, Julien redevient mon mari, je veux le tromper... sous son nez, je veux le voir soumis au Maître qui m'aura enlevée ou que j'aurai choisi. Après le petit déjeuner, on part en ville. D'habitude, je traîne le matin, par conséquent, je sens que Julien a très envie de me demander pourquoi on se met en route si tôt, mais il n'ose pas et il fait bien?! Si je dois me justifier de mes actes, où ça va, ça?? Sur place, j'ai repéré une agence de voyages, c'est là que je veux aller. La fille de l'agence est jolie, elle n'est pas voilée et elle a un tatouage sur le poignet : c'est une Berbère. D'accord, je simplifie un peu. Je lui annonce : — Je voudrais de l'aventure... et voir des choses extraordinaires. — Un trek dans le Sahara, ça vous plairait?? — Je n'ai pas envie de passer des heures en voitures, peut-être plus tard. — J'ai ce qu'il vous faut : à 3 h de voiture de Marrakech, les spectaculaires cascades des chutes d’Ouzoud, la rivière Al Abib, les villages berbères de l'Atlas, les singes sauvages et d'autres animaux. Wahou?! Ça me plaît. Je lui demande : — On peut loger sur place?? — Oui certainement... Logement dans le village berbère de Tanaghmeilt. Mon frère peut vous loger, il habite là. Nous sommes Berbères. Aah?! Je le savais. Je lui demande : — Et il est aussi séduisant en homme que vous êtes séduisante en femme?? Elle ouvre de grands yeux et rougit, ce qui n'est pas facile pour une fille colorée. Puis elle rit – j'adore son rire – et répond : — Il est très beau, mais méfiez-vous, c'est un séducteur. — Toutes les qualités. Elle rit à nouveau et je lui demande : — Il est peut-être fiancé?? — Non, non. Je ne veux pas être indiscrète, mais je pensais que vous étiez en voyage de noces avec votre mari. — Oui, c'est le cas... — Et Monsieur n'est pas jaloux?? — J'en sais rien, mais ce connard m'a trompée lors de son enterrement de vie de garçon, je l'ai appris et je lui ai dit quelle serait sa punition : je ferai la même chose lors de notre voyage de noces et le plus souvent possible. Pour une Berbère, la façon dont je traite mon mari, c'est de la science-fiction. Elle est stupéfaite... et admirative?! Elle me dit : — J'aime votre façon de traiter un homme infidèle. Vous êtes mon héroïne?! Je suis une héroïne de la cause féminine et pas une salope sans cœur et sans slip, dure avec les mous et rampant aux pieds des forts?! Elle ajoute : — On dirait que les femmes occidentales se libèrent de plus en plus de la domination masculine. Hier, il y avait une jeune femme avec son mari, nettement plus âgé, et elle le traitait exactement comme vous faites. Ils partent demain à 14 h voir la région de la cascade et ils logeront sur place, chez mon frère. — J'aimerais beaucoup les accompagner. Est-ce que ce serait possible?? Je pourrais parler avec elle du dressage de maris... Elle rit à nouveau et vous savez ce qu'on dit "Berbère qui rit, avec vous sera gentille"?! Elle consulte son agenda puis dit : — Ils sont déjà six. Je peux vous ajouter pour demain, mais vous serez tous les deux à l'arrière, avec mon frère. Ce n'est pas très confortable. — Ce n'est pas un problème. Je m'imagine déjà dans le village berbère, je me ferai baiser par son frère tandis que Julien agitera une palme pour nous rafraîchir. Et puis, je discuterai avec ma nouvelle amie et compagne de voyage, des humiliations et punitions qu'on va infliger à nos maris. On est des héroïnes?! La fille me dit : — Je passerai peut-être par la maison, ce week-end. — Ce serait super. Dis, on va se tutoyer. Je m'appelle Samia, et toi?? — Malha. — Ça a une signification?? — Oui, mais c'est un peu gênant — Allez, vas-y. — Ça veut dire "charmante". — Ça te va trop bien?! Elle rit... et comme vous savez, j'adore le rire de Malha. Je paye l'excursion. En ce qui concerne le logement, je devrai voir ça avec son frère. On s'embrasse... elle sent bon. En rentrant à l'hôtel, je vais à la réception et je raconte un bobard au réceptionniste, genre "Nous devons rentrer d'urgence car la mère de mon mari a fait un AVC". L'employé est désolé pour ma belle-mère, mais pour la chambre, pas de soucis, il y a des gens sur liste d'attente. Cool ! À moi le désert, les cascades, les Berbères mâles et femelles. Seule ombre au tableau, une petite voix dans ma tête, me souffle "N'oublie pas Kristos, ne va pas ramper aux pieds du premier ou de la première Berbère venue..." Elle est conne, cette voix?! *** Le lendemain on quitte l'hôtel, vers 13 h 30, pour aller au rendez-vous. Après avoir réduit nos bagages au minimum, j'ai donné une partie des vêtements que je ne compte pas mettre à une femme de chambre. J'ai fait la même chose avec les vêtements de Julien. Il devrait être content, puisque c'est lui qui porte tout. On va à l'endroit du rendez-vous. J'aperçois un garçon qui ne ressemble pas du tout à Malha. Il est appuyé contre l'avant d'une Toyota Land Cruiser 7. Voiture idéale pour le désert, mais très inconfortable. Je lui dis : — Je suis Samia. Vous êtes le frère de Malha de l'agence?? — Bonjour. Non, je suis le chauffeur. Djibril va arriver. Ah, voici vos compagnons de route... Je vois arriver quatre personnes. Une jolie femme d'environ 25 ans se dirige vers nous. Je lui dis : — Bonjour, je crois qu'on va voyager ensemble. Elle m'embrasse et répond : — Bonjour. Je m'appelle Josiane et voici mon mari et ses enfants. Elle a un accent du Midi. Son mari est un gros homme chauve, qui a bien 30 ans de plus qu'elle. Inutile de se demander pourquoi elle l'a épousé?! Les deux fils du mari sont des jumeaux, enfin, je pense. Ils doivent avoir 18 ans, mais ils ressemblent à des ados, avec les écouteurs de leurs walkmans vissés dans les oreilles. Ils ont cependant tout à coup l'air intéressés par mon décolleté et ils viennent m'embrasser aussi. Ils ne sont pas mal, mais... bizarres. Un peu blonds à mon goût. Le mari vient me donner la main, tandis que Julien attend bêtement derrière la voiture. Je lui dis : — Viens dire bonjour. Il serre la main de tout le monde en bredouillant. Quelle andouille?! La jeune femme m’explique qu'ils viennent de Toulouse. Elle est exubérante et très peuple... mais, moi aussi, je suis peuple, toute Comtesse que je sois devenue. Mais d’abord, il faut la mettre au courant : — Malha, la fille de l'agence, m'a dit qu'on se ressemblait. — Ah?? À quel point de vue?? — La façon de traiter les maris... — On va en parler entre nous. Robert, va faire un tour mais que je ne te perde pas de vue. Ouah ! J'adore ça?! Je dis à Julien : — Va avec lui. Les jumeaux se sont rapprochés... Ils peuvent écouter?? Josiane suit mon regard et dit : — Ces jeunes gens savent que leur père est une nouille et ils n'ont aucun respect pour lui. N'est-ce pas les gars?? Jumeau A répond : — C'est pas notre père?! Jumeau B : — C'est un porc et on n’est pas des porcelets. Ils sont farces, les petits ! Josiane me dit : — Explique-moi ta relation avec ton mari. Je lui raconte le bobard, qu'il m'a trompé à son enterrement de vie de garçon, etc. Eh?! Mais, j'y pense, c'est pas un bobard, il m'a vraiment trompée ce soir-là?! Josiane me raconte aussi comment elle a rencontré sa grosse andouille de mari qui est devenu fou amoureux d'elle. Les jumeaux sont toutes oreilles. Surtout quand leur belle-mère me demande : — Tu aimes les filles?? — J'ai été élevé chez les religieuses, alors... On rit toutes les deux, les jumeaux, aussi. Le A ou le B nous dit gravement : — Vous voir ensemble, toutes les deux, ce serait le plus beau spectacle du monde. Oh?!? Josiane répond : — Peut-être... Elle caresse mon pubis du dos de la main. Je suis surprise et... émue. Mais, retour sur terre, car un beau mec arrive. Lui, c'est sûrement le frère de la Princesse du désert. Il doit avoir 25 ans, costaud avec une barbe courte, un short et un tee-shirt kaki. Il salue les Toulousains, puis m'embrasse en disant : — Ma sœur m'a beaucoup parlé de toi. — En bien?? — Non, heureusement. On rit. Déjà complices?? Ne voulant pas que cela indispose ma nouvelle amie, je lui murmure : — S'il te tente, on partage. Elle me sourit. Cool... On monte dans la Land Cruiser. Le père à côté du chauffeur – la mère et les jumeaux sur la banquette arrière – Djibril, Julien et moi à l'arrière. Il y a deux sièges assez bas qui se font face. Comme Julien n'ose pas s'asseoir, le chauffeur lui dit : — Vous pourriez prendre votre femme sur vos genoux. Djibril répond : — Il n'a pas le gabarit pour ça, viens plutôt sur les miens. Il m'attrape par les hanches et m'assied sur ses genoux. Enfin, sur ses cuisses nues.... Le Toulousain – il s'appelle Robert – se croit permis d’intervenir : — Ils sont mariés, ce serait peut-être plus normal que... Sa femme l'interrompt aussitôt : — De quoi tu te mêles ? Entre les genoux de ce jeune homme et les tiens, je n'hésiterais pas une seconde. Ça fait glousser les jumeaux. Elle ajoute pour moi : — Amuse-toi, ma belle. Un voyage de noces, c'est fait pour ça et puis une paire de cornes, c'est ce qui pend au nez des maris. Hein Robert?? — ... Euh... oui ma chérie. Nouveaux rires des jumeaux. Je sens qu'on va s'amuser. Le chauffeur nous dit : — Bouclez vos ceintures, on y va. La route qu'on prend devient vite une piste. Heureusement que Djibril me tient collée contre lui, ça amortit les chocs. On parle un peu mais ce n'est pas facile, tellement il y a du bruit. Je somnole, la tête sur son épaule, mes pieds sur les jambes de Julien qui me caresse doucement les pieds. Il sait que j'aime ça. Je dis à Djibril : — Je ne suis pas trop lourde?? Il tourne la tête pour me répondre et... nos bouches se rencontrent, sans même me demander la permission. Mes lèvres s'écartent... humide et offertes. On s'embrasse sous les yeux de Julien. Quoi, c'est pas bien?? Vous avez entendu la dame : une paire de cornes n'a jamais fait de mal à un mari et question cornes, Julien et Robert, le mari de Josiane, ils doivent ressembler à des cerfs 10 corps?! On parle un peu entre nos baisers. Je sens son sexe dressé contre moi... Je mouille doucement.... Les jumeaux nous regardent du coin de l’œil, manifestement très intéressés. Après 150 km, la voiture s'arrête : pause boisson et pipi. Josiane me dit : — Viens, on va faire pipi ensemble. On s'éloigne, mais pas trop quand même, à cause des vipères à cornes et des scorpions, elle me dit?; — On est bien assez loin et puis pipi, c'est la nature Elle est farce : on n'est pas à plus de 10 mètres. Elle se tourne le dos, relève sa jupe et baisse sa culotte en s'accroupissant. Je fais la même chose. Bah?! tout ce qu'ils peuvent voir, c'est nos deux paires de fesses et nos chattes offrant un peu d'humidité au désert. Quand c'est fait, on se redresse et on se secoue, comme font les filles pour envoyer des gouttes de pipi sur leurs jambes. On retourne à la voiture, l'entrejambe humide... On boit et on repart. Je reprends ma place sur les genoux de Djibril. On roule encore une bonne heure et on arrive enfin dans le village. La Toyota nous dépose et repart. À suivre. Un grand merci à Bruce Morgan, pour les super dessins. Les tomes 1, 2, 3, 4 et 5 de "Mia sans dessous" sont ici : http://www.lamusardine.com/P31501-mia-sans-dessous-4-morgan-bruce-michael-mia.html … … Mes livres non illustrés, ici : https://www.amazon.fr/Mia-Michael/e/B01MRVYT44/ref=ntt_dp_epwbk_0 … Les 6 premiers épisodes de ma nouvelle histoire "Justice Cajun" sont sur le site gratuit de La Musardine, "Mes histoires porno." http://www.meshistoiresporno.com/histoire/justice-cajun-1/
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Par : le 18/08/20
Maîtresse Caroline, dominatrice cruelle, nous laissa de longues minutes seuls. A force de baisers, de caresses tendres, Ennia apaisa mes larmes et la chaleur de son corps contre le mien finit par me faire rebander. Quand Caroline revînt, Ennia se caressait lentement sur ma tige, sans cesser de m’embrasser. Elle cria lorsque la cravache s’abattit sur ses reins. – Mais regardez moi ces animaux en rut. Je ne peux pas vous laisser 3 minutes !!! Vous ne pensez qu’à baiser ! Vous mériteriez que je vous mette à l’abattage, dans une cabane de chantier, pour vous faire baiser par un tas de mecs aux couilles bien pleines. Vous n’êtes que deux putes en chaleur ! Toi la chienne, tu retournes à ton hôtel. Et tu attends mon message, demain matin. Mais pour que tu penses à moi, je vais t’équiper. Debout, mains sur la tête, maintenant ! J’étais vaincu. Maîtresse Caroline, dominatrice cruelle, avait définitivement pris l’ascendant et je n’avais plus aucune envie de me rebeller. Elle empoigna mes couilles à pleines mains et les tordit, ce qui m’arracha un cri de douleur. -Silence sale truie… Je t’interdis de te branler jusqu’à demain. Mais je n’ai aucune confiance, donc il n’y a qu’une solution pour m’assurer de ton obéissance. Je suis obligée de t’engager! -Maîtresse Caroline, s’il vous plaît, pas ça ! La gifle fut aussi instantanée que ses doigts broyant mes couilles. -Ta gueule sale pute. Tu n’es qu’une salope en chaleur, une traînée qui ne pense qu’au cul. Ta bite m’appartient maintenant. A moi seule, c’est clair ? C’est clair ma pute ??? -Oui Maîtresse Caroline! J’avais parlé dans un souffle, les yeux embués de larmes sous la douleur de sa main serrant mes couilles. Je n’avais plus du tout envie de bander, et Caroline n’eut aucun problème pour me poser la cage de chasteté. Le clic du cadenas me condamnait. Et j’étais envahi par la peur. Demain, je devais rentrer chez moi. Et si Maitresse ne me libérait pas ???? -Une bonne pute doit toujours porter des dessous de putes. Tiens ma salope, enfiles ça! Une paire de dim-up et un string rouge, bien trop petit, qui ne cachait presque rien de ma cage. Je me sentais ridicule et Maîtresse Caroline en rajouta : -On dirait un pauvre travelo. T’es trop vulgaire ma pute… Vulgaire comme une vraie salope bonne à foutre sur le trottoir. Un jour je te ferai tapiner ! Sa dernière réplique m’acheva. -Allez, dégage de ma vue maintenant ! Toi ma pute d’Ennia, tu files te préparer. Ce soir tu vas être la reine… je t’ai préparé une petite surprise, j’espère que tu n’as pas oubliée ! Tu vas prendre cher crois moi ! Le trajet jusqu’à mon hôtel fut terrible. Le cul ouvert par le plug, mes jambes gaînées de bas, ma queue prisonnière, mon string rouge… j’avais l’impression que tous les passants que je croisais, tous ces gens dans la rame de métro ne voyaient que ça. Qu’ils savaient. Je devinais leurs petits sourires méprisants. Bien sûr, c’était impossible, mais je me sentais nu, et ma démarche, cul plein et cage entre les cuisses, n’avait rien de naturel, du moins me semblait-il. La soirée fut aussi terrible. Entre un coup de fil à ma famille, mes efforts pour paraître naturel, le film de l’après-midi en boucle dans mon esprit, mon envie de sexe exacerbée par le plug et ma cage me privant d’érection… Je trouvais difficilement le sommeil, en dépit de mon corps épuisé par ses épreuves. Des coups frappés à ma porte me tirèrent de mes rêves agités. Je ne savais plus où, ni qui j’étais. 5h34. L’heure d’une surprise totale en laissant entrer Ennia dans ma chambre. Son visage marqué par les larmes, maquillage ravagé, odeur de cul…. et regard glacial. Pas un mot, juste une enveloppe qu’elle me tendit. Une lettre de Maîtresse Caroline. -Ma pute…. Ennia m’appartient. Elle est ma chienne, ma chose. Mais elle est aussi ta Maîtresse en mon absence. Tu lui es inférieur, et tu lui dois obéissance. J’espère pour toi qu’elle t’a trouvé avec le plug dans le cul, et ton string toujours sur toi… ou tu seras puni durement. Cette nuit, la salope rousse a été offerte à une assemblée de mâles. Elle s’est faite défoncée le cul et la chatte. Elle a hurlé de douleur, très longtemps. Et j’ai bien pris garde qu’elle ne jouisse pas. Il y a moins d’une heure, des queues se vidaient encore dans ses trous et sur son corps. Elle pue le cul, le foutre. Tu vas la nettoyer, bien en profondeur. Et elle a le droit jouir, cette fois. Le regard d’Ennia ne soufrait aucun refus. -Mains sur ma tête…. maintenant tu es ma pute à moi. Et j’ai envie de te faire mal! Elle avait pris ma ceinture, sur le dossier de la chaise… et elle m’en cingla les fesses. Assez fort pour m’arracher un gémissement. -Tu as le droit de crier… j’aime, et ça m’excite… Mais pas trop fort, n’oublie pas où nous sommes. Les coups s’abattirent sur mon cul. Ennia tournait autour de moi, frappant mes fesses, parfois mon torse ou mes cuisses. Je résistais tant bien que mal à la douleur, gémissant le moins fort possible. J’étais épuisé. Trop d’émotions, de sensations, trop peu de sommeil. Mais je pensais à ce qu’Ennia avait enduré. Bien pire que moi si j’en croyais les mots de Caroline…. Les coups cessèrent. -Allongé par terre la chienne, tu vas me nettoyer! Je suis remplie de foutre encore chaud… tu vas bien me lécher. Elle vint s’asseoir sur mon visage. Un facesitting gluant, odorant. Elle puait la baise, le sperme… Elle coulait de la chatte et du cul… et ses cuisses étaient maculées de longues traînées de jouissance masculine. Je dus surmonter mon dégout, enfoncer ma langue, lécher, avaler, nettoyer…. elle se frottait sur ma bouche, ouvrait ses fesses à pleines mains… -hmmm enfonce bien ta langue ma pute, suce moi la rondelle… aspire le sperme… hmmm tu aimes ça hein… lèche ta Maîtresse, nettoie là bien… hmmmm ouiiiiiii continue ma chienne… tu vas me faire jouir…. Ahhhhhhhhhh! Ennia jouit plusieurs fois. Elle délirait, m’appelait son amour, sa pute, sa salope de plaisir… se branlait sur ma bouche, dirigeait ma langue… ma belle rousse me dominait et mon amour pour elle explosait. Qu’importe l’avilissement, le sperme qui la souillait, peu importe qu’elle se fasse baiser par d’autres… En cet instant, j’étais à elle, rien qu’à elle. C’est moi qui la faisait jouir. Mon dégoût était loin, mes tabous tombaient les uns après les autres. Je voulais tout, aucune limite… juste être à elle, être avec elle. Ma queue diffusait une douleur continue, enfermée dans sa cage. La frustration que cela engendrait était nouvelle pour moi. Et j’en pleurais en serrant Ennia dans mes bras, en baisant sa bouche, en léchant ses seins couverts de traînées blanchâtres. Elle me quitta sans un mot, à 7h15. Et je m’effondrais sur le sol de ma chambre, pleurant encore sur mon sort, sur ce que j’allais devenir, anéanti par les doutes, les questions…. et par dessus tout, le manque d’Ennia, la douleur de son absence. Je n’avais cours qu’à 13h30. L’attente allait être insupportable. En attendant, j’étais brisé.
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Par : le 19/08/20
Maîtresse Caroline m’empoigne par les cheveux et me tire en arrière pour me redresser. Je ne suis plus qu’un soumis puni entre ses mains. J’ai le visage baigné par le plaisir de Maîtresse Chloé qui a joui abondamment. Je bande comme un fou, à genoux, la queue au niveau de la table basse. L’escarpin de Maîtresse Caroline vient se poser sur ma tige, appuyant douloureusement. -Alors ma pute… tu vois, la liqueur de ta Maîtresse te fait bien bander… On va te conditionner ma chienne. Tu vas devenir accro à l’odeur de nos chattes tu vas voir sale petite pute… hmmmm j’adore sentir ta queue sous ma semelle… tu aimes ça quand j’appuie, comme ça ? La douleur m’arrache un cri, aussitôt suivi d’un coup de cravache sur mes fesses. -Ta gueule sale pute… tu souffres en silence. Chloé, tu veux bien prendre le paddle sur la table derrière toi ? Le noir, large… Je crois que la punition peut vraiment commencer. Maîtresse Chloé vient se placer derrière moi, je suis toujours à genoux, rivé à la table par la semelle de Caroline qui m’écrase la queue. La douleur, loin de me faire débander, m’excite encore plus. Je n’ai jamais été aussi dur. Maîtresse Caroline prend une bougie sur la table et l’allume. -Ma pute, il faut que tu sois puni pour bien comprendre ce que tu as fais. Et surtout pour que tu ne recommences plus. Je suis, nous sommes tes Maîtresses. Tu nous dois respect et obéissance, quelles que soient les circonstances. En cours et en dehors des cours. Malheureusement pour toi, les chiennes comme toi ne comprennent que la douleur… On va donc te faire souffrir. C’est pour ton dressage ma pute. Et aussi parce que ça nous fait mouiller. N’est-ce pas Chloé ? -Hmmm cette sale pute vient de me faire jouir et je suis encore toute trempée. T’as raison… ça m’excite à mort de le dresser. J’adore !!! Merci Caro ! -Tu vas voir, tu vas encore plus adorer la suite…. Ma sale putain rebelle, pour chaque coup que va te donner Chloé, je ferai couler un peu de cire sur ton gland. Tu vois, ma semelle appuie sur ta tige… seul ton gland dépasse, bien offert. C’est parfait ! A toi Chloé, et n’oublie pas que c’est une punition…. il doit souffrir. Chloé m’assène un premier coup. Plus sonore que douloureux, Je laisse échapper un petit gémissement, puis un cri lorsque Maîtresse Caroline fait couler une goutte de cire sur mon gland. -Plus fort Chloé…. fais lui rougir le cul !!! Vas-y… après on le baisera au god-ceinture. On prendra le plus gros, pour bien la défoncer cette petite chienne en chaleur. Les coups pleuvent. De plus en plus fort. Chloé prend son pied à me rougir le cul, Maîtresse Caroline à recouvrir mon gland d’une coque de cire. Je gémis sans discontinuer… Après une bonne dizaine de coups, Maîtresse Caroline retire son string, trempé, et me le fourre dans la bouche. -Tiens ma pute… tu nous déranges avec tes jérémiades. Vas-y Chloé, continue…. il mérite encore une dizaine. Plus fort, je veux que ça claque !!! Maîtresse Chloé ne se fait pas prier. Je hurle sous les coups suivants, alors que mon gland se couvre totalement de cire. Je perds le fil des coups qui s’abattent sur mon cul. J’ai mal…. Maîtresse Caroline retire son pied et m’empoigne à nouveau par les cheveux pour me redresser. -Hmmmm il est bien rouge à souhait…. allez la pute, installe toi sur ce fauteuil….. Attends, avant, il faut te débarrasser de toute cette cire… Chloé, passe derrière elle et tiens lui les bras. Tiens fort, elle risque de ruer notre petite salope, notre petit soumis puni. Chloé vient m’attraper et me maintenir. Ruer… avec la barre qui tient mes chevilles écartées, je ne risque pas de ruer beaucoup ! Ma queue est toujours dure, je ne comprends pas. La douleur devrait me faire débander, pourtant…. Les doigts de Maîtresse Caroline viennent m’enserrer. De son autre main elle se saisit d’une cravache… -Allez ma pute, serrer les dents ! A peine a t-elle fini sa phrase d’un coup de cravache s’abat sur mon gland ! Je hurle et tente d’échapper à la morsure du cuir. Mais avec Chloé qui me maintient les bras, et Caroline qui me serre la queue, je ne peux rien faire. Un, deux, trois…. Maîtresse Caroline vise bien, et la cire se détache, par morceau, de mon gland. Je crie à chaque coup sec, je suis en larmes… -Voilà.. plus de cire, tu as eu mal ma chienne ? : me demande Maîtresse Caroline, d’une voix faussement désolée… Je gémis, la douleur est encore insupportable. Caroline m’attrape par les cheveux et m’installe sur le fauteuil club, mon torse reposant sur le dossier, mon cul bien offert. Puis elle retire le string de ma bouche. -Sale petite traînée, je suis sûr que tu as envie de te faire baiser par tes Maîtresses. Tu n’es qu’une salope qui aime se faire défoncer la chatte, n’est-ce pas ? ». Je ne réponds pas, enfin pas assez vite au goût de Caroline. Je suis dans un état second, perdu. Où est Ennia ? Où est mon amour ? Je l’ai trouvée si bizarre tout à l’heure en cours, froide, distante…. Je ne comprends plus. J’aimerais qu’elle soit là, j’aimerais pouvoir plonger mes yeux dans les siens, y trouver la force de subir ma punition. Mais je suis seul. Est-ce cela la condition de soumis, d’esclave ? La solitude face à la douleur, à l’humiliation, à la servitude ? Peut-être que je n’ai pas encore franchi le cap, pas encore compris, appris ma condition ? Pour l’instant, seule la concrétisation de mes fantasmes les plus sombres m’apporte du plaisir… arriverai-je à éprouver un plaisir plus grand encore en servant ma Maîtresse ? J’ai peur. Peur de ne pas y arriver. Et d’être contraint à la soumission par le chantage qu’exerce Maîtresse Caroline. Je suis terrorisé à cette idée. Mais j’ai peu de temps pour y réfléchir. Je ne suis plus qu’un soumis puni par ses Maîtresses. Caroline et Chloé se sont équipées de god-ceintures. Caroline a pris le plus gros. Noir, veiné… Il me parait énorme. Jamais je ne pourrai supporter un calibre pareil. Elle va me déchirer l’anus c’est sûr. Maîtresse Caroline passe derrière moi et entreprend de me lubrifier copieusement. -Tu vois ma salope, je suis déjà moins en colère…. je te prépare. Je devrais t’enculer à sec sale pute ! Tu le mérites ! Viens Chloé, tu vas commencer, vu que en as une moins grosse que moi !!! » Mes deux Maîtresses éclatent de rire… « Tu vas sodomiser ton premier mec. Tu vas voir, tu vas adorer ça ! Baiser une petite lope, c’est ce qu’il y a de plus jouissif crois-moi ! Maîtresse Chloé vient se positionner derrière moi. Je sens son gland se poser sur ma rondelle. Maîtresse Caroline la guide. -Tu vois, tu le prends en main, et tu le poses bien sur sa rondelle. Ensuite tu pousses, doucement mais sans t’arrêter. C’est la salope qui doit s’ouvrir. Vas-y, force un peu plus, tu vas voir il va le prendre. Hmmm c’est bon, tu es rentrée. Maintenant tu fais de petits va-et-vient… regarde, il s’ouvre bien là, baise le un peu plus… rentre à fond, encule la cette pute ! Je sens les mains de Maîtresse Chloé sur mes hanches. J’essai de m’ouvrir au mieux, pour ne pas trop souffrir. Je gémis le moins fort possible. J’ai l’impression que mon cul se déchire. Mais j’en ai envie. J’ai envie que ma Maîtresse black me baise, m’encule comme une bonne salope. Je veux la sentir en moi. Maîtresse Caroline vient présenter son god à ma bouche. -Allez la salope, suce ma queue. C’est le modèle au dessus, tu vas voir, je vais bien te dilater avec ça… allez la lope, lèche moi le gland… imagine que c’est une vraie. Je suis sûr que tu en meures d’envie de sucer une vraie queue, pas vrai ma pute ? « Oui Maîtresse Caroline, vous avez raison, j’en ai envie »…. Je ne dis pas cela pour lui faire plaisir. J’en meure d’envie. J’ai ce fantasme depuis longtemps, très longtemps. Etre contraint à sucer une queue, être l’esclave d’une queue bien dure. Maîtresse Chloé prend son pied à me baiser le cul. Elle se lâche et me traite de noms plus humiliants les uns que les autres, elle se retire – me laissant avec l’impression d’avoir l’anus totalement béant – puis s’enfonce à nouveau, avec de moins en moins de délicatesse. Elle m’encule, sans ménagement. Elle délire, me dit que je suis sa femelle, sa salope, sa truie… qu’elle va m’enculer avec des gods monstrueux, qu’elle va me faire faire le tapin, me présenter à ses amis blacks qui ont des queues d’éléphants, qu’elle adore m’enculer, que ça la fait jouir de me défoncer. Elle m’assène de grandes claques sur le cul pour rythmer ma sodomie… -Je vois que t’aimes ça dis-donc : dit Maîtresse Caroline. Je te l’avais dit, que c’était jouissif de baiser une pute. Allez… à mon tour maintenant. Il est temps de vraiment lui défoncer le cul. Maîtresse se plaça derrière moi, et posa la pointe de son énorme gode sur mon anus. La sodomie administrée par Chloé m’avait préparé, mais j’étais sûr que Caroline allait me déchirer, tant sont appendice était gros. -Allez ma chienne, il est temps que tu te fasses bien ramoner. Tu vas comprendre ce que veut dire éclater le cul. Chloé, écarte lui les fesses s’il te plaît. Allez, ouvre toi pour ta divine Maîtresse ! Ainsi, je hurlais lorsque le gland ouvrit ma rondelle. -Ta gueule la truie, tu l’as bien mérité ! Chloé, mets lui le bâillon-boule, cette sale pute va rameuter tout l’immeuble ! Maîtresse Caroline posa ses mains sur mes hanches et poussa pour me pénétrer. Une pression lente mais ininterrompue. Je hurlais dans mon bâillon, douleur atroce et impression d’être complètement déchiré. -Voilà ma chienne, tu vois tu l’as pris en plein. Je vais bien t’ouvrir, régulièrement. Et je t’offrirai à des blacks bien montés. Chloé et moi on va se régaler en te regardant te faire baiser comme une truie, à la chaîne. Sûr que tu vas aimer ça, n’est-ce pas ma pute ? Tu n’as pas le choix du reste, tourne un peu ta tête, tu vois la caméra ? Elle tourne depuis un moment. Je criais et pleurais pendant que Maîtresse Caroline me défonçait sans ménagement. Je pleurais de douleur, de peur, de désespoir mais j’aimais ça. J’aimais qu’elle me baise, qu’elle m’humilie. J’aimais ma Maîtresse pour ce qu’elle faisait de moi, et le plaisir que je prenais à être ainsi utilisé comme la dernière des putes. Je ne vivais que cet instant. J’oubliais tout le reste pendant que Maîtresse Caroline me dilatait et me claquait le cul. Peu importe qu’elle me filme, elle avait déjà assez d’images pour me détruire. Maîtresse Caroline s’amusait à se retirer entièrement, puis à me reprendre d’un coup, le plus profondément possible. Pendant ce temps là, Chloé n’en perdait pas une miette et se faisait un plaisir de commenter. -Hmmm regarde comme il est bien dilaté ! dis donc, tu lui as complètement défoncé le cul !regarde cette salope, comme elle le prend !!!! J’hallucine !! Regarde, elle s’empale elle même !! Elle aime ça cette pute !!! Ainsi, je perdais la notion du temps, incapable de mesurer combien de temps avait duré ma séance de sodomie brutale. Maîtresse Caroline finit pas se retirer, sa colère visiblement calmée. Mais pas son excitation, ni celle de Chloé. Aussi, je dus les lécher et les faire jouir à plusieurs reprises. J’étais épuisé, le visage maculé de mouille. J’avais l’impression que mon cul était béant et je puais le sexe. Cependant, je me sentais bien. Je ressentais une certaine plénitude, que je refusais encore d’accepter vraiment. L’heure de me rendre à la gare approchait, et la peur montait. Cependant, je portais toujours ma cage et la simple idée que Maîtresse Caroline ne veuille pas m’en délivrer me mettait au bord des larmes. Elle le savait, et avait bien l’intention d’en jouer jusqu’au bout. -Dis moi ! Il va être bientôt l’heure que tu nous quittes n’est-ce pas ? -Oui Maîtresse Caroline ! -Et bien, tu peux te rhabiller. Tu ne crois pas qu’on va t’aider non plus ? La cage de chasteté Maîtresse jouissait de voir mon visage se décomposer. Ainsi, je fondis en larmes et je me jetais à ses pieds : -Je vous en supplie Divine Maîtresse ! Par pitié, je ne peux pas rentrer chez moi avec ma cage. Je ferai tout ce que vous désirez Divine Maîtresse ! Je vous en supplie ! libérez moi s’il vous plaît ! Je deviendrai votre pute, votre chienne, je vous obéirai en tout Divine Maîtresse. -Tu deviendras ma pute, ma chienne ???? Mais tu l’es déjà. Tu crois quoi ???? Que tu as encore une chance ??? TU ES A MOI, MA CHOSE, MA SALOPE !!! Et cela ne fait que commencer !!! Je pleurais en baisant les pieds de ma divine Maîtresse Caroline. Au bout de plusieurs minutes, elle mit fin à mon calvaire. -Allez ma salope, je vais te libérer. Inutile de te dire que toute masturbation est interdite ? -Oui Maîtresse, je vous le promets, je ne jouirai pas ! -Je ne te crois pas une seconde ma pute. Et tu seras punie dès ton retour pour ces jouissances sans autorisation. Crois moi, tu vas prendre ! Même si tu tiens ton engagement, je te punirai. J’aime trop ça !!! Allez, voilà, va te rhabiller. Et essaye de calmer ton érection, on dirait un âne en rut ! A peine la cage enlevée, je m’étais mis à bander dur. Très dur. Chloé me prit en pitié, enfin je le croyais. -Dis Caroline, on ne peut pas le laisser partir dans cet état, ça ne se fait pas : dit-elle, avec un clin d’œil appuyé à son amie dominatrice. -Tu as raison, on manque à tous nos devoirs. Allez mon mâle en chaleur, tu vas te branler sur ma cuissarde. Exécution !!! Je ne me fis pas prier et je me masturbai rapidement. Chloé était passée derrière moi, et elle malaxait mes couilles, accélérant ma jouissance. Je jouis longuement sur le latex qui gainait la cuisse de Maîtresse Caroline. Un foutre abondant. -Continue encore, vide toi bien en plein ma salope…. au moins, ce soir, tu n’auras pas envie de recommencer…… bien… maintenant il va falloir nettoyer avant de partir. Allez lèche ! Puis je tombai à genoux. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort. Lécher mon sperme me dégoûtait, mais les minutes défilaient et je ne pouvais rater mon train. Celui qui me séparerait de ma Maîtresse, de mes Maîtresses pendant la durée des vacances de Noël. Deux semaines de délivrance ou d’enfer, je n’en savais encore rien. Et pendant que je léchais les dernières traces de foutre, une seule pensée occupait mon esprit: où était Ennia ?
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Par : le 30/08/20
Après le repas, Maîtresse Chloé passa au salon. Elle me fit m’agenouiller à ses pieds, pour que je puisse les masser longuement. Selon ses envies, elle les portait à ma bouche et me faisait comprendre d’un regard que je devais lécher ou sucer ses orteils. Un pied entre mes lèvres, l’autre jouant avec ma queue et mes couilles, j’étais libre de bander. Maîtresse Chloé m’avait faire jurer de garder cela secret. Caroline n’apprécierait sans doute pas qu’elle m’ait ôté ma cage. Maîtresse Chloé fumait tout en discutant par sms avec une amie lorsque son téléphone sonna. J’étais persuadé que c’était Maîtresse Caroline prenant des nouvelles de son professeur soumis. Cependant, j’étais loin de me douter que ce coup de téléphone m’emmènerait encore plus loin dans l’humiliation et le don de moi. -Oui oui, il est juste à me pieds… Tu le verrais, une vraie bonniche, bien salope avec son petit tablier blanc, ses bas et son porte-jarretelles. Et je lui ai mis un bon collier de chien. Oui c’est exactement ça ! Il bande comme un âne… Non bien sûr, interdiction de jouir…. Tu crois ? Hmmmm tu me donnes des idées tu sais…. Cela m’excite à mort… oui, une vraie pute tu n’imagines pas ! Mais à qui pouvait bien parler Maîtresse Chloé ? J’avais beau retourner la question dans tous les sens, rien. Aucun indice. J’avais l’impression que ce n’était pas Maîtresse Caroline, ni Ennia. Or elles n’étaient que trois à connaître mon état de professeur soumis, Caroline, Chloé et Ennia. Et bien sûr les deux livreurs, mais la voix que je devinais à travers le haut parleur du téléphone me semblait féminine. Je sentais mon anxiété monter. Qui pouvait bien être dans la confidence encore ? Je n’allais pas tarder à être fixé. -Tu passes comme prévu ? … Hmmmm oui, avec plaisir, j’adore…. T’inquiète, je vais le préparer et il sera tout à toi…. A tout à l’heure. Fais vite ! Je me concentrai sur les pieds de Maîtresse Chloé. Suçant un par un, délicatement et avec dévotion, ses orteils, je n’osais lever mon regard, même si je sentais parfaitement le sien posé sur moi. -Patience ma pute ! Dans moins de 30 minutes, tu vas avoir une belle surprise, crois-moi ! En attendant, j’ai envie que tu me lèches un peu ! Cette conversation m’a bien fait mouiller. Viens nettoyer ta Maîtresse ! Allez, respire mon parfum de plaisir ! Maîtresse Chloé jouit rapidement, ma langue sur son anneau mauve pendant que ses doigts virevoltaient sur son clitoris. Puis elle me prépara. Elle me fit d’abord me déshabiller entièrement, puis passer un ensemble en latex noir, bas, serre-taille à jarretelles. Ce dernier me marquait bien et faisait ressortir mes hanches de pute selon elle. Il y avait, également, des longs gants, une cagoule, un rouge à lèvres brillant et très… rouge pour ma bouche à pipes. Enfin, elle termina par la pose d’un large collier de cuir duquel pendaient deux mousquetons. -Voilà, tu es prête à accueillir notre visiteuse. Une belle salope ! viens, approche ! que je te fasse bander encore un peu plus dur. Maîtresse Chloé me fit avaler une pilule bleue puis me masturba lentement, d’un geste ample le temps que le viagra fasse effet. Lorsqu’elle me jugea assez gonflé, elle me posa un cockring en cuir, très serré ce qui eut pour effet immédiat de faire saillir mes veines. J’étais gros, gorgé de sang, ultra sensible. -Hmmm parfait pour te travailler la queue ! Ce soir, j’ai envie de te faire mal ma salope ! Je veux t’entendre couiner. On veut t’entendre couiner ! Maîtresse Chloé avait à peine prononcé sa phrase que la sonnette retentissait. -Va ouvrir ! et fais moi honneur ma chienne ! J’ouvris la porte, le regard baissé, les yeux fixés sur deux magnifiques pieds chaussés d’escarpins à bride puis sur des jambes gainées de bas noirs. -Madame, puis-je vous prier d’entrer s’il vous plaît ? Je m’agenouillai immédiatement pour venir baiser ces divins pieds, comme Maîtresse Caroline m’avait appris à le faire. Il s’agissait d’une marque de déférence envers toute femme pénétrant dans son appartement. L’inconnue m'interpella d’une voix dure : -Debout petite pute ! débarrasse moi de mon manteau ! Je connaissais cette voix. Trop bien même. C’était celle de Christelle, la responsable des programmes de l’école dans laquelle j’enseignais. Nous avions eu une petite aventure, deux semaines environ après mon arrivée dans l’équipe enseignante. Une aventure d’un soir. Nous étions restés bons amis, enfin sans plus. Des rapports très cordiaux. Je n’osais pas lever les yeux. -Hmmm si j’avais su…. Je t’aurais prise en main dès le premier soir. Et tu serais maintenant ma petite chienne personnelle ! Regarde moi, allez ma salope ! J’étais tétanisé. Je tardais un peu trop au goût de Christelle. La gifle fut immédiate. -J’ai dit regarde moi !!! Chloé, tu permets qu’il enlève sa cagoule ? J’ai envie de le voir sans. Je suis sûr qu’il se sent un peu protégé sous ce latex. Allez ! Montre moi ton vrai visage ! Sous la menace d’une seconde gifle, j’obéis sans rechigner. Et je plantais mon regard dans celui de Christelle. Elle était belle, hautaine, et son sourire méprisant me fouillait le fond de l’âme, martyrisant ce qui me restait de fierté masculine. Mais c’était ses mots qui m’humiliaient le plus ! -J’adore… ça joue les mâles séducteurs dans le couloirs, mais ça bande quand on la traite comme une petite pute soumise ! Je me demande encore comment j’ai pu ne pas le deviner! Christelle empoigna mes couilles et les tordit brutalement. -Regarde moi salope !!! La douleur et l’humiliation me mettaient au bord des larmes. -Pour une surprise, tu m’as bien eue Chloé, bravo ! Je ne m’y attendais vraiment pas…. Hmmmmm petite pute, ta vie va changer à l’école, j’espère que tu en es bien conscient ! Finis de jouer les petits profs ! tu es une pute, et il me plairait assez que cela se sache pour que tu sois traitée en tant que telle. Une belle chienne… Dis moi Chlo, elle a goûté la queue déjà ? -Oui, bien sûr. Et elle a adoré je te promets. Tu veux voir la video ? On en a fait un montage avec Caro. Tu vas aimer j’en suis certaine. Maîtresse Chloé projeta ma séance avec les deux livreurs sur le grand écran du salon. Christelle, ou plutôt Maîtresse Christelle se régala du spectacle, sans être avare de commentaires. -Dis donc petite pute, mais c’est que tu aimes ça !!! Une vraie suceuse pro… Wouhaouh !!! Je n’y crois pas… tu la prends en entier ???? T’es un vrai garage à bite ! Quelle salope… elle en redemande, mais t’as vu ça Chloé, elle s’encule elle même sur la queue du black ! J’hallucine ! Vous en avez fait une super pute. C’est génial ! J’ai hâte de l’essayer…. je suis super excitée maintenant ! Tu vas prendre cher ma petite salope ! Pendant toute la durée du visionnage, j’avais servi de repose pieds pour mes deux Maîtresses. A quatre pattes, le visage tourné vers l’écran pour bien voir mes prestations de chienne en chaleur selon les propres mots de Chloé. Je bandais. J’étais une pute, mes Maîtresses avaient raison, et me voir sucer, me faire enculer, lécher, embrasser, avaler le foutre de mes Maîtres livreurs, cela me rendait fou de désir. Mes Maîtresses dominatrices se levèrent et m’ordonnèrent de m’agenouiller, face à elles, cuisses écartées. Maîtresse Chloé s’adressa à son amie : -J’ai envie de le rendre dingue, pas toi ? Regarde, il bande déjà bien ! Le petit film l’a bien excité je crois. Et la pilule que je lui ai fait avalé tout à l’heure a l’air de bien faire son effet. Il va bander pour nous pendant plusieurs heures, comme ça on va bien en profiter. Je t’avais dit que je t’offrirai un jouet pour ton anniversaire, le voilà…. une petite pute docile, une salope à baiser sans retenue ! Maîtresse Christelle enlaça Maîtresse Chloé et déposa un baiser sur ses lèvres. -Hmmm ! j’adore ton cadeau Chloé ! Regarde, la pute, regarde tes Divines Maîtresses. Tu vas te branler sans nous quitter des yeux, mais interdiction de jouir. Si tu désobéis, je te fais souffrir, t’as bien compris salope ?!! -Oui Maîtresse Christelle, à vos ordres ! -Regarde bien, et profite du spectacle de tes deux magnifiques Maîtresses ! -Magnifiques ? Sublimes tu veux dire ma chérie ! : répliqua Maîtresse Chloé en éclatant de rire avant d’embrasser, très sensuellement, son amie. Mes Maîtresses s’embrassèrent et se caressèrent longuement face à moi. Spectacle saphique divin, le plus excitant qu’il m’ait été donné de contempler. Deux femmes aux corps sublimes, à la sensualité extraordinaire. La beauté, la féminité à l’état pur. Comment ne pas désirer servir, vénérer, adorer. Comment ne pas comprendre qu’un mâle n’atteindra jamais un tel niveau de perfection ? Alors que je me branlais très lentement, en me concentrant pour ne pas me faire jouir, je dévorais des yeux ces deux sublimes jeunes femmes. Je les aimais je crois, j'étais fier d’être autorisé à les regarder, fier d’être à leurs pieds. Mais mon corps réclamait son dû. Et sans y faire attention, le rythme de mes doigts accélèrait. J'étais grisé par ce que je voyais, hypnotisé par leurs langues qui jouaient, par leurs mains qui effleuraient, caressaient, par leurs soupirs de plaisir. J'étais dans un état second, et ma frustration sexuelle prenant le contrôle de mon esprit. J’oubliais les ordres, l’interdiction, je redevenais la salope assoiffée de jouissance, je me branlais, queue tendue vers mes Maîtresses, je gémissais, râlais et accélèrerais encore le va-et-vient de mes doigts sur ma hampe. Mais le plaisir refusait de monter. L’effet du viagra sans doute combiné à celui du cockring que je portais très serré. J'étais dur comme je ne l’avais jamais été, mais je n’arrivais pas à jouir. Je crachais dans ma main pour mieux me lubrifier. Dans mon délire sexuel je remarquais à peine que mes deux divines Maîtresses me regardaient. Maîtresse Chloé mis un quart de seconde à réagir. Elle saisit la cravache et se précipita vers moi avant que je ne réalise vraiment ma désobéissance. Le premier coup s’abattit dans le mouvement, directement sur ma main. Je lâchai ma queue et poussai un cri. -Sale truie, qui t’a autorisé ??!!! Hein ??? Sale pute !!! Je comprends pourquoi Caro te laisse en cage ! Garde ta position, tends ta queue vers moi… Salope, je vais t’apprendre à chercher à jouir sans autorisation ! J'étais à genou, je me penchai en arrière, prenant appui sur mes mains et je tendis mes hanches vers Maîtresse Chloé. Mon hypnose s’était évanouie. J’eus peur soudain, et je bredouillai des excuses : -Pardon Maîtresses, je vous supplie… vous êtes si belles… je.. La cravache s’abattit directement sur ma queue tendue. Je hurlai de douleur. -Ta gueule sale truie ! T’as oublié que tu n’es pas autorisé à parlé ?!!! En position ! Je vais te faire passer l’envie de te branler ! A ton avis Chris, comment pourrait-on la calmer notre salope en rut ? -Hmmm je pense qu’il faut lui faire très mal. Je ne vois que ça… Vas-y, 10 coups pour commencer. Ensuite 10 pour moi. Non, 20 pour moi. C’est moi qui lui ai donné l’ordre de se branler, sans jouir. C’est à moi qu’il a désobéi, et j’ai trop envie de le voir souffrir pour payer. Tiens, on va lui mettre le bâillon-boule. Comme ça on pourra le corriger sans retenue. Attends, j’ai une idée… Lèves toi la pute, et allonge toi sur le banc ! Vite ! Je me plaçai allongé sur le petit banc recouvert de cuir, sur le dos. Mes Maîtresse m’attachèrent rapidement poignets et chevilles. Maîtresse Christelle pris une cordelette et l’attacha à l’anneau fixé sur mon cockring, puis elle tira de façon à ce que ma queue, toujours bandée au maximum, reste bien droite, tendue vers le plafond. -Voilà, maintenant on va pouvoir le punir tranquillement. Tu n’es qu’une petite salope qui mérite d’être corrigée. Peut-être que la douleur va te faire comprendre… Vas-y Chlo, à toi l’honneur ! Maîtresse Chloé tenait toujours la cravache dans sa main. Elle s’approcha et commenca à caresser ma hampe avec la pointe de son instrument de dressage, qui glissa sur mes couilles, douloureuses et gonflées à exploser. J’avais mal. La pression exercée par le cockring, la jouissance réfrénée, ma queue dure était devenue la source d’une douleur diffuse mais constante. Je hurlai lorsque Maîtresse Chloé frappa un premier coup sur mon gland offert. Elle frappa sèchement. Je me tordis, ruai solidement fixé au banc. -Calme toi salope, c’est juste le début ! Allez, on enchaîne…. couilles, gland… couilles, gland….! Maîtresse alterna les coups. Vifs, durs. L’objectif était la souffrance du soumis. La punition. La douleur comme moyen de dressage. Je hurlai sans cesse, mon corps tendu, mes larmes coulant. En fait, je subis la correction sans aucun moyen de fuite. Je repris difficilement ma respiration lorsque Maîtresse Chloé annonça victorieusement : -Et de 10 !!! A toi Chris… vas-y, lave l’affront que t’a fait cette petite truie obsédée. Fais la bien souffrir, qu’elle comprenne…! Je ne cessai pas de bander. La douleur irradiait tout mon bas ventre mais ma queue restait obstinément dure, gorgée de sang. Les coups de cravache sur mon gland m’avaient rendu ultra sensible. Quant à mes couilles, la douleur que je ressentais me coupait presque le souffle. Je n’avais jamais connu ce niveau de douleur. Même lors des solides corrections que m’avait déjà infligées Maîtresse Caroline. J’essayai de me contrôler, tant bien que mal, pour pouvoir encaisser la suite. Maîtresse Christelle enfila une paire de gants en latex. -Je vais d’abord le faire durcir encore un peu, enfin si c’est possible ! Dis Chlo, tu lui as donné une dose de cheval ou quoi ? Normalement, une bonne correction, ça les fait toujours débander les petites salopes dans son genre ! C’est parfait. La punition sera plus efficace. Allez petite chienne… c’est mon tour de te faire souffrir ! Maîtresse fit couler du lubrifiant sur ma queue et mes couilles et m’empoigna sans aucun ménagement. Elle me branlait d’une main, en me serrant très fort et en insistant bien sur mon gland. Son autre main pressait et étirait mes couilles. Je hurlai. Ses caresses étaient dures et dans mon état de sensibilité, elles ne firent que relancer la douleur qui s’apaisait un peu. Maîtresse Christelle éclata de rire et accélèra sa masturbation, en concentrant ses caresses sur mon gland. -Hmmm je le sens durcir, je te jure. Un vrai morceau de bois… allez, encore un peu…. hmmm je sais que tu aimes ça, souffrir pour ta Maîtresse. Moi ça m’excite, tu ne peux pas savoir à quel point… Allez, assez joué, je suis obligée de te punir. Enfin, non, j’ai envie de te punir ! Nouvel éclat de rire. Maîtresse Christelle lâcha mon sexe et enlèva ses gants. Elle pris une des bougies allumées sur la table basse et l’amèna au dessus de mon bas-ventre. -J’adore jouer avec ça… ! Je me tendis de toutes mes forces dans mes liens lorsque Maîtresse versa une bonne dose de cire chaude sur mon gland. Elle tint la bougie assez près de ma queue. La cire n’eut pas le temps de refroidir lorsqu’elle entra en contact avec la peau fine et ultra sensible. Je hurlai à travers mon bâillon, mais cela sembla exciter encore plus Maîtresse Christelle. Elle pris tout son temps pour recouvrir entièrement mon gland. La cire coula le long de ma hampe. Maîtresse se recula un peu pour admirer son œuvre. -Bon, maintenant que j’ai fait la tige, passons aux couilles ! Chlo, tu peux me passer une autre bougie s’il te plait ? La grosse là, elle est bien pleine ! Maîtresse Christelle versa la cire en une seule fois. Mon hurlement, difficilement étouffé par le bâillon, n’eu pas de fin. Mes couilles se recouvrirent d’une gangue de cire… Je perdis presque connaissance sous la douleur. Dans un état second, je perçevais à peine ce qui se passait autour de moi. Je ne voyais plus le sourire sadique de satisfaction de Maîtresse Christelle. -J’avais dit combien déjà ? 20 coups c’est ça ? Maintenant, faut enlever la cire ma salope. Tu vas déguster. Je commence par quoi à ton avis Chloé, couilles ou queue ? -Attends, j’ai envie de bien profiter du spectacle…! Maîtresse Chloé enlèva mon bâillon et le remplace par un bâillon-god. Une petite partie, courte et large vint se loger dans ma bouche. L’autre, un beau sexe noir, veiné, se dressa au dessus de ma bouche…. Maîtresse Chloé vint s’empaler sur le god, m’offrit une des vues les plus sublimes de Paris. -Voilà, maintenant je suis aux premières loges. Je vais pouvoir me faire jouir pendant que tu finis la punition… prends ton temps Chris ! Tout ton temps… et commence par les couilles. On garde le gland pour le final ! Maîtresse Christelle mania la cravache avec précision. Plusieurs coups furent nécessaires pour enlever la carapace de cire qui recouvrait mes couilles. Je hurlai, ruai, solidement attaché à mon banc de torture. Maîtresse Chloé chevauchant mon bâillon-god. Son miel de plaisir coulait sur mon visage. Maîtresse Christelle avait suivi sa demande… elle espaçait les coups de cravache, pour permettre à son amie de faire grimper son plaisir palier par palier. Je n'étais que douleur. Mes couilles martyrisées provoquant une décharge électrique continue, insupportable. Maîtresse Christelle saisit la base de ma queue et se réjouit : -Il me reste 13 coups…hmmm bien plus qu’il n’en faut pour débarrasser toute cette cire…. Vas-y Chlo, baise toi bien sur cette belle queue. Et toi la pute, jouis du spectacle, le cul de ta Divine Maîtresse et sa chatte bien ouverte… regarde… respire son parfum… tu as de la chance tu sais ! Maîtresse Christelle compta à voix haute, et frappa. Avec précision. Chaque coup m’arracha un hurlement étouffé. En dépit de la douleur fulgurante chaque fois que le cuir venait me frapper, je bandais. De plus en plus dur j’aavsi l’impression. Mon corps ne répondait plus, je ne comprenais plus rien. Je souffrais atrocement mais je bandais et j'étais excité. Dans un état second, je subissais, et….. j’aimais cela. Serait-ce ça le « subspace », cet état presque de transe, provoqué par la douleur lors de jeux Sm ? J’avais déjà lu à ce sujet… jamais encore je ne l’avais expérimenté. -Et de vingt ! Maîtresse Christelle était radieuse. Elle contemplais ma queue débarrassée de sa cire, mon gland torturé, gonflé à éclater. Maîtresse Chloé avait joui au 11ème coup, inondant mon visage de sa liqueur. Elle restait empalée sur le god, pendant qu’elle retrouvait son souffle. Maîtresse Christelle vint s’empaler sur ma queue, d’un seul coup. Face à son amie. Elles s’embrassèrent longuement. Je sentais Maîtresse Christelle coulisser sur ma hampe. La chaleur de son ventre, de son désir, apaisait un peu ma douleur. Comme une anesthésie. J’avais mal, mais ce que je ressentaiss, emprisonné par les chairs brûlantes de celle qui fut mon amante d’une nuit, était au delà. Au delà du plaisir pur, au delà de la douleur. Un autre état. Maîtresse Chloé recommença à s’empaler sur le bâillon god, suivant le rythme de Christelle baisant ma queue. Les deux Maîtresses laissèrent monter leur plaisir, s’y abandonnèrent et jouirent ensemble en unissant leurs cris. Je n’existais plus en cet instant. Je n'étais rien. Un simple objet de plaisir. Ni vivant ni mort, la question n’avait aucune importance, juste un ustensile dont elles se servaient pour se rejoindre dans l’orgasme.
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Par : le 04/10/20
Quel rapport avec le bdsm me direz vous ? Aucun sans doute sur le plan des lanières et des coups, par contre sur le plan psy, c'est bien autre chose. La première des dominations se fait en esprit. Le soumis se couche et obéis par une mentale. Il n'est pas besoin de mots. Je suis contre l'indication des sexes sur nos documents d'identité. Pour une raison simple, je pense que nous sommes tous intersexués. plus ou moins, peu importe puisque nous le sommes tous et que nous avons tous du féminin et du masculin en nous. Si je met le féminin en premier c'est parce que c'est celui ci qui prime dans la nature. Il nous faut les deux, en nous et autour de nous pour être bien. Peu importe ce qui prédomine en nous, ce qui compte c'est de faire circuler ces énergies complémentaires pour y trouver et la force et la paix. C'est là, dans le grand calme, qu'il me plait de laisser mon esprit aller. "-va, souffle, Va où il te plait ! Puis reviens me raconter tes merveilleux voyages. " C'est ainsi que je procède. Je n'ai pas de boule de cristal. Je laisse la femme en moi s'envoler de ses pieds agiles et danser sur les ondes psy. Accepter l'intersexualité en soi c'est se libérer et donc c'est accepter les dons. La voyance en est un. il ne faut pas en avoir peur. Juste jouer, ne pas se prendre au sérieux. Cela ne convient pas de croire. Il faut au contraire douter de tout ce qu'il nous sera donné de voir. Etes vous femme? Homme? Je réponds toujours : intersexuelle. Ce qui me fait rire. La femme en moi est une dominante impitoyable. J'adore les voyages astraux. Il est possible d'y pratiquer le bdsm sans limites. Je peux laisser libre tous mes fantasmes et il n'existera jamais aucun code de sécurité pour soumises et soumis. En astral tout n'est pas permis, mais bon, je n'ai pas encore trouvé de limites. Sortir de son corps. Etre libre ! Les rencontres en astral sont d'une force incroyable. Les relations sexuelles qui vont avec peuvent atteindre une intensité inouïe. L'extase. L'orgasme en mode astral est un peu semblable à un orgasme en mode tantrique. Il ne faut pas se toucher, c'est tricher. Cela doit monter seul. Une fois l'orgasme enclenché il est multiple, ce sont des vagues qui se suivent. Les rencontres sont directes, l'envie de faire l'amour est partout. L'infidélité n'existe pas.
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Par : le 10/10/20
En 1615, Anne d’Autriche, infante d’Espagne, quitte son pays natal pour lier son destin à celui de Louis XIII. Ses espoirs seront vite anéantis. Tenue à l’écart des affaires de l’État par son époux et sa belle-mère, tous deux jaloux de leurs prérogatives, elle découvre par ailleurs le peu d’attirance du roi pour le beau sexe. Sa vie devient un enfer. Une entrevue galante à la nuit tombée, avec le séduisant duc de Buckingham fait scandale dans les cours européennes et déchaîne la fureur d’un souverain humilié. Le cardinal de Richelieu, qui gouverne la France d’une poigne de fer, espionne désormais la reine sans relâche tandis que la duchesse de Chevreuse multiplie les intrigues autour d’elle, provoquant de graves crises qui ébranlent le trône. Parvenir à embrasser les intérêts de la France et se sentir enfin reine, tel sera l’enjeu douloureux d’Anne d’Autriche jusqu’à la naissance de son fils, le futur Roi-Soleil. Raison souveraine la cueille comme le bouton de rose qu’elle est en 1615, alors qu’âgée de quatorze ans, elle épouse le roi de France. Louis XIII a le même âge, il est en quête d’amour. Sa mère, Marie de Médicis, l’en a privé durant toute son enfance, lui préférant son frère et l’élevant dans la crainte de Dieu et de ses châtiments. La responsabilité de cette femme dans l’échec de la vie conjugale de son fils est énorme. Henri IV, son père, est assassiné quand il n’a que huit ans. Il voit le cadavre que l’on ramène au Louvre, il en est traumatisé. Mais un roi ne doit pas pleurer. "Père manquant, fils manqué" disait Corneau. Fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche, grande, belle, telle que l'ont peinte Rubens (musée du Prado) et Mignard (musée du Louvre), héroïne enfin d'Alexandre Dumas, la reine a suscité amitiés fidèles et animosités redoutables. Louis XIII ne l'aime guère, Richelieu s'en méfie. Le 18 octobre 1615, après des années de négociations rendues difficiles encore par l’opposition huguenote au mariage en France, Louis XIII épousait l’Infante d’Espagne, tandis que sa sœur Élisabeth était unie à l’Infant Don Philippe, futur roi d’Espagne. Cet événement était censé mettre fin définitivement à la longue rivalité politique et territoriale entre les deux puissances. Aussi bon nombre de publications célébrèrent-elles le double mariage princier en des termes dithyrambiques et se firent-elles l’écho des fêtes somptueuses organisées pendant près de deux mois des deux côtés de la frontière. Une riche iconographie ornait les architectures éphémères, de nombreuses comparaisons et métaphores érudites émaillaient les discours officiels, dont le but évident était de célébrer le mariage et la consolidation des relations pacifiques entre la France et l’Espagne. Mais ces images étaient essentiellement ambivalentes, ambiguës même. En effet elles servaient moins à construire des représentations paradigmatiques du mariage et de l’union qu’à forger un ensemble de fictions destinées à affermir politiquement un royaume en période de reconstruction. Comme telles elles articulaient les mêmes questions de pouvoir souverain et d’impérialisme que les autres rituels monarchiques du règne. Les fêtes qui marquèrent le long séjour du roi et de la cour à Bordeaux à l’automne 1615 furent multiples et variées. Il y eut tout d’abord son arrivée et entrée dans la ville le sept octobre, puis son mariage et celui de sa sœur Élisabeth par procuration, à Bordeaux et à Burgos, simultanément, le 18 octobre de la même année. Le retour à Paris n’eut lieu que le 16 mai suivant, avec tout l’apparat d’une entrée solennelle. L’annonce des mariages en 1612 avait été le prétexte de multiples réjouissances dans la capitale et ailleurs, et notamment d’un splendide carrousel, dit du Palais de la Félicité, donné sur la place Royale, à Paris, le seize avril 1612. Derrière cet accord de façade entre la France et l’Espagne, se dissimulaient cependant les prétentions plus nationalistes de la part des Bourbons. Loin de manifester un désir de partage d’influence et de souveraineté avec l’Espagne, les emblèmes et autres images retenues n’envisageaient en fait l’instauration de la paix avec la maison d’Autriche que comme un moyen destiné à faciliter l’avènement de la France à la domination suprême sur la Chrétienté. L’alliance n’apportait pas l’égalité entre les deux puissances nouvellement réconciliées, ni l’abandon de leur traditionnelle rivalité, elle venait plutôt consacrer la suprématie de la France en Europe et, imaginairement, dans le monde. La jeune infante d’Espagne Anne d’Autriche, fille aînée de Philippe III, née en 1601, devient reine de France par son mariage avec Louis XIII en 1615. Il faut attendre 1638 pour que la reine accouche d’un enfant, Louis Dieudonné, futur Louis XIV. La maternité constitue un tournant majeur dans la vie d’Anne d’Autriche, qui acquiert ainsi le statut de mère de l’héritier du trône que les régnicoles lui souhaitent depuis de longues années. Les relations avec Louis XIII, marquées par les tensions voire la conflictualité, peinent cependant à s’apaiser. À la mort du roi en 1643, le jeune Louis XIV n’a que quatre ans et huit mois, et Anne d’Autriche assure la régence du royaume de France. Veuve et mère du roi, elle défend avec jalousie l’autorité de son fils en même temps qu’elle s’appuie sur le cardinal Mazarin pour exercer l’autorité souveraine. Ce dernier a toujours compté sur son indéfectible soutien. Même s'il n'y eut jamais de mariage secret. Paresseuse, peu instruite, c'est un trait qu'elle partage avec nombre de membres des familles régnantes de l'époque, aussi entêtée qu'autoritaire, elle n'a plus, après la mort de son mari, qu'un souci, celui de léguer à son fils un royaume intact. Pour simplifier, disons qu'elle a eu deux carrières politiques successives. Jusqu'en 1643, elle chaperonne l'opposition, participe peu ou prou à tous les "complots", comme ceux de Chalais ou de Cinq-Mars, entretient avec son frère Philippe IV une correspondance secrète qui témoigne de plus d'inconscience que de réelle trahison. Tout change avec Mazarin. Elle se laisse aveuglément guider par l'italien, par celui qui fut peut-être l'un des plus brillants hommes d'État du XVII ème siècle, au plus grand bénéfice de la monarchie française. Justifiée par les besoins de la politique de rapprochement franco-espagnol de Marie de Médicis, cette union ne produit pas d’abord tous les fruits attendus. Si les hostilités ne reprennent officiellement qu’en 1635, le roi montre peu d’empressement auprès d’une personne qui passe néanmoins pour bien faite, et à ce dédain apparent, ou tout au moins à ce manque d’attention, Anne répond en manifestant des sentiments espagnols de plus en plus ardents à mesure que la menace de guerre se précise. Il faudra attendre l'intervention de Luynes. Tout son comportement attise la défiance d’un époux naturellement soupçonneux. C’est d’abord l’affaire Buckingham, en 1625, dont elle comprend le danger à temps, aidée par son sens de l’honneur espagnol. C’est ensuite le complot de Chalais, en 1626, auquel elle est mêlée comme à toutes les intrigues maladroites où Madame de Chevreuse parvient à l’engager. Elle se fait ainsi un ennemi de Richelieu, qui l’espionne avec régularité et qui semble l’avoir longtemps desservie dans l’esprit du roi. Au point de vue psychologique et moral, la détérioration des rapports conjugaux atteint son comble avec la découverte, en 1637, de la correspondance secrète qu’elle entretient avec le roi d’Espagne Philippe IV et le cardinal-infant. Bien que l’on admette généralement qu’elle est alors à deux doigts de sa perte, il n’est pas sûr qu’elle ait livré ainsi à ses frères des renseignements de première importance. Quoi qu’il en soit, la disgrâce est très brève. En 1638, naît le dauphin tellement attendu de tous les Français. Il n’est plus possible de répudier la mère du futur roi. La reine est devenue indispensable, non seulement au roi, mais encore à la politique de son ministre. Elle aurait acquis en 1642 les bonnes grâces de Richelieu en lui dévoilant les secrets du complot de Cinq-Mars. La reine a-t-elle bien trempé dans le complot ? Rien ne permet de l’affirmer. La mort de Louis XIII, en 1643, est une autre grande date dans la vie d’Anne d’Autriche. La régence à peine ouverte, la reine fait casser le testament de son époux. Elle a désormais tous les pouvoirs, en particulier celui de confier les affaires du royaume à qui lui plaît. Elle a le bon goût de nommer Mazarin chef de son Conseil. Ceux qui comptaient sur la régence pour renverser l’ordre voulu par Richelieu et conquérir les bonnes places doivent déchanter. Les nombreux Importants, les ambitieux ou les simples aigris réclament à grands cris le renvoi de Mazarin. C’est mésestimer le caractère de la souveraine. Persuadée que son autorité est en jeu, Anne d’Autriche commence par confirmer les fonctions de Mazarin dont le pouvoir sera aussi illimité que celui de Richelieu. Et aussitôt après, elle frappe un grand coup en renvoyant en prison le plus fou des Importants, Beaufort , qui n’est pas encore le héros de la populace. Il n’en faut pas plus pour réduire au silence, pendant quelques années, les velléités d’opposition. Il est difficile d’évaluer indépendamment l’action politique de la reine et celle de son ministre pendant la période de la Fronde de 1648 à 1653, et plus généralement pendant les dix-huit années qui séparent le règne de Louis XIII et le règne personnel de Louis XIV de 1661 à 1715. Dès le début de la régence, la Cour, frappée par l’unité d’inspiration qui préside aux destinées du royaume, avait conclu que la veuve de Louis XIII avait trouvé dans le cardinal un amant qui la consolait de ses déboires passés. Sans qu’il soit possible de nier l’inclination d’Anne pour son favori, et l’influence de ce sentiment sur la politique française, il ne faudrait pas raisonner en auteur de mazarinades et faire de la reine un jouet entre les mains d’un intrigant italien. Les actes autoritaires de la régence ont été décidés par elle et Mazarin. Lorsque les circonstances obligeaient à les révoquer, la reine a toujours fait beaucoup plus de résistance que son ministre. Inversement, les actes conciliants ont été presque tous engagés ou inspirés par Mazarin. L’association d’une Espagnole et d’un Italien a permis la conclusion définitive des traités de Westphalie en 1648, l’abaissement des grands qui s’étaient cru à tort revenus au bon temps de la régence de Marie de Médicis, l’anéantissement des prétentions politiques du parlement de Paris, la négociation et la conclusion du traité des Pyrénées en 1659, avec le mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse, qui était depuis longtemps le grand dessein personnel de la reine. Ce n’est pas tout ce que Louis XIV doit à sa mère. Il semble que celle-ci lui ait légué une grande partie de sa dignité et de sa majesté naturelle. Par sa volonté, le roi reçoit une instruction assez peu étendue peut-être, mais solide et pratique, faite de principes simples, débarrassés des préjugés à la mode. Après la mort de Mazarin, Anne n’a plus aucune part au gouvernement du royaume. Elle n’en continue pas moins de bénéficier de l’affection de son fils. Anne d'Autriche, qui a toujours joui d'une bonne santé, atteinte d'un cancer du sein, s'éteint le 20 janvier 1666, à l'âge de soixante-quatre ans. Son mariage secret avec Mazarin n’a jamais été prouvé. Bibliographie et références: - Ruth Kleinman, "Anne d'Autriche" - Philippe Alexandre, "Pour mon fils, Pour mon Roi" - Simone Bertière, "Les deux régentes" - Aimé Bonnefin, "La monarchie française" - Jean-Christian Petitfils, "Louis XIII" - Michel Duchein, "Le duc de Buckingham" - Jean-Christian Petitfils, "Louis XIV" - Claude Dulong, "Anne d'Autriche" - André Castelot, "L'Histoire insolite" - Pierre Chevallier, "Louis XIII" - Claude Dulong, "Anne d'Autriche" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 22/10/20
Le BDSM est une œuvre d'art, pas une science, pas de la technologie. Une œuvre d'art est quelque chose d'unique qui est créé à l'aide de compétences spéciales et reflète la personnalité et la créativité de l'artiste. Hermès Solenzol J'ai toujours vu la pratique du BDSM comme un art, un art unique et particulier où la Muse est aussi l'œuvre. Et l'art le plus proche du BDSM et sans aucun doute la sculpture, chaque coup dans la roche est irréversible et les conséquences définitives, sans parler de la relation presque charnel que l'on retrouve par exemple chez Rodin... Mais entrons dans le vif du sujet, nous aimons tous échapper à notre vie quotidienne de temps en temps. Il y a quelque chose de relaxant à lire, de relaxant et de stimulant à aller au cinéma ou à passer du temps avec un passe-temps et à oublier son travail ou ses taches quotidiennes. Cette routine peut aussi parfois s'instaurer dans une pratique BDSM trop mécanique, trop théorique. Vous remarquerez que mes exemples d'échappatoires étaient chacun lié à un art et ça n'est pas un hasard. Concevoir une relation D/s comme une relation artistique en quête d'un idéal presque Baudelairien échappe à cette routine. Et c'est là que la relation D/s présente de nombreuses similitudes avec la création artistique. Ce besoin de créer, comme un besoin de s'échapper. Dans le BDSM nous utilisons des instruments, des techniques et des compétences pour amener notre imagination sous une forme tangible. Une mise en scène, esthétique qui élève la soumise et élève le moment à une forme de suspension artistique. "Ce qui me frappe, c'est le fait que dans notre société, l'art est devenu quelque chose qui n'est lié qu'aux objets et non aux individus, ni à la vie. Cet art est quelque chose qui est spécialisé ou qui est fait par des experts qui sont des artistes. Mais la vie de tout le monde ne pourrait-elle pas devenir une œuvre d’art ? Pourquoi la lampe ou la maison devraient-elles être un objet d'art, mais pas notre vie ? " Michel Foucault Je m'intéresse à de très différentes formes d'art, et je suis certain de ne pas être le seul sur ce site, mais je ne considère rien de ce que je fais comme art comme «professionnel», et ce n'est pas censé être ainsi. L’art n’est pas une carrière pour moi, c’est une partie intégrante de mon expression de vie. De mon point de vu, le dessin d’un enfant de dinosaures et d’anges a une valeur artistique. Car c'est une expression d'une vision et d'un ressenti, un art certes primitif voir naïf mais une forme d'art à part entière. De la même manière, je pense que le BDSM est une forme d'art à laquelle nous, membres de la communauté BDSM, pouvons accéder pour nous exprimer. Quand un corps est marqué par des rayures, c'est un processus d'énergie, de douleur et de beauté qui encapsule un temps et un espace particuliers, où le pouvoir a été échangé entre le Dominant et la soumise. La corde brûle et les frottements sur un corps sont une traînée d'énergie intense. Les traces de doigts sur le corps, ressemblent à des tatouages ??éphémères comme pour se souvenir de quelque chose d'important dans la vie. Alors les différents instruments BDSM laisseraient différents types de sentiers, de différents voyages. Ceux-ci sont tous très beaux aux yeux du Dominant et de la soumise. Et tout ce chemin artistique sont une forme d'art, utilisant le matériau le plus puissant de la civilisation humaine - le corps. Bien sur en lisant cet article, l'art le plus évident qui peut venir comme pratique est le Shibari, une technique au service de l'esthétique. Certes mais je pense que cela va bien plus loin que ces évidences, la création se fait au quotidien dans une relation D/s et non uniquement encadrée dans une séance d'une pratique particulière. La recherche d'idéal, permanente... Alors Créez, Créons ! Et vivons de cet art si profonds qui fait vibrer les émotions !
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Par : le 27/12/20
Nous sommes un couple uni depuis plusieurs années, Laly est une belle femme de trente-six ans, avec une belle poitrine malgré sa silhouette menue. Moi, malgré un peu de ventre on me dit séduisant ; ma carrure me donne un aspect imposant. Nous avons décidé de réaliser un fantasme…. Entre nous, nous faisons des jeux de domination de temps en temps, mais là nous avons décidé d’être le temps que cela nous plaise, un couple soumis à une seule personne, de vrais esclaves sexuels offerts aux désirs et envies de cette personne. Nous sommes encore pudique et plutôt débutants, ce qui nous stresse encore plus. Après plusieurs semaines de recherche sur Internet, nous trouvons un maître charmant de par ses textes et ses idées. Pour ne pas gâcher la surprise il ne souhaite aucun échange photo, mais nous garantit un physique agréable, fin et sportif… De plus notre physique ne l’intéresse pas, nous lui avons quand même précisé que nous étions un charmant couple entretenus. Il nous fixe un mot de passe (« rouge ») qui arrêtera tout immédiatement s’il est prononcé. La première rencontre a lieu un après-midi. Nous aurions préféré en soirée mais jouons néanmoins notre rôle de soumis et ne discutons pas. Devant sa porte, habillé selon le dress-code imposé par le Maître (pour Laly une robe noire, des talons et des bas noir sans aucun sous-vêtements et pour moi une chemise sobre, un pantalon en lin et rien dessous). Je demande une dernière fois à mon épouse si elle est sûre, elle me dit oui. Lors de cette première rencontre nous devons l’appeler Monsieur et le vouvoyer. Si on souhaite continuer à lui appartenir nous l’appellerons Maître. On sonne. L’attente semble interminable… Au bout de trois très longues minutes, la porte s’ouvre. Et là, surprise ! Le Maître qui nous accueilles n’est pas un inconnu mais Xavier, que nous connaissons sans pour autant que nous soyons amis. Nos cœurs s’emballent, nos visages palissent, une gêne atroce nous traverse. Xavier affiche un léger sourire. — Quelle surprise, dit-il serein. Deux solutions : soit vous partez et nous en restons là, soit vous franchissez le pas et vivez des moments inoubliables. Je regarde Laly stressée d’être là, nue sous sa robe devant une personne qu’elle connaît bien. Après un silence de plusieurs secondes elle se met à genoux et dit « bonjour Monsieur » en lui baisant les pieds. Je fais de même. — J’admire votre courage, dit- il. Suivez moi ! On rentre dans son grand salon bien éclairé, c’est classe, propre. D’un ton plus autoritaire et presque hautain, il ordonne : — J’ ai envie de vous voir nu, à poil esclaves ! Je vois la tête de Laly se décomposer. Je suis surpris qu’ elle ait accepté de se soumettre, car Xavier lui fait des avances depuis des années et elle l’a toujours repoussé. Mais elle est décidée, comme moi, à vivre une expérience troublante et unique. Elle se déshabille. En glissant au sol sa robe dévoile son jolie corps nu. Je me déshabille également, sentant le regard de Xavier fixé sur Laly. Il s’ approche et dit : — Première position, position d’attente, debout jambes écartées, ceci afin d’avoir accès plus facilement à vos orifices. La tête haute, fier d’être soumis, regard baissé et mains dans le dos au-dessus des fesses car elles doivent être accessibles aussi. Il conclue d’un ton sec : — En position d’attente ! Et voilà, nous ne cachons plus rien. Il nous observe, détaille les moindres parties de nos corps nus et sans défense. Cela semble durer temps interminable. Il touche les seins de Laly et descend doucement vers son sexe. Elle se recule légèrement Comme pour esquiver. Il dit d’un ton doux : — J’ai une cravache aussi, ne bouge pas. Cela stoppe net Laly. Il continue et prend son temps pour fouiller son sexe. Elle frissonne. Il passe derrière elle, lui écarte les fesses tandis qu’elle rougit, et la contourne à nouveau pour se tenir avec autorité devant elle. — Ton ticket de métro c’est joli, mais La prochain fois tu sera intégralement épilée. — Oui, Monsieur. — C’est bien. Tu vas devenir une bonne soumise obéissante. Puis à ma grande surprise il saisit mon sexe et le pétrit, ce qui me fait me dandiner de semi douleur et de gêne. Il passe derrière moi et écarte mes fesses. Je suis aussi que Laly. Je l’entends dans mon dos : — Toi aussi, épilation intégrale. Pour devenir une bonne salope tu ne dois pas avoir de poil . Un mélange de honte et de gêne me submerge. Timidement, je réponds : — Oui, Monsieur. — Deuxième position : soumis offert. Il saisit sa cravache. — À quatre patte. On s’exécute. — Cambré. Cette nouvelle position dégage nos trous et nous gêne à nous faire frissonner. Et là un claquement, une brûlure sur ma fesse. — Plus que ça, esclave ! Jambes écartées, tête au sol. La honte totale, être ainsi devant une connaissance… Avec sa cravache il guide Laly pour que sa position soit parfaite et s’adresse à nouveau à moi : — On va l’agrandir ton petit trou de salope, Alex, tu vas devenir une vraie petite chienne. Je suis tellement gêné que je reste muet. Une autre brûlure sur les fesse qui me rappelle à l’ordre. — Oui, Monsieur. Nous restons longtemps dans cette position ultra gênante. Il va même jusqu’à téléphoner à un copain pour prendre des nouvelles ce qui a pour effet de relancer nos battements de cœur : pourvu qu’ il ne parle pas de nous ! Nous ne bougons d’un centimètre, le temps s’étire jusqu’à la douleur. Il se ré intéresse à nous au bout de cinq minutes qui ont paru une éternité. — Laly, lève-toi, pose tes mains sur la table et cambre les fesses. Elle obéit sans rien dire. — Alex, à genoux devant elle. Puis il s approche et me dit : — Ouvre la bouche, salope, tu vas me mettre en condition pour que je puisse baiser ta femme. Un mélange de honte, d’énervement et d’ excitation troublante me traverse à l’écoute de ces mots. J’ouvre la bouche et avale sa queue, c’est la première fois que j’ai un sexe d’homme entre les lèvres et toutes sortes d’émotions me traversent. Je me sens bander. Un coup de cravache me sort de mon trouble. — Mieux que ça ! Applique-toi. Dès qu’il est bien dur il me donne un nouvel ordre : — Lèche Laly pendant que je me soulage. Elle est crispée mais déjà bien humide. Je la lèche tandis que Xavier se place dans son dos pour la baiser. — Depuis le temps que j attends ça, ajoute-t-il. Laly baisser la tête et je n’arrive pas à savoir ce qu’elle pense. Elle ne tarde pas à jouir. Est-ce ma langue, la bite du Maître ou la scène elle-même qui l’excite à ce point ? Dès que Xavier a joui il me tend son préservatif pour que j’aille le jeter. — Si vous souhaitez poursuivre je vous baiserai sans capote, mais avant on fera un test. — Oui, Monsieur. À mon retour je vois Laly en position de soumise et le Maître prendre des photos en disant : — C’est pour mes amis. Je ne les leur montrerai que si je deviens votre Maître. Puis il se tourne vers moi. — Esclave, à toi, en position ! J’ai évidemment des questions plein la tête. Nous avons sûrement des connaissances communes. Si je deviens soumis, vais-je l’assumer ? Est ce que Laly pense la même chose ? Après la séance photo, Xavier repasse derrière moi et je sens qu’il m’introduit quelque chose dans l’anus. Je ne bouge pas. — Tu porteras ce rosebud souvent pour devenir une bonne chienne. Une étrange sensation de douleur et d’excitation m’envahit. — Levez-vous et rhabillez vous. Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui vous attend. J’enverrai un texto demain. Si vous répondez « oui, Maître », alors nous pourrons passer aux choses sérieuses. Durant tout le chemin du retour, nous nous sommes posés des dizaines de questions, incapables de nous arrêter de discuter de cette expérience des plus troublantes. À peine arrivés à la maison, nous avons fait l’amour trois fois, en repensant à cette aventure et en jouissant très fort. Le lendemain, pas de texto. Nous attendions, sans savoir quoi répondre, mais rien. Cette attente était comme si nous étions des enfants qui espèrent une surprise. Le texto ne venait pas et il nous tardait de le recevoir, même si nous n’étions pas du tout certain de ce que nous allions répondre. Il arrive enfin deux jours plus tard : « Ce soir 19 h chez moi en tenue sexy. » Je regarde Laly : — Que fait on ?
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Par : le 27/01/21
Tout a commencé par une après midi comme tant d'autres, si ce n'est qu'elle était plus calme. Mes clients avaient dû se donner le mot.... J'avais un grand trou entre deux rendez vous et décidais de tromper mon attente en surfant sur mon site préféré. Mon regard fut attiré par un pseudo énigmatique, c'était une Femme de ma région, Dominatrice et son annonce à la fois pleine de charme et d'humour laissait planer un doux et enivrant parfum de mystère. Il eu fallu être aveugle et manchot pour ne pas y répondre.... Un petit mot pour dire combien je trouvais son annonce envoûtante, je reçus un gentil merci en retour.... Puis d'autres messages et le dialogue commença. Nous avons rapidement échangé nos mails et donc quelques photos (elle était toute en formes ce que j'adore...) puis conversé sur msn, nous nous sommes découvert non seulement des envies communes mais aussi de nombreux goûts communs et pas seulement ceux liés aux jeux sm. Puis ce fut au tour de nos numéros de téléphone... Mettre enfin une voix sur des mots et un visage, mais aussi sur des maux à venir sans doute. Nous avons rapidement décidé de nous retrouver autour d'un verre pour faire plus ample connaissance. C'était facile, seules 20 mn de voiture nous séparaient. Rendez vous fut pris pour le lendemain 14h. - Juste une chose, me dit elle, ça me ferait plaisir de vous savoir nu sous votre pantalon, même si c'est juste pour boire un verre. - Bien Madame, si vous le souhaitez. - J'aimerai oui ! - Considérez donc que c'est fait. Le lendemain, je sautais dans ma voiture à 13h30 pour être sûr de ne pas être en retard (le rendez vous avait été fixé dans un bar près de chez Elle), et bien sûr vêtu comme demandé. J'étais presque à destination quand je reçus un sms de sa part - J'ai décidé de vous faire une surprise. Êtes vous partant ? Je compte sur vous pour accepter ! Après une petite hésitation je répondais par un - Oui Madame, bien volontiers. - Vous avez votre GPS ? - Oui madame. Je reçus alors les coordonnées GPS de ma destination sans plus de renseignement si ce n'est la consigne de l'appeler une fois arrivé. Je rentrais donc les coordonnées et me mis à suivre les indications sans savoir où j'allais. Je finis par arriver dans un petit chemin de terre, coupais le moteur puis je l'appelais. - Madame ça y est je suis arrivé. - Alors si vous le voulez le jeu va commencer. Regardez autour de vous vous devriez trouver un foulard accroché dans un arbre. Prenez le, revenez vous assoir dans votre voiture. Bandez vous les yeux et dites moi quand c'est fait. Je repérais assez rapidement le foulard en question, suivis les instructions et revins m'assoir dans la voiture côté passager. Je me sentais un peu ridicule ainsi... Et si un promeneur passait et me voyait ainsi ? Que penserait il ? Le temps me semblait long, plus long sûrement que la réalité. J'avais les oreilles aux aguets, scrutant le moindre bruit, plein d'un mélange d'appréhension et d'excitation, mais aussi rassuré d'être dans le "cocon" de ma voiture. Je sus plus tard qu'en fait mon attente fut courte. J'entendis un bruissement de pas venir dans ma direction et sentis quelqu'un s'approcher de ma fenêtre ouverte, et se pencher à mon oreille - Bonjour.... Voilà qui est bien et sage.... - Madame ? (je n'avais entendu sa voix que par le biais du téléphone...) - Oui c'est moi, rassures toi.... Es tu prêt à continuer ? - Oui Madame - Bien... Car à vrai dire, je n'avais pas envie que d'un verre... J'avais envie de toi... Que tu sois à moi ! Sa voix était toute à la fois douce et ferme, son ton et ses mots invitaient à l'abandon... Elle ouvrit la portière, prit mon poignet. - Viens... Je n'avais plus qu'à obéir... - Mains dans le dos ! Je sentis une cordelette lier fermement mes poignets l'un a l'autre... - Voilà qui est mieux.... Une dernière petite vérification et nous pourrons y aller. Elle défit le bouton de mon pantalon et y glissa sa main. - Tu as fais ce que je t'avais demandé, c'est bien, me dit elle une main sur mon entrejambe et l'autre caressant ma joue. Et en plus tout lisse comme j'aime.... - Et en plus il bande le petit cochon ! ajouta t elle en me pinçant assez fortement les tétons à travers le tissu de ma chemise. - Tes clefs sont sur le contact ? - Non Madame, elles sont dans ma poche. Elle glissa une main dans chacune de mes poches à leur recherche tout en jouant un peu avec ma queue comme si de rien n'était et s'en saisit. - Alors on va le boire ce verre ? Me lança t elle d'un ton rieur et plein de malice qui en disait long sur ses intentions. Et me laissait présager qu'à ses doux mots se substitueraient bientôt d'autres maux "doux"... Elle me fit installer allongé sur la banquette arrière. - Voilà la place qui te convient ! Elle grimpa dans la voiture, mit le contact et bientôt démarra. Nous ne roulâmes pas longtemps 2, 3 minutes tout au plus. Un arrêt, un portail qui s'ouvre, le bruit des pneus sur les graviers, et le moteur coupé. Elle sort de la voiture, ses pas crissent sur les graviers. Elle ouvre ma portière et me prend par le bras pour m'aider à sortir... Quelques pas sur le gravier, une clef que l'on tourne dans une serrure, une porte qui s'ouvre... - Entre ! Deux pas dans une entrée où flotte un doux parfum d'encens... Une porte qui se ferme... - Nous y voilà ! Te voilà à ma merci ! Je sens que je vais bien en profiter ! Elle me prit par la main pour m'amener à l'endroit voulu. - Là ! C'est parfait ! me dit elle en me lâchant au milieu d'une pièce que je soupçonnais être le séjour. Elle se plaça derrière moi me détacha les poignets. Je la sentis se reculer et sans doute s'assoir sur un canapé face à moi debout au milieu de la pièce. - Déshabilles toi que je vous ce qui se cache sous ces vêtements. Je commençais alors à déboutonner ma chemise pour l'enlever, m'accroupir maladroitement pour délacer mes chaussures, les retirer ainsi que mes chaussettes. Je sentis alors sous mes pieds la fraîcheur d'un carrelage. Après m'être relevé et une courte hésitation, dégrafais un à un les bouton de mon pantalon pour me retrouver entièrement nu devant Elle. - Voilà qui est parfait ! C'est comme ça que je te veux ! J'entendis le bruit de ses pas se rapprocher de moi. J'étais là debout devant Elle, nu, yeux bandés, tête baissée, honteux... Un frisson me parcourut lorsque je sentis sa main se poser sur mon dos et descendre sur mes fesses pour les caresser.... Elle se mît à tourner autour de moi, laissant sa main nonchalamment glisser sur mon corps alternant plat de la main et bout des ongles. Dos, ventre, visage, cou, poitrine, fesses, pubis... Tout y passa... - Très réceptif et très sensible à ce que je vois.... Mmmmmm j'aime beaucoup.... - Ne bouges pas je reviens.... J'entendis ses pas s'éloigner et quitter la pièce pendant que je restais là immobile, debout, silencieux, à me demander ce que je faisais là, partagé entre l'envie de disparaitre et l'excitation de cette situation incongrue et humiliante. L'attente ne fut pas bien longue. Je l'entendis bientôt revenir. Le bruit de ses pas n'avait pas la même sonorité. Était ce toujours Elle ? Tant de questions se bousculaient dans ma tête. - Ça va ? Je n'ai pas été trop longue ? (Ouf c'était bien Elle...). Je me sentais rassuré. - Non Madame, ça va merci... J'aimais sa prévenance, mais allait elle durer ? -Bien. J'en suis ravie. Regrettes tu cette surprise ? - Non Madame. Ou du moins pas encore, rajoutai-je avec un petit sourire. - Tu le verras bientôt... Mais te connaissant, je ne pense pas... Tu vas déjà pouvoir retirer ton bandeau. Je découvrais alors la pièce dans laquelle je me trouvais. Je ne m'étais pas trompé c'était bien le séjour, nimbé dans une douce pénombre, les rideaux ayant été tirés, la pièce était rehaussée d'une douce lumière tamisée. Je me rendais compte que tout avait été soigneusement préparé. Elle devait avoir déjà pensé à sa surprise bien avant l'idée de ce rendez vous.... Et son "piège" avait été bien ficelé... Comme je l'avais imaginé j'étais bien devant un canapé où elle trônait, simplement vêtue d'une robe noire assez longue mais fendue sur les côtés, simplement boutonnée sur le devant, le dernier bouton placé un peu haut laissait entrapercevoir le haut de ses cuisses et le boutonnage faisait ressortir sa belle et généreuse poitrine. Pour finir Elle était chaussée d'escarpins noirs à talon ni trop hauts, ni trop fins ni trop gros.... En un mot Elle était belle, à mes yeux... Et impossible qu'Elle n'ai pu le lire dans mes yeux... - Déçu ? - Non Madame, pas le moins du monde, bien au contraire. - Flatteur... Je baissais la tête. - Non Madame, simplement sincère. - Alors tant mieux. Bon alors on le boit ce verre ? Je n'avais pas remarqué que sur la table trônaient deux verres et une petite bouteille de Gewurtz vendanges tardives (un goût en commun, nous en avions parlé) - Viens sers nous ! Je me dirigeais en marchant vers la table basse, obligé de me mettre de profil devant Elle pour atteindre et servir les verres. Alors que je me penchais en avant pour saisir la bouteille, je sentis un coup de cravache me cingler les fesses. - Non pas comme ça ! À quatre pattes ! Allez recommences ! Le jeu commençait. Et je me rendais compte que tout avait été programmé et pensé de longue date, meme jusqu'à la position d'une bouteille et de deux verres, et que le "piège" s'était refermé sur sa victime consentante... Moi... Je repris donc ma position initiale, me mis à quatre pattes et me dirigeais à nouveau vers la table basse, servis les deux verres, pendant ce temps je sentais le bout de sa cravache me caresser les fesses en jouant plus intensément sur leur zone de partage sensuellement et gourmandement. Je me retournais, toujours agenouillé devant Elle, et lui tendis son verre. - Merci mon jouet... Prends ton verre et viens le boire à mes pieds. - Merci Madame. Je m'assis à ses pieds entre le canapé et la table basse. Elle dégustait son verre tout en me caressant la tête de sa main libre. - Tu m'as l'air bien docile et obéissant. Je sens que tu vas me plaire... Je vais faire de toi le jouet de toutes mes envies. Tu vas satisfaire mon plaisir, mais rassures toi, tu auras aussi le tien, mais seulement quand je te le dirais. Tu es d'accord ? - Oui Madame, comme il vous plaira. - Alors c'est parfait. Je sens que nous allons bien nous entendre et surtout bien nous amuser... Enfin surtout moi ajouta t Elle avec un large sourire et un pincement sur mes tétons. - J'ai fini mon verre, alors toi aussi ! À partir de maintenant, je suis ta Maîtresse, donc dès que j'aurais fini de boire ou de manger, toi aussi tu auras fini. Sois vigilant car si tu outrepasses cette règle j'aurais certainement envie de te punir pour te la rappeler. De même pour toutes tes envies ou besoins tu devras me demander et attendre mon autorisation. Et tu devras aussi toujours satisfaire mes exigences, ne t'inquiètes pas rien d'insurmontable et dans le respect de tes limites actuelles, tout en sachant que je saurai les faire évoluer dans le temps. Tu es toujours d'accord ? - Oui Madame. Une nouvelle étape venait d'être franchie et acceptée, comme si un contrat moral et tacite venait d'être signé entre nous... Je m'en remettais à Elle. Mais on fond de moi je me posais la question de savoir si j'avais bien saisi toute la portée et l'implication de cette acceptation. - Autre chose encore ! J'attends de ta part non seulement respect, obéissance et dévotion, mais aussi prévenance, attention et petits soins. Je ne veux pas d'une chiffe molle ou d'une larve qui attende les ordres. Je te veux faire preuve d'initiative, savoir anticiper mes envies, mes besoins. Toujours OK ? - ... Oui Madame... - Alors scellons ce contrat entre nous en buvant un verre. Je compris alors que je devais remplir son verre et le lui donner. À peine me retournais-je, tout en restant agenouillé à ses pieds pour attraper son verre, lui présentant ainsi mon dos que je sentis les semelles de ses chaussures se poser sur mes reins et les talons s'enfoncer dans mes fesses et me pomper à la manière d'un chat. C'était tout à la fois troublant et excitant... Et rendait aussi le service de son verre plus difficile. Je réussis toutefois à lui servir son verre sans en renverser une goutte. La pression de ses pieds dans mon dos m'empêchant de me retourner vers Elle, je ne pus que lui tendre le verre en aveugle en espérant ne pas le renverser. Elle saisit le verre d'une main et glissa l'autre dans mes cheveux. - Merci mon jouet. Une fois ma main libérée de son verre, je me penchais en avant pour saisir le mien. À peine bougeais je que je sentis son pied gauche quitter mon dos pour venir se glisser entre mes cuisses. Je sentis alors le cuir de son escarpin se plaquer contre mon sexe gonflé d'excitation et l'écraser dans un mouvement de recul de sa jambe. - Non ! Laisse ton verre ! Tout en parlant elle passa sa jambe droite par dessus mon épaule et plaqua son escarpin contre mon bas ventre. De sa main toujours glissée dans mes cheveux Elle me tira la tête en arrière contre sa cuisse. - Là comme ça ! Ouvres la bouche ! Ses yeux étaient plongés dans les miens, Elle souriait se délectant par avance de ce qu'Elle allait faire. Elle porta le verre à ses lèvres, en préleva une gorgée et se penchant en avant à m'effleurer les lèvres avec les siennes, laissa couler le nectar alsacien dans ma bouche. - Bois ! C'est ainsi que je scelle mes contrats mon jouet ! Maintenant tu es à moi seule ! Es tu prêt à me satisfaire ? - Oui Madame. Tout ce qu'il vous plaira. - Tout ? En es tu bien sûr ? Tu t'avances peut être un peu précipitamment mon jouet... Mais je verrai bien vite si tu dis vrai. Sinon gare à toi.... Quoiqu'il en soit je saurais non seulement m'en souvenir, mais aussi te le rappeler le moment venu... - Tu as aimé ta signature de contrat ? - Oui Madame, beaucoup - Bien. Ta bouche est maintenant mienne. Maintenant je pourrai y glisser tout ce que j'aurais envie d'y glisser. Ce "tout" me laissa perplexe... Elle relâcha l'emprise de sa jambe, relevant son pied droit à hauteur de mes yeux et le faisant danser devant moi. Immense pour m'hypnotiser. Instinctivement mes mains vinrent se poser sur son mollet que je me mis doucement et tendrement à caresser. Sa main continuait à caresser mon cuir chevelu.... Ses doigts s'enfonçaient dans mes cheveux courts - Mmmmmm tu es doux... Ma bouche vint rejoindre mes mains, j'aimais la douceur et le contact de sa peau, et je me voulais plus caressant et offert. Sa main quitta doucement mes cheveux et après un instant je sentis des doigts humides courir le long de ma joue à la recherche de ma bouche. Ils vinrent se poser sur mes lèvres qui s'entrouvrir à leur seul contact, j'avais envie d'eux... Elle glissa ses doigts à travers mes lèvres avec douceur et fermeté, ma langue les reçut avec dévotion et découvrit leur goût : un mélange de douceur et d'arômes "orientaux" dans lequel se mêlait le doux goût d'un autre élixir sans doute plus personnel... J'étais dans un autre univers... - Tu aimes ? - Oui Madame. - Si tu es bien"sage" alors tu pourra goûter... mais pour l'instant regardes moi ! Je me retournais pour lui faire face à genou entre ses jambes. - Mais tu bandes ! N'as tu pas honte ? - Non Madame car c'est pour et par vous... - Bon c'est pas tout ça.... Tu vas t'habiller pour la suite... Elle se coucha sur le canapé pour aller chercher un petit sac posé à même le sol contre le canapé... Elle se glissa de sorte que sa robe se releva me laissant découvrir le haut de ses cuisses tout en imaginant ce qui se cachait sous sa robe. Lorsqu'Elle se releva, un petit sac à la main, elle me pinça fortement un des tétons : - On baisse les yeux ! On ne reluque pas ! Qui t'as donné la permission ? - Pardon Madame, je ne recommencerai pas - C'est bon pour cette fois... Maintenant debout que je t'habille ! Elle sortit du sac quatre bracelets à velcro qu'Elle fixa à mes chevilles et poignets. Elle relia mes poignets l'un a l'autre par un mousqueton. Elle glissa ses mains dans le sac pour en ressortir non seulement un collier en cuir muni de plusieurs anneaux qu'Elle serra sur mon cou, mais aussi un autre petit collier qu'Elle referma sur la base de mon sexe tendu. - Tu es presque présentable.... Juste la dernière touche... Ses mains replongèrent une fois encore dans le sac pour en ressortir avec deux petites pinces et une cordelette. Elle posa les pinces l'une après l'autre sur mes tétons. Un frisson d'excitation et de douleur parcourut mon corps à chacun des pincements. Elle passa ensuite la cordelette à travers l'anneau du bracelet qui enserrait mon sexe et la noua, fit de même à chacune des deux pinces pour finir par attacher chacune des extrémités de la cordelette aux anneaux qui pendaient de part et d'autre du collier qui habillait mon cou. - Te voilà bien paré mon jouet. Elle pinça la cordelette, comme on pince des cordes de guitare, pour s'assurer de la bonne tension de celle-ci. Je sentais les vibrations parcourir la corde tendue pour venir mourir sur mes tétons pincés dans un mélange de sensations mêlant douleur et plaisir. Elle retourna s'assoir sur le canapé tout en croisant les jambes ce qui eut pour effet d'attirer mon regard sur ses cuisses dénudées. - Marche un peu pour voir... Je me penchais pour me mettre à quatre pattes... - Non en bipède ! Je commençais à faire un pas, puis un autre.... À chacun de mes mouvements je ressentais des tiraillements sur mes tétons et laissais échapper des petits tics nerveux dont Elle s'amusait du regard. Tandis que de mon côté je recevais un océan de sensations contradictoires avec délectation. - J'aime savoir qu'ainsi tu sens ma présence et mon emprise en permanence. Et en plus je vois que ça te fais de l'effet et que tu aimes ça ! J'étais à nouveau nu devant Elle, tête baissée, indécent, excité et un peu honteux je dois bien l'avouer.... Et je la sentais se découvrir petit à petit comme pour faire de moi son Tantale... Et je dois dire qu'Elle y réussissait fort bien et me stimulait à me laisser aller et m'abandonner à son jeu pervers. Elle se leva, s'approcha de moi me caressa tout d'abord la joue du bout de ses doigts et de ses ongles. Puis Elle se planta devant moi et se planta devant moi. - Regardes moi ! Je levais les yeux et mon regard croisa le sien tout brillant de sensualité, de désir et d'envie. Et je crois bien qu'Elle a pu lire la réciprocité dans le mien. Elle déboutonna le haut de sa robe pour me laisser découvrir la naissance de ses seins, me laissant simplement imaginer ce qu'Elle me cachait et stimulant mon excitation. - Je sais que tu aimerais en voir plus, et même toucher... - Oui Madame - Pas encore, mon jouet. Je n'en n'ai pas fini avec toi. J'ai encore envie de me jouer de toi. Et si tu es bien "sage" alors peut-être te laisserais je goûter ton plaisir. Mais pour le moment c'est du mien dont il s'agit. Elle se recula et se retourna pour replonger ses mains dans son sac à "malices" et en ressortir un martinet à la main. Elle commença à en laisser courir les lanières sur mon corps, déclenchant des vagues de frissons. Les lanières glissaient sur mes épaules, mon dos, mon torse, ma croupe, mon pubis et mon sexe. Elle se plaça derrière moi et je sentis la caresse de l'instrument se changer en coups doux au départ puis de plus en plus forts, qui couvraient entièrement mes fesses. De temps en temps Elle s'arrêtait pour reprendre ses caresses avant de repartir de plus belle. Prenant le temps de pauser pour me caresser les joues et flatter mon entrejambe, humide de l'excitation provoquée et me laissant voir dans ses yeux toute l'excitation et le plaisir qu'Elle prenait à jouer à ce mon corps. Elle passa derrière moi et me détacha les poignets - À quatre pattes, maintenant ! J'obtempérai... Elle passa une de ses jambes par dessus ma tête pour me chevaucher à l'envers et s'assit juste derrière mes bras. Je sentais ses cuisses nues contre mes flancs, la douceur de sa peau m'excitait. Elle saisit mes globes à pleines mains et se poussa vers eux. Je sentis alors l'humidité de son entrejambe sur mon dos. Je comprenais alors le plaisir qu'elle avait pris à jouer de son martinet... Bien calée sur le bas de mon dos, elle caressait mes fesses endolories glissant ses doigts le long de ma raie et s'insinuant vers mon petit trou et prolongeant sa manipulation sur ma queue et mes bourses qu'Elle prenait un malin plaisir à triturer et malaxer fermement me faisant me cambrer à chacune de ses pressions dans un mélange confus de douleur et de plaisir. - Doux, sensible et bien tendu mon cochon ! Il faudra quand même qu'un jour je m'occupe de tes poils disgracieux sur ton cul ! Qu'en dis tu ? - Oui Madame avec plaisir. J'imaginais déjà, avec délice, ma raie blanchie par ses soins à la mousse à raser et le glissement du rasoir manié avec dextérité sur ma peau. Je la sentis soudain se pencher ver le canapé pour saisir son petit sac qu'Elle posa devant Elle sur mes fesses. Je la sentais fouiller dedans avant de le reposer à sa place après en avoir extrait ce qu'Elle cherchait. - Bien ! Ecartes les jambes ! Une fois de plus j'obéissais. Je sentis soudain la douce froideur du gel couler dans ma raie et ses doigts la rejoindre pour venir se glisser sur mon petit trou, la caresser doucement avant qu'un de ses doigts s'y immisce, suivi par un deuxième. - Tu es étroit, mon jouet... Il va aussi falloir remédier à ça ! Bientôt je sentis le bout d'un plug venir prendre la place de ses doigts sur mon anus et commencer à me pénétrer lentement et fermement. Elle jouait avec en en gardant la garde et le faisant aller et venir dans mon fondement. Je sentais mon dos s'humidifier au rythme de ses va et vient. Je me cambrais de plaisir. - Tu aimes ça ! Un vrai cochon vicieux ! - Oui Madame tout comme vous me semble t il... Une claque s'abattit sur mes fesses. - Je ne te parle pas de moi ! Ce trou là aussi est à moi maintenant tout comme ta bouche ! Tu saisis ce que ça veut dire ? - Oui Madame je pense... - Alors qu'as tu saisi ? - Que vous pourrez y glisser tout ce que vous aurez envie d'y glisser ? Je sentais de l'appréhension dans ma voix en disant ces mots. - Tu comprends vite dis moi... C'est bien ce à quoi je pensais, en effet ! Mon angoisse monta d'un cran.... - Une minute ! Elle se leva soudain et se plaça derrière moi. J'entendis les bruissements de sa robe. J'attendais avec appréhension, quand je la sentis me chevaucher à nouveau et se remettre à jouer avec le plug. La sensation de son entrejambe sur mon dos avait changé, je sentais maintenant davantage son humidité. - Tu préfères ? - Oui Madame, je sens mieux votre plaisir maintenant. - Tu vas être imprégné de mon odeur... Et que ressens tu à me faire mouiller ainsi ? - Du plaisir Madame.... Une claque bien sentie retentit sur mes fesses. - Qui t'as autorisé à y prendre du plaisir ? Moi peut être ? - Non Madame... Une deuxième claque... - Alors qui ? - Personne Madame... Une troisième.... - Qu'est ce que je t'ai dit au début ? - Que je suis votre jouet, que je suis là pour satisfaire votre plaisir.... Une quatrième.... Je sentais sur mon dos que ce jeu l'excitation et moi aussi dois je avouer. - Ce n'est pas tout... Quoi encore ? - que mon plaisir ne sera que lorsque vous me le direz.... Et que je dois vous demander pour toutes mes envies et besoins.... - Enfin voilà qui est mieux... J'eus droit à une douce caresses sur ma croupe endolorie. - Bon si on passait aux choses sérieuses maintenant ? Elle se retira laissant mon dos tout humide de son plaisir... - Allez debout ! Je me levais et me retrouvais debout devant Elle. Je voyais son excitation par le pointement de sa poitrine sous sa robe. Et je dois avouer que cette vision m'excitait au plus au haut point. Elle ne pouvait pas ne pas voir ma queue dressée mais ne semblait ni y prendre garde, ni en soupçonner la raison. Elle empoigna les cordelettes juste sous mon collier. - Suis moi ! Je sentis la tension sur mes tétons, elle se prolongea même jusqu'à la base de ma queue. D'un geste sec, qui m'arracha un petit cri et un sursaut de surprise et de douleur m'invita ou plutôt me contraignît à la suivre... Nous sortîmes du séjour et un petit bout de couloir plus tard me fit entrer dans une chambre simplement éclairée à la bougie. Elle me poussa vers le lit. - Allonges toi sur le ventre ! Me voilà maintenant allongé sur ce lit. Un matelas moelleux et accueillant logé dans un habillage de bois dont il affleurait à peine. Elle s'assit sur moi, attrapa mon poignet gauche et le tira vers le coin supérieur du lit. Se couchant sur moi, Elle glissa la main entre le matelas et le montant du lit et fit apparaître un mousqueton au bout d'une courte chaîne et y attacha mon poignet. Elle fit de même avec mon poignet gauche. Puis après s'être retournée et m'avoir fait écarter les jambes, Elle fit de même avec mes chevilles. J'étais à son entière merci, tout à la fois prisonnier consentant de ses caprices et de ses envies mais aussi on ne peut plus stressé de me retrouver ainsi entravé à son entière merci. Elle sortit de la chambre, et revint quelques instants plus tard son verre rempli, resta à me contempler. - J'aime ta docilité et ton abandon, et plus encore la confiance que tu montre en moi... As tu bien conscience qu'ainsi entravé tu es à mon entière merci, que tu ne peux m'échapper et que tu viens de t'offrir à tous mes délires. Et que si je le voulais, je pourrais ainsi t'offrir à un homme... Elle savait que je n'étais pas bi... Y pensait Elle vraiment ? Ou était ce juste pour me faire frissonner d'appréhension, je ne le savais pas.... En tout cas ça marchait ! Toutes ses idées tournaient dans ma tête, j'en venait presque à attendre l'arrivée d'un homme, surgissant nu dans l'embrasure de la porte, avant de se coucher sur moi... Elle jouait et jouissait de ce moment, profitait et se repaissait de mon trouble, laissait l'angoisse monter... Je retenais mon souffle... Puis après un moment, que je trouvais fort long, désamorça la situation... - Rassures toi ! Il n'y a pas d'autre homme ici que toi ! Et pour tout te dire il n'y a personne d'autre que nous deux, juste moi et toi a ma merci... Je respirais à nouveau... Mais Elle ajouta, malicieuse... - Profites, il n'en sera peut être pas toujours ainsi... Imagines... Tu es ainsi sur mon lit, quand soudain tu entends sonner à la porte... Je me remis à frissonner... Mes sens aux aguets, appréhendant d'entendre retentir la sonnette... Mais rien ne vint... Elle grimpa sur le lit et me chevaucha à nouveau, pétrissant mes fesses, comme un boulanger sa pâte à pain, s'arrêtant par moment pour glisser ses mains jusqu'à mes bourses et ma queue avec lesquelles Elle prenait un malin plaisir à jouer. - Quel cul accueillant ! Sais tu que bientôt il sera à moi ?! Pris par l'instant, je répondis -Oui Madame, il est déjà à vous... Une claque sonore et ferme retentit sur mon cul. - Voilà ce que j'aime entendre... Oui il est à moi et à moi seule ! Elle se pencha en avant pour déposer un baiser sur chacune de "ses" fesses. Elle se releva et bientôt je me cambrais sous l'effet d'un point de chaleur venu s'inviter sur mes fesses, bientôt suivi d'autres qui commençaient à me recouvrir le cul et le bas du dos. J'imaginais qu'Elle avait saisi une bougie et me recouvrait de sa cire fondue... Je me tordais sous les gouttes chaudes qui vite se transformèrent en coulures... J'étais pris dans un tourbillons de sensations... Elle disait la brûlure infligée en laissant tomber la cire de plus ou moins haut. Je la sentais mouiller au rythme de la cire qui se répandait sur moi.. Je sentais ma queue essayer de s'enfoncer dans le matelas, toujours plus raide et dure.... Je suis certain qu'Elle le savait et s'en amusait. -Je sais que ça te fait bander mon jouet ! Tu vas me montrer ça ! Elle se mît à me détacher pour que je puisse me retourner. Il était agréable de se sentir à nouveau libre, mais ce ne fut que de courte durée. À peine étais je retourné qu'Elle me chevaucha de nouveau pour me rattacher sur le dos cette fois. Je sentais son humidité sur mon ventre et mes yeux ne pouvaient se détacher de sa poitrine encore cachée par le tissu de sa robe. Penchée en avant pour m'emprisonner les poignets, j'avais ses seins aguichants juste au niveau des yeux et des lèvres qui ne rêvaient que de les embrasser.... J'en bandais comme jamais je n'avais bandé ! Elle se retourna pour m'attacher les chevilles me montrant son postérieur rebondi, caché sous sa robe, qu'Elle prenait grand soin de coller sous mes yeux tandis que penchée en avant, ma queue venait effleurer la naissance de ses seins. - Quelle queue mon jouet ! Bien dure comme j'aime ! J'espère qu'elle ne va pas fondre de suite. Je risquerai d'être déçue.... Et je n'aime pas être déçue, ça me met fort en colère, si tu vois ce que je veux dire.... Tout en disant cela, Elle jouait avec mes bourses et ses ongles agaçaient mon gland décalotté. - Bon assez joué pour le moment. Je te laisse deux minutes... Reste bien sage, et surtout ne bouge pas, je reviens de suite ajouta-t-elle en souriant. Je n'eus pas attendre son retour bien longtemps. Mais quelle surprise ! Quand Elle revint, Elle était entièrement nue ! Je n'en croyais pas mes yeux. Elle s'offrait à moi sans que je puisse faire quoique ce soit ! Je n'avais que mes yeux pour profiter du spectacle de son corps nu, de ses seins arrogants, de son sexe entièrement lisse.... - Je vois que ça te fait de l'effet ! dit Elle les yeux posés sur ma queue raide tandis que sa main venait claquer ma hampe... Attend de voir la suite..... Elle me chevaucha à nouveau et se mit à frotter son sexe sur mon ventre en de doux va et vient, tandis que ses doigts jouaient avec mes tétons. Je sentais sur mon ventre couler le doux nectar de son excitation et mes yeux ne pouvaient se détacher de sa poitrine qui balançait au rythme de son bassin. Elle se pencha soudain en avant, amenant ses seins au contact de mes lèvres. - Montre moi ce que vaut ta langue. Lèche moi, suce moi, tête moi ! J'adore qu'on s'occupe de mes seins, sois à la hauteur mon jouet. Je commençais à titiller ses tétons du bout de ma langue puis les pris entré mes lèvres pour les embrasser, les gober, continuer à en jouer de ma langue et les téter goulûment tout en regrettant tout autant d'avoir les mains entravées que de n'avoir qu'une seule bouche et de ne pouvoir m'occuper des deux en même temps. Je sentais le plaisir qu'Elle prenait sous mes caresses inonder mon ventre. Elle se releva, me prit tendrement la tête entre ses mains comme si elle était satisfaite du plaisir qui lui avait été offert. - Mmmmmm mon jouet.... Quelle bouche ! J'espère qu'elle est aussi habile pour d'autres plaisirs. Elle se caressa un instant la poitrine comme pour prolonger la sensation éprouvée. Et moi impuissant je suivais du regard le mouvement de ses mains.... Elle s'arrêta soudain pour faire volte face. J'aperçus furtivement son sexe brillant lorsqu'Elle fit passer rapidement sa jambe au dessus de ma tête. Je ne voyais plus que ses fesses assises sur mon ventre mouillé. Elle posa ses mains au dessus de mes genoux et doucement se poussa en arrière. J'avais maintenant ma bouche entre ses fesses. - Voyons ce que tu vaux à ce niveau là aussi. Je compris instinctivement ce qu'Elle attendait de ma bouche. Je sortis ma langue pour venir caresser ses lèvres en douceur en alternant la vitesse et la longueur de ses coups. Je m'arrêtais par instant pour la tendre bien droit comme un petit sexe raide qui voulait la pénétrer, puis je reprenais mes petits coups jouant avec son bouton. Je l'entendais gémir de plaisir, je sentais ses fesses m'étouffer de plus en plus, Elle se poussait en arrière pour me sentir encore plus intensément et profondément. Elle lâcha soudain un de mes genoux pour aller chercher quelque chose glissé entre le cadre du lit et le matelas. Son autre main se posa sur on sexe tendu glissa le long de ma verge, passa sur mes bourses et s'insinua entre mes fesses pour atteindre le plug qui s'y trouvait encore... Lentement Elle le retira, m'arrachant de petits gémissements. Mais je sentis rapidement un autre objet prendre sa place. La surprise me fit arrêter mes jeux de langue. Une de ses mains m'écrasa alors les bourses... - Est ce que je t'ai dit d'arrêter ? Non ! Alors continue ! L'objet était plus long, plus cylindrique... Quand soudain je perçus un petit clic caractéristique d'un interrupteur que l'on tourne et je sentis une vague de vibration envahir mes entrailles. Elle en jouait avec délices pendant que je la léchais à pleine bouche. Je sentais son plaisir couler dans ma gorge de plus en plus abondamment. Elle se laissa tomber, mon gland humide n'avait sur ses seins. - Ne t'arrêtes pas, c'est trop bon, haleta-t-Elle.... Je la sentais au bord de l'explosion et je dois dire que je n'étais pas dans un état plus avantageux. L'avait Elle senti ou avait Elle envie d'autre chose... Elle se souleva en avant, laissant ma bouche orpheline de son sexe.... Elle s'assit au dessus de ma queue raide - Tu as compris, tu es mon jouet, mon nouveau jouet... Donc tu es mon gode, mon nouveau gode... Donc je vais me servir ! Et Elle se laissa glisser sur mon membre l'engloutissant et s'en servant à sa guise et à son rythme. Elle ne tarda pas à jouir, et moi aussi d'ailleurs ne pouvant plus me retenir. Je me sentais vidé par l'intensité du moment passé mais aussi un peu inquiet d'avoir jouis car je n'y avais pas été invité. - Et bien depuis quand un jouet jouit-il ? T'y avais je autorisé ? - Non Madame, pardonnez moi. Je n'ai pas pu me retenir... - Bon pour une première fois et après ce que j'ai vu, je serai clémente. Mais que ce soit la dernière fois mon jouet ! - Oui Madame, merci Madame. Elle se retira, se leva, puis se pencha vers mon sexe repu et gluant et l'embrassa tendrement. - Je crois que je viens de faire une bonne acquisition. Elle approcha ses lèvres humides de mon sperme des miennes et me les donna à lécher. La pression retombait j'étais comme anéanti..... Elle me détacha doucement, me laissa reprendre mes esprits tandis qu'Elle enfilait sa robe sans la boutonner. - Allez debout mon jouet ! Viens, tu as bien mérité un verre. Elle me prit par la queue pour me ramener au salon. Elle s'assit sur le canapé jambes croisées. Je m'agenouillai devant Elle, remplit deux verres et lui tendit le sien. Alors que j'allais prendre le mien, Elle m'arrêta. - Une dernière formalité, dit Elle en écartant les jambes, il faut que tu nettoies ce que tu as fait ! Je glissais ma tête entre ses cuisses et me mît en devoir de nettoyer son plaisir mélangé au mien tandis qu'Elle me caressait les cheveux. - C'est bien maintenant tu peux prendre ton verre... Je pris donc mon verre, et alors que j'allais m'assoir à ses pieds, Elle tapota le canapé à côté d'Elle. - Non ici ! Je m'assis à ses côtés, nous trinquâmes et bûmes à ce délicieux après-midi. - Je pense que tu fais l'affaire mon jouet ! Qu'en dis tu ? En guise de réponse je posais mon verre sur la table, me blottis contre Elle, tête posée sur ses cuisses. Je sus dès cet instant que je lui appartenais corps et âme.
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Par : le 27/02/21
La copine d'Huguette Encouragé par mes deux premiers succès, ne voulant pas gâcher des dons évidents, je me remis à l'ouvrage. J'appelai Huguette pour la revoir, toujours sous le charme. Elle n'était plus libre me confia-t-elle, avait déménagé, n'était plus intéressée par le BDSM, et n'avait rien ressenti – de quelconque façon à ses dires – lors de notre rencontre. Si je n'avais su lire entre les lignes j'aurais naïvement pensé qu'elle m'évitait ou avait été déçue. Ma grande expérience de la psychologie féminine me fit heureusement deviner, que, probablement par peur de tomber follement amoureuse, elle préférait une vaine fuite. Je dis vaine, car évidemment, je ne voyais pas comment son esprit eût pu se détacher de moi. Pas plus que son corps qui devait m'appeler chaque nuit . Gentleman, je n'insistai pas, la laissant toute à la pudeur de ses sentiments. Juste avant de me raccrocher au nez (assurément pour cause de forfait dépassé – tiens au fait c'est moi qui l'appelais …), elle me donna le numéro d'une amie, qui, disait-elle pourrait être intéressée, elle ( je cite ). Ah ces femmes , quels bijoux… Elle avait été si enthousiasmée qu'elle n'avait pu s'empêcher d'en parler à sa copine. Bon Prince je décidai de l'appeler . Evidemment cette dernière fut emballée et me donna rencart le jour même. Lorsque j'entrai dans le café, je la reconnu immédiatement. Sa paire de Rangers , son pantalon treillis très en vogue chez les femmes à cette époque me plurent immédiatement; je devinai vite qu'il s'agissait de masquer maladroitement sa fragilité, sa féminité… Et ce ne sont pas ses cheveux hirsutes et son maquillage outrancier qui allaient me faire changer d'avis. Pas plus que ses 15 bons centimètres de plus que moi, ni ses épaules de déménageur. Je mis sur le compte du tabac (elle écrasa son cigare dans le cendrier à mon arrivée en me dévisageant …) sa voix grave . _ Bonjour Madame, je … _ 'sied toi! Quelle économie de mot, et quelle concision; j'en était admiratif! Je saisis au vol cette invitation et pris place face à elle. _ alors c'est toi qui voulait dominer Huguette? Force était de constater que ma réputation m'avait précédé; je conçu une certaine gène (humilité quand tu nous tiens) devant ce compliment déguisé. Toujours cette subtilité du langage féminin… _ moi aussi j'aime la fessée... lâcha-t-elle en même temps qu'un rot qui fit se retourner même les plus habitués des lieux. Elle reposa sa bière en s'essuyant sensuellement les lèvres d'un revers de la main. _ ...mais je préfère la cravache, mon pêché mignon! J'étais sous le charme, nos goûts correspondaient à merveille. Savait-elle qu'elle était déjà perdue corps et âme? Son regard et un signe du menton m'indiquèrent la porte des toilettes où elle avait visiblement l'intention de me suivre; évidemment l'endroit n'était pas aussi romantique que j'aurais pu le souhaiter, mais son envie, son impatience eurent raison de ma pseudo réticence. En outre elle venait de me confier qu'elle avait tout ce qu'il fallait avec elle, dans son sac. Vraiment bien organisée cette charmante jeune femme, avoisinant les 70, 75 ans. Elle avait certainement tout prévu la coquine. J'en étais à bénir ma bonne fortune lorsque j'entendis la voix de ma belle à travers la porte: _ J'espère que t'a remis du PQ Pierrot , sinon je m'essuie sur les murs ! Les rires gras de l'assemblée me transportaient; elle savait y faire pour donner le change, et mine de crayon, me rejoindre. La porte s'ouvrit; elle était encore plus grande que je ne croyais. A peine entrée elle ouvrit sans un mot la porte des WC femme et me poussa dedans. Impatience quand tu nous tiens… De son sac elle sortit une magnifique cravache noire, un modèle assez court, avec un large embout en cuir. _ Baisse ton pantalon! J'en étais gêné! Voulait-elle passer à une gâterie tout de suite? C'eût été gâcher, je ne l'avais même pas encore fessée. Je fus rassuré quand elle me fit appuyer au mur, pantalon sur les talons; dans cette pause noble j'entendis (et surtout sentis!) le sifflement de la cravache s'abattre sur mon arrière train! Elle voulait vraisemblablement vérifier son bon fonctionnement avant de me la tendre. Visiblement dans le doute, elle vérifia une bonne trentaine de fois l'outil sur la partie la plus charnue de mon individu. Etrangement , dansant d'un pied sur l'autre, j'avais de moins en moins envie de la dominer. J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas trop. Je sentais à son souffle court qu'elle fatiguait; cela m'arrangeait un peu à vrai dire… Quand elle eu fini, elle claqua la porte et sorti, me laissant le soin, me précisa-t-elle, de régler ses «4 bières descendues en t'attendant plus la tournée générale» qu'elle allait mettre sur mon compte. Je remontai sans hâte et avec une infinie délicatesse mon pantalon dont il me sembla soudainement que la matière était proche du gant de crin. Décidément ma carrière de dominateur se poursuivait aussi fort qu'elle avait démarré; j'en concevais une légitime fièrté , bien décidé à ne pas m'arrêter en si bon chemin. Quand tout vous sourit dans la vie , quelle extase ..
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Par : le 25/04/21
LMSD 7 Comment j'ai pécho la Kate J'ai toujours aimé vivre de cul et d'eau fraîche, l'eau n'ayant jamais manqué. Un dominant de ma trempe ne saurait draguer vulgairement comme le commun des Maîtres. Non, les soumises viennent à moi, nuance. Evidemment je dois faire un sévère tri : pas de borgne, pas de jambes de bois, pas au delà de 84 ans (l'âge de maman). J'optai pour mon piège à chaudasse préféré : le test de la mort qui tue, le fameux « test du fraisier » qui m'a rendu célèbre sur moults forum, faisant des victimes y compris auprès des dominas les plus réputées. Inaccessibles disent-elles. Pour les autres puis-je ajouter sans modestie inutile. Mais voilà, impossible de remettre la main dessus. Ma quête (ou Kate je ne sais plus trop) devait donc recommencer par un effort : autant dire que ça partait mal. Bref mon talent inné pour la prose facilita la chose et en deux temps trois cent vingt quatre mouvements j'accouchai d'une merveille que le regretté Jean d'Ormesson m'eût assurément envié (entre choses). Le piège diabolique était prêt, les critères aussi stricts que mûrement réfléchis. De toute façon c'est toujours presque trop facile, limite à gâcher mon plaisir ; les femmes c'est simple, dès qu'un type super beau, gaulé comme un Dieu, intelligent, d'une extrême culture, blindé comme Crésus et doté d'un charisme exceptionnel consent à leur adresser la parole elles fondent. Ma partie était donc gagnée d'avance, seule la victime restait à désigner. Le plus amusant dans l'histoire est l'ironie de son triste sort : à la seconde où je l'aurais adoubée, elle se dirait immanquablement, « yes, j'ai gagné ! », alors qu'elle venait de perdre. Bref. Pardon pour ces digressions cher lectrice -je me fou un peu de l'avis des lecteurs pour tout dire étant strictement hétéro- mais je ne doute pas un instant que pénétrer par effraction dans l'esprit d'un dominant de ma trempe ne suffise à vous faire mouiller grave la petite culotte que vous ne devriez pas porter. Pour ceux qui n'auraient pas suivi, bon Prince, voici l'annonce : Recrutement de soumise (pouvant servir de tuto aux débutants, sans copyright) Devant l'avalanche de demandes, ma grande b..., mon grand cœur me perdant, je dois bien trouver un système de départage. Je ne puis être partout, pardon d'avance pour les innombrables déçues. Afin que ce fût scientifiquement irréfutable tout autant que pour éviter des recours incessants vers les juridictions incompétentes, j'ai tranché pour un barème par point. A noter que le test vaut également pour les Dominas. Et les switchs. Enfin bref tout ce qui n'a pas une paire de couilles qui pendouille entre les jambes. Et du genre humain disons. Encore une fois désolé pour les Dominas à qui je ne pourrai donner leur chance et Dieu sait pourtant si je déteste voir une Maîtresse pleurer devant moi même si ce fut souventes fois le cas. . Je rappelle à toutes fins utiles que je suis très cérébral, comme vous pourrez le comprendre au fil des questions suivantes. Le physique et l'âge étant de peu d'importance pour moi, les CV anonymes, non accompagnés de photo (de nu évidement) se verront néanmoins systématiquement rejetés. 1/ si tu es cultivée : + 1 2/ si tu es intelligente (on peut toujours rêver) : +1 3/ si 95 / 60 / 90 est autre chose chez toi que la fin de N° de portable : + 100 4/ si tu es brune : + 5 (si tu es blonde ou rousse aussi d'ailleurs) 5/ si on t'a déjà dit que tu avais un regard de cochonne + 50 6/ si tu aimes les chaussures à bout rond et/ ou talons plats : - 1.000 7 / Age : tu pars d'un capital 50 ; ajoute 2 point par année en dessous de la cinquantaine. Ou retranche 5 points par année au delà. Si ton capital revient à 0 tu es éliminée 8/ si le latex évoque autre chose pour toi que des gants Mappa : + 25 9/ si pour toi les bas ne sont pas le contraire de haut : + 25 10/ distance : - de 100 kms + 10 ; - de 50 kms + 20 : moins de 10 kms + 50 ; moins de 2 kms + 100 ; moins de 100 mètres : tiens ma chérie toi aussi tu es inscrite sur le forum ??? Devant le nombre de candidature inévitable, ne vous attendez pas à un retour rapide. Clair net, (cir)concis, efficace, tout moi. Bref, ça tombait évidemment comme des mouches. Ma sélection se devait d'être sans pitié. Une candidate sortait du lot, impossible de dire pourquoi. Quelle importance d'ailleurs, l'essentiel étant qu'elle soit bonne. Mais bon, son nombre de point était loin de la placer en tête. Et je suis incorruptible. D'un autre côté rajouter quelques points par bienveillance (et envie de niquer), ce n'est pas vraiment de la corruption. Il lui manquait néanmoins encore des points, largement desservie par son éloignement. Mais je suis incorruptible. D'un autre côté, modifier les critères une fois que tout le monde a répondu, est ce bien de la corruption ? Evidemment pas. Si j'avais eu une conscience elle eût été assurément mauvaise. Bon et puis elle n'était pas encore en tête, à peine 10 ans de moins que moi, elle n'était plus toute jeune... Pourtant elle suppliait, m'implorait de prendre en considération sa candide-ature. J'hésitais mais quand je vis sa photo accrochée au CV... Je suis incorruptible, mais modifier un barème en cours de route pour favoriser quelqu'un c'est quand même loin d'être de la corruption. Elle gagna immédiatement 2.324 point ce qui lui fit devancer la meute de candidates. D'une courte tête. Elle fut donc déclarée gagnante ? Enfin, perdante en réalité, vous suivez ?
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Par : le 04/05/21
LMSD 8 Le (THE!) tuto pour sérial niqueur néophyte Un grand classique sans doute, mais à ce stade de ma carrière dévastatrice, reconnaissons le sans humilité superflue, je me sens en devoir de transmettre le fruit mon immense expérience à la jeune génération. Un tel savoir perdu, quel gâchis ! Evidemment sans me connaître jusqu'ici tu me détestais, une jalousie compréhensible devant un tel palmarès. Tu te demandais mais comment il fait softail ? En fait pas si simple mais t'as tes chances jeune Padawan sérial niqueur ; évidemment par rapport à moi tu pars avec de sérieux handicaps : toi t'as pas un physique de rêve, ni un QI très au dessus de la moyenne, ta culture ne rattrapera jamais la mienne, et ton compte en banque même après avoir gagné à l'euromillion manquera de quelques zéros. Alors, aucune chance, condamné à te branler ? Que Nenni ! La jeune génération (mais évidemment aussi les maîtres les plus confirmés en passant en invisible pour préserver leur égo ne manqueront d'apprendre ici) peut prendre ce qui suit comme un tuto. J'aurais pu appeler cet épisode de mes mémoires « comment pêcho à coup sûr, sans perdre de temps ». Etrangement je sens bien avoir capté l'attention du lecteur mâle (j'envisage un chapitre spécifique pour les femelles si mon lectorat vaginal me supplie à genoux, ce qui ne manquera pas, bref). Voici donc quelques règles d'or cher débutant (n'oublie jamais qu'après cette lecture qui semble au premier abord gratuite tu me seras redevable à vie). 1/ inutile de lire les fiches Ca ne sert à rien ; autant se concentrer sur l'essentiel : niquer de la chaudasse. D'une part les liens ne te regardent pas, c'est juste l'affaire de deux personnes. D'autre part la soumise qui naïvement fait part de sa recherche, quelle bonne blague ! Sérieux, c'est qui le patron ? Sans compter que t'as, à peine arrivé, quelques centaines de demandes d'amis à envoyer, alors on ne traîne pas, on ne perd son temps, hop, hop, hop! 2/ cherche directement le bon sexe, le bon statut Oublie que ce sont aussi des femmes ; on n'est pas là pour ça. Une femme t'en as déjà une de toute façon. Encore une fois se recentrer : on cherche une soumise. Oublie l'approche habituelle, la séduction, le romantisme et toutes ces conneries. T'es pas inscrit sur Baudelaire.com, mais BDSM.fr pour rappel. Alors soigne ton image: elles veulent un vrai, un pur, un dur (en gros essaie de te faire passer pour moi) 3/ ne perd pas de temps en formalités On a beau être en France, pays de la bureaucratie et des procédures, le site n'est une annexe gouv. quelconque. T'es arrivé, t'as envoyé 132 demandes d'amis aux femelles de ton coin (sans message d'accompagnement t'es pas là pour raconter ta vie), 6 ont accepté. Les autres étaient soient des fantasmeuses soit des frustrées (cumul probable). Tant pis pour elles, elles ne savent pas (ou si...) ce qu'elles perdent. A partir de là, ne perd pas de temps, pense que d'autres queutards rodent eux aussi les saligauds. Donc 2 messages en MP puis ton 06 direct. Efficacité, simplicité. 4/ donne le moins possible d'informations Déjà n'envoie jamais ta photo, ça te desservirait. Ensuite ne te laisse embrouiller par les intellos ésotériques qui vont te prendre le chou des heures avec leur cérébralité, le côté psy de la chose. Rappelle toi que c'est leur cul qui t'intéresse. Dans le doute, toujours se recentrer sur les bases. Pas de blabla qui ne sont que des pertes de temps, décline les « on pourrait se rencontrer dans un café histoire de mettre un visage sur un pseudo hi hi » . Non toi t'es là pour déglinguer alors rencart direct au formule du coin (sauf si c'est elle qui paie) ou rien. 5/ miracle ton rdv est fixé Oublie les fleurs, achète plutôt des capotes. Inutile de te faire beau, elle aura les yeux bandés. Tu peux te permettre d'arriver en retard, elle prendra ça comme un test de son envie. Oublie les mises en scène à la mord moi le nœud, le côté sordide d'un hôtel de passe ou les toilettes du bistro du coin l'exciteront à mort. N'investit pas dans des accessoires inutiles : de un ta bite est le seul qui vaille, et de deux contrairement aux promesses que tu as du lui faire tu ne la reverras jamais. 6/ tu reviens et tu remets ça Ne t'attache pas (elle à la rigueur et aux barreaux du lit) ; les sentiments tout ça c'est des conneries. Un palmarès ça se construit, ça ne tombe du ciel comme ça. Si un jour malgré le fait que tu resteras à des années lumières de moi tu veux aussi devenir un Maître respecté et envié, c'est l'unique voie. Tu n'as pas confiance en toi, tu bandes mou, tu n'as jamais manié un fouet ou une cravache de ta vie ? No stress, ce sera trop tard pour elle de toute façon. Après tout tu es aussi là pour te faire la main (en plus de la queue). Ah oui, au besoin, prend un bâillon...
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Par : le 05/05/21
Chapitre 4 : Les vacances d'un sérial Dominateur Ben oui quoi, on peut être très au dessus de la moyenne et avoir besoin de se reposer… Quitte à surprendre la lectrice (le lecteur peut davantage penser ce qu'il veut), je ne suis qu'un homme, Ou presque, Après tout grecs et romains avaient bien des demi-Dieux. Et puis ma copine Elohan m'avait donné de bonnes adresses dans le Sud (traduisez : bonne réserve de chair fraîche). Bien fréquentées de surcroît; peut-être même, avec un peu de chance - pour lui évidemment-, y croiserai-je mon pote Patcho… Mon carrosse ayant rendu l'âme, et le reste, depuis que j'avais emmené Huguette faire un tour… Cher lecteur , je dois faire une digression : vous vous souvenez de ma tendre amie Huguette, la grâce (j'ai failli faire une abominable mais compréhensible faute d'orthographe…) incarnée; cédant malencontreusement à ses demandes répétée de me revoir - comment ne pas la comprendre ?- , je lui accordai, un jour d'insigne faiblesse, ce plaisir. Rentrer 145 kg -elle venait de faire un régime efficace- sur le siège passager ne fut pas aisé. La sortir encore moins; heureusement des potes pompiers ont fait usage de leur matériel de désincarcération. Ce n'est pas qu'ensuite ma nouvelle décapotable ne me plaisait pas, mais les amortisseurs n'avaient pas résisté au quart d'heure de transport. D'un autre coté, sans toit, et la caisse surbaissée cela lui donnait un certain air sportif. Mais désormais inutilisable. … je décidai d'y aller en moto. En outre le coté biker, cuir, aventurier au regard bleu acier impénétrable, ne pouvait que mettre en évidence mon implacable coté dominateur, et sans doute, en faire rêver plus d'une. Les vendeurs de petite culotte auraient du depuis me longtemps me remercier pour la probable explosion des ventes depuis que je sévissais. Après une après-midi de spéléologie au fin fond du garage, je ramenai en surface un 103 Peugeot prometteur. La peinture écaillée, le chassis rouillé ? Quelques autocollants Ricard masqueraient tout cela rapidement, ajoutant de surcroît une touche de bon goût. Les amortisseurs grippés ? Un vrai biker se moque du confort. Le moteur hoquetant, fumant bleu ? Je mettrai un peu plus d'huile que d'essence et le tour sera joué. Un dominant de ma trempe n'a jamais de problème, juste des solutions. Tout se passait bien. Après 5 heures de route j'avais parcouru près de 100 kms, le rêve. Plus que 500 jusqu'à Marseille. Une station ratée… Une panne d'essence (avec un réservoir de 6 litres, l'autonomie n'est pas énorme…). Après une poussette de 40 minutes j'arrive au village suivant. Rien de tel pour rester en forme en ne pas se vautrer dans le confort(misme) bourgeois. Et là, telle une récompense divine, vision d'extase : dans son jardin, une femme sublime me fait signe. Un signe du destin… Rien n'arrive par hasard ici bas. Et si quelqu'un mérite, c'est bien moi! Grande, brune, mince, une mini-jupe en imitation skai… J'étais déjà presque amoureux (oui cher lectrice on peut avoir une bite de fer dans un gland de velours). Je m'arrête devant la porte de son jardin, tout sourire,  suant sang et eau , avec mon cuir sous cette chaleur accablante. On aurait dit que je sortais de la douche. Bien que je n'y entre jamais. Bref. Mon casque à demi enfoncé sur la tête me donnait certainement une certaine aura. Elle me détaillait, déshabillait littéralement du regard (une habitude quand je passe devant une femme) visiblement conquise. Comment ne point l'être ?Mes santiag (dans les lesquels mes arpions sans chaussettes marinaient, ben oui, j'avais pas prévu de marcher en poussant…), mon jean délavé ( façon de parler car il ne voyait jamais la lessive),  mon blouson style perfecto (en réalité de marque carrefour mais remarquablement imité) ouvert laissant deviner un Marcel des plus virils (surtout coté odeur) … Elle n'était ni la première, ni la dernière à légitimement succomber à mon incroyable sex-appeal. Je dois humblement admettre, qu'outre un look soigné, mon physique avantageux jouait comme toujours en ma faveur . Un café ? Heu, bah oui, pourquoi pas… J'aurais préféré une bière mais bon. Je sais trop que tout ceci n'est qu'artifice mon m'attirer chez elle, et l'issue connue. En suivant cette belle et grande brune , je remarqué ses belles jambes longues et fines quoique musclées, son cul bien rond dont je ne doutais point le visiter bientôt à loisir. Sa voix éraillée m'excitait aussi; fumeuse sans doute. Je l'imaginais déjà comme toutes les autres hurler son plaisir sous mes coups de boutoirs. Mon coup de rein meurtrier allait sans nul doute encore me servir, et contribuer à porter ma légende jusque dans les bourgs les plus reculés de notre beau pays.  Si je veux prends une douche? Ben ,c'est gentil mais pourquoi faire ??? Sont bizarre les femmes parfois. Assise en face de moi, me dévorant des yeux (comment ne pas la comprendre), je remarquai une poitrine menue : sans grande importance une fois qu'elle sera à 4 pattes la tête dans l'oreiller en train d'appeler sa mère me dis-je fort justement. Ses pommettes saillantes lui donnaient un certain air de Grâce Jones. Blanche. Ma fine compréhension de la psychologie féminine me fit soudainement comprendre la perche tendue : j'acquiesçai pour la douche.  Comme prévu – les femmes sont si prévisibles quand on a mon expérience… - , elle vint me rejoindre rapidement, dès que j'eus le dos tourné en fait, en plein shampoing. J'avais bien raison de ne jamais me servir de ce truc au nom anglo-saxon qui pique les yeux! Ces caresses dans mon dos d'une extrême douceur allaient vite contraster avec la fessée magistrale que j'avais l'intention de lui donner à peine sorti; j'adore posséder un cul bien rougi. Se faisant chienne, elle m'embrassait dans le cou, passant ses mains douces partout sur mon corps,  se collant contre mon dos. C'est là que le doute en moi s'immisça. Avant autre chose visiblement! Collée à moi, je sentais confusément une masse étrange contre mon postérieur. Un travesti ici ? Un transexuel non opéré ? Peu importe, pensant aux 12 heures de selle qui m'attendaient encore, au bas mot, je sortis en courant de la salle d'eau pour prendre mes fringues au passage que j'enfilai dans le jardin en hâte, sous le regard ébahit de 2 vieux revenant de courses. Je repris la poussette de ma mob presque avec soulagement; même la pancarte Leclerc / pompes 24h24 à 13 kms me sembla alors une bonne nouvelle.
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Par : le 19/05/21
Sur appel de ma Maîtresse, je serais à ses pieds pour relever le défi noisettes et la servir de mon mieux. A ces simples pensées je suis fou de joie Ce quatorzième  défi a déjà une signification toute particulière alors le relever devant Ma Maîtresse est un challenge des plus motivants. Je reçois un ordre, j’exécute. C’est le fondement même de la soumission. Entre chaque ordre, soit marcher avec mes chaussettes remplies de noisettes, soit m'asseoir dessus, l'un ou l' autre 20 mn  à chaque fois,  je reste aux aguets. Toute mon attention est suspendue à ces injonctions brèves et autoritaires que je reçois sans le moindre préavis, où que je sois et quoi que je sois en train de faire. Ma Maîtresse m’imprègne de sa domination et ma liberté n’existe plus, je suis sa marionnette qu’Elle fait vivre comme bon lui semble et pour son plus grand plaisir. Ma coquille est vide si je n’ai pas la pression de Maîtresse sur ma tête. Aujourd’hui, être à ses pieds me fait revivre. Maîtresse m'a préparé un  coussin  de noisettes qui ne me quittera pas que ce soit assis ou coucher. Je vais devoir courir avec des chaussettes pleines de ces petits fruits mordants. La douleur est difficilement soutenable mais les exigences de Maîtresses sont sacrées alors je me donne à fond. Son petit sourire témoigne que ma douleur satisfait son délicieux sadisme. Plus tard, Maîtresse me transforme en bougeoir. A genoux, Elle m'installe les bougies sur les mollets, la tête m'interdisant tous mouvements. Ma concentration est intense. Autour de moi, Maîtresse devient un voile qui me frôle délicatement. Je ne ressens que son souffle délicat et la chaleur des bougies qui m'entourent. Je ferme les yeux pour ne pas être tenté de suivre les déplacements de Ma Maîtresse. La privation de la vue exacerbe les autres sens qui se concentrent à leur tour sur mon entourage. Mon subconscient est focalisé sur mon équilibre pour ne pas décevoir Ma Maîtresse. Elle décide à ce moment de déplacer son bougeoir. Je me retrouve couché sur le dos, genoux pliés où deux grosses bougies sont posées en équilibre par Ma Maîtresse. Mon ventre, mes mains deviennent vite un réceptacle pour de nouvelles bougies. Maîtresse me transforme en objet et, en tant que tel, l'immobilisation est la règle. Je dois me concentrer intensément et je perds un peu pied. Maîtresse me ramène sur terre en introduisant trois longues bougies dans ma bouche. L'appréhension de brûlure de ma bouche me gagne mais rapidement je m'aperçois que la cire se fige au contact de la salive. J’en ai bientôt plein la bouche Maîtresse arrive au terme de son tableau de Maître et peut profiter de son bougeoir. La cire coule alors sur mon ventre, sur ma barbe, mes pommettes enfin sur mon visage m'obligeant à fermer les yeux. Je perds un peu pied à nouveau mais Maîtresse ne me laisse pas très longtemps en dehors de son tableau. Maîtresse éteint les bougies,  Elle retire son bas  pour un face sitting décoiffant ou plutôt "décirant". Son sexe frotte ma bouche, mon nez. Épisodiquement j'entrevois son dos,  Elle est belle, svelte. Je suis excité à cette vue. Ses lèvres viennent de nouveau lécher ma bouche, je ne peux m'empêcher de les aspirer. Maîtresse  gronde  " Rnby,  tu ne te sert pas sans permission! ". Je suis confus, honteux. Je bredouille des excuses mais la tentation était terrible et je n'ai pas su  résister. La culpabilité m'envahit, je suis tellement mal à l'aise qu'un trou de souris me suffirait pour m'enfuir ! Moment de grande solitude. Et puis mes sentiments ne sont pas la priorité. Maîtresse continue avec grâce à me libérer de la cire par ce face sitting  continue  au rythme de la musique. Maîtresse s'étend sur moi, reviens en arrière arrachant la cire par sa seule glisse. j'aime ces moments où je dois m'effacer, n’exister qu'en tant qu'objet pour le seul plaisir de Ma Maîtresse. Peu de douleur, mais une concentration extrême pour devenir ce que veut Ma Maîtresse. Elle m’entraîne dans la baignoire pour une douche dorée abondante. Maîtresse me fait boire son urine,  m'asperge de sa pisse. C'est un moment où se mêle humiliation et fierté de recevoir ce liquide divin puisqu'il est le cœur de Ma Maîtresse. S'ensuit une toilette à l'eau froide qui me glace. Je tremble comme une feuille au vent. Mais Maîtresse est complaisante, elle me laisse finir à l'eau chaude ; je revis. Le réconfort est de courte durée car Maîtresse m'appelle déjà depuis le salon...
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Par : le 07/07/21
Le sujet dont je discuterai ici est l’utilisation d’une technique d’humiliation puissante dans le dressage des esclaves mâles. Elle nécessite un mâle soumis non homo pour lui faire sucer le sexe d’un autre homme. L’obligation de sucer un autre mâle a des effets psychologiques puissants sur le mâle soumis et, quand c’est fait intelligemment, cela accroit fortement le contrôle de la dominante sur son esclave. Cette technique gagne en popularité, mais elle est encore trop peu utilisée, et de nombreuses dominas ne comprennent pas encore que cela permet de façon incroyable d’éliminer toute résistance du mâle à la soumission absolue. Il est important d’obliger l’esclave mâle à sucer pour de nombreuses raisons. Par exemple, sucer des pénis est souvent vu comme une attitude passive et soumise, un acte de servitude. En raison de cela la plupart des hommes voient cette activité comme strictement féminine, et pas mal de leur fierté masculine est basée sur l’idée qu’ils ne s’engageront jamais vers ce comportement de femelle soumise. C’est une partie de la mentalité du mâle, qui implique que les femelles sont supposées servir les mâles et avoir des gestes sexuels de soumission pour leur plaisir. Afin d’entrainer correctement un esclave, toute trace de fierté masculine doit avoir été éliminée, et cette technique aide à le faire de même que de se faire prendre comme une femelle par d'autres hommes aussi. Il est important de noter que cette technique est très similaire à celle de l’entraînement avec le gode ceinture, j’aborderai aussi ce sujet une autre fois bien que ce soit très sympa avec de vraies queues. Les hommes, par nature, respectent le pouvoir, et leur évolution les a programmés pour se soumettre à plus puissant qu’eux. Malheureusement, elle les a aussi programmés à tenter de dominer ou d’exploiter plus faible qu'eux aussi. C’est l’essence même de la hiérarchie dominante. Alors, pour qu’un mâle se soumette complètement à une femme, il doit la voir comme plus puissante que lui, heureusement certains homme ont l'intelligence naturelle de savoir d'instinct que les Femmes sont très nettement Supérieurs aux hommes et cela tout à fait naturellement. En exerçant ce degré de pouvoir et de contrôle (en le forçant à sucer ou à se faire prendre), sur un mâle, cela a un effet psychologique puissant, qui utilise sa tendance naturelle à se soumettre à une hiérarchie dominante, à celle qui lui ordonne cela et qui lui imposera beaucoup d'autres choses. J’ai d'abord entrainé mon amant à sucer le sexe en silicone de mon gode ceinture avant lui avoir pénétré l'anus. Cela dura un long moment, jusqu’au jour où je rencontrai un homme que je pouvais utiliser pour m'aider au dressage de ma lopette d’amant. Alan, qui est aussi un mâle soumis, mais il n'est pas maso contrairement à mon amant et il peut être actif avec d'autres mâles soumis, j'en domine d'autres occasionnellement en la présence ou non de ma salope personnelle. Avec Alan nous sommes devenu amis et assez complices, j'aime aussi avoir des échange intellectuels avec mes soumis, même si j'aime aussi les traiter très souvent comme de vraies salopes. Alan est grand, musclé, bien fait, et a le plus profond respect pour les Femmes. Il n’est pas homo, mais vraiment très cochon, j'adore. Pour préparer mon esclave, je le fis mettre totalement nu, lui posai son collier et une laisse, je le fis mettre à genoux, un cockring (lanière de cuir autour du sexe) et lui attachai les mains dans le dos. Afin de maximiser son sentiment de vulnérabilité, je lui mis aussi deux menottes aux chevilles, que je reliai avec une chaine courte à ses mains dans le dos. Je trouve cette position à genoux et attaché ainsi très pratique et je l’utilise souvent sur mon soumis quand je désire m'occuper de lui correctement. Je prépare ainsi mon esclave car il est très humiliant pour un esclave mâle d’être nu devant un autre mâle habillé. Cela le rend très faible, vulnérable et soumis. Le collier est aussi très humiliant en la présence d’un autre mâle. Cette position à genoux indique la soumission, crée un sentiment d’impuissance, et accroit le facteur d’humiliation. Le cockring garde son sexe sensible et en érection plus facilement, ce qui est aussi humiliant. Cela rend aussi les testicules plus exposées et sensibles à certaines punitions. Une domina peut forcer un homme attaché et nu à faire tout ce qu’elle veut, juste en lui administrant la bonne quantité de douleur sur ses testicules vulnérables. Il est important de noter que je n’oblige pas mon amant à faire tout cela contre sa volonté. Il n'a pas pour autant la possibilité de refuser car c'est lui qui a demandé à être mon esclave mâle il doit donc assumer sa place en tant que tel aujourd'hui. Quand mon esclave est prêt, je prends un moment pour l’exciter et le torturer légèrement. Je lui dis qu'un ami va arriver dans quelques minutes et que j’attends de lui qu’il fasse un très bon travail en le suçant et en étant une très bonne salope mâle pour son plaisir pendant que je me régalerai en regardant. C’est très humiliant, et cela accroit son anxiété car il pense à la scène avant même qu’elle ait commencée. Puis je punis brièvement et légèrement ses testicules en les serrant, les secouant. En faisant ainsi, je lui dis que je lui administrerai une punition sévère aux testicules s'il n’obéit pas parfaitement, et je vérifie qu’il comprend bien !. Quand Alan arrive, je le salue à la porte et lui permet même de me donner un baiser bref sur la joue. Je titille mon esclave en lui disant des choses comme « Regarde chéri, Alan est là. Je sais combien tu étais impatient de le sucer ! ». Puis Alan et moi nous nous asseyons sur le canapé, pendant que mon esclave est à genoux devant nous. J’aime qu’il anticipe ce qui va se passer, alors que l’attente le tourmente. Après un moment, j’ordonne à Alan de se présenter et de ce mettre debout devant mon amant. Alan est aussi soumis et bisexuel actif/passif mais uniquement en soumission. Il n’aime pas qu’un autre homme le suce mais il vibre car il sait qu’une femme lui fait subir cela sur ordre. Alan se déshabille et présente son sexe à mon amant. Je le prend en main et oblige ma salope d’amant à le sucer et à lui lécher les couilles tout en leur disant ce qu’ils font et en les titillant à propos de ce qui va se produire. J’ordonne à Alan de frotter son sexe sur le visage de mon amant, puis sur ordre il le met entièrement dans sa bouche et j’ordonne à mon amant de sucer comme une bonne femelle. Je ne lâche pas et dis des mots humiliants sans merci alors qu’il suce le sexe, et je lui ordonne de sucer plus vite et plus fort, Alan reçois maintenant l'ordre de pénétrer le cul de ma salope. Puis il doit me remercier de lui avoir permis de sucer Alan. Généralement je renvoie Alan juste après la scène car regarder cela m’excite énormément et je veux exciter mon amant et avoir aussi des orgasmes. Je me sens très puissante d’obliger deux hommes à me divertir ainsi. Mon compagnon trouve ces sessions très humiliantes et il les déteste, moi j'adore bien sur et je suis la Maîtresse. J’aime le titiller sur sa façon de sucer et je le menace souvent de faire venir Alan pour une petite visite s’il n’est pas un bon esclave. Ce type d’entrainement a été très utile pour obtenir de lui une totale soumission. Je l’utilise environ une fois tous les mois ou plus souvent pour maintenir la bonne attitude soumise de mon amant, j'envisage un jour que ma salope serve de vide couilles avec plusieurs mâles actif !
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Par : le 29/09/21
T’AIMES ÇA... Tu l’aimes ma queue ? Ma grosse queue chaude et démesurée d’éléphant tu l’aimes ? T’aimes la regarder à travers mon pantalon, observer se renflement entre mes cuisses musclés et poilues, estimé son volume intimidant compressé dans le tissu, détailler les contours de sa forme tubulaire qui descend le long de ma jambe, la voir se mouvoir et se raidir quand je commence à bander, la savoir devant toi si proche et accessible, poser ta main dessus et la sentir grandir et durcir a travers mon pantalon, sentir sa chaleur et sa densité, sentir son appel et y répondre, te sentir soudainement et irrésistiblement attirée. Oui t’aimes ça. T’aimes ça quand ta main se referme sur l’épaisse colonne de ma bite pour la diriger vers ta bouche et que tu pose mon pénis dilaté sur ta langue. Sentir ta bouche se remplir, tes joues se déformées par la succion, te gaver de ce sexe jusqu’à la faire rentrer en entier dans ta gorge et plaquer ton visage sur les poils de mon pubis, te sentir asphyxiée par sa longueur, bloquée par ma main qui agrippe ta chevelure et te force à maintenir la posture. Être a genou devant moi et faire rouler mes testicules autour de ta langue pendant que ta main me branle contre l’arrête de ton nez, contre ton front jusque dans tes cheveux. Attendre fébrilement le déclenchement des spasmes orgasmique qui vident mes couilles par saccade désordonnées dans ta bouche offerte. T’aimes ça que je baise ta bouche ? T’aimes ça être ma putain et t’offrir à mes fantasmes et mes pulsions, te laisser couvrir par mon corps, te faire pénétrer dans ta chatte et dans ton anus, te laisser envahir et conquérir par mon besoin de domination. Te voir submergée par ma force et ma brutalité incapable de résister; à mon torse qui te plaque sur un mur et écrase tes seins, à mes bras qui te bloquent te penchent sur une table et te déculotte, à mon bassin qui te culbute obligeant tes cuisses à s’écarter, à mes mains qui se nouent autour de ton cou et qui serrent, à mes poings qui se ferment sur tes sous-vêtements et les déchirent. T’abandonner à jouir de multiples orgasmes libidineux provisoirement libérée de tes hontes et de tes doutes devant la certitudes de mes gestes, la sécurité de mes désirs assouvis, le verrou de mon impériale libido. T’aimes ça aussi me retrouver dans une proximité organique, me voir, me sentir, m’entendre, me toucher, me goûter, m’absorber. Te laisser dépassé par tes sensations, ton envie, ton désir dans la douceur et la sécurité d’une relation forte et entière. Oublier tes craintes, tes freins, tes angoisses dans un tourbillon de joies libératrices et jubilatoires. Te salir, t’humilier, te rabaisser, t’écorcher sur ta dure et cruelle réalité et repartir plus propre et plus forte que jamais, neuve d’une grandeur reconstruite par les mains d’un habile bienfaiteur. T’aimes ça me retrouver dans une proximité émotionnelle, te laisser dépassée par tes émotions, ta confiance, ta sincérité, ta tendresse, ton amour. Découvrir, explorer, partager un nouveau monde qui n’attendait qu’a l’être au plus profond de nous. Te savoir accompagnée, écoutée, comprise, protégée dans cette reconquête périlleuse et exaltante. Te sentir plus vivante, plus sereine, plus accomplie, plus complétée, plus exacte. Oui je suis sur que t’aimes ça, et moi j’aime ça aussi, j’aime ça pour toi, j’aime ça avec toi, j’aime ça ensemble, j’aime ça encore.
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Par : le 14/01/22
Voilà que cela recommence, le printemps chinois approche et mes hormones agissent. J'ai le clito qui suinte, la chatte qui mouille et se dilate. C'est la nature. Je suis une trans domi, c'est à dire une femme qui n'est pas née dans le bon corps et qui doit faire avec. Alors quand les jours commencent à rallonger je ressens les effets jusqu'au bout des tétons de mes jolis petits seins naturels. Et pour le dire plus simplement, je suis en chaleur et j'ai envie de me faire sauter. Et c'est très agréable de ressentir cela au fond de soi. Je suis aussi une dominatrice qui adore faire très mal, qui adore entendre hurler et implorer ma pitié que je n'accorde jamais. Non ce serait trop facile. Par contre je déteste laisser des traces de mes sévices. l:es canes anglaises par exemple créent des lésions et je n'aime pas cela. J'aime rougir et bien faire circuler le sang. Au bout d'un moment cela devient insupportable. Un raffinement d'extrême orient. Le goret hurle comme si le supplice allait être fatal. Il a peur, il se fait souvent dessus. Il faut aller au bout, bien le faire hurler, l'entendre supplier et supplier encore. Cela me fait vraiment mouiller le clito. Après il faut le laisser. C'est à ce moment là que cela devient un délice pour lui. Attaché, bien rouge de partout, la douleur se dissipe et se transforme en plaisir. Il faut lui laisser le temps de redescendre. Par contre je déteste sodomiser un soumis ou une soumise, même avec un god. le pegging c'est pas mon truc. Je déteste donner la pénétration. Je ne suis pas du tout phallique. Alors je m'imagine en belle romaine avec un bel esclave bien monté sur lequel j'ai tous les droits. J'aime qu'il me fasse bien l'amour, longtemps et souvent. Après, pour le remercier de m'avoir bien fait jouir comme femme, je le corrige sévèrement, le rougit bien de partout. Je lui fait très mal histoire qu'il reste bien en forme pour me servir. Le fantasme de la belle romaine avec son esclave me fait toujours suinter du clito. Il suffit de le caresser légèrement pour obtenir un délicieux orgasme au féminin. je ne suis pas contre prendre pour époux un homme piégé dans un corps de femme. Faut il aller au bout des transitions? Je crois qu'il n'existe aucune règles. C'est juste une proportion de yin et de yang. Dans l'idée de mariage il existe la notion de couple qui dure et pour cela c'est un mystère. Je n'ai pas de réponses et que des questions. Faut il l'amour? Faut il s'unir avec un similaire, un complémentaire? Comment savoir lorsque l'on est en présence de celui ou celle qui convient? Pour bien dominer, il ne faut pas aimer, juste respecter. Pour bien dominer il faut bien observer et faire preuve de psychologie. Mais pour aimer que faut il? Nul ne le sait vraiment. C'est une alchimie du mystère. Un jour, il ou elle est là, et l'on sait que c'est l'époux ou l'épouse.
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Par : le 16/08/22
O soLE mio Rendez-vous dans un parking sous-terrain d'une grande surface, je venais de recevoir par SMS le numéro de l'emplacement, j'étais juste à l'heure! Dans la voiture de mon dominateur, j'étais vêtu d'un short blanc, d'un tee-shirt et de baskets noires. Je m'assieds sur le siège arrière, a coté je trouve et je me mets les menottes aux poignets ainsi qu'une paire de lunettes, genre lunette de soudeur, carrément aveuglantes. La voiture sort du parkings et me semble parcourir une bonne distance ( probablement 20 bonnes minutes environ ?) d'une route sinueuse pour finir probablement par un chemin, déduction à cause du ralentissement et de secousses ! Une fois arrêté, j'attends toujours assis à l'arrière du véhicule lorsque j'entends ouvrir la portière et suis tiré dehors par les menottes! Au milieu d'une clairière, on m'enlève les menottes puis mes lunettes pour les remplacer par une cagoule cuir très enveloppante, puis vient la pose de bracelets serrés autour de mes poignets et de mes chevilles ! Mon tee-shirt et mon short sont déchirés et je me retrouve nu comme un vers en pleine nature, sans savoir où je suis! Je suis prié de me mettre à genoux dans l'herbe, puis invité à m'allonger sur le dos, tandis qu'une main vigoureuse me pose un cokring! La tension sur les bracelets m'impose une mise en croix et je crois que j'ai commencé à bander ! Le soleil tapait fort et je me suis mis à transpirer, principalement à cause de la cagoule bien serrée, mais aussi avec le cokring! Combien de temps suis resté ainsi nu, écartelé en pleine nature sous le soleil ? Je crois même que j'ai du m'endormir un court instant, inquiet tout de même de la suite que pouvait prendre les événements : bien j'étais venu volontairement et librement ! Un bruit de voiture me surprend et j'entends dire " il est là". Une main parcoure sensuellement tout mon corps de la plante des pieds à la tête en s'attardant bien sur mes seins et plus particulièrement sur mon sexe. La suite au prochain épisode : Vous ne serez pas déçu ! ! !
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Par : le 18/08/22
mélodie en sous-sol : Un soir, je reçois un coup de fil d'un voisin me demandant de venir dépanner l'éclairage de sa cave de l'immeuble ! Au garage, je prends donc ma caisse à outils et attend mon voisin. Dans les couloirs et méandres des caves, je suis tranquillement, lorsque tout à coup la minuterie coupe l'éclairage et j'entends une voix inconnu me dire de ne pas bouger qu'il va rallumer! Je pose donc ma caisse au sol et sans m'y attendre, je suis invité par le poignet à entrer dans une cave toujours dans le noir Le tout dans un silence assez inquiétant! Pour avoir déjà un peu pratiqué des relations dominatrices autrefois, je comprends bien vite la pose de bracelets sur mes poignets. Un bras est tiré légèrement écarté vers le haut, puis l'autre: je me retrouve prisonnier mais je ne reconnais pas la voix de mon voisin et de plus il me semble qu'il y a au moins deux personnes ! Je sens une main descendre mon bonnet sur le visage tandis qu'une autre main puissante desserre ma ceinture et enlève mon pantalon, mes chaussures et chaussettes, heureusement il me reste mon tee-shirt! L'éclairage semble être revenu puisque j'entrevoie une raie de lumière à travers mon bonnet de laine! je n'y vois plus rien et ne peut plus bouger les bras, ensuite pose de bracelets aux chevilles et les pieds sont justes écartés de manière à me retrouver sur la pointe des orteils! J'entends un bruit d'échelle et le bruit lourd de fermeture d'une porte ! Désormais à part onduler du nombril, je ne peux plus bouger et assez bizarrement je sens mon sexe durcir sous mon slip! La situation m'excite beaucoup et mes protagonistes ont bien du s'en rendre compte ! Tandis qu'une main caresse mon slip tendu, une autre me titille vigoureusement les seins. Je sens un liquide chaud couler sur mon bonnet et dégouliner sur mon tee-shirt et le reste de mon corps: l'odeur est assez forte et l'urine tiède est bien généreuse ! On est entrain de déchirer mon tee-shirt et d'arracher mon slip! Nu comme un vers offert, je sens poser un lien autour de mes testicules et de mon sexe en érection! Cette fois ci c'est de l'eau tiède qui me rince de l'urine en m'enlève cette odeur assez désagréable et une traction de plus en plus forte sur mon sexe, tandis qu'un petit gode bien lubrifié vient pénétrer délicatement mon anus, sans que je ne puisse m'y opposer! L'au coule lentement, surement et sensuellement sur mon corps prisonnier ! Des mains baladeuses parcourent l'ensemble de mon corps en insistant plus particulièrement sur mes seins, mes fesses et mon sexe en feu! Soudainement, une ou deux mains me fessent sous l'eau toujours ruisselante et cela fait un drôle de bruit ! La cave semble bien chauffée et mes dominateurs pratiquent en silence cette séance totalement inattendue sans être désagréable, bien au contraire au vu de mon excitation sexuelle bien évidente ! Les fessées s'arrêtent et font un transfert sur mes seins qui commencent à être douloureux! J'ai l'impression d'avoir le sexe en feu lorsque je sens un liquide chaud me pénétrer l'arrière train! La question est pour moi de savoir combien de temps je vais pouvoir résister à ce lavement interne avant de devoir me vider violemment ? L'eau dégoulinante semble s'être arrêtée, et de ce fait je ne sais plus trop où j'en suis de cette merveilleuse surprise! Probablement pour détourner mon attention de ce "remplissage forcé" je sens des mains lubrifier généreusement mes seins et je subis bien ensuite une très forte traction de pompes à seins! Les liens autour de mon sexe semble à la limite du supportable lorsque jambes bien écartées je me vide bruyamment de mon lavement interne! Depuis combien de temps suis-je ainsi suspendu, trituré et lavé extérieur et intérieur ! Sous la pression, l'insert de lavement a été éjecté et assez rapidement remis en place ainsi que le ruissèlement qui part de ma tête cagoulé sous mon bonnet! Mes seins deviennent douloureux sous l'effet des pompes, comme si mes "dominateurs" connaissaient mes limites, les pompes sont enlevées, les seins virilement essuyés et pincés trop fortement à mon goût! A nouveau j'éjecte la poire de lavement et cette fois-ci je sens un liquide couler sur mes jambes écartées ! La traction sur mes seins semblent insupportable lorsque en plus je sens un doigt et ou une bouche titiller mon anus! Les mains me semblent de plus en plus baladeuses sur l'ensemble de mon corps toujours ruisselant!, tandis que mon sexe en feu ne demande qu'à jouir! A cause de mon érection, je sens une certaine difficulté à la pose d'une cage de chasteté. Depuis combien de temps a duré dans cette soumission bien imprévue! Le ruissèlement tiède s'est arrêté ! Les pinces des seins sont violemment enlevées et je sens uns sorte de momification à partir de bras qui descend jusqu'au chevilles. C'était en été et la température de la cave était fraiche, mais je commençais à transpirer sous la momification! Mes seins et mon sexe en cage sont dégagés de la momification et je sens alors l'introduction d'un sceptre princier dans mon sexe par le petit orifice de la cage de chasteté et malgré mon opposition, je ne peux m'y refuser : je n'en ai pas la capacité! Il me tarde de pouvoir enfin jouir, mais mon ou mes " dominateurs " semblent ne pas être de mon avis et je commence à sentir mon corps douloureusement prisonnier! Combien de temps suis-je resté ainsi immobilisé, je n'en sais rien, mais il commencer à me tarder de retrouver ma liberté ! J'ai bien envie d'uriner avec beaucoup de difficulté, un petit jet d'urine arrive à passer par le sceptre princier probablement creux. Tandis que je suis libéré de la cage de chasteté avec sa sonde, non sans difficulté, mes seins sont alors triturés à la limite du supportable et ma respiration de vient de plus en plus forte, à ce moment une main "branle" mon sexe qui ne tarde guère à éjecter ma semence! Je soupire de ce soulagement et suis enfin débarrassé de la momification trop serré! La lumière revient dans la cave et je me retrouve bien seul avec ma pauvre caisse à outils. Je prends mes vêtements et cherche la sortie dans ce labyrinthe . Revenu dans mon logement, je prends une douche et vais me coucher en me disant que la prochaine fois, je serais plus attentif à un éventuel dépannage électrique, même si je n'ai aucun regret de cette rencontre bien au contraire! Bonne nuit à mes lecteurs !
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Par : le 17/09/22
Soumise Lily, chapitre 1 J’ai toujours été attiré par le bdsm, la soumission, domination, etc… et c’est il y a quelques années que je me suis lancé dans ce monde très vaste, rempli de plaisir, d’une façon inattendue. Je tiens à signaler que tous les prénoms ont été changés pour garder l’anonymat. Cela ce passe en mi-septembre, étant célibataire, je suis inscris depuis quelques temps sur une application de rencontre classique très connu. Après avoir discuté avec quelques filles sans trop de résultat, je commence à bien parler avec une certaine Lily. Elle ne recherche rien de sérieux car elle est plongée à fond sur ces étude et cherche donc juste à s’amuser un petit peu. La conversation dérape vite sur des sujets plutôt coquin et surtout sur le bdsm. Elle me dit être beaucoup attiré par ce milieu mais n’a jamais eu l’occasion d’essayer. Après avoir échanger pendant quelques heures sur ce sujet on prévoit de ce rencontrer pour une première séance la semaine suivante. Le jour du premier rendez vous est là, nous nous retrouvons dans une rue à côté de son domicile. Je suis garé sur une place de parking le long de la route et je la voit arrivé. Elle est très belle, cheveux brun avec une coupe au carré, une poitrine très généreuse qu’elle as bien mis en valeur grâce à un petit chemisier assez ouvert, une jupe noir assez courte et une jolie paire de talon. Elle monte dans la voiture et on se fait la bise. Je la sent un peu stressé et nerveuse. Nous décidons d’aller au restaurant et de revenir chez elle après. Tout se passe très bien, elle est assez timide au début, mais plus la soirée avance, plus la timidité s’efface. Nous sommes de retour dans la voiture et je lui dit : -As tu mis une culotte ? Je t’avais donné comme consigne de ne pas en mettre ? Je la sent gêné et me répond -J’en ai mise une, je suis desolé mais cela me gênait de ne pas en porté. -Tu sais que cela te vaudra ta première punition, tu en es consciente ? -Je le sais et j’accepte cette punition…. Après quelques minute nous arrivons sur le parking, descendons de la voiture et nous nous dirigeons en direction de son appartement. Nous montons les escaliers, et arrivons enfin devant sa porte, elle la déverrouille et s’apprête à l’ouvrir. Je là stop dans son élans : -Du moment où tu ouvre cette porte tu es à moi, tu ne fait rien sans que je te l’ordonne, tu ne parle pas si je ne te pose pas de question, et tu m’appel maitre ! Elle hoche de la tête pour me montrer qu’elle a compris et ouvre la porte sans hésiter. Nous pénétrons à l’intérieur et nous installons sur le canapé. Après avoir bu un verre de vin je la regarde droit dans les yeux et je lui demande si elle est prête. -Oui je suis prête, prête à être votre soumise… maître. -Bien, alors vas dans la chambre, je te laisse 10 minutes pour te déshabiller entièrement, et m’attendre à genoux devant le lit. Je la regarde partir et au bout de ces 10 minutes, je me lève également en direction de la chambre. J’ouvre la porte, je la voit, au pied du lit , à genoux, entièrement nue et cela m’excite beaucoup. Sans rien dire, je pose mon sac par terre et en sort un bandeau pour les yeux que je lui met directement. -Lily, met toi debout que je t’observe. Elle se lève et je peu voir tout son corps, je le regarde, lui demande de tourner sur elle même que je puisse voir l’intégralité de ces formes. Elle as des courbes parfaites, que ça soit ses seins, ses fesses, ses jambes … Je lui demande de se pencher en avant sur le lit, jambe assez écartée pour avoir une vu assez dégagée sur son entre-jambe pour voir si, comme je l’avais ordonné avant notre rendez vous, elle s’était épilée intégralement , et c’était le cas. -Tu as marqué un bon point soumise, tu as fait ce que je t’avait ordonné, mais tu n’échapperas pas à ta punition pour ta culotte ! -Je suis prête maitre, punissez moi ! Étant debout, penché sur le lit et les fesses bien cambré je lui dit de rester dans cette position. -Reste comme ça, et compte, tu aura le droit à 5 fessées ! Pour la première je reste gentille, et au fur et à mesure qu’elle compte, l’intensité de ma main sur ses fesses est de plus en plus forte, ces fesses commences à rougir -4 … La dernière claque est bien plus forte que les autres, et Lily est surprise, mais je voit que ça l’excite beaucoup en vue de sa petite fente qui s’humidifie a vu d’œil. -5 … merci maître. -Je voit que tu as retenu tout ce que je t’ai dit ! C’est bien Lily. Elle est toujours dans la même position, et j’en profite pour faire glisser mes doigt en remontant le long de ses jambes, jusqu’à ces petites lèvre trempées par le nectar qui en coule. Je l’entend gémir de plaisir tandis que mes doigt commence à la pénétrer en douceur. Je me stop et vais chercher dans mon sac un petit plug ainsi que du lubrifiant. Je lubrifie son petit œillet mauve, et commence à y glisser le bout de mon doigt. Je la sent se crisper alors je la rassure. A force des petits vas et viens que j’effectue , je la sent plus à l’aise et plus détendu, j’en profite pour glisser un deuxième doigt, que je met un moment à rentrer convenablement. J’entame quelques vas et viens, j’entends Lily respirer fort puis les respirations se transforme en gémissement, je comprend vite qu’elle commence à aimer ça. J’enduis le plug en métal de lubrifiant et positionne le bout à l’entré de son anus. Je pousse un tout petit peu et celui ci rentre très facilement à ma grande surprise. Alors je décide de prendre la taille au dessus , le lubrifie et entreprend de remplacer le plus petit. Il rentre plus difficilement que le premier, mais trouve parfaitement ça place. Lily sent comme un vide qui s’est comblé, c’est une sensation très bizarre mais loin d’être désagréable. Je dit à ma soumise de se remettre à genoux, sur le sol. En plus de son bandeau , je lui rajoute une paire de menotte pour lui attacher les mains dans le dos. Je la regarde, elle est là,captive, là, devant moi, à genoux, attaché, les yeux bandés et ne sachant pas ce qu’il va se passer ensuite, elle respire fort, car elle est très ecxitée , je le ressent. Je me déshabille entièrement. Je bande déjà très dure. -Ouvre la bouche et tire la langue soumise ! Elle s’exécute. Je pose délicatement mon gland sur sa langue et sa première réaction es de l’enfoncer dans sa bouche. -Lily, je t’ai dit quoi ? Tu ne fait rien si je ne t’en ai pas donné l’ordre ! Compris ? Sinon tu aura le droit à une autre punition ! -J’ai compris maitre, mais toute cette situation m’excite beaucoup ! Je repose mon gland sur sa langue et fait de petit vas et viens sur celle-ci, en allant de plus en plus profond et de plus en plus vite. J’attrape ces cheveux, et maintiennent ça tête plaqué contre mon bas ventre, au bout de quelques seconde, je relâche la pression, et je répète ça plusieurs fois. Après quelques vas et viens au fond de sa gorge, je me retire, la relève, et je la pousse sur le lit, toujours les mains attaché dans le dos. Je la met à genoux sur le lit, la pousse en avant, et elle se retrouve sur les genoux, tête sur le lit, les mains lié dans le dos avec les fesses bien tendu, offerte. Je voit le plug qui scintille entre ses fesses et décide de lui retirer. Je retourne vers mon sac et attrape un vibro ainsi qu’on gode de taille moyenne. Pendant plusieurs minutes je joue avec le gode, en alternant entre l’anus et sa petite chatte (qui ne demandais que cela) mais je passe aussi le vibro entre ses lèvres pour lui stimuler le clito. Elle ronronne de plaisir , ne peux plus se retenir de gémir, de plus en plus fort, et au bout de 15 min, c’est la délivrance, elle est prise d’un orgasme qu’elle ne peu contrôler, un orgasme comme jamais auparavant elle n’a vécu. Il faut dire que cette situation l’excitait au plus haut point, le faite d’être attaché, les yeux bander, et ne rien pouvoir contrôler, tout ce mélange, elle y avait pensé de nombreuse fois. Après qu’elle ai jouis pendant longtemps, je décide de la détacher, et de retirer le gode de son petit cul. Je le retire délicatement et une fois retirer , Lily ressent comme un vide à l’intérieur d’elle, une sensation que jamais auparavant elle avait ressentit. Sans lui débander les yeux, je lui demande de se mettre allonger sur le dos, je lui attache les bras aux coins du lit , et les jambes, aux bras, de sorte à ce qu’elle me soit bien offerte. J’aime voir une soumise offerte de la sorte. Je m’approche d’elle e commence à frotter ma queue sur sa petite chatte, elle essaye de se débattre, car après son orgasme, la sensation est insoutenable, pas mauvaise mais insoutenable. Puis, au bout de quelques instant, je la pénètre d’un coup sec, ça rentre tout seul tellement elle mouille ! Elle jouis, elle adore ça, que je la pénètre sans ménagement ! Je pose ma main autour de sa gorge et serre un peu tout en la pénétrant avec beaucoup de vigueur. Au bout d’une dizaine de minute, je décide de m’occuper de son petit cul, je pose mon gland sur son anus, et pousse doucement. Ça rentre plutôt facilement, le lubrifiant aidant beaucoup, ainsi que la petite préparation. Je fait des vas et viens, plus doucement , en prenant soins de m’y enfoncer jusqu’au bout et je sent la jouissance monter en moi ! Je me retire, et la détache, en prenant soins de bien laisser son bandeau sur les yeux. Je la fait mettre à genoux, par terre en face de moi. -Maintenant, suce moi, je veux jouir dans ta bouche soumise ! À tâtons, elle attrape ma verge gonflé de sang et la prend en bouche sans hésitation ! Elle entame des vas et viens rapide, et quelques minutes après je jouit dans sa bouche, mon corps est parcouru de spasme et je m’effondre sur le lit ! Sans rien que je lui dise, elle avale tout d’un coup ! -Soumise, qui t’a dit d’avaler ? -Personne maître… -Alors à notre prochaine séance tu sera puni ! C’est comme ça que s’est terminé notre première séance,elle avait trouvé son maitre avec la promesse de revenir très vite !
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Par : le 06/11/22
TIRE AU SORT : Un soir, je reçois un courriel d'un soumis qui serait tenté par une expérience de domination : je lui propose de tirer au sort le premier qui dominera et ensuite d'inverser les rôles ! Je me présente donc chez cet homme et en prenant un verre, je lui montre deux ficelles pour le tirage au sort : la plus longue désigne la MAÎTRE en premier ! Je tire la plus longue et lui demande aussitôt de se déshabiller lentement et sensuellement en se caressant. Il était entièrement rasé! Tout nu, je lui pose la cagoule cuir que j'avais pris soin d'apporter avec moi, ainsi que pas mal d'accessoires! Je l'attache de mieux que je sais faire et assez serré, les bras fermement liés dans le dos, ensuite je lui pose un collier et déjà il se met à "bander sérieusement) ! J'avais pris soin lors de mon bondage de laisser les seins bien accessibles ! Faute de bâillon, je lui mets un foulard dans la bouche. Il ne savait pas trop ce qui risquait de lui arriver et je pense que pour cette première partie, il n'a pas été déçu ! Debout, bien attaché, je commence à poser des baguettes chinoises autour de ses deux seins, peut-être aurais du commencer par la cage de chasteté que j'avais aussi apporté! L'avantage des baguettes c'est que l'on peut régler le pincement jusqu'à la limite de l'insupportable ! Les seins sont bien pincés et j'augmente progressivement leur pression ! Difficile, vu son excitation sexuelle de poser ma cage de chasteté, mais après de nombreuses tentatives, j'y arrive enfin! Je prends un pose de 5 minutes et contemple mon soumis ainsi exposé ! Je reviens au seins et les libère de leurs baguettes. Je mordille les seins mis à ma disposition charnellement et très sensuellement. je passe ma main dans sa bouche entravée et sens la salive qui commence à poindre comme également un perle de rosé suinte à la pointe de son sexe humide et bien rigide bien enfermé dans la cage !. La suite va pour lui être terrible, puisque le sort a décider que je commençais à être le MAÎTRE et qu'il devait bien s'en rendre compte désormais! ( Je ne dois pas non plus être trop sévère, parce qu'ensuite je risque d'être son soumis !) Je retrouve dans mes affaires un bâillon à boule qui remplace le foulard déjà trempé de salive! Je masse voluptueusement un sein après l'avoir copieusement enduit de lubrifiant pour lui poser une magnifique pompe à seins de gros diamètre : lentement et précautionneusement j'aspire le premier sein sans remplir toutefois tout l'espace vide, ensuite je lubrifie généreusement l'autre sein avant de commencer l'aspiration. Ses deux seins commencent à prendre des couleurs sous l'effet de l'aspiration que j'augmente à la limite de la possibilité des pompes ! Désormais la pointe de ses deux seins touche le haut des pompes et je m amuse ainsi à faire tournoyer de gauche à droite puis inversement les deux pompes! J'ai un peu oublié dans le feu de l'action, je crois me rappeler qu'à un moment il a du hurler de douleur ou de plaisir ? Je lui chuchote à l'oreille que sa douleur doit devenir son plaisir agréablement partagé, sans me soucier de ce qui pourrait alors m'arriver en retour de tirage au sort! Il bande fort et remplit entièrement la cage de chasteté! Je lui libère alors les mains dans le dos( toujours bien debout!) pour lui attacher les mains au dessus de la tête et ainsi augmenter sérieusement la traction sur ses seins qui deviennent de plus en plus rouges ! Je m'amuse à nouveau à faire tourner les pompes autour de ses seins, ce qui provoque un long et fort gémissement, de douleur ou de plaisir ? Il y a déjà un bon moment que j'ai été désigné comme son MAÎTRE et j'essaye compléter ma panoplie de Dominateur temporel ! Bracelets aux chevilles, je lui écarte progressivement les chevilles avec une barre d'écartement et me permet délicatement d'introduire mon index dans son anus bien lubrifié ! Je reprends un pose de 5 minutes et contemple mon soumis ainsi exposé, que se passe-t-il dans sa tête : satisfait ? heureux ?? J'e n'ai jamais su s'il avait regretté le tirage au sort, car à cause du temps passé à le dominer, il m'avait demander d'être libre pour 18 h et j'avais bien envie de continuer cette première fois la séance jusqu'à 17h55! (cela dure depuis plus d'une heure trente !) Avec peine et délicatesse, j'arrive à lui enlever la cage de chasteté outrageusement rempli de son sexe et me prépare à l'assaut final : lui enlever les pompes des seins et lui imposer une fellation inoubliable ( même si je n'aime pas sucer un sexe, l'inverse OUI!) Son sexe est en totale explosion et tandis que mes mains massent vigoureusement ses deux seins bien gonflés, je sens monter l'éjaculation tant attendue et espérée comme une libération et un point final à notre première rencontre inoubliable! J'ai juste le temps de sortir son sexe de ma bouche avant l'éjaculation! Le sperme assez abondant inonde mon torse et le sol et après m'être bien essuyé. Je profite d'une dernière pose de 5 minutes et contemple mon soumis ainsi exposé et soulagé ! Je me lève et libère enfin mon compagnon de ses liens pour voir son corps bien marqué pars les cordes serrées ! : il s'assied au sol pour se reposer un peu! Depuis à mon grand regret, je n'ai plus eu de nouvelle ! Pourtant j'étais prêt à renouveler l'expérience dans l'autre sens ! Conclusion : un soumis fait souvent un excellent domi ! ! ! !
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Par : le 29/03/23
Il nous est à tous arrivé de faire des rencontres plus ou moins intéressantes ou insignifiantes.   Malgré un bon feeling, on se rend compte qu’autour d’un verre que le virtuel était trop souvent exagéré, et que lorsqu’il faut passer à la partie réelle, très ou trop peu de répondant. Un fantasme à assouvir, sûrement…   Bref, je vais vous parler d’une rencontre que j’ai faite il y a quelques temps, mais qui m’a marquée…   Nous avons échangé longuement sur un autre site Bdsm, avant de faire l’échange classique de téléphone et d’échanger sur une autre plateforme plus conviviale. Elle était relativement débutante, n’avait eu que deux dominants jusqu'à présent, le premier n’y connaissant visiblement rien à notre art, et souhaitant assouvir un grand nombre de ses fantasmes, le second un peu plus expérimenté, mais qui s’est rapidement lassé, il voulait se faire deux – trois séances sans prendre en compte les besoins de la soumise et ses envies. C’est ainsi. Tant mieux pour moi, sinon nous ne nous serions jamais rencontrés.   Donc, nous avons échangé longuement avant de nous rencontrer. Nous avions chacun des occupations et des plannings respectifs chargés, mais savions que nous allions nous rencontrer et que cette rencontre serait terrible. Nous savions exactement ce que nous voulions tous les deux. Nous étions prêts. C’était écrit, ça se « sent » ces choses-là.   Puis ce jour est arrivé. Pas comme nous l’imaginions. Nous avons parlé d’hôtel, de journée tous les deux, de fantasmes que nous allions réaliser…. La date était même fixée et se rapprochait à grands pas. Et lors de nos échanges quotidiens, en milieu d’après-midi je lui dis que je serai dans sa commune vers 17h et elle me dit qu’elle souhaite me voir, n’ayant personne à son domicile. J’ai malheureusement très peu de temps disponible, 1/2h à 40 minutes max, et lui ai dit que ce serait dommage de ne se voir que ce temps, et que nous serions frustrés. Elle a insisté. J’ai cédé.   Vers 17h j’étais devant son immeuble. Elle est descendue dès que je lui ai écrit « je suis là ». Ce fut très rapide. La porte s’est ouverte, elle était sublime. En mini-jupe, bas noirs, talons et haut décollette, en retenant bien mes envies que nous avions évoquées lors de nos échanges. Je l’ai suivi jusqu’à son appartement, au premier. Au milieu de l’escalier, je lui ai demandé de s’arrêter, écarter ses jambes et de soulever sa jupe. J’ai souris quand j’ai vu qu’elle portait un plug.   Nous sommes rentrés dans son appartement, et nous sommes embrassés comme des adolescents. Nos langues se sont fouillées, ont goûté, mes mains également, elle était chaude, humide, prête.   Elle savait que j’allais la fesser. Elle s’est cambrée sur le canapé, prête à recevoir. Je n’avais que mes mains et ma ceinture. Rapidement ses fesses ont marquées. Les premiers doigts apparaissaient sur ces fesses, ce fut sublime. Lui laisser la trace de mes mains, quel honneur, quel plaisir. J’ai enlevé ma ceinture, l’ai pliée en deux, et ai continué à la caresser. Son cul fut magnifique, le haut de ses cuisses le devinrent. Heureusement qu’elle colorait rapidement, le temps fut court…. Je n’ai eu le temps de m’occuper de ses seins. Je les ai pincé, malaxé, serré, mais le plaisir s’arrêta rapidement. Elle mouillait, énormément. Excitée par cette rencontre non prévue, nous étions tous les deux excités comme de la braise.   Sa langue délicieuse se promena sur mon corps, sur mon sexe, dans mon cul, sur mes pieds. Elle était à sa place, avait compris que la soumission était son plaisir et que c’est ainsi qu’elle voulait et aimait vivre sa sexualité.   Nous avons baisé. Il n’y a pas d’autre terme. Rapidement. Comme des animaux. Nous avons joui, tous les deux. C’était intense, rapide, fort, formidable. Nous avions sans cesse le regard sur cette montre qui avançait, rapidement, trop rapidement. Nous avons dû nous quitter. Mais que c’était bien, cette première rencontre, complètement improvisée.   Quel pied. Nous nous sommes vu de nombreuses fois par la suite, des journées entières, des soirées, pour une vraie relation D/s, comme nous l’entendons tous. Mais cette première rencontre, nous en avons parlé souvent. C’est important une première rencontre. Celle-ci n’était pas insignifiante. Et aujourd’hui encore, même si nous ne sommes plus en relation D/s, lorsque nous échangeons, nous avons toujours tous les deux une pensée pour cette première rencontre.      
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Par : le 06/04/23
Pendant que je suspendais les manteaux sur des cintres, les invités de mon Maître prenaient place dans le salon. La femme s'assit dans un fauteuil, mon Maître dans l'autre et les deux hommes dans le canapé de l'autre côté d la table de salon. La jeune fille elle s'assit par terre, à côté de la cinquantenaire. Je remarquais alors qu'elle portait un large collier d'acier muni q'un gros anneaux et que ses poignets en portaient d'identiques. très jolie, elle avait les cheveux presque raz. Quand sur ordre de sa Maîtresse elle se déshabilla, on découvrit un corps très mince, des seins menus dont les tétons étaient percés de beaux bijoux bien travaillés. Son corps juvénile portait de nombreuses traces, certaines à peine rosées, d'autres bien plus marquées, violacées, qui expliquaient les larges cernes de ses yeux. Cambrée pour s'offrir aux regards, elle rayonnait. Son pubis parfaitement lisse était tatoué d'un complexe entrelassement d'initiales KR signifiant qu'elle était la propriété de la femme. Mon Maître claqua des doigts et d'un index tournoyant me fit comprendre que je devais servir. j'effectuais le service en me positionnant à droite de la personne que je servais. Leurs mains me palpaient, me griffaient ou m'éffleuraient. La Dominatrice elle me prit un téton entre ses doigts et me le tordit jusqu'à ce que je gémisse de douleur et que les larmes me remplissent les yeux. Maitre m'avait bien recommandé de ne jamais parler ou emettre un cir. Les coupes remplies, je vint prendre ma place aux pieds de mon Maître. Leur attention se concentrait sur la jeune fille exposée. Sa Maitresse se faisait un plaisir de raconter leur rencontre, comment d'une simple relation homosexuelle c'était devenue une relation ou la Dominatrice prit peu à peu le contrôle totalde son amante jusqu'à en faire une véritable esclave sexuelle. Que ce soit pour son plaisir mais également le plaisir d'autres personnes, hommes ou femmes selon son humeur. La jeune fille prenait les poses que sa Maitresse lui ordonnait. Elle exhibait chatte ou cul, s'écartant à deux mains, ouvrant une bouche capable d'accueillir des membres de taille très respectable tout comme son cul qui visiblement servait souvent. Prendre des positions dignes d'une pute semblait lui plaire vu la mouille qui coulait de sa vulve. l'un des hommes, Didier, était déjà bien excité et mon Maitre donnant son accord, me donna sa queue à sucer. Je m'appliquais comme Maître l'aimait. Malgré la taille, je l'avalais entièrement . j'avais quelques hauts le coeur quand elle passait la luette mais j'arrivais maintenant à parfaitement me retenir. L'homme poussait des soupirs de satisfaction et m'appuyait sur la tête, me la bloquant quand il voulait que mes lèvres soient collées à son pubis. Je ne voyais pas ce qu'il se passait derrière moi mais les commentaires m'indiquaient que la Soumise était explorée dans tous ses trous, poussant de petits gémissements de plaisir. Le spectacle devait être excitant car Didier éjacula rapidement tout au fond de ma gorge. J'avalais la totalité avec gourmandise puis je nettoyais sa queue très doucement. Maitre m'ordonna de me coucher sur le dos, la tête sous le ventre de la jeune fille. En me retournant pour me positionner, je vis que celle ci, à genoux avait les mains dans le dos et qu'elle sucait mon Maître. Sa Maitresse elle, avait la main enfoncée dans son anus la faisant gicler copieusement à chaque fois que la main s'enfoncait profondément. Je m'allongais sur le sol complètement trempé de cyprine. les orgasmes de la Soumise s'enchainaient. Rapidement j'eu le visage et le torse trempé, ça giclait sans interruption, même quand la main de la Dominatrice fut remplacée par une bite conséquente de l'autre homme et la pilonnait de toute ses forces. Maître savait s'entourer uniquement de Mâles ayant de grosses queues. Affalée dans le fauteuil, la brune fit venir son esclave entre ses cuisses. Celle ci fut immédiatement en place et se mit à déguster puis dévorer la vulve de sa Maitresse qui me demanda de nettoyer sa soumise de tout le sperme et la mouille qui coulait de son ventre et de ses fesses. J'aspirais le foutre de son anus boursouflé et béant y enfoncait la langue aussi loin que possible, elle était délicieuse, jusqu'o ce que la femme assouvie ne l'attache par le collier à l'un des radiateurs, me laissant seul faire le service.....
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Par : le 14/04/23
Bonjour à toutes et tous, comme je suis nouveau ici, je vais vous raconter ma première fois avec couple (Monsieur et Madame Dominant). je les ai rencontré via un site d'annonce, bien qu'un peu timide, grâce à leur accueil chaleureux je me suis très vite senti à l'aise ..la cinquantaine, sportifs, et bien équipés.. Une fois installé, ils m'ont demandé de me mettre nu, eux étant habillé de manière légère .. me voilà donc debout, le sexe pendant, les mains dans le dos et eux assis à me regarder.. puis Madame se lève, passe autour de moi, me touche le sexe .. le branle délicatement en m'interdisant de bander (elle me le chuchote à l'oreille de sa douce voix) pas de chance, je bande !! S'ensuit des claques sur la verge, sur le gland précisément... ça fonctionne.. je débande ..ça fait sourire son mari . puis elle enlève son string qu'elle me fait passer sous mon nez ..une douce odeur de son sexe qui me fait immédiatement avoir une nouvelle erection ..cette fois ci j'ai droit à un coup de pied dans les testicules...évidemment ça retombe..  ensuite c'est au tour de Monsieur à se lever, il me regarde avec dédain et m'ordonne de me mettre à genou, de renifler le cul de sa femme, puis de le Lécher,  comme il me dit, de me branler frénétiquement mais interdiction de jouir ou bien celui me sodomisera ... ( je ne suis pas bi ). J'avais très envie de lâcher ma semence tellement j'étais excité.. pendant que je léchait, celui me fouettait les fesses avec un martinet..très humiliant.. ils me firent arrêter à temps, avant que je n'ejacule . toujours à genou, ils se mirent face à moi, debout en me disant qu'ils voulaient se soulager sur moi .. je voyais le sexe dressé de monsieur et la toison de madame.. d'un il me dit d'ouvrir la bouche et lui le premier se mit à m'uriner dessus.. une fois tout bien avalé, madame me fît m'allonger et ce fut à son tour de m'uriner dans la bouche .. puis elle m'ordonna de lui nettoyer le sexe .. ce que je fis avec plaisir.. je du m'arrêter avant qu elle ne jouisse .. Madame se mit a 4 pattes sur le sofa, Monsieur vint alors pour lui prendre les fesses ..je voyais de gros sexe dur aller et venir dans le magnifique cul de Madame et moi je bandais comme un âne mais toujours interdiction de me toucher .. à un moment Monsieur se retira et m'ordonna à nouveau de lécher madame,  et en m'autorisant cette fois ça a m branler mais pas à jouir ..nouvelle fois prêt à éjaculer, je fus obliger de m'arrêter.. quelle frustration !!!! puis à nouveau Monsieur prit possession de sa femme ...celui-ci à fini par ejaculer en elle, en se retirant il m'ordonna à nouveau de lécher madame, mais sans me branler.. je léchais avec avidité cette jolie chatte et le sperme de monsieur qui en ressortait ... une fois ma besogne faite, je suis revenu à ma position initiale (debout), eux assis me regardant fixement puis Madame se leva .. vint vers moi ... j'étais fébrile d'excitation.. le sexe dressé.. elle le prit dans sa main et commença doucement à me branler .. je ne tenai plus .. je voulais ejaculer tellement j'étais excité.. a l'oreille elle me dit de sa douce voix que je pourrais ejaculer suivant on décompte et pas avant ..la fin était proche... puis elle branla de plus en plus vite .. sur le point d'ejaculer elle arrêta, se mit face à moi ... je ne tenais plus, je m'implorait ..c'était terrible !!!!  puis enfin elle le repris dans sa main, annonça le décompte et m'autorisa a ejaculer !!!!!! Quel bonheur !!!! J'ai failli défaillir tellement ce fut bon !!!
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Par : le 18/06/23
La respiration d'une femme. Ses bras, ses jambes étendues, ses mains dénouées. Et l'ombre qui l'entoure, les projets calmés dans sa tête, tout cela appartenait à la jeune soumise. Elle trouvait que c'était un peu trop en une seule fois. La courte nuit d'été s'éclaircit lentement, et vers cinq heures du matin, le jour noyait les dernières étoiles. Charlotte qui dormait fut tirée du sommeil par la main de Juliette entre ses cuisses. Mais Juliette voulait seulement la réveiller, pour que Charlotte la caressât. Ses yeux brillaient dans la pénombre. Charlotte effleura de ses lèvres la dure pointe des seins, de sa main le creux du ventre, Juliette fut prompte à se rendre, mais ce n'était pas à Charlotte. Le plaisir sur lequel elle ouvrait grand les yeux face au jour était un plaisir impersonnel et anonyme, dont Charlotte n'était que l'instrument. Il était indifférent à Juliette que Charlotte admirât son visage bruni et rajeuni, sa bouche haletante, indifférent que Charlotte l'entendît gémir quand elle saisit entre ses dents et ses lèvres la crête de chair cachée dans le sillon de son ventre. Simplement, elle prit Charlotte par les cheveux pour l'appuyer plus fort contre elle, et ne la laissa aller que pour lui dire: "Recommence". Juliette avait pareillement aimé Charlotte. Elle lui avait enlevé ses fers. Charlotte osa adresser un regard complice et elles se comprirent. Juliette la poussa vers la table en bois occupant un des coins de la chambre et la força à se pencher dessus. Elle retroussa la nuisette de Charlotte, caressa du bout des doigts la culotte de dentelle noire de sa soumise. C'était de la soie. Sur l'ordre de l'homme d'affaires, la jeune esclave avait confisqué tous ses anciens dessous, les jugeant indignes d'elle. Juliette traita Charlotte de petite pute. Elle donna quelques claques sur la culotte avant de la descendre sur les genoux de Charlotte. "- Si tu as le cul qui te démange, tu vas sentir comment je vais te guérir !" Elle frappa à plusieurs reprises. Charlotte se trémoussait en geignant, mais elle avait goûté à la fessée avec un homme dont la main était bien plus dure que celle de sa Maîtresse. Celle-ci, réalisant qu'elle ne causait pas grand dommage, se saisit d'un martinet, qui était rangé dans le tiroir de la table de nuit, et travailla les épaules, le dos et les fesses de Charlotte en l'échauffant lentement, alternant les caresses des lanières de cuir avec des coups cruels et violents. Plus Juliette frappait fort et plus Charlotte s'offrait. La douleur devenait intolérable, elle se rendait spectatrice de cette douleur. Elle souffrait, mais dominait cette souffrance.   L'amour, c'était une autre histoire. Elle se drapa dans une sensualité abandonnée. "- Si vous voulez, dit-elle brusquement en rompant le silence, je vous aimerai toute ma vie". Juliette lui ordonna de se rapprocher. Elle lui dit qu'elle était musclée et que c'était bien. Ensuite, elle la prit par les cheveux pour lui maintenir le visage droit. Elle la tenait par les épaules. Ses mains descendaient le long de son corps, en lui faisant un peu mal. La jeune fille était un objet parmi les objets. Juliette pouvait agir comme on agit avec une chose, en la changeant de place, en ne lui parlant jamais, en la cassant, si elle de désirait. Le plaisir qui naissait insidieusement en elle, la dépassait, la stigmatisait en la glorifiant. Juliette ne s'était pas trompée à l'acquiescement ni à la révolte de Charlotte, et savait bien que son merci était dérisoire. Il y avait cependant une raison qu'elle lui expliqua. Elle tenait à faire éprouver à toute fille qui entrait dans sa maison, qui se soumettait à elle, que sa condition de femme ne serait pas déconsidérée, du seul fait qu'elle n'aurait de contact qu'avec d'autres femmes, sauf à être offerte à des hommes. Et que pour cette raison, elle exigerait à l'avenir qu'elle soit constamment nue, de nuit comme de jour. La façon dont elle avait été fouettée, comme la posture où elle serait désormais entravée n'avaient pas d'autre but. Charlotte avait ressenti une jouissance cérébrale de femme soumise à une femme qui l'obligeait à souffrir. Quelque chose d'indéfinissable semblait avoir pris le contrôle de son cerveau et commandait à son corps de cette souffrance fulgurante magnifiée par son obéissance servile. Ce fut alors une révélation pour elle. Après lui avoir fait demi-tour, elle s'agenouilla aux pieds de sa soumise: "- Si tu te voyais, sale chienne!" Une vraie fontaine ! J'ai connu plus d'une fille chaude, mais j'ai l'impression que tu les surpasses toutes !" Sa nuisette était à terre, Charlotte n'apercevait pas le visage de Juliette, mais elle sentit sa langue quand elle lui lécha les lèvres de son sexe. Elle se cambra, écartant les jambes autant que le lui permettait la culotte qui la bloquait aux genoux. En lesbienne raffinée, Juliette prenait son temps. D'abord elle lécha d'une extrémité à l'autre les bords de la vulve, avant de descendre plus bas entre les cuisses puis de remonter enfin dans la fente béante. Charlotte ne put retenir un long gémissement. En un éclair, elle se demanda s'il y avait quelqu'un dans la chambre voisine. Si c'était le cas, il ne pouvait les voir. La lourde porte en bois à double serrure en fer entre les deux pièces était close. Cependant, on pouvait l'entendre crier. Elle oublia vite ce détail. La langue de Juliette faisait des ravages dans son sexe, elle allait et venait à une cadence diabolique. Le résultat ne tarda pas. Charlotte jouit de nouveau, sans se soucier si le voisinage pouvait être alerté par ses cris. Juliette se délecta du spectacle offert par sa soumise. Après lui avoir demandé de la remercier, elle dit seulement: "C'est curieux, j'ai trouvé que ton sexe avait moins de goût aujourd'hui." Charlotte alors feignant une déception évidente eut un sourire contraint. Charlotte leva la tête. Juliette ne l'eût pas regardée, comme elle faisait toujours. Elle n'eût pas autrement bougé. Mais cette fois, il était clair que Juliette voulait rencontrer le regard de Charlotte. Ces yeux noirs brillants et durs fixés sur les siens, dont on ne savait s'ils étaient ou non indifférents, dans un visage fermé. "-Maintenant, je vais te faire couler un bain", annonça-t-elle en ouvrant la porte de la salle de bain contiguë à la chambre. Elle enfila une courte blouse de coton blanche qui dévoilait ses longues jambes bronzées. Charlotte se déshabilla. La première fois que la jeune esclave l'avait aidée à se laver, elle avait ressentie de la gêne, mais peu à peu, elle s'y habituait. Ce soir-là, comme les autres fois précédentes, Juliette évita, en lui faisant sa toilette, de donner un tour érotique à ses attouchements. Cependant, après avoir séché sa soumise, elle invita celle-ci à prendre place sur la table de massage toute neuve installée dans un coin de la pièce. Charlotte se trouva alors à plat ventre, la croupe offerte, attendant que l'on daigne la pénétrer. Sa Maîtresse appuya d'une main sa taille contre la table pour qu'elle ne pût glisser, l'entrouvant de l'autre.    Elle demeurait dans un plaisir qui lui faisait sentir chaque centimètre de son corps. Étendue, les jambes et les bras écartés pour tenir plus de place et mieux s'offrir à ce trouble, elle ne voyait plus les fantômes qui l'entouraient. Elle retombait dans dans la vie réelle. L'homme d'affaires, précisa-t-elle, veut que ce dîner soit une fête. Alors, il faut soigner de près ta préparation. Suivant les indications de la jeune esclave, Charlotte s'allongea à plat ventre sur la table rembourrée. Le menton calé sur ses mains croisées, elle épia, vaguement inquiète celle qu'elle n'arrivait pas encore à considérer comme une servante en dépit des exhortations de l'intéressée et des encouragements de Juliette. Mais tous ces préparatifs ne lui disaient rien de bon, mais la jeune esclave se contenta de sortir de l'armoire à toilette un grand flacon rempli d'un liquide doré. La jeune fille expliqua que c'était de l'huile d'amande douce macérée avec des herbes. "- Après avoir été massée avec cette huile, vous vous sentirez très belle. Il n'y a rien de plus relaxant." Charlotte ne demandait qu'à la croire. Pourtant elle gardait encore une certaine méfiance vis à vis de l'homme d'affaires et de sa complice. Elle eut un frisson quand la jeune fille lui versa une bonne dose d'huile au creux des reins. C'était doux et cela sentait bon. Dans un premier temps, l'esclave qui s'était déshabillée lui étala le liquide odorant de la nuque aux talons, et sur les cuisses. Charlotte était allongée sur la table où brillaient, noires et blanches, comme des flaques d'eau dans la nuit, toutes les images de Juliette. Avant, elle s'attouchait la nuit quand elle était seule. Elle se souvint des questions de sa Maîtresse. Si elle avait des amies dont elle se laissât caresser ou qu'elle caressât. Puis l'esclave entreprit le massage proprement dit, commençant par les épaules. Charlotte se laissait aller. C'était effectivement très relaxant. La jeune esclave lui pinçait la peau et les muscles sans violence, mais avec fermeté. C'était strictement fonctionnel. Mais bientôt, une douce chaleur envahit son corps, surtout son ventre. Une pensée, alors, la traversa sous forme de question. Si les doigts de la jeune fille ne cherchaient pas à l'exciter, qu'en était-il de l'huile de massage ? Les herbes qui avaient macéré dedans ne possédaient-ils pas des effets aphrodisiaques ? Ce soupçon se précisa quand elle sentit les lèvres de son sexe se séparer. Le trouble qu'elle ressentait n'était pas très fort, mais il persistait. Elle remua nerveusement sur la table. Les pointes de ses seins devenues dures, frottaient sur le rembourrage, entretenant son émoi et la laissant frustrée. L'idée que tout cela était fait exprès pour la maintenir alors excitée sans qu'elle puisse se soulager s'imposait à son esprit. Charlotte réprima l'envie de se masturber en se massant le ventre contre la table. Elle obéissait aux ordres de Juliette comme à des ordres en tant que tels, et lui était reconnaissante qu'elle les lui donnât. Qu'on la tutoyât ou lui dît vous, elle ne l'appelait jamais que Maîtresse, comme une servante. Impassible, la jeune esclave poursuivait son travail sans paraître remarquer les réactions de Charlotte. Elle avait atteint ses fesses. Elle les massa longuement et très langoureusement. Quand ses doigts s'attardèrent sur le pourtour de l'anus, Charlotte se cabra. "- Pas là! - Il faut détendre ça comme le reste." La jeune fille ajouta que l'orifice avait besoin d'être élargi pour rendre ce passage plus commode si on décidait un jour de la prostituer. Charlotte serrait volontairement les fesses. Cependant, bon gré mal gré, sous les doigts habiles, elle se relâcha. L'esclave en profita pour lui masser de nouveau les bords de l'anus. Ce fut un soulagement pour Charlotte quand elle descendit enfin sur les cuisses. Son émoi était tel que le moindre attouchement sur une zone sensible l'excitait, la rendait malade de frustration. La trêve fut de courte durée. Car l'esclave, non sans plaisir, avait reçu des instructions strictes. Elle était trop étroite, il fallait l'élargir. Il lui faudrait s'habituer à porter au creux de ses reins, un olisbos à l'imitation d'un sexe dressé, attaché à une ceinture de cuir autour de ses hanches fixée par trois chaînettes de façon que le mouvement de ses muscles ne pût jamais le rejeter et Charlotte sentirait ce plaisir diffus à chaque instant de la journée jusqu'au fond de ses entrailles.    Autrefois, des idées simples l'auraient aidée à se défendre. Son amante avait tout remplacé. Elle tenait lieu d'ordre et de religion. L'eau blanche des jours ordinaires la recouvrait peu à peu et elle fut perdue jusqu'au soir où sa Maîtresse revint dans sa vie. C'était une femme de génie et une personne très séduisante. Elle avait des yeux auxquels on obéit toujours  et elle parle du haut d'une montagne inconnue et elle a beaucoup de bonté mais c'est aussi un monstre. Tout saccager lui était naturel. Quand on est forte, on n'aime pas les gens, on les domine. La jeune soumise n'existait plus du tout. Elle s'était volée d'elle-même. La jeune esclave lui dit seulement qu'il ne fallait pas qu'elle se crût libre désormais. Charlotte l'écoutait sans dire un mot, songeant qu'elle était heureuse que Juliette voulût se prouver, peu importe comment, qu'elle lui appartenait, qu'il n'était pas sans naïveté, de réaliser que cette appartenance était au-delà de toute épreuve. Ainsi écartelée, et chaque jour davantage, on veillerait à ce que l'olisbos, qui s'élargissait à la base, pour qu'on fût certain qu'il ne remonterait pas à l'intérieur du corps, ce qui aurait risqué de laisser se resserrer l'anneau de chair qu'il devait forcer et distendre, soit toujours plus épais. La jeune esclave versa de l'huile dans le rectum de Charlotte, qui bien malgré elle, lui présentait sa croupe en se cambrant, accentuant la courbe de ses reins. Elle enfonça son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savait que Charlotte n’était pas encore tout à fait détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion humiliante. De son côté, Charlotte avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche, elle était dans cet état second où l’appréhension des gestes de l'esclave conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnante, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant délicatement le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau acceptait l'intrusion. Disposant également des seins et du sexe de Charlotte, la jeune esclave ne se priva pas de les exploiter. Après lui avoir pétri la poitrine, elle descendit vers le bas-ventre. L'essentiel n'était pas de jouir mais de mobiliser son énergie vitale. Pour y parvenir, la meilleure façon était de la retenir afin de la concentrer avant de la libérer. Quand enfin, la jeune fille la fit descendre de la table de massage, Charlotte tenait à peine sur ses jambes. Passive, elle se laissa habiller et coiffer. Elle portait une robe noire très échancrée au milieu du dos libérant outrageusement les reins. La jeune esclave prit alors le soin de la lubrifier encore une fois généreusement à l'aide du gel, et la pénétra profondément de ses doigts effilés, afin de rendre sa voie étroite aussi aisée que l'autre pour le seul plaisir de Juliette.    Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.        
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Par : le 01/07/23
Bonjour à toutes et à tous, je vous souhaite un agréable weekend et de belles rencontres attachantes. Elle m'a contacté par e-mail pour me faire part de son fantasme qui la poursuit jour et nuit depuis qu'elle a découvert le Shibari, le Bondage sur le net. Voir ces Femmes contraintes, encordées, attachées, offertes, dans un lâcher prise qui l'avait impressionné. Voir ces Hommes qui habillent les corps, les esprits de ces Femmes en toutes complicités, sans sexe, sans attouchements, sans violence, dans un esprit de partage, d'offrande de part et d'autre. Le besoin d'apporter des plaisirs partagés, d'offrir la découverte de son corps avec de nouvelles sensations, de nouveau ressenties et de nouveaux plaisirs. Nous avons échangé par mail pendant plus de trois mois. Un rendez-vous autour d'un verre dans un lieu public et cette fois, échanger yeux dans les yeux et s'immerger dans l'esprit de l'autre. Ensuite partager un déjeuner, puis un autre mais cette fois, une fois ce repas terminé, elle me regarde dans les yeux, les baissant et me dit, je suis prête à m'offrir à vos cordes, maintenant, j'ai confiance en vous. Heureux et honorés de sa confiance qu'elle m'offre ainsi, avant de m'offrir son corps et son esprit, nous prenons mon véhicule et nous nous rendons ensemble chez elle. Elle ouvre la porte, m'invite à entrer. Après avoir récupéré ma valise magique où, mes cordes de déplacements sont bien rangées et prête à venir en toute délicatesse sur un corps féminin et ainsi lui offrir l'évasion qu'il recherche dans la contrainte. Elle me demande de me tourner et de ne pas regarder. Je respecte sa demande et me tourne. Après quelques minutes, elle me demande de me retourner et de la regarder dans les yeux. Je me retourne et la vois, sans sa jupe, sans son chemisier, en sous-vêtements trois-pièces, bas et talons hauts. Elle est magnifique ainsi élégante, féminine Femme avec un grand F. Elle me demande de toucher les cordes. Je lui en donne un fagot et la laisse s'imprégner de mes cordes, les passants sur son corps où, la peau est 'nue et lis sur son visage mais également sur son corps, l'émoi qui l'envahit. Je la regarde et lui demande si elle est prête pour vivre enfin ce fantasme qui la ronge. Elle ne sort pas un son mais me dit oui par mouvement de la tête. Ses joues rouges, sa peau frissonnante, une petite chair de poule, elle est prête. Je prends ses bras et les dirige à l'arrière de son dos. Lie ses poignets et commence à passer mes cordes en dessus, en dessous de sa poitrine, passe ma corde entre ses seins, remontent celle-ci pour verrouiller l'ensemble et passent sur le dessus de ses épaules, sa nuque, rendent ce Shibari du buste artistique et contraignant à souhait. Je viens devant elle, l'observe, lui demande si elle va bien, si cela lui plaît, si elle aime les sensations, les ressenties qui commencent à envahir son corps de Femme mais également son esprit de Femme, doux mélange d'indépendance et de soumission. Elle me répond avec un sourire aux lèvres et des yeux qui brillent qu'elle aime beaucoup ce qu'elle ressent. Je lui demande si elle veut que je continue et ainsi la contraindre encore plus sur la totalité de son corps, de son âme Elle me répond d'un oui qui sort du cœur sans aucun doute. Je prends donc des cordes dans ma valise à malice et commence la contrainte des hanches, des jambes. Je prends ma corde et commence par prendre ses hanches dans ma corde pour un appui de départ. Commence par lier ses cuisses sur trois niveaux pour lui permettre de bien ressentir l'emprise de ma corde sur elle. Verrouillent mes tours par des passages complexes pour ne pas faire de nœud. Je continue mon encodage par ses mollets, également trois passages pour une contrainte, un encodage des plus esthétiques, artistique mais également bien contraignant pour elle et ainsi prendre conscience qu'elle s'est offerte à ses fantasmes, ces envies de soumissions, appartenir à un Homme, à ses cordes sans pour cela lui appartenir physiquement. J'arrive sur ce qui est ma zone préférée chez une Femme, ses chevilles car, c'est la partie du corps d'une Femme que j'aime lier. La fragilité, la finesse, la beauté d'une cheville de Femme, mise en valeur par des cordes, je ne connais rien de plus beau. La voilà bien encordée, prisonnière de ses envies de soumission. Elle est magnifique dans cette tenue légère où, la beauté de la Femme est mise en lumière par mes cordes et les contraintes provoquées par celles-ci. Je viens à côté d'elle et lui demande si elle est bien ainsi encordée ? Un sourire sur son visage avec un zeste de joues rouges qui montre qu'elle est un peu gênée de montrer, de me montrer par diverses manifestations comportementales et de son corps qui s'exprime, les plaisirs qu'elle ressent. Je lui conseille pour accentuer ces plaisirs, de bouger comme si elle voulait se libérer et ainsi constater, comprendre que cela est impossible et qu'elle est à moi, offerte. Elle réalise que de tenter de se libérer lui provoquent des plaisirs plus forts car son subconscient prend conscience de la fragilité de cet instant, de la détresse fantasmée qu'elle ressent à cet instant. Je la laisse un instant profiter de ces nouvelles sensations, ressenties, plaisirs et reviens vers elle pour lui proposer l'extrême plaisir, un bandeau sur les yeux, un bâillon. De ces contraintes supplémentaires accentuent déjà les plaisirs qu'elle a à cet instant. Elle hésite, réfléchie, je reconnais que le bâillon peut être impressionnant mais, il offre-t'en de ressentis forts et puissants combinés avec les cordes et le bandeau qu'il serait bête de passer à côté de cette expérience. Elle accepte mais si je peux lui bâillonner la bouche pour commencer et ensuite, lui poser le bandeau. Bien sûr toujours prêt à rendre service et d'offrir à ces dames plaisirs intenses et découverte de leurs véritables personnalités, j'accepte. Je prends le bâillon avec cette sangle en cuir noir et cette boule rouge qui va se marier à merveille avec ces lèvres rouges. Je lui demande d'ouvrir la bouche, elle l'ouvre doucement avec timidité et une légère angoisse. J'insère la boule entre ses lèvres, passe derrière elle, verrouillé la sangle. La voilà encordée, contrainte, offerte, bâillonnée, elle est superbement féminine ainsi, le bâillon et magnifique entre ses lèvres et artistiquement la rend si belle, si Femme. Il est temps de couvrir ces magnifiques yeux verts, j'avance mais elle a un léger geste de recul. Je la rassure, lui parle doucement à l'oreille et la met en confiance. La voilà entièrement à moi, entièrement à ses fantasmes, ses envies d'être soumise à un Homme, à ce Dominateur, ce Maître qui l'a rendue esclave de ses désirs d'être ainsi entièrement contrainte et dans l'obligation d'attendre le bon plaisir de celle-ci pour être libérée même, si dans sa main, un vieux jeu de clés que j'utilise spécialement pour cela. Il lui suffit de le faire tomber sur le sol et je sais qu'il y a quelque chose qui ne va pas, la sécurité est essentiel tout comme la confiance, le partage, la complicité. Je la laisse avec elle et se ressentit, ses sensations, ses plaisirs et l'admire ainsi Femme offerte, quoi de plus beau ? Avec la pulpe de mes doigts, je vérifie les cordes, sa peau, si elle va bien. Je constat que la pointe de ses seins qui pointent, sa peau qui frissonne, ses cuisses qui cherchent à se resserrer comme quand une Femme ressent des envies inavouables devant un Homme qui lui plaît. Bien sûr elle ne peut bouger ses cuisses et à ce moment, je sais que l'inquiétude l'envahit et qu'elle s'inquiète que je constate le plaisir qui envahit la totalité de son corps et qui se manifeste par une légère humidité sur le tissu de sa petite culotte. Je la libère et vois, lit, sur son visage les plaisirs intenses qu'elle a découvert. Lui enlève le bâillon, lui offre un verre d'eau, retire la goutte qui ruisselle le long de son cou et qui conduit mon pousse à la 'naissance de ses seins ce qui, provoque chez elle un gémissement qui en dit long sur son état d'excitation. Je lis sur son visage une légère gêne d'avoir réagi ainsi, trahissant sont états d'excitation forte, je suis heureux de lui avoir offert autant de plaisirs. Une fois libre de mes cordes, de mes contraintes, nous nous retrouvons tous deux sur le canapé et échangions sur ses ressenties, ses plaisirs, ses étonnements. Au bout d'un moment d'échange très intéressent et agréable, elle me demande de la contraindre à 'nouveau mais cette fois, sur le ventre, les jambes relevées et très fortement contraintes vers la nuque pour ne pouvoir bouger et à 'nouveau ressentir cette overdose de plaisirs intenses et pour la premier fois de sa vie intime de Femme, découvrir le lâcher prise. Je suis fière et heureux d'avoir eu l'honneur de sa confiance, de lui avoir permis de découvrir les plaisirs intenses et profonds, qui envahissent tout son corps , son esprit et son âme de Femme soumise, révélée aujourd'hui. J'espère que ce récit vous à plus et que sous une forme ou une autre, vous vous êtes identifié dans ces plaisirs attachant que sont le Shibari, le Bondage, ma Passion qui est plus forte que le sexe car, il marie l'art et l'offrande, la complicité et la confiance, la beauté de la Femme et la révélation de sa soumission. Bien à vous Passions
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Par : le 04/07/23
La franchise, la désinvolture de son amie l'embarrassaient au point qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle avait vingt-huit ans, elle connaissait une foule de gens, toujours élégante, physiquement attrayante, intellectuellement stimulante. Elle avait fait une thèse sur Camus, avant de s'occuper de collections d'art contemporain dans toute une série de fondations. Visiblement, Juliette savait ce qu'elle voulait. Elle était tout le contraire de Charlotte. C'est d'ailleurs elle qui l'a voulu, qui lui a laissé son adresse et son numéro de portable à la fin de la soirée, en lui recommandant de ne pas hésiter à l'appeler, et Juliette qui s'est fait désirer une bonne quinzaine de jours, avant de composer son numéro. Pourquoi l'a-t-elle revue ? Sans doute parce qu'elle voulait la revoir. C'était moins de l'amour ou du désir, en tout cas, qu'un sentiment étrange et forcené de vertige et de domination. Ce qui est sûr, c'est que passé la surprise de découverte chez cette jeune femme cérébrale, assez guindée sur les bords, un tempérament sensuel qu'elle ne lui imaginait pas, tout est allé vite, probablement trop vite. Charlotte s'est soumise, non sans restriction mentale de sa part. Elles sont aussitôt parties vivre une année à Naples où Juliette faisait des expertises, tandis que Charlotte enseignait dans un collège français. Et il leur est arrivé là-bas ce qui arrive à tous les amants pressés qui s'engouffrent dans le premier hôtel venu coincés dans l'ascenseur, ils sont toujours bloqués et ont épuisé tous les sujets de conversation. Pourtant, les longs tête-à-tête, les nuits que l'on passe ensemble, les promenades à deux pendant les premiers mois permettent normalement de pressentir la part de bonheur ou de malheur que l'autre lui apportera. Et Charlotte n'avait pas mis longtemps à deviner que la part de légèreté dans l'abandon serait la plus lourde des deux. Mais elle a fait comme si. Par manque d'assurance, par immaturité. Ce que la plupart des femmes recherchent dans toute leur vie, l'intelligence, la tendresse, Juliette lui apportait sur un plateau, et on aurait dit qu'elle ne savait pas quoi en faire. Juliette la hissait en révélant les abysses de son âme, en les magnifiant, la sublimant en tant qu'esclave en donnant vie à ses fantasmes. Elle est aussi juvénile et éclatante, elle a les mêmes cheveux clairs encadrant ses oreilles, les mêmes taches de rousseur, la même élégance, avec son T-shirt blanc sous une veste de soie noire. Elles s'étaient déshabillées dans la salle de bain, avec la prémonition que quelque chose de terriblement fort, de terriblement impudique allait se produire et que rien ne serait plus comme avant. Elles ne le savaient pas encore. Juliette était totalement nue, avec ses fesses musclées hautes, ses seins aux larges aréoles brunes, alors que Charlotte avait conservé un tanga en soie rouge mettant en valeur son bronzage italien. Elle était grande et possédait de longues jambes galbées. Elles étaient paisibles, enveloppées par l'atmosphère fraîche de la pièce, et comme le plaisir les avait moulues, elles flânèrent encore un peu dans les draps, tandis que le rythme emballé de leur cœur se ralentissait peu à peu. Mais beaucoup plus tard, à force d'insistance, Charlotte s'allongea docilement sur le dos, les bras le long du corps, accueillant le désir de Juliette mais sans le réclamer. Et d'un seul coup le silence se fit. Juliette soulevée sur les coudes, Charlotte la bouche appliquée sur sa peau, descendant le long de son corps avec la lenteur d'un ballet aquatique. Le temps parut suspendu, la culmination toujours retenue. Elles retrouvèrent spontanément les mêmes mots, les mêmes gestes, les mêmes procédures intimes, sans doute car le sexe est toujours la réminiscence du sexe, avant de desserrer soudain leur étreinte et de rouler chacune de leur coté, le corps épuisé. La nuit tomba, un courant d'air fit battre le ventail de la fenêtre.   La sensation de se retrouver d'un coup, grâce à la paix apaisante de la nuit, dans un passé déjà écarté, repoussé par tant d'évènements, d'avatars de vie et même de pensée, cette situation était si parfaite que la jeune femme resta un instant immobile. Lorsque Juliette eut fini de se doucher, elle enfila un peignoir, les cheveux attachés au-dessus de la tête à l'aide d'une pince, Charlotte préféra la régaler d'un copieux petit-déjeuner sur leur balcon. Elles s'installèrent toutes les deux, accoudées à la balustrade comme pour porter un toast au soleil levant et restèrent ainsi, à bavarder, à voix basse, la peau hâlée et les sens à vif. Au sortir du lit, il leur arrivait parfois de se promener dans le vieux Naples. La mer qui bougeait à peine, les pins immobiles sous le haut soleil, tout paraissait minéral et hors du temps. De grands murs à droite et à gauche protégeaient des voisins: l'aile des domestiques donnait dans la cours d'entrée, sur l'autre façade, et la façade sur le jardin, où leur chambre ouvrait de plain-pied sur une terrasse, au premier étage, était exposée à l'est. La cime des grands lauriers noirs affleurait les tuiles creuses achevalées servant de parapet à la terrasse. Un lattis de roseau la protégeait du soleil de midi, le carrelage rouge qui en couvrait le sol était le même que celui de la chambre. Quand Juliette prenait son bain de soleil totalement nue sur la terrasse, Charlotte venait la rejoindre et s'étendre auprès d'elle. Il faisait moins chaud que de coutume. Juliette, ayant nagé une partie de la matinée, dormait dans la chambre. Charlotte, piquée de voir qu'elle préférait dormir, avait rejoint la plus jeune domestique. Ses cheveux noirs étaient coupés droit au-dessus des sourcils, en frange épaisse et droite au-dessus de la nuque. Elle avait des seins menus mais fermes, des hanches juvéniles à peine formées. Elle l'avait vu par surprise, en pénétrant un matin sur la terrasse. Sa nudité l'avait totalement bouleversée. Mais maintenant, Giulia attendait Charlotte dans son alcôve. Cette dernière eut soin à plusieurs reprises de lui renverser les jambes en les lui maintenant ouvertes en pleine lumière. Les persiennes étaient tirées, la chambre presque obscure, malgré des rais de clarté à travers les bois mal jointés. La jeune fille gémit plus d'une demi-heure sous les caresses de Charlotte. Et enfin, les seins dressés, les bras rejetés en arrière, serrant à pleine main les barreaux de bois qui formaient la tête de son lit à l'italienne, elle commença à crier, lorsque Charlotte se mit à mordre lentement la crête de chair où se rejoignaient, entre les cuisses, les fines et souples petites lèvres. Charlotte la sentait brûlante, raidie sous la langue, et la fit crier sans relâche, jusqu'à ce qu'elle se détendit d'un seul coup moite de plaisir, mais encore demandeuse. Charlotte enfonça alors son pouce dans l’anus bien lubrifié, elle le sentait à la fois récalcitrant et souple et elle savaitque la jeune fille n’était pas encore bien détendue et luttait inconsciemment contre cette intrusion exquise. Elle avait la respiration saccadée et rauque, la bouche sèche. Elle était dans cet état second où l'appréhension des gestes de Giulia conjuguée au désir de l’interdit la laissaient totalement passive mais nullement insensible. Bientôt, l'autre main alla s’aventurer dans l'autre voie déjà abandonnant, les lèvres acceptèrent la double caresse forçant avec délicatesse le périnée, les doigts s'attardant sur le clitoris impatient. Elle était ainsi prête a subir l'insurmontable. Elle se laissa aller à ces doubles caresses en retenant son désir de jouissance, en s'interdisant des mouvements du bassin qui l'auraient trop rapidement extasiée. Charlotte le devina et s'arrêta, puis s'éloigna. Alors elle s'accouda et la chercha du regard. Elle était dos à elle, face au canapé.   Lorsqu'elle se retourna, elle lui sourit et dans ses yeux, la jeune fille avoua qu'elle était prête à rendre les armes en acceptant de se livrer totalement. C'était la première fois mais de toutes ses forces, son corps et ses reins l'imploraient. Elle fit courir une main sur ses fesses et lui caressa les épaules. La jeune soumise avait posé les bras le long de son corps et avait l’impression d’entendre tous les bruits amplifiés de la pièce, jusqu’au moindre petit froissement de tissu. Lorsque trois doigts forcèrent son anus, elle serra les dents avec un faible gémissement de douleur. Elle n'avait jamais accepté de pénétration dans sa partie secrète, jusqu’à ce jour. Bientôt, ce furent quatre doigts délicats qui pénétrèrent son anus. La chair autour des phalanges s’épousait parfaitement, l'anneau accepta l'intrusion. La jeune fille se caressait parfois la nuit par cette voie étroite. Charlotte admirait la jeune fille qui acceptait langoureusement en se détendant. Elle se saisit d'une paire de gants et enpassa un à sa main droite, puis elle retira ses doigts pour les remplacer par un large olisbos en verre transparent avecune nervure qui s’enroulait autour, telle une liane sur un arbre. Elle enfonça alors l’olisbos puis arrêta la progression et tira dans l’autre sens pour pousser une autre fois. Elle se laissait sodomiser en douceur et sentait toujours cette vibration tapie au plus profond d’elle-même, grandissant inéluctablement. Elle pouvait maintenant retirer entièrementle sextoy pour mieux le réintroduire encore un peu plus loin à chaque fois. La jeune fille avait l'anus bien dilaté et Charlotte écartait ses fesses pour mieux évaluer l’élargissement, son rectum avait toujours la forme d’un large cercle. Le godemichet était intégralement entré ne laissant que le rebord évasé pour qu'on fût certain, que même au fond de ses entrailles, il ne remonterait pas à l'intérieur de son corps. Il reflétait la lumière du plafonnier dévoilant leur nudité. Le corps soumis réclamait toujours davantage. Le devinant, Charlotte ôta lentement l'olisbos de son fourreau charnel, pour bientôt le remplacer délicatement par ses doigts gantés; deux, trois, quatre et enfin cinq, les sphincters anaux étaient étirés et le pertuis lubrifié s'élargit, acceptant l'introduction conique lente jusqu'au fin poignet de l'inconnue. Alors bientôt, Giulia se laissa aller à des va-et-vient lascifs de son bassin en se cambrant. La décharge fut intense et l'orgasme violent. Son âme n'était plus qu'un organe, une machine qui répondait à des mécanismes vitaux. Juliette sentit la jouissance l'envahir par saccades, les contactions la lancèrent en la fluidifiant jusqu'aux premières dorsales. Elle l'empala de son poignet encore plus profondément. Le cri résonna en écho. Les chairs résistèrent, s'insurgèrent puis craquèrent et se fendirent en obéissant. Elle desserra les dents de son index meurtri, bleui par la morsure. Elle hurla encore une fois. Sa jouissance fut si forte que son cœur battit à se rompre. Alors Charlotte retira très lentement son poignet. Giulia était suppliciée, extasiée, anéantie mais heureuse, détendue. Elle avait lâché prise sans aucune pudeur jusqu'aux limites de l'imaginable mais à aucun moment, elle s'était sentie menacée ni jugée. Au pays d'Éros, elle serait libre dorénavant. Elle écoutait, toujours renversée, brûlante et immobile, et il lui semblait que Juliette, par une étrange substitution, parlait à sa place. Comme si elle était, elle, dans son propre corps, et qu'elle eût éprouvé le désir, la honte, mais aussi le secret orgueil et le plaisir déchirant qu'elle éprouva à soumettre ce jeune corps. Même évanoui et nu, son secret ne tiendrait pas à son seul silence et ne dépendait pas d'elle. Charlotte ne pouvait, en aurait-elle eu envie, se permettre le moindre caprice, et c'était bien le sens de sa relation avec Juliette, sans s'avouer elle-même aussitôt, elle ne pouvait se permettre les actes les plus anodins, nager ou faire l'amour. Il lui était doux que ce lui fût interdit de s'appartenir ou de s'échapper. Elles décidèrent de retourner à Rome, pour oublier ce mensonge pour rien. Il lui sembla voir les choses reprendre enfin leur place. Elles avaient devant elle, deux semaines de soleil, de bonheur et de Rome. Elles entrèrent dans un jardin public. En un éclair, le monde se réorganisa alors et beaucoup d'omissions, longtemps obscures, devinrent explicables. Durant dix ou quinze jours, au lieu de disparaître dans l'oubli, l'éclipse prit fin et elles ressuscitèrent cet amour sans fin.   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 31/07/23
Je suis la propriétaire de deux soumis 2440 et 2118 , Domina sadique, je ne suis pas adepte du virtuel, Cependant , très joueuse, quand j'ai été contactée par soumis 8968, j'ai accepté de le prendre dans mon cheptel en virtuel cette servitude vas durer 11 jours 😜   Je vais partager avec vous son journal de soumis ( sans aucune retouche)  Bonne lecture       Jour 8 Difficile ce soir entre Maîtresse et moi La visite nous a tous décalés, La punition au gros sel m'a vraiment surpris, pas du tout ce que j'avais pu imaginer Le lavement de ce soir a été laborieux a mettre en place, de par ma faute et nous a pourri un peu la soirée Demain Maîtresse doit garder sa niece, Je suppose donc qu'elle ne travaille pas et donc que j'aurais droit a plus d'inspections surtout que c'est en cage.....Mmmm Ellle m'accorde les sous vêtements mais je vais tenter sans, quite a prendre une punition, j'aimerais tellement qu'elle les interdisent définitivement Je sais maintenant qu'elle lit mon journal tous les jours Finalement Maîtresse m'ordonne sans caleçon , je m'exécute avec grand plaisir. Ma nouille est ravie, je la sens tenter de gonfler par petit a coups dans sa prison. J'ai eu le droit a quelques inspections mais surtout dû retirer la cage avec l'accord de Maîtresse au bout de 1H30 J'ai proposé de condamner mon prépuce avec la cordelette, accordé par Maitresse, et toujours en place depuis 4H environ avec un retrait pour uriner Je suis rentré tot, je suis tres fatigué par cette semaine de boulot et le manque de sommeil J'espère que Maitresse me gâtera ce soir
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Par : le 16/08/23
Chapitre 1 : L’amie Emma   Emma est une amie de très longues dates , depuis l’adolescence, nous avons toujours eu contact mais toujours de manière à la fois brève et passionnel .. Nous parlons peu sur les réseaux sociaux , nous nous voyons peu . Mais quand on se vois et quand on se parle c’est toujours bienveillant et passionnant , on se fait évoluer l’un l’autre , on se fait des confidences sans pour autant être intrusif. Ça fait maintenant des années que nous sommes amis , on à des vies différentes mais on s’apporte mutuellement des choses et aussi dans nos métiers respectifs .. elle est comédienne / actrice , elle commence a avoir une belle renommée et tout les ennuis qui vont avec . Elle se confie à moi , me demande conseils.  Un beau jour je regarde l’un de ces tournages pour lui donner mon avis comme je le fais souvent , durant ce tournage elle joue une scène plutôt hot.. il n’y a jamais rien eu avec cette fille mais la voir comme ça m’excite .. je me rends compte à ce moment que je ne sais rien d’elle à propos de sa sexualité, je l’ai toujours connue seule , célibataire , sans histoire amoureuse ,.. je ne doute pas un seul instant qu’elle en ai eu , mais je n’ai aucune information à ce propos .. il faut dire que notre relation est très distinguée , je ne sais d’ailleurs pas pourquoi , mais notre langage est souvent soutenu quand on se parle.  Elle me demande mon avis sur le tournage et elle me demande ce que j’ai pensé de cette scène.. Je lui avoue avoir été surpris de la voir sous un tel angle , bien sure je n’ose pas lui dire que ça m’a excité car nous avons une relation très polie et très respectueuse. La conversation se transforme un peu et nous en venons à oublier le tournage et à parler de sexe .. sans que je ne parle de mon coté dominant , elle me parle de son envie d’être dominée.. Je reçois pas mal d’informations que je note dans ma tête , je ne me met pas trop en avant je suis à l’écoute je sous entends simplement que j’ai déjà pratiquer ce genre de choses.. Elle fini par me souhaiter la bonne nuit et me laisse seul , avec mes pensées et cette nouvelle visions d’elle ..  Le lendemain nous ne parlons pas , mais le jour d’après la conversation reprends .. je décide de poser un peu plus de questions .. ces réponses sont assez clair , elle fantasme sur la perte de contrôle .. et en même temps elle a peur. En effet , elle est plutôt connue , l’impact que cela peut avoir sur elle et sur sa carrière si quelqu’un le savait pourrait être dévastateur.  Elle a besoin de découvrir , mais de découvrir des choses simples , et avec quelqu’un de confiance , quelqu’un de confiance ? Je ne peux me retenir et lui envoi «  de confiance comme moi ? »  Le message est VU mais elle ne réponds pas , j’hésite à l’enlever et je stress .. j’ai peur de l’avoir vexer .. elle écrit .. la réponse arrive .. « personne d’autre que toi » me dit elle . Je me demande ce qu’elle veux .. ce que je dois faire pour que ça lui convienne , la conversation est très clair on se dit les choses tels qu’on les penses , tels qu’on les ressents. Au bout d’un moment elle m’écrit «  vendredi chez moi ? » j’accepte ..  Nous sommes mercredi et dans 2 jours je m’occuperai d’elle , j’ai hate et en même temps je redoute !  Que vas t’il se passé ? 
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Par : le 03/10/23
"Un mariage ne se construit pas sur des promesses vaines ou futiles, mais sur des engagements réels et sérieux". Religieuse, salonnière et romancière, la belle scandaleuse traversa la régence et le début du règne de Louis XV en femme entreprenante et libre. Cette "nonne défroquée", qui fut la mère du philosophe d'Alembert et la maîtresse en titre de l'abbé Dubois, a fait de sa vie un chef-d'œuvre de dissimulation et d'intelligence. Les laudateurs de la "belle et scélérate de Tencin", selon le mot de l’époque, ne sont pas nombreux. Immorale, séductrice, cupide, brillante, et pleine d’esprit, cette présumée coupable de l’Histoire intrigue par sa vitalité. "Il me reste à parler du meilleur cœur du monde, en même temps du plus singulier. J’ignore si jamais son esprit a été cause qu’on ait moins estimé son cœur qu’on ne le devait, mais j’ai bien été aise de vous disposer à voir sans prévention un portrait de la meilleure personne du monde qui avait un esprit supérieur, ce qui faisait d’abord un peu contre elle." Le portrait de son ami Marivaux est assez exceptionnel chez les écrivains de l'époque qui, connaissant la dame et ses frasques, préféraient être discrets à son sujet, choisissant de passer sous silence ses turpitudes, c’est le cas de Fontenelle, de Montesquieu ou encore Madame du Deffand. D'autres comme Marmontel, adoptaient une attitude de neutralité par rapport à des rumeurs qu’ils ne pouvaient ignorer. La réputation de Mme de Tencin n’était donc pas des meilleures mais la personne valait certainement mieux que sa réputation. En effet, étant une femme en vue, au cœur de toutes les intrigues et à l'esprit supérieur, elle fut tout naturellement en butte à la jalousie et à la diffamation. De surcroît, ces calomnies, et c’est sans doute ce qui lui a causé le plus de tort, elle ne les a jamais réfutées. À ce mépris pour sa réputation s’ajoute encore un activisme forcené qui n’a pu qu’irriter la bonne société de l’époque. On connaît le statut juridique de la femme de l’ancien régime. Son rôle social consistait, de par son sexe, à obéir. Ce point de vue était partagé par la plupart des participants, tant masculins que féminins, au débat pour déterminer qui devait gouverner dans la société. Elle n’a pu que souffrir de ce préjudice social, elle qui ne s’épanouissait que dans l’action et qui n’avait rien de la femme passive que l’on rencontre encore dans nombre de romans de la première moitié du siècle. En fait, elle était très peu femme. Le caractère viril de son tempérament était si prédominant que la salonnière dut être rappelée à l’ordre par le cardinal de Fleury à plusieurs reprises: "Vous me permettrez de vous dire qu’il s’en faut beaucoup que vous meniez une vie retirée et que vous ne vous mêliez de rien. Il ne suffit pas d’avoir de l’esprit, d’être de bonne compagnie. La prudence demande qu’on se mêle, et surtout une personne de votre sexe, que des choses qui sont de sa sphère. Le roi est informé avec certitude que vous ne vous renfermez pas dans ces bornes." Madame de Tencin était une femme libre.     "L'économie est besoin dans la pauvreté, sagesse dans la médiocrité, vice dans l'opulence. Le reste n'est que sottise". Dès sa jeunesse, elle fit preuve pour son époque, d'une farouche indépendance, faisant fi des convenances sociales. "Les gens d'esprit font beaucoup de fautes en conduite, parce qu'ils ne croient jamais le monde assez bête, aussi bête qu'il l'est." Elle naquit à Grenoble le vingt-six avril 1682 d’Antoine Guérin, président à mortier au parlement de la ville, et de Louise de Buffévent. Ses parents la contraignirent à se faire religieuse dans le couvent de Montfleury près de Grenoble. On sent combien peu l’état monastique devait convenir à une femme douée d’un penchant décidé pour l’amour et pour l’ambition. Cette dernière passion aurait pu trouver, dans les petites tracasseries du cloître, dans les préférences, dans les honneurs à briguer et à obtenir sur des compagnes, un aliment qui, jusqu’à certain point, nourrît ou trompât son activité. Mais il n’en était pas de même de l’amour. Toutefois, si la jeune religieuse ne voyait personne qui pût lui faire éprouver ce sentiment, elle ne renonçait point à l’inspirer et ce fut là ce qui lui donna les moyens de recouvrer sa liberté. Le directeur, homme honnête et pieux, mais faible et peu éclairé, se laissa insensiblement subjuguer par les charmes de son esprit et de sa personne. Il en devint amoureux en croyant ne ressentir pour elle que cet intérêt tendre et pur, dont la charité chrétienne et les liens de la paternité spirituelle lui faisaient doublement un devoir. Sa pénitente avait trop de pénétration pour se méprendre sur la nature de cet attachement, et elle conçut promptement quel parti elle en pouvait tirer. Ne songeant, depuis son entrée en religion, qu’à rompre un engagement auquel sa volonté n’avait pas souscrit, elle obtint de son confesseur tous les renseignements, toutes les démarches qui pouvaient préparer l’exécution de son dessein. Lorsqu’elle vit les choses convenablement disposées, elle protesta contre les vœux qu’on l’avait forcée à faire, et demanda alors à en être relevée. On lui permit de sortir du couvent de Montfleury en septembre 1708, après cinq ans de profession, et d’entrer, comme chanoinesse, au chapitre de Neuville, près de Lyon. C’était un grand pas de fait vers la liberté. Elle ne s’y arrêta pas. Elle quitta Neuville, et vint à Paris, en 1711. Son destin allait alors s'envoler.   "La véritable confiance se mérite et s'obtient avec le temps. La confiance sans bornes est le lien de la véritable amitié". Son ambition était sans commune mesure. Pour gagner son indépendance financière, la richesse était indispensable. Elle pénètre dans les arcanes du pouvoir grâce à son amant Fontenelle, la cuisse légère et le cœur dans la poche, prête à jouer à l’homme politique avec ses comparses l’abbé Dubois et Philippe d’Orléans. Grâce à son ami Law, le génial inventeur de l’argent papier, elle se bâtira une fortune colossale en trois mois en créant son propre comptoir d’agiotage. L’argent a occupé une place primordiale dans la vie de Mme de Tencin. Son rang ne la prévenait pas d’ouvrir le vingt novembre 1719 un comptoir d’agio rue Quincampoix et de créer alors une société en commandite, l'équivalent ancien d’une société d’investissement à capital variable, vouée explicitement à la spéculation sur les actions. Bénéficiant des précieux conseils du financier Law et surtout de Dubois, son amant, elle réussit à tripler une nouvelle fois sa fortune en vendant ses parts à temps pour partager les bénéfices du système de Law. Son âpreté au gain trouve cependant une excuse. Elle avait un frère médiocre, Pierre-Paul, né en 1679 qu’elle aimait fraternellement, en qui elle plaçait toutes espérances, faire de lui un cardinal. Ne pouvant diriger ses désirs de fortune et les moyens qu’elle se sentait pour les satisfaire, vers aucun objet qui lui fût personnel, l’avancement de ce frère devint son unique pensée, son unique affaire. Le caractère du prince qui gouvernait alors la France, le régent Philippe d’Orléans, depuis la mort de Louis XIV en 1715, lui donnait lieu de croire qu’avec de la jeunesse et des charmes, elle n’y travaillerait pas sans succès. Mais ce prince n’aimait pas qu’une jolie femme lui parlât d’affaires. Il l’avait déjà dit d’une manière fort galante à madame de Parabère, l’une de ses maîtresses. Il s’exprima dans le même sens au sujet de Madame de Tencin, en termes moins élégants.    "L'homme le plus dangereux est toujours celui qui sous l'apparence de la franchise dissimule en réalité la fourberie". Son amant qui visait également la mitre cardinalice, entre tractations et petits soupers en compagnie des "roués" du Régent n’avait pas là-dessus la même répugnance que son maître, l’écouta plus favorablement et elle en obtint tout ce qu’elle pouvait désirer. Son frère Pierre-Paul fut chargé de la conversion du fameux Law. Ce qui lui valut, selon Duclos, beaucoup d’actions et de billets de banque. Ensuite il fut envoyé ambassadeur à Rome, où il contribua puissamment à l’élection du pape Innocent XIII, et fit donner à l’abbé Dubois le chapeau de cardinal en 1721. Plus tard il l’obtint pour lui-même en 1739, lorsqu’il était archevêque d’Embrun, et de ce siège il passa à celui de Lyon, qu’il occupa jusqu’à sa mort. Cette fortune prodigieuse fut, en très grande partie, l’ouvrage de madame de Tencin. La carrière de l’intrigue n’est pour personne exempte de dangers. Tandis que l’archevêque d’Embrun présidait le concile qui se tenait dans cette ville en 1727, et où déposa le vingt-et-un septembre, Jean Joanen, évêque janséniste de Senez, l’un des plus célèbres appelants de la bulle Unigenitus, Claudine de Tencin animait le parti des constitutionnaires. Elle argumentait avec tant de force et de grâce, que l’on ne sortait d’auprès d’elle qu’enflammé de passion pour la bulle, ou plutôt de fureur contre ceux qui la rejetaient. La cour, dont ce prosélytisme ardent secondait les vues, craignit qu’il n’allumât des haines trop dangereuses entre les deux partis, et l’indiscrète théologienne eut ordre de se retirer à Orléans pour laisser aux esprits qu’elle avait échauffées le temps de se refroidir. Son exil ne fut pas long. Le crédit de son frère auprès du cardinal de Fleury lui fit bientôt accorder la permission de revenir à Paris. Toutes ses faiblesses n’avaient pas eu pour but l’élévation de son frère. Elle avait cédé à un penchant désintéressé, en aimant le chevalier Louis-Camus Destouches. Le fruit de cet amour fut le célèbre d’Alembert. On dit qu’il fut abandonné et exposé sur les marches de l’église Saint-Jean-le-Rond, et recueilli par une pauvre vitrière, qui lui donna tous les soins d’une mère tendre. On ajoute que madame de Tencin, lorsque les talents de ce fils commencèrent à jeter quelque éclat, voulut se faire connaître à lui, et que le jeune géomètre, peu sensible à la marque tardive et équivoque d’amour maternel, répondit: "Je ne connais qu’une mère, c’est la vitrière."   "La plupart des hommes prennent un sentiment vif d'amour-propre pour de l'amour. Le véritable honneur exige que nous en négligions les apparences. Pour l'homme que j'aime vraiment, j'irai pour lui, s'il le faut, vivre dans un désert". Les biographes se querellent sur la véracité de cet événement. Nombreux sont ceux qui avancent que cette anecdote est fausse. Madame de Tencin spécule en matière d'argent, de politique, mais également de désir. Elle est grande et mince, a des traits intéressants, un air d'affabilité et de parfaite franchise. Son intelligence ajoute à son charme. Marivaux qui, dans "La Vie de Marianne", en fait le portrait sous le nom de Madame Dorsin, écrit: "Personnifions la beauté, supposons qu'elle s'ennuie d'être si sérieusement belle, qu'elle veuille essayer du seul plaisir de plaire, qu'elle tempère sa beauté sans la perdre et qu'elle se déguise en grâce, c'est à Mme Dorsin à qui elle voudra ressembler." En 1723, après la mort du Régent et de l'abbé Dubois, Madame de Tencin, avec une brillante intuition, mise sur le cardinal Fleury, précepteur de Louis XV et futur ministre d'État (1726). Mais un événement des plus fâcheux vient contrecarrer ses plans. En prenant Charles de La Fresnaye pour amant, l'intrigante commet une erreur d'appréciation. Conseiller au grand conseil et banquier, celui-ci, très perturbé par de sévères revers financiers, se tire une balle dans le cœur. L'événement se passe le six avril 1726, à midi, chez sa maîtresse. Si ce dénouement, qui fait suite à de nombreuses scènes de violence de la part de La Fresnaye, ne surprend peut-être pas tout à fait Madame de Tencin, le testament qui l'accompagne a de quoi l'effrayer. Il l'accuse de vol et d'assassinat, de débauches en compagnie du philosophe Fontenelle, alors vieillard et de son neveu le comte d'Argental. Bien que la police ait conclu immédiatement à un suicide, elle est arrêtée et conduite à la Bastille. Elle y demeure quatre mois, en même temps que Voltaire, enfermé pour avoir voulu provoquer en duel le chevalier de Rohan. La crise passe, le public oublie. Elle revient dans la capitale et reprend ses mondanités. C'est alors que l'abbé est enfin nommé cardinal.   "La moindre attention touche de la part de ce qu'on aime, encore plus dans les temps difficiles. On ne se dit jamais bien nettement qu'on n'est pas aimé. La vérité est presque de niveau avec l'innocence car le cœur fournit toutes les erreurs". La femme aux milles vies atteint son but, assurer la réussite de son frère demeuré jusque-là dans l'ombre. Elle allait alors se tourner vers sa véritable passion, les belles-lettres en tenant un salon littéraire réputé dans la capitale. Dans son hôtel de la rue Saint-Honoré, Madame de Tencin tient depuis 1726 un salon. Ses "mardis", qui font suite à ceux de Madame de Lambert, sont les plus recherchés parmi les rencontres mondaines et intellectuelles de son temps. Le noyau ancien de sa société, sa "ménagerie", est constitué des familiers du salon de sa sœur, Mane-Angehque, elle-même une intime de l'homme politique et écrivain anglais Lord Boling-broke. Au cours des années s'adjoignent au noyau des habitués, que l'on nomme les "sept sages", Fontenelle, Marivaux, le romancier Duclos, le grand collectionneur de Boze, le physicien Mairan, le médecin Astruc, l'homme de lettres et académicien Maribaud, Madame du Châtelet, Madame de la Popelinière, Madame Dupin, les philosophes Montesquieu, Helvétius, ainsi que des hommes politiques, des diplomates, des personnalités de passage, comme Pépistolier et l'homme d'État anglais Lord Chesterfield. L'univers des salons est à la fois cosmopolite et minuscule. La courtoisie y règne, l'emportement verbal est mal vu, se mettre en colère détonne mais le protocole n'exclut pas le déploiement de multiples formes d'esprit. C'est dans ce contexte de polémiques intellectuelles et de médisances personnelles, d'associations et de rivalités, que Madame de Tencin se décide à écrire. Elle publie "Les Mémoires du comte de Comminges" (1735), "Le Siège de Calais" (1739), "Les Malheurs de l'amour." "Les Anecdotes de la cour d'Edouard II", roi d'Angleterre, roman terminé par Élie de Beaumont, paraîtra après sa mort. Ses ouvrages connaissent aussitôt un grand succès, et sont l'objet de nombreuses rééditions. Succès de scandale pour ce qu'ils révéleraient sur les frasques de leur auteur ? Nullement. Ils sont d'une chasteté et d'un lisse sans défaut. On y chante la délicatesse des sentiments, on y pleure alors les mille obstacles opposés à l'amour, non sans s'étonner de découvrir dans ces larmes "une espèce de douceur."   "Lorsque l'on n'examine point ses sentiments, on ne se donne pas le tourment de les combattre. La malignité, plus encore que la vanité, rend caustique et médisant. Être belle et très riche, c'est plus qu'il n'en faut pour attirer tous les prétendants". Ses ouvrages galants sont plus proches de l'amour courtois que du libertinage cher à Laclos ou à Marivaux. En mettant en scène des personnages malheureux dans leurs rapports amoureux, elle reproduit des modèles ou des types déjà présents chez Shakespeare ou chez Madame de La Fayette, l'auteur de "La Princesse de Clèves." Les souvenirs autobiographiques affleurés, le sang d'un accouchement clandestin, la douleur aiguë d'une prise de voile forcée, la langueur d'une très grave maladie, ne font que souligner le projet d'une écriture née sous le signe de la bienséance, dans l'ordre d'un secret maintenu. Malgré la défiance de la Du Deffand à l’égard des mémoires fictifs, c’est Madame de Tencin romancière qui retient le plus l’intérêt. Mais nous comprenons le désarroi de la marquise. En effet, les "Mémoires du comte de Comminge" est un roman où il ne se passe rien. L’immobilité est sa caractéristique essentielle. Mais il s’agit justement là d’un de ses grands mérites, ce texte fournit ainsi la preuve d’une évolution au XVIIIème siècle du genre romanesque du récit d’action vers la narration psychologique où ce qui compte est la mise en valeur de l’approfondissement de soi, pour en extraire la souffrance et la graver comme souvenir. Comme nombre de ses contemporains, Madame de Tencin écrivit pour s’ennoblir aux yeux de ses contemporains et surtout de la postérité, non pas tant pour renier sa vie tumultueuse mais surtout pour acquérir un statut, celui d’écrivain, qui la place au-dessus des critiques, comme le fit Sade lui-même. Consciente de ce but à atteindre, elle fait de son mieux pour produire des chefs-d’œuvre. Il pourrait sembler paradoxal qu’elle ait fait paraître ses romans anonymement, mais l’anonymat était une précaution propre à la femme de rang qu'elle était, décidant de devenir auteur, ne voulant pas être raillée en tant que telle par un public misogyne. Toutefois, de mauvaises langues profitèrent de cet anonymat pour mettre en doute l’identité de l’auteur, attribuant ses romans à ses neveux d’Argental et Pont-de-Veyle.   "Les talents et les pensées saines sont presque toujours le fruit du besoin ou du malheur. La fin de la vie est bien triste, le commencement est rien, le milieu est un orage presque continuel. Voilà pourquoi, il faut savoir jouir de chaque instant." La médisance dura longtemps même après sa mort. Sans doute était-elle alimentée par des jalousies littéraires ou par des amants éconduits. Voltaire, non avare de railleries et qui la détestait mettait en doute la paternité de son œuvre. Mais n’est-ce pas encore là en fin de compte la meilleure manière de les attribuer à Madame de Tencin ? Il est en effet pour le moins curieux que ces pères putatifs fussent choisis dans sa propre famille et de là à imaginer qu’elle ait elle-même attisé, sinon répandu, cette rumeur pour qu’on ne séparât pas tout à fait ces ouvrages de son lignage, il n’y a qu’un pas que l’on peut aisément franchir. "Le Comte de Comminges" est son véritable chef-d’œuvre. La Harpe, après avoir payé un juste tribut d’admiration au roman de "La Princesse de Clèves" de madame de la Fayette, dit: "Il n’a été donné qu’à une autre femme de peindre, un siècle après, avec un succès égal, l’amour luttant contre les obstacles et la vertu. Le Comte de Comminges peut être regardé comme le pendant de la Princesse de Clèves." "Le Siège de Calais" est moins régulier mais la lecture en est peut-être plus attachante encore. On croit qu’il fut fait par gageure et pour prouver qu’un roman pouvait commencer exactement par où beaucoup d’autres finissent. "Les Malheurs de l’amour" offrent cet intérêt tendre et douloureux que le titre promet. La seconde moitié de sa vie fut aussi tranquille, aussi régulière que la première avait été inconsidérée et orageuse. Elle se plut dès lors à rassembler chez elle l’élite des savants et des gens de lettres. Elle appelait cette réunion sa "ménagerie" ou ses "bêtes", et tous les ans, aux étrennes, elle donnait à chacun de ceux qui la composaient du velours pour se faire une culotte. Les coryphées de cette société étaient Fontenelle et Montesquieu. Lorsque ce dernier fit paraître son "Esprit des lois", elle en prit un grand nombre d’exemplaires, qu’elle distribua entre ses amis, et elle donna ainsi la première impulsion au succès de cet immortel ouvrage. Le pape Benoît XIV eut toujours une vive amitié pour elle. N’étant encore que le cardinal Lambertini, il entretenait avec elle une correspondance assez suivie.   "Les femmes ont toujours de l'indulgence pour tout ce qui porte le caractère de la tendresse. L'ambition n'est pas si près du cœur que l'amour. Sans l'expérience, il y a une foule de vérités que l'on ne peut pas même comprendre". Son caractère et son talent portèrent enfin ses fruits. D'abord courtisane et agioteuse, elle devint une femme de lettres réputée tenant le salon le plus couru de Paris. Toute sa vie, sa devise semble être de défier ainsi l’homme sur son propre terrain, ne serait-ce peut-être que pour se venger de ces vingt-deux années passées de force au couvent malgré elle. Sa personnalité ne fut pas moins attaqués que sa conduite. On vantait sa douceur devant l’abbé Trublet: "Oui, dit-il, si elle avait intérêt de vous empoisonner, elle choisirait le poison le plus doux." Duclos, qui l’avait beaucoup connue, la loue pour son désintéressement. Duclos parle aussi très avantageusement de son esprit: "On ne pouvait, en avoir davantage, et elle avait toujours celui de la personne à qui elle avait affaire." Claudine Alexandrine Sophie Guérin de Tencin, nommée la marquise de Tencin sans que l’on connaisse l’origine de ce faux titre, a pris garde toute sa vie à n’être assujettie à aucun pouvoir, à aucun homme et à aucun jugement. Elle a combattu telle une amazone pour ce qu’elle estimait le bien le plus cher au monde: une conscience et un corps à soi. On n’a su qu’après sa mort, le quatre décembre 1749, qu’elle était bien l’auteur de ses ouvrages. De son vivant, le secret en était gardé par un fort petit nombre d’amis. Ce fut Montesquieu qui le divulgua le premier. On trouvera la preuve de l’anonymat qu’elle gardait sur ses écrits dans cette épître dédicatoire, mise en tête de la première édition du "Siège de Calais": "C’est à vous, mon ami que j’offre cet ouvrage, à vous à qui je dois le bonheur d’aimer. J’ai le plaisir de vous rendre un hommage public, qui cependant ne sera connu que de vous."   Bibliographie et références:   - Christophe Bois, "La construction de l’illusion dans les récits de Madame de Tencin" - Martina Bollmann, "Madame de Tencin" - Maurice Boutry, "Une créature du cardinal Dubois" - Félicité de Biron, "Le salon de Madame de Tencin" - Duc de Castries, "La scandaleuse Madame de Tencin" - Henri Coulet, "Les romans de Madame de Tencin" - Charles Coynart, "Les Guérin de Tencin" - Antoine-François Delandine, "Œuvres de Mme de Tencin" - Maria del Carmen Marrero, "Madame de Tencin" - Pierre-Maurice Masson, "Madame de Tencin" - Chantal Thomas, "Étude sur Madame de Tencin"  - Paul Vernière, "Sur les lettres de Madame de Tencin" - Joël Pittet, "Les Aquatiques"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 06/10/23
"Femme libre et loyale, je suis plus paisible avec ma conscience que mes oppresseurs ne le sont avec leur domination". Faite par des hommes et pour des hommes, la Révolution française souffre au moins d’une étrange lacune. Marie-Jeanne Phlipon, connue sous le nom de Manon Roland ou Madame Roland, est une exception de son temps, et selon Michelet, un "génie qui perçait malgré tout et s’imposait souvent, n’appartenant qu’à elle seule." Prenant place dans un monde politique dominé par des hommes, elle n’est toutefois pas la seule à se démarquer de ses contemporaines et à avoir la possibilité de s’affirmer lors de la Révolution française. Évoluant parmi les Girondins, Manon Roland ressemble en ce point à Charlotte Corday, révolutionnaire modérée qui décide de rejoindre ce parti politique par "culture du compromis et du légalisme." Elle partage avec Madame Roland ce même rêve d’une république qui puisse "permettre à tous les citoyens et à toutes les citoyennes de vivre en pleine lumière." Le quartier de la Cité, le plus ancien de Paris, avait encore au XVIIIème siècle l’aspect d’une petite ville de province où l’on aurait roulé par quelque merveilleux charroi les plus riches monuments d’une grande capitale. Là s’élevaient Notre-Dame et l’Hôtel-Dieu et le Palais, et plusieurs églises d’âge inégal et de styles variés. Entre les monuments publics, à leur ombre et sans ordre, les maisons élevaient des façades irrégulières dont certaines tombaient en ruine et semblaient attendre les démolisseurs. Cependant l’or et l’argent habitaient ces lieux régulièrement inondés par les débordements de la Seine. Au sud, le quai des Orfèvres offrait à l’œil du passant profusion de boutiques où s’étalaient les plus somptueuses pièces d’argenterie, tandis que la place Dauphine, ombreuse et discrète, était un haut lieu de la ciselure et du guillochage. Tous les bijoux de Paris passaient par les mains des habiles artisans qui l’habitaient, et l’or était ici le matériau commun d’une activité exclusive. Au nord, entre le Pont-Neuf et le Palais, le quai de l’Horloge dressait, en bordure de la Seine, les façades lézardées d’anciennes maisons à plusieurs étages. Celle qui était bâtie en angle donnait à la fois sur le fleuve, sur le Palais et sur la place Dauphine. Manon naît le dix-sept mars 1754 dans une famille de la petite bourgeoisie de l’île de la Cité. Elle reçoit une éducation artistique, musicale et religieuse. Croyante, elle entre à onze ans à la Congrégation Notre Dame, pour préparer sa première communion. Elle se lie d'amitié avec Henriette et Sophie Cannet, issues d’une famille bourgeoise d’Amiens, avec lesquelles elle échangera plus de deux cents lettres. "Je veille parfois à l'intérieur, puis je trouve quelque loisir que l'étude remplit. Je me retire souvent avec délices dans ce petit cabinet où Montaigne, Massillon, Bossuet, Rousseau, Fléchier, Helvétius, Voltaire, me tiennent compagnie tour à tour". Très-tôt, elle prend conscience que son destin sera hors du commun. La jeune fille est pourvue d’une intelligence et d’une mémoire exceptionnelles. Dès l’âge de huit ans, elle se passionne pour les "Hommes illustres" de Plutarque. Elle découvrira plus tard Voltaire, Bayle, Montesquieu, D’Alembert, Diderot, Buffon, Helvétius, l’abbé Raynal, puis Jean-Jacques Rousseau qu’elle admire plus que tout. Cette boulimie de lectures, ce vagabondage littéraire, loin de tout enseignement institutionnel, lui permirent de forger son caractère, de diriger sa pensée et son action. Elle est friande de ce savoir qui l’a soigneusement occupée durant sa jeunesse. Son éducation s’est faite sur le modèle des Lumières, celui de l’éducation domestique sous l’œil de la mère, éventuellement aidée par une gouvernante, au cours de laquelle la jeune fille reçoit à la maison les leçons de maîtres privés. Cependant, Manon ne se contente pas de cette éducation car sa soif continuelle d’apprendre et son extrême curiosité l’amènent à travailler par elle-même et à faire preuve à la fois d’autonomie et de liberté. La jeune Manon sait déjà que son destin ne sera pas celui d’une femme ordinaire du XVIIIème siècle. Ayant le sentiment d’être faite pour accomplir de grandes choses, même si elle se plaît à le réfuter de très nombreuses fois. Elle privilégie l’autodidaxie qui lui apporte à la fois rigueur et force de caractère. Se levant à l’aube tous les matins, elle s’emploie à l’étude avec une ardeur qui ne la quitte jamais. Libre dans sa façon de se former et dans le choix de ses activités, elle se différencie des jeunes filles de son âge qui ne possèdent probablement pas cette même liberté dans l’enceinte du foyer familial. Se démarquant alors d'elles mais aussi des femmes du XVIIIème siècle, elle se place alors du côté de la singularité et non de la collectivité. "Dans l'existence, le plus heureux des hommes n'est pas celui à qui tout rit, mais celui qui s'accommode le mieux à tout". Non seulement ses parents respectent cette liberté de pensée, mais imprégnés de l'esprit du temps, ils l'encouragent. Elle se sent profondément libre de vivre sa religion comme elle l’entend et par conséquent d’essayer toutes les alternatives qui s’offrent à elle. Il lui apparaît indispensable de douter et de se poser des questions sur le bien-fondé de certaines vérités. Faisant preuve d’un grand esprit critique, elle éprouve de l’antipathie pour ceux qui, à l’inverse, en sont dénués. Grâce à sa grande intelligence, à quatre ans, elle savait déjà lire. Elle abandonne bientôt l'idée de rester au couvent. Lorsque sa mère meurt, alors qu’elle a une vingtaine d’années, la jeune fille se consacre à l’étude et à la tenue du ménage de son père. Le bien que lui avait laissé sa mère était peu de chose, et le reste n’était pas sûr tant en raison de la dissipation de Monsieur Phlipon que du dérèglement de ses affaires. Elle se préparait à toute éventualité et, avec courage et résolution, envisageait le pire. Si tout venait à lui manquer, elle se voulait prête à affronter l’infortune. Elle se mit donc en tête d’apprendre un talent, un art qui la mît à même de faire face à toute surprise, et choisit la peinture sur éventail. Ce projet, destiné à lui assurer son indépendance matérielle, quoi qu’il arrivât, répondait à sa disposition d’esprit qui l’éloignait résolument du mariage, car ses exigences n’avaient pas varié. Elle n’admettrait un parti que s’il présentait les convenances qui pouvaient la déterminer. Ceux pour qui elle sentait son estime s’accroître et chez qui elle trouvait une parité avec elle, ces amis étaient partis, avec lesquels elle aimait échanger ses graves propos aussi bien que ses rêveries. Elle était retournée à son cercle étroit, et tout ce qui l’environnait la contraignait et l’atterrait. Elle se forgeait ainsi une force de caractère qui allait s'avérer indispensable.   "Quoi ! Ce peuple aveuglé laissera donc périr ses meilleurs défenseurs ? Allez le premier, dira t elle au bourreau hésitant, je vous épargne la douleur de voir couler mon sang. Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune". Scandalisée par l’avidité et la cupidité des hommes, elle considère l’argent comme un vice qui corrompt la société. Manon, plus encore que ses contemporaines mieux nées et plus richement dotées qui passaient sans solution de continuité de l’obscurité du couvent à la clarté et à la diversité du monde, accéda à une nouvelle vie lorsqu’elle fut devenue Madame Roland de La Platière. Ses entours changèrent, et elle puisa dans la société plus relevée où elle entrait l’ivresse d’une orgueilleuse satisfaction qui fit de ses premières années de femme un enchantement illuminé par le bonheur conjugal et les joies de la maternité. Heureuse, elle l’était, et satisfaite d’être épouse, d’avoir trouvé dans un mari un confident, un ami, un guide et un appui. Chez cette jeune mariée, convaincue que dans un ménage il revient à la femme de se charger du bonheur de deux personnes, devoir et inclination se réunissaient et se confondaient. Elle goûtait le charme d’une vie très douce, conforme à ses exigences, après les tribulations de sa jeunesse, et d’une union selon ses vœux et croyait-elle dans son inexpérience de jeune fille solitaire, selon son cœur. La première année qui suivit son mariage se passa à Paris. Roland travaillait avec les intendants du commerce et occupait ses loisirs à rédiger des articles sur les manufactures. Manon copiait, corrigeait les épreuves, grossoyait comme un clerc de procureur, se chargeait de la correspondance et faisait des extraits, se livrait à toutes les besognes qu’exigeaient son ménage et le secrétariat de son mari. Jamais on ne vit femme plus attentionnée et moins soucieuse de se mettre en avant. En février 1781, le couple s’installe à Amiens, où ils restent quatre ans, pour le travail dont Roland s’était chargé, d’une grande partie de "L’Encyclopédie méthodique."   "J’avais souvent plusieurs lectures en train à la fois. Les unes servant de travail, les autres tenant lieu de récréation. Les ouvrages historiques de longue haleine étaient lus à voix haute, je passais le jour dans la solitude de mon cabinet". Ayant toujours fait preuve d'initiative et d’une très grande capacité d’adaptation, apprenant que la place d’inspecteur des manufactures à Lyon est vacante, elle postule pour son mari. Ainsi le couple Roland, en août 1784, quitte Amiens et part s’installer à Villefranche-sur-Saône dans la maison paternelle de Jean-Marie où vivait encore sa mère. Acquise aux idées des Lumières, Manon écrit des articles politiques pour le "Courrier de Lyon." La Révolution, qui l’enflamme d’un ardent patriotisme, lui donne l’occasion de mettre un terme à sa vie monotone. En raison de l’ascension politique du mari, le couple s’installe à Paris en décembre 1791 à l’hôtel Britannique, rue Guénégaud. Manon, ce jour-là, engagea sa vie. Avec quelques amis, elle paria sur la République. Au même moment d’autres femmes et quelques hommes, tout aussi confiants ou tout aussi fous, tiraient les mêmes cartes avec l’exaltation et la fièvre désespérée des joueurs qui risquent tout sur un ultime coup de dés. Le récit de cette partie serrée, déraisonnable et sublime, mériterait le pinceau d’un grand artiste. C’est un des épisodes les moins connus mais les plus dramatiques de cette révolution si riche en péripéties et en mouvements tragiques. Ils sont une pincée de militants actifs et passionnés. On les compte sur les doigts d’une main, mais ils croient au frémissement qui s’est emparé d’eux aux premières nouvelles de la fuite du roi. Leurs réticences à l’égard du monarque, enfouies sous la vague du consensus national et de la déférence monarchiste, resurgissent soudain. La République leur apparaît alors, blanche et radieuse, comme une aube claire pointant à l’horizon de la trahison de la monarchie et du roi. "Comment, du fond d’une prison, au milieu des bouleversements politiques qui ravagent mon pays et entraînent tout ce qui me fut cher, rappeler et peindre aujourd’hui ce temps de calme et de ravissements ? Peu m'importe mon existence". Paris devient le centre d'une extrême activité intellectuelle et les salons particuliers tenus par des femmes se multiplient. Lieux de sociabilité et de vie intellectuelle, où l’art de la conversation à la française est roi et où s’épanouit la philosophie des Lumières, ces salons réunissent artistes, savants, écrivains. Ils sont pour les femmes cultivées l’occasion de s’exprimer et de débattre avec les hommes de sujets politiques, religieux ou sociaux, à une époque où les philosophes soulèvent la question de la subordination des femmes et où la société s’interroge sur leurs droits naturels. La Révolution française met fin à cette forme de sociabilité mondaine parisienne. L’émigration entraîne la disparition des salons aristocratiques, et les clubs récupèrent une partie de leurs habitués, tandis que certains salons nouvellement créés se politisent, devenant des lieux d’échange des idées révolutionnaires, à côté des clubs ou des sociétés populaires. Le salon que Madame Roland tenait rue Guénégaud illustre bien cette sociabilité politique nouvelle qui s’est mise en place au moment de la Révolution. Elle éprouve un profond désir de grandeur. Si elle rêve d’une société au sein de laquelle tous les hommes seraient égaux, elle ne peut s’empêcher de vouloir s’élever socialement, organisant à son domicile, un salon attirant une kyrielle d’hommes politiques de l’extrême gauche comme Robespierre, Pétion, Desmoulins ou Brissot. Lieu mondain à la mode, il fut l’un des creusets de l’élaboration de la politique girondine, tandis que, grâce à ses relations, Roland de La Platière est nommé ministre de l’Intérieur le vingt-trois mars 1792. Devenue l’égérie des Girondins, Madame Roland oriente la politique de son mari, rédigeant en son nom la célèbre lettre au roi du dix juin 1792 dans laquelle Roland adjure le roi de renoncer à son veto et de sanctionner les décrets, lettre qui lui valut d’être renvoyé trois jours plus tard. Après le dix août 1792 consacrant la chute de la monarchie, Roland est alors rappelé au ministère, mais, devant les attaques de plus en plus virulentes des Montagnards, qui lui reprochent son inertie, il finit par démissionner le vingt-trois janvier 1793. Leur destin était scellé.   "Je ne fais plus d'épigrammes car elles supposent le plaisir de critiquer, et je ne sais point m'amuser à tuer les mouches". En véritable femme des Lumières, elle aspire à un bonheur collectif de la nation. Après le départ de son mari du ministère, Madame Roland, qui entretient une liaison platonique avec Buzot, l’un des orateurs du parti girondin, continue de jouer un rôle dans la politique girondine. Son nom ne pouvait échapper longtemps au ressentiment du peuple. Ce nom était tout un parti. Âme de la Gironde, cette femme pouvait en être la Némésis si on la laissait survivre aux amis illustres qui l’avaient précédée au tombeau. Quelques-uns vivaient encore. Il fallait les décourager en frappant leur idole. D’autres étaient morts. Il fallait humilier leur mémoire en l’associant à l’exécration populaire qu’inspirait une femme odieuse au peuple et suspecte à la liberté. Tels furent les motifs qui firent demander par la commune et par les Jacobins le jugement de madame Roland. Le comité de salut public, exécuteur quelquefois affligé, mais toujours complaisant des volontés de la populace, inscrivit le nom de madame Roland sur la liste qu’on remettait tous les soirs à Fouquier-Tinville. Robespierre signa cette liste avec un remords. Dans les premiers temps de son séjour à Paris, le député d’Arras, encore obscur, avait fréquenté la maison de cette femme. À l’époque où l’assemblée constituante humiliait l’orgueil et dédaignait la parole de Robespierre, elle avait deviné son génie, honoré son obstination, encouragé son éloquence méconnue. Ce souvenir pesait lourd sur la main du membre du comité de salut public, au moment où il signait un envoi au tribunal qui devait être un envoi à l’échafaud. "Les femmes sont vraiment reines qu'autant, non qu'elles donnent des lois, mais qu'elles n'en reçoivent d'aucun homme". L'imprudence des siens avait éloigné le fier tribun d'Arras, l'incorruptible à l'esprit embruni par l'histoire de la civilisation grecque. Madame Roland était enfermée dans la prison de l’Abbaye depuis le trente-et-un mai. Il y a des âmes que la postérité contemple avec plus de curiosité que tout un empire, parce qu’elles résument, dans leur situation, dans leur sensibilité, leur élévation et dans leur chute, toutes les vicissitudes, toutes les catastrophes, toutes les gloires et toutes les infortunes de leur temps. Madame Roland est une de ces âmes. Dans son élan, dans sa passion, dans ses illusions, dans son martyre, dans son découragement actuel et aussi dans son espérance immortelle, elle personnifiait au fond de son cachot toute la Révolution. Isolée de l’univers, arrachée à un père, à un époux, à une fille, elle noyait, dans des flots de larmes intérieures, les ardeurs d’une imagination ardente, attachée comme une flamme à un débris. Les geôliers de l’Abbaye adoucirent, autant qu'une prison le permettait, sa captivité. Il y a des êtres qu’on ne peut persécuter que de loin. La beauté amollit tout ce qui l’approche. On lui donna, à l’insu des commissaires, une chambre éclairée d’un rayon de soleil. On lui apporta des livres, ces entretiens qu’elle recherchait avec les grandes âmes de l’antiquité. Ne pouvant plus agir, elle se recueillit pour penser. Elle se procura, par la complicité de ses gardiens, quelques feuilles de papier, de l’encre, une plume. Elle écrivit par fragments sa vie intime et sa vie publique. Chaque jour elle dérobait une de ces pages à la surveillance de ses gardiens. Elle la confiait à Bosc, qui l’emportait sous son habit et la recueillait en dépôt pour de meilleurs temps. C’est à la Conciergerie qu’elle écrit son "Appel à l’impartiale postérité", textes destinés à sa fille Eudora où elle démontre une étrange alternance entre louanges personnelles et patriotisme, entre l’insignifiant et le sublime.   "L'image du ridicule divertit mais je suis choquée de celle de servitude que présentent ces chaînes de l'opinion, dont on se rend esclave volontaire. En vérité, c'est une chose étrange que la vie, cette succession rapide de sentiments contraires et d'événements bizarres. En considérant les singularités qu'elle me présente, j'aurais presque la fantaisie de tenir un journal de mon esprit, de mon cœur, et des circonstances qui me sont particulières. Mais cela ne serait que pure folie". Dans ses écrits, elle est ainsi à cœur ouvert et il n’y a pas de honte à se laisser emporter dans ce récit exaltant, sa nature humaine ne fait pas doute et donne une fraîcheur là où, elle n’est guère attendue. Tous ses proches ont appartenu à la mouvance girondine, elle en fut une des têtes pensantes pour le pire, comme pour le meilleur. Manon Roland n’a pas été qu’un personnage innocent ou pur. Son engagement n’a jamais été neutre, tout au contraire, elle n’a jamais renié ses premières convictions. On peut même penser que son exigence l’a poussé à s’appliquer en tout point les principes qu’elle défendait. Elle reprit ses "Mémoires", elle revit ses amis Bosc et Champagneux. Robespierre n’eut point à se décider entre son remords et sa popularité. La prisonnière se résigna à la mort. Elle entretint ses loisirs, comme les heures du soir d’une journée finie, de musique, de conversations et de lectures. Dans la musique elle puisait la mélancolie. Dans les livres la force de sa situation. Elle étudiait Tacite, ce sublime anatomiste des grandes morts qui montre, du doigt, sur le cadavre de tant de victimes les dernières pulsations de l’héroïsme. On la transporta à la Conciergerie. Elle y languit peu. Elle y grandit en se rapprochant de la fin. Elle est jugée le huit novembre 1793. Tout de blanc vêtue, elle se présente devant le tribunal révolutionnaire. Le procès se déroule en moins de quatre heures, la sentence est alors mise à exécution le soir même. "J'aurais voulu pouvoir me dérober à tout ce qui m'environnait, et me placer au pied d'un arbre pour rêver et t'écrire sous ces tilleuls qui ont vu naître notre amitié. Les factions passent, la justice seule demeure, de tous les défauts de l'homme en place, la faiblesse est celui qu'on lui pardonne le moins, parce qu'elle est la source des plus grands désordres, surtout dans les temps d'orage. Nous sommes assez sots parfois pour imaginer que nos voisins sont affectés comme nous". Sans montrer la moindre marque de tristesse ou de crainte, elle est grave, recueillie, préoccupée seulement de choisir la meilleure façon de mourir. Manon était de la trempe des confesseurs et des martyrs qui, pour avouer leur idéal, surmontent sans ciller les terreurs de la mort. L’échafaud ne l’effrayait pas. Plusieurs charrettes pleines de victimes roulaient ce jour-là leur charge de condamnés à l’échafaud. On la fit monter sur la dernière, à coté d’un vieillard infirme, nommé Lamarche, ancien directeur de la fabrication des assignats. Elle était vêtue d’une robe blanche, protestation d’innocence dont elle voulait frapper le peuple. La foule l’insultait de mots grossiers: "À la guillotine, à la guillotine, lui criaient les femmes. J’y vais", leur dit-elle, "j’y serai dans un moment. Mais ceux qui m’y envoient ne tarderont pas à m’y suivre. J’y vais innocente. Ils y viendront souillés de sang et vous qui applaudissez aujourd’hui, vous applaudirez alors." Elle aurait dû être exécutée avant Lamarche, mais c’est le contraire qui eut lieu. Elle aurait proposé à ce dernier de passer le premier, mais cela paraît aussi apocryphe que la fameuse exclamation qu'elle aurait prononcée en montant à l'échafaud: "Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom," qui est une invention du poète romantique Lamartine. Ainsi disparut cette femme qui avait rêvé République dans une imagination de quinze ans. L’amour chaste que sa beauté et son génie leur inspiraient était le cercle magique qui retenait, autour d’elle, tant d’hommes supérieurs séparés souvent par bien des dissentiments d’opinion. Apprenant l'exécution de sa femme, l'éphémère ministre de l'intérieur de Louis XVI, Jean-Marie Roland de la Platière se suicida deux jours plus tard. Quant à Manon Roland, elle devint vite l'héroïne de la Révolution et le martyre de la liberté.   Bibliographie et références: - Pierre Cornut-Gentille, "Madame Roland" - Marianne Cornevin, "La vie de Madame Roland" - Anne Coudreuse, "Les mémoires de Madame Roland" - Claude Perroud, "Études sur les Roland" - Marie-France Morel, "Madame Roland" - Michel Vovelle, "Madame Roland" - Siân Reynolds, "Jean-Marie Roland de La Platière" - Albert Mathiez, "La vie de Manon Roland" - Jacques Chabannes, "Amours sous la Révolution" - Anne Soprani, "La Révolution et les femmes" - Guy Chaussinand-Nogaret, "Madame Roland"   Bonne lecture à toutes et à tous.   Méridienne d'un soir.
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Par : le 18/11/23
"L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour cela que le présent nous échappe. La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles.Pour avoir du talent, il faut seulement être convaincu qu'on en possède vraiment". De l'homme, on retient en général l'image de la fin, celle du normand solide, aux moustaches tombantes et au crâne dégarni, le regard aux yeux cernés de l'ermite de Croisset, un viking, mieux, un Sicambre dont la stature "hénaurme" trône au centre de notre littérature. De l'écrivain, on loue le style. Images convenues de Flaubert, entré en littérature comme on entre en religion, souffrant mille morts pour terminer une page, et faisant subir à ses textes la fameuse épreuve du "gueuloir", car "une bonne phrase de prose doit être comme un bon vers, inchangeable, aussi rythmée, aussi sonore". On a pu lui reprocher son style trop soigné, trop recherché et trop travaillé, au point parfois de "sentir l'huile". Étrange spécimen d'écrivain qui travaille plus pour gagner moins, lui, "l'obscur et patient pêcheur de perles plongeant dans les bas-fonds et qui revient les mains vides et la face bleuie". Pour faire bonne mesure, on a alors vanté le style spontané, vivant et direct de sacorrespondance. Flaubert s'y livrerait en personne, sans fard. Ces "idées reçues" sur l'écrivain ne sont pas entièrement fausses, bien sûr, mais, trop "scolaires", elles risquent de figer l'image que nous avons de lui et de nous faire manquer le reste de cet homme qui "se perd en arabesques infinies". L'homme et l'écrivain méritent qu'on en approfondisse un peu le portrait, d'autant plus que, comme Flaubert lui-même l'a écrit à propos d'Hugo dont il lui est pourtant arrivé de railler la sottise," plus on le fréquente, plus on l'aime". Il refusait qu’on publie une photo de lui, évitait les journalistes,effaçait sa personne dans ses romans. Le romancier rejetait la célébrité, et a réussi l’entreprise de toute une vie: être connu pour ses livres seulement. Milan Kundera de nos jours, pousse la discrétion jusqu'à imposer à ses admirateurs un peu trop fervents, un code téléphonique spécial avant toute demande d'interview. Pourfendeur de la médiocrité et de la bêtise, Gustave Flaubert reste la figure à part de la littérature française du XIXème siècle. Son héroïne Madame Bovary a donné son nom au comportement psychologique consistant à fuir dans le rêve l'insatisfaction éprouvée dans la vie: le bovarysme. L'écriture, pour Gustave Flaubert, est le fruit d'une enquête minutieuse et d'un labeur acharné. Maître bien malgré lui du mouvement réaliste et inspirateur des naturalistes, il suscitera l'admiration de Proust, l'intérêt de Sartre et influencera jusqu'au nouveau roman. Né à Rouen le douze décembre 1821, il est issu d’une famille de médecins. Le père, grand bourgeois sévère, est chirurgien-chef à l’Hôtel-Dieu. Très jeune, l’enfant a décidé d’écrire. Il a trouvé un sujet, qu’une vie d’écrivain ne suffira pas à épuiser: la bêtise. Ainsi, se manifeste déjà le goût du sarcasme, de l’ironie et de la dénonciation. Rapidement, Il est délaissé en faveur de son frère aîné, brillant élève admiré par la famille, prénommé Achille comme son père, à qui il succédera comme chirurgien-chef de l'Hôtel-Dieu. Gustave Flaubert passe une enfance sans joie, marquée par l'environnement sombre de l'appartement de fonction de son père à l'hôpital de Rouen, mais adoucie par sa tendre complicité avec sa sœur cadette, Caroline, née trois ans après lui. Adolescent aux exaltations romantiques, il est déjà attiré par l'écriture au cours d'une scolarité vécue sans enthousiasme comme interne au Collège royal, puis au lycée de Rouen. Flaubert enfant a déjà dans ses tiroirs une production considérable.   "La vie n'est supportable qu'avec une ivresse quelconque. Si tu pouvais lire dans mon cœur, tu verrais la place où je t'ai mise. Rien n'est sérieux en ce bas monde que le rire. La manière la plus profonde de sentir encore quelque chose est d'en souffrir". Son baccalauréat une fois obtenu, le jeune homme entame sans enthousiasme des études de droit à Paris. Il fréquente surtout les milieux artistiques et se lie d’amitié avec Maxime Du Camp, homme de lettres mondain qui prétend le patronner. Mais son idéalisme blessé tourne au dégoût de la vie, au refus de l’action, à la dérision générale du réel. Après ses réussites aux examens, ses parents lui financent alors un voyage dans les Pyrénées et en Corse, que Flaubert relatera dans l'ouvrage de jeunesse publié de manière posthume sous le nom de "Voyage dans les Pyrénées et en Corse" ou dans certaines éditions des "Mémoires d'un fou". Le premier événement notable dans sa jeunesse est sa rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l'été 1836, d'Élisa Schlésinger qu'il aimera d'une passion durable et sans retour. Il transposera d'ailleurs cette passion muette, avec la charge émotionnelle qu'elle a développée chez lui, dans son roman "L'Éducation sentimentale", en particulier dans la page célèbre de "l'apparition" de madame Arnoux au regard du jeune Frédéric et dans leur dernière rencontre poignante. Il a treize ans et demi, il voit alors sur la plage de Trouville, une "pelisse rouge avec des raies noires", laissée sur le sable par une femme partie se baigner, qui va être trempée par les vagues montantes. Il déplace la pelisse. Plus tard, dans la salle à manger de l'hôtel, quelqu'un le remercie alors, c'est la baigneuse. "Je vois encore, écrira Flaubert, cette prunelle ardente sous un sourcil noir se fixer sur moi comme un soleil". Il vient de tomber amoureux d'Élisa Schlesinger, il l'aimera toujours. Deux ans plus tard, à quinze ans et demi, l'auteur décide d'écrire son propre "Werther", sa propre "Confession d'un enfant du siècle": il va y raconter la rencontre, brève et alors sans suite d'Élisa. Il appelle le livre les "Mémoires d'un fou", peut-être en hommage à quelques lignes de Werther, où Goethe écrit que, dès qu'un homme accomplit alors "un geste généreux et inattendu", les témoins crient qu'il est fou. "Mémoires d'un fou" n'est pas le premier écrit de Flaubert. À neuf ans, il a publié, par les soins d'un avocat de Rouen, Albert Mignot, un "Éloge de Corneille" et il a mis en sous-titre: "Œuvres choisies de Gustave F". À onze ans, il donne des critiques dramatiques dans le journal "Art et Progrès". Puis ce sont des livres d'histoire, ou mystiques, le "Moine des Chartreux", la "Peste à Florence", "la Dernière Heure". Lorsqu'il écrit sa rencontre avec Élisa, Flaubert est l'auteur déjà de près de trente œuvres. Dispensé de service militaire grâce au tirage au sort qui lui est favorable, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de droit à Paris, ses parents souhaitant qu'il devienne avocat. Il mène une vie de bohème agitée, consacrée à l'écriture. Il y rencontre des personnalités dans le monde des arts, comme le sculpteur James Pradier,et celui de la littérature, comme l'écrivain Maxime Du Camp, qui deviendra son ami, ainsi que l'auteur dramatique Victor Hugo. Il abandonne le droit, qu'il abhorre, en janvier 1844 après une première grave crise d'épilepsie. Il revient alors à Rouen, avant de s'installer en juin 1844 à Croisset, en aval de la Seine, dans une vaste maison que lui achète son père.   "On peut juger de la beauté d'un livre à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donné et à la longueur du temps qu'on est ensuite à en revenir. J’éprouve le besoin de sortir du monde, où ma plume s’est trop trempée et qui d’ailleurs me fatigue autant à reproduire qu’il me dégoûte à voir". Le jeune Flaubert nourrit un idéal élevé, des romans approchant la perfection stylistique. Et il sait que même avec les plus grands de la littérature, le jugement peut être sévère. À l’entrée "Célébrité" de son "Dictionnaire des idées reçues", où il a recensé pendant une trentaine d’années les lieux communs les plus bêtes de son époque, il écrit: " Dénigrer quand même les célébrités, en signalant leurs défauts privés. Musset se soûlait. Balzac était criblé de dettes. Hugo est avare". Fils d'un champenois et d'une normande, il joint en lui les traits des deux races. Ainsi, auphysique il est un pur viking. Il en a la taille haute, le regard, l'opiniâtreté et l'esprit d'indépendance. Mais il doit à son père, professeur de clinique et chirurgien en chef de l'Hôtel-Dieu, après avoir été un des plus brillants élèves de Dupuytren, sa méthode d'analyse scrupuleuse, sa précision scientifique. Il rechercha, en clinicien, la vérité sous les faux-semblants. Il la décrira avec une objectivité qui lui sera reprochée comme si elle était une marque d'insensibilité, alors qu'il conservera toute la vie un cœur d'ingénu. Il a grandi dans un hôpital, joué, dans un petit jardin, sous les fenêtres d'un amphithéâtre d'anatomie. Il a connu la souffrance et la mort dès ses premières années. Mais la mélancolie d'un tel lieu était tempérée par la douceur d'un foyer familial très uni, où l'on aimait rire. De ces contrastes sont venus sans doute et sa tendance à latristesse et son besoin de grosse gaieté, son goût des farces, et cette invention d'un personnage fictif, "Le Garçon", auquel ses camarades et lui, lui surtout, et jusqu'à la fin de sa vie, prêtent les propos cyniques les plus extravagants, les mieuxfaits pour effaroucher les bourgeois qu'il prend en horreur. À côté de cela, Gustave Flaubert a grand besoin de tendresse,et le montre dans ses lettres à sa mère, à sa sœur de trois ans plus jeune que lui. Il allait la perdre le vingt mars 1846, trois mois après la mort de son père. Ces deuils répétés, la présence au foyer d'une enfant dont la venue avait coûté la vie à la très jeune mère, une maladie nerveuse épileptiforme, mais qui vraisemblablement ne fut pas, comme on l'a trop souvent à tort dit, l'épilepsie vraie, assombrirent encore son destin, inclinèrent davantage son esprit vers le pessimisme. Sa santé fragile l'obligea à interrompre ses études de droit, ce qui fut plutôt un soulagement, car il ne concevait pas, étant encore sur les bancs du lycée, qu'il pût être autre chose qu'un grand écrivain. Le destin de "Madame Bovary" vient de loin.   "Tout ce qui l'entourait immédiatement, campagne ennuyeuse, petits bourgeois imbéciles, médiocrité de l'existence, lui semblait une exception dans le monde, un hasard particulier où elle se trouvait prise, tandis qu'au delà s'étendait à perte de vue l'immense pays de félicités et de passions". La famille de Mme Flaubert était du pays d'Auge. Le docteur Fleuriot, installé à Pont-l'Evêque, avait épousé une demoiselle Cambremer de Croixmare, dont il eut une fille, la mère du romancier. Ses biens ramenaient chaque été les Flaubert à Trouville, où les parents champenois venaient les rejoindre. Trouville n'était encore qu'un village de pêcheurs. Mais la beauté du site attirait nombre d'artistes, et ce fut là que le collégien fit, au vrai, son éducation sentimentale. Une idylle ébauchée avec une amie de sa sœur, une fille de l'amiral anglais Collier, servit de prélude au grand roman d'amour, à la passion du romancier pour Mme Schlésinger, rencontrée à Trouville en 1836. Cette passion est à l'origine d'un des chefs-d'œuvre de la littérature française: "L'Éducation sentimentale". Il est remarquable que, dès sa jeunesse, Flaubert ait été attiré par les sujets qu'il devait développer plus tard dans la pleine maturité. On trouve dans les écrits de l'enfant et de l'adolescent l'embryon de ce qui allait alors devenir "La Tentation de Saint-Antoine". En 1835: "Voyage en enfer", en 1837: "Rêve d'enfer", en 1839: "Smarh". De même trois versions de"L'Éducation sentimentale" précèdent le roman de 1869. En 1836 les "Mémoires d'un fou", puis à vingt ans, alors qu'il était étudiant à Paris, "Novembre", et en 1843, une première "Éducation sentimentale", qui n'a de commun que le titre avec le texte définitif. Alors les frères Goncourt ont dit avec raison que certaines pages de "Novembre" étaient un réel chef-d'œuvre, ce qui n'empêchera pas le jeune auteur d'attendre encore treize années avant de rien livrer au public. Lorsque, obéissant à la mode littéraire, il écrit, en 1837, "Une leçon d'histoire naturelle: Genre commis", l'imprime dans"Le Colibri", cette "physiologie" balzacienne préfigure "Madame Bovary" et "Bouvard et Pécuchet", avec plus d'éclat. Gustave Flaubert s'était lié sur les bancs de l'école de droit avec un autre étudiant, comme lui fils de médecin, Maxime Du Camp. Malgré quelques orages, leur amitié fut durable, bien que refroidie par la hâte de Du Camp à se pousser dans le monde, et l'indifférence de Flaubert, qui, aux objurgations de son ami, répondit: "Être connu n'est pas ma principale affaire. Je vise à mieux: à me plaire, et c'est plus difficile. Le succès me paraît être un résultat et non pas le but. J'ai en tête une manière d'écrire et gentillesse de langage à quoi je veux atteindre". Cela fut écrit en juin 1856,avant même que fût alors achevé le roman qui le tenait occupé depuis 1851, son chef-d'œuvre, "Madame Bovary".   "Mais elle, sa vie était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui, araignée silencieuse filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son cœur. Elle confondait, dans son désir, les sensualités du luxe avec les joies du cœur, l'élégance des habitudes et les délicatesses du sentiment". Au début de l'année 1846, meurent, à peu de semaines d'intervalle, son père, puis sa jeune sœur, deux mois après son accouchement. Gustave prendra la charge de sa nièce, Caroline. Son père laisse en héritage une fortune évaluée à cinq cent mille francs. Il peut désormais vivre de ses rentes et se consacrer entièrement à l'écriture. Il décide, en compagnie de Du Camp, de parcourir à pied la Touraine, la Bretagne et la Normandie, en longeant la côte, de la Loire à la Seine, au printemps de 1847. En avril 1848, il a encore le chagrin de perdre un de ses intimes, Alfred Le Poittevin, dont la sœur était la mère de Guy de Maupassant. Puis, comme pour se consoler en traitant un sujet longuement mûri avec lui, il se met à rédiger "La Tentation de Saint-Antoine", après avoir mis au net les notes rapportées de son voyage en Bretagne. Celles-ci devaient former un volume, "Par les champs et par les grèves", dont les chapitres impairs sont de Gustave Flaubert, les pairs de Maxime Du Camp. Il se rend à Paris avec son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet pour assister à la Révolution de 1848. Légaliste, il lui porte un regard très critique que l'on retrouve dans "L'Éducation sentimentale". "La Tentation de Saint Antoine" tient Flaubert jusqu'en septembre 1849. Les médecins lui prescrivent, son état nerveux s'aggravant, un séjour dans les pays chauds. Il avait décidé de partir avec Du Camp pour l'Orient, mais il voulait avant achever sa tâche. Il se mit en route pour l'Orient le vingt-neuf octobre 1849, parcourut avec Du Camp l'Égypte et remonta le Nil, visita l'Asie Mineure, la Turquie, la Grèce, et revint par l'Italie. Il y fit provision de souvenirs qui trouvèrent leur emploi dans "Salammbô", dans "Hérodias", ainsi que dans les versions ultérieures de "La Tentation de Saint-Antoine". Ce long voyage se réalisa entre 1849 et 1852. Dès son retour, il reprend alors sa relation avec la poétesse Louise Colet. Liaison traversée de bien des disputes, de ruptures momentanées, de replâtrages. Jusqu'à leur rupture, il entretient avec elle une correspondance considérable dans laquelle il développe son point de vue très personnel sur le travail de l'écrivain, les fines subtilités de la langue française et ses opinions sur les rapports entre hommes et femmes.   "Étourdissons-nous avec le bruit de la plume et buvons de l'encre. Cela grise mieux que le vin. Ils se connaissaient trop pour avoir ces ébahissements de la possession qui en centuplent la joie. Elle était aussi dégoûtée de lui qu’il était fatigué d’elle. Emma retrouvait dans l’adultère toutes les platitudes du mariage". Retiré à Croisset, près de sa mère, n'ayant guère de distractions que les soins donnés à l'éducation de sa nièce et quelques voyages à Paris, Flaubert vécut en solitaire. Quelques passades, mais surtout un échange épistolaire assidu avec des amis et amies de choix, lui suffirent. Ses œuvres, peu nombreuses, ne comportent que trois grands romans, trois contes brefs, un "mystère", si l'on s'en tient à ce qui fut publié de son vivant. Il faut y ajouter une pièce de théâtre, "Le Candidat", qui subit un échec au Vaudeville le onze mars 1874, une féérie, "Le Château des cœurs", écrite avec Bouilhet et d'Osmoy, et quine fut pas représentée, un roman posthume, "Bouvard et Pécuchet", inachevé, et surtout cette "Correspondance"qui forme aujourd'hui treize gros volumes, et qui est peut-être le paradoxal chef-d'œuvre d'un écrivain dont le credo artistique tenait en ce seul article. "Le premier venu est plus intéressant que le nommé Gustave Flaubert", signifiant clairement que l'écrivain doit demeurer toujours absent de son œuvre, comme Dieu reste invisible dans la création. Sa vie, après son retour d'Orient, se confond alors avec l'histoire de ses livres. "Madame Bovary", en 1856, avait commencé de paraître dans "La Revue de Paris", fondée par Du Camp au retour du voyage en Orient, et, à cause de son libéralisme, mal vue du pouvoir, on prit prétexte de quelques scènes du roman pour engager des poursuites contre la revue et l'écrivain. Une habile plaidoirie de Maître Sénart provoqua l'acquittement, le sept février 1857, malgré le réquisitoire d'une sévérité inique du substitut Pinard. En avril, le volume paraissait chez Michel Lévy, et le procès maladroit servit grandement à le lancer. La presse fut d'ailleurs très louangeuse, avec Sainte-Beuve, et Baudelaire, mais les journaux de droite dénoncèrent l'immoralité de l'auteur et déplorèrent alors son acquittement.   "Quand le soleil se couche, on respire au bord des golfes le parfum des citronniers. Puis, le soir, sur la terrasse des villas, seuls et les doigts confondus, on regarde les étoiles en faisant des projets. Il lui semblait que certains lieux sur la terre devaient produire du bonheur, comme une plante particulière au sol qui pousse mal tout autre part". Qu'avait-il fait cependant ? Goncourt rapporte ce mot de Mgr Dupanloup: "Madame Bovary ? un chef-d'œuvre, monsieur. Oui, un chef-d'œuvre pour ceux qui ont confessé en province." Une œuvre morale, en tout cas, car l'histoire d'Emma Bovary n'offre rien qui puisse être regardé comme une apologie du vice. Victime de ses rêves, de ce triste penchant à toujours vouloir ce que la vie ne peut alors raisonnablement lui donner, dédaignant ce qu'elle tient, poursuivant de chimériques espoirs, Emma souffre de la médiocrité provinciale. Mariée à un officier de santé, elle étouffe dans le village où son mari exerce la médecine. Un hobereau du voisinage n'a pas de mal à en faire sa maîtresse, puis se lasse vite d'elle. Déçue, elle manque mourir de chagrin, prend sa revanche avec un clerc de notaire, signe des traites pour se faire belle, et, acculée à la ruine, entraînant son pauvre niais de mari dans les pires embarras, elle se fait donner de l'arsenic par le garçon du pharmacien Homais, et s'empoisonne. On ne peut résumer un livre où chaque détail a sa valeur, où tout est ordonné avec un art de composition admirable, où chaque caractère est d'une vérité qui en fait un "type" demeuré vivant, et dont le nom est passé dans la langue. Quand on demandait à Flaubert quel avait été le modèle de Madame Bovary, il répondait: "C'est moi !" Et cela est exact. Il a pu dire également: "Ma pauvre Bovary, à cette heure, souffre et pleure dans vingt villages de France !" Elle restera vraie tant qu'il y aura des êtres pour ainsi rêver et pour souffrir.   "Un livre est une chose essentiellement organique, cela fait partie de nous-mêmes. Nous nous sommes arrachés du ventre un peu de tripes, que nous servons aux bourgeois. L'artiste doit être dans son œuvre comme Dieu dans la création, présent partout et visible nulle-part". Le premier septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de "Salammbô", roman historique évoquant la "guerre des Mercenaires" à Carthage, conflit s'étant déroulé entre les première et seconde guerres puniques. Polybe lui fournit les données historiques, avec la "guerre des Mercenaires". Patiemment, il entreprit d'immenses lectures pour donner un fondement acceptable à l'histoire de Salammbô, fille d'Hamilcar Barca. Il alla sur les lieux voir les paysages historiques. Le nom de l'héroïne est un de ceux que les Phéniciens donnaient alors à Vénus. Quant le roman parut, l'archéologue Froehner en critiqua la vraisemblance historique. Citant ses sources, Flaubert leconfondit, et il se trouve aujourd'hui que les récentes découvertes, très loin de ruiner ses hypothèses, les confirment en général, comme c'est la cas pour les enfants immolés à Moloch. Le succès fut aussi grand que celui de "Madame Bovary" lorsque le livre parut en novembre 1862. Il avait coûté près de six ans passés dans les "affres du style". Deux ans plustard, le premier septembre 1864, Flaubert entreprend enfin la version définitive de "L'Éducation sentimentale", roman de formation marqué par l'échec et l'ironie, avec des éléments autobiographiques comme le premier émoi amoureux ou les débordements des révolutionnaires de 1848. Le roman est publié en novembre 1869. Mal accueilli par la critique et les lecteurs, il ne s'en vend ainsi que quelques centaines d'exemplaires. Flaubert continue sa vie mondaine. Il rencontre l'empereur, reçoit la Légion d'honneur en 1866 et resserre ses liens avec George Sand qui le reçoit à Nohant. En juillet 1869, il est très affecté par la mort de son ami Louis-Hyacinthe Bouilhet. Rien ne permet d'affirmer qu'il ait été l'amant de la mère de Guy de Maupassant, sœur de son ami d'enfance, Alfred Le Poittevin. Quoi qu'il en soit, il sera très proche du jeune Maupassant qui le considérera comme un père spirituel. Leur correspondance témoigne de cette proximité.   "Quand je regarde une des petites étoiles de la Voie lactée, je me dis que la Terre n'est pas plus grande que l'une de ces étincelles. Et moi qui gravite une minute sur cette étincelle, qui suis-je donc, que sommes-nous ? Ce sentiment de mon infirmité, de mon néant, me rassure. Il semble être devenu un grain de poussière perdu dans l'espace, et pourtant je fais partie de cette grandeur illimitée qui m'enveloppe". La guerre interrompit alors la composition de "La Tentation de Saint-Antoine", qui ne put paraître qu'en 1874. Avec ce livre, l'écrivain dotait la littérature française d'un ouvrage sans analogue, dont la portée rappelle celle de Faust. En 1875, Commanville, mari de sa nièce, est ruiné et menacé de faillite. Avec un dévouement extrême, Flaubert se dépouille pour le sauver. En vain, il n'y parviendra pas, et sera d'ailleurs payé d'ingratitude. Ses amis l'aident. George Sand lui offre d'acheter Croisset et de l'y laisser sa vie durant. Il croit pouvoir se passer de cette aide. Et George Sand meurt six mois plus tard. Il a mis en chantier un autre grand roman qui doit être le récit des déceptions éprouvées par deux anciens commis, qu'un héritage affranchit du labeur quotidien, et qui, installés à la campagne, se mettent en tête d'entreprendre ce qu'ils sont mal préparés à mener à bien, échouent piteusement dans leurs essais d'agronomie, puis d'archéologie, de médecine, puis de littérature, et, écœurés, se remettent, de guerre lasse, à "copier comme autrefois" pour alors passer la vie. On a dit que "Bouvard et Pécuchet" faisait le procès de la science, c'est une grossière erreur. C'est le procès du manque de méthode que fait Flaubert, la critique de ceux qui croient savoir et n'ont même pas appris à apprendre. Leçon très haute et par cela même destinée à n'être que difficilement comprise, et d'autant moins que le livre est inachevé, et que nous ignorons ce que devaient copier les deux personnages, dont le choix constituait évidemment la preuve de leur enrichissement spirituel, car, Flaubert le dit, ils avaient appris dans toutes leurs expériences à souffrir, comme lui-même, de la bêtise universelle, au point de ne plus la tolérer. L'œuvre sera publiée en l'état dans l'année 1881, un an après sa mort.   "Les soupirs au clair de lune, les longues étreintes, les larmes qui coulent sur les mains qu’on abandonne, toutes les fièvres de la chair et les langueurs de la tendresse ne se séparaient donc pas du balcon des grands châteaux qui sont pleins de loisirs, d’un boudoir à stores de soie avec un tapis bien épais, des jardinières remplies, un lit monté sur une estrade, ni du scintillement des pierres précieuses et des aiguillettes de la livrée". Pour obéir au vœu de George Sand, qui lui reprochait de toujours "travailler dans la désolation", sans jamais écrire rien de consolant, il entreprit "Un cœur simple". Ces souvenirs d'enfance à Trouville, à Pont-l'Evêque, groupés autour de sa servante Félicité, joints à "La Légende de Saint Julien l'Hospitalier" et à "Hérodias" forment les "Trois Contes inspirés", le premier d'un vitrail, le second d'un tympan de portail de la cathédrale de Rouen, entraînant ainsi le lecteur en plein Moyen Âge de la "Légende dorée", et puis en Judée, à l'Orient de la mer Morte, dans la citadelle de Machaerous. Hérode Antipas, Tétrarque de Galilée, pour obéir à Salomé qui, ayant dansé devant lui, lui avait plu, ordonna au bourreau de trancher la tête de Jean-Baptiste et de l'apporter à la jeune fille sur un plateau. Trois récits de couleur si variée que tout son art se trouve résumé dans cette opposition des paysages et des nuances psychologiques. Les dernières lettres publiées dans sa "Correspondance" nous montrent Gustave Flaubert "las jusqu'aux moelles", terrassé par le chagrin et le travail. La mort vint le prendre le huit mai 1880, à l'âge de cinquante-huit ans. Il avait eu avant de mourir la consolation d'assister au triomphe de son disciple Guy de Maupassant dont "Boule de Suif" était saluée comme un chef-d'œuvre. Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le onze mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu'il s'agisse de Zola, de Daudet, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.   "Je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire. Personne, jamais, ne peut donner l'exacte mesure de ses besoins, ni de ses conceptions, ni de ses douleurs. Les bonheurs futurs, comme les beaux rivages des tropiques, projettent sur l’immensité qui les précède leur mollesse natale, une brise parfumée, et l’on s’assoupit dans cet enivrement sans même s’inquiéter de l’horizon que l’on n’aperçoit pas". En 1850, Balzac meurt. Flaubert, en voyage à Constantinople, l’apprend. La succession est ouverte. "Je crois que le roman ne fait que de naître, il attend son Homère". En 1857, cet Homère fait l’objet d’un procès au terme de sept années qui métamorphosent alors le roman français, et aboutissent à la tentative de censure bourgeoise. Procès d’une femme, ou procès d'un roman ? Quand Flaubert se met à sa table de travail et dans le "gueuloir" de Croisset, il entame l’expérience de la contrainte généralisée. Contrainte du sujet et du combat qu’il génère, contrainte du genre romanesque, contrainte du style et de l’écriture. Sans doute se résolvent-elles moins dans l’achèvement du livre, parfait système clos, que dans la récurrence, la structure, l’organisation du texte. Si l’on a pu parler de "machine romanesque", c’est que Madame Bovary pose d’une façon magistrale l’économie du genre, en définit les enjeux et combine avec une remarquable efficacité les impératifs de l’écriture. Continuateur de Stendhal et de Balzac, Flaubert ancre le roman dans la tradition française du réalisme. À ce titre, il ouvre la voie à plusieurs générations de disciples, qui retiennent son exigence de vérité et d’observation à travers la doctrine du naturalisme. Mais l’auteur ne renonce jamais à l’héritage romantique de Chateaubriand, parfois de Hugo, deux écrivains qui ont ainsi déterminé ses débuts en littérature. Toute son œuvre, jusqu’à sa correspondance intime, porte la marque de tentations contradictoires. Celle d’un bourgeois en rupture avec la classe sociale dominante et celle d’un esthète de la rigueur pris dans le vertige de l’imagination. La quête inlassable de l’unité nourrit un culte du style. La beauté, selon Flaubert, résulte de l’accord du mot et de l’expression avec la pensée. La figure de l’écrivain s’efface alors devant celle d’un ouvrier laborieux, qui inspirera ainsi le XXème siècle, de Proust au nouveau roman.   "La poésie est une plante libre qui croît toujours là où on ne la sème pas. Le poète n'est pas autre chose qu'un botaniste patient qui gravit les montagnes pour aller la cueillir. Si le visage est le miroir de l'âme, alors il y a des gens qui ont l'âme bien laide. La morale de l’art consiste dans sa beauté même, et j’estime par-dessus tout d’abord le style, et ensuite le vrai. Je crois avoir mis dans la peinture des mœurs bourgeoises, dans l’exposition d’un caractère féminin naturellement corrompu, autant de littérature et de convenances que possibles, une fois le sujet donné, bien entendu". Pour Flaubert,"l'Idée n'existe qu'en vertu de sa forme", et cette forme doit approcher une perfection dont il faut fonder les lois à force de reprises minutieuses. Il rêve d'un style "qui serait rythmé comme le vers, précis comme le langage des sciences et avec des ondulations, des ronflements, des aigrettes de feu, un style qui vous entrerait dans l'idée comme un coup de stylet". Le style est "à lui seul une manière absolue de voir les choses" et "les grands sujets font les œuvres médiocres". Flaubert, en passant du "débraillé" de Saint Antoine au "boutonné" de Madame Bovary, a tenté, à partir d'un sujet terre à terre, d'écrire un "livre sur rien". La précision du vocabulaire, l’équilibre de la ponctuation, le contrôle des assonances et la maîtrise du rythme atteignent avec Flaubert un degré d’harmonie absolu. Dans la solitude de la maison familiale de Croisset, l’auteur corrige ses brouillons, multiplie les versions de ses textes et les soumet à l’épreuve du "gueuloir", une pièce réservée où il peut les lire à haute voix, ou même les crier, pour mesurer l’effet qu’ils produisent. À travers les échecs, les crises et les périodes de doute, il s’apparente à un sacrifice. Sceptique et désabusé devant l’existence et les hommes, le romancier envisage l’écriture comme un martyre, guidé par la seule foi dans la perfection. L’ambition ultime de Flaubert est l’effacement de sa personne au bénéfice de son œuvre. "L’artiste doit s’arranger toujours à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu. Je ne peux rien me figurer sur la personne d’Homère, de Rabelais, et quand je pense à Michel-Ange, je vois alors, de dos seulement, un beau vieillard de stature colossale, sculptant la nuit aux flambeaux".   Bibliographie et références:   - Juliette Azoulai, "L'âme et le corps chez Flaubert" - Maurice Bardèche," L’Œuvre de Gustave Flaubert" - Pierre Barillet, "Gustave et Louise" - Pierre-Marc de Biasi, "Flaubert, l'homme-plume" - Roland Biétry, "Gustave Flaubert, un destin" - Paul Bourget, "L'Œuvre de Gustave Flaubert" - Michel Brix, "Flaubert et les origines de la modernité littéraire" - Jacques-Louis Douchin, "L'absurde chez Gustave Flaubert" - Henri Guillemin, "Flaubert devant la vie et devant Dieu" - Yvan Leclerc, "L’Éducation sentimentale" - Guy de Maupassant, "Étude sur Gustave Flaubert" - Marthe Robert, "En haine du roman, Étude sur Flaubert" - Michel Winock, "L'œuvre de Gustave Flaubert"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 30/11/23
 "Le Lien" de Vanessa Duriès se démarque de bien des ouvrages sur le thème car il a été publié la première fois bien avant que le BDSM se démocratise.  Publié en effet en 1993, ce livre offre un regard intime et sans concession sur les dynamiques de soumission et de domination. À travers le récit de Vanessa Duriès, le livre explore la relation complexe et intense entre une jeune femme et son premier amant, Pierre, également son initiateur dans le monde du D/s. Ce qui frappe dans "Le Lien", c'est la manière crue et directe dont l'auteure décrit ses expériences. La souffrance et l'humiliation ne sont pas seulement des éléments érotiques, mais deviennent sous sa plume des expressions d'amour profond et de dévotion. Le caractère exceptionnel de ce livre réside dans sa capacité à présenter une image nuancée et réelle du BDSM. Au lieu de se concentrer uniquement sur l'aspect physique des pratiques BDSM, Vanessa Duriès explore les aspects psychologiques et émotionnels de la soumission. C'est un récit qui parle d'amour extrême, de l'acceptation de la douleur comme preuve d'affection, et de la recherche incessante des limites de l'adoration. Ce qui rend également "Le Lien" particulièrement captivant, c'est sa simplicité et son naturel. Vanessa Duriès ne cherche pas à embellir ou à édulcorer ses expériences. Elle les présente avec une franchise presque candide, offrant un aperçu précieux de ce qu'une femme peut être amenée à faire par amour. Sa prose, parfois crue mais souvent bien élégante, permet au lecteur de se faire une idée réelle de l'étendue des émotions vécues dans une telle relation. "Le Lien" est également une autobiographie qui se veut accessible, et qui peut servir de guide pour celles et ceux qui s'interrogent encore sur le sadomasochisme. Il ouvre une porte sur un monde qui peut sembler étranger et effrayant, mais qui est ici traité avec respect, honnêteté voire avec une certaine tendresse. Cet ouvrage porte un regard rare sur la soumission et la domination, non pas sous l'angle unique de simples fantasmes érotiques, mais comme des composantes d'une relation amoureuse complexe et profondément humaine. Pour les vieux bricards du BDSM, ou simplement pour ceux qui cherchent à comprendre cet univers, "Le Lien" est un livre à découvrir, fusse donc tardivement par rapport à sa publication. L'acheter chez votre libraire (de préférence) ou à l'acheter en ligne (à défaut) Si vous avez lu ce livre, n'hésitez pas à laisser votre avis en commentaires ci dessous. A propos de l'auteure : Vanessa Duriès, pseudonyme de Katia Ould-Lamara, est née le 7 février 1972 à Versailles.Optant pour le pseudonyme Vanessa Duriès,(Prénom en référence à  Vanessa Paradis, nom de famille tiré hasard dans l'annuaire téléphonique), elle se lance dans l'écriture de "Le Lien".  Malgré sa jeunesse et la supposée candeur qui l'entoure, Vanessa Duriès se fait remarquer dans le milieu littéraire et apparaît dans plusieurs émissions télévisées notables, telles que "Bouillon de culture" de Bernard Pivot, "Le Cercle de minuit" de Michel Field, et "Durand la nuit" de Guillaume Durand. Sa présence médiatique est renforcée par une interview et des photographies en noir et blanc publiées dans l'édition française de Penthouse en mai 1993, où elle apparaît en tenue de soumise, une image qui contribue à son aura mystérieuse et provocante. La vie de Vanessa Duriès est tragiquement écourtée à l'âge de 21 ans lorsqu'elle meurt dans un accident de voiture sur l'autoroute A7 près de Montélimar. L'accident coûte également la vie aux écrivains Jean-Pierre Imbrohoris (Joy Laurey), conducteur du véhicule, Nathalie Perreau (Sophie Viellard), et à leur fils Alexandre, âgé de trois ans. Vanessa est inhumée dans le village natal de sa mère. La postérité de Vanessa Duriès est assurée par la publication postume en 2007 des cinq premiers chapitres de son second roman, "L'Étudiante", retrouvés dans l'épave de la Mercedes accidentée. Sa mort prématurée et sa personnalité hors norme lui confèrent le statut d'icône dans les milieux SM, faisant d'elle une figure emblématique et énigmatique de la littérature érotique française.
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Par : le 02/12/23
"Ça m'inquiète de penser que peut-être les lecteurs chercheront une morale dans Ulysse ou, ce qui est pire, qu'ils le prendront au sérieux. Et je jure qu'il n'y a pas une seule ligne écrite au sérieux dans tout ce livre. Quand elle apparaissait sur le seuil, mon cœur bondissait. Je ne lui avais jamais parlé, sauf un petit mot quelconque par-ci par-là, et cependant, à son nom, mon sang ne faisait qu'un tour. Son image m'accompagnait alors partout, même dans les endroits les moins romantiques". "Tout est trop cher quand on n’en a pas besoin", sauf le Connemara, les portes de Dublin, les falaises de Moher, l’anneau de Kerry, Galway, la Saint-Patrick, la Old Bushmills Distillery, Michael Collins, Oscar Wilde, Eamon de Valera, George Bernard Shaw, Arthur Griffith, James Connolly, Grace O’Malley, Peter O'Toole, Cecelia Ahern, SamuelBeckett, la comtesse Constance Markievicz, William Butler Yeats, Maureen O'Hara, Veronica Guerin, Caitríona Balfe, Karan Casey, Dolores Keane, Sinéad O’Connor, Bono, Colin Farrell, Liam Neeson, Dolores O’ Riordan, Michelle Rocca, de Gaulle "face à lui-même", Michel Déon et James Joyce. Que Joyce, très tôt dans sa jeunesse, ait choisi de devenir un artiste, voilà qui coule de source, tant le génie se reconnaît précisément à ce désir d'universalité, à ce franchissement des frontières nationales. Mais qu'il ait toujours aussi tenu à être reconnu comme un artiste irlandais, le premier à penser que Dublin méritait une œuvre qui la fasse entrer de plain-pied dans la littérature, voilà qui suscite immédiatement toute une série de questions et nous place sur le terrain miné des liens d'appartenance qu'un sujet entretient avec son pays natal, le lieu où il est né. D'entrée de jeu, l'auteur reconnaît en l'Irlande un espace matriciel qui instille dès son enfance en lui une inspiration ardente, même à son corps défendant, impulsion à saisir moins en termes intellectuels qu'affectifs et réactivée, sous une forme plus ou moins diffuse, dans plusieurs représentations et figures de l'œuvre. Joyce, n'eut de cesse, en se séparant à multiples reprises de son pays, de réaffirmer ainsi, chaque fois qu'il le pouvait, "la légitimité deson absence volontaire", se nourrissant de cette opposition querelleuse qui était la forme même de sa relation à l'Irlande.II se nourrissait d'opposition et pâlissait quand on le traitait avec indulgence. Chaque fois que ses relations menaçaient de s'améliorer, il provoquait un nouvel incident pour consolider son intransigeance et réaffirmait la légitimité de son absence volontaire. Plus tard il manifesta une vive fureur devant la possibilité d'une indépendance irlandaise sous prétexte qu'elle modifierait le caractère des relations qu'il avait si minutieusement établies avec son pays. "Explique-moi, disait-il à un ami, pourquoi tu penses que je devrais changer les conditions qui ont donné à l'Irlande et à moi-même une forme et une destinée ?" Il est bien probable qu'il n'aurait pu écrire ses livres en Irlande, mais il éprouvait le besoin de maintenir son intimité avec son pays en renouvelant de façon continue sa querelle avec lui qui l'incitait à le quitter pour la première fois. Ainsi sont les grandes œuvres: intimidantes. "Gens de Dublin", "Ulysse", et "Finnegans Wake" ont associé de manière définitive le nom de James Joyce à un univers littéraire magistralement en avance sur son temps. Solidement arrimés à une langue épique, guidés par une imagination inépuisable et une ironique lucidité, ses romans constituent une revigorante entrée en matière pour tous ceux qu’intéressent l’histoire et les us et coutumes de ces insulaires singuliers que sont les irlandais, avec ou sans Brexit. Si Joyce quitta Dublin, il ne quitta jamais les Dublinois. "Il faut de l'humilité pour apprendre. Mais c'est la vie qui est la grande éducatrice. Dieu a fait l'aliment, le diable, l'assaisonnement". Un irlandais en littérature. Maîtrise étincelante de la langue, associée à des personnages comme Leopold et Molly Bloom d'une profonde humanité.   "Les erreurs sont les portes de la découverte. Il n'est pas d'amis tels que les vieux amis, j'entends, d'amis auxquels on puisse se fier. Il était exaspéré par la droiture même de son existence. Il sentit qu'il avait été proscrit du festin de la vie". Joyce est peut-être le dernier de ces héros des lettres pures qui ont marqué l'histoire occidentale. Il serait vain de prêter à l'écrivain irlandais un message social. En 1939, quand la guerre se déchaîna, il la trouva malencontreuse. Qui allait lire "Finnegans Wake" qu'il venait justement de publier ? C'est ainsi qu'il voyait les choses. Au reste, on peut dire de l'ouvrage que, s'il a été le moins lu, il a été le plus commenté de ceux qui ont influencé l'histoire littéraire moderne. Mais l'ère de ces prodiges est révolue. Dans la guerre précédente, Joyce s'était trouvé à Zurich avec Dada, la première contestation collective de la culture contemporaine. Un phénomène, donc, de cette époque. Le refus égotiste de Joyce est d'autre sorte, et d'un autre temps. Il a sa propre grandeur. L'auteur a trouvé le moyen de rendre, par une forme brisée, inchoative, presque sans grammaire, le déroulement de la pensée spontanée. Freud a fourni l'appoint d'une préoccupation dominante prenant par le travers et infléchissant les mouvements de la rêverie. Pour le reste, la suite des impressions apportées par les sens se combine sans cesse, par "associations d'idées", avec les appels de mémoire, de sorte qu'à un présent épais affleure sans cesse par bribes un passé aussi ancien que la mémoire personnelle. C'est ainsi que, de l'intérieur, nous connaissons non seulement le caractère, mais l'histoire de Stephen, de Bloom ou de Molly au fil de leur monologue. Des plans se déterminent dans ce paysage intérieur. Il ne s'agit d'ailleurs que de le suggérer, non de le photographier. De grossiers contresens ont été faits là-dessus. Joyce n'a pas installé l'informe dans les lettres, il leur a ajouté la plus souple des formes. Faulkner, Hemingway, Dos Passos, Virginia Woolf, Beckett, ont alors suivi la voie qu'il avait ainsi tracée.L’écriture romanesque de James Joyce (1882-1941), si théologique et pourtant si profane, manifeste avec puissance cette dynamique insaisissable. Plus qu’une érudition byzantine, elle requiert a minima un brin d’irlandité. L’interpréter, c’est l’accepter dans la confiance comme un lieu de parole qui peut vraiment chasser la crainte, cette crainte qui réduit le divin aux braillements unanimes des supporters d’une équipe de football. La réputation d’intellectualisme qui s’attache à son œuvre ne tient pas plus d’une page. Rien d’une cathédrale de papier sans référent. L’imaginaire de Joyce puise à une connaissance toujours plus approfondie de l’Irlande, dont il cartographie souvent les splendeurs et les misères. L’île, son histoire politique d’oppression, d’exil et d’exode, et la beauté stupéfiante de ses rings. Les misères de sa petite bourgeoisie nostalgique de la vie rurale et les grâces troubles de Dublin, la capitale. Le théâtre de ses pubs ivres de mélancolie et la grandeur comique d’une religiosité à double face, mystérieusement truffée d’un paganisme qui s’ignore.   "Est-ce qu'un ouvrier n'a pas autant de droit qu'un autre à faire partie du conseil municipal et même plus de droit qu'un de ces pique-assiettes qui sont toujours chapeau bas devant quelque gros monsieur avec un nom qui se dévisse ? "Par conséquent, l’irlandité de Joyce n’est pas un produit folklorique régional, mais elle inscrit à même le relief de son œuvre une limite, une entaille et un corps qui le détournent alors du vertige d’un fantasme psychotique, celui d’un langage capable de s’auto engendrer à l’infini. Inséparable de sa mère Mary Jane et de son épouse Nora, elles-mêmes tout à fait inséparables de l’Église, l’irlandité du romancier renvoie à la catholicité de son écriture. Lorsque l'effet de "stylo-caméra", de sensations et d’immanence y effacent peu à peu toute identité d’auteur, une épiphanie des profondeurs au souffle polyphonique et plein d’humour s’y produit. Mais de quel genre d’alliance parle-t-elle ? Des "Gens de Dublin" (1914) à "Finnegans Wake" (1939) en passant par "Ulysse" (1922), James Augustine Joyce n’a cessé d’évoquer et de recréer la ville de Dublin et le faubourg saint-Patrice du fin fond d’un exil, définitif dès 1912. D’une façon plus ou moins consciente,cette alliance de l’écrivain avec l’Irlande va acquérir dans son esprit un caractère biblique: "l’île des saints et des sages", représente pour lui à la fois une terre, un peuple et une promesse. Cette dernière comporte un double horizon. Il s’agit à la fois d’une promesse d’écriture et d’une promesse d’indépendance. À la naissance de Joyce, seulement trente ans après la Grande famine, l’Irlande est encore sous le joug d’un Empire britannique qui l’a exploitée sans vergogne, allant jusqu’à lui voler son propre langage. L’anglais parlé à Dublin est un entre-deux dérisoire entre la langue de Shakespeare et son assimilation maladroite par un peuple victime de son hospitalité sans réserve. Quant à la littérature irlandaise, Joyce en critique l’étroit particularisme. En bref, pour le jeune James, l’accomplissement de la promesse passe par une libération spirituelle de son pays. C’était sans doute vouloir alors s’attribuer un rôle démesuré dans l’histoire de l’Irlande et s’enfler beaucoup de devenir un "prêtre de l’imagination éternelle", comme le dit ainsi Stephen avec une mégalomanie romantique que Joyce ne manqua pas de caricaturer dans "Ulysse". James Joyce est issu d’une famille de la bourgeoisie catholique aisée, irlandaise de vieille souche. Son père, John Stanislaus Joyce, né à Cork, est un homme cultivé mais fort malheureux en affaires. Son naturel fantasque et sa propension à la boisson qui se change alors peu à peu en alcoolisme chronique ruineront sa famille. Il occupe par nécessité le rôle d’un employé de perception quand James naît alors à Dublin le deux février 1882, premier enfant d’une fratrie de quinze. Le décalage entre l’origine sociale et la réalité sordide où s’enfonce sa famille le suspend dans une sorte d’entre-deux classes, de non-appartenance à telle ou telle couche sociale.   "Un à un, ils devenaient des ombres. Mieux vaut passer hardiment dans l'autre monde à l'apogée de quelque passion que de flétrir avec l'âge. Ce qui importe dans une vraie œuvre d'art, c'est la profondeur vitale de laquelle elle a pu jaillir". Dès l'enfance, James apprend à dissimuler sa misère, à se préserver du regard des autres à travers la fabulation et les traces d’un passé reluisant, comme ces fameux portraits de famille que son père emporte toujours avec lui lors de maints déménagements à la cloche de bois. Si John Stanislaus se montre charmeur et plein de verve en public, il peut aussi se révéler absurde et violent en privé, en particulier envers sa femme Mary. Cependant, James Joyce n’entretiendra pas de ressentiment envers un père qui ne répondait jamais des catastrophes qu’il provoquait. Au contraire, le romancier a toujours conservé une amitié réelle à l’égard de son père. À défaut d’un père réel qui aurait pu lui montrer la légitimité d’un signifiant maître, l’œuvre de Joyce va être animée par le désir de faire que son nom devienne plus grand que ce signifiant maître, ce nom du père qu’il n’a pas laissé se construire en lui. D’une certaine façon, Joyce prend le parti de son propre père John Stanislaus. Faible et passionnel, il n’en est pas moins pour son fils une réelle parole en devenir, un conteur hors pair, une voix irréductible à la somme de ses fautes. La question d’une paternité symbolique à conquérir au nom d’une exécution inconsciente de son alliance avec l’Irlande s’affirme avec force à la fin du "Portrait de l’artiste en jeune homme "(1916). Le narrateur Stephen y reflète l’enthousiasme romantique de l’écrivain: "Je pars façonner dans la forge de mon âme la conscience incréée de ma race". Le projet artistique de l’écrivain se noue étonnamment à la recomposition d’un pacte sacré avec son propre pays. Au moment même de le quitter, il se réclame ainsi follement le père de sa propre lignée. Mais ce père imaginaire, l’auteur, qui accédera au symbolique de l’écriture sans jamais cesser de se heurter au réel, alcool, inadaptation sociale, misères, a besoin de tout l’amour d’une femme pour naître à sa vocation de médiateur de l’Irlande: "Prends-moi au tréfonds de ton âme et je deviendrai alors le poète de ma race" écrit-il à son épouse Nora Barnacle.   "Certes, Ursule était une petite, très petite personne. Cependant elle avait un fort long nez et un menton non moins long. Elle parlait d'une voix légèrement nasillarde, toujours d'une manière conciliante. On en manquait jamais de la faire appeler lorsque parmi les femmes s'élevait une querelle". Nora va incarner la chair et l’histoire de l’île que l’écriture, assomption par analogie, a pour but de rendre à la prolifération du sens et à la reconnaissance de l’esprit. Selon cette perspective, l’Irlande ne peut se réduire pour lui à la seule nation, avec sa langue celtique, ses traditions et ses mythologies, mais elle est d’abord le lieu d’un défi de l’histoire à la liberté de conscience de l’écrivain. Encore faut-il rappeler qu’à cette époque, la renaissance irlandaise se partage entre deux mouvements, l’un protestant et l’autre catholique. Le premier affiche le désir de renouveler la littérature irlandaise et regroupe autour de l’"Abbey Theatre" des écrivains tels que William Butler Yeats, lady Gregory et John M. Synge. Le second, catholique, allie "le nationalisme culturel apolitique" de D. P. Moran au nationalisme politique d’Arthur Griffith et du Sinn Fein dont le but majeur est d’abord l’indépendance à l’égard de l’Empire britannique. S’il partage la lutte de ce dernier contre la domination anglaise, l’écrivain prend cependant distance avec les positions de la renaissance catholique dans ses écrits critiques et littéraires de jeunesse. Très tôt conscient de la laideur intrinsèque à tout sectarisme, les droits de la conscience individuelle priment chez Joyce sur toute subordination à une idéologie, qu’elle se dise catholique ou protestante. Face à de telles attitudes collectives, l’écrivain saura employer les seules armes politiques que l’artiste se permet: "le silence, l’exil et la ruse". Le silence, c’est l’invention d’une nouvelle écriture où la signature de l’auteur exprime d’abord sa voix et le secret de sa dédicace au milieu des récits, et non plus des intentions qui pourraient se substituer à la conscience du lecteur et à sa liberté. Quant à l’exil, il est celui de Joyce à Trieste, Paris et Zürich. Il est celui d’une écriture où la nation ne peut jamais faire son nid, sauf à y fausser gravement l’hospitalité et la conscience de l’écrivain. La ruse enfin, consiste à user de toutes les ressources du langage sans faillir,aux charmes pervers de son idolâtrie. La ruse du roman est de montrer l’envers du communautarisme avec humour. La rencontre avec Nora Barnacle précipite les choses. On pense que sa date est celle même où se déroule "Ulysse", le seize juin 1904. Joyce quitte Dublin définitivement en octobre avec la compagne de sa vie. Commencent les années difficiles. Trieste, de 1905 à 1915. Professeur à l'école Berlitz, puis à l'École supérieure de commerce, et répétiteur privé, Joyce connaît de sérieuses difficultés à entretenir une famille élargie à son fils Giorgio (1905) et à sa fille Lucia (1907). Il n'en poursuit pas moins la composition de Dublinois, où se forge un style de plus en plus exigeant. De dix, le nombre des nouvelles passe à quinze, et le volume s'achève en 1907 avec "Les Morts", texte au large substrat autobiographique à travers lequel il vise également à rendre justice à Dublin. Joyce découvre alors avec retard une dimension de l'exil qu'il n'avait pas envisagée au moment de son départ. Une émotion poignante et nostalgique touchant au plus secret de son être et que son écriture doit sans plus tarder mettre au jour. Cette exploration intérieure va se poursuivre jusqu'en1915. C'est le travail secret de récriture de "Stephen le Héros", engagé dès 1907 mais achevé seulement en 1915. C'est aussi le curieux et admirable petit journal intime, "Giacomo Joyce", inspiré par la rencontre de la jeune Amalia Popper, son élève. Ce sont enfin "Les Exilés", qu'il s'empresse de mettre au point parallèlement au Portrait, mais qui ne seront publiés qu'en 1918. Tout se passe comme s'il s'occupait à faire place nette pour la composition d'"Ulysse", qui va l'absorber jusqu'à la publication du roman en 1922. Les conditions de travail sont à la fois pires et meilleures. Pires, car la guerre le contraint à se réfugier à Zurich, à y trouver logement et moyens d'existence dans un contexte difficile. Meilleures dans la mesure où Ezra Pound, qui l'a fait connaître des milieux littéraires anglais et américain, se dépense en sa faveur, lui procurant une bourse de la couronne britannique, puis une aide régulière, anonyme dans un premier temps, de Harriet Shaw Weaver, éditrice de la revue "The Egoist". Souvenir tenace du courage maternel.    "D’or brun sur le flux rassasié, 
la vigne d’eau soulève et balance ses grappes.
 De vastes ailes étendues au-dessus des eaux blêmes pèsent 
sur le sombre jour. Là où le jour pesant abaisse un regard de morne dédain sur la mer". Dans "Ulysse", l’humour se déploie à la manière d’un fabuleux exorcisme de la violence. Il naît d’un croisement profond et original entre des réalités triviales de la vie quotidienne et la mémoire inoubliable des événements de l’histoire du salut. Inspirée du "Livre de Kells", de ses gargouilles comiques et de ses interminables entrelacs de personnages, de lettres et de couleurs, l’écriture joycienne sait allier le sens du grotesque et celui du sacré et laisse résonner à travers cet alliage risqué un appel à toujours plus de détachement et d’universalité. Encore faut-il pour écrire l’Irlande et la sortir de son insularité pouvoir accrocher la chair du monde à la lettre. Mais une femme, adolescent, l’en empêche.Cette femme est Mary Jane, la mère sur laquelle il restera d’une pudeur exemplaire. Mystère d’une piété partagée entre un enfant et sa mère. Silence, préférence, diapason de deux voix et d’une unique prière, grandeur de la liturgie qui se confond bientôt avec le visage de Mary Jane, May. Nostalgie du ciel, splendeur envahissante de la sainte Mère comme un excès de lumière. À l’adolescence, Joyce verra en elle une insidieuse et tacite demande de renoncementà l’écriture comme à tout autre femme qu’elle. Au fil des sept années de la composition d'"Ulysse", l'écriture du livres ubira plusieurs inflexions. Dans un premier temps, l'optique reste relativement romanesque au sens traditionnel du terme. Il commence par réutiliser, dans les trois premiers épisodes, des pages écartées du Portrait. Il introduit ensuite les personnages de Marion et Léopold Bloom, qui vont occuper une place croissante au fil des pages. Petit à petit,dans une deuxième phase, celle de la composition des épisodes centraux, il va s'efforcer d'accentuer, dans ses révisions, une dimension symbolique du texte, caractérisée par un jeu systématique et subtil de correspondances. Pour lui, le thème de l'Odyssée était "plus grand, plus humain que Hamlet, Don Quichotte, Dante, Faust". Au début pacifiste, il feint la folie, mais doit renoncer lorsque son fils est placé devant sa charrue. Il devient le guerrier rusé, puis l'errant aventureux, le musicien désireux, au risque de sa vie, d'écouter les Sirènes. Son humour s'exerce aux dépens de Polyphème, sa générosité dans son entrevue avec Ajax chez les morts. Telle est la face consciente de l'oeuvre, qui dissimule alors mal une écriture sans cesse à la recherche d'elle-même. Toujours ce souci d'humanité.   "La journée était devenue étouffante, et, dans les vitrines des épiciers, des biscuits moisis s'étalaient, tout blancs. Nous en achetâmes quelques-uns avec du chocolat, nous les mangeâmes consciencieusement tout en déambulant au travers des rues crasseuses où vivent les familles des pêcheurs". Le goût joyeux de l’universel tient aussi à ceque chacun des dix-huit épisodes d’Ulysse est ainsi relié à une couleur, ainsi qu’à un genre littéraire, un thème et un champ particulier du savoir. Le roman se construit à la manière d’un corps à la fois biologique, intellectuel et spirituel. À travers l’Irlande que Joyce a tant aimée, sans pourtant ne rien lui épargner, s’écrit une promesse de sens et de salut. Le non-dit insensé du monde se voit ainsi doué d’une parole qui en profère les ombres avec âpreté, pour mieux souligner la transcendance comique de personnages lumineux d’une divine différence, plus forte que toute attache sociale. Une errance gratuite les conduit loin de tout chemin tracé d’avance, mais les hachures de leurs destins incomplets, ou l’essor des songes qui les emballe à plaisir, ne peuvent masquer l’événement de filiation que leur parcours disloqué célèbre sans même jamais le savoir. Une alliance jalouse de tout ce qui vit, fil d’or à peine murmuré dans l’écriture, veille sur toute la panoplie de leurs errances. Et si le Paradis se fait attendre, l’humanité de Dublin remue en elle trop de vie et d’hospitalité pour s’attirer le front sec et sourcilleux de la mort. "Ulysse" est un roman plein de symbolisme, dans lequel l'auteur joue avec la langue. Ses attaques contre l'Église catholique et l'État sont constantes et nombre de ses passages jugés par leurs contemporains très inacceptables et obscènes. En mai 1922, il rencontre Marcel Proust. Selon le biographe de Proust, George D. Painter, l'écrivain français a parlé de la truffe et des duchesses, et Joyce, qui était un peu ivre, se plaignait de sa vue, tandis que Proust de l'estomac. Joyce voyage souvent en Suisse pour des opérations des yeux et des traitements pour sa fille, Lucia, danseuse, atteinte de schizophrénie. À Paris, Maria et Eugène Jolas nourrissent Joyce pendant les longues années où il écrit "Finnegans Wake". En 1940, "l'Irlandais", surnom de Joyce, s'installe de nouveau en France, à Saint-Gérand-le-Puy, dans l'Allier. Après un an passé à attendre un visa de sortie, celui-ci lui est accordé et il se rend à Zurich, où il meurt moins de deux semaines après son arrivée. Le onze janvier 1941, il est hospitalisé pour une perforation d'un ulcère au duodénum. Il jouit de quelques jours de sursis avant de tomber dans le coma. Il se réveille à deux heures du matin le treize janvier 1941 et demande à une infirmière d'appeler sa femme et son fils, puis il perd alors à nouveau conscience. Ils sont en chemin lorsqu'il meurt, quinze minutes plus tard. Il est enterré au cimetière de Fluntern à Zurich. Sa femme Nora, épousée à Londres en 1931, lui a survécu dix ans. Enterrée également, son corps repose à ses côtés ainsi qu'à ceux de leur fils Giorgio mort à Constance en 1976. À la manière d’une Irlande qu’il a su aimer pour l’éternité dans l’exil, il aura su faire éprouver, parfois contre sa propre volonté, le mystère d’un corps né pour manifester la stupéfiante bonté d’un Dieu acharné à faire droit et miséricorde à tout ce qui existe. innovation majeure est son recours aux langues étrangères hachées menu et réutilisées dans la composition de vocables inouïs, de syntaxes nouvelles, revitalisant une langue anglaise pourtant demeurée la référence fondamentale. James Joyce ouvre la voie à d'autres créateurs, de Nabokov, Borges, Kerouac, Robbe-Grillet, à Sarraute, parmi bien d'autres.    Bibliographie et références:   - Adrien Le Bihan, "Je naviguerai vers l'autel de Joyce" - Philippe Blanchon, "James Joyce, une lecture amoureuse" - Victor-Lévy Beaulieu, " James Joyce, l'Irlande, le Québec" - Jacques Mercanton, "Les heures de James Joyce" - Jean-Marc Paris, "James Joyce par lui-même" - Lorie-Anne Duech, "Un jour, un écrivain, James Joyce" - Richard Ellmann. "James Joyce, le magicien des mots" - Vladimir Nabokov, "Des lectures d'Ulysse" - Jacques Lacan, "Le séminaire livre XXIII, le sinthome" - Anthony Burgess, "Introduction to the language of James Joyce" - Brenda Maddox, "Vérité sur les rapports de Nora et James Joyce"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 15/01/24
Pour une premiere fois je decide  de decouvrir ses club dit "privés" En franchissant les portes du club, je suis immédiatement frappé par l'ambiance électrique qui règne dans cet endroit. Les lumières tamisées, la musique envoûtante et les conversations à voix basse créent une atmosphère mystérieuse et séduisante. Je me sens à la fois attiré et un peu intimidé par cette nouvelle réalité qui s'offre à moi Alors que je m'aventure plus profondément dans le club, je laisse mes sens s'imprégner de l'atmosphère enivrante qui règne dans cet endroit. Les lumières tamisées baignent les lieux d'une aura sensuelle, créant des ombres suggestives qui dansent le long des murs. La musique qui résonne dans mes oreilles est hypnotique, pulsant au rythme de mes battements de cœur accélérés. Je me promène parmi les convives, observant les corps qui se déhanchent avec grâce et abandon sur la piste de danse. Les conversations à voix basse créent un murmure constant, comme des secrets murmurés à l'oreille. Chaque regard échangé est chargé de promesses et de mystère, alimentant mes désirs les plus profonds. Je ressens un mélange d'excitation et d'intimidation alors que je réalise que je suis plongé dans une nouvelle réalité, un monde où les inhibitions sont laissées de côté et où les désirs les plus sombres peuvent être explorés. Je suis attiré par cette atmosphère de liberté et de sensualité, mais en même temps, je me sens vulnérable face à l'inconnu qui m'entoure. Les personnes que je croise dans ce club sont toutes uniques, chacune avec sa propre aura magnétique et sa propre histoire à raconter. Leurs vêtements audacieux et leur langage corporel suggestif attirent mon attention, éveillant en moi des pulsions que je n'ai jamais explorées auparavant Je me laisse guider par mes instincts, m'engageant dans des conversations intimes qui explorent les désirs et les fantasmes. Les mots échangés sont chargés de séduction et de tentation, poussant les limites de la propre compréhension de moi-même. Je réalise que dans cet univers, la manipulation et la séduction sont des outils puissants pour susciter le désir et l'excitation. Cependant, je reste conscient des dangers qui peuvent se cacher derrière les portes de ce club. Je sais que la frontière entre le plaisir et la manipulation peut être mince, et je dois rester vigilant pour m'assurer de ne pas me laisser emporter dans des jeux de pouvoir destructeurs. Puis nous nous sommes croisés au milieu de la foule animée du club, nos regards se sont entrelacés dans une tension électrique. J'ai été immédiatement attiré par votre présence élégante et mystérieuse, qui émanait d'une aura envoûtante. Votre charme et votre allure m'ont captivé, et sans dire un mot, vous avez pris la décision de m'emmener dans un coin plus intime de cet endroit fascinant. Nous nous sommes éclipsés du tumulte de la piste de danse et des conversations animées, nous enfonçant dans l'obscurité d'un coin secret du club. Les lumières tamisées accentuaient notre solitude, créant une atmosphère intime et mystérieuse. Le silence enveloppait nos échanges, amplifiant notre connexion. Dans ce coin intime, nous avons commencé à explorer nos désirs les plus profonds, sans aucune inhibition. Votre domination naturelle se révélait, votre présence autoritaire m'envahissant de sensations nouvelles et excitantes. La tension sexuelle était palpable, éveillant en moi un mélange d'excitation et d'appréhension.Votre contrôle sur la situation me laissait à la fois vulnérable et désireux d'explorer davantage. Vous avez utilisé votre charme et votre charisme pour me guider dans un voyage sensuel et passionné. Ce coin intime du club etait devenu notre sanctuaire secret, un endroit où nous pouvions nous perdre dans une danse envoûtante de plaisirs interdits. Les émotions intenses et les sensations inédites nous ont transportés dans un monde où seules nos envies et nos pulsions comptaient. J'ai ouvert mon être, vous révélant ma vulnérabilité et mon désir ardent de vous plaire. Vous avez ressenti un frisson d'excitation en découvrant ma soumission et mon désir de vous satisfaire. Vous avez pris le contrôle de la situation avec une autorité puissante, me guidant fermement dans le monde de la soumission. Chaque geste, chaque parole de votre part m'a incité à repousser mes limites et à me donner entièrement à vous. Je me suis senti captivé par votre présence dominante, prêt à tout faire pour vous satisfaire et répondre à vos moindres désirs. Chaque contact de votre main sur ma peau a provoqué des frissons d'excitation qui se sont propagés dans tout mon être. Je me suis abandonné à vos instructions, cherchant à vous plaire et à satisfaire vos désirs les plus sombres. J'étais tombé sous votre charme envoûtant.  Vous avez commencé à dévoiler tout votre pouvoir de séduction, et mes défenses se sont effondrées devant votre beauté captivante. Chaque geste, chaque regard était calculé pour me faire succomber à vos désirs. Pendant que ses doigts glissaient avec grâce sur ma peau, provoquant des frissons de désir qui se propageaient dans tout mon être. Je me sentais complètement sous son emprise, incapable de résister à son charme magnétique. Chaque interaction avec elle était un mélange enivrant de passion et de vulnérabilité. Son pouvoir de séduction était si puissant que mes pensées étaient embrouillées, mes résistances brisées. Je me suis laissé emporter par cette expérience intense, incapable de me soustraire à son emprise hypnotique. jusqu'au moment ou elle me demande de m'agenouiller devant elle,j'obéis docilement à sa demande. Ressentant un mélange d'excitation et de soumission alors que je me mets à genoux devant elle, prêt à me soumettre à son autorité. Son regard dominant, brûlant d'intensité. Je me sens captivé par son pouvoir et son contrôle sur moi. Chaque ordre qu'elle émet est une invitation à m'abandonner complètement à ses désirs. Elle me demande de me relever lentement, son regard rempli de désir et de domination. Je m'exécute, sentant l'excitation monter en moi à mesure que je me tiens debout devant elle. D'un geste séduisant, elle s'approche de moi et commence à déboutonner ma chemise un à un. Ses doigts agiles glissent le long des boutons, révélant progressivement ma peau à chaque ouverture. Je peux sentir son souffle chaud sur ma peau nue, créant des frissons électriques qui se propagent dans tout mon être. Une fois ma chemise ouverte, elle la fait glisser le long de mes épaules, la laissant tomber négligemment au sol. Ses yeux se délectent du spectacle de mon torse dévoilé, sa respiration s'accélérant légèrement.Son regard brûlant se pose sur mon pantalon, et d'un geste audacieux, elle défait lentement le bouton, puis tire la fermeture éclair vers le bas, libérant ainsi la pression qui monte en moi. Je peux sentir son regard qui explore chaque centimètre de ma peau exposée. Elle fait descendre mon pantalon le long de mes jambes, révélant ainsi mon sous-vêtement. D'une main experte, puis elle fait glisser délicatement mon sous-vêtement, le laissant rejoindre le sol. Je me retrouve entièrement nu devant elle, exposé à son regard avide et à son désir grandissant. Chaque geste, chaque contact de ses mains sur ma peau nue enflamme mes sens et fait monter le désir en moi. Je suis complètement à sa merci, prêt à me soumettre à ses désirs Je me sens vulnérable et exposé, mais cette vulnérabilité ne fait qu'attiser mon désir et mon excitation. Chaque contact de sa main sur ma peau nue fait naître en moi des frissons d'anticipation, amplifiant le désir qui brûle en moi. Je sais que je suis entièrement à sa merci, prêt à satisfaire tous ses désirs. Mon corps est à sa disposition, prêt à être exploré et à lui apporter le plaisir qu'elle recherche. Chaque caresse, chaque effleurement de sa main sur ma peau crée une connexion électrique entre nous. Son regard brûlant et son sourire satisfait me montrent qu'elle apprécie le contrôle qu'elle exerce sur moi. Je me laisse emporter par l'excitation de la situation, prêt à me soumettre à ses envies les plus intenses. Alors que je me tiens là, exposé et vulnérable devant elle, elle sort des menottes avec un sourire malicieux. D'un geste doux mais ferme, elle attache délicatement mes poignets, scellant ainsi mon engagement total et ma soumission à ses désirs.  Je me sens à sa merci, totalement vulnérable, mais aussi prêt à explorer de nouveaux horizons. L'excitation monte en moi, mêlée à une légère appréhension qui ne fait qu'ajouter une saveur délicieuse à cette expérience intense. Elle caresse tendrement mon visage, cherchant à me rassurer et à me montrer sa volonté de me guider à travers cette expérience. Son toucher doux et attentionné contraste avec le contrôle qu'elle exerce sur moi. Je peux sentir la confiance grandir en moi, me permettant de me laisser aller à ses commandes. Chaque caresse, chaque contact de sa main sur ma peau, est empreint de désir et de complicité. Je me perds dans le mélange de sensations, à la fois physiques et émotionnelles. Je suis prêt à suivre ses instructions, à explorer les profondeurs de cette expérience intense et délicieuse. Elle prend ma main et me guide, nue, dans une pièce sombre et mystérieuse. L'atmosphère est chargée d'excitation et d'anticipation. Mes sens sont en éveil, prêts à découvrir ce que cette pièce renferme. À mesure que mes yeux s'habituent à l'obscurité, je peux distinguer des accessoires BDSM soigneusement sélectionnés qui ornent la pièce. Des fouets, des pinces à seins, des cordes de bondage... Chaque élément a été choisi avec soin pour susciter des sensations intenses et m'immerger encore plus profondément dans cet univers de plaisir et de soumission. Mon cœur bat la chamade alors que je prends conscience de l'ampleur de cette expérience. Je me sens à la fois excité et vulnérable devant ces objets qui symbolisent le jeu de pouvoir et la volonté de se laisser aller à ses désirs les plus sombres. Après m'avoir attaché à une croix de Saint-André, mes bras et mes jambes écartés, elle expose chaque centimètre de mon corps à sa vue et à sa domination. Je me sens à sa merci, totalement soumis et prêt à me laisser emporter par le plaisir et l'érotisme qui émanent de cette situation. Ses mains expertes explorent chaque recoin de mon anatomie, découvrant et caressant mes zones les plus sensibles. Chaque effleurement fait naître en moi des sensations intenses et électrisantes. Je peux sentir mon corps réagir à ses touchers, mes gémissements de plaisir emplissant l'atmosphère. Elle ne néglige aucun détail, explorant avec délicatesse et précision chaque partie de mon corps. Ses doigts s'aventurent, avec douceur, dans mon intimité, provoquant des vagues de plaisir qui se propagent à travers moi. Les sensations se mélangent, mélangeant douleur et plaisir dans une danse enivrante. Elle saisit un fouet, l'objet emblématique du jeu de domination et de soumission. Sa main serre fermement la poignée, prête à déclencher une symphonie de sensations sur ma peau. L'anticipation monte en moi, mélangeant l'excitation et une pointe d'appréhension. Le fouet se balance dans l'air avec une grâce sinistre, créant un sifflement menaçant qui fait monter l'adrénaline en moi. Chaque mouvement précis et calculé promet une décharge électrique de plaisir et de douleur. Je suis à sa merci, prêt à me soumettre à chaque coup. À mesure que le fouet s'abat sur ma peau, une décharge de sensations se propage à travers moi. La douleur se fait ressentir, mais elle est équilibrée par une vague de plaisir qui m'envahit. Les marques rouges laissées par le fouet témoignent de notre jeu intense, créant une toile d'érotisme sur ma peau. Ne me laissant de répis elle pose son fouet et saisi des pinces à seins, elle les examinent attentivement, comme un artiste qui choisit ses pinceaux. Je sens mon cœur battre plus rapidement, mêlant l'anticipation et une pointe de nervosité. Elle s'approche de moi, son regard empreint de domination et de désir. Elle prend le temps de caresser mes seins, les faisant durcir sous ses doigts experts. Puis, avec une détermination calculée, elle place délicatement les pinces sur mes tétons, créant une sensation de pincement intense mais exquis. La douleur, mêlée à une étrange forme de plaisir, se répand dans tout mon être. Chaque mouvement, chaque respiration, accentue la tension exercée par les pinces, créant une symphonie de sensations sur mes seins. Les pinces deviennent un lien physique entre elle et moi, un rappel constant de son emprise sur mon corps. Mon ressenti oscille entre une douleur délicieuse et une excitation brûlante. Je suis à la fois transporté par le plaisir et défié par la douleur. Mes sens sont en éveil, chaque stimulus amplifié par les pinces qui se serrent sur mes tétons. Je suis totalement à sa merci, abandonné à ses désirs et à son contrôle. puis Elle se saisit d'une sonde urétrale, un objet fin et lisse qui suscite à la fois l'excitation et une pointe de nervosité. Elle se rapproche de moi, son regard rempli de dominance et de désir. Avec une assurance calculée, elle me demande de me détendre, de me laisser aller entre ses mains expertes. Elle lubrifie soigneusement la sonde, veillant à ce que tout se passe en douceur. Puis, avec une précaution délicate, elle guide l'extrémité de la sonde vers mon urètre.La fraîcheur du lubrifiant sur ma peau ajoute une sensation agréable à l'ensemble. Je sens une légère pression, un mélange de douleur et d'excitation alors que l'objet commence à pénétrer mon corps. L'insertion se fait lentement, centimètre par centimètre, faisant monter en moi une sensation étrange et nouvelle. Je me sens rempli, envahi, comme si une partie de moi-même était explorée d'une manière inattendue. La sonde glisse avec aisance, suivant les contours de mon urètre, créant une stimulation intense et intime. Mes sens sont en ébullition, chaque mouvement de la sonde provoque une réaction électrique qui se propage dans tout mon corps. Je suis à la fois captivé par cette sensation unique et fasciné par la façon dont elle contrôle mon plaisir et mon expérience.Les frontières entre douleur et plaisir s'estompent, et je m'abandonne pleinement à cette exploration audacieuse. Elle me détache de la croix de Saint-André avec un mélange de douceur et de fermeté, libérant mes mains et mes pieds qui étaient solidement attachés. Je ressens un sentiment de libération et d'excitation qui monte en moi. Son regard brûlant de désir me promet des moments intenses à venir. Je suis prêt à me laisser guider par elle et à explorer de nouveaux horizons de plaisir. Elle me guide ensuite avec douceur pour m'allonger sur une tablette, le ventre contre le matelas. Une sensation de douceur et de confort m'enveloppe alors qu'elle prépare la prochaine étape de notre exploration sensuelle. Ses mains expertes parcourent délicatement chaque centimètre de mon dos, suscitant des frissons d'anticipation le long de ma colonne vertébrale. La pression de ses doigts est à la fois ferme et douce, préparant ma peau pour les plaisirs à venir. Son souffle chaud caresse ma nuque, envoyant des décharges électriques de désir à travers tout mon corps. Ses murmures, remplis d'excitation et de promesse, trouvent écho dans mon esprit, alimentant le feu ardent qui brûle en moi. Je me laisse totalement emporter par ses gestes, me laissant guider par ses désirs et ses envies. Je suis prêt à plonger dans cet océan de sensations intenses et à découvrir les délices exquis qui nous attendent. Avec une main ferme et déterminée, elle commence à écarter lentement mes jambes, écartant les barrières de ma résistance. Son toucher est à la fois doux et possessif, me faisant ressentir une étrange combinaison de désir et d'anxiété. Je abandonne à cette sensation de soumission, me laissant guider par ses désirs  Consumée par sa dominance, elle sait exactement comment me pousser au bord de l'extase. Elle utilise ses doigts pour stimuler mon anus avec une précision troublante, alternant entre des mouvements doux et des pressions plus fermes. Chaque toucher est calculé pour me faire ressentir un mélange exquis de douleur et de plaisir intense. Je me retrouve complètement envoûté par cette expérience, mon corps se tend dans l'attente de la prochaine sensation. Les frontières entre plaisir et douleur s'estompent, me transportant dans un état de transe érotique où seule la satisfaction compte. Avec une détermination implacable, elle poursuit ma dilatation anale, allant au-delà de ce que j aurais pu imaginer.  Elle commence par masser doucement mon anus avec ses doigts, les lubrifiant abondamment pour faciliter la progression. Chaque mouvement est précis et calculé, cherchant à détendre mes muscles et à préparer mon corps à cette extrême dilatation.Lentement mais sûrement, elle insère un doigt, puis deux, puis trois, me faisant ressentir une combinaison intense de douleur et de plaisir. mon corps réagit, se contractant et se relâchant au rythme de ses mouvements, s'adaptant progressivement à la taille et à la pression croissantes. Avec une dextérité impressionnante, elle continue d'élargir mon anus, écartant les limites de ma résistance. Elle utilise je pense alors des techniques de relaxation musculaire et de stimulation précise pour m aider à accueillir sa main entière. Enfin, le moment tant attendu arrive.Je sent son poignet glisser lentement à l'intérieur de moi, mon corps se tend sous la sensation de plénitude absolue. La douleur se mêle à une forme pervertie de plaisir, créant une expérience indescriptible et troublante. Mon esprit poujours empli d'une soumission totale. Après avoir retiré sa main de mon anus, elle me demande de me relever, me permettant ainsi de récupérer de cette expérience intense. Je me mets debout, tremblant légèrement, me sentant à la fois vidé et une sensation par cette expérience indescriptible. toujours emplie de dominance, elle m'examine de nouveau dans mon ensemble. Son regard scrutateur parcourt chaque centimètre de mon corps, capturant chaque marque de ma soumission et de mon désir.Je ressent un mélange de vulnérabilité et de satisfaction, sachant que vous j'ai pleinement donné de moi-même. Elle observe attentivement les marques et les traces laissées par l'exploration de mon intimité, cherchant des signes de mon excitation et de mon plaisir. Son regard se pose sur chaque partie de mon corps, prenant note des réactions et des effets de cette expérience intense. Je me tiens là, exposé et vulnérable, tandis qu'elle continue de m'inspecter. Elle prend son temps pour apprécier chaque détail, chaque réaction de moin corps. Je suis à sa merci, offert à son regard scrutateur et à son jugement Avec un sourire, elle me tend une tenue féminine coquine, une magnifique lingerie en dentelle noire. Le soutien-gorge orné de délicats motifs floraux, accentuant mes courbes et soulignant subtilement ma poitrine. Les bonnets rembourrés ajoutent une touche de sensualité, tandis que les fines bretelles ajustables promettent un ajustement parfait. Le bas assorti était tout aussi séduisant, avec une culotte en dentelle transparente qui dévoilait subtilement mes formes féminines. La ceinture en satin accentuant ma taille, créant une silhouette délicieusement sensuelle. Les lanières élastiques sur les côtés ajoutent une touche audacieuse, donnant un aperçu de ma peau douce et invitante. Pour compléter l'ensemble, elle me tend des bas en résille, leur texture délicate caressant mes jambes. Les jarretières en dentelle ajoutant une touche de sophistication, me conférant une allure de femme. Alors que je tenais cette tenue entre mes mains, je sentais l'excitation monter en moi, sachant que cette lingerie allait intensifier mon expérience  je fis glisser la culotte en dentelle le long de mes jambes, la laissant reposer délicatement sur mes hanches. Le tissu doux caressait ma peau, accentuant ma féminité et m'invitant à explorer cette nouvelle facette de moi-même. En tenue, , je savais que cette aventure serait un voyage de découverte et de plaisir sans précédent. Avec un sourire complice, elle me murmure à l'oreille : "Maintenant, tu es prête." Elle prit délicatement ma main et m'emmena dans la salle principale du club, où l'ambiance était électrique et envoûtante. La pièce était plongée dans une semi-obscurité, les lumières tamisées créant une atmosphère sensuelle. Le son enivrant de la musique résonnait dans mes oreilles, créant une pulsation rythmée qui faisait vibrer mon corps. Elle me guide vers un coin plus intime du club, où des canapés confortables invitants à l'abandon et à la découverte attendaient. Les couples et les groupes étaient engagés dans des jeux de séduction et d'exploration, chacun embrassant sa propre quête de plaisir. Nous nous installons sur l'un des canapés, nous imprégnant de l'atmosphère enivrante qui nous entour. Elle prend ma main et la porta à ses lèvres, déposant un doux baiser dessus. Ce geste rappelait notre connexion, notre complicité dans cette aventure érotique. Le club était un lieu de liberté et d'exploration, où chacun pouvait vivre ses fantasmes les plus secrets sans jugement. En cet instant, j'étais prête à me laisser emporter par cette expérience, à me perdre dans le plaisir et la découverte de mes désirs les plus profonds. Et elle serait là, à mes côtés, pour m'accompagner dans cette aventure sensuelle. Alors que nous nous installions sur le canapé, deux hommes élégamment vêtus s'approchèrent et s'assiés à côté de moi. Je sent mon cœur s'accélérer dans ma poitrine, sachant que ma Domina d'un soir avait approuvé leur présence. Elle me lançe un regard complice, un léger hochement de tête qui me confirmait qu'elle était d'accord pour que nous poursuivons cette expérience à trois. Son approbation m'emplissait d'excitation et de confiance, sachant que je pouvais me laisser aller en toute sécurité entre les mains de ces hommes. Sans dire un mot, les hommes commencèrent à me caresser doucement, leurs mains expertes explorant chaque centimètre de ma peau. Leurs gestes sont empreints de désir et de respect, suivant les limites établies par ma Domina. Je me laisse alors emporter par leurs touchers, les sensations se mélangeant dans un tourbillon de plaisir. Leurs mains se promenent sur mon corps, éveillant des frissons de désir et faisant monter en moi une vague d'excitation inégalée. Ma Domina observe la scène avec un sourire satisfait, prenant plaisir à voir le plaisir qu'elle m'offre. Elle est le lien entre nous, la force qui orchestre cette expérience unique et mémorable. Dans cet espace de désir partagé, je me sent libre de m'abandonner complètement, de laisser mon corps répondre aux caresses et aux murmures de plaisir. Ma Domina est là pour me guider, pour m'encourager à explorer mes désirs et mes fantasmes, tout en respectant mes limites. Et ainsi, nous nous lancons dans cette aventure à trois, où la sensualité et le plaisir se mêlent dans une danse enivrante. Je suis prêt plutot prête à me perdre dans les bras de ces hommes, à découvrir de nouvelles dimensions de plaisir et de satisfaction. Ma Domina est là, veillant sur moi, prête à mener cette expérience vers des sommets inexplorés. Alors que nous nous laissons emporter par nos pulsions, l'un des hommes me guide doucement à me mettre à quatre pattes devant lui. Mon cœur bat la chamade, mêlé d'excitation et d'appréhension. Il ouvre son pantalon, révélant son sexe dressé, prêt à être exploré. La sensation de le glisser dans ma bouche est nouvelle pour moi, un mélange de douceur et de fermeté, de désir et de soumission. Je me laise guider par mes instincts, trouvant un rythme qui plait à mon partenaire. Les gémissements de plaisir remplissaient l'air, mêlés aux encouragements de ma Domina. C'est une expérience intense et audacieuse, une exploration de mes limites et de mes désirs les plus profonds. Chaque mouvement, chaque caresse est empreint d'une énergie sensuelle et passionnée. Je me sent vivante, libérée de toute retenue, embrassant pleinement cette expérience unique. La suite de cette aventure passionnante se dessine devant moi,encore tant de plaisirs à explorer et de fantasmes à réaliser. Les limites semblent s'évanouir, laissant place à une intensité et une connexion profonde . Puis le deuxieme homme m attrape  'obéis à ses ordres me dis ma Domina, me laissant ramener à la position préalable. Je suis prête pour ce nouveau partenaire, pour cette nouvelle étape de mon parcours. Quand il me pénétre, je sent un frisson de douceur et de terreur me parcourir le corps. Je m'accroche à lui, à sa peau, cherchant à me fondre dans cet instant. Notre rythme est différent, mais il est aussi intense que le premier. Nous nous laissons guider par nos instincts, nos désirs, et je sent mon corps se révéler au contact de sa chair. Les cris de mon partenaire résonnent dans la pièce, mêlés à ceux de mon premier. Je suis partagée entre le désir de satisfaire l'un et l'autre et la peur de ne pas y parvenir. Les minutes passent, nos corps s'unifiant de plus en plus, jusqu'à ce que nous atteignions le sommet de la volupté. J'obéis à leurs ordres, m'abandonnant à ces sensations nouvelles. Je prête à vivre cette expérience, à en apprendre davantage sur ce monde érotique. Le premier sentit sa jouissance arriver et laisse échapper son sperme dans ma bouche, mélangeant ainsi nos émotions. Je laisse filtrer le liquide dans ma gorge, savourant son goût unique. Puis le second m'envahit de sa chair, me pénétrant dans mon anus avec ardeur. La sensation est différente, mais aussi excitante que celle du sexe oral.   Je suis partagée entre la douceur de leur contact et l'appréhension de cette nouvelle expérience. Lorsque le second sentit sa jouissance approcher, il se mit à me caresser doucement, me guidant vers le plaisir. Je fus submergée par une sensation intense, inoubliable. Cette nuit fut une confirmation de mon amour pour cet univers, de ma soumission à ce jeu sensuel. Je m'en félicitais, car ces aventures m'avaient apporté un équilibre, une force intérieure qui me faisait sentir libre, complète. Je me redressai, me rhabillant en silence. Ma maîtresse m'observait attentivement, le visage impassible. Je me sentis pétrifiée par la peur et l'excitation, ne sachant pas quoi attendre de sa réaction. Elle me claqua doucement les fesses, son sourire moqueur me rassura un peu. "Ce sera suffit pour cette nuit, ma chère. Rentre chez toi, profite de tes émotions et revient demain pour un nouveau tour Je ne dis rien, me contentant de hocher la tête. Ma maîtresse est une femme d'expérience, elle sait maintenant comment me faire fonctionner. J'empruntai le chemin du retour, les yeux brillants de larmes et de sueur. J'étais épuisée, mais aussi exaltée. Cette nuit m'avait révélé des sensations inconnues, des facettes de ma personnalité que j'ignorais jusqu'alors.Arrivant à la maison, me laissant tomber sur mon lit, les draps mouillés de sueur et de sperme. Je fermai les yeux, essayant de digérer cette expérience, de la réintégrer dans mon quotidien. Ce n'était pas fini, je le savais. Il y avait encore tant de choses à explorer, à vivre. J'avais hâte de me retrouver dans cette salle, avec ces hommes, pour en vivre de nouvelles aventures. Cette vie était une partie d'un rêve, une chance inouïe de vivre au-delà de mes limites. J'en profitais. Mais pour l'instant, je m'abandonnais à cette liberté, à ce jeu sensuel, à cette soumission totale. La sensation était une mélange de douceur et de puissance. J'étais immergée dans un état de bonheur et de soumission totale, emportée par les mouvements de mes partenaires. J'essayais de trouver le sommeil et de me laisser aller à ces sensations, mais je n'y parvenais pas.J'étais comme suspendue entre deux mondes, entre le réel et le rêve. Mes pensées vagabondaient de l'un à l'autre, essayant d'intégrer toutes ces expériences inoubliables dans mon esprit. En me rappelant chaque instant de plaisir et de souffrance, je comprenais l'intensité de cette vie que j'avais choisie. J'avais eu des rencontres épiques, des expériences incroyables, j'avais vécu des émotions que peu de gens pouvaient envisager. Le sommeil finalement m'avait gagnée, mais je rêvais encore d'exploits à venir, de soumissions inédites. J'étais prêt enfin maintenant prête pour le lendemain, pour mes prochaines rencontres, car je savais qu'elles me réserveraient d'autres émotions, d'autres expériences, d'autres souvenirs incroyables.
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Par : le 03/02/24
Étant amateur d'Histoire je suis notamment attiré par les sociétés dîtes « d'Ancien-Régime ». Et dans la féodalité médiévale il y a quelque chose qui m'a toujours profondément touché depuis l'enfance, sans parvenir pendant longtemps à vraiment comprendre pourquoi. Loin de moi l'idée de glorifier un passé fantasmé et mal connus, loin de moi l'idée d'écarter les méfaits d'une société traditionnelle, sexiste, superstitieuse, violente, intolérante etc ^^ J'ai étudié l'Histoire à l'université pendant 5 ans, je ne sais que trop bien qu'il n'y a aucune période historique mieux qu'une autre ! Et qu'il faut, surtout en histoire médiévale ! Garder à l'esprit que nous ne voyons qu'une bribe altérée des réalités anciennes. Je m'inspire seulement de ce que nous comprenons de certaines pratiques sociales passées car j'ai trouvé qu'il pouvait y avoir un intéressant parallèle à faire entre la notion de « suzeraineté/vassalité » du moyen-âge et les relations bdsm modernes. La féodalité est une société basée sur des rapports hiérarchisés entre individus plus ou moins libres. Ce sont des rapports faits de serment, de protection, de service et d'hommage qui régulent les relations sociales et déterminent la place de chacun dans un monde où la tradition impose de conserver son rang. De nombreux rapports différents se superposent dans ce monde complexe dont par exemple et de manière non-exhaustive : le servage, la suzeraineté/vassalité, le patriarcat, le mariage, le clientélisme, l'esclavage, etc. Et je ne parle même pas des rapports à la religion et à ses ministres !   La vassalité/suzeraineté est le sujet qui m'intéresse ici : Il s'agit d'un rapport de dépendance qui engage un dominant et un dominé dans un contrat juridique et spirituel basé sur l'échange de serment et d'hommages dont chacun tire droits et devoirs dans une relation asymétrique et hiérarchisée mais considérée comme Juste pour chacune des parties qui y a librement consentis. Je vais détailler quelques tenants et aboutissants d'un tel rapport : - La relation est personnelle, entre deux individus libres et d'égale dignité (comme par exemple deux chevaliers, deux seigneurs etc ) contrairement au servage où les individus ne sont pas égaux de naissance (les paysans roturiers « appartiennent » à [enfin plutôt à la terre de] leurs seigneurs par exemple). C'est le vassal qui se place théoriquement de son propre chef librement sous la protection d'un suzerain ( dans les faits c'était souvent beaucoup moins libre et beaucoup moins pacifique ^^ ). Ce sont des serments et vœux publiques qui établissent les règles de la relation : en somme il s'agit d'un contrat engageant dans un monde de justice orale puisqu'il est fait devant témoins.   - Le suzerain obtenant une part de la souveraineté de son vassal possède le droit de le commander. En échange de ce pouvoir le vassal qui se met à son service obtient une « protection » de la part de son maître. Ainsi le vassal est contraint dans sa liberté souveraine : il ne peut se marier, se déplacer, construire ou céder des terres, nouer des alliances, lever des impôts, organiser une réception, etc ... sans demander la permission de son suzerain. Y manquer est une insulte et demande réparation ! Inversement le suzerain est responsable de son vassal, tant matériellement que spirituellement. Il doit pourvoir à ses besoins et répondre à son appel en cas de danger. Il doit aussi veiller aux intérêts de son vassal et à ceux de ses subordonnés. La réputation du vassal impacte la réputation du suzerain, et la négligence du premier témoigne de la faiblesse du second.   - Afin de sécuriser chacune des parties, elles doivent régulièrement démontrer leur fidélité par le témoignage d'hommages durant lesquels des comportements dominants et dominés publiques et privés rappellent à la fois la hiérarchie et le soutien mutuel sans forcément chercher à témoigner d'une humiliation, mais plutôt témoigner de l 'honneur que chacun a de respecter sa parole. Enfin cette relation induit un comportement d'apparat réglementé, souvent par l'utilisation d'attributs comme des vêtements ou des objets mais aussi par l'adoption de postures rituelles en privées et en publiques (baisser la tête, se lever, garder le poing sur la garde etc) ou de coutumes de langages (Sir, seigneur, maître etc).   Maintenant que vous comprenez mieux ce qu'est un suzerain et un vassal, est-ce que vous y voyez le même parallèle que moi ?     A titre personnel, transposée dans le domaine des relations bdsm, je trouve que la suzeraineté/vassalité est une notion appropriée pour exprimer la nature de la relation que je souhaite construire. Il s'agit de l'articulation juste et fructueuse d'une relation hiérarchique, d'une relation consentie dans laquelle il y a un dominant et un dominé qui s'échangent un pouvoir. La personne soumise se met au service de son maître par une soumission à son pouvoir naturel, ou à son rôle durant une relation temporaire, et apprécie le commandement de ce dernier au nom des qualités qu'elle lui reconnaît.   Ma relation bdsm est un engagement d'individus libres, une cession de souveraineté sur des droits personnels en échange de devoirs, à plus ou moins longs termes, au sujet de plus ou moins de domaines (ex : plaisir sexuel, moyen d'y parvenir, hygiène, loisir, etc). Ce n'est ni en vertu de nos sexes ni en vertu d'aucune distinction humaine de dignité, de foi ou d'origine ethnique etc … Ce n'est pas la représentation d'un ordre, d'une hiérarchie universelle, ce n'est que la relation particulière entre deux personnes données. Il y a une stricte égalité de nature, c'est parce que c'est moi, et parce que c'est elle. Pas parce que je suis un « homme », pas parce que c'est une « femme » ! Ce n'est pas du patriarcat, ce n'est pas un mariage, ce n'est pas un couple. C'est une relation bdsm basée sur des transferts de pouvoirs/responsabilité réglée par un contrat révoquable.   La personne dominante assure une certaine « protection » à son/sa protégé-e, mais doit surtout assistance, écoute et bienveillance. La protection dans le cadre d'une relation bdsm signifiant à mon sens la sécurité de ma partenaire : la gestion bienveillante des responsabilités transférées dans le cadre du contrat, un soucis permanent du bien être mental de ma partenaire, la « re-vérification » honnête de son consentement malgré les transferts établis, le désir de ne pas seulement la considérer comme une possession, mais comme une personne ayant des plaisirs et des souffrances personnelles sur lesquelles je dois veiller en plus d'avoir des droits et devoirs dessus.   Afin de jouir de cet état de relation, j'aime aussi assister à l'hommage régulier, ostentatoire et spirituel autant que matériel de ma partenaire soumise. Cela donne à chacun le plaisir de témoigner les sentiments d'affection et de respect qu'il porte à l'autre car nous entretenons une relation à double sens dont chacun tire un sincère bénéfice bien que notre relation soit asymétrique. J'aime aussi que dans mon bdsm nous affichions des attributs de notre état afin d'entretenir le respect et la fidélité à notre rôle, que nous respections des postures, des coutumes de langage et des règlements vestimentaires par exemple pour commémorer le lien qui nous unie, voir pour le témoigner publiquement.   Et comme dans un contrat de vassalité, je ne vois pas mon bdsm comme quelque chose qui humilie ma partenaire, mais quelque chose qui nous honore tout les deux, une relation qui fait notre fierté à chacun et qu'il nous importe de rendre meilleure par amour et par respect ! Parce que de ce rapport respecté découlent l'ordre et la paix en nous même, entre nous et avec le monde.
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Par : le 09/02/24
"Le temps passait. Le bonheur se raconte mal. Il s'use aussi, sans qu'on perçoive l'usure. la lecture est une amitié. Gilberte et Jim s'étaient rencontrés peu après leurs vingt ans. Ce fut tout d'abord une attirance de caractères, une amitié amoureuse.Tacitement ils avaient fait une entente contre l'amour-passion. Jules n'aurait plus cette peur qu'il avait depuis le jour où il connut Kathe, d'abord qu'elle le trompât, puis seulement qu'elle mourût, car c'était fait". Henri-Pierre Roché (1879-1959) est surtout connu à travers ses romans "Jules et Jim" et "Deux anglaises et le continent", tous deux adaptés au cinéma par François Truffaut. S’il a peu publié, en dehors de ses nombreux articles pour les journaux, il a été en revanche un épistolier très prolifique et a correspondu avec environ deux cents personnalités du monde intellectuel et des arts. Il a rédigé ainsi consciencieusement, et pendant presque soixante ans, ses "Carnets", autrement dit son journal intime, représentant un total d'environ sept mille pages d'informations biographiques sur ses très nombreuses aventures sentimentales et sur ses relations avec les artistes, les marchands et les intellectuels de son temps. Sa participation à l'actualité artistique s'étend sur une longue période allant du cubisme au début du siècle, à l'art informel dans les années cinquante. Il est connu pour avoir aménagé la rencontre de Picasso avec Gertrude Stein en 1905, pour avoir entretenu une importante relation avec Marie Laurencin, dont il a été l'amant et le mentor des 1906. Il a participé, aux côtés de son futur meilleur ami Marcel Duchamp, à l'histoire du mouvement dadaïste à New York, ville où il a vécu entre 1916 et 1919. De retour à Paris, Henri-Pierre Roché a joué le rôle de conseiller auprès du célèbre collectionneur américain John Quinn, lui donnant accès aux ateliers de ses amis artistes et surtout l'occasion d'enrichir considérablement sa collection d'art moderne ("La bohémienne endormie" du Douanier Rousseau ou le "Cirque" de Seurat). Dans les années vingt et trente, il a assuré la protection de nombreux artistes peu connus dont il a acquis un très grand nombre d'œuvres et a effectué une mission de conseil auprès du Maharajah d'lndore, acquéreur de plusieurs sculptures de Brancusi. Apres la seconde guerre mondiale, il a permis à certains talents exceptionnels, comme son ami Wols notamment, d'être reconnus par le milieu de l'art, et a ainsi participé alors à la naissance de l'art brut auprès de Jean Dubuffet.    "C’est un homme qui aurait dû faire une grande carrière, mais il n’y tenait probablement pas. Je me sens flottant, sans unité d’action, trop spectateur de tout. De même que mon œil a un défaut qui ne permet pas de suivre avec aisance et certitude les lignes diagonales des fous aux échecs, de même j’ai une confusion dans les avenues de ma vie". Henri-Pierre Roché était, selon sa propre expression, un "curieux de profession". Il fut à la fois homme de lettres, traducteur, collectionneur, critique et marchand d’art, professeur, et en même temps rien de tout cela. Il laissa quelques articles et surtout deux romans largement autobiographiques, écrits à soixante-dix ans passés: "Jules etJim", puis "Les Deux Anglaises et le Continent", qui devaient, grâce aux adaptations qu’en réalisa François Truffaut, le faire fugitivement sortir de l’anonymat. "Roché est resté toute sa vie un dilettante, écrit Truffaut, car à sa propre œuvre il préférait celle des autres". Celle de Picasso, qu’il fit connaître aux américains, et surtout qu’il présenta à Gertrude Stein en 1910; celle de Marie Laurencin, de Braque, de Max Ernst, qu’il côtoya tous. Mais surtout celle de Marcel Duchamp, dont il fut, sinon le premier, l’admirateur le plus actif et le plus dévoué. Roché hésita un temps à embrasser une carrière diplomatique, ce qui le conduisit pendant la première guerre mondiale aux États-Unis, auprès du haut-commissariat français à Washington. Duchamp avait de son côté quitté Paris pendant la guerre, tout à fait inconnu, saisissant une invitation à New York où l’exposition du "Nu descendant un escalier" à l’ArmoryShow (1913) avait fait grand bruit. Les deux hommes font connaissance à New York en 1916, lors d’un dîner au Brevoort Hotel organisé par les Arensberg, couple de collectionneurs qui a protégé et aidé Duchamp toute sa vie. Roché se montre immédiatement captivé par un jeune homme déjà devenu, à son insu, un personnage, et qui lui apparaît alors, écrit-il, "avec une auréole faite de limpidité, d’aisance, de rapidité, de désintéressement de soi, d’ouverture à tout ce qui peut être neuf, de spontanéité et d’audace. Sa présence était une grâce et un cadeau, et il l’ignorait, bien qu’entouré par une foule de disciples". Duchamp devient alors pour Roché "Victor", prénom qui évoque à la fois le cliché du Don Juan français et les "victoires" qu’intuitivement il lui accorde aussitôt, vite transformé en "Totor", surnom que Duchamp, dans un jeu de miroir qu’ils poursuivront toute leur vie, lui attribue également en retour. Ils partagent un temps à New York, au dire de Duchamp, une "bohème un petit peu dorée".    "Kathe et Jim étaient dans le linceul de l'eau, non enlacés par extraordinaire, ils étaient morts parce qu'ils s'étaient désenlacés". La correspondance aujourd’hui publiée, qui vient compléter "Affectt Marcel", où figuraient déjà quelques-unes de ces lettres, témoigne en premier lieu de cette amitié, "on serait tenté d’écrire de leur liaison", qui dura jusqu’à la mort de Roché en 1959. C’est d’ailleurs grâce à la manie archiviste de ce dernier, qui ne recevait pas une lettre de Duchamp sans la classer et l’annoter, y indiquer point par point les réponses qu’il allait lui apporter et les réactions qu’elle lui inspirait, que ces documents ont pu être conservés. Le contenu de l’ensemble est souvent trivial. Chacun donne quelques rapides nouvelles de la famille et des amis, évoque, de manière très factuelle, ses rencontres, ses voyages, ses occupations, "la routine de la vie pseudo-moderne", et, à mesureque le temps passe, le désagrément des maladies ou, toujours brièvement envisagée, la perspective de la mort. On s’envoie des colis, des caleçons d’hiver, des chaussures pour enfant. Les questions d’argent, face auxquelles Duchamp a toujours affiché le plus grand détachement, sont omniprésentes. Qu’il s’agisse de prêts que Roché lui consent, de ristournes ou de commissions, elles sont toujours traitées sans aucun détour. On se demande à qui vendre des œuvres, notamment celles de Brancusi, "la Reine-mère de l’impasse Ronsin", rachetées par les deux amis lors de la succession du collectionneur Quinn et qui leur apporteront, au fil des années, des revenus substantiels. Mais aussi de Picabia, ainsi que des dessins et tableaux de jeunesse de Duchamp lui-même. On se demande surtout à quel prix les vendre, à quel moment et aussi par quels intermédiaires."Je n’attache aucune importance éthique à ces considérations", écrit Duchamp, ce qui ne l’empêche pas de prévenir la susceptibilité de son ami et de ne pas vouloir paraître lui imposer des conditions "usuraires". On cherche aussi à échapper au fisc. Duchamp n’est jamais si sérieux que quand il demande à Roché de détruire les lettres où il mentionne des transactions qu’il n’a pas l’intention de déclarer. Roché, quant à lui, prend à cœur de défendre l’œuvre de son ami, de la faire connaître et apprécier. Il rédige des notices, multiplie les démarches pour organiser expositions, publications, puis hommages et rétrospectives, ce dont Duchamp, qui se donne en revanche beaucoup de mal pour ainsi promouvoir l’œuvre de Brancusi, le remercie tout en déclinant ses propositions les unes après les autres. Cependant, le ton est toujours courtois et très amical.   "Elle avait ses jolis orteils nus dans des sandales, une longue cape noire, un grand chapeau de paille bleu foncé genre armée du salut. Elle leva vers eux son visage transparent, encadré de sa chevelure blonde, et leur envoya un rire". La publication de cette correspondance permet donc de poursuivre en creux, à travers la relation qui l’a uni à Duchamp, le portrait de Roché en homme à la nonchalance légendaire, "non seulement détaché mais préservé", qui a "l’air d’exister d’ailleurs", semble avoir glissé sur la vie ou avoir réussi à toujours passer entre ses gouttes. Une vie de "célibataire" dans tous les sens du terme, de "déraciné" ou encore de "locataire": une "vie à crédit". Henri-Pierre Roché naît le vingt-huit mai 1879 à Paris. Son père décède alors qu'Henri-Pierre n'est âgé que d'un an. Sa mère l'élève seule et décide alors de lui inculquer une éducation rigoureuse. Après son baccalauréat au Lycée Louis-le-Grand à Paris, Henri-Pierre Roché s'inscrit en 1898 à l'École libre des études en sciences politiques, tout en suivant parallèlement des cours de peinture dans un atelier de l'Académie Julian. Même s'il ne deviendra jamais peintre, il acquiert une connaissance de l'art qu'il mettra à profit dans ses nombreuses fonctions ultérieures et s'introduit ainsi dans le milieu artistique parisien. Henri-Pierre Roché fréquente les ateliers d'artistes et les lieux de rencontres intellectuels de Montmartre à Montparnasse, où il se lie d'amitié avec de nombreux artistes, écrivains, poètes, peintres, sculpteurs, musiciens et fait la connaissance de grands collectionneurs. Intime de certains artistes, dont l'art avant-gardiste n'est pas encore connu du public, Roché va jouer l'intermédiaire afin de les introduire auprès des grands collectionneurs et marchands d'art. Il amènera ainsi dans l'atelier du jeune Picasso, Gertrude et Léo Stein en 1905 et en 1911, il présentera la jeune artiste Marie Laurencin à Wilhem Uhde. À partir de 1915, Henri-Pierre Roché commencera sa propre collection. En 1916, il rencontrera le couturier et grand collectionneur Jacques Doucet, qui deviendra un ami. Pendant la première guerre mondiale, Roché qui souhaite depuis toujours devenir écrivain, écrira trois ouvrages. En 1916, la commission de l'industrie américaine lui proposera un poste d'attaché au haut-commissariat français aux États-Unis.   "-Ta maxime est: dans un couple, il faut que l'un des deux aux moins soit fidèle: l'autre. Il dit aussi: -Si l'on aime quelqu'un, on l'aime tel quel. On ne veut pas l'influencer car, si on réussissait, il ne serait plus lui. Il vaut mieux renoncer à l'être que l'on aime que le modifier, en l'apitoyant, ou en le dominant". Il acceptera sans hésiter et traversera l'Atlantique. Durant son séjour aux États-Unis, il fera la connaissance de Marcel Duchamp chez les Arensberg en 1916. Duchamp l'introduira à son tour dans le milieu artistique américain et deviendra l'un de ses meilleurs amis. Roché gardera cette admiration pour Duchamp durant toute sa vie. En 1917, il rencontrera le grand collectionneur américain John Quinn, pour lequel il deviendra, de 1919 à 1924 le conseiller depuis Paris, achetant pour lui des œuvres d'artistes français tels que Picasso, Matisse, Derain, Braque, Segonzac, Rouault, Dufy et Brancusi. Très actif dans le milieu de l'art jusqu'en 1940, Roché se retirera dans le sud de la France durant la première guerre mondiale. Il commencera à y écrire en 1943, son livre "Jules et Jim" relatant les moments vécus avec son ami Franz Hessel et son épouse Helen, dont Roché sera profondément épris. L'ouvrage sera publié par Gallimard en 1953 mais aura peu de succès. Son deuxième ouvrage "Les Deux Anglaises et le Continent" paraîtra en 1956 et recevra en revanche une assez bonne critique. La disparition de Brancusi en 1957 va beaucoup le marquer. Après la guerre et la naissance de nouvelles galeries comme celles de Jeanne Bucher ou de René Drouin, Roché participera avec Jean Dubuffet à la "Compagnie de l'Art Brut". À partir des années cinquante, Roché vieillissant se séparera progressivement de toute sa collection d'œuvres qu'il revendra, afin d'aider les projets de son fils Jean-Claude. Il meurt à Sèvres le huit avril 1959, à l'âge de soixante-dix-neuf ans.    "Qu’ai-je fait ? Accumulé une vaste expérience dans des domaines nombreux comme les lignes de la main. En tresserai-je un jour un beau câble unique ? Je n’en désespère pas si je vis, et si je me fais ermite assez tôt". Roché a eu une relation extrêmement forte avec sa mère avec laquelle il a vécu, même si les pièces étaient séparées, boulevard Arago, "en Arago" comme il disait, comme on dit en Aragon, à Paris dans le XIVème arrondissement. C’est sa mère qui l’a élevé puisque son père est mort quand il avait un an, lequel père était pharmacien et cette blessure initiale, cette espèce de frustration qui consiste en l’absence de la figure du père, a été certainement, fondamentale sinon fondatrice de son acte d’écrivain et de collectionneur. Et cette rencontre des deux processus créatifs lui a permis de surpasser, de combler, d’une certaine manière, ce manque qui l’a accompagné au fil de sa vie. Quand Roché était enfant, son premier acte de collectionneur, c’était de ramasser des cailloux, dans ses promenades, comme lorsqu’on ramasse des petits morceaux de bâton, des coquillages amusants, des choses surprenantes auxquelles on donne un sens. Il les rassemblait, les mettait dans sa chambre, et avant de s’endormir, il les mettait au fond de son lit, il se glissait dans son lit, et, avec ses pieds, il essayait d’identifier, de reconnaître chacun des cailloux. De ses écoles, Pierre Roché gardera le souvenir des heures d'ennui passées contrit derrière son pupitre. Il en décrira l'atmosphère d'homosexualité refoulée et la tartufferie dans une nouvelle, "Le Pasteur". Il lui en restera le souci constant d'une éducation nouvelle qui veille à l'épanouissement de l'enfant, en particulier par le sport. C'est une préoccupation sociale qu'il partagera avec son camarade de lycée Henri Wallon, futur théoricien de la genèse du psychisme infantile. Voulant faire de son fils un diplomate et lui faire pratiquer les langues, sa mère l'emmène à Heidelberg durant l'été 1894, surmontant ainsi son sentiment revanchard et la réprobation de ses voisin. À l'été 1900, il retrouve deux anglaises à Hergiswil-am-See au sud de Lucerne. L'échec, face à l'opposition successive des deux veuves, Emma et Clara, du projet de "mariage international" trois ans plus tard est décrit dans le roman autobiographique "Les deux anglaises et le continent". Parallèlement à ce projet de famille bourgeoise qui se joue durant les vacances, Pierre Roché mène durant ses études dans un Paris frivole, entre 1898 et 1900, une double vie au cours de laquelle il enterre sa vie de garçon avec une rouerie systématique en abusant d'annonces matrimoniales. C'est alors qu'il inaugure le procédé double de l'échange des partenaires, de ses trois maîtresses successives, et du compte rendu épistolaire, amants et amantes, très souvent à leur insu, manipulation sentimentale qui restera une constante tout au long de sa vie.    "-Je demande trop aux femmes et je n’obtiens rien. - Et Magda ? dit Jim. - Elle voulait me changer et m’adapter à elle. Vous obtenez les femmes, mais elles vous ont. - Oui, dit Jim, et c’est justice, mais qui possède le plus une femme, celui qui la prend ou celui qui la contemple ?". Il semble que ce soit là sa façon de se distancier tel un voyeur, par le ravalement de l'objet d'amour à un objet d'échange d'une part, à un objet d'étude d'autre part, de la duperie de la passion en même temps qu'une tentative de ressusciter sinon de réenchanter par l'écriture des fantasmes que leurs réalisations ont galvaudés. Après deux brefs retours houleux auprès de sa mère, fin février et début mai, Pierre Roché part vivre, à partir du dix mai 1902, dans une cité ouvrière de l'East End, au centre social de Toynbee Hall. Il s'y rachète une conduite en donnant des cours et en participant avec les étudiants oxfordiens aux patrouilles de nuit organisées par la paroisse pour venir au secours des sans-abri et des foyers en détresse. Il rejoint le continent en juillet 1902. Débute pour le jeune homme à peine majeur un travail de double deuil. En rédigeant un "Journal de la séparation", par convention tenu parallèlement par la jeune femme pendant une année, il enterre son amour en août. Pour prendre du recul par rapport à sa passion amoureuse, il commence à rassembler avec l'aide de ses deux anglaises, qui s'installeront en Ontario quelques années plus tard, leurs correspondances et journaux intimes respectifs. Il a déjà en tête de faire un roman de leur histoire triangulaire, projet d'écriture qui ne sera conduit que cinquante et un ans plus tard et aboutira à "Les deux anglaises et le continent". Inscrit à l'Académie Julian dès 1897 parallèlement à ses études universitaires, Pierre Roché n'y persévère pas plus, moins convaincu de son talent ou de son ardeur que de ceux de génies tel Picasso qu'il va visiter dans son nouvel atelier du Bateau-Lavoir à l'automne 1904. Il choisit, en cela un des premiers avec Berthe Weill, de s'intéresser à l'"art féminin". À l'automne 1905, il initie alors Gertrude et son frère Leo Stein à l'art moderne et leur fait acquérir des tableaux de Picasso permettant à celui-ci de sortir d'une estime impécuniaire. Lui-même achète selon ses moyens, des œuvres non encore cotées tels des dessins de Picasso non signés. En mai 1906, alors que Margaret Hart de passage à Paris est venue tenter, vainement, de renouer, il devient après quarante jours de cour l'amant-Pygmalion de la toute jeune Marie Laurencin dont il est également le premier collectionneur-mécène. C'est par Roché que Marie Laurencin fait alors la connaissance, cette même année 1911, de la sœur du couturier, Paul Poiret, Nicole Groult, qui deviendra sa fidèle amante.   "Ils s'étaient aimés avec tact, en secret, sans y mélanger amis, ni curiosités, ni questions matérielles, dans un minuscule logis haut perché avec un vaste panorama, loué par Jim à cet effet, et où ils se rencontraient tout un jour par semaine". Pierre Roché trouve en Franz Hessel, qui comme lui a échoué dans ses études mais dispose d'une fortune bien plus grande, un nouveau "Jo Samarin". Franz Hessel a suivi à Munich trois années universitaires de philologie puis trois années de "nuit de Walpurgis à Schwabing", titre d'un de ses poèmes. Au printemps 1907, il y organise pour son complice un séjour, à la découverte des femmes dont il a été amoureux sans retour, Fanny zu Reventlow, Margaretha Moll et Luise Bücking, tandis qu'il devient lui-même, resté à Paris, l'amant de Marie Laurencin. Hébergés pour les fêtes de fin d'année par la mère de Franz, Kurfürstendamm à Berlin, les deux amis, dans une double quête du plaisir et de la connaissance du plaisir, jouent à s'échanger femmes et impressions sur elles, chacun aimant différemment une part différente de la même. À partir de ce moment, en 1908, la vie des deux inséparables Franz Hessel et Pierre Roché, qui sont par ailleurs l'un et l'autre d'une affabilité extrême dans leurs relations avec autrui, devient un tourbillon de voyages, de nuits au bordel, de conquêtes féminines échangées, que le suicide de l'une d'elles, après que son mari eut découvert son inconduite, n'arrête pas. Pierre Roché aura une unique expérience de l'éther mais, contrairement à la mode de l'époque, ne prise pas les "Paradis artificiels". Toujours entretenu, à l'âge de trente-trois ans, par les rentes familiales, il fait la bombe, au sein de la bande à Picasso, Max Jacob, André Salmon, André Derain, Marie Laurencin, Guillaume Apollinaire et Marie Vassilieff nouvellement installée à Paris. Toutes aussi erratiques que paraissent les "expériences" qu'il conduit dans le champ féminin, sa vie sentimentale reste structurée entre sa maîtresse, la belle Luise Bücking, et Germaine, sa future femme. Mobilisé en avril 1915 malgré une blessure d'adolescence au genou le rendant inapte au front, il trouve, par relation, à être employé à Paris comme secrétaire d'état-major. À l'arrière, il continue la même vie de bohème, poussant alors durant l'automne 1915, avec la complicité du peintre Jeanne Vaillant, jusqu'à la débauche.   "Se voyant peu, ils ne se donnaient que le plus fin d'eux-mêmes. Lucie et Jules eurent ensemble une semaine paisible. Elle lui abandonna ses pieds nus à sécher quand elle sortait du bain". Fin octobre 1916, Pierre Roché est missionné à Washington et à New York pour le compte de l’American Industrial Commission qu'il a guidée dans sa tournée d'inspection en France, et par le haut-commissariat de la république française aux États-Unis, chargé de faciliter l'entrée en guerre des États-Unis. Il fait la connaissance d'Edgard Varèse, Gaston Gallimard, John Covert, Thea Sternheim, Man Ray, Jean Crotti, Gabrielle Buffet, Francis Picabia et Marcel Duchamp dont il devient l'intime. Les deux hommes fondent avec Béatrice Wood en avril 1917 une éphémère revue Dada, intitulée "The Blind Man". Au début des "années folles", les rentes immobilières étant au plus bas et le pseudo diplomate devant se reconvertir, il trouve à être dépêché par L'Excelsior pour couvrir la conférence de paix d'où sortiront le traité de Versailles et la SDN et commence à recevoir chez lui des acheteurs de tableaux, tel AndréGide. Il reste l'ami de Marcel Duchamp, plus pour les femmes que les arts, des peintres cubistes, des anciens de la section d'or, de Juan Gris, de Pablo Picasso, pour lequel il négociera inlassablement malgré l'exclusivité de Kahnweiler, de Francis Picabia, de Constantin Brâncuși, Sonia Delaunay, Georges Braque, Serge Férat et Irène Lagut avec lesquels il passe des nuits entières au café l'Oriental près de leur atelier du boulevard Raspail, mais aussi de Marie Laurencin, le groupe des six, Jean Cocteau, Erik Satie. En juillet 1920, il entreprend avec Claire et Yvan Goll un voyage d'affaires de plusieurs mois en Allemagne. Fin août, il rejoint les Hessel et leurs deux enfants à HohenSchäftlarn près de Munich, où ceux ci louent depuis quelques semaines une maison de vacances. La femme insatisfaite de son ami allemand, Helen, n'a retrouvé le foyer conjugal que deux mois plus tôt. Le trio scandalise le village. Pierre se voit remettre une amende pour avoir été vu nu dans le poulailler et Helen pour s'être promenée en tenue masculine. Il connaît avec elle une expérience amoureuse et érotique intense mêlant poésie mystique et interprétation des rêves freudienne, qui provoquera la rupture avec Luise Bücking et l'achèvement, avec l'aide de ses maîtresses, de "Don Juan" dont il envoie un exemplaire à Freud.   "Jules et Jim se virent tous les jours. Chacun enseignait à l’autre, jusque tard dans la nuit, sa langue et sa littérature. Ils se montraient leurs poèmes, et ils les traduisaient ensemble". Le projet de vie polygame de Pierre Roché se réalise alors pleinement entre les voyages, le foyer de sa mère, celui d'Hélène et celui de la mère de sa maîtresse, Germaine, qui, transcendant ses incartades, lui était restée fidèle depuis leur rencontre en janvier 1903 et vers qui il était toujours revenu. La découverte en juillet 1927 de son journal par Germaine ayant fait prendre conscience à celle-ci de la profondeur de la duplicité de l'homme de sa vie ou celle de son propre aveuglement, elle exige le mariage qui se fait en secret le vingt-deux décembre 1927. En mars 1929, Pierre Roché perd sa mère avec qui il avait toujours vécu boulevard Arago à Paris. Le lendemain, à côté de la chambre mortuaire, il inaugure alors une relation avec une troisième maîtresse "en titre", de quinze ans sa cadette, Denise Renard, venue en amie l'assister dans les funérailles. C'est de Denise qu'il a enfin un fils longtemps désiré, Jean Claude, dit Jean. Né hors mariage le onze mai 1931 dans la clandestinité après une grossesse cachée à Bellevue, l'enfant est officiellement abandonné à la naissance pour être aussitôt adopté par sa mère de façon à laisser Germaine, l'épouse officielle, dans l'ignorance. Dans cette maison du quartier chic de Meudon achetée par Pierre Roché pour elle, Denise continue les liaisons secrètes qu'elle entretenait déjà auparavant avec deux hommes mariés. À l'automne 1940, réfugié avec Denise et Jean à Melun dans la maison de Bala, il traduit la documentation du projet urbain d'Indore conduit par Le Corbusier entre autres. À l'hiver, il se rend à l'autre maison de Bala, à Villefranche-sur-Mer et y envisage un scénario pour Fernandel dans l'espoir d'être introduit dans le cinéma par ses amis Abel Gance, Jean Cocteau et Jean Renoir. En avril 1941, alors qu'il est venu en mars à Grenoble voir le maréchal Pétain dans l'espoir vain de l'approcher et lui soumettre son projet de nouvelle Marseillaise, son ami Fred Barlow lui fait découvrir à quelques centaines de mètres du centre de Dieulefit, dans les Alpes dauphinoises, la "république des enfants" qu'est le pensionnat de Beauvallon. Son appartement du boulevard Arago et la maison de Sèvres ayant été réquisitionnés par les allemands. La guerre se termine pour Pierre Roché par un engagement "douteux" qu'il regrettera longtemps.   "Ils causaient, sans hâte, et aucun des deux n’avait jamais trouvé un auditeur si attentif. Les habitués du barleur prêtèrent bientôt, à leur insu, des mœurs spéciales". En novembre 1947, la galerie René Drouin, financée par Pierre Roché, donne asile dans son sous-sol de la place Vendôme au Foyer de l'Art brut de Jean Dubuffet dont il a acheté après guerre les premières œuvres. Cette revanche d'un art que les nazis qualifiaient alors de dégénéré, soutenu par André Malraux et Jean Paulhan bien qu'invendable, crée une certaine rupture avec l'avant-garde d'avant-guerre. Germaine étant décédée le vingt-quatre février 1948, il régularise sa situation avec Denise en l'épousant le trois avril. Il se rendra souvent sur la tombe de sa première épouse, à Thiais, pour lui tenir de longues conversations. En avril 1953, après onze années de réécriture, "Jules et Jim" est enfin édité par Claude Gallimard, qui a rechigné pendant neuf ans. C'est en cette occasion qu'il adopte le pseudonyme d'Henri-Pierre Roché. En novembre, le jury du prix Goncourt, malgré le soutien actif de Jacques Laurent, préfère à son "Jules et Jim" "Les Bêtes" de Pierre Gascar. C'est alors qu'il commence la rédaction d'un second roman, "Deux sœurs", qu'il termine deux ans et demi plus tard, en mars 1956, et que Claude Gallimard renomme "Les Deux anglaises et le continent". À l'été 1956, François Truffaut, qui n'a alors pas encore épousé la carrière de cinéaste, est invité à le rencontrer à Meudon à la suite d'une critique cinématographique. Le "tourbillon de la vie" qu'est l'œuvre, tant vécue qu'écrite, de Roché correspond au désir de Truffaut d'un cinéma de la vie qui éclipsera, sous le nom de nouvelle vague. Le futur cinéaste ayant découvert l'immense œuvre inédite de l'écrivain, obtient de celui-ci de pouvoir faire dactylographier, dans l'espoir d'une édition, les presque huit mille pages des Carnets et composera à partir des différents écrits autobiographiques trois chefs-d'œuvre, "Jules et Jim" en 1961, "Deux Anglaises et le continent" en 1971, "L'Homme qui aimait les femmes" en 1976. Denise Roché et Hélène Hessel témoigneront de leurs vivants de la fidélité du récit cinématographique à l'esprit de ce qu'elles avaient vécu avec Henri-Pierre Roché. L'écrivain collectionneur meurt doucement cinq jours plus tard à l'âge de soixante-dix-neuf ans dans sa maison de Sèvres alors qu'il reçoit un traitement injectable. Les cendres d'Henri-Pierre Roché,"L'Homme qui aimait les femmes", incinéré au Père-Lachaise, reposent à Saint-Martin-de-Castillon (Vaucluse).   Bibliographie et références:   - Manfred Flügge, "Le tourbillon de la vie" - Xavier Rockenstrocly, "Henri-Pierre Roché" - Scarlett Reliquet, "Henri-Pierre Roché, l'enchanteur collectionneur" - Philippe Reliquet, "Henri-Pierre Roché" - Sophie Basch, "Henri-Pierre Roché, l'auteur de Jules et Jim" - Carlton Lake, "Henri-Pierre Roché" - Catherine du Toit, "Don Juan, un séducteur surmené" - François Truffaut, "Henri-Pierre Roché revisité" - Helen Hessel, "Journal d'Helen" - Didier Schulmann, "Henri-Pierre Roché" - Henri-Pierre Rochés Tagebuch, "En attendant la liberté" - Beatrice Wood, "The autobiography of Beatrice Wood"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 19/03/24
Cette série de récits autobiographique retranscrira les faits et événements par ordre chronologique, elle est a l'initiative de mon Maitre et Femto qui connaissent déjà toutes ces histoires mais m'encourage à livrer mon parcours afin de révéler aux autres la salope que je suis. Je m'engage à faire une introspection sincère et vous partager mon vécu sans en travestir les faits. Bonne lecture ___________________________________________________________ En 2017 J’ai déjà survolé cette année de nymphomanie dans le chapitre précédent, l’année où Lady Bitch est née, où j’ai couché avec une centaine d’hommes et où je me suis affranchie de la morale ! Il y’a pourtant encore beaucoup à en dire tant cette année changea ma perception des hommes, du sexe et de la perversion. L’année 2017 commença par un nouvel an torride et immoral avec mon meilleur-ami, notre relation évolua au fil de cette année lors de multiples baises bien plus importantes mais je traiterais son cas comme d’habitude dans un chapitre bonus qui lui sera dédié. Restons donc concentrés sur mes coups d’un soir qu’ils viennent de sites de rencontres ou de mes sorties en boites de nuits. En avançant dans l’année, la salope avide de queues que j’étais devenue tournait a trois ou quatre plans culs par semaine avec de nouveaux mecs et il devenait de plus en plus difficile de m’exciter ou me faire jouir. J’avais prise conscience que je pouvais avoir n’importe quel mec, que s’il s’agit de sexe et uniquement de sexe, ils sont majoritairement toujours partants ! Je passa des mois à me taper des Apollon, des beaux-gosses qui me faisaient mouiller rien qu’avec leur belle gueule ou leur regard de feu, des corps musclés ou athlétiques, ces mecs n’avaient rien à envier à des mannequins et je coucha avec des physiques dont je n’aurais jamais osée rêver autrefois. Je découvris divers types de bites, des longues et épaisses, des longues et fines, des épaisses mais courtes, des raides, des courbées, des glands imposants, des glands pointus, des couronnes perlées,  etc… Je devins une experte pour les sucer, j’appris au fil de mes rencontres que tous les hommes ne sont pas sensibles de la même manière au traitement qu’on réserve à leur queue ! Certains gémissent et jutent rien qu’avec des léchettes répétées sur le frein, d’autres ne supportent pas qu’on le titille. Certains adorent qu’on roule une pelle à leur gland et lèche soigneusement chaque recoin de leur couronne, d’autres n’y prennent aucun plaisir. Certains aiment qu’on pompe et aspire fortement leur queue, d’autres trouvent ça désagréable. Certains aiment qu’on aspire et gobe leurs couilles, d’autres ne tolèrent que les coups de langues. Tous néanmoins aiment qu’on avale entièrement leur queue et mes années d’entrainement à la gorge profonde combla toujours ces messieurs. Après des mois a essayé diverses queues, je savais lesquelles étaient mes préférées et lesquelles pouvaient poser problème… Il arriva un moment où voir de nouvelles bites ne m’excitait plus autant les ayant toutes plus ou moins déjà vus. Il arriva un moment où coucher avec des beaux-gosses ne m’excitait plus autant c’était devenu courant. Il arriva un moment où les corps musclés, les abdos saillants, les pectoraux et biceps de dieu vivant ne m’excitait plus autant, j’en avais tellement eus que ça n’avait plus rien d’exceptionnel. En l’espace d’une année, ma surconsommation de partenaires tous plus sexy les uns que les autres m’avait fait perdre le fait d’apprécier de tels physiques. Je me souviens qu’il y’a quelques mois je fondais dans un regard ardent, je léchais avec envie du bout de ma langue les abdos et tétons des carrures fitness, je mouillais rien qu’en caressant leurs muscles, je jouissais quand des golgoths me pilonnait en me sentant si fragile sous leurs assauts mais tout ça c’était devenu trop fréquent pour être encore efficace… C’est comme si une partie psychologique avait quittée mes ébats, l’excitation n’y était plus malgré des partenaires plus qu’agréable, je n’étais plus stimulée par mes rencontres pourtant je ne pouvais m’en passer même si je jouissais de moins en moins.  Les plans culs devenaient lisses et seuls ceux qui faisaient preuve d’originalité dans leurs attitudes, pratiques, envies, insultes pouvaient encore me faire assez d’effet pour rallumer la flamme et que je jouisse pleinement. J’essaie de vous retranscrire cet attrait pour les beaux corps et les belles gueules qui m’avait quitté mais attention j’aimais toujours autant aller me faire sauter c’est juste que cela n’avait plus du tout l’intensité et l’euphorie des débuts. Je me tournai progressivement vers des annonces de sexe en ligne ayant conscience qu’il me fallait de l’originalité, que mes plans culs se ressemblaient trop. Je savais qu’il fallait que je ressente de nouveau le frisson de l’aventure, de l’inconnu car même si c’était de nouveaux partenaires, j’étais enfermée dans ce schéma où j’allais chez eux pour faire des préliminaires, baiser et partir ! J’avais plusieurs fois fait le lien entre ma jouissance et l’attitude de mes partenaires, ceux qui avaient fait preuve d’une perversion plus prononcée, qui m’avait exposée à leurs vices, c’était ceux qui m’excitait aujourd’hui et me laissait un souvenir d’eux. Il fallait que je rencontre des personnalités différentes, des hommes aux désirs singuliers, que je renoue avec cette sensation d’exploration de ma sexualité. Je me masturbai régulièrement sur divers sites répertoriant les annonces de sexe de centaines d’hommes, je passai de longues minutes à lire leurs envies, leurs fantasmes et m’imaginer les rencontrer ou non. J’épluchai les annonces de ma région, les catégories et plongeai encore davantage dans les vices masculins lisant certaines requêtes plus obscènes, tordues, assumées sur ces sites qu’aucun homme ne l’avait jamais fait sur mes sites de rencontres (l’anonymat aidant sûrement). Je fantasmai plusieurs fois à l’idée de publier moi aussi des annonces pour assouvir certains de mes fantasmes, certaines de mes envies qui germent en moi depuis l’adolescence, depuis Thomas, depuis mon addiction au porno, depuis ma dépression… Ma première rencontre fût un trentenaire qui voulait seulement toucher des seins… Il passa me chercher en voiture à la sortie de la Fac, j’avais mis un décolleté généreux ce jour-là. Je ne lui avais demandé aucune photo me disant qu’il était sûrement assez moche pour avoir si peu de prétentions (il ne se souciait pas non plus de ça puisque son annonce stipulait qu’il s’en fichait du physique, de l’âge et des mensurations, tout ce qu’il voulait de son côté c’était toucher une paire de seins). Je m’étais dit que ça serait bien de débuter ce type de rencontres par quelque-chose de léger et de faire en plus une bonne action, que si le gars ne me plaisait pas, tant pis, ce n’était que lui montrer ma poitrine et le laisser la tripoter un peu, pas besoin d’attirance pour ça... Cela ne manqua pas, il était assez vilain (cheveux courts avec une mèche façon Tintin, des petites lunettes carrés, une barbe de trois jours avec plusieurs trous dont la pilosité faciale ressemblait plus à des poils pubiens qu’une barbe, un sourire nerveux qui montrait trop ses dents) bref c’était pas un sex-symbol, il avait une allure plutôt négligé et sa tenue vestimentaire comme sa personnalité c’était le cliché du geek ou du trentenaire chez ses parents qui bégaie devant une fille et semble visiblement ne rien savoir de ce qu’il faut faire pour améliorer ses chances… Soyons clairs, si j’avais vu une photo ou qu’il m’avait abordé, j’aurais fuie et j’ai failli le faire devant sa portière tant il ne me plaisait pas mais je décida d’assumer jusqu’au bout en me rappelant que je n’avais pas demandé de photos car il n’y avait pas de rapports sexuels. Il s’était garé sur le parking devant ma Fac, je connaissais le modèle et la couleur de sa voiture, je l’aborda rouge comme une tomate étant très déstabilisée par son physique et ce que je faisais tout de même guidée par une adrénaline que je n’avais plus ressentie depuis un moment. Je monte côté passager quelques secondes plus tard, je fais bonne figure devant lui mais je suis tétanisée, je lui parle de tout sauf ce qui nous attends, je lui demande s’il a trouvé facilement, s’il y’avait de la circulation, s’il m’a attendu longtemps, s’il connait le coin et toutes ses réponses sont encore plus stressées que mes questions et malaisantes ! Je ne comprends pas comment l’idée de montrer mes seins a ce mec me gêne soudainement autant alors que je me fais défoncer à droite et à gauche depuis des mois par des inconnus. Le gars est gentil et doux ça se voit qu’il ne ferait pas de mal à une mouche, je ne me sens pas en danger mais je prends conscience que sortir de ma zone de confort et m’exhiber à un mec pour qui j’ai aucune attirance, aucun désir est ce qui me stress autant. J’ai une sorte de pression de devoir assurer, de lui devoir ça maintenant que je me suis mise là-dedans, de ne plus pouvoir reculer alors que je le peux, il suffit de me rétracter mais je ne veux pas le décevoir maintenant que je suis montée dans sa voiture, il a fait la route pour me voir, je n’ai pas demandé de photo c’est ma faute, j’avais envisagé cette option (qu’il soit repoussant), j’ai voulu me lancer un défi, je ne peux pas le décevoir et ME décevoir, suis-je vraiment la salope que je pense être ?   Il se gare sur le parking d’un magasin de literie après 5 minutes de trajet. Il n’a pas menti, c’est discret ! Son véhicule fait face a un mur de pierre et les deux seules autres places du parking sont derrière nous et vides, c’est l’un de ces parkings derrière le bâtiment d’une enseigne qui a peu de places, il m’a dit en connaitre trois ou quatre dans le coin si jamais celui-ci était occupé... Lorsqu’il coupe le contact, je sais qu’on y est et un blanc s’installe après ma confirmation que le parking est en effet discret ! Il me regarde gêné et me dit que je suis « vraiment très jolie » ce qui me fait sourire mais me rappelle que je ne peux lui retourner le compliment ... Je me décide néanmoins a prendre les choses en main et en finir le plus vite possible n’ayant aucunement envie de me décevoir et nous avoirs fait perdre tout ce temps. Je me mets face a lui, le dos contre la fenêtre. Assise en tailleur, je baisse mon décolleté sous ma poitrine sans retirer mon haut et extirpe mes seins hors de mon soutif pour les lui dévoiler ! « Bon, on est là pour ça alors voilà ! » Je me souviens de ses yeux qui s’écarquillent, de ses pommettes qui s’enflamment, de son sourire jusqu’aux oreilles alors qu’ils les regardent avec émotion. J’ai montré ma poitrine a des centaines de mecs avant lui et pourtant il n’y a que Kévin mon meilleur ami et Clément un de mes premiers copains (le précoce) qui m’ont paru aussi émerveillés par ma paire. J’ai dans cette voiture et les yeux de cet inconnu l’impression d’avoir une des poitrines les plus belles de la Terre, je vois dans ses yeux quelque-chose que je n’ai pas souvent vu, je me sens sexy, divine, torride et l’ambiance change alors peu à peu, le malaise ambiant se mue en quelque-chose de plus suave, je me sens soudainement plus à l’aise, coquine, attisée. Je discute quelques instants avec mon admirateur qui ne cesse de me complimenter ou du moins jeter des fleurs a ma poitrine. Je le taquine et le titille en lui demandant si elle lui plait alors que je commence à la malaxer et me tirer sur les pointes, le pauvre garçon semble bouillonner. Il ne peut plus décrocher son regard de mes seins et je pourrais presque dire qu’il en a la bave aux lèvres, voilà que la situation m’excite, rendre fou ce gars me plait soudainement… Je regarde son entre-jambe, je vois qu’il bande sous son jean, sa bite est plaquée contre sa cuisse gauche, elle ne semble pas très longue mais elle est bien visible… Je lui dis qu’il peut toucher, il avance alors timidement la main et caresse le haut de mes deux seins bien mis en avant par mon soutif et le décolleté, je le regarde faire avec amusement, je n’ai pas souvenir d’avoir un jour été touchée aussi délicatement par un homme. Je ne dis rien pour voir ce qu’il va en faire, elle est à lui pour l’instant cette paire de seins, amuse-toi bien garçon me dis-je. Il appuie maladroitement sur mes seins comme s’il voulait voir ce que ses gestes avaient comme répercussions sur la peau, c’est comme si ses yeux prenaient des photos pour plus tard, qu’il mémorisait ce qu’il voit, ce qu’il fait ! Je le trouve autant attendrissant que ridicule pour son âge, cette impression de faire une bonne-action m’envahit, moi qui avais peur d’assouvir sa demande il y’a encore quelques instants, voilà que j’ai envie de l’aider à en garder le plus beau souvenir possible ! Il caresse encore et encore mes mamelons en passant sa paume et ses doigts dessus, il fait tourner son pouce autour de mon mamelon droit, il effleure mes tétons mais n’ose pas tirer dessus ou les pincer, ça me frustre, « lâche-toi » me dis-je. Je lui dis qu’il peut se masturber s’il veut, il me répond que non ça va aller, je l’invite de nouveau à se mettre à l’aise en lui expliquant que je vois clairement qu’il est « à l’étroit » dans son jean mais il refuse une seconde fois me disant que ce n’était pas prévu et qu’il ne compte pas abuser de ma gentillesse. J’essaie alors de lui expliquer que si je lui propose c’est que je suis pour qu’il le fasse mais il se confonds en excuses avant d’avouer être pudique et que c’est moi qui devais m’exhiber pas lui. Je vois qu’il n’a pas confiance en lui et n’a peut-être jamais montré son sexe a une fille, il me fait de la peine alors qu’il remet les mains sur son volant et me remercie pour ce bon moment, il me dit qu’il va me déposer à l’arrêt de bus qu’on avait convenus. Je commence à remettre ma poitrine a sa place alors qu’il ne me regarde même plus, c’est alors qu’une pulsion s’empare de moi et que j’agis sans réfléchir, je pose ma main sur sa bite encore en érection ! Il sursaute et me regarde alors qu’il allait repousser ma main je lui dis de se détendre avec ma voix la plus douce ! Je lui explique que des bites j’en ai vus et revus, que la sienne ne peut en aucun cas me surprendre et que d’ailleurs ça m’importe peu à quoi elle ressemble ! Je frotte avec mon index le bout de son érection, je sens que je suis sur son gland, sa queue est coincée entre le jean et sa cuisse, ma paume va et vient le long de sa verge, je scan sa queue a travers son pantalon et prouve à mon peureux partenaire que tout va bien. Il est rouge de honte, il transpire et a le souffle court, il m’explique qu’elle n’est pas épilée, qu’il ne s’attendait pas à ça, que je n’ai pas besoin de faire ça, qu’il est déjà content comme ça ! Son comportement m’excite, ma prise de contrôle me fait me sentir supérieure, puissante, dominante et j’ai l’impression de pouvoir briser ou combler ce type, il est si attendrissant, ses failles si exposées, je veux prendre soin de lui, jouer avec son désir ! C’est nouveau pour moi, ce type de mecs, ce type de plans, cette position que j’ai visiblement sur lui, je ne sais pas ce que je ressens, l’effet que ça a sur moi mais je crois que c’était grisant a 21 ans d’avoir littéralement le dessus sur un mec de 35 ans, d’avoir une telle emprise sur la situation, j’avais jamais ressentie ça. Je lui explique que j’ai envie de lui laisser un souvenir inoubliable, qu’il a une fille chaude et ok pour faire plus que prévu dans sa voiture, qu’il devrait profiter d’une telle occasion qui ne se représentera peut-être pas, que je veux bien qu’il se branle pendant qu’il joue avec mes seins et que j’aimerais le voir éjaculer pour moi. Il me regarde alors en silence, je vois qu’il hésite, je n’en reviens pas comment on lit a travers chaque expression de ce gars comme un livre ouvert… Je retire ma main de sa cuisse, me remet en position face à lui et baisse de nouveau mon décolleté sauf que cette fois je décroche mon soutien-gorge par-dessous mon t-shirt pour être plus a l’aise et le jette sur mon spectateur qui rigole nerveusement comprenant que je suis sérieuse. Je me pétris les seins devant lui alors que je lui ordonne de se branler, « Allez sors-la, branle-toi » je sais que je l’ai répété plusieurs fois avant qu’il n’obéisse, déboutonne son jean, attrape sa queue et la sorte au grand jour. Une bite a l’effigie du bonhomme, quelconque, chétive, elle ressemblait a un os et il avait en effet une pilosité abondante plus que négligée ce qui refroidit directement mes ardeurs d’éventuellement lui offrir encore davantage. Il se branla doucement au départ alors que son regard plongeait de nouveau sur ma poitrine, je le provoquai en lui disant qu’il avait deux mains et en lui prenant le bras pour poser sa main gauche sur mon sein, il se tourna alors face a moi et entama une masturbation plus franche et frénétique alors qu’il soulevait a tour de rôles mes seins et les agrippais par moments enfin comme un vrai mec ! On s’échangea quelques grossièretés alors que je cherchais a l’exciter et lui répondre a mes provocations, je lui dit de me tirer sur les tétons, de les pincer, de maltraiter un peu ma paire car j’en crevais dorénavant d’envie, j’en avais marre qu’il soit sur la retenue, je voulais qu’il se lâche maintenant qu’il se dégorgeait le poireau sans pudeur devant moi ! Le gars devint alors de plus en plus viril et commença a m’écraser les seins, me tordre les tétons, me remettre a ma place et je pris du plaisir a me faire tripoter les seins par ce pauvre mec sur un parking … Une voiture entra soudainement sur le parking et une cliente du magasin se gara sur une des deux places derrière nous. Je remonta mon haut par sécurité alors qu’elle sortait de son véhicule et se dirigeait vers l’entrée du magasin mais lui cacha juste son sexe avec ses deux mains. La dame quitta le parking pour faire ses achats. Je ressortis de nouveau mes seins et agrippa le sexe du conducteur inquiet ! Je savais qu’elle reviendrait dans quelques minutes alors autant essayer de le finir rapidement. Je branlai avec vigueur le pauvre homme qui n’allait pas me résister longtemps, je le savais, je me défiais d’échouer avant le retour de la cliente. Mon pouce frottait parfois son gland baveux et le début de son frein, mon poignet s’abattait frénétiquement contre son jean alors que sa verge coincée dans ma poigne la plus ferme était pressée comme un fruit dont on veut extraire le jus ! « Touche mes seins et jouis avant qu’elle revienne » lui dis-je, il agrippa alors a deux mains mes seins et de multiples jets chauds ne tardèrent pas a jaillir sur ma main et partout sur son t-shirt. Je lui vida les couilles patiemment m’assurer de tout faire sortir car visiblement le garçon en avait a revendre. Je plaisante sur la densité de la vidange et l’état de son t-shirt complétement souillé, il me dit que ce n’est pas grave alors je m’essuie la main dessus puisqu’il est plus à ça près ! Je me rhabille alors qu’il étale son sperme qui pénètre le tissu de son t-shirt, un spectacle effroyable. Il me dépose a l’arrêt de bus pour rentrer chez moi en me remerciant pour la rencontre, je lui souhaite une bonne continuation et de toucher d’autres poitrines et quitte son véhicule. Je jette un dernier regard amusé a son t-shirt maintenant recouvert de tâches blanches en espérant qu’il ne croise personne jusqu’à pouvoir l’ôter... A peine arrivée chez moi, je fonce dans ma chambre, j’attrape mon plus gros gode et je me défonce la chatte en repensant a ce type, a celle que j’ai été pour lui, dans ses yeux, dans sa vie … Je suis euphorique de cette sensation que j’ai ressentie à ses côtés, cette supériorité sur lui, l’impression de pouvoir faire ce que j’en voulais, cette féminité et sensualité qui émanait de moi, cette assurance dont j’ai fait preuve, cette aventure que je viens de vivre, voilà ce qui me manquait cruellement depuis quelques-temps, du risque, de l’obscénité, l’expérimentation ! Les semaines suivantes j’alternai entre des plans culs comme d’habitude pour « le physique » et des rencontres avec de nouveaux pervers qui avaient tous différents types d’envies pour « le challenge » mais surtout « le psychique » que je tirais de ces rencontres plus stimulantes... Je continuai sur des rencontres légères et des envies humbles mais je me confrontai à des hommes plus âgés que mes habitudes dans ces annonces, des physiques encore une fois plus disgracieux que mes standards... Je m’habituai à faire des cochonneries avec des hommes qui ne m’attiraient absolument pas, à ne plus me soucier du physique mais plutôt de l’acte, la perversion, l’expérience et c’est parce-que je débutai par des plans sans pénétration et rapport complet que je m’acclimatai une rencontre après l’autre à ne plus être motivée par l’apparence de mes partenaires. Après le trentenaire qui me tripota les seins, je rencontra un fétichiste des pieds voulant que je le branle du coup vous l’aurez deviné avec mes pieds ! Il avait la vingtaine et on fit ça chez lui. Là encore, je tirai du plaisir à faire triper un mec avec si peu de choses, il vouait un culte à mes pieds toute la rencontre et semblait super épanoui d’être avec une fille qui assouvisse son penchant sans gêne ou jugement, le voir juter sur mes pieds et repartir de chez lui sans même avoir ôter un vêtement (juste mes talons) fut assez déroutant mais au final excitant et valorisant niveau sex-appeal ! Le suivant c’était un cinquantenaire voulant juste me lécher la chatte et me faire jouir avec sa langue. Il avait deux demandes, que je vienne a sa rencontre en jupe sans culotte et que je sois entièrement épilée (ce que je suis constamment). Ce fût un grand défi pour moi d’aller m’offrir a un homme de cet âge (plus du double du mien, plus de 30 ans d’écart…) mais cela faisait écho a mes penchants sombres envers mon père, a mon envie d’un jour faire du libertinage en club comme lui et de me taper des gars de son âge. J’appliqua le même raisonnement que pour les gars précédents, ce n’est « qu’un cunni », « que des coups de langues » pas besoin d’être séduite pour ça et justement voyons s’il saura quand même me faire jouir rien qu’avec la technique, sans le désir ! Je demanda quand même une photo de « Didier » un nom qui me marqua car il était camionneur et avait une belle bedaine de la bière, je me souviens que je m’amusai de ne tomber que sur des clichés ambulants mais Didier avait tout d’un nounours bienveillant, un regard doux et gentil, chauve avec un bouc, je me surpris à l’imaginer entre mes cuisses et me dire « pourquoi pas » ! Didier m’invita chez lui, il était divorcé et père de deux garçons, ils étaient chez sa mère ce soir-là. Je n’en menais pas large devant lui et il prit les choses en main avec beaucoup de douceur, il m’installa sur le bord de son lit, me coucha sur le dos, se mit à genoux face à moi, remonta mes jambes puis les écarta. Il contempla ma petite chatte quelques secondes en la complimentant puis il embrassa mes cuisses et plongea son visage sous ma jupe. Didier m’embrassa longuement les parties intimes, il n’arrêtait pas de me dire que j’avais une jolie chatte, ça me gênait à la longue car je prenais de plus en plus conscience que j’étais sur le lit d’un père divorcé ayant 30 ans de plus que moi. Je ne le voyais pas m’embrasser le sexe, la jupe cachait son crâne, je ne voyais que ses gros doigts enfoncés dans mes cuisses où il s’agrippait alors je me souviens que je regardais plutôt le plafond de sa chambre. Il y avait un ventilateur de plafond qui ne tournait pas mais que je fixais du regard longuement alors que Didier semblait tout faire pour me rouler une pelle langoureuse avec mes lèvres du bas, ça dura un moment interminable et pas l’ombre du début d’une sensation de plaisir. J’étais déçue, la magie n’opérait pas, l’excitation de la situation ne prenait pas et l’homme que j’imaginais expérimenté par son âge faisait ça mal, c’était la désillusion et je songeais a lui demander d’arrêter le massacre, que j’allais rentrée ! Didier releva le visage par-dessus ma jupe et me dit « Je te sens tendue, détends-toi ma chérie » avant d’embrasser tendrement mes cuisses et mon pubis. Cette phrase changea quelque-chose, déjà j’étais en effet tendue et il l’avait senti, c’était peut-être pas le manche que je croyais car beaucoup des mes plans culs ne se rendent pas compte quand ils sont en train de me perdre, ça me rassura sur le fait qu’il savait finalement peut-être comprendre une femme et être a l’écoute de son corps mais ce qui me déstabilisa c’était qu’il m’ai appelée « Chérie ». Il y’avait dans sa voix cette bienveillance des ainés sur les enfants, ce côté protecteur et rassurant que je n’ai finalement jamais vraiment connu ayant grandie sans père. Cette marque d’affection lui donna une aura, un charisme instantané sur moi et je ne pouvais plus qu’obéir, essayer de me détendre en effet et lui faire confiance, après tout c’était la spécialité du bonhomme de lécher une chatte ! J’acquiesça et m’excusa docilement, je pris une grosse respiration et posa mes mains sur les siennes, je ferma les yeux et me détendit autant que possible. Il me dit une phrase du genre « Bon, on peut- y aller » ou « Commençons les choses sérieuses » puis il retourna sur mon sexe mais cette fois-ci pas pour l’embrasser mais le lécher. Je ressentais dorénavant bien plus de choses, sa langue humide qui glissait le long de mes lèvres, qui roulait sur mon clitoris, qui allait et venait de plus en plus vite sur mes lèvres. Je commençai à prendre du plaisir, à gémir, à avoir chaud et je compris que le vieux briscard avait joué avec moi, qu’il m’avait faites languir, qu’il avait enquiquiné mon sexe de tous ces baisers pour le rendre aussi disposé à savourer sa langue au moment opportun. Je passai de baisers tantôt grossiers, tantôt délicat mais toujours ennuyants à une langue large, spongieuse, précise qui savait ce qu’elle faisait et comment asservir mon plaisir. Je me sentais vulnérable, prévisible et quelconque pour être finalement aussi simple à manipuler, il m’avait pourtant dit qu’il saurait me faire jouir juste avec sa langue mais son début calamiteux m’avait fait abandonner l’idée qu’il puisse y arriver. Un combat intérieur émergea en moi alors que le plaisir grandissait, je me refusai à l’accueillir me disant qu’il ne pouvait pas m’avoir aussi facilement, qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il lui plait au départ puis après s’être bien amusé me faire jouir comme bon lui semble. Je maudissais ce lécheur autant que je l’adulais, comment pouvait-il être si doué ?   « Ne te retiens pas, jouis sans gêne ma chérie ! Je suis là pour ça, je veux t’entendre couiner » Comment savait-il que j’étais en train de me retenir ? C’était de la sorcellerie pour moi, il parlait toujours au moment propice et puis cette sensation de plénitude a l’entendre me dire « Ma chérie » j’étais SA chose a l’instant T ça c’était sûr ! « Huuuum d’accord » soupirais-je vaincue. Mes mains enlacèrent celles de Didier, je m’agrippai à ses phalanges alors que je cessai de lutter pour retenir mes gémissements, je me laissai aller et ébruita mon plaisir aux oreilles de mon bourreau. Il ralentit lorsque je culmina, sa langue effleurait dorénavant mon clito sans vraiment y appuyer un contact. Mon bas-ventre bouillonnait, ma fente voulait être fouillée par un doigt ou une queue, je perdais la tête alors qu’il faisait monter avec stratégie et maitrise l’orgasme en moi. Je m’imaginais déjà me faire prendre par ce camionneur bedonnant, le supplier de me passer dessus alors que j’étoufferais sous son poids le regard toujours sur ces foutues hélices au plafond ! J’avais envie de JOUIR, que ma chatte en feu se fasse calmer, qu’on me la laboure avec violence, que cet homme fasse de moi sa chose. J’avais les larmes aux yeux et je perdais le contrôle de ma respiration alors qu’il continuait d’effleurer mon clito, je mouillais abondamment et je voulais qu’il me boive ! Je tira sur ma jupe, agrippa son crâne chauve et le supplia de mettre sa langue en moi !  Il plongea aussitôt sa langue a l’intérieur de mon vagin, tirant sur mes cuisses pour me soulever en l’air, je bascula sur les épaules alors qu’il se redressait sur le bord du lit. Il m’avait soulevée comme un vulgaire sac, j’étais dorénavant les jambes suspendues dans le vide, le cul en l’air avec les mains de mon assaillant pour me maintenir droite et stable, il enfonçait sans aucune retenue sa langue en moi, je le regardais me baiser la chatte avec sa langue que je sentais aller et venir dans l’entrée de mon trou, j’hurlais comme une folle alors qu’il baignait dans ma mouille. On y était, l’orgasme, je jouissais, j’hurlais ma faiblesse devant le plaisir. Didier me léchait l’intégralité du sexe, passant de haut en bas mes lèvres du plat de sa langue, frappant sans douceur mon clito de la pointe de sa langue et enfonçant celle-ci en moi pour la remuer contre mes parois, quelle obscénité, quelle déchéance pour cet homme, quel cunnilingus ! Je cherchai à me dégager à plusieurs reprises pendant l’orgasme mais il me poursuivit de la bouche a chaque fois s’assurant que je ne me dérobe pas et subisse le plaisir ultime jusqu’au bout. Nous terminâmes au milieu du lit quand je le suppliai d’arrêter, que c’était fini. Je n’oublierais jamais son bouc luisant, ses babines trempées et ma chatte irritée et toute rouge par les multiples frottements de son menton. C’était le cunni le plus bestial de ma vie mais surtout le plus maitrisé, un véritable brasier qui avait pris petit à petit, d’une braise qui avait failli s’éteindre était née une explosion inoubliable, quel salaupard, il savait ce qu’il faisait le gourmand ! On discuta un moment au bord du lit de sa technique alors que mes jambes flageolaient trop pour que je tienne debout, ma chatte était hors-jeu et l’idée de coucher avec Didier éclipsée après avoir jouie. Je garda ça évidemment pour moi et seule la honte d’avoir été ainsi asservie et facilement pilotée subsista ! Je quittai Didier sans quoi que ce soit de plus entre nous, il était très satisfait d’avoir pu manger la moule d’une jeunette et moi très décontenancée par tout ce que j’avais ressentie.   Je me masturba plusieurs fois en repensant à Didier mais ma quête devait continuer.  La rencontre suivante fut moins réussie, un fétichiste de lingerie qui voulait me masturber à travers ma culotte, je sais même plus la tranche d’âge dans laquelle il était mais je me souviens que je n’y ai pas pris de plaisir. Il me frottait le clito à travers une culotte en dentelle, ce n’était pas fou et quand il me doigtait en enfonçant le tissu a l’intérieur encore moins… Je l’avais branlé avec mes seins en gardant mon soutif, coinçant sa queue dans le creux de mes seins et sous le gousset du soutif, ça avait été assez pratique car je n’avais rien à faire pour la garder en place grâce au gousset mais bon, zéro fun pour moi surtout qu’il y’avait pas ce petit feeling quand je vois que je comble ou rends-fou le mec en réalisant son kiff.   Le pire avait été qu’il voulait cracher dans ma culotte donc je l’avais retirée et pas remise en rentrant, assez écœurant de voir son sperme séché dedans en la mettant à laver alors que je n’avais pas spécialement passé un bon moment… Mes rencontres suivantes furent de nouveau un fétichiste des pieds et un fan de gorge profonde. Le fétichiste avait la quarantaine et voulait surtout me sucer les orteils, j’avais kiffé car là encore je voyais vraiment que le mec était a fond et adorait mes pieds. J’avais aussi été très excitée qu’il ai le double de mon âge et qu"il soit pourtant a mes pieds, a me demander de lui écraser le visage avec, voir un daron passer sa langue entre mes orteils pendant qu’il se branle c’était là encore grisant. Il était tombé si bas juste pour mes pieds, si docile, esclave de ses penchants, plein de désir… Ce quarantenaire qui lèche mon talon, respire la plante de mes pieds, se branle comme un chien en rut devant moi a des amis, une famille, des collègues qui ignore tout de ses petits penchants, du dépravé qu’il est et moi, je le vois tel qu’il est ! C’était ça que j’aimais dans ces rencontres, ces plans particuliers, voir leur part d’ombre et incarner leur plaisir ! Quand je suis allée me faire baiser la bouche par ce gars de mon âge, qu’il m’a insultée de tous les noms, m’a étouffée avec son sexe, faites pleurée et bavée sur sa verge, qu’il a pu assouvir ses bas instincts dans ma gorge et bien je savais très bien que je lui offrais une prestation qu’il n’est pas prêt de réassouvir. Je lui permets de kiffer comme sa future femme ne saura pas le faire, je sais que ce mec a envie de malmener une femme avec sa bite, qu’il est excité a l’idée de lui baiser la gueule sans respect pourtant il fera le gendre idéal devant ses beaux-parents, le féministe devant sa sœur ou sa mère mais moi, je le vois, je l’expérimente, tel qu’il est vraiment …. Je me questionne dorénavant sur deux voies qui semblent se dessiner devant moi et que j’ai envie d’explorer puisqu’elles m’offrent des sensations incomparables. L’une où je domine plus ou moins les hommes comme les fétichistes ou le tripoteur de seins sur le parking jouissant de cette sensation de pouvoir que j’ai sur eux et l’une où je m’offre et m’abandonne à leurs désirs pour devenir leur chose comme notamment avec Didier ! Il n’y a plus trop d’annonces avec des demandes humbles ou légères dans ma région, beaucoup d’autres choses me tentent comme des plans a plusieurs, essayer un couple, certaines propositions avec des scénarios plus hard mais même si je me sais dorénavant plus stimulée par le vice que le physique, j’ai quand même envie de prendre mon temps et ne pas faire tout et n’importe quoi trop vite alors je prends du recul et remets les étapes supérieures a plus tard.   Mon changement d’état d’esprit sur le physique me pousse dans une nouvelle direction, il y’a une catégorie dont j’étais particulièrement friande dans le porno, un contenu sur lequel je revenais souvent et qui m’excitait d’une façon que je n’arrivais pas expliquer, un contenu vers lequel on glisse vite quand on apprécie les grosses bites … Le sexe interracial ! J’ai des heures de masturbation sur des centaines de vidéos où des noirs baisent des blanches, des jouissances avec de grosses queues noires sous les yeux, j’aime les grosses bites et pourtant je n’ai jamais essayé les Blacks ! La raison est simple, je ne les trouve pas attirants physiquement, ce n’est juste pas ma came pourtant j’aime bien leurs queues enfin justement non pas vraiment ! Disons que visuellement je les trouve souvent monstrueuses, animales et c’est ce qui m’excite quand je les vois dilater des blanches par contre je ne trouve pas qu’elles soient jolies et je suis plus excitée par les nanas qui encaissent de telles poutres que les mecs à qui elles sont rattachées… On a tous des goûts, des préférences et sans être raciste, ce n’est pas mon délire les renois, les arabes, les latinos, les asiatiques, les indiens bref je suis exclusivement attirée par les blancs ! Les stars de couleurs ne me font pas fantasmer, les renois que j’ai rencontrés je n’ai jamais eu de bon feeling et la plupart étaient de gros lourds en discothèques ou sentaient mauvais (désolée). Ayant passé un cap, accordant moins d’intérêt au physique, ayant toujours autant envie de grosses queues, d’aventure, de me challenger, de rencontres différentes, cela m’apparait comme une expérience à tenter au moins une fois et une suite logique. Des mois que je refuse les avances des noirs sur des sites de rencontres, que je ne retiens pas leurs profils, je me dis qu’il est tant d’essayer !   Le prochain chapitre leur sera dédié car j’ai été accroc à la BBC quelques mois…
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Par : le 22/03/24
Qu'est-ce que le Gooning? Le gooning est une des nombreuses pratiques qui se fait parfois introduction dans le monde du BDSM, elle se distingue par ses caractéristiques uniques et ses implications dans l'approche émotionnelles et physiques de la sexualité. Le terme "Gooning", qui ne possède pas de traduction littéral en français. Il évoque un état ou de transe où la personne impliquée atteint un niveau d'engagement dans l'acte et de plaisir intense, souvent dans un contexte de masturbation prolongée. L'origine exacte du terme reste donc floue, mais il s'est répendu comme une trainée de poudre au sein de la communauté BDSM pour décrire ce phénomène spécifique. Le "gooning" peut se résumer comme cet état généralement atteint après une longue session d'edging*, lorsque l'homme ou la femme devient complètement hypnotisé par la sensation d'hyper sensibilité de son pénis ou de son clitoris pour une femme. Puisque l'état de gooning ne peut être atteint qu'après du edging*, le pénis de l'homme ou le clitoris pour la femme sera à ce moment-là terriblement excité et chaque caresse à laquelle les organes génitaux masculins sont soumis déclenchera une puissante allégresse. Alors que l'homme ou la femme continue l'edging et donc continue d'expérimenter un plaisir intense, il entre dans un état de transe où son esprit fusionne intimement avec son sexe : l'état de gooning, où lui et son sexe ne font qu'un. Pour être encore plus précis, lorsque l'état de gooning est atteint, le corps de devient uniquement plaisir sexuel. Lorsque cet état est atteint, l'homme ou la femme se libère de tous les codes sociaux de conduite, et son excitation, seule, dicte ses réactions. En conséquence, un homme ou une femme en état de gooning deviendra très expressif et démonstratif : ils peuvet devenir très locaces, tandis que son corps et son visage peuvent prendre des expressions lubriques et indécentes, tout en réponse aux caresses intensément exquises auxquelles son sexeest exposé. D'où le terme "goon", puisqu'à ce stade, l'homme ou la femme ont effectivement l'air d'une personne stupide, folle ou excentrique. Le gooning n'est pas une manifestation narcissique. Le narcissisme est un égoïsme extrême, avec une vision grandiose de ses propres talents. Plutôt, le gooning se rapproche davantage d'une expérience de méditation, où l'esprit et le corps s'alignent, concentrés sur une seule pensée (ou sensation, dans ce cas). Contrairement à d'autres pratiques BDSM qui peuvent impliquer des éléments de douleur, de domination et de soumission, le gooning se concentre davantage sur l'exploration prolongée du plaisir et l'abandon de soi dans l'instant présent. Il s'agit moins de la dynamique de pouvoir traditionnellement associée au BDSM et plus d'une exploration profonde de l'auto-stimulation, souvent menée jusqu'à atteindre un état second où la conscience de soi et le temps semblent disparaître. L'un des aspects cruciaux du gooning est l'état d'esprit dans lequel la personne se trouve. Pour atteindre cet état de gooning, il faut une dévotion presque méditative à l'acte en cours. Cet état est caractérisé par une focalisation intense sur les sensations et les émotions émergeant du plaisir sexuel, à tel point que tout le reste semble s'effacer. Cela requiert une immersion complète dans l'expérience, permettant à la personne de se libérer de la Raison et des inhibitions. La dévotion joue également un rôle central dans le gooning. Elle n'est pas nécessairement dirigée vers un partenaire, bien que cela puisse être le cas, mais plutôt vers l'acte lui-même et les sensations qu'il procure. Cette pratique peut être solitaire ou impliquer un(e) partenaire qui guide ou participe à l'expérience. Lorsqu'un partenaire est impliqué, la communication et le consentement mutuel deviennent évidemment essentiels pour explorer cet espace partagé de vulnérabilité et de plaisir intense. Ainsi, le gooning se distingue d'autres pratiques BDSM parce qu'il s'articule autour d'une exploration prolongée du plaisir et l'atteinte d'un état de transe. Loin de se résumer à une simple dynamique de domination et de soumission, il s'agit d'une quête de connexion profonde avec soi-même ou avec un partenaire, à travers le prisme du plaisir sexuel. La dévotion et un état d'esprit méditatif sont des composantes clés pour atteindre l'état de gooning, marquant cette pratique comme une exploration unique de la sexualité et de la conscience. Contexte historique et culturel du Gooning Le gooning, bien qu'étant une pratique relativement récente dans le lexique du BDSM, puise ses racines dans une histoire plus large de l'exploration sexuelle et du plaisir. Son développement au sein de la communauté BDSM reflète l'évolution continue des pratiques sexuelles et la manière dont elles sont perçues et vécues par les individus. Contrairement à des éléments plus traditionnels du BDSM, tels que le bondage, le sadomasochisme, ou la dynamique dominant/soumis, qui ont des origines historiques profondément ancrées et documentées, le gooning émerge comme une réponse à la numérisation de la sexualité et à l'augmentation de l'intimité personnelle dans la recherche du plaisir. Cette pratique a gagné en visibilité et en popularité à travers les forums en ligne et les communautés, où les individus partageaient leurs expériences et leurs techniques pour atteindre cet état de transe. L'accès accru à l'information et la facilité de communication entre les personnes aux intérêts similaires ont permis au gooning de se développer et de se répandre au-delà des cercles initialement restreints. En cela, le gooning est un exemple de la façon dont la technologie et la communication numérique ont influencé et façonné de nouvelles pratiques au sein de la sphère sexuelle. Au fil du temps, la perception du gooning a évolué. Initialement, il pourrait avoir été vu comme une niche ou une curiosité au sein des pratiques sexuelles plus larges. Cependant, à mesure que la compréhension de la sexualité humaine s'est approfondie et que les conversations autour du plaisir sexuel sont devenues plus ouvertes et inclusives, le gooning a commencé à être reconnu comme une forme légitime d'expression sexuelle. Cette reconnaissance coïncide avec un mouvement plus large vers l'acceptation des diverses façons dont les individus peuvent explorer et expérimenter leur sexualité. En comparaison avec d'autres pratiques BDSM, le gooning se distingue par son focus sur le plaisir prolongé et l'état de transe plutôt que sur la douleur, la contrainte ou les jeux de pouvoir. Alors que de nombreuses pratiques BDSM impliquent une interaction physique intense et une dynamique claire de rôle entre les partenaires, le gooning peut être une expérience plus introspective et méditative. Cette différence met en lumière l'éventail des expériences au sein du BDSM et la manière dont les pratiques peuvent varier largement en termes d'objectifs, de sensations recherchées, et d'implications émotionnelles. A travers les époques, les pratiques BDSM ont souvent reflété les normes sociales et culturelles du moment, ainsi que la compréhension et l'acceptation de la sexualité humaine. Le gooning, avec son apparition relativement récente, représente un chapitre de cette histoire continue, illustrant à la fois l'innovation dans la manière dont le plaisir est poursuivi et une plus grande acceptation de la diversité des expressions sexuelles. En tant que tel, il offre une fenêtre sur l'évolution continue des pratiques BDSM et sur la manière dont elles s'adaptent et se transforment en réponse aux changements culturels et technologiques.   Le Gooning dans la pratique Le gooning, dans sa mise en pratique, va se manifester par l'entremise d'une grande variété de scénarios, chacun offrant une perspective unique sur cette expérience profondément personnelle et, dans certains cas, partagée. Ces scénarios varient largement, allant des séances en solo aux interactions en couple, jusqu'aux dynamiques de groupe, reflétant la flexibilité et l'adaptabilité de cette pratique à différents contextes et préférences individuelles. Dans le cadre d'une séance solo, le gooning devient une exploration intime de soi-même, où l'individu se concentre entièrement sur l'atteinte d'un état de transe sexuelle. Cela implique souvent une masturbation prolongée, pendant laquelle la personne se laisse absorber complètement par les sensations et les plaisirs générés, cherchant à prolonger cet état le plus longtemps possible. L'environnement joue un rôle crucial dans ces scénarios, les participants cherchant souvent à minimiser les distractions et à créer un espace où ils peuvent se sentir en sécurité, confortables et non jugés. Cette immersion peut être facilitée par l'utilisation de matériel pornographique, de fantasmes, ou d'autres stimuli érotiques qui aident à maintenir l'intensité du focus et de l'excitation. Dans un contexte de couple, le gooning peut prendre une dimension additionnelle de connexion et de communication entre les partenaires. Ici, l'un peut assumer le rôle de guide, aidant l'autre à atteindre et à maintenir l'état de gooning, soit par des encouragements verbaux, soit par des stimulations physiques directes ou indirectes. Cette pratique devient alors un acte de partage et d'intimité profonde, où le plaisir de l'un est étroitement lié à l'expérience et à la réaction de l'autre. Le consentement et la communication ouverte sont essentiels dans ces scénarios, chaque partenaire devant être attentif aux besoins, aux désirs, et aux limites de l'autre. Les dynamiques de groupe introduisent une complexité supplémentaire, transformant le gooning en une expérience collective où plusieurs individus partagent un espace commun de plaisir et d'extase. Ces scénarios peuvent varier de petits groupes intimes à de plus grandes assemblées, chacun apportant sa propre énergie et son propre niveau d'interaction entre les participants. Dans ces contextes, le gooning peut servir à renforcer les liens au sein du groupe, à explorer de nouvelles dynamiques de plaisir partagé, et à vivre une expérience collective unique. Comme dans les autres scénarios, la communication, le respect mutuel et le consentement sont fondamentaux pour assurer une expérience positive et enrichissante pour tous les participants. Chacun de ces scénarios reflète la diversité des expériences possibles dans la pratique du gooning, soulignant l'importance de la personnalisation et de l'adaptabilité. Que ce soit en solo, en couple, ou en groupe, le gooning offre une opportunité de plonger profondément dans le plaisir sexuel, d'explorer les limites de l'extase personnelle, et de connecter avec soi-même et avec les autres d'une manière profondément significative et intime.   Bienfaits (nombreux) et risques (modérés) de gooning L'exploration du gooning offre un éventail de bienfaits tant sur le plan émotionnel que physique, ancrant cette pratique dans une expérience profondément personnelle et parfois partagée. Sur le plan émotionnel, le gooning peut conduire à une sensation de libération intense, permettant aux individus de se déconnecter des pressions et du stress du quotidien. Cette immersion totale dans le plaisir peut également favoriser une meilleure compréhension de soi et une connexion plus profonde avec ses désirs et limites sexuelles. Physiquement, le gooning peut augmenter l'endurance sexuelle et intensifier les expériences orgasmiques, rendant le plaisir plus accessible et plus prolongé. Cependant, comme toute pratique impliquant un degré élevé d'engagement émotionnel et physique, le gooning comporte des risques potentiels. L'un des principaux risques est la possibilité de développer une dépendance à l'état de transe que le gooning peut induire, pouvant mener à une négligence des responsabilités quotidiennes ou des relations personnelles. De plus, sans une communication adéquate et un consentement clair, particulièrement dans les scénarios impliquant plusieurs participants, il peut y avoir un risque de malentendus ou de dépassement des limites personnelles. Pour minimiser ces risques, il est crucial d'adopter une approche réfléchie et consensuelle du gooning. Cela inclut la mise en place de limites claires avant de commencer, la communication ouverte avec soi-même et avec les partenaires potentiels sur les attentes et les désirs, et l'engagement à rester attentif aux signaux du corps et de l'esprit tout au long de la pratique. La sécurité, tant physique qu'émotionnelle, doit rester une priorité absolue. Après une session de gooning, le suivi et l'instrospection (si on était seul) ou le débrief (si on était à plusieur) jouent un rôle vital dans le maintien d'une pratique saine et équilibrée. Prendre le temps de réfléchir sur l'expérience, sur ce qui a été ressenti, ce qui a fonctionné ou non, peut aider à mieux comprendre ses propres besoins et limites. Cela peut également être l'occasion de reconnaître et d'adresser tout sentiment de vulnérabilité ou d'inconfort qui pourrait avoir émergé. L'auto-réflexion favorise une croissance personnelle continue et assure que les expériences futures soient abordées avec une conscience et une compréhension accrues. Le gooning, avec ses bienfaits potentiels et ses risques inhérents, invite à une exploration attentive et intentionnelle de la sexualité. En adoptant une approche réfléchie et en privilégiant le suivi et l'auto-réflexion, les individus peuvent naviguer dans cette pratique de manière sûre et enrichissante, découvrant de nouvelles dimensions de plaisir tout en respectant leurs propres limites et celles des autres. * L'edging est une pratique sexuelle consistant à amener soi-même ou un partenaire au bord de l'orgasme, puis à arrêter la stimulation pour éviter l'achèvement, prolongeant ainsi l'expérience sexuelle. Cette technique peut intensifier le plaisir et mener à des orgasmes plus puissants lorsqu'elle est finalement autorisée.
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Par : le 07/04/24
. Mais c'est vrai ça ! À force de voir défiler autant de "faux profils" par jour dans cette tranche d'âge, on pourrait oublier de se poser une question essentielle : À partir de quel âge se déclenche l'éveil "BDSM" et l'envie de se Soumettre ? Et si nous devions aller plus loin, est-ce qu'un(e) Jeune Prétendant(e) Soumis(e), se révèle être synonyme d'une relation de meilleure qualité à l'exercice des pratiques BDSM, qu'un(e) prétendant(e) en pleine maturité de son âge ? Afin de se replacer dans le contexte sur le fait que l'âge pourrait influencer à se tourner vers des pratiques dites "extrêmes", posons-nous la question : Qu'est-ce qu'un(e) jeune tout court dans sa vie de tous les jours ? Je suis jeune. Je vis encore chez mes parents, qui me font ressentir tous les jours, qu'ils luttent pour joindre les deux bouts. M'aimant lorsqu'ils ont le temps, entre me dire ce que je devrais faire et ne pas faire pour mon bien. J'ai un animal de compagnie qui m'apprend la neutralité, et le réconfort à ne pas être juger. Je suis des études. Sans cesse, on me demande ce que je veux faire plus tard, sans se soucier de mon présent. Prétextant que la jeunesse est simplement une "étape". Je tchate avec des ami(e)s, je joue aux jeux vidéos, je claque ma thune pour sortir dès que j'en ai l'occasion. À la maison, on me dit qu'il faudrait que je m'investisse davantage pour mon avenir, tout en constatant que mes parents sont juste frustrés de ne pas avoir le temps, ni l'énergie, à faire la même chose que moi. J'ai un Copain / Copine qui a des vues sur moi, et je ne sais pas comment m'en débarrasser.. Ce mec / cette meuf est trop beau / belle ! J'ai juste envie de m'éclater et de voyager. Je suis jeune. D'après ce référentiel du comportement de la jeunesse moyenne, inutile de vous dire que le BDSM est à des années lumière d'intéresser ce type public, représentant pas moins de 90% de la population Française (Si je devais y attribuer un pourcentage sur les plus de 5 000 000 de jeunes Français(e)s entre 18 et 25 ans - Source INSEE). Si l'on part de ce postulat, qu'en est-il des 10% restants me direz-vous ? Représentant la bagatelle d'un peu plus de 500 000 âmes.. Se jettent-ils/elles toutes et tous sur les sites liés au sexe et au BDSM, s'inviter dans des donjons et muchs improvisés, que cela soit par envie, désoeuvrement, ou curiosité ? La réponse est non. Une / Un jeune a tellement de possibilités pour s'amuser dans ses joies, à contrebalancer dans ses perditions, son équilibre et crises existentielles, ou d'opportunités dans son éducation sexuelle, qu'il est juste impensable qu'elle / qu'il puisse penser l'ombre d'un instant, tirer profit d'un plaisir extrême. L'évocation de la Domination / Soumission, et toutes pratiques dites "BDSM", étant tout au plus des "MÊMES" propices à quelques blagues provocatrices et graveleuses. Cependant.. Il existe un petit pourcentage..   Je suis moins jeune que j'en ai l'air. - Je suis illustratrice. J'aime l'univers coloré et les licornes. J'ai des "Kinks". Je suis membre d'une association. Mes parents ne sont jamais là. - J'ai un petit Copain / Copine. Il est gentil, mais il ne comprend pas mes besoins. Je ne sais pas pourquoi je viens sur ce site. Je ne suis pas normale. - J'aime regarder des femmes attachées avec des cordes. J'ai envie de me débattre. Je n'aime pas mon physique. - J'ai besoin d'être sous emprise. J'ai été Punk à chien à 20 ans, et j'ai plus d'affinités avec l'inconnu qu'avec mes propres parents. - J'adore l'idée d'être à genoux face à un Dominant, et être à ses ordres.. Je suis obligé de vous dire que j'ai une maladie qui m'empêche de.. Mais je sais la gérer ! - J'ai besoin que l'on me voit et que l'on me traite comme je suis. Je pense que si je m'y prends maintenant, je pourrai espérer faire ma transition avant mes 30 ans. Je suis moins jeune que j'en ai l'air. À partir de quel âge se déclenche l'éveil "BDSM" et l'envie de se Soumettre ? Lorsque la jeunesse ne représente que les traits d'un visage innocent, au regard des idéalistes et des puritains. Une rupture dans la communication avec son corps, son mental, et son environnement. Avoir besoin d'expier, communier ou stagner.. dans l'isolement, la défiance, la résistance, la violence, la torture, l'exhibition ou la docilité. Une clameur à jalouser ceux qui ont toujours envie, alors que l'on ne possède que de terribles besoins. Avoir la liberté comme prétention, être excitée à l'idée de respirer, et ne savoir que se donner comme récompense pour le mériter. Clairement, il n'y a pas d'âge privilégié à s'éveiller au "BDSM". Seulement des périodes dans sa vie, où les possibilités sont restreintes ou épuisées, à se donner les moyens de pouvoir sortir la tête hors de l'eau, et se sentir bien dans sa peau. Chacun(e) peut être extrêmement jeune à l'éveil "BDSM", mais savoir ce que des pratiques extrêmes peuvent nous apporter, est une toute autre volonté ou travail. Il peut s'espacer de nombreuses années, avant de s'y intéresser ou de passer à l'acte. Que cela soit dans une excitation, un réconfort, une frustration, une libération, un moyen d'expression, un épanouissement, ou même de se donner de la "valeur" dans quelque chose.. Est-ce qu'un(e) Jeune Prétendant(e) Soumis(e), se révèle être synonyme d'une relation de meilleure qualité à l'exercice des pratiques BDSM, qu'un(e) prétendant(e) en pleine maturité de son âge ? Pour répondre à cette question, il faut considérer deux perspectives et réactions à la vue d'un nouveau profil "jeune" : - Être Dominant. - Ne pas être Dominant. Ni bonnes, ni mauvaises, ces deux échantillons de réactions, ne sont présents qu'à vous renseigner sur vos rapports avec la jeunesse "d'âme" et la jeunesse "réelle". Plusieurs états d'esprits en résultent : Je ne suis pas dominant. - Elle est mignonne, je suis sûr qu'elle n'a pas eu assez d'attention et d'amour, je sais que je peux le lui apporter et la remettre dans le droit chemin. - Elle me fait bien bander cette petite vicieuse. Je suis un expert en fessées.. Avec moi, il n'y a pas de problèmes : Elle a besoin, je suis là ! - Si elle m'accepte en favori, c'est que j'ai mes chances. Je me demande à quoi elle pense, et ce que je dois lui dire. Il ne faut pas que je me plante. - "Demande d'ami acceptée" -> Si ma femme le savait, elle me tuerait. Raah, je peux pas me connecter, sinon elle va me griller. - "Prem's !" -> Moi aussi j'aime bien la domination / soumission !! On peut se téléphoner ? J'habite dans la même ville :) :) :) :) Je suis aussi sur WhatsApp !! ... Tu es là ??? - "Bonjour, MaîtreMachin, dominant expérimenté, j'ai pleins d'accessoires et je peux me déplacer, je recherche une" (Copié / Coller lambda) - "Ton profil m'intéresse ! On peut dial si tu veux ! Tu as des photos de toi à m'envoyer ?" Je ne suis pas dominant.   Je suis Dominant. - Je visualise que c'est un faux profil. Je zappe direct. Je regarde de temps en temps ces favoris, jusqu'à son bannissement ou la fermeture de son compte, histoire de voir les non-dominants ou les nouvelles têtes en quête d'espérance. - Je constate qu'il y un "humain" derrière ce profil de "jeune". J'entreprends un échange à savoir ces motivations à s'être inscrit(e) à des fins de divertissement. Car après tout, un humain qui ment.. est un(e) soumis(e) comme les autres. - "Au vu qu'être "jeune" et "novice" ne vous rend pas spécial à mes yeux, et que votre profil est à peine renseigné, je vous invite à vous présenter." - "Au vu de ce que vous me racontez, un simple "amant entreprenant" pourrait faire l'affaire à vous satisfaire. Si vous deviez vous présenter à moi en tant que Soumise, que me diriez-vous ?" - "Sodomie, fellation, envie de ceci, de cela.. Mais je ne vois aucune pratique liée à l'extrême. Avez-vous déjà vécu une expérience BDSM ou hors-norme ?" - "Si vous avez besoin de câlins ou d'attention, ce n'est pas sur un site internet que vous le trouverez, et encore moins sur un site de BDSM." - "Mériter mon attention est dans votre capacité à obéir et à travailler votre Soumission. Pas dans l'amour que vous souhaitez avoir pour vous donner." Je suis Dominant.   Après la vision de ces deux perspectives, il est possible d'appréhender que l'approche de la jeunesse "BDSM" se révèle être finalement similaire, à celles des Prétendant(e)s Soumis(e)s d'un autre âge. Avoir des prédispositions à s'exciter sur des pratiques hors-normes, ne créés pas des Soumis(e), et cela qu'importe l'âge que vous avez. Et le comportement de celles et ceux intéressés par ce public cible, se distinguera majoritairement dans une recherche d'oportunités, et non d'exigences. Le corps, l'âge, la mentalité, ne rentrant pas en ligne de compte, en termes de "qualité" ou "confort" de pratiques, ni de signe de durabilité dans une relation BDSM. Les rapports générationnels, tendancieux, existent certes dans leurs excitations de formes primaires entre deux êtres, mais seulement dans un "contraste" d'âge et de vision "d'innocence". Le BDSM quant à lui, est au service de la "complétude" des besoins et pulsions concrètes des deux parties (Et s'avère être un refuge dans certains cas). En conclusion : La sanité à se rendre compte qu'il y a très peu de jeunes de 18 à 25 ans dans le BDSM est clairement identifiable, et n'amène pas à une relation BDSM de meilleure "qualité" (Si je puis dire..) Ce nombre restreint de jeunes attirés par des pratiques extrêmes, n'est ni à déplorer, ni à valoriser, en raison des contextes qui les y amènent. Et se rendent visibles, en fonction des lois et applications légales définies par les notions de majorité de chaque pays, et "l'ouverture d'esprit" des plateformes internet et autres services commerciaux. Alors pourquoi, en définitive, autant d'internautes, d'hommes et de femmes, courent-ils toujours autant après la "jeunesse" BDSM ? La notion d'être jeune ou d'être avec des jeunes, est peut être représentative d'un désir d'être toujours dans l'air du temps, et d'avoir encore de la valeur à se sentir actif, et donc immortel ? Allez savoir.. Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5242/J'ai-h%C3%A2te-de-vous-connaitre-! -> J'ai hâte de vous connaître ! https://www.bdsm.fr/blog/4928/La-jeunesse-a-les-dents-longues -> La jeunesse a les dents longues. https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction -> Ma première correction.  
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Par : le 07/04/24
"Ave Très haut amour, s'il se peut que je meure, sans avoir su d'où je vous possédais, en quel soleil était votre demeure, en quel passé votre temps, en quelle heure, je vous aimais. Très haut amour qui passez la mémoire, feu sans foyer dont j'ai fait tout mon jour, en quel destin vous traciez mon histoire, en quel sommeil se voyait votre gloire, Ô mon séjour". Ceux qui se sont intéressés à l’immense œuvre de Paul Valéry ont peut-être pu apercevoir une ombre derrière les mots et les pages, filiforme, mouvante, délicate et pleine d’absolu. Cette présence est celle d’une femme, d’une illustre inconnue qui a pourtant bien marqué son époque en étant l’amie du couple Maritain, du poète Rainer Maria Rilke ou encore du penseur allemand Ernst Robert Curtius, mais surtout en étant la maîtresse du poète Valéry qui l’a érigée en Béatrice, en Muse et Méduse. C’est la main mystique de Catherine Pozzi. Si son nom ne vous dit rien, c’est que son œuvre fut longtemps scellée dans les sous-sols de la B.N.F sur demande de la poétesse elle-même. De son vivant, elle refuse que certains de ses poèmes soient publiées et écrit à Jean Paulhan en novembre 1932, alors directeur de la prestigieuse revue La Nouvelle Revue Française: "Je ne les aime pas assez pour leur laisser faire l’amour avec vos cent mille lecteurs".  Ainsi, un poème "Vale" et une nouvelle autobiographique, "Agnès", sont publiés, quelque peu sous la contrainte, par l’auteur. Le poème car Catherine a cédé alors à l’opiniâtreté de Jean Paulhan, "Agnès" pour doubler Paul Valéry qui avait commencé une nouvelle inspirée de celle de sa maîtresse. "C’est une femme. Ces trois mots-là pèseront lourd, hélas, sur l’œuvre de Marie Jaëll. Ils seront cause longtemps que ceux qui pourraient la comprendre, ne liront pas ses livres. Dès la parution de son premier article, Catherine Pozzi pose la question du devenir des œuvres féminines. Dans "Le problème de la beauté musicale et la science du mouvement intelligent", c’est à propos de la compositrice et musicologue Marie Jaëll, qui lui enseigna le piano et sa méthode. La citation résonne étrangement aujourd’hui, car elle peut s’entendre aussi à propos de l’œuvre de Catherine Pozzi elle-même. On pourrait d’ailleurs poursuivre le parallèle jusqu’à leurs postérités, puisque le journal de Marie "Jaëll" vient d’être publié. Catherine Pozzi (1882-1934) a pris conscience très tôt de son statut de femme, notamment parce qu’elle eut tout le loisir de comparer l’éducation reçue par son frère Jean et la sienne. Leur père Samuel Pozzi était pourtant un esprit éclairé. Chirurgien, premier titulaire de la chaire de gynécologie à la Faculté de médecine de Paris, il fréquentait les milieux littéraires, artistiques et mondains. Alors que son frère étudie au lycée Condorcet puis à la Sorbonne, le bagage de Catherine Pozzi est beaucoup plus fragmentaire. Elle doit se contenter de gouvernantes, de précepteurs ou de cours privés pour demoiselles. Pour autant, consciente de ses lacunes, elle n’a de cesse de se perfectionner, passant la première partie du baccalauréat à l’âge de trente-six ans, la seconde à quarante-cinq ans. Elle étudie ensuite la biologie et réfléchit à l’hérédité et aux liens avec les ancêtres dans un essai publié sous le titre de "Peau d’âme" (Corrêa, 1935). Enfant et jeune fille, elle écrit un journal intime, l’interrompt lorsqu’elle se marie avec Edouard Bourdet, puis le reprend et le tiendra jusqu’à la fin de sa vie. L’édition en a été établie par Claire Paulhan, en1987 pour les années 1913-1934 et en 1995 pour 1893-1906. Son journal, son essai philosophique et son œuvre poétique restent posthumes. Elle n’a, de son vivant, publié que sept articles, un poème, une nouvelle intitulée "Agnès".   "Quand je serai pour moi-même perdue et divisée à l'abîme infini, infiniment, quand je serai rompue, quand le présent dont je suis revêtue aura trahi, par l'univers en mille corps brisée, de mille instants non rassemblés encore, de cendreaux cieux jusqu'au néant vannée, vous referez pour une étrange année, un seul trésor". "Agnès" a d’abord été publiée dans la Nouvelle Revue française, avec pour seule signature les initiales C.K.. Même le rédacteur en chef, Jean Paulhan,ne connaît pas l’identité de l’auteur qu’il publie. Paul Valéry avait tout d’abord proposé le manuscrit anonyme à Marguerite Caetani, princesse de Bassiano, mécène de la revue "Commerce", avant que Jean Paulhan n’accepte alors "cette fraîche merveille". Le sommaire du premier février 1927 est particulièrement prestigieux, C.K. est publié à la suite d’écrits de Rilke et de Larbaud et juste avant ceux de Gide et de Proust. Ce qui est, a posteriori, un heureux hasard, puisque Catherine Pozzi et Rilke, le traducteur de Paul Valéry, se connaissaient et que les Cahiers de Malte Laurids Brigge ont probablement inspiré l’écriture d’"Agnès". Ce numéro provoque une certaine animation dans le milieu littéraire, chacun essayant de deviner qui se cache derrière ces initiales. La seule information connue étant le rôle d’entremetteur de Paul Valéry, rapidement le bruit court qu’il en est l’auteur, ou bien sa fille Agathe. On pourrait croire que Jean Paulhan se moque déjà des théories sur l’écriture féminine lorsqu’il écrit à Paul Valéry: "L’opinion commune est que C.K. est unhomme. Pourtant on dit qu’"Agnès" ressemble à une toile de Marie Laurencin". Seule Anna de Noailles soupçonnera la vérité, ayant reconnu Samuel Pozzi dans le portrait du père. Jean Paulhan fait alors parvenir à Catherine Pozzi des exemplaires d’un tirage à part de la NRF d’"Agnès". Cependant il n’est pas mis dans la confidence de l’édition horscommerce de cinquante exemplaires, financée par l’autrice, qui va connaître un grand succès commercial auprès des collectionneurs. Paul Valéry s’était d’ailleurs proposé de l’illustrer, mais il préféra ne plus mêler son nom audestin d’"Agnès", s’étant alors engagé auprès de sa femme à ne plus jamais avoir de relations avec Catherine Pozzi. Si elle a pu être vexée que Paul Valéry soit soupçonné d’en être l’auteur, elle est profondément déprimée lorsque, en mai, leurs deux noms sont associés: "Quelle que soit l’œuvre que je publie, ce sera toujours lui, puisque l’on croit que nous "travaillons ensemble", que l’on n’attribue pas, en général, à l’influence de la lune, l’éclat du soleil. "Agnès"est moi, et tout entière. Et je l’aime comme j’aimais moi. Depuis hier, je ne m’aime plus". Première déchirure.   "Vous referez mon nom et mon image de mille corps emportés par le jour, vive unité sans nom et sans visage, cœur de l'esprit, ô centre du mirage, très haut amour". Si sa réaction est aussi virulente, c’est que l’histoire de la publication d’"Agnès" rejoint celle de sa rédaction, exacerbe plus encore sa rivalité avec Paul Valéry et ses propres contradictions. Alors que le public se demande qui est C.K., cette signature seule est au contraire transparente pour ses proches, puisque ce sont les initiales de son prénom et d’un de ses surnoms, "Karin". La matière autobiographique de la nouvelle en devient évidente. La narratrice d’"Agnès", jeune fille solitaire au sein de sa famille bourgeoise, dont le père mondain est la plupart du temps absent, établit un programme en vue de se perfectionneret invente un être imaginaire à qui elle écrit. Enfant et adolescente, Catherine Pozzi a pratiqué ces formes épistolaires, instaurant un dialogue avec un double qu’elle rêve de rencontrer. Cette âme sœur, Catherine a pensé la rencontrer plusieurs fois. En Audrey Deacon, à qui "Agnès" est dédié, ou André Fernet, tous deux morts très prématurément, et enfin en Paul Valéry au début des années vingt. Partageant alors l’intérêt de celui-ci pour les mathématiques et la philosophie, Catherine Pozzi se met au service de son œuvre en lui faisant part de ses recherches ou en classant et annotant ses Cahiers. Au début de leur liaison, en 1922, elle rédige une première version d’"Agnès". Elle avouera ensuite: "Je n’ai pu écrire que parce qu’un instant je m’étais aimée". Paul Valéry exprime son admiration, mais elle ne se sent pas encouragée alors à poursuivre. Quatre ans plus tard, "j’ai décidé brusquement de la publier, après avoir lu, sur un cahier de Valéry, une version "arrangée" de mon travail qu’il allait publier un jour, comme je vis imprimées dans Eurêka, des pages de mes pages, ou Rhumbs, des passages" (21 avril 1927). L’utilisation par Paul Valéry de leurs réflexions communes la blesse de plus en plus. Elle reprend, termine et souhaite publier, mais le piège se referme à nouveau sur elle puisque après le refus d’un directeur derevue sollicité par Marie de Régnier, c’est à Paul Valéry qu’elle demande de l’aide, celui-là même qu’elle accuse de la piller. On comprend mieux pourquoi, malgré son goût pour l’anonymat, elle se décide à révéler son identité à Jean Paulhan, au moment où la rumeur laisse entendre qu’"Agnès" est le fruit d’une collaboration avec Valéry. En juin 1931, Catherine Pozzi soulignera encore plus clairement le caractère autobiographique d’"Agnès" en la complétant d’une courte suite, le récit d’une nuit de noces (dix août 1921 dans son journal), et en souhaitant quel’ensemble soit placé en tête de son journal qui commence en 1913, après son mariage avec Edouard Bourdet.   "La poésie est au-dessus des règles et de la raison. Quiconque en discerne la beauté d’une vue ferme et rassise, il ne la voit pas, non plus que la splendeur d’un éclair. Elle ne pratique point notre jugement, elle ravit et ravage". De plus, le vingt-cinq août 1927, elle écrit: "Je veux seulement que l’on publie le poème dont j’ai donné une copieà H. de Régnier et suivant la version que je vais tenter d’écrire sur mon exemplaire d’Agnès". "Ave atque Vale", écrite n mai 1926 est à la fois l’adieu, qui en latin équivaut aux deux premières syllabes du nom de famille de son destinataire et une réponse littéraire à Valéry, après la découverte de son pillage d’"Agnès". En choisissant son exemplaire d’auteur comme support de la version définitive de son poème, écho d’une première tentative de rupture avec Paul Valéry, elle marque matériellement le lien, avec toutes ses ambiguïtés, entre cette œuvre et leur relation. Probablement trop intime et crypté, elle refusera de le communiquer à Jean Paulhan et il ne sera publié qu’après sa mort sous le titre "Vale" avec une ponctuation différente et une variante. Profondément éprise, elle ne cache aucun de ses états d’âme à Paul Valéry, mais s’en éloignera définitivement un an plus tard. Si elle a réalisé son rêve de double fusionnel, à l’image de ses annotations dans les Cahiers de Paul Valéry et des dessins de ce dernier dans ses carnets, cela provoque chez elle trop de souffrances et de jalousie. Elle est prise entre deux feux, avec d’un côté son envie de travail intellectuel sans public ni publication, en parfaite osmose avec lui, et de l’autre,sa volonté de revendiquer ce qui intellectuellement lui appartient, et de rejeter le mode de vie de Paul Valéry, qu’elle méprise de plus en plus, en particulier au moment de son élection à l’Académie française. En mettant en lumière les contradictions de Paul Valéry, elle ravive les siennes, passant souvent de la modestie à l’orgueil et à l’arrogance sans transition: "Je sais que je vous vaux". Pourtant, la question de la publication et de la signature, chez Catherine Pozzi, dépasse sûrement la problématique de la domination intellectuelle et sociale: "Je ne puis m’habituer à lire mon nom au bas d’un poème, comme à propos d’Agnès, qui était également un jeu du hasard". Catherine Pozzi était une reine solitaire, très entourée mais très seule. Connue des salons parisiens, elle en demeurait pourtant à l’écart et se contentait de petits cercles amicaux réunis chez elle, en conversations que les correspondances nous révèlent avec beauté. La première rencontre qui fut sans doute le début de son travail acharné de connaissance est Marie Jaëll, professeur de piano et grande théoricienne du toucher musical. Puis, vient André Fernet, c’est lui son "Très haut amour" et non Paul Valéry qui fut, certes, d’une importance capitale dans sa vie, car c’est à André Fernet qu’elle écrit, chaque premier janvier, dans son Journal, à partir de 1916(année de la mort de son ami), une prière adressée à "Ma vie, mon esprit" ou encore "André, pareil à mon esprit".   "Le jardin de Juillet s'étendait sans limites, car les paysans de ce pays n'élèvent pas de murs entre leurs vignes, seulement des haies qui sont aux pampres confondues". Paul Valéry, 1920-1928, c’est l’amour passion, ainsi tout aussi bon que tout aussi mauvais, c’est l’Éros et le Thanatos. Catherine Pozzi pouvait l’appeler autant "Lionardo Mio"que "Hell". Mais ils s’aimèrent et les lettres que renferment la correspondance témoignent d’une véritable complicité dans le travail. C’était une relation d’esprit à esprit, l’un mystique et l’autre rationaliste à l’extrême. Lorsque Catherine Pozzi mourut, Paul Valéry écrit dans son Cahier XVII: "Non so cosa sentire. E multo di tutto, mi rammento che il primos comparso doveva significarsi all’altro". Après leur rupture, quatre grandes figures, des maîtres pour Catherine Pozzi.Jacques Maritain, Charles Du Bos, Louis Massignon et Ernst Robert Curtius qui vouaient à Catherine Pozzi une véritable admiration pour son esprit et l’agilité avec laquelle elle maniait les concepts scientifiques et philosophiquesde son époque. Les lettres de Catherine Pozzi sont une œuvre à part entière. Ernst Robert Curtius souligne d’ailleurs dans une lettre: "Elles sont autre chose que des communications: des créations". Il plane sur l’œuvre de CatherinePozzi  un voile noir qui rend compte du profond malaise du poète face à elle-même. Ce moi qu’elle tente de cristalliser se heurte à un esprit plein de doutes mais aussi à un corps mourant. Le poète Catherine Pozzi apparaît ainsi comme un archétype du poète lyrique qui se lamente d’une vie trop courte, d’une incompréhension de l’univers et d’une résignation face à l’inconnu. Les étapes de la création d’"Agnès" et de sa publication s’enchevêtrent de manière significative avec l’évolution de la passion, celle-là concrète partagée avec Paul Valéry. Grand frère, ami, amant, autant d’images divines, mélangées à une évocation idéale d’elle-même. Solitaire incomprise de ses proches, Catherine adressa à cet incube dix années durant des lettres passionnées. Le cadre familial d’Agnès est aussi celui de Catherine Pozzi. Comme le "Vincent" du conte, le père, le séduisant docteur Pozzi, menait une vie indépendante. Négligée par son père, Catherine l’était par sa mère totalement absente d’Agnès. En revanche, la grand-mère s’y trouve au premier plan sans compenser le vide affectif. Catherine demeure en attente. Elle se laisse épouser, par un ami de la famille: Édouard Bourdet, illusion chez l’un et l’autre. Elle doit se résigner à une existence dénuée d’amour, à une "vie larvaire". Elle commence, en juin 1913, atteinte de tuberculose, à tenir son journal d’adulte.   "Un espace de fleurs divisé par quatre allées droites, de quoi marcher cent pas, laissait marcher la fantaisie sur cent hectares, des ceps au ciel. Mais à vos pieds les passe-velours, trop nombreux par tige, ronds comme des mandarines, un frelon au cœur, envoyaient jusqu'à vos genoux une odeur orange et à votre main la couleur de votre sang avait fait une seule rose, et elle approfondissait l'azur". "Quand j’étais jeune fille, gosse, adolescente, est-ce que mes plus belles heures n’ont pas été passées sur des cahiers analogues, à évoquer mes dieux ? Chers dieux que le mariage a fait fuir, revenez, vous vous êtes trompés, je suis seule comme avant". Son père est assassiné. Catherine se replie sur le travail qu’elle se donne, de s’enfermer avec tous ses morts, d’écrire son journal, mais cette désillusion encadrée, analysée cèdera à la belle illusion, Paul Valéry. Paul-Valéry est intimement associé à "Agnès". L’ayant rencontré en juin 1920, Catherine Pozzi pense avoir découvert l’homme qu’elle cherchait depuis toujours. Son double, un être qui partagerait alors sa vie intellectuelle et dont la souveraine maîtrise de l’esprit s’accompagnerait d’une tendresse également profonde. Elle songe au début de cette liaison à cet amant idéal qu’Agnès ne cesse d’évoquer. Elle doit vite déchanter. Très rapidement surgissent des différences fondamentales, sources de heurts multiples et virulents entre les amants. Valéry est la cause de la déception la plus douloureuse que Catherine ait jamais connue. En fait, personne n’aurait pu rester à la hauteur des rêves. Elle reproche à Valéry sa mondanité, son égoïsme, son cynisme et son attachement à sa famille. Admiratrice éperdue au début, fière de sacrifier son œuvre à la sienne, Catherine Pozzi, tout au long d’une liaison de huit années deviendra de plus en plus critique et se posera même en rivale. La rédaction finale d’Agnès date de la dernière phase de leurs relations et témoigne d’un effort pour s’arracher à la domination intellectuelle de Valéry. Elle en avait lu quelqueébauche à Valéry dont elle redoute un plagiat. Jean Paulhan publie la Nouvelle sans nom d’auteur en février 1927.   "Vous étiez assis sur un banc. C'était les dahlias que vous regardiez, ils jouaient déjà dans l'automne, ils étaient déjà, ce matin, dans le faste soir, ils accompagnaient déjà de cris épanouis les raisins qui n'étaient pas mûrs, comme au chant des vendanges passées". En mai 1927, un journal parisien associe son nom à "Agnès" mais assure que Paul Valéry a collaboré à l’ouvrage. Cette rumeur plonge Catherine dans un abattement profond: "Agnès est moi, et toute entière, et je l’aime comme j’aimais moi. Depuis hier, je ne m’aime plus". Dès lors, l’objet de la passion, c’est la passionnée. Valéry tient à ce que Catherine conserve l’anonymat de façon à apaiser ses propres difficultés conjugales. Ce grand périple dans l’histoire de Catherine et tout au long de ses carnets intimes permet de mesurer, d’apprécier cet écart entre les perspectives, tôt ouvertes, et toujours cultivées, d’un amour au-delà des images et des mouvements des corps et des événements s’opposant, se rapprochant, d’un engagement passionnel à l’égard d’un homme inclus lui-même dans un corps, une image, une histoire. Grande illusion que cette rencontre d’un autre elle-même. En 1920, elle s’était persuadée que toute différence entre deux êtres pouvait être annulée par leur lumineuse identité spirituelle. Elle a su, a cru donner un nom et un visage à quelqu’opérateur autre elle-même,regardant-regardé, tout ou partie d’un moi absolu. Mais elle est consciente à la différence de l’érotomane de ce qui "dans le coup de foudre" s’impose à elle, comme une décision de l’autre. Cela s’impose mais, c’est aussi son choix .Le rapport à l’écriture est une arène centrale de leur rencontre, de leurs reflets l’un-dans-l’autre, de leur vitalité, de leur haine. Avec ou sans Valéry, Catherine confirme son orientation vers une passion du savoir dont Valéry lui-même ne saisissait pas l’immense extension. Comment ne pas y retrouver l’écho du père et de l’Idéal du moi que soutient l’image du célèbre Docteur Pozzi car le père de la grande passion n’est nullement forclos. Catherine Pozzi meurt à Paris le trois décembre 1934, minée par la tuberculose, la morphine et le laudanum. Elle est inhumée aux côtés de sa mère au cimetière Beauferrier de Bergerac, en Dordogne, non loin de la propriété familiale de "La Graulet" où elle fit tant de séjours: "La Graulet ! La Graulet ! Quand serai-je là-bas ? Loin de Paris et de ses misères, La Graulet, champs verts pleins de fleurs, herbes hautes qui vous cachent tout entier, sources pures courant sous la mousse,repos, repos, repos sous les vieux arbres. Loin, loin, bien loin de Paris et de ses misères. Oh mon cher Périgord".    Bibliographie et références:   - Agnès Besson, "Catherine Pozzi, une femme au miroir de la modernité" - Pierre Boutang, "Karin Pozzi et la quête de l'immortalité" - Nicolas Cavaillès, "Correspondance de Catherine Pozzi avec Raïssa" - Mireille Diaz-Florian, "Catherine Pozzi, la vocation à la nuit" - Marc Merchat, "Catherine Pozzi ou le miroir brisé" - Juliette de Clermont-Tonnerre, "Catherine Pozzi ou la sacrifiée" - Lawrence Joseph, "Catherine Pozzi, une robe couleur du temps" - Anne Malaprade, "Catherine Pozzi, architecte d'un univers" - François-Bernard Michel, "Les muses et les femmes de Paul Valéry" - Pierre-Antoine de Lestrange, "Catherine Pozzi, ou l'oubli injuste" - Françoise Simonet-Tenant, "Catherine Pozzi"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 25/04/24
"Si les choses ne vont pas aussi mal pour vous et pour moi qu’elles eussent pu aller, remercions-en pour une grande part ceux qui vécurent fidèlement une vie cachée et qui reposent dans des tombes que personne ne visite plus. L'orgueil vient à notre aide, l'orgueil n'est pas une mauvaise chose quand il se contente de nous pousser à cacher nos propres blessures, et non à blesser autrui. Nos morts ne sont jamais vraiment morts, jusqu’à ce qu’on les oublie. Les étoiles sont le fruit doré d'un arbre hors d'atteinte". "Middlemarch" et "Le Moulin sur la Floss", deux œuvres magistrales de l'écrivaine anglaise George Eliot (1819-1880), née Mary Ann Evans, injustement oubliée, permettent de la découvrir. Elle est considérée comme un des plus grands écrivains victoriens. Ses romans, qui se situent dans une Angleterre provinciale, les Midlands ruraux, sont connus pour leur réalisme et leur profondeur psychologique. Elle prit un nom de plume à consonance masculine afin que son œuvre soit prise au sérieux. Même si les écrivaines de cette période publiaient librement sous leur vrai nom, l'usage d'un nom masculin lui permettait de s'assurer que ses œuvres ne soient pas perçues comme de simples romans d'amour. Elle souhaitait également être jugée séparément de son travail d'éditeur et de critique déjà reconnu. Enfin, elle désirait préserver sa vie privée des curiosités du public, notamment sa relation déshonorante avec George Henry Lewes, un homme marié avec qui elle vécut plus de vingt ans. Naguère lue, étudiée, commentée en France, elle y était un peu tombée dans l’oubli. Rien ne prédisposait Mary Ann Evans à la création littéraire, si ce n’est l’influence d’instituteurs, des voyages, des rencontres, des bibliothèques et surtout une soif d’apprendre, puis de créer. Avant d’aborder la fiction avec un recueil de nouvelles, elle apprend le grec, le latin, l’allemand, l’italien, s’intéresse à Spinoza dont elle traduira plus tard "L’Éthique", traduit "La Vie de Jésus" de Strauss et  "L’Essence du christianisme" de Feuerbach. Deux ouvrages critiques qui firent scandale à l’époque. En exergue du "Moulin sur la Floss", une phrase de la Bible, reprise aux dernières lignes, "Dans la mort ils ne furent pas séparés". Son tragique s’étend sur la narration. Dans le moulin familial, la petite Maggie vit avec son frère Tom les plus belles heures de sa vie avant leur séparation, et le dur contact avec le réel: la ruine causée par l’imprévoyance de leur père, incapable de comprendre alors les mutations de l’Angleterre rurale. L’épreuve rend Tom insensible. Maggie vivra dans l’incertitude des sentiments, l’impossibilité d’accepter en elle le désir et même de lui donner un nom. Présente aux premières lignes, la Floss, "charmante petite rivière" capable de brusques colères, sera l’instrument du destin, réunissant dans la mort le frère et la sœur. La souffrance d’être réprouvée fait écho à des épisodes douloureux de la vie de George Eliot: l’incompréhension de son père quand elle refuse d’assister à un office religieux. Celle de son frère quand il découvre sa liaison avec un homme marié. Le dénouement renvoie bien sûr aux figures de Tristan et Yseult dont l’union dans la mort hante la poésie et la fiction européennes. Les plus grands ont reconnu ce qu’ils lui devaient, pour ne citer que Marcel Proust, écrivant en septembre 1910: "Deux pages du "Moulin sur la Floss" me font pleurer".   "Nos vies sont tellement liées entre elles qu'il est absolument impossible que les fautes des uns ne retombent pas sur les autres. Même la justice fait ses victimes, et nous ne pouvons concevoir aucune punition qui ne s'étende en ondulations de souffrances non méritées au delà de son but". Née le vingt-deux novembre 1819 dans le Warwickshire en Angleterre et décédée le vingt-deux décembre 1880 à Londres, George Eliot, de son vrai nom Mary Ann Evans, est une romancière, poète, journaliste, traductrice et critique de l’époque victorienne. Issue d’une famille aisée de fermiers, George Eliot est, dès ses cinq ans, éduquée dans divers collèges pour jeunes filles. En 1835, elle doit interrompre ses études et rentre à la maison pour s’occuper de sa mère Christiana Pearson, qui est tombée malade. Suite à sa disparition, elle lui succède dans la gestion du ménage familial, en prenant soin de ses frères et sœurs ainsi que de son père Robert Evans tout en poursuivant sa formation à la maison. À partir de 1840, elle fréquente à Coventry les salons intellectuels de milieux politiques libéraux et de libres penseurs, comme Charles Bray et l’écrivaine Cara Bray, son épouse. Quand son père décède en mai 1849, Mary Ann Evans a trente ans. Elle refuse alors d’aller vivre avec son frère et son épouse et part en voyage en Suisse avec les Bray. Une fois arrivée à Genève, qu’elle dépeignait quelque temps auparavant comme "le genre de ville romantique dans laquelle il serait merveilleux de passer un an, en lisant, en réfléchissant dans un attique", Mary Ann Evans prend la décision d’y séjourner seule. Elle loge quelques semaines dans une pension proche des bâtiments qui aujourd’hui abritent l’Organisation des Nations unies, puis se lie d’amitié avec le couple de peintres Julie et François d’Albert-Durade, qui l’invitent dans leur maison à la rue de la Pélisserie. En mars 1850, après un séjour de près de huit mois à Genève, Mary Ann Evans repart, mais pendant de longues années elle reste alors en correspondance avec ses amis. François d’Albert-Durade est le principal traducteur français de son œuvre. Dix ans après son voyage, elle reprendra ses souvenirs sur ce séjour genevois décisif dans sa nouvelle, s’inspirant du genre fantastique, "The Lifted Veil". De retour en Angleterre, Mary Ann Evans s’installe à Londres et s’insère dans le monde de la politique et du journalisme. Elle devient la rédactrice de la prestigieuse "Westminster Review" et se rapproche d’Herbert Spencer, théoricien du darwinisme social. Sa vie personnelle est marquée par des choix qui suscitent alors le scandale. En couple depuis 1854 avec l’écrivain George Henry Lewes, qui est séparé de sa femme, elle ne peut faire ménage commun qu’en abandonnant l’Angleterre pour voyager avec lui en Allemagne. À leur retour, marginalisés, ils ne peuvent pas s’installer à Londres et déménagent à Richmond. Des années passent avant que le couple ne soit réadmis dans la société londonienne. Mary Ann Evans est désormais une éditrice, critique littéraire et traductrice reconnue. C’est pour protéger sa vie privée et professionnelle que, lorsqu’elle fait paraître en 1856 ses premières nouvelles, elle choisit un nom de plume masculin, George Eliot, comme le fit ainsi George Sand.   "Le sentiment d’être un gentleman ne devrait faire qu’un avec le sentiment d’être un homme. Oh j’ai relativement une vie facile. J’ai essayé d’être institutrice et je ne suis pas faite pour cela, j’ai l’esprit trop indépendant. N’importe quelle tâche pénible vaut mieux, je trouve, que de faire une chose pour laquelle on est payé et qu’on ne fait pourtant jamais bien". Elle ne veut pas être associée à ses travaux critiques déjà parus et souhaite en outre se distancier du cliché de la littérature "féminine" jugée alors par la critique comme attachée à des sujets sentimentaux ou frivoles, qu’elle-même a d’ailleurs contribué à évaluer sévèrement dans ses articles. Suite au succès immédiat de son roman "Adam Bede" en 1859, George Eliot finit par révéler son identité. Cela n’a pas d’impact négatif sur sa carrière d’écrivaine, et durant les vingt ans suivants, elle alterne son abondante activité critique avec la création littéraire, en publiant sous son nom de plume de nombreux romans où elle traite de politique, de religion, et discute de questions sociales ou de genre. Dans son chef-d’œuvre littéraire "Middlemarch", elle introduit alors, par exemple, le thème politique de la modification du système électoral par le "Reform Act" de 1832. Dans ses romans, elle met en avant des protagonistes déterminées. Ses figures de femmes sont souvent remarquables: intelligentes, fortes et autonomes dans la réalisation de leurs vies parfois à contre-courant, elles luttent contre la violence domestique, ou se battent pour que leurs qualités soient enfin reconnues et leurs choix respectés ("The Mill on the Floss"). En 1878, George Henry Lewes décède. En 1880, Mary Ann Evans épouse John Walter Cross, un proche ami, plus jeune de vingt ans, son premier biographe, avant de mourir la même année, âgée alors de soixante-et-un ans. La propension des lecteurs à citer Eliot est imputable à la structure narrative de son œuvre, ponctuée d’épigraphes et de digressions qui se suffisent ainsi à elles-mêmes. Mais, concrètement, elle remonte à l’aventure éditoriale de l’un de ses admirateurs. L’année où parut "Middlemarch", sa maison d’édition fit aussi paraître un volume plus léger de Wise, "Witty and Tender Sayings in Prose and Verse Selected from the Works of George Eliot" (Sélection de maximes sages, spirituelles et tendres en prose et en vers tirées des œuvres de George Eliot), compilation rassemblée par Alexander Main. En 1878, à Noël, au moment des étrennes, l’éditeur des "Sayings" collationna une autre série de citations pour le George Eliot Birthday Book (le Carnet d’anniversaires de GeorgeEliot), un agenda orné d’une série de pensées ou de citations de George Eliot pour chaque jour de l’année.   "Dans la foule des hommes d’âge mûr qui, au cours de la vie quotidienne, remplissent leur vocation à peu près comme ils font le nœud de leur cravate, il n’en manque pas dont la jeunesse avait rêvé de plus nobles efforts, et, qui sait, de changer le monde peut-être". Avant George Eliot, il était rare que l’on taille des morceaux d’anthologie dans des romans. Les anthologies victoriennes sont dominées en effet par des genres littéraires jugés plus sérieux: poésie lyrique, essai et théâtre, en fait Shakespeare. Dans un tel contexte, tirer d’Eliot des morceaux choisis revient à dire que ce qui compte dans ses romans, ou ce qu’il y a de mieux dans ses romans, ce n’est en tout cas pas l’histoire. L’affirmation d’Alexander Main selon laquelle "Middlemarch" "est en fait un poème en prose bien plus qu’un roman au sens ordinaire du terme" nous en dit moins sur la forme du texte que sur le morceau d’anthologie en tant que forme littéraire. Ce que Shakespeare a fait pour le théâtre, George Eliot l’a fait pour le roman. Ceux qui connaissent vraiment bien ses œuvres considèrent qu’on ne peut plus réduire cette branche de la littérature à raconter des histoires ou que lire des romans ne saurait être alors dorénavant qu’un simple passe-temps. George Eliot a magnifié sa tâche et l’a rendue honorable. Elle a pour toujours sanctifié le roman en en faisant le véhicule de la plus grande et de la plus intransigeante vérité morale. La poésie d’Eliot est dans l’ensemble mieux représentée dans les "Sayings" que son œuvre romanesque. À tel point que même à l’intérieur de la section consacrée à la poésie, le poème dramatique d’Eliot, "The Spanish Gipsy" (1868), est représenté par les "chants" (songs) plus que par les passages narratifs du poème. Le recueil accorde une représentativité encore plus grande aux épigraphes tirées des romans, dont la moitié sont reproduites. Eliot elle-même encourage ce parti pris. Les deux seules citations qu’elle demande expressément à Main d’insérer dans le Birthday Book sont toutes deux des épigraphes en vers. Elle insiste explicitement pour qu’il oriente le recueil en faveur de la poésie, au détriment de la narration en prose: "Il faudrait parsemer le tout des meilleures citations que l’on peut tirer de mes poèmes et de mes maximes poétiques". Dans sa préface aux "Sayings", Main lui-même proclame que les œuvres d’Eliot "l’autorisent à occuper une place de choix parmi les rangs des poètes britanniques". Il propose de collationner une deuxième anthologie qui assurerait à Eliot cette place: un volume intitulé "The Spirit of British Poetry": "Selection of British Lyrics from Shakespeareto George Eliot" ("L’Esprit de la poésie britannique: une sélection de poèmes lyriques de Shakespeare à George Eliot"), volume qui, suggère-t-il, "pourrait être très convenablement assorti à la première édition des Sayings".   "L’histoire de ce rêve et de la manière dont le plus souvent il arrive à prendre corps, cette histoire est bien rarement menée à terme, et à peine même si elle existe jamais clairement dans l’esprit de ces hommes !" Le recueil de Main participe à ce fantasme d’un dépassement du genre littéraire, fantasme suivant lequel un compte rendu peut décréter, quelques mois plus tard, qu’il est "presque sacrilège d’évoquer des romans ordinaires dans un même souffle que ceux de George Eliot". L’expression "évoquer dans un même souffle" convient à merveille aux entreprises de juxtaposition qui détermineront la position générique d’Eliot et son rang dans la littérature pendant les dix dernières années de sa vie. Le nom d’Eliot réapparaît en tête d’une autre anthologie réunie par Alexander Main, un recueil de bons mots et de réflexions de Samuel Johnson au début duquel figure une épigraphe tirée du poème d’Eliot: "The Spanish Gipsy". Quoi qu’il en soit, les "Conversations of Johnson" ne sont pas le seul ouvrage auquel Eliot fournit une épigraphe. Une citation de son œuvre apparaît en tête d’un chapitre dans l’ouvrage de George Jacob Holyoake, "History of Co-opération in England" (1875-79). Eliot savait très bien que la réputation d’un auteur est influencée par le genre d’ouvrage dans lequel il est cité. Elle-même avait banni une épigraphe du poète américain Walt Whitman de Daniel Deronda "non pas parce que j’objecte au contenu de la maxime mais parce que, comme je cite si peu de poètes, choisir cette réflexion de Walt Whitman pourrait faire croire que je l’admire lui tout spécialement, ce qui est loin d’être le cas". Alors quechez Eliot les devises de chapitres ont pour fonction alors d’inscrire le roman dans une tradition littéraire, l’empressement avec lequel les lecteurs s’approprient son œuvre montre bien que les romans gagnent leur légitimité non seulement grâce aux textes qu’ils citent mais aussi grâce aux textes dans lesquels ils sont alors eux-mêmes cités. À partir des années 1870, la réputation d’Eliot est déterminée par les rapprochements littéraires dont elle fait l’objet. Son refus de citer Whitman la montre consciente du pouvoir de consécration d’une citation, mais il suggère également qu’elle craint de voir son œuvre assimilée à celle du poète américain, d’être, en quelque sorte, reconnue "coupable par association". Les extraits tirés de ses œuvres la rendaient lucide sur le fait que ces deux types d’implication étaient possibles. Sa participation personnelle à la mise enanthologie de son œuvre demeura profondément ambivalente. D’un côté elle presse son éditeur de publier les "Sayings" de Main et fait des propositions concrètes de citations à inclure dans le Birthday Book, de l’autre, elle décline toute responsabilité au sujet des anthologies, alors même, qu’elle autorise leur publication etparticipe à l’élaboration de leur contenu. Elle savait faire la différence entre sa propre œuvre et la critique.   "Peut-être leur ardeur pour un travail généreux et désintéressé s’est-elle peu à peu, imperceptiblement, refroidie, comme l’ardeur de toutes les autres passions de jeunesse, jusqu’au jour où la première nature revient, comme un fantôme, visiter son ancienne demeure et jeter sur tout ce qui l’a meublée depuis, comme une lueur spectrale. Il n’y a rien dans le monde de plus subtil que l’histoire de ce changement graduel dans le cœur des hommes". En 1856, George Eliot publie une étude sur la publication en cinq volumes de John Ruskin sur les peintres modernes. Elle publie son premier roman en 1859. Ses œuvres romanesques "Adam Bede", "Le Moulin sur la Floss" et "Silas Marner" sont des écrits politiques. Dans "Middlemarch", elle raconte l'histoire des habitants d'une petite ville anglaise, à la veille du projet de Loi de Réforme de 1832. Le roman est remarquable par sa profonde perspicacité psychologique et le caractère sophistiqué des portraits. Sa description de la société rurale séduit un large public. Elle partage avec William Wordsworth, le goût du détail de la vie simple et ordinaire de la vie à la campagne. Avec "Romola", roman historique publié en 1862, George Eliot situe son récit à la fin du XVème siècle à Florence. Il est basé sur la vie du prêtre italien Girolamo Savonarola. C’est une petite ville des Midlands, avec sa couronne de collines où se perchent les manoirs de la gentry. À un moment historique très précis: l’histoire, avertit la romancière, se déroule "quand George IV régnait encore sur sa retraite de Windsor, quand le duc de Wellington était Premier ministre et Monsieur Vincy maire de l’antique municipalité de Middlemarch". Et voilà qui suffit à montrer à quel point le roman de George Eliot mérite, ou ne mérite pas, le label de roman historique. Historique, il revendique de l’être, mais que la modeste magistrature de Monsieur Vincy puisse servir à dater l’ouvrage autant que le roi George IV et le duc de Wellington dit assez que le cœur du sujet sera la descente du politique vers le domestique. Les événements de l’histoire n’auront droit d’entrée dans le roman que pour la chiquenaude qu’ils donnent aux destins individuels, vite amortie du reste par le train-train monotone du quotidien.Tout commence donc alors en mars 1829 lorsque Robert Peel, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Wellington, cesse de s’opposer à la loi qui accorde aux catholiques anglais les droits politiques dont ils étaient jusqu’alors privés et leur ouvre l’accès au Parlement. Les péripéties qui suivent ce retournement scandent le roman. En 1830, cette question catholique est à l’origine de la chute de Wellington. La mort de George IV, la dissolution du Parlement, l’imminence des élections législatives, avec la perspective de voir se modifier l’équilibre des partis, puis le rejet du projet de réforme par la Chambre des Lords continuent jusqu’à la fin du roman non seulement à faire le fond de la rumeur de Middlemarch, mais à infléchir le parcours des principaux personnages.    "C’était une excellente pâte d’homme que sir James, et il avait le rare mérite de n’être nullement infatué de sa valeur ni de croire que son influence put jamais mettre le feu au plus petit coin de la province. Aussi était-il heureux à la pensée d’avoir une femme qu’il pourrait consulter à propos de tout, une femme capable en toute circonstance de tirer son mari d’embarras avec de bonnes raisons". À la différence de nombreux titres de George Eliot, "The Millon the Floss" ne met pas l’accent sur une personne mais sur un lieu, comme ce sera le cas pour "Middlemarch". Le lieu géométrique du roman n’est pas la ville de Saint-Ogg, mais un espace plus restreint, à la périphérie de la ville, le moulin, auquel s’identifie alors la famille Tulliver depuis des générations. Le moulin est un lieu loin duquel M. Tulliver ne peut envisager de vivre. Après sa faillite, il est prêt à se soumettre à l’autorité de Wakem, qu’il déteste, pour pouvoir continuer à y vivre et à y travailler. En mourant, il demande solennellement à Tom de faire tout ce qui est en son pouvoir pour le racheter un jour. Quant à la Floss, elle constitue pour les Tulliver un cadre familier. Lorsque les enfants sont encore jeunes, elle n’est pas loin de constituer pour eux la limite du monde connu, et Maggie explique ainsi à Philip la place essentielle de la rivière, qui est étroitement associée pour elle à ses premiers souvenirs. Le titre choisi, riche en consonnes liquides évoquant la fluidité, convient admirablement à ce roman qui accorde une place si importante à l’eau, à l’écoulement et au flux, sans parler de rares épisodes violents où l’eau débordante crée des catastrophes. On chercherait en vain des noms de rivières anglaises présentant une analogie proche ou lointaine avec la Floss. Il semble bien que la romancière ait ici transposé le substantif allemand Fluß, qui désigne la rivière, mais aussi le flux, l’écoulement, l’emblème de la fuite du temps dans la tradition philosophique d’Héraclite, et symboliquement tout ce qui conduit vers l’anéantissement et la mort. Le titre retenu pour le roman semble se détourner des personnages, mais il offre en fait un commentaire oblique sur leur destinée, et notamment sur celle de l’héroïne. Ce titre qui s’apparente à un oxymore reflète en effet les contradictions de Maggie et les deux forces contraires qui la déchirent. Dans sa vie personnelle, elle se sent emportée par le courant du désir, que symbolisent l’eau et le fleuve mais en même temps elle reste très attachée au passé et à ses racines, que symbolise le moulin. Le recours à une épigraphe est une pratique relativement nouvelle pour George Eliot, dans cette œuvre qui appartient à la première moitié de sa production romanesque. Plus tard, à partir de "Felix Holt" (1866), elle prendra l’habitude de placer une épigraphe en exergue à chaque chapitre, comme on le voit dans "Middlemarch" (1871-72) et "Daniel Deronda" (1876), prolongeant ainsi la tradition instituée par Ann Radcliffe et surtout Walter Scott, romancier pour lequel elle a une réelle et profonde admiration.   "Quant à la piété exagérée qu’on reprochait à Miss Brooke, il ne savait que imparfaitement en quoi elle consistait, et il pensait qu’elle disparaîtrait avec le mariage. En un mot, il trouvait Dorothée tout à fait charmante, il sentait son amour bien placé et était tout disposé à se laisser dominer, puisqu’après tout un homme, quand il lui plaît, peut toujours s’affranchir de cette domination-là". Pour sa troisième œuvre de fiction, elle n’en est pas encore là et la présence d’une épigraphe unique est beaucoup plus discrète, mais cette unicité lui confère peut-être alors une importance inversement proportionnelle à la place qu’elle occupe. "In their death they were not divided" apparaît sans aucune référence, sans la moindre indication de source. Si un certain nombre de Victoriens, fervents lecteurs de la Bible, étaient en mesure d’identifier cette citation biblique comme un emprunt au Deuxième Livre de Samuel. Dans "Adam Bede" (1859) qui précède "The Mill on the Floss" et dans "Silas Marner" (1861) qui le suit, George Eliot propose également une épigraphe unique, mais elle prend soin d’en indiquer l’auteur, Wordsworth dans les deux cas, même si elle ne va pas jusqu’à préciser qu’il s’agit d’un extrait de "The Excursion" dans le premier, et de "Michael" dans le second. George Eliot entreprend une représentation du réel, tout en se reconnaissant comme créatrice de fiction. L’introduction est écrite au présent, comme pour abolir toute distance temporelle et affective, mais la description qui est proposée s’inscrit dans le cadre d’une rêverie. Par cette rêverie, le narrateur n’a pas accès à la réalité même, mais aux souvenirs qui s’y attachent. Dans ce récit pré-proustien, qui suscitait d’ailleurs l’émotion et l’admiration de Proust, tout commence par un afflux de souvenirs involontaires, qui s’organisent selon leur logique propre. L’introduction révèle qu’il existe bien deux façons de retrouver le passé. Soit directement par le jeu associatif de la mémoire involontaire et le pouvoir de l’imagination, soit indirectement grâce à un effort de la mémoire volontaire. Loin de s’opposer, ces deux voies d’accès se complètent. Toutefois, rien n’est possible sans l’impulsion première donnée par l’imagination. Tout commence donc par ce que Bachelard appelle une rêverie de l’eau. Avant de se focaliser sur le moulin, le regard du narrateur suit le mouvement de la rivière, qui se hâte de rejoindre la mer toute proche. Mais celle-ci, avec la marée montante, se précipite à sa rencontre, pour la saisir dans une vigoureuse étreinte, ce qui suggère ainsi une sorte d’érotisation de l’eau et du paysage.   "Je n'ai jamais aucune pitié pour les gens présomptueux, parce que je pense qu'ils portent avec eux leur propre satisfaction. L’esprit d’un homme, quel qu’il soit, a toujours cet avantage sur celui d’une femme qu’il est du genre masculin, comme le plus petit bouleau est d’une espèce supérieure au palmier le plus élevé, et son ignorance même est de plus haute qualité". Les activités portuaires de Saint-Ogg, brièvement décrites dans l’introduction, sont de nouveau présentes ici, dans la conclusion, sous la forme inattendue d’énormes fragments de machines de bois arrachées aux quais, qui constituent une terrible menace pour la fragile embarcation de Tom et de Maggie, au milieu du courant puissant de la Floss. Malgré les efforts de Tom pour sortir du courant et échapper à cette menace, cette masse redoutable va prendre pour eux le visage de la mort. Ainsi Tom et Maggie connaissent un destin tragique, car ils meurent dans la fleur de l’âge, écrasés par ces épaves énormes qui représentent alors probablement tout ce qu’il y a de brutal et d’inhumain dans le monde industriel et commercial de Saint-Ogg. Et à l’étreinte qui unissait la Floss et la marée dans l’introduction correspond cette fois l’étreinte qui unit le frère et la sœur dans la mort. Malgré cette image sentimentale surprenante, dans la mesure où elle ne correspond à aucun épisode qui nous ait été raconté de l’enfance des deux personnages, mais oblitère toutes les scènes de conflit passées, malgré cette étreinte finale qui les rapproche enfin, l’inspiration de cette première conclusion porte la marque du tragique. Mais la conclusion qui suit, et qui constitue cette fois la clôture du récit, après celle de la diégèse, est beaucoup moins sombre, et même porteuse d’espoir. Située cinq ans après la catastrophe finale et baignée d’une lumière automnale, qui déjà, dans Adam Bede, est associée à la sérénité après les tribulations, elle met l’accent sur la reprise de la vie et sur l’idée de réparation après la destruction. Le moulin, mis à mal par l’inondation, a été reconstruit, et le cimetière aux pierres tombales renversées a retrouvé son ordre et sa tranquillité. Le signe le plus visible des dommages créés par l’inondation est la présence d’une nouvelle tombe, où sont réunis le frère et la sœur, que la mort n’a pas séparés. Si plusieurs critiques ont vu un déséquilibre entre les deux premiers volumes de "The Mill on the Floss" consacrés ainsi à l’enfance et à l’adolescence des personnages principaux, marqués par la lenteur du rythme narratif, il semble que ce déséquilibre de la diégèse soit compensé, au moins partiellement, par ce bel équilibre formel entre le début et la fin du roman. L'œuvre de George Eliot est remarquée par Virginia Woolf. En France, Albert Thibaudet, Marcel Proust, André Gide, Charles Du Bos reconnaissent son talent. De nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision font connaître l’œuvre de la romancière britannique auprès d'un large public. En 2018, l'historienne française Mona Ozouf lui rend un hommage appuyé en faisant le parallèle avec George Sand. ("L'autre George à la rencontre de George Eliot").   Bibliographie et références:   - David W. Griffith, "A fair Exchange" - Theodore Marston, "Silas Marner" - Ernest C. Warde, "The Mill on the Floss" - Frank P. Donovan, "Middle March" - Martin Bidney, "George Eliot" - Virginia Woolf, "George Eliot" - Jean-Louis Tissier, "Une voix de George" - Harold Bloom, "George Eliot" - Mona Ozouf, "L'autre George, à la rencontre de George Eliot" - Nicole Blachier, "Les romans de George Eliot"   Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 29/04/24
"Dans la danse sensuelle du BDSM, le lien est la mélodie qui unit le dominant et sa soumise. Comme une partition exigeante, il demande à la fois finesse et force pour créer une symphonie d'harmonie et de désir, où chaque corde tirée résonne avec l'âme." Dans l'univers complexe de mon  BDSM, le lien qui se construit, que l’on nourrit de façon quotidienne, transcende les frontières de la norme sociale pour plonger au cœur même de l'essence humaine. Il s'agit d'une alchimie subtile où la domination et la soumission se marient pour former une symphonie d'intensité, de profondeur, et de connexions émotionnelles inexplicables. Ce lien, comme une toile tissée avec les fils de la confiance, de la passion, et de la compréhension mutuelle, dépasse les limites du physique pour explorer les recoins les plus sombres et les plus lumineux de l'âme humaine. Il est le reflet d'une relation où chacun se dévoile sans retenue, où chaque geste est chargé de sens et de symbolisme, où chaque étreinte révèle un écho de son autre. Au cœur de cette relation réside un dialogue constant entre le pouvoir et la vulnérabilité, où le dominant guide avec fermeté et bienveillance, tandis que la soumise offre son obéissance avec confiance et dévotion.  C'est dans cet échange de contrôle consenti que naît un lien d'une intensité inouïe, où la frontière entre le soi et l'autre s'estompe pour laisser place à une fusion d'identités, discrètement imprégnée d'émotions indicibles. Ce lien, loin d'être figé dans le temps, est en perpétuelle évolution, façonné par les expériences partagées, les épreuves surmontées et les émotions vécues ensemble. Il est le fruit d'un engagement mutuel à explorer les profondeurs de l'âme humaine, à dépasser les limites des conventions pour atteindre des sommets d'intimité, de connexion, et d'émotions fugaces (que nous gardons en mémoire tel un trésor), mais puissantes. Dans cette relation, la douleur devient plaisir, la soumission devient liberté, et chaque instant devient une exploration de soi et de l'autre, empreinte d'une tendresse tacite et d'un amour non-dit. C'est dans cette union sacrée de l'esprit et du corps que le lien  trouve sa véritable essence : une communion d'âmes en quête de vérité, de passion, et de connexions profondes, dissimulées derrière un voile de mystère et de subtilité." LifeisLife        
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Par : le 23/09/12
Il y a quelques temps j’ai été contactée par un couple qui désirait pimenter ses soirées.Après un premier contacte, dans un café, où ils m’ont exposé leurs désirs et attentes concernant une soirée bdsm, nous avons enfin convenu d’un rdv. Ils nous ont invités, mon male et moi, hier soir dans un restaurant chic. Ils voulaient souper en public avec un couple de dominant ! ils ont été servi, nous arrivâmes tout vêtu de cuir. Cela a jeté un froid dans le restaurant. Je jubilais !A la fin du repas, ils nous ont conduits à leur appartement. Pour tuer le temps, pendant le trajet, je me suis occupée du sexe de mon male, sur la banquette arrière de leur voiture.Nous arrivâmes enfin dans leur appartement du 15ème. Un superbe appartement entre parenthèse.Nous prie place dans le salon sur des canapés en cuir. L’homme nous proposa de prendre des rafraichissements. Tout en dégustant notre champagne, le couple nous offrit à mon male et moi un présent. (J’aime ces petites attentions)Nous pouvions enfin commencer !J’ordonna qu’ils soient nus ! je sorti mes jouets de mon sac. Nous leur passâmes leur collier et laisse de serviture. Ils étaient à partir de ce moment nos chiens, nos jouets, nos choses !Nous avons commencé par une petite mise en bouche, avec nettoyage de nos semelles et bottes avec leur langue, tout en les caressant avec une cravache et un fouet.Puis nous avons enchainé sur quelques jeux de cires et de pinces, avant de passer aux choses sérieuses. J’ordonna à la femme de me lécher ma chatte à travers mon pantalon en cuir ! une puissante excitation commença à monter en moi au bout de quelques minutes, et je lui agrippa la tête d’une main afin de lui écraser le visage entre mes cuisses !Pendant ce temps, mon male caressait le dos et le postérieur de son homme avec sa cravache. J’adorais entendre les claquements sourds de la cravache pendant que la femme gémissait.Je la laissa reprendre son souffle, le temps que je mette ma ceinture gode.Puis je la bascula sur la table basse afin de la prendre en levrette ! les mots crus fusaient dans la pièce ! j’invita mon male à nous rejoindre. Il se plaça face à la femme et moi. L’excitation brulait au fond de nos yeux. Il dégrafa son pantalon en cuir et sorti sa queue qu’il engouffra dans la bouche de notre soumise ! elle était prise en sandwich entre deux dominants !Son homme était à genoux, obligé d’observer la scène.Lorsque mon male eu rempli la bouche et gorge de notre soumise de sa semence, nous la relâchâmes.La queue de mon male était bien gonflé et il ne fallait pas que je la laisse ainsi, cela aurait été du gaspillage.Il s’assit sur le canapé, et après avoir retiré ma ceinture gode et dézipé mon pantalon, laissant apparaître mes fesses et ma chatte, je m’installa sur lui afin de glisser son sexe en moi. L’homme était tout excité. Je lui ordonna de s’approcher de nous tout en se redressant sur ses jambes. Lorsqu’il fut a porté je commença a lui caresser son sexe de ma main, tout en me faisant défoncer par mon male. Je sentais l’excitation monter chez mon soumis. Il devait même commencer à se voir sucé par sa maîtresse. Mais je lui brisa ses rêves lorsque j’agrippa ses couilles et que je commença à les broyer entre mes doigts ! il avait oublié qu’aucun soumis ne me baise ; c’est moi qui baise mes soumis ! il se tordait dans tous les sens sous la douleur, comme un asticot. Plus je jouissais et plus broyais ses couilles, jusqu’au moment où mon male me rempli de plaisir. Je lâcha ma victime ! son sexe était violet. Je me leva et appela sa femme, qui avait récupéré son souffle afin qu’elle nettoie le sexe de mon homme. Quand à moi j’ordonna à mon soumis de me nettoyer ma chatte avec sa langue. Quand ce fut fait j’avais une puissante envie de me soulager… dans sa gueule ! (oups le tapis ! j’espère que ce n’était pas le tapis de belle maman.) je ne suis pas que cruelle. Ayant été docile je lui ai permis de se branler sur une de mes bottes et d’y jouir. Ce fut sa récompense pour cette soirée !Après cette agréable soirée et avant de prendre congé de nos hotes, nous avons pu prendre un bain délaçant, mon male et moi, dans un super bain jacousi. Nous n’avons pas pu nous empêcher de nous délasser à notre manière.Puis, l’homme nous ramena en voiture à notre domicile. Avant de nous quitter nous avons convenu de renouveler l’expérience.
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Par : le 19/08/13
Je suis une personne faisant aisément confiance, donnant ma confiance presque inconditionnellement. Si ma confiance est trahie, alors je la retire et pour toujours. Dans le monde vanille, je fais pleinement confiance dans les autres et je m'attends à la même chose een retour. À titre d'illustration, je suis membre de la communauté CouchSurfing, où les membres proposent de s'héberger gracieusement les uns les autres. J'ai ainsi accueilli des dizaines de personnes de tout pays, ce qui conduit à de riches échanges d'expériences. Dans le monde BDSM, je fais confiance de la même façon, mais je ne m'attends à recevoir la même confiance en retour. Celle-ci doit être méritée, elle n'est pas acquise. De mon point de vue, c'est parce que la confiance est très précieuse dans une relation BDSM, encore plus que dans une relation vanielle. Se sentir trahi peut avoir un impact profond pour une soumise. Gagner la confiance d'une soumise peut être un processus long et difficile. Si je me sens trahi dans une relation BDSM, je ne vais pas immédiatement retirer ma confiance comme dans une relation vanille. Tout d'abord, je vais essayer de comprendre ce qui s'était passé et tenter de reconstruire la confiance entre ma soumise et moi. Donc, étant dominant, je donne ma confiance à mes soumises, les respecte, comprends qu'elles peuvent avoir des doutes, des moments d'incertitude et des problèmes de confiance. C'est à moi de gagner leur confiance et de la mériter. Rien n'est gagné d'avance, rien n'est dû.
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Par : le 31/10/14
Une soumise m'a demandé récemment : Juste une question comment vous faites pour l'oublier votre Maitre ça vous fait pas du mal d'en reparler ? Je ne l'oublie pas et en postant quelques photos personnelles, articles, je me rappelle, je me souviens. Comme une façon de garder le lien. Sept mois ont passé depuis la fin de notre relation décidée par lui, mettant ainsi un terme au monde BDSM. Je suis passée par différentes étapes comme un 'travail de deuil'. Depuis je suis mieux à parler de lui, bien que certaines émotions sont toujours présentes. La relation se termine, l'impression d'être délaissée, d'être sans intérêt, comme si je ne 'valais' plus rien du jour au lendemain, un vide sans l'autre. Comme tout, il faut réagir, prendre sur soi, rebondir, il y a un après. Je garde en mémoire les merveilleux moments passés ensemble et j'accepte que ça appartienne désormais au passé. Je suis d'un caractère positif et connaissais l'issue de la relation un an et demi avant la fin de l'année 2013. Rien n'est simple pourtant il a fallut que j'admette cette fin, que j'accepte ce fait. Il n'est pas parti pour une autre, il a mis fin à la domination pour les raisons qui lui sont personnelles, sa mise à la retraite n'a pas arrangé ce qui aurait peut être pu être autrement. Je ne peux lui en vouloir connaissant sa vie de famille, j'accepte. Nous avons toujours été sincère sur nos vies respectives et ce dès le début de nos échanges. Une relation de quatre années ce n'est pas rien dans le monde BDSM. Les séparations sont nombreuses et inévitables au cours d'une vie, elles déclenchent des émotions intenses et importantes ; vivre celles ci complètement permet de passer à travers ces durs moments. Il est important de savoir comment réussir ces séparations si on veut pouvoir continuer son chemin. Et puis, arrive le moment où l’on admet que c’est bel et bien terminé. Les choses ont changé et une page du livre de notre vie est en train de se tourner. On accepte sa douleur et sa tristesse. Il le faut bien, elles vont nous tenir compagnie pendant un bout de temps. Cette période de tristesse est l’une des étapes les plus longues du processus, mais la reconnaissance de la rupture et de sa peine est un très grand pas vers la guérison. Petit à petit, telle une plaie, la blessure se cicatrise. Certes, elle laissera une trace mais avec laquelle j'apprends à composer. J'ai arrêté de me poser des questions, j'ai compris certaines choses, j'ai accepté. Etant en retraite depuis bien des années, ayant du temps de libre et parce que je suis guérie d'une maladie ; je me suis tournée vers le bénévolat cette fois ci dans un hôpital. La vie est belle ! Quand à la seconde question pour 'trouver' un Maître, je ne suis pas en recherche, mais si un se présente, qu'il soit sincère, m'accepte comme je suis, aime l'exclusivité, pourquoi pas ... Il est permis de rêver, bien que je sois lucide. Le 31 octobre 2014
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Par : le 10/11/14
J'ai découvert le BDSM dans un petit bar alternatif du XIX arrondissement, lors d'une démonstration improvisé de Shibari et j'ai immédiatement était séduit. J'ai commencé à pratiquer avec ma compagne, d'abord sur un mode ludique, mais surtout parce que la sexualité est pour moi un espace de liberté, d'innovation et de créativité. Me définissant comme féministe, j'ai d'emblée adopté une attitude switch, passant de dominant à dominé au gré des rencontres. Et puis, il y a eu cette rencontre avec une personne qui m'a demandé de l'initier au BDSM. C'était une demande simple, adulte et assumée, qui m'a demandé de regarder en face mes envies de domination. En effet, jusqu'ici, j'avais abordé la position de dom sur un mode très ludique, assez théâtral. Je me sentais beaucoup plus à l'aise dans un rôle de soumis parce que j'en comprenais les tenants et les aboutissements: en tant qu'homme, je me sentais coupable de faire partie de la classe dominante, et je trouvais une sorte d'expiation dans les rôles de soumissions. D'autres éléments de mon enfance me semblaient parfaitement en cohérence avec ce rôle. Mais dans cette relation BDSM, j'ai découvert peu à peu que la position de dominant m'amenait à m'interroger sur des parts plus intimes, plus profondes et sans doute moins regardables de ma personnalité. Je l'avoue, j'ai eu peur. J'avais en face de moi quelqu'un qui me faisait entièrement confiance et je me sentais indigne de cette confiance. Notre relation s'est peu à peu effritée, et j'en porte l'entière responsabilité. Mais au delà du mea culpa, ce que je voudrais partager avec vous, c'est l'extraordinaire expérience humaine et relationnelle que cela fut, pour moi, et je l'espère, aussi pour elle. J'ai reçu il y a un mois une nouvelle écrite par un ami qui est en prison et qui parle de BDSM. Cette nouvelle m'a beaucoup touchée parce qu'elle parle de solitude, sujet qui me touche, mais j'ai été très heurtée par sa manière de voir le BDSM comme un milieu froid et sans âme. Bien sûr, je suis capable de comprendre qu'il s'agit d'une transposition de l'univers carcérale, mais cet aspect du BDSM, s'il existe, m'est totalement étranger. A ce point j'aimerais partagé cette citation lu sur fesses de bouc mais qui éclairera mon propos: "Je ne partage pas mes pensées pour changer celles des autres... Je partage mes pensées pour que ceux qui pensent déjà comme moi, réalisent qu'ils ne sont pas seuls. " Pour moi le BDSM, c'est avant tout une rencontre, avec des gens qui si ils ne maîtrisent pas toujours tous les ressorts de leurs pulsions, sont capables de les assumer et de les partager; c'est une rencontre authentique de deux (ou plusieurs personnes qui acceptent de se regarder telles qu'elle sont, sans se juger, avec la bienveillance de ceux qui savent qu'ils ont eux aussi leur face sombre. Aussi je voulais vous dire toute ma gratitude à vous soumise et soumis pour votre confiance, à vous maîtresses et maîtres pour votre courage et surtout rendre hommage à cette soumise, qui, je l'espère, se reconnaîtra et qui m'a offert un instant de grâce.
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Par : le 07/04/15
MEA CULPA Mea culpa mais aussi conseil d’un « vieux de la vieille » pour les nouveaux dans ce monde. Certaines ou certains me connaissent ici sous la « bannière de Maître ». Aujourd’hui, et après de nombreuses années passées à dominer, je préfère m’en retirer le titre. Parfois nous nous confortons dans cette image qui n’est, en fin de compte, que celle que notre ego nous dicte . N’étant pas issu du milieu libertin, (chacun ses pratiques ou ses envies mais ce n’était pas les miennes. Je respecte cependant toutes catégories), je suis entré de suite dans celles qui me touchaient, qui me faisaient vibrer. Le BDSM Mon parcours a souvent été semé d’embûches en tout genre. Même l’apprentissage n’est pas une mince affaire dans ce genre de relations. « jeux », « pas jeux » ? Je ne vais pas continuer à vous énumérer ce parcours. Des soumises ? Oui ! Les aléas de la vie font parfois que les relations se terminent brusquement avec une grande claque en pleine tête. Certes, on se remet plus ou moins vite sur pied mais difficilement. L’Homme est ainsi construit. Pour en revenir à « mon histoire », « notre histoire » avec ARC et pour ceux qui pourraient se poser des questions, je vais vous en donner un bref aperçu et chacun de vous pourra en tirer une conclusion ou plus judicieusement un conseil. NE JAMAIS COMMENCER UNE RELATION TANT QUE LE CŒUR RESTE ENCORE UN PEU AILLEURS. J’avais tout misé sur Arc en pensant que mon choix était établi. Hélas une autre était encore présente. Cinq années partagées avec des hauts et des bas. Beaucoup de bas les derniers temps. Avec Arc, nous avions des échanges plus ou moins réguliers quand j’étais avec ma soumise. Juste envie de discuter sauf que déjà, j’avais une forte attirance vers elle. Et puis voilà le moment où cette soumise, cette FEMME, devient libre. Une approche, des échanges…. Des heures à parler, à discuter de tas de choses. La rencontre : Celle que je voyais dans toutes les galeries était encore plus belle que sur les photos. Ceci dit, en passant, CELLE qui considère qu’elle est vieille, « obèse », n’est pas passée par tous les stades de la vie. Nous verrons comment elle sera après un accouchement ou plus. Une fois la ménopause venue … l’âge… Facile de parler quand on a 20 ou 30 ans de moins. Et puis comme j’ai toujours dit : Il vaut mieux un corps avec du répondant, avec des formes douces et pulpeuses plutôt qu’un corps que l’on a peur de "casser". De mon côté Homme, Mesdames soyez fières d’être aussi dévouées dans notre monde de « dépravés » car votre Dominant, en contrepartie, ne vous apportera certainement moins que ce que vous lui donnez. Vous êtes, en quelque sorte, notre force d’avancer. Arc est belle, Arc ne manque pas de personnalité. Arc est une bourrique mais c’est tellement agréable d’avoir quelqu’un ayant du répondant. Arc est volontaire et sait se donner, oui, se donner. Je suis déjà jaloux de son futur Maître. Une histoire parmi tant d’autres qui se termine mal par la faute de l’un des deux. J’assume en être ici le seul responsable par un choix, qui, je le sais d’avance, ne sera pas obligatoirement le bon. J’ai rédigé ce texte avec tout mon ressenti. Notre relation entre Elle et moi est terminée sauf que… sachez, Messieurs les futurs prétendants, je garderai contact avec Arc. Avant de vous engager, pesez le pour et le contre. Si vous êtes mariés, passez votre chemin. Si vous êtes en hésitation pour une rupture annoncée, passez votre chemin. Si vous pensez chercher une carpette, passez votre chemin. Si vous pensez pouvoir devenir Son Maître, capable de lui apporter bonheur, sincérité, plaisirs partagés… osez ! L’autodestruction du scorpion que je suis et qui vient de se détruire une fois de plus. M_JPS Le 7 avril 2015
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Par : le 29/05/15
Merci au(x) créateur(s) et administrateurs(s) de ce site pour ce lieu d'échange où règne il semblerait une liberté d'expression. Quel magnifique terrain de jeu! Novice dans le bdsm, comme tout humain j'ai une certaine pratique de la domination ;p. Manipulation, autoritarisme, etc.... Je ne connais pas les règles de courtoisie et de communication de ce lieu, et j'ai il semblerait trangressé des codes...mais peut-être les codes de la noblesse des Maitres de la Sainte Eglise du bdsm!!! J'entends et je respecte qu'il y a des pratiques très différentes de la domination, de la soumission et du bdsm. J'aime cette diversité. Pour ma part je revendique la switchitude! Nous sommes habités de tant de choses, nous tous humains, envie de destruction, de construction, amour, haine, ambivalence. J'ignore encore beaucoup des désirs qui m'animent, mais je revendique l'identité switch! Qui signifie pour moi l'affirmation de ma complexité et mes mouvements multiples. Je ne veux pas de l'étiquette de dominatrice ni de celle de soumise. J'affirme la singularité de chaque humain et celle de chaque nouage bdsm! Et je vous dis soumis du monde entier redressez-vous! Maitres déconstipez-vous! Rejoignez moi! Renversons les idoles pour ériger les nôtres! Quittons l'Eglise! Crachons sur les bibles et écrivons une nouvelle histoire! Plein de nouvelles histoires! (Marine sort de mon corps!) Oui l'enthousiasme d'arriver ici me plonge dans un lyrisme douteux avec des vibratos. Et je propose: l'ouverture d'un café pour soumis interdit aux Maitres où nous siroterons de doux breuvages nonchalamment en nous racontant des histoires ;p. Mon Maitre si tu me lis...je suis folle de toi! Mais cela ne regarde que nous, n'est-ce pas?
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Par : le 13/06/15
Au cours du week-end dernier, je devais rencontrer le Dominant vers qui je m'étais tournée et qui avait eu la patience d'attendre mon retour dans le bdsm. Je me présentais à Lui dans son fief et pendant nos ébats de bondage, de contraintes, je Lui demandais, s'il avait un collier, objet qui bien sûr n'était pas encore présent dans notre relation, vu que je n'étais pas officiellement sa soumise. Donc ainsi parée de ce collier qui me rappelais la condition que je vivais depuis bien des années, je m'inclinais à ses pieds et Lui demandais qu'il devienne mon protecteur et mon Guide. Je Lui jurais fidélité, Lui assurais mon respect envers Lui dans cette relation qui devrait aller en grandissant. Certains vont se dire, pourquoi ne le voir que comme mon Guide et pas comme mon Maître, parce que pour moi ce mot viendra spontanément à mes lèvres, quand mon esprit aura enfin acquis cette appartenance. Je n'ai jamais pu d'entrée, proclamer que l'autre était mon Maître et trop de monde à mes yeux se disent en relation Maître/soumise du jour au lendemain. Je ne porte aucun jugement sur ces personnes là, mais à mes yeux et surtout par mon esprit, je laisse les mots s'inscrirent eux même quand le moment est venu... Je ne dévoilerai pas son nom, car nous sommes d'accord tous les deux pour vivre cette relation dans l'ombre pour lui permettre de grandir dans le calme et la sérénité et si c'est Son souhait, un jour il me permettra de la montrer aux yeux de tous.
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Par : le 04/08/16
Puisqu'il faut toujours choisir son camp, allons-y : J'ai toujours été plutôt : thé que café vin rouge que vin blanc joint qu'alcool olive verte qu'olive noire soirée feu de camp que soirée en boîte hétéro que homo guitare que piano rouge que bleu cours de français que cours de maths vers libres que rimes classiques livre que télé fiction qu'essai jeu d'échecs que jeu de cartes T-shirt que chemise Beatles que Stones Prince que Mickael Jackson Mac que PC Camel que Marlboro Coca que Pepsi Marvel que DC Canon que Nikon Fender que Gibson english que español à gauche qu'à droite dessin que peinture curieux que croyant calme que speed éducatif que répressif été qu'hiver montagne que plage campagne que ville chat que chien débat que bagarre bain que douche pauvre que riche suivi que suiveur dominant que dominé sado que maso nudité que dessous sexy bohème que BCBG sucré que salé huile d'olive que beurre viande que poisson rez-de-chaussée qu'étage Orient qu'Occident du soir que du matin carotte que bâton optimiste que pessimiste Filo
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Par : le 19/07/17
Tragédie . . . grecque bien sur . Ulysse vivait seul depuis ce funeste jour de décembre 200 . . . . Sa femme était morte d'une longue maladie . Quel euphémisme idiot pour ne pas prononcer le mot cancer . Que l'on meurt d'un cancer ou d'une autre maladie , le résultat est le même . On est mort ! Non? Prévenez moi si ce n'est pas le cas . Je ne voudrais pas mourir complètement idiot . Sa femme bien aimée . Cinquante ans de vie commune heureuse . Ils s'était connus en 1960 . A la sortie d'un bal de conscrits . Hélène de son petit nom , s'était rendue au bal accompagnée de sa cadette mais elles ne faisaient pas le poids face aux trois malfaisants imbibés de mauvais vin blanc . Leur cerveau d'abrutis leur commandait de ne pas rentrer bredouille . Leur """ rustrerie agraire """leur intimait l'ordre de vider leur c. . . Ces deux jeunes filles feraient l'affaire . C'était compter sans Ulysse qui rentrait tranquille du bal , lui aussi . Il cheminait , serein , son petit bonhomme , l' étui avec son accordéon bien calé sur le dos . Il était accordéoniste dans un petit orchestre de campagne . Il écumait les petits bals du samedi soir dans les villages environnants avec trois copains . Les quatre amis n'avaient pas leur pareille pour faire danser vos grand parents sur les tangos , paso doble et autre valse musette de l'époque . Dans mon cas , ce sont mes parents qu'ils faisaient danser . Ulysse allait son petit bonhomme de chemin , pensant au pot au feu de sa mère qu'il dégusterait le lendemain en famille . Qu'il dégusterait tout à l'heure plutôt , la nuit était bien avancée. Quand soudain et tout par un coup il entendit les cris de celle qui allait devenir sa femme . Deux des trois malfaisants molestaient Hélène alors que le troisième retenait sa petite soeur . Ulysse avait des mains larges comme des batoires de lavandière , forcies dans le maniement du rabot et du marteau . Il était menuisier ébéniste quand il n'était pas accordéoniste . Il fabriquait moult armoires bressanes sous les ordres de son patron qui était aussi son père. Il accourut sur les lieux du viol en préparation . Le vaurien qui eu le fâcheux hasard de se trouver en première position sous la vindicte de notre tragédien reçut un coup de pied au cul si formidable que pendant quelques instants on eu pu croire qu'il s'envolait tant il se mit à battre des bras pour tenter de garder un semblant d'équilibre . Le deuxième reçut une telle claque sur la joue gauche assénée par le batoire droit d'Ulysse qu'il dût porter une minerve durant les deux mois suivants . Le troisième larron jugea précipitamment qu'il était urgent de ne pas demander son reste . Il s'enfuit avec un empressement que n'aurait pas déjugé les turfistes du dimanche s'il avait été un cheval . Il faut vous dire que Ulysse est un gars bâti comme les armoires bressanes qu 'il fabrique . Vous ne connaissez pas les armoires bressanes ? Vous avez déjà entendu parler des armoires normandes ? Les bressanes n'ont rien à leur envier . C'est ainsi que nos trois imbibés rentrèrent chez eux """ le cerveau en déroute et la bitte sous le bras """ Jacques Brel . les trois vauriens avaient déchiré la robe d'Hélène laissant apercevoir par les déchirures des choses tout à fait agréables à contempler , Ulysse en parfait gentleman , sans connaître ce mot , lui passa sa canadienne. Enfin . . . tout ça pour vous dire que au midi de ce jour Hélène dégustait le pot au feu de la maman de notre Ulysse et que un an , quatre mois et six jours plus tard ils étaient mariés . Vous dire que ces deux là n'eurent jamais d'engueulade dans leur couple serait faux mais ils filèrent un amour que beaucoup de couples pourraient leur envier . Ils eurent des hauts et des bas comme tout le monde . Il faut vous dire que Hélène était née pourvue du nombre de connexions neuronales souhaité et même un peu plus . C'est bien pour ça que quand Hélène remplaça la mère d'Ulysse à la tête de l'entreprise celle ci se développa considérablement . Mais je ne suis pas là pour vous parler de leur situation économique . Notre patronne s'était rendu compte que son grand escogriffe lui mangeait dans la main . Et qu'il aimait ça . Elle aussi . Mais cet homme était un homme colérique et Hélène une femme à qui on ne la faisait pas. Elle ne supporta pas la première colère de son atrabilaire ( vous n'avez toujours pas consulté vos dictionnaires ? je ne peux plus rien pour vous !!!!!! ) """"" Tu te calmes tout de suite ou je te donne des coups de trique """ La réponse du grand fusa sans détour . """ Et bien donnes les , ces coups de trique """ Hélène ne se fit pas prier . """ D'accord alors baisse ton pantalon """ . Ce qu'il fit par défit . Il reçut les vingt premiers coups de trique de son existence . Qui furent suivis par bien d'autres au cours de leur vie . En attendant ,ils s'étaient révélés à eux même . Les mots Dominatrice , masochiste , soumis étaient peu usités à l'époque mais c'est bien ce qu'ils étaient . les sex shops n'existaient pas . Un certain général et une certaine Yvonne ne l'auraient pas permis . Toujours est il qu'ils avaient découvert une facette encore inconnue de leur personnalité . Hélène était bien une Dominatrice et Ulysse un soumis . Les mauvaises langues disaient , dans leur dos , que c'étaient Hélène qui portait la culotte , chez eux . Les langues étaient mauvaises mais elles avaient raison . Pour leur plus grand plaisir de toute façon . Voici la suite des aventures d'Ulysse et Hélène non pas surgis d'une quelconque guerre mais de notre belle province de Bresse ou le poulet est roi . Surtout pour nos portes monnaie . Durant toutes ces années , ils ne furent pas rares , les moments où Ulysse vit sa femme débarquer dans son atelier , à peine vêtue d'une blouse largement déboutonnée sur ses jambes et sans rien dessous . Elle lui intimait l'ordre de se mettre en position . Il se dévêtait rapidement et se penchait sur son étau en bois . Hélène lui pinçait les seins dans celui ci et les fesses cambrées il recevait un nombre considérable de coups de badine généreusement distribués . Il y avait beau temps que le nombre 20 avait été dépassé . Leurs petits jeux les mettaient dans un état d'excitation tel qu' Hélène se retrouvait invariablement assise sur l'établi au milieu des copeaux de bois . Je vous laisse deviner la suite . Tant et si bien que naquirent trois garçons de cette heureuse union . Rassurez vous aucun ne fut prénommé Télémaque . Une fille naquit en dernier . A six ans , on pressentait chez elle , le même caractère que celui de sa mère , elle menait ses trois grands frères à la baguette . Ulysse repensait à ses 50 années de pure plaisir , sans beaucoup de bas . Il savait qu'il n'aurait pas pu être plus heureux . Ainsi c'était ça la rançon du bonheur avec Hélène ? Un chagrin incommensurable dans le veuvage . Bon Dieu : tu sais bien que le doux , le timide , le soumis se retrouve en enfer à la mort du sévère. Souvant durant son veuvage , il revînt dans son atelier . Il revivait les séances de domination . Hélène était la seule femme qui savait et aimait le faire bondir jusqu'au 27 ème ciel sans passer par le 7 ème . En lui pinçant les seins . Combien d'après midi avait il passé , nu, attaché à son établi , les fesses rougies sous la badine ou les orties cueillies dans le fond du jardin . Combien de fois avait elle joué avec son corps suspendu au palan , ses pieds touchant à peine le sol . Il revivait ces moments délicieux en pleurant sachant que jamais plus il ne connaîtrait un tel bonheur . Jamais plus il ne reverrait Hélène , la seule femme qu'il avait jamais aimée , qu'il avait TANT AIMEE . La femme qui était le sujet et le verbe et dont il était le complément . Les enfants d'Ulysse et sa famille le voyaient décliner tous les jours un peu plus . Il tombait progressivement en dépression . Le goût de la vie le quittait plus surement que l'inéluctabilité du temps qui passe . Une nuit , alors qu'il cherchait le sommeil et appelait avec une ferveur qu'il ne se connaissait pas , la mort qui le délivrerait de cet enfer , couché dans ce lit trop grand et trop vide il senti une douleur envahir sa poitrine , intense . . . . Cette douleur augmentait en un crescendo insupportable tandis qu'une lumière blanche éclairait sa chambre . Une ombre floue apparut dans le halo éblouissant , marchant vers lui . La forme se précisait . Une femme , nue , belle , les seins lourds de quatre maternités mais qui avaient gardé toute leur douceur et leur majestuosité , un sexe aux lèvres tellement douces , tellement soyeuses , onctueuses : un corps de Déesse grecque . Une sensualité tellement généreuse . Le visage d'Hélène lui apparut . Elle tenait une corde dans ses mains qu' elle nouât autour du buste d'Ulysse qui souriait , la douleur se changea en une impression oppressante . Enfin sa femme rejouait avec son corps , comme avant . Enfin il avait retrouvé sa bien aimée . Il était à nouveau heureux .Il riait presque quand soudain , dans un éclair éblouissant , Hélène et Ulysse furent projetés hors de la chambre et disparurent à jamais . C'est ainsi que , quand on découvrit son corps le lendemain , son visage était emprunt d'un sourire absolument radieux . Oui effectivement le mot tragédie ne convient pas . Il est vrai que la fin est un "" happy end "" malgré la mort . En écrivant j'ai décidé de donner le prénom de mon père (véridique ) à mon héros et je n'ai pas osé appeler mon héroïne "" Pénélope "" Alors je lui ai donné le prénom d'Hélène pour rester dans la mythologie grecque . C'est à ce moment que j'ai pensé au mot """ tragédie""" car il y a la mort dans ce récit . berny
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Par : le 28/09/17
Au bout de plusieur minutes elle sort ma queue de son sex degoulinant. Elle se releve me fait un sourire plein de tendresse et me dit: -” Allez belle bite à genou les mains sur les cuisses.” Promptement et sans mot dire je m'exécute. c’est bien me dit elle, avant d essuyer ses doigts plein de cyprine sur mon visage. -”Ne bouge pas attend moi la.” Je la voie nue remuant ses jolies fesses en allant chercher quelque chose dans la boite restée sur la table de la terrasse. Elle revient devant moi avec un drôle d’object dans les mains. C’est une sorte de gode avec a l'autre extrémité une courbe qui forme un crochet au design se voulant ergonomique. Je comprend son utilité quand je la voie s inserrer dans la chate la partie crochettée. La voila comme pourvue d'une bite en plastique bleue qui semble ne faire qu'un avec son corps. Elle s'avance d’un pas et je me retrouve avec la bouche a quelque centimètres du gland de sa 'queue'. De deux doigts elle relève mon mentons pour que nos regard se croise et me dit un sourire au lèvres. ” Allez belle bite . tu sais ce qu'il te reste a faire. L'ultime soumission, tu m'en a déjà parlé c'est le moment de la vivre. Soumets toi.” Mon regard quitte le sien pour se poser sur son sex. Je la regarde de nouveau avant de commencer à lui lécher le gode timidement. Un peu gêné et troublé par la situation que je suis en train de vivre. “Allez ne sois pas timide me dit elle pour m’encourager. Suce moi! “ Je me détend doucement et me met à la sucer plus goulûment. Sa main passe dans mes cheveux. Je ferme alors les yeux et me laisse complètement aller à mes pulsions. Je la suce goulument sans aucune retenue. Je prend ma queue en main toujours tendue par l'excitation et commence a me masturber. elle me dit. - “ Non pose tes mains sur mes chevilles. Allez, concentre toi et suce moi. Voilà c’est bien. Tu es une bonne salope.” Je te conseil de bien bavé dessu. Elle va finir dans ton cul. Je vais te depuceller allonge toi sur le dos.” Je m'exécute. Je sent qu'elle va me prendre mon coeur commence à battre à la chamade. - “ Allez, tu sais ce qu'il te reste à faire. lève tes jambes”. J'attrape alors les jambes sous mes genoux. Lève les cuisses. Mon cœur bat la chamade. Mon sexe est tendu d'excitation malgré la peur qui m'envahit. Je la vois prendre en main sa virilité. La poser sur mon anus.Me regardant dans les yeux elle me sourit tendrement et commence à exercer une pression. Ca queue commence doucement à s'enfoncer en moi. Toujours en me regardant elle rigole et dit -” Alors belle bite presque prêt à te faire dépuceler.” Elle éclate de rire en s'enfonçant doucement dans mon cul. Je la sens s’enfoncer en moi, la sensation est étrange. N'est pas désagréable, quand elle commence à ressortir pour finir son premier va et vient j'ai un peu mal et ne peut retenir un petit cri. Elle se moque de nouveau de moi. - “ Tu cuines ma salope.” Elle met deux doigts dans ma bouche entrouverte. ‘ “ allez, suce belle bitte j'ai vu tout à l'heure que tu aimais ça.” déclare-t-elle. Totalement sous sous son emprise j'obéis sans poser de question. Me voilà par une belle après-midi de juin en train de me faire sodomiser par Sophie sur la terrasse de la maison. Elle commence à me sodomiser. Ses premiers va et vient lent et précautionneux commence à laisser place à une étreinte plus fougueuse. Entre plaisir et douleur je ne peux m'empêcher de gémir, de pousser des petits cris. Entre tendresse Et bestialité tantôt sophie me caresse passe une main dans mes cheveux tantôt me gifle et m’insulte. Elle s'enfonce maintenant de toute la longueur du gode en moi je sens son sexe humide sur mon bas-ventre, nos regards se croisent à nouveau. Son visage est transpirant,son souffle rapide. tout en continuant de me pilonne et elle me sourit. Je lui rends son sourire sans mot dire elle saisit mon sexe bandé et commences à me branler. Je n'en peux plus, je me laisse complètement aller sans aucune retenue. Je gémis en fermant les yeux. Elle continue de m’enculer,avec dans ca main ma queue. Sentant que je ne vais bientôt plus pouvoir me retenir, elle me dit. - ” Tu peux venir belle bite, dis-moi quand ça vient.” Au bord de l'explosion je lui crie. - “ Je vais jouir Sophie!! ça vient! “ Presque instantanément une décharge de plaisir parcourt tout mon corps. jusqu'à mon sexe. Un grand jet de foutre sort dans une giclée, se répandant sur mon ventre jusqu'à mes pectoraux. Elle aussi excitée par la situation et par la partie du gode insérée en elle est sur le point de jouir. Elle continue de m’enculer fougueusement en gémissant. Une de ses mains essuies le foutre sur mon torse et me barbouille mon visage. Ce dernier acte l’amene au paroxysme de l'excitation ses jambes se mette à trembler. Je sent le gode vibrer en nous. Elle jouit dans un long cri en s'effondrant sur mon torse une nouvelle foi. Sa respiration est bruyante rapide, la sueur et les fluides de nos deux corps se mélange. Je lui caresse doucement le dos tandis que nous retrouvons peu à peu notre calme et nos esprit. Nous restons ainsi quelques minutes avant qu'elle se relève debout elle me lance les mains sur les hanches. -” Alors belle bite, ca y est tu es ma petite puputte ?” Son visage exprime la joie, et je lui rend son expression. Nous sommes maintenant sans aucune retenue en toute complicité. Toujours harnachée de son gode ceinture, Elle part vers la table de la terrasse et sa boîte aux merveilles en me lançant cette petite phrase. - “ Allez une dernière humiliation pour aujourd'hui. Met toi face à la baie vitrée à genoux, jambes ouverte, le buste contre le sol et ton cul bien haut! “ Sans poser de question je m'exécute. Elle revient avec quelques choses dans les mains, mais vu ma position je ne vois pas bien ce que c’est. Elle passe derrière moi, pose une main sur mes fesses et je sent qu elle introduit de nouveau quelque chose dans mon cul. Je ne peux m'empêcher de gemir. “calme toi belle bite, c’est bientôt fini. “ Me lance t elle. elle pose son pied sur ma tête. et lance une phrase c’est un petit pas pour l homme mais un bon début pour ta soumission. J’entend alors le bruit caractéristique de l'appareil photo de mon portable. Ensuite son pied s'enlève de ma tête. Elle ressort l’object de mon cul et me montre la photo. On la voie le pied sur ma tête toujours harnachée de son gode ceinture, dans une pose de conquérant espagnol. Moi le cul en bombe la tête sous son pied vaincu, avec un “gode drapeau “ dans le cul sur le quel on peut lire : soumis de princesse sophie. Après cette dernière épreuve, le reste de la journée est plus calme. Bien sur je continue de la servir et nous continuons notre petit jeu dans les rires et la bonne humeur, mais il n y a plus d'événement marquant qui viennent ponctuer notre journée. A la fin du repas du soir, quand toutes la maison est en ordre, Sophie me dit de la rejoindre dans la salle de bain. Bien que ce soit un ordre ca voix est douce et n’a aucunement un ton autoritaire. Quand j'entre dans la salle de bain elle me regarde nue et souriante.L’eau chaude de la douche coule déjà. Son sourire bienveillant s'accentue, et elle me tend la main pour que je la rejoigne. Je la saisi. Elle me conduit sous la douche, fait couler du gel douche dans ses mains et le fait mousser dans mes cheveux quel masse avec douceur. Elle colle son buste à mon dos,et commence à me savonner le corp tendrement. Elle me lave doucement. Me remercie pour la journée passée, me dit qu'elle s'est beaucoup amusée. Quand elle arrive a mes fesses et qu'elle lave mon anus.Elle me demande si je n aie pas trop mal. Je lui répond un peu mais ca va. C'est plus une gêne. Elle me remercie encore me dit que c'était super de jouer les dominas aujourhdui. Elle fini de me laveret m'essuie. Quand elle juge que je suis propre,elle me gratifie d un bisous sur la joue,me prend par la main et me dit: “vient dormir avec moi, et profite en car demain tu seras mon chien et tu passeras la nuit dans ton panier . Elle me lance alors un clin d'oeil.
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Par : le 19/02/18
. L'état fantasmatique prend le pas sur le descriptif, Linsoumise, je viole ton âme et ton corps s’essore à genoux, lovée, agrippée encore à lustrer mes pieds comme une chienne.. Tu trépanes mes repères.. ma folie pulsionnelle te parle en ces mots sombres: . Ma perte sublime, l'abandon de mon contrôle aux perversions sombres abyssales, sales et humiliantes: sadiques.. là où ta dignité ne réside qu'en l'absence du "Toi". Livrant ta carcasse désincarnée à ma nature profonde crépusculaire, sauvage, avilissante et habitée . L'usage même de paroles devient l'expression de dégoût, t'avilissant. Te retranchant au delà de ce que le seul sens non isolable pourra transmettre à tes oreilles. Sons perçus étouffés par tes tourments, tes maux, ton épuisement, MA possession. Asile psychologique certain, te réfugiant dans ton subspace bienveillant, salvateur, laissant libre le désinvestissement corporel que j'entreprendrai, méthodiquement sur toi. Devenant un corps mou duquel j'extrairai à coups de griffes le reflet cinglant des morsures du fouet de mes envies, m'exprimant sur ton corps et ton âme. Te soustraire ... te laisser quelques secondes de conscience, peut être d'éveil, marquer au fer rouge ce que tu es devenue entre mes mains. Hum ... images et émotions: langage subliminal. Marquage de l'inconscient, ton cerveau reptilien dans le panier de mon emprise, ondulations hypnotiques aux fréquences Dominantes.. Tu seras loin. Enfermée dedans. Ressentir paradoxalement à/a peine les assauts démoniaques, extrêmes et avilissants qu'un statut d'esclave t'aurait simplement épargné. Gardant possession psychologique d'une situation physique dont tu serais pourtant coupée. Laisse tomber , va, abandonne... Comprends bien, qu'Il me sera alors jouissif autant de te voir résister pour te contraindre un peu plus, que de te ramener en pleine conscience pour te révéler à toi-même ce statut de déchet sexuel: MON déchet sexuel. Perspective Jetable?... je salive d'anticipation.. Replongeant ensuite dans ta boîte crânienne, Subspace, salvateur/trice, me laissant pleinement exprimer en et sur toi, mes allégories passionnantes et expressives. Déversoir de ma folie sexuelle démente, réceptacle de mes fluides corporels avilissants et marquants. Perspective durable? Trace indélébile de l'incroyable et démesurée emprise que ma Domination exprime sur Toi : MON Objet sexuel. Tu ne seras ni la pire des salopes rêvées, Ni cette femelle fantasmatique à prendre comme une chienne, horizon salace; Ni même Esclave, statut seXuel permettant toutes les disponibilités... non, non, non, non , non...mon expression réside là où la dignité même de la personne est touchée; Là où la dilatation n'a plus de fin qu'en l'expression du vide, cercle sans objet, ni d'objets même à t'enfiler laissant béant tes orifices. Là où même les réflexes naturels de fermeture n'opéreront plus. Tu ruissèleras de liquides mélangés, ton souffle presque inconscient, catatonique, faisant mentir le cadavre sexuel gisant sans dignité que j'aurai créé, besogné, vidé de sa vie. Prisonnière de ton corps comateux, le déséquilibre manichéen basculera dans une monochromie sombre où tu ramperas à mes pieds pour obtenir le pardon du simple fait que j'en arrête avec ton corps et ton âme, forme de peur de l'abandon.... tu l'auras compris qu'ici, réside mon expression. En la perte temporaire et entière de ta résistance... quel paradoxe sans injonction, processus circulaire dans lequel l'énergie de la réponse est fournie par ta réaction et non pas par l'élément déclencheur... perversions, sublimes de tortures psychologiques par le vecteur de ton corps ... Alors... Me suppliant encore de te souiller de toutes les manières de mes perversions et mon sadisme mêlés, graal unique de mes quêtes fantasmatiques, de crainte que j'en ai fini avec Toi.. supplier... me supplier de te prendre sans limite, en tout cas m'abandonner les tiennes... concept si éloigné de ton orgueil... de ta fierté. Insoumise? Ainsi je t'exposerai aux hyènes impropres, essentiellement libidineuses, s'exprimant, de leur seule turgescence, assoifées de viande pas encore assez morte. Charognes. elles te baiseront aux limites de l'évanouissement jusqu'à ce qu'elles s'épuisent elles-mêmes, vidées autant que de leur pauvreté fantasmatique m'inspirant tant de dégoût ! Je les bannirai d'incompétence à t'user de baise, les humiliant pour ma satisfaction narcissique et par condescendance perverse. . Prête de ce préliminaire sexuel, essuyant tes larmes d'abandon, j'exercerai alors ma Domination sur Toi. . Mon déchet, déshumanisée, état subconscient , cloîtrée au fond de toi même, je saurai encore te ramener à la conscience pour te montrer ce que tu es. Pour moi... Objet.... mon objet, par delà tes limites: mon objet dans mes limites. Tes trous devront rester béants d'avoir servis et prêts à servir, et resservir .. sans quoi je n'aurai de cesse que de les éprouver jusqu'à ce que mon sperme entre ou sorte par simple gravité de tes bouche, vagin et anus suivant la position dans laquelle je te baiserai encore. Et encore. Et encore sans aucune attache, limite, résistance molle, pantin fantasmatique, receveur unique pour des heures indélébiles dans chacune de nos mémoires... de notre chair. Tes ultimes étincelles résistantes d'insoumission articuleront mes perversions à te faire lâcher ton contrôle par ma Domination systémique. Jeu des derniers soubresauts d'orgueil abattus par l'implacable détermination à te faire lâcher prise. Menottes, bracelets, Cordes, scotchs et strapps t'immobiliseront pour subir. Baillons, écharpes, scotchs, cordes ceintures étoufferont tes lamentations. Ceintures, martinet, canne, cravache, fouets et autres caresses éveilleront ta colère pour mon plus grand plaisir. Mais c'est Ton état passif et abandonné, qui transcendera enfin l'état dans lequel je cherche à exprimer ma jouissance. Tu ne pourras alors recevoir mon offrande en calice, qu'aux signes de ton abandon. Alors surement alors, performant de ma Domination sur la carcasse épuisée de ton corps, me redressant de toute ma taille pour jauger mon empire. Haletant et triomphant, dans un geste narcissique je te pisserais dessus ou plutôt dans un de mes trous béants ... afin de marquer d'avantage mon territoire, mon emprise, ma démesure. Souillant encore un peu plus mon Objet seXuel, t'entraînant sur les pentes obscures de ma volonté de te dépersonnaliser, te déshumaniser, pour t'imprimer sur le disque, alors formaté de ta conscience, les premières marques de ton appartenance définitive. Tu m'appartiendras à vie, quoi qu'il en soit, et j'opérerai sur ta volonté perdue pour un instant, l'étendue saline de ta dépendance envers moi, dans une forme de résignation absolue, indiscutable.. Assemblée à mes pieds, genoux cédant, prostrée à cette place qui est la tienne, mes mots anciens reviendront à Ta mémoire comme un soleil de T/ta nuit: "Prépares ton enveloppe insoumise, Tu n'as pas perdu ces heures à attendre. Patience, répends toi dans ton silence, oublie ces jours vides, enracinée que tu étais, à espérer t'évader à mes côtés, ivre de dépenses d'énergies, de maux torturés, attachés à mes pensées tourmentées.... Que feras-tu, après tel abandon? Le souffle court, jetée dans la masse, dans le mouvement, agissant jusqu'aux extrêmes Insoumise, ton doigt pointé se tordra suppliant, scrutant en moi la moindre faiblesse. Ici, tout le corps se donne. Cherchant à épuiser ses possibles. Ma main s'ouvre et se ferme, puissante étreinte au support de ta tête rebelle. Fou de Vie, et d'envies, îvre d'idées abissales, mon demon animal te ploiera par le col, jusqu'à ce que tu aies compris. Brassant et déchirant tes chairs, te voulant saisie, te soufflant ma divine amertume. M'abandonnant ton corps, et par toi, ainsi devenant celui que je veux être. Mon corps instrument de l'esprit, Cependant auteur de toutes tes idées. Alors, Soumise alors, tu saisiras de tes bras meurtris mes jambes dressées. Plongeant ta tête aimante, tu m'aimeras tel ton soleil. Tout s'éclairant alors pour moi Je serai celui par lequel Tu te soumets..." Dominée. . Parloire. .
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Par : le 04/03/18
Humour et Dérision .. La copine d'Huguette .. Encouragé par mes deux premiers succès , ne voulant pas gâcher des dons évidents , je me remis à l'ouvrage . J'appelai Huguette pour la revoir , toujours sous le charme . Elle n'était plus libre me confia-t-elle , avait déménagé , n'étais plus intéressée par le BDSM , et n'avait rien ressenti – de quelconque façon à ses dires – lors de notre rencontre . Si je n'avais su lire entre les lignes j'aurais naïvement pensé qu'elle m'évitait ou avait été déçue . Ma grande expérience de la psychologie féminine me fit heureusement deviner , que , probablement par peur de tomber follement amoureuse , elle préférait une vaine fuite . Je dis vaine , car évidemment , je ne voyais pas comment son esprit eût pu se détacher de moi . Pas plus que son corps qui devait m'appeler chaque nuit . Gentleman , je n'insistai pas , la laissant toute à la pudeur de ses sentiments . Juste avant de me raccrocher au nez ( assurément pour cause de forfait dépassé – tiens au fait c'est moi qui l'appelais … ) elle me donna le numéro d'une amie qui disait-elle pourrait être intéressée , elle ( je cite ) . Ah ces femmes , quels bijoux … Elle avait été si enthousiasmée qu'elle n'avait pu s'empêcher d'en parler à sa copine . Bon Prince je décidai de l'appeler . Evidemment cette dernière fut emballée et me donna rencart le jour même . Lorsque j'entrai dans le café , je la reconnu immédiatement . Sa paire de Rangers , son pantalon treilli très en vogue chez les femmes à cette époque me plurent immédiatement ; je devinai vite qu'il s'agissait de masquer maladroitement sa fragilité , sa féminité … Et ce ne sont pas ses cheveux hirsutes et son maquillage outrancier qui allaient me faire changer d'avis . Pas plus que ses 15 bons centimètres de plus que moi , ni ses épaules de déménageur . Je mis sur le compte du tabac ( elle écrasa son cigare dans le cendrier à mon arrivée en me dévisageant … ) sa voix grave . _ Bonjour Madame , je … _ 'sied toi ! Quelle économie de mot , et quelle concision ; j'en était admiratif ! Je saisis au vol cette invitation et pris place face à elle . _ alors c'est toi qui voulait dominer Huguette ? Force était de constater que ma réputation m'avait précédé ; je conçu une certaine gène ( humilité quand tu nous tiens ) devant ce compliment déguisé . Toujours cette subtilité du langage féminin … _ moi aussi j'aime la fessée ... lâcha-t-elle en même temps qu'un rot qui fit se retourner même les plus habitués des lieux . Elle reposa sa bière en s'essuyant sensuellement les lèvres d'un revers de la main . _ ...mais je préfère la cravache , mon pêché mignon ! J'étais sous le charme , nos goûts correspondaient à merveille . Savait-elle qu'elle était déjà perdue corps et âme ? Son regard et un signe du menton m'indiquèrent la porte des toilettes où elle avait visiblement l'intention de me suivre ; évidemment l'endroit n'était pas aussi romantique que j'aurais pu le souhaiter , mais son envie , son impatience eurent raison de ma pseudo réticence . En outre elle venait de me confier qu'elle avait tout ce qu'il fallait avec elle , dans son sac . Vraiment bien organisée cette charmante jeune femme , avoisinant les 60 , 65 ans . Elle avait certainement tout prévu la coquine . J'en étais à bénir ma bonne fortune lorsque j'entendis la voix de ma belle à travers la porte : _ j'espère que t'a remis du PQ Pierrot , sinon je m'essuie sur les murs ! Les rires gras de l'assemblée me transportaient ; elle savait y faire pour donner le change , et mine de crayon , me rejoindre . La porte s'ouvrit ; elle était encore plus grande que je ne croyais . A peine entrée elle ouvrit sans un mot la porte des WC femme et me poussa dedans . Impatience quand tu nous tiens … De son sac elle sortit une magnifique cravache noire , un modèle assez court , avec un large embout en cuir .  _ Baisse ton pantalon ! J'en étais gêné ! Voulait-elle passer à une gâterie tout de suite ? C'eut été gâcher , je ne l'avais même pas encore fessée . Je fus rassuré quand elle me fit appuyer au mur , pantalon sur les talons ; dans cette pause noble j'entendis ( et surtout sentis ! ) le sifflement de la cravache s'abattre sur mon arrière train ! Elle voulait vraisemblablement vérifier son bon fonctionnement avant de me la tendre . Visiblement dans le doute , elle vérifia une bonne trentaine de fois l'outil sur la partie la plus charnue de mon individu . Etrangement , dansant d'un pied sur l'autre , j'avais de moins en moins envie de la dominer . J'espérais qu'elle ne m'en voudrait pas trop . Je sentais à son souffle court qu'elle fatiguait ; cela m'arrangeait un peu à vrai dire … Quand elle eu fini , elle claqua la porte et sorti , me laissant le soin , me précisa-t-elle de régler ses «4 bières descendues en t'attendant plus la tournée générale» qu'elle allait mettre sur mon compte . Je remontai sans hâte et avec une infinie délicatesse mon pantalon dont il me sembla soudainement que la matière était proche du gant de crin .  Décidément ma carrière de dominateur se poursuivait aussi fort qu'elle avait démarré ; j'en concevais une légitime fièreté , bien décidé à ne pas m'arrêter en si bon chemin . Quand tout vous sourit dans la vie , quelle extase ... Sir S
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Par : le 16/04/18
Ce qui m'a inspirée, c'est une maison de Meudon, construite en 1910, qui a conservé son décor d'époque. Elle est dotée d'un escalier qui m'intéressait. Cela faisait très longtemps que j'imaginais des hommes tous masqués, dans la même tenue, étagés sur les marches, en train de se masturber sur une femme. Pour moi, il fallait que cela soit très hiératique et beau. Cet hiver, j'avais, avec une amie, sélectionné des candidats que nous avions recrutés par Minitel. Puis ils ont été convoqués le jour prévu dans ce cadre qu'ils ne connaissaient pas. Je leur en avais dit le moins possible, comme aux autres. A chaque fois, chacun des participants ­- cette fois, il y en avait seize ­- en sait le strict minimum. La scène centrale était donc ceci : des hommes sur des marches, portant tous un loup avec une voilette qui leur masquait la bouche, torse nu, pantalon noir, debout contre la rampe à barreaux d'un escalier en spirale, formant un demi-cercle face au vide, au-dessus d'un sol dallé où j'avais placé en vis-à-vis un autre demi-cercle de dominatrices habillées en robe du soir. J'avais ménagé entre les femmes et les hommes masqués un espace libre où j'avais disposé de jolis coussins orientaux pour les deux jeunes soumises sur lesquelles les hommes devaient éjaculer d'en haut. Ces jeunes femmes, je les avais conçues comme étant de jeunes vierges qui devaient être fécondées. Donc elles étaient en blanc, dans des dessous 1900, en batiste et dentelle. Lorsque je les ai introduites, un pianiste ­ amateur de SM, évidemment ­ jouait. Je tenais les jeunes filles par des rubans de satin blanc qui étaient liés à leurs poignets et je les ai couchées sur les coussins. Après quoi, à un signal précis, en l'occurrence un accord plaqué au piano, tout d'un coup on a entendu une cantatrice ­ elle aussi adepte du SM ­ attaquer les premières phrases de "La Mort de Didon" de Purcell. Elle est descendue lentement, du haut de l'escalier, magnifique dans une longue robe de velours rouge, en chantant. Ce qui était très beau, évidemment, c'était ce contraste, cette quasi-inadéquation entre des hommes qui se masturbent et cette musique du XVIIème siècle, cette alliance du sperme et du sacré. C'est de la création bizarre, mais c'est de la création. Et qui n'est curieusement pas tellement à la mode. Aujourd'hui, on est plutôt du côté du cru, du direct, de l'improvisé. On ne va pas vers cette médiation, cette théâtralisation. - (Jeanne de Berg, épouse de l’écrivain Alain Robbe-Grillet, elle-même écrivaine et auteure, entre autres, de "Cérémonies de femmes", qui avait l'habitude avec son époux de mettre en scène des créations sadomasochistes qui prenaient ainsi la forme d’œuvres d’art éphémères telles que celle décrite ci-dessus - extrait d'une interview publié dans Les Inrockuptibles le 22/07/1998 - texte complet de l'interview ici : https://www.lesinrocks.com/1998/07/22/musique/concerts/jeanne-de-berg-jupe-brulee-11230848/)
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Par : le 29/07/18
Depuis près de cinq ans, je rencontre périodiquement une Maîtresse pour des séances de domination. Cela a commencé suite à une annonce proposant des séances de soumission. J’arrive dans un appartement, une blonde à l’air sévère m’ouvre puis me fait étendre sur son lit. Je lui demande de me goder pour me faire jouir, ce qu’elle accepte. Devant la facilité avec laquelle elle m’a pénétré et le plaisir que cela m’a procuré, elle me fait miroiter la possibilité de me faire subir d'autres séances de soumission. Au cours de ces séances, elle m’a fait subir une multitude de soumissions, godage avec gode ceinture, léchage de son anus, enculade par un soumis lui-même sodomisé par elle, fellation de soumis, travestissement, domination et sodomie devant une autre Maîtresse, recruter un soumis pour elle et le sucer sur son ordre, sodomie par un soumis, léchage d’un gode. Une complicité s’est installée entre nous au fil du temps et ce sont des relations Maîtresse-soumis, elle m’introduit toujours un gros gode ceinture dans le cul pour commencer. et je jouis en hurlant en me branlant.
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Par : le 06/08/18
(Réédition du 06/08/2018 -> 24/03/2024 - 1237 Vues) . Aussi jouissif que dégageant beaucoup d'énergie à entretenir, les "Cum-Slave" oscillent entre la débauche et le masochisme. Qu'est ce qu'une/un "Cum-Slave" ? Une/Un "Cum-Slave" est une personne aimant se donner corps, fluide, et âme à plusieurs partenaires, qu'importe le contexte, que les participants soient inconnu ou non. Une mise à disposition pour devenir le parfait support à recevoir fleuve de souillures dans une indécence et une "générosité" totale à satisfaire la pluralité masculine. Comment devient une/un "Cum-Slave" ? Comme beaucoup de pratiques BDSM, la recherche d'intensité dans le plaisir est du à un passé marquant, le plus souvent d'avoir ressenti, vu, exécuté un acte de plaisir où ses propres pulsions ont pris l'avantage sur sa propre maturité pour les comprendre et les maitriser. Ce qui amène à vouloir reproduire ces excitations et actes, sans volonté à vouloir en prendre conscience (aspect candide à se déflorer dans l'extrême) et entrevoir les répercussions (Plaisir tabou). Bref, une autre mentalité que la femme se portant sur le côté "vanille" du BDSM, voulant se faire éjaculer sur les seins, le ventre et les fesses dans un désir d'appartenance envers son mâle du moment. Quel est l'alimentation d'une/un "Cum-Slave" ? L'idée d'être offerte, devenir un buffet ou chaque partie de son corps est propice à être utilisé sans aucune limite. Un désir d'abondance à servir et à "traire" le jus des hommes à sa source. Une reconnaissance d'avoir bien servi, à avoir pu satisfaire sans concession, et se réduire à cette simple expression "l'outil ultime pour accéder à la jouissance" (Et non à être une femme objet). Amour et "Cum-Slave" ? Les débauchées insatiables et les masochistes dit "brat" sont les femmes les plus difficiles à aimer de par leurs pulsions dévoreuses d'énergie. Passant de la femme enfant à la femme entêtée/Rebelle, à aller où bon lui semble en exprimant leur malice de pouvoir leur être dépendant. L'amour qu'en à lui, appelle à la stabilité, ce qui détruit une bonne partie de leurs plaisirs. Une métaphore à appréhender : Il faut considérer que leur plaisir est devenu leurs gouvernails dans leurs vies, et plutôt que d'en prendre la barre, c'est à Un Maître expérimenté de faire en sorte que les éléments que l'on invoquent et provoquent, poussent leurs embarcations dans une direction qui nous soient confortable. Les Femmes débauchées et Masos sont toujours en mouvement, donc n’espérez pas le calme après la tempête. Comment aimer et se faire aimer d'une "Cum-Slave" ? Lui faire ressentir quel se révèle un bon "outil" aussi bien pour son plaisir que son bien être. Etre un bon logisticien ; Avoir su créer/maintenir un cercle et avoir des contacts pour pouvoir veiller à l'alimentation de sa/son "Cum-Slave". Et lorsque l'on parle logistique, c'est avoir un œil sur l'hygiène de vie, les disponibilités, la diversité, et les plaisirs de ses contacts pour qu'ils soient des valeurs sûr à satisfaire les besoins de sa/son "Cum-Slave". Une effervescence à savoir ce que l'on fait, pourquoi on l'a donne, et ce que l'on en retire. Un savoir-faire indispensable qui vous préservera également de la concurrence des autres Dominants puisque vous passerez Maître en la matière. (Ce qui sous entends également que vouloir éduquer/dresser/baiser par tous les trous à en perdre haleine/Proposer à un de ses amis de participer/Trouver une autre Soumise pour enjoliver sa relation... seront inadaptés, et propice à une fuite en avant de sa/son "Cum-Slave") En définitif, ce qu'il faut prendre en considération pour avoir une relation suivie et durable avec une/un "Cum-Slave", c'est de lui faire atteindre ce qu'elle désire en un claquement de doigt : Le votre. Et que vous avez besoin de son amour pour lui procurer ce bien être et contrer cette demi culpabilité à qu'elle fasse plaisir au premier venu. C'est à ce prix que les forces en présence vous seront favorable, et que vous veillerez à sa sécurité, tout à ce qu'elle vous reste totalement dévouée. Comment Acquérir et Rompre avec une/un "Cum-Slave" ? Sachant qu'"Un mec lambda" faisant éprouver son plaisir à lui gicler dessus, à beaucoup plus de pouvoir qu'un Maître à vouloir la recadrer à ses fins personnels, les relations avec les "Cum-Slave" peuvent se révéler aussi bien intense que très courte. Vous ne vous accaparez pas une "Cum-Slave", vous êtes sur son chemin. Les queues sur pattes étant légion, pourquoi aurait elle besoin de vous plus qu'un autre ? Son intérêt ira vers Le Maître expérimenté mentionnant ses expériences sur ce sujet, et non pas ce qu'il voudrait faire d'elle. Son appétit est tel que les frustrations sont également des plus pénibles, et elle/il sait pertinemment lorsqu'il est temps de prendre sa dose, et si la personne où elle place son dévolu est un bon parti à court/moyen/long/terme. Seul votre travail à la satisfaire pourra faire la différence, pas la faire évoluer par un égocentrisme et un idéalisme mal placé. Des concessions peuvent être faite lorsque vous lui aurez prouver votre savoir-faire, et si la rupture est inévitable, vous n'en aurez que plus de fierté à ne pas avoir succombé à être un de ses multiples partenaires lambda. Un respect mutuel mettra en évidence votre personnalité à faire les choses proprement, un digestif qui vous permettra de mieux faire le deuil à votre relation. En conclusion ; Explorer la mentalité "Cum-Slave" se révèle très riche, mais indispensable pour l'épanouissement de ce "couple" BDSM. Les récompenses sont à la portée de votre investissement, et de votre travail. Si vos pulsions se complètent à la livrer dans la débauche, et qu'elle vous aime pour cela, n'allez pas contre nature (Si je puis dire :b) Vous saurez lui mettre un collier au cou seulement après avoir rassasié complètement son appétit, se réconfortant et savourant vos bras vils et protecteurs.   Article du même auteur : https://www.bdsm.fr/blog/5742/La-chevauch%C3%A9e-fantastique/ -> La chevauchée fantastique. https://www.bdsm.fr/blog/5033/Les-joies-de-l'exhibition-virtuelle/ -> Les joies de l'exhibition virtuelle. https://www.bdsm.fr/blog/2669/Ma-premi%C3%A8re-correction/ -> Ma première correction.
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Par : le 13/01/19
En ce dimanche après-midi, nous sommes invités à une séance d’initiation chez ce nouveau dominateur que nous avons rencontré récemment. Arrivés dans son donjon, il traîne une lourde caisse qui attise ma convoitise. Et il ouvre sa boîte de Pandore : je risque un œil et aperçoit plusieurs colliers et bracelets en fer. Le métal luit froidement et déjà ma peau frémit à l’idée de porter ces bijoux. Première surprise, le collier est lourd, glacial évidemment, il pèse sur ma nuque et j’entends le cliquetis du mécanisme se refermer sous mon menton. Puis Maître Pascal me demande de tendre mes bras et me pose les tout aussi lourdes menottes. Je suis fascinée par la brillance de ses objets, je n’en ai jamais vu de pareils. Il me demande de poser un pied sur le divan et menotte mes chevilles, reliées par une chaîne, je ne peux me déplacer qu’à pas très mesurés. Il place maintenant une ceinture de fer autour de ma taille et la cadenasse, sous le regard de mon Maître, je le sens très observateur. Hypérion s’approche de moi, pose un baiser de propriétaire sur mes lèvres et recouvre mes yeux d’un bandeau. Mon souffle ralentit. Je n’ai pas senti le coup arriver, presque une caresse. Cravache. Le cuir effleure mes bras, glisse sur mon dos et s’abat sur le rebondi de mes fesses. Je pince mes lèvres. Pas bouger Salomé. Deux doigts viennent agacer mon téton, le tordre, ma respiration devient plus courte. Les yeux bandés je ne sais qui effleure mon épiderme. Je ne sais quelle main tient telle badine ou tel fouet. Cette sensation d’inconnu me plonge dans un abîme de volupté. J’entends mes deux dresseurs comparer les jouets étalés devant eux, ils choisissent soigneusement, je ne suis déjà plus vraiment dans cette pièce, suspendue aux sensations, délice, douleur, je ne sais plus, mais j’en veux encore. Et plusieurs lanières lèchent ma peau , pas de répit le fouet claque et m’arrache un cri. La douleur, cuisante brûle ma cuisse, comme une épine, elle reste là, s’attarde, s’enfonce, pénètre … Maître Pascal me guide vers une de ses créations, il me place dos contre une barre. Mes bras sont tirés en arrière attachés et la corde se tend, je suis arc-boutée ,le métal des menottes mord ma peau, je laisse échapper un gémissement sourd. Mais une autre surprise m’attend : notre hôte dévisse un écrou et fait coulisser une pièce qu’il remonte entre mes cuisses, je touche à peine le sol, les pointes de mes pieds effleurent le plancher, ma vulve repose sur cette traverse. J’aimerais pouvoir adapter ma position, ma chair se coince et cela devient rapidement insupportable, l’air a du mal à arriver dans ma poitrine. Je ne sais pas combien de secondes il me reste avant de perdre connaissance. On me fait descendre,je reprends mes esprits. Maître Pascal disparaît dans une autre pièce avec Hypérion et ils reviennent poussant un étrange attirail. Sa dernière invention ,que je vais avoir l’honneur d’étrenner la première. Mon œil est immédiatement intrigué par un gode, en fer, de belle taille, dressé à l’horizontale comme une lance. Je suis mise en position, à plat ventre sur une planche montée sur roues. Le génial artisan de cet engin diabolique replie mes jambes et pousse mes chevilles dans des anneaux en acier. Je réalise que les deux autorités qui m’entourent me demandent de m’insérer dans cet appendice que j’appréhende. Comment ?! Je vais devoir …m’empaler ? Cela me semble impossible. Je suis toujours entravée, je me contorsionne comme je peux, repousse le sol avec mes mains et je sens le levier pénétrer ma chair, sous l’approbation de mes dompteurs. Mes bras sont maintenant tirés en arrière, je comprends qu’ils vont aussi être immobilisés ,enfilés dans les arceaux que j’ai aperçu tout à l’heure. Ils sont mes croupiers, je ne suis plus que la boule qu’ils jouent, jettent et font rouler dans une course folle sur la roulette lancée à vive allure. Et ils redoublent d’imagination : Maître Pascal fixe un deuxième gode puis il me fait doucement et fermement coulisser vers l’arrière pour présenter mon orifice anal vers l’instrument. Oh…My… God !!!! Mes deux douces cavités, humides, quel délicieux supplice ! Je suis stupéfaite par la maîtrise des ordonnateurs, alors que je suis dans un état d’excitation torride. Et ils font ainsi tourner cette planche ,m’exposant ,tour à tour côté face puis pile à chaque œil dominateur. Mais voilà qu’ils décident de changer de jeu. Je m’extirpe , mes chairs s’étaient resserrées autour de cette redoutable arme qui a pris la température de mon corps, j’ai presque du mal à m’arracher. Viens… me dit le Maître du donjon et nous montons encore un étage dans sa tour. Là-haut, au centre de la pièce m’attend un chevalet, il m’ enjoint de me mettre à quatre pattes ,coudes au sol, attache ma taille au support, incline ma gorge vers un étau. J’entends les pas d’ Hypérion dans l’ escalier et je sens son sourire approbateur lorsqu’ il découvre ma posture . Ma croupe est offerte à ses mains, à ses moindres désirs , à ses rêves pervers…. Je me délecte dans le miel de ce suave instant, sensualité féroce. Son compagnon de jeux fixe mes poignets à la barre au sol. Livrée……
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Par : le 21/01/19
Janvier 2019 Après une pause forcée l’an dernier, nous avons repris nos bonnes habitudes pour passer ensemble les derniers jours de l’année, et entamer 2019 côte à côte. Nous songions depuis quelques temps déjà à fêter nos dix ans de domination-soumission. Après quelques délais qui ont néanmoins permis à l’idée de maturer, le jour est venu. De mémoire, nous n’avons probablement jamais eu autant de préparatifs mais il faut reconnaitre que cela en valait la chandelle. Oui je sais, c’est limite un peu trop facile. Tu me fais étendre sur le flanc devant un miroir. Auparavant tu as paré ma fesse droite d’un joli smack et d’un dix au centre d’un cœur. J’aime beaucoup le symbole. Désormais, il faut que je bouge le moins possible. J’essaie même de moduler ma respiration au mieux. Pendant ce temps, tu commences à déposer des bougies, un autre cœur devant moi au sol, mais surtout dix perchées en équilibre instable sur la crête de mon flanc. Au son de ta voix, je comprends que le résultat est réussi, à la hauteur de tes attentes et de ton imagination. Nous passons ensuite à une série de clichés en duo où je suis humblement agenouillé à tes côtés. J’aime aussi ces moments-là, un genre de calme avant la tempête. Mais un sympathique et agréable calme tout de même. Il ne faudrait pas oublier de souhaiter nos vœux. Tu sais que j’adore te servir d’ardoise pour toutes sortes de mots. Alors ce soir, tu ne saurais t’en priver : quelques mots traditionnels sur mon torse ainsi qu’un petit ruban rouge et une clochette au bout de mon sexe. Et gare si elle tombe ! Si tu me débarrasses de la cagoule, je retrouve rapidement le tapis gracieusement agrémenté d’un coussin pour poser ma tête. Installé sur le dos, tu me forces à replier les jambes pour pouvoir nouer ensembles chevilles et poignets avec mes propres cravates. Tu viens de leur trouver une nouvelle vie. Visiblement, elles ont l’air plutôt efficace. Ce n’est pas le cas des anneaux d’électrostimulation. Nous avons dû louper quelque chose étant donné que les patches fonctionnement bien. Ce n’est que partie remise, une fois que nous aurons compris. Au départ, ils devaient simplement te servir de test. C’était mal te connaître. Ils sont bien en place. Aujourd’hui tu m’imposes l’effet aiguilles. Toujours aussi sensitif vu comme je commence à me tortiller. Mais ce n’est encore rien. Quand je t’entends farfouiller, je me demande bien ce que tu vas brancher. C’est de tout autre chose qu’il s’agit. La sonde qui m’avait bêtement inquiété reprend du service. Après un très léger picotement initial, très vite dissipé, je retrouve cette sensation si surprenante. Je pensais que tu avais coupé les impulsions électriques. Bizarrement, je ne les ressens que quand tu changes les réglages. Comme si mon esprit était totalement focalisé sur la sonde. Car c’est une chose étonnante, déroutante mais au final l’extase. Elle finit par rentrer comme dans du beurre. Si tu tournais la tête trop longtemps, elle pourrait presque disparaitre. Mais la sensation la plus incontrôlable, et à la fois la plus excitante, est cette impression que je suis en train de me vider sans fin d’un chaud liquide … Et pourtant rien ne coule sur mon ventre. Cette fois, je gigote de plaisir, du moins dans la limite des mouvements qui me sont possibles. Tu t’amuses aussi à jouer avec les billes de la tige à travers mes chairs. Quel divin moment ! J’y deviendrais presque accro. Et à voir ton petit sourire, j’ai l’impression que toi aussi. Quelle diabolique invention que tu as vite prise en main. Toutes les bonnes choses ayant une fin, tu me retires patches et sonde mais je reste toujours tel un crapaud sur mon tapis. Je comprends que la position cuisses écartées soit tentante. Surtout pour t’amuser avec une grosse bougie dont tu prends un malin plaisir à faire couler la cire un peu partout sur mon sexe. Quand tu estimes qu’il y en a suffisamment, tu passes à l’étape suivante. Je finis par voir passer une cravache au-dessus de moi. Après le cirage manuel, tu as donc opté pour le décirage cravachier. Autant te dire que je sens par où ça passe. D’ailleurs mon coussin se refait la malle une nouvelle fois. Et je sens voler des miettes de cire tout autour de moi. Par contre, je crois rêver quand tu me demandes, un peu plus tard, de me mettre sur le côté. C’est mal barré toujours contraint que je suis par les cravates. Mais si, c’est bien ce que tu veux ! Et quand Maitresse veux …. Non sans difficulté, je me roule lamentablement sur le flanc gauche en quasi position fœtale. Je crois reconnaitre le large « baiser » d’une raquette, sûrement celle que tu viens d’acheter. Neuve mais particulièrement efficace. J’ai rapidement le fessier sensibilisé. Ce n’est qu’un début car commence alors un festival de martinets. Tu t’en donnes à cœur joie avec le quarante brins désormais à la bonne longueur. Je sens claquer les lanières du bas des fesses au ras du cou. Il est nettement plus efficace ainsi. D’ailleurs j’ai l’impression que je me recroqueville de plus en plus sous la pluie de cuir. Je ne risque pas de prendre froid de ce côté-là : je sens une douce chaleur se dégager de mon postérieur. Le moment est venu de me libérer de mes liens. Ils auraient gêné pour la suite. Direction le lit avec la cagoule. Je n’ai aucun doute sur ce qui m’attend. Tu m’as montré précédemment ton tout dernier jouet, un fouet court que tu trouves mordant. Je sens voler sa lanière un peu partout. Tantôt elle s’enroule devant moi, tantôt elle vient me mordre au creux du dos. Je m’interroge sur ta manière de faire pour m’attraper le pied dans le même mouvement. Les chairs sont vivifiées. Un peu plus tard, j’ai l’impression que deux lanières se sont enroulées autour de moi, une de chaque côté, mais je pense rêver. Sauf que non ! Quand tu me demandes si j’ai distingué les trois fouets différents, ce que je n’ai pas réussi à faire, tu m’expliques tout ça. Et tu en profites pour recommencer une série avec chacun d’eux. Je crois que j’aurais encore besoin de leçons. Les enseignements ne rentrent pas bien. En revanche, je reconnais bien la morsure nette de la petite canne qui vient peu après alors que tu m’as demandé de m’accouder sur le lit. Le thermostat de mon postérieur monte encore d’un cran. Je me trompe peut-être mais j’ai le souvenir que tu l’utilises plus longuement que les fois précédentes. Il faut dire qu’elle mord très vite. Par contre, impossible de distinguer ce qui vient après. Peut être une bande de cuir ? Tu me confirmeras que c’était simplement la grosse canne. Mes capteurs devaient commencer à fatiguer… Tu me demandes de rester dans cette position. Je t’entends préparer quelque chose derrière moi. J’ai une petite idée vu ce que tu m’avais dit et la position qui est la mienne à ce moment-là. Mon hypothèse se confirme quand tu me demandes de reculer pour me rapprocher du bord du lit. Sans trop de préliminaires tu m’enduis de lubrifiant et tu présentes ton nouveau gode ceinture. Il rentre assez bien. Et surtout il procure de bien meilleures sensations que le précédent. Rapidement tu commences à me pistonner. Tu m’agrippes aux hanches et tu ondules en moi. Je crois qu’à ce moment-là mes gémissements témoignent du moment de félicité et de bonheur que tu es en train de me procurer. En même temps, je sens que je m’aplatis petit à petit, probablement pour en profiter encore plus. J’en avais longtemps rêvé, je ne l’espérais plus et là, quelle apothéose ! On doit certes pouvoir encore mieux faire mais nous avons désormais de bonnes bases. Quel pied ! Et tu finis même en me griffant les fesses tout en t’immisçant en moi…. Après t’être retirée, tu conclus par quelques griffes sur mon dos, toujours autant génératrices de frissons le long de mon échine. Je n’ai toujours pas bougé de position. Je reste ainsi de longues minutes, toujours cagoulé, à tel point que tu penses que je suis en train de m’endormir. Non, j’étais juste en train d’atterrir… Suite à une bonne pause, bien méritée, je t’expose mon envie de faire des photos de toi équipée de ton gode-ceinture. J’imaginais ça pour une prochaine fois vu que je n’avais aucune idée de la tenue qui pouvait être appropriée, sauf que tu me proposes d’y retourner. C’est ainsi que je m’éclate comme un petit fou jusqu’à une heure avancée de la nuit, les idées de poses venant au fur et à mesure. C’est peut être basique, mais c’est quelque chose que j’avais envie de faire, alors merci d’avoir joué le jeu.
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Par : le 05/03/19
* Voir sur mon blog l'article du Lundi 18 février Nous n'avons passé qu'une journée de sexe ensemble jusqu'à présent et je ne l'ai rencontré ni dans le milieu libertin ni dans le milieu bdsm. Mais il a réussi à me faire couler en préliminaire alors que je ne coule généralement qu'après pénétration et orgasme, et encore, quand le sourcier est doué ! (rire) Au deuxième round de la journée, je lui ai demandé de me pincer les tétons en l'informant du fait que je n'ai aucune sensation à la caresse ou au léchage, seule la douleur m'excite. Il a commencé alors doucement et avec mes encouragements, il a accentué la pression afin de m'arracher des petits cris de douleurs, enfin de plaisir... Et enfin au troisième round en levrette, il m'a gratifiée de magistrales fessées, comme je les aime, avec la main pleine. J'ai hâte de lui montrer petit à petit ma boîte à malice avec mes jouets divers et variés, en espérant ne pas le faire fuir et lui donner le goût de la correction et de la domination.
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Par : le 29/04/19
Quelques façons d'humilier votre soumis avec son sperme Voici quelques idées pour entretenir la soumission à la domination féminine. 1. Mettez le à l’envers, les épaules par terre, et masturbez le en visant son visage, faites lui ouvrir la bouche pour avaler son sperme. 2. Faites le éjaculer sur votre gode-ceinture et utilisez son sperme comme lubrifiant pour l’enculer. 3. Faites la même chose mais cette fois faites lui lécher votre gode pour l’enfoncer dans sa bouche jusqu’à ce qu’il soit bien propre. 4. Faites le éjaculer plusieurs fois dans un préservatif. Placez ensuite ce préservatif sur votre gode ceinture. Faites un petit trou dans le préservatif pour éjaculer sur son visage, dans sa bouche ou dans son cul. 5. Faites le éjaculer sur vos fesses et votre trou du cul, puis placez vous au dessus de son visage pour lui faire nettoyer avec sa langue. 6. Masturbez le avec vos pieds ou vos bottes, quand il a éjaculé faites lui lécher.
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Par : le 25/08/19
Il était largement midi lorsqu?elle se manifesta. J?en étais à mon cinquième café et la migraine ne battait toujours pas en retraite. J?avais eu le temps se sortir prendre le journal et d?acheter des croissants. J?étais donc plongé dans ma lecture des nouvelles du monde lorsqu?elle apparut dans l?escalier, pieds nus et vêtue de mon peignoir, son sac à la main. Ce n?était plus l?animal humilié de la veille. Au contraire, il émanait d?elle un air de fraîcheur inattendu, après une telle nuit. Coiffée et légèrement maquillée, un timide sourire aux lèvres, elle semblait aussi légère qu?une brise. Je me levais pour l?inviter à me rejoindre à table. Elle ne fit que grignoter, le regard perdu, au-delà de la véranda, sur la végétation du jardin qui frémissait dans l?air tiède d?un dimanche de printemps. Nous avions sans doute besoin aussi bien l?un que l?autre, de ce calme. Lorsqu?elle en fut à picorer du bout des ongles les miettes de croissant tombées sur la nappe, je compris qu?elle avait quelque chose à me dire. - Désirez-vous un autre café ? Elle grimaça puis, après un long soupir, elle se saisit de son sac à main et en extirpa divers objets qu?elle plaqua sur la table, juste sous mon nez. Il y avait là un fin collier de métal brossé muni d?un anneau, un plug de petite taille et l?alliance qu?elle portait la veille à l?annulaire. Mon étonnement lui tira un sourire ironique. - Il reste une chose que je ne peux retirer seule. Il faudra m?emmener chez un pierceur. Le reste est remplacer selon vos désirs. En prononçant ces derniers mots, elle baissa les yeux et les conserva ainsi presque tout le temps de la conversation. J?étais stupéfié. Passent encore les mots étranges qu?elle avait prononcé la veille après que son mari l?ait scandaleusement perdue au poker, ils pouvaient être mis sur le compte du dégoût ou d?une légitime révolte. Mon intention avait toujours été de la raccompagner chez elle une fois l?affront digéré et de la remettre au mari auquel elle « appartenait », selon ses propres termes. Je ne pouvais donc m?attendre à une telle entrée en matière. Pris au dépourvu, j?examinai ses offrandes – si le terme est adéquat – en feignant le plus grand intérêt. Le collier était fait d?aluminium, ce qui en expliquait la légèreté et la solidité. Il se fermait par l?arrière à l?aide de minuscules mollettes chiffrées. Au vue d?oeil, son diamètre correspondait exactement à celui du cou de ma pensionnaire. Le plug, en acier chromé, était de petite taille et avait la forme d?un cône allongé. Sa face externe était assortie d?une jolie pierre translucide aux reflets irisés. Une opale, sans doute. Quand à l?alliance, elle était d?acier, assez large, avec gravés en lettres dorées à l' intérieur : « esclave de », puis, en vis à vis « Mtr A ». Je voulus interroger Sarah à la fois sur ces objets et sur la raison pour laquelle elle me les montrait, mais les mots me manquaient. Ce fut elle qui, les yeux toujours baissés, me tira d?embarras. - C?est mon précédent maître qui me m?a imposé ces bijoux. Je ne peux plus les conserver depuis qu?il m?a perdue. C?est à vous de choisir ce que je dois dorénavant porter, si vous m?acceptez. La réserve finale me fit tiquer. C?était la première fois qu?elle ouvrait une autre issue à notre improbable relation. Je pouvais refuser et la laisser partir. - Mais dites-moi, de quoi parliez-vous lorsque vous avez évoqué la nécessité d?un pierceur ? - S?il vous plaît, tutoyez-moi. Je ne suis pas votre égale. - En ce cas, dis-moi pourquoi tu as besoin d?un pierceur ? Se détournant vers moi, elle avança légèrement le bassin et, tout en écartant ses cuisses, elle écarta les pans du peignoir afin de découvrir son entrejambe. La fente parfaitement épilée, prenait naissance haut sur son mont de Vénus. Sa vulve avait des lèvres charnues, au dessin parfait. Il en émergeait, à peine visibles, les pétales froissés et sensiblement plus sombres de ses petites lèvres. Mais ce qui attirait en premier le regard était l?anneau d?acier d?un diamètre et d?une épaisseur imposants qui traversait ses grandes lèvres, juste en dessous du clitoris. - Il est soudé, je ne peux pas l?enlever, expliqua Sarah. Il est impossible de décrire le trouble qui m?envahit. Le souffle me manqua. Elle dut percevoir la fêlure dans ma voix mais elle devina plus sûrement l?érection entre mes jambes, ou, du moins, le souci que j?avais de la dissimuler. - Aimeriez-vous que je fasse quelque-chose pour vous, monsieur ? J?étais à deux doigts de la basculer sur la table et de violemment la forcer. Une pulsion brutale me montait du ventre, un désir de la profaner, un instinct archaïque de domination. Mais en la pénétrant, j'aurais satisfait à son projet plutôt qu?au mien, qui était, d?abord, de rester libre et ensuite, si les choses se présentaient favorablement, de lui imposer ma loi plutôt que de subir ses stratégies. Si j?avais lu quelques romans au sujet de la domination et ressenti à leur lecture une intérêt inhabituel, si je les avais dévoré en dépit de leur trop fréquente fadeur littéraire, mon absence d?expérience était évidente. L?envie de dresser une femme m?était venue, à ces lectures, plus que d?autres tentations, mais sans que jamais les circonstances m?offrent de la concrétiser. Outrées, mes amantes successives avaient chaque fois refusé d?être seulement fessées et l?une d?elles avait rompu sur le champ en me traitant de pervers. J?avais donc relégué ces jeux à l?imaginaire et j?avoue m?être masturbé plus d?une fois en compagnie de semblables rêveries. Sarah était adorablement belle et elle s?offrait avec un mélange de candeur et de malignité désarmant. Dressée ? Elle l?était déjà. Mais c?était à moi de la prendre, pas à elle de se donner. Tandis que je recouvrais mes esprits, je surpris Sarah, toujours cuisses ouvertes, qui glissait le doigt sur la fente avec une langueur calculée, écartant à peine ses lèvres pour enfin s?attarder insensiblement sur le bouton de son clitoris. La poésie décrit exactement ce que sont les choses : Piste fraîche sentier sous la pluie sur de la rosée Allée des sueurs avenue des sèves jardin des humeurs Festival de larmes gala de salives assemblée de mousses Grappe d?éventails avalanche de plumes vivier de poulpes et de pulpes Alors que je détachai brusquement les yeux de son entrejambe, je surpris le regard de défi qu?elle me lançait tout en suçant ses doigts luisants de cyprine. Elle soutint le duel. Furieux, je la giflais. Elle ouvrit grand la bouche, ses beaux yeux verts se brouillèrent tandis que sa main, incrédule, caressait la trace rouge sur sa joue.
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Par : le 06/12/19
Etre Dominant, c'est être le dépositaire privilégié d'une volonté de soumission…. Embrasser la fonction de Dominant, c'est avant tout, selon mes convictions personnelles, endosser une mission à hautes responsabilités, imposant au Dominant de savoir faire abstraction de ses propres intérêts, pour se mettre au service de la plénitude du sujet qui s'en remet et s'abandonne à lui en confiance. Pour un Dominant qui serait foncièrement animé et porté par le goût de la transmission éducative, (en opposition aux trops nombreuses et désespérantes véléités de pur consumérisme), cette mission implique un véritable engagement et consiste à s'appuyer sur une démarche  d'apprentissage au "Lâcher prise", pour poser les condition d'un cheminement identitaire, dans une perspective visant à favoriser l'émergence progressive d'un accomplissement personnel, jusqu'à atteindre l'élévation de soi ! Et ce, non pas (selon moi), en décérébrant notre sujet, en le privant de son libre arbitre, mais au contraire, en lui donnant les clés de compréhension de sa condition...en éveillant et stimulant son libre arbitre, en faisant de lui/elle un acteur conscient et impliqué de sa nature et de ses mécanismes ! Cette misison, elle nous imopose devoirs et obligations...elle invite à l'huimilité et suggère pour un Domiant avisé, de prendre une posture bienveillante et exemplaire...car si un comportement autoritariste et manipulateur peut en effet induire asservissement, obeissance et docilité, il n'est pas de plus vive et puissante servitude, que celle obtenue dans la générosité, la prévenance et l'exemplarité... Etre l'heureux destinataire d'une volonté de soumisison, c'est se mettre au service de l'accomplissement d'une volonté qui ne vous appartient pas,  dont nous sommes le dépositaire privilégié, et dont nous avons autant la jouissance que la responsabilité ! Sitaël
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Par : le 05/01/20
Sandra: " Il y a environ trois mois que je connais cet homme, il n'a fallu qu'un mois pour réorienter sa sexualité vers le plaisir de la soumission. L'érotisme du corps de la femme, la jouissance, la frustration, le transfert petit à petit de son plaisir pénien à un plaisir anal prostatique. Il faut du temps mais un homme bien dressé devient docile, découvre qu'il n'a pas les armes pour lutter contre une femme et fini par apprécier cette situation:" "Vous voulez un petit avant goût?" . Je frissonnais! "Baisse ta culotte!" j'obéis, baissant mon pantalon et ma petite culotte. La femme poussa un petit cri de surprise devant le spectacle. Il est vrai que voir un homme obéir ainsi peut surprendre, mais découvrir des sous vêtements féminin, a de quoi déstabiliser. "Vous voulez un petit aperçu de votre vengeance et de votre future puissance ?" la femme hocha la tête. Peu de temps après je me couchais sur ses genoux. Les claques étaient hésitantes mais fortes, Sandra m'avait fait garder la culotte à mi-cuisse pour le plus grand plaisir des deux femmes. J'avais de nouveau envie de jouir, ma bite voulait grossir, mon ventre me tirait. "Voyez, cette humiliation, mes paroles et son sexe coule déjà, il est en demande de soumission permanente. Je vous l'ai promis, " Je me préparais à mon hôtel pour ma soirée avec Sandra. Toujours un peu anxieux avant de sonner chez elle, soumis comme jamais, mis au pas par cette jolie femme, transformé en sissy, j'étais vraiment son esclave. Elle m'avait dressé, j'acceptais cette rédition sans condition. Sitôt dans son appartement, sans un seul ordre de sa part, je me mis à genoux, me déshabillais en restant en dessous féminin, pris le collier et la laisse et lui tendis. Ma tête à hauteur de son pubis pendant le passage autour du cou, mais je ne fis aucun geste pour toucher sa jupe fendue. A quatre patte elle m'amena dans la chambre d'amis où se trouvait un grand lit adapté à ses pratiques. A savoir un barreau en fer central qui partageait l'armature du lit en deux. "Allez, monte !" Les menottes m’enserrerent les poignets, la chaîne derrière le barreau. Mon corps et mon esprit tendu de désir, elle me mis une claque sur les fesses avec un petit sourire. "Tu sais ce que c'est ce soir?" Non, je ne savais pas. Tout ce que je voulais c'était qu'elle me fesse, qu'elle me mette ma tête entre ses cuisses, qu'elle me sodomise enfin et qu'elle me fasse jouir. "C'est ce que j'appelle la soirée de l'alalie. La fin du dressage d'un homme ? Dans ta tête, tout au fond il y a encore un bout de toi qui pense qu'un jour il reprendra sa vie d'avant, lorsqu'il aura exploré tout les recoins de la soumission! Je sais, tu vas me jurer que non et peut être, à ce moment, tu seras sincère. Mais ce n'est pas vrai! Je vais extirpé cet espoir, je vais le brûler devant toi et tes larmes ni changerons rien. Elle me fit un peu peur, je me rassurais en me disant qu'elle parlait de me sodomiser, de toute façon j'en mourais d'envie. Son téléphone en main, elle pianotait sur le tactile. Sa voix, pendant qu'elle m'exposait mon sort prochain, était compatissante, et encore plus flippante. "Ta vie va prendre un tournant auquel tu ne t'attendais pas et en même temps reprendre une direction qu'elle n'aurait jamais du quitter" Elle commençait vraiment à me faire avec ses propos sibyllins. Le son du carillon de la porte d'entrée déchira l'air. Je fis un bond. Sandra ne fut pas surprise, elle l'attendait donc, je fis de suite la relation avec le sms envoyé deux minutes avant. Des invités? Déguisé en fille et attaché au lit je n'en menait pas large. « Qui c'est Maîtresse? » Elle ne regarda pas, ne me répondit pas et sortie de la chambre vers la porte d'entrée que je ne pouvait pas voir. J'entendis la porte s'ouvrir, des pas passant l’entrebâillement, des chuchotements, plusieurs personnes. J'étais aux abois. La porte se referma. D'autres chuchotements. Le silence, angoissant, pétrifiant. Puis des talons qui claquent et se dirige vers ma chambre. Interminable, les yeux rivés à l'encadrement de la porte de la chambre, la chaîne de mes menottes tendue, j'écoutais les pas se rapprochaient. Les bottes s’arrêtèrent une fraction de seconde, comme si la femme hésitait, puis franchit le dernier espace la protégeant de mes yeux. Mon cœur s'arrêta une fraction de seconde, tout autour de moi l'air devient dense, sombre. Nathalie était là! Cuissardes jusqu'à mi cuisse, jupe courte en cuir, corset cuir lui remontant les seins, nombril et petit ventre nu, ses magnifiques cheveux blonds remontés en une splendide queue de cheval, un grand manteau noir descendant jusqu'aux chevilles et son visage d'ange orné de ses yeux bleus très clairs. L'archétype de la Dominatrice. Mon univers venait de se contracter en une singularité pour exploser la seconde d'après. Nathalie me voyait! Elle m'avait trahi, Sandra m'avait trahi! Le silence fut terrible, je ne bougeais pas elle non plus, le visage dur, des yeux de glace m'écrasant de sa hauteur, de ses vêtements moi qui était ridicule dans ceux qu'elle portais jadis pour me faire plaisir, pour faire plaisir à l'homme que j'étais avant. "Nathalie!" Stupide. Elle fit deux pas de plus touchant presque le lit. Le temps que je me retourne une autre personne était entrée. Cécile me regardait, les yeux ronds de surprise, surprise de ma présence car à sa tête je sus qu'elle ne savait pas que j'étais là, surprise de ma situation dégradante. J'avais repris mes esprits. Elle entra à son tour avec un homme, trente cinq ans environ qui se mit en retrait. "Pourquoi! Je te l'ai toujours dit, te dresser, te soumettre! Te rendre docile et soumis! Mais tu dois te sentir un peu seul devant nous dans ta tenue préférée de petite salope ! Elle se tourna, et alluma l'écran de télévision, chercha le canal de la clef USB et lança le fichier vidéo. Sandra, Julie et moi même étions sur l'écran. J'étais attéré. Cécile avait braqué son regard sur la scène, je sentis celui de Nathalie se poser sur moi, je n’eus pas le courage de la regarder.. Tout avait été filmé, mon déculottage devant Sandra et Julie, la fessée sur les genoux de Sandra. Même à poil, une fille est moins ridicule qu'un homme en sous vêtement féminin devant une maîtresse. Malheureusement ce n'était pas fini, la clef contenait d'autres vidéos. J'apparus de nouveau, à genoux devant Sandra et Julie. Puis la suite, la fessée par Julie, mon cuni à Sandra, et enfin mon éjaculation sur ses talons et enfin le léchage de mon sperme. La troisième vidéo était dans ce même appartement, ma soirée avec Sandra, je suçais son gode comme une pute, puis cul par dessus tête je jouissais du cul comme une fille mon sperme coulant directement dans ma bouche et sur ma figure. Sandra sortie et revint avec une caméra sur pieds et l'installa à côté du lit. "Je t'ai dit que ta première sodomie serait inoubliable, elle le sera." Elle donna à Nathalie son gode ceinture. Elle enleva son manteau, elle était d'une beauté à couper le souffle, elle me défia du regard pendant qu'elle installait le symbole de ma soumission. Après tout ce que la caméra avait filmée je ne pouvais plus rien dire, anéanti. durant toute la séance vidéo tandis que je m'enfonçait toujours plus loin dans les situations dégradantes, moi qui l'avait baisé dans toutes les positions; elle avait vu ce même homme s'avilir et devenir une lope. Nathalie s'approcha du lit, de moi. Elle me fixa les yeux dans les yeux. "Tourne toi et lève les fesses!" Nathalie! Non, c'était un cauchemar, j'allais me réveiller! "Non, Nath, je t'en pris, pas ça, pas ça, pas toi!" "Tu préfèrerai que ce soit une autre qui t'encule, Sandra m'a dit que tu en mourais d'envie. C'est juste que c'est moi qui te gêne. Il va falloir t'y faire parce que je vais te prendre régulièrement. Tourne toi et lève tes fesses!" Les derniers mots était plus sourd, plus lent, plus menaçant. J'obéis! Elle me fit baisser la tête dans l'oreiller, me fit tendre mon cul et ses douces mains touchèrent mes fesses pour baisser ma petite culotte. Je frissonnais! Le gland du gode, tout luisant de gel toucha mes fesses avant d'être guidé vers sa cible. Elle me saisit à deux mains et écarta un peu. L'engin se positionna, buta sur ma pastille et avec la plus grande douceur entra tout doucement. Il lui fallu plusieurs minutes pour me mettre jusqu'à la garde. Je râlais une ou deux fois. Quelle sensation, le cul totalement soumis, fiché sur cet engin raide qui dictait sa loi à mon postérieur. Sodomisé par ma maîtresse! C'était moins agréable que le point P mais symboliquement tellement plus fort. Les va et vient se firent plus intense et mon sexe ne pu résister à cette stimulation. Je le sentis grossir et commencer à couler. Sandra le fit remarquer aux deux femmes. Nathalie s'arrêta alors qu'elle me baisais à fond et s'approcha de mon oreille. Çà te plaît mon salaud. La plus salope de nous deux n'étais pas celle qu'on croyait hein?" Je ne répondis rien et je me concentrais au maximum pour ne pas jouir, mais j'aimais ça, oui j'aimais. Je commençais à lâcher, le plaisir menaçait de me submerger, seul une dernière parcelle de pudeur, de dignité m'empêchait de lui crier "plus vite, plus fort!!" Elle sortie entièrement, puis entra à nouveau, sorti attendit plusieurs secondes, et entra encore, elle répéta ce jeu à plusieurs reprises, me faisant croire que ma sodomie était finie. Deux, trois quatre secondes et elle me pénétrait de nouveau, l'engin de nouveau à fond, mais la butée fut différente, je ne compris vraiment que quand des mains viriles m'emprisonnèrent les hanches. J'hurlais de toutes mes forces "NNNOOOONNN!!!!". Je me débattis, mais sans les mains je n'avais aucune chance. Planté entre mes fesses la bite de l'homme ne bougeait plus, les bras venaient de passer autour de ma taille, le pubis collé à mes fesses, aucune chance de le désarçonner et d'expulser son pénis. Il me fit passer sur son ventre, lui le dos contre le lit, moi les quatre fers en l'air sur lui. J'avais beau jeter mes jambes en tout sens je ne pouvais plus rien faire, exposé aux yeux des trois femmes ainsi que la queue qui disparaissait à l’intérieur de mes fesses. Il commença à me pistonner. Je continuais à me débattre ne supportant pas cet outrage, pas devant Nathalie, Cécile et Sandra, pas moi, pas elles. Sandra s'approcha et me mis la main sur la tête: "calme toi c'est bientôt fini et tu aimes ça!" Toujours sa fausse tendresse, et pourtant malgré ce qu'elle m'avait fait ça marchait encore, cette femme était une ensorceleuse, son pouvoir sur les hommes était immense. L'homme resserra sa prise et recommença à me besogner comme une femelle. Mais je ne bougeais plus, tétanisé pas ce qui était en train de se passer. Une énorme érection gagna ma queue, turgescente, bouillonnante, mes couilles se reserrerent en même temps que naissait dans mon ventre le plaisir prostatique. Nathalie m'avait déjà stimulé, excité, par son contact, par sa sodomie, et mon cul comme doué d'une volonté propre fut incapable de faire la différence. Sa queue sortait et rentrait de mon cul, ses couilles butaient contre mes fesses et indépendamment de ma volonté mon plaisir grandissait. Je luttais, mais à chaque instant je perdais du terrain. En deux minutes ma bite coulait, des fourmillement courraient dans ma colonne vertébrale, de mes cuisses jusqu'à mes pieds des coups d'électricité m'agitaient. J'ouvrais les yeux, les trois femmes observaient le spectacle lubrique entre deux hommes, j'étais sûr que Sandra savait ce qu'il se passait. Elle m'avait imposé pour cet instant, portant les bas et les porte-jarretelles et jouissant comme une femme sous les assauts d'un mâle. Mes jambes bougeaient toutes seules, l'homme derrière moi respirait fort, je sentais qu'il prenait son pied, son plaisir par moi. Chaque seconde rendait encore plus irréversible la trahison de mon corps, mes jambes se serraient toutes seules, ma bite enflait, je perdis la notion du temps, mon esprit se brouilla en même temps que les préorgasmes m'emportaient. Je voulais jouir, jouir devant ma Maîtresse Sandra, devant la belle Nathalie, je voulais me soumettre à elle, qu'elle me fasse ce qu'elles voulaient, que Cécile me fesse devant les autres avec Julie, j'étais une salope, mon cul se baissait sur cette bite pour en prendre encore plus, objet sexuel je criais "OUI, OUI", l'homme de qui j'étais la salope m'ordonna de lui crier de m'enculer ce que je fis dans l'instant en gémissant et en levant les jambes le plus haut possible pour faciliter les mouvement de sa bite. Je sentis son plaisir monter, il allait éjaculer et il entraîna le mien avec, l'onde de plaisir m'emporta je me cambrais, le sperme jaillissant de ma bite m'inonda le torse et le visage tellement mes jambes étaient hautes, en même temps je jouissais du cul. Je restais plusieurs secondes tendu comme un arc contractant de moins en moins les jambes au fur à mesure que s'éloignait l'indigne plaisir. Je sentis la bite se retirer de mes fesses. Je repris mes esprits, je compris ce que je venais de montrer. Après le plaisir c'est la honte qui me submergea, dernière abjecte humiliation devant des femmes. Sandra s'approcha et défit les menottes. "C'est terminé, c'est dur et cruel mais tu devais en passer par là. A présent tu es vraiment une pute et je te ferais enculer quand j’en aurais envie. » Nathalie s'approcha, le contraste entre son doux visage et l'expression de ses yeux rendait le tout hypnotique: " Ta situation dégradante, ton avilissement devant nous est une juste punition. Elle m'envoya me doucher, je parti en titubant, groggy.
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Par : le 19/01/20
Voici un petit texte écrit il y a bien longtemps et qui fonde toute ma pratique… Peut-être aidera-t-il certaines personnes… BDSM signifie : Bondage Domination Soumission Sadisme Masochisme 1_ D-S n'est pas S-M : Le sadomasochisme consiste à jouir de donner (sadisme) ou recevoir (masochisme) la souffrance. Une relation de domination peut devenir S-M mais pas forcément... Le D-S est pour ainsi dire un jeu de rôle, un cadre formel de libération et de désinhibition des partenaires l'un par l'autre. Là ou un couple ordinaire pourra prétendre tout partager de ses fantasmes sans jamais savoir si c'est vrai, chacun gardant peut-être une certaine réserve, le format D/s permet une libération progressive de cette réserve par l'abandon de l'un aux ordres de l'autre.... 2_ Un(e) soumis(e) n'est pas un(e) esclave. (sauf si elle le souhaite) la soumission est toujours offerte, jamais exigée. la soumise l'offre à son maître comme condition préalable à la relation, c'est pourquoi c'est à elle de mettre le marqueur de sa condition lorsque son maître lui demande. (vous pouvez lui tendre son collier, lui demander de vous ramener le symbole de votre autorité, une cravache par exemple, pour démarrer une séance de "jeu". Poser l'ambiance est indispensable, utiliser des accessoires est un moyen simple de parvenir à de bons résultats...) En se soumettant, la soumise libère son maître (si tant es qu'il en ai besoin) qui pourra à son tour la libérer des limites qu'elle s'impose malgré elle. il s'agit de la libérer d'elle-même, d'où l'utilité de ramener régulièrement la soumise à un état d'objet, état qui la libère d'une volonté qui va contre ses désirs. 3_ Tout refus d'obéir provient d'un excès du maître. la soumise peut toujours tout refuser mais lorsqu'elle sort ainsi de son rôle, cela autorise le maître à la punir. non pas de manière revancharde ou pour lui faire du chantage (bien que la menace puisse avoir un effet érotique, son usage doit rester mesuré) mais pour réaffirmer le cadre de la relation et la soumise recevra sa punition avec plaisir afin de réaffirmer son adhésion. Une punition doit donc toujours être d'un degré inférieur à ce que la soumise a refusé. (avec possibilité de jouer sur l'intensité) A noter, certaines soumises plus libérées que leurs maîtres se font provocantes, elles veulent être punies et cherchent donc des punitions d'un niveau supérieur à ce qu'elles refusent... 4_ il n'y a pas de règle, pas de limites. les mots de sécurité seront généralement réservés aux pratiques S-M (à cause des risques de blessures) la séance consistera, après la mise en condition préalable, à des défis que la soumise devra relever, il s'agit de transgresser progressivement ses limites en lui imposant ce qu'elle désire faire sans jamais l'avoir osé. Jouer en public, discrètement ou ouvertement; être offerte à d'autres partenaires, s'ouvrir à d'autres sexualités ... les possibilités sont innombrables. au maître de deviner les désirs secrets de sa soumise et de les libérer comme elle a libérer les siens en lui autorisant toutes les audaces... 5_ aller doucement. Une relation D/s offre un cadre qui autorise toutes les transgressions mais le processus de désinhibition est progressif. Pour les premières séances, il faut commencer par se familiariser avec ses rôles respectifs. Se parler, créer un contexte, une ambiance propice, par exemple la soumise peut vouvoyer son maître en continue ou pendant les séances, il peut lui faire faire des tâches habituelles en les sexualisant, la traiter comme un objet pour qu'elle s'habitue à son rôle, s' approprier son corps en jouant à lui refuser la jouissance par exemple... Bref il faut être imaginatif et rester à l'écoute de sa/son partenaire.
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Par : le 30/01/20
"Monte, dit-il. Elle monte." Toute la dialectique d’Histoire d’O de Pauline Réage, classique de la littérature érotique est contenue dans cette simple première injonction. Un ordre, sans explication, une soumission, sans interrogation, ni inquiétude, O embarque avec son amant. Elle le suit confiante, s’en remet entièrement à lui, quelque soit la destination, quelque soit l’issue. Histoire d’O, c’est cela au fond, l’histoire d’une femme qui accepte de se donner, de se livrer entièrement au nom de et pour l’amour. C’est même pour elle la définition même de l’amour: ce don intégral, cet abandon total, absolu tant physique que psychique, à l’être aimé, ce "maître", ce "Dieu." C’est ainsi qu’elle éprouve la satisfaction de se sentir désirée et possédée, Pauline Réage, (pseudo de Dominique Aury, née Anne Desclos) invente et propose ici une vision inédite des rapports amoureux, à total contre-courant des discours en vigueur (en particulier féministes) et de nos idéaux culturels romantiques. Une entreprise audacieuse et risquée dans un contexte d’après-guerre où dominent encore une morale puritaine et une vision traditionaliste de la femme. Histoire d’O aurait été écrit comme une lettre d’amour par l’auteur pour son amant Jean Paulhan (directeur de la NRF), qui la délaissait. L’ouvrage d’abord passé inaperçu en 1954 (paru en même temps que "Bonjour tristesse" de Sagan qui l'éclipse, mais aussi du "Thérèse et Isabelle", autre roman érotique de Violette Leduc qui l’éclipse, à laquelle l’auteur voue d’ailleurs une grande admiration) a ensuite émergé à la faveur du prix des Deux magots en 1955. Il sera vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le monde et traduit dans une vingtaine de langues. Succès qui ne manque bien sûr pas de déclencher la polémique, accusé d’être le roman de la soumission féminine ou encore surnommé de livre intolérable par Mauriac. On pourrait résumer très facilement le célèbre Histoire d’O. Quelques lignes suffisent, Une jeune parisienne, dont on ne sait rien et dont on apprendra bien peu au fil des pages, est conduite, par son amant (René), un beau jour par surprise dans un mystérieux château à Roissy (lieu choisi par hasard par l’auteur). Elle y subira tous les sévices et outrages avant de devenir officiellement "l’esclave" de son amant qui la "donnera" ensuite à son meilleur ami, l’inquiétant et fascinant Sir Stephen, qui finira également par l’abandonner. Voici pour le fond, mais c’est bien sûr la forme qui est primordiale dans ce court récit composé de quatre parties et d’une fin alternative. Cette forme et ce style lui donnent toute son intensité et recèlent de plusieurs niveaux de lecture passionnants. Pauline Réage ne s’embarrasse pas de préambule ou d’introduction à ses personnages et à l’intrigue, elle entre immédiatement dans le vif (dans tous les sens du terme !) du sujet. O, dont on ne connaît même pas le prénom, est conduite au château par son amant. Ce début direct ne manque pas d’interpeller le lecteur en entretenant le mystère. Il faudra attendre la 2e partie pour avoir quelques indices sur la vie et l’identité de l’héroïne. Cette construction et en particulier la première partie rappelle celle d’un rêve, d’un fantasme éveillé, ce qui était d’ailleurs l’intention de l’auteur. Paulhan le compare lui à un conte de fée en postulant que les contes de fée sont les romans érotiques des enfants. Au lieu de s’épuiser après la première partie particulièrement forte et marquante, l’auteure parvient à poursuivre son intrigue avec cohérence en orchestrant un crescendo dans "l’apprentissage" d’O allant jusqu’à sa déchéance, ou "son élévation" selon le point de vue que l’on adopte. C'est ensuite l’art de la mise en scène de Réage qui captive. Avec un goût du détail et une richesse sensorielle, elle nous plonge dans l’ambiance de ce château d’un genre particulier, ses rites, ses règles (l’interdiction de croiser les jambes ou de fermer tout à fait les lèvres en signe d’offrande perpétuelle, ne pas regarder les hommes du château au visage…), ses costumes (les femmes sont notamment vêtues comme des servantes du XVIIIe siècle avec de longues jupes bouffantes et des corselets serrés) et les matières (la soie craquante, le linon, les bas de nylon noir, la jupe en faille noire, la robe de satin vert d’eau, les mules vernies à hauts talons qui claquent sur le carrelage,…) ou encore son mobilier de boudoir très étudié (la grande cheminée, les fauteuils club en cuir, la porte en fer forgé, le dallage noir…). Elle s’attarde également à la description des rituels de préparation d’O qui renforcent l’action qui va suivre: le bain, le maquillage érotique, la pointe et l’aréole des seins sont rosies, "le bord des lèvres du ventre rougi", le parfum longuement passé sur la "fourrure des aisselles et du pubis", Bref, c’est un récit très théâtral. Elle accorde aussi une grande importance à la description technique et précise des instruments de sévice, "un fouet de cordes assez fines, qui se terminaient par plusieurs nœuds et étaient toutes raides comme si on les avait trempées dans l’eau", "un fouet de cuir fait de six lanières terminées par un nœud", ainsi qu’aux postures d’attachement aux poteaux, aux crochets des murs à l’aide d’anneaux, de chaînettes. Ils deviennent presque des parures ce qui fait dire à O par exemple que son amie "serait plus belle avec un collier et des bracelets de cuir." ou encore "que les coups et les fers allaient bien à Yvonne." Ce sont enfin les marques de violence qui s’impriment sur les corps qu’elle restitue avec acuité: les sensations des cordes sur la peau tendre à l’intérieur des cuisses, les balafres, boursouflures de la peau, les "marques fraîches" de cravache sur les reins, "de belles zébrures longues et profondes." Ces marques sont autant de preuves d’amour tangibles à ses yeux. Une belle imagination pour dire sans dire, même si cela peut aussi agacer ou frustrer certains lecteurs qui aimeraient plus de direct. Une écriture tactile qui rappelle celle de Colette parfois. Elle nous fait ressentir toutes les sensations charnelles: "la banquette en moleskine glissante et froide qu’elle sent se coller sous ses cuisses", "sur un tabouret elle sent le cuir froid sous sa peau et le rebord gainé de métal au creux même de ses cuisses." C’est encore la description très sensible de la beauté féminine (O est bisexuelle) à travers notamment le portrait de Jacqueline, un mannequin dans le studio photo où elle travaille: "Tout en elle sentait la neige: le reflet bleuté de sa veste de phoque gris, c’était la neige à l’ombre, le reflet givré de ses cheveux et de ses cils: la neige au soleil. Elle avait aux lèvres un rouge qui tirait au capucine, et quand elle sourit, et leva les yeux sur O, O se dit que personne ne pourrait résister à l’envie de boire à cette eau verte et mouvante sous les cils de givre." Etre enchaînée, fouettée puis marquée aux fers ne sont finalement que des métaphores, des actes symboliques pour exprimer ce désir d’appartenance (appartenir à l’être aimé), synonyme d’amour, tapi, consciemment ou non, en chaque femme. Il est intéressant de suivre le cheminement psychologique ambivalent d’O pour le réaliser. D’abord interloquée, troublée, elle tente de comprendre "l’enchevêtrement contradictoire et constant de ses sentiments" et son goût inattendu pour le supplice, "la douceur de l’avilissement." Ce n’est pas la douleur qu’aime O mais c’est ce qu’elle représente et plus particulièrement ce que les gestes de son Amant représentent. "Elle ne souhaita pas mourir mais si le supplice était le prix à payer pour que son amant continuât à l’aimer." Tout est donc avant tout le fruit d’une interprétation intellectuelle: "O sentait que sa bouche était belle, puisque son amant daignait s’y enfoncer… " ou encore "Oserait-elle jamais lui dire qu’aucun plaisir, aucune joie, aucune imagination n’approchait le bonheur qu’elle ressentait à la liberté avec laquelle il usait d’elle, à l’idée qu’il savait qu’il n’avait avec elle aucun ménagement à garder, aucune limite à la façon, dont sur son corps, il pouvait chercher son plaisir." La sanction est plus floue quant au deuxième récit, qui se présente comme une suite, et dont O. reste l’héroïne, "Retour à Roissy" précédé d’un texte qui éclaire les "circonstances" des deux romans, une partie de la biographie amoureuse de l’auteur. "Suite" en réalité ne convient pas. Dans sa très belle postface, Pieyre de Mandiargues pose la question, faisant remarquer que "Retour à Roissy" est peut-être un chapitre, initialement retiré, d’Histoire d’O, ou encore que l’auteure a proposé, juste avant la table des matières, une autre fin au livre, dans laquelle O. se donne la mort, interdisant ainsi toute suite. Quoi qu’il en soit, d’un récit à l’autre, nous passons de l’équateur à l’Arctique, et le lecteur qui attendrait de trouver dans le second les mêmes descriptions érotiques que dans le premier serait déçu, "Retour à Roissy" ne décrit plus dans le détail les scènes sexuelles, mais dit le fait, jusqu’à réduire O. à une fiche anthropométrique. Cette mutation théorique signe le changement de position subjective d’O. (et probablement de l’auteure). Dans Histoire d’O, René, son amant, cède O. à sir Stephen, O. change alors d’objet d’amour, et elle se dévoue corps et âme à la perversion de sir Stephen parce qu’elle l’aime. Elle se prête, plutôt qu’elle ne se donne, aux fantasmes de son nouvel amant, elle les anticipe même, ou les complète. Dans "Retour à Roissy", le tableau change, parce que l’amour d’O. se trouve miné par une question qu’elle ne peut éliminer. Maintenant qu’elle est à Roissy, dans un bordel de luxe dont sir Stephen est manifestement un des actionnaires, sinon le propriétaire, O. n’est plus sûre que, quand elle est livrée à d’autres hommes, ce soit pour le "plaisir" de son amant. O. sait désormais qu’elle est une marchandise, et que les flagellations qu’elle a subies étaient non pas pour satisfaire la libido de son amant, mais des moyens pour ajouter de la valeur au produit qu’elle était devenue, objet sexuel silencieux. "Retour à Roissy" est ainsi le récit d’un questionnement en cours qui cependant n’aboutit à aucune décision, même après l’assassinat probablement commis par sir Stephen pour des motifs mafieux d’un homme, Carl, auquel il l’avait livrée. Le livre s’achève sur un non-lieu: O. est libre de quitter Roissy, mais le fera-t-elle ? "Les pages que voici, écrit-elle en exergue, sont une suite d’Histoire d’O, Elles en proposent délibérément la dégradation, et ne pourront jamais y être intégrées." Ces mots tirent, pour l’auteure, la conséquence qu’O. n’a pas tirée: vanité, pour une femme, de se consacrer à la satisfaction du fantasme imputé à l’homme qu’elle aime, parce que cet homme, quel qu’il soit et même si son amour pour cette femme reste intact, est irréductible à la dite satisfaction. Pauline Réage ouvre l’espace pour elle-même d’une jouissance qui ne se laisse pas chausser par la castration. Sa soumission peut devenir passivité sans qu’il soit besoin d’un maître pour en garantir la qualité. Jouissance de l’Autre à jamais Autre, et non pas de l’Autre réduit à l’Un. Ainsi se nouent, une fois encore grâce aux lettres, l’impossible du fantasme et l’immortalité de la libido. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 01/02/20
Dans les films pornographiques, le SM sert de support à l'expression des fantasmes de puissance. Sa mise en scène frise souvent le grand guignol. Pourtant, loin d'être une pratique fantaisiste, il traduit dans la sexualité une tendance du psychisme à osciller entre domination et soumission. Qu'actualise-t-il ? Quel en est le désir sous-jacent ? Douleur et plaisir sont des sensations. Elles s'incarnent et permettent très tôt dans l'enfance de donner un espace au corps. Celui-ci se construit comme espace sensible traversé de perceptions tantôt déplaisantes, tantôt plaisantes. Le corps que nous sommes est initialement délimité par ces expériences. Le plaisir est tiré de la satisfaction des besoins tandis que le déplaisir provient de leur frustration. Au départ, le plaisir est lié à la survie tandis que le déplaisir indique une situation de danger vital. Il précède une possible disparition du sujet. Il se rattache donc à la mort. Plaisir et déplaisir sont donc respectivement articulés aux pulsions de vie et pulsions de mort. Le plaisir lorsqu'il survient recouvre la sensation désagréable précédente. C'est l'expérience d'une tension déplaisante qui indique quel est le besoin à satisfaire : la faim, la soif, … Leur résolution procure du plaisir. L'expérience désagréable est donc nécessaire à l'avènement du plaisir. Il est donc possible d'érotiser la douleur en prévision du plaisir qui viendra lors de son apaisement. De plus, le sentiment d'indignité à l'œuvre dans le masochisme rend possible l'émergence d'un partenaire qui viendra le contredire. Le masochiste appelle donc un objet qui, en l'avalisant dans cette position, lui permet de prendre du plaisir. C'est le masochiste qui crée le sadique, attirant sur lui ses foudres, le masochiste est en situation d'être porté et secouru. Ce secours peut prendre la forme d'une punition. L'autre, même s'il punit, s'occupe du masochiste, il répond à une tension. Cette structuration est explicite dans le troublant film de Michael Hanecke: " La Pianiste." Lors des pratiques SM, nous percevons un passage à l'acte sexuel des tendances psychiques. La sexualité confronte à des représentations du corps qui touchent aux couples propre/sale, bien/mal. Certaines parties du corps sont ainsi honteuses et attirantes (sexe, anus)Toutes pratiques sexuelles oscillent alors entre attirance et dégoût, douleur et plaisir. Dans le SM, cette alternance devient l'objet visé par la pulsion. La mise en œuvre sexuelle du masochisme réalise le fonctionnement psychique inconscient. Cette tendance est universelle. Nous faisons tous l'expérience de certaines douleurs ambigües jusqu'au plaisir: la petite plaie muqueuse sur laquelle on passe inlassablement la langue, la petite peau avec laquelle nous jouons. Ces expériences révèlent notre attrait pour la douleur et la manière dont nous nous en rendons maître. Posséder la douleur c'est s'autoriser à la transformer, à la renverser en jouissance. Le sadisme a, lui, une connotation négative dans nos sociétés. Il réfère à un acte délictueux, là où le masochisme correspond à une position de victime. Hors des situations pénalement condamnables, le couple sado-masochiste est pourtant indissociable. Le sadique est convoqué par le masochiste qui détient le pouvoir. Il est maître de l'acte. C'est lui ou elle qui fixe le début et la fin des hostilités. Le sadique n'est alors qu'un artifice, un outil du masochiste. Il se plie à son besoin de soumission et le rend possible. Les rapports fondés sur la force et le pouvoir voire la violence sont courants dans la vie quotidienne. Nous les retrouvons dans de nombreux systèmes hiérarchisés (entreprise, milieu scolaire, famille, …) Certains individus y sont dominés tandis que d'autres y sont dominants. La position adoptée dépend de la structure névrotique des êtres. Celle-ci est toujours liée au pouvoir, c'est-à-dire au rapport au phallus, le détenir, l'envier, le vouloir, le perdre. Le SM n'est donc pas une perversion mais plus l'expression dans la vie sexuelle de mouvements inconscients ordinaires. Dans une certaine mesure en mettant en jeu les désirs les plus profonds, ces pratiques pimentent la sexualité et ne posent généralement aucun souci puisqu'elles sont fondées sur un profond respect et une écoute soutenue de l'autre. En effet, le SM actualise et réalise une part des désirs inconscients informulés des partenaires. Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir
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Par : le 16/04/20
Peu de femmes ont autant voyagé au cours de leur vie que les héroÏnes des romans grecs. De la Sicile à la Babylonie, de la Thrace à l'Éthiopie, Callirohé, Anthia, Leucippé, et Chariclée accomplissent, dans une durée entre neuf et dix huit mois tout au plus, un périple couvrant des dizaines de milliers de kilomètres carrés, quadrillant un territoire étendu aux quatre extrémités de la Méditérranée orientale, voyage maritime essentiellement, de Syracuse, Ephèse, Tyr et Delphes. Chloé est la seule des héroÏnes à demeurer à l'île de Lesbos. Le voyage est donc au cœur du roman d'amour et d'aventure dont les grecs ont inventé et diffusé le modèle au cours des trois premiers siècles de notre ère, alors qu'ils vivaient sous la domination romaine. Cinq romans nous ont été transmis dans leur intégralité par l'intermédiaire de manuscrits datés du XI ème au XVIII ème siècle. Ces romans sont, dans l'ordre chronologique généralement retenu, "Callirohé" de Chariton, les "Éphésiaques" de Xénophon d'Ephèse, "Daphnis et Chloé" de Longus, les "Éthiopiques" d’Héliodore et enfin le "Roman de Leucippé et Clitophon" d’Achille Tatius. Dans les sociétés patriarcales de l'Antiquité, la virginité était perçue comme une question essentiellement féminine. Au début du VI ème siècle av. J.-C., le législateur Solon encourageait les jeunes Athéniens à se rendre dans une maison close afin de se déniaiser, dès leurs premières pulsions adolescentes. Dans les cités antiques, la prostitution d'esclaves offrait aux hommes de tous âges des services sexuels réguliers et bon marché. En revanche, pour la femme "libre", c'est-à-dire fille et épouse de citoyen, il y avait un avant et un après: la perte de la virginité était illustrée par l'éclatement de l'hymen, cette membrane qui obstrue en partie l'entrée du vagin. Les médecins grecs n'en avaient qu'une connaissance imprécise: l'hymen était le nom qu'ils avaient donné à la membrane, parfois au vagin dans son ensemble vu comme une membrane, que le mari devait déchirer lors de sa nuit de noces. Alors que la fille était conduite à son époux, ses proches entonnaient un chant appelé "hyménée", un mot devenu synonyme de mariage. La rupture de la membrane symbolisait la transformation de la fille vierge en une femme mariée dont le seul horizon était désormais la maternité. Cette valorisation de la virginité de la fiancée était motivée par le souci du mari d'authentifier sa descendance. Pour les Hébreux, la fille, avant son mariage, est comparée à un "jardin verrouillé" selon les textes, et le Cantique des cantiques (4-12) ou chant de Salomon. Dans les sociétés patriarcales, on voulait savoir qui était le père d'un enfant, sans quoi, il ne pouvait être reconnu comme légitime. Mais cette raison sociale n'était qu'un prétexte de facade: l'explication justifiant le contrôle des femmes, voire leur enfermement à l'intérieur du domicile du père puis de l'époux. La virginité servait également d'excitant sexuel pour les hommes. Le mari se plaîsait à penser qu'il pénètrait une femme qui n'a jamais connu aucun autre homme, et n'en connaîtra aucun autre. Il tire de son épouse une jouissance accrue par l'idée qu'il la dominait pleinement, d'autant plus qu'il était plus âgé et plus expérimenté qu'elle. En Grèce antique, en moyenne, l'époux avait la trentaine, tandis que la vierge qui lui était offerte n'était guère âgée que de quinze ou seize ans. Dans la mythologie grecque, la déesse de l'amour, Aphrodite, trompe son époux Héphaïstos avec Arès, dieu de la guerre. Surprise par son mari, elle retrouve sa pureté en prenant un bain à Paphos, dans l'île de Chypre. On rencontrait deux types de déesses: les vierges et les femmes mariées. Les divinités de la première catégorie faisaient vœu de célibat; elles étaient farouches et indomptables, parfois cruelles. Athéna dite Parthénos, qui signifie "vierge", repousse avec force et dégoût les assauts d'Héphaïstos qui tente de la violer. Artémis châtie sans pitié les voyeurs, comme le montre l'histoire du chasseur Actéon, puni pour être accidentellement tombé nez à nez avec la déesse alors qu'elle prenait un bain, nue, au milieu de la nature. Le pauvre homme fut métamorphosé en cerf, ce qui lui valut d'être aussitôt mis à mort par ses propres chiens. Les Grecs ont fait de ces déesses indomptées des figures tutélaires. Athéna est la patronne d'Athènes et d'autres cités antiques. Artémis protège les jeunes filles. La protection est ainsi confiée à des vierges. Ces femmes, privées de toute fonction reproductive, sont censées pouvoir se consacrer pleinement à la défense de leurs protégés; elles incarnent la liberté face à toute domination extérieure. On comprend la symbolique de l'héroïne nationale, sainte ou déesse, avec ses variantes d'un peuple et d'une époque à l'autre. Les sociétés patriarcales confiaient leur protection symbolique à des puissances féminines vierges. Athéna dite "Promachos", ce qui signifie "première au combat", casquée et armée, mène les soldats de la cité. Elle leur apporte la victoire. Après les guerres médiques, au V ème siècle av. J.-C., les Athéniens célèbrent leur patronne, qui les a sauvés de la domination perse; un temple est édifié en l'honneur de la déesse nommée Niké, "victoire", non loin du Parthénon, le sanctuaire consacré à Athéna "vierge". De la même manière, la figure de la vierge combattante revêt une dimension érotique. Athéna et Artémis suscitent une forte émotion sexuelle. Les Grecs imaginent Artémis sous les traits d'une fille sportive, court vêtue, bondissant avec son arc et ses flèches au milieu des forêts. Lorsqu'il aperçoit la belle Athéna, le dieu Héphaïstos est pris d'une érection subite; il se jette sur la vierge et éjacule sur son genou. Les Grecs ont aussi inventé le mythe des Amazones, peuple de femmes guerrières, dont les images, dans la peinture et la sculpture, reprennent les caractéristiques d'Athéna ou d'Artémis: casques, armes, jambes nues. Mais, cette fois, les guerrières ne sont pas intouchables. Les Amazones vivent vierges et farouches, sur la rive orientale de la mer Noire, jusqu'à l'arrivée de héros grecs, virils, qui débarquent chez elles. Aussitôt séduite par les muscles d'Héraclès, la reine Hippolyté lui offre sa ceinture, en même temps que l'accès à son corps. L'Amazone Antiope se soumet d'elle-même à Thésée, qui l'emmène en Grèce comme un trophée de sa victoire. Le roman grec n’a de cesse de nous donner une image plausible de la réalité, c’est-à-dire un reflet conforme aux préjugés d’un auteur et à l’attente d’un lecteur. Force est de reconnaître, à la lecture de ces ouvrages, que les héros, se retrouvant séparés à la suite de leurs pérégrinations, subissent, et particulièrement l’héroïne, de violents outrages en monde barbare, lieu de tous les dangers pour une héroïne grecque et civilisée. Dès lors, elle se doit d’adopter un comportement obéissant à des normes sociales et morales, dont la virginité, en tant qu’état physique, et la chasteté, en tant que qualité morale consistant à s’abstenir des plaisirs charnels illicites. Les gestes qui accompagnent ce comportement peuvent être qualifiés de pudiques. L’héroïne de roman se définit par une disposition à se retenir de montrer, de faire état de certaines parties de son corps, principalement celles de nature sexuelle. Le concept grec d’"aidôs" (pudeur) est difficile à cerner puisqu’il nécessite la prise en compte des motifs de la virginité et de la chasteté. la pudeur est un des éléments de caractérisation de l’héroïne du roman grec ancien. Pourtant, elle est souvent maltraitée par le désir masculin et la violence érotique jalonne les romans. L’héroïne comprend ainsi qu’elle doit se conformer aux règles de la pudeur, puisqu’elle ne peut trouver de réelle protection que dans la cité, au sein de l’institution du mariage, garante de l’ordre social et de la paix entre les sexes. la sexualité doit s’exprimer au sein d’une relation conjugale basée sur une continence réciproque ("sôphrosunè"). Au début des différents romans, les cinq héroïnes, Callirhoé, Anthia, Chloé, Leucippé et Chariclée sont vierges. Et si Callirhoé et Anthia perdent leur virginité assez rapidement en se mariant, elles respectent néanmoins le principe de la fidélité conjugale. Ainsi la chasteté devient-elle une valeur aussi importante que la virginité. Chasteté et virginité sont donc les composantes de la vertu ("arétè") des héroïnes grecques. Toutefois, elles n’impliquent pas le renoncement aux désirs de la chair, mais leur domination, c’est en cela que les héroïnes se distinguent des autres figures féminines du roman. La pudeur implique l’existence d’un code de comportement participant à l'élaboration d'une définition des rapports de genre. À travers la présentation de figures féminines prédatrices qui utilisent la ruse pour séduire, qui choquent par leur comportement, et leurs regards outrageants, le roman grec édifie. Ces êtres féminins transgressifs délimitent clairement une frontière entre la pudeur et l’impudeur, l'éthique et l'immoral. Le style romanesque autorise souvent le jeu; bien que l’héroïne soit chaste, elle adopte parfois un comportement ambigu, qui oublie toute convention pudique. C’est le cas notamment lors de la rencontre amoureuse qui n’est autre que le temps parfait de la coïncidence de deux désirs. La pudeur a priori ne s’oppose pas à l’érotisme: elle se nourrit de l’érotisme en jouant sur la transgression des frontières et des limites. Le désir au premier regard est un temps de l’expérience érotique. Si dans le cadre codifié de la rencontre, l’héroïne se permet d’adopter un comportement ambigu, jouant avec les limites de la réserve qui sied à une jeune femme, elle n’a de cesse de défendre sa virginité, sa chasteté et sa pudeur contre les multiples assauts masculins qu’elle subit. Violence et érotisme sont inextricablement liés dans le roman ancien, et cette violence s’attaque au corps de l’héroïne. Figure idéalisée de la femme, elle devient l’objet d’un fantasme, la figure idéale du désir masculin auquel elle se retrouve assujettie. L’héroïne est également souvent soumise à la violence de l’époux. Plusieurs romans associent la défloration à l’idée de sauvagerie. C’est la société qui institue les rapports de genre et, en particulier, impose aux hommes une violence qu’ils doivent exercer contre les femmes et, particulièrement, contre leur intégrité physique. Dans la mesure où ils véhiculent la peur de la menace de la violence sexuelle et recommandent la soumission de la femme vivant dans une société phallocratique. Dans les romans d’Achille Tatius et de Longus, diverses légendes mettent en avant le rôle d'Apollon, Zeus et Dionysos, connus pour leur appétit sexuel. Leucippé est l’héroïne illustrant le mieux l’idée de violence au cours de séances telles l'esclavage, l'ordalie, l'empoisonnement ou le sacrifice. Les efforts répétés et constants de l’héroïne pour se protéger du désir masculin, en allant parfois même jusqu’à tuer, contribuent à l’élaboration d’une définition d’un héroïsme féminin, dont le but serait la protection de l'intégrité physique. Mais la virginité ne s’oppose pas à tous les rapports sexuels. Elle est plutôt la condition de la seule union qui permette la socialisation commune des jeunes adultes des deux sexes. Le mariage est une nécessité sociale, dans laquelle la femme est considérée dans sa fonction de future mère. L'union légitime la sexualité et est une protection contre les menaces de viol. Lorsque l’héroïne s'en défend, dans le monde barbare, elle ne défend pas seulement son corps, c’est l’intégrité de la culture grecque qui doit demeurer incontestée. C'est tout l'enjeu. Dans la société grecque, la pudeur virginale garantit la légitimité de la filiation. Virginité et chasteté deviennent d’autant plus importantes qu’elles constituent le dernier rempart des élites locales et de l’hellénisme contre Rome; le roman ancien propose le parcours idéalisé d’une héroïne grecque, jeune et émue par l’amour et le désir, et qui, protégée par sa pudeur, devient une femme idéale, épouse parfaite, pieuse et vertueuse. L’héroïne, en exprimant clairement sa volonté de préserver sa pudeur virginale, agit conformément à la norme exigée par la cité; une cité qui dicte précisément à la femme le comportement à adopter en matière de pudeur morale et corporelle. Si les romanciers montrent ce que la pudeur de l’héroïne a à souffrir de la violence masculine, c’est pour l’initier, car elle est destinée à accepter sa place dans son foyer et dans la société grecque. Pandora, fabriquée et parée, à l’image d’une vierge chaste, pour séduire et fasciner les hommes est le départ de la race des femmes féminines qui font souffrir les hommes. Voilà bien une version culturelle antique de misogynie et d’immaturité affective masculine: hommes incapables de supporter la propension de certaines femmes, les vierges paraissent en bonne position, à réveiller en eux le vide constitutif. La boîte qui renferme les maux est aussi délivrée aux hommes, par l'entremise de cette funeste messagère. Désormais, la destinée humaine, séparée de celle des dieux, est divisée selon les lois du sexe et de la passion. Ainsi vient à se concevoir une éviction radicale de la sexualité dans la limite de l'exercice de la jouissance. Du réel au corps inconnu, la virginité garantie soutient le mystère. Bibliographie et références: - "Callirohé" de Chariton. - les "Éphésiaques" de Xénophon d'Ephèse. - "Daphnis et Chloé" de Longus. - les "Éthiopiques" d’Héliodore. - le "Roman de Leucippé et Clitophon" d’Achille Tatius. - Heliodore, "Les Éthiopiques". - Hésiode, "La théogonie", traduit par Leconte de Lisle. - Plutarque, "Histoire des hommes illustres" - J.J Winkler "Désir et contraintes en Grèce ancienne". - M. Foucault "Histoire de la sexualité" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 21/04/20
À l'heure dite, Juliette retrouva Charlotte, qui avait revêtu une jupe blanche un peu courte pour son âge et un chemisier blanc sous lequel elle était nue; ses jambes étaient bronzées. Sa Maîtresse portait également une jupe et un corsage blancs et avait aussi les jambes nues et des chaussures à talons hauts. Xavier les attendait dans le salon plongé dans l'ombre. Le grand miroir était posé à terre, près d'un canapé. Il les salua aimablement, ferma la porte et vint s'asseoir dans le canapé, laissant les jeunes femmes debout sur le miroir. Alors que Juliette, cuisses ouvertes, câlinait Charlotte dont les seins pointaient sous le chemisier, Xavier admira dans le miroir les reflets des dessous de ces deux êtres exquis. Charlotte, cuisses serrées, encore pleine de pudeur, s'abandonnait aux caresses de Juliette; ses fesses musclées galbaient sous sa jupe et son ventre lisse proéminait, très prometteur. Juliette laissa Charlotte dégrafer son corsage et faire jaillir ses seins. Charlotte tournait le dos à Xavier légèrement penché en avant, et ainsi dans le miroir, il voyait les prémices de ses intimités. Il ne l'avait pas encore touchée. Peu à peu, cèdant à l'ordre de Juliette, Charlotte écarta les pieds et, dans ce compas de chair, apparut le sexe déjà à demi ouvert et frémissant de désir. Longuement, Xavier se reput de ce spectacle rare, comparant les deux intimités, celle de la femme épanouie, celle de la jeune fille prometteuse. Juliette se libéra de la succion voluptueuse et obligea la soumise à regarder dans le miroir. La honte empourpra le visage de Charlotte qui voulut fermer les jambes, mais bientôt sa Maîtresse l'en dissuada sous des caresses. Juliette ôta son corsage et en fit autant à Charlotte, dont la jeune poitrine darda ses deux seins durs aux pointes érectiles et aux larges aréoles brunes. Xavier admira, soupesa les deux poitrines, en les pétrissant, puis à son tour, leur prodigua d'intenses succions et de nombreuses caresses. Juliette se dénuda et lentement fit tomber la jupe de Charlotte dont le corps gracile et musclé se colla au sien. Xavier frôla du doigt le pubis de la jeune soumise qui tendait sa vulve au-dessus des cuisses écartées dans un gémissment de honte. Alors, Juliette l'entraîna vers le divan, se renversa sur le dos, cuisses béantes, et laissa Charlotte s'allonger sur elle entre ses cuisses, lui suçoter les seins. Xavier, à genoux, baisait les fesses offertes, enfouissant son visage entre les globes encore serrés. Puis il se dénuda et son corps athlétique apparut avec son membre raide et long, saillant au dessus du pubis recouvert d'un léger duvet brun. Juliette redressa Charlotte, lui fit admirer la beauté du sexe mâle dans sa vigueur, en lui donnant elle-même de longs baisers, lui montra ce qu'elle désirait la voir accomplir. La soumise se pencha sur le ventre tendu de Xavier; dans un soupir de contentement, il sentit la jeune bouche s'ouvrir et sa verge glisser entre les lèvres, sur la langue, jusqu'à la gorge. Alors, Charlotte prodigua à cette colonne de chair la succion tant désirée; dans le silence, s'éleva le bruissement humide de la fellation voluptueuse. Juliette se leva et, près de Xavier, lui offrit ses seins pour qu'il les pétrisse entre ses mains nerveuses. Mais le désir de Xavier était violent. Elle le sentit et caressa la tête de sa soumise pour qu'elle accentue la succion ardente. Bientôt, Xavier posa ses mains sur la tête de Charlotte. Interrogateur, son regard se posa sur celui de Juliette qui vit son trouble; elle fit signe que oui et Xavier s'abandonna. Des soupirs profonds, un frémissement de corps et un hoquet de Charlotte qui sentit dans sa gorge jaillir la semence chaude et âcre. Le sperme coulait de ses lèvres, en filaments visqueux qui se balançaient sous son menton; elle se redressa et se coucha, honteuse, sur le divan, la tête entre les mains. Juliette s'allongea près d'elle, lui écartant les cuisses, et Xavier, à genoux, se glissa entre les jeunes cuisses béantes et sa bouche se riva au sexe moite pour une succion onctueuse des chairs juvéniles et prometteuses. Juliette baisa doucement les seins arrogants de la soumise et, quand elle sentit la jouissance qui montait dans ce corps gracile, elle colla ses lèvres à celles de Charlotte, lui insufflant son propre désir et dans un spasme, elle exhala dans un soupir, dans sa bouche, sa volupté contentée. Ils laissèrent Charlotte se reprendre, et Juliette, étendue sur le dos, s'offrit à elle qui plongea entre les cuisses hâlées, colla sa bouche sur le clitoris dardant entre les lèvres humides, et brûlantes de désir. Xavier, penché sur Juliette, lui caressait les seins puis, quand il la sentit dans les transes de la volupté, se leva dans l'ombre et enduisit sa virilité de vaseline. Il redressa Charlotte agenouillée qui, comprenant l'intention impérieuse de l'homme, écarta les jambes, tendit ses reins sans cesser de lécher la fente de sa Maîtresse. Elle sentit la verge de Xavier qui se glissait entre ses fesses, la fraîcheur du gland sur la voie étroite et contractée par l'anxiété et la lubricité. Juliette serra les cuisses sur les joues de Charlotte et lui prit les mains. Ses yeux voyaient le visage de Xavier penché sur le dos de sa soumise. Le membre lui sembla colossal. Elle frémit à l'idée de cette virilité qui s'enfonçait dans ses entrailles et une volupté nouvelle vint s'ajouter à celle qui montait en elle. Xavier, les mains aux hanches, poussa bientôt des reins, et le gland amolli par la précédente jouissance se prêta aux replis de l'exiguë bouche; l'anus plissé s'ouvrit sous la poussée continue, lente, inexorable, se distendit suivant le cône de chair qui s'infiltrait en lui comme l'épée dans son fourreau. De la bouche de Charlotte s'échappa un sourd gémissement, perdu dans la moiteur du sexe de sa Maîtresse. Ce cri excita Juliette qui, les yeux embués de désir, regardait le ventre tendu de l'homme derrière les reins de sa soumise. Charlotte cessa de la sucer, sa bouche ouverte déformée par la souffrance, sentant glisser en elle le phallus épais. Xavier poussa doucement, mais avec vigueur, et sa chair peu à peu, s'enfonça dans les entrailles. Bientôt, le gland disparut dans l'étroit orifice qui se referma derrière ses rebords saillants. Il s'arrêta de pousser, laissant Charlotte s'habituer à sa virilité, palpant les flancs frémissants et chauds. Juliette plaqua la tête de la jeune soumise sur son sexe béant et celle-ci recommença à la sucer; mais bientôt, des gémissements, dans un souffle lourd, frolèrent ses chairs exacerbées. Xavier continua la lente pénétration et peu à peu, le renflement de la verge disparut dans le mystère des reins. Charlotte tendant ses fesses, riva ses lèvres soupirantes au sexe humide, suça voracement le clitoris érectile, sentit les cuisses musclées serrer ses joues. Une chaleur intense irradia sa tête enfoncée dans le désir chaud et doux, tandis qu'elle sentait le ventre de l'homme se plaquer à ses fesses distendues et les mains qui lui pétrissaient les seins. Xavier s'arrêta, fébrile, frémissant tout entier par le membre dans les entrailles étroites et souples; alors, il sodomisa la jeune soumise, faisant attention à ne pas lui faire mal, prévoyant de l'avenir. L'épais phallus allait et venait dans la gaine qui se pliait, s'habituait à sa grosseur. Charlotte ne ressentait plus de souffrance vive. Il lui semblait seulement qu'une colonne monstrueuse distendait son anus, battait dans son ventre, frôlait sa grande voie; la chaleur montait à sa tête déjà chavirée; ses mains libérées s'aggripèrent aux cuisses de Juliette, sa bouche aspira avec plus de violence la vulve offerte et sa Maîtresse, surprise, ne put freiner sa volupté. Xavier eut devant les yeux le corps de la jeune fille secoué de frissons de jouissance, arqué dans un spasme délirant, et il entendit ce grand cri, terrible de bonheur orgasmique que seules les femmes satisfaites savent faire entendre. Les cuisses s'élargirent, tandis que Charlotte s'emplissait la bouche de cyprine. Xavier sentit la jouissance monter dans son corps, dans cette sodomie lubrique, une chaleur voluptueuse irrésistible. Il accéléra le coït dans les reins offerts; de la bouche de Charlotte sortirent alors de doux soupirs tant attendus; elle sombra dans la jouissance la plus effrénée. La sodomisation s'accéléra, transportant les corps dans une irréelle jouissance. Son ventre frémit sous les secousses, alors dans un sursaut, elle écarta les cuisses, souleva ses fesses, laissa éclater un orgasme et savoura dans son ventre heureux, gicler les saccades de sperme de l'homme, profondément empalé en elle. Hommage à Charlotte Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 03/05/20
Désolée pour les fautes, je pose aujourd'hui des maux avec des mots. Cela faisait quelques jours que mon dos ne me faisait plus souffrir. La vie est parfois étrange quand on est vit avec un corps qui ne nous correspond pas. Après avoir perdu prêt de 17 kg cette dernière année, me voilà en train de subir les menaces d’une maladie congénitale qui m’handicape parfois le dos. Ma féminité est mise à mal. Ce sentiment d’être simplement femme a cédé la place à ce sentiment de ne plus se sentir désirable. Mon mental combattante m’a toujours servi. Mais là j’ai le sentiment de perdre un combat que je ne peux gagner. Je l’appelais quand j’avais ces moments de blues. J’avais besoin de son épaule, de son réconfort. De lui faire part de mes peurs, de mes craintes. Je lui avais fait part de mon sentiment de me sentir un poids, à avoir toujours des douleurs. Ma sexualité en est forcement impactée . D’un naturel si féminine, adorant les escarpins, marchant avec une noble démarche que je dois à la danse, je me retrouve ainsi diminuée. Des petites futilités me direz-vous ?. Il m’avait rassuré. Il me disait que le plus important était qui j’étais. Il était fière de la femme que je suis. Il avait toujours ce magnétisme, cette bienveillance à mon égard pour me réconforter. J’adorais tant nos jeux, cette envie d’être chienne, cette passion, cette violence animale. Mais voilà que depuis plusieurs jours, je suis un peu dans l’œil du cyclone où tout est calme. Je suis légère. Il m’avait téléphoné pour aller prendre un verre. Le temps s’y prêtait. IL m’avait donné rendez vous pour prendre le thé à la maison au fond du jardin. Ce salon de thé à coté de la cathédrale de Strasbourg. J’aimais ce côté jardin anglais. J’adore les fleurs. J’avais le sourire à l’idée de le voir et de passer une après-midi à ses côtés. J’avais mis ma petite robe fétiche de couleur framboise. Elle était longue. Elle était décolleté à l’avant et dans le dos. J’avais la porter avec de longues bouches d’oreilles et un maquillage naturel. J’avais particulièrement besoin de son attention aujourd’hui et il le savait. Un dominant sait cela. Quand je lis majorité de ces hommes qui se disent dominant et qui n’en comprennent même pas l’essence. Avoir une soumise, c’est avoir du temps à lui consacrer, c’est d’être à son écoute. Même si je suis très indépendante de nature, il est comme ce chêne solide sur lequel je peux me reposer. Je hâtais le pas. Mon cœur battait à l’idée de sentir ses mains sur moi, d’entendre sa voix, de sentir son parfum. Je voulais m’enivrer de lui. Il avait un tel goût pour s’habiller. Ce jour là il portait son magnifique pantalon bleue marine que j’adorais avec une chemine blanche, parfaitement taillé. Il appréciait les chaussures et les montres. Cela m’a toujours fait sourire, car quand je regarde un homme, je regarde aussi ses chaussures. C’est ridicule non ? mais je me dis un homme soigné à toujours de belles chaussures. Il portait une oméga speedmaster. J’adorais cette montre distrète mais juste sublime. Elle lui allait très bien. - Bonjour ma reine. - Bonjour à vous, cher Monsieur, dis-je avec ce petit sourire. Il avait réservé une table sur la terrasse. Le temps le permettait. J’avais aperçu sur une table un sublime bouquet de fleurs qui provenait de mon fleuriste préféré. Celui qui est en pleine rue à Strasbourg, rue des arcades. Il avait ce coté bouquet campagard négligé. - Tu es sublime comme à ton habitude. Je vais bien m’occuper de toi comme tu le mérites après. Je m’attendais à recevoir ces sublimes fleurs, mais il ne disait pas un seul mot à ce sujet ou me l’offrait. Un sentiment de déception que je ne laissais en rien transparaître. - Comment te sens-tu ? - Eh bien je revis, voilà bien quelques jours que je n’ai mal nulle part. - Tu m’en vois ravi. - Je sais que vous êtes toujours attentionné, à mon écoute. - Ce qui t’arrive n’enlève en rien ce que je peux penser de toi ou du désir que j’ai pour toi. Sache le. C’est qui tu es qui fait la soumise que tu es. Sans toi, je ne peux pas laisser aller mon imagination perverse. Tu le sais bien. - Je rougissais. Après une bonne heure à profiter de ce petit havre de paix, il décida qu’on aille chez lui. Il habitait dans un viel immeuble du centre ville où l’on rentrait par une cour intérieur propice à la plénitude et au calme. A peine on entrait dans le hall de l’escalier, qu’on sentait cette odeur de vieux. L’escalier était en bois où l’on devinait le poids des années et des chaussures passées. La rambarde était en fer forgé. Nous montions au second étage. J’adorais au premier étage cette fenêtre vitale que j’aurai bien aimé avoir dans mon chez moi. Il était dernière moi. Toute amusée, je remontais ma robe sur mon postérieur pour le provoquer. Il pouvait constater que ma petite chatte était à l’air libre, prête à être cueillie comme ces fleurs. - Vous ne payez rien pour attendre…. Vous allez le payer, vous le savez. Arrivés à sa porte d’entrée, il se saisit de mes poignets pour les maintenir contre la porte au dessus de ma tête. Il laissa tomber le bouquet au sol. Puis de son autre main releva ma robe puis insérer deux doigts dans ma petite chatte. - Petite catin juste bonne à provoquer pour se faire fourrer.. Comme t’es humide. C’est cela que tu voulais. - Humm.. oui monsieur.. j’ai envie d’être prise et de sentir votre queue me remplir bien profondément . Il réintroduit un troisième doigts, un cri s’échappa. Il mit sa main sur ma bouche et continua à me pénétrer de ses doigts. C’est là que nous entendions une porte s’ouvrir. Il reprit son attitude sereine comme si de rien n’était. Pour me part, j’avais encore en tête ses doigts me fourrant pleinement. Mon regard était un peu agard à en vouloir encore et encore. - Ramasse moi le bouquet et rentre ! Son appartement était décoré avec goût. Un vieux parquet dont les années s’entendent au son des pas. A peine entrer il me plaqua contre le mur. Je ne pouvais m’empêcher de couiner d’envie, de soupirer. IL me saisit par la gorge, et serra mon cou comme pour marquer son empreinte - Tu vois, regarde combien tu es une bonne chienne ! Prête à être utiliser. D’ailleurs aujourd’hui, me susurra til, je vais abuser de ton corps. Tu vas être mon œuvre d’art. - Acceptes-tu d’être ma toile ? tu peux refuser. Je ferai des nœuds pour te sublimer et ne pas abîmer mon petit jouet. J’étais comme interdite. J’ai toujours voulu être encordée. Je savais qu’il maîtrisait cet art qu’il pratiquait parfois durant nos séances. Mais c’était la première fois qu’il me parlait de faire du Shibari sur l’ensemble de mon corps. Son regard plongeait dans le mien. Sa concentration me rassurait. J’avais peur et en même temps tellement envie. - Oui.. Je l’accepte. Il avait disposé sur le sol un long drap d’un violet profond. Je me sentais un brin intimidée, heureuse, et honorer. - Enlève ta robe et mets toi toute nue. La lumière du soleil transperçaient la pièce. Ma respiration se faisaient forte excitée par mon désir. Il posa alors ses deux mains sur mes épaules. Cela m’avait rassurée de me sentir enveloppée par la chaleur de son corps derrière moi. Il mit de la musique, une musique douce qui calme les sens. Du chopin.. Il se saisit d’une corde et plongea son regard dans le mien. Je me sentais si unique à ce moment là. Je frissonnais. J’aime son regard à ce moment là. Il est comme un artiste qui s’apprêtre à peindre sa toile blanche. Il commence par poser la première corde, il m’enlace, me frôle. IL est dans cette force créative. Le silence plane. Je l’observe, il peut faire ce qu’il veut. J’ai confiance. Ma respiration s’est calmée. Le toucher de ses doigts qui me frole, ses accoups où il fait glisser les cordes me font sentir comme cette marionnette à laquelle on va donner une vie. Les cordes me serrent contre ses bras quand il me contraint à pleins de délices. Se frayant un chemin autours de mes seins, de mes bras, des ma taille. Un vêtement sur mesure. Entourée, entravée, encordée, il place chaque nœud a sa place où cette impression oppressante laisse place à un réconfort, à ce lâcher prise. Je me laisse aller à ce voyage envoûtant où il tourne, me retourne un peu comme une valse. Mon esprit tounoyait. C’est là qu’il passait les cordes au niveau de mes lèvres puis remonta au niveau de ma taille. En me regardant droit dans les yeux, je le vis sourire. Puis viens le moment où il tisse sa toile au niveau de mes jambes… Je perds la notion du temps. Il passait sa main sur mon visage . J’étais à sa merci. Il s’éloigna et revint. J’en avais oubliée ce qui m’entoure. Il defit le bouquet et commença à m’ornementer de ses fleurs. Jamais de ma vie, je ne m’étais sentie si femme, si désirable. Un de ces moments des plus érotiques. Il avait cet âme d’artiste. L’odeur des fleurs mêler à son odeur m’emmenaient vers un paradis défendu. Je ne pouvais plus me mouvoir, plus parler par les cordes passant sur ma bouche. Il ajusta ma coiffure qu’il ornementa d’une pivoine. - Ma plus belle fleur c’est toi ! J’aime cultiver mon jardin. La sensation de cette contrainte était intense. Des sentiments contradictoires. Liée mais libérée de tensions. Puis il ota le drap qu’il avait mis sur son grand miroir. - Regarde cette sublime œuvre d’art. Il s’était mis derrière moi. Il saisit alors les tétons et les pinça. Chaque caresse était alors intense. Il jouait avec la dernière rose qu’il n’avait pas utilisé sur mon corps. La douceur des pétales me faisaient encore plus frissonnée. Puis il m’allongea au sol. Je me dandinais un peu pour avoir un peu de mouvement. Ce n’était pas habituel comme situation. - Je vais te prendre en photo. Comment ne pas se sentir femme à ce moment là. Une fois la séance terminé, il s’était accroupie. Il tira un peu sur les cordes au niveau de mon sexe pour me faire râler. - Tout va bien ? - Je hochais de la tête que oui. Il avait fait en sorte a éviter les contraintes au niveau de mon dos. C’était donc supportable. Il me laissa là sur ce drap violet au centre de la pièce. Il vaquait alors à ses occupations, moi essayant de me défaire avec jeu. - Ma petite insolente ne pouvait rien faire.. J’avais envie de lui répondre mais bien sur je ne pouvais pas, alors je ralais. Il avait allumé quelques bougies. - Je pense que je peux encore travailler mon chef d’œuvre. J’étais alors sur le dos, au sol. Lui debout au dessus de moi, les jambes de par et d’autres de ma taille. - J’aime me balader dans mon jardin… La première goute s’abattu sur mon nombril. La sensation était agréable. Tout doucement il s’abaisse. Il s’attarde sur mes seins.. il aime les recouvrir de cire. Je me dandine, tentant une fuite inutile. Une ivresse s’emparait de moi. Je me sentais si forte. Je ne voulais pas qu’il me libère. Il avait réussi à me redonner cette confiance dont j’avais besoin. Le moment d’enlever cette œuvre éphémère arriva. J’étais addict. Les cordes défilaient, mes membres retrouvaient leur liberté de mouvement. Les marques sur mon corps sont des plus délicieuses. Je voulais qu’elles durent plusieurs jours pour me remémorer, revivre en les touchant ces instants. Les fleurs jonchaient le draps. D’une main baladeuse il me caressait les seins puis retira la cire. Il se posa au dessus de moi. Il pris ma tête dans ses mains. - Ne doute jamais de ta féminité ! J’enfouissais ma tête contre lui, je pleurais. Je pleurais du bonheur qu’il m’apportait. Je tirai une belle leçon de notre moment, de cette parenthèse intime où la confiance est importante. L’aspect psychologique est primordial. Il me respectait et surtout, il savait par ses mots, ses actes me mettre sur le bon chemin. Il était mon guide pour atteindre les meilleurs des sommets.
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Par : le 06/05/20
Comme à mon habitude, désolée pour les éventuelles fautes, je suis allée écouter Chopin… ************************************************************************************************ Nous quittions ce restaurant indien du centre ville que j’affectionne. J’aime les plats relevés, pimentés.. un peu comme je souhaite mener ma vie. Nous étions dans le centre ville de Strasbourg. Après ce repas divin se terminant par un thé indien, il me proposa de faire une promenade le long des quais. L’air était doux, il y avait une légère brise. Nous marchions côte à côte, lui me tenant par la nuque où je sentais cette douce pression bienveillante. J’aimais quand il me caressait du bout de ses doigts. Parfois, il serra plus fort pour me montrer de ne pas oublier qui il était. Il était dominant de nature. Je me sentais légèrement chipée ce soir là, les verres de vin me faisant tournoyer. Je me laissais complètement allée. Je souriais, je riais. Ce sentiment de bien être qu’on peut avoir quand on est simplement heureux. Il nous dirigea vers son appartement. Je l’aimais.Il avait comme moi ce goût pour tout ce qui a une âme. Je jalousais son appartement. J’aime le vieux parquet, les hauts plafonds, les vieux meubles… Il me faisait monter les escaliers en me mettant une claque sur les fesses. - Allez monte ! Il avait ce regard taquin que j’aimais. Arrivée à l’étage, je posai ma tête contre lui ne montrant légèrement aguicheuse . je me sentais à vrai dire un brin fatiguée. Il posa son doigt sur ma bouche. - Chut… Il caressa mon visage et me pris dans ses bras. Il ne prit même pas la peine d’allumer la lumière. Celle de l’extérieure nous laissait dans une certaine pénombre. Toujours dans la chaleur de ses bras, il me dirigeait vers sa chambre. Cette chambre avec son lit si unique. Un grand lit où sur chaque coin se trouvait des bois en hauteurs sculptés. Il m’avait dit qu’il l’avait chiné en Allemagne. C’était une pièce si unique. Je n’avais vu que ce genre de lit que dans des films où parfois on jalouse cette sublime décoration de rêve. Devant ce lit, se trouvait un coffre relativement grand qui me rappelait bien des souvenirs. Il y avait cette armoire qui comme chez moi cachet ses jouets favoris dédiés au délices et aux supplices. Il me déposa avec une tendresse infinie sur le lit. Ma tête tournoyait, l’alcool avait cet effet de m’endormir et de me rendre bien docile. Il me caressait le visage les cheveux. Je me lovais sur ses oreillers, sur son lit si confortable. J’avais quelques difficultés à même parler. L’alcool et ses ravages me direz-vous ?. - Ma petite chienne semble bien fatiguée, mais je ne vais pas Morphée me la kidnapper. Je souriais me laisser aller à cet état de plénitude où je me laissais complètement aller. Je sentais sa main remettre mes cheveux, passer sur mon visage. Il me saisit le cou pour prendre possession de ce qui lui appartenait. Je sentais son souffle au creux de mon cou. Son parfum me rendait complètement folle. De son autre main, il fit glisser la fermeture éclair avec lenteur comme s’il déballait un cadeau. Je gémissais, je me pinçais les lèvres. Je fermais les yeux appréciant ce moment d’intensité et de sensualité. Je m’étais mise sur le flanc comme pour l’aider à continuer. La bretelle de ma robe glissait le long de mon bras. Avec langueur, je me défis de cette bretelle. Il libérait ainsi mon sein où il le saisit pour dire.. C’est à moi.. Il me pris alors par le bras pour me redresser. Il s’était mis derrière moi, j’étais assise devant lui. Il ota la robe au dessus de ma tête. Il glissa sa tête au creux de mon épaule pour l’embrasser puis pris de pleine main mes seins. Il les sous-pesait, les remontant, les enveloppant, les serrant. Ma tête basculait contre son torse. Je chavirais. Il me caressait du bout de ses doigts. J’avais la chair de poule. Mes tétons s’étaient dressés comme il avait cet art à me dresser naturellement. Sa main descendait sur mon ventre, sur l’extérieur de mes cuisses, il me caressait. D’un geste vif comme un tigre, il se retira pour me forcer à me rallonger. Il s’était mis face à moi, mes jambes était pliées sur le lit. Avec une sauvage douceur il me retira. Il saisit mon bras droit pour l’orner d’un bracelet en cuir, il fit de même de l’autre. Je sentis le bruit d’un mousqueton qui m’attacha aux liens qu’ils avait mis au niveau du lit. J’étais ainsi les bras écartés, attachée.. à sa merci. Il ne parlait pas, je me laissais faire. Il plaça un bandeau sur mes yeux. J’étais ainsi dans le noir, à ne pas savoir ce qui allait se passer. J’adorais être privée de la vue, cela exacerbe les sens à vous faire frissonner, à décupler lous les ressentis, ne sachant pas ce qui va arriver. Il avait écarté mes jambes. Il effleura du bout de ses doits mon corps puis se releva. J’entendais ses pas, j’essayai de deviner ce qu’il faisait. - Maintenant, je vais te mettre un casque avec la musique que tu affectionnes. Tu vas être une gentille, gentille petite chienne. Hum j’étais aux anges. C’est la première fois qu’il me mettait un casque. J’allais découvrir que c’était d’une intensité. J’étais ainsi privée de ma vue et des sons environnement, comme dans une bulle. Je ne sentais que la douceur de la pulpe de ses doigts m’honorant de voluptueuses caresses. Il s’était absenté durant quelques minutes. En entendant ses pas resonnant de plus en plus fort, Ma poitrine se soulevaient, je me sentais éveillée à tout ce qui allait se passer malgré mon état. Il saisit alors ma bouche de ses doigts pour y déposer un baiser bien mordant. Je sentis soudainement une chaleur à mon entrejambe. C’était la chaleur d’une flamme. Qu’avait il déposé. Une bougie ? allait il mettre de la cire comme il aimait à le faire ? Je n’osais plus bouger gardant les jambes bien écartées. Il écartait les lèvres de mon sexe. J’imaginais comment ils les regardaient à la lueur de cette flamme. Il les écartelaient comme pour voir mon intérieur. Au bout de quelques secondes, je sentis mon sexe se refroidir. Il s’était emparé de cette bougie. J’étais toute en haleine. C’est là que je sentis la première goutte chaude s’abattre sur mon ventre, puis une seconde, une troisième.. il jouait avec mes seins, mon ventre puis il commença à s’attarder avec la cire sur mon sexe. Il jouait de la hauteur d’où tomber la cire. J’entre-ouvrais mes lèves, laissant échapper le cri de mon désir, de mon doux supplice. J’étais ainsi recouverte de cire. Je devinais alors qu’il s’était amusé à jouer d’une bougie, et celle d’une bougie de massage. Il jouait avec les matières. Cette sensation agréable où il otait ensuite la cire tout en commençant à me masser avec langueur. Il me rendait complètement folle, sur le chemin de la perdition. La musique dans mon casque me transcendait. Du chopin. Je tourbillonnais, je me perdais dans ses mains expertes. Je sentais la force de ses mains me masser, s’attarder sur mes seins. Il les massait, il prenait possession de ces monts en les malaxant puis de ses dents il me mordait les tétons. Il est aspirait. Il me tourmentait. Je soupirais, encore et encore. Je perdais pied. Je devais probablement émettre des sons de plaisirs à la hauteur de ce qu’il m’infligeait. Mon corps était bien huileux. Il n’oublait aucune partie de mon corps. Il s’occupait divinement de mes pieds, effleurait mes mollets, embrassait mes cuisses. Ses doigts était un appel à en demander toujours plus. D’une main bien plus ferme il écarta davantage mes cuisses. Je le devinais face à moi, observant mon sexe. Je sentis alors une goutte de cire s’abattre sur mon clitoris si sensible. Je me dandinais, ne tenant plus, tellement il faisait de moi une petite chienne en chaleur, voulant être comblée de partout. Je sentais ses doigts glisser le longs de mes lèvres. Je ruisselais. Il jouait.. me frustrait. Je me cherchais en bougeant ma petite chatte à en avoir plus. Il écarta alors de deux doigt mes lèvres et je sentis sa bouche prendre possession de mon clitoris. Il l’aspirait avec intensité. Il me voyait bouger. Il me tenait fermement . Je me débattais face à ce plaisir qui faisait que je n’arrivais pas à me contenir. Pour m’abattre, il mit à l’entrée du trou de ma petite chatte un doigt. Il caressait, sans me pénétrer. Je ne tenais plus. Je voulais qu’il me doigte, qu’il me fourre. Ma chatte appelait ses doigts Il ne mit qu’un seul doigt à mon grand dam. Mais il m’enfourra si profondément pour me faire comprendre que c’était lui qui décidait. Il me baissa avec son doigt si fortement.. tout en me suçant le clitoris. Puis ressortant son doigt, il me caressait à nouveau de cette pulpe imbibé de ma mouille le clitoris. Je soupirais encore et encore. Il m’emmenait à chaque fois au bord de la jouissance s’arrêtant juste avant. Ma tête s’engouffrait davantage dans les oreillers. Je couinais telle une petite chienne en chaleur. Il me releva bien les jambes et caressa mes lèvres gonflées. C’est là qu’il me fourra de plusieurs doigt. Avec douceur, il inspectait en profondeur comme si il voulait me transperçait en sondant mon intérieur. Je bougeais mon bassin l’invitant à me combler encore en encore. J’aimais quand il me sondait ainsi. Soudainement, je sentis alors bien plus que quelques doigts. J’étais si ouverte. Il bougeait sa main dans tous les sens. J’avais quatre doigts qui m’honorait. Je ressentis alors son pouce tentant de se frayait un chemin. Il avait posé sa main sur mon ventre pour me calmer. Je soufflais, de désir, de plaisir mais aussi de douleur. J’étais dans une excitation qui faisait mal. Je sentais la force de son bras, cette main de velours, son intransigeance à vouloir m’écarteler. Il commençait des mouvements de va et vient avec son poing. Je criais.. il ressortais son poing, s’impregnant de ma mouille et probablement d’un gel. C’était intense. De se sentir prise ainsi. De s’ouvrir à ces plaisirs fous. Il me pénétrait avec sa main comme pour pénétrer les entrailles de mon désir. Je me cambrai. Quand il ressortit son poing, il me caressa doucement l’entrejambe comme pour calmer le feu ardent. Ma bouche s’était assechée ,comlètement consumer par la chaleur de mes envies les plus pervers dont il était le brasier. Soudainement, je sentis une goute froide s’abattre sur ma bouche. Je voulais m’abreuver de cette eau. Il passait le glaçon sur ma bouche puis le glissa le long de mon cou. Je me délectais.. mon corps réclamait encore et encore. Il me mettait à ce point de rupture. Il traçait un chemin sinueux jusqu’à mon entrejambe. Il passait autours le glaçon autours de l’auréole de mon sein gauche. De l’autre il avait inséré son pouce dans ma bouche. Je prenais un plaisir à l’honorer, le sucer, le lecher. J’étais soumise à toutes ces caresses et je me laissais complètement aller à cette frénésie qui sortait de l’ordinaire. Il faisait de la sensualité un art, la sexualité en était également un. Il connaissait chaque parcelle de mon corps. C’est cela que j’aimais dans notre relation. Combien de fois, avant lui j’avais tenté des relations plus légères qui n’avait aucune saveur, où ces hommes se prenaient pour des dieux du sexe, à croire que quelques coups de queue provoquaient une jouissance. A ces hommes qui ne savent même pas comment stimuler un clitoris, où à ces hommes qui une fois leur plaisir pris.. nous regardent en disant.. mais « caresse toi ». Lui , il découvrait, scrutait, il dominait naturellement. Il aimait maitriser tout ce qu’il faisait et cela passait par la maitrise de mon esprit et de mon corps. Les deux étaient liés. Toujours avec douceur, il caressait mon sexe avec un glaçon… J’en avais la chair de poule. Il l’introduisait dans ma petite chatte si brulante. Mon corps le réclamait. Il me mettait au supplice. J ouvrais ma bouche, espérant qu’il insère encore ses doigt. Je sentais le glaçon fondre dans ma chatte qui inondait le matelas. Il engouffra dans ma chette un gode pour me combler.Il faisait quelque va et vient puis viens s’asseoir à califourchon sur ma poitrine. Il pinça mon nez. Naturellement j’ouvrais ma bouche. Il introduisait son gland à l’orée de son écrin. Avec calme, il s’engouffra doucement. Une fois arrivée bien au fond, il y resta quelques instant.. puis ressorta.. puis encore à nouveau il me fourra bien au fond ma bouche. Je sentais au fil de la montée de son désir son corps faire cette danse pour aller.. revenir.. aller et revenir. Puis pour jouer avec moi il restait encore en me pinçant le nez. Il me rappelait ma condition de chienne voulant se faire étouffer de son gland . Puis il me tapotait la joue, me faisant sous entendre que j’étais une brave petite chienne. J’aimais cette sensation où tout passait par les ressentis, bien que sa voir me manquait. D’un coup vil, il me détacha les bras et me retourna . Il me maintenait par le cou. La tête appuyée dans les oreillers. Il me rattachait cette fois ventre contre le matelas. Il glissa sous mon ventre, un cousin conçu pour maintenant mon cul telle une montagne à prendre d’assaut, pour faciliter l’accès mon cul.. et surtout cela soulageait mon dos quand il me baisait avec violence. Il me tirait alors par les cheveux pour me redresser puis me jeter alors comme une petite poupée. Il me faisait comprendre que j’allais prendre… subir le fruit de son affection. Il avait quitté le lit. La musique masquait tout, je ne savais pas ce qui allait se passer. Le temps paraissait long. Quand soudain, je sentis les lanières du martinet sur mon dos. Il me caressait avec.. jusqu’aux fesses, à s’amuser de faire passer les lanières entre mes fesses. Le premier coup s’abattait sur mes fesses. Il y mettait le même degré que cela de mon désir. Je criais de surprise. Puis un second… Je m’enfonçais dans les oreillers pour retenir mon cri… Puis avec soin il s’attela à s’occuper de mon dos en croisant ses coups. Il faisait tourner le martinet à le faire passer en coup de vent ou alors en y mettant plus d’aplomb. Il en faisait de même au niveau de mes cuises. Il prit un malin plaisir à s’occuper de mes pieds. Me voyant trop bouger, il décida alors de me les attacher avec une barre d’écartement. Je sentais alors ses mains sur chacune de mes fesses. Il les griffait, les malaxait. J’avais toujours le gode dans le fond de ma petite chatte. Il s’amusa encore à s’assurer qu’il était bien au fond. IL écartait cette faille pour avoir une vue imprenable sur mon petit trou du cul. J’étais dans un tel état. J’étais sa putain. J’aimais être son amante. Celle où il pouvait m’utiliser comme bon lui semble. En engouffrant deux doigts dans mon cul, il s’amusait à faire ressortir cette petite peau qui le sépare de ma chatte. Je ressentis son désir pour mon petit fion. Il aimait le conquérir, l’élargir, le baiser, le fourrer. Je sentis alors qu’il introduisait deux autres doigts de sa main. Il m’élargissait de part et autres. Je râlais. Puis allant chercher ma mouille, il caressa ma petite auréole en pris possession comme il avait fait avec ma chatte de mon fion. Il le tournait, s’amusant avec.. puis introduisait un second. Il regardait probablement comment bien l’’élargir.. C’est là que je sentis l’écouteur droit être soulevé. - Je vais te fister ma petite putain. Puis il remit le casque. Cette annonce m’avait fait peur mais à la fois m’avait rendu complètement folle. Il y travaillait depuis quelques temps. Il voulait me voir le fion béant. Le gode était tombée, tellement j’étais trempée. Il comprend à mes sons que je l’invitais à continuer. J’étais dans un état.. Je sentis alors un troisième doigt s’introduire. Il tournait.. il tournait. Il me préparait à recevoir ce qui devait me combler. Il faisait trembler ses doigts me faisant défaillir. Je produisais probablement des sons de plaisirs intenses. J’aimais la manière dont il me doigter à fouiller mes entrailles. Le quatrième.. Là sa main était presque droite. Il faisait des vas et des viens un peu comme les vagues qui s’abattent sur la plage la laissant humide.. tout comme ma chatte qui s’emplissait de mouille. Quand il ressortait ses doigts c’était pour mieux s’en imprégner, bien mouillée, bien huiler pour bien me prendre par la main. Je sentais la pression qu’il y mettait. Je croyais. Je m’étais naturellement relevé comme pour m’aider, l’aider à aller au bout. Je ne creusais plus mon dos, je sentais qu’il était sur le point de passer le plus difficile. Il me maintenant par la taille et m’invitait à chercher plus. Ensemble, je sentis alors son poing entré.. Pendant quelques secondes, il le laissa ainsi, sans bouger. Il caressait ma croupe. Puis doucement il commença à me baiser avec. Tout doucement. Il s’amusait aussi à tourner légèrement pour parfaire son travail. Je sentais son excitation. C’est là qu’il tira mes cheveux. Son poing était comme la queue d’un étalon, il voulait que je me comporte comme une petite jument qui se fait mettre comme il se doit. J’avais cette douleur qui commençait à disparaître. Il retira alors mon casque. - Quelle petite salope tu fais.. Aucun mot ne sortait. Il m’épuisait. Je me laissais totalement faire, attachée ainsi et maintenu par le poing dans mon cul. - Je me demande si je ne vais pas mettre ma queue dans cette petite chatte de salope… Je me sentais presque honteuse mais excitée à cette idée. - Allez, demande moi ! Je veux t’entendre le dire. - Monsieur, je vous en supplie, prenez moi aussi la chatte.. - Plus fort ! je n’entend pas suffisamment ! - Monsieur.. je vous en supplie, prenez moi par la chatte. - Voilà, c’est mieux. Je vais excauser ton désir de putain. - Je ne veux pas t’entendre, tu as compris ! - Hummm.. oui.. Monsieur. Il me jetta la tête à nouveau contre l’oreiller pour étouffer mes cris de chienne couinante. Il introduisait lebout de son gland à l’entrée de ma chatte. - Allez viens la chercher. - Doucement , je m’empalais sur sa queue avec je dois le reconnaitre bien grande difficulté. Puis une fois prise ainsi, il me dirigea par le poing de mon cul. Il y allait avec une certaine douceur. Je le sentais râler de plaisir. - Je vais presque pouvoir me caresser la bîte avec mon poing, petite pute. J’avais mal. Il sortit rapidement de ma chatte. Il s’appuyait sur mon dos pour que je m’étale à nouveau sur le cousin. Doucement il retira son poing de mon fion meurtri. - Regarde moi ce trou.. Un vrai petit garage à bîtes, dis -moi. Plus d’un y aimerai s’y engouffrer et te prendre comme la trainée que tu es.. Je vais peut-être devoir y songer.. Je me sentais humilée à cette idée, bien que cela m’excitait. Je ne sais pas si cela était une bonne chose à faire car entre fantasme et réalité ; cela peut casser beaucoup de choses. Mais j’étais attirée par cette pluralité de me faire fourrer et prendre par plusieurs hommes, et il le savait. Il écarta mes fesses, il voyait les réactions de mon fion ouvert, légèrement se refermer. Puis il remplaça se vide par sa queue. Elle rentrait comme dans du beurre. IL me besogna. Pour mieux me prendre bien au fond, il avait mis de chaque coté ses jambes. Je le sentais bien profondément. Puis dans son excitation, il me tira les cheveux pour me redresser puis mis sa main sur sa bouche pour ne pas entendre crier à chacun de ses assauts. Je sentais sa frénésie, il me traitait comme la petite chienne que j’étais. Il me rejeta la tête sur l’oreiller et la bloqua en y mettant son pied. - Dis moi que tu aimes que je te baise ainsi.. Encore une fois, interdite, mais je devais lui avouer. - Oui monsieur, j’aime quand vous faîtes de moi votre chienne. - Oh oui, c’est tout ce que tu mérites. Regarde moi comme tu es ouverte. Il me claquait les fesses, et m’honorait des mots qui me représentaient bien.. Chienne en chaleur, putain, catin.. salope. Cela avait le don de me rendre complètement humide. Il enleva les mousquetons de mes attaches et me retourna, mon cul posé sur le cousin, il était surelevé. Il était au dessus de moi. Il retira alors mon bandeau et plongea son regard dans le mien. J’étais dans le paradis de la luxure. J’étais à lui. J’aimais cette intensité quand nous nous regardons ainsi. - Baisse tes yeux ! Je n’obeissais pas, continuant à le regarder. - Baisse tes yeux ! Je me refusais.. à obéir avec un sourire dont je savais qu’une punition allait venir. IL saisit brutalement ma bouche avec sa main. Puis me dit - B..A..I..S..S..E T.E.S Y..E..U…X Je souriais à ne pas vouloir l’écouter. C’est là qu’il me gifla sur la joue droite, puis la gauche. - Petite salope insoumise ! Je vais te punir ne t’inquiète pas pour ton insolence. Il m’encercla le cou avec sa main tout en me possédant la chatte. Il me besognait. Il prenait l’assaut de ma forteresse. Il me pilonnait tout en m’étranglant. Je me sentais vidée et pleine à la fois. IL avait eu raison de moi. Je fermais alors les yeux. Il saissait mes cuisses et replaça mes fesses bien à l’orée du cousin. Il se releva mes jambes en tenant la barre d’écartement vers le haut. Il était si vigoureux.. Mes deux trous étaient alors si facile d’accès à être pénétrer. C’est là qu’il changea de trou pour entrer comme dans du beurre dans mon fion. J aimais quand il était des plus pervers, autant que ma perversité de petite chienne. Il en était le chef d’orchestre. Tout en me sodomisant il introduit plusieurs doigts dans ma chatte. Il aimait quand j’étais pleine. - Regarde toi.. ma petite fontaine. J’avais des larmes de plaisirs qui coulaient. Je n’arrivais plus à me contenir. Je sentais sa jouissance arrivée. Il aimait me remplir de son foutre et me laisser être souillée ainsi. Il me libéra de la barre d’écartement puis me prit dans ses bras. Il me caressait doucement la chevelure, j’adorais cela. J’étais complètement épuisée.. Il me murmurait à l’oreille : - Tu es ma petite chienne.. Aimerais-tu que je te fasse prendre par plusieurs hommes la prochaine fois ? J’enfouissais ma tête contre son torse. J’en avais envie mais cela me faisait peur.. je ne lui donnais pas ma réponse..
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Par : le 13/05/20
Comme à mon habitude, désolée pour les éventuelles fautes. Je n'ai pu me relire.. je suis en plein service :) ********************************************************************************************************** - Hum tu es parfaite. Il avait inspecté ma tenue de soubrette. - Relève tes cheveux. Tenant mes cheveux dans mes mains il me mit alors mon collier. Je me tenais à genou tandis qu’il était derrière moi. Il ferma mon collier avec le cadenas, puis il me caressa le visage tout en me faisant basculer la tête en arrière. Il glissa son pouce dans ma bouche pour l’entre-ouvrir. Naturellement j’ouvrais ma bouche pour lécher son doigt. J’aimais sentir ses mains sur mon visage, toute cette douceur qu’il me donnait. - Relève toi. Il se mit face à moi. - Ce soir, tu seras la domestique qui est à mon service. Je reçois des amis. Tu répondras à chacune de leurs envies. J’autoriserai au non. Compris ? - Oui Monsieur. - Si quelque chose ne va pas, tu sais quoi faire ou dire. Je hochais la tête. Il m’excitait. Il se montrait si bienveillant. Me sentir si protéger, qu’il avait le parfait contrôle me rassurait complètement pour lâcher prise. Pour en arriver là, nous avons pris notre temps. Le temps de s’apprivoiser, de se construire. Ce nous où chacun est tout entier avec ses multiples visages. J’avais tant aimé quand nous échangions sur ce site internet qu’il prenne le temps.. le temps de savoir qui je suis. A l’instar de tous ces hommes qui veulent sans rien donner, pensant que cela vient tout seul, il s’intéressait à qui j’étais. Comprendre mon parcours, mes blessures, mes joies. Il voulait connaître tous les contours de mon esprit. C’était sa vision de la domination. Comprendre, Contrôler, Maîtriser, S’élever. Combien d’hommes avant lui ont voulu m’avoir juste parce qu’il lisait le mot soumise. Ëtre soumise par désir est une force de caractère. C’est de donner, d’offrir à un homme ce que j’ai de plus précieux et de lui dire.. prend soin de moi. Se mettre à nu sans artifice, avouer qui nous sommes avec nos envies des plus douces au plus perverses, d’ôter le poids de notre éducation, de notre culture où l’on donne le pouvoir à ces chaînes invisible d’être libre. La soumission me donne ma liberté d’être. L’homme a qui j’offre ma soumission me traite comme l’humain que je suis au plus profond. Quelle bonheur que d’être totalement moi. Ce n’est pas juste des plans de baise facile comme certains se pensent à croire. A s’improviser pseudo-dominant alors qu’ils ne connaissent même pas le mot respect. A renoncer si facilement quand tout se passe pas comme il veut. Je suis fatiguée de tout cela. Les vrais dominants sont rares. La sonnette retentit. J’allais ouvrir. - Bonjour Madame, Monsieur. Monsieur s’était rapproché. Ah bonjour Carla, bonjour David. - Vous pouvez donné vos affaires à ma domestique. Elle est là pour que vous soyez au mieux ce soir. N’hésitez pas à me faire part de ce que vous souhaitez. - Oh voilà qui est parfait. Ils me tendaient leurs vestes. Ils s’installèrent au salon. Une autre sonnette retentit. Cette fois c’est lui qui ouvrit la porte. - Oh Fred ! bienvenue je t’en prie. Donne tes affaires à ma domestique. Et rejoins nous dans le salon. Carla et David son déjà là. Nous attendons encore Isabelle. Elle ne devrait tarder. A peine eut il dit cela que l’on sonna nouveau. J’ouvris. - Bonjour Madame X… - Bonjour ma belle petite chienne. En entra en mettant sa main sur mon entrejambe. - Débarasse moi s il te plaît. - Oui Madame. Elle se dirigeait dans le salon, je la suivais. A ma grande surprise, tous les convives étaient masqués. Ils était tous assis. Monsieur sur son fauteuil chesterfield, Carla et David sur le canapé et Madame X sur un pouf en cuir. - Lane, servez nous quelque rafraichissement. - Oui, Monsieur. Je m’amusais à jouer ce rôle. - Parlez nous un peu de votre domestique dit alors Fred. - Eh bien, elle est sous mes ordres depuis quelques mois déjà. Elle a son caractère. Elle peut être bornée, fière. Son esprit est vif, ce que j’adore. Comme toute bonne domestique, elle répond à tous mes désirs. Elle prend un grand plaisir à m’obéir. Quand elle ne l’est pas, obéissante je veux dire, je sévis. - ON te jalouse E. Nous aimerions bien en avoir une comme ça mais à vrai dire, on n’a jamais eu de domestique. - Oh mais c’est quelque chose à tester dit Madame X.. Un homme ou une femme qui vous obéit, qui répond à la moindre de vos exigences. Faut juste savoir les rendre bien docile. Il faut les éduquer. C’est un travail, une responsabilité. - Oui, ça en est une dit Monsieur. Nous avons fixé des règles et des limites à ne pas franchir. C’est indispensable. - Et donc elle fait tout ce que tu lui demandes dit Fred ? - Oui. - Va y montre nous. - Lane, venez vous mettre à mes pieds je vous prie. Je m’avançais alors vers lui. Tous les regards étaient braqués sur moi. Je vis le regard de Carla, une femme blonde, pulpeuse, me regarder tout en se pinçant les lèvres. Elle semblait timide. Je me mis alors à ses pieds. Il claqua alors des doigts. Je baissais ma tête. - Waouh quelle éducation dit Fred. - Carla aussi, je l’éduque dit David. - C’est bon Lane, relève toi. - J’aimerai bien voir son petit fessier dit Fred. - Lane, allez contre la cheminée. Cambrez vous et lever votre jupe s’il vous plaît. - Oui.. Monsieur. Mon cœur palpitait. Je m’exécutais. J’étais ainsi contre la cheminée, jupe relevée. - Puis je dit Fred ? - Oui, bien sur. Il passa alors sa main sur mes fesses comme s’il caressait la porcelaine d’un vase. - Quel putain de cul ! Il claqua alors mes fesses et me dit à l’oreille. - Hum, je vais bien te tringler après dit il en prenant de pleine main mes seins. Il alla se rassoir. - Je peux dit David ? - Oui, je t’en prie. - Carla, lève toi et va la toucher je te prie. Elle se leva et se dirigea alors vers moi. - Baise lui ses pieds s’il te plait. Je la vis se mettre à mes pieds et me les embrasser. Je me sentais si gênée.. - Hum quelle brave petite chienne dit alors Madame X. - Retire lui sa culotte. Elle saisit alors ma culotte et l’abaissa. - Comment est elle ? sa culotte ? - Elle est trempée.. Monsieur. - En voilà une soirée prometteuse. - Tout le monde sourit. - Passons à table dit Monsieur. Je servais les plats de chaque convive. Je sentais leur main s’attarder sur moi. Des petites mains baladeuses. Au milieu du dîner Carla avait disparu. Son Maitre lui avait ordonné d’etre sous la table. Elle était en train de lécher Madame X. - Quelle chanceuse Isabelle.. Je suis jaloux dit Fred. - Lane, venez astiquer Fred sous la table je vous prie. - Bien Monsieur. Je me glissais alors à mon tour sous la table. Je le vis alors défaire son pantalon. Son sexe était en érection. Je m’approchais pour le prendre dans ma bouche. - Hummm.. waouh… Il me caressait les cheveux. Malgré son audace verbale, il était doux. Il me regardait assis de sa chaine.. - Quelle suceuse. - Oui je sais dit Monsieur.. Elle a un talent inné pour ça. - Suffit dit Alors Madame X à Carla. - Lane, viens là. Je passais sous la table pour aller vers Madame X. Je me frayais un passage à travers les pieds des convives. Madame X était en bout de table. Monsieur a sa doite. - Tiens bois. Elle me tendit alors un verre de champagne. Hum du champagne. Elle me prit alors par les cheveux et me força à me relever. - Pousse les assiettes. Elle me jeta alors sur le table et introduisit alors deux doigts dans ma chatte tout en me maintenant les cheveux fermement. Je prenais alors un plaisir immense. J’étais en confiance Monsieur a mes cotés. C’est là que lui aussi me tendait un verre de champagne. - Allez buvez Mademoiselle Lane. - Quel charmant spectacle dit alors Fred. Puis elle me releva et me claqua les fesses. - Débarassez maintenant Mademoiselle Lane. Je commençais à enlever les assiettes quand soudain David me saisit par les poignets pour me mettre sur ses genoux. IL me maintenait droite en mettant son bras autours de mon cou. - Carla, ote lui son chemisier je te prie. Je sentais la poigne dans son bras. La pression sur ma gorge m’excitait. Elle ouvrait un à un mes boutons. Elle libéra alors mes seins. - Caresse lui les seins. Elle commença avec ses mains douces à me caresser les seins. Il prit alors de mains fermes mes seins pour les lui présenter. - Dévore les, aspire les. Je le voyais frémir à cette idée. Sa langue douce sur mes seins. Une réelle douceur. Lui sa fermeté me rendait docile. Puis il me jeta au sol. Je me relevais pour ensuite terminer ma tache. La table était presque vide. Il ne restait que les verres. - Montez sur la table ma chère Mademoiselle Lane dit Monsieur. - - Voici notre désert Mesdames et Messieurs. Vous pouvez la baiser, la doigter, faire ce qui vous plait. J’étais alors sur la table, à quatre pattes. Madame X face à moi. Elle me saisit à nouveau par les cheveux et enfonça quelques doigts dans ma bouche. Je sentis quelqu’un me tirer les tétons. Je sentais d’autres mains me parcourirent le corps. - Oohhhh… hummm.. Je hâletais comme une petite chienne en chaleur. Je sentis des doigts s’enfoncer dans mon cul. - Humm quel petit fion de salope. Quand soudain, je sentis quelque chose s’intérer dans ma chatte. C’était un gode fixée à un balai. Monsieur avait détourné l’objet. Il s’amusait ainsi à me pénétrer la chatte avec. - Hum vous aimez ça Mademoiselle Lane.. - Oui.. Monsieur J’aime ça. - Qu’aimez vous ? - Que vous me fourrez la chatte, Merci Monsieur. - Juste ça ? - Que vous m’offrez tant de plaisir Monsieur. Il se montrait alors encore plus frénétiques à me baiser la chatte avec. Soudain, David m’ordonna de me mettre sur le dos, jambes écartées. Carla s’était empalé sur lui. - Va y prends ton dessert. Elle plaça ses mains sur mon entrecuisse. Elle ecarta mes lèvres . Doucement elle commença à aspirer mon petit clitoris. Elle avait une langue terrible. Je sentais sa langue mettre une certaine pression quand son maitre lui donnait un coup dans sa chatte. C’est là que Fred me saisit les bras pour les placer au dessus de ma tête. Il les maintenait ainsi. - Allez petite pute, fais toi bien lécher… oui… oui… me murmerait il à l’oreille. J’aimais être contrainte, retenue par des bras puissants. - A mon tour dit Madame X. - Tiens la bien fermement cette petite chienne. - David, tiens moi sa jambe bien en l’air.. Carla tiens l’autre s’il te plait. - Voyons où tu en es dans ton éducation anale. Je me tortillais. David me tenait bien solidement. Je sentais qu’il aimait que je me débatte. Monsieur s’était assis. Je tournais alors la tête pour le regarder droit dans les yeux. Il me souriait avec douceur, ce sourire qui signifiait, prends du plaisir. David et Carla me caressait l’entre cuisse puis ensuite les saisit bien fermement afin que je ne puisse plus bouger. - Tenez la bien cette pouliche.. L’autre fois, elle a adoré se faire mettre par un étalon. - Ta gueule petite trainée. Fred me mit alors sa main sur ma bouche. - Humm tu es si excitante et ta peau si douce.. Quel plaisir de voir une chienne dépravée. Ne t’inquiète pas, tu ne peux pas t’échapper, j’y vaille. Elle enfonça alors un doigt dans mon petit fion. Doucement elle le tourna. Puis doucement un second.. Elle prenait son temps, si douce, tout en me caressant le clitoris… Quand elle mit le troisième doigt., je commençais à bouger. Etais ce du plaisir de la douleur ? un peu des deux je dois dire. - Regarde toi, tu t’ouvres, doucement. Elle commença un travail de va et vient pour ensuite me chercher toujours plus loin en profondeur. - C’est bon hein ? Je ne pouvais répondre, mes bruits me plaisir se perdant dans la main de Fred. - Fourrez lui un quatrième doigt Madame X dit alors Monsieur. Je sentis alors un quatrième doigt me pénétrer. Elle tourna avec sa main pour m’élargie. Que le petit cercle de mon cul s’écartèle. - Voila ma belle regarde quatre doigts.. Petite chienne. Elle s’amusait à les sortir et à les rentrer. En long, en large, en travers. Elle me fouillait. - Elle est bien ouverte Monsieur, prête pour être baiser. - Oh Parfait Madame X. Fred je t’en prie.. Monsieur avait remplacé Fred. J’aimais sentir sa chaleur, sa respiration. Fred souleva alors mon fessier pour me mettre bien au rebord. Carla et David m’avait laché les cuisses. J’étais l’objet de toutes les attentions. C’est là qu’il me prit sechement. Il râlait son plaisir avec des sons qui étaient très bestial. Tel un conquérant savourant sa prise. J’entendais ses couilles buter contre moi. Mon Maitre me parlait à l’oreille. - Alors tu as aimé qu’on te fouille le cul. - Oui, Monsieur, j’ai adoré ça. - Tu aimes que Madame X s’occupe de toi ainsi. - Oui Monsieur.. - Humm ma petite chienne. J’aime te voir tringler ainsi, si comblée. J’aime quand tu t’abandonnes ainsi. Il me caressait alors la joue et continuait à me parler avec douceur. Fred,quand à lui n’était pas dans la douceur. Il me baisait tout simplement. Mes seins volaient très fortement, tellement ses coups était violent. - Tiens… - Tiens… Rapidement, il ota son préservatif. David offrait bouche de Carla. Il la tenait bien par les cheveux. - C’est ça ouvre ta bouche bien grande.. Il éjacula dans sa bouche. Elle n’en ratait pas une lampée. Puis il lui caressa la tête en lui disant que c’était une bonne chienne nettoyeuse. Monsieur me libéra les bras. Madame X était retourné dans le salon. - Viens Ici ma petite chienne. Viens t’empaler. Je m’avançais alors vers elle. Je m’empalais alors la chatte sur son gode ceinture. Elle prenait mes seins dans ses mains et les embrassait. - Allez mieux que ça. Elle me gifla puis me pinça les seins. Pendant que je me baisa avec le gode, elle me pinçait fortement mes tétons. - Hum que quel tableau dit Fred… - Oui j’ai de la chance, elle est une vraie chienne dans l’âme. Mon Maitre s’était relevé. Il relevait alors mes cheveux pour les tenir. Il me leva et me força à poser ma chatte sur les lèvres de Carla. Elle sortait déjà sa langue. Elle me bouffait complètement la chatte. Elle était toute frénétique. Elle lapait, attrapait, pénétrait ma chatte et mon anus. Mon maitre me poussa en avant. Il regardait Carla s’occuper de moi, tout comme Madame X d’ailleurs. Mon maitre s’était mis au dessus et me prit alors par le cul. - Oh mais quel tableau dit Madame X, je regrette d’être venue sans ma petite licorne ( voir nouvelle La sellerie). Quand il en eut marre mon Maitre me releva. Il me mit à ses genoux, tête contre ses cuisses. - Regarde là.. regarde là comme elle se fait bien prendre. David l’avait remonté un peu, sa tête était dans le vide. Fred lui prenait la bouche. IL s’enfonçait encore et encore. David éjacula alors sur sa petite chatte. Quelques minutes après Fred éjacula encore… dans sa bouche. Madame X se leva. Elle prit une cuillère à soupe et ramassa le sperme. Elle nourrissait à la cuillère Carla. Je sentais mon Maitre attentif à mes réactions. Il savait que c’était là ma limite que je n’arrivais pas à franchir. C’est là qu’il me dit . - Tu es la plus parfaite à mes yeux. Monsieur servit du champagne à tout le monde. J’étais à ses pieds, choyée. Carla, elle était en train de lécher Madame X. Ne pas parler, ne pas réfléchir, juste prendre, apprécier et être entre ses mains.. libre à travers lui.. la plus belle des sensations.
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Par : le 22/05/20
Maître Trépuissant n’a pas laissé très longtemps son sexe en érection au fond de la gorge de p’tit soumis, juste le temps pour lui de bien assimiler que son corps ne lui appartient plus. Baptiste, rouge de honte baisse les yeux devant le curieux regard de Maîtresse Julie, mais il en ressent la force sur son crâne baissé. Sa langue continue à pousser vers le fond de sa bouche la salive que sa domina a laissé couler à l’intérieur. C’est curieux, analyse le cerveau de Baptiste, sa salive n’a pas le même goût que l’autre jour quand elle m’a embrassé dans le salon. Je me demande quelle est cette boisson légèrement citronnée, sans alcool apparemment , dont elle a bu un verre ou deux. Je sens un petit quelque chose en plus, du sucre de canne probablement. « stop cerveau ! Arrête ! Pas besoin de savoir ! » et Baptiste relève les yeux légèrement. Julie a tourné la tête vers son amie Dame Méphista qui caresse distraitement la tête crépue de sa soumise. Elles échangent sourires et petits gestes affectueux dans une belle complicité. Les pinces sur ses testicules ne lui font plus mal, à peine une légère gêne quand il bouge un peu. Son entrainement avec sa compagne en province porte ses fruits, ou le temps s’étire à une autre vitesse lorsque ce n’est plus à lui de prendre des décisions. Peu importe les causes, p’tit soumis se sent bien aux pieds de sa domina. Méphista étire son bras jusqu’à lui et commence à lui frotter vigoureusement le crâne, comme lorsque son frère aîné lui passait un savon pour l’embêter. Des sensations étranges se mélangent, frissons de douleur et plaisir, relents d’odeurs qui remontent, sentiment de fraternité. Puis tout ces souvenirs sont chassés quand la domina tire très fort ses cheveux pour le faire se redresser. Tout son corps se tend dans l’espoir de réduire la douleur. C’est si brutal , mais où se croyait-il ce p’tit soumis ? Avec son grand frère ? Réveille toi ! Tu es adulte, et là, tout de suite, juste le bon toutou de ce trio , juste un jouet sexuel, juste un corps dont on usera et abusera, juste rien ! Les bras en arrière maintenus par la barre commencent à s’ankyloser et Baptiste ressent un fourmillement désagréable, mais il s’efforce de ne rien montrer. Pour atténuer la douleur, il relève un peu la tête. Mauvaise idée ! Une claque lui fait vite comprendre qu’il doit rester tête baissée. Maitresse Julie se penche un peu pour le libérer et l’aide à se lever, mais toujours tête baissée. Les deux femmes jouent à faire bouger les pinces en leur faisant des pichenettes, ce qui leur déclenche de petits rires heureux. Baptise sent des larmes de douleur lui monter aux yeux . Puis une par une chaque pince est desserrée et ôtée. Un courant de douleur parcourt tout le corps du soumis, mais il est de suite remplacé par une onde de plaisir. Quel phénomène étrange ce plaisir de douleur, cette douleur de plaisir, les sensations se mélangent, se succèdent ,et il sent son sexe essayer de se tendre, mais la soubrette Marc a bien serré les sangles, et la bandaison est entravée. De nouveau plaisir et douleur se mêlent, et le corps de Baptiste exulte. Le supplice est tel que les sources des sensations sont bien distinctes dans le temps et Baptiste comprend qu’il n’a pas affaire à des dominants débutants, une longue expérience est nécessaire pour maîtriser aussi bien le corps d’une autre personne. Ses yeux se tournent vers la jeune Bianca toujours à genoux, son jeune corps musclé ne tremble pas sous la tension du maintien de la position. Les yeux baissés, la bouche ouverte qui laisse couler la bave le long de la langue pendante jusqu’aux jeunes seins fermes dont les tétons se rient de la pesanteur, on dirait une statue. Elle attend les ordres et son visage reflète une grande sérénité. Baptiste envie ce calme et espère l’atteindre un jour lui aussi s’il se soumet bien à Julie. Un murmure arrive à son oreille. Il revient au présent inquiet de ne pas avoir tout saisi des ordres de Julie. Mais non , pas d’expression de contrariété sur son beau visage. « à quatre pattes le chien, tu vas venir rendre hommage à notre hôtesse à présent » . Baptiste pose ses mains aux sols, les bras bien tendus, les doigts repliés et il cambre bien son dos afin de faire ressortir son petit trou et ses testicules rougies sur lesquelles on peut voir les endroits où les pinces à linge ont été mises. Il baisse la tête et attend de sentir que sa domina tire sur la laisse qu’elle a fixé de nouveau au collier de cuir, symbole de sa soumission totale. La maîtresse des lieux s’est éloignée. Elle a pris la place de son époux sur la méridienne. Allongée sur le côté, sa tête légèrement appuyée sur sa main droite, elle tapote le bord du siège de la gauche d’un air impatient. Julie tire sur la laisse et Baptiste avance tête baissée d’une allure un peu rapide. Ses genoux et ses phalanges le brûlent un peu mais il ne dit rien, de crainte de recevoir une claque méritée. Arrivés au pied de Dame Méphista un coup sec le fait stopper net. Une haute botte noire de cuir à talon très fin de dix centimètres se précipite vers son visage et la semelle vient appuyer sur sa langue pendante luisante de salive. Sans attendre il lèche le cuir et enroule sa langue autour du fin talon. Une caresse ferme sur son dos lui fait comprendre qu’il a bien agi. Puis sa langue se dirige vers le dessus de la botte, contourne la boucle brillante et vient lécher le dessus de la botte. Il goûte le cuir, le suce, étale sa bave, en ressent toutes les petites aspérités. Sa langue le noie d’informations et il savoure cet instant, cette odeur lui fait encore remonter des souvenirs d’enfance, lorsqu’il regardait son père graisser les chaussures de cuir de toute la famille le samedi en fin de journée pour bien montrer que tout le monde était bien chaussé. Fierté d’ouvriers qui prend soin de ses enfants. « Enlève ma botte et lèche mon pied maintenant ! » l’ordre a claqué, très sec, d’une belle voix grave d’alto . P’tit soumis avance et se met à genoux afin de déchausser Dame Méphista. Il a peur que ses mains tremblent et se concentre sur ses mouvements car jamais il n’a eu entre les mains des bottes d’un cuir si fin d’une si belle qualité. Il fait délicatement glisser la fermeture éclair vers le bas, écarte les deux côtés et tire un peu, doucement. Aucun cri ne l’interrompt, il continue en silence avec beaucoup d’application et un grand respect de manipuler un si belle matière. La botte enlevée il hésite un instant, ne sachant où la poser. Julie lui enlève des mains en ricanant « Belle qualité n’est-ce pas le chien ?il doit y en avoir peu comme ça dans ta province de bouseux ! Allons lâche le chien, pas toucher ! Ce n’est pas un jouet ! » Ces mots sévères et méprisants lui font comme une caresse mentale, l’humiliation et l’injustice de ces propos l’excitent réellement. Curieuse sensation cérébrale d’être ainsi traite avec ce mépris manifeste ! Mais sa réflexion est interrompue par un deuxième talon qui s’enfonce dans sa joue. Il tourne un peu la tête et sa langue vient s’enrouler autour du cuir. Le même manège recommence et p’tit soumis prend un peu d’assurance, il a moins peur d’abîmer la botte, et la présente à sa domina qui ne laisse aucune expression modifier son visage hermétique. Baptiste est en admiration d’une telle maîtrise des muscles faciaux. Il ne voit plus les indices qui lui permettent habituellement de connaître l’humeur des personnes qu’il observe. Il comprend que c’est nécessaire pour que les soumis ne sachent pas s’ils ont donné satisfaction et soient dans un état d’incertitude permanent. Baptiste a enlevé les deux bottes de Dame Méphista. Il approche sa langue tendue vers le pied cambré de la femme allongée. Ce pied est fin, avec des orteils plutôt longs , mais le port continue de chaussures à talons hauts les a légèrement déformés et ils ont tendance à se chevaucher quelque peu. Un vernis sombre en fait briller les ongles. Baptiste avance ses lèvres vers le talon un peu rugueux qu’il se met à lécher délicatement du bout de la langue. Puis il remonte au milieu de la plante du pied et la glisse entre les orteils. Un mouvement brusque projette toute la largeur dans sa bouche. Le voilà à s’étouffer par le pied de Méphista et un haut le cœur le fait recracher de la salive. Julie éclate de rire et p’tit soumis rougit de honte, il n’a pas su se maîtriser, un filet de bave coule sur son menton. Julie tire sur la laisse pour l’éloigner de la méridienne qu’il est en train de tacher de sa bave. Il sent qu’il va être puni de sa maladresse. Et cette pensée a à peine le temps de parcourir son cerveau qu’une douleur cinglante traverse son dos : Maîtresse Julie lui a donné un coup de laisse sur les épaules. Puis elle pousse sa tête vers le pied tendu et Méphista enfourne de nouveau son pied dans sa bouche. Il recule légèrement sa tête et se met à téter tout en bavant copieusement. Il sent la jambe se détendre et continue de plus belle. Une caresse brusque le conforte dans son action, il suce et aspire encore et encore . Ses yeux se ferment et tout son esprit se concentre sur sa bouche, son corps n’existe plus, il se réduit à ses lèvres et à sa langue qui s’agitent, à son souffle qu’il contrôle. Il sent venir une profonde satisfaction à n’être plus rien qu’un objet sexuel dont on use à volonté. Dame Méphista sent un courant de bien-être remonter le long de son pied vers son mollet qui se détend. Sa cuisse tremble un peu, son bassin frémit, son sexe tremble, les battements de son cœur accélèrent, son souffle change de rythme, elle se sent si bien que ses paupières se baissent sur ses yeux brillants, sa bouche s’est légèrement ouverte et un petit bout de langue rose pointe, brillant de salive. Julie observe son amie se détendre et sourit, c’est son soumis qui est l’auteur de ce bien-être tant recherché. Assis dans un fauteuil Voltaire en face de son épouse Maître Trépuissant observe la scène. Il a rarement vu son épouse ainsi et il pense qu’il a bien fait d’inviter Julie et Baptiste. Il claque des doigts doucement pour que Bianca se précipite à ses pieds. Décidément cette petite esclave est bien dressée. Elle s’agenouille et pose servilement sa tête sur les genoux de son maître qui se met à jouer avec ses boucles. Son membre se raidit à ce contact, mais il préfère ne pas bouger pour ne pas troubler cet instant de quiétude exceptionnel. Marc toujours habillé en soubrette entre silencieusement dans le salon, surpris du silence qui y règne. Il dépose sur la table un plateau où reposent différents instruments bien alignés puis il s agenouille et croise ses mains sur sa nuque en baissant la tête. Ces quelques mouvements perçus par l’œil de Dame Méphista brise son état de béatitude. Elle sourit et repousse Baptiste du pied jusqu’à ce qu’il se mette à genoux au pied de Julie. Elle se relève un peu pour se mettre en position assise. Dun geste elle indique le plateau à Julie pour que celle-ci y choisisse un rosebud pour son soumis. Il en a de plusieurs formes et de plusieurs tailles mis à disposition. À côté, de petites pinces pour les seins peuvent être utilisées seules ou avec les chaînettes assorties. Julie choisit deux pinces et la chaînette pour les relier à l anneau du collier. Plusieurs paires de menottes sont aussi disponibles reliées par des chaines plus grosses. Julie en choisit pour maintenir les poignets et les chevilles de Baptiste lorsque cela sera nécessaire. En attendant elle voit Méphista se cambrer sur le bord de la méridienne et elle pousse Baptiste vers l’entrecuisses de son amie. Celui-ci comprend de suite qu’il va effectuer un cuni sur cette belle et grande femme qui a la bonté de le recevoir chez elle. Il avance sa tête, sort sa langue et commence à donner de petits coups sur le bouton dressé de la domina. Elle attrape ses cheveux des deux mains et appuie fort sur sa tête, visiblement elle préfère quelque chose de moins délicat. Il ouvre grand sa bouche et ses lèvres rejoignent la paire normalement cachée qui se présente à lui dans toute sa splendeur, elles sont larges et un peu épaisses, bien souples toutefois et s ajustent très bien à sa bouche. Il pousse son nez et souffle tout en introduisant sa langue dans le sexe béant. Le corps se cambre et il suit le mouvement. Ses doigts fouillent tout autour et , comme il constate que le plaisir monte chez la femme, il se permet une exploration du majeur vers l’arrière. Nulle réaction négative ne lui laisse penser qu’il doit cesser, aussi ose-t-il introduire son doigt bien humide dans le petit trou de la dame. Un mouvement d ondulation du bassin lui indique qu’il peut continuer. Sa langue et ses doigts s agitent, sa salive se mélangent à la cyprine qui coule, son index a rejoint le majeur et masse l’anneau. Il perçoit de petits gémissements de satisfaction et sent son sexe tenter de se dresser dans son étui de cuir. Soudain un jet lui jaillit dans la bouche et il comprend que Madame a joui. Il se recule un peu mais d’une forte pression les mains lui indiquent qu’il se doit de continuer. Il lèche, suce, absorbe tout le liquide qu’il perçoit. Puis il se sent repoussé et s’empresse de reculer pour se coller aux jambes de sa domina. -
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Par : le 18/08/20
Je reçus un sms de Maîtresse Caroline, mon étudiante domina, vers 10h. « 11h devant la porte de mon appart. Tu frappes, tu entres, tu te fous à poil sauf ta culotte et tes bas, et tu attends, à genoux, mains sur la tête ». Je n’avais que peu de temps pour me préparer. A 11h, j’étais devant sa porte. Je frappai et j’entrai. Je me déshabillai et j’attendis Maîtresse dans la position qu’elle m’avait ordonnée, c’est à dire à genoux, cuisses écartées, mains sur la tête, regard baissé. Je dus attendre quelques minutes, j’étais angoissé. Qu’allait-elle me faire subir ? Allait-elle me libérer de ma cage ? Ses sublimes pieds dans des escarpins entrèrent bientôt dans mon champ de vision. Maîtresse passa derrière moi et plaça un collier muni d’une laisse à mon cou. Elle tira un coup sec pour me faire mettre à quatre pattes. -Suis moi la chienne ! Elle me guida, sans ménagement, dans le salon. Je gardai le regard baissé, et je découvris d’autres pieds, eux aussi chaussés d’escarpins. Mais ce n’était pas Ennia. La peur m’envahit aussitôt, et je restai bloqué. -Alors la pute, on n’oublie les bonnes manières ? Tu ne sais pas comment une chienne doit saluer une femme que lui présente sa Maîtresse ???? -… Je…. – Tu quoi ma chienne ?. -…… J’étais simplement tétanisé. J’avais reconnu Chloé, une de mes élèves, une grande et sublime black, très élancée, et plutôt effacée. Je rougis immédiatement, et j’avançai maladroitement, vers ses pieds que je devais honorer. Maîtresse Caroline enfonça le clou : -Tu vois Chlo, je ne t’avais pas menti. J’en ai fait une belle petite chienne de notre prof. Mignonne hein ? T’as vu ses bas, sa culotte ? Et tu ne devineras jamais ce qu’il y a dessous… tu vas voir… dès que la pute t’aura saluée comme il se doit. Je ne savais plus où me mettre. Toute la classe allait être au courant à ce rythme. Je ne pourrais jamais continuer à leur faire cours. Pas dans ces conditions. -Je l’ai filmé, et j’ai pris plein de photos, tu veux les voir ? -Oui…. avec plaisir. Je suis curieuse de voir cette……. cette petite pute. Ces mots, dans la bouche de Chloé, me choquèrent profondément. L’humiliation montait en intensité. Une petite pute, obéissante, soumise, c’est ce que j’étais entre leurs mains. Je n’avais aucun autre choix que d’obéir, sinon celui de voir ma vie exploser. Le visionnage dura un temps qui me parut interminable. Assises dans le canapé, moi à genoux face à elles, regard baissé, cuisses ouvertes, queue encagée et exposée, Maîtresse Caroline et Chloé passèrent en revue ce que j’avais subi. Chloé, d’habitude si réservée, se montrait de plus en plus excitée, et de moins en moins avare en commentaires. -C’est vraiment une chienne…. tu as eu du mal à l’enculer…. on dirait qu’il aime vraiment ça….. Nan !!! Mais regarde…. quelle pute !!!. -Hmmmmm c’est malin, je suis trempée maintenant, toutes ces photos et ces vidéos, ça m’a fait mouiller comme une folle. Merci Caroline, c’était très…. instructif ! -Je t’en prie… tu sais, si tu es trempée, tu as une bonne lécheuse à ta disposition…. elle n’attend que ça, n’est ce pas pas chienne ? -Oui Maîtresse Caroline. A vos ordres ! -Tu vois…. tu n’as qu’à ordonner. Elle est toute à toi Chloé. -Approche la pute ! Viens goûter le miel de ta Maîtresse black ! Déguste moi ! j’aime bien sentir une langue s’enfoncer dans ma chatte, montre moi ce que tu sais faire sale chienne ! J’approchais comme un robot, à quatre pattes, presque par automatisme. « Sale chienne »…. étais-je déjà conditionné ? Chloé retira son string et le présenta devant mon visage. -Lèche, et respire ! Elle avait une odeur musquée, entêtante, délicieusement excitante. Je léchai le tissu trempé, et goûtai son miel. -Maintenant, tu vas boire directement à la source et je veux bien sentir ta langue, enfonce là ! Lèche moi bien ! J’enfouis mon visage entre ses cuisses, et je la léchai longuement. Elle mouillait abondamment et elle finit par jouir en me traitant de chienne, de pute en chaleur, de lécheuse, de salope soumise. -Hmmmm ! c’est qu’elle m’a fait bien jouir ta salope Caro. Tu me la prêteras encore ? -T’inquiète, tu pourras essayer d’autres trucs avec elle. Tu as déjà enculé un mec ? -Nan, jamais. -Tu vas voir, tu vas adorer !!! Sur ces promesses de plaisirs, mes deux Maîtresse se levèrent du canapé. -Allez la pute, rhabille toi, c’est l’heure d’aller en cours ! Après on reviendra là, je n’en ai pas fini avec toi ma chienne. Prêt Monsieur le professeur soumis ? Caroline et Chloé, mon autre étudiante domina, éclatèrent de rire. Le cours allait être long, très long. Mon intuition fut la bonne. Ce fut 1h30 en enfer ! Le plaisir de retrouver Ennia, assise au premier rang, fut douché par son attitude. Elle était froide et distante. C’était un contraste cruel avec ce que nous avions vécu la nuit précédente. Derrière elle, Maîtresse Caroline et Chloé ne me quittaient pas des yeux. Je les voyais chuchoter, et ricaner. Je cherchais mes mots, perdant le fil de mes pensées. Ce fut sans doute le pire cours que j’avais jamais dispensé à mes élèves. Caroline, ma Maîtresse dominatrice et Chloé chahutaient de plus en plus, m’obligeant finalement à les reprendre : -Mesdemoiselles, merci de cesser vos bavardages ! Je veux bien être cool, mais il y a des limites, et vous venez juste de les dépasser. Si le cours vous gonfle, je ne vous retiens pas. J’avais parfaitement conscience d’avoir dépasser les bornes moi aussi, avec cette remarque. J’allais le payer, d’une façon ou d’une autre. Le regard que me lança Caroline en se levant et en quittant la salle de cours, escortée par Chloé, présageait du pire. Je tins tant bien que mal jusqu’à la sonnerie, qui coïncida parfaitement avec celle de mon téléphone, annonçant un sms. Je n’avais aucun doute sur l’identité de l’expéditrice. « Tu as 5 minutes pour être à poil devant ma porte sale pute. Garde juste tes bas. » Je me trouvais devant un non-choix. Obéir à ma Maîtresse dominatrice était devenu ma seule possibilité. Il n’y avait aucune fuite, aucun répit possible. Maîtresse Caroline me tenait, et j’étais devenu son pantin, sa chose, sa pute obéissante. De nouveau, la peur m’envahissait alors que je me dépêchais de rejoindre la tour dans laquelle se nichait son antre.
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Par : le 26/08/20
Ennia s’agenouille à mes pieds, plante ses yeux dans les miens et pose ses lèvres sur mon gland. Par nos regards soudés, nous nous retrouvons. Je peux à nouveau lire l’amour qu’elle a pour moi, le désir…. mais j’y lis aussi de la détresse, de la peur. Serait-ce la menace de Maîtresse Caroline ? Je ne crois pas, elle en a vu d’autres. Il y a autre chose, de plus profond, de plus insidieux. Je bande comme un fou. Maîtresse me maintenait en cage depuis 6 jours, avec des excitations quotidiennes pour « me maintenir en état » précisait-elle. J’avais envie de jouir, et surtout je ne voulais pas qu’Ennia soit cravachée. Ainsi, je me doutais que Maîtresse Caroline, et peut-être aussi Maîtresse Chloé, serait sans pitié. Je me concentre sur mon plaisir. Ennia connait parfaitement les caresses les plus efficaces. Maîtresse Caroline donne le timing, toutes les 30 secondes. Une façon, sans aucun doute, de nous mettre la pression et de nous déconcentrer pour que je ne puisse jouir à temps. Je ne veux pas y penser. Retourner dans ma cage après avoir goûter à la bouche de mon amour, assister ensuite à sa punition, cela serait au delà de mes forces. Ennia accélère le va et vient de ses lèvres, au même rythme que sa masturbation. Ensuite, son autre main caresse mes bourses, un doigt se faufile entre mes fesses. Ses yeux soudés aux miens, ses doigts qui serrent, accélèrent encore, la pointe de sa langue sur mon frein, je sens le plaisir monter, du plus profond de moi, alors que Maîtresse Caroline entame le décompte, à haute voix bien sûr, des dernières 30 secondes. Jouir, je ne veux qu’une chose : jouir. Me vider, exploser, hurler de plaisir. Mais alors que la voix de Maîtresse Caroline, à laquelle s’est jointe celle de Maîtresse Chloé, égrène les 10 dernières secondes, Ennia stoppe net sa caresse. Ses yeux pleins de larmes regardent mon incrédulité, ma détresse. Je hurle « Noooonnnnnn pitiéééé » mais le couperet tombe : Zéro ! hurlent en cœur mes Maîtresses, affichant un large sourire. Je m’effondre au sol, en proie à une crise de larmes. En effet, je pleure mon désir coupé net, ma jouissance à peine approchée, mon incompréhension la plus totale. Je ne suis rien. Même pas un animal à qui l’on accorde un peu de plaisir. C’est l’impression d’être au sol depuis une éternité, alors que cela ne fait qu’une ou deux minutes, lorsque la voix de Maîtresse Caroline me ramène à la réalité : -Chloé, chope le par ses pinces à sein et relève le. Faut le remettre dans sa cage maintenant. Mais d’abord, il faut qu’il débande, et je ne connais qu’un moyen ! La douleur me fait obéir et suivre les mouvements de Maîtresse Chloé. Je me retrouve debout, bras maintenus dans mon dos, queue dure et dressée. J’ai peur, je suis déboussolé, mais je bande encore très dur. Bien trop pour remettre la cage en place. Maîtresse Chloé tient mes poignets d’une main et se saisit de la pince qui torture mon téton droit. Un quart de tour suffit à m’envoyer une violente décharge dans la poitrine : -Ecarte les cuisses salope, offre bien ta queue à ta Maîtresse ! Elle va te passer l’envie de bander !!! Elle éclate de rire lorsque Maîtresse Caroline saisit la base de ma hampe, pour la maintenir à l’horizontal, et que la cravache vient frapper mon gland offert. Je hurle, je rue, mais Maîtresse Chloé tient fermement mes poignets et la pince fait son office. De plus, la douleur de mon téton s’ajoute à celle des coups sur mon gland, ma hampe. Sept coups suffisent à venir à bout de mon érection. Enfin, ma queue débande, et Maîtresse Caroline remet en place ma cage de chasteté. -Et voilà. On est reparti pour une semaine, ou peut-être même plus, hein ma pute ? Tant pis pour toi, tu as eu ta chance !!! Je sanglote, et cela ne semble pas vouloir se calmer. -Et arrête de pleurnicher. T’es une petite pute, MA PUTE, et c’est moi qui décide. J’en ai marre de t’entendre ! Tu vas assister à la punition de mon autre pute, même pas capable de faire gicler un soumis en manque ! Va falloir t’améliorer, sinon ton futur Maître va remettre en cause son achat. Il est déjà moyennement satisfait de ses tests avec toi. Et ça, crois moi, tu vas le payer. Tu m’as fait honte ! Tu m’as humiliée, MOI ! TA MAITRESSE !!! Tu vas payer très cher, je vais te faire sucer tout le personnel d’un chantier, pour t’entraîner. Tu n’es qu’une truie, juste bonne à mettre à l’abattage. Et moi qui croyais avoir dressé une bonne soumise !!! La colère de Maîtresse Caroline ne semble pas feinte, même si je pense que l’arrêt de ma fellation avait été ordonné par Maîtresse. Tout était convenu et Ennia n’avait pas le choix. Je n’ose comprendre ce que j’entends. Ennia, Maître, achat, tests…. serait-ce là l’explication de ses absences de plus en plus régulières ? Maîtresse Caroline céderait Ennia à un autre Maître ??? Je refuse de comprendre. Impossible. Ennia, mon amour, celle qui a fait que je suis là aujourd’hui, soumis encagé d’une sublime Dominatrice nommée Caroline. Ennia… je ne peux admettre, accepter de la perdre. Je veux passer mes jours avec elle, ma vie ou ce qu’il en reste. J’en suis là, perdu, lorsque le premier coup de cravache s’abat sur les reins d’Ennia, attachée, nue, debout sur la pointe des pieds au milieu du salon, les chevilles maintenues par une barre d’écartement. Maîtresse Caroline a fait installé un anneau solide au plafond, et elle adore l’utiliser pour y suspendre Ennia ou moi-même. -Position parfaite pour une bonne correction ! : dit-elle. Bonne n’est pas le mot qui convient. Violente oui. Les coups pleuvent sur Ennia. Reins, seins, cuisses, dos, ventre, sexe…. Maîtresse Caroline ne lui épargne rien. Ensuite, elle s’acharne sur sa vulve et ses fesses, en la maudissant de lui avoir fait tant honte. Ennia hurle dans son baillon boule, le visage ravagé par la douleur, les larmes… je ne l’ai jamais vu ainsi. Elle ne cherche pas à résister. Ne peut pas. La douleur est trop intense. Maîtresse Caroline se révèle incroyablement cruelle, une cruauté à la hauteur de sa colère. La punition dure un bonne vingtaine de minutes. Lorsque je détache Ennia, elle s’effondre dans mes bras et je dois la porter dans la chambre. Maîtresse Caroline m’ordonne de l’installer sur le lit, en lui attachant bras et jambes en croix. J’ai juste le droit de lui ôter son baillon. Aucune chance de l’apaiser, de caresser son visage, encore moins de déposer un baiser tendre sur ses lèvres, Caroline et Chloé surveillent l’opération. Ennia ne réagit pas, dans un état second après la violence de sa correction. -C’est bon, ça suffit. T’inquiète pas elle va survivre ta chienne adorée… Maintenant tu reviens au salon. Tout cela nous a particulièrement excitées, et nous, on a pas encore joui. Tu as encore du travail ma salope. Faire jouir tes Maîtresses. N’est-ce pas la plus belle des récompenses ? -Oui Maîtresse Caroline, c’est un véritable honneur de vous donner de plaisir ! Je dois commencer par Maîtresse Chloé. Elle doit partir mais pas sans avoir eu sa dose de jouissance. Je viens à quatre pattes enfouir ma langue entre ses cuisses. Maîtresse jouit rapidement, et abondamment. Ensuite, je prends soin de bien la nettoyer, comme elle aime à l’être. Au fil des semaines, Chloé s’est installée peu à peu chez Maîtresse Caroline. Elle vient de plus en plus souvent, et reste parfois pour la nuit. Ma Maîtresse et elle se sont découvert une vraie complicité dans la perversité, le sadisme et le dressage de chienne comme moi. Elles rivalisent d’imagination, même si Chloé reste un peu en retrait, Maîtresse Caroline menant la danse la plupart du temps. Je me demande ce dont Maîtresse Chloé serait capable, si elle pouvait se révéler librement, sans la présence de Maîtresse Caroline. Enfin, ma Maîtresse prend congé de son amie et revient vers moi, à genoux au milieu du salon. Elle n’a pas encore joui et je sais qu’elle va réclamer son dû, plusieurs fois, pour mon plus grand plaisir je l’avoue. Faire jouir Maîtresse Caroline est une chose dont je ne me lasserai jamais. Sa liqueur est une drogue, abondante, délicieuse… et le face-sitting dont Maîtresse raffole est la plus sublime des tortures à mes yeux.
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Par : le 31/08/20
Traduction : Il aime être dominé. Il le veut. De plus, il en a besoin pour se sentir complet. S'il n'en était pas ainsi, je n'aurais jamais eu le cœur de lui faire ça. Je suis une dominante, pas un monstre. Je ne laisserais jamais aucun vrai mal physique, mental ou émotionnel lui arriver. Quand il est sous mon contrôle, il est également sous mon attention et ma protection. Le dominer est la chose la plus tendre et la plus aimante que je ne pourrai faire pour lui. Cela lui permet d'être vraiment lui-même. Et il n'y a rien de plus précieux qu'il puisse me donner que sa confiance totale et son abandon. Cela me permet d'être vraiment moi même. Nous construisons cette vie ensemble, remplie d'amour, de respect, d'acceptation et de confiance.
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Par : le 27/10/20
Marié 8ans, un divorce et une séparation difficile à traverser pour mieux renaître. Une forte passion qui s est étiolée au fur et à mesure des jours , semaines et années que nous avons traversé pour mener a bout un désir utopique d enfant. La renaissance a eu lieu il y a deux ans et les rencontres que je réalisais ne me suffisaient plus. Un surinvestissement au travail m à rappellé à l ordre après être passé 4 jours dans un service vasculaire cerebrale.. De la liberté de pensée et d action, sortir de l allienation et du modèle sociale.. de l expérimentation , tjrs plus d expérimentation pour ressentir .. se sentir vivre Quand on est un homme non revendiqué alpha, il est sans doute difficile de trouver une femme pour se prêter à des jeux et la découverte de nouveaux sens ... sans tomber dans le cliché de la rencontre et du "tirage de coup" qui depourvus de romance... au final ne m apportent rien sinon de la frustration emotionnelle. A 35-40ans beaucoup de femmes sont encore dans le cliché du prince charmant et de l âme soeur sinon à la recherche de confort et de stabilité. Je reste persuadé que l unicité est multiple au cours d une vie car elle est question de temporalite et d exploration. L'affinité ne se decrete pas c est aussi un sujet d aquetation à un instant donné... Engouffré dans le metro/boulot/apéro/dodo, les sites de rencontre se présentent comme d une solution et nous croire , nous frustrent, et nous poussent irrémédiablement dans "l' effet contraste". a la fois une Agora prometteuse ou toutes les populations se croisent et pour autant une prison ffrustrante ou les échanges artificiels permettent difficilement de s élever vers le désir et l intellect. C est début septembre 2020 que je reçois réponse à l' une des nombreuses bouteilles a la mer que j ai positionné depuis 2-3mois sur la toile, que je consulte tel un métronome... MA 20ans Son fantasme est d entrer dans un hôtel avec un simple numéro de chambre et de gouter a sa première expérience de soumission soft. Un message clair d accroche: " prennons date en septembre". Tres vite l échange bascule par un appel où nous succombons à nos voix. Je lui fais passer le test bdsm pour en savoir davantage sur sa sexualité et je découvre son fort attrait "rope Bunny" qui me permettra de vivre mon fantasme de rigger. Les emplettes seront rapidement faites avec de beaux lien en satin et une roulette de wartenberg pour compléter ma collection de jeux encore trop limitée Le rendez vous du 28/09 s avérera annulé. Garder la trajectoire, suivre le flow.. sans peur... c est finalement le lundi 12 octobre que la rencontre se déroulera. Les derniers messages de la semaine me permettront de lui redemander ses attentes et ses peurs.. et de vider un long message émotionnel sur la sincérité de ma démarche... avant la séance. Lundi 12, le congés est posé je suis dans le train de banlieue direction Gare du Nord puis tgv lille... J en suis à me demander où ma bêtise et mes enfantillages vont ils me mener? Je dois y rencontrer MA dans une chambre d hôtel de standing que j ai pris soin de reserver : soumise qui se prêtera entierement à mes jeux.. Un peu d aprehension, du traque, de l envie... Ne pas trop projetter ce que cela sera pour laisser la surprise et créativité s exprimer .. cependant le cadre est visualisé avec une palette d alternatives. Le temps de prendre un welsh et une blanche à la brasserie... 14h elle y est. Je la laisserai languir encore quelques minutes avant de la rejoindre.. la porte s ouvre je la découvre naturelle, belle, apretée, si fragile. Inutile de tenter de la mettre à l aise je me découvre également en train de trembler .. elle ne prête pas beaucoup d attention à la boîte de chocolat que je lui propose en cadeau son regard est déjà ailleurs.. elle est assisse sur le coin du lit... elle ne dit rien , ne souhaite ni eau ni café, elle souhaite que je commence. Je lui donne en main le fouet 15 lannieres afin qu' elle le sente et s en empreigne pendant que je fixe les 2 premiers rubans qui me permettront de la tenir allongée sur le lit, sur le dos, les bras ouverts à m acceuillir Les premiers coups de fouet sont doux et me permettent de sentir sa respiration.. peu à peu je la denude , je précise les impacts et l intensité tout en intercalant caresses et baissers sur sa peau encore si pure. basculée sur le ventre j en profite pour inverser les liens. Les coups reprennent peu a peu j aprivoisonne ces nouvelles émotions. La bande son devient si pure : mouvements dans l air et impacts. Les coups sont dosés, dirigés mais aléatoire je veux la suprendre, je contrôle ses émotions et son ressenti. Elle me dit que cela va.. je la sens partir dans ses propres émotions, elle semble bien et me le reconfirme... Je lui propose de ne plus lui poser la question et qu elle est libre à tout moment de dire stop qu elle accepte dans l instant. Les lanières sur les epaules et sur le flanc la font cambrer et m ecxitent.. je me repositionne sans jamais la laisser se frotter...je m assure que son bandeau sur les yeux ne la gène aucunement ... puis me lasse. Il est temps de changer. La roulette lui plaît également. Ce bruit de métal sorti d un sac à fermeture éclair l intrigue, je lui fais goûter les pointes en commençant par un doigt, puis le poignet et le bras.. elle s habitue sans s habituer, je cadrille son dos... Libere ses fesses de son collant ce qui m offre de nouveaux espaces d exploration à ratisser de clous. Corsage retirée ses seins se libèrent et sont bien plus important que ce que j ai pu connaître jusque là .. ils ne seront pas épargnés et de la roulette je repasse au fouet... Sa culotte est trempée je ne le vois pas encore mais je commence à le sentir et cette odeur m attire. Quelques fessées à main nue me permettront de m approprier cette zone et de confirmer mes sens. Ma langue s engoufrera pour aider à l exploration. Sa chatte est douce son clitoris en erection si bien proportionné. Je déguste le dessert qui m a manqué, juteux et frais à souhait.. un peu de lubrifiant et les doigts glissent entre et dans ses orifices... Elle est détendue et s offre pleinement. Cela devient trop simple je decrete une pose. J active la machine à café , elle se retrouve attachée , les yeux bandés, inherte sur le lit. Je l entends encore gémir mais là dans l instant je souhaite qu elle pense que je l'ignore.. que je l ai oublié. Je la redresse assise sur le lit et lui propose une boisson qu elle refuse , le café coule, elle semble dans un autre monde avec un sourire qui ne quitte pas son visage. Je m assois derrière elle avec mon café , près de sa nuque je profite de nouvelles perspectives. Ma main repart entre ses jambes , quelle sensation de douceur ! Il est temps de sortir de nouveaux jeux... Je prends le temps de les déballer , les renettoyer , de les lubrifier puis de les inserer .. suffise que je lui sussure quelques mots à son oreille, le plug progresse et s engouffre.. elle est conquise . Un nouveau coup de langue et son ami vibreur le rejoint à l autre orifice. Chaque mouvement de se dernier semble tellement être apprécié je la laisse exprimer son plaisir avant de lui demander de se taire.. elle semble accepter cette remontrance voir l avoir provoqué pour que le fouet revienne pour lui garder son calme et s acclimater aux vibrations. La voilà gémir sur le lit attachée, les yeux bandés avec mes jeux électriques s occuper d elle. Je les manipule avec rythme , entrecoupant de quelques frappes lorsque le plug souhaite s echaper. Cela doit faire une heure que la séance a débuté et que nous jouons ainsi. Je retire les appareils et comme pour laisser ses orifices se reposer je me décide à torturer ses seins don elle était si fier. Roulette , fouet, pinces , je dose en fonction de son ressenti et des signaux qu elle m envoie. J ai l impression d y aller trop fort alors souvent j entrecoupe de baisers comme pour me faire pardonner... ou pour me deculpabiliser à repartir de plus bel. Basculée à quatre pattes sur le lit je lui demande de se cambrer afin d exposer son fessier à la punition. Le fouet est amusant mais le claquement de ma main est tellement plus vivant et me permet de doser davantage. Ses fesses rougissent alors je passe mes doigts de temps à autres dans son entrejambe pour collecter cette mouille qu elle m'offre . Son anus est tellement beau, si bien dégagé et âpreté que je ne peux m empêcher de le lécher... J aimerai tant que mon sexe puisse s y engouffrer mais c est une limite qu elle m a fixé... Alors je la laisse subitement là, cambrée sur le lit.. le temps de sortir un préservatif lui basculer une main derrière son dos pour qu elle puisse saisir mon sexe et le sentir couvert de ce latex. J attache ses mains à nouveau avant de laisser mon sexe découvrir cette mouille et le laisser trouver son chemin dans son vagin qui n'attendait que cela. Je pénètre, repenetre et repenetre encore .. des séquences certaines fois rapides et d autres plus calmes au cours desquelles je peux varier les angles et orientations. Tout son intérieur doit être parcouru et vibre à chacun de mes mouvements... Lorsqu'elle se mets naturellement à mettre en mouvement son bassin c est une parfaite occasion de la rappeler à l ordre et que le fouet frappe ses épaules.. puis je me lasse et lui ordonne alors d être en mouvement et de me reposer... Elle s exécute telle une libération pour elle Aucun de nous deux ne jouira bien que les émotions aient dépassé les objectifs fixés. La rencontre s écourtera par un message de sa colocatrice se retrouvant bloquée et ne pouvant rentrer sans clés.. la descente est quelque peu brutale, elle se rehabille et nous nous faisons déjà nos adieux dans un aftercare improvisé... Etant promis de ne pas nous revoir , tel est le contrat de sa relation libertine. Je le retrouve seul dans cette chambre y a remballer mes jeux et remettre à un peu d ordre...Quelques discussions infructueuses avec l hôtelier puis la SNCF et me voilà déjà dans le train de retour toujours sous le spleen de ce moment unique que je viens de vivre... Nos échanges se clotureront par messages interposés durant les 24h qui suivront pour partager nos émotions et se remercier de cette parenthese de confiance que nous avons pu échanger. Une adéquation inattendue dans le parfait niveau emotionnel et de partage... la vie m offrira telle d'autres expériences de ce type (dans un cadre candauliste par exemple)?
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Par : le 15/11/20
Assise en tailleur, les yeux bandés, vêtue d'un corset en cuir, j'attends bien sagement le Dominateur qui réussira à faire de moi sa soumise. Les candidats sont nombreux, mais celui qui arrivera à trouver mes points faibles pourra assouvir ses moindres désirs dans le respect de la soumise que je suis. Le jeu est lancé.... Un 1er candidat vient vers vous d'un seul regard je savais d'avance qu'il ne trouverait pas, il essaya mais aucune réaction de mon corps...un 2ème se présenta devant, je mis à genou, commença à me caresser les bras et les jambes...rien y fait....puis un 3ème..jusqu'à ce qu'un candidat réussissa à me faire frissonner de plaisir, à me faire gémir doucement...il avait enfin trouvé ce qui me faisait craquer. J'ai donc choisi ce Dominateur et lui offrir mon corps. En bonne soumise, je commença à l'appeler Monsieur, et que je mettais à disposition mes attributs...chose qu'il apprécia énormément. Il me demanda de me remettre dans la position dans laquelle j'étais, me demanda de lui tendre les mains afin qu'il puisse me les attacher, de fermer les yeux... Et de lui faire confiance. Il commença à me caresser la chatte avec un plumeau puis parcouru tout mon corps avec..je frissonnais de plaisir.. Il me mit très vite à l'aise. Je sentis son souffle sur ma peau, puis sa langue, et ses mains prendre mes mamelles, me les titiller et faire durcir mes tétons afin de pouvoir utiliser le pince téton.. La douleur est intense mais je me contrôle afin de ne pas subir de punition, puis sa langue descendit sur mon clitoris, la jouissance fut intense car mon corps se cambra sous l'effet de sa langue, il me pénétra avec 2 de ses doigts et vit qu'il pouvait insérer plus... Mon corps n'arrêta pas de bouger tellement le désir est intense et jouissif à souhait.. Il m'ordonna de me mettre sur le dos et d'écarter encore plus les jambes afin qu'il puisse avoir accès plus facile à ma chatte... Ces doigts font des va et vient de plus en plus rapide..je me contracte pour ne pas lui montrer que j'étais une femme fontaine, mais il décida de continuer et me présenta sa bite en bouche afin que je me laisse faire et que je lui donne aussi du plaisir, le désir monta autant chez lui que chez moi Plus j'accelerai la mise en bouche plus ses doigts s'enfonçait en moi, il sentit que je me laissais de plus en plus faire et réussissa à ses fins, à ce que je me libére mais il se libéra en même temps tellement l'excitation fut intense pour lui, la semence était une partie en bouche et l'autre sur mon visage. Notre regard se croisa et nous avions deviné sans se dire un mot que l'un comme l'autre nous avions apprécié ce qu'il venait de se passer.. Comme quoi même sans penetration la jouissance est là et peut être différente et les sensations plus forte. La mise sous collier se fera certainement au fur et à mesure de nos échanges et rencontres....ou pas....
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Par : le 27/01/21
"Nous autres libertins, nous prenons des femmes pour être nos esclaves. Leurs qualités d'épouse les rend plus soumises que les maîtresses, et vous savez de quel prix est le despotisme dans les plaisirs que nous goûtons. Heureuses et respectables créatures, que l'opinion flétrit, mais que la volupté couronne, et qui, bien plus nécessaires à la société que les prudes, ont le courage de sacrifier, pour la servir, la considération que cette société ose leur enlever injustement. Vive celles que ce titre honore à leurs yeux; voilà les femmes vraiment aimables, les seules véritablement philosophes." "La philosophie dans le boudoir" (1795) Depuis très longtemps, Sade a une réputation sulfureuse. Cette réputation a précédé l’écriture de l’œuvre. Qui ignore encore la scène du jeune marquis fouettant des ribaudes à Marseille, semant des dragées à la cantharide ou blasphémant, lacérant des entailles dans la chair de Rose Keller à Paris ? Qui méconnaît le sort du marquis de Sade enfermé treize ans à Vincennes puis à la Bastille par lettre de cachet délivrée à la demande de sa belle-mère et libéré en 1790 quand la Révolution a supprimé les lettres de cachet ? Criminel ? Martyr ? Cette réputation enflamme l’imagination. On accuse Sade, on défend Sade mais qui lit Sade ? En réalité, peu de monde. S'il est un dénominateur commun à tous les esprits libres n’ayant eu pour seule exigence que celle de dire la vérité, quitte à à heurter les conventions, mœurs et opinions dominantes, c’est sans doute celui d’avoir subi les épreuves de l’ostracisme, de l’anathème, voire de la peine capitale. Le cas de Socrate, condamné à boire le poison mortel de la ciguë, aussi bien que ceux de Galilée, Diderot, Voltaire, ou plus récemment encore, Antonio Gramsci, tous ayant souffert du supplice de séjourner derrière les barreaux, viennent témoigner de la constance historique de cette règle. Inscrire le marquis de Sade qui a passé vingt-sept ans de sa vie entre prison et asile d’aliénés dans cette lignée d’auteurs prestigieux risque d’offusquer bien des esprits. Sade, il est vrai que rien que le nom suffit à évoquer un imaginaire sulfureux. Viol, esclavage sexuel, inceste, crimes avérés. D’où une certaine aversion diffuse à son égard, qu’on retrouve peut-être davantage dans la population féminine très exposée dans ses récits. Le dossier Sade fut instruit durant deux siècles et enflamma les esprits. Est-il clos ? Durant tout le XIXème siècle et la majeure partie du vingtième, le nom de Sade fut associé à la cruauté et à la perversion avec la création du mot "sadisme" et ses ouvrages furent interdits. Depuis Apollinaire, sa pensée irrigue la pensée intellectuelle et universitaire, jusqu’à sa reconnaissance littéraire et la canonisation par la publication de ses œuvres complètes dans la collection "La Pléiade". Tandis que les manuscrits de Sade étaient encore interdits de réédition, le poète Apollinaire, dès 1912, fut le premier à ébranler le mythe misogyne autour de Sade: "Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, misérable et moins qu’humaine; Juliette, au contraire, représente la femme nouvelle qu’il entrevoyait, un être dont on n’a pas encore l’idée, qui se dégage de l’humanité, qui aura des ailes et qui renouvellera l’univers", défendait le poète. Quelques décennies plus tard, c’est Simone de Beauvoir, qu’on ne peut soupçonner de verser dans l'idolâtrie, dans son célèbre texte "Faut-il brûler Sade?", qui admet que "le souvenir de Sade a été défiguré par des légendes imbéciles." Pourquoi le XXème siècle a-t-il pris soudain Sade au sérieux ? Le divin marquis fut au carrefour des réflexions féministes de l’après-guerre dont l'auteure de "L'invitée" et des "Mandarins" reste l’une des figures précurseures. Sade aimait-il les femmes ? Car voilà une œuvre qui donne à voir, sur des milliers de pages, des femmes humiliées, violées, battues, torturées, tuées dans d’atroces souffrances, et leurs bourreaux expliquer doctement qu’elles sont faites pour être leurs proies et qu’ils ne savent jouir que par leurs cris de douleur et d’épouvante. Est-il nécessaire d’aller chercher plus loin ? Sade fut-il un militant fanatique, paroxysmique de la misogynie, des violences faites aux femmes et donc, puisque telle est la question traitée, est-il un auteur à rejeter ? Il y a quelques années, cette opinion a été affirmée, de manière singulièrement tranchée, par l'essayiste Michel Onfray, en lui consacrant un chapitre de sa "Contre-histoire de la philosophie", une partie de son ouvrage sur "l’érotisme solaire" puis un essai illustrant son propos. Pour Onfray, Sade prêche une "misogynie radicale" et une "perpétuelle haine de la femme." "Il est tout à la fois un "philosophe féodal, monarchiste, misogyne, phallocrate, délinquant sexuel multirécidiviste." Le réquisitoire est implacable et Michel Onfray le prononce en tapant à coups de masse sur tout ce qui, dans les multiples monographies consacrées à Sade, pourrait le nuancer. Pour Onfray, Sade, plus qu’un délinquant sexuel réellement impliqué dans plusieurs affaires entre 1763 et 1777, est un criminel avéré. Son œuvre, quoique largement postérieure à cette période, serait ni plus ni moins celle 
d'un "aristocrate antisémite" et tous ceux qui, au XIXème siècle, s’y sont intéressés, sont les complices d’un assassin patenté. À cet égard, l’outrecuidance du controversé essayiste ne connaît pas de bornes. De fait, la galerie de portraits de ceux qui se seraient déshonorés parce qu'ils ont tenu Sade pour un grand écrivain est impressionnante. Apollinaire, Breton, Aragon, Desnos, Bataille, Barthes, Lacan, Foucault, Sollers, tous frappés par le "déshonneur des penseurs." Fatuité ou narcissisme exacerbé ? Certes, l’œuvre de Sade regorge d’horreurs ciblant particulièrement des femmes. Le nier serait une contre-vérité. Mais l'auteur de "La philosophie dans le dans le boudoir" nourrissait-il une haine des femmes ? Sade était-il misogyne ? La question est posée avec tant de force et de constance par ses procureurs, que l'on se trouve pour ainsi dire contraint de s’y arrêter. Sade n’aimait pas sa mère, qui ne l’éleva pas, et détestait sa belle-mère, qui le lui rendait bien. Il en tira une exécration de la maternité toujours renouvelée dans son œuvre. Comme la majorité des aristocrates libertins de l’Ancien Régime, il était bisexuel comme certains d’entre eux, amateur de pratiques mêlant plaisir et douleur, infligée ou éprouvée, rarement consentie. Il viola, fouetta, blessa, drogua, fut condamné à plusieurs reprises. Ses crimes le menèrent à juste titre devant les tribunaux. Avec Renée Pélagie, qu’il épousa contraint et forcé, il fut un mari autoritaire, infidèle, jaloux et goujat, mais, malgré tout, éprouva pour elle, à sa façon, une véritable affection liée à leur heureuse entente sexuelle. Sa vie de "débauché outré", selon les énoncés motivant sa toute première arrestation, s’acheva brusquement à l’âge de trente-huit ans par une lettre de cachet qui le condamna à une incarcération pour une durée indéterminée. Il passa douze années incarcéré à Vincennes et à La Bastille. Il fut libre durant douze ans et eut alors pour compagne, jusqu’à sa mort, une actrice qu’il surnomma Sensible qui partagea sa vie. Elle fut sa muse, constatant lui-même qu'il avait changé: "Tout cela me dégoute à présent, autant que cela m'embrasait autrefois. Dieu merci, penser à autre chose et je m'en trouve quatre fois plus heureux." Sade se comporta donc mal, voire très mal, avec certaines femmes, notamment dans la première partie de sa vie avec ses partenaires d’orgies, au demeurant parfois des hommes, considérées par lui comme des "accessoires", des "objets luxurieux des deux sexes" comme il l’écrivit dans "Les Cent Vingt Journées." Lorsque son existence prit un tour plus ordinaire, il se coula dans l’ordre des choses, n’imagina pas que le rôle des femmes qu’il fréquentait, mères, épouses, domestiques, maîtresses, prostituées pût changer et ne s’en trouva pas mal. De là, à dénoncer sa "haine des femmes." Sade adopta le genre le plus répandu à son époque, celui du roman ou du conte philosophique. Beaucoup d’écrivains reconnus y allèrent de leur roman libertin, soit "gazés" comme "Les Bijoux indiscrets" de Diderot, Le "Sopha" de Crébillon, "Les Liaisons dangereuses" de Laclos, "Le Palais-Royal" de Restif de La Bretonne, soit crus comme "Le Rideau levé", ou "L’Éducation de Laure" de Mirabeau. La misogynie de l’œuvre de Sade, si elle avérée, doit donc être débusquée dans ce cadre où art et philosophie sont intriqués. Comment l'auteur de "La philosophie dans le boudoir faisait-il parler les femmes ? Concernant l’art, on s’épargnera de longs développements pour souligner qu’aucune borne ne doit escarper le chemin qu’il choisit de suivre, quand bien même celui-ci serait amoral ou scabreux. Sauf à prêcher un ordre moral d'un autre âge. Féminisme ne rime pas avec ligue de la vertu, inutile d’argumenter sur ce point. L’œuvre d’art peut enchanter, elle peut aussi choquer, perturber, indigner, révolter, elle est faite pour ça. Exploratrice de l’âme, elle peut errer dans ses recoins, fouailler dans la cruauté, l’abjection, la perversion, explorer le continent du mal et ses "fleurs maladives". En matière philosophique, Sade forgea ses convictions au travers du libertinage, qui mêlait licence des mœurs et libre-pensée, la seconde légitimant la première. Critiques de dogmes ? Par conséquent de la religion, principal verrou bloquant la liberté de conscience, les libertins annoncent et accompagnent les Lumières. Il s’agit de la grande question du mal et de la Providence. Comment entendre que sur terre les méchants réussissent, quand les hommes vertueux sont accablés par le malheur ? Sade s’accorda avec Rousseau sur le fait que l’homme à l’état de nature se suffit à lui-même. Mais Rousseau préconise dans le Contrat social la "religion naturelle" et la limitation de la liberté individuelle au nom de la loi issue de la volonté générale. Il affirme qu’au sortir de la nature, tout est bien; il définit la vertu comme un effort pour respecter cet ordre naturel, pour soi et pour les autres. Le plaisir concorde ainsi avec la morale; la tempérance est plus satisfaisante que l’abandon de soi dans la volupté. Sade s’attacha méthodiquement à réfuter ces idées, et cela en partant comme Rousseau de la question première: la relation de l’homme à la nature, qu’il traita en adoptant la philosophie matérialiste et biologique nourrie des découvertes scientifiques de l’époque. "Usons des droits puissants qu’elle exerce sur nous, en nous livrant sans cesse aux plus monstrueux goûts." On peut ici, réellement, parler de pensée scandaleuse puisqu’il s’agit d'affirmer que le désir de détruire, de faire souffrir, de tuer n’est pas l’exception, n’est pas propre à quelques monstres dont la perversité dépasse notre simple entendement, mais est au contraire, naturellement la chose au monde la mieux partagée. Sade nous conduit ainsi "au-delà de notre inhumanité, de l’inhumanité que nous recelons au fond de nous-mêmes et dont la découverte nous pétrifie." En réalité, Sade ne trouvait qu’avantage à respecter le modèle patriarcal dans sa vie d’époux, d’amant et de père, ne pouvait en tant qu’auteur que défendre les idées sur les femmes de l’école philosophique à laquelle il s’était rattaché. Ainsi, il ne soutint jamais, contrairement aux préjugés de son époque, que les femmes n'étaient pas faites pour les choses de l’esprit. Surtout, dans son domaine de prédilection, celui de la passion, il balaya la conception de la femme passive dans l’acte sexuel, qu’il ne représenta ainsi que dans le cadre du mariage, institution abhorrée. Pour lui, la femme est active et désireuse. Lors des orgies décrites dans ses romans se déversent des flots de "foutre", masculin et féminin mêlés, les femmes ont des orgasmes à répétition. Les femmes, affirme Sade, ont davantage de désir sexuel que les hommes. Dès lors, elles sont donc naturellement fondées à revendiquer, contre les hommes s’il le faut, le droit au plaisir. "Au non de quelle loi, les hommes exigent-ils de vous tant de retenue ? Ne voyez-vous pas bien que ce sont eux qui ont fait les règlements et que leur orgueil ou leur intempérance présidaient à la rédaction ? Ô mes amantes, foutez, vous êtes nées pour foutre ! Laissez crier les sots et les hypocrites." Tout cela n’est pas vraiment misogyne. Pour comprendre les relations complexes entre l'homme de lettres et les femmes, il est nécessaire de dépathologiser Sade et sa pensée pour substituer à la légende du monstre phallique, l’image bien plus troublante, du penseur, voire du démystificateur de la toute-puissance phallique" selon Stéphanie Genand, biographe. De là, à considérer Sade comme un auteur féministe, la réponse est certes à nuancer, mais l'idée n'est pas sans intérêt. Le marquis de Sade avait sur la femme des idées particulières et la voulait aussi libre que l’homme. Sa conception du genre féminin, a donné naissance à un double roman: Justine et Juliette. Ce n’est pas au hasard que le marquis a choisi des héroïnes et non pas des héros. Justine, c’est l’ancienne femme, asservie, battue, misérable et moins qu’humaine. Juliette, tout au contraire, représente par sa conduite, la femme nouvelle. De fait, Justine et Juliette, les deux sœurs d’une égale beauté aux destins opposés, sont devenues des archétypes. La première de la vertu, la seconde du vice, plus justement, pour reprendre les sous-titres des deux ouvrages, des malheurs qu’entraîne la vertu et de la prospérité attachée au vice. La froide Juliette, jeune et voluptueuse, a banni le mot amour de son vocabulaire et nage dans les eaux glacés du calcul égoïste. Incontestablement, elle tranche avec l’image misogyne traditionnelle de la femme: faible, effarouchée, ravissante idiote sentimentale. Juliette est forte, elle est dure, elle maîtrise son corps et sait en jouir, elle a l’esprit vif et précis que permet l’usage de la froide raison débarrassée des élans du cœur. Sade théorise la soumission dont les femmes sont l’objet. Prosaïquement, cette inclinaison d’analyste de l’asservissement féminin se traduit, chez lui, par le parti original de donner la parole à des personnages féminins: Justine, Juliette, Léonore dans "Aline et Valcour", Adélaïde de Senanges ou Isabelle de Bavière dans ses romans historiques tardifs, sont toutes des femmes. Cette omniprésence des héroïnes leur confère une tribune et une voix neutres, capables de s’affranchir de leurs malheurs: raconter sa propre histoire, si malheureuse ou funeste soit-elle, c’est toujours y retrouver une dignité ou en reprendre le contrôle. L’énonciation féminine suffirait, en soi, à contredire le mythe d’un Sade misogyne. L'homme de lettres a sans cesse appelé à une émancipation des femmes, notamment par le dépassement des dogmes religieux. Les dialogues des personnages de "La philosophie dans le boudoir" foisonnent d’appels à la révolte contre la soumission aux préceptes religieux inculqués aux femmes dès le plus jeune âge: "Non, Eugénie, non, ce n’est point pour cette fin que nous sommes nées. Ces lois absurdes sont l’ouvrage des hommes, et nous ne devons pas nous y soumettre." On retrouve également des appels à la libre disposition de son corps, comme dans ce passage où Sade met dans la bouche d’un des personnages les conseils suivants: "Mon cher ange, ton corps est à toi, à toi seule, il n’y a que toi seule au monde qui aies le droit d’en jouir et d’en faire jouir qui bon te semble." Tout en lui reconnaissant une certaine considération des femmes, n'oublions pas que l’univers de Sade, enraciné dans l’Ancien Régime, est foncièrement inégalitaire. La société française est alors structurée par la domination, aussi bien sur le plan politique que sur le plan social. Des élites minoritaires concentrent les richesses et le pouvoir, si bien qu’il est naturel d’y exploiter l’autre et de le nier dans ses prérogatives. Prélude à la Révolution française. Les femmes constituaient, à ce titre, une population singulièrement misérable. Mineures juridiques, puisqu’elles ne bénéficiaient d’aucun droit, elles étaient sexuellement exploitées puisqu’elles n’avaient le plus souvent d’autre ressource que le seul commerce de leurs corps, ne bénéficiant d’aucune éducation, hormis quelques privilégiées. Une fois qu'on a souligné tous ces aspects, il faut avoir l’honnêteté d’avouer que les romans de Sade regorgent de scènes bestiales où les femmes subissent humiliations, sexuelles et crimes, les plus atroces de la part de leurs partenaires masculins. Faut-il en déduire pour autant que Sade incite à imiter ces comportements ? Érige-t-il les personnages qui en sont les auteurs en modèle à suivre ? À bien des égards, la réponse semble être évidemment négative. C’est Sade lui-même qui nous alerte contre ces interprétations erronées quand il estime que le romancier doit peindre "toutes les sortes de vices imaginables pour les faire détester aux hommes." D’où l’importance d’avoir connaissance de l’hygiène romanesque qu’était la sienne. "À quoi servent les romans, hommes hypocrites et pervers ? Car vous seuls faites cette ridicule question; ils servent à vous peindre tels que vous êtes, orgueilleux individus qui voulez vous soustraire au pinceau parce que vous en redoutez les effets", écrivait-t-il dans son essai intitulé "Idée sur les romans." C’est l'être humain, dégarni des conventions sociales et dévoré par ses désirs, que Sade s’est proposé de dépeindre sans concession. "On endurcit difficilement un bon cœur, il résiste aux raisonnements d’une mauvaise tête", précise Sade, soulignant le singulier isolisme d’un personnage à la fois sourd et aveugle aux noirceurs du réel. Loin de signer l’ingénuité d’une héroïne coupable de ne pas savoir déchiffrer les codes ni les situations, cette distance transforme Justine en une créature sauvage, rétive à toute domestication, ce qui lui vaut de bénéficier d’une existence sans cesse rejouée, sans détermination ni corruption, aussi neuve qu’au premier jour. Justine ne fuit pas la jouissance, mais le symbole phallique. Elle ne récuse pas le désir, mais la violence. Faute de maîtriser l’orgasme des femmes, toujours susceptible de se dérober ou de se feindre, mieux vaut viser leur douleur. Le détachement de l’héroïne, ainsi réinterprété, se charge d’une valeur positive. Loin de l’ingénuité passive qui en fait la victime désignée des libertins, il lui offre une situation paradoxale, entre présence et absence à l’événement, qui la met en position d’analyser les ressorts du libertinage. La réflexivité n’est-elle pas constitutive de son système ? Comment l’âme scélérate, hantée par la destruction et l’abolition d’autrui, pourrait-elle se penser sans un témoin à la fois engagé dans l’action et capable d’en expliciter froidement les enjeux ? Le paradoxe de l’expérience sadique se résout en surmontant la vacuité qui creuse, au cœur du fantasme de destruction, l’impossibilité de participer à la loi de l’anéantissement. Fragmentaire, condamnée à se multiplier sans éprouver dans sa propre chair les tourments qu’elle inflige et dont elle théorise pourtant la supériorité, la jouissance libertine a besoin d’une victime qui lui donne sens et lui ouvre les vertiges de la réversibilité. Au miroir du féminin, le libertinage sadien révèle son étonnant pouvoir de traverser le réel, dans l'encre de la mélancolie, entre violence et déni. "Ce qui fait la suprême valeur du témoignage de Sade, c’est qu’il nous inquiète. Il nous oblige à remettre en question le problème essentiel qui nous hante depuis la nuit des temps, le problème de l’homme à l’homme" (Simone de Beauvoir) Bibliographie et références: - Annie Le Brun, "Sade, attaquer le soleil." - Michel Delon, "Notice sur le marquis de Sade" - Gilbert Lely, "La vie du marquis de Sade" - Éric Marty, " La violence et le déni" - Stéphanie Genand, "Sade et les femmes" - Béatrice Didier, "L'enfermement sadien" - A. Carter, "La femme sadienne" - Simone de Beauvoir, "Faut-il brûler Sade ?" - Henri Coulet, "La vie intérieure dans Justine" - Jean-Christophe Abramovici, "Les Infortunes de la vertu" - Christophe Martin, "Innocence et séduction" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 10/02/21
Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti. 2 - Les principes fondamentaux : a - L'engagement : Avant toute chose, une relation D/s est une relation entre deux personnes consentantes. En effet, pour dominer ou se soumettre, il faut en avoir envie et être prêt à s'engager dans cette relation. Idéalement, dans la durée mais on peut très bien se jeter à corps perdu dans une séance unique et sans lendemain. Quelle que soit la durée, il faut une ferme volonté des deux parties de faire le maximum pour assouvir ses envies et les désirs de l'autre. S'engager dans une relation D/s, c'est aussi accepter de subir l'autre. Il faut se rendre disponible et accepter d'être dérangé quand on s'y attend le moins. Non, posséder une esclave n'est pas reposant du tout ! Il faut s'en occuper ! Et obéir n'est certainement pas facile, non plus. Dans les deux cas, il faut donner de sa personne pour récolter ce que l'on sème. Et quand la relation dure suffisamment longtemps, l'engagement finit par se matérialiser. Il prend une forme physique et généralement celle d'un collier. Vous savez le collier, le symbole d'appartenance par excellence. b- la communication : Parlez-vous ! Encore et toujours plus. Il y a toujours quelque chose que l'on ignore de sa partenaire et c'est toujours un frein à une relation épanouie. Connaître les envies de sa partenaire, c'est bien. Connaître ses peurs, c'est mieux. Ses envies, elle fera tout pour les assouvir. Par contre elle fera tout pour cacher ses craintes, par peur de devoir les affronter. Il n'y a pas de petit secret. Surtout en ce qui concerne les problèmes médicaux. On peut en avoir honte mais il ne faut pas les cacher, ça peut avoir des conséquences dramatiques. La communication, c'est un tout, elle peut être verbale et non verbale. Les yeux résument les états d'âme en un regard. Et une crispation, un spasme, un relâchement, sont autant de signaux et d'informations qu'il faut prendre en compte. Bien souvent, le corps exprime plus de choses que les mots. Et bien entendu, la communication marche dans les deux sens. Lorsqu'on se livre à quelqu'un on lui donne envie de faire de même et c'est un cercle vertueux qui se met en place et bientôt on n'a plus aucun secret l'un pour l'autre. Je termine ce paragraphe par le droit au mensonge. C'est paradoxal mais c'est quelque chose à prendre en considération : on peut avoir besoin de mentir pour vivre pleinement sa relation. Car parfois, se mentir à soi-même procure une sensation de liberté et mentir à son partenaire, une sensation de culpabilité qui peut être délicieuse. Et n'oublions pas que je parle de relation D/s à distance. Et je pense au cas précis des gens mariés qui ont une relation D/s illégitime. Le D/s est une parenthèse dans leur vie, une échappatoire, ils vont tout donner en séance mais cacher le reste de leur vie. c- La confiance : On ne peut pas tenir une relation dans le temps s'il n'y a pas une confiance absolue. Accepter de montrer son côté D ou s, c'est accepter de dévoiler ce que l'on a de plus secret : sa véritable personnalité. Sans fard et sans masque, on retire l'armure qui nous protège de la société. On se met à nu. Ainsi, on se rend vulnérable. Et pour cela, il faut avoir une confiance aveugle en son partenaire. La confiance peut se donner de prime abord mais avec certaines restrictions. C'est à force de discuter et de communiquer que la confiance va grandir et que la relation va devenir fusionnelle. Se soumettre, c'est comme s'arracher le cœur de la poitrine pour le déposer dans la main de son Maître. Il faut avoir la confiance absolue qu'il ne referme pas son poing. Une soumise peut ainsi donner tous ses mots de passe à son Maître et lui donner le contrôle absolu sur sa vie sociale. Pour le Maître, la confiance c'est aussi accepter le fait que l'on ne puisse pas tout contrôler. N'étant pas 24/7 avec sa soumise, il faut lui faire confiance quand elle dit avoir porté son plug pendant les 4 dernières heures. Ou que malgré les traces de chantilly sur ses joues, elle n'a pas englouti le bon gâteau qu'on lui a interdit de manger et qui s'est mystérieusement évaporé du frigo ! Pour finir, dans une relation à distance, on utilise souvent des outils de communication vidéos. Et trop souvent, on s'exhibe à son partenaire dans des mises en scène tout à fait normales durant une séance... mais que l'on détesterait voir diffusées à tout son carnet d'adresse. Et pourtant, je contemple les magnifiques seins de ma soumise tous les soirs et elle n'a aucun problème à me les montrer. Pourquoi ? Parce que nous avons une confiance absolue l'un envers l'autre. d - Les rituels : Une soumise, ça a besoin de se sentir soumise ! Ca parait évident mais je crois que c'est le truc le plus important dans une relation à distance. Comme le D n'est pas tout le temps présent, il faut sanctuariser certains rituels, les graver dans le marbre ! Ne cherchez pas midi à quatorze heures, inutile de chercher des trucs trop compliqués. N'importe quelle action à répéter quotidiennement fera l'affaire. Ce qui est important, c'est qu'il y ait une obligation régulière pour la soumise et un échange avec son Maître. Je préconise un contact par jour au minimum mais en fonction de la relation, ça peut être moins (si vous êtes mariés... et pas l'un avec l'autre). Utilisez des obligations qui existent déjà : la pilule, prendre un médicament, se brosser les dents ou même aller aux toilettes... Ce n'est pas le quoi qui est important, c'est le comment ! Exemples en vrac : envoyer une photo de la plaquette de pilule/médicament, imposer un nombre d'aller-retour quand on se brosse les dents, limiter le nombre de feuilles pour s'essuyer... Lorsqu'un Maître impose une contrainte quotidienne à sa soumise, elle ressent sa domination et par conséquent se sent soumise. Et une soumise qui se sent soumise est une soumise heureuse ! Il arrive souvent que la vie séparent deux êtres chers. Pour une raison familiale ou professionnelle, les contacts physiques ne sont plus possibles et ce sur une période de temps variable mais toujours interminable. Ce guide va vous donner des pistes et des idées pour vous occuper et faire passer le temps plus vite. Afin de puiser au maximum dans le savoir accumulé sur ce site, j'ai décidé d'en faire un espace collaboratif et d'utiliser des outils modernes. N'hésitez pas à en parler à vos amis, chacun peut y apporter sa connaissance ou son ressenti. 2 - Les principes fondamentaux : a - L'engagement : Avant toute chose, une relation D/s est une relation entre deux personnes consentantes. En effet, pour dominer ou se soumettre, il faut en avoir envie et être prêt à s'engager dans cette relation. Idéalement, dans la durée mais on peut très bien se jeter à corps perdu dans une séance unique et sans lendemain. Quelle que soit la durée, il faut une ferme volonté des deux parties de faire le maximum pour assouvir ses envies et les désirs de l'autre. S'engager dans une relation D/s, c'est aussi accepter de subir l'autre. Il faut se rendre disponible et accepter d'être dérangé quand on s'y attend le moins. Non, posséder une esclave n'est pas reposant du tout ! Il faut s'en occuper ! Et obéir n'est certainement pas facile, non plus. Dans les deux cas, il faut donner de sa personne pour récolter ce que l'on sème. Et quand la relation dure suffisamment longtemps, l'engagement finit par se matérialiser. Il prend une forme physique et généralement celle d'un collier. Vous savez le collier, le symbole d'appartenance par excellence. b- la communication : Parlez-vous ! Encore et toujours plus. Il y a toujours quelque chose que l'on ignore de sa partenaire et c'est toujours un frein à une relation épanouie. Connaître les envies de sa partenaire, c'est bien. Connaître ses peurs, c'est mieux. Ses envies, elle fera tout pour les assouvir. Par contre elle fera tout pour cacher ses craintes, par peur de devoir les affronter. Il n'y a pas de petit secret. Surtout en ce qui concerne les problèmes médicaux. On peut en avoir honte mais il ne faut pas les cacher, ça peut avoir des conséquences dramatiques. La communication, c'est un tout, elle peut être verbale et non verbale. Les yeux résument les états d'âme en un regard. Et une crispation, un spasme, un relâchement, sont autant de signaux et d'informations qu'il faut prendre en compte. Bien souvent, le corps exprime plus de choses que les mots. Et bien entendu, la communication marche dans les deux sens. Lorsqu'on se livre à quelqu'un on lui donne envie de faire de même et c'est un cercle vertueux qui se met en place et bientôt on n'a plus aucun secret l'un pour l'autre. Je termine ce paragraphe par le droit au mensonge. C'est paradoxal mais c'est quelque chose à prendre en considération : on peut avoir besoin de mentir pour vivre pleinement sa relation. Car parfois, se mentir à soi-même procure une sensation de liberté et mentir à son partenaire, une sensation de culpabilité qui peut être délicieuse. Et n'oublions pas que je parle de relation D/s à distance. Et je pense au cas précis des gens mariés qui ont une relation D/s illégitime. Le D/s est une parenthèse dans leur vie, une échappatoire, ils vont tout donner en séance mais cacher le reste de leur vie. c- La confiance : On ne peut pas tenir une relation dans le temps s'il n'y a pas une confiance absolue. Accepter de montrer son côté D ou s, c'est accepter de dévoiler ce que l'on a de plus secret : sa véritable personnalité. Sans fard et sans masque, on retire l'armure qui nous protège de la société. On se met à nu. Ainsi, on se rend vulnérable. Et pour cela, il faut avoir une confiance aveugle en son partenaire. La confiance peut se donner de prime abord mais avec certaines restrictions. C'est à force de discuter et de communiquer que la confiance va grandir et que la relation va devenir fusionnelle. Se soumettre, c'est comme s'arracher le cœur de la poitrine pour le déposer dans la main de son Maître. Il faut avoir la confiance absolue qu'il ne referme pas son poing. Une soumise peut ainsi donner tous ses mots de passe à son Maître et lui donner le contrôle absolu sur sa vie sociale. Pour le Maître, la confiance c'est aussi accepter le fait que l'on ne puisse pas tout contrôler. N'étant pas 24/7 avec sa soumise, il faut lui faire confiance quand elle dit avoir porté son plug pendant les 4 dernières heures. Ou que malgré les traces de chantilly sur ses joues, elle n'a pas englouti le bon gâteau qu'on lui a interdit de manger et qui s'est mystérieusement évaporé du frigo ! Pour finir, dans une relation à distance, on utilise souvent des outils de communication vidéos. Et trop souvent, on s'exhibe à son partenaire dans des mises en scène tout à fait normales durant une séance... mais que l'on détesterait voir diffusées à tout son carnet d'adresse. Et pourtant, je contemple les magnifiques seins de ma soumise tous les soirs et elle n'a aucun problème à me les montrer. Pourquoi ? Parce que nous avons une confiance absolue l'un envers l'autre. d - Les rituels : Une soumise, ça a besoin de se sentir soumise ! Ca parait évident mais je crois que c'est le truc le plus important dans une relation à distance. Comme le D n'est pas tout le temps présent, il faut sanctuariser certains rituels, les graver dans le marbre ! Ne cherchez pas midi à quatorze heures, inutile de chercher des trucs trop compliqués. N'importe quelle action à répéter quotidiennement fera l'affaire. Ce qui est important, c'est qu'il y ait une obligation régulière pour la soumise et un échange avec son Maître. Je préconise un contact par jour au minimum mais en fonction de la relation, ça peut être moins (si vous êtes mariés... et pas l'un avec l'autre). Utilisez des obligations qui existent déjà : la pilule, prendre un médicament, se brosser les dents ou même aller aux toilettes... Ce n'est pas le quoi qui est important, c'est le comment ! Exemples en vrac : envoyer une photo de la plaquette de pilule/médicament, imposer un nombre d'aller-retour quand on se brosse les dents, limiter le nombre de feuilles pour s'essuyer... Lorsqu'un Maître impose une contrainte quotidienne à sa soumise, elle ressent sa domination et par conséquent se sent soumise. Et une soumise qui se sent soumise est une soumise heureuse !
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Par : le 18/02/21
Dominatrices et soumises inattendues. CHAPITRE 11 : Magalie commande Cet après-midi-là Magalie ne travaille pas elle se promène dans la ville et au coin d’une rue elle voit Tristan sortir d’un hôtel miteux en tenant la main d’une inconnue. Prête à se jeter sur lui Magalie reprend son calme et prend une photo avec son portable. Malheureusement elle va devoir rompre avec Tristan qui est décidément bien trop volage. Rentrée chez elle en rage Magalie téléphone à la première personne qui lui vient à l’esprit, Martine. Elle lui explique tout. Martine la console en essayant de lui faire comprendre qu’elle trouvera surement mieux un jour mais qu’elle pourrait donner une dernière chance à Tristan en prenant des dispositions fermes lui interdisant de papillonner hors de la maison. Magalie est perplexe et je fais comment demande-t-elle ? Regarde sur ton catalogue de toys à la page 282 lui dit Martine. Propose lui ça ou la rupture. Magalie s’empare de son catalogue et page 282 il y a les cages de chasteté pour hommes. Martine lui dit poses lui l’ultimatum tu verras si il tient à toi. Profite en pour voir s’il ne serait pas sensible à un peu de domination féminine tu n’as rien à perdre. Martine réfléchit à la situation puis elle se décide. Elle commande une cage de chasteté qui peut être conservée toute la journée n’empêchant pas l’homme de faire son petit pipi et d’autres accessoires qui pourraient être utiles. Le soir même Tristan vient tout guilleret comme si tout était normal. Magalie est froide et ce soir-là c’est l’hôtel du cul tourné malgré les supplications de Tristan. Deux jours plus tard le paquet arrive. Magalie vérifie le fonctionnement et se prépare pour la soirée elle s’habille en véritable allumeuse maquillée à outrance avec juste une guêpière et des longs gants noirs. Tristan arrive il est subjugué et tout de suite excité comme un bouc. Magalie froide lui montre la photo. Tristan devient blême et tente d’expliquer que ça n’était qu’un coup de folie et que ça ne recommencera jamais. Bien sûr que ça ne recommencera pas car c’est fini entre nous dit Magalie. Tristan se jette à ses pieds en la suppliant de lui laisser une dernière chance. Magalie lui dit alors : Je te donne une dernière chance mais il faut que tu sois particulièrement obéissant à mes ordres désormais. Croyant s’en tirer à bon compte Tristan jure qu’il fera tout ce qu’elle lui demandera. On va voir dit-elle. Pour commencer à poil. Tristan se déshabille en un tournemain. Et apparait le sexe dressé au regard de Magalie. Retourne-toi. Il s’exécute. Elle lui met des menottes aux mains et un collier de cuir muni d’une laisse au cou. Tirant sur la chaine elle dit suis moi. Il fait un pas. Sur les genoux ordonne Magalie d’un air furieux. Il s’exécute. Dans le couloir de l’appartement Tristan a mis une barre de traction à quelques centimètres du plafond. Il s’en sert pour garder la forme même si Magalie ne l’a pas souvent vu faire. Elle a mis le pèse personne sous la barre. Elle lui dit de se lever et de monter sur la balance. Il monte en se demandant à quoi servira de voir son poids, mais il n’a pas l’intention d’énerver Magalie qui semble toujours furax. Montant sur une chaise, elle le fait mettre sur la pointe des pieds et tirant au maximum les menottes elle arrive à les accrocher à la barre. Tristan a les bras tirés au maximum vers le haut. Elle descend de la chaise et lui dit de se suspendre à la barre. Il s’exécute elle enlève le pèse personne il veut reposer les pieds par terre mais n’arrive qu’à s’appuyer sur l’extrême bout de la pointe des pieds. Il est tendu au maximum. Elle s’éloigne et revient avec des accessoires. Un bâillon un masque pour l’aveugler et des pinces à tetons. Maintenant Tristan toujours en érection est à la merci de Magalie. Elle lui empoigne fermement les couilles et serre bien fort. Il gémit. Elle lui met un anneau vibrant sur la bite et le met en branle. Aussitôt Tristan rue et se cabre. Voyant qu’il arrive à la limite de l’éjaculation elle coupe la vibration. Désormais tu ne jouiras que quand je le voudrais et comment je le voudrais. Tristan reprend son souffle. Je veux que tu me dises oui dit-elle. Il hoche la tête la bite toujours palpitante. Ce soir tu vas jouir mais pas tout de suite. D’abord je vais prendre l’apéro et un bon repas. Peut-être aussi que je vais inviter une copine pour voir ça. Tristan toujours sur la pointe des pieds se fige. Elle ne peut pas me laisser comme ça. Et j’aurai l’air con si ces copines me voient comme ça. Magalie quitte le couloir et appelle Martine. Elle lui explique que pour l’instant ça marche bien et qu’elle aimerait que Martine vienne l’aider pour la suite. Martine accepte un peu excitée par les choses. Quelques minutes plus tard elle sonne à l’entrée. Magalie la reçoit et l’emmène voir son prisonnier dont la bite commence à fléchir. Elle remet en route les vibrations en quelques secondes le membre est de nouveau tendu. Elle jubile et stoppe juste avant que Tristan n’éjacule. Bon on va se prendre un apéro et un petit quelque chose dit Magalie. Avec Martine elles boivent un cocktail et mangent quelques trucs plutôt intéressées par la suite que par le repas. Elles reviennent vers Tristan. Sa bite est redescendue. Magalie vient le peloter, lui tripoter la bite et les couilles et Tristan est de nouveau au garde à vous. Bon maintenant tu vas jouir comme ça dit Magalie en lui glissant une capote. Ça s’est pour que tu ne tâche pas mon couloir. Il rue mais s’arrête vite car il ne peut pas bouger sans tirer trop fort sur ses bras. C’est parti dit Magalie sous l’œil amusé de Martine. L’anneau se met à vibrer. Moins d’une minute après Tristan ne peut plus résister et décharge piteusement dans le vide. Sa bite se ramolli. Bien maintenant la prochaine fois que tu jouiras c’est quand je le voudrais à la condition que tu te comportes bien et que tu fasses tout ce que je te demanderai comme un bon petit esclave dit Magalie. Pour marquer le coup de ton infidélité tu vas avoir un gage que tu garderas toute la nuit et elle frotte un plug le long de la raie des fesses de Tristan qui serre les fesses le plus fort possible. A ta place je me détendrai bien sinon ça va faire très mal dit-elle. De toute façon ça finira dans ton cul. Elle enduit le plug de lubrifiant, lubrifie aussi le cul de Tristan en lui introduisant un puis deux puis trois doigt. Il mugit dans son bâillon. Du calme tu viens de gagner un jour de plus sans tirer ton coup dit-elle. Puis Tristan calmé elle introduit petit à petit le plug qui finit par orner le cul de Tristan. Ça c’était pour l’infidélité dit elle et ça c’est pour que tu sois bien chaste tant que je le voudrai. Elle retire la capote essuie sa bite avec un essuie tout et saisi sa bite quelle insère dans une petite cage métallique. Tristan se fige en se demandent ce que c’est puis une espèce de bracelet enserre ses couilles son pénis assez fort. Elle rapprocha la petite cage du bracelet et relit les deux parties un minuscule cadenas faire retentir son clic. Voilà mon chéri je sais que tu vas tenir parole maintenant dit Magalie. Qu’en penses-tu Martine. Impeccable dit cette dernière c’est joli comme tout. Il faut que tu vois ça mon chéri dit Magalie et elle lui ôte son bâillon. Hébété il regarde vers le bas et voie sa bite enfermée dans une petite cage courbée vers le bas. On va tester ça dit Magalie et devant Tristan elle se tourne vers Martine et commence à l’embrasser à pleine bouche. Tristan sent que sa queue reprend de la vigueur. Les filles se déshabillent mutuellement. La bite de Tristan rempli maintenant toute la cage mais ne peux aller plus loin. Impossible de bander. La douleur le rappelle à l’ordre et son début de bandaison s’arrête net. Hilares les filles commentent la chose. Pas cool lui dit Magalie Il va falloir que tu trouves autre chose pour me faire jouir ce soir dit elle et même en faire profiter Martine pour la remercier d’être venue m’aider. Tristan est perplexe. Magalie enlève le bâillon en lui disant te ne pas parler sans qu’on lui en donne l’autorisation. Il veut protester et Magalie dit tu viens de gagner un jour de chasteté en plus. Il se tait. Les mains menottées dans le dos il est ramené dans le salon tiré par sa laisse. Les filles s’assoient dans le canapé l’une à côté de l’autre. Au travail mon petit esclave dit Magalie en lui montrant sa chatte. Comprenant qu’il n’avait qu’un moyen de satisfaire Magalie il se met à genou et vient la brouter ce soir-là il passe un nombre incalculable de fois d’une chatte à l’autre recevant des petits coups de cravache dès qu’il ralenti. Tard dans la nuit martine prend congé. Magalie dit à Tristan qu’il est l’heure d’aller se coucher il se lève et la suit tiré par la laisse. Arrivée dans la chambre Magalie l’emmène près du radiateur et accroche la laisse à ce dernier avec un minimum de liberté de mouvement. Tu dors par terre ce soir. Je te dirais quand je t’accepterai de nouveau dans mon lit dit-elle. Bonne nuit mon esclave. Dans sa position inconfortable Tristan ne dort pas de la nuit. Son cul s’insurge contre la présence de l’objet qui le dilate au maximum. Sa bite et ses couilles sont enfermées dans une trop petite cage et il est dans une position très inconfortable les mains liées dans le dos et sans pouvoir bouger plus de quelques centimètres. Magalie se demande si demain quand elle le libérera il ne prendra pas ses cliques et ses claques pour toujours. Tant pis je n’accepte pas d’être cocue.
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Par : le 24/07/21
Mia O. Propriété de Maitre G. Carnet de soumise. Extrait J 663 - Séance XX Sujet : Je veux, je voudrais, je suis. Expression libre Reproduction texte interdite sans autorisation de l’auteur - Dessin perso … Monsieur. Je dois vous remercier solennellement. Merci de me nourrir de vos mots. De m’exciter juste à vous lire 😍. Chaque jour, chaque nuit … Juste entendre votre voix Je me transporte. Vos mots sont sacrés. Quelques lignes. Vous me manquez, et je vis dans cette belle attente et ce désir permanent. Je suis souvent dans le nous. Dans la chambre d’hôtel à quatre pattes, à votre disposition, comme une simple pute. Une simple pute, Sí, mais votre pute, personnelle, à vous, et mon salaire est de vous satisfaire. Cela me conforte dans le plaisir d’être votre esclave. Je suis payée pour satisfaire les besoins du client, que vous choisissez pour moi. Vous pouvez décidez si, et à qui vous voulez me louer, me prêter, ou si vous souhaitez m’utiliser pour votre usage personnel. Monsieur, Je vis pour vous exclusivement, juste pour vous satisfaire. Mon âme et mon corps vous appartiennent. Et s’il le faut, rien ne pourrait me fait plus plaisir que de me prostituer pour vous. Un pas de plus dans le nous et une preuve de mon amour et du don de moi pour vous. Ma décision d’être votre esclave serai ainsi actée et gravée sur mon âme. Je désire être exploitée par, et pour vous. Je vous donnerai mes salaires à genoux et des larmes de bonheur couleront sur mes joues. Prêtez-moi si cela vous plait. Même si j’ai bien entendu que cela n’apporterait rien ni à mon éducation, ni à vos besoins. Que cela ne vous intéresse pas. Juste sachez que je suis à vous. Corps et âme. Je suis votre pute à vous Monsieur. C’est pour satisfaire vos caprices, envies, et besoins, que je suis là. Je ne compte plus. Dans ma vie, seul votre bien-être à de l’importance. C’est ce qui me rend heureuse, pleine et libre. Mes larmes dues à votre absence physique sont versées en silence ♥️. La souffrance va de pair avec l’amour et la dévotion. Je vis avec plaisir d’être un simple objet. J’adore profondément être votre table ou votre sac à sperme. La fierté de vous lécher les pieds devant vos invités. 💋 Je vous remercie de dilater mon vagin jusqu’à pouvoir mettre un autre sexe. J’attends avec impatience le moment que vous aurez choisi pour faire de même avec mon anus. J’aimerais être dilatée à votre taille. En permanence. Lors de cet usage de mes reins, je sentirais mieux votre domination et votre emprise sur mon âme. Même avec la satisfaction d’être transportée par le plaisir d’être usée, comme un objet, je vous promets de rester alerte et conserverai en toutes circonstances une posture élégante pour satisfaire vos yeux. Je veux être parfaite à vos yeux Monsieur 🙏 Et mon anus accueillera chaleureusement votre queue autant de temps et de fois que nécessaire. Ehhh oui, je serai à vous, esclave. J’aime être utilisée et usée par vous. Je vais dilater mon anus en votre absence pour faciliter votre entrée, quand l’envie vous prends. Le jour ou la nuit. Aux moindres claquements de vos doigts. Merci beaucoup de me réveiller la nuit et de me rappeler ma condition d’esclave. Je vais caresser mon clito et fouiller mon vagin à chaque fois que je vous lis ou que je vous écris. J’attendrai vos gifles, de fortes gifles, qui me déstabilisent et qui me font voler en quelques secondes. Monsieur, je rêve de recevoir à nouveau des giclées de sperme sur mon visage. Quand l’envie vous prend, tirez-moi fort sur les cheveux, lâchez-vous. Ma bouche attend être utilisée comme mon vagin et mon anus. J’adore être asphyxiée et respirer juste à travers vous. J’adore toucher mon cou et sentir votre verge à l’intérieur de ma gorge avec ma main. Au fond. J’ai besoin d’apprendre à vous faire des meilleures pipes. Je veux vous satisfaire mieux, je veux souffrir. Je veux les nausées, les bruits du viol, ma gorge de plus en plus profonde, les larmes et la salive 👅. A peine quelques secondes de répit et je veux que mon apprentissage recommence, que vous enfoncez votre sexe le plus profond possible, que je ne respire plus que par vous monsieur. Vous pourrez sortir de ma bouche. Je serais haletante à genoux 🧎‍♀️ Vous pourrez coller fortement votre beau sexe en érection sur mon visage. J’adore quand vous me frappez le visage lors des séances de gorge profonde. Mes joues attendent des coups de queue et des gifles. Votre sexe rentre à nouveau au fond de ma gorge, pas de pitié, je suis juste un orifice. Je veux être un orifice dénué d’humanité. Juste un trou. Ça sera long et ça sera bon ! Je veux, avec le temps, prendre pleine conscience de n’être qu’un objet. Votre objet. Que vous vous serviez de moi exclusivement pour votre satisfaction me rend heureuse. Savoir que je serai fouettée chaque jour de mon éducation est une fierté. Comme O, dans les histoires d’O. Je suis heureuse d’être votre soumise baisée et dilatée. Mes fesses attendent d’être roses ou rouges. J’aime le bruit de la cravache qui me marque, et surtout le picotement dans les fesses avec votre main, votre force et votre vitesse. Voir mon envie de me faire fesser, encore et encore, fait briller vos yeux. J’adore vos yeux qui brillent. J’aime être ce morceau de chair sur lequel vous voulez vous lâcher 😌 Je suis heureuse d’être votre soumise, baisée par tous les orifices et bien dilatée pour les besoins de mon Maître. Plus je me donne à vous, plus vous êtes content de moi. Plus je me donne à vous, plus je suis contente de moi. Heureuse. Mon seul devoir est de vous satisfaire Monsieur. Je suis nue en ce moment, juste avec mon collier et des pinces sur mes seins. J’ai besoin de ressentir de la douleur pour vous appartenir encore plus. Merci beaucoup de marquer mes jambes, mes fesses et mon dos. J’aimerais tellement porter une morsure sur mes seins. 🤩 La marque de vos dents sur mes seins blancs et turgescents. Puis m’exposer au soleil, en public, marquée de vous. Me sentir utilisée sans retenue me donne un sentiment d’accomplissement vital. Je suis très bien 🤩 Ma fonction principale le matin est de vous sucer, vous branler, jusqu’à vous réveiller. Lécher mes doigts pleins de sperme, vous lécher l’entrejambe et l’anus. Vous accompagnez aux toilettes avec votre bijou dans ma main. Vous sucer pour enlever la dernière goutte de pipi. Préparez votre café et vous le servir. Rester à vos pieds le temps de votre petit déjeuner. Habillée comme une soubrette, une servante. Je veux que vous aimiez quand je suis en servante, avec mes seins à l’extérieur, à disposition. Vous les pincerez à chaque fois que mes tétons ne pointeront pas assez. Quand ils ne sont pas à votre goût vous verserez une goutte de café chaud. Brûlure et silence. C’est mon éducation 😌 J’adore les bougies…vous le savez. Je veux être une bonne soumise. Je dois par tous les moyens, en mettant notamment mes trous à disposition, et plus généralement par mon obéissance absolue et mon apprentissage, vous permettre de « lâcher prise ». Parfois, je dormirai, pénétrée par vous, vôtre main sur mon sexe, mon clito bien gorge de sang, avec l’interdiction de bouger ou d’orgasmer. Mais souvent, je dormirai simplement contre vos pieds. Vous, assis sur le fauteuil du maitre. Pendant que vous dormez, les lèvres de ma chatte, ornées de leurs anneaux, seront fermées avec le cadenas portant vos initiales. Je veux voir votre plaisir, me sachant chienne et soumise à côté de vous, à vos pieds. Très envie d’orgasmer et frustrée par cette ceinture de chasteté, le cadenas ou votre main. Vos doigts me fouilleront de temps en temps, tard. Une grande satisfaction vous envahira… très lubrifiée votre soumise ! excitée et frustrée…pour vous et par vous. Mon Maître sera content de lui 💋. Tard dans la nuit, quand votre respiration changera et que vos corps et cerveau se répareront, je pourrais me frotter contre votre genou, votre jambe, vos poils. Lécher vos pieds et me masturber avec votre sexe dans ma bouche. Et pleurer, pleurer devant la beauté du moment 💓💓💓💓 Orgasmer sans votre permission m’est totalement interdit, estrictamente. Je suis votre esclave. Cette règle s’applique que vous dormiez ou non. Pas d’exception. Pour obtenir votre permission, vous devez être fier de moi. Et sentir aussi que je suis fière de moi. Ma prestation doit-être exceptionnellement satisfaisante. Pour ce faire, je veux et je dois être sûre et certaine d'avoir parfaitement rempli mon rôle d’aspirateur à bite et de sac de sperme. Que vos couilles soient parfaitement et totalement vidées. Lorsque vous serez épuisé de m’avoir usé, alors que vous vous endormez, je n’avalerai pas votre dernière éjaculation. Je la déposerai en grande partie près de votre gland, sur votre bas-ventre. En petite partie sur vos couilles, pour qu’elle coule sur votre anus. Comme vous m’en avez donner le droit, je profiterai de votre demi sommeil pour me faire plaisir… ;-) ♥️ 💓💓 Je frotterai mon visage sur vos couilles pleines de sperme et vous nettoierai l’anus avec ma langue comme une chienne assoiffée lèche sa gamelle. Je viendrai près de vous, sur le côté, en chien de fusil, et enlacerai votre jambe en posant ma chatte sur votre pied. Je vous sucerai lentement pour accompagner votre sommeil, la tête posée sur votre estomac. A chaque va et viens, je prendrai bien soin de prendre toute votre bite en bouche, jusqu’au fond de ma gorge. Dans le même temps, je frotterai mon visage contre votre ventre, pour qu’il soit bien sali de votre sperme….♥️♥️♥️ Je voudrais qu’il sèche vite et que mon visage reste collé à votre peau pour l’éternité 💓♥️💓 Ma bouche remplie et le visage collant, je pourrais me frotter sur le bas de votre jambe comme une chienne en chaleur mais avec la contrainte du cadenas. Alors, si mes trous sont restés parfaitement dilatés et à disposition, si vos couilles sont bien vides et moi bien usée, remplie et salie de votre sperme, je me donnerai entièrement jusqu'à ce que les mots esclave, pute, salope et chienne qualifie exactement mon comportement. Je voudrais que ce soit les conditions minimums pour déroger à la règle. Que je sois une bonne esclave, pute, salope et chienne. Que cela se voit et se sente. Si vous jugez ma prestation satisfaisante, alors votre main me tendra peut-être la clé. Je me sentirai au paroxysme du bonheur. Je me branlerai sur votre pied. De toute façon, me maintenir dans la frustration et aussi une récompense. 😍 Mais il me faudra être sûre vous dormiez profondément pour ne pas vous déranger. Et être rapide, car si je suis trop longue, je devrai d’abord vous vider à nouveau. Entretenir les couilles de mon Maitre bien vidées et une priorité bien plus importante que mon orgasme. Jouir et pleurer devant cette beauté ne m’est permis que la bouche pleine. Votre queue profondément en bouche, au chaud et protégée pendant votre sommeil. Si vous saviez à quel point j’attends ce moment. Pas pour jouir de la chatte, après deux ans d’éducation cela ne représente plus rien. Parce qu’avoir permission de jouir et le geste que j’attends. Il atteste de votre reconnaissance. Faire jouir mon âme. Vous me voyez enfin comme je veux être vue par vous, avec la fierté dans votre regard. Votre esclave, votre pute, votre salope et votre chienne. Votre objet. Votre soumise. Ce sera bon…♥️♥️♥️ Et là, l’orgasme de l’âme me terrassera, comme à chaque fois. Pendant votre sommeil, après mon orgasme, je vous nettoierai avec ma langue pour ne rien gaspiller et me nourrir. Je me reposerai uniquement le temps nécessaire pour être réutilisable. Mon repos terminé, je m’appliquerai immédiatement au respect de la règle d’entretenir les couilles de mon maitre bien vides. Donc dès que possible, je vous sucerai et branlerai à nouveau. Ma pulsion d’être « esclave pipi » est peut-être prématurée. Mais il me semble que de vous laisser vous occupez de ses basses et sales œuvres, est plutôt du ressort d’une esclave, donc à moi à le faire. Merci de me confier cette mission Monsieur, s’il vous plait, Je me sens assez mature pour m’en montrer digne. Monsieur, Je veux vous remercier chaque jour de ma vie, de pouvoir vivre dans le bonheur de vous servir. Grâce à vous je « suis » Putain « Je suis ! » Enfin Soumise Mia O. 😌 ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️
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Par : le 25/08/21
Aphrodite tenait son extraordinaire pouvoir de séduction d'une ceinture magique qui rendait irrésistible celle qui la portait. Tout en étant l'image de la joie de vivre, de l'amour et de la jouissance sexuelle, la protectrice des unions légitimes est représentée avec une personnalité ambiguë voire redoutables. Elle pouvait éveiller des désirs et des passions coupables, incestueuses ou bestiales chez les dieux et les hommes. Ceux qui suscitaient son courroux étaient punis. Les mythographes lui attribuèrent étrangement comme mari le plus inouï personnage: Héphaïstos, le forgeron difforme et boiteux, infirmité qui fait de lui l'antithèse de l'amour, le pied étant un symbole phallique. En compensation, ils lui attribuèrent des dons magiques et créateurs. La légende lui attribue la paternité de Phobos, Déibos et Harmonie. Mais en réalité, Arès, le dieu de la guerre, l'amant viril et fougueux était leur véritable père. Fils de la Nuit et d'Érèbe, chargé de l'harmonie cosmique, présenté par Hésiode et les Orphiques comme l'un des éléments primordiaux du monde, Éros est un dieu créateur. On lui attribua plus tard pour père Zeus, Arès ou Hermès et pour mère Aphrodite. On le représente comme un enfant ailé, muni d'un arc et de flèches destinées à éveiller les affres de la passion chez les humains. Turbulent et malicieux, il fut cependant victime de ses propres armes quand il tomba amoureux de la belle Psyché. Le culte d'Éros remonte à la plus haute antiquité. Il était célébré en Thrace et en Béotie où tous les cinq ans, avaient lieu les Érotidies qui n'avaient rien à voir avec les brutales et chancelantes Dionysiaques. Le dieu au carquois, force primordiale dominant le cosmos, est ainsi le symbole de la passion sexuelle. Pour Hésiode, il était une pure abstraction. Les grecs primitifs le décrivaient comme une "calamité ailée." L’esthétique du beau est assuré par l’éclat de Himéros, le désir rendu visible, qui brille, de ce personnage fictif créé par le poète. Himéros est un nom du désir, le désir qui fascine et captive, éblouit et aveugle. Son nom contient le nom du dieu Éros. Himéros provient du verbe grec "himeirein", "désirer." Dans la mythologie, Himéros est un dieu, jumeau d’Éros, tous les deux présents au moment de la naissance de Vénus, la déesse de la beauté. Alors qu’Éros est l’amour comme sentiment, Himéros est le désir sexuel proprement dit. Himéros n’est pas le désir en tant que manque, aspiration, vide de satisfaction, mais plutôt l’état de désir, d’excitation jouissante, éros dans son assertivité, ou encore "promis au lit." Le désir érotique est un mal qui brûle dès le premier jour, un mal allumé par des séparations qui s’enchaînent, qui est attisé par la répétition de fantasmes destinés à retourner ce mal à l’avantage de celui qui en souffre. Mais cela veut-il dire que ce mal doit s’exercer aux dépens de quelqu’un ? Le désir est un mal intrinsèque. Il ne fait de mal à personne, sinon à celui qui l’éprouve, rongé par une nostalgie que rien ne soulage. Désirer ne revient pas à faire le mal, bien que cela puisse démanger un amant. Le désir lui donne ainsi ce rendez-vous du mal, qu’aucune rencontre ne devrait suivre. C’est une violence suave non adressée, sinon par erreur, lorsque celui qui souffre en impute la faute à celle qu’il désire. La naissance d'un amour plonge souvent les amants dans un état léthargique, à la frontière de l'enchantement et de l'extase. La vie semble plus intense. Le temps s'arrête et se roule comme une boule de feu autour de trois ou quatre mots où se concentrent toute la douleur et toute la réalité du monde. La faute devient alors le symbole de ce mal, pourtant intrinsèque, pourtant sans rapport. Mais le mal du désir insiste dans la durée, sans répit. Et dans la longueur de son parcours historique, le centre de la peur a fini par se déplacer et par se retourner contre elle. C’est ce qui est arrivé. Le mal du désir s’est déboîté trois fois. Il est d’abord un mal intrinsèque. Il s’est ensuite trouvé une cause dans ce qu’il désire le plus, c’est-à-dire le féminin. Enfin, en désespoir de cette cause, il lui a fallu "faire le mal", comme on dit "faire l’amour." Ces déboîtements successifs du mal du désir l’ont enfoncé toujours plus avant dans son mal. Si la cause du désir fait souffrir, elle engendre déjà une inhibition du désir. Et ce mal se multiplie par deux si, pour se libérer de cette inhibition, la tentation s’impose de faire le mal à celle qui causa ce désir. Quiconque rejette la féminité la reconnaît aussitôt comme la cause d’un désir qu’il préfère ignorer, qu’il tient dans la marge, obscène, excitant. Il croit se libérer de sa fascination, alors qu’il est entraîné dans la répétition infinie de son mouvement aveugle d’exclusion. Quand bien même l’anatomie serait-elle vue de la manière la plus aveuglante, elle continue de receler un mystère. Le sexe féminin reste ainsi l’objet d’une fascination angoissée. Il annonce une altérité inquiétante dont il n’y a pourtant pas moyen de se passer, puisque c’est grâce à elle que la virilité s’affirme. Ce scandale du mal du désir se multiplie par deux lorsqu’il se renie lui-même. Le désir d’une femme peut effrayer un homme, et le contraire aussi, mais ce mouvement n’est pas symétrique. L’angoisse des hommes devant les femmes qu’ils désirent attise leur violence, et cela d’autant plus qu’ils cherchent à la surmonter en jouant aux pères. Une femme peut être effrayée par le masque violent d’un père, mais moins par un homme qu’il faut plutôt rassurer, dès que la mascarade masculine arrive à son terme. Ces mots si simples qui annoncent la mort d'un être ou la fin d'un amour se chargent d'une signification que le chagrin et le désespoir poussent indéfiniment à creuser. les hommes éprouveraient une angoisse de castration devant le sexe féminin. Ou, pour le dire selon l’imagerie forte du "vagin denté", ils auraient un désir certain de donner le phallus, mais, en même temps, une toute aussi forte angoisse qu’une fois cet instrument donné, il ne leur soit pas rendu. D’où une impuissance, le plus souvent occasionnelle. En apparence, ce serait l’absence de pénis de la femme qui les effraierait. Pourtant, toutes les femmes ne provoquent pas ce genre d’angoisse. Elle ne menace un homme que devant la femme qu’il aime et qu’il désire. Il l’idéalise, faisant d’elle l’objet fantasmatique du désir du père, avec lequel s’instaurent aussitôt une concurrence et une inévitable jalousie. La femme n’angoisse un homme qu’à proportion de cette invocation du père. C’est ce dernier qui menace de castration. Tout change dans le cadre de la rivalité pour l’amour. L'amour fait sortir le sexe de son anonymat, il oblige à un choix contre un tiers, et mettant en jeu l’interdit, la jouissance qui était d’abord masturbation va prendre un autre sens. La présence du tiers est toujours implicite dans l’amour, de même que la demande d’exclusivité, et cet amour introduit sa dimension dans la sexualité. C’est à l’occasion des jeux de la rivalité pour l’exclusivité que le deux de la reconnaissance de l’autre va s’établir à partir du trois, et non plus comme c’était le cas dans le rapport narcissique au service du un. C’est à partir de l’exclusion de la troisième personne que le deux de l’altérité apparaît. La jouissance sexuelle prend alors brusquement son sens à partir de cet interdit du tiers qui ne se découvre jamais si bien qu’à l’heure de la rivalité malheureuse. Voir la rivale l’emporter, c’est voir, imaginer la scène primitive, et la souffrance de cette défaite remémore et fait comprendre la séduction qui a été subie dans le passé. Ce qui surgit dans ce temps immobile, chargé de souffrances et de larmes encore retenues, c'est un amas énorme, un afflux de questions. Elles brûlent de crever cette membrane étroite et fragile que la stupeur du moment et peut-être une ultime et déjà désespérée prudence opposent déjà à leur poussée. Une femme n’est castratrice qu’à titre de suppôt du père, et elle l’est même plus que lui, lui qui n’est jamais là. Cette angoisse est tributaire du désir qu’elle provoque. Pour faire image, même vues de loin, les femmes actualisent la castration, puisqu’elles provoquent une érection qui téléporte le phallus à leur portée, à distance de celui qui s’en croyait propriétaire. Il se retrouve désirant et castré dans le même mouvement. Ce processus aurait-il paru plus clair, si l’on avait plutôt dit que la femme désirée est la femme du père ? Peut-être. Mais cela aurait fait aussitôt penser qu’il s’agit de la mère, comme c’est le cas dans l’Œdipe. Alors qu’au contraire il s’agit de n’importe quelle femme plutôt que de la mère, pourvu qu’elle soit désirée par une sorte de père. La vérification est facile. Dès qu’une femme ne représente plus cet idéal, dès qu’elle est ravalée, l’impuissance de son amant prend fin. L’absence de pénis féminine n’est pas le déclencheur de l’angoisse. Cette source ordinaire d’impuissance devant une femme, surtout lorsqu’elle est idéalisée, surtout lorsqu’elle est imaginée armée, déguisée en guerrier, en Vampirella, déchaîne une violence masculine, d’ailleurs susceptible, une fois qu’elle a été perpétrée, de rendre sa puissance à l’impuissant. Car pourquoi prendre par le viol ce que le consentement de l’amour obtiendrait ? D’abord parce que le mal du désir brûle en contrepoint de l’amour et que la violence résout cette contradiction. L’amour est d’abord né de la simplicité de l’attachement maternel, que contredisent la séparation onaniste, puis le désir sexuel. La victime de ces conjurations sait bien que les réponses feront souffrir. Mais si on choisit de ne pas mourir, de survivre à ces mots qui font plus mal que tout, le besoin de savoir l'emporte sur toutes les sagesses. Le désir du féminin contredit l’amour maternel et n’importe quelle violence, morale plus que physique, tend à maintenir cette séparation. Si l’attachement à la mère s’alignait sur l’irréel de la féminité, l’amour éteindrait l’étincelle érotique. C’est le risque, dès que l’amour calme la séparation et comble le manque, non à être, mais à avoir, le phallus. La féminité est lourde de cette violence. Elle allume un contrefeu contre l’amour. C’est couramment qu’elle provoque le désir pour le refuser: "Regarde-moi, admire ma beauté, mesure ma promesse, mais passe ton chemin, Chevalier. Va chercher plus loin ton Graal." Le refus forge l’arme de sa brutalité propre, immobile, muette, pure aura sans pitié. Oui, sans le moindre geste de pitié qui anticiperait sur l’angoisse, comme une mère qui se souvient de sa propre enfance a pitié de son enfant. Le désir risque d’être inhibé par l’amour, et la violence masculine comme féminine cherche à contourner cet écueil. La violence paraît donc moins dangereuse pour le désir masculin que le consentement de l’amour. À ce motif de violence s’ajoute l’angoisse devant l’orgasme féminin. C’est une terreur presque religieuse, comme si le cri orgastique évoquait alors la chute du père primitif, au point que dans l’aire d’influence de l’une des religions monothéistes, l’excision et l’infibulation des femmes sont toujours de nos jours pratiquées. Les coups une fois portés, qui arrêtent le temps dans la douleur, ne laissent rien subsister que l'horreur et le mal. Les causes psychiques de la misogynie sont le plus souvent inconscientes. Elles sont passées au second plan derrière des motifs secondaires qui ont pris toute la place. Le tabou du féminin s’est extériorisé avec beaucoup de force à travers le tabou de la virginité, la honte de la nudité, une sorte de phobie extrême du sexe féminin, et, surtout à travers une angoisse généralisée devant le sang des règles, sang de l’enfant qui ne viendra pas, d’une sorte de parricide, donc. Les règles sont sacrées, sacrifice horrifiant en l’honneur de l’idole abattue. Le père qu’il n’y aura pas de l’enfant parti goutte à goutte. La phobie du sang féminin a été d’une grande puissance. Comme l’écrit la Torah: "Le flux menstruel est une malédiction qui se transmet de mères en filles." Il conjoint l’érotisme, la procréation et la mort. La femme menstruée est impure, elle corrompt les aliments, et le si sage Aristote écrivit même que son reflet dans le miroir "dégage un nuage sanglant." Les rapports sexuels pendant les règles sont tombés sous le coup d’interdits religieux jusqu’au XVIIIème siècle. Dans "Le Marteau des sorcières", le "Malleus Malificarum" de 1486, manuel de l’Inquisition, la femme en son genre était le symbole du mal, destinée à tromper, à "priver l’homme de son membre viril." Première matérialité à laquelle le regard puisse se raccrocher devant la nudité du sexe, la pilosité féminine est l’objet d’une phobie intense, déplacée jusqu’aux cheveux. Les femmes eurent souvent la tête rasée depuis la naissance du monothéisme, avec une recrudescence sous l’Inquisition, et à la Libération en France. Encore de nos jours, au XXIème siècle, cette phobie du poil est toujours puissante au Japon. C'est un paradoxe, plus on décrit les gestes de l'amour, plus on les montre, plus la vision se brouille. En matière sexuelle, on voit bien que soi-même. Et la description érotique risque d'égarer la curiosité. "On pourrait presque dire que la femme dans son entier est taboue", comme l’écrivit Freud dans "Le tabou de la virginité." Freud ne fait d’ailleurs que répertorier des faits. Rabelais avait déjà écrit que le diable lui-même prenait alors la fuite devant une femme exhibant son sexe. La Gorgone des Étrusques sculptée sur leurs chars devait faire fuir les ennemis. Méduse ornait le bouclier de Persée. Car les hommes ont préféré faire la guerre, non seulement entre eux pour contrer leur angoisse, mais ils l’ont d’abord menée à l’aveugle contre l’ensemble des femmes, contre leurs droits politiques et économiques. Car la violence morale, répressive, physique, exercée contre l’ensemble du féminin permet de précéder et de prévenir l’angoisse. Cette violence a d’abord été théologique, contre le désir lui-même désigné comme la source du mal par le bouddhisme, et contre le féminin dans les monothéismes d’Occident. Elle a ensuite été philosophique, comme si tout l’effort de la pensée était d’oublier le plus vite possible l’hétéros, de rejeter dans un hors scène l’obscénité du désir dont elle ne traite jamais. Et elle a continué sur sa lancée avec les théories de l’objet, celles qui confondent la cause du désir et l’objet de la pulsion. Freud a pourtant été clair à ce propos. La pulsion est définitivement rejetée avec le refoulement originaire, et, en contrepoint, à l’envers de ce rejet de la pulsion dans l’inconscience du corps, à contresens d’un objet dont il n’y a rien à faire, naissent les hallucinations de désir. Purement psychiques, elles alors cherchent à remonter le temps selon leur puissance hallucinatoire propre. C'est au lecteur d'admirer avec son imagination érotique ou sentimentale, les corsages dégrafés, les porte-jarretelles entrevus, que le romancier lui offre afin qu'il les agrémente à sa guise. Le meilleur livre, c'est celui qui nous donne un canevas pour reconstruire notre vie, nos rêves et nos fantasmes. Ce sexe crûment exposé, on l'emploie souvent comme cache-misère de l'indigence littéraire. Une érection est une hallucination incarnée d’un membre fantôme, d’un entre-deux du désir dont le féminin fait cause, et qui ne saurait être ravalé au rang d’objet. Comme si une femme était désirée comme on aime la confiture, ou un article de consommation prostitué. Tenace, le ravalement a poursuivi sa route comme il a pu, toujours obnubilé par la même stratégie, celle de rejeter le féminin hors scène, même de celle de l’inconscient dont il est pourtant la cause. Théologique, philosophique, politique, économique. Une fois cette ségrégation de masse installée, chaque femme a droit en supplément à son traitement particulier, en fonction de ses talents et de son charme. Plus une femme est belle, plus elle affiche les fétiches, les bijoux, les parures qui font d’elle un symbole du désir, et plus une aura de violence potentielle l’accompagne. Une femme qui veut être tranquille ne s’habille-t-elle pas le plus mal possible ? Sous le fardeau écrasant du mal du désir, les femmes n’auraient-elles pas dû disparaître ? La fascination qui couvre ce mal a-t-elle été leur seul abri, une séduction dont le rempart est fragile, et même plutôt un pousse-au-crime ? Ce rejet effrayant du féminin s’est exercé en basse continue depuis la nuit des temps dans toutes les cultures, occulté par la sorte d’aura magique de leur fascination. Le mal du désir a suivi le pli de l’exclusion du féminin. Le corps féminin occupe cette vacuité irréelle, dans la mise en creux hallucinatoire de ce désir qui la nimbe de son aura d’interdit, si excitant. Contrairement à ce que l'on croit, il ne s'agit pas d'un problème de morale. Le sexe dans sa description picturale ou littéraire pose une question qui dépasse la pudeur et la pudibonderie. Sur hauts talons, voilée, en jupe, enrobée, en pantalons serrés, le corps féminin reste pris dans ce flottement, dans ce tremblement. Bien habillée, bien maquillée, lorsqu’une femme laisse miroiter le troisième moment du devenir féminin, elle fait monter le désir en puissance, mais aussi la misogynie. D’abord celle des hommes que leur désir angoisse. Mais aussi celle des autres femmes, et enfin souvent la sienne, sous la forme d’un sentiment d’étrangeté, de méchanceté par rapport à elle-même. C’est l’heure de l’oubli des clefs, des rendez-vous ratés, des verres renversés, de la scarification ou de l’accident. C’est l’heure de tous les dangers. Se débattre avec sa propre altérité impose une gymnastique quotidienne, ne serait-ce que pour s’habiller. Une femme marchant dans la rue s’avance comme si elle séduisait, tout en s’y refusant. Car cette séduction anonyme dépersonnalise. C’est ainsi une aventure hasardeuse. Cette phobie sociale illustre la division de l’altérité féminine. Sa différence à elle-même. De sorte que lorsqu’un homme la désire, elle peut se demander à qui cela s’adresse, à elle ou à un rêve dont elle prend l’apparence et emprunte les semblants ? Elle réclamera d’être aimée pour elle-même. Cette demande rend compte de la division créée par son altérité intime. Le contretemps du désir s’appuie sur cette division. Images chaudes et épicées qui se superposent aux visages et aux corps. La femme apparaît alors dans l'éclairage violent de leur autre vie, celle ardente du lit, de la volupté, des étreintes. Sommes-nous dans les cris que nous poussons ou que nous suscitons dans l'alcôve ? Quelle part de nous-mêmes participe à ces coups de reins ? Nombre de femmes affichent une misogynie de leur propre féminité que cherche à contrer leur demande d’amour pour elles-mêmes. À quoi peut-il leur servir de se porter tel un bijou, sinon à être aimées en contrepoint de leur désamour propre ? La séduction devient une nécessité vitale. Une femme peut chercher à séduire activement, comme un homme, elle y gagne d’être aimée, elle qui ne s’aime pas toujours. Mais alors la chasseresse risque bien d’être prise en chasse elle-même, cette fois-ci passivement, et cela peut ne pas lui convenir. On a reconnu les virages contrastés, du oui au non, prêtés à la séduction féminine. Ce combat à front renversé se complique encore lorsqu’un homme cherche à séduire mais qu’il est finalement séduit lui-même. Sa féminité ainsi dévoilée risque bien de se traduire par une impuissance. Cela ne fera alors qu’accentuer son rejet du féminin, son angoisse, sinon sa misogynie. Cette misogynie commence avec la séduction qui précède la danse et elle atteint son maximum avec la perte de contrôle de l’orgasme. Le mal du désir joue ainsi sa partie à peu près partout, mais il reste dans la sphère d’une belligérance intime, presque silencieuse, comme une sorte de film muet qui montre la succession de ses passages à l’acte. Mais comment alors ne pas voir son extension extraordinaire ? D'autres objets du plaisir surnagent dans la mémoire, devenus tout aussi incongrus, obsolètes et poussiéreux que les anachroniques bicyclettes de l'arrière-grand-père. La ceinture est là, racornie et craquelée, mais que sont devenues la délicieuse croupe prête à recevoir le châtiment désiré, et la jeune femme qui voulait être punie ? La folie de destruction anime les hommes en temps de guerre. Pourquoi une sorte de rage de détruire la beauté mine-t-elle aussi la paix ? L’iconoclastie, la défiguration de paysages sublimes, l’abattage inutile en masse de gracieux animaux prouvent cette passion de la dévastation. Comme si la beauté portait à son revers un appel à l’anéantissement, comme le féminin, dont la fascination taille la pierre des statues et scande la musique des poèmes, tandis qu’il est traité au quotidien comme une chose bonne à battre, comme un objet. Le féminin qualifie cette chose psychique inqualifiable, abritée par le corps incroyable mais visible qui le supporte. Ce corps improbable pris dans ce doublon supporte à la fois l’aura de la cause du désir, et l’horreur de ce qui fut rejeté. Son parfum couvre la mort par inceste, l’odeur paternelle de la charogne, ou celle de l’excrément. La subtilité d’une fragrance enivrante n’oublie jamais la senteur insupportable qu’il recouvre. Notre odeur la plus propre est tenue le plus loin possible comme la plus impropre, la plus inappropriée, la plus malpropre. Chaque femme possède bien à elle sa manière de faire l'amour. Elle a son identité sexuelle, ses seins éprouvent des émotions particulières et son sexe est aussi singulier que l'empreinte digitale. En cristallisant la contradiction du désir, le corps féminin incarne cet oxymore, dont l’attraction engendre la répulsion. Incoercible mais coupable, le désir se déplace sans jamais s’éloigner de son port d’attache. L’odeur salée de la fente se métamorphose alors en passion du parfum. L’obscénité d’un sexe sur lequel le regard n’ose s’arrêter, s’extasie sur la beauté des jambes, ou plus haut sur les reflets des cheveux, ou sur le galbe des seins. L’obscénité crée la beauté. Le choc esthétique inverse l’instant de sidération du désir. Son charme est proportionnel à l’effroi de ce qu’il ne faut surtout pas voir, l’éclat des cheveux ou la cambrure du pied captive le regard le plus loin possible de la fente. L’obscénité de la cause du désir ressemble à l’onde de choc d’une pierre dans l’eau. De proche en proche, elle départage le monde entre sa beauté et sa laideur. La beauté féminine est d’abord une création. Elle appartient à l’irréel culturel et elle participe ensuite de la naissance de l’esthétique elle-même. Son aura inspire l’œuvre de l’artiste. Les œuvres créées naissent dans son sillage. Et si l’on repense maintenant à la folie de destruction et à la haine de la beauté, c’est comme si elle était ainsi motivée par une rage déplacée contre le féminin. Comme le féminin, la beauté demeure inaccessible et elle suscite la destruction. C’est bien sous le coup de la puissance irrésistible du désir que lorsque irréalisé, il se renie alors lui-même, passant du mal subi au soulagement de faire le mal. Bibliographie et références: - Romain Treffel, "Le désir selon Platon" - René Girard, "Quand ces choses commenceront" - Pierre-Christophe Cathelineau, "Le mal du désir" - Delphine Schilton, "Accomplissement du désir" - Sigmund Freud, "Théorie sur la sexualité" - Patrick Delaroche, "Désir du sujet" - Gérard Bonnet, "Le désir du corps féminin" - Françoise d'Eaubonne, "Vivre son corps" - Roger Perron, "Fantasmes du corps de la femme" - Jacqueline Schaeffer, "Le fil rouge du sang féminin" Bonne lecture à toutes et à tous. Méridienne d'un soir.
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Par : le 05/10/21
Je m’appelle Caro la domina, mon ami a toujours aimé que je lui mettre un doigt dans le cul pendant la fellation et nous avons testé le gode ceinture. C’est quelque chose qui lui plaît énormément et qui me donne également du plaisir. Ce que je ne savais pas, c’est qu’il avait envie d’essayer avec une vraie bite. Il me l’a confié il y a peu de temps après avoir lu une histoire sur le net. Alors j’ai décidé de lui faire une petite surprise. C’était un mardi. Je lui ai envoyé un texto en lui disant de rentrer tôt ce soir et que j’avais une surprise pour lui. Il a essayé de savoir, mais je ne lui ai rien dit. Jusque-là il n’a toujours pas eu de soupçon, car c’est ce que je lui demande de faire lorsque j’ai prévu une soirée avec le gode ceinture. Sauf que ce soir-là allait être différent ! Il était dans le lit et de se préparer lorsqu’on a sonné à la porte. Il était très déçu et a voulu y aller, mais c’est moi qui me suis levée. J’ai accueilli un homme avec lequel j’avais discuté au téléphone et en ligne. Je lui ai expliqué que c’était uniquement pour mon ami et pas pour moi. Je lui ai demandé d’être direct et de l’enculer. Une fois qu’il avait terminé, il jetait sa capote et partait. Tout était prévu. Je suis arrivée dans la chambre et mon ami était en train de se masturber. Il a vu l’homme débarquer et s’est senti très mal. Je lui ai expliqué que cet homme était venu exprès pour lui faire le cul. Alors je me suis allongée sur le lit en position demie assise les cuisses écartées. J’ai demandé à mon mari de venir me bouffer la chatte en position de levrette. L’homme s’est déshabillé et a commencé à se mettre en érection. Il a branlé mon mari et lui a sucé la bite tout en lui malaxant l’anus. Mon ami me regardait en gémissant. Puis l’homme a enfilé un préservatif et a présenté son gland devant le petit trou de mon ami. Il s’est enfoncé en lui et il a été ainsi dépucelé du cul. Le mec est allé très profondément en lui ! Il limait la rondelle pendant un bon moment avant de jouir. Comme convenu, il est parti en mettant une claque sur les fesses mon mari. Mon mari continuait de me bouffer la chatte et je suis passée derrière lui avec le gode ceinture pour prendre le relais et le faire jouir du cul. Comme tout ça lui a plu, je lui ai proposé d’aller plus loin en invitant plus d’hommes. C’est exactement ce qui s’est passé trois semaines plus tard. J’ai réussi à trouver deux hommes prêts à faire le cul de mon ami sans s’occuper de moi. Nous avons adopté la même technique, ils sont passés l’un après l’autre dans son trou du cul. Il y a un moment où je me suis même mise sur la chaise pour les regarder faire. Le premier homme était allongé sur le dos et mon mari était en position de 69. Ils se suçaient la bite tous les deux pendant que le deuxième lui défonçait le cul. Ils ont changé de position, mais au final, c’est toujours mon soumis qui se faisait défoncer la rondelle. Je me caressais en même temps. Depuis ce jour, de temps en temps, sans qu’il ne s’y attende, des inconnus passent à la maison pour l’enculer. Je n’ai plus besoin de lui demander de se préparer, il le fait tous les jours dans l’espoir que moi ou des inconnus venons l’enculer.
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Par : le 04/12/21
LE PETPLAY Le BDSM comporte une myriade de pratique, allant du plus soft jusqu'à l'extrême, de l'ordinaire en passant par l'exotique. Parmi les pratiques les plus anciennes de l'homme, il y en a une qui a su se démocratiser au cours des années 90 / 2000 : Le Pet Play, le fait d'incarner plus ou moins un animal que l'on a au fond de nous. Le Pet Play généralement se découpe en plusieurs archétypes d'animaux récurrent, mais rien empêche la personne d'en choisir un qui n'est pas dans la liste (mais qui sera en contrepartie forcément moins documentée, voir inexistant en termes de communauté). Les Canidés [Chiot / Chien / Loup] Félins [Chat / Chaton / Lion] Équidés [Poney / Cheval] ========================================================= DIVERSES ORIGINES Le PetPlay à beau paraitre neuf au regard de beaucoup de personne, elle est pourtant une des pratiques les plus vieilles du monde au sein de l'humanité. Les premières tribus humaines possédaient toujours un shaman qui incarné le croisement de la vie sur terre, faisant le lien entre le terrestre (la faune et la flore) et le Divin (aspect céleste / spirituel immatériel), ne faisant qu'un avec l'ensemble et formant ainsi un tout réunie en son sein. Si la figure du Shaman c'est quelque peu perdu au fil des siècles en Occident, elle perdura du côté de l'Afrique et de l'Amérique Amérindienne (Animisme). Le PetPlay peut se retrouver aussi dans une commune mesure dans l'antiquité, que cela sois à travers la figure des Amazones, femme farouche comme des "lionnes", ou encore et surtout, de par la figure du Minotaure revêtant à la perfection la notion de (demi) Dieu Homme - Animal. L'histoire de sa conception fait elle-même écho à sa propre nature. Puisque la légende raconte que Minos pour obtenir le trône, fit intervenir Poséidon en personne qui lui envoya un taureau ayant son nul autre pareille au monde. Plutôt que d'honoré sa promesse, Minos se moqua de Poséidon en sacrifiant non pas le taureau envoyer par ses soins, mais un vieil animal malade. Le Dieu rentra par la suite dans une colère noire lorsqu'il se rendit compte du vulgaire subterfuge. Il decida d'échafauder un stratagème pour punir Minos de son inconduite : Envouter sa femme Pasiphaé pour la faire tomber amoureuse du taureau. Avec l'aide de l'architecte Dédale, elle conçut un costume sous forme d'habitacle afin qu'elle puisse être en phase totale avec son nouveau rôle et enfin assouvir sa passion dévorante... 9 mois plus tard je vous laisse devinez la surprise. En dehors de l'aspect historique, c'est bien entendu dans l'art que l'on peut retrouver une certaine représentation de Petplay et ce, jusque dans la pop culture. On pourrait parler des Fury, sans l'aspect sexuel voir comportemental mais avec une simple projection d'eux même en animal virtuel, tout autant que l'aspect filmique, à l'instar de long métrage comme Cat People. Dans le film en question une femme a le pouvoir de se changer en Panthère, entrainant tout un tas de situation allant du plus burlesque au plus dramatique. Je vous épargnerai bien entendu la figure du Loup Garou, la synthèse parfaite entre un homme et un loup. Mais, cela serait oublié que dés notre enfance nous sommes aussi exposé à ce genre de représentation : Les Comics en simple exemple. Et la ce n'est pas ce qui manque niveau diversité, entre Spiderman, Le Fauve, Wolverine, Catwoman, Stargod (l'homme loup), Black Cat, Batman... Difficile de faire la fine bouche ou, de ne pas trouver chaussure à son pied lorsqu'on est un tant sois peu sensible au sujet. ========================================================= LES DIFFÉRENTS PROFILS Le PetPlay dans le BDSM compte comme adepte les PetGirl (femme) et, PetBoy (Homme), il se découpe généralement en 3 catégories : Chien, Chat, Cheval généralement. En termes de proportion, difficile d'établir une base de donné en l'absence de chiffre, mais de mon expérience personnelle, je découperai cela ainsi: 60% de Chien / 30 % de Chat / 9 % de cheval / 1% de autre. Ressentir le fait d'être un animal n'est pas anodin, et il est rare que quelqu'un décide d'en incarner plusieurs à la fois. Le PetPlay permet de se rapprocher d'une animalité que l'homme a perdu avec le temps, à chaque animal son tempérament et sa nature qui correspond à un adepte en qui cela résonnera. Dog Play: Il est ici question de comportements canins ou, plus communément appeler "chien" ou "chienne". On lui associe souvent le cuir mais ce n'est pas un impératif, loin de là. Le PetPlay est loin d'être uniforme, on pourrait associer cela à des paliers d'animalité. Certaines personnes se contenteront d'être promener en laisse, tandis que d'autre iront un cran au dessus en mangeant en gamelle, voir en faisant ses besoins en litière ou dehors. On peut encore aller plus loin pour les plus investies, en faisant en sorte que la personne adopte totalement et entièrement le rôle d'un chien. Celui-ci fonctionne en attachement avec son Maitre certes, mais il doit aussi pouvoir s'inclure dans un groupe de Petplay, avec une attitude à avoir selon le profil du ou, de la soumise (Alpha / Bêta / Omega) au sein de la meute. Quelque sois le niveau du pratiquant : Le dressage est de mise pour pouvoir parfaire ou, évoluer dans sa pratique. Un os peut être fourni, une niche de construit, seule vos limites et votre imagination mettront un frein à tout cela (et peut être aussi votre portefeuille ;) Cat Play: Nos amis les chats sont à l'honneur ici, et même si une large partie des personnes joue le rôle d'une chienne, certain préfère celui d'une petite chatte... Avec ses différences de comportements à noter. Un chat par nature est bien plus indépendant qu'un chien qui restera la plupart du temps aux pieds de son Maitre. Le PetPlay en incarnant / dirigeant un chat, est bien plus observateur qu'acteur. On intervient mais peu en tant que Maitre, le chat fait sa vie, viendra se blottir à vous ou non. Vous pouvez bien entendu tenter de dresser votre chat comme un chien, mais rappeler vous avant tout de son caractère et surtout, de la nature de son rôle choisie. Pour les plus rigoureux, les gamelle d'eau et de nourriture sont à prévoir, ainsi qu'une litière et, peut être, si vous avez de la chance : une chatière afin de bien faire les choses jusqu'au bout (ainsi que quelque bout de carton, les chats adorent s'amuser avec). Pony Play: Cas plus rare mais on ne peut plus intéressant : Le Pony Play. Assez différent du Dog et du Cat Play, le Pony Play s'accentue davantage comme un faire-valoir d'usage pour son Maitre (on peut en tout logique chevaucher son cheval ou sa jument). L'adepte au niveau de sa pratique peut rester soft (léger accoutrement, quelque tour dans la nature en galopant), voir aller plus loin en recevant des coups de cravache ou,en ayant une grange aménager voir, un charriot tiré pour son Maitre pour les plus engagés. ========================================================= VIE QUOTIDIENNE : Comme pour toute pratique lier au BDSM, cela rentre dans le contrat qui lie le ou, la soumise à son Maitre / Maitresse. En d'autre terme : il n'y a pas d'obligation à respecter pour dire que votre pratique est valable ou non (c'est plus votre engagement lorsque vous décidez de l'incarner qui fera la différence). Vous pouvez très bien définir avec votre Maitre / Maitresse que vous ne ferez cela uniquement que le week-end, quand d'autre demanderons quelque chose de plus soutenu et donc, déborderont sur la semaine... Sans oublier ceux pour qui tout cela est une évidence, désirant vivre cela H24 en dehors de leur obligation (pro, ami, famille etc...). Le plus important, est votre bien être, prenez le temps de réfléchir si cela vous parle et, si c'est le cas : jusqu'à quels degrés ? En faisant cela vous éviterez les déconvenues avec votre Dominant, tout en profitant de ce que vous aimez vraiment sans retenu. Giovanni Scaletta *Le dessin fut réalisé par mes soins pour illustré l'article, afin qu'aucune ressource artistique ne soit volé.
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Par : le 01/05/22
Nous voici donc seuls dans la chambre d’hôtel, moi assise dans ce fauteuil, Sextoy couché à mes pieds. J’ai besoin de récupérer un peu, et de mettre mes idées au clair pour la suite du programme. Je connais vos consignes, Monsieur, j’espère simplement avoir le temps nécessaire. Après quelques instants, je me relève puis vais chercher dans un sac quelques objets que je pose sur le lit : une cravache, un collier, une laisse et un jouet en plastique pour chien, ainsi qu’un sachet de biscuits. Puis, tout en claquant des doigts et en pointant l’index vers le sol, j’intime « au pied ! ». Sextoy comprend assez rapidement. Il se relève et vient me rejoindre, à quatre pattes. Une caresse sur la tête pour le féliciter. - bien, à partir de maintenant, et jusqu’à ce que les invités de Monsieur soient repartis, tu seras un bon petit chien, et devras te comporter en tant que tel, compris ? - oui Duchesse Vlan, un petit coup de cravache sur les fesses : « a-t-on jamais entendu un chien parler ? » Il baisse la tête, légèrement penaud. « Je sais que tu as des chiennes chez toi, tâche de t’inspirer de leur comportement. Pour commencer, la posture. Lorsque tu es à quatre pattes, en position d’attente, ou que tu marches, tu dois être cambré, ton petit cul bien offert à qui voudra. Allez, avance un peu, que je te voie ». La posture n’étant pas habituelle, il a du mal à la conserver longtemps… du moins au début. Chaque erreur est sanctionnée d’un coup de cravache. Les coups, fréquents les premiers temps, se sont espacés jusqu’à disparaître. Il faut dire qu’ils étaient de plus en plus appuyés… En même temps, je l’appelais régulièrement « au pied ! », avec claquement de doigts et index pointé vers le bas, jusqu’à ne plus prononcer et un mot et qu’il obéisse au claquement de doigts. Cette première phase terminée, je suis allée m’asseoir sur le lit pour commencer la seconde. Après lui avoir retiré la laisse : « assis ! », le tout accompagné d’un claquement de doigt suivi du poing fermé ; puis « couché ! », claquement de doigt et main à plat. Chaque séquence correctement exécutée est suivie soit d’une caresse sur la tête, soit récompensée d’un biscuit, que je lui fais manger dans le creux de la main. Ces exercices sont répétés plusieurs fois, jusqu’à ce qu’il les ait acquis uniquement par le claquement des doigts et le geste, comme pour la première phase. Comme il fait chaud, je bois un peu d’eau, avant de lui en verser dans une gamelle prévue dans le sac à cet effet. Il n’a pas encore l’habitude de laper, mais, la soif aidant, il s’y met rapidement. Comme il a été bien attentif à ses leçons, il a le droit de jouer un peu. Je vais donc prendre le jouet et le lui lance. Premier réflexe de sa part, tendre la main pour l’attraper… mauvaise option. Un coup de cravache sur la main pour le ramener à la réalité. Il comprend vite, mon petit chien. Il va donc s’amuser avec son jouet, me l’apportant de temps en temps pour que je le lui lance. Pendant ce temps, je me repose un peu dans le fauteuil, car je me doute que je n’en n’aurais plus l’occasion avant un bon moment. J’allais oublier une dernière chose… Claquement de doigts et index pointé vers le sol, il accourt aussitôt. - c’est bien… Tu as bien appris toutes tes leçons ; il manque cependant un petit quelque chose… Il te manque un élément pour pouvoir montrer que tu es content, puisque tu n’as pas droit à la parole… Et tu vas pouvoir le faire comme un bon petit chien, avec ta queue. Je vais donc te retirer ta cage, on va voir si tu aimes ça, d’être un bon toutou. Et, tout en parlant, je lui retirai sa cage en plastique, pour me rendre compte très rapidement qu’il était heureux de sa condition. Il était temps. Un sms venait d’arriver sur mon portable, par lequel vous m’annonciez que vous seriez là avec vos invités dans quelques instants. Je me dépêche de faire place nette sur le lit et de mettre un peu d’ordre dans la chambre. Il nous fallait nous mettre en position. Je me plaçais face au mur libre, jambes écartées. Puis, après avoir ordonné à Sextoy de se tenir tranquille à mes pieds, lui aussi face à ce mur, je croisais les mains dans le dos, bien droite, poitrine en avant, mais regard baissé. Bruits de voix dans le couloir. Je vous sais proche, Monsieur, mon cœur bat un peu plus vite. Après quelques instants, les deux panneaux coulissant qui formaient le mur s’ouvrent sur une suite, dont nous n’avions occupé jusque là qu’une petite partie. C’est une surprise pour Sextoy, mais non pour moi. Il y a un coin salon, avec un canapé convertible, en mode lit, un petit coin cuisine, une grande salle de bain et, plus loin, le coin chambre, pour l’instant isolé du reste grâce à des panneaux coulissants Vous êtes accompagné de trois personnes. Une grande femme blonde, aux formes légèrement pulpeuses, qui porte un corset noir et une longue jupe aérienne en voile noir, chaussée d’escarpins ouverts noir vernis dont les talons sont rouges. Vous me la présentez comme étant Lady Venus. A ses côtés, regard baissé comme le mien, Bijou, sa soumise, petite brunette qui me semble assez jeune ; elle est vêtue d’une courte robe moulante en latex blanc, chaussée d’escarpins noirs. La troisième personne est un homme, très grand, bien proportionné, cheveux noirs coiffés en brosse. Maître Sévère. Il porte son nom sur son visage mais, curieusement, je n’en n’ai pas peur. Puis vous nous présentez : Duchesse, et notre chien Sextoy…. J’espère que ce dernier va réagir, et aller saluer son Maître. Mais je le sens un peu interdit. Comme je baisse la tête, je le vois qui me regarde, m’adressant un regard interrogatif. Je lui fais signe discrètement de bouger un peu. Mais, ce qui le motive le plus, est de vous entendre dire à vos amis, d’un ton légèrement menaçant : « nous allons voir si Duchesse a bien dressé ce chien ». S’il ne réagit pas, c’est moi qui serais punie. Mais il m’évite cela, en rejoindre vous rejoindre et lécher la main que vous lui tendez. Une caresse sur la tête est sa récompense. - « brave chien. Va saluer mes invités, maintenant » Je ne lui ai pas donné de consignes à ce sujet, et ne sais pas comment il va réagir. Il se dirige vers chacun d’eux… et leur lèche les chaussures. Je suis rassurée… Puis un claquement de doigts se fait entendre. Aussitôt il regarde vers moi, pour voir de quel ordre il s’agit, mais j’ai toujours les mains croisées dans le dos. Nouveau claquement de doigts. Il tourne alors la tête et s’aperçoit que c’est vous qui l’appelez ainsi, à venir à vos pieds. Il s’exécute aussitôt, ce qui me fait obtenir vos félicitations. J’en suis heureuse. Après cette brève démonstration, vous invitez Lady Venus et Maître Sévère à s’asseoir autour d’une petite table basse. C’est le signal pour que j’aille servir des rafraîchissements, bienvenus par cette chaude journée. Tandis que je me dirige vers le coin cuisine, Bijou, pour obéir à sa Maîtresse, retire sa robe et s’agenouille à sa droite. J’apporte un plateau avec boissons et verres. Du thé glacé pour Lady Venus, un pastis bien frais pour vous et Maître Sévère. Bijou et moi prendrons un verre d’eau. Pendant ce temps, Sextoy, qui commence à prendre son rôle au sérieux, est allé chercher son jouet et commence à tourner autour de la table, le déposant au pied des uns ou des autres pour qu’on le lui lance. Amusant au début, ce petit jeu finit par vous lasser. Claquement de doigts et main à plat, Sextoy vient se coucher derrière votre siège, tandis que je m’agenouille à votre droite après avoir fait le service. Vous discutez entre Maîtres, nous attendons sagement. Sextoy, qui a soif lui aussi après avoir joué, finit par se lever pour aller boire à sa gamelle, dans la petite chambre, puis revient se coucher à côté de moi, la tête sur mes genoux. Je le caresse, il l’a bien mérité. Puis vous m’informez que Bijou n’a jamais connu de contact masculin ; c’est pourquoi Lady Venus vous a demandé de l’initier. Je connais votre douceur et ne me fais pas de soucis pour Bijou, je sais qu’avec vous elle est entre de bonnes mains. Mais, continuez-vous, elle aura peut-être besoin de moi pour la rassurer. Je hoche la tête. « Oui Monsieur ». Je redresse la tête pour adresser à Bijou un sourire rassurant, et je sens alors qu’elle va en avoir besoin, elle a l’air terrorisée. Vous vous levez et donnez ainsi le signal pour commencer les « festivités ». Tandis que Maître Sévère se dirige vers la chambre, Lady Venus va s’asseoir dans un fauteuil à côté du canapé-lit et demande à Bijou de rester debout face à celui-ci, tandis que vous vous déshabillez. C’est toujours un plaisir de vous voir nu, Monsieur, j’aime votre corps, que vous êtes beau…. Je reste en retrait, jambes écartées, mains dans le dos. Vous vous asseyez sur le lit et attirez doucement Bijou à vous. Vous commencez par prendre ses seins dans vos mains, à les caresser, avant de les prendre en bouche. Je la regarde, avec envie. Je ressens presque la sensation de votre bouche sur ma poitrine tandis que vous vous occupez d’elle. Puis vous vous relevez et vous écartez du canapé-lit, avant de la faire s’agenouiller devant vous. Vous invitez Bijou à regarder, puis toucher votre sexe déjà en érection. Elle vous regarde, mais n’ose pas vous toucher. Vous vous tournez alors vers moi et, sur un signe de vous, je vais m’agenouiller à côté d’elle. Je lui prends alors la main et, délicatement, la pose sur vous. Nos deux mains, devenues siamoises, vous caressent le sexe, doucement, lentement. Sa Maîtresse l’encourage de la voix, lui caressant parfois la tête, le visage. Lorsque je la sens un peu plus assurée, je la lâche, l’invitant d’un sourire à avancer seule à votre découverte. Elle regarde, compare les différentes textures du gland, de la verge, et ose même descendre jusqu’à vos testicules. Vient le moment où vous l’invitez à vous goûter. Léger mouvement de recul ; de nouveau je viens à son aide. D’abord je l’embrasse, doucement puis plus intensément. Ses lèvres sont douces. Tout en l’embrassant, j’attire sa tête vers votre sexe, jusqu’à ce que nos lèvres se posent sur votre gland. C’est alors une bouche à quatre lèvres qui vous prend le sexe. C’est ce moment que choisit Maître Sévère pour faire son apparition à vos côtés. Lui aussi est nu, et son sexe dressé ne demande qu’à être honoré. Je vous regarde, et, sur un signe de confirmation de votre part, je vais m’occuper de Maître Sévère. Je commence par le lécher sur toute sa longueur, faisant ainsi doucement connaissance de ce sexe. Mes lèvres s’emparent ensuite du gland, que j’aime particulièrement téter, aspirer, tandis que d’une main je lui caresse les testicules. Vous en profitez pour inviter doucement Bijou à regarder pour apprendre. Je m’applique : non seulement je dois montrer l’exemple, mais je souhaite également vous faire honneur vis-à-vis de Maître Sévère. Et, de plus, j’ai enfin une queue pour moi seule, même si ce n’est pas la vôtre. Je m’en délecte donc, la suce, l’aspire, la lèche. Tout ceci ne m’empêche pas d’entendre Lady Venus vous demander de lui prêter Sextoy. Etant quelque peu inoccupée, elle demande alors à ce dernier de s’occuper d’elle, en lui faisant subir un face-sitting. Je jette un coup d’œil rapide : Lady Venus assise sur le visage de Sextoy, Bijou qui s’est décidée à franchir le pas pour vous sucer. La scène m’excite au plus haut point, et je passe discrètement une main entre mes cuisses ; je dégouline. Mon geste ne vous a pas échappé, ce qui me rend confuse. Mais vous aimez cela, me savoir ainsi dégoulinante d’excitation, n’est-ce pas, Mon Seigneur ? Je n’ai cependant pas le plaisir d’honorer Maître Sévère jusqu’au bout car, après quelques instants, il m’invite à me relever et m’entraîne à sa suite, vers le grand lit. Avant d’ouvrir les panneaux coulissants, il me met un bandeau sur les yeux. Je frisonne légèrement. D’habitude, lorsque vous me prêtez à un autre dominant, c’est avec les yeux que je communique avec vous pour vous faire savoir si tout va bien ou si j’ai besoin de vous. Mais là je ne vais pas pouvoir. Vous devez le sentir, car vous tentez de me rassurer en me disant que vous restez là, attentif. Je n’ai pas le choix. Le fait de n’être pas bâillonnée est également un gage pour moi, signe que je ne serais pas totalement à la merci des angoisses qui pourraient surgir… Ce que vous ne m’aviez pas dit, c’est que Maître Sévère excelle dans l’art du bondage, et, sachant que j’aime cela, vous avez souhaité m’offrir à ses cordes expertes. C’est pour ne pas que je voie ses cordes, et autres matériels, qu’il a sortis et posés sur le lit, que j’ai les yeux bandés. Il commence par prendre une longue corde noire, pliée en deux, d’une quinzaine de mètres, à laquelle il a déjà fait deux nœuds, avec une petite boucle et une plus grande. Il me passe la plus grande autour du cou, en laissant pendre la petite dans le dos. J’ai ainsi les deux brins de la corde qui pendent devant moi. Nouveau nœud, sous les seins, puis un autre, au niveau du pubis, avant de passer les deux brins entre mes lèvres. Nœud au niveau du périnée, cordes entre les fesses puis deux nœuds dans le dos avant de passer les brins dans la petite boucle et d’y faire un nœud. Chaque brin est ensuite passé sur le devant, entre les nœuds, puis repassé en arrière. Il réalise ainsi ce qu’on appelle un diamant Kikkou. Chaque nouvelle tension par les brins horizontaux sur les brins verticaux fait se tendre de plus en plus ces derniers. Le nœud sur le pubis appuie désormais sur le clitoris, et le suivant sur l’anus, ce qui est très excitant. C’est une version quelque peu améliorée qu’il exécute sur moi : après avoir terminé ses allers-retours horizontaux, il descend sur chaque jambe, y exécutant des motifs du plus bel effet visuel. Il prend ensuite une corde, plus petite et rouge, et entreprend de m’attacher les mains dans le dos, bras le long du corps, avant-bras à l’horizontale, mains relevées à la verticale. Puis, avec de fines cordelettes noires, il entreprend de bien resserrer à la base les cordes qui entourent mes seins, afin de bien faire ressortir ces derniers. Il prend enfin deux fines cordelettes blanches pour entourer serré mes tétons, sous les piercings. Tirant sur les extrémités de ces dernières, il me mena à vous pour que vous puissiez admirer son ouvrage. Marcher ainsi attachée, les yeux bandés, avec des nœuds excitant entre les cuisses, n’est pas la plus aisée des choses… C’est vous qui me retirez mon bandeau, avant de tendre un peu, de votre main, les cordes, pour m’exciter encore plus. Je vous murmure un merci pour ce joli cadeau que vous me faites. Puis Maître Sévère me ramène vers le lit, et prend quelques photos, avant d’attacher une barre d’écartement entre mes chevilles. L’équilibre devient précaire. Quelques coups de badine là sur les cuisses, entre les cordes, sur les fesses, sur les seins biens tendus. Je dois veiller à ne pas tomber, et pour cela ne rien chercher à esquiver, mais ce n’est pas trop dans ma nature. Le temps ensuite pour Maître Sévère de prendre quelques photos, à votre demande, et il faut déjà dénouer tous ces liens pour éviter des blessures qui pourraient être graves. Mais je n’en n’ai pas terminé pour autant, car ma peau conserve la marque de ces cordes. Je secoue un peu mes bras pour les dégourdir, le sang afflue de nouveau un peu partout, cela picote légèrement. Bien qu’étant resté concentré sur son travail, Maître Sévère n’en n’est pas pour autant moins excité que tout à l’heure. J’entreprends donc de le remercier comme il se doit, à genoux devant lui, cette fois jusqu’au bout. Durant tout ce temps, non seulement du fait du bandeau, mais aussi de l’examen de mes propres impressions, je n’ai prêté attention à ce qui pouvait se passer ailleurs. Je n’ai pas vu Sextoy faire jouir Lady Venus après qu’elle a longtemps joué avec son visage. Je n’ai pas vu Bijou se lancer à vous sucer, mais n’osant pas encore aller jusqu’à vous avaler, et vous ne l’avez pas forcée. Mais sa Maîtresse voulait qu’elle goûte tout de même à votre nectar. Je ne vous ai donc pas vu jouir dans la bouche de Sextoy, et lui avez demandé de partager un peu avec Bijou. Je n’ai pas vu non plus Bijou être autorisée à jouir par Lady Venus, de la bouche de Sextoy. Non, de tout cela je n’ai pas eu conscience. C’est Sextoy qui me racontera plus tard ce qui s’est passé tandis que j’étais dans mon monde de cordes... (Texte écrit il y a très longtemps, dans une autre vie.)
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Par : le 31/08/22
Quelques jours de vacances auprès de ma Maitresse sont toujours les bienvenus, quel que soit le programme de chaque journée, vanille ou pas. Nous nous ressourçons mutuellement. Cela n’empêche pas de ponctuer le séjour d’évènements moins ordinaires. Et ce premier week-end en fut l’occasion, certes pas improvisé puisque la date en avait été fixée quelques semaines auparavant. Un soumis cobaye était requis à tes côtés pour contribuer à une rencontre d’initiation aux nœuds entre un de tes amis, shibariste éclairé (il refuse le titre d’expert ;-) ), et une de tes amies dominatrices qui souhaite en savoir plus sur l’art des cordes Evidemment que je n’allais pas refuser une telle proposition. Quoi que, trois dominants autour de moi, j’aurais peut-être dû ! Néanmoins ma confiance en toi est totale, donc aucune raison de m’inquiéter. Déjà, une tenue minimaliste m’a été imposée dès la sortie de la douche. La seule entorse au dress code concerne les sorties pour préparer et gérer le barbecue. Il n’aurait pas fallu choquer le voisinage. Car, pour faire honneur à ton invitée et à notre visiteur du jour, tu as souhaité que je sois apprêté seulement avec le shorty noir laissant mes fesses à l’air libre et le collier. Histoire de calmer d’éventuelles ardeurs, tu m’as aussi demandé de mettre ma cage de chasteté. Une fois n’est pas coutume, calée par mon seul vêtement, elle reste silencieuse ! Voici une tenue peu commune en ce qui me concerne pour recevoir des visiteurs. Mais grâce à toi et tes années « d’éducation », je n’ai plus aucune pudeur pour ce genre de chose. C’est devenu presque naturel. Après quelques heures de découverte mutuelle avant et pendant le déjeuner, nous passons aux choses sérieuses en début d’après J’ai vraiment l’impression de servir comme les pros, chacun avec sa spécialité (qui modèle de pied, qui modèle de bouche, qui modèle de fesses, …) sauf que selon le sujet à expliquer je dois mettre à disposition soit mon bras, soit ma jambe, voir même mon torse, et même les deux bras au bout d’un moment. C’est un coup à finir « noué » toutes ces leçons de choses … L’essentiel est que le moment soit pédagogique. Après tout, il s’agit d’un premier contact pour assimiler les principes de base. Après, tout n’est qu’une histoire d’entrainement et de répétitions … comme les gammes ! Après un inventaire de ton « arsenal » (on aurait dit trois enfants dans un magasin de jouets !), sans que j’ai bien compris comment c’était arrivé, toujours est-il que je me retrouve à devenir cobaye pour lanières. Protégé par ma cagoule, je me mets en place « au centre de la piste ». A partir de là, je ne saurais dire qui se trouve au bout du manche à un instant précis. La seule certitude que j’ai, c’est que chacun y prend part, soit avec la langue de dragon, soit avec le fouet court. L’un comme l’autre viennent me procurer des frissons toujours aussi bons. De manière inattendue, un miracle se produit ! A priori des marques apparaissent et semblent persister, suscitant d’ailleurs une ruée sur l’appareil photo pour immortaliser ce moment. Il faut dire que cela faisait presque un an depuis la dernière fois que j’avais ainsi réagi. Reste à identifier la formule magique. J’ai bien une petite idée, mais elle n’a rien de cartésien ;-). Quoi qu’il en soit il semblerait que tout le monde s’amuse moi y compris. Pour une première rencontre, c’était plutôt réussi. Ma foi, c’est tout de même plaisant d’être au centre des préoccupations tout autant que d’être à la hauteur de tes attentes et de ta « formation ». Après le cours de remise à niveau, il fallait bien que tu te remettes à l’ouvrage. C’est donc une soirée cordes qui nous occupe en ce mercredi soir. Une fois n’est pas coutume, la parure de cordes se transforme petit à petit en contrainte au fur et à mesure que les nœuds se multiplient autour de mon corps. En effet, tout commençait simplement par une sorte de parure de poitrine, genre soutien-gorge très revisité. Sauf que petit à petit, mon intimité se retrouve enserrée à la base puis c’est le tour des bras. A la suite de cet embellissement de couleur rouge, tu souhaites poursuivre avec la corde en chanvre brut pour « habiller » mes jambes. Après quelques tentatives infructueuses, ou qui ne te satisfont pas, tu passes au plan B (ou C ?). Mes membres inférieurs resteront libres de leurs mouvements pour cette fois. En revanche, mon torse s’en retrouve encore plus enserré et contraint. Rien pour me déplaire, au contraire. C’est si bon de se retrouver ainsi à ta merci. A partir de la nuit de vendredi et jusqu’à celle de dimanche, tu décides que je passerai mes nuits paré de la dernière nuisette que tu as acquise. Satinée et violette, elle est du plus bel effet. Il suffit pour cela de regarder tes yeux briller une fois que je la porte. Sans compter que celle-ci s’accompagne d’un déshabillé noir. Quelle différence néanmoins avec la précédente. Ce modèle descend jusqu’au-dessus des genoux. Limite je me sentirais habillé … Si, si, c’est le jour et la nuit. Mais est-ce que cela va durer ? Mystère. Cela te ressemble peu de couvrir ton soumis avec excès. Quoi qu’il en soit, je reconnais que cette étoffe satinée est des plus agréables à porter. Cela tombe bien : trois nuits consécutives à en profiter. En ce samedi soir, et encore dimanche, je suis en pleine interrogation interne. Suis-je en train d’affronter une période de griffes impactantes ou bien d’impacts griffants? Si je me pose la question, c’est qu’une fois n’est pas coutume tes griffes sont extrêmement présentes tout au long de la soirée, sorte de fil rouge à moins qu’il ne s’agisse d’une ponctuation inédite qui te serait propre. Mon addiction est plus que satisfaite, voir même au-delà de mes espérances les plus secrètes. Des cuisses jusqu’à la nuque, elles me font toujours autant d’effet, des frissons de plaisir au quasi ronronnement de plénitude. Malgré tout, tu ne te limites pas à tes seules « armes » au bout des doigts. Ce serait mal te connaître ! D’ailleurs tu me surprends (encore une fois et certainement pas la dernière!) en me mordant la fesse gauche. J’ignore pourquoi soudain ce soir t’est venue cette envie. Depuis toutes ces années, tu as pu avoir de multiples opportunités. Visiblement mon naturel est revenu au galop : tu viens mordre une deuxième fois pour que quelques marques fugaces apparaissent. La morsure, un grand classique que je découvre ce soir. Un tantinet de notre nature bestiale qui remonte à surface ? Ou alors une façon de marquer son « territoire » ? Au poids sur mon dos, je comprends qu’une fessée devrait suivre. C’est, je crois, les seuls cas où tu viens ainsi me « chevaucher ». Mon instinct ne m’a pas trompé sur ce coup-là, une volée de claques à mains nues vient s’abattre sur mon postérieur. Mais néanmoins, j’ai le sentiment que tu y vas doucement. Ce serait plutôt un tour de chauffe pour me faire monter progressivement en température. Je commence aussi à déceler une nouvelle « méthode » de ta part. Il semblerait que tu commences par déposer l’objet qui va sévir sur mes fesses ou mon dos avant d’en user, le temps d’un déclic photo. Là encore, j’ai le sentiment que tu y vas crescendo. Je crois reconnaitre en premier la petite languette en cuir qui est plus stimulante que vraiment impactante. C’est déjà bien différent avec la suite. Sans hésitation, tu es en train de me « cuisiner » avec ta spatule en bois. Son contact si reconnaissable ne trompe pas et se fait bien sentir. J’ai désormais l’impression de chauffer sérieusement. Et ce n’est pas la brosse plastique qui vient me rafraichir bien au contraire. Si son contact est moins « heurtant » il n’en reste pas moins lourd. Les sensations à l’impact différent mais les effets se ressemblent étrangement. Mon postérieur aurait tendance à commencer à picoter. La cuisson se poursuit… Désormais, il me semble qu’une baguette vient sévir en mode stries mordantes. Difficile de dire laquelle tu as en main, peut-être la branche de seringa recyclée, peut-être une seconde derrière. Dans ma position, je ne peux pas en juger, quand bien même tu ne m’as pas aveuglé. J’ai même le sentiment d’avoir perdu le fil de tes divers sévices. Ma seule certitude, c’est que je ressens de plus en plus mon postérieur. Je l’imagine bien rouge à ce stade. Une cravache a dû faire son passage mais c’est un objet bien reconnaissable qui ramène mes neurones sur terre. La morsure triangulaire ne trompe pas et comme je te sens proche, c’est sans aucun doute la petite langue de dragon qui vient cracher son souffle enflammé sur mon postérieur avant de s’attarder sur mes épaules. J’ai bien l’impression une fois encore que me corps est plus conciliant avec les dragons : je crois comprendre que des marques triangulaires viennent d’apparaitre, je suis ravi que mon corps t’apporte cette satisfaction tout comme je suis ravi que tu m’infliges ces sensations si stimulantes quand bien même elles sont mordantes. Mais j’aime ça …. Tout comme toi ! Je suppose qu’une raquette de ping pong a dû faire son œuvre, malgré tout, je n’arrive pas en être certain. Elle a pourtant un contact des plus larges. Mais où étais-je donc ce samedi soir ? Plutôt où était ma tête ? Pour le tout dernier instrument, je dois avouer que tu m’as aider quand je t’ai entendu parler d’un cœur marqué sur mon dos. Y en a que deux dans ta collection : c’était la conclusion de la cravache cœur. Mais le véritable point final tu l’as consacré à tes griffes qui avaient déjà ponctué toute la soirée. C’est un florilège sur presque chaque surface de mon dos, sous toutes formes. Simplement électrisantes en parcourant mon épiderme, taquinantes quand elles se transforment en salade de griffes (du genre chatouilles mais en beaucoup beaucoup mieux), ou en encore lacérantes quand elles semblent vouloir se planter dans mes chairs, laissant au passage de belles lignes rouges. Quelle que soit la forme, j’adore, c’est ça les addictions. Et je ne peux pas m’en cacher : ces frissons me font onduler sous leur passage, je ne peux m’empêcher de grogner ou de ronronner. Tu clôtures la séance en m’expliquant que demain tu t’occuperas de mon autre face. La journée se termine par une seconde nuit en nuisette. Elle me permet de me rendre compte que le satin est une matière glissante, tant sur mon corps que sur les draps. Le lendemain matin, tu me fais même ajouter les chaussures à talons. Pas commun du tout comme tenue pour le lever. En revanche, je ne devrais pas attraper froid avec la nuisette qui couvre mes épaules et mes bras. Ma Maitresse est trop bonne avec son soumis ! Tes yeux brillants en me découvrant en bas de l’escalier suffisent à mon plaisir. Tu es visiblement ravie de ta décision. Pendant que je sirote mon chocolat chaud dans cette tenue légère, tu m’indiques que tu me verrais bien avec le shorty rouge pour la journée. Par chance, il ne fait pas trop chaud. Sinon j’aurais eu droit à un sauna portatif. Décidément, tu sembles commencer à prendre goût à « habiller » mes journées et mes nuits. La seule exception à cette tenue minimaliste concerne les sorties en dehors de la maison. Une fois vêtu d’une tenue classique, il est impossible de soupçonner la présence de ce sous-vêtement rouge en-dessous. J’ai quand même l’impression qu’il me couvre un peu trop à ton goût. Moi je l’aime bien tant qu’il ne tient pas trop chaud et que je ne m’y coince pas dans la fermeture éclair. Sinon il est parfait même sur toute une journée. Chose promise, chose due, en ce dimanche soir, comme tu me l’avais laisser entendre, tu me fais installer sur le dos, non sans avoir d’abord recouvert le lit avec mon désormais compagnon d’(in)fortune, le drap en vinyle violet. Ma face avant doit être un tantinet jalouse étant donné qu’elle n’a eu le bonheur de subir tes assauts hier soir. Une fois encore, tu me laisses profiter du spectacle. Il ne faudrait peut être pas que je m’y habitue. A peine étendu tu me fais redresser et m’approcher de toi sur le rebord du lit. Les cliquettements métalliques annoncent une paire de pinces. Surprise, ce sera les pires qui soient pour ce soir. Par pire, je veux dire celles qui se terminent par trois fines griffes rétractables. Pendant longtemps, les japonaises ont trusté le haut du podium, désormais elles sont descendues d’une marche. Mais revenons à mon premier tourment du soir. La première me donne l’impression de transpercer le têton gauche : une sensation vive et intense, encore plus fulgurante lorsque que tu laisses délicatement pendre la chainette sur ma poitrine. Tu mets en places la seconde sans insister. J’ai bien l’impression qu’il va falloir de l’entrainement pour accepter la première morsure avant que ma poitrine s’habitue et tolère leur présence, d’autant plus qu’ailleurs, elles finissent par être supportables, enfin façon de parler, c’est un maso qui s’exprime. Bien décidé à les laisser en place un peu plus longtemps tu cibles une zone située un peu plus bas et tout aussi sensible, me semble-t-il. Elles vont donc faire leur office sur mes couilles. Elles y sont tout aussi transperçantes à la mise en place ce qui doit m’arracher un gémissement mais je dois reconnaitre que je finis par les supporter après les premières secondes fulgurantes … Evidemment, je ne risque pas de les oublier : elles se font bien sentir tout au long de leur séjour, se transformant en un lancinant pincement, assurément stimulant. Mes sens ainsi mis en éveil, tu poursuis ton œuvre en titillant mon sexe avec la petite languette en cuir, plus que mordante, elle est surtout surprenante, me faisant inévitablement sursauter, entrainant aussi la chainette qui elle-même titille les pinces. Perverse Maitresse que tu es ! Comme toutes les pinces, l’effet n’est jamais terminé tant qu’elles n’ont pas été retirées, et encore après quelques secondes de récupération. Etonnamment, celles-ci me semblent finalement plus « douces » quand tu les enlèves. Après cette « mise en bouche », tu m’invites à m’étendre à nouveau et tu montes d’un cran avec la petite cravache cœur, peut-être pour exprimer tes sentiments à mon égard. Elle aussi a les mêmes effets sur moi, stimulante sans être mordante. Claquement de gants latex, tintement métallique, je pense que je sais ce qui va arriver. Dire que la première fois, j’étais particulièrement inquiet et ne voulait pas regarder. Cette fois, je ne regarde pas plus, simplement pour concentrer mon esprit sur les sensations. Etant donné que tu te saisis de mon pénis de ta main gantée, délivrant ainsi un contact tout doux, presque chaud, j’attends que se présente la sonde urétrale. Limite je l’attends. Etonnant renversement des choses en quelques mois. Passé le premier picotement aux premiers millimètres d’introduction, ce n’est que plénitude ensuite. Dans un premier temps, tu l’aides à avancer. Mais, à t’écouter, elle s’enfonce lentement toute seule, tu n’as pas besoin de l’aider, juste de surveiller et de profiter du spectacle. De mon côté, je ressens à la fois une chaleur interne pas du tout désagréable et aussi cette sensation bien étrange que je suis en train de me vider. J’ai beau savoir que ce n’est pas possible avec la sonde en place mais mon cerveau n’a pas l’air d’accord. Pour résumé, c’est un sentiment de totalement perdre le contrôle, très, très étrange et aussi excitant. Une fois arrivée à la longueur que tu souhaitais, tu t’amuses alors à la faire coulisser : tu es tout simplement (et crûment) en train de me « baiser » la queue. Déroutant mais si planant. Une main gantée l’enserrant, une tige métallique la comblant, que demander de plus ? Toutes les bonnes choses ont une fin : tu retires cette intruse pour passer à quelque chose de différent. Là encore, je fais confiance à mon ouïe. Etrangement je ne cherche pas vraiment à regarder pour anticiper ce qui va se passer, je me laisse guider par les sons. Cette fois, c’est le frottement d’une pierre à briquet, suivi de quelques minutes où je ne sens rien venir. Cela doit être une bougie en train de lentement se liquéfier. Bingo, la première goutte chaude à atterrir confirme mes prévisions. Toujours aussi « brûlant » ce premier impact, tandis que les suivants tiennent plus de la piqure rapide. Les gouttelettes tombent sur tout mon pénis mais je finis par comprendre que tu cherches à viser mon gland, sadique que tu es. Un petit cri de satisfaction vient accompagner la réussite de ton objectif. Néanmoins tu poursuis ton œuvre pendant quelques minutes encore, histoire d’en mettre un peu partout. Comme le printemps succède à l’hiver, le décirage fait suite au cirage. Il semblerait que la cravache (une des grandes cette fois) ne réussisse pas à en faire sauter beaucoup. Oups ! Pourtant il n’y a plus le moindre poil à cet endroit où elle aurait pu s’agripper. Je vais avoir du boulot en fin de soirée. Tu me gratifies alors d’une salade de griffes gantées sur tout le sexe en insistant particulièrement sur les couilles. Cela n’arrive pas souvent mais mon Dieu que c’est stimulant ! C’est un mélange de chatouilles (qui me font m’exclamer de manière irrépressible) et de je ne sais quoi d’excitant. Les stimulations se multiplient : tu en viens même à saisir mon membre, en y exerçant une série de pressions tout en me titillant les couilles avec l’autre main. Je ne peux que gémir et couiner sous tes assauts, mais uniquement de plaisir. Encore et toujours. Je pensais finir la soirée sur le dos, mais tu m’as réservé une petite surprise. Une fois installé à genoux sur le bord du lit, tu reprends ta cravache et tu passes à l’attaque. Avec mon intimité ainsi offerte et accessible tu t’en donne à cœur joie en essayant de frôler au plus près, mixant effet ventilateur et frottement stimulant. Comment puis-je rester immobile sous un tel traitement ? C’est tout bonnement impossible. Retour au calme pour le clou de la soirée, ou plutôt la conclusion. Un gel froid commence à couler dans mon sillon fessier, prémisse certain à une pénétration anale. Pendant quelques instants, j’ai la fâcheuse impression que tu vises à côté. Pourtant, je t’entends me dire que je serais réfractaire. Je reconnais que j’en ai peut être perdu l’habitude depuis quelques temps, mais je ne peux pas être contre une telle offrande de ta part. Finalement avec un peu de patience, tout rentre dans l’ordre … et pas queue. Ton gode noir finit par bien me pénétrer, jusqu’à la garde, les couilles noires de latex venant buter contre mes fesses. Tu t’évertues alors à me sodomiser avec application faisant coulisser en avant et en arrière cet appendice, d’une main experte. J’en gémis de satisfaction. Sans le savoir, tu as comblé un léger manque ;-) Si cette sodomie était le point d’orgue de cette belle soirée, tu conclues avec un dernier assaut de tes griffes, cette fois à nu, sur mes fesses et mon sexe. Je suis aux anges, après avoir été comblé successivement par deux orifices … Il ne reste plus qu’à enfiler ma tenue choisie pour cette dernière nuit. Je vais finir par m’habituer à cette nuisette.
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Par : le 03/09/22
Peu après 50 ans, j'ai voulu explorer tout ce que le sexe peut apporter de plaisir et de belles rencontres. Je m'étais fait mienne la devise : "Je regrette mes péchés, mais bien plus encore, ceux que j'eusse aimé connaître". Secrètement, malgré ma vie d'homme marié "confort et bien-être", j'ai toujours été fasciné par le BDSM. Un brin masochiste mais également admiratif des femmes qui se donnent corps et âme, j'ai voulu vivre, et faire vivre à des complices de confiance, les plaisirs de la soumission et de la domination. J'ai d'abord eu des échanges avec une étudiante. Le jour où je l'ai eu au téléphone ce n'étaient qu'insultes. "C'est pour entendre ta voix de pourriture que j'ai accepté ton appel, connard ...". J'ai oublié les noms d'oiseaux et autres infamies. J'aime les personnes respectueuses. Pour moi le BDSM est une forme accomplie de relation entre des personnes de confiance. J'ai fini par rencontrer Maîtresse X. La nature de nos échanges augurait du grand moment et de la belle rencontre que j'allais faire. Le décor. Le donjon de Maîtresse X est une pièce secrète de sa maison aménagée par elle et son compagnon. Lorsque j'y suis entré je m'y suis tout de suite senti bien. La lumière des bougies y apportait une douce chaleur, il était aménagé avec goût. La voix suave d'une chanteuse de Jazz plongeait le lieu dans une ambiance envoûtante. Convivial avec quelques sucreries en évidence sur une table basse, il était sans équivoque sur sa destination à la vue des installations qui m'y attendaient. Acte 1 - la surprise Maîtresse X m'a demandé de me mettre entièrement nu et de rester sagement debout devant elle. Elle a alors pris une longue corde noire avec laquelle elle a fait plusieurs fois le tour de mon torse. Elle s'est appliquée en veillant à ce que les symétries soient parfaites. La corde exerçait sur moi une pression adaptée à ce que ma peau et mes muscles pouvaient supporter. Ce n'était pas une vulgaire corde de chanvre, Maîtresse X est comme ces peintres ou ces artisans utilisant des pinceaux et des outils de grandes qualités pour façonner leurs œuvres. Elle s'est ensuite saisie d'une corde rouge qu'elle a tendue et nouée avec précision tissant sa toile autours de moi. Ses effleurements, claquement, caresses, pincements étaient autant de sources de plaisir. Rapidement j'étais prisonnier, à sa merci et le plaisir que j'avais d'être livré à elle, d'être son jouet, se voyait à mon sexe qui se tendait et laissait échapper quelques gouttes de son jus. A l'aide de tiges de bambou et d'élastiques, elle a pincé mes tétons et mon sexe à plusieurs endroits.. Tout en titillant mes parties intimes, en caressant ma peau et en testant ma résistance à la douleur, elle prenait le temps d'admirer son œuvre et d'ajuster les cordes. Ma peau frissonnait à chacun de ses contacts. Puis elle m'a demandé si elle pouvait prendre quelques clichés. Lors d'une rencontre suivante, elle m'a avoué avoir été félicitée pour son travail. Maîtresse X est une artiste qui a le goût des choses bien faites. Elle m'a habillé d'une tenue éphémère comme ces enfants qui s'amusent à habiller et à déshabiller leur poupée. Lorsqu'elle a défait les liens je me suis senti nu et avec ce drôle de sentiment d'abandon. Ma première expérience de bondage a été délicieuse.
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Par : le 01/11/22
Elle m’avait proposé de passer chez elle vers 21h, trop tard pour m’inviter à dîner. J’avais donc une petite idée de ce qu’elle attendrait de moi ce soir-là. Quand je suis arrivé, son petit air malicieux dans le sourire, et la chaleur avec laquelle elle m’a embrassé ne m’ont pas détrompé, au contraire. J’aime sentir qu’elle me désire, mais ça me fait aussi un peu peur parfois. J’ai senti mon bas-ventre s’échauffer doucement, en la voyant virevolter dans sa belle robe d’été, aux motifs illisibles, surmontée d’une bande de soie bleue qui lui barrait la poitrine et laissait entrevoir les tétons sous l’étoffe. Je me suis senti déjà mangé par elle, par son regard coquin ; je me suis senti pris au piège et quelque chose en moi souhaitait exactement cela. Il s’est passé un peu de temps, pendant lequel nous avons échangé quelques banalités d’usage. Je me suis senti très empoté, il me semblait que j’aurais dû lui sauter dessus, arracher sa robe et la prendre brutalement. Mais je me sentais tout à fait incapable de ça, et pour tout dire j’évitais même plutôt son regard ardent et les sujets de conversation trop glissants – tout en m’en faisant le reproche. Soudainement, elle s’est levée et m’a demandé : « ça te dit qu’on fasse un jeu ? ». L’excitation et une forme de peur, aussi, pointaient clairement dans le son de sa voix. J’ai dit « d’accord. Quel genre de jeu ? ». « Viens, assieds-toi ». Elle m’a installé autour de sa petite table ronde, une chaise pour chacun. Elle m’a dit : « c’est tout simple, c’est un jeu de mémory. Tu sais, comme le jeu pour enfants, il faut trouver les images qui vont par paires. Sauf que celui-là n’est pas pour les enfants ! » et elle a laissé échapper un petit rire, tout en me montrant les cartes. Il y avait un peu de tout, du plus mignon (une jolie fille dont on aperçoit la culotte, un couple qui s’embrasse sensuellement) au plus hard (un gros plan de sodomie, un type ligoté en train de se faire pénétrer par une femme équipée d’un gode-ceinture), en passant par le bizarre (un couple de vieux gros en pleine fellation, une femme qui se fait laper par son caniche). Je trouvais ça tantôt franchement excitant, tantôt plutôt dégoûtant, et assez souvent disons, amusant. Elle a installé les cartes, et m’a dit : « vas-y, commence ! ». Evidemment, au début on ne trouve rien, mais au fur et à mesure du jeu, si on reste bien concentré, on retrouve assez facilement les paires d’images. C’est elle qui a reconstitué la première paire, et en empochant les cartes elle m’a regardé en me disant : « bon, pour corser un peu le jeu, il faut qu’il y ait un gage. Je te propose que pour la première partie, celui qui perd se retrouve à poil. Tu joues ? ». A dire vrai j’avais déjà commencé à jouer, donc la question n’était que rhétorique. Ce qui est sûr, c’est que sa proposition a instantanément rallumé la chaleur au creux de mes jambes, comme si en disant ça elle venait juste de trouver le chemin vers elle, vers son corps et mon désir, que je cherchais malhabilement depuis le début de la soirée. Au passage, je me suis rendu compte que j’avais à peu près autant envie de me retrouver nu devant elle, et elle encore habillée, lui montrer la belle érection que cela n’aurait pas manqué de provoquer ; que de la voir se dévêtir pour moi et profiter de la situation en conservant mes oripeaux. J’ai dit « OK », et je l’ai laissée soulever deux autres cartes. Je ne sais pas trop comment, mais de fil en aiguille je me suis retrouvé à enchaîner les réussites, et j’ai fini la partie en encaissant un nombre considérable de paires. Elle a fait la moue en voyant que mon tas était bien plus conséquent que le sien, mais bonne joueuse, elle a retiré sa robe en un clin d’œil. Elle s’est retrouvée en culotte, et a pris un peu de temps pour l’enlever, comme à contrecœur, ou pour me laisser le temps de l’admirer peut-être. Elle est allée chercher une caisse posée sur une étagère, et m’a dit : « bon, le gage d’après ça se corse un peu. Celui qui perd, doit faire la partie d’après avec ça » dit-elle en sortant une paire de menottes. Elles étaient en acier, pas du tout le genre de trucs en plastique qu’on trouve dans les sex shops, je me suis demandé où elle avait déniché ça. Et je dois dire que je me suis tout de suite rendu compte qu’avec ça aux poignets, il me serait tout à fait impossible de lui échapper. Elle a ajouté : « attention, tout se rejoue à chaque partie. Ça veut dire que si c’est moi qui gagne, je me rhabille et toi tu te mets à poil, avec les menottes. Mais du coup, tu pourras tenter d’inverser à nouveau à la partie d’après ». « Euh, OK, et c’est quoi le gage d’après ? » « Tu veux savoir déjà ? Hé bien, il faut faire preuve d’imagination. Il y a de quoi faire là-dedans ». Et en effet, il y avait tout un attirail dans sa caisse, de cordes, chaînes et autres cravaches, dont elle avait déjà sorti quelques éléments à l’occasion de nos ébats – mais j’étais loin de me douter que sa collection était aussi fournie. Nous avons donc refait une partie, et c’est moi qui ai gagné à nouveau. J’ai senti qu’elle en était un peu contrariée, qu’elle avait envie de prendre le dessus sur moi, de me tenir à la merci de son désir, et de faire exprès de le contenir jusqu’au moment où il exploserait. Je crois vraiment qu’elle avait proposé toute cette histoire de jeu pour m’amener à cette situation, et qu’elle n’avait pas trop envisagé de perdre. C’est précisément ce qui m’a excité, de sentir que la situation lui échappait, et qu’elle n’était pas disposée à me laisser faire si facilement. Je me suis levé de ma chaise, elle toujours nue sur la sienne. Il était palpable que ma grande taille, et ma force physique, provoquaient immédiatement un effet sur elle. Je suis passé derrière sa chaise, j’ai saisi les menottes, et j’ai volontairement pris tout mon temps. J’ai fait cliqueter le mécanisme cran après cran, la sentant bouillir d’impatience et de rébellion. J’ai attrapé d’abord sa main droite, délicatement, son poignet si fin et soyeux, et j’ai lentement refermé le cercle de métal dessus. L’impression de robustesse de l’appareil m’a à nouveau frappé. Légèrement fébrile, j’ai saisi son autre main, je l’ai passée derrière son dos, et j’ai lié ses poignets l’un avec l’autre. La chaîne reliant les deux menottes m’a paru incroyablement courte, la liberté d’action permise par le dispositif extrêmement restreinte. J’ai eu très envie de profiter de la situation, de lui saisir les seins, les caresser et les pincer, lui embrasser la bouche à petites touches et goulûment, mais je me suis retenu. Je trouvais ça encore plus intéressant de la laisser poireauter, le feu au ventre de colère et de désir, prise à son propre piège. Nous avons lancé une autre partie, en s’accordant sur le fait qu’elle montrerait les cartes qu’elle souhaitait retourner à l’aide d’un crayon qu’elle tenait dans la bouche. A cause de ça, elle ne pouvait que difficilement retenir sa salive, et j’ai vu une fois ou deux un trait de bave s’échapper de ses lèvres. C’était plutôt humiliant pour elle, et sans m’y attendre, j’ai instantanément adoré ça. Soudain, j’ai commencé à avoir très envie de gagner cette partie – et pour tout dire ça n’a pas été très difficile. Déjà parce que moi j’étais, du coup, très concentré ; mais également parce qu’elle, en ébullition, n’arrivait pas à se focaliser sur le jeu, et se trompait régulièrement. Elle n’avait pas cherché à fixer avec précision l’enjeu de cette manche qu’elle venait de perdre, probablement parce que dans son esprit elle devait être certaine de la gagner ! De mon côté, je ne savais pas trop comment poursuivre l’aventure, proposer un barreau supplémentaire à l’échelle de son plaisir et de sa frustration. J’ai déballé les objets entreposés dans sa caisse, et j’ai fini par trouver quelque chose qui m’inspirait. Il s’agissait d’un collier en cuir, que je lui ai passé autour du coup, comme on ferait à un chien. Ce collier avait la particularité, toutefois, de se fermer à l’aide d’un petit cadenas, qui empêchait de l’enlever sans posséder la clé. J’ai placé les deux clés bien en évidence de mon côté de la table, pour lui montrer le pouvoir que j’avais sur elle, et j’exultais en silence. J’étais sur le point de m’asseoir, mais je me suis ravisé. Le collier présentait un anneau de métal, qui me permit d’y accrocher une chaînette. A l’autre bout de cette chaîne, je suis allé chercher ses menottes, et j’ai doucement forcé ses mains à remonter le long de son dos. Puis à l’aide d’un autre cadenas, j’ai attaché la chaîne venant de son cou à celle qui reliait ses mains, les maintenant ainsi au-dessus de ses reins. Ça l’a forcée à se redresser, à cambrer un peu son dos, et ça lui a arraché un petit gémissement. Forcément, ses seins se sont mis à pointer vers l’avant, les tétons gonflés, moi j’avais une érection pas possible dans mon pantalon. Je l’ai regardée et j’ai bien vu qu’elle était au comble de l’excitation, et que sa frustration du début s’était à moitié transformée en désir impérieux d’être possédée, de m’appartenir. Je pouvais voir la cyprine doucement déglutir sur son siège. Je lui ai dit : « tu veux encore faire une partie ? Ou on arrête ? » « On continue ! Souviens-toi que si je gagne, on inverse les rôles » m’a-t-elle lancé sur un ton de défi. Cette partie-là était particulièrement serrée. Nous étions tous les deux déterminés à gagner, concentrés à mort sur le jeu. Je ne sais pas trop pourquoi, j’ai machinalement compté les paires que l’un et l’autre encaissaient, et à la fin du jeu je me suis rendu compte qu’elle en avait une de plus que moi. Alors, j’ai fait quelque chose presque sans m’en rendre compte, guidé par l’instinct du prédateur qui tient sa proie entre ses griffes, et qui est prêt à tout pour ne pas la laisser filer. Comme elle avait les mains liées, c’était forcément moi qui devais compter les paires. En commençant par les siennes, j’en ai escamoté une que j’ai transférée vers mon propre butin. Elle ne s’est rendue compte de rien, mais elle fulminait d’avoir encore perdu, c’était tellement beau à voir, ses jolis seins rebondis qui s’agitaient de rage sur sa poitrine exposée et vulnérable. Je jouissais de ma fraude presque autant que de son impuissance, et je me suis retenu à grand-peine de la culbuter sur-le-champ, pour voir jusqu’où je pourrais pousser le procédé. J’avais déjà décidé, depuis le début de la partie précédente, ce que je lui ferais subir. Plutôt que de piocher dans son attirail, je me suis dirigé vers la penderie, et j’y ai pris des foulards en soie. J’ai fait un nœud dans l’un d’entre eux, puis j’ai refait un deuxième, et même un troisième nœud par-dessus le premier, jusqu’à obtenir une boule de la taille d’une petite pêche. Je lui ai fourrée dans la bouche, et j’ai attaché le foulard derrière sa tête. Elle a protesté, bien sûr, et j’ai vu qu’il lui serait peut-être possible de pousser avec sa langue la boule hors de sa bouche. Alors j’ai pris un autre foulard, que j’ai ajouté sur le précédent, en plus large, de manière à lui couvrir tout le bas du visage, du menton jusque sous le nez. Là, j’ai bien vu que ça tiendrait en place, et surtout qu’il lui était à présent impossible de s’exprimer clairement. Le plus calmement que j’ai pu, je me suis rassis en face d’elle, et j’ai étalé les cartes pour lancer une nouvelle partie. Elle m’a regardé d’un air noir, et j’ai fait semblant de ne pas comprendre où était le problème : « ah oui, c’est sûr, ça va commencer à être plus difficile de me montrer les cartes maintenant », j’ai lancé avec un petit rire. Je lui ai dit de me les désigner avec son nez, et j’ai joui du spectacle de son petit derrière se soulevant de sa chaise, ses tétons touchant le bord de la table, alors qu’elle s’acharnait laborieusement à essayer d’inverser le sort. Ça m’a même donné envie de devenir cruel, si bien que j’ai fait exprès, à un moment, de lui laisser une paire facile à trouver. Enragée, sûre de faire un pas vers sa libération, elle m’a montré les cartes qui allaient ensemble – mais moi j’ai commencé à abuser franchement de la situation : je lui ai montré la carte d’à côté et je lui ai dit : « celle-là ? » « Non ! » elle a fait de la tête, en poussant un grognement, et moi : « celle-là ? » en montrant une autre mauvaise carte. J’ai joué à ce petit jeu deux ou trois fois, et puis j’ai carrément fini par en retourner une qui ne faisait pas la paire, annulant le bénéfice de son action. Et bien sûr, en suivant j’ai trouvé la bonne paire, devant ses yeux illuminés de rage impuissante et d’incrédulité. Il fallait la voir, commencer à se débattre en vain, à protester dans son bâillon ! Il fallait la voir, secouer ses nichons pour dire « c’est pas juste ! », la vulve toujours en ébullition ! Je n’en pouvais plus, je suis passé derrière elle, et tout en la maintenant fermement, j’ai attrapé un autre foulard et je lui ai bandé les yeux. Ça lui a arraché un gémissement qui voulait autant dire « prends-moi » que « tu as intérêt à me libérer dans la minute ». Je ne sais pas comment, mais je me suis senti capable de l’emmener encore plus loin. Avec les cordes que j’ai trouvées dans sa caisse, je lui ai attaché les chevilles aux pieds de la table, lui maintenant les jambes écartées, le buste sur les cartes encore disposées. Sa chatte et son cul m’étaient offerts, luisants, et elle elle se débattait encore, peut-être plus pour jouir de son impuissance que dans l’espoir réel de s’échapper. J’ai pris la cravache et j’ai commencé à frapper, sur ses fesses, ses reins, ses cuisses, même un petit peu carrément sur son sexe, alternant les coups durs et les coups effleurés. Et puis j’ai baissé mon pantalon, et entre deux coups de cravache j’ai mis mon sexe dans sa vulve, la laissant sans savoir ce qui allait lui arriver, douleur ou plaisir, mais saisissement à chaque fois. J’ai pris un malin plaisir à espacer de manière irrégulière tout ce que je lui faisais, pour qu’elle ne puisse s’attendre à rien. Et au fur et à mesure, j’accentuais mes pénétrations, les faisant plus profondes et plus fréquentes ; et mes coups de cravache devenaient aussi plus intenses. Le tout lui arrachait invariablement des cris étouffés dans lesquels il devenait impossible de démêler le plaisir de la plainte. Quand le rythme s’est accéléré, je l’ai sentie pas loin de jouir, et moi-même ça poussait gentiment au portillon. J’ai attrapé ses cheveux, la forçant à lever la tête et à dégager son buste de la table. Et tout en la fourrant avec ardeur, je me suis mis à lui cravacher le ventre et les seins, ce qui l’a rendue absolument dingue. Ses mains s’agitaient en vain dans ses menottes, qui commençaient à lui laisser des marques rouges sur les poignets. J’ai eu envie de lui fourrer quelque chose dans le cul, mais il était trop tard : elle s’est mise à hurler comme je ne l’avais jamais entendu faire, moi je continuais à la prendre et à la battre aussi fort que je pouvais, et d’un geste rapide je lui ai arraché son bâillon, pour que tout le quartier puisse l’entendre gueuler, qu’elle se sente au moment suprême de son plaisir et de son humiliation, incapable de retenir les cris dont je l’avais privée jusque-là. Elle a eu des spasmes énormes dans le bassin, moi j’ai juté en elle en poussant mes propres cris rauques et aigus, et pendant de longues secondes on a joui l’un dans l’autre comme ça, moi la possédant et elle me dévorant, moi la dominant et elle me subjuguant, toute notre énergie focalisée en éclaboussure dans nos sexes. J’avais ma tête sur son dos, un de ses seins dans ma main, elle m’agrippait le poitrail avec ses mains immobilisées. Je lui ai léché doucement l’échine, et sans retirer mon sexe encore, j’ai attrapé les clés qui par miracle étaient encore sur la table, et j’ai défait ses menottes. Elle a laissé passer plusieurs secondes, longtemps, avant de dégager ses mains et de retirer son bandeau, comme pour me faire comprendre qu’elle voulait faire durer le plus longtemps possible la soumission, l’appartenance que je lui avais arrachées. J’ai pris sa joue au creux de ma main, lui ai tourné délicatement la tête sur le côté, et toujours en elle de mon pénis moins dur, je l’ai couverte de baisers, sur les yeux, le nez, au coin des lèvres et sur le menton, j’ai léché sa langue délicatement, et elle se laissait faire avec des soupirs et des gémissements, en fermant les yeux avec délice. Enfin, j’ai sorti mon sexe et j’ai détaché ses pieds. J’étais à genou devant elle, esclave et déesse, j’ai eu envie de lui lécher la chatte, j’ai eu envie de lui laisser son collier et sa chaîne et de la garder à poil, à ma disposition, pour quand il me plairait à nouveau de la fourrer. Je me suis relevé en embrassant son ventre, ses seins, je l’ai prise dans mes bras. Elle s’est blottie contre moi. Quelque chose de nouveau venait d’apparaître entre nous. Pas seulement un orgasme, pas seulement un jeu : un pacte.
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